Algérie: le péril Daech est-il écarté
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Algérie: le péril Daech est-il écarté
c’est l’été 14es RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 7 septembre 2016 N°7890 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LES SLALOMS CONQUÉRANTS DE GOOD LUCK ALGERIA LIRE EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17 Algérie : le péril Daech est-il écarté ? PHOTO : H. LYES ■ L’ANP a renforcé le dispositif militaire à la frontrière avec la Libye depuis que le groupe terroriste Daech s’est incrusté dans le pays voisin. Action couplée au nettoyage des foyers terroristes en Algérie. LIRE L’ARTICLE DE M. A. O. EN PAGE 2 RADICALISATION DANS LES ÉCOLES RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA NOURIA BENGHEBRIT APPELLE À LA «VIGILANCE» ■ Au cours d’une conférence de presse animée lors d’une tournée d’inspection à Alger, la ministre de l’Education nationale est revenue sur l’affaire des élèves non voilées refoulées de leur établissement à Sebbala, qui a enflammé les réseaux sociaux. ■ Le ministère de la Culture a refusé de délivrer un «visa culturel», qui tient lieu d’une autorisation de projection, au film documentaire Vote Off de Fayçal Hammoum. Il a été déprogrammé aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui se déroulent jusqu’à vendredi. LIRE L’ARTICLE DE F. AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 5 LIRE L’ARTICLE DE K. MEDJDOUB EN PAGE 4 GESTION DU FONCIER PUBLIC CINÉMA Le groupe Cevital cofinancera le film Larbi Ben M’hidi LIRE EN PAGE 24 PHOTO : D. R. PHOTO : D. R. LE DOCUMENTAIRE VOTE OFF CENSURÉ ZONES D’OMBRE AUTOUR DE DOUNIA PARC LIRE L’ARTICLE DE ALI BOUKHLEF EN PAGE 5 El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 2 DOSSIER AL ALORS LO QUE LA DÉROUTE MILITAIRE DE L’EI SE PRÉCISE SUR LE TERRAIN Laborieuse décantation politique en Libye ● Les nouvelles en provenance de Syrte annoncent que les forces de l’opération «Bloc soudé», relevant du gouvernement de réconciliation nationale de Fayez El Sarraj, sont en dernière phase de reprise de la ville natale d’El Gueddafi. PHOTO : D. R. D aech est à la dérive à Syrte et Benghazi. Le Conseil du gouvernement libyen est en réunion à Tunis pour trouver une issue à la réconciliation. Américains, Italiens et Français font de la pression pour réconcilier Haftar avec l’Ouest libyen. Les belligérants libyens sont revenus depuis la semaine dernière à la même table de négociations, qu’ils ont quittée il y a deux ans durant lesquels ils se sont livrés à une guerre civile dévastatrice et meurtrière, notamment à Benghazi, Derna et Syrte. Les batailles ont opposé durant plusieurs mois les groupes militaires, aiguillés par les Frères musulmans de Misrata et la Jamaâ moukatila de Abdelhakim Belhaj, d’un côté, et les nationalistes libéraux de Benghazi et Zentane, de l’autre. Tout le monde se rappelle la bataille de l’aéroport de Tripoli en 2014. Daech a exploité cette guerre fratricide pour essayer de s’emparer de Benghazi et Syrte. Les Frères musulmans de Misrata ont fini par comprendre que leur alliance avec Daech au sein de Fajr Libya n’est pas fructueuse pour eux, encore moins pour la Libye. Misrata a donc livré la guerre pour reprendre Syrte, comme l’ont fait les nationalistes libéraux à Benghazi, une année plus tôt. «Sans oublier que Misrata a régulièrement livré des armes pour soutenir Daech et ses alliés à Benghazi. La bataille de Benghazi était celle de Fajr Libya, dirigée par Misrata, contre Al Karama, dirigée par Haftar», relève le politologue libyen Ezzeddine Aguil. Aujourd’hui, la situation s’est décantée un peu suite au flou ayant Dans les principales villes de Libye, les éléments de Daech ont tout abandonné derrière eux après avoir subi de lourdes défaites militaires suivi la chute d’El Gueddafi. Daech et les extrémistes religieux éliminés de la première ligne, les autres composantes de la scène politique sont appelées à s’entendre, poursuit le politologue. DANGER PERMANENT Les nouvelles en provenance de Syrte annoncent, certes, que les forces de l’opération «Bloc soudé», relevant du gouvernement de réconciliation nationale de Fayez El Sarraj, sont en dernière phase de reprise de la ville natale d’El Gueddafi, tombée sous le contrôle de Daech depuis juin 2015. Le porte-parole de l’opération «Bloc soudé», Mohamed Ghasri, a affirmé hier aux médias que «la présence de Daech s’est réduite à un petit carré dans le quartier Trois et quelques zones périphériques de la ville», en préci- sant toutefois que «leur danger est matérialisé, surtout, par leurs snipers, les mines qu’ils ont semées dans les artères de la ville, ainsi que les suicidaires qui peuvent surgir un peu partout à Syrte». Daech avait près de 1500 miliciens à Syrte, selon les estimations. Ses morts et prisonniers n’atteignent pas les 200. Une grande interrogation plane sur le sort des autres terroristes qui constituent un danger permanent comme kamikazes potentiels. La situation est similaire dans la ville de Benghazi. Les forces de l’armée libyenne du général Haftar encerclent les éléments de Daech et ses alliés dans un petit réduit dans la cité El Gaouarcha, à 15 km à l’ouest de la ville, et au quartier Sabri de l’ancienne ville de Benghazi. Daech a tout perdu militairement, mais la présence de mines MOBILISATION EN TUNISIE ● Les propos du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, concernant le risque «d’éparpillement» des djihadistes du groupe Daech vers la Tunisie ou l’Egypte, raniment l’éveil sécuritaire. J ean-Yves Le Drian a certes mis en garde, avant-hier, contre le risque «d’éparpillement» des djihadistes du groupe Daech vers la Tunisie ou l’Egypte, une fois qu’ils seront chassés des «places fortes» qu’ils occupent en Libye, notamment à Syrte. Mais, ce n’est pas une découverte, selon le journaliste-analyste tunisien Soufiane Ben Farhat. «Les Tunisiens ont déjà su à leurs dépens que la Libye voisine constitue un véritable danger pour eux. Les terroristes ayant perpétré les opérations du musée du Bardo, en mars 2015, de l’hôtel de Sousse, en juin 2015 et biens d’autres attaques, se sont entraînés en Libye», explique-t-il. «Tout le monde sait qu’il y a un fort bataillon de terroristes tunisiens en Libye, il s’agit de plusieurs centaines», poursuit-il, en rappelant que l’attaque américaine sur Sabrathale, le 19 février dernier, a anéanti une cinquantaine de terroristes tunisiens, qui planifiaient d’attaquer la Tunisie. «Ils devaient participer à l’attaque de Ben Guerdane qui a eu lieu deux semaines plus tard», ajoute-t-il. «Si la Tunisie dispose de centaines de terroristes locaux sur ses frontières, le risque est permanent et le pays est toujours en alerte», conclut-il. ALERTE MAXIMALE La Tunisie vit déjà en état d’alerte depuis l’attaque de Ben Guerdane. Les mesures de sécurité sont visibles à l’œil nu à travers les rondes fréquentes de la police et les contrôles systématiques dans les entrées des magasins et des bâtiments importants. Les autorités craignant qu’un nouvel attentat n’anéantisse complètement l’activité touristique, déjà en crise dans le pays. Depuis cette grosse alerte de Ben Guerdane où plus de 50 terroristes ont trouvé la mort, le dispositif de sécurité sur les frontières sud de la Tunisie a été renforcé pour empêcher l’infiltration des éléments de Daech, basés notamment à Sabratha, à moins de 100 kilomètres des frontières tunisiennes ; mais, aussi, dans d’autres villes libyennes. Donc, lorsque le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian dit : «Il nous faut commencer à appréhender sérieusement la question de l’éparpillement des terroristes, une fois Syrte, peut-être demain Benghazi», lors de l’université d’été de la Défense. Et d’ajouter : «Indirectement, cela va présenter de nouveaux risques et pour la Tunisie et pour l’Egypte» et trouve «dommage que l’ensemble des Etats voisins de la Libye ne se soient pas réunis pour réfléchir à la question de l’éparpillement des terroristes une fois leurs places fortes prises». Tout cela ne constitue pas une surprise pour les Tunisiens déjà en alerte. «Le Drian le sait parce qu’il a rencontré son vis-à-vis tunisien, Ferhat Horchani, et ils ont travaillé conjointement sur la coopération dans le domaine des forces spéciales, notamment le renseignement. Ce dernier sujet est essentiel pour le contre-terrorisme», rappelle également Soufiane Ben Farhat. Toutefois, comme les experts n’ont cessé de le rappeler, si la reprise de Syrte est un échec pour Daech, cela n’écarte pas la menace djihadiste en Libye. Le nombre de terroristes de l’EI s’élève à plus de 5000 et ils disposent de cellules dormantes dans toutes les grandes villes libyennes, notamment à Tripoli. Les camps d’entraînement pullulent encore en Libye. Donc, le danger daéchien est toujours là. M. S. et les risques de suicidaires font que l’armée de Haftar est prudente et essaie de prendre les terroristes de Daech par l’usure. Des négociations sont en cours pour la reddition de ces terroristes. Les forces du général Haftar insistent sur l’arrestation de toutes les personnes en âge de prendre les armes (entre 15 et 65 ans), se retrouvant dans la zone encerclée, contrôlée par les terroristes. Un ratissage systématique est pratiqué dans le reste de l’Est libyen sous l’autorité militaire du général Abderrazek Nadhouri, qui a nommé des militaires à la tête des mairies d’Ajdabya, Benghazi et Kofra, pour parer aux risques des kamikazes. RÉCONCILIATION L’envoyé spécial de l’ONU, Martin Kobler, essaie désespérément de trouver un terrain d’entente entre les Libyens. Mais, comme les forces de Misrata et l’armée du général Haftar se divisent l’autorité sur la Libye, c’est la loi du terrain qui prime. Les gens de Misrata sont soutenus par les Turcs et les Qataris. Haftar est soutenu par l’Egypte, la Jordanie et les Emirats. Les dernières révélations ont montré que les deux bords sont soutenus par les services spéciaux français, italiens, britanniques et américains. «L’ONU a essayé d’imposer le gouvernement El Sarraj, plutôt favorable à Misrata. Mais, la situation sur le terrain a montré que le général Haftar est incontournable. Aujourd’hui, Italiens, Américains et Français font pression sur El Sarraj pour composer avec Haftar. La situation à l’Est est même plus contrôlée que celle à l’Ouest», souligne l’ex-président du conseil de Benghazi, Jamel Bennour. De son côté, l’Egypte est parvenue à réunir, il y a deux semaines, Fayez El Sarraj et le président du Parlement, Salah Akila, en vue de faciliter la réconciliation nationale libyenne. Mais, comme ce qui a été constaté dans les négociations de Tunis, la question de la place de Haftar dans la hiérarchie militaire continue à poser problème. Le Parlement le considère comme chef d’étatmajor de l’armée libyenne et insiste sur le fait que c’est le Parlement qui nomme le commandement de l’armée. El Sarraj veut que ce soit le gouvernement qui décide de l’octroi de cette autorité. Le dénouement du scénario libyen ne se limite pas au sort de Daech. L’islam politique continue à poser un véritable problème. Mourad Sellami Atelier à Alger sur la lutte contre le terrorisme n atelier international de deux jours, intitulé «Rôle de la démocratie dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme», U débutera aujourd’hui à Alger. C’est atelier auquel participeront de nombreux pays et une palette d’experts se veut «une contribution de l’Algérie, de par son expérience, à la lutte contre l’extrémisme violent et à la lutte contre le terrorisme», a indiqué dimanche, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, lors d’une conférence-débat sur la Libye co-animée avec Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye. M. Messahel, qui présidera la cérémonie d’ouverture de cet atelier, a insisté sur l’idée que «l’antidote à l’extrémisme violent et au terrorisme est la démocratie». Pour l’occasion, a-t-il ajouté, l’Algérie fera profiter la communauté internationale de son expérience en la matière comme elle n’a pas hésité à partager son savoir-faire dans le domaine de la «déradicalisation» et de lutte contre le terrorisme. Il y a tout lieu de s’attendre à ce que des pays comme la Belgique, la France, la Tunisie, le Maroc et l’Egypte suivent avec grand intérêt les débats que cet atelier suscitera et les résolutions qui en découleront. La raison ? Simple. Les plus grands contingents de radicaux et de terroristes qui combattent actuellement en Syrie, en Irak ou en Libye proviennent de ces pays. Il faut savoir, par exemple, que 70% des terroristes de Daech qui activent en Libye sont des étrangers. La situation est analogue pour ce qui est de la Syrie ou de l’Irak. Avec la fin annoncée du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI), tous ces pays auront très probablement affaire à la problématique du retour massif de terroristes. Il s’agira aussi pour eux d’en empêcher d’autres de partir pour ouvrir de nouveaux fronts. L’Algérie qui a été durement frappée par le terrorisme durant les années 1990, phénomène qu’elle a eu à affronter seule, et qui a une expertise reconnue en matière de lutte contre le terrorisme a prévenu, dès le début des révoltes arabes, des dangers du terrorisme, de l’instrumentalisation du religieux et des vides sécuritaires qu’occasionnerait l’effondrement d’Etats comme ceux de la Libye ou de la Syrie. Peu de gens ont voulu prendre au sérieux ces avertissements. Aujourd’hui, nous y sommes en plein dedans… et pour probablement longtemps encore. Z. C. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 3 DOSSIER L’ALGÉRIE FACE À LA MENACE D’INFILTRATIONS TERRORISTES À PARTIR DE LA LIBYE LE PÉRIL DE DAECH EST-IL ÉCARTÉ ? ● Les coups assénés aux groupes terroristes sont tels qu’il n’y a plus d’attentat depuis plus d’une année. L a défaite annoncée des groupes terroristes affidés à Daech à Syrte et Benghazi suscite un soulagement en Libye, mais quelques inquiétudes en Algérie. Bien que contentes de voir les groupes terroristes chassés des principales régions libyennes, les autorités algériennes ne peuvent pas ne pas craindre un éventuel repli de ces hordes en Tunisie, mais aussi et surtout au sud-est de l’Algérie. Une crainte tout à fait légitime en raison, notamment, de la longueur de la bande frontalière qui sépare le Sud algérien de l’immense désert libyen. Cette crainte est également motivée par le nombre ahurissant de caches d’armes découvertes sur cette bande frontalière depuis la chute du régime de Mouammar El Gueddafi, en 2011. La menace terroriste venant du territoire libyen est une réalité que l’Algérie a amèrement vécue en janvier 2013. Tout le monde se souvient encore de l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine dans la wilaya d’Illizi, qui s’est soldée par la mort de 38 employés expatriés et l’élimination de 33 terroristes. Cette attaque avait été exécutée par un groupe terroriste qui s’était introduit par la frontière avec la Libye longue de 982 km. L’absence d’une autorité militaire dans cette partie de l’extrême Sud-Ouest libyen facilite le mouvement des groupes terroristes connectés aux trafics en tout genre. L’immense zone allant du sud de Ghadamès au fin fond de l’erg de Mourzouk est un véritable no man’s land. C’est aussi un vaste territoire hors de contrôle et source de tous les dangers pour notre pays. Depuis l’attaque de Tiguentourine, l’Algérie a substantiellement renforcée sa présence militaire toute le long de la frontière libyenne, fermée et soumise à une surveillance particulière. Le blindage de cette zone frontalière, grâce notamment à la mobilisation d’importants moyens humains et matériels, a permis à l’Algérie de faire face à des intrusions de terroristes stationnés en Libye. Mais le risque zéro n’existe pas. Et les groupes terroristes excellent dans les techniques d’intrusion. Pour parer à toute éventualité, les forces armées algériennes creusent des tranchées sur tout le tracé de cette frontière. Ainsi, par tous ces moyens mobilisés, l’Algérie a-t-elle éloigné la menace terroriste de Daech ? Le risque est toujours là, même s’il reste minime en raison notamment de l’expérience humaine et des moyens matériels dont dispose l’armée algérienne. Daech pourrait tenter un coup d’éclat à la frontière, mais il n’aura aucune chance de pouvoir s’installer sur le sol algérien, comme il l’a fait en Libye ou en Tunisie. L’effort de guerre consenti par l’Algérie a abouti au démantèlement total de toutes les organisations terroristes activant sur le sol national (GIA, GSPC, Al Qaîda…). Ce qui reste de «poches» terroristes n’ont aucun lien organique avec les orga- Le dispositif des forces armées déployé aux frontières semble avoir réussi à mettre en échec toute tentative d’infiltration terroriste dans le pays PHOTO : H. LYÈS nisations terroristes transnationales comme Daech. Le plus rassurant, c’est que l’armée algérienne resserre l’étau autour de ces petits groupuscules aux mouvements très réduits en raison d’un maillage militaire des plus denses, couvrant les zones à risque. Les capacités de l’Algérie à faire face aux attaques terroristes ne sont plus à démontrer. Les coups assénés aux groupes terroristes sont tels qu’il n’y a plus d’atten- tat depuis plus d’une année. Le dernier groupe affidé à Daech a été totalement démantelé en juillet dernier. Il s’agit de Jund Al Khilafah (Les soldats du califat) qui n’existe plus en tant qu’organisation, selon le ministère de la Défense nationale. La menace terroriste viendrait donc de l’extérieur. Plus exactement des longues zones frontalières qu’a l’Algérie avec des pays comme la Libye, le Niger et le Mali. D’où cette crainte qui incite automatiquement à redoubler de vigilance et à renforcer le dispositif sécurité déjà en place à notre frontière avec la Libye et les autres pays voisins. Daech ne constitue pas une menace pour l’Etat algérien, qui est bien armé pour affronter toute forme de terrorisme. Mais l’Algérie reste l’une des cibles de cette organisation terroriste qui garde une force de nuisance qui lui permettrait de perpétuer un attentat terroriste. M. A. O RAMDHANE HAMLET. Ancien colonel de l’ANP à El Watan «L’Algérie est bien armée pour faire face au risque terroriste» Propos recueillis par Saïd Rabia Le ministre français de la Défense, JeanYves Le Drian, a mis en garde lundi contre un risque d’«éparpillement» des djihadistes du groupe Etat islamique (EI) vers la Tunisie ou l’Egypte, une fois qu’ils seront chassés de leurs «places fortes» en Libye. Que pensez-vous de cette analyse ? On n’est pas au stade de dire que Daech (Etat islamique) a été défait en Libye, même s’il a subi beaucoup de pertes depuis juin dernier. La bataille de Syrte a été menée par les troupes du gouvernement libyen, sans oublier que cela a été fait avec l’aide des Américains et des Anglais. Daech a également subi des échecs en Syrie et en Irak et cela n’a pas diminué pour autant ses capacités de nuisance. Depuis presqu’un an, on a vu comment il a changé sa stratégie pour échapper à la pression des attaques, des revers et des pertes qu’il a enregistrés dans les territoires qu’il a conquis en commettant plusieurs attentats en Europe. La pression dont Daech fait l’objet peut conduire l’organisation terroriste à chercher d’autres territoires pour se mettre à l’abri et, il est donc possible, qu’à partir de la Libye, l’organisation terroriste soit tentée par des opérations à l’extérieur. Moi-même, je l’ai dit en Tunisie dans un séminaire tenu en juin 2015 : si Daech est attaqué en Libye, il est fort probable qu’il prenne la direction de l’Egypte et de la Tunisie. Une autre hypothèse : étant en difficulté, les groupes terroristes peuvent se diriger vers le Sud libyen, un vaste territoire pour trouver un endroit où ils peuvent être en paix et se réorganiser par la suite. Pourquoi plus précisément ces deux pays, à votre avis ? Tout simplement parce que des groupes terroristes affiliés à l’EI existent déjà en Egypte. Ce qui facilite le contact et l’installation puis commettre des attentats. Pour ce qui est de la Tunisie, elle manque d’expérience et de moyens pour faire face à une grande menace terroriste. Quid de l’Algérie alors, qui partage de longues frontières avec la Tunisie et la Libye ? L’Algérie, par contre, capitalise une très grande expérience et une maîtrise en matière de lutte antiterroriste. Et le dispositif militaire impressionnant déployé le long des frontières est capable de mettre en échec n’importe quel mouvement ou tentative d’infiltration de groupes terroristes appartenant à Daech. Par ailleurs, il faut dire que l’organisation terroriste n’existe pas en Algérie, elle n’a pas de contact ni de facilitateur. Ceux qui ont tenté de s’organiser en lui prêtant allégeance ont été éliminés. Ceci dit, aucun pays ne peut se dire être à l’abri d’un attentat terroriste. L’Algérie aussi, mais ce sera extrêmement difficile pour les groupes terroristes de mettre en exécution leurs sombres desseins. Il y a un dispositif impressionnant de lutte contre le terrorisme. Il y a de la vigilance et il y a aussi le comportement du citoyen qui rejette la violence. Il y a peut-être de petits groupes terroristes en Algérie, mais je suis convaincu que Daech n’existe pas. Les anciens chefs terroristes en Algérie, qu’on dit aujourd’hui qu’ils opèrent au-delà des frontières, peuvent bien servir de relais… On n’entend plus parler d’eux. Ils n’ont ni la force ni les appuis pour le faire. Ils se sont convertis au banditisme et au trafic de drogue au Sahel. Mais comment alors expliquer la découverte à plusieurs reprises d’importantes caches d’armes dans certaines régions du pays ? Les caches qu’on découvre notamment dans le sud du pays sont récentes. Leur existence remonterait à la chute du régime d’El Gueddafi en Libye, qui est devenue un marché d’armes à ciel ouvert. Il y a des trafiquants d’armes de tout acabit. Les caches ont été construites pour constituer des magasins d’armes pour les groupes terroristes et éventuellement ceux affiliés à Daech. L’organisation terroriste préparait le terrain pour ses groupes qui pourraient s’approvisionner dans ses régions. Cela signifie qu’il y avait un plan. Heureusement que cela a échoué. S. R. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 4 L’ACTUALITÉ RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA Le documentaire Vote Off censuré ● Le ministère de la Culture a refusé de délivrer le «visa culturel» sans lequel la projection du film ne peut se faire. L e film documentaire Vote Off, du jeune réalisateur-producteur algérien Fayçal Hammoum, produit par Thala films, a été déprogrammé des 14es Rencontres cinématographiques (RCB) qui se déroulent jusqu’à ce vendredi à la Cinémathèque de Béjaïa. Le ministère de la Culture a refusé de délivrer un «visa culturel», qui tient lieu d’une autorisation de projection. C’est depuis 2011, en vertu de la loi n°11-03 du 17 février 2011 relative à la cinématographie, décret 13-276, que le département de Azeddine Mihoubi exige un «visa culturel» pour tout film programmé dans une manifestation culturelle. Vote Off est le premier film à faire les frais de cette loi dans le cadre des RCB qui appliquent cette loi depuis l’année dernière. C’est l’incompréhension chez le réalisateur. «Je suis surpris, je ne m’attendais pas à cela, d’autant que mon film est très loin d’être partisan», nous a-t-il déclaré au téléphone. «On ne peut que se rendre à l’évidence et appeler les choses par leur nom : il s’agit là d’un cas flagrant de censure», accuse-t-il dans une lettre adressée à l’opinion publique, dont nous avos été destinataire d’une copie. Le ministère a dû prendre le soin de superviser au préalable ce film de 81 minutes dont le contenu est apparemment dérangeant par le spectre de l’abstention bien réelle qu’il ne fait que filmer à quelques mois des législatives de 2017. Selon son synopsis, «Vote Off suit la jeunesse algérienne pendant le mois qui a précédé l’élection de 2014. Une jeunesse active mais qui n’a jamais voté…». La caméra de Fayçal Hammoum a investi le terrain de la campagne électorale à Alger pour la présidentielle d’avril 2014 pour prendre le pouls de la société dont fait partie une jeunesse désabusée et abstentionniste. Elle s’est posée dans des meetings de candidats, dans leurs permanences, dans la rue, à El Watan… pour «un voyage électoral ou plutôt une balade où se côtoient le doute, la peur, l’espoir». «Au-delà des parcours individuels de mes personnages qui sont au centre du projet, j’ai aussi fait ce film pour une raison simple et sans doute un peu naïve : je veux croire que l’Algérie peut et doit devenir aussi démocratique que possible», réagit, dans sa lettre, Fayçal Hammoum. Il considère qu’«interdire ce film, c’est interdire la croyance qui en est à l’origine. La croyance en un pays de droit où l’expression d’une idée n’est pas vécue comme une menace mais une chance. Interdire ce film, c’est interdire par avance tous les films qui voudront affirmer cela. C’est, qu’on le veuille ou non, avouer que rien ne changera». Le jeune réalisateur est convaincu qu’«on peut toujours enterrer un film mais jamais la parole et encore moins la pensée des hommes». L’association Project’heurts qui a été forcée d’annuler la projection du film, et pour affirmer son attachement «aux valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression et de création», a maintenu le rendez-vous de demain à 17h, l’heure prévue de la projection du film Vote Off, mais pour engager un débat sur «la loi sur le cinéma, sur la liberté de création en Algérie en présence du réalisateur et du producteur du film». «Ce bras de fer constant avec le ministère de mon pays et autres PROCÈS EN APPEL POUR «ATTEINTE À L’ISLAM» 3 ans de prison ferme pour Slimane Bouhafs S limane Bouhafs, ancien policier converti au christianisme, a été condamné, hier, à 3 ans de prison ferme par la cour de Sétif où s’était tenu, la semaine dernière, son procès en appel. Il avait été condamné en première instance, le 7 août dernier, à 5 ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende pour «dénigrement des préceptes de l’islam et atteinte au Prophète Mohamed», sur la foi de publications postées sur sa page facebook. Selon des membres de sa famille joints par téléphone, Slimane Bouhafs aurait bénéficié de «circonstances atténuantes» pour voir sa peine réduite de deux ans au moment où ses avocats attendaient un geste de clémence synonyme de liberté de la part de la justice. C’est donc un verdict «d’une extrême sévérité» auquel ne s’attendaient ni ses proches ni ses avocats qui avaient demandé l’annulation pure et simple des charges retenues contre lui au vu des «très nombreuses irrégularités et vices de forme constatées lors de son arrestation puis de son jugement en première instance le 31 juillet dernier au tribunal de Beni Ouartilane». Au vu également du dossier médical de Slimane Bouhafs, présenté comme pièce à conviction et qui atteste que l’homme «souffre de troubles psychiatriques résultant de ce qu’il avait vu et vécu durant la période où il s’était engagé dans la lutte antiterroriste». La première réaction à ce verdict est venue de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) qui, dans un communiqué rendu public hier, en fin de matinée, considère que «l’emprisonnement pour des délits d’opinion ou de culte est un antécédent grave» qui est « en contradiction avec la Constitution et le standard universel des droits de l’homme». La LADDH rappelle également «sa requête d’amender l’article 144 bis du code pénal relatif à l’offense contre la religion et les symboles de l’Etat, qui, en fait, ouvre la voie à toutes les interprétations et abus». Pour rappel, dans un précédent communiqué publié la veille du verdict, la Ligue avait appelé à la libération de Slimane Bouhafs en soulignant qu’«il n’a fait qu’exprimer son opinion d’appartenir à un autre culte religieux», tout en rappelant que «la liberté de culte est reconnue par la Constitution algérienne». Djamel Alilat SÉCURITÉ ROUTIÈRE Vers l’abandon du retrait du permis de conduire Le projet de révision de la loi sur la sécurité routière, qui attend d’être adopté sous peu par le Parlement, prévoit outre l’instauration du système du permis à points, l’abandon du système de sanctions, qui repose sur le retrait du permis de conduire. Ce sont là des mesures parmi d’autres pour réduire les accidents de la route qui continuent d’endeuiller des milliers de familles et dont a fait écho hier le directeur général du Centre national de prévention routière, Ahmed Naït El Hocine, sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne III. M. Naït El Hocine a souligné la nécessité d’améliorer le dispositif de surveillance et de contrôle «par le déploiement d’un système de radar fixe qui permettra de sécuriser des axes routiers accidentogènes et qui va venir en renfort à l’action opérée par les services de sécurité». «Ce sera un système automatisé de sanctions à l’aide de radars fixes, une politique qui a apporté des résultats significatifs dans les pays où elle a été adoptée», a-t-il affirmé. Outre ces deux mesures, l’avant-projet de loi prévoit également la notion de la période probatoire, la modification des procédures de rétention et une révision du montant des amendes forfaitaires. Naït El Hocine fera savoir que d’autres mesures ont été prises pour réduire les accidents de la route, en prévoyant deux conducteurs pour les bus qui effectuent de longs trajets, «une mesure transitoire en attendant la mise en vigueur du chronotachygraphe (mouchard), qui n’a pas été mise en application depuis 2010». R. Bel. C’est l’incompréhension totale chez le réalisateur PHOTO : EL WATAN autorités ‘‘suprêmes’’ de la culture commence à me fatiguer. Et je suis, de la même façon, fatigué d’avance de devoir demander grâce pour un film condamné à mort par la censure», écrit, déçu, Fayçal Hammoum à propos d’un film qu’il aurait pu appeler «A quoi rêvent wled houmti». A la liberté, certainement. K. Medjdoub El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 5 L’ACTUALITÉ RADICALISATION DANS LES ÉCOLES Nouria Benghebrit appelle à la «vigilance» ● La ministre a affirmé qu’une enquête a été ouverte sur l’affaire du lycée de Sebbala. PHOTO :M. SALIM L a ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a appelé hier les inspecteurs et les directeurs d’établissement à assumer leurs responsabilités dans leur mission de veiller au respect des lois de la République. Lors d’un point de presse animé hier en marge d’une visite d’inspection menée à Alger, la ministre a abordé le cas des élèves non voilées empêchées d’accéder à leur lycée, à Sebbala à Alger, le 4 septembre. La ministre a affirmé qu’une enquête a été ouverte au sujet de cette affaire. «Nous avons pris contact avec la direction de l’éducation concernée et les responsables de l’établissement ; les premiers éléments de l’enquête menée par nos services au niveau de l’établissement n’ont révélé aucun cas d’empêchement d’accès à l’établissement. Par contre, des éléments mettent en cause un parent d’élève», explique la ministre, indiquant que des plaintes n’ont pas été introduites par les parents des élèves concernées. «Si vraiment cet incident a eu lieu, il est à mettre sur le compte de la bêtise de son auteur», ajoute la ministre qui appelle à la vigilance pour le maintien du respect des lois de la République : «Nul n’a le droit d’imposer ce genre d’exigence (port du foulard)», a-t-elle martelé. La ministre de l’Education annonce d’ailleurs la mesure de revoir la durée Nouria Benghebrit supplémentaire accordée pour les stagiaires en cas de non-titularisation. Un enseignant fraîchement recruté est soumis à une période d’essai avec le grade de stagiaire pour une durée de neuf mois suffisante pour déceler son aptitude à enseigner. Si cette période est non concluante, neuf mois supplémentaires lui seront accordés pour une autre appréciation et c’est ce délai supplémentaire que Mme Benghebrit vise à «changer». Les inspecteurs et autres responsables d’établissement sont ainsi appelés à assumer leurs missions dans le respect de la réglementation. La ministre évoque le cas des enseignants prenant des «selfies» et des vidéos à l’intérieur des salles de cours, avec en arrière-plan des élèves. «C’est inacceptable», a-t-elle ajouté en annonçant que des enquêtes seront menées pour identifier les auteurs de ces comportements. L’occasion était donnée à la ministre de l’Education de révéler que le taux de réussite au concours de recrutement des directeurs d’établissement, organisé le 22 août dernier, «était faible». Les résultats seront annoncés du 7 au 9 septembre. Les 1500 directeurs manquants à la rentrée après le mouvement de promotion des anciens responsables d’établissement seront remplacés par des directeurs par intérim. La ministre a évoqué la possibilité de faire appel à des censeurs et à d’autres fonctionnaires pour assumer cette mission en attendant, ajoute-telle, d’organiser un autre concours. Pour les problèmes concernant le manque d’enseignants, la première responsable du secteur explique qu’après deux semaines, il sera fait appel à la liste d’attente issue du dernier concours de recrutement d’enseignants. Tous les postes vacants seront comblés. Il sera fait appel à cette même liste pour les remplacements pour les longues absences dans le cadre de la contractualisation. Fatima Aït Khaldoun-Arab SA VIDÉO A ENFLAMMÉ LA TOILE Une enseignante crée la polémique à Barika «La langue arabe est la langue du paradis» ; «la langue arabe est la langue la plus riche de toutes les langues !» Autant de phrases pour marquer la rentrée scolaire dans une école primaire de Barika, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Batna. L’auteure est une enseignante qui fait répéter ces phrases à ses élèves, en chœur, en filmant la scène et en la diffusant sur facebook ! Le post a révolté certains et en a mobilisé d’autres partis, au secours de l’enseignante considérée comme «exemplaire». Les premiers condamnent l’initiative, d’abord parce qu’elle se permet de filmer l’intérieur d’une classe, contrairement à la loi. Ce qui est critiqué aussi, c’est le militantisme idéologique, au-delà de l’amour exprimé envers la langue arabe qui associe la langue à des idées religieuses et lui confère une sacralité contraire à l’esprit de l’école républicaine. Le sujet a d’ailleurs mis le feu hier aux réseaux sociaux, exacerbant les antagonismes et la faille de plus en plus grande entre les partisans d’une société moderne avec une école à l’abri des idéologies, et ceux qui rêvent d’un Etat religieux et d’une école soumise uniquement aux référents identitaires : l’arabité et l’islam. Interrogé au sujet de la vidéo de Barika, le directeur de l’éducation de la wilaya de Batna a affirmé à El Watan avoir chargé un inspecteur pour aller vérifier sur place et a promis de prendre les mesures qui s’imposent. Lounes Gribissa GESTION DU FONCIER PUBLIC Zones d’ombre autour de Dounia Parc I l n’y a pas d’affaire Dounia Parc, il n’y a aucun problème dans ce dossier.» Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, veut ainsi atténuer les déclarations du ministre du Tourisme, Abdelouahab Nouri, qui avait révélé, il y a quelques jours, l’existence d’un «scandale» au Parc des Grands Vents. Pis, le Premier ministre veut même apparemment mettre fin au débat sur la question. Il s’agit, selon lui, d’une «erreur» qui a été «réparée» et invite l’opinion publique à ne pas en parler. Le responsable, qui s’est exprimé dans le journal arabophone Ennahar, a précisé qu’«il s’agit en fait d’une erreur dans la manière d’identifier la catégorie juridique à laquelle appartient Dounia Parc». Le Premier ministre n’est pas allé loin. Abdelmalek Sellal tente ainsi de réparer ce qui semble une «erreur» commise par le gouvernement. Car, selon nos informations, lorsque Amar Ghoul, alors ministre du Tourisme, avait demandé en 2014 la mise en concession d’assiettes foncières au profit de commerçants, il a dû ne pas prendre en compte un fait particulier : le périmètre dont il s’agit est déjà cédé au groupe émirati EIIC, la concession de 365 hectares sur les 1059 ha que compte le Parc des Grands Vents. Les Emiratis, qui ont promis un investissement de 5 milliards de dollars durant la période allant de 2008 à 2011, ont «réussi» à changer la nature du parc. D’un centre botanique, on est passé à partir de 2010 – le décret de 2006 portant création du parc a été modifié – à un plan d’aménagement qui consistait à construire notamment pas moins de 13 000 logements de standing, 500 chambres d’hôtel, un amphithéâtre de 5000 places, un parking d’une capacité de 8000 véhicules, des commerces, un hôpital «international» et une tour de 47 étages. Cela devait occuper 30% de la superficie du parc. La transformation des «objectifs» du Parc Dounia a fait naître un conflit d’un genre nouveau. Les anciens propriétaires ont pour- suivi l’Etat en justice pour récupérer les terres expropriées. Ils estiment que la notion d’utilité publique n’est plus valable à partir du moment où le projet consiste, désormais, en la construction de promotions immobilières. Plus que cela, des sources au fait du projet indiquent que des surfaces déjà bâties par des personnes influentes ont été extraites de la superficie du parc. Ne sont donc expropriés que des agriculteurs et d’anciennes Exploitations agricoles collectives (EAC). Ces derniers ne veulent rien lâcher. Depuis 2014, la gestion du Parc des Grands Vents, qui dépend du ministère de l’Environnement, est confiée au ministère du Tourisme. Cela ne semble pas sauver le site dont l’exploitation est visiblement compromise. Car, en plus des poursuites judiciaires intentées par les propriétaire terriens qui ont cédé leurs assiettes à l’Etat pour la modique somme de 20 000 DA le mètre carré, la partie émiratie ne veut rien avancer tant qu’elle n’a pas la concession sur l’ensemble du site qui s’étend sur plusieurs communes (Dély Ibrahim, Ouled Fayet, El Achour, Draria, Baba Hacène et Chéraga). Le groupe EIIC n’a, pour l’heure, rien mis dans le projet. La situation crée donc des tensions politiques. Selon les données disponibles, il est difficile d’expliquer la sortie de Abdelouahab Nouri. Ce dernier est mis devant le fait accompli. Il devra probablement s’expliquer sur l’origine du mal. Car, pour l’heure et en dehors du ministre de la Justice qui demande à son collègue de «saisir la justice», Abdelmalek Sellal a exprimé tout haut ce que Amar Ghoul «pense tout bas». «Ce que j’ai dit n’est qu’une décision collégiale prise dans une réunion du gouvernement», aurait confié le président de TAJ à des proches. Des confessions qui s’ajoutent aux confusions déjà nourries autour de ce projet. Et les affirmations de Sellal n’ont pas apporté les réponses adéquates. Bien au contraire. Ali Boukhlef El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 6 ÉCONOMIE TRANSFERTS SOCIAUX DÉPÔT DE COMPTES SOCIAUX Moins de 60% des entreprises ont respecté les délais Le réquisitoire de Sid Ali Boukrami L ● Parmi les 99 129 entreprises soumises à la publication des comptes annuels de l’exercice écoulé, dont le délai légal a expiré le 31 août dernier, 58 761 entreprises ont procédé à cette opération (59,28%), en hausse de 5,21%. Les entreprises n’ayant pas procédé à cette obligation seront inscrites au fichier national des fraudeurs et seront ainsi privées des avantages fiscaux taux variant entre 50 et 60%. La wilaya de Mila est arrivée en tête du classement avec un taux de 83% de publications alors que la wilaya de Chlef est classée dernière avec un taux de 36,5%. La wilaya d’Alger, qui compte le plus grand nombre d’entreprises, a enregistré un taux de 55,79%, soit 18 815 entreprises ayant publié leurs comptes sur les 33 723 entités concernées. A fin 2015, le nombre global d’entreprises (publiques et privées) activant en Algérie avait atteint 164 332 contre 157 122 en 2014. L’obligation de dépôt de comptes sociaux concerne les sociétés par actions (SPA), les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL), les sociétés à responsabilité limitée (SARL), les sociétés en nom collectif (SNC), les sociétés en commandite simple (SCS) ou par actions, les banques et les établissements financiers ainsi que les succursales de banques étrangères inscrites au registre du commerce. La publication des comptes sociaux a pour objet de faire connaître aux institutions et organismes financiers PHOTO : D. R. P lus de 58 700 entreprises ont procédé au dépôt de leurs comptes sociaux pour l’année 2015, soit moins de 60% des entreprises concernées par cette obligation, un taux qui s’affiche tout de même en hausse par rapport à 2014, a indiqué, hier à l’APS, le directeur des publicités légales auprès du Centre national du registre du commerce (CNRC), Merzak Boulakehal. Parmi les 99 129 entreprises soumises à la publication des comptes annuels de l’exercice écoulé, dont le délai légal a expiré le 31 août dernier, 58 761 entreprises ont procédé à cette opération (59,28%), en hausse de 5,21% par rapport à l’exercice de 2014 (55 852 entreprises). «C’est un résultat satisfaisant, d’autant plus que le taux enregistré devrait augmenter d’ici la fin de l’année avec les dépôts effectués dans le cadre des modes de régularisation en vigueur», a indiqué le directeur. Par secteur d’activité, les entreprises ayant le plus procédé à la publication des comptes sociaux sont celles de distribution de détail (65%), de distribution de gros (56%), des services (55,7%), de production de biens (52%) et de l’importation (46,8%). Par région, 7 wilayas ont réalisé un taux de dépôt supérieur à 70%, 15 wilayas ont enregistré un taux se situant entre 60% et 70%, tandis que 19 autres wilayas ont eu un et même aux opérateurs économiques le contenu de ces comptes (des entreprises) afin d’avoir un aperçu quant à la santé financière des sociétés commerciales. Les entreprises n’ayant pas procédé à cette obligation seront inscrites au fichier national des fraudeurs et seront ainsi privées des avantages fiscaux, douaniers et ceux liés à la promotion de l’investissement. Elles seront également exclues de soumission aux marchés publics et des opérations du commerce extérieur. L. M. STABILISATION DU MARCHÉ PÉTROLIER L’Iran favorable à la concertation L ’Iran se dit désormais disposé à soutenir toute démarche de coopération visant à stabiliser les prix du pétrole, après l’engagement affiché avant-hier dans ce sens par les deux plus gros producteurs de brut de la planète que sont l’Arabie Saoudite et la Russie. L’Iran «soutient toute décision des pays producteurs pour stabiliser le marché pétrolier», a ainsi déclaré hier son ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, cité par l’agence iranienne Shana et repris par l’AFP. Intervenant à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le ministre iranien a également tenu à préciser que «le prix désiré par la plupart des pays de l’OPEP se situe entre 50 et 60 dollars», soit à un niveau qui permettrait, a-t-il estimé, aux membres de l’Organisation d’avoir «des revenus satisfaisants et dans le même temps leurs concurrents ne pourront pas augmenter leur production». De retour sur le marché pétrolier depuis le début de l’année en cours à la faveur de l’entrée en vigueur de l’accord sur le nucléaire et la levée d’une partie des sanctions internationales qui pesaient sur lui, l’Iran, convient-il de rappeler, a pu augmenter rapidement sa production, la portant désormais à 3,85 millions de barils par jour (mbj), contre 2,7 mbj auparavant, selon les institutions iraniennes. La production pétrolière iranienne avoisinait, pour rappel, les 4 millions de barils par jour avant le durcissement des sanctions américaines et européennes au début de l’année 2012. Outre le soutien affiché hier en faveur des initiatives visant à stabiliser le marché, Téhéran a fait récemment part de sa volonté de participer à la réunion informelle de l’OPEP, prévue pour la fin du mois en cours à Alger. Alors que les autres producteurs de brut espèrent un gel du niveau de la production iranienne pour favoriser une remontée des prix, Téhéran, elle, continue à tout mettre en œuvre pour récupérer pleinement ses parts de marché d’avant les sanctions internationales. Son adversaire de toujours, l’Arabie Saoudite, a annoncé avant-hier sa décision de lancer conjointement avec la Russie une nouvelle démarche visant à instaurer une «étroite coopération entre pays exportateurs pour soutenir la stabilité du marché du pétrole», sans toutefois évoquer une quelconque possibilité d’un gel des niveaux respectifs de leurs productions. Aussitôt après cette annonce, les prix du pétrole ont rebondi de 5% dans la journée du lundi, avant de repartir à nouveau légèrement à la baisse hier dans la matinée, les marchés relativisant finalement la portée de l’accord entre la Russie et l’Arabie Saoudite, dès lors qu’il ne charrie aucune décision concrète, selon des analystes du marché. Akli Rezouali es transferts sociaux à partir du budget de l’Etat sont l’un des facteurs qui bloquent la diversif ication de l’économie nationale, a affirmé, hier à Alger, Sid Ali Boukrami, professeur en finances internationales. «Ce qui bloque la diversification économique, ce sont les transferts sociaux. Voilà une véritable problématique économique ! Jusqu’où peut-on aller ? Si vous distribuez de l’argent aux gens, il y a une désaffection pour le travail», a expliqué Sid Ali Boukrami lors d’une conférencedébat organisée à l’hôtel Sheraton, à l’initiative du site électronique algérieéco. «Cette problématique ne nous est pas spécifique ! Tous les pays qui ont une rente ne peuvent plus penser au travail ! Il faut corriger cela pour avoir un budget unique», a plaidé l’ancien secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Prospective et de la Statistique chargé de la statistique. L’enveloppe allouée aux transferts sociaux à partir du budget de l’Etat a explosé ces dernières années. De près de 254 milliards de dinars en 1999, les transferts sociaux sont passés à 1731 milliards de dinars en 2015. Ils connaîtront une hausse de 7,5% pour atteindre 23% du budget de l’Etat, selon le projet de loi de finances 2016. Mais cette générosité n’est plus possible avec la chute, depuis 2014, des cours du brut alors que les hydrocarbures rapportent au pays plus de 95% de ses revenus extérieurs et comptent pour 60% dans le budget de l’Etat. L’orateur a aussi critiqué les politiques budgétaires, fortement tributaires de la fiscalité pétrolière, laquelle a été divisée par deux, conséquence de l’effondrement des prix du pétrole sur le marché. «La fiscalité pétrolière ne devrait jamais financer le budget de fonctionnement de l’Etat. Le secteur de l’industrie représentait 21% du PIB autrefois, et aujourd’hui c’est moins de 5%. Toute la fiscalité pétrolière est tributaire de l’évolution des cours des hydrocarbures. Le concept de croissance par les hydrocarbures nous a ruinés», a déploré Sid Ali Boukrami, plaidant en faveur d’une «croissance intensive». «Si on va sur un ajustement, il faut arrêter de lancer de nouveaux projets. Il faut d’abord terminer ceux qui existent», a-til recommandé. Face à la crise financière, l’expert a relevé qu’il est de la responsabilité des politiques d’engager des réformes «structurelles» via une remise en cause de la dotation des ressources financières. «L’Algérie avait remboursé sa dette extérieure et a pu constituer des réserves de change. Lorsque le FMI était venu en 1994, l’Algérie avait les genoux à terre. Sommes-nous préparés aujourd’hui à subir la même chose avec un pouvoir de négociation qui est moindre ?» s’est interrogé M. Boukrami. H. L. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 7 RÉGIONS CITÉ BELLE VUE (AÏN BENIAN) BOUFARIK Le wali à l’écoute des citoyens Emeutes suite à une opération de démolition ● L’occasion a été donnée au wali de Blida d’aborder avec les citoyens de Boufarik tous les sujets qui ont trait à la vie de la cité. PHOTO : DR D Une vue de la ville de Boufarik (Blida) L es travaux du plus grand boulevard Si Benyoucef sont terminés. Situé à l’est de la ville de Boufarik et long de 1,1 km, le nouveau visage du majestueux boulevard s’est «métamorphosé» en l’espace de 7 mois. Ce dernier a connu d’énormes travaux, dont l’aménagement (trottoirs et espace en béton décoré), la mise en place de plusieurs poteaux modernes avec éclairage, ainsi que le bitumage, et ce qui a donné un plus à cette beauté, c’est l’alignement de plusieurs platanes tout le long de cette artère, avec une touche environnementale sans précédent. Lors de sa rencontre avec les riverains dans un cadre très convivial, le chef de l’exécutif (wali) a déclaré : «Nous devons tous nous mobiliser avec la collaboration de tout un chacun, élus, mouvement associatif et surtout vous citoyens de ce quartier afin de garder ce bel espace environnemental qui est le vôtre. Vous seuls pouvez le faire en procédant à l’embellissement de votre habitation ou de votre commerce, car pour nous, notre tâche se termine ici et la continuité c’est à vous de l’assumer.» La rencontre a été une fois encore une opportunité pour le wali d’adresser un message fort en direction des différentes couches de la population boufarikoise et surtout celle du boulevard Si Benyoucef afin de se serrer les coudes dans l’intérêt général du quartier et de la ville de Boufarik. «Depuis plus de 40 années, notre boulevard n’a pas connu un tel remue-ménage, il a suffi de 7 mois, avec des travaux intenses, pour que ce dernier change de visage et de décor, surtout la nuit, reste maintenant notre empreinte, la touche du riverain, qui consiste à préserver tout ce qui a été entrepris et à commencer l’embellissement des façades de nos demeures et encore plus afin de donner du tonus à cette ville», insiste un riverain. Quant au P/APC, il a déclaré que des feux tricolores seront installés prochainement dans les grands axes de la ville afin de mieux réguler la circulation. T. Bouhamidi BLIDA Allégement de la surcharge dans les classes C ette année, les établissements scolaires de la wilaya de Blida accueillent 278 586 élèves, dont 26 355 nouveaux dans les trois cycles de l’enseignement répartis sur 556 établissements. La directrice de l’éducation de la wilaya de Blida, Aït Brahim Ghanima, a affirmé que la rentrée 2016-2017 ne connaîtra pas beaucoup de charge dans les classes, et ce, vu la réalisation de plusieurs établissements, notamment dans les nouvelles cités, lesquelles vont certainement alléger la surcharge d’une manière significative (plus de 40 par classe dans certains établissements l’année dernière). «Si nous arrivons à réaliser tous nos projets d’ici à 2019, la wilaya de Blida occupera la première place en matière de capacité d’accueil, où l’occupation des salles ne dépassera pas les 25 élèves par classe dans les trois cycles», nous a déclaré la première responsable de l’éducation à la veille de la rentrée. Du côté de l’encadrement, le secteur s’est vidé de son personnel, laissant une saignée à la fin du mois d’août dernier entre départs à la retraite et mutations. Du coup, 814 postes vacants dans le cycle primaire, 330 au moyen et 177 au secondaire ont été signalés. Heureusement que le ministère de l’Education nationale a programmé une opération de recrutement pour pallier ce vide. En ce qui concerne les infrastructures, le secteur de la direction de l’éducation de Blida a bénéficié de trois nouveaux groupes scolaires et de deux lycées, ainsi que la réhabilitation du lycée El Feth, dont la réception est prévue pour octobre prochain. Brahim B. NOUVELLE VILLE DE BOUGHEZOUL Réalisation d’une centrale photovoltaïque de 1 MW bientôt L es travaux de réalisation de la première centrale photovoltaïque algérienne d’une capacité de 1 MW seront «bientôt» lancés, à la nouvelle ville de Boughezoul, au sud d’Alger, en partenariat entre le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et le groupe privé national Condor, a-t-on appris, lundi, du directeur du CDER. Selon le Pr. Yassaâ Noureddine, le projet bénéficiera d’une offre d’accompagnement proposée par le CTCN (Climate Technology Centre & Network), organe de transfert de technologie et de renforcement des capacités des pays en développement, sous l’égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. «L’objectif ciblé est de permettre à l’Algérie de capitaliser l’expertise nécessaire à l’émergence d’une forte industrie du renouvelable à travers des entreprises spécialisées, tout en intégrant les compétences locales dans l’ensemble du processus d’étude et de conception», a indiqué à l’APS le Pr Yassaâ, lors d’un workshop dédié au volet technique du projet en question, réunissant tous les partenaires concernés. Il a ajouté que cette centrale photovoltaïque d’une capacité de 1 mégawatt sera réalisée, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) avec le groupe Condor, qui a déjà intégré le domaine des énergies renouvelables à travers l’unité des panneaux photovoltaïques inaugurée en 2014, à Bordj Bou Arréridj par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les participants à ce workshop sont représentés par des chercheurs du CDER, des chercheurs et cadres techniques du groupe Condor et des experts néerlandais venus assister leurs homologues algériens dans le cadre d’un accord signé entre les deux pays (Algérie-PaysBas), portant sur un échange d’expertises dans le domaine de la recherche scientifique et le développement technologique des énergies renouvelables. Ces experts issus du Centre de recherche néerlandais (ECN) assureront un accompagnement technique au projet. Selon le Pr Yassaâ, il s’agit là de la première expérience du genre, qui sera lancée par l’Algérie, qui a déjà fait appel à des entreprises étrangères pour la réalisation de 23 centrales photovoltaïques entre 2014 et 2016. Ce projet permettra à des entreprises algériennes, a-t-il dit, «de se lancer plus tard, en solo, dans de telles réalisations, après ce projet pilote». D’où l’importance stratégique dévolue à cette future centrale qui apportera au chercheur algérien la maîtrise nécessaire pour ce type de technologie. Une maîtrise qui s’avère impérative pour la concrétisation de l’important programme énergétique mis en place par le gouvernement algérien, jusqu’à l’horizon 2030. Pour l’adjoint du président-directeur général du groupe Condor, Benhamadi Boualem, l’importance de ce projet réside dans le fait que le «marché des énergies renouvelables est très prometteur, en l’absence actuellement d’une entreprise algérienne capable de réaliser une centrale photovoltaïque». Affirmant, en outre, la «totale disposition du groupe Condor à intégrer le domaine des énergies renouvelables», il a souligné que l’unité des panneaux photovoltaïques de Bordj Bou Arréridj assure une production annuelle de 75 MW, avant d’inviter le gouvernement à «impliquer son groupe dans le projet national de réalisation de centrales photovoltaïques d’une capacité globale de 12 750 MW à l’horizon 2030, contre seulement 433 mg, actuellement». APS es émeutes ont éclaté, hier, à la cité Belle Vue, dans la commune de Aïn Benian, suite à une opération de démolition de constructions illicites. Des blessés ont été enregistrés, selon des sources oculaires, qui affirment que de jeunes habitants, mécontents, ont riposté par des jets de pierres contre les forces antiémeute. En fait, très tôt dans la matinée, les services de la wilaya, épaulés par les forces de sécurité, sont arrivés sur les lieux, les affrontements ont éclaté vers 9h, aussitôt que les engins ont entamé la démolition d’un café érigé illégalement. De craintes que d’autres constructions illégitimes, des commerces pour la plupart, ne soient à leur tour touchées par cette opération, des propriétaires et de jeunes habitants ont réagi pour tenter d’arrêter cette destruction. Les éléments antiémeute n’ont pas tardé à riposter, les affrontements, apprend-on, ont duré jusqu’à midi. «On ne sait pas s’ils sont venus que pour le café ou pour toutes les autres constructions illicites. Ils ne nous ont pas informés, c’est le gagne-pain de nombreuses familles», nous dit un citoyen joint par téléphone. Des habitants ont également reproché aux services de maintien de l’ordre les tirs anarchiques de bombes lacrymogènes ayant provoqué une grande panique et des asphyxies parmi des habitants à l’intérieur même de leur logement. D. G. SÉISME DE MIHOUB (MÉDÉA) 630 millions de dinars injectés dans des opérations de réhabilitation U ne dotation financière d’un montant de 630 millions de dinars a été injectée dans des opérations de réhabilitation et de reconstruction des établissements scolaires, affectés par le séisme qui a touché, le 29 mai dernier, la localité de Mihoub et plusieurs communes du nord-est de la wilaya, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya. 62 établissements scolaires, tous paliers confondus, ont été endommagés, à des degrés divers, par ce séisme, selon le recensement définitif des dégâts enregistrés au niveau de huit localités, dont une cinquantaine de structures ont déjà fait l’objet de réfection et ont été ouverts aux élèves issus de ces communes, a-t-on précisé. Douze autres établissements, dont sept ont été classés rouge, seront remplacés totalement ou partiellement par des structures en préfabriqué, a ajouté la même source, qui fait état de l’entrée en fonction, à l’occasion de la présente rentrée scolaire, de deux écoles primaires en préfabriqué, l’une située à «Mouaïssia», commune de Guel-el-Kebir, et la seconde à Mihoub. Les cinq établissements restants devraient accueillir, à nouveau, les élèves, au plus tard fin septembre courant, a assuré, pour sa part le directeur de l’éducation, Ahmed Lalaoui, en faisant observer que toutes les dispositions ont été prises, en matière notamment de transport et de restauration, pour éviter toute perturbation dans la scolarité des élèves affectés «provisoirement» vers des établissements de Mezghena, Mihoub ou El Azzizia. APS El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 7 RÉGION EST KHENCHELA PROTESTATIONS, ENQUÊTES JUDICIAIRES ET COLÈRE DU WALI À SOUK AHRAS Le procès SAFA-Aurès se poursuit La rentrée de toutes les carences L e procès des cadres de SAFA-Aurès, inculpés pour corruption, a débuté lundi et se poursuit, pour la seconde journée consécutive, au tribunal de Chechar. Le procès se déroule en présence des 5 accusés principaux et de plus de 140 personnes entre témoins, victimes, et accusés. Dans cette affaire, qui remonte à 2015, cinq cadres de la filiale de Khenchela de l’Entreprise publique algérienne de génie rural (EAGR) ex-SAFA-Aurès, unité de Chechar, sont poursuivis pour corruption, détournement et dilapidation de deniers publics, passation frauduleuse de marchés publics, établissement de faux documents, utilisation de matériel de l’entreprise à des fins personnelles. Le juge d’instruction du tribunal de Chechar, 50 km au sud de Khenchela, avait placé les 5 accusés en détention provisoire depuis janvier dernier. Il s’agit de l’ex-directeur de l’unité, deux chefs de projet (ancien et nouveau), le directeur comptable de l’entreprise et un cadre de la conservation des forêts. Mohamed Taïbi ● L’enquête la plus longue jamais ouverte dans ce secteur touchera probablement des affaires similaires à celle déjà devant la justice. D L’ENQUÊTE LA PLUS LONGUE Etendue aux autres services, l’enquête la plus longue jamais ouverte dans ce secteur touchera probablement des affaires similaires à celle déjà devant la SKIKDA Nouvelles infrastructures scolaires C PHOTO: D.R. epuis une semaine, le siège de la direction de l’éducation est quotidiennement pris d’assaut par des dizaines d’enseignants, d’employés du secteur, de parents d’élèves et autres personnes lésées par les services de ladite direction. Au premier jour de la rentrée scolaire, le wali de Souk Ahras, en sortie officielle au nouveau lycée de la cité Ghellouci, a dit tout le mal qui gangrène ce secteur à Souk Ahras. «Vous êtes à longueur de journée calfeutrés dans vos bureaux, au moment où toutes les anomalies et malfaçons sont commises dans des établissements scolaires pour lesquels l’Etat ne ménage ni efforts ni moyens matériels», a-t-il lancé tout en colère à l’adresse du premier collaborateur du directeur de l’éducation. L’enquête menée depuis des mois par les services de la Gendarmerie nationale a, dans une première phase, révélé l’implication certaine du bureau du contentieux dans la gestion des dossiers frauduleux et la première affaire devant le parquet de Souk Ahras concerne un détournement de plus d’un million de dinars dont le procès est imminent, dit-on. La direction de l’éducation dans le collimateur de la justice justice. Il s’agit d’un procédé courant : des absences justifiées ou non sont quantifiées par un circuit interne où l’on appose des comptes personnels au lieu de ceux inscrits initialement sur l’état matrice. «L’argent est versé dans ces mêmes comptes et les victimes iront se perdre dans les dédales de la bureaucratie et les méandres de la justice et c’est là où le service du contentieux fait valoir ses dons, l’élément pourvoyeur de faux arguments», a déclaré une source très au fait de ce scandale. La convention conclue depuis plus de dix années avec le même avocat, ancien employé du service de la programmation et du suivi DÉMISSION DE DEUX CHEFS DE BUREAU L’état de déconfiture et de détérioration des rapports professionnels au sein de la direction de l’éducation de Souk Ahras n’ont pas été sans conséquence pour la stabilité du secteur. Deux chefs de bureau, en l’occurrence celui du personnel administratif et celui de la formation ont démissionné de leurs postes avant l’annonce officielle de la rentrée scolaire à Souk Ahras. Les deux cadres ont regagné chacun son poste d’origine, à savoir celui de directeur d’établissement scolaire pour le premier et celui de professeur d’enseignement secondaire pour le second. Nos sources ont indiqué que les deux cadres démissionnaires ont agi de la sorte aux fins de dégager, à temps, leurs responsabilités quant à certains dossiers épineux et ne point valider des situations contraires aux textes légaux. A. D. en dit long sur ce groupe inamovible. Des syndicats demandent depuis des années l’ouverture d’une enquête sur les dépenses réservées aux frais de justice ainsi que la nature des affaires traitées par le bureau du contentieux. Haou Moussa un enseignant du secondaire en est victime. «Ayant déposé un dossier de retraite en bonne et due forme au niveau de la direction de l’éducation après 32 ans de service jusqu’au 31 août 2015, les services concernés ont accepté théoriquement le changement de position, mais maintenu le dossier en instance pour des raisons inavouées, provoquant du coup, une situation conflictuelle avec la CNR, laquelle caisse devait recevoir l’attestation de cessation de paiement». Le dossier étant sans suite de la part de l’employeur, l’enseignant est sans mensualités depuis dix mois. Il n’est reconnu ni en qualité d’enseignant ni en tant que retraité. Le seul dossier traité avec célérité dans cette affaire fut le placement d’un remplaçant au poste. Les doléances sont toutes restées sans écho et le premier responsable du secteur refuse d’engager un quelconque débat à ce sujet avec la victime. Les mutations arbitraires, les erreurs dans les régularisations des arriérés voire des salaires, les exclusions aléatoires des élèves et leur orientation opérée de manière scandaleuse, l’été passé, ont donné naissance à de vives protestations devant les services concernés. «J’ai un enfant exclu avec une moyenne de 9,99 du lycée sans aucune sanction disciplinaire et sans avoir jamais échoué le long du cursus scolaire», a tonné L. Ayachi, un retraité du secteur de l’industrie. Des dizaines d’autres parents qui sont dans la même situation attendent d’être reçus par les chefs de services et les chefs de bureaux chargés de ce dossier. Le même sentiment de hogra est ressenti du côté des tuteurs des élèves orientés vers des spécialités qui ne répondent pas à leurs profils. «On a favorisé les enfants des personnes opulentes et tout ce beau monde de proviseurs et responsables de l’orientation des élèves refusent de nous croire», a tonné un autre. Les enseignants témoins de favoritisme, d’ostracisme et de discrimination montent déjà au créneau et préparent par le biais des syndicats un mouvement imminent, d’après leurs dires. Le journal n’a pu prendre attache avec les responsables desdits services pour de plus amples détails. A. Djafri LA LAITERIE DE ANNABA SERAIT EN CAUSE Le sachet de lait rationné à Guelma L e lait reconstitué en sachet se fait rare à Guelma. Depuis quelques jours, les commerçants imposent à leurs clients habituels une ration d’un sachet par jour. Hier encore, il fallait faire quelques échoppes du chef-lieu pour s’approvisionner. «Vous avez droit à un sachet de lait !» s’exclame un commerçant à la face de ses clients, et de marteler : «Je me dois de contenter tout le voisinage !» Mais qu’en estil au juste ? «Les distributeurs nous imposent du lait de vache et du petit-lait. Le gros de nos clients consomme en moyenne 2 à 4 sachets de lait par jour et ne se rabattent pas sur le lait de vache, disponible. Quant à la laiterie de Annaba, cela fait plusieurs jours que nous n’avons pas vu son produit», nous déclarent plusieurs commerçants du centre-ville de Guelma et de conclure : «Après trois jours, même au frigo, le lait de vache tourne et je suis contraint de le jeter, c’est une perte sèche pour moi. Cette situation s’est accentuée depuis que la laiterie de Annaba, ou plutôt les distributeurs du lait d’Annaba, n’approvisionnent plus Guelma.» Ainsi, malgré les quotas journaliers assurés par les deux transformateurs de lait de la wilaya de Guelma, la disponibilité du lait reconstitué, connaît de grosses perturbations. «Pour notre part, nous n’avons aucun problème. Nous assurons notre quota en lait reconstitué, lait de vache et petit-lait. La part de marché se situe à parts égales 25 % + 25 % pour les deux privés de la wilaya. L’autre moitié est assurée par la laiterie de Annaba» précise, Karim Abidi, transformateur de lait à Guelma et de conclure: «C’est ce qui a provoqué ce déséquilibre entre l’offre et la demande.» Karim Dadci ontrairement aux années précédentes, la wilaya de Skikda n’a enregistré, cette saison, aucune réception en matière d’infrastructures scolaires. Les statistiques relatives aux établissements scolaires demeurent les mêmes que celles de l’année passée, à savoir 666 établissements, dont 128 CEM et 52 lycées, pour un ensemble de 38 communes que compte la wilaya, au moment où le taux des élèves inscrits, tous paliers confondus, avoisine cette saison les 200 000 scolarisés. Néanmoins, et de sources proches du secteur de l’éducation, on apprend que les projets des trois lycées implantés à Azzaba, Zardezas et Beni Zid devraient être réceptionnés dans le courant de cette année scolaire. A cela, les mêmes sources évoquent des projets en cours de réalisation de 5 groupes scolaires, quatre cantines ainsi que des infrastructures sportives et d’autres dédiées à la santé scolaire. Au sujet de la date éventuelle de la réception de ces projets, on avance que certains seraient déjà en finition, à l’exemple du lycée de Azzaba et d’autres, sont encore en chantier avec des taux d’avancement allant de 30 à 80%. K. O. CONSTANTINE Grosse fuite d’eau rue Besbes U ne grosse fuite d’eau est apparue depuis près de deux mois au niveau de la rue Ali Besbes à Sidi Mabrouk inférieur. Il s’agirait, selon les habitants du quartier, d’une rupture de la canalisation principale au regard de l’impressionnante quantité d’eau qui se déverse actuellement sur la chaussée jusqu’au Boulevard Benbatouche, situé en contrebas. Les habitants de cette rue se disent affligés de voir autant d’eau potable se perdre dans les caniveaux. Et à eux d’ affirmer avoir signalé à maintes reprises cette fuite aux services de la Seaco qui tardent à intervenir pour mettre fin au gâchis. F. Raoui LA FEMME BRÛLÉE DÉCÈDE AU CHU La femme qui a été brûlée à El Khroub, il y a 8 jours, est décédée dans la matinée de lundi dernier au CHU Dr Benbadis, apprend-on du service de la communication du même établissement. La victime, qui souffrait de brûlures du 3e degré au niveau du visage, cou, bras et jambes, a succombé à ses blessures avant-hier. Rappelons que l’affaire remonte au 29 août dernier. Ce jour-là, vers 8h, à la cité du 20 Août, dans la commune d’El Khroub, un jeune homme aurait versé de l’essence sur la victime et allumé le feu, avant de prendre la fuite. La victime, âgée de 34 ans, a été évacuée en urgence par les pompiers vers l’hôpital Mohamed Boudiaf d’El Khroub, puis transférée au CHUC. Elle est restée pendant 8 jours en soins intensifs. Le présumé coupable a été identifié et est toujours recherché. Y. S. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 7 ORAN INFO THÉÂTRE EN BREF LES COMMERCES SERONT-ILS OUVERTS DURANT L’AÏD ? Pas moins de 716 commerçants seront mobilisés durant l’Aïd pour assurer l’approvisionnement des citoyens en produits de base sur l’ensemble du territoire de la wilaya d’Oran, a annoncé le directeur du commerce. Selon des informations recueillies, il s’agit de 208 boulangeries, 475 magasins d’alimentation générale et de fruits et légumes, 4 laiteries, 14 minoteries et des stations-service et une unité de production d’eau minérale. Les listes et programmes des commerçants devant assurer la permanence durant les deux jours de l’Aïd ont été élaborés en coordination avec les commissions locales, les représentants de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et des associations de protection des citoyens. La direction du commerce a aussi mobilisé une centaine d’agents répartis sur 40 brigades pour l’encadrement et le contrôle de cette opération. Pour contraindre les commerçants à rester ouverts durant les fêtes, le ministère du Commerce a mis en place un système de permanences contraignant, prévoyant des sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture de l’établissement. Ces sanctions concernent la fermeture administrative du local commercial pour une période allant d’une semaine à 30 jours et autres amendes. En dépit de ces mesures à chaque fête de l’Aïd, plusieurs wilayas du pays, et notamment les grandes villes, connaissent des perturbations dans l’approvisionnement en produits alimentaires de large consommation et nombreux sont les commerçants qui ne respectent pas la permanence. N. H. La troupe Istijmam bien accueillie aux Etats-Unis PHOTO : DR ● La troupe de théâtre oranaise Istijmam s’est produite, lundi soir, sur les planches du prestigieux Kennedy Center Millenium Stage à Washington. Il s’agit de la première représentation de la pièce Etteffah (The Apples) de Abdelkader Alloula, aux Etats-Unis, dans le cadre d’une tournée programmée avec Center Stage, qui a choisi trois groupes artistiques algériens cette année. Le message humain et universel de Abdelkader Alloula a été fidèlement transmis outre-Atlantique L e public algérien a pu suivre en direct la performance des artistes sur internet à travers la chaîne streaming du Kennedy Center, qui compte près de 20 000 abonnés. Cette première sortie de la troupe algérienne a été couronnée de succès, à la faveur des applaudissements et de la très significative standing-ovation du public américain à la fin du spectacle. En effet, tout au long des 55 minutes de jeu, le public réagissait pratiquement à tous les moments hilarants, drôles et émouvants que nous connaissons de la pièce, version «Derja». Les silences solennels du récit, rompus par des fous rires renversants ont conquis ce public aguerri, connu pour sa sincérité et qui s’est laissé absorber par le jeu captivant des acteurs, leurs chants et le rythme de toute la pièce. Un jeu de scène fluide, harmonieux et une énergie contenue sans être retenue, autant d’éléments qui font que le défi américain vient d’être honoré par les comédiens oranais. Aussi, le message humain et universel de Abdelkader Alloula, véhiculé par les allégories, la dérision et la condition des personnages, a été fidèlement transmis outre-Atlantique grâce à un travail de professionnels et une singerie harmonieuse entre les différents intervenants, qu’il s’agisse des comédiens, du metteur en scène, de l’administratrice de la troupe, ou des traducteurs du texte original. A présent, la troupe de théâtre expérimental se prépare à sa prochaine représentation prévue le 9 septembre à Bloomington, Indiana University. Les comédiens sont en tournée aux Etats-Unis depuis le 2 septembre pour une durée d’un mois. Rihab, Lila, Amine, Mustapha, Djalel et Djamil ont tous travaillé dur pour pouvoir voyager avec cette pièce dans une nouvelle langue, sans corrompre l’âme du texte. Pour ce faire, ils ont pu compter sur la contribution de deux rappeurs oranais et chercheurs : Nabil Tayebi et Malik Bourbia. L’anthropologue américaine, Jane Goodman, qui a déjà vécu en Algérie (Kabylie), a aussi contribué au travail d’adaptation de la pièce. Par ailleurs, en plus des représentations théâtrales, les membres du groupe artistique rencontreront plusieurs artistes et universitaires américains dans le cadre de cette tournée. R. Benchikh TERRORISME Un ancien du FIS condamné à 20 ans de réclusion B ennour Mohamed, alias Abou Ali El Ansari, ancien militant du FIS et terroriste de l’ex- GIA, a été condamné, à Oran, à 20 ans de réclusion pour terrorisme, alors que le représentant du ministère public avait requis la peine de mort. Il avait été condamné pour appartenance à un groupe terroriste, plusieurs homicides et pose d’explosifs sur la voie publique. Après un pourvoi en cassation, le procès en appel se tiendra le 26 septembre courant devant le tribunal criminel de la cour d’Oran. Les faits remontent à l’année 2009, après que le mis en cause s’est rendu de son plein gré aux éléments sécuritaires de Saïda, en possession d’une kalachnikov. Ce dernier relatera son parcours au sein des groupes terroristes depuis 1991, alors qu’il appartenait à l’ex-parti dissous, le FIS, au nom duquel il a participé à plusieurs manifestations. En 1994, il a été arrêté et fut détenu pendant 10 mois à Reggane, avant d’être libéré. Il déclare aux enquêteurs qu’il a rejoint El Katiba El Khadra, affiliée à l’ex- GIA de Saïda, qui se trouvait sous la direction du terroriste Abi Abdallah, activant à Djebel El Atrous. «On m’a remis une kalachnikov et j’ai suivi des entraînements spécialisés. On me surnommait à ce moment Abdelwakil», a-t- il déclaré aux enquêteurs. «En 1995, j’ai été blessé lors d’un accrochage par des tirs d’hélicoptère. Après ma convalescence, j’ai rejoint les groupes du GIA en 1996, sous le commandement de Baytar. C’est là qu’on m’a surnommé Abou Ali El Ansari. J’ai participé à plusieurs opérations meurtrières qui avaient visé les éléments sécuritaires, où 11 gendarmes ont été tués. Des militaires ont été également visés par ces GIA», affirme-t-il aux enquêteurs. Ce terroriste reviendra sur la tuerie d’une vingtaine de civils au niveau de la localité d’El Hassasna. Toutefois, il niera «avoir participé aux carnages de civils, même si c’est le groupe avec lequel il activait qui en est l’auteur». Il explique que «les opérations qui ont visé les forces de sécurité leur ont permis de récupérer une cinquantaine de kalachnikovs». Par ailleurs, le témoignage d’un autre terroriste lors de cette enquête chargera ce mis en cause. Les déclarations de ce complice feront ressortir le côté plus que sanguinaire de B.M. Il reviendra sur l’assassinat d’un civil et de son fils au cours duquel B.M. était complice. Comme il citera ce dernier dans le kidnapping de la femme et la fille de ce civil qui furent jetées en proie aux terroristes. S. Moncef UNE FEMME BLESSÉE SUITE À UN EFFONDREMENT Le vieux bâti continue à s’effriter à Oran, occasionnant des blessés, à l’exemple de la matinée d’hier, au niveau de la place Bendaoud, quartier d’El Derb, où une femme a été blessée suite à un l’effondrement d’un faux plafond. La victime, âgée de 50 ans, a été touchée aux jambes. Les éléments de la Protection civile, après avoir soigné sur place la blessée, l’ont évacuée vers le service des urgences. S. M. UN NARCOTRAFIQUANT ARRÊTÉ À L’AÉROPORT Les éléments de la sûreté de wilaya ont arrêté un trafiquant de kif qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international suite à sa condamnation par contumace dans des affaires de trafic de stupéfiants. Ce dernier, apprend-on de ces mêmes sources, âgé de 40 ans, a été arrêté au niveau de l’aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran. S. M. DÉCOUVERTE D’OSSEMENTS HUMAINS Un squelette humain a été découvert au niveau de l’île Aura, au large de Cap Falcon. Selon la Protection civile, les ossements ont été trouvés lundi vers 19h par des pêcheurs. Le squelette a été évacué du large par les éléments de la Protection civile puis déposé à la morgue de l’hôpital de Aïn El Turck, en attendant de le soumettre à une analyse qui va déterminer son sexe et son âge. Une enquête est ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale territorialement compétente. Z. S. LES GÉRANTS D’AUTO-ÉCOLES NE DÉCOLÈRENT PAS À AÏN EL TURCK Les gérants des auto-écoles de Aïn El Turck, affiliés à l’Organisation nationale des auto-écoles (ONAE), ont exigé que le nouveau site qui leur a été proposé à haï Bensmir, en remplacement de l’ancien situé en plein cœur de Aïn El Turck, soit aménagé et sécurisé en vue de son exploitation pour les circuits de permis de conduire. Lors d’une réunion tenue en présence du président de l’ONAE, les professionnels ont été unanimes quant à l’état de ce nouveau site, qui, selon le président du bureau de wilaya, est dépourvu de toutes les commodités. Pour rappel, ce transfert a été décidé après la fermeture de l’ex- stade servant de circuit d’examen et situé en pleine ville. Les gérants des auto-écoles avaient fermé la route à la circulation exigeant ainsi sa réouverture. Outre ce transfert vers le nouveau site, notre interlocuteur a évoqué l’autre problème relatif aux catégories de permis de conduire. En effet, les professionnels suggèrent que pour les poids lourds, il est préférable de passer le C1 ensuite le C2 toujours dans la même catégorie et pour les gros tonnages au lieu du C2, directement, tel que décidé par le ministère. Cet allégement risque de pénaliser les gérants qui sont détenteurs uniquement de la catégorie C1. F. A. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 8 PUBLICITÉ L'Institut des sciences expertales ISE Siège social : Cité Ali Saddek, îlot n°02, villa n°12, Bordj El Kiffan, Alger en partenariat avec l'Ordre des experts internationaux (Genève/Suisse) Vous offre la possibilité d'accéder à une formation en sciences expertales de haut niveau dans l'une des spécialités suivantes : • Expert en management du risque industriel (3e promotion) • Expert en audit financier (3e promotion) • Expert en foncier et évaluation immobilière (1re promotion) • Expert en analyse financière (1re promotion) • Expert en exportation (1re promotion) Population concernée : Universitaire (ingéniorat, licence…) Durée de la formation : 10 mois (volume horaire 320 heures) à raison de quatre jours par mois. Programme du cursus : 8 unités de formation englobant 22 unités de compétences (modules). A l'issue du cursus, les étudiants qui réussiront leurs examens se verront décernés exclusivement par l'Ordre des experts internationaux "le titre d'expert dans la spécialité" et pourront, s'ils le désirent par la suite, devenir membres de cet Ordre. Pour tout renseignement, contactez-nous par Tél. : 0771 11 41 22 ou 0550 47 32 63 Email : [email protected] Important complexe industriel privé dans le domaine de l’imprimerie sis à la zone industrielle de Draâ Ben Khedda, wilaya de Tizi Ouzou, CHERCHE ■ Un gestionnaire des stocks ■ Un responsable hygiène et sécurité industrielles ■ Un ingénieur en électronique ■Un ingénieur en automatisme Possédant une grande expérience et l’esprit d’initiative. Salaire motivant selon compétence, divers avantages avec possibilité de logement. Adresser CV par fax : 026 27 28 69 ou 026 27 15 15 ou par mail à l’adresse suivante : [email protected] Décès Les familles Aït Nouri et N'sari d'Alger, parents et alliés, ont la douleur de faire part du décès de leur cher époux, père, grand-père, frère et beau-père Aït Nouri Saïd survenu hier 06 septembre 2016 à l'âge de 81 ans. La levée du corps se fera du domicile familial au Golf (côté Présidence). L'enterrement aura lieu aujourd'hui au cimetière de Sidi Yahia à El Asr. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Importante compagnie aérienne internationale RECRUTE Deux agents de comptoir AVIS DE DÉCLARATION DE PERTE M. Bettoum Karim déclare avoir perdu une griffe de signature portant les mentions suivantes : - A LIGABUE ALC SPA BETTOUM KARIM CHIEF OPERATING OFFICER - N°5.1 Par le présent avis, M. Bettoum Karim décline toute responsabilité en cas d’utilisation frauduleuse. Profil exigé - Diplôme d’études universitaires (Licence) - Maîtrise du système de réservation Amadeus - Résidant à Alger - Bonne présentation - Maîtrise des langues : française, arabe, anglais souhaité - Résidant à Alger Prière d’envoyer CV + photo et lettre de motivation à l’adresse suivante : [email protected] Recherchons dans l’immédiat 1/ Assistante de direction - Universitaire - Titulaire d’une licence - Maîtrise parfaite de l’arabe et du français - Langues vivantes vivement souhaitées (anglais-espagnol) - Age 40 / 45 ans - Expérience minimum 10 ans 2/ Cadre comptable - Universitaire - Age 35/40 ans - Expérience minimum : 05 ans Offrons : • Un bon salaire avec diverses primes • Cantine • Transport assuré Envoyez CV et lettre de motivation par mail : [email protected] Décès Condoléances Condoléances Les familles Benantar, Bensedira, Derias, Laraba, Saïdi, Debab et Messous ont la douleur de faire part du décès tragique dans un accident de voiture de Le directeur d'El Watan, Omar Belhouchet, ainsi que l'ensemble du personnel, très affectés par le décès de Aït Nouri Saïd, père de leur amie et ex-collègue Aït Nouri Fella, présentent à cette dernière ainsi qu'à l'ensemble de sa famille leurs sincères condoléances et les assurent de leur profonde sympathie. Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Le directeur d'El Watan, Omar Belhouchet, ainsi que l'ensemble du personnel, très affectés par le décès de Benantar Rebiha et Benantar Omar Yacine, mère et neveu de leur amie et ex-collègue Razika, présentent à cette dernière ainsi qu'à l'ensemble de sa famille leurs sincères condoléances et les assurent de leur profonde sympathie. Que Dieu accueille les défunts en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Benantar Rebiha âgée de 83 ans et Benantar Omar Yacine âgé de 43 ans (son petits-fils) le 02. 09. 2016. Que Dieu le ToutPuissant accorde aux défunts Sa Sainte Miséricorde et les accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 9 RÉGION EST EL MA LABIOD (TÉBESSA) BARRAGES DE LA WILAYA DE JIJEL Des sites touristiques à revaloriser La cimenterie paralysée par des chômeurs U ne centaine de jeunes chômeurs de la commune d’El Ma Labiod ont observé, hier, un sit-in devant la cimenterie pour revendiquer des postes d’emploi. Ils se sont rassemblés, tôt le matin, devant le portail de cette usine, brandissant une banderole sur laquelle on pouvait lire : «On veut du travail». Ces contestataires, qui ont empêché tout le personnel d’accéder à l’usine, voulaient exprimer leur désarroi face à cette situation qu’ils jugent lamentable. Par cette action, ces jeunes, qui se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, voulaient attirer l’attention des autorités locales sur leurs problèmes. «Jusqu’à quand va-t-on rester les bras croisés ? Des jeunes viennent de partout travailler à la cimenterie, alors que ceux de la région ont carrément été exclus», s’indigne un chômeur contacté par téléphone. Lakehal Samir ● Offrant tous les atouts recherchés par les amoureux de la nature, ces lieux n’attendent que des investissements générateurs d’emplois. Q Arrestation de voleurs de cheptel L PHOTO: D.R. uoi de plus sublime que d’admirer le bleu magique du barrage d’Erraguene, ou la verdure des sites forestiers autour des bassins hydriques de Kissir, d’El Agram et de Boussiaba ? Outre leur vocation hydrique, ces immenses lacs, qui ont pris forme aux quatre coins de la wilaya de Jijel, ont un attrait touristique fascinant. «Pourvu qu’on parvienne à saisir l’opportunité de cet attrait, ces barrages peuvent rivaliser avec les meilleurs sites touristiques, y compris la Corniche, dont regorge la wilaya de Jijel», fait remarquer un initié qui connaît la valeur de ces sites. La revalorisation de ce capital naturel donnera, à coup sûr, un atout au tourisme local si les contraintes qui bloquent l’essor de ce secteur sont levées. C’est du moins ce qu’on nourrit comme espoir pour donner plus d’attrait à la splendeur de ces sites hydriques. La création de stations touristiques tout autour est un investissement à encourager, même si le tourisme local est encore une activité exclusivement liée à la saison estivale. Ceci dit, il faut reconnaître que les îlots magiques qui ont émergé dans le bassin du barrage de Boussiaba offrent un Outre leur capacité hydrique, ces ouvrages peuvent être une source de revenus pour la région paysage sublime. L’étendue de ce barrage est un régal pour les yeux. Un plaisir à s’offrir. Autour de ce bassin, Dame nature a tout donné. C’est à l’homme de revaloriser le reste. S’étendant sur un immense bassin à la limite de la frontière entre les wilayas de Skikda et Jijel, ce barrage est coincé entre la commune d’Ouldja Boulbellout, (wilaya de Skikda), et la localité de Ouled Salah, à El Milia (wilaya de Jijel). Sa digue a été réalisée à Ouled Arbi, du côté d’El Milia. Son capital hydrique est destiné à renforcer le contenu du barrage de Beni Haroun à Mila, mais aussi pour alimenter la ville d’El Milia et cinq autres communes de la région en eau potable. La nature forestière de la région, où il a été érigé, lui a donné des atouts pouvant développer une activité touristique autour de la retenue. Cette activité peut être lancée également de la même manière à Erraguene et ailleurs, notamment à Djimla, où la mise en eau de l’autre barrage de Tabellout est en cours d’achèvement. Amor Z. SÉTIF Une rentrée scolaire sans grands changements A près plus de deux mois de vacances, 367 780 élèves, dont 35 969 nouveaux inscrits, ont repris le chemin des 1177 établissements scolaires de la wilaya de Sétif. Contrairement aux années précédentes, la rentrée cuvée 2016/2017 sera marquée par la mise en exploitation d’un nombre restreint de nouvelles infrastructures pédagogiques. Pour l’illustration, une école primaire (Sétifville), deux collèges (un à Beni Molhi et un autre à Aïn Kebira) et les lycées de Guenzet et Serdj Ghoul seront opérationnels à la rentrée. Le nouveau collège de Moaklane et les lycées d’El Eulma et de Beni Ouertilane ouvriront leurs portes durant l’année scolaire. Il convient de souligner que les problèmes de nombreux établissements vétustes demeurent posés, pour les trois paliers, où la scolarité de centaines d’élèves sera mise à rude épreuve. Ainsi, les élèves du CEM Mohamed Khemisti de la cité Tlydjene, qui attendent une utopique réhabilitation de leur établissement, devront une fois de plus prendre leur mal en patience. Tout comme leurs camarades de nombreuses écoles primaires du chef-lieu de wilaya. Ceux-ci sont perpétuellement confrontés aux lenteurs administratives. «Le bien-être des petits écoliers est le souci majeur de la municipalité qui a inscrit de nombreuses opérations susceptibles de redorer le blason des structures éducatives. Pour étayer mes propos, les cours de 15 écoles ont été revêtues en bitume. Une enveloppe de 59 millions de dinars a été allouée pour la réhabilitation de l’étanchéité de 28 écoles. L’aménagement de l’école Cheikh Abdou est lancé, alors que le marché inhérent à la réno- vation de l’école Larbi Tebessi est en cours de validation. Le cas de la célèbre école des Frères Berchi, qui a fait couler beaucoup d’encre, est réglé. Pour sa réhabilitation, l’assemblée communale vient de consacrer pas moins de 117 millions de dinars. Au volet de la solidarité, une enveloppe de 23 millions de dinars pour l’achat de 2000 trousseaux de 3000 DA l’unité a été débloquée dernièrement», souligne le président de l’APC de la capitale des Hauts-Plateaux, le docteur Nacer Ouahrani. Pour aider les familles nécessiteuses à faire face aux innombrables charges qui interviennent quelques jours avant l’Aïd El Adha, la direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya a mobilisé, selon son directeur, Sebti Tarfaya, 50 millions de dinars pour l’achat de 24 600 trousseaux scolaires. Kamel Beniaiche a brigade de la Gendarmerie nationale de la commune d’El Kouif, située à 35 km de Tébessa, a réussi dans la nuit de dimanche à lundi à mettre la main sur un réseau spécialisé dans le vol de cheptel dans la région, apprend-on de sources concordantes. Deux individus, âgés de 25 et 35 ans, activement recherchés par les services de sécurité, ont été interpellés par les gendarmes pour vol. Ils seront présentés devant le parquet d’El Aouinet dans les jours à venir, ont ajouté nos sources. Lors de cette opération, plus de 80 têtes d’ovins ont été récupérées tout près des frontières algéro-tunisiennes. L’enquête diligentée suite à une plainte déposée auprès de ladite brigade est en cours afin d’identifier et d’arrêter le reste de la bande, ont précisé nos sources. L. S. BORDJ BOU ARRÉRIDJ Un mineur écroué pour meurtre R echerché par la police depuis la découverte du cadavre d’un homme en plein centre-ville de Bordj Bou Arréridj, l’adolescent de 16 ans suspecté de l’avoir mortellement poignardé a été interpellé, lundi en fin de journée. Dès le premier jour, la rumeur le désignait dans la cité du 17 Octobre, où un homme, la trentaine, résidant dans la wilaya de Batna, est mort poignardé pour des raisons encore indéterminées. Comme d’habitude, les services concernés ne fournissent aucune information et laissent place à la rumeur, qui se charge de multiples interprétations. Cette nouvelle affaire remet de nouveau au-devant de l’actualité les crimes commis par des adolescents, et qui ont tendance à se multiplier. La société civile devra se mobiliser davantage pour lutter contre la psychose qui se développe à chaque acte criminel commis dans la ville. A l’heure où nous mettions sous presse, nous avons appris que l’auteur présumé du meurtre sera présenté mercredi devant le parquet. A. B. BISKRA Des laboratoires d’analyses médicales décriés D e nombreux parents de patients ou de malades présentant différentes pathologies se plaignent des erreurs, retards et pertes de leurs échantillons de sang, urine ou de tout autre prélèvement au niveau des laboratoires d’analyses médicales de Biskra, auxquels ils se sont adressés pour des bilans de santé ou des analyses biologiques et biochimiques spécifiques. «Mon épouse, quadragénaire, a effectué des analyses de fertilité dans un laboratoire réputé de Biskra, mais quand le professeur d’un hôpital d’Alger a vu les résultats, il est resté bouche bée, car les conclusions de cette analyse étaient celles d’une vieille dame d’au moins 80 ans. Nous avons du séjourner dans la capitale plus d’une semaine pour tout refaire avec toutes les dépenses et les désagréments induits par ces résultats erronés de bout en bout», raconte D. Mohamed, qui dit ne pas comprendre comment des anomalies aussi énormes peuventelles survenir dans les analyses. Pour F. Lazhar, qui soutient avoir vécu un calvaire sans nom pour s’être présenté à un laboratoire afin de faire des analyses d’urine et un spermocytogramme, afin de confirmer ou d’infirmer ses capacités physiologiques à enfanter, «les laboratoires de Biskra sont confiés à des jeunes laborantins sans expérience mal formés et inconscients des effets néfastes sur les patients de leur mauvais travail». «Payé rubis sur l’ongle, un laboratoire d’analyses médicales de Biskra, dont je tairais le nom m’a fait patienter des jours et des jours pour obtenir les résultats d’analyses prescrits par un médecin. Les analyses d’urine ont été effectuées en un temps record, mais avec des erreurs flagrantes et celles du sperme ont été impossibles à obtenir, car l’échantillon du liquide séminal a été égaré et j’ai dû en fournir un autre après des atermoiements et des délais d’attente inexplicables», rapporte-t-il plein de colère suscitée par ce dysfonctionnement pour lequel il a déposé une plainte au niveau du tribunal de Biskra. A noter qu’à Biskra, il y a seulement 5 laboratoires d’analyses médicales pour une population d’environ 800 000 habitants répartie sur les 33 communes de la wilaya. Beaucoup de médecins doutant de la validité et de la précision des résultats d’analyses de certains laboratoires demandent souvent à leurs patients de les refaire dans une autre structure d’analyses biomédicales de Constantine, Annaba ou Alger. Ce qui n’est pas à la portée financière de tous. Hafedh Moussaoui El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 9 RÉGIONS BOUMERDÈS AÏT YAHIA MOUSSA GROGNE DES VILLAGEOIS Des enfants aux besoins L spécifiques privés d’école e siège de la mairie d’Aït Yahia Moussa, dans la daïra de Draâ El Mizan, à 25 km au sud de Tizi Ouzou, a été fermé pendant plusieurs jours par les habitants de Tifaou. Les villageois protestent contre la non-concrétisation des multiples promesses des autorités locales concernant notamment le cadre de vie et le développement de leur localité. A Tifaou, dira un membre du comité de village, «les habitants souffrent le calvaire concernant la seule route (une piste entièrement délabrée) reliant le village, sur 8 km, au chef-lieu de la commune et dont la fiche technique de son revêtement avait été établie depuis 2011». Les villageois dénoncent en outre la non-rénovation du réseau d’alimentation en eau potable (AEP) du village. «Ce réseau est tellement vétuste qu’il y a beaucoup de pertes et il nous arrive de rester des semaines entières sans eau», dira un membre du comité de village. «Les autorités locales nous ont promis également d’alimenter le village dans peu de temps en gaz naturel, mais à ce jour, rien de concret. Pire encore, nous avons 52 foyers qui ne sont pas alimentés en électricité, malgré nos doléances répétées», ajoute notre interlocuteur en dénonçant aussi l’absence de réseau d’assainissement dans ce village de près de 5000 habitants. Les protestataires ont demandé la venue du chef de daïra de Draâ El Mizan pour lui remettre leur plate-forme de revendications et pouvoir recevoir directement les engagements du représentant de l’Etat. S. Yermèche ● Les trois centres de prise en charge psychopédagogique de la wilaya de Boumerdès sont saturés. es enfants aux besoins spécifiques de la wilaya de Boumerdès vivent une situation préoccupante. Le rapport établi récemment par les élus de l’APW sur le secteur de la solidarité fait état de 8000 enfants environ souffrant de multiples handicaps dans la région. Privés d’école et d’une bonne prise en charge, la plupart d’entre eux ont du mal à s’intégrer dans la société. Malgré la signature d’une convention entre le ministère de l’Education et celui de la Solidarité nationale, rares sont ceux qui fréquentent les bancs de l’école. La direction locale de l’éducation fait état de 146 élèves qui vont suivre les cours cette année au niveau de 14 classes du primaire et 2 du secondaire ouvertes à cet effet dans différentes communes de la région. Un nombre qui reste en deçà de la forte demande enregistrée de la part des parents qui se bousculent devant les établissements scolaires et les centres spécialisés pour y inscrire leur progéniture en vue d’apprendre à lire et à écrire. Aujourd’hui, la réalisation de ce vœu n’est à pas à portée de la main. Le président de l’Association de wilaya des trisomiques 21, M. Badaoui, fait état de centaines d’enfants souffrant de cette pathologie qui n’ont pas réussi à s’ins- PHOTO: D. R. L 146 élèves souffrant de handicap suivent les cours dans des établissements scolaires spécialisés crire à l’école faute de place. «On a recensé des dizaines d’enfants qui ont dépassé l’âge de la scolarité. Ces enfants doivent suivre les cours dans des classes spéciales afin de ne pas perturber la scolarité des autres élèves. Or, de nombreux directeurs rejettent notre demande au motif du manque de salles. Le drame c’est que même leurs enseignants, dont la plupart ont suivi des études de psychologie, ne sont pas rémunérés comme leurs camardes du secteur. Ils sont recrutés par la DAS dans le cadre des dispositifs du préemploi », déplore-t-il. Les projets de centres psychopédagogiques prévus dans les localités de Boudouaou, Issers et Baghlia sont bloqués depuis plusieurs années. Tandis que ceux se trouvant à Thénia, Tidjelabine et Khemis El Khechna sont saturés. Dotés d’une capacité d’accueil de 80 à 120 élèves, ces structures fonctionnent avec des moyens humains dérisoires. «Je connais des parents qui attendent d’y inscrire leurs enfants depuis 6 ans», indique M. Badaoui. Malgré ces difficultés, notre interlocuteur affirme que son association n’est pas près de renoncer à sa mission. Au problème du manque d’encadrement, il se dit prêt à ramener et payer les orthophonistes et les psychologues qui vont assurer les cours à leurs enfants. «Pour peu qu’on nous donne des salles au niveau des écoles primaires», dit-il, ajoutant avoir déjà transformé le siège de leur association à Boumerdès en centre d’orthophonie. Contrairement aux trisomiques 21, les enfants sourds-muets et les autistes n’ont toujours pas de structures devant défendre leurs droits. Aujourd’hui, de nombreux parents ignorent ce qu’est l’autisme et ne font pas de dépistage précoce à leurs enfants pour pouvoir engager le processus de prise en charge. Un problème épineux dû en partie au manque de médecins spécialistes en Algérie, notamment les pédopsychiatres, et d’établissements de prise en charge adaptés. R. Kebbabi BORDJ MÉNAÏEL Manque de moyens à l’école des handicapés visuels L ’école des handicapés visuels n’est pas l’eldorado tant rêvé des parents des enfants souffrant d’handicaps visuels. Ce centre, qui reçoit également des enfants sourds-muets de la wilaya de Boumerdès et de Bouira, «souffre» de multiples carences. Ouvert en 1999, cette structure d’une capacité d’accueil de 90 places (internat) est coincée entre les taudis du fameux bidonbilles de Bordj Ménaïel et des chantiers lugubres. La route qui y mène est longée par un oued repoussant, de monticules d’ordures et de baraques illicites. A l’intérieur de l’école, le décor n’est pas meilleur. Le projet de réalisation de nouveaux dortoirs est bloqué depuis plusieurs années à cause d’une nappe d’eau découverte sous les blocs. Idem pour les projets portant réha- bilitation du réfectoire et certaines salles de classes qui tardent à être réalisés, a-t-on constaté sur place. En sus du manque de matériel, les pensionnaires se plaignent de l’insuffisance d’encadrement, précisant que les cours ne sont assurés que par un orthophoniste et un psychologue. Les pensionnaires suivent des cours du cycle primaire et moyen. Hormis ceux qui sont natifs de Bouira, les autres élèves ne bénéficient pas de transport en fin de semaine. L’année dernière, ils étaient 64 enfants dont une quinzaine de filles à y avoir suivi des études. Sollicitée pour de plus amples informations, la directrice de l’école s’est refusée à tout commentaire et nous a demandé au préalable une autorisation de la direction de l’action sociale de la wilaya. R. K. TIZI OUZOU La rentrée perturbée à Ath Bouyoucef L es vacances scolaires, qui ont duré plusieurs mois, ne semblent pas avoir été mises à profit par ceux qui doivent assurer aux élèves les meilleures conditions de scolarité. Ainsi, deux écoles de la daïra de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, n’ont pas été au rendez-vous de la reprise des cours, dimanche dernier. A l’école Allouche Amer, du village Tazrouts, dans la commune d’Ath Bouyoucef, les classes sont demeurées vides, suite à l’appel de l’association des parents d’élèves. Le problème des sanitaires figure en tête de la liste des insuffisances énumérées. En seconde position, les parents soulèvent le problème des infiltrations des eaux pluviales par la toiture endommagée par la dernière saison hivernale. L’APC, saisie de cette question, a «procédé au démantèlement du papier goudron détérioré, sans pour autant réparer les dégâts». L’association revendique égale- ment la construction d’une cantine digne de ce nom. A l’heure actuelle, «c’est une salle de classe qui a été aménagée en cantine», précise-t-on. Le dernier point soulevé par les protestataires concerne l’école principale Ben Sidi Ahmed, endommagée par les intempéries de 2012 et qui demeure dans un état lamentable, bien qu’un budget pour sa démolition et sa reconstruction soit débloqué. Nacer Benzekri AÏN EL HAMMAM LE PRIX DU MOUTON EN FORTE BAISSE u marché aux bestiaux de Aïn El Hammam, à 50 km au A sud-est de Tizi Ouzou, les maquignons sont désappointés : «Les prix pratiqués ces jours-ci sont très en deçà de ce que nous escomptions, il y a un mois.» Les éleveurs qui arrivent au marché dans l’espoir de vendre la totalité de leurs bêtes en repartent déçus. Ces derniers jours, les acheteurs ne se bousculent pas auprès des maquignons qui attendent des heures pour voir un client venir tâter le dos d’une de leurs bêtes. «Ils offrent des prix dévalorisants pour notre travail», lâche-t-on. Nous montrant un beau mouton à cornes qui ferait le bonheur de bien des enfants, il nous prend à témoin devant un client : «Est-ce une bête à 25000 dinars ? Personne ne vous la cédera à moins de trente huit mille.» L’acheteur potentiel s’en va mais personne d’autre n’approche le troupeau, pendant près d’une heure. Ceux qui s’en approchent demandent les prix et s’en vont. Les autres éleveurs sont unanimes à décrier la situation du marché où les éventuels acheteurs «veulent que nous leur vendions notre cheptel à perte. Nous ne sommes par près de cette éventualité». Il est dix heures à l’entrée de la ville de Aïn El Hammam, un jeune vendeur délie ses bêtes et s’apprête à rentrer : «Je les garderai pour après l’Aïd. Je suis sûr que le marché remontera.» Les autres ne désespèrent pas de voir arriver «quelqu’un qui estimera les bêtes à leur juste prix». A quelques jours de l’Aïd, les citoyens qui ont temporisé jusqu’à maintenant, dans l’espoir de voir les prix baisser, se décideront à un moment ou un autre. Nacer B. OUED AÏSSI LA STATION DE BUS BOUDÉE PAR LES TRANSPORTEURS transporteurs de voyageurs assurant la liaison avec la de Mekla à une trentaine de kilomètres à l’est de LTiziescommune Ouzou ont déserté la station de Oued Aïssi, peu fréquentée par les voyageurs. Ils sont actuellement au rond-point Abane Ramdane de Sikh Oumeddour, en attendant une quelconque autre suggestion de la part de la direction des transports. Ces opérateurs tentent tant bien que mal de s’organiser à ce niveau afin d’éviter d’encombrer les lieux. Par leur action, ils déplorent pour la énième fois le quotidien qu’ils vivent au sein de cette structure. La station ne répond pas aux normes exigées ni aux besoins des voyageurs encore moins ceux des opérateurs, estime-t-on. Les autorités ont été interpelées à plusieurs reprises afin d’aménager l’espace de sorte qu’il accueille un minimum des commodités requises. Sur place, l’insalubrité règne et ni commerce, ni sanitaires ne sont mis à la disposition des usagers. Situé loin de la zone industrielle, l’endroit est aussi dépourvu de sécurité. Les voyageurs l’évitent d’ailleurs et n’y pénètrent presque plus. Plusieurs transporteurs l’ont aussi fui à l’image de ceux d’Azazga, de Tizi Rached, Aïn El Hammam et Fréha. La décision prise par les opérateurs vient remettre à l’ordre du jour la question de la nouvelle station qui tarde à voir le jour. T. Ch. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 9 RÉGION OUEST AÏN TÉMOUCHENT BÉCHAR Une fausse administration fiscale fait des victimes Le Cnapest relève un déficit en encadrement dans l’éducation R éuni à l’issue de la première journée de classe et sur la base des observations de ses adhérents, le Cnapest a relevé un déficit en encadrements pédagogique et administratif, ainsi qu’un préjudiciable retard dans l’équipement des nouveaux établissements. Dans son procès-verbal de réunion, le syndicat conteste le fait que l’administration ait outrepassé ses prérogatives en piétinant celles de la commission paritaire en matière de mouvement du personnel, sachant, rappelle-t-il, que la finalisation de ce mouvement par cette commission a été retardée cette année de façon à ce qu’il n’y ait pas d’interférences malvenues par la suite. Le PV conteste la sous-estimation du nombre de postes de responsabilité à pourvoir, ce qui a privé nombre d’enseignants d’une promotion, et s’élève contre le retard dans le versement des indemnités en matière d’heures supplémentaires et l’exclusion des enseignants d’éducation physique du bénéfice de ces indemnités. Dans le même esprit, le Cnapest dénonce les manipulations qui auraient été opérées sur la carte scolaire, ainsi que les contraintes opposées à l’activité syndicale, particulièrement au CEM Mohamed Bouhamidi à Souk el Tenine (Oulhaça). De même, le directeur de l’éducation est accusé de fuir ses responsabilités en évitant de se réunir avec le bureau du Cnapest. M. K. ● Un ex-employé du fisc a créé une fausse administration appelée «Direction générale des finances» avant de commander, sans jamais payer, d’importants lots d’articles électroménagers auprès de fournisseurs de Béchar, Oran, Tlemcen et El Bayadh. U ne affaire d’escroquerie a secoué récemment l’administration locale des finances, en l’occurrence la direction régionale du Trésor. S. Abdallah, un employé de cette administration, démissionnaire en mai 2015, a eu l’idée néfaste de créer, avec trois complices, une fausse administration appelée «Direction générale des finances», un intitulé inexistant dans l’organigramme du ministère des Finances. Cette structure parallèle a été installée en catimini dans des locaux situés à proximité du plateau de l’hydraulique, à quelques encablures du siège de la wilaya. Le principal instigateur de cette affaire a recruté deux jeunes filles de l’ANEM et installé tout un matériel informatique approprié à ses opérations frauduleuses. L’indélicat ex-employé de la direction régionale du Trésor a bien pris soin de confectionner, selon les informations jusqu’ici recueillies auprès de cette institution, des cachets administratifs des finances, un cachet pour visa du contrôleur financier de l’Etat, une griffe du contrôleur financier adjoint, des modèles de bons de commande, des types d’imprimés pour des conventions et PV de réception. Son mode opératoire, facilité aussi par la confection d’une carte professionnelle portant grade de sous-directeur de la DRT, consistait à contacter pour acquérir, auprès des fournisseurs de Béchar, d’Oran, de Tlemcen et d’El Bayadh, d’importants lots d’électroménagers, notamment des appareils de climatisation, de télévision et papeterie. Les marchandises acquises sont ensuite revendues à de vils prix à des commerçants dans les communes éloignées de la wilaya et à Tindouf. Le préjudice subi par les fournisseurs de l’escroc s’élève, pour le moment, indique notre source, à 9 milliards de cts. Le montant du préjudice n’est toutefois pas exhaustif. Ses activités néfastes ont été finalement découvertes grâce à un fournisseur d’Oran, qui, intrigué par l’appellation «officielle» de l’administration, a contacté un collègue financier qui lui confirma l’inexistence de cette structure administrative dans l’organigramme du ministère. C’est ainsi qu’il a été fait appel aux services de sécurité d’Oran et de Béchar qui ont agi en coordination pour mettre fin à ces opérations d’escroquerie. Arrêté avec ses trois complices, ils ont été mis en détention provisoire par le magistrat instructeur près le tribunal de Béchar en attendant leur jugement. M. Nadjah ORAN CHLEF 8440 postes prévus à la formation professionnelle Oued Goussine sort de sa léthargie L P PHOTO : DR a commune côtière d’Oued Goussine, située à mi-chemin entre Ténès et Beni Haoua, sort de la profonde léthargie dans laquelle elle était plongée depuis les élections locales de 2012. Le changement opéré à la tête de l’Assemblée populaire communale, en février dernier, a été bénéfique pour la collectivité. Contrairement aux années précédentes, la saison estivale a été particulièrement animée cet été au siège de la commune et dans les stations balnéaires de Boucheral et de Doumia. Il y avait une bonne ambiance, avec des centaines de familles qui affluaient quotidiennement vers cet endroit paradisiaque que domine une magnifique forêt. Le site est bien entretenu et a reçu, récemment, une bonne note de l’inspection du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. «La différence est que, cette année, nous avons pu récupérer six centres de vacances pour familles, qui étaient à l’abandon depuis deux décennies. Ces derniers ont été octroyés par adjudication à des opérateurs privés de la région qui en ont fait des lieux d’accueil décents et convenables pour les estivants. Nous avons, APC et wilaya, mis les bouchées doubles pour récupérer, réhabiliter et rentabiliser ces structures pour le bien de la collectivité et des vacanciers qui viennent de la région et d’autres wilayas», a indiqué le nouveau président de l’APC de l’Oued Goussine, Benaïssa Zitoufi. Parallèlement, le nouvel exécutif communal, en place depuis janvier La commune côtière de l’Oued Goussine dernier, a entrepris une action d’envergure dans le but de relancer tous les projets qui étaient à l’arrêt dans les différents secteurs. L’opération s’est déjà soldée par la réception de certains équipements publics relevant des secteurs prioritaires. «Globalement, l’exécutif communal est satisfait du travail accompli en un temps très court, mais il doit poursuivre cet effort pour rattraper le retard accusé par cette commune en matière de développement socio-économique et répondre ainsi aux besoins de la population dans les domaines de l’habitat , de la santé et de l’emploi , entre autres», a encore souligné le P/APC. Le principal point noir reste le manque d’eau potable, puisque la localité est approvisionnée à partir de deux anciens forages dont le débit s’avère insuffisant par rapport au niveau de consommation des ménages. Pour remédier à ce problème d’une manière radicale, L’APC préconise le raccordement de l’agglomération à la station de dessalement monobloc de Beni Haoua, distante de 12 km. A.Yechkour PÉNÉTRANTE CHLEF-TÉNÈS Le chantier à la traîne et la voie rétrécie L a première tranche de la pénétrante Chlef-Ténès, d’une longueur de 22 km, ne sera certainement pas livrée en mars 2017, comme l’avait annoncé, en mars dernier, l’ex- ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, lors de sa visite dans la région. Il avait, on s’en souvient, sommé les entreprises de réalisation de renforcer les moyens d’intervention afin de respecter les délais de livraison de ce projet, fixés pour mars 2017. Malheureusement, cette instruction est restée lettre morte sauf au niveau des sections reliant l’autoroute Est-Ouest à la commune d’Ouled Farès. En effet, si ces dernières connaissent une cadence de réalisation appréciable, le tronçon allant de cette dernière localité à celle de Bouzeghaïa accuse, lui, des lenteurs considérables dans les travaux de terrassement. En plus de ce retard, le projet de la pénétrante Chlef-Ténès, prévu sur une distance de 54 km, aurait fait l’objet d’un changement du nombre de voies qui passerait de trois à deux pour des raisons économiques. Il faut rappeler que cette liaison autoroutière est destinée à désengorger la RN 19, qui est fortement saturée en différents endroits, notamment au niveau des villes et villages traversés, à l’image de la ville côtière de Ténès, de Bouzeghaïa et Chettia. De même, elle devrait faciliter l’accès au port commercial de Ténès, dont l’activité connaît un regain sensible. A.Y. as moins de 8440 postes pédagogiques sont proposés à travers la wilaya d’Oran au titre des offres en matière de formation professionnelle pour la session de septembre courant, a-t-on indiqué, mardi, auprès de la direction de wilaya. Selon M. Bouzid, chargé du volet pédagogique auprès de la direction, en prévision de cette rentrée de septembre, tout un dispositif de sensibilisation et d’information au profit des jeunes concernés a été lancé depuis le 18 juillet dernier, notamment par l’organisation de portes ouvertes dans les établissements ainsi qu’une caravane de sensibilisation et d’information qui a sillonné les 26 communes de la wilaya pour rencontrer les jeunes en quête de formation ainsi que l’éventail des filières et sections enseignées et les modes de formation. A ce jour, une forte demande pour la formation dans le bâtiment et le tourisme a été enregistrée. Les concours d’entrée sont programmés respectivement pour les 21 et 22 septembre. C’est ainsi, par exemple, que sur le nombre des offres retenues cette année, l’on saura, selon le responsable, que 5831 postes sont versés pour la formation diplômante et 2559 pour la formation qualifiante. Sur ce tableau, il est indiqué que 736 postes pédagogiques sont destinés aux femmes au foyer et des zones rurales, plus de 600 pour les cours du soir et 523 pour le milieu carcéral. En prévision de cette rentrée du 25 septembre courant, deux bureaux pour l’accueil des jeunes ont été ouverts, le premier au quartier Sid El Bachir (ex-Plateau), à proximité de la gare ferroviaire, et le deuxième à côté de la station Naftal d’El Bahia. La rentrée de septembre sera marquée, à Arzew, par l’ouverture d’un nouvel institut de formation professionnelle. Il est doté de 120 lits pour le régime internat. Tegguer Kaddour MOSTAGANEM Du poisson décongelé vendu au prix du frais L ’arnaque dans le commerce s’amplifie, ces derniers temps, à Mostaganem. De nombreux marins-pêcheurs expérimentés ne cessent de dénoncer que certains jeunes revendeurs informels, sans foi ni loi, exposent à la vente du poisson surgelé, décongelé et vendu comme frais aux abords de la poissonnerie du marché couvert du centre-ville. Face à la rareté et la cherté des ressources halieutiques et surtout du poisson blanc, le phénomène commence à prendre de l’ampleur et les mauvaises habitudes se sont bien installées. Une escroquerie au détriment de la santé publique. Le produit est arrosé incessamment d’eau pour garder «sa fraîcheur». De nombreux clients ignorants n’hésitent pas à s’y approvisionner au vu des prix moins élevés. Des pêcheurs affirment que ce poisson, arrosé ou pas, perd automatiquement sa couleur et devient blanc et perd toutes ses qualités, d’où le risque d’intoxication. L. H. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 10 RÉGION EST EL MA LABIOD (TÉBESSA) BARRAGES DE LA WILAYA DE JIJEL Des sites touristiques à revaloriser La cimenterie paralysée par des chômeurs U ne centaine de jeunes chômeurs de la commune d’El Ma Labiod ont observé, hier, un sit-in devant la cimenterie pour revendiquer des postes d’emploi. Ils se sont rassemblés, tôt le matin, devant le portail de cette usine, brandissant une banderole sur laquelle on pouvait lire : «On veut du travail». Ces contestataires, qui ont empêché tout le personnel d’accéder à l’usine, voulaient exprimer leur désarroi face à cette situation qu’ils jugent lamentable. Par cette action, ces jeunes, qui se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, voulaient attirer l’attention des autorités locales sur leurs problèmes. «Jusqu’à quand va-t-on rester les bras croisés ? Des jeunes viennent de partout travailler à la cimenterie, alors que ceux de la région ont carrément été exclus», s’indigne un chômeur contacté par téléphone. Lakehal Samir ● Offrant tous les atouts recherchés par les amoureux de la nature, ces lieux n’attendent que des investissements générateurs d’emplois. Q Arrestation de voleurs de cheptel L PHOTO: D.R. uoi de plus sublime que d’admirer le bleu magique du barrage d’Erraguene, ou la verdure des sites forestiers autour des bassins hydriques de Kissir, d’El Agram et de Boussiaba ? Outre leur vocation hydrique, ces immenses lacs, qui ont pris forme aux quatre coins de la wilaya de Jijel, ont un attrait touristique fascinant. «Pourvu qu’on parvienne à saisir l’opportunité de cet attrait, ces barrages peuvent rivaliser avec les meilleurs sites touristiques, y compris la Corniche, dont regorge la wilaya de Jijel», fait remarquer un initié qui connaît la valeur de ces sites. La revalorisation de ce capital naturel donnera, à coup sûr, un atout au tourisme local si les contraintes qui bloquent l’essor de ce secteur sont levées. C’est du moins ce qu’on nourrit comme espoir pour donner plus d’attrait à la splendeur de ces sites hydriques. La création de stations touristiques tout autour est un investissement à encourager, même si le tourisme local est encore une activité exclusivement liée à la saison estivale. Ceci dit, il faut reconnaître que les îlots magiques qui ont émergé dans le bassin du barrage de Boussiaba offrent un Outre leur capacité hydrique, ces ouvrages peuvent être une source de revenus pour la région paysage sublime. L’étendue de ce barrage est un régal pour les yeux. Un plaisir à s’offrir. Autour de ce bassin, Dame nature a tout donné. C’est à l’homme de revaloriser le reste. S’étendant sur un immense bassin à la limite de la frontière entre les wilayas de Skikda et Jijel, ce barrage est coincé entre la commune d’Ouldja Boulbellout, (wilaya de Skikda), et la localité de Ouled Salah, à El Milia (wilaya de Jijel). Sa digue a été réalisée à Ouled Arbi, du côté d’El Milia. Son capital hydrique est destiné à renforcer le contenu du barrage de Beni Haroun à Mila, mais aussi pour alimenter la ville d’El Milia et cinq autres communes de la région en eau potable. La nature forestière de la région, où il a été érigé, lui a donné des atouts pouvant développer une activité touristique autour de la retenue. Cette activité peut être lancée également de la même manière à Erraguene et ailleurs, notamment à Djimla, où la mise en eau de l’autre barrage de Tabellout est en cours d’achèvement. Amor Z. SÉTIF Une rentrée scolaire sans grands changements A près plus de deux mois de vacances, 367 780 élèves, dont 35 969 nouveaux inscrits, ont repris le chemin des 1177 établissements scolaires de la wilaya de Sétif. Contrairement aux années précédentes, la rentrée cuvée 2016/2017 sera marquée par la mise en exploitation d’un nombre restreint de nouvelles infrastructures pédagogiques. Pour l’illustration, une école primaire (Sétifville), deux collèges (un à Beni Molhi et un autre à Aïn Kebira) et les lycées de Guenzet et Serdj Ghoul seront opérationnels à la rentrée. Le nouveau collège de Moaklane et les lycées d’El Eulma et de Beni Ouertilane ouvriront leurs portes durant l’année scolaire. Il convient de souligner que les problèmes de nombreux établissements vétustes demeurent posés, pour les trois paliers, où la scolarité de centaines d’élèves sera mise à rude épreuve. Ainsi, les élèves du CEM Mohamed Khemisti de la cité Tlydjene, qui attendent une utopique réhabilitation de leur établissement, devront une fois de plus prendre leur mal en patience. Tout comme leurs camarades de nombreuses écoles primaires du chef-lieu de wilaya. Ceux-ci sont perpétuellement confrontés aux lenteurs administratives. «Le bien-être des petits écoliers est le souci majeur de la municipalité qui a inscrit de nombreuses opérations susceptibles de redorer le blason des structures éducatives. Pour étayer mes propos, les cours de 15 écoles ont été revêtues en bitume. Une enveloppe de 59 millions de dinars a été allouée pour la réhabilitation de l’étanchéité de 28 écoles. L’aménagement de l’école Cheikh Abdou est lancé, alors que le marché inhérent à la réno- vation de l’école Larbi Tebessi est en cours de validation. Le cas de la célèbre école des Frères Berchi, qui a fait couler beaucoup d’encre, est réglé. Pour sa réhabilitation, l’assemblée communale vient de consacrer pas moins de 117 millions de dinars. Au volet de la solidarité, une enveloppe de 23 millions de dinars pour l’achat de 2000 trousseaux de 3000 DA l’unité a été débloquée dernièrement», souligne le président de l’APC de la capitale des Hauts-Plateaux, le docteur Nacer Ouahrani. Pour aider les familles nécessiteuses à faire face aux innombrables charges qui interviennent quelques jours avant l’Aïd El Adha, la direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya a mobilisé, selon son directeur, Sebti Tarfaya, 50 millions de dinars pour l’achat de 24 600 trousseaux scolaires. Kamel Beniaiche a brigade de la Gendarmerie nationale de la commune d’El Kouif, située à 35 km de Tébessa, a réussi dans la nuit de dimanche à lundi à mettre la main sur un réseau spécialisé dans le vol de cheptel dans la région, apprend-on de sources concordantes. Deux individus, âgés de 25 et 35 ans, activement recherchés par les services de sécurité, ont été interpellés par les gendarmes pour vol. Ils seront présentés devant le parquet d’El Aouinet dans les jours à venir, ont ajouté nos sources. Lors de cette opération, plus de 80 têtes d’ovins ont été récupérées tout près des frontières algéro-tunisiennes. L’enquête diligentée suite à une plainte déposée auprès de ladite brigade est en cours afin d’identifier et d’arrêter le reste de la bande, ont précisé nos sources. L. S. BORDJ BOU ARRÉRIDJ Un mineur écroué pour meurtre R echerché par la police depuis la découverte du cadavre d’un homme en plein centre-ville de Bordj Bou Arréridj, l’adolescent de 16 ans suspecté de l’avoir mortellement poignardé a été interpellé, lundi en fin de journée. Dès le premier jour, la rumeur le désignait dans la cité du 17 Octobre, où un homme, la trentaine, résidant dans la wilaya de Batna, est mort poignardé pour des raisons encore indéterminées. Comme d’habitude, les services concernés ne fournissent aucune information et laissent place à la rumeur, qui se charge de multiples interprétations. Cette nouvelle affaire remet de nouveau au-devant de l’actualité les crimes commis par des adolescents, et qui ont tendance à se multiplier. La société civile devra se mobiliser davantage pour lutter contre la psychose qui se développe à chaque acte criminel commis dans la ville. A l’heure où nous mettions sous presse, nous avons appris que l’auteur présumé du meurtre sera présenté mercredi devant le parquet. A. B. BISKRA Des laboratoires d’analyses médicales décriés D e nombreux parents de patients ou de malades présentant différentes pathologies se plaignent des erreurs, retards et pertes de leurs échantillons de sang, urine ou de tout autre prélèvement au niveau des laboratoires d’analyses médicales de Biskra, auxquels ils se sont adressés pour des bilans de santé ou des analyses biologiques et biochimiques spécifiques. «Mon épouse, quadragénaire, a effectué des analyses de fertilité dans un laboratoire réputé de Biskra, mais quand le professeur d’un hôpital d’Alger a vu les résultats, il est resté bouche bée, car les conclusions de cette analyse étaient celles d’une vieille dame d’au moins 80 ans. Nous avons du séjourner dans la capitale plus d’une semaine pour tout refaire avec toutes les dépenses et les désagréments induits par ces résultats erronés de bout en bout», raconte D. Mohamed, qui dit ne pas comprendre comment des anomalies aussi énormes peuventelles survenir dans les analyses. Pour F. Lazhar, qui soutient avoir vécu un calvaire sans nom pour s’être présenté à un laboratoire afin de faire des analyses d’urine et un spermocytogramme, afin de confirmer ou d’infirmer ses capacités physiologiques à enfanter, «les laboratoires de Biskra sont confiés à des jeunes laborantins sans expérience mal formés et inconscients des effets néfastes sur les patients de leur mauvais travail». «Payé rubis sur l’ongle, un laboratoire d’analyses médicales de Biskra, dont je tairais le nom m’a fait patienter des jours et des jours pour obtenir les résultats d’analyses prescrits par un médecin. Les analyses d’urine ont été effectuées en un temps record, mais avec des erreurs flagrantes et celles du sperme ont été impossibles à obtenir, car l’échantillon du liquide séminal a été égaré et j’ai dû en fournir un autre après des atermoiements et des délais d’attente inexplicables», rapporte-t-il plein de colère suscitée par ce dysfonctionnement pour lequel il a déposé une plainte au niveau du tribunal de Biskra. A noter qu’à Biskra, il y a seulement 5 laboratoires d’analyses médicales pour une population d’environ 800 000 habitants répartie sur les 33 communes de la wilaya. Beaucoup de médecins doutant de la validité et de la précision des résultats d’analyses de certains laboratoires demandent souvent à leurs patients de les refaire dans une autre structure d’analyses biomédicales de Constantine, Annaba ou Alger. Ce qui n’est pas à la portée financière de tous. Hafedh Moussaoui El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 10 RÉGIONS CITÉ BELLE VUE (AÏN BENIAN) BOUFARIK Le wali à l’écoute des citoyens Emeutes suite à une opération de démolition ● L’occasion a été donnée au wali de Blida d’aborder avec les citoyens de Boufarik tous les sujets qui ont trait à la vie de la cité. PHOTO : DR D Une vue de la ville de Boufarik (Blida) L es travaux du plus grand boulevard Si Benyoucef sont terminés. Situé à l’est de la ville de Boufarik et long de 1,1 km, le nouveau visage du majestueux boulevard s’est «métamorphosé» en l’espace de 7 mois. Ce dernier a connu d’énormes travaux, dont l’aménagement (trottoirs et espace en béton décoré), la mise en place de plusieurs poteaux modernes avec éclairage, ainsi que le bitumage, et ce qui a donné un plus à cette beauté, c’est l’alignement de plusieurs platanes tout le long de cette artère, avec une touche environnementale sans précédent. Lors de sa rencontre avec les riverains dans un cadre très convivial, le chef de l’exécutif (wali) a déclaré : «Nous devons tous nous mobiliser avec la collaboration de tout un chacun, élus, mouvement associatif et surtout vous citoyens de ce quartier afin de garder ce bel espace environnemental qui est le vôtre. Vous seuls pouvez le faire en procédant à l’embellissement de votre habitation ou de votre commerce, car pour nous, notre tâche se termine ici et la continuité c’est à vous de l’assumer.» La rencontre a été une fois encore une opportunité pour le wali d’adresser un message fort en direction des différentes couches de la population boufarikoise et surtout celle du boulevard Si Benyoucef afin de se serrer les coudes dans l’intérêt général du quartier et de la ville de Boufarik. «Depuis plus de 40 années, notre boulevard n’a pas connu un tel remue-ménage, il a suffi de 7 mois, avec des travaux intenses, pour que ce dernier change de visage et de décor, surtout la nuit, reste maintenant notre empreinte, la touche du riverain, qui consiste à préserver tout ce qui a été entrepris et à commencer l’embellissement des façades de nos demeures et encore plus afin de donner du tonus à cette ville», insiste un riverain. Quant au P/APC, il a déclaré que des feux tricolores seront installés prochainement dans les grands axes de la ville afin de mieux réguler la circulation. T. Bouhamidi BLIDA Allégement de la surcharge dans les classes C ette année, les établissements scolaires de la wilaya de Blida accueillent 278 586 élèves, dont 26 355 nouveaux dans les trois cycles de l’enseignement répartis sur 556 établissements. La directrice de l’éducation de la wilaya de Blida, Aït Brahim Ghanima, a affirmé que la rentrée 2016-2017 ne connaîtra pas beaucoup de charge dans les classes, et ce, vu la réalisation de plusieurs établissements, notamment dans les nouvelles cités, lesquelles vont certainement alléger la surcharge d’une manière significative (plus de 40 par classe dans certains établissements l’année dernière). «Si nous arrivons à réaliser tous nos projets d’ici à 2019, la wilaya de Blida occupera la première place en matière de capacité d’accueil, où l’occupation des salles ne dépassera pas les 25 élèves par classe dans les trois cycles», nous a déclaré la première responsable de l’éducation à la veille de la rentrée. Du côté de l’encadrement, le secteur s’est vidé de son personnel, laissant une saignée à la fin du mois d’août dernier entre départs à la retraite et mutations. Du coup, 814 postes vacants dans le cycle primaire, 330 au moyen et 177 au secondaire ont été signalés. Heureusement que le ministère de l’Education nationale a programmé une opération de recrutement pour pallier ce vide. En ce qui concerne les infrastructures, le secteur de la direction de l’éducation de Blida a bénéficié de trois nouveaux groupes scolaires et de deux lycées, ainsi que la réhabilitation du lycée El Feth, dont la réception est prévue pour octobre prochain. Brahim B. NOUVELLE VILLE DE BOUGHEZOUL Réalisation d’une centrale photovoltaïque de 1 MW bientôt L es travaux de réalisation de la première centrale photovoltaïque algérienne d’une capacité de 1 MW seront «bientôt» lancés, à la nouvelle ville de Boughezoul, au sud d’Alger, en partenariat entre le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et le groupe privé national Condor, a-t-on appris, lundi, du directeur du CDER. Selon le Pr. Yassaâ Noureddine, le projet bénéficiera d’une offre d’accompagnement proposée par le CTCN (Climate Technology Centre & Network), organe de transfert de technologie et de renforcement des capacités des pays en développement, sous l’égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. «L’objectif ciblé est de permettre à l’Algérie de capitaliser l’expertise nécessaire à l’émergence d’une forte industrie du renouvelable à travers des entreprises spécialisées, tout en intégrant les compétences locales dans l’ensemble du processus d’étude et de conception», a indiqué à l’APS le Pr Yassaâ, lors d’un workshop dédié au volet technique du projet en question, réunissant tous les partenaires concernés. Il a ajouté que cette centrale photovoltaïque d’une capacité de 1 mégawatt sera réalisée, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) avec le groupe Condor, qui a déjà intégré le domaine des énergies renouvelables à travers l’unité des panneaux photovoltaïques inaugurée en 2014, à Bordj Bou Arréridj par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les participants à ce workshop sont représentés par des chercheurs du CDER, des chercheurs et cadres techniques du groupe Condor et des experts néerlandais venus assister leurs homologues algériens dans le cadre d’un accord signé entre les deux pays (Algérie-PaysBas), portant sur un échange d’expertises dans le domaine de la recherche scientifique et le développement technologique des énergies renouvelables. Ces experts issus du Centre de recherche néerlandais (ECN) assureront un accompagnement technique au projet. Selon le Pr Yassaâ, il s’agit là de la première expérience du genre, qui sera lancée par l’Algérie, qui a déjà fait appel à des entreprises étrangères pour la réalisation de 23 centrales photovoltaïques entre 2014 et 2016. Ce projet permettra à des entreprises algériennes, a-t-il dit, «de se lancer plus tard, en solo, dans de telles réalisations, après ce projet pilote». D’où l’importance stratégique dévolue à cette future centrale qui apportera au chercheur algérien la maîtrise nécessaire pour ce type de technologie. Une maîtrise qui s’avère impérative pour la concrétisation de l’important programme énergétique mis en place par le gouvernement algérien, jusqu’à l’horizon 2030. Pour l’adjoint du président-directeur général du groupe Condor, Benhamadi Boualem, l’importance de ce projet réside dans le fait que le «marché des énergies renouvelables est très prometteur, en l’absence actuellement d’une entreprise algérienne capable de réaliser une centrale photovoltaïque». Affirmant, en outre, la «totale disposition du groupe Condor à intégrer le domaine des énergies renouvelables», il a souligné que l’unité des panneaux photovoltaïques de Bordj Bou Arréridj assure une production annuelle de 75 MW, avant d’inviter le gouvernement à «impliquer son groupe dans le projet national de réalisation de centrales photovoltaïques d’une capacité globale de 12 750 MW à l’horizon 2030, contre seulement 433 mg, actuellement». APS es émeutes ont éclaté, hier, à la cité Belle Vue, dans la commune de Aïn Benian, suite à une opération de démolition de constructions illicites. Des blessés ont été enregistrés, selon des sources oculaires, qui affirment que de jeunes habitants, mécontents, ont riposté par des jets de pierres contre les forces antiémeute. En fait, très tôt dans la matinée, les services de la wilaya, épaulés par les forces de sécurité, sont arrivés sur les lieux, les affrontements ont éclaté vers 9h, aussitôt que les engins ont entamé la démolition d’un café érigé illégalement. De craintes que d’autres constructions illégitimes, des commerces pour la plupart, ne soient à leur tour touchées par cette opération, des propriétaires et de jeunes habitants ont réagi pour tenter d’arrêter cette destruction. Les éléments antiémeute n’ont pas tardé à riposter, les affrontements, apprend-on, ont duré jusqu’à midi. «On ne sait pas s’ils sont venus que pour le café ou pour toutes les autres constructions illicites. Ils ne nous ont pas informés, c’est le gagne-pain de nombreuses familles», nous dit un citoyen joint par téléphone. Des habitants ont également reproché aux services de maintien de l’ordre les tirs anarchiques de bombes lacrymogènes ayant provoqué une grande panique et des asphyxies parmi des habitants à l’intérieur même de leur logement. D. G. SÉISME DE MIHOUB (MÉDÉA) 630 millions de dinars injectés dans des opérations de réhabilitation U ne dotation financière d’un montant de 630 millions de dinars a été injectée dans des opérations de réhabilitation et de reconstruction des établissements scolaires, affectés par le séisme qui a touché, le 29 mai dernier, la localité de Mihoub et plusieurs communes du nord-est de la wilaya, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya. 62 établissements scolaires, tous paliers confondus, ont été endommagés, à des degrés divers, par ce séisme, selon le recensement définitif des dégâts enregistrés au niveau de huit localités, dont une cinquantaine de structures ont déjà fait l’objet de réfection et ont été ouverts aux élèves issus de ces communes, a-t-on précisé. Douze autres établissements, dont sept ont été classés rouge, seront remplacés totalement ou partiellement par des structures en préfabriqué, a ajouté la même source, qui fait état de l’entrée en fonction, à l’occasion de la présente rentrée scolaire, de deux écoles primaires en préfabriqué, l’une située à «Mouaïssia», commune de Guel-el-Kebir, et la seconde à Mihoub. Les cinq établissements restants devraient accueillir, à nouveau, les élèves, au plus tard fin septembre courant, a assuré, pour sa part le directeur de l’éducation, Ahmed Lalaoui, en faisant observer que toutes les dispositions ont été prises, en matière notamment de transport et de restauration, pour éviter toute perturbation dans la scolarité des élèves affectés «provisoirement» vers des établissements de Mezghena, Mihoub ou El Azzizia. APS El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 10 RÉGIONS CITÉ BELLE VUE (AÏN BENIAN) BOUFARIK Le wali à l’écoute des citoyens Emeutes suite à une opération de démolition ● L’occasion a été donnée au wali de Blida d’aborder avec les citoyens de Boufarik tous les sujets qui ont trait à la vie de la cité. PHOTO : DR D Une vue de la ville de Boufarik (Blida) L es travaux du plus grand boulevard Si Benyoucef sont terminés. Situé à l’est de la ville de Boufarik et long de 1,1 km, le nouveau visage du majestueux boulevard s’est «métamorphosé» en l’espace de 7 mois. Ce dernier a connu d’énormes travaux, dont l’aménagement (trottoirs et espace en béton décoré), la mise en place de plusieurs poteaux modernes avec éclairage, ainsi que le bitumage, et ce qui a donné un plus à cette beauté, c’est l’alignement de plusieurs platanes tout le long de cette artère, avec une touche environnementale sans précédent. Lors de sa rencontre avec les riverains dans un cadre très convivial, le chef de l’exécutif (wali) a déclaré : «Nous devons tous nous mobiliser avec la collaboration de tout un chacun, élus, mouvement associatif et surtout vous citoyens de ce quartier afin de garder ce bel espace environnemental qui est le vôtre. Vous seuls pouvez le faire en procédant à l’embellissement de votre habitation ou de votre commerce, car pour nous, notre tâche se termine ici et la continuité c’est à vous de l’assumer.» La rencontre a été une fois encore une opportunité pour le wali d’adresser un message fort en direction des différentes couches de la population boufarikoise et surtout celle du boulevard Si Benyoucef afin de se serrer les coudes dans l’intérêt général du quartier et de la ville de Boufarik. «Depuis plus de 40 années, notre boulevard n’a pas connu un tel remue-ménage, il a suffi de 7 mois, avec des travaux intenses, pour que ce dernier change de visage et de décor, surtout la nuit, reste maintenant notre empreinte, la touche du riverain, qui consiste à préserver tout ce qui a été entrepris et à commencer l’embellissement des façades de nos demeures et encore plus afin de donner du tonus à cette ville», insiste un riverain. Quant au P/APC, il a déclaré que des feux tricolores seront installés prochainement dans les grands axes de la ville afin de mieux réguler la circulation. T. Bouhamidi BLIDA Allégement de la surcharge dans les classes C ette année, les établissements scolaires de la wilaya de Blida accueillent 278 586 élèves, dont 26 355 nouveaux dans les trois cycles de l’enseignement répartis sur 556 établissements. La directrice de l’éducation de la wilaya de Blida, Aït Brahim Ghanima, a affirmé que la rentrée 2016-2017 ne connaîtra pas beaucoup de charge dans les classes, et ce, vu la réalisation de plusieurs établissements, notamment dans les nouvelles cités, lesquelles vont certainement alléger la surcharge d’une manière significative (plus de 40 par classe dans certains établissements l’année dernière). «Si nous arrivons à réaliser tous nos projets d’ici à 2019, la wilaya de Blida occupera la première place en matière de capacité d’accueil, où l’occupation des salles ne dépassera pas les 25 élèves par classe dans les trois cycles», nous a déclaré la première responsable de l’éducation à la veille de la rentrée. Du côté de l’encadrement, le secteur s’est vidé de son personnel, laissant une saignée à la fin du mois d’août dernier entre départs à la retraite et mutations. Du coup, 814 postes vacants dans le cycle primaire, 330 au moyen et 177 au secondaire ont été signalés. Heureusement que le ministère de l’Education nationale a programmé une opération de recrutement pour pallier ce vide. En ce qui concerne les infrastructures, le secteur de la direction de l’éducation de Blida a bénéficié de trois nouveaux groupes scolaires et de deux lycées, ainsi que la réhabilitation du lycée El Feth, dont la réception est prévue pour octobre prochain. Brahim B. NOUVELLE VILLE DE BOUGHEZOUL Réalisation d’une centrale photovoltaïque de 1 MW bientôt L es travaux de réalisation de la première centrale photovoltaïque algérienne d’une capacité de 1 MW seront «bientôt» lancés, à la nouvelle ville de Boughezoul, au sud d’Alger, en partenariat entre le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et le groupe privé national Condor, a-t-on appris, lundi, du directeur du CDER. Selon le Pr. Yassaâ Noureddine, le projet bénéficiera d’une offre d’accompagnement proposée par le CTCN (Climate Technology Centre & Network), organe de transfert de technologie et de renforcement des capacités des pays en développement, sous l’égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. «L’objectif ciblé est de permettre à l’Algérie de capitaliser l’expertise nécessaire à l’émergence d’une forte industrie du renouvelable à travers des entreprises spécialisées, tout en intégrant les compétences locales dans l’ensemble du processus d’étude et de conception», a indiqué à l’APS le Pr Yassaâ, lors d’un workshop dédié au volet technique du projet en question, réunissant tous les partenaires concernés. Il a ajouté que cette centrale photovoltaïque d’une capacité de 1 mégawatt sera réalisée, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) avec le groupe Condor, qui a déjà intégré le domaine des énergies renouvelables à travers l’unité des panneaux photovoltaïques inaugurée en 2014, à Bordj Bou Arréridj par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les participants à ce workshop sont représentés par des chercheurs du CDER, des chercheurs et cadres techniques du groupe Condor et des experts néerlandais venus assister leurs homologues algériens dans le cadre d’un accord signé entre les deux pays (Algérie-PaysBas), portant sur un échange d’expertises dans le domaine de la recherche scientifique et le développement technologique des énergies renouvelables. Ces experts issus du Centre de recherche néerlandais (ECN) assureront un accompagnement technique au projet. Selon le Pr Yassaâ, il s’agit là de la première expérience du genre, qui sera lancée par l’Algérie, qui a déjà fait appel à des entreprises étrangères pour la réalisation de 23 centrales photovoltaïques entre 2014 et 2016. Ce projet permettra à des entreprises algériennes, a-t-il dit, «de se lancer plus tard, en solo, dans de telles réalisations, après ce projet pilote». D’où l’importance stratégique dévolue à cette future centrale qui apportera au chercheur algérien la maîtrise nécessaire pour ce type de technologie. Une maîtrise qui s’avère impérative pour la concrétisation de l’important programme énergétique mis en place par le gouvernement algérien, jusqu’à l’horizon 2030. Pour l’adjoint du président-directeur général du groupe Condor, Benhamadi Boualem, l’importance de ce projet réside dans le fait que le «marché des énergies renouvelables est très prometteur, en l’absence actuellement d’une entreprise algérienne capable de réaliser une centrale photovoltaïque». Affirmant, en outre, la «totale disposition du groupe Condor à intégrer le domaine des énergies renouvelables», il a souligné que l’unité des panneaux photovoltaïques de Bordj Bou Arréridj assure une production annuelle de 75 MW, avant d’inviter le gouvernement à «impliquer son groupe dans le projet national de réalisation de centrales photovoltaïques d’une capacité globale de 12 750 MW à l’horizon 2030, contre seulement 433 mg, actuellement». APS es émeutes ont éclaté, hier, à la cité Belle Vue, dans la commune de Aïn Benian, suite à une opération de démolition de constructions illicites. Des blessés ont été enregistrés, selon des sources oculaires, qui affirment que de jeunes habitants, mécontents, ont riposté par des jets de pierres contre les forces antiémeute. En fait, très tôt dans la matinée, les services de la wilaya, épaulés par les forces de sécurité, sont arrivés sur les lieux, les affrontements ont éclaté vers 9h, aussitôt que les engins ont entamé la démolition d’un café érigé illégalement. De craintes que d’autres constructions illégitimes, des commerces pour la plupart, ne soient à leur tour touchées par cette opération, des propriétaires et de jeunes habitants ont réagi pour tenter d’arrêter cette destruction. Les éléments antiémeute n’ont pas tardé à riposter, les affrontements, apprend-on, ont duré jusqu’à midi. «On ne sait pas s’ils sont venus que pour le café ou pour toutes les autres constructions illicites. Ils ne nous ont pas informés, c’est le gagne-pain de nombreuses familles», nous dit un citoyen joint par téléphone. Des habitants ont également reproché aux services de maintien de l’ordre les tirs anarchiques de bombes lacrymogènes ayant provoqué une grande panique et des asphyxies parmi des habitants à l’intérieur même de leur logement. D. G. SÉISME DE MIHOUB (MÉDÉA) 630 millions de dinars injectés dans des opérations de réhabilitation U ne dotation financière d’un montant de 630 millions de dinars a été injectée dans des opérations de réhabilitation et de reconstruction des établissements scolaires, affectés par le séisme qui a touché, le 29 mai dernier, la localité de Mihoub et plusieurs communes du nord-est de la wilaya, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya. 62 établissements scolaires, tous paliers confondus, ont été endommagés, à des degrés divers, par ce séisme, selon le recensement définitif des dégâts enregistrés au niveau de huit localités, dont une cinquantaine de structures ont déjà fait l’objet de réfection et ont été ouverts aux élèves issus de ces communes, a-t-on précisé. Douze autres établissements, dont sept ont été classés rouge, seront remplacés totalement ou partiellement par des structures en préfabriqué, a ajouté la même source, qui fait état de l’entrée en fonction, à l’occasion de la présente rentrée scolaire, de deux écoles primaires en préfabriqué, l’une située à «Mouaïssia», commune de Guel-el-Kebir, et la seconde à Mihoub. Les cinq établissements restants devraient accueillir, à nouveau, les élèves, au plus tard fin septembre courant, a assuré, pour sa part le directeur de l’éducation, Ahmed Lalaoui, en faisant observer que toutes les dispositions ont été prises, en matière notamment de transport et de restauration, pour éviter toute perturbation dans la scolarité des élèves affectés «provisoirement» vers des établissements de Mezghena, Mihoub ou El Azzizia. APS El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 11 I N T E R N AT I O N A L E APRÈS L’ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS ENTRE MOSCOU ET WASHINGTON SUR LA CRISE SYRIENNE Les Nations unies appellent à «revitaliser» la trêve REPÈRE Par Mohammed Larbi Le refus de la soumission ● Moscou et Washington effectuent séparément des frappes contre les djihadistes en Syrie. PHOTO : DR L a commission d’enquête de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Syrie a appelé hier à «revitaliser» la trêve entrée en vigueur en février et à lever les différents sièges imposés aux civils, rapporte l’AFP citant le 12e rapport de ladite commission qui porte sur la période allant de janvier à juillet 2016. «L’accord de cessation des hostilités qui est entré en vigueur le 27 février a offert une lueur d’espoir à ceux qui cherchent un chemin vers une résolution politique du conflit», relèvent les enquêteurs onusiens. «Dans les semaines ayant suivi l’accord, il y a eu une désescalade de la violence armée dans une grande partie du pays», poursuivent-ils. La commission, mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, déplore la «recrudescence marquée» des combats et attaques contre les civils depuis fin mars et relève que les groupes rebelles ont encore perdu du terrain face aux forces gouvernementales. Elle «recommande à toutes les parties de restaurer et revitaliser la cessation des hostilités» et «de mettre un terme aux attaques indiscriminées contre la population civile». Entre-temps, la Turquie espère l’instauration d’un cessez-le-feu en Syrie avant le début de la semaine. Le porte-parole de Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin, a déclaré que le président turc a rencontré une deuxième fois ses homologues russe et américain avant de quitter la réunion du G20 à Hangzhou, en Chine. Selon lui, R. T. Erdogan a affirmé aux présidents russe Vladimir Poutine et américain Barack Obama qu’il était essentiel de «convenir d’un cessez-le-feu ou d’une trêve le plus tôt possible» dans la province d’Alep, dans le nord de la Syrie. «Nous attendons un accord final. Nous en avons reçu les grandes lignes mais nous attendons un accord sur le papier qui puisse être mis en œuvre», a déclaré I. Kalin. Il a indiqué que le président turc a dit au président Poutine que les habitants d’Alep devraient voir les combats cesser à temps pour la fête musulmane de l’Aïd El Kébir qui, en Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a proposé d’établir une «zone d’exclusion aérienne» dans le nord de la Syrie Turquie, commence le 12 septembre. Selon lui, il pourrait d’abord y avoir une trêve de 48 heures qui serait ensuite prolongée. A ses dires, le président russe a exprimé à Erdogan son «soutien total» à cette opération. Par ailleurs, I. Kalin a relevé que les Etats-Unis et la Turquie ne sont pas parvenus à un accord sur les Unités de protection du peuple kurde (YPG), considérées par Ankara comme un groupe «terroriste», mais qui représentent un allié efficace contre le groupe Etat islamique (EI) pour Washington. ANNONCES SANS EFFET Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé lundi, en marge du sommet du G20, avoir proposé à ses homologues américain et russe d’établir une «zone d’exclusion aérienne» dans le nord de la Syrie. «Nous travaillons pour déclarer cette région zone d’exclusion aérienne», a-t-il déclaré en référence à la zone frontalière, où les rebelles syriens soutenus par Ankara ont chassé les djihadistes du groupe EI. Il a par ailleurs indiqué que les autorités turques coopéraient avec la Russie en vue d’instaurer un cessez-le-feu dans la région d’Alep. Côté Washington, un responsable du département d’Etat a annoncé que les EtatsUnis ont dépêché, la semaine dernière, un émissaire à la rencontre des forces kurdes alliées en Syrie, après les tensions provoquées par l’intervention turque dans ce pays. Brett McGurk, l’envoyé spécial du président américain pour la coalition antidjihadistes, a rencontré des membres des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes dirigée par les YPG, selon un porte-parole du département d’Etat. Selon le même responsable, B. McGurk a réitéré l’engagement «continu des EtatsUnis à soutenir les FDS dans leur lutte contre l’EI», soulignant toutefois «la nécessité» pour les FDS de «respecter strictement leurs engagements préalables», en référence aux demandes répétées de retrait des Kurdes à l’est de l’Euphrate. Lundi, la rencontre entre les présidents américain et russe en marge du G20 s’est soldée par un échec quant à trouver une issue à la crise syrienne, même si les deux dirigeants ont affiché leur optimisme quant au résultat de leur entretien. «Nous avons eu des discussions productives sur ce à quoi pourrait ressembler une réelle cessation des hostilités», a déclaré Barack Obama après sa rencontre avec son homologue russe. «Il y a malgré tout un certain rapprochement des positions» avec les Etats-Unis et «une compréhension de ce que nous pourrions faire pour une désescalade de la situation et la recherche d’un accord mutuellement acceptable», a indiqué de son côté Vladimir Poutine. Et de poursuivre : «Nous pouvons de toute façon nous mettre d’accord pour une certaine période afin de prendre chacun des mesures énergiques pour assainir la situation en Syrie.» Moscou et Washington, effectuent séparément des frappes contre les djihadistes en Syrie. Néanmoins, ils sont en désaccord, notamment, sur le sort du président syrien Bachar Al Assad. Moscou est opposé à son départ réclamé par Washington. Amnay Idir ESCALADE MAROCAINE DANS LA ZONE D’ALGUERGARAT Les autorités sahraouies reçoivent l’envoyé spécial des Nations unies L es autorités sahraouies ont reçu l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la Minurso, Kim Boldoc, suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu au Sahara occidental par les forces d’occupation marocaines, a rapporté hier l’APS citant l’agence sahraouie SPS. Mme Kim Boldoc, accompagnée par le général Mohamed Tayeb Azam, commandant des forces de la Mission, a été reçue lundi par le ministre sahraoui de la Défense, Abdelahi Lehbib, en présence du secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation, Brahim Mohamed Mahmoud et du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), M’hamed Khadad. «La rencontre a permis à la direction sahraouie d’exprimer sa position vis-à-vis de la situation, conformément à la déclaration du secrétaire général de l’ONU appelant au retour au statu quo, notamment l’arrêt des travaux et le retrait des forces royales marocaines au-delà du mur», a indiqué Brahim Mohamed Mahmoud dans une déclaration. Le secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation a réaffirmé que «la seule solution pour éviter le dérapage de la région vers le pire est l’arrêt des travaux et le retrait immédiat des forces royales au-delà du mur marocain». Il a également affirmé «la disponibilité de la partie sahraouie à toutes les éventualités quel que soit le prix pour faire face aux violations marocaines de l’accord de cessez-le-feu signé sous les auspices de l’ONU». «La mission principale pour laquelle la Minurso a été créée est la mise en œuvre globale du plan de règlement de l’ONU et Union africaine (UA), à savoir la création de conditions favorables pour la tenue d’un référendum permettant au peuple sahraoui de décider de son propre avenir», a rappelé Mohammed Mahmoud. Pour rappel, le secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation a été chargé, le 15 août dernier par le président sahraoui, Brahim Ghali, d’interpeller le docteur Yussef Djedyan, chef du bureau de la Minurso dans les camps de réfugiés, pour l’informer de la forte protestation du Front Polisario pour la violation flagrante marocaine et sans précédent de l’accord du cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le Maroc, le 6 septembre 1991. Dans le même contexte, le ministre sahraoui de la Défense a informé Boko Oumar, chef d’état-major par intérim de la Minurso, des mesures prises par l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) pour faire face aux violations du Maroc dans la zone tampon d’Alguergarat au sud-ouest du Sahara occidental en violation de l’accord du cessez-le-feu n° 1. R. I. L es Palestiniens maintiennent constamment ouvert ce fameux ordre des négociations. Il demeure inchangé avec ses trois points, qui sont les territoires, avec des frontières telles que définies par les résolutions internationales, et non pas celles que fixera Israël, le retour des réfugiés palestiniens et celui des détenus palestiniens. C’est en ces termes que les Palestiniens interpellent la communauté internationale, particulièrement silencieuse et, en tout cas, frappée de paralysie à leur endroit, en lançant un mouvement de protestation dans les prisons israéliennes. Des grèves de la faim sont régulièrement observées afin de protester contre une immense injustice. Le fait d’être mis en prison sans la moindre raison et ensuite soumis à la loi israélienne applicable aux seuls Palestiniens exposés à la détention dite administrative, c’est-à-dire sans procès et sans limite dans le temps, et encore seuls à être jugés par des cours militaires, et aucun Palestinien n’en est à l’abri, même pas les enfants. Tout est là, et le monde semble détourner l’attention depuis bien longtemps. C’est en vertu de ce dispositif que les autorités israéliennes ont arrêté 6730 Palestiniens et rendu 950 ordonnances de détention administrative depuis octobre 2015. Parmi eux, 65 enfants palestiniens, et 18 qui ont été expulsés de leurs villes natales, durant la première moitié de 2016. Le Comité pour les prisonniers estime à 3445 le nombre de Palestiniens qui ont été arrêtés durant la première moitié de 2016, relevant que le taux d’arrestations des Palestiniens augmente de 50%, comparé à la même période de 2015. Il déclare aussi que ces chiffres comprennent 712 enfants et 102 femmes. C’est aussi au nom de cet arbitraire que 7000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, plus de 700 sont en détention sans procès ni inculpation. C’est la mobilisation collective dans les prisons qui a permis de lever le voile sur la situation que subissent les Palestiniens. Un cadre palestinien, qui se consacre à cette question, a récemment souligné que 2015 avait été une année d’intimidation et de torture brutale des enfants palestiniens et qu’Israël a torturé et maltraité 100% des enfants à El Qods. Il a ajouté que la loi sur la détention et le tabassage des enfants palestiniens n’avait pas été adoptée par Israël pour des raisons de sécurité mais pour détruire leur futur et leurs rêves. Selon d’autres statistiques jamais dévoilées jusque-là, les forces d’occupation ont enlevé et torturé près de 4000 Palestiniens, dont des parlementaires, des femmes, des enfants et des malades. Le nombre moyen d’arrestations chaque mois a été de 323, ce qui équivaut à environ 11 arrestations par jour. Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont été emprisonnés par les autorités israéliennes. Presque toutes les familles palestiniennes ont des membres qui ont subi des peines d’emprisonnement. Une telle situation dure depuis des décennies, mais les Palestiniens n’ont jamais abdiqué. Ils maintiennent intacte leur mémoire et n’ont jamais renoncé à leurs droits, malgré un silence pesant de la communauté internationale qui refuse de se donner les moyens en vue de mettre fin à cette injustice, ou encore ce qu’un éminent spécialiste de la question palestinienne appelle le «démantèlement lent d’une solution possible et connue de tous par le seul jeu de la passivité et de l’inaction choisie». Voilà donc la dure réalité imposée aux Palestiniens. Elle dure depuis des décennies. M. L. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 12 CONTRIBUTION SYSTÈME NATIONAL DE SANTÉ Les signes évidents de l’essoufflement ● «Nous vivons n’importe comment, nous mangeons n’importe quoi et nous comptons sur la richesse publique pour résoudre nos problèmes de santé, dont nous sommes le plus souvent personnellement responsables.» Bernard Clavière Par Farouk Zahi Ancien cadre de la santé près une expérience non concluante en médecine de ville, un exil forcé de près d’une décennie, un médecin pédiatre rentre au bercail. Il opte délibérément pour une fonction publique dans un hôpital des HautsPlateaux. A une encablure de la retraite administrative, des amis proches lui suggérèrent de s’installer à titre libéral ; sa réponse a laissé ses interlocuteurs cois : «Merci chers amis pour le conseil, disait-il, mais que voulez-vous que je vous dise… mon souci, ce sont ces enfants en détresse qui, en dehors du privé et qui n’est pas d’accès facile financièrement, n’ont que le service public comme seul recours, alors ils m’y trouveront !» Malheureusement, le couperet de la mise à la retraite mettait fin à cette flamboyante aventure. Nous sommes tentés de dire que la science n’est pas à remiser. Bien sûr, ce pédiatre ne constitue probablement pas l’exception, mais il confirme son appartenance à cette prestigieuse école de pédiatrie de l’hôpital Parnet, dirigé jadis par la non moins illustre professeure Aldjia Benallègue. L’Ecole nationale de pédiatrie, qui n’avait rien à envier à celle d’outre-Méditerranée, a eu ses moments de gloire grâce à ses monstres sacrés ; à ce titre, que leurs couvées nous pardonnent pour ne pas pouvoir en citer quelques-uns, mais nous nous contenterons de leurs maîtres tels les Prs Mazouni, J. P. Grangaud, Keddari, Khati, Bakouri et les chirurgiens infantiles Abou Lolla et Bekkat, les stigmates du temps nous font, certainement, oublier bien d’autres. Certains d’entre eux ont été jusqu’à briser le plafond de verre en siégeant à l’Académie française des sciences. Cette nécessaire et utile introduction amène l’ancien cadre du service public de santé que nous sommes et au crépuscule de sa vie à apporter quelques éclairages sur le dépit d’un médecin pédiatre à qui Mélanie Matarès a prêté sa plume dans El Watan Weekend du 2 septembre courant, sous le titre : «Journal intime d’un pédiatre désespéré». Sans aucune intention délibérée de mettre en doute ses propos, ce jeune pédiatre qui a dû honorer son obligation de service civil est visiblement échaudé par cette expérience qu’il tentera de vite oublier. Pêle-mêle, il brosse un tableau noir du secteur dans lequel il a officié pendant trois pleines années. Il reconnaît que ce n’est pas une question de moyens, car ces derniers existent bel et bien. Il continue la diatribe pour dire : «Dans les CHU, l’administratif n’a aucun pouvoir sur les professeurs chefs de service ; dans cet hôpital, le directeur est Dieu sur terre.» Dès l’abord, on constate déjà que la problématique est dans la dualité médecin-administrateur. Ces deux jeunes cadres, formés tous deux par l’école algérienne, supposés venir prêter main forte à leur pays pour émerger du sousdéveloppement qui est toujours mortifère, s’opposent sans savoir qu’en fédérant leurs efforts ils peuvent, ensemble, faire de très belles œuvres au lieu de s’attarder sur la prééminence de l’un sur l’autre. La partie opposée à laquelle il n’a pas été demandé de s’exprimer est probablement un gestionnaire fraîchement émoulu aussi jeune que le médecin. Il lui sera accordé le bénéfice du doute, car nous sommes convaincus que son quotidien est aussi morose que le reste de son collectif professionnel. L’injonction administrative et la reddition de comptes conjoncturelle ne lui laisse aucun répit pour la prospective et l’analyse. Il passera le plus clair de son temps à gérer les mentali- PHOTO : D.R. A Un diagnostic sans concession de la médecine algérienne tés d’un corps professionnel ne comptant pas moins de 60 profils, sa mission première de promoteur de santé attendra. La peine que ressent le jeune pédiatre est double, selon ses propos : «Je suis triste pour les enfants malades que je quitte et pour le sort de mon pays.» Grandiloquent d’apparence, le discours semble sincère. Ces deux jeunes cadres universitaires — le médecin et le gestionnaire — ont été jetés sans état d’âme dans la fosse aux lions. Pourvus de leurs seuls diplômes, forcément inexpérimentés, nous le supposons du moins, ils ne peuvent que vivre le tragi-comique donquichotien. Le parrainage n’a jamais été dans les tablettes des formateurs, ou du moins des départements en charge de cet axe de développement durable. En ce qui concerne la pérennité de la pratique médicale spécialisée, celle-ci est en dents de scie. Notre spécialiste en dit ceci : «L’établissement dans lequel je travaille n’est pas un CHU, et surtout nous ne sommes pas à Alger. Du coup, les chefs de service ne sont pas des professeurs mais des médecins qui se considèrent de passage, donc peu impliqués.» Et c’est là le nœud gordien d’un service civil obligatoire annulé en 1990, mais reconduit en 1998 par insuffisance de la couverture médicale. Mais cette fois-ci, il ne concernait que les seuls médecins spécialistes, chose que les assujettis considèrent comme un déni de droit si ce n’est un abus d’autorité. Là, le pédiatre a mis le doigt sur la plaie. De tous les griefs retenus contre ce mode d’exercice, le plus saillant est celui du déséquilibre dans les effectifs en place, d’où l’inexistence de confrères de sa spécialité. Et comme une hirondelle n’a jamais fait le printemps, on continue ingénument à affecter les praticiens selon leur choix et les postes ouverts. Il se trouvera donc des zones non attractives qui demeureront dans la pénombre faute de postulants ou dans les meilleurs des cas avec un ou deux spécialistes qui ne feront pas le poids en regard de la demande en soins spécialisés. Notre pays qui a toujours recouru à la coopération internationale recevait assidûment des missions médicales multidisciplinaires dont les doyennes, chinoise ou cubaine, ne comptaient pas moins d’une trentaine de praticiens. Sous la pression du lobbying électif, notamment national, certains établissements hospitaliers sont dans l’aisance médicale alors que d’autres souffrent de disette. Lors de la dernière visite du Premier ministre à Saïda, et d’après l’information relayée par la presse, l’hôpital de cette ville disposerait à lui seul de 17 gynéco-obstétriciens. Si cette information s’avérait fondée, cet établissement serait dans la pléthore, à moins que dans une sorte de modus vivendi chacune des parties y trouverait son compte. Il est cependant quelques contrevérités que l’honnêteté intellectuelle commande de cor- riger. Il s’agit notamment de la formation des paramédicaux décriée par le praticien et l’utilisation à mauvais escient des deniers publics. Pour le premier point, un axiome bien établi par l’usage a démontré depuis fort longtemps que le paramédical est le fidèle reflet du praticien sous la conduite duquel il est mis explicitement en activité et implicitement en formation continue. Car de la bonne pratique du soin dépend la bonne prise en charge thérapeutique. Il nous est arrivé dans notre longue carrière de constater quelques inepties prononcées devant le praticien médical que celui-ci n’a pas cru bon de corriger. A titre illustratif, nous pouvons en rapporter une ou d’anthologie : «Le malade qui a une bronchite pulmonaire» ou bien ce truculent «Bacille qui calme et qui guérit» pour le bacille de Calmette et Guérin». Dans les années où le système de santé balbutiait, la seule préoccupation du planificateur était dans les effectifs, la qualité pouvait attendre encore. Il n’était même pas question de paramédicaux du sexe féminin parce qu’il fallait que les filles aillent à l’école d’abord. Et ce n’est qu’à l’orée des années 70’ que de timides groupuscules de filles de fin du cycle primaire se formaient pour être au bout de deux ans aides-soignantes ou accoucheuses rurales. A ce propos, la formation des aidessoignants est toujours assurée par le département de la Santé publique, contrairement à ce qui a été avancé dans l’article. Tant qu’il n’y avait pas de lycée à moins de 200 km à la ronde, la formation de sages-femmes n’était même pas envisageable. La rareté était générée et par l’insuffisance des effectifs à former et par les pesanteurs sociétales prégnantes. Rares sont les pères de famille qui sacrifièrent au «qu’en dira-t-on» et envoyèrent leurs filles à l’école paramédicale régionale. La wilaya du Titteri qui s’étendait de l’Atlas tellien à l’Atlas saharien et des piémonts du Djurdjura aux piémonts de l’Ouarsenis formait son futur personnel soignant à Médéa, son chef-lieu. Les premières cohortes d’infirmiers et d’infirmières recrutées au niveau du brevet élémentaire étaient formées en deux années. Les nouveaux diplômés, versés rapidement dans le circuit des soins, ont tenu seuls des dispensaires de campagne pendant plusieurs années. Le médecin moyen-oriental ou slave qu’ils recevaient pour la consultation épisodique ne faisait que signer l’ordonnance établie par euxmêmes. Il a fallu attendre la fin des années 70’ pour voir arriver régulièrement les nouveaux médecins nationaux issus de la réforme de l’enseignement médical. Acteurs essentiels dans les campagnes nationales de vaccinations, les paramédicaux ont joué un rôle central dans la lutte antipaludique et antituberculeuse. Improvisés laborantins, ils apprirent à lire des lames pour reconnaître un protozoaire du paludisme ou un bacille tuberculeux. A la guerre comme à la guerre, comme dit l’adage. Sans frilosité aucune, des médecins, généralement professeurs, ont autorisé des paramédicaux à pratiquer des gestes conventionnellement médicaux. L’heure, il est vrai, n’était pas aux atermoiements car le sinistre socio-sanitaire légué par la colonisation était encore là. Actuellement, l’infirmier diplômé d’Etat est formé à bac +3 et l’aide-soignant à 3e AS +2 ; ce qui est assez appréciable par rapport à un passé pas très lointain. En ce qui concerne la compétence, celle-ci ne peut être mesurée à l’aune du discours car la langue de communication compte énormément dans la compréhension de l’ordre ou de la recommandation. Il faut tout de même rendre hommage à ces filles et jeunes gens qui, ayant passé tout le cursus scolaire dans une langue déjà maîtrisée, se retrouvent abruptement à utiliser une autre dans leur formation. Il n’en demeure pas moins que la dénivelée linguistique ne les voue pas à être moins intelligents pour autant. En ce qui concerne l’acquisition du service de prévention (ancienne appellation du service d’épidémiologie et de médecine préventive) de carnets de santé au lieu d’ingrédients pour le nettoiement, faut-il rappeler que ce service, tout aussi médical que les autres, n’est pas chargé de l’hygiène générale comme on semble le croire. Si le carnet de santé est beaucoup plus utilisé par les services de protection maternelle et infantile, il est fourni originellement par la maternité dès la naissance du nouveau-né où seront consignés : le déroulement de l’accouchement, les caractéristiques morphologique du bébé, ainsi que la primo vaccination obligatoire pratiquée sur lui. Et, contrairement aux idées reçues, l’hypochlorite de soude (Javel) et le vénérable savon de Marseille demeurent encore les désinfectants les plus efficaces pour prévenir l’infection manu portée. En dépit des péripéties qu’aura amèrement vécues le jeune pédiatre dans un hôpital du pays profond, les scores consolidés par les instances onusiennes (Unicef-OMS) en matière de protection et de promotion de la santé sont quand même encourageants comparés à ceux des 3 ou 4 décennies précédentes. Nous citons ce que l’article en question rapporte : «Entre 1992 et 2012 (enquête Unicef), le taux de mortalité infantile (probabilité de décès entre la naissance et le premier anniversaire) a régressé de 58,8 à 24,08 pour mille naissances vivantes» ; fin de citation. Ce taux qui, au lancement du programme de lutte contre la mortalité infantile à l’orée des années 80’ caracolait à 140 pour 1000 naissances et ce n’est pas de la laudation que de reconnaître les fruits de l’effort d’une nation. Mondialement reconnu comme un des critères de développement, il ne peut être qu’objet de fierté. Cependant, en paraphrasant un maître d’école dans son appréciation, on pourrait dire : «Peut mieux faire !» Nous demeurons toutefois porteurs d’une certaine amertume pour ne pas avoir pu, alors que nous le pouvions, atteindre les performances de la Bulgarie ou même de Cuba dont le taux de mortalité infantile est l’un des plus bas au monde. Faisons en sorte que le taux de mortalité périnatale régresse de manière significative pour l’inscrire au palmarès de la nouvelle génération médicale. Car leurs aînés, presque à mains nues, ont défié la déshydration par diarrhée, l’insuffisance respiratoire aiguë, les maladies infectieuses, dont la rougeole était la plus létale et la poliomyélite la plus invalidante. Ils auront eu le mérite de dégrossir les cortèges macabres de la mortalité infantile et générale conséquemment. Rappelons à ce jeune pédiatre que sa formation a été le plus gros investissement dans l’acte sanitaire, à ce titre et même à titre libéral, d’autres nourrissons et petits enfants auront besoin de son savoir et de son expertise acquises, toutes deux dans le secteur public. F. Z. > Bridget Jones, la plus célèbre des célibataires anglaises, incarnée par Renée Zellweger, revient au cinéma quadragénaire et enceinte dans Bridget Jones Baby, présenté en avant-première mondiale à Londres lundi soir, douze ans après le précédent opus. > Pas moins de 11 103 671 estivants ont visité les deux villes côtières de Tigzirt et Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou, entre juin et août derniers, a déclaré lundi à l’APS le directeur du tourisme et de l’artisanat, Rachid Gueddouchi. > L’ambassadeur britannique en Algérie, Andrew Noble, a annoncé, dans le cadre de son programme de bourses d’études Chevening, que le Royaume-Uni enverra neuf jeunes Algériens ambitieux effectuer des études de troisième cycle dans diverses universités britanniques. c’est l’été n e i d n i 14 RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA LES SLALOMS CONQUÉRANTS DE GOOD LUCK ALGERIA L e réalisateur a mis en images l’expérience malheureuse, et plus ou moins similaire, de son frère qui a été qualifié en 2003 aux JO. Il a posé sa caméra à Guelma, Alger et Oran avant de continuer le projet au Maroc après l’assassinat, en septembre 2014, du touriste français Hervé Gourdel. Il en a fait une fiction, délicieusement enveloppée d’amour et généreusement agrémentée d’humour. Lorsque Samir Zitouni (campé par Sami Bouadjila, césar du meilleur acteur 2008 pour son second rôle dans Les témoins) a annonçé qu’il Une histoire qui slalome entre amours et défis. Voilà ce à quoi peut se résumer Good luck Algeria, le long métrage de Farid Bentoumi, projeté lors de la troisième soirée des 14es Rencontres cinématographiques de Béjaïa. dr es allait prendre part aux Jeux olympiques dans la discipline du ski, on s’en est bien raillés, et même doublement raillé quand on a appris qu’il le fera pour son pays l’Algérie. Une blague qui a fait pouffer de rire plus d’un. «Good luck Algeria», lui at-on crié. Jeune patron d’une boîte de fabrication de skis basé en France, Samir est engagé par son associé et complice dans cette aventure pour un besoin purement économique : donner de la visibilité au ski Duval qu’ils fabriquent, parce que leur entreprise périclite. (Suite en page 14) K. Medjdoub C’EST L’ÉTÉ dien Gérard Depardieu Gérard Depardieu, citoyen russe depuis 2013, a inauguré samedi un centre culturel et cinématographique portant son nom à Saransk, la capitale de la République russe de Mordovie dans laquelle il est enregistré en tant que résidant, ont rapporté les médias locaux. in El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 14 RETOUR DE BRIDGET JONES Toujours célibataire mais enceinte A près Le Journal de Bridget Jones (2001) et Bridget Jones : L’Age de raison (2004), tous deux adaptés des romans bestsellers éponymes de la Britannique Helen Fielding, Bridget Jones Baby relance la saga cinématographique à succès. En arrivant à l’avant-première en plein cœur de Londres, la star américaine a laissé entendre sur le tapis rose — clin d’oeil à la grossesse de l’héroïne —, qu’elle pourrait encore poursuivre l’aventure : «Ce serait intéressant de la voir improviser les prochaines étapes», a confié Renée Zellweger à la BBC. «Si ces mecs-là jouent le jeu», a plaisanté l’actrice en montrant du doigt Colin Firth et Patrick Dempsey (Grey’s Anatomy), ses partenaires à l’écran dans ce dernier opus. Les deux premiers volets mettaient en scène une Bridget Jones trentenaire en plein triangle amoureux, n’arrivant pas à choisir entre l’avocat séduisant et guindé Mark Darcy, incarné par M. Firth, et le fringant publi- son poids et concentrée davantage sur sa carrière, elle est devenue la productrice à succès d’une émission d’actualité. Mais cela ne l’empêche pas de se retrouver seule en pyjama sur son canapé le jour de son anniversaire, à écouter Céline Dion chanter All by Myself, un verre de vin et un cupcake à la main. DR Bridget Jones, la plus célèbre des célibataires anglaises incarnée par Renée Zellweger, revient au ci-néma quadragénaire et enceinte dans «Bridget Jones Baby», présenté en avant-première mondiale à Londres lundi soir, douze ans après le précédent opus. Bridget Jones, «qui est le père ?» citaire et incorrigible coureur Daniel Cleaver, campé par Hugh Grant. Dans Bridget Jones Baby, réalisé par Sharon Maguire, déjà aux manettes du Journal de Bridget Jones, l’héroïne maladroite, malchanceuse et accro au vin blanc a désormais 43 ans et est de nouveau célibataire, après avoir rompu avec Mark Darcy. Moins préoccupée qu’avant par «PARFAITEMENT IMPARFAITE» Plus mature mais toujours fragile, Bridget, qui croit maintenant mieux maîtriser sa vie, va se retrouver à nouveau prise dans une série de péripéties amoureuses. Après avoir passé une nuit avec un bel et richissime Américain, Jack, campé par l’acteur Patrick Dempsey, et une autre avec son ex-amour Mark Darcy, toujours interprété par Colin Firth, elle se retrouve enceinte, ignorant qui est le père de son futur enfant. Vont s’ensuivre moult rebondissements et quiproquos. Coécrit par Helen Fielding, l’actrice Emma Thompson (qui joue également la gynécologue du film) et le scénariste Dan Mazer («Borat»), le troisième volet de la série, qui sort quinze ans après son début, voit le retour de Renée Zellweger dans son rôle le plus célèbre. «J’adore son humanité», explique l’actrice texane de 47 ans, à l’accent anglais quasi parfait dans le film. «Bridget est éternellement optimiste, modeste et fait preuve d’humour dans l’adversité», ajoute-t-elle dans le dossier de presse du film. «Elle est parfaitement imparfaite, et c’est en cela que les gens s’identifient à elle», estime l’actrice, oscarisée en 2004 pour son rôle dans Retour à Cold Mountain. Pour la réalisatrice Sharon Maguire, «on ne peut pas imaginer Bridget sans Renée». «Renée a la capacité d’habiter totalement Bridget», ajoute la cinéaste, pour qui le succès du premier film de la série s’explique notamment «parce que les gens s’identifiaient à la peur de la solitude de Bridget». «C’est une peur universelle, et l’un des thèmes principaux du parcours de ce personnage», souligne-t-elle. AFP 14es RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA Les slaloms conquérants de Good luck Algeria (Suite de la page 13) O n se prépare déjà pour les qualif ’.Son vieux père et ses compères, y compris. M. Zitouni entreprend de se rendre en Algérie pour récupérer la subvention de 20 000 dollars qui lui est destinée par le CIO en tant qu’athlète d’un «petit pays». «L’Algérie n’est pas un petit pays» lui répond, goguenard, un gros cadre aux services consulaires, qui lui explique qu’«il faut faire l’effort pour être algérien» après lui avoir fait constater qu’il ne figure pas sur la liste électorale. «Vous n’avez pas confiance en la démocratie algérienne ?» lui dit le diplomate ventru. La salle en rit, comme d’une réalité. Première course pour avoir les minima qui quali- FOCUS fient aux JO, premier échec. Puis un deuxième. Aux scènes de défi succèdent des séquences d’une famille algérienne à l’épreuve de l’intégration. Le vieux paternel se met dans la peau du père Noël et en coupe de champagne, tout en gardant l’esprit accroché aux terres du pays. Le film s’introduit dans l’entre-deux identitaire, impliquant les territoires et les cultures. Une image qu’accentuent les propos de la femme française de Samir qui, lui, est issu d’un mariage mixte. «T’es un Algérien un peu français» lui ditil. Mais Samir, qui n’a pas foulé le sol de son pays depuis tout enfant, ne veut pas des terres que lui lègue son père. Celui-ci a longtemps cotisé pour l’assurance rapatriement en espérant que son fils le rejoindra un jour au pays, mais il se résigne, la mort dans l’âme, à accepter à être enterré «sous la croix de Savoie». Samir se rend au ministère algérien du Ski et pour toute subvention, il reçoit quelques billets enroulés, à l’algérienne, dans un petit sac en plastique. La fédération a déduit ses «frais» mais a fait le grand effort de lui trouver la tenue officielle de l’équipe nationale : une XXL. La scène colle délicieusement et amèrement à l’actualité chaude de nos athlètes et à l’expérience malheureuse de leur prise en charge pour les tout derniers JO de Rio. Une coïncidence presque parfaite. Le voyage de Samir le mène jusqu’au fond de son village, où il retrouve ses parents qui l’on devancé. L’attachement à la terre, symbole d’enracinement aux origines, fait éclater un conflit entre les oncles jusqu’aux limites de la menace de l’écartèlement de la famille. Pour l’amour de son fils, le père finit par vendre des terres et lui offre une belle somme qui lui ouvre des voies. «Aide-moi à qualifier l’Algérie aux JO» demande Samir à son associé. Ce qui a été fait. Samir, «un Algérien un peu différent», est arrivé à la compétition olympique, le drapeau de l’Algérie brandi au vent. Lorsque le film s’est terminé sur ces notes d’amour, de défi et de consécration, et que la salle de projection de la Cinémathèque a repris ses lumières, des mains essuyaient encore les larmes qui ont coulé sur des joues fières. Good luck Algeria, aurait-on dû crier aussi dans la salle. K. M. Jours intranquilles, la réconciliation qui fâche Les participants aux 14es RCB retiendront que la soirée de lundi sera peut-être l’une des plus mémorables et pour cause. Les deux films projetés ont déchaîné les passions. Si Good Luck Algeria a attisé la fibre nationaliste, Jours intranquilles, le cours métrage de Latifa Saïd, a fâché plus d’un. Le film se greffe sur le malheur de la décennie noire algérienne avec ses dérives et bêtises islamistes mais que l’on préfère désigner plutôt comme une «guerre civile», donnant prolongement au discours du politiste Luis Martinez pour qui «tout Algérien est habité par un imaginaire de la guerre». Jours intranquilles débute par l’errance d’une femme (rôle joué par Farida Ouchani, prix «mention spéciale de la meilleure actrice» au festival d’Avanca), dans les ruelles du village français d’Aubagne. Elle vient de quitter l’Algérie, fuyant la menace islamiste. La femme, dont on ne saura pas le nom, est une chanteuse de cabaret d’Oran tourmentée par le déchirement existentiel dans lequel elle se trouve. En quittant son pays, elle atterrit dans ce village où elle devait aller chez une amie qui n’est finalement plus là. L’errance commence avec le goût de désarroi qui la fait déambuler dans les recoins du village l’air mélancolique et déjà nostalgique du pays lointain. L’histoire est, à première vue, celle d’une Algérienne forcée à l’exil, comme beaucoup d’autres compatriotes intellectuels et artistes qui, au plus fort de la folie meurtrière des barbus, ont dû fuir le pays la mort dans l’âme. Le film prend une autre connotation avec l’apparition d’un homme qui approche la femme exilée, gagne sa confiance et finit par danser avec elle dans la chambre de celle-ci sur les airs de Zehouania. Sauf que l’homme est un ancien légionnaire qui a servi et sévi à Bel Abbès, une période dont il a un souvenir plutôt «heureux». Cette dernière séquence donne corps et symbolise fortement une réconciliation entre la victime et le bourreau que certains parmi le public ont trouvé «abjecte», tandis que d’autres reprenaient joyeusement les airs de Zehouania. La fiction fait un parallèle politique qui a fâché au point que l’ancien directeur du théâtre de Béjaïa, Arezki Tahar, a reproché, furieusement à la réalisatrice de prôner «une réconciliation à l’emporte-pièce». «Je ne l’ai pas fait pour heurter les esprits mais pour interroger l’histoire» s’est défendu Latifa Saïd. K. M. Pizza Hut C’EST L’ÉTÉ dien Pizza Hut en Indonésie, accusé d’utiliser des ingrédients jusqu’à six mois après l’expiration de la date limite, a assuré mardi que ses établissements de restauration rapide étaient sûrs. in El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 15 TOURISME. TIGZIRT ET AZEFFOUN LE MUSICIEN ENGAGÉ NORVÉGIEN MODDI Plus de 11 millions d’estivants Le musicien militant norvégien Moddi met sa voix au service de la liberté d’expression en sortant un album exclusivement constitué de morceaux, textes ou poèmes dont les auteurs ont été muselés dans leurs pays respectifs. Des trublions russes des Pussy Riot, au détenu chinois prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo, l’album Un-songs, qui sortira le 16 septembre, contient 12 morceaux qui, sous pression des autorités ou pour d’autres raisons, ont été initialement réduits au silence. «Le seul critère, c’était que la chanson ait été censurée ou fait l’objet d’une tentative de censure, et qu’elle porte un message», a déclaré le musicien de 29 ans à l’agence norvégienne NTB. «Elles sont censurées parce qu’elles parlent d’un monde réel et renvoient à des événements réels à une époque où 99% de ce qu’on entend à la radio est inoffensif et sans mordant dans un monde en guerre et plongé dans l’horreur», a-t-il ajouté. Parmi les morceaux revisités figurent Strange Fruit sur le lynchage des Noirs aux Etats-Unis, que la maison de production de Billie Holiday avait refusé par peur des réactions, une parodie de l’hymne algérien par le chanteur berbère Lounès Matoub assassiné en 1998, ou encore une chanson israélienne contre l’oppression militaire. La sortie de l’album sera suivie d’une tournée européenne qui commencera à Paris le 20 septembre et s’achèvera sur les terres scandinaves de Moddi le 13 octobre. AFP DR Il reprend la version de l’hymne algérien de Lounès Matoub La plage d’Azzefoun Pas moins de 11 103 671 estivants ont visité les deux villes côtières de Tigzirt et Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou, entre juin et août derniers, a déclaré lundi à l’APS le directeur du tourisme et de l’artisanat, Rachid Gueddouchi. ne augmentation de plus de 1,3 million de vacanciers est enregistrée par rapport à la même période de l’année écoulée, avec 9 788 057 estivants recensés durant les trois premiers mois de la saison estivale, a-t-il indiqué. Sur la totalité de ces U estivants 6 977 421 ont afflué aux plages de Tigzirt et Azeffoun durant le mois d’août dernier, avec une hausse de 2,9 millions de personnes de plus par rapport à la même période de l’année 2015, où 4 037 220 visiteurs ont été recensés, a-t-il signalé. Outre les conditions climatiques favorables au tourisme balnéaire, M. Gueddouchi a estimé que les fêtes traditionnelles locales organisées dans différents villages de la wilaya de Tizi Ouzou ont favorisé l’affluence vers la région. «Généralement, les visiteurs qui viennent découvrir à travers les fêtes et les festivals locaux les richesses artisanales de la Kabylie, telles que le bijou, le tapis, le burnous, la robe kabyle et autres activités, marquent un passage au niveau des villes côtières de Tigzirt et Azeffoun», a-t-il relevé. NOUVEAUX OFFICES DE TOURISME À TRAVERS LES 21 DAÏRAS DE LA WILAYA Et dans le but de promouvoir cette activité touristique multiple qui commence à s’épanouir à travers la wilaya, la direction du tourisme et de l’artisanat projette la création de nouveaux offices de tourisme à travers les 21 daïras de la wilaya, a-t-il encore annoncé. Actuellement, cinq offices sont opérationnels au niveau de Tigzirt, Azeffoun, Akfadou, Abi Youcef, Tizi Ouzou et Beni Yenni, a-t-il fait savoir. Au volet des projets d’investissements touristiques, le premier responsable du secteur a précisé que sur les 38 dosseirs validés en juin dernier, seuls cinq ont obtenu des permis de construire de la direction de l’urbanisme et de la construction. APS EXPLOITATION TOURISTIQUE DES PLAGES ne douzaine d’hôtels bénéficieront du droit de concession pour l’exploitation touristique des plages à l’effet de moderniser les prestations du secteur à Alger durant la saison estivale de 2017, a annoncé lundi le directeur du tourisme de la wilaya d’Alger, Salah Benaâkmoum. Pour ouvrir de nouvelles opportunités d’investissements touristiques à Alger, 12 hôtels d’Alger bénéficieront en 2017 du droit de concession pour l’exploitation touristique des plages suivant un cahier des charges, et ce, dans le cadre de la loi fixant les règles générales d’exploitation touristique des plages autorisées à la baignade, a déclaré à l’APS M. Benaâkmoum. Ce responsable a souligné la nécessité de moderniser le secteur touristique d’Alger durant la saison estivale de 2017 en vue de hisser les prestations hôtelières et répondre, ainsi, aux aspirations du citoyen et du touriste étranger. Les plages attenantes à ces hôtels seront exploitées suivant des condi- U tions, a indiqué le responsable, précisant que ces derniers assureraient aux estivants des prestations de qualité tout au long de la saison estivale. Le même responsable a souligné la nécessité de moderniser le secteur du tourisme à Alger en prévision de la prochaine saison estivale (2017), afin d’améliorer la qualité des services touristiques et de réhabiliter les établissements hôteliers et touristiques. Le parc hôtelier de la capitale, compte, selon le même responsable, 182 hôtels de différents types, d’une capacité d’accueil de 20 000 lits. Ils offrent près de 9000 emplois. Dans le même contexte, l’intervenant a relevé le manque dans les structures hôtelières de la capitale, appelant à la nécessité d’encourager les investissements touristiques, y compris ceux du privé. Le même responsable a annoncé le lancement de 60 nouveaux projets touristiques d’une capacité d’accueil de 12 000 lits, qui contribueront à la création de 8000 postes d’emploi. (APS) DR 12 hôtels bénéficieront du droit de concession à Alger en 2017 Un ambitieux programme touristique C’EST L’ÉTÉ dien Rosetta Le robot européen Philae, dont on avait perdu la trace sur la comète Tchouri après son atterrissage mouvementé en novembre 2014, a été localisé par une caméra de la sonde Rosetta, a annoncé lundi l’Agence spatiale européenne (ESA). in El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 16 BOURSES D’ÉTUDES CHEVENING AU ROYAUME-UNI Neuf jeunes chercheurs algériens heureux elwatan L’ ambassadeur britannique en Algérie, Son Excellence Andrew Noble, a annoncé que, dans le cadre de son programme de bourses d’études Chevening, le Royaume-Uni enverra neuf jeunes Algériens ambitieux effectuer des études de troisième cycle dans diverses universités britanniques. La fine équipe d’étudiants entourant l’ambassadeur du Royaume Uni ’ambassadeur a reçu lesdits étudiants, hier dans sa résidence, pour les féliciter et leur souhaiter bonne chance pour l’année à venir. L’ambassadeur a déclaré que «Le programme Chevening œuvre au niveau mondial à améliorer les liens avec le Royaume-Uni et à fournir des diplômes universitaires aux professionnels à haut niveau avec une excellente compétence linguistique. Je suis ravi que l’Algérie envoie 9 étudiants chercheurs au Royaume-Uni cette année, trois L fois plus que le nombre envoyé en 2014.» Les chercheurs Algériens vont faire leurs études, entre autres, dans les domaines des droits de l’homme, de l’environnement, des relations internationales et de la gestion des ressources pétrolières et gazières, et ce, dans différentes villes à travers le pays, à savoir : Londres, Manchester, Birmingham, Reading, Aberdeen et Newcastle. Chevening, le prestigieux programme de bourses international du gouvernement du Royaume- Uni, offre une opportunité unique aux dirigeants de l’avenir pour construire un réseau mondial de grande importance professionnelle. Il permet aux personnes talentueuses d’établir des partenariats avec le Royaume-Uni dans les domaines sociaux, culturels, académiques et éventuellement commerciaux. Les anciens étudiants du programme de bourses d’études (...) Chevening ont occupé un grand nombre de postes de direction très variés : à savoir la politique, les affaires, les médias, la société civile, la religion et universitaire. Certains d’entre eux sont même devenus des députés, des journalistes de renom, ou des conseillers politiques auprès d’organisations non gouvernementales (ONG) et chez des groupes de réflexion, tandis que d’autres occupent des postes de direction dans des établissements commerciaux. L’ambassade britannique procédera à l’étude des demandes pour 2017 en temps opportun. R. C. LA VILLE DE MEXICO es fans de l’icône de la chanson de variété latino, Juan Gabriel, lui ont rendu lundi un dernier hommage au palais Bellas Artes, dans le centre de Mexico, où ses cendres ont été exposées, une semaine après sa mort. Bravant le froid et la pluie, plusieurs milliers de fans du «divo» (masculin de diva) se sont massés aux abords du bâtiment afin de pouvoir se recueillir un instant devant l’urne funéraire du chanteur, exposée dans ce Palais des beaux-arts, où un orchestre mariachi entonnait ses plus grands succès. Le convoi transportant les cendres du chanteur avait traversé un peu plus tôt la mégapole, escorté par la police, après être arrivé par avion de Ciudad Juarez (nord), à la frontière américaine. Sur le trajet, des automobilistes arrêtaient leur véhicule pour prendre des photos du convoi, tandis que plusieurs chaînes de télévision retransmettaient l’événement en direct. Le chanteur-compositeur au près de 1000 chansons, qui avait touché des millions de gens avec ses ballades romantiques, traitant de l’amour et de L la solitude, est décédé le 28 août à l’âge de 66 ans d’un arrêt cardiaque à Santa Monica, en Californie, au surlendemain d’un concert qu’il a donné devant 17 000 personnes. Gabriel possédait son étoile sur le «Walk of fame», couvert de nombreuses distinctions, dont un Latin Grammy en 2009. Il avait vendu plusieurs dizaines de millions d’albums. L’annonce de la mort de «Juanga» avait bouleversé les Mexicains, et une grande partie des Latino-Américains qui l’adulaient. Parmi ses succès notables se distinguaient Hasta que te conoci (Jusqu’au jour où je t’ai rencontré), «Asi fue» (Ce fut ainsi), et son premier tube, No tengo dinero (Je n’ai pas d’argent). Des dizaines de milliers de personnes ont assisté samedi à un hommage à Ciudad Juarez, où le chanteur avait passé une grande partie de sa jeunesse avant de se lancer dans la chanson. Le président mexicain, Enrique Peña Nieto, ainsi que son homologue américain, Barack Obama, ont rendu hommage sur twitter à l’artiste à l’annonce de sa disparition. AFP dr Hommage au chanteur disparu Juan Gabriel Emouvant «tribute» Côte d’Ivoire C’EST L’ÉTÉ indien «Action, ça tourne !» Une voiture s’immobilise devant une villa cossue, une belle femme embrasse son amant avant de rejoindre son mari dans la maison : Ma Famille, série télévisée ivoirienne «culte», revient plus de dix ans après avec des histoires encore plus croustillantes. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 17 MOSTRA DE VENISE The War Show, la Syrie «documentaire» uand Obaidah Zytoon, une DJ syrienne, fuit la Syrie, elle emmène avec elle cinq disques durs d’images tournées entre 2011 et 2013, qu’elle a demandé au réalisateur danois Andreas Dalsgaard de l’aider à trier. «Ils ont commencé à tourner avant le début de la révolution», explique le réalisateur à l’AFP à Venise. Obaidah Zytoon, encore traumatisée, n’a, pour sa part, pas souhaité parler à la presse. Son film présente Amal, étudiante en économie, Houssam, architecte, Rabea, fou de musique, Lulu, étudiante en droit et son petit ami poète, Hisham, etc., de l’insouciance sur la plage jusqu’aux barrages de snipers... et se termine avec la mort de plusieurs d’entre eux. «Il y avait une puissance singulière dans ces images, dans leur désordre fragmentaire, et c’était très authentique parce que cela a été filmé par des gens qui avaient une énergie entre eux, un lien spécial», raconte Andreas Dalsgaard. «Et ce qui est formidable, c’est qu’ils ne rentrent pas dans les cases. Ils aiment la poésie islamique du XIIIe siècle, le hip-hop libanais et The Doors», ajoute-t-il. Caméra sur l’épaule et le cœur empli de rêves de liberté, ils descendent dans les rues dès le début en 2011 du Q dr Documentaire très personnel, The War Show, présenté cette semaine hors compétition officielle à la Mostra de Venise, capte les vies d’un groupe de jeunes Syriens, de l’excitation des premières manifestations contre le régime aux horreurs indicibles qui ont suivi. Scène du film The War Show mouvement de contestation du régime de Bachar Al Assad, durement réprimé par les forces de l’ordre. Dans une scène particulièrement émouvante, une fillette d’à peine 10 ans refuse de couvrir son visage à l’image, malgré les risques de représailles : «Je ne manifeste pas pour me laisser suffoquer. Je manifeste pour respirer !» Le documentaire explore ensuite la naissance du conflit, depuis de simples accrochages jusqu’aux batailles rangées. «Beaucoup de rebelles ayant pris les armes l’ont fait pour protéger les manifestants attaqués par le régime», rappelle le réalisateur danois. Puis les groupes se sont organisés, souvent en fonction des puissances dont ils cherchaient le soutien. «L’Amérique veut des rebelles laïcs, l’Arabie Saoudite veut des rebelles sunnites, tout comme le Qatar, et une étrange économie se met en place. Des gangs ou des groupes criminels entrent dans ce jeu parce qu’ils voient qu’ils peuvent y gagner des fonds et des armes», ajoute- t-il. De Damas à Zabadani, la ville natale d’Obeidah Zytoon, en passant par Homs (centre), Qassab, Sarakeb (nord), Kafranbel (nord-ouest), le groupe d’amis trouve des villes assiégées, des familles affamées, des enfants blessés et des hommes marqués par les tortures. Pour ces jeunes aimant avant tout jouer du tambour et fumer des joints, les récits de torture, d’emprisonnement et de mort sont un véritable traumatisme. Mais le cauchemar n’est pas fini, et le dernier chapitre du film montre des images désormais familières : la dévastation des villes, l’exode de centaines de milliers de personnes et les embarcations de fortune qui amènent les réfugiés sur les rivages de l’Europe. «La manière dont l’Europe réagit et a réagi à la crise des réfugiés est un scandale et j’espère que ce film pourra, d’une manière humaine, nous faire comprendre plus profondément pourquoi les choses ont évolué comme cela en Syrie», explique Andreas Dalsgaard. «On ne parle pas de fous, ou d’une culture folle», insistet-il, en espérant que ce «document historique important sera utile dans les prochaines années». Il devrait au moins être vu : The War Show sera également présenté au Festival du cinéma de Toronto, puis à celui de Londres. AFP Programme TV 19:35 Série 19:55 Série 19:55 Magazine BLACKLIST ALEX HUGO DES RACINES ET DES AILES Ayant découvert qu’Halcyon, une agence privée de renseignements et de service action, était derrière l’opération d’enlèvement de Liz, Red s’emploie à ruiner leurs opérations en cours afin d’obtenir un rendezvous avec la dirigeante d’Halcyon, Susan Hargrave. Lusagne, en fin d’après-midi. Les enfants de la colonie de vacances reviennent d’une longue excursion en montagne, mais Justine, 10 ans, manque à l’appel. Sa monitrice, Marianne Helme, partie à sa recherche, n’est pas rentrée non plus. Si la Gironde est connue pour son vignoble et son estuaire, il reste de nombreux aspects de son patrimoine à découvrir. Plus grand département de France métropolitaine, la Gironde compte maintes forteresses médiévales. 20:00 Musique 19:55 Magazine 19:50 Magazine M6 MUSIC SHOW ENQUÊTES CRIMINELLES DE L’ORIENT À L’OCCIDENT Les stars qui ont fait l’événement cette année viennent reprendre en duo ou en solo les tubes plébiscités par le public. En exclusivité, Céline Dion interprète deux titres de son nouvel album, Encore un soir, dont la chanson éponyme a été écrite par Jean-Jacques Goldman. Fin février 2005, dans la Somme, la vie d’un pompier de 28 ans bascule dans un interminable cauchemar. Lorsqu’il rentre de la caserne après 48 heures d’absence, il découvre que le cadavre de sa compagne git sur le sol de la cuisine. Très vite, le jeune homme fait figure de coupable idéal aux yeux des enquêteurs. En Occident, l’histoire mondiale est racontée du point de vue des Européens. La Grèce, la Rome antique, puis la Renaissance sont présentées comme les berceaux de la modernité. 19:55 Film L’ÉTUDIANTE ET MONSIEUR HENRI Monsieur Henri, veuf depuis longtemps, est un vieil homme acariâtre qui malmène sa famille. Ne voulant pas le laisser seul, son fils Paul a posté une annonce sur Internet pour louer une des chambres de l’appartement de son père à un étudiant. 20:00 Musique LA FOLIE DES BOYS BANDS, 20 ANS DÉJÀ ! Dans les années 1990, des groupes de garçons débarquent soudainement en France : 2Be3, Alliage, G Squad. En à peine quelques mois, ces jeunes inconnus deviennent des stars, qui plongent les fans dans l’hystérie. 19:55 Film LA COUR DE BABEL Maryam, qui vient de Libye et habite à Paris, s’avance et écrit son nom au tableau. D’autres adolescents lui succèdent et écrivent les mêmes informations dans leurs langues natales : l’arabe, l’ukrainien, le chinois, le sri-lankais, le wolof. Ils disent «bonjour» dans la langue du pays qu’ils viennent de quitter. 19:55 Série JOSÉPHINE, ANGE GARDIEN Vincent Delattre, chirurgien plastique réputé, est sur le point de vendre la demeure dont il a hérité de feu son père quand débarque du Brésil un frère cadet dont il ne soupçonnait même pas l’existence. L’héritage doit être partagé en deux. Mais Vincent ne l’entend pas de cette oreille... El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 18 PUBLICITÉ AIVAH VEND projet de résidence F4 92 et 95m2 terrassement en cours. Tél. : 0558 694 061 - 0556 772 448 curieux s'abst. *Villa R+1, jard., pisc., gge Aïn Taya *F3. 75m2 S. Hamdine Hydra *F5 135m2 résid. Ouled Fayet *Local51m2 rdc Chaâbani Hydra *Local H. Benbouali, Alger 423m2. VD F5 140m2 1er ét. Bou Ismail. Tél. : 0550 473 361 Tél. : 021 60.18.11 0560 032 975 www.aivah-immobilier.com STÉ promo immo vd apparts h/standing à Hydra, Les Sources, El Achour, Ain Benian. 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Tes parents qui t'aiment beaucoup souffle sa première bougie.A cette occasion, papa Nordine, maman Lima, tes sœurs Manal, Marame, Amina, nanas Zahra, tes oncles et tantes, toutes les familles Nasri et Sidane te souhaitent un joyeux anniversaire, une vie comblée d’amour, de joie, de prospérité, de santé et une longue vie. Ta famille qui t’aime. Tonton Malek Hamadouche Rafik Arezki CHERCHE licence de taxi à El Biar. Tél. : 0550 639 986 MARCHAND de meubles d’occasion achat électroménagers et divers. Tél. : 021 47.64.77 0661 51.18.06 ACHAT radiateurs et chaudières. Tél. : 0550 099 898 OFFRES D’EMPLOI RECRUTE comptable financier licence et plus avec 5 ans d'expérience dans le domaine importation à Chéraga. Env CV : [email protected] SOCIÉTÉ à Béjaïa cherche 2 filles licenciées en anglais résidant à Béjaïa, contactez par fax : 034 10 22 90 STÉ privée Chéraga recrute 1 conducteur travaux. 1 métreur vérificateur. 1 TS architecture. 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Tél. : 0540 41.76.93 Jeune homme atteint d'une maladie chronique a besoin d'une prise en charge pour des soins et des médicaments qui ne sont disponibles qu'à l'étranger. Tél. : 0669 44 39 94 El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Pattes de cheveux descendant sur la joue 2.Mettait visà-vis. Traverse trois lacs. Terme de jeu d'échecs 3.Amérindien. Ensemble des branches d'un arbre 4.Titre féodal. Bande au bas d'un mur. Devant une altesse 5. Fruit. Service sans retour. Pour abréger 6.Met dans un silo. Canton suisse. Bel emplumé 7.Opéré. Africains 8.Plantes ornementales. Au sein du sein. Son 9.Nabote. Pour ajouter. Sur la rose des vents 10.Ferme. Hurlement. Pronom vague. De quoi ruminer 11.Chevalier ambigu. Assassins 12.Valant. Capone pour ses potes 13.Maître de moujiks. Désert de pierrailles. Néglige 14.Titre de noblesse. Des lustres et des lustres 15.Capitale des Philippines. Garantis. VERTICALEMENT : 1.Protestation de quelqu'un qui rouspète. Ville d'Algérie 2.Choix. Sociétés mondaines 3. Stérilisation. Porteur de gènes 4.Divinité chinoise. Dressent. Chrome 5.Drogue. Nommer par un vote. Cobalt. A moitié bleu 6.Fleuve côtier. Relatif à la cuisse 7.Direction de la Mecque. Principe 8.Petite outre. Insecte adulte 9.Disparition d'une allergie. Branché. Refus de moutard 10.Tellement. C'est-à-dire. Oncles 11.Travail. Rubidium. Issu. Possessif 12.Courtisane d'un rang élevé. Dépôt de fond 13.Ville belge. Vides. Rappel 14.Titre ottoman. Conducteur de baudets. Coin de cheminée 15.Cube. Petit saint. trop chères (notes) Quinze sur 15 1 N° 825 5 REGLE DU JEU 8 7 4 9 5 6 N° 4039 Définition du mot encadré VIII 8 IX 10 8 VERTICALEMENT : 1.DIRECTEMENT. SEC 2.EDIT. AMUSERENT 3.GOSSE. IN. NA 4.RIT. PITANCE. PAS 5.INOUIE. IRES 6.NEUVE. GESTATION 7.RE. PERTE. NI 8.ORNEMENT. SCANDE 9.LIE. UNIES. EN. UN 10.AV. CT. TERGAL 11.DERECHEF. NIERAS 12.ETES. AULNES. ETA 13.SET. VIRAI. IO. II 14.ERE. TESSON 15.ISOLE. ECU. REINE. 9 Sudoku précédent 1 6 3 4 2 8 7 1 5 9 15 4 10 11 2 14 2 7 2 9 1 14 6 10 1 8 5 13 12 20 2 9 7 18 2 16 9 8 14 2 8 14 14 10 4 14 6 14 14 4 10 18 14 6 2 11 8 1 1 10 12 2 2 1 4 6 1 2 14 8 4 5 6 7 2 1 15 2 4 Z 13 17 6 14 14 18 8 14 2 2 18 19 10 1 1 2 1 VERTICALEMENT 1- MONUMENTAL. 2 - ORIGAMI. 3 - NO - UTILE. 4 - OBERE - ER. 5 - LESINERENT. 6 - STENO - IE. 7 - GUI - EDITE. 8 UREE - ITE. 9 - ENUMERER. 10 - SE - STEREES. Fléchés Express atroce pourcentage déterminé priver de chef strontium précieux français du Nord chef de file N° 4530 alcaloïde toxique cellules nerveuses restes ordre donné dressai portions de grêle médecin spécialiste théologien musulman 9 2 mois 6 4 profitable 2 9 14 2 4 I- MONOLOGUES. II OROBE - URNE. III - NI ESSIEU. IV - UGARIT - EMS. V - MA - ENEE ET. VI - EMU - ENDURE. VII - NITEROI - ER. VIII - IRE - TIRE. IX - AIL - NIET. X - ENTE ERS l’Europe unie 2 2 SOLUTION N° 4529 HORIZONTALEMENT action de persévérer 1 14 1- Métaphore morte. 2 - Individu d'une excentricité stupide. 3 - Mis à jour - Enchanté -Personnel. 4 - Franchement. 5 - Fait sortir les brebis - Bien des ans - Note. 6 Rivière de France- Difficile. 7 - D'une basse vulgarité. 8 - Partie mobile d'une soupape. 9 - Parée - Basse. 10 - Loch à locataire. Exploser. égard se garde de 4 3 2 7 3 5 9 8 4 1 6 maire 10 2 1 4 8 6 3 2 9 7 5 2 6 6 6 5 9 7 4 1 2 3 8 12 14 15 5 3 2 1 8 6 7 9 4 10 13 1 8 6 4 9 7 3 5 2 1 1 12 P 9 1 7 4 2 5 6 8 3 personnage biblique 11 2 3 2 6 8 5 9 1 4 7 rivière d’Alsace 2 16 4 9 1 3 6 7 8 5 2 4 7 8 7 8 5 2 1 4 3 6 9 10 6 10 VERTICALEMENT 15 6 5 9 14 9 4 8 13 12 Couche très mince, sensible à la lumière, étendue sur les films et les papiers photographiques. 2 7 I- Certitude. II - Mettre en éveil - Note. III - Métal symbolique - Légers. IV - On y est à couvert - Code postal - Incarnes. V Brûle - Cream, elle se lèche. VI - Relatif à une saison. VII Bâtiment délabré - Disculpe. VIII - Avant la matière - Amertume. IX - Réduit au silence. X - Vient après un grondement. Rappel. 11 6 3 6 HORIZONTALEMENT 1 2 5 X 9 7 1 4 VII 7 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 5 3 V 2 5 2 VI 1 8 N°4530 Par M. IRATNI IV 5 Tout Codé 7 Mots Croisés 10 11 12 13 14 15 4 6 6 9 II Solution 2 8 III 3 3 7 3 1 8 6 1 3 7 5 I Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 9 4 2 2 1 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT : 1.DEGRINGOLADES 2.IDOINE. RIVETEES 3.RISTOURNE. RETRO 4.ETS. UVEE. NES. EL 5.EPIE. MU 6.TA. IE. PENCHAIT 7.EMET. GENITEUR 8.MU. ALERTE. FLANC 9.ESON. ST. ST. NI 10.NE. CITES. ENE 11.TRIERA. CERISIER 12.EN. ETRANGE. OSE 13.SN. PSI. ARE. SI 14.ETNA. ONDULATION 15.ASINIEN. SAINE. Sudoku 2 N° 4530 cœur tendre article de Tolède plumards agréable quart d’an 5 14 2 orfèvre ‘saint) Nagoya s’y mire bien signal de départ argent domptent SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : AURORE - PHIL COLLINS SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : FERTILISE / GERANTES / DECES / ER / NA / IVRES / MELE / AA / RC / ASTRE / PAIRS / INN / TTC / IF / AIR / POSE / OASIS / TA / ANNEE / MAL / ST / DROLE. VERTICALEMENT : REGENERATIONS / RECALCITRANT / ETRE / RC / SE / IASI / AS / PIED / ALN / VAS / IOS / ITERATIFS / MO / ISERE / RN / ETAL / ES / SCENE / ALE. cumulus sifflantes Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 21 L’ÉPOQUE AÉROPORT DE SÉTIF ON VOUS LE DIT Enfin le bout du tunnel ? Plus d’une centaine de membres de gangs criminels, dont 84 du Clan del Golfo, principale bande de narcotrafiquants de Colombie, ont été arrêtés en quelques heures lundi, lors de plusieurs opérations à travers le pays, ont annoncé les autorités. Une opération conjointe de la police nationale et du parquet a abouti notamment à «la capture de 84 membres du Clan del Golfo», gang issu de la démobilisation des milices paramilitaires d’extrême droite armées contre les guérillas d’extrême gauche. L’«opération Nemesis V» a été menée dans sept départements (Bolivar, Meta, Valle del Cauca, Cesar, Choco, Nariño et Risaralda) ainsi que dans le secteur du Magdalena Medio et d’Uraba, permettant l’arrestation de plusieurs chefs locaux du Clan del Golfo, a précisé la police dans un communiqué. Des océans «malades» du réchauffement, selon des scientifiques Le réchauffement climatique abîme les océans comme jamais, diffusant des maladies aux animaux comme aux êtres humains et menaçant la sécurité alimentaire partout dans le monde, met en garde un rapport scientifique publié lundi. Les recherches ont été menées par 80 scientifiques de douze pays, ont précisé des experts réunis à Honolulu pour le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les eaux de la planète ont absorbé plus de 93% de la chaleur supplémentaire résultant du réchauffement depuis les années 1970, limitant la chaleur ressentie sur la terre, mais modifiant radicalement le rythme de la vie dans les océans, souligne Dan Laffoley, l’un des principaux auteurs du rapport intitulé «Explications sur le réchauffement océanique». Un très rare baleineau blanc filmé par un drone en Australie Des scientifiques sont parvenus à capter au large de l’Australie, grâce à un drone, de spectaculaires images d’une baleine franche australe nageant au côté de son petit, un baleineau dont la couleur blanche est extrêmement rare. Les chercheurs ont repéré les deux cétacés alors qu’ils effectuaient des relevés aériens de la population de baleines franches au large de l’Etat d’Australie occidentale. «Les drones permettent d’effectuer sans les déranger des mesures de la taille et de l’état des baleines franches australes vivantes», a déclaré Fredrik Christiansen, de l’Unité de recherche sur les cétacés de l’université Murdoch (Mucru) de Perth. Les drones offrent en outre un nouvel angle de vue sur les majestueux mammifères marins, a ajouté son collègue Lars Bejder, qui a participé à la captation de ces images en juillet et août. La baleine franche australe n’est pas considérée comme une espèce menacée. Sa population a en effet montré des signes de reconstitution après avoir été décimée au siècle passé lors des campagnes de chasse. Mais leur nombre demeure néanmoins limité. Il est évalué pour les seules eaux australiennes à 3000 individus. APPEL À L’AIDE La petite Mechati Hadil, âgée de 9 ans, victime d’une paralysie motrice, nécessite une intervention chirurgicale pour enlever la moelle épinière dans un hôpital turc. Les frais de l’opération s’élèvent à plus de 6,4 millions de dinars (640 millions de centimes). Son père demande de l’aide. Contactez le au 0557 72 94 88. El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. ● Le vol d’essai, qui a été reporté à plusieurs reprises pour un problème de balisage, est programmé pour demain à partir de 8h. A près moult tergiversations et palabres, l’aéroport du 8 Mai 1945 de Sétif voit enfin le bout du tunnel. Ainsi, le vol d’essai qui a été reporté à plusieurs reprises pour un problème de balisage non réglé par l’Entreprise nationale de navigation aérienne (ENNA), qui a mis du temps pour prendre le taureau par les cornes, est programmé pour demain à partir de 8h. Un avion d’Air Algérie, un Boeing 737/800, a été désigné pour effectuer cette opération. L’on apprend que la reprise du trafic ne sera effective qu’après le 23 septembre courant. Le planning des quatre compagnies aériennes (Air Algérie, Aigle Azur, Tassili Airlines et Atlas-Atlantique Airlines) desservant l’infrastructure, en est la cause. Il convient de préciser que le renforcement de 2500 mètres de la piste principale, longue de 2900 mètres permet désormais à l’aéroport de la région des Hauts-Plateaux sétifiens de recevoir les long-courriers, tels l’A330 et le Boeing 767. Afin d’améliorer les prestations et l’accueil des voyageurs, qui ne ratent aucune occasion pour pointer du doigt les services de l’infrastructure en question, la direction du site aurait, nous dit-on procédé à des aménagements. Selon nos sources, PHOTOS : D. R. Arrestation massive d’une centaine de membres de gangs en Colombie L’aéroport de Sétif un grand carrousel vient d’être installé au niveau de l’arrivée internationale. Celleci a, d’après notre contact, fait l’objet d’un agrandissement et d’une climatisation. D’après notre source, de telles opérations sont réalisées, en prévision de la programmation des campagnes de pèlerinage, de la omra et des long-courriers. Décrié à maintes reprises par les voyageurs, l’enregistrement des bagages, bénéficiera désormais de six pupitres neufs. La salle d’embarquement vers l’international a été elle aussi agrandie. Celle-ci sera plus fonctionnelle, au grand bonheur des voyageurs devant bénéficier de services dignes d’une infrastructure aéroportuaire. Les fumeurs qui n’ont plus le droit de polluer un espace «non-fumeur», devront griller leurs cigarettes dans un coin aménagé de l’aéroport interdit d’accès aux «journalistes» qui voudraient pourtant constater la métamorphose des lieux. L’on apprend par ailleurs que le parking qui vient d’être aménagé est en mesure d’accueillir désormais 5 modules. Pour permettre à un avion de libérer rapidement, la piste principale, un taxiway est programmé. Reste maintenant la question de l’ILS (Instrument Linding Système) qui demeure en suspens. Tout comme le projet de la nouvelle aérogare. Les pouvoirs publics, qui ont octroyé une dérogation à l’aérogare d’Oran, sont une nouvelle fois interpellés pour faire autant pour Sétif, où sénateurs et bon nombre de députés ne font rien pour défendre la vitrine d’une région qui bouge… Kamel Beniaiche BRANDT ALGERIE Un 13e showroom à Alger-Centre D ans le cadre de son expansion à travers le territoire national, Brandt Algérie a inauguré hier son 13e Brandt Store au Boulevard Ben Boulaïd à Alger. Dans un communiqué de presse envoyé à El Watan, il est précisé que «cela renforcera la présence de la marque et lui permettra de se rapprocher davantage de ses clients». L’installation de ce showroom a été décidée après une étude approfondie du marché de l’électroménager qui est en plein expansion en Algérie. Etalé sur une superficie de 145 m2, il offre un large panel de produits électroménagers haut de gamme, tels que les cuisinières, les fours, les hottes, les plaques de cuisson, les micro-ondes et les lave-linges. Il y a aussi le petit électroménager (cafetières, robots pâtissiers, mini-fours et friteuses). Tahar Bennadji, directeur général de Brandt Algérie, ne manque pas d’ambition et vise le podium : «Nous voulons devenir un acteur référent dans le domaine de l’équipement domestique en Algérie et nous visons le leadership.» Pour lui, au-delà d’un espace de vente, le showroom est un espace de visibilité. L’expérience magasin est déterminante pour susciter l’achat. La finalité est d’entretenir son image de marque et accroître sa notoriété. Aménagé aux couleurs de la marque et ses elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi A l’instar de celui de Bab Ezzouar, des showrooms Brandt ouvrent un peu partout gammes emblématiques, le nouveau Brandt Store d’Alger-Centre sera dirigé par une équipe de professionnels qui sera là pour renseigner et répondre aux questions des clients. Avec ce nouveau showroom au cœur de la capitale, la marque Brandt gagnera sans doute en visibilité pour poursuivre sa progression et son expansion sur le marché national, tout en répondant aux exigences du consommateur algérien et en offrant aussi une garantie de 24 mois sur l’ensemble de la gamme, en plus d’un service Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 après-vente efficace et réactif qui fera toute la différence. Brandt Algérie évolue dans un environnement très concurrentiel où les clients ne sont plus sensibles au seul prix, mais aux caractéristiques objectives et subjectives du produit offert par chacune des firmes. La différenciation est le nouveau cheval de bataille de la marque. Elle veut que le consommateur palpe rapidement en rayon les spécificités qui lui sont propres. D’où des efforts en termes de design de plus en plus évidents. Kamel Benelkadi Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 22 SPORTS PAYS DE GALLES MONDIAL 2018/QUALIFICATIONS Bale toujours sur un nuage L’Espagne s’est amusée, l’Italie a géré PHOTO : DR Gareth Bale, l’un des grands artisans du parcours des Gallois à l’Euro 2016, a encore été décisif avec l’équipe du pays de Galles largement victorieuse de la Moldavie (4-0) en qualification pour le Mondial 2018, lundi à Cardiff, avec un doublé et une passe décisive. Bale a inscrit ses 23e et 24e buts sous le maillot national, ce qui le place désormais, à 27 ans, à quatre longueurs du record de Ian Rush, l’ancienne star de Liverpool. «Il va battre ce record. Si vous regardez ce qu’il réalise depuis deux ans, vous pouvez vous dire qu’il a toutes les chances de le faire pendant cette campagne (de qualification)», a déclaré Chris Coleman, l’entraîneur des Gallois qui, après leur demi-finale à l’Euro, visent maintenant une qualification pour le Mondial, ce qui constituerait une première depuis 1958. Le pays de Galles, au sein d’un groupe D assez équilibré, sans grosse tête d’affiche, en compagnie de l’Autriche, de la Serbie, de l’Eire et de la Géorgie, peut raisonnablement croire en ses chances. Il passera un test plus sérieux le 6 octobre en allant affronter l’Autriche. AFP Démonstration de force de la Roja pour l’entame des éliminatoires du Mondial L ’Espagne a humilié le modeste Liechtenstein (8-0 !) pour lancer idéalement sa campagne de qualification pour le Mondial 2018, lundi, sous les ordres de son nouveau sélectionneur, au moment où l’Italie, réduite à dix, réussissait malgré tout à s’imposer (3-1) en Israël. La soirée a aussi été marquée par la grande première réussie du Kosovo, qui pour son premier match officiel a obtenu un très bon nul en Finlande (1-1), et par la large victoire du pays de Galles qui, après sa demi-finale historique à l’Euro, a déroulé face à la Moldavie (4-0) avec un doublé de Gareth Bale. L’Espagne, dirigée désormais par Julen Lopetegui, avait quant à elle raté son Euro et avait à cœur de vite tourner la page. Bien sûr, en face il n’y avait que la 182e nation mondiale, le Liechtenstein, mais la Roja a offert un festival à son public de Leon. Diego Costa (10’, 66’), qui n’avait pas été retenu à l’Euro, y est allé de son doublé, tout comme Alvaro Morata qui l’a imité en deux minutes (82’, 83’). De quoi faire le plein de confiance à un mois du choc de ce groupe G face à l’Italie. Les Italiens, eux, avaient réussi leur Euro (un quart de finale perdu aux tirs au but contre l’Allemagne), mais ils ont été un peu plus à la peine en Israël, après une défaite dure à avaler à la maison face à la France (3-1 en amical). Idéalement lancée par les buts de Pelle (15’) et Candreva (32’), l’équipe entraînée par Giampiero Ventura, le successeur du charismatique Antonio Conte parti à Chelsea, a été bousculée avant la pause avec un superbe ballon piqué de Ben Haim (35’) pour revenir au score. La Nazionale a même tremblé après l’exclusion du grognard de la défense, Giorgio Chiellini, à la 55’, mais a su faire le break sur un but opportuniste d’Immobile (84’). Toujours dans ce groupe G, la rencontre entre l’Albanie et la Macédoine a été interrompue à la 79’ à cause des intempéries sur le score de 1-1. DÉBUTS EN FANFARE DES GALLOIS Dans le groupe D, le pays de Galles est en tête grâce à son large succès contre la Moldavie (4-0), suivi par l’Autriche qui s’est imposée en Géorgie (2-1). La Serbie et l’Irlande n’ont pas réussi à se départager (2-2). Le groupe I a été celui des matchs nuls (1-1). Avec pour le plus marquant la grande première du Kosovo dans un match de qualification à une Coupe du monde. Qui plus est en arrachant le nul en Finlande. Comme lors de l’Euro, on attendait beaucoup de la Croatie, mais elle a été tenue en échec à domicile par la Turquie (11). L’Islande, après son parcours héroïque en France, démarre, elle, par un nul encourageant en Ukraine (1-1). AFP FC BARCELONE Douleurs pour Messi mais «rien de préoccupant» L ’attaquant argentin Lionel Messi, forfait hier contre le Venezuela en qualification pour le Mondial 2018, souffre de douleurs persistantes à l’adducteur gauche, mais il n’a «rien de préoccupant», a-t-il assuré lundi. «Tout va bien, je dois réduire le rythme et continuer à récupérer avec le kiné, mais rien de préoccupant. Merci à tous pour votre soutien», a écrit la star du FC Barcelone sur son compte facebook. Sur la photo diffusée par le joueur, on le voit en train d’être manipulé par un des membres de l’encadrement du Barça. Le club catalan a pour sa part confirmé lundi que Messi allait devoir réduire sa charge d’entraînement dans les prochains jours afin de se rétablir. «Les examens subis aujourd’hui (lundi) par ‘‘Leo’’ Messi ont confirmé la persistance de gênes au niveau de l’adducteur gauche», écrit le Barça dans un communiqué. «Il est recommandé de réduire sa charge d’entraînement pendant les prochains jours et sa disponibilité dépendra de l’évolution de ces gênes», ajoute le club catalan, sans préciser de durée d’indisponibilité. En fonction de la longueur de son absence, Messi (29 ans) pourrait manquer la réception du promu Alaves samedi pour la 3e journée du championnat d’Espagne, voire le match de la 1re journée de la Ligue des champions mardi prochain contre le Celtic Glasgow. Buteur décisif lors de la victoire de l’Argentine jeudi contre l’Uruguay (1-0) en qualifications pour le Mondial 2018, Messi a réussi son retour en sélection après son vraifaux départ à la retraite, annoncé en juin dans la foulée de la défaite de l’Argentine en finale de la Copa America. Blessé, l’attaquant a néanmoins dû rentrer à Barcelone de manière anticipée ces derniers jours à cause de cette pubalgie persistante. Par précaution, il n’a donc pas été aligné hier contre le Venezuela pour la 8e journée de ces éliminatoires. Messi avait commencé la saison en très bonne forme, inscrivant 3 buts lors des quatre premiers matches officiels du Barça. AFP GRÈCE Des hooligans font quatre blessés en plein tirage au sort du championnat nviron 30 hooligans casqués ont attaqué Ele tirage lundi un restaurant d’Athènes où avait lieu au sort du calendrier du championnat de Grèce de 2e Division, faisant quatre blessés et des dégâts matériels. Un photographe de presse a été emmené à l’hôpital avec des coupures et des contusions, tandis que trois personnes ont été soignées sur place par des ambulanciers. Les assaillants s’en sont pris également à des voitures sur le parking et à du matériel appartenant aux médias. Le ministre adjoint aux Sports, Stavros Kontonis, a dénoncé dans un communiqué «une attaque inacceptable et condamnable», qui «démontre la crise profonde et le discrédit qui frappent le football grec», et a assuré que les responsables seront traduits devant la justice. Selon des témoins, les hooligans ont chargé juste après la fin du tirage au sort, brisant des bouteilles, renversant les tables et les chaises et brutalisant tous ceux qui s’aventuraient sur leur passage. Les fauteurs de troubles ont réussi à partir avant l’arrivée de la police. Le président de la Fédération grecque de football, Giorgos Girtzikis, et celui de la Ligue, Stelios Sfakianakis, étaient présents à ce tirage au sort. «Ça a été très brutal. L’attaque a eu lieu pendant un événement où des femmes et des enfants étaient présents. Une nouvelle fois, c’est le football qui est abîmé», a déploré M. Girtzikis. La violence est un mal récurrent dans le football grec. La saison dernière, des violences avaient éclaté durant la demi-finale de la coupe de Grèce lors de la rencontre entre le PAOK Salonique et l’Olympiakos, forçant le gouvernement à repousser la date de la finale de plusieurs semaines. Le 18 août, le gouvernement grec avait également été contraint de reporter le coup d’envoi du championnat, redoutant de nouvelles violences entre supporters, sur fond de défiance avec la fédération. AFP ÉTATS-UNIS Une footballeuse boycotte l’hymne américain L’internationale américaine de football, Megan Rapinoe, a apporté son soutien au joueur de football américain Colin Kaepernick en boycottant, à son tour, l’hymne américain. Rapinoe, 31 ans, a posé un genou à terre lorsque l’hymne américain a retenti avant le match du championnat professionnel américain entre Seattle et Chicago, son équipe, dimanche soir. Elle a expliqué lundi la signification de son geste, confirmant qu’il s’agissait «d’un petit geste en direction de Colin Kaepernick», métis de 28 ans, qui avait refusé de se lever pendant l’hymne américain pour protester contre «l’oppression» de la communauté noire aux Etats-Unis. «C’est vraiment dégoûtant la façon dont il a été traité, la façon dont les médias ont traité cette affaire et ont donné à cette affaire une signification qu’elle n’avait pas», a-t-elle expliqué. «Je sais ce que veut dire regarder le drapeau américain en étant consciente qu’il ne protège pas toutes les libertés», a poursuivi Rapinoe. «C’est un petit geste, mais je vais continuer à le faire pour déclencher une prise de conscience et des conversations», a insisté l’internationale américaine aux 108 sélections, membre de l’équipe des EtatsUnis sacrée championne olympique en 2012 et championne du monde en 2015. «C’est important que des Blancs apportent aussi leur soutien aux gens de couleur», a-t-elle conclu. Kaepernick, quarterback des San Francisco 49ers, est au cœur d’une polémique nationale aux Etats-Unis depuis son geste. Il avait refusé de se lever pendant l’hymne américain, avant trois matches de préparation de la saison 2016 de la Ligue nationale de football américain (NFL). «Je ne vais pas afficher de fierté pour le drapeau d’un pays qui opprime les Noirs», avait-il expliqué. AFP OULED EL HOUMA Riche programme au profit des détenus Dans le cadre de la réinsertion des détenus par le sport, l’association Ouled El Houma organise, sous le patronage de Monsieur le ministre de la Justice et gardes de Sceaux, en collaboration avec la Direction générale des établissements pénitentiaires et le ministère de la Jeunesse et des Sports, les Jeux sportifs pluridisciplinaires au profit des détenus au sein des établissements pénitentiaires. Le programme des jeux comporte plusieurs disciplines, dont le football, le semi-marathon, le basket-ball, le handball, les jeux d’échecs et le tennis de table. A cette occasion, Abderrahmane Bergui, président de l’Association Ouled El Houma, animera des journées de sensibilisation contre tous les fléaux au sein des établissements pénitentiaires. Aussi, il est prévu, fin septembre courant, l’organisation de la finale de la 9e édition de la coupe d’Algérie des détenus entre l’équipe de l’établissement pénitentiaire de Béjaïa et celle de Jijel qui sera placée sous le thème de la lutte contre la violence. K. G. El Watan - Mercredi 7 septembre 2016 - 23 SPORTS JO-2016 DE RIO DE JANEIRO Berraf réplique par les chiffres USM BLIDA. Reléguée en Ligue 2, la formation de l’USM Blida débutera le championnat, ce week-end, sans son entraîneur en chef, le Palestinien Saïd Hadj Mansour. Ce dernier ne s’est pas fait délivrer une licence pour driver le club de la ville des Roses sur décision de la DTN au motif que le technicien n’a pas présenté de diplôme CAF-A ou un titre équivalent, comme exigé par l’instance fédérale que dirige Taoufik Korichi. C’est un des techniciens des jeunes catégories qui devrait le remplacer sur le banc vendredi à Skikda. T. A. S. MEETING DE BRUXELLES DUEL MAKHLOUFI- KIPROP Taoufik Makhloufi retrouvera après-demain, au meeting de Bruxelles (finale de la Ligue de diamant), le Kenyan Asbel Kiprop dans un duel sur le 1500 m. C’est la deuxième fois de la saison que le double médaillé olympique à Rio des 800 et 1500 m affronte dans les meetings après Monaco 15 juillet le triple champion du monde du 1500 m. Sur la piste de Monaco, Makhloufi 3e avait surclassé Kiprop qui a terminé 6e. A Bruxelles, Makhloufi, auteur de la 4e performance de l’année (3’31’’35), va à l’assaut du vieux record d’Algérie détenu par Noureddine Morceli (3’27’’37) depuis le 12 juillet 1995 à Nice. Makhloufi qui était inscrit sur la liste des engagés du 800 m avait décidé, lundi soir, de s’aligner sur le 1500 m. Au dernier meeting de Berlin (Allemagne), Makhloufi n’a pas pris part à l’épreuve du 800 m, d’autant plus que le Kenyan David Rudisha, champion olympique en titre, n’avait pas C. B. souhaité sa présence. Le président du COA, Mustapha Berraf, a dressé le bilan de la participation de l’Algérie aux JO de Rio L e président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, très affecté par les critiques acerbes dont il a fait l’objet de la part de certaines personnes du mouvement sportif national, a répliqué hier par les chiffres pour montrer le soutien de sa structure envers les fédérations et les athlètes engagés aux JO de Rio 2016. Lors d’une réunion de travail, tenue hier à Alger, en présence des membres du bureau exécutif, des explications ont été fournies en ce qui concerne l’aspect technique et financier. Selon un membre présent à la réunion, «les débats étaient sereins et empreints de sagesse. Tous les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de dépasser la polémique née de tout ce qui a été dit au retour de la délégation de Rio de Janeiro. Les débats ont été centrés sur l’essentiel. A savoir, expliquer avec force détails ce qui a été fait pendant la préparation et les résultats obtenus». Des voix ont préconisé de mettre les athlètes à l’abri des polémiques. Le président du COA a, de son côté, affirmé que «le COA a financé pas moins de 107 stages de préparation, dont la plupart à l’étranger, pour une valeur de 11 milliards 250 millions de centimes. 10,5 milliards de centimes ont été attribués à différentes fédérations sportives pour permettre de réaliser leur plan d’action dans les temps». Berraf estime que «sans cette aide du COA, la préparation des athlètes aurait été inachevée et la plupart d’entre eux n’auraient pas pu prendre part aux JO de Rio». Le président du COA a également affirmé avoir engagé 14 entraîneurs étrangers contre 1,5 milliard de centimes dans le but d’augmenter les chances de réussite des athlètes algériens. D’autres chiffres ont été avancés, notamment les frais de séjour de la délégation algérienne à Rio qui s’élèvent à 3,7 milliards de centimes, et 3,2 milliards de centimes représentant les frais de déplacement. En somme, Berraf estime que les résultats obtenus à Rio sont encourageants au vu des moyens investis, sachant que le coût de la préparation d’un seul athlète pour une médaille d’or est d’environ 2 millions de dollars. A. B. JSM BÉJAÏA Boualem Tiab fait le point A tué durant la période des transferts quelques jours seulement du coup estivale pour espérer être à la haud’envoi de la nouvelle saison, le teur des attentes.» Le président Tiab président du conseil d’administration est satisfait aussi de l’ambiance qui de la JSM Béjaïa, Boualem Tiab, a jugé règne au sein du groupe, se montrant utile de tenir un point de presse pour optimiste pour réaliser un tel objectif. évoquer les derniers préparatifs de son De fait, il dira : «Je ne vous cache pas équipe. que je suis optimiste pour l’avenir, car De ce fait, il était au rendez-vous hier j’ai constaté une bonne ambiance au où il a évoqué plusieurs points liés à sein du groupe et les joueurs ont été son équipe, à commencer par la prépaexemplaires.» A propos de la situation ration en déclarant : «Je suis satisfait de la préparation effectuée par l’équipe Boualem Tiab, président de la JSMB administrative du club, Tiab a annoncé qu’il sera procédé à la dissolution de durant cette intersaison, puisqu’elle la SSPA/JSMB et son remplacement affiche son aptitude pour débuter la saison, et ce, après le bon travail effectué par le staff tech- par une SARL : «Vu que les actionnaires ont émis le vœu nique. D’ailleurs, Zaâbar ne quittera pas le club en dépit de démissionner, on a décidé de procéder à la dissolution de la proposition qu’il a reçue récemment de la part de la de la SSPA et la création d’une SARL pour permettre à de nouvelles personnes d’intégrer cette société dont le formation du CR Belouizdad.» Toutefois, le président Tiab a annoncé la mobilisation de capital sera ouvert.» Enfin, les joueurs auront droit à une tous les moyens nécessaires pour jouer à fond la carte de prime de 70 millions de centimes en fin de saison s’ils l’accession en affirmant : «Vu que nous avons tracé l’ac- venaient de décrocher le ticket de l’accession en Ligue 1. cession comme objectif, on a mobilisé tous les moyens né- Il est à signaler que le barème des primes des matchs pour cessaires humains et matériels pour que le club retrouve toute la saison a été établi par la direction. L. Hama l’élite la saison prochaine, et ce, avec un bon renfort effecPHOTO : DR CR BELOUIZDAD : le Chabab de Belouizdad ne sera pas dirigé demain, à l’occasion de la réception de la JS Saoura (3e J du championnat), par le revenant Alain Michel. De retour aux affaires techniques du club, le technicien n’a pas encore obtenu sa licence pour driver l’équipe en match officiel. En cause, le refus de l’excoach, Fouad Bouali, de résilier son contrat, bloquant ainsi la délivrance d’une licence pour Alain Michel, qui fait son comeback trois mois après avoir quitté le CRB. Limogé après deux journées de championnat, Fouad Bouali refuse de signer la résiliation de son contrat avec le Chabab tant qu’il n’a pas rencontré le président Réda Malek. T. A. S. PHOTO : M. SALIM FOOT DER BELKALEM. Pratiquement à l’arrêt depuis près de deux saisons, n’étant plus convoqué en équipe première de Watford (Premier League anglaise), l’ex-défenseur international Essaïd Belkalem compte relancer sa carrière et rebondir en Ligue 2 française au sein de la formation d’Orléans Loiret Football, avec laquelle il s’est engagé, lundi soir, pour une saison. L’ancien défenseur de la JS Kabylie retrouvera deux anciens internationaux, Antar Yahia et Karim Ziani, mais aussi Farid Beziouène qui a fait un passage chez les Canaris lors de la saison 2013-2014. T. A. S. CHAMPIONNAT AMATEUR Un groupe «Centre» avec 15 clubs L e problème du payement des frais d’engagement pour la saison 20162017 est apparemment réglé au niveau de la Ligue nationale de football amateur (LNFA) et de l’Interrégions (LIRF). Du moins, c’est le cas pour la majorité des clubs. La LNFA, dont le championnat débutera ce week-end, a publié sur son site internet le calendrier de la première journée prévue vendredi et samedi. On notera que le groupe Centre de cette «3e division» évoluera avec 15 clubs. L’ USF Bordj Bou Arréridj ne s’est pas engagée. Pour cette première journée, c’est le CR Beni Thour qui sera donc exempté de compétition. A noter que la LNFA attend toujours la «réception de la copie de virement» de deux autres clubs, présents dans le groupe Est, que sont le CR Village Moussa et le HB Chelghoum Laïd. La Fédération algérienne de football (FAF) avait menacé, le 28 août dernier, lors de la réunion de son bureau fédéral, les clubs de la division Amateur et Interrégions qui ne s’acquitteraient pas de leurs frais d’engagement. Et ils étaient nombreux. A ce moment-là, «seuls 26 clubs de la Ligue amateur sur 48 s’étaient engagés dans la compétition et s’étaient acquittés des droits d’engagement». «Les 22 clubs restants disposaient d’un délai jusqu’au mercredi 31 août pour s’engager et s’acquitter de leurs obligations financières. Faute de quoi, le calendrier de la DNA allait être établi et le championnat débuter avec les seuls clubs engagés. Au-delà du 31 août, aucune dérogation n’allait être accordée», avait lancé la FAF. Finalement, hormis l’USFBBA, tous les autres clubs se sont engagés. C’est la même chose avec l’Interrégions, puisqu’au même moment «seuls 25 clubs sur 64 s’étaient engagés». Là encore, la majorité d’entre eux se sont acquittés de leurs frais et de leurs arriérés vu qu’il leur a été demandé d’épurer leur situation financière. Le championnat Interrégions débutera, quant à lui, la semaine prochaine (16 septembre). Abdelghani Aïchoun le coin dureferee Désignations : retour aux procédés des années 1980 Par Salim Oussaci Hadj Ghanem, Hadj Beldjoudi et Faouzi Boubaha, aidés par les présidents de la Commission régionale d’arbitrage (CRA), durant les années 1980 avaient déjà initié le procédé, dont l’actuelle et nouvelle génération de dirigeants s’est inspirée en 2016, auprès de la FIFA, pour une bonne gestion des désignations. C’était sous l’ère de feu Hadj Kara Terki, alors président de la FAF (1978-80), de leur temps, quand ils occupaient les postes de secrétaires généraux des trois ligues régionales (Ouest, Est et Centre) ainsi que les présidents de CRA, ils géraient la commission centrale (CCA) dans tous ses aspects (formation, gestion des carrières, passage de grades et l’atelier des désignations). Ils procédaient aux désignations des arbitres pour le compte des divisions que comptait la pyramide du football national d’une manière magistrale. Et Dieu seul sait qu’ils passaient beaucoup de temps sur leurs pupitres du fait qu’il y avait de la qualité aussi bien dans les rangs des clubs que des arbitres. Même dans les rangs des dirigeants de clubs, il y avait également de la stature et de la pointure. Pour l’anecdote, feu El Hadj Boualem Meddah, alors président de la CRA d’Alger et qui avait eu l’honneur de recevoir M. Sir Stanley Rous, alors président de la FIFA, en 1963 en visite à Alger, disait à ses collaborateurs directs que pour avoir une bonne formule de désignation, il faut bien imager cette fameuse désignation, telle une grappe de raisin dans la main. Et à la commission de désignation de savoir choisir l’arbitre qu’il fallait pour la rencontre qu’il fallait, comme choisir d’abord le bon grain et le plus sain, et les déguster jusqu’à éradication de la «faim». Ce que doivent se rappeler les innovateurs de cette nouvelle formule des désignations que cette délicate opération doit prendre en ligne de mire, les spécificités de l’arbitre, particulièrement son côté humain, sans négliger les dessous vilains. Sachant que les réactions des arbitres diffèrent quand ils sont en plein dans le «bain» ! Chez nous, on occulte les bonnes traditions et on cherche ailleurs les orientations pour en faire des innovations ! S. O. AVIS DE PUBLICATION du décret exécutoire 74/15 représenté par son président Trabelsi Adlane, Nous, membres de l’association sportive «Jeunesse Sportive de Boumerdès» (CSA/CRB), sise au stade communal de la Pétanque, cité 800 Logts, Boumerdès, enregistrée sous le n° 02/144 du 18/09/2002, conformément à la loi 10 du décret exécutif n° 15/74 du 16/02/2015, ainsi que son président, sommes unanimes à l’application stricte de cette loi. Pour information Le président LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 7 septembre 2016 COMMENTAIRE L’arbre qui cache la forêt ? Par Omar Berbiche L CINÉMA ans un communiqué daté du 6 septembre, le groupe Cevital a annoncé le cofinancement du film éponyme Larbi Ben M’hidi – du grand révolutionnaire anticolonialiste – réalisé par Bachir Derraïs. Le groupe Cevital a signé un accord de partenariat avec la société de production Les Films de la Source. Un long métrage financé à 70% par les fonds publics et coproduit par les ministères des Moudjahidine et de la Culture. Le coût global du film avoisine les 800 millions de dinars. Pour Cevital, ce soutien culturel est l’occasion de réaffirmer DÉCÈS PHOTO : DR Le groupe Cevital cofinancera le film Larbi Ben M’hidi D sa volonté de promouvoir la production d’œuvres culturelles originales en adéquation avec ses engagements citoyens. Lancé en 2011, le premier tour de manivelle de Ben M'hidi a été opéré symboliquement à la Villa Sésini, un ancien centre LE CHANTEUR CHAOUI M'HEND OUBELAÏD N'EST PLUS ■ Le grand chanteur du genre chaoui, Sahraoui Ahmed, plus connu sous son nom artistique M'hend Oubelaïd, est mort lundi au village de Cheddi, dans la commune de Merouana (Batna), à l'âge de 83 ans, a-t-on appris hier de la famille de l'artiste. Né le 14 octobre 1933 à Ouled Fatma, dans la commune de Taxlent (Batna), le défunt excellait dans l'interprétation de chansons puisées du patrimoine auressien et liées au vécu quotidien des gens de la région ainsi qu'à la guerre de Libération nationale et aux thèmes patriotiques. Pour l'artiste et chanteur Aïssa Brahimi, M'hend Oubelaïd a grandement contribué par sa musique à la préservation et à la transmission aux nouvelles générations de pans entiers du patrimoine musical chaoui. De son côté, le poète et spécialiste en musique chaoui, Mohamed Ounissi, a estimé qu'Oubelaïd avait une voix de soprano typique des chanteurs du arch des Ouled Soltane et Ouled Fatma. A ses débuts, il chantait dans les troupes folkloriques de Rahaba avant de créer ensuite sa propre troupe, a ajouté Ounissi qui a considéré qu'avec la mort d'Oubelaïd, la scène artistique auréssienne perd un de ses doyens, dont le legs artistique est de nature à inspirer les jeunes artistes. Il a été honoré à plusieurs reprises pour sa contribution dans la promotion de la chanson chaouie. APS de détention et de torture de l'armée coloniale situé sur les hauteurs d'Alger, récemment classé au patrimoine culturel national. Le film se base sur un scénario écrit par Mourad Bourboune et adapté au cinéma par le cinéaste Abdelkrim Bahloul. Tourné à Lakhdaria, Biskra, Béchar et en Tunisie, la production exécutive est confiée à la société algérienne Les Films de la Source. Le rôle de Larbi Ben M'hidi est campé par l'acteur Khaled Benaïssa, plusieurs fois distingué notamment pour son rôle dans le film El Wahrani (L'Oranais) de Lyes Salem. D'autres jeunes acteurs, à l'instar de Nabil Asli et Idir Benaïbouche, figurent également dans le casting. Le scénario se base sur des témoignages recueillis auprès des compagnons d'armes de Larbi Ben M'hidi et de sa famille pour retracer le parcours de ce militant du Parti du peuple algérien (PPA), puis du Front de libération nationale (FLN) et commandant de la Wilaya historique IV (Oranie) et de la Zone autonome d'Alger. R. C./APS POINT ZÉRO Bonifacio-Sebbala, la finale Par Chawki Amari M éditerranée, Bonifacio, au sud de la Corse, colonie française. Sebbala, Alger, au nord de l’Algérie, ex-colonie française. Entre les deux, à peine 600 kilomètres de mer, ce qui fait que Bonifacio est à la même distance de Sebbala que Ghardaïa, et plus proche que Béchar, Oujda ou In Salah. Pourtant, deux mondes si différents, même si c’est en réalité le même, simplement inversé comme les cartes actuelles du monde, «retournées» par rapport à celles du géographe Idrissi qui mettait le nord en bas et le sud en haut. Des conventions puisqu'il n’y a ni haut ni bas sur la Terre, pas plus qu’il n’y a de gauche ou de droite dans l’univers. Mais bref, tous les enfants ou presque vont à l’école, et la rentrée a donné une étrange version de la guerre des mondes. A Bonifacio, des femmes voilées ont été interdites d’accès à une école. A Sebbala, des femmes non voilées ont été interdites d’accès à une école. Si ces deux informations restent à vérifier, c’est la gendarmerie qui aurait fait entrer les filles non voilées dans le lycée de Sebbala et vu le directeur, cloîtré dans son bureau comme n’importe quel directeur de n’importe quoi, laissant un agent inculte à la porte décider qui doit apprendre. En Corse par contre, rien, la gendarmerie devait avoir d’autres terroristes à fouetter. Mais cette affaire rappelle cet autre débat, des pays chrétiens interdisant la construction de mosquées avec l’argument que les pays musulmans n’autorisent pas la construction d’églises. En fait, ce n’est pas vrai, il y a des pays chrétiens qui autorisent les mosquées, et des pays musulmans, beaucoup moins il est vrai, qui autorisent la construction d’églises. D’ailleurs, le dernier pays laïc à autoriser mosquées, églises, synagogues, salons de coiffure et boutiques de mode vestimentaire de toutes sortes est la Syrie. Détruite par l’alliance Daech, Saoudie, France, Turquie, Israël et les protestants anglo-saxons. Ce sont ces gens-là qui devraient retourner à l’école. Et porter le voile... de la honte. e feuilleton de l’été sur le scandale du parc de loisirs Dounia de Dély Ibrahim, à Alger, n’est pas près de connaître son épilogue. Révélée par le ministre du Tourisme, Abdelouahab Nouri, la pratique des passe-droits dans l’allocation, par son prédécesseur, des concessions des fonds de commerce au profit des privilégiés a provoqué une onde de choc au sein de l’Exécutif, qui a accusé le coup sans broncher. Il a fallu attendre plusieurs jours pour que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’exprime sur ce dossier qui a surpris non pas tant sur le fond – la pratique n’est pas nouvelle –, mais sur le fait que le réquisitoire à charge est signé par le ministre en exercice en charge du secteur du Tourisme. Alors qu’aucune enquête judiciaire n’a été ouverte à la suite des graves accusations portées par le ministre sur la gestion du patrimoine immobilier de ce parc – le parquet n’a pas jugé nécessaire de s’autosaisir –, c’est le Premier ministre qui décide de monter au front pour désamorcer la bombe en prononçant un non-lieu, précisant qu’il n’y a pas d’affaire «Dounia Parc», mais «des erreurs dans l’attribution de certains commerces qui ont été réparées». Pour M. Sellal, le dossier est donc clos et définitivement clos. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, avait anticipé cette réaction du Premier ministre en invitant son collègue du Tourisme à saisir la justice s’il détenait des preuves de ses accusations. La cohésion gouvernementale n’a jamais été mise à mal autant qu’elle le fut avec cette affaire qui a amené des parties au gouvernement à s’escrimer à fleurets mouchetés sous le regard impassible de la justice. Le principal concerné par ce scandale présumé, l’ancien ministre du Tourisme Amar Ghoul, d’ordinaire loquace et prêt à dégainer pour se défendre et défendre ses sponsors au sein du pouvoir, s’est imposé jusqu’ici un silence assourdissant. A-t-il reçu des consignes pour garder le silence afin de ne pas gêner le gouvernement, qui se serait passé volontiers de ce scandale, car ayant d’autres chats à fouetter en cette conjoncture de crise ? Sa proximité avec le clan présidentiel, confirmée par sa longévité au gouvernement et son repêchage au Sénat dans le tiers présidentiel après son départ de l’Exécutif, explique pour beaucoup l’embarras du pouvoir à gérer ce dossier. Cité dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, Amar Ghoul s’en est sorti à très bon compte : même pas avec un petite égratignure pour sauver les apparences d’un procès régulier. Quand on revient d’aussi loin, on est immunisé pour la vie ! C’est une conviction largement partagée au sein de l’opinion. La déclaration de M. Sellal est venue conforter cette vérité. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette cacophonie que renvoie l’action gouvernementale ne saurait être mise au discrédit d’un ministre dont la langue aurait fourché innocemment. Elle lève un coin de voile sur les luttes sourdes que se livrent les clans au pouvoir pour garder ou reprendre la main dans le jeu de la course à la succession. Dounia Parc : l’arbre qui cache la forêt ? Le maintien ou l’éviction de son poste du ministre par qui le scandale a éclaté permettra de voir plus clair dans quel sens penche le rapport de force au sein du pouvoir. météo Aujourd’hui Demain 16° 32° ALGER 17° 32° 18° 32° ORAN 19° 34° 16° 31° CONSTANTINE 26° 42° OUARGLA 17° 33° 26° 42°