les avantages du compostage - Chambre Régionale d\\\`Agriculture

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les avantages du compostage - Chambre Régionale d\\\`Agriculture
VALORISATION DES EFFLUENTS
D’ÉLEVAGE ET DES DÉCHETS VERTS:
LES AVANTAGES DU
COMPOSTAGE
En Bourgogne, le compostage des effluents d’élevage est pratiqué par de nombreux
agriculteurs, qui en retirent beaucoup de bénéfices, parfois depuis plus de 10 ans.
Parallèlement, le co-compostage se met aussi en place, alliant le compostage des
fumiers avec les déchets verts provenant des collectes organisées par les communes.
L’expérience acquise permet d’obtenir des références dans ce domaine, et d’évaluer les
avantages agronomiques, économiques et environnementaux.
Les techniciens des chambres d’agriculture et du réseau CUMA de Bourgogne peuvent
accompagner les agriculteurs dans leur projet de compostage.
Pourquoi composter les fumiers avant
épandage ?
Sous l’action de micro-organismes, le compostage par fermentation aérobie est un processus de transformation
biologique de la matière organique à l’air libre. Les principaux avantages du compostage sont la réduction des
volumes et des odeurs, la concentration des éléments fertilisants et l’homogénéisation du produit.
Enquête auprès des agriculteurs qui
compostent
La FDCUMA 58 et la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or, en partenariat avec l’ADEME Bourgogne, ont réalisé
une enquête fin 2010 pour le réseau des « Relais Agri Énergie ». Confiée à un groupe d’étudiants d’AGROSUP
DIJON, cette enquête auprès des agriculteurs pratiquant le compostage, a montré de nombreux avantages de la
pratique du compostage avant épandage pour la soixantaine d’exploitations de bourgogne ayant répondu.
Caractéristiques des exploitations :
– elles produisent entre 120 et 500 tonnes de –
–
–
–
compost de fumier par an,
46 sont de type « polyculture-élevage » (77 %),
51 sont de type « bovin » (85 %),
36 compostent depuis au moins 5 ans (60 %) dont 16 depuis plus de 10 ans (27 %),
2 sur 3 compostent la totalité de leurs effluents.
Valorisation
effluents
14%
Valorisation
prairies
11%
Aspects
sanitaires
14%
Les résultats de l’enquête :
Structure des sols
3%
Diminution odeurs /
relation de voisinage
14%
Gain de
detemps
temps
28%
28%
Intérêt
économique
Intérêt
économique
16%
16%
Un gain de temps précieux
93 % estiment gagner entre 1 et 3 jours par an en épandant du compost plutôt que du fumier. La majorité a
diminué de 10 à 12 T/ha les doses épandues, soit la moitié des quantités de fumier.
Un intérêt économique inattendu
16 % déclarent que le compostage est économiquement intéressant, alors que ce point ne faisait pas partie de
leurs motivations initiales.
Des impacts forts sur la gestion des prairies
67 % ont noté une évolution des espèces présentes dans les prairies, suite à l’épandage de compost. Cette
évolution se traduit par une augmentation de la proportion de légumineuses dans la plupart des situations. Sur
un aspect quantitatif, la majorité des exploitants note une hausse de rendement.
Du positif sur l’alimentation et la gestion du troupeau
1 éleveur sur 3 a constaté une amélioration de l’état de santé des animaux.
1 éleveur sur 5 a diminué la quantité de concentrés azotés dans la ration.
Les contraintes soulevées :
La recherche d’une surface suffisante et saine pour la mise en place des andains.
La technicité nécessaire à la réalisation d’un compost de qualité.
Avantages du compostage des fumiers
Diminution du volume (30 à 60 %) et du poids (40 à 60 %), donc diminution des consommations de carburant
et du temps de travail pour l’épandage.
Assainissement du produit : l’échauffement des tas élimine un grand nombre de graines adventices et de
germes pathogènes.
Concentration en éléments fertilisants : le compost, devenu plus sec et plus concentré, peut être épandu à
plus faible dose par ha.
Valeurs fertilisantes du compost par rapport au fumier
(Exemple / références INRA Station SAD de Mirecourt)
En pourcentage
En kilo par tonne de produit brut
Mat. sèches
Azote (N)
Phosphore (P)
Potassium (K)
Fumier broyé
16,4
3,3
2,3
4,4
Fumier composté
23,1
7,3
4,7
9,5
Amélioration de la structure du sol : effet mulch (protection du sol, lutte contre l’érosion...), stimulation de la vie
microbienne, amélioration de la prospection racinaire et de la capacité de rétention en eau.
Stockage et bonne diffusion dans le temps de l’azote.
Amélioration de la flore et meilleure appétence pour les épandages sur prairie.
Autorisation de diminution des distances d’épandage par rapport aux habitations : 10m au lieu de 100m.
Grâce à la diminution des odeurs et à son plus bel aspect visuel, le compost peut être épandu relativement
près des zones habitées sans conflits de voisinage.
Comment pratiquer le compostage des
fumiers ?
Un bon compostage nécessite que les fumiers aient une humidité comprise entre 50 et 70% et contiennent
suffisamment de paille (au moins 5 kg/UGB/jour), sinon il est préférable d’ajouter des produits structurants comme
des sciures ou des déchets végétaux.
En respectant la réglementation, on peut composter au champ ou à proximité des bâtiments sur plate-forme
bétonnée :
– les andains doivent mesurer environ 1,50m de haut sur 3m de largeur,
– il faut une surface d’un peu plus de 100 m² pour stocker 100 tonnes de fumiers.
Au moins deux retournements sont nécessaires pour assurer une bonne décomposition. Bien que possible avec
un épandeur, il est préférable d’utiliser un retourneur d’andain avec un tracteur adapté. Ce matériel permet un
travail rapide mais il est coûteux. Il nécessite donc un achat collectif ou d’avoir recours à une prestation de service
proposée par de nombreuses CUMA en Bourgogne. Toutefois, grâce aux gains de temps engendrés, le coût du
compostage reste équivalent à celui de l’épandage de fumier frais.
Afin d’éviter la perte d’éléments fertilisants par lessivage, il est conseillé d’épandre le compost au plus tard 6 mois
après la mise en place des tas.
MÉTHODE
Mise en tas des fumiers
(avec déchets organiques
si co-compostage)
Fermentation et élévation de
température
Retournements : 2 fois
minimum à 3 semaines
d’intervalle
Aération, homogénéisation et
maturation du compost
Épandage au bout de
3 à 6 mois
Apport d’humus enrichi et
structuration des sols
Recommandations pour réussir son compost
Pour faire un bon compost, il faut réunir les trois conditions suivantes :
1. Avoir à sa disposition un matériau équilibré du point de vue nutritif pour les micro-organismes ; le
rapport idéal carbone/azote (C/N) pour le compostage est de 25 à 35.
2. Le matériau doit avoir une humidité optimale (comprise entre 50 et 70 % en masse).
Trop sec, le mélange chauffe trop et carbonise la matière organique.
Trop humide, la fermentation dispose de trop peu d’oxygène pour se dérouler correctement.
3. Le matériau doit avoir une bonne structure pour que l’air puisse circuler. La paille ou encore
le bois broyé des déchets verts sont de très bons agents structurants.
En résumé, un bon compost est réalisé avec un mélange homogène entre :
– matériaux riches en carbone / matériaux riches en azote,
– matériaux grossiers / matériaux fins,
– matériaux humides / matériaux secs.
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TÉMOIGNAGES
Michel NICOT,
Éleveur à Saint Martin du Puy (58)
Composter, c’est gagner sur tous les plans !
« Installé dans le nord de la Nièvre depuis 1976, j’élève 80 vaches allaitantes de race Charolaise
avec production de broutards. Je pratique le compostage des fumiers depuis mon passage en bio en 2000.
En avril, après curage de mes stabulations d’approximativement 900 m², je prépare deux andains d’environ
100m chacun à proximité des bâtiments. Avec tracteur et matériel adaptés et pour un coût de 405 € TTC en
2010, la CUMA départementale Terr’eau vient effectuer un premier retournement au bout de trois semaines
puis un second trois semaines plus tard. En septembre, avec le matériel d’une CUMA locale, je fais moi-même
l’épandage sur prairies naturelles.
Pour les sols granitiques du Morvan, constitués de peu de terre végétale, c’est un amendement sans pareil et
quasiment gratuit. Avec un apport de 9 T/ha, les 300 à 400 T de compost que je produis chaque année, me
permettent d’amender autour de 30 ha. Par la diversité et la qualité de la flore qui y poussent, le bénéfice est
visible à l’œil nu.
Le compostage des fumiers présente bien d’autres avantages. Les volumes des fumiers, et donc les temps de
transport pour l’épandage, sont considérablement réduits. Le produit obtenu, assaini et de bonne texture, autorise
à faire paître les vaches plus rapidement que lors d’épandage direct des fumiers.
J’ai été précurseur en 2000 et je suis heureux de voir que maintenant de nombreux agriculteurs voisins pratiquent
également le compostage.
Le seul inconvénient peut être l’odeur dégagée lors du premier retournement des andains mais cela ne dure pas
longtemps et c’est vraiment minime au regard de tous les avantages.
Sur les 107 ha de prairies naturelles que je gère, je combine au compostage, le sur-semis pour obtenir fertilisation,
pâturage et stock fourrager tout au long de l’année ».
Georges LAPALU,
‘
‘
Chef d’exploitation polyculture/élevage au Lycée Agricole de Challuy (58)
Une forte augmentation des matières azotées
« Suite à une expérimentation en prairie naturelle, conduite sur l’exploitation du lycée en partenariat
avec la FDCUMA et la Chambre d’agriculture de la Nièvre, nous avons comparé les effets qualitatifs sur le
fourrage d’un épandage de compost par rapport à un fumier à azote total équivalent : après 6 ans de suivi, on
observe + 19% de matière azotée par kg de MS dans les fourrages ayant bénéficié des épandages successifs
de compost.
Grâce à cette qualité des fourrages, l’équilibre et le coût de la ration alimentaire changent par la diminution des
achats de concentrés azotés. La meilleure pousse et la qualité de l’herbe au printemps implique d’avoir une
vache qui, par sa capacité génétique laitière, puisse apporter au veau cette plus value. C’est pourquoi depuis
quelques années nous sélectionnons des taureaux avec des indices laitiers forts. Tout ceci dans le but de contenir
davantage nos charges d’aliments ».
ÉLEVEURS & COLLECTIVITÉS
Partenaires pour le co-compostage des
déchets verts
Le co-compostage à la ferme est un mode de gestion de proximité des déchets verts d’une collectivité ou d’une
entreprise paysagère, en mélange avec des effluents d’élevage. Une fois triés et broyés, les déchets verts
sont ajoutés aux fumiers, compostés, puis épandus sur les champs assurant ainsi un recyclage de la matière
organique. Le co-compostage n’est pas une filière récente, elle remonte à avant 1998 pour la Saône et Loire,
département pionnier en la matière.
L’apport d’éléments végétaux structurants dans les fumiers facilite leur transformation en compost et permet
une gestion plus efficace des effluents d’élevage sur les exploitations agricoles. Ce procédé assure un meilleur
équilibre entre les déchets ligneux riches en carbone (C) et les effluents d’élevage riche en azote (N) et permet
d’améliorer le rapport C/N (entre 25 et 35 pour un bon compostage).
Il est nécessaire de sensibiliser la collectivité et les gardiens de déchèteries, pour obtenir une bonne qualité des
déchets verts collectés (absence de ferrailles, de plastiques et autres indésirables). Hormis le broyage des déchets
verts avant mélange, la méthode de compostage est identique à celle des fumiers. D’autre part, ces déchets verts
broyés peuvent avantageusement trouver une utilisation en sous couche de litière avant leur compostage.
Indicateurs :
– 1 tonne de déchets verts + 1 tonne de fumier = 1 tonne de compost.
– Le co-compostage à la ferme convient pour des tonnages inférieurs à 1 000 T/an.
Bénéfices du co-compostage à la ferme :
Le partenariat entre un éleveur et une collectivité locale permet un traitement plus vertueux des déchets verts
avec des bénéfices partagés.
Pour l’éleveur :
– meilleure gestion des fumiers (surtout s’ils sont peu structurés et humides et si l’exploitation est située en
zone herbagère où les possibilités d’épandage sont réduites),
– revenu complémentaire avec la réalisation d’une prestation pour la collectivité.
Pour la collectivité :
– transport limité qui permet de réduire les coûts et les impacts environnementaux,
– gestion locale des déchets conforme aux principes du développement durable,
– projet de développement local impliquant les agriculteurs.
Réglementation :
‘
Pour plus de détails sur la technique et la réglementation du co-compostage, la Chambre d’agriculture de Saôneet-Loire, en partenariat avec l’ADEME et la Région Bourgogne, a réalisé un guide complet sur le co-compostage.
Guy BEAUCHAMP,
Éleveur à Chambilly (71)
10 ans de co-compostage pour des déchets verts bien traités
« A la tête d’un cheptel de 200 bovins et 100 brebis, je pratique le co-compostage à la ferme
depuis une dizaine d’années. A l’origine c’est en discutant valorisation locale des déchets verts
avec un élu de la Communauté de Communes de Marcigny, lui-même agriculteur en CUMA, que j’ai proposé
cette prestation de service. Nous voulions trouver ensemble une solution de proximité évitant des frais de
transports importants. Pour cette prestation, je suis rémunéré par la Communauté de Communes. Je récupère
200 à 400 tonnes par an de déchets verts broyés et déferraillés auxquels j’ajoute 300 à 400 tonnes de fumier
issu de mon exploitation. J’effectue trois retournements au cours de l’hiver. Au printemps, le compost est
épandu sur mes parcelles en semis ou en prairie naturelle.
Ce type d’activité est bien adapté aux petites quantités que je dois traiter (20 à 30 bennes par an) car cela ne
remet pas en cause les habitudes d’épandage en place sur mon exploitation. Quand l’épandage est fait, peu de
personnes s’aperçoivent qu’il y a des fumiers en mélange dans le produit.
Hormis l’aspect visuel dû à la présence de quelques morceaux de bois qui pourraient être éliminés par criblage
ou par une maturation plus longue, la qualité du compost est bonne. Je la contrôle régulièrement car nous
sommes en zone Natura 2000 avec présence de champs captant. De plus, grâce au co-compostage, je profite
d’apports en calcium intéressants pour mes animaux ».
EN SAVOIR PLUS...
Les CUMA de compostage en Bourgogne
De nombreuses CUMA existent déjà en Bourgogne et proposent la mise à disposition de matériel et des prestations
pour le compostage des fumiers. Elles possèdent aussi une solide expérience qu’elles partagent avec ceux qui
souhaitent se lancer. Certaines disposent d’un site web riche en informations pratiques, à l’exemple de la CUMA
COMPOST 71 : www.cuma-compost71.fr.
Cuma Val.M.O Cuma Compost
(21)
(21)
Date de création
Nb adhérents
Matériel
Tonnage 2010
(1er retournement)
Cuma Terr’eau Cuma Compost Cuma Coopensil
(58)
(71)
(Puisaye - 89)
Cuma de Sceaux
(Avallonnais - 89)
1999
1996
2001
2002
1999
2010
60
100
205
228
25
30
Jeantil
RA400R
2 Jeantil
RA400R
Ménart
5300 SP
Ménart
5300 SP
Ménart
4000 SP
Ménart
5300 SP
40 000 t
60 000 t
110 000 t
60 000 t
12 000 t
15 000 t
Pour obtenir les coordonnées des CUMA de compostage, contacter l’animateur
de la FDCUMA de votre département
Contact
Contacts au sein des Fédérations de CUMA
Bourgogne : Edouard BENARD / 03.80.28.81.91
Côte-d’Or : Guillaume DUMONET / 03.80.28.81.36
‘‘
Nièvre : Etienne BOURGY / 03.86.93.40.25
Saône-et-Loire : Jean-Philippe ROUSSEAU / 03.85.29.57.14
Etienne BOURGY,
Yonne : Magali PALACCI / 03.86.46.45.44
Animateur à la FDCUMA 58 et relais Agri Énergie 58
« Dans la Nièvre, depuis 2001, la FDCUMA s’est impliquée pour la création de CUMA de compostage. Nous
accompagnons les agriculteurs pour ces créations mais aussi dans l’organisation quotidienne des tournées
de compostage sur le département. Nous apportons les conseils techniques, agronomiques, économiques sur
les modes d’utilisation des produits compostés. Aujourd’hui le compostage fait partie intégrante des systèmes
d’élevage en contribuant à leur efficacité technique, économique mais aussi organisationnelle ».
Les Chambres d’Agriculture
Les Chambres d’Agriculture informent sur les aspects techniques et règlementaires du compostage et du cocompostage (notamment pour la mise en place de partenariat avec les collectivités). La Chambre d’Agriculture
de Saône-et-Loire élabore et diffuse des fiches pratiques (téléchargeables sur son site).
Contacts COMPOSTAGE
Bourgogne : Françoise PIERSON / 03.80 48.43.15 / www.bourgogne.chambagri.fr
Côte-d’Or : Sylvie LEMAIRE / 03.80.28.81.38 / www.cote-dor.chambagri.fr
Nièvre : Vivien VACHER / 03.86.93.40.59 / www.nievre.chambagri.fr
Saône-et-Loire : Carole LEMASSON / 03.85.29.56.54 / www.sl.chambagri.fr
Yonne : Emilie Schaeffler / 03 86 94 22 20 / www.yonne.chambagri.fr
Contact CO-COMPOSTAGE
Françoise MENEGON / 03.85.29.55.82
www.sl.chambagri.fr/espace-collectivites/recyclage-des-dechets.html
Contact
Direction régionale Bourgogne
1C, boulevard de Champagne - Tour Elithis
BP 51562
21015 DIJON CEDEX
Téléphone : 03.80.76.89.76
Courriel : [email protected]
www.bourgogne.ademe.fr
L’ADEME participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et
du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’agence met
à disposition ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la
mise en œuvre et dans les domaines de la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et les
énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit.
En agriculture, l’ADEME accompagne les agriculteurs et les organismes agricoles dans le but de réduire les
consommations énergétiques des exploitations, promouvoir les énergies renouvelables, préserver la qualité des
sols agricoles et mieux connaître le bilan effet de serre de l’agriculture dans une approche globale des systèmes
d’exploitation.
Pour plus d’information
Bertrand AUCORDONNIER
[email protected]
© ADEME Bourgogne janvier 2012 // Rédactionnel Green Coaching Communication / FD CUMA 58 / Chambres d’Agriculture de Bourgogne / ADEME Bourgogne
Mise en page ADEME Bourgogne // Photos Olivier Perrenoud (photo d’ambiance) / Etienne BOURGY (couverture) / CUMA de BOURGOGNE / Chambre d’Agriculture 71
Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie