Dossier de presse Novart Bordeaux 2010
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Dossier de presse Novart Bordeaux 2010
design franck tallon DOSSIER DE PRESSE au 29 septembre 2010 Direction artistique Dominique Pitoiset Directeur, metteur en scène Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine Organisation / Coordination Bordeaux 2010 Association NOVEMBRE@BORDEAUX 110 quai des Chartrons - 33300 Bordeaux T +33 (0)5 56 50 06 63 - [email protected] Services de presse Canal Com Noëlle Arnault et Aurélie Augé T +33 (0)5 56 79 70 53 - [email protected] Myra Rémi Fort et Yannick Dufour / presse nationale T +33 (0)1 40 33 79 13 - [email protected] Visuel Bordeaux 2010, photos des spectacles et intégralité des dossiers de presse disponibles sur www.canal-com.eu et www.myra.fr 3 Devenu biennal, Bordeaux 2010 adopte un format festival pour cette 8e édition et confie sa direction artistique à Dominique Pitoiset, directeur du Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine. Du 10 au 21 novembre, s’affirme comme un rendez-vous des arts de la scène, brasseur d’idées et initiateur de projets, complémentaire de la biennale de création contemporaine, Evento, dont la seconde édition en 2011 est confiée à Michelangelo Pistoletto. Théâtre, danse, musique et installations… les spectacles présentés sont exclusivement des créations ou des premières françaises ayant en commun un regard ouvert sur le monde d’aujourd’hui, sur les êtres, sur ce qui nous habite. Les artistes à l’œuvre viennent d’Europe - Hongrie, Belgique, Suisse, Grande-Bretagne - de Russie, du Canada, de Bordeaux et d’Aquitaine. Provocateurs pour certains, iconoclastes pour d’autres, atypiques et singuliers, ils sont radicalement de leur temps. Le festival Bordeaux 2010 s’inscrit au cœur du réseau européen NXTSTP, partenaire du TnBA, et s’associe aux productions de festivals engagés dans la création et la circulation des artistes : Künstenfestivaldesarts - Bruxelles (Belgique), Rotterdamse Schouwburg - Rotterdam (Pays-Bas), Göteborg Dance & Theatre Festival (Suède), Steirischer Herbst - Graz (Autriche), Baltoscandal – Rakvere (Estonie), Alkantara - Lisbonne (Portugal). Partenaires également de Bordeaux 2010, des institutions de Bordeaux et de la Région Aquitaine : l’Opéra National de Bordeaux, le TNT Manufacture de Chaussures, le Glob Théâtre, Le Carré/Les Colonnes à Saint-Médard-en-Jalles et Blanquefort, l’OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine, Le Cuvier Centre de Développement Chorégraphique d’Artigues-près-Bordeaux, le Théâtre des Quatre Saisons à Gradignan, la Rock School Barbey, la Base sous-marine. Toutes, ont souhaité s’associer à ce rendez-vous de la création. Les spectateurs circuleront entre plusieurs lieux et propositions artistiques, favorisant ainsi des échappées belles des mots et du corps. Chacun trouvera à qui parler, de quoi calmer sa soif de convivialité, de curiosité et son appétit de modernité. Le Café , lieu de convivialité accueillera artistes et public de 12h à 24h. Ce lieu central du festival abritera également une salle de presse et des espaces de rencontres pour les professionnels avec notamment les rencontres du réseau international de l’ONDA - Office National de Diffusion Artistique, les visionnages de l’OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine, le réseau européen NXTSTP et le réseau national des directeurs techniques - Réditech. 5 L’absolu du neuf Assumer la direction artistique de 2010 est un honneur et une chance que je ne pouvais pas refuser. Un devoir, aussi. Car une telle manifestation est comme un carrefour où se croisent certaines de mes certitudes les plus chères. L’occasion de présenter tant d’artistes à Bordeaux, et Bordeaux à tant d’artistes, était bien trop belle. Et par les temps qui courent, même si, selon nous, les moyens restent toujours trop limités, de telles occasions ne se négligent pas. Nous sommes quelquesuns, dans la Communauté urbaine bordelaise, à être convaincus que cette ville a une formidable vocation à être contemporaine – à l’être vraiment, intensément, en se voulant telle. Nous sommes de plus en plus nombreux à partager une telle volonté. À force de se faire entendre, à force de se manifester – au prix, parfois, aussi, de tâtonnements, d’hésitations, de crises de croissance ou de retours en arrière – ce désir devrait bien finir par faire naître et durer l’objet qui l’anime. Ne serait-ce, de proche en proche, qu’en créant des rencontres, des réseaux, des complicités amicales, en dégageant dans, et autour de notre ville, des territoires où accueillir du sens, de la beauté, de la pensée, demain comme aujourd’hui. Avec cette huitième édition, traverse une double mue. La manifestation, désormais biennale, se concentre dans le temps et dans ses choix : onze jours, conçus comme un festival voué à la défense et à l’illustration de la création transeuropéenne dans les disciplines des arts de la scène. Qu’il s’agisse de créations ou d’accueils exclusifs d’œuvres présentées pour la première fois en France, des artistes, reconnus ou en devenir, venus de Hongrie, de Belgique, de Suisse, de Russie, de Grande-Bretagne, voire du Canada, vont côtoyer des créateurs résidant en Aquitaine. Toute grande ville est un lieu d’échanges entre le proche et le lointain, entre assise locale et vision globale, et puise dans ces échanges la force de son identité, de ses émergences et de son rayonnement. L’ambition de cette édition de 2010 est de faire de Bordeaux, durant deux longs week-end, un vivant miroir où l’Europe et l’Aquitaine se reflètent et dialoguent. Un solide tissu de partenaires culturels de la Communauté urbaine, composé de l’Opéra National de Bordeaux, du TNT-Manufacture de Chaussures, du Glob Théâtre, du Carré / Les Colonnes à SaintMédard-en-Jalles et Blanquefort, de l’OARA, du Cuvier Centre de Développement Chorégraphique d’Artigues-près-Bordeaux, de la Rock School Barbey, du Théâtre des Quatre Saisons à Gradignan et de la Base sous-marine, s’est mobilisé avec l’équipe du Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et celle de l’association NOVEMBRE@BORDEAUX afin de vous présenter la programmation suivante. Les énergies sont là, prêtes à s’engager. Pour nous, en notre nom. À s’exposer comme le font toujours les vrais artistes : sans filet, sans défense, comme autant de visages où reconnaître nos propres traits. « L’absolu du neuf, c’est le nu total », notait Malcolm de Chazal en 1948. L’intuition du poète, fulgurante, vaut toujours en 2010. Le « nu total » est toujours un aussi séduisant symbole de la nouveauté lorsqu’elle surgit et s’expose sans voile. « L’absolu du neuf », dépouillement qui s’offre à l’autre, sans masque, sans réserve, toutes armes déposées, est encore et toujours appel, provocation et don intime, geste de générosité et invention imprévisible d’une présence. Pour ma part, je souhaite privilégier les œuvres et leurs créateurs à toute forme de promotion personnelle, en restant, serviteur attentif, dans l’ombre des événements. Il n’y a pas que mai, il n’y a pas que le printemps. Grâce à 2010, novembre aussi est un bien joli mois – le mois de « l’absolu du neuf ». Pour nous tous, ensemble, et pour peu que nous le voulions tel. Dominique Pitoiset, directeur artistique 7 Arnaud Rykner / Compagnie des Limbes Enfants perdus OARA MOLIÈRE-SCÈNE D’AQUITAINE 6 € / spectacle Entrée libre* Entrée libre Carte Blanche Les Inouïes #3 Proxima Centauri / S:I.C Rencontre Il était une fois l’huile 7 € / 8 € / 13 € Proxima Centauri / S:I.C / + Invités Kornél Mundruczó Sasha Sokolov / Andreï Mogoutchi Kris Verdonck / A two dogs company Collectif Yes Igor Michel Schweizer La Soirée des Musiciens Hard to be a god Entre chien et loup I/II/III/IIII Exercices de play-back Fauves THÉÂTRE DES QUATRE SAISONS GRADIGNAN TNBA BASE SOUS-MARINE TNBA GRANDE SALLE VITEZ TNBA HALL DE LA LUNE TNBA SALLE VAUTHIER Thomas Hauert / ZOO Benoît Lachambre Éric Da Silva / Melkior Théâtre Cécile Léna Kris Verdonck / A two dogs company Kris Verdonck / Johann Le Guillerm You’ve changed ~~~ o oui ~~~ Esse que quelqu’un sait… L’Espace s’Efface et « des airs & des accords » Variation VI Rencontre TNBA LES ESSAIS TNT MANUFACTURE DE CHAUSSURES TNBA STUDIO DE CRÉATION 12 € The Jim Jones Revue + Heartbeeps Entrée libre* 8 € / 10 € / 13 € Entrée libre 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € Entrée libre* 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € 25 € Collectif Ferraille Productions Entrée libre* Entrée libre* Lecture Arno ROCK SCHOOL BARBEY OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX Coraline Lamaison Narcisses-0 et Ex/Stase LE CUVIER-CDC ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUX 16 € / 10 € / 7 € 21 € / 16 € Abt : 16 € / 12 € Edit Kaldor C’est du chinois LE CARRÉ - LES COLONNES BLANQUEFORT 16 € / 12 € Abt : 12 € / 9 € 16 € / 12 € Abt : 12 € / 9 € Renaud Cojo / Ouvre le chien [Suite Empire] LE CARRÉ - LES COLONNES SAINT-MÉDARD-EN-JALLES 16 € / 10 € PacoVolume Marion Aubert, Marion Guerrero / Virginie Barreteau, Frédéric Maragnani / Fabrice Melquiot, Monique Garcia Micro-climats 0.0 GLOB THÉÂTRE QUAI LOUIS-XVIII PLACETTE MUNICH p. 50 p. 48 p. 22 p. 28 p. 30 p. 12 p. 44 p. 32 p. 16 p. 18 p. 38 p. 42 p. 40 p. 52 p. 36 p. 26 p. 34 p. 20 p. 46 p. 14 p. 24 17h-22h 19h voir programme 21h 21h 10h-13h / 14h-19h 19h30 17h-22h 19h30 21h voir programme 19h 21h 21h 10h-13h / 14h-19h 17h30 17h-22h 19h30 18h voir programme 21h 10h-13h / 14h-19h 21h 17h-22h 19h 21h voir programme 21h 21h 19h30 12h 11h-17h 17h-22h 19h 20h45 20h30 17h-22h 19h 20h30 19h 21h30 21h 17h-22h 19h 18h30 19h 21h30 19h 22h 17h-22h 19h30 voir programme 12h 19h 21h30 11h / 15h / 11h / 15h / 19h / 22h 18h 17h-22h 19h voir programme 21h 20h30 18h 21h Calendrier * sous réserve des places disponibles Sommaire thématique CRÉATIONS et PREMIÈRES FRANÇAISES 12 Fauves Michel Schweizer / Compagnie La Coma / France - Bordeaux TnBA Salle Vauthier - Bordeaux / 10, 11, 12, 13 novembre CRÉATIONS 36 Carte blanche Les Inouïes #3 Proxima Centauri & S:I.C / France - Bordeaux Opéra National de Bordeaux - Grand Théâtre, salon Gérard-Boireau - Bordeaux / 14 novembre 14 Plus tard j’ai frémi au léger effet de réverbe sur ‘’I feel like a group of one’’ [Suite Empire] Renaud Cojo / Ouvre le chien / France - Bordeaux Le Carré-Les Colonnes - Saint-Médard-en-Jalles / 10, 11, 12, 13 novembre 38 La Soirée des Musiciens Proxima Centauri / France - Bordeaux Théâtre des Quatre Saisons - Gradignan / 16 novembre 16 Entre chien et loup Sasha Sokolov - Andreï Mogoutchi / Russie Formalny Teatr - Saint-Pétersbourg TnBA Grande salle Vitez Bordeaux / 10, 11 novembre 40 Arno / Belgique Rock School Barbey - Bordeaux / 10 novembre 18 Hard to be a god Kornél Mundruczó / Hongrie TnBA Base sous-marine - Bordeaux / 11, 12, 13 novembre 20 C’est du chinois Edit Kaldor / Pays-Bas Le Carré-Les Colonnes - Blanquefort / 16, 17 novembre 22 Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? J’ai répondu au bois Éric da Silva / Melkior Théâtre / France - Bergerac TnBA Studio de création - Bordeaux / 16, 17, 18 novembre 24 Micro-Climats 0.0 Marion Aubert, Virginie Barreteau, Fabrice Melquiot - Marion Guerrero, Frédéric Maragnani, Monique Garcia / France - Bordeaux Glob Théâtre – Quai Louis-XVIII - Placette Munich - Bordeaux / 17, 18, 19, 20 novembre 26 Enfants perdus Arnaud Rykner - Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin / Compagnie des Limbes / France - Bordeaux OARA/Molière Scène d’Aquitaine - Bordeaux / 18 novembre CONCERTS 42 The Jim Jones Revue / Grande-Bretagne Rock School Barbey - Bordeaux / 11 novembre 44 Exercices de play-back Collectif Yes Igor / France - Bordeaux TnBA Hall de la lune - Bordeaux / 10, 11, 12, 13, 19, 20 novembre 46 PacoVolume / France Le Carré-Les Colonnes - Saint-Médard-en-Jalles / 13 novembre 48 L’Espace s’Efface et « des airs & des accords » Cécile Léna / France - Bordeaux TnBA Les Essais - Bordeaux / 10 au 20 novembre 52 Il était une fois l’huile Collectif Ferraille Productions / France Rock School Barbey - Bordeaux / 10, 11, 12 novembre PREMIÈRE FRANÇAISE 50 Variation VI Kris Verdonck / Belgique TNT Manufacture de Chaussures - Bordeaux / 18, 19, 20, 21 novembre PREMIÈRES FRANÇAISES 28 ~~~o oui~~~ Benoît Lachambre / Canada TnBA Studio de création - Bordeaux / 11, 12, 13 novembre 30 You’ve changed Thomas Hauert / Compagnie Zoo / Belgique-Suisse TnBA Salle Vauthier - Bordeaux / 19, 20 novembre 32 I, II, III, IIII Kris Verdonck / A Two Dogs Company / Belgique TnBA Grande salle Vitez - Bordeaux / 20 novembre 34 Narcisses-0 et Ex/Stase Coraline Lamaison / France Le Cuvier-CDC Artigues-près-Bordeaux / 20 novembre 9 Calendrier GLOB THÉÂTRE QUAI LOUIS-XVIII PLACETTE MUNICH Micro-climats 0.0 Marion Aubert, Marion Guerrero / Virginie Barreteau, Frédéric Maragnani / Fabrice Melquiot, Monique Garcia 16 € / 10 € p. 24 LE CARRÉ - LES COLONNES SAINT-MÉDARD-EN-JALLES [Suite Empire] Renaud Cojo / Ouvre le chien 16 € / 12 € Abt : 12 € / 9 € p. 14 16 € / 12 € Abt : 12 € / 9 € p. 46 PacoVolume LE CARRÉ - LES COLONNES BLANQUEFORT C’est du chinois Edit Kaldor 21 € / 16 € Abt : 16 € / 12 € p. 20 LE CUVIER-CDC ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUX Narcisses-0 et Ex/Stase Coraline Lamaison 16 € / 10 € / 7 € p. 34 OARA MOLIÈRE-SCÈNE D’AQUITAINE Enfants perdus Arnaud Rykner / Compagnie des Limbes Entrée libre* p. 26 Lecture Entrée libre* OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX Carte Blanche Les Inouïes #3 Proxima Centauri / S:I.C 6 € / spectacle Rencontre Entrée libre* ROCK SCHOOL BARBEY Il était une fois l’huile p. 36 Entrée libre p. 52 Arno 25 € p. 40 The Jim Jones Revue + Heartbeeps 12 € p. 42 Collectif Ferraille Productions THÉÂTRE DES QUATRE SAISONS GRADIGNAN La Soirée des Musiciens Proxima Centauri / S:I.C / + Invités 7 € / 8 € / 13 € p. 38 TNBA BASE SOUS-MARINE Hard to be a god Kornél Mundruczó 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € p. 18 TNBA GRANDE SALLE VITEZ Entre chien et loup Sasha Sokolov / Andreï Mogoutchi 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € p. 16 I/II/III/IIII Kris Verdonck / A two dogs company 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € p. 32 TNBA HALL DE LA LUNE Exercices de play-back Collectif Yes Igor Entrée libre* p. 44 TNBA SALLE VAUTHIER Fauves Michel Schweizer 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € p. 12 You’ve changed Thomas Hauert / ZOO 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € p. 30 ~~~ o oui ~~~ Benoît Lachambre 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € p. 28 Esse que quelqu’un sait… Éric Da Silva / Melkior Théâtre 25 € / 10 € Abt : 16 € à 5 € p. 22 TNBA LES ESSAIS L’Espace s’Efface et « des airs & des accords » Cécile Léna Entrée libre p. 48 TNT MANUFACTURE DE CHAUSSURES Variation VI Kris Verdonck / A two dogs company 8 € / 10 € / 13 € p. 50 Rencontre Kris Verdonck / Johann Le Guillerm Entrée libre* TNBA STUDIO DE CRÉATION 19h 21h30 19h30 17h30 21h 19h 21h30 19h 21h30 18h 21h 19h30 21h 20h30 20h30 20h30 18h30 12h 11h-17h 12h 10h-13h / 14h-19h 10h-13h / 14h-19h 10h-13h / 14h-19h 21h 21h 20h45 21h 21h 21h 21h 19h voir programme voir programme voir programme voir programme 19h 21h 18h 21h 19h30 17h-22h 17h-22h 19h30 17h-22h voir programme voir programme 19h30 19h 19h 17h-22h 19h 19h 19h 17h-22h 17h-22h 17h-22h 17h-22h 17h-22h 21h 19h 22h 11h / 15h / 11h / 15h / 19h / 22h 18h * sous réserve des places disponibles 21h 11 FRANCE - Bordeaux Fauves conception, scénographie et direction Michel Schweizer - La coma Inclassable, proche de l’art chorégraphique même s’il ne se définit pas comme chorégraphe, Michel Schweizer traque nos travers contemporains avec une certaine ironie doublée d’une écoute attentive et d’un sens aigu de la mise en scène. Fauves, sa prochaine création, sera (peut-être !) une comédie musicale constituée autour d’un groupe d’adolescents danseurs et chanteurs amateurs. Comment ces « corps heureux en devenir » se bâtissent-ils dans les turbulences des mutations culturelles et au travers de leurs conduites sociales ? Comment ce temps de construction de soi nourrit-il leur rapport au désir et au plaisir ? Aller à la rencontre d’un « monde », exposer la puissance de l’affirmation de soi comme emblème propre à ces « verticalités conquérantes ». Décidément, il se passe toujours quelque chose d’étrange et pénétrant dans le laboratoire du Docteur Schweizer. Fauves, une comédie musicale La genèse du projet : « Envisager le projet Fauves c’est de nouveau aller à la rencontre d’un “monde”, pénétrer le périmètre de son inscription sociale, tenter d’en cerner les composantes. C’est, depuis quelques années maintenant, l’intention première qui m’anime et qui inaugure la genèse de chaque projet. Ainsi durant l’été 2010, j’aurai vraisemblablement face à moi un groupe constitué d’une dizaine d’adolescent(e)s qui me rappelleront leur intérêt à participer à une expérience collective qui prendra la forme d’une singulière comédie musicale… Mais je n’oublierai pas que les développements de cette collaboration devront aboutir à une restitution publique des résultats de cette expérience partagée en préservant la vérité et la sincérité de l’implication de cette tribu adolescente... L’ambition secondaire de ce projet sera d’apporter un éclairage particulier sur comment ces corps heureux en devenir se bâtissent dans les turbulences des mutations culturelles que nous traversons. Comment ce temps de construction de soi dans un réel violemment modifié se nourrit aujourd’hui de la question centrale du rapport au désir et au plaisir que ces jeunes entretiennent à travers leurs conduites sociales. » Michel Schweizer L’organisation : Si le « casting » des créations de Michel Schweizer génère toujours des attentes particulières, la recherche des interprètes de sa nouvelle création a fait, en ellemême, l’objet d’une mise en scène spectaculaire. Au printemps 2010, le travail de création débute par l’organisation d’un casting national à la recherche d’adolescents danseurs et chanteurs amateurs. Les jeunes repérés lors des premières auditions ont ensuite intégré « l’Atelier ». Réunis durant trois jours, sur un plateau de théâtre, les candidats ont été de nouveau confrontés au jury afin d’être sélectionnés dans le groupe final composé de 12 à 15 adolescents, qui a rejoint TNBA Salle Vauthier Mercredi 10 novembre /19 h Jeudi 11 novembre / 21h Vendredi 12 novembre /18 h Samedi 13 novembre / 21h Durée 1h15 « le Manoir » en juillet 2010, une résidence estivale organisée au manoir de Kéroual, en huis clos, pour un mois de travail et de vie communautaire. Michel Schweizer n’est pas diplômé en biologie moléculaire. Ne cherche pas à « susurrer la danse à l’oreille ». Ne l’a jamais étudiée à Berlin, Paris ou New York. Ne l’a pas pour autant découverte à l’âge de quatre ans. N’a toujours pas engagé de plan d’épargne logement. Ne refuse pas la rencontre. N’a pas eu la chance de rencontrer l’évidence de « la première fois ». N’est pas signataire de la charte du 20 août. Ne saurait envisager son activité sans une profonde méfiance. Ne pourrait trouver d’autre mot pour définir ce qu’elle lui occasionne : du luxe. N’a toujours pas rencontré l’occasion de sourire de son prochain investissement : un costume Hugo Boss. Ni celle de réagir à sa paradoxale acclimatation au dehors. N’a pas relu tout Deleuze cet été. N’a pas la prétention de dire qu’il se trouve prétentieux. Ne travaille pas à « faire vibrer son sacrum ». Ne suppose pas la production sans ce(ux) qui la génère(nt) et l’autorise(nt). N’a pas encore lu La vie sexuelle de Catherine M.. Ne feuillette que très rarement Les Échos ou La Tribune pour les pages publicitaires ou offres d’emploi. Convoque et organise des communautés provisoires. S’applique à en mesurer les degrés d’épuisement. Ordonne une partition au plus près du réel. Regrette de ne pas avoir pu faire des études d’architecture, d’éthologie, de sciences du langage ou de design. Se joue des limites et des enjeux relationnels qu’entretiennent l’art, le politique et l’économie. Porte un regard caustique sur la marchandisation de l’individu et du langage. Se pose en organisateur. S’entoure de prestataires « tendance », « confirmés » ou « déficitaires ». Provoque la rencontre. Nous invite à partager une expérience dont le bénéfice dépendrait de notre seule capacité à accueillir l’autre, à lui accorder une place. Cela présupposant ceci : être capable de cultiver la perte plutôt que l’avoir. FRANCE - Bordeaux Crédit photo : Ludovic Alussi / Design graphique : Franck Tallon www.fauvesprod.com Créations de Michel Schweizer (1998-2008) : ôQueens [a body lab] (2008), Bleib, opus 3 (2006), Bleib showroom opus #1 et #2 (2005-2006), Clean (2004), Scan [more business, more money management] (2003), Chronic(s) (2002) (production déléguée : compagnie Hors-Série / Hamid Ben Mahi), Kings (20002001), Assanies (1998) Avec Robin Barde, Pauline Corvellec, Elsa Boyaval, Pierre Carpentey, Clément Chebli, Aurélien Collewet, Zahra Hadi, Lucie Juaneda, Elisa Miffurc, Davy Monteiro, Gianfranco Poddighe, Michel Schweizer Conception, scénographie et direction Michel Schweizer / Création lumière Yves Godin / Coach vocal Dalila Khatir / Concepteur sonore Nicolas Barillot / Régisseur général Marc-Emmanuel Mouton / Vidéographe Cécile Pécondon-Lacroix / Assistante artistique Cécile Broqua / Design graphique Franck Tallon / Photographie Ludovic Alussi / Arrangements musicaux Gilles-Anthonie Thuillier Jury des auditions au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et au Théâtre National de Chaillot Michel Schweizer, Herman Diephuis, Dalila Khatir et GillesAnthonie Thuillier Production 2010 : La coma Coproduction 2010 : La Ferme du Buisson scène nationale de Marne la Vallée, OARA - Office Artistique de la Région Aquitaine, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Festival Novart Bordeaux 2010, Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Le Manège de Reims scène nationale, Le Quartz scène nationale de Brest, Théâtre National de Chaillot, Conseil régional de Basse-Normandie, Les Subsistances – Laboratoire international de création artistique. Tournée française : 27 novembre 2010 : Centre culturel de Bergerac 25 janvier 2011 : Le Cratère, Scène nationale d’Alès 8 et 9 février : Le CCN de Caen dans le cadre d’un accueil du Conseil Régional de Basse-Normandie 3 au 5 mars : Anticodes - Théâtre National de Chaillot - Paris 12 et 13 mars : La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée 23 au 26 mars : Antipodes - Le Quartz, Scène nationale de Brest 31 mars au 3 avril : Les subsistances, Laboratoire de création artistique, Lyon 19 avril : Château Rouge, Annemasse 19 et 20 mai : Parvis, Scène nationale de Tarbes Pyrénées 13 FRANCE - Bordeaux Plus tard j’ai frémi au léger effet de réverbe sur « I feel like a group of one » [Suite Empire] conception, mise en scène Renaud Cojo / Ouvre le chien Un artiste, des réseaux sociaux, des millions de possibilités Renaud Cojo (artiste associé à la scène Le Carré-Les Colonnes) creuse le sillon initié avec Et puis j’ai demandé à Christian de jouer l’intro de Ziggy Stardust avec Plus tard, j’ai frémi au léger effet de réverbe sur « I feel like a group of one » [Suite Empire]. Il y poursuit son enquête sur les troubles de l’identité et la figure du double. Partant de cette envie inégalée de communiquer sur soi générée par les nouvelles technologies, Cojo interroge la nature des « avatars » et autres « profils », des prolongements infinis du moi qui sont autant de possibilités de le travestir et/ou de l’éparpiller. Pour cette création, il s’entoure sur scène de comédiens « réels » et d’« amis » rencontrés sur le web, faisant ainsi dialoguer la chair et les personnalités numériques. Le spectacle est construit comme une investigation conduite par le professeur Cojo qui dissèque sous nos yeux la cacophonie du monde où s’entrechoquent exhibitionnistes qui s’ignorent et imposteurs de tous poils. L’occasion de parler de l’art du camouflage que constitue un masque de Lucha Libre mexicain, de réserver la chambre d’hôtel la plus chère de Paris ou d’assister à un Google fight entre autres possibilités. Renaud Cojo Comédien, metteur en scène, auteur, performeur, rencontre le théâtre grâce à la musique. En 1991, il crée le label Ouvre le Chien avec lequel il dirige plusieurs projets. D’emblée, il affirme la spontanéité de son langage en s’opposant aux mécanismes de la représentation, pour une forme esthétique libre, et articule son travail autour de thématiques complexes alliant des notions d’instinct, d’ambiguïté, de fragmentation, d’ébauche. (Les Taxidermistes, What in the World, Lolicom). Il traverse le théâtre institutionnel en questionnant la représentation de la figure humaine, son entendement monstrueux, grâce à ses mises en scène pour Louis de Funès de Valère Novarina, et crée en France Phaedra’s Love de Sarah Kane au Théâtre de la Bastille. Pour le Festival d’Avignon en 2002, il propose la création de La Marche de l’architecte de Daniel Keene. Il publie le poème-fleuve « Rave/ma religion » aux éditions William Blake and Co dont il donne une version performative en 2005 et joue dans les premiers spectacles de Michel Schweizer (Kings, Scan). Il s’agite aux côtés de Patrick Robine dans Le Zootropiste au Théâtre du Rond-Point (2005 et 2006). Après Elephant People (création 2007), pop opéra dont la thématique est celle des monstres forains et dont la musique est jouée en direct sur scène par The Married Monk (Discograph LE CARRÉ - LES COLONNES Le Carré à Saint-Médard-en-Jalles Mercredi 10 novembre / 19h30 Jeudi 11 novembre / 17h30 Vendredi 12 novembre / 21h Samedi 13 novembre / 19h30 Label), Et puis j’ai demandé à Christian de jouer l’intro de Ziggy Stardust (en tournée européenne 2010/2011) propose un théâtreperformance confrontant l’individu à l’instabilité de son identité. Dans la continuité de ce dernier travail, Renaud Cojo souhaite prolonger la question de l’identité virtuelle comme moteur d’un théâtre-vérité investissant le champ des réseaux sociaux. Avec Renaud Cojo, Romain Finart, Louise Rousseau et des «amis» rencontrés sur le net Conception, mise en scène, images et interprétation Renaud Cojo / Montage images Benoît Arène, Renaud Cojo / Son Sylvain Dumoulin / Lumières Éric Blosse / Musique Boyarin, Ween Production : Le Carré - Les Colonnes Scène conventionnée Saint-Médard-enJalles/Blanquefort, Ouvre le Chien, OARA Office Artistique de la Région Aquitaine. Avec l’aide du Centre national des Ecritures de Spectacle La Chartreuse Villeneuve les Avignon. La compagnie Ouvre le Chien est conventionnée par le Ministère de la Culture - Drac Aquitaine et subventionnée par le Conseil régional d’Aquitaine, le Conseil général de la Gironde et la Mairie de Bordeaux. FRANCE - Bordeaux Crédit photo : dan dan design www.ouvrelechien.com 15 RUSSIE Entre chien et loup illustrations pour le roman de Sasha Sokolov mise en scène Andreï Mogoutchi Dans son Formalny teatr, Andreï Mogoutchi a réuni musiciens, acteurs, peintres qui trouvent là un terrain de liberté propice au développement de toutes sortes d’expérimentations. D’où la singularité et la force de son théâtre visuel. Inspiré par l’œuvre de Sasha Sokolov, écrivain né au Canada mais résolument russe, Entre chien et loup exprime par la puissance poétique des images et des sons tout ce que la vie peut avoir d’insaisissable, cet état « d’entredeux » si proche de l’âme russe. Entre chien et loup, entre espoir et ténèbres, entre passé et futur, entre ciel et terre, des gens vivent leur vie et comptent les étoiles. Mutilés et mendiants, voleurs et tueurs pour rien, ouvriers et rémouleurs, matelots et cheminots, et Yakov Ilitch Palamakhterov, écrivain et « homme de trop », amoureux de Maria, à moins que ce ne soit Marina ou Orina… Tels sont nos contemporains tout droits sortis d’un tableau de Bruegel l’Ancien et transposés dans une province russe. Andreï Anatolievitch Mogoutchi fait ses études à l’Institut de culture de Léningrad dans la classe de mise en scène et de maîtrise du jeu d’acteur. Au début des années 1990, il enseigne l’art de la mise en scène à l’Université humanitaire de syndicat et crée le Formalny Teatr (« le théâtre formel »). Il réunit plusieurs musiciens, acteurs, peintres reconnus et méconnus qui s’intéressent à l’avant-garde et trouvent dans les spectacles de Mogoutchi un terrain de liberté propice au développement de toutes sortes d’expérimentations. Les spectacles de Mogoutchi ont participé aux différents festivals en Europe : Allemagne, Finlande, Pologne, Hongrie, France. Puis Mogoutchi tente de réaliser un programme « Théâtre du XXIe siècle » pour le Théâtre Maison baltique. Il met en place la première étape du programme Solntsevorot, un festival de théâtre de rue et d’avant-garde. Dans les spectacles qu’il monte au Théâtre Maison baltique, Mogoutchi réunit les comédiens du Formalny Teatr et les acteurs du théâtre professionnel, notamment pour le spectacle Économie naturelle à Chambala d’après A. Chipenko. Son spectacle L’École des imbéciles d’après le roman de Sasha Sokolov devient un événement théâtral au début des années 1990. Il reçoit le Prix Herse d’Or de Saint-Pétersbourg. Avec une bourse du théâtre Maison baltique, il crée avec Evgueni Grichkovets le texte de ce dernier, La pièce qui n’existe pas.Après avoir quitté le théâtre Maison baltique, il devient artiste associé du Théâtre Alexandrinski de Saint-Pétersbourg en 2004. C’est là qu’il réalise son rêve et monte le spectacle Pétersbourg d’après Andrei Biély. Le spectacle est créé dans la cour du Palais Mikhailovski pendant la période des nuits blanches. En 2008, Mogoutchi reçoit le prix spécial de la critique Masque d’Or pour son dernier spectacle, Ivani d’après Gogol monté au Théâtre Alexandrinski (Saint-Pétersbourg). TNBA Grande salle Vitez Mercredi 10 novembre / 21h Jeudi 11 novembre / 19h Durée 1h30 en russe surtitré en français Spectacles 1989 La Cantatrice chauve d’Ionesco, Formalny Teatr / 1990 Le Jeu d’après Beckett (Fin de partie), Formalny Teatr / 1990 Mort d’une pionnière, manifestation spéciale dans le cadre de la Caravane de la Paix, compagnies de rue / 1991 Pétersbourg, Formalny Teatr / 1995 Les deux sœurs d’après Tourgueniev, Formalny Teatr / 1992 Rozenkrantz et Guildenstern sont morts de Stoppard, Formalny Teatr / 1994 Orlando Furioso d’après Ariosto, Formalny Teatr, Festival Théâtre Maison baltique / 1995 Incendie, KharmsFestival de St-Pétersbourg / 1996 Die Hamlet-maschine d’après H. Muller et Sorokine / 1997 La cantatrice chauve, projet Théâtre, XXIe siècle, Formalny Teatr et le Festival Théâtre Maison baltique/ 1998 École pour imbéciles d’après Sasha Sokolov, Russie, Pologne, Allemagne / 2001 La pièce qui n’existe pas de Grichkovets, Festival Théâtre Maison baltique / 2003 Boris Godounov, Mariinski / 2004 Karakatuk, d’après Hoffman, Cirque de Saint-Pétersbourg / 2004 PRO Turandot d’après Gozzi, Théâtre Refuge de comédiens / 2004 Entre chien et loup d’après Sasha Sokolov, Formalny Teatr / 2005 Pétersbourg d’après A. Bely, Théâtre Alexandrinski (SaintPétersbourg) / 2005 DK de La Manche d’Après Don Quichotte, Festival Théâtre Maison baltique / 2007 Ivani d’après Gogol, Théâtre Alexandrinski (Saint-Pétersbourg). Prix et distinctions 2000 Herse d’Or, L’École des imbéciles / 2001 Masque d’Or, Prix National, L’École des imbéciles / 2004 Herse d’Or, PRO Turandot / 2005 Masque d’Or PRO Turandot / 2006 Masque d”Or Entre le chien et le loup / 2007 Ordre d’État « Mérites devant la Patrie » dans le domaine de la culture Crédit photo : Formalny Teatr RUSSIE Avec Svetlana Moguchaya, Liudmila Shkirtil, Tatiana Lutsko (chant), Anna Mamonova, Alexander Mashanov, Dmitry Vorobyev, Dmitry Gotsdiner, Vitaly Saltykov, Oleg Zhykovsky, Vadim Volkov, Denis Shirko, Axel Shrick, Arseny Moguchiy, Ivan and Maria Moguchie, Maxim Gudkov, Pavel Urinov, Alexander Manotskov Illustrations pour le roman de Sasha Sokolov / Mise en scène Andreï Mogoutchi / Scénographie Andreï Mogoutchi, Alexey Bogdanov / Lumières Denis Solntsev / Multimedia Alexander Malyshev / Son Alexander Lygun / Costumes et accessoires Natalia Brekotkina / Musique Vitaly Saltykov / Chorégraphie de la danse des marins Iablochko Dmitry Gotsdiner Production : Formalny Teatr – Saint-Petersbourg. Ce spectacle a reçu le soutien du Théâtre National de Nice and Academy of Russian Culture. Andreï Mogoutchi est artiste associé du Théâtre Alexandrinski de SaintPétersbourg. Dans le cadre de l’Année France-Russie 2010 – www.france-russie2010.com 17 HONGRIE Hard to be a god texte et mise en scène Kornél Mundruczó S’inspirant d’un roman des frères Strugatsky, Mundruczó dresse le portrait d’une société qui décline toute responsabilité face à des maux comme le trafic d’êtres humains. Dans deux camions, cinq hommes séquestrent des prostituées. Toutes ont abandonné leur liberté dans l’espoir d’un avenir meilleur. Les hommes dictent leurs règles et les quatre parois du camion délimitent l’empire sur lequel ils règnent. Un homme, témoin en souffrance, observe ce qui se passe, prend acte de ce voyage en enfer. Le théâtre impitoyable du jeune réalisateur et metteur en scène hongrois, Kornél Mundruczó, décrit une humanité en marge : des « monstres » incarnés par un casting explosif de comédiens professionnels et amateurs qui révèlent la brutalité du monde. Personnages, situations et décors « réels » font de Hard to be a god un « reality show » sans concession qui invite le spectateur à s’observer lui-même. L’être humain sans défense… Très pratiquée en Europe de l’Est, la prostitution mobile, la séquestration et le trafic d’être humains sur les routes s’étendent désormais au reste du monde. Le réalisateur hongrois Kornél Mundruczó se penche sur l’absence de défense de l’être humain, la responsabilité divine, le voyeurisme passif, une bataille entre l’homme et Dieu. Dans cette performance, les spectateurs sont placés en situation d’observateurs passifs, de « voyeurs ». Hard to be a god est une approche ultra-réaliste de la noirceur des vies en marge de la normalité et de la société. Qui torture qui ? Qui est à la recherche d’un abri ? Qui est à la recherche de l’amour ? Qui est le roi d’un tel empire de violence ? Qui survit ? Des scènes extrêmement crues, deux vrais camions, des objets et des personnages sont autant d’éléments de ce « reality show » anxiogène qui interroge les spectateurs : resterons-nous simples observateurs ou deviendrons-nous humains ? Kornél Mundruczó Né en 1975 à Budapest, il étudie à l’Université hongroise de cinéma et est aujourd’hui un réalisateur européen reconnu. Il obtient un Léopard d’argent à Locarno en 2002 pour son premier long métrage Pleasant Days. En 2003, il est le premier Hongrois à participer à la compétition cannoise avec Little Apocrypha N°2 tandis qu’un de ses courts métrages, Joan of Arc on the Night Bus, est projeté à la Quinzaine des réalisateurs. Depuis, il foulera régulièrement le tapis rouge : en 2005 avec son second long métrage Johanna qui est sélectionné dans Un Certain Regard, puis en 2008 avec son troisième film, Delta qui remporte le prix de la critique internationale. En 2010, son film Tender Son The Frankenstein-Project est présenté dans la Sélection Officielle. Côté théâtre, le metteur en scène aime s’entourer d’acteurs professionnels ou amateurs qui deviennent de véritables partenaires créatifs. Kornél Mundruczó retrouve régulièrement les mêmes comédiens, notamment ceux de l’ancien Kréator Theater. En 2009, il présente The Frankenstein-Project au TNBA Base sous-marine Jeudi 11 novembre / 21h Vendredi 12 novembre / 21h Samedi 13 novembre / 21h Durée 2h en hongrois et anglais, traduction simultanée en français interdit aux moins de 18 ans déconseillé à un public sensible KunstenFestivalDesArts de Bruxelles qui est ensuite accueilli dans les festivals du monde entier. Outre ce spectacle, deux autres de ses créations sont actuellement présentées : The Ice de Sorokin au Théâtre National de Hongrie et Judasevangelium au Thalia Theater d’Hambourg. Avec Gergely Banki, Janos Derzsi, Roland Raba, Rudolf Frecska, Laszlo Katona, Diana Magdolna Kiss, Annamaria Lang, Zsolt Nagy, Orsi Toth, Kata Weber Texte et mise en scène Kornél Mundruczó / Co-auteur Yvette Biro / Décor et costumes Marton Agh / Dramaturgie Viktoria Petranyi, Eva Zabezsinszkij / Production Dora Büki / Chargée de production Judit Sos / Technique et lumières Andras Elteto / Son, vidéo Zoltan Belényesi / Accessoires Gergely Nagy / Habilleur Andrea Szakal / Assistant metteur en scène Balazs Lengyel Production : Proton Cinema - Budapest Coproduction : KunstenFestivalDesArts - Bruxelles, Alkantara Festival et Culturgest - Lisbonne, TnBA - Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Rotterdanse Schouwburg - Rotterdam, Theater der Welt - Essen, Trafo - House of Contemporary Arts - Budapest, Baltoscandal Festival - Rakvere Avec le soutien de Eky Light - Budapest, Prop Club - Budapest Projet coproduit par NXTSTP avec le soutien du Programme Culture de l’Union européenne Remerciements au Hungarian Cultural Centre Crédit photo : Marton Agh HONGRIE 19 PAYS-BAS C’est du chinois conception et mise en scène Edit Kaldor Sur scène, cinq comédiens natifs de la province de Pékin livrent dans leur langue originelle leur version d’une même histoire, fondée sur une question commune : « Quand est-ce que ça a commencé à mal tourner pour nous ? ». La barrière de la langue ne constitue pas un obstacle puisqu’ils entendent bien nous inculquer, grâce aux codes du théâtre, les rudiments de mandarin nécessaires à la compréhension de leur récit. Comme un puzzle roboratif, la pièce alterne séquences d’apprentissage du mandarin, calibrées pour les spectateurs, et séquences narratives ; les premières étant la « clef » d’accès aux secondes. Ce principe ludique crée une empathie inédite entre le spectateur et les interprètes, tour à tour professeurs de langue et comédiens. En mettant en scène la langue comme pivot de sa démonstration, et à travers elle le témoignage de Chinois natifs, la Hongroise Edit Kaldor suscite un regard neuf sur le fameux Empire du Milieu, source de fantasmes pour bien des Occidentaux. C’est du Chinois nous plonge dans l’intimité d’une culture dépouillée de ses artifices et de sa censure, prenant de court les clichés les plus tenaces. Edit Kaldor Originaire de Budapest, elle étudie le théâtre et la littérature à New York avant de devenir membre du Love Theatre de Peter Halasz en 1993. À ses côtés, elle travaille comme dramaturge et vidéaste jusqu’en 1999. Elle s’installe ensuite en Belgique où elle se passionne pour les nouveaux médias. Quelques années plus tard, elle poursuit sa formation chez DasArts à Amsterdam. En 2003, elle se fait remarquer avec sa performance en solo, Or Press Escape, où le récit s’élabore au fil de séances quotidiennes devant l’ordinateur. Dans New Game (2004), elle se livre à des expériences sur la transposition du formatage des jeux électroniques à la scène. Elle continue avec une série de crashtests : des solos inspirés par une personne prédéfinie dont les qualités de performance suggèrent une forme déterminée. Crashtest 01 : Drama (2005) est présenté au STUK à Leuven, Point Blank est sa dernière création présentée en 2007 au Parc de la Villette. LE CARRÉ - LES COLONNES Les Colonnes à Blanquefort Mardi 16 novembre / 20h30 Mercredi 17 novembre / 20h30 Avec Nu Cheng Lu, Siping Yao, Aaron Fai Wan, Lesley Wang, Qi Feng Shang Conception et mise en scène Edit Kaldor / Dramaturgie Zhana Ivanova / Accessoires et costumes Janneke Raaphorst / Production Effie Baert, Esther Verhamme / Management Corine Snijders, Mark Walraven / Tour management Caravan Production (Bruxelles) Production : Productiehuis Rotterdam, Rotterdamse Schouwburg, Stichting Kata – Amsterdam Coproduction : Alkantara Festival - Lisbonne, Kunstenfestivaldesarts - Bruxelles, Göteborg Dans & Teater Festival, Steirischer herbst festival - Graz, NXTSTP Avec le soutien du Programme Culture de l’Union européenne Projet soutenu par the Netherlands Fund for Performing Arts (NFPK+), VSBfund, the Amsterdam Fund for the Arts Recherche soutenue par HUB - Theatre in Motion - Beijing Crédit photo : Tom Croes PAYS-BAS 21 FRANCE Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? j’ai répondu au bois texte et mise en scène Éric Da Silva création du Melkior Théâtre Au début des années 1980, à la tête de l’Emballage Théâtre, Éric Da Silva avait signé quelques spectacles radicaux et bouillonnants prompts à chahuter consciences et regards. Puis silence… Quelques années plus tard, il a retrouvé auprès du Melkior Théâtre à Bergerac matière et désir à fabriquer du théâtre avec ses propres textes. Ici, le 11e chapitre d’une décade intitulée Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal. Voisin du bois de Boulogne, Éric Da Silva regarde ce gigantesque lupanar à ciel ouvert une fois la nuit venue et fait éclater la folie des dialogues et des scènes saisis. Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? J’ai répondu au bois suit le « mouvement secret de ces vies trop vivantes pour être vivables, dans un désert peuplé de créatures passionnément vouées aux métamorphoses ». Un lieu de passage, de lutte, de vie et de plaisir… J’ai toujours habité près du bois de Boulogne, voisiné avec lui, de manières, dans des circonstances et à des périodes différentes. Un jour, il m’a semblé en avoir entendu et vu suffisamment pour faire monter et éclater la folie de ces dialogues et de ces scènes aperçues et j’ai senti pouvoir suivre comme le mouvement secret de ces vies trop vivantes pour être vivables, de ce désert peuplé de créatures passionnément vouées aux métamorphoses. Ce projet est la onzième partie de la « décade » intitulée Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal pour et sur laquelle je travaille depuis l’année 2002. C’est avec L’Emballage Théâtre que nous avons monté six de ces parties : La demande en mariage et Stalingrad qui groupait cinq pièces (La Télé, Un homme et une femme, Polic’secour, L’Exécution et Stalingrad). Par la suite, c’est la collaboration avec Henri Devier, le Melkior Théâtre et La gare mondiale de Bergerac qui a pris le relais. En 2007 et 2008, nous avons ensemble créé deux nouvelles parties de Je ne pourrais pas… : Mike de New York et L’Anniversaire, et la neuvième pièce, Le Contrat, que nous avons créée au Festival 30’’30’ à Bordeaux. À ce jour, seule la partie dite Le trou qui complète la décade reste à entreprendre. Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? J’ai répondu au bois est donc la onzième partie. C’est le Bois de Boulogne que je regarde comme l’espace tour à tour féérique et inquiétant de la filiation directe avec les bois ou les forêts des pièces de Shakespeare (surtout les comédies), dans lesquelles toutes sortes de fabulations, d’hallucinations, de métamorphoses, d’enchantements se produisent. Épicentre métaphorique d’un monde dans lequel le masque que l’homme se fabrique TNBA Studio de création Mardi 16 novembre / 19h Mercredi 17 novembre / 19h au jeudi 18 novembre / 19h Durée 1h30 dans l’urgence pour combattre, aimer, se défendre possède l’étonnante propriété de tenir tête à la réalité. Je regarde donc le bois de Boulogne, gigantesque lupanar à ciel ouvert une fois la nuit venue, comme le lieu de passage, de lutte, de vie et de plaisir, de personnages qui n’ont pour la plupart pas encore de représentations authentifiées ou affichées dans le théâtre que nous vivons… Éric Da Silva, metteur en scène Éric Da Silva et l’Emballage Théâtre Metteur en scène, comédien et écrivain Éric Da Silva est directeur artistique de la compagnie Emballage théâtre depuis 1982. Depuis cette date, il met en scène, joue, écrit et adapte une dizaine de pièces. Cinq de ses textes ont été montés par la compagnie : La demande en mariage, Rapport d’autopsie, Je suis Hiroshima 100 000 degrés de plus que toi., No man’s man et Nous sommes si jeunes, nous ne pouvons pas attendre. Il a également signé l’adaptation de Troïlus et Cressida de Shakespeare et de Peer Gynt d’Henrik Ibsen. En 1991, lauréat du prix Léonard de Vinci, il séjourne en résidence d’écriture à New York, subventionnée par l’AFAA, et écrit Je suis Hiroshima 100 000 degrés de plus que toi. En 1994, dans le cadre d’une commande d’écriture par l’association Ulysse d’Orléans (direction J. Lenny), il écrit Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal. Le travail de l’Emballage Théâtre (né vers 1981) au patronyme évidemment inspiré de Kantor est plus que jamais d’actualité. À ses débuts, la troupe commence par s’emparer de textes d’auteurs : Molière avec Dom Juan en 1982, Guyotat avec Schisgall Love en 1982 et Tombeau pour cinq cent mille soldats en 1985, Adamov avec La grande et la petite manœuvre en 1983, Shakespeare avec FRANCE Crédit photo : DR www.melkiortheatre.com Troïlus et Cressida en 1988 pour intercaler ensuite et privilégier, dans une démarche là aussi très « kantorienne », jouer « avec » des textes de son metteur en scène, Eric Da Silva. Melkior Théâtre Créée en 1981 à Bergerac en Dordogne, la compagnie développe ses spectacles à partir de textes issus du répertoire contemporain et donne une priorité à la dramaturgie des corps. En 2001, Henri Devier devient directeur artistique et installe le Melkior Théâtre à La gare mondiale qui devient un lieu de recherche et de confrontation. Ouvrant largement ses portes aux artistes et aux compagnies, ce lieu de création expérimente toutes les formes de rapprochement entre théâtre, danse, musique, arts plastiques et cirque et entreprend des actions originales de conquête des publics. Depuis 2004, le travail artistique du Melkior Théâtre s’appuie sur les textes d’Éric Da Silva, auteur associé depuis 2010. À ce jour, quatre textes ont été montés : Pour en finir avec le jugement de Dieu, épisode 1 (2005), Mike de New York (2007), L’Anniversaire (2008), Le Contrat (2010). Avec Isabelle Benkémoun, Marie-Charlotte Biais, Henri Devier, Frédéric Fachena, Hervé Gaboriau, Arnaud Le Glanic, Véronique Prune, Fleur Sulmont Texte et mise en scène Éric Da Silva / Création Melkior Théâtre / Lumières Julia Grand, Frédéric Valet / Son David Carbonnel / Décors Jean-François Garraud, Sabrina Noiraux, Charlie Devier / Costumes Louise Trévaux du Fraval Production : Melkior Théâtre/La gare mondiale Coproduction : TnBA - Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, OARA - Office Artistique de la Région Aquitaine, Agence Culturelle Départementale Dordogne Périgord, Collectif 12-Friche André Malraux, Drac Île-de-France, Emballage Théâtre 6 Avec le soutien de l’Adami La Compagnie Melkior Théâtre est soutenue par la Ville de Bergerac, le Conseil général de la Dordogne, le Conseil régional d’Aquitaine, la Drac d’Aquitaine 23 FRANCE - Bordeaux Micro-climats 0.0 conception artistique Monique Garcia / Glob Théâtre À la demande du Glob Théâtre, trois auteurs dramatiques – Marion Aubert, Virginie Barreteau et Fabrice Melquiot – mettent en voix les petits et grands bouleversements de nos intimités. Ainsi naissent trois courtes pièces confiées à trois équipes artistiques qui créent un spectacle nomade sur les quais de Bordeaux. Et de cabane de chantier en cabane de chantier, de micro-climat en micro-climat, résonnent ces quelques échos de vies chahutées… Soudain, un matin, le long du trottoir, un panneau de permis de construire. Puis, plus tard, sur le bord du terrain, une cabane de chantier. Comme un refuge contre le soleil ? Le vent ? Le froid ? La pluie ? Un abri contre la solitude, une signature qui marque la fin d’une page, annonce des histoires englouties, une charnière ouvrant sur une nouvelle vie, une alcôve pour faire renaître un chez soi et se réchauffer, enfin ? Hommes et villes toujours en chantier, toujours surpris au bord du déséquilibre. Compagnie Tire pas la nappe Auteur Marion Aubert (auteure et comédienne) et Capucine Ducastel (comédienne) fondent la Compagnie Tire pas la nappe en 1997. Peu de temps après, elles sont rejointes par Marion Guerrero (metteuse en scène et comédienne). Marion Aubert est auteure d’une vingtaine de pièces : Orgueil, poursuite et décapitation (comédie hystérique et familiale), Phaéton, Les aventures de Nathalie Nicole Nicole, Les histrions (mis en scène par Richard Mitou au TnBA en 2008). En 2010, elle fonde à l’initiative de Fabrice Melquiot la Coopérative d’écriture, en compagnie de onze auteurs dramatiques. Certains de ses textes sont traduits en allemand, anglais, italien et catalan. Metteur en scène Après sa formation au Conservatoire National de Région de Montpellier, Marion Guerrero rejoint l’Atelier Volant du théâtre National de Toulouse en 1998. Elle y présente sa première mise en scène Petit(s) rien(s) Cabaret, un montage de texte et de chansons. Elle codirige la compagnie Tire pas la nappe et met en scène plusieurs textes de Marion Aubert (dont L’épopée lubrique, Orgie nuptiale, Les aventures de Nathalie Nicole Nicole…). Parallèlement à ses diverses mises en scène, Marion Guerrero mène des projets de comédienne pour la compagnie Tire pas la nappe ainsi que pour d’autres compagnies. GLOB THÉÂTRE Quai Louis-XVIII - Placette Munich Mercredi 17 novembre / 19h et 21h30 Jeudi 18 novembre / 19h et 21h30 Vendredi 19 novembre / 19h et 21h30 Samedi 20 novembre / 18h et 21h Compagnie Travaux publics Auteur Comédienne, auteur et metteur en scène, Virginie Barreteau est issue du Conservatoire National de Région de Bordeaux. Elle participe, entre 1998 et 1999, à l’Atelier Volant au théâtre National de Toulouse, sous la direction de Jacques Nichet et Jérôme Hankins. Elle écrit, entre 1999 (La Danse du baron, commande du conservatoire de La-Roche-sur-Yon) et 2007 (L’Histoire du non employé Jefferson) neuf pièces de théâtre. Elle écrit et met en scène Le Crachoir en 2002 en résidence à Gaillac. Avec La Geste des endormis, elle reçoit en 2003 le premier prix au Concours d’Écriture Dramatique de Guérande. Elle réalise en 2006 la mise en scène de cette pièce au festival Prémisses en scène de Bordeaux. Marion Guerrero lui commande Le Tango du couteau, « operita » mise en scène par cette dernière au théâtre des Treize Vents à Montpellier. Metteur en scène Depuis plusieurs années, Frédéric Maragnani mène un projet de littérature privilégiant la création et l’émergence d’œuvres nouvelles. Il développe des liens et des compagnonnages avec des auteurs, trouvant pour chacun des projets d’écriture, un rapport inédit dans la traduction et la réinvention scénique de leur oeuvre. Après des études pour devenir comédien, il crée son groupe de théâtre. Son art de la scène, pictural et souvent très coloré, mêle différentes influences scéniques, revendique la force et l’intensité de l’image photographique, la peinture et le cinéma, la musique des mots et la force de l’oralité. Il inscrit également son travail à l’intérieur de matrices littéraires précises : le drame, la comédie, et surtout le conte, afin de les détourner et de créer un trouble, un entre-deux, un nouvel état scénique à la marge du premier. Parmi ses dernières réalisations, Le Cas Blanche Neige (comment le savoir vient aux jeunes filles) d’Howard Barker et Par les routes de Noëlle Renaude, furent présentées au TnBA ; Barbe-Bleue (la scène primitive) et Suite 1 furent crées au TNT-Manufacture de chaussures. Crédit visuel : Pierre Planchenault FRANCE - Bordeaux Glob Théâtre Auteur Auteur contemporain de théâtre, Fabrice Melquiot fut d’abord comédien au sein de la compagnie du théâtre des Millefontaine. En 1998, il écrit ses premiers textes pour enfants (Les petits mélancoliques et Le jardin de Beamon). Il reçoit le Grand Prix Paul Gilson de la Communauté des radios publiques de langue française et, à Bratislava, le prix européen de la meilleure œuvre radiophonique pour adolescents. Il a reçu en 2008 le Prix théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. Parmi ses textes, on peut citer L’Inattendu (2001), Autour de ma pierre il ne fera pas nuit (2002), Ma vie de chandelle (2004), L’Actrice empruntée (2004) ou encore Tarzan Boy qu’il met en scène au TnBA en février 2010. Si l’essentiel de son écriture est tournée vers le théâtre, une autre passion habite Fabrice Melquiot : la poésie. Les recueils Veux-tu ? et Graceful ont tous deux donné lieu à une série de représentations. Metteur en scène Monique Garcia est l’un des membres fondateurs du Glob théâtre. Après de nombreuses années durant lesquelles elle a mené une carrière de comédienne, elle affirme son désir de mettre en scène en 2006 avec Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman (avec Faizal Zeghoudi) et Mondo, adaptation du texte de JMG Le Clézio. Elle prête une attention toute particulière aux œuvres non dramaturgiques comme matières à mise en scène. Son travail réinterroge sans cesse la relation privilégiée d’écoute avec le spectateur. Éboulis intérieurs et autres désastres Texte Marion Aubert / Mise en scène Marion Guerrero, Compagnie Tire pas la nappe Plage Texte Virginie Barreteau / Mise en scène Frédéric Maragnani, Compagnie Travaux publics Écluses Texte Fabrice Melquiot / Mise en scène Monique Garcia, Glob Théâtre Production : Glob Théâtre Coproduction : Novart Bordeaux 2010 Avec le soutien de la Ville de Bordeaux 25 FRANCE - Bordeaux Enfants perdus texte Arnaud Rykner mise en scène Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin Compagnie des Limbes C’est une maison de bord de mer, d’un autre temps, qui n’ouvre que pour les vacances. Chaque année s’y retrouvent des enfants, sous le regard d’un homme et d’une femme. Ils sont à cet âge où l’on joue encore à l’enfance. Les bagarres. Les réconciliations. Parmi eux, un garçon solitaire, à la violence mystérieuse. L’été va se terminer plus tôt cette année-là. En quarante-trois courts chapitres, qui sont autant de tableaux vivants, l’auteur capte ainsi les tropismes, la violence de la douceur de purs moments d’être, la présence de la mort comme énigme. La compagnie des Limbes présente une étape de leur adaptation de ce bref roman, paru en 2009, qui exerce une magie suggestive. Des pans d’enfance, enfouis, intimes, ressurgissent, les sensations affleurent et se partagent, l’image s’efface derrière la « chambre hallucinatoire » de l’imaginaire. Une écriture dense, presque blanche, qui n’est pas sans rappeler celles de Sarraute, Duras, Woolf, ou encore Maeterlinck. OARA OFFICE ARTISTIQUE DE LA RÉGION AQUITAINE Jeudi 18 novembre / 18h30 Entrée libre Rencontre avec l’auteur le 18 novembre et lecture de sa première pièce Pas savoir (à paraître aux Solitaires Intempestifs début 2011) vendredi 19 novembre à 12h à l’OARA. La compagnie des Limbes a été fondée en 2001 par Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin. Installée à Bordeaux, la compagnie s’attache aux écritures – poèmes, romans plutôt que pièces de théâtre. « Parce qu’elles inventent un langage. Parce qu’elles transforment la représentation que nous avons du monde, le sens de notre vie. Parce qu’on y entend du corps, parce qu’on y entend une voix qu’on n’avait jamais entendue jusqu’alors. Peut-être pour donner à entendre et à voir que ce qui fait théâtre c’est d’abord le langage, l’énergie créatrice du langage, tout ce qui déborde la signification et qui ouvre sur l’invisible et l’inaudible du langage et de la vie. Aussi différentes que soient les écritures avec lesquelles nous travaillons - Ghérasim Luca, Kurt Schwitters, Virginia Woolf, Jon Fosse, Henri Meschonnic, Arnaud Rykner -, chacune d’elle, de manière singulière, met en jeu ces questions : qu’est-ce que vivre, comment vivre et comment dire / écrire. Chacune d’elle articule à sa façon dire et vivre. Chacune transforme à sa manière notre rapport au langage et à la vie. » Arnaud Rykner Né en 1966, il vit à Toulouse. Spécialiste de l’œuvre de Marguerite Duras et de Nathalie Sarraute dont il a réalisé les éditions critiques, Arnaud Rykner s’inscrit dans la lignée de ces deux écrivains avec ses propres romans. Je ne viendrai pas, Blanche, Nur ou Enfants perdus, publiés aux éditions du Rouergue entre 2000 et 2009, témoignent d’un talent singulier. Arnaud Rykner poursuit un double parcours théâtral et universitaire : assistant et dramaturge de Claude Régy de 1990 à 1995, metteur en scène avec notamment Tropismes de Nathalie Sarraute, Aucun regard de Dominique Hubin, Les Aveugles de Maurice Maeterlinck. Ancien élève de l’École Normale Supérieure, membre de l’Institut Universitaire de France, il dirige le laboratoire LLA (Lettres, Langages et Arts) de l’Université de Toulouse. Il a publié cinq essais chez José Corti (notamment L’Envers du théâtre. Dramaturgie du silence de l’âge classique à Maeterlinck, en 1996, et Pans. Liberté de l’œuvre et résistance du texte, en 2003). Il a participé à la publication des œuvres complètes de Nathalie Sarraute dans l’édition de La Pléiade et lui a consacré un essai paru au Seuil en 1991. Avec Solène Arbel, Axel Bogousslavsky, Brieuc Jeandeau Mise en scène Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin / Création Climats Johann Loiseau Coproduction : OARA-Office Artistique de la Région Aquitaine, Novart Bordeaux 2010 Partenariat : Studio-Théâtre de Vitry, Chantiers-Théâtre de Blaye et de l’Estuaire Avec le soutien du TnBA, du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Aquitaine, de la Région Aquitaine, du Conseil général de la Gironde, de la Fabrique Pola et de la Mairie de Bordeaux. FRANCE - Bordeaux Crédit photo : Élodie Belmar compagniedeslimbes.free.fr 27 CANADA ˜˜˜ o oui ˜˜˜ conception et chorégraphie Benoît Lachambre Chorégraphe, interprète et enseignant, le canadien Benoît Lachambre mêle dans ses spectacles danse, improvisation, performance et arts visuels avec, pour enjeu, d’éveiller nos sens à une réceptivité profonde. Fidèle à cet esprit, chacune de ses créations se veut une exploration du corps humain dans sa perméabilité à l’histoire, à la mémoire et aux désirs. Aujourd’hui, Benoît Lachambre cherche à comment dire « je t’aime ». Parce qu’il aime ces mots. O oui, pour laisser jaillir les émotions comme un chant, des sons, des claquements, des paroles parfois inaudibles, murmurées, susurrées à l’oreille. O oui, pour libérer l’esprit de ses contraintes et dévoiler une alternative intuitive, celle d’un langage réinventé du corps et des mots. Benoît Lachambre évolue dans le milieu de la danse au niveau international depuis plus de trente ans. Explorateur du corps dansé, il navigue entre compositions chorégraphiques, performances et enseignement depuis la fin des années 1970. Initialement spécialisé en jazz et en danse moderne, il développe son savoir à New York auprès de Stephanie Skura et Nina Martin et s’initie aux techniques de « releasing » ou libération des mouvements. Dans les années 1990, un accident de la route le sensibilise à une nouvelle perception du corps. Il fonde alors B.L.Eux (pour Benoît Lachambre et eux) et danse sous la direction de Marie Chouinard, Meg Stuart, Jennifer Lacey. Impliqué dans plusieurs projets à l’aube des années 2000, il apparaît successivement dans Document 1, composition atypique de Lynda Gaudreau, Not to Know, improvisation co-imaginée avec Andrew Harwood et dans ses propres créations, RevolUn avec l’interprète Marc Rees, et Innat porté par la danseuse Hanna Hedman, présenté au Festival d’Avignon. Il participe de ce fait à une multitude de projets artistiques et travaille entre autres avec les chorégraphes Lynda Gaudreau, Felix Ruckert, Catherine Contour, Boris Charmatz, Sasha Waltz, Isabelle Schad et Laurent Goldring. Avec Meg Stuart et Hahn Rowe, il crée Forgeries, love and other matters. En 2009, s’ouvrent au centre Pompidou de Beaubourg les représentations de Body-Scan, chorégraphie conçue avec la Malaisienne Su-Feh Lee autour d’une approche sensorielle de la danse. Il a créé récemment la mise en scène de l’adaptation théâtrale du Condamné à mort de Jean Genet, joué par JeanFrançois Blanchard pour le Festival Next à Valenciennes. Annik Hamel Formée en danse contemporaine, elle exerce sa pratique artistique depuis plus de vingt ans sur les scènes montréalaises et internationales. Son histoire avec la danse est alimentée par une cinquantaine de rencontres avec des créateurs reconnus : Jean-Pierre Perreault, Paul-André Fortier, Daniel Léveillé, Ginette Laurin, Natsu Nakajima (Japon), Françoise Sullivan, Suzan Marshall (ÉU), James Kudelka, Karine Pontiès (Belgique), Ae Soon Ahn (Corée), Danièle Desnoyers, José Navas, Paola de Vasconcelos. Elle œuvre au sein de la compagnie Montréal Danse TNBA Studio de création Jeudi 11 novembre / 19h30 Vendredi 12 novembre / 19h30 Samedi 13 novembre / 19h Durée 1h15 depuis 1987, et participe à une multitude de projets venus de l’extérieur. Céline Bonnier Actrice à la télévision et au cinéma, elle obtient en 2004 deux nominations pour son interprétation de Monica La Mitraille de Pierre Houle et remporte, en 2006, un Jutra pour le film Délivrezmoi de Denis Chouinard. Elle collabore avec les metteurs en scène Robert Lepage et Denis Marleau et tourne coup sur coup avec les réalisateurs Kim Nguyen (Truffe), Léa Pool (Ma mère est chez le coiffeur) et André Forcier (Je me souviens) au cours de l’année 2007. Acclamée pour son tour de force dans la pièce de théâtre, La cloche de verre de Brigitte Haentjens, sa prestation solo magistrale lui vaut le Masque de la meilleure interprète féminine en 2005. Elle signe à l’automne 2007 sa deuxième création théâtrale, Le chant des Gaston, qu’elle met également en scène et qui a été présentée à L’Espace Libre. Hahn Rowe Compositeur, producteur, et multi-instrumentiste, il se positionne depuis près de vingt ans entre le rock, la musique électronique, l’improvisation et l’univers de la nouvelle musique. Il a joué ou enregistré avec, notamment, Hugo Largo, David Byrne, Antony and the Johnsons, Hassan Hakmoun, Glenn Branca, Moby, Swans, Foetus, and R.E.M. Il a composé et interprété en direct la musique de Forgeries, love and others matters et a écrit celle de Replacement et de Blessed, ainsi que de nombreuses compositions pour le cinéma et la télévision. Jonathan Inksetter Les travaux de Jonathan Inksetter mettent l’accent sur le processus et la durée et reconnaissent le corps comme le récepteur d’expérience sensorielle avec l’intention de changer la perception ou l’état physique du spectateur ou interprète. Son travail sur les installations, le son, et le film numérique est internationalement exposé dans les galeries, festivals et dans les espaces alternatifs. Crédit photo : Rolline Laporte CANADA Avec Céline Bonnier, Annik Hamel, Benoît Lachambre Conception et chorégraphie Benoît Lachambre / Vidéo Jonathan Inksetter Collaboration Artistique Meg Stuart / Musique Hahn Rowe / Textes Céline Bonnier, Annik Hamel, Benoît Lachambre / Scénographie Jonathan Inksetter, Benoît Lachambre / Éclairage et direction technique Philippe Dupeyroux / Costumes Angelo Barsetti Production : B. L. Eux – Montréal Coproduction : ImPulsTanz Wien - Autriche, La Bâtie – Festival de Genève – Suisse, BIT Teartegarasjen Bergen - Norvège, L’Usine C Montreal - Canada, Vooruit Belgique, Le Manège - Mons/CECN - Belgique, Technocité – Belgique. Avec le soutien de Bravofact - Montréal et Le Cuvier CDC d’Aquitaine - France. B.L.Eux / Benoît Lachambre remercie de leur appui financier le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que le Conseil des arts de Montréal 29 SUISSE - BELGIQUE You’ve changed conception, mise en scène et chorégraphie Thomas Hauert Au fil du temps, la compagnie ZOO de Thomas Hauert a fait la preuve d’un talent singulier pour explorer toutes les possibilités du mouvement et pour interroger les notions de groupe et d’écoute de l’autre. Cette communauté d’artistes virtuoses construit une écriture chorégraphique fortement polyphonique où la musique participe du mouvement avec la scène. Tout d’abord improvisée, la chorégraphie sert de base à la création d’une vidéo, puis d’une composition musicale de Dick van der Harst – un rock band et trois chanteuses classiques - suivies d’une autre improvisation, d’une nouvelle musique, de lumières… Ces « réactions » en chaine se nourrissent mutuellement et produisent une danse énergique, surprenante et ludique. You’ve changed développe cet équilibre subtil entre liberté et contrainte et témoigne d’un véritable amour pour la danse. Thomas Hauert nous parle avec son corps et c’est avec notre corps qu’il faut l’écouter. Le langage chorégraphique de Thomas Hauert pourrait être perçu comme un développement de la tradition initiée par des maîtres de la danse abstraite tels que Trisha Brown. Ce qui rend son œuvre singulière et signifiante, c’est qu’elle vise à faire émerger l’ordre à partir du désordre, la forme à partir de l’informe, un groupe à partir d’individus, tout en tirant parti de la qualité exceptionnelle de perception, d’attention et de concentration rendue possible par l’improvisation. La chorégraphie apparaît comme un microcosme dans lequel des individus négocient en permanence leur liberté et leur créativité avec leur volonté de se relier aux autres. Par ailleurs, Thomas Hauert explore sans relâche la relation entre la danse et la musique. Dans Accords (2008), les danseurs « se greffent » sur des pièces musicales existantes en jouant de leurs corps comme d’instruments. Dans You’ve changed, au contraire, le mouvement précède la musique. Thomas Hauert a demandé à Dick van der Harst, célèbre pour ses collaborations avec les metteurs en scène Alain Platel et Éric De Volder, de composer une musique originale sur une danse proposée par les performers de ZOO – un complexe développement chorégraphique improvisé fixé en vidéo. You’ve changed témoigne d’un véritable amour pour la danse comme forme, comme langage, comme technique. C’est une pièce physique à expérimenter de façon très directe. Le plaisir de la danse. Mais c’est aussi plus que cela. Un des fondamentaux du travail de Thomas Hauert est qu’il préserve la liberté des performers comme des spectateurs. You’ve changed touche à la relation entre la liberté individuelle et la cohésion sociale. Viennent à l’esprit, en particulier, les expériences culturelles utopiques des années 1960, un moment d’articulation où les rêves d’ingénierie sociale du modernisme s’effondrent sous les attaques d’une vision nouvelle, postmoderne, du « sujet ». La période, aussi, où ont pris place dans le champ de la danse des expérimentations qui se reflètent encore aujourd’hui dans un travail comme celui de ZOO. Mais depuis ce temps, l’eau a coulé et les miroirs se sont brisés… Le nouveau spectacle de Thomas Hauert pourrait nous inviter à nous poser cette question : en quoi avons-nous changé? TNBA Salle Vauthier Vendredi19 novembre / 19h30 Samedi 20 novembre / 19h Thomas Hauert (Suisse, 1967) Après s’être formé à l’académie de Rotterdam, le chorégraphe suisse Thomas Hauert s’installe à Bruxelles en 1991. Il danse pendant trois ans dans la compagnie Rosas d’Anne Teresa De Keersmaeker puis collabore avec Gonnie Heggen, David Zambrano et Pierre Droulers. Après la création du solo Hobokendans (1997), il fonde la compagnie Zoo avec laquelle il crée une dizaine de spectacles du solo jusqu’à l’improvisation pour dix danseurs, salués unanimement par la critique. Thomas Hauert a développé des méthodes d’enseignement qui sont reconnues internationalement. Il a encore créé Ha Mais (2002) avec un groupe de danseurs mozambicains, Milky Way (2000), Lobster Caravan (2004) et 12/8 (2007) avec des étudiants de P.A.R.T.S, ainsi que Fold and Twine (2006) à la Laban School de Londres. Dick van der Harst (Belgique, 1959) Dick van der Harst est musicien, arrangeur et compositeur. Depuis 1989, il est compositeur en résidence dans la maison de production d’opéra et de théâtre musical gantoise LOD et célèbre entre autres pour ses collaborations avec les metteurs en scène Alain Platel et Éric De Volder. Jan Van Gijsel (Belgique, 1975) Il étudie les arts audiovisuels à la St-Lukas Hogeschool à Bruxelles. Par la suite, il crée les lumières pour plusieurs vidéos et spectacles de théâtre/danse, collaborant entre autres avec Ingrid von Wantoch Rekowski, Needcompany, De Filmfabriek, Lilia Mestre, Ayélen Parolin, Mette Edvardsen, Michel Yang… Depuis 2005, il travaille comme directeur technique et light designer pour ZOO. Il a créé les lumières et la scénographie de Modify (2004), Walking Oscar (2006), Parallallemande (2006), Puzzled (2007) et Accords (2008). Own est un label de mode créé par Thierry Rondenet (1965) et Hervé Yvrenogeau (1966), deux Français installés en Belgique. Ils fondent OWN en octobre 1998, présentant leur première Crédit photo : Filip Vanzieleghem SUISSE - BELGIQUE collection homme quelques mois plus tard. En 2005, ils lancent également une collection femme. Pour ZOO\Thomas Hauert, ils ont créé les costumes de Verosimile, 5, Walking Oscar, la reprise de Cows in Space et Accords. Peter van Goesen (Belgique, 1970) Musicien électronique et artiste audiovisuel depuis 1988, son travail comprend des compositions pour des installations, des performances live, des projets dans le domaine des systèmes interactifs basés sur l’usage de senseurs et des sets DJ. Aussi à l’aise dans un centre d’arts que devant une piste de danse, il produit et joue sous son propre nom et sous ceux de Object et Vanno. Pour ZOO, le musicien réalise le design sonore de Walking Oscar (2006) et Accords (2008). Avec Thomas Hauert, Fabián Barba, Liz Kinoshita, Albert Quesada, Gabriel Schenker, Theodossia Stathi, Gabor Varga, Samantha van Wissen Conception, mise en scène et chorégraphie Thomas Hauert / Musique Dick van der Harst / Musiciens Dick van der Harst, Inez Carsauw, Lander Gyselinck, Jouni Isoherranen, Els Van Laethem, Simone Vierlinger / Textes pour la musique Paola Bartoletti / Scénographie, lumières et vidéo Jan Van Gijsel / Musique électronique et design sonore Peter Van Hoesen / Costumes OWN Production : ZOO Coproduction : Festival alkantara – Lisbonne, Kunstenfestivaldesarts – Bruxelles, La Bâtie, Festival de Genève, Kaaitheater – Bruxelles, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, LOD – Gand, Centre chorégraphique de Franche-Comté – Belfort dans le cadre de l’accueil studio (Belfort), Theaterhaus Gessnerallee – Zurich, Dampfzentrale - Bern Projet coproduit par NXTSTP, avec le soutien du Programme Culture de l’Union européenne - Avec le soutien de Vlaamse Overheid, Ministère de la Communauté Française de Belgique - Service de la Danse, Pro Helvetia - Fondation suisse pour la Culture, Vlaamse Gemeenschapscommissie, Wallonie- Bruxelles Théâtre/Danse Résidences et accueils studio Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’accueil studio Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Franche-Comté et de la convention Culturesfrance / Conseil régional de Franche-Comté - Belfort, Charleroi / Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française de Belgique, Kaaitheater – Bruxelles, Ultima Vez – Bruxelles, Rosas - Bruxelles 31 BELGIQUE I/II/III/IIII conception et mise en scène Kris Verdonck / A Two Dogs Company Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande machine, telles des marionnettes. Dans le travail de Kris Verdonck, la relation entre l’homme et l’objet, entre l’être vivant et la matière, est centrale. Le metteur en scène/ plasticien et ses performeuses ont créé une sorte de chorégraphie idéale : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mènera quand même dans une direction qu’elle a elle-même déterminée. Déroutantes et ambiguës, les images qu’évoque I/II/III/IIII nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes qui, semblables à des carcasses animales ou à des corps humains désarticulés, s’écrouleraient et rebondiraient dans tous les sens. TNBA Grande salle Vitez Samedi 20 novembre / 21h Du 18 au 21 novembre, les installations de Kris Verdonck, Variation VI, investissent le TNT - Manufacture de chaussures Où finit l’homme et où commence la machine, l’artificiel ? Le processus de travail de I/II/III/IIII est centré sur l’idée que les danseuses puissent se déplacer le plus librement possible tout en étant liées à la machine. En dirigeant cette pièce, Kris Verdonck tente de faire se rejoindre les forces opposées de la liberté et de la détermination : comment donner de l’espace aux danseuses et rester fonctionnel dans les limites imposées par la machine qui, tôt ou tard, enverra les danseuses dans une direction déterminée par elle-même. La recherche qui a été faite dans I/II/III/IIII – ainsi que le préconise Kleist dans son essai sur le théâtre de marionnettes – consistait à connaître au mieux la machine et à anticiper ses mouvements. Il en a résulté « une sorte de mouvement rythmique qui ressemble à de la danse » […] Le caractère identique de deux êtres vivants signifie qu’ils ne sont plus uniques. Celui qui est totalement semblable à un autre ne peut plus clamer sa propre et inaliénable identité, parce qu’il/elle doit partager son identité avec quelqu’un d’autre. Est-ce que cela met fin à notre « humanité » ? Où finit l’homme et où commence la machine, l’artifice ? Sommesnous capables de vivre avec la pure répétition ou copie de nous-mêmes ? Ou est-ce finalement, comme le philosophe Gilles Deleuze l’analyse, impossible de séparer la notion de « répétition » de la notion de «d ifférence » qui implique de comparer une chose à l’autre, et donc au minimum deux êtres, choses, phénomènes… Parler de la différence c’est parler de la duplication.… Pour I/II/III/IIII, les danseuses suspendues à la machine participent au développement de la chorégraphie : se succèdent un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Les images évoquées dans I/II/III/IIII, sont multisouches et déroutantes : un ballet classique, un spectacle de marionnettes, la machinerie du XVIIe siècle, les marionnettesacteurs du théâtre dadaïste du début du XXe siècle. Le spectre des associations passe d’anges flottant à des carcasses traînées. La structure de la performance nous confronte en outre probablement à l’interprétation émotionnelle primaire et « pure » des numéros 1, 2, 3 4 comme les philosophes grecs et les scientifiques les ont formulés jadis. Marianne Van Kerkhoven, dramaturge sur I/II/III/IIII Kris Verdonck Né en 1974, il fait d’abord des études d’architecture, d’arts visuels et de théâtre. En 1999, il termine des études d’Arts dramatiques au RITS (École des arts et techniques audiovisuels et dramatiques, Bruxelles) et entame en 2001 ses dernières études au HISK (Institut supérieur des arts plastiques, Anvers). En 1994, il sort Lauréat du Concours inter-universitaire de Littérature en prose. Il a différents projets à son actif. Il travaille pour la radio, assure la réalisation d’un clip publicitaire, produit diverses installations et met notamment en scène les pièces de théâtre suivantes : Het vuil, de stad en de dood (1999), Tussen ons gezegd en gezwegen, naar O. van Woensel (1999), B.O.I (2000), (CaO)n (2001) et Chironomidae (2001). Les différentes formations qu’a suivies Kris Verdonck – arts visuels, architecture et théâtre – se retrouvent dans son travail : on peut situer ses créations à la frontière entre les arts plastiques et le théâtre, l’installation et la performance, la danse et l’architecture. Comme metteur en scène et plasticien, il a déjà réalisé une large variété de projets, e.a. 5 (2003), Catching Whales Is Easy (2004), II (2005). Souvent, il présente des combinaisons de ses installations/ performances sous la forme de Variations. Les premiers Stills se composant de projections gigantesques, ont vu le jour en septembre 2006, à l’occasion de la La Notte Bianca à Rome. En novembre 2007 il a réalisé l’installation théâtrale I/II/III/ IIII. La première de sa deuxième installation théâtrale, END, a eu lieu en mai 2008 pendant le Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles. Variation IV, un parcours de 7 installations, a été présenté lors du festival d’Avignon 2008. En janvier 2010, la première de Actor #1 a eu lieu au Kaaitheater à Bruxelles. Actuellement, Kris travaille aussi sur une nouvelle création, K, a Society présentée en juillet 2010 au Theater der Welt à Essen, suivie d’une tournée : Kaaitheater - Bruxelles, Vooruit Gand, Rotterdamse Schouwburg et Le Manège - Mons. Crédit photo : Giannina Urmeneta Ottiker BELGIQUE Avec Claire Croizé, Alix Eynaudi, Gemma Higginbotham, Nikoleta Rafaelisova, Zsuzsanna Rozsavolgy, Artemis Stavridi, Eveline Van Bauwel Conception et mise en scène Kris Verdonck, A Two Dogs Company / Dramaturgie Marianne Van Kerkhoven (Kaaitheater) / Musique Stefaan Quix / Création lumières Luc Schaltin (Kaaitheater) / Costumes Shampoo & Conditioner / Construction Hans Luyten (PlasmaMagma), Dirk Lauwers (dna) / Machinistes Hendrik De Smedt, Serge Grootaert, Simon Salaert, Bart Verhaegen Production : Margarita Production pour stilllab vzw Coproduction : Kaaitheater, Bruxelles (BE), Kunstencentrum Vooruit, Gent (BE) et Buda Kunstencentrum, Courtrai (BE) Remerciements à Han Wannemakers (Frontline Rigging), Raphaël Rubbens, Theater Gasthuis (NL) Avec le soutien des autorités flamandes et la Commission de la Communauté flamande (VGC) 33 FRANCE Narcisses-0 Ex / Stase conception et mise en scène Coraline Lamaison Deux femmes et deux solos pour un même thème : le narcissisme et ses dérives. Dans Narcisses-0, la performeuse Kate Strong joue son propre rôle sur un texte taillé à la mesure de sa carrière d’agitatrice. Entre interprétation, fiction et réalité, les pistes se brouillent. Moments de vide, ironie, humour, évocations, extraits de spectacles, Kate Strong passe d’une limite à l’autre, s’accroche au public, se perd. Bien plus qu’un hommage à une personnalité hors-normes, le spectacle éclaire les nombreux mécanismes qui créent l’angoisse narcissique de l’interprète dans son rapport à la décrépitude, à la vanité et la fin d’une carrière. À ce Narcisses-0 qui avait bousculé Avignon (Sujets à vif en 2009), succède Ex / Stase. Ici le texte laisse place au corps et pas n’importe lequel, celui d’Annabelle Chambon. La performeuse hyper-malléable, pilier de la troupe de Jan Fabre, officie au milieu de vrais et faux loups, de prothèses, talons hauts, perruque, poupées... Avant tout chorégraphique, Ex / Stase est la danse de l’archétype de la femme idéale. Coraline Lamaison explore ici les fantasmes et poussées narcissiques qui conduisent à des déformations du corps et à la transformation physique. Dans une société qui place le Moi et le Bien-être au centre des préoccupations, que celui ou celle qui n’a jamais fait preuve de narcissisme lui jette le premier miroir. Coraline Lamaison Comédienne et metteur en scène formé au Conservatoire d’Art Dramatique de Toulouse, puis au Théâtre Daniel Sorano de Toulouse sous la direction de Jacques Rosner, elle a été l’interprète de Claude Bardouil et de Jan Fabre, avant de créer ses propres mises en scène : Étude pour un homme seul, 4.48 Psychose de Sarah Kane (dont elle est également l’interprète), Rugby, étude chorégraphique pour danseurs et rugbymen. En 2004, elle se forme auprès de Jan Fabre pour la Master Class de l’École des Maîtres. En 2005, elle est son assistante à la mise en scène sur L’Empereur de la Perte et Le Roi du Plagiat (Festival d’Avignon 2005 et tournée en France jusqu’en 2008). Kate Strong est une des grandes performeuses de la scène contemporaine depuis plus de 20 ans. Les spectacles qu’elle a interprétés, notamment dans les années 1980, font partie des œuvres déterminantes de l’histoire de la danse contemporaine. LE CUVIER Centre de Développement Chorégraphique d’Artigues-près-Bordeaux Samedi 20 novembre / 20h30 Ex/Stase : interdit au moins de 18 ans Annabelle Chambon Elle commence la danse à Libourne, obtient son diplôme d’Études Supérieures Chorégraphiques au CNSMD de Lyon, puis rejoint l’ensemble chorégraphique du CNSMD de Lyon. En 2001, elle est l’interprète de Jan Fabre dans Je suis sang / conte de fées médiéval créé dans la Cour d’Honneur du Palais des papes au Festival d’Avignon, chorégraphe qu’elle retrouve pour Parrots and Guinea Pigs en 2003, Tannhäuser, The crying body en 2004, L’Histoire des larmes, le solo Preparatio Mortis au Festival d’Avignon 2005, et L’orgie de la tolérance à Avignon en 2009... En 2002, elle fonde Label Cedana avec Cédric Charron, compagnie avec laquelle elle a présenté différents spectacles ainsi que plusieurs installations. Pierre Jodlowski Formation au CNR de Toulouse puis au CNSM de Lyon et au Cursus de Composition à l’IRCAM. En 1997, il fonde le Collectif Eole et le Festival Novelum à Toulouse. Il a reçu des commandes de l’IRCAM (2006), de l’Ensemble Intercontemporain (2001 et 2007), du Ministère de la Culture (1999 et 2007), du Groupe de Recherches Musicales (2004), de Radio France (2007-2008), du Concours Piano d’Orléans (2005), de l’Académie des Arts de Berlin (2001), du Festival de Donaueschingen (2003), de la Cinémathèque de Toulouse (2000)… et a obtenu le Prix Claude Arrieu de la SACEM en 2002. Crédit photo : Annabelle Chambon FRANCE Narcisse-O Avec Kate Strong, Julien Andujar Texte Coraline Lamaison, Kate Strong / Mise en scène Coraline Lamaison / Création musicale Pierre Jodlowski Ex / Stase Avec Annabelle Chambon Conception et mise en scène Coraline Lamaison / Chorégraphie Coraline Lamaison, Annabelle Chambon / Création musicale Pierre Jodlowski Production : Compagnie La Maison, production déléguée CDC Toulouse/ MidiPyrénées Coproduction : Troubleyn / Jan Fabre, Théâtre de la Digue - Toulouse, SACDFestival d’Avignon Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil régional Midi-Pyrénées, de la Mairie de Toulouse, du Conseil général de la Haute-Garonne Production : Compagnie La Maison, production déléguée CDC Toulouse/ MidiPyrénées Coproduction : Le Parvis Scène nationale de Tarbes, Le Cuvier CDC d’Aquitaine, Théâtre de la Digue-Toulouse Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil régional Midi-Pyrénées, de la Ville de Toulouse, du Conseil général de la Haute-Garonne. 35 FRANCE - Bordeaux Carte Blanche à Proxima Centauri & S:I.C Les Inouïes #3 Cette carte blanche s’inscrit dans le cadre des Inouïes, journées d’expressions sonores contemporaines. Pour cette 3e édition, Proxima Centauri et l’Ensemble S:I.C offrent leurs regards croisés sur l’évolution des formes musicales d’aujourd’hui. Six concerts et une conférence sont proposés au public lors de deux rendez-vous, l’un le dimanche 14 novembre à l’Opéra National de Bordeaux et l’autre, La Soirée des Musiciens, au Théâtre des Quatre Saisons de Gradignan le mardi 16 novembre. OPERA NATIONAL DE BORDEAUX Salon Gérard-Boireau Dimanche 14 novembre / De 11h à 17h Entrée libre pour la conférence-rencontre (dans la limite des places disponibles) 11h : Portraits-Croisés Avec ce programme solo Françoise Rivalland nous embarque dans une aventure pleine de désirs et d’inventions, sur des textes de Schwitters, Kagel, Scelsi, Globokar, Aperghis. 12h : Conférence-rencontre « Poétique de la musique mixte » par Christophe Havel L’apparition de l’ordinateur aux côtés des interprètes a provoqué l‘émergence de nouvelles pratiques musicales, porteuses d’une nouvelle poétique. 15h : Musique mixte : vers une nouvelle Poétique #1 Par Proxima Centauri et S:I.C Luciano Beri Naturale Pierre Jodlowski Série Blanche Christophe Havel Dissidences Gilles Racot Anapoème 16h30 Musique mixte : vers une nouvelle Poétique #2 Par Proxima Centauri et S:I.C François Paris Lecture d’une Vague Pierre Jodlowski Série Noire Allain Gaussin Jardin Zen Genoël Rühle Von Lilienstern Trio Proxima Centauri Créé par Marie-Bernadette Charrier et Christophe Havel en 1991 à Bordeaux, cet ensemble de musique de chambre réunit une saxophoniste, une pianiste, un flûtiste, un percussionniste et un électroacousticien. Compositeur ou solistes émérites, les cinq musiciens engagés dans l’aventure partagent le même désir de promouvoir la musique d’aujourd’hui par le biais de concerts et d’actions de sensibilisation. Ensemble S:I.C Fondé en 1986, il se réunit autour du désir de confronter un goût commun pour la musique de chambre, élément essentiel de la vie d’interprète, aux propositions des compositeurs, afin de créer un outil et un espace utiles au développement de la musique d’aujourd’hui. Proxima Centauri Marie-Bernadette Charrier saxophone et direction artistique Sylvain Millepied flûte Hilomi Sakaguchi piano Clément Fauconnet percussion Géraldine Keller voix Christophe Havel électroacoustique Ensemble S:I.C Françoise Rivalland percussion, cymbalum et direction artistique Sophie Deshayes flûte Pierre Dutrieu clarinette Jasmine Eudeline violon Gilles Deliège alto Annabelle Brey violoncelle Crédit photo : Arièle Bonzon Crédit photo : Frédéric Desmesure FRANCE - Bordeaux Partenariat SPEDIDAM, Opéra National de Bordeaux, Ministère de la Culture et de la Communication, Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général de la Gironde, Mairie de Bordeaux, Le Scrime, OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine, SACEM, ONDA – Office national de diffusion artistique 37 FRANCE - Bordeaux La Soirée des Musiciens avec la Spédidam Proxima Centauri, S:I.C et artistes invités Nouvelles formes musicales pour cette 6e Soirée des Musiciens imaginée par Proxima Centauri et l’Ensemble S:I.C, garantie de stimulants voyages pour l’ouïe et la vue. Trois concerts composent cette soirée : IN Novatio, trois œuvres de jeunes compositeurs, IN Quanto à l’opus 61 de François Rossé et IN/OUT Stances de Proxima Centauri. THÉÂTRE DES QUATRE SAISONS Gradignan Mardi 16 novembre / 20h45 CONCERT #1 IN Novatio / Proxima Centauri & S:I.C Trois œuvres de jeunes compositeurs en création mondiale. Aurélio Edler-Copês, Encore le vent À partir du texte homonyme de Gertrud Stein. flûte, clarinette basse, cymbalum et trio à cordes. Christophe Havel, Eden Inspiré par l’œuvre de Pierre Guyotat, et en particulier par son livre éponyme. Violon, violoncelle, saxophone, flûte, piano, percussion, dispositif électroacoustique et vidéo. Genoël Rühle Von Lilienstern, Landgang Autour des expériences vécues des marins lors de leurs séjours à la ville portuaire. Flûte, saxophone, piano, percussion, dispositif électroacoustique. CONCERT #2 IN Quanto à l’opus 61 de François Rossé / Proxima Centauri, S:I.C Hervé N’Kaoua, piano & Françoise Rivalland, direction Hommage à Chopin. CONCERT #3 IN/OUT Stances de Proxima Centauri - Création mondiale Spectacle totalement inclassable et surprenant, fruit du travail collectif de onze artistes créateurs, IN/OUT Stances trouve son inspiration dans des contraintes liées à l’espace. IN/OUT Stances a été imaginé lors d’une résidence de création au MolièreScène Aquitaine. Mise en musique Christophe Havel, Didier-Marc Garin, Hèctor Parra i Estève / Installation plastique et vidéo Xavier Rèche Proxima Centauri Marie-Bernadette Charrier saxophone et direction artistique Sylvain Millepied flûte Hilomi Sakaguchi piano Ensemble S:I.C Françoise Rivalland percussion, cymbalum et direction artistique Pierre Dutrieu clarinette Sophie Deshayes flûte Clément Fauconnet percussion Géraldine Keller voix Christophe Havel électroacoustique Jasmine Eudeline violon Gilles Deliège alto Annabelle Brey violoncelle FRANCE - Bordeaux Crédit photo : Frédéric Desmesure www.proximacentauri.fr Artistes invités Hervé N’Kaoua piano solo Aurélien Sescousse clarinette basse Didier Lacombe alto Hervé Lafon & Roland Gaillard contrebasse Aurélie Claver percussion Marie-Emmanuelle Allant Dupuy & Lucie Marical harpe Mise en lumière Jean-Pascal Pracht Mise en situation scénique Michel Schweizer Partenariat : SPEDIDAM, Opéra National de Bordeaux, Ministère de la Culture et de la Communication, Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général de la Gironde, Mairie de Bordeaux, Le Scrime, OARA - Office artistique de la Région Aquitaine, SACEM, ONDA – Office national de diffusion artistique. 39 BELGIQUE Arno Ce véritable dandy, séducteur décadent à la voix rocailleuse et déchirée, a mis ses compositions torturées au service d’une formidable carrière qui totalise plus de 15 albums en solo. Cet enfant du rock, membre de 5 groupes, a plumé, retourné à l’envers, à l’endroit et rhabillé les classiques du blues, de la pop, du rock’n’roll, de la funk et de la chanson. Tantôt en français, tantôt en anglais, il distille depuis 30 ans son rythm’n blues bric-à-brac à l’énergie rock ou apaisée. Albums sous le nom d’Arno : « Arno » (1986) Charlatan (1988) Ratata (1990) Tracks from the story (1992) Idiots Savants (1993) À la française (1995) Give Me The Gift (1997) En Concert (1997) À Poil commercial (1999) European cowboy (1999) Le Best of Arno (2000) Charles Ernest (2002) French bazaar (2004) Live in Brussels (2005) Jus de Box (2007) Covers Cocktail (2008) Best of 3 CD (2009) Brussld (2010) ROCK SCHOOL BARBEY Mercredi 10 novembre / 21h BELGIQUE Crédit photos : Danny Willems www.arnohintjens.be www.myspace.com/arnomusic www.arno.be 41 GRANDE-BRETAGNE The Jim Jones Revue + Heartbeeps Sauvage, hystérique et fiévreux, The Jim Jones Revue fait du rock’n roll plus vrai que nature. Du pur, du dur, sauvage comme si tout restait à réinventer ! Réincarnant à merveille Little Richard, Jerry Lee Lewis, le loup-garou de Londres et un avion à réaction, The JJR s’impose comme le meilleur groupe de rock’n’roll puriste du moment ! Chansons hystériques, fulgurantes, supersoniques, orgiaques, où le piano déraille, les guitares suintent, la batterie assomme, les instruments sont malmenés par une puissance scénique démoniaque ! Du rock’n’roll joué comme on braque une banque : ambitieux et désespéré. The Jim Jones Revue fait partie de cette confrérie de défenseurs de l’âge d’or du rock. Jim Jones a déjà une petite carrière derrière lui lorsqu’il forme son groupe. Avec Thee Hypnotics de 1988 à 1994, groupe de revival psyché-rock et Black Moses tenant d’une soul garage proche du MC5 de High Time, il commence à se bâtir un parcours de « beautiful looser ». The Jim Jones Revue sort l’album du même nom en 2008 et se retrouve sur toutes les scènes de festivals à l’été 2009. Avec Jim Jones (chant et guitare), Rupert Orton (guitare), Elliot Mortimer (piano), Gavin Jay (basse), Nick Jones (batterie) ROCK SCHOOL BARBEY Jeudi 11 novembre / 21h GRANDE-BRETAGNE Crédits photos : DR www.jimjonesrevue.com 43 FRANCE - Bordeaux Exercices de play-back performance de karaoke impromptue Collectif Yes Igor Qu’est-ce qu’un exercice de play-back ? C’est d’abord un exercice périlleux. Mais faut-il vraiment réussir un playback ? Le public aime déceler la supercherie : « T’as vu, c’est du play-back ! » Même s’il sait depuis le début que tout est truqué, ça lui fait plaisir. Ça fait partie du jeu. Jusqu’où peut-on pousser ce jeu ? L’usage du play-back doit-il se limiter à la chanson, à la musique ? Que se passe-t-il si on l’applique au théâtre, à la danse, ou même au sport ? Peut-on refaire la bande-son de tout ? C’est un exercice. Yes Igor, un collectif à géométrie variable Laurent Dailleau Après une formation en orgue classique et une longue pratique de la synthèse analogique et de l’échantillonnage, il se tourne en 1996 vers le theremin (un des plus anciens instruments de musique électronique dont la particularité est de produire de la musique sans être touché par l’instrumentiste). Il travaille régulièrement avec des compositeurs intéressés par cet instrument (Christophe Havel, Atau Tanaka, Todor Todoroff, Stevie Wishart, Francis Faber, Riccardo Nova, Phil Von, Kasper T. Toeplitz, Giuliano d’Angiolini…). Il compose depuis 1982 des musiques pour le théâtre et travaille avec Michel Schweizer. Dans les années 1980, il anime le duo Cosy-Corner. Trois de ses pièces font l’objet de commandes d’État. Il co-fonde avec Isabelle Duthoit et David Chiesa, Triolid (1998-2004). Il joue avec le groupe Art Zoyd de 2001 à 2009, pour lequel il compose également et est régulièrement invité par l’ensemble contemporain Proxima Centauri. Il se produit aussi en solo et cofonde en 2003, avec Cécile Babiole (vidéo, capteurs) et Atau Tanaka (BioMuse), le trio S.S.S/Sensors_Sonics_Sights. Il enregistre une dizaine de CD. En 2008, il crée, avec Cécile Babiole, le duo musique/image Mexican Standoff et en 2009 le duo DECOY avec Nadia Ratsimandresy (Ondes Martenot), qui compose la musique de Sweet Dreams are made des chorégraphes Simone Aughterlony et Isabelle Schad. DECOY enregistrera son premier CD en 2010 pour le label SignaturesRadio-France. Monsieur Gadou Après des études de guitare classique, il devient multiinstrumentiste autodidacte et, en 1993, champion d’Europe de musique improvisée. Membre fondateur de Grand six (jazz), Nababs (électro), Chazam & Monsieur Gadou Champions d’Europe (musique improvisée), Monsieur Gadou & sa Secrétaire (traduction pop), L’orchestre du dimanche (modern mambo), Les fox-trotters (dancing 30’s), Yes Igor. Principaux festivals : Francofolies de Montréral, Montreux Jazz Festival, Heineken Festival (Israel), Festival international des musiques médiocres (France), Sigma (Bordeaux), Dour (Belgique), Bordeaux Jazz Festival, Rigas Ritmi (Lettonie). TNBA Hall de la lune Du mercredi 10 au samedi 20 novembre Horaires et lieux : voir programme Novart durée : 15 mn Entrée libre Isabelle Jelen Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, elle co-fonde l’association de plasticiens Cuisines de l’immédiat. Artiste polymorphe, elle réalise selon le goût du jour des vidéos, des livres, des performances, des spectacles. Ses vidéos ont été programmées au Confort Moderne (Poitiers), à la Friche de la Belle de Mai (Marseille), au CIPM (Marseille) à Bandimage (Bourges), au Musée d’Art Contemporain de Lyon, etc. Ses textes sont publiés par les éditions de l’Attente (Bordeaux), les éditions Patin & Couffin (Marseille) et la revue Tissu (Suisse). Elle a réalisé des lectures et des performances au CIPM (Marseille), au Capc (Bordeaux), Au salon de la poésie de Nantes, à Art 3 Centre d’Art (Valence), à Arteleku (San Sebastien), au Festival des Musiques Médiocres (France). Depuis 2005, elle fait partie du collectif Yes Igor. Elle est cofondatrice du duo Monsieur Gadou & sa Secrétaire. Pierre Lachaud Artiste plasticien, dont le travail s’inscrit entre l’art contemporain et la musique. Après les Beaux-Arts son travail de sculpture s’est orienté vers le son. Il a créé des sculptures sonores touchant à la lutherie expérimentale et des machines sonores qui utilisent la lumière, le mouvement et le son, de manière ludique, poétique et aléatoire. Ces dernières années, son travail s’est développé au sein de collectifs et de groupes Yes Igor (spectacles), Passe-moi ta manche j’te file mon col (couture), WE.BAM.REFLEX (cinéma-performance), Bruit du Frigo (événementiel périurbain), Zoobizarre (DJ électro), The High Cheekbonnes (rock). Son dernier groupe dont il est le batteur, JFG and the Regulars sort son premier album cette année. Bruno Lahontâa Comme scénographe, il collabore depuis 1990 avec les principales compagnies de théâtre de la région Aquitaine. Il signe plus d’une quarantaine de créations scénographiques avec entre autres : Gilbert Tiberghien, Jean-Louis Terrade, Renaud Cojo, Kristian Fredric, Melkior Théâtre, La Petite Fabrique... pour les festivals de Blaye et d’Avignon, le CDN de Bordeaux, de Marseille, de Toulouse, de Lyon, le Théâtre de la Ville de Paris, le TNT-Manufacture de chaussures. Comme FRANCE - Bordeaux FRANCE Crédit photo : DR www.fauvesprod.com plasticien, il répond à diverses commandes, expositions ou installations. Comme musicien, il explore depuis les années 1980 de nouveaux univers sonores acoustiques et électriques et cofonde notamment le laboratoire musical Microfilmures. Il est membre du collectif Yes Igor et crée en 2005 la Fondation Raffy avec Thierry Lahontâa, outil expérimental pour l’art contemporain. Ils en assurent la direction artistique. Conception et interprétation Laurent Dailleau, Monsieur Gadou, Isabelle Jelen, Pierre Lachaud, Bruno Lahontâa (Collectif Yes Igor) 45 FRANCE PacoVolume Chœurs à 8 voix sur Stand By Me, claps artisanaux, refrains à l’unisson, polyrythmies, arpégiateurs fous, du ternaire, du binaire, des syncopes, une cithare vietnamienne… Une folk pop bohème, légère et emballante berce les superbes morceaux de Manhattan Baby. Il y est question d’amour, de danse, d’animaux sauvages, des déceptions, des spaghetti en boîte, de la musique disco à Belfast à la fin des années 1970, de Donald Trump, de la mort, des filles, de LA fille, de Judas... L’ambiance exubérante, intuitive et aventureuse du premier album studio et solo de PacoVolume, signé sur le très respectable et respecté label Discograph, est en parfaite adéquation avec le parcours atypique du musicien français. En effet, parti à 20 ans pour une carrière de rock star en Nouvelle Zélande, PacoVolume sera finalement serveur à Auckland et négociant en vin. Inévitablement, il atterrit à Bordeaux où sa route croise à nouveau celle du rock et où il troque sa cave contre l’aventure de la capitale. Ce chaînon manquant entre David Bowie, Prince et Arcade lorgne du côté de la pop à l’anglo-saxonne et chante les cœurs brisés sur une musique élégante, rythmée et finement ciselée. PacoVolume À 20 ans, il abandonne ses études de lettres et de civilisation Maya pour tenter de devenir rock star en Nouvelle-Zélande. Pour assurer le quotidien en attendant la réalisation de ses projets musicaux, il devient serveur dans un bar à vin d’Auckland. Le vin lui ouvre un univers fascinant dont il va faire sa vie. Dix-huit mois plus tard, rentré en France, il devient 5e jeune dégustateur de France (2001). Il travaille chez des négociants en vin en tant qu’acheteur, goûte une centaine de vins par semaine, joue un peu, mais il trouve ça un peu ringard, la musique, sauf peut-être Nick Cave et Daft Punk. Multi-instrumentiste, fasciné par Prince dans le film Purple Rain, il compose et enregistre sur un magnéto 4 pistes des morceaux tristes, ou des trucs complètement débiles. Caviste, il finit par rencontrer « des musiciens avec des problèmes d’alcool, ou, pire, des alcooliques avec des problèmes musicaux ». Ça lui plait bien, il reprend confiance en lui, part à Paris, ça tombe bien : il en avait sa claque du pinard, de ne rien écrire. Il finissait par craquer et raconter des histoires pas possibles sur le vin à des clients circonspects. Il décide de consacrer ses trente prochaines années à la musique. En 2004, il fonde les groupes NapalmPilot (duo de hard rock, guitare-voix-batterie) et Turbo Crystal, (duo de funk romantique, basse-boîte à rythmes-voix) signé sur le label londonien Tiny Sticks Records. LE CARRÉ - LES COLONNES Le Carré à Saint-Médard-en-Jalles Samedi 13 novembre / 21h PacoVolume a été élu révélation CQFD 2007 des Inrocks, a enregistré des reprises pour Béatrice Ardisson, joué dans la majorité des salles rock parisiennes. Il participe à d’autres albums en tant que producteur additionnel et compose pour d’autres artistes. Parallèlement, il compose l’album solo Manhattan Baby et l’enregistre à Paris avec l’aide du réalisateur François Chevallier (Émilie Simon, Arcade Fire, Coldplay…). Avec PacoVolume (chant, guitare, ukulélé), Clément Fonio (basse, chœurs), Fred Scamps (clavier, chœurs), Antoine Boistelle (batterie, chœur) Label et distribution Discograph FRANCE Crédits photos : DR www.myspace.com/pacovolume 47 FRANCE L’Espace s’Efface et « des airs & des accords » maquettes sonores et visuelles de Cécile Léna Il y a deux ans, Cécile Léna créait l’événement avec quatre petites maquettes visuelles et sonores, L’Espace s’Efface. Quatre maquettes à hauteur des yeux pour quatre pièces d’une même maison : l’Antichambre, la Bibliothèque, le Patio, la Terrasse. Quatre lieux d’inspiration asiatique et de patine italienne pour une expérience insolite : un voyage immobile et instantané à la découverte d’un fascinant théâtre d’ombres et de lumières, étrange et paradoxal théâtre sans personnages. En 2010, l’Opéra National de Bordeaux offrait une carte blanche à Cécile Léna pour porter son regard sur l’activité de ce joyau architectural conçu par Victor Louis au XVIIIe siècle. De son imaginaire poétique, sont nées deux maquettes délicates et ciselées, « des airs et des accords ». Elles disent avec grâce toute la subtilité de l’Opéra qui, sous ses voûtes majestueuses, porte en lui les fêlures les plus humaines. À la fois théâtrales et architecturales dans leur forme, cinématographiques dans leur climat, littéraires et musicales dans leurs références, les maquettes visuelles et sonores de Cécile Léna invitent le visiteur à une troublante expérience sensorielle. Novart Bordeaux 2010 réunit pour la première fois L’Espace s’Efface et « des airs & des accords » offrant ainsi au public l’occasion de (re)découvrir un théâtre minuscule, écrin et vestige de l’éphémère. Cécile Léna, diplômée de l’École supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg, elle conçoit des décors et costumes pour les spectacles de nombreux metteurs en scène tels Philippe Delaigue, Michel Deutsch, Brigitte Jaques-Wajeman, Anton Kouznetsov, Gilles Gleize… Elle a été assistante des scénographes Emmanuel Peduzzi, Mine Barral Vergez, Antoine Dervaux sur des spectacles de Jacques Lassalle, Jean-Luc Revol, Michel Raskine. Son œuvre de plasticienne est une déclinaison de son travail de scénographe. Les maquettes de L’Espace s’Efface créées en janvier 2008 ont été présentées dans de nombreux théâtres et autres lieux : Escale du Livre à Bordeaux, La Winery, Théâtre d’Angoulême scène nationale, Théâtre de la Cité internationale - Paris… Ses carnets de voyage, dessins de visages lointains - Inde, Chine, Cambodge, Thaïlande, Vietnam, Estonie, Lettonie, États-Unis, Grèce, Italie, Pakistan, Russie – ont été exposés de nombreuses fois. Elle a dessiné une collection de laque du Vietnam pour la Compagnie Atlas Cargo et conçoit ses stands pour les salons Maison & Objets. Elle a illustré des ouvrages pour Flammarion (La main à la pâte) et les éditions Le Pommier (Dans le tourbillon de la vie) ainsi que dans le magazine L’art de voyager. En 2009, elle a réalisé les illustrations du Joli petit monde d’Hubert Reeves et Christophe Aubel et Ciel ! Mon étoile de Pierre Léna et Michel Serres, édités chez Elytis. Parallèlement à ses activités artistiques, Cécile Léna enseigne dans différentes écoles (Bordeaux III, LIMA école supérieure d’arts appliqués…) et intervient dans les lycées et collèges. TNBA Salle Vauthier Mercredi 10 novembre / de 17h à 22h Jeudi 11 novembre / de 17h à 22h Vendredi 12 novembre / de 17h à 22h Samedi 13 novembre / de 17h à 22h Mardi 16 novembre / de 17h à 22h Mercredi 17 novembre / de 17h à 22h Jeudi 18 novembre / de 17h à 22h Vendredi 19 novembre / de 17h à 22h Samedi 20 novembre / de 17h à 22h Durée 20 mn Entrée toutes les 5 mn L’Espace s’Efface Conception et réalisation Cécile Léna / Textes de Fernando Pessoa, Poèmes païens, Christian Bourgois éditeur 1996, traductions de Michel Chandeigne et Patrick Quillier / Musiques Cocorosie (Tahiti rain song, Candy land) - Label Touch and Go Records ; Sainkho Namtchylak (OldMelody) - Label Harmonia Mundi USA ; Joe Hisaishi (Hana-bi, Tenderness) – Label Milan Music ; David, Farres (Quizàs, Quizàs, Quizàs (perharps, perhaps, perhaps) interprété par Nat King Cole – Label Capitol / Photos Cécile Léna, Gaël Kerbaol / Création bande son Xavier Jolly / Réalisation technique Philippe Lahaye / Lumières José Victorien / Voix d’homme Thibault de Montalembert / Voix de femme Hélène Babu Production : Association Léna d’Azy, Ville de Bordeaux, Conseil général de la Gironde, Région Aquitaine, OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine, ODAC - Office départemental d’Action Culturelle de Lot-et-Garonne Avec le soutien de l’Académie des Beaux-arts – Paris, TnBA, Crédit Mutuel du Sud-Ouest, Carat, All Tech, Les Ateliers Lumière, Audio Pro, BAT Graphique, Vinis. « des airs & des accords » Conception et réalisation Cécile Léna / Textes Cécile Léna inspirée par Guillaume Apollinaire, Paul Éluard, Paul Verlaine, Daniel Danis / Musiques Chopin Nocturne N°2 OP. 9, Joe Jackson Lullaby / Création bande son Xavier Jolly / Lumières José Victorien / Comédiennes Babeth Fouquet, Julie Lesgages / Prise de son Loïc Lachaize Production : Association Léna d’Azy, Opéra National de Bordeaux, OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine. Avec le soutien du Conseil général de la Gironde et de la Région Aquitaine En partenariat avec Les Ateliers Lumière, Boesner, L’Éclat de Verre, La Grande Zaza Production, Mécénart & St Gobain Vitrages, Crédit Mutuel du Sud-Ouest. Crédit photo : Cécile Léna FRANCE 49 BELGIQUE Variation VI Kris Verdonck / A Two Dogs Company Variation VI est une « anthologie » qui réunit pour la première fois sept installations et deux projections du plasticien Kris Verdonck. Comme dans une exposition, un guide conduit les spectateurs devant les projections Gossip et Syncope, et les installations Dancer #1, Dancer #2, Dancer # 3, Huminid, Mass, Monster et Rain. Pour Kris Verdonck, qui a étudié les arts visuels, l’architecture et le théâtre, la relation entre l’homme et l’objet, entre l’être vivant et la matière est centrale. On peut situer ses créations à la frontière entre les arts plastiques et le théâtre, entre l’installation et la performance, entre la danse et l’architecture. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas tant la juxtaposition de disciplines et de médias mais plutôt la rencontre de leurs essences souvent opposées, et la recherche de moments et de lieux où ces contradictions s’affrontent. Comme un surfer qui reste un instant au sommet de la vague. Au point où l’ascension vire à la chute. Suspendu dans l’atmosphère, comme gelé. La question de l’impact grandissant de la technologie sur la vie quotidienne se trouve au cœur même de sa pratique. Quelle relation l’homme peut-il, veut-il ou doit-il entretenir avec la machine, le robot, la technologie ? L’homme désire le mécanique et en même temps les machines lui font peur. Dans ses œuvres, Kris Verdonck envisage cette problématique dans deux perspectives : l’homme qui devient machine et la machine qui devient humaine. Jeudi 18 novembre à 19h, rencontre entre Kris Verdonck et Johann Le Guillerm, animée par Iraj Mortazavi : 2 artistes qui remettent en jeu les repères et modifient les points de vue du public. Cette rencontre sera suivie à 21h de la première de Variation VI. Conception et mise en scène Kris Verdonck / Dramaturgie Marianne Van Kerkhoven (Kaaitheater) / Performer (dans le film) Johan Leysen, Jean Paul Van Bendegem / Construction Sylvain Spinoit, Atelier 26, Steven Blum / Software & Electronics Felix Luque / Design son Thomas Turine / Vidéo Vincent Pinckaers / Design lumières Luc Schaltin (Kaaitheater), Kris Verdonck / Coordination technique Colin Legras Production : A Two Dogs Company (Hendrik De Smedt, Sylvain Spinoit, Han De Meulemeester) et Margarita Production Coproduction KunstenFestivaldesArts (BE), Beursschouwburg (BE), kc België (BE), Kaaitheater (BE), Buda Kunstencentrum (BE), Kunstencentrum - Vooruit (BE), Le Grand Théâtre de Luxembourg (LU), Productiehuis Rotterdam/ Rotterdamse Schouwburg (NL), NXTSTP (avec le soutien du programme Culture de l’Union Européenne), Le Manège.Mons/CECN, et Technocité (BE) dans le cadre de Transdigital / Interreg, Theater der Welt 2010 (DE), et du Festival La Bâtie (CH) Avec le soutien des autorités flamandes, de la Commission de la Communauté flamande (VGC) et de la Région Bruxelles-Capitale TNT - MANUFACTURE DE CHAUSSURES Jeudi 18 novembre / 21h Vendredi 19 novembre / 19h et 22h Samedi 20 novembre / 11h, 15h, 19h et 22h Dimanche 21 novembre / 11h, 15h et 18h Crédit photo : Luc Schaltin BELGIQUE 51 FRANCE Il était une fois l’huile Collectif Ferraille Productions « Si c’est bon pour votre moteur, c’est bon pour votre famille… » « Idéale pour les moteurs et parfaite pour cuisiner de bons petits plats » : deux slogans parmi d’autres qui jalonnent cette drôle d’exposition d’art contemporain consacrée à l’huile Méroll. En dix tableaux, de l’aube de l’humanité au Moyen âge et à Hiroshima, le collectif Ferraille Productions retrace les aventures imaginaires d’Édouard Michel Méroll, fondateur des huiles de même nom. Partant du principe que l’huile Méroll, par son omniprésence, pourrait bien être à l’origine de notre civilisation, les auteurs déjantés racontent avec humour et une totale subjectivité l’histoire de la « sainte huile ». Ainsi, des grands singes entourent le monolithique bidon d’huile Méroll, des amphores du même liquide jonchent les fonds marins tandis que des chevaliers en lubrifient Excalibur pour la sortir de son rocher. Une exposition gentiment irrévérencieuse qui rend hommage à un grand industriel, mécène, philanthrope, et farouche défenseur de l’exception culturelle française. Fondé en 2008, ce collectif d’artistes développe et produit les nombreux projets qui surgissent au sein de la nébuleuse des Requins Marteaux, groupe d’auteurs de bande dessinée, originaires pour partie d’Albi, constitué en maison d’édition qui revendique ouvertement une position indépendante ou underground. L’essentiel de leurs publications se rapportent au genre de la bd d’humour. Avec Pinocchio de Winshluss, ils obtiennent en 2009 le prix du meilleur album du Festival d’Angoulême. Ayant considérablement élargi leur champ d’activité, les Requins Marteaux ont créé une nouvelle entité, Ferraille Productions. Fondée notamment par les piliers du feu Ferraille Illustré (Winshluss et Felder), Ferraille Productions rassemble à peu près tous les corps de métier : graphiste, musicien de freejazz, scénographe, plasticien ou encore cascadeur amateur (!). Le collectif collabore régulièrement avec des artistes aquitains et a tissé des liens forts avec le milieu culturel bordelais. C’est la Rock School Barbey qui a été retenu pour accueillir cet événement exceptionnel. Ce lieu qui force au recueillement, offre également le recul nécessaire afin de pouvoir admirer l’ensemble des oeuvres dont la taille dépasse souvent l’entendement. ROCK SCHOOL BARBEY Mercredi 10 novembre Jeudi 11 novembre Vendredi 12 novembre 10h-13h / 14h-19h Entrée libre FRANCE www.lesrequinsmarteaux.org 53 Novart pratiques renseignements - locations LE CARRÉ - LES COLONNES Le Carré Place de la République Saint-Médard-en-Jalles Mardi, mercredi : 10h-18h, Jeudi, vendredi : 10h-12h / 13h-17h T. +33 (0)5 57 93 18 93 La liane 3 et le 53 express au départ des Quinconces – Arrêt place de la République à Saint-Médard [email protected] www.lecarre-lescolonnes.fr Les Colonnes 4 rue du Docteur Castéra Blanquefort Mardi, mercredi : 10h-18h, Jeudi, vendredi : 10h-12h / 13h-17h T. +33 (0)5 56 95 49 00 La liane 6 au départ du Palais de Justice - Arrêt Mairie de Blanquefort (face aux Colonnes) [email protected] www.lecarre-lescolonnes.fr LE CUVIER CENTRE DE DÉVELOPPEMENT CHORÉGRAPHIQUE D’AQUITAINE Château Feydeau Avenue Ile-de-France Artigues-près-Bordeaux T. +33 (0)5 57 54 10 40 Billetterie en ligne : www.lecuvierartigues.com www.lecuvier.eu Lignes 32, 63 / bus du soir S7 (correspondance tram ligne A La Morlette) GLOB THÉÂTRE 69-77 rue Joséphine Bordeaux T. +33 (0)5 56 69 06 66 [email protected] www.globtheatre.net Accès au Quai Louis XVIII : Tramway Ligne B ou Ligne C - Arrêt Quinconces OARA - OFFICE ARTISTIQUE DE LA RÉGION AQUITAINE Molière Scène d’Aquitaine 33 rue du Temple Bordeaux T. +33 (0)5 56 01 45 67 [email protected] www.oara.fr Tramway Ligne A - Arrêt Hôtel de Ville ou Ligne B - Arrêt Gambetta OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX Grand-Théâtre Place de la Comédie Bordeaux Mardi au samedi : 13h-18h30 T. +33 (0)5 56 00 85 95 [email protected] www.opera-bordeaux.com Tramway Ligne B - Arrêt Grand-Théâtre TNBA - THÉÂTRE NATIONAL DE BORDEAUX EN AQUITAINE Place Renaudel Square Jean-Vauthier Bordeaux Mardi au samedi : 13h-19h T. +33 (0)5 56 33 36 80 [email protected] www.tnba.org Tramway Ligne C - Arrêt Sainte-Croix TNT - MANUFACTURE DE CHAUSSURES 226 boulevard Albert-Ier Bordeaux T. +33 (0)5 56 85 82 81 [email protected] www.letnt.com Billetterie en ligne Tramway Ligne C – Arrêt Terres Neuves Bus ligne 26 : Arrêt Curie ROCK SCHOOL BARBEY 18 cours Barbey Bordeaux T. +33 (0)5 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com Tramway Ligne C - Arrêt Gare St Jean Bus 9, 16 et 17 - Arrêt Gare St Jean THÉÂTRE DES QUATRE SAISONS Parc de Mandavit Gradignan Lundi au vendredi : 11h-18h T. +33 (0)5 56 89 98 23 [email protected] Billetterie en ligne : www.t4saisons.com Tramway Ligne B (direction Pessac Centre) - Arrêt UNITEC KIOSQUE BORDEAUX CULTURE Les places pour les spectacles présentés dans le cadre de Bordeaux 2010 seront également en vente à partir du 15 octobre Allées de Tourny, Bordeaux Ouvert de 11 h à 18 h, du lundi au samedi et le premier dimanche de chaque mois +33 (0)5 56 79 39 56 [email protected] www.bordeaux.fr Programme de Bordeaux 2010 en ligne sur le site de la Mairie de Bordeaux Bordeaux 2010 est subventionné par la Ville de Bordeaux, la Drac Aquitaine - Ministère de la culture, la Région Aquitaine et le Conseil général de la Gironde. Avec le soutien de la Lyonnaise des eaux, filiale de Suez Environnement et de la Caisse des Dépôts, de Toyota et de la Banque Populaire Sud-Ouest NXTSTP Le TnBA est engagé depuis sa création en 2008 dans le réseau européen Next Step, dédié à l’accompagnement et au soutien à l’émergence artistique en Europe. Ce projet est l’un des dix retenus par l’Union européenne au titre de son programme Culture et bénéficie d’un financement de l’Union européenne (20082012). Membre fondateur de Next Step, le TnBA est associé à : KunstenfestivaldesArts Bruxelles - Belgique, Rotterdamse Schouwburg Rotterdam – Pays-bas, Göteborg Dance & Theatre festival Göteborg – Suède, Steirischer Herbst Graz – Autriche, Baltoscandal Rakvere – Estonie, Alkantara Lisbonne Portugal. Sept pays, sept partenaires qui s’engagent dans la coproduction et la circulation d’artistes déjà reconnus dans leur pays, mais qui nécessitent un soutien solidaire (mutualisation des moyens de production) pour inscrire leur travail et leurs propositions à l’échelle européenne. Next Step s’intéresse particulièrement aux nouvelles écritures scèniques (théâtre, danse, performances…). 55 Canal Com Noëlle Arnault et Aurélie Augé T +33 (0)5 56 79 70 53 [email protected] Myra Rémi Fort et Yannick Dufour presse nationale T +33 (0)1 40 33 79 13 [email protected] design franck tallon Services de presse