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Bilan de l’AGENDA 21 Acte II valant Rapport sur la situation en matière de développement durable (exercice 2014) présenté au Débat d’Orientation Budgétaire de janvier 2016 Comment lire ce document ? Ce document se structure en 2 parties : 1) Une première partie sur ce que l’on dénomme « les modes de gouvernance » des projets de développement durable. Cela correspond aux éléments de démarche tels que : - la transversalité de l’approche ; - l’organisation du pilotage ; - la participation des acteurs locaux et des habitants ; - l’évaluation partagée ; - la stratégie d’amélioration continue. 2) Une deuxième partie sur les politiques du Département en faveur des « finalités du Développement Durable ». Les finalités du Développement Durable ont été définies par le législateur par l’Article 110-1 du Code de l’environnement : « L'objectif de développement durable […] répond […] à cinq finalités : 1) La lutte contre le changement climatique ; 2) La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ; 3) La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ; 4) L'épanouissement de tous les êtres humains ; 5) Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables. » Cette partie présente pour chacune des 5 finalités de développement durable : - leur déclinaison en 2 ou 3 objectifs intermédiaires, - eux-mêmes déclinés en actions du Conseil Départemental. Cependant, en matière de développement durable, les actions sont hautement transversales. Une même action peut correspondre à la fois à plusieurs finalités de développement durable. Par exemple, l’action de lutte contre la précarité énergétique est du ressort de la finalité de lutte contre le changement climatique, mais également de celle de la solidarité. C’est pourquoi, les actions de développement durable du Conseil Départemental vous sont présentées en fin de document. Pour chacune des actions, une fiche expose le cas échéant : - l’approche transversale de l’action ; - son contexte ; - son impact sur le patrimoine bâti ; - son impact sur le patrimoine non bâti ; - son impact pour les routes départementales ; - son impact sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne ; - son impact sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe ; - son impact en faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département ; - les partenariats à pérenniser, développer ou construire. Les objectifs intermédiaires, quant à eux, vous sont présentés en apportant un éclairage sur leur définition et leur contexte et en listant les actions déclinées. 3 AVANT-PROPOS Le Code général des collectivités territoriales [Article L3311-2] prévoit une présentation d’un rapport de développement durable au moment du Débat d’Orientation Budgétaire des assemblées départementales. Jusqu’en 2014, le Rapport de Développement Durable de la collectivité départementale du Gers consistait en un état d’avancement de l’AGENDA 21 GERS. En effet, depuis son lancement en 2005, l’AGENDA 21 GERS a formé la principale trame stratégique de développement durable du Département. L’AGENDA 21 GERS s’est décliné en différentes étapes : - un lancement en 2005 d’une démarche de concertation territoriale ; - un premier plan d’actions (Acte I) AGENDA 21 de 2008 à 2011 ; - une évaluation-actualisation en 2011 ; - un deuxième plan d’actions (Acte II) AGENDA 21 et Plan Climat Énergie Territorial. Les Actes I et II de l’AGENDA 21 GERS ont fait l’objet d’une validation ministérielle pour leur exemplarité. En 2014, le Département a recentré le projet de développement durable de la collectivité sur des actions de transition énergétique. Cette modification de périmètre d’action a fait émerger nouveau projet de territoire GERS CROISSANCE VERTE qui succède dès lors à celui de l’AGENDA 21 GERS, notamment depuis la labellisation Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV) du Département du Gers. Enfin, la réforme territoriale de 2015 conduit la collectivité à réinterroger ses dispositifs en faveur du développement durable dans le cadre de la suppression de la clause générale de compétence. 4 TABLE DES MATIÈRES PARTIE I : LES ÉLÉMENTS DE DÉMARCHE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 9 La transversalité de l’approche L’organisation du pilotage La participation des acteurs locaux et des habitants L’évaluation partagée & la stratégie d’amélioration continue PARTIE II : 9 11 11 13 ANALYSE DE LA POLITIQUE DÉPARTEMENTALE EN FAVEUR DES 5 FINALITÉS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 13 1) Lutte contre le changement climatique 1.1) Production d’énergie renouvelable 1.2) Diminution des gaz à effet de serre et économie d’énergie 1.3) Adaptation au changement climatique 2) Préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources 2.1) Préserver la biodiversité 2.2) Lutter contre les pollutions 2.3) Préserver les ressources 14 15 18 20 23 24 27 31 3) Cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations 3.1) Solidarité 3.2) Aménagement du territoire 34 35 37 4) Modes de production et de consommation responsables 39 5) Épanouissement 44 4.1) Produire responsable 4.2) Consommer responsable 5.1) Bien-être 5.2) Participation citoyenne et gouvernance 40 42 45 47 5 FICHE 1Développer la filière biogaz 49 FICHE 2 Développer la filière bois énergie 51 FICHE 3 Développer la filière biocarburant 53 FICHE 4 Développer la filière solaire photovoltaïque 54 FICHE 5 Développer la filière solaire thermique 55 FICHE 6 Économiser l’énergie et réduire les gaz à effet de serre sur le patrimoine départemental 56 FICHE 7 Économiser l’énergie et réduire les gaz à effet de serre par les techniques d’entretien et de travaux des routes 59 FICHE 8 Économiser l’énergie et réduire les gaz à effet de serre en optimisant les 2quipements 61 FICHE 9 Moderniser l’administration départementale 63 FICHE 10 Former les agents 66 FICHE 11 Lutter contre la précarité énergétique 68 FICHE 12 Assurer les continuités écologiques 71 FICHE 13 Soutenir la filière agricole biologique 74 FICHE 14 Réduire la pollution due aux pesticides 76 FICHE 15 Appuyer les collectivités dans les démarches de développement durable 79 FICHE 16 Diminuer et valoriser les déchets 81 FICHE 17 Préserver les ressources 85 FICHE 18 Soutenir l’alimentation de qualité 87 FICHE 19 Favoriser l’autonomie 89 FICHE 20 Faciliter l’accès aux droits et favoriser l’économie sociale et solidaire 92 FICHE 21 Déployer l’accès au numérique 94 FICHE 22 Adapter pour tous les publics l’accès à des pratiques sportives et de loisirs, à la culture et au tourisme95 FICHE 23 Mettre à disposition de l’information aux citoyens 99 FICHE 24 Sensibiliser la jeunesse au développement durable 100 FICHE 25 Sensibiliser les agents et les citoyens au développement durable 103 Liste des acronymes et abréviations 10 4 6 TABLE DES ILLUSTRATIONS Figure 1 - Sociogramme de l’Agenda 21 Gers .............................................................................................................................................9 Figure 2 - Dépenses et Recettes liées à des actions de développement durable (liste non exhaustive) ...................... 10 Figure 3 - Logigramme simplifié de la politique départementale de lutte contre le changement climatique ........... 14 Figure 4 - Production d'électricité renouvelable dans le Gers ........................................................................................................ 16 Figure 5 - Panorama régional des énergies renouvelables [Source : OREMIP 2013 – Observatoire Régional de l’Énergie de Midi-Pyrénées] ....................................................................................................................................................... 16 Figure 6 - Liste des actions du Département en faveur des énergies renouvelables ............................................................ 17 Figure 7–Répartition de la consommation d'énergie finale sur le territoire du Gers en 2014 (pour près de 4 000 GWh) ........................................................................................................................................................................................ 18 Figure 8 - Liste des actions du Département en faveur de la diminution des gaz à effet de serre et d’économie d’énergie ............................................................................................................................................................................................. 19 Figure 9 - Liste des actions du Département en faveur de l’adaptation au changement climatique. ............................. 22 Figure 10 - Logigramme simplifié de la politique départementale de Préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources ............................................................................................................................. 23 Figure 11 - Carte des Espaces Naturels Sensibles ................................................................................................................................. 25 Figure 12 - Carte des Zones Humides ........................................................................................................................................................ 25 Figure 13 - Liste des actions du Département en faveur de préservation de la biodiversité ............................................ 26 Figure 14 - Liste des actions du Département en faveur de la lutte contre les pollutions .................................................. 30 Figure 15 – Carte des états écologique et état physico-chimique des stations RDSEMA .................................................... 32 Figure 16 - Liste des actions du Département en faveur de la préservation des ressources ............................................ 33 Figure 17 - Logigramme simplifié de la politique départementale de la Cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations ................................................................................................................................................ 34 Figure 18 - Bénéficiaires du RSA en décembre 2014 ........................................................................................................................... 35 Figure 19 - Bénéficiaires du RSA en décembre 2014 par tranche d'âge .................................................................................... 35 Figure 20 - Liste des actions du Département en faveur de la solidarité et du développement durable ..................... 36 Figure 21 - Liste des actions du Département en faveur de l'aménagement du territoire ................................................. 38 Figure 22 - Logigramme simplifié de la politique départementale pour les mo d es d e p r od uct io n et d e con so m ma t io n re sp o ns a bl e ........................................................................................................................................... 39 Figure 23 – Evolution des aides à l’installation du CD32 aux jeunes agriculteurs ................................................................. 40 Figure 24 - Liste des actions du Département en faveur de la production responsable ..................................................... 41 Figure 25 - Répartition des repas en restauration collective dans le Gers ................................................................................ 42 Figure 26 - Liste des actions du Département en faveur de la consommation responsable.............................................. 43 Figure 27 - Logigramme simplifié de la politique départementale pour l ’ é pa no uiss e m en t ...................................... 44 Figure 28 - Liste des actions du Département en faveur du bien-être ........................................................................................ 46 Figure 29 - Liste des actions du Département en faveur de la participation citoyenne et gouvernance ..................... 47 Figure 30 – Carte des installations de Biogaz dans le Gers ............................................................................................................... 49 Figure 31 - Cartes Bois Énergie (Gers et Midi-Pyrénées) .................................................................................................................. 51 Figure 32 – Evolution de la consommation de carburant du CD32............................................................................................... 53 Figure 33 - Carte des installations photovoltaïques dans le Gers .................................................................................................. 54 Figure 34 – Evolution de la production d'électricité photovoltaïque dans le Gers ............................................................... 54 Figure 35 - Carte du séchage solaire des fourrages en Midi-Pyrénées ........................................................................................ 55 Figure 36 - Évolution des consommations énergétiques dans les bâtiments du CD32 ........................................................ 57 Figure 37 - Flux de CEE ..................................................................................................................................................................................... 58 Figure 38 – Evolution des enrobés .............................................................................................................................................................. 60 Figure 39 - Composition du parc informatique du CD32 en 2013 et 2014 ................................................................................ 61 Figure 40 - Répartition du parc automobile du CD32 par étiquette écologique au 31/12/2014 ................................... 61 Figure 41 - Consultations publiques & Marchés conclus en 2013 et 2014 ................................................................................ 65 Figure 42 – Evolution Budget Formation et Cotisation CNFPT ....................................................................................................... 66 Figure 43 – Evolution du Fonds Solidarité Logement ......................................................................................................................... 68 Figure 44 - Aides aux logements sociaux (HLM) en 2014 - Hors PLAI et PLUS ....................................................................... 69 Figure 45 – Evolution des aides aux PLAI et PLUS ................................................................................................................................ 69 Figure 46 – Evolution des aides du CD32 aux propriétaires occupant dans le cadre du PIG « Habiter Mieux » ...... 70 Figure 47 – Carte de classement des cours d’eau .................................................................................................................................. 72 Figure 48 – Evolution de l’Agriculture Biologique dans le Gers ..................................................................................................... 74 Figure 49 – Evolution des aides à la reconversion Bio ....................................................................................................................... 75 Figure 50 - Flux d'hectares de l'opération portage foncier du Pack Bio CD32 ......................................................................... 75 Figure 51 - Carte de situation des documents d'urbanisme ............................................................................................................. 79 7 Figure 52 - Valorisation des Déchets Ménagers et Assimilés dans le Gers ................................................................................ 81 Figure 53 – Evolution de la valorisation des boues d'épuration .................................................................................................... 84 Figure 54 – Evolution de la consommation d'eau sur l'Hôtel du Département ....................................................................... 85 Figure 55 - Part des repas bio des 6 collèges du dispositif "Collèges en Bio" de 2012 à 2014 ......................................... 87 Figure 56 - Evolution de l'aide départementale aux familles en difficultés pour la pension et demi-pension .......... 87 Figure 57 - Évolution de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie ................................................................................................ 89 Figure 58 - Évolution de la Prestation de Compensation du Handicap ...................................................................................... 89 Figure 59 - Évolution du Revenu de Solidarité Active......................................................................................................................... 90 Figure 60 - Plan Départemental d'Insertion & Fonds Social Européen ....................................................................................... 91 Figure 61 – Évolution du nombre de visiteurs des principaux sites touristiques gersois .................................................. 95 Figure 62 – Visites des scolaires en 2014 dans les principaux sites touristiques gersois ............................................... 100 8 PARTIE I LES ÉLEMENTS DE DÉMARCHE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE LA TRANSVERSALITÉ DE L’APPROCHE La politique du Département du Gers en matière de Développement Durable et pour la Croissance Verte permet de faire converger l’action des différents acteurs du territoire autour d’objectifs communs dans le but de renforcer l’efficacité des actions menées. Différents partenaires permettent la mise en œuvre d’actions de développement durable, ils peuvent être des organismes de mission de service public, des consulaires ou des associations. Les bénéficiaires de la politique de développement durable du Département du Gers demeurent essentiellement la population gersoise dans son ensemble mais parfois certaines actions peuvent concerner davantage les bénéficiaires sociaux, les personnes âgées, les agriculteurs, les collégiens ou les agents du Département pour les actions d’exemplarité de la collectivité. Figure 1 – Sociogramme de l’Agenda 21 Gers 9 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT LIÉES AU DÉVELOPPEMENT DURABLE –TOUS BUDGETS Organisme ADASEA AP 32 GABB32 CPIE ADEAR32 Pierre & Terre ERE32 2012 2013 2014 0€ 0€ 1 000 € 7 846 € 11 915 € 40 125 € 50 000 € 76 850 € 56 700 € 23 300 € 21 645 € 23 245 € 28 900 € 50 489 € 32 447 € 6 807 € 11 420 € 16 214 € 3 000 € 2 880 € 0€ 238 087 € 300 000 € 310 000 € 50 000 € 50 000 € 65 200 € 0€ 255 055 € 326 049 € 1 337 974 € 1 052 697 € 1 095 000 € 74 270 € 74 160 € 74 060 € 0€ 14 400 € 7 000 € 0€ 750 € 12 031 € 137 332 € 121 790 € 105 300 € 3 400 € 5 400 € 9 400 € 66 490 € 44 045 € 71 900 € 2 027 405 € 2 093 497 € 2 245 671 € Taxe d’aménagement Autre MAD Pers Autre CAUE MDPH UDOTSI URCOFOR ORAMIP Chambre d’agriculture CCI Gers CMA Total RECETTES DE FONCTIONNEMENT LIÉES AU DÉVELOPPEMENT DURABLE – TOUSBUDGETS Organisme ADEME ARS ARS Auch Agence de l’Eau 2012 22 182 € 1 360 € 718 € 185 606 € 209 866 € Total 2013 0€ 7 844 € 0€ 34015 € 41 859 € 2014 13 912 € 20 485 € 0€ 63 065 € 97 462 € RECETTES D’INVESTISSEMENT LIÉES AU DÉVELOPPEMENT DURABLE – TOUS BUDGETS Organisme Agence de l’Eau 2012 294 897 € 294 897 € Total 2013 257 124 € 257 124 € 2014 432 423 € 432 423 € Figure 2 – Dépenses et Recettes liées à des actions de développement durable (liste non exhaustive) 10 L’ORGANISATION DU PILOTAGE Une démarche de développement durable nécessite un portage politique fort ainsi qu’une organisation adaptée. Sur un territoire interviennent des acteurs aux compétences et intérêts divers, représentant des institutions et des échelons territoriaux différents. La gouvernance d’un projet de développement durable doit permettre d’organiser l’expression des différents intérêts des parties prenantes ainsi que les modalités de choix ou de propositions. Les élus de la collectivité ne sont donc pas les seuls dans la construction de la décision d’un projet de développement durable, ni dans sa mise en œuvre. Si la construction du programme d’actions de l’Agenda 21 Gers 2012-2015 s’est appuyée sur un panel citoyen, il convient d’envisager la pérennisation de cette participation. En 2014, les services départementaux ont été réorganisés, ce qui a permis de rendre l’action de la collectivité plus visible pour les concitoyens et les partenaires et parfaitement maîtrisable par les élus. Cette refondation s’est inscrite essentiellement sur l’évolution d’une ligne hiérarchique supérieure simplifiée et responsabilisée ainsi que sur le principe clé d’un positionnement en trois blocs homogènes constituant les trois Directions Générales Adjointes (DGA). Il appartenait aux Directeurs Généraux Adjoints, sous l’autorité du Directeur Général des Services, de poursuivre la mise en œuvre des engagements de développement durable de l’AGENDA 21 DU GERS. Pour cela, les DGA ont assuré la mise en œuvre des opérations AGENDA 21 GERS Acte II en veillant à leur avancement et au lancement des actions nouvelles inscrites au programme d’actions voté le 29 mars 2013. Les Directeurs Généraux Adjoints se sont attachés à donner une lisibilité et une cohérence d’ensemble des actions Agenda 21 de leur Direction Générale Adjointe. Parallèlement à cette mise en œuvre opérationnelle, une redéfinition des indicateurs de développement durable a été organisée par la Direction Pilotage Évaluation et Méthodes (DPEM) au cours du second semestre 2014. LA PARTICIPATION DES ACTEURS LOCAUX ET DES HABITANTS Le recours à un panel de citoyens (effectué en 2012 pour l’évaluation de l’AGENDA 21 GERS Acte I) présente l’intérêt de pouvoir apporter un avis contrasté et extérieur à l’institution, indépendant de toute représentation d’intérêt (les citoyens ne sont ni élus locaux, ni représentants d’associations ayant une implication dans le sujet traité). La démocratie participative étant expérimentale, les modalités de pérennisation de la participation citoyenne à la démarche de développement durable du Gers avaient fait l’objet d’une action spécifique du programme d’actions 2012-2015. Si cette expérience n’a pas été consolidée, la participation d’acteurs locaux et des habitants a toutefois été permise lors de révision de plan ou de schéma de politiques sectorielle. Ainsi, en 2013, la révision du PLAN DE PREVENTION ET DE GESTION DES DÉCHETS NON DANGEREUX du Gers s’est effectuée avec l’appui d’un large panel d’acteurs. Plusieurs instances avaient été créées : commission consultative d’élaboration et de suivi, ateliers de travail sur les thématiques de la prévention, du réemploi, de la valorisation, du traitement des déchets et du suivi du Plan. Une réunion publique et un questionnaire en ligne avait permis d’ouvrir la concertation aux Gersois. L’ensemble des dimensions du développement durable avait été prises en compte, et notamment le lien entre gestion des déchets et création d’emplois locaux. La méthode de concertation publique pourrait néanmoins être encore améliorée. 11 En 2014, l’élaboration du SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DU TOURISME s’est déroulée selon une méthode innovante et participative. Le Département avait souhaité que ce schéma soit élaboré en concertation étroite avec les acteurs du tourisme gersois et leurs partenaires. Ce sont ainsi plus de 90 acteurs gersois aux profils divers et variés (prestataires et institutionnels du tourisme, agriculteurs, entrepreneurs d’autres secteurs, élus) qui ont participé aux différentes étapes de cette démarche : - Automne 2013 : 23 entretiens menés par les services du Département auprès des représentants des principales filières, des syndicats touristiques et des consulaires. - Janvier 2014 : une enquête de terrain menée auprès de 67 professionnels du tourisme gersois, acteurs des secteurs connexes au tourisme et élus. Cette enquête a été menée par 20 étudiants de VetAgroSup spécialisés en ingénierie du développement territorial. - Printemps 2014 : une douzaine d’acteurs ont participé au groupe prospective« Gers 2030 ». Ce groupe s’est réuni sur 3 journées. En appui au travail de fond mené, un groupe partage prospective Gers 2030 de 14 participants a été mis en place. L’enjeu était de se remettre en question, d’explorer des exemples extérieurs, de trouver des réponses individuelles et collectives aux évolutions de demain(climatiques, sociétales…). Ce groupe était animé par un intervenant extérieur. - Été 2014 : un séminaire de créativité : l’objectif de cette journée était de croiser et d’enrichir les éléments issus des précédentes étapes. Ce séminaire a réuni l’ensemble des acteurs associés à la démarche. L’ÉVALUATION PARTAGÉE ET LA STRATÉGIE D’AMÉLIORATION CONTINUE Dans le cadre d’une amélioration continue, les services départementaux ont effectué au deuxième semestre 2014 une clarification des indicateurs de développement durable pour le Département. Cette démarche permet d’analyser la situation en matière de développement durable de la collectivité de façon plus périodique. La réforme territoriale de 2015 conduit la collectivité à réinterroger ses dispositifs en faveur du développement durable dans le cadre de la suppression de la clause générale de compétence. La précision des objectifs à atteindre ainsi que les orientations stratégiques contribueront à ce que l’action territoriale participe encore davantage aux cinq finalités de développement durable. Le nouveau projet de territoire GERS CROISSANCE VERTE qui succède à l’AGENDA 21 GERS permettra de rendre compte de la situation en matière de transition énergétique de connaître davantage les forces, faiblesses, opportunités et vulnérabilités du territoire et des enjeux qui découlent du changement climatique. 12 PARTIE II ANALYSE DE LA POLITIQUE DÉPARTEMENTALE EN FAVEUR DES 5 FINALITÉS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE LES 5 FINALITES DE DEVELOPPEMENT DURABLE : Lutte contre le changement climatique Préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources Cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations Modes de production et de consommation responsables Épanouissement 13 Politique départementale de lutte contre le changement climatique 1 ) LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE La politique départementale de LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE se décompose en 3 Objectifs intermédiaires : Production d’Énergie Renouvelable Diminution des Gaz à Effet de Serre et Économie d’Énergie Adaptation au changement climatique Les principales actions du Conseil Départemental qui participent à cette finalité sont représentées cidessous : Figure 3 – Logigramme simplifié de la politique départementale de LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Remarque : L’ensemble des actions de Lutte contre le Changement Climatique constituait le Plan Climat Énergie Territorial du Conseil Départemental. 14 Politique départementale de lutte contre le changement climatique 1.1) PRODUCTION D’ÉNERGIE RENOUVELABLE LES ÉNERGIES RENOUVELABLES : DE QUOI PARLE-T-ON ? Contrairement aux énergies provenant des combustibles fossiles ou de la fission nucléaire pour lesquelles les gisements connus sont voués à disparaître ; les énergies renouvelables font appel à des éléments dont la consommation ne conduit pas à la diminution de ressources naturelles (le soleil, le vent, les chutes d’eaux, les marées, la chaleur de la terre, etc.). Sommairement, les énergies renouvelables peuvent produire de l’électricité, du gaz ou même de la chaleur. Elles peuvent être classées en 5 familles : - énergie solaire : o photovoltaïque (pour l’électricité) ; o thermique (pour la chaleur, principalement l’eau chaude sanitaire). - énergie hydraulique : o dans le Gers essentiellement des microcentrales (de 20 à 500KW) (pour l’électricité). - énergie éolienne : o inexistant dans le Gers (pour électricité). - géothermie : o quelques installations dans le Gers (pour la chaleur). - biomasse o bois énergie (ou biomasse solide) (pour la chaleur principalement) ; o biogaz (issu de la méthanisation, qui est le processus biologique naturel de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène) ; o biocarburant. 15 Politique départementale de lutte contre le changement climatique CONTEXTE TERRITORIAL L’essentiel de la production d’énergie renouvelable dans le Gers est d’origine photovoltaïque. Biogaz Solaire photovoltaïque Hydraulique TOTAL 2009 2010 2011 Nombre d’installations 1 1 1 Puissance installée (MW) 0,1 0,1 0,1 Nombre d’installations 4 6 8 Puissance installée (MW) 0,3 0,7 1,1 Nombre d’installations 225 881 1 456 Puissance installée (MW) 1,6 17,0 66,4 Puissance installée (MW) 1,9 17,8 67,6 [Source : MEDDE] Figure 4 – Production d’électricité renouvelable dans le Gers 2012 2013 1 0,1 13 2,1 1 735 75,0 77,2 Nombre et puissance des installations de production d’électricité renouvelable*, par filière (* installations bénéficiant d’une obligation d’achat au sens de l’article 10 de la loi du 10 février 2000 ) Figure 5 – Panorama régional des énergies renouvelables [Source : OREMIP 2013 – Observatoire Régional de l’Énergie de Midi-Pyrénées] 16 2 1,2 18 3,0 2 114 99,6 103,8 2014 3 1,4 19 3,1 2 542 106,7 111,1 Politique départementale de lutte contre le changement climatique ACTIONS DU DÉPARTEMENT En 2010, le Département du Gers a lancé une étude sur le potentiel en énergie renouvelable du Département. Cette étude réalisée par le prestataire AXENNE en 2010 et 2011 a identifié et quantifié les potentialités du territoire pour la production d’énergie renouvelable. Trois filières à fort potentiel de développement ont été retenues : La filière biogaz (méthanisation)(FICHE 1) La filière bois énergie (FICHE 2) La filière solaire thermique (à ne pas confondre avec la filière photovoltaïque)(FICHE 5) Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur des énergies renouvelables : Actions départementales en faveur de la PRODUCTION D’ÉNERGIE RENOUVELABLE ACTIONS Développer la filière Biogaz (Fiche 1 et 16) Développer la filière Bois énergie (Fiches 2 et 12) Sur le patrimoine (bâti) (FICHE 2 p52) Réalisation de chaufferie bois Sur les routes (FICHE 2 p52) Déchets ligneux lors des travaux des routes Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) Développer la filière Biocarburant (Fiche 3) Développer la filière Solaire photovoltaïque (Fiche 4) Développer la filière Solaire thermique (Fiche 5) (FICHE 4 p54) Photovoltaïque sur toitures de collèges (FICHE 5 p55) Tentatives (Nogaro, Arreau) (FICHE 3 p53) Cuve Parc départemental (FICHE 16 p83) Valorisation énergétique des boues d’épuration (FICHE 1 p50) Subvention pour la création de méthaniseurs (FICHE 1 p50) GRDF, Conseil Régional (FICHE 2 p52) Subvention chaudières biomasse pour séchoirs céréales (FICHE 2 p52) URCOFOR, CD65, Association CD65-CD32 (FICHE 3 p53) HVP Figure 6 – Liste des actions du Département en faveur des énergies renouvelables 17 Politique départementale de lutte contre le changement climatique 1.2) DIMINUTION DES GAZ À EFFET DE SERRE ET ÉCONOMIE D’ÉNERGIE DIMINUTION DES GAZ À EFFET DE SERRE ET ÉCONOMIE D’ÉNERGIE : DE QUOI PARLE-T-ON ? Les émissions de gaz à effet de serre peuvent être directes ou indirectes : - directes : o par combustion (transport, chaudière) o par fuite (échappement de gaz frigorigènes des circuits de climatisation) - indirectes : o par la consommation d’électricité De façon sommaire, réduire la consommation d’énergie a pour effet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. On peut réduire la consommation d’énergie - en réalisant des travaux de réhabilitation sur le patrimoine permettant d’améliorer l’efficacité énergétique - en optimisant les équipements (appareil consommant moins d’électricité, véhicules moins consommateurs de carburant, etc.) - en utilisant des procédés techniques plus efficients énergétiquement - en agissant sur les comportements consommateurs d’énergie CONTEXTE TERRITORIAL Figure 7–Répartition de la consommation d’énergie finale sur le territoire du Gers en 2014 (pour près de 4 000 GWh) 18 Politique départementale de lutte contre le changement climatique ACTIONS DU DÉPARTEMENT La réalisation d’un Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES) est obligatoire pour - l’État, les régions, les départements, les communautés urbaines, les communautés d’agglomération et les communes ou communautés de communes de plus de 50 000 habitants ; - les autres personnes morales de droit public employant plus de 250 personnes ; - les personnes morales de droit privées employant plus de 500 personnes pour la France métropolitaine. Les BEGES permettent de quantifier les émissions de gaz à effet de serre mais également de réaliser un plan d’actions permettant d’éviter les émissions. Ils sont à réactualiser obligatoirement tous les 3 ans. Le BEGES du Département du Gers est disponible surwww.gers.fr. Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de la diminution des gaz à effet de serre et d’économie d’énergie : Actions départementales en faveur de la DIMINUTION DES GAZ À EFFET DE SERRE ET ÉCONOMIE D’ÉNERGIE ACTIONS Sur le patrimoine (bâti) Sur les routes Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) Réduire les émissions directes (Fiches 6, 7, 8, 9, 10 , 11 ) Réduire les émissions indirectes (Fiches 6, 8, 11) (FICHE 6 p56) Travaux de maintenance des bâtiments existants qui permettent des opérations d’amélioration énergétique. Nouvelles constructions plus efficientes énergétiquement. (FICHE 7 p59) Techniques spécifiques d’entretien des chaussées. (FICHE 6 p58) Certificats d’économie d’énergie (FICHE 7 p59) Diminution du nombre de passes de débroussaillement. (FICHE 8 p61) Optimiser le parc de véhicules (FICHE 9 p63) Moderniser l’administration afin de rationaliser les déplacements (FICHE10 p66) Éco-conduire (formation des agents) (FICHE 8 p61) Optimiser le parc informatique (FICHE 9 p63) Dématérialisation des procédures (FICHE10 p66) Écoconduire (clauses dans les anciens marchés transports) (FICHE 25 p104) Animation du Défi Familles à Énergie Positive et du défi Class ‘Énergie (FICHE 11 p68) Lutte contre la précarité énergétique (FICHE 11 p68) ANAH Figure 8 – Liste des actions du Département en faveur de la diminution des gaz à effet de serre et d’économie d’énergie 19 Politique départementale de lutte contre le changement climatique 1.3) ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : DE QUOI PARLE-T-ON ? 1) QU’EST-CE QU’UN RISQUE CLIMATIQUE ?1 Trois composantes définissent un risque climatique : - 1) l’aléa climatique - 2) l’exposition des populations - 3) la vulnérabilité (de la population face à l’aléa climatique) 54) L’aléa climatique aléa climatique : événement d’origine climatique susceptible de se produire et pouvant entraîner des dommages sur les populations, les activités et les milieux. S’il est communément admis que les extrêmes climatiques (tels que la sécheresse, les inondations, les vagues de chaleur, etc.) sont des aléas climatiques ; il n’en résulte pas moins que l’évolution de certains facteurs, comme celle des températures, des régimes des précipitations, du changement des cycles de gelées, des variations de l’irradiation solaire doivent être perçus comme des aléas climatiques. Ainsi, on entend par aléas climatiques à la fois les extrêmes climatiques mais également les évolutions tendancielles. b) L’exposition exposition : situation dans laquelle des populations, des milieux et des activités peuvent être soumisses à l’influence d’un aléa climatique. Elle est caractérisée par une nature d’exposition (ce qui est exposé : habitants ; bâtiment, actifs de production, etc.) et par un niveau d’exposition (quantité de ce qui est exposé : un hectare de culture ou plusieurs milliers, etc.) qui définissent l’approche à suivre par la collectivité pour s’adapter (degré partenarial fort, approche réglementaire, etc.). c) La vulnérabilité aux aléas climatiques vulnérabilité : degré au niveau duquel un système subi ou est affecté négativement par les effets des aléas climatiques. L’aménagement du territoire, l’occupation des sols, les activités économiques locales, l’existence d’infrastructures de protection, la structure par âge et le niveau de vie des ménages, sont autant d’exemples de facteurs de la vulnérabilité d’un territoire face aux aléas climatiques. 1Source ADEME : www.pcet-ademe.fr 20 Politique départementale de lutte contre le changement climatique 2) QU’EST-CE QUE L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ? adaptation : ensemble des ajustements des systèmes naturels ou humains réalisés en réponse aux changements du climat pour en limiter les impacts négatifs et en maximiser les effets bénéfiques. Adapter un territoire au changement climatique revient à réduire l’exposition et la vulnérabilité aux aléas climatiques. Pour ce faire, il est nécessaire de redéfinir les orientations de développement des territoires. Les actions d’adaptation vont par exemple concerner l’éloignement des logements des zones inondables dans un contexte climatique futur, l’adoption de nouvelles variétés de plantes mieux adaptées aux nouveaux équilibres climatiques, l’ajustement des réseaux énergétiques à une nouvelle structure de consommation, etc. L’adaptation vient en plus et non à la place de la réduction des émissions de Gaz à Effet de serre. 54) Les différents types d’adaptation adaptation spontanée ou adaptation réactive : apporte une réponse à une situation de risque avéré. Le risque est clairement identifié, a pu se manifester et créer des dommages à l’échelle locale. Adaptation planifiée ou adaptation anticipative : adaptation planifiée intégrant le facteur changement du climat dans les politiques publiques et la gestion des infrastructures et des espaces publics. Elle permet de construire une adaptation globale et efficace à long terme. Maladaptation : situation dans laquelle un changement des systèmes naturels ou humains conduit à augmenter la vulnérabilité ou l’exposition à un aléa climatique b) Adaptation au changement climatique et incertitudes La difficulté majeure pour définir une politique d’adaptation au changement climatique pour un territoire réside dans le traitement de l’incertitude. Cette incertitude est triple : - l’incertitude sur le scénario global d’évolution du climat : le phénomène de changement climatique n’aura pas les mêmes conséquences selon le scénario d’émissions de gaz à effet de serre et donc d’augmentation de la température moyenne du globe qui se réalise (+2°C, +4°C, +6°C) ; - l’incertitude sur la façon dont les différents scénarii globaux se traduisent à l’échelle locale : la manière dont le changement climatique va affecter la fréquence et l’intensité de certains évènements climatiques extrêmes dans certaines régions varie selon les modèles climatiques à l’échelle locale ; - l’incertitude sur la réponse des grands cycles (par exemple l’eau), des écosystèmes (par exemple la forêt) et des sociétés (par exemples l’évolution démographique) aux changements globaux et locaux du climat. Le changement climatique est par ailleurs un processus dynamique, continu. Il s’agit pour les systèmes de s’adapter à un climat sans cesse changeant. L’adaptation n’est donc pas une action unique visant à passer d’une situation stable à une autre situation stable L’évolution des capacités d’adaptation des sociétés, la volonté politique de s’engager et de déployer les financements nécessaires pour faire face aux impacts du climat et la concrétisation de nouveaux modes de fonctionnement des sociétés sont des incertitudes supplémentaires. 21 Politique départementale de lutte contre le changement climatique CONTEXTE TERRITORIAL La vulnérabilité du département du Gers face au Changement climatique fait l’objet d’une étude à part entière adoptée en 2012 et disponible sur www.gers.fr . Elle doit être réactualisée tous les cinq ans. ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de l’adaptation au changement climatique : Actions départementales en faveur de l’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ACTIONS Lutter contre la précarité énergétique Assurer les continuités écologiques Soutenir la filière agricole biologique Réduire la pollution due aux pesticides (Fiche 11) (Fiches 12) (Fiche 13) (Fiche 14) Sur le Patrimoine (non Bâtis) (Fiche 12 p71) Schéma départemental des ENS Sur les routes (Fiche 12 p71) Trame verte Trame bleue (Fiche 14 p76) Objectif Zéro Phyto pour l’entretien des routes Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) (Fiche 14 p76) Programme « Objectif Zéro Pesticides » (Fiche 11 p68) PIG « Habiter Mieux » (Fiche 12 p71) Agroforesterie et plantation de haies SLIME ANAH Appuyer les collectivités dans leurs démarches de développement durable (Fiche 15) (Fiche 13 p74) Aide à la reconversion Assurer le portage foncier Conseil Régional, DREAL, ONEMA, DDT,ADASEA, Agence de l’Eau, Institution Adour ; ONF, les fédérations chasse et pêche, Chambre d’Agriculture, CREN, CPIE, Arbre & Paysage SAFER (Fiche 15 p79) Avis rendus sur les documents d’urbanisme (Fiche 14 p76) PAT d’Estang Agence de l’Eau Figure 9 – Liste des actions du Département en faveur de l’adaptation au changement climatique. 22 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources 2) PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ ET DE LA PROTECTION DES MILIEUX ET DES RESSOURCES La politique départementale de LA PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉET DE LA PROTECTION DES MILIEUX ET DES RESSOURCES se décompose en 3 Objectifs : - Lutter contre les pollutions - Préserver la Biodiversité - Préserver les ressources Les principales actions du Conseil Départemental qui participent à cette finalité sont représentées cidessous : Figure 10 – Logigramme simplifié de la politique départementale de LA PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ ET DE LA PROTECTION DES MILIEUX ET DES RESSOURCES 23 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources 2.1 ) PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ : DE QUOI PARLE-T-ON ? LA BIODIVERSITE : UNE NOTION COMPLEXE2 La notion même de biodiversité est complexe car elle comprend trois niveaux interdépendants : a) la diversité des milieux de vie à toutes les échelles : des océans, prairies, forêts… au contenu des cellules (parasites pouvant vivre dans les cellules) en passant par la mare de jardin ou encore les espaces végétalisés en ville… ; b) la diversité des espèces (dont l’espèce humaine) qui vivent dans ces milieux, qui interagissent entre elles (prédation, coopération, symbiose…) et qui interagissent avec leur milieu de vie ; c) la diversité des individus au sein de chaque espèce. Les scientifiques parlent de diversité génétique LA TRAME VERTE ET BLEUE3 La Trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres (Trame Verte) et aquatiques (Trame Bleue) identifiées par les Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE) ainsi que par les documents de l’État, des collectivités territoriales et de leurs groupements. Elle constitue un outil d’aménagement durable du territoire. a) Les continuités écologiques Les continuités écologiques constituant la Trame verte et bleue comprennent des réservoirs de biodiversité(b) et des corridors écologiques(c). b) Les réservoirs de biodiversité(tout ou partie des ENS) Zones vitales, où la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée et où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie. c) Les corridors écologiques(lanières arbustives le long des routes par exemple) Connexions entre des réservoirs de biodiversité Les corridors écologiques peuvent être linéaires ou discontinus. d) Les cours d’eau et les zones humides Les cours d’eau constituent à la fois des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques Les zones humides constituent des réservoirs de biodiversité et/ou des corridors écologiques. 2Source MEDDE : www.developpement-durable.gouv.fr 3Source www.trameverteetbleue.fr 24 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources CONTEXTE TERRITORIAL 57 sites ENS pour 10 440 ha 7 sites appartenant au CD32 pour 533 ha Figure 11 – Carte des Espaces Naturels Sensibles Figure 12 - Carte des Zones Humides 25 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de préservation de la biodiversité : Actions départementales en faveur de la PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ ACTIONS Assurer les continuités écologiques (Fiche 12) Sur le Patrimoine (non Bâtis) (Fiche 12 p71) Schéma départemental des ENS Sur les routes (Fiche 12 p71) Trame verte Trame bleue Soutenir la filière agricole biologique (Fiches 10, 13 et 18) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) (Fiche 10 p66) Formation des cuisiniers Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe (Fiche 18 p87) Consommation de repas bio dans les collèges et les EHPAD En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département (Fiche 12 p71) Agroforesterie et plantation de haies Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) (Fiche 12 p71) Conseil Régional, DREAL, ONEMA, DDT,ADASEA, Agence de l’Eau, Institution Adour ; ONF, les fédérations chasse et pêche, Chambre d’Agriculture, CREN, CPIE, Arbre & Paysage (Fiche 13 p74) Aide à la reconversion Assurer le portage foncier Figure 13 – Liste des actions du Département en faveur de préservation de la biodiversité 26 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources 2.2) LUTTER CONTRE LES POLLUTIONS LUTTER CONTRE LES POLLUTIONS : DE QUOI PARLE-T-ON ? Il s’agit ici d’une description de la pollution de l’eau et de l’air. 1)LAPOLLUTION DE L’EAU4 a) Pollutions organiques Agriculteurs, particuliers et industriels rejettent des matières organiques (excréments, ordures ménagères animales ou végétales pour les particuliers ; déjections animales pour les exploitations agricoles). Or ces déchets, notamment les excréments, contiennent des microbes : bactéries, virus… . Cette pollution peut entraîner des maladies (pollution microbiologique). b) Pollutions chimiques L’agriculture (culture et élevage) est une cause majeure de pollution des eaux souterraines, et importante pour les eaux de surface. Les engrais (nitrates, phosphates, mais aussi parfois cadmium) et pesticides utilisés pénètrent dans le sol, puis dans l’eau. Les médicaments et compléments alimentaires (par exemple, zinc) donnés aux animaux d’élevage pourraient également être source de pollution (des études doivent être menées sur l’impact sur le milieu, par exemple le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques). Les particuliers, commerçants et artisans sont également à l’origine de pollutions des eaux. Les produits chimiques utilisés (produits de nettoyage, pesticides, peinture…) sont le plus souvent rejetés dans les canalisations (selon l’organisation des égouts dans la ville, ils sont alors soit directement rejetés dans le milieu naturel, soit envoyés en station de traitement des eaux usées). Les résidus de médicaments (absorbés puis rejetés dans les eaux usées) constituent également une source de pollution, mais des études pour améliorer les connaissances sur leur impact sur le milieu naturel sont nécessaires : par exemple, déterminer si certains produits (hormones contenues notamment dans les pilules contraceptives…) peuvent perturber le fonctionnement du système hormonal des animaux et contribuer à la féminisation des poissons. D’autres risques, moins connus, pourraient exister. Les activités industrielles, autre source de pollution, rejettent des métaux, des hydrocarbures, des acides, et peuvent provoquer le réchauffement des eaux. La pollution des eaux par les activités industrielles a fortement baissé dans la deuxième moitié du XXème siècle, notamment avec la mise en place des stations de traitement des eaux usées en aval des industries dans les années 1970. Pour lutter contre ces différentes pollutions, les pouvoirs publics ont mis en place différents plans d’action ciblés, qui visent notamment à améliorer les connaissances sur les impacts de certains polluants (médicaments, micropolluants) sur le milieu naturel (plan micropolluants, plan médicaments...). 4Source MEDDE : www.developpement-durable.gouv.fr 27 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources 2) LAPOLLUTION DE L’AIR5 Les effets de la pollution atmosphérique se ressentent sur les écosystèmes mais aussi sur les bâtiments (corrosion, noircissement, encroûtement & altérations diverses). a)Le phénomène des pluies acides Les pluies acides sont des précipitations qui présentent une acidité particulièrement élevée (un pH inférieur à 5,65). L’acidité de ces pluies est principalement due au dioxyde de soufre (SO2) et aux oxydes d’azote (NOx) qui se dissolvent dans les gouttelettes d’eau de l’atmosphère et des nuages et se transforment en acide sulfurique (H2SO4) et en acide nitrique (HNO3). Ces pluies acides peuvent retomber très loin des lieux d’émission des polluants. Les conséquences des pluies acides sont visibles dans de nombreux écosystèmes. Elles sont responsables de l’acidification des lacs, notamment en Scandinavie et en Amérique du Nord. Ce phénomène participe également au dépérissement des forêts d’Europe, notamment par la dégradation de la chlorophylle, visible par le jaunissement des feuilles. Elles attaquent aussi les équipements extérieurs, les bâtiments et les monuments. Dans le cadre du programme de surveillance des retombées de pluies acides, la station de mesure de Peyrusse Vieille, dans le Gers, a été créée en 1994. Cette station est l’une des 10 stations en France à faire partie du réseau français MERA (Mesure des Retombées Atmosphériques) et l’une des 100 stations de ce type en Europe (réseau EMEP : European Monitoring and Evaluation Program). 54) La couche d’ozone Lorsqu’on parle de « couche d’ozone », il s’agit de l’ozone stratosphérique. Le « trou d’ozone » est une diminution saisonnière de la concentration en ozone stratosphérique audessus des pôles. Le « trou d’ozone antarctique » a été détecté pour la 1ère fois en 1985. Il est dû principalement aux CFC (chlorofluorocarbones) et aux oxydes d’azote. En s’échappant dans l’atmosphère, les CFC (émis principalement par les bombes aérosols et les réfrigérateurs) provoquent la transformation chimique de l’ozone en oxygène. Depuis le premier janvier 1996, ces gaz sont interdits à la production et à la consommation. Cependant, ils ont une longue durée de vie et la taille du « trou d’ozone » pourrait donc encore s’accroître, permettant ainsi à une plus grande quantité de rayons ultraviolets d’atteindre la surface de la Terre. 5Source ORAMIP : www.http://oramip.atmo-midipyrenees.org 28 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources CONTEXTE TERRITORIAL Quelques chiffres dans le Gers en 2014, L’eau potable - 16,8 millions de m3 d’eau potable produite en 2013 - 156 m3 d’eau potable consommée en moyenne par an et par foyer - 2€ le m3, c’est le coût moyen de l’eau potable (production et distribution) - 53 points de captage d’eau potable, 75% bénéficiant d’un périmètre de protection - 47 syndicats d’eau potable, 64 % dont l’exploitation et/ou la distribution sont en régie. L’assainissement collectif - 50 000 foyers raccordés à un assainissement collectif - 178 stations en fonctionnement, en moyenne depuis 18 ans, 47 ans pour la plus ancienne - 2 nouvelles stations financées par le Département en 2014 - 2 extensions de réseau déjà existantes financées par le Département en 2014 L’assainissement non collectif - 40 200 foyers raccordés à un assainissement non collectif - 19 SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif), 68%sont en régie 29 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de la lutte contre les pollutions : Actions départementales en faveur de la LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS ACTIONS Réduire la pollution due aux pesticides (Fiche 14) Sur le Patrimoine (non Bâtis) (Fiche 14 p76) Zéro Phyto pour l’entretien des espaces verts Sur les routes (Fiche 14 p76) Objectif Zéro Phyto pour l’entretien des routes Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe (Fiche 14 p76) Programme « Objectif Zéro Pesticides » En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département (Fiche 14 p76) PAT d’Estang Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) Agence de l’Eau Diminuer et valoriser les déchets (Fiche 16) (Fiche 16 p81) Ancien programme de réhabilitation des décharges Figure 14 – Liste des actions du Département en faveur de la lutte contre les pollutions 30 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources 2.3) PRÉSERVER LES RESSOURCES PRÉSERVER LES RESSOURCES : DE QUOI PARLE-T-ON ? La Préservation des ressources concerne : - l’eau ; - matériaux issus de gravières et carrières ; - le papier. Il s’agit ici d’un focus sur la ressource en eau. LA RESSOURCE EN EAU6 La directive cadre sur l’eau (DCE) fixe des objectifs et des méthodes pour atteindre le bon état des eaux d’ici 2015. L’évaluation de l’état des masses d’eau prend en compte des paramètres différents (biologiques, chimiques ou quantitatifs) suivant qu’il s’agisse d’eaux de surface ou d’eaux souterraines. A) Le bon état d’une eau de surface La DCE définit le « bon état » d’une masse d’eau de surface lorsque l’état écologique et l’état chimique de celle-ci sont au moins bons (sur une échelle de : très bon ; bon ; moyen ; médiocre ; mauvais) L’état écologique d’une masse d’eau de surface résulte de l’appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés à cette masse d’eau. Il se caractérise par un écart aux « conditions de référence » du même type de masse d’eau.. Les conditions de référence d’un type de masse d’eau sont les conditions représentatives pas ou très peu influencée par l’activité humaine. L’état chimique d’une masse d’eau de surface est déterminé au regard du respect des normes de qualité environnementales (NQE) par le biais de valeurs seuils. Deux classes sont définies : bon (respect) et pas bon (non-respect). 41 substances sont contrôlées : 8 substances dites dangereuses et 33 substances prioritaires. B) Le bon état d’une eau souterraine Le bon état d’une eau souterraine est l’état atteint par une masse d’eau souterraine lorsque son état quantitatif et son état chimique sont au moins bons. Le bon état quantitatif d’une eau souterraine est atteint lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible, compte tenu de la nécessaire alimentation des écosystèmes aquatiques L’état chimique est bon lorsque les concentrations en polluants dues aux activités humaines ne dépassent pas les normes et valeurs seuils, lorsqu’elles n’entravent pas l’atteinte des objectifs fixés pour les masses d’eaux de surface alimentées par les eaux souterraines considérées et lorsqu’il n’est constaté aucune intrusion d’eau salée due aux activités humaines Il est à noter qu’en complément des règles d’évaluation DCE, des méthodes et règles permettant de répondre à des exigences réglementaires et des objectifs de connaissance ou de diagnostic spécifiques sont aussi nécessaires (par exemple pour des diagnostics ciblés des milieux vis-à-vis des nitrates ou pour la qualité de l’eau potable). 6Source MEDDE : www. www.eaufrance.fr 31 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources CONTEXTE TERRITORIAL Figure 15 – État écologique et état physico-chimique des stations RDSEMA 32 Politique départementale de préservation de la biodiversité et de la protection des milieux et des ressources ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de la préservation des ressources : Actions départementales en faveur de la PRÉSERVATION DES RESSOURCES ACTIONS RESSOURCE EAU Sur le patrimoine (bâti) (Fiche 17 p85) Rénover les réseaux d’adduction de l’Hôtel du Département RESSOURCE PAPIER RESSOURCEMATIERE (Fiche 16 p81) Plan de Gestion des déchets d’exploitation des routes Sur les routes (Fiche 17 p85) Préserver la ressource en matériaux lors de la construction de routes (Fiche 9 p63) Dématérialisation des procédures interne Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe (Fiche 10 p66) Formation des agents à un logiciel de courrier interne (Fiche 17 p85) Recycler papier interne, réduire sa consommation (Fiche 20 p92) Service de l’eau potable et de l’assainissement (Fiche 16 p81). Généraliser le tri sélectif des déchets du Département Produire moins de déchets (Fiche 9 p63) Dématérialisation des procédures en relation avec les tiers, télétransmission En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département (Fiche 16 p81). Valorisation par compostage des boues d’épurations Figure 16 – Liste des actions du Département en faveur de la préservation des ressources 33 Politique départementale de cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations 3 ) COHÉSION SOCIALE ET SOLIDARITÉ ENTRE TERRITOIRESET ENTRE GÉNÉRATIONS La politique départementale en faveur de LA COHÉSION SOCIALE ET SOLIDARITÉ ENTRE TERRITOIRES ET ENTRE GÉNÉRATIONS se décompose en 2 Objectifs : Solidarité Aménagement du territoire Les principales actions du Conseil Départemental qui participent à cette finalité sont représentées cidessous : Figure 17 – Logigramme simplifié de la politique départementale de LA COHÉSION SOCIALE ET SOLIDARITÉ ENTRE TERRITOIRESET ENTRE GÉNÉRATIONS 34 Politique départementale de cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations 3.1) SOLIDARITÉ SOLIDARITÉ : DE QUOI PARLE-T-ON ? Dans ce rapport de développement durable, on entend par solidarité les mesures et actions visant à : - La Lutte contre la précarité énergétique ; - La Politique départementale de l’habitat ; - L’autonomie des personnes (vieillissement et handicap) ; - L’inclusion sociale et l’insertion ; - L’accès aux droits ; - L’économie sociale et solidaire. CONTEXTE TERRITORIAL Figure 18 – Bénéficiaires du RSA en décembre 2014 Figure 19 – Bénéficiaires du RSA en décembre 2014 par tranche d’âge 35 Politique départementale de cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de solidarité et du développement durable : Actions départementales en faveur de la SOLIDARITÉ ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ACTIONS Lutter contre la précarité énergétique Favoriser l’Autonomie (Fiche11) (Fiche19) Accès aux droits et économie sociale et solidaire (Fiche20) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) (Fiche19 p89) Dispositif d’aide et de secours pour les agents (Fiche20 p92) Clauses sociales dans les marchés publics Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe (Fiche19 p89) Améliorer la qualité des services rendus (participation des usagers aux instances RSA) (Fiche20 p92) Numéro Vert Social En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département Partenariat (à pérenniser, construire ou développer)) (Fiche11 p68) PIG « Habiter mieux » (Fiche19 p89) Soutien aux structures d’insertion (Fiche11 p68) ANAH (Fiche19 p89) Partenariat social pour la formation et l’emploi (Pôle emploi) (Fiche20 p92) Définir la politique de soutien aux porteurs de projet (pôle ESS ; épicerie solidaire,) Figure 20 – Liste des actions du Département en faveur de la solidarité et du développement durable 36 Politique départementale de cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations 3.2) AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE AMÉNAGEMENT DU TERRI TOIRE : DE QUOI PARLE-T-ON ? Dans ce rapport de développement durable, on entend par « aménagement du territoire » les mesures et actions visant à : - Déployer l’accès aux numérique ; - Les pratiques sportives et de loisirs ; - La culture ; - Le tourisme. CONTEXTE TERRITORIAL Le développement des loisirs nature est un axe fort de l’action du Département. Dans un contexte de demande croissante pour les activités de pleine nature, le Département s’est engagé depuis de nombreuses années dans une politique globale en faveur du tourisme nature. Il a ainsi mis en place des dispositifs et des programmes d’aménagement qui posent les bases d’un tourisme nature : - le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (1986) ; - la remise en navigabilité de la Baïse ; - les schémas d’aménagement et de développement touristique ; - le schéma départemental des espaces naturels sensibles (adopté en octobre 2012). Par ailleurs, depuis 2010, le Département contribue à l’élaboration d’un Schéma Régional des Véloroutes et Voies Vertes et prévoit une déclinaison départementale. Cette politique globale en faveur du tourisme nature contribue à la mise en place d’un projet de territoire cohérent, en phase avec les enjeux de développement durable et de préservation de l’environnement. Dans le cadre de ces dispositifs, des projets structurants ont été réalisés : - comme l’animation et la valorisation touristique des chemins de Saint-Jacques ; - l’aménagement et la valorisation touristique de la voie verte entre Condom et Eauze ; - l’aménagement de l’ancien chemin de halage entre Valence-sur-Baïse et Condom ; - et la valorisation touristique et pédagogiques des espaces naturels sensibles. 37 Politique départementale de cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de l’aménagement du territoire : Actions départementales en faveur de l’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ACTIONS Appuyer les collectivités dans leurs démarches de développement durable (Fiche15) Déployer l’accès au numérique (Fiche21) Adapter pour tous les publics l’accès à des pratiques sportives et de loisirs, à la culture et au tourisme (Fiche22) Sur les routes (Fiche22 p95) Voie Verte , Itinéraires cyclotouristiques Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) (Fiche22 p95) Culture occitane pour les agents Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe (Fiche21 p94) Gers Numérique (Fiche15 p79) Avis rendus sur les documents d’urbanisme (Fiche22 p95) Pass Culturels, Licences Vertes, subvention associations sportives et culturelle, stratégie tourisme et activités de nature En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département (Fiche22 p95) VVF Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) (Fiche22 p95) PDESI Figure 21 – Liste des actions du Département en faveur de l’aménagement du territoire 38 Politique d é p a r t e m e n t a l e m o d e s d e p r o d u c t i o n e t d e c o n s o m m a t i o n r e s p o n s a b l e s 4) MODES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION RESPONSABLES La politique départementale en faveur CONSOMMATION RESPONS ABLES des MODES DE PRODUCTION ET DE se décompose en 3 Objectifs : Produire responsable Développer les circuits courts Consommer responsable Les principales actions du Conseil Départemental qui participent à cette finalité sont représentées cidessous : Figure 22 – Logigramme simplifié de la politique départementale pour les MODES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION RESPONSABLE 39 Politique d é p a r t e m e n t a l e m o d e s d e p r o d u c t i o n e t d e c o n s o m m a t i o n r e s p o n s a b l e s 4.1) PRODUIRE RESPONSABLE PRODUIRE RESPONSABLE : DE QUOI PARLE-T-ON ? Dans ce rapport de développement durable, on entend par « production responsable » les mesures et actions visant à : - Soutenir l’agriculture, notamment biologique ; - Réduire la production de déchets de la collectivité ; - Produire de l’eau potable. CONTEXTE TERRITORIAL Figure 23 – Evolution des aides à l’installation du CD32 aux jeunes agriculteurs 40 Politique d é p a r t e m e n t a l e m o d e s d e p r o d u c t i o n e t d e c o n s o m m a t i o n r e s p o n s a b l e s ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de la production responsable : Actions départementales en faveur de la PRODUCTION RESPONSABLE Soutenir la filière agricole biologique (Fiches 13 et18) Diminuer et valoriser les déchets Préserver les ressources (Fiche 16) (Fiche 17) Sur les routes (Fiche 16 p81) Plan de Gestion des déchets d’exploitation de la route (Fiche 17 p85) Réutilisation de matériaux pour la construction de route Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) (Fiche 16 p81) Généralisation du tri sélectif au CD32 ; Produire moins de déchets ACTIONS Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe (Fiche 18 p87) Soutien à l’alimentation de qualité En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département (Fiche 13 p74) Aide à la reconversion bio. (Fiche 16 p81) Valorisation des boues d’épuration (Fiche 17 p85) Eau potable et assainissement Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) Figure 24 – Liste des actions du Département en faveur de la production responsable 41 Politique d é p a r t e m e n t a l e m o d e s d e p r o d u c t i o n e t d e c o n s o m m a t i o n r e s p o n s a b l e s 4.2) CONSOMMER RESPONSABLE CONSOMMER RESPONSABLE : DE QUOI PARLE-T-ON ? Dans ce rapport de développement durable, on entend par « consommation responsable » les mesures et actions visant à : - soutenir des repas de qualité dans les collèges ; - diminuer les consommations de ressources par la collectivité (eau, papier,etc.) CONTEXTE TERRITORIAL Figure 25 – Répartition des repas en restauration collective dans le Gers 42 Politique d é p a r t e m e n t a l e m o d e s d e p r o d u c t i o n e t d e c o n s o m m a t i o n r e s p o n s a b l e s ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de la consommation responsable : Actions départementales en faveur de la COSOMMATION RESPONSABLE ACTIONS Moderniser l’Administration Départementale (Fiche 9) Former les agents Diminuer et valoriser les déchets Préserver les ressources Soutenir l’alimentation de qualité (Fiche 10) (Fiche 16) (Fiche 17) (Fiche18) Sur les routes (Fiche 17 p85) Réutilisation de matériaux pour la construction de route Sur le Patrimoine (Bâtis) (Fiche 17 p85) Modernisation du réseau d’adduction d’eau des bâtiments. Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département (Fiche 16 p81) Dématérialisation des procédures, diminution de la consommation papier (Fiche 10 p66) Commande publique d’achats écoresponsables (Fiche 16 p81) Généralisation du tri sélectif au CD32 (Fiche 17 p85) Consommation de papier (Fiche 18 p87) Dispositifs d’aides aux repas dans les collèges, lutte contre le gaspillage alimentaire (Fiche 10 p66) Formation des cuisiniers (Fiche 18 p87) Accompagnement pour l’amélioration de la qualité des repas dans les EHPAD Figure 26 – Liste des actions du Département en faveur de la consommation responsable 43 Politique départementale pour l’épanouissement 5 ) ÉPANOUISSEMENT La politique départementale de l’ÉPANOUISSEMENT se décompose en 2 Objectifs : Bien-être Participation citoyenne et gouvernance Les principales actions du Conseil Départemental qui participent à cette finalité sont représentées cidessous : Figure 27 – Logigramme simplifié de la politique départementale pour L ’ É P A N O U I S S E M E N T 44 Politique départementale pour l’épanouissement 5.1) BIEN-ÊTRE BIEN-ÊTRE : DE QUOI PARLE-T-ON ? L’article 1 de la déclaration de Rio prévoit que : « Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature». Les considérants de la Charte de l’environnement reconnaissent que « l’épanouissement de la personne et le progrès des sociétés sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l’exploitation excessive des ressources naturelles ». En effet, si la poursuite du développement durable est devenue une priorité par suite de la découverte des dommages irréversibles causés par l’homme à la planète, on ne saurait oublier que le développement durable doit avant tout permettre la « satisfaction des besoins et des aspirations des hommes, sans compromettre les capacités des générations futures à subvenir à leurs propres besoins ». Il s’agit également d’un principe républicain – énoncé dans le préambule de la Constitution de 1946 : « La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions de leur développement. » Afin que tous, nous puissions poursuivre nos aspirations, il est indispensable que les besoins essentiels de chacun soient satisfaits. Or, ils ne le sont pas équitablement au sein de la population française. Le développement ne saurait être appelé durable s’il laisse des hommes et des femmes à l’écart de ces biens et services essentiels à leur épanouissement. Au-delà de la satisfaction des besoins essentiels, l’épanouissement suppose de donner à tous les êtres humains l’accès à la culture sous ses différentes formes. C’est que l’on dénomme ici par « bien-être ». 45 Politique départementale pour l’épanouissement ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur du bien-être : Actions départementales en faveur du BIEN-ÊTRE ACTIONS Moderniser l’Administration Départementale (Fiche9) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe Sensibiliser la jeunesse au développement durable (Fiche 24) (Fiche22 p95) Voie Verte, Itinéraires cyclotouristiques Sur les routes Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) Adapter pour tous les publics l’accès à des pratiques sportives et de loisirs, à la culture et au tourisme (Fiche 22) (Fiche 9 p63) Télétravail, navette RIA (Fiche22 p95) Culture occitane pour les agents (Fiche22 p95) Pass Culturels, Licences Vertes, subvention associations sportives et culturelle, stratégie tourisme et activités de nature En faveur de porteurs de projets et/ou de maîtrises d’ouvrage autres que le Département (Fiche22 p95) VVF Partenariat (à pérenniser, construire ou développer)) (Fiche22 p95) PDESI (Fiche24 p100) Culture occitane pour les gersois, offre éducative et culturelles aux scolaires, coopération internationale, CDJ (Fiche24 p100) Écocentre de loisirs, EEDD UNSS, USEP, ERASMUS+ Figure 28 – Liste des actions du Département en faveur du bien-être 46 Politique départementale pour l’épanouissement 5.2) PARTICIPATION CITOYENNE ET GOUVERNANCE PARTICIPATION CITOYENNE ET GOUVERNANCE : DE QUOI PARLE-T-ON ? La dimension démocratique de l’épanouissement humain ne saurait être oubliée : projet politique par excellence, le développement durable a montré sa capacité à renouveler le champ de la démocratie, en particulier en multipliant les expériences de démocratie participative et contributive (débats publics, groupe de travail multi acteurs, conseils de développement, forums, …). Les collectivités territoriales ont un rôle particulièrement important à jouer dans la poursuite de cette finalité. Elles se doivent d’être au plus près des habitants, de leurs besoins et de leurs aspirations. ACTIONS DU DÉPARTEMENT Le tableau suivant synthétise les actions du Département en faveur de la participation citoyenne et gouvernance : Actions départementales en faveur de la PARTICIPATION CITOYENNE ET GOUVERNANCE ACTIONS Mettre à disposition de l’information aux citoyens (Fiche 23) Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en interne (Collectivité exemplaire) Sensibiliser les agents et les citoyens au développement durable (Fiche 25) (Fiche25 p103) Ancien réseau des éco-agents Sur l’organisation de la collectivité ayant une incidence en externe (Fiche23 p99) Numérisation des fonds d’archives, Open Data Partenariat (à pérenniser, construire ou développer) (Fiche23 p99) Panel citoyen (Fiche25 p103) Familles à Energie Positive Figure 29 – Liste des actions du Département en faveur de la participation citoyenne et gouvernance 47 FICHES ACTIONS FICHE 1 Développer la filière biogaz FICHE 2 Développer la filière bois énergie FICHE 3 Développer la filière biocarburant FICHE 4 Développer la filière solaire photovoltaïque FICHE 5 Développer la filière solaire thermique FICHE 6 Économiser l’énergie et réduire les gaz à effet de serre sur le patrimoine départemental FICHE 7 Économiser l’énergie et réduire les gaz à effet de serre par les techniques d’entretien et de travaux des routes FICHE 8 Économiser l’énergie et réduire les gaz à effet de serre en optimisant les 2quipements FICHE 9 Moderniser l’administration départementale FICHE 10 Former les agents FICHE 11 Lutter contre la précarité énergétique FICHE 12 Assurer les continuités écologiques FICHE 13 Soutenir la filière agricole biologique FICHE 14 Réduire la pollution due aux pesticides FICHE 15 Appuyer les collectivités dans les démarches de développement durable FICHE 16 Diminuer et valoriser les déchets FICHE 17 Préserver les ressources FICHE 18 Soutenir l’alimentation de qualité FICHE 19 Favoriser l’autonomie FICHE 20 Faciliter l’accès aux droits et favoriser l’économie sociale et solidaire FICHE 21 Déployer l’accès au numérique FICHE 22 Adapter pour tous les publics l’accès à des pratiques sportives et de loisirs, à la culture et au tourisme FICHE 23 Mettre à disposition de l’information aux citoyens FICHE 24 Sensibiliser la jeunesse au développement durable FICHE 25 Sensibiliser les agents et les citoyens au développement durable 48 FICHE 1 DÉVELOPPER LA FILIÈRE BIOGAZ APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Le biogaz provient d’installations de méthanisation à la ferme, d’Installations de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND)et de l’industrie agroalimentaire. [Source : OREMIP– Observatoire Régional de l’Énergie de Midi-Pyrénées] Figure 30 – Carte des installations de Biogaz dans le Gers 49 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT Le Département du Gers a soutenu la création de deux unités de méthanisation sur son territoire : - En 2009, la SARL BIOGASCOGNE ENERGIE (méthaniseur à Vic-Fezensac) par une aide de 27 466 € sur un montant d’investissement estimé à 484 450 €, dont 274 665 € de dépenses éligibles (soit une subvention de 10% des dépenses éligibles) ; - En 2011, la Société BIOGAZ DU GRAND AUCH (NASKEO ENVIRONNEMENT) (méthaniseur à Auch) par une aide de 76 000 € sur un montant d’investissement estimé à plus de 5,6 millions € HT de dépenses éligibles (soit une subvention de 1,3% des dépenses éligibles). (en €) 2009 Réalisation d’étude : Diagnostic sur le potentiel en Énergie Renouvelable du Département 2010 2011 2012 2013 2014 0 11 096 25 890 0 0 0 27 466 0 0 22 800 53 200 0 Biogaz Création unité de méthanisation PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE GRDF En mars 2014, le Département du Gers a conventionné un partenariat avec GRDF, une partie de cette convention concerne le développement de la méthanisation. GRDF s’est engagé à accompagner les industriels ou agriculteurs qui en feront la demande sur les projets de méthanisation raccordés au réseau dans le Gers ainsi qu’à contribuer, à la demande du Département, à ses actions de promotion du biométhane comme vecteur d’aménagement du territoire, notamment lors de réunions auprès d’élus et de porteurs de projets potentiels. Le Département s’est engagé à accompagner, dans la mesure des moyens dont il dispose et au cas par cas : - les projets de méthanisation présentant un intérêt avéré pour le territoire gersois en termes de développement durable ; - les démarches agricoles visant l’optimisation de la création de biomasse, la bonne gestion des digestats en accord avec les besoins agronomiques. CONSEIL RÉGIONAL Au sein du Plan Midi Pyrénées Énergie 2011-2020 adopté par la Région et doté de 260 M€ de mesures directes, le « Plan Biogaz Midi-Pyrénées 2011-2014 » était destiné à développer la méthanisation. L’animation territoriale y avait été identifiée comme un levier déterminant pour faire émerger des projets. Plusieurs réunions ont été programmées par la Région dans le Gers en 2013, auxquelles le Département s’est associé, notamment à Caussens le 9 avril 2013. Une vingtaine de structures étaient représentées : collectivités, entreprises, chambres consulaires, agriculteurs. Cette réunion avait pour objet de présenter ce qu’est la méthanisation afin de susciter l’émergence de projets. Le Département n’a pas été pas associé aux suites données à cette réunion. La réforme territoriale de 2015 devrait permettre de redéfinir ce type de partenariat. 50 FICHE2 DÉVELOPPER LA FILIÈRE BOIS ÉNERGIE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE [Source : OREMIP] Figure 31 – Cartes Bois Énergie (Gers et Midi-Pyrénées) 51 IMPACTS SUR LE PATRI MOINE BÂTI Le Département a réalisé des chaufferies bois dans les bâtiments départementaux : - réalisation en maîtrise d’œuvre directe d’une chaufferie granulés bois 60 kW pour l’internat du collège de Marciac ; - une chaufferie bois est prévue pour le futur service de restauration du Collège de Marciac ; - le projet de chaufferie bois d’Arreau a été abandonné par un refus des Architectes des bâtiments de France (ABF) confirmé par le Préfet de Région ; - une préétude par l’URCOFOR d’une chaufferie mobile bois aux thermes de Castéra a été lancé ; - une chaufferie bois est prévue pour le 22ème collège. (en €) 2012 2013 2014 Bois Énergie étude de faisabilité chaufferie bois 33 907 0 0 création chaufferie bois 0 89 940 3 582 IMPACTS SUR LES ROUTES Lancement du recensement de la production des déchets verts lors des travaux d’entretien des routes départementales. IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT En 2014, le Département a fourni une aide à l’installation de chaudière biomasse pour des séchoirs à céréales. (en €) 2010 2011 Réalisation d’étude Diagnostic sur le potentiel en Énergie Renouvelable du Département 2012 2013 11 096 0 2014 25 890 0 0 0 0 0 0 15 000 Bois Énergie Aide installation séchoirs à céréales PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE Dans le cadre du soutien qu’il apporte depuis 2010 à l’URCOFOR pour conseiller les porteurs de projets publics, le Département souhaite structurer la filière et formaliser des partenariats visant à mobiliser l’ensemble des acteurs concernés (collectivités, entreprises, coopératives forestières…) avec la mise en place d’une gouvernance autour du bois énergie sur leurs territoires. Il s’agit d’organiser la mobilisation de la ressource (aspects territoriaux et économiques) et de coordonner et inciter à l’utilisation du bois énergie (aspects techniques). L’URCOFOR (Union Régionale des Communes FORestières) est le support technique de ce partenariat. En 2013, le Département a délibéré sur la « Création de l’association de valorisation territoriale du bois énergie sur le Gers et les Hautes-Pyrénées ». Deux élus référents ont été désignés. (en €) 2009 2010 2011 2012 2013 2014 accompagnement de la filière bois énergie via l’ACOFOR 4 500 7 000 1 173 0 1 584 792 via l’URCOFOR 2 800 4 200 7 200 0 14 400 7 000 Bois Énergie 52 FICHE 3 DÉVELOPPER LA FILIÈRE BIOCARBURANT APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) Certains véhicules du Département fonctionnent au diester. Figure 32 – Evolution de la consommation de carburant du CD32 PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE Depuis 2010, le Département adhérait à l’association des Collectivités Territoriales pour l’utilisation d’Huile Végétale Pure Carburant (HVP). Depuis 2014, le Département n’y adhère plus. 53 FICHE4 DÉVELOPPER LA FILIÈRE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE [Source : OREMIP] Figure 33 – Carte des installations photovoltaïques dans le Gers [Source : MEDDE] Figure 34 – Evolution de la production d’électricité photovoltaïque dans le Gers IMPACTS SUR LE PATRI MOINE BÂTI Le Département participe à la production d’énergie renouvelable, en faisant exploiter cette énergie par une entreprise bénéficiant de la possibilité de rachat par EDF (Suntrack32) sur les toitures de 8 collèges. Un projet sur le Nogaro pôle était en attente de la décision du dernier appel d’offre de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie). En décembre 2015, ce projet n’a pas été retenu par la CRE. 54 FICHE 5 DÉVELOPPER LA FILIÈRE SOLAIRE THERMIQUE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE [Source : OREMIP] Figure 35 – Carte du séchage solaire des fourrages en Midi-Pyrénées IMPACTS SUR LE PATRI MOINE BÂTI Le recours à l’énergie solaire pour la production d’eau chaude sanitaire suppose : - une consommation d’eau estivale ce qui exclut les collèges ; - une consommation d’eau importante, ce qui exclut le tertiaire. Le Département a réalisé plusieurs tentatives de production de chaleur renouvelable sur son patrimoine : - Une tentative a été réalisée à l’internat de Nogaro qui s’est révélée infructueuse (l’internat étant vide aux périodes de plus fort ensoleillement, et l’absence de débit d’eau dans les panneaux à cette période ont provoqué des problèmes de fonctionnement) ; - Une deuxième tentative, à la cafétéria du circuit de Nogaro, s’est soldée par des problèmes de fonctionnement (orientation des panneaux, recours à l’appoint) ; - Enfin une troisième tentative, à Arreau, s’est soldée par un refus de l’ABF (Architectes des Bâtiments de France), confirmé par le préfet de région. 55 FICHE6 ÉCONOMISER L’ÉNERGIE ET RÉDUIRE LES GAZ À EFFET DE SERRE SUR LE PATRIMOINE DÉPARTEMENTAL APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Avec près de 300 000 m² de bâtiments, le patrimoine du Département constitue un important gisement d’économies d’énergie et de réductions de gaz à effet de serre. Le patrimoine et les services dispensés par le Conseil Départemental regroupent les postes d’émission de gaz à effet de serre suivants : - Le poste d l’administration générale qui comprend l’hôtel du département, la pouponnière, la résidence, le garage, la maison du gardien et le local stagiaire, le carmel, les nouvelles archives, le foyer Lapeyrère, les ateliers, les archives annexes, l’ancien laboratoire vétérinaire, le RIA (Restaurant Inter Administratif), le comité départemental olympique et sportif, les archives Rhétourie, le centre administratif, et la cité administrative ; - Le poste des services techniques qui regroupe pour la voirie les PA (Point d’Appui), SLA (Service Local d’Aménagement) et SE (Subdivision d’Équipement) et pour les espaces verts, les forêts, une grange, les écluses ; - Le poste logement qui regroupe les logements de fonction : le site Hôtel du Département, le logement laboratoire agricole et viticole, le logement principal à Gimont ; - Le poste culture qui correspond aux anciennes Archives, à la Bibliothèque Départementale de Prêt, à l’Abbaye de Flaran ; - Le poste des équipements sociaux qui regroupe les PAS (Permanence d’Action Sociale), les UTAS (Unité Territoriale d’Action Sociale), les plannings familiaux, la PMI (Protection Maternelle et Infantile), la prévention santé vaccination, le SAE (Service d’Assistance Éducative) et UFAS (Unité de Formation, d'Agrément et de Suivi des assistants familiaux et de l'adoptio ); - Le poste enseignement qui intègre l’ensemble des collèges publics du département, les deux cités scolaires et l’IUFM (bâtiments seulement) ; - Le poste annexes qui regroupe les thermes de Lectoure et de Castéra-Verduzan, le Laboratoire Agricole et Viticole d’Eauze, le Laboratoire Vétérinaire des Eaux d’Auch, et le circuit de Nogaro ; - Le poste transport public qui prend en compte le poste de compétence départementale (gestion du ramassage scolaire et des transports interurbains). Ce poste ne sera plus de la compétence départementale en 2017 suite à la mise en œuvre de la Loi NOTRe. 56 IMPACTS SUR LE PATRI MOINE BÂTI LE BILAN DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (BEGES) Les actions futures dédiées à la réduction des gaz à effet de serre font l’objet d’un document spécifique (BEGES). Le Département a diminué de 9% les émissions de Gaz à Effet de Serre, de 2011 à 2014, dans les bâtiments. [Source : Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre 2014] Figure 36 – Évolution des consommations énergétiques dans les bâtiments du CD32 LES TRAVAUX DE MAINTENANCE Le Conseil Départemental mène des opérations d’amélioration énergétique pour les bâtiments existants de son patrimoine. En effet, les travaux de maintenance tentent d’améliorer systématiquement la performance énergétique des bâtiments, c’est le cas notamment : - des remplacements de chaudières usagées par des appareils à haut rendement (chaudière gaz à condensation) ; - de la mise en place de dispositifs de régulation à distance des installations (gestion technique centralisée) ; - de l’isolation systématique des combles lors de remplacements de couvertures ; - des remplacements d’étanchéités défectueuses par des complexes à forte épaisseur d’isolant ; - des remplacements de menuiseries en fin de vie par des menuiseries étanches à l’air et pourvues de vitrage isolant. LES NOUVELLES CONSTRUCTIONS En 2011, un bâtiment administratif de 800 m² conçu dans le respect des exigences HQE ® a été livré, ainsi que le service de restauration d’un des dix-neuf collèges gersois. En 2014, par le lancement de la réhabilitation du bâtiment de la Chartreuse sur le site de l’Hôtel du Département, le Département du Gers souhaite promouvoir l’utilisation d’éco-matériaux issus de filières locales. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus générale de création d’un Centre de ressources départemental pour la transition énergétique et écologique. Le projet du 22ème collège à L’Isle-Jourdain répond également à des exigences de performances énergétiques. 57 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) LES CERTIFICATS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE Certaines opérations de travaux donnent lieu à l’obtention des Certificat d’Économie d’Énergie. Le dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) a été mis en place par la loi POPE (Programme fixant les Orientations de la Politique Énergétique) du 13 juillet 2005. Les Certificats d’Économie d’Énergie sont attribués aux particuliers, entreprises et collectivités qui réalisent des travaux d’économie d’énergie. Ces certificats sont « rachetés » par les fournisseurs d’énergie (appelés «les obligés») sous forme d’offre de service ou de primes (souvent appelées éco-primes ou prime écoénergie). Figure 37 – Flux de CEE Remarques : Les travaux sur les bâtiments ne sont pas les seuls à donner droit aux Certificats d’Économie d’Énergie, mais également les réseaux d’éclairage, les transports, les formations d’éco-conduite, certains dispositifs de lutte contre la précarité énergétique, etc. 58 FICHE 7 ÉCONOMISER L’ÉNERGIE ET RÉDUIRE LES GAZ À EFFET DE SERRE PAR LES TECHNIQUES D’ENTRETIEN ET DE TRAVAUX DES ROUTES APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Le Gers dispose d’un réseau de routes départementales important (3 550 km) dont la gestion est assurée par les services de la Direction des Déplacements et des Infrastructures avec comme objectif la sécurité et la qualité de ce réseau. L’aménagement et l’entretien des routes et dépendances nécessitent de nombreuses interventions qui, depuis plusieurs années, intègrent les préoccupations environnementales. 59 IMPACTS SUR LES ROUTES Les émissions de gaz à effet de serre liées aux travaux routiers peuvent être limitées en diminuant les prélèvements de ressources (matériaux), en réduisant la production de déchets et en valorisant ceux qui peuvent l’être. Le Département a ainsi mené une action spécifique visant à abaisser les températures et à introduire des matériaux de recyclage dans les travaux d’entretien des chaussées des routes départementales. Concrètement cette action consiste : - Enduits superficiels : Utiliser progressivement des produits froids tels que l’émulsion des bitumes et réduire la fréquence d’intervention. - Reprofilage : Poursuivre l’usage des produits froids et introduire le recyclage. - Renforcement : Abaisser la température des enrobés et favoriser le recyclage des chaussées existantes (enrobés tièdes, semi tièdes, recyclage). Figure 38 – Evolution des enrobés IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) Au niveau des dépendances vertes, le débroussaillement a été limité à deux passes, ce qui permet des économies substantielles de carburant. 60 FICHE 8 ÉCONOMISER L’ÉNERGIE ET RÉDUIRE LES GAZ À EFFET DE SERRE EN OPTIMISANT LES ÉQUIPEMENTS APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Le parc informatique et le parc de véhicules du Département peuvent être optimisés pour favoriser les économies d’énergie et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Figure 39 – Composition du parc informatique du CD32 en 2013 et 2014 Figure 40 – Répartition du parc automobile du CD32 par étiquette écologique au 31/12/2014 61 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) OPTIMISER LE PARC INFORMATIQUE L’équipement en terminaux légers comme postes informatiques s’inscrit dans le renouvellement du parc informatique par des équipements plus adaptés à des tâches bureautiques et nécessitant moins de composants et moins d’interventions de maintenance. 2013 777 (57%) 312 (23%) Nombre de PC (pourcentage du parc) Nombre de clients légers (pourcentage du parc) 2014 728 (50%) 395 (27%) La DSITC (Direction Systèmes d’Information et Techniques de Communication) a mis en place des techniques informatiques permettant de réduire les déplacements des agents : la prise en main à distance des PC pour la maintenance, le mailing, le poste téléphonique permettant les communications partagées s’inscrivent dans cette démarche. La DSITC pratique également la visioconférence : conférence téléphonique et partage d’écrans avec vidéo projection, pour des démonstrations de logiciel à distance avec des entreprises. OPTIMISER LE PARC DE VEHICULES Renouveler le parc de véhicules avec des véhicules plus économes en carburant 1/6ème du parc automobile est renouvelé chaque année en prenant en compte des critères environnementaux, notamment les émissions de gaz à effet de serre. À partir de 2012, des premiers véhicules hybrides sont achetés pour les déplacements des élus, ainsi que des véhicules électriques pour les plus courts déplacements (navette courrier…). Équiper en vélos de service dont en vélos électriques pour les déplacements de proximité Les premiers vélos de service classiques circulent depuis 2010 pour les plus anciens. En 2012, une expérimentation de location de Vélos à Assistance Électrique (VAE) pour 3 mois a été menée avec des résultats très positifs (500 km réalisés en 3 mois par les 4 VAE). Suite à cette expérimentation, 4 VAE ont été achetés et maintenus sur les 4 sites auscitains qui les avaient expérimentés (Hôtel du Département, Gare routière, Direction Insertion et Solidarité Active de Carnot, Caserne Lannes). L’équipement en VAE devrait se poursuivre, si des demandes sont formalisées par les services. Rationaliser l’utilisation véhicule de service Depuis 2012, le logiciel RESAWEB est fonctionnel pour 13 véhicules sur 133 de la flotte du garage de l’Hôtel du Département. Cette gestion centralisée permet l’amélioration du suivi et de l’entretien des véhicules. Ce système de réservation systématique devrait permettre de favoriser le covoiturage des agents. Son déploiement dans les Unités Territoriales de l’Action Sociale et dans les autres directions est prévu pour 2015. 62 FICHE 9 MODERNISER L’ADMINISTRATION DÉPARTEMENTALE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Le Bilan Carbone® « Patrimoine et services » de la collectivité adopté en 2010 montre que les déplacements de personnes (dont les agents pour leurs déplacements professionnels et domiciletravail) sont le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre (32 % du bilan).Certaines actions ont été conduites afin de réduire les émissions liées aux déplacements professionnels, mais les marges de progrès sont encore importantes. 63 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) DÉMATÉRIALISATION (des procédures internes à la collectivité) La dématérialisation de certaines procédures et la diffusion par voie électronique permet d’éviter de nombreux déplacements et d’économiser les consommables papiers et bureautiques. Cette démarche à une incidence en interne comme en externe. Courrier interne La dématérialisation du courrier interne a été lancée en 2012 avec la mise en place du logiciel HOPI. Les marges de progrès sont importantes :manque d’implication et d’intérêt vis-à-vis de l’outil et de son utilisation. En 2015, une réflexion est prévue pour l’utilisation d’un autre logiciel. Rapports des assemblées Le dispositif de dématérialisation de l’envoi des rapports a été permis en dotant les élus de tablettes tactiles. Les fascicules de rapports sont également mis à la disposition de l’encadrement via un dossier partagé sécurisé sur le réseau interne. En 2015, la mise en place de ce dispositif est prévue pour les élus de la nouvelle Assemblée Départementale. TÉLÉTRAVAIL Selon une étude du CNFPT publiée en février 2014, le télétravail est encore très peu développé dans la fonction publique (moins de 2 % des agents), contre 8 à 9 % dans le privé, et jusqu’à plus de 30 % dans certains pays à économie comparable. Pour l’instant, le télétravail au Conseil Départemental du Gers n’est accepté que pour raisons médicales, après passage en commission. Les déplacements domicile-travail représentent pourtant une part importante d’émission de gaz à effet de serre. NAVETTE RIA Les déplacements des agents de l’Hôtel du Département lors de leur restauration représentent une source substantielle d’émissions de gaz à effet de serre. Une navette entre l’Hôtel du Département et le RIA (Restaurant Inter Administratif) a été testée avec succès en 2008. Depuis l’étude, tant du point de vue financier que technique, sur l’éventualité de proposer ce service en régie directe n’a jamais été lancée. RÉORGANISER LA COMMANDE PUBLIQUE ET LES ACHATS ÉCORESPONSABLES Pour rendre systématique la prise en compte de clauses de développement durable et expérimenter l’intégration de critères carbone dans la commande publique, il est indispensable de pouvoir travailler ces critères dès la définition des besoins et d’anticiper le renouvellement des commandes. Cela passe par la mise en place d’un pilotage de la commande publique au sein de la Direction Actions Juridiques et Institutionnelles pouvant déboucher sur la création d’un service achats après définition consensuelle des caractéristiques de ce service et de ses modalités de fonctionnement. 64 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE DÉMATÉRIALISATION (des procédures de la collectivité en relation avec des tiers) Portail de la Lecture Publique www.mediagers.fr Le Département a mis en ligne en 2013 le site Internet dédié à la lecture publique dans le Gers. Ce site propose plusieurs téléservices pour les adhérents des bibliothèques municipales (demande de réservation de livres, CD, DVD, prolongement de prêts, etc.) mais aussi pour les professionnels et bénévoles du réseau (réservations à la médiathèque départementale, mise en avant de sélections et de coups de cœur, etc.). En 2013, le site a été ouvert pour la médiathèque départementale et 6 médiathèques municipales puis en 2014 les 17 autres bibliothèques ont intégré le projet au sein du portail. Nombre de réservation de documents en ligne Nombre de demandes de prolongations de réservations 2013 1 122 102 Marché publics Depuis 2013, le Département a mis en place une procédure dématérialisé de la commande publique. En 2014, 86% des consultations publiées autorisaient une réponse électronique, et 4% des marchés conclus ont connu une procédure dématérialisée à 100% (depuis la consultation jusqu’à l’attribution). Figure 41 – Consultations publiques & Marchés conclus en 2013 et 2014 Télétransmission au contrôle de légalité La télétransmission au contrôle de légalité concerne les délibérations de l’assemblée, les arrêtés RH, et les arrêtés de tarification des établissements. Il a été également envisagé d’élargir le champ des arrêtés télétransmis (délégation de signature, régie d’avance et de recette, etc.). Nombre de délibérations télétransmise au contrôle de la légalité 2014 442 Télétransmission à la paierie départementale En 2014 a été mis en place progressivement la dématérialisation comptable par l’adoption du PES V2 (Protocole d’Échange Standard version 2) qui règlemente les échanges informatiques des données comptables entre l’ordonnateur (Conseil Départemental) et le comptable (Paierie Départementale). Le principal objectif est de supprimer les transmissions papier. À partir du mois de mai 2014, les budgets annexes ont été traités conformément au PES V2. À partir du mois de novembre 2014 tous les budgets du Département ont été traités progressivement en PES V2. Courrier externe Nombre de plis expédiés 2012 277 693 65 2013 245 644 2014 224 871 FICHE10 FORMER LES AGENTS APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Figure 42 – Evolution Budget Formation et Cotisation CNFPT 66 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) LES FORMATIONS À UN LOGICIEL DE DÉMATÉRIALISATION : pour le courrier interne La mise en place d’une procédure de dématérialisation passe par la formation pour l’accompagnement au changement. Les marges de progrès sont encore importantes. 2012 117 Nombre d’agents formés à HOPI 2013 60 2014 7 LES FORMATIONS D’ÉCOCONDUITE : pour les agents L’éco conduite représente un moyen important de limiter les consommations de carburant et les émissions de Gaz à Effet de Serre. Former les agents amenés à se déplacer fréquemment est un moyen d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de la collectivité. Cette formation donne droit à l’obtention de certificats d’économie d’énergie. 2012 26 Nombre d’agents formés à l’Ecoconduite 2013 31 2014 32 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE LES FORMATIONS D’ÉCOCONDUITE : dans les clauses des marchés transport scolaire Le Département insère des clauses dans les marchés de transport scolaire pour la formation des chauffeurs de bus à l’éco-conduite. L’opération a été lancée en 2011 avec le renouvellement du tiers des marchés de transport scolaire : 46 chauffeurs ont été formés. Remarques : Abandonné depuis la Loi NOTRe. LES FORMATIONS DES CUISINIERS : pour une restauration de qualité dans les collèges Le Département a mis en œuvre depuis 2008 une restauration de qualité dans les 19 collèges gersois. Des formations spécifiques sont dispensés aux cuisiniers (cuisiner le bio, etc.). Nombre de cuisiniers formés sur des thématiques comme « alimentation bio », « nutrition et santé », « gaspillage alimentaire » 67 2012 2013 2014 18 23 19 FICHE11 LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Figure 43 – Evolution du Fonds Solidarité Logement 68 Au-delà de ses compétences obligatoires en faveur des personnes défavorisées avec la gestion du Fonds de Solidarité Logement, le Département s’est fortement engagé dans le soutien à la production de logements à loyer modéré sur tout son territoire, sachant que 80% des ménages gersois ont un niveau de revenus leur permettant d’accéder à un logement HLM. Le Département a adopté un Plan Départemental d’actions pour le logement de personnes défavorisées 2013-2016qui contient notamment des incitations à la construction et à la rénovation de logements HLM : - performants sur le plan énergétique ; - pour l’adaptation et l’accessibilité ; - pour les logements PLAI (Prêt Locatif Aidé d’Intégration) :les PLAI sont destinés aux personnes en difficulté, ils accueillent des ménages disposant de ressources inférieures de 55 à 60 % au plafond de ressources exigé à l’entrée dans un logement PLUS. - Depuis 2014, le Département n’aide plus les réhabilitations ou construction de logements PLUS (Prêt Locatif à Usage Social) Le PLUS finance la création des logements sociaux classiques. Figure 44 – Aides aux logements sociaux (HLM) en 2014 – Hors PLAI et PLUS Figure 45 – Evolution des aides aux PLAI et PLUS 69 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTRES QUE LE DÉPARTEMENT PROGRAMME D’INTÊRET GÉNÉRAL « HABITER MIEUX » Le programme « Habiter Mieux » de lutte contre la précarité énergétique a été lancé par l’État en 2011 et confié à l’ANAH. Il est réservé aux propriétaires occupants sous conditions de ressources et doit permette une amélioration thermique de leur logement d’au moins 25%. Au titre de ce programme, le Département a signé le 1er juillet 2011 un Contrat Local d’Engagement (CLE) afin notamment de financer une trentaine de dossiers par an. Pour rendre ce programme attractif sur l’ensemble du territoire, le Département a contractualisé avec l’État un Programme d’Intérêt Général (PIG) qui permet de prendre en charge l’ingénierie préalable au montage des dossiers sur tout le département et pas seulement sur les territoires en démarche d’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat). Figure 46 – Evolution des aides du CD32 aux propriétaires occupant dans le cadre du PIG « Habiter Mieux » L’EXPÉRIMENTATION DU SLIME SUR LE TERRITOIRE DU BAS ARMAGNAC Confronté à la forte augmentation des demandes d’aides au FSL pour impayés d’énergie, le Département a souhaité, en partenariat avec les principaux acteurs du logement et de l’action sociale, amplifier les dispositifs existants par un dispositif capable d’intervenir auprès de plusieurs centaines de ménages. Un dispositif expérimental appelé SLIME (Service Local d’Intervention pour la Maîtrise de l’Énergie) a été mis en œuvre sur le territoire couvert par l’OPAH du Bas Armagnac. Avec ce dispositif, le Gers a été lauréat fin 2012 du prix Eco Département du Trophée des Eco Maires de France. L’expérimentation SLIME s’est terminée le 30 septembre 2014. 70 FICHE12 ASSURER LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Le Département contribue à la préservation, à la gestion et à l’aménagement des espaces naturels sensibles et des paysages, en prélevant notamment la taxe d’aménagement. Plus largement, les espaces naturels, les corridors écologiques, ainsi que les cours d’eau ou zones humides sont identifiés lors de l’élaboration du SRCE (Schéma Régional de Cohérence Écologique) au niveau de la Région MidiPyrénées. IMPACTS SUR LE PATRI MOINE NON BÂTI SCHEMA DEPARTEMENTAL DES ESPACES NATURELS SENSIBLES 2012 ENS – Nombre de site sur le Département ENS – Superficie sur le Département (ha) ENS – Nombre de sites dont le CD est propriétaire (y compris en partie propriétaire) ENS – superficie dont le CD est propriétaire (ha) ENS – Nombre de sites ENS bénéficiant d’actions de préservation et de valorisation ENS – Superficie ENS bénéficiant d’un plan de gestion 71 57 10440 7 533 35 100 2013 57 10440 7 533 37 142 2014 57 10440 7 533 37 142 IMPACTS SUR LES ROUTES CORRIDORS DE BIODIVERSITÉ LE LONG DES ROUTES DEPARTEMENTALES (LANIÈRES ARBUSTIVES) Sous réserve des conditions de sécurité routière, la démarche consiste à laisser s’installer la végétation arbustive et arborée sur certains tronçons routiers, sur la zone de transition entre le talus et le champ riverain. La valorisation de la végétation spontanée permet de limiter les coulées de boue et l’érosion des talus routiers, de créer des corridors de biodiversité pour l’alimentation, la circulation et le refuge de la faune sauvage, d’embellir et agrémenter le cheminement routier et le cadre de vie. CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE DES RIVIÈRES La continuité écologique des rivières (Trame Bleue) nécessite des travaux d’aménagement à la charge du Département lorsque les routes départementales traversent certains cours d’eau. Le classement des cours d’eau (pilotage par le Préfet de Région) a été publié en février 2014 et permet de déterminer le niveau de sensibilité des cours d’eau. [Source : DDT 32] Figure 47 – Carte de classement des cours d’eau Le classement en liste 1 a vocation à préserver la continuité écologique (faisant l’objet de prescriptions spécifiques pour les nouveaux ouvrages et les renouvellements d’autorisation des ouvrages existants) Le classement en liste 2 a vocation à restaurer la continuité écologique. Ainsi, tous les ouvrages situés sur un cours d’eau classé en liste 2 doivent être aménagés dans les 5 ans à compter de la publication des listes. Le Conseil Départemental en possède 1 sur les 74 ouvrages gersois classés en liste prioritaire. Celui-ci est à mettre aux normes avant 2018 (Pont sur l’Izaute ; RD 931 ; Lanne-Soubiran). 72 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT AGROFORESTERIE ET PLANTATION DE HAIES Depuis 2006, le Département a mis en place un programme d’aide en faveur de l’agroforesterie. Concernant la plantation de haies champêtres, le Conseil Départemental travaille en partenariat avec une association et des entreprises du secteur. Des aides à la plantation de haies sont proposées aux particuliers, agriculteurs, associations, collectivités locales et entreprises agricoles. 2012 Arbre et Paysages 7 846 € 2013 2014 11 915 € 40 125 € PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE ZONE HUMIDES Le Département coordonne l’ensemble des politiques départementales en faveur des zones humides avec la mise en place en 2013 du pôle départemental des zones humides et aquatiques afin de mettre en commun les données sur les zones humides gersoises avec un Comité de Pilotage (Département, Conseil Régional, DREAL, ONEMA, DDT,ADASEA, Agence de l’Eau, Institution Adour) et un Comité Technique (élargit à l’ONF, les fédérations chasse et pêche, Chambre d’Agriculture, CREN, CPIE). En 2014 la mise en œuvre du pôle départemental des zones humides et aquatiques dans le Gers s’est poursuivie avec la Préfiguration d’un outil informatique cartographique pour les zones humides. Cette mission est subventionnée par l’Agence de l’Eau. 73 FICHE 13 SOUTENIR LA FILIÈRE AGRICOLE BIOLOGIQUE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE 2011 500 16 588 8 839 25 427 Nombre d’exploitations concernées Surface en conversion (en ha) Surface certifiée AB (en ha) Surface totale (certifiée et en conversion) (en ha) 2012 562 21 105 7 314 28 419 [Source Agence Bio] Figure 48 – Evolution de l’Agriculture Biologique dans le Gers 74 2013 604 24 064 5 898 29 962 2014 701 26 058 9153 35 211 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT AIDE COMPLEMENTAIRE A LA RECONVERSION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE Jusqu’en 2015, le Conseil Départemental du Gers accompagne la mutation agricole du département en direction de l’agriculture biologique. Il attribue une aide complémentaire à celle de l’État (aide de base de 1000 € + bonifications en fonction de certains critères permettant d’aller jusqu’à 3400 €). 2012 2013 Nombre d’exploitations concernées 50 32 Surface concernée (en ha) 2 634 820 Montant total de l’aide du CD32 (en €) 55 030 € 27 700 € Figure 49 – Evolution des aides à la reconversion Bio 2014 61 2 957 57 000 € Depuis la Loi NOTRe, ce type d’accompagnement est à redéfinir. ASSURER LE PORTAGE FONCIER POUR L’INSTALLATION D’ARBORICULTURE BIOLOGIQUE, PAR LE BIAIS DE LA SAFER DE MARAÎCHAGE OU Le Conseil Départemental menait une action afin de faciliter l’accès au foncier pour les agriculteurs souhaitant s’installer en dehors du cadre familial, en maraîchage bio ou arboriculture bio. La SAFER fait l’acquisition de terrain afin de les mettre à disposition d’un agriculteur souhaitant s’installer. Le Département prend à sa charge durant 3 ans les intérêts de l’emprunt contracté par la SAFER. Figure 50 – Flux d’hectares de l’opération portage foncier du Pack Bio CD32 75 FICHE 14 RÉDUIRE LA POLLUTION DUE AUX PESTICIDES APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Le département du Gers peut présenter une pollution récurrente de la plupart des cours d’eau, voire des nappes, par les produits phytosanitaires. Le Plan d’Action Territorial (PAT) « Gers amont » (20082012) a fait suite à l’Action test « Gers amont » (2005-2007), programme visant à réduire la pollution par les pesticides de la rivière Gers et ses affluents (Cédon, Sousson, Arçon). Les actions mises en œuvre concernent l’ensemble des utilisateurs de produits phytosanitaires : agriculteurs, collectivités locales, particuliers. Le PAT s’est achevé fin 2012. Le Département a rempli ses obligations sur l’animation, le suivi de la qualité de l’eau et l’accompagnement en zone non agricole (jardiniers amateurs, plaquettes, suivi ville d’Auch). En 2014, le Département a continué à promouvoir les bonnes pratiques et les techniques alternatives aux pesticides auprès des agriculteurs, des particuliers et des collectivités territoriales, et à suivre leurs impacts sur la qualité de l’eau, notamment grâce au PAT d’Estang. Le Département favorise également le soutien aux réseaux d’expérimentations et d’échanges. IMPACTS SUR LE PATRI MOINE NON BÂTI Depuis 2013, le Service des Espaces Verts de la collectivité n’emploie plus aucun pesticide sur le site de l’Hôtel du Département. IMPACTS SUR LES ROUTES Réduction de la quantité de désherbant chimique lors des travaux d’entretien des routes. : . Objectif zéro pesticide en 2017. Quantités de produits phytosanitaires utilisée(L) 76 2011 490 2012 365 2013 365 2014 255 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE OBJECTIF ZERO PESTICIDE Dans le cadre du Plan d’Action Territorial (PAT) « Gers amont » le Département a développé des actions innovantes et une réelle expertise dans le domaine de la sensibilisation des jardiniers amateurs et de l’appui technique auprès des communes. Avec la fin du PAT « Gers amont » et en partenariat avec l’Agence de l’Eau Adour Garonne, un programme départemental d’action sur la problématique des pesticides, voire sur des questions d’aménagement durable des espaces communaux a été mis en place. Ce programme départemental de réduction des pesticides non agricoles s’adresse aux collectivités et aux particuliers (« Objectif Zéro Pesticides »). IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT PLAN D’ACTION TERRITORIAL (PAT) DE LA FONTAINE SAINTE D’ESTANG Le PAT d’Estang a pour objectif d’améliorer la qualité de l’eau autour du captage de la Fontaine Sainte, l’un des 507 captages prioritaires français dans le cadre du Grenelle de l’environnement (concertation, nouvelles pratiques agricoles). Les diagnostics territoriaux et agricoles ont été réalisés et le programme de mesures agricoles a été construit en concertation. Le programme du PAT d’Estang a été approuvé par le Département en mars 2012, il doit être mis en œuvre jusqu’en 2017. Jusqu’en 2014, le Département avait en charge l’animation territoriale, les zones non agricoles, les reliquats azotés, le suivi de qualité de l’eau étant réalisé par la CATER 32 (Cellule d’Animation Territoriale de l’Espace Rivière). À partir de 2015, l’animation territoriale sera assurée directement par le SIAEP (Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable) d’Estang. Cette mission est subventionnée par l’Agence de l’Eau Adour Garonne. ORAMIP Une campagne de mesure des phytosanitaires dans l’air a été mise en place sur le site de l’Hôtel du Département en partenariat avec l’ORAMIP (Observatoire Régional de l’Air en Midi-Pyrénées). De mars à juin 2014, 6 substances actives ont été quantifiées. - En termes de fréquence de quantification sur 8 échantillons, les herbicides prédominent sur la période de mesure. Deux molécules sont fréquemment mises en évidence, le s-métolachlore et la pendiméthaline, qui sont deux herbicides à large spectre d’action, utilisées en grandes cultures, mais également en cultures maraichères et viticulture. La pendiméthaline entre également en composition d’herbicides vendus pour les particuliers. Le prosulfocarbe est présent dans 3échantillons, tandis que l’acétochlore (molécule interdite d’utilisation sur le territoire français en juin 2013) n’est quantifié qu’une fois. Les niveaux moyens des molécules herbicides quantifiées sont inférieurs à 1 ng/m3. - Le chlorothalonil (fongicide à large spectre d’action, préconisé pour de nombreux types de cultures) est quantifié du 15 avril au 22 avril, à une concentration relativement élevée de 10 ng/m3. - Un seul échantillon met en évidence la présence de lindane, molécule insecticide interdite en 1998. Cette opération n’a pas été suivie de plan d’actions spécifiques. 77 PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE AGENCE DE L’EAU L’Agence de l’Eau subventionne des missions : - du Programme départemental de réduction des pesticides non agricoles « Objectif Zéro pesticide » qui s’adresse aux collectivités et aux particuliers - du PAT d’Estang (Plan d’Actions Territorial de la Fontaine Sainte) - du Pôle départemental des zones humides et milieux aquatiques. GERS CROSSANCE VERTE Il existe dans le Gers de nombreuses initiatives innovantes sur les pratiques agricoles prenant en compte le fonctionnement de l’écosystème du sol agricole. Structurer un réseau d’échange départemental permettrait de diffuser et relayer ces innovations et notamment de favoriser la diffusion des connaissances liées aux enjeux de la vulnérabilité du Gers au changement climatique. Il s’agit également de sensibiliser largement sur la nécessaire modification des pratiques agricoles au regard des problématiques d’érosion des sols et de pollution des eaux. GERS CROISSANCE VERTE prévoit ainsi pour le Département la promotion des bonnes pratiques agricoles : couverts végétaux, nouvelles méthodes culturales, plantations de haies, ripisylves, agroforesterie, Régénération Naturelle Assistée, programme Agr’eau. 78 FICHE 15 APPUYER LES COLLECTIVITÉS DANS LES DÉMARCHES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Figure 51 – Carte de situation des documents d’urbanisme 79 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE LES AVIS RENDUS PAR LE DEPARTEMENT SUR LES DOCUMENTS D’URBANISME Le Département rend actuellement un avis au regard de ses compétences réglementaires. Il fait des recommandations pour une meilleure prise en compte de la biodiversité, des trames verte et bleue et des problématiques liées à l’énergie, aux transports et aux déplacements doux. Nombre d’avis du CD32 dont - cartes communales - PLU - PLU (révision) - PLU (modification) 2013 30 11 11 1 7 2013 Superficie département (ha) Sol artificialisé (ha) Nombre de communes gersoises dont dotées d’une Carte communale dont dotées d’un PLU 2014 630077 44 500 44750 463 238 242 48 54 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT ACCOMPAGNER LES COLLECTIVITES DANS LES DEMARCHES DE DEVELOPPEMENT DURABLE Le Département a soutenu via une subvention de fonctionnement pour 2 associations : l’accompagnement des communes dans leurs démarches écoresponsables. En 2012, le CPIE Pays gersois a accompagné la Communauté de communes Cœur de Gascogne dans sa démarche de développement durable. Elle a également été sollicitée par le SDIS 32 (Service Départemental d’Incendie et de Secours). L’association Pierre et Terre a accompagné 3 communautés de communes du Gers (CC Armagnac Adour, CC Hautes Vallées de Gascogne et CC Bas Armagnac) et 6 communes (Castelnau-Barbarens, Castelnau d’Angles, Cazeneuve, Louslitges, Perchède, Saint-Germé) dans leurs projets de développement durable. Depuis 2014, il n’y a pas eu d’accompagnement spécifique du Département pour les collectivités dans leurs démarches de développement durable. PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE GERS CROISSANCE VERTE Dans le cadre de Gers Croissance Verte de nouveaux partenariats sont à construire afin d’accompagner les collectivités et EPCI gersois dans la transition énergétique. 80 FICHE16 DIMINUER ET VALORISER LES DÉCHETS APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE [Source : Trigone] Figure 52 – Valorisation des Déchets Ménagers et Assimilés dans le Gers 81 IMPACTS SUR LES ROUTES PLAN DE GESTION DES DÉCHETS D’EXPLOITATION DE LA ROUTE En 2014, le Département a envisagé des actions afin - d’identifier et quantifier les déchets produits par l’exploitation de la route, leurs filières d’élimination ou de recyclage ; - de structurer la collecte, les partenariats et les contrats adéquats et formaliser ces éléments dans un document cadre ; - d’envisager les marges d’amélioration pour la prévention et la réduction des déchets ; - de mettre en place les modalités d’accompagnement au niveau des agents. VALORISATION DES DÉCHETS VERTS PRODUITS LORS DES TRAITEMENTS DES DÉPENDANCES VERTES ROUTIÈRES Le Département pratique un fauchage raisonné (adaptation des périodes de tonte et des secteurs à faucher au cycle végétal, hauteur de coupe moins rase…). Les déchets d’élagage et de fauchagedébroussaillement devront être recensés afin d’étudier les possibilités de valorisation pour les filières biomasse (bois énergie ou méthanisation). IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTER NE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) GÉNÉRALISATION DU TRI SÉLECTIF DES DÉCHETS SUR L’HÔTEL DU DÉPARTEMENT Le tri sélectif des déchets (hormis le papier qui est collecté à part depuis 2005) n’est pas généralisé à l’ensemble du Hôtel du Département, alors qu’il est souvent en place sur les sites délocalisés via les SICTOM (Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères). Le tri sélectif des emballages a été mis en place au 2ème semestre 2014 Poids traité par le compacteur de l’Hôtel du Département (papier + cartons) (en t) Volume de déchets verts compostés (en m3) 2012 25,0 100 2013 25,0 136 2014 23,4 153 PRODUIRE MOINS DE DÉCHETS. En 2012, une actualisation de l’état des lieux des déchets réalisé en 2008 a montré que leur élimination est effectuée de manière satisfaisante, mais les démarches de tri et de suivi sont disparates, sans coordination globale. Le Département souhaite mettre en place un Plan global de gestion et de prévention des déchets au sein de la collectivité. En 2015 l’état des lieux sera réactualisé. 2012 55 800 Nombre de gobelets consommés 82 2013 67 900 2014 54 000 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE GESTION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE DES BOUES D’ÉPURATION Le Département poursuit des actions sur la gestion des boues d’épuration. Il s’agit de : - recenser et évaluer les filières de valorisation existantes ; - récolter auprès des maîtres d’ouvrage qui épandent les boues de leur système d’assainissement collectif, des données qualitatives et quantitatives et de les transmettre à l’Agence de l’Eau Adour-Garonne ; - rappeler aux maîtres d’ouvrage les obligations réglementaires en matière de devenir des boues de stations d’épuration et leur apporter une aide technique et financière pour le développement de filières de valorisation ; - optimiser les réglages des stations d’épuration en matière de production et d’extraction des boues. En 2012, une évaluation de la gestion des boues des 166 stations d’épuration en service a été effectuée, en complément de l’assistance aux collectivités éligibles (rappels réglementaires, études multifilières boues…). En 2013, l’objectif de 97% de boues valorisées en agriculture ou énergétiquement n’est pas atteint, mais le résultat de 96% est très satisfaisant et conforme aux attentes de 95% minimum pour cette année d’exercice. Le SATESE (Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Station d’Épuration) a assuré le suivi des gisements de boues (quantités, filières de valorisation) sur l’ensemble du parc de stations d’épuration et ainsi que la production de données relatives à l’épandage agricole pour l’Agence de l’Eau Adour Garonne. L’assistance technique aux collectivités a été accrue : rappels réglementaires, études multifilières, conseils pour la consultation des prestataires, suivis chantiers… Les évolutions positives en 2013 pour la gestion des boues ont été : - arrêt de l’envoi en décharge (remplacé par du stockage en attente d’une valorisation agricole) ; - pas d’incinération de lots de boues non conformes à une valorisation agricole depuis 2012 ; - progression de la filière compostage normé, due au traitement des boues de la station d’Auch depuis 2013 (filière compostage non normé jusqu’alors) ; - émergence d’une filière de valorisation énergétique, la méthanisation ; - diminution sensible de l’exportation en file eau de station d’épuration ; - augmentation de l’épandage en 2013, mais provoquée par un chantier de curage particulier où l’extraction d’une grande quantité de matières minérales (30 à 40% du tonnage total) a largement majoré la matière sèche épandue. En 2014, l’objectif de maintenir au moins 95% de valorisation agricole ou énergétique est maintenu. Pour cela, la mission boues SATESE a assuré : - la poursuite de l’accompagnement technique et administratif des projets de curages de boues et de valorisation pour les filières rustiques de type lagunage ; - l’encadrement technique spécifique pour le traitement des boues de lits de séchage plantés de roseaux et mise en place des premiers cycles de curage de ce type d’ouvrage sur la période 2014 – 2017 ; - l’optimisation de la gestion des boues des petites unités par validation in-situ de modes opératoires théoriques ; - Pour les stations « intensives » non conformes, la mise en place de solutions de stockage émergentes (lits de séchage plantés de roseaux) et de filières de valorisation mutualisées à l’échelle de territoires cohérents. L’effort doit être poursuivi pour assister techniquement et réglementairement les collectivités aux filières non conformes, pour espérer leur disparition progressive dans les années à venir. 83 (en t) 2012 2013 valorisation agricole par plan épandage 706 1 389 valorisation matière par compostage 611 1 105 valorisation énergétique par méthanisation 0 37 gestion non conforme 22 7 non valorisé 23 89 Figure 53 – Valorisation des boues d’épuration 2014 539 802 503 14 100 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT Le Département permettait le financement d’étude spécifique pour le drainage de biogaz lors de réhabilitation de décharges. Le Département rembourse également la redevance spéciale des ordures ménagères aux collèges. Étude spécifique de réhabilitation décharge (drainage biogaz) Acheminement déchets collèges (redevance spéciale ordures ménagère des collèges) 2009 2010 2 000 € 1 881 € 0€ 0€ 0€ 0€ 5 776 € 5 858 € 6 123 € 6 576 € 7 236 € 5 848 € 84 2011 2012 2013 2014 FICHE17 PRÉSERVER LES RESSOURCES APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Pour le Département, la préservation des ressources concerne : - l’eau ; - les matériaux issus de gravières et carrières ; - le papier. IMPACTS SUR LE PATRI MOINE BÂTI RÉSEAU D’ADDUCTION D’EAU DE L’HÔTEL DU DÉPARTEMENT La rénovation en 2013 des parties de réseau non étanches sur le site de l’Hôtel du Département a permis de diminuer de près de moitié la consommation d’eau. Cette rénovation du réseau a également permis de mettre en place un suivi précis de la consommation des bâtiments du site (sous-comptages par bâtiment). L’évaluation des économies réalisées grâce à ces travaux permet de disposer de références et, le cas échéant, de mettre en place par la suite des mesures ciblées pour réduire la consommation dans les bâtiments eux-mêmes. 2012 2013 Consommation d’eau des bâtiments du site de l’Hôtel du département (m3) 11 490 6 229 Figure 54 – Evolution de la consommation d'eau sur l'Hôtel du Département 85 2014 5 140 IMPACTS SUR LES ROUTES CONSTRUCTION DES ROUTES Le Département réutilise les matériaux en place lors des travaux de reconstruction des routes départementales, ce qui permet de réduire les prélèvements sur les ressources naturelles (gravières et carrières). Matériaux réutilisés (m3) 2012 392 200 2013 5 000 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) CONSOMMATION DE PAPIER De grandes quantités de feuilles A4 sont jetées alors que leur verso est vierge. Une action du Département consiste à collecter ces feuilles A4 pour que le Pôle Reprographie puisse les transformer en carnets de brouillons. 2012 29,4 Papier acheté (en tonnes) 2013 28,9 2014 30,9 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITE AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT Sur la base d'un diagnostic de la ressource et de l'organisation gersoise de la production d'eau potable, le Schéma Départemental en Eau Potable a pour objectif de réduire les points de prélèvements, d'inciter les regroupements, de mutualiser les investissements nécessaires en production, ainsi que de maîtriser l'évolution du prix de l'eau. Le Département poursuit les actions engagées secteur par secteur autour de la volonté de structurer un service public de l’eau potable (maîtriser le prix de l’eau, garantir sa qualité) En 2012, le Département a réalisé le château d’eau de Cannet pour le SIEBAG (Syndicat Intercommunal des Eaux du Bassin Adour Gersois), la station de Montégut pour Trigone, la station de Chélan pour le SIAEP de Masseube. Protection du captage Grenelle de la Fontaine Sainte pour le SIAEP (Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau Potable)d’Estang, la sécurisation de l’usine Saint-Martin à Auch et une étude de regroupement de la ressource Nord-Ouest du Département en matière d’assainissement. 351 000 € de travaux ont été programmés pour les stations et réseaux d’assainissement des communes du Gers. En 2013, le Département a permis la mise en service des stations de Montégut et de Chélan. En 2014, le Département a réalisé des travaux sur la station de Vic-Fezensac, et les interconnexions Viella-Riscle. 86 FICHE 18 SOUTENIR L’ALIMENTATION DE QUALITÉ APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Figure 55 - Part des repas bio des 6 collèges du dispositif "Collèges en Bio" de 2012 à 2014 Figure 56 - Evolution de l'aide départementale aux familles en difficultés pour la pension et demi-pension 87 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE COLLÈGES EN BIO En 2013, le Département a accompagné 6 collèges volontaires dans le dispositif « Collèges en Bio ». Cette opération consistait à accompagner pendant 3 ans les collèges du Gers dans l'introduction dès 2013 de 30% minimum de produits issus de l'agriculture biologique provenant de circuits courts et locaux. L'appel à projet "collèges en bio" prévoyait : un accompagnement au niveau de l'approvisionnement par des diagnostics des sites de restauration, une sensibilisation via des animations pour les collégiens, une animation en réseau, des supports pédagogiques ;etc. Nombre de repas servis (COLLEGES EN BIO) dont toutes les entrées en bio dont toutes les viandes en bio dont toutes les garnitures en bio dont les fromages en bio dont tous les desserts en bio dont le pain en bio 2013 324902 101432 102827 145156 96403 104942 92296 2014 320384 117983 101317 146404 114592 101883 91349 AIDE AUX FAMILLES EN DIFFICULTÉS POUR LA RESTAURATION Le Département aide les familles en difficultés pour la restauration de leurs enfants. Nombre d’enfants Montant 2012 1228 58970 € 2013 1287 83950 € 2014 1158 75450 € GASPILLAGE AILIMENENTAIRE Dans le cadre du dispositif départemental « GASPICO », un état des lieux a permis d’évaluer une moyenne pondérée de 115 grammes de gaspillage alimentaire par repas le midi (contre 134 grammes sur le plan national) pour les quatre collèges qui ont accepté de se lancer dans l’expérimentation : - Collège Saint Exupéry - Condom - Collège Hubert REEVES - Fleurance - Collège Louise MICHEL - Isle-Jourdain - Collège de Salinis – Auch Une estimation financière a permis d’évaluer ce gaspillage à 0,45 € par convive et par jour, sachant que le Département préconise un coût denrée minimal dans l’assiette de 1,90 € pour un déjeuner en 2014. IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTRES QUE LE DÉPARTEMENT RESTAURATION EN EHPAD En 2013, le GABB 32 (Groupement des Agriculteurs Biologiques et Biodynamiques du Gers) et l’association Pierre et Terre ont réalisé un premier état des lieux sur le potentiel d'introduction de produits issus de l'agriculture biologique dans les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) et les structures d'accueil pour adultes handicapés. Le 24 juin 2014, le Département a organisé un colloque intitulé « Mise en œuvre d’une démarche d’accompagnement et d’évaluation de la qualité de vie dans les EHPAD du Gers » au cours duquel a été notamment présentée la problématique d’introduction des produits biologiques en circuits courts dans les EHPAD. Un cahier des charges pour lancer un accompagnement des EHPAD dans une alimentation de produits de qualité a été constitué. Le service opérationnel a identifié des établissements pour un accompagnement. La consultation de prestataire n’a pas été lancée, et l’opération n’a donc pas été mise en œuvre. 88 FICHE19 FAVORISER L’AUTONOMIE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Figure 57 - Évolution de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie Figure 58 - Évolution de la Prestation de Compensation du Handicap 89 Figure 59 - Évolution du Revenu de Solidarité Active IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) ACTION SOCIALE AU TRAVAIL (POUR LES AGENTS DE LA COLLECTIVITÉ) Dispositif d’aide de secours aux agents de la collectivité Prêt Secours 2012 36 45 465 € 10 2 818 € Nombre d’agents Montant total (€) Nombre d’agents Montant total (€) 2013 26 32 762 € 24 7 111 € 2014 40 49 250 € 33 7 152 € Contrats aidés et emplois d’avenir Contrat aidés au CD32 Emplois d’avenir dans le Gers dont au CD32 2012 141 2 2 2013 158 267 10 2014 152 183 12 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE GROUPE RESSOURCE RSA Conformément à la loi généralisant le Revenu de Solidarité Active, le Conseil Département a choisi d’impliquer des bénéficiaires volontaires à participer au sein d’équipes pluridisciplinaires composées de professionnels de l’insertion sociale et professionnelle (Pôle Emploi, CAF, MSA, MDPH, Cap Emploi, etc.). Ce groupe ressource de bénéficiaires est animé par l’animateur départemental d’insertion et l’équipe des correspondants RSA des Unités Territoriales d’Action Sociale, cette participation consiste : - à donner un avis sur le dispositif RSA en vue de l’améliorer ; - à favoriser un changement de positionnement des acteurs de l’insertion vis-à-vis des usagers et réciproquement ; - à venir en soutien aux volontaires qui s’impliquent dans les instances prévues par la loi (équipes pluridisciplinaires). Nombre de bénéficiaires participant aux instances RSA (groupe ressource) 90 2012 12 2013 13 2014 11 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT SOUTIEN AU STRUCTURE D’INSERTION 2012 36 43 1 362 538 Nombre de structures du PDI Nombre d’actions Montant des crédits départementaux (€) 2013 32 34 951 000 2014 36 50 1 097 000 Figure 60 - Plan Départemental d'Insertion & Fonds Social Européen en 2014 ACCOMPAGNER LA PROFESSIONNALISATION DES SERVICES À DOMICILE Le Département facilite la modernisation des services à domicile par un partenariat avec l'UDCCAS et la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie). En 2014 le Département a défini son intervention dans le cadre de la convention signée avec la CNSA sur la partie Santé à domicile portée par l’UDCCAS. PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE PRÉVENTION DU VIEILLISSEMENT DANS LE GERS Lancer une réflexion avec les partenaires du Département (réseaux tels que le CODERPA - Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées - et le CODERS - COmite DEpartemental de la Retraite Sportive du Gers) pour aborder les questions du "bien vieillir" afin d'élaborer une véritable politique de prévention et non pas seulement curative. Définir préalablement et partager ce qu'est la problématique du "bien vieillir", en lien avec les propositions de l'Assemblée des Départements de France et les problématiques de santé liées au vieillissement spécifiques au territoire (à titre d'exemple : habitat adapté, services à domicile, alimentation, pratiques sportives, lien social, identification des facteurs de risques, médication, services en milieu rural, mobilité, transports, etc.). PÔLE EMPLOI Le Département mène une action partenariale avec Pôle Emploi, depuis plusieurs années. Par une convention de coopération, un nouvel agent a été affecté par Pôle Emploi au Département en septembre 2012. Ses missions sont entre autres d'identifier des actions innovantes visant à faciliter l'insertion des bénéficiaires du RSA, notamment au sein des plateformes partenariales. Dans ce cadre un forum pour l’emploi et la formation est organisé à Nogaro afin de présenter notamment les enjeux du développement économique d’un bassin d’emploi ancré en zone rurale. En 2014, cette mission a permis de créer puis projeter un film le jour du Forum afin de présenter les entreprises locales, les emplois et les différents parcours professionnels de salariés. 91 FICHE20 FACILITER L’ACCÈS AUX DROITS ET FAVORISER L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) CLAUSES SOCIALES DANS LES MARCHÉS PUBLICS Les marchés publics du Département comportent des clauses sociales afin de créer des heures de travail pour des personnes en insertion. En 2011 et 2012, la démarche d’insertion de la clause dans les marchés publics et du suivi de son exécution a été conduite pour les marchés du Département et ceux de 9 collectivités locales ayant participé au dispositif. Au-delà de l’intégration et de la mise en œuvre des clauses sociales dans ses propres marchés, le Département a poursuivi l’accompagnement des maîtres d’ouvrages publics, des entreprises et des acteurs de l’insertion dans ce dispositif. Le bilan de l’action fait apparaître que dans plus de 60 % des marchés concernés, les chefs d’entreprise, satisfaits du dispositif, ont prolongé les missions des salariés au-delà de leurs obligations. Le nombre d’heures d’insertion réalisées a diminué en 2013. Cette diminution s’explique en partie par la réalisation en 2012 de gros chantiers (bretelle de Barcelonne du Gers) poursuivie en 2013 (mais les heures ont été comptabilisées sur 2012). Les marchés de travaux, dès que leur objet et leur montant le permettent, sont clausés par le Service Achat et Commande Publique après avis du service opérationnel. Toutefois le suivi de la bonne exécution des clauses sociales dans les marchés s’avère plus difficile. En effet, il n’y a plus de facilitateur des clauses sociales chargé de leur suivi de la clause sociale au sein du Département. En 2014, le chantier relatif à la réhabilitation de la Chartreuse comporte un nombre important d’heures d’insertion à réaliser (ce qui a permis de renverser la tendance 2013). 2012 24 2 467 Nombre de marchés clausés Nombre d'heures réalisées 92 2013 21 2 100 2014 20 3 672 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE NUMÉRO VERT SOCIAL Le Département a créé un groupe de travail pluridisciplinaire et transversal pour améliorer et étayer la plateforme du Numéro Vert Social permettant aux travailleurs sociaux de trouver en ligne des informations mutualisées et fiables. Cette plateforme permet également de rendre accessibles des informations à caractère social sur les questions d'habitat, de transports, de mobilité ou de culture. En 2013, la plateforme en ligne a été mise à disposition. En 2014, suite aux retours de l’utilisation de la plateforme par les travailleurs sociaux, une préfiguration pour des formulaires modifiables en ligne a été mise en œuvre. Nombre de connections à la plateforme Nombre de téléchargements 2013 14 954 10 759 2014 15 099 9 248 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT ENCOURAGER L'ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE DANS LE GERS En 2012, un collectif d'acteurs de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) du Gers s’est mobilisé pour réfléchir à un projet départemental de pôle de compétences et de coopération. Ce collectif était animé par la CRESS Midi-Pyrénées (Chambre Régionale de l’ESS), avec le soutien technique des services du Département. Le 9 novembre 2012, le Département a organisé une journée à destination des acteurs de l’ESS pour lancer un projet de pôle ESS dans le Gers : « Rencontre des acteurs de l’économie sociale et solidaire du Gers : coopérons pour construire ensemble », en présence Benoit Hamon, Ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation dans la formation gouvernementale de novembre 2012. La journée s’est déroulée selon deux temps forts : une table ronde « Nouvelles formes d’organisation locale de l’ESS : quels outils de mutualisation, de coopération et de développement économique ? » : 200 participants ; et des ateliers : « Quels objectifs et moyens pour un projet collectif dans le Gers ? » : 105 participants. 6 structures impliquées directement dans l’organisation de la journée : Gers Initiatives – IES – AG2I – MAIF, Valoris et Crédit Agricole. En 2012, le comité de pilotage ou du groupe de travail restreint s’est réuni une douzaine de fois. En 2013, un groupe de pilotage s’est formé autour de 8 structures : Gers Initiatives, Valoris, AG2I, IES, MAIF, Crédit Agricole, ADEAR 32, Regar. Ce groupe a continué de travailler sur la plaquette de restitution, dans la perspective d’organiser une nouvelle rencontre des acteurs mobilisés en 2012. Trois objectifs de travail : 1. organisation et structuration ; 2. connaissance mutuelle et communication ; 3. mise en œuvre d’une ou deux actions concrètes de coopération. Le groupe de pilotage a alors décidé de répondre à un appel à projet piloté par le Ministère de l’ESS et de la consommation « soutien à la dynamique des Pôles Territoriaux de Coopération Économique (PTCE) » lancé en juillet 2013.Le projet, qui n’a pu obtenir dans les délais de co-financements publics locaux, n’était donc pas éligible aux critères et n’a pas été retenu. En 2014, le Département n’a pas mené d’actions spécifiques en faveur de l’ESS. 93 FICHE21 DÉPLOYER L’ACCÈS AU NUMÉRIQUE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE & IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎÎTRISE D’OUVRAGE AUTRES QUE LE DÉPARTEMENT SCHÉMA DÉPARTEMENTAL D'AMÉNAGEMENT NUMÉRIQUE DU GERS Le 27 janvier 2012, le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique a été adopté par le Département (le 1er de Midi-Pyrénées, concertation avec les EPCI). En 2012, dépôt d’un dossier en réponse à l’appel à projets du Programme National Très Haut Débit. En 2013, création de Gers Numérique : syndicat mixte ouvert dans le domaine de l’aménagement numérique. Adhésion du Département à cet établissement public. En 2014, mise à disposition de biens et services entre le Département et le Syndicat mixte « Gers numérique ». Lancement du projet numérique et des premiers marchés de réalisation. 94 FICHE22 ADAPTER POUR TOUS LES PUBLICS L’ACCÈS À DES PRATIQUES SPORTIVES ET DE LOISIRS, À LA CULTURE ET AU TOURISME APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Figure 61 – Evolution du nombre de visiteurs des principaux sites touristiques gersois 95 IMPACTS SUR LES ROUTES DÉPLACEMENTS DOUX Le développement des itinéraires dédiés aux modes de déplacements doux comporte 3 volets : 1) Le projet de réhabilitation d'une ancienne voie ferrée (33km) en voie verte a permis d'ouvrir au public en 2009 les 7 premiers kilomètres. La seconde phase de travaux, pour une ouverture au public courant 2013, comprenait l'aménagement de 13 km supplémentaires. Les études pour la dernière phase ont débuté en 2014. La dernière étape du projet consiste en une valorisation touristique de cette infrastructure dédiée aux modes de déplacements doux. 2) La poursuite du développement des itinéraires cyclotouristes, avec à terme 16 boucles sur le département (jalonnement, valorisation, partage de la route ...). 3) La recherche d’une synergie entre le Schéma Régional des Véloroutes et Voies Vertes (SR3V) et les itinéraires cyclotouristes à mettre en place. Il s’agit de créer une cohérence territoriale dans la gestion des infrastructures pour assurer la promotion des déplacements non motorisés dans le cadre de la valorisation du territoire gersois. Voie verte : En 2012, des travaux d’aménagement ont été réalisés (dévégétalisation, plateforme, sécurisation de 15 ouvrages d’art, création de parking, mobilier et signalisation) sur la section Mouchan/Lagraulet (12km). En 2014, il était envisagé la pose de bornes kilométriques et une étude pour l’extension de la voie verte section 4 (sur le tunnel Pomiro). Itinéraires Cyclotouristiques En 2013, le jalonnement des itinéraires 6 et 7 (Isle-Jourdain et Samatan) ont été réalisé. En 2013, ceux des itinéraires n°4 et n°2 (Marciac et Vic-Fezensac). En 2014, ceux des circuits n°9 et n°13. IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) CULTURE OCCITANE DE GASCOGNE (pour les agents) Le Département permet aux agents d'acquérir ou de restaurer une pratique orale de la langue, des notions de lecture et d'écriture, et d'appréhender la culture occitane dans sa globalité (histoire, toponymie, danse, etc.) et promouvoir ainsi la diversité culturelle. La session s’est ouverte à tous, une heure par semaine, depuis l’année 2012-2013 2012 33 32 Nombre d'agents inscrits aux cours Nombre de cours dispensés par an 96 2013 13 16 2014 12 16 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITE AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE PASS CULTUREL Le Pass Culturel est diffusé aux familles bénéficiaires de l’allocation de rentrée scolaire et permet d'accéder à une quarantaine de lieux et spectacles. L’organisation de la collectivité permettrait d’élargir davantage l'accès à l'offre culturelle gersoise aux publics en difficulté en s'appuyant sur les UTAS pour la diffusion des Pass Culturels et de l'information culturelle. Nombre de Pass Culturels distribués 2012 911 2013 956 2014 935 LICENCES VERTES Dès 1999, l'Assemblée départementale a décidé de mettre en place un dispositif intitulé "Licence Verte" visant à favoriser l'accès des plus défavorisés à la pratique sportive. Ce dispositif consiste, pour le Département, à prendre en charge une partie de l'adhésion à un club, affilié à une fédération sportive. Nombre de licences vertes 2012 2 135 2013 1 953 2014 2 486 ALLOCATIONS VACANCES SOLIDAIRES (pour les scolaires se rendant à Oxygers) Bénéficiaires des allocations vacances solidaires Montant (€) 2013 469 35 554 2014 477 38 118 SUBVENTIONS AU MILIEU ASSOCIATIF SPORTIF ET CULTUREL GERSOIS Le Département sensibilise les associations par la diffusion de fiches écoresponsables destinées aux mouvements sportifs et culturels. Pour les demandes de subventions, les associations, qu'elles soient sportives ou culturelles remplissent un questionnaire qui permet d'identifier leurs engagements et leurs besoins d'aide et d'informations en matière de pratiques écoresponsables et de développement durable. En complément, une sensibilisation des associations sportives est mise en place par la diffusion sur Internet de fiches écoresponsabilité réalisées par le Service du Sport. Dès 2013, ces supports ont été améliorés pour en faire un guide Web interactif, connectés au questionnaire développement durable, avec un tronc commun pour toutes les associations et quelques fiches spécifiques pour la Culture. En 2014, un questionnaire Développement Durable destiné au mouvement sportif a été annexé à tous les formulaires de demandes de subventions. Dans le cadre de leur demande de subvention, les associations sportives répondent à ce questionnaire destiné à évaluer la sensibilité écoresponsable du mouvement sportif. Les fiches d’informations-conseils sont ensuite proposées aux organisateurs de manifestations sportives (téléchargement sur le site) sur les thèmes suivants : Administration – Communication ; Achats – Restauration – Entretien ; Transports ; Consommation et gestion des déchets ; Sensibilisation et information ; Citoyenneté et solidarité. STRATÉGIE GLOBALE TOURISME ET ACTIVITÉS DE NATURE DANS LE GERS Le développement et la structuration d'un tourisme nature ont été identifiés comme un enjeu fort du schéma touristique. Une stratégie commune "tourisme et activités de nature" a été définie en vue de coordonner et d'optimiser les actions et projets en place et à venir internes au Département. Pour cela, une instance technique de coordination a été mise en place. Dans un premier temps, cette instance a recensé et identifié les actions menées par le Département (PDIPR, PDESI, Schéma ENS, réalisation de la Voie verte, chemin de halage, signalisation d'itinéraires cyclotouristiques, identification de grandes liaisons régionales...). La stratégie a été définie au regard de cet état des lieux. L’opération a été finalisée en 2013: la stratégie globale tourisme et activités de nature dans le Gers est inscrite dans le prochain schéma de développement touristique qui sera adopté en 2015. 97 IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT VILLES ET VILLAGES FLEURIS Le Département propose un accompagnement aux collectivités volontaires inscrites au concours départemental des Villes et Villages Fleuris du Gers pour la mise en place d'une démarche écoresponsable. Le lancement du projet se fait via un appel à intérêt diffusé par l'UDOTSI (Union Départementale des Offices de Tourisme et Syndicats d'Initiative). La mise en œuvre opérationnelle a été réalisée par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) à travers l'organisation de journées de formation-action. En 2012, lors du lancement de l’appel à intérêt auprès des communes participantes au concours Villes et Villages Fleuris (VVF), 8 communes s’étaient portées volontaires : Auch, Castin, Fleurance, Mauvezin, Montaut les Créneaux, l’ Isle Bouzon, Eauze et Riscle. En 2013, deux journées de formation-échanges autour de cette démarche ont eu lieu en février. Une première où la méthodologie a été transférée aux communes et une seconde où les communes ont pu présenter les actions déjà mises en place et leur adhésion sur cette approche globale de l’écoresponsabilité. Chaque commune mène différentes actions sur différentes thématiques (déchets, espaces verts, déplacements, ….) plus par approche pragmatique (économique et fonctionnelle) que par volonté de développer une démarche écoresponsable d’ensemble. En 2014, des visites sur le terrain ont été effectuées (via Pierre et Terre), ainsi qu’une dernière journée de formation avec l’ADEME et l’ARPE (Agence Régionale Pour l’Environnement). Une rencontre avec les communes du Pays Val d’Adour engagées dans une démarche écoresponsable similaire a été organisée. Nombre de communes accompagnées 2012 8 2013 8 PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE PDESI Pour un développement maîtrisé des sports de nature, la loi prévoit deux outils : - la mise en place d’une Commission Départementale des Espaces Sites et Itinéraires (CDESI) : instance consultative opérationnelle de concertation pour engager le dialogue entre pratiquants, partenaires associatifs sportifs, association de protection de l’environnement, acteurs du tourisme ; l'élaboration d’un Plan Départemental des Espaces Sites et Itinéraires (PDESI) : outil opérationnel pour planifier et coordonner les actions départementales en faveur du développement maîtrisé des pratiques sportives de nature. Le PDESI a pour objectifs d'identifier les lieux de pratique, d'assurer leur pérennité ainsi que la compatibilité environnementale des pratiques et des aménagements futurs. Dans ce cadre, la CDESI propose et discute de l'inscription des lieux de pratique au PDESI. En 2012,des agents ont été formés à la thématique des sports de nature. Un partenariat avec les différents acteurs engagés dans les sports de nature a été développé. Une journée départementale des sports de nature pour sensibiliser le public à ces activités a été organisée. En 2013, la mise en place de la CDESI et du PDESI a été adoptée par l’Assemblée Départementale le 29 mars 2013. La réunion d’installation de la CDESI a eu lieu le 9 octobre 2013. En 2014, l’inventaire des Espaces, Sites et Itinéraires (ESI) a été réalisé ainsi que la formalisation de leurs inscriptions au sein du PDESI. La journée départementale des sports de nature a été reconduite à Lectoure et le Raid départemental de l’Astarac (Bezues Bajon) pour les scolaires et grand public a été créé et organisé. Nombre de manifestations sportives organisées par le CD Nombre de participants 98 2012 1 600 2013 1 350 2014 2 600 FICHE23 METTRE À DISPOSITION DE L’INFORMATION AUX CITOYENS APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE NUMÉRISATION DES FONDS D'ARCHIVES AUX ARCHIVES DÉPARTEMENTALES Le Département numérise et met en ligne les fonds d'archives les plus consultés : listes nominatives de recensement (2012), registres matricules militaires (2013-2014), registres paroissiaux, tables décennales et registres d'état civil, tables de successions et absences. En 2014 ont été numérisés les plans cadastraux napoléoniens et un certain nombre de fonds cartographiques et iconographiques De septembre 2013 à février 2014, ont été numérisés aux Archives départementales du Gers par une opératrice de la société Arkhênum environ 135 000 fiches-matricules de registres militaires, dans le cadre notamment de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre (une collection en 200 DPI destinée à la diffusion et une autre en 300 DPI pour la conservation). En 2014, la collection en 200 DPI a été mise à disposition sur le site-internet des Archives départementales du Gers. OPEN DATA Le Département souhaite s'appuyer sur la Banque de Données Territoriales du Gers et des données de la collectivité pour mettre à disposition du public et des entreprises un ensemble d'informations permettant à la fois le partage des données et la transparence des politiques publiques.En2014, une réflexion un travail a été initiée pour le lancement de la mise en place d'un portail web. PARTENARIAT À DÉVELOPPER OU À CONSTRUIRE PANEL CITOYEN L’Agenda 21 prévoyait de mobiliser à nouveau un panel de citoyens en tant que démarche de développement durable : la fin du second programme d'actions arrivant à échéance au 31 décembre 2015. Aucune évaluation de la politique de développement durable n’a été réalisée en 2014 ; ni est prévue pour 2015. 99 FICHE24 SENSIBILISER LA JEUNESSE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE Figure 62 - Visites des scolaires en 2014 dans les principaux sites touristiques gersois 100 IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE CULTURE OCCITANE DE GASCOGNE (pour les gersois) Le Conseil Départemental cofinance des interventions sur la culture Occitane auprès des scolaires. 2012 600 6 6 Nombre d’interventions Nombre de classes Nombre d’heures cumulées 2013 350 6 6 2014 600 24 6 OFFRE ÉDUCATIVE ET CULTURELLE PROPOSÉE AUX SCOLAIRES Le Département développe une offre éducative et culturelle pour les collèges en lien avec les programmes pédagogiques (histoire, histoire de l'art, environnement...). Cette action existe également via la Conservation Départementale du Patrimoine et des Musées/Flaran et les Archives ainsi que via l'ensemble du réseau gersois des sites et musées. L'objectif est de mieux faire connaître ces offres, d'en créer de nouvelles et de développer les transversalités en proposant une offre départementale globale. En 2013 : 3500 guides édités dont 3000 ont été diffusés. Concernant le site de l’abbaye de Flaran, il y a eu 2775 visites de scolaires en 2013. En 2014, un recensement de la fréquentation par les scolaires des principaux sites touristiques a été effectué. ACTIONS DE COOPÉRATION ET DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALES À DESTINATION DES JEUNES Le Département soutient les actions de coopérations internationales par des échanges de jeunes afin de les sensibiliser à la citoyenneté européenne, et également en répondant aux appels à projets européens portant sur cette thématique en lien avec le CDJ (Conseil Départemental des Jeunes). En 2012, plusieurs séminaires sur l’agriculture biologique ont été organisés en République Tchèque et en France dans le cadre du projet Comenius Regio, portant notamment sur des échanges de bonnes pratiques entre professeurs d’enseignement agricole. Les élèves pâtissiers du Lycée de Pardailhan à Auch ont participé au concours international « gastro-junior » en République Tchèque et y ont obtenu la médaille d’argent. Les nageurs auscitains (11-13 ans) ont également participé à la compétition internationale de Brno. En 2013, le Département a été lauréat de l’appel à projet « Jeunesse en action ». Les premières actions dans le cadre de ce projet ont été réalisées en 2014. Ce projet « Erasmus + », centré sur le patrimoine linguistique, se dénomme « GO TO the FUTURE » (Gaelic Occitan TOgether For language Users Through United Roots and Experiences). La démarche consiste en la préservation d'un patrimoine linguistique et culturel propre à un territoire, la valorisation d'une identité territoriale véhiculant des valeurs de générosité, de fraternité, d'humanisme et d'échange permettant de mieux appréhender les autres cultures européennes. L'objectif général du projet est d'échanger les expériences et les bonnes pratiques entre enseignants et experts afin de : - valoriser et développer l'enseignement d'une langue minoritaire ; - réfléchir à des méthodes de sensibilisation à la langue et à la culture communes ; - créer des outils d'enseignement et de diffusion innovants ; - faire ressortir les apports de la langue régionale dans les différents champs de la connaissance ainsi que l'importance de la culture régionale comme référence aux valeurs de la citoyenneté européenne. 101 LIENS ENTRE SPORT, CITOYENNETÉ ET DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES COLLÈGES Le Département développe des actions menées par les Services Actions Éducatives Sportives et Jeunesse dans le cadre des partenariats avec les collèges (UNSS-Union nationale du Sport Scolaire, Raid nature, Journées APS-Apprendre à Porter Secours, CDJ-Conseil Départemental des Jeunes...) par une sensibilisation et une information continue sur les thèmes des sports de nature, de la citoyenneté et du développement durable En 2012, le Département, a accompagné financièrement des comités départementaux de l'UNSS et l'USEP (Union Sportive de l'Enseignement du Premier degré) pour l'organisation de manifestations sportives (championnats de France UNSS de lutte, raid santé nature,…). Dans ce cadre, une sensibilisation des jeunes sur les thèmes des sports de nature, de la citoyenneté et du développement durable a eu lieu. Deux manifestations ont été organisées : raid UNSS à Aignan (326 participants) et raid USEP à Thoux-St-Criq (210 participants) En 2013, les raids UNSS et USEP (Aignan et Eauze) ont été reconduits. Et 9 journées de sensibilisation ont été organisées dans le cadre du dispositif départemental « rendez-vous sportifs au collège » qui consiste en une demi-journée de sensibilisation auprès des élèves de 6ème pour le développement de la pratique sportive, en associant le Conseil Départemental, la Direction Départementale Jeunesse et Sport et les associations sportives. En 2014, les équipes pédagogiques des collèges gersois n’ont pas souhaité la mise en place des ateliers « Sports et Développement Durable ». Par contre, l’accompagnement des raids UNSS et USEP, ainsi que les« Rendez-vous sportifs au collège » sont reconduits chaque année. IMPACTS EN FAVEUR DE PORTEURS DE PROJETS ET/OU DE MAÎTRISE D’OUVRAGE AUTR ES QUE LE DÉPARTEMENT ANIMATION EEDD POUR LES COLLÉGIENS Le Département finance dans les collèges des animations à l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable (EEDD). Ces animations se réalisent via des prestataires associatifs à la demande des collèges. Nombre de classes en visites de fermes bio Animations sur l’alimentation Animations sur les déchets Animations EEDD (autres) 2013 22 72 25 3 2014 20 41 14 2 ÉCOCENTRE DE LOISIRS Le Département soutenait financièrement le réseau ERE 32 qui regroupe différentes associations gersoises de l’'éducation à l'environnement (CPIE, Pierre et Terre, Pré en Bulles, Canoës de Beaucaire, FRANCAS, Arbre et Paysages, Le Monde de la Ferme des Etoiles) afin d’accompagner les écocentres de loisirs. Le label « écocentre » certifie les démarches écoresponsables menées par les CLSH (Centre de Loisirs Sans Hébergement).Il se décompose en 3 niveaux de labellisation (n°1 : confirmation engagement ; n°2 : maîtrise de la démarche ; n°3 : exemplarité). En 2012, 11 CLSH ont été accompagnés pour mener des actions pédagogiques autour des thématiques : déchets, eau, alimentation, énergies, activités physiques, biodiversité. Les premières inscriptions ont eu lieu début 2011 et les premières labellisations fin 2012. En 2013, l’accompagnement concernait 12 CLSH. Depuis 2014, le Conseil Départemental n’accompagne plus cette démarche. 102 FICHE25 SENSIBILISER LES AGENTS AU DEVELOPPEMENT DURABLE APPROCHE TRANSVERSALE DE L’ACTION CONTEXTE En juin 2003, le gouvernement a adopté une Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) incitant, entre autres, les administrations à engager des démarches d’écoresponsabilité. Cette stratégie, révisée en 2006 puis en 2009 afin de mettre à jour les objectifs et fixer de nouvelles échéances, comprenait notamment un axe spécifique pour les administrations intitulé « État exemplaire ». Les démarches écoresponsables doivent permettre à chacun de s’impliquer à son poste de travail, au niveau de son service ou sur l’ensemble du site de travail dans un projet global. La réussite du projet passe nécessairement par des relais de communication, une équipe-projet à multiples compétences, un chef de projet dûment missionné et une hiérarchie impliquée. De plus, la prise en compte de l’écoresponsabilité a été inscrite et rendu obligatoire dans la réalisation des Rapports de Développement Durable (obligation légale annuelle de réalisation) Le réseau Ecoagents de l’Administration Départementale a été mis en place en 2010 et se composait de près de 35 agents couvrant l’ensemble des sites de la collectivité. Les éco-agents ont permis de définir l’écoresponsabilité et d’identifier les champs d’actions écoresponsables pouvant être portée par les agents, ainsi que de proposer des améliorations de fonctionnement écologique (gobelet réutilisable, collecte des A4 utilisés pour transformation et réutilisation en carnets brouillons, collecte des piles usagées sur l’ensemble des bâtiments, supervision des demandes de vélos de service, rôle de veille et de sensibilisation auprès des autres agents sur les pratiques écoresponsables, etc.) IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN INTERNE (COLLECTIVITÉ EXEMPLAIRE) Depuis la suppression en 2014 du service transversal Agenda 21 et Développement Durable, il n’existe plus de réseau éco-agents, de site intranet dédié, ni de sensibilisation spécifique aux questions de développement durable. Cependant quelques sensibilisations en direction des agents sont faites par certains services lors de la semaine de réduction des déchets par exemple. IMPACTS SUR L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ AYANT UNE INCIDENCE EN EXTERNE FAMILLE A ENERGIE POSITIVE En 2014, le Département a animé le défi famille à énergie positive pour les agents (8 équipes) et les bénéficiaires sociaux de l’UTAS de Nogaro. Cette action a été reconduite et a été ouverte à l’ensemble des gersois en 2015. 103 LISTE DES ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS ADASEA ADEAR ADEME AEP ANAH AP32 APA APS ARS BEGES BRF CAF CAPEB CATER CAUE CCAS CCI CDTL CEE CFPPA CD32 CDJ CIAS CLE CLSH CMA CNSA CODERPA CPIE CR CRESS MIP DDCSPP DPE EHPAD ENS ERE 32 ESS FSL GABB32 GES GIEC HLM. IAE MDPH32 MLE MSA NVS ONEMA OPAH ORAMIP Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles Association pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural du Gers Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Énergie Adduction en Eau Potable Agence Nationale Pour l'Amélioration de l'Habitat Arbre et Paysage 32 Aide Personnalisée à l'Autonomie Action Prévention Sport Agence Régionale de Santé Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre Bois Raméal Fragmenté Caisse d'Allocations Familiales Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment Cellule d’Animation Territoriale de l’Espace Rivière Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement Centre Communal d'Action Sociale Chambre de Commerce et d'Industrie Comité Départemental du Tourisme et des Loisirs Certificat d'Économies d'Énergie Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole Conseil Départemental du Gers Conseil Départemental des Jeunes Centre Intercommunal d'Action Sociale Contrat Local d'Engagement Centre de Loisirs Sans Hébergement Chambre des Métiers et de l'Artisanat Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie Comité Départemental des Retraités et des Personnes Âgées Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement Conseil Régional Chambre Régionale de l'Économie Sociale et Solidaire de Midi-Pyrénées Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de Protection des Populations Diagnostic de Performance Énergétique Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes Espaces Naturels Sensibles Éducation Relative à l’Environnement dans le Gers (réseau) Économie Sociale et Solidaire Fonds de Solidarité Logement Groupement des Agriculteurs Biologiques et Biodynamiques du Gers Gaz à Effet de Serre Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Évolution du Climat Habitation à Loyer Modéré Insertion par l'Activité Économique Maison Départementale des Personnes Handicapées du Gers Mission Locale pour l’Emploi Mutualité Sociale Agricole Numéro Vert Social Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat Observatoire Régional de l'Air en Midi-Pyrénées 104 PAT PCET PDALPD PDESI PER PIG PLU PTCE RIA RSA SAFER SAU SCOT SDAN SEL SIAEP SIG SLA SLIME SR3V SRCAE TRIGONE UDCCAS UNSS URCOFOR UTAS VAE Plan d'Action Territorial Plan Climat Énergie Territorial Plan Départemental d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires Pôle d'Excellence Rurale Programme d'Intérêt Général Plan Local d'Urbanisme Pôles Territoriaux de Coopération Économique Restaurant Inter Administratif Revenu de Solidarité Active Société d'Aménagement Foncier et d'Établissement Rural Surface Agricole Utile Schéma de Cohérence Territoriale Schéma Départemental d'Aménagement Numérique Système d'Échange Local Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau Potable Système d'Information Géographique Service Local d'Aménagement Service Local d'Intervention pour la Maîtrise de l'Énergie Schéma Régional des Véloroutes et Voies Vertes Schéma Régional du Climat de l'Air et de l'Énergie Syndicat mixte de production d’eau potable et de traitement des déchets du Gers Union Départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d'Action Sociale Union Nationale du Sport Scolaire Union Régionale des Communes Forestières Unité Territoriale de l'Action Sociale Vélos à Assistance Électrique 105