Services aux particuliers
Transcription
Services aux particuliers
[ N°13 déc. 2011 ] [ ] ® SERVICES AUX PARTICULIERS Ce numéro étudie la compétitivité du secteur haut-normand des Services aux Particuliers, tel qu’il est défini dans la statistique. Ont été retenues ici les activités d’Édition, audiovisuel et diffusion ; les activités d’Arts, spectacles et activités récréatives ainsi que les Services personnels et domestiques. Toutefois, le terme « services aux particuliers » peut recouvrir un plus large périmètre d’activités, non étudiées dans ce numéro, pouvant aller de l’hôtellerie-restauration aux services publics en passant par les transports. Certaines de ces activités ont d’ailleurs déjà fait l’objet d’un numéro précédent de l’Oreco. [ Chiffres-clés du secteur Les services aux particuliers, composante essentielle du développement économique régional ] Carte 1 - Emplois salariés dans les services aux particuliers par zone d’emploi (31.12.2009) Limite régionale Haute-Normandie / Picardie N Vallée de la Bresle - Vimeu Dieppe - Caux Maritime Avec plus de 44 000 postes salariés, le secteur des services aux particuliers est très présent dans l’économie haut-normande (soit 6,5 % du total régional). Il recouvre des activités très diverses et obéissant à des logiques de structuration et de développement différentes. Les salariés peuvent en effet avoir comme employeur les secteurs privé, public, associatif ou directement les ménages. Les services à la personne, en plein boom, notamment suite à la mise en application de la loi Borloo du 25 juillet 2005, font partie intégrante du secteur. Activités qui s’exercent exclusivement au domicile des personnes ou dans leur environnement immédiat, elles peuvent être encore difficiles à observer statistiquement, notamment l’emploi direct dépendant des particuliers employeurs. S’y ajoutent également les activités d’édition et de diffusion, les activités de loisirs, les activités associatives ou encore les services personnels (réparation de biens domestiques, coiffeurs, soin-beauté…), toutes destinées à satisfaire les besoins des particuliers (graphique 1). Conventionnellement, considérés comme des secteurs à part entière, les services publics de l’administration, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale ne sont pas compris dans le périmètre, bien qu’étant en grande partie destinés aux particuliers. Au regard de ce périmètre, la structure de ce secteur est loin d’être homogène selon les activités. En effet, les 9 000 établissements (hors particuliers-employeurs) sont composés d’unités de taille différente qui agissent sur des marchés différents. Se côtoient ainsi des blanchisseries, des sociétés de production cinématographiques et des associations à but non lucratif… Les services aux particuliers ne comptent que très peu de grands établissements. Sont présentes, par contre, de nombreuses enseignes nationales voire internationales du fait du recours important, comme dans le commerce, à la franchise. La croissance des services aux particuliers en Haute-Normandie a été particulièrement soutenue ces dernières années. Ce secteur apparaît parmi les plus créateurs d’activité, de richesse et d’emploi. La volonté politique de développer ce secteur y a largement contribué (loi Borloo, régime de l’autoentrepreneur…). Alors que l’ensemble des secteurs régionaux enregistrait une baisse de l’emploi salarié de 1,1 % entre 2005 et 2010, le secteur affichait une hausse de 9 %, une des plus importantes en région, à laquelle il faut ajouter l’évolution occasionnée par les activités des ménages employeurs, imperceptible par les chiffres disponibles. Même constat pour la création d’établissements : tandis qu’en 2005, 530 nouveaux établissements de services aux particuliers ont été créés, ils étaient plus de 2 000 en 2010. L’activité de services aux particuliers s’exerce principalement dans les grandes agglomérations de la région : quatre emplois salariés sur cinq sont localisés dans les zones d’emploi de Rouen, du Havre et d’Évreux (carte 1). ©SIG CCIR/PEAT/JR-12/2011-BD TOPO ©IGN - reproduction interdite A l’image du secteur des services aux entreprises, les services aux particuliers sont devenus ces dernières années une composante essentielle du développement économique et un ressort important pour la croissance. Ils sont désormais au cœur des préoccupations des acteurs économiques (en témoignent les nombreuses études et actions déployées aux niveaux régional et national sur le sujet). L’évolution des modes de vie, le développement de la société de loisirs, le vieillissement de la population ou encore l’augmentation du taux d’emploi féminin sont autant de facteurs de l’essor de ce secteur. Le Havre Rouen PontAudemer Vernon - Gisors Bernay Effectifs salariés Évreux 0 10 20 10 818 km 4 787 Part dans l'emploi salarié total de 2,4 à 2,5 % de 3,2 à 3,7 % de 2,6 à 3,1 % de 3,8 à 4,2 % 292 Source : Insee – Clap, champ hors particuliers employeurs Note : Les zones d’emploi représentées ici correspondent à la nouvelle définition de 2010. La zone d’emploi Vallée de la Bresle – Vimeu est interrégionale avec la Picardie Graphique 1 - Répartition des postes salariés par activité (31.12.2009) France métropolitaine 11 % 14 % 30 % 45 % Haute-Normandie 4 % 13 % 30 % 0% Édition, audiovisuel et diffusion Associations et services personnels 53 % 100 % Arts, spectacles et activités récréatives Activités des ménages en tant qu'employeurs Source : Insee - DADS [ ORECO ] N°13 déc. 2011 1 [ La Haute-Normandie dans le paysage national Un secteur composé de nombreuses activités aux problématiques diverses ] Graphique 2 - Besoin de renouvellement par activité (31.12.2009) (Part des postes salariés de plus de 50 ans dans le total des postes salariés) 60 % Haute-Normandie 50 % France métropolitaine 40 % 30 % 20 % 10 % em Mén pl ag oy e eu s rs To au ta x lS pa er rt v ic icu e lie s Mo rs ye to nn us e se rég ct io eu na rs le Ed iti o et n, a di ud ff io us v io is u n el A ac rt tiv s, s i t é pe s ct ré ac cr le éa s ti v et es se As rv so ice ci s ati pe on rs s on et ne ls 0% Source : Insee - DADS Graphique 3 - Catégories socioprofessionnelles des postes salariés par activité (31.12.2009) 0,5 % Edition, audiovisuel et diffusion 32 % 20 % 1% 29 % 8,5 % 10 % Arts, spectacles et activités récréatives 14 % 41 % 31 % 6% 7% Associations et services personnels 9,5 % 19,5 % 55 % 8% 8% Activités des ménages en tant qu'employeurs 100 % 12 % 4% 4% 74 % Moyenne régionale tous secteurs 0,5 % 11 % 20 % 39 % 0,5 % 10 % 19 % 100% 0% Chefs d'entreprises Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers non qualifiés Ouvriers qualifiés Autres Les services aux particuliers (activités, employeurs, tissu d’entreprises…) constituent un secteur atypique par rapport aux autres secteurs économiques. Leur essor est assez récent comparativement aux autres branches de l’économie et est consécutif à l’émergence de nouveaux besoins issus des évolutions démographiques, économiques et sociétales. De ce fait, leur développement économique n’est pas encore arrivé à maturité alors que pour d’autres secteurs, notamment industriels, de profondes mutations sont déjà à l’œuvre. La Haute-Normandie ne présente que peu de spécificités par rapport à la moyenne nationale. Du fait d’une forte présence industrielle et d’un poids du tertiaire inférieur, les services aux particuliers pèsent proportionnellement moins dans l’emploi (6,5 % des postes salariés régionaux contre 7,3 % au niveau national). Pour dresser un portrait précis du secteur haut-normand des services aux particuliers et mettre en avant ses points forts et ses points faibles, on ne peut ignorer le fait qu’il englobe une pluralité d’activités diverses, loin d’être homogènes dans leurs caractéristiques et leurs problématiques de développement. Un tissu productif hétérogène Essentiellement composé de TPE (très petites entreprises), comparativement à la moyenne régionale, le secteur compte 45 % de ses salariés dans des structures de moins de 10 salariés, contre seulement 19 % pour l’ensemble des secteurs régionaux. Seule la branche édition, audiovisuel, diffusion fait exception avec un effectif moyen par établissement près de deux fois supérieur à la moyenne du secteur. Concernant la création d’activité, le constat est similaire : les services aux particuliers se distinguent de la moyenne régionale par une forte vitalité de la création d’entreprise. En 2010, sur 100 établissements actifs, 30 étaient nouvellement créés (seulement 16 pour l’ensemble de l’économie haut-normande). Toutes les branches se situent dans cette moyenne, exceptée celle de l’édition, audiovisuel, diffusion (18 créations en moyenne). L’apparition du statut d’autoentrepreneur en 2008 a largement contribué à ce dynamisme important puisque le nombre de créations a été multiplié par trois entre 2008 et 2009. Cette forte croissance - la plus forte en France - s’est particulièrement ressentie dans les activités composées de petites structures comme les activités récréatives et de loisirs et également les services personnels et domestiques. Un capital humain spécifique selon les activités Total Services aux particuliers 6% Un secteur atypique comme au niveau national Source : Insee - DADS Graphique 4 - Évolution de l’emploi salarié par activité depuis 2000 (Base 100 en 2000) Il apparaît difficile de caractériser la main d’œuvre du secteur tant les activités présentent de nombreuses particularités. Sur ce domaine, ce sont davantage les activités des ménages employeurs (qui représentent plus de la moitié des postes salariés du secteur) qui se distinguent. Une des principales différences tient à l’âge des salariés (graphique 2). Le capital humain des activités des ménages employeurs est vieillissant : un poste salarié sur deux concerne des actifs de plus de 50 ans, ce qui représente potentiellement au moins 50 % de départs en retraite d’ici 10 ans. A l’opposé, et dans une plus forte proportion qu’au niveau national, les activités artistiques et récréatives ont le capital humain le plus jeune : pour un actif de plus de 50 ans, on en compte deux de moins de 30 ans. Les activités se différencient également au niveau de la qualification des salariés et de leur catégorie socioprofessionnelle (graphique 3). Elles se caractérisent toutefois globalement par une part plus importante des catégories dites inférieures qu’au niveau national. 130 Un degré de maturité économique variable 120 Les services aux particuliers figurent parmi les secteurs les plus créateurs de richesse en Haute-Normandie depuis 2000 (3,3 % en moyenne par an). Cependant, une fois encore, la situation est contrastée selon les activités. C’est ainsi que les activités artistiques et récréatives affichent une croissance de l’emploi salarié de l’ordre de 21 % depuis 2000 alors que l’édition, audiovisuel, diffusion accuse un recul de 24 % (graphique 4). Leur croissance ne résulte pas seulement de l’évolution globale de l’économie (tertiarisation, mutations industrielles…) mais également d’une volonté publique forte de développer ce secteur, et particulièrement les services personnels et domestiques. L’objectif visé peut être double : soutenir l’emploi et de fait, la croissance économique et/ou répondre aux nouveaux besoins individuels et sociaux des populations. Les leviers de croissance mis en œuvre par les institutions sont divers. Citons par exemple en plus de la création du régime de l’autoentrepreneur mentionnée précédemment, la loi Borloo de 2005 qui visait à doubler le rythme de croissance des services à la personne pour créer 500 000 emplois dans les 3 ans (encadré 1 et zoom de la Direccte page 3). 110 100 90 80 70 60 2000 2002 2004 2006 2008 2010 Edition, audiovisuel et diffusion Arts, spectacles et activités récréatives Associations et services personnels Moyenne régionale tous secteurs Total services aux particuliers Source : Pôle Emploi, champ de l’emploi salarié privé et hors particuliers employeurs 2 [ ORECO ] N°13 déc. 2011 Zoom sur la professionnalisation des services à la personne en Haute-Normandie Le secteur des services à la personne (SAP), intégrant le périmètre des services aux particuliers, est de plus en plus considéré comme un secteur à part entière. Il regroupe 21 activités, définies par décret depuis le plan Borloo (encadré 1). Ce secteur se caractérise en Haute-Normandie par une hausse de l’emploi direct (particuliers employeurs) conjointe à une baisse importante de l’emploi dans les structures agréées et une tendance progressive à l’émiettement de l’offre et des emplois. En 2008, il compte 50 000 emplois (salariés et non salariés), soit un gain net de 5 400 emplois depuis 2005 (12 % de croissance) (graphique 5). Si les services à la personne apparaissent au premier abord comme un secteur générateur de croissance et d’emplois, la dynamique de développement apparaît bien moindre que celle affichée au niveau national avec un taux de croissance de l’emploi inférieur de 8 points à la moyenne nationale. De plus, à l’intérieur même de la région, elle diffère sensiblement entre les deux départements. D’une part, l’Eure est caractérisée par un niveau élevé d’emplois associatifs et une croissance plus marquée du secteur. De l’autre la Seine-Maritime accuse un certain déficit en emplois et en heures travaillées dans l’associatif et a nettement plus d’emplois directs. Deux formes d’emplois, deux logiques de croissance Deux types d’emplois cohabitent dans le secteur des SAP : l’emploi direct et indirect. Le premier, sans intermédiaire entre le salarié et le particulier employeur, représente 80 % des salariés du secteur. Dans le cadre du second, les particuliers s’adressent à des organismes agréés de services à la personne (OASP). Ces derniers sont alors soit l’employeur des intervenants (mode prestataire), soit permettent la mise en relation avec le particulier, lequel reste l’employeur (mode mandataire). Ce recours à l’emploi indirect concerne 30 % des salariés du secteur*. Un emploi direct prédominant, en croissance mais avec une durée de travail de plus en plus court e Entre 2005 et 2008, il a évolué positivement (14 %), nettement plus que l’emploi dans les organismes agréés de SAP. La croissance de l’emploi direct ne peut s’appréhender sans s’intéresser à la question des heures travaillées. Ces dernières ont connu une hausse moins soutenue (6 % pour l’Eure, 3 % pour la Seine-Maritime). Si l’emploi direct augmente, il se caractérise cependant par un temps de travail de plus en plus court. En effet, le travail sous ce régime s’explique par l’importance de la multi-activité (la moitié des salariés travaillent pour au moins deux particuliers employeurs) qui est corrélée à un faible volume de travail quotidien, autrement dit à une part largement prépondérante du temps partiel (cette part est d’ailleurs plus prononcée qu’au niveau national). Les organismes agréés de services à la personne, une diversification de l’offre et une spécialisation des structures Avec 379 OASP en 2008 (dont 47 % issus du secteur privé), la HauteNormandie a connu depuis 2005 une croissance remarquable du nombre de structures. La mise en œuvre du Plan Borloo en 2005 a largement favorisé ce formidable développement conduisant à un boom de la création d’entreprises privées (75 % des OASP créés depuis 2005 sont privés et deux tiers des chefs d’entreprises reconnaissent l’effet incitatif du dispositif gouvernemental). Le nombre de structures associatives et publiques est quant à lui resté quasi-stable sur la période. Cette évolution récente se traduit par une diversification de l’offre et une spécialisation des structures en fonction de leur statut juridique. Les entreprises à but lucratif sont davantage tournées vers les nouveaux services tels que le jardinage, l’assistance informatique… et ont pour clients des publics jeunes et aisés. A contrario, les associations sont principalement centrées sur l’aide à domicile (ménage et assistance aux personnes) visant des publics plus âgés et socialement plus diversifiés. Si le nombre d’organismes s’est particulièrement accru depuis 2005 en Haute-Normandie, l’emploi dans ces structures enregistre un recul de 33 %, une situation régionale singulière au regard de la hausse de 14 % en France. La création d’entreprises ne s’est donc pas accompagnée dans notre région d’une création d’emplois. De surcroît, cette forte création d’entreprises n’a été principalement le fait que des petites structures avec un faible volume d’emplois. Graphique 5 - Évolution de l’emploi dans les services à la personne (2005-2008) 100 % - 33 % 28 % + 14 % 19 % 24 % 24 % 80 % 60 % 40 % 72 % 81 % 76 % + 14 % + 18 % 76 % 20 % 0% 2005 2008 2005 Haute-Normandie 2008 France métropolitaine Emploi direct Emploi dans les OASP Source : Dares Un fort potentiel de croissance, deux politiques de développement économique A l’horizon 2020, les besoins des populations vont favoriser le développement des SAP : 6 000 ménages supplémentaires devraient recourir au secteur en Seine-Maritime, 4 000 dans l’Eure. L’enjeu majeur est toutefois de rendre le secteur attractif. La professionnalisation du secteur semble d’ailleurs être l’une des priorités des pouvoirs publics. De nombreuses actions ont été notamment mises en place pour promouvoir la professionnalisation du secteur : formation des dirigeants, formation des intervenants, prévention de la pénibilité, meilleure intégration de la médecine du travail… Toutefois, il s’agit d’être vigilant sur les choix politiques qui peuvent orienter singulièrement le développement du secteur. Une première logique, avant tout quantitative car elle vise la croissance de l’emploi, peut contribuer à une « industrialisation » du secteur (standardisation, augmentation de la mutli-activité et du temps partiel…) et nuire à la qualité du service fourni et donc des emplois. Une seconde réside dans la volonté d’enrichir les services proposés pour qu’ils soient en adéquation avec les besoins des particuliers, notamment les publics plus vulnérables (personnes âgées, handicapées, isolées…). La faible qualification du personnel (la majorité des salariés des OASP sont en effet non diplômés ou titulaires d’un BEP ou CAP) et l’augmentation du coût de production de service de qualité (variable discriminante dans le recours aux SAP notamment pour les publics plus vulnérables) apparaissent comme les principaux obstacles de cette politique. * Le total des taux de recours à l’emploi direct et indirect dépasse les 100 %, les salariés pouvant cumuler les deux situations. M. Saïd ADJERAD Service Études Statistiques Évaluation DIRECCTE Haute-Normandie Encadré 1 - Loi Borloo du 25 juillet 2005 relative au développement des services à la personne Cette loi met en œuvre le plan de développement des services à la personne visant à doubler le rythme de croissance de ce secteur pour créer 500 000 emplois dans les 3 ans. Pour atteindre ce but, le projet définit 3 objectifs principaux : la réduction des coûts et des prix, la simplification de l’accès aux services pour les particuliers et une professionnalisation du secteur garantissant la qualité des services. Les mesures principales ont été la création du « chèque emploi service universel » (CESU), un allègement des charges sociales pour les particuliers employeurs, une exonération des cotisations sociales patronales pour les prestataires de services, le maintien d’une TVA à 5,5% pour les services à la personne, un allègement des procédures d’agrément en bénéficiant d’avantages fiscaux et sociaux, la création de l’agence nationale des services à la personne (ANSP) pour piloter la mise en place de la réforme et se constituer en interlocuteur unique des intervenants du secteur. [ ORECO ] N°13 déc. 2011 3 [ Baromètre de la compétitivité ] Forces et faiblesses du secteur Forces : Un secteur en devenir et de nombreux ressorts de croissance - Un poids croissant dans l’économie régionale avec une création de richesse de l’ordre de 3,3 % par an (page 2) - Une croissance de l’emploi parmi les plus importantes des secteurs haut-normands (indicateur 7, page 1) - Un secteur dynamique pour la création d’entreprises (indicateur 10, pages 1 et 2) - De nombreux ressorts de croissance pour le secteur avec l’apparition de nouveaux besoins, une forte implication des pouvoirs publics et un développement économique encore en devenir (page 2) - Un secteur bénéficiant de l’essor récent et important des services à la personne (page 3) Faiblesses : De nombreuses activités, des problématiques diverses, des spécificités multiples... - Un secteur hétérogène englobant une pluralité d’activités aux problématiques parfois très différentes (pages 2 et 3) - Des statistiques parfois peu adaptées pour identifier les problématiques du secteur (pages 1, 2 et 3) - Un secteur particulièrement dépendant de l’action publique (pages 2 et 3) - Un marché du travail morcelé : pratique forte du temps partiel, qualification des emplois inférieure à la moyenne nationale, multiplicité des acteurs et employeurs… (pages 1, 2 et 3) Tableau de bord de la compétitivité sectorielle Ce numéro, comme les précédents, est téléchargeable sur www.sie-hn.com ; Rubrique « Secteurs et Filières ». HauteNormandie France métropolitaine Rang national Évolution (*) Périodes de référence PERFORMANCE ÉCONOMIQUE ET PRODUCTION DE RICHESSE Ind. 1 Dynamisme économique (croissance de la valeur ajoutée) 7,8 % 15,2 % 22eme 2005-2009 2 Contribution à la richesse régionale (part dans la valeur ajoutée régionale) 3,7 % 5,8 % 20eme 2009 5 Coûts de production (rémunération par salarié en €) 24 924 € 31 622 € 19eme _ 31.12.2009 SPÉCIALISATION ET DYNAMISME ÉCONOMIQUE 7 Évolution de l'emploi salarié 8 Spécialisation sectorielle (poids du secteur dans l'emploi salarié régional) 9 Taille moyenne des établissements (nombre de salariés par établissement) 8,9 % 9,0 % 2005-2010 14eme _ 6,5 % 7,3 % 2,5 2,6 3eme 31.12.2009 2010 13eme 31.12.2009 10 Taux de création d'établissements 29,8 % 27,3 % 6eme 11 Taux de survie à 3 ans des entreprises créées 67,8 % 66,5 % 9eme _ 2007 INNOVATION ET SAVOIR 14 Potentiel de relève (nombre de salariés de - de 30 ans pour 100 salariés de + de 50 ans) 49,3 % 55,8 % 14eme _ 31.12.2009 15 Besoin de renouvellement (part des salariés de + de 50 ans) 35,4 % 32,2 % 8eme _ 31.12.2009 16 Taux d'encadrement (part des cadres dans l'emploi salarié) 5,9 % 12,1 % 17eme _ 31.12.2009 17 Part des ouvriers non qualifiés 3,6 % 2,6 % 5eme _ 31.12.2009 8,6 % 6,0 % (**) 5eme 2010 14,5 % 13,5 % (**) 9eme 2010 RAYONNEMENT ÉCONOMIQUE 20 Taux de rayonnement décisionnel hors région des établissements 21 Taux de dépendance décisionnelle des établissements (*) Évolution constatée de l'indicateur par rapport à la période précédant la période de référence (**) Le chiffre correspond à celui de la province, pour plus de pertinence dans les comparaisons interrégionales Directeur de la Publication : Jean Pierre Désormeaux. Rédaction : Hélène Grandclaudon. Cartographie et mise en page : Jérôme Rigaudière. Crédits photos : Page 1 : Fotolia ©auris. Impression : ETC. Dépot légal : à date de parution. ISSN : 2102-1465. Contact : Hélène Grandclaudon - 9 rue Robert Schuman - 76042 Rouen Cedex 1 Tél. : 02 35 88 38 09 - [email protected] 4 [ ORECO ] N°13 déc. 2011 O B S E R VATO I R E S E CO N O M I Q U E S des de Haute-Normandie Ce document est imprimé sous label IMPRIM'VERT et sur un papier recyclé