Rhumatologie pédiatrique, quelles pathologies, FS AJI , syndromes
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Rhumatologie pédiatrique, quelles pathologies, FS AJI , syndromes
Rhumatologie pédiatrique, quelles pathologies, FS AJI , syndromes auto-inflammatoires maladies auto-immunes, interféronopathies, Quelle organisation de la prise en charge Pierre Quartier Unité d’Immuno-Hématologie et Rhumatologie pédiatrique Necker-Enfants Malades, Paris Rhumatologie pédiatrique : quelles maladies ? Arthrites Juvéniles Idiopathiques (AJI) – Formes non systémiques / Formes systémiques (“Still”) Connectivites et vascularites “classiques” – Lupus Erythémateux Disséminé, dermatomyosite juvénile, sclérodermie, connectivites de chevauchement – PAN de l’enfant, Kawasaki, vascularites à ANCA, Takayasu, … Syndromes auto-inflammatoires avec participation prédominante de l’IL-1 – Fièvres récurrentes et assimilé : FMF, TRAPS, Sd hyper-IgD / MVK, CINCA/Muckle Wells/Urticaire familial au froid, DIRA, DITRA … – ± ostéomyélite multifocale et SAPHO, péricardites, myocartides récurrentes – ± maladies granulomateuses inflammatoires de l’enfant (Blau, …) Maladies monogéniques à expression mixte (inflammation, DI, auto-immunité, …) : – Interferonopathies : AGS/Lupus engelure, SPENCD, STING, … – CANDLE (lipodystrophie, inflammation), NLRC4 (auto-inflammation, SAM, …), … Arthrites juvéniles idiopathiques Début avant 16 ans, présence d’une arthrite ≥ 6 semaines Après avoir éliminé toutes autre cause d ’arthrite • infection +++ • Arthrite réactionnelle • arthrite s’intégrant dans une pathologie connue Diagnostics différentiels : MICIs, Lupus/Rhupus, Hépatites auto-immunes, vascularite systémique, … Rarement néoplasie a expression articulaire (plus souvent arthralgies, douleurs métaphysaires) et systémique AJI : principales entités La forme systémique (« maladie de Still ») L’oligoarthrite (< 4 articulations touchées au cours des 6 premiers mois, peut être étendue ensuite) ou la polyarthrite débutant < 6 ans – Souvent présence de FAN sans spécificité – Risque d’uvéite à œil blanc = lampe à fente /3 mois 5 ans L’arthrite non systémique du plus grand enfant : – Tableaux d’ « oligoarthrite » révélant une spondylarthropathie (± enthésite) ou liée au psoriasis (ongles / ATCDs familiaux) – Polyarthrite rhumatoïde (facteur rhumatoïde, anti-CCP) ou non – Polyarthrites sèches Forme systémique d’arthrite juvénile idiopathique = présentation classique et parfois SAM • AJI: arthrite, début < 16 ans, durée > 6 semaines, autres diagnostics exclus • fièvre 15 jours, avec pics caractéristiques 3 jours • Rash cutané ± adénopathies ± hépato-splénomegalie ± péricardite ± syndrome d’activation macrophagique (SAM) Phase initiale : prise en charge Hospitalisation à décider en fonction de la gravité Traitement anti-inflammatoire adapté (douleur, état général, signes éventuel de SAM) : – Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) à fortes doses, avec une efficacité particulière pour certains experts de l’indométacine (3 mg/kg par jour en 2 ou 3 prises) … attention tolérance, risque de SAM – Parfois nécessité d’une corticothérapie d’emblée … ou d’un traitement biologique précoce ? … * *Contact précoce avec un centre expert Formes évolutives, la vision « classique » Formes monocycliques : – Une seule grande poussée, après quelques mois rémission complète définitive … 10-40% des patients Formes polycycliques : – Plusieurs poussées avec rémission complète entre deux poussées … 2 à 35% dans la littérature … assez rare si l’on exige une biologie intercritique normale Formes persistantes : – Activité de la maladie durable sur plusieurs années – Classiquement > 50% des FSAJI, pronostic réservé – Profil évolutif modifié par traitements récents ? Formes non monocycliques, évolution Phase initiale Inflammatoire ± polyarthrite Profil évolutif « auto-inflammatoire » Peu d’arthrite Profil évolutif systémique et polyarthrite Profil évolutif polyarticulaire sans signes systémiques cliniques REMISSION sans traitement ni séquelles Formes particulières Formes avec inflammation persistante sur la durée – risque d’amylose secondaire – risque d’HTAP Formes évoluant d’un profil auto-inflammatoire à un profil auto-immun – apparition d’auto-ACs variés (FAN, FR, ANCAs, …) – atteintes multi-organe possible (reins, poumons …) Formes avec SAM et ferritine le plus souvent élevée – ± présence de mutations/polymorphismes fonctionnellement non neutres dans gènes de perforine, Munck 13.4, … – Formes frontières avec des lymphohistiocytoses familiales ? Courbe thermique typique Pics x 1 à parfois 2 ou 3/jour Température < 37°C entre les pics Interleukine-1 et Interleukine-6 dans la forme systémique d’AJI L’interleukine-6, cytokine clé dans la FS-AJI Association de taux élevés d’IL-6 dans le sérum et le liquide articulaire avec l’inflammation systémique, l’érosion articulaires, le retard de croissance Modèles murins transgéniques pour l’IL-6 ou son récepteur – Arthrite érosive – Inflammation systémique et petite taille Traitements par un AC anti-récepteur de l’IL-6 (Tocilizumab) = très efficace chez la plupart des patients sur manifestations systémiques et articulaires SJIA: une maladie médiée par l’IL-1 ? Sujets sains sérum FSAJI sérum Sujets sains PBMCs IL-1b IL-1b IL-1Ra (Anakinra) IL-1R1 Pascual J Exp Med 2005 AMM / essais en cours FS-AJI évolutive, échec des AINS et corticostéroïdes : – Anti-IL-6 : • Tocilizumab : AMM voie IV 12 mg/kg toutes les 2 semaines si poids < 30 kg, sinon 8 mg/kg toutes les 2 semaines • Essai pédiatrique en cours avec le tocilizumab SC – Anti-IL-1 • Utilisation hors AMM de l’anakinra • Etudes récemment publiées pour le rilonacept • AMM pour le canakinumab 4 mg/kg (maxi 300 mg) SC /4 semaines … mais prise en charge par l’assurance maladie en attente (très cher) Expérience acquise avec le tocilizumab peu de données Profil évolutif « auto-inflammatoire » Peu d’arthrite Phase initiale Inflammatoire ± polyarthrite Essais randomisés Profil évolutif systémique et polyarthrite Profil évolutif polyarticulaire sans signes systémiques cliniques Expérience acquise avec les anti-IL-1 Essais randomisés Profil évolutif « auto-inflammatoire » Peu d’arthrite Phase initiale Inflammatoire ± polyarthrite Profil évolutif systémique et polyarthrite Expériences pilotes Profil évolutif polyarticulaire sans signes systémiques cliniques Bilan pré-thérapeutique (MTX ou biologique) Viscéral à minima : biologie rénale, hépatique, NFS plaquettes Infectieux Optimiser la situation vaccinale : – Compléter en amont vaccins vivants importants comme ROR, varicelle – Vacciner et faire rappel régulier pour DTP, hémophilus, pneumocoque, méningo C, grippe – Egalement conseillés : hépatite B, papillomavirus, autres selon situation géographique/voyages Et s’assurer de la bonne information/éducation parents/patient Le revers de la médaille des biologiques Infections Allergies (dont chocs anaphylactiques sous tocilizumab IV) Atteintes hépatiques variées Atteintes ± liées en tout ou partie à la maladie (SAM, HTAP, …) Atteintes dysimmunes – Atteintes psoriasiques – Atteintes neurologiques démyélinisantes – Atteintes intestinales inflammatoires (de type Crohn ou colite indifférentiée Risque de néoplasie ? Syndromes auto-inflammatoires Syndromes très IL-1 dépendants – DIRA = déficit en antagoniste du récepteur de l’IL-1 – Cryopyrinopathies (Urticaire familial au froid, Muckle-Wells, CINCA), Fièvre méditerranéenne familiale (en échec de colchicine), autres dont des péri ou myocardites récurrentes Syndromes plus complexes – Parfois répondant à l’anti-IL-1 : déficit en mévalonate kinase, forme systémique d’AJI, ± ostéomyélite multifocale, ± Blau – Parfois autres abords thérapeutiques nécessaires Présentation clinique – Episodes récurrents de fièvre – avec inflammation localisée aux niveaux de différents organes (peau, articulations, séreuses..) – Formes héréditaires et acquises Formes « aquises » – Maladie de Still – PFAPA – Maladie de Behçet Ostéomyélite chronique récurrente multifocale Formes héréditaires • Transmission autosomique récessive: – FMF (pyrine/marenostrine) • Population méditerranéenne • Épisode de fièvre et DOULEUR ADBO • Bref: 48h-72h – Hyper IgD syndrome (mévalonate kinase) • 5à7j • début précoce • Aphtes, adp, rash – DIRA (Deficiency of interleukin 1 receptor antagonist) Une image caractéristique Plaque érysipélatoïde Sièges les plus fréquents – Cheville – Dos du pied – Région prétibiale Syndrome Hyper IgD (AR) Déficit en mévalonate kinase • Fièvre: 4 à 6 jours +++ • Signes accompagnateurs: adenop, HSM, aphtes +++ • Atteinte cutanée +++ • Atteinte articulaire modeste • Atteinte séreuse: douleurs abdominales Déficit en mévalonate kinase • Acidurie mévalonique en poussée • Dosage des IgD: peu utile • Activité mévalonate kinase sur lymphocytes ou fibroblastes • Génétique: séquençage du gène de la mévalonate kinase DIRA (Deficiency of interleukin 1 receptor antagonist) • 9 patients décrits (Aksentijevich et al, NEJM;360, 2009) • Début très précoce • Maladie à expression cutanée et articulaire Pustulose localisée à généralisée Biopsie cutanée: infiltration du derme et de l’épiderme par des neutrophiles, formation de pustules le long des follicules pileux, hyperkératose •Élargissement des extrémités costales (bouchon de champagne) •Apposition périostée •Ostéolyse •Modification des épiphyses des os longs (ballooning) •Biopsie: osteomyelite purulente stérile Syndrome Hyper IgD (AR) Déficit en mévalonate kinase • Fièvre: 4 à 6 jours +++ • Signes accompagnateurs: adenop, HSM, aphtes +++ • Atteinte cutanée +++ • Atteinte articulaire modeste • Atteinte séreuse: douleurs abdominales Déficit en mévalonate kinase • Acidurie mévalonique en poussée • Dosage des IgD: peu utile • Activité mévalonate kinase sur lymphocytes ou fibroblastes • Génétique: séquençage du gène de la mévalonate kinase • Transmission autosomique dominante: – TRAPS – FCAS/MWS/CINCA (CIAS1-cryopyrine) – Fièvre périodique associé à mutation de NALP12 – Syndrome de Blau (NOD2) – PAPA syndrome (Pyogenic arthritis pyoderma gangrenosum acne) (CD2BP1, CD2 binding prot 1) TRAPS: histoire naturelle • Age de début plus tardif: enfance ou adolescence • Fréquence des accès fébriles variables: 2-3/an • Épisodes de fièvre prolongés: 14-21 jours • Risque d’amyloidose à long terme Accès de TRAPS fièvre 100% myalgies 80% douleurs abdominales 88% pleurésie 40% arthralgies 52% céphalées 68% conjonctivite 44% ou œdème orbitaire peau 88% Toro, 2000 Drenth JP, 2001 Rash migratoire centrifuge Pseudo-érysipèle du bras E Mc Dermott Oedeme périorbitaire FCAS/MWS/CINCA AD AD/de novo de novo/AD AD sévérité FCAS •Rash •Fièvre •Conjonctivite •Arthralgie MWS Cyclique Pas de surdité, pas d’amylose •Rash •Fièvre inconstante •Conjonctivite •Arthralgies/arthrites •+/-surdité •+/-amyloidose CINCA +/Cyclique •Rash •Fièvre rare •Conjonctivite, uvéite •Arthrites /arthropathies •Méningite chronique •+/-surdité; +/-amylose +/permanent Granulomatoses pédiatriques dont le syndrome de Blau • Triade Polyarthritis + Uveitis + Dermatite Granulomateuse • Granulomes sans nécrose caséeuse • Formes familiales et sporadiques • Mutations NOD2/CCARD15 PAPA syndrome: Pyoderma gangrenosum, Acne, Pyogenic sterile Arthritis • (Fièvre) Dermatose neutrophilique: Pyoderma gangrenosum Acnée kystique • Atteinte cutanée +++ • Atteinte articulaire +++ Arthrite purulente aseptique • CD2BP1 → monocytes et macrophages En pratique… • Anamnèse : ethnie, consanguinité, type de fièvre, … âge de début: – MVK/ CAPS: début précoce+++ < 1 an – FMF : petite enfance – TRAPS: enfance/adolescence • Diagnostics différentiels: infection/tumeur Examens complémentaires syndrome inflammatoire en poussée normal en dehors dosage de l’acidurie mévalonique en poussée génétique … Connectivites / Vascularites Lupus « classiques » Sclérodermies Myosites juvéniles Maladies monogéniques à expression auto-immune / inflammatoire Myosite inflammatoire de l’enfant Dermatomyosite: 85% 2 à 3 / 106 enfants (UK, USA) Myosite de chevauchement:3-10% Polymyosite: 2-5% Diagnostic Critères de Bohan et Peter Signes musculaires Déficit proximal Elévation d’au moins un enzyme musculaire: CPK, ASAT, LDH, aldolase Atteinte myogène à l’EMG Biopsie musculaire + Signes cutanés Signes cutanés + ¾ critères: diagnostic certain Capillaroscopie Critère majeur: mégacapillaire= SS, CM, DM Hémorragies: connectivites Atteinte musculaire A: Normal; B: atteinte musculaire hétérogène; C: atteinte musc. homogène Quand réaliser une biopsie musculaire ? « facile », systématique en l’absence de signes cutanés Deltoïde (à distance d’un site d’injection vaccinale++) Expertise anapath nécessaire Atteintes histologiques Atteinte inflammatoire Hyperexpression HLA I Atrophie périfasciculaire Dégérérescence/ régénération Infiltrat CD3, macrophage endomysial, périmysial, périvasculaire Atteinte vasculaire Perte capillaire ++ Epaississement, oblitération artérielle, infarctus Atteinte musculaire Atteinte tissu conjonctif Fibrose endomysiale, périmysiaale Evolution, Pronostic 3 complications particulières -Calcinoses -Ostéopénie -Lipodystrophie Lipodystrophie Bingham, Medicine 2008 28/353 patients (8%) Généralisée:8 Partielle: 15 Localisée: 5 Anticorps spécifiques des myosites chez l’enfant AC anti-synthétase (cytoplasmic aminoacyl-tRNA synthetase (ARS) enzymes): anti-JO1, PL7, PL12: 1-3% Mains de « mécanicien », Gottron, fièvre, Raynaud, arthrite, PI. Patients plus âgés AC antiTIF1-g (p155)—nuclear transcription cellular differentiation: 25-30%: atteinte cutanée sévère? Evolution chronique Anti-Mi-2 (Helicase protein—nuclear transcription): <10%; atteinte cutanée classique, atteinte musculaire modérée, bonne réponse au tt Anti-MJ: crampes, dysphonie, monocyclique AC anti MDA5 (Melanoma differentiation-associated gene 5): ulcérations cutanée, papules palmaire, ulcérations buccales . fréquence et gravité de l’atteinte pulmonaire Hétérognéité Prise en charge (centre expert +++) Formes classiques : corticothérapie, méthotrexate, kinésithérapie Formes partiellement réfractaires ou trop corticodépendantes : MMF, rituximab, … Formes particulières, digestives, ulcératives … parfois échanges plasmatiques, IGIV, ritux Lupus syndromiques Brigitte Bader-Meunier Yannick Crow LES systémique pédiatrique • Rare : 15-20% LES • Plus sévère que chez l’adulte : atteintes rénales, neurologiques • Implications plus forte de facteurs génétiques ? – Porteurs d’allèles de risque de développer un LES – Déficits en complément (fractions précoces de la voie classique) – Autres • LES syndromiques LES syndromique 1. Mutations • • TREX (syndrome d’Aicardi-Goutières) TRAP 2. Anomalies chromosomiques • Klinefelter et autres Syndrome d’Aicardi-Goutières • AR essentiellement • Hétérogénité clinique • Atteinte précoce (premiers mois): atteinte neurologique + fièvre hépatosplénomégalie, thrombopénie précoce • Encéphalopathie, spasticité, microcéphalie progressive Calcifications Nx gris centraux, atteinte SB • Association à: auto-immunité, lupus-engelure (40%) Aicardi et Goutières 1998 Rice, Am J Hum Genet 2007 Mutations de TREX 1 (3’-repair DNA exonuclease 1) • Syndrome d’Aicardi-Goutières AGS1 AGS2 AGS3 AGS4 AGS5 3p21 13q14 11q13 19p13 20q11 TREX1/DNaseIII RNASEH2B RNASEH2C RNASEH2A SAMHD1/DCIP 35% 45% 15% <5% ~10% AGS et interféron a • INFa élevé dans LCR, élevé ou normal dans plasma LES et SPENCD mutation TRAP (Tartrase-resistant acid phosphatase) Spondylenchondrodysplasie (SPENCD) Dysplasie osseuse+auto-immunité + déficit immunitaire (?) + signes neurologiques Crow, Nat Genet 2011: 10 patients Superti-Furga, Nat Genet 2011: 14 patients SPENCD • Dysplasie osseuse Petite taille + • Signes Neurologiques – Inconstants – Retard de développement PM, diplégie spastique, – calcifications NGS • Déficit immunitaire ? – Hypogammaglobulinémie post RTX • Auto-immunité: < 12 mois-14 A – LES : atteinte rénale, cytopénie(s) auto-immune (s) – Arthrite, PTIC, fièvre récurrente, « Kawasaki » like, myosite, acrosyndrome, Thyroidite Conclusion Soins et recherche en rhumatologie pédiatrique CHU Centre de référence Patients & divers professionnels Divers spécialistes Collaborations internationales, PRINTO, unités de recherche URC/CIC Kinés, ergo Transition, médecine d’adultes Centres de compétence Industrie & institutions La rhumatologie pédiatrique France / International En France : – 2 CMR, 18 centres de compétences (certains multi-sites : www.cerhumip.fr) – une filière maladies rares avec 5 CMR d’adultes – une société savante, la SOFREMIP, avec congrès annuel – un DIU de rhumatologie pédiatrique Paris-Lyon International : – une société savante, la PReS, avec congrès annuel – Young Investigator meeting, sessions pour « trainees » – Réseau PRINTO pour recherche / enseignement des jeunes
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