LE PILLAGE DE «LA MATIÈRE GRISE» SE POURSUIT
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LE PILLAGE DE «LA MATIÈRE GRISE» SE POURSUIT
Le président Bouteflika reçoit le ministre danois des Affaires étrangères Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier, le ministre danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, en visite de travail en Algérie. L’audience s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Horizons .PAGE 24 Q U O T I D I E N Ph : APS N A T I O N A L MERCREDI 10 FÉVRIER 2016 - 1er DJOUMADA EL AOULA 1437 - N° 5727 - PRIX 10 DA L’ALGÉRIE FACE À LA FUITE DES CERVEAUX LE PILLAGE DE «LA MATIÈRE GRISE» SE POURSUIT .LIRE EN PAGE 5 l 10.000 médecins algériens exercent en France ARCHÉOLOGIE Les djeddars de Frenda en danger. PAGE 12 LE MINISTRE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME IL SE DÉROULERA DU 4 AU 11 MARS 350.000 logements seront livrés .en 2016 «Le raid des reines» pour promouvoir le tourisme saharien PAGE 6 .PAGE 24 L’ÉDITO L EN TOUTE CONFIANCE a nouvelle Constitution, approuvée dimanche dernier par le Parlement en ses deux Chambres, est le socle des institutions démocratiques qui, de l’avis des spécialistes en droit constitutionnel et des partis politiques activant sur la scène, n’est pas moins qu’un renouveau républicain, une refondation des règles qui régissent la vie démocratique du pays. L’ambition est considérable tant les objectifs sont déterminants, essentiels, vitaux, à la promotion de l’homme et au développement de la société. Ce bond qualitatif s’est effectué dans la sérénité. Cette adhésion est un témoignage, une reconnaissance à Abdelaziz Bouteflika, artisan du redressement de l’Algérie. C’est peu dire qu’il a instauré la paix, appliqué une politique sociale sans pareil, permettant la résorption de la crise de logement, la baisse du taux de chômage, la construction d’infrastructures éducatives et sanitaires, de routes, notamment l’autoroute Est-Ouest...Les réalisations sont innombrables et cela le peuple le sait, le vit au quotidien. Et c’est, donc, pour toutes ces raisons que la société souscrit pleinement, en toute confiance, n Horizons : 10-02-2016 Pub aux réformes du Président, dont l’amendement de la Constitution est, sur le plan institutionnel, l’aboutissement d’un processus et le début d’une nouvelle ère. Cette révision place l’Algérie au niveau des pays les plus avancés en matière de droits, de libertés et de séparation des pouvoirs. Après son adoption, un autre chantier titanesque va s’ouvrir pour mettre en conformité l’édifice institutionnel avec la loi fondamentale. Aujourd’hui, l’Algérie peut s’enorgueillir d’avoir réussi une œuvre grandiose qui sera gravée dans la mémoire collective et dans l’histoire éternelle de notre pays. Il y a là indéniablement de la maturité, du génie et du prestige. La maison Algérie est reconstruite, solidement et elle a de l’avenir. En parallèle, une autre mission nous attend, celle du développement, celle de dépasser les effets de la crise économique mondiale. Il s’agit pour nous de relever ce défi, par un sursaut national, le travail, et la volonté d’être un pays qui compte, une nation qui avance. Moderne et prospère. n Horizons Au fil du jour 2 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 LES SCIENCES DE L’ONOMASTIQUE VÉRITABLE DYNAMIQUE EN ALGÉRIE es sciences de l’onomastique connaissent «une véritable dynamique» en Algérie, a estimé, hier, à Constantine le L docteur en sciences du langage à l’unité de recherche sur les systèmes de dénomination en Algérie Rasyd, Ouardia Yermèche. «Des équipes de chercheurs, chapeautées par le Centre national d’anthropologie sociale et cultu- Top o inf relle et l’unité Rasyd ont été créées dans les domaines de la toponymie et de l’anthroponymie et œuvrent à présenter des études sur les systèmes de dénomination en Algérie», a précisé, à l’APS, cette universitaire au deuxième jour des travaux du colloque international sur l’onomastique dans le monde arabe et les pays du Sahel. Elle a ajouté que les différentes recherches inscrites dans la cadre de cette dynamique concernent la recherche du patrimoine onomastique algérien, des noms géographiques, des noms propres «dans toutes leurs composantes et leur pluralité», aussi bien au niveau structurel que linguistique. ww ASSOCIATION MACHAÂL ECHAHID Ministère des Travaux publics L’association Machaâl Echahid organisera, aujourd’hui, à 10h, au Musée du moudjahid de Constantine, une conférence sur le soutien des intellectuels et des médias arabes à la révolution algérienne. Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Blida. ww FORUM D’EL MOUDJAHID Le forum d’El Moudjahid recevra, aujourd’hui, à 10h, le commandant des Scouts musulmans algériens, Mohamed Bouallag. ww SIPHAL La 10e édition du Salon international de la pharmacie et parapharmacie en Algérie aura lieu du 18 au 20 février à la Safex. ww EURL IFACT L’Eurl Ifact organisera, les 24 et 25 février, à l’hôtel Mercure, un séminaire sur l’élaboration d’un référentiel des emplois et des compétences. ww FIAC 2015 Dans le cadre de la 7e édition du festival international d’art contemporain d’Alger, l’ambassade d’Espagne et l’Institut Cervantès d’Alger organisent le 11 février, à 18h, au Mama, le quartet à cordes et guitare. ww GRAND TOUR D’ALGÉRIE 2016 Télex... La conférence de presse de présentation du GTAC-2016 aura lieu le 15 février à 9h30, au palais de la culture Moufdi-Zakaria. ww OREF Ministère de la Communication Le ministre de la Communication, Hamid Grine, procédera, le 13 février, à 9h30, à la Radio algérienne, à l’ouverture de la conférence sur la radio et assistera, le 15 février, à 9h, au palais de la culture d’Annaba, à une conférence intitulée «connaître les médias, le citoyen a droit à une information fiable» animée par le DG de la Télévision algérienne, Toufik Khelladi. L’Office Riadh El Feth organisera, le 11 février, à 19h, un one man show animé par Djaouad Zahr Eddine et le 13 février, à 19h, une soirée musicale animée par le chanteur Hamidou à la salle Ibn Zeydoun. ww MUSÉE NATIONAL DE L’ENLUMINURE Ministère des Transports Le ministre des Transports, Boudjemaâ Talai, présidera, le 14 février, à 10h, au Cercle de l’armée de Beni Messous, la cérémonie d’installation des groupes de transport Logitrans, Serport, Transvet et GTM. Le ministère de la Culture organisera, du 13 au 18 février, la semaine culturelle palestinienne au niveau au palais de la culture Moufdi-Zakaria, à la Bibliothèque nationale, au TNA et à la Cinémathèque algérienne. Musée national du moudjahid Direction générale des forêts Le Musée public national de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie organise, du 26 janvier au 26 mars, une exposition en hommage à l’artiste Mustapha Ben Debbagh. LeChiffre Ministère des Ressources en eau Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tipasa. ACCIDENTS DE LA CIRCULATION 43 morts et 1.355 blessés en une semaine uarante-trois personnes ont Q trouvé la mort et 1.355 autres ont été blessées dans 1.097 accidents de la circulation enregistrés durant la période du 31 janvier au 6 février , au niveau national, selon un bilan rendu public hier par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Laghouat avec 6 personnes décédées et 50 autres blessées, note la même source. En outre, les unités de la Protection civile ont effectué, durant la même période, 568 interventions pour procéder à l’extinction de 869 incendies urbains, industriels et incendies divers. Par ailleurs, 4.028 interventions ont été effectuées durant cette même période pour la couverture de 3.575 opérations diverses et l’assistance aux personnes en danger. Horizons HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons.dz Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 Ministère de la Culture Le Musée national du moudjahid organisera, le 11 février, à 14h, la 30e rencontre avec les moudjahidine et moudjahidate pour l’enregistrement de leurs témoignages sur la guerre de Libération nationale. Croissant-Rouge algérien La présidente du CroissantRouge algérien, Saïda Benhabylès, effectue, du 8 au 11 février, une visite de travail et d’inspection dans les wilayas de Souk Ahras et Tébessa. La Direction générale des forêts et de la Ceinture verte de la wilaya d’Alger organiseront, le 13 février, à 9h, à la forêt de Bainem, des activités et des animations sous le thème «Sensibilisation de l’enfant» dans le cadre du programme «The Algerian Green Days». DGSN La Direction générale de la sûreté nationale organisera, aujourd’hui, à 8h30, une activité de communication suivie d’une conférence animée par le directeur de sûreté de la wilaya de Bouira. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28. Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS 3 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 SELLAL ACHÈVE SA VISITE AUX ÉMIRATS ARABES UNIS LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL, a achevé, hier, sa visite aux Emirats arabes unis où il a représenté l’Algérie aux travaux du 4e sommet mondial des gouvernements. Sommet mondial des gouvernements, relations bilatérales et investissements Photo : APS a visite de Sellal aux Emirats arabes unis qui a été marquée par sa participation aux travaux du sommet qui ont débuté, lundi dernier, à Dubaï, a également porté sur les volets de la communauté, de l’investissement et des relations bilatérales. Le Premier ministre a rencontré les hommes d’affaires algériens établis aux Emirats arabes unis avec lesquels il a évoqué les défis qui se posent à l’Algérie, notamment au plan économique. Sellal a réaffirmé que la Constitution amendée qui a été adoptée à la majorité dimanche dernier était un texte «d’avenir, progressif et pertinent qui confère à l’Algérie une nouvelle vision». Cette Constitution vient «couronner les réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a-t-il souligné. Au sujet de l’article 51 de la foi fondamentale du pays relatif à l’accès aux hautes res- L ponsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques qui a suscité une polémique, le Premier ministre a affirmé que la question «ne pose aucun problème dans la mesure où seules certaines hautes responsabilités sensibles sont concernées comme c’est le cas dans tous les pays». Le Premier ministre a appelé les hommes d’affaires algériens établis aux Emirats arabes unis à faire bénéficier l’économie de leur pays d’origine de leur expérience en y investissant. Le pays «a besoin des investisseurs algériens qu’ils soient établis en Algérie ou à l’étranger», a-t-il dit. «En Algérie, on ne fait plus de distinction entre les secteurs économiques privé et public. Il y a un seul secteur économique national appelé à se développer davantage», a soutenu Sellal qui a insisté sur la nécessité de «s’affranchir de la dépendance aux hydrocarbures». Concernant les relations bilatérales algéro-émiraties, le Premier ministre a annoncé la tenue, fin mars- début avril à Abu Dhabi, d’un forum économique algéro-émirati avec la participation d’entreprises économiques algériennes privées et publiques. Par ailleurs, Sellal s’est entretenu lors de son séjour avec le vice-président des Emirats arabes unis, président du Conseil des ministres et gouverneur de Dubaï, Cheikh Mohamed Ben Rached Al Maktoum, le Prince héritier d’Abu Dhabi, adjoint au chef suprême des forces armées, Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, et le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires de la présidence de l’Etat des Emirats arabes unis, Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyane. Le Premier ministre a également rencontré le prince jordanien Ali Ben Al Hussein. Les travaux du 4e sommet mondial des gouvernements se poursuivront, aujourd’hui, par des débats sur l’action des gouvernements à l’avenir. SELLAL AUX HOMMES D’AFFAIRES ALGÉRIENS ÉTABLIS AUX ÉMIRATS ARABES UNIS «Venez investir dans votre pays» Sellal a saisi l’occasion pour évoquer certains projets économiques envisagés, dont «le projet de réalisation d’un port gigantesque à l’ouest de la ville de Cherchell avec une capacité allant jusqu’à 6 millions de conteneurs, un projet en partenariat avec la Chine». L’infrastructure devrait jouer un rôle clé dans la promotion des relations économiques de l’Algérie avec l’Afrique. Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé, lundi à Dubaï les hommes d’affaires algériens résiLdantedernier, aux Emirats arabes unis à venir investir dans leur LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE RENFERME «UNE NOUVELLE VISION DE L’ALGÉRIE DE DEMAIN» Ph : APS pays, mettant en avant les facilités accordées par l’Etat dans ce domaine. Lors de sa rencontre avec les hommes d’affaires algériens résidant aux Emirats arabes unis en marge de sa participation aux travaux du sommet mondial des gouvernements, Sellal a souligné que l’Algérie avait besoin de l’expérience de ses enfants établis à l’étranger, rappelant les réformes engagées pour le développement de l’économie nationale. «L’Algérie ne fait plus de distinction entre les secteurs économiques privé et public», a précisé Sellal. «Il y a un seul secteur économique national appelé à se développer davantage», a insisté le Premier ministre qui a mis l’accent sur l’«importance de se libérer de la dépendance aux hydrocarbures». Sellal a mis en avant les «potentialités humaines et matérielles importantes dont recèle l’Algérie ainsi que les opportunités lui permettant de réaliser le développement dans le domaine économique», soulignant que le pays «a besoin du secteur privé pour changer le mode économique du pays». Il a également mis l’accent sur la nécessité de s’orienter vers la création de la richesse dans des secteurs clés capables d’apporter une valeur ajoutée dans l’industrie, l’économie numérique, l’agriculture et autres. Concernant les relations bilatérales algéro-émiraties, Sellal a annoncé la tenue, fin mars-début avril à Abu Dhabi, d’un forum économique algéro-émirati auquel prendra part un grand nombre de représentants d’entreprises économiques algériennes privées et publiques. LA PROMOTION DU TOURISME EN ALGÉRIE IMPLIQUE UN CHANGEMENT DES MENTALITÉS Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, lundi dernier, à Dubaï, que la réussite de tout investissement dans le secteur du tourisme impliquait un changement des mentalités. «Le tourisme n’est pas uniquement une affaire de moyens, mais il exige aussi un changement de mentalités», a souligné Sellal lors d’une rencontre avec les hommes d’affaires algériens établis aux Emirats arabes unis, en marge de sa participation au sommet mondial sur les gouvernements. Il a, dans ce sens, insisté sur le rôle des hommes d’affaires (algériens) aux Emirats arabes unis ou ailleurs dans la promotion du tourisme et autres secteurs». Sellal a mis en avant les efforts consentis ces dernières années par l’Etat en matière de formation de la ressource humaine, rappelant que l’Algérie comptait «1,5 million d’étudiants dans 92 universités». «Il est impératif que l’Algérie parvienne à réaliser une croissance économique, notamment avec la chute des prix du pétrole et du gaz de 47%». Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, lundi dernier, à Dubaï que la Constitution amendée était «prospective» et renfermait une «nouvelle vision de l’Algérie de demain». Dans son allocution devant les hommes d’affaires algériens établis aux Emirats arabes unis, Sellal a indiqué que la Constitution amendée, adoptée à la majorité écrasante par le Parlement «est prospective, pertinente et véhicule une nouvelle vision de l’Algérie». «Cette Constitution vient couronner les réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a-t-il souligné. Le Premier ministre a donné un aperçu sur la loi fondamentale du pays, notamment en son volet relatif à la protection des libertés individuelles et collectives, la protection des journalistes, et la promotion de tamazight en langue officielle. Dans ce contexte, Sellal a mis en avant la place réservée à la femme algérienne dans la Constitution depuis l’amendement de 2008, citant son taux de représentation à l’APN qui est de 30%. Sellal a saisi l’occasion pour citer l’article 51 de la Constitution, qui a permis «pour la première fois dans l’histoire du pays, d’évoquer la question des Algériens binationaux», précisant que «la question ne devrait susciter aucune polémique, en ce sens qu’il ne s’agit que de certaines hautes fonctions de l’Etat». «Nul doute que l’Algérien, où qu’il soit, nourrit un sens élevé de nationalisme», a souligné Sellal. RENCONTRE ENTRE HOMMES D’AFFAIRES ALGÉRIENS ET DANOIS Ali Haddad : «Les règles du jeu sur le marché algérien sont transparentes» « ’Algérie exporte la stabilité et peut servir de plateforme pour les L autres pays». C’est ce qu’a déclaré, lundi dernier, le ministre danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, qui s’est exprimé lors d’une rencontre entre les hommes d’affaires algériens et danois organisée à Alger. Le ministre danois a soutenu que l’Algérie est une pièce maîtresse dans la stabilité de la région. Pour lui, cet atout est d’une importance capitale, car, «sans stabilité, on ne peut rien faire», a-t-il souligné. Kristian Jensen a, en outre, affirmé que notre pays a toutes les capacités et les aptitudes pour attirer les investissements et être une «porte d’entrée sur le marché africain». Dans ce sillage, il a exprimé l’intérêt des entreprises danoises à renforcer leur présence en Algérie. Sur sa visite, il a rappelé qu’elle obéit à la volonté de renforcer les liens économiques entre les deux pays. Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) a assuré que les règles du jeu sur le marché algérien sont «claires et transparentes», affirmant que toutes les initiatives peuvent trouver un terrain favorable pour se réaliser. «Tous les observateurs attestent que le climat des affaires connaît une amélioration considérable et que l’évolution de l’économie algérienne s’inscrit dans la bonne direction», a affirmé Ali Haddad. Le patron du FCE s’est dit persuadé que le Danemark représente avec son industrie diversifiée, l’exemple à suivre pour l’Algérie et peut jouer un rôle prépondérant dans son développement à travers le transfert de technologie. L’agriculture, l’agro-industrie, la santé et l’industrie pharmaceutique ainsi que les énergies renouvelables sont les secteurs clés que «nous souhaitons développer afin d’assurer notre sécurité alimentaire et la transition énergétique», a-t-il précisé. Le patron du FCE a souligné aux hommes d’affaires danois qu’ils peuvent s’appuyer sur le secteur privé algérien qui a «atteint un degré de maturité certain et qui est prêt à les accompagner sur non seulement le marché algérien mais aussi celui du continent africain». De son côté, le directeur général du patronat danois, Hans Skov Christensen, a soutenu que le plus important est d’œuvrer à traduire les bonnes par des actions pratiques et concrètes. «L’essentiel est de bâtir une coopération basée sur une confiance mutuelle qui touchera tous les domaines d’intérêt commun», a-t-il souligné. n Amokrane H. LE FCE SALUE L’ADOPTION DE LA CONSTITUTION Consolidation de la liberté d’entreprendre et d’investir e président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) a salué l’adoption de la LConstitution amendée. S’expriment lors de la rencontre économique entre les hommes d’affaires algériens et danois, son président, Ali Haddad a soutenu que cette loi fondamentale «consolide fortement» la liberté d’entreprendre et d’investir. «Elle scelle l’engagement de l’Etat à œuvrer constamment à l’amélioration du climat des affaires et à l’épanouissement de toutes les entreprises qu’elles soient publiques ou privées», a estimé le patron du FCE. n A. H. ALGÉRIEACTUALITÉS 4 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 www.horizons.dz EN ATTENDANT L’INSTALLATION DE LA CELLULE DE SUIVI La Constitution promulguée après l’ouverture de la session parlementaire out va se faire après la prochaine rentrée parlementaire afin d’éviter toute polémique ou tout manquement dans l’application de la disposition selon laquelle il doit y avoir une seule session parlementaire de dix mois», a-t-on appris. En attendant, la classe politique est dans l’attente de l’installation de la cellule chargée du suivi et de la mise en application des dispositions de la nouvelle loi fondamentale. «C’est à cette structure, dont les membres sont nommés par le chef de l’Etat, à qui revient la mission de préparer la mise en application de la Constitution», a indiqué Hocine Khaldoun, membre du bureau politique du FLN, chargé de la communication. D’importants chantiers seront ouverts d’ici là. Il est question de réviser une trentaine de projets de loi dont les lois adoptées et promulguées dans le cadre des réformes politiques, des lois organiques et le règlement intérieur du Parlement. Quelles sont les priorités de la prochaine étape ? «Tout est prioritaire T Ph : fouad S Un «bond qualitatif» sur la voie du renouveau national e Front de libération nationale (FLN) a salué, hier, la révision constitutionnelle adoptée dimanche dernier par les membres du Parlement se félicitant d’un «bond qualitatif» sur la voie du renouveau national. «L’adoption de ce document à la majorité écrasante est la consécration de l’Etat de droit» et «constitue un nouvel exploit à l’actif du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, que l’histoire retiendra», a estimé le FLN dans un communiqué signé par son secrétaire général, Amar Saâdani. Le FLN a, dans ce sens, affirmé son engagement à œuvrer «pour faire aboutir les textes de loi issus de cette révision constitutionnelle par ses représentants dans les deux chambres du Parlement, avec l’efficacité et le sérieux requis». Le parti a salué, en outre, «les réalisations importantes accomplies sous la direction du président de la République», soulignant que «ces acquis ont été rendus possibles grâce à la clairvoyance du président Bouteflika». Par ailleurs, le FLN «reste mobilisé derrière le président Bouteflika pour la concrétisation de ses initiatives visant à hisser l’Algérie au rang des nations développées». L mais il faut surtout réunir la classe politique, tisser un lien fort et de confiance avec l’Etat et ses différentes institutions», estime Khaldoun. L’appel s’adresse particulièrement aux partis de l’opposition car «une fois adoptée, la nouvelle Constitution s’appliquera à tous les Algériens». Pour le porte-parole du FLN, il est impératif de procéder à la constitution d’«un front interne fort afin de faire face aux risques extérieurs qui guettent l’Algérie, de dépasser la crise économique et de relever les défis de développement qui nous attendent». «Nous sommes appelés à réfléchir sérieusement sur cette conjoncture. L’avenir du pays est en jeu», a-t-il ajouté. Il considère que la nouvelle Constitution garantit «la stabilité» du pays. Elle instaure, selon lui, «la deuxième République» et «l’Etat de droit». «Cette Constitution met en place tous les moyens permettant à l’Algérie de faire face à toutes les difficultés de l’heure et à tous les niveaux». Le SG du FLN a instruit les membres du bureau politique à se déplacer dans toutes les wilayas pour «organiser des journées d’information et de sensibilisation» pour «informer et vulgariser les dispositions de la nouvelle Constitution». Certains membres sont déjà sur le terrain pour accomplir cette mission. Au niveau interne, le parti compte ouvrir de nouveaux chantiers dont celui de la restructuration interne, notamment au niveau des wilayas. Les membres du BP sont appelés à se déplacer dans les wilayas pour lorganisation d’élections au niveau des secrétariats et des mouhafadhas. L’opération devrait commencer au mois d’avril. n Nouria Bourihane ABDALLAH DJABALLAH, PRÉSIDENT DU FJD «Tamazight doit être transcrite en arabe» « e ne suis pas l’ennemi de tamazight», a confié, Jhier, Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD), au forum du jour- Ph : Horizons LE FLN À PROPOS DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE nal Esawt El Akhar. Selon lui, «tamazight n’est pas l’apanage d’une élite. C’est un droit inaliénable appartenant à tout le peuple algérien». Et pour cause, les habitants originaires de l’Afrique du Nord sont des Amazighs et quand l’islam est arrivé dans cette région, ils l’ont adopté au même titre que la langue arabe. «Nous n’avons jamais contesté son officialisation, puisque nous avons voté favorablement en 2002 pour qu’elle devienne langue nationale. Sauf que je suis pour sa transcription en langue arabe. Je voudrais que tamazight et l’arabe soient complémentaires», déclare-t-il en soulignant que l’officialisation de tamazight devrait être soumise à un référendum populaire dans le cadre de la nouvelle Constitution. Interrogé, par ailleurs, sur l’attitude de l’opposition lors du vote de la révision constitutionnelle, le président du FJD a estimé qu’il ne faut pas demander l’impossible. Et que les partis concernés ont assumé leur position qui consiste à exprimer ce qu’ils pensent du projet «par acquis de conscience». C’est d’autant vrai, selon lui, que le rapport de force n’est pas en leur faveur. Et qu’ils n’avaient pas la capacité de renverser la tendance. Qu’en est-il de la réunion de l’instance de consultation et de suivi de l’opposition prévue pour le 27 mars prochain ? Djaballah a fait savoir que l’opposition veut affirmer sa position par un projet qui est en phase de préparation. Pour ce qui est des actions à entreprendre, elles se décideront collectivement après consultation de toutes les parties. Invité à commenter les récentes affaires de justice impliquant des anciens officiers de l’ANP, Djaballah a estimé qu’il faut que «le jugement soit équitable pour la manifestation de la vérité». En précisant que la notion d’Etat civil commence par une justice indépendante respectueuse du principe d’équité. Pour lutter contre l’impunité, il faudrait assigner un rôle important aux instances de contrôle qui assument pour le moment «une mission consultative». En réponse à Aboudjerra Soltani, ex-président du MSP, qui l’avait accusé dernièrement de bloquer le rassemblement du courant islamiste, Djaballah s’est contenté de dire que «Soltani est novice dans cette mouvance». Et qu’il ne compte pas parmi ses membres qui l’ont fondée. Sinon, l’unification des rangs de ce courant constitue «un devoir que chacun doit assumer loin de toute confrontation stérile». n Karima Alloun Kordjani PARTIS ET ORGANISATIONS «Un pas historique» pour le parachèvement des réformes révision de la Constitution adoptée, dimanche dernier, par le LaParlement constitue «un pas historique» pour le parachèvement des réformes, ont estimé, hier, des partis politiques et organisations nationales. Le groupe parlementaire du parti Tajamoue Amal Jazair (TAJ) a salué, dans un communiqué, la révision constitutionnelle «prometteuse» qui vient en «synergie avec les données de la conjoncture actuelle» conférant «un caractère prospectif progressiste». Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a «honoré ses engagements», a-t-il indiqué, précisant que «les réformes initiées ont été couronnées de la meilleure Constitution dans l’histoire de l’Algérie indépendante, qui annonce un Etat de droit moderne et prometteur». Le groupe parlementaire a souligné «son engagement à poursuivre l’action, en contribuant à l’enrichissement et à la promulgation des lois organiques susceptibles de sensibiliser et d’expliquer le contenu de ce document aux citoyens (...) pour garantir l’adhésion de tous à la dynamique de préservation des acquis». Dans ce cadre, le Parti du renouveau algérien (PRA) s’est dit satisfait du vote de la révision de la Constitution par le Parlement, ajoutant que «ce pas historique vient parachever les réformes engagées par le président Bouteflika». Le PRA a salué l’annonce par le président de la République de la création d’une cellule chargée de veiller à la concrétisation «minutieuse et intégrale» des nouvelles dispositions contenues dans la loi portant révision de la Constitution. Il a appelé la classe politique ainsi que toutes les catégories de la société à «préserver ces acquis pour assurer davantage de croissance et de stabilité». L’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) s’est également félicitée de la révision de la Constitution qui prévoit des réalisations qui servent l’intérêt du peuple algérien pour consacrer l’option démocratique». Elle a rappelé que cette révision «couronne les réformes politiques initiées par le président Bouteflika qui a instauré la sécurité et concrétisé la réconciliation nationale». TLEMCEN Gel des activités de l’APC de Remchi e wali de Tlemcen, Sassi Ahmed Abdelhafid, a gelé, lundi dernier, par arrêté, les activités de l’APC de Remchi compte 19 membres. Cette action est intervenue après plusieurs mois de blocage, ce qui a engendré du retard Ldansqui la gestion de cette municipalité distante de 20 km du chef-lieu de wilaya. Ainsi, le wali de Tlemcen a désiPh : Horizons « Ph oto: Larbi L LA NOUVELLE CONSTITUTION va être promulguée puis publiée d’ici un mois dans le journal officiel. gné le chef de la daïra de Remchi pour gérer les affaires courantes de cette commune. D’ailleurs, une réunion a regroupé, hier, les autorités de Remchi sous la présidence du chef de daïra, qui a ordonné le lancement immédiat de projets. Cette réunion, à laquelle a pris part l’ensemble des services techniques de la daïra de Remchi, a été l’occasion de débattre des différents points relatifs au développement de cette commune. Il est à rappeler que le blocage de l’APC de Remchi est dû essentiellement à des malentendus entre les membres issus de plusieurs formations politiques. n Mohamed Medjahdi ALGÉRIEACTUALITÉS www.horizons.dz 5 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 CLASSEMENT WEBOMETRICS DE JANVIER 2016 Les universités de Sidi Bel-Abbès, l’USTHB et Constantine 1, leaders maghrébins a publication du classement Webometrics de janvier 2016, pour les universités et Lcentres de recherche, confirme le bond qualitatif des institutions algériennes qui se maintiennent en bonne position, ont indiqué, dans un communiqué, le professeur H. Aourag et le professeur M. Sellami de la direction générale de la recherche scientifique (DGRS) Diverses stratégies sont adoptées par les chefs d’établissement afin d’assurer une meilleure visibilité de leur potentiel scientifique et pédagogique, ont ajouté les signataires du communiqué. Cette prise de conscience est partagée par les responsables des facultés, laboratoires de recherche et des bibliothèques universitaires, qui s’impliquent davantage dans le développement des contenus à destination de la communauté des enseignants et des chercheurs. «Sur quelque 25.000 institutions d’enseignement supérieur recensées à travers le monde, l’Algérie place deux universités dans le top 2000 mondial. Il s’agit de l’Université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès et l’USTHB Alger ainsi que trois EPST (Cerist, CDER, CRSTRA) dans le top 1.000 des centres de recherche, sur 7.500 structures classées», a-ton noté. Dans le top 20 des universités maghrébines, l’Algérie place 12 institutions, le Maroc 6 et la Tunisie deux. Dans le top 100 des universités du monde arabe, l’Algérie place 16 institutions. «Nous avions mentionné dans nos différents rapports que nous ambitionnons de placer au moins trois universités algériennes dans le top 500 à l’horizon 2020. Il faudra aller dès à présent vers une politique et une stratégie élitistes. Le monde de l’enseignement supérieur connaît des changements rapides, où chacun perçoit la nécessité d’une nouvelle vision qui devrait être centrée sur l’innovation pédagogique, la gouvernance et le renforcement des TIC. Un des moyens d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur est de passer par le classement des établissements d’enseignement supérieur et la publication à travers les médias des résultats pour créer une forte compétitivité», estiment les professuers Aourag et Sellami. n Mohamed Medjahdi «L’Algérie doit passer à l’offensive», d’après le Cread COMMENT JUGULER LA FUITE DES CERVEAUX et retenir les compétences nationales ? Comment procéder pour faire revenir celles et ceux partis proposer ailleurs leur savoir-faire ? Des préoccupations sur lesquelles se sont penchés les chercheurs du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread) dans un ouvrage collectif, avec la collaboration de l’Organisation internationale du travail (OIT). ans un débat animé, hier, au Cread, autour de cet ouvrage intitulé «De la fuite des cerveaux à la mobilité des compétences», les coauteurs ont fait le point sur la fuite des compétences dans la région du Maghreb en général et en Algérie en particulier. L’un des auteurs, Mohamed Saïb Musette, chercheur au Cread, a confié, qu’en l’absence de données et de statistiques dans notre pays, il n’a pas été aisé de faire le diagnostic et encore moins cette étude. «Les statistiques sur la migration de nos compétences sont inexistantes. J’ai dû solliciter la base de données de l’OCDE (Organisation de la coopération et du développement économique) pour avoir une idée du nombre de compétences algériennes installées dans les pays membres de cette organisation», confie-t-il. L’Institut international du commerce (INC) est la deuxième source que ce chercheur a exploitée, ainsi que le Conseil national économique et social (Cnes) et un service du ministère des Affaires étrangères qui ont fourni, selon lui, quelques analyses intéressantes. «C’est ainsi que nous avions pu avoir un indice sur la fuite des cerveaux algériens. Nous savons par exemple que 85% des compétences algériennes sont concentrées en France, dont 30% sont des médecins, des psychiatres surtout», indique-t-il. Cette étude démontre que les migrants algériens qualifiés représentent 26% en moyenne des 267.000 Algériens installés dans les pays de l’OCDE, dont 1,2% ont un PHD (plus haut niveau d’études). Le Canada est le deuxième pays, après la France, qui accueille les «cerveaux» algériens, suivi de la GrandeBretagne. Les chercheurs du Cread ont constaté que 24% parmi les migrants ont la nationalité algérienne tandis que 75% possèdent la nationalité du pays d’accueil. l 10.000 médecins exercent en France D LOIN DES MOTIVATIONS FINANCIÈRES A propos des médecins, les Algériens représentent la moitié des Maghrébins exerçant à l’étranger, soit plus de 10.000. Le coauteur Karim Khaled a signalé que la «fuite» des médecins répond plus à un besoin d’épanouissement professionnel et personnel qu’à un besoin matériel. «C’est pour cette raison que nos compétences n’envisagent pas de revenir en Algérie. Car la gouvernance du secteur de la santé, entre autres, est toujours la même», constate-t-il. Conclusion : la fuite des cerveaux est surtout motivée par le besoin d’une meilleure opportunité de travail, de formation et de perfectionnement et répond d’abord à une quête de diplômes universitaires et de renommée qui offrent plus de chance de recrutement à l’international. Vient ensuite la quête d’avantages matériels et financiers. D’autant plus, comme l’a signalé Musette, que les migrants qualifiés se déplacent avec leurs familles. Fuir, en somme, un cadre marqué par l’absence de sérieuses perspectives professionnelles et universitaires et d’épanouissement en faveur d’un meilleur environnement en matière de travail, de qualité de vie et la garantie d’un meilleur avenir pour leur progéniture. Les facilités d’installation dans les pays d’accueil achèvent, selon ces chercheurs, de les convaincre à se soumettre à «l’attractivité» exercée par les pays d’accueil. Pour détourner cette attractivité dans l’autre sens, d’après Musette, l’Algérie doit passer «à l’offensive». «Pour le moment, la stratégie adoptée pour retenir nos compétences se limite à augmenter les salaires alors que dans les pays d’accueil, on élabore des plans pour les retenir. Or, on sait que l’argent n’est pas la raison principale qui pousse nos compétences à partir à l’étranger. Il faut penser aux 50.000 médecins de demain. Quelles perspectives pour eux ? Comment les retenir ?», souligne-t-il. Pour lui, renverser la donne est la solution. Construire des hôpitaux performants pour attirer les professeurs les plus éminents et des universités où des étudiants du monde entier voudront suivre leurs études. «L’ALGÉRIE PERD DE L’ARGENT SUR DEUX FRONTS» «Vu le volume du flux des migrants qualifiés en provenance du Maghreb notamment, ce sont les compétences du sud qui sont pourvoyeuses d’idées au profit du nord et non l’inverse», remarque le direc- Photo : Ph : Fouad S. FUITE DES CERVEAUX À L’ÉTRANGER teur du Bureau de l’OIT à Alger, Mohamed Ali Deyahi. Des compétences, d’après le directeur du Cread, Mohamed Yassine Ferfera, qui n’ont rien «coûté» aux pays d’accueil. «L’Algérie perd de l’argent sur deux fronts quand ses compétences vont ailleurs. Elle perd de l’argent quand elle les forme et perd de l’argent car elle ne profite pas de l’apport de ces compétences», observe-t-il. L’ouvrage fait référence à cet aspect de la question, déplorant que l’Etat ne sache pas encore comment profiter d’un tel capital humain. Les chercheurs du Cread envisagent de se pencher sur l’éventuel «retour» et «apport» de la diaspora algérienne en matière d’investissements notamment. «Cet ouvrage n’est qu’une première étape pour cerner la problématique de la fuite des cerveaux. Comme deuxième étape, nous allons nous consacrer au transfert des fonds effectués par ces derniers. Très peu le font mais quand ils le réalisent, c’est pour transférer de très grosses sommes d’argent destinées aux investissements», indique Musette, notant que des ateliers sur cette question ont déjà eu lieu en Tunisie, au Maroc et prochainement à Alger. Une question de la plus haute importance, selon lui, car cela pourrait aboutir à des mécanismes qui pousseraient la diaspora qualifiée à investir plus dans le pays. «Le gouvernement suit de près les études que nous faisons et semble très intéressé par notre ouvrage et à cette deuxième phase de notre travail», assure-t-il, tandis que le directeur du Cread affirme que cette synthèse sur la fuite des cerveaux est une première. Commentaire n Farida Belkhiri L’ÉCHELLE DES VALEURS EN QUESTION Par Saïd C. u’est-ce qui fait fuir des compétences à l’étranger après Q avoir été formées par l’Etat algérien ? S’il est reconnu qu’il n’y a pas de statistiques fiables pour quantifier les départs, il est, en revanche, admis que les causes sont à la fois endogènes et exogènes. Parmi les nombreuses raisons avancées à l’échelle nationale, l’étude du Cread avance celle relative au référent de la réussite sociale et professionnelle. Celui-ci ne serait plus la résultante d’un parcours scolaire irréprochable ponctué par des diplômes synonymes d’appropriation de qualifications. Il semble loin, en effet, le temps où les études pouvaient être une rampe de lancement à l’ascension sociale dans notre pays. L’échelle des valeurs n’étant plus respectée. La réussite sociale s’accomplirait donc, selon le Cread, en dehors du mérite universitaire et scientifique. C’est dramatique pour l’Etat qui consent pourtant beaucoup de moyens pour scolariser ses enfants et former des élites capables de contribuer au développement du pays. Le savoir et les diplômes ne seraient plus des critères objectifs et incontournables d’une progression sociale et professionnelle. Et pas les meilleures indications pour une promotion interne. L’affairisme et le favoritisme seraient devenus les moyens reconnus et privilégiés. Devant une telle impasse, les compétences sont alors tentées d’aller exercer leurs talents ailleurs, notamment dans les pays du Nord. L’attractivité de ces derniers, déclinée sous forme d’avantages divers, renforce et détermine même la décision de s’exiler. Au bouleversement de l’échelle des valeurs, peuvent s’ajouter les aspects liés au cadre de vie, aux difficultés socioéconomiques. Les faibles débouchés pour les diplômés notamment universitaires rendent vive la menace du chômage. Ces facteurs facilitent la tentation que laisse entrevoir l’attractivité des pays développes, notamment de l’OCDE, généralement en butte à des problèmes démographiques. En offrant avantages matériels et financiers. Et un meilleur système de scolarisation et de formation pour la progéniture. Le Cread se désole, à juste titre, que d’autres pays viennent capter des compétences formées localement, sans engager le moindre frais. Face à l’attrait exercé sur les compétences nationales, les pays en développement sont quasi désarmés dans cette espèce de combat inégal. Réhabiliter l’échelle des valeurs contribuerait peut-être à tempérer la propension au départ. Tout le reste suivra. n S. C. ALGÉRIEACTUALITÉS 6 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 www.horizons.dz LE MINISTRE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DE LA VILLE 350.000 logements seront livrés en 2016 a crise de logement est dernière nous», a-t-il estimé, soulignant que 1,1 million d’unités sont en chantier dont 575.000 sociaux, 150.000 ruraux et 85.000 en LSP et LPA. Selon le ministre, 2,8 millions de logements ont été livrés depuis 1999. Ce qui a permis de réduire le déficit en logements de 3 millions en 1999 à 550.000 actuellement. S’agissant du programme AADL, Tebboune a indiqué «qu’actuellement, toute la machine de l’AADL est orientée vers la préaffectation du programme 2001-2002 et la régularisation du troisième versement qui vont se faire simultanément». Pour ce qui est de la livraison, il a souligné que les logements ne seront attribués qu’après avoir été complètement achevés avec la réalisation des aménagements extérieurs. «Tous les souscripteurs auront leurs préaffectations avant la fin de ce semestre et les premières livraisons se feront en 2016», a-t-il promis. Il a expliqué que les préaffectations seront attribuées seulement pour les logements dont l’état d’avancement dépasse 70%. Pour ce qui est du programme AADL 2, le ministre a fait savoir que «dans les wilayas où il n’y a pas de programme 2001-2002, nous passerons directement à la préaffectation de l’AADL 2». Et d’ajouter que ces derniers auront «leurs préaffectations dans peu de temps, bien qu’ils se soient inscrits en 2013». Citant le cas d’Alger, il a fait observer que LE MINISTRE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DE LA VILLE, ABDELMADJID TEBBOUNE, A ANNONCÉ, HIER, sur les ondes de la radio algérienne, que 350.000 logements, tous segments confondus, seront livrés durant cette année. CLÔTURE DU SALON INTERNATIONAL EL MOUSTACHFA Satisfaction des participants es participants à la 3 édition du Lsalon international e Photo : Larbi L. des expertises pour le domaine hospitalier «El Moustachfa», qui a fermé, hier, ses portes, à la Safex d’Alger, ont exprimé leur satisfaction quant au nombre de contacts signés et qui laissent entrevoir un potentiel d’opportunités d’affaires et de partenariat intéressant. D’autant plus que les investissements en Algérie ont été au centre de ces contacts. L’entreprise AMCI stérilisation a exposé du matériel de technologie de pointe, dont des autoclaves et des échographes, importé d’Europe. Omar Khentache, cadre commercial de la société, a soutenu que les professionnels de la santé préfèrent un équipement «sûr». «Les professionnels de la santé privilégient les produits français, italiens, espagnols et japonais», a-t-il fait savoir. Pour Kamal Aït-Salem, responsable commercial de Fodimmed, le problème de l’équipement médical n’est pas quantitatif, mais qualitatif. «L’ensemble du matériel exposé provient entièrement d’Europe. Il existe une seule entreprise étatique, sise à Djelfa, qui fabrique de l’équipement médical. Bien que ses produits soient compétitifs et de qualité, elle a été détrônée par les produits en provenance d’Asie», a-t-il indiqué. Selon lui, le «made in China» a contribué à freiner l’entreprise algérienne dans son élan, étant de qualité moyenne et de courte durée de vie, mais en raison des prix attractifs qu’il affiche, il a réussi à envahir le marché médical national. n Walid Souahi L LES PRÉAFFECTATIONS DU LPP EN MARS Pour ce qui est du programme logement public promotionnel (LPP), Tebboune a informé que les présaffectations sont en préparation. «Les souscripteurs seront saisis pour la notification du site choisi». Selon lui, des logements LPP sont déjà prêts à Koléa et Bousmaïl (Tipasa) ainsi qu’à Sidi Abdellah (Alger). «Il y a déjà 1.500 logements LPP prêts à être affectés dans l’immédiat», a-t-il précisé annonçant que les préaffectations sont prévues en février ou mars. Pour ce qui est du payement, il a avancé «qu’il n’y aura pas de troisième tranche». Le coût global d’un logement LPP est fixé, a-t-il précisé, à 950 millions de centimes. Evoquant l’éradication des bidonvilles, le ministre a indiqué que la dernière tranche de relogement se déroulera vers la fin février-début mars. «Il reste entre 3.500 et 4.000 familles à reloger», a-t-il souligné. n Wassila Ould Hamouda SECTEUR DE L’ARTISANAT ET DES MÉTIERS Ghoul appelle à la relance e ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, LAmar Ghoul, a appelé, hier, à Alger, tous les acteurs concernés à contribuer à créer «une nouvelle dynamique» en vue de «consacrer la culture de créativité, développer la force de proposition et d’ancrer la démocratie participative». Lors de l’installation des assemblées générales élues au niveau des chambres régionales d’artisanat et des métiers, Ghoul a souligné la nécessité de «créer une cohésion entre l’administration et les structures élues loin de l’esprit revendicatif en présentant des revendications légitimes avec des alternatives et des propositions». Ghoul a rappelé, dans ce contexte, les programmes déjà réalisés en matière de promotion de l’artisanat, ajoutant que 59 structures sont en phase de réalisation. Le ministre est revenu également sur les différents programmes de formation arrêtés notamment ceux concernant l’accompagnement éconoPhoto : Larbi L. Ph: Fouad S. « 113.000 logements AADL sont déjà en chantier alors que la demande de 2001/2002 est de l’ordre de 65.000. «L’excédent sera destiné aux souscripteurs de 2013», a-t-il précisé. Y aurat-il un programme AADL 3 ? «Cette option n’est pas exclue mais pour le moment nous n’y pensons pas», a-t-il rappelé. Plus de programme LSP et LPA également. «L’Etat favorise la réalisation des logements AADL», a-t-il noté ajoutant qu’actuellement, 5,5 millions d’Algériens sont enregistrés dans le fichier national. mique conformément aux recommandations du Bureau international du travail et aux programmes de transfert de savoir-faire en matière de traitement de la matière première ainsi que les sessions de formation sur les métiers en voie de disparition. Il a, par ailleurs, rappelé les programmes de formation sur les techniques de conception et la promotion de la formation dans les métiers de la céramique en collaboration avec l’Espagne, outre un programme de formation dans le domaine des pierreries à Tamanrasset en partenariat avec le Brésil. Ghoul a souligné, à cette occasion, la nécessité de relancer le fonds de soutien aux activités de l’artisanat à travers la diversification des activités promotionnelles aux niveaux local et national afin de permettre aux artisans de bénéficier de ce fonds pour l’élargissement de leur champ d’activités et la création d’emplois. Création de 810.000 emplois à ce jour e ministre de l’Aménagement du terriLAmar toire, du Tourisme et de l’Artisanat, Ghoul, a affirmé, hier, que le secteur de l’artisanat a contribué à la création de 810.000 emplois. Ghoul, qui a présidé l’installation des assemblées générales élues au niveau des chambres de l’artisanat et des métiers dans différentes wilayas, a précisé que plus de 334.000 artisans actifs étaient enregistrés au niveau national. Revenant sur les mesures incitatives adoptées pour favoriser la promotion du secteur, Ghoul a rappelé que 2.442 artisans avaient bénéficié d’une aide directe du Fonds national de promotion des activités artisanales, ajoutant qu’un montant d’un milliard de dinars a été alloué entre 2014 et 2015 pour améliorer la productivité des artisans. 4.260 artisans ont bénéficié, dans ce cadre, d’un stage pratique dans diverses branches de l’artisanat et des métiers tandis que 14.764 autres ont profité d’activités promotionnelles. Par ailleurs, 31.232 détenus au niveau des établisse- ments pénitentiaires ont été formés en vue de leur insertion dans le monde du travail alors que 22.337 artisans ont suivi une formation en matière de création et de gestion des entreprises économiques entre 2005 et 2015. Le ministre a, en outre, appelé les artisans à préserver ces acquis et réalisations tout en s’adaptant aux grandes mutations économiques survenues dans le sillage du recul des prix du pétrole, insistant sur la nécessité de «contribuer au développement local». L’ANAM LANCE LA PREMIÈRE ADJUDICATION SELON LA NOUVELLE LOI MINIÈRE 99 offres pour les 38 sites mis en compétition Agence nationale des activités minières (Anam) a procédé, L’ hier, à l’ouverture des plis relatifs au 42 appel d’offres national et international pour la mise en exploration de 38 sites e miniers d’argile, de calcaire, de gypse, de sable, de substances minérales entrant dans la fabrication des produits rouges, pour les matériaux de construction ainsi que des gisements de sel. Les opérateurs économiques avaient retiré le 27 décembre 2015 les cahiers des charges. Pour cette adjudication, 99 offres de petites sociétés de construction mais aussi de grandes comme l’ETRHB ont été enregistrées. L’Anam n’a pas lancé d’adjudication depuis deux années, mais c’est la première opération qui a eu lieu depuis la promulgation de la nouvelle loi minière adoptée en 2014. Un responsable de l’Agence a rappelé la place et le rôle des mines dans la relance de notre économie, «plus particulièrement en cette période de crise», soulignant que «le ministère de l’Industrie et des Mines a placé l’année 2016 comme étant celle de la relance de l’activité minière». 60% DU TERRITOIRE RESTE INEXPLOITÉ L’Algérie n’a pas enregistré de résultats significatifs dans le domaine du fait de la loi de 2001 qu’il a fallu amender. Elle et a perdu aussi beaucoup de ses compétences et a dû aussi fermer plusieurs de ses gisements. Alors que le sous-sol du pays regorge de substances aussi diverses que l’or, l’uranium ou le phosphate, «60% du territoire reste inexploité», d’après les spécialistes, ce qui a nécessité l’adoption de cette nouvelle loi. Ce texte a décidé aussi de donner la priorité aux entreprises publiques algériennes. Les licences d’exploration et d’exploitation des sites de substances stratégiques, tels l’or et l’uranium, ont été de ce fait confiées à des entreprises publiques économiques. L’article 70 prévoit que le capital de ces mines sera entièrement détenu par l’État, d’une façon directe ou indirecte. L’entreprise publique peut cependant, pour le besoin de développement de la mine, recourir à un partenaire national ou étranger. Dans ce cas, elle doit signer un contrat qui doit préserver ses participations dans la mine à pas moins de 51%. Pour ce qui est des sites objet de cette adjudication, ceux-ci sont localisés au nord du pays, à l’instar des wilayas de Tizi Ouzou, Chlef, Oran, Médéa, Djelfa, Souk Ahras, Tébessa, Tlemcen et dans d’autres régions du Sud comme Bechar, Ghardaïa, El Oued, Illizi.Les 99 adjudicataires ont présenté hier des offres techniques et des offres financières, selon l’importance du site. Ils étaient tenus de respecter un seuil minimal fixé par le cahier des charges. Les soumissions oscillaient entre vingt et cinquante millions de dinars. Certaines offres ont été rejetées pour non-respect du cahier des charges, ce dernier n’autorisant pas la soumission d’une entreprise pour plus de deux sites.Selon un responsable de l’Anam, les adjudicataires auront «un délai de trois mois pour entreprendre les démarches et obtenir le permis minier», nécessaire à l’exercice de l’activité, «sous peine d’annulation des résultats de l’adjudication». n K. Daghefli www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS 7 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 COMMÉMORATION DES ÉVÉNEMENTS DE SAKIET SIDI YOUCEF Bedoui relève la profondeur des liens historiques entre l’Algérie et la Tunisie LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES, NOUREDDINE BEDOUI, a affirmé, lundi dernier, à Sakiet Sidi Youcef que la coopération algérotunisienne puisait sa force de la profondeur des liens historiques et des valeurs culturelles issus de l’appartenance géographique et civilisationnelle commune. l est important pour les deux pays de tirer les leçons de ces évènements historiques afin de relever les défis actuels», a souligné Bedoui dans une allocution à l’occasion de la commémoration du 58e anniversaire des évènements de Sakiet Sidi Youcef en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, du Secrétaire général de l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, de l’ambassadeur d’Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, et des ministres tunisiens de l’Intérieur et de la Défense, respectivement Farhat Horchani et Hédi Majdoub. «Ceci ne peut se faire qu’à travers la conjugaison des efforts pour réaliser le développement, garantir la sécurité et relever les défis, désormais priorités pressantes pour le développement des régions frontalières et la prise en charge des préoccupations de la population», a précisé le ministre. Après avoir relevé les «problèmes» auxquels est confrontée la région tels que le «crime organisé, la violation des frontières, le terrorisme, le trafic d’armes et de drogue», Bedoui a mis l’accent sur l’importance de la «conjugaison des efforts à travers l’activation des mécanismes existants et la création d’autres mécanismes de lutte contre le crime transnational». La sécurisation des frontières constitue, a ajouté le ministre, une «responsabilité commune qui incombe aux deux pays et une priorité pour promouvoir les régions frontalières». Il a dans ce sens rappelé que l’Algérie «a accordé un intérêt particulier à ces régions depuis l’indépendance». Le ministre de l’Intérieur « I a appelé tous les acteurs «à intensifier leurs efforts pour le développement de la région frontalière selon une nouvelle approche et de nouveaux objectifs réalistes, basés sur l’intérêt commun», préconisant «d’associer les citoyens des wilayas frontalières au développement de leur région, à l’exploitation de ses richesses, et à la création de nouvelles richesses et de l’emploi». Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a appelé «à la préservation du serment des chouhada, en œuvrant avec abnégation et dévouement à la construction de l’Algérie et de la Tunisie et à leur développement», estimant que les évènements de Sakiet Sidi Youssef témoignaient de «la fraternité sincère» qui lie les deux pays. «La cohésion entre Algériens et Tunisiens lors des évènements de Sakiet Sidi Youssef traduit une valeur rare, celle de l’union de deux peuples frères dans le sacrifice», a ajouté le ministre, soulignant l’impératif de «défendre l’avenir des deux Etats». Les ministres tunisiens de la Défense et de l’Intérieur ont affirmé «l’attachement» de leur gouvernement «à renforcer les contacts et la concertation avec l’Algérie autour de plusieurs questions communes et à promouvoir la coopération notamment sur la bande frontalière pour mettre fin à certains fléaux sociaux graves, tels le terrorisme, la contrebande et le crime organisé». Ils ont, d’autre part, salué «l’appui de l’Algérie à la Tunisie dans sa lutte pour préserver sa sécurité et en termes de coordination du contrôle au niveau des frontières communes». Il a été procédé, à cette occasion, à la signature d’un accord de jumelage et de coopération décentralisée entre les communes de Haddada en Algérie et Sakiet Sidi Youssef en Tunisie dans l’objectif de «renforcer les liens de fraternité et d’amitié, et de développer les relations de coopération bilatérale». Les délégations des deux pays ont, ensuite, déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative des martyrs des bombardements de Sakiet Sidi Youcef et récité la fatiha à leur mémoire. De son côté, la présidente du Croissant-Rouge algérien, Saïda Benhabilès, a inauguré un centre social d’aides humanitaires dans la commune algérienne de Haddada pour offrir des prestations aux citoyens algériens et tunisiens résidant dans cette région, dans le cadre de la solidarité entre les deux peuples frères. COOPÉRATION ENTRES LES UNIVERSITÉS ALGÉRIENNES ET TUNISIENNES MILA Hadjar appelle au développement des relations d’accords et programmes e ministre de l’Enseignement supérieur la consécration de la réforme, communs, notamment ceux et de la Recherche scientifique, Tahar le ministre a indiqué que le LHadjar relatifs aux échanges d’enseia appelé, hier, à Tunis, au dévelop- secteur «a misé sur la qualité comme référence pour mesurer l’efficacité des établissements universitaires et indice infaillible de certification des produits universitaires». De son côté, le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chiheb Bouden, a appelé à «l’élaboration de programmes de coopération qui soient au niveau des relations entre les deux pays, la levée de tous les obstacles qui entravent la dynamisation des programmes en vigueur et la consécration de la coordination du cadre juridique et institutionnel de la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique». Le ministre tunisien a salué l’expérience algérienne «pionnière» dans le groupe des universités frontalières dans le cadre de l’initiative 5+5, appelant les universités des deux pays à «intensifier la signature gnants et d’étudiants ainsi que le coencadrement des thèses». Bouden a salué, par ailleurs, «l’interaction positive» des Algériens concernant la mise en place d’un programme unifié de la dynamique des étudiants, à l’instar du programme européen Erasmus qui vise l’amélioration de l’enseignement supérieur dans les deux pays et la création d’une nouvelle dynamique entre les universités, l’échange d’expériences entre universités et la mise en place de processus communs de formation. Par ailleurs, plusieurs commissions communes ont été constituées, notamment celle des directeurs des centres de recherche scientifique et l’échange d’étudiants, de recteurs et de directeurs d’université. Les travaux de cette conférence seront couronnés par la signature par les deux ministres du procès-verbal final. Ph : Slimene SA. es universitaires participant à la commémoration du 71 anniversaire de la disparition de l’érudit DMoubarak El Mili (1898-1945) ont appelé, hier, à e Mila, à l’organisation d’un colloque national sur les œuvres et la pensée de ce membre phare de l’Association des oulémas musulmans algériens (AOMA). Au cours d’une conférence organisée au centre universitaire Abdelhafid-Boussouf par l’association culturelle Milev, Noureddine Bouarroudj, chercheur en histoire, a affirmé que la contribution de Moubarak El Mili au sein de l’AOMA, tout comme ses articles et ses ouvrages méritent «d’être mis davantage en lumière». Appelant à des «rencontres académiques destinées à valoriser la vie et l’œuvre de l’érudit», cet universitaire a ajouté que la mise en valeur des ouvrages historiques de Moubarak El Mili «contribuera à la préservation des fondements de l’identité nationale». De l’Université de Batna, Lamri Merzouk, a abordé, quant à lui, «la pensée idéologique de cheïkh Moubarak El Mili», tandis qu’Abdelaziz Bouchaïr, de l’Université de Sétif, a consacré son intervention à «la méthodologie réformiste dans la pensée d’El Mili». BENHABYLÈS À TÉBESSA Les organisations humanitaires internationales doivent constituer une «force de pression» présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA), Saïda LtionsaBenhabylès, a estimé, hier, à Tébessa, que les organisahumanitaires internationales «doivent constituer une force de pression sur les détenteurs de la décision politique au sein des Nations unies». Dans une allocution prononcée au cours d’un déjeuner avec des ressortissants nigériens, organisé dans une maison de jeunes de la ville en présence des autorités de wilaya et des cadres du CRA, Mme Benhabylès a considéré que la situation humanitaire dans plusieurs pays allait «de mal en pis». Pour elle, «le monde n’en a pas connu de situation similaire depuis la Seconde Guerre mondiale». Elle a également considéré que les décisions des Nations unies doivent être «capables de mettre un terme aux souffrances des Africains, des Libyens, des Syriens, des Palestiniens et des Sahraouis». La présidente du CRA a assuré que son organisation «appelle l’Union européenne à financer des microprojets au profit des Nigériens dans leur pays» et souligné qu’une action du CRA, menée en coordination avec la confédération helvétique, a permis l’octroi de 500.000 francs suisses au Niger au titre de la solidarité. Mme Benhabylès a insisté sur le fait que la «plus grave Ph : Fouad S. pement des relations de coopération entre les universités et centres de recherche algériens et tunisiens. Intervenant à l’ouverture des travaux de la commission élargie algéro-tunisienne dans le domaine de l’enseignement supérieur, le ministre a souligné la nécessité «d’approfondir la réflexion sur les moyens de renforcer la coopération entre les universités des deux pays et moderniser les domaines prioritaires de coopération». «La conférence algéro-tunisienne des recteurs d’université et directeurs des centres de recherche doit être un véritable espace d’échange et de concertation sur les thèmes liés à la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», a-t-il indiqué. «Cette conférence devrait se tenir une fois par an par alternance dans les deux pays pour traiter les problématiques majeures, notamment en matière de garantie de la qualité de gestion des universités et d’échange d’expériences concernant le système licence-mastère-doctorat», a-t-il recommandé. Hadjar a également précisé que «cette conférence vise à conférer davantage de cohésion aux différentes initiatives de coopération universitaire, en collaboration avec les différents secteurs et les institutions concernées». Hadjar s’est félicité des réalisations accomplies dans la production scientifique et les adaptations, précisant que 559 publications et 8.230 adaptations avaient été réalisées et 160 thèses de doctorat débattues. Evoquant une éventuelle dynamisation des conventions entre les universités algériennes et leurs homologues tunisiennes dont le nombre s’élève à 95, le ministre a mis l’accent sur celles liées à l’échange d’enseignants et d’étudiants, à la mise en place de diplômes communs entre les universités des deux pays pour le mastère et le doctorat et à la création de pôles d’excellence. Il a, dans ce contexte, rappelé que l’Algérie avait lancé une opération de modernisation de l’enseignement supérieur «à travers une nouvelle méthodologie des études universitaires et de nouvelles pratiques pédagogiques». Pour parachever Pour l’organisation d’un colloque national sur les œuvres de Moubarak El Mili atteinte à la dignité humaine est l’occupation, qui est à l’origine du phénomène des réfugiés à travers le monde». Elle a également affirmé que les actions humanitaires accomplies par le CRA dans plusieurs pays ont été «reconnues par les instances internationales», avant d’appeler à «la conjugaison des efforts de tous pour la préservation de la dignité de l’Algérien et la préservation de la cohésion sociale afin de garantir la paix et la sécurité du pays». La présidente du CRA a également mis l’accent sur la nécessité pour cette organisation humanitaire «d’accompagner le programme des pouvoirs publics élaboré et mis en œuvre pour le développement des régions frontalières». Sur le chantier de réhabilitation du siège du CRA à Tébessa (une action financée par la direction de l’action sociale pour 40 millions de dinars), Mme Benhabylès a mis en exergue le rôle du CRA dans la stabilité sociale et la «diffusion d’une culture humanitaire au sein de la société». La présidente du CRA a inauguré, au cours de sa visite à Tébessa, un jardin d’enfants de 80 places dans la commune de Bekkaria avant de présider, à la maison de la culture Mohamed-Chebouki, une cérémonie de remise d’attestations de secouristes à 18 jeunes ayant suivi une formation encadrée par le CRA. www.horizons.dz RÉGIONS 9 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B. B. Arréridj - 35 Boumerdès -36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane. BEJAÏA 2.396 interventions de la Protection civile Laâlam célèbre la journée mondiale des zones humides opérationLesnelssecours de la direction de C’EST SUR LA RÉGION MONTAGNEUSE DE LAÂLAM, dans la commune de Tamridjt, que l’association Assirem Gouraya et la Conservation des forêts de Bejaïa, avec la collaboration des directions de la jeunesse et des sports, de l’agriculture, de la pêche, ainsi que l’UCD, l’Institut Iftgie Tusna, la maison de jeunes de Laâlam, l’association de karaté do de Laâlam et la section de ski et sports de montagne MBB ont jeté leur dévolu pour célébrer la Journée mondiale des zones humides. ’objectif, outre l’activité purement sportive, consistait à participer activement à l’éveil autour de l’impératif de sauvegarde de la nature, à préserver les ressources hydriques et naturelles du pays, développer le tourisme de montagne au profit de la population locale, sensibiliser les citoyens à la protection et à la préservation des divers patrimoines locaux et éduquer l’enfance dans le domaine de la nature et de sa protection. Les activités au programme ont débuté par l’inauguration d’une exposition sur les zones humides, abritée par la maison de jeunes du village de Laâlam qui a accueilli pour l’occasion un nombreux public d’écoliers, lycéens, étudiants et citoyens curieux. La Conservation des forêts de Bejaïa a également pris l’initiative d’organiser une distribution de 450 oliviers à des paysans du village Laâlam qui ont eu, par ailleurs, l’opportunité de suivre une formation sur les techniques de la taille des arbres fruitiers dispensée par cinq techniciens dépêchés par la Direction de l’agriculture de Bejaïa. L t Si ces initiatives ont ravi ces paysans, leur préoccupation principale reste toutefois l’irrigation de leurs vergers et champs. Les agriculteurs souffrent, en effet, du manque d’eau en dépit de l’importance des ressources hydriques présentes au niveau de la rivière Nekebet, toutefois hors de portée à cause des frais de pompage trop onéreux. La randonnée pédestre, quant à elle, a été un large succès au regard des nom- SUD-EST DU PAYS Plus de 24 q de drogues récupérés en 2015 es saisies totalisant plus de 24,87 q de kif traité ont été opérées durant l’année 2015 à travers le sud-est du pays par les services de police, a-t-on appris auprès de l’inspection régionale de police du sud-est à Ouargla. Les mêmes services ont fait état du traitement, durant cette période, de 642 affaires liées au trafic de stupéfiants et 487 autres liées à la consommation de ces produits prohibés, impliquant 824 personnes, dont 12 mineurs, et parmi lesquelles 674 ont été placées en détention préventive, 5 ont été mises sous contrôle judiciaire, 98 ont fait l’objet d’une citation directe, alors que le reste a bénéficié de la liberté provisoire. Les mêmes services ont également saisi, dans le cadre de 77 affaires traitées durant l’année écoulée à travers les wilayas du sud-est du pays, une quantité de 10.988 comprimés psychotropes. 69 personnes étaient impliquées dans ces affaires, dont 36 ont été placées en détention, deux ont fait l’objet d’une citation directe et le reste a été remis en liberté, selon la même source. L’inspection régionale sud-est de la police coiffe les wilayas de Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Illizi, El-Oued et Biskra. t D KHENCHELA Près de quatre tonnes de produits alimentaires avariés saisis l’année dernière as moins de 3,96 tonnes P de produits alimentaires divers, d'une valeur marchande de 605.000 DA, ont été saisies en 2015 dans la wilaya de Khenchela, a indiqué, lundi dernier, à l’APS, le directeur du commerce, Layachi Amroune. Les contrôleurs de la qualité et de répression des fraudes relevant de cette direction ont eu à effectuer, durant cette période, 16.470 interventions ayant entraîné 2.104 contraventions et 2.104 procès-verbaux, a précisé le même responsable. Les brigades spécialisées dans le contrôle des pratiques commerciales ont également effectué l’année dernière 3.127 interventions qui se sont soldées par l'enregistrement de 2.649 infractions, donnant lieu à l'établissement de plus de 2.600 procès-verbaux, a ajouté Amroune. De plus, 521 locaux commerciaux, dont des boulangeries, des boucheries, des pâtisseries, des cafétérias et des commerces d'alimentation générale, ont fait l’objet d’une fermeture administrative pour diverses infractions, a également fait savoir le même responsable, ajoutant que les transgressions liées au défaut de facturation ont dépassé les 71 millions de dinars en 2015. breux participants, de tous âges et sexes, qui ont pu, par ailleurs, profiter, tout au long d’un parcours de cinq kilomètres de connaissances sur la flore et la faune prodiguées par les accompagnateurs.Les enfants, eux, ont été ravis de participer à un concours de dessin sur le thème des zones humides, et trois lauréats ont été primés pour l’occasion. Ils ont, d’autre part, eu le privilège d’assister à un spectacle de magie et une démonstration de la section karaté do du village de Laâlam. Mieux, les responsables de l’association Assirem Gouraya ont invité les nombreux amateurs de prises de photos à participer au concours de la meilleure photo de cette journée. Pour la population locale, il y avait aussi du concret, puisque le directeur de la Conservation des forêts, Ali Mahmoudi, s’est engagé à engager des travaux de rénovation de la piste qui mène au village Laâmaren, une localité qui souffre d’enclavement. Cette piste, à ne point en douter, contribuera à la relance des activités agricoles et à la lutte contre les incendies de forêt. la Protection civile de la wilaya de Bejaïa ont enregistré, durant la période allant du 1er janvier au 4 février de l’année en cours, 2.396 interventions de tous types, 1.193 malades et 227 blessés évacués vers les différents centres de soins, 137 accidents de la route ayant engendré 139 blessés et malheureusement 3 décès. Le dernier accident mortel de la circulation s’est produit sur la RN26 à hauteur du lieudit Bouzeroual, dans la commune d’Akbou, après un carambolage entre trois véhicules. La Protection civile a également enregistré 63 incendies, outre 564 opérations de diverses natures. n Ouali M. n O. M. TIZI OUZOU Portes ouvertes sur l’association Big Heart maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou Laa organisé, samedi dernier, des portes ouvertes sur l’association caritative et humanitaire Big Heart (Grand cœur). Big Heart est une association composée d’une trentaine de membres, tous jeunes lycéens et universitaires bénévoles. Elle a notamment marqué sa présence dans de nombreuses circonstances en distribuant des couffins alimentaires durant le ramadan, tout en prenant en charge la circoncision d’enfants nécessiteux. La distribution du couffin alimentaire n’est pas circonscrite au seul mois deramadan, s’étale sur toute l’année. Comme elle a assuré la distribution de cartables et de trousseaux scolaires lors de la dernière rentrée scolaire pour les potaches. Big Heart qui fait de «la solidarité, du partage et de l’espoir» son slogan, a apporté aussi du bonheur et du réconfort lors de l’Aïd El Adha, en distribuant des moutons et des colis de viande. Au mois de novembre dernier, elle a organisé une opération de don de sang pour renflouer la banque de sang du CHU de Tizi Ouzou. Depuis le mois de décembre dernier, cette association a lancé l’opération «hiver au chaud». Une action qui consiste à distribuer des vêtements, des couvertures, des matelas et des lits au profit des familles nécessiteuses. Au cours de ce mois de février, outre des portes ouvertes, l’association a aussi organisé un stage de formation sur la culture du bénévolat pour ses adhérents. Alors que pour les mois de mars et avril, il a été arrêté un programme de visites de structures sociales comme la cité de la solidarité de Boukhalfa, et les services de pédiatrie et d’oncologie du CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou. Et pour marquer le premier anniversaire de son existence, Big Heart organisera une grande fête pour les enfants à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance. Les membres de cette association interviennent aussi à chaque fois qu’un cas urgent leur est signalé. Comme ils ont aussi besoin de l’aide et du soutien de toutes les âmes charitables qui pourraient aider en appelant au 0549.887.149 ou par Email [email protected] ou en effectuant des versements au compte de l’association : ABC BANK 3150000002 clé 15 ou en consultant la page de l’association Facebook.com/big.heart. family. n Rachid Hammoutène VENDU DANS LES GRANDES SURFACES Un thé aux effets «magiques» ans notre tour des rayons d’un supermarché, nous nous sommes attardés au rayon dédié aux thés et autres infusions. Des boissons chaudes qui combattent de nombreuses pathologies et viennent à bout de nombreuses autres, est-il annoncé dans la notice présentée sur la boîte. Des indications qui parfois tiennent D la route comme ce thé à la camomille bénéfique pour le repos, le stress et le sommeil ou encore au gingembre dont les vertus de la plante souche sont connues et reconnues même par la société médicale. Mais dire que la boisson annule les effets de la sorcellerie relève tout simplement de l’ineptie. Dès lors comment se fait-il qu’un tel produit soit commercialisé et se retrouve en vente libre ? Certes parfois nombreuses sont les personnes qui croient à ces balivernes qui sont souvent le fait de charlatans mais, que cela soit admis comme une thérapie relève tout simplement de l’arnaque qui est réprimée. Aux agents de contrôle de la qualité de se manifester pour mettre un terme à de tels dérapages et de telles escroqueries. n R. H. MONDE 10 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 www.horizons.dz candidats, a indiqué une source de ce conseil citée par l’AFP. Le conseil présidentiel a «donc demandé au Parlement siégeant à Tobrouk un report d’une semaine du délai, au terme duquel il devait présenter un gouvernement d’union nationale.» Composé de neuf membres, le Conseil présidentiel a été créé après la signature en décembre de l’accord politique libyen sous l’égide l’ONU. Les pressions internationales, pour la formation du gouvernement d’union, se sont multipliées ces dernières semaines, devant la montée en puissance en Libye du groupe terroriste Daech dans ce pays. Pour contrer cette menace, le président américain, Barack Obama, s’est entretenu, lundi avec son homologue italien, Sergio Mattarella, à la Maison Blanche. «Nous avons discuté des efforts conjoints de l’Italie, des Etats-Unis et des autres, de nos partenaires pour aider la Libye à former un gouvernement qui nous autorisera ensuite à les aider à construire leur capacité de sécurité et à résister à la tentative de l’EI d’établir un fief dans ce pays», a expliqué le président Obama, à l’issue de la rencontre avec le dirigeant de l’ancienne puissance coloniale en Libye. Les deux dirigeants ont également discuté de la crise des réfugiés qui touche de nombreux pays européens. «Nous avons convenu qu’il faut une approche très équilibrée — une approche humaine — pour gérer cette question, parce que nous devons prendre en compte les questions de sécurité et les droits des populations qui sont touchées», a expliqué M. Mattarella. GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE LIBYEN Le conseil présidentiel demande une prorogation de délai e Conseil présidentiel libyen demandera au Parlement siégeant à Lnement Tobrouk une prorogation du délai pour présenter la liste du gouverd’union nationale, ont indiqué lundi des sources libyennes citées par les agences. Le Conseil présidentiel dirigé par Fayez al Sarraj devait soumettre aujourd’hui la liste des membres du gouvernement d’union, réclamé par la communauté internationale pour tenter de sortir la Libye du chaos dans lequel elle se trouve depuis la chute de l’ancien régime en 2011. Un premier gouvernement de 32 ministres avait été annoncé le 19 janvier, mais sa composante a été rejetée le 25 par le Parlement reconnu par la communauté internationale et basé à Tobrouk dans l’est libyen. Les députés avaient demandé à M. Sarraj de leur présenter une équipe plus restreinte, relançant ainsi les discussions pour trouver l’équilibre entre les régions et les différents camps. Le Conseil a «besoin de plus de temps pour étudier et se concerter» au sujet des En bref TURQUIE : Ankara redoute d’avoir jusqu’à 600.000 nouveaux réfugiés syriens Le vice-Premier ministre turc, Numan Kurtulmus, a déclaré, lundi dernier au soir, à l’issue d’un conseil des ministres, que son pays redoutait que les combats en cours autour de la ville syrienne d’Alep provoquent un nouvel afflux de réfugiés pouvant atteindre jusqu’à 600.000 personnes à ses frontières. «Evidemment, comme toujours, nous allons subvenir aux besoins de nos frères syriens et les accepter quand ce sera nécessaire», a affirmé, lundi dernier, le Premier ministre, Ahmet Davutoglu, à l’issue d’un entretien à Ankara avec la chancelière allemande Angela Merkel. Il a toutefois clairement prévenu que son pays, qui abrite déjà 2,7 millions de Syriens, ne supporterait pas à lui seul «tout le fardeau» de l’accueil des réfugiés. YÉMEN : Combats entre forces gouvernementales et combattants d’Al-Qaïda à Aden Les forces gouvernementales yéménites, soutenues par la coalition arabe, ont lancé, hier, une opération destinée à déloger les combattants d’Al-Qaïda du quartier d’AlMansourah, dans le centreville qu’ils contrôlent à Aden. Deux membres d’AlQaïda ont été tués dans ces affrontements qui ont vu l’intervention d’hélicoptères d’assaut Apache, selon les sources sécuritaires. AlQaïda et le groupe Daech ont profité de l’absence de l’autorité de l’Etat pour renforcer leur présence à Aden et dans d’autres régions du sud et du sudest du Yémen. Leurs attaques contre les officiers de sécurité et les responsables gouvernementaux se sont Martin Schulz, président du Parlement européen : «L’UE soutiendra la Libye pour que les Libyens puissent aspirer à un meilleur horizon, et ce, dans l’intérêt des pays voisins et de l’Europe.» NÉGOCIATIONS INTERPALESTINIENNES intensifiées ces derniers mois à Aden où Al-Qaïda agit à visage découvert SYRIE : Attentat dans un club de police à Damas Au moins neuf personnes ont été tuées et vingt autres blessées, hier, dans un attentat à la voiture piégée survenu dans un club de la police à Damas, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Des policiers figurent parmi les victimes de l’attentat qui a été revendiqué par l’organisation terroriste autoproclamée «Etat islamique» (Daech/EI). Le kamikaze portait un uniforme de policier, une tactique déjà utilisée par le groupe terroriste pour perpétrer des attentatssuicide. La télévision nationale syrienne avait auparavant rapporté que l’attentat s’était produit sur un marché de légumes à Masaken Barzé, un quartier nord de la capitale syrienne. Elle avait ensuite cité une source au ministère de l’Intérieur. Selon cette dernière, le chauffeur du véhicule avait tenté de foncer sur le club des officiers de la police dans le secteur avant d’en être empêché par les gardes. LES NÉGOCIATIONS INTERPALESTINIENNES entre les mouvements Fatah et le Hamas, tenues à Doha, au Qatar, affichent des progrès en ce qui concerne la formation d’un gouvernement de consensus national et la date des élections générales, a-t-on indiqué, lundi dernier, de source palestinienne. NETTE AVANCÉE À DOHA es deux parties ont accepté que le président, Mahmoud Abbas, dirige le gouvernement et que les portefeuilles ministériels soient distribués de manière égale entre les deux mouvements, et que les gardes présidentiels surveillent les passages de Ghaza avec l’Egypte, a indiqué la source ajoutant que le Fatah et le Hamas se sont également engagées à poursuivre les efforts pour la création d’un Etat palestinien au sein des frontières de 1967. Selon la même source, le Hamas, qui a toujours la mainmise sur la Bande de Ghaza, a demandé une résolution immédiate des problèmes de ses quelque 45.000 employés, dont les salaires n’ont pas été honorés. Les accords conclus sous la forme de termes généraux ont besoin de l’approbation du président de l’Etat de Palestine et Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du Hamas en exil, a précisé la source. Les deux mouvements palestiniens ont mené des négociations sur la réconciliation nationale, pendant trois jours L SYRIE Moscou dénonce le soutien de certains pays aux terroristes ’ambassadeur de Russie à Damas, Alexander Kinshchak, a dénoncé le soutien de Lforcer certains pays aux réseaux terroristes en Syrie et insisté sur l’importance de renla coopération militaire et technique syro-russe, a rapporté, hier, l’agence de presse Interfax. Il a affirmé, dans un entretien, que «la Russie fournit à la Syrie des armes et des munitions sur la base du droit international et sur demande du gouvernement syrien légitime». Le diplomate russe a souligné les contacts intensifs entre la Syrie et la Russie aux différents niveaux, prévoyant que des responsables russes à haut niveau visiteraient la Syrie «dans un proche avenir ». Il a fait savoir que les accomplissements réalisés par l’armée arabe syrienne sur le terrain avaient poussé les pays étrangers et un certain nombre de pays régionaux à «accroître leur soutien aux réseaux terroristes en Syrie», selon Interfax. L’armée syrienne continue de resserrer son étau autour des groupes terroristes et rebelles notamment à Alep en regagnant ces derniers jours de larges portions de cette province stratégique du nord-ouest de la Syrie, plaçant les groupes armés dans la pire des situations depuis le début du conflit en mars 2011. Les groupes terroristes et rebelles en Syrie «sont sur une trajectoire descendante et la descente est de plus en plus raide», estiment des observateurs. n APS à partir de dimanche, à Doha, pour mettre fin à la division interne qui règne depuis 2007. Ces pourparlers, tenus trois mois après celles de Beyrouth, se basent sur l’Accord conclu par une délégation de l’Organisation de libération palestinienne, instance dirigeante composée de plusieurs factions, et le Hamas, en avril 2014. Les autorités d’occupation, qui avaient sapé le processus de paix après la signature de cet accord, multiplient, ces derniers mois, les démolitions de maisons et de villages palestiniens. La semaine passée, elles ont détruit quinze habitations en préfabriqué dans lesquels résidaient une soixantaine de personnes, dont trente-huit mineurs, ainsi que plusieurs latrines et des panneaux solaires dans le hameau de Jinba en Cisjordanie occupée. Sept autres habitations ont été démontées dans le village voisin de Khirbet Halaweh, laissant une vingtaine de personnes sans abri. En outre, des «milliers d’habitations palestiniennes en Cisjordanie risquent d’être démolies en raison d’obstacles qui peuvent être légalement fondés, mais qui sont discriminatoires en pratique», s’est alarmé, lundi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans les colonnes du New York Times. Pour sa part, l’Union européenne, (UE) a dénoncé, samedi dernier, la démolition de logements en Cisjordanie occupée, financés par des fonds européens, et appelé le gouvernement d’occupation à «stopper» toute future destruction de structures palestiniennes. Ces nouveaux développements en Cisjordanie risquent, selon un communiqué des services diplomatiques européens, de «saper la viabilité d’un futur Etat palestinien et d’éloigner encore un peu plus les différentes parties». Dans le communiqué, l’UE a par ailleurs appelé les autorités d’occupation à «revenir sur les décisions prises et à stopper toute démolition à venir», en référence à deux événements: l’autorisation accordée fin janvier pour la construction de plus de 150 nouveaux logements en Cisjordanie occupée, puis la démolition début février d’une vingtaine de structures au sud d’El-Khalil. Le gouvernement d’occupation est également accusé de «judaïser» la vie culturelle et éducative à El Qods. Selon le ministère palestinien des Affaires étrangères, les autorités israéliennes sont en train de mettre en œuvre des «régimes visant à étouffer la vie culturelle et éducative palestinienne à El Qods», en référence aux tentatives de la municipalité israélienne de changer les manuels scolaires et des programmes dans les écoles de la ville. n Samira C. www.horizons.dz MONDE DARFOUR : L’armée soudanaise appelle les déplacés à rentrer chez eux LE RÉPUBLICAIN TRUMP ET LE DÉMOCRATE SANDERS EN FAVORIS RUSSIE : Quatre soldats périssent dans le crash d’un hélicoptère Quatre soldats russes ont trouvé la mort dans le crash d’un hélicoptère militaire Mi-8 à Pskov, une ville située dans l’ouest de la Russie, rapportent, hier, des médias locaux, citant les autorités russes. Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a précisé que l’appareil effectuait un exercice d’entraînement lorsqu’il a perdu le contact avec la tour de contrôle, ajoutant que les secours sont arrivés sur les lieux, mais les quatre soldats à bord ont tous succombé au crash. L’appareil s’est totalement disloqué au moment où le pilote tentait un atterrissage d’urgence sur un aérodrome d’une base aérienne de Pskov, selon la même source. Carla Del Ponte, ancienne procureur spécialiste des crimes de guerre : «Si on veut un cessez-le-feu (en Syrie), si on veut la paix, il faut d’abord négocier avec le gouvernement.» En bref...En bref...En bref...En bref...En bref...En bref...En bref... La Cour de sûreté de l’Etat à Abou Dhabi a commencé à juger trois personnes accusées de liens avec le Hezbollah et 23 autres soupçonnées d’appartenir au réseau jihadiste sunnite Al-Qaïda, a rapporté, hier, la presse locale. Trois Libanais, poursuivis pour avoir «formé un groupe lié au Hezbollah», ont comparu devant ce tribunal lundi dernier, selon le quotidien Emarat al-Yom. Le quotidien AlIttihad a précisé qu’un des trois prévenus a la nationalité canadienne et qu’un représentant du consulat de son pays a assisté à l’audience. Les trois accusés ont plaidé non coupables et l’examen de l’affaire a été reporté au 15 février. Dans une autre affaire, la même juridiction a ouvert, lundi dernier également, le procès de 23 personnes, en majorité des Yéménites, accusées de liens avec AlQaïda, selon la presse. Deux des accusés sont en fuite et le procès a été reporté au 7 mars. La presse internationale n’est pas autorisée à assister aux procès de la Cour de sûreté de l’Etat d’Abou Dhabi. www.horizons.dz HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 PRIMAIRES AUX ETATS-UNIS L’armée soudanaise a exhorté, lundi dernier, les personnes qui avaient été déplacées à cause des combats à Jebel Marra au Darfour à rentrer chez elles, affirmant avoir repris le contrôle de la quasi-totalité de la région aux rebelles. «Les forces armées annoncent avoir pris le contrôle de la zone de Jebel Marra et avoir sécurisé toutes les routes et sites importants. Elles invitent par conséquent tous les citoyens à retourner dans leur village», a indiqué, dans un communiqué, le porte-parole de l’armée, le général de brigade, Ahmed Khalifa al-Shami. Dimanche dernier, l’ONU a indiqué que les civils qui avaient fui les combats à Jebel Marra étaient dans une situation humanitaire «désespérée». EMIRATS : Des personnes accusées de liens avec le Hezbollah et Al-Qaïda jugées aux Emirats 11 AFRIQUE Donald Trump Bernie Sanders LES ÉLECTEURS DU NEW HAMPSHIRE (un Etat de 1,3 million d’habitant au nord-est), jugé imprévisible, se sont présentés, hier, aux urnes dans les primaires fort disputées et tournant au vinaigre dans une campagne semée d’insultes. près la surprenante Iowa, consacrant la victoire sur le fil de la candidate démocrate Hillary Clinton et la défaite inattendue du magnat de l’immobilier, le Républicain Donald Trump, le renversement de tendances peut sourire, à en croire les sondages, au démocrate Bernie Sanders et au retour du favori en puissance Trump. Dans le hameau de Dixville Notch, frontalière du Canada, qui a voté dès minuit, en même temps que Millsfield, Hart’s Location, Sanders a obtenu quatre voix, contre aucune pour Hillary Clinton. Du côté des Républicains, John Kasich a remporté trois voix, contre deux pour Donald Trump. Dans cette seconde étape, le ticket des 231.376 électeurs inscrits comme démocrates et des 262.111 votants Républicains sont appelés à trancher dans le vif dans une compétition à couteaux tirés. Mais l’apport des indépendants (44%, 389. 472 électeurs sur un total de 882.958) peut s’avérer décisif dans une compétition animée et, pour le cas de l’Etat de Granit, arborant la devise «Vivre libre ou mourir», présentée comme incertaine jusqu’au bout. «C’est un moment crucial», a reconnu Donald Trump à des milliers de ses partisans mobilisés au meeting retardé par les fortes chutes de neige à Manchester. En dépit de la détérioration du climat, une forte participation est attendue. Le «roi des sondages», en 2e position à l’Iowa, veut remonter la pente. Deux écueils se présentent à celui qui a fait de la grandeur de l’Amérique un credo incontournable : la rivalité exacerbée du vainqueur de l’Iowa, le sénateur du Texas, Ted Cruz, rêvant d’un nouvel exploit, et la montée en A puissance du benjamin de la course, le sénateur Marco Rubio, d’origine cubaine, présenté en espoir de l’establishment républicain. Bien loin, la concurrence des 3 autres candidats dont l’emblématique Jeb Bush, jouant son va-tout dans un Etat taillé sur mesure pour lui, ne suscite pas beaucoup d’inquiétudes. L’équation ne manque pas également d’inconnues dans le camp républicain marqué par le défi grandissant du sénateur «démocrate socialiste», Bernie Sanders, menant la guerre aux tenants de Wall Street, promettant la gratuité de l’université et, en définitive, bousculant l’ultra favorite Hillary qui n’a pas vu venir la «révolution politique». L’immense écho suscité dans la catégorie des jeunes séduits par ces perspectives trouve son expression dans les sondages qui lui donnent entre 12 et 26 points d’avance. Il est en outre en terrain conquis dans cet Etat qui jouxte son Vermont. Hillary n’a d’autre choix que de limiter les dégâts pour préserver le maigre acquis de l’Iowa en attendant les lendemains avantageux du Nevada et de la Caroline du Sud . «Pour tous ceux d’entre vous qui sont encore en train de décider, en train de comparer, j’espère que je vais pouvoir remonter l’écart d’ici demain», a déclaré lundi dernier Mme Clinton lors d’un meeting à Manchester, la plus importante ville couverte de neige, entourée de son mari, l’ancien président, et de sa fille Chelsea. Au caucus du Hampshire, qui sera suivi le 20 février de la Caroline du Sud, côté Républicain, et du Nevada, côté Démocrate, tous les regards sont tournés vers le duo Trump-Sanders dans la longue marche des primaires. n Larbi Chaabouni IRAK L’armée s’engage à libérer Mossoul près la libération de la ville de Ramadi à l’Ouest de l’Irak, l’armée irakienne s’engage à A libérer Mossoul, dans le nord du pays. Cette deuxième ville du paysest le fief du groupe terroriste Daech, depuis qu’il s’en est emparé en juin 2014. Les autorités irakiennes sont déterminées à recouvrer ce qui a été pris par la force, même si, de l’avis de experts, cette libération sera beaucoup plus longue et beaucoup plus difficile que la précédente. Le processus est néanmoins déjà mis en œuvre. Des milliers d'hommes sont déployés sur une base du nord du pays, en vue de lancer des opérations pour reprendre le contrôle de cette ville. Plusieurs brigades sont positionnées sur la base militaire située près de la localité de Makhmur (située à environ 70 km au sud-est de Mossoul) afin de lancer les premières opérations en direction de Mossoul. La base pourrait accueillir à l'avenir 4.500 soldats et des avions militaires. Cette offensive sur Mossoul verra la participation des 15e et 16e divisions de l’armée irakienne, qui aura comme première mission de couper les routes d'approvisionnement de Daech entre Mossoul et des zones plus au sud, comme celles de Hawijah dans la province de Kirkouk, ou de Baiji dans la province de Salaheddine. Le premier ministre irakien, Haider El Abadi, a promis le mois dernier que l’année 2016 serait l’année des grandes victoires contre «l’organisation radicale». La libération de Mossoul se fera, selon le même responsable, grâce à la coopération et l’unité de tous les Irakiens.» De l’avis des obser- vateurs, une coordination entre Baghdad et les forces kurdes irakiennes sera nécessaire pour pouvoir faire face l’expansion territoriale des groupes terroristes et pouvoir réunir 80.000 hommes nécessaires à la libération de cette ville. Hormis cette coordination qui tarde à voir le jour, Baghdad rejette toute implication militaire étrangère dans la libération de cette ville. «Mossoul sera libéré par nos propres forces», ont jugé les autorités irakiennes, qualifiant d’inutile la participation des troupes étrangères dans cette libération, allusion faite à une éventuelle aide de la Turquie qui avait déclaré, auparavant, que ses soldats resteraient en Irak jusqu’à la libération de Mossoul. La libération des villes sous l’emprise de ce groupe est un autre défi pour le gouvernement irakien, aussi bien sur le plan politique qu’humanitaire, étant donné les souffrances qu’ont dû subir les populations, notamment les tribus sunnites, premières victimes de Daech. n Safia D. Obama promulgue une loi d’aide à l’électrification e président américain a Lunepromulgué, lundi dernier, loi, adoptée à l’unanimité par la Chambre des représentants et le Sénat, pour inciter le secteur privé à investir en Afrique afin de fournir l’électricité à 50 millions d’Africains supplémentaires. Elle ne débloque pas de fonds nouveaux mais encourage le secteur privé et les organisations internationales à investir dans l’électrification de l’Afrique subsaharienne, où 70% de la population (soit 600 millions de personnes) n’a pas accès à l’électricité. «L’accès à une énergie fiable permettra à des enfants de faire leurs devoirs sous une lampe, aux hôpitaux d’utiliser leurs machines pour mieux diagnostiquer les maladies, et aux réfrigérateurs d’empêcher que la nourriture ne pourrisse», a expliqué le sénateur démocrate Chris Coons. La loi vise à améliorer le plan «Power Africa», auquel les EtatsUnis contribuent à hauteur de sept milliards de dollars, et que Barack Obama a promu lors de sa visite au Kenya en juillet dernier. «Nous sommes sur la bonne voie» pour atteindre l’objectif de créer «une capacité de production d’énergie propre» de 30.000 mégawatts, avait déclaré Barack Obama en visitant un salon organisé à Nairobi. La plupart des financements de cette initiative, côté américain, doivent venir de l’institution américaine publique Export-Import Bank. Le nouveau texte incite les divers organismes publics américains d’aide au développement à donner la priorité à des prêts et garanties pour des projets privés d’électrification sur le continent, a précisé le sénateur républicain, Bob Corker, président de la Commission des affaires étrangères. n R. I. CULTURE 12 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 www.horizons.dz APRÈS CINQ JOURNÉES PLEINES D’ACTIVITÉS, marquées par la projection de films documentaires et courts métrages, d’une conférence sur la critique cinématographique, de débats entre professionnels du 7e art, les 6es Journées cinématographiques d’Alger (JCA) sont arrivées à leur terme, lundi dernier à la cinémathèque algérienne. ECHOS DES JCA CLÔTURE DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER LES DERNIÈRES PAROLES DE OUETTAR a manifestation s’est déroulée dans une ambiance empreinte de joie et de gaieté. Le documentaire «Akher Kalam» (les dernières paroles), du réalisateur algérien Mohamed Zaoui, a été projeté en dernier devant un public nombreux. Cette œuvre a récemment remporté le «Palmier d’Or» du meilleur documentaire arabe lors du 31e Festival du film méditerranéen d’Alexandrie. Réalisé en 2010, ce documentaire rend hommage au regretté romancier Tahar Ouettar (19362010) réalisé deux mois avant sa disparition. Les dialogues sont écrits d’une manière naturelle. Cette création a été bien accueillie par le public. Chaque séquence a offert des moments exquis et inédits, notamment la rencontre avec l’écrivain alité à l’hôpital Saint-Antoine. Il évoque des souve- L Tahar Ouettar nirs en réécoutant en boucle sur son téléphone mobile des tubes de Aïssa Djermouni, Hadda Beggar, Chikh Bourega et d’autres. Des extraits de ses ouvrages sont remarquablement lus et déclal l Jihane Kamal, comédienne marocaine, membre du jury «Je tiens à relever la bonne organisation et les efforts déployés par tout le monde. Ces journées ont permis d’encourager les échanges entre le public et les inconditionnels du 7e art.» més par sa petite fille Yasmine, âgée de onze ans. Le public s’est aussi délecté d’une série de témoignages recueillis auprès de son entourage familial, professionnel et amical. Sa «On était souvent d’accord sur l’essentiel des films qu’on a visionnés» ostefa Djadjam est un acteur d’origine algérienne. Il comM mence sa carrière en 1984 dans «Le roi des roses» de Werner Schroeter. Il joue également aux côtés d’Eric Bana et Mathieu Kassovitz dans «Munich», un film de Steven Spielberg. Modeste et affable, il accepte de répondre à nos questions. Comment se sont déroulées les délibérations ? Il régnait une bonne ambiance. On discutait longuement et on était souvent d’accord sur l’essentiel des 33 films visionnés. On était unanimes sur l’évaluation des œuvres. Sur quels critères vous êtes-vous basés ? On a évalué les œuvres par rapport au thème traité, le travail cinématographique, les éléments techniques, l’interprétation des acteurs. Y a-t-il un film qui vous a particulièrement séduit ? Sincèrement, difficile de répondre à la question. Il y avait des films au top et d’autres moins brillants. Un commentaire sur les 6es JCA ? Qu’en attendiez-vous ? Je suis très heureux de voir ce genre d’événement exister n Samira Sidhoum PALMARÈS Sabrina Draoui, lauréate «Je suis très heureuse d’avoir décroché un prix. Cette manifestation a réussi à créer un cadre de rencontre et contribué à l’épanouissement de la culture et la promotion du cinéma.» MOSTEFA DJADJAM, RÉALISATEUR, PRÉSIDENT DU JURY Entretien réalisé par Samira Sidhoum sœur Hajira, son oncle Khalil, son neveu Riad, des amis comme Azzedine Mihoubi, Waciny Laaredj ont évoqué le grand romancier. L’émotion fut à son comble lorsque le réalisateur évoque des extraits d’une de ses dernières nouvelles «Le jour où j’ai marché à mon enterrement et où les gens ont marché». Des mots, des verbes forts et émouvants qui décrivent la mort. Les dialogues sont écrits avec une accessibilité surprenante. Le jury, présidé par Mostefa Djadjam, a rappelé les conditions de déroulement des délibérations, qualifiant celles-ci «de hautement favorables». Salim Aggar, président des JCA, s’est dit satisfait. «Les JCA visent à contribuer à l’épanouissement de la culture, favoriser la promotion des arts du cinéma, développer l’émulation créatrice et permettre aux gens de la profession de se rencontrer et d’échanger leurs expériences», a-t-il indiqué. sachant que c’est pour la première fois que je prends part à cette manifestation. C’est une fenêtre ouverte pour les courts métrages, l’échange interculturel entre les jeunes réalisateurs et les créateurs. J’estime que c’est bien d’organiser ce genre d’événement. Comment évaluez-vous le niveau du cinéma algérien et arabe ? C’est assez inégal. Je ne me sens pas légitime surtout pour juger ces deux cinémas. Quelles recommandations aux professionnels du 7e art ? En tant que président du jury, je n’ai pas à faire de la morale, encore moins porter des jugements étant moi-même cinéaste. Je leur dis simplement de continuer de croire en leur potentiel pour mieux faire. Des projets en cours ? Je suis en train de préparer un nouveau long métrage, une comédie sociale, que j’espère tourner entre Oran et Paris. Le premier tour de manivelle sera donné dans une année, le temps nécessaire pour trouver le financement dans les deux pays. Prix du meilleur scénario documentaire (ex aequo) : Sabrina Draoui Nazim Benhabib Prix du meilleur scénario court métrage : Assia Kebache «Fa-mi-solo » de Fawzi Boudjemai Prix du jury (ex aequo) : Mention spéciale pour «Douce révolte» de Fella Bouredji «Papillon» de Kamel Yaïche Prix du meilleur court métrage : «Hier, je reviendrai» de Badra Hafiane Prix du meilleur court métrage de l’Union arabe des associations de cinéma (ex aequo) : «Warda, la passion de la vie» de Mahmoud Jemni «De l’eau et du sang» de Abdellilah Eljaouhary Prix de l’Union arabe des associations de cinéma : «Zakaria» de Leyla Bouzid Prix du meilleur documentaire : Mention spéciale (ex aequo) : «Akher Kalam» de Mohamed Zaoui «Rêveries de l’acteur solitaire» de Hamid Benamra Prix du meilleur documentaire : Philippe Baron et Mirabelle Fréville dans « L’or rouge » Prix du public pour le meilleur film : «Hier, aujourd’hui et demain» de Yamina Chouikh Prix de la meilleure critique «Abdou B.» : Mohamed Allel du quotidien «El Khabar». n S. S. n S. S. BACHIR SAHRAOUI, ÉCRIVAIN ET ARCHÉOLOGUE «Les Djeddars sont dans un état déplorable» Entretien réalisé par Amine G. encontré en marge d’une conférence qu’il a R donnée, lundi dernier, sur les Djeddars de Frenda, à la bibliothèque de la jeunesse de l’Etablissement Arts et Culture à Alger, l’écrivain, poète et archéologue, Bachir Sahraoui, s’inquiète de la dégradation continue de ce prestigieux patrimoine. Vous réfutez la thèse selon laquelle les Djeddars de Frenda ont été construits durant l’époque romaine… Il faut d’abord savoir que les Romains n’ont jamais construit de pyramides et n’en ont pas le savoir- faire. Après leur installation en Afrique du Nord, et en Algérie, ils découvrent les édifices gigantesques bâtis par le génie de l’architecture amazigh, que sont, entre autres, le Meghacen dans la région de Batna (500 ans avant J-C), le mausolée royal de Maurétanie près de Tipasa (datant de l’époque numide), le mausolée de la reine Tinhinan à Tamanrasset, ou encore les 13 Djeddars de Frenda. Les résultats des recherches et des fouilles menées dans les années soixante-dix par l’archéologue Khadra Kadri ont démontré, arguments à l’appui, que les inscriptions berbères sur les façades de ces édifices ont été effacées et remplacées par des écrits latins, avec le débarquement de la soldatesque romaine. Ce qui témoigne de leurs lointaines origines. En tout cas, leur construction remonte à des siècles avant J-C, contrairement aux affirmations de quelques historiens, étrangers notamment. Malheureusement, les travaux de cette brillante universitaire ont été interrompus, laissant ainsi le voile sur l’histoire méconnue de ce haut lieu de culture et d’identité. Quelle est la particularité de ces monuments, notamment par rapport aux pyramides d’Egypte ? La singularité des Djeddars prend son importance avec l’intérêt porté par les concep- teurs à l’exploitation et la gestion de l’énergie des lieux. Vous remarquez que contrairement aux pyramides de Gizeh, du Soudan, voire même celles de quelques pays de l’Amérique latine, élevées en forme de pic, les monuments de Frenda sont construits comme des dômes. Qui a découvert les Djeddars ? Ibn Khaldoun, qui avait rédigé une partie de son célèbre ouvrage, Prolégomènes, dans la région de Frenda, avait signalé, bien avant les archéologues et les missions scientifiques qui ont accompagné l’entreprise coloniale, l’existence des Djeddars. Qu’en est-il de leur protection et de leur conservation ? Malheureusement, ce patrimoine matériel d’une valeur inestimable se trouve dans un état tout simplement lamentable. Le site n’a fait l’objet d’aucun intérêt et n’est même pas indiqué pour orienter d’éventuels visiteurs. n A. G. www.horizons.dz PROFIL à l’horizon 13 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 e sont des Algériennes et des Algériens qui, chacun en son lieu, quartier, maison, entreprise, ou un ailleurs, travaillent dans l’ombre au bien-être de l’Algérie. Des anonymes qui se sont investis d’une mission sans jamais attendre quelque chose en retour, une contrepartie, encore moins se mettre en avant. Loin des projecteurs et sans les feux de la rampe, Celles et ils activent, se décarcassent et assurent leur travail en toute honnêteté, en toute conscience, sans faire de vagues. Et tout autour de ces personnes acquises à la patrie, il y a un amour incondescendant pour tout ce qui sert le pays. Jamais remerciés, jamais congratulés, jamais mis en exergue. Des modèles qui activent comme des fourmis pour leur bienêtre, celui de leurs compatriotes, de leur prochain, de leur pays. D’où le choix de les auréoler par des portraits qui en disent long sur leur dévouement, leur abnégation... ELLE EST GALERISTE, PROCHE DES ARTISTES ET DU RISQUE ARTISTIQUE ZAHIA GUELIMI, LA SENSIBILITÉ À FLEUR DE L’ART ’EST une femme absolue. Absolue dans tout. Dans ce qu’elle entreprend et fait. Pour les autres d’abord et puis pour elle ; non, pour sa passion ! Celle qui la fait vivre et fait vivre autour d’elle. Comme elle a toujours rêvé, comme elle a toujours voulu agir, faire et être. C’est une femme colorée de mille et un projets qu’elle porte haut, sans se résigner devant la difficulté, sans regrets, non sans se risquer à l’aventure. Une bien belle depuis qu’elle s’est mise au service des artistes à part entière. Zahia Guelimi en sa galerie d’art se conte comme un beau chapelet égrené au gré des jours, des mois et des années que cette femme dans le bel âge a vécu à une cadence virevoltante, à un rythme fou, sans aucune limite, ni dans le temps ni dans l’espace. À franc-parler, Zahia Guelimi ne sait pas par quel bout commencer sa carrière de femme qui fait de sa vie professionnelle, pleine donation à ses vœux, à ses objectifs caressés très jeune déjà. Elle avait en elle, prématurément, peut-être, cette fibre artistique qui n’attendait qu’une occasion pour éclore. Elle ne sait pas, non plus, comment qualifier son rôle dans cette initiative qui a aujourd’hui plus de 25 ans d’âge, qu’elle entretient contre vents et marées. Celle de veiller à la survie de l’expression picturale en tant que galeriste ? «Oui, plutôt dans la galère ! Oui, mais, enfin, je suis bien dans ce que je fais. Car, il y a souvent des réactions surfaites, étonnées quand il est question de dire galeriste, ou directrice de galerie. Oui, je gère une galerie, comme je l’entends, comme je le veux, comme j’aime à le faire.» Et d’avouer que de prime abord, elle ne connaissait rien à la peinture. Sinon qu’elle aimait et aime toujours à regarder un tableau. D’où se dégage, toujours, une magie, en un spectacle féerique devant lequel l’émotion de Zahia est totale. Jusqu’au jour où elle a l’a contenue dans un espace bien à elle. Là, où elle a le loisir d’admirer ces centaines, voire ces milliers, d’œuvres qu’elle a eu la chance d’exposer sur les murs de Dar El Kenz. Depuis, pas moins d’une cinquantaine de clients y font escale pour s’offrir les peintures de noms reconnus de la scène picturale. u commencement était la location d’un petit local du côté de Chéraga, à Dar Diaf. Timidement, Zahia s’immisce dans le monde artistique non sans crainte mais en revanche avec beaucoup de détermination. De la conviction à en revendre. Affinée à mesure que son premier hobby faisait son bonhomme de chemin. Parce qu’il faut savoir que cette femme a débuté dans tout autre chose, partie de l’amour qu’elle a voué et voue encore au Sahara. Le sud du pays, c’est encore son dada. La lumière a jailli de ce fameux chèche devant lequel tous les nordiques ont flashé lors de leur voyage dans le sud du pays. Zahia qui en a porté aussi au cours de ses pérégrinations a voulu le faire connaître et le faire vêtir, autrement qu’en turban, tel que porté par les populations du sud, ou passé autour de la tête avec ce soupçon d’exotisme propre aux gens du nord. C Par Saliha Aouès Z CONVICTION ET ENGAGEMENT La belle aventure vit ses années de gloire. Mais, puisqu’il y a toujours un mais …Zahia finit par lâcher prise. «Plus qu’une profession, une activité prenante, je n’arrêtais pas, j’étais souvent sur les routes. Ce n’était plus aussi évident pour moi.» D’autant qu’après le déclin des usines de textile, il y avait cette donne sécuritaire que pourtant Zahia a affrontée. C’est à Alger qu’elle venait courir les grossistes de la rue de la Lyre, à la recherche de la bonne et belle étoffe. «J’achetais en petites quantités, en coupons, pour retourner le mois d’après m’approvisionner. Dans les alentours on me connaissait. J’avais un véhicule que je garais bon an mal an, sous le regard des habitués de la rue, des commerçants. Je risquais gros. Puis un jour, un des marchands de tissus dont j’étais une cliente régulière m’a interrogée sur ces incessants va et vient pour me voir acheter quelques coupons. Je lui ai répondu que je n’achetais que pour l’argent que j’avais en ma possession. Il m’a alors implorée de prendre ce qu’il me fallait et de le payer quand cela était possible. Devant mon refus, il s’est obstiné surtout que c’était fort risqué à cette période là. J’ai fini par accepter et c’est ainsi que j’ai continué dans mon activité», révèle Zahia. a transition se fera plus tard, tout naturellement, dans l’art. A la faveur de sa présence dans sa boutique du centre des arts à l’Office Riadh El Feth, tout à son ouverture, vers l’année 1985, elle aura coutume de regarder autour d’elle avec ses yeux d’artiste, de femme coquette, sensible aux couleurs et aux motifs. Nonchalamment, elle se retrouvait souvent dans la galerie d’art Orif, devenue Issiakhem, puis Isma, où de grands noms de plasticiens exposaient leurs œuvres. Zahia avoue qu’elle ne connaissait rien à la peinture. C’est avec des yeux de novice qu’elle regardait à longueur de journée ces tableaux aux tons et dessins curieux. Des signes avec lesquels elle va se familiariser, pour ne plus s’en passer. Et en son for intérieur, elle se dit rêveuse, quand elle aurait elle aussi une galerie d’art. Ce rêve la taraude au point où elle en fait une fixation. D’autant que maintenant, sa vie s’en trouve bien pleine, avec les enfants qui ont grandi. Ses rencontres avec les peintres, ses échanges avec les artistes, lui insufflent cette idée qu’un jour elle sera leur hôtesse. Et elle le deviendra. Zahia se met en tête de concrétiser ce vœu. Elle commence par intéresser ces artistes en mal d’espace pour exposer. L uad S. Photos : Fo A AU COMMENCEMENT DE L’ART, LA COUTURE DU CHÈCHE L’idée a ainsi germé dans ces fastes années 1970. Lorsque, au détour de ses nombreux voyages, Zahia avait fait naître chez une de ses sœurs, ce désir de plonger dans la couture par le biais de modèles tous travaillés et faits pour le prêt-à-porter. Avec ce support tout indiqué à ses yeux, le chèche. A l’époque, ce chèche n’était disponible que dans le blanc, le noir, le bleu ou le kaki. L’étoffe venait du Mali, du Niger… En creusant cette idée, Zahia se rend à l’usine-mère qui en fabriquait : Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Elle s’y rend et prospecte dans le but d’en savoir plus et passer commande. A sa rencontre avec les responsables, elle se heurte à ce manque de couleurs qu’elle voudrait variées pour sortir de ces coloris réduits et limités. Contre mauvaise fortune, bon cœur, la future modéliste se voit contrainte de faire avec ces teintes. Elle continue de chercher et finit par apprendre qu’à l’étranger, elle peut se procurer la peinture qu’il faut pour transformer les tons. ’expérience est réussie d’autant que le tissu reste intact au lavage. Contente de sa trouvaille, elle retourne à l’usine Sonitex de Draâ Ben Khedda et achète en gros. Non sans en démordre en relançant les responsables sur la possibilité de produire la couleur dans le chèche. Abdication à une condition, celle de s’engager de lui acheter des milliers de mètres. Accord conclu. Zahia passera commande pour chaque couleur mille mètres. Le chèche allait enfin connaître son apogée à travers des modèles tous aussi singuliers les uns que les autres. Ces transactions auront duré trois bonnes années. Avant de voir enfin le jour. C’est en 1974 que l’affaire est lancée et le projet concrétisé. Les modèles surprennent, étonnent, plaisent et adoptés. La maison Zina va se lancer et durera plus de quinze ans. Des boutiques fleurissent dans l’Algérois, entre Sidi Fredj, Riadh El Feth, Chéraga. Le chèche marche et habille les femmes. A profusion, au grand bonheur des sœurs Guelimi. De la vente, elle passe au défilé de mode. Nous sommes au début des années 1980. Les défilés sont nouveaux dans le paysage algérien. Dans les grands hôtels d’Alger, l’étoffe habille les soirées de salons feutrés. Les grands noms de couturières défilent dans les soieries. Zina accroche et rafle la mise : médaille d’or du prêt-à-porter. Zahia et sa sœur poussent plus loin leur engagement dans la mode. Elles complètent leur collection pour habiller la femme toute l’année. Au L chèche, elles ajoutent le lainage, pour les saisons automne/hiver. Là aussi, Zahia ne lésine pas sur les kilomètres à parcourir,. Elle se rend en taxi, par avion, à Khenchela, Batna, Biskra ...De grandes usines y sont édifiées. Le tissu produit sur place est une pure merveille. Elle le transformera en tailleurs pour femmes. Tweed, lainage… L’étalage convainc. ahia pense le modèle, la frangine assure la découpe et les rayons des magasins s’emplissent. Jusqu’à en faire démonstration aux défilés ici et ailleurs. Zahia se rappelle ses participations aux événements de mode dans les collections automne/hiver que cela se déroule à Paris ou à Milan. Les sœurs Guelimi foncent et assument leur choix. Zahia, rodée aux déplacements, aux tractations, aux services administratifs, s’occupe allègrement de la logistique. L’INSÉCURITÉ N’EST D’AUCUN RECUL L’hôtel El Aurassi servira d’une sorte de «caverne d’Ali Baba» où les artistes déposent leurs trésors cachés, conçus dans l’ombre. La proposition de Zahia fait tilt et les tableaux sortent enfin à la lumière.Pas à pas, ils se rejoignent à la même adresse, drainant derrière eux les amateurs de peinture qui deviennent habitués de la maison, acquéreurs et clients potentiels, parmi lesquels des diplomates étrangers. Zahia se trouve une associée, Zahia Neguaz. Moncef Gueita sera ainsi l’un des noms connus et reconnus de la scène picturale algérienne à s’y être invité. «Le directeur d’El Aurassi a été tout de suite partant. Il a prêté main forte à cette initiative, lui-même sensible à l’art». Zahia, confortée dans son option, va se mettre à la recherche de son propre gîte. Elle le trouvera à Chéraga. A Dar Ediaf, elle loue un petit local jusqu’à il y a près d’un an et demi. Elle a enfin sa propre galerie. Son objectif est atteint. «J’ai commencé, endettée mais le pas était franchi et il fallait y aller», confie-t-elle. ar El Kenz est née. Avec son lot de hauts et de bas mais, enfin, le projet vivait et respirait l’art à pleines couleurs. De grands noms y sont associés. Zahia encourage et se fait sa propre collection. Des signatures et pas des moindres : Baya, Haddad, Belbahar, Oulhaci, Bourdine, Gueita, Sellal, Djemaï, Zoulid, Hakkar, Djeffal, Selami, Silem, Houyoun, Kamel Nezar, Zoubir Hellal, Nedjai, Salah Malek… dont elle a acquis les toiles pour sa propre collection A ces pointures, d’autres sont venues s’y greffer : Leïla Ferhat qui a aujourd’hui, 80 ans, Nadjet Dahel de Annaba, âgée de 65 ans, ou encore Yasmina Saâdoun de Constantine. Et puis d’autres noms que Zahia s’est donné pour mission d’extirper de leur atelier et les montrer au grand jour : Rachid Talbi, une lumière venue d’Oran. Une belle brochette d’artistes plasticiens.Aujourd’hui, Zahia Guelimi continue de parcourir le pays à la recherche de talents. Elle écume les écoles des beaux arts. Son seul regret est qu’elle n’ait pas assez investi dans la jeune graine. Elle se rattrape depuis, du moins essaie-t-elle. Et c’est à la faveur des 20 ans, célébrés en un vernissage, le 30 janvier dernier de Dar El Kenz, qu’elle exposera toute l’année aux côtés de signatures avérées, des jeunes peintres. Elle leur propose son atelier pour l’encadrement, leur procure les moyens d’exposer. Ceux qui ont inauguré cet anniversaire viennent de Beni Douala, Tizi Ouzou et d’El Harrach. «Des traits innovants, à encourager, à accompagner. Car il faut savoir donner leur chance aux jeunes», appuie Zahia. A Bouchaoui, banlieue Ouest d’Alger, là où Dar El Kenz est désormais domiciliée, il est une femme qui en veut. Pour sa passion ; la passion de ceux qui procurent l’émotion d’un trait, pour en faire des signes ; la culture nationale, l’identité artistique, un pays qui ne saurait ou pourrait être échangé. Parole convaincue d’une Femme engagée. Sans fioritures. D n S. A. Native d’Alger, originaire de Bejaia, versant montagneux, Zahia Guelimi a toujours vécu dans son Chéraga natal. Le nom de la famille, installée depuis 1942 dans la ville, est l’une de la dizaine qui est très connue. Zahia a fait des études littéraires mais n’a pu aller au-delà d’une année universitaire. Mariée, puis mère, elle abandonne à contre cœur la faculté. Son amour pour les couleurs lui a fait les imprimer sur du chèche, dont elle crée la mode, puis change de cap artistique pour verser dans la peinture. Aujourd’hui, elle peut se targuer de dire qu’elle a appris un tant soit peu à connaître l’art pictural, elle qui l’a découvert en novice. Au plus sensible des ans d’insécurité, Zahia qui a eu et a encore cette rare opportunité de s’installer sous d’autres cieux, n’a jamais quitté le bateau. Comment aurait-elle pu le faire lorsqu’à l’Histoire de l’Algérie, colle indéniablement le village parental Imazayen, entièrement brûlé par l’armée coloniale, d’où le déplacement de ses parents vers la capitale. Zahia raconte cet épisode spontanément. Alors comment partir de ce pays qu’il faut bien faire construire par ses enfants ? n S. A. À TRAVERSLE PAYS 14 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 t BEJAÏA TIGHREMT ’est l’une des plus anciennes villes d’Algérie. Objet de toutes les convoitises vu sa position stratégique de cité ouverte sur la Méditerranée, Bejaïa a subi bien des invasions. Des Romains menés par le belliqueux empereur Auguste, aux troupes de l’armée française en passant les Berbères hammadites de Maurétanie et de Numidie jusqu’aux Arabes de Bani Hillal, la ville a toujours constitué un enjeu de taille pour tous les belligérants qui se sont succédé dans d’âpres batailles. Grand comptoir commercial et pôle économique incontournable, la ville fut dénommée Bougie pour la qualité exceptionnelle des cierges en cire d’abeille qui s’y fabriquaient. Ceci pour démentir la légende qui veut que la cité s’appelât ainsi parce qu’elle éclairait de ses phares alors qu’en réalité le nom de Bougie ne fut qu’une lubie de colonisateur prompt à traduire Bejaïa selon la consonance phonétique. Sans doute pour mieux effacer son identité berbère de Bgayet qui signifie littéralement «ronces et mûres sauvages» et qu’on retrouve aux Aurès avec la localité de Baghaï et en Tunisie avec Béja. Juste une parenthèse pour dire que le colonisateur a toujours cultivé cette fâcheuse tendance de traduire les noms arabes ou berbères selon leur consonance et c’est ainsi, à titre d’exemple, que le mot masdjed est devenu mosquée alors qu’étymologiquement, il faudra le traduire par le terme de prosternarium, littéralement «endroit où l’on se prosterne». C’est à la mosquée de La Casbah qu’officiera le grand penseur Ibn Khaldoun. Les envahisseurs d’Europe, des Romains jusqu’aux Français en passant par les Espagnols, se sont tous attelés à détruire, raser le patrimoine millénaire de la ville, et il ne reste rien des monuments cités par les historiens médiévaux. Ainsi les fontaines, les dizaines de médersas, les palais ont disparu sous les attaques répétées des Espagnols, et si quelques maisons de style berbéro-mauresque existent encore dans les vieux quartiers de la ville, elles sont menacées de disparition par des propriétaires enclins à remplacer la vieille pierre et la magnifique mosaïque par du béton. C’est toute l’âme de la ville qu’on prospecte respectueusement en passant d’un vieux quartier à une avenue flambant neuve, croulant sous le tintamarre de la circulation et le clinquant des devantures scintillantes des magasins. D’une place ceinte de mausolées à une rue au carrelage refait à neuf et dans laquelle déambule une jeunesse insouciante, jusqu’au front de mer, majestueux dans sa superbe quand les arbres bercent leurs palmes pour saluer le large où scintille une blancheur dont on ne sait si c’est celle des mouettes ou des petits bateaux des pêcheurs... Pour l’instant, la poésie se repose et la ville s’enfièvre à la veille d’un match de football. La discipline entretient de vieilles rivalités entre les deux clubs de la ville, le MOB et la JSMB, dont chaque rencontre draine grand monde et déchaîne les passions. Mais la cité a aussi d’autres préoccupations, d’autres passions puisque, ici, la culture est solidement ancrée dans les mœurs et dans tous les genres, toutes les spécialités ; Bejaïa constitue un pôle culturel important. Que ce soit dans la musique où cohabitent un chantre comme Sadek El Bejaoui, celui-là qui créa au début du siècle dernier le conservatoire, et un troubadour comme Djamel Allam — issu du même conservatoire —, le théâtre avec le regretté Bouguermouh qui a laissé une empreinte indélébile, le cinéma avec l’association Project’heurts qui a réussi à instaurer une belle tradition, celle des fameuses rencontres cinématographiques, la littérature et son fameux café littéraire qui reçoit régulièrement romanciers et poètes... Autre secteur où la ville revêt une importance capitale, celui de l’économie où elle occupe la position de deuxième port après celui d’Alger et elle est inscrite pour devenir une «autoroute de la mer», selon le futur partenariat entre l’Algérie et LES ENVAHISSEURS l’Union européenne. C’est que le port sert de D’EUROPE, DES ROMAINS point d’export à la production locale JUSQU’AUX FRANÇAIS EN d’oléiculture, de figues et de miel et même de produits agricoles. D’ailleurs, la ville constitue PASSANT PAR LES le siège d’importantes entreprises ESPAGNOLS, SE SONT agroalimentaires et compte de multiples usines TOUS ATTELÉS À de transformation de produits laitiers ainsi que d’autres productions, ce qui en fait une des DÉTRUIRE, RASER LE wilayas les plus dynamiques du pays. Mais, à PATRIMOINE MILLÉNAIRE l’instar de la configuration nationale, le tourisme DE LA VILLE, ET IL NE qui constitue un atout majeur dans toute la région, accuse un manque de développement RESTE RIEN DES malgré de nombreuses infrastructures privées qui MONUMENTS CITÉS PAR ont été édifiées tout le long de la côte. La côte LES HISTORIENS est enchanteresse et nous empruntons une route qui serpente vers la mer avec la promesse de MÉDIÉVAUX. découvrir des sites inégalables. Direction le paradis sur terre : Tighremt. C ‘‘ Il ne faut pas le rater le virage qui soudain descend vers la mer. Alors, on découvre, nichées dans un flanc de montagne, des maisons et des résidences pieds dans l’eau, comme on dit, puisqu’elles donnent directement accès à la plage de sable fin et de galets, qui s’étend à perte de regard. La beauté du site est, cependant, faussée par un environnement des plus rébarbatifs. Avec les débris de ciment et les restes de ferraille qui traînent alentour des maisons récemment construites ou en chantier, toute la route qui mène à Tighremt est jonchée d’immondices sur les deux côtés. A se demander s’il existe un service d’enlèvement des ordures. De plus, les citoyens qui construisent leurs maisons de vacances font preuve de si peu d’imagination et d’un manque de goût qu’on a des cubes de béton avec vue sur mer... Même pas une tuile ni un brin de verdure, juste pour être en harmonie avec le site. Quel dommage ! t LA CITÉ LUMINEUSE ‘‘ n A. Aliouat FRAGMENTS DE LUMIÈRE D’ALIOUAT YEMMA GOURAYA C’est l’embouteillage en période estivale, et il faut faire de la gymnastique pour pouvoir stationner. Mais Dieu merci, nous sommes hors saison et nous avons la montagne pour nous tous seuls. Ce n’est alors que plaisir des yeux. La vue, magnifique sur Bejaïa qui étale ses rues et ses venelles, ses carrefours, ses bâtiments et ses maisons pittoresques, jusqu’au port où grouillent les dockers chargeant et déchargeant les bateaux. De l’autre versant de la montagne, le littoral, que balisent les caps et les presqu’îles, se perd dans la lumière jusqu’aux confins de l’autre wilaya, Jijel. Alors on s’assied et on prend le temps de cueillir l’instant présent, carpe diem, comme disent les latinistes. Le vent de février souffle en rafales intermittentes et à cette altitude, on le sent jusqu’à en perdre l’équilibre. Mais on est solidement arrimés au creux du chêne et devant le spectacle panoramique, le vent reprend alors une veille mélodie, comme un chant séculaire de montagne. Et même si sa tombe est introuvable, on devine l’âme de Yemma Gouraya non pas errante, mais installant ses bribes dans les branches des arbres. Sans doute pour mieux protéger le site. Et elle demeure intouchable malgré le fort qui coiffe la montagne et qui eut la prétention d’usurper le nom même de la sainte. De récentes recherches ont prouvé que le fort militaire est de loin antérieur à Yemma Gouraya qui a réellement existé. Et qui a donné son nom à toute cette féerie. t LES RANDONNÉES www.horizons.dz EN ATTENDANT LA PÉNÉTRANTE Aller à Bejaïa relève du calvaire. Surtout en période estivale où à peine entamée la bretelle qui sort de l’autoroute, c’est le grand embouteillage et il faut prendre son mal en patience. On avance difficilement dans une circulation surchargée. Ceci pour les usagers en provenance d’Alger. Pour ceux qui viennent d’Est, le problème est le même et dès Kherrata, c’est l’encombrement. Voilà pourquoi la fameuse pénétrante est attendue avec impatience. Il restera alors à relancer le tourisme qui va de pair avec le réseau routier. Et cela, c’est un autre débat dans une région qui recèle d’inépuisables ressources, de sites, de plages, de montagnes, et qui accuse un grand retard en termes de développement touristique. n A. A. PLEINÉCRAN 16 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 www.horizons.dz TÉ LÉ RÉ ALITÉ JOHNNY DEPP FOU D’AMBER HEARD Le 3 février, Johnny Depp et Amber Heard ont pu fêter leur premier anniversaire de mariage. L’occasion pour la star de «Pirate des Caraïbes» de se remémorer quelques bons souvenirs, à commencer par leur rencontre en 2011, sur laquelle il est revenu lors du 31e Santa Barbara International Film Festival, jeudi 4 février. En 2011, Johnny Depp et Amber Heard n’ont pas fait que partager l’affiche de Rhum Express. Sur le tournage, les deux sont en effet tombés raides dingues l’un de l’autre. Johnny l’a rappelé jeudi : «Elle était dans ma tête, donc je l’ai suivie à la trace, a dit le comédien de 52 ans sur scène, où il recevait un prix d’honneur. On s’est tournés autour. D’ailleurs, c’était incroyable. C’était lors de la première conférence de presse pour Rhum Express.» COU P R OUD F E D E AYEM NOUR ENCEINTE ? Depuis quelque temps déjà, le ventre arrondi d’Ayem Nour, que l’on peut entrevoir sur certaines de ses photos Instagram, alerte les internautes. Quelques mois après le bad buzz suscité par sa fausse grossesse - la star de Secret Story 5 avait posté une photo du ventre rond de l’une de ses amies, laissant croire que c’était le sien, la jeune femme n’a toujours rien confirmé. Mais son ami Benoît Dubois n’est pas aussi discret qu’elle ! Alors que tout le monde se demande si Ayem est enceinte de son compagnon Vincent Miclet, l’ex-gagnant de Secret Story 4 a posté un message sur Twitter qui tend à confirmer la grossesse de celle qui présentera prochainement la nouvelle version du Mag - programme qu’elle co-animait avec Matthieu Delormeau -, le Mad Mag sur NRJ 12. É N IGME LA SÉRIE «THE GOOD WIFE» S’ARRÊTERA À LA SEPTIÈME SAISON Mauvaise nouvelle pour les fans de «The Good Wife» ! Dimanche dernier, à l’occasion du SuperBowl, la chaîne CBS a annoncé, via une bande-annonce, que la septième saison - actuellement diffusée - de la série américaine sera la dernière. L’ultime épisode sera diffusé le 8 mai prochain sur la chaîne. En attendant, les téléspectateurs pourront découvrir jusqu’à cette date les neuf derniers épisodes. Lancée en septembre 2009, la série est notamment portée par Julianna Margulies, qui incarne Alicia Florrick. FIN PROGRAMME 08:25 | Météo 08:30 | Téléshopping 09:20 | Météo 09:25 | Petits secrets entre voisins 09:55 | Petits secrets entre voisins 10:25 | Petits secrets entre voisins 10:55 | Petits secrets entre voisins 11:20 | Petits secrets en famille 11:55 | Petits plats en équilibre 12:00 | Les 12 coups de midi ! 12:50 | L'affiche du jour 13:00 | Le 13h 13:35 | Petits plats en équilibre 13:45 | Météo 13:55 | Un couple presque parfait 15:20 | Une ombre sur le mariage 17:00 | L'addition, s'il vous plaît 18:00 | Bienvenue chez nous 19:00 | Money Drop 19:55 | Météo 20:00 | Le 20h 20:35 | Loto 20:40 | Météo 20:45 | C'est Canteloup 20:55 | Les experts : Cyber 21:45 | Les experts : Cyber 22:35 | Les experts : Cyber 23:25 | Les experts 06:35 | Télématin 09:25 | Dans quelle éta-gère... 09:35 | Amour, gloire et beauté 10:00 | C'est au programme 10:50 | Météo outre-mer 10:55 | Motus 11:25 | Les z'amours 12:00 | Tout le monde veut prendre sa place 12:55 | Météo 13:00 | 13 heures 13:45 | Météo 13:50 | Consomag 13:55 | Musical FTD 14:00 | Toute une histoire 15:10 | L'histoire continue 15:35 | Comment ça va bien ! 16:25 | Comment ça va bien ! 17:20 | Dans la peau d'un chef 18:15 | Joker 18:50 | N'oubliez pas les paroles ! 19:25 | N'oubliez pas les paroles ! 19:55 | Météo 20:00 | 20 heures 20:40 | Parents mode d'emploi 20:43 | Parents mode d'emploi 20:44 | Image du jour 20:45 | Alcaline, l'instant 20:50 | Météo 20:55 | Fais pas ci, fais pas ça 21:45 | Fais pas ci, fais pas ça 22:40 | Folie passagère 00:30 | Grand public 06:30 | Ludo 08:25 | Ludo vacances 10:15 | 30 millions d'amis 10:45 | Consomag 10:50 | Midi en France 11:50 | Météo 12:00 | 12/13 12:01 | Journal régional 12:25 | Journal national 12:55 | Météo à la carte 13:50 | Un cas pour deux 14:55 | Questions au gouvernement 16:05 | Un livre un jour 16:15 | Des chiffres et des lettres 16:55 | Harry 17:30 | Slam 18:10 | Questions pour un champion 19:00 | 19/20 19:01 | Journal régional 19:20 | Édition locale 19:30 | Journal national 19:55 | Météo 20:00 | Tout le sport 20:20 | Météo régionale 20:25 | Plus belle la vie 20:55 | Coupe de France 23:00 | Plein de buts 23:20 | Météo 23:25 | Grand Soir/3 23:55 | Avenue de l'Europe, le mag 00:45 | Le pitch cinéma 00:50 | Thalassa 07:00 | Personne ne bouge ! 07:35 | Arte Journal Junior 07:45 | La splendeur des Bahamas 08:30 | X:enius 08:55 | L'aube de l'humanité 10:40 | France-Allemagne, une histoire commune 11:05 | France-Allemagne, une histoire commune 11:30 | France-Allemagne, une histoire commune 11:55 | France-Allemagne, une histoire commune 12:25 | France-Allemagne, une histoire commune 12:50 | France-Allemagne, une histoire commune 13:20 | Arte journal 13:35 | Marius 15:35 | Couples 15:50 | Voyage aux Amériques 16:15 | X:enius 16:45 | Contes des mers 17:30 | Contes des mers 18:15 | Contes des mers 19:00 | Un matin sur Terre 19:45 | Arte journal 20:05 | 28 minutes 20:50 | Tu mourras moins bête 20:55 | L'aveu 23:10 | Ulrich Seidl et les méchants garçons 07:15 | Kid & toi 07:19 | Disney Kid Club 07:20 | Princesse Sofia 07:40 | Miles dans l'espace 07:50 | Miles dans l'espace 08:09 | M6 Kid 08:10 | K3 08:25 | Alvinnn !!! et les Chipmunks 08:35 | Les p'tits cuistots 08:40 | Les p'tits cuistots 08:50 | M6 boutique 10:00 | Drop Dead Diva 10:50 | Drop Dead Diva 11:45 | Drop Dead Diva 12:40 | Météo 12:45 | Le 12.45 13:10 | Scènes de ménages 13:38 | Astuces de chef 13:40 | Météo 13:45 | La caissière et la popstar 15:45 | Manatu : le jeu des trois vérités 17:25 | Les rois du shopping 18:40 | Chasseurs d'appart' 19:40 | Météo 19:45 | Le 19.45 20:10 | Scènes de ménages 20:55 | Maison à vendre 22:30 | Maison à vendre 07:30 | Télématin 07:45 | L'invité 08:00 | Le journal de RadioCanada 08:25 | TV5 monde, le journal 08:40 | Wari 09:00 | Flash info 09:05 | Al dente 09:35 | Une brique dans le ventre 10:00 | Flash info 10:05 | Littoral 10:35 | Épicerie fine 11:00 | TV5 monde, le journal 11:15 | Météo 11:20 | Plus belle la vie 11:45 | Dans la peau d'un chef 12:30 | Flash info 12:35 | Sauvés de l'extinction 13:30 | Le journal de la RTBF 14:00 | Le nouveau voyage d'Ulysse 14:50 | Le nouveau voyage d'Ulysse 15:40 | Coup de pouce pour la planète 15:45 | Un gars, un chef 16:30 | Questions pour un champion 17:00 | Flash info 17:05 | 13h15, le samedi... 17:45 | Géopolitis 18:00 | 64' le monde en français 18:20 | Le journal de l'économie 18:25 | Météo 18:30 | L'invité 18:40 | La mer à l'aube 20:15 | Peuples du monde 20:30 | Le journal de France 2 20:55 | Météo 21:00 | Des racines et des ailes 23:00 | Le journal de la RTS LA MALÉDICTION DE «THE JUMP» ’est un terrible accident qui s’est produit lors des entraînements pour C l’émission de téléréalité britannique The Jump : la gymnaste et championne olympique Beth Tweddle a fait une mauvaise chute et s’est cassé le dos. Comme onze autres célébrités locales, elle faisait partie du casting de la troisième saison de ce programme où les candidats doivent faire des prouesses dans différents sports d’hiver. La chaîne Channel 4, qui diffuse The Jump, a expliqué dans un communiqué qu’elle avait été «immédiatement conduite à l’hôpital» après cette chute. Aujourd’hui, elle est «dans un état stable, mais elle devra subir une opération du dos». De quoi choquer un peu plus les téléspectateurs qui dénoncent depuis bien longtemps l’émission. Car, ce n’est pas la première fois qu’une candidate de The Jump finit à l’hôpital. Channel 4 a également annoncé que la championne de natation Rebecca Adlington avait dû abandonner la compétition, en raison d’une luxation de l’épaule. Quelques jours plus tôt, l’actrice Tina Hobley était elle aussi victime d’un accident qui lui a causé deux fractures au bras et une luxation du coude. Enfin, l’ancien sprinter Linford Christie s’est blessé à la cuisse. Alors que la troisième saison de The Jump a démarré il y a à peine deux semaines, le nombre de blessures est déjà élevé. Mais avant ça, l’émission a déjà fait d’autres victimes. The Jump est considérée par beaucoup comme «l’émission la plus dangereuse du monde». C’est pour cette raison que de nombreux téléspectateurs appellent Channel 4 à la déprogrammer au plus vite, avant qu’elle ne fasse d’autres blessés. Certains s’étonnent même que le show ait pu avoir droit à une troisième saison, vu son passé dramatique. Mais a priori, la chaîne ne devrait pas céder. SÉLÉCTIONS FRANCE 3 : 20h55 «COUPE DE FRANCE» PARIS-SG/LYON Malgré la proposition de Jean-Michel Aulas de déplacer ce match pour alléger le calendrier des Parisiens, c'est bien à Paris que la rencontre aura lieu. Et il s'agit de la revanche d'un récent quart de finale de Coupe de la Ligue... TF1 : 20h55 «LES EXPERTS : CYBER» QUAND LE PASSÉ REFAIT SURFACE Armé d'un fusil, Nelson pirate à distance les données contenues sur l'ordinateur d'Avery et les transfère à Ramirez. Mais Nelson est assommé par un inconnu, qui dérobe toutes les informations. www.horizons.dz S DÉTENTE 17 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 Mo u d o k u Règle du jeu Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec une série de chiffres allant de 1 à 9 de sorte que : - chaque ligne, chaque colonne et chaque bloc de 3X3 doit contenir toute la série des chiffres allant de 1 à 9. M o t s t s c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. G f l é c h é s rille 1 M u e t t e 2 3 4 5 6 7 8 9 10 I II III IV V VI VII VIII IX X VERTICALEMENT I- Habitation d’insectes xylophages. II- Trouble. Greffer. III- Cérémonies magiques. Ville de France IV- Vieux. Reconnu vrai. V-Tour. Prénom arabe. Roi. d’Israël VI- Fleur. Jours de semaine. VII- Cri d’encouragement. Sans qu’il s’en aperçoive VIII-Copulative. Emploi. IX- Sombre. Impéraztrice d’Orient. X- Présents. 1- Qui produit des malformations congéniables. 2- S’expatrie. De bonne heure. 3- Eructe. Amante de Zeus. Infinitif. 4- Cœur tendre. Manière de marcher. 5- Pièces d’une maison. 6- Règle. Existence. Source de nos montagnes. 7- Non acquis. Fauve. 8-Allonge. Ecloses. 9- Gardes des objets volés. 10- Période. Egayer. D U Grille muette J O U R … S O L U T I O N S Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S HORIZONTALEMENT J O U R … R S P S O T Tous les 22 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 FUSION CANAL+/BEIN SPORT Q UELLES QUELLES C ONSÉQUENCES CONSÉQUENCES POUR LES oits TV La guerre des dr ovisuel di au e ag ys pa dans le puis la création de ge ra it fa is er frança nal+, ancien lead de Bein Sport. Ca otball, se retrouve incontesté du fo s championnats le démuni de tous ’il possédait. qu s européen a stratégie est simple pour le diffuseur historique: racheter Bein Sport et ainsi récupérer une majorité des droits perdus au cours de ces dernières années. État des lieux de la situation. Comme expliqué en introduction, Canal+ se retrouve quasiment dénué de droits en ce qui concerne le football. La Premier League, le plus beaux championnat du monde pour certains, a été dérobée par Ma Chaîne Sport cette année. Le groupe de Bolloré possède donc, à l’heure actuelle, uniquement une partie des droits de la Ligue 1. L QUELLE EST LA SITUATION DES DEUX CHAÎNES ? La conséquence visible est une fuite des abonnés qui s’élève à 88 000 sur l’année dernière, et le grand patron de Canal s’inquiète de ne plus pouvoir dégager de bénéfices. Notez bien ici qu’il ne s’agit pas de pertes, le groupe dégageant près de 600 millions d’euros par an et 16% de marge au premier semestre 2015 ! Aucun problème a racheter un concurrent. D’autant que ce concurrent principal qu’est Bein Sport est largement déficitaire. La chaîne qatarie perd environ 250 millions par an selon Natixis, la faute à une stratégie d’acquisition agressive. Quand on sait que la partie française de la chaîne est évaluée à 500 millions d’euros, cela permet de se rendre compte de l’ampleur de la fuite. Alors vous me direz « mais ils sont riches les qataris non ?« . Oui, mais c’est la crise pour tout le monde ! La chute vertigineuse du baril de pétrole oblige l’émi- rat à se serrer la ceinture et donc à envisager une cession. C’est le point qui concerne le plus les abonnés des deux chaînes … et malheureusement celui où le moins d’informations est disponible. Deux solutions sont privilégiées : un accès exclusif à Bein par une offre Canal ou un rachat total. La première solution obligerait le téléspectateur à s’abonner à Canal+ ou Canalsat pour recevoir Bein Sport. Une option déjà en test puisque 3 mois d’abonnement à Bein sont offerts pour tout abonnement à Canalsat. QUELLE FORME D’ENTENTE ? Une alternative qui coûterait cher à C+ mais qui aurait pour but de ramener des abonnés. La deuxième solution serait donc le rachat pur et simple de Bein par Canal. Bolloré devrait donc dépenser environ 500M€ pour prendre possession de la chaîne, et autoriserait les qataris à prendre 8% de Canal. Une lourde acquisition ? Pas si sûr quand on sait que le groupe possède 8 milliards d’euros de trésorerie et prévoit d’en investir 2 dans le développement. Avec 2,5 millions d’abonnés revendiqués, l’éventuelle disparition de Bein Sport les obligerait à se tourner vers le groupe Canal afin de pouvoir continuer à profiter du ballon rond. En effet, dans le cas où Bein serait diffusé uniquement sur Canalsat, les abonnés Numéricable ou encore SFR ne pourraient plus recevoir la chaîne via leur box internet. C’est pour cela que le prochain obstacle à cet accord vient de l’Autorité de la concurrence, puisque les autres bouquets n’auraient plus la possibilité de proposer la chaîne à ses abonnés. Or, depuis 2012, Canalsat est obligé de diffuser toutes les chaînes premium de manière non-exclusive jusqu’à 2017 voir 2022 si la décision est prolongée. Bref, tout cela signifierait surtout une augmentation du prix de l’abonnement. Le prix actuel de RANIERI «GARDER LES PIEDS SUR TERRE» laudio Ranieri a une mission difficile. Alors que son équipe est leader de la Premier League C avec cinq points d’avance sur ses premiers poursuivants, Tottenham et Arsenal, l’entraîneur italien doit éviter que son équipe ne craque sous la pression. «Nous avions la pression en début de saison car notre objectif était le maintien mais dorénavant, la pression est sur les autres équipes qui ont dépensé énormément d’argent pour remporter la Premier League et la Ligue des champions, a ABONNÉS ? déclaré Ranieri. Il est important pour nous de rester concentrés et de garder les pieds sur terre. C’est essentiel car, pour la première fois de leur vie, ils réalisent quelque chose de spécial. Il est important de ne pas regarder derrière nous.» Pour Ranieri, la lutte pour le maintien de l’an dernier doit aider ses joueurs dans la course au titre. «La pression peut être un problème mais nous devons conserver notre calme. Ce qu’ils ont vécu la saison dernière doit les aider car ils ont connu la pression», estime-t-il. 13€/mois ne permet pas de rentabiliser les investissements faits par la chaîne qatarie, et quand on connait la politique de prix de Canal, on peut s’attendre à une hausse visant au moins les 15-20€/mois, ce qui équivaudrait à une offre low-cost, comme cela a déjà pu être le cas par le passé. Dans le pire des cas, le prix ne rebutant en général pas les abonnés, ce montant pourrait augmenter significativement. QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE FOOTBALL ? Elles ne seraient pas dommageables à court terme puisque la LFP a déjà renégocié en avance les droits du championnat de France jusqu’en 2020. Thiriez a donc eu le nez creux pour une fois. Par la suite cependant, on peut s’attendre à une baisse des droits TV suite à la disparition d’un concurrent. Mais – car il y a un mais – l’arrivée sur le marché de MCS (propriété du groupe Altice) et Eurosport (groupe Discovery) pourrait relancer cette concurrence. C’est d’ailleurs l’argument avancé par Bolloré pour rassurer les présidents de L1 sur cette possible acquisition de Bein. Cela dit, il y a peu de chances que ces promesses tiennent… Les dernières nouvelles annoncent que les discussions avancent rapidement sur ce dossier et nous en auront l’épilogue vraisemblablement d’ici peu de temps. Mais il aurait été bon de se demander d’abord si le prix des abonnements n’était pas un peu faible compte tenu de l’offre de Bein, et si les récentes polémiques (les Guignols notamment) ne donnent pas une mauvaise image du groupe Canal qui ne maximise donc pas ses abonnements (1/3 des recrutements étant motivés par ce critère) ? On peut également se demander si l’Autorité de la concurrence acceptera ce deal. En tout cas, on attend avec impatience le prochain appel d’offre. JO 2028 Le Qatar serait candidat près deux échecs en 2016 et 2020, le Qatar pourrait A retenter sa chance pour l’organisation des Jeux olympiques d’été en 2028. «La vision et l’objectif, c’est d’être hôte des Jeux olympiques, un jour», a expliqué Thani al-Kuwari, un responsable du Comité olympique de l’émirat, lundi à Doha. Et de préciser : «On espère de les avoir un jour, on ne sait jamais. Peut-être 2028. Avis d'infructuosité de l'appel d'offres national restreint Conformément aux dispositions du décret présidentiel N° 10/236 du 07/10/10, modifié et complété par le décret présidentiel N°12-23 du 18/01/2012, portant réglementation des marchés publics, la Filiale Véhicules Industriels de Rouiba (V.I.R), informe l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'Appel d'Offres National Restreint N° 030/2015 (Les travaux d'installation et mise en service de chauffage des bureaux des bâtiments), est déclaré infructueux. : 10-02-2016 - Anep 300076/23 Entreprise Nationale des Véhicules Industriels (S.N.V.I) Filiale Véhicules Industriels Rouiba (V.I.R) Route Nationale N°05-BP N°23 Rouiba Alger - Algérie NIF : 001116098345931 n Horizons n Horizons : 10-02-2016 - Anep 210510 PUB EPE ASFERTRADE SPA Filiale du Groupe Industriel ASMIDAL. Au Capital Social de 351 000 000 DA. Adresse : Route des Salines BP 225 El Bouni Annaba. NIF : 000 123 001445195 Avis d'annulation de la short-list de présélection de prestataires N°05/DGASF/2014 L'EPE ASFERTRADE SPA informe l'ensemble des candidats inscrits à la Short-list de présélection de prestataires N°05/DGASF /2014 pour le gardiennage avec/sans armes, publiée sur les quotidiens nationaux Horizons et An-Nasr en date du 28/05/2014 sous la référence ANEP N° 23/300289, que cette dernière est annulée. S FOOTBALL PORTS Tous les 23 HORIZONS • Mercredi 10 Février 2016 ESCRIME YOUNÈS IFTICÈNE (NOUVEL ENTRAÎNEUR DU MCA) «PRÊT À RELEVER LE DÉFI» FRAÎCHEMENT DÉSIGNÉ PAR LA DIRECTION DU MC ALGER POUR SUCCÉDER À MEZIANE IGHIL, Younès Ifticène a estimé hier que le Mouloudia a largement les potentialités pour atteindre les objectifs fixés par la direction du club. out d’abord, je tiens à remercier les dirigeants du club pour leur confiance. Nous avons abordé plusieurs points relatifs à la situation actuelle de l’équipe et les objectifs pour le reste de la saison. Nous nous sommes entendus à ce que je mène l’équipe à une place dans le top 3 et aller le plus loin possible en Coupe d’Algérie. Actuellement, l’équipe est en 5e position en championnat avec 28 points. Il nous reste encore 11 journées, donc 33 points en jeu. Je pense que c’est dans nos cordes ». Contactant plusieurs noms, dont l’actuel entraîneur du club saoudien Al Wihda, la direction mouloudéenne, à sa tête Achour Betrouni, a fini par débloquer la situation d’un club qui risquait d’aborder la prochaine journée du championnat sans entraîneur. «J’ai déjà entraîné le MCA qui est un grand club avec son histoire et ses titres. Je pense que l’équipe « T a besoin d’un déclic pour amorcer une longue et belle série de résultats. Je vais avoir un long discours avec les joueurs pour tenter de les préparer psychologiquement à faire le meilleur finish possible», dira Ifticène. Interrogé sur la forte pression qui règne au niveau du Doyen, Ifticène a souligné que dans chaque club, il y a une certaine pression. «Il faut juste savoir comment la rendre positive et savoir convaincre les supporters. Ces derniers ont le droit d’être impatients, eux qui sont toujours derrière le club dans les moments difficiles. J’aurais aimé prendre l’équipe en début de saison pour avoir plus d’atouts. Mais vu que je connais la majorité des joueurs qui sont dans la plupart des ex-internationaux, je suis optimiste quant à la réussite de ma mission». Interrogé sur la durée du contrat, Ifticène a précisé qu’il est convenu de signer pour 18 mois. «Mais j’ai encore un contrat avec l’équipe nationale militaire. J’ai d’ailleurs fait une demande de résiliation. Ce que je peux dire est que je suis avec le club jusqu’à la fin de saison. Il est clair que mon avenir dépendra des résultat.» Concernant le prochain match du MCA face au RC Relizane en 8e de finale de la Coupe d’Algérie prévu le 20 février prochain à Relizane, Ifticène a indiqué que les matches de coupe ont toujours été difficiles et n’obéissent pas toujours à la logique. «Sur le papier, nous sommes donnés favoris. Mais sur le terrain, l’équipe locale ne lâchera pas prise. Nous allons bien préparer ce rendez-vous ô combien important, puisqu’il nous ouvrira les portes des quarts et permettra à l’équipe de retrouvera en cas de qualification toutes ses sensations», dira-t-il en substance. n Adel K. ELIMINATOIRES CAN-2016 DAMES SANCTIONS La sélection algérienne en stage ssa du 12 au 18 février à Sidi Mou ra un stage Quatre matchs à huis clos pour le MC Oran et le CRB Aïn Fekroun a sélection algérienne féminine de football effectue préparatoire du 12 au 18 février au centre technique national de Sidi Moussa (Alger) en vue des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2016, a rapporté hier la fédération algérienne (FAF) sur son site. Le sélectionneur national, Azzedine Chih, a fait appel à 25 joueuses pour ce regroupement qui intervient après celui effectué la semaine dernière, ponctué par deux matchs amicaux face au Mali (2-2) et (5-0). Lors du premier tour des éliminatoires de la CAN-2016, prévu en mars prochain, les Algériennes devaient affronter le Togo, mais ce dernier s'est retiré pour des «difficultés financières». Les coéquipières de Bouhenni ont hérité finalement de l'Ethiopie. Le match aller se jouera à Alger le 5 mars, alors que la manche retour est prévue entre les 18 et 20 du même mois à Addis Abeba. Le vainqueur de la double confrontation Algérie-Ethiopie affrontera au second tour le gagnant de Kenya-RD Congo. La phase finale de la CAN-2016 se jouera du 19 novembre au 3 décembre prochains au Cameroun. L e MC Oran (Ligue 1) et le CRB Aïn Fekroun (Ligue 2) ont écopé chacun de quatre matchs à huis clos, dont deux avec sursis, a Lannoncé lundi dernier la Ligue de football professionnel (LFP) sur son site. La sanction du MCO fait suite aux jets de projectiles (bouteilles, pierres, pétard et chaises de tribunes) survenus lors de la réception de l'USM Alger (2-1) disputé samedi dernier, dans le cadre de la 19e journée du championnat. La LFP a souligné également que le club oranais devra s'acquitter également des indemnités financières qui seront demandées par le gestionnaire du stade (pour dégradation des sièges). Le CS Constantine (Ligue 1) et l'Amel Bou Saâda (Ligue 2) ont de leur part écopé d'un match à huis clos en plus d'une amende de 200.000 dinars. Par ailleurs, l'entraîneuradjoint de l'USM Harrach Mohamed Haniched a été suspendu pour un match ferme en plus d'une amende de 30.000 dinars pour «contestation de décision». Enfin, le joueur du MC Saïda (Ligue 2), Saâdi Mohamed, a écopé de deux matchs de suspension ferme pour «contestation de décision» en plus d'une amende de 30.000 dinars. HANDBALL - CHAMPIONNAT MÉDITERRANÉEN L’EN U19 en stage à partir de demain our préparer le Championnat méditerraP néen de handball, prévu du 14 au 21 du mois en cours en Egypte, l’équipe nationale U19 effectuera un dernier stage précompétitif à partir de demain jusqu’au 13 février à Alger, avant le déplacement au pays des Pharaons le 14 du même mois. Sous la coupe de Abdelkrim Bendjemil et Zeghmoum Djamel, cette sélection, qui a travaillé durant deux ans en U17, aura l’occasion de situer son niveau durant la compétition méditerranéenne aux côtés de cinq autres équipes, l'Egypte (pays organisateur), la Jordanie, l'Arabie saoudite, la Turquie et la Tunisie. Le grand absent durant cette compétition n’est autre que le tenant du titre, le sept français. Ayant déjà une expérience en U17, les joueurs promus U19 sont issus de plusieurs clubs du championnat. 18 joueurs ont été convoqués en prévision de ce championnat, dont un seul joueur évoluant à l’étranger. Il s’agit de Nassim Belahcene de Montpellier Handball. Cette nouvelle vague de joueurs constitue, selon le directeur technique national, Azzedine Bensbaâ, la relève du handball algérien, soulignant que le Championnat méditerranéen est une étape intermédiaire pour préparer le prochain Championnat d’Afrique prévu en septembre 2016 au Mali. «Cette équipe travaille depuis deux années. Il y a déjà une très bonne osmose et des automatismes qui commencent à se dessiner. Cette sélection va nous représenter dans le prochain Championnat d’Afrique qualificatif pour le Mondial 2017. Je pense que nous avons un bon coup à jouer lors du challenge continental que nous aborderons en tant que vice-champions d’Afrique». Pour ce qui du joueur de Montpellier, Nassim Belahcene, Bensbaâ a affirmé que c’est un jeune pétri de qualités, ajoutant qu’un autre joueur évoluant au Paris SaintGermain a manqué à l’appel vu qu’il prépare le baccalauréat. n A. K. COUPE DU MONDE DE FLEURET FÉMININ Le niveau des Algériennes progresse, selon Bernaoui e président de la Fédération algérienne La estimé d'escrime (FAE), Abderaouf Bernaoui, que le niveau de la participation algérienne à la 29e étape de la Coupe du monde de fleuret féminin, organisée du 5 au 7 février à Alger, était en «nette progression» par rapport aux précédentes éditions. Des résultats néanmoins inattendus, vu le très haut niveau des autres concurrentes qui ont tenté de rafler un maximum de points pour la qualification aux jeux Olympiques 2016. «La prestation de notre équipe nationale est en nette progression, surtout pour nos jeunes escrimeuses, à l'image de la cadette Leïla Ghazi qui a fourni une belle prestation malgré son élimination précoce», a déclaré Bernaoui. «Concernant Anissa Khelfaoui et Khadidja Zarabib qui ont réussi à franchir la phase des poules, je pense qu'elles ont encore le temps de progresser en se frottant aux athlètes de haut niveau», a-t-il ajouté. Les sept escrimeuses algériennes ont connu une élimination précoce lors des premiers tours. La plupart d’entre elles manquaient d’expérience pour faire le poids devant les meilleures athlètes du gotha européen et mondial. Le duo Anissa KhelfaouiKhadidja Zarabib a tout de même réussi à franchir le cap de la phase des poules, en se qualifiant à la 2e étape. Mais les deux athlètes n’ont pas pu tenir la dragée haute à la Chinoise Huo Xingxin et l'Italienne Beatrice Monaco. Un parcours qui ne doit pas décourager les athlètes algériennes, selon Bernaoui. «Nous allons continuer dans notre stratégie qui commence déjà à donner ses fruits sur les plans continental et régional. J’ajoute que d’ici 2020, l’escrime algérienne pourra intégrer le top 10 mondial. Question organisation, je pense que l’Algérie a une nouvelle fois prouvé qu’elle peut abriter n’importe quel événement d’escrime d’envergure. Les délégations ayant pris part à cette compétition, ont eu toutes les commodités de très bon séjour», ajoute-t-il. A souligner que l’escrime algérienne connaît une remontée de la pente depuis la mise en place d’une salle fédérale au niveau du centre de Ghermoul. Une initiative qui a permis de donner aux différentes équipes nationales un volume de travail très élevé et l’occasion de se regrouper de façon permanente. Cela est d’ailleurs le secret de la réussite et de l’évolution incessante des équipes nationales européennes, comme l’a souligné Bernaoui. «Nous avons pu ces dernières années relancer toutes les sélections nationales. Nous veillons à l’application à la lettre du programme déjà tracé, afin de donner à nos athlètes l’occasion de s’améliorer et de se rapprocher au fur et à mesure du très haut niveau.» n R. S. Horizons Horizons : http://www.horizons.dz BORDJ BADJI MOKHTAR Découverte d’une cache contenant un lot d’armements ne cache contenant un lot d’armements composé de pistolets, de fusils mitrailleurs, de grenades et de roquettes pour RPG, a été découverte lundi dernier à Bordj Badji Mokhtar par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué hier un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte antiterroriste et grâce à la vigilance permanente de nos forces armées, un détachement de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar, 6e Région militaire, a découvert, dans l’après-midi du 8 février 2016, à l’issue d’une patrouille de reconnaissance près des frontières, une cache contenant un lot d’armements», précise la même source. «Il s’agit de deux pistoletsmitrailleurs de type kalachnikov, un fusil mitrailleur de type PKT, de six roquettes pour RPG, 69 grenades, d’une importante quantité de munitions de différents calibres (7.599 balles) et des moyens de détonation», ajoute-t-on. U BOUIRA Un terroriste neutralisé n terroriste a été U neutralisé, hier aprèsmidi, à Bouira par les éléments de l’Armée nationale populaire qui ont récupéré, lors d’une opération de fouille et de recherches qui est toujours en cours, un fusilmitrailleur de type RPK et une quantité de munitions, a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Bouira, 1re Région militaire, a neutralisé le 9 février 2016, un terroriste, suite à une opération de fouille et R.C.97B 36181 de recherches menée près de la localité de Kaf Lehssane, commune de Souk Lakhmis», précise la même source. L’opération, toujours en cours, s’est soldée par la «récupération d’un fusilmitrailleur de type RPK, de deux chargeurs de munitions, de 110 balles et d’un téléphone portable», ajoute le communiqué. EXTRÊME SUD DU PAYS Quatre contrebandiers arrêtés et 16,5 tonnes de denrées alimentaires saisies uatre contrebandiers ont Q été arrêtés et 16,5 tonnes de denrées alimentaires ont été saisies, lundi dernier, par des détachements de l’Armée nationale populaire relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam, a indiqué, hier, un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam, 6e Région militaire, en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale, ont arrêté, le 8 février 2016, 4 contrebandiers et saisi un camion, 2 véhicules toutterrain, 16,5 tonnes de denrées alimentaires et 1.200 litres de carburant destinés à la contrebande», précise le communiqué. Au niveau de la 4e Région militaire, un détachement du secteur opérationnel de Djanet a appréhendé 4 contrebandiers et saisi un véhicule tout-terrain, 3 détecteurs de métaux et des téléphones portables, ajoute la même source. D’autre part, «les éléments de la Gendarmerie nationale relevant des secteurs opérationnels d’Ouargla et Biskra ont arrêté 26 immigrants clandestins», a indiqué le communiqué. DERNIÈRE MINUTE LE MAE DANOIS Les relations entre l’Algérie et le Danemark sont «fortes et solides» es relations entre l’Algérie et le Danemark sont «fortes et Lgères, solides», a indiqué, hier, le ministre danois des Affaires étranKristian Jensen, soulignant que sa visite à Alger a permis de les «renforcer davantage». «Nous avons discuté des relations bilatérales qui sont fortes et solides», a déclaré Jensen à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Affirmant avoir eu un entretien «fructueux» avec le chef de l’Etat, il a relevé que sa visite en Algérie a permis de «renforcer davantage les relations politiques, économiques et commerciales entre les deux pays». Pour le chef de la diplomatie danoise, son séjour à Alger a été aussi l’occasion pour les hommes d’affaires danois d’établir des contacts avec leurs homologues algériens. Il a précisé que son entretien avec le chef de l’Etat a porté également sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun. «L’Algérie et le Danemark travaillent côte à côte dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il affirmé, saluant les efforts de l’Algérie dans le rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali et en Libye. IL SE TIENT DU 4 AU 11 MARS «LE RAID DES REINES» POUR PROMOUVOIR LE TOURISME SAHARIEN UNE PREMIÈRE EN ALGÉRIE. «Le raid des reines», le premier raid féminin Alger-Tamanrasset (2000 km), se déroulera du 4 au 11 mars prochain. ne trentaine de femmes pilotes prendront le volant pour parcourir les routes du Sud algérien, découvrir les paysages et les traditions des villes se trouvant sur ce tronçon au cours d’une aventure inédite dont le point de chute est la capitale du Hoggar, à l’extrême Sud algérien. La vallée du M’zab (600 km) sera la première halte de ce raid où la délégation passera deux nuitées à Béni Izguène. Au cours de ce séjour, les membres de la délégation visiteront le vieux souk artisanal de Ghardaïa, le vieux mausolée de Sidi Brahim à El Atteuf et assisteront, Beni Izguène, à une vente à la criée. Les soirées thématiques animées sont dédiées à la découverte du patrimoine musical de la région et à son histoire. Après un passage par El Goléa (450 km), la caravane marquera une deuxième halte à In Salah (500 km) où elle va être plongée dans le désert et goûter à la vie des populations du Sud. Ainsi, un grand bivouac sera installé dans une palmeraie à l’entrée du Tidikelt, en plein désert. Là aussi, une dégustation des plats traditionnels de la ville, une rencontre avec la population, son histoire est prévue à travers une soirée thématique animée. Le dernier bivouac de cette aventure est prévu à Moulay Lahcen, à 280 km avant l’arrivée à Tamanrasset. Les tentes dressées, le thé préparé, la virée au milieu des rochers terminée, les pilotes auront droit au repos spirituel à travers une rencontre avec l’histoire de cette zaouia, aux racines profondes. L’arrivée dans la ville de Tamanrasset est prévue au milieu de la journée dans le camp dressé à Aguennar et en la présence des autorités locales et des notables de la ville. Après le dispatching des pilotes dans les différents lieux d’hébergement, une virée dans le centreville de Tam est prévue afin de le faire découvrir aux membres de la délégation. Un circuit touristique est également programmé dans la mesure où les pilotes vont devoir choisir entre une virée vers l’Askrem pour assister au coucher et au lever du soleil ou un tour à Timekrest et Tagmart. L’organisation de ce raid entre dans le cadre de la promotion du tourisme saharien et l’encouragement des touristes nationaux à s’y rendre. «Je pars du principe que le touriste algérien est le meilleur touriste au monde. Il suffit juste de l’encadrer et de l’encourager et soyez certain, qu’il saura comment vous le rendre. A travers cette expérience, nous ferons découvrir une partie du Sud aux femmes algériennes qui vont parcourir cette distance et faire des rencontres avec d’autres cultures. Il est question aussi de fêter le 8 mars dans l’extrême sud du pays», a indiqué Toufik Boughali, directeur de M’zab Tour, organisateur du raid en collaboration avec Amerasia Travel Group. Tous les moyens ont été déployés pour assurer les conditions idoines pour le déroulement du raid. Ainsi, deux équipes du Samu, des camions de Catherine, des camions sanitaires équipés de cabines sahariennes, un camion de mécanique, un camion balayeur et une équipe de nettoyage, une autre pour l’installation des campings et des motos placées au début et à la fin de la caravane seront mis à contribution. Le lancement du «Raid des reines» va se faire en même temps que le coup d’envoi du U tour d’Algérie cycliste. D’autres projets sont également en préparation. Il sera question de faire connaître d’autres destinations touristiques du Sud-Est et du Sud-Ouest. n Nouria Bourihane ALGÉRIE-FRANCE Examen des modalités de coopération dans le domaine de la sécurité routière e ministre de et Ldesl’Intérieur Collectivités locales, Nourredine Bedoui, a examiné, hier, à Alger, avec le délégué interministériel français à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, les modalités de coopération entre les deux pays dans le domaine de la sécurité routière. «Nous avons échangé les modalités de coopération que nos deux pays pourraient entretenir en matière de sécurité routière et pour partager avec nos amis Algériens ce que nous avons mis en place depuis 40 ans en France pour faire diminuer la violence sur nos routes», a déclaré Barbe à l’issue de son entretien avec Bedoui. Il a relevé que la coopération entre les deux pays en matière de sécurité routière était «très forte», ajoutant que cette coopération devrait s’inscrire dans «un cadre politique plus global». lors qu’il était annoncé comme le successeur d’Ighil Meziane à la barre technique du Younès Ifticène ne viendra finalement pas. C’est ce que nous a confirmé, hier, AuneMCA, source au sein de la direction du club algérois. La cause, Ifticène ne posséderait pas MCA Ifticène ne viendra pas les diplômes requis (licences CAF A, B et C) pour driver des clubs des Ligues 1 et 2. Jusqu’à hier dans la soirée, les membres du conseil d’administration du club étaient en réunion pour désigner un nouvel entraîneur. On parle notamment d’Abdelkrim Bira et de Jean-Michel Cavalli, l’actuel coach d’Al Hilal du Soudan avec lesquels des contacts ont été établis. n Mehdi F. La Météo du M e rc r e d i 1 0 F é v r i e r 2 0 1 6 n Alger 20° n Annaba 18° Fedjr....................6.15 Dohr ..................13.02 Assar .................16.00 Maghreb.............18.26 Ichaâ .................19.46 n Constantine 16° n Oran 19° ACHAT n 6 1 €6 1$ Ouargla 27° n VENTE 6 1 €6 1$ 105,64 DA 112,09 DA 115,27 DA 122,34 DA Tamanrasset 24° n Tindouf 24° n Illizi 29° n B SERVICE PU Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29