Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790

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Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790
INVENTAIRE SOMMAIRE
DES
ARCHIVES HOSPITALIÈRES
ANTÉRIEURES A 1790
RÉDIGÉ PAR MM. AUGUSTE PETIT & GEORGES MATHIEU, ARCHIVISTES
CORRÈZE
HÔPITAUX DE TULLE, BRIVE, USSEL, ARGENTAT, TREIGNAC, MEYMAC.
SÉRIE H SUPPLÉMENT
TULLE
IMPRIMERIE ADMINISTRATIVE & COMMERCIALE LOUIS MOLES
1911
Avant-propos
Voici enfin terminé le volume d’inventaire consacré aux archives hospitalières du
département ; il est, pour la plus grande part, l’œuvre de M. Aug. Petit, qui a analysé, pièce
par pièce, avec une science et une conscience méritoires, les fonds considérables des hôpitaux
de Tulle et de Brive ; il n’a laissé de côté aucun document qui lui a paru offrir un intérêt
quelconque ; il a pensé avec juste raison, qu’il fallait déroger à la concision habituelle, pour
les documents de cette espèce qui sont, pour diverses raisons, très malaisément accessibles
(M. Stein a raconté les difficultés qu’il avait eues naguère, à pénétrer dans certains dépôts
d’hôpitaux, malgré son titre et des autorisations oflicielles (Cf. Bibliographe moderne, 1907.
pp. 139-141)).
J’ai analysé le fonds de l’hôpital d’Ussel, sensiblement moins riche que les précédents,
et quelques articles relatifs aux hospices d’Argentat, de Treignac et de Meymac.
Il y a eu des disparitions regrettables dans les richesses hospitalières de la Corrèze : les
fonds de Beaulieu, Donzenac et Uzerche n’existent plus ; et pourtant, ils étaient représentés
par un nombre assez considérable de pièces, si l’on en juge par les états qu’en dressa M. O.
Lacombe vers 1860, et par les notes d’inspection des Archivistes.
Le fonds d’Uzerche ŕ le plus intéressant, il comprenait : 32 articles ŕ aurait été
détruit dans un incendie.
Quoi qu’il en soit, et malgré ses lacunes, le présent inventaire offre un intérêt
considérable : il suffît, pour s’en convaincre, de lire l’analyse du fonds le plus complet, celui
de Tulle.
L’hôpital de Tulle a passé comme tous ceux de la région et même de France, par
plusieurs phases : la direction exclusivement ecclésiastique au Moyen-Age, a laissé la place,
au début du XVIe siècle, à une administration où les laïques, sont représentés ; mais ce
changement, très net pour Limoges (Cf. Alf. Leroux, Invent, sommaire des archives de la
Haute-Vienne, série H supplément ; introduction, pp. XII, XIX, XXIII.), très visible aussi
pour l’hôtel-Dieu de Paris (Cf. Camille Bloch, Invent, sommaire... de la collection Joly de
Fleury dans Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, t. IXIX, pp. 63 et suiv.) ou celui d’Orléans
(Cf. Pierre Bouvier, dans Positions des thèses... pour obtenir le diplôme d’Archivistepaléographe (1909), une étude sur l’hôtel-Dieu d’Orléans ; en 1528, le chapitre reconnaît aux
échevins et aux habitants, le droit de participer au gouvernement de l’hôpital.), l’est moins
pour Tulle ; les documents font défaut pour la période médiévale ; au XVIe siècle, au
contraire, on perçoit précisément ce que l’on peut appeler la semi-laïcisation des services de
l’hôpital : c’est ainsi que le 25 juin 1576, un arrêt du Parlement de Bordeaux, ordonne la
formation à l’hôpital de Tulle, d’un bureau des pauvres dont feront partie un des officiers du
roi, un des chanoines et un des consuls de la ville (Invent. p. 245.) ; en 1620, un règlement de
ce bureau, prescrit la nomination de deux syndics, dont l’un ecclésiastique, par les maire et
consuls (Invent. p. 133 ; (voy. aussi E. 7)) ; mais le texte essentiel sur l’organisation de
l’hôtel-Dieu, émane de Louis XIV ; ce roi, par ses lettres patentes de décembre 1670,
prescrivit l’établissement d’un hôpital général à Tulle (Pp. 2 et suiv.) ; d’habitude, ce but était
atteint par la fusion de tous les hôpitaux et confréries charitables, disséminés dans une ville ;
c’est ce qui eut lieu, notamment à Limoges (Leroux, op. cit., p. XII.) ; en 1670, le roi constate
que, malgré l’absence à Tulle d’« aucune maladrerie, léproserie, maison-Dieu, hospice ny
autres lieux destinez pour les pauvres », l’initiative et la générosité privées, ont permis
néanmoins d’aboutir ; l’évêque, en particulier, « a fait un fonds considérable pour la
nourriture et entretien des pauvres, par le moyen de l’union des aumônes générales, tant de
luy que de son chapitre ».
Un hôpital général était essentiellement destiné à renfermer les pauvres d’une ville et
de sa banlieue et à les forcer à travailler : c’était, selon l’expression de l’époque, un hôpital de
manufacture ; cela ressort nettement du préambule des lettres patentes de 1670 [Inv. p. 2] le
nouvel établissement doit « loger, enfermer et nourir les pauvres mandians invalides natifs des
lieux ou qui y auront demeuré pendant un an, comme aussy les enfants orphelins ou nais de
parens mandians, pour y estre tous lesdits pauvres instruits à la piété et religion chrétienne, et
aux métiers dont ils pourront se rendre capables, sans qu’il leur soit permis de vaguer, sous
quelque prétexte que ce soit ». [Cf. aussi, p. 5, l’ordonnance du lieutenant général au siège
présidial de Tulle, du 4 septembre 1753].
En principe, donc, l’hôpital général était distinct de l’hôtel-Dieu et ils fonctionnèrent
parallèlement pendant quelques années, après la fondation de l’hôpital général ; cependant ils
étaient installés dans les nouveaux bâtiments du couvent de Saint-Benoit ; la maison de la rue
de la Barrière, dite l’hôtel-Dieu, fut affermée, quelques années après 1670, à diverses
personnes (G. Melon de Pradou, Bulletin de Tulle, 1882, p. 473.).
D’autre part, en 1750, nous savons par l’inventaire (p. 233) que les bâtiments de
l’hôpital se composaient de 3 corps de logis ayant plusieurs salles ou chambres et 5
infirmeries dont 2 pour les femmes malades, une 3e pour celles en couche et 2 pour les
hommes.
D’une délibération de. 1701 (p. 140) il résulte qu’on songeait à cette époque, pour
diverses raisons, à revenir à l’ancien hôtel-Dieu, projet qui ne fut pas exécuté, d’ailleurs ; en
1679, nous lisons (p. 136) un règlement concernant les honneurs funèbres à rendre aux
directeurs et autres officiers de l’hôpital général ; si nous consultons les reg. de comptabilité
(pp. 172 et 173, etc.), nous voyons que jusqu’en 1671, il est question des trésoriers de l’hôtelDieu, et qu’après 1674, ils sont dénommés trésoriers de l’hôpital général ; on peut faire une
remarque analogue pour les inventaires du mobilier qui sont qualifiés, selon leur date, de
l’hôtel-Dieu ou de l’hôpital ; enfin à partir de 1677 (p. 233) les reg. d’entrée et de sortie
mentionnent à la fois les pauvres et les malades.
Il semble bien résulter de ces différentes remarques que la distinction entre l’hôtel-Dieu
proprement dit et l’hôpital de manufacture, créé pour abriter et amender les pauvres par le
travail et les exercices religieux, est plus apparente que réelle et qu’en tout cas à partir de
1675 environ l’hôtel-Dieu et l’hôpital-général ne font qu’un, ce qui ne signifie pas que les
malades et les pauvres étaient confondus pêle-mêle ; en tout cas, dès 1674, ils étaient logés
l’un et l’autre dans les nouveaux bâtiments de St-Benoît.
M. Melon de Pradou signale d’ailleurs (Bin de Tulle, 1883, p. 69) des lettres patentes
de mars 1675 par lesquelles le roi, en confirmant l’établissement de 1670 « unit et incorpora »
les revenus de l’hôtel-Dieu de Tulle à l’hôpital-général pour être lesdits revenus administrés
parles directeurs de l’hôpital.
Il semble donc bien résulter des textes que l’hôpital général fut la continuation de
l’ancien hôtel-Dieu ; ou, si l’on préfère qu’à l’hôpital de manufacture spécialement créé en
1670, s’ajoutèrent les services hospitaliers proprement dits.
Voici maintenant les principales clauses de ces lettres patentes de 1670 :
Après avoir interdit la mendicité sous peine de châtiments sévères, le roi énumère les
privilèges qu’il accorde à l’hôpital ; beaucoup de ces libéralités étaient de style dans les lettres
patentes du même genre ; il lui attribue les dons et legs faits aux pauvres dans le ressort du
présidial de Tulle, dont l’emploi n’aurait pas été encore fait ; toutes les adjudications
d’amendes et d’aumônes applicables aux pauvres ; le monopole des inhumations, c’est-à-dire
le droit de fournir les tentures et autres accessoires des obsèques ; on sera obligé de. se servir
des pauvres de l’hôpital, pour porter les torches et flambeaux (Cf. Leroux, op. cit., p. XXII).
Le roi permet, en outre, aux directeurs de faire mettre des troncs, boîtes et bassines
dans toutes les églises et chapelles et de faire quêter aux diverses cérémonies du culte et
« généralement partout où la charité pourra être exercée ».
Tous les officiers, tant de judicature que de finance, même les avocats, procureurs,
notaires, sergents, etc., ne pourront être installés sans avoir donné à l’hôpital une somme qui
sera fixée par leurs compagnies ; les marchands, hôteliers, pâtissiers et cabaretiers, seront
taxés par le Lieutenant général ; enfin le roi autorise le fonctionnement d’une manufacture
dans l’hôpital et permet d’en vendre les produits au dehors, sans payer de droits.
C’est, on le voit, le cas de répéter avec M. Leroux (Op. cit. p. XXII) qu’ « au XVIIe
siècle, une institution se croyait d’autant plus forte, qu’elle avait obtenu plus de privilèges et
qu’elle sortait davantage du droit commun ».
La direction spirituelle appartient à l’Evêque et à son grand vicaire, la direction
temporelle à six directeurs, dont quatre laïques ; les agents secondaires (receveur, secrétaire,
sergents, etc.) sont révoqués par les directeurs, à la pluralité des voix.
Le personnel de l’hôpital comprenait, en outre un aumônier, des médecins, des soeurs,
un homme d’affaires, des gens de service, etc., sur lesquels on trouvera dans l’inventaire
d’intéressants détails (Cf. deux substantielles études sur l’hôpital, dans le Bulletin… de Tulle,
1882 et 1883, par M. Melon de Pradou ; on peut y lire, notamment, la liste des directeurs de
1670 à 1792. (Bulletin de 1883, pp. 81 et suiv.)les fonctions de soeurs étaient remplies par des
jeunes filles de bonnes familles, qui servaient les pauvres par pur dévouement ; c’est ainsi
qu’en 1661 (P. 241.), les syndics font un traité avec Dlle Jeanne de Peyrelade, fille d’un
ancien receveur des décimes au diocèse de Tulle ; elle veut continuer à soigner les pauvres,
« sans prétandre aulcune récompanse des hommes, mais de Dieu seul, ne demandant autre
chose dans le dit hôpital, qu’un logement convenable. » En 1707 (P. 142 ; l’hôpital de Brive
était aussi servi par des sœurs de Nevers : p. 274.), deux sœurs de la Charité chrétienne,
Marceline Pauper et Juliette Bernard, sont nommées supérieure et économe de l’hôpital ; en
1792, de nombreux citoyens signèrent une pétition contre les « ci-devant sœurs de Nevers »
(P. 156.) ; pendant longtemps, les médecins ne touchèrent pas d’honoraires ; en 1609, il est
cependant question des gages du Sr Vachot, chirurgien ; plus tard, les Srs Vachot père et fils
touchent 9 ll. par an (Pp. 169 et 243. Voy. une étude du dr P. Morély sur L’exercice de la
médecine à Tulle, à la fin du XVIIe s., ap. Bulletin... de Tulle, 1904, pp. 167 et suiv).
Les ressources de l’hôpital étaient, à première vue, immenses : nous avons déjà vu les
avantages pécuniaires que lui concédaient les lettres patentes de 1670 : droits d’établissement,
d’installation, de lèvement de boutique (V. pp. 57 et 58.), etc, et l’important monopole des
inhumations et draps de baptême (V. 173.) : « L’hôpital fournit aux funérailles qui se font en
lad. ville de Tulle, les ravesches, tapis et autres tanitures (sic) noires ; pour raison de quoy, on
donne à l’hôpital 4 den. pour chacune aulne de ravesche, 2 s. des grands tapis, 21 d. des
moindres, et 1 s. 6 d. des courtibautz... led. hospital fait aller les pauvres, avec leur croix, aux
mortuaires, lorsqu’ils sont invités, auxquels on donne de léguat, pour le moins, 30 ll. » (V. p.
216 (E. 65)). On apprend dans le même registre de comptabilité que l’hôpital demande, pour
la fourniture des toilettes de baptême, 5 s. aux personnes de condition et moitié moins aux
autres.
La charité privée était une des sources les plus considérables de revenus pour l’hôpital ;
les nombreux testaments et legs de la série B en témoignent : tel, entre mille autres, le legs de
600 ll. fait par Ch. de La Fagerdie, infirmier de l’église Cathédrale de Tulle (Cf. Aug. Petit,
Ch. de la Fagerdie et les jeux de l’Eglantine à Tulle, ap. annuaire limousin pour la Corrèze
(Ducourtieux, 1902) ; certaines de ces générosités concernent les pauvres honteux, c’est-àdire dépourvus de vêtements ; les plus touchantes sont celles qui émanent de gens de
condition modeste : tel le testament de Jeanne Constant, qui lègue à l’hôpital « la quantité de
20 aulnes de toiles, moitié grosse et l’autre fine », plus deux écuelles et trois cuilliers d’étain
(V. p. 15, et aussi p. 17, le testament de Fr. Laporte, dit lou Soudar ; parfois, mais rarement,
l’hôpital faisait des prêts à intérêt. (V. p. 52, B 48). Un don est intéressant à signaler : il se
compose de deux sommes de 10000 ll., la première léguée à l’hôpital par la femme de
l’intendant des princes de Conti, en faveur d’un hôpital général à Tulle, ou, sinon, d’un
séminaire ; la seconde, donnée par la princesse de Conti, pour servir, en partie, à payer la
maison des filles de St-Benoît vendue 6000 ll. aux pauvres, afin d’y établir l’hôpital,
conformément à l’arrêt de la Cour du 1 juillet 1673 (V. p. 62, B 60.). C’est dans ce couvent,
en effet, sur l’emplacement aujourd’hui occupé par les Carmélites que s’installa dès 1674,
l’hôtel-Dieu, qui avait occupé jusque là une maison sise rue de la Barrière (V. p. 79, l’accord
intervenu entre les administrateurs et les anciennes religieuses de St-Benoit : v. aussi ibid., le
procès-verbal de l’entrée en possession du couvent de St-Benoît, par les directeurs de l’hôpital
(1 août 1673) ; un incendie éclata dans la nuit du 4 au 5 mai 1775 et fit subir des dégâts
énormes aux bâtiments (v. p. 228).).
La fortune de l’hôpital se composait d’autres éléments, en particulier de nombreux
bénéfices et biens-fonds : les principaux sont, en suivant l’inventaire : le poids de la ville, qui,
d’après une délibération de 1627, n’était « joui et tenu par les d. pouvres et hostel-Dieu,
seulement que par ypothèque » (V. p. 54.) ; en 1633, la boutique et poids de la ville, sont
adjugés à Jean Darluc, pour 3 ans, au prix annuel de 105 ll. et sous certaines conditions ;
l’office de commissaire des taillés de Tulle et paroisses d’icelle, appartenait aussi aux
pauvres, qui en jouissaient, « aux droits de 12 d. par livre de tous les deniers de la taille,
taillon et creues... » (V. pp. 54 et 55.). L’hôpital avait aussi une part sur les amendes
judiciaires ; les curés qui négligeaient de tenir leurs registres paroissiaux « dans les formes
prescrites par les ordonnances », étaient condamnés à une indemnité envers lui (V. p. 56.).
On trouvera la liste des biens-fonds de l’hôpital dans l’inventaire (Pp. 58 et suiv.) : ils
se composaient essentiellement de terres ou maisons dans les paroisses voisines (Bar, StHilaire-Foissac, St-Martial-de-Gimel, St-Mexant, Treignac, etc.) ; et d’immeubles dans le
faubourg de la Barrière, à Tulle ; de plus, en 1576 (Pp. 64 et suiv.), l’évêque et vicomte de
Tulle, Louis de Genoulhac, autorise les pauvres à construire un four « de telle grandeur et
contenance que bon leur semblera, pour y faire cuire le pain tant bis que blanc des habitants...
et y faire sécher les grains destinés à la cuisson » ; la ferme de ce four sera mise aux enchères,
et le fermier sera tenu de porter à l’hôpital, tous les jours que le four chauffera, deux pleins
bassins de braise vive, pour les pauvres.
Une curieuse requête est adressée au bureau, en juillet 1631 (Pp. 66 et suiv.), par le
fermier du four, qui demande un rabais, « à cauze des malladyes contagieuses qui affligent le
melheure partye du royaulme » ; les adjudications s’élèvent à des prix variant entre 205 et 250
ll. pour le four à cuire le pain, 45 et 70 ll. pour le four à sécher le grain (de 1633 à 1669). En
mars 1687 (P. 68.), les directeurs de l’hôpital acquièrent pour 451 ll., le moulin de la Barrière
et ses dépendances ; en 1724, la ferme de ce moulin est donnée pour 5 années, moyennant une
redevance de 40 setiers de seigle, et la mouture sans frais de tous les grains nécessaires à
l’hôpital.
En 1651, le pré de l’hôpital, au faubourg de la Barrière, est loué pour trois ans à raison
de 4 ll. par an (P. 69.), « pour y tenir jeu de quilles », à charge d’entourer d’épines les saules
plantés le long de la muraille, d’entretenir le mur en bon état et de combler le fossé.
En 1622, les syndics ont l’idée de faire construire un jeu de paume et une maison y
attenante, dans le pré dit, de l’hôpital (Pp. 69 et suiv.) ; la location de ce jeu et des bâtiments
contigüs, était une des ressources de l’hôpital ; en 1622, elle est consentie pour 3 ans, à raison
de 240 ll. par an. Les lettres patentes de 1670, avaient confirmé la réunion à l’hôpital du
bénéfice de l’infirmerie, qui consistait surtout en dîmes sur les paroisses de Sainte-Fortunade,
Naves, Laguenne et Chanac ; de plus l’évêque, le grand-prévôt de Naves, le grand cellerier,
l’aumônier, le trésorier, le chambrier de l’église cathédrale, devaient à l’hôtel-Dieu des
redevances annuelles en nature. Les évêques ne mirent pas toujours l’empressement charitable
qu’ils auraient dû, à payer aux pauvres les 400 setiers, la nappe et la somme d’argent qu’ils
leur devaient chaque année. L’hôpital lutta longuement contre certains prélats réfractaires,
notamment contre Mgrs de Genoulhac, de Rechignevoisin et Ancelin (V. procédures contre
les évêques de Tulle: pp. 97 et suiv. (B. 102-104), et Bulletin de Tulle, 1883, pp. 71 et suiv).
Les successeurs de ce dernier dédommagèrent par leurs libéralités les directeurs de l’hôpital,
en particulier Mgr de Beaumont d’Autichamp, qui fut pour les pauvres un véritable
bienfaiteur (V. pp. 28 et suiv., la succession Beaumont d’Autichamp (B. 26-34).
Si l’hôpital avait de nombreuses ressources (Parmi lesquelles il faut compter aussi les
rentes constituées et les sommes dues par contrat (B. 40-47), et l’on voit que certaines lui
étaient contestées, il avait aussi de lourdes charges : les comptes très détaillés des receveurs,
montrent la difficulté qu’il y avait pour eux, à équilibrer le budget de la maison (En 1755,
l’hôpital de Brive est dans l’aisance : il a, au dire d’un de ses directeurs, plus de revenus qu’il
n’en peut dépenser pour ses pensionnaires : cette prospérité fut, d’ailleurs, éphémère (p. 333).
Le plus clair des revenus était absorbé par les charges normales et permanentes de
l’établissement : entretien des soeurs, honoraires de l’aumônier, du corps médical, d’un
homme d’affaires, des gens de service et archers, réparations et mise en état des bâtiments,
nourriture, chauffage, médicamentation des malades et des pauvres de l’hôpital ; à quoi il faut
ajouter l’hospitalisation de soldats de S. M., qui venaient y achever leur convalescence ou
guérir leurs blessures ; les distributions d’argent aux malades, aux passants, aux pauvres de la
ville nécessiteux ou honteux ; les dépense de sépulture ; la nourriture d’enfants élevés audehors ; la « passade » aux pauvres étrangers, l’achat de matières premières pour la
manufacture, etc. (Sans parler des frais de procédure, de la mise en apprentissage d’enfants
élevés dans l’hôpital : de la taille, capitation, décimes, des charges résultant du bénéfice de
l’infirmerie, etc. (E. 14-E. 80). Il ressort de ces comptes que les hôtes de l’hôtel-Dieu étaient
bien traités (Une délibération du bureau, en date du 4 octobre 1739 (p. 97), stipule que
jusqu’au 1 avril, on ne donnera aux pauvres valides, que trois repas far jour ! : on y voit
couramment des achats de pain, vin, mouton, chevreau, œufs, lait, beurre, fruits, etc. Il faut
noter, au nombre des recettes, le produit du travail des pauvres et des enfants, la paye des
soldats malades et un don important du roi, par malheur très intermittent: on ne l’observe
guère qu’entre 1725 et 1734 ; il cesse ensuite ; les frais causés par la guerre d’Allemagne
eurent cette fâcheuse répercussion ; n’oublions pas, enfin, parmi les ressources de l’hôpital,
les nombreuses quêtes, permises ou recommandées par les lettres de 1670 (P. 216.) : le bureau
faisait quêter pour les pauvres par deux habitants de la ville, tous les dimanches ; par deux de
ses valets, en ville, tous les jours de la. semaine : les lundi et mardi au faubourg de la
Barrière ; le mercredi au faubourg du Trech ; le jeudi à celui d’Alverge ; le vendredi dans le
quartier de la Barussie et le samedi dans l’enclos de la ville ; de plus, tous les jours deux
pauvres allaient, avec un grand pot de cuivre blanchi, chercher le potage aux maisons
religieuses de la ville ; enfin, des quêtes étaient faites, tous les dimanches et jours fériés dans
les églises de la ville et des troncs installés à la cathédrale, à Saint-Julien et à l’hôpital ; le
produit du tronc de saint Pierre, était laissé aux dames de la charité, pour les pauvres honteux.
A côté des malades proprement dits, incurables ou non, vieux ou jeunes, il y avait dans
les hôpitaux généraux des indigents qui n’y faisaient que passer, et qu’on appelait les
mendiants, les pauvres (C’était pour eux spécialement, nous l’avons vu, que les hôpitaux
généraux avaient été créés.) ; un hôpital de cette époque tenait donc lieu, dans une certaine
mesure, de nos hospices et dépôts de mendicité modernes ; ces malheureux, hôtes temporaires
des établissements charitables, étaient nombreux à Tulle : de 120 à 150 en moyenne ; (P. 224.)
en 1750, ils étaient 145 de valides ; en 1770, 400, et l’on est obligé d’emprunter des sommes
importantes pour les nourrir ; (P. 150 ; V. aussi p. 233.) il est évident que ce dernier chiffre
comprend aussi les personnes en traitement ; on imagine sans peine combien les règles de
l’hygiène devaient être violées dans ces conditions : en 1770, on fait coucher ces pauvres gens
quatre à quatre dans le même lit, « ce qui a occasionné une maladie contagieuse » ; cette
même année, où la misère sévit partout, le bureau général de charité voulut que l’hôpital prît à
sa charge la nourriture de tous les pauvres de la ville et de la banlieue ; il mettait, à ces fins,
une somme mensuelle de 3000 ll. à sa disposition ; le bureau fit quelque résistance à cette
proposition qui le grevait de tous les « pauvres externes » ; il finit cependant par décider à
l’unanimité, le 18 juin, qu’il nourrirait « les pauvres du dehors qui sont naturalisés dans cette
ville seulement », jusqu’au 15 août suivant (P. 150.).
La promiscuité des sexes présentait d’autres inconvénients : en 1746, on remarque qu’il
« résultait des abus contre les bonnes mœurs, de ce que les deux sexes étaient mêlés ensemble
dans les promenades que l’on permettait aux pauvres dud. hôpital, comme aussi de ce que les
hommes, sous différents prétextes, se trouvaient quelquefois dans les chambres où travaillent
les femmes et filles », et on décide qu’à l’avenir, les deux sexes seront séparés (P. 161.).
La discipline de tous ces misérables n’était pas aisée : en 1628, l’assemblée des
habitants de Tulle, prend des mesures énergiques contre l’envahissement de la ville par des
« vagabonds et gens de néant » (P. 57.) ; en 1751, le bureau est obligé de se défendre contre
l’affluence des « pauvres passants », qui, après avoir mendié en ville, viennent demander le
soir asile à l’hôpital (la couchée comme on disait alors), ou un secours soit en numéraire, soit
en nature, que l’on appelait la passade (P. 146.).
On faisait travaillera la manufacture les pauvres de l’hôpital ; à la fin du XVIIe siècle,
on donnait 10 s. par mois à deux d’entre eux, qui apprenaient à leurs camarades à faire des bas
(P. 217.) ; le 28 mars 1688 (P. 234.), la sœur Anne de Laporte, est admise à l’hôpital « pour
faire travailler les pauvres ». La mendicité et le paupérisme préoccupaient alors très vivement
les pouvoirs publics ; ils donnaient aux autorités des moyens efficaces, quoiqu’un peu
brutaux, de les combattre : dès 1587, un arrêt du Parlement de Bordeaux, défend aux pauvres
de sortir pour aller mendier, et enjoint aux maire et jurats de les nourrir « et à ces fins,
contraindre les bien aizés de leurs d. villes (P. 218.) » ; cette idée ingénieuse et que l’on
croirait d’aujourd’hui, de taxer les riches d’une sorte de capitation charitable, d’une manière
d’impôt d’assistance sur le revenu, se retrouve ailleurs : en 1598 (P. 248.), dans une
assemblée présidée par le Lieutenant particulier, on décide que les habitants fortunés, paieront
18 d. par jour et par pauvre jusqu’à la saint Jean ; l’évêque et autres ecclésiastiques, donneront
cent écus « afin de nourrir les pauvres malades qui se retireront dans led. hôtel-Dieu et donner
la passade (En pain ou en argent ; dans ce dernier cas, on donnait, en général, 2 s. à chacun ; à
l’hôpital de Brive la passade va, en 1631, jusqu’à 50 sols et même davantage (p. 316).) aux
pauvres étrangers qui se présenteront aux entrées de la présent ville (Une taxation analogue a
lieu, en 1691, à Corrèze : (pp. 21 et 25) : il faut nourrir 170 pauvres ou environ : le prieur
donnera tant: le conseiller Plasse, tant : le duc de Ventadour, tant, etc.) ».
Autrement sévères étaient les lettres patentes de 1670, qui donnaient tous pouvoirs aux
directeurs pour châtier les pauvres : ils pouvaient avoir dans l’hôpital, des « prisons, poteaux
et carcans », et fouetter les coupables ; quant aux « pauvres passants », les administrateurs ont
toute latitude pour les enfermer, aussi longtemps qu’il leur plaira, dans les geôles de la
maison ; il est défendu expressément de faire l’aumône et de loger les mendiants ; enfin, les
directeurs peuvent employer des archers revêtus d’un uniforme, à la police des pauvres ; les
syndics ont usé de ce droit ; le 22 mai 1688 (P. 234.), ils reçoivent Annet, de Sr BonnetElvert, pour chasser les pauvres ; le 5 avril 1689 (P. 242.), ils passent un contrat avec un
certain Jean Dumond, de Saint-Clément, par lequel il est convenu « qu’il servira à l’hôpital en
qualité de valet, pour chasser les pauvres qui se trouveront dans les rues de la présent ville, où
quoy que soit, les conduire à l’hôpital » ; il touchera 100 ll. par an, aura une casaque rouge et
une hallebarde.
En 1750, le bureau constate, toutefois, « qu’il n’y a ni prison ni refuge pour la
correction des pauvres » (P. 224.) ; on est obligé d’employer pour cet usage, une chambre peu
sûre, au rez-de-chaussée.
Deux questions intéressantes peuvent se poser à propos du personnel hospitalisé : celle
des filles publiques et des enfants trouvés. Quand l’hôpital général de Limoges ouvrit ses
portes, en 1661, (Leroux, op.-cit., p. XXV.) « les filles de mauvaise vie y furent admises pêlemêle avec les autres misères » ; en 1683, grâce à de généreux bienfaiteurs, on les logea dans
deux maisons contiguës, près de l’hôpital. Il en alla à peu près de même à Tulle : plusieurs
délibérations du bureau, portent à croire que ces filles n’étaient pas isolées, ce qui présentait
des dangers de diverses natures (A l’hôpital de Brive, (p. 312), il y avait pour elles une salle
spéciale, en 1627 ; cf aussi, p. 331, 1744-45.) ; c’est ainsi que le 14 juillet 1738 (P. 97.), les
directeurs prennent la résolution d’exclure de l’hôpital, à l’avenir, celles de ces femmes, « qui,
par leurs fréquentes rechutes, seront devenues un sujet d’escandales, à moins que, depuis leurs
crimes, elles n’eussent donné, pendant longtemps, des preuves certaines d’une meilleure
conduite et d’une vie exempte de reproches (Cf. p. 138 l’intéressante résolution prise en 1694,
pour les porter au travail et les amender) » ; la même année, le commandant de la compagnie
en quartier d’hiver à Tulle (P. 250.), somme les syndics de tenir enfermée dans l’hôpital, la
nommée Bellct « femme à Chanut, menuizier », qui a des relations avec ses hommes. Enfin,
en 1750, on a l’espoir de pouvoir créer une annexe, pour cette catégorie un peu spéciale de
pensionnaires ; messire J.-Fr. du Soulier, Sr du Peyrou lègue, en effet, une somme de 12.000
ll. à l’hôtel-Dieu, pour « bâtir une maison de force... afin d’y loger, nourrir et entretenir les
filles de mauvaise vie et les insensés de la ville et banlieue de Tulle (P. 17 ; sur les déments,
cf. Leroux, op. cit., p. XXIV : on enfermait les fous dangereux dans des loges spéciales, où on
leur appliquait, sans doute, des traitements barbares.) » ; sa volonté n’était pas encore
exécutée en 1786, puisque le bureau décide, le 19 juin, qu’il faudrait remplir les conditions du
testament de M. du Soulier, en construisant « un bâtiment destiné à placer les filles de
mauvaise vie ou les gens qui ont perdu la raison » ; on ne trouve plus trace de ce projet dans
les archives anciennes de l’hôpital.
La question des enfants est complexe : l’hôpital recevait des enfants, naturels ou non, et
se chargeait de leur éducation, moyennant rétribution : le 18 août 1783, il admet un enfant
illégitime, âgé de trois ans, le père s’étant engagé à payer une somme de 200 ll. (P. 154.) ; la
même année, le 19 septembre, « il est délibéré qu’on ne rendrait pas les enfants à leurs
parents, avant l’âge de seize ans, afin de permettre à l’hôpital de se dédommager par leur
travail des avances faites pour les élever » ; à Limoges, les enfants étaient réintégrés après
l’âge de 7 ans, si les nourrices ne voulaient pas les garder (Cf. Leroux, op. cit., p. ХХХШ.) ;
dans tous ces cas, il s’agit donc d’enfants simplement confiés à la maison par leurs parents,
quels qu’ils fussent.
D’autre part, l’hôpital payait les frais de nourrice des enfants dont la mère était en
traitement, ou qui étaient orphelins ; il se chargeait aussi lorsqu’une femme avait accouché de
deux jumeaux, de l’un des deux, si la mère allaitait l’autre (Délibération du 31 octobre 1723,
p. 97 ; l’hôpital faisait donc, en partie au moins, office de maternité).
Enfin l’hôtel-Dieu recevait les enfants abandonnés proprement dits (En ce cas, il jouait
le rôle de notre Assistance publique.) ; plusieurs délibérations les concernent : le 21 mars
1679, un des Directeurs annonce à ses collègues, qu’il a déposé une plainte au siège présidial,
contre des inconnus qui ont laissé devant la porte de la maison une fillette de trois à quatre
ans, et « là l’ont exposée à la mercy des loups qui vont rôder autour d’icelluy (hôtel-Dieu),
pendant tout l’hiver, et à celle d’un dogue servant de garde, principalement pendant la nuit...
(P. 251.) » Le 3 janvier 1696 (P. 236.), une fillette d’un mois et demi environ, est exposée à
côté de la croix qui était devant la porte de l’hôpital.
Les directeurs furent déchargés, au moins en théorie, à partir de 1700 de l’entretien de
ces petits malheureux : un arrêt du Conseil privé, du 26 avril 1700, condamna l’évêque
Ancelin (P. 99 (B. 104)), à se charger des enfants exposés dans l’étendue de la haute justice et
à rembourser à l’hôpital les sommes avancées pour cet objet, depuis sa prise de possession de
l’évêché ; l’affaire remontait en réalité beaucoup plus haut, puisque, par sentence du 20
décembre 1695, le Lieutenant général de la Sénéchaussée, ordonne que l’évêque de Tulle,
comme seigneur haut justicier, sera tenu d’acquitter aux nourrices les sommes qui leur sont
dues ; enfin, l’hôpital s’intéressait aux enfants dont les parents étaient en prison (V. requête
des administrateurs au Lieutenant général pour être remboursés (29 juillet 1765, p. 251.).
Les lettres patentes de 1670, autorisaient la création dans l’hôpital d’une manufacture et
permettaient la vente au dehors, des objets qui y seraient fabriqués, sans, pour ce, payer de
droits. M. Leroux voit dans les clauses de ce genre l’inspiration de Colbert, et il ajoute « qu’il
ne s’agissait nullement d’organiser dans les hôpitaux la grande industrie à travail collectif, qui
suppose des capitaux, de l’espace et des débouchés certains (Leroux, op. cit., p. XXVI) ».
Ceci est encore plus vrai pour l’hôpital de Tulle que pour celui de Limoges (Le but
moralisateur de ces créations, est très nettement indiqué dans les lettres patentes données en
1679, à l’hôpital de Brive (p. 270).) ; sa manufacture a passé par un certain nombre de
transformations qu’il convient de résumer en peu de mots : en décembre 1684 (P. 137.), des
conventions sont passées entre les directeurs et Pierre Dumond, sergier à Tulle, pour une
durée de trois ans ; il est surtout question des apprentis qu’il aura parmi les pauvres ; il
touchera 10 ll. pour chacun d’eux ; un contrat analogue est conclu le 4 fév. 1686 avec Jean
Chastan, sergier, et Jean Chavarliages, son employé.
C’est donc sous les espèces d’un atelier de fabrication de serge que débuta la
manufacture ; il fonctionna jusqu’en 1706 ; il ne paraît pas que les filles aient jamais travaillé
à la manufacture ; on ne peut guère tirer cette conséquence de la délibération de février 1694,
où il est seulement question des services qu’elles pouvaient rendre « soit aux valides, soit aux
malades (P. 138 : à Limoges il en était de m’me ; il ne paraît pas que les filles du rei’uge aient
jamais été forcées de travailler à la manufacture. (Leroux, op. cit., p. XXVI) » ; en revanche,
tous les pauvres bien portants devaient se rendre, à l’issue de la messe, « au lieu destiné pour
le travail (P. 139 : des avantages spéciaux et importants étaient conférés, à Brive, aux artisans
qui avaient professé 6 ans à la manufacture, et aux pauvres leurs élèves (p. 273).) ».
Tout change en 1706 ; en août, le bureau traite avec le Sr Jean Pichard qui est nommé
directeur de la manufacture, « pour aprandre à filer à la roue aux pauvres, à brocher des baz,
des calottes, vestes et autres ouvrages qu’il conviendra faire à l’esgulhe, et pour les aprandre à
draper lesd. ouvrages et autres estoffes (P 141.) » ; on lui fournira la laine et tout le matériel
nécessaire ; cet atelier de bonneterie devait durer jusqu’en 1742 ; un registre de comptabilité
(P. 217 ; E. 65 (1676-1723).), nous renseigne sur l’activité de la manufacture : « on travaille
dans l’hôpital général, à filer à la roue, à carder la laine, à faire des bas, bonnets et autres
ouvrages à la broche ».
En 1708 et 1709, de nouvelles conventions sont passées avec Paul Michel, de Soissons,
mre drapier de bas et mre bonnetier ; le 31 décembre 1708, l’on décide que, désormais, la
supérieure et le sr Michel tiendront chacun registre de tous les ouvrages qui entreront et
sortiront de l’hôpital et du produit de leur vente (P. 142 et 143.).
Cet atelier fonctionna jusqu’en 1742 : des observations sur les pauvres écrites en 1750
(P. 224 (E. 78), mentionnent, en effet, une « manufacture établie dans l’hôpital, depuis le 1er
juin 1742, dans laquelle il ne se fabrique que des étoffes en laine, qu’on appelle raz et
camelots, lesquelles étoffes sont si légères qu’elles ne peuvent être employées qu’a des
doublures d’habits ». En 1750 et 1751, des tisserands (Pp. 146 et 147.) J.-J. Murat, et Léonard
Teyssier traitent avec le bureau ; en juin 1752, Jean Espinat « se charge de travailler de son
métier de sargetier dans le dit hôpital... pendant un an » (P. 148 ; à Brive (pp. 336 et 337), les
petites filles travaillaient à l’atelier de coton, sous la direction d’une sœur, et les petits garçons
à celui de la laine.) ; à la même époque, J.-J. Murat prend de nouveaux apprentis ; il semble
donc bien qu’il y avait, à ce moment-là, deux ateliers qui fonctionnaient concurremment pour
la fabrication de serges et d’étoffes.
En novembre 1752, Murat est nommé pour 9 ans, directeur de la manufacture (P. 148) ;
il s’engage à fournir trois métiers de sargetier et à les entretenir à ses frais ; les délibérations
du bureau donnent une foule de détails curieux sur l’apprentissage des pauvres, les uns en
qualité de sargetiers, les autres comme peigneurs de laine ou tisserands.
Une délibération de 1777 (P. 152.), parle de « conventions identiques aux précédentes,
faites avec Jean Viellefon, mre sargetier, chargé depuis près de 4 ans, de diriger la
manufacture des étoffes en laine, établie dans l’hôpital ». Il semblerait donc que celle-ci
subsistât seule vers cette époque ; d’ailleurs, aux environs de 1780, on ne voit plus que des
mises en apprentissage comme tisserands ou peigneurs de laine. Le plus grave débat relatif à
la manufac ture, eut lieu le 19 janvier 1783 (P. 153.) ; le bureau avait fait faire une enquête sur
les pertes considérables qu’elle avait subies ; le résultat en fut peu flatteur pour les trésoriers
qui « avaient sans doute, dans les besoins pressants, confondu les fonds de la manufacture
avec ceux de l’hôpital » ; mais les vraies raisons de cette décadence, sont ou bien « qu’on
volait de la laine, ce qui est presque inévitable ou... que n’ayant point de fonds, on était obligé
d’acheter la laine plus cher, de délivrer les étoffes à meilleur compte et de les vendre avant
qu’elles ne fussent faites » ; il est alors décidé que jusqu’à nouvel ordre, « on travaillerait pour
le compte et sur la laine des particuliers ou fabricants de la ville ou banlieue, que l’homme
d’affaires chercherait l’ouvrage pour la manufacture, que Mme la Supérieure le recevrait du
dehors et en serait responsable à l’égard des particuliers qui le fourniraient (Cf. p. 210 : reçu
pour le montant du travail que les pauvres ont fait pour plusieurs fabricants de Tulle, en filant,
103 11. 10 s. (1784).)
Cette nouvelle transformation fut de courte durée puisqu’une délibération de Juin 1786
(P. 154.) parle d’une manufacture de coton établie depuis peu dans l’hôpital.
Ajoutons qu’en mai 1772, un tailleur d’habits François Cussac (P. 151.), fut engagé par
le bureau pour couper, coudre et rapiécer les vêtements des pauvres ; enfin plusieurs jeunes
gens, garçons et filles, furent mis en apprentissage par l’hôpital, chez des habitants de la ville
(Cf. p. 251, le contrat passé entre la mère de Jacques Mongaufié et Jean Rigal, m re sergier à
Tulle ; p. 148, une maîtresse tailleuse de Tulle, prend en apprentissage deux filles de l’hôpital
(1752 et 1754), etc.).
Quelque bref et incomplet que soit cet aperçu des questions essentielles qui ont trait au
fonctionnement de l’hôpital, on peut toutefois se rendre compte de l’intérêt qui se dégage de
la mise au jour de ses archives ; on voit la tâche immense, au-dessus des forces humaines,
semble-t-il, qui était dévolue aux établissements hospitaliers, sous l’ancien régime; ils étaient
seuls pour secourir les misères de tout genre qui foisonnaient alors, encore plus que de nos
jours; à eux seuls, ils tenaient lieu des nombreuses institutions de bienfaisance créées au cours
du XIXe siècle, par l’initiative privée ou publique ; on ne saurait donc trop louer les hommes
charitables qui acceptaient bénévolement les fonctions absorbantes d’administrateurs des
hôtels-Dieu ; peut-on leur reprocher d’avoir été parfois débordés et impuissants, quand ils
voyaient « tout pressé, tout pressant, tout à faire à la fois », pour le soulagement des
souffrances contemporaines ? Aussi doit-on savoir gré à M. Auguste Petit du zèle éclairé et
consciencieux qu’il a apporté au dépouillement de ces documents.
Et que dire de tous les renseignements d’ordres divers qui fourmillent dans son
inventaire ? Données nombreuses sur les prix des denrées, des objets de première nécessité ou
de luxe, si utiles pour connaître l’état économique d’une époque : coutumes, légendes, traits
de mœurs, qui apportent une contribution importante au folklore du Bas-Limousin ; c’est
surtout la série B qu’il est utile de consulter à cet égard : on y trouve de tout un peu, depuis la
valeur des étoffes, jusqu’il l’énumération des drogues et remèdes en vogue, sans compter de
précieuses notions sur les mesures de capacité et le fermage aux environs de Tulle.
N’oublions pas le très curieux livre de raison de l’abbé Courtet (Pp. 19 et suiv. (1632-61).),
digne de ceux publiés naguère par M. Louis Guibert, et où sont consignées avec des
commentaires savoureux, les moindres dépenses de ce digne homme.
J’ajoute, pour finir, que le lecteur prendra autant de plaisir et de profit à l’inventaire de
l’hôpital de Brive et qu’il trouvera peut-être quelques détails intéressants dans la fin du
volume.
GEORGES MATHIEU.
Table des séries
Hôpital d’Argentat ................................................................................................................. 13
Série A .................................................................................................................................. 14
Série B .................................................................................................................................. 15
Série E .................................................................................................................................. 17
Série G .................................................................................................................................. 19
Hôpital de Brive ...................................................................................................................... 21
Série A .................................................................................................................................. 22
Série B .................................................................................................................................. 36
Série C .................................................................................................................................. 63
Série D .................................................................................................................................. 65
Série E .................................................................................................................................. 68
Série F ................................................................................................................................ 105
Série G ................................................................................................................................ 111
Série H ................................................................................................................................ 114
Hôpital de Meymac .............................................................................................................. 118
Série B ................................................................................................................................ 119
Série E ................................................................................................................................ 120
Hôpital de Treignac .............................................................................................................. 121
Série E ................................................................................................................................ 122
Hôpital de Tulle .................................................................................................................... 125
Série A ................................................................................................................................ 126
Série B ................................................................................................................................ 132
Série C ................................................................................................................................ 243
Série D ................................................................................................................................ 251
Série E ................................................................................................................................ 260
Série F ................................................................................................................................ 361
Série G ................................................................................................................................ 373
Série H ................................................................................................................................ 385
Série E (complément) ......................................................................................................... 392
Délibérations. ................................................................................................................. 392
Hôpital d’Ussel...................................................................................................................... 395
Série A ................................................................................................................................ 396
Série B ................................................................................................................................ 398
Série C ................................................................................................................................ 409
Série D ................................................................................................................................ 410
Série E ................................................................................................................................ 411
Série F ................................................................................................................................ 416
Série G ................................................................................................................................ 418
Série H ................................................................................................................................ 419
Hôpital d’Argentat
Série A
Actes de fondation de l’établissement. — Diplômes et privilèges émanés des
papes, rois, évêques, seigneurs. — Cartulaires. — Ordonnances, décisions et
autres actes relatifs à l’établissement émanés des diverses autorités.
A1. (Liasse). ŕ 2 pièces, papier
1768-1771 ŕ Copie des lettres patentes qui permettent l’établissement d’un hospice à
Argentat : « ...L’hôpital le plus voisin est celui de la ville de Tulle... en sorte que les pauvres
et les malades d’Argentat et de tous les lieux circonvoisins... sont exposés à périr, parce que
l’éloignement de la ville de Tulle ne permet pas de les y transporter... des particuliers [ont]
légué par testament des sommes assez considérables, ainsi que des rentes et des biens-fonds,
pour doter ledit établissement ŕ Nous... permettons l’établissement d’un hôpital dans ladite
ville d’Argentat... voulant... qu’il soit administré par un bureau composé du curé de la ville,
qui y présidera... et de quatre principaux habitans... voulons, en outre, que lesdits quatre
habitans remplissent chacun pendant deux années les fonctions d’administrateurs et ne soient
changés qu’alternativement » (février 1768). ŕ Lettres patentes autorisant le syndic
d’Argentat à acquérir une maison sise dans les faubourgs de la ville, pour y transférer
l’hôpital (mars 1771).
Série B
Titres de propriétés : donations, échanges, acquisitions. — Terres, maisons,
cens, rentes. — Registres concernant les biens, les revenus, les droits utiles
de l’établissement, baux. — Pièces de procédure, mémoire, etc.
B1. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 13 pièces, papier
1747-1790 ŕ Legs et donations. ŕ Extrait du testament mystique de Marie-Anne Descars,
marquise de Saint-Chamant, alors « résidente au monastère des dames religieuses de SainteClaire de la ville d’Argentat » : « ...Je donne et lègue la somme de 4.000 ll. une fois payée, à
l’hôpital de la ville d’Argentat, à condition qu’il y aura deux lits pour deux pauvres de la terre
de Saint-Chamans, qui y seront nourris et soignés... l’hôpital d’Argentat n’y pourra rien
prétendre qu’aux conditions qu’ils prendront lesd. deux pauvres, comme il est expliqué... »
(30 mai 1747). ŕ Testament mystique de Jeanne Vaurette, d’Argentat, contenant plusieurs
legs en faveur des pauvres : 1° La somme de 450 ll. au curé d’Argentat, « pour les distribuer
auxdits pauvres » le lendemain de son décès ; « et si pour lors, il y a un hôpital ou un hôtelDieu établi pour les pauvres en la présente ville, je veux que ledit legs de 450 ll. appartienne
audit hôpital... » 2° Elle lègue un champ à sa cousine Marie Labrousse, « à condition qu’elle
sera tenue de payer la somme de 300 ll. » aux pauvres mendiants de la ville. 3° Legs d’un
jardin sis au faubourg de Les Condaraines près Argentat, à la dite Marie Labrousse, « et au
cas qu’elle décède sans enfans légitimes, je veux que ledit jardin appartienne, à l’hôpital de
cette ville, ou aux pauvres d’icello, si ledit hôpital n’était pas établi alors et se trouvait
incapable de recevoir le legs dudit jardin. » 4° Legs à Jeanne Pourty d’une vigne au tènement
de Rageau, « .., et au cas que ladite Pourty n’aye point d’enfants légilimes lors de son décès,
je veux que ladite vigne de Rageau appartienne audit hôpital ou aux pauvres de celle ville. »
5° Legs à Marianne Pourty de 200 ll., réversibles sur l’hôpital, si elle meurt sans enfants
légitimes. 6° Au cas où l’héritier général et universel, Pierre Pourty de Lavialette, mourrait
sans enfants, elle veut que « son hérédité en entier soit dévolue et appartienne... audit hôpital
de celte villa... » (13 juin 1753). ŕ Copie du précédent testament. ŕ Donation « pure et
simple, entre vifs », aux pauvres de l’hôpital et pour contribuer à leur subsistance, d’un
certain nombre de fonds, par Mr Pierre Pourty Delisle, curé d’Argenlat ; ces fonds
comprennent : une pièce de terre et une vigne, sises aux environs d’Argentat ; les
administrateurs « pourront en prendre au nom et profit dudit hôpital, la possession réelle,
actuelle et corporelle quand bon leur semblera, et led. sr curé ne les tiendra désormais que
précairement... » (5 mai-1773). ŕ Copie de la précédente donation. ŕ Extrait du testament
« mystique et clos » de Pierre Pourty : ... « Je donne et lègue aux pauvres de l’hôtel-Dieu de
cette ville, les ¾ des biens qui me reviennent de la succession de feue Dlle Jeanne Vaurelle,
ma cousine... suivant son testament du 13 juin 1753 dans lequel elle a substitué led. hôpital...
laquelle substitution ne pouvait cependant s’étendiv que pour le quart desd. biens, suivant les
édits et déclarations... je donne et lègue, de plus, aux pauvres dud. hôtel-Dieu, tout ce qui se
trouvera m’être dû en créances actives... » (27 octobre 1773). ŕ Copie du précédent
testament. ŕ Extrait du testament de Pierre Pourty de l’Isle, curé d’Argentat : 1° Il donne et
lègue aux pauvres de l’hôtel-Dieu la propriété de la maison que Pierre Navaliêr habite, au lieu
du Bastier « avec tous lès meubles meublans » ; le jardin et la grange sis au même endroit ;
plusieurs pièces de terre ou prés aux environs du môme lieu. 2° Plus les biens-fonds, sis près
du village de Croisy et qui lui viennent de son titre clérical. 3° Plus, la somme da 300 ll., qui
lui est due par M Chabrignac, avocat à Tulle, et celle de 150 ll., due par Antoinette Marcilhac.
4° Plus, la somme de l0 ll., « à condition que llesd. pauvres do l’hôpital] assisteront avec leurs
croix à mon enterrement ». 5° Plus, « je donne et lègue aux pauvres de celle ville la somme de
33 ll. pour leur être distribuée le jour de mon enterrement... » (16 may 1777). ŕ Copie du
précédent testament. ŕ Extrait du testament mystique de Jeanne Pourty, fait « dans une
chambre de la maison appartenante à l’hôpital de celte ville » ; « Je donne et lègue à l’hôpital
de celte ville la terre des Custillons, située au lieu du Bastier, pour en jouir après le décès
d’Anne Dufaure de Lavialette, ma belle-sœur... je donne et lègue pareillement uud. hôpital,
tous les meubles meublans et autres dont madite belle-sœur a droit de jouir pendant sa vic.de
plus, je donne et lègue aud. hôpital tous mes meubles meublans que j’ai, comme armoires,
linge, lit, étaing, cuivre, etc…plus, toutes les provisions de bouche que j’aurai dans lad.
maison que j’habite... » (23 octobre 179)). ŕ Copie du précédent testament. ŕ Procédure au
sujet du testament de feu Cirice Loches, curé de St-Julien-le-Pèlerin : Quoiqu’en règle
généralle, les pauvres d’une paroisse puissent être institués héritiers, cependant la
jurisprudence attribue souvent : ., une pareille institution à l’hôpital général du lieu le plus
près, parce que c’est véritablement dans les hôpitaux que résident les pauvres... l’hôpital
d’Argentat se trouve à la vérité, dans des circonstances très favorables ; c’est un hôpital
naissant qui n’a point encore de fonds considérables... (18 mars 1781) ; Opposition des
administrateurs et trésoriers de l’hôpital d’Argentat « à ce que les exécuteurs testamentaires
fassent aucune distribution des biens délaissés par le feu Mr Cirice Loches, relativement à son
testament du 20 fév. dernier ; que par justice en soit autrement ordonné » (20 mars 1781).
Série E
Administration de l’établissement. — Délibérations, nominations,
règlements. — Budgets et comptes, états des recettes et dépenses. —
Économat, fournitures, entretien des bâtiments. — Inventaires de
mobiliers, livres de caisse, etc.
E1. (Cahier). ŕ In-4°, 60 feuillets, papier
1773-1793 ŕ Comptabilité. ŕ « Sur ce cayer, est couché le débourcé que mre Préside,
trésorier de l’hôpital, a fait depuis le 5 may 1773 : le cinq may 1773, ledit mre Préside, a
donné et payé à Monsieur Pourty de La Vietelle, ou au sr Aujou, du consentement de mre les
administrateurs, la somme de 433 ll. » (5 mai 1773). ŕ « Le 5 mai 1785, du consentement de
Mrs les administrateurs, j’ay pretté à mre Dubac de Lachapelle, la somme de 600 ll., dont il a
créé une rente constituée de 30 ll. pour le dit capital »... (5 mai 1785). ŕ « Le22 décembre
1789, j’ay donné au sr Meilhac, fermier de la terre de Servières, la somme de 349 ll., qui avec
celle de 300 ll. que lui avois donné cy-devant, font le montant de 190 quartes de blé de seigle
qu’il a délivrées cy-devant en ce jourd’huy, aux pauvres dud. hôpital, à raison de 6 ll. 6 s. le
setier, et 3 ll. pour le boire des bouviers » (22 déc. 1789).
E2. (Liasse). ŕ 1 pièce, papier, en très mauvais état
1774 ŕ Inventaire des meubles garnissant les maisons et biens ruraux laissés à l’hospice par
le sr Pourty de La Vialette, et qui devaient faire retour à l’hospice, après le décès des
usufruitiers (24 janvier).
E3. (Liasse). ŕ 1 pièce, papier
1773 ŕ Nomination. ŕ « En la ville d’Argentat, Bas-Limouzin, l’an 1773, le second de
mars, environ les 4 heures du soir, par devant nous, notaire royal soussigné, et à la réquisition
de messire Pierre Pourty... curé et coseigneur de la présente ville... les principaux habitants,
scavoir mr Jacques Louis de Pesteil, chevallier, seigneur de La Chapelle-aux-Plats... ; Henry
Dufaure... gouverneur pour le roy en la présente ville, Mr Pierre Murulhac... chevalier., de StLouis ; Mr Pierre Pourty, bourgeois ; Mr Pierre Lachau sr de Lamarque, dr en médecine ; Mr
Pierre Dufaure, sr de La Condamine ; Mr Et. Gratereau, sr de Negraval ; Mr Pierre Lestourgie,
d’en médecine ; sr Jean Testut, bourgeois ; Mr Et. Deredenat, not. royal ; Mrs J.-B. Jourde, not.
royal et juge de Lavigerie ; mre Pierre Monteil, procureur ; sr Jean Dufaure ; le sr François
Morély, second du nom, bourgeois, se sont assemblés en état de commun, dans la salle de la
maison curialle de lad. présente ville... led. sr curé, pour parvenir à l’exécution desd. lettres
patentes, et procurer aux pauvres le secours qu’ils ont à espérer de l’établissement dud.
hôpital, a sommé lesd. habitans composant lad. assemblée, de procéder tout présentement à
l’élection de quatre principaux desd. habitans, pour faire l’office d’administrateurs dud.
hôpital, l’un desquels, au choix des autres, faira la fonction de trésorier, si mieux ils n’ayment
en élire un 5°, du nombre des habitans pour remplir cet objet, lequel trésorier sera en seul
chargé tant dud. détail des fournitures, pour la nourriture et entretien des pauvres, que de
l’amélioration des fonds ; des réparations des bâtiments et du recouvrement des rentes et
autres revenus dud. hôpital... lesd. sr autres habitans, composant lad. assemblée, ont
unanimement nommé comme ils nomment par ces présentes, 1° pour administrateurs dud.
hôpital, led. sr Dufaure de Saint-Martial, le sr Lachau de Lamarque, le sr de Lestourgie, et le sr
Testut. 2° et pour trésorier aussy dud. hôpital, led. sr Jourde, lesquels sr administrateurs et
trésorier, conjointement avec led. sr curé et led. sr Deredenat, et le sr procureur d’office en
leurs dittes qualités, composeront le bureau d’administrateurs dud. hôpital ; et, de plus, led. sr
Lestourgie est nommé médecin dud. hôpitel... lesquelles nominations subsisteront pendant
trois années prochaines et consécutives à compter de ce jour ; les assemblées dud. bureau
demeurent fixées au 1e dimanche de chaque mois, à compter aussy de ce jour et à l’endroict
cy-dessus indiqué » (2 mars 1773).
Série G
Papiers et registres des institutions succursales de l’établissement. —
Ancien bureau des pauvres ; mendicité ; tutelle des enfants trouvés et
orphelins ; écoles, salles d’asile ; sages-femmes, vaccine, etc.
G1. (Liasse). ŕ 51 pièces, papier
1791-1818 ŕ Enfants trouvés. ŕ Lettre du procureur-syndic du district de Tulle aux
administrateurs de l’hôpital, leur prescrivant de tenir un état des frais qu’ils feront pour un
enfant trouvé de la municipalité de Haute-Fage (22 juin 1791). ŕ Lettre de l’administration
municipale du canton d’Argentat aux mêmes, leur annonçant l’envoi d’un arrêté du
Département, disposant que les enfants abandonnés seront, à l’avenir, confiés aux hospices
(17 pluviôse an V). ŕ Lettre de l’administration centrale du Département aux mêmes, les
autorisant à traiter de gré à gré avec les gardiennes des orphelins (4 ventôse an V). ŕ Copie
de la lettre adressée par l’administration centrale, à l’administration du canton d’Argentat,
pour lui annoncer l’envoi d’un mandat de 200 ll. délivré à l’hospice d’Argentat « pour être
réparti entre toutes les nourrices des orphelins de la patrie » (20 nivôse an V). ŕ Lettre de
l’administration municipale du canton d’Argentat aux directeurs de l’hospice, pour leur
demander leur avis sur le taux des mois de nourrice des enfants abandonnés (30 prairial an V).
ŕ Lettres de l’administration centrale aux directeurs de l’hospice : « ... Nous vous fesons
passer un modèle du tableau que le ministre de l’Intérieur vient de-nous envoyer, pour y
classer les enfants abandonnés dans les étals que vous transmettrez à l’avenir à
l’administration centrale ; toutes les colonnes de ce tableau seront remplies entièrement et
sans lacune ; il devra en être rédigé un pour chaque trimestre... » (24 messidor an V) ; ŕ autre
lettre réclamant un état nominatif de tous les individus malades de l’hospice, avec le nombre
des orphelins de la patrie et des nourrices auxquelles ils sont confiés (7 frimaire an VI). ŕ
Envoi à l’hospice de la liste des orphelins de la patrie par les administrations des cantons de
Servières, Saint-Chamant et Argentat (nivôse an VI). ŕ Lettre de l’administration centrale au
conseil de l’hospice... « Les besoins pressans de l’hospice que vous administrés, les
réclamations journalières des nourrices en souffrance pour leurs payemens, vous fournissent
des motifs trop impérieux pour ne pas accélérer l’envoi de la reddition de vos comptes... » (11
prairial an VI). ŕ Lettre du juge de paix du canton d’Argentat aux administrateurs de
l’hospice... « Vous me marqués que, pour découvrir les auteurs de l’exposition d’un enfant
qui a été remis à l’hospice d’Argentat... il n’y aurait pas d’autre moyen que de faire
représenter à toutes les filles qui ont fait leur déclaration, le fruit dont elles se sont accouché ;
mais, comme cette représentation serait très difficile à exécuter,... je vous invite à me faire
part des personnes que vous soupçonnez être mère de l’enfant qui a été exposé (29 ventôse an
VIII). ŕ Arrêté du Préfet de la Corrèze : Art. 1e : ne seront admis ou considérés comme
enfans abandonnés et à la charge des hospices que ceux qui, délaissés par leurs pères et mères,
ont été déposés à un hospice civil... art. 6 : à compter de nivôse prochain, le salaire des
nourrices et gardiennes, demeurera fixé comme suit : jusqu’à 3 ans accomplis, 5 fr. par mois
pour la nourriture et 1 fr. pour la layette ; de 3 ans à 7 ans accomplis, 7 fr. 50 par mois, layette
comprise ; pendant les 8e et 9e années, il sera payé 5 fr. par mois pour la nourriture, et 1 fr.
pour la layette ; pendant les 10e et 11e années, il sera payé 3 fr. par mois, layette comprise ;
après 11 ans jusques à 12 ans, il ne sera payé qu’un franc par mois ; passé cet âge, tout salaire
cessera... signé : Verneilh, Préfet (2 frimaire an IX). ŕ Lettre du Ministre de l’Intérieur au
Préfet : « ... De toutes les institutions, la plus utile, peut-être, est celle qui accorde des secours
et un asile aux enfants abandonnés... depuis 10 ans, le nombre des enfants abandonnés a fait
plus que doubler dans nos hospices ; il s’élève actuellement à 63.000 ; cette progression
effrayante a sans doute pour cause principale la dépravation des mœurs, suite nécessaire du
trop long interrègne des lois de l’ordre et de la morale publique... Vous prescrirez aux
administrateurs de ne conserver à la charge delà Nation que les enfans deparens inconnus...
vous veillerez encore à ce que les nourrices aient pour ces êtres interessans, tous les égards
qu’on doit à la faiblesse et au malheur...à compter du 1 germinal, le Gouvernement n’accorde
plus aucune indemnité pour les filles-mères (23 ventôse an 9). ŕ Lettre du Préfet de la
Corrèze au maire d’Argentat... « Je vois avec bien de la peine que les états du trimestre de
vendémiaire ne me sont pas encore parvenus, et qu’on retarde ainsi, par une coupable
négligence, la distribution des fonds que le Gouvernement met à ma disposition pour le salaire
des nourrices... » (5 pluviôse an X). ŕ Arrêté du Préfet Camille Périer : ... » Les dépenses des
enfants trouvés, abandonnés et orphelins pauvres, sont divisées en deux parties
essentiellement distinctes par leur nature... : 1e les fournitures de layettes et vôtures, les
dépenses intérieures relatives à la nourriture et à l’éducation des enfans, et, par une
conséquence naturelle, les dépenses des nourrices sédentaires et les frais de séjour.des
meneurs et des nourrices extérieures : ces dépenses sont, à compter du 1e janvier 1811 , une
charge ordinaire à laquelle les hospices ont à pourvoir ; 2° les mois de nourrice et pensions à
payer pour les enfans trouvés, et les rétributions allouées par les lois aux per sonnes chargées
d’enfans abandonnés ; ces dernières dépenses sont les seules auxquelles il devra être pourvu
sur les fonds du Gouvernement... » (6 déc. 1811). ŕ Lettre du Préfet au maire d’Argentat :
« L’intention de S. M., est de faire successivement concourir les enfans recueillis par les
hospices, au recrutement du régiment des pupilles de la garde... ces enfants se divisent en 3
classes : 1e les enfants trouvés... 2° les enfants abandonnés... 3° les orphelins pauvres... Vous
aurez à me faire représenter le registre sur lequel a dû se faire l’inscription des enfans
appartenant à l’une des classes indiquées plus haut, recueillis par l’hospice depuis le 1 janvier
1788... (14 janvier 1812).
Hôpital de Brive
Série A
Actes de fondation de l’établissement. — Diplômes et privilèges émanés des
papes, rois, évêques, seigneurs. — Cartulaires. — Ordonnances, décisions et
autres actes relatifs à l’établissement émanés des diverses autorités.
A1. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier
1385-1745 ŕ Hôpital Notre-Dame Majeur. ŕ Copie d’une bulle du pape Clément vu
autorisant Jean Brossard à fonder un hôpital de pauvres dans sa maison et à y faire construire
une chapelle (2 mai 1385). ŕ Copies de la donation faite en faveur des consuls de Brive, par
Jean Brossard, bourgeois, 1° de sa maison paternelle appelée Brossarc (Deux des quatre
copies conservées donnent Brossarc et les deux autres Brossau et Brochard), sise près du
couvent des Frères mineurs, devant la maison de Raymond Château, une rue entre-deux, 2° de
tous ses biens à l’exception de la borie d’Estavel située sur la route de Brive à Larche, entre la
borie de Lassartie et le manse d’Estavel, et de deux vignes sises aux territoires de Vialemur et
Gignac ; en vue de fonder dans la dite maison un nouvel hôpital et d’y ériger une chapelle, le
tout aux conditions suivantes : les consuls seront les patrons de l’hôpital et en auront la
collation, mais devront nommer un prêtre qui ne tienne aucun office des coseigneurs de la
ville ; le recteur ou gouverneur de l’hôpital sera tenu, le premier de chaque mois et le jour
anniversaire de la mort du donateur, de visiter sa sépulture, revêtu de vêtements sacerdotaux
blancs, avec un clerc, la croix et l’eau bénite, et d’y faire l’absoute ; le recteur sera exempt de
gardes, tailles et autres charges ou contributions dues à la ville ; lu grande salle de l’hôpital
devra toujours être réservée pour le service des prêtres pauvres et aussi pour celui des femmes
honnêtes qui éprouveraient le désir, ou le besoin à l’occasion de leurs couches, de s’y reposer,
s’y retirer et y coucher, quod caméra major dicti hospitalis retineatur per dictum rectorem et
perpctuo, ad senitium et explectum pauperum presbyterorum et mulierum honestarum, quœ
ibi vellent, aut alias indigerent occasione partus liberorum, quietare, reduci ac recubi ; les
consuls, après la mort du donateur, conféreront l’hôpital à Jacques Brossard, son fils naturel,
surnommé Nebot, quem Nepotem nommant, si toutefois ce dernier les en requiert et à
condition qu’il ait été promu aux ordres ; comme les biens du dit Brossard pourraient ne pas
suffire a la fondation d’un hôpital, vraiment utile, les consuls, s’il leur plaît, uniront au nouvel
établissement les biens de l’hôpital de la ville, dont la maison est défectueuse, peu solide et
menaçant ruine, cam bona ejusdeni non forsan sufficereni ad fundandum bonurn hospitale et
sit mehus et honcstius unum bonum hospitale et utile pro Christi pauperibus habere quam duo
minus utilia deservire, quod dicti domini consules, pro se et nomine dictae villae, si placeat et
visum fuerit peragendi, de bonis ipsius hospitalis dictae villae, cujus domus est inepta, debilis
et ruinosa, niagis utilibus innuant et conférant dicto suo novo hospitali, ad dictum Dei
senitium exercendum et Christi pauperum refugium ; parce que la construction de la chapelle
et la licence à obtenir pour cela en cour de Rome entraîneront de grands frais, les consuls
voudront bien payer 60 francs d’or et deviendront ainsi participants à la fondation ; le dit
Brossard, donateur, ayant déclaré sa volonté de servir Dieu et les pauvres, les consuls lui
concèdent, sa vie durant, le gouvernement du nouvel hôpital. Acte fait en assemblée de
consulat où se trouvaient Pierre Roche le vieux, Pierre Brun (de Bruno), Pierre de Aziis (?) et
Raymond Lacalm, consuls ; Raymond Chargier, bourgeois, Gerald de Rochefort (de Rupe
forti), chevalier, Pierre Jaffe, Jean Bar, Gerald Fabre (de Fabro), Gerald Custel, alias la
Rebière, Guillaume Sol (ou Dusol, de Solo), Pierre Régis, fils de Martin, Raymond dal
Soulier, Jean Reynaud, bourgeois, Jean Mercier, Hugues Reynaud, bourgeois, Bernard Malier,
Bernard lou Rous, Guillaume d’Antissac, Aymeric de Cossnras, Jean de Gibardel, Pierre
Angier et Pierre Roche, habitants do la ville (11 avril 1388). ŕ Ordonnance de Jean-Gilles du
Coëtlosquet, évêque de Limoges : « Vu le mauvais état où est l’autel de la chapelle de
l’ancien hôpital de la ville de Brive, et dûment informés des indécences et scandales qui s’y
commettent, nous ordonnons... que le dit autel sera démoli, en présence du sieur curé de
Saint-Martin de Brive, qne nous commettons à cet effet pour recueillir les reliques qui
pouroient s’y trouver » (31 mai 1745).
A2. (Registre). ŕ In-f°, 1 pièce, parchemin, et 7 pièces, papier, réunies sous une meme
couverture
1385-1762 ŕ Hôpital Notre-Dame Majeur. ŕ Autres copies de la bulle de Clément vu et de
la donation de Brossard (1385-1388). ŕ Hôpital général. ŕ Lettres patentes du roi Louis xiv
concernant l’établissement de l’hôpital général de la ville de Brive : « ... La divine Providence
aiant fait voir qu’il ne luy est rien impossible et que, par une police réglée sur les maximes de
l’Evangile, l’on pouvoit remédier à la vie scandaleuse et au libertinage de la pluspart des
pauvres mandians, et les tirer des désordres que leur causent l’oisiveté et la fainéantise, et
empescher que désormais ils ne courent comme des vagabonds par les provinces et dans les
rues des villes, et ne rendent plus d’imporlunité dans les églises, en les enfermant en des (Ce
document a été rongé à sa partie supérieure. Le texte des citations qui suivent a donc du être
complété, sur quelques points, au moyen d’emprunts faits aux copies cotées A 3) lieux où ils
soient non seulement logés, nourris et entretenus, mais encores instruits dans les mistères de
la religion, et y apprennent un mestier pour gagner leurs vies ; et comme ce renfermement a
esté fait avec grand succès dans nostre bonne ville de Limoges et dans plusieurs autres villes
de nostre royaume, à l’instar de celuy de nostre bonne ville de Paris, à cet exemple les
habitans de nostre ville de Brives en Bas-Limousin, portés d’un mouvement de piété envers
les pauvres qui sont en grand nombre dans lad. province, auroient par un acte de délibération
fait entr’eux, le 4 juillet 1674, en présence du sieur Bidé de la Grandville, nostre conseiller,
maistre des requestes ordinaire de nostre hôtel, lors commissaire par nous départy en la
généralité de Limoges, résolu etarresté, sous nostre bon plaisir, de faire bastir un hospital
général dans la place du Puyblanc de lad. ville de Brives, et de prendre pour cet effet un jeu de
paulme, en ruyne et abandonné, dépendant de l’hospital Nostre-Dame Majeure de lad. ville, et
auroient [confié] le soin dud. bastiment à mre Jean Verlhat, official d’icelle, lequel par sa
bonne conduite, aydé des charités des gens de bien, auroit conduit cet ouvrage presque dans sa
perfection, y aiant desjà asses de bastimens pour loger plus de cent pauvres, et aiant espérance
que par la charité et les biensfaits de ceux qui ont du zèle pour la gloire de Dieu, il y aura
fonds suffisant, non seulement pour conduire cet ouvrage au point où il doit estre, mais encore
pour la subsistance des pauvres qui y seront enfermés, en y unissant led. hospital NostaeDame Majeure de lad. ville... ensemble les biens et revenus des confrairies dont l’application
ne se fait pas en œuvres de piété, les biens et revenus qui ont été usurpés sur led. hospital
Nostre-Dame, qui se trouveront retenus au préjudice des pauvres par telles personnes que ce
soit ou puisse estre, ensemble toutes les aumosnes générales et particulières qui se font ou
doivent faire dans lad. ville et aux environs... et généralement tous dons, legs et libéralités qui
ont esté faits dans lad. ville et aux environs en faveur et considération des pauvres, pourveu
que de nostre part nous agréons de contribuer à une si dévote et pieuse entreprise, de nostre
autorité et protection. A ces causes, de l’advisde nostre Conseil... nous avons, parées pré entes
signées de nostre main, dit, statué et ordonné, disons, statuons et ordonnons, voulons et nous
plaist que tous les pauvres mandians, valides ou invalides, de lad. ville et fauxbourgs de
Brives, et parroisses de St-Sarnin et St-Martin en dépendantes, soient enfermés dans la maison
et hospital, qui a esté basty pour cet effet dans la place du Puyblanc de lad. ville, pour la
commodité et perfection duquel bospital, nous permettons aux administrateurs d’iceluy, de
l’estendre dans lad. place du Puyblanc, ainsy qu’ils aviseront, à la charge d y laisser un
chemin et passage suffisant pour la commodité publique, et de faire former de murailles tant
le jardin dud. hospital que possessions voisines que les anciens scindics dud. hospital ancien
ont acquises à ce dessein ; auquel hôpital, les pauvres seront emploies aux manufactures et
autres ouvrages de travail, selon l’ordre et manière qu’il sera jugé à propos parlcsd.
administrateurs ou ceux ausquels la direction dud. hospital est commise. Voulons que lad.
maison soit nommée à l’avenir Hospital général de Brives, que l’inscription en soit mise, avec
l’écusson de nos armes sur le portail de lad. maison, duquel hospital général nous voulons
estre le protecteur et conservateur, sans qu’il dépende en façon quelconque de nostre grand
aumosnier ny d’aucuns de nos officiers... Voulons que l’administration et gouvernement dud.
hospital général, tant pour l’instruction, nourriture, entretien et correction des pauvres
enfermés que pour le soin des manufactures des ouvrages et généralement de tout ce qui
concerne le bien dud. hospital général, soit entièrement confié à l’avenir à six notables
habitans, choisis et éleus de tous les corps et compagnies de lad. ville, entre lesquels sera
nommé deux ecclésiastiques. Voulons que les premiers administrateurs dud hospital soient
led. mre Jean Verlhac, prestre official dud. Brives, mre Philbert de Léonard de la Jugie, prestre
et chanoine, Cristofle-François du Mas de Neuville, ancien président au présidial de Brives,
Antoine de Fieux, lieutenant particulier aud. siège, et Me Hiérôme Lescot, advocat, et Jean
Noiret, marchand de lad. ville ; laquelle administration durera seulement quatre ans, sans que,
pendant led. temps, ils puissent estre changés, sinon en cas de mort, absence, ou autre
empeschement, ou cause légitime d’aucuns d’iceux, auquel car il leur en sera su-Drojré
d’autres, en leur lieu et place, qui seront nommés par le corps de ville, a la pluralité des voix...
Voulons que, de deux en deux ans que sera faite la nomination après lesd. quatre ans expirés,
qui sera le quinzième novembre, il soit nommé trois nouveaux administrateurs qui entreront
en charge au premier janvier ensuivant, avec trois anciens qui seront réservés, et ainsy
continueront lesd. nominations et réserves de deux en deux ans ; et pour le gouvernement
spirituel dud. hospital, il y sera pourveu par led. sieur évesque de Limoges... Pourra assister au
bureau et assemblées, le sieur lieutenant général en la séneschaussée et siège présidial dud.
Brives, lequel y aura voix délibérative, toutes fois et quantes que bon luy semblera de s’y
trouver. Y pourra aussi assister le substitut de nostre procureur général aud. siège, pour y
requérir, dans le besoin, ce qu’il jugera à propos pour nostre service, bien des pauvres et
avantage dud. hospital général. Faisons défenses à toutes personnes de quelque qualité et
condition qu’elles soient, valides ou invalides, de mandier dans les églises ou par les rues,
publiquement ou en secret, à peine de prison pour la première fois, et pour la seconde, d’estre
razés et bannis ; que, si aucuns pauvres vont mandier dans les maisons, enjoignons aux
propriétaires ou locataires, leurs domestiques ou autres, de les retenir, jusqu’à ce que lesd.
administrateurs en soient advertís pour faire constituer prisonniers par leurs officiers. Faisons
pareillement défenses à toutes personnes, de quelque qualité qu’elles puissent estre, de faire
aucune quests... sous quelque prétexte que ce soit, sinon par permission des administrateurs
dud. hospital général, dans lesquelles défenses n’entendons comprendre les questes des
religieux mandiants, Quinze-Vingts et prisonniers. Nous donnons et attribuons auxd.
administrateurs et à leurs successeurs tout le pouvoir, autorité, direction, correction et
châtiment sur lesd. pauvres enfermés, et pour cet effet, leur permettons avoir dans lad. maison
de l’hospital général, poteaux, carcans et prisons... Et quant aux pauvres qui seront trouvés
mandier par les rues, églises, fauxbourgs et parroisses de lad. ville, pourront lesd.
administrateurs les faire constituer prisonniers ès prisons dud. hospital ou en celles de lad.
ville, pour tel temps.qu’ils aviseront. Défendons à toutes personnes, de quelque qualité et
condition qu’elles puissent estre, de donner l’aumosne aux pauvres mandians... à peine de
trois livres d’amande applicable au profit dud. hospital général... Défendons pareillement aux
propriétaires, locataires et à tous autres, de loger et retirer ny retenir ches eux, après la
publication des présentes, les pauvres mandians et tous vagabonds, à peine de cent livres
d’amande pour la première fois et de trois cens livres pour la seconde et de plus grande en cas
de rescidive, le tout applicable aud. hospital... Et pour empescher lesd. pauvres de
mandier,permettons ausd. administrateurs d’eslire tel nombre d’archers qu’ils jugeront
nécessaire, ausquels archers donnons pouvoir de publier et signifier, par la ville et parroisses
susd., tous mandemens et ordonnances du bureau dud. hospital, donner assignations et faire
exploits de commandemens de payer les deniers et choses qui seront légués et aumosnés,
recevoir les pauvres pas-sans qui se présenteront aux portes de lad. ville et faux-bourgs, les
conduire et leur faire donner la passade. Permettons ausd. administrateurs de mettre ausd.
portes, un ou deux archers, qui seront maintenus par les bourgeois et habitans de lad. ville et
fcuxbourgs d’icelle les plus proches des portes, pour, en cas de violence de la part des pauvres
passans, leur estre donné ayde et assistance, à peine de trente sols d’aumosne contre les
refusans, applicable and. hospital général... Enjoignons ausd. habitans de prester main-forte
ausd. archers, lorsque les pauvres feront résistance ou qu’ils seront empesehés de les conduire
par quelque personne que ce soit. Auront lesd. archers des casaques avec des croix ou autres
marques particulières, afin qu’ils puissent estre connus, et leur permettons de porter épées et
hallebardes pour leur défense, s’il est jugé nécessaire par les administrateurs, nonobstant les
défenses portées par nos ordonnances. Enjoignons ausd. archers d’faire une exacte
perquisition de tous les pauvres mandions, à peine d’estre chassés... Voulons qu’il soit fait
visite, au moins de trois en trois mois, en lad. ville, fauxbourgs, et parroisses d’icelle, et autres
lieux où les pauvres et vagabonds ont accoutumé do se retirer et loger, par les consuls de lad.
ville ou administrateurs dud. hospital, qui se feront accompagner des habitants des lieux qu’ils
visiteront, pour en chasser lesd. pauvres, vagabonds et gens sans aveu, ou les faire constituer
prisonniers, si ce sont gens de mauvaise vie, pour leur estre fait le procès par led. lieutenant
criminel, à la requête de nostre procureur, suivant la rigueur des ordonnances... Et d’autant
qu’il faut un fond considérable pour cet establissement, nous avons uny et incorporé aud.
hospital général, led. hospital de Nostre-Dame Majeure..., ensemble les biens et revenus des
confrairies dont l’application ne se fait pas en œuvres de piété..., ensemble toutes les
aumosnes générales et particulières qui se font ou doivent se faire... et généralement tous
dons, legs et libéralités qui ont été faites dans lad. ville ou environs, en faveur et considération
des pauvres, par contrat, testament et dispositions... Permettons ausd. administrateurs de
mettre troncs, bassins et petites boëtes, en toutes les églises, carrefours et lieux publics de lad.
ville et faux-baurgs de Brives, et qu’ils puissent mettre lesd. boëtes aux magasins et boutiques
des marchands, aux hostelleries et marchés publics, halles et foires, et en tous lieux où l’on
peut estre excité à faire la charité, mesme aux occasions de baptesmes, mariages, convois,
enterrements, services et autres de cette qualité. Voulons aussi que tous les officiers de
judicature, qui seront reçeus ès justices et jurisdictions de lad. ville de Brives et ressort
d’icelle,à leur réception et installation, donnent aud. hospital général quelque somme
modique, suivant la taxe qui en sera faite par le lieutenant général dud. Brives. Donnons
pouvoir ausd. pauvres de porter des flambeaux aux obsèques, lorsqu’ils en seront requis, pour
l’assistance desquels il sera payé un certain droit, suivant l’usage, par ceux qui les
employeront. Voulons que tous apprentifs de mestiers, lors de leur brevet d’apprentissage, et
les maistres, lors de leurs chefs-d’œuvres, expériance ou jurande, soient tenus de donner
quelque somme modique aud. hospital... soient lesd. marchands en corps de jurande ou non.
Déclarons appartenir à l’hospital général, à l’exclusion des héritiers collatéraux, tous les
meubles des pauvres qu’il y auront apportés ou qu’ils pourront avoir gagnés, en cas de décéds
dans led. hospital, dans lequel nous voulons les pauvres malades estre traités et medicamentos
en un appartement particulier destiné à cet effet ; et ne pourront lesd. pauvres disposer de
leurs meubles, par donation entre vifs, testament ou autrement, sinon du consentement desd.
administrateurs dud. hospital général, à peine de nullité... Permettons ausd. administrateurs de
recevoir tous dons, legs et gratifications, universels et particuliers... ; leur permettons aussy
d’acquérir, eschangor, vendre ou alliéner tous héritages, tant en fiefs que rotures et franc-
alleu... ordonner et disposer de tous les biens dud. hospital, ainsy qu’ils jugeront à propos,
pour le plus grand avantage d’iceluy, sans qu’ils en soient responsables ny tenus d’en rendre
aucun compte a quelques personnes que ce soit ; leur donnons pouvoir de transiger,
compromettre avec peine et accorder de tout ce qui dépendra des biens et effets, meubles et
immeubles dud. hospital général. .. comme aussy de prendre des terres et héritages, de proche
en proche, pour la nécessité et commodité dud. hospital général, en payant par eux la juste
valeur, suivant l’estimation qui en sera faite, en cas que les propriétaires voisins fissent refus
d’en traiter à l’amiable, sans néantmoins prétendre aucun amortissement desd. héritages que
pour la maison, église et préclosture dud. hospital général, que nous avons amorty et
amortissons par ces dites présentes, comme a Dieu consacrés... Comme aussy permettons de
faire faire et fabriquer, dans l’estendue des lieux dud. hospital général, toutes sortes de
manufactures, et les faire vendre et débiter pour le bien et avantage dud. hospital. Et d’autant
que dans lad. ville de Brives, il y a peu d’arts qui soient jurés, pour gratifier davantage led.
hospital général et obliger un chacun à l’avancement d’un si bon dessein, nous voulons qu’à
l’avenir, nul cabarettier, pâtissier, serrurier et autres gens de mestier, de quelque qualité qu’ils
soient, ne puissent ouvrir maisons, lever boutiques, mettre enseignes ou bannières, qu’au
préalable ils u’ayent payé aud. hospital général une somme modique, suivant lu taxe qui en
aura esté l’aile par le lieutenant général. .. Et d’autant qu’il est important pour les
manufactures, quelesrl. administrateurs y appellent des artisans qui montrent ausd. pauvres
leur art et mesliers, afin que ceux qui auront esté choisis s’y portent avec plus d’affection,
nous voulons et ordonnons qu’après avoir travaillé six ans et qu’ils auront esté reconnus avoir
bien instruit lesd. pauvres en leur art et meslier ils puissent estre présentés par lesd.
administrateurs aud. lieutenant général et à nostre procureur, selon que par les arrests et
rêglemens la connoissance desd. arts et mesliers leur est attribuée, pour estre reçus maistres ès
dits arts el mesliers ausquels ils auront vaqué et instruit lesd. pauvres, comme réputés
suffisons et capables. Comme aussy voulons que lesd. administrateurs leur puissent présenter
les pauvres qui auront esté ainsy instruits ès dits arts et mesliers et y auront servy pareil temps
de six ans, pour estre pareillement receus maistres en iceux arts et mesliers, tenus et réputés
suffisans et capables, sans faire par eux, ny ceux qui les auront instruits, aucun chef-d’œuvre,
banquet, don el frais en tel cas accouslumés, en conséquence jouiront des privilèges,
franchises, libertés d’iceux arts et mesliers, sans toutes-fois que d’iceux qui auronl esté
instruits, desd. pauvres ou des autres, il en puisse estre présenté plus d’un de chacun art et
mestier par an. Et à l’égard de ceux qui n’auront esté présentés pour estre maistres el qui
auront ainsy servy six ans et reçeu instruction desd. arts et mesliers, voulons qu’ils soient
réputés compagnons, de mesme que ceux qui auront travaillé ches les maistres, sans payer
aucune chose, ny môme le droit de boote ny d’entrée, le tout sous le certificat arresté au
bureau dud. hospital général et signé au moins de cinq administrateurs et du commis greffier,
dont nous chargeons leur honneur et conscience. Que si led. hospital général venoit à eslre
surchargé des enfans qui y seront reçeus, pourront les administrateurs les mettre en melier
ches les maistres, aux meilleures conditions qu’il se pourra pour lesd. enfans, sans que lesd.
administrateurs soient tenus de payer aucune chose pour le brevet ou petiles lettres
d’apprentissage qui seront délivrées ausd. enfans. Voulons que le corps des chirurgiens de lad.
villa de Brives donne un compagnon du mesme corps, capable pour servir aud. hospital et y
assister les pauvres, les officiers et domestiques d’icoluy, pour les indispositions communes
desd. pauvres et les maladies ordinaires desd. officiers. Et au deffault de donner un
compagnon par les maistres chirurgiens ou lieutenant d’iceux, permettons ausd.
administrateurs d’en faire choix d’un de la ville ou d’ailleurs, pour demeurer aud. hospital ou
proche d’iceluy, ainsy qu’ils aviseront, lequel après avoir servy led. hospilal durant le temps
de six ans, gagnera sa maistrise et jouira des mes-mes droits et privilèges des autres maistres,
lesquels seront tenus le recevoir comme réputé suffisant et capable, sur le certificat qui luy
sera donné au bureau, signé au moins de cinq administrateurs et du greffier ou secrétaire, sans
faire par luy aucun chef-d’œuvre ny banquet, don et frais pour parvenir à lad. réception ; et où
lesd. maistres différeroient de le recevoir, lui permettons de tenir boutique avec bassin, et
voulons qu’il jouisse, du joui qu’il aura esté présenté ausd. maistres pu lieutenant pour estre
rec ; eu, des droits de scéance et de tous autres, tout ainsy que s’il avoit esté reçeu par led.
corps, faisant défenses ausd. maistres de l’en empescher ny troubler en lad. maistrise et
exercice de la chirurgie, à peine de trois cens livres d’amande... Nous déchargeons et
déclarons aussy led. hospital général, ès lieux qui y seront cy-aprês unis, exempts de tous
droits de guel, garde, fortification, fermeture de ville et fauxbourgs et généralement de toutes
contributions publiques et particulières... Voulons que toutes les expéditions dont led. hospital
général aura besoin, à nostre grand et petit sceau, et en toutes justices et jurisdictions
ordinaires et extraordinaires, luy soient gratuitement délivrées... Enjoignons aux greffiers de
toute, les justices ordinaires et extraordinaires de lad. ville el fauxbourgs de Brives, d’envoyer
au bureau dud. hospital général, les extraits, jugemens, sentences et actes où il y aura
adjudication d’amande ou aumosne et quelque application au proffit dud. hospital général, de
les délivrer gratuitement... Voulons pareillement que les curés, vicaires, notaires ou autres qui
auront receu des testamens ou autres actes où il y aura des legs, en envoyent pareillement les
extraits aud. bureau... Et leur enjoignons d’arvertir les testateurs de faire quelque legs aud.
hospital général et défaire mention dans lesd. testamens que l’avertissement en aura esté fait,
à peine de quatre livres parisis d’amande... Voulons que le receveur dud. hospital gôlierai soit
du nombre desd. administrateurs, qu’il ait voix délibéralivo ès choses qui concerneront sa
recepte, lequel receveur ne pourra faire aucun payement que par résolution du bureau on
auront assisté du moins cinq administrateurs, aura un soin particulier et fera une exacte
recherche de tous les droits et revenus dud. hospital et de tous les dons, legs, amandes et
aulres choses qui seront aumosnées, pour en tenir compte, lequel compte il rendra tous les
ans, en présence des administrateurs... Voulons que la dépense, et particulièrement celle de
bouche qui se fera aud. hospital général, soit arrestée par chacune. Semaine, sur un registre
particulier de la dépense dud. hospital général, qui sera signé par ceux qui assisteront aud.
bureau. Pourront les administrateurs faire tous réglemens de police ou statuts non contraires
aux présentes, pour le gouvernement et direction dud. hospital général, tant au-dedans
d’iceluy soit pour la subsistance desd. pauvres ou pour les mettre en leur devoir, qu’au dehors
pour enipescher leur mandicité publique ou secrète et la continuation de leurs désordres... Et
afin que lesd. administrateurs ne puissent estre distraits d’un service si important à l’honneur
de Dieu, voulons qu’ils soient, pendant qu’ils seront administrateurs, exempts tant de tutoies,
curatelles, que garde aux poites, collecte et généralement de toutes charges publiques... »
(mars 1681). ŕ Avis de Louis Bazin de Bezons, intendant en la généralité de Limoges, sur
l’union de l’hôpital Notre-Dame Majeur avec l’hôpital général de la ville de Brive : Vu les
délibérations prises par les habitants, l’acte de fondation de l’ancien hôpital, « le plan du dit
hospital général par lequel il paroit qu’il y a une cliapelle en bas, une sale, un réfectoir, une
cuisine et une despence, et qu’en haut il y a une sale et trois chambres qui sont présentement
bas lies, le reste ne l’estant point encore... il paroit. par toutes ses pièces que l’hospital de
Nostre-Dame Marie Majeure a esté destiné pour recevoir les pauvres malades, ainsy qu’il se
pratique, et que ied. hospital général le doit estre pour renfermer les pauvres mandians ; et
quoyque ces deux destinations regardent différentes sortes de pauvres, il semble néant-moins
que l’union n’en pourroit estre que irez utille, la Ville de Brive estant fort petite où !e partage
des charité, pourroit estre préjudiciable aux pauvres, que cela éviterait des despenses, puisque
des gens destinez au service de l’un pourroit estre du mesme secours à l’autre, et ne seraient
point obligez d’avoir différens administra leurs, ce qui ne se pourroit empescher sy lesd.
hospitaux n’esloiont pas unis ; et d’ailleurs la sittuation dud. hospital général est comode, y
ayant un ruisseau pour le service des pauvres ; et ainsy nous croyons que sa Majesté pourroit,
sy tel est son bon plaisir, ordonner l’union dud. hospital Nostre-Dame Marie Majeure à
l’hospital général, à la charge que les pauvres malades seront receus en iceluy » (1er février
1679). ŕ Lettres de l’évêque de Limoges portant « permission et consantement pour
l’establissement dud. hospital général, et pour l’union de l’hospital Nostre-Dame Majeure,
ensemble des fondations d’aumônes de lad. ville de Brive » (1er août 1678). ŕ Délibération
prise par les habitan’s de Brive assemblés en consulat public, afin d’obtenir des lettres
patentes du roi en faveur de l’hôpital général (22 juin 1678). ŕ Contrat d’accord passé entre
les administrateurs de l’hôpital général et la congrégation des sœurs de la Charité el
Instruction chrétienne de Nevers, en présence d’Adrien-Maurice duc de Noailles, pair et
maréchal de France, el de Louis de Noailles, duc d’Ayen, pair de France, son fils, concernant
l’établissement des sœurs de Nevers dans l’hôpital de Brive : les dites sœurs y seront reçues
au nombre de 3 ; les administrateurs seront tenus de leur fournir un logement, des meubles
convenables, les draps de lit, nappes et serviettes nécessaires à leur usage, de les chauffer et
éclairer ; elles auront a leur service des servantes en nombre suffisant pour faire les gros
ouvrages ; elles recevront chacune 150 ll. par an, pour se nourrir, vêtir et entretenir, ou
seulement 60 ll., si par la suite elles venaient à être nourries ; elles auront, en outre, la faculté
de prendre les fruits et légumes du jardin et de l’enclos de l’hôpital, pour leur usage
particulier ; les administrateurs paierent les frais de voyage des sœurs et, de plus, fourniront
une somme de 200 ll, une fois payée, pour acheter des chemises et du linge de corps ; les
supérieures auront droit de visite à l’égard des sœurs résidant dans l’hôpital et pourront les
déplacer avec le consentement toutefois des administrateurs ; de même ceux-ci pourront
demander le changement des sœurs, lorsqu’ils lé jugeront à propos ; les ducs de Noailles et
d’Ayen « ayant désiré led. établisse Tient qui leur a paru très propre à procurer de grands
avantages aud. hôpital », déclarent vouloir payer à la décharge des administrateurs les
dépenses nécessitées par le voyage des trois premières sœurs, les 200 ll. pour l’achat des
bardes à leur usage et les trois premières années de leurs pensions, à raison de 450ll. par an
(17 mai 1741). ŕ Ratification du procèdent accord (8juillet 1741) ŕ Procuration donnée à
sœur Emilienne de Momméja, supérieure de l’hôpital général, pour percevoir, dans la
province du Bas-Limousin, toutes les sommes dues à la congrégation des sœurs de la Charité
et Instruction chrétienne (27 mai 1762).
A3. (Liasse). ŕ 7 pièces (4 imprimées), papier
1681-1703 ŕ Hôpital général. ŕ Copies et extraits des lettres de fondation de l’hôpital
général (1681). ŕ Requête adressée à l’intendant de la généralité de Limoges « pour qu’il luy
plaize, à la veue des lettres pattantes préaléguées, ordonner qu’en conformité d’icelles, les
peauvres dud. hospital demureront exemps du payement des droitz des greffes, controlle et
sceau des actes quy seront faitz pour leurs intérests ». Ordonnance rendue conformément à la
requête (28 octobre 1703).
A4. (Registre). ŕ In-4°, 398 feuillets (en partie blancs ; manquent les feuillets 1 à 21, 36 à40,
66 à 149, 158 à 246. 271 et 272, 339 à 380 ; ont, été insérés 8 feuillets non foliotés, entre les
feuill. 50 et 56, et 4, entre les feuilles 287 et 288), papier.
XVIe siècle-XVIIe siècle ŕ Cartulaire. ŕ F° 22 : Collation faite par les consuls, coseigneurs
de la ville de Brive, a patrons et directeurs de l’hostel Dieu Nostre-Dame Majeur, » de la
« vicquairie et retorie deppendantz dud. hospital, vacquante à présant par le déceds de feu
messire Estienne Concbard », en faveur d’Antoine Lidon, prêtre, « pour jouir doresnavant de
la rente qui lui est désignée par Testât mis au pied des présentes, des offertes dud. hostel-Dieu
et de la grande chambre d’iceluy... et aux charges et conditions que s’ensuivent : de retirer en
lad. chambre les pauvres pbrestres passans, de faire les absolues, tous les premiers jours des
mois de l’an, pour le fondateur... de dire, touts les dimanches de l’an et jours de Nostre-Dame,
messe à la chappelle dud. hospital, et administrer les sts sacrements aux pauvres, d’assister à
leurs enterements, de dire vigilles et messe pour les deffunts, et tout autrement qu’il est porté
par lad. fondation... demeurant le surplus du revenu aud. hospital, soubs le maniement et
charge desd. scindicqs d’icelluy que la communaulLé de la ville y nonme annuellement pour
en faire la recepte et distribution, par Tadvis de nous et nos successeur consuls ». Suit,
l’énumération des rentes en argent et en grains, dues au vicaire sur des maisons delà ville et
diverses terres (20 février 1622). ŕ F° 26 : Note portant que « l’an mil cinq cens trente-huict,
el le segond jour de juillet, jour saincte Elizabeth, dont estoict fondateur de la frayrie d’ieelle,
mourust M Salviot de Prohet, licencié et official de monseigneur de Limoges au siège de
Brive, seigneur de Sainct-Martial en Périgorc ». ŕ F°27 : Donations fuites a l’hôpital de
Brive, Libéral Ligonac, procureur au siège présidial, étant syndic dud. hôtel-Dieu depuis le 22
février 1556 (n. s.) : par maître Jean de Guarrignon, procureur au présidial, de 6 linceuls de
chanvre mesurant 5 aunes chacun et marqués d’une croix, plus d’une petite nappe,
« autrement tablier, pour mectre sur le lict, quant le presbtre baille à recevoir le précieux corps
de Nostre-Dieu aux malades » ; par feue Antoinette de Saint-Ch... (?), femme de François
Treille, fournier de Brive, de 3 linceuls de lin, mesurant 5 aunes, qui ont été confiés à Marie
Saurete, « chambarière et gouvernante aud. hospital, pour mectre sur les lix, quant on
présentera le précieux corps de Nostre-Seigneur aux pouvres patiens dud. hostel-Dieu » ; par
Marguerite de Gay, femme de Masse Poulverel, bourgeois de Brive, de 4 aunes et demie de
toile de lin, « pour faire le tour d’ung siel à l’hospital ». ŕ Ibid. v° : Attestation écrite et
signée par frère P. Fournier, « hermite » qui reconnaît avoir reçu de Libéral Ligonae, syndic
de l’hôpital de Brive, 4 linceuls, 3 serviettes et une nappe de chanvre et promet de les rendre
« quant le quas adviendroit que m’en vodrois aler ». ŕ F° 28 : Donation par M. de Garrignon
de 2 écuelles d’étain et de 2 petits plats, « au bort desquels et au-dessoubz-d’iceulx a en
escript : Pour les pouvres de l’hostel-Dieu de Brive » (1er février 1557 n. s.). ŕ F° 29 :
Inventaire des objets contenus dans le coffre des pauvres, ouvert par Etienne de Fieux, jadis
syndic, et en présence de Tireboilh et Gaubert, syndics actuels : « Vingt-ung linceul, quatre
servietes, ung tour de sursiel de lict, quatre toailhes d’au-tier, troys napes de table, deux
saches et une petite moyssine de filasse, troys schantons (?) de lin ou chambre d’estoupe,
deux plactz et une escuelle » (15 août 1561). ŕ Ibid. v° : Procès-verbal d’ouverture et de
vérification du « cofre des meubles dud. hostel-Diou » : Mêmes objets que précédemment,
sauf 4 linceuls demeurés entre les mains de Fiacre Veyssiôre, hospitalière, et un autre perdu ;
il s’y est trouvé en outre un « batal de cloche » en fer, un testament et un acte de partage ; la
clef du coffre a été baillée à Jean Moyssac, procureur au présidial, et à Antoine Aslié,
marchand, syndics pour la présente année, en présence de Thomas Gaubert, ancien syndic, et
des consuls de la ville (18 avril 1563). ŕ F0 30 : Donations faites sous le syndicat d’Etienne
Vielbans, licencié, et de Jean Chabut, bourgeois, depuis le 24 février 1559 (n. s.) : d’un
« cuysin de boucaran », par Marguerite de Gay ; d’un lit garni « de coite, coussin de plume,
couverte neuve de laine de plusieurs couleurs », de 2 linceuls de chanvre et d’un « surciel de
toile clere », par la femme de Salvi Beynete. ŕ F° 31 : Inventaire des meubles remis à
Gabriel Chabiraud, bourgeois, et à Simon de la Forestie, syndics des pauvres : Mêmes objets
que précédemment, « plus, oultre ce dessus, c’est trouvé dans led. hostel-Dieu, treze lictz
garnys de couvertes, coystes, coyssins de plume, avec leurs surcielz, et s’en fault deux
coyssins et six surcielz, et en deux lictz garnys de tapisserie, y a deux rideuulx, aussi y a ung
pot de fern contenent un seau d’eaue et ung peyrol percé, et la fillasse... a esté trouvée
convertye en huict blestons de filet » (27 février 1564 n. s.). - Ibid. v° : M. de Grandmont,
licencié et avocat, el Salviol Dupuis étant syndics de l’hôtel-Dieu, a été acheté « ung peyrol
de cuyvre pour faire la buyée », 9 ll. 10 s. ; a été baillé à prix fait, à Touret, menuisier, « les
chambres basses de dernier la salle, que sont du coustô devers la maison de Plaisance,
apouster, listeller, hausser les trefz d’ung pied », moyennant 24 ll. ; a été « vendu la culhete
du pré de l’hospital à Ramond Malepeyre, mareschal », pour un an, au prix de 10 ll. 15 s.
(1567). ŕ F° 32 : Contrat entre François Billard, procureur au présidial, et François
Linieyrous, syndics, d’une part, et Pierre Brugeille, maçon, d’autre, « lequel... a prins à pris
faict de mectre tout le tour et sur la muralhe du jardin... et basse-court où est le puys dud.
hospital, de chaputel, lequel sera tenu prandre et fere pourter de la pierre de la Borie, affin que
le dict chaputel soict plus durable... ; lequel aussi sera tenu... mectre sur la porte de l’antrée de
lad. basse-court où est le puys, troys craneux de l’autheur raisonnable .. ; sera aussi tenu le
dict Brugelhe monter les deux muralhes que font fermure à la chambre basse qu’est aud.
hospital, regardant sur le dict jardrin, et ce de muralhe double, et de deux acizes, et de deux
cartiers », à finir avant la St-Jean-Baptiste, pour le prix de 13 ll. 18 s. (3 mai 1569) ŕ F° 34 :
Vente par Jean Verlhac, laboureur de Brive, et sa femme, Anne Laporte, à Antoine Saule, dit
Thomj Petit, et à Gillien Limars, « parceriers » du village de Galop, d’une terre sise au
territoire de Peuch-le-Beau, contenant une sétérée, mouvant de la fondalité et directité de
l’hôtel-Dieu de Brive sous la rente de 2 s., pour le prix de 22 ll. (8 janvier 1572). ŕ F° 44 :
Quittance délivrée par Etienne Duroux, greffier en l’élection de Brive, comme l’un des
syndics des pauvres de l’hôtel-Dieu Notre-Dame-Majeur, à Jean Couderc, comme fermier de
M. de St-Avic, président au parlement de Bordeaux, de la somme de 60 ll. due annuellement
par ce dernier, savoir 30 ll. pour la nourriture et l’entretien des pauvres, et 30 autres livres,
pour 3 jeunes filles de la ville, nécessiteuses et à marier (V.B 3 et 4) (12 mars 1647). ŕ Ibid.
v° : Extraits des testaments : de messire Jean Comte, chanoine de l’église St-Marlin et prieur
de l’église Si-Pierre de Brive, léguant aux pauvres 200 ll. et son lit tel qu’il sera lors de son
décès, à condition d’être enseveli dans la chapelle de l’hôtel-Dieu et à charge de 13 messes,
chaque année (ss. d.) ; ŕ d’Antoinette du Griffolet, femme de Joseph Maillard, bourgeois :
legs de 59 IL, à charge de 2 messes basses par an (2 janvier 1648) ; ŕ d’Antoinette Aldebal,
femme de Guillaume Reboil, licencié : legs d’une charge de blé, de rente perpétuelle, levable
sur les tenanciers du mas de Gaubre, à charge de 3 messes, chaque année (9 juin 1545). ŕ F°
45 v° : Quittance générale des paiements effectués entre les mains des syndics des pau¬vres,
par Barthélémy Chastain, marchand de Brive, qui a reconnu « devoyr anhuelement, sur son
bouriage de Guauhre, une charge de blé de rente, aux povres de l’hospital Nostre-DameMajour de la présent ville, sayoyr, cinq quartons seigle, deux quartons fromant, deus quartons
avoyne... avec deus poules et deux solz d’argan » (22 février 1636). ŕ F° 46 : Copies delà
bulle du pape Clément VII et de la donation de Jacques Brossard (1385-1388). ŕ F » 52 :
Ordonnance de la cour ordinaire de Brive portant règlement pour l’expédition des pièces de
procédure civile ou criminelle ; défendant au baile de la cour et au geôlier des prisons de
laisser les prisonniers aller et venir dans la ville, sans garde et sans ordonnance du juge, sous
peine de 25 ll. d’amende ; faisant « commandement à tous les manans et habitans de la ville
de Brive, à la peyne de vingt soubz... pour la première foys, pour la seguonde, d’amande
arbitraire, de tenir les rues nectes en leurs en-droietz et tenir cloz les pourceaulx » ; les dites
amendes applicables moitié à messieurs de la cour et moitié aux pauvres (2 octobre 1554). ŕ
F° 53 v° : Sentence du présidial rendue en faveur de François Régis, procureur au dit siège, et
Pierre Regaudie, bourgeois, comme syndics de l’hôtel-Dieu, contre Jean de Calvimont, sieur
de St-Martial, condamnant ce dernier à payer 4 années de la rente obituaire d’une charge de
blé (18 août 1651). ŕ Ibid. : Location par les susdits syndics à Léonard Boyssière, dit Guary,
mre charpentier, du « dernier, hault et bas, d’une maison appellée de Teregaye, apartenent aud.
hostel-Dieu, aveq la boutique qui est au-devant lad. maison, scituée... rue appellée des
Sœurs », pour 5 ans, moyennant 20 ll. par an (1er avril 1652). ŕ F° 55 : Extrait du testament
de Salvy Beynete, procureur au siège de Brive, par lequel il lègue 20 ll. aux pauvres de
l’hôtel-Dieu et 200 ll. « aux pouvres filhes à marier que sont sans père et mère » (27 juin
1559). ŕ F°s non numérotés : Pièces concernant le droit de courtage acquis par l’hôtel-Dieu :
Bail à ferme des revenus du « couretage » appartenant à la ville, pour 10 uns cl moyennant
300 ll., consenti par les consuls, en faveur d’Hugues Bachélurie, bourgeois, afin de subvenir
aux frais nécessités par l’arrivée prochaine du duc d’En-ville, gouverneur de la province, et du
seigneur de Foullé, intendant pour le fait des finances(15 avril 1650) ; ŕ Sous-afferme du
droit de courtage par Hugues Bachélerie, en faveur de Pierre Sclafer, marchand, pour 4 ans,
au prix de 60 ll. chaque année (19 mars 1651) ; ŕ Sous-afferme du même droit par François
Régis et Pierre Regaudie, comme syndics de l’hôtel-Dieu, en faveur de Salviot Guyon,
sergent ordinaire, et de Jean Bonneau, marchand, pour 3 ans, à raison de 80 ll. par an (19
octobre 1652) ; ŕ Délibération du consulat portant résolution de vendre ou engager le greffe
de la juridiction ordinaire ainsi que le droit de courtage et d’affermer les arrérages de rente de
la confrérie Notre-Dame, dans le but l » de payer une somme de 500 ll. promise au
« secrétaire » qui s’était employé à obtenir, en faveur de la ville, le « devertissement de la
route et lougement des gens de guerre », 2° de fournir aux frais de voyage d’un des consuls,
député à la cour pour empêcher le rétablissement du passage des troupes par Brive (Les
consuls de Brive ayant été avertis qu’une certaine requête avait été présentée par le maire, les
consuls et les habitants de Tulle « pour taire changer la routte des gens de guerre et la faire
remettre en la présent ville » V. l’acte suivant) (7 avril 1652). ŕ F° 58 : Cession du droit de
courtage « par forme d’hypothèque et engagement, sans aulcune aliénation de la propriété du
dict droict », faite par les consuls, en faveur des sieurs François Régis, procureur et juge de
St-Aulaire, et Pierre Regaudie, bourgeois, syndics de l’hôpital Notre-Dame-Majeur, pour la
somme de 1100 ll., dont 300 seront employées à retirer led. droit des mains d’Hugues
Bachélerie et les 800 autres ont été payées comptant, « déclarant, pour le surplus, lesd.
scindietz qu’ils veulent et entendent que le paiement par eulx présentement faict ou qu’ilz
pourront faire aud. sr Bachelarie, soict dès à présant censé et réputé faict des deniers de la
fondation que la dite dame duchesse [de Ventadour] a tesmoingné avoir intention de faire en
faveur desd. paouvres honteux de la dite présent ville, jusques à concurance de lad. somme de
mille livres » (12 avril 1652). ŕ F°61 : Reconnaissance d’une somme de 80 ll., par les
consuls, en faveur de François Géraud, président en l’élection, et Pierre Regaudie, syndics do
l’hôtel-Dieu. sous forme d’augmentation de l’hypothèque possédée par l’hôpital » sur le droit
du courretage et coftité du greffe de la jurisdiction de la présent ville », cl ce, pour les
désintéresser du « dommaige souffert par le dict hostel-Dieu par le dé-gast qu’avoicl faict au
jeu de paume, hors et prés la dilte présent ville, appartenant au dict hospital, le régiment de la
marine, en un logemenlqu’il y fist en l’année mil six cens cinquante-sept, au soulagement de
la ditte présent ville » (21 février 1660). ŕ F0 63 : Arrentement d’un bois appelé de Lalbar
confrontant avec les terres et bois de Valette, sous le cens de 12denicrs, faiten faveur
d’Etienne la Crotz,du mausede la Crolz, paroisse de Brive, par Etienne Fins, prêtre,
administrator a tune rector hospitalis maloris Béate Mûrie, el avec le consentement des
consuls de la ville,protectores ejusdem hospitalis (20 mars 1157). ŕ F° 64 : Arrentement d’un
solier, sis à Brive et confrontant avec la muraille du dit lieu cl le ruisseau del Chadafants, sous
le cens de 5 d., pur Bernard Costan, recteur de l’hôpital, en faveur de Jean Dupuy, cordonnier
(23 novembre 1162). ŕ F0150 : Extraits des testaments : de Jean Delguo, dit Bourrel, léguant
tous ses biens à Guillaume Personne, sa femme, pour en jouir sa vie durant, el ensuite à
l’hôpital (27 mai 1572) ; ŕ de Guillaume Feyssac, « docteur médicin du roy », habitant de
Brive : legs de 15 ll.(17 août 1573) ; ŕ de sire Guillaume Vielbans, sieur d’Aurussac ; legs de
4 écus (10 mars 1582) ; ŕ de Louise de Vielbans, fille de feu Lagier Vielbans, instituant pour
ses héritiers universels, Louis et Etienne, fils de feu Joseph de Vielbans, élu, et léguant 100 s.
aux pauvres de l’hôtel-Dieu (15 février 1582). ŕ F0 247 : Testament de François de Mier,
prêtre, par lequel il lègue sa bibliothèque, un calice d’argent, un crucifix d’ivoire et 2 petits
tableaux de marbre, représentant l’un la suinte Vierge et l’autre sainte Madeleine, aux
religieux récollets, dans l’église desquels il a une chapelle où il espère que son corps sera
enseveli ; donne tous ses biens au séminaire institué par Clément de Cosnac, seigneur de StGermain, archiprétre de Brive et curé de Dampniat, le revenu do la fondation faite par ce
dernier paraissant insuffisant pour la nourriture el l’entretien des 12 enfants qui doivent y
« estre élevés à la piété et aux lettres ». à la charge que de ces 12 écoliers, il y en aura 2 natifs
de Brive et autant de Marcillac la-Croze ; et en cas de non exécution des conditions ci-dessus,
veut que ses biens soient transférés à Guillaume Dumas, sieur de la Gauterie, curé de
Neuville, et à Jean Verlhac, prêtre, « pour en estre le revenu par eux distribué aux pauvres
honteux ou autres ou en autres œuvres pies ainsin que lesd. sieurs jugeront pour le mieux »
(30 août 1653). ŕ F° 253 v° : Procès-verbal de remise, ouverture et lecture du susdit
testament, dressé à la requête des syndics de l’hôtel-Dieu, en présence de tous ceux y ayant
intérêt, appelés « au poulheau de la place publique » (16 décembre 1653). ŕ F° 258 :
« S’ensuit lu teneur desd. inventaires, mémoires el quittances mentionés aud. verbail, suivant
les .coppies mises au greffe : Meubles laissés entre les mains des fermiers du domaine de
Savinon. « Invantaire des papiers qui se sont trouvés dans le coffre de feu M. de Myer, après
son dexès : » copie du testament de Marie de Plas, veuve de François de Mier, seigneur dud.
lieu et baron de Mareillac, du 19 mai 1611, par lequel elle donne a autre François de Mier, fils
naturel do feu noble Guyon de Mier, une somme de 12000 ll, et en outre tous ses meubles et
acquêts, confirmant en même temps la donation faite par elle au même, du domaine de
Sourdoire ; contrat du 28 avril 1619 « portant subrogation... dud. léguât en faveur de messire
Annet de Platz, héritier seigneur dud. lieu, moyenent le prix et somme de neuf mille livres » ;
contrat du 8 octobre 1620 par lequel Jean-Jacques de Plas, seigneur abbé de Vierzon, héritier
d’Annet de Plas, vend à François de Mier, sieur de Mier et de Sourdoire, le ténement de
Savinon, sis en la paroisse de Puy-d’Arnac, sous la réserve d’un sou de rente, pour le prix de
8000 ll. en déduction des susd. 9000 ll ; « papier en latin portant la permission donnée aud.
feu sr do Mier par le R. P. Jaquinot, provincial des pères jésuittes, de se retirer de leur sossiété
où il estoit entré », du 12 mai 1638 ; lettres de prêtrise de François de Mier, du 11 avril 1626 ;
« certifficat de bénédiction de la chappelle de Savinon »,8 avril 1642 ; etc. Catalogue des
livres donnés aux récollets : « St Augustin, en 6 tomes ; St Hierosme, en 4 tomes ; St
Chisostome (sic) en un tome ; St Bernard, en un lome ; deux tomes d’Origène, deux tomes de
Gerson, l’abrégé de Baronnius par Sponde, en 5 tornes, et le supplément par le mesme
autheur, en un tome ; Hortus pastorum, en un tome, el la Vie des SS., en un lome... Extraict
des meubles que feu Mr M François de Myer, presbtre, laissa après sa mort : premièrement, un
châlit, paliasse, deux matellas de bourre, traversier de lit, couverte jaune, surciel de toille et
les pentes du tour de lit, de sarge jaune, uzé, garny de passement », le tout vendu 46 ll. 8 s. ;
une cuiller et une fourchette d’argent, vendues 8 ll ; « trois paires de calsons et autant de bas
de chausses de toille » vendus 35 s. ; 2 soutanes de rus, 10 ll. ; « l’autre soltane avec une
soutanelle et un manteau long, le tout de ras noir, uzé et tasché », 20 ll ; un manteau long de
ras, neuf, 15 ll ; une robe de chambre, 15 ll ; « un habit de drap de Languedoc, peu uzé, avec
les bas », 10ll.10 s. ; etc. ŕ F° 265 : Donation de la moitié d’une chenevière située » au bout
du pont » et d’une maison sise « quartier appelle du Corps de la ville, consistant en une
chambre avec le dessus et dessoubs, et une basse-cour avec la moitié du puits, et jardin tenant
à la ditte basse-cour, et un patus à costé de la dilfe chambre », faite a l’hôpital par Jean
Comte, chanoine en l’église collégiale de St-Marlin, à charge par les syndics des pauvres de
poursuivre les procès pendants au sujet de ces biens et, en cas de gain de cause, de payer les
sommes de 90 ll, 3 ll. 5 s., 400 ll. el 110 ll. déboursées par led. Comte pour réparations de la
maison ou restées dues par lui sur le prix d’achat (23 septembre 1655). ŕ F° 267 : Contrat
d’échange passé entre Etienne Dufour, bourgeois, d’une part, Gabriel de la Jugie-Faulcon,
lieutenant criminel, et Libéral Polverel, avocat, comme syndics de l’hôtel-Dieu, d’autre part,
en vertu duquel ces derniers cèdent au premier la susdite maison, confrontant par le devant
avec la rue qui vient de la grand plasse publicque... et va au ruisseau appelle de Neny et par le
fonds, avec la rue qui vient de la grand’rue de Puyblanc et se va rendre à la rue de Corèse, le
dict ruisseau de Neny passant par le milieu de la ditte rue », contre une terre contenant 1
sétérée 2 coupées, sise au territoire de la Croix dé Marpal, une autre de 3 quartonnées au
territoire do Las Brandas, une troisième de 3 quartonnées au lerritoire del Chapt del Pont, des
rentes constituées de 4 ll. 10 s., 3 ll. 15 s., 35 s., 30 s., et 29 s. 9 d., au capital de 60 ll., 50 ll.,
28 IL 11 s., 21 ll. 1 s. 0 d. et 29 ll. 16 s. 3 d., el enfin une somme de 315 ll. 11 s. 3 d. (19
février 1657). ŕ F° 273 : Vente de près, terres et bois chûtaigners, situés dans les
appartenances du village de Vars, faite en faveur des syndics de l’hôtel-Dieu, par Sébastien
Lapeire, marchand, en paiement d’une somme de 1000 li. due par Marie Vacher, sa mère,
suivant obligation de 1652, à Jacques de Suhuguet, alors contrôleur en l’élection, et depuis
léguée par ce dernier aux pauvres, avec les intérêts (8 octobre 1660). ŕ F° 276 ; Quittance du
droit de lods et ventes se montant à 45 ll, délivrée aux syndics par le fermier delà seigneurien
de Cosnac(21 septembre 1662). ŕ Ibid. v° : Arrentement d’une « maisonnette » couverte de
paille, avec jardin, terres et petit bois, sise au village de Laborie, consenti à perpétuité par les
syndics des pauvres en faveur de Girou Vitrac, laboureur, moyennant 5 ll. 10 s. chaque année
(29 décembre 1658). ŕ F° 277 v° : Contrat passé en la ville de Brive « et maison noble de la
Chapoulie, appartenant à messire François Dumas, seigneur du dict lieu, baron de Neuf-ville.
.. président au siège présidial du dict Brive », portant fondation d’une rente de 150 H.
(V.E.2,fos 64 et ss) par le dit Dumas « désirant de promouvoir l’establissement, en la présent
ville, d’un hospital général, pour empescher la mandicité et fainéantize des pauvres et leur
procurer l’instruction du debvoir de vrais chréstiens » (9 février 1663). ŕ F0 279 : Donation
d’un bois chàtaigner contenant une sétérée, sis au village de Laborie et mouvant de la
fondalité du seigneur de Griffolet, faite aum pauvres de l’hôtel-Dieu par François Régis, juge
des juridictions de St-Aulaire, le Vialard et Martignac (26 avril 1662). ŕ Vente d’un bois et
terre contenant 4 sétérées et d’un pré contenant 12 coupées-1/2, sis au territoire de Vars, faite
par Marie Vachier et son fils Sébastien Lapeire, marchand, aux syndics de l’hôtel-Dieu,
moyennant 340 ll. (21 juin 1663). ŕ F° 281 : Quittance de lu somme de 15 ll. payée par les
syndics au fermier du marquis de Cosnac, pour le droit de lods et ventes de la précédente
acquisition (29 août 1670). ŕ F0 282 : Testament d’Antoine Lapoire, procureur de la ville de
Brive et notaire royal, par lequel il lègue à tous prétendants droit à son hérédité, cinq sols Une
fois payés ; institue pour son héritière universelle « la communauté des révérands Pères de la
Doctrine chrestienne de Brive, à la charge qu’ils ayent à establir et fonder, en leur maison,
deux classes, l’une de philosophie et l’autre de théologie, à perpétuité et à jamais annuelemant
ouvertes à tous réguliers et séculiers qui voudront s’avanser à la cognoissance et amour de
Dieu et de ses décrets » ; ordonne que lesd. Pères « ayent à continuer les pro edications et
doc¬trines qu’ils font en leur esglise, tous les dimanches de chaque année, perpétuelement,
sur la matière de la grondeur du péché, combien il est désagréable à Dieu, le mal qu’il nous
cause et le bien dont il nous prive, le moyen de s’en retirer sur l’observance des
commandemans de Dieu et les articles de nostre foy » ; veut être enseveli dans l’église des
Pères de la Doctrine chrétienne, « sans caisse » el revêtu d’un habit de religieux de cette
congrégation ; désire qu’une messe soit dite, tous les jours, pour le salut de son âme et celle
de ses prédécesseurs ; enfin, termine en disant : « affin que ma volonté demure stable et
perpétuelle, je veus que, de vingt en vingt ans, lesd. révérands Pères aynt à faire insinuer et
enregistrer ausgreffes des insinuations de Brive ma présante disposition, el à faute par eux de
faire faire lad. insinuation, icelle sera faicte par le sindiq de l’hostel-Dieu de cette ville, pour
quoy ils prendront chaque foys, du plus clair revenu de mes biens, la somme de trante livres
pour estre employée à la nourriture des peauvres dud. hostel-Dieu ». Suit l’énumération des
biens du testateur : son office de procureur, les cèdes et papiers de notaire provenant de son
père et de lui-même, sa maison sise au quartier de Puyblanc, ses meubles, 120 seliers de
seigle, des créances de la valeur de 1000ll. environ, un domaine situé près de Brive, appelé de
la Terrasse, un petit domaine au village de Lestrade, paroisse de St-Pantaléon de Larche, la
moitié du moulin de Luumeuil, enfin un domaine sis au village de la Grange, paroisse
d’Emprugne. Parmi les clauses finales de cet acte, on remarque la suivante : « et en cas que
pour l’advenir, comme je crainds, dans une foyblesse de maladie, on me pouroit contraindre
de faire d’autres dispositions contre ma volonté, si tels mots de ma main escrips, mon Dieu, je
cous bénis, et vous adore de tout non cœur, et vous crie miséricorde et vous crie miséricorde,
ne sont comprins... je déclare telles dispositions faictes contre ma volonté, et comme telles, les
oassf, révoque et annulle... el pour la force de mud. volonté, je veus aussy qu’il soit mits, dans
toutes les dispositions que je pourois faire, pour dernière dérogatoire à toute rogatoire, tels
mots aussy de ma main escrips, béni soit Dieu, j’adore Dieu de tout mon cœur et de toute mon
âme, j’adore Dieu, autrement les casse comme dessus » (15 octobre 1663). ŕ F°s non
numérotés : Procès-verbal d’ouverture du testament d’Antoine Lapoire (23 octobre 1664). Sur
le même registre pris à rebours : F° 1 : Note concernant le testament de Pierre Spinassouze,
prêtre, par lequel ce dernier a légué â l’hôtel-Dieu de Brive 10 écus, payables un écu par an
(10 lévrier 1597). ŕ F° 41 : Contrat de prix fait passé entre les syndics de l’hôtel-Dieu et
Guilhem Blanc, mr maçon de Brive, par lequel ce dernier accepte de « bastir et construire une
chappelle et chambre sur icelle, et fournir toute la pierre brazier et pierre franche... les boys
nécessaires pour les sindres et enartemans dud. bastimans... lesquelles chappelle et chambre
seront de dix-huict piedz de longueur el de quinze piedz de largeur dans œuvre..., de haulteur,
la dicle chappelle de treize pieds, et lad. chambre de huict piedz... moyennant le prix de 203 ll.
(18 avril 1026). ŕ F° 44 v » : Quittance finale délivrée aux syndics par Guilhem Blanc pour
l’entier paiment de la susdite construction 13 octobre 1020). ŕ Contrat do prix fuit passé
avec Antoine Saule, mr charpentier, qui s’engage « à boizer lesd. cliappelle, chambre et
degré », pour le prix de 132 ll. 10 s. (21 juillet 1626). ŕ F° 40 v° : Quittance de la susdite
somme pur Ant. Saule (18 janvier 1627). ŕ F° 47 : Prix fait avec Jean Démons, « mre
ablanchisseur », qui accepte de « couvrir la chappelle de nouveau construicte... le degré
d’icelle, l’engouge que est sur lu salle dud. hostel-Dieu finissant dans lud. chappelle. . .
ensemble accommoder le foyer de la chambre de la guardienne, « le brique... comme aussy de
ressuyvre toute la couverture et fermer tous les androietz qui peuvent estre découvers... et i
elle couverture tenir eu bon estât pendant le temps du syndicat » de Dufaure et Chevalier,
syndics actuels, en fournissant les tuiles, briques, chaux et sable nécessaires, moyennant la
somme de 25 ll. 5 s. (ler consuls de Brive ayant été avertis qu’une certaine requête avait été
présentée par le maire, les consuls et les habitants de Tulle « pour taire changer la routte des
gens de guerre et la faire remettre en la présent ville » V. l’acte suivant octobre 1626). ŕ Ibid.
v° : Prix fait avec Raflin de Besquan, mre vitrier, pour « faire les deux vitres syze vitraulx de
la chappelle, ensemble l’accommodement de la vitro que est dans la salle dud. hostel-Diou et
du cousté du puys », moyennant 11 ll. 12 s. (16 novembre 1626). ŕ F°48 v° prix fait avec
Léonard Simonnet, dit Pochou, mre serrurier, pour fourniture et pose1 de serrures et autres
ferrements, moyennant 29 ll. 12 s. (16 novembre 162(1). ŕ F° 50 : Prix fait avec Jean
Démons, « mre ablanchisseur », qui sera tenu de « griffonner et ablanchir » la chapelle
nouvellement construite et seulement de « griffonner » la chambre au-dessus, en fournissant
le sable et la chaux nécessaire, pour le prix de 6 ll. 15 s. (1er février 1627). ŕ F° 51 : Contrat
en vertu duquel les syndics de l’hôtel-Dieu « ont bailhé a pris faict a Guilhen Blanc... à bastir
et construire dans une chambre du dict hostel-Dieu, appelle la chambre des femmes, une
cheminée du costé de lu chambre du vicquaire, de la largeur de sept pieds., et icelle ausser et
conduire, en pierre franche ou brezier, hors le toict et couverture du dict hostel-Dieu ; plus, du
costé du degré antien, se faira et jectera une garde-robbe dans le conduict du pavé dud.
hospital, ensemble une esguière pour le service desd. puouvres, comme pareilhement ung
aultre fenestre, oultre les aultres troys quy y sont à présanl... ; et oultre ce, sera tenu led. Blanc
poser quatre-vinglz-dix quartiers de breziers à la muraille du pré des pauvres », pour le prix
des 80 ll. (14 décembre 1627). ŕ F° 52 v° : Notes diverses : les syndics ont donné à
construire « l’arceau de dessus la porte de dernier dud. hospitail », au prix de 9 ll. 15 s. ; ŕ le
8 décembre 1637, « a esté porté par certene personne inconue, sur l’autel de la chapelle dud.
hospital, une chasuble, avec le devant d’autel et voyle du tabernacle, de damas cafart » ; ŕ le
16 octobre 1616, a été donné aux pauvres, par un bourgeois de Brive, 12 linceuls de toile de
chanvre, de 3 aunes ½ chacun, et 17 aunes ¼ de toile d’étoupe pour faire des suaires ; ŕ
« l’année 1664, les deux grandes fenestres qui sont sur l’entrée et sur le devant de la maison
de l’hospital, ensemble les deux aultres grandes qui sont sur le dernier d’icelluy, furent
construittes ».
Série B
Titres de propriétés : donations, échanges, acquisitions. — Terres, maisons,
cens, rentes. — Registres concernant les biens, les revenus, les droits utiles
de l’établissement, baux. — Pièces de procédure, mémoire, etc.
B1. (Cahier). ŕ In-f° 18 feuillets, papier
XVIIIe siècle ŕ Testaments. ŕ « Extraits des testamens portons divers légats etobits fondés à
l’hospital de Brive et autres testamens faits en faveur du dit hospital : » Jeanne Brauty, de
Vaïeyrac en Quercy, « résidente en l’hôtel-Dieu de la ville de Brive », donne tous ses biens, à
condition d’être ensevelie dans le cimetière dud. hôtel-Dieu (30 mars 1555). ŕ Etienne
Duroux, greffier en chef de l’élection de Brive, lègue les lods et ventes qui lui sont dus,
comme seigneur foncier d’un jardin vendu à l’hôfel-Dieu par Zacharie Algay, avocat, plus
une somme de 20 ll., à charge par les syndics de distribuer, tous les dimanches, un sol de pain
blanc bénit, à la messe qui doit être célébrée aud. hôtel-Dieu, et en outre de faire dire, tous les
ans, dans la chapelle, une messe de mortuis (6 novembre 1677). ŕ Jacques Chabrinhac, du
lieu du Vialard, paroisse d’Albignac : legs de 76 ll. à lui dues par Etienne Teilhard, du
Çhastang (8 juillet 1637). ŕ Pierre Laplasse, laboureur : legs de 20 II. à lui dues par François
Gibardel, « trouiller d’huylle » de Brive (10 avril 1627). ŕ Annet Roche, greffier plumitif des
commissions ordinaires et extraordinaires : legs de 30 ll. (30 avril 1627). ŕ Jeanne
Mercieyre, du village d’Autrement, paroisse de St-Sernin, demeurant dans l’hôtel-Dieu,
institue les pauvres ses héritiers universels (25 septembre 1644). ŕ Hugues, de Chastaing,
procureur d’office du prieuré de Brive : legs de 12 s. de rente annuelle (s. d.). ŕ Pierre Rollet,
de Belfort en Quercy, résidant en l’hôtel-Dieu : legs de 20 ll. (26 mai 1653). ŕ Jacques
Laroche, sieur de Vaur, conseiller enquêteur-adjoint en la sénéchaussée de Brive : 30 ll. à
charge d’une messe tous les ans (30 novembre 1661). ŕ Mathiot Personne, de Las Ouvirgas,
paroisse d’Yssandon, malade en l’hôtel-Dieu, donne tous ses biens meubles et immeubles, à
la réserve d’une somme de 3 ll. (30 mars 1662). ŕ François Dumas, baron de Neuville,
conseiller du roi et président au siège présidial de Brive, donne 150 ll. de rente au capital de
3000 ll. (9 février 1663). ŕ Guillaume Lafon, docteur en médecine, natif de Brive et habitant
de Bordeaux, lègue à ses sœurs, Anne et Françoise, tous les biens qu’il possède en Limousin,
pour en jouir leur vie durant, veut que la propriété en revienne, après leur mort, à l’hôpital de
Brie, et institue pour ses héritiers universels, les trésoriers de l’hôpital St-André de Bordeaux
(20 août 1665). ŕ Marguerite de Verlhac, femme de Libéral Antignac, bourgeois de Brive :
legs de 6 ll. (19 décembre 1665). ŕ Louise Boyer, duchesse de Nouilles, veuve douairière
d’Anne de Noailles, duc et pair de France, donne la somme de 380 ll. à elle due par les
héritiers de Philippe de Bernard, sieur de Lagadou, juge de La relie, « pour l’establissement
d’une maison ou refuge dans la ville de Brive, pour y retirer les filles de mauvaise vie » (16
décembre 1679). ŕ Zacharie de Maillard, sieur du Breuil, lieutenant en la vice-sénéchaussée
ancienne de Brive ; donation de 30 ll. de rente « pour estre employée à la nourriture des
femmes el filles de mauvaise vie et, à deffaut d’icelles, à la nourriture des pauvres
nécessiteux » (8 février 1681). ŕ Jean Verlhac, prieur de Bonnefond et official de Brive,
institue pour son héritier universel, l’hôpital général de Brive, « nommé la Manufacture »,et
veut qu’on emploie ses biens « pour la bâlisse du dit hôpital, s’il est nécessaire, ou pour la
nourriture des pauvres filles orphelines »> (8 mars 1681). ŕ Theve Maleyrie, menuisier, de la
paroisse de Sadroc : legs de 13 ll. (8 août 1682). ŕ Catherine de Belet, veuve de Vielbans,
avocat, lègue tous ses meubles, hardes et linge aux demoiselles employées dans l’hôpital
général au service des pauvres ; donne à ceux-ci la moitié des linceuls qu’on trouvera, lors de
son décès, et 35 aunes de cadis ; fait le dit hôpital héritier universel de ses biens, qui
consistent en une somme de 3000 ll., à charge d’en employer le revenu à l’entretien de 3
pauvres orphelines de la paroisse de Brive, en les gardant jusqu’à ce qu’elles soient en état de
gagner leur vie ; enfin prie son père de vouloir bien ne pas profiter du don de 3000 ll. qu’elle
lui fit, au cas où elle viendrait à décéder avant lui, et veux que, sur cette somme, 2000 ll.
soient employées à faire dire des messes dans la chapelle de l’hôpital et que le reste soit remis
à sa nièce, Catherine de Mirandol (18 mars 1683). ŕ Léonard de Maillard, prieur de la Gorce,
chanoine de l’église St-Martin de Brive et curé d’Estivaux, lègue 1000 ll. aux pauvres de
l’hôpital et désigne pour son héritier, Jean Maillard, curé de Beynat, son frère (31 juillet
1685). ŕ Jacques de Mazières, curé de Chavagnac, lègue à l’hôpital « ce qui peut luy être deu
dans le ressort du dit Brive, par obligation ou autrement » (5 janvier 1686). ŕ Gillete Tiers,
veuve de Pierre Bassaler, sabotier du village de la Pigeonnie, institue pour ses héritiers
universels « les administrateurs de la manufacture de Brive », à charge de remettre son
hérédité à Jeanne Bassaler, sa fille, quand elle se mariera ou aura atteint l’âge de 25 ans (15
janvier 1691). ŕ Huguette Sauviot de Léonard, veuve de Pierre Malepeyre, laboureur, lègue
tous ses biens à l’hôpital (29 août 1693). ŕ Marie Rebière, veuve de Jean Lajobanie, de
Montoral, paroisse d’Allassac, malade dans l’hôpital : legs de tous ses biens (12 février 1693).
ŕ Marie Brunei, fille dévote, décédée dans l’hôpital, lègue tous ses biens, à charge de faire
dire 3 messes de requiem, chaque année (19 février 1697). ŕ M. Bellet, curé de Présignac,
lègue tous ses biens, « à condition de faire dire, chasque jour ouvrier de Tannée, une messe
basse par un prestre affecté qui doit être nommé par les administrateurs et choisi parmi ses
plus proches, s’il y en a, auquel prestre il doit être donné chaque année, 70 ll. » Le nombre des
messes a depuis été réduit, par ordonnance de Tévèque de Limoges, à une messe, chaque jour,
pendant 6 mois de Tannée (1er mai 1697). ŕ Catherine Chastaing, fille dévote, lègue tous ses
biens, à charge de 15 messes de requiem, après son décès (18 mars 1712). ŕ Pierre Dufaure,
bourgeois d’Argentat : legs de 40 ll. (V. Archives de l’Hop. de Tulle, B. 12.) (12 novembre
1709). - Thony Vergne, laboureur, de Martignat, paroisse de Cressensac, « lègue à Jean Petit
Vedrene et Bernarde de Boule, hospitaillers en l’hôtel-Dieu de Brive, à tous deux
conjointement, la somme de six livres une fois payez, et fait ses héritliers universels les
scindics et pauvres du dit hôtel-Dieu » (29 octobre 1613). ŕ François Delmas, laboureur, de
Bouys-sieras, paroisse de St-Sernin : legs de 4 ll. à Bernarde, gardienne de l’hôtel-Dieu, et de
tous ses biens à Jean Chenailler, bourgeois, comme syndic des pauvres (15 septembre 1637).
ŕ Guillaume Sales : legs de 1300 ll. aux pauvres honteux de Brive (1 » décembre 1666). ŕ
Bertrand Latreille, juge ordinaire de Lintillac : legs de 50 ll. (6 janvier 1669). ŕ François
Romain, « petit valet de pié de Madame la Dauphine » : legs de 100 ll. (6 avril 1684). ŕ
Pierre de Lescot, seigneur de Viers : legs de 400 ll. (28 mars 1690). ŕ Philibert de Fraysse,
prêtre, écuyer, seigneur de Pomiers, habitant de Brive : legs de diverses créances et d’une
rente de 55 ll. 5 s., en faveur des administrateurs de l’hôpital, « à la charge et condition qu’ils
soient tenus d’employer la dite rente, la première année qu’ils la jouiront, au secours des
pauvres malades de cete ville, lu segonde année, ils employeront la même rente pour donner
et procurer un mestier à des pauvres enfans ou filles, et la troisième, ils en marieront une ou
plusieurs filles, el par préférence celles qui peuvent être en danger de se perdre, et ainsi dans
cet ordre alternatif, ils continueront de faire Temploy de la dite rente » (7 avril 1695). ŕ
Marie Soubrezie, femme de Guillaume Vialanes, laboureur du village de Marsillae, paroisse
St-Martin-de-Brive, lègue 10 ll. à M. Chastaing, « recteur de l’hôtel-Dieu Notre-Dame
Majeur », et institue les pauvres de l’hôpital ses héritiers universels (15 mai 1713). « Dans un
livre terrier couvert de quarton envelopé d’une bazane noire » ( c’est le registre côté A4 ) : f°
13 v°, extrait du testament de Guillaume Feyssac, médecin du roi, par lequel il lègue 15 ll.
aux pauvres de l’hôpital (17 août 1573) ; ŕ f° 16 v°, extrait du testament de François Roche,
procureur, léguant un lit garni (27 avril 1627) ; ŕ f 17 v°, « mémoire du payement de la
somme de 75 ll. léguée à l’hospital par Jean Geoflre, greffier de l’hospital » (9 janvier 1631) ;
ŕ f° 19 r°, transaction en vertu de laquelle Etienne Rois, procureur, hypothèque en faveur des
syndics de l’hôpital, un bois sis dans les appartenances de Brive, au territoire appelé de
Boscleaux, en garantie du legs de 50 ll. fait aux pauvres par Etienne Sanhes, prêtre, dont il est
l’héritier (27 novembre 1583) ; ŕ f 68 r°, extrait du testament de M. de Merchadour par
lequel il lègue à l’hôtel-Dieu 3 ll. de rente, « pour avoir du bois pour les pauvres malades, » et
même rente en faveur du vicaire de l’hôpital (15mai 1624) ; ŕ f° 152 r°, extrait de la
donation faite par Marguerite de Sahiat, fille d’Antoine, procureur, à ses sœurs, Bernarde et
Jeanne, à charge de donner 10 ll. aux pauvres (22 juillet 1581) ; ŕ f° 153 r°, extrait du
testament d’Arnaud Léonard, marchand de Brive, léguant 5 s. de rente, assignée sur une
maison sise rue de la Jaubertie, autrement de la Barbacane (6 novembre 1570) ; ŕ f 155 v°,
« quittence baillée par Mr M’ Estienne de Lestung, seigneur du Vialard, conseiller et
lieutenant général, etc. à sires Denys Mauriac, consul, et à Libéral Ligonac, marchands,... de
la somme de soixante escus d’or, à cinquante-un sol la piesse, en déduction de la somme de
celle de huit-vingt escus deus au dit seigneur de Lestang..., et les cens escus restans le dit
seigneur de Lestang veult qu’ils demeurent ez mains des dis Mauriac et Ligonac, à l’intérest à
Hix pour cent, pour les pauvres, lequel interest sera par eulx distribué de l’advis dud. sr de
Lestang et demoiselle Louise deJoyé, sa femme, et leurs hérittiers... avec réservation que, des
cinquante ecus restans des intérests, il en sera donné dix escus à pauvres filles à marier » (21
décembre 1566) ; ŕ f° 160 r°, legs de 2 écus fait aux pauvres de l’hôpital par Jean,-fils de
Pierre de Lescot, procureur (21 août 1583) ; ŕ f° 161 r°, autre de 200 ll. payable dans 5 ans,
par Pierre de Griffolet (24 février 1584) ; ŕ autre de 100 s. par Françoise de Bellet, veuve de
Jean Dumond (14 août 1584) ; ŕ f° 161 v°, autre de 100 s. par Paule de Gentilh, veuve
d’Etienne Vielbans, dit Samyot (25 octobre 1570) ; ŕ f° 162 r°, testament de Jean de
Calvimont, seigneur de la Labenche et de St-Martial, par lequel il lègue 100 ll. aux pauvres de
l’hôpital et, chaque année, une charge de seigle (9 septembre 1586) ; ŕ f° 163 r°, extrait du
testament d’Etienne de Lestang, président et lieutenant général, par lequel il lègue à l’hôpital
une somme de 100 écus, qui lui avait été baillée « pour mettre en œuvres pies », avec les
intérêts, et en outre 20 écus (7 avril 1587) ; ŕ legs de 10 ll. par Louise de Juyé, veuve du
précédent (28 juin 1587) ; ŕ f°163 v°, legs d’une rente de 5 s. par François Billard (15
novembre 1594) ; ŕ f° 164 r°, testament de Monde de Dautery, femme de Pierre Judicis,
marchand, legs de 6 écus (4 janvier 1597) ŕ Testament de Jacques Guibert, receveur des
tailles : legs de 2000 ll. fait aux administrateurs de l’hôpital général, à charge d’une messe de
requiem, tous les ans, le jour de son décès (14 juillet 1684).
B2. (Liasse). ŕ 5 pièces, papier
XVIIe siècle ŕ Testaments. ŕ Extraits des testaments de : Jacques du Pouch, docteur en
médecine de Larche, léguant 300 ll. à l’hôpital de Brive, 6 février 1643 ; François de
Novilars, « tous les arrérages de rante qui luy sunt dheus, en. qualité de vicaire de Barsalot
(?), dheus par le sieur Antiniac, enquêteur » ; Simphorien Lescot, de Siorac, lègue 120 ll. à
Pierre de Faugères, curé de St-Sernin, qui l’a confessé, 19 septembre 1676. ŕ Autres
extraits : Guibert, receveur, lègue aux pauvres, le 14 juillet 1684, 200 ll. à charge dédire, tous
les ans, une grand’messe de requiem ; Guillaume Antignac, chirurgien, 10 ll., 15 avril 1681 ;
Marie Lachambre, veuve de Louis Tassert, du village de la Charrière, paroisse de Pazayac, la
moitié de ses biens, 15 juillet 1675. ŕ Autres extraits : Guillemette de Vielbans de Bouquet,
legs de 100 ll., à charge d’une messe par jour pendant 6 mois, 9 août 1699 ; Mathieu
Maledent, sieur de Lacabane, 1000 ll., à charge de réciter les litanies de la Vierge, chaque
samedi, 28 février 1684 ; Mathieu Monmaur, avocat, 14 ll., 2 mars 1685 ; Marguerite Jarrige,
femme de M. Géraud, président en l’élection, 5 ll., 29 janvier 1685. ŕ Extrait du testament de
Catherine Esclafer, veuve de Pierre Barthelot, contenant un legs de 10 ll. en faveur de
l’hôpital (11 avril 1654).
B3. (Liasse). ŕ 7 pièces, papier
1528-1691 ŕ Succession Salviot Prohet. ŕ Testament de Satviot Prohet, jurium professor,
dominus terrarum et dominattonurn d’Ardma, in patria Pictavensi, et Sancti-Clementi (sic),
Tutellensis, Del Vaur, Salatensis diocesium, de Montibns, de Moussac, de Riperia et Laborda,
Lemociccncis diocesis (3 juin 1528). ŕ Autre testament du même : il veut que son corps soit
enterré dans l’église de St-Martin, du côté du grand autel, « et in capella domus des
Prouhelz » ; qu’il soit porté par 6 prêtres et 6 confrères de la confrérie Notre-Dame ; qu’une
messe soit dite, 5 jours de la semaine, dans la susdite chapelle, par un des prêtres filleuls de
l’église St-Martin, moyennant 10 s. par semaine, et que, le 6 jour, une grand’messe soit
célébrée dans la chapelle de saint Libéral, par le même hebdomadier, assisté de 4 autres
prêtres filleuls, moyennant 3 d. à chacun ; que, le jour de sa sépulture, soient présents tous les
prêtres et religieux de Brive, Donzenac, Ussac, Cosnac, Ste-Féréole, Dampniat, Larche,
Chartrier, St-Pantaléon, St-Xantin et Allassac, à chacun desquels il sera donné 3 sous, et
autant le jour de l’octave et de l’anniversaire de sa mort ; qu’aux mêmes dates, il soit distribué
aux pauvres, chaque fois, 60 setiers de seigle, sous forme de pain, plus 6 setiers, chaque jour,
pendant l’octave qui suivra son décès. Il lègue aux religieux du monastère de St-Martin, 7 s. 6
d. par mois ; aux dominicains ainsi qu’aux franciscains de Brive, 12 sous par an ; aux
religieuses de Ste-Claire, 4 s. chaque année ; aux quêtes des âmes du Purgatoire de St-Martin,
du corps du Christ, de Notre-Dame et de saint Martin, à chacune 5 s. ; à l’évoque de Limoges,
20 s. ; à l’archiprêtre de Brive, 5 s. ; au prieuré de la Saulière, tous les bieus, bois et terres
acquis par lui dans les paroisses de St-Germain, Ste-Féréole et Ussac, à charge de célébrer une
messe toutes les semaines ; à son neveu, François la Sudrie, 100 ll., pour marier ses sœurs et
ses filles ; aux filles de Jean Sage, 20 ll. poulies aider à se marier, et 30 ll. à chacune d’elles,
quand elles se marieront ; aux religieux du Glandier, 20 ll. ; au ‘curé et aux prêtres de Cosnac,
20 ll. ; à Marie de Prohet, veuve d’Etienne Vielbans, sa nièce, 20 ll., et 50 ll. à chacun de ses
deux fils ; aux enfants de Jean d’Alvier, son neveu, 30 ll. ; à Salviot Yssarlier, son filleul, les
sommes qui ont été prêtées par le testateur à Jean Yssartier, père de ce dernier, pour marier
ses filles, et à chacune de celles qui ne le sont pas encore, 20 ll., quand elles se marieront ; à la
femme de Tripoya, 20 ll., et autant à sa fille, mariée à Beauregard ; aux enfants de feu
Antoine Franie, à chacune des filles, 30 ll., et 15 ll. à chacun des fils ; à Jean Lafarge, 10 ll. ; à
Jeanne la Sudrie, veuve de Jeun Petit Latreille, 10 ll. ; à chacun des fils de Guy Delmas et de
feue Marie de Neyragas, sa nièce, 10 ll. ; aux fils de Pierre Régis et à Martin Régis, les
arrérages qui lui sont dus ; à la fille de Guillaume, dit Guilhalmot. Reynal, 30 ll. quand elle se
mariera ; à chacun des enfants de feu Adhémar la Sudrie, 30 ll. ; à Françoise Prohet, sa nièce,
et à Salviot Prohet, son filleul, à chacun, 50 ll. ; à Raymond, fils.de feu Léonard Prohet, son
frère, les 200 écus et 50 ll. qu’il leur a prêtés, plus le manse de Laubarède, paroisse de
Badefol, et ce qu’il possède dans la paroisse de Juyac ; à Jean Prohet, lieutenant du sénéchal
de Limousin, son neveu, 200 écus d’or qu’il lui a donnés et en outre 1000ll. Il institue pour
son héritier universel Jean Prohet, élu en Bas-Limousin, son neveu, à qui il a déjà donné la
terre de St-Clément, et le charge, lui et ses héritiers, de distribuer, chaque année, 60 ll. tant
aux pauvres filles à marier qu’aux autres pauvres, à son gré, la dite somme à prendre sur la
terre et baronnie de Lavaur (29 septembre 1532). ŕ Sentence du parlement de Bordeaux
condamnant le susdit Jean Prohet, légataire universel, lu seigneurie de Lavuur ayant été
recouvrée pur Jean de Puyjolz (Poujol ?), seigneur dud. lieu, de Lissac et sénéchal des Lanes
(?), « à faire assignation de la dite somme de soixante livres tournois de rente, sur une pièce
ou ses autres biens, en compétens lieux, qui pourront... porter la dite rente... ; laquelle somme
sera distribuée par le dit Prohet, tant qu’il vivra, appelles le substitut du procureur général au
siège de Brive, le dit Polverel ou autre officiai, et l’un dos consuls de la dite ville » (6 juillet
1543). ŕ Autre sentence condamnant Jean Prohet, sieur de St-Clément, fils et héritier du
précédent, à bailler, tous les ans, la somme de 60 ll. aux syndics de l’hôpital pour servir à
l’entretien des pauvres de l’hôtel-Dieu et à marier les. filles pauvres, ainsi qu’à payer les
arrérages de cette rente qu’il peut devoir (3 mai 1554). ŕ Délibérations du bureau de l’hôpital
portant que la somme de 360 ll, remise aux syndics, Jean Durand et Jean Billard, par le
seigneur de St-Clément, sera placée entre les mains de la nommée de Sel va, à l’intérêt de 2
sols pour livre (13-27 novembre 1588). ŕ Quittances délivrées par divers, mari et femme, à
Pierre de la Serre, enquêteur au présidial, et Jean Geoffre, bourgeois, syndics de l’hôtel-Dieu,
de 5 ou 10 ll., sommes reçues en raison du legs fait en faveur des filles pauvres (1606-1607).
ŕ Quittance de lu somme de 30 ll., délivrée au fermier du sieur de St-Clément, par Jean
Chevalier, l’un des syndics de l’hôtel-Dieu, « laquelle dicte somme, le dict Chevalier a
déduire voulloir employer à bailher à Gabrielle Lapeyre, Jehanne de Vialard et Jehanne de
Bassaler, paouvres filhes naturelles de la présant ville » (23 janvier 1637). ŕ Supplique
adressée aux consuls par 3 filles, natives de Brive ; attestation signée par deux prêtres, portant
qu’elles sont pauvres et vivent honnêtement ; ordonnance des consuls leur accordant
délivrance du legs l 1684). ŕ Quittance de 10 ll., en faveur de l’un des administrateurs de
l’hôpital général, par Toinette Lagorsse. U691).
B4. (Liasse). ŕ 6 pieces, parchemin ; 45 pièces, papier
1681-1764 ŕ Succession Salviot Prohet. ŕ Procédure au sujet du legs de 60 ll, contre le
marquis de Bar et son fermier, Marc Roche, meunier au moulin de la Bouvie (1681). ŕ
Transaction passée entre Jeanne de Geneste, veuve de Guy de Bar, chevalier, seigneur de Bar,
héritière ab intestat du défunt Armand-Jules de Bar, chevalier, marquis de Bar, son fils, d’une
part, et Marie-Louise de Dangereux, veuve du susdit Armand-Jules de Bar, son héritière
testamentaire sous bénéfice d’inventaire et créancière de la succession, d’autre part, en vertu
de laquelle, la dame dé Genesfe s’oblige à laisser après sa mort à la dame de Dangereux, une
somme de 20.000 ll., à condition que celle-ci sera tenue d’acquitter toutes les rentes et
redevances dont les terres provenant de la succession du marquis de Bar pourraient être
chargées, et spécialement, sur la terre de St-Clément, les fondations de prières et de services
faites au profit de l’hôpital de Brive, montant à 70 ll. 8 s. et 2 livres de cire blanche, chaque
année (23 décembre 1706). ŕ Procédure contre l’abbé de Juliard, prévôt de l’église StEtienne de Toulouse, seigneur de St-Clément, et correspondance échangée entre les
administrateurs de l’hôpital et ce dernier, au sujet de l’aumône de Salviot Prohet dont il avait
cessé de payer la moitié depuis 1724, « prétendant qu’elle devoit être emploiée au mariage
des pauvres filles et que c’étoit à son choix )) (1730-1738). ŕ Procédure contre dame AnneThomase de Juliard, dame de St-Clément, Bar et Ca/.illac, et Jean-Charles de Varaigne,
marquis de Gardouch et de Bélestat, son mari, à qui les administrateurs de l’hôpital
réclamaient le paiement de 2 fondations, la première celle de 60 ll. instituée par Salviot
Prohet, et la seconde, de 10 ll. 8 s. et 2 livres de cire, vraisemblablement faite par le testament
de Jean Prohet, neveu du précédent ; toutes deux reconnues et assignées par l’acte de 1706,
sur la terre de St-Clément, que lad. dame et son mari possédaient, « comme héritiers de
Magdelaine de Prohet, qui avoit épousé Mr de Geneste, conseiller au parlement, père de dame
Jeanne de Genesfe, épouse de Mr Guy de Bar, qui fit entrer cette terre dans celte maison »
(1750-1762). ŕ Extrait d’un contrat de vente par lequel Delle Halis Sudrie cède à l’hôpital
général 142 ll. 1 s. 6 d. de rente assignée sur les revenus du roi, moyennant une somme de
2728 ll. 16 s. 9 d., à elle comptée en espèces ayant cours et provenant, pour une partie à savoir
1200ll., du paiement des arrérages de la rente de 30 ll. léguée par Salviot de Prohet pour le
mariage des pauvres filles, paiement que le marquis de Beleslal de Gardouch avait été
condamné à faire à l’hôpital par arrêt du parlement de Bordeaux (10 avril 1764).
B5. (Liasse). ŕ l5 pièces, papier.
1632-1679 ŕ Succession Jacques de Sahuguet. ŕ Vente d’une terre sise dans les
appartenances de Brive, au territoire appelé de Croschers, par François Chas tain, marchand,
en faveur de Jacques de Sahuguet, seigneur du Vialard, conseiller du roi et contrôleur élu en
l’élection do Brive, pour le prix de 100 ll. (4 septembre 1632), ŕ Contrat de rente constituée
sur l’hôtel de ville de Paris, de la somme de 111 II. 10 s. au capital de 2014 ll. 4 s., passé au
nom de Jacques de Sahuguet, par le prévôt des marchands et les échevins de la dite ville (1er
juillet 1636). ŕ Cession de la tierce partie du greffe de la juridiction ordinaire de la ville de
Brive, consentie par Pierre de Verlhac, sieur de Lacoste, en faveur de Jacques de Sahuguet,
seigneur du Vialard et de Puydaurac, pour paiement des intérêts d’une somme de 400 ll.,
prêtée par ce dernier afin de servir au remboursement de pareille detle contractée par le sieur
de Lacoste, aux mêmes conditions, envers Guillaume Bounye, m » chirurgien (6 novembre
1638). ŕ Contrat de mariage entre François de Gérauld, avocat, fils de feu Barthélémy de
Gérauld. de son vivant président en l’élection de Brive, et de Dlle Paule de Lescot, et petit-fils
de Dlle Jeanne de Sahuguet, veuve de François de Gérauld, aussi président en l’élection,
d’une part, et Marguerite Dubois, fille de feu Gaspard Jarrige Dubois, bourgeois, et de Dlle
Puschale Dupuy, et petite-fille de Jeun Dupuy, élu en l’élection, d’autre part (7 octobre 1641).
ŕ Extrait du testament de Jacques de Sahuguet, à présent religieux novice en la chartreuse
N.-D. du Glandier, par lequel il institue pour son héritier universel Jacques-Gilbert Amar¬zit,
sieur de Marillac, avocat, et lègue à l’hôtel-Dieu de Brive : 1000 ll. dues par Léonard
Péronne, marchand, et Marie Vacher, veuve de Lapeyre, procureur ; 400 ll. par Pierre
Verlhac, avec hypothèque sur le greffe de la juridiction ordinaire ; 200 ll. par Géraud
Laroque, marchand ; 47 ll.4 s. de rente constituée sur l’hôtel de ville de Paris ; la terre sise au
tellement de Crochers, une quarte de seigle de rente sur le même tènement, un setier de seigle
de rente sur un pré lui appartenant et 6 s. 3 d. de rente sur une terre sise au territoire des
Soeurs ; pour en jouir à partir du jour de la profession du testateur, à charge pour les syndics
de faire dire 3 messes basses, tous les ans, dans la chapelle de l’hôtel-Dieu, etc., et en outre,
de remettre, chaque année et à perpétuité, entre les mains de MM. de Léonard, sieur de
Faugières, grand vicaire de l’église St-Martir, et de hastaing, docteur en théologie, ou de leurs
successeurs nommés par eux, une somme de 36 ll., pour distribuer aux pauvres honteux de la
ville, et une autre de 50 ll. « pour eyrtor à marier, chacun an, deux pauvres filhes, natives dud.
Brive, lesquelles soyent de bonne vye, mœurs, et que leurs père et grand-père ou leurs mère et
grand’mère fussent habittans dans les murs de lad. ville, et lad. somme de cinquante livres par
esgualles portions, à chaqune vingt-cinq livres,... etauxquelles.deux filhes lad. somme sera
payé huit jours apprès leur mariage faict, et solamnié, et acomply, et auquel jour, chaqune
desd. Allies qui recepvra led. payement sera tenue et obligée de faire dire une messe basse
pour une fois seulement, et ce confesseront, et comunieront à icelle, et prieront Dieu pour le
salut de l’àme du sr testateur et de ses prédécesseurs » (l,r juillet 1658). ŕ Copies de
procurations délivrées par les syndics de l’hôtel-Dieu, en vue de faire lever la souffrance,
depuis tournée en radiation, intervenue au compte de l’épargne rendu par Mr Claude de
Guénégaud, trésorier pour l’année 1635, sur le sieur Jacques de Sahuquet, à cause de la rente
acquise par lui sur la maison de ville de Paris, ou pour prendre et recevoir paiement des
arrérages et remboursement du capital de la susdite rente léguée à l’hôpital de Brive (16591679).
B6. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier
1671 ŕ Succession François de Bourgeade. ŕ Testament de François de Bourgeade, abbé de
Combelongue, conseiller du roi, prédicateur ordinaire de la défunte reine mère et à présent de
son altesse royale, par lequel il lègue 4000 ll. a l’abbaye de Combelongue, pour les bâtiments
de la maison ou de l’église, et 1000 II. pour les églises de Campagne, Labastide-de-Sérou el
Rivaud (alias Rimont) ; 1000 ll. à l’abbaye de Sablonceaux ; autant à l’église paroissiale de
Maussac ; 100 ll. à chacun des couvents de religieux ou de religieuses de Brive ; 200 ll. à
l’église de St-Pantaléon-de-Larche ; 1000 ll. et un lopin de terre à sa sœur Jeanne, veuve de
feu Batul de Laroche ; à son neveu Léonard Bourgeade, sieur de Lavarde, 4000 ll. et ce qui
peut lui appartenir en la maison de Lavarde, qu’il a fait construire à ses dépens ; à sa nièce
Catherine, veuve de Jean Latreille, avocat, 3000 ll. et le lit garni qu’il possède dans la maison
de Champanatior ; à son neveu François Leymarie, 2513 ll., en déduction des 5013 ll. dues
par ce dernier ; è François Tatarie, bourgeois de Terrasson, 2000 ll., en déduction des 6000
qu’il lui doit et à la condition expresse qu’il paiera le reste de sa dette ; et nomme pour son
héritier universel, l’hôpital et hôtel-Dieu N.-D. Majeur de là ville de Brive, « o la charge que
six pauvres, sçavoir trois de la parroisse de Sainct-Panthaléon et autres trois de la parroisse de
Maussac, soyent receux dans led. hospital, pour y estre nourris, vestus et entretenus, traités et
médicamentés à perpétuytté, en sorte que les dictes six plusses ne soyent jamais vacquantes,
auxquelles places je veux que mon nepveu, le curé de Maussac, nomme pendant sa vie, et
après son décès, led. sr de Lavarde et les siens,successivement à perpétuytté »(27 mai 1671).
ŕ Inventaires de papiers remis aux syndics de l’hôtel-Dieu, par François Laplasse, chanoine
et infirmier de l’église collégiale de St-Martin, chez qui François Bourgeade avait habité
pendant 4 mois, et par François Leymarie, bourgeois du village du Soulier, el Jean Bonzom,
de Campagne, anciens agents d’affaires de l’abbé de Combelongue (juillet-septembre 1671).
B7. (Liasse). ŕ l pièce, parchemin ; 53 pièces, papier
1641-1671 ŕ Succession François de Bourgeade. ŕ Affaire Tatarie. ŕ Vente d’une rente de
60 ll., par Pierre Talarie, bourgeois de Terrasson, à François de Bourgeade, conseiller du roi et
prédicateur ordinaire de leurs Majestés, pour le prix de 1080 ll. (8 novembre 1641). - Bail à
ferme des revenus de l’abbaye N.-D. de Combelongue, au diocèse de Couserans, par François
de Bourgeade, en faveur de Jean Talarie, écuyer, sieur de Buratie, pour 5 ans à partir du 24
juin 1659, moyennant 4500 ll. par an, et à charge par le preneur de payer les pensions dues
aux religieux par l’abbé et les décimes ecclésiastiques, sauf le don du roi, comme aussi de
faire faire à ses dépens les réparations des moulins et bâtiments de Portecluse n’excédant pas
40 ll., etc. (18 mai 1600). ŕ Procès-verbaux de vérification et d’estimation des dommages
causés par la grêloe dans les lieux dépendants pour la dîme de l’abbaye de Combelongue
(1660 1663). ŕ Quittances des sommes payées par Jean Talarie, comme fermier général de
l’abbé de Combelongue, pour réparations faites aux moulins de Combelongue et de
Campagne, aux granges de Portecluse et de Combelongue, au moulin et à lu tour de
Portecluse, ou pour paiement des décimes ecclésiastiques et des pensions dues aux religieux
de l’abbaye (1660-1665). ŕ Contrat d’obligation de la somme de 883 ll. par Jean Talarie et
Pierre Jayle, boucher, de Terrasson, en faveur de François de Bourgeude (4 juillet 1667). ŕ
Accord passé entre Jean Talarie et l’abbé de Combelongue, son oncle, en vertu duquel ce
dernier consent à réduire à 2383 ll., les sommes qu’il prétend lui être dues par Talarie sur le
fermage dos revenus de son abbaye, à raison de 4000 ll. par an (28 octobre 1667). ŕ
Déclaration de Talarie faisant connaître qu’il entend ne rien devoir, mais au contraire être
créancier de notables sommes, et qu’il révoque son consentement donné à l’acte précédent (21
novembre 1667). ŕ Comptes établis par Talarie à l’appui de ses prétentions. ŕ Procédure à
ce sujet (1670-1671).
B8. (Liasse). ŕ 19 pièces, papier
1672-1676 ŕ Succession François de Bourgeade. ŕ Liquidation, ŕ « Demande que le
scindicq dépulté de messieurs les religieuxs et chanoines du monastère de Combelongue,
ordre de Prémontray, font au scindicq de l’hostel-Dieu Nostre-Dame-la-Majeur de Brive en
Limousin, héritier testamentaire soubz bénéfice d’inventaire de feu messire François de la
Bourjade, abbé commendataire dud. Combelongue et dernier titulaire d’iceluy, qu’ilz mettent
et baillent devant vous, Mrs Mes Nicolas de.Parisot et Louis de Pains, arbitres nommés et
consentis respectivement », concernant les réparations à effectuer dans les bâtiments de
l’abbaye, tous en très mauvais état par suite du refus constant qu’avait fait le sieur de
Bourgeade, pendant les 26 ou 27 années de son abbatial, d’exécuter aucune réparation (2 avril
1672). ŕ Accord passé entre Jérôme de Lescot, avocat, syndic et administrateur de l’hôpital
de Brive, et Jean Bouzom, ancien agent de l’abbé de Combelongue, portant cession en faveur
de ce dernier, de la somme de 130 ll., en paiement des avances faites par lui et des salaires
restés dus (22 septembre 1673). ŕ Règlement de comptes entre le syndic de l’hôpital et
Jérôme Palisse, marchand de La-bastide-de-Sérou, suivant lequel ce dernier reste redevable de
1492 ll. 10 s., vis-â-vis de l’hérédité de François de Bourgeade, comme fermier des revenus
de l’abbaye de Combelongue, depuis le 1er juin 1668, à raison de 4000 ll. par an (27
septembre 1673). ŕ Quittances des sommes payées par Thomas Esprit, avocat, comme
économe de l’abbaye de Combelongue, pour réparations aux moulins de Campagne et de
Combelongue, et au château de Portecluze (1675-1676). ŕ Quittances délivrées aux héritiers
de feu M. de Bourgeade, par le curé et les marguilliers des églises de Labastide-de-Sôrou,
Rimont et Campuigne, pour paiements des portions attribuées par l’évèque de Pumiers à ces
églises, sur le legs de 1000 ll. â elles fait par le susdit testateur, soit 300 ll. à chacune des deux
premières et 400 ll. à la troisième (1676).
B9. (Liasse). ŕ l pièce, parchemin, 3 pièces, papier
1743-1748 ŕ Donation J.-B. Dubois. ŕ Hôpital de Paris. ŕ Donation faite en faveur de
l’hôpital général de Paris, par Jean-Baptisle Dubois, chanoine de l’église collégiale de StHonoré, de 2 maisons sises à Paris et de 47 titres de rente, constituant une valeur de 806.474
ll. 3 s. 4 d. et donnant un revenu de 31.303 il. 16 s. 7 d., plus des arrérages se montant à la
somme de 25.091 II. 7d et rapportant J 254 II. 11 s., à la charge de payer : 1° chaque année et
dès maintenant : au donateur une rente viagère de 28000 ll. ; la somme de 900 11 « pour être
employée à perpétuité en achapt de livres pour l’instruction de la jeunesse des maisons de
l’hôpital général » ; 3138 II., pour servir « au soulagement corporel des pauvres et infirmes
des ditles trois maisons de 1 * Pilié, de la Salpôtrière et Bissètre » ; 462 ll., pour dépenser « en
achapt de bois à brûler et nécessaire pour les éluves et séchoirs qui se construisent
actuellement dans la maison de la Salpétrière » ; 2° après la mort du donateur : 5000 ll. de
rente viagère, à diverses personnes qui seront désignées dans son testament, ou dans des
déclarations particulières signées de lui ; enfin 1800 ll. de rente annuelle et perpétuelle « aux
endroits du Limosin et paroisses de Paris » qui seront indiqués dans les mêmes actes (19
décembre 1743).-Autre acte de donation par lequel l’abbé Dubois, d’une part, réduit les
charges imposées à l’hôpital général de Paris, en diminuant de 2000 II. sa pension viagère de
28000 II., de 3500 ll. la rente de 5000 ll., en cas de prédécôs de sa mère, et de 2000 ll., celle
de 18000 ll. ; d’autre part, augmente les dons faits au dit hôpital, en lui cédant divers
arrérages, une somme de 3600 ll. et « cinq grands tableaux originaux de Senetre (?),
représentants des chasses et des fruits, provenants aud. sr abbé Dubois de la succession de M.
le cardinal Dubois, son oncle, qui peuvent former un objet de cinq mille livres » (21 mars
1748).
B10. (Liasse). ŕ 2 pièces parchemin ; 4 pièces, papier
1745-1788 ŕ Donation J.-B. Dubois. ŕ Hôpital de Brive. Domaine de la Vedrenne. ŕ
Donation de la somme de 15100 ll. faite par l’abbé Dubois à l’hôpital général de Brive, aux
charges suivantes : Les administrateurs seront tenus d’employer la somme de 9000 ll. « à faire
un nouveau bâtiment dans l’enceinte dud. hôpital, suivant les plans et devis qui en ont été
dressés sur les lieux... Dans le nouveau bâtiment, il sera construit et pratiqué quatre loges
attenantes l’une de l’autre, de grandeur convenable, qui serviront à renfermer et tenir
sûrement les femmes ou filles de mauvaise vie, s’il s’en trouve par la suitte qui méritent
châtiment, dans la ville et paroisses de St-Martin et Sy-Sernin de Brives... Les six mille cent
livres faisant le surplus de lad. somme seront employées à acquérir, comme en effet il va être
acquis au proffit dud. hôpital, une métairie, appellée de la Vedrene, paroisse de Cosnac... Le
revenu de lad. métairie demeurera perpétuellement affecté à la nourriture et entretien des
femmes ou filles, qui seront renfermées ans led. quartier de force. » Suit l’acte de la vente
faite en faveur de l’hôpital par Dlle Elizabeth de Bousquet, veuve de Jean Serre, notaire et
procureur au présidial de Brive, et par Jean Malepeyre l’aîné, négociant, son gendre, de la
métairie de la Vedrenne, « composée de bâtimens consistans en maison de maître à deux
étages, maison de métayer à trois étages, avec une cave, étable à brebis, étable à pourceaux,
cité, grange près lad. maison, dans une partie de laquelle est placé un pressoir à vin, une autre
maison de métayer à trois étages, avec une cave, étable et clié, grange au-devant do lad.
maison, tous ces bâtiments couverts de paille en bon état » ; plus, d’une sétérée en jardin, 11
sétérées 9 coupées en prés, 56 sétérées 2 coupées en terres à labour, 43 sét. 1 c. en bois de
châtaigners, 2 sét.. 15 c. en pacages, 1 sét. 10 c. en garennes, 4 sét. 10 c. en vignes et 4 sét. 11
c. en champ-froids ; enfin, de bestiaux, semence-, outils, ustensiles et meubles ; moyennant la
somme de 5000 ll., dont 4000pour le fonds et 1000 pour le mobilier (9 juillet 1745). ŕ Arrêté
de compte des arrérages dus par Jean Boutou, « travailleur, » du village d’Esclauzures,
paroisse de Lissac, sur le prix de la ferme du domaine de la Vedrenne, aux termes du bail
passé le 9 février 1758 (26 mars 1765). ŕ Vente par les administrateurs de l’hôpital du
domaine delà Vedrenne, affermé 178 ll. par an, faite en plusieurs lots : à Géraud et Etienne
Malepeyre, travailleurs de la Vedrenne, une maison, grange, étable, terres, prés et bois, ainsi
que les meubles, bestiaux, outils, pailles et fourrages renfermés dans le domaine, moyennant
5325 ll. et 48 ll. de pot-de-vin ; à François Vauzour, travailleur de Malepeyre, divers terres et
bois, 650 ll. et 12 II. de pot-de-vin ; à Pierre Pascalou, dit Prich, laboureur de Malepeyre, une
terre avec bois contenant 17 sét. 10 c, 650 ll. et 10 ll. de pot-de-vin ; à Géraud Laumond,
travailleur du Chassan, une terre, bois el champfroid contenant 5 sét. ½, 180 ll. ; enfin, à
Etienne Crozat, négociant de Brive, une maison basse-cour et étable, avec jardin, terres, prés,
boisel vigne, pour le prix de 3124 ll. el 36 ll. de pot-de-vin (19 janvier 1788).
B11. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 4 pièces (2 imprimées), papier
1750 ŕ Donation J.-B. Dubois. ŕ Hôpital de Brive. Rente. ŕ Requête adressée par les
administrateurs de l’hôpital général de Brive au parlement de Bordeaux, en vue d’obtenir
l’homologation de la donation faite, le 25 mai 1750, au dit hôpital par l’abbé Dubois ( ler
décembre 1750). ŕ Arrêt du parlement de Bordeaux faisant droit à la précédente requête. Suit
la teneur de l’acte de fondation et donation ainsi homologué : « ... Voulant le dit sieur abbé
Dubois exécuter le dessein qu’il a toujours eu d’un établissement dans l’hôpital général de la
ville de Brives dans le Bas-Limousin, pour le soulagement de pauvres familles en santé
comme en maladie, pour l’instruction de la jeunesse pauvres et aux autres fins cy-aprés
expliquées, sans renvoyer à le faire par un testament dont l’exécution pouroit n’être pas bien
suivie » ; il lui donne 12000 ll. de rente, exempte de toutes impositions, à prendre, dès le 1 er
juillet prochain, « du vivant du dit sieur donnateur, dans la rente viagère de vingt-six mille
livres, et après son décès, dans la rente perpétuelle de seize mille livres établie sur l’hôpital
général de cette ville de Paris, au proffit et à la disposition du dit sieur donnateur,... à la
charge d’en apliquer et employer les deniers, au fur et à mesure de la recette, à l’exécution des
fondations qui suivent, c’est à sçavoir : article premier, que dans les infirmeries du dit hôpital
de Brives, il sera étably et tenu six lits de nouvelle fondation d’augmentation, pour y recevoir
des pauvres malades des parroisses de Saint-Martin et de Saint-Sernin, et par préférence ceux
de la parante du dit sieur abbé Dubois », à raison de 219 ll. par lit, soit 1314 ll. ; 2°, « que
dans le dit hôpital de Brives, il sera affecté un logement décent et nécessaire pour l’habitation
da six personnes il valides (sic) de l’un ou l’autre sexe, qui seront nourries, habillées,
entretenues, blanchies et médicamantées », à raison de 166 ll. par personne, au total 996 II. ;
3°, « il sera de même affecté dans le dit hôpital un logement pour quarante enfuns de l’un et
l’autre sexe, de pauvres artisans, paysans, orphelins ou non orphelins, leurs père et mère étant
pauvres, des dittes parroisses de Saint-Martin et de Saint-Sernin,... lesquels enfans seront
vêtus, nouris, blanchis, et entretenus, et médicamantés... jusqu’à l’âge de dix-huit an au
plus », moyennant 101 ll. 5 s. pour chaque, en tout 4059 ll. ; . 4° « il sera pareillement affecté
dans le dit hôpital un logement décent et convenable pour l’habitation de douze filles de
familles, dont les parents se trouveront hors d’état de pouvoir leur fournir l’éducation
convenable à leur naissance, les dittes filles à choizir dans l’ordre de la noblesse pour un tiers,
de la parante du dit fondateur pour un autre tiers, et de la bourgeoisie de Brives pour l’autre
tiers ; duquel derniers tiers, il y aura pendant cent ans, à compter de l’année courante mille
sept cens cinquante, une place affectée à la famille de monsieur Malepeyre, actuellement
receveur du dit hôpital et marchand demeurant sur la grande place de la ditte ville de Brives ;
aux dittes douze filles sera fourny, aux dépens de l’hôpital, la nourriture, le luminaire, le
chauffage et l’instruction dans la religion chrestienne », moyennant 120 ll. pour chacune,
faisant pour le tout 1440 ll. ; leur entretien, blanchissage, vin et frais de maladie demeureront
à la charge des parents ; elles pourront rester dans l’hôpital depuis le commencement de la
11eme année jusqu’à la fin de la 15 eme ; 5°, il y aura 2 soeurs de la congrégation de Nevers,
« une pour être employée à l’éducation et instruction des susdittes douze filles de familles et
l’autre pour l’instruction et éducation des filles de l’article trois cy-dessus, lesquelles deux
sœurs seront appantionnés chacune sur le pied de cent cinquante livres, faisant poulies deux
trois cens livres » ; 6°, « il sera de même tenu dans l’intérieur du dit hôpital, trois maîtres ou
maîtresses de travail, pour apprendre aux enfans de l’un et l’autre sexe à travailler d’un métier
pour gagner leur vie, et un maître d’écolle d’une probitté et d’une capacité reconnues, qui aura
dans le dit hôpital un logement convenable, sera nourry, éclairé, chauffé, blanchy et
médicamanté, tant en santé qu’en maladie, et auquel il sera donné un sallairede cent vingt
livres... et pour tenir par luy son écolle, il lui sera fourny, dans le lieu de la maison le plus
convenable, une salle à contenir au moins soixante écolliers, et beaucoup plus sy faire se peut,
parce que le dit sieur abbé Dubois, fondateur, entend que l’ôcolle soit publique et qu’outre les
enfans de l’intérieur de la maison, les enfans des pauvres artisans de la ville de Brives
puissent y venir, suivant qu’ils seront agréez par les sieurs administrateurs du dit hôpital, pour
y être gratuitement instruits sur les principes de la religion chrestienne, aprendre à lire et
écrire et les règles de l’aritheméfique ; et pour subvenir aux fraix du contenu au présant
article, sera employé la somme de sept cens cinquante livres annuellement ; mais comme il
paroit utille et nécessaire d’introduire au dit hôpital un sous-maitre d’écolle pour aider le
maître, le dit sous-maître occupera deux places des garçons qui font partie de l’article
troisième, au moyen de quoy, il y aura deux cens deux livres dix sols fixés pour le dit sousmaître », dont 70 ll. pour son salaire et le reste pour son logement, sa nourriture et ses
médicaments : 7°, « il sera annuellement fourny une somme de deux milles livres, pour être
distribuée aux pauvres, dans les parroisses de Saint-Martin et de Saint-Sernin de Brives, de
l’avis du bureau de charité, qui sera composé à perpétuitté du sieur curé de Saint-Martin,
comme présidant du dit bureau, de deux des sieurs administrateurs du dit hôpital général de
Brives, de deux personnes prises dans les principaux ordres de la ville, de quatre dames des
principalles familles et d’un receveur du dit bureau » ; 8°, il sera tenu par les administrateurs
dans le bourg de Juillac, un maître d’école, a pour apprandre aux garçons le cathéchisme, à
lire, à écrire et les règles de l’arithemétique », et une maîtresse d’école, « pour donner, aux
filles la même instruction de cathéchisme, de lecture et d’écriture » ; le premier recevra 300 ll.
de pension annuelle, et la seconde 200 ll. ; en outre, il sera fourni, chaque année, des livres
aux 2 écoles, jusqu’à concurrence de lu somme de 100 ll. ; 9°, « il sera fourny uux maître et
maîtresse d’écolle de la parroisse d’Allassac des livres jusqu’à la somme de cent livres, partie
pour l’écolle des garçons et partie pour l’écolle des filles de la dilte parroisse » ; 10°, « il sera
pareillement employé par les dits sieurs administrateurs, chaque année, la somme de cent
cinquante livres, pour les livres d’instruction nécessaires dans les écolles ou dans le
pensionnat des douze filles de l’intérieur du dit hôpital » ; 11°, « les trois cens livres faisant le
surplus des dittes douze mille livres de rente annuelle, sera employé.., partie à augmanter la
doltation du sieur recteur du dit hôpital de Brives, affin que les vespres soient chantées dans la
chapelle du dit hôpital, les jours de dimanches elfestes, partie pour qu’il y ait dans la ditte
chapelle, les dits jours de dimanches et festes, une seconde messe et qu’un ou plusieurs
prestres soient préposés pourentandre en confession les enfans des écolles, et partie à
augmenter les honnoraires des médecins et chirurgiens du dit hôpital, le tout à la prudence des
dits sieurs administrateurs » (7 décembre 1750).
B12. (Liasse). ŕ 2 pièce, parchemin 2 pièces, papier
1750 ŕ Donation J.-B. Dubois. ŕ Collège de Bricc. ŕ Arrêt du parlement de Bordeaux
homologuant la donation faite, le 17 juin 1750, par l’abbé Dubois, en faveur du collège des
Pères de la Doctrine chrétienne établi à Brive. Suit la teneur du dit acte de fondation et
donation : « ...Le dit sieur abbé Dubois a donné et donne par ses présantes, à litre de
donnation entre vifs... primo, la somme de douze milles livres fournie par le dit sieur abbé
Dubois, dés le dix-sept du dit mois de juillet de l’année dernière, sur la reconnaissance du R.
P. Lacosme, recteur du dit collège, pour acquérir lu maison du sieurde Cosnac à Brives,
joiguunl le dit collège... ; secondo, tous les livres que le sieur abbé Dubois a envoyé au dit
collège de Brives, depuis l’année mille sept cens quarante-cinq jusques et compris l’année
dernière mille sept cens quarante-neuf,... dont l’achapt luy a coûté la somme de deux mille
huit cens soixante-six livres dix-huit sols, desquels livres le dit sieur abbé Dubois déclare qu’il
envoyera l’étut qu’il en u à monsieur de Puimaretz, son couzin, à Brives,... affain que... le
collège conserve très exactement les susdits livres et ceux qu’on pourra y joindre dans la
suitte, que le dit sieur de Puim arets puisse aller au dit collège et examiner à visitter les dits
livres, toutes fois et quantes les jours dont on sera convenu, et que les personnes de la ville qui
manquent de livres et qui seront recommandées par le dit sieur de Puimarets, son représentant
après luy et ainsy successivement, ou par les consuls ou autres messieurs de la maison de
ville, puissent aller lire les dits livres, dans le dit collège..., et tertio, les dits quatre mille livres
de rente annuelle et perpétuelle restant en la disposition du dit sieur abbé Dubois, de la rente
de seize mille livres,... à prendre les dits quatre mille livres de rente, du vivant du dit sieur
abbé Dubois, dans sa rente viagère de vingt-six mille livres, et après son décès, dans la dilte
rente perpétuelle de seize mille livres, établie à sa disposition sur le dit hospital général de
Paris... A l’égard des dits quatre mille livres de rente, voicy l’employ qu’il exige qu’il en soit
fait par le recteur du dit collège et ses successeurs, sçavoir : que trois mille six cens livres
soient appliqués à la pension tant de douze pensionnaires... que de deux pères maîtres, qu’il a
demandé et demande pour avoir grand soin des dits douze pensionnaires, et encore pour un
vailet qu’il exiege dans le dit collège, pour qu’il fasse les lits, qu’il ballaye les chambres, qu’il
nétoye les habits des dits douze pensionnaires et qu’il ait un soin particullier de ceux d’entre
eux qui tomberoient dans quelques infirmités ; que trois cent vingt livres soient appliquées à
la distribution annuelles des livres qui seront à cet effet acheplés, sçavoir, deux cens cinquante
livres pour la distribution solemnel qui sera faille, chaque année, par messieurs les consuls de
Brives aux écolliersdes cinq classes du collège, depuis et compris le cinquième jusques et
compris lu rétorique, qui le mériteront, et soixante-dix livres, pour la distribution particullière
que fuira le père préfet, sept fois par an, dans chacune des susdittes classes, d’un seul livre
dans chaque classe à l’écollier qui le méritera le mieux... ; el que les quatre-vingt livres
restantes seront appliquées en achap de livres, par chacun an, dont la moitié de la dilte somme
sera pour l’utillité des pensionnaires à qui on les prêtera, tant que bezoin sera, et l’autre moitié
sera employée pour la bibliothèque du collège, dans laquelle los gens de la ville pourront aller
lire aux heures qui seront indiquées par les révérants pères doctrinaires, lesquels ne souffriront
jamais qu’on emporte aucuas livres hors de la bibliothèque ». Le sieur de Puimaretz et ses
successeurs désignés nommeront aux douze places et veilleront sur les pensionnaires ; un tiers
des places sera réservé aux enfants de noblesse les plus nécessiteux, un autre tiers aux parents
de l’abbé Dubois, et le 3e à des enfants de la bourgeoisie de Brive ou des environs, une place
demeurant réservée a la famille du sieur de Male-peyre, pendant cent ans ; les 2 pères maîtres
auront 50 livres, chacun par an, et le valet, 80 ll. avec le logement et la nourriture ; s’il arrivait
qu’un des pensionnaires « fût reconnu inepte pour l’étude ou gâtté pour les mœurs, en ce cas,
les pères maîtres des dits douze pensionnaires en avertiront promptement monsieur de
Puimarets ou celuy qui le représentera, affin qu’il puisse s’appliquer exactement à corriger le
dit pensionnaire en le menaceant de le chasser promptement, s’il n’avance pas dans l’étude et
s’il ne se corrige pas de ses mauvaises mœurs sans aucun retardement » ; si les R. P.
Doctrinaires venaient à quitter le collège, « ce cas arrivant, le dit sieur abbé Dubois déclare
qu’il cedde à l’hospital de Brive la susditte rente de quatre mille livres... plus tous les livres
qu’il y a fourny, avec tous ceux qui y auront été ajoutées depuis, et plus la somme de douze
mille livres par luy fournie pour le prix de maison de monsieur Cosnac, et eu ce même cas, le
dit hôpital de Brives fera à la Compagnie de charité de la ditte ville de Brives une
augmentation de deux mille livres par an, plus le dit hôpital augmentera son pensionnaire de
filles, d’une douzaine de filles... Dont et de laquelle présente donnation et fondation, les dits
révérents pères... ont remercié et remercient le dit sieur abbé Dubois, sensibles qu’ils se
déclarent à la confiance dont il veut bien honnorer la congrégation, adjoutans que comme ce
n’est pas icy la première fois que leur congrégation et le dit collège de Brives ont ressanty les
marques de la bienveillance de la maison du dit sieur abbé Dubois, leur ditte congrégation
conservera toujours le souvenir des bienfaits dont feu son Eminance Monseigneur le cardinal,
oncle du dit sieur abbé Dubois, l’a comblé, ,ainsy que la maison de Brives, soit en luy
assurant l’union du prieuré de Saint-Xaintin, soit en engageant feu Monseigneur le duc
d’Orléans, régent, de donner au dit collège, qui avoit eu l’honneur de donner à son Eminance
la première éducation, le prieuré de Partenay, et qu’enfin la congrégation a tou jours été
redevable à feu monsieur Dubois, père du dit abbé, de toutes sortes de bontés, pourquoy la
ditte congrégation ne manquera pas d’adresser sans cesse, ses vœux et ses prières au Ciel,
pour la conservation et pros-péritté du dit sieur abbé Dubois et de toute sa famille. » Suit la
teneur des pièces annexes (7 décembre 1730).
B13. (Liasse). ŕ 1 pièce, papier
XVIIIe siècle ŕ Donations et revenus. ŕ Etat des dons faits à l’hôpital général de Brive,
pendant les dix dernières années, et des revenus casuels du môme hôpital. Dons : « En l’année
1732, il fut fait un don de 7000 ll. par une personne inconnue. Celuy qui fut chargé de ce
don... en fit l’employ, ainsi qu’il jugea à propos, sçavoir de 4000 ll., en réparation dans
l’intérieur de l’hôpital ou en linge, couvertures de lits et meubles ; 1500 ll. furent prêtées à M.
de Lissac, qui en fit le payement, dans la suite, en danrées à l’hôpital ; les autres 1500 ll.
furent prêtées au sr Sapientis, de Favards... Revenu casuel : Les quêtes du carnaval ou du
jeudy-saint produisent, communes années, 24 ll. ou environ ; les dons pour la permission de
manger la viande, le carême, produisent environ 9 ll. ; les enterrements... 6 ll. »
B14. (Liasse). ŕ 2 pièces, papier
XVIIe siècle ŕ Revenus. ŕ Notes portant mention de rentes foncières, obituaires dues à
l’hôtel-Dieu, à divers titres.
B15. (Registre). ŕ In-f°, 130 feuillets, papier
XVIIIe siècle ŕ Créances et revenus. ŕ Table alphabétique des noms des débiteurs de
l’hôpital de Brive. ŕ PP. 1 à 210 : Libéral Laroche, orfèvre : rente de 2 ll. 5 s., au capital de
45 ll. (1702-1718). ŕ Verdier : billet de 210ll. cédé par Laroche, chirurgien (1690). ŕ
Geoffre de Lapradelle, de Ste-Féréole, comme héritier du curé de Billac : rente de 11 ll.
(1687-1727). ŕ Mlle de Bousquet et M. Serre : rente de 27 ll. et de 4gerles de vin (17051731). ŕ François Brun, de Vars, et Hélie Méjounade, apothicaire de Brive : rente de 10 ll.
(1693-1730). ŕ Boiges, avocat à Brive : rente de 8 ll. 7 s. 7 d. (1697-1720). ŕ Les sieurs
Dufouret Dufaure, notaire : rente de 22 ll. 5 s. (1697-1719). ŕ Régis et Salviat, procureur :
rente de 5 ll. 11 s. (1688-1720). ŕ De Mourioltes et Noisières : rente do 16 ll. 13 s. 4 d.
(1685-1720). ŕ Jean Daudy, procureur de la juridiction de Donzenac : rente de 15 ll. (16781720). ŕ Mlle de Montaunet et Pierre Orcel : rente de 11 ll. 2 s. 2 d. (1707-1720). ŕ
Costenègre : rente de 13 ll. au capital de 260 II. (1685-1729). ŕ Jacques Chastain, procureur
d’Obazine : rente de 7 ll. 6 s. 8 d. (1705-1731). ŕ Poulverel : rente de 16 ll. 9 s. au capital de
329 ll. (1695-1719). ŕ Jean Dupuy, élu, et Fran¬çois Dupuy, avocat : rente de 16 ll. 17 s. 6 d.
au capital de 300 II. (1684). ŕ François Jaubert, de la Boissiere, paroisse St-Sernin-deLarche : rente de 56 ll. 5 s. au capital de 1000 ll.(1683-1720). ŕ Etienne Guionie, « serger »
de Brive : rentes de 4ll. et de 30 s. (1700-1732). ŕ De Puymège et Tene Cousty : rente de 27
ll. 15 s. 6 d. au capital de 500 ll. (1703-1720). ŕ Maillard, avocat, et Lateulière : rente de 11
ll. 2 s. 3 d. au capital de 200 ll. (1700-1720). ŕ Henri Gillet, huissier, et Pierre Gaubert- :
rente de 4 ll. 3 s. 3 d. au capital de 75 II. (1702-1719). ŕ De Larenaudie : rente de 23 ll. 6 s. 9
d. au capital de 600 ll. (1700-1720). ŕ De Guillemette de Verliac et Duroux, greffier : rente
de 27 ll. 15 s. au capital de 500 ll. (1700-1709). ŕ Dlle de Verliac de la Jugie et François
Péronne, praticien : rente de 13 ll. 6 s. 8 d. au capital de 240 ll. (1701-1720). ŕ M. Després
de Merchadour et M. de la Bernardie : rente de 11 ll. 2 s. 2 d. au capital de 200 ll. (17011731). ŕ Louise, Etienne et François Dautrement, bourgeois : rente de 16 ll. 13 s. 4 d. au
capital de 300 ll. (1701-1732). ŕ Dlle de Gelibert de Bord et Pierre Bosche : renie de 11 ll. 2
s. 2d. au capital de 200 ll. (1701-1720). ŕ Du Griffolet : rente de 50 II. au capital de 1750 ll.
(1692-1731). ŕ Jean Dalby, avocat, d’Allassac : rente de 31 ll. 5 s. au capital de 500 ll. cédée
à l’hôpital par Mlle de la Forestie (1671-1729). ŕ D’Alègre, lieutenant du grand-prévôt : rente
de 5 ll. au capital de 100 ll. (1711-1732). ŕ Jean Talary, bourgeois de Terrasson, ton fils
François, et Jacques Monsauge sieur de Baroulet, habitant de Négraud en Périgord : rente de
60 ll. au capital de 1080 ll. (1692-1720). ŕ Jean Gautier, de la Marquesie : rente de 3 ll. au
capital de 90 ll. (1685-1732). ŕ Dalby, assesseur : rente do 50 ll. au capital de 1000 ll. (17001720). ŕ Le prieur de Brive : rente de 20 set. de seigle, 4 quartons de fèves et 20 s. d’argent
(1684-1731). ŕ Géraud de Martignac et Vielbans de Neuvillars : rente de 6 ll. 13 s. au capital
de 120 ll. (1707-1731). ŕ Amelin, commissaire des troupes : obligation de 95 ll. (16951720). ŕ Pierre Maurioles, cordonnier : rentes de 2 II. 16 s. et de 20 ll. (1682-1732). ŕ De
Lestang : obligation de 44 ll., cédée par Delagrange (1696-1719). ŕ Martin Desmons et
Nicolas Lagarigue, archer : rente de 22 ll. 10 s. au capital de 400 II. (1685-1719). ŕ Etienne
Chantalat, du Temple, paroisse de Varetz : rente de 2 ll. 13 s. au capital de 53ll. (1699-1722).
ŕ Pierre Delor, apothicaire de Donzenac : rente de 6 II. au capital de 119 ll. (1681-1731). ŕ
Guillaume Mercier, chirurgien : rente de 10 ll. au capital de 232 ll. (1697-1720). ŕ Lasteyrie,
notaire d’Allassac : rente de 12 ll. 10 s. au capilal de 250 IL, cédée par Verliac, procureur du
roi (1690-1728). ŕ Sébastien Monteil, notaire à Dampniât : rente de 75 ll. au capital de 1640
ll. (1714-1732). ŕ Vielbans de Basaler : renie de 20 ll. au capital de 400 ll. (1714-1720). ŕ
Mlle Vincent, veuve de Bottier : rente de 15 ll., au cap. de 300 ll. (1714-1720). ŕ De
Couzages et Louis Roume, meunier : rentes de 30 ll. au cap. de 600ll. et de 13 ll. 5 s. au cap.
de 265 ll. (1714-1720). ŕ Chambon, procureur d’office de Donzenac : rente 10 ll, cap. 200 ll
(1714-1728). ŕ De Chauvignac de Chaumond : rente 35 ll. 5 s., cap. 705 ll. (1714-1718). ŕ
Beausoleil et Laferrière : rente 50 ll., cap. 1000 ll. (1719-1720). ŕ Relletan, de Donzenac :
obligation de 200 ll (1711-1720). ŕ Antoine et Peironne Pontier, de Varetz : rente de 5 ll. 12
s. 6 d. (1715-1723). ŕ Vedrenne de Mansat : obligation de 100 ll. (1715-1720). ŕ Pierre
Maurioles, huissier en l’élection : rente de 20 ll. au capital de 500 ll. pour reste du prix d’achat
des biens de Vars, à lui vendus 900 ll ; plus, ferme du greffe à raison de 40 ll par an (1715-
1731). ŕ Jeanne Juge, veuve de Latreille : rente 18 ll, cap. 360 ll. (1715-1732). ŕ Julien
Houle, bâtier : obligation de 92 ll. (1715-1719). ŕ Chevalier, bourgeois de- Brive : rente de
60 ll. réduite à 40 ll, cap. 1200 ll. (1715-1731). - Jean et Antoine Alvitre, libraires de Brive :
rente 5 ll, cap. 100 ll. (1715-1720). ŕ Jean Lafeuille, laboureur de la Chanourdie, paroisse
d’Yssandon : rente 5 ll, cap. 120 ll.(1715-1728). ŕ Dubreuil de Noiret : obligation de 134 ll.
(1715-1719). ŕ Gaye, lieutenant en l’élection : renie 10 ll, cap. 200 ll. (1714-1718). ŕ
Guinot Argaud, sellier de Brive : rente de 2 ll 5 s. (1714-1732). ŕ La veuve de Laguerie,
héritière de François Mercier, hôte : rente 15 IL, cap. 300 ll. (1700-1720). ŕ Henri
Charbonnel et Jeanne Yssartier : rente de. 10 ll, cap. 200 ll. (1702-1720). ŕ Marie Salomon,
de Rivet : rente de 6 ll, cap. 120 ll. (1716-1721). ŕ Géraud Chastain et Jeanne Rignagues :
rente de 10 ll. 10 s , cap. 210 ll. (1699-1728). ŕ M. de Soulages : créance de 75 ll. (17181724). ŕ Sales : créance de 384 ll. (1711-1732). ŕ Dlle de Fournet : rente de 13 ll. 10 s.,
cap. 270 1!. (1711-1729). ŕ « Droits de la balle et tiers du droit de courtage acquis pour 2000
IL, le 3e avril 1677. » ŕ « Ordonnance de mre l’intendant portant deffence aux consuls
d’affermer le droit de vendre la viande le caresme. » ŕ « Crieurs des mors acquis par
l’hôpital. » ŕ « Vente des malhériaux du moulin de Lagorce a M Vincens, pour 90 ll, du 2e
novembre 1697. » ŕ Ferme du pré des Cordeliers, pour 5 ans, en faveur de François Péronne,
moyennant 20 ll. 5 s. par an, puis de M. Geoffre, commandeur, au prix de 24 ll. (1714-1730).
- » Acquisition de la tuerie des vaches, du 16s may 1690, pour la somme de 1800 ll. » ŕ
« Acquisition d’une maison et jardin sur les fossés, de Mr Sapientis, du 27e juillet 1674, pour
1500 ll. » ŕ « Acquisition des biens de Vars, pour 1100 ll, vendus à Capet. » ŕ
« .Acquisition d’une terre de Mr Laserre, pour 320 ll., du 21 février 1695. » ŕ Ferme du
jardin de l’hôpital en faveur de Martin Baude, jardinier, pour 85 ll. puis 95 ll. par an (17181727). - » Acquisition d’un petit pré, du sr Gilibert, comme sindic des Cordeliers, pour 390
ll. » (13 septembre 1678). ŕ « Afferme du courtage, cartonnage, cuir mouillé, pois de la ville,
halle et greffe de Brive, pour les années 1705, 1706. » ŕ Ferme du droit de courtage, pour 3
ans, en faveur de Pierre et Antoine Mauriole, moyennant 75 ll. (5 juillet 1708). ŕ MM.
Verliac, père ej, fils : rente de 8 ll. 17 s. 9 d. au capital de 160 ll. (1686-1720). ŕ Verliac,
procureur du roi, et Jean Chastan, juge de Chabrignac : rente de 11 ll. 5 s. au capital de 200 ll.
(1689). - « Cottité du greffe de la ville de Brive acquis par contrat du 6 novembre 1638 et 21 e
février 1660, par Lapoire, capital 480 ll. ŕ M. de Viers : legs de 400 ll. (1690-1720). ŕ
« Donnation de M de Montégut, d’un pré, une terre et une vigne en Viallemur, pour
l’entretien des filles de mauvaise vie et des pauvres, du 3 aoust 1676. » ŕ Claude Lestrade et
Jean Leymonerie : rente de 10 ll. au capital de 200 II. (1697-1720). ŕ Ferme du pré et de la
terre de Costenègre, en faveur de Me de Laroche, à 25 ll. par an (1712-1731). ŕ « Afferme
d’une terre au bout du Pon, pour 5 années, à raison de 8 ll. par an, à Estienne Poumier,
charpentier » (1713-1718). ŕ Ferme du bien de M. Bellet, en faveur de Jean Lescure, pour 5
ans, moyennant 60 ll. par an ; en faveur de Lescot, pour 5 ans, moyennant 99 ll. 10 s. et en
faveur du même, pour 9 ans, moyennant 127 ll. (1713-1732). ŕ Jean Durieu, dit Fringuette,
du village du Rieu, paroisse de St-Viance : rente de 31ll. 7 s. au capital de 510 ll. (1717 1720).
ŕ « Procédure contre Mr de Lacabane, pour raison des 1000 ll. léguées à l’hôpital par son
beau-père. » ŕ « Cession d’escriture privée, du 28e décembre 1697, par M Magne, en faveur
de l’hôpital, de 600 ll. à prendre, sçavoir 550 ll. sur le sr Jean Delon de Favède et 50 ll. sur
Bergeron. » ŕ M. de Merchadour : rente de 16 ll. 13s.4d. au capital de 300 ll. (19 janvier
1702). ŕ « Louage de la maison acquise de Mr Gaye » : le dessous et la première chambre,
10 ll. par an ; la chambre haute, 5 II. (1718-1730). ŕ « Cession de M Dominique Vielbans,
advocat, en faveur de l’hôpital, de la somme de 20) ll. à luy deue par Estienne Després de
Chalau, du 23 may 1695... outre laquelle somme led. Vielbans reconnoist devoir à l’hôpital
184 ll. 3 s., pour lesquels il reconnoit de rente annuelle 9 ll. 4 s.2d. » ŕ Pierre Lachaise, sieur
de Merchadour : legs de 3 ll. de rente au capital de 40 ll. (15 mai 1624). ŕ M. Fontanel,
créance de 493 ll. 8 s. (1714-1723). ŕ M. Regaudie : rente de 30 ll. au capital de 600 ll. et
outre de 12 ll. 5 s. au capital de 200 ll. (1685-1720).
B16. (Cahier). ŕ In-f°, 48 feuillets, papier
XVIIIe siècle ŕ Créances et revenus. ŕ Registre contenant les mêmes articles que le
précédent avec moins de détails.
B17. (Registre). ŕ In-f°, 168 feuillets, papier
XVIIIe siècle ŕ Revenus et charges. ŕ « Répertoire des effets et revenus de l’hôpital général
de la ville de Brive, fait en 1743, divisé en trois chapitres : le premier contient les rentes
constituées et effets sujets au rachat ; le deuxième, les rentes perpétuelles, aumônes et
immeubles ; le troisième, les charges annuelles et perpétuelles de l’hôpital et les fondations
qui y ont été faites. » ŕ F°s 2 et 3 : Table des débiteurs par ordre alphabétique. ŕ F°s 4 à 76 :
Chapitre premier. ŕ Annet-Nicolas Laplanche, d’Ayen : rente de 10 ll. au capital de 200 ll.
(1683-1748). ŕ Geoffre de Costenègre : rente de 13 ll. au capital de 260ll. (1685-1752). ŕ
Antoine Poujade, du village de Lacoste, paroisse de Dampniat : rente de.7 ll. 6 s. 8 d. au
capital de 131 ll. 14 s. (1727-7766). ŕ Les héritiers du sieur d’Alègre : rentes de 20 ll. 15 s.
au capital de 450 ll., et de 5 ll. au capital de 100 ll. (1705-1740). ŕ Ventes de 2 petites
maisons par les administrateurs de l’hôpital à M. Gaye, lieutenant général en l’élection, pour
le prix de 500 ll. et sous la rente foncière et directe de 2 s. 6 d. (22 janvier 1765). ŕ Noirel :
rente de 23 ll. au capital de 460 ll. (1743-1765). ŕ Laroque, cavalier de la maréchaussée :
legs de 40 ll. en faveur de l’hôpital, par Mlle de Bord (1762-1767). ŕ François Lemas, hôte :
rente de 14 II. 5 s., cap. 360 ll. (1715-1760). ŕ Delle Jeanne de la Rochepot, veuve de Jean
Chevalier, bourgeois, puis Albier de Bellefond, président en l’élection de Tulle : rente de 40
ll., originairement de 60 ll., cap. 1200 ll. (1715-1770). - Jean Gendre, menuisier de Brive :
rente 25 ll., cap. 500 (1760-1771). ŕ Jeanne de Jouvenel, veuve du sieur Lidon de Lacombe :
rente de 20 ll., cap. 400 ll. (1720-1771). ŕ Delle d’Alvitre et François-Marie Geoffre, juge de
Brive, son fils : rente de 20 IL, cap. 400 H. (1731-1766). ŕ De de Vielbans, veuve du sieur
Jouvenel : rente de 40 ll., cap. 800 ll. (1728-1771). ŕ Vedrenne.de Mansac : rente 20 ll. cap.
400 ll. (1727-1771 ) ŕ M. Desroches, avocat : rente 15 ll., cap. 300 ll. (1730-1767). ŕ M.
Demaigne, avocat : rente 52 ll. 10 s., cap. 1050 ll. (1727-1772). ŕ Les héritiers de M.
Maillard, conseiller : rente 35 ll., cap. 700 ll. (1729-1775). ŕ Jean Cordis, bourgeois de
Donzenac : rente 11 ll., cap. 220 ll. (1743-1768). ŕ Laroche, procureur d’office : rente 30 ll.,
cap. 600 ll. (1729-1770). ŕ Gramond, avocat : rente 9 ll. 10 s., cap. 190 ll. (1729-1765). ŕ
L’abbé Guibert : rente de 85 ll. (1727-1749). ŕ Guillaume Fonteneil, avocat : rente 14 ll. 18
s., cap. 298 ll. (1744-1771). ŕ M. du Saillant du Luc, héritier de M. Desfarges : rente 19 ll.
10 s., cap. 390 ll. (1701-1771). ŕ Vielbans de Poumier : rente 5 ll., cap. 100 ll. (1730-1769).
ŕ M. Vielbans, président : rente 15 ll., cap. 300 ll. (1739-1745). ŕ M. de Jumillac de StJean : rente 25 ll., cap. 500 ll. (1733-1755). ŕ François Sclafer de la Rode : rente de 30 ll.,
cap. 600 ll. (1733-71). ŕ M. Sapientis, de Favars : rente 25 ll., cap. 500 ll. (1733-70). ŕ
Laumond, notaire : rente 7 ll. 10 s., cap. 150 ll. (1732-68). ŕ Thève Boutot, dit Sauvage, de
Lespinat, paroisse d’Allassac : rente 11 ll., cap. 220 ll. (1678-1745). ŕ Maillard, avocat :
rente 25 ll., cap. 500 ll. (1731-69). ŕ Les sieurs Bourzoles, de Donzenac : rente 20 ll., cap.
400 ll. (1733-44). ŕ Jean Bosche, de Granges, paroisse de St-Pantaléon : rente 9 ll. 2 s., cap.
182 II. (1758-67). ŕ Regaudie, médecin, rente 22 ll. 10 s., cap. 450 II. (1739-71). ŕ De la
Jugie-Faucon de Lage, lieutenant criminel : legs de 1000 ll. payable par Mmc de Cosnac, son
héritière (1726-71). ŕ M. Bellet de Lartige ; créance de 295 ll. 15 s. 5 d. (1741-71). ŕ Delle
Anne de Charegeat, veuve du sieur Certain, et Jean Certain, bourgeois de Beynat : obligation
de 84 ll. (1720-63). ŕ M. Boutot, lieutenant criminel : rente de 23 ll. 3 s. 8 d., cap. 560 ll.,
cédée à l’hôpital par Laroche, procureur d’office (1744-67). ŕ Jean Marchou, laboureur ;
rente de 6 ll., cap. 120 ll, pour vente d’un petit fonds situé dans le ténement de Chabanes
(1747-70). ŕ Rente de 212 ll. sur les aides et gabelles, acquise pour la somme de 4393 ll., des
deniers provenants du legs de 5000 ll. fait par M. de Chameyrat (1752-64). ŕ Rente de 400 ll.
sur les aides et gabelles donnée par le maréchal de Noailles « désirant asseurer à perpétuité à
l’hôpital la pension des trois sœurs- de la charité de la congrégation de Nevers, qui ont soin
des pauvres de cette maison » (1756-64). ŕ La vicomtesse de Cosnac : rente de 50 ll., cap.
1000 ll. (1752-65). ŕ François Laroque, marchand : rente de 20 ll, cap. 400 ll (1762-71).I ŕ
M. Vincent, de Donzenac : rente de 75 ll, cap 1500 ll. (1764-70). ŕ F°s 77 à 119 : Chapitre
deuxième. ŕ « Hôpital vieux » affermé en 1742 (?), à la sœur Treillis, pour 9 années, au prix
de 60 ll. par an ; vendu, le 15 décembre 1751, à M. Latreille de Lavarde, pour la somme de
1500 ll. ŕ « Maison des Sœurs » ou de Gabelle, sise rue des Sœurs et confrontant avec la
ruelle de Gabelle, arrentée, le 11 juin 1732, en faveur de la Delle de Gaye ; reprise par
l’hôpital et louée, en 1742, à Toinette Delclaux, moyennant 8 ll. 10 s , et à Toinette Chantalat,
moyennant 5 ll. 10 s. ; le 15 août 1744, à Jean-Baptiste Bellegarde, au prix de 16 ll. par an ; le
18 février 1754, a Jean Peyrou, 20 ll. par an ; le 1er avril 1757, à Jean Laval, meunier, à raison
de 20 ll., somme réduite à 15 ll. à partir de 1763 ; vendue, le 22 janvier 1765, ainsi qu’une
autre petite maison en mauvais état, à M. Gaye, lieutenant général en l’élection, pour le prix
de 500 ll. ŕ « Maison des Frères sise au quartier des Frères », confrontant avec une maison
des religieuses de Ste-Claire et avec la rue qui va de la rue des Frères au ruisseau de
Verdanson, achetée par l’hôpital aux héritiers du sieur Dupuy, le 20 septembre 1723, pour la
somme de 460 ll. ; louée, en 1742, à Pierre Delmon, moyennant 18 IL ; vendue, le 22 février
1744, à Pierre Lidon, peigneur de laine, 400 ll. ŕ « Pré de Montégut », appelé des Planches,
contenant 5 journaux un quart ½, situé près de l’Aubarède et confrontant avec le chemin de
Brive à Laubarède ; a été donné à l’hôpital par M. de Jumillac de Montégut, le 3 août 1676 ;
affermé avec une partie des prés et terres du Bout du Pont, le 30 novembre 1737, pour 9 ans,
au sieur Chabot, moyennant 90 ll. par an ; affermé ainsi que les prés et terres du Bout du Pont
et le pré des Frères, en avril 1748, en faveur du même, au prix de 153 ll. ŕ Prés légués par M.
Belet, prêtre, dans son testament du 27 avril 1697, comprenant une terre et pré de 10 sétérées
et un pré de 2 sétérées 8 coupées, situés au territoire du Bout du Pont, affermés comme plus
haut. ŕ « Pré des Frères, apelé le pré de l’Hôpital. Ce pred est une possession ancienne de
l’hôpital, dont on ne sçait pas l’origine. » Il confronte avec le petit chemin qui va des
Aumônes au grand chemin de Nazareth, avec ce grand chemin et avec le cimetière des
pauvres. ŕ « Aumône d’Aubazine. Par arrêt du Conseil d’état, du 13 » février 1742... le roy a
réuny à l’hôpital de Brive cent-vingt sestiers de seigle, mesure de Brive, dus par l’abaye
d’Aubasine et qui se distribuoint le 8 mars et le jeudi-saint de chaque année. » ŕ Aumône du
prieuré de Brive : « Par contrat du 7 février 1684... M. le prieur de Brive, en conséquence des
lettres patentes de l’hôpital, a réuni aud. hôpital et s’est obligé de luy payer annuelement, dans
la semaine sainte, l’aumône qu’il doit de vingt setiers segle, quatre quartons fèves et vingt sols
d’argent ; de plus, par arrêt du parlement du 23 may 1645, il paye une autre aumône annuele
de 30 ll. » ŕ « Extrait « l’une pancarte contenant les droits différents que les fermiers des
deniers de la ville de Brive peuvent lever sur les denrées et autres choses qui y sont portées :
Courtage : pour une charge de fer, 2 s. ; pour une « pièce de fromage d’Auvergne », 6 d. ;
« pour chaque charge de marchandise ou de liqueurs qu’on porte de Languedoc », 8 s. ; « pour
chaque charge de vin qui sort de la ville », 2 s. ; pour un quarton de sel, 3 d. ; pour une charge
de morue, sardines ou autre poisson salé, 4 s. ; pour une charge de laine, 4 s. Mesurage : « les
fermiers du droit de mesurage ont droit de percevoir, pour la peine qu’ils ont de mesurer, pour
chaque quarton de toute sorte de grains, deux deniers. L’Agde : les fermiers du droit de l’ayde
ont droit de lever sur chaque charge de sel, par cheval, six deniers, et sur chasque charge
d’asile, trois deniers. Cuir mouillé : les fermiers du droit du cuir mouillé doivent percevoir, de
ceux qui portent vendre dans la ville de Brive des cuirs préparez, pour le droit de visitte,
chaque fois, deux sols six deniers ; ce droit se-partage entre les conseigneurs de la ville et les
maîtres cordonniers d’icelle ». ŕ Fermes, des différents droits engagés à l’hôpital par la ville
de Brive : du courtage (V.A.4), le 6 juin 1741, en faveur de Jeanne Constant et Pierre
Mauriole moyennant 60 ll. par an, le 3 juillet 1752, en faveur de Capet, dit Mauriole, au prix
de 15 ll. ; ŕ du courtage, de l’aide et du cuir mouillé, le 30 juin 1763, à Jean Mauriole,
sergent de ville, pour 29 ll. ; en 1764, à Michel Darche, bridier, pour 44 ll. ; ŕ du cuir
mouillé et de l’aide, en 1767, à Pierre Labrousse, pour 30 ll. ; ŕ de la « claye » alias « clie »,
en 1767, à Charles Eymarie, cordonnier, pour 13 ll. ; ŕ du cuir mouillé, du courtage et de
l’aide, en 1769, à Jean Mauriole, pour 31 ll. ; ŕ de la « claye » en 1769, à Léonard Grenier,
pour 12 ll. 10 s. ŕ Greffé de l’ordinaire légué pour un tiers à l’hôpital par Jacques de
Sahuguet (V.B.5) : Ferme du dit greffe entier adjugée, en 1743, à Pierre Lafon, moyennant 60
II. ; en 1745, aux sieurs Laroque et Marbeau, 48 ll. ; 1746, à Pierre Maurioles l’aîné, praticien,
48 ll. ; 1747, à Decons, chirurgien, 80 ll. ; 1748, à Bouchie, 70 ll. ; 1751, à Laroche, 72ll. ;
1758, à Breuil, 55 ll. ; 1763, à Marbeau fils, 50 ll. ; 1764, à Sicard fils, 48 ll. ; 1765, à Breuil,
50ll. ; 1766, a Lidon fils, 50 ll. ; 1767, au même, 60 l . ; 1768, au même, 54 ll. ; 1769, à
Sicard, 55 ll. ; 1770, au même, 110 ll. - « Par contract du 3 avril 1677, les consuls de Brive
ont engagé á l’hôpital le revenu de la halle et le tiers du droit de cartonage, pour la somme de
deux mille livres ». ŕ Fermes du revenu de la halle et du droit de quartonnage entier,
adjugées : en 1743, à Jeanne Constant, le première raison de 80 ll., et le second de 200 ll. par
an ; ŕ 1744, le quartonnage, à Pierre Maurioles, 150 ll., et la halle à Jean Clusan, Jean
Laroche et Pierre Sicard, 80 ll. ; ŕ 1745, le quartonnage à Jeanne Constant, 150 ll, et la halle
à Jean Gendre, menuisier, et à Pierre Veyssière,. marchand, 80 ll. ; ŕ 1746, la halle et le
courtage à Jeanne Constant, 124 ll. ; ŕ 1747, à la même, la halle et le courtage, 120 ll, et le
quartonnage, 200 ll ; ŕ 1748, à la même, halle et courtage, 110 ll, quartonnage, 160 ll. ; ŕ
1751, à François Lidon, marchand, la halle, 72 ll. ; ŕ 1752, à Capet, dit Mauriole, le
quartonnage, 130 ll. ; ŕ 1757 à 1762, à Jean Anlignac et Jacques Verlhac, le quartonnage, 80
ll ; ŕ 1763, à Crozat de Latour, 70 ll. ; ŕ 1764, au même, 100 ll ; ŕ 1765, à Pierre
Labrousse, 100 ll. ; ŕ 1767, à la veuve Laroque, 132 ll ; ŕ 1769, à Jacques Verlhac, 80 IL ;
ŕ 1770, au même, 126 ll. ; ŕ 1771, à Lacroix aîné, 150 ll. ; ŕ 1759, la halle délivrée pour 5
ans à Raymond Maussac, 72 ll. paran ; ŕ 1764, à Guillaume Taillefer, calet, 75 ll. ; ŕ 1769,
au même, 102 ll. ŕ « Par ordonnance de M. l’Intendant, du 17e mars 1682, rendue
contradictoirement entre l’hôpital et les consuls, le droit exclusif de faire’vendre la chair en
carême est adjugée à l’hôpital. Ce droit a coutume de s’affermer conjointement avec la .tuerie
des vaches et brebis » : en 1741, pour 7 uns, à Pierre Marbeau, moyennant 150 ll ; -- 1746, à
Marie Pomier et Etienne Lavadour, 150 ll. ; - » 1754, à Huguette Lidon, veuve de
Meyssignac, 263 ll. ; ŕ 1762, à Libéral Bel, boucher, 150 ll. ; ŕ 1765, à Etienne Lavadour,
alias Lagadou, boucher, 318 ll. : attendu qu’il a été permis de faire gras pendant le carême de
1766, « et par ce moyen la viande n’ayant pas été augmentée en carême dans la proportion des
années précédentes », le prix de la susdite ferme a été réduit pour cette année à 240 ll ŕ « Par
contrat du 16 janvier 1690,... les consuls de Brive ont engage à l’hôpital le droit d’affermer la
boucherie des vaches, brebis et chèvres, la claye pour le débit du poisson, la layde et droit de
cuir mouillé, pour la cotte qui appartient en lad. layde auxd. consuls, pour la somme de dixhuit cent livres, avec promesse de faire valoir lesd droitz, 85 ll, qui est au denier 18. » ŕ
Rentes sur les tailles de l’élection de Brive dues à l’hôpital : 381 ll. 15 s., dont 346 ll. 8 s. au
denier 50, pour le sort principal de 17.320 IL, suivant quittances des 2 mai 1721 et 31 mai
1723, et 35 ll. 17 s. au denier 100, « pour intérêts de remboursement d’office, sous les noms
des srs Monjanel et Laguarrigue ». ŕ Rentes sur les tailles des élections de Brive et de
Limoges provenant de la succession de M. d’Alègre, adjugées à l’hôpital par sentence du
Chàtelet de Paris du 23 avril 1763 : 33 ll. 6 s. 7 d. pour les rentes sur l’élection de Limoges et
200 ll. pour celles sur l’élection de Brive, ces dernières au denier 100. ŕ Rente sur les aides
et gabelles : 142 ll. 1 s. 6 d. au capital de 2841 ll. 10 s., dont 63 ll doivent être employées
annuellement on augmentation de la fondation de 30 ll. faite par Salviot Prohet pour le
mariage des pauvres filles (V.B.4). ŕ Aumône de M. de Prohet, seigneur de St-Clôment
(V.B.3). ŕ Testament de Toinette Laumond, du 13 juin 1734, par lequel elle donne à
François Valade ses biens sis au village de Labrousse, à charge de payer à l’hôpital une rente
de 6 ll. ŕ Métairie de la Vedrenne : état du produit de la dite métairie pendant les années
1745 à 1747 ; ŕ bail à ferme du domaine passé le 29 décembre 1748, en faveur de Bosche, de
Granges, et autre Bosche, de la Marquisie, pour 9 ans, moyennant 180 ll. chaque année, taille,
rente et entretien des bâtiments à leur charge ; ŕ autre, du 9 février 1758, en faveur de Jean
Bouton, pour 7 ans, moyennant 170 ll, à charge par lui de planter, chaque année, 10 arbres
châtaigners ; ŕ autre, du 29 janvier 1765, en faveur de Jean Jugie, de Michel et Girou
Malepeyre, de la Vedrenne, pour 9 ans, à raison de 100 ll. pour les 3 eme années et 110 ll. pour
les 6 autres, plus, tous les ans, 15 quartonsde châtaignes vertes. ŕ « Etat des papiers actifs
faisant partie de la succession de Guillaume Lanoix, bâtard, dont M. le duc d’Ayen a fait
donation à l’hôpital », par acte du mois de décembre 1765 : 3 billets de 100, 100 et 12 ll. ŕ
F°s 120 à 168 : Chapitre troisième. ŕ Payé, chaque année : au recteur de l’hôpital, 140 ll.
pour sa pension, plus 15 ll. 10 s. « pour aquiter les obits de la maison fondés par les
bienfaiteurs » ; ŕ « au prêtre ayant la commission des messes fondées par M. Belet », 70 ll. ;
ŕ aux Cordeliers, pour un obit, 3 ll. ; ŕ au prieur de St-Pierre, « pour une redevance en
indemnité de la réunion de la confrairie de l’Assomption faite à l’hôpital », 16 ll. ; ŕ à
chacune des 3 sœurs hospitalières, 150 ll. ; ŕ au médecin, 20 ll. ; au chirurgien, 30 ll. ; au
secrétaire, 301L ; ŕ à François Rousseau, loué comme jardinier le 20 février 1744, 40 ll.
« pour travailler les deux jardins, fournir toutes les graines nécessaires et les plantes, dont il
fera néamoins les couches dans le jardin » l’hôpital fournissant le fumier, les rames, etc. ; ŕ à
Félice Bignac, par délibération du 15 avril 1744, 20 ll. de gages « pour travailler et faire
travailler dans la boutique » ; ŕ à la demoiselle Bergeron, 50 ll. de pension, « en
reconnaissance de ses services, depuis qu’on l’a obligée de sortir de l’hôpital, lors de l’entrée
des sœurs hospitalières » ; ŕ à Marguerite Mathieu, entrée dans l’hôpital, le 12 mai 1747, en
qualité de maîtresse couturière « pour aprendre avec force et attantion » Ied. métier aux 30
petites filles pauvres de la fondation de l’abbé Dubois et « les mètre en état, en sortant, de
gagner leur misérable », 60 ll. dégages. ŕ Testament de M. de Lacabane, lieutenant général
au siège de Brive, léguant 1000 ll, « à la charge de faire dire aux pauvres, lorsqu’ils
s’assamblent le samedi, les litanies de la sainte Vierge » (28 février 1684). ŕ Donation en
faveur de l’hôpital, par Philippe de Jumillac, chevalier, seigneur de Montégut, « pour
favoriser l’établissement de l’hospital et aider au dessein qu’on a d’y établir un refuge pour
les personnes de mauvaise vie », savoir du pré appelé de Planches, contenant 5 journaux un
quart ½, et d’une vigne sise au territoire de Vialemur, contenant 17 journaux (3 août 1676). ŕ
Testaments : de Guillaume Salés, avocat au présidial de Brive, par lequel il lègue aux pauvres
honteux de la ville, la somme de 1000 ll., pour être distribuée par le curé d’icelle (1er
décembre 1666) ; ŕ de Jean de St-Viance, seigneur baron dud. St-Viance : legs de 100 ll. (27
octobre 1653) ; ŕ de Delle Guillaumette Vielbans de Bouquet : legs d’une rente de 100 ll,
pour payer annuellement un prêtre chargé de dire la messe dans l’hôpital, tous les jours
pendant 6 mois consécutifs, et d’y faire un catéchisme ou instruction, trois fois la semaine,
pendant le môme temps (9 août 1699). ŕ Table des testaments susdits, par ordre alphabétique
des noms des testateurs.
B18. (Liasse). ŕ 6 pièces, papier
1736-1767 ŕ Créances. ŕ Transaction passée entre les administrateurs de l’hôpital et
Bernard et Etienne Monjanel, père et fils, bourgeois de Brive, en vertu de laquelle ces
derniers, en paiement 1° de la moitié d’une rente de 24 ll, « pour remboursement des offices
de sindic et greffier des rôles de la taille de la parroisse de Donzenac », qu’ils avaient perçue
de 1727 à 1733, bien qu’appartenant à l’hôpital, 2° d’un legs de 78 ll. fait aux pauvres par
Jean Monjanel, greffier, leur frère et oncle, suivant testament du 28 mai 1734, cèdent au dit
hôpital une obligation de 170 ll. à prendre, avec les intérêts, sur les héritiers du feu s r
Jouvenel, juge de Cosnac, et sur son frère, Jacques Jouvenel, lors curé de Cosnac et à présent
curé de Bénayes (19 juin 1736). ŕ Obligation de la somme de 1200 ll., consentie par Jeanne
Chamaillard, veuve d’Antoine de Léonard, seigneur de Noizières, en faveur des
administrateurs de l’hôpital, pour pareille somme à elle prêtée par ces derniers, sous la caution
de Jacques Chamaillard, chevalier de Saint-Louis et capitaine des dragons au régiment de la
Mortière (11 décembre 1754). ŕ Obligation de 240 ll. 19 s. consentie par le chevalier de
Marqueyssac, pour arrérages d’une rente de 22 ll. 10 s. due par la dame Regaudie, sa femme,
à l’hôpital de Brive (23 novembre 1762). ŕ Liste informe établie vers 1760, sur 2 colonnes,
dont l’une porte le nom du créaucier et le chiffre des intérêts dus annuellement, avec renvois
aux folios du registre précédent, B. 17, et l’autre indique le nombre des années en retard et le
total des arrérages à percevoir. ŕ « Etat sommaire pour compter avec les débiteurs de
l’hôpital de la présent ville de Brive relativement au sommier dud. hôpital, auquel on ne doit
pas s’en rapporter sans autre examen, surtout s’il est fourny des quittances finalles ; Ied. état
fait par ordre alphabétique », vers 1765, avec renvois aux folios du susdit registre. ŕ Etat des
arrérages dus à l’hôpital en 1767, soit au total 2278 ll. 4 s. 3d.
B19. (Liasse). ŕ 15 pièces, papier
1718-1780 ŕ Rentes constituées en faveur de l’hôpital général : par Jean Dufour, notaire, de
17 ll. 10 s. au principal de 350 ll. (7 octobre 1718) ; ŕ par François Sclafer de la Rode,
seigneur de Villemonteil, habitant de Turenne, de 30 ll., moyennant la somme de 600 ll., qui a
été employée au paiement d’une partie de la dot de la demoiselle de la Rode, sa sœur, femme
de Jean Latreille, sieur de Lavarde (22 janvier 1733) ; ŕ par François Valadas, du village de
la Rivière, paroisse de Sadroc, de 24 ll. 15 s. 6 d., au capital de 495 ll. 10 s. (24 mars 1737).
ŕ Conventions passées entre les administrateurs de l’hôpital et Jean Laroche, procureur
d’office de la ville de Brive, en vertu desquelles, ce dernier cède une rente de 23 ll. 3 s. 8 d., à
prendre sur Elie Boutot, lieutenant criminel, moyennant quoi il est libéré des arrérages de 2
rentes de 10 et 20 il. par lui dus à l’hôpital, et les 2 rentes elles-mêmes sont réduites en sa
faveur à une seule de 12 ll.10 s., au capital de 250 ll. (23 août 1744). ŕ Reconnaissance faite
par Claire Déroche, veuve d’Isaac Laroche, de Crèssenssac en Quercy, d’une rente de 15 ll. au
principal de 3 0 ll., constituée le 31 déc. 1730, en faveur de l’hôpital, par son père Jean
Déroche, avocat, sous la caution d’Etienne Ségéral, lieutenant de la juridiciion de Mansac,
avec obligation par la môme, d’une somme de 199 ll. 7 s. 3 d., pour arrérages de lad. rente (9
septembre 1762). ŕ Rente de 30 ll. constituée par les syndics fabriciens de l’église Si-Martin
de Brive, a cause d’un prêt de 600 ll. à eux consenti par les administrateurs de l’hôpital, pour
leur permettre de faire exécuter s ce prix les réparations nécessaires dans lad. église, lesd.
fabriciens « s’étant trouvé dans la nécessité de faire recrépir et blanchir la voûte, murs
intérieurs et pilliers de lad. églige (sic) collégiale et paroissiale de St-Marlin de Brive, qui en
avoit un besoin extraordinaire, et... s’étant présenté trois ouvriers italiens, qui auroient offert
de faire lad. réparation par le moyen de simples échelles et sans aucuns eschaffaudages, ce qui
en diminuoit considérablement les fraix » (16 août 1770). ŕ Quittance de la somme de 44 ll.
14 s. délivrée par les administrateurs à François-Joseph Maleden de la Bastille, seigneur de
Lacabane, Bleux, Lacave, Merchadour et autres lieux, ancien mousquetaire du roi, lieutenant
général au présidial de Brive, pour 3 années d’une rente de 14 ll. 18 s., due par ce dernier (21
février 1780). ŕ « Etat des rentes constituées dues à l’hôpital de Brive », dressé, mois par
mois, vers 1752. ŕ Autre état établi vers 1763 : « Montent toutes les rentes constituées,
liquides », 817 ll. 3 s. 4 d. pour un capital de 16942 ll. 16 s. ; « montent les rentes des
insolvables ou non liquidées », 177 ll. 10 s. 6 d., pour un capital de 3615 ll. 10 s. ;
« s’ensuivent les rentes des droits engagés par la ville, et l’état des rentes sur les aydes et
gabelles et sur les tailles », 1516 ll. 16 s. 8 d. ; « s’ensuivent les revenus des redevances et des
fermages, des rentes foncières, biens-fonds et maisons appartenants à l’hôpital », 939 ll.
B20. (Liasse). ŕ 10 pièces, papier
1562-1654 ŕ Rentes foncières. ŕ Confrérie de l’Assomption Notre-Dame. ŕ Vente faite
par Guilhen Rignaguet à Pierre Bassaler, boucher de Brive, moyennant 110 ll., d’une terre
sise au territoire du Boux, contenant 3 sétérées ½, dont une éminade est de la fondalité de
« messieurs les contraires de la frairie Nostre-Dame Sainct-Pierre de Brive », sous la rente de
5 d., et le reste de celle de l’infirmier du prieuré de St-Martin, sous la rente de 2 s. (13 mars
1362 n. s.). ŕ Délibération des confrères de la « noble et ancienne fré rie de l’Assomption
Nostre-Dame », assemblés dans l’église St-Pierre, par laquelle il est résolu que le revenu de la
dite confrérie sera employé au paiement de la pension du régent qui fera la classe de
rhétorique à instituer dans le collège de Brive (22 août 1642). ŕ Contrat passé entre les
consuls de Brive et les confrères de la confrérie Notre-Dame d’Août, suivant lequel ces
derniers consentent à l’emploi susdit de leurs revenus, à condition qu’il en sera distrait,
chaque année, une somme de 16 ll. destinée au prieur de St-Pierre, afin qu’il prie Dieu pour
les âmes des confrères défunts (23 août 1642). ŕ Accord entre les consuls et les syndics du
collège de Brive : Il est « convenu, accordé et arresté qu’il sera faict et augmanté ausd. quatre
classes de grand mère (sic) et humaniité, faictes dans led. collège par iesd. révérends pères,
une première classe de réthorique, pour laquelle ils seront tenus de fournir annuellement
personne cappable d’en faire la fonction et enseigner en la dit le classe, pour la penssion et
entretènement de laquelle personne sera baillé annuellement au scindicq dud. collège,
conjointement avec le surplus de ce que leur est payé par la ville poulies autres qualre classes,
la somme de deux cens livres, faisant, avec les susd. huict cens livres (600 ll. Pour les 3
classes de grammaire et 200 ll. pour la classe d’humanités), la somme de mille livres,
moyenant laquelle somme, lesd. révérends pères fourniront le sol pour lad. classe en le
réparant, sans préjudice de leurs hipotèques sur le collège du simintière St-Libéral et sans
préjudice du sol de la philosophie, en cas qu’elle ce fasse, qu’ils ne seront obligés de
fournyr ». Suit lu délibération du consulat prise le 28 juillet, en vue de parvenir au paiement
de la pension du régent de rhétorique : Le revenu de la confrérie de N.-D. d’août, avec le
consentement des confrères, « demurera désormais uny et incorporé au restant du revenu de
lad. ville, pour estre prins, levé et affermé, suivant les liepves, par les scindicqs dud. collège...
Soubs le bon plaizir de monsieur le prieur, l’aniau pascal sera désormais diverty » et l’argent
qui y est employé fera « partie du fonds de la penssion accordée au dict régant premier ». Les
consuls bailleront « la petite halle du Mazel qui s’en va en ruine » à ceux qui voudront
entreprendre d’y construire 2 boutiques « en leur remettant les deux arceaux bas et le dessus,
avec pouvoir d’y élever, suivant les condictions et aux termes qui seront portés par le contrat
qui sera passé..., à la charge et è la rézerve que le poisson frais sera vandu à l’acoustumée,
dans une d’icelles ». (28 septembre 1642). ŕ Requète des syndics des pauvres exposée
devant le lieutenant général par François Bonet, leur procureur, lequel a dit et représenté que,
« l’année mil six cens sept, les habitans de la présent ville ayant dellibéré de faire bastir ung
collège de quatre rôgens pour l’instruction de la jeunesse, la dicte ville se seroict servie de la
plasse où souloict estre Pentien similière des paouvres, au fondz et tenant au commun de la
ville appelle lou Sevory, et faict bastir sur lad. plasse le collège qui y est à présent, composé
de quatre classes et d’un degré en reppos etd’aultant de chambres au-dessus, et couvert
d’ardoise, quy auroict esté servy, plusieurs années, par des régens fournis par les révérendz
pères de Sainct-Dominique de la présent ville, lequel estoict auparavant tenu dans une maison
apartenant à la dicte ville, â présent possédée par les héritiers de feu Me Estienne Duboys,
procureur, par le moyen de lu vante que la ville luy en fist, et par des régens estrangers ; en
récompance de laquelle plasse, lad. ville auroict baillée aux paouvres une autre plasse de
mesme grandeur et contenance de terre, au soulard appelle de Puyblanc et environ la croix
quy est à la sortie de lad. porte, de laquelle plasse lesd. paouvres se seroinct servis de simitière
jusques à présent, aveq beaucoup d’incommodité, à cause de ce que les habitans y portent
leurs immondices et femiers, qu’on y a ensepvely plusieurs personnes de la relligion
prettandue refformée et d’autres mal famés se servant de lad. plasse comme estant commune,
quy est entièrement usubjétie de chemins à chevaux et charettes, pour s’y promener, et jouer à
toute sorte de jeux, et pour y tenir six foires nouvelles pandant l’année, que le roy a donné, de
deux en deux mois » ; c’est pourquoi il a été décidé que le cimetière des pauvres serait changé
de place et transporté dans lu partie du pré de l’hôtel-Dieu située devant la porte des Frères
Mineurs ; « et pour y parvenir, a le dict Bonet représenté qu’à cause cause de la rigueur et
(roubles de la guerre... la moitié de la muralle, qui estoict double, servant de fermure du dict
pré du cousté de la ville et la plus grande partie de celle du bout d’icelluy auroict esté abbatue,
et la pierre prinse et enporlée de l’authorité de la ville, pour fortiffier les portes, et servir à lu
bastisse et construction d’un esperon qu’on a faict de nouveau, et [pour] avansser de lad. porte
dans le dict pré, faict ung retranchement, porté le grand chemin dedans et encore au delà ung
fossé, chascung de la largeur de dix pas ou environ, et laissé ung grand vuide et plassaige du
mesme pré pour continuer led. fossé plus-avant, qui diminue led. pré d’environ de la
moitié » ; à cause de quoi les syndics n’ont pu affermer le revenu du pré que 16 ll. 5 s., au lieu
de 32 ll. ou environ, année commune. « Remonstre de plus led. Bonet que, l’année dernière,
par l’ordre de messieurs les consulz, ilz ont enployé beaucoup d’argent pour donner
l’aumosne aux paouvres estrangers quy se présentoinct aux portes de la ville, dans la disete
universselle de la province, lesquelz on empèchoict d’entrer dans la ville, de pœur qu’ilz ne
portassent quelque mal contagieux, et pour empêcher que les habitans ne fussent inportunés.
En outre, les seindictz précédans auroinct été contrainctz d’enprompter (sic) la somme de
quatre ou cinq cens livres... pour subvenir à pareilles nécessités, ez années de famine et
contagion, de laquelle somme il auroict falu paier du despuis l’intérest. Comme aussy
demandent le desdonmagement de soixante livres de perte que les paouvres ont faict, chascan
an, du revenu du jeu de paulme... à cause du logement que la ville a faict à tous rencontres,
lhorsqu’il est arivé des companies ou régimens de gens de guerre, dans led. jeu de paulme,
déguast que lesd. soldatz y font ou infection qu’ilz y ont porté, c’est pourquoy le dict jeu de
paulme a demeuré et demeure désert, la plus grande partie du temps sans estre fréquanté... La
valeur duquel retranchement de pré, prise de matériaux, plasse et simitière, fermure d’i-celluy
qu’il conviendra faire, sommes que les dictz scindictz sont esté contrainctz de fournir à l’effet
que dessus, ou disminution du revenu desd. pré et jeu de paulme, revient à perte et donmaige
aux paouvres, de mille cinq cens livres ou devantage, sans préjudice de l’advenir, que lad ville
est obligée de leur paier et desdonmager »(30 août 1633). ŕ Transaction passée entre les
syndics de l’hôtel-Dieu et les consuls de Brive, suivant laquelle ces derniers cèdent aux
pauvres, en dédommagement des pertes éprouvées par eux, les rentes qui avaient été données
par les confrères de la confrérie N.-D. d’août, pour payer la pension d’un régent de rhétorique,
rentes dont la ville pouvait disposer à son gré, les Pères de la Doctrine chrétienne ayant refusé
de les accepter et le paiement de la dite pension ayant été assuré d’autre façon (25 janvier
1654). ŕ « Contract de ratification consenty par messieurs les confraires de l’Asomption
Nostre-Dame d’aoust, du contract portant don et récompance donnée par la ville aux pauvres
de l’hostel-Dieu pour le dénombrement prins de leur pré et cartelaige d’icellui » (12 février
1654).
B21. (Liasse). ŕ l pièce, parchemin ; 7 pièces, papier
1753-1790 ŕ Droits divers. ŕ Sentence rendue entre Pierre Beauregard, procureur,
« adjudicataire des octrois et pied fourché » de la ville de Brive, et Etienne Lavadour,
boucher, par le lieutenant général en l’élection, ordonnant « que Beauregard, fermier, faira
preuve, dans la huitaine, que les précédents fermiers ont perçu le droit de pied fourché, du
boucher auquel l’hôpital a conféré le droit de tuer la viande pendant le carême » (10 août
1753). ŕ Procès-verbal des adjudications faites aux enchères des droits affermés par la ville,
greffe de la juridiction ordinaire, halle, cuir mouillé, courtage et aide, quartonnage, et claie :
« Mr les consuls et scindics de la présente ville, après avoir fait sonner la grande cloche pour
la convoquation de l’assamblée publiée au son du tambour, depuis hier soir, pour
l’adjudication des fermes de la ville, se sont rendus en l’églize collégialle de la présente ville,
après avoir pris leurs robes consulaires devant l’autel de la parroisse de lad. églize, et suivant
l’ancien uzage se sont rendus en l’hôtel de la présente ville, et sur la réquisition de M rs les
scindics, et en présence des officiers de la jurisdition de lad. ville, de Mrs les administrateurs
de l’hôpital de la présente ville et du fermier de la conseigneurie pour Mgr le duc d’Ayen, ont
fait publier les affermes au plus offrant et dernier enchérisseur, pour par eux en jouir... à la
charge par les adjudicataires de payer... auxd. sr consuls et scindics, chaque année, le sol pour
livre de chaque adjudication, pour leur droit de présence » (29 juin 1761). ŕ Opposition faite
par les administrateurs de l’hôpital à la saisie réelle poursuivie par le duc de Noailles, du tiers
de la haute, moyenne et basse justice, appartenant à la communauté de Brive, et ce en raison
des droits inhérents à la dite justice dont ils ont la possession paisible (9 janvier 1771). ŕ Bail
à ferme du « privilège de tuer la viande du carême » et du « privilège exclusif pour faire tuer
les vaches et brebis pendant toute l’année », consenti par les administrateurs de l’hôpital en
faveur de Henri Roux et de Léonard Vedrenne, marchands bouchers de Brive, pour 9 ans,
moyennant 264 ll. chaque année et aux conditions suivantes : « lesd. preneurs s’obligent de
fournir toute la viande nécesssaire pour led. hôpital... à un liard de moins, par livre de viande
de chaque espèce, que la taxe ordinaire... ; de fournil gratuitement une entrée par semaine,
pendant tout le cours du bail, laquelle consistera en un ventre de veau ou une défarde de bœuf,
alternativement pendant l’hyver, et pendant l’été alternativement, un ventre de veau ou six
fois entiers de moutons... ; de fournir de la viande de bonne qualité aud. hôpital, moitié du
devant et moitié du derrière de la bète, et en cas que la viande qu’ils voudroient fournir ne fût
pas de qualité recevable, il sera loisible à MM. les administrateurs d’en faire prendre dans une
autre boucherie, avec recours d’indemnité, après avoir fait précéder les avertissements
préalables... ; de fournir aud. hôpital le suif qui lui sera nécessaire, au prix courant... ;
demeure convenu entre lesd. preneurs qu’ils tueront et débiteront, chacun dans sa boucherie,
la viande ordinaire pour le carême, qu’ils jouiront, alternativement et d’année entr’autre, du
privilège de servir l’hôpital... qu’ils tueront alternativement des vaches et des brebis qu’ils
feront débiter dans toute boutique ou tout autre endroit, autre néammoins que ceux où ils
vendront les autres viandes... ; lesd. preneurs ne pourront s’opposer à ce que les officiers de
police donnent la permission, à qui ils jugeront à propos, de tuer des bœufs, vaches et veaux
des particuliers, auxquels il soi oit arrivé des accidents, à raison desd. bestiaux seulement »
(16 février 1790).
B22. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 10 pièces, papier
1587-1784 ŕ Biens-fonds. ŕ Appointement entre Bernard Algay, élu en l’élection du BasLimousin, et Elie Léonard, bourgeois, par lequel ce dernier est autorisé à encastrer dans la
muraille du jardin d’Algay un petit arceau et à bâtir par-dessus « ung trapan de pierre », les
deux parties devant posséder par moitié le ruisseau qui sépare le susdit jardin de la terre de
Léonard, et en jouir comme bon leur semblera (11 avril 1587). - Vente faite aux
administrateurs de l’hôpital par Jacquelle Dupuy, femme d’Etienne Geoffre, sieur de
Puylaborie, bourgeois, d’une maison sise au quarlier des Frères mineurs, confrontant avec une
autre maison appartenant aux religieuses de Ste-Claire et par le devant avec une petite rue qui
va de la grand’rue des Frères au ruisseau de Verdanson, pour la somme de 460 ll. due aux
pauvres parles vendeurs (20 septembre 1723). ŕ Revente de la susdite maison faite par les
administrateurs â Pierre Lidon, peigneur de laine ; moyennant 400 ll. (22 février 1744). ŕ
Location par les administrateurs en faveur de Marguerite Trellis, fille dévote, des
« habitations que tant elle que la delle de Poulverel, son associée, jouissoint, consistants au
solier bas joignant la cuisine, plus lad. cuisine, plus la-chambre sur la chapelle et les deux
auxtres joignants, qui sont au-dessus lad. cuisine basse et solier », pour 7 ans à raison de 30 ll.
par an. Suit un « état des meubles restés au vieux hôpital dont Mlle de Trellis s’est chargée »
(9 avril 1725). ŕ Bail à ferme en faveur de Jacques Bonnélie, maréchal ferrant, du pré de
l’hôpital sis vis-à-vis de la porte d’entrée du couvent des cordeliers, ainsi que de divers autres
prés et terres situés dans les appartenances de la ville, pour 9 années au prix de 420 ll. par an
(21 décembre 1784).
B23. (Registre). ŕ In-f° 20 feuillets, papier
XVIIIe siècle ŕ Terrier de l’hôpital de Brive ». Tous les feuillets écrits de ce registre ont été
arrachés. Le dernier seul porte la note suivante : « Na, par ode du 18 février 1784, Pierre
Raymond, teinturier, a vendu à Pierre Dufaure, boulanger, une pièce de terre... au territoire
des Aumônes, fief de l’hôpital... »
B24. (Liasse). ŕ 33 pièces, papier
1613-1762 ŕ Procédures. ŕ Abbaye d’Obazine. ŕ Bail à ferme consenti par Roger de
Buade de Frontenac, conseiller aumônier du roi et abbé commendataire de l’abbaye
d’Obazine, en faveur d’Antoine Verdier, secrétaire ordinaire de la chambre du roi, Pierre de la
Serre, enquêteur aux sièges royaux de Brive, Jean Laporte, praticien de Villière, Gabriel
Guitard, marchand de Tulle, et Jean-Antoine de Landrandye, du Chaslang, du « corps de
l’abbaye d’Aubazine et vilages dépandans d’icelluy... quy concistent en dixme tant de blés
que de vin et filasses de chanvre, lin, couchons, aigneaulx et laines, cens, rantes, lotz, vantes
et au lires droietz... ensemble le pré apelé de Fornolz, les deulx estangs de Bordebrune, avec
les préclostures du chasteait », pour 3 ans, aux conditions suivantes : les fermiers paieront,
tous les ans, aux religieux, « pour leurs pantions et festins », 383 setiers un quarton de seigle,
104 set. un q. de froment, 10 sel. d’avoine, 4 charretées de foin, 8 cochons et 12 poules ; aux
religieuses de Coyroux, 300 set. de seigle et 20 de froment, « pour le pain que le dict seignieur
et ses prédécesseurs fezoict donner aus dictes relligieuzes journelemant » ; les gages dus au
juge et au procureur d’office d’Obazine ; 54 ll. « pour les festins des relligieuses » ; les 2
aumônes générales de carême, du 8 mars et du jeudi saint ; enfin à l’abbé, la somme de 680 ll.
annuellement ; « de plus, seront tenus iceulx fermiers de nourir les officiers du dict sieur
d’Obazine qui exersent la justice, et porsuivre tous procès criminel jusques à exécution de
sentence ou arrest diffinitif » (21 octobre 1613). ŕ Bail à ferme par Pierre Blouin, abbé
commendataire, en faveur d’Etienne Chassaing, greffier de la juridiction d’Obazine, pour 7
ans, 1° des « membres appelés du Corps de l’abbaye et d’Albussac », moyennant 700 ll. à
payer chaque année au seigneur abbé ; aux religieux, 358 sel. de seigle, 104 ½ de froment, 60
quartons d’avoine, 20 quintaux de paille, 12 poules et 8 cochons de lait ; aux religieuses de
Coyroux, 20 set. de froment, 300 de seigle, 25 muids de vin, 8 quintaux de fromage
d’Auvergne, 12 quartons de sel, 53 pintes d’huile d’olive, 13 set. d’huile de noix et 12 livres
de cire ; au juge d’Obazine, 20 set. de seigle et 30 quartons d’avoine ; au procureur d’office,
20 set. de seigle et 60 quartons d’avoine ; aux officiers de l’abbaye, la nourriture « lorsqu’ils
iront exercer la justice dans les membres d’Orniac et d’Albussac ; en aumônes générales, 120
seliers de seigle ; au curé de Beynat, 10 set. de seigle « pour le service qu’il rend aux quatre
villages de sa parroisse » ; enfin, aux religieuses de Coyroux, « annuellement, outre les choses
cy-dessus exprimées, la somme de cinq cents quarante-cinq livres, pour les pensions ou
vestiaire que led. seigneur abbé leur donne touts les ans... laquelle somme demeurera distraite
du prix de lad. présent afferme » ; 2°. du « membre appelle de Brive dépendant de lad.
abbaye », moyennant 80 ll. par an (22 juillet 1689). ŕ Transaction intervenue pour mettre lin
au procès pendant au Grand conseil, entre Pierre Blouin, abbé d’Obazine et les religieux de
cette abbaye, Pierre Henriot, prieur, Pierre Dumas, Etienne de Comba, Anselme Viguier,
Guillaume Dubor, Jacques Moriolles, Symphorien Fournet, Henri Nehin, et Claude Vachon,
« pour raison du partage en trois lots des biens et revenus de lad. abbaye, prétendu contre led.
seigneur abbé par lesd. sieurs religieux » : A ces derniers l’abbé délaisse 1° le membre appelé
le Corps de l’abbaye, y compris le château, la cour et le jardin abbatial, à charge d’acquitter
les pensions dues aux dames de Coyroux, au juge et au procureur d’office, ainsi que les
aumônes ordinaires faites à la porte de l’abbaye et les 2 extraordinaires du 8 mars et du jeudi
saint ; 2° le membre de Crauzy, actuellement affermé à Jean Plaze, marchand d’Argentat ; 3°
le membre du Chassaing, situé aux environs de Donzenac, en échange duquel les religieux
abandonnent à l’abbé le membre de Coffiniéres qui leur avait été donné pour supplément de
leurs pensions par transaction du 29 juin 1660, mais se réservent la somme de 3000 ll. pour
leurs pensions en argent, 300 ll. pour les réparations ordinaires, 12 ll. pour les contributions de
l’ordre et 3 setiers de seigle dus à la sacristie (19 septembre 1691). ŕ « Mémoire sur la
réunion demandée par l’hôpital de Brive, en conséquence des lettres patentes de son
établissement, d’une aumône annuelle dont l’abbaye d’Obazine, scituée à une lieue.de la ville
de Brive, est chargée. Il n’y a point d’hôpital, dans les différentes provinces du royaume, plus
nécessaire et en même tems plus dénué de biens que l’est celuy de Brive. Placé sur une grande
roule et un passage fréquent de troupes, il y a toujours de 80 à 100 pauvres qui y résident,
indépendament des passans qu’on est force d’y recevoir journellement... Tous les revenus de
cet hôpital ne montent cependant qu’à 1973 ll. d’une part et 34 sepliers de grain de redevance,
à la mesure de Brive, qui valent environ 100 ll., en sorte qu’il s’en manque au moins des trois
quarts qu’il n’y ait de quoy fournir aux dépenses nécessaires. Il n’a pas toujours été dans l’état
qu’il se trouve aujourd’hui. La plus grande partie de son révenu consistait en rentes
constituées à prix d’argent. Il en a perdu plus delà moitié par les révolutions du système de
1720, et depuis ce tems-là, le nombre des pauvres s’y est beaucoup acru. Ces considérations
avoient engagé Sa Majesté de luy accorder des secours proportionnés à ses besoins, qui
montoient, depuis 1720 jusqu’à 1731-, à 5 ou 6000 ll. par an, et quelquefois jusqu’à huit mille
livres ; mais les besoins de l’Etat ayant fait cesser ce secours, dès la même année 1734,
l’hôpital ne s’est plus soutenu que pur les aumônes et par les emprunts. C’est dans celte
scituation que les administrateurs de cet hôpital ont réclamé l’exécution des lettres patentes de
son établissement, du mois de mars 1681, pour demander que l’aumône de 120 septiers de
seigle, mesure de Brive, valant environ 300 ll, dont l’abbaye d’Obazine est chargée
annuellement, fût réunie à l’hôpital de Brive » (s. d.). ŕ Autre mémoire sur le même sujet :
« Le 8 du mois de mars et le jeudy saint, les religieux d’Aubazine donnent un pain à tous ceux
qui se présentent. Cette distribution n’a pas les pauvres pour objet, c’est une distribution faille
pour les aisez comme pour les indigens. 11 n’y a pas de bourgeois et de paysan, à deux ou
trois lieux à la ronde, qui n’aille chercher un pain à Aubazine. La comparaison la plus exacte
qu’on puisse donner pour faire comprendre commant se fait la distribution d’Aubazine, est
celle du pain bény : tous ceux qui se trouvent dans l’église ont droit d’en prendre une portion.
11 est aisé de voir par ce détail que l’aumône qui se fait à Aubazine ne mérite pas le nom
d’aumône et que le public n’en retire aucune utilité. Quel avantage au contraire pour ce même
public, si l’union demandée a lieu? » (s. d.). ŕ Autre mémoire (s. d.). ŕ Mémoire pour le
prieur et les religieux d’Obasine (s. d.). ŕ Avis signé J.-B. Bonhomme, portant que les
administrateurs de l’hôpital de Brive « peuvent retourner devant l’intendant et lui demander
un jugement sur l’instance portée devant lui », bien que les religieux d’Obazine aient décliné
sa juridiction et déclaré rue reconnaître pour juge que le Grand-Conseil (22 mai 1739). ŕ
Arrêt du Conseil d’état portant réunion de l’aumône de 120 setiers de seigle, distribuée par
l’abbaye d’Obazine, à l’hôpital, de Brive, « à la charge par les administrateurs d’y recevoir,
avec attention et préférence, les pauvres qui leur viendront des parroisses dépendantes de lad.
abaye » (13 février 1742). ŕ Correspondance et pièces relatives à l’exécution du susdit arrêt
(1742-59). ŕ Requête adressée par les administrateurs de l’hôpital de Brive au Conseil du
roi, pour servir de réponse à autre requête présentée par les religieux d’Obazine, insérée en un
arrêt du 8 septembre 1759, et tendante à décharger ces derniers de l’obligation de fournir
annuellement 120 setiers de seigle aud. hôpital (1760). ŕ Signification de l’opposition faite
par les moines d’Obazine à l’arrêt de 1742 (10 mai 1762).
B25. (Liasse). ŕ 29 pièces (1 imprimée), papier
1724-1764 ŕ Procédures. ŕ Tenue des bureaux de l’hôpital. ŕ Réquisitoire adressé au
lieutenant général en la sénéchaussée et siège présidial de Brive : « Vous remontre le
procureur du roy qu’il demeure averti que quelques-uns des administrateurs de l’hôpital
général de cette ville ont tenu des bureaux, sans convocation préalable des autres
administrateurs et nottament de vous Monsieur, et de luy, procureur du roy, dans lesquels ils
ont délibéré de prêter à différents particuliers des sommes appartenantes aud. hospital,
lesquelles délibérations ont sorti effet par des prêts qui ont été faits, ce qui est contraire à
l’article quatorze de l’édit du roy du mois d’aoust 1749 » (10 février 1755). ŕ Arrêt du
parlement de Bordeaux rendu à la requête de Verlhac, procureur général du roi, et ordonnant
que « le greffier-secrétaire du dit hôpital général de la ville de Brive portera ou envoyera au
procureur général du roy des expéditions en bonne et due forme de toutes les délibérations de
la présente année... en vertu desquelles il a été fait des prêts de l’argent dud. hôpital et
notament des sommes de deux mille livres d’un cotté et quinze cens livres d’autre » (7 mars
1755). ŕ Arrêt du parlement de Bordeaux : Ordonne aux administrateurs d’assembler dans la
huitaine un bureau où seront convoqués le lieutenant général et le procureur du roi, afin de
fixer le jour et l’heure précis auxquels se tiendront à l’avenir les assemblées ordinaires pour la
direction et administration de l’hôpital, assemblées auxquelles pourront assister lesd.
suppliants, si bon leur semble : « et, dans le cas où il seroit nécessaire d’assembler
extraordinairement led. bureau de direction... ordonne aussi que lesd. administrateurs seront
tenus et obligés de faire avertir lesd. suppliants desd. jours et heure, auxquels lesd. assemblées
extraordinaires devront être faites, afin qu’ils puissent s’y rendre, .s’ils le jugent à propos »
(20 décembre 1755). ŕ Délibération du bureau portant que les assemblées ordinaires se
tiendront chaque semaine, le mardi, à une heure de l’après-midi, de la Toussaint à Pâques, et à
7 heures ½ du matin, de Pâques à la Toussaint (20 janvier 1756). ŕ Requête adressée ou
parlement de Bordeaux par Jean-Joseph Maleden de la Bastille, lieutenant général, réclamant,
en vertu de sa charge, le droit de présider les assemblées du bureau et d’y avoir avis
prépondérant, droit qui lui est contesté par 3 des 6 administrateurs de l’hôpital (21 juillet
1763). ŕ Délibérations du bureau ordinaire et du bureau général de l’hôpital de Brive, ainsi
que de la communauté des habitants de la dite ville, par lesquelles il est décidé de recourir à la
médiation et arbitrage du duc d’Ayen, pour terminer le conflit intervenu entre le lieutenant
général et les administrateurs de l’hôpital (10 août-25 septembre 1763). ŕ Mémoires à ce
sujet présentés par les deux parties. ŕ Lettre du duc d’Ayen annonçant l’envoi aux
administrateurs de la décision prise par lui sur cette affaire, d’après l’avis de 3 avocats (25
janvier 1764).
B26. (Liasse). ŕ 10pièces, papier
1763 ŕ Procédures. ŕ Pénitents blancs. ŕ Sommations faites, à la requête des
administrateurs de l’hôpital, Puis des syndics de la confrérie des Pénitents blancs, en vue
d’obtenir le paiement à leur profit d’une somme de 100 ll. léguée à lad. confrérie pur
Guillaume Monjanel, suivant testament du 14 juillet 1756 (février 1763). ŕ Mémoire
présenté par les sieurs Joseph Maleden d’Enval, écuyer, et Pierre Lacoste, notaire, comme
syndics de la confrérie des Pénitents blancs, afin d’expliquer ce qu’est lad. confrérie et quels
sont les titres de son existence légale : 1° « Les hôpitaux ne sont ny asses riches pour secourir
tous les pauvres, ny asses vastes pour les loger. Les pieuses confrairies y supléent par les
aumônes qui s’y font et, quand elles ne peuvent pas tout faire, elles font des prières qui
édifient, elles augmentent la décence du service divin, surtout dans les pétilles villes où le
clergé est peu nombreux, mais leur principal employ, leur œuvre de miséricorde par
excellence, c’est la sépulture des morts. Avec quel zèle ces confrairies de pénitents ne se
portent-elles pas à celte œuvre de miséricorde ?... La puanteur, l’horreur naturelle qu’excite la
vue des cadavres, la redoutable contagion de l’année dernière, l’infamie même de ceux que la
justice envoyé au gibet ou à l’échuffaut, rien ne les rebute, ils font tous les enterrements ». 2°
« L’an 1606, le pape Paul V, pur sa bulle de la veille des kalendes d’octobre de la même
année, approuva la confrairie, laquelle fut homologuée par Mr de la Martonie, évéque, et les
statuts approuvés le sept juillet 1626... De tous ces titres... il résulte que lad. confrairie étoit
établie plus de trente ans avant 1659, époque de la déclaration du roy, qui deffendit de faire à
l’avenir aucun établissement de communauté et confrairie, sans lettres patentes enregistrées,
et qui ordonna le rapport de celles fondées trente ans avant, pour leur être pourvu des lettres
patentes ou être détruites, s’il étoit nécessaire » (30 mai 1763). ŕ Mémoire des
administrateurs pour servir de réponse au précédent : Des édits et déclarations de 1659, 1666
et 1693 ainsi que de divers arrêts du parlement de Paris, touchant les établissements anciens et
nouveaux de communautés religieuses, séminaires et confréries, il résulte : « 1° que la
confrérie des Pénitents blancs de Brive peut, par tolérance, s’assembler dans la chapelle de.
St-Pierre, y chanter et réciter des prières, faire des processions, assister aux enterremens,
visiter les confrères malades, soulager ceux qui ont besoin de secours... 2° que, cette confrérie
n’étant pas confirmée par lettres patentes duement enregistrées, elle est incapable d’exter en
jugement et de recevoir aucun don et legs de meubles ou immeubles... et que ces sortes de
dons et de legs sont confisqués au profit des hôpitaux généraux du royaume » (9 juin 1763).
ŕ Réplique des pénitents dans laquelle sont insérées des copies de la bulle de fondation de
leur confrérie accordée par le pape Paul V, le 30 septembre 1606, et des diverses approbations
et homologations de leurs statuts, consenties par les évêques de Limoges en 1626, 1629, 1738
et 1745 (22 août 1763).
B27. (Liasse). ŕ 8 pièces, parchemin ; 53 pièces, papier
1680-1704 ŕ Procédures pour l’hôpital : contre Charles de St-Viance, chevalier, seigneur
baron dud. lieu, vicomte d’Objat et autres places, puis contre son fils, Jean de St-Viance,
seigneur, abbé de Beaulieu, en raison d’un legs de 100 ll. fait à l’hôpital par Jean de StViance, père et aïeul des précédents, suivant testament du 27octobre 1655 (1680-1705) ; ŕ
contre Barthélémy Monteil, notaire de Dampniat, pour le paiement d’une rente constituée
de75 ll.au capital de 164 ll. (1737) ; ŕ concernant la succession de Jean-Martin d’Alègre,
écuyer, seigneur du Teyres, gendarme de la garde ordinaire du roi et lieutenant du prévôt
général de Limoges (168i-1764) ; ŕ contre François Valadas, châtreur, de la Rebière-Basse,
paroisse de Sadroc, à cause d’une créance se montant à 495 ll. 10 s. de capital et 182 ll. 11 s. 9
d. d’intérêts, cédée à l’hôpital par le comte de Cosnac, le 24 mars 1737 (1762-64) ; ŕ contre
Léonarde Lac et François Cramier, son gendre, de la Maleyrie, paroisse de Sadroc, pour une
créance de 779 ll. de capital et 391 ll. 10 s. 4 d. d’intérêts, cédée par le même et à la même
date que précédemment (1763-1764).
B28. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 60 pièces, papier
1741-1768 ŕ Procédures pour l’hôpital : contre le sieur Dambert, bourgeois de Curemonte,
touchant le paiement des arrérages de deux rentes foncières, l’une de 4 s. et l’autre de 3 quaitous de seigle, dues à l’hôpital sur des terres sises au territoire des Aumônes dans les
appartenances de la ville de Brive (1763-1764) ; ŕ contre Joseph Chauchet, avocat,
bourgeois de St-Clément, en vertu d’une sentence du présidial de Tulle, du 12 juin 1731-, le
condamnant à payer aud. hôpital une rente constituée de 11 ll. 2 s. 2 d. au capital de 200 ll, à
la décharge de l’hérédité du sieur Deprès ; puis, contre Henri Chauchet, juge de Chameyrat, et
su sœur Marianne, femme de Joseph Floucaud, notaire et procureur à Tulle comme fils et fille
du précédent (1741-1766) ; ŕ contre Jean Magontier de Laubanie, marquis d’Azerat, comme
héritier de Jean-Baptiste Rousseau de Laubanie, abbé de St-Jacul et prieur du chapitre de
l’église collégiale de St-Martin de Brive, ce dernier étant resté redevable envers l’hôpital de
quatre années (1744 à 1747) de l’aumône de 30 ll. que le prieur de Brive avait été condamné à
payer aux pauvres, par arrêt du parlement de Bordeaux du 23 mai 1645 (1761-1767) ; contre
les héritiers de Jean Gendre de son vivant menuisier, à cause d’une somme de 500 ll. duc par
lui à l’hôpital (1763-1768). ŕ « Mémoire en forme de réponse à celuy des administrateurs de
l’hôpital de Brive » concernant les legs faits par Dominique Latreille, curé de Mansac, à
l’hôpital ; par Guillaume Monjanel, aux Pénitents blancs, de 100 ll. ; par le sieur Poirin de
Monestier, aux pauvres honteux, de 1000 ll. ; etc. (s. d.)
Série C
Matières ecclésiastiques en général. — Chapelle, aumônerie, cimetière,
nécrologes, obituaires, etc.
C1. (Registre). ŕ In-f°, 6 feuillets (tous les autres ont été arrachés) et 4 pièces (insérées dans
le registre), papier
1395-1654 ŕ « Terrier de Mr Sanhas, recteur de l’hospital », dont il ne reste plus qu’un seul
acte : Investiture d’une pièce de terre sise au territoire de Cros-chies, dans les appartenances
de Brive, consentie par Etienne Sanhes, prêtre, comme « viquaire de la viquarie Nostre-Dame
de l’Hospi’tal Majeur », en faveur de Penelle de loyé, veuve d’Antoine Vielbans, dit Thony
d’Anthony, sous le cens des 6 deniers (21 déc. 1550). ŕ Quittances délivrées par Etienne
Sanhes à Symphorien Escot, notaire, de la rente de 5 s. due par ce dernier à la maison-Dieu de
Brive, sur une terre située au territoire « deulx Frayres menors » et confrontant avec le pré de
l’hôpital (1534-1537). ŕ Reconnaissances : pour une pièce de terre sise près de la porte de la
ville appelée « d’au Fras mineurs » faite par Jean Castel, en faveur de Jean Brossard,
hospitalier et gouverneur de l’hôpital majeur de Brive, sous la rente de 5 s. raimondins ; pour
un jardin sis au môme territoire, par Jean Pinal, en faveur du même et sous le même cens (30
avril 1395). ŕ Procédure contre Jacques de Laroche, conseiller du roi enquêteur adjoint ès
sièges de Brive, au sujet de la rente qu’il doit au recteur de l’hôtel-Dieu, Etienne Chalucet,
« sur le jardin qui est à la sortie de la porte des Courdeilhiers » (1654).
C2. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 2 pièces, papier
1714-1755 ŕ Mission. ŕ Conventions passées entre les Pères de la Doctrine chrétienne et
Georges Boyer, sieur de la Mourinerie, receveur des tailles, agissant au nom de son frère,
Joseph Boyer de Guibert, prêtre résidant à Paris, « lequel désirant procurer l’honneur et gloire
de Dieu par une mission qu’il désire être faite, de deux en deux ans, dans les paroisses de
l’élection de Brive dans lesquelles il y a plus de cinq cens livres d’impositions de taille, a
proposé aux révérens Pères de la Doctrine chrétienne s’ils voudroint se charger de faire lad.
mission, offrant, pour cet effet, de leur donner deux mille livres pour être employés au
poyement des dettes dont la communauté est chargée » : la mission sera faite par 3 prêtres de
lad. communauté, tous les 2 ans à perpétuité, « dans le temps le plus convenable à la comodité
desd. missionaires et habitans desd. paroisses » ; elle durera un mois, dans celles où il y aura
6000 ll. d’impositions et 3 semaines dans les autres ; les pères missionnaires seront tenus de
dire 3 messes pendant la mission, de célébrer un service à la fin, et de chanter un Miserere,
chaque jour, pour le repos de l’âme des fondateurs ; « les révérends pères provincial et recteur
seront priés d’employer pour les missions de la présente fondation, les révérends pères
Beynette, Doume et Verdier, tout autant qu’ils seront en état de le faire » ; « et en cas où les
dits révérends pères, ou leurs successeurs voudroint se dispenser d’acomplir et d’exécuter ce
qui a été dit cy-dessus et promis, ils seront obligés de rendre ladite somme de deux mille
livres elles revenus du tems que les missions n’auront pas été faites, à l’hôpital de la
manifature de cette ville, auquel lad. somme demeurera acquise de plein droit » (14 juillet
1714). ŕ Assignation faite à la requête des administrateurs de l’hôpital aux pères Roques et
Labat, prêtres de la congrégation de la Doctrine chrétienne et syndics du Collège de Brive,
d’avoir à comparaître par devant le sénéchal : « Comme lesd. révérends pères... n’ont
aucunement rempli les engagements par eux pris, que, depuis longues années, ils n’ont point
fait de mission, qu’ils n’en ont peut-être point fait du tout et que, connoissant qu’ils étoienl en
demeure et ne dévoient pas profiter de leur faute et négligence, ils crurent devoir obtenir de
Mgr l’abbé Dubois, lors de la fondation qu’il fît en faveur de l’hôpital, un don des arrérages
de lad. somme ; lesd. sieurs requérans... concluent à ce que lesd. révérends pères Rocques et
Labat soient condamnés... à payer et rembourser auxd. sieurs administrateurs lad. somme de
deux mille livres, avec les intérêtz qui ont couru depuis lad. année mil sept cent cinquante »
(14 février 1754). ŕ Engagement pris parles pères de la Doctrine chrétienne de Brive, de
« fournir six sujets doctrinaires, prêtres aprouvés par monseigneur l’évêque de Limoges, tant
pour prêcher que pour entendre les confessions, et ce à la fin de donner la mission dans la
ville de Brive, dans le cours de l’année prochaine 1756, pendant l’espace de cinq semaines »,
moyennant quoi ils seront censés avoir rempli leurs obligations en ce qui concerne les
arrérages de la mission fondée en leur faveur (V. pour la suite E 4, f -26) (15 octobre 1755).
Série D
Inventaires généraux et partiels. — Instructions, lettres, récépissés et autres
pièces relatives au dépôt même ou au service du dépôt des archives. —
Catalogue de la bibliothèque.
D1. (Cahier). ŕ In f°, 54 feuillets, papier
1627-1638 ŕ « Invantaire des tiltres et papiers de l’hosteil-Dieu Nostre-Dame Majeur de la
présant ville que messieurs maistres Estienne Dufaure, advocat, et Jehan Chevallier,
bourgeois d’icelle, jaditz scindictz du dict hosteil-Dieu, ont bailhé et des livré à messieurs
maistres Pierre Nauvillars, aussy advocat, et François Régis, procureur ez sièges de ladicte
ville, scindictz à présant du dict hosteil-Dieu ». ŕ Parmi les principaux articles, on peut
signaler : F° 1 v° : a Ung livre couvert de peau noire » (C’est le registre coté A.) ; ŕ 2 lièves
de 1553. ŕ F° 2 : Un mémoire et autres pièces concernant la saisie faite sur la maison de feu
Mauriac, dit Tereguaye, pour une somme de 100 ll. due aux pauvres. ŕ F° 4 : Donation de
tous ses biens faite aux pauvres par Marie Roussarie, du village de La Borie (21 octobre
1607). ŕ F° 5 v° : Obligations de 50 et 70 ll, en faveur des pauvres, par Etienne Prelier,
écuyer (1605-1625). ŕ F° 6 : Obligation de 30 ll. par Jean Latreille, procureur, et pièces de
procédure (1607-1614). ŕ Ibid. v° : Reddition de comptes par Arnaud Laroche, procureur,
pour les années 1607, 1608 et 1609. ŕ F° 7 : Autre par Silvain Fonteneil, avocat, comme
syndic des pauvres, années 1607 et 1608. ŕ F° 8 : Contrats de fermage des bois et terre
possédés par l’hôtel-Dieu au territoire de « Chabroqueujeul » (1608-1626). ŕ F° 9 v° :
Obligation de 90 ll. par « Johanicot Chauzenoures », du village de Biscaye, paroisse de Varetz
(7 janvier 1610). ŕ F° 10 : Obligation de 100 ll. par Guillaume Mercier (18 février 1610). ŕ
Ibid. : Contrat de location de la maison appartenant aux pauvres et sise dans la ville, en faveur
de Thony Marty, laboureur, moyennant 3 ll. 15 s. par an (21 février 1610). ŕ F° 11 :
Obligations de 290 ll. par Arnaud Laroche ; de 180 ll. par Guillaume de Lestang, conseiller du
roi (1611-1613). ŕ F° 12 : Testament de Thony Vieche, laboureur du village de Marlignac,
paroisse de Cressensac, instituant les pauvres ses héritiers universels (29 octobre 1613). ŕ F°
15 v° : Un contrat d’arrentement sur parchemin et en latin, du 24 mars 1477 (n. s.). ŕ F° 17 :
Comptes de Jacques Beynette, procureur, comme syndic de l’hôtel-Dieu, rendus le 9 mai
1625). ŕ Ibid. v° : Obligation de 12 ll. 9 s. par Jean Rougueyrie, dit Mongahy, tailleur (20
mars 1623). ŕ Ibid. v° : « Quatre contractz de léguatz faietz aulx pouvres du dict hosteilDieu, par les feuz Sadion de la Coste, Jacques Sahuguet, esleu, noble Jean de Calvimond et
damoyzelle Magdalleine de Montanhiac, sa femme, et Hellies des Hayat ». ŕ F° 20 :
Obligations : de 120 ll. par Jean Verlhac, assesseur ; de 30 ll. par Antoine Maussac, procureur,
et Catherine Dupuy, sa mère ; de 150 ll. par Etienne et Pierre Dautremont, père et fils,
procureurs ; de 100 ll., par Gautier Beynette, bourgeois ; de 40 ll., par le même (1625-1626).
ŕ F° 22 : Comptes de Huguete (sic) Reynette, bourgeois, rendus comme syndic des pauvres,
le 9 mai 1625. Titres remis le 6 mars 1628 par Pierre Nauvillars et François Régis à leurs
successeurs, Jacques Laroche et Etienne Dufour. ŕ F° 25 : Testament de Pascal Verlhac,
enquêteur : legs de 100 ll. (14 août 1576). ŕ F° 26 : Mémoire d’un legs de 300 ll. par
François Duroy, prieur de Peuch-Girert (XVIe s.). ŕ F° 30 : « Exploict de sommation et
assignation donnée en lad. cour de parlement au sieur et damoyzelle de Sainct-Martial et
Labenche, de payer certains léguatz l’aictz par leurs prédessesseurs aulx pouvres » (24 février
1627). ŕ Ibid. v° : Autres assignations adressées à Sylvain Fonteneil, avocat, pour se voir
condamner à payer 92 ll. 6 s. 9 d. ; à François du Griffollet sieur de Lentilhac, pour 300 ll. ; à
Jean Griffoulet, pour 200 ll. (25 février 1627). Titres remis, en 1630, par Jacques Laroche et
Etienne Dufour à Jean Deynes et Zacharie Bachôlerie, leurs successeurs comme syndics des
pauvres. ŕ F° 36 : Quittance de 51 ll. « pour le prix faict de la chambre des fammes »,
consentie en faveur des syndics par Guilhen Blanc, maçon, et Jean Demouty, dit Massiot (17
février 1630). Titres remis, le 20 avril 1633, à Charles de Vielbans, avocat, juge de Brénige, et
a Ramond Devallé, notaire, par leurs prédécesseurs syndics. ŕ F° 39 : « Deux jugemeus
contre le médecin Touron, à faire bonne une pistolle d’Itallie aus dictz pouvres, avec
despans » (1631-32). ŕ Obligations en faveur des pauvres : de 160 ll., par Antoine Lidon et
Jean Petit Loumond, du village de Lacombe (4 août 1630) ; ŕ de 40 ll., par Peyre Chassaing,
dit Borioudou, du village du Bellet (11 février 1630) ; ŕ de 50 ll., par Pierre Belles,
bourgeois (2 septembre 1630) ; ŕ de 30 ll., par Jean Bosche, du village d’Argau (23 juin
1630) ; ŕ de 21 ll., par Jean Cluzan, dit Faurissal, de Malemort (11 novembre 1631). Titres
remis, le 30 juillet 1638, par Léonard Saige, sieur de Peyranges, et Jean Chevalier, à Jacques
de Léonard et à Zacharie Bachélerie, leurs successeurs comme syndics de l’hôtel-Dieu. ŕ
F°43 : Contrat d’arrentement d’une maison appartenant aux pauvres dans la rue de Puyblanc,
en faveur de Thève Vachier, sous la rente de 50 s. (20 mai 1620). ŕ Transaction entre
Aimard de Vayres, prieur de Brive, et Pierre Poulverel, official, « concernant la pantion que le
dit sieur prieur doibt à l’hospital » (16 février 1557 n. s.). ŕ F° 45 : Obligations : Etienne de
Lestang, conseiller, 100 ll. (17 décembre 1635) ; ŕ Guinot et Jean Chantalat, du village du
Temple, 45 ll. (21 juillet 1636) ; ŕ François et Marsalou Lajoinie, du village du Cour, 110 ll.
(5 juin 1636) ; ŕ Jean Faurie, notaire de Curemonte, 86 ll. (7 août 1635) ; ŕ Jean Gimel,
juge de Curemonte, et Bernard Volan, bourgeois, 900 ll. (27 novembre 1635) ; ŕ Jean et
Pascal Verliac, de Ste-Féréole, 300 ll. (2 mai 1635) ; Delle Marguerite de Biliard, 62 ll. 19 s.
(14 juin 1634).
D2. (Cahier). ŕ ln-f°, 6 feuillets, papier
1655 ŕ « Inventaire nouveau des tiltres et papiers qui sont à présent dans l’hospital de
Nostre-Dame Majeur de Brive » et qui ont été mis entre les mains des nouveaux syndics, le 2
avril 1655. ŕ Obligations consenties en faveur des pauvres ; par Jean de Verlhac, prêtre, et
autre Jean de Verlhac, procureur, de 100 ll. (21 février 1650) ; ŕ Silvain Fontaneil, avocat,
comme ancien syndic des pauvres, 80 ll. ; ŕ Etienne Pontic, chirurgien, 30 ll. ; ŕ Etienne de
Lestang, conseiller au presidial de Brive, 100 ll. (7 décembre 1635) ; ŕ Jean de Nantes,
bourgeois, 31 ll. 10 s. (ler février 1646). ŕ Extrait du testament de François Billard,
procureur, léguant aux pauvres une rente de 5 s. (15 novembre 1594). ŕ Contrat de location
de « la chambre du vicaire », consenti par François Lidon, vicaire de l’hôtel-Dieu, en faveur
de Jacques de Léonard et de Zacharie Bachélerie, syndics. ŕ Extraits des testaments de :
François Martiny, notaire de Vignols, legs de 60 ll. ; ŕ Pierre Laserre, enquêteur, 100 ll. en
faveur des pauvres honteux, à prendre sur Chastaing, marchand boutonnier ; ŕ Jacques
Chabrignac, de la paroisse d’Albignac : 2 obligations de 40 ll. « et un chaptal d’une paire de
veaux ». ŕ « Deux minutes de contrat consernant la rante deue aux pouvres sur le four de la
Bousoune, possédé à présent par Giral de Jean et autres ». ŕ « Un pacquet de six clef des
troncs de l’hospital et de l’église St-Martin, etc. ; plus, un cachet de l’hospital, faict de cuivre,
où est l’image Nostre-Dame ; plus, deux tasses d’argent... chascune d’icelles, delà pesanteur
d’un marc demyonce un gros ».
D3. (Liasse). ŕ 2 pièces, papier
1764-1787 ŕ Inventaires. ŕ « Etat des contracts et pièces envoiées à Paris et addressées à
M. de Làvergne, pour les faire viser en conséquence de l’édit du roy, du mois de décembre
1764 » : 4 quittances de finance de 1300 ll., 13.700 ll., 3320 ll. et 2485 ll. 13 s. 4 d. de
capital ; contrat du 25 juin 1732, « par lequel le sieur Couderc, avocat en la cour, en qualité
d’héritier sous bénéfice d’inventaire du feu sr Lagarrigue, cy-devant archer en la
mareschaussée de Brive, cède et transporte aud. hôpital de Brive la quittance de liquidation de
la finance de l’office d’archer dud. Laguarrigue, fixé à mille cinquante livres par lad.
quittance, pour tenir lieu de ce que led. hôpital pouroit demander et prétendre, tant en
principal qu’intérêts et dépens, contre led. sr Laguarrigue... ; sentence du Châtelet de Paris
portant adjudication, au profit dud. hôpital général de Brive, de plusieurs parties de rentes, ou
intérêts au denier cinquante, et arrérages sur les tailles de la généralité de Limoges, créés par
arrêts du conseil de 1720, lesd. parties de rente saisies réellement au préjudice de feu JeanMartin d’Alègre, écuyer, gendarme de la garde du roy, pour par led. hôpital jouir desd. rentes
à commencer du premier janvier 1763 » ; 3 contrats de vente de rentes sur les aides et
gabelles, passés au profit de l’hôpital, en 1752, 1756 et 1764 : de 212 ll., de 400 ll. et 142 ll. 1
s. 6 d. de rente, moyennant les sommes de 4480 ll., 8320 ll. et 2841 ll. 10 s. ŕ « Inventaire
des titres que MM. Les administrateurs de l’hôpital général de cette ville m’ont remis pour la
rénovation du terrier dud. hôpital, le 23 juillet 1787. » Signé, Eschapasse.
Série E
Administration de l’établissement. — Délibérations, nominations,
règlements. — Budgets et comptes, états des recettes et dépenses. —
Économat, fournitures, entretien des bâtiments. — Inventaires de
mobiliers, livres de caisse, etc.
E1. (Registre). ŕ In-f°, 174 feuillets, papier
1625-1645 ŕ Délibérations. ŕ F° 1 : « Bureau teneu dans l’hospilal de Brive : Aujourd’huy,
quatriesme jour du mois de may mil six cens vingt et cinq, dans la maison de l’ostel-Dieu
Nre-Dame-Majeur de la présent ville de Brive et chambre où il est acoustumé tenir le bureau,
y estant assamblés pour se subjet monsieur mre Jehan de Sales, advocat pour le roy en la
seneschaucée et siège présidial dud. Brive, Jehan de Rouchon, sieur dud. lieu, consulz et
conseigneurs d’icelle, et assistans messieurs Mres Françoys Dumas, conseiller du roy,
lieutenant général en lad. seneschaucée et siège présidial, Estienne de Verlhac, procureur du
roy aud. siège, Barthélémy Dupuy, advocat, Annet Domenat, official du Bas-Limosin, Jehan
Coignac, advocat aud. siège, et Estienne Dufaure, aussi advocat, et Jehan Chevalier,
bourgeois, à présans sandictz dud. hostel-Dieu, sur ce qu’a esté dict et represante par lesd.
Dupuy et saindictz », il a été arrêté qu’il sera sursis au procès pendant en la cour du parlement
de Bordeaux entre les syndics et Antoine Lidon, prêtre et vicaire de l’hôtel-Dieu, au sujet des
rentes demandées par ce dernier ; « de même, que les dictz sindictz fairont ung invantaire de
tous les papiers, tiltres, meubles et autres choses dud. hostel-Dieu appartenant ausd. pauvres,
lesquelz tiltres, papiers, arentemans et recognoissances seront mys dans ung coffre qui
demeurera dans la chambre du bureau, pour en prendre des estraictz lors et quant besoing
sera ; finalement... que le bureau se tiendra tous les premiers dimanches des moys, à une
heure après midy..., et qu’il sera faict un livre et regiestre pour incérer tous les arrestés et
résolutions qui seront prinses ausd. bureaulx » (4 mai 1625). ŕ F° 4 : Résolution prise de
faire construire « une chappelle, dans le jardrin dud. hostel-Dieu et du cousté du puys, aulx
fins d’y faire reposer le Saint-Sacrement pour estre administré par le vicaire dud. hostel-Dieu
aulx pauvres qui se trouveront malades et autres dans led. hostel-Dieu, est ce des intérestz des
sommes deues aud. hospital ou autres revenus dud. hostel-Dieu « (22 juin). ŕ F° 5 : Bureau
tenu dans la « chambre de sur la chappelle nouvellement construicte » : II est résolu que le
bureau se tiendra désormais dans celte chambre ; « que dans la chambre [où] on souloict sydevant tenir le bureau, sera dressé ung lict et une couchette, pour y faire coucher les presbtrés
de quallitté, pcllerins et passagers qui se retireront dans led. hostel-Dieu, et semblablement
pour y faire accoucher les femmes de bien qui se trouveront, en l’extrémitté de
l’accouchement, dud. hostel-Dieu » ; que le vicaire continuera de demeurer dans la grande
chambre qu’il occupe à présent, devant la maison de Pierre Gaubert, procureur, la rue entredeux, et en face de celle de Pierre Barthalot, hôte, une ruelle les séparant (17 janvier 1627). ŕ
F° 7 : Bureau tenu dans la chambre sur la chapelle, sous le syndicat de Pierre Nauvillars,
avocat au parlement de Bordeaux, et de François Régis, procureur et juge des châtellenie et
juridictions de St-Aulaire, Martignac et le Vialard : Il u été arrêté qu’on poursuivrait le procès
intenté contre l’hôtel-Dieu au parlement de Bordeaux par Anne de Beynette, veuve de Jean
Mercier, au sujet de la maison de Teregaye possédée par les pauvres, sur laquelle elle
prétendait lui avoir été assigné une somme de 500 ll., par feu Jean Mauriac, son premier mari,
en conséquence de quoi, elle réclamait le remboursement de cette somme ou offrait de
racheter la maison moyennant 600 ll. D’autre part, les syndics ayant représenté « qu’il loge
souvent dans led. Hostel-Dieu plusieurs femmes incognues, desbauchés et de mauvaize vye,
accompaignées de gens pasagiers et sans adveu, lesquelles, soubz proteste de mariaige,
comettent plusieurs escandalles et actions indécentes et de mauvais exemple dans led. hostelDieu », résolution est prise de faire faire les réparations nécessaires dans une chambre basse,
appelée la chambre des femmes ; « et pour plus comodémont les loger, il sera dressé quatre ou
cinq couchettes, ou challitz de boys, guarnis de palliasses, mathollas et couvertes, une
cheminée du costó de la chambre du vicquaire, une guarderobbe qui se jectera dans le
Conduict du privé dud. hostel-Dieu... ensemble une éguière pour le service desd. pouvres,
comme, pareilhement une autre frenestre pour donner clarté dans la dicte chambre ; item les
vitres et contrevantz, tant des chambres de l’antien que nouveau bureau, seront faictes. »
Enfin, comme on s’est plaint de ce que le vicaire de l’hôtel-Dieu fermait la chapelle, en
gardait la clef et par suite empêchait d’y entrer pour entendre les messes qui s’y célèbrent,
tous les dimanches et autres jours de la semaine, ainsi que le Salve Regina récité tous les soirs
dans la dite chapelle, il est décidé que les syndics « guarderont, comme ilz ont cy-devant faict,
une clef de la chappelle dud. hostel-Dieu, pour icelle ouvrir et fermer, et y faire faire le
service divin, dire messes, le Salee Regina acoustumé, soict par le vicquaire ou autres de leur
commandement » (16 mai 1627). ŕ F0 10 : Bureau tenu sous le syndicat de Jacques Laroche,
substitut du procureur du roí et adjoint aux enquêtes et commissions en la sénéchaussée et
siège présidial de Brive, et d’Etienne Dufour, bourgeois : « Comme aussy a esté represante
qu’il y a grand nombre des pauvres en la présant ville et que journellement, il en arrive
d’estrangers, à cause de la dizette de l’année... ; a esté arresté et ordonné que, outre le revenu
qui se pourra lever, il sera prins du fondz le plus liquide la somme de cent livres, pour en estre
bailhé et distribué journellement aux pauvres estrangers qui viendront a la porte de la ville,
seize à vingt solz, tous les jours jusques au jour de la St-Jehan, lesquelz seront bailhés au
cappitaine qui sera de guerde ou autre qui aura charge, et moyennant ce, avons deschargé led.
hostel-Dîeu d’autres aumosnes généralles et que dores avant ne sera plus donné de febves,
saufz des deux charges de bled qui sont dans le coffre, lesquelles on faira mouldre et mettre
en petitz pains, la moytié desquelz seront bailhés au dict hostel-Dieu et l’autre, à la porte de la
ville, aux pauvres estrangers... et pour subvenir aux fraietz des maliades, suaires et
entretènement des pauvres, lesd. scindietz bailheront requeste contre le sieur prieur [de Brivel
ou fermiers, suyvant la coppie de la sentence cy-devant donnée, escripte dans le livre, aux fins
qu’il soyt condempné de payer la somme de soixante livres pour la norriture des pauvres, avec
les areyrages deubz » (2 avril 1628). ŕ F° 12 : Bureau tenu sous le syndicat de Jean Deyme,
avocat au présidial, et de Zacharie Bachèlerie, bourgeois et marchand : « Attandu la disette et
stérillité des années », les syndics ferant une aumône générale, à tel jour qu’ils aviseront, au
moyen d’une charge de seigle et de 2 setiers de seigle, « et continueront faire des ausmosnes,
durant le temps de la disette, suivant la faculté dud. hostel-Dieu... Finallement, pour ceus qui
ont les femiers dans l’enclos, limites et joyniant la maison dud. hostel-Dieu et tout ce qui en
dépend, seront tenus les vuider et, à c’est effect, les scindicqs les y contraindront par les voyes
de justice » (7 avril 1630). ŕ F° 13 : Autre bureau : Il a été arrêté, « premièrement, qu’à
cause de l’arresté consulaire par lequel l’entrée de lad. présent ville a esté deffendue aux
pauvres estrangers, de crainte qu’ilz ne portassent l’infection et maladie en icelle, soit comme
venantz des lieux infeetz ou fréquenlens et passantz par iceus, pour se secourir en leurs
nécessités, et à raison de ce qu’ilz ne sont reçeus en lad. ville, il ne seroit trouvé juste les
congédier sans leur donner quelque assistance et leur faire par charité quelque aumosne, aus
fins les soulaiger en leur faim et misère, lesd. scindiqs seront tenus bailler, pandant trois mois
prochains venantz, tous les jours, jusques à quarante solz ou dadventaige, si besoing est et
suivant les mandements qui leur seront envoyés par les sieurs consulz, et ce aus capitaines qui
auront la charge de la guarde des portes de lad. ville ou autres ; en second lieu, parcequ’il se
recognoit beaucoub de misère et nécessité en la présent année, parmy une infinité d’habitans
de lad. ville de Brive, à laquelle misère il fault, le mieus et le plus commodément qu’il sera
possible, pourveoir, les mésmes scindiqs seront tenus faire provision de vingt cestiers febves,
qu’ilz fairont cuire et donneront en potaiges à tous les pauvres de lad. ville et autres qui se
présenteront en lad, maison et hostel-Dieu, pandant deus mois » (16 mars 1631). ŕ F° 14 :
Autre bureau : Résolution prise d’employer une somme de 24 ll. provenant des arrérages du
legs de 3 ll. de rente fait par le sieur Merchadour, en 1624, à faire traiter et médicamenter
« ung pauvre nécessiteus, bon artisan, homme de bien de lad. ville, qui estoit malade d’une
maladie contagieuse, en danger de le faire mourir sans aucung sien deffault comme il est
notoyre à ung chasqung, s’il n’y estoit pourveu, nommé Jehan Paschal, mre tisserand » (25
novembre 1631). ŕ Ibid v° : Bureau tenu sous le syndicat de Léonard Saige sieur de
Peyranges, receveur des tailles en l’élection de Brive, et de Jean Chevalier, bourgeois : Il a été
résolu de faire faire les réparations nécessaires à l’hôpital et à la maison de Terregaye, qui
menacent ruine ; de prier mre Jérôme Saige d’accepter la charge d’avocat des pauvres ; de
tenir quitte de tout ce qu’ils doivent, Guillaume de Lestang, conseiller au présidial,
moyennant 300 ll., et le sieur de Lintilhac, moyennant 200 ll. ; d’employer les 4 ou 300 ll. que
les syndics ont à leur disposition, à la construction d’un jeu de paume ; de choisir un
chirurgien pour l’hôpital ; enfin, sur une requête présentée « par l’hermine, tendant qu’il luy
soit donné ung habit par les scindictz, veu sa pauvrette », de bailler aud. « père hermitte » 8 ll.
pour se faire un habit, à charge par lui de dire une messe, tous les mois, pour les âmes des
bienfaiteurb de l’hôpital et des pauvres qui y sont décédés, et d’assister, sans salaire, aux
enterrements des pauvres et autres exercices de dévotion qui se font dans l’hôlel-Dieu (15
septembre 1634). ŕ F° 17 v° : Autre bureau : La somme de 1300 et quelques livres, formant
l’excédent des recettes sur les dépenses de la précédente gestion, sera prêtée à personnes
solvables, avec intérêts, attendu qu’il ne se trouve à vendre aucun endroit convenable pour
faire le jeu de paume. « Pour ce qui concerne l’aumosne, a esté aussy résolu qu’il en sera fait
deus, toutes les sepmenes, générales et au son de la grand’cloche, à l’hospital, pendent un
moys, où il sera donné du potaige, des fèves et du pain, jusques à la somme de trente-et-deus
livres, veu la grande quantité des povres qu’il y a en la présant ville qui périssent de faim », à
la suite de la grêle « qui a fait beucoup de maus en ses cartiers » (15 mai 1635). ŕ F° 18 v° :
Autre bureau : Il a été résolu de continuer en la charge de gardien et de gardienne de l’hôpital,
avec les salaires accoutumés, Pierre Liondor, dit Gouin, et Catherine de [nom en blanc),
gendre et fille de la défunte gardienne, « qui ont promis de bien faire leur charge aud. hostelDieu, et notamment envers les malades ». Comme, « puis peu de jours en ça, il feut faict, dans
le présent hospital, par ung certain soy-disant hermitte, nommé Jacques Noualhac, du bourg
de Vigeois, quelques insolances avec une famme de mauvaize vie » ; il a été arrêté qu’il sera
mis des paillasses, matelas et couvertures aux couchettes qui sont dans « la chambre des
filhes », pour y loger les femmes, avec défense au gardien de les faire coucher ailleurs que là,
afin d’éviter telz accidans et désordres, pour l’advenir, et que Dieu n’y soit plus offincé ». Il
est résolu, après consultation donnée par Jérôme Saige. avocat des pauvres, d’abandonner le
procès poursuivi par les syndics contre Yves Jouzac, mre peintre, et Marie Treille, sa femme, à
cause d’une maison donnée aux pauvres par Géraud et Etienne Treille, frères de lad. Marie, et
son mari (10 décembre 1637). ŕ F°21 : Bureau tenu sous le syndicat de Jacques de Léonard,
avocat en la cour de parlement, et du Zacharte Bachèlerie, bourgeois et marchand ;
Résolutions prises au sujet de la rente de 30 ll. due, depuis 6 ans, par les héritiers de feu
monsieur de St-Clément ; au sujet des legs faits par le « bien ayeul » du baron de St-Martial,
100 ll. une fois payées et une charge de seigle annuellement, par la mère dud. sieur de StMartial, 60 ll., par Jean de Calvimond, sieur de lu Labreullié, 150 ll. ; nu sujet des sommes
dues, par le prieur de Brive, 60 ll. par an, par Catherine Dupuy et Antoine Maussac, 130 ll. e
les intérêts de 10 années, par Sylvain Fontenel, avocat, 90 ll. et les intérêts depuis 24 ans. « A
esté aussy résoleu que lesd. scindictz fairont faire ung jeu de paume et qu’ilz prieront
messieurs les consulz de faire assembler les habitans de la ville, pour voir çy la ville leur
veust donner la plusse pour faire le dicl jeu de paume... A esté résoleu que les dictz scindictz
nouriront, aux despans desd. pauvres, tous ceux qui porteront la piere et autres matériaux,
sans salaire. » En marge, on lit : « Sera remarqué que le jeu de paulme fust batty dens le
simitière des pobvresr pour leur avoyr esté bailhé en contrechange et indempnité de celuy
qu’ilz avoyent al Sevoyri et où les pobvres estoyt encevelis ensienement, et par concéquant
lad. Propozition porroyt estre préjudissible aud. pobvres sy messieurs du bureau n’en estoyt
esclercis par ce postille, de tant que la ville n’a rien du sien ausd. pobvres » (5 août 1638). ŕ
F° 23 : Autre bureau où sont prises diverses résolutions concernant les dépenses de
construction du jeu de paume et l’acquisition d’une terre appartenant aux Cordeliers, contigue
à l’emplacement dud. jeu (18 janvier 1639). ŕ F° 24 : Autre bureau où il est question d’une
amende de 250 ll. payable à l’hôtel-Dieu, à laquelle avait été condamné, par jugement du
présidial, François Manière, dit le Begualdel Seny, de Maussac (17 mai 1640). Comptabilité.
ŕ Sur le même registre pris à rebours : Comptes rendus par Jean Dufaure, avocat, et Jean
Chevalier, bourgeois, de leur administration comme syndics de l’hôtel-Dieu N.-D. Majeur,
depuis le 24 février 1625 jusqu’à pareil jour de l’année 1627. ŕ Recettes. 1625. ŕ F° 1 :
Reçu de Libéral Mercier, marchand, pour une année de location de la maison de Teregaye, 18
ll. . ŕ Ibid. v° : « Receu du sieur Vielbans, d’Avinion, la somme de Tingt-cinq livres dix sols,
de la vente de l’herbe du pré desd. pauvres, pour lad. année ». ŕ F° 2 : Reçu des héritiers du
feu sieur de St-Clément, par les mains de Phorien Latreille, 30 ll, de l’année 1623, pour partie
du legs fait aux pauvres par Salviot Prohet. ŕ Ibid. v° : Reçu de Jean Legrède, orfèvre, 151 ll.
13 s. 2 d. et 30 ll. d’intérêts. ŕ F° 3 : 9 ll. payées par Jean Maurioles, bàtier, pour un semestre
de location de la maison de Teregaye. ŕ Ibid. v° : « Reçeu de l’argent qui c’est amassé au
plat desd. pauvres, dans l’église St-Martin, par les filles à ce commises, tous les dimanches et
festes de lad. année, destinées pour amasser ou autrement extraordinairement, ensemble ce qui
s’est amassé dans led. hospital, aus jours des processions et festes de Pâques, les droietz du
foite-chiens, marguiller et autres charges déduites, la somme de cent quatre livres un sol un
denier ». ŕ F° 4 : Total de la recette, 893 ll. 10 s. 3 d. ŕ 1626. ŕ F° 5 : Argent amassé au
plat des pauvres, 100 ll. 18 s. 9d. ; argent trouvé dans le tronc « depuis qu’il a esté dressé »,
4ll. 7 s. 1 d. En outre, les syndics » disent avoir prié damoiselles Gabrielle de Mailler,
Françoise de Lestang, Jeanne d’Algay et Françoise de Jalinac, de quester de l’argent pour
faire faire un tabernacle pour la chapelle dud. hospital, ce qu’elles auroit faict, et auroient
amassé la somme de neuf livres six sols neuf deniers, laquelle elles nous auroient baillé ». ŕ
Ibid. v° : Total de la recette, 443 ll. 12 s. 3d. ŕ Dépenses. 1625. ŕ F° 7 : 38 aunes toile
d’étouppe, pour faire des suaires ou des paillasses, 12 ll. 15 s. ŕ Ibid. : Pour faire ensevelir 5
pauvres morts dans l’hôtel-Dieu, 29s. ŕ Ibid. v° : Baillé au vicaire de l’hôpital, 15 s., pour les
3 messes de l’obit d’Antoinette Aldebarl. ŕ F° 8 : Gages de la gardienne, 6 ll.
E2. (Registre). ŕ ln-f°, 166 feuillets (manquent les feuillets 40, 43. 46 et 47, 83 et 84, 95 à
124, 141 à 145, 154 à 156), papier
1644-1673 ŕ Délibérations. ŕ F° 2 v° : « A esté représenté la ruyne-adrivée au jeu de paume
des dietz pauvres et estre ynportant et nécessaire de délibérer ce quy conviendra faire pour la
réparation el restauration d’icelluy ». ŕ « Il y a dans led. hostel plusieur pauvres malades qui
ne sont point secourus, faulte d’un chirugien assidu, et Guilhaume Bounye, mre chirugien,
s’est offert de le servir aux gaiges acostumés » ; ce qui est accepté (6 mars 1644). ŕ F° 4 :
Résolution est prise de vendre la maison appelée de Terregaye, à Anne de Mauriac, veuve,
moyennant la somme de 650 ll., qui sera employée à faire les réparations nécessaires au jeu de
paume (10 juillet). ŕ F° 6 : Les syndics sont autorisés à accepter la somme de 40 ll. offerte
par Marguerite Dambert, veuve de Pascal Vielbans, conseiller élu, au lieu des 50 ll. léguées
aux pauvres par ce dernier, dont les biens avaient été saisis (16 février 1645). ŕ Ibid. v° : Les
syndics ayant représenté que, dans l’hôtel-Dieu, « y a une cheminée fort estroicte, que les
pauvres estrangers venant à adriver, et principallement l’hiver, estant chargés de plue, ne s’y
peuvent pas toutz chaufer ny essuer, à cause du peu d’espace qui est à la dicte cheminée... ;
que la salle du dict hosteil-Dieu est toutte despavée et qu’à raison de ce, les pauvres et mesmes ceux qui visitent la chapelle qui est au bout d’icelle, en reçoipvent une grande
incommoditté, en y passant et repassant,... ; qu’ilz sont contrainetz, plusieurs foys de l’année,
à cause de la puanteur qui adrive du privé du dict hosteil-Dieu, de le faire nettoyer à grand
fraietz et despance, et s’il seroict à propos de faire conduire les heaus pluviales de la
couverture du dict hosteil-Dieu par ung canal dans led. privé » ; que le sieur de St-Martial
offre de payer 500 ll., à raison des legs faits aux pauvres par les sieurs de Calvimond, ses
frères, et la demoiselle de Montaignac, sa mère, se montant à la somme de 160 ll., ainsi que
des arrérages d’une charge de blé due par lui annuellement sur le moulin du Prieur ; il a été
résolu d’agrandir la cheminée, de faire paver la salle « de petits calious », de faire faire un
canal pour recevoir les eaux de pluie et d’accepter la somme offerte par le baron de StMartial, sans y comprendre le legs de 50 écus fait par Arnaud de Calvimond (19 mars). ŕ F°
8 v° : « A esté propozé par les dietz scindictz qu’ilz ont esté assignés par devant monsieur le
séneschal de Brive, à requeste de mre Hugues Coste, médecin, aulz fins de ce veoir
condampner à luy payer ses peynes, journées et vacations, pour le temps qu’il dict avoir servi
les pauvres de l’hospital, bien que les susdietz ne l’ayent jamais employé ny veu pandant le
temps qu’ilz sont en charge, et disent avoir payé la pention à mre Jacques Reqaudye, médecin,
ne la pouvant payer à deulx pour le peu de revenu qui est dans l’hospital, et que ung seul
médecin suffist pour l’assistance des pauvres, et que jamais n’y a heu que ung seul médecin ».
Les provisions du sieur Regaudie lui avaient été délivrées parles consuls en l’année 1642 (4
février 1646). ŕ F° 10 : Teneur de la susdite requête de Hugues Lacoste, disant que des
provisions de médecin de l’hôtel-Dieu lui auraient été accordées par les consuls de 1643 et
qu’il fut tenu un bureau qui décida que le sieur Regaudie et lui-même continueraient à faire
les fonctions de médecin des pauvres. ŕ F° 11 : Il est arrêté que le sieur Regaudie sera
maintenu seul en la charge de médecin des pauvres et que le suppléant devra, le surlendemain,
justifier ses prétentions par provisions valables ou autres raisons (18 février). ŕ F°14 : « Pour
esvitter aux grandes scandalles, insolences et blasphèmes qui se commettent le plus souvent
par plusieurs pauvres, soit-il hommes ou femmes, de bonne ou mauvaise vie, seroit nécessaire
de faire prépparer et garnir troys lietz, dans la chambre basse qui est à costé de la cuisine,
pour y loger et faire coucher les filles saiges, y faire accoucher les femmes enceintes qui se
trouveront dans la nécessité, ce qui esvittera à l’advenir beaucoup de désordres, insolences et
sallettés qui se commettent de nuit dans. led. hospital » ; adopté. « Puis quelques années, la
grand lampe de la salle du présent hospital n’est allumée les soirs, pour donner clarté aux
pauvres qui y sont reçeus, pour y voir prendre leur soupper et pour se coucher chascun dans
leur lict... ; a esté résoleu que, depuis le jour failly jusques à deux heures de nuict, sera lad.
lampe allumée aux despens de l’hospital » (26 novembre 1040). - F° 15 : « Pour la seurlé des
tiltres dud. hostel Dieu, a esté résoleu que les tiltres et livres... seront inventorisez et parraffez
en chascun feuilhet... Sera aussy dressé un brief estât de recouvrement des revenus et autres
affaires de l’hospital distribués en divers chappitres, le premier pour les rentes foncières, le
deuxiesme pour les rentes sèches, le troisiesme pour les fonte, le quatriesme pour les debtes
actifz, et ainsin des autres comme ilz adviseront, lequel estat sera représenté au bureau de
troys en troys moys, pour voir les diligences faictes et à faire » (id.). ŕ F° 16 v° : Parce qu’il
se commet des abus dans la distribution des 30 ll. données, chaque année, à 3 pauvres filles à
marier, « a esté résolu que, pour esviter à tel désordre, et que celles qui les aiant heues une
foys ne l’aient pour l’advenir, ny qu’il soyt donné à autres que suivant la vollonté dud.
testateur, qu’il sera fait regestre du non et surnon de celles qui l’auront eu ; et affin que le
bureau ne soyt plus surprins, il est aresté que les attestations qui seront faictes par celles qui
prétendront lesd. dix livres, de leur bonne vie et de la condition portées par le testament dud.
feu testateur, seront signées des scinditz dud. hostel-Dieu » (29 novembre 1648). ŕ Ibid. :
Autorisation est accordée- à Messire Jean Comte, prieur de St Pierre et chanoine de l’église
St-Martin de Brive, d’être enseveli, après sa mort, dans la chapelle de l’hôpital, en retour de
quoi, il a promis de donner 200 ll. et le lit dans lequel il mourra, « qu’il veust estre porté
apprès son anterremant, dens led. ospital, pour y estre misaprés le plus malade qui s’y
trouvera » (id.). ŕ F° 18 v° : Jean Dudoyt, fermier du jeu de paume, moyennant 150 ll. par
an, n’a rien payé du fermage de l’année, « à cause que personne n’y va jouer », et « veu sa
notoyre povretté et perte qu’il faict aud. jeu », il est décidé qu’on lui relâchera 15 ll. sur le
prix de location (26 juillet 1649). ŕ Les consuls de l’année précédente prétendant faire payer
par les syndics certaines contributions extraordinaires imposées sur le médecin et le
chirurgien de l’hôpital, il « a esté résolu et aresté qu’on ne paiera, ny par le passé, ny bores, ny
pour l’advenir, pour le médecin et sirugien dud. hospital, que les tailhes, connues et
hordinaires et qu’ilz jouiront de leurs privilèges acostumés » (id.). Ŕ F°20 v° : Pierre Bastide,
mre chapelier, et Louise Malesse, sa femme, continueront de demeurer dans l’hôpital, en la
charge de gardien et gardienne, qu’ils occupaient depuis le 19 avril 1650, « soubz la panssion
de deux charges bled annuellement, dhue l’une par monsieur de Sainct-Martial et l’autre par
les héritiers de feu Barthelmy Chastaing... ensemble dix solz, pour le blanssissache de
chesque licisve qui sera faicte pour le service des povres dans led. hospital » (26 décembre
1650). ŕ F°21 : La nomination d’un syndic des pauvres, en remplacement de Zacharie
Bachèlerie, décédé, est renvoyée à la prochaine assemblée de ville (id.). ŕ Ibid. : Le fermier
du jeu de paume demande un rabais sur le prix de son fermage, « altandu le peu dé pratique
qu’il a, a cause de la cheretté de vivres et maladye qui est et a esté dans la présamt ville »
(id.). ŕ Ibid. : « A esté aussy représamté par led. sieur Chevallier, scindic, qu’il est pressé de
responce sur la proposition qu’il luy a esté faicte, il y a desjà asais longtemps, par damoizelles
Françoize de Duroux et Martialle de Lapoire, concernant le pieux désir qu’elles ont heu de
s’establir dans le presamt hospital, pour s’y employer au service des povres malades que
autres pas-sans qui y arriveront, o la charge de leur donner ung logement convenable, tant
pour elles que pour d’autres filhes de la ville, s’ilz s’en présamte qui se veuillent randre à elles
pour faire la mesme fonction dans led. hospital, lesquelles il leur sera loizible d’y en mettre,
sans que les unes ny les autres en puissent estre espellées, tant et sy longuement qu’elles
auront de quoy s’y entretenir et nourir, seines et malades, comme elles offrent faire à leurs
despans, sans prandre chose quelcomque du revenu ny fons dud. hospital et sans aussy que
messieurs les scinditz et bureau puissent en mettre d’autres qui vouldroyent faire la mesme
fonction dans led. hospital, que du consante-ment desd. damoizelles de Duroux et de Lapoire,
ny elles aussy n’y en pouront mettre sans l’adveu desd. sieurs scinditz et bureau... à laquelle
proposition, led. sieur Chevallier, scindic, croist n’estre besoingt d’adjouter autre chose que le
tesmognage qu’il est obligé de porter et la vertu, zelles et ferveur desd. filhes dans les
assistances qu’elles ont randu aux povres malades dans (sic) led. hospital a esté remply
despuis cinq à six moys, qu’elles ont vizitté avec grand assiduitté et iceux malades
généralement servy dans louttes les nécessités, sans avoir craincte des incommodittés qu’elles
en porroyent recepvoir ny du péril qu’il y porroict avoir à cause de la qualitté desd. maladyes,
malignes et communicables » (id.). ŕ F° 22 v° : Contrat passé entre Jean Chevalier, syndic
de l’hôpital, et les demoiselles Françoise, fille de feu Annet Duroux, greffier en l’élection, et
Martiale, fille d’Etienne Lapoire, notaire royal et procureur aux sièges de Brive, portant
réception de ces dernières dans l’hôpital, aux conditions énoncées plus haut, pour servir et
assister les pauvres accommoder leurs vivres, faire leurs lits et leur donner toute l’assistance
possible ; et leur accordant pour logement « la chambre appellée du vieux bureau, avec
l’aultre chambre y tenant, appellée la chambre de l’hermitle, et l’une et l’aultre avec les
meubles et lictz qui y sont de présamt et qui seront espéciffiés par l’invantaire qui en sera
faict » (4 janvier 1651). ŕ F°24 v° : « Remoustrent les dicts scin-diqs que, le cinquiesme
feuvrier 1543, François de la Forestie, bourgois de Brive, auroit donné paison testament, un
denier de pain blanc, chasque dimanche de l’année à perpétuité, pour le pain bénit des pauvres
de l’hospital de Brive, pour leur estre donné a la messe que le vicaire du dict hospital est
obligé d’y dire, le dict pain payable par le possesseur de la maison et fours appelle de
Chérubin, et que néantmoins Denis Treilles, possesseur de la ditte maison, a discontinué
certaines années » (21 mai 1651). ŕ Ibid. : Etienne Chalvet, vicaire de l’hôpital, devra
remettre, chaque année, entre les mains des syndics » les lièves, payements et recognoissances
des rantes, obits et fondations faictes à l’hostel-Dieu qui luy ont esté données pour sa
pension ». Il sera fait un inventaire des meubles et ornements qui lui ont été baillés pour le
service de la chapelle, y compris ceux qui ont été donnés par la duchesse de Ventadour, « de
tous lesquels meubles et ornemens le dict vicaire se chargera... pour s’en servir dans la ditte
chapelle, sans pouvoir les divertir à d’autres usages hors icelle » (id.). ŕ F°25 v » :
« Délibéré, pour esviler les indécences qui ont accoustumé de se commettre, dans le dict
hospital, contre l’honneur et respect deub au très sainct sacrement qui repose dans la chapelle,
qu’on ne souffrira plus désormais que les hommes et femmes couchent ensemble, dans le dict
hospital, mesme soubs prétexte de mariage, duquel beaucoup de personnes de ceste condition
ont accoustumé de couvrir la vie licencieuse qu’ils mènent, ains seront les femmes mises à
part dans la chambre qui est dans l’hospital destinée à cest usage, qui fermera à clef » (id.). ŕ
Ibid. : « Attendu la commune disette », des aumônes de potage, fèves ou pain seront faites
jusqu’à la somme de 100 ll. (id.). ŕ F°26 : Les syndics sont autorisés à recevoir les 1000 ll.
que la duchesse de Ventadour a données aux pauvres honteux de la ville, pour en distribuer le
revenu suivant les indications de la dite dame (id.). ŕ F°27 v° : « Représantent aussy que le
cimetière des peauvres scittué à Puiblanc est profané à cause des foires qui se tiennent, des
fumières et autres immondices qu’on y mest, estant tout ouvert, joinct que les pourceaux
creussent les fosses des corps qu’on ensepuely et qu’ilz ont avisé prandre, soubz le bon plaisir
du bureau, sur petit coin du pré des peauvres pour y transporter le dict cimetière et le fermer
de deux ou troys sizes de quartiers. Délibéré qu’il sera prins quelque recoin de la place
publique de Puiblanc... pour y faire le cimetière des peauvres, sans toucher au pré » (17 mars
1652). ŕ Ibid. : Jean Dudoit, dit la Gaillardise, fermier du jeu de paume, ne payant pas le prix
du fermage « s’excuse sur la disette commune et sur ce que peu de perssonnes vont jouer à
cause que les portes de la ville sont fermées et mesme que ceux qui vont jouer ne le payent
point » (id.). ŕ F°28 v° : « Veu la grande disette de l’année présante et la grande quantité des
peauvres qui sont et arivent, tous les jours, dans la ville », résolution est prise de faire une
aumône publique (id.). ŕ F°29 : Délibération du bureau autorisant les syndics à se servir de
l’argent qu’ils ont ou pourront emprunter et notamment des 1000 ll. que la duchesse de
Ventadour a promis de donner en faveur des pauvres honteux, pour acquérir, à titre
d’hypothèque, le droit de courtage appartenant à la ville, au prix de 1100 ll. et aussi, jusqu’à
concurrence des sommes qui resteront disponibles, le greffe de la ville, en remboursant le
sieur de Lacoste qui en a actuellement la jouissance (8 avril 1652). ŕ F°33 v° : Les syndics
« sont advertis que Jean Petit Vachon, l’un des mazelliers jurés de la présant ville, s’est
présanté à messieurs lesconsulz, pour demander permission de tenir boutique dans l’hostelDieu, fournir et débiter chair, durant le caresme, aux paouvres mallades qui y seront et autres
perssonnes indisposés de lu présant ville portant dispance de monsieur l’official d’en user,
avec offre de payer, un chascun an, luy et les siens faisant le dict mestier, en faveur des
peauvres, ce qui sera advisé en considération de la dicte permission, par forme d’affermé ou
de louage, à la charge aussy que défiances soyent faictes à tous autres bouchiers d’en débiter,
le dict temps de caresme, aux peynes que de droict » ; sur quoy il a été résolu que les syndics
s’entendront avec le boucher sur le prix qu’il aura à leur payer, comme fermage de la
concession, et que « en cas où la débite ne s’en pourroit faire commodément dans le dict
hospital, lesd. scindictz, avec la permission des dictz sieurs consultz, pourront convenir avec
le bouchier qu’ils employèrent, de la vandre et débiter aileurs, en particulier et sans
scandalle » (2 mars 1653). ŕ F°34 v° : « Représentent de plus qu’a cause de la rigueur de la
guerre et des trouppes quy abordent communément dans la province, la présant ville estant
menassée par les ennemys de l’estat d’eslre assiégée, l’on auroict abattu les murailhes des
jardrins quy sont proches les bords des fossés et celle du devant du dernier du pré de l’hostelDieu, quy estoict double, et les matériaux prins de l’authorité de la ville et employés aux
fortiffications des portes, murailhes d’icelle, ou par plusieurs particulliers habitans,
aboutissans ausd. murailles, pour fermer leurs fenestres, ouvertures quy sont dans icelles, ou à
couvrir les conduietz des cloaques de leurs maisons quy sortent dans le fossé... A esté
résollu... que lesdietz scindictz prandroient soing de faire faire les attestations requises du
contenu au présant article pour en poursuivre le des dommaigement » (V.B.20) (id.). ŕ F°
35 : Le jeu de paume affermé 150 ll. par an, n’a rapporté que 60 ll., chacune des deux
dernières années, « à cause des troubles de guerre, les portes de la ville ayant demeuré
fermées et le dict jeu la plus grand partye désert et fort peu fréquanté, et par ce aussy qu’on
est contrainct de loger et retirer de dans les reg
E3. (Registre). ŕ ln-f°, 80 feuillets, papier
1708-1785 ŕ Délibérations. ŕ 1708. F°1 : « Il a été délibéré que l’on vendrait les joyaux qui
ont été remis par Mr Dhorin, à la réserve du calice et patène » (2 février). ŕ Ibid. v° : « Le
bureau a résolu de donner dix sous par mois, pandant un an, à un jeune enfant paralitique
présenté par M. Latreille, pour tenir une place de pauvre qu’il a droit de présenter à l’hôpital,
à condition de représenter led. enfant, tous les trois mois » (2 mars). ŕ F°2 v° : « Il a été
passé contrat..., le dernier décembre 1708, par lequel Mr les administrateurs ont promis 30 ll.
pour mètre le nommé, fils de la Fialoche, aprentif du métier de sarger, ches le nommé Saule ».
1709. F°3 v° : « Mr Sales a promis de payer à l’hôpital la somme de 923 ll. léguée aud. hôpital
par feu Mr de Poumiers » (14 mars). ŕ F°4 : « Le bureau a trouvé à propos d’augmenter la
pension du sr Lescot, me chirurgien de l’hôpital, pour trois années à venir, à commencer du ler
janvier dernier, de cinq livres annuelement, et ce à cause des bons services qu’il rend aux
pjuvres et de la quantité des malades qui se trouvent dans les deus hôpitaux, le tout sans
conséquence » (11 avril). ŕ Ibid : Il a été envoyé à M. l’abbé Boyer, à Limoges, pour être
vendus, 2 calices, dont un petit, avec leurs patènes, 2 tasses d’argent, 5 ou 6 bagues d’or, une
petile montre d’or, un reliquaire d’argent et « une pierre enchâssée dans un peu d’argent ». Le
tout, sauf le grand calice avec sa patène et les tasses, a été vendu 134 ll. 20 s. 6 d. (juilletaoût). ŕ 1710. Ibid. v° : « Résolu qu’au premier bureau, on nommera un homme pour chasser
les pauvres » (18 décembre). ŕ 1712. F° 5 v° : Le calice provenant de l’hérédité de M. Belet
a été vendu à M. Bosredon, curé de Grèzes, à raison de 37 ll. 10 s. le marc, plus 4 ll. 10 s. de
façon, soit pour 26 onces faisant 3 marcs 2 onces, 126 ll. (11 août). ŕ Ibid : « A esté délibéré
au bureau qu’on gratifieroit Jeane Laviale, fille qui a servi les pauvres du vieux hospital, et en
considération des services qu’elle y a rendu et d’une grosse maladie qu’elle y prit, de la
somme de cinq livres cinq sols » (18 août). ŕ 1713. F0 6 : Nomination des sieurs Laroque,
père et fils, comme apothicaires ordinaires de l’hôpital, en remplacement du sieur Monteil,
décédé (20 janvier). ŕ 1714. Ibid : « Le bureau a aprouvé que la damoiselle de Gramond, qui
est dans la présente manufacture, puis le dix-neuf du mois dernier, y reste pour le service des
pauvres, et qu’elle demureru agrégée, tant pour avoir soin des pauvres et de leur instruction,
mesmes pour la distribution des revenus, meubles et autres choses qui dépendent de
l’hospital » (19 avril). ŕ 1713. Ibid : Les honoraires de Lescot, « chirurgien dud. hôpital
général et de l’encien hôpital », seront désormais de 25 ll. par an (24 janvier). ŕ Ibid. v° :
« Damoizelle Anne de Boytier, fille dévotte, quy est à prézant dans l’hospital, a été agegée
(sic), tant pour avoir soin des pauvres que de leur instruction et éducation » (22 août). ŕ
1716. Ibid : Procès-verbal d’inventaire des meubles, effets et titres confiés à Jean Chastaing,
prêtre recteur de l’hôpital, par la sœur Catherine Chastaing, hospitalière, décodée le 22 avril et
enterrée dans la chapelle de l’hôpital, après avoir institué les pauvres ses héritiers, par
testament en date du 18 mars 1712 : dans son coffre, divers contrats et 20 ll. d’argent ; dans sa
chambre, 15 linceuls, 17 chemises, 4 jupes blanches, 3 robes noires et une d’étamine grise,
une haute-jupe d’étamine grise et une de toile, un tablier, 2 capuchons, 3 « devantières » de
droguet et une de toile teinte en noir, 4 paires de bas de laine et 2 de toile, 7 serviettes, 6 petits
tabliers, 21 coiffes, 11 demi-coiffes, 11 collets, une chemisette, une petite jupe, un petit
tablier, une paire de souliers, un petit pliant, une « couverte bleue », du lin, du fil d’étoupe et
du chanvre (23 et 24 avril). ŕ F°8 v° : Remise de divers effets entre les mains de la fille de
Noailles, à titre de don, suivant les intentions de la sœur Catherine Chastaing : 11 chemises,
20 collets, 10 coiffes, « un habit d’étofe peigné et cardé avec sa camisole », 3 tabliers, 2
cotillons, une veste de droguet et une paire de souliers (28 mai). ŕ F°9 : Nomirration de
Pierre Lacoste, notaire, en remplacement de Jean Serre, procureur au présidial, comme
syndic-secrétaire de l’hôpital, chargé « de veiller à tenir en état tous les papiers, contrats et
obligations, éviter les prescriptions de toutes les dettes actives, raporter ses diligences au
bureau et exécuter tout ce qui a été délibéré pour l’advantage dud. hôpital » (16 juillet). ŕ
1717. Ibid. v° : Nomination de Libéral Gillet, praticien, comme sergent ou huissier de
l’hôpital, avec promesse de ne faire d’actes que pour les affaires dud hôpital (26 août). ŕ
F°10 v° : Donation d’une obligation de 200 ll. sur l’abbé de St-Viance, faite aux pauvres par
Henri Bellet, sieur d’Aurin, chanoine et prieur du Buy (15 décembre). ŕ 1718. F°11 v° : Le.
12 janvier 1718, il s’est trouvé dans l’hôpital 28 pauvres dont 4 malades. Il a été décidé qu’on
donnerait à chaque pauvre valide une livre et demie de pain par jour, soit 288 livres pour 8
jours ou 4 setiers 3 coupes de seigle, et tous les jours, à chacun des malades, une livre de pain
blanc et une pinte de vin, plus 3 livres de viande pour quatre (12 janvier). ŕ F° 12 à 16 :
« Suivant l’ordre établi dans led. hôpital, il y a un cabinet ou une garde-robe dans le présent
bureau, dans lequel tous les papiers, obligations, terriers et autres titres sont enfermés avec un
grand livre contenant le journal, répertoire ou inventaire d’iceux... Ce cabinet ferme à deux
clefs différentes, l’une desquelles reste toujours ez mains du boursier et l’autre en celles d’un
des autres administrateurs ». Suit l’inventaire des papiers renfermés dans le dit cabinet ou
armoire : Contrats de rentes constituées en faveur de l’hôpital, formant 36 articles (11 février).
ŕ F°16 : « Pour réparer les endroits où les murailles de la maison du présent hôpital
menacent ruine, après avoir fait examiner par des massons et charpentiers quelles réparations
il y avoil à faire, il s’est trouvé qu’il faloit démolir la muraille de lad. maison, depuis la tour
qui est sur les fossés de la ville jusques et compris la troisième croisée et la remettre jusques
au toict », soutenir la couverture au moyen de poteaux, « mètre deux grandes poutres dans les
chambrée d’en-bas pour soutenir les grandes poutres qui, par leur trop grande longueur, ont
plié et causé ce dommage, et pour soutenir lesd. deux poutres... faire bâtir-deux pilliers de
pierre depuis le fondement jusqu’au second plancher » (id.). ŕ F°s 17 à 40 : Suite du
précédent inventaire : « Edits portant création de deux offices de jurés crieurs des morts, aquis
par l’hôpital et autres papiers ce concernant » (f° 24) ; ŕ Bente constituée par François-Henri
de Larochefoucaud, seigneur de Couzages, de 13 ll. 5s., au capital de 265 ll., cédée à l’hôpital
par Pierre Barutel, sieur de Lacoste, suivant contrat du 1 nov. 1710. (f° 26 v°) ; - « Contrat du
16 janvier 1690... par lequel Mr les consuls de Brive engagent la tuerie des vaches et des
brebis et la vente du poisson, led. engagement fait pour 1800 ll. » (f°27) ; ŕ « Afferme
d’écriture privée, du 14 février 1709, en faveur de Vachon, mazelier pour la boucherie de
carême., pour 5 ans, à raison de 18 ll. par an » (f°28) ; ŕ « Hypothèques consenties en faveur
de l’hôpital, de la cotité du greffe apartenant la ville, en datte des 6 novembre 1638 et 21
février 1660, receus par Lapoyre... pour 480 ll. » ; ŕ Testament d’Etienne Duroux, greffier en
chef en l’élection de Brive, du 6 novembre 1677, « par lequel il lègue à l’hôpital les droits de
lods a luy deus pour l’acquisition du jardin près les Prêcheurs, ensemble les arrérages de rente
et 20 ll, à la charge de faire distribuer pour un sol de pain bénit, tois les dimanches, dans
l’hôpital, et de dire, le jourde Son décès, une messe de requiem pour le salut, de son âme » (P
33) ; ŕ Donation faite, le 3 août 1676, par Philippe de Jumillac, seigneur de Montégut, d’un
pré sis aux appartenances de Brive, contenant 5 journaux un quart ½, et d’une vigne sise à
Viallemur, « à la charge de continuer l’édifice pour le refuge des filles et femmes de mauvaise
vie et d’emploier ensuite le revenu desd. pré et vigne à leur nourriture ou de ceux qui seront
commis pour leur garde, et au cas où il n’y on ait pas, à la nourriture des pauvres » (f 33 v°) ;
- Test ment de Jacques Guibert, receveur des tailles en l’élection de Brive, du 14 juillet 1684,
par lequel il lègue 2000 ll. et son lit de mort, à charge de faire dire une grand’messe, le jour
anniversaire de son décès, à laquelle assisteront les pauvres et réciteront un pater et un ave
(ibid.) ; ŕ Ferme des pré et terre provenants de M. de Montégut, consentie le 23 janvier 1710,
on faveur de Pierre Chastaing, bourgeois, pour 10 uns, à raison do 30 ll. par an (f° 35 v°) ; « Des 25 juillet 1564 et dernier’juillet 1544, reconnaissances d’une vignes aux apartenances
de Brive, territoire de Gignac, sous la rente de trois quartes seigle et dix deniers en ar gent »
(f° 36) ; ŕ Livre-terrier, couvert de parchemin, 112 feuillets écrits, la 1 » reconnaissance en
date du 21 mars 1560 et la dernière du 11 août 1585 ; autre, sur parchemin, couvert de basané
noire, 117 feuillets, 23 janvier 1517 à 6 août 1651 ; livre couvert de parchemin, 336 feuillets
écrits ou non, le premier acto du 18 avril 1654 et le dernier du 2 juillet 1665 ; livre, 197
feuillets, contenant diverses reconnaissances, la 1er du 5 avril 1584 la dernière du 20 janvier
1609 ; livre-terrier, 30 feuillets, le 1er acte du 22 avril 1597 et le dernier du 25 mars 1528
(Tous ces registres sont aujourd’hui perdus) (fos 37 v° et 38) ; ŕ « Reconnaissance du
tènement del Goûtal, près le village de Viellefon, en datte du 3 e février 1465 » (f° 38 v°) ; ŕ
« Le 1er décembre 1666... Guilhaume Sales, avocat du roy au présidial de Brive, lègue aux
pauvres honteux de Brive la somme de 1000 ll. » (f 39) ; ŕ Rente de 16 ll. 13 s. 4d. au capital
de 300 IL, consentie, le 19 janvier 1702, en faveur de l’hôpital par Marie-Anne de la JugieFaulcon, veuve de Jean Deprès, sieur de Merchadour (ibid. ) ; ŕ Testament de Dlle
Guillemette de Vielbans de Bouquet, du 15 août 1695, par lequel elle lègue 100 ll.
annuellement, « à la charge d’avoir un prêtre qui habitera, pendant 6 mois de l’an, dans
l’hôpital, dira, tous les jours, la messe dans la chapelle d’iceluy et vaquera, trois fois la
semaine, à l’instruction des pauvres » (f° 39 v°) ; ŕ Donation faite, le 7 décembre 1679, par
dame Louise de Boyer, duchesse de Noailles, de la somme de 350 ll. à elle due par les
héritiers de Philippe de Bernard sieur de Lagadou, « pour être lad. somme emploiée pour bâtir
un refuge à Brive pour les filles de mauvaise vie » (ibid.). ŕ F°40 v° : « A été délibéré que
Delle Guilhemete de Bergeron sera receue dans le présent hôpital entre les filles qui servent
les pauvres, pendant l’espace de trois mois... pendant lequel tems, elle s’oblige n’être à
aucune charge aud. hôpital et de se nourrir de ses propres deniers... 11 a été délibéré qu’il ne
seroit jamais receu de bâtards dans l’hôpital général que par les délibérations du bureau » (14
mars). ŕ F° 41 : « Sur la nomination faite par Mr le curé de Brive, suivant le testament de
Delle Catherine de Bellet, du 28 août 1683 », Guillemette de Bergeion est reçue
définitivement dans l’hôpital et les administrateurs la feront « jouir de la somme de cinquante
livres, pour l’émolument affecté à une des filles servant les pauvres par led. testament » (8
juin). ŕ F°43 : Les administrateurs décident de laisser au sieur Dubois, inspecteur des
finances, le soin de régler les contestations survenues entre eux et le sieur Chastaing, recteur
de l’hôpital (22 juillet). ŕ F°43 V : L’hôpital ayant fait l’acquisition d’une maison et d’un
jardin appartenante l’hérédité de M. de la Reynie, contigus à l’enclos dud. hôpital, il a été
délibéré et convenu que les administrateurs vendront à Dominique Dubois, conseiller
honoraire au présidial de Brive, moyennant 700 ll., prix d’estimation, « les maison et jardin...
qui sont sur les fossés de Brive, aux quartiers des Prêcheurs, [le jardin] sujet aux inondations
d’un ruisseau qui le confronte, et la maison si ruinée qu’elle a besoin d’une grosse dépence
pour la rétablir, sans que cella fût d’aucun avantage pour l’hôpital,puisque lesd. jardin et
maison ne sont affermés présentement que la somme de vingt et une livre » (14 novembre). ŕ
F°45 v° : « Atendu la caducité du sr Riguudie, médecin dud. hôpital », le sieur de Bellefon,
également médecin, l’aidera â soigner les malades ; le premier continuera à recevoir, sa vie
durant, la pension de 10 ll. dont il jouissait et le second aura même pension de 10 ll. qui sera
portée à 20 ll., après la mort de Rigaudie (25 novembre). ŕ Ibid. : Résolution est prise
d’affermer à Pierre Marti de Bande, pour 4 ans, à raison de 85 ll. par an, « le jardin qui a été
aquis de Mr de la Reynie, le grand jardin de l’hôpital, deux carreaux de terre qui sont au
dessus dud. grand jardin, joignant celuy de la Reynie et le pré des Cordeliers, ensemble un
autre carreau de terre joignant autre terre de la veuve de Malepeyre et un chemin de service »
(id.). ŕ 1719. F°46 : Il sera payé à M. de Verlhac, procureur du roi, comme seigneur foncier
et direct du jardin acquis de M. de la Reynie, une somme de 256 ll. pour le règlement du droit
d’indemnité, le conseil ayant décidé que. le droit de lods et ventes n’était pas dû et que le droit
d’indemnité serait du 5e du prix de vente (23 janv.). ŕ F°47 v° : « Il a été délibéré.., que tous
les pauvres mandiants étrangers seront chassés de cette ville par le bourreau et que tous les
pauvres mandiants natifs de lad. ville ou.parroisses d’icelle seront receus au présent hôpital et
que l’on donnera aud. bourreau trois livres par mois » (9 juin). ŕ Ibid. : Vente en faveur de
Pierre Spinassouze, marchand, moyennant 150 II., « d’un parti » de la maison acquise par
l’hôpital de M. Gaye, lieutenant général en l’élection, « led. parti confrontant avec le restant
de lad. maison, avec la rue apelée la rue de Gabelle, avec la maison dud. Spinassouze et par le
derrière avec la maison de mre Gaye » (id.). ŕ F° 48 v° : Résolution d’affermer le pré proche
du couvent des Cordeliers, au commandeur de Geoffre, pour 5 ans el au prix de 24 ll. par an
(29 déc). ŕ 1720. F°49 v° : « Au bureau tenu extraordinairement dans l’ancien hôpital de
Brive », Abraham et Philippe Gaubert, père et fils, sont nommés conjointement chirurgiens
ordinaires de l’hôpital, aux honoraires de 15 ll. par an, en remplacement de Jean Lescot,
décédé, et de préférence à François Salviat qui exigeait un salaire plus élevé (29 mars). ŕ
1724. F° 51 : « Estât des effets exigibles appartenants à l’hôpital dont Mr de la Maurinerie
demeure chargé ». ŕ 1725. F° 54 : Nomination de Jacques Lacroix, procureur au présidial de
Brive, comme syndic-secrétaire de l’hôpital, avec une rétribution de 50 ll. par an, en
remplacement de Pierre Lacoste, notaire, empêché par ses occupations ordinaires (23 janv.).
ŕ F° 55 : Les administrateurs s’assembleront dans le bureau de l’hôpital, tous les mardi dé
chaque semaine, à une. heure de l’après-midi (19 fév.). - Ibid. v » : « Touts les meubles
meublants, qui sont dans l’hôpital de la ville, seront retirés dans le présent hôpital, pour servir
aux besoins dud. hospital, et... il sera incessament pourvu à la location des habitations dud.
hospital, pour servir de resource à la subsistence des pauvres » (4 avril). ŕ 1727. F° 56 :
« S’est présentée Demoiselle Jeanne de Gramond, servant les pauvres dud. hôpital, laquelle a
remontré que, désirant vivre dans led. hôpital aux fraix et dépens d’ice-luy, elle prie messieurs
les administrateurs de vouloir régler le paiement de sa pension... Il a été convenu que lad.
demoiselle de Gramond vivra à l’advenir de la même manière et à la table des autres
demoiselles qui servent led. hôpital, et qu’en vue des soins et services qu’elle rend aux
pauvres, elle ne paiera pour sa pension que la somme de soixante livres » (25 mars). ŕ 1728.
Ibid. : La pension de Jeanne Gramond est réduite à 40 ll. (25 mars). ŕ Ibid. v° : « Sur ce qui
avoit été cy-devant délibéré qu’il étoit plus utile pour l’hôpital d’aquérir la maison du sieur
Vincent, située près dudit hôpital, que de construire un nouveau bastiment, pour le logement
des pauvres que les bastiments anciens ne pouvoient contenir » ; il a été convenu qu’on
traiterait avec le sieur Vincent, pour l’achat de sa maison, au prix de 3600 ll, y compris les
droits de lods et ventes et indemnité (2 avril). ŕ 1732. F0 57 : Nomination de Laroque fils
comme adjoint de son père, apothicaire de l’hôpital (27 juin). ŕ Ibid. : « Il a été délibéré que
le nommé Bonnemie sera nourri et entretenu à l’hôpital et qu’on lui donnera dix livres par an,
à la charge par led. Bonnemie de travailler à la boutique et d’y faire travailler les autres
pauvres qui y seront emploies et deslinés » (id.). ŕ Ibid. : « Sur l’avis qui a été donné par Mr
Dubois, secrétaire du roy, qu’il étoit chargé de donner à l’hôpital, de la part d’une personne
qui ne vouloit pas être connue, la somme de sept mil deux cens livres », les administrateurs
décident de faire dire, chaque année, une messe de St-Esprit, pour le bienfaiteur, pendant sa
vie, et une messe de Requiem, après sa mort, et de faire prier pour lui les pauvres, à chaque
prière du matin et du soir (id.). ŕ Ibid. v° : Nomination de M. Salviat, comme médecin de
l’hôpital, en remplacement du sieur Bellefon, décédé (12 août). ŕ F° 58 : Il sera
incessamment fait les actes nécessaires pour obligerLaporte, marchand, à vendre en faveur de
l’hôpital, « la petite maison et jardin qu’il a joignant l’enclos dud. hôpital », led. Laporte
ayant refusé de s’arranger à l’amiable à ce sujet ou de nommer des experts (30 décembre). ŕ
1733. Ibid. v° : Nomination de Céron, comme médecin de l’hôpital, en remplacement de
Salviat, décédé (1er mai). ŕ 1734. Ibid. : Nomination de Lescot, comme chirurgien ordinaire,
en remplacement de François Salviat, remercié par les administrateurs, « pour raison à eux
connue » (23 fév.). ŕ F° 54 : « On donnera é Filice Rignac, dix livres chaque année, avec
l’entretien nécessaire comme à une autre pauvre de l’hôpital, à condition qu’elle travaillera
dans la boutique et fera travailler les autres pauvres » (15 avril). ŕ 1735. ŕ Ibid. :
Nomination de Majour, comme médecin ordinaire, à la place de Céron démissionnaire (1er
mai). ŕ 1736. F° 60 : Règlement concernant les fonctions de la demoiselle de Bort et de la
sœur Michelle : « Premièrement, La demoiselle de Bort sera chargée du détail des boutiques,
se faira rendre compte du travail que l’on y fait, soit pour les étrangers, soit pour l’hôpital
même, achètera la. laine et le chanvre nécessaire pour l’entretien des pauvres et rendra compte
du produit ; elle sera chargée de tout le linge dud. hôpital, de quelque nature et qualité qu’il
soit, aura soin de tenir un état de ce môme linge, soit nappes, serviettes, draps de lit et
cheminges... ; elle aura soin de l’habillement des pauvres... ; aura soin de la sacristie dud.
hôpital, comme d’en entretenir le linge, fournir l’encens, cire et autres choses nécessaires ;
elle sera de plus chargée du détail de la nourriture des demoiselles de l’hôpital, en sorte
qu’elle achètera toutes les provisions de bouche nécessaires pour la cuisine desd.
Demoiselles... ; pour ce qui est du pain, elle le faira porter de la boulangerie, la sœur Michelle
devant le fournir é proportion de la consommation ; elle aura de plus soin de faire blanchir
tout le linge de l’hôpital... ; on lui donne dès à présent les nommées Marie et Jeanne, pour
servir sous elle et travailler dans la cuisine desd. demoiselles... 2° La sœur Michelle aura soin
de retirer tout le bled, menu grains et légumes que mre les administrateurs achèteront... ; elle
faira moudre les grains, faira faire tout le pain... et faira employer le son provenant des farines
pour la nourriture des cochons que l’on tient dans led. hôpital ; elle sera, chargée de la
nourriture de touts les pauvres... observant qu’un moment avant qu’on sonne l’heure du diné
ou du soupe, les soupes soint rangées sur les tables du réfectoir, avec la portion du pin pour
chaque pauvre... ; elle aura soin des malades, faira faire leurs bouillons dans sa cuisine,
achetant à cet effet tout ce qui sera nécessaire, et tiendra un état des malades, marquant le jour
de leur entrée dans l’infirmerie ou de leur sortie.... ; elle aura en même tems soin de faire tenir
propre l’intérieur de l’hôpital, basse-cour et allées des jardins ; quand mre les médecins,
chirurgiens et appoticaires dud. hôpital viendront pour voir les malades, la sœur Michelle,
toutes affaires cessantes, les accompaignera pour l’exécution de ce qui sera ordonné par ces
messieurs... ; il luy est donné dès à présent quatre filles pour l’exécution de ses ordres, sçavoir
la Françoise et Meyssiniage, pour la boulangerie, la Pagesse et la Jeanne Dumerle, pour les
malades, dont l’une sera sédentaire dans une des infirmeries et l’autre dans l’autre ; ... en
général la demoiselle sœur Michelle sera chargée d’achetter tout ce qui concerne la cuisine
des pauvres, auxquels elle donnera à déjeuner, depuis Pâques jusques à la Toussaints, après la
messe, le diner sera fourny à midy et le souper à six heures du soir, et depuis Toussaints
jusques à Pâques, le dîner sera fourny à dix heures du matin et le souper à cinq du soir ».
Chacune de ces demoiselles aura 20 ll. de pension annuelle (7 mai). ŕ 1738. F° 62 : M.
Pascher, prêtre, recteur de l’hôpital, est commis par les administrateurs, pour dire les messes
fendées par M. Bellet, en raison de quoi, il lui sera payé annuellement 70 ll. (1er oct.). ŕ
1739. Ibid. v° : « Les revenus des pauvres aiant soufert une grande diminution qui continue
chaque jour, ce qui a donné occasion a diminuer le nombre des pauvres », il convient de
réduire les honoraires des officiers de l’hôpital, dont la peine est moindre, et il a été résolu de
donnerdésormais, à Majour, médecin, 20 ll., à Lescot, chirurgien, 30 ll, et à Lacroix,
secrétaire, 40 ll. (21 janv.). ŕ F°63 v° : « Les secours que les pauvres de cet hôpital reçoivent
de la protection,de la maison de Nouilles étant infinis », et en dernier lieu, monseigneur le duc
d’Ayen ayant fait remettre aux administrateurs un don de 600 ll. et un autre de 400, « il a été
résolu d’advertir les pauvres de redoubler, chaques jour, leurs prières pour la prospérité et
conservation de la maison de Noailles » (14 mai). ŕ F° 64 : Délibération portant sur le don
de 1000 ll. fait à l’hôpital par M. Dubois, chanoine de St-Honoré, « pour nourir et recevoir
actuellement les pauvres malades qui n’ont pas d’autre gitte et qui, faute d’être reçus dans
l’hôpital, risqueroient de périr de faim et de maladie dans les rues ». Il est convenu qu’on fera
des recherches dans la ville « afin d’attirer et môme faire porter aud. hôpital, les pauvres qui
se trouveront dans le cas prescrit » (4 juin). ŕ Ibid. v° : Procès-verbal de la remise faite aux
administrateurs par Etienne Pichon, receveur des tailles de la ville de Brive, comme héritier
de Joseph Boyer de Guibert, prêtre, lui-même héritier de Georges de la Maurinerie, également
receveur des tailles, d’un écrit émanant de ce dernier et daté du 1 er mai 1716, « cet écrit
portant don en faveur dud. hôpital, -du capital de certains effets... qui ne sont autres que des
quittances de finance des offices des sindits et grefiers des rolies des paroisses de Donzenac,
St-Pantaléon, St-Ciprien, Estivaux el Perpezac-le-Noir » (id.). ŕ F°65 v° : Les
administrateurs ont fait faire à Limoges, pour la chapelle de l’hôpital, un encensoir el une
navette d’argent fin, pour le paiement desquels, 100 11. ont été données par le sieur Pascher,
recteur, et 135 ll. 14 s. ont été pris sur les deniers provenant des « aumônes de plusieurs curés
de la sénéchaussée de Brive » (30 déc). ŕ 1740. F°66 : Nomination de M. de Laval, prieur du
Biey, à la commission des messes fondées, par M. Belet, en remplacement de M. Pascher,
démissionnaire (17 mai). ŕ 1741. F°67 : Contrat passé avec les sœurs de Nevers (V. A). ŕ
F°70 : « Aujourd’hui, dixième juillet..., sœur Paule de Lacour, sœur Scolastique (blanc) et
sœur Magdeleine Papilion ont été... reçues et admises à l’hôpital général de la ville par
messieurs les administrateurs dud. hôpital... Le troisième août..., la sœur Scolastique est
décédée dans l’hôpital el a été enterrée dans la chapele... Le neuvième septembre..., sœur
Agate Chiniard est venue remplacer sœur Scolastique ». ŕ Nomination d’Issartier d’Expels,
comme secrétaire, aux honoraires de 30 ll. par an, en remplacement de Lacroix, décédé (23
oct.). ŕ 1742. Ibid. : La sœur Madeleine Papillon quitte l’hôpital de Brive pour aller à celui
de Tulle (27 juillet). ŕ 1743. F°72 : Accord passé entre l’hôpital et la demoiselle Bergeron,
au sujet d’une maison située dans la rue des Sœurs, dont cette dernière avait cédé la propriété
aux pauvres, et s’était réservé l’usufruit sa vie durant, en vertu duquel les administrateurs
ayant vendu celte maison au prix de 700 ll., s’engagent à payer à lad. demoiselle une pension
viagère de 25 ll. et une somme de 50 ll. (6 déc). ŕ 1744. Ibid. v° : Bureau où il est fait lecture
d’une lettre de l’abbé Dubois portant « que le désir qu’il a de faire cesser les désordres
infâmes qui se sont introduits dans cette ville, depuis quelque temps, de procurer à cette
maison des caves dont elle a besoin, etc., le porte à accorder une somme de cinq mille cinq
livres pour la construction d’un refuge et la clôture qui sera faite de dix-huit toises au quarré
de terrain, au-devant de l’hôpital, où on fera les bâtimens convenables pour avoir de quoy
placer huit filles enfermées, des caves... et une avant-cour pour la récréation des pauvres, ce
qui mettra le jardin à l’abry de la dégradation qu’i cause la nécessité où l’on est d’y laisser les
enfans et les autres’ pauvres, faute d’un lieu propre à les assembler aux heures qu’ils ne sont
pas au travail, au moyen des ouvertures des boutiques qu’on fera du côtté de l’avant-cour »
(12 mai). ŕ F° 73 : « Note importante qui a été substituée ici à la place d’une délibération qui
y avoit été couchée et qui en a été soustraitte pour les raisons cy-après » : Au mois de
décembre 1744, l’abbé Dubois avait communiqué aux administrateurs le dessein qu’il avait
d’acheter à mre de Serre le domaine de la Vedrenne, « pour en faire don à l’hôpital, a la charge
d’y faire enfermer, nourrir et entretenir un certain nombre de femmes ou filles de mauvaise
vie » ; ceux-ci avaient décidé de supplier l’abbé Dubois de les dispenser d’accepter le don de
ce domaine, comme étant trop éloigné de Brive el devant exiger trop de soins de leur part ;
mais cette délibération ayant fort déplu à l’abbé Dubois, elle fut supprimée et dans un bureau
général tenu le 5 avril 1745, François Boudy de Lavergne, avocat en parlement et intendant
des maison et affaires de messeigneurs le maréchal de Noailles et due d’Ayen, reçut
procuration pour traiter avec l’abbé Dubois des charges et clauses de la donation projetée par
ce dernier. ŕ 1747. F°75 v° : Fondation de prières faite par le bureau, nu nom de M. Pascher,
recteur de l’hôpital décédé le 17 mars, en reconnaissance des services rendus par lui à
l’hôpital pendant 15 années et des dons ou aménagements exécutés à ses frais, dans la
chapelle (17 avril). ŕ F°76 : Délibération relative au legs fait en faveur de l’hôpital, par M.
de Fauvel, de 3 métairies et d’une rente de 60 ll., le tout donnant environ 22 pistoles de
revenu, à charge de recevoir 16 pauvres. Il est décidé « que l’hôpital acceptera le dit legs, à la
charge de la réduction des places des pauvres proportionée au revenu dudit legs » (id.). 1783.
F° 77 : Nomination du sieur Coullet, comme maître d’école à Juillac, en remplacement de
Crouzille, « étant dans un état d’infirmité qui ne luy a pas permis d’ouvrir son écolle depuis
six mois et qui ne luy permettra plus d’exercer à l’avenir cette place » (18 mars). ŕ 1784.
Ibid. v° : Répartition des charges entre les administrateurs, de Laroche, Lansade, Crozat,
Céron, l’abbé Sapientis, Laroque el Vedrenne de Lachapelle (4 février). ŕ F° 80 : « Il sera
présenté, au nom du bureau, une requête à M. le lieutenant général pour le prier de vouloir
bien faire exécuter la disposition des lettres patentes relativement à l’aumône qui doit être
payée â l’hôpital par chaque officier de justice, lors de sa réception » (28 avril). ŕ 1185. Ibid.
v° : « Sur la plainte portée par mre la supérieure dud. hôpital et l’information qui a été faitte
verbalement de l’inconduitte des nommés Juge, cordonnier, et Vitract, invalide du roy, qui
occasionnent un trouble dans led. hôpital, inconduitte que les réprimandes réitérées et
punitions n’ont pu faire cesser et corriger, a été arrêté que led. Juge, cordonnier, et led. Vitract
seraient expulsés dud. hôpital » (27 juillet).
E4. (Registre). ŕ In-P, 141 feuillets, papier
1748-1782 ŕ Délibérations. ŕ 1748. F° 1 : Bureau réglant les attributions de chacun des
administrateurs de l’hôpital général : M. l’abbé Serre est « chargé de la direction du spirituel...
qui embrasse tout ce qui concerne l’instruction des pauvres, l’exercice des écoles, l’exécution
des fondations..., le service du recteur..., l’exécution des réglemens pour les exercices
généraux de la maison » ; M. le commandeur Geoffre est « chargé de la direction des biensfonds du dit hôpital, régie ou fermage du revenu d’iceux, de la culture des jardins..., de
l’inspection et entretien des bâtimens ainsi que des meubles et de la perception des revenus
casuels » ; M. Maillard est a chargé du détail de la lingerie, de l’habillement, chaussure et
entretien, tant des pauvres de l’hôpital que des persones qui y sont résidentes à la charge de
M. l’abbé Dubois, et de l’inspection sur le travail de toutes ces persones et le produit de ce
travail » ; M. Treilhard est « chargé de la levée des rentes seigneuriales..., des rentes
constituées... et de l’aumône d’Aubazine, du prieuré de Brive et autres » ; M. Salés est
« chargé d’aprovisioner la maison de grains, vin, bois et légumes sèches » ; M. de Puimaretz
est chargé du détail de la dépense de bouche, dépense pour droit de mouture, cuison de pain et
luminaire de la maison » ; M. Malepeyre, en sa qualité de receveur, est « chargé de faire la
recette de tous les revenus..., et d’acquiter toutes les charges de la maison, frais et dépenses,
qui seront faites en icelle, relativement aux mandements qui seront décernez sur sa caisse par
mre les administrateurs » ; Dans le bureau, seront prises des délibérations en commun, pour
tout ce qui concerne « les affaires générales ou litigieuses..., l’établissement des officiers,
maîtres ou maîtresses de travail, leur destitution, l’entrée des pauvres dans l’hôpital, leur
sortie, la police du quartier de force, le détail de l’apoticairerie et du jardin des simples » (12
janv.). ŕ F° 2 : Nomination de Marie Montignat, native de Souillac en Quercy, comme
maîtresse de couture, aux appointements de 60 ll. par an, et de Jean Joubertie dit la Vaurio,
comme domestique, moyennant 28 ll. de gages et 2 chemises une fois données (juill.-sept.).
ŕ 1749. Ibid. v° : Les honoraires de M. Lescot, recteur, sont fixés à 260 ll., y compris « la
dotation actuelle du recteur de l’hôpital ». La rétribution allouée à M. Laroque, chanoine de
Brive, comme prêtre chargé d’exécuter la fondation de M. Belet, est augmentée de 30 ll. et
portée à 100 11,, à condition qu’il dira la messe, dans la chapelle de l’hôpital, chaque
dimanche ou jour de fête, à 10 h. ½ de la Toussaint à Pâques et à 10 h. le reste de l’année,
demeurant libre sur l’heure des autres messes de la fondation, les jours ouvriers, et « qu’il
entendra à confesse les enfans de la ville de l’un et de l’autre sexe qui seront admis aux écoles
publiques de l’hôpital, sçavoir tous les mois, ceux qui auront fait leur première communion et,
de trois en trois mois, ceux qui n’auront pas encore fait leur première communion ». Les
honoraires du médecin sont portés à 60 ll. et ceux du chirurgien a 70 ll., « au moyen de ce que
le médecin fera, tous les jours, la visitte dans la maison, à une heure par luy fixée dans la
matinée, qu’il en sera de même du chyrurgien, lequel fera tous les pansemens nécessaires et
fera en outre razer dans la maison les personnes qui en auront besoin » (10 janv.). ŕ 1750. F°
3 : « 11 ne sera plus donné aucun billet d’entrée dans le dit. hôpital, que par une délibération
tenue en bureau, sauf les cas ou des mendiants étrangers demanderoient l’entrée en passant,
pour la couchée seulement., ou dans les besoins si urgents qu’il y auroit du risque à retarder
l’entrée à un pauvre malade » (10 janv). ŕ Ibid : Règlement concernant les attributions de
chacun des administrateurs (20 janv.). ŕ F° 4 : Résolution prise de vendre « le bâtiment d’un
ancien hôpital situé en la ville de Brive, nommé l’hôtel-Dieu de Notre-Dame MarioMajeure,... vu que les réparations qui sont à faire à un bâtiment qui menace ruine par vétusté,
consommeroint plus que du principal de la somme de soixante livres de revenu qu’il
rapporte » (1er mai). ŕ Ibid. v° : Acceptation d’un don de 800 ll., à la charge de faire dire 10
messes dans la chapelle, annuellement et â perpétuité, fait à l’hôpital par un capitaine des
troupes du roi, chevalier de saint Louis, qui n’a pas voulu faire connaître son nom (1er juill.)ŕ 1751. Ibid : « A été délibéré que l’on jetterait les fondemens d’une buanderie qui sera faite
incessament auprès du lavoir du petit jardin, de trente-neuf pieds de long sur dix-neuf de
large, à mur double, avec une mansarde par-dessus, pour servir de couverture et former un
grenier pour retirer le linge sale et faire sécher le linge mouillé, la dite buanderie partagée
dans le bas par un mur de refente, lequel la séparera de quatre écuries à cochon que l’on fera
d’un cotté » (27 sept.). ŕ 1752. F° 5 v° : Engagement de Michel Lajoanie, soldat invalide,
natif de la paroisse de St-Viance, comme portier de l’hôpital : il recevra 30 ll. de gages ; il lui
sera fourni « l’habit et veste de livrée du roy et le chapeau » ; le reste de son habillement, bas,
souliers, linge et culotte, cera à sa charge ; il sera blanchi et, en cas de maladie, nourri et
médicamenté gratuitement (18 janv.). ŕ Ibid. : Sur les réclamations présentées au bureau par
Dominique Laval, prieur du Buy, chanoine de St-Martin, vice-promoteur en l’officialité et
l’un des administrateurs de l’hôpital, au sujet de la fondation d’une messe à dire, tous les jours
ouvriers, dans la chapelle de l’hôpital, faite par Pierre Belet, dans son testament du 27 avril
1697, el depuis réduite, suivant ordonnance de l’évoque de Limoges du 10 janvier dernier, à 2
messes basses par semaine ; il a été décidé que cette commission de messes, vacante par le
décès de Joseph-François Laval, prieur du Buy et frère du requérant, serait conférée à ce
dernier, comme étant le plus proche parent du fondateur, ainsi que la rétribution annuelle de
70 ll. qui y est affectée (31 mars). ŕ F°6 v° : Délibération en vertu de laquelle une place sera
désormais réservée à un pauvre de la seigneurie de Blanat, en raison du legs de 5000 ll.
attribué à l’hôpital par sentence du sénéchal, et ce, sur la proposition de M. Dulmet,
coseigneur de Meyssac qui en avait été chargé, « au profit des pauvres indéfiniment » par le
testament de M. de Chameyrat, seigneur de Blanat (9 mai). ŕ F°7 : Conventions passées avec
M. Laroque, chanoine, par lesquelles ce dernier est chargé de dire, les dimanches et jours de
fête, une des deux messes fondées par l’abbé Dubois, moyennant 20 ll., sans préjudice des 30
ll. qu’il reçoit pour confesser les enfants des écoles de l’hôpital (30 mai). ŕ 1753. Ibid. :
Acceptation de l’offre faite par Jean Burg, menuisier de Chabrignac, de donner 2 tables et 2
bancs, d’une longueur de 10 pieds, pour servir dans la classe des garçons de l’école de Juillac,
à cette condition qu’il aura « la faculté d’envoyer à la dite école, ses fils et les descendans de
son fils aîné, jusques à la quatrième génération, seulement par les aînés, sans que le maître
d’école de Juillac en puisse retirer de rétribution, sous prétexte que ses fils ne sont pas
habitans de la paroisse de Juillac » (2 janv.). ŕ F°8 : Engagement de Rose Blanc, de
Donzenac, comme maîtresse couturière, pour « travailler à la journée, pendant tout le cours de
l’année, sur le pied de quatre sols par jour, seulement pendant ceux qu’elle travaillera », plus
la nourriture, les jours de travail et autres (24 mai). ŕ Ibid. v° : Choix de Pierre Lamy, maître
bonnetier, fait par M. de Puimaretz, suivant les intentions de l’abbé Dubois, pour le faire
« jouir d’une des places d’invalide, pendant sa vie, dans le dit hôpital, voulant par celte
collation le récompenser des services qu’il a rendus â cette maison » (29 mai). ŕ Ibid. : « Il a
été arrêté qu’attendu que, depuis le commencement de l’année, la classe pour les enfans de la
ville aété interrompue à cause de la maladie du sr Tuillier. que, pour reconnaître les services
qu’il a rendus, dont le bureau est très satisfait, on luy donnerait jusques au carême prochain
pour rétablir la santé..., après lequel terme, si le dit sr Tuillier n’étoit point remis, on
pourvoiroit à sa place » (28 déc). ŕ 1754. F°9 v° : M. de Laval, l’un des administrateurs, est
« chargé de faire construire une cave creusée de quatre pieds..., dans l’endroit de la vielle
cuisine, et la salle aliénant, de trente-quatre pieds de long sur quatorze pieds et demy de
large » (12 fèv.). ŕ Ibid. : Nomination de Jean Beylie, de la paroisse St-Martin de Brive,
comme sous-maître dans l’école des garçons (28 fèv.). ŕ 1755. F°10 v° : Règlement
concernant les attributions de chacun des administrateurs (14 fév.). ŕ F°11 : « Il a été
représenté par M. Laval que, l’hôpital étant aujourd’huy dans l’aizance et ayant des revenus
au delà de ce qu’il peut en consumer pour la nourriture et entretien des pauvres qu’il peut
loger, il seroit à propos d’employer l’excèdent des revenus, non en augmentation de fonds et
de revenus, mais en augmentation de pauvres..., qu’il avoit formé un plan selon lequel, en
pourvoyant a une réparation indispensable, on feroit une sale magnifique, de la longueur de
92 pieds de long sur 27 à 28 de large et 10 de haut, dans laquelle on pourroit placer environ
trente lits de six pieds de long sur 3 de large ; que ce plan consistoit à élever en mansarde le
toit de l’ancien corps de logis du dit hôpital, lequel toit, depuis plusieurs années, menace
ruine ». Il a été aussi représenté par le môme que la cave, construite l’année dernière, pourrait
contenir environ 18 barriques de 3 muids chacune, « dans lesquelles on pourroit loger
cinquante-quatre muids de vin, qui, a raison de deux muids par mois qui se consument à
l’hôpital feroit la provision de plus de deux ans ; qu’on ne doit pas craindre que le vin
renfermé dans ces barriques se gâtte et sente à longue traite, parce que, selon l’expérience...
une barrique ne durera que six semaines, mais comme les dites barriques demeureront deux
ans dans la cave... il seroit indispensable de cercler de fer les dites barriques ». Il a été résolu
de procéder à la réparation projetée, au plus tard dans l’été de 1756, de se procurer les
barriques demandées et de faire construire « un appentif, dans le petit jardin », pour les faire
sécher (id.). ŕ F°12 v° : Résolution prise de vendre le domaine de là Vedrenne qui
« dépérissoit tous les jours » (28 nov). ŕ F° 13 : « Délibéré... au sujet des inconvéniens qui
sont arrivés dans le souper que les filles externes de l’école de l’hôpital ont fait le jour de la
Ste-Catherine, qu’à l’avenir il ne s’en fera plus... mais qu’on permettrait l’usage de chanter
une messe dans le dit hôpital et d’y faire disner lis enfans externes à leurs dépends » (id.). ŕ
1756. F°14 : Approbation donnée par le bureau de l’hôpital à la délibération prise par le
bureau de charité de Brive, « aux fins de l’établissement, dans la présent ville, de deux dames
de la Congrégation de Nevers » : Le 15 mars, « dans la salle de la maison curiale de la
paroisse de St-Martin, où se sont trouvez M° les différents administrateurs qui composent le
bureau de charité établi à Brive par M. l’abbé Dubois, il a été représenté par M. l’abbé
Gilibert, chanoine curé de Brive, et en cette qualité, président de la compagnie, qu’elle ne
sçauroit asses donner son attention au bon employ des revenus du dit bureau ; que les
distributions en argent qui s’y font... sont souvent plus propres à augmenter la fainéantise qu’à
remplir les intentions du fondateur, la pluspart des pensionaires se présentant chaque semaine
pour percevoir la pièce de dix ou douze sols, qu’ils retirent comme un prest dont ils font un
bon repas ». Il en a été de môme de l’argent donné aux malades pour les soulager, et « l’on ne
craint pas de dire, ce qu’on a vu plus d’une fois, que cet argent étoit employé en vin, que l’on
en a abusé pour s’enyvrer et que l’espoir de l’argent en a porté plusieurs à feindre d’être
dangereusement malades, afin de recevoir les derniers sacrements de l’Eglise et se faire
recommander aux charités des fidelles. Pour parer à cet inconvénient, on a cru plus
convenable de faire distribuer, chaque jour, de la viande aux malades, mais l’on s’est aperçu
que ce secours leur devenoit infructueux. Souvent le malade malade manque de bois ;
d’ailleurs comment vouloir qu’un artisan, qui n’a tout au plus q’une maimile, fasse du
bouillon à un malade qu’il a ches soy ; on fait danser, pendant quelque temps, dans le pot, le
peu de viande qu’on a-acheté pour le malade, on mange la viande et il ne reste au malade
qu’une eau mêlée de quelque substance de cette viande. Rien ne seroit plus propre à guérir
tous ces maux que l’établissement de deux filles de charité de la Congrégation de Nevers,
dont l’objet seroit de distribuer des bouillons, des remèdes, de panser les malades et leur
procurer, tant dans la maladie que dans la convalescence, les secours nécessaires à leur
soulagement... Il offre, en qualité de curé, de fournir aux frais du loyer d’une maison toute
meublée, dans l’intérieur de la ville, pour servir de logement aux deux sœurs de charité, et de
doner, chaque année, toujours comme curé, une somme de cent livres, qui, avec celle de trois
cens livres qu’on prendrait, par chacun an, sur les revenus du bureau, ferait la pension des
deux soeurs... Le bureau se récupérerait des cent écus, sur les remèdes que composeraient les
sœurs de charité, sur le pain qu’elles cuiraient ches elles et sur le bénéfice qu’il y aurait de
faire cuire, dans une même marmite, toute la viande pour le bouillon des pauvres » (16 mars).
ŕ F°15 : Délibération portant acceptation pleine et entière du legs de 3 métairies et d’une
rente de 60 ll., fait par M. de Fauvel, à charge de nourrir 16 pauvres, ce legs ayant été
augmenté de 150 ll. de « rente due par M. de Lentillat, donnée par testament, pour un vicaire à
St-Pantaléon, et réversible à l’hôpital et pour toujours, au moment de la cessation du
service », cessation qui s’est produite depuis la mort du testateur (23 juin). ŕ 1758. F°17 :
Règlement concernant les attributions de chacun des administrateurs (10 janv.). ŕ F°18 : « Il
a été délibéré que la salle de travail servant de filage sera garnie do lits pour y placer les
malades, que la même sale sera communiquée avec celle qui tient après... pour que les deux
n’en fassent qu’une... qu’on y fera un lavier à l’endroit le plus convenable ; que les rouets qui
sont dans cette sale, seront transportés dans la grande sale qui a été faite à neuf, au second
étage, laquelle sale sera aussy garnie de lits pour les enfants deslinelz au fillage, et que la
maîtresse destinée à cet ouvrage occupera la chambre s droite de la dite grande sale avec le
cabinet y joignant, pour luy servir d’entrepôt pour ses laines et autres choses destinées au
fillage » (18 avril). ŕ F°19 : Nomination de Jean Meyssignac, en remplacement de M.
Laroque, décédé (6 nov.). ŕ Ibid. v° : Il a été décidé qu’on « mettra dans la salle neuve, qui
est actuellement en état, les femmes et les filles, et que celle d’où elles sortiront sera occupée
par les hommes, et que tout le bas de cette maison servira aux infirmes..., sçavoir, la salle qui
est au-dessus de la cave, pour les femmes, et celle qui est à l’entrée du grand escalier, pour les
hommes ; que la salle qui sert de boutique pour le filage sera occupée par les petits garçons
qui sont répandus dans l’intérieur de la maison, èt que le logement où ils sont actuellement
servira de boutique pour le filage, en ajoutant A ce bâtiment un apentif d’environ dix pieds »
(11 nov.). ŕ 1759. F°20 : Règlement concernant les attributions de chacun des
administrateurs (20 février). ŕ Ibid. v° : « Délibéré que, sans avoir égard aux motifs d’un
plus grand bien qui paroît résulter de l’éducation-donnée à une fille de famille, par préférence
à celle d’un artisan », les 30 places fondées dans l’hôpital par l’abbé Dubois « pour des filles
de menu peuple, ne pourront, sous aucun prétexte, être remplies que par des filles de cette
classe » (13 juin). ŕ F°21 : A la suite de l’évassion de la nommée Leroux, enfermée dans la
prison de l’hôpital par ordre de M. Maleden de la Bastille, lieutenant général, il a été arrêté
E5. (Registre). ŕ In-f°, 355 feuillets, papier
1646-1693 ŕ Comptabilité. ŕ Comptes rendus par Joseph Dubois, avocat au parlement de
Bordeaux et juge de Castel-Novel, et par Etienne Duroux, greffier en l’élection de Brive,
comme syndics de l’hôtel-Dieu, du 2 mars 1646 au 14 février 1647. ŕ Recettes. ŕ F° 3 :
Don par un bourgeois de Brive de 12 linceuls de toile de chanvre et d’un petit rouleau de toile
d’étoupe, pour faire des suaires. ŕ Reçu de Jean Marbeau, « mazelier », 20 s. d’amende, à
quoi il fut condamné par les consuls, « pour avoir vandu de la cher sans pezer ». ŕ F° 4 v » :
« Amassé au plat des peauvres ou aux processions quy se font en l’hostel-Dieu ou dans le
tronc des peauvres de la grand-églize ou de l’hospital », 95 ll. 14 s. 8 d. ŕ F° 5 :
« Confiscations de faix d’erbe de pred faictes... contre ceulx qui l’avoint desrobée », 11 s. 10
d.. ŕ Ibid. v° : Total de la recette, 345 ll. 14 s. 4 d. ŕ Dépenses. ŕ F° 6 V : Acheté une
cuiller de cuivre, 3 s. 9 d. ŕ F° 8 v° : 17 aunes de toile, à 7 s. l’aune, pour faire faire 3
« ballases ». ŕ F°9 v° : Dépensé pour « ung peauvre garson, natif de Portugal, quy avoict
esté faict prizonnier, pandant un an, à Saragousse », demeuré malade dans l’hôpital du 4 au 20
octobre, 21 s. ŕ F°12 : Médicaments fournis par Bounye, chirurgien, 35 s. ŕ Ibid. v° : Baillé
au père hermite un chalit et 7 aunes de bure à 24 s. l’aune. ŕ F°13 v° : Taille » subsistance
« et espagniolz » de Regaudie, médecin, et de Bounye, chirurgien des pauvres,pour 1646, 7 ll.
1 s. ŕ 2 « brouquetz » d’huile, pour l’entretien de la lampe, une « gresalle à laver les herbes,
pour la cuizine des peauvres », etc., 11 s. ŕ F° 15 : Drogues fournies par Coste, apothicaire
des pauvres, 10 ll. ŕ Ibid. v° : Payé à Alvitre, imprimeur el libraire, « pour le présent livre
couvert de parchemin, de huit mains de papier », 40 s. ŕ F° 16 v° : .. Total de la dépense, 320
ll. 1 s. 6 d. Comptes de François Lineyros, avocat, et de François Geoufre, bourgeois, syndics
du 24 février 1647 à pareil jour de 1648. Recettes. ŕ F°18 : Ferme de l’herbe du pré, 29 ll. 10
s. ŕ Ibid. v° : 2 poules vendues 10 s. ; 4 quartons de seigle, 3 ll. ŕ F° 19 : Produit des
quêtes, pendant la semaine sainte et aux processions, 7 ll. ; du plat des pauvres, 53 ll. 10 s. 3
d. ; du tronc de la grande église, 2 pièces d’argent de 5 ou 6 s. el 8 d. ŕ Total de la recette,
342 ll. 12 s. 1 d. ŕ Dépenses. ŕ Ibid. v° : Nourriture des malades, sépulture des décédés, 4
faix de paille, 14 ll. 8 s.2 d. ŕ F° 20 : Donné à 2 femmes malades, irlandaises, 3s. ŕ Ibid.
v° : Taille payée pour le médecin et le chirurgien des pauvres, 8 ll. 8 s. ; « taxe des aisés »
poulie premier, la moitié seulement, 50 s., et pour le second, 4 ll. 12 s. ŕ Baillé par
mandement des consuls, 9ll. 14 s, » à des pauvres personnes incommodées ». ŕ 12 suaires
fournis suivant mandements des consuls. ŕ F° 22 : Total de la dépense, 114 ll. 7 s. 2 d.
Comptes de Jean Chevalier, bourgeois, et de Zacharie Bachelarie, syndics, du 24 février 1648
au 24 février 1651. ŕ Recettes. ŕ F° 24 : Vente de l’herbe du pré, 30 ll. ŕ F°25 v° :
« Amassé au plat des pauvres » et aux processions, 7 ll. 10 s. ; « par les filles à la
grand’église », 80 ll. 14 s. ŕ Total de la recette, 436 ll. 14 s. 10 d. ŕ Dépenses. ŕ F° 26 : 25
livres de ficelle, 10 ll. ŕ « Pour la nourriture du père hermitte, mallade, funérailhes et
octave », 7 ll. 17 s. ŕ Ibid. v° : Secours aux pauvres honteux, 27 ll. 10 s. ; nourriture de 16
malades, pendant l’année, 13 ll. 8 s. 6 d. ; drogues fournies par Coste, apothicaire, 8 ll. 13 s. ;
taille du médecin et du chirurgien, 7 ll. 5 s. ; sépultures de 8 pauvres décédés dans l’hôpital, 6
ll. 18 s. ŕ F° 28 : Total de là dépense, 232 ll. 4 s. 7 d. ŕ 1649. Recettes. ŕ Ibid. v° :
Reliquat du compte précédent, 228 ll. 3. s. 8 d. ŕ 3 setiers de seigle vendus 5 ll. 8 s. ŕ F°29 :
Herbe du pré, 27 ll. ŕ Meubles du père ermite vendus 53 ll. 16 s. ŕ Ibid. v° : Quêtes des
processions, 6 ll. 16 s. 6 d. ; produit du plat des pauvres, 54 ll. 16 s. ŕ F° 30 : Total de la
recette, 710 ll. 5 s. 6 d. ŕ Dépenses. ŕ Ibid. v° : Construction d’une « grande cheminée à la
grand’salle » de l’hôpital, par Jean Blanc, maçon, 66 ll. 6 s. ; 2 grands landiers de fer, pesant
32 livres ½, posés dans le foyer de lad. cheminée, 4 ll. 18 s. 6 d. ŕ F°31 : Achepté une tasse
d’argent pour faire amasser les filhes à l’église », pesant 7 onces ½, 29 ll. 10 s. ŕ Ibid. v° :
Taille du médecin et du chirurgien, 6 ll. 8 s. ŕ F° 32 : Drogues fournies par Coste, 16 ll. 10 s.
ŕ Ibid. v° : Nourriture de 25 malades, 31 ll. 6 s. Ŕ F° 33 : Secours aux pauvres honteux, 24 ll.
15 s. ŕ Total de la dépense. 308 ll. 17 s. 11 d. ŕ 1650. ŕ Recettes. ŕ Ibid. v° : Herbe du
pré, 28 ll. ŕ F° 34 : Quêtes diverses, 65 ll. 12 s. 2 d. ŕ Ibid. v° : Liquidation de la succession
de Jeanne Laval, gardienne, décédée : 150 ll. son lit, ses robes et ses hardes, à Jean Laval, son
frère ; 85 LL. et du linge, à l’hôpital. ŕ F°35 v° : Total de la recette, 529 ll. 5 s. ŕ Dépenses.
ŕ F° 36 v° : Taille du médecin et du chirurgien, 7 ll. 11 s. ŕ F° 37 v° : 5 setiers de seigle, 15
ll. ŕ Secours aux pauvres honteux, 36 ll. 15 s. ; nourriture de 53 malades,87 ll ; sépultures de
15pauvres, morts dans l’hôpital, 19 ll. 10 s. ; drogues fournies par Coste, 31 ll. 3 s. 6 d. ŕ
F°38 v° : Acheté pour « l’ameublement » des demoiselles Delmons et Lapoire, un
« eschaufelict », 58 s., un pot de fer avec son couvercle et sa cuiller, 22 s., un sceau avec son
« goudeau », 10 s. 6 d., une pelle de fer, 8 s., un bassin et un poêlon, 4 ll. 5 s., une salière
d’étain, 7 s., un chandelier de laiton, 10 s. ŕ F° 39 : Total de la dépense, 338 ll. 6 d. Comptes
de François Régis, procureur au présidial et juge de St-Aulaire, et de Pierre Regaudie,
bourgeois, syndics du 24 février 1651 à pareil jour de 1655. ŕ Recettes. ŕ F° 40 v° :
Reliquat du compte précédent, 797 ll. 1 s. ŕ F°42 : « Ung panier de serizes confisquées de
l’aulhorité de messieurs les consulz à certaines regatières, pour avoir contreveneu aux
ordonnances de leur pollisse ». ŕ Ibid. v° : 2 quarlons moins 2 coupes d’avoine confisquée,
en plein marché, sur un marchand du Quercy, « pour avoir fraudé et moullié lad. advoine ». Ŕ
F°43 v° : Location du pré des pauvres, 30 ll. ŕ F°44 : Quêtes dans la grande église, 89 ll. 14
s. 2 d., plus 2 piastres fausses, et dans l’hôtel-Dieu, 7 ll. 7 s. 8 d. ŕ Total de la recelte, 1255
ll. 9 s. 2 d. ŕ Dépenses. ŕ Ibid. v° : « Ilz auroinct faict l’aumosne généralle à tous les
pouvres, tant de la ville que estrangers, pandant ung moys, de potaige de febves, avec pain,
huille, sel, herbes, et pour cest effaict, auroinct achepté quatorze cestiers eymine febves et
troys charetées de boys », 67 ll. 11 s. 8 d. ŕ « Le sabmedy de la sepmaine saincte, fust baillé
à tous les pouvres estrangers ou autres, logés dans l’hospitail, qu’on auroict faict confesser et
communier dans la chapelle de l’hosteil-Dieu, en aumosne de pain pour leur disner », 12 s. ŕ
F° 45 ; « Deux platz bassins d’estaing fin, portés de Paris... pour amasser les aumosnes et
offrandes dans l’hosteil-Dieu, aux processions qui s’y font », 13 ll 5 s. ŕ Pour la
transformation d’une « gondolle » d’argent en une tasse semblable à celle existant déjà,
exécutée par Robert Lagarde, orfèvre de Brive, « comme estant nécessaire pour faire amasser
deux filles aux pouvres, les festes sollempnelles », 7 ll. 5 s. ŕ F°48 : Taille du médecin et du
chirurgien, 7 ll. 5 s. ŕ F°49 v° : Une paire de sabots, 3 s. 6 d. ŕ Drogues et médicaments
fournis par feu Dominique Coste, 31 LL. ŕ Condamnation contre Bech. fournier, par le juge
de la ville, à 6 ll. d’amende, payables « moytié au luminaire du Très-Sainct-Sacrement de
l’autel et l’autre envers les pouvres, pour avoir esté truvé jurer et blasphémer le très sainct
nom de Dieu ». ŕ F°50 : « Au vallet du mre des basses-œuvres, pour avoir nétoyé l’entrée du
privé de la salle », 5 s. 6 d. ŕ Ibid. v° : 2 paires de sabots achetées pour 2 pauvres irlandais,
« pour les obliger de s’en aller », 9 s. ŕ F°51 v° : « Disent de plus lesd. randans conte que,
pour faire guérir un, homme et une femme, pouvres mariés, avec troys petitz enfans, mallades
de malladie contagieuse (Il y avait « vénérienne »), ils auroinct esté contrains, pour n’infecter
et descharger led. hospitail, de les loger hors la ville et fournir un vieux.et meschant
mathellas, pouri en partie, et achepté pour vingt-cinq solz de boys pour servir à leur guérizon,
ayant esté nouris par des personnes charitables de la ville, pandant six sepmaines que leur
maladie auroict duré ». ŕ Secours aux pauvres honteux de la ville, 20 ll. 10 s. 6 d. ŕ F° 52 :
78 aunes dé toile d’étoupe, à 6, 7 et 7 s. 6 d. l’aune, 27 ll. 6 s. ŕ Frais de sépulture de 26
pauvres décédés, « y comprins la sépulture d’un pàouvre... enterré au simintière du Verdier,
n’ayant peu le sortir hors la ville pour le porter au simintière des paouvres au solard, parce
que le régiment de Chouppes d’infanterie estoict camppé aud. soulard, et coucha aud. soulard
et dans led. jeu de paulme, composé de douze companies compleltes, messieurs les consulz
ayans faict fermer les portes de la ville, après avoir permis l’entrée à deux ou troys
companies, lesquelz entrans aveq rigueur, l’espée à la main, menassans les habitans de se
rendre maistres de la ville, ilz furent repoussés ». ŕ Ibid. v° : Nourriture des pauvres,
malades à l’hôtel-Dieu, 117 ll. 12 s ; 6 d. ŕ F°53 : Total de la dépense, 418 ll. 15 s. 9 d. ŕ
1652. ŕ Recettes. ŕ F°54 : Ferme du pré, 31 ll. ŕ Ibid. v° : Ferme du droit de courtage, 80
ll. par an. ŕ F°55 : Legs faits par Bachélerie, 100 ll. ; par Dubois, chanoine de l’église de StMartin, 40 ll. ; par la demoiselle de Grasset, 10 ll. ŕ Ibid. v° : 5 quartons de seigle vendus 12
ll. 15 s. ŕ Produit du plat des pauvres, 78 ll. 13 s. 8 d. ŕ F° 56 v° : Total de la recette, 767
l1. 15 s. 2 d. ŕ Dépenses. ŕ F°57 : Achat du droit de courtage, 1100 ll. ŕ Nourriture des
pauvres, 73 ll. 15 s. 6 d. ŕ Aumône générale, pendant le mois de mai et une partie de juin, en
pain, fèves, sel, huile, herbes et bois, 69 ll. 16 s. 6 d. ŕ F° 58 : Taille du médecin et du
chirurgien, 34 ll. 5 s. ŕ Drogues fournies par Catherine Treilhard, veuve de Dominique
Coste, apothicaire, 20 ll. ŕ Ibid. v° : 2 « couvertes » de laine, blanches, 13 ll. 10 s. ŕ
Secours à divers pauvres, 20 ll. 19 s. 6 d. ŕ Payé à plusieurs boulangères, 33 ll. 19 s., « pour
payement de pain qui avoit été distribué, aux portes de la ville... aux pauvres, pour les
empescher d’entrer dans la ville, de peur qu’ils n’apportassent la maladie contagieuse ». F°59
v° : « Demy-livre de lard gras, pour faire un onguent à un pauvre blessé », 4 s. ŕ Total de la
dépense, 1528 ll. 4 s. 4 d. ŕ 1654. ŕ Recettes. ŕ F° 61 : 5 setiers de seigle vendus 28 ll. 4 s.
ŕ Herbe du pré de l’hôpital vendue 16 ll. 5 s. ŕ F°62 : Reçu de M. Dumas, président au
présidial, et de M. Lescot, assesseur, 6 ll. 16 s., « pour ayder à nourrir les pouvres soldats
malades à l’hospital ». ŕ F° 63 : Produit du plat, 80 ll. 16 s. 4 d. ; du tronc des pauvres de la
grande église, 9 s. 6 d. - Ibid. v° : Total de la recette, 709 ll. 10 s. 2 d. ŕ Dépenses. ŕ F° 64 :
Nourriture et entretien des pauvres, 106 LL. 8 s. 5 d. ŕ 18 suaires pour les pauvres morts
dans l’hôpital, 12 ll. 6 s. ŕ 78 livres de « bourre de veau » pour 3 matelas, 5 ll. 18 s. 4 d. ŕ
Ibid. v° : Taille du médecin et du chirurgien, 21 ll. 1 s. 9 d. ŕ Drogues fournies par
Meyjounade, apothicaire, 36 ll. 4 s. y ŕ « Baillé au mailler du moulin de Bardar... pour avoir
maillé et blanchi dix-huict couvertes des licts des pouvres », 34 s. ŕ F° 65 : Aumône
générale, du commencement de mai au 15 juin, 76 ll. 4 s. ŕ 9 aunes ¾ de « feuniul, pour
faire des traversiers de lict », 8 ll. 7 s. ŕ Ibid. v° : « Baillé au bourreau de la ville la somme
de dix-huict solz, pour nestoyer les immondices que les gens de guerre avoient faictdans le jeu
de paume, durant le temps qu’ils y furent remfermés ». ŕ F° 66 : Total de la dépense, 342 ll.
5 s. ŕ 1654. ŕ Recettes. ŕ F°67 : 5 setiers de seigle vendus 15 ll. ŕ Ibid. v° : Herbe du pré
de l’hôpital, 20 ll. ŕ F° 68 : Vente de la maison de Teregaye à Libéral Mercier, marchand,
600 ll. ŕ Ibid. vc : Legs de 50 ll. par Antoinette du Grifoulet ; de 100 ll., par Jean Maillard,
lieutenant du prévôt. ŕ F°69 : Produit du plat des pauvres, 84 ll. 11 s. 6 d. ŕ F°70 :
« Recepte du revenu des ranles de l’Assomption Nostre-Dame, depuis le temps que les diltes
rantes ont esté mises et transportées aux pouvres de l’hoslel-Dieu, qui fust le 25 janvier de
l’an 1654 ».F°71 v° : Total de la recette, 1525 ll. 5 s. 2 d. ŕ Dépenses. ŕ F°72 : Nourriture
et entretien des pauvres ; 91 ll. 13 s. ; suaires de 12 pauvres décédés à l’hôpital, 9 ll. 4 s. 2 d. ;
secours à divers pauvres de la ville, 12 ll. 5 s. ŕ Ibid. v° : 2 setiers d’huile pour la lampe qui
brûle jour et nuit, dans la chapelle de l’hôpital, 9 ll.19 s. ŕ Toile de chanvre, à 13 s. l’aune, et
« toile milinge sive bourodis », à 11 s. ; 3 couvertures blanches, apportées de Toulouse, 27 ll.
ŕ F°73 : « Une berlinguière et deux cuisinets... laquelle est de cuivre estamé et les cuisinets
de cuir et de ravesche », 4 ll. 1 s. ŕ Taille du médecin et du chirurgien, 18 ll. 18 s. Ibid. v° :
Drogues, 28 ll. ŕ F°74 : « Payé à Gilibert, marchand, pour quattre livres dix-sept solz de
cordelat verd, pour faire le jeu du billard qui est dans la maison du jeu de paume ». ŕ Ibid.
v° : Aumône générale en mai et juin, 36 ll. 3 s. 6 d. ŕ F° 76 v° : Total de la dépense, 451 ll. 6
s. Comptes de Gabriel de la Jugie-Faulcon, sieur de l’Age, lieutenant général criminel, et de
Libéral Polverel, avocat au parlement, syndics pour les années 1655 et 1656. ŕ Recettes. ŕ
F° 78 : Reliquat du compte précédent, 1517 ll. 8 s. 7 d. Ŕ F°79 v° : Produit du plat des
pauvres, 90 ll. 4 s. 4 d. ; des quêtes faites pendant la semaine sainte, le jour des Rois et aux
processions, 39 ll. 10 s. 7 d. ŕ 5 setiers de seigle vendus 10 ll. ŕ F° 80 v° : Herbe du pré
affermée 20 ll. ŕ F° 82 v° : Total de la recette, 2673 ll. 2 s. 2 d. ŕ Dépenses. ŕ F° 84 :
Nourriture des pauvres malades, 83 ll. 15 s. ŕ 6 « chaires » pour la chambre du bureau, 7 ll.
ŕ Taille du médecin et du chirurgien, 15 ll. 15 s. ŕ F° 85 : 20 aunes de « toille
bouyrodisse », pour refaire les matelats, 10 ll. 15 s. ŕ Ibid. v° : Drogues fournies par
Meyjounade, 20 ll. ŕ Secours aux pauvres de la ville ou étrangers, 18 ll. 10 s. ŕ F° 86 :
Total de la dépense 2120 ll. 4 d. ŕ 1656. Recettes. ŕ F° 87 : Produit du plat des pauvres, 69
ll. 15 s. 9 d. ; quêtes extraordinaires, 33 ll. 16 s. 3 d. ŕ F° 88 : Trouvé dans les troncs de la
grande église et de l’hôpital, 5 s. 6 d. ŕ Ibid. v° : Ferme du pré, 20 ll. ŕ F° 89 v° : Total de
la recette, 447 ll. 4 s. 5 d. ŕ Dépenses. ŕ F°90 : « Une couverte double blanche », 8 ll. 10 s.
ŕ Ibid. v° : Pour avoir fait faire 13 petits lits, à 5 ll. 14 s. pièce, et 5 grands, à 6 ll. 5s., 105 ll.
7 s. ; pour avoir fait transformer 3 couchettes et 2 grands lits en 5 petits, 5 ll. 5 d. ŕ F° 91 :
Nourriture des malades et lessives, 64 ll. 15 s. ŕ Ibid. v° : Taille du médecin et du chirurgien,
14 ll. 19 s. ŕ 126 livres 3,4 de laine sale à 7 s. la livre, « pour faire du drap pour guarnir les
lictz d’hiver », 44 ll. 7 s. 3 d. ; 75 livres de laine lavée, à 10s., pour le même usage, 37 LL. 10
s. ŕ F° 92 : Secours aux pauvres de la ville ou étrangers, 6 ll.14 s. ŕ Ibid. v° : « Payé la
tailhe et quartier d’hiver » du médecin et du chirurgien, pour 1657, 22 ll. 2s. ŕ Drogues, 30
ll. ŕ F° 93 : Total de la dépense, 780 ll. 4 s. 8 d. Comptes de François de Géraud, président
en l’élection de Brive, et de Pierre Regaudie, bourgeois, syndics des pauvres, du 24 février
1657 à pareil jour de 1663. ŕ Recettes. ŕ F° 97 : Reliquat du compte précédent, 220 ll. 9 s.
7 d. ŕ Ferme du pré, 20 ll. ŕ F°99 : Produit des diverses quêtes, 80 ll. 19 s. 8 d_. ŕ Ibid.
v° : « Vente du fumier qui s’est amassé aux rues de l’hospital », 3 ll. 18 s. ŕ F°100 v° : Total
de la recette, 1034 ll. 3 s. 1 d. ŕ Dépenses. ŕ F° 101 : « Disent lesdits... rendons compte
avoir faict fermer le pré des pauvres, de n tiraille double, et le cimetière d’iceux, ouvert et
ruiné par la ville, du temps du siège et prinse de Sailat » : 2764 « quartiers de brasier », 228 ll.
14 s. 8 d. ; à Môric et à Roche, maçons, pour tailler et poser lesd. quartiers, à raison de 3 ll. le
cent, 82 ll. 16 s. ; 14 charges de chaux, 21 ll. 10 s. 6 d. ; croix
E6. (Registre). ŕ In-f°, 236 feuillets, papier
1708-1718 ŕ Comptabilité. ŕ Recettes. ŕ 1708. F°1 : Le 1er janvier, ont été nommés
administrateurs, MM. Geofre, curé de Brive, Dubois, conseiller, et Chalvet, bourgeois. ŕ
Quête du jour des Rois, 14 s. ; du carnaval, 7 ll. 2 s. ŕ Pacte de Noël du quartonnage de la
halle, affermé au sr Capét, 26 ll. 13 s. 4 d. ŕ F°2 : Total de la recette des 4eme mois, 472 ll. 4
s., non comprises les recettes en nature. F°3 : mre Dalby, assesseur, a fait porter à l’hôpital un
lard que nous avons pris pour vin-trois livres dix sols ; il a esté pesé 117 livres et demi,
franc ». ŕ Reçu à la décharge de M. Dufour, médecin, 18 l!. 11 s. 6 d. et 18 ll. 6 s. ŕ F°4 v°.
Reçu de M.- de Puymege, 30 ll., « en 8 écus et de la monoy, s’il y a diminution, l’hôpital doit
perdre 18 s. 6 d. ». ŕ F°5 : Total de la recette de 4 mois, 513 ll. 4 s. 3 d. Ibid. v° : Reçu du
fermier de M. du Griffolet, pour son moulin au Sirieyx, 40 ll., acompte sur les 125 ll. que doit
ce fermier pour le pacte tombé à la St-Michel. ŕ Vente du foin du pré, 19 ll. 10 s. ŕ F°6 :
Etouppe filée par les pauvres, 16 s. ŕ 1er pacte du quartonnage, 30 ll., et du courtage, 37 ll.
10 s. ŕ Total de la recette des 4 derniers mois, 678 ll. 12 s. 9 d. ŕ 1709. b 7 : Filage de 13
livres d’étouppe, 19 s. 6 d. ŕ F° 8 : Ferme du pré, 25 ll. ŕ Ferme de la halle, pour un pacte,
12 ll. 10 s. ŕ Quête des Rameaux, 2 s. 2 d., du jeudi-saint, 1 ll. 11 s. 6 d., dans la grande-
église, 2 ll. 6 s. 6 d. ŕ F°9 v° : Recette des 4eme mois, 1042 ll. 8 s. 1 d. ŕ « Resceu de
monsieur le procureur du roy, quatre tourtes de pain bis, qu’il a envoyé à la maynifacture,
pesant 62 livres, â raison de vingt deniers la livre ». ŕ F°10 : 2 setiers de seigle, 11 ll. 10 s.
ŕ Au¬mône de 23 ll. baillée aux pauvres par le P. Bigot, conielier de Brive. ŕ F° 11 : 5
quartons de seigle évalués 15 ll. ŕ F°12 ; Un calice, une petite montre et des bagues, vendus
à la Monnaie de Limoges, 134 ll. 10 s. ŕ 11 quartons de froment, à 3 ll. 12 s. le quarton. ŕ
Ibid. v° : Reçu 4 quar¬tons de « jarousses », à 3 ll. le quarton, et un de fèves, à 3 ll. 10 s. ŕ
F°13 v° ; Reçu 6 quartons de seigle, à raison de 6 ll. 10 s. le setier ; 5 set. de jarousses, à 6 ll.
10 s. ; 2 set. de sarrasin, à 3 ll. 4 s. ; 4 sacs de raves, à 15 s. le sac. ŕ F° 14 v° : 50 ll. payées à
l’hôpital par Jeanne Juge, « jardinière au jardin de la Labanche », au moyen de 7 quartons de
pois, 2 quartons de fèves et 15 ll. d’argent. ŕ 1710. F°16 : Reçu de monsieur Dalby,
assesseur, 8 setiers maïs, à raison de 5 ll. 15 s. le setier. ŕ Reçu d’Antoine Maurioles, 50 ll.
pour le pacte de Noël du fermage du quartonnage et 30 ll. pour celui de la halle. ŕ F°17 :
Reçu de la Capette, pour un pacte du courtage, 37 ll. 10 s. ŕ Quête du carnaval, 13 ll. 3 s. ŕ
F°19 : Seigle, à 5 ll. 14 s. le setier ; froment, à 7 ll. ŕ Reçu de. M. Dalby, 6 charges de vin,
mesure d’Allassac, à raison de 60 ll. le muid ; « les six charges n’ont fait, mesure de Brive,
que trante-six gerles, que nous avons mis dans deux banques, dans la cave de Mr Coste ». ŕ
F°20 v° : Seigle, 55 s. le setier, e1 froment, 3 ll. 10 s. ŕ F°21 v° : Reçu 9 setiers de jarousses
et pois mêlés, à raison de 50 s. le setier. ŕ F° 22 : Fèves, 48 s. le setier ; seigle, 45 s. ŕ 17 ll.
F » 24 : Recette du 1er mai 1709 au 31 janvier 1711, 4619 ll. 16 s. 5 d. ŕ Ibid. v° : Quête du
carnaval, 10 ll. 4 s. ŕ 3 setiers de pois, à 50 s. le setier. ŕ F°25 : Reçu de Jeanne Constant,
femme d’Antoine Mauriolles, 25 ll. pour le pacte de Noël du fermage de la halle ; du sieur
Laroche, greffier de l’ordinaire, 15 ll. pour le môme pacte. ŕ Ibid. v° : Quêtes du jeudi-saint,
de la grande église et du vieux hôpital, 6 ll. 19 s. 7 d. ŕ F°26 : Reçu de Jeanne Constant, 37
ll. 10 s., pour un pa : te du courtage. ŕ F° 27 : Reçu de François Bellière, jardinier, 50 s.,
« pour faire faire un étable à pourceau au jardin ». Recette du 1er février au 31 août, 1141 ll. 6
s. 5 d. ŕ Ibid. v° : Seigle à 52 s. le setier. ŕ F°28 : Ferme de l’aide pour 1710, 6 ll. ŕ Reçu
de Jean Dufour, bourgeois et marchand, 6 charges de vendange, à raison de 7 ll. 10 s. la
charge. ŕ F° 29 : Fèves, 3 ll. ; orge et froment, 3 ll. ; seigle, 54 s. le setier. ŕ Ibid. v° : 4 sacs
de raves, 4 ll. ; 4 setiers de jarousses, 10 ll. ŕ F°30 : Vin à raison de 20 s. la gerle. ŕ 1712.
F°31 : Le 1er janvier, ont été nommés administrateurs, MM. l’abbé de Laubanie, prieur de
Brive, de la Bachèlerie, conseiller au présidial, Beynette le jeune, avocat, et Chalvet,
bourgeois, continué dans ses fonctions. Quartonnage, 50 ll., et halle, 22 ll. 10 s., pour le pacte
de Noël. ŕ Ibid. v° : Quête du carnaval, 10 ll. 13 s. 6 d. ŕ F° 32 v° : Ferme du courtage, 37
ll. 10 s. pour le pacte de Noël. ŕ Recette du 1er septembre 1711 au 30 avril 1712, 1263 ll. 16
s. 9 d. ŕ F°33 v° : Ferme de l’aide pour 1711, 4 ll. ; du cuir mouillé, pour la part de l’hôpital,
33 s. 4 d. ŕ F° 34 v° : Legs de 20 ll. par Jouvenel, avocat et lieutenant d’Obazine. ŕ F°35 :
Seigle, 5 ll. le setier ; jarrousses et baillarge, 5 ll. ŕ Ibid. v° Acomptes versés par Claude
Vachon, boucher, sur le prix de la ferme du droit de tuer les vaches. ŕ F° 36 : Seigle, 5 ll. 14
s. ; froment, 7 ll. 4 s. le setier. ŕ 1713. F°38 : Legs de 14 louis d’or, valant 214 ll. 18 s., fait
aux pauvres par la sœur Marie, à charge d’acquitter les frais de sa sépulture et de faire dire
100 messes. ŕ Ibid. v° : Recette du 1er mai 1712 au 24 janvier 1713, 1652 ll. 14 s. 5 d. ŕ
F°39 v° : Fermage du jardin « tenant monsieur de Belvayre » payé par François Belière,
jardinier, à raison de 24 ll. par an. ŕ F°40 v° : Reçu de Pierre Bélonie, procureur au sénéchal
de Turenne, 11 ll. 13 s. 4 d., pour un pacte de la ferme du greffe. ŕ Blé d’Espagne, 5 ll. 10 s.
le setier. ŕ Recette du 24 janvier au 23 avril, 722 ll. 13 s. 10 d. ŕ F°41 : « Donné à monsieur
le commandeur trois culières d’argent... à raison de trois livres cinq sols l’once ». 12 11, 12 s.
ŕ F°42 v° : « Resceu de monsieur Dubois, maire et subdélégué de Brive, dix livres qu’il
avoit promis à l’haumône que nous fismes, le 13 janvier 1712, pour chasser les pauvres
étrangers ». ŕ Ibid. v° : Ferme du courtage, pour le pacte de Noël, 60 ll. ŕ F° 43 : Ferme du
quartonnage, pour le pacte de Saint-Jean, 50 ll. ; de la halle, 22 ll. 10 s. ŕ Ibid. v° : Recette,
du 23 avril au 21 septembre, 959 ll. 8 s. 8 d. ŕ F°44 v° : Froment, 6 ll. le setier ; seigle 5 ll.
10 s. ; jarrousses, 5 LL. 10 s. ŕ F°46 : Froment, 7 ll. le setier. ŕ Ibid. v° : Recette, du 21
septembre 1713 au 11 janvier 1714, 472 ll. 4 s. 8 d. ŕ 1714. F°48 : Le 1er janvier, ont été
nommés administrateurs, Noiret, aumônier, Lescot de Martinville, avocat, et Sapientis,
procureur. ŕ F°49 v° : Maïs, 3 ll. 3 s. le setier. ŕ F°53 v° : Courtage, quartonnage et halle,
pour le pacte de Saint-Jean, 111 ll. 13 s. ŕ 1715. F°57 v° : Quête du carnaval, 7 ll. 14 s. ŕ
F°58 : Pois évalués 3 ll. le setier ; maïs et jarrousses, 24 s. le quarton. ŕ F° 60 : Reçu 100 ll.
« provenans de la succession de feu M. l’abbé Bourgeade, d’un particulier, en forme de
restitution ». ŕ 1716. F° 63 : Quête du carnaval, 8 ll. 17 s. ŕ F°61 : Offrandes du jeudi-saint,
6 ll. ŕ Ibid. V : Ferme du courtage, 75 ll. ŕ 1717. F°72 : Seigle, 2 ll. le setier. DEPENSES.
ŕ « Estat de la dépense pour l’hôpital ou manufacture de Brive, mois par mois, suivant
l’ordre de la recepte, au commencement du présent livre ». ŕ 1708. F°91 : « Pour la pension
de Me d’Autrement et de la Caterine », 20 ll. ŕ A l’archer de l’hôpital, 3 ll. ŕ Ibid. v° : 3
quartons de châtaignes, 16 s. 6 d. ŕ Donné à Montet, apothicaire, en déduction de son
compte, 60 ll. ŕ F°92 : A Mlle Pascher, pour sa pension, 25 ll. ŕ 2 setiers d’huile, 8 ll. ŕ
Ibid. v° : 45 setiers de seigle, à 36 s., 76 ll. 10 s. ŕ « Pour renvoyer quatre pauvres estrangers
qui demeuroint à la Manufacture, 44 s. ». ŕ Dépense des 4eme mois, 473 ll. 18 s. ŕ F°93 : 20
aunes de drap, achetés au sr Jaubert, de Boissières, 22 ll. ŕ Viande fournie par Bernard
Labadou, boucher, « suivant la marque que la Caterine m’en a porté », led. Bernard ne
sachant écrire, 10 ll. 16 s. 9 d. ŕ Ibid : v° : 14 brasses de bois, 22 ll. ŕ F° 94 : « Pour un
pourceau pour nourir », 7 ll. ŕ Droguet à 10 s. l’aune. ŕ F° 95 : 126 aunes de toile, 56 ll. 11
s. ŕ F°96 : Dépense de 4 mois, 398 ll. 17 s. 2 d. ŕ Ibid. v° : 30 faix de paille, à 3 s. 6 d., 5 ll.
5 s. ŕ 100 setiers de seigle, a 42 s. le setier. F°97 : 39 pintes de vin, 39 s. ŕ Donné 8 ll. à
Monlet, apothicaire, pour paiement final de son compte réglé à 110 LL. ŕ Ibid. V : « Pour la
fournière » 9 ll. 7 s. ŔF°98 : A la sœur Claire, pour le dépense de 15 jours faite à l’hôpital, 4
ll. 10 s. ŕ F°99 : 7 aunes ¼ de serge, moitié laine et moitié fil, 4 ll. 7 s. 6 d. ŕ F°100 : 3
émines de sel, 13 ll. 1 s. ŕ Ibid. v° : 36 quartons de châtaignes, à 8 s., 14 ll. 8 s. ŕ Viande
fournie par le boucher, « déduit l’afferme de la permission de caresme », 10 ll. ŕ F°101 :
« Pour la façon de 9 paniers pour le pain », 31 s. 6 d. ŕ Dépense des 4 derniers mois, 489 ll.
15 s. ŕ 1709. Ibid. v° : Pension de Catherine Chassaing, 20 ll. ŕ Honoraires de Lescot,
chirurgien, 10 ll. ŕ 2 porcs, 38 ll. 10 s. ŕ F° 102 : « Etat des espèces que je me suis trouvé,
lors de la diminution » : 40 écus de 3 ll. 10 s. et 3 quarts d’écu, diminution de 4 ll. 1 s. 6 d. ;
22 pièces de 15 s. 6 d., 11 s. ; 62 pièces de 7 s. 9 d., 15 s. 6 d. ; 64 pièces de 4 s., 16 s. ; 18
pièces de 5 s. 10 d., 3 s. ŕ Donné à Baynier, mr menuisier, pour 3 couchettes, 5 ll. 5 s. ŕ
Ibid. v° : « Donné à la fille de Laquayrie, femme à colluy qui tua le fils de mre Dautrement »,
3 s. 9 d. ŕ Fromage pesant 27 livres ½, à 3 s. 9 d. la livre, 5 ll. 2 s. 9 d. ŕ Maïs, 59s. le
setier. ŕ F°103 : Seigle, 3 ll. 10 s. le set. ŕ A un Irlandais et à sa fille, 4 s. ŕ Huile, 6 ll. 10
s. le setier. ŕ Ibid. v° : Toile d’étouppe, 7 s. l’aune. ŕ Fèves, 3 ll. le setier. ŕ F°104 :
Filasse à-2 s. 6 d. la livre, 8 ll. 10 s. ŕ 14 fournées de pain â 8 s. 6 d., 5 ll. 19 s. ŕ Ibid. v° :
Pourceau, 7 ll. 17 s. 6d. F°105 : Seigle, 5 ll. 6 s. le setier. ŕ Ibid. v° : 3 journées de maçon, 36
s. ŕ Froment, 7 ll. ; seigle, 5 ll. 15 s. le setier. ŕ F° 106 : Dépense des 4eme mois, 1007 ll. 10
s. 1 d. Ibid. v° : Seigle, 7 ll. le setier. ŕ Un setier de fèves, 6 ll. 10 s. ŕ Seigle, 6 ll. 13 s. et 6
ll. 18 s. le setier. - 6 chandelles de cire blanche, pesant 2 livres moins une once, 2 ll. 18 s. ŕ
Ibid. v6 : Seigle, 6 ll. 4 s. le setier. ŕ En juin, nombreux passants, au total 141. ŕ F° 108 :
Seigle, 7 ll. 12 s. le setier. ŕ Ibid. v° : « Pour trante livres de paim de froment que mre de la
police ont envoyé à l’hospital, à raison de deux sols la livre », 3 ll. ; plus 48 livres de pain de
seigle, à 1 s. 6 d., 3 ll. 12 s. ŕ Une émine de sel, 5 ll. 4 s. - F°109 : Seigle, 7 ll. et 6 ll. 16 s. le
setier ; fèves, 7 ll. 4 s. ŕ 2 journées de maçon, 24 s. ŕ Ibid. v° : Seigle, 3 ll. et 3 ll. 3 s. le
quarton. ŕ F°111 v° : Un setier d’huile pour le vieux hôpital, 12 ll. ŕ F° 112 : Seigle. 2 ll.
19 s. et 3 ll. 2 s. le quarton. ŕ Ibid. v° : Droguet, 9 s. l’aune. ŕ A la meunière du Baudart,
pour la moulure de 30 sacs de seigle, 20 ll. 10 s. ŕ 4 journées de charpentier, 30 ll. ŕ
F°113 : Une quarte de sel, 2 ll. 12 s ŕ Ibid. v° : Avoine, 24 s. le quarton. ŕ F°114 V : Seigle,
6 ll. 10 s. le setier. ŕ « Donné à la sœur Marie’, du vieux hospital », pour la dépense de 15
jours, 13 ll. 12 s. Ŕ F° 115 v° : Maïs, 6 ll. le setier ; jarousses, 6 ll. 10 s. ; graisse blanche, 8 s.
la livre. 1710. F°116 : Donné à mre de Razat, pour la pension de la sœur Catherine, 20 ll. ŕ
Honoraires de Lescot, chirurgien, pour 1709, 15 ll. ŕ Ibid. v° : Lard, 4 s. 6 d. la livre. ŕ
Froment, 8 ll. 2 s. le setier ; seigle, 7 ll. 8 s. ŕ F°117 : 30 aunes de toile, à 8 s. 9 d., 13 ll. 2 s.
6 d. ŕ « Pour cinquante-une livre viande, qu’on a pris de ches Mr Geoffre, le vicaire à un sol
la livre », 2 ll. 11 s. ŕ Ibid. v° : Une émine de sel, 5 ll. 10 s. ŕ 2 aunes de drap, 2 ll. ŕ F°
118 : Une couchette, avec la paillasse, 2 ll. 10 s.- Sei¬gle, 7 ll. 10 s. ; maïs, 6 ll. 10 s. ;
jarrousses, 7 ll. le setier. Ibid. v° : 95 liv. de vache, à 15 d. la livre. ŕ F°119 : Pour payer les
prêtres qui ont assisté à l’enterrement de Mlle de Razat, 39 s. ŕ Ibid. v° : Toile d’étouppe, 6
s. ; « bouyradix », 7 s. 9 d. l’aune. ŕ Seigle, 6 ll. 10 s. et 6 ll. 13 s. ; maïs, 6 ll. ; froment, 8
ll. : « petits jarouses », 4 ll. 10 s. le setier. ŕ F° 120 v° : « Donné à Lavernie et à un cavalier,
pour aller à Lassac, où ils ont demuré deuxjours, en contrainte sur Allègre, marchand, et un
jour ches Laroze, lequel a fait refus », 9 ll. ŕ F°121 : Froment, 6 ll. 10 s. ; maïs, 5 ll. 15 s. ;
seigle, 6 LL. et 5 ll. 18 s. ; fèves,6 ll. le setier. - F°122 : Lard, à 6 s. 6 d., 7 s. 3 d., 6 s. et 5 s. la
livre. ŕ F°123 : Une quarte de sel, 52 s. ŕ Mouture de 79 sacs de seigle ou de maïs, 57 11
ŕ F°124 : Seigle, 3 ll. 5 s. le setier. ŕ Ibid. v° : Froment, 3 ll. et 2 ll. 18 s. ; jarrousses, 2 ll. ;
seigle, 2 ll. 10 s. à 2 ll. 15 s. le setier. ŕ F°125 : 5 gerles de vin, 25 ll. ŕ F° 126 v° : Drap du
pays, 17 s. l’aune. ŕ 2 quartiers de mouton, pesant 7 ll. ¼, 16 s. 10 d. ŕ Fèves 45 s. et 58 s.
le setier. -F°127 : Vieux oing, 9 s. la livre. ŕ Ibid. v° : « Jarousses blanches », 50 s. le setier.
ŕ « Vingt-cinq fours d’ails, pour planter dans le jardin de la Manufacture », 36 s. 6 d. F°
128 : 2 barriques de vin vendues au sieur Salviat,mre de poste, à raison de 70 ll. le muid. ŕ
Lard vieux, 4 s. 6 d. la livre. ŕ Ibid. v° : Un porc, 15 ll. ŕ F°129 : « Pour une femme de
Flandres, qui étoit en acoucbes dans une grange », 4 s. ŕ Ibid. v° : Seigle, 42 s. 6 d. ; maïs,
31 s. le setier ; raves, 6 s. le sac. ŕ F°130 : 7 livres de « chan¬delles blanches », 7 ll. ŕ Ibid.
v° : Un setier et demi d’huile de noix, 18 ll. ŕ 17 ll. F°131 : 4 onces d’huile de cade, 10 s. ŕ
F°132 : Dépense, du 1er mai 1709 au 31 janvier 1711, 4306 ll. 1 s. 1 d. ŕ Ibid. v° : 7 paires de
sabots, 10 s. ŕ « En viende, pour l’extraordinere du jour de carnaval », 58 s. 6 d. ŕ 18 livres
¾ de fromage, à 4 s. 3 d. la livre, 3 ll. 19 s. 6 d. ŕ F°133 : Toile d etouppe, 6 s. 6 d. ;
« bouyradisse » 9 s. ; brin, 10 s. l’aune. ŕ Ibid. v° : Pois blancs, 27 s. le quarton. ŕ F°134 :
Drogues fournies par Monteil, apothicaire, 120 ll. ŕ 3 journées de maçon, 30 s. ŕ Ibid. v° :
« Pour six paletes à seignier », alias « écuelles de terre pour seignier », 5 s. ŕ « Un pain
huille pour le pourceau », 15 s. ŕ F°135 v° : « Un cent de sardes prinses dans le caresme »,
16 s. ŕ F°136 : Donné 35 s. « à de pauvres demoiselles de Limoges, pour leur ayder à se
conduire ». ŕ Ibid. v° : Une baste de chaux, 24 s. ŕ Au bourreau, « pour nctoyer le conduit
des lieux commis », 12 ll. ŕ F° 137 : Seigle, 50 s. ; maïs, 43 s. le setier. ŕ 12 livres de
mouton, 30 s. ŕ Froment, 3 ll. le setier. ŕ Ibid. v° : « Pour une teste chevreau ou deux livres
un quart cochom », 7 s. 4 d. ŕ F°138 : Une truie, 22 ll. ŕ Ibid. v° : Demi-quart d’eau-de-vie,
11 s. ŕ F°139 : Nombreux achats de viande de mouton. ŕ F°140 : Dépense, du 1er février au
31 août, 1139 ll.17 s 4 d. ŕ F°141 : Un mois de nourrice, 2 ll. ŕ Ibid. v° : 6 têtes de
moutons, 4 s. 6 d. ŕ « Un panier raisins pour faire du résiné poulies malades », 14 s. ŕ
F°142 : Lord, 8 s. la livre. ŕ Maïs, 50 s. ; seigle, 54 s. le setier. ŕ Ibid. v° : 5 quartons de
châtaignes, 52 s. 6 d. ŕ F°144 : Huile de noix, 12 ll. le setier. ŕ Ibid. v° : Honoraires de
Serre, secrétaire de l’hôpital, 30 ll. ŕ 1712. F° 145 v° : 90 livres de pain blanc, à 16 d. la
livre, 6 ll. ŕ Fèves, 55 s. le setier. ŕ F°147 : 37 livres de viande, pour le jour du carnaval, 3
LL. 14 s. ŕ Pois, 54 s. le setier. ŕ Fromage, 4 s. 1 liard la livre. ŕ F°148 : Donné à la sœur
Marie, 25 IL, somme qui devra lui être payée, chaque année, suivant le legs à elle fait par m re
Brunet, dont l’hôpital est héritier. ŕ F° 149 : Un setier de pois d’Espagne, 58 s. ŕ Ibid. v° : 2
« liniers » de bois, 13 ll. ŕ Dépense, du 1er septembre 1711 au 30 avril 1712, 1243 ll. 17 s. 2
d. Ŕ F° 150 : Seigle, 3 ll. 8 s. ; maïs, 3 ll le setier. ŕ Ibid. v° : Jarrousses, 3 ll. 7 s. le setier. ŕ
Pain blanc, 1 s. 6 d. la livre. ŕ F°151 : Un porc, 11 ll. ŕ Ibid. v° : Seigle, 4 ll. 7 s. le setier ;
jarrousses, 2 ll.1 s. le quarton. ŕ « Le boureau a commancé à chasser les pauvres le 12 juin
1712, et ont luy a promis trois livres par mois ». ŕ F°152 : Le 26 juin, ont été délivrés, sur
enchères, à Antoine Maurides, dit Capet, le quartonnage, moyennant 300 ll. ; la halle, 45 ll. ;
l’aide, 12 ll. ; le cuir mouillé, 12 ll. ; et à Pierre Bessonie, procureur de Turenne, le greffe,
moyennant 70 ll. ŕ Ibid. v° : Donné à une famille d’Irlande, 3 s. ŕ F° 153 : A une femme de
la Manufacture, pour aller au Mont-Dore. 30 s. ŕ 13 livres de mouton, « pour faire StAlexis », 32 s. 6 d. ŕ F°154 : Seigle, 4 ll. 18 s. le setier. ŕ F° 155 : Seigle, 5 ll. 2 s. ŕ
Mouton, 2 s. 3 d. la livre. ŕ Ibid. v° Seigle, 5 ll. 14 s. ŕ F°157 : Pain blanc, 2 s. 4 d. la livre.
ŕ Raves, 10 s. le sac. ŕ Ibid. v° : Châtaignes, 14 s. le quarton. ŕ Froment pour semer, 6 ll.
14 s. le setier. ŕ « Velle », 2 s. 2 d. la livre. ŕ F°158 : 6 livres de mouton, 15 s. ; 5 livres de
velle, 10 s. ŕ Ibid. v° : Châtaignes, 19 s. le quarton. ŕ F° 159 : Sarrasin, 55 s. le setier. ŕ
1713. Ibid. v° : Maïs, 4 ll. 7 s. ; seigle, 5 ll. 18 s. le setier. ŕ F° 160 : Seigle, 6 ll. 3 s. ŕ
Rétribution de 100 messes, que les Récolets doivent dire pour le repos de l’âme de la sœur
Marie Chalvière, hospitalière, récemment décédée, 30 ll. ŕ Ibid. v° : Seigle, 6 ll. 4 s. et 6 ll 6
s. le setier. ŕ 9 livres de bœuf, 18 ll. ŕ F° 161 : Dépense, du 1er mai 1712 au 25 janvier
1713, 1612 ll. 10 s. 11 d. ŕ F° 162 : Maïs, 5 H. 9 s. le setier ; châtaignes, 21 s. le quarton. ŕ
Drap pour habiller Bergeal, 6 aunes à 22 s., 6 ll. 12 s. ; boutons ou fil, 2 s. ; façon, 18 s. ;
viande, 2 s. 3 d. la livre ; seigle, 6 ll 9 s. ; maïs, 6 ll. le setier. ŕ Ibid. v » : Fèves, 5 ll. 17 s. le
setier. ŕ F° 163 : Un quarton de son, 15 s. ; pain blanc, 2 s. 10 d. la livre. ŕ Ibid. v° : Seigle,
6 ll. 12 s. le setier ; pois, 3 ll. le quarton. ŕ F° 164 v° : Un pourceau, 9 ll. 10 s. ŕ F°165 : 2
setiers de maïs « pour la boulie », 12 H. 8 s. ; seigle, 7 ll. 16 s. ; maïs, 6 ll. 19 s. le setier ; vin,
3 s. 4 d. la pinte. ŕ Ibid. v° : Pain blanc, 2 s.-10 d. et 3 s. la livre. ŕ Dépense, du 26 janvier
au 23 avril, 633 ll. 6 s. 6 d. ŕ Baliarge et jarrousses pour semer, 4 ll le quarton ; maïs, 7 ll. 12
s. le setier. ŕ F° 166 : Seigle, 8 ll. 7 s. le setier. ŕ Ibid. v° : Fèves, 8 ll. le setier. ŕ F° 167 :
Pain blanc, 3 s. 2 d. et 3 s. 4 d. la livre. ŕ F° 168 : Châtaignes, 24 s. le quarton. ŕ F° 170 :
Fermes en faveur d’Ant. Maurioles, du quartonnage, 310 ll, de la halle, 36 ll., de l’aide, 16 ll.,
du cuir mouillé, 7 ll. ; et en faveur de son fils, du greffe, 40 ll. ŕ Ibid. v° : Seigle, 6 IL ŕ
F°171 : Pain blanc, 3 s. 4 d. et 2 s. 6 d. la livre. ŕ Ibid. v° : Seigle, 5 H. le setier ; châtaignes,
20 s. le quarton. ŕ F° 172 : Frais de sépulture de Bergeul. ŕ Ibid. v° : Froment, 5 ll. ; seigle,
4 ll. 5 s. le setier. ŕ F° 173 v° : Dépense, du 23 avril au 21 septembre, 1050 ll. 10 s. 4 d. ŕ
F° 174 : Pain blanc, 2 s. 4 d. et 22 d. la livre. ŕ Ibid. v° : Seigle, 4 ll. 15 s. à 5 ll. 8 s. le setier.
ŕ F° 175 : 3 quai tons de glands, 18 s. ; seigle, 6 ll. 10 s. le setier. ŕ Ibid. v° : 2 sacs de
raves, 30 s. ŕ F°176 : Oignons, 1 s. 6 d. le four. ŕ Une cuve de pierre pour la lessive, 12 ll.
ŕ Ibid. v° : Pois d’Espagne, 6 ll. le setier ; 3 quartons de châtaignes, 42 s. ; maïs, 3 ll. 12 s. le
setier. ŕ F° 177 v° : Pain blanc, 2 s. 6 d. la livre. ŕ Dépense, du 24 septembre au 31
décembre, 436 ll. 1s. 6 d. - 1714. F° 179 : Seigle, 5 ll. 17 s. ; maïs, 3 ll. 10 s. le setier. ŕ F°
180 : Un quarton de sel, 6 ll. 7 s. 6 d. ŕ Ibid. v° : Seigle, 6 ll. 5 s. le setier ; froment, 3ll. 13 s
le quarton. ŕ F°185 : Seigle, 5 ll. 10 s. le setier ; sel, 5 ll. 15 s. la quarte. ŕ Ibid. v° : 6
quintaux de foin, 6 ll. ŕ F°188 : Seigle, 5 ll. 2 s. le selier. ŕ Ibid. v° : Pain blanc, 2 s. 2 d. la
livre. ŕ F°191 v° : Une charretée de bois, 28 s. ŕ F°192 v° : Seigle, 3 ll. 2 s. le selier. ŕ
F°193 : Une quarte de sel, 5 ll. ŕ Ibid. v° : Un « linié » de bois, 8 1l. ŕ F°196 v° : 2 quartons
de châtaignes, 28 s. ŕ F°197 : Seigle, 3 ll. 10 s. le setier. ŕ Ibid. v° : Toile d’étouppe pour
faire des paillasses, 10 s. l’aune. ŕ F° 198 : Une quarte de sel, 4 ll.5s. ŕ F°200 : 2setiers de
maïs, 4 ll.6s. ŕ lbid.v° : Dépense, du 1er juillet au 31 décembre, 1505 ll.17 s. ŕ 1715. F° 201
v° : Seigle, 3 ll. 3 s. le setier. ŕ 2 charretées de bois, 3 ll. ŕ F° 203 v° : 2 cochons à nourrir,
15 ll. ŕ F°204 : Un cent de belles sardines, 50 s. ŕ F°209 : Seigle, 50 s. le setier. F°210 v° :
Froment, 3 ll. 10 s. le setier. ŕ F° 212 v° : Un demi-quart d’eau-de-vie, 5 s. 6 d. ŕ F°215 v° :
Un quarton de châtaignes, 11 s. 6 d. ŕ F° 216 : Dépense, du 1er janvier au 7 novembre, 1269
ll. 1 s. 2 d. ŕ 1716. F°218 : Seigle, 20 s. le quarton. ŕ F° 221 : 2 cochons à nourrir, 7 ll. ŕ
Ibid. v° : Une brouette pour porter le fumier, 50 s. ŕ Seigle, 55 s. le setier. ŕ F° 222 : Seigle,
3 ll. 3 s. le setier. ŕ F°223 v° : Drogues fournies par La-roque, apothicaire, 40 ll. ŕ F° 224 :
11 livres de cerises, 11 s. ; un panier de cerises, 9 s. ŕ F°225 : « La Liquide, servante de la
manufacture ». ŕ F° 229 : Seigle, 45 s. le setier. F° 230 v° : Dépense, du 14 novembre 1715
âu 31 décembre 1716, 813 ll. 15 s. 5 d. - 1717. F°231 v° : 10 setiers de seigle, 23 ll. ŕ F°
233 : Pois ou, « mongettes », 23 s. ; châtaignes sèches, 10 s. le quarton. ŕ Ibid. v° : Un
cochon à nourrir, 8 ll. ŕ F°235 : Toile de chanvre pour faire des linceuls, 14 s. et 17 s. 6 d.
l’aune. ŕ F°236 : Vin, 13 ll. le muid.
E7. (Registre). ŕ ln-f°, 47 feuillets, papier
1745-1747 ŕ Comptabilité. ŕ « Journal de recette et dépense faites par M. Dubois du
Chassaing, à commencer du 1er janvier 1745 » : Recettes provenant des rentes et créances
acquittées, des quêtes, dons, aumônes et permissions de faire gras pendant le carême, de la
location du jardin et de diverses maisons, des fermes de la halle, du greffe de l’ordinaire et
autres droits engagés, de la nourriture des soldats, etc. au total, 2738 ll. 9 s. 10 d., y compris le
reliquat de l’année précédente 719 ll. 8s. 6 d. ; dépenses : pensions du sieur Pascher, recteur,
35 ll., et de la Dlle Bergeron, 12 ll. 10 s. par trimestre ; honoraires deDexpels, secrétaire,
30IL, de Lescot, chirurgien, 30 ll., et deMajour,médecin,20 ll. par an ; gages de François
Rousseau, jardinier ; sommes remises à la sœur Puule, pour la dépense journalière ; achats de
grains, vin, huile de noix, vieux oing, sel, bois, toile, draps, laine, chanvre, etc. ; moulures el
fournées ; réparations, messes, ports de lettres, frais de procédure, etc. ; en lout, 3615 ll. 15 s.
6 d. ŕ F°2 v° : Toile de brin de chanvre, 17 s. l’aune. ŕ F° 3 : Froment, 3 ll. 16 s. le selier.
ŕ Bois de chêne, 5 ll. 2 s. 6 d. la brasse. ŕ Ibid. v° : Sel acheté â Souillac, 3 ll. 17 s. la
quarlière. ŕ Vin, 14 ll. le muid. ŕ F°4 : Toile d’étoupe, 14 s. l’aune ; droguet, 24 s. l’aune.
ŕ Ibid. v° : vieux oing, 7 s. la livre. ŕ 6 aunes un quart et demi de toile « appelée cambrai »,
pour faire une aube ou un arnict, 12 ll. ŕ F° 5 : 20 fournées, 20 ll. ŕ Toile de brin de
chanvre, 21 s. l’aune. ŕ Seigle. 50 s. le selier. ŕ Ibid. v° : 2 setiers de maïs, 4 ll. 14 s. ŕ F°
6 : Bois de chêne, 4 ll. 15 s. la brasse. ŕ Toile de lin, 22 s. l’aune. ŕ Ibid. v° : Toile de
chanvre, 13 s. l’aune. F° 7 : Laine blanche du Quercy, 12 s. la livre. ŕ Ibid. v° : 6 setiers de
froment « pour faire de la tamisode », à 3 ll. 18 s. le setier, 23 ll. 8 s. ; 2 autre.-, setiers de
froment « servant à faire des farcis pour le pot des pauvres », à 4 ll. 1 s. le selier, 8 ll. 2 s. ; 2
seliers de maïs pour le même usage, 5 ll. ŕ F°8 : Huile de noix, venant d’Auriac en Périgord,
20 ll. 10 s. le quintal. ŕ Vin, 21 ll. le muid- ŕ Ibid. v° : 92 paquets d’oignons « à manger »,
4 ll. 12 s. ŕ F° 9 : Vin, 29 ll. le muid. - Ibid. v° : Froment. 3 ll. 3 s. â 3 ll. 8 s. le setier. ŕ
F°11 : Un grand pot de fer pour faire cuire- des châtaignes. 11 ll. ŕ Ibid. v° : Froment, 3 ll. le
selier ; maïs, 28 s. le setier ; pois ronds, 3 quarlons, 2 ll. 10 s. ; seigle, 45 s. le selier ;
jar¬rousses, 14 s. le setier. Bois de chêne, 4 LL. 5 s. la brasse. Sur le même registre pris à
rebours : Etat des sommes reçues de l’abbé Dubois, s’élevant à 10100 ll., et de celles
dépensées pour la construction ou l’aménagement des nouveaux bâtiments, pensionnat et
écoles, en pierres de tailles à 36 s. la charretée, ardoises à 9 ll. le millier, planches, ferrements,
vitres, etc., journées de maçons â 18 s., de couvreurs à 18 et 20 s., de menuisiers à 18 et 20 s.,
de blanchisseurs à 18 s., de manœuvres à 12 s., etc. ŕ F° 12 v° : « Payé au Sr Duvergé,
tapissier, la somme de douse livres, pour m’avoir fait un lit complet, servant à la sœur
maîtresse des pensionaires ». ŕ F°13 v° : Acheté 2 couvertures de lit servant au pensionnat,
16 ll. ŕ F°16 : Payé à Françoise, femme de Bassacou, pour 7 journées employées à faire 14
paillasses, 42 s. ŕ Ibid. v° : 12 chaises, 6 ll ; un fauteuil de paille pour la maîtresse des
pensionnaires, 2 ll. 10 s. ŕ F°17 : Payé à Baptiste Bernard, vitrier, « pour façon d’avoir vitré
les trois grandes fenêtres de la sale des petites filles pauvres, soit pour avoir fait 4 grands
châssis en areignées aux quatre fenêtres d’en haut ou à trois d’ambas, ou pour 2 journées
employées d’aller à Souillât couper un paigner de verre, 30 ll ; plus, payé pour deux journées
de louage de chevaux... servants l’un à porter led. vitrier et l’autre le pagner de verre, 4 ll. »
ŕ Ibid. v° : Payé à Beauregard, « pour le loyer d’une chambre pour le maître d’école,
pendant deux mois qui ont commencé le 10 juin 1747 », 12 ll. ŕ F° 18 v° : « Payé à
Languedoc, marchand, quatre livres dix onces de fil d’archant » (sic) servant aux araignées de
l’école », 3 ll. 14 s. ŕ F°19 v° : « Pour acheter de la fîsselle pour les bans de l’école », 6 s. ;
« une lampe à huile servant pour la sale des 30 petites filles pauvres », 35 s. 3 d. ; « 23 bochs
de pion servant à l’école », 2 ll. 17 s. 6 d. ; 17 lits qui ont été faits « pour la sale du bâtiment
neuf, servant pour les garçons », 44 ll. 10 s. ŕ F°20 v° : Total de la dépense, au 31 décembre
1747, 10567 ll. 9 d.
E8. (Registre). ŕ In-f°, 25 feuillets, papier
1763-1764 ŕ Comptabilité. ŕ Recettes. ŕ « Avoir de la mère, en présance du bureau, pour
le profit du filage du coton, pendant l’année 1762, qui s’élève à la somme de 320 ll. 6 s. 6 d.,
de laquelle somme il faut déduire celle de 197 ll. 12 s. 6 d., pour les dépenses faites ou coton
invandu... Pour le filage de la boutique de la Félisse... 80 ll. 18 s. Pour le montant de la
boutique de Bertrand .. 86 ll. 14 s. Pour la vante du son... 45 ll. 11 s. Pour la vante des étoffes,
cinq cens livres... Pour l’ouvrage des couturières, seize livres onze sols ». Rente payée par
l’hôpital général de Paris, 12000 ll. ; rentes sur l’état du roi, rentes constituées, créances
acquittées, dons ; « bail de la tuerie de la viande du carême et des vaches » en faveur de
Libéral Bel, boucher, 150 ll. pour l’année 1763 ; droits perçus pour ouvertures de boutiques
ou réceptions d’officiers, â raison de 3 ll. chaque fois ; journées de soldats, etc. Total de la
recette pendant l’année 1763, 21596 ll. 5 s. 6 d. Dépenses inscrites sur le registre pris à
rebours. ŕ F°2 : Gratifications accordées aux fileuses de coton, 41 ll. 8 s. ; aux garçons de la
boutique, 13 ll. 10 s. ; à Bertrand, tondeur, 14 ll. 10 s. ; aux couturières, 57 s. ŕ A M. Lescot,
recteur, pour un quartier de sa pension, 65 ll ; à M. Ma-jour, médecin, pour 6 mois
d’honoraires, 30 ll, et à M. Lescot, chirurgien, 35 ll ; à Thuilier, mre d’école, 30 ll., à Laporte,
sous-maître, 20 ll., et à Sarogosse, maître d’école de Juillac, 75 ll., pour un quartier de leur
pension ; à Marie Lafeuilie, cy-devarit servante, 28 ll. de gages par an ; a aux six femmes qui
ont soin des enfans, pour leur peine pandant l’année 1762 », 36 ll. ; â Pierre Borie, boulanger,
pour ses gages d’une année, 63 ll. 5 s. ; pension de la mère et des. autres sœurs, 187 ll. 10 s.
pour un quar¬tier. ŕ Ibid. v° : A Suzanne Boissière, gages d’une année, 30 ll. ŕ Huile de
noix, 6 ll. le setier ; vin, 15 ll. le muid ; bois, 8 LL. la brasse. ŕ F°3 : 2 setiers de sel, 13 LL.
16 s. ; 2 liv. de séné, 5 ll. 10 s. ; « tamarins », 4 liv., 6 ll. ; quina en poudre, 1 liv. 5 ll. 10 s. ;
« sirop de tucillage » (sic), 30 s. la livre ; térébenthine, 2 liv., 20 s. ; « emplâtre dia-palma », 8
onces, 12 s. ; réglisse, 2 liv., 20 s. ; cérat de Gallien, 5 onces, 7 s. 6 d. ŕ Ibid. v° : 2 liv. de
poivre, 3 ll ; ½ livre « poivre gerofle », 15 s. ; clous de girofle, 2 onces, 34 s. ; huile d’olive
commune, 1 liv. 6 onces ½, 12 s. 6 d. ; laudanum, une once, 20 s. ; « poudre pour les poux »,
1 liv., 50 s. ŕ F° 4 : Huile d’amandes douces, 32 s. la bouteille ; « sirop de capillaire », 30 s.
la livre ; 4 onces teinture de myrrhe et d’aloés, 30 s. ; 4 onces « confection d’hyacinthe », 15
s. ŕ Gages de Jacques Lachèze, dit Brellc, 40 ll. ; pension de mre Vaneur, maîtresse de
l’école de Juillac, 50 IL pour un quartier. ŕ Ibid. v° : Un quart d’eau-de-vie, 7 s. ; 12 onces
do sirop de fleurs de pêcher, 22 s. 6 d. ŕ F°5 : 6 onces de pilules mercurielles, 9 ll ; 122
setiers de seigle, à raison de 3 ll. le setier, « sous la déduction d’un setier pour vingt, au
moyen de quoy les 122 setiers font cent seize » 348 ll ; 94 bottes de paille, 7 ll. ŕ Ibid. v° : 6
liv. de manne, 19 ll. 10 s. ; 8 onces de sirop de coings, 30 s. ŕ Gages de Jeanne Dondon,
maîtresse couturière, 50 ll. ŕ F°6 : Gages de Pierre Couderc, jardinier, 39 ll. 5 s. ; pension de
M. Meissiniac, prêtre se¬condaire de l’hôpital, pour 6 mois, 25 ll. ; gages de Catherine
Cremoux, servante, 30 ll. ŕ Ibid. v° : Sel, 5 ll. 14 s. le setier. ŕ Payé au meunier, pour la
mouture de 650 setiers de seigle, 26 setiers (soit 4 pour 100) à raison de 3 ll. 2 s. le setier, 80
ll. 12 s. ŕ 4 onces de sirop de pavots blancs, 10 s. ŕ F° 7 v° : Une demi-once de thé, 5 s. ; un
quart d’eau-de-vic, 9 s. ; pour l’usage des enfants de l’hôpital, 2 rames de petit papier, 3 ll. 8
s. ; 2 cents de plumes, 2 ll. ŕ F° 8 : Vin, 33 ll. 10 s. le muid ; froment, 15 quartons 1 quarte,
35 ll, et 16 quartons, 32 ll. ŕ Ibid. v° : Vin acheté à Puymège et porté à l’hôpital, 4 muids 3
gerles ½, 90 ll. Ils., 4 muids 11 gerles, 102 ll. 2s. 6d., un muid 7 gerles ½, 29 ll. 7 s. 6 d., 3
muids 11 gerles, 79 ll. 16 s. 6 d. ; vin acheté à Brive, 4 muids 11 gerles, 79 ll. 17 s. 6 d. ; vin
acheté à Jugeais, 20 et 21 ll. le muid, port compris. ŕ F° 9 : Seigle, 3 ll. 7 s. 6 d. le setier ; sel,
6 ll. le setier. ŕ Ibid. v° : Total de la dépense, 19596 ll. 6 s. ŕ F° 10 : Etat des mandemens
qui seront donnés pendant l’année 1764 » : à Félice Rignac, pour ses gages de l’année 1763,
10 ll. ; à la Calissou, servante, 24 ll ; etc.
E9. (Registre). ŕ In f°, 26 feuillets, papier
1767-1768 ŕ Comptabilité. ŕ Recettes. ŕ 1767. F° 2 à 4 : Produit du coton et de la laine,
pendant l’année 1766, 990 ll, de laquelle somme il faut déduire, pour le sixième distribué aux
fileuses, 60 ll, reste 930 ll. 6 d. ; « pour le produit des étoffes faites pour le dehors ou le filage
des femmes », 176 ll. 9 s. 6 d. ; produit de la couture des filles, le sixième déduit, 69 ll. ; vente
de son, 151 ll. 5 s. ; produit du filage des garçons, le 6ème déduit, 64 ll. 14 s. ; droits
d’enterrement, 62ll. 19 s. 6 d. ; reçu de M. de Lacabane, lieutenant général, « pour cent
meuriers qu’il avoit cy-devant pris à l’hôpital », 25 ll. ; quête du carnaval, 50 ll. 15 s. ; quête
du jeudi saint, 24 ll. 10 s. ; « avoir de la vente de la feuille des meuriers adjugée à M.
Dubois », 18 ll. ; reçu de la sœur Marthe, pour la façon du linge que les filles de coulure
avaient fait poulies gens de la ville, 56 ll. ; vente de son, 116 ll. 2 s. 9 d. ; droits
d’enterrement, 75 ll. 7 s. ; vente d’oignons, 20 ll. ; etc. ŕ F° 4 : Total .de la recette, 20452 ll.
3 s. 6 d., y compris 1611 ll. 19 s. 6 d. reliquat de l’année précédente. ŕ 1768. F° 5 et 6 :
« Produit des éloffes ou de l’ouvrage des femmes », 29 ll. 17 s. ; laine filée par les garçons, 30
ll 5 s. ; filage et venle de coton, 718 ll. 2 s ; quête du carnaval, 31 ll. 13 s. ; quête du jeudi
saint, 26 ll. 6 s. 6 d. ; etc. ŕ F°6 v° : Total de la recette 16563 ll. 8 s. 6 d., y compris 1048 ll.
17 s. reliquat de l’année précédente. Dépenses inscrites sur le registre pris à rebours. ŕ F°2 :
Pension de M. Coutisson, 130 ll. pour 6 mois ; gages des 2 boulangers de l’hôpital, 10 ll.
chacun ; supplément de gratification à Bernard Lapouge, fournier, 5 ll. ŕ Une bouteille
d’huile d’amandes douces, 36 s. ; 4 onces de fleur d’oranger, 6 s. ŕ Ibid. v° : 4 setiers de sel,
25 ll 12 s. ; 3 livres de poivre pilé. 7 ll. 4 s. ; une livre de réglisse, 10 s. ; une livre 11 onces
d’huile d’olive, 22 s. ; 2 pintes et demi-quart d’eau-de-vie, 49 s. 6 d. ; 6 livres de manne, 15 ll.
ŕ F°3 : Pension de la supérieure el des autres sœurs, 225 ll. par quartier ; à Jeanne Delmon,
maîtresse de couture, pour reste de ses gages, 20 ll ŕ 25 setiers de seigle, 125 ll. ŕ Ibid. v° :
2 pintes et demi-quart d’eau-de-vie, 3 ll. 3 s. ; un looeh, 16 s. ; 600 setiers de seigle, 2774 ll. 6
s. 3 d. et 365 ll. 13 s. 9 d. de port ; 5 setiers de froment, 35 ll. ŕ F° 4 : Pension de Crousille,
régent de Juillac, 75 ll. pour un quartier. ŕ 20 setiers de froment, 120 ll. ; 35 livres de morue,
12 ll. 5 s. ŕ Gages d’Anne Martin, servante, 24 ll. ŕ Ibid. v° : Honoraires de Legros,
chirurgien, 35 ll. pendant 6 mois. ŕ ; 5 brasses de bois, 33 ll. et 8 brasses, 48 ll. ŕ F°5 : 15
brasses de « bois de four », 39 ll. ; une douzaine de ciseaux pour les filles de couture, 36 s. ŕ
Gages de Jeanne Delmon, ci-devant couturière, jusqu’au 22 juillet, 42 ll.14 s. - Ibid. v° : Vin,
51 ll. le muid ; 27 brasses de bois, 216 ll. ŕ F°6 : Gages de Jean Lapierre, maître de boutique,
jusqu’au 22 septembre, 19 ll. 11 s. ; gages de Bernarde, servante des enfants, 10 ll. ; au sieur
Andrieu, sculpteur, pour divers ouvrages exécutés dans l’hôpital, 9 ll. ŕ Ibid. v° : Esprit-devin, 2 onces, 4 s. ; 17 gerles ½ de vin, 65 ll. 12 s. 6 d. ŕ F° 7 : Vin, 65 ll. le muid. ŕ Ibid.
v° : Gages de Jeanne Lafon, servante do l’hôpital, 21 ll. ; de Françoise Lagueyrie, servante du
pensionnat, 12 ll. ŕ F°8 : Dépense de l’année 1767, 19403 ll. 6 s. 6 d. ŕ 1768. F°9 : Gages
des fourniers, 25 ll. ; pension de M. Lemas, 60 ll. par an ; gages de Louise Conorton, femme
du Blanc, portier, 5 ll. Pour 6 mois. ŕ F° 10 : Une balle de coton pesant 247 livres net, à 108
ll. le quintal poids de marc, 295 ll. 18 s. ; 40 seiters de froment, 228 ll. ŕ FMI : Gages de
Pierre Couderc, jardinier, 39 ll. 5 s. ŕ 532 livres ¾ de laine lavée, 636 ll. 3 s. ; 7 aunes de
damas broché, à 22 ll. l’aune, 5 onces 6 gros ½ « sistème surdoré », à 8 ll. l’once, et 4 onces
de « frange d’or surdoréc », à 9 ll. 10 s. l’once, en tout 234 ll. 11 s. 3 d. ; 12 douzaines de
catéchismes du diocèse, à 55s., et 6 « pieux entretiens » à 12 s., plus 26 s. 9 d. pour le port, 37
11. 18 s. 9 d. ŕ Ibid. v » : Seigle, 3 11. 14 s. le setier ; 6 livres d’huile d’olive, 3 11. 12 s. ŕ
F° 12 : 4 setiers de sel, 24 11. ŕ Montant des livres que M. l’abbé Brune a fait venir de Paris,
pour les écoles de Brive, Juillac et Allassac, 709 ll. 15 s. 6 d. ŕ Ibid. v° : 125 setiers de
seigle, 500 ll. ; vin, 34 11. le muid ; 4 setiers de sel, 25 ll. 4 s. ; 1 livre 5 onces d’eau-de-vie
allemande, 52 s. Bd. ŕ F° 13 v°Dépense de l’année 1708, 16241 ll. 12 s. 6 d.
E10. (Registre). ŕ ln-f°,144 feuillets, papier
1748-1765 ŕ Comptabilité ŕ Dépenses. ŕ « Registre de la dépense de bouche et luminaire
de l’hôpital général » tenu par la sœur économe ou la supérieure et arrêté, tous les mois, par
les administrateurs. En marge, sont inscrites les menues recettes effectuées par celles-ci. ŕ F°
2 : Reçu « pour des leines filé, 14 s. ; pour deux cartonts et demie de son qu’on a vendue, 1 l.
10 s.... d’un petit porc qu’on a vendue à la Vedraine, 14 s. ... pour des chemises à Mlle Mechin,
à .3 s. pièce, 1 1. 16 s.... ». ŕ Dépensé « pour le bœur et les œufs, 6 ll.5 s. ; pour la miche
pour les maîtres et les malades, 17 ll. 12 s. 4 d. ; pour l’huile, le vinaigre et !a salade, 14 s. 6
d. ; pour le pain bénit et les pains à chanter, 6 s. 8 d. ... pour deux aulnes et demie de droguet
pour faire des bas aux garçons, 2 ll. 2 s .. ». ŕ Ibid. v° : Un quarton de pois, 3 ll. ; « une
piesse de galon bleu pour border le lit de ma sœur Julie », 6 ll. ŕ F° 3 : Pour un poulet pour
le soupe du maître, le mardy-gras », 8 s. ŕ F° 4 : « Reçu de la quelte des messieurs, 16 ll. 5 s.
... de la quette des demoiselles, 4 ll. ». ŕ Payé « pour du tabac à la Violette, infirmier, 9 s. 9
d... pour l’homme qui a tué les deux porcs, 11 s. ; pour du miel pour les sirops et lavements,
16 s. ŕ F° 5 v° : Pour des tartes ou craquelins pour les malades, 4 s. ŕ F° 8 v° : « Pour des
confitures qui étoient pour le cavalier qui a la fracture », 3 ll. 11 s. 6 d. ŕ F° 9 : Reçu pour le
filage de 20 livres de laine, 4 ll. ŕ F° 11 v° : 6 journées d’ouvrier travaillant dans le jardin,
24 s. ŕ F° 12 : « Pour des peignes et des broches (sic) pour peigner les garçons », 2 ll. 6 s. ŕ
F° 13 : Une paire de souliers pour la Violette, 3 ll. 5 s. ŕ 1749. Ibid. v° : 28 paires de sabots,
4 ll. 19 s. 6 d ; 4 bastes de raves, 2 ll. 8 s. : 5 assiettes de faïence, 25 s. ŕ F° 14 v° ; Une
carpe, 11 s. ŕ F° 15 : Fromage de forme, 5s. la livre ; un plat d’étain, 5 ll. ; une paire de
pantoufles pour Anne, 2 ll. 7 s. ŕ Ibid. v° : 2 cents de sardines, 2ll. 2s. ; 6 journées de
tailleur, 30 s. ; 2 setiers de maïs, 4 ll. 16 s. ŕ F° 16 : 10 aunes de coutil « pour faire deux
lits », 13 ll. ; 3 porcs, 36 ll. ŕ F° 17 : 1 aune de toile pour border les bonnets des enfants, 26
s. ; un mouchoir pour la prisonnière, 15 s. ; 3 pintes de vin blanc, 15 s. ŕ Ibid. v° : 5 paires de
poulets, 32 s. ŕ F° 19 : 2 paires de poulets, 16 s. ŕ 1750. F° 20 : 2 bœufs, 70 II. ŕ Ibid. v° :
80 aunes de « ventou pour les coueffe », 2 ll. 2 s. ŕ F° 21 : Un bœuf, 48 ll. ; 19 pintes de vin
vieux, 4 ll. 15 s. ŕ Ibid. v° : « Un chapeau à Calau » 25 s. ; 8 journées de maçon, 7 ll. 4 s. ;
60 livres de savon, à 9 s. 6 d., 28 ll. 10 s. ; 11 couvertures de laine, 61 II. 12 s. ŕ F° 22 ; 4
moutons, 10 ll. ŕ Ibid. v° : « Pour un bufest », 30 ll. ŕ F° 23 : 4 brebis, 6 ll. ŕ Ibid. v° : Un
tonneau de 2 muids, 10 ll. ŕ F° 24 ; 2 cuillers de for « pour disperser la soupe », 24 s. ; une
romaine à peser la viande, 3 ll. ŕ F° 25 : 10 gerles de vin, 20 ll. ; seigle, 3 ll. 5 s. ; froment, 4
ll. 12 s. le setier. ŕ F° 23 : 2 boisseaux d’avoine, 24 s. ; gages d’Anne, servante, 24 ll. ; 2
quartons de son, 1 1. ; un quarton de châtaignes, 10 s. ŕ 1751. F° 27 : « Un canon pour le
four », 25 s. ; 3 journées de couvrettur, 26 s. ŕ Ibid. v° : 6 dindes, 8 ll. ; 2 quartons de
genièvre, 16 s. ŕ F° 28 v° : 4 pintes et demi setier de miel, 2 ll. 6 s. ; 2 mois de gages de
Toinette, du Chastang, 4 ll. ŕ F° 29 : 3 quartons de pruneaux, 20 ll. ŕ F° 30 v° : 2paires de
bas de fil, 34 s. ŕ F° 31 : 16 journées de couturière, 4 ll. 3 s. ; 6 journées d’ouvrier, 3 ll. 12 s.
ŕ F° 32 : 8 quartons de châtaignes, 5 ll. 4 s. ; 3 livres de lin, 25 s. ŕ Ibid. v° : 6 pintes
d’huile de noix, 6 ll. ; 3 livres de lin, 18 s. ; un setier de haricots, 5 ll. 12 s. ŕ 1752. F° 33 v° :
Une, douzaine de chaises, 9 ll. ; un quintal de morue, 23 ll. ; un millier de sardines, 10 ll. ; 1
setier de haricots blancs, 6 ll. ; 16 ll. de sucre, à 14 s., 11 ll.4 s. ; 3 dindes, 3 ll.13 s. ; un porc,
10 ll. 9 s. ; 26 livres de lin, 13 ll. 3 s. ŕ F° 35 : Chanvre, 8 s. la livre ; lin, 8 s. la livre. ŕ
Ibid. v° : 44 aunes d’étamine, 9 ll. 12 s. ; un chevreau, 8 s. ŕ F° 36 v° : 3 miches, 3 s. ŕ F°
37 : « Un cazaquin pour !a Félice », 15 s. ŕ F° 38 : 3 liv. de poivre, 2 ll. 14 s. ; 18 assiettes de
faïence, 3 ll. 9 s. ; un pigeon, 2 s. 3 d. ; des allumettes, 3 s. ŕ F° 39 : 21 liv. de chandelle, 8 ll.
9 s ; 3 quartons de châtaignes, 32 s. -- 1753. F° 40 : Un soufflet de bois, 6 d. ; une livre et 2
onces de rhubarbe, 9 ll. ŕ F° 42 : 6 pintes d’eau-de-vie, 3 ll. ; façon de 58 chemises, 5 ll. 16,
s. ŕ F° 43 : 12 dindes, 7 ll. 14 s. ; cierges, 48 s. la livre. ŕ F° 44 v° . 52 quartons de
châtaignes, 16 ll. 6 s. ; 3 charges de pommes, 4 ll. 8 s. ; 2 bouteilles d’Angleterre, 14 s. ŕ F°
45 v° : Un quarton de haricots, 30 s. ŕ 1734. F° 46 : 14 quartons de châtaignes sèches, 6 ll. 8
s. ; eau-de-vie, 7 s. la pinte ; 2 setiers d’huile de noix, 6 ll. ; seigle, 3 ll. 4 s. et 6 s. le setier. ŕ
F° 47 : 23 pintes de vin blanc, 3 ll. 12 s. ŕ Ibid. v° : « Pour tartres, biscuis et
cachemuzeaux », 20 s. ; 15journées de tailleur, 2 ll. 12 s. ; 13 de lessiveuses, 2ll. 17 s. ; 32 de
manœuvre, 24 ll. 6 s. ; 3 de maçon, 2 ll. 8 s. ŕ F° 48 : 4 livres de beurre, 26 s. ; un cochon à
nourrir, 16 ll. ; 42 journées de couturière, 4 ll. 4 s. ŕ F° 50 : Un setier de seigle, 2 ll. 13 s. 6
d. ; 14 quintaux de foin, 12 ll. 12 s. ŕ Ibid. V : Un mouchoir pour Mlle Bergeron, 2 ll. 2 s. ; 1
setier d’huile de noix, 7 ll. ŕ F° 52 : 20 quartons de châtaignes, 5 ll. 10 s. ŕ 1755. ŕ F° 53
v° : 5 dindes, 6 ll. 7 s. ; 6 setiers de haricots, 15 ll. 12 s. ; 3 quartes de pois ronds, 2 ll 14 s. ; 3
quartons de lentilles, 5 ll. 8 s. ŕ F° 55 v° : 12 quartons de châtaignes, 4 ll. 8 s. ; 8 journées de
tailleiy, 48 s. ŕ F° 56 v° : 28 quartons de châtaignes, 6 ll. 5 s. ; 3 dindes et une poule, 2 ll. ŕ
F° 57 : 3 dindes et un chapon, 5 ll. ŕ 1756. F° 58 : 4 dindes, 6 ll. 2 s. ; 2 quartons de prunes
sèches, 28 s. ŕ Ibid. v° : Filage de 133 livres de chanvre, 16 ll. 16 s. ; 4 quartons de
châtaignes sèches, 30 s. ; 2 cafetières de fer-blanc, 21 s. ; 4 liv. de beurre, 2 ll. ŕ F° 59 v° : 12
liv. de beurre, 3 ll. 15 s. ; une dinde, 17 s. ŕ F° 60 : Une journée de vitrier, 14 s. ŕ Ibid. v° :
79 journées de tailleur, 14 ll. 5 s. ; une journée de manœuvre, 6 s. ŕ F° 61 : 154 livres de
lard, 38 ll. 10 s. ŕ Ibid. v° : 4 gerles de vin pour le raisiné, 6 ll. ; 2 journées de charpentier, 32
s. ŕ 1757. F° 63 : Un cuvier de bois, 9 ll. ; 2 livres de beurre, 24 s. 6 d ŕ F° 61 : 4 mois de
gages de la Beinac, domestique, 3 ll. 7 s. 6 d. ŕ F° 66 v° : « Pour lu façon d’un petanler à la
Félice », 9 s. ŕ 1758. F° 67 : 7 dindes, 9 ll. 6 s. 3 d. ŕ Ibid. v° : Un quarton de prunes, 18 s.
3 d. ŕ F° 68 : 42 paires de sabots, 7 ll. 6 d. ; 200 sardines, 3 ll. ; 52 harengs, 2 ll. 12 s. ŕ F°
69 : 2 citrons, 6 s. ŕ F° 70 : 3 quarts de miel, 23 s. ŕ F° 71 : 4 journées de tailleur, 24 s. ŕ
F° 72 : 5 journées de menuisier, à 18 s, 4 ll. 10 s. ; 22 journées de maçon à 8 s., 8 ll. 10 s. ; 3
gerles ½ de vin, 6 ll. 13 s ; un quarton de châtaignes, 10s. ŕ Ibid. v° : 2 biberons d’étain,
pesant 2 livres, 3 ll. ; 11journées de peintre, 8 ll. 16 s. ŕ 1759. F° 73 v° : « Une pierre de
potager », 2 ll. 15 s., 4 journées de maçon, 3 ll. 4 s. ŕ F° 74 vu : 2 journées de maçon, 18 s.
ŕ F° 75 : « 70 pères de gilles », 6 ll. 18 s. ; 50 harengs, 50 s. ŕ Ibid. v° : 8 liv. de riz, 2 ll. 12
s. ŕ Au vitrier, pour 4 croisées, 8 ll. ŕ Un setier de haricots, 4 ll. ŕ F° 77 : 17 pintes de
vinaigre, à 5 s., 4 ll. 5 s. ŕ « Pour des eaux de Mies que cinq pauvres personnes de la maison
ont prises », 11 II. 19 s. ŕ F° 78 v° : 6 lampes do cuivre, 12 ll. ; 2 bassinoires, 12 ll. ŕ F°
79 : 2 journées de menuisier, 16 s. ŕ 1760. F° 80 : 5 journées de menuisier, 4 ll. 7 s. ŕ Ibid.
v° : 450 sardines ; 3 ll. 8 s. ; 200 harengs, 9 ll. 15 s. ; un quarton de pois ronds, 3 ll. ; un
quarton de noix, 12 s. 6 d. ŕ F°82 : Un setier de seigle, 4 ll. 4 s. ŕ F° 83 v° : « 118 pères de
guilles », 11 ll. 16 s. ; 8 gerles de vin « pour le résiné », 8 ll. ŕ F° 85 : Un quarton de
châtaignes, 6 s. 6 d. ; un quarton de haricots, 35 s. ŕ 1761. F° 86 : 100 harengs, 6 11, 5 s. ;
400 sardines, 3 ll. ŕ Ibid. v° : Une pinte I 2 de miel, 24 s. ŕ F° 87 : 48 aunes de « floret », 2
ll. ŕ F° 88 v° : 2 journées de maçon, 38. s. ŕ F° 90 v° : Seigle, 3 ll. le setier. ŕ 1762. F° 91
v° : 12 dindes, 18 ll. 10 s. ŕ F° 93 : « Pour des gatau d’œuf pour les pensionnaire », 36 s. ; un
agneau, 11 s. 6 d. ŕ Ibid. v° : 3 « couade », 9 s. ; 5i livres de viande, à 2 s., 5 ll. 8 s. ŕ F° 95
v° : 10 journées de « cureur de comoditez », 6 ll. ; 22 journées de tailleur, 6 ll. 16 s. ŕ 1763.
F° 98 : 7 douzaines de craquelins, 21 s ; 6 livres de porc frais, 18 s. ŕ F° 99 v° : 4 sacs de
pommes, 26 s. ; 3 livres de beurre, 25 s. 6 d. ; 3 dindes, 4 ll. 10 s ; 12 tartes, 6 s. ŕ F° 100 :
Poisson, 4 s. 6 d. la livre ; une demi-douzaine de biscuits, 4 s. ; poisson, 7 s. la livre. ŕ F°
101 v° : Beurre pour faire fondre, 5 s. la livre. ŕ F° 102 v° : Saumon, 12 s. la livre, une pinte
d’eau-de-vie, 10 s. ; 2 liv. de riz, 10 s. 6 d. ; 4 pintes de lait, 12 s. ŕ F° 104 : 9paires de
ciseaux, à 3 s., 27 s. ŕ F° 105 : Dinde, 13s. ŕ Ibid. v° : 3 paires de canards, 2 ll. ŕ 1764. F°
111 : Une paire de souliers, pour la de Bar, 2 ll. 2 s. ; une autre, pour la Vaneur, 2 ll. 8 s. ;
pour la Catisou, 2 ll. 5 s. ŕ F° 112 : Une paire de souliers pour Bertrand, 3 ll. ŕ Ibid. v° : Un
chapeau, 2 ll. ŕ F° 113 : Une paire de dindes, 4 ll. ŕ F3 116 v° : Aux charpentiers, pour
l’ouvrage qu’ils ont fait « a la loge des mort », 6 ll. ŕ F° 118 : « Pour 12 fourchette, pour
l’huzage des cavalier et pour quelque personne de dixtension (sic) », 2 ll. 8 s. ŕ F° 120 v° :
Raisin pour l’hôpital et pour faire le « codiniac » (pour cognac?) de M. Thuilier, 5 ll. 5 s. ŕ
1765. F° 123 v° : 7 sacs de pommes, 6 11- ŕ F° 125 : Une livre de figues et une de raisin
poulies collations de M. Laporte, 15 s. ŕ Ibid. v° : Poisson, 7 et 8 s. la livre. ŕ F° 126 v° :
Poisson, 5 s. ; beurre, 7 s. la livre. ŕ F° 128 : 3 paires de poulets, 21 s. ; 2 paires de canards,
30 s. ŕ F° 132 : Un dindon, 30 s. Recettes. ŕ Sur le registre pris à rebours : Sommes reçues
des administrateurs pour parer aux dépenses ci-dessus, de janvier 1754 à décembre 1765.
E11. (Registre). ŕ In-F°, .50 feuillets, papier
1764-1774 ŕ Comptabilité. ŕ Dépenses. ŕ Registre des grosses dépenses, tenu par la
supérieure. ŕ F° 2 : Froment, 2 ll. 13 s. le quarton ; huile de noix, 9 ll. le setier ; bas pour les
pauvres. 10 s. la paire ; cochons, 11 ll. chaque ; journées de lailleuse à 4 s. ŕ Ibid. v° :
Fromage, 22 ll. le quintal ; seigle, 33 s. le quarton ; plume, lis. la livre ; coutil, 30 s. l’aune ;
plume, 19 s. la livre ; morue, 7 s., et riz, 5 s. la livre. ŕ F° 4 : 9 journées de maçon employées
au bâtiment » pour esposer les morts », 9 ll. 7 s. ŕ Ibid. v° : Eau-de-vie, 18 s. la pinte. ŕ F°
5 : 240 livres de laine non lavée ; 107 ll. 7 s. 6 d. ; froment, 4 ll. 7 s. à 4 ll. 14 s. le setier ;
seigle, 3 ll. 9 s. ŕ Ibid. v° : Haricots, 4 ll. 10 s. le setier ; 19 journées de peigneuses de
chanvre, 3 ll. 16 s. ŕ F° 6 : Chandelle, 8 s. la livre ; 3 « couvertes », 22 ll. ; 1 setier d’huile de
noix, 7 ll. ; suif, 32 ll. le quintal ; 23 quartons de cerneaux et le port, 45 ll. 10s. 6 d. ŕ F° 7 :
Une demi-aune de mousseline, pour garnir des coiffes, 18 s. ŕ F° 7 v° : Une brasse de gros
bois, 8 ll. ŕ 1765. F° 8 v° : 56 quartons de noix et le port, 101 ll. 18 s. ; 6 cochons pour
nourrir, 73 ll. ŕ F° 9 : 3 autres cochons pour nourrir, 47 ll. ; 36 bonnets d’homme, 19 ll. 16 s.
ŕ F° 10 v° : 11 liv. d’huile à carder, 6 ll. 12s. ; 10 journées de peigneur de laine, 3 ll. ; 21
brasses de bois de four, 42 ll. ŕ F° 11 : Haricots, 3 ll. 15 s. le setier ; toile de brin, 21 s. ; toile
bouradisse et étoupe, 11 s. ; toile bouradisse, 16 s. l’aune. ŕ Ibid. v° : Une baignoire, 5 ll. ;
243 liv. de laine lavée, 214 ll. 1 s 6 d. ; chanvre, 4 s. 6 d. lu livre. ŕ F° 12 : 120 livres d’étain
pour 103 écuelles, 132 ll. ŕ Ibid. v° : 800 boites de paille, à 8 ll. 5 s. le cent, 66 ll. ; une roue
pour le coton, achetée à Montignac, 6 ll. ŕ F° 13 v° : 20 chemises pour les pauvres, 33 II. 5 s.
ŕ F° 14 : Seigle, 4 ll. 3 s. le setier. ŕ Ibid. v° : Froment, 6 ll. 10 s. le setier. ŕ 1766. F° 15
v° : 4 cochon-, 64 ll. ŕ F° 16 : Haricots, 2 ll. 0 s. le quarton ; fromage d’Auvergne, 4 s. 6 d. la
livre ; 100 cuillers d’étain, 22 ll. ŕ Ibid. v° : Froment, 3 ll. 19 s. le quarton ; 4 chemises, 4
ll. ; 2 cochons, 40 ll. ŕ F° 17 : Huile de noix, 8 ll. 10 s. le setier ; seigle, 2 ll. 13 et 14 s. le
quarton. ŕ Ibid. v° : Façon de 2 robes, 30 s. ; journées de manœuvre, à 14 s. ŕ F° 18 :
Savon, 10 s. 6 d. la livre ; seigle, 2 II. 17 s. le quarton ; 7 aunes d’étamine noire, pour les
robes des enfants qui vont aux enterrements, 8 ll. 1 s. ŕ F° 19 v° : Laine lavée, 17 s. 6 d. et
19 s. 3 d. la livre. Ŕ F° 29 : Froment, 8 ll. 6 s. 9 d. ; seigle, 5 ll. 17 s. 6 d. le setier. ŕ Ibid. v° :
Haricots, 3 ll. ; blé rouge, 2 ll. 3 s. 6 d. le quarton. ŕ F°21 : Pois, 3 ll. ; jarousses, 2 ll. 10 s. le
quarton. ŕ Ibid. v° : 2 liv. 3 onces de coton, pour la chandelle, 4 ll. 13 s. 6 d. ŕ 1767. F° 22 :
Une grande romaine, 15 ll. 10 s. ; 2 quintaux de « lin en rame », 53 ll. ŕ Ibid. v° : 4setiers
d’huile de « linon » pour brûler, 36 ll. ; haricots, 5 ll. le setier ; morue, 35 ll. le quintal ; riz 6
s. 6 d. la livre ; fromage, 28 ll. le quintal ; « damas sur fil », pour un devant d’autel, une étole
et un manipule, 5 ll. l’aune. ŕ F° 23 : Froment, 7 ll. 7 s. le setier ; huile de noix, 9 ll. 12 s. ;
fèves, 5 ll. ; seigle, 5 ll. 5 s. ; 3 grands « ratiers », 3 ll. 15 s. ŕ Ibid. v° : Façon d’un
« casaquin », 12 s. ; mouchoirs de col, 22 s. pièce. ŕ F 24 : Huile de noix, 14 ll. le setier. ŕ
Ibid. V : Suif, 50 ll. le quintal. ŕ F°25 : Froment, 3 ll. le quarton ; huile de noix, 15 ll. le
setier. ŕ F° 23 : Haricots, 2 ll. le quarton. ŕ 1768. F° 28 v° : Bois de chêne, 6 ll. la brasse ;
coiffes doubles pour les femmes, 4 s. pièce. ŕ F° 33 : Toile pour un matelas destiné à une
sœur, 32s. l’aune ; coutil pour une couette, 32 s. ; siamoise pour tablier, 38 s. l’aune ; crin, 20
s. la livre ; plume commune, 6 s. 6d. la livre ; plume d’oie, 25 s. la livre ; bonnets doubles
pour hommes, 9 ll. la douzaine. ŕ Ibid. v° : Froment, 2 ll. 12 s. 4 d. le quarton ; seigle, 36 s. ;
chanvre, 6 s. 6 d. la livre poids de marc. ŕ 1769. F° 31 : 6 cochons, 124 ll. 8 s. ŕ F° 32 :
Indienne pour une robe, 20 s. l’aune. ŕ Ibid. v° : 12 bouteilles d’eau du Mont-Dore, 4 ll. 10
s. ; 92 brasses de bois du Causse, 895 ll. 19 s. ; bois du pays, 7 ll. 15 s. et 8 ll. la brasse. ŕ F°
33 : Chandelle, 12 s. la livre. ŕ 1770. F° 34 v° : Un métier pour la toile, 8 ll. 12 s. ; 5 gages
pour faire la toile, 8 ll. 10 s. ŕ F- 36 : Seigle, 4 ll. 2 s. 6 d. ; froment, de 4 ll. 12 s. 6 d. â 5 ll.
15 s. le setier. ŕ 1771. Ibid. v° ; Seigle, 4 ll. 16 s. le quarton. ŕ F° 37 v° : Bois, 6 ll. 10 s. la
brasse. ŕ 1772. F° 38 v° : 6 cochons pour nourrir, 132 ll. ; savon blanc, 8 s. la livre. ŕ F°
39 : Chandelle, 56 ll. le quintal. ŕ 1773. Ibid. v° : « Une couverte », 17 ll. ŕ F° 40 : Savon,
12 s. la livre. ŕ Ibid. v° : 3 journées de maçon, 3 ll. ŕ F° 41 ; Huile pour les lampes, 2 ll. la
pinte ; chanvre, 7 s. 6 d. la livre petit poids ; lin peigné, 13 s. la livre. ŕ 1774. Ibid. v° :
Journées de manœuvres pour le jardin, à 5 et 6 s. ŕ F° 42 : Gages de Saillan, sergier, 21 ll.
pour 7 mois. Sur le registre pris à rebours : Recettes. ŕ Sommes reçues par la supérieure des
mains des administrateur, de 1704 à 1774.
E12. (Registre). ŕ In-f°, 87 feuillet, papier
1766-1777 ŕ Comptabilité. ŕ Dépenses faites par la sœur Rose. ŕ F° 2 : 8 dindes, 9 ll. 10
s. ; un soufflet, 16 s. ; 2 dindes, 3 ll. 15 s. ; poisson, S s. la livre. ŕ Ibid. v° : Sucre pour faire
« une tourtre » pour les pensionnaires, 15 s. ŕ F° 3 : 3 paires de souliers pour les garçons qui
portent la croix, 9 ll. ; sabots, 5 s. la paire ; une livre de cassonade pour mettre sur le riz des
pensionnaires, 15 s. ; 30 pintes de lait, 7 ll. 10 s. ; « poisson tenche », 10 s. la livre. ŕ Ibid.
v° : Une douzaine de biscuits, 8 s. ŕ F° 5 v° : 7 paires de petits poulets, pour les
pensionnaires et M. Thuilier, 2 ll. 10 s. ; poisson, 6 s. la livre. ŕ F° 6 v° : Beurre, 7 s. la
livre ; une livre de tabac, 4 ll. . une demi-livre de sucre, 8 s. ; 35 paires de dindes, 62 ll. ŕ F°
7 : 50 pots de chambre, à 2 s. 6 d. pièce. ŕ Ibid. v° : Une paire de pantoufles, 2 ll. 5 s. ;
fromage de forme 6 s., et beurre, 10 s. la livre. ŕ 1767. 20 douzaines d’œufs, 6 ll. ; 20 autres
douzaines, 4 ll. ŕ Ibid. v° : 170 douzaines d’œufs, à 3 s., 23 ll. 10 s. ŕ F° 11 v° : Œufs
achetés en août, 4 s. la douzaine. ŕ F° 12 : en septembre, 6 s. ; en octobre, 5 s. ŕ Ibid. v° : 3
douzaines de craquelins, 9 s. ; lait, 4 s. la pinte ; 5 pintes d’eau de vie, 5 ll. ŕ 1768. F° 14 :
Pois, 2 ll. ; pois ronds, 2 ll. 5 s. le quarton ; morue, 3 s. 9 d. la livre ; une livre de beurre, 12 s.
ŕ Ibid. v° : 3 dindes, 5 ll. 5 s. ; poisson, 4 s. la livre ; 100 livres de morue, 35 ll. ; riz, 6 s. la
livre- ; 300 sardines, 4 ll. 16 s. ; 2 livres d’amandes, 18 s. ŕ F° 15 v° : Beurre, 7 s. la livre. ŕ
F° 10 v° : Huile de noix, 15 ll. le setier. ŕ F° 18 : 30 sucs de pommes, 15 ll. ŕ F° 19 : Pois,
4 et 3 ll. le setier. ŕ 1769. Ibid. v° : 3 dindes, 6 ll. 10 s. ; 2 chapons, 25 s. ŕ F° 20 : 70 livres
de morue, 18 ll. 10 s. ; riz, 6 s. 6 d. la livre ; huile de noix, 9 ll. 10 s. le setier. ŕ Ibid. v° : 100
sardines, 2 ll. 2 s. ; lait, 4 s. la pinte ; pois, 2 ll. 15 s. lé setier ; beurre, 10 s. lu livre. ŕ F° 21 :
Vinaigre, 5 s. la pinte. ŕ F° 22 v° : 150 miches, 7 ll. 4 s. ; une douzaine de biscuits, 8 s.1770. F° 26 : Huile de noix, 7 ll. le setier ; 2 pintes de vinaigre, 16 s. ; sabots, 7 s. la paire. ŕ
F° 28 v° : Une poule, 8 s. ŕ F° 29 : Une paire de poulets, 10 s. ; 2 poules, 22 s. ; 3 poules, 29
s. 6 d. ŕ Ibid. v° : 3 pigeons, 12 s. ŕ F° 30 : 60 citrons, 7 ll. 10 s. ŕ 1771. F° 32 : 2 dindes,
5 ll. 1 s. ŕ F° 35 : Sabots, 4 s. la paire. ŕ F° 36 ; 13 dindes, 12 ll. 6 d. ; une seringue, 6 ll. ŕ
Ibid. v° : Fèves, 4 ll. 4 s., et pois, 4 ll. 10 s. le quarton. ŕ 1772. F° 38 : 300 livres de fromage,
105 ll. ŕ Ibid. v° : Sabots, 3 s. 6 d. la paire. ŕ F° 39 : 2 livres de figues, 14 s. ; 2 livres de
raisin, 14 s. ŕ F° 40 v° ; Souliers, 3 ll. 10 s. la paire. ŕ F° 41 : 30 livres de morue, 9 ll. ŕ F°
42 : Souliers et pantoufles de femme, 2 ll. 8 s. la paire. ŕ F° 43 : Pois, 5 ll. 10 s. le quarton.
ŕ 1773. F° 46 : Morue, 2 s. la livre. ŕ F° 48 : -Poisson, 6 s. la livre. ŕ Ibid. v° : 2 setiers
d’huile, 28 II. ŕ F° 49 v° : 7 gerles de « mou de vin pour faire du réziné », 13 ll. 2 s. 6 d. ŕ
F° 50 : Pois blancs, 6 ll. 10 s. le setier. ŕ Ibid. v° : Huile, 10 ll. le setier. ŕ 1774. F° 51 v° :
Pain, 1 s. 3 d. la livre, 3 dindes, 5 ll. 14 s. ŕ F° 52 : 150 liv. de morue, 40 ll. 10 s. ; 30 liv. de
riz, 7 ll. 10 s. ; 2 liv. de figues ou raisin, 12 s. ; 300 sardines, 6 ll. ŕ Ibid. v° : 5 liv. de
poisson, 2 ll. ŕ F° 55 v° : Huile, 10 et 11 ll. le setier ; pommes, 24 s. le sac ; fèves, 6 ll. 5 s. le
setier. ŕ 1775. F° 58 : Pois, 8 ll. 10 s. le setier ; morue, 35 ll. 1. ; quintal. ŕ F° 59 : 8 liv. de
figues ou raisin, 2 ll. 16 s. ŕ F° 60 : Huile, 14 ll. le setier. ŕ F° 61 : 4 paires de poulets, 36 s.
ŕ F° 62 v° : « Mongetes », 4 ll. 8 s., et pois, 5 ll. 10 s. le setier. - F° 63 : Noix, 28 s. ;
cerneaux, 4 ll. ; châtaignes, 8 s. le quarton. ŕ 1776. F° 65 : 2 dindes, 5 ll. ŕ Ibid. v° :
Poisson, 6 s. la livre ; 83 ll. de morue, 35 ll. 5 s. ŕ F° 69 : 100 citrouilles, 12 ll. 15 s. ŕ F°
70 : Pois, 4 ll. 10 s. le ‘setier ; noix, 20 s. le quarton. ŕ 1777. F° 71 v° ; 2 dindes, 3 ll. 16 s. ;
2 autres, 4 ll. 10 s. ; 100 liv. de « morue royalle », 50 ll. ; sardines, 2 ll. 8 s. le cent ; 21 liv. de
riz, 7 ll. 7 s. ; 6 liv. de figues ou raisin, 2 ll. 2 s. ŕ F° 72 v° : Un agneau, 12 s. ŕ F° 73 : un
agneau, 17 s. ŕ Ibid. v° : 10 paires de poulets, 50 s. ; beurre, 6 s. la livre. ŕ F° 75 : 4 liv. de
beurre, 2 ll. ; noix, 30 s, le quarton. ŕ F° 76 : Journées de lessiveuses à 5 s. Sur le registre
pris à rebours : Recettes. ŕ Sommes reçues de la supérieure par la sœur Rose, pendant les
années 1766 à 1777.
E13. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 68 pièces (2 imprimées), papier
1758-1778 ŕ Comptabilité. ŕ Militaires. ŕ Requête adressée au duc de Choiseul, ministre
d’état : « ...Les administrateurs se bornent à vous représenter, Monseigneur, que dans le temps
qu’ils sont dans les plus grands embarras pour chercher les moiens de faire subsister les
pauvres du païs, ils ont la douleur d’être obligés de les priver d’un pain qui leur est acquis,
pour le donner à des étrangers et le voir consumer par les soldats malades ou infirmes qui
viennent journellement se réfugier dans cet hôpital. Il est constant, Monseigneur, que la solde
de cinq ou six sols qu’on donne, par jour, pour un chacun de ces soldais, est insuffisante pour
dédommager celte maison des fraix qu’elle fait pour leur guérison... Le logement des soldats a
été et est encore un surcroît de dépense. Comme il n’y en avoit point dans l’hôpital de
suffisant ni de convenable pour loger tous ceux qui se présentoient en même temps, on fit
préparer à grands fraix, au commencement de celle année, une chambre dans laquelle on mit
quatre lits neufs, uniquement destinés pour les soldats. Des dépenses si excessives et qui
augmentent tous les jours parle passage continuel des troupes et par le séjour que fait à Brive,
depuis plus de quatre mois, un escadron du régiment de Condé-cavalerie, achèveroient
d’écraser et de ruiner cet hôpital, s’il n’en étoit pas indemnisé (s. d.) ». ŕ « Instruction sur ce
qu’il est nécessaire d’observer pour remplir les intentions du roy, par rapport aux journées des
soldats aux hôpitaux... : Tout hôpital est obligé de recevoir les soldats, soit lorsqu’ils passent
avec leurs cartouches, sur un billet d’entrée du commissaire des guerres ou du subdélégué,
soit lorsqu’étant en garnison dans une place ou marchant en route avec leur régiment ou
détachement, ils sont envoyés avec des billets d’entrée signés de leurs officiers... Il doit être
dressé, chaque mois, par les administrateurs des hôpitaux, soit de la place soit externes, des
états qui s’appellent états de journées et doivent contenir le nom, grade, etc. des soldats entrés,
sortis ou morts à l’hôpital pendant le mois » (25 août 1764). ŕ Correspondance, états,
quittances et autres pièces concernant les journées de soldats, dues ou payées à l’hôpital de
Brive (1758-1778).
E14. (Liasse). ŕ 9 pièces, papier
1744-1788 ŕ Comptabilité. ŕ Facture de 8 aunes de flanelles fleurie, à 3 ll. 10 s. l’aune, 28
ll. (1744). ŕ Mémoire concernant une fourniture de viande de veau : veau « du devant », à 4
s., et veau « du dernier », à 4 s. 0 d. la livre (1766). ŕ Conventions passées entre les
administrateurs et les sieurs Jean Bélonie et Jean Dupeyrou, de la paroisse de Nespouls, par
lesquelles ces derniers s’engagent à fournir à l’hôpital, 130 brasses de bois qu’ils ont fait dans
le bois de Poillac, à raison de 8 ll. 10 s. la brasse, port compris, plus 200 fagots, gratuitement,
à charge seulement par les administrateurs de nourrir les bouviers qui conduiront les dits
fagots (26 juin 1778). ŕ Facture des marchandises expédiées par Lafont, fils de Gaspard,
fabricant de Toulouse : 40 couvertures de 12 p., blanches, à 18 ll. ; « 4 chalons pour
envelope », à 2 ll.5 s. ; 5 canes de toile, à 32 s., 737 ll. (8 janvier 1782). ŕ Marchandises,
clous et cordes, fournies par la Vve Laporte et Neveu, de Brive, 48 ll. (1783). ŕ Conventions
entre les administrateurs et Reyjal, de St-Viance, celui-ci s’obligeant à livrer 400 setiers de
seigle, portable dans les greniers de l’hôpital, avant Noël, au prix de 6 ll. 10 s. le setier (11
août 1788).
E15. (Liasse). ŕ 47 pièces, papier
1689-1786 ŕ Comptabilité. ŕ Etats, quittances, lettres, notes et papiers divers, relatifs au
recouvrement des sommes dues à l’hôpital : créances et rentes constituées ou foncières (16891785) ; ŕ rentes sur les tailles, aides et gabelles, et sur l’hôtel de ville de Paris (1720-1786) ;
ŕ droits engagés par la ville de Brive en faveur de l’hôpital (1730-1771).
E16. (Liasse). ŕ 4 pièces, papier
1771-1779 ŕ Comptabilité. ŕ Conventions faites par les administrateurs de l’hôpital avec
Jean Michel de la Chassagne, curé d’Allassac, au sujet du remboursement des 1500ll. à eux
prêtées par ce dernier. Suit la quittance de ladite somme (1771-1777). ŕ Quittance délivrée
aux administrateurs par dom Pierre Laborie, procureur syndic de la chartreuse de N.-D. de
Glandier, d’une somme de 2000 ll. pour le rachat d’une rente de 100 ll constituée par contrat
du 20 janvier 1771 (11 janvier 1777). ŕ Quittance délivrée par les dames ursulines d’une
somme de 1030 ll., à elles empruntées par les administrateurs, suivant acte du 15 octobre
1771 (30 janvier 1779).
E17. (Liasse). ŕ 4 pièces, papier
1723-1764 ŕ Situation économique. ŕ « Etat des biens et revenus de l’hôpital général de la
ville de Brive : L’hôpital... doit nourrir communément 80 ou 100 pauvres ; dans le temps des
maladies populaires, on y en a reçu jusques à 400 ». Il jouissait précédemment d’un revenu
d’environ 1200 ll., en rentes constituées au denier 20. Une partie de ces rentes, 915 ll. 10 s. au
capital de 18310 ll., ayant été remboursée en billets de banque et ceux-ci ayant été convertis
en rentes provinciales au denier 50 sur les tailles, il ne lui reste plus aujourd’hui qu’un revenu
de 630 ll. 15 s. (14 juillet 1723). ŕ « Nature des biens patrimoniaux et état des revenus et
charges de l’hôpital général de la ville de Brive..., en exécution de la déclaration du roy du 11
février 1764 ». Io Etat des personnes qui doivent être reçues dans l’hôpital : suivant les lettres
patentes de fondation, tous les pauvres mendiants des paroisses de St-Cernin et de St-Martin,
lesquelles, « indépendament de la ville de Brive qui contient environ cinq mille habitants,
s’étendent fort au loing dans la campagne, où elles ont environ cinquante hameaux ou
villages » ; par testament de l’abbé Bourgeade, 1671, 6 pauvres des paroisses de Mansac et
St-Pantalèon-de-Larche ; par arrêt du Conseil du 11 juin 1762, unissant à l’hôpital une
aumône de 120 setiers de seigle qui était distribuée à la porte de l’abbaye d’Obazine, de
préférence, les pauvres venant des paroisses dépendantes de l’ud. abbaye ; en considération
des libéralités faites par les seigneurs de Noailles, tous les enfants trouvés dans la banlieue de
Brive, pour être gardés depuis l’âge de 5 ans jusqu’à ce qu’ils soient en état de gagner leur
vie ; par suite du legs fait par M. de Chameyrat, 212 ll. de rente, un pauvre de la paroisse de
Si-Michel-de-Banières ; en raison de la donation de la métairie de la Vedrenne, faite par
l’abbé Dubois, les femmes et filles de mauvaise vie des 2 paroisses, pour être renfermées dans
4 loges ; tous les pauvres passants étrangers, à qui l’on donne la passade ; « les soldats
malades ou infirmes, qui sont introduits dans l’hôpital de Brive sur des billets des officiers ou
de M. le subdélégué... Leur solde, qui n’est que de cinq sols pour un fantassin et de six pour
un cavalier, est le seul dédommagement que led. hôpital ait reçu jusqu’à présent, malgré les...
représentations des administrateurs, qui ont exposé plusieurs fois qu’il y avoit plusieurs
soldats qui, en nourriture, linge, emplâtres, drogues et médicaments, dépensoient en un jour,
plus que ne monloit leur paye de toute une semaine, d’autant que, faute de logement suffisant
et convenable pour loger tous les soldats qui se présentoient dans le même temps (car il y en a
eu jusqu’à dix et douze à la fois, pendant plusieurs jours), on s’est trouvé dans l’obligation
d’en faire coucher une partie dans une auberge-du voisinage, aux fruix et dépens dud.
hôpital ». 11 y a communément dans l’hôpital, environ 100 ou 120 pauvres de l’un et l’autre
sexe, en dehors des 68 personnes, de différents âges, sexes, états et conditions, en faveur de
qui a été fuite la donation de l’abbé Dubois. 2e Etat des revenus, outre ceux de la fondation
Dubois : Halle de la ville, actuellement affermée 75 ll. par an ; le quarlonnage ou droit de
mesurage des grains, pour un tiers, les 2 autres tiers appartenant au duc d’Ayen, 33 ll. 6 s. 8
d. ; le greffe de la juridiction ordinaire de la ville et banlieue de Brive, pour un tiers, 16 ll. ; les
droits du courtage, « établi sur chaque charge de marchandises que l’étranger porte pour
vendre à Brive et qui est attachée sur des chevaux ou sur des mulets avec des courroyes », de
l’aide et du cuir mouillé, 45 ll. ; lu claie, « qui est un droit établi suit le poisson frais qui se
porte et se vend par l’étranger, à raison de cinq sols par charge », 10 II. ; « la boucherie des
vaches, brebis et chèvres », 12 ll. ; « la boucherie du carême, qui est un droit appartenant aux
hôpitaux et dans lequel l’hôpital de Brive a été maintenu pur ordonnance de M. Le Bret,
intendant de la généralité de Limoges, du 17 mars 1682 », 138 ll. ; redevance due par le prieur
de Brive, 31 ll. d’argent et 26 set. de seigle estimés 66 ll ; l’ente sur les tailles de l’élection de
Brive, 382 ll. 12 s. 3 d. pour un capital de 20855, ll. 13 s. 4 d. ; aumône due par l’abbaye
d’Obazine, 120 setiers de seigle évalués 360 ll. ; rente sur les aides et gabelles, cédée pur le
maréchal de Noailles, 400 ll. au capital de 8320 ll. ; autre léguée pur M. de Chameyrat, 212 ll.
au capital de 4180 ll. ; rentes sur les tailles des élections de Brive et de Limoges, saisies au
préjudice de Jean-Martin d’Alègre et adjugées à l’hôpital par sentence rendue au Châtelet do
Paris le 23 avril 1763, 233 ll. 6 s. 8 d. pour un capilal de 220 ; ll. ; rente léguée par Salviot
Prohet, 69 ll. ; rente assignée sur les revenus du roi, 142 ll. 1 s. 6 d. au principal de 2728 ll. 16
s. 9 d. ; biens-fonds sis dans la banlieue de Brive et ayant appartenu à l’ancien hôpital N.-D.
Majeur, affermés 163 ll. ; métairie de la Vedrenne, 160 ll. ; une petite chénevière, provenant
de l’ancien hôpital, 10 ll. ; renies foncières et directes, de même origine, affermées 123 ll. ; 2
petites et vieilles maisons, sises à Brive, de même provenance, louées 18 ll. ; nombreuses
rentes constituées, au total, 908 ll. 18 s. 10 d. représentant un capital de 19974 ll. 6 s. ; les
revenus casuels évalués sur le pied de 1200 ll. 3° Etat des charges de l’hôpital, non comprises
celles portées par la fondation de l’abbé Dubois : Honoraires du recteur, 60 ll., du médecin, 20
ll., du chirurgien, 30 ll., du greffier secrétaire, 30 ll, outre ce qui leur est donné sur l’article 11
de la fondation. Dubois ; pension de 4 sœurs, dont l’une, depuis 1764, « pour faire travailler
les enfants et veiller sur les boutiques », 600 ll, plus, frais divers, 200 ll ; frais divers des 2
soeurs chargées par l’abbé Dubois de l’éducation et instruction des filles de famille et autres,
100 ll. ; entretien de la sacristie, pain, vin et luminaire, 60 ll. ; gages, nourriture et
médicaments des 2 servantes de cuisine, 300 ll. ; de la servante des 12 demoiselles
pensionnaires, 150 ll. ; des 2 garçons boulangers et fourniers, 250 ll. ; du jardinier, 180 ll ; du
portier, plus un habit de livrée et le chauffage dans sa loge, 200 ll. ; de « l’infirmier et
infirmières », 280 ll. ; blanchissage du linge, en cendres, bois et journées, 250 ll. ; réparation
des bâtiments et entretien des meubles, de la vaisselle, etc., 600 ll. ; frais de procédure, de
voyage, de correspondance, etc., 120 ll. ; dépenses extraordinaires causées par les soldats
malades, au moins 800 ll. ; etc. Total des revenus, 4859 ll. 5 s. 11 d., et des charges, 4533 ll.
10 s. « En comparant le résultat des revenus avec celui des charges de l’hôpital, il sera facile
de voir que, sans une exacte œconomie et les épargnes qu’on peut faire sur la fondation de feu
M. l’abbé Dubois, il ne seroit pas possible de donner de secours, ou au moins très peu, aux
pauvres de la ville de Brive et des parroisses St-Martin et St-Cernin en dépendantes, pour
lesquels l’hôpital a été fondé » (21 juillet 1764). ŕ Autre état, ne portant ni date ni signatures
et ayant servi de brouillon au précédent. Il renferme quelques observations qui n’ont pas été
reproduites et certaines de ses parties sont plus détaillées : L’hôpital de Brive est sans
infirmeries... d’où il résulte... que dans des maladies épidémiques, comme sont les dissenteries
qui ont ravagé et ravagent encore ce païs, les pauvres qui en sont atteints étant dans la même
sale avec ceux qui sont sains ou simplement infirmes, le mal se communique facilement des
uns aux autres ». La « misère des temps » rend le recouvrement des rentes constituées fort
difficile : « on ne peut pas éviter qu’il ne se fasse, tous les ans, beaucoup d’arrérages ; on a été
obligé, en certains temps, d’envoier des pauvres en garnison ches les débiteurs de l’hôpital ».
Le chapitre des revenus casuels est ainsi détaillé : « produit de la boutique des étoffes et de la
draperie des bas, déduction faitte des fraix des outils et des métiers », 260 ll. ; filage de la
laine par les enfants et du chanvre par les femmes, déduits les frais d’entretien des rouets, 220
ll. ; filage du coton par les petites filles, mêmes frais déduits, 300 ll. ; « travail de la maîtresse
couturière et de ses petites élèves, déduction faitte des fraix des fournitures qu’on fait à ces
petites filles, en ciseaux, dés, éguilles, etc. », 90 ll. ; produit du jardinage, « sans y
comprendre la consommation qui s’en fait dans la maison », 45 ll. ; « produit des droits des
enterrements, des quêtes du carnaval, du jeudy saint et de St-Alexis, de la permission de faire
gras pendant le carême, et d’ouvrir de nouvelles boutiques, et des aumônes-pour la réception
des notaires et des officiers des juridiction ordinaires », 250 II. ŕ « Extraits des litres faits en
exécution de la déclaration du roy du 1Í février 1764 » pour servir de preuves à l’appui du
précédent état : Extrait d’un contrat du 3 avril 1677, par lequel les consuls de Brive engagent
à l’hôpital le revenu de la halle et le tiers du quartonnage, appartenants à la ville, pour le prix
de 2030 II., afin de subvenir avec cette somme à partie du paiement de la quotité de fourrage
que les habitants sont tenus de fournir aux 2 compagnies de cavalerie en garnison à Brive.
Extrait d’autre contrat du 16 janvier 1690, « par lequel lesd. sieurs consuls, en conséquence
d’une délibération de ville du 3 janvier 1690, ont affecté, hipotequé et engagé aux
administrateurs de l’hôpital général de lad. ville de Brive, le droit d’affermer la boucherie des
vaches, brebis et chèvres, de la clye pour le débit du poisson, de l’ayde et cuir mouillé, et ce,
pour le prix et somme de mille huit cent livres, laquelle lesd. sieurs administrateurs ont
comptée en espèces de cours auxd. sieurs consuls, pour être par eux emploiée au paiement de
la somme réglée par M. l’intendant pour les six compagnies d’infanterie que la ville doit
mettre sur pied, pour le service de sa Majesté » (21 juillet 1764).
E18. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier
1696-1742 ŕ Meubles et linge. ŕ « Inventaire des meubles de l’hôpital général de Brive, fait
le 15 mai 1696 ; 4 linceuls d’étoupe, de 4 aunes ; 78, de « boiredis » ou de brin, de 3 aunes ;
16 de 5 aunes et 44 de 3 aunes ; 20, de brin de chanvre, de 5 aunes ; chemises pour les
pauvres, 50 ; « couvertes », 30 ; écuelles d’étain pour les pauvres, 50 : assiettes, 23 ; draps
noirs servant aux funérailles, 80 aunes ; draps noirs pour les pasteurs, 39, et draps blancs, 26
aunes ; chanvre, laine ; sangles de bâts, 6 douzaines ½ ; sangles de selles, 9 douzaines ; pots
de fer et de cuivre, cuillers de fer, seaux ; 2 malles couvertes de peau ; 5 grands châlits et 3
petits ; 4 cuillers d’argent commun et une d’argent fin ; 3 tasses d’argent, 6 pentes de
tapisserie, etc. (1696). ŕ Mémoire du linge et de la toile qui ont été remis à l’hôpital par M.
Saule, ancien curé de Mansac (1742).
E19. (Liasse). ŕ 12 pièces, papier
1767-1788 ŕ Bâtiments - Prix fait avec Pierre Richardie, menuisier, concernant les
réparations à faire aux bâtiments du domaine de la Vedrenne (s. d.). ŕ « Fœuille des
réparations pour 1767 », 625 ll. 2 s. 9 d. ŕ Autorisation accordée aux administrateurs par les
cordeliers, de faire construire, le long de leur pré, un bâtiment à deux eaux (17 août 1781). ŕ
« Devis estimatif de la cave et du bâtiment au-dessus d’icelle, qui doivent être construits à
l’hôpital de Brive, à côté du nouveau bâtiment, près le pré des R. P. Cordeliers » : la cave et le
bâtiment auront, de longueur dans œuvre, 36 pieds, et de largeur, 17 pieds pour la cave et 20
pour le batiment ; le devis s’élève à 2900 ll. 19 s. ŕ Mémoires des travaux faits à l’hôpital :
par Baptiste Saule, vitrier, en 1782, 118 ll. 11 s. 6 d. (8 janvier 1783) ; ŕ par Orléans,
serrurier, en 1782, 108 ll. 11 s. (id.) ; ŕ par le même, en 1786 et 1787, 208 ll. 16 s. (15
janvier 1788) ; par un serrurier, en 1788. ŕ Plans informes donnant quelques vagues
indications sur l’emplacement des bâtiments de l’hôpital.
Série F
Registres d’entrée et de sortie des personnes admises dans l’établissement.
— Religieux et religieuses. — Service intérieur. — Domestiques. — Service
médical. — Infirmiers. — Demandes d’emploi et d’admission.
F1. (Registre). ŕ In f°, 98 feuillets, papier
1751-an XII ŕ Personnel. ŕ « Livre pour messieurs les pensionnaires et pour les
domestiques de l’hôpital de Brive ». ŕ Recteur. ŕ F° 3 : Honoraires du recteur, 260 ll., plus,
pour d’anciens obits, 15 ll. 10 s., et 5 ll. pour 10 messes fondées. En 1751, Jean Lescot ; le 25
avril 1766, Marc Desroches ; celui-ci, démissionnaire, est remplacé par Géraud Coutisson, le
12 juillet 1766 ; le dernier paiement est du 8 janvier 1789. ŕ Prêtre secondaire. ŕ F° 7 :
1751 : Laroque, chanoine, 100 ll. par an, puis, ayant cessé de dire les messes fondées par
l’abbé Pierre Belet, à partir de 1751, 50 ll. par an ; décédé le 31 octobre 1758, est remplacé
par M. Meyssignac. ŕ Sœurs. ŕ F° 15 : 5 sœurs de Nevers, dont 3, à partir de 1753, à la
charge du maréchal deNoailles, 150ll. chacune ; le 17 janvier 1764, une 6e sœur, Olympiade
Boutant, entrée dans l’hôpital pour diriger les boutiques du coton et de la laine ; le 10 janvier
1769, 7e sœur, la soeur Pradel, entrée « pour se tenir au pensionnat » ; depuis 1777,6 sœurs
seulement. ŕ Maitre d’école. ŕ F° 20 : Louis Teulier, maître d’école dans l’hôpital depuis
1750, aux gages de 120 ll., outre le logement, la nourriture, le blanchissage, chauffage et
médicaments. ŕ Sous-maître. ŕ F° 21 : Martial Constant, de Brive, âgé de 19 ans, sousmaître d’école, depuis le 1 » janvier 1751, aux gages de 70 ll., avec le logement, etc. ; est mort
à l’hôpital, en 1752 ; « son successeur y est mort aussi peu après lui » ; Jean Bély, du village
de Plassas, paroisse St-Martin de Brive, âgé de 14 ans, entré le 1er janvier 1754 ; est remplacé
par Laporte, à la fin de 1756 ; à partir d’avril 1759, les gaget ; du sous-maître sont portés à 89
ll. ; Laporte remplacé, le 1er juillet 1771, par Pierre Gouloumy, aux gages de 60 11 par an,
puis de 70 ll. à partir d’octobre 1772 ; Gouloumy, remplacé par Froidefond, en octobre 1774.
ŕ Secrétaire. ŕ F° 28 : Joseph-Issartier Despel, secrétaire du bureau de l’hôpital, aux
honoraires de 30 ll. ; décédé, est remplacé par le sieur Lemas, procureurès sièges royaux,
quientre en fonctions le 23 juin 1759. ŕ Médecin. ŕ F° 30 : Antoine Majour, médecin, aux
honoraires de 60 livres par an ; décédé en 1773, est remplacé par MM. Dufour et Laulerie. ŕ
Chirurgien, ŕ F° 33 : Guillaume Lescot, chirurgien, aux appointements de 70 ll ; le 1er juillet
1780, le sieur Rebière a été associé au sieur Lefèvre pour remplir les fonctions de chirurgien,
à raison de 70 ll. Pour tous les deux. ŕ Maître d’école de Juillac. ŕ F° 40 : Pascal Lastalot,
maître d’école, moyennant 150 ll. par an ; décédé en 1752, est remplacé par Sarragosse ;
celui-ci est destitué par délibération du 16 décembre 1766, et remplacé par Pierre Crousille,
de TreignaC. ŕ Maîtresse d’école de Juillac. ŕ F° 44 : Dlle Marie Levaneur, à raison de 100
ll. par an. ŕ Maîtresse couturière. ŕ F° 48 : Suzanne Boisserie, veuve de Guillaume Isaac,
âgée de 38 ans, entrée à l’hôpital le 22 octobre 1753, pour apprendre la couture aux filles de la
maison, moyennant 50 ll. de gages ; remplacée, le 1er juin 1760, par Jeanne Dodou, de
Donzenac, âgée de 25 ans ou envi-ion ; le 14 septembre 1763, Jeanne Delmond, de Brive,
âgée de 25 ans, aux gages de 40 ll., plus un tablier d’étamine « et la permission de faire pour
son usage huit chemises par an, les tabliers et coiffes aussi nécessaires à son usage » ; en
1765, ses gages sont portés à 50 ll. ; est remplacée, le 28 juillet 1767, parla demoiselle
Daubery. ŕ Maître de traçait. ŕ F° 50 : « Le sr Jean Lamy, âgé de 64 ans, maître de travail
pour les garçons de l’hôpital, ne gagne pour gages que le montant de l’ouvrage qu’il fait pour
le dehors de l’hôpital : décédé le 4 juin 1758, il a été remplacé par le nommé Bertrand, qui ne
gagne rien dans l’hôpital que lorsque l’on aura vu le produit de son travail. Jean Delclau, du
Saillant, garçon de boutique, aura pour l’avenir la somme de six livres de gages par an, à
commencer du dix-neuf avril 1769 ». ŕ Maîtresse de traçait. ŕ F° 52 : Félice Regnac, de
Brive, âgée d’environ 40 ans, préposée au travail des filles, 10 ll. par an, « outre l’entretien de
chemises et d’habits seulement » ; en 1768, « il a été attribué à la Félice, 10 ll. par an, à titre
de récompense des services rendus, quoy qu’elle ait quitté la boutique et se soit retirée dans
une chambre, à cause de ses infirmités » ; est décédée en 1776. ŕ Tailleur. ŕ F° 53 v° :
Guillaume Chaussade, de Ste-Féréole, âgé de 25 ans, entré à l’hôpital le 18 août 1768, en
qualité de tailleur d’habits, aux gages de 21 ll. ŕ Maître de boutique. ŕ F° 54 : Le 2 avril
1761, Jacques Lachèze, dit Brelle, a été.pris pour maître de boutique, à raison de 40 ll. par an,
2 chemises de « bouyradis » et 2 paires de bas ; s’est retiré le 24 juillet 1764 et a été remplacé
par Jean Lachèze, qui lui - même est parti le 26 février 1765 ; le 17 mai, Jean Boudeau, de
Solignac, a été pris pour maître « sargetier », aux mêmes conditions que dessus, et s’est retiré
le 3 décembre ; le 10, Léonard Brauge, est entre en qualité de maître de boutique, à 40 ll. par
an, et a quitté le 9 mars 1766 ; / le 20 mars, Jean Lachèze rentre à l’hôpital aux mêmes gages
que précédemment, à cette condition qu’il n’aura rien, s’il quitte sans cause avant la fin de
l’année, mais touchera ses gages de l’année entière, s’il est renvoyé sans raison légitime ; « a
été congédié, le douze février 1767, pour fortes raisons » ; Jean Laparre, natif de Journiac, en
Périgord, entré, le 26 mars, comme maître de boutique, moyennant 40 IL, une paire de
souliers, une paire de bas pour l’été et une autre pour l’hiver, parti le 22 septembre 1767 ; le
16 juillet 1768, Pierre Saulièrc de Brive, « sargetier », âgé de 22 ans, 40 ll, 2 chemises et2
paires de bas, congédié le 15 mai 1770 « pour cause de certaines »(Mots raturés dont le sens
est demeuré incomplet) ; le 16 mars 1771, Pierre Lachèze, dit Brelle, « sargetier », 30 ll, une
chemise et 2 paires de bas ; le dernier paiement mentionné est du 22 avril 1772. ŕ Infirmier.
ŕ F° 56 : Jean-Baptiste Lemerier, de Brive, entré comme infirmier, le 27 mars 1764,
moyennant 40 ll., 2vestes de travail et 2 sarraux, l’un pour l’été et l’autre pour l’hiver ; a été
renvoyé le 18 septembre de la môme année. ŕ Boulanger. ŕ F° 58 : Pierre Borie, de
Laguenne, âgé de 24 ans, entre le 29 septembre 1749, comme boulanger, moyennant 60 ll. de
gages, « en considération de ses services et de son attachement aux intérêts de l’hôpital »,
plus, à partir de 1754, 3 ll. 5 s. pour une paire de souliers, « â cause des voyages qu’il est
obligé de faire » ; le 10 janvier 1774, le nommé Laforme, invalide, boulanger aux gages de 40
ll. par an ; est remplacé, le 3 novembre 1781, par Jean Noaillac, de Millac-le-Sec, aux mêmes
gages, avec « l’usage du linge » en plus. ŕ Jardinier. ŕ F° 62 : Jean Juberlie, dit Lavoirie, de
Malemort, âgé de 60 ans, entré le 17 septembre 1748, pour servir en qualité de jardinier, à
raison de 28 ll. et 2 chemises par an, est mort le 31 octobre 1751 ; le 1er septembre 1793, Jean
Chanlelu, 66 ll. de gages ; le 31 décembre 1793, Pierre Lescure, 60 ll. « payables valeur de
1790 » ; le 19 juillet 1796, Montagne, 20 ll. et son entretien. ŕ 1re Semante. ŕ F° 66 :
Toinette Sabre, du Chastang, 25 ans, entrée le 1er février 1749, 21 ll. de gages ; 7 mai 1751,
Jeannette Lacroix, de Roche-de-Vic, 22 ans, 24 ll et une paire de pantoufles ; 1er janvier 1757,
Toinette Sarran, de Brive, 36 ans, 18 ll. pour la 1er année, puis 24 IL, une paire de pantoufles
de 2 ll. 5 s. et un tablier de droguet de 3 ll. ; le 7 juillet 1760, Jeannette Lafon, de Turenne, 24
ans, mêmes gages ; 30 octobre 1762, la Catin, de Cheyssensac, mêmes gages, plus une paire
de bas d’hiver ; Jeanne Lafon, nommée à partir de 1765. ŕ 2e servante. ŕ F° 69 : Françoise
Plalier, dite Toutangotte, de Brive, entrée le 12 mai 1757, pour être servante du pensionnat,
moyennant 18 ll. de gages ; 3novembre 1758, Marie Bellet, de Donzenac ; 3 juin 1759, Marie
Lafeuille, d’Espeyrut, paroisse de Donzenac ; 6 décembre 1762, la Garine, sans gages
d’abord, étant dans l’hôpital en qualité de pauvre, puis moyennant 18 ll., ; 1765, Françoise
Lagueyrie, de Langlade, 12 ll. par an, partie le 1er janvier 1774 ; en 1782, la servante a 15 ll.
de gages. ŕ 3eme sevante. ŕ F° 71 : Toinette Faucher, d’Ussac, 24 ans, entrée le 13
décembre 1750, 24 ll. et une paire de pantoufles, puis 33 ll. à partir de 1756 ; décédée, est
remplacée, le 8 juin 1760, par Catherine Cremoux, de Gignac, 28 ans, 30 II., une paire de
pantoufles, un tablier de droguet et une paire do bas d’hiver ; 4 juillet 1763, Anne Martin, de
Brive, 22 ans, 24 ll, pantoufles, tablier et bas ; décédée, est remplacée, le 6 mars 1773, par
Marie Martin, sa sœur, mêmes gages ; 18 juin 1778, Marguerite, de Souillac ; 1781, Marion,
de Chaumont, mômes gages. ŕ 4 eme semante. ŕ F° 73 : Toinette Martinie, d’Ussac, 32 ans,
entrée,le 12 mai 1753, pour servir de servante au pensionnat, à raison de 18 ll par an, sortie le
12 mai 1757 ; 18 novembre, Catherine Delphine, de Malemorl, 24 ll, un tablier de laine de 3 ll
et une paire de pantoufles ; 12 janvier 1761, Suzanne Boisserie, de Brive, 45 ans, 30 ll, un
tablier d’étamine, un autre de droguet, 4 aunes de toile de brin, une paire de pantoufles et 2
paires de bas, sortie le 19juillet 1761 ; 1774, Toinette, servante du pensionnat, 15 ll ; 1781,
Jeannette, de Cosnac, 15 ll. ŕ Servante des enfants. ŕ F° 74 : Le ler septembre 1766, « la
nommée Bernarde, cy-devant au service de feu M. Lescot, recteur de l’hôpital, est entrée aud.
hôpital, en qualité de servante des enfans, aux gages de dix livres par an, et demeure lad.
Bernarde chargée de fournir à tout son entretien..., est sortie le 1er mars 1768 ». ŕ Valet
jardinier. ŕ F° 74 v° : Pierre Coudere, 23 ans, natif de Beaulieu près de Bort, entré malade à
l’hôpital, en février 1752, retenu, pour y servir, moyennant 10 ll. pur au, loué le 1er mai 1753,
comme valet, à raison de 24 ll, en 1755, est chargé de la culture des jardins, moyennant 30 ll.
et 2 chemises grossières, puis, moyennant 39 ll. 5 s., « sans toille », à partir de 1758 ; en
juillet 1760, il est décidé qu’il fournira tous les outils nécessaires et pourra disposer, à son
profit, de toutes les graines des jardins ; en 1776, il y a 2 jardiniers, à qui l’on ne donne que 10
ll. à chacun, « attendu leurs infirmités », et à partir de 1781, un seul jardinier, l’autre, Jeannot,
étant mort. ŕ Fournier ŕ F° 77 : 1766, Bernard Lapouge, fournier, 15 ll. par an, et son
compagnon, 10 ll ; le 18 juillet l768, Jean Charrieras, natif d’Hautefort, 28 ans, entré comme
fournier, aux gages de 45 ll, puis de 50 ll. ; le 15 octobre 1770, est remplacé par Jean Gilet, de
Nespouls, 33 ll. ; en 1772, 2 fourniers, l’un à 10 ll. et l’autre à 6 ll. ; 1781, Jean Noaillac, seul
fournier, 16 ll. ŕ Portier. ŕ F° 78 : Pierre Larivière, d’Allassac, entré en qualité de portier lé
1er mars 1765, 15 ll, sorti le 25 juin 1766 ; Jean Pamier, dit Delaurier, invalide, entré le 1er
janvier 1774, 15 ll, sorti, puis .rentré aux gages de 24 ll. ; remplacé par Laroque, le 4 février
1777, 24 ll. ŕ Bonnetier. ŕ F° 80 : « Le 23 octobre 1767, le sr Bernard, maître et faiseur de
bas au petit métier, a été reçu dans l’hôpital où il a fait porter ses métiers, dont l’hôpital a payé
le prix... et a été convenu que, sur le produit de son travail, l’hôpital lui donnera savoir, pour
chaque paire de bas, deux sols, pareille rétribution pour chaque bonnet double, et un sol. pour
chaque calotte ou bonnet simple ». ŕ Garçon sergier. ŕ F° 81 : 1777, Michel Châtra, garçon
sergier, 10 ll. de gages par an. ŕ Jardinier. ŕ F° 82 : Le 5 ventôse an X, Guillaume Reyjul,
de Lagrave, commune de Brive, entré comme jardinier, moyennant 100 ll. de salaire, un
pantalon de coutil une paire de souliers et les médicaments en cas de maladie, la disposition à
son profit des graines de superflu ainsi que des « plants en légumages », sans y comprendre
toutefois « le pland d’ognons, pourreau et asperges, qui seront vendus au profit de
l’hospice » ; 15 vendémiaire an XII, Guillaume Calvignac, de Cahors, 150 ll, nourri et
médicamenté, et la moitié du produit de la vente des plantes et graines, 3 germinal an XII,
François Veyssière, 100 ll. par an, nourri et médicamenté. ŕ Barbier. ŕ F° 85 : Thomas,
barbier, pour raser les pauvres, 8 ll. par an, 1778 à 1786 ; an IV, Trairieux, barbier, 15 ll. par
semestre. ŕ F° 98 : Table.
F2. (Registre). ŕ In-f, 95 feuillets (la plupart blancs), papier
1698 ŕ Soeurs hospitalières. ŕ « Registre contenant les actes qui concernent rétablissement
de la congrégation des sœurs de la Charité chrétienne... Il est à remarquer qu’en l’année mille
six cens vingts et deux, dont Jean Deluveino, supérieur et (blanc) du prieuré de St-Saulage
(pro St-Saulge), homme d’une éminente vertu et d’un très grand mérite, fort zélé pour les
bonnes œuvres, ayant formé de longue main à la piété et à la charité quatres filles et pour leur
donner moyen de l’exercer plus utilement pour le soulagement des pauvres, et (sic) en envoya
deux pour passer quelque temps dans une communauté de filles de la Charité, établies dans la
ville du Montoir, diocèse du Mans, afin qu’elles pussent y apprendre à tenir les écoles
charitables et à faire les fonctions de la pharmacie et chirurgie... Après avoir passé environ six
semaines en cette communauté, ces deux filles revinrent de St-Saulage et y amenèrent une des
sœurs du Montoir, nommée Marianne de Guillot, fille d’un mérite extraordinaire et beaucoup
expérimentée dans les pratiques intérieures et extérieures de la vie chrétienne et surtout de la
charité envers les pauvres malades, qui, après les leur avoir enseignés pendant neuf mois et les
avoir formées aux fonctions de la pharmacie et de la chirurgie, leur fit prendre l’habit de sa
communauté. Monseigneur l’évêque voulut bien en faire la cérémonie, le onzième juillet de
l’année mil six cens quatre-vingts-trois, dans l’église de l’hôpital général de la ville de
Nevers, où elles demeurèrent avec la sœur Marie Anne de Guillot, jusqu’au quinzième
octobre suivant, pour s’y établir de plus en plus dans l’esprit de la charité et acquérir une plus
grande facilité à en faire les exercices, afin de les continuer dans la ville de St-Saulage, où
elles s’en retournèrent, la sœur Marianne restant dans l’hôpital général par l’ordre de mon dit
seigneur, pour... y former les sujets qui se trou-veroient y avoir vocation et disposition ». Elle
fait prendre l’habit de son ordre à 2 filles, le 24 septembre 1684, et à 7 autres, le 4 janvier
1085, après quoi, elle revient dans sa communauté de Monfoire. Les années suivantes,
d’autres filles prennent l’habit et sont envoyées en différentes villes pour y faire les
« fonctions de la charité ». Enfin, l’évêque de Nevers, par lettres patentes données le 6 février
1698, autorise et confirme, dans toute l’étendue de son diocèse, « la congrégation des sœurs
de la Charité chrétienne, autrement dites du St-Sacrement, venues originairement du diocèse
du Mans, où elles sont établies par lettres patentes de Sa Majesté, de l’année mil six cens
soixante-seize, et lesd. établissements qui en ont été faits par les pères de l’Oratoire..., tant en
cette ville et celle de St-Saulage que dans les autres villes et gros bourgs de la campagne
d’icelui, où elles sont d’une très grande utilité », et en approuve les règles et constitutions
faites par lesd. pères de l’Oratoire. ŕ « Règlements de la congrégation des sœurs de la
Charité chrétienne » : Ch. I. Pourquoi elle est établie : Soulager les pauvres malades, instruire
les jeunes filles, exhorter les femmes chrétiennes aux actions de la charité, et « porter les
sœurs même ù la sainteté par de si saints exercices ». Ch. II Ordre delà journée : Lever à 4
heures ½ en été et à 5 heures en hiver. Prière en commun, puis « examen de prévoyance des
actions de la journée ». Prise du service par les sœurs suivant leur emploi. Assistance à la
messe, à l’heure jugée convenable par la supérieure. Lecture spirituelle, à 9 h. ½, examen
particulier à 11 h. Diner à 11 h. ¼ en temps ordinaire et à 11 h. ¾ les jours de jeûne.
Récréation pendant une heure, « en s’entretenant de bonnes chorses et faisant des ouvrages
qui ne demandent pas beaucoup d’explication (sic), comme la couture, la tapisserie, le tricot,
etc. ». Courte lecture spirituelle, et reprise du service. Lecture spirituelle, à 3 h. pour celles qui
n’ont pas d’occupations déterminées. De 5 à 6 h., lecture en commun de quelque livre de piété
et oraison. A 6 h., souper, puis récréation pendant laquelle « elles pourront s’entretenir de la
manière de bien faire les principales fonctions de leur employ, comme les catéchismes et les
autres instructions, les conférances spirituelles, la visite et consolation des malades, les
opérations de la chyrurgie et pharmacie ; on pourra môme lire les livres qui trait lent de l’un et
de l’autre ». Lecture de piété â 7 h. ½, puis ouvrages divers. A 8 h. ½, examen du soir et
prière, « Les sœurs qui auront soins de l’instruction, pourront, chaque jour, prendre une demyheure pour étudier et prévoir les sujets sur lesquels elles auront â parler dans les catéchismes
et autres instructions ». Ch. III. Des exercices particuliers à certains jours : Tous les
dimanches et jours do fête, confession et communion, assistance à la grand’messe, aux vêpres
et quelquefois au sermon. Les mercredi et samedi, balayage de la maison « qui doit être tenue
toujours très propre ». Le vendredi, de quinze en quinze jours, et les veilles ou avant-veilles
de grandes fêtes, les sœurs s’assembleront, une demi-heure avant la collation, « pour le
chapitre des coulpes ». Ch. IV et V. De la visite et de l’assistance des malades et personnes
affligées : Secours spirituels et secours corporels. « ... Elles entretiendront une grande
correspondance avec les dames de la charité, afin d’avoir recours à elles dans les besoins
extraordinaires des malades... Elles sçauront soigner et composer les médecines, donner
différents petits remèdes..., selon l’avis de quelques médecins charitables ou dans les besoins
évidents, suivant la connaissance que l’expériance leur en donnera... Elles auront une
apoticairerie, où il y aura, autant qu’il se pourra, les drogues, les compositions, les onguents,
les eaux médécinales propres à guérir les maladies des pauvres. Elles sauront aussi penser et
médicamenter les playes et les ulcères des pauvres qu’on leur adressera... Lorsque les sœurs
seront obligées d’aller en ville, ce ne sera jamais qu’avec la permission de la supérieure...
Elles y observeront un silence inviolable, n’y parlant que pour la pure nécessité... et se
donneront bien garde de parler, au retour, de ce qu’elles auront vu et entendu dans le monde,
qui pourroit contenter la curiosité ». Ch. VI. De l’instruction des jeunes filles : « Comme cet
employ est très important, les sœurs auront un soin très particulier de s’en bien acquiter et de
suivre l’ordre, là métode et les règlements qui ont étés établis dans la congrégation pour ce
sujet... Il s’agit dans les écoles, non seulement d’apprendre aux petites filles à lire, écrire et à
conter, mais aussi de les instruire dans la piété et l’honnêteté chrétienne, et de leur enseigner
des petits ouvrages qui les puissent mètre en état de gagner leur vie, en évitant l’oisiveté ».
Les écoles ouvrent à 8 h. le matin et à 2 h. l’après-midi. On doit y recevoir les petites filles
pauvres, de préférence aux autres. Ch. VII. Des offices des sœurs : « Celuy de la supérieure,
de son assistence, de l’économe, de la dépencerie, de la réfectorière, de la cuisinière, de son
aide, de la portière, de la fingere, de. celle qui a soin de la propreté de la maison, de celles qui
sont chargées de l’assistence des malades du dehors, d’autres qui ont soin de la composition et
de la garde des drogues médicinales, des maîtresses d’écoles, de la commissionnaire, de celle
qui fera la lecture aux femmes et filles, les fêtes et dimanches, de celle qui sera chargée
d’enseigner des petits ouvrages, les jours ouvriers, aux femmes et aux filles qui voudront les
aller apprendre dans la maison des sœurs, de celles enfin qui auront soin de la propreté du
linge et des ornemens des paroisses où elles seront établies ». Chaque sœur peut être chargée
de plusieurs offices. Ch. VIII. Du travail manuel des sœurs : « ...Il faut que les sœurs
s’occupent à divers petits ouvrages... Ces ouvrages sont : l’art de filer proprement, de tricotter,
le blanchissage du linge, le jardinage, l’art de faire de la dentelle, de la tapisserie, du rubans
de fil, de peindre, de dorer, de graver, ces trois derniers arts sont pour celles que l’on verra
avoir plus do disposition à ces ouvrages et se faire un plaisir de les apprendre aux autres ».
Ch. IX. Divers règlements que les sœurs doivent observer dans leur maison : Obligation de
garder le silence entre elles, hors le temps de leurs récréations. Lecture pendant les repas. Ch.
X. Divers exercices de piété : « Les sœurs vivront, autant qu’elles pourront, dans une oraison
continuelle... Elles s’acoutumeront à être incessament dans la pratique des principales vertus
chrétiennes, d’adoration, de foy, d’espérance, de charité, de contrition, d’humilité,
d’abandonnement entier de tout ce qu’elles sont au bon plaisir de Dieu... » Obligation du
jeûne, les vendredi et veilles des fêtes fêtées, en prenant quelque chose le matin. Si
quelqu’une désiroit jeûner quelqu’autre jour, ce ne doit être jamais sans l’agréement de la
supérieure, et alors elles mangeront aussi peu qu’elles voudront, prenant leurs portion comme
les autres : on ne souffre point dans une communauté bien réglée, de singularité qui
paroisse ». Ch. XI. Comment les sœurs doivent se comporter les unes envers les autres et avec
les personnes du dehors : « ...Elles se regarderont toutes, comme servante les hunes des
autres... Elles parleront peu, ce sera toujours avec douceur et avec une modestie toute
virginale... ». Ch. XII. Des habits et de la nourriture des sœurs : « Elles seront parfaitement
uniformes dans leurs habits, leurs coeffures, leurs chaussures et leur linge. Pour cet effet, on
en conservera un modèle dans les principales communautés... Elles ne se serviront point de
gans et de manchons, ni autres semblables amusemens ». Pour leur nourriture, elles auront du
pain de froment, de seigle ou des deux mêlés ensemble ; du vin, seulement en cas de
nécessité ; une demi-livre de viande par jour ; les jours maigres, le matin, 2 œufs avec le
potage ou un plat de légumes, le soir, du dessert, quand il y aura du fruit, ou quelque laitage.
Les habits seront d’étoffe fort commune. Le linge, de toile blanche, sera en commun, et les
sœurs en changeront en même temps. Les souliers doivent être bruns, les manches des robes,
longues. ŕ Economie et administration générale : Sur ce point « on a cru, suivant l’intention
de monseigneur l’évêque, ne pouvoir mieux faire que de se conformer à l’usage qui s’est
établi dans la congrégation des sœurs de la Charité qui sont sous la conduite des révérens
pères de la Mission, instituée, établie et fondée par le révérend père Vincent de Paul ». Il ne
doit y avoir qu’une seule et même manse, commune â toute la congrégation. Elle est
administrée par 3 économes générales, qui sont â perpétuité, les supérieures de la
communauté de Nevers, des sœurs de l’hôpital général de cette ville et de la communauté de
St-Saulge. Elles rendent compte de leur administration, tous les 3 ans, en présence du
supérieur, de son assistant et des supérieures de tous les établissements du diocèse de Nevers.
Quant à l’économie particulière do chaque communauté, elle sera toujours entre les mains de
la supérieure de ha maison, qui pourra s’en décharger sur une autre sœur, celle-ci toutefois
« ne recevant ni dépençant pas un liard sans su permission ». L’économe tiendra un livre de
recette et de dépense, qu’elle fera arrêter, tous les mois, par le supérieur ou par les sœurs qui
auront dix ans de profession, et un inventaire des meubles de la maison, qu’elle fera vérifier
de môme, tous les 3 mois. ŕ Noviciat : Il se fera toujours dans la maison de Nevers. Les
novices seront formées « aux exercices, tant spirituels que corporels, des fonctions pour
lesquelles la congrégation a été établie, c’est à savoir à bien faire l’école, les catéchismes et
autres instructions, les opérations de la chirurgie, les opérations de la pharmacie » : La
maltresse des novices « leur fera entendre qu’il est défendu de parler jamais de faire des vœux
solennels, que cependant elles peuvent, en se confessant au supérieur ou au directeur le jour
qu’elles prendront l’habit, faire un vœu simple pour le tems qu’elle demeureront dans la
congrégation, seulement des trois choses suivantes... d’obéissance, pauvreté et de chasteté ».
Après le noviciat, « suivant l’esprit de la congrégation, elles doivent être employées, pendant
dix ans, à l’instruction et éducation des petites filles, avant que d’être ocupées par office, à la
visite et au soulagement des pauvres malade du dehors ».
Série G
Papiers et registres des institutions succursales de l’établissement. —
Ancien bureau des pauvres ; mendicité ; tutelle des enfants trouvés et
orphelins ; écoles, salles d’asile ; sages-femmes, vaccine, etc.
G1. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier
1745-1767 ŕ Bureau de charité. ŕ Assemblée des habitants de Brive tenue dans la maison
consulaire, en présence de Jean Serre, avocat en parlement, de Jacques Fournet, bourgeois, de
Jean Marbeau, marchand, et de Pierre Bourguet de la Praderie, maître chirurgien juré, consuls
de la ville, ainsi que de Guillaume-Joseph Fontenel, avocat en parlement, ancien consul, et de
François Malepeyre, procureur d’office du prieuré de St-Martin de Brive, comme syndics de
la ville et communauté, où il est procédé à la nomination des membres du bureau de charité
pour les pauvres honteux, que l’abbé Dubois désire former à Brive et auquel il destine 1800 ll.
de rente. Sont nommés : M. le curé de St-Martin, président du bureau ; 2 administrateurs de
l’hôpital, MM. Geouffre, curé de St-Sernin, et Dubois, sieur du Chassaing, ancien consul ; 2
bourgeois, MM. Gumont, avocat, ancien consul, marguillier syndic fabricien de la paroisse de
St-Martin, et Jean Malepeyre l’aîné, ce dernier désigné par l’abbé Dubois ; 4 dames ou
demoiselles, dame Marie de Coudert, veuve de messire de Sahuguet d’Espagnac, prévôt
général du Limousin, dame de Meschin, veuve de M. de Verlhac, procureur du roi, demoiselle
Suzanne de Sapientis, veuve de M. Monteil, avocat et ancien consul, et demoiselle Léonarde
de Poulverel, fille dévote et jadis dame de l’hôpital (4 août 1745). ŕ Conventions passées
entre Guillaume de Gilibert, curé de St-Martin, comme président du bureau de charité, et la
congrégation des sœurs de la Charité et Instruction chrétienne de Nevers : La supérieure
générale1 de la dite congrégation enverra 2 sœurs pour soigner les pauvres malades de la
ville, chez eux, sans néanmoins qu’elles soient obligées de sortir la nuit ; elles auront une
apothicairerie fournie de toutes les drogues nécessaires, aux frais du bureau ; elles seront
logées dans une maison -particulière, meublée et garnie de tous les ustensiles nécessaires à
leur usage ; elles recevront, chacune, 200 ll. par an, leur nourriture et entretien demeurant à
leur charge ; etc. (12 juillet 1756). « Projet de règlement pour le bureau de charité, établi à
Brive par la fondation de Mr l’abbé Dubois » : Ch. I. Des bureaux : Les membres du bureau
sont nommés pour 4 ans, à partir du 1er janvier, saufle curé de St-Martin, qui en est le
président-né, et peuvent être continués en leur charge. Les bureaux devront se tenir, tous les
15 jours, du 15 décembre au 15 juin, et tous les mois, le reste de l’année. Les 2 sœurs de
charité assisteront à chaque bureau, pour « rendre compte des pauvres commis à leurs soins,
de leur état, de leurs besoins absolus et respectifs, des secours qu’elles leur auront donnés, de
ceux qu’il conviendrait de leur continuer ou de leur retrancher, du bon ou du mauvais succès
des délibérations, répondre aux différentes questions qui pourroient leur être faites à ce sujet
et prendre ensuite les ordres du bureau ». Ch. II. Du receveur-secrétaire : Le receveur sera élu
par le bureau et « confirmé parla maison de ville. Il sera chargé de faire toutes les recettes et
dépenses et de coucher par écrit toutes les délibérations des bureaux. » Ch. III. Des deux
sœurs de la charité. « Comme dans le nombre des pauvres qu’elles visiteront, il s’en trouvera
quelques-uns qui auront des biens à disposer et qui n’auront pas de parensen faveur de qui ils
puissent le faire, les sœurs pourront leur insinuer de donner quelque chose au Bureau de
charité... Hors ces cas et autres très rares, les sœurs ne demanderont rien... refusant même ce
qu’on leur offriroit pour reconnoitre leurs services et ne l’acceptant, si on fesoit des instances,
que pour le raporter au bureau ». Ch. IV. Du soin des pauvres, surtout des pauvres malades de
la campagne : Les sœurs n’étant pas tenues de visiter les pauvres malades hors de la ville, le
bureau continuera de faire choix d’un chirurgien (V. E. 4, 1er 93), qui donnera les secours
nécessaires aux malades des deux paroisses et recevra des honoraires convenables, suivant le
nombre des pauvres. « Comme l’hôpital et le bureau de charité ont attiré dans la ville quantité
de pauvres étrangers, dans l’impuissance de les secourir tous, il sera juste de préférer les
habitants naturels aux autres et d’empêcher que tant de misérables, et peut-être tant de
fainéants (au préjudice des travaux ruraux) viennent s’établir dans la ville, pour y mandier,
enlever la subsistence des pauvres naturels, surcharger l’hôpital et exposer les habitants à des
maladies épidémiques » (1er juillet 1767).
G2. (Registre). ŕ In-f-, 48 feuillets, papier
1767-an IV ŕ Bureau de charité. ŕ Livre de recette du bureau de charité. Les recettes se
composent de la rente de 2000 ll. Payée par les administrateurs, suivant la fondation de l’abbé
Dubois, et, en outre, de quêtes, de dons et de legs, notamment de la moitié du revenu
provenant de la succession de Madame Bergeron de Milhac des Bordes. Sur le même registre
pris en sens inverse : Recettes et dépenses provenant de la susdite succession, à commencer
du 1er janvier 1777. Recettes : 100 ll, rente due par l’abbé de Sales ; 438 ll, rente sur les états
de Bretagne et sur la Flandre maritime ; enfin, 140 ll. 10 s., pour le revenu d’une somme de
2810 ll. due par le sieur Guitard, notaire, sur le prix d’achat de sa maison. Dépenses : la
moitié seulement des revenus indiqués ci-dessus est remise au bureau de charité, tandis que
l’autre est distribuée à des parents de la dame Bergeron.
G3. (Liasse). ŕ 6 pièces (4 imprimées), papier
1724 ŕ Mendiants. ŕ « Déclaration du roy, concernant les mendians et vagabonds, donnée à
Chantilly le 18 juillet 1724 ». ŕ Instruction concernant les mendiants, pour servir de
complément à la précédente déclaration. ŕ Instruction concernant l’exécution de la
déclaration des mendiants, Chantilly, 21 juillet 1724. ŕ Instruction relative à la manière
d’imprimer la lettre M sur le bras des mendiants récidivistes. ŕ Copie d’une lettre adressée
par le contrôleur général à l’intendant du Limousin, lui demandant des états séparés et très
détaillés sur chacun des des hôpitaux de son département (6 octobre 1724).
G4. (Liasse). ŕ 16 pièces, papier
1764-1779 ŕ Pension. ŕ Actes de nomination aux bourses fondées par l’abbé Dubois, dans
la pension de l’hôpital, pour l’éducation de 12 filles de famille, signés par Marie-AnneGuillemette de Sahuguet-Damarzid, demoiselle, dame du Vialard, de Villemenon et Boubon,
et scellés du cachet de ses armes, comme nièce du fondateur, en faveur des demoiselles dont
les noms suivent : Mlle Lidon, bourgeoise, en remplacement de Mlle Michel (21 janvier 1764) ;
ŕ Catherine de Bruchar, noble (id.) ; ŕ Anne de Larouverade, parente du fondateur (id.) ; ŕ
Jeanne Deschamps de la Condamine, parente, en remplacement de Mlle de Tournier (12 juillet
1765) ; ŕ Mlle Bosredon, bourgeoise, en remplacement de Marie Maigne de Sarazac (29
décembre 1765) ; ŕ Jeanne de la Praderie, de Lanteuil, noble, à la place de Marie LamotheFlaumont de Quinson (16 juillet 17C6) ; ŕ Jeanne de Fieux de Montaunet, noble, à la place
de sa sœur (6 novembre 1768) ; ŕ Mlle Delor Laporte, parente, à la place d’Elizabeth
Deschamps de la Condamine (23 octobre 1771) ; ŕ Jeanne Plaisant de Bou-chiat de Cbaunal
(22 décembre 1773) ; ŕ Marie-Anne Vielbans de Pomiers, parente, en remplacement de
Jeanne Deschamps de Clédat (id.) ; ŕ Anne de Rupin, noble (14 mai 1774) ; ŕ Mlle Boutang,
parente, à la place de Marie Maillard (13 août 1774) ; ŕ Jeanne Lidon, parente (13 avril
1776) ; ŕ Catherine Laporte, bourgeoise (20 avril 1776) ; ŕ Suzanne de la Rougère de la
Morélie, noble (id.) ; ŕ Marie de la Serre, noble, à la place d’Anne Rupin (22 mai 1779).
G5. (Liasse). ŕ 33 pièces, papier
1763-1783 ŕ Écoles. ŕ Brive. ŕ Brouillon d’une lettre adressée à la supérieure des sœurs
de Nevers, pour la prier d’envoyer, à la place de la sœur Mélanie, chargée de veiller au travail
des couturières dans l’hôpital, une autre sœur qui fût capable de diriger la classe des trente
jeunes demoiselles, dont la réouverture a été décidée par le bureau d’administration (V.E.4 fos
136 v°) (5 octobre 1780). ŕ Billets d’admission à l’école des filles, signés par les
administrateurs de l’hôpital, avec quittances de la somme de 3 ll. perçue comme prix d’entrée
(novembre 1782 avril 1783). ŕ Juillac. ŕ Correspondance échangée entre les
administrateurs et Laguerenne de Joyet, juge de Juillac, à la suite du refus fait par M lle
Levaneur, régente de l’école de Juillac, de recevoir les 2 filles d’une veuve Dumas, dont le
mari avait, 5 ou 6 ans auparavant, refusé de louer une chambre vacante pour y installer l’école
(nov.-déc. 1764). ŕ Lettre de Dalby, curé de Juillac, accusant réception d’un envoi de livres
destinés à ses petites écoles : plusieurs exemplaires de l’Imitation, de l’Ancien et du Nouveau
Testament, Vies des saints, syllabaires, psautiers, Sages entretiens et Conduite à la
communion (13 janvier 1780). ŕ Lettre adressée aux administrateurs de l’hôpital : « Les
babilans du bourg et parroisse de Juillac ont l’honneur de vous exposer que, depuis bien
longlems, la place de précepteur du lieu est occupée par un sujet radicallement incapable.
C’est un exposé qui vous a été fait plusieurs fois sans succès, parce que le sieur Crousille a
toujours trouvé le secret de tromper votre religion... » (s. d.). ŕ Allassac. ŕ Mémoire pour
Joseph Aiguière, bourgeois et syndic de la paroisse d’Allassac, défendeur dans l’action
intentée par les administrateurs de l’hôpital à lad. communauté d’Allassac, pour l’obliger à
accepter le maître d’école choisi par eux, le nommé Grivel, qui est ainsi qualifié dans l’acte,
« jeune homme sourd, presque muet et aveugle par intervalles, sçachant un peu lire mais ne
lisant qu’avec peine » (s. d.).
G6. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier
1764-1783 ŕ Prison. ŕ Enquête faite par les administrateurs de l’hôpital, relativement à des
vols commis par la nommée Guillaumette et à son évasion de l’une des prisons de l’hôpital,
où elle avait été renfermée pour y être nourrie au pain et à l’eau. Condamnation de Margouton
Peyrebrune, « buhandière », et de Bernard Lapouge, boulanger de l’hôpital, à être renfermés
dans lesd. prisons, pour avoir favorisé l’évasion de Guillaumette (13 mars 1764). ŕ Procèsverbal constatant l’évasion des nommées Toinette Boullet et Fanchon, enfermées dans les
prisons de l’hôpital (13 juillet 1768). ŕ Ordonnance du lieutenant criminel au présidial do
Brive portant que le nommé François Peuch, détenu ès prisons dud. siège, attendu qu’il est
sujet à de violentes attaques d’épilepsie, « sera provisionnellement conduit dans l’hôpital
général de cette ville, pour y être tenu sous bonne et sûre garde et y recevoir les soulagement
et remèdes nécessaires à son état, jusqu’à sa guérison » (27 avril 1783).
Série H
Papiers et correspondance diverses ne rentrant pas dans les séries
précédentes.
H1. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 3 pièces, papier
1540-1786 ŕ Papiers divers. ŕ Prieuré d’Albignac. ŕ Dénombrement des cens et rentes dus
à Marguerite de Bar, prieure, et aux autres religieuses du prieuré d’Albignac, dans les
paroisses d’Albignac, Beynat, Lanteuil, Dampniat et Palazinges : 40 setiers de froment, 100
de seigle, 25 d’avoine, 15 ll. et 20 « poullailles » ; avec lés charges qu’elles doivent acquitter
chaque année (1540). ŕ Hôpital du Mans. ŕ Copie de l’arrêt du Conseil d’état ordonnant
l’union à l’hôpital général du Mans, des aumônes que sont tenues de faire les abbayes de StVincent, de la Couture et de Beaulieu de la dite ville (14 janvier 1678). ŕ Hôpital d’Userche.
ŕ Lettres patentes de Louis XV portant établissement à Uzerche d’un hôpital général (février
1749). ŕ Petit séminaire de Brive. ŕ Quittance d’une année de la rente constituée de 18 ll.
19 s., due au petit séminaire de Brive, par Antoine Meynard, bourgeois de Ste-Féréole,
suivant contrat en date du 27 octobre 1720 (1722). ŕ Ursulines de Brive. ŕ Bail à rente « ou
locaterie perpétuelle » d’une terre contenant 1 sétérée 4 coupées ½, confrontant avec le grand
chemin royal « d’entre les deux ponts » et avec le canal du pont neuf, promenades publiques
entre-deux, fait par les religieuses de Ste-Ursule en faveur de Pierre Rousset, bourgeois de
Brive, à raison de 72 ll. chaque année et à la chargé de payer au chapitre de Brive une rente
foncière de 11 coupes de froment (30 décembre 1786).
H2. (Liasse). ŕ 8 pièces, parchemin ; 58 pièces, papier
1511-1745 ŕ Papiers divers. ŕ Familles Faucher et Dubois. ŕ Au dos de la plus ancienne
pièce de ce dossier, on lit : « Contractz d’acquisition du bien que j’ay à Brochard, par mon
aïeul et bisaïeul » ; et plus bas, d’une écriture moderne : « Une lettre de M. l’abbé Dubois était
jointe aux présents ; l’administration l’en a retirée en 1844 pour la conserver à part ». ŕ
Accord entre Jean, dit Blondel, et Jean, dit Gilardi Martis, autrement dit Sartre, frères,
habitants de Brossard paroisse d’Allassac, et Jacques, dit Jammg Fouchier, alias Jucgia, fils de
Pierre Fouchier, dit Jucgia, marchand du dit lieu, en vertu duquel l’usage de l’eau coulant
dans le pré de celui-ci, appelé le Granprat, est accordé aux premiers, le jeudi et le vendredi de
chaque semaine, pour arroser leur pré, appelé del Débat (13 novembre 1511). ŕ Vente par
Jean Marty le vieux, du village de Garaten, paroisse de Donzenac, et son beau-frère, Jean
Peytany du village del Bos del Py, paroisse d’Allassac, à Jean Albier, dit Palfichon, de
Donzenac, de tout ce qu’ils possèdent au village de Garaten, moyennant 58 ll. (11 mars 1556
n. s.). ŕ Vente à réméré faite par Jean Faucher, du village de Brochard, à Durand, dit Duron
Chambaret, « cousturier » du même village, d’une vigne et absine, contenant 8 journaux « de
foussure d’homme », ou territoire appelé de Leuc de Pompadour, moyennant 6 ll. et la rente
de 10 pintes de vin, due au seigneur de Chanac, seigneur foncier. Suivent : un bail « à
mestarye scive à miegas » desd. vigne et absine, consenti pour 10 ans, par l’acheteur en faveur
du vendeur, et des quittances de 6 ll., 3 11 et 50 s., sommes payées parle premier, en
augmentation du prix d’achat (15 février 1562 n. s. ŕ 14 septembre 1563). ŕ Rachat de la
susdite vigne par Jacques Faucher, avocat au présidial de Brive, pour le prix de 20 ll. 7 s. (20
mars 1565 n. s.). ŕ Autorisation accordée par Jean Roussel, abbé de Vigeois, et le chapitre de
l’abbaye, à Jacques Faucher, avocat, de faire construire un pressoir « alias treulh pour presser
la vendenge », à l’usage des habitants du village de Brochard, sous le cens d’une gerle de vin,
et avec cette condition que dans le cas où les autres pressoirs du village seraient abandonnés
par leurs tenanciers, led. Fouchier sera tenu d’acquitter les rentes dues par ceux-ci (17 octobre
1565). ŕ Reconnaissance d’un baril de vin, faite en faveur du sieur de Beauregard, seigneur
de Chanac, par les tenanciers du territoire appelé le Puy de Ponpadour, contenant 7 sétérées de
prés, « à cause d’icelluy, ensemble de certain autre droict que led. sieur a sur le mas du
villaige de Brouchard, tellement et appartenances d’icelluy » (26 novembre 1579). ŕ Vente
d’un bois châtaignier et d’une terre contenant 3 éminades, au territoire de la Combe de la Fon,
village de Brochard, par Jeanne Faucher, veuve de Guilhou Soubrazie, â Géraud Faucher,
avocat au présidial de Brive, pour le prix de 15 ll. et sous la rente d’une demi-coupe d’avoine
et de 2 s., due à l’abbé de Vigeois (8 juin 1586). ŕ Donation par messire Foucault
d’Aubusson, seigneur de Beauregard, La rue, Castelnovel et autres places, capitaine de 50
hommes d’armes, en faveur de Géraud Faucher, avocat, et juge de Servières pour le vicomte
de Turenne, faite en considération des agréables services rendus par led. Faucher, du territoire
appelé le Puy de Pompadour, près du village de Brochard, contenant 7 sétérées de terre
ensemencée, et d’un baril de vin de rente due sur lesd. tènementet village, pour le tout être
tenu à foi et hommage dud. seigneur de Beauregard (29 juin 1595) ŕ Accord par lequel
Jeanne Bayle, veuve de Tony Charbonnel, du village de Brochard, reconnaît devoir 75 ll. à
Géraud Faucher, avocat et juge d’Ussac, et, pour s’acquitter, lui vend un pré, appelé del
Débat, sis aud. village et contenant un journal, moyennant 60 écus (11 octobre 1596). ŕ
Vente, sous pacte de rachat, par Phi¬lip Mosnac, du village de Mounac, paroisse de StViance, à Bernardou Chastanet, tailleur de Brochard, d’une vigne de la seigneurie de l’abbé
de Vigeois, sise dans ce dernier village au territoire de las Boudeus, contenant 6 journaux,
pour le prix de 60 ll. ; avec bail â métairie de la vigne, pour 2 ans, par l’acheteur en faveur du
vendeur (25 avril 1601). ŕ Reconnaissances, lièves et autres pièces concernant la rente due
sur le tellement du Puy de Pompadour, â Jean Faucher, avocat et juge des-baronnies d’Ussac
et Vergy, et â François Faucher, avocat (1633-1680). ŕ Bail â métairie consenti par Jean
Faucher, à Bernard Mialher, dit Cambèe, de Brochard, d’une vigne appelée las Charas de la
Coste, aux appartenances dud. village, contenant 60 journaux, pour 5 ans : le preneur fera
vendanger à ses frais, fera transporter les 2 tiers de la vendange au pressoir du sieur Faucher,
fera porter la moitié des sarments dans la maison de ce dernier, lui baillera chaque année une
gerle et demie de vin, une paire de poulets et une volaille, etc. ; le bailleur paiera la taille et la
rente (5 février 1651). ŕ Cheptel d’une « petite porche » par François Faucher, en faveur de
Jean Rebière, laboureur de Brochard, pour le prix de 3 ll. 13 s. 6 d. (31 décembre 1666). ŕ
Vente par François Faucher à Pierre et autre Pierre Mialler, frères, laboureurs de Brochard,
d’une vigne sise au territoire du Peuch, contenant 15 journaux, mouvant de. la fondalité de
l’abbé d’Obazine sous la rente de 4 pintes de vin et 3 s., moyennant 140 ll. et le paiement à
perpétuité d’un chapon et d’un panier do raisin, chaque année (2 novembre 1681). Procédure
poursuivie en la juridiction du Saillant par dame Marie de Laplaigne, « épouze à monsieur le
mere de la ville de Brive », alias femme de Joseph Dubois, premier secrétaire du cabinet,
comme héritière de feue demoiselle Françoise de Commageac, elle-même veuve et héritière
du sr Faucher, contre Jacques Deyzac, greffier de la juridiction ordinaire de la ville d’Allassac,
au sujet de la rente due par ce dernier en qualité de principal tenancier du tellement du Puy de
Pompadour (1717-1721). Evaluations des grains et du vin, de 1676 à 1720 : Les prix les plus
bas ont été, pour le froment, 2 il. 14 s., en 1706, seigle, 30 s. en 1687, avoine, 7 s. 1 d. en
1717, « le vin manseyx », 7 ll. 8 s. le muid, en 1688, « le petit pays », 5 ll. 8 s. en 1687 ; les
prix les plus élevés ont été, froment, 7 ll. 10 s., seigle, 6 ll. 6 s. et avoine 21 s. 10 d. en 1712,
vin, 50 et 40 ll. en 1709. ŕ Bail à ferme consenti par Marie-Anne David de Laplaigne, veuve
de Joseph Dubois, conseiller d’état, secrétaire du cabinet du roi, directeur général des Ponts et
chaussées, en faveur de Marie Dubois, veuve de Jean Aguiré, habitante d’Allassac, du
domaine situé à Brochard, pour 6 ans, moyennant 100 ll. par an et le paiement des tailles,
rentes et autres charges, le cheptel consistant en une paire de bœufs, 2 vaches, dont une
pleine, un petit taureau et 21 brebis (2 octobre 1743). ŕ Arpentement du domaine de
Brochard : bâtiments, maison, pressoir, grange et « charière », 10 coupées ½ ; 12 sétérées de
mauvaises terres, 6 sét. 8 c. de chaumes, 11 sét. 12 c. de mauvaises vignes, 15 sét. de prés, 15
sét. 1 c. ½ de mauvais pacages, 8 sét. de mauvais bois, 30 sét. 4 c. ¾ de bruyères (17 août
1745). ŕ Mémoires d’étoffes diverses prises par le sieur Faucher dans la boutique de son
cousin Vielbans, marchand, pour les revendre à moitié profit (1650-1651).
H3. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 18 pièces, papier
1685-1785 ŕ Papiers divers. ŕ Bellet. ŕ Obligation de 26 ll. 4 s., consentie par Louis de
Rouffignac, sieur de Laborde, du village d’Espeyrut, paroisse de Donzenac, en faveur de
Henri Bellet, prieur du Buy et grand ouvrier de l’église cathédrale de Bazas (26 décembre
1700). ŕ Berqeal. ŕ Actes concernant une obligation de la somme de 110 ll. due par
Antoine Bergeal, clerc, du village du Picq, paroisse de Varetz (1685-1701). ŕ Coulet. ŕ
Contrat de mariage entre Jean-Baptiste-Philibert Coulet, libraire, demeurant à Paris, et Marie
Vannoz, fille de feu Germain Vannoz, ancien chirurgien-major du régiment de Stainville,
citoyen de Besançon (17 janvier 1773). ŕ Delprieur. ŕ Contrats de mariage : entre
Guillaume Meynadie, journalier, de la paroisse de Vénarsal, et Anne Delon, de St-Xantin de
Malemort (22 janvier 1739) ; ŕ entre Jean Meynadie, fils des précédents, et Marguerite
Delprieur, de la paroisse de Ste-Féréole (16 juin 1757) ; ŕ entre Jean Mamy, de Vénarsal, et
la susdite Marguerite Delprieur, veuve (27 juillet 1773) ; ŕ entre Jean Delprieur, garçon
menuisier journalier, demeurant à Bordeaux, et Françoise Daignols, fille de feu Arnaud
Daignols, maître menuisier de lad. ville (16 avril 1780). ŕ Lecaneur. ŕ Accord entre
Jacques Levaneur, marchand de Brive, et Pierre Manieyre, laboureur du village du Cour,
paroisse d’Ussac, concernant le passage de l’eau coulant dans le pré dud. sieur Levaneur (8
mars 1739). ŕ Malepeyre. ŕ Vente par Jérôme Villiès, soldat au régiment royal des
vaisseaux, à Jean Malepeyre, bourgeois de Brive, d’une maison et d’un jardin, sis rue delà
Jaubertie, confrontant par derrière avec les remparts de la ville et mouvant du chapitre de StMartin, pour la maison, et du duc de Noailles, pour le jardin, moyennant 1650 ll. (21 février
1767). ŕ Touron. ŕ Mémoire pour Touron, contre son fils, qui lui refuse le vestiaire et les
aliments (1785). ŕ Vielbans. ŕ Cessions d’une somme de 120 ll. à prendre sur Guillaume
Certain, bourgeois, de Tanaret, paroisse de Beynat, faites par Léonard Maillard,( prieur de la
Gorsse et curé de Beynat, à Etienne de Lestaing, conseiller au presidial de Brive, puis par ce
dernier à Jacques de Vielbans, sieur d’Aurussac (1763-1773).
H4. (Liasse). ŕ 11 pièces, papier
1720-1790 ŕ Correspondance. ŕ Lettres adressées aux administrateurs de l’hôpital : par M.
de Breteuil, intendant de la généralité de Limoges, au sujet d’un « remède, nommé alkerm.es
ou aurifique minéral, à la manière de Glauber, que sa Majesté a achepté pour le soulagement
et la guérison de ses peuples et des soldats malades envoyés dans les hôpitaux » (18 octobre
1720) ; ŕ par Lavergne, datée de Paris, au sujet d’une aumône de 9 louis, 216 ll, que le duc
d’Ayen lui avait ordonné de faire dans le pays, et au sujet du projet qui avait été formé,
l’année précédente, d’établir « une fabrique de bas au métier » dans l’hôpital de Brive et
n’avait pu être exécuté, « l’ouvrier qu’on avoit trouvé ici » ayant jusqu’alors refusé de venir à
Brive : « Il est revenu me trouver. Il est convenu avec moi de se rendre â Brive au
commencement de juin et d’y emmener une femme qui entende à aprôter et filer la laine au
rouet... J’ai déjà arête un métier que je payerai. Si l’établissement a le succès qu’on en attend,
on poura, dans la suite, avoir un second et même un 3e métier... Ce fut Mr l’abbé d’Espagnac,
conseiller au parlement qui donna la première idée de cet établissement » (11 mai 1743) ; ŕ
par d’Espagnac, gouverneur de l’hôtel des Invalides : « Je m’occuperay bien volontiers du
choix d’un sujet tel que vous le désirés, pour remplir la place de portier de l’hôpital de Brive »
(30 août 1772) ; ŕ par Séguin, curé de St Robert, au sujet d’un legs de 3000 ll. fait, en faveur
des pauvres de St-Robert et St-Maurice, par M. de Beauroire, ancien vicaire général de Tulle
(15 août 1784). ŕ Lettres adressées à divers : à M. Lemas, procureur du roi à Brive (1786) ;
ŕ à M. Danval, chanoine du chapitre de Brive (1790) ; ŕ à M. Lavareille, ancien curé de
Chamboulive, à Brive, par Joseph Cassés, concernant le prix des grains dans les environs de
Cahors : « Le plus à bon compte qu’il y a esta Montauban. Le seigle est à dix livres dix sols le
sac, ce qui fait quatre quartons et une quarte, mesure de Brive, et quelque chose de plus... Le
froment vaut 17 ll. »> (16 août 1790). ŕ etc.
Hôpital de Meymac
Série B
Titres de propriétés : donations, échanges, acquisitions. — Terres, maisons,
cens, rentes. — Registres concernant les biens, les revenus, les droits utiles
de l’établissement, baux. — Pièces de procédure, mémoire, etc.
B1. (Liasse) ŕ 5 pièces, papier
1740-1777 ŕ Baux. ŕ « Bail à métairie et moitié fruits », par Joseph Baubiat, syndic de
l’hôpital, a Antoine Bigot et Antoinette Borie, conjoints, du domaine de la Guignerie, paroisse
de Combressol, appartenant à l’hôpital (2 mai 1740). ŕ Bail à ferme par le syndic Joseph
Baubiat à Antoine et Pierre Bigave d’un corps de domaine appartenant à l’hôpital sis au
village de la Guignerie (3 août 1742). ŕ Bail à ferme par le syndic Antoine Beynet à Antoine
Bigot et à Marie Testeblanche, sa femme, d’un petit corps de domaine, sis au village de la
Guignerie, consistant en maisons, granges, étables, prés, jardins, champs, terres chaudes et
froides (6 juillet 1760). ŕ Bail à ferme par Joseph Lachaud, syndic, à Léger Laplace et à
Jeanne Coste, sa femme, d’un domaine sis au village de la Guignerie, consistant en maison,
granges, étables, jardin, chénevière, prés, paturaux, terres chaudes et froides (13 juillet 1777).
Série E
Administration de l’établissement. — Délibérations, nominations,
règlements. — Budgets et comptes, états des recettes et dépenses. —
Économat, fournitures, entretien des bâtiments. — Inventaires de
mobiliers, livres de caisse, etc.
E1. (Liasse) ŕ 3 pièces, papier
XVIIIe siècle ŕ Comptes. ŕ « Etat de ce qui est dû à l’hospice de Meymac en capital et en
revenu, par aperçu » : Liste des débiteurs de l’hôtel-Dieu, qui sont les sr Valon, d’Egletons ;
Antoine Beynes, de Lapleau ; Farge, de Rochefort; Etienne Luc-Dumas, chevalier; Salaignac,
de Pérols ; Pierre-Georges Lachaud ; le métayer de la Guignerie, etc. ; à la fin on trouve cette
observation : « Il y a à l’hospice 32 pauvres, tant internes qu’externes » (fin du XVIIIe s.). ŕ
Compte de la recette en grains que rend le cit. Fouilloux, ex-syndic de l’hôpital de Meymac :
« Le rendant compte porte qu’il a trouvé dans le grenier de l’hôpital lors de sa nomination du
24 janvier 1787, 13 setiers de blé seigle » ; reçu de Gabriel Gratadour 7 set. de blé seigle ; de
Mr Conchon, 25 set.; de Léger Lapleau 4 set. 3 quartes ; de Pierre Mazaud 10 set. etc. ; à la
suite se trouvent les achats : le 21 déc. 1790, acheté de Mr Courtin, prieur de l’abbaye de
Meymac 6 set. de seigle ; le 30 déc. acheté à Mr les religieux bénédictins 14 set. de seigle,
etc.; à la fin, se trouve un tableau récapitulatif de la recette et de la dépense en blé seigle, de
1787 à 1796 : il y a eu 836 setiers de recette et 824 de dépense (1787-1796). ŕ « Compte que
rend le cit. Fouilloux des arrérages qui sont dus à l’hospice de Meymac, depuis 1787 jusques
en 1796 et des sommes qu’il a perçues »; à la fin, se trouve un état des revenus de l’hôpital de
Meymac; en argent : 481 ll. 12 s. 9 d.; en nature : 71 set. de blé seigle; 6 set. de blé noir ; 25
livres de chanvre ; 55 liv. de beurre ; 55 liv. de fromage (1787-1796).
Hôpital de Treignac
Série E
Administration de l’établissement. — Délibérations, nominations,
règlements. — Budgets et comptes, états des recettes et dépenses. —
Économat, fournitures, entretien des bâtiments. — Inventaires de
mobiliers, livres de caisse, etc.
E1. (Registre). ŕ (Ce registre est le seul vestige qui subsiste des documents anciens de
l’hôpital ; il a été découvert à la mairie d’Affieux, en 1896, par M. L’Hermitte et déposé aus
archives du département où il est classé sous la cote H 103 bis.) ŕ ln-4°, 268 feuillets (les
feuillets 1-10, 88-114, 267 et 268 en blanc), papier.
1607-1836 ŕ Obligations, quittances, délibérations. ŕ F° 11 ss. : Accord intervenu par
devant Grandchamp, notaire à Treignac, entre Léonard Bernard, syndic de l’hôpital et Jean
Jehaneys, au sujet d’un arrêt du juge de Treignac du 4 avril 1606, condamnant ledit Jehaneys
à payer à l’hôpital 211 ll. 13 s. 4 d., un lit, un coussin et 4 draps qu’il lui devait en qualité
d’héritier de son frère et de sa sœur et dont il avait déjà payé une partie ; pour éviter les frais
et les longueurs d’un procès, les parties conviennent que Jean Jehaneys paiera à Bernard, le
reliquat qu’il doit, le 19 nov. prochain « à peyne de tous despens, dommages et interestz » (6
juin 1607). ŕ F° 14 : Reconnaissance par Jean Brimeys d’une dette de 27 ll. 14 s. envers
l’hôpital (29 juin 1607). ŕ F° 15 : Paiement par le sr Michel Arsouze, au syndic de l’hôpital,
d’une somme de 42 ll. (23 sept. 1607). ŕ F° 16 : Accord entre Léonard Bernard, syndic, et
François Fouchier, débiteur de l’hôpital (18 mars 1608). ŕ F° 18 : Reconnaissance par Pierre
Laurens d’une dette de 93 ll. 3 s. 4 d. envers l’hôpital (27 sept. 1608). ŕ F° 82 :
Reconnaissance par Antoine Pichard et Pierre Bernard, marchands à Treignac, d’une dette de
130 ll. envers l’hôpital (25 mars 1611) ; ŕ F° 23 : par Pierre Comte, sr de Beyssac et Darnis,
d’une dette de 480 ll. envers l’hôpital (19 nov. 1611). ŕ F° 26 : Quittance par Léonard
Bernard à Jean Dumas, avocat en la Cour, d’une somme de 100 ll. (11 fév. 1612). ŕ F° 28 :
Reconnaissance de dette par Martin Savondin et Jean Velly, aux syndics Jean Poucharal et
Jean Decoulx(18 avril 1618). ŕ F° 29 : Accord entre les syndics de l’hôpital Jean Liciaud et
Jean Dumas, et Jean Pôrier et Hippolyle Barbanche, créanciers de l’hôpital (2 fév. 1622). ŕ
F° 31 r° : Reconnaissance de dette au syndic, par Salvy Triniaulx, laboureur de la paroisse de
Veix (4 déc. 1622). ŕ F° 38 : Reconnaissance aux syndics par Mr Jean Liliaud, avocat au
Parlement de Bordeaux, de la somme de 1200 ll. (29 août 1626). ŕ F° 41 : Quittance par les
syndics à Jacques Combradet, d’une somme de 32 ll. 4 s. 8 d. (18 février 1641). ŕ F°44 :
Reconnaissance de dette aux syndics par Henry Grand-champ, bourgeois de Treignac (15 oct.
1650) ; par Gabriel Granchamp, avocat en la Cour (6 fév. 1655). ŕ F° 45 v° et ss. : Extrait du
testament de Mr Jean Dumas, avocat en la Cour : il lègue aux pauvres de l’hôpital 40 ll. (13
avril 1651) ; ŕ de Philippe Jehannisson, notaire : il lègue aux pauvres 150 ll. (8 avril 1655) ;
ŕ de Léonard Balesme, bourgeois de Treignac : il lègue 50 ll. (13 nov. 1655) ; ŕ de Mrs Jean
Grandchamp, juge de Treignac : il lègue 100 ll. (30 oct. 1645) ; ŕ de Léonard Rivière,
bourgeois de Treignac : il lègue à l’hôtel-Dieu 300 ll. (28 août 1662) ; ŕ d’Anthoine
Greilhère, vicaire de Treignac : il lègue 100 ll. (26 oct. 1662) ; ŕ d’Etienne Choussade, prêtre
de Treignac : il lègue 20 ll. aux pauvres (3 oct. 1660) ; ŕ d’Hippolythe Fayolle : il lègue 30
ll. aux pauvres (12 fév. 1657) ; ŕ de Jean du Lauran et, bourgeois de Treignac : il lègue 40 ll.
(17 sept. 1660). ŕ F°50 et ss. : Donation par Etienne Deganis, prévôt de Veix, de tous ses
biens à son neveu Isaac Deganis, à condition qu’il donnera 1000 ll. à l’hôpital (14 avril 1663).
ŕ F°53 v : Extrait du testament de Martin et Pierre Savondins ; ils lèguent à l’hôtel-Dieu 50
ll. (30 mai 1632). ŕ F° 54 et ss. : Extrait du jugement arbitral rendu au sujet du différend
entre les consuls de la ville et le juge de la juridiction de Treignac... « Pour ce qui est de
l’hôpital, Mr le curé de Treignac devra présider aux assemblées, après luy, Mr le juge ou
lieutenant, et, en leur absence, les consuls... » (22 oct. 1662). ŕ F° 58 : Engagement pris par
les prêtres de la communauté de Treignac, de servir l’hôtel-Dieu comme aumôniers,
moyennant une rétribution annuelle de 20 ll. (3 nov. 1643). ŕ F° 59 ; Extrait du testament
d’Antoinette Jeanneys : elle lègue 5 ll. à l’hôpital (3 avril 1664) ; ŕ de Pierre Grandchamp : il
donne 20 ll. aux pauvres (11 août 1658). ŕ F° 60 : Reconnaissance de dette au syndic, par
Gabriel Dumas, sr du Masmouret (29 mai 1663). ŕ F° 61 et ss. : Transaction entre le sr de
Saint-Père, curé de Treignac, d’une part, les consuls et syndics de l’hôpital, d’autre : le curé
est tenu quitte des arrérages de la rente de blé due par la cure aux pauvres ; il s’engage à payer
désormais régulièrement, cette rente de 100 setiers de blé seigle aux consuls et syndics de
l’hôtel-Dieu ; il sera, de plus, dispensé de nourrir le prédicateur de l’Avant et du Carême,
moyennant une redevance annuelle de 100 ll. (12 mars 1648). ŕ F° 64 : Reconnaissance de
dette aux syndics par Pierre Chadenier, notaire royal (18 juin 1663). ŕ F° 65 : Extrait du
testament de Léonne Choussade : elle donne 30 ll. pour la réparation de la chapelle de N-D.
du Pont (10 fév. 1661) ; ŕ de Jacques Fournial, notaire royal : il lègue 30 ll. à l’hôtel-Dieu
(24 avril 1664). ŕ F° 65 v° : Donation à l’hôtel-Dieu par Jeanne Panulterie de la somme de
20 ll. (27 fév. 1662). ŕ F° 66 : Reconnaissance de dette aux syndics par Jean Girard,
bourgeois de Treignac (9 août 1663). ŕ F° 67 et ss. : Transaction entre les syndics et le sr del
Peuch, avocat en la Cour (13 sept. J663). ŕ F° 70 : Reconnaissance de dette aux syndics par
le sr de Vignanes. ŕ F° 72 v° : par Daniel Farge, juge de la juridiction du prieuré du Thoy (22
nov. 1664) ; ŕ F° 73 : par Pierre Grandchamp, sr de la Crouzilhe (7 déc. 1665) ; ŕ F° 74 :
par Dlle Marg. Lafont (25 juillet 1664). ŕ F°75 : Legs de 30 ll. aux pauvres de l’hôtel-Dieu,
par Jean Denoix, marchand (5 janv. 1662). ŕ F° 75 : Quittance par les syndics à Ignace
Lafont, sr de Balesme (26 fév. 1670). ŕ F° 76 : Reconnaissance de dette par le même aux
mêmes (27 fév. 1670). ŕ F° 76 v° et ss. : Quittance par les syndics à Dlle Anne Desvaynes,
veuve de feu Barthélémy Liliaud (24 fév. 1670). ŕ F° 78 v° et 79 r° : Reconnaissance de
dette aux syndics, par Isaac Degains, sr de la Besse (9 mars 1671). ŕ F° 82 à 87 :
Délibérations faites au sujet des demandes que l’hospice civil de Treignac, est en droit de
former, en vertu de la loi du 4 ventôse an IX (ans IX-XIV). ŕ F°116 : Nomination de
nouveaux membres, par le bureau de l’Hôtel-Dieu (juillet 1735). ŕ F° 117 : Délibération
relative au différend entre l’hôpital et la communauté des prêtres de Treignac (28 janv. 1737).
ŕ F° 118 : Exposition d’une fillette, vers minuit, devant l’hôpital ; comptes (1737-1741). ŕ
F° 119-125 : Délibérations du bureau, relatives surtout au recouvrement des créances et
payement des legs faits à l’hôtel-Dieu (1743-1751). ŕ F° 126 : Délibération du bureau
« tendant à ce qu’un hôpital aussi ancien et aussi utile que celui-ci, fût autorisé dans son
gouvernement, par des lettres patentes du roy » ; Mr de Lachaux, avocat en la Cour, est
autorisé à solliciter l’octroi et l’enregistrement desd. lettres, au Parlement de Bordeaux (12
fév. 1752). ŕ F° 127 et ss. : Copie des lettres de Louis XV : le roi considérant... « que dans
tous les temps, on a reçu dans led. hôpital tous les pauvres invalides de lad. ville de Treignac ;
que les vieillards, hommes et femmes, hors d’état de travailler, y ont perpétuellement trouvé
leur subsistance, jusqu’à la fin de leur vie... ; qu’il serait à désirer que l’on pût rendre stable à
perpétuité un établissement aussi utile... », autorise les syndics à poursuivre le recouvrement
des créances de l’hôpital, et règle tous les détails de l’administration de l’hôtel-Dieu (fév.
1755). ŕ F° 130 et ss : Délibérations relatives : -à une maison ayant appartenu aux saurs de la
Croix et qui avait fait retour à l’hôpital ; ŕ au clocher de la chapelle de N-D. du Pont ; ŕ à
diverses créances impayées ; ŕ à la liquidation des rentes sur les tailles ; ŕ à la situation
financière de l’hôpital ; ŕ au personnel hospitalier et médical (1755-1793). ŕ F° 149 :
Gratification de 240 ll. à la citoyenne. Duval, économe de l’hôpital (25 prairial an III). ŕ F°
150 et ss. : Délibérations relatives à l’administration de l’hôpital, notamment à la démission
du cit. Bousquet, receveur (ans III-V) ; ŕ F°154 : aux enfants trouvés (loi du 27 frimaire an
V (pluviôse et germinal an V). ŕ F° 155 et ss. : créances de l’hôpital sur l’Etat, provenant
d’anciennes rentes sur les tailles (germinal-floréal an V). ŕ F°57 v° et ss. : Délibérations
relatives aux enfants trouvés ; copie d’une circulaire du Ministre de l’Intérieur, en date du 14
germinal an V, faisant suite au règlement du Directoire exécutif du même jour, prescrivant de
distinguer les dépenses des enfants légitimes abandonnés, de celles des enfants exposés par
des parents inconnus ; ces dernières, seules, seraient remboursées par le Ministre ; ces enfants,
hors certains cas spéciaux, ne doivent pas être conservés dans les hospices : « ... C’est une des
dispositions principales dont vous devez prescrire l’exécution la plus sévère ; la santé de ces
êtres intéressants vous en fait un devoir et la moralité le commande » ; suivent des
prescriptions relatives au prix des mois de nourrice (floréal an V). ŕ F°160 : Copie d’un
arrêté de l’administration centrale du département, relatif au taux des mois de nourrice
(messidor an V). ŕ ŕ F°161 : Pétitions du bureau à lad. administration, tendant à obtenir du
linge et des grains (messidor an V). ŕ F°163 v°et ss. : Délibérations relatives aux enfants
trouvés (thermidor an V). ŕ F°165 : Etat des frais de l’hôpital : les dépenses pour les
indigents montent à la somme de 3518 ll. ; celles pour les enfants abandonnés à 701 ll. 10 s.
(fructidor an V). ŕ F° 165 v° et ss. : Compte rendu par le cit. Cheylard, receveur de l’hôpital
(10 vendémiaire an VI). ŕ F° 167 et ss. : Délibérations relatives : à la pénurie de l’hôpital :
elle provient tout d’abord « des différentes pertes qu’il a éprouvées par les circonstances de la
Révolution, lesquelles pertes proviennent en majeure partie, des remboursements faits en
papier monayé des capitaux, du temps où les biens d’iceluy hospice, étaient régis pour le
compté de la Nation, et dont l’hospice n’a reçu encore aucune indemnité... » (21 nivôse an
VI) ; ŕ à l’indemnité due aux nourrices (3 pluviôse an VI) ; aux dépenses nécessitées par les
orphelins, enfants de la Patrie ; ŕ à la jouissance par l’hôpital d’un moulin et de deux pièces
de terre, en remplacement des dîmes supprimées et capitaux remboursés, au préjudice de
l’hospice (20 pluviôse an VI).
Hôpital de Tulle
Série A
Actes de fondation de l’établissement. — Diplômes et privilèges émanés des
papes, rois, évêques, seigneurs. — Cartulaires. — Ordonnances, décisions et
autres actes relatifs à l’établissement émanés des diverses autorités.
A1. (Liasse). ŕ 5 pièces, papier.
1668-1670 ŕ Délibération de « l’assemblée généralle de l’hostel de ville, convocquée au son
de la grand cloche et de trompe, en la manière accoustumée, où estoint Mrs les maire et
consuls et autres habitans en grand nombre », portant que les sieurs maire et consuls
remercieront M. Jasse, tuteur des princes de Conti, « de la continuation des bontés qu’il a pour
la ville, et le prieront, pour terminer les différands que la dicte ville peut avoir avec le
seigneur évesque dans l’establissement qui se doibt faire de l’hospital général, pour les droicts
honorifiques et autres de quelle nature qu’ils soint, d’accepter procuration, laquelle à ces fins
ils passeront en son nom, la plus ample qui se pourra » (3 février 1668). ŕ Procuration
donnée par le maire et les consuls au dit sieur Jasse (9 février 1668). ŕ Procuration de Louis
de Rechignevoisin, de Guron, évêque et vicomte de Tulle, en faveur de Jacques Jannart,
substitut du procureur général au parlement de Paris, lui donnant pouvoir de consentir, au
nom du dit évêque, « à l’establissement d’un hospital général en la ville de Tulle et à l’union
au dict hospital des aumosnes généralles qui ont accoustumé d’estre faictes, tant par le dict
seigneur que par le chappitre de son esglise, et autres bénefficiers, et de toutes aultres
aulmosnes et legts faicts aux pauvres, mesme à l’union de l’hostel-Dieu de Tulle au dict
hospital, s’il est jugé à proppos, et par exprès de nommer et choysir... un ou plusieurs
arbitres... pour régler les droicts, authorités, prééminences, prérogatisves, pouvoir et
jurisdiction du dict seigneur évesque et de ses successeurs, et leurs vicaires généraux, en
l’administration spirituelle et temporelle du dict hospital général » (11 mars 1668). ŕ
Procuration des officiers du présidial de Tulle donnant « pouvoir de convenir, pour et au nom
des constituants, d’un ou plusieurs arbitres et de Monseigneur le Premier présidant du
parlement de Paris pour surarbitre, affin de régler la manière de régir et administrer l’hospital
général qui sera establi en la dicte ville de Tulle » (9 juin 1668). ŕ « Articles accordez pour
l’establissement de l’hospital général de Tulle : la direction spirituelle est à Monsieur
l’Évesque et à son grand vicaire ; pour la direction temporelle il y aura six directeurs, scavoir
deux ecclésiastiques, quatre laïcques, un receveur et un secrétaire... » ; tous articles qui se
retrouvent dans les lettres de fondation ci-dessous analysées. Signatures de Lamoignon, Le
Nain, de Brilhac, Jannart et Jasse (18 mars 1669). ŕ Ratification de l’évêque de Tulle (11
mars 1670).
A2. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 2 pièces (1 imprimée), papier ; 2 sceaux eu mauvais
état.
1670-1671 ŕ Lettres patentes du roi Louis XIV portant établissement à Tulle d’un hôpital
général : « ...Depuis qu’à l’exemple des roys nos prédécesseurs, nous avons ordonné, par
nostre déclaration du mois de juin mil six cens soixante-deux, qu’en toutes les villes et gros
bourgs de nostre royaume, il soit estably un hospital général et fait des règlements pour la
subsistance d’iceluy, afin d’y loger, enfermer et nourir les pauvres mandians invalides natifs
des lieux ou qui y auront demeuré pendant un an, comme aussy les enfans orphelins ou nais
de parens mandians, pour y estre tous les dits pauvres instruits à la piété et religion
chrestienne, et aux mestiers dont ils pouront se rendre capables, sans qu’il leur soit permis de
vaguer, sous quelque prétexte que ce soit, les habitans de nostre bonne ville de Tulle se sont
portez aussytost d’un vœu commun à chercher les moyens de satisfaire à nostre intention... ;
et quoy qu’il se peut trouver beaucoup de difficulté au dit establissement, n’y ayant dans la
dite ville, ny ez environs, aucune maladrerie, léproserie, maison-Dieu, hospice, ny autres lieux
destinez pour les pauvres dont ils puissent demander l’union, néantmoins, ils ont bien voulu
marquer leur zèle pour un sy pieux establissement, en souffrant une capitation sur euxmesmes, et les principaux de la ville s’estans taxez volontairement à des sommes
considérables à proportion de leurs facultez, et les autres habitans estans dans la disposition de
faire la mesme chose, ce qui leur a attiré un legs particulier d’une somme de dix mil livres et
une autre charité de pareille somme de dix mil livres, aplicables au dit établissement, dont le
succez estoit réservé à la piété de leur évesque, lequel a fait un fonds considérable, pour la
nourriture et entretien des pauvres, par le moyen de l’union des aumosnes générales, tant de
luy que de son chapitre, en sorte qu’adjoustant à ce revenu, qui est fixe et asseuré, les
aumosnes et charitez que les communautez régulières et les habitans de la dite ville, et
fauxbourgs d’icelle, et lieux circonvoisins, font ordinairement aux pauvres mandians, et y
joignant aussy les franchises, privilèges, immunitez, et autres grâces et attributions que nous
avons accoustumé d’accorder aux hospitaux généraux, on peut espérer qu’il y aura un fonds
suffisant pour l’establissement de celuy-ci... A ces causes..., de l’advis de nostre conseil qui a
veu les actes d’assemblée de ville, des trois et neufiesme février mil six cens soixante-huict,
les procurations du dit sieur évesque de Tulle et de nos officiers du présidial de la dite ville,
des unziesme mars et neuf juin de la dite année MVIe soixante-huict, les articles arrestez pour
l’establissement du dit hospital général par les dits sieurs de Lamoignon, Lenain, de Brilhac,
Junnart et Jasse, du dix-huictiesme mars MVIe soixante-neuf, ensemble le don fait par le dit
sieur évesque des droits seigneuriaux qui lui pouront estre deubz à cause des acquisitions qui
seront faites au proffit du dit hospital général, Nous, de nostre certaine science, plaine
puissance et auctorité royalle, avons par ces présentes signées de nostre main, dit, statué et
ordonné, disons, statuons et ordonnons, voulons et nous plaist que les pauvres mandians,
valides ou invalides de la ville, fauxbourgs et hameaux des parroisses de Tulle soient
enfermez au lieu qui sera choisy et à ce destiné, pour estre employez aux ouvrages de
manufacture et autres travaux, sans qu’ils puissent vaguer à l’advenir. Faisons très expresses
inhibitions et deffences à toutes personnes, valides ou invalides, de quelque sexe, qualité et
condition qu’ils soient, en quelque lieu et heure et sous quelque prétexte que ce puisse estre,
de mandier dans la dicte ville, fauxbourgs et hameaux, à peine contre les contrevenans du
carcan, pour la première fois, et du fouet et bannissement, pour la seconde, contre les hommes
et garçons valides, et de bannissement contre les femmes et tilles de la dite ville de Tulle, et
ainsy qu’il sera jugé par nos juges, sommairement et sans frais. Que sy aucuns pauvres
s’advisent demandier secrettement dans les maisons, nous enjoignons aux propriétaires et
loccataires, leurs domestiques et autres, de les retenir jusques à ce que les directeurs du dit
hospital général en soyent advertis pour les faire arrester et mener en prison par leurs
officiers. Voulons que la maison, lieux et closture où les dits pauvres seront enfermez, soyent
nommez à l’advenir l’Hospital général de Tulle, lequel, avec tous ses droits, appartenances et
dépendances, nous prenons en nostre garde et protection royalle, sans toutefois qu’il dépende
de nostre grand aumosnier, en quelque sorte et manière que ce soit... Et pour subvenir à la
nourriture et entretien des dits pauvres, nous avons, du consentement du dit sieur évesque,
uny... par ces présentes, au dit hospital général, touttes les aumosnes générales et particulières
qui se font en la dite ville... ; seront exhortées touttes les communautez séculières et
régulières, et les habitans de la dite ville, chacun en particulier, de convertir ce qu’ils ont
accoustumez de donner aux pauvres mandians, à leurs portes ou ailleurs, en une aumosne
réglée, soit en argent, ou en bled, vin et autres danrées payable, par chacun an, à une ou
plusieurs fois, sans que cela puisse estre tiré à conséquence pour tousjours, ny que l’estat de
recepte des dites aumosnes et contributions volontaires puisse servir de tiltre pour en
demander le payement et continuation à l’advenir. Voulons... que la direction spirituelle du dit
hospital général appartienne au dit sieur évesque et à son grand vicaire, et pour la direction
temporelle, qu’il y aura six directeurs, scavoir deux ecclésiastiques et quatre laïques, un
receveur et secrétaire, lequel receveur aura séance et voix délibérative, fors et excepté dans les
affaires où il aura intérest ; et quand le dit sieur évesque sera présent, il aura la préséance et la
présidence en touttes les assemblées ordinaires et extraordinaires, et, s’il en est absent, un
directeur ecclésiastique ; et, s’il n’y a point de directeur ecclésiastique présent, un directeur
laïque présidera aux assemblées ordinaires, le tout suivant l’ordre du tableau ; et, quand il y
aura des assemblées extraordinaires, le lieutenant général du dit présidial de Tulle, et en son
absence le lieutenant particulier, ou autre de nos officiers suivant l’ordre du tableau, présidera
sy le dit sieur évesque n’est pas présent. A cette fin, seront invitez les dits lieutenant général
ou particulier, ou autre de noz officiers, ensemble nostre procureur, et, à deffaut de luy, l’un
de nos advocats au dit présidial, de se trouver aux assemblées extraordinaires, et aussy le
maire de la ville, et en son absence, le premier consul, ou autre, suivant le mesme ordre.
Voulons que la première eslection des directeurs, receveur et secrétaire soit faitte dans une
assemblée généralle en la salle épiscopalle, où tous les corps de la ville assisteront en leur
ordre accoustumé, et les autres assemblées ordinaires et extraordinaires se feront au bureau ;
quant aux ordinaires du bureau, elles seront faites au dit hospital général, tous les dimanches,
immédiattement après vespres, et les assemblées extraordinaires, quand il en sera besoing,
principalement lors de la redition des comptes. Voulons aussy... que les premiers directeurs
qui seront nommez demeurent, durant les trois premières années, sans aucun changement,
sinon en cas de mort de l’un d’entre eux, auquel cas, les survivans nommeront un autre
directeur pour occuper la place de celuy qui sera décédé ; et après les trois années expirées,
trois des premiers sortiront de la direction, scavoir un ecclésiastique et deux laïques, et les
trois autres y demeureront et serviront une quatriesme année, pour instruire les trois nouveaux
directeurs qui seront nommez, à la fin de laquelle quatriesme année, l’autre ecclésiastique
sortira avec un des laïques, au lieu desquels on eslira un autre ecclésiastique et un laïque,
tellement qu’il ne restera de la première eslection qu’un autre laïque, lequel exercera une
cinquiesme année, après laquelle il sortira, et en sera esleu un autre pour tenir sa place. Et il
sera fait, en chacune des autres années, une nouvelle eslection semblable aux trois
précédentes, la première d’un ecclésiastique et deux laïques, la seconde d’un autre
ecclésiastique et d’un laïque, et la troisiesme d’un laïque seulement, afin qu’il y ayt tousjours
deux directeurs ecclésiastiques et quatre laïques, et que chacun des directeurs demeure trois
ans dans la direction. Les dites nominations, ensemble celle du receveur, et secrétaire, et
autres officiers, et archers seront faites au bureau par les six directeurs et le receveur en
charge, à la pluralité des voix... Et seront faits tous les règlements pour la discipline et police
de la maison, et pour tout ce qui sera nécessaire, tant pour l’œconomie qu’autrement, dans les
assemblées ordinaires du bureau. Et le receveur sera deux ans en l’exercice, pendant lesquels
il tiendra registre de toute la recepte et despense, et sera tenu de rendre son compte, dans les
quatre mois prochains après les deux ans expirez... Le secrétaire tiendra bon et fidel registre
de touttes les délibérations, qui demeurera au dit bureau... Seront les dits secrétaire, receveurs
et officiers subalternes destituables à la volonté des directeurs, suivant les délibérations qui
seront prises dans le bureau, à la pluralité des voix. Et ne poura le receveur faire aucune
despense, sinon en vertu des résultatz du bureau où auront assisté au moins quatre directeurs,
et en la manière qui luy sera prescripte par les dits résultatz... Voulons aussy que tous les dans
et legs faits aux pauvres, en termes généraux, dans la dite ville, fauxbourgs et ressort du
présidial de Tulle, dont l’employ n’a pas esté fait jusques à présent, ensemble touttes les
adjudications d’amandes et ausmosnes applicables aux pauvres, quoyque les dites
adjudications, contracts et dispositions soyent faites auparavant ces présentes, et depuis dix
ans de quelque temps que ce soit, et touttes celles qui seront faites cy-après, soyent et
appartiennent au dit hospital général... Donnons aussy aux directeurs du dit hospital, à
l’exclusion de toutte sorte de personnes, le droict de faire tendre de noir aux obsèques,
enterremens et autres services qui se font pour les morts, soit dans les maisons, ou dans les
églises, et leur permettons d’affermer le dit droict, s’ils le jugent à propos pour le bien et
advantage des pauvres du dit hospital, desquels on sera obligé de se servir pour porter les
torches et flambaux aus dits enterremens... Et permettons aus dits directeurs de faire mettre
des troncz, boëttes et bassines en toutes les églises et chapelles, et de faire quesles mesmes,
aux occasions des baptesmes, mariages, convoys, enterremens et services, comme aussy dans
les places et lieux publiez, boutiques de marchands, hostelleryes et généralement partout où la
charité poura estre excitée. Voulons que tous noz officiers, tant de judicature que de finance,
et tous autres officiers des jurisdictions et justices de la dite ville de Tulle et ressort d’icelle,
mesme les advocats, procureurs, notaires, sergens et autres qui doivent serment à justice, ne
puissent estre reçeus et installez sans avoir préalablement donné au dit hospital général
quelque somme modique, suivant la taxe modérée qui en sera faite parles compagnies de nos
dits officiers, chacun en ce qui les concernera... Voulons pareillement que dans la dite ville et
fauxbourgs de Tulle, nul marchand ne puisse tenir boutique de marchandise, de quelque
nature et qualité qu’elle soit, ny nul hostellier, paticier ou cabaretier, ouvrir maison, mettre
enseigne ou bannière, ny aucun artisant travailler en public ou en particulier, sans qu’au
préalable il ayt payé au receveur du dit hospital général une somme modique, suivant la taxe
qui en sera faite par le dit lieutenant général, sur les conclusions de nostre procureur au dit
siège et en présence ou de l’advis des maire et cousulz de la dite ville... Deffendans à tous
salpêtriers d’entrer dans les maisons, fermes et mestairies du dit hospital pour y chercher ou
ceuillir du salpêtre, à peine de punition corporelle... Déclarons appartenir au dit hospital
général tous les meubles des pauvres qui décéderont, suivant l’inventaire qui en sera fuit lors
de leur entrée dans le dit hospital, mesme les meubles des pauvres qui auront esté transférez
du dit hospital général en l’hostel-Dieu et y seront décédez, fors des habits et hardes dont ils
seront vestus lors qu’ils seront transférez, lesquelz demeureront au dit hostel-Dieu.
Permettons de faire fabriquer dans le dit hospital général, maisons et lieux qui en dépendront,
toutte sorte de manufactures, en faisant garder les règlemens sur le fait d’icelles, et de faire
vendre et débiter dans le dit hospital les ouvrages qui y seront faits, sans pour ce nous en
payer aucun droict. Et pouront les dits directeurs faire tous les réglements de police et statutz
non contraires à ces présentes pour le gouvernement et direction du dit hospital général, tant
au dedans d’iceluy, pour la subsistance des pauvres et pour les faire vivre avec ordre et
discipline, qu’au dehors, pour empescher la mandicité publique et secrette ; lesquels
règlements et statutz se feront par la participation du dit sieur évesque de Tulle, de nos
officiers principaux du dit présidial, maire et consuls de la dite ville, que nous voulons estre
gardez et observez par tous ceux à qui il appartiendra. Et afin qu’ils soient exactement
observez, nous donnons et attribuons aus dits directeurs et à leurs successeurs tout le pouvoir
et auctorité de direction, correction et chastiment des pauvres enfermez, et pour ce, leur
permettons d’avoir dans le dit hospital des prisons, poteaux et carcans, à la charge néantmoins
que, sy les dits pauvres commettent des crimes pour lesquels il y ayt lieu d’infliger des peines
au de la de l’emprisonnement, du carcan et de la correction du fouet dans le dit hospital, ils
seront mis ez mains du lieutenant criminel au dit présidial de Tulle, pour, à la requeste du
substitud de nostre procureur général, leur procès estre fait et parfait sommairement et sans
frais, ainsy qu’il appartiendra par raison. Et à l’esgard des pauvres passans qui seront trouvez
mandier par les rues ou dans les églises de la dite ville et fauxbourgs de Tulle et hameaux en
dépendans, pouront les dits directeurs les faire constituer prisonniers ez prisons du dit hospital
et les retenir pour tel temps qu’ils adviseront bon estre. Deffendans à toutes personnes, de
quelque qualité et condition qu’elles puissent estre, de donner l’aumosne aux pauvres
mandians, soit publiquement, soit secrètement, soubz quelque prétexte que ce puisse estre, à
peine de dix livres parisis d’amande contre les communautez, et de trois livres parisis contre
les autres habitans, applicables au dit hospital général... Deffendans aussy à tous propriétaires
et loccataires de loger, retirer, ni retenir chez eux, après la publication faite des presentes,
aucuns pauvres mandians ny vagabons, à peyne de trente livres d’amande, pour la première
fois, et de cent livres, pour la seconde, le tout applicable au dit hospital général... ; et en outre,
voulons que les lictz, paillasses, matelals et couvertures qui auront servi à coucher les dits
mandians et vagabons, soient enlevez et appliquez au proffit du dit hospital général, sans
espérance de répétition. Et pour empescher les dits pauvres de mandier, permettons aux
directeurs d’élire tel nombre d’archers qu’ils jugeront nécessaire, ausquels donnons pouvoir
de signiffier et publier par la ville et fauxbourgs de Tulle et hameaux en dépendans, tous
mendemens et ordonnances du dit bureau, donner assignations et faire commandements de
payer ce qui sera deub, légué et aumosné au dit hospital, prendre les dits mandians et
vagabons et les conduire dans le dit hospital, recevoir les pauvres passans aux portes de la
ville et les mener hors d’icelle ; et en cas de résistance, enjoignons aux bourgeois et habitans
de leur prester main forte, à peine de trente sols d’aumosne contre chacun des refusans,
applicable au dit hospital. Auront les dits archers des casaques avec une marque particulière,
afin qu’ils soient cogneus, et pouront porter espées et hallebardes, s’il est jugé nécessaire par
les dits directeurs... Voulons encore qu’au dit hospital général soyent unis les fonds et revenus
de touttes les confrairies qui ont relasché et relascheront à l’advenir de leurs antiens statulz,
par l’advis et consentement du dit sieur évesque de Tulle et de ceux qui y peuvent avoir
intérest, en faisant néantmoins faire par les dits directeurs les services et prières d’obligation,
si aucuns y en a. Accordans en outre au dit hospital l’amortissement des bastimens et
héritages de l’enclos d’iceluy seulement, sans que pour raison de ce il soit tenu de nous rien
payer... » (décembre 1670). ŕ Requête des maire et consuls de la ville de Tulle adressée au
parlement de Bordeaux, pour obtenir qu’il soit procédé à la vérification et à l’enregistrement
des lettres qui précèdent (7 février 1671). ŕ Décision favorable de la cour à ce sujet (9 février
1671).
A3. (Liasse). ŕ 13 pièces, parchemin ; 13 pièces (9 imprimées), papier.
1677-1770 ŕ Supplique adressée par les directeurs de l’hôpital général Sainte-Croix de Tulle
à Jubert, seigneur de Bouville, intendant du Limousin, afin qu’il lui plaise faire défense aux
commis greffiers « et à tous autres de prendre ny exiger à l’advenir aucuns droicts des
expéditions et autres actes nécessaires au dict hospital, à peine cinq cens livres ». Note, signée
Jubert, portant que le contrôleur des exploits de la ville de Tulle devra contrôler pro Deo tous
les exploits et autres actes faits à la requête de l’hôpital (7 octobre 1677). ŕ Défense faite par
Darche, lieutenant général criminel, sur la plainte de Jean Tramond, sergent de l’hôpital
général de Tulle, « de troubler led. Tramond en l’exercice de sa charge, ce faisant, de
l’empêcher de conduire les pauvres dans led. hospital, à peine de dix livres d’amande envers
le roy, de pareille somme envers le dit hôpital général » (18 décembre 1684). ŕ Défense faite
par Borderie de Lavaur, lieutenant général, sur la requête de l’hôpital et conformément à ses
privilèges, « à toutes sortes de personnes, et par exprès aux matrones qui porteront les enfans
aux fons-baptismaux et aux héritiers des défuns, de se servir d’autres toilettes et tentures
lugubres que de celles dud. hôpital, à peine de cent livres... et pareillement... a tous les
particuliers, et par exprès, aux bouchers de cette ville, de mener leurs bestiaux dans les...
héritages dud. hôpital, sous la même peine de cent livres » (23 février 1722). ŕ Ordonnance
du lieutenant général au siège présidial de Tulle, faisant défense « à tous mandians et
vagabons de mandier l’aumône dans la ville..., à tous les habitants de la présente ville,
fauxbourgs et banlieue de leur faire l’aumône ou de les retirer chez eux, a peine de trente
livres d’amende pour la première fois, et en cas de récidive, de cent livres ». La dite
ordonnance est rendue sur une requête des directeurs de l’hôpital ainsi formulée : « Il se rend
dans cette ville un nombre infini de mandiants et vagabonds qui louent des différents
particuliers de la ville, des chambres et autres habitations où ils habitent. Le nombre en est si
grand que les rues en sont remplies, et ces sortes de personnes de différente province, de
différent âge et de différent sexe ne font autres choses dans la ville, que de mandier du
premier jour de l’an jusqu’à la fin, et ensuitte, tombant malades, ils veulent être retirés dans
l’hôpital général de la présent ville qui n’a été établi que pour les pauvres de la ville, beaulieu
(sic) et fauxbourgs, ce qui a réduit l’hôpital de cette ville dans une misère affreuse, tout
manquant dans cette pauvre maison » (4 septembre 1753). ŕ Arrêt du conseil d’état,
ordonnant aux curés bénéficiers et autres gens de mainmorte de la généralité de Limoges « de
passer des baux par devant notaires des biens et revenus de tous les bénéfices, même des
dixmes, dépendans desd. bénéficiers, à quelque condition qu’ils veuillent en faire la levée à
leur profit par des particuliers, à peine de deux cens livres d’amende » (11 avril 1752). ŕ
Lettres de debitis émanées du sénéchal de Tulle ou du parlement de Bordeaux, pour le
paiement des créances appartenant à l’hôpital de Tulle (1670-1770).
Série B
Titres de propriétés : donations, échanges, acquisitions. — Terres, maisons,
cens, rentes. — Registres concernant les biens, les revenus, les droits utiles
de l’établissement, baux. — Pièces de procédure, mémoire, etc.
B1. (Liasse). ŕ 10 pièces, papier.
1566-1584 ŕ Commandement fait, à la requête du syndic des pauvres, par Dominique de
Lagarde, lieutenant général au siège sénéchal de Tulle, « de par le roy, a peyne de cinq cens
livres, à tous les notaires et personnes publicques du présent ressort, bailler et deslivrer
gratuitement au dict scindic toutes les clauses concernans les légatz et autres choses
appartenans aus dictz pauvres en fourme, dans troys jours » (3 décembre 1566). ŕ Lettres
monitoires de l’official de Tulle aux curés de St-Julien et de St-Pierre, leur enjoignant de
porter sentence d’excommunication, suivant un cérémonial de plus en plus terrifiant, contre
tous ceux qui détiennent des titres relatifs au bien des pauvres et notamment contre les
notaires, qui ayant reçu des testaments renfermant des legs en faveur de l’hôpital, refusent de
les délivrer aux syndics des pauvres (1568-1584).
B2. (Liasse). ŕ 67 pièces, papier.
1529-1617 ŕ Testaments. ŕ Extraits de testaments : de Jean de Fénis, notaire royal et
procureur au siège de Tulle, par lequel il lègue aux pauvres de l’hôpital six quintaux de paille
de seigle, payables chaque année au mois de décembre, ou 7 s. 6 d. de rente, au choix de son
héritier (31 août 1529) ; ŕ de Pierre Fagerdie, curé de Chanteix, par lequel il donne 125 ll.
aux « paouvres de Dieu » et « son lit tout par entier guarny de quatre linceulz », et se réserve
en outre une somme de 200 ll. t., pour la fondation d’une vicairie en la chapelle Notre-Dame
de l’hôpital, paroisse St-Julien de Tulle. Suit l’acte de fondation de la dite vicairie : le vicaire
sera nommé par les héritiers du testateur ; il sera tenu de célébrer la messe, tous les
dimanches, en la susdite chapelle ; il jouira de la moitié du revenu des 200 ll. et distribuera le
reste en aumônes aux pauvres de l’hôpital ; nomination par Pierre Fagerdie, de Jean Sudour,
prêtre de Tulle, comme vicaire de la nouvelle vicairie (20 octobre 1548). ŕ Testaments :
d’Aymar de la Tour, receveur du taillon, par lequel il « donne à l’hospital pour avoir des
lictz » (4 décembre 1564) ; ŕ de Louis d’Uzerche, bourgeois et marchand de Tulle, par
lequel il institue pour son héritière universelle, Françoise de Juyé, sa femme, et lègue aux
paouvres taugnereulx (?) en l’hospital de la. presant ville de Tulle, la somme de deux cens
livres tournois... ; item... à paouvres filles à marier la somme de deux cens livres tournois... à
chescune vingt-cinq livres tournois » (14 février 1565 n. s). ŕ Procédure provoquée par
Chappol, procureur au siège sénéchal, requérant contre Pierre Loyac et Pierre Espinasse,
syndics de Tulle, à cause de leur négligence dans l’administration des biens de la maisonDieu, et contre Pierre Borie, vicaire général et official de l’évêque de Tulle, qui n’avait encore
remis aucun procès-verbal de la visite qu’il était tenu de faire en l’hôtel-Dieu ; la dite
procédure en conséquence poursuivie concurremment contre Martiale de Mazaleyrac, au sujet
de la donation de 2 lits faite à l’hôpital par Aimard de la Tour, dont elle était l’héritière, et
contre Françoise de Juyé et autres légataires de Louis d’Uzerche, au sujet des deux legs de
200 ll. faits par lui, et notamment de celui concernant les pauvres filles, dont « ne tiennent
compte, combien n’ont d’excuse que l’occasion ne se soit tous les jours présantée, ayant en
ceste ville cinq cens pouvres filles prestes et eaigées pour marier, lesquelles et chacune, à
deffault de secours et d’argent demeurent sans mary, à leur grand péril et intérestz de la
reppublique » (18 juin-31 octobre 1566). ŕ Testaments : de Jean, Chassaigne, seigneur du dit
lieu et de la Revière, léguant 1 sou t. à chacun des pauvres qui assisteront à son service (9
octobre 1566) ; ŕ de Pierre Binet, apothicaire de Tulle, par lequel il charge son héritier de
faire distribuer aux pauvres de l’hôpital, tous les ans et à perpétuité, le jour de Pâques et le
lendemain de la Pentecôte, le pain provenant de la cuisson d’un setier de froment et, en outre,
de faire porter au dit hôpital, le jour de la Saint-Michel, deux quintaux de paille pour le lit des
pauvres (25 février 1568). ŕ Procédure con0tre Gabriel Binet, sieur de Jossonnes, qui néglige
de s’acquitter de ses obligations vis-à-vis de l’hôtel-Dieu, comme petit-fils et héritier de
Pierre Binet (1617). ŕ Testament de Jean de Maussac, originaire de Maussac, « malade de sa
personne dans ung lict de la maison-Dieu de l’hospital » de Tulle, par lequel il lègue au dit
hôpital tous ses biens, et entre autres 23 chefs de brebis, de la garde desquels Pierre, dit
Peyricou Bernardie, s’est chargé, moyennant un pourceau chaque année (23 mars 1573). ŕ
Procédure contre P. Bernardie, avec intervention de Jean du Luc, seigneur de Maussac, au
sujet de ces brebis (1574-1575). ŕ Testament de Léonarde des Brochs, paroisse St-Mexant,
malade à l’hôtel-Dieu, par lequel elle donne aux pauvres la totalité de ses biens (9 juillet
1573). ŕ Procédure contre Jeanne de Chaunac, qui détenait un coffre de bois renfermant
divers objets à l’usage de la dite Léonarde (1573). ŕ Testaments : de Catherine de Duron,
veuve d’Étienne Garde et hospitalière, par lequel elle institue pour son légataire universel,
Antoine de la Tour, pris en sa qualité de syndic des pauvres (7 août 1573) ; ŕ de Françoise de
Bar, veuve de Jean Escharder, léguant tous ses biens à ses deux filles Jacquette et Jeanne, et à
leur défaut, si elles viennent à décéder sans enfants « dessendens de vray mariage », à
Catherine de Duron, (25 mai 1574). ŕ Transport fait par Catherine de Duron en faveur des
pauvres, de tous les droits que pouvait lui réserver la clause de substitution insérée dans le
testament de Françoise de Bar (5 juin 1574). ŕ Plainte formulée par les syndics des pauvres
contre divers s’efforçant de recueillir les fruits de terres appartenant à Jeanne Escharder qui,
devenue héritière universelle de sa mère, Françoise de Bar, par suite de la mort de sa sœur
Jacquette, continuait à être nourrie dans l’hôpital et n’était pas encore pourvue de tuteur (2
août 1574). ŕ Testaments : de Guillaume Carrié, natif d’Aurillac et malade à l’hôtel-Dieu,
par lequel il lègue aux pauvres tous ses biens, nommément « deux barres de fer par fere des
landiers, ung paire de chinses d’estamect bleu, les dessus d’estamet de Tholouze et les bas de
cordelat », et diverses sommes d’argent représentées par des créances (25 août 1573) ; ŕ de
Jeanne Puyaviellevigne, renfermant un legs de 5 ll. en faveur des pauvres (29 août 1573) ; ŕ
de Jean Roussye, dit del Monteilh, du village de Monteil, instituant pour son héritier
universel, Antoine de La Tour, chanoine et curé de Fontet, pris en qualité de syndic des
pauvres, et ce, en considération de « la nourriture et entretien de sa personne et agréables
playsirs à luy faictz et receuz de... Antoine de la Tour » (20 novembre 1573). ŕ Autres
testaments où Antoine de la Tour figure comme légataire universel, au même titre et avec les
mêmes considérants ; de Marie del Champ, du village de Brenat (24 novembre 1573) ; ŕ
d’Étienne Faurye, du village de Soulane, paroisse St Pierre de Tulle (30 novembre 1573) ; ŕ
de Jacques Las Combas (31 décembre 1573).
B3. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 15 pièces, papier.
1574-1590 ŕ Testaments : ŕ de Marthe de la Charière, de la paroisse de Lagarde, contenant
un legs de 5 ll. en faveur des pauvres (13 février 1574) ; ŕ de Pierre Rigo, du village de
Murat, paroisse de Cornil, léguant 30 s. (11 mai 1574). ŕ Testaments instituant les pauvres
légataires universels : de Léonne de Vincent, veuve de Jean du Laurent, de St-Chamant (23
juin 1574) ; ŕ de Jean Petit Chaneilx, du village des Chanaux (28 juillet 1574) ; ŕ de Jean
Masmoury, d’Albussac (21 janvier 1575) ; ŕ da Guillaumette de Salern, de Chameyrat (26
mai 1575) ; ŕ de Léonarde de la Tronchière, de St-Méard, qui avait baillé en garde à Jeanne
de Fougieyrou « ung cofre de bois, sive archou, dans lequel avoit dedans une couverte, fasson
de la présent ville de Tulle, neufve, deux linseulx, troys chemises, usaige de femme, deux
robes..., une drap gris et l’autre drap blanc, avec leurs manches drap noir, ensemble une usée
appellée gonneil » (6 septembre 1575). ŕ Testaments : d’Antoine Grabrier, dit de Bardot,
habitant de Laguenne, « grandement blessé en son corps d’une arquebouzade ou pistoulade, à
travers les rains », par lequel il lègue aux pauvres une somme de 5 ll. (26 juin 1575) ; ŕ de
Jean Malaurye, cordonnier de Tulle, léguant 5 ll. (11 juillet 1576) ; ŕ de Me Martin
Freyssinges, sieur de Born et élu pour le roi en Bas-Limousin, léguant aux pauvres de l’hôtelDieu, une somme de 100 ll. t., payable dans 3 ans (20 novembre 1576) ; ŕ de Françoise de
Piconnal, veuve de Pierre Roche, avocat au parlement de Bordeaux, léguant 3 setiers de seigle
et une émine de fèves aux pauvres qui viendront devant sa porte, les jours de ses obsèques et
funérailles ; et tous les ans, à ceux qui s’y rendront le jour de la fêle de St-Joseph, 5 setiers de
seigle et une émine de fèves (16 septembre 1577) ; ŕ de Thony Mirat, dit Bigordan, du
village de Mirat, révoquant la donation qu’il avait faite de ses biens en faveur de Marguerite
Bordarie, pour les léguer aux syndics des pauvres de l’hôtel-Dieu (testament reçu par Pierre
de Loyac, lieutenant particulier, qui s’était transporté à l’hôpital sur la requête des syndics, et
« illec, ayant trouvé ung homme se disant du pays de Picardie, avec certains enfens et ung
asne », arrivé depuis 8 jours et prétextant « que à cause des pluies, il ne pouvoit desloger », lui
avait fait commandement de partir le lendemain « à peyne du foit ») (6 avril 1579) ; ŕ de
Gaspard Dupuy, élu et conseiller du roi, renfermant un legs de 10 ll. en faveur de l’hôpital et
un autre de 5 écus en faveur du Collège de Tulle (27 août 1581) ; ŕ de Jean de la Chassaigne,
seigneur dudit lieu, léguant 10 écus « aux pouvres de l’hospital-Dieu » de Tulle (8 décembre
1581) ; ŕ de Bertrand Fagerdie, bourgeois de Tulle, renfermant de nombreux legs et
augmentant d’un sol par semaine la rente hebdomadaire de 4 sols qu’il payait à l’hôpital, pour
acquit du legs fait par son frère Pierre Fagerdie, curé de Chanteix (3 novembre 1588) ; ŕ de
Jean Boyer, natif de Grateloup, près Tonneins, « lequel gisant au lict dans l’hospital..., à cause
d’un cop d’acquebuzade en une jambe », lègue aux pauvres la moitié de tous ses biens (3 août
1590).
B4. (Liasse). ŕ 36 pièces, papier.
1593-1622 ŕ Testaments : ŕ de Gaspare de Chezadour, dame de Flourac, où elle « donne et
lègue par aulmones pies, ez hospitoulx de Lymoges et Tulle, à chescun d’eulx, vingt escuz
d’or sols, une foys payés », et ordonne que François de Breuil, seigneur de Bordes, son mari,
« aye à choyzir douze povres filhes, n’ayant moyen de se marier, et que à chescune d’elles,
lorsqu’elles trouveront party pour se marier, leur soict donné vingt escuz de ses biens » (23
juin 1593) ; ŕ de Jean Textoris, notaire royal à Saint-Bonnet-Elvert et juge de La Chapelleaux-Plas, léguant 40 s. (20 septembre 1597) ; ŕ de frère Antoine Lafon, natif de Vergonzac,
paroisse de Cornil, et religieux récollet au couvent de Ste-Valerie de Limoges, par lequel il
lègue 48 écus à 12 pauvres de sa paroisse et 10 autres à ceux de l’hôpital (29 janvier 1598) ;
ŕ d’Antoinette, dite Thonye de Geneste, du village de Reygal, paroisse de Creyssensac en
Quercy, malade à l’hôlel-Dieu, léguant tous ses biens aux syndics du dit hôtel-Dieu (29 mai
1598) ; ŕ de Jeannette de Patre, de Tulle, aussi malade à l’hôtel-Dieu et lui léguant tous ses
biens (29 mai 1598) ; ŕ de Calmine Maruc, chanoine en l’église cathédrale St-Jean de Bazas,
contenant un legs de 10 écus en faveur des pauvres de l’hôpital (5 août 1598). ŕ Transaction
entre les héritiers de Calmine Maruc, par laquelle ils renoncent à leurs parts respectives dans
la succession du dit Maruc, en faveur de l’un d’eux, François de la Forestie, et ce, moyennant
une somme de 200 écus (21 août 1598). ŕ Procédure contre Jean de la Forestie, sieur de
Sirieys, frère et héritier du susdit François de la Forestie, abbé d’Uzerche, tendant ou
paiement du legs de 30 ll. ci-dessus indiqué (1619-1622). ŕ Testament de Jeanne de Labesse,
du village de Labesse, par lequel, étant malade à l’hôtel Dieu, elle lègue tous ses biens aux
syndics des pauvres, sauf un écu sol qu’elle laisse à son frère Jean (26 octobre 1598). ŕ
Testaments faits par des malades à l’hôtel-Dieu, datés du même jour et instituant les syndics
des pauvres légataires universels : de Peyronne de Chanteloube, du village de Chanteloube en
Périgord ; de Georgy Bernardye, de Peyrignac en Périgord ; d’Antoinette de Sudre, de
Chaudesaigues en Auvergne ; de Catherine Peyreblanque, des Eyrias en Périgord (18 avril
1599). ŕ Testament d’Antoinette, dite Thonye Dandriet, veuve de Pierre Saint-Bilhac, du
village du Peuch, paroisse de Noailliac, par lequel elle donne aux pauvres 20 écus sol, en
considération des soins qui lui ont été donnés, ainsi qu’à son mari, à ses quatre fils et à ses
deux filles, tous décédés à l’hôtel-Dieu, en l’espace de six semaines (27 mai 1599). ŕ Extrait
du testament de Jean Meynard, par lequel il institue pour son légataire universel François
Meynard, président en la cour présidiale de Brive, et le charge de payer annuellement à
l’hôpital une somme de 20 sols, jusqu’à concurrence de 20 ll. (4 juin 1599). ŕ Testament de
Guy de Bar, écuyer, seigneur du dit lieu, de Puymares et Saint-Michel, coseigneur de
Malemort, contenant un legs de 100 ll. en faveur des pauvres de l’hôtel Dieu (4 décembre
1599).
B5. (Liasse) ŕ 20 pièces, papier.
1600-1633 ŕ Testaments : ŕ d’Étienne Delguo, curé de Darazac, contenant des legs en
faveur de l’église St-Etienne de Darazac, des Récollets d’Argentat, des Carmes de Pleaux, des
Clarisses et des Ursulines d’Argentat, etc. : « item, donne aulx pauvres, le jour de mon
enterrement, deux cens livres, ou pour porter mon corps, ou pour des aumosnes ; et le jour de
ma quarantaine, aultres deux cens livres et cinquante quartes de bled aulx pauvres de Darasac
ou de la parroisse ; au bout de l’an, aultres deux cens » (29 janvier 1600) ; ŕ de Françoise de
Neuville, veuve de Gabriel de Nozières, baron de Malemort, par lequel elle lègue 150 ll. aux
Récollets de Tulle, pour leur bibliothèque, et 60 ll. aux pauvres de l’hôtel-Dieu (27 octobre
1602). ŕ Extrait du testament de Charles de la Fagerdie, aumônier de l’église cathédrale,
« par lequel il lègue aux pouvres de l’hostel-Dieu de Tulle, la somme de dix livres tournois,
pour estre employée à nourrir les malades et non en réparations » (16 juin 1603). ŕ
Testaments : de Jean Dalis, laboureur au Chatenet, par lequel il constitue pour son héritier
universel, Martin Borderie, curé de Ste-Féréole et syndic des pauvres, les deux fils du dit Jean
Dalis étant décédés au royaume d’Espagne (4 octobre 1603) ; ŕ de Pierre Chaptaur, maçon
du village de La Vergne, « lequel a dict sa volonté estre telle, s’en aller au royaume
d’Espaigne, pour gaigner sa vye » et a donné, en cas de mort, aux pauvres de l’hôpital, la
somme de 10 ll. (17 mars 1604) ; ŕ de Jeanne Darnetz, du village de La Borie en Quercy,
malade à l’hôtel-Dieu, léguant tous ses biens aux pauvres (13 avril 1605) ; ŕ de François de
Loyac, sieur du Monteil, par lequel il lègue écus à l’hôpital de Tulle et autant à celui de
Treignac. Dans le corps de l’acte se lisent les lignes suivantes : « ... parceque je me suis marié
avec Catherine de Chaulx, ma femme, l’année M. Ve LXXIV, et que, durant notre mariage, il
y a heu des gueres civilles et beaucoup de malheurs et que ayons esté pillés et voilés de noz
biens et fourtunes, tant en la présent ville de Traignac, que au lieu de Vareyx où nous estions
rettirés l’an IIIIXXVI, qu’ailheurs, et que les pertes qu’avons souffert ont esté cy grandes
qu’elles nous estoient quasy insuportables et que reviennent à plus de IIIIM escus,
argenterie... » (16 mai 1602). Suit un codicille (16 septembre 1606). ŕ Testament de Léonard
Brivezac, marchand de Tulle, et d’Anne de Loyac, sa femme, par lequel chacun d’eux lègue à
l’hôpital une somme de 10 ll. (15 décembre 1607). ŕ Procès-verbal d’ouverture du second
testament de Léonard Brivezac, daté du 6 août 1611 et confirmant le legs fait aux pauvres par
sa femme et lui (1er juillet 1617). ŕ Procédure contre François Brivezac, receveur des tailles,
fils et héritier des précédents et en outre neveu et héritier de François de Loyac, au sujet des
legs faits par ses père, mère et oncle qu’il n’avait pas encore acquittés (1621-1633). ŕ
Extraits de testaments : de Jean de Fénis, juge ordinaire de la ville de Tulle, contenant un legs
de 10 ll. en faveur des pauvres de l’hôpital (6 mars 1608) ; ŕ de Rauffet Baluze, marchand de
Tulle, léguant 25 ll. (24 novembre 1608) ; ŕ de Bertrand de la Fagerdie, sieur de Rochefort,
président en l’élection du Bas-Limousin, léguant 10 ll. (13 janvier 1609) ; ŕ de Jean Dupuy,
procureur d’office de l’évêque de Tulle, léguant 10 ll. (28 décembre 1610) ; ŕ de Marguerite
Peyrelade, femme de Calmine Baluze, léguant 20 ll. (24 décembre 1610).
B6. (Liasse). ŕ 16 pièces, papier.
1611-1617 ŕ Testaments. ŕ Extrait du testament de Martiale de la Tour, veuve de Jacques
Borderie, léguant aux pauvres la somme de 30 ll. (6 août 1611). ŕ Testament de Charles de
la Fagerdie, infirmier de l’église cathédrale de Tulle, contenant une série de legs en faveur de
diverses églises et communautés religieuses : 150 ll. à l’église de Ste-Fortunade, dont 60 pour
fondations de messes et les 90 autres « pour faire ung tableau de l’annonciation ou assumption
Notre-Dame, pour mettre au grand autel ou ailleurs ; ... à l’hostel-Dieu du dit Tulle, cent
cinquante livres à la charge de faire dire, tous les vendredis du caresme, en la chapelle du dit
hostel, stabat mater dolorosa et, le vingt-cinquième apvril, une messe en l’honneur de de StMarc et une autre messe, à tel jour qu’arrivera mon décedz ; ... et pour favoriser encor l’estude
de la jeunesse, je donne six cens livres, pour estre emploiez en fondz aux fins un exercice et
déclamation annuelle, avec de petit prix pour gratiffier le labeur d’icelle, dont je laisseray
mémoire particulier... Ensuit la teneur des mémoires mentionnés au dit testament. Comme
ainsy soit que l’honneur et la rescompense servent d’esguillons et allimens de la vertu, pour à
laquelle exciter la jeunesse l’on ne scauroit trouver trop de moyens, et que les actes faictz en
public, principallement lorsqu’ils sont accompagnez de quelque petits pris, animent beaucoup
et encouragent la jeunesse, ce qui peult avoir meu monsieur l’advocat Tessier d’instituer et
fonder l’englantine de Tulle, à l’exemple des célèbres jeux fleuraux de Toulouze, j’ay voulu,
en faveur de la jeunesse et publicq et affin d’exciter d’autres à faire encore mieulx, donner et
ay donné la somme de six cens livres, pour estre emploiez en fondz de terre ou rentes... à
l’effect de la fondation qui ensuict. Premièrement, le dernier dimanche d’aoust, sera faict
semonce par un tambour, violon ou ausbois accompagnant ung jeune guarçon qui portera au
bout d’un baston ung chapeau de triomphe de liaire, avec quelque blazon ou escripture
advertissant qu’à dimanche prochain, sera l’anglantine ou pris de livres. Le jour arrivé,... tous
ceulx qui vouldront desclamer se rendront, à huict heure du matin, au cloistre de la grande
esglize et entenderont ensemblement une messe qui aura esté carillonnée... Les desclamateurs
pourront estre, tant des enfans et escoliers du dict Tulle, que estrangers fréquentans le
collège... Après midy et semblable semonce faicte que le dimanche précédant, au son de la
grand cloche, les declamateurs se renderont au parquet ou en la grande salle du collège... Et
affin que la dextérité des esprictz se puisse monstrer aussy bien que la doctrine qui n’est
commune à tous, je veux que la poisie latine, françoise et lymosine soit receue en ceste action,
en laquelle se pourront prononcer poèmes, himmes, oudes, chantz royaulx, élégies, sonnetz,
stances, épigrammes et autres sortes de poisie. Et comme le (sic) poètes veulent estre libres,
aussy pourront-ilz faire choix du subject de leur poésie, laquelle néantmoings sera modeste et
chaste, comme venante des Muses, touttes vierges... Comme aussy à ceste action, seront
receus les poésies latines, françoises et limosines, il est convenable qu’il y ait trois sorte de
pris ; et à ces fins, sera baillé pour la poisie latine, un Virgile ou un Orace bien couvert et relié
en tranche dorée, et pour les deux pris de la poisie françoise et limosine, sera faict choix de
deux livres françois apprestés comme l’autre, soit la Franciade de Ronsart, Sepmaines Du
Barta, poésies de Portes, Garnier, ou autres... Et parce qu’il se pourroit rencontrer des espritz
qui ne scauroient rien faire en poésie, les oraisons, panégiriques et discours ez trois langues
susdictes seront receuz en la mesme action ; et pour cest effect, sera achepté quelque volume
des Oraisons de Cicéron, ou d’autres petitz livres, ou chappeletz, affin que, s’il est possible,
toutte la jeunesse ait quelque petit pris et soit de tant plus encouragée... Et affin que ceste
action se fasse avec ordre et honneur, je prie messieurs le lieutenant général et, en son
absence, le particulier, ou autre officier du sénéchal du dict lieu, l’official et l’un des scindicq
du chappitre..., le principal ou procureur régent, assistant aussy Mr le procureur général du
roy, ou en son absence l’advocat, vouloir, au nombre de cinq, assister en ceste action, juger
des prix..., et pour leur vaccation et celle du greffier du dict chappitre, sera baillé douze livre,
qui est quarante solz pour chacun... » (20 août 1611). ŕ Pièces concernant le paiement des
150 livres léguées à l’hôtel-Dieu par Charles de la Fagerdie (1616). ŕ Extraits de testaments :
de Jean Maruc, bourgeois de Tulle, léguant 30 ll. (29 février 1612) ; ŕ de Jean Quinquy,
marchand de Tulle, léguant 30 s, (20 juin 1612) ; ŕ de Jean de Loyac, receveur des tailles du
Bas-Limousin, par lequel il « donne aux pouvres de l’hostel-dieu... la somme de cinquante
liuvres et samblable somme pour la réparatiou de l’églize, o la charge de dire une messe pro
deffunctis, le jour des trespassés, perpétuelement et à jamais, par la companie y establie des
Pénitentz blancz » (15 novembre 1612) ; ŕ de Jean Jaucen jeune, bourgeois de Tulle, léguant
10 ll. (24 mai 1613). ŕ Testaments : de François Beaufés, avocat, contenant un legs de 30 ll.
en faveur de l’hôtel-Dieu (11 mars 1614) ; ŕ d’Antoine Tramond, marchand de Tulle : legs
de 10 ll. (20 avril 1614) ; ŕ de Jeannette Dumirat, femme de Géraud Vincent, bourgeois de
Tulle, qui veut « estre employé par ses héritiers... la somme de cinquante livres tournois, en
l’achapt de toille, pour d’icelle estre faict des linceuls et après estre bailhés au scindic des
povres de l’ostel-Dieu... pour le service des povres » (30 mai 1614) ; ŕ de Jean Maurel,
charbonnier du village de Latorye en Poitou, malade à l’hôtel-Dieu, par lequel il lègue « trante
livres qu’il veult et entand estre employés en réparations à l’esglize de Notre-Dame du dit
hostel-Dieu... ; aux dits paouvres du dit hostel-Dieu... mesme somme de trante livres... ; à
Marye de Maury, filly à feu Bertrand, hospital-lyère et gouvernante dans le dit hostel-Dieu,
pour le service qu’il a receu pendant sa malladye de la dite de Maury, la sonme de douze
livres ; .., à Jeanne Verlhac, fillye à feu Girou, et Marguerite Franssimande, servantes dans le
dit hostel-Dieu, à chascune d’icelles, la sonme de troys livres » (22 juin 1614) ; ŕ d’Anne de
Fénis, veuve de Jean Maruc, sieur de la Vergue, bourgeois de Tulle, pur lequel elle institue
pour son héritière, sa fille Marguerite, femme d’Antoine de Fénis, et lègue 10 ll. aux pauvres
de l’hôtel-Dieu (20 juin 1614).
B7. (Liasse) ŕ 1 pièce, parchemin ; 26 pièces, papier.
1617-1635 ŕ Testaments : ŕ de Sébastien Juyé, marchand de Toulouse, contenant un legs
de 100 ll. en faveur de l’hôtel-Dieu (8 juillet 1617). ŕ Extraits de testaments : de Pierre de
Fénis, chanoine et official : legs de 10 ll. (12 janvier 1618) ; ŕ de Martiale et Marguerite
Tramond, filles d’Antoine Tramond et religieuses de Ste-Claire : legs de 30 ll. (17 mars
1618) ; ŕ de Jean Mante, docteur en médecine : legs de 30 ll., à la charge que le syndic de
l’hôtel-Dieu « sera tenu faire dire une messe dans la chapelle bastie par le feu sieur curé de
Saincte-Féréolle, son oncle, dans l’esglize du dict hospital » (13 juillet 1618) ; ŕ de François
Baluze, docteur en médecine : legs de 10 ll. (22 août 1618) ; ŕ de Jean Lagarde, greffier des
insinuations ecclésiastiques ou diocèse de Tulle : legs de 10 ll. (14 janvier 1619) ; ŕ de
Martial de Fénis, sieur de Lagarde et juge de la ville de Tulle : legs de 50 ll. (20 avril 1619) ;
ŕ de Jean Martin de Sanmarsal (Testament publié in extenso par G. Clément-Simon :
Histoire du Collège de Tulle, pp. 281-287.), prieur de Glénic : legs de 60 ll. (31 juillet 1620) ;
ŕ de Léonard Soloyte, marchand de Tulle : legs de 6 ll. (3 juillet 1621). ŕ Testament de
Marthe de Pierrebuffière, dame de Saban, par lequel elle institue pour son héritier universel
Daniel de Pierrebuffière, baron de Lostanges, la Villeneuve-au-Comte, etc. et lègue une
somme de 100 ll. à l’hôpital de Tulle (18 octobre 1621). ŕ Extrait du testament de M. de la
Geneste, contenant un legs de 300 ll. dont le revenu devra être distribué, chaque année, aux
pauvres qui se trouveront dans l’hôpital, le jour anniversaire de son décès (1er mars 1622). ŕ
Testaments : de Guilhou Mourye, du village de Lacombe, « lequel estant malade de son corps
d’une malade ydropique, dans ung lit dudit hostel-Dieu », institue pour son légataire
universel, Jean Galmot, syndic des pauvres (25 décembre 1622) ; ŕ de Jean Vergne, soldat
ou régiment de M. de Chamberet, contenant un legs de 15 ll. (24 octobre 1625). ŕ Extraits de
testaments : de Martin Farge, de Tempourieu, paroisse de Naves, par lequel il lègue 10 ll. à sa
filleule Marguerite Farge, qui depuis mourut à l’hôtel-Dieu, suivant une note inscrite au verso
de la pièce (18 juillet 1628) ; ŕ de Pierre Meynard, président en l’élection de Tulle : legs de
30 ll. (8 septembre 1628) ; ŕ de Léonne de Loyac, veuve du sieur Beaufés, bourgeois de
Tulle : legs de 20 ll. (30 août 1631) ; ŕ de Julien Régis, notaire royal : legs de 10 ll. (22 août
1630) ; ŕ de Jean de la Fagerdie, lieutenant du roi en l’élection de Tulle : legs de 30 ll. (15
juin 1631). ŕ Testament de Penelle Joy, femme de Jean Quinquy, marchand quincailler de
Tulle, laquelle « touchée du mal de contagion », ainsi que sa plus jeune fille Françoise, avait
fait mandement au notaire Pierre de Teyssier de se transporter « au devant la porte appellée du
Lyon d’or d’un faubour de la présent ville de Tulle », pour procéder à la réception de son
testament : legs de 6 ll. en faveur de l’hôtel-Dieu (15 septembre 1631). ŕ Extraits de
testaments : de Sébastien Faugeyron, greffier, léguant 30 ll. aux pauvres de l’hôtel-Dieu (29
septembre 1631) ; ŕ d’Étienne Bassaler, charpentier, du village de la Geneste, léguant 40 s.
(8 septembre 1631) ; ŕ d’Antoine Cueille, du village de Cueille, léguant 3 ll. (4 septembre
1631), ŕ de Jean Masdelmont, du village de Faugère, léguant 20 ll. (3 octobre 1631). ŕ
Procédures contre les héritiers de Bassaler, Cueille et Masdelmont (1633-1635).
B8. (Liasse). ŕ 20 pièces, papier.
1632-1665 ŕ Testaments : ŕ de Marguerite du Verdier, veuve de Pierre Forge, reçu par
Colom, notaire royal, « au devant la maison de l’hostel-Dieu de la présent ville et à la rue qui
desent au pré de l’hospital », la testatrice, « à présant gardienne dans le dit hostel-Dieu,...
ayant appareu à une fenestre du dit logis, estant malade du mal de contaigon » : legs de 60 ll.
aux pauvres de l’hôtel-Dieu (23 mars 1632). ŕ Extraits de testaments : de Jean Chasarenc,
greffier des présentations au siège de Tulle : legs de 10 ll. (17 août 1632) ; ŕ de Jean Gendre,
bourgeois de Tulle : legs de 10 ll. (29 août 1632). ŕ Testaments : d’Antoine Dubois,
bourgeois de Tulle, par lequel il lègue à l’hôtel-Dieu une somme de 60 ll. qui devra être
employée à des achats de toile ou de linge (26 août 1633) ; ŕ de Jeanne Guary, dite de
Forchou, du village du Pouget, « povre femme eagée d’envyron trante-deulx ans, quasy
aveugle et grandement infirme de son corps », par lequel elle lègue 50 ll. à l’hôtel-Dieu, 10 ll.
à Libérale Issartier, gardienne et régente, et 4 ll. aux servantes du dit hôtel-Dieu (5 avril
1634). ŕ Procédure contre Pierre Darnaudou, fermier des maisons et terres de Jeanne Guary,
à qui les syndics des pauvres réclamaient le montant des frais d’entretien de la dite Jeanne et
le paiement des dans par elle faits à l’hôtel-Dieu (1635). ŕ Extrait du testament de Jean
Teyssier, avocat au parlement, contenant un legs de 350 ll. dont le revenu devra être distribué
de la façon suivante : à un prêtre chargé de dire la messe à l’église de l’hôpital, chaque
premier dimanche du mois, et d’y prêcher sur les commandements de Dieu, 10 sols t. pour
chaque service ; à chacun des pauvres qui assisteront au prêche, 1 denier ; le reste sera baillé
au « gouverneur de l’hospital » (1634). ŕ Testament de Joseph Galmot, marchand de Tulle,
contenant de nombreux legs pour fondations de messes, construction ou embellissement des
églises des Jésuites, des Feuillants, des Dames de Sainte-Ursule et de Saint-Bernard ; et en
outre, un legs de 1.200 ll. en faveur des pauvres de l’hôtel-Dieu, dont le revenu « sera
distribué, toutz les ans, le jour de mon dexsés, par les mains des saindictz du dict hostel, mes
héritiers appellés, aux pouvres qui se treuveront dans la dicte ville » (15 février 1635) (V.
pour la suito, B 85.). ŕ Donation par Pierre Grand Ballet, malade à l’hôtel-Dieu, de tous ses
biens qui, en grande partie, « ont esté prins par le lyers et par le quart, à son insceu » (12 avril
1635). ŕ Testament d’Anne Laporte, dite Fagou, du village de La Tour-del-Bos, malade à
l’hôtel-Dieu, par lequel elle institue pour son héritière Marie Guillot, veuve de Hélias Rivière,
« esguletier », à charge par elle de payer aux syndics des pauvres une somme de 30 ll. (3
janvier 1636). ŕ Procédure, contre Jeanne Chabrignac, veuve d’Antoine Laporte, notaire
royal, ce dernier ayant été détenteur des biens de Catherine et Anne Laporte (1663-1665). ŕ
Extrait du testament de Julien Juyé, sieur de Labesse, par lequel il institue Jeanne Darluc, sa
femme, son héritière universelle et lègue aux pauvres 30 aunes de toile de chanvre du pays
(20 février 1636)
B9. (Liasse). ŕ 50 pièce, papier.
1631-1718 ŕ Testaments : ŕ de Jean Beylie, de La Beylie, malade à l’hôtel-Dieu, léguant
aux pauvres une créance de 10 ll. et à Libérale Issartier, gouvernante, quatre aunes de toile et
deux de « tirantenne » (18 janvier 1640) ; ŕ d’Antoinette Latreille, du village de Lachaud,
malade à l’hôtel-Dieu, par lequel elle institue les syndics des pauvres, héritiers de tous ses
biens (9 avril 1640). ŕ Procédure contre Noël Vaurillon, avocat, qui aurait acquis, au village
de Lachaud, une terre appartenant à l’hérédité d’Antoinette Latreille (1631-1664). ŕ
Testament de Honorée de Meynard, femme de Pierre de Fénis, président et lieutenant général
ès sièges de Tulle, par lequel elle institue pour son légataire universel Ignace de Fénis, son fils
ainé, et lègue 200 ll. aux pères Feuillants, à charge par eux de célébrer une messe, tous les
samedis, dans la chapelle de N.-D. des Angles, el pareille somme à l’hôtel-Dieu « pour le
revenu d’icelle estre employé à nourrir les pauvres enfants sans mère ... ou à ce deffaut, à la
nourriture des pauvres enfants orphelins » (5 mai 1641). ŕ Extrait du testament de Jean
Lagarde, prêtre de l’église St-Julien : legs de 100 ll. (10 mai 1642). ŕ Testaments : de
Libérale Issartier, veuve d’Antoine Chaminade et gardienne de l’hôtel-Dieu, par lequel elle
institue pour son héritier Fourton Meynard, bourgeois, pris en qualité de syndic du dit hôtelDieu (19 mars 1643) ; de Jeanne Petite de Rochelin, veuve de Cathelin Brossard, de
Palazinges, et malade à l’hôtel-Dieu : legs de 40 ll. (26 mai 1643). ŕ Extraits de testaments :
d’Antoine Borderie, sieur de Chadepeau, conseiller du roi et receveur des décimes au diocèse
de Tulle : legs de 100 ll. (8 janvier 1644) ; ŕ de Jeanne Borie, veuve de François Vaur et
gardienne de l’hôtel-Dieu : legs de 60 ll. (1er janvier 1649). ŕ Cession en faveur d’Étienne
Vachot, maître chirurgien, moyennant 40 ll., de tous les droits que possédait l’hôtel-Dieu, en
qualité d’héritier universel, sur les biens d’Antoinette Pereymar, femme de Jean Reynal,
maçon du village de La Ramade, suivant testament en date du 11 septembre 1641 (30
septembre 1650). ŕ Extraits de testaments : de Pierre de Fénis, sieur du Theil et président au
siège présidial de Tulle : legs de 100 ll. (8 janvier 1651) ; ŕ de Jacques Dumas, bourgeois de
Chameyrat legs de 32 ll. (17 février 1654) ; ŕ de Martin Darluc, avocat en la cour : legs de
10 ll. (8 mai 1654) ; ŕ de Jean de la Salvanie, sieur de Puymège, lieutenant particulier en la
sénéchaussée et siège présidial de Tulle, par lequel il institue pour son héritière, sa femme
Léonne de Maugenc, « et lègue à l’hospital général qu’on veut establir en ceste ville, la
somme de cent livres, une fois paiée, paiable lorsqu’on commensera à renfermer les pauvres »
(1er octobre 1661). ŕ Procédure contre Léonne de Maugenc, au sujet de ce legs (1676-1678).
ŕ Testament de Marguerite Darluc, veuve de Julien de la Fagerdie, sieur de Roissy, par
lequel elle institue pour son héritière universelle, sa mère, Jeanne de Brivezac, et lègue aux
pauvres de l’hôpital la somme de .300 ll. (25 avril 1662). ŕ Sentence du sénéchal de Tulle
condamnant Jeanne de Brivezac, veuve du sieur Darluc, à payer aux directeurs de l’hôpital
général, 230 ll. pour restes du legs susdit et 69 ll. pour arrérages (10 septembre 1675). ŕ
Mémoires el procédures pour l’hôpital général contre Ignace Darluc, sieur de Gramond et du
Breuil, prévôt vice-sénéchal en la maréchaussée de Tulle, son fils Jean Darluc, et Jeanne
Beaufès, veuve de Jean Meynard, sieur de Cueille et de la Boudrie, au sujet des 230 ll. et
arrérages dus par leur aïeule Jeanne de Brivezac (1687-1718). ŕ Extrait du testament de
Jérôme Dumirat, sieur de Latour, conseiller en l’élection de Tulle el gendre de Joseph Galmot,
contenant un legs de 150 ll. en faveur des pauvres de l’hôtel-Dieu (3 octobre 1662).
B10. (Liasse). ŕ 40 pièces, papier.
1635-1738 ŕ Testaments : ŕ de Louise Valière, de Larche, par lequel elle institue Martial de
Fénis, magistrat et syndic de l’hôtel-Dieu, héritier de tous ses biens (20 juillet 1665) ; ŕ de
Souveraine de Maruc, veuve de M Deprès, conseiller, contenant un legs de 200 ll. « pour estre
emploiés... en drap de burre ou en toile pour habiller les pauvres par le ministère de Mlle de
Peirelade » (2 novembre 1665), ŕ de Jeun-Joseph Jaucen, sieur de Poissac, par lequel « a
donné et légué... la somme de six mille livres tournois en fonds et debtes valables de son
hérédité, payables par monsieur de la Geneste, président, son frère, son héritier institué, pour
icelle somme de six mille livres estre employée à la contribution de l’establyssement d’un
hospital général ou charitable, en cas qu’il en soit à l’advenir construict en la présent ville, ou
à un séminaire de prebtres, en cas où il en soit estably en la dicte ville, à celuy du dict hospital
ou séminaire qui sera estably et le premier érigé » (6 novembre 1665). ŕ Transaction
intervenue entre les directeurs de l’hôpital général de Tulle, d’une part, et Jean Jaucen,
seigneur de la Geneste, d’autre part, tant au sujet du legs de 6.000 ll. constitué par le frère de
ce dernier qu’au sujet d’une rente de 20 ll., au capital de 400 ll., léguée par son père à l’hôtelDieu ; en vertu de laquelle le sieur de la Geneste, quoique n’ayant accepté la succession très
obérée du sieur de Poissac que sous bénéfice d’inventaire, déclare consentir à céder à l’hôpital
général : 1° le domaine de Viellemarette, acquis en 1674 par son frère de Jean-Baptiste
Darche, sieur du Suq ; 2° une créance de 907 ll. 13 s. 4 d. sur François Chassaing, sieur de
Maschevailler et 81 ll. 6 s. 8 d. d’arrérages ; 3° une autre créance de 2.471 ll. sur Antoine
Faure et son gendre Antoine Laval, du village de la Tendrerie (V. la suite, ci-dessous série B,
sous les rubriques : domaine de Viellemarette, domaine de la Tendrerie, créance Chassaing et
Arfeuillère.) (3 mai 1678). ŕ Extrait du testament de Guillaume Rabanide, bourgeois de
Tulle : legs de 80 ll. (23 décembre 1668). ŕ Testament de Jean Meynard, sieur de Cueille,
contenant un legs de 20 II. en faveur des pauvres de l’hôtel-Dieu (3 septembre 1668). ŕ
Contrat de mariage de Jean Meynard, alors sieur de la Boudrie, avec Honorée de Fénis, fille
de Pierre de Fénis, sieur du Theil, lieutenant général en la sénéchaussée de Tulle (12
novembre 1635). ŕ Testament d’Anne Meynard, fille du susdit sieur de Cueille, par lequel
elle lègue diverses sommes à plusieurs communautés religieuses, 200 ll. aux Jésuites, pour
leur collège, 100 ll. aux Dames de Saint-Benoît, « à madamoizelle Juiliene Baluze, fille à
monsieur l’enquêteur, la somme de quatre-vingt-dix livres afin qu’elle en dipoze aux pauvres
qu’elle jugera en avoir besoing », enfin une pension viagère de 20 ll. en faveur de sa sœur
religieuse au couvent de Saint-Benoît ; et institue pour son héritière universelle sa sœur Marie,
lui substituant les pauvres de l’hôpital, en cas de non exécution des clauses de son testament
(11 septembre 1669). ŕ Procédure poursuivie par les directeurs de l’hôpital général de Tulle
contre les héritiers de Jean Meynard et de sa fille Anne, à cause des legs par eux faits tant aux
pauvres qu’aux religieuses de St-Benoît dont les biens avaient été acquis par l’hôpital (16751737). ŕ Note portant que « l’affaire de M. de Queilhe a été finie entièrement, ce 7 février
1738, au moyen qu’il nous a payé 1027 ll. qu’il devoit à l’hôpital, en argent comptant ou en
mandemens sur M. de Roussarie, qui les a accepté à condition qu’il jouisse de la ferme qu’il a
fait de la terre de Queilbe ».
B11. (Liasse). ŕ 4 pièces, parchemin ; 62 pièces, papier.
1627-1719 ŕ Testaments : ŕ de Marianne de Soleilhavoup, femme de François Jarrige, sieur
d’Enval, avocat, par lequel elle institue pour ses héritiers, ses enfants Marie-Claire et
François, et les charge « de deslivrer entre les mains du receveur de l’hospital nouvellement
créé en la presant ville, la somme de cent livres, payable après son dexcès, lorsque l’on
commansera de travailler à la bastisse d’icelluy » (15 octobre 1672) ; ŕ de Pierre Dulaurens,
théologien, demeurant au village du Châtaignier, « lequel désirant se retirer de la province, a
faict donation à cause de mort de tous et uns chascuns ses biens en faveur de l’hospital
général, qui se doit establir en cette ville et des révérends pères Carmes de cette ville, le tout
paresgalles portions » (5 avril 1673). ŕ Extraits de testaments : de Julien Tendat, archer,
léguant 10 ll. (19 octobre 1675) ; ŕ de Jean Faugeyron, curé de St-Julien de Tulle, léguant
aux pères Récollets, la moitié d’une créance de 30 ll. et l’autre moitié aux pauvres de l’hôpital
général (24 septembre 1678). ŕ Testaments : de Jean-Baptiste Borderie, avocat, par lequel il
« lègue aux pauvres de l’hospital général... la rente constituée qui luy est dheue par Madelle
de Bessou, aveq le linge et autres meubles meublans à luy appartenans, qui se trouveront dans
la chambre où il habite, lors de son décez » (11 octobre 1679) ; ŕ de Jean-Ignace Laporte,
fils de feu Guillaume Laporte, notaire à Tulle, par lequel il lègue aux pauvres de Tulle la
somme de 100 ll. (4 juillet 1680). ŕ Procédure contre Anne Chaumeil, veuve et héritière de
Jean Laporte (1710-1719). ŕ Extrait du testament de Mathieu Chaussade, prêtre de la
communauté de l’église St-Pierre de Tulle, contenant, en faveur des pauvres de l’hôpital
général, un legs de 120 ll., pris sur ce qui lui est dû par Jean Druliolles, du village de
Druliolles, paroisse de Sérilhac (9 juin 1681). ŕ Cheptel d’une paire de bœufs valant 60 ll.
consenti par Mathieu Chaussade en faveur de Jean Druliolles, moyennant 7 ll. payables
chaque année à la St-Clair (15 juillet 1635). ŕ Obligations de Jean Druliolles en faveur de
Mathieu Chaussade et de son frère Pierre (1640-1656). ŕ Inventaire des pièces relatives à la
succession d’Hélène Chiniac portant la mention suivante : « 9e juillet 1681, Héleine Chiniac,
vefve à Jean Laporte, cordonnier, par son testament reçu par Mageurs, donne tous ses biens à
l’hospital ». ŕ Testaments : de Jeanne Constant, de Biart, léguant à l’hôpital « la quantité de
20 aulnes de toille, moityé grosse et l’autre fine », plus « 2 escuelles et 3 culières d’estaing »
(17 août 1681) ; ŕ de Jeanne Monet, femme d’Antoine Leyrat, tous deux malades à l’hôpital,
par lequel elle lègue à ses deux enfants, François et Catherine, une somme totale de 140 ll.,
dont le revenu sera perçu par ledit hôpital jusqu’à ce qu’ils soient en état de prendre un métier
(28 janvier 1685) ; ŕ d’Antoine Leyrat, laboureur du village de Seigne, contenant une
déclaration de tout ce qu’il possède et donne à l’hôpital général, notamment « des meubles qui
consistent en un begos, un trenche, un sarcloir, un pele à bescher toute neufve, une chesne
sive cramalière valant vint sols, quattre linceuls, deux esquelles, une assiete, une may sive
cesteyral à faire le pain » (30 mars 1685). ŕ Extrait du testament de Pierre de Fénis, « prestre
et filheul » de l’église St-Julien de Tulle, contenant un legs de 100 ll. en faveur des pauvres de
« l’hospital-Dieu » (2 mars 1686). ŕ Procédure contre Catherine Bouny, veuve du sieur
Albiac, nièce et héritière de Pierre de Fénis, au sujet du précédent legs de 100 ll. (1716-1718).
ŕ Extrait du testament de Pierre Faugeyre, du village du Châtaigner, par lequel il lègue à
l’hôpital toutes les sommes qui pouvaient lui être dues par Jean Guinerie et François Drigou,
habitants du même village (9 septembre 1687). ŕ Procédure contre Léonarde Guinerie et
Jean Lentillac, son mari, à qui les directeurs de l’hôpital réclamaient 73 ll. provenant du legs
susdit (1682-1713). ŕ Extrait du testament de Joseph Andral, bourgeois, par lequel il institue
pour son héritière sa femme, Léonarde Jarrige, et lègue 200 ll. à l’hôpital général (10 avril
1688). ŕ Testaments : de Pierre Dumond, du village du Mons : legs de 12 ll. à prendre sur les
héritiers de Léonard Maugen et Jean, dit Petit Dufour, débiteurs du susdit Dumond (1er juillet
1688) ; ŕ de Pierre de Lescot, seigneur de Viers et habitant de Brive, par lequel il lègue à « la
mainfacture et hospital général de la ville de Tulle, la quantité de douze cestiers de bled
seigle, mesure de Tulle, payable annuellement et perpétuellement » (28 mai 1690). ŕ
Déclaration de Chaunat de Boussac et d’Anne Dansic, sa femme, pour couvrir la prescription
d’un legs de 100 ll. fait par Bernard Dansic, père de cette dernière, par testament du 30 juin
1690 (1717).
B12. (Liasse). ŕ 3 pièces, parchemin ; 59 pièces, papier.
1691-1732 ŕ Testaments. ŕ Extraits de 2 testaments d’Ignace de Lespinasse, sieur du Teil,
ancien mousquetaire du roi, le premier contenant un legs de 300 ll. en faveur des pauvres et le
second une rente annuelle de 55 ll. (17 et 21 mai 1691). ŕ Testament de Jacques SaintPriech, curé de Chaumeil, par lequel il lègue à l’hôpital général tout ce qui, lors de son décès,
lui sera dû dans la dite paroisse de Chaumeil, « à condition qui luy (sic) aura place pour les
pauvres de Chaumeles ou pour des filles qui n’auront pas esté sages » (10 novembre 1694). ŕ
Procédure contre Jean Chastaniol et divers autres débiteurs du défunt curé de Chaumeil
(1695). ŕ Extrait du testament de Berthe Juyé, femme d’Antoine Dufaure, docteur en
médecine : legs de 203 ll. aux pauvres de l’hôpital (12 octobre 1697). ŕ Procès-verbal de la
remise faite entre les mains des administrateurs de l’hôpital, par Joseph de Lagarde, sieur de
Praliou, de divers objets légués ou dit hôpital par son frère Martial de Lagarde, aumônier et
prédicateur du roi, ancien conseiller clerc au présidial de Tulle : « un calice pesans cinq marcs
deux onces trois quarts, un plot bassin et buretes pesants cinq marcs trois onces et demy, le
tout en vermeil doré » (28 décembre 1708). ŕ Extrait du testament de Gabriel Chabaniel,
conseiller de police de la ville de Tulle, par lequel il institue pour son héritier universel,
Guillaume Chabaniel, son frère, et lègue à l’hôpital général « la somme de mille livres, a
prendre sur Jean Céron, du village de Soleilhavolp, parroisse de Naves, sans garantie que
seullement la remize des billelz » (30 avril 1709). ŕ Procédure contre Guillaume Chabaniel,
licencié ès lois, à qui l’hôpital réclamait la remise des billets souscrits pur Jean Céron et
appartenant à l’hérédité de Gabriel Chabaniel (1710-1711). ŕ Acte de remise entre les mains
de Blaise Lagarde, trésorier de l’hôpital général, par Guillaume Chabaniel, des obligations
consenties par Jean Céron .en faveur de Gabriel Chabaniel, entre les années 1697 et 1702,
pour une somme totale de 1276 ll. 15 s. (3 août 1716). ŕ Procédure pour l’hôpital contre Jean
Céron, laboureur, el son gendre Jean Boussaguet, marchand, au sujet des sommes par eux
dues aux héritiers de Gabriel Chabaniel (1717-1725). ŕ Accord entre les administrateurs de
l’hôpital général et Jean Boussaguet, en vertu duquel ce dernier s’engage à payer 34 ll.
comptant pour les frais de poursuite et 1000 ll. en 10 années, par termes égaux de 100 ll. avec
intérêt de 8 deniers par livre (5 mars 1725). ŕ Note-portant que « le capital des 1000 ll. est
payé par Boussaguet, au moien de la vente de bois, champ et pré » (V. pour ce qui concerne
ces biens, B. 56, Naves.). ŕ Extrait du testament de Pierre Dufaure, bourgeois de la ville
d’Argentat, par lequel il lègue à l’hôpital général de Tulle, une vigne appelée de Pontinot,
contenant environ 18 journées et sise dans les appartenances du village de Chadiot, à la
charge de payer une somme de 40 ll. à chacun des hôpitaux de Brive et de Beaulieu (12
novembre 1709). ŕ Bail à métairie pour 6 ans de la susdite vigne, par l’hôpital en faveur de
Berthon Rodier, vigneron de Chadiot (31 juillet 1715). ŕ Quittance pour les années 1715 et
1716, de la rente en avoine due par l’hôpital à un nommé Chantegril sur la vigne de Chadiot
(25 octobre 1716).
B13. (Liasse). ŕ 31 pièces, papier.
1717-1750 ŕ Testaments. ŕ Extrait du testament d’Annet Chèze, dit lou Touquat : legs de
10 ll. (18 mai 1717). ŕ Quittance délivrée par le trésorier de l’hôpital, à Joseph Floucaud,
procureur, d’une somme de 500 ll. léguée au dit hôpital par Joseph Chardye, bourgeois de
Tulle, dans son testament du 12 janvier 1720 (3 octobre 1721). ŕ Testament de Léonard
Mary, sieur de Laval et de Chaumeil, bourgeois de la ville de Meymac, par lequel il institue
pour son légataire universel l’hôpital général de Tulle, le dit héritage consistant en la moitié
du village de Baix, paroisse de Pérols, et en rentes dues sur le village de Chaumeil, même
paroisse, et sur celui de Ségeat, paroisse de St-Exupéry (22 février 1723). ŕ Mémoires et
actes pour les directeurs de l’hôpital, dans le but d’obtenir une expédition du susdit testament
(1750). ŕ Testament de Jean Salles, de St-Salvadour, nommant pour son héritière universelle
la sœur Claude de l’hôpital de Tulle (10 novembre 1727). ŕ Extrait du testament de Gabriel
Rivière, licencié ès lois, par lequel il institue pour son héritière Françoise de Pradou, sa mère,
et « lègue à l’hôpital général de Tulle, la somme de mille livres payable un mois après son
décès en obligations ou rante constituées » (18 décembre 1727). ŕ « C’est l’estat des sommes
dues à ma femme ou à moy, nonobstant le rabais que nous avons fait à la majeure partye de
nos débiteurs... Signé : Rivière, de Pradou ». Suit une convention provisoire intervenue entre
Delle Françoise de Pradou, veuve de Me Martin Rivière, conseiller du roi, et Gabriel Rivière,
leur fils, pour le partage de la succession Martin Rivière (1er juillet 1726). ŕ Procédure au
sujet du legs de Gabriel Rivière, entre l’hôpital et Françoise de Pradou, cette dernière
prétendant avoir répudié l’hérédité de son fils (1729-1730). ŕ Note portant que « par
testament mutuel passé à Paris..., le 8 janvier 1730, apert : Jean-Martial de Jaucen, escuyer,
seigneur de Crosne et Noisy-sur-Seine et dame Margueritte de Lalive, son épouse, avoir
légués à l’hôpital général de Tulle, en Limouzin, la somme de 2000 ll., une fois payés après le
déceds du premier mourant... à la charge par Me les administrateurs de faire dire et célébrer en
leur église un service complet, à perpétuité par chacun an ». ŕ Correspondance échangée à ce
sujet entre la veuve de Jaucen et les directeurs de l’hôpital (1731). ŕ Procuration donnée à
M. Melon, avocat du roi, par la veuve et les deux filles de Jean-Martial de Jaucen, en vue de
la remise à faire entre les mains des directeurs, du susdit legs de 2000 ll. (1er mars 1732). ŕ
Testament de Jean-Martial Darluc, sieur del Py, conseiller ou siège présidial de Tulle, par
lequel il « donne et lègue à l’hôpital général de Tulle la somme de neuf mille livres, à la
charge, condition et non autrement que le dit hôpital, ou bureau d’iceluy, tiendra quitte le
monastaire des religieuses de Sainte-Claire de cette ville, de toutes les sommes que le dit
monasteire doit ou devra, en capital et accessoire, et en quelque manière que ce soit, ou dit
hôpital général, le jour du déceds du dit testateur » (5 août 1735). ŕ Extrait du testament de
Jean-Joseph Floucaud, curé de Chameyrat, instituant pour son héritier son frère Etienne
Floucaud, procureur au présidial de Tulle, et lui substituant les pauvres de l’hôpital, en cas de
non-exécution des clauses dudit testament (23 février 1743). ŕ Testament de François
Laporte, dit lou Soudar, pauvre journalier du village de Lavialle, par lequel il lègue à l’hôpital
un bois appelé le bois de Courtiaux, contenant 4 seterées, « six bourniaux qui sont au-devant
la maison de Pierre Laporte, son frère, et six brebis meyris avec six agniaux » (9 août 1744).
B14. (Liasse). ŕ 5 pièces, parchemin ; 88 pièces, papier.
1733-1784 ŕ Testaments. Supplique adressée au sénéchal du Limousin, parles
administrateurs de l’hôpital général de Tulle, dans le but d’obtenir qu’il fût procédé á
l’ouverture du testament de François Dupont-Vareille, marchand de Tulle, dans lequel figurait
un legs de 2000 ll. en faveur des pauvres de l’hôpital (26 juillet 1749). ŕ Comptes et pièces à
l’appui des sommes dues au sieur Dupont-Vareille, par le marquis de Fontanges du Chambon
et la marquise de la Devèze Fontanges, sa mère (1733-1744). ŕ Lettres signées « Fontanges »
adressées aux directeurs et trésorier de l’hôpital, relatives au paiement des créances au nom de
Dupont, que les héritiers de ce dernier avaient cédées à l’hôpital (1752-1770). ŕ « Extrait du
testament de feu Messire Jean-François du Soulier, seigneur du Peyrou, par lequel il lègue â
l’hôpital général de Tulle la somme de douze mille livres, destinée pour bâtir dans led. hôpital
une maison de force, afin d’y loger, nourrir et entretenir les filles de mauvaise vie et les
incencés de la ville et banlieue de Tulle, et institue pour son héritier général et universel
Messire Jean-Léonard du Solier, curé de Ste-Catherine de la ville de St-Yrieyx, son oncle »
(1er septembre 1750) ŕ Procédure contre le curé de St-Yrieix, au sujet de ce legs (17561784). ŕ Extraits de testaments : de Léonard Darche de Lauzelou, doyen du chapitre de
Tulle, léguant 3000 ll. aux pauvres de l’hôpital et 100 pistoles aux pauvres honteux (28 février
1768) ; ŕ de Jean-Joseph Darche de Lauzelou, seigneur de Rochefort, coseigneur de Meyssac
et de Sérilhac, léguant 2000 ll. à l’hôpital général de Tulle (20 mai 1776) ; ŕ de Messire
Antoine-Joseph Lagarde, chanoine de l’église cathédrale de Tulle, par lequel il lègue à la
dame Melon tous ses meubles, argent et effets qu’il a chez elle, à charge par elle de les faire
vendre, prendre sur le produit 500 ll. pour dire des messes et distribuer le reste aux pauvres
(10 juin 1778). ŕ Procédure entre les directeurs de l’hôpital et Marie-Elisabeth de la
Fagerdie, veuve de M. Melon, avocat du roi, se terminant par une sentence du sénéchal de
Tulle déclarant que le legs fait par l’abbé Lagarde aux pauvres en général, doit appartenir et
être applicable à l’hôpital général du Tulle (1778-1779). ŕ « Etat des effects de feu Mr l’abé
Lagarde, channoine, que Madame Dumas, veuve de Mr Melon avocat du roy, remet à
l’hôpital ».
B15. (Liasse). ŕ 45 pièces, papier.
1580-1663 ŕ Succession Etienne Boysse. ŕ Testament d’Antoinette Besseyrie, veuve de
Jean Pignot Boysse, dit de Pourcols ou Gourailh, par lequel elle institue pour ses héritiers
Etienne Boysse, son petit-neveu, et la femme de ce dernier Marie Besseyrie (8 mars 1591). ŕ
Testament d’Étienne Boysse, dit Trauje du village de Trauje, lequel, étant à l’hôtel-Dieu
« mallade d’une dyssenterye », lègue tous ses biens aux syndics du dit hôtel-Dieu (3 avril
1598). ŕ Partage des biens paternels restés indivis entre Etienne Boysse et son frère Jean, fait
à la requête des syndics (30 octobre 1599). ŕ Vente par l’hôtel-Dieu à Noël Talétie d’une
maison, sise dans le vil-luge de Trauje, « patu et place deppendans d’iculle », provenant de la
succession d’Étienne Boysse, pour une somme de 80 ll. ou 2 écus de rente (21 septembre
1600). ŕ Contestations et procédure entre les syndics de l’hôtel-Dieu, d’une part, Noël
Talétie, puis sa veuve Marie Vialle et Antoine Talétie, leur fils, d’outre port, à l’occasion de la
susdite maison que Jean Boysse déclarait lui appartenir et non aux pauvres (1602-1003).
B16. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 61 pièces, papier.
1615-1718 ŕ Succession Vincent Courtet. ŕ Jugement de Jean de la Salvanie, sieur de
Puymège, lieutenant particulier, ordonnant la remise a leurs destinataires respectifs des objets
confiés en dépôt à Blaise Darluc, marchand de Tulle, par Vincent Courtet sur le point de se
faire opérer, pour être délivrés après son décès, comme il suit : un petit coffre fermé à clef ou
syndic de l’hôtel-Dieu ; « ung qualice d’argent sizellé et doux burettes aussy d’argent
sizellées, dans ung estuict de quir... aux H. P. Feulhians de ceste ville... et de plus, ung
quapuchon de barraquan et ung esclitoire d’estude... à maistre Pierre Dumirat de Mante,
advocat en la cour ». Suit une transcription de l’inventaire fait pur Courtet, des pièces
déposées pur lui dans le coffret à l’intention du syndic de l’hôtel-Dieu : une « escuelle »
d’argent, un diamant carré de la valeur de 50 à 60 écus, un anneau émaillé à cinq diamants,
deux bagues d’or émaillées à un diamant, une bague en émeraude, trois « demy joncs » d’or
émaillé, deux autres, moitié or et moitié argent, et un tout argent, un reliquaire d’or émaillé
garni de 32 diamants, du prix de 160 ll. ou environ, deux colliers de perles chacun de deux
rangs, divers papiers, obligations et créances (11 juillet 1661). ŕ Lettres adressées à l’abbé
Vincent Courtet par Pierre de Fénis, président au sénéchal de Tulle, Pierre de Beaurains,
conseiller et secrétaire du roi et cousin du dit abbé, et Denise Courtet, sa sœur (1636-1644).
ŕ Déclaration signée, de Fénis : « Je soubsigné déclare à tous à qui il appartiendra que je suis
très content et satisfaict de mestre Vincent Courtet, prestre du diocèse de Paris, tant des
services qu’il m’a randu en l’instruction des persones de mes anfans, qu’ent l’administration
de mon bien et revenu, duquel il a eu le manimant pandant quelques années... » (8 janvier
1653). ŕ Abandon par Vincent Courtet, bachelier en théologie et curé de l’église St-Laurent
d’Orliac-près-Bar, en faveur de Nicolas Chapotot, orfèvre à Paris et époux de Catherine
Courtet, de Charles Poulet, me chirurgien à Paris, époux de Denise Courtet, et enfin de Pierre
le Noble, procureur on la cour du parlement, époux d’Anne Courtet, 1° de sa part dans la
succession de leur frère et beau-frère Jean Courtet, marchand orfèvre à Paris, 2° de 328 ll. t. à
lui dues par ce dernier ; le tout moyennant 600 ll. t ou une rente constituée de 33 ll. t. 6 s. 8 d.
(26 février 1644). ŕ Rente de 55 ll. 11 s. 2 d. constituée en faveur de V. Courtet par
Sébastien Huré, libraire à Paris, rue St-Jacques, pour un prêt de 1000 ll. (11 octobre 1050). ŕ
Accord intervenu, après contestations et procès au parlement de Bordeaux, entre Martial de
Fénis, grand prévôt de l’église cathédrale de Tulle, et Julien Gorsse, vicaire perpétuel
d’Orliac-de-Bar, en vertu duquel Martial de Fénis s’engage à acquitter, chaque année, sur les
dîmes de la paroisse d’Orliac, le montant de la portion congrue du dit vicaire, tel qu’il avait
été fixé par deux sentences données au siège de Brive, à savoir : 70 setiers de seigle, 10 de
froment, 10 d’avoine et 2 muids de vin ; en retour de quoi, il est tenu quitte des arrérages dus
par lui, à cause du vin qu’il refusait de fournir, disant que les dites sentences étaient
« provisionnelles et que, puys icelle, la plus part des vignes de la dicte parroisse estoient
perdues, à cause des froidures ou autrement, en sorte que le reste du dixme du vin de la dicte
parroisse ne pouvoit suffire pour payer les dicts deux muids de vin » (26 septembre 1615). ŕ
Supplique de Vincent Courtet au sénéchal du Limousin, portant réclamation d’arrérages sur
les grains et le vin qui lui étaient dus, comme vicaire d’Orliac, par François-Martial de Fénis,
grand-prévôt et curé primitif de cette paroisse (17 août 1652). ŕ Requête de F.-M. de Fénis
adressée au même, dans le but de faire appeler au procès Jean Dubal, son fermier, tenu de
payer la pension du vicaire d’après son contrat d’afferme (31 août 1652). ŕ Procédure
poursuivie contre Dubal et ses sous-fermiers qui sont condamnés à payer au sieur Courtet 80
ll. 7 s. 6 d., valeur des arrérages, suivant estimation (1652-1654). ŕ « Compte à faire avec M.
de Laprade de ce que le sieur Courtet a fourni pour luy : ...donné a M. de Laprade allant à la
Commédie, 20 s... pour avoir une pinte de vin à desjeuner, 4 s... cinq sols marqués pour se
faire razet... » en tout 100 ll. 9 s. 9 d. (3 janvier 1649). ŕ Obligation pour 17 ll. 17 s. signée,
Louis Dessecoutte (3 février 1651). ŕ Autre de 29 ll. signée, de la Fagerdie (17 décembre
1653). ŕ Mémoire de E. Peschiel, apothicaire, acquitté par l’abbé Courtet (21 septembre
1655). ŕ Deux mémoires de Fénis, apothicaire (1660-1662). ŕ Obligation consentie par
l’abbé Courtet, en faveur de J.-B. de Lespinasse, sieur de Champeaux et conseiller du roi,
d’une somme de 250 ll. prêtée par ce dernier au dit abbé pour être employée « à se faire tailler
pour la pierre » (2 juin 1661). ŕ Quittance de Claude Vial, maître chirurgien du lieu de SaintCyr-la-Roche, pour une somme de 440 ll. reçue de F.-M. de Fénis, grand-prévôt, ou de J.-B.
Lespinasse, « tant du prix faict pour avoir taillé de la pierre M e Vincent Courtet, prêtre, que
pour ses journées et vacations exposées pour cet effect » (3 juillet 1661). ŕ « Frais de
l’enterrement du Sr Courtet advancés par M. le prévost... monte tout 45 ll. 13 s. », ŕ
Obligation de 67 ll. en faveur de Jean Salvanie, maître pâtissier de Tulle (16 avril 1660). ŕ
Assignation à Jean Meynard, syndic des pauvres de l’hôtel-Dieu, pour le paiement du restant
de la susdite créance, se montant à 43 ll. (17 juillet 1661). ŕ Procédure à ce sujet aboutissant
à la condamnation du syndic de l’hôtel-Dieu et au paiement par lui d’une somme de 52 ll,
intérêts et frais de procédure compris (1661). ŕ Compte final établi par F.-M. de Fénis,
grand-prévôt, dos sommes qu’il restait devoir à Vincent Courtet, soit au total 366 ll. 7 s. 6 d.,
pour dépenses faites dans l’administration de ses affaires domestiques par le dit Courtet, qui
en prenait soin sans vouloir ni salaire, ni récompense, depuis l’année 1652, date à laquelle il
avait quitté la maison du président Pierre de Fénis, pour se retirer dans celle de son fils, le
grand prévôt (30 mai 1661). ŕ Compte, d’une part, de ce qui était dû aux syndics de l’hôtelDieu, héritiers de feu Vincent Courtet, par François-Martial de Fénis, soit 766 ll., et d’autre
part, de ce qui était dû à ce dernier par les syndics pris en la même qualité, soit 893 ll. (1 er
décembre 1663). ŕ Procédure poursuivie par l’hôtel-Dieu contre Ignace de Fénis, seigneur de
Laprade, du Teil, de la Borie, etc., lieutenant général et président ès sièges de Tulle, fils et
héritier de Pierre de Fénis, à cause d’une « promesse d’escriture privée consantie par le dict
feu messire Pierre de Fénis... en faveur du sieur Courtet, prestre, de la somme de mil trentetrois livres neuf sols, en datte du troisiesme novembre 1647 » (1661-1662). ŕ Quittance de
542 ll. délivrée par l’hôpital à Guillaume de Rodarel, seigneur de Seilhac, la dite somme
provenant de diverses obligations consenties en faveur de Vincent Courtet, par Anne de Fénis,
veuve de Charles de Juyé, seigneur de Seilhac (1er juillet 1718).
B17. (Registre). ŕ In-4° 42 feuillets, papier.
1632-1643 ŕ Succession Vincent Courtet. ŕ Livre de raison où sont consignées les
moindres dépenses et recettes de l’abbé Courtet, inscrites par lui-même, au jour le jour, et
parfois avec commentaires. ŕ 1632, f° 1 r° : « Avant mon départ de Paris, qui fust le
quatriesme juin 1632, je demeuray quitte avec tout le monde » ; ŕ ibid. v° : « Le 13 octobre,
j’ay emprunté de M. Combes deux pistolles d’Italie, vallant huict livres pièces, en déduction
de l’argent qu’il me doibt donner pour les cent ceptiers de bled que je luy ay promis livrer à
raison de 30 s. le ceptier, lesquels deux pistolles j’ay preste à madame de Rochefort, avec les
cinquante-quatre sols qu’elle me doibt du reste de son collet que je luy ay faict venir de Paris,
18 ll. 14 s. » ; ŕ f° 2 v° : « Le vingt-septiesme octobre, j’ay vandu au musnier du Sac troys
emynes de bled, à 40 s. le ceptier... Le second novembre, j’ay payé quarente livres à la
communauté des prebtres de Rosiers, pour raison du repas de la présente année » ; ŕ f° 5 r° :
Le 4 décembre, « j’ay reçeu de M. Chabrarie, de Rosiers, soixante et quatorze ceptiers de bled
seigle que j’ay faict descharger chez M. Brivazat, de Combes, et ay donné aux boyers sept
livres huict solz, à raison de deux solz pour ceptier et troys solz pour le payage ». ŕ 1633, f°
8 v° : « Le neufviesme apvril, j’ay donné au bouttonier de la Barrière, pour un pacquet de
boutons, 10 s. ; plus, le mesme jour, ay vandu au musnier du Sac, deux ceptiers de bled à 31
s. » ; ŕ f° 10 r° : Le 2 juin, « ay reçeu de Bernard Chabrarye, de Rosiers, pour mon dixme
des agneaux, 27 ll. » ; ŕ f° 12 r° : « Le neufviesme juillet, j’ay vandu au musnier de Symonot
cinq émyne et un pecotin de bled à 33 s. ... Le seiziesme juillet, j’ay. promis à M. de
Fompadin, fesant pour le Sr Chabrarye, de Sauniac, l’afferme de ma cure [de Rosiersd’Egletons], à troys cens livres, charges faictes » ; ŕ ibid. v° : « Le dix-sept aoust, j’ai passé
contract de ma cure avec le Sr Chabrarye, pour 300 ll. ». ŕ 1634, f° 16 v° : Le seiziesme
aoust 1634, j’ay passé contract d’affermé de ma cure avec Messieurs Briquillanges et
Combes, de St-Angel, moyennant treize vingt-dix livres, et doibvent payer les charges sur le
lieu ; nous nous sommes accordés que je ferois le reste des charges moyennant 122 ll. 6 s.,
laquelle joincte avec 270 ll. de l’afferme faict 392 ll. 6, d’où on a rabattu 27 ll. des agniaux
que j’avois reçeu, a resté 365 ll. 6 s. ». ŕ 1635,f° 20 r° : « Le 22 mars, j’ay achepté une
monstre de Jean Gros, une pistolle, ... laquelle monstre ll disoit estre d’un homme de StClément, qui s’en alloit aux ordres à Rocquemadour et seroit curé de St-Clément... Le mard
10 apvril, sortant de Rosiers, je promis à Balet et à son frère vicaire, huict sols pour le repas
de choque presbtre, ou en tout cinquante et deux livres » ; ŕ f° 21 r° : « Le 6 juin, j’ay
affermé le revenu de ma cure à Messieurs Briquillanges et Combes pour la somme de quatre
cens vingt et quatre livres, d’où je doibs faire les charges..., le contract reçeu par Montheil, dit
Lauzanne, soubz la réservation du dixme du frère de mon vicaire » ; ŕ ibid. v° : « Le 18
septembre, achepté et payé chez Soleilavoulp, 2 aulnes et demi, ras de Toulouze, 4 ll ; un
quart camelot, 8 s.et 9 ; un aulne fuitaine, 13 s. ; une aultre revesche, 11 s ; une once un ternal
soye, et galon, et gance, 25 s. » ; ŕ f° 23 r° : « Le samedi 22 décembre, j’ay baillé à M.
Bassaler sa provision de Rome et lettres de la Chancellerie de Bourdeaux, pour aller à Roziers
prandre pocession » de la cure, « laquelle il prist le lendemain, 23 décembre ». ŕ .1636, f° 24
r° : « Le 7 may, j’ay achepté un cheval hongre, de Pomerol, le filz, de trente escus, que j’ay
payé content ; je suis parti le mesme jour pour Paris » ; ŕ Le 1er juin, « je suis entré chez M.
Himelin, chanoine de Notre-Dame, à condition franche, pour instruire ses nepveux » ; ŕ f°
26 v° : « Le 29 novembre, j’ay achepté un oriller de duvet de vautour, d’un quartier en quarré,
et la teye de basin, 40 s. ». ŕ 1637, f° 27 r° : « Le 4 janvier 1637, j’ay reçeu de M. Bassalern,
curé de Roziers, par les mains de Porchet, marchant de Tulle, la somme de soixante livres,
pour ma pension escheue à Noël dernier passé » ; ŕ ibid. v° : « Le samedi 7 mars, je suis
sorti de chez M. Himelin ». ŕ 1638, f° 30 r° : « Pour oster les rusme, fault manger un oignon
cuit soubz la braise, avec sa sausse d’huille d’olive et vinaigre » ; ŕ f° 31 r° et v° : Liste
d’objets achetés à Paris, avec leurs prix : chapelet, calices, chasubles et autres vêtements
sacerdotaux, chandeliers, images, livres, etc. ; ŕ f 32 r° : « Je sortis de Paris, le 7 mars, au dit
an » ; ŕ ibid. v° : « Pour ceux qui sont subjectz au mol de dents, le matin en lavant les moins,
frotter l’os qui est derrier l’oreille ». ŕ 1639, f° 34 r° : « Le 15 janvier, j’ay compté mon
linge qui consiste en quatre grands linseulz et deux petitz ; sept chemises vieilles et deux
neufves ; cinq canesons vieilz et un neuf ; chausettes, quatre paires ; chaussons, sept paires,
tant bons que mauvais ; mouchoirs, 10 ordinaires et deux du coffre ; coiffes, 12 ordinaires et 3
fines ; bandes, 6 ; collelz, 22 ordinaires, plus 8 autres dont il y en a 3 bons ; manchettes, 11
paires ; coiffes de cousinnet, 2 ». ŕ 1640, f° 36 v° : Le 11 juillet, « les cloches de l’église de
Rosiers furent montées à la gloire de Dieu » ; ŕ f° 37 r° : « Avant partir de Rosiers, jay esté
soigneux de m’enquérir ce que pouvoit valoir le revenu de la cure au curé, toutes charges
faictes. Il se trouve qu’ordinairement, elle rend 460 cestiers, mesure d’Eglottons, dont les cinq
ne font que quatre m. Tulle, à 18 s., 414 ll. ; avoine, 460 ras à lad. mesure, 3 s., 69 ll ; argent
des agneaux, 40 ll, en la présente année 1640, en laquelle il y a, pour le moins, un quart de
grains moins qu’aux précédentes. Led. Sr curé a affermé les troys quart exempts de charge
300 ll, assez mal à propos, car le cestier 28 s. m. d’Esglottons, et le quart qu’il s’est réservé et
affermé en grains luy a vallu 102 cestiers m. d’Esg., l’avoine 100 ras. ll est aussi constant que
le verou, y compris les rentes, le purgatoire mariages, mortuaire, offrandes des dimanches et
bons jours, et celle de St-Blaise, où il a moityé qui vault ordinairement pour sa part 7 ou 8
cestiers bled, messes pour les mortz que les paisans font faire souvent, luy voilent pour le
moins 99 ll. C’est pourquoi, ses charges payées qui montent à 246 ll, à sçavoir 55 ll. 10 s. de
décimes, droict de visite 4 ll. 10 s., deux sinodes 12 ll, ma pension 120 ll. (Il manque 54 ll.
pour faire le total indiqué. Cette erreur provient sans doute de ce qua l’abbé Courtet a oublié
de mentionner le repas des prêtres, dont les frais s’élevaient à peu près à ce chiffre.), plus
pension du vicaire, 18 ll. (La phrase plut pension du vicaire, 18 ll. A été ajoutée en surcharge ;
Il y avait d’abord il lui reste.), 358 ll. ». ŕ 1643, f° 41 r° : « Le 3 may, j’ay pris possession de
la cure d’Orliac » ; ŕ ibid. : « Le 24 may, jour de la Pentecoste, j’ay donné 10 s. aux prebtres
d’Orliac pour leur disné, quatre et le mérilhé ont pris ; plus, une tourte aux pauvres, vallant 26
s. ; un coll de mouton valant 4 s. 6 d. ; le vicaire n’a voulu prendre argent, mais j’ay payé 8 s.
en pain et vin ; ainsy j’ay despancé en tout 4 ll. 8 s. 6 d. ».
B18. (Registre). ŕ In-f°, 52 feuillets, papier.
1643-1654 ŕ Succession Vincent Courtet. ŕ Suite du livre de raison. ŕ 1643, f° 1 r° : Le 1er
août, « j’ay changé mes bottes vieilles en de neufves d’hyver et j’ay donné de retour huict
franc au jeune Hyerosme » ; ŕ ibid. v° : « Le 9 septembre, vandu deux cestiers à la meunière
de Symonot, 6 ll. » ; ŕ f° 2 r° : « Le 26 septembre, j’ai passé contract reçeu par Salles, avec
M. Rayrie, presbtre d’Orliac, pour le vicariat de la dite paroisse. Il doibt tout jouyr, tant le
verrou, pré, jardin, offrandes, sans réserve, moyennant qu’il fera les troys repas dheus aux
presbtres, donnera du foin à ma monture, toutes et quantes fois que j’yray à Orliac ; les jours
de St-Laurens et St-Barthélemi, il sera tenu donner à disner à deux de mes amis, me donnera
le couvert chez luy avec un lict et m’a promis, de bouche et en secret, devant M. le prévost
seullement, que je ne despenserois rien quand irois à Orliac... Le 18 du dit moys, le presbtre
de Cheize passa contract devant Salles avec tous les presbtres d’Orliac, affermant la part d’un
chacun des autres du Purgatoire, pour un an, en randant à chacun d’iceux, chacque dimanche,
cinq sols et troys, et fesant faire le service, fournissant vin et autres charges ordinaires. Les
obits ni chantages n’i sont compris » ; ŕ ibid. : Le 15 octobre, « j’ay vendu un cestier bled, 3
ll. 4 s. » ; ŕ f° 2 v° : « Le 6 novembre, j’ay baillé un cestier de bled au tailleur de Combes, au
prix qu’il vaudra le samedi suivant, qui fut au moins 4 ll. 10 s. » ; ŕ Le 26 nov., prix du
seigle ou blé, 4 ll. le setier ; ŕ « La despance de ceste année monte 130 ll. 14 s., depuis le 1
aoust ». ŕ 1644, f° 3 r° : « Le 5 janvier 1644, j’ay vendu à la munière de Simonot six cestiers
de bled pour les Bernardines, à 4 ll. 5 s. le mesme jour, je luy ay vendu un cestier froment, 6
ll. 10 s. » ; ŕ « Le 28 janvier, Vialle a esté au village de Marc-le-Vieil, près St-Sauvain, avec
4 mulletiers, pour recepvoir dix bastes e demye de vin, en déduction des deux muitz qui me
sont dheus de ma pension d’Orliac » ; ŕ f° 5 v° : Le 9 nov., seigle vendu 3 ll. le setier ; ŕ
ibid. : « Ma part des chastaignes du Purgatoire de Orlhac monte 37 s. » ; ŕ f° 6 r° : « Montan
la despance de celle année, 160 ll. 10 s. ». ŕ 1645, f° 6 v° : Le 22 février, froment vendu à
Lafleur, 3 ll. 12 s. le setier ; ŕ f° 7 r° : « Martinie d’Orlhac a esté nommé scindic du
Purgatoire, le lundi X apvril ; il doibt distribuer, tous les lundis, ce qu’il aura, après avoir payé
l’hebdomadier 6, et 1 s. 3 pour le vin des messes » ; ŕ f° 7 v° : « La Mauronne m’a affirmé,
le XI juin, qu’elle avoit achepté le froment 55 s. le cestier, le jour précédant » ; ŕ f° 8 v° :
« Le 6 aoust, mon vicaire me dit que luy et les presbtres avoient contracté avec celui de
Lacheise, pour le Purgatoire, à raison de 91 ll. par an, la part dudit Lachièze cemprise, c’est
tous les dimanches 6s. moins nn double... J’y ay consenti, quoy qu’ilz ayent eu tord de le faire
sans m’en comuniquer et déposséder le scindic » ; ŕ f° 9 v° : « Inventaire de mon linge du 6
octobre 1645... » ; ŕ f° 11 v° : « Monte la despance de celte année, 106 ll., 4 s. ». ŕ 1646, f°
12 v° : 14 mars, seigle, 28 s. le setier ; ŕ f° 13 r° : « Les confessions de ces pasqucs ne m’ont
valeu que 3 s. et 18 œufs et une palomme de Pierre del Gazetier » ; ŕ f° 13, v° : « Le
dimanche 22 apvril, Jandic Chaumelis, frère du presbtre, et M. (un blanc), Martinie (un
blanc), feurent nommés scindics pour la batisse du presbitère d’Orlhac, à la dilligence de Jean
Petit Neufvilleet Antoine Garendie, ou Lachaux, scindics assesseurs des tailles » ; ŕ f° 14 r° :
Le 2 juin, « M. Dugal, orphèvre, m’a porté de Lion six assiettes, quatre plats communs, deux
grands, une salière et six cullières, les six plats et six assiettes (Ils étaient en étain de Lyon.)
poisants 25 livres moins un quart, à 17 s. la livre, 21 ll. 9 d., la salière 28 s., les culiéres 2 s.
pièces » ; ŕ ibid. v° : Seigle vendu 28 s. le setier ; ŕ f° 16 v° : Le 8 août, « achepté et payé
soubz la halle, une coutelière, 20 s. ; plus une vinaigrette, 32 s. ; plus en poires, 5 s. ; en
prunes, 2 s. ; en melons, 4 s. ; en concombres, 2 s. ; en trois livres e demi fromage, 14 s. ; en
heure, 21 s. ; sur le lieu, en vin, 3 s. » ; ŕ f° 17 r° : « Orlhac, il y eust dix cestiers de bled à
l’offrande St Barthélemi, outre l’argent » ; ŕ f° 18 v° : « Monte la despance de cette année,
211 ll. 6 s. ». ŕ 1654, f° 22 v° : Le 12 août, « j’affermé à François Ceaux, dit le Soldat, de la
Garindie, et à Jean Ceaux, dit Champilhou, du village de Lachaux, le grain de ma pension
d’Orlhac de la présente année, pour 130 ll. 10 s... le froment à 47 s., le seigle à 28 s. et
l’avoine à 4 s. l’émynal » ; ŕ f° 24 r° : « Le 19 octobre, j’ay fait mesurer dix-neuf cestiers
émyne seigle à la Grelonne, à 31 s. le cestier » ; ŕ f° 25 r° : Le 6 décembre, « j’ay achepté
pour dix sols de drogues à l’opérateur Bari, qui estoit en ville ; j’ay eu six drogues différentes
pour lesd. dix sols, avec les mémoires pour l’application » ; ŕ f° 25 v° : « Le 23 décembre,
j’ay reçeu de Mad. de Rochefort vingt et une livres quatre solz et six, pour lui faire porter de
Paris... treize aulnes dantelle d’argent ou fuseau, de trois aulnes à l’once ou environ, une
coiffe de ras de Cypre à la mode, une paire de gans garnis à la mode, de 40 s. ou environ » ;
ŕ « La despance que j’ay fait cette année va à 261 ll. Plus M. de Bach m’a perdu le canon,
bois et garniture d’un fusil, et M. de Laprade m’emprunta le grand en l’affaire de G., et l’on
me le rapporta sans rouet, ou plustost fusil, c’est un fusil entier, 24 ll. ŕ 1648, f° 27 r° : « Le
4 apvril, veuille des Rameaux, j’ay esté à Orlhac... Je n’ay eu que 29 œufs et quelques 4 s. aux
confessions ; le Purgatoire, ou cru de l’église, m’a bien vallu 25 s., mon vicaire me donna 50
œufs et j’en pris cent du Purgatoire et un goret de 4 s. » ; ŕ f° 30 v° : « J’ay despancé celle
année 100 ll., outre les grandes perles que j’ay souffertes par mes absances, tant au voyage de
Bourdeaux que Paris, et ce qu’on me doibt ». ŕ 1649, f° 32 v° : « Le 20 aoust, j’ay donné
aux R. P. Feuillants... ma chasuble de tabis à fleurs et brodée, avec la bource, palle, coussins,
le tout ne vault guère moins de quarante escus » ; ŕ f° 33 v° : « Le 27 septembre 1649, j’ay
donné collation lardée à M. le prévost, damoiseles Espinasse, Honorée du Breulh, et à la
Peschière, sa fille et fils, chez et au logis de Mad. du Breulh, qui m’a cousté 42 s. » ; ŕ f° 35
v° : « J’ay débourcé cette année 78 ll., sauf ce que j’ay presté que je pourray perdre ». ŕ
1650, f° 36 r° : Le 4 février, « le fils de M. le juge est venu voir M. le président, de la part du
sr curé de Rosiers et l’a entretenu de notre différent ; il a esté conclud qu’il payeroit cent
franc, ou donneroit un tiers du revenu avec le tiers des charges, ou prendrait deux cens
franc » ; ŕ ibid. : « Le X febvrier, j’ay preste à Louis des Escouttes, orphèvre, natif de Paris,
deux piastres, sans escrit » ; ŕ f° 39 r° : « Le 5 septembre, donné à Mad. Honorée du Breulh,
femme de M. de Chadepau, une esguille d’argent doré, avec une perle au bout, voilant 4 ll. » ;
ŕ f° 39 v° : 17 septembre, seigle vendu 37 s. le setier ; ŕ f°40 v° : « J’ay despancé cette
année 97 ll. ou environ ». ŕ 1651, f° 41 r° : « Le 16 febvrier, j’ay payé les bigneis aux
damois. du Breulh, Espinasse et Chadepau, et m’a cousté 13 s., chez M. le Président » ; ŕ f°
42 v° : « Le... X juin 1651, j’ay passé transaction avec le sr Terriou, curé de Rosiers, pour
terminer notre procès touchant ma pension sur la dite cure, par devant m re Estienne Bonet,
notaire royal, à 90 ll. par an, exempte de toutes charges ordinaires et extraordinaires » ; ŕ f°
43 v° : « Le 26 août 1651, jour de St Augustin, j’ay vendu ma pension d’Orlhac, tant froment,
seigle, avoine, vin, à M. George, de Courreize, Martinie, son beau-frère, et autres fermiers,
moyennant le prix de trois cent soixante et quinze livres » ; ŕ f° 44 r° : « Le septiesme
octobre 1651, j’ay résigné ma cure d’Orlhac à M. Jean-Baptiste Broussard, devant l’ordinaire,
et du consentement et nomination de M. Martial-François de Fénis, grand prévost en l’église
cathédralle » ; ŕ ibid. v° : « J’ay débourcé cette année environ cent douze livres seize sols ».
ŕ 1652, f° 47 r° : « Le lundy 5 aoust, j’ay cessé de vivre chez M. le Président » ; ŕ ibid. v° :
« Le jeudi 22 aoust, j’ay faict porter mes meubles au prévosté et y ay couché » ; ŕ f° 49 r° : »
Despancé 82 ll. ». ŕ 1653, f° 49 v° : Le 21 février, « j’ay envoyé au Sr Bonet, procureur, un
pain de sucre vallant 55 s., pour présent, ayant marié sa fille » ; ŕ f° 52 v° : « Despancé 66
ll. »
B19. (Registre). ŕ In-f°, 29 feuillets, papier.
1654-1661 ŕ Succession Vincent Courtet. ŕ Suite du livre de raison (Ce registre a été publié
en partie par M. A. Leroux, dans le Bulletin de la Société archéologique de la Corrèze de
1895, t. XVII, p. 512 et ss.). ŕ 1654, f° 1 r° : « Le 7 janvier 1654, j’ay reçeu une bouette de
Paris que M. Chapotot m’a envoyée, dans laquelle il y avoit demi aulne frise de Beauvais,
vallant 4 ll. ; quatre douzaines de bouttons noirs à 4 s. la douzaine, 16 s. ; trois aulnes de
gance, 7 s. 6 ; un quarteron de plumes, 8 s. ; six esguilles d’argent, 4 ll., 10 s. ; tout cela pour
moy. Plus, pour l’ami : trois colliers de perles, un de 57 perles, du prix de 165 ll., un autre de
68 perles, du prix de 120 ll., l’autre de 69 perles, du prix de 105 ll. ; plus, quatre anneaux d’or
à diamants, le diamant quarré seul, 100 ll., cellui de trois diamants, 81 ll., un de cinq
diamants, 60 ll. et le petit demi-jon de cinq diamants, 42 ll. ; plus, un reliquaire de 75 ll. Le
tout monte 758 ll. 1 s. 6 » ; ŕ ibid. v° : « Lettre de M. Chapotot, du 27 janvier, port 3 s. ; il
me mande qu’il ne peut rien rabattre de la marchandise envoyée pour l’ami » ; ŕ f° 3 v° :
« Le 14 septembre, j’ay achepté du Sr Dugal, marchant, trois aulnes e demi de serge façon de
seigneur, pour faire une sotanelle, ou prix de 4 ll. 5 s. l’aulne » ; ŕ f° 4 r° : « Le 6 novembre,
j’ay retiré une paire de souliers neufs de vache tournée que j’ay faict faire au cordonnier
Rouergue, payé 3 ll. » ; ŕ ibid. v° : « J’ay despance cette année 65 ll. 8 s., sans y comprendre
ce que je dois à M. Peschier, l’apotichaire, que je n’ay peu faire liquider ». ŕ 1655. f° 5 r° :
« Le 20 mars, j’ay achepté de chez Dugal sept aulnes de ras de Chalons, pour me faire un
manteau bastard, à 3 ll. 5 s. l’aulne » ; ŕ f° 6 v° : Le 14 août, « j’ay donné 7 ll. 10 s. à
l’honme de Ventégoul, paroisse de Seilhac, qui est allé chercher des eaux de Vic, et M.
Puyaubert luy en a donné autant. Le 26 aoust, j’ay donné au Sr Chassaignes, presbtre, 3 ll., 10
s. pour ma part de deux barils d’eau de Vic, que j’ay beue avec luy et autres, n’ayant pu aller à
Seilhac boire celles qu’y avois faict porter, à cause des émorrohides » ; ŕ f° 8 r° : « Le X
décembre 1655, j’ay eu cinquante-deux ans completz » ; ŕ ibid : « J’ay despencé cette année
112 ll. 11 s. 6 ». ŕ 1656, f° 9, v° : Le 19 mai, donné « à un compagnon orphevre parisien,
nommé Artus, 30 s. » ; ŕ f° 10 v° : le 13 juillet, « j’ay disné avec M. et Mad. Esmeri, porté
un pasté de lièvre qui m’a cousté 20 s, j’en dois la façon à Lafleur ». ŕ 1657, f° 12 v° : « Le
25 janvier, j’ai reçeu lettre de M. Quesnel du 15, port 3 s. ; il me mande que M. Chapotot luy
a baillé les quarante franc qu’il restoit à mon ami pour ce reliquaire renvoyé » ; ŕ f° 15 v° :
« Le 12 novembre 1657, j’ay achepté un mancheron, 35 s. » ; ŕ f° 16 r° : « Le X décembre
1657, j’ay reçeu, par la voye du messager d’Orilhac, une bouette longue, dans laquelle il y
avoit deux tasses d’argent et un collet, que j’ay portée toute cachettée à monsieur de
Chadepau et à sa femme qui m’avoient prié de leur faire porter » ; ŕ ibid. : « Le dernier
décembre, j’ay reçeu lettre de M. Chapotot... ; il me mande que les deux tasses poisent un
marc sept onces un gros et demi, à raison de 28 ll. le marc, montent 54 ll. 2 s., les façons,
graveures et brunissage, six livres ; il y a pour 50 s. de toille dans le collet et la façon 3 ll ;
monte tout 65 ll. 12 s. et le port 20 s. ». ŕ 1658, f° 18 v° : « Le 24 juin 1658, j’ay reçeu, par
la voye du messager d’Aurilhac, les choses suivantes que M. Chapotot m’a envoyées : une
escuelle d’argent couverte... 112 ll. 3 s. 6 ; plus une paire de bas de serge, cinq franc ; une
paire d’heures, 30 ; deux aulnes un quart férentine blanche tabisée ou persinne grise, à 3 ll. 5
s. l’aulne, v. 7 ll. 7 s. 6. ». ŕ 1659, f° 21 v° : Recette pour la fabrication du sirop de corail ;
ŕ f° 24 r° : « Le XI décembre, j’ay baillé 40 s. au tailleur Maynard, pour la façon d’un
pourpointet d’un juste-au-corps de drap de Languedoc que M. le prévost m’a porté de
Tholoze ; aye fourni une once soye, 20 s., fil demi-once 1 s. 3, huict douzains de bouttons de
chamois, à 2 s. 6 la douzaine, 20 s., trois aulnes de ras du pays à 25 s. l’aulne, 3 ll. 15 s. ». ŕ
1660, f° 25 v° : « Le 15 mars, lettre de M. Quesnel... Il me mande qu’il ne peut délivrer les
1000 ll. à mon ami, comme je l’en priois, d’autant qu’il a employé tout son or et le mien en
papier » ; ŕ f° 26 r° : Le 1er juin, « j’ay achepté un chappeau du Grand corps, qui m’a cousté
4 ll. » ; ŕ f° 26 v° : « Le samedi dernier juillet, j’ay pris deux onces de syrop de fleur de
peschier de M. Fénis, dois ; et ce pour mettre dans le premier verre de mon eau de Vic que je
debvois prendre le matin suivant ». ŕ 1661, f° 29 r° ; « J’ay faict mon testament et faict
l’hostel-Dieu de Tulle mon héritier, et y veux estre enterré, et prie M. le prévost de faire mes
honneurs en cas d’accident, luy donnant, pour cet effect, 366 ll. qu’il me reste de compte
final ; reçeu par de Bernard, notaire royal, duquel il y a coppie dans la liette où est mon plus
précieux, cachette et mis entre les mains du Sr Blaise Darluc, mon bon ami, pour le
représenter en tenpts et lieu... »
B20. (Liasse). ŕ 23 pièces, papier.
1689-1721 ŕ Succession Étienne Rivière. ŕ Presbytère de Corrèze. ŕ Obligations
souscrites en faveur d’Étienne Rivière, prieur-curé de Corrèze, par un grand nombre
d’habitants de la dite paroisse, en vertu desquelles ces derniers s’engagent à contribuer pour
des sommes diverses, aux frais d’acquisition ou de construction d’une « maison presbitérale »
(avril-mai 1689). ŕ Rôle des souscripteurs répartis dans les villages de Bouysse, Reygnac,
Brousse, le Bech, la Borie d’Urlan, la Chastre, la Prade, Soulier, Puynède, les Combes,
Malleret, Soularue, Besson, Viers, le Chastang, l’Hospital, Miel, Vernat, la Nouaille,
Salagnac, Aulhac, Cayreix, Neupont, Crespiange, Laborde, la Borie, Queyrie, Corrèze. ŕ
Achat par Étienne Rivière à Léonard Fraysse, notaire à Corrèze, d’une maison et d’un jardin
appelé du Puyalescure, le tout de la contenance d’une éminée, et d’un autre jardin contenant,
une coupade, moyennant 800 ll. (14 septembre 1689). ŕ Etat des sommes reçues par le prieur
de Corrèze sur les 1200 ll. que ses paroissiens avaient résolu de lui verser, en vue de
l’acquisition de la maison et des jardins de Léonard Fraysse et de leur transformation en
presbytère (8 août 1710). ŕ Rôle des « petits de Corrèze » dont le montant des cotisations
s’est élevé à 73 ll. : « a payé en fer le mareschal de la porte du four, 2 ll.... ; Pierre Cordonié a
payé tout en souliés, 1 l. 10 s.... ; Braquilianges teinturié, a payé en orge du jardin, 2 ll. 10
s.... ; a payé tout en muraille Jean Padegie, dit Chabriau, 1 l. » ; etc. ŕ Rôle « des petits de la
campagne : ... Pierre Mascombes, cardeur, a promis un arbre nu bois à brusler... ; Françoise
Laporte, 15 s., a payé neuf sols en œufs » ; etc. ŕ Rôle du presbytère renfermant un état des
sommes dépensées en aménagements, un autre des sommes payées par les paroissiens de
Corrèze et un troisième des sommes restées dues par ces derniers (3 décembre 1716). ŕ
Eglise de Corrèze. ŕ « Estat de ce que j’ay reçu de l’église, chapeles et confréries de la
parroisse de Corréze : de M. le curé de Meyriniat, pour le tabernacle à luy vandu par la
parroisse pour ayder à faire le rétable, cent seze livres, vers le treze aoust 1690 » ; août 1714,
de la chapelle Notre-Dame du Pont, 121 ll. 17 s. 6 d. ; des syndics de l’église, 125 ll. 6 s. 8 d. ;
« renages ou lieutenances », 26 ll. 5 s. ; anciennes dettes du Purgatoire, 242 ll. ; etc. « Estat de
ce que j’ay despansé pour l’église et confréries et chapeles de Corréze » : de 1690 à 1692, à
M. Tournié, sculpteur du rétable, 145 ll. 7 s. ; 1691, pour le tableau du rosaire, 2 ll ; 4 octobre
1700, pour dorer le tabernacle, 290 ll ; 25 mars 1701, pour le porter à Tulle et le rapporter, 5
ll. 7 s. 6 d. ; 10 juillet 1707, « pour changer le porte-Dieu », 10 ll. ; 28 juillet 1712, « pour le
pied du soleil », 16 ll. ; 8 septembre 1709, 2 devants d’autel peints, 15 ll. ; 17 décembre 1707,
« cigogne de la grand porte de l’église », 2 ll. 15 s. ; 24 avril 1712, tapis pour les pupitres du
chœur, 10 ll ; six chasubles de camelot assorties, 72 ll ; 1705, deux nappes fines d’autel, 12
ll. ; pour la dorure du rétable et les peintures du chœur et de la chaire : au doreur, 220 ll ;
nourriture et linge du doreur et de sa femme, pendant près de six mois, 150 ll. ; linge et
nourriture de M. Plasse, 65 ll. ; fournitures et couleurs de Tulle, 288 ll ; or, argent ou cinabre
de Toulouse, 120 ll ; machine pour monter et descendre les rideaux, 3 ll. 10 s. ; etc. ŕ
Extraits de comptes concernant l’église et le presbytère de Corrèze. ŕ Mémoire de la recette
et de la dépense : « Reçu de M. du Chassein... pour legs de Mlle sa belle-mère, la conseillère
de Plasse, cent livres donnés à la réparation de nostre église... ; reçu pour le presbytère, 1007
ll ; fourni pour le rétable 896 ll. ; plusieurs menus employs, 1835 ll. 3 s.9d. ; employé au
presbitère, 4600 ll.10 s. ». Total de la recette, 1447 ll. 15 s. 4d., et total de la dépense, 7331 ll.
13 s. 9 d. (11 décembre 1717). ŕ Prix fait avec Roche, doreur de Tulle, pour dorer le
tabernacle de l’église de Corrèze, moyennant 290 ll. : « Le fons sera bleu... toutte
l’architecture sera d’or, touttes les draperies des figures seront aussy d’or, les doublures seront
vertes et rouges sur l’argent ; touts les ornements, fleurs et feuillages seront or, vert et rouge,
le tout sur l’argent, la porte du tabernacle sers toutte d’or et le fons en feuillage ; touts les
visages, pieds et mains seront de carnations ; les huit chandeliers seront dorés conformément
au tabernacle ; les deus bustes des Stea Radegonde et Catherine, qui sont sur les portes de la
sacristie, seront dorés avec leurs pieds et feuillages » (4 octobre 1700). ŕ Prix fait avec Jean
Duchesne, maître doreur, pour dorer et peindre le rétable de l’église de Corrèze, aux
conditions suivantes : 220 ll, la fourniture des couleurs et autres ingrédients, et enfin le
logement et la nourriture du doreur et de sa femme (20 mars 1714). ŕ Vicaire. ŕ
Conventions entre Étienne Rivière, prieur de Corrèze, et M. Dumond, prêtre, en vertu
desquelles ce dernier accepte de remplir les fonctions de vicaire, en retour de quoi, le dit
prieur lui délaisse la jouissance de tout son casuel et de sa part du revenu de la communauté,
et en outre, s’engage à parfaire la somme de 135 ll, au cas où celle-ci ne serait pas atteinte
dans ces conditions (30 décembre 1688). ŕ Autres conventions établies entre les susdits, sur
des bases plus avantageuses pour le vicaire (1689-1693). ŕ Accord entre Étienne Rivière,
d’une part, et les sieurs Leymarie et Soulier, d’autre part, relativement aux fonctions de
vicaire remplies par ces derniers dans la paroisse de Corrèze (11 janvier 1721). ŕ Remise par
François Talin, syndic du Purgatoire, de la somme de 110 ll., « pour éviter les diminutions et
pour employer à la construction du pont de Nostre-Dame de Salut » (22 septembre 1716).
B21. (Liasse). ŕ 30 pièces (1 imprimée), papier.
1692-1713 ŕ Succession Étienne Rivière. ŕ Pauvres de Corrèze. ŕ Liste de 50 notables
habitants de la paroisse de Corrèze, auxquels il est ordonné de faire voiturer, de Mouleydier
(Périgord) à Corrèze, la quantité de 100 setiers de seigle, mesure de Limoges, donnés par le
roi, « chacun sa cotité de blé, comme il est porté dans le présent estat, afin qu’il soit mis dans
un magasin qui sera à cet effet estably dans la dite ville de Corèze pour estre distribué en pain
par M. le prieur et deux des principaux habitants qu’il choisira » (15 avril 1692). ŕ
Assemblée des habitants de la ville et paroisse de Corrèze, en laquelle « a esté fait le
dénombrement des pauvres de la ditte ville et parroisse, et taxe pour leur subsistance, à
commancer le premier may jusqu’au dernier juin, à raison de deux sols six deniers pour
chaque pauvre ou une livre de pain par jour, les dits pauvres en nombre de cent soixante-dix
ou environ, et la dite subsistance revenant à la somme de douze cent nonante-six livres cinq
sols ». Suit un état de ce que chaque contribuables doit fournir : le prieur, 150 ll. ; le conseiller
Plasse, 45 ll. ; le juge, 30 ll. ; M. de la Farge, 45 ll. ; le duc de Ventadour, baron de Corrèze, et
ses fermiers, 200 ll. ; le commandeur de Carlat, 130 ll. ; le séminaire de Tulle, 80 ll. ; le
prévôt de Clergoux, 14 ll. ; M. de Viers, 100 ll ; etc. (19 avril 1694). ŕ 3 listes de pauvres de
la paroisse de Corrèze (1699). ŕ « Distribution des 100 ll. qu’ay reçus », faite sous forme
d’argent, blé ou viande (1706). ŕ « Dénombrement des pauvres de la ville et parroisse de
Corrèze fait... en l’assemblée des habitans de la ville et parroisse de Corrèze, au désir de
l’arrest de la cour du parlement de Bourdeaux, du huitième du présent mois, et ordonnance de
monseigneur l’intendant, du quinse du courant, fait dans la place publique de Corrèze, par
monsieur le juge, procureur d’office, sendics et autres principaux habitans y assemblés, à
l’issue de la grand’messe » (26 mai 1709). ŕ Etat de ce que chaque contribuable doit fournir
pour l’entretien des pauvres, depuis le 1er juin jusqu’au 1er août, à raison d’une livre de pain
par jour et par pauvre, la livre de pain revenant à 20 deniers et le nombre des pauvres
s’élevant à 212, soit en tout 1070 ll. Le prince de Rohan-Soubise et le commandeur de Carlat,
taxés le premier à 200 ll. et le second à 100 ll., ont eu, sur les représentations de leurs fermiers
ou procureurs, leurs contributions respectives modérées à 140 et 70 ll. (mai-juillet 1709). ŕ
Ordonnance de Guy Carré, intendant de la généralité de Limoges, portant que les curés seront
tenus de dresser un rôle des pauvres de leurs paroisses, ainsi qu’un étal des gens aisés, de
communiquer ces états aux juges, officiers et syndics des dites paroisses, puis de les retourner,
dans huitaine, au subdélégué de l’intendant, et ce, sous peine de 30 ll. d’amende (24 février
1710). ŕ Listes de pauvres (1710). ŕ Dénombrement des pauvres de la paroisse de Corrèze,
au nombre de 62, et répartition de la taxe de 320 ll. nécessaire a leur subsistance, depuis le 11
juin « jusque à l’ouverture de la récolte » (11 juin 1713). ŕ Vente par Étienne Rivière, de 25
setiers de seigle, mesure de Tulle, à raison de 4 ll. le setier, au lieu de 4 ll. 10 s. sa valeur
réelle, à Jean de Plasse du Chassain, conseiller au présidial de Tulle et commissaire député
pour l’achat des grains qu’il a plu au roi d’accorder par forme de prêt, pour ensemencer les
terres des pauvres (11 octobre 1712).
B22. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 168 pièces, papier.
1688-1721 ŕ Succession Étienne Rivière. ŕ Fermages et comptes. ŕ « Estat des meubles
meublans délaisés par M. et Madelle de Poissac au prieur de Couréze, dans leur maison de
Courèze » (5 juillet 1688). ŕ Quittances délivrées au prieur de Corrèze, par Jean-Baptiste
Jaucen, seigneur de Poissac, pour fermage du pré de Gilet se montant à 48 ll. par an (16991705). ŕ Quittance de 54 ll, signée Maynard, pour jouissance du pré Monteil pendant un an
(7 mars 1703). ŕ Ferme consentie par Jean de Plasse du Chassain au prieur de Corrèze, d’un
pré appelé del riou de Bar et d’une grange, terre et bois tenant ensemble, appelés des Orbigiés,
pour 4 années et à raison de 55 ll. par an (10 juin 1704). ŕ Ferme du même domaine,
moyennant 38 ll. 10 s. (1709-1715). ŕ Quittances de diverses sommes payées par Étienne
Rivière à M. de Saint-Jal, pour fermage du Pradel, soit 10 ll. 10 s., chaque année (1716-1720).
ŕ Ferme en faveur de divers par le prieur de Corrèze, de toutes les dîmes lui appartenant
dans la paroisse, réserve faite « des laines et fromages et des proférants de Viers et de
Salaignac », pour 9 années, au prix annuel de 1200 ll, 200 setiers de seigle et 100 ras d’avoine
(7 juillet 1715). ŕ Quittances de plusieurs sommes de 100 ll. payées par Étienne Rivière, en
déduction de ce qu’il avait donné par contrat de mariage à sa sœur Marie, femme de J.-B. de
Larue, sieur de Faugère (1691-1693). ŕ Obligation de 20 ll. 10 s. 8 d. en faveur d’Étienne
Rivière par François Lidoué, laboureur du village du Peuch (2 janvier 1708). ŕ Obligation
collective d’un certain nombre d’habitants de la paroisse de Corrèze, en faveur du prieur de la
dite paroisse, pour diverses sommes représentant le prix du seigle qui leur a été vendu par ce
dernier, pour semer. Une note du bas de la page, signée Rivière, prieur, porte ces mots : « Je
donne à chacun de ceux qui doivent ce qu’ils se trouveront devoir lors de mon décès et
prieront pour moy » (17 octobre 1709). ŕ Petit cahier de comptes renfermant le détail des
sommes dues au prieur (1696-1710). ŕ Autre cahier mentionnant les quantités de blé noir,
châtaignes, pommes, noix, et glands perçues par le prieur (1705-1719). ŕ Quittances
délivrées au prieur de St-Martial de Corrèze : par le syndic du collège de Limoges, en retour
du paiement d’une redevance de 7 ll. due au dit collège, à cause du prieuré d’Aureil, dont
dépendait le prieuré-cure de Corrèze (1698-1720) ; ŕ par le duc de Ventadour, ou son
fermier, pour 2 setiers de seigle, qu’il percevait à titre de dîme sur le ténement de Peyrissac
(1690-1718) ; ŕ par Deplasse et Labonne, curés de Vitrac, pour 2 setiers de seigle et 4 ras
d’avoine, mesure de Tulle, que les dits curés avaient coutume de lever sur le village de
Bouysse (1691-1721) ; ŕ par Soulier, vicaire de Corrèze. pour ses honoraires à raison de 10
ll. par mois (1719-1720) ; ŕ pour paiement des droits d’amortissement, don gratuit, décimes
ecclésiastiques, etc. (1688-1721) ; ŕ pour paiement des droits provenant des registres de
baptêmes, mariages et sépultures. (La quittance de l’année 1692 porte que la paroisse de
Corrèze était alors composée de 250 feux) (1692-1708). ŕ Correspondance avec divers
(1713-1715). ŕ Lettre de M. l’abbé Brivezac adressée de Paris au prieur : « La mort de la
reine d’Angleterre a été une source de nouvelles qui n’ont encore aucune certitude... On craint
fort de tout cela une nouvelle guerre. Le roy a fait son testament qu’il a envoyé à son
parlement, scellé de sept cachets ; il fut déposé, lundy dernier, dans la tour du palais, et muré
jusqu’après sa mort... Voilà, Monsieur, toutes les nouvelles de Paris, avec une cherté
surprenante de toutes sortes de choses... » (1er septembre 1714).
B23. (Liasse). ŕ 2 pièces et un cahier in-8° 2 feuillets, papier.
1721 ŕ Succession Étienne Rivière. ŕ Testament et incentaire. ŕ Codicille d’Étienne
Rivière, docteur en théologie, prieur-curé de Corrèze, par lequel il déclare vouloir que les
sommes nécessaires pour payer les amortissements, indemnités et autres charges provenant
des acquisitions qu’il a faites, soient acquittées par une réduction proportionnelle de tous les
legs portés dans son testament ; et en outre augmente d’une somme de 100 ll., non soumise à
réduction, le légal de 56 ll. fait à sa sœur de St-Amable (24 septembre 1721). ŕ Inventaire
des biens, meubles et effets laissés par messire Étienne Rivière, a son frère Martin Rivière,
conseiller doyen au siège sénéchal de Tulle et institué son héritier universel par testament du
15 avril 1721, à charge par ce dernier d’acquitter divers legs et de céder à l’hôpital général de
Tulle tout le reste des biens, sauf ceux « du paternel et patrimonial » qui doivent demeurer en
entier au dit héritier. Dans la cuisine (f° 2 r° et ss.) : ustensiles divers, pots de terre noire,
blanche et du pays, « une mais à faire la paste avec son couvert et aspe, ... sur quatre pieds et
le tout de bois de chêne..., et dedans s’est trouvé un rascle-maix... ; plus, deux bistourtiers,
d’un pied et demi ou environ de bois de noier... ; plus, un couteau appellé macher, de près
d’un pied de long et de six tavers (sic) doits de large... ; plus, autre petitte broche de fer pour
la menuée volalie ou oiseaux... ; plus, un cofre pour le sel ferment avec un petit loquet, avec
sa clef, dans lequel s’est trouvé une bonne quarte de sel » ; bassins, chauderons et tourtières
de cuivre rouge ou jaune. Dans l’écurie (f° 4 r°) : un cheval gris pommelé avec son
harnachement. Dans une chambre sur la droite et de plein-pied (f° 4 v° et ss.) : lits, tables,
bancs, « une paire de paniers, scive benastes, demi uzé, avec deux cadenats », bouteilles
d’étain, flacons, carafes, burettes, « plus, onze chiezes de paille, fasson d’Angoulême et du
présant païs, demi uzées ; plus, cinq pots de chambre de plom pesant en tout douze livres... ;
plus, deux chandeliers d’étain fin, de figure octogone, demi uzés ». Dans la boulangerie (f° 6
v°), entre autres choses : « un cofre à passer la farine, scive passadour, avec méchante serviete
devant ». Dans la cave (ibid.) : « une barique d’un mui ou environ, remplie d’un vin de Puyd’Arnac ou St-Silvain mêlé, couleur rouge ; plus, une autre barique d’un muy ou environ,
pleine de vin de Monsseau... de laquelle ont boit présantement ; plus, autre barique... de vin de
St-Silvein, duquel ont boit aussi actuelement... ». Dans une chambre du second étage (f° 7
r°) : un lit garni et une table. Dans la chambre servant au vicaire (f° 7 v°) : lit, table, « plus un
méchant prie-Dieu de charpente n’i aiant de planches qu’à trois côtés et le devant estant fermé
par un méchant vieux devant d’otel rouge tout déchiré ». Dans une autre chambre à main
droite (f° 8 r° et ss.) : « un lit avec son bois fait en fasson de couchete en colomne torsse... ;
plus, une table de bois de chastenier... avec son plian et un tapis à fleur, de laine, fabrique
d’Aubusson... ; plus, titrac de bois du présant païs, avsc ces trante tables, deux cornes et deux
daix, fermant avec un petit crochet... ; neuf paniers d’ogier peinturés, servant pour desser,
garny de papier marbré ; plus, cinq paniers rons d’ogier et un autre en ovale, aussi propres à
servir du fruit » ; nombreuses pièces de vaisselle de bon étain et pesant en tout 157 livres un
quart ; plus, une grande cuiller « potagère », 2 cuillers « pour ragous », 12 fourchettes et 12
cuillers communes, une petite boîte, le tout d’argent pesant 8 marcs trois quarts. Dans un
cabinet attenant à la chambre du prieur (f° 9 v° et ss.) : 77 « linsseuls de toille du pays », 68
chemises, 19 nappes ouvragées et 10 unies, 9 douzaines de serviettes ouvragées et 8
douzaines unies, 10 aunes un quart de toile grise du pays. Dans la chambre du prieur située
au-dessus de la cuisine et de l’écurie (f° 10 v°), entre autres choses : « onze chiezes de
menuzerye de noyer garnyes de tapisseryes, fasson d’Aubusson ; plus, deux fauteuls, aussi de
menuzerye, l’un garni de dites tapisserye d’Aubusson à fleurs et l’autre d’une mouquete à
bandes de fleurs rouges et vertes... ; cheminée revêtuée d’haut en bas de menuzerie, avec deux
ouvrages d’esculture, à fleurs, dorés et vernys, atachés à la dite cheminée ; plus, sur le bort
d’icelle, une garniture de verre blanc moucheté de rouge, compozé en urnes, oublis ou
goubelets de dix-neuf piesses ». Dans un autre cabinet (f° 12 r° et ss.) : objets très variés,
« une petite tabatière de bui faite en fasson de glan avec un chiflet... ; plus, des petites tabletes
de craion ; plus, un parassol de toile cirée, presque neuf ; plus, une cafetière de cuivre
rouge » ; plusieurs sacs renfermant de nombreuses pièces de monnaie, des livres-journaux,
lièves de rentes, contrats, quittances, etc. Dans le grenier (f° 18 r° et ss.) : 165 setiers de
seigle, 40 éminaux d’avoine, pois verts, « mongetes » et froment, objets divers, 32 chaussons
de toile ou « faits à la broche », 8 chaussettes de toile du pays, 22 coiffes de nuit, « plus,
quatre mouchoirs de mesme toille, et un de lucarnat et un de toille ouvrée en serviete », 95
petits collets de prêtre, 163 manchettes plates pour prêtre, « une perruque clere pour prêtre,
demi uzée, plus, trois calotes de chanvre faites à la broche, pour maitre soubs des
perruques... ; plus, une paire de gietres de couti avec leurs éperons... ; plus, une cane de jon
avec sa pomme de coco.., ; plus, un moulin à caphé de fer blanc, avec environ une gonchée de
feuves de cafet non moulées... ; plus, une robe de chambre d’une étofe de soye, appellée
bourg, à petites rées de diverses couleurs... ; plus, un bonnet de nuit blanc, de sigonye, double,
demi uzé ; plus, autre bonnet blanc, double, façon de St-Marsso, fort uzé ; plus, des petites
orilietes faites à la broche, fasson et de laine du pays minime » ; paires de bas, « fasson de StMarsso » ; « un manchon noir de chien, fouré d’une peau blanche... ; plus, une petite pierre
d’agate, en auvale, de grandeur d’un petit denier, gravée d’une figure humene, la dite pierre,
couleur sombre mêlée de blanc, traversée d’une pointe rougeâtre ». Dans la grange : une petite
cuve, un pourceau de belle taille, 9 charretées de foin, 20 charretées de bois de châtaigner, etc.
(13 octobre 1721).
B24. (Liasse). ŕ 6 pièces, parchemin ; 48 pièces papier.
1658-1741 ŕ Succession Étienne Rivière. ŕ Liquidation. ŕ « Estat des sommes restées ès
mains du sieur Rivière, lors de la confection de l’inventaire des effets de feu Me Estienne
Rivière, son frère », au total 1724 ll. 14 s. 1 d. « Estat de la despance » : 1611 ll. 6 s. 8 d. ŕ
« Estat des registres des baptesmes, etc., délivrés à M. Darluc de Gramond, prieur de
Corrèze » (4 novembre 1721). ŕ Etat des habits remis par M. Rivière à M. Darluc, pour être
distribués aux pauvres de la paroisse de Corrèze (6 novembre 1721). ŕ Quittances des
légataires d’Étienne Rivière, qui pour la plupart ont reçu 50 ll. (1721-1722). ŕ Contraintes et
poursuites exercées contre le prieur de Corrèze et la confrérie du Purgatoire, en vue du
recouvrement des droits d’amortissement réclamés au premier sur le presbitère et à la seconde
sur 3 prés, qui leur avaient été légués par Étienne Rivière, et ce, a raison d’un sixième de la
valeur d’estimation des dits biens, soit 100 ll. et 66 ll. 13 s. 4 d. (1723-1725). ŕ Requête de
l’hôpital de Tulle à l’intendant du Limousin, dans le but d’obtenir, en premier lieu, la
cessation des poursuites dirigées contre le prieur et le Purgatoire à cause des amortissements
et en second lieu, d’être dispensé d’acquitter ces droits qu’il a charge, comme héritier, de
payer, dans le cas où ils seraient recherchés. Rejet de la requête (1727). ŕ Saisie entre les
mains de Louise Moussour, fermière du four de la Barrière, et entre celles d’Antoine Sales,
fermier du moulin à farine du pont de la Barrière, des prix de fermage des dits four et moulin
appartenant à l’hôpital, en nantissement des 166 ll. dues par ce dernier, pour droits
d’amortissement (23 juin 1728). ŕ Quittance de paiement de ces droits (8 juillet 1728). ŕ
Obligation de 300 ll. en faveur d’Anne Rigal, de Tulle, par Jean Puyaubert, bourgeois de
Tulle, et Pierre Druliolle, père et fils, notaires de Favars (9 juillet 1658). ŕ Donation de 2.300
ll. faite par Anne Rigal aux religieuses de Ste-Claire de Tulle, à charge par elles de la recevoir
dans leur monastère, « pour y vivre le reste de ses jours, en qualité de sœur de cœur » (10
octobre 1671). ŕ Procédure des Clarisses contre Pierre Druliolle et Marguerite Vincent,
petite-fille de ce dernier et femme d’Antoine Dupeyron, d’une part, Jean Puyaubert et sa fille
Jeanne, femme de Pierre Lacombe, d’autre part, à cause de la créance susdite (1675-1729). ŕ
Obligation souscrite par sœur Marie Pacifique de Jésus, abbesse du couvent de Ste-Claire, et
les sœurs « conseillières discrettes du mesme monastaire », en faveur des directeurs de
l’hôpital général de Tulle, pour une somme de 4.569 ll. 4 s. 6 d. faisant partie de la succession
d’Étienne Rivière, à cause de prêt fait aux dites religieuses par le prieur de Corrèze, suivant
acte en date du 13 février 1720 (23 février 1722). ŕ Transport par les Clarisses à l’hôpital, de
la créance Puyaubert et Druliolle, se montant à la somme de 805 ll. 8 s. 8 d., pour acquit des
intérêts échus des 4.569 ll. dues par les dites religieuses (31 janvier 1735). ŕ Procédure de
l’hôpital, au sujet de la créance Puyaubert et Druliolle (1735-1741).
B25. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 31 pièces, papier.
1771-1826 ŕ Succession Jean Brivezac ŕ Procédure poursuivie par Jean Brivezac, ancien
curé de St-Bonnet-Avalouze et vicaire de St-Jacques de Sempsac, paroisse du Lonzac, contre
Catherine de Lascaux, femme de Pierre Poumier, procureur d’office de la prévôté de La
Valette, Jean Mourie, procureur en la juridiction de La Valette, et Jean Geneste, dit Lafleur,
du village du Peuch, à qui, en leur qualité de principaux tenanciers du ténement de la chapelle
de St-Jacques de Sempsac, le dit sieur Brivezac, réclamait le paiement, avec les arrérages
depuis 1710, de la rente due au vicaire, suivant reconnaissance datée du 20 août 1513, c’est-àdire 10 setiers de seigle, mesure de Tulle et 40 sols d’argent (1722-1726). ŕ Sentence du
sénéchal d’Uzerche faisant droit aux réclamations du vicaire (1723). ŕ Extrait du testament
de Jean Brivezac par lequel il institue pour son héritière su nièce Françoise Brivezac, femme
de Jean-Martial Ducher, marchand orfèvre, et lègue à l’hôpital général de Tulle les arrérages
de rente qui lui seront dus, lors de son décès, sur la vicairie de St-Jacques de Sempsac
desservie en l’église paroissiale du Lonzac (21 mars 1724). ŕ « Extrait de la palpe du village
del Peucht, parroisse du Lonzat, pour scavoir ce que chaque tenancier doit de rente à monsieur
le prévost de Valette, à monsieur Materre et à la vicairie de Sempsat » (9 juin 1671). ŕ
« Liève de la vicairie de St-Sac, pour 1726 ». Les tenanciers habitaient le bourg du Lonzac, le
Peuch, Dursas et le Chatenet (1726). ŕ Divers états « de ce qui est resté à l’hospital de Tulle
sur les tenanciers de la vicairie de St-Jaques de St-Sac déservie dans l’église de Lonzat », avec
des annotations relatives à la solvabilité des tenanciers et aux moyens de les faire payer. Le
total des arrérages, d’après un de ces états, s’élevait à la somme de 520 ll. 8 d.
B26. (Liasse) ŕ 2 registres In-4°, 116 et 422 feuillets, et 11 pièces, papier.
1761-1764 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ « Procès-verbal contenant l’inventaire
et estimation des meubles et effets de feu M. d’Autichamp, évêque de Tulle ». ŕ F° 1 r° :
Requête adressée au lieutenant général au siège de Tulle par le procureur du roi, se disant
« informé, dans ce moment, par le son lugubre des cloches et, plus encore, par le cris d’une
douleur universelle, de la mort de M. François de Beaumont d’Autichamp », pour que les
scellés soient apposés « sur les archives, armoires, cabinets et autres endroits susceptibles de
scellé », au palais épiscopal et au château de la Morguie (11 novembre 1761). ŕ F° 2 r° :
Procès-verbal d’apposition des scellés au palais épiscopal. ŕ F° 6 v° : Id., au château de la
Morguie. ŕ F° 12 r° : Supplique des administrateurs de l’hôpital général, héritiers universels
de l’évêque de Tulle en vertu de son testament du 30 juillet 1753, mais n’acceptant la dite
hérédité que sous bénéfice d’inventaire, afin que les scellés soient levés et qu’il soit fait un
inventaire des meubles. ŕ F° 13 r° : Prise en considération de la susdite requête (9 janvier
1762). ŕ F° 16 r° : Procuration de Louis de Beaumont, chevalier d’Autichamp, brigadier des
armées du roi, à M. de la Selve, grand-chantre, vicaire général et official du diocèse de Tulle,
pour assister à la levée des scellés apposés sur les meubles de l’évêque, son frère (27
novembre 1761). ŕ F° 17 r° : Lettre adressée au même de la Selve par le marquis de Lagarde,
de Carpentras, neveu de M. d’Autichamp et l’un de ses légataires, dans laquelle il déclare
consentir à la levée des scellés (6 décembre 1761). ŕ F°18 v° : Inventaire estimatif des
meubles trouvés au palais épiscopal, à commencer par la salle basse, située au rez-dechaussée (f° 21 r°) : « une tapisserie autour de lad. salle, de cuir doré, en cinq pièces
encadrées dans la boiserie », estimée 50 ll. ; une litière à une place, 500 ll. et une autre à 2
places, 130 ll. Dans le salon (f° 22 v° et ss.) : « trois cristaux dont le fonds est en glace, avec
tous leurs assortiments en verre, figure de porcelaine, les dits trois cristaux argentés dans tous
les coins » avec « des bouquets et autres colifichets servant à l’ornement des cristaux, pour le
dessert », 60 ll. ; 3 plateaux à la chinoise, 30 ll. ; 26 assiettes de porcelaine, 52 ll. ; deux
sceaux de fayence a rafraîchir le vin, 40 s. Dans la chambre habitée par le chevalier
d’Autichamp (f° 24 r° et v°) : une tapisserie de verdure, de la manufacture d’Aubusson, en six
pièces, 96 ll. Dans la cuisine et dans l’office (f° 26 v° et ss.) : casseroles, marmittes, cuillers à
pot et autres ustensiles, généralement en cuivre rouge ; vaisselle d’étain et vaisselle de
fayence, dont 12 assiettes aux armes de l’évêque ; dans un placard, deux livres et demi de
pistache, une livré et demi de truffes sèches, 2 petites boîtes d’anis de Verdun, 2 autres petites
boîtes carrées de confitures de Clermont, 2 livres de « vormiselli », etc. Dans la grande salle
(f° 33 v° et ss.) : 15 fauteuils à la moderne, garnis de tapisserie au petit point, estimés 600 ll. ;
un sopha de même qualité, 100 ll. ; un tapis de Turquie, 80 ll. ; « une grande et belle glasse,
avec ses bordures dorées entremêlées d’autres petites glaces, avec son chaperon », 600 ll. ;
« six pièces de tapisserie de Flandre, à vazes et à bouquets 600 ll ; « plus, neuf portraits, avec
leurs cadres dorés, estimés ensemble la somme de quatre cent trente-deux livres ; plus, deux
tableaux, l’un représentant St Charles Borromée et l’autre le Crucifiement, estimés ensemble
trois cent livres, les dits portraits et tableaux ainsi appréciés par le Sr Jacques Vergne, peintre
de cette ville ». Dans une chambre voisine (f° 34 v°) : « une commode, à deux tiroirs, peinte
en mosaïque, avec ses coins, pièces et autres ornements en cuivre doré », 135 ll ; un Christ
d’ivoire, avec un bénitier d’émail, 24 ll. ; un lit à l’impériale, garni de moire, 200 ll. ; « un
tableau représentant feu M. d’Autichamp, évêque de Tulle, avec un cadre doré, estimé
quarante-huit livres, que les srs directeurs de l’hôpital ont demandé leur être remis ». Dans un
cabinet voisin (f° 35 r°) : une table à pied de biche, 4 ll. ; un lit à la turque, 60 ll. Dans les
chambres des domestiques au premier étage du petit corps de logis neuf (f° 36 r°) : deux lits,
un grand à quenouille et un petit à tombeau, estimés garnis 72 ll. et 50 ll. Dans un cabinet sur
la rue (f° 37 r°) : « un lard dont son poids s’est trouvé être de cinquante-six livres ; plus, la
tête étant dans un baquet, avec la saumure, a pesé neuf livres et demy ; plus, quatre jambons
dans la dite saumure, pesants ensemble trente-cinq livres ; plus, un grand pot de terre remply
jusques environ moitié de graisse fine et pesant avec le dit pot vingt livres, le dit lard, tête,
jambons et graisse, le tout estimé ensemble, la somme de vingt-huit livres ». Dans un autre
cabinet (ibid.) : 36 livres de café des îles, 52 ll ; 4 pains de sucre, pesant 12 livres un quart,
estimés 18 ll. ; linge de table, estimé par les demoiselles Antoinette Sage et Louise Duval,
femme du sieur Sage jeune, marchandes de Tulle. Dans l’appartement supérieur du même
corps de logis (f° 38 v° et ss.) : une tapisserie de damas d’Abbeville, 45 ll ; un trumeau
composé de 3 pièces de glace, l’une au-dessus de l’autre, avec son cadre peint, 90 ll ; dans la
seconde chambre : un lit en baldaquin, 4 fauteuils et deux chaises, 800 ll. Dans la chapelle (f°
41 r° et ss.) : 8 chaises et un fauteuil « ayant leurs garnitures de damas d’Abbeville », 95 ll ;
un devant d’autel de cuir argenté et doré, avec un petit tableau de la Vierge dans le milieu,
non estimé ; divers ornements légués aux églises de Laguenne et de Ste-Féréole et au
séminaire. Dans l’antichambre de l’appartement épiscopal (f° 46 v°) : une vieille tapisserie de
verdure en 5 pièces, à fil double, 120 ll. Dans une chambre de l’appartement (f° 47 r°) : lit à
l’impériale garni, 300 ll ; 2 portraits de famille, 48 ll. ; 2 chaises de salin, dédiées à M.
l’évêque, avec leurs cadres dorés, 28 ll. Dans uu cabinet (f° 48 v°) : 4 pièces de tapisserie de
point de Hongrie, 120 ll. ; 4 autres pièces de tapisserie de verdure, 80 ll ; autre pièce de
tapisserie de Flandre, portant un vase, usée et rapiécée, 8 ll. Dans la chambre où l’argenterie
avait été transportée (f° 50 r° et ss.), entre autres pièces : « une écuelle, avec son couvert
façonné en chous-fleurs, et deux plats à bordure », estimés 615 ll. 12 s. 6 d. ; flambeaux,
salières, cuillers, fourchettes, cafetières, etc., estimés ensemble 3.069 ll., le tout apprécié par
Jean-Louis Ducher, marchand orfèvre de Tulle. Dans la chambre de l’aumônier (f° 53 r°) :
« deux vieilles pantes de mauvaise tapisserie de Bergame, estimées six livres ». Dans la cave
(f° 56 v°) : 140 bouteilles de vin blanc commun, du Limousin, 49 ll. ; 43 bouteilles de vin de
Lunel ou muscat, 43 ll. ; 24 bouteilles « de vin d’Espagne, Canary, Ransiot ou Malaga », 48
ll. ; 20 bouteilles d’eau-de-vie d’Andaye, 20 ll. ŕ F° 58 r° : Inventaire estimatif des meubles
du château de la Morguie. Dans la grande salle (f° 59 v° et ss.) : 6 pièces de tapisserie de cuir
doré, couvrant presque les murs de la salle, 50 ll ; meubles et objets divers. Dans une chambre
voisine (f° 60 v°) : 2 tableaux représentant, l’un l’image de St Jean et l’autre un panier de
différents fruits, 12 ll. Autre chambre (f° 61 v°) : tapisserie de verdure en six pièces, 200 ll. ;
un petit tableau point sur le marbre blanc, avec son cadre doré, 3 ll. Autre chambre occupée
par le maître d’hôlel (f° 62 r°) : 12 couteaux « garnis d’argent, avec leurs manches de
porcelaine » ; « une boulle d’étein à réchauffer les malades », 6 ll. « Salon à manger » et salle
de billard (f° 63 v°). Chambre du 1er étage (f° 64 r°) : « deux lits jumaux, dont le fond est
d’une étoffe de laine bleue damazée, avec leurs courte-pointes de mesme étoffe, garnis de
petits rubans jaunes, leurs rideaux d’une étoffe jeaune, garnis de petits rubans bleux..., estimés
chacun la somme de cent vingt-cinq livres » ; 6 pièces de tapisserie de Flandre, à grands
personnages, 180 ll. Chambre voisine (f° 64 v°) : « un lit garni en dedans de tafetas jaune et
garni de petites bandes de tapisserie de point de Hongrie... », 50 ll. Chapelle (f° 68 v°).
Appartement de l’évêque (f° 70 r° et ss.) : trois pièces de tapisserie de Flandre, à personnages,
60 ll. ; « un lit dont l’impérialle, dossier, bonnes grâces et courte-pointe sont de taffetas jaune
piqué, le chambranle et pantes supérieures, d’une étoffe de soye violette... », 100 ll. ; « un
canapel », 48 ll. Cabinet de l’évêque (f° 71 v° et ss ) : objets très variés parmi lesquels, 4
petits paquets de « tabac à mâcher », 2 petites lanternes de papier, garnies de bois d’ébéne,
une tabatière d’écaillé couverte de peau de chien-marin, 6 estampes représentant les batailles
d’Alexandre, 20 ll, baromètres et thermomètres, 8 grandes cartes géographiques, « une boete à
pipes avec une douzaine de pipes de terre », etc. ŕ F° 75 v° : Inventaire des meubles trouvés
dans la chambre du palais épiscopal, où mourut M. d’Autichamp. On y remarque : « un lit
dont le fond, le dossier, l’impérialle, les soubassements et deux couvertures sont d’un damas
vert », estimé 400 ll. ; 6 tableaux de famille, 288 ll, et 2 autres représentant, l’un une descente
de croix, 150 ll, et l’autre un « Christ adoré », 60 ll. ; « une montre d’or a répétition, garnie de
sa clef, un crochet et un petit cachet, le tout de similor, estimé la somme de quatre cent
livres » ; une montre d’argent « à revel », 80 ll. ; une « pandule à l’antique », 60 ll. ; une
« tabagie » de marbre, fermant à clef, avec deux boîtes de plomb pleines de tabac, 30 ll. ; une
autre « tabagie de bois de Ste Lucie », avec 2 boîtes de porcelaine « garnies de quelques
filamens d’argent », 48 ll. ; une pendule à répétition, 192 ll. ; « deux manchons de velour noir,
garnis de marthe, dans leur étui de carton », 30 ll. ; « deux paresoleil de soye avec leurs
sacs », 20 ll. ; de plus, « une bouteille pleine de crème royal ; une seconde, étiquette liqueur
de chocolat ; une troisième, eau de caffé ; une quatrième, rataffiat de Grenoble ; une
cinquième, de Frontinian ; une sixième à demy, de baume bénédictin » et deux autres de
liqueur inconnue, 20 ll. Garde-robe (f° 87 v° et ss.) : vêtements et linge. ŕ F° 93 r° : Etat des
billets souscrits en faveur de M. d’Autichamp. ŕ F° 95 r° : Inventaire des livres de la
bibliothèque : Œuvres de St Augustin, 11 vol. in-f°, estimés 50 ll. ; Collectio judicionum, par
M. d’Argentré, évêque de Tulle, 3 vol. in-f°, 40 ll. ; Histoire du Dauphiné, par Chorier, 1vol.
in-f°, 40 s. ; Traduction du livre de Tobie, en manuscrit, .avec des cantiques, 1 vol. petit in-f°,
30 s. ; Ordre chronologique des comtes et ducs d’Anjou, mss. in-f°, 10 ll. ; Histoire de France,
par Daniel, 10 vol. in-4° 100 ll. ; Œuvres de Bossuet, 12 vol. in-4°, 90 ll. ; 2. vol. mss.
intitulés : « Maxime et principe sur le spirituel et le temporel du clergé de France », 6 ll ;
Œuvres de Boileau, 2 vol. in-12, 40 s. ; Vie et œuvres de Molière, en 9 vol. in-12, 12 ll. ;
Capitulaires de Charlemagne et de Louis-le-Pieux, 1 vol. in-12, 20 s. ; « Une espèce de vielles
heures, en gautique, sur vélin, estimées cinq sols... ; Une vielle Bible en gotique, in-quarto,
estimée vingt sols » ; Grammaire hébraïque, 1 vol. in-12. 50 s. ; Histoire de don Quichote, 6
vol. in-12, 6 ll. ; Extrait de la généalogie de la maison de Bourbon, 1 vol. pet. in-8°, 3 ll. Le
tout s’élève à la somme de 1694 ll. 11 s., suivant l’estimation faite par le sieur Chirac, libraire
(1er mars 1762). ŕ Autre expédition du dit inventaire. ŕ « Prisse faite par moy, veuve du
sieur Roches, brodeur de la chapelle du roy, du clergés, des effets apartenent à M. Baumon
d’Autichempt, évesque de Tulle ». ŕ « Etat des crosse, mitres et ornemens de la chapelle »
(10 octobre 1762). ŕ « Etat de l’argenterie d’églize et de table, montée et platte, dépendante
de la succession de Mgr de Beaumont d’Autichamp » (25 mars 1764).
B27. (Liasse). ŕ 2 registres in-4°, 32 et 98 feuillets ; 32 pièces (3 imprimées), papier.
1761-1766 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ Opposition à la levée des scellés
apposés sur les meubles, titres et papiers de François de Beaumont d’Autichamp, faite par le
sieur Louis-Pierre-Sébastien Marchal de Sainscy, économe général pour l’administration des
revenus des bénéfices à la nomination du roi et des successions des bénéficiers (22 novembre
1761). ŕ Requête de l’économe au sénéchal du Bas-Limousin, pour obtenir qu’il soit procédé
immédiatement à la vente des chevaux, mulets, harnais, litières et volaille appartenant à la
succession d’Autichamp (28 novembre 1761). ŕ Vente aux enchères publiques, à la halle du
Canton, de 3 chevaux pour 432 ll. ; de 3 mulets, avec les harnais et 2 litières, 723 ll. ; de
volaille, 29 ll. 13 s. (2 décembre 1761). ŕ Requête de l’économe et ordonnance du lieutenant
général, pour qu’il soit procédé à la vente des grains, fromages « de lacan » et pommes dus,
outre le fermage en argent, par les 3 fermiers des revenus de l’évêché, suivant leur bail en date
du 6 novembre 1755 (9 janvier 1762). ŕ Autre requête, également suivie d’ordonnance, pour
la vente des grains, foins, poissons, pigeons et autres objets pouvant dépérir, trouvés dans les
greniers, réservoirs et colombier, tant du palais épiscopal que du château de la Morguie (18
mars 1762). ŕ « Etat des ventes que la jardinière de la Morguie a fait des légumes, fruits,
pigeons et autres objets de la Morguie et jardin de Tulle » (1762). ŕ « Etat du poisson
provenant de la pêche du canal ou petit étang de la Morguie » (7 mai 1762). ŕ Opposition de
l’économe à la vente des meubles et effets qui devait avoir lieu, suivant l’arrêt obtenu au
parlement de Bordeaux par les administrateurs de l’hôpital (21 mai 1762). ŕ Traité entre
Henri de Bourdeilles, évêque de Tulle, et les administrateurs de l’hôpital général, en vertu
duquel ces derniers cèdent au dit évêque les meubles dépendant de lu succession de M.
d’Autichamp, et ce, au prix d’estimation porté par l’inventaire (27 mai 1763). ŕ Requêtes et
ordonnances relatives à la vente du mobilier de M. d’Autichamp (octobre et novembre 1763).
ŕ Affiches portant annonce da la vente judiciaire du dit mobilier et procès-verbaux
constatant leur apposition dans les différentes villes et bourgs du Limousin (novembre 1763).
ŕ Procès-verbal d’adjudication aux enchères publiques des meubles et effets appartenant à la
succession du défunt évêque de Tulle : les meubles et tapisseries de la salle basse, du salon et
du jardin, estimés 405 ll., sont adjugés en bloc au valet de chambre du nouvel évêque de
Tulle, agissant pour ce dernier, moyennant 491 ll. ; au même, les meubles de la chambre du
chevalier d’Autichamp, pour 201 ll., et les ustensiles de cuisine, pour 636 ll. 5 s. ; à l’évêque
de Tulle, les meubles et le linge contenus dans les deux offices, pour 476 ll. ; au sieur Darche,
de Tulle, les tapisseries de la chambre susdite pour 141 ll. ; à l’évêque, les meubles de la
chambre précédant la grande salle, moyennant 1036 ll. 10 s., et ceux de la grande salle, pour
1273 ll., sauf les tapisseries, vendues 203 ll. à Mme de la Selve de Puyabilier ; au même, le
mobilier de la chapelle, pour 1001 ll. 18 s. : au sieur Darche, 5 pièces d’une vieille tapisserie
de verdure à double fil et une petite tapisserie de Flandre, pour 250 ll. ; à M. de Bourdeilles, la
plupart des meubles de la chambre où est décédé M. d’Autichamp, 1500 ll. ; au sieur
Meynard, les 9 tableaux de famille de la grande salle, 189 ll ; à l’évêque de Tulle, les meubles
et objets de la garde-robe, 1249 ll. 3 s. ; etc. Les livres de la bibliothèque ne sont pas mis en
vente (12 décembre 1763). ŕ Diverses pièces concernant la mise en vente de 2 litières qui
n’avaient pas trouvé d’acquéreurs dans la précédente adjudication (juin 1766). ŕ Lettre
signée Ternisien, réclamant « la pièce qui constate que la bibliothèque a été livrée au Collège,
à titre de dépôt » (31 janvier 1770).
B28. (Liasse). ŕ 101 pièces, papier.
1731-1769 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ « Quittances des bulles de l’évêché et
de mon abbaye [d’Oigny] et autres, plus une quittance pour ce que payé pour les réparations
de Beauregard, ma maison de campagne, que j’avais pris de MM. du chapitre d’Angers »
(1731-1755). ŕ « Etat des billets actifs qui appartiennent à la succession de feu M. de
Beaumont d’Autichamp, évêque de Tulles, et qui ont été trouvés sous les scellés ». Le total de
ces billets monte à la somme de 12.104 ll. ŕ Saisies, sur la requête de l’économe général, des
sommes dues à la succession de M. d’Autichamp, par les fermiers de celui-ci et le curé de
Vayrac (novembre-décembre 1761). ŕ Duplicata des quittances délivrées par l’ancien évêque
de Tulle à ses fermiers (1764). ŕ Mémoire des sommes dues pur divers au sieur Jean
Gaudeau, dit Beaugé, maître d’hôtel de M. d’Autichamp, et par lui données à l’hôpital de
Tulle, soit 524 ll. 19 s. (15 septembre 1763). ŕ « Etat des legs pies contenus au testament de
feu Monseigneur de Beaumont d’Autichamp,... en faveur de plusieurs communautés, pour
dire des messes pour le repos de son âme, et acquités par MM. les administrateurs et trésorier
de l’hôpital général » : aux communautés des prêtres de St-Pierre et St-Julien, aux récollets et
aux carmes de Tulle, à chacun 100 ll ; aux feuillants de Tulle, 50 ll. ; aux récollets d’Argentat
et aux chanoines de l’église de Rocamadour, 100 ll. (22 juillet 1765). ŕ Quittance de la
somme de 10.550 ll, à laquelle a été réduit le legs de 20.000 ll. fait à Louis de Beaumont,
marquis d’Autichamp, lieutenant du roi dans les ville et château d’Angers et petit-neveu de
l’évêque décédé (1er juin 1767). ŕ Etat des avances faites par les administrateurs de l’hôpital,
pour les frais funéraires et autres frais privilégiés à prendre sur la succession (18 juillet 1764).
ŕ Quittances : de 1036 ll. 14 s., pour gages dus aux domestiques (24 novembre 1761) ; ŕ de
44 ll. 15 s., payés à Mas de Bonnélye, pour 12 chapeaux de domestiques (24 novembre
1761) ; ŕ de 10 ll. 14 s. 6 d. à J.-B. Lacombe, pour 8 ll. 15 onces de cierges (25 novembre
1761) ; ŕ de 12 ll, à Jurry de Maliérode, pour clous, ficelle, papier, etc. (id.) ; ŕ de 172 ll. 2
s., à Delfau, pour 2 habits de deuil livrés aux sieurs Pascal, valet de chambre, et Beaugé,
maître d’hôtel (6 décembre 1761) ; ŕ de 41 ll. 10 s., à Blaise Duval, pour crêpe fourni aux
domestiques (12 février 1762) ; ŕ de 41 ll. 2 s. 6 d., à Jean-Joseph Ludière, bourgeois et
marchand de Tulle, « pour doux, cordes, fichelles, galon pour employer pour le lit de parade,
chapelles et cathafalques, et drogues employées pour l’embeaumement du corps dudit feu
seigneur évêque, ou chandelles de suif pour les nuits » (id.) ; ŕ de 490 ll. 10 s., aux sieurs
Martial Pauphille et Andrieu, marchands, pour fourniture de cierges et d’armoiries (id.) ; ŕ
de 69 ll. 6 s., à Vincent Bassaler, « marchand aubergiste », pour nourriture fournie aux
domestiques du 11 au 21 novembre (id.) ; ŕ de 31 ll. 2 s., à Jean-Pierre Lafon, acolyte et
« normaire » du chapitre, pour le service fait par lui dans le bas-chœur et pour avoir lavé,
habillé et veillé le corps du défunt évêque (id.) ; ŕ de 40 ll. 4 s. aux valets d’église, sonneurs
de cloches dans les trois paroisses, et fossoyeurs (id.) ; ŕ de 45 ll, a Laborderie, menuisier, et
à Coulain, charpentier, pour avoir dressé le lit de parade et la chapelle, fait le cercueil et le
catafalque, en même temps que fourni les bois nécessaires (id.) ; ŕ de 1144 ll, aux
administrateurs de l’hôpital, pour avoir acquitté les honoraires du sieur Bournel, maître
chirurgien de Clermont, qui avait « pensé, vu et médicamenté » le feu seigneur évêque et
embaumé son corps (28 février 1762) ; ŕ de 9 ll. 12 s., à Catherine Val, pour blanchissage de
linge ; ŕ de 24 ll. 9 s., à François Villeneuve, juge de Saint-Priest, pour fourniture d’avoine
et de blé noir destinés à la nourriture des chevaux et de la volaille (19 janvier 1763) ; ŕ de 56
ll. 15 s. 9 d., à Antoine Taillandier, tailleur d’habits à Tulle, pour vêtements fournis à M.
d’Autichamp et à ses domestiques (7 décembre 1763) ; ŕ de 12 ll. 9 s., à Pierre Béral, maître
sellier à Tulle (24 février 1765). ŕ Lettre de Mangeot, commis à la poste de Paris, dans
laquelle il réclame 72 ll, pour envoi de gazettes et d’imprimés (26 décembre 1762). ŕ
Supplique de François Sol, maître jardinier du défunt évêque et gardien des scellés au château
de la Morguie, demandant que ses droits de garde lui soient payés, à raison de 20 sols par jour
(février 1762). ŕ Quittance de 78 ll. payées à François Sol, pour ses droits de garde (25
février 1762) ŕ Quittance de 346 ll. 7 s., au même François Sol. pour travaux de jardinage
exécutés pendant l’année 1762 (3 juillet 1763). ŕ Extrait du livre-journal de M. d’Autichamp
relatif aux gages de François Sol qu’il payait à raison de 450 ll. par an (26 août 1769). ŕ
Quittance de 482 ll. 10 s. payées à Catherine Chassan, veuve de François Sol, pour restes de
gages dus à ce dernier, y compris le legs d’une année de salaire (9 septembre 1769). ŕ
Quittance de la somme de 77 ll. 3 s. 8 d., reçue par Guillaume Bardinal et François Ventéjoux,
marchands de Tulle et fermiers généraux de l’évêché, pour remboursement des frais de
certaine procédure, par eux poursuivie, au nom de l’évêque défunt, contre les sieurs Geoffre
de Costenègre, père et fils, de Ste-Féréolle. en vue du recouvrement de la dîme du chanvre
que ces derniers devaient payer « à raison de dix poigniées, une », suivant l’usage établi dans
la dite paroisse (1er juillet 1762). ŕ Quatre états des frais de justice dus pur l’évêque de Tulle,
en qualité de seigneur haut-justicier de la dite ville, pour nourriture d’enfants exposés, frais de
procédure occasionnés par les instructions de crimes, salaires de témoins, fournitures de pain
et de paille aux prisonniers et enfin réparations aux prisons (1754-1761). ŕ Décharge
accordée par le contrôleur général aux administrateurs de l’hôpital, de la somme de 90 ll, 9 s.,
pour laquelle M. d’Autichamp avait été inscrit au rôle des frais de justice de la généralité de
Limoges du 4 août 1766 (6 novembre 1768).
B29. (Liasse). ŕ 45 pièces, papier.
1763-1769 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ Détail des réparations à faire aux fours
banaux appartenant à l’évêque, savoir : les fours de la Place, de la Barussie, du Canton et de la
Ville (20 mars 1763). ŕ Quittance de 40 ll. payées à Jean Charissou, maître maçon de
Vesine, pour réparations faites à la chaussée de l’étang de la Morguie (17 juillet 1764). ŕ
Quittance de 16 ll. 1 s. 6d., à François Vincent, maçon, pour réparations faites aux fours de la
Place, de la Ville et de la Barussie (7 mai 1765). ŕ Prix fait entre les administrateurs de
l’hôpital et divers maçons et charpentiers, qui s’obligent à recrépir la flèche du clocher de la
cathédrale, moyennant 350 ll., et en outre à placer trois coussins de chêne aux cloches du dit
clocher, pour la somme de 50 ll. (5 mai 1765). ŕ Prix fait avec Jean Vigne, Léonard
Peyredieux, Antoine et Jean Charissou, maçons, pour refaire en entier le pavé de la
cathédrale, en l’espace de six mois et à raison de 6 ll. 17 s. 6 d. la toise carrée, soit en tout
1010 ll. 12 s. 6 d. (5 mai 1765). ŕ Prix fait entre les administrateurs de l’hôpital d’une part,
Jean Vigne et les frères Charissou, d’autre part, par lequel ces derniers s’engagent à réparer et
refaire à neuf les murs de clôture du château de la Morguie, ceux de plusieurs appartements et
une tourelle, le tout pour 2058 ll. 19 s. 6 d. (20 mai 1765). ŕ Autre prix fait entre les dits
administrateurs et François Barratier, dit Beulaygue, Jean Vigne et François Vincent, dit Jean
de la Blanche, maîtres maçons de Tulle, ceux-ci s’obligeant à réparer ou construire à neuf les
murs de l’évêché et du jardin qui font face à la rivière et plusieurs piliers butants, pour le prix
de 1733 ll. 5 s. (20 mai 1765). ŕ Procédures poursuivies contre l’hôpital : par les maçons du
château de la Morguie, qui réclament 70 ll. 10 s. en sus du prix convenu, pour travaux non
prévus dans le prix fait (1766-1767) ; ŕ par les maçons de l’évêché, exigeant une somme
totale de 2.155 ll. 3 s. 6 d., à cause de travaux supplémentaires exécutés sur promesse verbale
de paiement (1766-1767). ŕ Procès-verbal de visite des églises dépendant de l’évêché de
Tulle, à savoir : Ste-Féréole, Meyronne, chapitre et église de Rocamadour, St-Denis, Vayrac,
Branceilles, cathédrale de Tulle et Laguenne ; dressé par J.-B. Mergery Duplessy, aumônier
des ursulines de Tulle et expert nommé d’office pour constater l’état des réparations exécutées
ou à exécuter dans les dites églises, à la charge, soit des administrateurs de l’hôpital, soit de
M. de Bourdeilles, ancien évêque de Tulle, « le tout, quant aux ornements, linges, vases
sacrez et autres ustensiles et décorations de l’autel, seulement » (13 novembre 1766). ŕ
Mémoires des dépenses faites par l’hôpital, pour les réparations des églises et habitations de
Rocamadour (1765-1767). ŕ Prix fait avec Lavergne, entrepreneur, pour la construction d’un
pilier butant et diverses réparations à l’église N.-D. de Rocamadour (19 août 1769). ŕ
Délibération du bureau de l’hôpital général, en vertu de laquelle, attendu que les pauvres
n’ont encore rien touché de la succession de M. d’Autichamp, il a été arrêté que M. de
Bourdeilles, son successeur à l’évêché de Tulle, serait prié « d’avoir la bonté et la charité de
prendre et assumer sur luy le soin et le détail des réparations à faire aux bâtimens et églises
dépendans du dit évêché, tant dans le diocèse de Tulle que dans ceux de Cahors et de
Limoges » (13 juin 1764). ŕ Supplique des administrateurs de l’hôpital adressée à l’intendant
du Limousin, dans laquelle ils exposent les tracasseries qu’ils ont eu à subir de la part de M.
de Rafélis, en qui ils n’ont pas trouvé la même charité qu’en ses prédécesseurs, font ressortir
l’état misérable de la province et par suite de l’hôpital et prient leur destinataire d’avoir
compassion d’eux. ŕ Requête adressée par l’évêque de Tulle, Charles-Joseph-Marius de
Rafélis de Saint-Sauveur, au lieutenant général du présidial de Tulle, dans le but d’obtenir
l’homologation d’une transaction passée, en date du 14 mai 1767, entre le dit évêque d’une
part, son prédécesseur M. de Bourdeilles, évêque de Soissons, le marquis d’Autichamp et les
administrateurs d’autre part, transaction en vertu de laquelle il prenait à sa charge, moyennant
12.000 ll., toutes les réparations qui restaient à faire aux églises et bâtiments dépendant de
l’évêché (26 mai 1767). ŕ « Compte que rend à Monseigneur de St-Sauveur, évêque de
Tulle, et à MM. les administrateurs de l’hôpital de lad. ville, le sieur Villeneuve, ancien
trésorier du dit hôpital, de la recette et dépense qu’il a faites des deniers provenants de la
succession de feu Monseigneur de Beaumont d’Autichamp, ancien évêque de Tulle, pour
estre employés aux réparations ordonnées aux églises et bâtimens dépendans du dit évéché »
(6 juin 1769).
B30. (Liasse). ŕ 69 pièces, papier.
1751-1763 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ Abbaye d’Oigny. ŕ Vente pour 2400
ll., de 90 arpents de bois taillis, à prendre dans la forêt de Cessey, dépendant de l’abbaye
d’Oigny, au diocèse d’Autun, dont M. d’Autichamp était abbé commendataire (14 juin 1751).
ŕ Procuration de M. d’Autichamp, à Jean Ménassier, conseiller du roi, notaire royal et bailli
des terres et seigneuries de l’abbaye d’Oigny, pour régler, a l’amiable ou en justice, avec M.
Bouettin, son successeur en la dite abbaye, toutes les affaires y relatives (2 octobre 1754). ŕ
Abandon fait par M. d’Autichamp, des sommes qui lui sont dues par les religieux et fermiers
de N.-D. d’Oigny, en faveur du sieur Menassier et à la charge par lui de faire exécuter à ses
frais toutes les réparations nécessaires dans l’abbaye et ses dépendances (14 octobre 1754). ŕ
Reçu délivré par Pierre Bouettin, à son prédécesseur, des titres, baux et contrats concernant
l’abbaye d’Oigny (14 novembre 1754). ŕ Sentence arbitrale prononcée par Toussaint Bullier
et Simon Raufer, avocats en la cour du parlement de Dijon, sur les réclamations élevées par
M. Bouettin contre M. d’Autichamp (juin 1757). ŕ Lettres ou copies de lettres de Menassier,
de Bullier, de Christophle, procureur au Grand-conseil, de Bronod, avocat du clergé, de l’abbé
Bouettin, de Christophe de Beaumont de Repaire, archevêque de Paris, et de Mgr
d’Autichamp, toutes relatives aux désaccords et procès survenus entre l’ancien et le nouvel
abbé d’Oigny, à propos des bois et des réparations à faire aux bâtiments de l’abbaye (17561761.). ŕ Arrêt du Grand conseil qui condamne l’abbé Bouettin à faire faire les réparations
requises par le sieur Antoine Malteste, fabricien de la paroisse de Billy, et fait droit à la
demande en garantie exercée par le dit abbé contre son prédécesseur, M. d’Autichamp (25
janvier 1760). ŕ Mémoires, consultations et projets de transaction relatifs aux réparations à
faire dans les bâtiments et églises dépendants de l’abbaye d’Oigny. Correspondance échangée
à ce sujet entre l’ancien et le nouvel abbé (1760-1761). ŕ Extrait d’un acte d’accord
intervenu à la date du 1er mai 1761 entre l’abbé d’Oigny et l’évêque de Tulle, en vertu duquel
ce dernier, pour mettre fin à tous procès et discussions, s’engage à payer et paie effectivement
au dit abbé une somme de 3000 ll. (4 juin 1763). ŕ Quittances de diverses sommes payées
par M. d’Autichamp ou d’autres en son nom, concernant l’affaire de l’abbaye d’Oigny,
notamment 2.666 ll. 13 s. 4 d., à l’abbé Bouettin (29 août 1759) ; ŕ 7.200 ll. à Bullier, avocat
général à la table souveraine de marbre de Dijon (10 juillet 1760) ; ŕ 2.227 ll. 14 s. 6 d., à
l’abbé Bouettin (14 novembre 1760) ; ŕ 5.989 ll. 2 s., à Mathieu, notaire, pour le susdit abbé
(id.). ŕ « Mémoire des frais pour monseigneur de Tulles, contre les abbé et relligieux
d’Oigny », dressé par Christophle, procureur au Grand conseil, et se montant à 1847 ll. 11 s. 6
d., non compris les « peines et soins extraordinaires » de ce dernier et de son clerc (20 août
1761).
B31. (Liasse). ŕ 11 pièces, papier.
1754-1763 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ Abbaye de la Victoire. ŕ Procuration
donnée par François de Beaumont d’Autichamp, nommé abbé commandataire de l’abbaye
royale de N.-D. de la Victoire, au diocèse de Senlis, à Regnard de Gozengré, procureur à
Senlis, « à l’effet de régir les biens de la dite abbaye... ; faire faire les réparations de la dite
abbaye qui sont à la charge du précédent titulaire... ; payer annuellement... les pentions, qu’il
a plu au roy de mettre sur la dite abbaye, scavoir : cinq mil livres à dame Marie-Louise de
Valence, : abbesse de Fontevraux ; douze cent livres au sieur Jacques-Nicolas Tougard...,
chapelain de madame la Dauphine ; mil livres au sieur Noel-François Choron, prestre doyen
du chapitre de Crépy-en-Vallois ; six cens livres au sieur Joseph Mètre, prestre du diocèze
d’Alet, et quatre cens livres au sieur Augustin Drouard de Lézy, prestre du diocèze de
Metz... ; plus, pour les pentions dont feu M. de Trudenne, notre prédécesseur à la dite abbaye
étoit chargé, savoir : deux mil livres au chapitre St-Marcel de Paris... et douze cens livres à M.
l’abbé de St-Sauveur, actuellement evesque de Bazas... » ; ce moyennant une gratification
annuelle de 500 ll. (11 octobre 1754). ŕ Lettre de Varlet, chanoine, aumônier de M. de
Trudaine et son exécuteur testamentaire, adressée à l’évêque de Tulle pour lui annoncer la fin
et les résultats de l’expertise concernant les réparations de l’abbaye de la Victoire et de
l’évêché de Senlis : le sieur Parvy, chargé de la dite expertise, « a fait tout ce qu’il a pu pour
ruiner une succession de deux cens mille livres ; ll y a trop bien réussi, puisqu’il s’en faudra
plus de cent mille livres qu’il y ait assez pour faire les réparations qui montent à 235.000 ll. et
que, de deux cens mille livres dont étoit la succession, il y en aura près de la moitié en frais et
dettes, les réparations de l’évêché montant à 175.000 ll. et celles de votre abbaye à 70.000
ll. » ; l’évêque de Senlis offre de limiter sa créance à 64.000 ll. ; la déclaration des biens de
l’abbaye qui a été donnée au bureau des décimes, n’a fait monter le revenu qu’à 6.000 ll., ce
qui sera probablement jugé insuffisant. ŕ Réponse de M. d’Autichamp à la précédente lettre,
dans laquelle il examine divers moyens de diminuer les frais de réparations en ce qui le
concerne, et avoue qu’à première vue, la déclaration des biens de son abbaye lui avait paru en
diminuer beaucoup trop les revenus, niais qu’à l’examiner de près, il la croit cependant juste
(9 juin 1756). ŕ « Observations pour Monseigneur l’évesque de Tulle, comme abbé de
Notre-Dame de la Victoire, prez et diocèze de Senlis ». ŕ « Observations sur le mémoire
fourny à Monseigneur l’évêque de Tulles, comme abbé de l’abbaye de la Victoire », les dites
observations tendant à justifier la conduite des économes dans l’affaire de la succession de M.
de Trudaine (décembre 1756). ŕ « Extrait du testament holographe de M. de Trudaine,
évêque de Senlis, en datte du 20 décembre 1753 » donnant l’état des legs qu’il renfermait : les
pauvres de l’hôpital général de Senlis étaient légataires universels. ŕ Lettres de Le Chevalier
adressées à M. dcBourdeilles, évêque de Tulle : en envoyant à ce dernier un état de la
succession de l’évêque de Senlis, il déplore que certains legs considérables aient été délivrés,
alors que les créances de la succession ne sont pas encore acquittées (novembre 1763). ŕ
« Etat de la succession de M. de Trudaine, évêque de Senlis et abbé de la Victoire » :
l’excédent de la recette sur la dépense est de 1872 ll.19 s. 9 d. et il reste à payer 127.000 ll.
Les héritiers ont renoncé à la succession.
B32. (Liasse). ŕ 62 pièces, papier.
1749-1762 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ Abbaye de la Victoire. ŕ Mémoire
présenté à l’évêque de Senlis, abbé de la Victoire, par les religieux de la dite abbaye, sur ce
qui leur est dû, d’après les accords et transactions de 1653 et 1694 et diverses sentences
produites à l’appui (15 décembre 1749). ŕ Autre mémoire en faveur de M. d’Autichamp,
contre les susdits religieux prétendant que « leur abbé leur doit annuellement une somme de
3.999 ll. 15 s., pour mettre l’équilibre entre la manse abbatialle et la manse conventuelle »,
alors que, d’après le partage de 1552, il ne leur est dû que 6 porcs valant actuellement environ
40 ll. pièce, 80 livres de cire, moitié blanche et moitié jaune, à 2 ll. la livre, « et le
parfournissement des 61 muids 2 mines de grains à prendre sur le moulin et minage du Roy,
de Senlis », soit environ un total de 685 ll. ŕ « Etat des prestations dues aux chanoines
réguliers de la Victoire par M. leur abbé », pour les années 1755 à 1760 inclusivement. ŕ
Mémoires pour Nicolas-Bonaventure de Verzure, seigneur de Financières, au sujet du relief
ou « revenu d’année » dû par l’évêque de Tulle, abbé de la Victoire, à cause des terres et
seigneuries des Grand et Petit Blincourt, faisant partie de la manse abbatiale de la dite abbaye
et relevant en plein fief de la seigneurie de Francières, « avec foy et hommage, aveu et
dénombrement » (1760). ŕ Réponse de l’évêque de Tulle. ŕ Quittance délivrée au nom de
M. de Verzure, à M. d’Autichamp, d’une somme de 1800 ll., payée par ce dernier pour droit
de relief (28 mars 1760). ŕ Acte de foi et hommage rendu au seigneur de Francières, à cause
des terres du Grand et du Pelit Blincourt, par Regnard de Gozengré, fondé de la procuration
de M. d’Autichamp (17 janvier 3761). ŕ Aveu et dénombrement des dites terres (19 janvier
1761). ŕ Formule de procuration pour recevoir, au nom de l’abbé de la Victoire, les arrérages
échus de rentes sur les aides et gabelles et autres revenus du roi. ŕ Lettre signée Ravault,
faisant part à M. d’Autichamp de l’état des pourparlers engagés avec la veuve Poulain,
maîtresse de la poste aux chevaux de la ville ; de Paris, en vue de la vente d’une maison, sise
rue des Fossés-St-Germain et appartenant à l’abbaye de la Victoire, moyennant une rente
foncière de 6.000 ll. et des réparations pouvant s’élever de 50.000 à 80.000 ll. (25 mai 1756).
ŕ Autorisation donnée par le roi aux religieux de la Victoire, de vendre à la veuve Poulain
une autre maison contigue à la précédente, moyennant une rente de 900 ll. et diverses autres
conditions au profit de la mense conventuelle de la dite abbaye. Ces maisons étaient destinées
à recevoir la poste aux chevaux, dont l’ancien emplacement devait disparaître, par suite de
l’embellissement projeté du Louvre (19 février 1757). ŕ « Etat des déboursés » faits par M.
d’Autichamp « pour le martelage et délivrance des baillivaux marqués, dans les bois scitués
près l’abbaye de la Victoire, sur les coupes des années 1755, 1756 et 1757, le dit martelage
fait par MM. les officiers de la maîtrise de Senlis » : pour l’attache, 24 ll. ; aux officiers, pour
leurs vacations, 183 ll. ; à l’arpenteur, 6 ll. ; au bucheron qui a fait les encoches, 3 ll. Les
religieux ont l’ait présent du repas aux officies (1er mars 1757). ŕ Lettre de M. l’abbé de la
Victoire à son procureur, dans laquelle il l’entretient de diverses affaires, notamment de ses
fermiers, et lui déclare consentir à faire don à ses religieux, d’une coupe de bois, jusqu’à
concurrence de 300 ll. (12 février 1761). ŕ Quittances des pensions payées à Joseph Maistre,
prêtre du diocèse d’Alais, à Augustin Drouart de Lezey, prêtre du diocèse de Metz, à J.-R.
Amédée de St-Sauveur, évêque de Bazas, à Madame de Valence, abbesse de Fontevrault, à
Noel-François Choron, doyen du chapitre de l’église collégiale de Crépy en-Valois, à Jacques
Tougard, chapelain de Madame la Dauphine et au chapitre de l’église collégiale St-Marcel de
Paris (1756-1761). ŕ Quittances délivrées par le receveur des décimes du diocèse de Senlis,
pour l’imposition d’une année sur l’abbaye de la Victoire s’élevant à 3.500 ll. (1760). ŕ
Quittances des gages de Louis Trézel, garde des bois et chasses, dans les terres de Choisy et
Blincourt dépendant de la susdite abbaye, à raison de 50 ll. par an (1755-1761). ŕ Mémoire
de travaux ou réparations exécutés à la ferme de Blincourt, à celle d’Oissery, à la ferme et au
moulin de Choisy (1759-1762).
B33. (Liasse). ŕ 38 pièces, papier.
1755-1767 ŕ Succession Beaumont d’Autichamp. ŕ Abbaye de la Victoire. ŕ Etats des
recettes et dépenses faites par M. d’Autichamp, comme abbé de la Victoire, dressés par
Regnard de Gozengré, pour les années 1755 et 1756. ŕ Etat général des revenus perçus et des
charges acquittées par l’abbé de la Victoire, depuis le 1er janvier 1755 jusques et y compris le
11 novembre 1761, jour de son décès : la recette, pendant ce laps de temps, excède la dépense
de la somme de 53.685 ll. 19 s. 6 d. ŕ « Compte que rend à Monsieur Marchal de Sainsy,
économe général du clergé de France, Louis Regnard de Gozengré, directeur des économats à
Senlis et cy-devant fondé de la procuration de feu Monseigneur François de Beaumont
d’Autichamp, ... de la recette et dépense de lad. abbaye de la Victoire... depuis le compte
envoyé aud. seigneur évêque de Tulle, le 30 janvier 1761, agréé et ratifié par sa lestre du 12
février suivant, jusque et compris l’année entière 1761 » : les fermages des terres de Choisy et
Blincourt s’élevaient à 13.000 ll. par an ; ceux de la basse-cour de la Victoire, à 1.550 ll. ; du
moulin de la ville de Crépy, à 2.070 ll. ; des terres de Gonnesse à 2.300 ll. ; d’Oissery, à 3.000
ll. ; le loyer des bruyères, à 160 ll. ŕ Lettres de Guillaume Le Chevalier à l’évêque de Senlis
et à l’abbé Restais, chanoine de Tulle, concernant les comptes fournis par M. de Gozengré de
son administration des revenus de l’abbaye de la Victoire (1763). ŕ Lettre de l’évêque de
Senlis aux administrateurs de l’hôpital de Tulle, relative aux réparations que ces derniers
seront tenus de faire exécuter aux bâtiments et dépendances de l’abbaye de la Victoire (29
août 1762). ŕ Requête adressée par les directeurs de l’hôpital au lieutenant général en la
sénéchaussée de Tulle, à l’effet d’obtenir la remise des titres et papiers concernant la susdite
abbaye, afin de terminer les contestations qu’ils ont, au sujet des réparations, avec le nouvel
abbé, M. de Roquelaure, évêque de Senlis (19 janvier 1763). ŕ Procuration donnée à
Guillaume Le Chevalier, chanoine de Saint-Honoré à Paris, par les administrateurs de
l’hôpital, pour faire procéder en leur nom au procès-verbal des réparations faites ou à faire à
l’abbaye de la Victoire, examiner les comptes, poursuivre les débiteurs, etc. (17 février 1763).
ŕ Lettres de l’évêque de Senlis et de l’abbé Le Chevalier, relatives à la nomination du sieur
Brossurd, entrepreneur de bâtiments, comme architecte-expert chargé de faire la visite de
l’abbaye de la Victoire et le devis des réparations (1763). ŕ Lettres de Le Chevalier
concernant le procès-verbal de l’expert, dans lequel sont comprises les réparations qui étaient
à faire du temps de M. de Trudaine (1763). ŕ Transaction entre les administrateurs de
l’hôpital et M. de Roquelaure, en vertu de laquelle ce dernier s’engage à faire faire toutes les
réparations à la charge de la succession de M. d’Autichamp, an prix d’estimation énoncé dans
le procès-verbal de visite du sieur Brossard, en date du 24 avril 1764, soit pour la somme de
24.074 ll. 2 s., qui sera payée par M. Marchal de Sainscy (14 novembre 1764). ŕ Requête de
M. de Roquelaure adressée au lieutenant général du baillage de Senlis, demandant
l’autorisation de faire assigner les directeurs de l’hôpital, pour qu’il soit procédé à la
nomination d’experts chargés de vérifier l’achèvement des travaux de réparation (14
novembre 1766). ŕ Nomination par jugement du lieutenant général au baillage de Senlis, de
J.-B. Brossard à l’effet de procéder à la visite des réparations et de dresser un rapport exact de
leur état d’exécution (27 novembre 1766). ŕ Procès-verbal de réception définitive des
réparations exécutées par les soins de l’évêque de Senlis, dans les édifices, églises, fermes et
bâtiments dépendant de l’abbaye de la Victoire, conformément au devis du 27 avril 1764,
exception faite pour le canal du moulin de Crépy, dont le curage avait figuré à tort sur le dit
devis pour une somme de 2.000 ll., le canal ayant été supprimé comme inutile par sentence du
30 août 1759 (23 janvier 1767). ŕ Sentence du lieutenant général au baillage de Senlis, par
laquelle il déclare la succession de M. d’Autichamp déchargée des susdites réparations, ainsi
que l’évêque de Senlis qui les avait prises à sa charge (29 janvier 1767). ŕ Quittance délivrée
à M. Marchal de Sainscy par M. de Roquelaure, de la somme de 22.074 ll. 12 s. à laquelle
s’est élevé le montant des réparations, diminué de 2.000 ll. (9 mai 1767).
B34. (Liasse). ŕ 21 pièces, papier.
1756-1762 ŕ Succession Beaumont d’autichamp. ŕ Correspondance échangée entre M.
d’Autichamp, évêque de Tulle, l’archevêque de Bourges, les évêques de Limoges et de
Lavaur et d’autres personnages insuffisamment désignés, au sujet d’une assemblée du clergé
en préparation (juillet-août 1758). ŕ Lettres adressées au directeur de l’hôpital par l’abbé
Thierry, nommé à l’évêché de Tulle, dans lesquelles il les assure de sa bienveillance et se
préoccupe de la situation laissée par M. d’Autichamp (janvier-juin 1762).
B35. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 113 pièces, panier.
1754-1790 ŕ Succession Jean Pigeyrol. ŕ Obligations et autres actes concernant divers
débiteurs de la succession de Jean Pigeyrol, curé de Darnetz, dont l’hôpital de Tulle était
légataire, en môme temps que François Arfeuillère, neveu du dit testateur, marchand et
laboureur de Magimel, paroisse de Millevaches, suivant testament en date du 22 décembre
1778 : Pierre Delager, laboureur de la Peyrière, pour 25 ll. (1755-1765) ; ŕ Maurice
Bardèche, laboureur de Genestine, 298 ll. (1743-1790) ; ŕ Léonard Bourneix, aîné, laboureur
de la Barrière, 30 ll. (1765-1785) ; ŕ François Porte, laboureur de Genestine, 228 ll. 9 s. 6 d.
(1784) ; ŕ Etienne Couderc et Catherine Cauquery, sa femme, laboureur du Peuch, 68 ll.
(1779-1790) ; ŕ Thomas Lac, notaire du Mas, 91 ll. (1761-1772) ; ŕ Léonard Chassaing,
métayer du Theil, 40 ll. (1781-1782) ; ŕ Etienne Couderc, laboureur du Mas, 330 ll. 17 s.
(1771-1782) ; ŕ Léonard et Etienne Couderc, père et fils, « gens de labeurs » du bourg de
Darnetz, 117 ll. 11 s. (1779) ; ŕ Jean Chastanier, laboureur de la Bardèche, 252 ll. (1785) ;
ŕ Anne Cibille, veuve de François Gauteyrie, gens de labeur de la Bardèche, 363 ll. 11 s. 3 d.
(1768) ; ŕ Jeanne Theil, veuve de Léonard Faugeras, de son vivant journalier de la Barrière,
26 ll. (1765) ; ŕ Léonard Teillac, cardeur de la Bardèche, 14 ll. (1765) ; ŕ Pierre Vergnolle,
laboureur de la Barrière, 24 ll. 16 s. 8 d. (1755-1785) ; ŕ Léonard Couderc, laboureur
d’Espagne, 92 ll. 13 s. 4 d. (1783-1785) ; ŕ Annet Chassaing, sieur de Veuillac, 617 ll. 10 s.
(1784) ; ŕ Antoine Estrade, laboureur de Sirieix, 42 ll. (1779) ; ŕ Annet Vergne, charpentier
de Maleyre, 52 ll. (1777-1779) ; ŕ Jean Bourdaleix, hôte de Montusclat, 99 ll. (1765) ; ŕ
Antoine Sabaud, marchand de Sirieix, 100 ll. (1754-1780) ; ŕ Pierre Delager, laboureur du
Peuch, 60 ll. (1762-1790) ; ŕ Etienne Couderc, laboureur du Peuch, 44 ll. (1785-1790) ; ŕ
Jean Massonie, laboureur de la Bourre, 27 ll. (1785) ; ŕ Jean Terriou, laboureur du Bourneix,
21 ll. 9 s. 9 d. (1785) ; ŕ Léonard Bourneix cadet, journalier de la Barrière, 19 ll. (1785) ; ŕ
Jean Péret cadet, journalier de Veuillac, 9 ll. (1785) ; ŕ Annet Péret aîné, laboureur de
Veuillac, 35 ll. 15 s. (1765-1785) ; ŕ Louis Eschamel et Vincent Joly, son gendre, gens de
labeur de la Barrière, 22 ll. 2 s. (1765) ; ŕ Joseph Couderc, journalier du Mas, 11 ll. 8 s.
(1765) ; ŕ Jean Fonfreyde aîné, tisserand de Sirieix, 59 ll. (1765) ; ŕ Jean Gauterie,
laboureur de Montusclat, 19 ll. 19 s. (1765) ; ŕ Jean Fonfreyde cadet, journalier de Sirieix,
17 ll. (1765) ; ŕ Pierre Couderc, laboureur de la Barrière, 39 ll. 16 s. (1778-1785) ; ŕ Jean
Variéras, journalier du Mas, 20 ll. 15 s. (1765-1785) ; ŕ Pierre Mouty, laboureur de la
Bardèche, 52 ll. (1785) ; ŕ François Mouty, laboureur de la Barrière, cheptel de la valeur de
45 ll. (1765) ; ŕ Léonard Bourneix et Martiale Bazetout, sa femme, métayers à Font-Martin,
cheptel valant 151 ll. (1767) ; ŕ Léonard Bourre, métayer à Font-Martin, cheptel de 137 ll.
(1767) ; ŕ Maurice Masset, aubergiste à Sirieix, 62 ll. 10 s. (1756) ; ŕ Pierre Balet,
laboureur à Espagne, 84 ll. 7 s. 6 d. (1760) ; ŕ Etienne Sabaud, laboureur à Fouilloux, 379 ll.
7 s. 5 d. (1760-1773) ; ŕ Pierre Couderc, laboureur à Maleyre, 29 ll. 17 s. (1760-1776) ; ŕ
Salvie Fournot et Jeanne Chavanac, sa femme, gens de labeur à la Bardèche, 80 ll. (1765), ŕ
Jeanne Robert et Léonard Espinasse et Antoinette Péret, ses gendre et fille, journaliers à la
Peyrière, 110 ll. (1777) ; ŕ Etienne Bourneix, et Annet Vergne, son gendre, gens de labeur à
Maleyre, cheptel valant 174 ll. (1767) ; ŕ Jean Péret, journalier de la Peyrière, 299 ll. (1765).
ŕ Procédure poursuivie par Dlle Marianne Desortiaux, femme de Jean-Baptiste Mornac,
docteur en médecine, contre Jean Pigeyrol, qui est condamné à lui payer la somme de 144 ll.
par sentence rendue au siège sénéchal de Ventadour (1781-1782).
B36. (Liasse). ŕ 4 pièces, parchemin ; 70 pièces, papier.
1577-1703 ŕ Donations. ŕ Etienne Treilhe. ŕ Echange entre Jean de Calvimont, seigneur
de la Labenche et Olivette de Lestang, veuve de Gabriel de Chabiraud, bourgeois de Brivc,
d’une boutique sise au dessous de la maison de ce dernier, contre un pré de 2 journaux et
demi, situé dans les appartenances de Brive et jadis vendu pour 30 écus, avec faculté de
rachat, au dit de Calvimont par le sieur de Chabiraud, la dite boutique demeurant rachetable
au même prix que le pré (19 avril 1577). ŕ Testament de Jean de Calvimont, par lequel il
institue son fils Jean de Calvimont, sieur de Saint-Martial, héritier universel de ses biens et
lègue au plus jeune fils de Marguerite Férier, femme d’Etienne Treilhe, dit Challas,
cordonnier de Brive, l’hypothèque de 30 écus qu’il possède sur la boutique des héritiers de
Chabiraud (9 septembre 1586). ŕ Revente de la boutique, pour 30 écus 10 s., à Olivette de
Lestang par Balthasar de Calvimont, fondé de procuration de son père Jean de Calvimont,
seigneur de St-Martial en Périgord, de la Nudalie et la Labenche (15 octobre 1604). ŕ
Assignation donnée à Etienne Chabiraud d’avoir à comparaître devant le sénéchal de Brive,
sur la requête d’Etienne Treilhe qui, demeuré absent pendant de longues années, s’était vu
refuser la jouissance de la susdite boutique à lui léguée pur Jean de Calvimont (Juin 1633). ŕ
Donation par Etienne Treilhe, en faveur des pauvres de l’hôtel-Dieu de Tulle, de tous les
droits qu’il possède sur la boutique contre Etienne Chabiraud (17 mai 1634). ŕ Procédure
poursuivie parles syndics de l’hôtel-Dieu à ce sujet (1634-1635). ŕ Pierre Dugalt. ŕ
Sommation faite par Jean de Lespinasse, sieur des Condamines, conseiller et élu du roi,
agissant en qualité de syndic des pauvres de l’hôtel-Dieu, à Antoine Dugalt, marchand
orfèvre, de lui payer les intérêts de lu somme de 300 ll. dont Pierre Dugalt, marchand de
Lyon, son frère, avait fuit donation à l’hôtel-Dieu, par contrat du 6 janvier 1643 ; et aussi
d’entretenir la lampe qui devait brûler, tous les samedis, devant un tableau de la vierge Marie,
à charge par les syndics de faire dire, chaque semaine, un Salve Regina, à genoux devant ce
tableau (13 octobre 1645). ŕ Lettre de Pierre Dugalt adressée de Paris aux directeurs de
l’hôlel-Dieu, dans laquelle il détaille les arrangements pris par lui, pour le paiement de 93 ll.
15 s. montant des intérêts pendant 5 ans, de la somme de 300 ll. (13 juillet 1647). ŕ
Barthélemy Dubois. ŕ Correspondance échangée entre Barthélemy Gautier, sieur Dubois,
prêtre, docteur en Sorbonne et supérieur du séminaire d’Auron à Paris, Calmine Baluze,
chanoine de Tulle, et Zacharie Orcel, curé de Marcillac-la-Croisille, relativement à diverses
sommes prêtées à ce dernier par le sieur Dubois, pour payer sa pension au séminaire,
s’habiller, faire le voyage, etc. (1668-1674). ŕ Rente de 25 ll. constituée, pour une somme de
1.000 ll., par le curé de Marcillac, en faveur de Barthélemy Dubois (17 septembre 1672). ŕ
Donation à l’hôpital de la susdite rente (13 janvier 1674). ŕ Françoise de Teyssier. ŕ Note
portant que « damoiselle Françoise de Teyssier, veufve, héritière de feu M. mre Estiesnne de la
Fagerdie, vivant channoine en l’esglise cathédralle de Tulle, a donné gratuitement aux
pauvres de l’hôpital de Tulle, la somme de 100 ll., à elle, au dict nom, dheue par damoiselle
Marguerite de Brideus, du village de Morvialle (sic), parroisse de la Fage ». ŕ Obligation de
Marguerite de Brieude, envers l’hôpital, pour la susdite somme de 100 ll. (5 septembre 1681).
ŕ Procédure contre demoiselle de Brieude, au sujet de cette créance (1691). ŕ Obligation de
jean-Guillaume de Combret, sieur del Mon, du village de Prauvialle, par laquelle il se
reconnaît débiteur envers l’hôpital de Tulle, de 63 ll. 2 s., pour restes de la somme due par sa
tante Marguerite de Brieude, non compris les intérêts s’élevant à 13 ll. 18 s. et les frais de
procédure, à 28 ll. (16 octobre 1692). ŕ Martine Guitard. ŕ « Extraict du jugement prévostal
randu... contre Martine Guitard..., par lequel lad. Martine Guitard a esté condamnée, entre
autres choses, à estre ranfermée dans l’hospital général de la présant ville, pour y servir les
peauvres pendant dix ans, et que sur ses biens sera pris une pantion alimantaire pendant sa
vie, pour sa subsistance tant aud. hospilal qu’alhieurs, suivant sa condition et portée de ses
biens, et trante livres pour faire prier Dieu pour l’âme de son deffunct mary dans le dict
hospital ». (18 septembre 1688). ŕ Donation en vertu de laquelle Martine Guitard, veuve
d’Antoine Quanty, du village de la Porte, abandonne pour être nourrie et entretenue avec sa
fille dans l’hôpital, tous les revenus de son domaine de la Porte et d’un pré sis au lieu du
Chassang, ainsi que l’usufruit de sa maison du faubourg de la Barrière (29 avril 1689). ŕ
Saisie contre Martine Guitard, à cause de l’amende de 30 ll. à laquelle elle avait été
condamnée envers les directeurs de l’hôpital (27 août 1694). ŕ Archiprêtre de Gimel. ŕ
Accord intervenu entre messire François-Mathurin de Lentilhac, vicomte de Sédière, baron de
Gimel, St-Yrieix, Sarran et autres places, d’une part, et monsieur François de Lentilhac,
archiprêtre de Gimel, d’autre, en vertu duquel ce dernier se charge de faire accommoder la
chaussée de l’étang de Brach et celle de l’étang de Caux, dans l’espace de 3 mois et avec le
concours des emphitéotes des villages qui doivent aidera travailler aux dits étangs ; en retour
de quoi, il aura la jouissance, pendant 5 ans, de la pêche dans l’étang de Ruffaud, à charge par
lui de donner, chaque année, au vicomte de Sédière 60 pièces de poisson (23 mars 1684). ŕ
Autre accord entre les mêmes concernant l’achèvement de la chaussée de l’étang de Ruffaud,
que l’archiprêtre s’oblige à faire exécuter, dans un an et à ses frais, moyennant la jouissance
du dit étang pendant cinq autres années, aux mêmes conditions que plus haut, et celle de
l’étang de Brach, pendant 10 ans, avec cette réserve qu’il fournira au vicomte de Sédière 300
pièces de poisson, après en avoir choisi lui-même 600 (2 juin 1684). ŕ Donation à l’hôpital
général de Tulle par l’archiprêtre de Gimel, « pour contribuera la subsistance du dict hospital
dans la misère présente, » de la première pêche qui doit être faite dans les étangs de Ruffaud
et de Brach, à charge par l’hôpital d’en supporter les frais (20 février 1693). ŕ Supplique des
directeurs de l’hôpital adressée au sénéchal contre le vicomte de Sédière, celui-ci ayant
déclaré « qu’il ne vouloit point soufrir que les pauvres jouissent du dict don, parceque le dict
sieur archiprestre n’avoit pu le faire » (22 février 1693). ŕ Déclaration signée « Sédière
Lantilhac », portant ratification des engagements pris, en son nom, par Jean Faugeyron, son
greffier de Sédière, à qui les directeurs de l’hôpital avaient passé « la subrogation de la
donassion que Mr l’archiprêtre de Gimel leur avoit fait des pêches de Rafaus et de Bras » (15
février 1694). ŕ Bernard Maure. ŕ Donation faite à l’hôpital de Tulle par Bernard Maure,
dit Gigot, jardinier à Lauzelou, paroisse St-Pierre, des intérêts à lui dus par les héritiers de
Dlle Léonne du Maugen, veuve de M. de la Salvanie, lieutenant particulier, pour les directeurs
en jouir tant que Marie Maure, sa fille, demeurera au dit hôpital. Suit la teneur d’une
promesse faite par la Dlle du Maugen à Jacquette Pauliac, de lui donner, pour agréables
services, la somme de 300 ll. : 100 ll. en argent et seigle, et le reste sous forme de 2 obligés
(10 novembre 1693). ŕ Contrat de mariage entre Bernard Maure et Jacquette Pauliac, native
de Saint-Flour, cette dernière se constituant comme apport la susdite somme de 300 ll. (18
février 1666). ŕ Procédure poursuivie par les directeurs de l’hôpital contre Marie-Thérèse de
la Salvanie, veuve de M. de Bardoulat, trésorier-général de France, et fille de Dlle Léonne du
Maugen, en vue d’obtenir le paiement d’une somme de 138 ll. 15 s. restée due sur les 300 ll.
promises à Jacquette Pauliac (1694). ŕ Donation faite à l’hôpital, par Marie Maure, pauvre
fille mendiante y demeuranl, de cette créance de 138 ll. 15 s. et d’une autre de 129 ll. sur les
héritiers d’Antoine Traversse, cette dernière créance jadis cédée à sa mère par la Dlle du
Maugen (10 mai 1695). ŕ Procédure relative à ces deux créances (1695-1696). ŕ Catherine
Duclaux. ŕ Hypothèque consentie, pour la somme de 1000 ll., par Anne de Corn, de
Queyssac, dame de la Majorie, femme de Jean-Jacques d’Estresse, seigneur de la Majorie,
Lagarde et autres places, en faveur de Catherine Duclaux, fille de Jean Duclaux, bourgeois de
Tulle, sur une terre appelée de Lutge, sise dans la plaine d’Altillac, et sur une vigne située au
terroir de Puypourssel, paroisse d’Altillac (20 novembre 1687). ŕ Ferme des susdites terre et
vigne par Catherine Duclaux à Mathurin Puech, marchand du village de la Vigairie, pour 10
ans et au prix de 40 ll. par an (25 novembre 1687). ŕ Donation aux directeurs de l’hôpital par
Catherine Duclaux, des terre de Lutge et vigne de Puypourssel, à charge par eux de la nourrir
et entretenir le reste de ses jours, et de lui donner, chaque année, 15 ll. d’argent et 3 livres de
laine peignée, si elle demeure dans l’hôpital, ou 40 ll. d’argent, si elle vient à le quitter (5
février 1696). ŕ Délibération du bureau de l’hôpital, dans laquelle il a été arrêté que M.
Duclaux. prêtre, se chargerait « de la nourriture, garde et entretien de la sœur de Duclaux, sa
soeur, » moyennant 60 ll. par an et la fourniture d’un lit, jusqu’à ce qu’elle revienne en
meilleure santé et puisse continuer ses services dans l’hôpital (12 novembre 1703).
B37. (Liasse). ŕ 76 pièces, papier.
1625-1788 ŕ Donations. ŕ Jean Salegaye. ŕ Contrats d’obligation et reconnaissances de
cheptel passés en faveur d’Antoine Devès, marchand de Gimel, par Dumine Lanot, François
et Jean Salegaye, laboureurs de Viellemarette (1625-1651). ŕ Autres en faveur de Marie
Giroulet, par Léonarde Lanot, veuve de Jean Salegaye (1661-1667). ŕ Testament de Marie
Giroulet, instituant pour son héritière universelle Léonarde Couderc, sa nièce : legs de 60 ll. à
l’archiprêtre de Gimel, pour dire des messes (30 juillet 1668). ŕ Testament de Léonarde
Lanot en faveur de Jean Salegaye, son fils (22 février 1669). ŕ Obligations et
reconnaissances de cheptel en faveur de Marie Giroulet, par Jean Lanot et son neveu Jean
Salegaye (1669-1678). ŕ Obligation consentie en faveur de François de Lentilhac,
archiprêtre de Gimel, par Jean Salegaye, pour 7 setiers de seigle et 3 ll. 4 s. (10 août 1686). ŕ
Donation faite aux directeurs de l’hôpital de Tulle, par Jean Salegaye et sa tante Barthélemye
Lanot, de tous leurs biens, réserve faite pour chacun d’eux d’une somme de 10 ll. ; à charge
parles directeurs de nourrir et entretenir les deux enfants du donateur, Léonarde et Etienne,
ainsi que su tante, la susdite Lanot, de lui donner à lui-même retraite, s’il venait à ne plus
pouvoir travailler et gagner sa vie, d’employer la partie disponible de ses revenus à satisfaire
ses créanciers et enfin de laisser une légitime à ses enfants, lorsqu’ils seront majeurs ou se
marieront ; les dits donateurs pouvant, quand bon leur semblera, rentrer en possession de leurs
biens, à condition de rembourser aux directeurs de l’hôpital tout ce qui se trouvera leur être dû
(15 avril 1699). ŕ Abandon en faveur de l’hôpital, par Léonarde Salegaye, fille du précédent
donateur, moyennant 400 ll., de tous ses droits aux successions de ses père et mère, de son
frère Etienne et de sa cousine Jeanne Taysse (22 avril 1719). ŕ Françoise Dusol. ŕ Donation
faite à l’hôpital par Françoise Dusol, sœur hospitalière, de la somme de 827 ll. 10 s., savoir :
200 ll. comptant ; 100 ll. dont elle a fait un billet payable dans un an ; 195 ll., restes du prix
d’un cheptel consenti par le sieur David de Lestang ; enfin 332 ll. 10 s. « qu’elle a employé,
par l’ordre du bureau, à la rétribution de treize cent trente messes, pour satisfaire à l’intention
de celles qui sont fondées dans led. hôpital, auxquelles lesd. sieurs aumôniers n’ont peu
satisfaire les années dernières... ; soubs cette condition que l’hôpital luy payera annuellement
la somme de vingt et cinq livres de pension viagaire » (31 juillet 1712). ŕ Cession en faveur
de Françoise Dusol par Jean-Pierre Dusol, son frère, marchand de Tulle, de diverses créances
se montant à la somme de 960 ll. et représentant la part de sa sœur dans la succession de leur
père et mère, Jean Dusol, chirurgien, et Marguerite Poulverel (8 mars 1678). ŕ Procédure de
Françoise Dusol contre Louise Plas, veuve de Sébastien Laval, à cause de l’une de ces
créances se montant à 500 ll. (1678-1680). ŕ Vente pur Françoise Dusol, de la créance
susdite, intérêts compris, à Pierre Darluc, prêtre de la communauté de St-Julien, et à Dlle
Anne Toulemont, veuve d’Etienne Darluc, marchand, pour le prix de 515 ll., dont elle a reçu
200 ll. comptant et le reste sous forme d’obligation payable dans un an (17 juin 1684). ŕ
Minute de cession en faveur de Françoise Dusol par Pierre Darluc, d’une somme de 260 ll.
qu’il restait lui devoir, à prendre sur Léonard Teyssier, seigneur de Leyrat, son débiteur pour
449 ll. 9 s. 5 d. (s. d.). ŕ Billets souscrits par Jean-Pierre Dusol en faveur de sa sœur
Françoise, pour 2 prêts, l’un de 56 ll. 5 s. et l’autre de 54 ll. 3 s. 4 d. (1685-1686). ŕ
Reconnaissance de Jean-Louis de Lestang, sieur de David et de Lavaur, habitant de Besse,
paroisse d’Espagnac, portant qu’il tient à cheptel de Françoise Dusol « une paire de toraux,
autre deux petits toraux et une voile, poil rouge et fauve », valant la somme de 137 ll. 10 s.
(1er octobre 1697). ŕ Reconnaissance de cheptel valant 295 ll. et obligation de la somme de
85 ll. consenties en faveur de Françoise Dusol par François David de Lestang, aide-de-camp
dans la compagnie de M. de Boufflers (21 février 1711). ŕ Assignation au sieur Léger de
Lestang de Lacombe, d’avoir à comparaître pardevant les juge et consuls de Tulle, pour se
voir condamner à payer aux directeurs de l’hôpital la somme de 195 ll. à eux cédée par la
sœur Dusol sur le cheptel de 295 ll. consenti par son frère François David, dont il était
l’héritier (21 mai 1742). ŕ Vente faite à l’hôpital de Tulle, par Léger de Lestang de
Lacombe, d’une partie d’un bois appelé del Nouellié, contenant 10 setérées, pour la somme de
557 ll. 5 s., montant de ce qu’il devait, à cause de son domaine de Besse, aux directeurs de
l’hôpital ayant droit de Françoise Dusol (27 juin 1742). ŕ Obligation de 100 ll. en faveur de
Françoise Dusol, hospitalière, par Jeanne Galtier, femme d’Antoine Meynial, de Mauriac (15
novembre 1703). ŕ Déclaration signée « Dussol », portant que cette somme appartient à
l’hôpital (15 octobre 1710). ŕ Note signée « Desplasses, directeur de l’hospital de Tulle »,
concernant les conventions faites par lui avec Jeanne Meynial, femme de Jean Guy, maître
chaudronnier de Meymac, au sujet de la créance susdite. On y lit : « Le mary de la dicte
Maynial ne pouvant pas payer ses debtes, a quitté sa femme et est allé en Espagne » (6
septembre 1736). ŕ Lettres adressées à ce sujet aux directeurs de l’hôpital par d’Alboy, curé
de Sérandon, et le sieur Pomeyrol (1745-1756). ŕ Charles de la Bachellerie. ŕ Donation
faite aux administrateurs de l’hôpital par messire Charles de la Bachellerie, seigneur de
Laveix, habitant de Couderc, de « la somme de deux cent livres léguée aux pauvres par le
contract dud. seigneur de Laveiz, datté du vingt-cinquiesme may mil sept cens un... duquel
légat feu monsieur de la Chassaigne, son oncle et bienfaiteur, l’avoit chargé » ; plus, de « la
somme de soixante livres, à luy due par Estienne Pradinel, laboureur du village du Mas,
parroisse de Clergoux » ; plus enfin, de « la somme de cinquante six livres à prendre sur
Antoine de Meigeou, laboureur du village de Pouymat-Haut, parroisse de Saint-Priech » (7
juin 1713). ŕ Marguerite Goutte. ŕ Cheptel de 20 chefs de brebis « meyris » et de 15
agneaux, achetés 70 ll. à la foire de St-Clair, reconnu en faveur de Marguerite Goutte, par
Jacques Pimond, du village de Pimond, paroisse de Chanac (7 juin 1723). ŕ Supplique
adressée au juge de Gimel par Marguerite Goutte, « fille menette de révérant père récollet,
habitantte de la ville de Tulle », afin qu’il lui soit permis de recouvrer, par saisie ou
autrement, le montant et le croît du cheptel susdit (26 mai 1725). ŕ Donation faite aux
administrateurs de l’hôpital général par Marguerite Goutte, « fille pensionnaire dans led.
hôpital », de tous ses biens, qui n’excèdent pas la somme de 745 ll., « à condition que led.
hôpital sera tenu de continuer de la nourrir et entretenir, la faire servir, penser et
médicamenter dans ses infirmités, faire ses honneurs funèbres dans led. hôpital, suivant son
estat » (6 octobre 1739). ŕ Procédure contre Pierre Pimond et ses héritiers, à cause du
cheptel (1745-1788).
B38. (Liasse). ŕ 3 pièces, parchemin ; 117 pièces, papier.
1707-1765 ŕ Donations. ŕ Calmine Chabaniel. ŕ Procédure, avec pièces à l’appui,
poursuivie par Jean-Joseph Dugal, bourgeois et marchand de Tulle, contre Jean Céron, dit
Bouysse, praticien, marchand ou laboureur de Soleilliavoup, et son gendre Jean Boussaguet,
praticien et marchand, à cause d’une somme de 200 ll. due par ces derniers (1715-1719). ŕ
Accord entre Dugal et Boussaguet, en vertu duquel celui-ci s’oblige en faveur du premier,
pour une somme de 308 ll. représentant le capital et les intérêts de la créance susdite (28
octobre 1723). ŕ Commandement fait à Jean Boussaguet, sur la requête des directeurs de
l’hôpital de Tulle, d’avoir à leur payer la somme de 308 ll., à eux cédée par Calmine
Chabaniel, trésorier de France et héritier du sieur Dugal, suivant acte en date du 21 septembre
1735 (17 décembre 1743). ŕ Obligation de 112 ll. 5 s. par Gabriel Valade, marchand du
village de Bournazel, en faveur de Jean-Joseph Dugal (26 octobre 1707). ŕ Procédure à ce
sujet (1715). ŕ « Extraict du contrat de cession faict par M. Chabanier, avocat, en qualité
d’héritier dud. feu sieur Jean-Joseph Dugal, par lequel il cedde à Mrs les administrateurs de
l’hôpital de celte ville de Tulle, la somme de 112 ll. 5 s. » due par Gabriel Valade (21
septembre 1733). ŕ Procédure relative à cette créance, contre Gabriel Valade dit Fumade,
métayer, et son fils Bernard Valade, dit Chalaudou, laboureur (1738-1760). ŕ Mercure
Parjadis. ŕ Rente de 93 ll. 10 s., ou principal de 1877 ll. 3 s., constituée par Jacques
d’Escorailles, habitant en son château du Pradel, paroisse de Brageac, en faveur de Mercure
Parjadis, ancien juge du marquisat de St-Chamant (5 novembre 1733). ŕ « Extrait du
contract du 19e mars 1739, par lequel led. Me Mercure Parjadis subrogat les pauvres de
l’hospital général de Tulle, aux fins de se faire payer du seigneur d’Escouraille des arrérages
de lad. rente, la subrogation faite pour partissiper aux prières des pauvres dud. hospital. » ŕ
Procédure contre le sieur d’Escorailles et correspondance à ce sujet : « Il y a nombre de
créanciers icy qui sont égallement à courir, et moy-même je suis embarrassé où prendre pour
son dixième et sa capitation ; ces affaires sont si dérangées, sa maison en si petit ordre que je
ne comprens pas comme il peut vivre » (1740-1744). ŕ Transaction entre les administrateurs
de l’hôpital et Nicolas Rousselot, expert féodiste de la. ville de Mauriac, par laquelle celui-ci
s’oblige comme héritier de Jean Sambat, son beau-père, à payer aux pauvres la somme de 818
ll., en raison de l’engagement pris par ce dernier, le 3 octobre 1739, d’acquitter, au nom du
sieur d’Escorailles, les arrérages de la susdite rente se montant alors à 467 ll. 10 s. (12 juillet
1765). ŕ Chirac. ŕ Procédure poursuivie par Jean-Antoine Lajaunie, bourgeois de Tulle,
contre Jean Teillol, marchand du village de Laborie : créance de 194 ll. 11 s. (1636-1734). ŕ
Obligation de 300 ll. consentie en faveur de Lajaunie par Teillol (30 décembre 1734). ŕ
Cession de la dite créance faite à Louis-Martial Borderie, seigneur de Lavaur, baron de la
Rochette, habitant à Tulle, rue de la Barrière (24 mai 1738). ŕ Autre en faveur de Chirac,
marchand de Tulle, (11 septembre 1739). ŕ Donation des susdites 300 ll. faite par ce dernier
aux directeurs de l’hôpital général (15 mai 1744). ŕ Marie Melon. ŕ Rente de 10 ll. au
principal de 500 ll., constituée par Léonard Monzauge, bourgeois de St-Salvadour, en faveur
d’Antoine-Joseph Melon du Pezaret, avocat (20 février 1723). ŕ Donation à l’hôpital par
Marie Melon, fille du précédent et femme du sieur Darche, lieutenant criminel au siège de
Tulle, de la susdite rente de 10 ll. et d’une autre de 6 ll. 13 s. 4 d. sur Maillerode, marchand de
Tulle (16 décembre 1744). ŕ Procédure au sujet de la rente de 10 ll. contre Catherine
Monzauge, veuve de Pierre Parrical de Chammard, apothicaire, celle-ci déclarant avoir
répudié la succession de Léonard Monzauge, son père, comme plus onéreuse que profitable,
et contre leur fils, Chammard aîné, maître en chirurgie (1754-1785).
B39. (Liasse). ŕ 68 pièces, papier.
1728-1790 ŕ Donations. ŕ Jaucen de la Geneste. ŕ Procédure contre Jean Soustre, alias
Soustrol, de Viellemarenge, à cause d’une créance de 69 ll. comprise dans la donation de
3.350 ll. faite aux pauvres de l’hôpital par Jean-Charles de Jaucen, écuyer seigneur de la
Geneste, premier président au présidial de Tulle, le 7 novembre 1745 (1728-1758). ŕ Rente
de 64 ll. 16 s. 4 d., constituée en faveur des pauvres par François-Martial de Fénis, seigneur
de Laprade, et dame Gabrielle Mérigot de Sainte-Fère, sa femme, en raison d’une créance de
1296 ll. 9 s. cédée à l’hôpital par le susdit sieur de la Geneste, le 7 novembre 1747 (28 mai
1748). ŕ Estorges. ŕ Donation faite par Dlles Berthe Pourchet, Marie-Catherine et MarieJeanne Estorges, marchandes de Tulle, de tous les arrérages de rente foncière et directe à elles
dus sur le tellement de la Meynardie et Meymac, dans le village des Horts, paroisse de Naves,
comme héritières de Julien Estorges, curé de Chanteix, leur fils et frère, qui avait acquis ces
rentes de M. Beaufés, bourgeois de Tulle, par contrat du 3 avril 1756 (19 juin 1765). ŕ
Tableau donnant les noms des tenanciers de la Meynardie et Meymac, ainsi que la nature et le
montant de la rente qu’ils doivent, pour les années 1756 à 1761 inclusivement, en froment,
seigle, avoine, huile de noix, poules, « journaux » et argent, au total 277 ll. 16 s. 3 d. ŕ
Procédure à ce sujet (1765-1771). ŕ Charlanes. ŕ Etat des terres défrichées, depuis 40 ans,
dans la paroisse du Chastang, fait à la requête de Louis de Conquans, vicaire perpétuel de
cette paroisse, pardevant notaire, en l’assemblée des habitants convoqués au son de la cloche
et d’après les déclarations des intéressés eux-mêmes (5 mai 1728). ŕ Convention établie pour
7 ans, entre Jean de Conquans, chanoine et procureur de l’église collégiale Ste-Foy de
Conques et Jean Estorges, vicaire perpétuel de la paroisse du Chastang, en vertu de laquelle le
chapitre de Conques accorde à ce dernier, outre les dîmes novales, une somme annuelle de 30
ll., destinée à parfaire le montant de sa portion congrue constituée par le produit des dîmes
anciennes dont les chanoines lui laissaient la jouissance (12 juillet 1738). ŕ 8 lettres
adressées à M. Charlanes, curé du Chastang, par Flaugergues, chanoine de Conques, au sujet
du paiement de ces 30 ll. (1747-1756). ŕ Lettre du sieur Charlanes, curé de Saint-Paul, frère
et héritier du curé du Chastang, informant M. Bouzonie, receveur des tailles, qu’il a résolu de
céder aux pauvres de l’hôpital de Tulle, les arrérages depuis 1756, des 30 ll. dues
annuellement à son frère par le chapitre de Conques, pour supplément de sa portion congrue
estimée 300 ll. (16 février 1769). ŕ Minute de lettre adressée par les administrateurs de
l’hôpital aux chanoines-de Sainte-Foy de Conques, dans laquelle ils leur réclament 270 ll.
pour 9 années d’arrérages (1er mars 1769). ŕ Jean-Baptiste Galand. ŕ Cession faite en
faveur de l’hôpital par Jean-Baptiste Galand, ancien curé d’Egletons, d’une somme de 178 ll.
12 s., à lui due par « dame Jeanne de Rabanide, veuve de messire Jacques de Boucherons,
vivant écuyer soigneur de St-Hipolitte..., à la charge que les pauvres dudit hôpital assisteront
gratuitement à l’enterement de mon dit sieur Galand et du sieur Pierre Galand, son frerre
ayné » (28 mai 1776). ŕ Procédure contre Jeanne de Rabanide (1776-1777). ŕ Deux lettres
adressées d’Egletons à M. Dufaure, trésorier de l’hôpital de Tulle, par le comte de Valon,
seigneur baron de St-Hippolyte et fils de Jacques de Boucheron. Dans la seconde datée du 21
décembre 1790, se lisent les lignes suivantes : « l’on n’est souvant un mauvais débiteur,
monsieur, que pour n’être pas un fâcheux créancier, et les temps sont assez durs pour convenir
que bien des gens plus fortunés et plus habiles que moi éprouvent de grands embarras, depuis
deux ans où les deux tiers de nos domaines font à peine face à la subsistance des cultivateurs,
aux accidents, aux réparations et aux impôts, et où presque toutes les rentes restent à payer,
pendant qu’il faut s’efforcer de secourir les pauvres qui couvrent le païs » (1783 et 1790). ŕ
« Etat de ce qu’il est dû à l’hôpital par monsieur de Valon de St-Hypolite ».
B40. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 67 pièces, papier.
1560-1620 ŕ Créances. ŕ « Acte pourtant obligation de Antoine Saige, de la somme de
deux cens livres, provenant du légat de feu Me Estiene de St-Salvadour », aumônier de
l’église cathédrale de Tulle, fait aux pauvres par testament du 6 mai 1555 ; la dite obligation
consentie en faveur des syndics de la ville, à cause de prêt, pour un an seulement et à
raison.de 10 pour 100 d’intérêt (27 juillet 1560). ŕ Procédure « entre noble Jehan de
Montfrabœuf, curé de Sainct-Mémy, Pierre Dordonneau, marchant de Tulle, et Michiel Laval,
demandeurs en criées et interposition de décret, d’une part ; et Anthoine Saige, merchant dud.
Tulle, exécuté, les scindictz des -curé et prebtres Sainct-Pierre et Sainct-Jullien de Tulle, les
scindictz de l’hostel-Dieu dud. Tulle, Mes Martial Fénis, procureur du roy en l’eslection du
Bas-Lymosin, Léonard Meynard, appoticquaire, Jehan Dufaure, merchant, et damoyzelle
Hélaine Dupuy veufve de feu maistre Pierre Boutin, contrerolleur des tailles en l’eslection
dud. Bas-Lymosin, opposantz, d’aultre » (1585-1586). ŕ Obligation consentie en faveur des
pauvres de l’hôpital, par Jean Dufaure, marchand de Tulle, d’une somme de 80 ll. dont il était
débiteur vis-à-vis de Jean Charnus, peintre, et que ce dernier avait léguée aux dits pauvres (10
juin 1568). ŕ Procédure à ce sujet (1570-1576). ŕ Accord entre les syndics de l’hôtel-Dieu
et Bertrand Béronie, laboureur de Tulle, en vertu duquel ce dernier reconnaît devoir aux
pauvres une somme de 50 ll. ou 50 s. de rente, en échange des biens à eux délaissés par
Juliane d’Eyrolles (28 décembre 1574). ŕ Obligation en faveur de l’hôtel-Dieu, par Luquet
Verdier, hôte de St-Angel, se substituant à Antoine et Michel Peysergues, père et fils, pour
une somme de 30 ll. provenant d’une créance comprise dans le legs fait au dit hôtel-Dieu par
Jean Peysergues, dit Guigus, de tous ses biens (8 mai 1584). ŕ Procédure entre l’hôpital et
Luquet Verdier (1586). ŕ Obligation de Claire de Romignac, veuve de Pierre Maruc,
marchand de Tulle, en faveur des syndics de l’hôtel-Dieu, de qui elle avait reçu la somme de
44 écus sol, à titre de prêt (23 septembre 1586). ŕ Sentence arbitrale rendue par Pierre
Teriou, avocat, et Antoine Borderie, sieur de Chadepeau, à la suite de laquelle Claire de
Romignac, qui avait déjà payé 150 ll. aux syndics des pauvres, reconnaît leur devoir encore la
somme de 100 ll., à cause des intérêts et dépens auxquels elle avait été condamnée (31 août
1613). ŕ Procédure relative à cette créance, contre Claire de Romignac et sa fille Jeanne de
Maruc, femme d’Antoine Lagarde, marchand de Tulle (1587-1620). ŕ Obligation de 88 ll.
passée en faveur de l’hôtel-Dieu par Noël Vaurillon, procureur au siège royal de Tulle (28
octobre 1595). ŕ Procédure contre ce dernier (1614).
B41. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 69 pièces, papier.
1612-1697 ŕ Créances. ŕ Obligation par Antoine et Michel Laval, marchands de Tulle,
pour une somme de 300 ll., argent prêté par les syndics de l’hôtel-Dieu (20 mars 1612). ŕ
Autre, pour une somme de 105 ll. (5 novembre 1616). ŕ Contrat de mariage passé en la
« maizon de Michel Laval, marchant et maistre du logis où pend pour enseignie l’image StJacques », entré Jean Soigne, marchand, et Françoise Laval, fille d’Antoine (30 janvier 1620).
ŕ Procédure contre Michel Laval, au sujet de la susdite créance de 405 ll. (1619-1638). ŕ
Quittance en faveur de Jérôme Binet, avocat au parlement de Bordeaux, d’une somme de 30
ll. qui avait été prêtée par les syndics des pauvres à son père Jérôme Binet, sieur de Peyrat,
suivant obligation en date du 14 mai 1563 (27 novembre 1618). ŕ Accord entre Gautier
Saige, receveur des consignations, comme syndic de l’hôtel-Dieu, et François Romignac,
bourgeois de Tulle, pur lequel ce dernier reconnaît devoir aux pauvres une somme de 170 ll.,
en effectue le paiement et reçoit quittance (6 janvier 1619). ŕ Obligations consenties en
faveur de l’hôtel-Dieu, à cause de prêt : de 21 ll., par Etienne Foyx, prêtre de l’église de StJulien de Tulle, et Anne, sa sœur veuve de Laporte, notaire (2 novembre 1613) ; ŕ de 3 ll.,
par Martial Debornard, habitant de Tulle (21 avril 1618) ; ŕ de 400 ll., par Jacques Levet,
marchand (5 juillet 1628) ; ŕ de 15 ll., par Balthazar Souviche (11 juin 1637) ; ŕ de 40 ll.,
par Pierre Celaur, « dict Pierron, cotelier » de Tulle (14 janvier 1638) ; ŕ de 330 ll., par
Annet Maruc, curé de Cornil, et Jean de La rue, sieur de la Bastide, conseiller du roi (8 avril
1642) ; ŕ de 8 ll., par Girou Destorts, charpentier, et Marguerite Peyrat, sa femme (7 juin
1643) ; ŕ de 100 ll., par Pierre Vigier et Pierre Personne, marchands chaudronniers de Tulle
(25 février 1646) ; ŕ de 200 ll., par Pierre de Lagarde, prévôt de St-Salvadour, Jean Roux,
praticien de Puymanie, et Bernard Desyeix, praticien du village des Yeix (13 juillet 1646). ŕ
« Desnombremant des biens de Me Jean Rouch, praticien du village de Puymagnie ». ŕ
Procédure poursuivie par l’hôpital contre ce dernier (1664-1679). ŕ Obligation de 35 ll.,
signée Baluze, en faveur de l’hôtel-Dieu (24 décembre 1647). ŕ Obligation de 300 ll.
consentie, à cause de prêt, par Fourton Meynard et Jean Fage, bourgeois de Tulle (11 février
1661). ŕ Autre, par Jean Fage, pour une somme de 91 ll. représentant les intérêts des susdites
300 ll. (28 décembre 1674). ŕ Double procédure engagée par l’hôpital, en vue du règlement
de ces créances, contre Jean Fage, d’une part, et contre Julien Meynard, fils de Fourton et
docteur en médecine, puis sa veuve et héritière, Léonarde Deval, d’autre part (1676-1694).
Papiers concernant le domaine du Bos, sis dans la paroisse de St-Clément et dépendant de
l’hérédité de Jean Fage, ainsi que certaines contestations avec Jean-Calmine Fage, fils de ce
dernier, chanoine de Tulle et prieur d’Auriac, relatives au « bail judiciaire des fruicts et
revenus des biens ayant appartenus au dit feu sr Fage » (1695-1697). ŕ Obligation de 119 ll.
en faveur de Pierre Dumyrat, infirmier de l’église cathédrale et curé de Chanac, par Etienne
Vialanes, maître imprimeur à Tulle, pour cause de vin vendu à ce dernier (15 janvier 1663).
ŕ Cession de la dite obligation faite aux syndics de l’hôtel-Dieu par Pierre Dumirat (20
janvier 1664) ŕ Quittance de 200 ll. délivrée par Martial de Fénis, sieur de Fompadin, garde
des sceaux ès sièges de Tulle et syndic des pauvres de l’hôtel-Dieu, à Françoise Deprès, veuve
de M. Durieu, sieur du Bech ; la dite somme de 200 ll. versée par cette dernière à titre
d’acompte sur les legs faits par Marguerite Deprès, femme de Jean de Lespinasse, élu en
l’élection de Tulle, dans son testament du 12 octobre 1661, à savoir : « aud. hostel-Dicu, cinq
cent livres... o la charge, par lcd. sieur scindic, faire dire une messe, tous les dimanches et les
quatre festes annuelles, sçavoir Pasques, la Toussaint, la Noël et les Roys, à perpétuité et à
jamais, dans la sale des pauvres malades, afin qu’ifs la puissent entendre... ; à lad. damoiselle
de Peyrellade, la somme de trois cent livres pour estre employés... à faire des chambres dans
led. hostel-Dieu, pour le service des pauvres » (22 octobre 1603).
B42. (Liasse). ŕ 5 pièces, parchemin ; 92 pièces, papier.
1660-1697 ŕ Créances. ŕ Obligation de 170 ll. en faveur du syndic de l’hôtel-Dieu, par
Pierre et Jean Boussaguet, père et fils, du village de Boussaguet (9 novembre 1664). ŕ
Procédure à ce sujet (1666-1695). ŕ Obligation de 200 ll. par Pierre, fils de Jean Boussaguet,
laboureur, pour raison de lu susdite créance (22 mars 1696). ŕ Obligations à cause de prêt :
de 157 ll. 10 s., par Jean Vergne, marchand de Tulle (5 octobre 1666) ; ŕ de 420 ll., pur
demoiselle Peyronne de Freyssinges, veuve de Pierre Meynard, sieur de lu Serre, bourgeois de
Tulle (31 juillet 1664) ; ŕ de 34 ll. 12 s., par la même(1er janvier 1669). ŕ Procédure
poursuivie contre la dite demoiselle par l’hôpital général Sainte-Croix de Tulle (1676-1678),
ŕ Notes concernant une rente de 2 ll. au capital de 90 ll., constituée le 2 novembre 1696, par
le père de Mme de la Geneste, à la décharge de la demoiselle Peyronne Freyssinges. ŕ Note
mentionnant la vente faite à l’hôpital par Jeanne Fraysse, veuve d’Antoine Cassard,
d’Argentat, moyennant 600 ll., de diverses créances sur Pierre Vaur, de Gagnac, et sur Pierre
Bel, d’Astaillac, se montant à la somme de 810 ll. (1667-1675). ŕ Obligation de 45 ll. en
faveur de l’hôtel-Dieu, signée Montet (26 avril 1670). ŕ Cession faite aux directeurs de
l’hôpital par Martial Vergne, vicaire de la vicairie St-Jean-Baptiste de Tulle, et sa belle-sœur
Marie de Jaucen, veuve d’Antoine Vergne, marchand, pour acquit de ce qu’ils pouvaient
devoir au dit hôpital, d’une obligation de 224 II. 8 s., consentie, le 16 janvier 1665, par feu
Jean Planche, lieutenant en la juridiction de St-Chamant en faveur du susdit Antoine Vergne
(23 octobre 1675). ŕ Abandon fait pour le prix de 320 ll., par l’hôpital, à Léger Fregnac, juge
du Bach et habitant du village du Pic, de deux créances à prendre, y compris les intérêts
échus, sur Jean Hugon de Planche, avocat en la cour de Bordeaux, l’une de 224 ll. 8 s. qui est
celle précédemment indiquée, et une autre de 60 ll. cédée au dit hôpital, le 18 février 1679,
par Jean-François Darche, avocat (20 juin 1693). ŕ Procédure à ce sujet contre Léger
Fregnac (1695-1697). ŕ Quittance signée « Meynard, directeur », en faveur de Françoise de
Couderc, d’une somme de 10 ll. baillée par cette dernière « sur les intérés des somes deues à
l’hospital par les hérédités de ses feu père et frère » (10 février 1678). ŕ Quittance de la
somme de 1433 ll. 15 s. payée aux directeurs de l’hôpital par Jean Saint-Priest, sieur de SaintMur, en vue de se libérer d’une rente de 100 ll. au capital de 2.000 ll. qu’il leur devait, suivant
contrat du 25 juillet 1673 (31 mars 1678). ŕ Pièces à l’appui d’une créance de 208 ll. à
prendre sur Léonard Fraysse, notaire de Corrèze, et cédée, avec plusieurs-autres, par l’acte qui
précède. Procédure à ce sujet (1654-1692). ŕ Obligation de 100 ll. passée en faveur des
administrateurs de l’hôpital par Pierre Marbeau, garçon cordonnier de Tulle, « et ce pour les
alimens, pensemens et médicamens qu’ilz luy ont fourny pandant le cours de la longue
maladie dont il est alité depuis le 1er janvier dernier » (1er mai 1688). ŕ Obligation de 859 ll.
souscrite, à cause de prêt, en faveur de Jean-Joseph de Jaucen, sieur de Poissac, par François
Chassaing, sieur de Maschevalier, habitant de Grandrieu, et Pierre Arfeuillère, bourgeois de
Meymac (4 décembre 1669). ŕ Obligation en faveur du même, par Fr. Chassaing, d’une
autre somme de 691 ll. 2 s. (2 mars 1671). ŕ Accord entre Jean Jaucen, seigneur de la
Geneste, conseiller du roi, et Pierre Arfeuillère, en vertu duquel ce dernier demeure chargé de
payer les 859 ll. cédées à l’hôpital palle sieur de la Geneste (V. B 10.) et en outre, se reconnaît
encore débiteur, vis-à-vis de celui-ci, d’une somme de 700 ll. (29 novembre 1688). ŕ
« Mémoire de ce que le sr Arfoulière doit à l’hospitail », soit la somme de 1471 ll. 9 d.,
réduite à 1300 ll. Suit une note portant qu’Arfeuillère « a passé un contrat de vante, en faveur
de Mr de Poissat, d’une maison scituée en la ville de Maymat, pour le prix de laquelle led. s r
de Poissat se charge de payer à l’hospitail la somme de 400 ll. en déduction desd. 1300 ll. »
(1692). ŕ Vente par Pierre Arfeuillère et son fils Georges à Jean-Antoine Chabrerie,
marchand de Meymac, de 2 maisons avec jardins provenant de l’hérédité de Jeanne Trech,
mère de Georges, pour le-prix de 900 ll., à charge par le dit acheteur de verser cette somme
entre les mains des directeurs de l’hôpital (25 septembre 1692). ŕ Papiers concernant
diverses créances de Jean Chabannes, banquier de Tulle alias lieutenant général (1660-1695).
ŕ Commandement fait à Jean-Baptiste Lavialle, bourgeois de Tulle, d’avoir à payer sans
délai 350 ll. et les intérêts dus. à l’hôpital, suivant contrat du 18 août 1676 (26 octobre 1686).
ŕ Obligation de 40 ll. par Jeanne Borie, veuve de Léonard Neyrac et habitante du village de
Lacombe, pour avoir séjourné, pendant plus de 9 mois, à l’hôpital de Tulle (3 juin 1689).
B43. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 58 pièces, papier.
1672-1738 ŕ Créances. ŕ Obligation de 50 ll. passée en faveur de Jean Darche, directeur de
l’hôpital, par Jean Verlhac, sieur de Belleroche, du bourg de Ste-Féréole, par suite d’une
créance de 38 ll. cédée sur lui au dit hôpital par Raymond Peyrat, maître chirurgien (10 février
1691). ŕ Note concernant une créance de 410 ll. cédée, en 1665, à l’hôpital, sur Etienne
Couderc, lieutenant assesseur en la maréchaussée de Tulle, par Antoine Baluze, en paiement
de pareille somme (1692). ŕ « Mémoire de diverses obligations » comprises entre les années
1687-1694. ŕ Lettre de change, signée Rivière, pour une somme de 30 ll. payable par M.
Laporte, marchand de Tulle, à M. Melon, curé de St-Julien et directeur de l’hôpital général (6
mars 1696). ŕ Obligation de 15 ll., en faveur de l’hôpital, par Mercure et Martin Rabès, père
et fils, du village de Coutejoux (2 juin 1696). ŕ Cession par Pierre Poumeyrol, praticien de
Tulle, des sommes à lui dues par Antoine Lestrade, dit Toto, du village de Lestrade, en
échange de ce que lui-même pouvait devoir aux directeurs de l’hôpital (27 août 1696). ŕ
Quittance de 100 ll. 15 s. délivrée par Jarrige, trésorier de l’hôpital, à M. de Fénis de
Lacombe, procureur du roi au présidial de Tulle, pour restes d’une somme de 300 ll. que
devait Mlle de Pogel, aïeule de ce dernier, à demoiselle de Peyrelade, « lors gouvernante dans
l’hostel-Dieu », suivant promesse du 13 novembre 1664 (8 mars 1697). ŕ Cession faite aux
directeurs de l’hôpital par Jacques de Jugeals, seigneur de Faussanges, en Auvergne, et sa
femme Jeanne de Pandrigne, d’une créance de 60 ll. à prendre sur Jean Grand Eyrolles,
laboureur du village de Pompiers, et ce, en exécution du testament d’Etienne Pandrigne,
maître de poste à Tulle et père de la dite Jeanne (7 mai 1697). ŕ Procédure à ce sujet contre
Jean Grand Eyrolles et Pierre Eyrolles, son fils (1697-1702). ŕ Transaction entre les
administrateurs de l’hôpital et Jean Lerbeil, de Lagarde, en vertu de laquelle ce dernier sera
tenu quitte des 179 ll. 2 s. 6 d. qu’il devait à l’hôpital, par le paiement d’une somme de 150 ll.,
dont il a déjà versé la moitié (27 juin 1697). ŕ Obligations en faveur de l’hôpital : de 46 ll.,
par François et Jean Verlhac, père et fils, laboureurs de St-Mexant (1er juillet 1697) ; ŕ de 26
ll. 17 s. 8 d., par Pierre Coulen, maître sabotier à Tulle (4 septembre 1697) ; ŕ de 31 ll.17s.,
par François Coulen, dit le Ministre, sargetier à Tulle, pour cancellation de la précédente
obligation consentie par son père (28 mai 1738). ŕ Obligation de 45 ll. passée en faveur
d’Antoine Rabanide, avocat et trésorier de France, par Antoine Lacombe, papetier habitant au
moulin de Gouttenègre, paroisse St-Julien de Tulle (21 septembre 1691). ŕ Autre de 22 ll. 7
s., en faveur du môme, par Anne Petite Leyrat, marchande (26 mars 1695). ŕ Procédure
poursuivie contre Antoine Lacombe et contre Jeanne Guionie, fille d’Anne Petite Leyrat, par
les administrateurs de l’hôpital, à qui le sieur Rabanide avait cédé les susdites créances, à la
date du 12 décembre 1700 (1701-1702). ŕ Obligation de 153 ll. 11 s. consentie solidairement
par Ignace Darluc, seigneur de Grammont, prévôt vice-sénéchal de Tulle, et Jean Vachot,
greffier des insinuations (12 juin 1700). ŕ Signification faite au dit Jean Vachot d’avoir à
payer aux directeurs de l’hôpital la somme de 573 ll., à eux cédée sur lui par Martial Dumyrat,
avocat, outre celle de 153 ll. indiquée plus haut (7 mars 1704). ŕ Déclaration faite par les
directeurs de l’hôpital, portant que les mille livres mentionnées au contrat passé avec le sieur
Laporte de la Chastenière ont été déboursées, non par eux, mais par M. Borderie de
Chadepeau aux conditions suivantes : 500 ll. en pur don et le reste payable seulement après
son décès et sans intérêt (22 décembre 1697). ŕ Cession de la créance de 573 ll. sur Jean
Vachot faite par l’hôpital à Jean Borderie, seigneur de Lavaur, lieutenant général au presidial
de Tulle et petit-fils du sieur de Chadepeau, en vue de mettre lin au procès intenté à cause des
susdites 500 ll. par Martial Borderie, seigneur de Vernéjoux, conseiller secrétaire du roi et
père du seigneur de Lavaur (5 février 1713).
B44. (Liasse). ŕ 76 pièces, papier.
1648-1776 ŕ Créances. ŕ Lettre de change adressée par le sieur de Roffignac, de SteFortunade, à M. Dufrénoy, receveur des tailles à Limoges, pour le paiement de 20 setiers de
seigle à effectuer au profit de M. Ceaux, trésorier de l’hôpital de Tulle (10 octobre 1703). ŕ
Obligation de 34 ll., par de Roffignac (27 juin 1706). ŕ Reconnaissance de cette, dette par
Marguerite de Roffignac, fille du précédent (14 juin 1737). ŕ Signification par huissier à
messire de la Majorie, seigneur de Soursac, d’avoir ù payer à l’hôpital, en qualité d’héritier de
Pierre de la Majorie, seigneur de Courdes, son père, la somme de 392 ll. 16 s. et les 5
dernières années d’une rente de 55 ll., au capital de 1100 ll., le tout suivant contrat du 18
novembre 1094 (30 mars 1715). ŕ Lettre de M. de Lentilhac, archiprêtre de Gimel, à Melon
de Pézaret, ancien trésorier de l’hôpital, pour lui réclamer une obligation de 33 ll. 5 s.
souscrite en sa faveur par Jeanne Devès, du village de Mars (15 octobre 1717). ŕ Requête
adressée par les directeurs et trésorier de l’hôpital, au lieutenant général ès sièges royaux de
Tulle, afin qu’il lui plaise se transporter au dit hôpital et y donner une forme judiciaire aux
quittances d’écriture privée des sommes qu’ils ont reçues en billets de banque de leur
débiteurs (22 mai 1722). ŕ Reconnaissances en faveur de l’hôpital : par Jacques Martin, sieur
de Lacoste, bourgeois du lieu de Blanchefort, et Catherine Chabessier, sa femme, d’une
somme de 700 ll. dont il paie immédiatement la moitié et s’oblige à payer le reste dans un an
(3 juin 1728) ; ŕ par Jean Chaufour, laboureur de Chabanes, pour une somme de 15 ll. 7 s., à
cause d’une obligation consentie, en 1696, par Marie Peyrou, son aïeule, en faveur de Pierre
Chabanes, maître charron, et depuis cédée a l’hôpital (24 septembre 1731). ŕ « Mémoire de
plusieurs débiteurs » (1731). ŕ Obligation de 59 ll. 14 s. 4 d. souscrite en faveur de FrançoisMartial de Fénis, seigneur de Laprade, conseiller au Grand-conseil du roi, par Jean Buisson,
laboureur de Lachaud, pour reliquat de rentes foncières dues par lui sur divers tènements au
grand-prévôt de l’église cathédrale (5 mai 1736). ŕ Procédure poursuivie contre Buisson par
l’hôpital, à qui cette créance avait été cédée par M. de Laprade, suivant contrat en date du 2
octobre 1736 (1739-1776). ŕ Lettre de change en faveur de Martial Pauphile, trésorier de
l’hôpital, par Raimond Borie, marchand du Mons, pour une somme de 58 ll., payable par
Lafosse, marchand de Brive (1er mars 1739). ŕ Procédure à ce sujet (1741-1746). ŕ
Obligation de 110 ll. consentie par Jean Mazet, dit Grand, et Géraud Dupuy, du Mas-la-Fage,
en faveur de Jean Vachot, docteur en médecine, de Tulle (19 novembre 1648). ŕ Autre de
118 ll., pour cancellation de la précédente, par Géraud Dupuy, en faveur d’Anne Vachot, fille
de Jean (27 mai 1674). ŕ Procédure à ce sujet par Marianne ou Anne Vachot, contre Jean
Dupuy et ses héritiers (1689-1718). ŕ Cession faite à l’hôpital, de la dite créance, par
Vachot, curé de St-Hilaire-Peyroux et frère de Marianne (3 novembre 1739). ŕ Obligation
passée à Bort, en faveur de l’hôpital, par Louis de Dienne, marchand et muletier, du bourg de
St-Etienne-de-Chomeil (5 juin 1744). ŕ Correspondance échangée sur cette affaire entre
Veyssier, notaire de Bort, Raymond, juge de St-Etienne, Rigail, avocat de Bort, et Jean
Bouzonie, receveur des tailles et trésorier de l’hôpital : on y apprend que Louis de Dienne
était mort, en mars 1756, « du cotté de Brive, où il avoit été voiturer des fromages » (17561759). ŕ Procédure contre son fils Jean-Baptiste de Dienne, marchand voiturier (1756-1760).
ŕ « Etat des effects » contenus dans le lot de l’un des administrateurs de l’hôpital, le 17
janvier 1746 ; ŕ « Etat des effets de l’hôpital » contenus dans le même lot, postérieur au
premier et le reproduisant en partie. Les débiteurs de l’hôpital énoncés dans cet acte sont :
Darieu, de Ste-Fortunade, comme héritier de Galinon ; Chauchet, de St-Clément ; Antoine
Monteil, fermier du pré des Pradeaux, paroisse St-Mexant ; Blondel, fermier du domaine du
Monteil ; Pierre Boucharel, du village de la Beylie ; Guillaume Combes ; Gabriel Valade, dit
Fumade, métayer du Chier, paroisse St-Julien ; Pierre Péchemin ; André Mathieu, du Sirieix ;
Verlhac, dit Belleroche.
B45. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 59 pièces, papier.
1743-1785 ŕ Créances. ŕ Obligation de 140 ll. consentie en faveur des directeurs de
l’hôpital par Jacques Dumyrat et Joseph Tramond, au nom des Dlles Marie et MarieMadeleine Brivezac, leurs femmes, à cause d’une créance de 220 ll. sur Léonard Brivezac,
leur père, qui avait été donnée aux pauvres par Pierre-François-Benoît Merciel, curé de StClément (14 août 1747). ŕ Obligation de 30 ll. par Anne Dieuayde, femme de Pierre
Lachèze, laboureur du village du Peuch-Ferrand, paroisse de Chanac (23 juin 1748). ŕ Arrêt
du Grand-Conseil condamnant Jean-Martin Dumyrat, seigneur de Latour, coseigneur de la
ville et pariage d’Allassac et maire perpétuel de la ville de Tulle, à 3000 ll. de dommages et
intérêts envers François-Martial de Fénis de Lapradc, baron de Gouzon, la dite somme
applicable, du consentement de ce dernier, à l’hôpital général de Tulle (9 mars 1750). ŕ
« Cas de conscience à décider » exposé par les directeurs de l’hôpital : sont-ils coupables de
négligence, pour n’avoir pas poursuivi en justice M. de Latour et ne l’avoir pas contraint au
paiement des 3000 ll. ? Peuvent-ils continuer à user de ménagements à son égard et accepter
les arrangements qu’il propose ? ŕ Réponse favorable faite par le conseil de conscience
ayant délibéré au séminaire de Tulle, signée : « Mignard, supérieur du séminaire de Tulle ;
Boisset, prêtre, professeur de morale ; Faugeyron, prêtre » (29 avril 1751). ŕ Cession faite à
l’hôpital par Dumyrat de Latour d’une créance de 1312 ll. sur Louis-Charles de Combarel, du
Gibanel, seigneur baron de Sartiges, la Rebeyrotte et autres lieux (30 juin 1751). ŕ Cession
par M. de Combarel d’une créance de 1000 ll. à prendre sur François Audin, marchand de
Davignac (10 juillet 1753). ŕ Saisie d’ustensiles et bestiaux, faite à la requête de Bouzonie,
trésorier de l’hôpital, sur Etienne Larue, seigneur de Faugères, à cause d’une créance de 36 ll.
15 s. (10 mai 1757). ŕ Obligation de 100 ll. consentie par Pierre et Léonard Miginiac, père et
fils, du village du Peuch, pour arrérages d’une rente au principal de 208 ll., constituée en
faveur de l’hôpital, par contrat du 28 février 1725(1758). ŕ Saisie de linge et d’ustensiles de
cuisine sur Bernard Combret, meunier à la Ser, paroisse d’Espagnac, pour une créance de 154
ll. 11 s. (21 août 1759). ŕ Correspondance relative à diverses créances (1769-1770). ŕ
Procédure poursuivie par Martial Barry et Toinette Feyx sa femme, de Tulle, contre les époux
Jean Naudel, et Toinette Ceyssac, marchand cabaretier et boulanger « au quartier des Portes
de fert, parroisse de St-Jullien de Tulle », à cause d’une créance s’élevant à la somme de 123
ll. (1774). ŕ Vente de la susdite créance réduite à 80 ll. par sentence des juge et consuls de la
Bourse de Tulle, faite aux pauvres par Martial, journalier demeurant à l’hôpital, pour le prix
de 49 ll. (5 février 1775). ŕ Procédure entre le sieur Barry et les administrateurs de l’hôpital,
d’une part, et les époux Naudet, d’autre part (1775-1785). ŕ Lettre de change adressée par
Gérard Souletie à Sage, négociant de Tulle, pour une somme de 99 ll. payable à M. Charain,
trésorier de l’hôpital, ou à son ordre (2 juillet 1778).
B46. (Registre). ŕ In-f°, 159 feuillets, papier.
1736-1755 ŕ Créances. ŕ « Livre contenant l’extrait des papiers principaux et des affaires
les plus considérables de l’hôpital de Tulle, commencé au mois de juin 1736. L’objet qu’on a
eu en faisant ce livre, c’est de voir d’un coup d’œil les affaires de l’hôpital ; d’y raporter,
chaque mois, en arrêtant le compte de monsieur le thrésorier, ce qui aura été payé durant le
mois ; d’y trouver dans un instant ce qui est resté par chaque redevable et ce qu’il y a à faire
contre les débiteurs. Ce livre est divisé par paroisses et à l’égard de la ville de Tulle, par
quartiers ». ŕ PP. 1 à 39 : Table des Matières. ŕ PP. 167 à 183 : Répartition des affaires en 9
lots attribués à chacun des 6 administrateurs de l’hôpital, au trésorier, au secrétaire et à
l’homme d’affaires. ŕ PP. 41 à 166 et 185 à 213 : créances ou arrérages de rente à recouvrer
par l’hôpital. ŕ Le Lonzac. Rente de 10 ll. au capital de 200 ll., constituée par Jean Poumier,
licencié és lois, du bourg du Lonzac (1697-1737). ŕ Arrérages sur la vicairie de Sempsac,
légués par Jean Brivezac (1710-1738). ŕ Beaumont. Delphine Farges et Janot Pradines, son
mari, condamnés à payer 19 ll. 19 s. (1726-1741). ŕ Léonard Laval, dit la Raspe, voiturier da
village des Rivières, condamné à payer 34 ll. (1726-1734). ŕ Beaulieu. Legs de 30 ll. fait à
l’hôpital par Jeanne Bataille, et de 10 ll. aux infirmières (1728). ŕ Corrèze. Martine Albier et
son mari Jean-Baptiste Meynard, condamnés à payer à l’hôpital 538 ll. (1694-1751). ŕ
Clergoux. Etienne Pradinel, du Mas-Peyrié : créance de 60 ll. (1703-1724). ŕ Chameyrat.
Antoinette Delpy : rente de 18 s. (1677-1743). ŕ Lachapelle-Spinasse. Jean-Louis de
Lestang, sieur de David et de Lavaur : cheptels consentis en faveur de la sœur Dusol,
hospitalière (1697-1742). ŕ Antoine de David de Laborie : legs fait à l’hôpital par M.
Dumont, chanoine (1735-1755). ŕ Le sieur du Fondonnet et le sieur de Bernard, son gendre :
créance de 457 ll. en faveur de-Martin Darluc, sieur Delpy, conseiller au présidial de Tulle,
léguée par ce dernier à l’hôpital (1718-1755). ŕ Chanac. Tenanciers du village de Vedrenne :
obligations consenties pour arrérages de rente (1667-1751). ŕ Obligations cédées à l’hôpital
par M. de Laprade : de 87 ll. 19 s. sur Berthon Vergne, de Vedrenne ; de 31 ll. 9 s., sur Pierre
Vergnolle, de Vedrenne ; de 144 ll. 10 s., sur Léonard Cendriac, de Lachèze ; de 110 ll. 18 s.,
sur François Orliaguet, de Lauzillier (1736-1745). ŕ Chanteix. Lacoste de Blanchefort : lettre
de change de 150 ll. (1729-1746). ŕ Die. Monseigneur l’évêque de Die, neveu de
l’archevêque d’Aix : arrérages dus par ce dernier à cause d’une aumône de 64 setiers de seigle
et 12 poules, dont était chargée la prévôté de Naves au profit de l’hôpital (1713-1731). ŕ
Davignac. Servientis, juge de Davignac : rente de 200 ll. au capital de 400 ll., léguée à
l’hôpital par Darluc, sieur Delpy (1735-1750). ŕ Eyrein. Michel Vachial, praticien de
Royère, et la veuve Anne de Bande, sa mère : rente de 7 ll. 10 s., au capital de 150 ll. (17261736). ŕ Estivals. Marie Moncoulon : créance de 60 ll. (1739 1748). ŕ Favars. Antoine
Vincent, bourgeois, et Marguerite Vincent, veuve du sieur Dupeyron : créance de 338 ll. 2 s. ;
autre de 805 ll. 8 s. 8 d., cédée à l’hôpital par les religieuses de Sainte-Claire (1688-1742). ŕ
Jean Bouysse, praticien : obligation de 39 ll. 2 s. 6 d. (1700-1718). ŕ Grandsaigne. M. de
Tarnac, seigneur de Reignac : obligation de 355 ll. (1733-1749). ŕ Gimel. Antoine
Massoulier et Pierre Verdier, tenanciers de Touzac : obligation de 153 ll. (1720-1755). ŕ
Liginiac. Jean Estradou, laboureur du village du Mont : créance de 192 ll. 5 s., plus 135 ll.
d’intérêts, cédés à l’hôpital par M. Lacaze du Laurens (1735-1745). ŕ Devige, notaire de
Peyroux : obligation de 361 ll. cédée par M. de la Selve (1735-1737). ŕ Ladignac. François
et Léger Chèze, dits le Tardous, du village du Pic : rente de 95 ll., au capital de 1900 ll.,
léguée par Darluc, sieur Delpy, (1735-1752).. ŕ Léonard Vigneron, tisserand : rente de 6 ll. 3
s. au capital de 123 ll. 10 s. 6 d., et créance de 50 ll. (1730-1745). ŕ Lamazière. Gaspare
Dondart et Antoine Passemar, son mari : obligations se montant à 123 ll. 9 s. 2 d., cédées à
l’hôpital par M. de la Selve, de Neuvic (1735-1743). ŕ Mèrignac-l’Eglise. Mathieu
Belveyre : rente de 4 setiers de seigle, provenant de la succession d’Etienne Rivière, prieur de
Corrèze (1725-1742). ŕ Marcillac-la-Croisille. Antoine Barbier, dit Jouani l’aîné, laboureur :
rente de 51 s. au capital de 51 ll. (1732). ŕ Antoine Laval, praticien, et François Aluy,
maçon, son gendre : ferme du domaine de la Tendrerie, jusqu’en 1714 ; le même Laval et
Cerise Bouniol, son gendre : ferme du bois d’aux Gros, village de Vergne, en 1714 ; Jean
Lallé, bourgeois, fermier depuis 1723, puis acquéreur du domaine de la Tendrerie, moyennant
1800 ll., suivant contrat en date du 14 août 1729 (1714-1749). ŕ Coste, Seuniacet Emeric, du
village de Viallard : 2 cheptels, l’un de 34 ll. 10 s. et l’autre de 38 ll., et une obligation de 32
ll. (1692-1732). ŕ Naves. Tenanciers du village du Tramond : rente de 10 setiers d’avoine
(1730). ŕ Pierre Estrade, laboureur de Lestrade : obligation de 108 ll. 9 s., cédée à l’hôpital
par M. Rabanide (1700-1755). ŕ Jean Boussaguet, de Soleilhavoup : créance de 308 ll. cédée
par Chabaniel, avocat (1723-1738). ŕ Jean Petit Soleilhavoup, du village de Bouysse :
obligation de 75 ll. 13 s., cédée par M. de Laprade (1736-1749). ŕ Neuvic. Delphine
Demichel et Jean Longuest, son mari, du village de Chauvet : obligation de 83 ll. 19 s., cédée
par M. du Laurens (1735-1743). ŕ Jean Chaumarel, dit Longueville, et Michele Demichel, sa
femme, du village de Brameil : obligations de 180 ll. et 310 ll., cédées par M. du Laurens
(1735-1751). ŕ Orliac-de-Bar. Jean Buisson, du village de Lachaud : obligation de 61 ll. 4 s.,
cédée à l’hôpital par M. de Laprade (1736-1746). ŕ Palisse. Antoine Raymonde, de
Chassagne : obligation de 125 ll. 6 s. 3 d., cédée à l’hôpital par M. du Laurens (1735-1740).
ŕ Perpezac-le-Noir. M. du Bigeardel : créance de 33 ll. 2 s., cédée par Pierre Lacombe,
marchand (1716-1742). ŕ Rilhac-Treignac. Dlle Marianne de Lespinasse, fille de M. Despras
et femme de Joseph Leyniac de Bonnefond : rente de 51 ll., au capital de 1700 ll., assise sur le
domaine de Coly (1724-1753). ŕ Sèrandon. Léonard Bourre, batelier : obligation de 133 ll.
cédée par M. du Laurens (1735-1739). ŕ St-Bonnet-Elvert. Gaspard Estrade, vigneron, du
Monteil : obligation de 24 ll. 5 s., cédée par Dlle Jeanne Sage (1715-1738). ŕ St-Priest.
Antoine Meygeou, de Pouymas : obligation de 56 ll. cédée par M. de la Bachellerie de Laveix
(1712). ŕ St-Clément. Joseph Chauchet, avocat au Parlement : rente de 28 ll. 6 s. 8 d. au
principal de 850 ll. (1722-1755). ŕ Pré et terre, dans le village de Trauje, « pris pour 1350 ll.
des Vincens et Combes de Favars ». ŕ St-Jal. Gabriel Valade : créance de 112 ll. 5 s., cédée
par M. Chabaniel (1715-1743). ŕ St-Hilaire-Foissac. Domaine de la Sanguinière affermé
moyennant 50 setiers de seigle et le paiement des charges. (18 avril 1728). ŕ St-BonnetAvalouse. Gautier Farge, meunier de Bussières : obligation de 76 ll. 6 s, cédée par M. de
Laprade (1736-1738). ŕ St-Martial-de-Gimel. Antoine Libouroux, de la Bachellerie :
obligation de 573 ll. en faveur de M. Desprès de Poumeyrol, dont 199 ll. cédées par ce dernier
à l’hôpital « et pareille somme aux Sœurs de la Charité chrétienne de la ville de Tulle »
(1728-1748). ŕ Léonarde Guinerie et Jean Lentilhac, son mari : créance de 73 ll. 7 s. léguée à
l’hôpital par Pierre Faugère (1687-1713). ŕ Ferme du domaine de Viellemarette en faveur de
Jean Tendas, pour 5 années, moyennant 5 setiers de seigle, 6 setiers de blé noir et la moitié de
l’avoine, du .croit des bestiaux, laine, lin, chanvre et fromages (8 mai 1733). ŕ Ste-Féréole.
Jean Verlhac, sieur de Belleroche : obligation de 50 ll. (1665-1693). ŕ St-Mexant. François
et Jean Verlhac, père et fils : obligation de 46 ll. 14 s. (1697-1737). ŕ Bail à métairie du
domaine de Viliéras, pour 5 ans, en faveur de Pierre et de Jean Vachier, père et fils (1733). ŕ
St-Germain-les-Vergnes. Pierre Monteil : ferme d’un pré, terre et bois sis au village de
Villiéras, à raison de 15 ll. et 2 sacs de pommes par an (1735). ŕ Pierre Bouchard, du village
de la Beylie : obligation de 152 ll. 10 s. donnée par la sœur Puyaubert (1692-1732). ŕ StPaul. Jeanne Clausen, veuve de Jean Vernac, du village de Chataur-jeune : obligation de 49
ll., pour arrérages de la ferme du pré et terre appelés de Bombal (1713-1739). ŕ Jean Neyrac,
charpentier, du village d’Habilis : rente de 8 ll. 5 s. au capital de 200 ll. (1706-1751). ŕ SteFortunade. Laporte, marchand et notaire royal : créance de 72 ll. (1729-1737). ŕ François
Veyssier, du village de la Tour-del-Bos : créance de 20 ll. (1707-1737). ŕ Roffignac :
créance de 34 ll. (1706-1743). ŕ Jean Brugeille : obligation de 49 ll. 10 s. (1737-1749). ŕ
Marie Libouroux, veuve et héritière de Jean Fraysse, dit Marliajou : créance de 51 ll. 4 s.
léguée à l’hôpital par Louise de Ceaux, veuve de Martin Meynard (1699-1700). ŕ Pierre
Eyrolles, charpentier de Pompier : 43 ll. 11 s. (1702). ŕ Pierre Dupuy, laboureur de
Malefage : obligation de 100 ll. cédée par M. Desbans, médecin (1728-1740). ŕ Bois de
Nouailhac, donné par M. Desbans. ŕ Tulle. M. de Cueille : obligation de 1000 ll. (17271736). ŕ Jean Vachot, greffier des insinuations, solidaire avec M. de Grammont : obligations
de 573 ll. et de 153 ll. 11 s. (1700-1713). ŕ Pierre Marbeau, garçon cordonnier : obligation
de 100 ll. (1688). ŕ Laval, archer : créance de 77 ll. 10 s. (1723). ŕ Antoine Pinardel,
chapelier : 110 ll. (1711). ŕ Pierre Trech, bourgeois : créance de 150 ll. en faveur de Pierre
Faugeron, procureur, cédée à l’hôpital par l’héritier de ce dernier (1680-1710). ŕ Antoine
Lacombe, papetier du moulin de Gouttenègre : obligations de 45 ll. et 16 ll. 17s. cédées par
M. Rabanide, trésorier de France (1698-1700). ŕ Pierre Coulen, maître sabotier : obligation
de 26 ll. 17 s. 8d., pour restes de la ferme du moulin de la Barrière (1697). ŕ Faugère de la
Rue : créance de 36 ll. 15 s. cédée à l’hôpital par les consuls de Tulle (1707-1754). ŕ
Romignac, médecin : rente de 3 ll. 5 s. (1723-1747). ŕ Blaise-Joseph de la Beylie, sieur de la
Goutause : rente de 2 ll. au capital de 90 ll. (1696-1743). ŕ Jean Cueille, avocat : somme de
1975 ll. adjugée à l’hôpital pour dommages et intérêts dans le procès entre M. de Laprade et le
dit sieur Cueille (1732). ŕ . M. et Mme de Laprade : créance de 823 ll. 12. s., léguée par M.
Delpy (1720). ŕ M. Darche de Lauzelou : créance de 300 ll., plus 100 ll. léguées à l’hôpital
par Mme de Fénis, sa grand’mère paternelle, et autres 100 ll. léguées par Mme Jaucen, sa
grand’mère maternelle. ŕ Chapitre de Tulle : rente de 40 ll., au capital de 800 ll. léguée par
le sieur Delpy (1733-1742). ŕ Dlle Françoise Maillard, veuve du sieur Mirat : obligation de
278 ll. 18 s. cédée par Gabriel de Fénis, grand prévôt (1725-1749). ŕ Deprès de Leyris,
habitant devant St-Julien : rente de 9 ll. au capital de 200 ll., plus obligation de 136 ll. (17261738). ŕ Les sieurs Charain, père et fils, marchands devan St-Julien : rente de 53 ll. au
capital de 2.000 ll., léguée par M. Dubal (1728-1743). ŕ M. Cholvy du Pouget : créances de
1000 ll. et de 130 ll. léguées par M. Delpy (1723-1737). ŕ Dlle Barlhélémie Salvanie, dite
Marquise : créance de 100 ll. provenant de Marie Dugal, décédée à l’hôpital (1717). ŕ
Michel Valette, parcheminier : droit de lods et ventes (1734-1735). ŕ Pierre Jos, dit Fifi :
droit d’établissement. ŕ Desplasses, sieur du Chassaing, conseiller au présidial : rente de 100
ll. au capital de 2.000 ll. léguée par M. Delpy (1730-1755). ŕ Dlle Françoise Jarrige, veuve
du sieur Guitard : rente d’un setier de froment sur sa maison et obligation de 299 ll. 13 s.
(1739-1743). ŕ Mlle Rivière, femme du sieur Planchard : créance de 1.000 ll. léguée par
Gabriel Rivière (1727). ŕ Melon, juge de Tulle, et Faugeron, avocat : créances de 300 et 80
ll. léguées par le père Faugeron, prêtre de l’Oratoire (1738). ŕ Géraud Roudarel : obligation
de 46 ll. 10 s. cédée par M. de Laprade. ŕ M. de Beaufès : créance de 400 ll. et 60 ll.
d’intérêts. ŕ Pineaud, chapelier : un setier froment de rente sur su maison et 170 ll. 9 s. 1 d.
d’arrérages (1739-1747). ŕ François Cloche et Pétronille Ducher, sa femme : ferme du jeu de
paume, à raison de 100 ll. par an (1740-1755). ŕ L’abbé de Lacombe, grand prévôt de
l’église cathédrale : rente de 50 ll. au capital de 1.000 ll. (1741-1748). ŕ Anne Lachèze : 20
ll. léguées par Léonard Chèze, dit lou Mial, son frère (1739). ŕ Ignace Malaurie, bourgeois :
rente de 27 ll. 10 s. au capital de 550 ll., léguée par M. Payan, chanoine (1725-1755). ŕ
François Maillerode, bourgeois et marchand : rente de 6 ll. 13 s. 4 d. au capital de 200 ll.,
cédée à l’hôpital par Mme Melon du Pézaret de Darche (1744-1749). ŕ Ussac. Les héritiers
du sieur Lajaunie, bourgeois : rente de 53 ll. 10 s. 8 d. au capital de 1.615 ll., léguée par le
chanoine Payan (1714-1755). ŕ Vitrac. Jean Mons, du village du Mons : obligation de 240 ll.
cédée à l’hôpital par Mme de la Serre (1731). ŕ Villeneuve-le-Comta. Etienne Forest,
bourgeois : rente de 10 ll. au capital de 200 ll., plus 200 ll. d’arrérages (1709-1751). ŕ
Bassignac-le-Bas. Marguerite Dauniès, du village de Sauviac : obligation de 86 ll. 7 s. 3 d.,
donnée par M. de la Geneste suivant contrat du 7 novembre 1745 (1732-1751). ŕ A la fin du
registre, ont été insérés quelques extraits de délibérations du bureau de l’hospice, pendant la
Révolution : l’un d’entre eux, daté du 17 pluviose an IV, porte que l’argenterie trouvée dans
la chapelle s’élevait à 17 marcs 3 gros et qu’elle serait envoyée à la monnaie de Bordeaux,
avec l’autorisation du département.
B47. (Registre). ŕ In-f°. 135 feuillets papier.
1756-1791 ŕ Créances. ŕ « Lots de Messieurs les administrateurs de l’hôpital général de
Tulle, qui ont chacun un livre contenant tous les effets dont ils sont chargés d’en faire le
recouvrement, lesquels effets seront icy portés par les noms seulement des paroisses dans
lesquelles les débiteurs sont domiciliés. » ŕ « Livre contenant l’extrait des papiers principaux
et des affaires les plus considérables de l’hôpital de Tulle, commencé au mois d’avril 1756. »
ŕ F°s 1 à 7 : Table des matières. ŕ F°s 8 à 134 : Créances et arrérages de rentes. Les affaires
déjà indiquées dans le précédent registre seront omises dans, l’analyse de celui-ci. ŕ Le
Lonzac. Jean Ventéjoux, notaire : rente de 25 ll. au principal de 500 ll., cédée à l’hôpital par
François Lajaunie, greffier en chef de l’élection de Tulle (1758-1782). ŕ Aubeterre. Nicolas
Dumont, sieur des Groyes : rente de 10 ll. au capital de 73 ll. (1745-1770). ŕ Brageac.
Jacques d’Escorailles : arrérages d’une rente de 93 ll.. 10 s. se montant à 467 ll. 10 s., cédés à
l’hôpital par Mercure Parjadis (1733-1740). ŕ Chalis. Rente de 800 ll., au capital de 16.000
ll., constituée par les prieur et religieux de l’abbaye N.-D. de Chalis, au diocèse de Senlis, en
faveur de Gérald Ladoire, prêtre, ancien précepteur des pages du roi et de la reine, léguée par
ce dernier aux pauvres de l’hôpital de Tulle (1752-1770). ŕ Chanac. Anne Dieuayde, femme
de Pierre Lachèze, du Peuchferrand : obligation de 30 ll., cédée par Jean Boudrie, dit
Provence (1748-1772). ŕ Pierre Gaud : cheptel en faveur de Marguerite Goutte (1725-1786).
ŕ Tenanciers de Vedrenne : obligations consenties pour arrérages de rentes (1740-1782). ŕ
Jeanne Moussour, veuve de François Pimond, de Lachèze : obligation de 115 ll.6 s. 7 d. cédée
par François-Martial de Fénis, sieur de Laprade (1736-1784). ŕ Couderc. Jean Bouyssou,
Jeanne Combes, sa femme, et le fils de celle-ci, Louis Charrière : obligation de 600 ll. cédée
par M. de la Geneste (1737-1781). ŕ Corrèze. François Peynard, maréchal : 33 ll. codées à
l’hôpital par Léonarde Monnier, dite Peynard (1736-1748). ŕ Antoine Terriou, dit Freyre :
obligation de 100 ll. cédée par Léonard Miginiac, marchand (1741-1776). ŕ Champagnac-laNoaille. François Mas et Marie Miginiac, sa femme, du village de Lallé : obligation de 181 ll.
8 s. cédée par M. de la Geneste (1716-1785). ŕ Naves. Antoine Chouchet, du village des
Horts : créance de 384 ll. 9 s. cédée par demoiselle de Leyrat, héritière de M. Chabaniel
(1765-1780). ŕ Eyrein. Blaise et Léonard Fioux, père et fils, bourgeois et marchands du
village de la Rebeyrotte : créance de 206 ll. 14 s. 6 d. cédée par Mlle Planchard, pour paiement
du legs fait à l’hôpital par Martin Rivière, conseiller au presidial, son père (1712-1772). ŕ
Forgés. Mathurin Pouget, laboureur de Masquet : créance de 100 ll. cédée par François
Lajaunie, greffier en-chef de l’élection de Tulle (1736-1763). ŕ Planche Valat, bourgeois du
village de Plos : rente de 15 ll., au principal de 300 ll., cédée par M lle Planchard (1712-1776).
ŕ Favars. Marie Seignoles et Guillaume Combes : créance de 339 ll. cédée par M. de.la
Geneste (1743-1776). ŕ Grandsaigne. Jean de Lagrange de Tarnac, seigneur de
Grandsaigne : obligation de 261 ll. (1748-1780). ŕ Lachapelle-Spinasse. Pierre Sarrazin,
seigneur de Lafosse, comme donataire d’Antoine Lestang de Laborie : rente de 32 ll. 12 s. 6
d., au capital de 652 ll. 10 s. (1742-1770). ŕ Ladignac. François et Léger Chèze, père et fils,
et Léger Riol, gendre, laboureurs du village du Pic : obligation de 2.132 ll. 10 s. (1740-1777).
ŕ Lagarde. Jean Teillol, marchand de la Borie ; créance de 300 ll., cédée par le sieur Chirac,
marchand (1734 1744). ŕ Dlle Danglard, veuve de Jean-Joseph Romi gnac, médecin :
location moyennant 3 ll. 5 s., d’une chambre et écurie, appelée de Jean Corto, appartenant à
l’hôpital (1692-1761). ŕ Laguenne. Donation en faveur de l’hôpital, par Marguerite
Veyssière, d’une maison avec jardin, sise à las Rebeyras, de 6 journaux de vigne et d’un bois
dans les appartenances du village d’Eyrolles (4 avril 1744). ŕ Maussac. André de Mathieu,
du Sirieix : créance de 114 ll. cédée par M. de la Geneste (1717-1757). ŕ Léger Maurand, du
Viereix : obligation de 565 ll. 11 s. consentie en faveur de Jean-Baptiste Mouret, marchand de
Tulle, pour restes de ferme de son domaine du Viereix, et donnée par ce dernier à l’hôpital,
suivant contrat du 5 mai 1753 (1727-1780) ŕ Mérignac-l’Eglise. Pierre Miginiac, du village
du Peuch : créance de 100 ll. (1748). ŕ Mauriac. Jeanne Galtier, hôtesse, veuve d’Antoine
Meynial : obligation de 100 ll. cédée par Joseph Lavialle, de St-Julien-aux-Bois (1713-1748).
ŕ Orliac-de-Bar. Henri Lachaud et Léonard Coulamy, de Lachaud : obligation de 86 ll.9 s.
(1782-1784). ŕ Paris. Donation de 60.000 ll. faite en faveur de l’hôpital général de Paris, par
Henri Peyrat, « écuyer, chirurgien de Paris et accoucher de la reyne, » et dame Julienne de
Cloquence de Cantillac, sa femme, « pour estre employée à continuer les ouvrages
commencés à Biscêtre, pour le traitement des maladies vénériennes, » à charge de leur servir
une pension viagère de 3.000 ll., et de constituer les 3 rentes suivantes : de 400 ll., en faveur
de l’hôpital de Tulle, de 300 ll. en faveur des religieuses de Ste-Claire et de 300 ll. en faveur
des religieuses de la Visitation de Tulle (15 mai 1745). ŕ Rilhac-Treignac. Jean Comte, sieur
du Peuch, bourgeois : rente de 20 ll., au capital de 805 ll., cédée par Pierre Roussarie (17201770). ŕ La Roquebrou. Guillaume Ozemar, bourgeois : créance de 450 ll. léguée à l’hôpital
par Jean Bos, notaire et juge du Bach (1736-1753). ŕ St-Priest-de-Gimel. Extrait du
testament de Jean-Antoine Mensat de la Bastide, par lequel il institue pour son héritière
universelle Catherine-Suzanne Bellet, veuve de Pierre Mensat de St-Priest, son frère, à charge
par elle de donner 100 pistoles aux pauvres de l’hôpital de Tulle, autant à ceux de la ville, et
500 à ceux de la paroisse de St-Priest (17 juillet 1751). ŕ Vente par la dame Bellet à Jacques
de Gimel, écuyer, garde du corps, de tous les biens-fonds roturiers dépendant de la terre de StPriest, moyennant la somme de 97 000 ll., y compris les legs susdits (30 mai 1759). ŕ Vente
par la même au même, de tous les cens et renies dépendant de la dite terre de St-Priest (22
juin 1759). ŕ Requête des administrateurs de l’hôpital à Jean et Jacques de Gimel, père et
fils, en vue d’obtenir le paiement des 2 legs de 1000 ll. (22 mars 1760). ŕ St-Clément. Jean
Domenat, dit la Ramèe, gendre de Pierre Lajaunie, du village de Trauje : obligation de 48 ll.
cédée par Léonard Faugère, métayer au Chambon (1728-1748). ŕ St-Mexant. Pierre Verdier,
du village du Verdier : créances cédées par Léonard Faugère (1736-1748). ŕ St-Paul.
Antoine Soustre, de Vieillemarenge : créance de 69 ll. cédée par M. de la Geneste (17291757). ŕ Pierre Rioux, de Vieillemarenge : obligation de 305 ll. cédée par M. de la Geneste
(1739-1783). ŕ St-Hilaire-Peyroux. Etienne la Rue, seigneur de Faugère : créance de 36 ll.
15 s. (1705-1757). ŕ Ste-Fortunade. Jean et Martial Peyrelade, père et fils, de Lafage :
créance de 150 ll. 18 s. 9 d. cédée par le sieur Vachot, curé de St-Hilaire-Peyroux (16891776). ŕ Raymond Borie, du Mons : créance de 58 ll. (1739-1746). ŕ Etienne Jaubert, de
Puy-la-Place : 18 setiers de seigle, évalués 90 ll., provenant de la dîme des Quartiers (17521753). ŕ Jean Brugeille, dit Seigne, du Mazet : 5 setiers de seigle, valant 24 ll., dîme de la
Croix-del-Bos (1752). ŕ Mercure Amblard, d’Ampinat : dîme de seigle et froment (17411776). ŕ Pierre Ludier, de la Vialatte : créance de 91 ll. (1754-1776). ŕ Pierre Galinon, dit
Petrus, de Bussières : rentes de 6 ll. au principal de 120 ll. et de 50 ll. au principal de 1.000 ll.,
léguées par M. Payan, chanoine (1723-1785). ŕ Raymond de Lavaur, comte de SteFortunade : créance de 285 ll. 10 s. (1760-1782). ŕ Pierre Eyrolle, laboureur, du village
d’Eure : obligation de 455 ll. (1782). ŕ St-Salvadour. Léonard Monzaugc, bourgeois : rente
de 10 ll., au capital de 500 ll., cédée par Mme Melon, femme de M. Darche (1723-1759). ŕ
Jean Cerezat, praticien de Cerezat : obligation de 200 ll., léguée par Joseph Floucaud,
procureur, dans son testament du 11 janvier 1738 (1710-1781). ŕ Jean Peschel, bourgeois de
Chevant : créance de 500 ll. (1751-1781). ŕ St-Etienne près-Bort. Louis de Dienne,
marchand et muletier : obligalion de 71 ll. (1740-1757). ŕ St-Yrieix-le-Dèjalat. Léonarde
Terrioux, veuve de Barthélemy Dufaure : obligation de 420 ll., plus 46 ll. 18s. d’intérêts,
cédés par M. de la Geneste (1665-1782). ŕ Jean et Léonard Becot, laboureur de la Goutte :
obligation de 201 ll. 14 s. 6 d. cédée par M. de la Geneste (1721-1746). ŕ St-Sylvain.
Toinette Parjadis, veuve de Jean Serre, praticien du village de la Serre : rentes de 16 ll. 10s. au
capital de 330 ll. et de 11 ll. 4 s. 6 d. au capital de 224 ll. 10 s., cédées par Marie-Anne
Rivière, veuve du sieur Planchard (1710-1777) ŕ St-Rémy. Jean-Louis Demonnamy,
seigneur de la Courtine et Mirambel, neveu et héritier de Jean du Soulier, curé de Ste-MarieLapanouze : 100 ll. léguées par ce dernier à chacun des hôpitaux de Tulle et Ussel (17471759). ŕ St-Chamant. Dlle Jeanne Négreval, veuve de Pierre Dufaure, capitaine au régiment
de la Fère, du village de la Robertie : créances de 89 ll. et de 13 ll., plus une rente de 10 ll. au
principal de 200 ll., cédées à l’hôpital par le sieur Projet, curé d’Hautefage, en paiement de la
vigne de Chadiot (1748-1782). ŕ Tulle. Dominique-Jean-Joseph de Bardoulat, sieur de la
Salvanie : rente de 30 ll. au capital de 600 ll. (1747-1763). ŕ François de la Fagerdie,
seigneur de St-Germain : rente de 50 ll., au capital de 1200 ll., pour argent prêté (1747-1783).
ŕ Jean Daudy, marchand chapelier : rente de 49 ll., au capital de 1200 ll. pour prix d’achat de
la maison d’Anne Chabanne, vendue par l’hôpital (1734-1785). ŕ Jean Goulen, maître
paveur, et Françoise Leyrat, sa femme : créance de 240 ll. (1731-1759). ŕ Catherine
Lacombe, veuve d’Antoine Jarrige, marchand : obligation de 240 ll. en faveur de l’hôpital
héritier de Léonarde Daudy (1691-1771). ŕ Etienne Espinat, teinturier : créance de 1637 ll.
16 s. 3 d., cédée par Catherine Estorge (1778). ŕ Marguerite Chadebech, femme d’Antoine
Fonfrège, boulanger : obligation de 24 ll. (1751). ŕ François Coulen, dit le Ministre,
sargetier : obligation de 31 ll. 17 s. (1697-1738). -Legs de 100 ll. par Dlle Louise de
Vaurilhon, femme de Jean Combraille (1696-1754). ŕ François-Martial de Fénis, sieur de
Laprade : créance de 1296 ll. 9 s. donnée par M. de la Geneste (1747-1791). ŕ Dumont,
commissaire général des saisies réelles : créance de 119 ll. 8 s. 4 d. (1731-1756). ŕ JeanMercure Ludière, marchand : créances de 96 et 45 ll. (1750-1782). ŕ Dames de Ste-Claire :
rente de 5 ll. au capital de 200 ll. (1742-1754). ŕ Maschat, maître charpentier : obligation de
29 ll. en faveur d’Anne Chabanne, dont l’hôpital est héritier (1745). ŕ Dumirat de la Tour,
maire perpétuel de Tulle : obligation de 1600 ll. (1751-1770). ŕ Jacques Perroussie,
menuisier, et Jean Rouffie, cordonnier : « locatairie perpétuelle » d’une maison sise rue
Redole-Peyre et appartenant à l’hôpital, moyennant 5 ll. par an (1707-1737). ŕ Testament de
Jean-François du Solier, seigneur du Peyroux (1er septembre 1750). ŕ Mme de Monestier :
créance de 1800 ll., cédée par M. Brossard de la Favière (1772-1777). ŕ Meynard de la
Faurie : obligation de 4400 ll. (1766-1768). ŕ Marianne Ménager, fille : obligation de 320 ll.
provenant de la succession de M. d’Autichamp (1741-1782). ŕ Viam. Le sieur Salviat,
bourgeois, du village de la Voûte : créance de 508 ll. 13 s. 3 d. (1769-1782). ŕ Turenne.
Vente par l’hôpital en faveur de noble Henri Delpy, secrétaire du roi, syndic général et prieur
des Pénitents blancs, 1° d’une rente de 50 ll., 2° des droits appartenant aux pauvres sur
l’église des Pénitents, 3° du cimetière attenant à cette église, 4° de l’ancien bâtiment en ruine
des pauvres avec deux cours et un jardin, 5° d’une chambre couverte d’ardoize située audessus du portail du pré de l’hôpital, pour le prix de 5000 ll. (14 septembre 1704). ŕ Ventes
par François de la Rode, seigneur de Villemonteix, habitant de Turenne, et Rachel-Suzanne
Delpy, sa femme, 1° du bâtiment en ruine des pauvres, avec les cours et le jardin, en faveur de
Pierre Boulle, marchand, moyennant 2150 ll. 2° de la chambre au-dessus du portail, en faveur
de Guillaume Chastang, moyennant 400 ll. (19 septembre 1731). ŕ Rente de 125 ll. en faveur
de l’hôpital, au capital de 2500 ll., pour restes du prix de vente de l’ancien hôtel-Dieu (17311785). ŕ Vitrac. Jean et Pierre Dumond, praticiens du village du Mons : obligation de 500 ll.
cédée par Joseph Brival, avocat du roi à Tulle (1740-1761). ŕ Sadroc, Vidalie et Anne
Monteil, sa femme, du village de Bugeat : créance de 581 ll. 12 s. (1736-1781).
B48. (Liasse). ŕ 73 pièces, papier.
1667-1785 ŕ Rentes. ŕ Délibération du bureau-de l’hôpital général, portant acceptation de
« la proposition faicte par Mr Rivière, conseiller magistrat de la présent ville de Tulle, de luy
vouloir prester de l’argeant du dict hospital, jusques à la somme de trois cens livres, soubs les
offres d’en faire rante, à raison d’un sol pour livre » (12 août 1673). ŕ Reconnaissance par
Mres Jean-Martin Rivière, père et fils, conseillers du roi, de la susdite rente de 15 ll. constituée
en faveur de l’hôpital et cession de diverses créances et rentes pour le paiement des arrérages
se montant à 317 ll. 10 s. (26 février 1696). ŕ Pièces à l’appui de cette cession (1667-1696).
ŕ Rente de 15 ll. constituée par Martial de Fénis, conseiller, en exécution de sa promesse de
donner 300 ll. pour l’établissement d’un hôpital général à Tulle (11 mars 1675). ŕ Obligation
consentie par Pierre Bardoulat, trésorier général de France, pour une somme de 300 ll.
promise en vue de la fondation de l’hôpital général (12 mai 1675). ŕ Commandement à
Thérèse de la Salvanie, veuve de M. Bardoulat, d’avoir à payer les arrérages d’une rente de 47
ll. 10 s., dus à l’hôpital (7 mai 1695). ŕ Rente de 60 ll. constituée par Dominique Bardoulat,
sieur de la Salvanie, trésorier général, en retour d’un prêt de 1200 ll. consenti en sa faveur
parles administrateurs de l’hôpital (16 décembre 1700). ŕ Procédure contre Dominique de la
Salvanie qui devait à l’hôpital les arrérages, pendant cinq ans, de 3 rentes constituées de 47,
50 et 60 ll. et les intérêts, pendant le même temps de 350 ll. 15 s. et 300 ll. (1710). ŕ Rente
de 3 ll. au capital de 60 ll., constituée par Jean Barrat, greffier des châtellenies de St-Hilaire et
Chameyrat (6 juillet 1678). ŕ Rente annuelle de 40 s. constituée pour 3 ans, en faveur de
l’hôpital, par Jean Fage, maréchal de Saint-Mexant, en retour de la location, pendant le même
temps, d’un soufflet de serrurier (27 août 1690). ŕ Promesse en faveur des administrateurs de
l’hôpital, signée Desbans, « de n’alléguer aucune prescription pour ce qui concerne les
arrérages de la rente constituée » que son père peut leur devoir (28 janvier 1711). ŕ Papiers
concernant les arrérages dus par M. de la Peyronie, pour une rente de 50 ll., et par Dumond du
Pouget, juge de Corrèze, pour une autre de 36 ll. 2 d. (1712-1718). ŕ Comptes relalifs à une
rente de 7 ll. 10 s. au principal de 150 ll., constituée par le sieur Vachal, à la date du 3 avril
1726. ŕ Lettres, signées Peyrat et Meynard, adressées aux administrateurs de l’hôpital
général, concernant une pension annuelle de 300 ll. que le premier constitue en faveur des
pauvres, à partir de la St-Jean 1738 (1734-1762). ŕ Quittance de 435 ll. 2 s. délivrée par
Marianne Rivière, femme d’Antoine Planchard, bourgeois d’Argentat, à Toinette Parjadis,
veuve de Jean Serre, de St-Sylvain, pour montant des arrérages de rente payés par celte
dernière, y compris ceux de 2 rentes constituées, l’une de 16 ll. 10 s. et l’autre de 11 ll. 14 s. 6
d. qui avaient été cédées à l’hôpital par la demoiselle Rivière (25 janvier 1741). ŕ Rente de
32 ll. 12 s. 6 d. constituée en faveur de l’hôpital par Pierre Sarrazin, seigneur de la Fosse,
habitant Lachapelle-Spinasse, à cause de plusieurs créances, faisant la somme de 652 ll. 10 s.,
qui avaient été léguées aux pauvres par François Dumond, chanoine de Tulle (30 juin 1742).
ŕ Pièces concernant une rente de 43 ll. 13 s. 4 d., au principal de 1400 ll., due par le sieur
Saule, de Ste-Féréole, suivant contrat du 29 mars 1757 (1758-1762). ŕ Demande en déchargé
de vingtièmes faite par Jean Ventéjoux, notaire du Lonzac, portant mention d’une rente de 25
ll., au capital de 500 ll., qu’il paie annuellement à l’hôpital de Tulle (2 octobre 1760). ŕ
Quittance de 10 ll. en faveur de Françoise de Comte, du Peuch, comme acompte sur la somme
de 90 ll. due pour arrérages d’une rente de 20 ll., au principal de 805 ll., qui avait été cédée
aux pauvres par Antoine Roussarie, à la date du 6 août 1742 (20 octobre 1760). ŕ Note
portant que « Monsieur le président de la Feuillade doit à l’hôpital une rente constituée de 64
ll. 16 s. 4 d. ». ŕ Correspondance et papiers relatifs à une rente de 10 ll., au capital de 200 ll.
due aux pauvres, avec les arrérages de plusieurs années, par Nicolas Dumont, sieur de Groyes
(1748-1785).
B49. (Liasse). ŕ 22 pièces, papier.
1724-1787 ŕ Rentes sur les tailles. ŕ Quittance de finance portant constitution d’une rente
de 32 ll., au denier 50, sur les tailles, au nom de François Rabanide : le capital versé par ce
dernier, 1600 ll., provenait d’un remboursement fait par le sieur Bardoulat de la Salvanie à
Léonard Rabanide, trésorier de France, et il était la propriété des pauvres de la ville de Tulle,
le susdit François Rabanide n’en ayant que l’usufruit (30 juin 1724). ŕ Autre rente de 58 ll. 2
s. constituée au nom de Madeleine Mensat, veuve d’Antoine-Joseph Rabanide, trésorier de
France, dans les mêmes conditions que plus haut et pour une somme de 2905 ll. ayant même
origine que précédemment (30 juin 1724). ŕ Titre nouvel portant conversion d’une rente de
336 ll. 17 s. au denier 30, possédée par l’hôpital sur les tailles, en rente au denier 20, c’est-à-
dire remboursable moyennant 6.737 ll. Suit une copie du titre origine de la rente, sous forme
de quittance délivrée à l’hôpital de Tulle, pour une somme de 16.842 ll.10 s. versée en son
nom au trésor royal, par le sieur de la Tombelle, à la date du 30 juin 1724 (12 novembre
1765). ŕ Titre nouvel reconnaissant que les pauvres de la ville de Tulle « sont propriétaires
de vingt-neuf livres un sol de rente sur les tailles... suivant la quittance de finance expédiée
par Mr Paris, garde du trésor royal, le trente juin mil sept cent vingt-quatre..., au nom de
Magdeleine Mensat... pour l’usufruit, et les pauvres de Tulle, pour le fond, lad. rente
remboursable sur le pied de onze cent soixante-deux livres » (10 avril 1767). ŕ Délibération
du bureau de l’hôpital portant acceptation de l’abandon fuit par Madeleine Mensat des
arrérages échus ou à échoir depuis le 1er janvier 1767, provenant de deux parties de rente sur
les tailles, dont elle avait la jouissance et l’hôpital la propriété, se montant l’une à 16 ll. et
l’autre à 29 ll. 1 s., remboursables moyennant 640 et 1162 ll. (12 janvier 1772). ŕ RENTE
SUR L’ABBAYE DE CHALIS. ŕ Correspondance échangée entre M. Bouzonie, receveur
des tailles et trésorier de l’hôpital de Tulle, et M. Rogeau, conseiller du roi, banquier
expéditionnaire en cour de Rome, au sujet des arrérages d’une rente de 800 ll. que les
religieux bernadins de l’abbaye de Chalis devaient servir aux pauvres de l’hôpital, à cause
d’un legs de 16.000 ll. fuit à ces derniers par l’abbé Ladoire, décédé le 19 février 1756 (17571762). ŕ Formule de procuration pour recevoir, au nom des administrateurs de l’hôpital, la
rente à eux due sur l’abbaye de Chalis (19 septembre 1787).
B50. (Liasse). ŕ 15 pièces, papier.
1613-1702 ŕ Poids de la ville. ŕ Assignation aux maire et consuls de Tulle, d’avoir à
comparaître devant le sénéchal du Limousin, pour ouïr et entendre une requête des syndics de
l’hôtel-Dieu relative aux 900 ll. prêtées par les pauvres à la ville, somme que 84 notables
habitants s’étaient engagés à payer, « chescung par cothité, » dans les 6 mois, suivant acte du
28 février 1607 (21 murs 1613). ŕ Autre assignation faite aux 84 susdits notables habitants,
en vue d’obtenir le paiement des 900 ll. et intérêts échus depuis 1607 (6 septembre 1619). ŕ
Quittance de la somme de 10 ll. 1 s. 1 d. reçue de l’hôtel-Dieu par Jean Queyroux, mre
serrurier de Tulle, pour 63 ll. et demie « de fer ouvré et employé à faire les poix... le tout
cachetté des armes de la dicte ville et employé au poix d’icelle appartenant à présent aux dicts
paouvres « (5 mai 1618). ŕ Délibération en la maison commune de la ville portant que les
frais occasionnés aux pauvres par l’achat des timons de balance et poids de fer, que le sieur
Levet, syndic de l’hôtel-Dieu, devra faire à Bordeaux, leur seront remboursés lors du rachat
du « poidz et boutique de la ville » par les maire et consuls, « attandu que le dict poidz et
boutique de la ville ne sont jouys et tenus par les dicts pouvres et hostel-Dieu, seulement que
par ypolhèque » (6 mars 1627). ŕ Quittance de 37 ll. payées au sieur de Jarrige, pour avoir
fuit acheter à Bordeaux, fait visiter, raffiner et porter à Tulle « ung timon garny de couppes et
chenes de fern « (25 avril 1627). ŕ Obligation des maire et consuls de Tulle, pur laquelle ils
se reconnaissent redevables, vis-à-vis de l’hôtel-Dieu, d’une somme de 45 ll. 17 s. 6 d., pour
achat de balances et de poids de fer en remplacement des anciens, « la plus grand part d’iceux
estans de pierre » ; la dite somme portée en augmentation des 1800 ll. hypothéquées sur lu
boutique et poids de la ville suivant contrat du 23 septembre 1619 (25 novembre 1627). ŕ
Procès-verbal de l’afferme de la boutique et du poids de la ville mise aux enchères, « soubz la
halle d’icelle, au-devant la bouticque du poidz, » et adjugée en faveur de Jean Darluc, pour 3
ans, au prix de 105 ll. par an et sous les charges et conditions suivantes : il ne pourra sousaffermer : « il tyendra un livre dans lequel il escripra ou fuira escripre touttes les
marchandises qui entreront dans la présent ville, lesquelles il faira pourter au dict poidz, et les
y tiendra en seure garde pour respondre d’icelles ; iten, mettra par estat et ordre les noms et
surnoms des vandeurs et achapteurs, pour y avoir recours sy besoinc est... » (14 février 1633).
ŕ Requête adressée aux maire et consuls par Jean Darluc, en vue d’obtenir qu’il soit procédé
aux réparations nécessitées par l’état de la boutique et du poids, et en outre qu’il soit fait
défense à ceux qui tiennent des poids de peser aucunes marchandises, sous peine de 100 ll.
(1er mars 1633). ŕ Procès-verbal constatant que les réparations demandées par le sieur Darluc
ont été entièrement faites et qu’elles se sont élevées à la somme de 15 ll. 15 s. (5 avril 1633).
ŕ Déclaration faite par Darluc de tout ce qui lui a été remis â titre de ferme : « premièrement,
la boutique du dict poidz fermant aveq serure et clefz ; iten, un cadenat de fer aussy fermant à
clefz ; plus, des limandes dans la dicte boutique ; iten, une table aveq sa tirette clouée fermant
aveq serure et clefz ; plus, un grand tymond de fer et balanses aveq des chaisnes de fer ; iten,
les poidz d’un quintal, plus de trois quarterons et de deux demy quintaulx de fer crud, aveq
leurs aneaulx ; iten, les poidz de doutze livres et demy ; plus. le poids de dix livres de fer,
celluy de neufz livres, de huict livres, de six livres, de cinq, de quatre livres, de trois et deulx
livres et demye ; iten, les poidz de deulx livres, d’une livre et de demy livre, aussi aveq leurs
anneaux, le tout de fer » (5 avril 1633). ŕ Copie de pièces relatives au paiement par les maire
et consuls de Tulle, 1° de 200 ll., montant des intérêts pendant deux ans d’une somme de 2000
ll., « pris principal de l’aliénation de la prébande préceptorialle » qui devait être cédée à
l’hôpital, suivant arrêt du Conseil d’état en date du 23 avril 1700 ; 2° de la rente de 60 ll. due
annuellement au dit hôpital sur le çoids de la ville (1702).
B51. (Liasse). ŕ 19 pièces (1 imprimée), papier.
1618-1622 ŕ Office de commissaire des tailles. ŕ Procès-verbal de l’adjudication de l’office
de commissaire des tailles « aux bourg et parroisse de la ville et prévôté de Tulle, » faite par
Pierre Meynard, sieur de Cueille, président en l’élection et commissaire subdélégué, en faveur
de Gautier Saige, comme syndic des pauvres de l’hôtel-Dieu, pour en jouir, lui et ses
successeurs, « aux droictz de douze deniers pour livre de tous les deniers de la taille, taillon,
et creues des garnisons et tous autres deniers que s’imposeront pour levées et creues
ordinaires et extraordinaires, « moyennant la somme de 1128 ll. 16 s. et le sol pour livre, en
tout 1185 ll. 4. s. 6 d. Suit la quittance de la susdite somme reçue de Gauthier Saige par Jean
de Ligny, trésorier des parties casuelles (1er juillet 1618). ŕ Jugement de la cour des aides de
Montferrand, enjoignant au sieur Meynard de faire expédier le contrat d’adjudication de
l’office susdit au nom des syndics de l’hôtel-Dieu (27 novembre 1618). ŕ « Estat de la
despance... faicte à l’acquizition du greffe des tailles de la dicte ville et paroysses d’icelle » :
1241 ll. 5 s. 8 d. ; signé, Saige, syndic des pauvres. ŕ Quittances de 12 ll. et 13 ll. 10 s.,
sommes reçues de Gautier Saige par les « asseeurs « des tailles, pour frais par eux « faictz et
souffertz au despartemant des dictes tailles « (1619-1620). ŕ « Extrect des tailles qui sont
esté inpozées en la présent ville de Tulle et paroysses d’icelle, en l’année mil VIe dix-huict,
deslyvré à messire Pierre Balluze, chanoine théollogal, et Gaultyer Saige, recepveur des
consignations, au nom et comme scindiez des paouvres de l’hostel-Dieu de la dicte ville,
ausquels paouvres l’office de commissaire des tailles de la dicte ville et paroysses d’icelle
apartient » : grand taille, 1776 ll., signature et vérification des rôles 88 ll. 16 s., droits du
commissaire 90 ll. 16 s. ; taillon 413 ll., droits du commissaire 20 ll. 13 s. ; solde 898 ll.,
droits du commissaire 44 ll. 8 s. ; extraordinaire 33 ll. 12 s., signature et vérification des rôles
55 s. 6 d., droits du commissaire 55 s.6d. Le revenu du commissaire s’élève, pour cette année,
à 158 ll. 12 s. 6d., dont il faut déduire 46 ll. 15 s. « que Mrs de l’élection ont taxés à ceux qui
ont desparty les dictes tailles » (1618). ŕ Autres extraits (1619-1620). ŕ Requêtes adressées
par les syndics de l’hôtel-Dieu aux élus de finances, afin que les collecteurs acquittent les
droits dus aux syndics comme possédant l’office de greffier des tailles dans la ville de Tulle
(1621-1622). ŕ Ordonnance de Guillaume de Verthamon, président en l’élection et
commissaire subdélégué pour la revente des offices de commissaire des tailles, enjoignant à
Gautier Saige, ci-devant propriétaire du dit office, « de justifier des quittances des deniers qui
sont entrez dans les coffres de sa Majesté, pour estre rembourcé d’iceux, ensemble de ses
loyaux cousts... préalablement taxez et modérez, » par les mains du sieur Vincent Chesneau,
adjudicataire du greffe des tailles (17 mai 1622). ŕ Procès-verbal de la revente du greffe des
tailles de la ville de Tulle, portant 1° quittance du remboursement fait aux syndics par Vincent
Chesneau du prix d’achat, 1185 ll. 4 s. 6 d., et des loyaux coûts, ces derniers taxés à 15 ll. ; 2°
règlement du revenu échu jusqu’au présent jour, se montant à 104 ll. 18 s. 6 d. pour 2
quartiers, plus 3 ll. 9 s. 6 d. pour 6 jours (6 juillet 1622).
B52. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 14 pièces, papier.
1578-1686 ŕ Amendes judiciaires. ŕ Lettres patentes de Henri IV accordant aux « dévotz
orateurs religieux et couvent de l’Observance et pauvres de l’hospital maison-Dieu de nostre
ville de Tulle... la somme de cent escuz sur plus grande somme d’amende ou adjudication, en
quoy un nommé Guynot Lafont a esté envers nous condamné..., ayant esgard à leur pouvretté
et inopie de biens » (20 août 1578). ŕ Lettre signée, Jean de Loyac, adressée à l’un des
syndics de l’hôtel-Dieu, pour lui faire savoir qu’il a obtenu du roi un don de 100 écus en
faveur des Cordeliers et des pauvres de la ville de Tulle (7 septembre 1578). ŕ Sentence de la
cour de l’élection du Bas-Limousin condamnant les syndics de la paroisse de Marcillac-laCroisille pour l’année 1610, à remettre entre les mains des syndics de la dite paroisse pour
l’année 1611, 14 ll. et 20 éminaux d’avoine qui seront « employez au prochain despartement
des taillies », et en outre, à payer 60 ll. d’amende « aplicquables, dix livres au roy, dix livres à
la réparation du couvent des Récolles..., dix livres aulx pouvres de l’hostel-Dieu, dix livres à
la réparation du présent parquet et les vingt livres restans à la réparation du présent bureau »
(28 avril 1611). ŕ Sentence du sénéchal de Tulle prononcée entre Martin Chameyrac qui
avait été nommé « vicaire de la vicairie appellée del Trech fondée et deservye en la chapelle
Sainct-Michiel de l’esglize parroissiale de Cournil », par Suzanne de Freyssinges, veuve de
Julien Maruc, sieur de Viers, d’une part, et Jean Brunie, nommé vicaire par Jeanne de Brunie,
sa sœur, d’autre part ; la dite sentence maintenant ce dernier en la possession de son titre et en
outre condamnant les tenanciers du Trech, paroisse de Chanac, à payer les arrérages des cens
et rentes dus par eux, depuis 29 ans, pour raison de la dite vicairie, à savoir à Jean Brunie
ceux depuis 1609, date de sa nomination, et les autres aux pauvres de l’hôtel-Dieu (20 août
1611). ŕ Sentence du parlement de Bordeaux attribuant définitivement la jouissance de la
vicairie du Trech à Jean Brunie, par suite du décès de son compétiteur, et ordonnant que les
arrérages précédemment adjugés aux pauvres seront employés à la réparation de la chapelle
St-Michel de Cornil (14 mars 1613). ŕ Condamnation de la meunière du moulin de Ménoire
par les maire et consuls et juge de police de la ville de Tulle à 30 s. d’amende, applicables aux
pauvres de l’hôtel-Dieu, pour avoir marchandé du seigle auprès d’un paysan étranger, sous la
halle, à 9 heures du matin, en avoir offert 48 s. du setier, et ainsi avoir augmenté la cherté du
grain et contrevenu aux défenses publiées et affichées (9 décembre 1649). ŕ Sentence rendue
au siège présidial de Tulle, sur la plainte de François de Corn, sieur de Puymole et de la
Chapoulie, demandeur en excès, crimes et délits, « pour réparation desquelz, » le sieur de
Lèze, beau-frère du sieur de Lagrafeuille, le fils aîné de ce dernier et le sieur de Pajayac sont
condamnés par défaut à être décapités, et les nommés Petitjan, valet du sieur de Lèze,
Bonneva, Labresche et Chaloupe « à estre pandus et estranglés par l’exécuteur de la haute
justisse, en la place publique apellée de l’Aubarède... sur ung eschafaut et potaux quy pour
cest effaict seront dressés, sy rapréandés peuvent estre, sinon en effigie, » et en outre à payer
solidairement 6000 ll. d’amende, dont 400 applicables à l’hôtel-Dieu (16 décembre 1655). ŕ
Ordonnance du présidial de Tulle, portant que les 2 setiers de seigle confisqués avec le sac qui
les renfermait sur le sieur Rubigonde, greffier, et portés chez le sieur Pierre Borderel, syndic
des pauvres, devront être rendus, les parties ayant été renvoyées des fins de la poursuite (28
novembre 1686).
B53. (Liasse). ŕ 32 pièces (1 imprimée), papier.
1738-1776 ŕ Registres paroissiaux. ŕ Lettre « signée, « Degains, chanoine vétéran de
Limoges », et adressée à M. Desplasses, prieur de Clédat, concernant ce « qui se pratique à
Limoges à l’égard des amandes contre les curés qui ne font pas les regitres des baptêmes,
mariages et mortuaires, dans les formes prescrites par les ordonnances, et n’en portent pas au
greffe de la séneschaussée une grosse des dits regitres » (18 mars 1738). ŕ Lettre circulaire
adressée par le trésorier de l’hôpital de Tulle à tous les curés qui ont négligé de faire coter et
parafer leurs registres pour l’année 1738 ou de faire apporter au greffe ceux de 1737, leur
donnant avis qu’ils ont été condamnés à 10 ll. d’aumône envers l’hôpital et les invitant à
payer cette somme incessamment, pour éviter des frais (avril 1738). ŕ Requête adressée au
lieutenant général au siège de Tulle par le procureur du roi qui, se disant « instruit que
l’hôpital général de cette ville... est dans une nécessité pressante, que les glaces arrivées par le
grand froid de l’hyver dernier et les inondations qui (sic) ont occasionné à cette maison de
charité la rupture de l’écluse du moulin et plusieurs autres dommages, requiert que les curés
contrevenants aux déclarations du roy soient chacun condamnés en dix livres d’aumône
envers les pauvres de l’hôpital général » (17 avril 1753). ŕ Commandements signifiés aux
curés de Millevaches, Saint-Setiers et Saint-Rémy, d’avoir à payer incessanment aux
directeurs de l’hôpital la somme de 10 ll., à laquelle ils ont été condamnés pour les raisons
susdites (1753). ŕ « Etat des paroisses de la sénéchaussée de Tulle dont les registres n’ont
pas été remis au greffe pour l’année 1774 (25 février 1775). ŕ Autre requête du procureur du
roi relative au même sujet que précédemment (15 mars 1774). ŕ Commandements faits aux
curés de Bugeat, Pérols, Maussac, St-Etienne-la-Geneste, Champagnac-la-Prune, St-Paul, StDézéry, Merlines, Ussel, Couffy, St-Merd-les-Oussines, de payer aux pauvres de l’hôpital,
pour défaut de remise au greffe de leurs registres, soit 25 ll. pour l’année qui précède la date
de la signification, soit 10 ll. pour chacune des années antérieures (1774-1776). ŕ Supplique
adressée au lieutenant général de la sénéchaussée de Tulle par Fraydefournier, curé de Pérols,
afin d’être déchargé des amendes auxquelles il a été condamné, prétendant avoir remis au
greffe les registres de sa paroisse (27 mai 1776).
B54. (Liasse). ŕ 37 pièces, papier.
1602-1748 ŕ Droits d’entrée, d’installation et lèvement de boutique. ŕ Réception de
Guillaume et Paul Davines, natifs de St-Céré, au nombre des habitants de la ville de Tulle,
pour y tenir boutique et y exercer leur profession de « bassinier et chauderonnier, » accordée
par François Beaufès, maire de la dite ville, sur la demande de Raymond Davines, leur père,
et après attestation de bonne vie et moeurs et de religion catholique produite avec serment par
Héli Brivezac et Martin Amelin, marchands potiers d’étain, moyennant le droit d’entrée
habituel modéré à 100 s. pour les deux (14 juillet 1602). ŕ Délibération de l’assemblée des
habitants de Tulle, convoqués « à son de trompette et de la grand cloche » par les maire et
consuls de la dite ville : 1° « après que a esté représenté... qu’il se commet, jour et nuit,
plusieurs larcins en la présent ville par aucuns vagabonds et gens de néant, ce qui provient de
ce que indifférament toutes sortes de personnes sans moyens ny industrye se retirent en la
présent ville, d’où arrive un autre grand inconvénient, c’est que les enfens de ces personnes et
eux-mesmes sont tous les jours aux aumosnes, en telle sorte que les autres habitans en
reçoivent plusieurs incomoditez, soit à cause des maladyes qui s’engendrent par la disette et
nécessité des dicts pauvres, que de ce qu’en temps de cherté les dicts habitans sont réduits à
nourrir les dicts pauvres qui sont en grand nombre, comme il est avenu la présente année... ;
les dicts sieurs habitans... ont résolu d’une commune voix que, à l’avenir, il ne sera reçeu ny
admis en la présent ville pour habitans aucun étranger, de quel sexe et condition qu’il soit, que
au préalable chacun des dicts étrangers n’ayt payé cent livres aus dicts sieurs maire et consuls
qui seront en charge. et, en ce qui concerne ceux qui se sont retirez en la dicte ville puis dix
ans, sont d’avis que s’ils n’ont industrye pour pouveoir se nourrir de leur travail, qu’ils soient
mis hors la dicte ville » ; 2° « sur le rabays demandé par les fermiers des deniers d’octroy,
lesquels ont fait entendre... avoir souffert et souffrent de grandes pertes et domages, la
présente année, à cause des maladyes qui ont eu cours, tant en la présent ville que aux
environs, et de la mauvaize année et nécessité des habitans de ceste province..., sont d’avis de
remettre cella aus dicts sieurs maire et consuls pour, avec l’avis des dicts sieurs déléguez et
d’aucuns notables bourgeois de la dicte ville, pourvoir au dict rabays, s’il y a lieu et sans tirer
à conséquence » (23 octobre 1628). ŕ Obligations : de 10 ll. 10 s., payables dans 6 ans aux
directeurs de l’hôpital par Antoine Boule, garçon chapelier d’Ussel, « pour restes de la levée
faitte sur le dict Boule ou autres estrangers, pour sa levée de bouttique, mariage et habitation
qu’il prétend faire en cette ville » (21 septembre 1683) ; ŕ de 12 ll., pour restes de 16 ll. dues
par Arnaud Aspic, mre sellier : droit d’entrée et lèvement de boutique (1er février 1688) ; ŕ de
15 ll., par Etienne Gros, mre maréchal, natif de Mauriac : lévement de boutique (2 décembre
1689) ; ŕ de 9 ll., restes de 15 ll., par Aimard Ferriol, mre menuisier, natif de St-HilairePeyroux : droit d’entrée et lévement de boutique (2 octobre 1691). ŕ Commandement
signifié à Amat jeune, Mournetas aîné et Mournetas jeune, mres arquebusiers, de payer sans
délai à l’hôpital général les droits d’entrée et d’établissement auxquels ils ont été taxés (8
février 1716) ; ŕ aux nommés Maillerode, Seguy veuve, Bardon, Malombre, tous marchands,
et Guillaume Leymarie, huissier : 3 ll., pour levée de boutique (20 février 1716) ; ŕ à Pierre
Jos, forgeron : 10 ll. pour droit d’entrée et établissement dans la ville (6 septembre 1717) ; ŕ
à Jean Demichel, cordonnier et hôte, Léonard Faugères, hôte, Léonard Berger, huissier des
tailles : droit d’entrée ou levée de boutique (2 avril 1718) ; ŕ à demoiselle Philippe Eyrolle,
marchande, femme du sieur Dessieyx, procureur, à Guillemy, chapelier, Pierre Mougen,
marchand cabaretier : 3 ll. pour lèvement de boutique ; à Marie Chauzés, veuve marchande :
30 s. (11 avril 1718) ; ŕ à Anne Lagarde, dite Coucoune, Michel Lescure, tonnelier, Pierre
Jos, vigneron, mre Farge, avocat : droit d’entrée et lèvement de boutique (20 novembre 1719).
ŕ Consultation signée, Maignol, portant cet avis que le sieur Noevins et sa femme, nés en
dehors de Tulle, mais dont les ancêtres ont habité cette ville, ne doivent pas être considérés
comme des étrangers (19 décembre 1727). ŕ Quittance de la somme de 15 ll., payée par
Pierre Jarrige, sieur de la Majorie, conseiller au présidial de Tulle, pour le droit
d’établissement de sa femme (12 avril 1734). ŕ Commandement à Jubert, cordonnier : 6 ll.
10 s. pour lèvement de boutique et établissement de sa femme étrangère (5 mars 1742). ŕ
Procédure contre Jean-Louis Lavialle, avocat, demeurant place de l’Aubarède, à qui l’hôpital
réclame 30 ll., pour droit d’établissement dans la ville, et 30 ll., pour droit d’installation en
l’office de procureur du roi dans l’élection de Tulle (1744-1748). ŕ Notes pour servir à la
rédaction d’un mémoire sur les questions suivantes : à savoir, en premier lieu, si les fils de
maîtres continuant la profession de leur père doivent acquitter, entre les mains du receveur de
l’hôpital, le droit appelé lèvement de boutique, et en second lieu, « si ceux qui, d’un petit
commerce passent à un plus grand, doyvent en entier ce qui est dû par le grand, ou s’il faut
leur déduire ce qu’ils ont payé pour le précédant, et ainsi des artisans. »
B55. (Registre). ŕ In-f°, 135 feuillets, papier.
1758 ŕ Droits d’entrée, d’installation et lèvement de boutique. ŕ « Etat de ceux qui doivent
à l’hôpital général de Tulle, comme étrangers, ou prétation de serment, ou lèvement de
boutique, suivant les ordonnances rendues à ce sujet ». ŕ Droit d’établissement : suivant
ordonnance des maire et consuls de Tulle, en date du 22 juin 1714, » les étrangers cy-après
nommés qui viendront s’établir en cette ville payeront, pour les droits d’entrée, au dit
hôpital » : les gentilshommes et officiers, 30 ll. ; leurs femmes, moitié droit, 15 ll. ; les juges,
avocats, médecins, procureurs, bourgeois, notaires et greffiers, 20 ll. ; leurs femmes, 10 ll. ;
les marchands drapiers, 20 ll. ; leurs femmes, 10 ll. ; les marchands » grossiers « , épiciers,
chirurgiens et apothicaires, 15 ll. ; leurs femmes, 7 ll. 10 s. ; les autres marchands, hôtes et
cabaretiers, 12 ll. ; leurs femmes, 6 ll. ; les huissiers et sergents, 10 ll. ; leurs femmes, 5 ll. ;
les artisans et bouchers, 10 ll. ; leurs femmes, 5 ll. ŕ Droit de lévement de boutique : d’après
le rôle des taxes établi, pour l’hôpital de Tulle, par M. Dominique de la Salvanie, sieur de
Donet, lieutenant parliculier, les médecins paieront 3 ll. ; les marchands de soie et de drap, 3
ll. ; les marchands « grossiers », chirurgiens, apothicaires et orfèvres 3 ll. ; les libraires,
imprimeurs, peintres et sculpteurs, 2 ll. ; les hôteliers et cabaretiers, 3 ll. ; les pâtissiers, 2 ll. ;
les teinturiers, chaudronniers, corroyeurs et chapeliers, 3 ll. ; les papetiers, petits marchands,
cordonniers et autres menus artisans, ll. 10 s. ŕ Droit d’installation : par acte de délibération,
du 14 mars 1674, « fait et arrêté par Mrs les officiers du présidial et sénéchal de Tulle... Mrs les
officiers cy-après payeront aud. hôpital pour leur droit d’installation dans leurs offices » : les
présidents, lieutenant général et lieutenant criminel, 20 ll. ; les lieutenant particulier,
assesseurs et procureur du roi, 15 ll. ; les conseillers et avocats du roi, 10 ll. ; les greffiers, 10
ll. ; les commis, 5 ll. ; les procureurs, notaires, huissiers, sergents, archers « et autres suport de
justice », 3 ll. ; les juges et avocats, 5 ll. ŕ Suit l’énumération des « noms de ceux qui doivent
à l’hôpital de Tulle les droits d’établissement, lèvement de boutique et installation, au 1 er
juillet 1758, de ce qu’ils ont payé à compte et de ce qu’ils restent au premier janvier mil sept
cent cinquante-neuf. Il est à observer que lesd. particuliers seront placés dans le présent livre,
dans les quartiers de lad. ville où ils demeurent aud. jour, » 1er janvier 1759, dont la table
s’ensuit, ŕ Sur les feuillets blancs du registre, figurent des états de grains fournis à divers
meuniers et de pains reçus en échange, pendant les années 1792-1796.
B56. (Liasse). ŕ 2 cahiers in-4°, 14 et 17 feuillets, 35 pièces, papier.
1559-1780 ŕ Biens-fonds. ŕ Bar. ŕ Location par Antoine de la Tour, chanoine et syndic
des pauvres de l’hôpital de Tulle, à Charlotte de Bar, d’une maison sise à Bar, et ayant
appartenu autrefois à Françoise de Bar, dite la Magistère, pour un an, au prix de 16 s. (7 août
1574). ŕ Bail à métairie, en faveur de Jean Grand Pélissier, d’une « terre à labeur plantée de
certains arbres de noyers, située aux apartenances du lieu de Bar, appelle l’ort de la
Magestère, que a apartenu à feue Françoyze de Bar, » pour 3 ans (11 janvier 1575). ŕ
Proclamations faites au prône par Jean Meyrignac, vicaire de l’église de Bar, en vue de la
location des terre et maison susdites (1683-1684). ŕ Gimel. ŕ Vente par Jean Rivière,
conseiller au présidial de Tulle, comme syndic de l’hôtel-Dieu, à Jean Delmond, d’une terre
appelée de Lagadicq, sise au village de Condaillac, paroisse St-Etienne-de-Gimel, pour le prix
de 90 ll. (13 décembre 1648). ŕ Cession faite par le baron de Lentilhac, vicomte de Sédière,
à Léonard Plasse, sieur de Massumat, conseiller au présidial de Tulle, de la jouissance,
pendant 5 ans, de cens, rentes, droits et devoirs seigneuriaux, parmi lesquels figurent ceux du
village de Touzac, en retour d’un prêt de 8.000 ll. (16 janvier 1684). ŕ Cession faite à
l’hôpital par le sieur Plasse, de 2.000 ll. à prendre sur le vicomte de Sédière ou de la
jouissance des rentes de Touzac (15 juillet 1692). ŕ Reconnaissance par Dumine Verdier et
Jean Massoulier, pour eux et les autres tenanciers de Touzac, de la rente cédée à l’hôpital sur
ce village : « seigle 48 setiers, mesure Gimel, revenant à 32, mesure de Tulle ; froment, un
setier ; avoine, six setier ; châtaignes, deux eymineaux à lad. mesure de Gimel, autres deux
eymineaux à la mesure de Tulle ; plus, seigle, mesure de Tulle, trois setiers ; avoine, un
eyminal ; argent, 3 ll. 7 s. 2 d. ; gélines, neuf ; huille de noix, deux pintes ; journeaux, deux ;
vinade, une ; argent pour le champ dud. seigneur, » 3 s. et la souche de la veille de Noël (31
août 1692). ŕ Marcillac-la-Croisille. ŕ Arrêté de comptes fait entre M. Fénis, trésorier de
l’hôpital, et le nommé Laval, en vertu duquel ce dernier, pour avoir joui jusqu’à ce jour du
domaine de la Tendrerie (V. ci-dessus, B. 10 : transaction avec Jean Jaucen de la Geneste.), se
déclare redevable envers l’hôpital d’une somme de 249 ll. 14 s. 9 d. et s’engage à la « payer
incessament en fonds au dict hospital, à son chois » (18 mars 1696). ŕ Afferme en faveur, de
Jean Freyssinel, des biens que possède l’hôpital au village de la Tendrerie, pour 4 ans, la
première année moyennant le partage des grains, et les 3 autres années pour chacune d’elles,
au prix de 20 setiers de seigle et 10 ll. d’argent (17 mars 1696). ŕ « Rente que doit le
domaine de la Tendrerie... Les arrérages depuis 1684 jusqu’en 1720 inclusivement, qui est
trente-sept années, montent 318 ll. 18 s., sans à ce comprendre les lods et ventes « . ŕ Lettre
signée, Lallé (Lallé avait acquis le domaine, moyennant 1800 ll. V. B. 46.), adressée ê M.
Duval, trésorier de l’hôpital, dans laquelle le signataire demande qu’on lui fasse « mettre à
part tous les entiens papiers touchant la Tendrerye quy sont à l’hospital, mesme ceux que feu
M. de la Geneste leur avoit balhé, en leur ceddant la debte » (18 avril 1737). ŕ Naves. ŕ
Vente d’un pastural et bois, par l’hôpital à Vernejoux, de Peyrelevade, pour le prix de 75 ll.
(24 juillet 1718). ŕ Ferme en faveur de Pierre Céron, marchand du village de Céron, d’un pré
et terre y attenant, appelés de las Gaux, et d’un bois appelé de la Combe, sis dans les
appartenances de Soleilhavoup, le tout acquis de Jean Boussaguet (V. B. 12.), pour 2 ans, à
raison de 27 ll. par an (1er mars 1734). ŕ Procédure relative au paiement du prix de fermage
(1736-1780). ŕ Autre ferme des mêmes biens en faveur de Léonard Bouyssou et Jean Bach,
laboureurs de Bach, pour 5 ans, au prix de 30 ll. (2 mars 1740). ŕ Vente de ces biens
contenant, le pré et la terre, 9 sétérées, et le bois, 3 sétérées émine, faite pour le prix de 960 ll.,
en faveur de dame Gabrielle de Mérigot de Ste-Fère, femme de M. de Fénis de Laprade (19
septembre 1745). ŕ Saint-Clément. ŕ « Dénombrement des pièces qui ont esté baillées à
l’hospital général de Tulle, par feu Me Pierre Vachot, greffier au villaige de Trauges » : une
chambre avec ses « eyriaux », au dit village ; une terre appelée de la Combe el Peuch, de 11
sétérées ; deux autres appelées de Jaunes et Sarrade, en tout 5 sétérées ; un bois dit el
Bouscharel, 4 sétérées ; un autre dit de la Garenne, 7 ou 8 sétérées. ŕ Ferme en faveur de
Jean Bouysse, dit Bonneval, d’un pré acquis du sieur Vachot et appelé de Pasquet, sis dans les
appartenances du village de Trauje, pour 5 ans, à raison de 23 ll. 15 s., chaque année (20
février 1689). ŕ Ferme, en faveur de Jean Petit Chaumeil et Pierre Mayné, de foutes les
terres, bois et prés susdits, pour 5 ans, moyennant 38 ll. 10 s. par an (20 février 1694). ŕ
Sainte-Fortunade. ŕ « Copie des lièves extraictes de celles du sieur Melon du Pezaret. Est
deu à l’hospital général sur le village de Sousries, parroisse de Ste-Fortunade, en fondalité,
directité et solidarité, mesure de Tulle : froment, onze cestiers eymine ; seigle, dix-huict
cestiers, trois quartes, un pecoutin et demy ; avoine, quattre cestiers, 3 quartes, un pecoutin et
demy ; huile, sept pintes et un quart ; argent, cinquante-cinq sols, trois deniers ; gélines, deux ;
journaux, cinq et demy au pré, au bois et à la vigne ; avec la taille aux 4 cas abonnée à 2 ll. 15
s. 3 d. Estat des rentes dheues à l’hospital général de la ville de Tulle sur les ténements de
Sousries et de la Borde del Noual, parroisse de Sainte-Fortunade » (1684-1687). ŕ Autre
liève des mêmes renies (1687-1691).
B57. (Liasse). ŕ 19 pièces, papier.
1622-1757 ŕ Biens-fonds. ŕ Saint-Hilaire-Foissac. ŕ Contrat de mariage passé entre Jean
Charbonnier, marchand d’Egletons, et Berthe Sanguinière (18 décembre 1622). ŕ Accord
intervenu entre les Carmes déchaussés de la province d’Aquitaine et les directeurs de l’hôpital
général de Tulle, d’une part, et Jean-Gabriel Sanguinière, seigneur de Chavansac, conseiller
du roi au Châtelet de Paris, agissant tant en son nom qu’en celui de son frère Jean
Sanguinière, seigneur de Groslière, contrôleur ordinaire de la maison de la reine, d’autre part,
au sujet de la succession de l’oncle de ces derniers, Antoine Sanguinière, prieur de Nespouls
et curé de St-Hilaire-Foissac, qui, par testament du 2 mai 1677, « auroit fait el nommé ses
hérittiers universels, les révérens pères Carmes deschaux de la ville de Tulle, à la charge de
s’establir en la ville d’Esgliaiotons, et, en cas qu’il ne pussent faire l’establissement, il leur a
substitué l’hospital général de la ville de Tulle » : Jean Sanguinière reconnaît la validité du
testament qu’il contestait, en retour de quoi les Carmes consentent à réduire les 6840 ll. qu’il
devait à la succession de son oncle, à la somme de 4000 ll., soit 1000 ll. payables comptant et
le reste représenté par l’abandon de la métairie de la Sanguinière, avec les bestiaux qu’elle
renferme (25 janvier 1681). ŕ Transaction entre les PP. Carmes et les directeurs de l’hôpital,
en vertu de laquelle, ceux-ci renonçant à poursuivre les premiers pour non exécution de la
clause conditionnelle du testament, il est procédé, comme il suit, au partage de la succession
d’Antoine Sanguinière : les Carmes reçoivent les créances à recouvrer, tandis que le domaine
de la Sanguinière, avec ses dépendances, meubles et bestiaux, devient la propriété de
l’hôpital, à charge par lui d’acquitter les droits de lods et ventes, d’amortissement et autres
devoirs seigneuriaux qui pourraient être dus (5 mai 1681). ŕ « Invantaire des tittres et papiers
dépandant de l’hérédité de feu Me Anthoine Sanguinière, docteur en théologie, curé de StYlaire-Foissac et prieur de Nespous, commencé le 4 d’aoust 1861 : premièrement, une
expédition de donnation faite par sieur Pierre Sanguinière, banquier de Paris, en faveur dud.
sieur deffunt, du domaine de la Sanguinière et de la cottité que led. donnateur avoit sur le
village et ténenement de la Rougie., dactée du 6e d’octobre 1646, signé Sanguinière, notaire
royal..., plus, une expédition de donnation faite par Me Jean Ceyrat, curé de St-YllaireFoissac, en faveur de feu sieur Pierre Sanguinière, lors marchant de Limoges, son neveu, de
tous ses biens, du 2e avril 1631..., plus, une permission donnée aud. deffunt de faire un
colombier à quatre piliers, dans un sien pré, dactée du premier avril 1654, signé St-Yllaire de
la Praderye, aumônier en l’églize cathédralle de Tulle et seigneur dud. St-Yllaire, cotté n°
47 ; » obligalions, quittances, procédures, baux de ferme ou de métairie, prix-faits, etc. ; en
tout 88 articles. ŕ Consultation relative à diverses questions touchant la seigneurie du
domaine de la Sanguinière (3 mai 1692). ŕ Cession des droits de prélation et de lods et
ventes sur le dit domaine faite, moyennant 350 ll., à Antoine-Joseph Melon du Pézaret,
conseiller du roi, par Jean Charbonnier, notaire royal à Eglelons, lui-même subrogé, par acte
du 27 septembre 1682, aux droits de l’abbé Gerbais, alors prieur de Moustier-Ventadour (18
novembre 1698). ŕ Rétrocession de ces droits en faveur de l’hôpital, faite par Melon du
Pézaret, en échange d’une rente au principal de 323 ll. 6 s. et des arrérages dus par lui au dit
hôpital (23 juillet 1701). ŕ Quittances de la somme de 22 ll. payée annuellement par l’hôpital
conjointement avec les Carmes, au curé et à la communauté de St-Hilaire-Foissac, à cause de
l’obit fondé par Antoine Sanguinière en la chapelle St-Antoine de l’église paroissiale (17021757).
B58. (Liasse). ŕ 89 pièces, papier.
1682-1785 ŕ Biens-fonds. ŕ Saint-Hilaire-Foissac. ŕ Bail à moitié fruits du domaine de la
Sanguinière passé, pour 3, 6 ou 9 ans, par l’hôpital, en faveur de Jean Foulloux et Pierre
Peuchbas, son gendre, laboureurs de la Chanselve, y compris le cheptel suivant estimé 810
ll. : « deux paires de bœufs, une paire taureaux, sept vaiches guarnyes, troys velles et un petit
taureau doublon, cincquante-deux brebis meyrich, dix-neuf mouttons, vingt-quatre aigneaux
ou aignelles de l’année passée, une jumant avec sa poulaine et deux pourceaux... en outre, une
chèvre apprétiée troys livres quinze sols ; « les métayers étaient tenus défaire la récolte et
battre les grains à leurs frais, en porter la moitié à l’hôpital où ils avaient le diner et le
coucher, faire chaque année 20 brasses de fossé autour des appartenances du domaine ; ils
devaient payer la moitié de la rente due par le domaine, la taille jusqu’à 24 ll., 50 ll. de beurre,
60 fromages de brebis et 30 de vache, des œufs et quatre chapons (26 février 1682). ŕ
Afferme du susdit domaine garni d’un cheptel estimé 893 ll. 5 s., en faveur des mêmes, pour 5
ans, moyennant, chaque année, « la somme de cens cinq livres. ; cinquante cestiers seigle,
mesure de Tulle ; vint-huict livres de laine lavée, poits de marc ; quarante-cinq livres de
burre ; vint fromages de vache, à deux sols pièce ; caillades, cinquante, deux sols six deniers
pour la valeur de chascune ; quinze livres de chamvre toute preste ; » outre le paiement de
toutes tailles et renies et autres charges dues sur le domaine (1er avril 1685). ŕ Prorogation de
l’afferme pour 5 ans, en faveur des mêmes (8 mars 1691). ŕ Autre acte de prorogation
portant en outre reconnaissance par Foulloux et Peuchbas, vis-à-vis de l’hôpital, d’arrérages
de rente s’élevant à la somme de 417 ll. 13 s., 70 livres et demie de fil de chanvre et 150 livres
et demie de beurre (14 février 1702). ŕ Arrêtés de comptes avec les fermiers de la
Sanguinière (1691-1736) ŕ Quittances délivrées aux métayers de la Sanguinière, 1° du
fermage dû à l’hôpital ; 2° de la rente due au prieur de Moustier-Ventadour, sur le tènement
de la Sanguinière : froment, 1 setier 1 quarton ; seigle, 4 setiers 1 quarte ; avoine, 8 setiers ou
40 ras, le tout à la mesure d’Egletons ; argent, 30 s. ; 2 gélines, 20 œufs, 2 poulets, 2 journaux,
demie trousse de foin, un bœuf de vinade ; et sur le tènement de la Rugie : argent, 5 s. ;
froment, demi vestidour et huitième de vestidour ; seigle, une tourtade et demie ou 3 coupes ;
avoine, 1 ras et 4 vestidours ; 3° de la rente due au duc de Ventadour sur la Sanguinière : 1
setier seigle, 1 setier froment, 6 ras avoine, a la mesure d’Egletons, 2 s. 6 d., une géline (16851748). ŕ Reconnaissance faite pour le tènement de la Sanguinière, par les directeurs de
l’hôpital, en faveur de René-Louis-Joseph Sannier, curé de Gaillon-l’Archevêque et prieur de
Saint-Pierre le Moustier-Ventadour (6 septembre 1785).
B59. (Liasse). ŕ 73 pièces, papier.
1586-1792 ŕ Biens-fonds. ŕ Saint-Martial-de-Gimel. ŕ Reconnaissance en faveur de
François de Gimel, par Etienne et Dumine Constant et Etienne Verdier, dit Quiqui, comme
tenanciers du village de Vieillemarette, sous la rente de 16 setiers de seigle, plus « d’arnaige »
3 quartes 1 picotin de seigle et 2 s. t. (8 juin 1586). ŕ Autre reconnaissance en faveur du
même, par François Chanteloube, cotenancier du susdit village, sous la même rente, sans
l’arnaige (18 juillet 1586). ŕ Quittances de rentes payées au seigneur de Gimel par les
tenanciers de Vieillemarette, au total : « seigle, huict cestiers, mesure de Gimel ; plus, mesure
de Tulle, seigle seize cestiers ; plus, seigle d’arnaige, trois eymines une quarte ; argent, quatre
livres onze sols ; plus, d’arnaige, trois sols ; vinade, ung père de beuf ; gellines, douze ; oeuf,
six-vingts ; guet, cinq sols chascung fesant feu » (1608-1652). ŕ Vente pour 12 ll. 10 s. à
Dumine Verdier, vicaire de St-Etienne-de-Gimel, par Marie Constance, dite Petite veuve,
d’un lopin d’une terre appelée lou Suc de Lafon, sise à Veillemarette et dépendant de la
seigneurie de Gimel (8 novembre 1631). ŕ Accord en vertu duquel Jean-Baptiste Darche,
sieur du Suq, débiteur d’une somme arrêtée à 4950 ll., envers Jean-Joseph de Jaucen, sieur de
Poissac, cède à ce dernier, de concert avec ses fils messire Raymond Darche, curé d’Altillac,
Joseph Darche, sieur de Vaux, et son gendre Pierre Dambert, sieur de la Tourette : 1° un
domaine dépendant de l’hérédité de Dlle Jeanne Dubois, sa femme, sis au village de
Viellemarette et estimé 3000 ll. ; 2° des arrérages de rente sur le ténement de Masmargot au
village de Poissac, se montant à 458 ll. 6 s. ; 3° une somme de 1491 ll. 14 s. payée en argent.
« S’ensuit le dénombrement des biens vendus » (19 juin 1674). ŕ Afferme par le sieur de
Poissac du susdit domaine de Viellemarette, appelé de Dubois, en faveur de Jean Passier et
Blaise Laurent, laboureurs, pour 6 ans, moyennant une redevance annuelle de 40 setiers de
seigle, 40 éminaux d’avoine, mesure de Tulle, 40 ll. d’argent, 24 fromages de brebis, 3
poules, 30 œufs et la moitié de tout le beurre (6 mars 1675). ŕ Quittance d’une somme de
440 ll. due par les directeurs de l’hôpital, à titre de lods et ventes et indemnité pour acquisition
du domaine de Viellemarette (V. ci-dessus, B. 10 : transaction avec Jean Jaucen de la
Geneste.), suivant accord passé avec les copropriétaires de la seigneurie de Gimel, dont
l’énumération suit : Bertrand de Lentilhac, Joseph de Lentilhac, seigneur de Felzins, François
de Lentilhac, seigneur de Saint-Priest, Jean-François de Lentilhac, seigneur de Chanac,
François de Chenailler, qui ont tous signé (10 février 1680)). ŕ Requête adressée par les
directeurs de l’hôpital à M. Meynard, commissaire subdélégué de l’intendant, pour être
exemptés de la taxe de 37 ll. 10 s. qui avait été imposée su ries « communaux partagés « des
villages de Viellemarette, la Bachellerie, le Mas, le signé, la Bastide, le Breuil et Orliaguet (4
février 1683). ŕ Echange de terres fait entre l’hôpital et Jean Juillard de Condat, bourgeois
du village de La Grulie, à charge par l’hôpital de faire construire un réservoir ou « gardoir
d’eau », dont ils useront tour à tour, le premier depuis le jeudi matin jusqu’au lundi de chaque
semaine et le second depuis le lundi matin jusqu’au jeudi (26 juillet 1684). ŕ Bail à métairie
pour 5 ans, en faveur de Pierre Nard, du domaine de Viellemarette, dont le revenu a été
déclaré valoir 90 ll. (22 mars 1720). ŕ Quittances des rentes dues sur le ténement de
Viellemarette (1671-1691). ŕ Note portant que « l’hospital général de la ville de Tulle
possède dans le ténement de Lachau, parroisse St-Martial, un pastural, bouyge et brossier,
appelle Gane, Bourses et Lagardelle, contenant 37 septérées, et pour raison de ce, doit de
rente à Mr Mensat, suivant la palpe : seigle, 2 septiers une coupe et demye, avoine 3 ras une
quarte, le tout mesure Gimel, œuf 8, argent 2 s. ; plus, dans le ténement du Biar, susdite
parroisse, led. hôpital possède un bois appelle del Douch, contenant 4 cestérées 2 coupes, et
doit de rente : seigle une eymine, avoine un ras et demy, aussy mesure Gimel ». ŕ Quittances
des rentes dues à Mensat de la Bastide sur les ténements de Viellemarette, du Biar et Lachaud
(1709-1741). ŕ Notes concernant la rente payée par l’hôpital à la communauté des prêtres de
St-Pierre de Tulle, sur le ténement de Passeriou : 14 ras 1 picotin d’avoine. ŕ Vente en
faveur de l’hôpital, par Antoine et Joseph Gaud, d’une maison, d’un séchoir et de deux petits
jardins situés dans le village de Viellemarette, pour le prix de 205 ll. ŕ Supplique adressée au
lieutenant général au siège de Tulle, par Pierre Noyrat, fermier de Viellemarette, disant que
« les battiments consistant en la maison des fermiers, granges et autres battiments, sont dans
un état des plus déplorable » (30 août 1790). ŕ « Etat des réparations que Pierre Neyrat,
fermier du dommaine de l’hôpital, a fait faire pour le compte de l’hôpital de Tulle » (30
novembre 1792).
B60. (Liasse). ŕ 15 pièces, papier.
1673-1716 ŕ Biens-fonds. ŕ Saint-Mexant. ŕ Accord entre les directeurs de l’hôpital
général de Tulle, d’une part, et Antoine Jasse de Poumerie, seigneur des Ages et de la
Reymondie, tuteur honoraire et intendant des princes de Conti et la Roche-sur-Yon, d’autre
part, portant délivrance, en faveur des pauvres, par le dit Jasse, de deux sommes de 10000 ll.
chacune : la première provenant d’un legs fait par Jeanne de Maruc de la Reymondie, sa
femme, pour servir à l’établissement d’un hôpital général à Tulle ou sinon d’un séminaire, la
dite somme acquittée en bien-fonds : « une maison scise au dict Tulle, appellée vulgairement
de la Reymondie, estant de la succession de la dicte defuncte, tenant du costé à la maison
appellée du Juge, d’autre à la rue publique tirant à la porte Chanat et d’autre avec une petite
rue tirant à la place St-Pierre..., plus, un domayne ou mestayrie appellée de Villeyre, scise en
la parroisse de St-Mexans..., plus, une maison scituée au bourg de St-Germain-les-Vergnes,
appellée de la Reymondye..., finallement un pré appelle de la Planche de Couralle, scitué aux
appartenances du villaige de Maumont, parroisse de Chantey... et un bois chastaigner, appellé
de Guminou, le tout estimé 10.000 11. ; la 2e somme, donnée par la princesse de Conti. « en
augmentation de la mesme fondation » et versée en espèces entre les mains de Jean-Baptiste
Melon, trésorier de l’hôpital, pour servir en partie à payer la maison des filles de St-Benoît,
vendue 6000 ll. aux pauvres, afin d’y établir l’hôpital général, suivant arrêt de la cour du 1er
juillet 1673. Suit un étal détaillé des biens qui composent le domaine de Viliéras (30 juillet
1673). ŕ Vente de la maison, dite de la Reymondie, et d’une petite maison y attenant, sises
au bourg de St-Germain-les-Vergnes, moyennant 660 ll. en faveur de Jean-Martial de
Lagarde, avocat en la cour et juge de la ville de Tulle (18 décembre 1674). ŕ Sommation
adressée, à la requête d’Henri de la Fagerdie, seigneur de St-Germain, aux syndics de
l’hôpital, d’avoir à donner pouvoir valable au sieur Jean Deprés, expert nommé suivant accord
intervenu entre eux, pour déterminer le montant des rentes, droits de lods et ventes et
indemnité pour mainmorte, au moins 1500 ll., dû en raison des biens dépendant de la
seigneurie de St-Germain, acquis par l’hôpital du sieur Jasse, dans les villages du Bourg, de
Villiéras et de Laborderie (5 mai 1676). ŕ Quittance de la moitié des droits de lods et ventes
payée par l’hôpital, pour le domaine de Viliéras, à l’un des deux fermiers d’Henri de
Bourbon, marquis de Malause et de Miremont, baron de Favars, etc. (26 janvier 1678). ŕ
Plainte adressée au lieutenant criminel par les directeurs de l’hôpital contre Jean Moulzat,
laboureur, ci-devant métayer dans le domaine de Viliéras, qui « auroit arraché diverses bornes
pour s’attribuer et usurper les possessions dépendantes du dict domaine, auroit mesme
construit une grange, maison, sécheoir, et fourg dans le fonds dudict domaine... tout quoy
revient à un notable préjudice et à plus de mille livres de perte pour les pauvres du dict
hospital » (7 juillet 1693). ŕ Mandement de l’official de Limoges enjoignant au curé de StMexant de publier au prône, que tous ceux et celles qui savent la vérité sur les dommages
causés aux pauvres dans leur domaine de Viliéras, devront la révéler dans les 3 jours, sous
peine d’excommunication (11 juillet 1693). ŕ Vente à l’hôpital, par Jean Laporte, bourgeois
du village du Bourg, de plusieurs près, terres et bois confrontant au domaine de Viliéras, pour
le prix de 1000 ll. (3 novembre 1697). ŕ Déclaration des directeurs de l’hôpital portant que
c’est M. Borderie de Chadepeau qui a payé la susdite somme de 1000 11. et qu’en retour, il
s’est contenté d’une obligation de 500 ll. payable le jour de son décès, le reste ayant été cédé
par lui en pur don (22 décembre 1697). ŕ Supplique adressée à l’intendant, en vue d’obtenir
le dégrèvement du domaine de Viliéras, inscrit au rôle du dixième de la paroisse de StMexant, contrairement « aux privilèges accordés aux hôpitaux et contre les intentions de sa
Majesté qui a voulu favoriser la cause des pauvres. « Requête accueillie favorablement (2 mai
1716).
B61. (Liasse). ŕ 63 pièces, papier.
1707-1785 ŕ Biens-fonds. ŕ Saint-Mexant. ŕ Bail à métairie du domaine de Viliéras en
faveur de Jean Routier, laboureur, pour 6 ans. Le métayer a reçu comme cheptel : « une paire
de bœufs, trois vaches suivies de trois vêles, deux tauraux, cinq petits cochons, une cavalle,.
soixante-cinq moutons ou brebis, deux brebis plenes comptées pour trois, » le tout estimé 405
ll. ; comme outils : « une charrete, une baste, un joucq garny de jouylles, une reille et une
charrue, le tout de la valeur de quinse livres ; » comme semences ; « vingt-quatre septiers de
blé seigle et un septier de chénevy ». De plus, il recevra chaque année, « dix livres de fer, trois
eymines de blé seigle et huict livres de lar, pour faire et lever la récolte » (21 mai 1719). ŕ
Comptes de l’hôpital avec le métayer Jean Boulier (1722-1729). ŕ Ferme pour 9 années
consentie par l’hôpital en faveur d’Antoine Monteil, marchand du village du Bourg, de
diverses terres, prés et bois sis au village de Villiéras, moyennant 8 ll. et 2 sacs de pommes
communes (17 mai 1719). ŕ Prorogation de l’afferme pour 9 autres années, au prix de 15 11,
et 2 sacs de pommes (4 janvier 1728). ŕ Procédure contre Pierre Monteil, fils d’Antoine,
Anne Monteil, sa fille, femme de Mathieu Vidalie, et Guillaume Vidalie, son petit-fils, à
cause du fermage non payé (1735-1785). ŕ Quittances de rentes payées par l’hôpital à M. de
St-Germain, sur les ténements de Viliéras, du Bourg et du Bouyssou (1718-1758). ŕ
« Quittances des rentes du domaine de Vilieyras, paroisse de St-Maixent, qui onts été remises
par Jean Chaumeil, fermier du dit domaine, « à M. de St-Mexant, baron de Favars, à cause du
ténement des Vergnes ; aux Chartreux du Glandier, pour les ténénements de Coustoux et du
Rebours ; au Chapitre de Tulle, pour le ténement de Coural ; à M. de St-Germain pour le
ténement de Viliéras (1760-1778). ŕ Echange de terres sises dans les appartenances du
village de Villieras, fait entre Blaise Pauphile, trésorier de l’hôpital, et Jean Claux, laboureur
(13 septembre 1774). ŕ Etat des biens possédés par l’hôpital dans le village du Monteil
(1705). ŕ Ferme pour 5 ans, en faveur de Jean Farge, du « fonds appartenant à l’hôpital
général scitué dans le village du Monteil, parroisse de St-Meyxens... moyennant la somme de
quarante livres » et à charge par lui d’acquitter les rentes et autres impositions dues sur le
susdit fonds (1er février 1722). ŕ Quittances de renies dues par l’hôpital, sur les ténements du
Monteil et de Rochemaure, aux Chartreux du Glandier, au prévôt des Plas et au sieur Meynard
de Cueille (1707-1738). ŕ « Extrait de la palpe du village et ténement des Viellaschezas,
paroisse de St Mexent, » concernant la rente due sur une terre, pré et partie de bois appelés de
la Bessoulie. ŕ Vente des biens susdits faite en faveur de Léonard Vaur, laboureur du village
de Lagorsse, par les administrateurs de l’hôpital, « pour demeurer quitte de la somme de cens
quarante livres de léguât, que Antoine Bretaniolle a voit fait à feu Antoine Chaumeils, ayeul
dud. Vaur... et duquel Bretaniolle ledit hospital est héritier » (24 novembre 1737).
B62. (Liasse). ŕ 16 pièces, papier.
1697-1759 ŕ Biens-fonds. ŕ Treignac. ŕ Déclaration faite par les administrateurs de
l’hôpital à Jean-Joseph de Lespinasse, sieur des Prats et conseiller au présidial de Tulle, que
faute par lui d’avoir payé aux pauvres la rente de 40 setiers de seigle et 40 ll. d’argent, qu’il
leur doit par transaction du 2 juillet 1696, ils enverront l’un d’eux, dans la semaine prochaine,
prendre possession du domaine de Coly, donné en garantie d’exécution du susdit contrat (7
juin 1697). ŕ Ferme du domaine de Coly, sis paroisse Saint-Martin-des-Eglises de Treignac,
consentie par les directeurs de l’hôpital, en faveur de Gabriel Coly et Laurent Lafarge,
laboureurs, pour 5 ans, au prix de 40 ll. d’argent et 40 setiers de seigle, dont la moitié portable
à Tulle et l’autre à Treignac (3 juillet 1697). ŕ Autre ferme en faveur de Laurent et François
Lafarge, père et fils, pour 5 ans, moyennant 45 ll., 40 setiers de seigle, 10 livres de beurre et le
paiement des cens, rentes et tous autres droits, avec promesse faite parles directeurs de
poursuivre le sieur des Prats qui avait perçu, l’année précédente, la moitié des fruits du
domaine (12 février 1710). ŕ Délibération du bureau de l’hôpital portant sur un projet de
convention à passer avec Leyniac, notaire à Treignac, relativement à la créance de Lespinasse
des Prats (19 décembre 1710). ŕ Mémoire contre les administrateurs de l’hôpital en faveur
du sieur de Lespinasse, ce dernier demandant un règlement de comptes par voie d’experts.
Dans ce mémoire, la suite des faits est rappelée de la façon suivante : Martial Brivezac étant
débiteur vis-à-vis de l’hôpital d’une somme de 335 ll. 17 s. hypothéquée en 1635 sur les
rentes de la Pompoulie, qui ne purent jamais être perçues, et d’une autre somme de 1704 11.,
donnée à l’hôtel-Dieu par le sieur Chabanes, banquier, s’obligea envers les pauvres, par
transaction datée de 1692, pour 3000 ll. de capital et 90 ll. d’intérêt ; Martial Brivezac étant
incapable de payer, le sieur de Lespinasse, son beau-fils, s’engagea, par contrat du 2 juillet
1696, à faire payer annuellement à l’hôpital, par le métayer de son domaine de Coly, 40 ll.
d’argent et 40 setiers de seigle portables à Tulle ; l’engagement susdit n’ayant pas été tenu, les
directeurs se mirent en possession du domaine, juin 1697, et depuis en jouirent sans
interruption. On y remarque cette phrase : « en l’année 1709, année de famine, le métayer qui
estoit réduit à la mandicité, n’aiant point de grains pour ressemer... » (1719). ŕ Réponse des
directeurs de l’hôpital. ŕ Réplique de Lespinasse. ŕ Obligation consentie par Marianne de
Lespinasse, femme de Joseph Leyniac de Bonnefon, en vertu de laquelle celle-ci reconnaît
devoir aux pauvres la somme de 1700 ll., à quoi s’est trouvé réduite celle de 3450 ll. stipulée
dans le contrat de 1696, après compte final « des payements et jouissances du domaine de
Coly » perçus par l’hôpital, et s’engage à payer une rente de 51 ll., pour intérêts du capital
susdit (26 septembre 1725). ŕ Délibération du bureau de l’hôpital portant approbation de
l’offre faite par Françoise Leyniac, fille des précédents et femme de Pierre Georges, de mettre
en vente le domaine de Coly et de payer sur le produit de la vente les 1700 ll. constituant le
principal de la dette, à condition qu’il lui soit fait remise des arrérages dus (18 février 1759).
ŕ Quittance de la somme de 1700 ll. payée nu trésorier de l’hôpital par Jean Cheylard,
acquéreur du domaine de Coly (28 février 1759).
B63. (Liasse). ŕ 55 pièces, papier.
1582-1634 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Maisons du faubourg de la Barrière. ŕ Location d’une
maison, du haut en bas, contiguë à la chapelle de l’hôpital et appelée « la maison neufve », en
faveur de Pierre la Brosse, pour 3 ans et au prix de 5 écus par an (24 mai 1582). ŕ Supplique
adressée aux maire et consuls de Tulle par Pierre la Brosse sive Brousse, pour obtenir la
résiliation du bail de la maison susdite, dans laquelle « sa femme y a tousjours demeuré
mallade au lict et une filhe morte. » Accordé (28 juin 1583). ŕ Locations : d’une autre partie
de la maison neuve « concistant en une boticque, une petite chambre et ung solier, » en faveur
d’Antoine Vialar, « batteur, » pour un an et moyennant 5, puis 4 écus (1582-1583) ; ŕ d’une
maison confrontant avec l’hôtel-Dieu, le four de l’hôtel Dieu et la rue de la Barrière, en faveur
d’Husty Rivière, cordonnier, pour 3 ans, moyennant 5 écus par an (17 juin 1582). ŕ
Procédure à ce sujet (1584-1638). ŕ Locations : d’une maison confrontant avec l’église de
l’hôpital, en faveur de Jean Borie, « texier, » pour un an, moyennant 10 ll. (29 janvier 1584) ;
ŕ d’une « estation de maison médiocre... devers le coste de la chappelle, » en faveur de
Pierre Colon le jeune, « bassinier, » pour un an, au prix de 25 s. (20 février 1584) ; ŕ d’une
maison ou « estation, » près de la chapelle, en faveur de Pierre Maure, tisserand, pour 3 ans,
moyennant 12 ll. 10 s. par an (23 février 1586) ; ŕ de « la maison nefve et botique d’une
maison du dict hospital, » en faveur de Jean Borie, tisserand, pour un an, au prix de 10 ll. (6
avril 1587) ; ŕ d’une maison, dite la maison neuve, à Jeanne Béronie, pour un an, 4 écus (5
novembre 1590) ; ŕ d’un « pavilhon qui est sur lu porte du pré appelle de l’hospital et jardin
y joigniant, » en faveur d’Antoine Laporte et de Jean Tersou, son gendre, pour 3 ans,
moyennant 13 ll. 10 s. par an (26 février 1615) ; ŕ d’une boutique confrontant avec l’hôtelDieu, en faveur d’Antoine Bassaler, maréchal, pour 3 ans, 12 ll. par an (26 février 1615) ; ŕ
de 4 boutiques situées « contre l’esglize Nre-Dame de l’hospital, » les unes à la suite des
autres, « en tirant du dict hospital à la porte des Mazeaoux, » pour 3 ans, en faveur de Thomas
Bach, moyennant 9 ll. ; d’Aymard Tramond, cordonnier, 7 ll. ; de Jacques Taillade, mre
serrurier, 9 ll. ; et de Léonard Denis, « me esperunier », 8 ll. (26 février 1615) ; ŕ de la
maison au-dessus de la boutique louée à Antoine Bassaler, sise le long de la rue qui va de la
porte des Mazeaux au couvent des Récollets, en faveur de Gabriel Béronie, menuisier, pour 2
ans 8 mois et un tiers, moyens nant 10 ll. par an (21 juin 1615) ; ŕ d’une maison sise rue de
la Barrière, près de l’hôtel-Dieu, sans la boutique qui est au-dessous, à Louise Bleynie, veuve
de Jean Eyme, dit Rambau, pour 3 ans, 10 ll. par an (23 janvier 1618) ; ŕ d’une maison et
boutique, cette dernière jusqu’à présent jouie par Aymard Tramond, sises entre la rue de la
Barrière et l’Eglise N.-D. de l’hôpital, à Jehandon Malaurie, cordonnier, pour 3 ans,
moyennant 18 ll. par an (24 janvier 1618). ŕ Renouvellements de baux en faveur d’Antoine
Laporte, Antoine Bassaler, Thomas Bach, Jacques Taillade et Léonard Denis (1618-1624). ŕ
Location à Bernard Vigneron, prêtre de l’église St-Julien, « d’une chambre apartenant au dict
hostel-Dieu, estant à costé d’autre petite chambre que le dict Vigneron tient du dict hostel
Dieu, à cause du service qu’il fait en icelluy, » au-dessus de la boutique de Jacques Taillade,
pour 3 ans, à raison de 7 ll. par an (1er février 1621). ŕ Locations à Louise Bleynie et à son
fils Jean Eyme, maréchal, d’une maison « concistant en chambre, galerie, galatas et
boutique, » pour 3 ans, au prix annuel de 25 ll. (1621-1624). ŕ Requête adressée au bureau
des pauvres de l’hôtel-Dieu par Jean Bugac, cordonnier, sous-locataire de la chambre dans la
maison susdite, afin qu’un délai lui soit accordé pour le paiement du prix de location, 12 ll. 10
s. par an (27 mai 1627). Sentence de Pierre de Fénis, sieur du Theil, lieutenant général en la
sénéchaussée de Tulle, rendue en faveur de Jean Eyme, qui demandait à être tenu quitte, visà-vis des syndics de l’hôtel-Dieu, de 14 mois de loyer, « pour n’avoir jouy pandant les dicts
quatorze mois des dictes chambre et bouticque, à cause du mal contagieux dont la dicte ville
estoit pandant le dict temps affligée, duquel mal icelluy Eyme fust infecté, et pour ce, envoyé
par messieurs les maire et consulz de la dicte ville, aux huttes, où sa femme et leurs enfens
sont mortz du dict mal, et par ce moien la plus grand partye de ses biens perdus, tellement que
du despuis il n’a heu moien de se mettre en train de pouvoir travaillier pour ganier sa vye »
(12 mai 1633). ŕ Location à François Romignac, bourgeois, des deux boutiques jouies
précédemment par Aymard Tramond et Jacques Taillade, pour 3 ans, moyennant 8 et 16 ll.
par an (5 février 1624). ŕ Procédure contre le susdit locataire redevable envers les pauvres de
8 ll. 12 s., pour restes de loyer (1627-1634).
B64. (Liasse). ŕ 47 pièces, papier.
1627-1787 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Maisons du faubourg de la Barrière. ŕ Procès-verbaux
des publications faites au prône de l’église St-Julien, dans les carrefours et lieux accoutumés
de Tulle, pour annoncer que les affermes du poids de la ville, ainsi que des maisons, boutiques
et jardins appartenant à l’hôpital se feront à l’heure de midi, devant la porte du dit hôpital et
par devant monsieur le maire (1er février 1627). ŕ Fermes de la 1re boutique du côté de la
ville, à Aymard Tramond, 8 ll. ; de la 2e et chambre au-dessus, à Etienne Mongalvy, 28 ll. ; de
la 3e et chambre au-dessus, à Jehandon Malaurie, 18 ll. ; de la 4e, à Thomas Bach, 9 ll. ; « du
boulevart ou guabion qu’est au-dessus le portal du pré de l’hospital et jardin qu’est au
dessoubz du cimetière, » à Antoine Laporte, 14 ll. ; de la boutique et chambre au-dessus sises
devant le four de l’hôtel-Dieu, à Jean Eyme, 18 ll. (1er février 1627). ŕ Locations : à Marie
Guillot, de « la chambre de dessus le grand cort du lougis du dict hostel-Dieu, du costé du fort
et contre la grand salle d’icelluy, » pour 2 ans et 8 mois, 10 ll. par an (26 juin 1627) ; ŕ à
Jean Bleygat, chapelier, de « deux chambres hautes de la maison du dict hostel-Dieu, du costé
du four, l’une vizant à la rue de la Barrière, l’autre sur le four, ensemble le galetras de dessus
les deux chambres, plus le cabinet qu’est au bout du tour de viz que sert la dicte maison, de
mesme un petit celier qu’est au bas du dict tour de viz, » pour 2 ans 8 mois, moyenant 22 ll.
par an (26 juin 1627) ; ŕ à Antoine Maschat, de la 1re boutique du côté de la ville, sise près
de la petite porte de la chapelle de l’hôpital, pour 2 ans 4 mois et demi, 5 ll. 10 s. par an (11
octobre 1627) ; ŕ à Jean Gonesse, menuisier, de la 2me boutique, pour 18 mois à raison de
16 ll. 10 s. (5 septembre 1628) ; ŕ à Jeanne Pigniot, veuve d’Etienne Mongalvy, de la 2 e
chambre et solier au-dessus, pour 18 mois, 13 ll. 10 s. (5 septembre 1628). ŕ Avis de
publications faites ou à faire, au prône des églises ou dans les carrefours de la ville,
relativement à la mise en adjudication par l’hôtel-Dieu de terrains à bâtir, situés dans le pré de
l’hôpital entre la maison de Chabannes et le jeu de paume (1628). ŕ Onze procès-verbaux
des affermes consenties sur enchères et pour 3 années, des maisons, chambres, boutiques,
boulevard et jardin appartenant aux pauvres de l’hôtel-Dieu, y compris « le jeu de paume et
du bilhard » (1630-1675). ŕ Délibération du bureau de l’hôtel-Dieu portant approbation du
bail « à nouveau fief et emphitéoze perpétuelle « fait par les syndics en faveur de Bernard
Taillade, prêtre, et d’Aymard Boysse, notaire royal, d’un lopin de terre « estant au bout du
simettière du dict hostel-Dieu, du carré de l’esglize du costé du maistre auteilh tirant à droict
fil à la murailhe d’entre le dict simettière et jardin du Sr Chabanes », mesurant 27 pieds de
long sur 14 de large, moyennant une rente de 3 11. rachetable par 100 ll. et un denier de rente
foncière et directe, avec défense aux dits acquéreurs, s’ils venaient à bâtir, de « secter aulcune
fenestre, ny porte, du costé du dict simettière, que seulement des vizières d’un pied, ny secter
les cloaques au dernier de la dicte place, ny esgoultz » (28 décembre 1654). ŕ Hôtel-Dieu. ŕ
Ferme de l’ancien hôtel-Dieu et de ses dépendances, « sauf du jardin, du four et du gabion qui
est sur le portail du pré de l’hospital, » consentie par les administrateurs de l’hôpital en faveur
de Guillaume Pauquinot, maître du logis du Chapeau-rouge, pour 5 ans et au prix annuel de
60 ll. (18 septembre 1703). ŕ Maison du quartier Redole-Peyre. ŕ Procès-verbal de l’état de
la maison, dite « de la Rode de la Pere, » et des réparations à y faire se montant à la somme de
200 ll. (10 juillet 1654). ŕ Arrentement perpétuel consenti par les syndics de l’hôtel-Dieu en
faveur de Pierre Masdelmond, sabotier, de la susdite maison « seize dans l’enclos de la
présent ville, parroisse de St-Pierre, confrontant par le devant avec la grand rue » (maison
acquise de demoiselle Dauphine de Borie et de son fils Bertrand de Latour, avocat, par contrat
du 24 mars 1652) ; moyennant 8 ll. de rente et à charge par lui de faire faire les réparations
nécessaires jusqu’à concurrence de 200 ll. (30 août 1654). ŕ Vente par l’hôpital à Jean
Coulin, maître paveur, d’une petite maison et jardin en dépendant, sis rue Redole-Peyre,
derrière l’église St-Pierre et contre les murs de la ville, la maison en assez mauvais état
consistant « en une chambre inférieure qui est à res-de-chaussée, en une chambre suppérieure
et en un gualetas », pour le prix de 240 ll. (30 décembre 1721). ŕ Enclos de l’hôpital. ŕ
Quittance de 95 ll. en faveur de Pierre Seigne, praticien de Tulle, pour, prix d’une année de
fermage « des pré et clostures appartenantes aud. hospital » (15 Juillet 1709). ŕ Ferme des
terres, bois et grand pré situés aux environs de l’hôpital, en faveur de Martine Trech, veuve du
sieur Dubois, bourgeois, pour 9 années et à raison de 75 ll. par an, avec cette réserve que « la
jouissance du petit pastural, depuis le pont de la Barrière jusques au grand réservoir qui est
au-dessous de la chapelle du dit hospital. sera commun pour la dite demoiselle de Dubois, le
dit hospital et son meusnier » (27 février 1719). ŕ Ferme par les directeurs de l’hôpital en
faveur de Géraud Chauvel et Jean Dieuayde, son gendre, habitants des Condamines, paroisse
St-Julien, concernant « les terres propres à ensemancer faisant partie des présclotures dud.
hôpital, le paccage et bois joignant lesd. terres et qui est au-dessous la Chapelle des malades,
appellée la Garenne », pour 7 années, à raison de 24 11. par an (6 février 1746). ŕ
Conventions spéciales faites avec les susdits fermiers relativement à la culture de la vigne,
appelée de Corrèze, appartenant à l’hôpital général : le vin de la vigne et le produit des arbres
seront partagés par moitié ; l’hôpital fournira le fumier et les échalas nécessaires ; le fermier
aura tout le grain produit par la terre qui entoure la vigne, en retour rte quoi il sera obligé de
biner la moitié de la vigne, chaque année ; il sera tenu « d’assermanter » la vigne ; il fera tous
les frais des vendanges ; il viendra à l’hôpital faire le vin et le presser ; il sera nourri pendant
ce temps et on lui laissera le marc pour la vigne ; les pauvres en état de le faire iront
vendanger, etc. (6 février 1746). ŕ Ferme du pré situé sur le chemin public de Tulle à
Argentat consentie par les directeurs de l’hôpital, en faveur de Jean Faugère, Jean Vialle et
Jean Faucher, tous trois de Tulle, pour 5 ans, moyennant 240 ll. et 6 quintaux de foin par an
(28 février 1787).
B65. (Liasse). ŕ 4 pièces, parchemin ; 21 pièces, papier.
1576-1630 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Four de la Barrière. ŕ Autorisation accordée aux
pauvres de l’hôtel-Dieu par Louis de Genoulhac, évêque et vicomte de Tulle, de construire,
dans l’enclos de leur cimetière ou autre lieu plus commode, un four de telle grandeur et
contenance que bon leur semblera, pour y faire cuire le pain, tant bis que blanc, des habitants
de Tulle et y faire sécher les grains destinés à la cuisson, ce, aux conditions suivantes : la
ferme du four sera mise aux enchères, tous les ans ou tous les 3 ans, et le fermier sera tenu
« de bailler et pourter, ung chascun jour que le dict fourn chaufera, dans le dict hospital, pour
faire chaufer les dicts pouvres, deux plains bassins de braize vive de la contenence de deux
sceaus, l’ung à l’heure de sept à huict heures du matin et l’autre sur les troys heures après
midy, » du 1er avril au 1er octobre, et un bassin seulement, le reste de l’année (30 novembre
1576). ŕ Approbation de l’évêque de Tulle portant, en premier lieu, sur l’emplacement du
four choisi dans l’enclos du cimetière et une partie du jardin de l’hôpital, entre le dit hôpital,
la maison neuve en dépendant et le jardin de Bernard Malaurie, et en second lieu, sur le prixfait de 85 écus convenu pour la construction du four avec Etienne Baluze, marchand libraire
(26 juin 1578). ŕ Procès-verbal de l’adjudication des nouvelles constructions fuite pardevant Pierre de Fénis, sous-juge et juge ordinaire de Tulle en survivance, en faveur d’Etienne
Baluze, moyennant 85 écus et à diverses conditions dont les principales suivent : « faire
premièrement, à la boctique de la maison de l’hospital qu’est du cousté de la maison de
Bernard Malaurie, un portail et au milieu une porte que une famme y puisse passer avec un
faix de pain. ; plus, du cousté de l’hospital et de la queyrie des cloaques que y sont, prendre le
fondement du four, de quinze pieds atout quarré dans œuvre ; plus, dans les dicts fondemens
faire un four pour cuyre le pain et un autre au-dessus pour desseicher le bled... et y faira au
premier four une chemynée semblable à celle del four de l’Aubarède ; plus, sur les deux fours,
faire une chambre contenent les fondemens et de l’autheur de huict à neuf pieds... et dans
icelle chambre, faire une cloaque et une esguyre prenans leurs cours dans celles que y sont à
présent, et une petite chemynée ; plus, dresser les degrés pour y monter... » (30 juin 1578). ŕ
Procédure entre l’hôpital et Etienne Baluze, au sujet du dit four (1578-1579). ŕ Déclaration
du chapitre de l’église cathédrale de Tulle approuvant l’autorisation de construire un four
accordée aux pauvres par l’évêque de Tulle (9 avril 1580). ŕ 7 procès-verbaux de mise aux
enchères et d’adjudication de la ferme, pour une ou 3 années, 1° du four à cuire le pain, à ces
conditions que le fermier devra fournir un ou deux seaux de braise, les jours où il chauffera le
four, en outre « cuyre le cestier du pain appelle tourtes, à raison de douze deniers chescung
cestier, et l’aultre pain menu, à dix-huict deniers pour cestier, » enfin cuire tout le pain requis
pour le service de l’hôtel-Dieu, sans aucun salaire ni paiement, moyennant des prix de
location variant entre 10 écus et demi et 260 ll. ; 2° du four à sécher le blé, de 4 écus à 50 ll. ;
3° de la maison et boutique contre le four ; 4° du pavillon et jardin y joignant ; 5° de 2
maisons et 4 boutiques adossées à l’église N.-D. de l’Hôpital (1579-1627). ŕ Déclaration des
maire et consuls de Tulle consentante un rabais de 40 ll. sur ce qui restait à payer de fermage
par le sieur Rivière, comme caution de Pierre Naves, fermier du four de la Barrière (25 février
1630).
B66. (Liasse). ŕ 50 pièces, papier.
1630-1757 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Four de la Barrière. ŕ Quittance de la somme de 8 ll.
reçue par Antoine et autre Antoine Jamie, « maistres blanchiseurs... à cauze du pris-faict prins
par les dicts Jammie à rabilier le four à cuire pain et chambre au-dessus et fournir les careaux,
brique, cendres et autre matière nécessaire » (20 mars 1630). ŕ Requête adressée aux syndics
de l’hôtel-Dieu par Jean Carrol, fermier du four de la Barrière, dans laquelle ce dernier
demande un rabais sur le prix de son fermage, « a cauze des malladyes contagieuzes qui
affligent la melheure partye du royaulme, et en partye le hault et bas pays de Lymosin, à
cauze de quoy et du peu de commersse qui est en la présent ville, le dict Carrol ne peult fornir
au pris de son adjudication. » Rejet de la requête par les syndics disant que, grâce à Dieu, le
mal contagieux n’afflige pas encore la ville (8 juillet 1631). ŕ Autre requête adressée aux
maire et consuls de la ville de Tulle par le susdit Carrol, afin qu’il soit procédé par voie
d’experts à l’estimation du rabais auquel il dit avoir droit, affirmant « que, à cause de la dicte
maladie, toutes les plus grandes familles du fauxbourg de la Barrière se sont absantées et
retirées hors la presant ville despuis le dict moys d’aoust dernier, en sorte que le dict four est
deveneu vacquant et n’a esté employé que pour ung quart de ce qu’il avoit acoustumé de
servyr et chauffer » (8 janvier 1632). ŕ 4 procès-verbaux d’adjudication de la ferme des
fours de la Barrière, pour 3 ans et à des prix variant entre 203 et 250 ll. pour le four à cuire le
pain, 45 et 70 ll. pour le four à sécher le grain (1633-1669). ŕ Quittance de la somme de 8 ll.
reçue par Bertrand Espinoulx, « mre fify », pour le nettoiement du privé de la maison du
fournier de la Barrière (7 septembre 1654). ŕ Autre de 8 ll. 5 s., pour réparations faites aux
fours (1671). ŕ Obligation de 233 ll. 8 s. 6 d. contractée par Noël Lagarde, marchand drapier,
en faveur de Jean Braquillanges, syndic de l’hôtel-Dieu, pour restes dus sur le prix du fermage
du four de la Barrière (12 janvier 1672). ŕ Contrat passé entre les directeurs de l’hôpital
d’une part, Martial de Fénis, maître apothicaire, et Antoine Py, dit Poumaigne, maître
blanchisseur alias crépisseur, d’autre part, portant prolongation en faveur de ces derniers, de
« l’afferme des fours à cuire pain et à seicher, appelles de la Barrière, maison et chambre y
joignant, jardin du dict hospital général qui est au derrière des dicts fours et maison, ensemble
la basse estation du dict hospital appellée communément la Salle, pour sept années »,
moyennant 430 ll. (30 septembre 1691). ŕ Réduction de 20 ll. sur le prix de la ferme susdite,
la salle basse du vieux hôpital ayant été louée au sieur Mathieu Laporte (17 août 1692). ŕ
Quittances de diverses sommes reçues par le trésorier de l’hôpital, d’Antoine Py, pour prix du
fermage des fours, soit en argent, soit en brasses de bois, « cuissons et chaleurs », cendres,
grains, fournées, etc. (1692-1699). ŕ Accord en vertu duquel Antoine Rigaudie et Léonard
Leyrac, maîtres menuisiers, consentent à continuer, pour 2 ans et 2 mois, le bail commencé
par Léonard Pelroussie, leur beau-père, moyennant 400 ll. par an et aux conditions ordinaires
(5 janvier 1706). ŕ Ferme des fours de la Barrière, en faveur de Martiale Pelroussie, veuve
Léonard Leyrac, pour 3 ans et moyennant la somme de 260 ll., « à laquelle le dict bail a esté
réduit à cause de la modicité du prix des grains. » Engagement pris par Jean Lavaur, garçon
fournier de Laguenne, de servir la dite Pelroussie, comme fournier, pendant ces 3 années, à
raison de 4 s. par jour, chaque fois qu’il chauffera le four (3 mars 1708). ŕ « Etat des
réparations faites au four de la Barrière, par le sieur Mas, maître maçon » : 11 ll. 3 s. (20 juin
1757).
B67. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 38 pièces, papier.
1665-1772 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Moulin de la Barrière. ŕ Bail emphytéotique du moulin
construit par la ville au-dessous du pont de la Barrière et d’une maison y attenant achetée de
Jean Duclaux, consenti par les maire et consuls de la ville de Tulle en faveur de Michel Sabin,
moyennant 110 livres de rente annuelle et perpétuelle, et à charge par lui de faire faire les
réparations nécessaires au moulin et à la maison tombés en ruine, ainsi qu’à l’écluse emportée
par les inondations de la rivière, avec promesse toutefois que les maire et consuls
demanderont pour lui aux syndics de l’hôtel-Dieu l’autorisation de se servir de la « pierière »
leur appartenant (6 juin 1665). ŕ Procédure poursuivie contre Michel Sabin, puis sa veuve
Antoinette Gatharinas, par François de la Rue, conseiller du roi, en premier lieu, comme ayant
le droit de Jacques Dumont, commissaire général des saisies réelles, subrogé par Michel Sabin
en ses lieu et place dans l’arrentement susdit, jusqu’à concurrence de la somme de 444 ll.
prêtée à ce dernier pour faire les réparations du moulin ; en second lieu, à cause d’une rente de
20 ll. que le sieur de la Rue avait acquise sur le même moulin (1674-1686). ŕ Accord en
vertu duquel Jean Coste, charpentier, Léonne Sabin, sa femme, et Antoinette Catharinas, mère
de cette dernière, cèdent, moyennant 451 ll., le moulin de la Barrière et ses dépendances, aux
directeurs de l’hôpital, à qui François de la Rue avait transmis tous ses droits : une partie de la
somme, 151 ll., est acquittée immédiatement ; les intérêts du reste seront payés par la location
au profit des vendeurs de la maison de Duclaux composée d’une chambre, galetas, boutique et
cellier (3 mars 1687). ŕ Trois quittances des réparations faites au moulin (1687). ŕ
Procédure d’Anne, fille de Jean Duclaux, bourgeois et marchand, contre Léonne Sabin et
l’hôpital, au sujet de la maison « appellée del Pont, de Duclaux, » sur laquelle elle prétendait
avoir des droits de propriété, conjointement avec ses frères et sœurs, Pierre, récollet, Etienne,
prêtre, Marie, veuve, Jean, prêtre, Joseph, chirurgien, Catherine, hospitalière (V. B. 35.),
Marianne, fille, et Jean, chirurgien (1710-1724) ŕ Sentence du sénéchal de Tulle déclarant
Anne Duclaux non recevable en son action et la condamnant aux dépens envers les
défendeurs (16 août 1721). ŕ Ferme du moulin de la Barrière, en faveur de Jean Rode et
Antoinette Mermy, sa femme, pour 5 années, moyennant 40 setiers de seigle par an et la
mouture sans frais de tous les grains nécessaires à l’hôpital, le droit de mouture montant à 10
ll. chaque année (5 décembre 1724). ŕ Sentence de la juridiction consulaire de Tulle
condamnant les susdits meuniers à payer, dans la huitaine, à l’hôpital 48 setiers de seigle,
pour restes de fermage (3 mars 1725). ŕ Plainte du meunier Antoine Salles et de sa femme
Léonarde Chadebec, adressée au lieutenant général contre plusieurs individus, « batteurs de
pavé », qui les avaient assaillis dans leur moulin, vers 9 heures du soir, armés de grosses
bûches (2 octobre 1730). ŕ Devis estimatif, signé Tresaguet, ingénieur général de la
province, portant sur l’indemnité à payer aux directeurs de l’hôpital, pour la démolition de
leur moulin et digue du pont de la Barrière, à laquelle ils devront procéder immédiatement
afin de permettre la construction d’un nouveau chemin le long de la rivière. « Suivant
l’estimation, l’indemnité du moulin monte à 4825 ll., les matériaux restant à l’hôpital, » et elle
est calculée d’après un revenu annuel de 241 ll. 5 s. : fermage, 50 setiers de seigle à raison de
3 ll. le setier, 150 ll. ; plus mouture de 1200 setiers, la mouture se payant une coupe par setier,
soit la valeur de 75 setiers, 225 ll. ; moins les réparations annuelles estimées 93 ll. 15 s. (11
juin 1772). ŕ Requêtes adressées par les administrateurs de l’hôpital à M. Tresaguet et à
l’intendant de la généralité de Limoges, dans le but d’obtenir le paiement de ce qui leur restait
dû sur le total de l’indemnité (1772).
B68. (Liasse). ŕ 20 pièces, papier.
1570-1651 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Prè de l’hôpital. ŕ Défense faite par voie d’affiche, de
par le roi, de prendre quoi que ce soit ou de « fere aucuns creux, » sous peine de 1000 ll.
d’amende, dans « ung pré appelle de l’Hospital, situé aux faulxbourgz de la Barrière de la
présent ville, confrontant à la revière de Corrèze et au pré des hoyrs de la dame de Porte » (29
avril 1570). ŕ Autre défense faite par affiche apposée sur un arbre du pré de l’hôpital, « à
peyne cinq cens livres, jouer ny tenir aulcun jeux au dict pré, y jurer, ne blafémer, ny alléguer
le nom de Dieu (19 septembre 1570). ŕ Monitoire de l’official de Tulle fait à la requête des
syndics de la maison-Dieu, avertissant tous ceux qui, depuis un an, ont enlevé des pierres au
mur de clôture du pré ou du cimetière de l’hôpital, et aussi ceux qui « ont batu, frapé et
maltraité Hélis, hospitalière de la dicte maison-Dieu, dict et proféré contre elle pluszieurs
atroxes injuries, » tous dommages estimés 200 écus, d’avoir à donner, dans les 24 heures,
satisfaction convenable aux dits suppliants, sous peine d’encourir, après un nouveau délai de 6
heures, une sentence d’excommunication s’étendant aux personnes qui n’auraient pas révélé
ce qu’elles savent à ce sujet (5 juillet 1578). ŕ Procès-verbal des révélations faites au sujet de
l’enlèvement des pierres (18 juillet 1578). ŕ Défense de prendre de la terre dans le pré, sous
peine d’un écu d’amende (17 décembre 1583). ŕ Sentence du lieutenant particulier en la
sénéchaussée du Limousin condamnant Martin Pastrie, fermier de la gabelle de Tulle, à payer
aux pauvres la rente d’un écu deux tiers qui leur était due sur les deniers de la gabelle, en
retour de l’autorisation accordée par les syndics de tenir les foires de la ville sur le pré de
l’hôpital (10 février 1584). ŕ Défense publiée à son de trompette et affichée contre la porte
du pré, de tenir, sous peine de 50 écus d’amende, « jeux de cartes et quilles, dans le pré du
dict hostel-Dieu, tant les dimanches, testes solempnelles, qu’autres jours de la sepmaine et
pandant le divin service, d’où procède plusieurs blaphèmes, juremens et ruyne de la murailhe
qui est le long de la rivière, durant le dict pré, à cause du dict jeu de quilhes (5 juin 1596). ŕ
Accord intervenu entre Jean Malaurie, marchand, et maître Jean Malaurie, chirurgien, son
frère, à la suite de contestations au sujet de 3 journaux et demi d’un pré, appelé de Porte, que
le premier avait vendus à Jean Jarrige, marchand, 307 ll. 5 s. 4 d., et que le second, profitant
du faible prix de vente, avait recouvrés par retrait lignager ; en vertu duquel J. Malaurie,
marchand, cède à son frère pour la somme de 850 ll., outre ses droits et prétentions sur les 3
journaux et demi susdits, 3 autres journaux du même pré confrontant « avec la nougarède
appellée la Basse Revière tout du long, d’autre au pré du dict Me Jehan Malaurie et d’autre à
ung jardin du dict Jehan et à une petite plasse » (25 octobre 1588). ŕ Mandement du roi
adressé au sénéchal du Limousin, sur la plainte de Jean Malaurie, se disant lésé par la vente
des 6 journaux et demi de pré qu’il a consentie au prix total de 386 écus 5 sols, alors qu’ils
valaient de 8 à 900 écus (3 octobre 1598). ŕ Plainte adressée au lieutenant général par les
syndics des pauvres contre certains personnages s’efforçant, sans droit, d’enlever les pierres
de la muraille qui ferme le pré de l’hôpital, du côté de celui des hoirs de feu maître Jean
Malaurie (9 mai 1611). ŕ Plainte d’Antoine Malaurie, avocat au Parlement de Bordeaux,
contre les maire et consuls de Tulle qui, après l’avoir contraint, alors qu’il était mineur, de
vendre à la ville la plus grande partie de son pré, l’empêchent, par inhibitions faites à la
requête des syndics des pauvres, d’enlever les pierres de la muraille qui sépare son pré de
celui de l’hôtel-Dieu, bien que d’après le contrat de vente elle dût lui rester (10 mai 1611). ŕ
Quittance de 85 ll., par Barthélemy Lachèze, Jean Tersou, dit lou Cleyne, Pierre Laporte et
Martin Balet, tous de la paroisse de Sainte-Fortunade, « pour avoir fourny soixante-quatorze
brasses de labenche à couvrir la muraillie du long de la rivière de Corréze et du foirai de la
dicte présent ville appartenant aux pouvres de l’osteil-Dieu (15 novembre 1647). ŕ Location
du pré de l’hôpital, en faveur de Jean Fleuniac, ruchier, pour y tenir jeux de quilles, pendant 3
ans, à raison de 4 ll. chaque année et à charge d’entourer d’épines les saules plantés le long de
la muraille, d’entretenir le mur en bon état et de combler le fossé (23 juin 1651).
B69. (Liasse). ŕ 57 pièces, papier.
1622-1623 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Jeu de paume. ŕ Publications faites aux prônes des
églises St-Pierre et St-Julien de Tulle, à la requête des syndics de l’hôtel-Dieu, afin de faire
savoir à ceux qui voudraient « bastir et boysser » un jeu de paume et maison y attenant, qu’ils
aient à se trouver, ce jour, heure de midi, dans la maison commune de la ville (10 avril 1622).
ŕ Prix fait entre les syndics des pauvres et Léonard Chambon et Jean Rigou, dit Delmon,
maçons de Tulle pour la construction « du bastiment du jeu de paulme et maison ou logement
nécessaire qui sera basty, Dieu aident, au pré nommé de l’Hospital, » à raison de 3 ll. 17 s. 6
d. par brasse mesurée à partir du pavé du jeu de paume : seront construits « vingt pilotins de
pierre de tailhe, de la haulteur de sept piedz..., et les quatre cantons de la haulteur de vingt
piedz, chascune (sic) de pierre de tailhe ; deux cheminées de la haulteur nécessaire ; deux
portes de six piedz d’haulteur et troys de large, et sur l’une d’icelles, une clairvoyse pour y
mettre une grilhe de fern pour donner clarté au couroyr ; quatre fenestres à la basse estation...
le tout de tailhe ; deux aiguières avecq leurs acoutoyrs de tailhe, pour mettre les sceaux... ;
deux port aussy de tailhe pour jelter deux privées, de largeur et haulteur nécessaire, bien
polies ; » les murs seront faits de brique fournie par les syndics (25 avril 1622). ŕ Prix fait
avec Antoine Delpic, maître charpentier, pour « boyser, fournir et mectre en œuvre tout le
bois qu’il conviendra... ; fournir tout le bois de la couverture du dict jeu de paulme et maison
y joignant, le tout soubz un mesme toict à quatre eaux et deux esguilhes, de la longueur de
cent piedz... et trente piedz de largeur... ; guarnir le dict jeu de paulme de tout ce qu’il sera
requis et nécessaire, comme les gualeries, rabatz et aix nécessaires pour faire le tour du dict
jeu par le dedans ; » établir un couloir au premier étage de la maison, 2 chambres au second
étage, un galetas au-dessus, etc. moyennant la somme de 990 ll. (2 mai 1622). ŕ Prix fait
avec Jean Peguay, tuilier de Tulle, qui se charge d’amener, sur les lieux de construction, la
pierre que les syndics font extraire à leurs frais du rocher appelé de la Maladerie, à raison de
18 s. « pour brasse carrée, à la mesure des murailhes de la ville, à prendre la dicte mesure sur
le pavé ou carreau, sans y estre compté ny comprins les fondemens, vuides, ny tailhe » (14
mai 1622). ŕ Prix fait avec Berthon Roubertie, Jacmy Fauchier et Pierre Godefroy, tous de la
paroisse d’Allassac, « acceptans à couvrir d’ardoise le jeu de paulme et maison y joignant, »
pour le prix de 740 ll. (4 juillet 1622). ŕ Prix fait avec « Berthomieu Moussours, es moulins
de Golocourbe, et Françoys Salles, dict Mandilhon, du bourg de Chanac, » s’engageant à
fournir tout le bois de chêne nécessaire à la couverture du jeu de paume, coupé et scié dans
une grange à une lieue de la ville, à procurer gîte, lit, linge, bois, vaisselle-et vivres aux
manœuvres chargés de ce travail, enfin à faire transporter sur les lieux les lattes débitées par
les ardoisiers, le tout moyennant 72 ll. 16 s. (24 juillet 1622). ŕ Autre prix fait avec Antoine
Delpic, qui « a promis fournir la contrelatte et chamlatte preste à poser et mectre en œuvre,
pour l’entière couverture des dictz maison et jeu de paulme », moyennant la somme de 35 ll.
(30 juillet 1622). ŕ 46 quittances de sommes payées par les syndics de l’hôtel-Dieu aux
adjudicataires susdits ; à Thomas Lacroix, maître serrurier ; à divers fournisseurs de chaux,
tous de la paroisse de St-Hilaire-Peyroux ; et à Guillaume Salesse, maître blanchisseur, pour
journées de travail (1622-1623). ŕ Quittance générale de la somme convenue avec Antoine
Delpic, pour la menuiserie du jeu de paume, et en outre de 105 ll., à cause d’une augmentation
de 10 pieds et demi sur la longueur primitive des bâtiments projetés (26 novembre 1622). ŕ
Quittance générale des sommes payées à Jean Rigou et Léonard Chambon, pour la
maçonnerie, se montant à 825 ll., soit 60 ll. en sus du prix convenu (27 novembre 1622). ŕ
Quittance de 36 ll. en faveur des syndics, par Mercure Amblard, maître maçon, « pour avoir
faict et parfait trente brasses de méat sice cloaque, comencent au privé du jeu de paume... et
conduit jusque â la rivière de Courèze (31 mai 1623).
B70. (Liasse). ŕ 24 pièces, papier.
1622-1687 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Jeu de paume. ŕ Ferme de la maison et du jeu de
paume consentie par l’hôtel-Dieu en faveur de Julien Bessin, maître paumier de la ville de
Sens en Bourgogne, actuellement habitant à Limoges, pour 3 ans et moyennent 240 ll. par an
(23 août 1622). ŕ Quittance de 60 ll. payées par Bessin en entrant en location, et inventaire
des meubles qu’il prend en charge (1er décembre 1622). ŕ Ferme en faveur de Marie Gibier,
veuve de Julien Bessin, pour 3 ans et au prix de 170 ll., dont le paiement sera garanti par les
meubles de la dite locataire. Enumération des meubles et ustensiles de cuisine (30 avril 1625).
ŕ Obligation de 99 ll. 13 s. 4 d. consentie par Marie Gibier et Jean Dufaure, commis au
greffe, pris comme caution, pour restes de la ferme du jeu de paume (18 mai 1627). ŕ
Réduction de la somme de 42 ll. restée due par Marie Gibier sur la location, à celle de 20 ll.,
en considération de son extrême pauvreté (15 mai 1628). ŕ Liste des sommes versées, de
1628 à 1634, entre les mains des syndics de l’hôtel-Dieu, par Antoine Fès, cordonnier et
fermier du jeu de paume (9 juin 1634). ŕ Compte fait avec le dit Fès, d’après lequel ce
dernier reste devoir aux pauvres la somme de 159 ll. 16 s. 3 d. et les intérêts (4 avril 1637). ŕ
Procès-verbal de l’état du jeu de paume et de ses dépendances : « les pavés estant à l’entrée
sont rompus... la porte du jeu est rompue...le cable du dict jeu est tout-à-faict rompeu... les
fllletz sont toutz rompus, les rabatz sont enfounsés... les torchis du tour de vitz persés... les
solz des chambres et jeu ont besoingt de repasser... la pluye gaste les murs et une pille panche
beaulcoup » (31 août 1634). ŕ Ferme du jeu de paume délaissé par Antoine Fès, en faveur de
Pierre Mares, maître paumier, natif de Bourges et habitant de Guéret, pour 18 mois,
moyennant 90 ll. par an. Le preneur reconnaît avoir reçu de l’hôtel-Dieu, « par manière
d’emprunt, deulx chalitz de boys de noyer, l’un à piedz de porc et l’autre en couppe... item,
une couchette de mesme bois... le tout quasy neufz, apprétiés par M e Nicollas Mettas, mre
esculteur et charpentier... chesque boys de lict, à dix livres, et la dicte couchette, cent solz (31
août 1634). ŕ Quittance de 32 ll. 17 s., en faveur du fermier qui avait avancé cette somme sur
le prix de sa ferme, pour payer les réparations faites au jeu de paume (15 mars 1635) ŕ
Fermes du jeu de paume : en faveur de Michel Bilhoneau, me paumier de la ville de Limoges,
pour 2 ans et 8 mois, au prix de 100 ll. par an (7 juillet 1636) ; ŕ de Nicolas Metas, pour 2
ans, moyennant 62 ll. 10 s. et à charge par lui d’entretenir les filets (15 mars 1640) ; ŕ de
Jean Combes, mre sargetier, pour 2 ans 4 mois, eu prix de 45 ll. (2 septembre 1651). ŕ
Compte arrêté entre les syndics de l’hôtel-Dieu et Durand Fromageou mre paumier, des
sommes avancées par ce dernier pour frais de réparations, se montant à la somme de 74 ll. 5 s.
6 d., dont il déclare avoir reçu paiement (14 octobre 1671). ŕ Ferme en faveur de Durand
Fromageou, pour 9 années, au prix de 90 ll., toutes les réparations à sa charge (9 septembre
1675). ŕ Autre en faveur de Jean Lefevre, dit Bonneville, mre du jeu de paume de la ville de
Clermont en Auvergne, pour 3 ans, à raison de 89 ll. par an, frais de réparations à sa charge
(16 mai 1687).
B71. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier
1645-1646 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoit. ŕ Pièces concernant
l’installation à Tulle des religieuses de St-Benoit. ŕ « Assemblée de ville tenue en la manière
acoustumée, où estoint entre autres les srs officiers délégués de lad. ville et autres notables
habitans soubz signés. Sur ce quy a esté représanté par Messrs les maire et consulz, qu’ilz
avoint advis de bonne part que Madame l’abbesse de Bonnesaigne estoit en résolution de faire
establir, en quelque ville de Limosin, une maison religieuze, pour y vaquer à l’exercice de sa
religion et bonnes œuvres et à l’instruction des filles, comme elle a jusques icy faict, et qu’à
ces fins elle avoit desjà donné ordre au revenu pour son entreténement et establissement... ;
les ditz srs habitans et délégués... ont esté d’advis, d’une commune voix, qu’il ne falloit pas
eschaper ceste occasion sy utille et honorable à lu ville et qu’il estoit expédiant que lesd. S rs
maire et consulz employassent leurs soingz pour obliger lad. dame de préférer la présent ville
aux autres de Limosin... sans pourtant s’enguaiger à rien contribuer pour l’achapt de sa
maison ou sa nourriture en aucune façon, attendu la pauvreté magnifeste de la ville. » Etaient
présents : de Fénis, lieutenant général ; H. la Fagerdie, maire ; Dumas, Peyrelade, Demaure et
Pouch, consuls ; de Jaucen, président ; Deprés et Meynard, conseillers ; Dumirat, avocat du
roi ; de Fénis, juge et délégué ; Brivazac, autre Brivazac, Lagarde, Duron, Maruc, Peschadour,
Jarrige, Levet et Sudour, délégués ; Baluze, procureur de la ville ; Maillot, greffier des srs
maire et consuls (16 février 1645). ŕ Ordonnance de l’évêque de Tulle, Jean de Genoulhac
de Vaillac, donnant commission à Jean de la Salvanie, vicaire général, de lui faire rapport sur
les divers points exposés dans la requête à lui présentée par dame Gabrielle de BeaufortCanilhac, abbesse de Bonnesaigne ; « la dite requeste contenant que la dite dame a un si grand
nombre de religieuses en son abbaye, qu’elles n’y peuvent loger commodément ; à cause de
quoy, elle désireroyt... la translation du prioré de Vilevaleys...dépendant de sa dite abbaye, et
du revenu d’icelluy, en nostre ville et cité de Tulle, ou bien entre lad. ville et les quatre croix
qui l’encernent et marquent nostre justice ; et qu’à ces fins, il nous plaise luy en donner la
permition et le pouvoir... d’y acquérir sol, ouvrir l’églize, y exercer les fonctions dud. ordre...
Doné à Paris... à nostre logis, rue du Petit-Bourbon et enseigne de la Cigonie » (26 janvier
1646). ŕ Autorisation accordée par Jean de la Salvanie, « commissaire... député pour
l’establissement et closture du couvent que très révérande mère Guabriele de BeaufortCanilhac, ... et révérande dame Marye-Françoize de Montmorin, autrement appellée de
Montaret... niepce de lad. dame... et prieure du prioré de Villevalés... entendent fonder en lad.
ville » de Tulle : les faits exposés dans la précédente requête ont été reconnus exacts ; le
revenu du prieuré de Villevaleix se monte à la somme de 1000 ll. ; « la grand maison du sieur
Lespinasse, conseiller esleu en l’eslection de Tulle, scittuée dans le quartier de la Barrière,
clos et fermé de haulte murailhe, laquelle ferme aussy ung jardrin fort espatieux, qui est au
dernier et attenant lad. maison, qui est de mesmes fort espalieuze et logable, » offre toutes les
aisances nécessaires à l’établissement du dit monastère, « tant pour l’églize d’icelluy que pour
le parloir » (30 juin 1646).
B72. (Liasse). ŕ 12 pièces, papier
1646-1670 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoit. ŕ Locations, achat et
aménagement de maisons et bâtiments. ŕ Quittance de la somme de 75 ll. reçue par le sieur
Lespinasse, des dames de Beaufort-Canilhac et de Montmorin, en déduction du prix de
location de sa maison, suivant contrat en date du 26 juin 1646 (2 août 1646). ŕ Location en
faveur des dames de Beaufort-Canilhac et de Montmorin, par demoiselle Françoise de Plasse,
veuve d’Antoine Meynard, docteur en médecine et conseiller-élu, de sa maison « scize au
faubourg du Trelh (sic), consistant en un grand pavilhon d’haut un (sic) bas, aux deux tours
carrées par le dernier, une basse-court par le devant et, à cousté une escurie et fenière couverte
d’ardoize ; ensemble les dictz pavilhon et une autre basse-court au dernier, un puy dans icelle,
et le patu ou terre qui est au-della la dicte bassecourt, confronte par le devant avecq la rue
publique appellée la Fontaine Sainct-Pierre, par ung cousté avecq la maison des héretiers de
Jean Jarrige, marchand, ruée entre deux, et par l’autre cousté avecq la maison des héretiers de
Me Bernard Meynard, conseiller ; » pour 4 ans, avec licence d’y faire faire une chapelle et les
aménagements nécessaires à la clôture d’un monastère de religieuses, moyennant la somme de
260 ll. par an. Suit un procès-verbal détaillé de l’état des lieux (17 décembre 1649). ŕ
Quittances en faveur de Mme de Montmorin : de 503 ll. 6 s. 8 d. par la demoiselle de Plasse,
soit 433 ll. 6 s. 8 d. pour location de la maison, 60 ll. pour 3 muids de vin et 10 ll. pour 10 faix
de foin ; la dite somme payée en argent, sauf pour une partie, 150 ll., représentant le prix de la
pension des filles de Mlle de Plasse, Jeanne et Marguerite de Meynard, pendant 18 mois (2
juin 1651) ; ŕ de 80 ll., par Antoine Seigne et son associé Depourches, charpentiers, pour
réparations effectuées dans les maisons du sieur Lespinasse et de la dame de Meynard (11 juin
1651) ; ŕ de 35 ll. 18 s., par Léonard Pegay, « pour dellivrence de seze cent tuilles creux et
deux cent plas à carreller » (6 septembre 1651) ; ŕ de 170 ll., par Martial Escure et Antoine
Leygonie, mres serruriers, pour travaux faits tant à la maison de Meynard qu’au présent
monastère de St-Benoît hors les murs (16 octobre 1651) ; ŕ de 500 ll., par Antoine et Pierre
Py, père et fils, charpentiers, pour fourniture de bois et réparations faites au monastère (4 avril
1652). ŕ Prix fait avec Noël Destors, mrc charpentier, pour établir, dans le couvent de StBenoît « lés la ville de Tulle, » la boiserie de 7 nouvelles chambres, ouvrir des lucarnes aux
deux extrémités du couloir qui sépare ces chambres de 7 autres déjà construites, planchéier le
couloir, etc., moyennant la somme de 110 ll. (29 juin 1652). ŕ Quittances de diverses
sommes reçues de Mme de Montmorin, par Jean de Lespinasse, conseiller du roi, élu en
l’élection de Tulle et sieur des Condamines, pour acomptes sur le prix de vente de son
domaine appelé de la Grange, vendu 7000 ll., et sur les intérêts de cette somme (1653-1670).
B73. (Liasse). ŕ 17 pièces, papier.
1646-1654 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoît. ŕ Dépenses diverses. ŕ
Quittances de diverses sommes reçues de Mme de Montmorin-Montaret : de 45 ll. 19 s., par
les sieurs Soleilhavoup et Fraisse, marchands (21 novembre 1646) ; ŕ de 24 ll., par le sieur
Mouret, en déduction de la somme de 30 ll.,prix-fait d’un tabernacle (25 février 1647) ; ŕ de
64 ll., par le même, « pour ung tabernacle, ou ung couble de grands chandeliers et autres
quatre petitz chandeliers, ou deus anges et ung porte-Dieu (26 septembre 1650) ; ŕ de 11 ll.
12 s., par Espinet, pour fournitures faites pendant le séjour de Mme l’abbesse de Bonnesaigne
(22 juillet 1650) ; ŕ de 90 ll. 13 s. 9 d., par Léonard Brivazac, pour marchandises : chandelle,
à 5 s. la livre ; savon, 6 s. la l. ; charrettes de bois, de 21 à 27 s. la charrette ; morue en assez
grande quantité, 3 s.6d. la l. ; oranges, 8 d. pièce ; poivre, 1 s. 3 d. l’once ; sel ; cannelle ; cire
jaune, 18 s. la l. ; un panier de Limoges, 5 s. ; huile, 5 s. la l. ; cassonnade, 16 s. la l. ; orge
mondé, 5 s. la l. ; raisin, 3 s. la l. ; amandes, 6 s. la l. ; riz, 6 s. la l. ; prunes, 6 livres pour 9 s. ;
une demie once « gerofle », 3 s. ; un quart anis vert, 3 s. ; « 1 bilhe cire d’Espaigne », 5 s. ;
sucre, 20 s. la l. (26 septembre 1650 ŕ de 13 ll. 9 s., par de Jarrige, pour un « peyrol » et un
bassin pesant chacun 10 livres et demie (30 novembre 1650) ; ŕ de 500 ll., par Joseph Borde,
bourgeois d’Uzerche, somme reçue en déduction de celle de 528 ll. 10 s., que Jeanne de
Peschadour, sa femme, avait prêtée aux dames de Beaufort-Canilhac, abbesse de
Bonnesaigne, Anne de. Montmorin, sa coadjutrice, et Marie-Françoise de MontmorinMontaret, et pour laquelle elle avait reçu en nantissement « une montre avec la boite d’or,
émaillée le dessoubs à fleurs et le dedans aussy émaillée en peysagt à neuf, et la clef aussy
d’or, et une boîte de cuir au-dessus la dicte montre... comme aussy... une bague d’or avec un
rubis et un diamant fin enchâssé à icelle » (9 octobre 1651) ; ŕ de 28 ll. 10 s. et de 64 ll. 19
s., par le même Borde, pour restes de la créance susdite et intérêts échus (24 octobre 1652) ;
ŕ de 400 ll., par M. de Gibanel, pour argent prêté (23 octobre 1651) ; ŕ de 40 ll.,par
Marguerite de Maruc, pour toile fournie par son neveu Bullion, marchand de Toulouse (2
décembre 1651) ; ŕ de 10 ll., par Decomte, « pour huict aulnes boucasin incarnat » (18 mars
1652) ; ŕ de 205 ll.,par messire Jean Lacroix, prêtre de l’église St-Julien, pour le service fait
par lui en qualité de chapelain de la communauté de St-Benoît (4 avril 1652) ; ŕ de 100
ll.,par Philippe Plantades, prêtre de St-Julien, pour ses gages comme chapelain (17 mars
1653) ; de 120 ll., par le même et au même titre (3 janvier 1654) Compte arrêté avec M.
Chabannes, marchand, pour fournitures de seigle, de toiles et étoffes diverses :
« crespaudalle, » 3 ll. S s. l’aune ; ras de Nîmes, 45 s. ; filet de Paris, 2 s. 8 d. l’once ; soie
noire, 1 l. l’once ; « boutane, » 24 s. l’aune ; frise d’Angleterre grise, 55 s. ; satin passé, 6 ll. ;
une pièce de tapisserie de Flandre, 120 ll. ; une paire de gants blancs, 10 s. ; déduction faite du
prix de la pension de sa fille, à raison de 40 ll. pour 4 mois (17 janvier 1654). ŕ Compte des
marchandises livrées par mademoiselle Jarrige, depuis le 20 mars 1651 jusqu’au 17 mai
1654 : musc, benjoin, prunes, cire blanche, cire jaune, coton, figues, raisin, girofle, orge
mondé, câpres, mastic, « rousine, » térébenthine, sucre, cassonade, cannelle, amidon, « azur, »
anis confit, « canellat, » muscade, poivre, huile d’olive, écorce, amandes, encens, manne,
séné, anis vert, morue, riz, crème de tartre, confitures (1654).
B74. (Liasse). ŕ 29 pièces, papier.
1654-1667 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoît. ŕ Dépenses diverses. ŕ
Quittance, signée Darche, agissant au nom d’Anne Jarrige, sa mère, de la somme de 102 ll.,
pour 9 setiers de vin vieux et 22 bastes de nouveau (22 janvier 1654). ŕ Obligation de 63 ll.
13 s., pour argent prêté par Léonard Lavergne, curé de Villevaleix (13 mars 1654). ŕ
Quittance signée Saint-Exupéry, de 415 ll., pour vente de 100 setiers de seigle (11 juillet
1654). ŕ Mémoire de Brossard, apothicaire : « une bille emplastre epispasticum ou
vescicatoire, » 8 s. ; « clislère avec huict prises catholicon fin et autres, » 10 s. ; « clistère
reytérè, » 10 s. : « en cristal minéral ou autres pour fere ptysane, » 8 s. ; « une prise confection
de hyacinthe, » 5 s. ; « emplastre diachillon et basilicum, » 5 s. ; « emplastre divinum, » 5 s. ;
au total 23 ll. 14 s. (16 juillet 1654). ŕ Obligation de 500 ll. consentie par Mme de
Montmorin-Montaret, en faveur de dom Antoine de St-Malachie, prieur des Feuillants de
Tulle, pour argent prêté par ce dernier (8 mai 1655). ŕ Quittances de cette somme, signées
Jean-Hélie de St-Benoît, prieur (1661-1663). ŕ Mémoire de M. Chabannes, pour étoffes,
rubans, dentelle, huile de noix, chandeliers dorés, fournis du 17 janvier 1654 au 20 mai 1655,
s’élevant à la somme de 144 ll. 12 s. 2 d., déduction faite de la pension de sa fille, 150 ll. pour
18 mois. ŕ Autre mémoire du même, allant jusqu’au 10 février 1656. ŕ Quittance de 100 ll.,
signée George, de Corrèze, pour seigle vendu (23 janvier 1656). ŕ Déclaration du sieur
Dupuy, portant que Mme de Montaret ne lui doit plus que la somme de 654 ll., sur ce qu’elle
lui devait « tant à cause du contract de l’acquisition de son monastère que de toutes autres
sommes baillées de bonne foy et autrement » (10 juillet 1656). ŕ Obligation de 344 ll. 12 s.
en faveur de Martial de Fénis, marchand de Tulle (1er septembre 1656). ŕ Compte arrêté à 70
ll. 5 s. 6 d., entre la sœur de Montmorin et le sieur de Fénis, pour marchandises livrées par ce
dernier, depuis le 26 septembre 1656 : 2 coupes de sel, 16 s. ; 6 livres de fromage, 1 l. 1s. ; un
setier d’huile, 2 ll. 10 s. ; 4 livres de chandelle, 1 l. ; 13 livres et demie d’huile d’olive, 3 ll. 14
s. ; une livre et demie de savon, 10 s. ; 12 harengs saurs, 9 s. ; etc. (9 février 1658). ŕ
Obligation de 327 ll. consentie par Mme de Montmorin en faveur de Pierre Jarrige Dubois,
marchand de Tulle, pour argent prêté (11 octobre 1658). ŕ Quittance des 327 ll., par Martin
de Fénis, sieur de Louradour, à qui la créance avait été cédée par le sieur Dubois, son beaufrère (5 juin 1660). ŕ Quittances en faveur de Mme de Montmorin-Montaret : de 174 ll. 18
s., par Brossard, pour drogues et médicaments (20 décembre 1659) ; ŕ de 360 ll., par Pierre
Jarrige, prêtre de St-Julien, confesseur de la communauté pendant 3 ans (11 janvier 1660) ; ŕ
de 333 ll. 15 s., par Jeanne Teyssier, femme du sieur Chabannes, marchand (9 mars 1661) ; ŕ
de 100 ll.,par Labrie, prêtre, pour messes dites au monastère pendant 7 mois (9 août 1661) ;
ŕ de 10 ll.,par Etienne Vachot, mre chirurgien, somme à lui léguée par Etienne Deprés,
notaire royal, son parrain (27 décembre 1661) ; ŕ de 400 et 319 ll. par M. l’élu Dupuy, pour
restes de ce qui lui était dû (1661-1663) ; ŕ de 105 ll., par Jarrige le jeune, en déduction de ce
qui lui est dû (1er juin 1664) ; ŕ de 106 ll.,par Antoine Gouttes, boucher de Tulle, pour
acompte (17 avril 1666) ; ŕ de 149 ll. 16 s., par Meynard, pour fourniture d’épices (14
octobre 1667).
B75. (Liasse). ŕ 2 pièces, papier.
1654-1659 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoît, ŕ Prieuré de Villevaleix. ŕ
Ferme des revenus du prieuré de Villevaleix et de ses annexes, consentie par Mme de
Montaret en faveur de Pierre Pasquelet, procureur d’office, demeurant à Eymoutiers, pour 5
ans, à raison de 700 ll. par an et à condition de remettre à la fin du bail tout le bétail qui se
trouve dans la métairie du domaine, actuellement jouie par Pierre Laval (12 mars 1654). ŕ
Quittance de 320 ll., somme reçue par Lavergne de Mme de Montaret, en paiement des
avances qu’il a faites « pour poursuivre le procès qu’elle a eu contre le vicaire perpétuel de
Villevaleyx et ensemble les réparations faictes... à l’esglise du dit Villevaleyx » (19 juin
1659).
B76. (Liasse). ŕ 26 pièces, papier.
1650-1673 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoît. ŕ Contrats de constitution
d’aumône dotale : de Pascale Dupuy, fille de Jean Dupuy, conseiller du roi et élu en l’élection
de Tulle, en vertu duquel ce dernier lui constitue « en dot et par forme d’aumosne dotalle » la
somme de 2000 ll., dont 1000 ll. payées comptant et le reste payable dans un an, lorsque la
dite Pascale fera sa profession ; plus 120 ll. pour son entretien pendant l’année du noviciat (24
septembre 1650) ; ŕ d’Anne Dumont, fille de Michel Dumont, marchand de Tulle, par lequel
elle renonce en faveur de Jean Teilhac, chanoine et vicaire général, aux 1200 ll. à elle léguées
par sa mère Antoinette Sudour, à sa part de l’hérédité de son aïeule Jeanne Maschat, décédée,
et aux droits qu’elle pourrait avoir sur la succession future de son père et d’autres, à charge
pour le dit Teilhac de payer au couvent 600 ll. comptant, 400 ll. le lendemain de la profession
et 250 ll. pour les habits et ameublements de la postulante, moyennant quoi cette dernière est
reçue en qualité de sœur converse (27 octobre 1652) ; ŕ de Gabrielle de Gains, fille de JeanLouis de Gains de Montaignac, seigneur marquis du dit lieu, Rosiers, La Chapelle-Spinasse,
Peuchardy, Bassinhac-le-Bas et Bonnefon et de dame Françoise de Bourzolles, qui lui
constituent une dot de 2000 ll.,outre l’ameublement accoutume et la pension d’une année
s’élevant à 120 ll. (9 février 1653). ŕ Contrat de prise d’habit de Suzanne Varillaud, fille de
Pierre Varillaud et de Marie Raymond, faisant profession en qualité de sœur converse (10
décembre 1653). ŕ Quittance de la somme de 900 ll. reçue par Mme de Montmorin, à titre
d’aumône dotale de Suzanne Varillaud (id.). ŕ Contrats de constitution d’aumône dotale :
d’Isabeau de Jaucen, fille de Jean-François de Jaucen, sieur de Péret, et d’Anne de Faulcher :
2000 ll. de dot, l’ameublement et 120 ll. de pension, le tout payable par Jean Jaucen,
bourgeois et frère de la postulante (24 novembre 1654) ; ŕ d’Honorée de Fénis, fille de feu
Antoine de Fénis, avocat au Parlement de Bordeaux, et de Marguerite de Lagarde : des
bardes, du linge et 4000 ll. à elle dues par sa mère (7 octobre 1656) ; ŕ de Jeanne de Comte,
fille de Jean Comte, sieur de Monceaux : 2500 ll. de dot, 2 habits, « ung pressant à l’esglize
concistant en ung devant d’autheil, chazuble et crédance, de satin blanc garny de passement
d’or et d’argent, » et la pension de 2 années de noviciat, à raison de 120 ll. par an (9 août
1657). ŕ Obligation consentie par Jean Meynard, écuyer, sieur de Cueille, qui reconnaît
devoir à Mme de Montmorin de Montaret, supérieure du monastère de St-Benoît,
« premièrement, du ras du pays gris, pour faire un cotilhon à l’usage de damoizelle Gabrielle
de Meynard, filhe du dict sieur de Queilhe, religieuze future dans le dict monastaire, plus un
autre cotilhon de frize du dict présent pays, une camizolle de frize, plus un cotret de toille, des
manches de ras, deux paires de bas de ras, plus un lict garny de coitte ou matelas, paliasse, de
couverte et rideaux de sarge du pays verte, plus six linceuls, trois nappes, deux douzaines de
serviettes, douze chemizes, douze mouchoirs, douze coiffes de nuict, un brevière et un
diournal, un tableau, l’oratoire dans un an prochain, pour restes de la suitte portée par le
contract d’aumosne dottalle de la dicte de Meynard » (3 novembre 1657). ŕ Contrat de
profession religieuse de Françoise de Fontanges, fille de Charles de Fontanges, baron de
Maumont, et d’Hélène de Mirambel de la Nouailhe (6 octobre 1658). ŕ Donation de tous ses
biens faite à la communauté de St-Benoît, par Jacquette Moulin, veuve et héritière universelle
d’Etienne Deprés, notaire royal, à charge de la recevoir et entretenir comme religieuse
professe (9 mai 1661). ŕ Constitution d’aumône dotale faite en faveur de Marie de Comte,
par son père Jean de Comte, sieur de Monceaux : 2500 ll. de dot, 2 habits, 120 ll. de pension
et 15 ll. de rente viagère et annuelle (3 septembre 1661). ŕ Formules des vœux prononcés par
les sœurs : Isabeau de Jaucen, âgée de 16 ans (11 juillet 1656) ; ŕ Honorée de Fénis, 34 ans
(18 novembre 1657). ŕ Françoise de Maumont de Fontanges, 18 ans, (6 octobre 1658) ; ŕ
Gabrielle de Meynard, 19 ans (16 février 1659) ; ŕ Jeanne de Monceaux, 16 ans (24 août
1659) ; ŕ Marguerite d’Andral, 20 ans (24 octobre 1660) ; ŕ Marie du Breulh, 17 ans (19
février 1662) ; ŕ Marie de La tronche de Monceaux, 16 ans (6 mai 1663) ; ŕ Jeanne de la
Jobert, 18 ans (25 octobre 1663).
B77. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier
1663-1671 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoit. ŕ « Estat et invantère de tous
les meubles du monastère de Saint-Benoît de Tulle, le 12 avril 1663. » Les sœurs de Jaucen et
de la Tronche sont chargées de l’entretien des ornements de l’église et des meubles de la
sacristie : un tabernacle de bois argenté ; un custode de cuivre doré ; sur l’autel, une pièce de
tapisserie de Bergame fort mauvaise ; des tableaux représentant St-Benoît, Ste-Scholastique et
autres sujets ; « une cheze portative pour les prédicateurs ; » un calice dont la coupe est
d’argent et le pied d’étain ; « sinc parements dont l’ornement est complet, le plus riche est de
tabis incarnat en broderie d’argent ; » une paire de bouquets de colle de poisson ; etc. Le
parloir est confié aux soins des sœurs de Gains-Montaignac et du Breulh. « La celerière, ma
sœur de Queille, assistée pour cuisinière de la sœur Anne, est chargée du soing des meubles
de cuisine. » La sœur Suzanne a en charge la vaisselle : 14 écuelles, une pour chaque
religieuse, 3 grands plats, 23 petits, 3 assiettes. La sœur Madeleine Lafon a la vaisselle de
réserve et tout le linge de la communauté. Le dortoir se compose de 13 chambres ou cellules :
« la première est assortie d’un lit gris avec de la frange verte, coverte, matelas, chevat,
paliasse, un prie-Dieu, un tableau, autres petites images dévotes, une table, une chèze, une
fenêtre vitrée et un crucifix ; » les autres sont meublées dans le même style. A l’extrémité du
dortoir se trouve l’infirmerie, dont la sœur de Monceaux a la garde. En bas, il y a la chambre
des sœurs converses, celle des pensionnaires et celle de la supérieure ; cette dernière « a une
tapisserie de Bergame, un chalis garni de palliasse, matelas, chevet, le tour du lit de ras gris
avec une frange noire, la couverte pandante, un tableau, un armoire (12 avril 1663). ŕ
« Invantaire de tous les ornements d’églize et meubles du monastère de St-Benoit de Tulle (s.
d.). ŕ Autre inventaire (14 août 1671). B. 78
B78. (Liasse). ŕ 2 cahiers in-f°, 30 et 32 feuillets, papier.
1672 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de Saint-Benoît. ŕ Commission donnée par Jules
Mascaron, évêque et vicomte de Tulle, à Jean Desroches, vicaire général, sur la requête de
Jean de Loyac, official métropolitain, curé d’Ussel et procureur de dame Marie-Françoise de
Montmorin-Montaret, prieure de Villevaleix et ci-devant supérieure du monastère de StBenoit de Tulle, en vue de procéder à l’examen des comptes présentés par cette dernière de
son administration des biens et revenus du dit monastère, de 1650 à 1662. ŕ Compte-rendu
de l’administration de Mme de Montmorin, portant en marge les approbations et réductions
faites par le sieur Desroches, en tout 305 articles dont nous ne mentionnons que les
principaux. ŕ Année 1650, articles 1 à 58. Recette : ferme du prieuré de Villevaleix, 700 ll.
Dépense : pour l’obtention des bulles du dit prieuré et du consentement de l’évêque de Tulle
en vue de l’établissement du monastère de St-Benoît, 600 ll. réduites à 300 ; location pendant
un an de la maison et jardin du sieur Lespinasse, pose de grilles et autres aménagements, bien
que cette maison n’ait pas été habitée à cause de l’opposition formée par les pères Récollets,
300 ll. ; dépense faite par Mme de Beaufort-Canilhac, qui vint à Tulle avec 4 religieuses et sa
suite, et y séjourna pendant plus de deux mois pour trouver un logement à sa nièce et
l’installer dans la maison de Mlle de Meynard, plus dépense de la comptable et de 4 autres
religieuses, au total 800 ll. réduites à 500 ; réparations faites à la maison de Meynard, 339 ll. ;
location, du 17 décembre 1649 au 2 septembre 1651, 455 ll. ; frais de remise en état du
logement, 60 ll. ; un tabernacle pour la chapelle, 50 ll. ; calice avec patène d’argent, 36 ll. ;
ciboire d’étain doré, 4 ll. ; « un chandelier d’élévation et d’autres, » 16 ll. ; une cloche, 30 ll. ;
étoffes, toile, lampe, dentelle ; « du peintre de Darnet, nommé Sibille, quatre tableaux qui
coutarent cinquante livres..., alloué pour quarante livres ; » chaire, lits, clochettes, ustensiles
de ménage, vaisselle et linge ; salaire de l’aumônier, 100 ll. ; de 2 servantes, 140 11., réduite
70 ll. ; entretien de 5 religieuses et de la supérieure, 480 ll., réduit à 30 ll. ; « l’extraordinaire »
du prédicateur pendant l’avent et le carême, 20 ll., réduit à 10 ll. ; en tout, après réduction,
3336 ll. 10 s., au lieu de 4885 ll. 9 s. ŕ 1651, articles 59 à 97. Recette : 700 ll. Dépense :
« pour la toque d’argent de l’autel, » 12 ll. ; achat du « lieu apellé delà Grange, jardin et autres
pocessions » appartenant au sieur Lespinasse, pour le prix de 7000 ll. ; présent de 10 louis
d’or fait à la femme du dit vendeur, « pour ses espingles » ; transport des meubles, 6 ll. ; pour
« un orloge avec un revellie-matin, » 75 ll., alloué 50 ll. ; toile, cire, papier, tonneaux,
tableaux, crucifix, huile ; 600 ll. au charpentier, 200 aux maçons, 80 au maître « ardoizeur »,
70 au « tuillier » ; 60 ll. en chaux, sable, terre ou foin pour le torchis ; 30 ll. au
« blanchiseur » ; clous, 100 ll., alloué 60 11., ; palissade de bois haute de 10 pieds, servant
d’enceinte au jardin, 200 ll., réduit à 120 ll. ; au charpentier, encore 100 ll. ; un quintal de
laine, 45 ll., accordé 3 ll. ; aumônier, servante, entretien des religieuses, etc. ; total alloué pour
la dépense, 9.280 ll.15s. ŕ 1652, articles 98 à 124. Recette : ferme du prieuré, 700 ll., ;
aumône dotale, 2000 ll. ; acompte sur la dot d’une sœur converse, 400 11. Dépense : au sieur
Romignac, médecin, pour ses visites et ordonnances, 50 ll., alloué 30 ll. ; au chirurgien, 3 ll. ;
2 tableaux pour la tribune, 9 ll. ; tapisseries pour l’église, 90 ll. ; aumônier, 2 servantes, 8
religieuses, prédicateur ; « au sieur Rafy, muzicien, pour avoir apris la sœur Dupuy le plainchamp, pendant trois mois, » 18 11. ; total alloué pour la dépense, 1044 ll. ŕ 1653, articles
125 à 144. Recette : ferme du prieuré, 700 ll., et aumônes dotales, 1200 ll. Dépense : à
Vachot, chirurgien, « pour ses peynes et vacations, » 12 ll. ; à Jean de la Julliane, pour la
dépense faite par le sieur Blot, visiteur, 5 11. ; « au fontenier, pour conduire la fontaine dans
la cuizine, » 16 ll. ; salaire de l’aumônier, 120 ll., réduit à 100 ll. ; gages d’une servante, 70
ll. ; d’un valet, 80 ll. ; prédicateur, 20 11., alloué 10 ll. ; entretien de 9 religieuses, 720 ll.,
alloué 540 ll. ; total alloué pour la dépense, 921 ll. 5 s. ŕ 1654, articles 145 à 160. Recette :
ferme du prieuré et aumônes dotales, 3720 ll. Dépense : « un bassin de cuivre de Vigier, » 4
ll. ; tables et bancs de réfectoire, 40 ll. ; aumônier, prédicateur, servante, valet, 10 religieuses ;
total alloué, 1006 ll. ŕ 1655, articles 161 à 183. Recette : 2720 11. Dépense : à M. Galant,
« pour avoir argenté le tabernacle, peint le réfectoire et les chandeliers de l’élévation, » 40 ll.,
plus pour sa dépense de bouche pendant un mois, 20 ll. ; à Chirac, pour un livre intitulé « la
Guide des pêcheurs, » 2 ll. ; aumônier, servante, valet, 10 religieuses, prédicateur ; total 1109
ll. 9s. ŕ 1656, articles 184 à 207. Recette : ferme du prieuré, 720 ll. ; legs fait par les sieurs
Darche, père et fils, 50 ll. ; autre par le sieur Fagerdie, chanoine, 10 ll. ; total, 780 ll.
Dépense : à Brossard, apothicaire 100 ll. ; « tabis couleur de serize, pour un devant d’autel,
chezuble et parement brodé d’argent et garny de quelinquantaussy d’argent fin, » 300 ll.,
alloué 200 ll. ; au brodeur, pour la façon, 20 ll. ; 10 religieuses, etc. ; total alloué, 1581 ll. ŕ
1657, articles 208 à 220. Recette : ferme du prieuré, aumônes, pensions, 3020 ll. Dépense :
entretien de 12 religieuses, etc. ; total alloué, 1004 ll. ŕ 1658, articles 221 à 236. Recette :
1170 11., dont 250 reçues de la sœur Béronie, « sœur de dehors. » Dépense : « achepté deux
bouques des Carmélites de Limoges, pour l’autel, » 20 ll., alloué 10 ll. ; 12 religieuses, etc. ;
total alloué 1032 ll. ŕ 1659, articles 237 à 252. Recette : ferme du prieuré, aumônes dotales,
143 ll. Dépense : entretien de 12 religieuses, etc. ; total alloué 1226 ll. 18 s. ŕ 1660, articles
253 à 269. Recette : 123 ll. Dépense : « deux couvertes de Cathelongne, » 32 ll. ; un tableau
de N. D. de Pitié, en relief, 10 ll. ; entretien de 17 religieuses, 1360 ll., alloué 1020 ll. ; total
alloué, 139 ll. ŕ 1661, articles 270 à 287. Recette : ferme du prieuré et aumônes dotales ;
vente de la maison de la veuve de Deprés, notaire royal, 500 11. ; vente des lettres de l’office
de notaire ayant appartenu à la dite veuve, 150 ll. ; total 3765 ll. Dépense : un devant d’autel
de gros de Naples noir, 12 11. ; 17 religieuses, 2 servantes, etc. ; total alloué, 1400 ll. ŕ 1662,
articles 288 à 305. Recette : vente d’une vigne et terre ayant appartenu a la veuve de Deprès,
800 ll. ; moitié du revenu du prieuré, 375 ll. ; total, 1075 ll. Dépense : 200 setiers de seigle,
400 ll. ; 3 muids de vin de Beaulieu, y compris le port, 75 ll. ; 3 pourceaux, 54 ll. ; « achepté,
le mois de janvier et febvrier..., pour la despance de la communauté, quarante sols de viande
freche par jour, » 120 ll. ; 2 quintaux de morue, 32 ll. ; 2 quintaux de prunes, 12 ll. ; 2
quintaux de beurre et de fromage, 48 ll. ; sel et huile, 20 ll. ; un quintal de suif et chandelle, 20
ll. ; 40 brasses de bois, 160 ll. ; fruits, 40 ll. ; total alloué, 1107 ll. Le compte clos et arrêté par
Desroches s’élevait, pour la recette, à la somme de 25.420 ll. et, pour la dépense, à celle de
25.490 ll. 17 s. ; en y ajoutant 600 ll. pour l’intérêt des avances faites par Mme de Montmorin,
il était donc dû à cette dernière 678 ll. 17 s. au lieu de 14.105 ll. 3 s., à quoi elle prétendait (15
novembre 1672). ŕ Copie du compte précédent.
B79. (Liasse). ŕ Cahier in-f°, 15 feuillets, papier.
1672 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoît. ŕ « Blasmes et obmissions au
compte de Madame de Montaret, » présentés par sœur de Maumont de Fontanges, supérieure
du monastère de St-Benoît. Critique des divers articles du compte : « Au premier article, dict
la dame de Maumont qu’elle n’est tenue de fournir aux fraytz des bulles du bénéfice de la
dame comptable, ny consentement du seigneur evêque, parceque c’est son tiltre qu’elle avoit
obtenu auparavant les establissemens, auquel le dict seigneur evesque ne pouvoit prethandre
aucun droict, hors celluy de respect et de civilité » ; ŕ Art. 2, la dame de Montaret, avant de
louer la maison du sieur Lespinasse, aurait dû prévoir l’opposition des PP. Recollets ; ŕ Art.
3, « il n’estoit nullement nécessaire que la dame abbesse vint en ville, pour y faire une
despense de huict cent livres ; mais l’ordre estoit d’arrester une maison convenable, devant
d’y venir, et de faire comprendre par trois ou quatre jours de sesjour, tout le temps de ce
voyaige ; oultre que il est hors d’apparence que lad. dame de Canilhac, abbesse, de sy grand
maison, qui ce portoit sy hault, qui avoit plus de dix mil livres de revenu et tante de la dame
comptable... aye voulleu venir en ville, pour en rejetter les fraytz sur la comptable » ; ŕ Art.
4, les frais des réparations faites à la maison de Lespinasse qui n’a pas été habitée, ne doivent
pas être remboursés à la comptable, non plus que ceux des aménagements faits à la maison de
Meynard, attendu que les quittances de paiement « ne sont signées ny de personne publique,
ny d’aulcune religieuze, officiers, ny autres » ; ŕ Art. 9, « les calice et patène ont esté...
donnés par la dicte abbesse » ; ŕ Art. 13, « les paremens d’auteil blanq, de ras de Londres,
feust faict d’un cothillonde lad. dame » ; ŕ Art. 17, « la dantelle des aubes feust faicte, la
plus grand part, par les religieuzes du dict monastère » ; ŕ Art. 37, « chasque religieuze porte
sa vaisselle, comme firent celles que lad. dame mena de Bonnesaigne, et par ce néant, estant
véritable qu’elle n’en a jamais achepté » ; ŕ Art. 50, « il n’estoit pas besoing d’avoir deux
servantes, une suffisoit, puisqu’elles estoint logées au cœur de la ville et veu le petit nombre
de religieuzes qu’elles estoint, par ce néant, alant pour la moytié à 60 ll. par an » ; ŕ Art. 54,
« il ne feust jamais demandé ny moins passé pour la nourriture et entreténement d’une
religieuze, au-delà de 50 11. » ; ŕ Art. 56, « il ne feust jamais envoyé quoy que soit aux
prédicateurs, que des confitures que les religieuses faisoint dans le couvent, et du gibier ou
autres choses que leurs parans leur donnoint » ; ŕ Art. 84, « le sable couste dix deniers le sac,
qui est le fais d’un crochetteur, la terre fust portée par un asne que lad. dame comptable
achepta et ensuitte vendist, comment ces matériaux pouvoint-ils couster 60 ll. ? il est passé 30
ll. » ; ŕ la plupart des autres articles de dépense du compte doivent être, d’après la dame de
Maumont, réduits de même ou anéantis. ŕ « Omissions : premièrement pour les
pensionnaires, l’an 1650, damoiselles de Forssac, deux de Dupuy, deux de Meynard, qui font
cinq à raison de 100 ll. chascune, quoy qu’il en y aye qui ont payé 120 ll., dont les deux
peuvent nourrir une religieuze, de sorte que sur deux il se gagne 50 ll. ; » en 1651, 10
pensionnaires, 15 en 1652, 10 en 1653, 13 en 1654, 11 en 1655, 7 en 1656, 9 en 1657, 7 en
1658, 11 en 1659, 16 en 1660 et 13 en 1661. ŕ « Au très obmissions : ne faict estat la
comptable des offrandes des Dupuy, Jaucen, Montaignac, Maumont, Andral, Queilhe, Fénis,
du Breuilh, deux de Monceaux, Rochouan, Jaubert, qui ont valleu du moingts, à la prise
d’habit et à leur profession, 100 ll. pour chascune, par ce 1200 ll. ... ; plus, la sœur de Fénis
porta 32 aulnes toille de lin que la dame comptable vendist, à 20 s. aulne, à la damoiselle
veusve du sr Maruc, de Tholoze, par ce 32 ll. ; plus, porta un St-Esprit à 5 diaments, un
chappelet de corailh aveq les marques d’or, une ceinture d’argent, un cachet d’or, sept tours
de petites perles et un estuy aveq ses pièces guarnyes d’argent, que la dame comptable vendist
à la femme de Dugal, aveq une douzaine de servietes, 66 ll. ... ; plus, ne faict estat la
comptable de la cire que chaque religieuze a porté les jours de prinze d’habit et de profession,
qui vault plus de 12 ll., et pourtant elle en compte la despense ; » etc. « Plus lad. ayant compte
supplie très humblement Monseigneur de considérer le préjudice qu’elle a reçeu de la retraite
sy surprenante de la dame comptable, de laquelle le publiq a mal présumé de l’estat du
convent... Ainsin, la comptable prétend luy estre deub la somme de... 14.105 ll. 5 s., et l’ayant
compte prétend luy estre deub... celle de.... 18.335 ll. 10 s. »
B80. (Liasse). ŕ 3 pièces, papier.
1672 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoit. ŕ Accord entre Jean de Loyac, curé
d’Ussel et procureur de révérende mère Marie-Françoise de Montmorin-Montaret, ci-devant
supérieure du monastère de St-Benoît, d’une part, et dames Françoise de Maumont, Isabeau
de Jaucen et Jeanne Chaumarès, « relligieuzes professes faizant à présant l’entière
communauté du dict monastère, » d’autre part, en vertu duquel les parties susdites renoncent à
leurs prétentions respectives et déclarent accepter le passif énoncé dans le « compte rendu par
lad. dame de Montarè de la gestion et administration qu’elle a heu des biens et reveneus de
lad. communauté, comme supérieure, despuis l’année mil six cens cinquante jusques en
l’année mil six cens soixante-deux en laquelle elle renonça à lad. suppériorité, pour se retirer
en l’abbaye de Bonesaigne, led. compte clos et arresté pardevant Mr de Roches, viquaire
général » (22 novembre 1672).
B81. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 10 pièces, papier.
1651-1673 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoit. ŕ Quittance de l’aumône
dotale de sœur Pascale Dupuy (9 octobre 1651). ŕ Déclaration faite par Jean Dupuy,
conseiller élu, agissant comme père de la sœur Pascale, à dame de Fontanges de Maumont et à
dame de Jaucen, religieuses de St-Benoit, portant que « le dict convent s’estant détruit ne scait
par quelle voye, la plus grand part des religieuses d’iceluy se sont rettirées autre part, pour n’y
pouvoir subsister, et les autres, qui sont lesd. dames de Maumon et Jaucen, ont requis
monseigneur l’evesque de leur donner obédience pour se placer ailleurs, attendu la manifeste
et inesvitable ruyne du dict convent... ; qu’est la cause que led. sieur Dupuy, en sa susdicte
qualité et qu’il se voit sa dicte fille retombée sur ses bras, est obligé naturellement et
civilement de la nourrir et entrettenir de nouveau, de luy payer petits froz à Bonnesaigne où
elle est avec l’obédience de son supérieur, de sommer les dictes dames de Maumon et de
Jaucen de satisfaire à la dicte pension ou luy payer l’intérêt, pour sa dicte fille, de la somme
de 2000 ll., outre d’une suitte de plus de 400 ll..., sy mieux lesd. dames n’ayment consentir à
la vente de leur maison et appartenances (4 décembre 1671). ŕ Supplique adressée au vicaire
général de l’évêque de Tulle, par les religieuses de St-Benoît, afin qu’il leur soit permis de se
retirer en d’autres couvents, « disant qu’elles sont enfin contraintes de rompre un silence que
la patience religieuse a faict garder jusques à maintenant... ; elles se trouvent malheureuses,
sans bien, sans secours, sans appuy, et réduictes à une nécessité sy grande qu’il ne leur reste
pas plus d’un sol à chacune, par jour, pour leur nourriture et entretien, n’ayant pour touts
revenus qu’environ quatre cent livres, dont il faut desduire deus cent cinquante livres pour les
despences nécessaires de leur convent... en sorte qu’il ne leur reste que cent cinquante livres
pour la subsistance de huict religieuses, scavoir cinq sœurs de cœur et trois sœurs
converses ; » en outre elles vivent « dans des éternelles terreurs de se voir esloignées de la
ville et faulxbourgs, dans une maison seule, esposée à mile périls, sans deffence, la pallissade
du jardin estant rompue... leur maison en partie descouverte par les effectz des oraiges » (13
août 1671). ŕ Saisie faite par Pierre Eyrolles, huissier, à la requête de Jean Dupuy, des biens
de St-Benoît comprenant : « leur maizon, appellée cy-devant La Grange, consistant en salle,
chambres, estable, seilher, galletas,... avec une grande basse-cour au devant, petite maison à
l’entrée d’icelle, collombié, four et descharges à main gauche en entrant du costé de la petite
porte, le tout entouré et claus d’une murailhe, plus le jardin y tenant, avec un pré, terre et
verger... contenant lad. maison, basse-cour et descharges une cestérée moins une cinquiesme,
le jardin une cestérée et un dixiesme, le verger et terre deux cestérées moins un dixiesme, le
pré en deux cestérées trois quartes, plus le chemin qui va aux Condamines, » le tout
confrontant avec le chemin de Tulle à Laguenne et autres confrontations (18 mars 1672). ŕ
« Invantaire des meubles que madame de Maumon a remis, le 15 janvier 1673, en sortant de
St-Benoist ». ŕ Supplique adressée au parlement de Bordeaux, par François Jaucen, prêtre et
sieur de Péret, agissant en qualité de père d’Isabeau, religieuse au couvent de St-Benoît, pour
s’opposer à la saisie des biens du dit couvent, faite à la requête du sieur Dupuy, et afin
d’obtenir qu’il soit procédé à la vente aux enchères des domaines, bâtiments et dépendances
du monastère de St-Benoît, « pour le prix en provenant estre employé... pour la nourritture et
entretien des dites religieuzes, dans les maisons où elles se seront rettirées » (7 février 1673).
ŕ Arrêt du parlement ordonnant la vente susdite (9 février 1673). ŕ Publications au prône et
affiches sur la grand’porte de l’église St-Julien de Tulle, annonçant la vente des biens du
couvent de St-Benoit (mars 1673). ŕ Significations de la vente faites aux sœurs Pascale
Dupuy, Marie de Latronche et Jeanne de la Jobert, retirées en l’abbaye de Bonnesaigne, à
Isabeau de Jaucen, demeurant chez son pére, à Anne Dumond, chez son frère Jacques,
marchand rue de la Barrière, à Madeleine Lafon, chez sa mère marchande rue Redole-Peyre, à
Françoise de Maumont, religieuse au couvent de Ste-Claire de Tulle, à Marie Darluc du
Breuil et à Jeanne de la Pomélie, toutes deux au couvent de Ste-Ursule, ainsi qu’à leurs
familles (mars-avril 1673).
B82. (Liasse). ŕ 16 pièces, papier.
1666-1676 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoît. ŕ Délibération du bureau de
l’hôpital général de Tulle, portant que l’enchère du couvent de St-Benoît et de ses
dépendances « sera faicte, devant monsieur le lieutenant général comissaire, à la somme de
cinq mille livres seulement, au nom du bureau, et que néanmoins le prix de l’achapt cy-devant
faict verbalement avec les parties intéreressées (sic) à la somme de cinq mille six cens
cinquante livres, outre les fraicts de la vante, leur sera payé sans diminution, moyennant que
le dict bureau aura à soy les droicts que les dictes religieuzes pouvoint prétendre sur le sieur
Lespinasse, elleu, laquelle entière somme de cinq mille six cens cinquante livres sera
employée utilement à l’acquist des debtes et charges du dict monastaire de St-Benoist (20
avril 1673). ŕ Requête de François Jaucen, sieur de Péret, adressée au parlement de
Bordeaux, pour que l’adjudication des biens de St-Benoît soit faite en faveur des
administrateurs de l’hôpital qui ont produit l’enchère la plus avantageuse (5 juin 1673). ŕ
Consignation de la somme de 5000 ll. faite par les directeurs de l’hôpital entre les mains de
Jean Bussières, commis à la recette (30 juillet 1673). ŕ Procès-verbal de l’entrée en
possession du couvent de St-Benoît par les directeurs de l’hôpital (1er août 1673). ŕ Accords
intervenus entre les administrateurs de l’hôpital et les anciennes religieuses de St-Benoît cidessous désignées, en vertu desquels et conformément à l’ordonnance de l’évêque de Tulle du
5 janvier 1673, ces dernières cèdent à l’hôpital tous les droits qu’elles pourraient avoir sur les
biens de la communauté de St-Benoît, moyennant le remboursement de leur aumône dotale :
de 2000 ll. à Pascale Dupuy, somme dont les directeurs de l’hôpital lui paieront le capital, lors
de son entrée dans un autre couvent, et en attendant lui en serviront les intérêts au denier 20
(27 novembre 1673) ; ŕ de 2000 ll., à Isabeau de Jaucen, somme versée entre les mains de
Jean Meynard, sieur du Tournier, président en l’élection, et de Jean de Jaucen, sieur de Péret
et frère d’Isabeau, à charge par eux d’en servir les intérêts au denier 20 ou d’en rendre le
capital lorsqu’elle entrera dans un couvent (28 novembre 1673) ; ŕ de 1100 ll. a Anne
Dumont, somme remise à Jean Chabannes, banquier de Tulle, et à Jacques Dumont,
marchand, pour être employée comme dessus (1er décembre 1673) ; ŕ de 900 ll. à Suzanne
Varillaud, sœur converse, somme remise à Jean Comte, sieur de Monceaux, et à Ignace Lafon,
sieur de Balesme, son gendre (6 décembre 1673). ŕ Quittance de la somme de 100 ll. payée
par Jarrige, receveur de l’hôpital, à Pierre Lagarde, sieur de Lidoyve, docteur en médecine,
pour 140 visites et 5 consultations faites dans le couvent de St-Benoît (7 octobre 1675). ŕ
Autre quittance de 100 ll. par Antoine de Fontanges, baron de Maumont, à qui cette somme
était due par les sœurs de Maumont et de Jaucen (19 juin 1676).
B83. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 84 pièces, papier.
1673-1697 ŕ Biens-fonds. ŕ Tulle. Monastère de St-Benoît. ŕ Requête des directeurs de
l’hôpital à l’évêque de Tulle, afin qu’il lui plaise déclarer à nouveau que tous les biens et
droits ayant appartenu à la communauté de St-Benoit ont été acquis par l’hôpital général, y
compris une somme de 2500 ll. que Jean Comte, sieur de Monceaux, avait constituée en
aumône dotale à sa fille aînée, Jeanne de Comte, décédée religieuse du susdit couvent, et qu’il
refusait de payer, contestant la validité des accords faits entre l’hôpital et les religieuses de StBenoît, sous prétexte qu’ils avaient été consentis « par chacune des dites religieuses,
séparément et non en corps de communauté » (11 octobre 1674). ŕ Procédure à ce sujet
(1674). ŕ Lettre de M. Latronche et du chevalier de Monceaux, son frère, touchant ce qu’ils
doivent à l’hôpital (1676). ŕ Saisie des meubles de Pierre Comte, seigneur de Monceaux, à
cause d’une créance de 2000 ll. reconnue par son père Jean Comte, suivant obligation du 4
janvier 1675 (17 juin 1687). ŕ Arrêt du parlement de Bordeaux qui prononce y avoir eu abus
dans les ordonnances rendues par l’évêque de Tulle, en ce qu’elles attribuent à l’hôpital
l’aumône dotale de la sœur de Jaucen, décédée, déclare celte aumône appartenir aux parents
de la dite sœur, en conséquence condamne les directeurs de l’hôpital à payer à Jean-Martial de
Jaucen, sieur de Péret, la somme de 1000 ll. pour sa part dans la dite aumône, plus les intérêts
échus, au total 1355 ll. 13 s. 7 d., et en outre condamne aux dépens envers ce dernier Jean
Meynard, président en l’élection, Peyronne Meynard, veuve de Jean de Jaucen, ainsi que les
maire et consuls de Tulle (18 juillet 1692). ŕ « Estat de la créance et des frais deus à JeanMartial de Jaucen, sieur de Péret, contre Mrs les directeurs de l’hospital général de Tulle, en
conséquence des arrests et exécutoires de la cour de parlement de Bordeaux ». ŕ Transaction
entre les administrateurs de l’hôpital et Jean-Martial de Jaucen, en vertu de laquelle ce dernier
les tient quittes de tous dépens et condamnations et leur cède les dépens qui lui avaient été
attribués sur la maison de ville de Tulle et sur le sieur Lagarde, consul, moyennant la somme
de 1460 ll., dont 400 à prendre sur M. de Poissac et le reste sur les sieurs d’Anglars et de
Monceaux, créanciers de l’hôpital (29 mars 1695). ŕ Quittance de 200 ll. signée de
Montmorin, abbesse de Bonnesaigne, en faveur du sieur Dupuy, pour la pension de sa fille
Pascale restée deux ans dans la dite abbaye (25 août 1673) ŕ Quittances de 25 ll., pour un
quartier de la pension de la sœur Dupuy consenties par cette dernière en faveur de l’hôpital
(1674-1687). ŕ Procédure poursuivie par la sœur Dupuy contre les directeurs de l’hôpital qui
refusaient de continuera lui payer une pension, prétextant de l’arrêt rendu contre eux en faveur
du sieur de Jaucen (1692-1693). ŕ Accord en vertu duquel Pascale Dupuy cède
irrévocablement aux administrateurs le capital de sa dot, en retour de quoi ceux-ci s’engagent
à lui payer une pension annuelle et viagère de 120 ll., outre les arrérages se montant à 320
ll.,de plus, à faire célébrer un service solennel lors de son décès et à faire dire 40 messes pour
le repos de son âme (29 septembre 1696). ŕ Quittances de diverses sommes en faveur de
l’hôpital, par Madeleine Lafon, religieuse professe, pour intérêts de son aumône dotale se
montant à 800 ll. (1675 1687). ŕ Accord intervenu entre les directeurs de l’hôpital,
Madeleine Lafon, religieuse, et sa sœur Marie, marchande : ces dernières renoncent à
réclamer, suivant l’arrêt rendu en faveur du sieur de Jaucen, le capital de la dot de Madeleine
et les directeurs s’engagent à payer à celle-ci, tant qu’elle vivra, une somme annuelle de 50 ll.,
plus 119 ll. 10 s. d’arrérages (18 juillet 1695). ŕ Accord fait avec demoiselle Léonarde de
Jarrige, veuve et héritière de Joseph Andral, qui s’oblige à payer à l’hôpital 60 ll. de rente ou à
en rembourser le capital, soit la somme de 1200 ll. due pour restes de l’aumône dotale de
Marguerite Andral, sœur de Joseph et religieuse décédée au couvent de St-Benoît (2 décembre
1697).
B84. (Liasse). ŕ 1 pièce, papier.
XVIIIe siècle ŕ Biens-fonds. ŕ « Etat des fonds que l’hôpital général a vendu en différents
temps » : une maison appelée de la Reymondie et ses dépendances, à M. de Lagarde, juge de
Tulle, 660 ll. ; une vigne, nommée de Chadiot ou de Pontinot ; un bois dans la paroisse de
Ste-Fortunade, 10 septembre 1775 ; les rentes dues sur le village et « fagegie » du Tramond,
12 juin 1772 ; « la ville (sic) de Corrèze, banliéve de Tulle, 2024 ll., » 10 juillet 1771 ; « le
moulin à farine, 4825 ll., » 6 septembre 1772 ; la maison d’Anne Chabane, au faubourg de la
Barrière, 1200 ll., 10 juillet 1754. « Notte des biens-fonds existans de l’hôpital :
premièrement, un dommaine à la labeur de quatre bœufs, scitué au village de la Sanguinière...
du revenu de 262 ll. ; un autre dommaine à quatre bœuf, scitué au village de Viellemarette...
du revenu de 170 ; autre petit dommaine d’une paire bœuf, scitués au village de Vilieyras...
afermé 12 ll. ; les prés clôtures du dit hôpital sonts composées d’une pièce de terre contenant
sept septérées eymine, en pré environs huit journeaux, en jardin trois septerrée eymine, 300 ;
trois lopins de bois dans la parroisse de Ste-Fortunade, afermés, année commune, 9 ll. ;
dixmes de Ste-Fortunade, annuellement 464 septiers de grain. Lhors de l’incendie, il y avoit à
l’hôpital 350 pauvres ; au premier janvier 1780, il y en a 171 pauvres. »
B85. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 65 pièces, papier.
1575-1694 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Procédure entre Antoine Mons, dit Prade, infirmier
de l’église cathédrale de Tulle, « demandeur en matière fondalle, » d’une part, et Bernard
Malaurie, marchand de Tulle, et noble Gilbert Bayard, seigneur de Paret, Marsac, Montclard,
baron du Pouget, défendeurs, d’autre part (1575-1588). ŕ Résignation de l’office de
l’infirmerie par Pierre de la Fagerdie, en faveur de son frère Charles, « escolier estudiant en
l’université de Bourdeaux » (1591-1593). ŕ Sommation adressée par les collecteurs du
second quart de la taille de 10000 écus, à Jean de la Fagerdie, conseiller du roi, lui enjoignant
de payer la somme de 8 écus 45 s. représentant le quart de la quote-part attribuée, dans le
montant de la taille, à l’infirmier, son fils, Pierre de la Fagerdie (28 juillet 1593). ŕ Requête
de Charles de la Fagerdie, exposant que l’infirmier ayant été taxé à la somme de 35 écus, pour
sa part dans la taille de 10.000 écus imposée par les maire et consuls de la ville de Tulle,
« pour les afferes et remise de la dicte ville sous l’obeyssance du roy, les années mil cinq cens
quatre-vingtz-cinq et quatre-vingtz-six, » c’est induement que cette somme lui est réclamée
puisque à cette époque il n’était pas encore pourvu de l’office de l’infirmerie, mais seulement
depuis 3 ans (10 septembre 1593). ŕ Listes de papiers concernant l’infirmerie remis au prieur
de Clédat et à l’abbé Melon. ŕ Arrêté de comptes entre les syndics de l’hôtel-Dieu et Pierre
Dumirat, curé de Chanac, qui reste leur devoir 27 ll. 6 s. 9 d. (4 février 1664). ŕ Obligation
en vertu de laquelle Antoinette Galmot, veuve de Jérôme Dumirat, conseiller élu en l’élection
de Tulle, reconnaît devoir à l’hôpital la somme de 1207 ll. 8 s., pour restes de sa part dans la
capitation de 1664 et pour argent prêté, s’engage à en payer une partie, 707 ll. 8 s., en quatre
années, et, pour l’autre partie, cède une rente perpétuelle de 25 ll. qu’elle possède sur la ville
de Tulle. Intervention de Pierre Dumirat, curé de Chanac et beau-frère de la dite demoiselle,
qui se constitue « le principal débiteur et payeur » de la susdite créance (30 octobre 1678). ŕ
Sommation adressée, sur requête de l’hôpital, à Antoinette Galmot, héritière de Joseph
Galmot, concernant le legs de 1200 ll. fait par ce dernier à l’hôtel-Dieu (V. B. 8.) (24
décembre 1678). ŕ Afferme en faveur des directeurs de l’hôpital, des cens, rentes et
proférents que Pierre Dumirat, infirmier démissionnaire, possédait dans les paroisses de SteFortunade et Laguenne, en vertu d’une clause de réserve insérée dans l’acte d’union de
l’infirmerie à l’hôpital, clause lui laissant la jouissance, sa vie durant, de tous les revenus de
ce bénéfice ; pour 6 ans, moyennant la somme de 85 ll. et 100 setiers de seigle, chaque année
(19 mai 1684). ŕ Extrait d’un accord intervenu entre l’hôpital, Pierre Dumirat, curé de
Chanac, et Antoinette Galmot, par lequel il est convenu que le dit curé délaissera à l’hôpital la
jouissance de l’infirmerie, y compris une rente de 7 setiers de froment due par les PP. Jésuites,
pendant 6 années à dater de la présente, moyennant, chaque année, la somme de 10 ll.
seulement ; qu’en cas de décès du sieur Dumirat avant l’expiration du susdit terme de 6 ans,
l’hôpital entrant de ce fait en possession des revenus du bénéfice de l’infirmerie, la demoiselle
Galmot sera tenue de payer une somme de 300 ll. par an, pour chacune des années qui feront
défaut ; en retour de quoi les directeurs de l’hôpital tiendront le curé et la demoiselle quittes
de toutes les sommes qu’ils leur doivent (5 août 1686). ŕ Saisie entre les mains de Joseph
Andral, bourgeois de Tulle et fermier de l’infirmerie, des sommes, grains, paille et autres
choses qu’il doit pour fermage, faite à la requête de Julien-Xavier de Fénix, curé de SteFortunade, dont la congrue se montant à 300 ll. n’avait pas été payée, non plus que la pension
de son vicaire, soit 150 ll. (24 juillet 1687). ŕ Procédure entre les directeurs de l’hôpital,
d’une part, Pierre Dumirat, Antoinette Galmot et son fils Jean-Joseph Dumirat, sieur de
Latour, d’autre part, au sujet du trouble apporté par le curé de Ste-Fortunade dans la
jouissance par les premiers des revenus de l’infirmerie (1687-1688). ŕ Requête adressée au
sénéchal de Tulle, par le curé de Ste-Fortunade, demandant que l’infirmier fît cesser la
prétention émise par Pierre Ceaux, chanoine, comme vicaire de la vicairie de Ste-Madeleine,
d’entrer en jouissance de la moitié des dîmes de divers villages et tènements, dans quelquesuns desquels le dit suppliant avait droit de prendre sa part, aux termes du concordat passé
entre lui et l’infirmier, à la date du 22 mai dernier, et portant qu’en remplacement des 450 ll.,
montant de sa congrue et de la pension de son vicaire, il jouirait des dîmes de sa paroisse,
comme il avait fait avant son option des dits revenus, et en plus, percevrait annuellement 40
setiers de seigle à prendre sur la part de l’infirmier (11 juillet 1689). ŕ Procédure concernant
les réclamations du curé de Ste-Fortunade (1689-1692). ŕ Saisies de sommes et grains faites
entre les mains de divers fermiers de l’infirmerie, à la requête du chapitre de l’église
cathédrale de Tulle, pour « faute de payement de 399 poignées de pourreaux, 24 eyminaux de
noix et six pintes de vin, mesure de Tulle, deubz à Mrs du chapitre de Tulle par le dit sieur
infirmier, suivant le concordat de 1429, et ce, pour les douze années dernières (21 octobre
1690). ŕ Ferme des dîmes de Malpertus et Salins, tènements de la paroisse de Ste-Fortunade,
consentie en faveur de Jean Dumond, me chirurgien de Laguenne, par Pierre Dumirat,
infirmier et curé de Chanac, et Jean-Joseph-Dumirat, sieur de Latour, avocat, ce dernier
comme représentant l’hôpital, moyennant 30 ll. par an et pour 5 années, dont les deux
premières au profit du curé de Chanac (8 juillet 1690).
B86. (Liasse). ŕ 30 pièces, papier.
1571-1593 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Le Chastang. ŕ Fermes des revenus, droits de
justice et autres, dépendant du prieuré de Ste-Foy du Chastang, par les chanoines de l’église
collégiale Ste-Foy de Conques, en faveur de Nicolas de Lendroudie, seigneur de Lagarde et
guidon de la compagnie du seigneur de Limeuil, pour 4 ans, moyennant une redevance
annuelle de 180 ll., et à charge par lui de payer les décimes, sauf à en être remboursé, de ne
faire pêcher dans l’étang du Chastang que deux fois pendant la durée du fermage, enfin de
mettre un homme de bien dans la maison du prieuré, pour la garder ainsi que les meubles, s’il
n’y veut demeurer lui-même (1571-1578). ŕ Accord entre Pierre Richome, vicaire du curé de
Ste-Fortunade, et Pierre Chappol, prêtre du Chastang, en vertu duquel ce dernier se charge de
« faire le divin service », pendant une année, au dit lieu du Chastang, annexe de SteFortunade, moyennant 10 setiers de seigle (5 septembre 1590). ŕ Procédure poursuivie en la
cour du parlement de Bordeaux entre Jean Espinat, curé de Sainte-Fortunade et de son annexe
du Chastang, demandeur d’une part, et le syndic du chapitre de Conques, prieur du lieu du
Chastang, défendeur d’autre part. D’après les dires du premier, le prieur du Chastang, depuis
la fondation du dit prieuré, servait une pension annuelle au curé de Sainte-Fortunade, en
retour du service que celui-ci faisait à sa décharge dans la chapelle du Chastang ; cette
pension s’était peu a peu évanouie, après l’union du prieuré à la table du chapitre de Conques,
néammoins le service divin avait continué, pendant quelque temps, à être célébré par le curé
ou ses vicaires, grâce aux secours de la charité du peuple, mais, « puis l’ouverture des presens
troubles, l’injure du temps a esté ung argument déplorable au peuple de se refroidir à bien
faire » ; le curé ne pouvant assurer ce service à ses dépens, vu la modicité de ses revenus,
demande que le syndic du chapitre de Conques, qui jouit des revenus du domaine du Chastang
et des dîmes de 5 ou 6 autres villages, soit condamné à lui payer une pension de 50 écus, en
retour de quoi, il continuera le service divin au lieu du Chastang. En réponse à ces allégations
de Jean Espinat, la partie adverse prétend qu’il « n’est qu’ung confidanciaire », qu’il ne parait
jamais dans sa paroisse, qu’il n’a pas les capacités voulues, sachant tout juste lire et signer son
nom, et que, d’ailleurs, il ne peut demander une portion congrue, suivant une ordonnance de
1571 qui l’interdit aux curés ayant plus de 120 ll. de revenu, toutes charges déduites. Parmi
les pièces de celte procédure, il est à noter : 1° le brouillon d’un mémoire écrit, à la fin de
l’année 1591, pour le curé de Ste-Fortunade et renfermant de nombreux détails sur les charges
et les revenus de cette cure ; 2° un certificat en date du 3 juillet 1592, produit par Jean de la
Fagerdie, conseiller du roi, et constatant qu’il lui est impossible de comparaître en la cour du
parlement de Bordeaux où il a été assigné, « attandu les troubles par trop notoyres, dangers
des chemins, où nul passe sans estre prins, tué ou rançonné, chose si notoyre et patante que
n’a besoing d’aulcune preuve ; au parsus de quoy, luy estant du tout impossible d’aller à pied
ny à cheval, pour l’affliction et visitation qu’il a pieu à Dieu luy envoyer, puis dix oux douze
ans en ça, par les sciatiques, rhusmes et desfluctions ordinaires et continuelles dont il est agité
au dedans de ses cuisses et haines, procédantes par l’advis et jugement des principaulx
médecins de France, des trop grandes équitations et travaulx qu’il ha faictz et souffertz en sa
jeunesse et courant les postes » (1590-1593). ŕ Vicairie de la Focheyrie. ŕ Nomination par
Pierre de la Fagerdie, infirmier, d’Etienne Peyrat, prêtre du diocèse de Clermont, comme
vicaire de la vicairie appelée vulgairement de la Focheyria, fondée dans la chapelle de SteCatherine, à Ste-Fortunade, par Charles Fouchier, écuyer, coseigneur du dit lieu (s. d.).
B87. (Liasse). ŕ 36 pièces, papier.
1395-1790 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Sainte-Fortunade. ŕ Note relative à un jardin
appelé del Rivet, sis dans le bourg de Sainte-Fortunade, qui avait été légué à Pétronille Sicard
par Jean Sicard, curé de la dite paroisse, et sur lequel était dû de profèrent, une quarte de
froment (1395). ŕ Reconnaissances de divers tenanciers du village de Cessenat (1457). ŕ
Vente au syndic du chapitre de Tulle, par Pierre de Peyrat, de la quarte partie de la dîme du
seigle qu’il possédait sur divers manses de la paroisse de Ste-Fortunade, pour le prix de 80
deniers, 3 deniers pesant 6 grains (19 août 1458). ŕ Reconnaissance de 50 sous de rente en
faveur du susdit syndic, par Jean Sourie, chapelain de Ste-Fortunade, à cause de la dite église
(10 août 1428). ŕ Sentence de l’official condamnant Jean Tririnhou, recteur de SteFortunade au paiement de cette rente de 50 s. (3 février 1481 n. s.). ŕ Sentence de Guillaume
de Maruc, lieutenant général en la sénéchaussée du Bas-Limousin, par laquelle il décharge,
pour l’année présente, le curé de Ste-Fortunade, Jean Espinat, de l’obligation de faire
distribuer par ses fermiers, dans chaque maison du bourg de Ste-Fortunade et du village de
Chabrignac, la valeur de 4 setiers de seigle, sous forme de tourtes de pain coupées par
chanteaux, ainsi qu’il avait coutume de le faire, tous les ans le lendemain de la St-Barthélemy,
en raison d’une aumône fondée par les ancêtres du sieur Bernard Chabrignac ; et en outre
décide que ce pain sera remis entre les mains des syndics des pauvres de l’hôpital de Tulle ; la
dite sentence rendue à la requête dudit curé qui s’était plaint de ce qu’un nommé Guaboche,
syndic de la paroisse de Ste-Fortunade, avait chassé du dit bourg, « à force et menasses »,
Blaise Verdier, serviteur de ses fermiers chargé de la distribution, « disant le dict Verdier estre
infaict, pour estre de Tulle » (27 août 1588). ŕ Procurations signées « J. de Lespinatz »,
recteur paroissial de l’église de Ste-Fortunade et de son annexe du Chastang, pour obtenir
l’expédition en cour de Rome de lettres de résignation de sa cure, en faveur de Pierre de la
Fagerdie (1582-1585) ; ŕ en faveur de Blaise Verdier, prêtre du diocèse de Clermont (15871594). ŕ Procuration de Charles de la Fagerdie, infirmier, pour la résignation de son bénéfice
en faveur de Blaise Verdier (10 juillet 1592). ŕ Ferme de la moitié des revenus de la cure de
Ste-Fortunade par Jean de la Fagerdie, sieur de Laval, conseiller au siège présidial de Tulle,
agissant au nom du curé de la dite paroisse en faveur de Jacques Richome, greffier, pour 3
années, à raison de 90 ll. par an, « à la charge de faire faire le service in divinis par moitié, et
payer les charges aussy par moitié, à scavoir la convention faicte avec les vicaires » (1er
octobre 1583). ŕ Ferme par le même, comme procureur de Jean Espinat, curé, à Jean
Maillard, greffier ordinaire de Tulle, et à Jean Combes, greffier des tailles de la paroisse de
Saint-Clément, des revenus, dîmes des grains, vins et agneaux, proférents et autres droits
appartenant au dit curé dans les paroisses de Ste-Fortunade et Laguenne, à l’exception 1° de
ce que le chapitre de Conques donne annuellement pour le service de ces églises, 2° du bois
du curé, 3° d’un setier de froment que celui-ci a coutume de prendre, pour ses hôtes, sur tout
le général en plus de la moitié à laquelle il a droit, l’autre moitié appartenant à l’infirmier ; ce,
moyennant 600 ll., 20 setiers de seigle et 11 agneaux, pour 3 années (3 septembre 1588). ŕ
Ferme des mêmes revenus par Jean Espinat, pour 3 ans, en faveur d’Etienne Juyé, marchand
de Tulle, 200 ll. par an (mars 1594) ; ŕ d’Etienne Fagerdie, marchand, 200 ll. (1596) ; ŕ de
P. Richome, prêtre, 209 ll. (2 juillet 1598) ; ŕ du même, 150 ll. (2 juillet 1601). ŕ Procédure
poursuivie contre Jean de la Fagerdie par Jean Dumont et François Viellemarenge, syndics de
Ste-Fortunade (1591). ŕ Ordonnance de l’évêque de Tulle concernant les réparations que les
directeurs de l’hôpital et les moines d’Obazine sont tenus de faire faire à leurs frais dans
l’église de Ste-Fortunade (14 septembre 1750). ŕ Quittances signées Grenier, curé de SteFortunade, en faveur de l’hôpital de Tulle, pour 3 trimestres de sa portion congrue et de celle
de son vicaire, soit 93 ll. 15 s. par quartier, et pour une somme de 40 ll., à cause des novales,
du pain, vin et luminaire (1757-1762). ŕ Consultation signée Lagrange, en faveur de
l’hôpital, contre Pierre de Jammes, curé vicaire perpétuel de Ste-Fortunade, qui revendiquait
la jouissance des dîmes de Chabrignac et Lacheneux, disant que c’était des dîmes inféodées à
charge de messes et obits et que, d’après l’édit de 1768, il avait droit à une portion congrue de
500 ll., au presbytère et dépendances, au casuel, et enfin aux fonds et rentes, et par
assimilation aux dîmes inféodées, données au curé « pour acquitter des obits et fondations
pour le service divin ». Parmi les pièces à l’appui présentées par le curé, figuraient entre
autres : un acte de 1448, dont d teneur indiquait que « Gui Philippi, coseigneur de StChamans, prétendoit alors être en possession de la dîme des Salins, laquelle luy étoit même
disputée par l’infirmier..., le chapelain de Ste-Fortunade et le vicaire de la Faucherie » ; et une
déclaration du sieur Fénis, curé de Ste-Fortunade, datée du 9 septembre 1692, portant qu’il
jouissait d’une portion congrue de 300 ll., de la maison presbytérale et dépendances, et,
conjointement avec l’infirmier, des dîmes de Malpertus, paroisse de Laguenne, des Tors et
enfin de Chabrignac « où il est obligé de donner à dîner aux habitants et, le lendemain, tant à
eux qu’à ceux du présent lieu et circonvoisins, 5 s. de pain chacun » (22 décembre 1772). ŕ
Note portant que, jusqu’en 1773, les moines d’Obazine payaient annuellement à l’hôpital une
somme de 99 11. 1 s. 6 d., représentant leur part dans le paiement de la pension du curé et
vicaire de Ste-Fortunade, et en outre fournissaient l’huile pour la lampe de l’église ; qu’à
partir de 1773, ils payèrent 132 ll. 2 s. ; et enfin que cette portion congrue s’étant élevée à 750
ll., depuis l’option du curé, et les dits moines devant en payer un cinquième au prorata des
dîmes qu’ils perçoivent, ces derniers sont redevables vis-à-vis de l’hôpital de 366 11. 2 s.
(1789). ŕ Saisies faites sur les fermiers de l’abbaye d’Obazine, à la requête de l’hôpital, pour
le recouvrement des sommes qui lui sont dues par les religieux en raison de l’augmentation
des susdites portions congrues (1789-1790).
B88. (Liasse). ŕ 24 pièces, papier.
1586-1635 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Sainte-Fortunade. ŕ Liève des dîmes de la
paroisse de Ste-Fortunade qui sont perçues à Rabès, « Lescotobie » Ludier, la Bellange,
Souletie, les Chanaux, « Allas », le Puy-la-Place, les Bussières, Clairfage, Ampinat,
« Lachalm », Lauthonie, la Croix, Furat, les Tors, le Mons, la Vialle, Boussignac, Vaur, le
Pont, Peyrelade, Chabrignac, la Tour del Bos, le Mazet, la Geneste, Cassou, la Couparie, « al
Terso », Sourie, Eure, la Boudrie, Nouaillac (1586). ŕ Autres lièves renfermant quelques
autres noms de villages : la Grillère, Coutège, le Noual, Mialet, la Morguie, la Voudrie, le
Mas-la-Fage, le Bousquet, Mortemouche, Laubertie, etc. (fin XVIe s.). ŕ Assignation faite
par Thomas de Ram, conservateur des privilèges royaux de l’université de Bordeaux et
lieutenant général en la grand sénéchaussée de Guyenne, à Jean Chabrignac et divers autres
tenanciers des villages de Furat, des Tors, la Grillère, Sourie, Cassou, Mazet, de la paroisse de
Ste-Fortunade, d’avoir à comparaître par devant lui en la cour des privilèges et ce, à la requête
de Charles de la Fagerdie, infirmier de l’église cathédrale de Tulle et étudiant en l’université
de Bordeaux, pour passer nouveau titre et acquitter les renies des 4 dernières années, les
susdits tenanciers refusant de payer les droits dus au seigneur infirmier et mettant en doute si
les terres qu’ils détiennent sont sujettes à la dîme ou au profèrent, « à cause que lors de la
prinse de la ville de Tulle, tenue et ocuppée par ceulx de la religion prétandue réformée, dans
laquelle la maison de la dicte enfermerie est située, feust toute pilhée, et ruynée, et les tiltres
perdus et esdirés (23 février 1593). ŕ « Cottités des dixmes de la parroisse de Ste-Fortunade
pour le curé ou enfermier et chacun d’eux : seigle, cent-treize cestiers ung couty et demy ;
froment, pour le curé, six, et infirmier, cinq ; avoyne, quarante-six cestiers ung couty et demy
(1594). ŕ Lettre adressée par J. de la Fagerdie, à J. Chabrignac, notaire de Ste-Fortunade, où
se lisent les lignes suivantes : « ... Nous sommes anuyt de garde à Gymel... Je vous prye
advertyr les débiteurs des dixmes ce haster de serrer et baptre, avant que les cations marchent,
pour évitter le dégast » (1er septembre 1594). ŕ Quittances du même, comme procureur de
l’infirmier, pour 20 et 23 setiers do seigle, reçus de J. Chabrignac, l’un des enchérisseurs des
dîmes (3 et 4 septembre 1594). ŕ Procédure contre Jean Chabrignac, notaire, el Annel
Ménoyre, juge de Boussac, redevables à l’infirmier de diverses quantités de grains, à cause
des affermes à eux fuites de certaines dîmes en la paroisse de Ste Fortunade (1598-1598), ŕ
Ferme à Jacques Richome, greffier de Ste-Fortunade, et François Peuchmège, laboureur à
Laguenne, par l’infirmier et le curé de Ste-Fortunade, de la dîme des grains appartenant à ces
derniers sur les villages des Tors et du Noual, moyennant 60 setiers de seigle, pour 5 ans (30
juin 1002). ŕ Procédure poursuivie par Antoine Lagarde, infirmier, contre Etienne Solutye,
curé de Ste-Fortunade, les héritiers de ce dernier et ses successeurs, Etienne Jarrige, puis de la
Salvanie, « pour raison de la moytié du dixme du quartier appelle de Chabriniac alias
Laubertye » (1633 1035).
B89. (Liasse). ŕ 23 pièces, papier.
1586-1701 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Ste-Fortunade. ŕ Extraits « pris sur les mises des
dixmes de la parroisse de Ste-Fortunade faits entre les sieurs curé, enfermier, religieux et
chapellains de l’église Ste-Fortunade, pour l’année 1586 » et les années 1631 à 160. Parmi ces
notes, figure un accord, daté du 23 septembre 1639, entre le prieur et les religieux d’Obazine
d’une part, les sieurs chapelains de Ste-Fortunade, et l’infirmier de Tulle d’autre part, par
lequel il a été arrêté que ces derniers contribueraient, proportionnellement a leurs parts de
dîme, aux frais de l’instance poursuivie au Grand Conseil par les religieux d’Obazine contre
le vicaire perpétuel de Ste-Fortunade, à cause du trouble apporté par lui dans la perception du
« général ». ŕ Ordonnance du roi rendue sur la requête des religieux d’Obazine et portant
assignation, pardevant le Grand Conseil, de Dominique Saivanie, vicaire perpétuel de SteFortunade, qui disait vouloir jouir en particulier de sa part dans les dîmes communes de la dite
paroisse, contrairement aux usages établis de temps immémorial et suivant lesquels ces dîmes
possédées conjointement par les plaignants, l’infirmier de Tulle, les chapelains et le curé de
Ste-Fortunade, sont affermées, « tous les ans, en la plasse publique du dict lieu de SaincteFortunade, et ensuitte partagé entre eux, dont les dicts infirmier et vicaire perpétuel prenent
quarante-deux cestiers de bled segle ; et du surplus on en faict huict lotz et portions, desquelz
en apartient trois aulx suppliantz, et des cinq restons les dicts chappellains ont les deux tiers,
et les dicts infirmier et vicaire perpétuel l’autre tiers ; outre outres dismes sur quelques
villages, desquelz iceulx infirmier et vicaire perpétuel jouissent en particulier » (24 juillet
1643). ŕ Procédure contre Pierre et François Fraisse, père et fils, par les religieux d’Obazine,
à qui ils devaient 47 setiers de grains (1651). ŕ Mises aux enchères des dîmes de la paroisse
de Ste-Fortunade, pour les années 1651 à 1701. Le général, produit des dîmes communes,
partagé suivant les règles indiquées dans l’acte de 1643, se percevait sur les villages ou lieuxdits de Ludier, Mortemouche, Lavialle, Eure ; Vaur, la Tour-del-Bos, Puy-la-Place, Ampniat,
Clairfage, le Verteil ; il variait, suivant les années, entre 230 setiers de grains, dont 11 de
froment, 149 de seigle et 70 d’avoine, pour l’année 1651, et 507 setiers, 11 de froment, 305 de
seigle, 161 d’avoine, en l’année 1666. Le particulier, plus de 200 setiers, était divisé en parts
égales entre l’infirmier de l’église cathédrale de Tulle et le curé ou vicaire perpétuel de SteFortunade ; il était dû sur Mortelouzet, Périlhac, Laubertie, le Verdier, les Chanaux, la
Couveyrie, les quartiers d’Ampniat, « les demy seigles » de Lauthonie, « les demy seigles »
de la Tour-del-Bos, les quartiers de Puy-la-Place, le Noual, Peuchmège, les Tors, Coutéjol,
Chazal et Chaptarie, Vaur et le Bousquet, les quartiers du Mons (1651-1701).
B90. (Liasse). ŕ 41 pièces, papier.
1692-1774 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Sainte-Fortunade. ŕ Ferme en faveur de Géraud
Sudour, bourgeois de Tulle, par Jean Darluc, trésorier, Jean Baluze, Blaise Darluc et Pierre
Payen, chanoines de l’église cathédrale, du quatrième lot constituant leur part dans la moitié
de la dîme des Quartiers, que percevait le Chapitre sur la paroisse de Ste-Fortunade, pour 6
ans et moyennant une redevance annuelle de 46 ll.(28 juin 1712). ŕ Acte par lequel le dit
Géraud Sudour déclare céder aux pauvres le bail de dîmes consenti à son profit, ne l’ayant
accepté qu’à la prière des administrateurs de l’hôpital (7 août 1712). ŕ Accord de l’hôpital
avec Pierre Ceaux, chanoine et vicaire de la vicairie de Ste-Madeleine, en vertu duquel les
directeurs s’engagent à bailler au dit vicaire, annuellement et pendant 6 années, la quantité de
23 setiers de seigle, en retour de quoi, ce dernier renonce pendant ce terme, à la quotité de
dîmes qu’il prétendait avoir le droit de percevoir « dans l’enceinte et appartenances de
l’infirmerie » (22 juin 1692). ŕ Ferme en faveur de l’hôpital par Jacques-Gabriel Meynard,
chanoine, prieur de Collonges et vicaire de la Madeleine, des « fruits décimaux » appartenant
à sa vicairie, pour 9 années, à raison de 22 setiers de seigle par an (15 mars 1717). ŕ
Approbation donnée aux conventions de l’acte ci-dessus par Pierre Bassée, vicaire de la
Madeleine (27 mars 1753). ŕ « Etat du montant de la dixme due à l’hôpital, sur la parroisse
de Ste-Fortunade » divisée en 7 quartiers ou membres, pour les années 1742 à 1755 : Périlhac,
110 à 220 setiers ; Eure, 48 à 80 ; Lavialle 35 à 55 ; la Tour-del-Bos, 35 à 75 ; Mortelouzet,
30 à 60 ; Mortemouche, 7 à 26 ; les Quartiers, 40 a 78. « Na que dans les Quartiers n’a que la
moitié de la dixme, l’autre moitié appartient au chapitre ». ŕ Fermes des dîmes appartenant à
l’hôpital général, en qualité de curé primitif de la paroisse de Ste-Fortunade (1752-1756). ŕ
Ferme de la dîme des agneaux dans la même paroisse, consentie par l’hôpital, pour 6 ans,
moyennant 36 ll. chaque année, à Jean Maturier, habitant du Pont-la-Pierre, et à Jean
Charissou, me maçon du village du Cros, paroisse Ste-Fortunade (27 janvier 1765). ŕ Sousaffermes des dîmes de grains dues à l’hôpital dans les quartiers de Périlhac, Lavialle,
Mortelouzet et Mortemouche, faites pour 7 ans, en faveur de divers laboureurs de SteFortunade, par Jean-Pierre Lagarde, commissaire de police de la ville de Tulle, « procédant en
qualité de fermier des cens, rentes et dymes dues à l’hopitail général de cette ville, suivant le
bail à ferme du sixième juillet mil sept cents soixante-six » (mai 1768). ŕ Ferme des dîmes
de grains dans le quartier de Mortemouche, par l’hôpital, en faveur d’Antoine Soulier,
métayer du baron de Lauthonie, pour 7 ans, moyennant 26 setiers de seigle et 12 bottes de
paille, le tout portable dans le dit hôpital, avec indemnité de 5 s. par charroi (3 juillet 1774).
ŕ Autre forme des dîmes de la Tour-del-Bos, en faveur d’Aimard Laporte, notaire de la
Geneste : 58 setiers de seigle, 24 boites de paille et môme indemnité (14 juillet 1774).
B91. (Cahier). ŕ In-f°, feuillets 48 à 63, plus un feuillet non numéroté, incomplet, papier.
1446-1525 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Terrier (Ce document, connu sous le nom de terrier
de l’infirmerie, se compose en réalité de minutes notariées courues ensemble. Tous les actes
qu’il renferme, ou devait renfermer, se retrouvent, sous forme d’analyses, dans le registre coté
B. 96.). ŕ F° 48 r° : Investiture par Martial Verdier, infirmier, en faveur d’Antoine Celaur,
parcheminier, d’une étable sise au barry d’Alverge, le long du chemin qui va du pont
Chouzinet au mas de la Fage, acquise, 20 ll., de Pétronille de la Grange et d’Aymard Verdier,
mercier, son fils (30 décembre 1524). ŕ F° 49 r° : Autre investiture en faveur du même, pour
une. maison par lui acquise de Jean Celaur, au prix de 80 ll., et sise même rue que
précédemment, sous le devoir de 4 d. de cens, 1 d. de mutation et 1 denier d’acapte (24 février
1525 n. s.). ŕ F° 50 r° : Reconnaissance en faveur de Bernard Lavaur, infirmier, par Jean
« de Dumo, alias Brancal », d’un jardin tenu en fief du dit infirmier, au territoire del Cheyrou,
paroisse St-Julien, le long du chemin qui conduit du pont de l’Escurol au mas de la Bachélerie
(8 mai 1446). ŕ F° 51 r° : Investiture par Martial Verdier, sous la rente et le cens
accoutumés, en faveur de Jean Bocal, d’une maison et d’un jardin acquis, moyennant 20 ll.,
de Jean Celaur et sis au barry d’Alverge, la maison, sur le chemin du pont Chouzinet au mas
de la Fage, et le jardin, entre ce même chemin et celui qui va du susdit pont vers Egletons (15
mai 1523). ŕ F° 53 r° : Vente par Hugues Selve, boucher, à François Lachèze, alias « de
Podio », aussi boucher, d’un jardin appelé de Selve, sis au barry de la Rue, pour le prix de 9
écus d’or et sous la rente envers l’infirmier de 4 d. d’argent et une émine de fèves (9 mars
1456 n. s.) ŕ F° 53 v° : Investiture du jardin de Selve consentie par l’infirmier en faveur de
l’acquéreur susdit, avec réduction du cens à 4 deniers seulement accordée pour 25 ans (id.).
ŕ F° 55 r° : Investiture par Bernard Lavaur, en faveur de Martin Lagarde, alias « Palhasier »,
d’un jardin acquis « a Dantone sive Danto de la Selieyra, alias del Sochier », sis au barry
d’Alverge et confrontant avec le chemin de Tulle au mas de la Fage et avec une « boyge » ou
pastural des hommes de la Fage (25 avril 1455). ŕ F° 56 r° : Bail emphythéotique consenti
par Martial Verdier, à Christophe alias Quilhot de Peyrelade, peintre de Ste-Fortunade, d’un
jardin appelé « de Clousio », sis au territoire nommé « deulx Rivetz », sous le cens annuel
d’une poule (15 août 1525). ŕ F° 58 r° : Reconnaissance en faveur de Martial Verdier, par
Raymond del Peuch, du village de Coutejol, paroisse de Ste-Fortunade, pour les deux tiers
d’un jardin, four et grange, appelés « l’ort de Lole » qu’il tient à cens sous 20 d. de rente et 2
d. d’acapte (6 avril 1521). ŕ F° 59 r° : Autre reconnaissance par Geraud Borlos, du village de
Coutenysol, paroisse de Ste-Fortunade, pour un jardin appelé de la Leu, une « escoure » et un
four, tenus à cens sous 2 d. de rente et 2 d. d’acapte (30 avril 1521). ŕ F° 60 r° : Echange
entre Jean Ceron, alias Vilhac, et Philippe de Borrelos, sa femme, d’une part, et François del
Chier, tisserand, d’autre part, d’une maison, sise au barry d’Alverge, sur la route d’Egletons,
et d’une partie du soustre y attenant, le tout payant 10 sous et une poule de cens annuel, contre
20 ll. et une autre maison avec jardin, sise au lieu dit « de la fon Sanct-Marti », acquittant 1
setier de froment de rente annuelle (15 avril 1485). ŕ F° 61 v° : Investiture par Bernard
Lavaur, en faveur de Jean de Trapas, d’un soustre contigu au précédent (20 avril 1485) ; ŕ
Investiture par le même, en faveur de François del Chier, de la maison et partie de soustre
acquises par échange de Jean Ceron (id.). ŕ F° 62 r° : Reconnaissance par Jean de Trapas, de
plusieurs maisons contiguës, acquises de Bernard et Guillaume Malaurie et sises dans le barry
d’Alverge, au-dessous du chemin qui conduit de Tulle à la Croix de Chambon vers Gimel,
comme tenues en fief de Bernard Lavaur, infirmier, sous la rente de 3 quarts d’écu et un quart
d’écu (1er mai 1458). ŕ F° 63 r° : Reconnaissance faite à Martial Verdier, infirmier, par
Etienne del Chier, Léonard Chambon, alias del Chier, Jean del Chier, tailleur, et Antoine
Viellefon, du mas de la Chièze, dit del Chier, paroisse St-Julien, pour un cens annuel d’une
poule qu’ils sont tenus de payer, chacun suivant sa quote-part, comme tenanciers du dit mas
(5 février 1524 n. s.). ŕ Au verso du f° 62, figure, sur la page tournée en sens inverse, une
quittance en langue vulgaire (3 octobre 1457).
B92. (Liasse). ŕ 24 pièces, papier.
1533-1784 ŕ Bénéfice de L’infirmerie. ŕ Maisons du quartier de l’Aubarède. ŕ Note
portant que Jean Bois, notaire royal, « prand bénéfice d’investiture du sieur infirmier de
l’église cathédrale de Tulle », pour une maison par lui acquise de Jean Bousquet, marchand,
située « au fauxbourg de l’Escurol, dict de l’Aubarède, » et confrontant avec le chemin public
qui conduit au pré de l’hôpital (8 juillet 1533). ŕ Mémoire concernant la maison et jardin,
appelés de la Marque, dans la ville de Tulle, et d’autres maisons de l’Aubarède. ŕ « Extrait
des rantes deues au sieur infirmier de l’esglize catédrale de Tulle. Puis le fossé de la ville, où
à presant sont les boutiques du mazeau appelle Clauzel, jusques à la maison de Desprès, où
est le colège, et à l’entour du Pavé, est de son fondalité et la rente luy est deue. La maison du
sieur Lagarde, procureur, doit, avec une affachoir où est son étude, trois eymines froment... »
etc. (XVIe s.). ŕ « Extraict des rantes deues au sieur infermier : » Jeanne de la Salvarne,
veuve de Jean Dordonneau, paie, d’après une requête de 1608, pour sa maison, jeu de paume
et petit jardin, le tout d’un seul tenant, une coupe de froment ; etc. (1618). « Mémoire des
arreyrages ou investitures qui me sont dus comme infirmier ». ŕ Autre mémoire des mêmes
rentes : « Premièrement, le sr Meynard, à cause de sa maison qui est sur le qay du collège,
doibt annuellement deux cestiers froment... Monsieur de Tulle, pour le fourn, doibt un cestier
froment... Nota que le jardin du sieur Mante et partie de maison a esté vandue aux sieurs
Jésuistes, par contract de l’année 1624, six mille livres ; la maison du sieur Meynard et jardin
a esté vandue au sieurs Jésuistes six mil livres, en l’année 1623... ; la maison et jeu de paulme
a esté vandu aux pères Jésuistes la somme de deux mille livres... ; le jardin de Toullemond a
esté vandu aux dicts pères Jésuistes... ». ŕ Investiture consentie par Charles de la Fagerdie,
infirmier, en faveur de Jacquette de la Salvanie, veuve de Julien Salles, procureur, pour une
maison composée de 2 boutiques, 2 étages, un grenier et une étable sur le derrière, confrontant
avec la rue de l’Aubarède et acquise d’Antoine de Loyac au prix de 500 écus d’or (22 octobre
1599). ŕ Reconnaissance en faveur de l’hôpital par Jean-Léonard Chirac, marchand libraire,
d’une quarte de froment de rente, à cause de sa maison sise place de l’Aubarède et sur la rue
qui va des Mazeaux au pont de l’Escurol, et d’une somme de 15 ll. 12 s. pour arrérages de la
dite rente (15 mai 1708). ŕ Accord entre l’hôpital et Léonarde Jarrige, femme de François
Guitard, bourgeois, portant reconnaissance par les dits époux, d’une rente d’un setier de
froment sur les maisons appartenant à la demoiselle Jarrige, rue du Pavé du Collège, et
obligation de 299 ll. 13 s. pour arrérages de rente et frais de procédure (27 juin 1739). ŕ
Accord analogue au précédent conclu avec Emeric Pineaud, marchand chapelier : rente d’un
setier froment, pour sa maison, basse-cour et jardin et obligation de 170 ll. 9 s. (17 septembre
1739). ŕ Procédure à ce sujet contre Emeric Pineaud et son gendre Contrastin, dit Veryne
(1719-1784). ŕ Vente de 2 boutiques, avec arrière boutique, sises place de l’Aubarède, audessous de la maison des héritiers de Martial de Lagarde, avocat, par Martin de Meynard,
seigneur des Combes, à Jeanne Ludière, veuve d’Etienne Pastrie, marchand, pour le prix de
2120 ll., y compris 120 ll. pour le pot-de-vin (20 janvier 1743).
B93. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 30 pièces, papier.
1598-1771 ŕ Bénéfice de L’infirmerie. ŕ Moulin de Comte. ŕ Extrait d’une
reconnaissance faite en faveur de Charles de la Fagerdie, infirmier, par Pierre Comte,
marchand de Tuile, pour une rente de 10 s., à cause d’un « certain moulin à luy appartenant,
pour y faire tan et moudre couteaux, sis au fauxbourg de la Barussie et sur l’eau de Soulane, »
au-dessous du moulin Coupar (7 février 1598). ŕ Accord entre l’hôpital et Jean-Baptiste
Lavaur, maître serrurier, en vertu duquel ce dernier acquéreur du vieux pressoir ou moulin
appelé de Comte et des chambres qui sont au-dessus, sis dans le quartier du Trech, au lieu dit
de Ménoire, reconnaît l’hôpital comme seigneur foncier et en conséquence s’engage à lui
payer une rente de 10 s., promet, s’il vient à démolir le moulin, d’en bâtir un autre ou
d’indemniser le dit hôpital à regard d’experts, enfin acquitte le droit de lods et ventes, 8 ll. 10
s. et une livre de cire (22 janvier 1734). ŕ Note concernant les arrérages de rente dus sur le
moulin de Comte, de 1713 à 1734. ŕ Compte d’écriture privée arrêté entre les
administrateurs de l’hôpital et les demoiselles Jeanne Chardie et Anne Comte, héritières
d’Antoine-Joseph Comte, prieur d’Espagnac et grand chambrier de l’église cathédrale de
Tulle, leur fils et frère, d’après lequel il appert être dû par les premiers aux secondes, pour
arrérages de rente et autres droits sur le domaine de Viliéras et bois de Peyrelevade, la somme
de 117 ll. 9 s. 3 d., et par les secondes aux premiers, 175 ll. 1 s. 10 d., pour arrérages d’une
rente de 2 setiers de froment perçus par l’infirmier sur le bénéfice de la chambrerie et d’une
autre rente de 10 s. sur le pressoir de Comte, soit un excédant de 57 ll. 12 s. 7 d. en faveur de
l’hôpital (15 avril 1713). ŕ Quittances de diverses sommes jusqu’à concurrence de 50 ll.
(1714-1718). ŕ Procédure entre Jean Massot, marchand de Tulle, ayant droit de demoiselle
Chardie, comme époux de Louise Comte sa fille, et Antoine Franceschas, laboureur de
Peyrelevade et héritier de son oncle Antoine Vernejoux, tisserand, à cause d’une créance de
74 ll. 10 s. reconnue pur ce dernier en faveur du grand chambrier Antoine-Joseph Comte
(1691-1719). ŕ Cession de la susdite créance faite à l’hôpital pur Jean Massot et sa femme
(27 août 1732). ŕ Chambrerie. ŕ Bail à ferme des revenus de la chambrerie de l’église
cathédrale de Tulle, consistant, non compris ceux du prieuré d’Espagnac, « en la dixme des
laines dans l’étendue des deux paroisses St-Pierre et St-Julien de cette ville, et rentes foncières
aux environs, avec la seigneurie en dépendante dans le quartier du Guichet, » consenti par les
syndics du chapitre de la dite église cathédrale, en faveur de Charles-Antoine Brivezac et
Jean-Bapliste Pastrie, marchands de Tulle, pour 9 années, moyennant 600 ll. par an et à
charge par eux de payer annuellement 2 setiers de froment à l’hôpital, comme représentant
l’infirmier, de fournir, le jeudi saint, « pour la cérémonie solennelle du lavement des pieds, le
linge, bassin de cuivre, plats, éguières et herbes odoriférentes, » enfin de payer, chaque année,
à l’un des syndics du chapitre, 20 pintes et demie de vin et 33 s. 8 d. d’argent, sans compter
12 pintes de vin pour un obit de Noël (31 janvier 1771).
B94. (Liasse). ŕ 8 pièces (dont une imprimée à 4 exemplaires), papier.
1500-1739 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Tènement de la Martinie. ŕ Mémoire de divers
actes relatifs au tellement de la Martinie : reconnaissance faite par Martial Sage, de la moitié
d’une métairie appelée la Martinie. confrontant avec le chemin de Tulle à Eglelons, en faveur
de l’infirmier, seigneur foncier et direct, sous le cens de 4 d. d’acapte, à chaque mutation (25
avril 1500) ; ŕ Vente par Marguerite Latreille à Claude et Jean Sage, père et fils, marchands,
d’une « moitié de pré, pastural, terre boyge, bois châtaigner, deux maisons, » le tout situé au
faubourg d’Alverge, plus une vigne et une terre appelée la terre Queyrade, y attenantes, pour
le prix de 1900 ll. (5 avril 1652) ; ŕ Cession des droits d’investiture et de prélation sur les
susdits héritages situés dans le ténement de la Martinie, faite par Pierre Dumirat, infirmier, en
faveur d’Antoine Laselve, me apothicaire, moyennant la somme de 100 ll. (30 avril 1652) ; ŕ
Exploit d’assignation par devant le sénéchal de Tulle donné, à la requête de l’hôpital, à
Michel Valette, parcheminier, pour se voir condamner, en qualité d’acquéreur de l’une des
maisons du sieur Sage, a reconnaître le dit hôpital comme seigneur foncier et à lui payer les
droits d’acapte, 4 deniers, et les lods et ventes, à raison de 20 deniers pour livre et la livre de
cire (5 juillet 1734). ŕ « Copie des écritures de Mrs les administrateurs et thrésorier de
l’hôpital général de la ville de Tulle... demandeurs, contre Michel Valete, parcheminier,
deffendeur, et Mr Me Dumyrat de Boussac, conseiller du roy au presidial de Tulle, intervenu
au procès, » ce dernier se prétendant seul et véritable seigneur de la maison acquise par
Valette, pour laquelle d’ailleurs il avait reçu 40 ll. 9 s. de lods et ventes (16 juillet 1739). ŕ
« Exposition sommaire du procès à juger en l’audiance du siège sénéchal de Tulle, pour Mrs
les directeurs de l’hôpital général de la ville de Tulle ». ŕ Réponse de Gabriel Dumirat,
seigneur de Boussac, au précédent mémoire : les prétentions de ce dernier avaient pour
origine le bail emphithéotique consenti en 1458, d’un eyrial et jardin contigu, sis au territoire
del Riou Albes, par Bernard Palet, seigneur de la Gorce, en faveur de Catherine, alias Cato
Paliassier et de Martin Lagarde, son mari, sous le cens annuel de 2 s. 6 d.
B95. (Liasse). ŕ 19 pièces, papier.
1737-1780 ŕ Bénéfice de l’infirmerie. ŕ Védrenne. ŕ « Régalement de la rente que chaque
tenancier de Vedrennes, parroisse de Chanat, doit à l’hôpital général de la ville de Tulle,
comme étant au lieu et place du seigneur évêque de Tulle (Ou plutôt de l’infirmier, à qui cette
rente avait été cédée par l’évêque de Tulle, suivant acte en date du 12 février 1667, V. B. 96.),
ensemble de celle qui est deue par lesd. tenanciers de Vedrennes audit seigneur évêque... Est
aussi compté le montant des arrérages d’un chacun, depuis et y compris 1688 jusques et y
compris 1737, et ceux d’un setier froment cédé annuellement par Mgr l’évêque de Tulle à
l’hôpital... Rente due à l’hôpital : froment 3 sestiers 4 coupes, seigle 3 sestiers 4 coupes,
avoine 16 ras 4 coupes ; rente deue au seigneur évêque : froment 8 coupes, seigle 8 coupes,
avoine 3 ras deux coupes, foin une trousse, cluis une trousse, géline une, œuf 50 ; tous les
susdits grains, mesure de Tulle » (1737). ŕ Obligation pour une somme de 48 ll. 6 s. 3 d.,
que Antoine Pauphile, meunier de Materre, reconnaît devoir à l’hôpital pour arrérages de
rente sur le village de Vedrenne, de 1688 à 1737 (20 avril 1740). ŕ Procédure a ce sujet
(1752-1772). ŕ Obligation de 32 ll. 7 s. 11 d., dus par Léonard Couderc, laboureur, pour les
mêmes causes que précédemment (31 octobre 1740). ŕ Procédure à ce sujet (1752-1780).
B96. (Registre). ŕ In-f°. 131 feuillets, papier.
XVIIIe siècle ŕ Revenus Fonciers. ŕ Sur la feuille de garde : « Evaluations des grains de la
ville de Tulle », tableau dressé pour les années 1701 à 1768. ŕ Au verso : valeur de la mesure
de Tulle par rapport aux mesures Celier, dont 3 setiers valent 2 de Tulle ; Pauche, 4 setiers
pour 3 ; de Comborn, 5 pour 4 ; de Gimel, 6 pour 4 ; de Corrèze, 7 pour 4 ; de Roche, 7 pour
5 ; Randual, 3 pour 2 ; petite mesure Pauche, 3 pour 2. ŕ En tête du registre : « Etat des
revenus, dixmes, rentes, redevances et droits seigneriaux dus au bénéfice de l’Infirmerie uni à
l’hôpital de Tulle, ensemble l’extrait des titres constitutifs des dits droits. » Dans cet état
figurent aussi les revenus de l’hôtel-Dieu qui avaient été transférés à l’hôpital. « Par acte du 6
novembre 1674, les biens de l’hôtel-Dieu de Tulle furent unis à l’hôpital général... Mr Pierre
Dumyrat, infirmier de l’église cathédralle de Tulle, ayant résigné ès mains de Monseigneur
Jules de Mascaron, évêque de Tulle, led. bénéfice de l’infirmerie aux fins de la suppression du
titre dud. bénéfice et de l’union des fruits et revenus d’iceluy aud. hôpital général, après sa
mort, led. seigneur évêque, du consentement unanime du chapitre et de la ville, fit lad. union
le 24 et le 26 novembre 1674 ». ŕ F° 1 : Redevances annuelles dues par l’évêque, 400 setiers
de seigle, 25 ll. d’argent, une nappe de toile du pays et 30 ll. pour l’aumône des fèves ; ŕ F°
4 : par le célérier de l’église cathédrale, 60 setiers de seigle, 60 de froment et 15 de fèves ; ŕ
F° 5 : par le chambrier, 2 setiers de froment ; ŕ F° 7 : par le prévôt de Naves, 5 muids et 6
setiers de seigle, mesure de Naves ou mesure pauche, portables dans les greniers de
l’aumônerie de Tulle, et 12 poules ; ŕ F° 9 : par l’aumônier, 30 setiers de seigle et 13
capuchons ; ŕ F° 11 : par le trésorier, 4 setiers de froment. ŕ Du f° 13 au f° 27 : Redevances
dues à l’hôpital dans le tènement de l’Aubarède, autrefois de la mouvance de l’Infirmerie : sur
le jardin, le pavillon et la cour du sieur Lagarde de Celaur, rente de 2 quartes de froment
(1518-1748) ; ŕ sur « la maison de la demoiselle Brivezat, femme de M r Lacombe, dit Jeune,
bourgeois et marchand de Tulle, » une quarte de froment et 8 d. d’argent (1527-1759) ; ŕ sur
« la maison de Mr Guilhomy, prêtre, et du sr Antoine Delbos, chaudronier, » une quarte
froment de rente et 1 d. d’acapte (1436-1756) ; ŕ La maison du sieur Chirac, marchand
libraire, les deux maisons de Froment, procureur, celles de Maillerode, marchand, et de
Lajaunie, greffier de l’élection, doivent payer solidairement une rente d’un setier de froment,
soit 2 coupes pour chacune des 4 premières maisons, et pour la dernière qui en formait deux,
une quarte et une coupe (1436-1757) ; ŕ « Le four de Laubarède appartenant au seigneur
évêque de Tulle » paie une rente d’un setier de froment, en dédommagement de
l’emplacement pris dans le jardin de Pétronille Tavé, femme de Martial Bousquet, pour la
construction dudit four et l’établissement d’un chemin d’accès devenu depuis place de
l’Aubarède (1438-1761) ; ŕ « La maison de Mr Fraysse, chanoine et éleu en l’élection »,
acquise par l’abbé Jarrige, grand-chantre et oncle du précédent, de M. Jean-Baptiste
Vaurilhon, seigneur de Lachaud, le 20 juin 1722, pour le prix de 7000 ll. et moyennant 350 ll.
de lods et ventes payés à l’hôpital : rente d’un setier de froment (1315-1738) ; ŕ « La
maison, cour et jardin de demoiselle Léonarde Jarrige, femme du sr Guitard, bourgeois » : un
setier de froment (1381-1758) ; ŕ « La maison basse ou neuve, la cour et jardin du sr
Pineaud, marchand chapelier » : un setier de froment (1381-1747) ; ŕ « Observations sur le
tènement de Laubarède. Il est ainsi appelle parcequ’il étoit planté d’aubiès où les moines
alloient prendre la récréation après le repas, et renferme depuis le Palais qui étoit leur réfectoir
jusqu’au coin de l’ancienne église des R. P. Jésuittes. Ce tènement étoit divisé en deux
parties. » La première « regarde les R. P. Jésuites et renferme leur église, leur petite cour où il
y a un puy, une partie de leur cuisine, les boutiques qui sont sur le Pavé du Collège et tout leur
jardin ; » l’infirmier y percevait une rente foncière de 7 setiers 3 quartes de froment, en
échange de laquelle la ville de Tulle céda à l’hôpital le moulin de la Barrière. La seconde
partie comprend les héritages ci-dessus mentionnés : leur emplacement était occupé jadis en
grande partie par le jardin de Martin Pabot reconnu, en 1381, comme mouvant de l’Infirmerie,
sous la rente de 3 setiers de froment, et par celui de Pétronille Tavé reconnu, en 1436, sous la
rente de 2 setiers. ŕ Du f° 28 au f° 38 : Redevances dues à l’hôpital dans le quartier de la
Barrière, sur divers biens autrefois de la mouvance de la Vicairie N.-D. de l’Hôpital, ou de la
mouvance de l’hôtel-Dieu : 25 s. d’argent et une demie livre de cire « bouillie » sur la maison
et jardin de Mlle Rivière (1479-1759), ŕ sur la maison et jardin de M. Floucaud, procureur,
confrontant par le haut avec la rue de la Barrière et par le bas avec le jeu de paume (16871758), ŕ sur la maison d’Antoine Laval, « bastier », et celle de Dlle Catherine Goutte,
chacune d’elles formant la moitié de l’ancienne maison de Pierre Colomb, notaire (16081740), ŕ sur la maison de Bernard Py, hôte (1598-1756), ŕ sur « la maison et jardin du sr
Floucaud jeune, notaire, gendre du feu sr Eyrolles, procureur, » confrontant avec la rue de la
Barrière, le Pré de l’hôpital, la maison précédente et l’hôtel-Dieu (1594-1756) ; ŕ « L’église
et cimetière de Mrs les Pénitens blancs » : 3 rentes de 8, 18 et 24 ll. aliénées par l’hôpital,
suivant contrat du 14 septembre 1704 (V. B 47, Turenne.) (1590-1701) ; ŕ « La maison et
jardin du sr Pierre Boulle, » marchand et aubergiste, sis prés de l’église des Pénitents : 5 s. de
rente (1747-1758) ; ŕ « La maison de Raymond Lagarde, chapelier, » confrontant avec la rue
de la Barrière, le four de l’hôpital et la précédente maison : 23 ll. (1697-1785) ; ŕ « La
chambre, appellée de Serto, de mademoiselle Danglards, veuve du sr Rominhac ». ŕ Du f° 39
au f° 42 : Redevances perçues sur les immeubles du Pré de l’Hôpital, prés de la Croix de la
Mission, autrefois de la mouvance de l’hôtel-Dieu : sur les maisons de Pierre Blaterie,
coutelier, et Julien Chastang, chapelier, son gendre, de Louise Moussour, veuve, et de
Léonarde Val, veuve de Pierre Blaterie, sur chacune de ces 3 maisons, 20 d. de « rente
fonctière, directe et solidaire », plus, sur chacune des 2 dernières, 3 ll. 10 s. de « rente
fondière, seconde » et solidaire, Marianne Blaterie, femme du sieur Chastang, ayant payé pour
sa maison, le capital de cette dernière rente, soit la somme de 70 ll. (1636-1758) ; ŕ « Mr
Borderie de Lavaur, écuyer, doit de rente fonctière et directe, 1° sur un loupin de place... un
denier, 2° sur l’allée de son jardin, cinq sols, 3° et finallement sur sa maison basse... dix sols »
(1738). ŕ F°s 45 et 46 : La Ville, mouvance de l’Infirmerie : « Il est deu à l’infirmier sur les
chambres et boutiques qui sont attenantes à la grosse Tour, autres fois ditte prisonnière, audevant du clocher de la cathédrale, du coté de la montre de l’horloge, douze sols d’une part,
douze deniers d’autre, quatre deniers d’autre et un sol d’autre de rente fonctière et directe » ;
ŕ « Il est deu à l’infirmier sur les maisons de Roulhiat, attenantes au four de la ville... saufs
la masure de la maison de Calamy... froment, un setier mesure de Tulle, de rente annuelle
fonctière et directe ». ŕ F°s 47 et 48 : Banlieue de la Ville, mouvance de l’Infirmerie :
Arrentement par le Chapitre de Tulle, en faveur de l’infirmier, d’un pré sis au Bois-Menger,
sous la rente de 12 s. (13 novembre 1451) ; ŕ Moulins et possessions de Lagarde : 6 s. de
rente (1521-1729) ; ŕ Moulins et possessions du Sac : 2 s. 6 d. ; autre moulin, appelé « de las
Costas Peyra-moula, alias del Sac » : 5 s. 3 d. ; le premier possédé par la Dlle de Loradour et
le second par les religieuses de la Visitation (1547-1727). ŕ F° 49 v° : « Le moulin de Comte
à faire le tan et moudre couteaux », sis au faubourg de la Barussie : rente de 10 s. (15481734). ŕ F°s 50 et 51 : Le barry del Prat, mouvance de l’Infirmerie : « Il est deu à l’hôpital
sur le moulin de Coupart, qui appartient à présent aux Dames religieuses de la Visitation, scis
au Trech, près le pont de pierre... vingt setiers seigle, petite mesure de Tulle » (1401-1702) ;
ŕ « Le barry ou quartier del Prat et (sic) le quartier sis depuis les ponts de pierre et de bois du
Trech, sur lesquels passe la proccession le jour de la fête-Dieu. » Reconnaissances de
« l’affachoir ou maison » de Jacques Pabot sous la rente de 6 d. et autant de mutation ; « d’un
affachoir siée soulard » par Jacques Grégoire, tailleur, sans spécificalion de rente ; « d’un
affachadour » par Julien Chavaille, tailleur ; « du moulin tanarel, appelle de Tanier, sous la
rente de quatre livres... On a lieu de croire que ce moulin tanarel est le moulin de Comte
reconnu sous la rente seulement de dix sols » (1441-1737). ŕ F°s 52 et 53 : Le barry ou
territoire de la Rue, mouvance de l’Infirmerie : Reconnaissance par Pierre Faugeyron, d’un
petit enclos situé « sur le pré Rouland, proche la maison appellée la Rue, confrontant avec
l’enclos de Jean Chambre, boucher de Tulle, la porte Roulland entre deux, » sous la rente d’un
setier de fèves et 3 s. d’argent (1382) ; ŕ par Jacques la Chassaigne, d’un jardin confrontant
avec le chemin qui va de Tulle à la Charpenède : 3 émines de froment et 4 d. (1441) ; ŕ par
Pierre Dupuy, d’une vigne : 1 setier froment (1443-1496) ; ŕ par Géraud Faugeyron, alias
Petit-Bo, barbier, d’un jardin confrontant avec le chemin allant de la Rue au Bois-Menger : 3
s. (1443) ; ŕ par Bernard et Jean Chambo, frères, d’un jardin, ou « lèze », confrontant avec le
même chemin : 5 d. (1459) ; ŕ par François Lachèze (Terrier de l’Infirmerie, f° 53 v°.) (V.
plus haut B. 91.) ; ŕ par Catherine, sine Cato de Leyniac, femme de Léonard Chèze, boucher,
d’un jardin : 18 d. (1507). ŕ F°s 54 et 55 : « Le ténement d’el Cheyrou, ou le ClosCheyrou », mouvance de l’Infirmerie. « Ce mot de Closcheyrou est une corruption de celuy
de la Croix-Cheyrou, qui est scituée en allant de la porte du Lyon d’or, derrière Ste-Ursule, à
la Bachélerie » : Vente par Pierre Delpeuch à Séguy Lavergne, de 5 quartes de froment de
rente sur un jardin, dont l’infirmier était seigneur foncier (22 décembre 1435) ; ŕ
Reconnaissance par Pierre La Salvanie, prêtre, et ses frères, Jacques et Léger, d’un jardin
confrontant « avec le bois autres fois d’Abesse, à présant appelle de Brivezac », comme tenu
en fief de l’infirmier « sous la rente d’un denier à chaque changement de seigneur » (23 avril
1442) ; ŕ Reconnaissance par Jean de Dumo (T. de l’Inf. r° 50) ; ŕ Reconnaissances faites à
titre féodal et sans spécification de rente : par Agnès Roche, alias de Naudy, veuve de Pierre
Vialadard, pour un jardin (1443) ; ŕ par Jean Lagogarie, tailleur, pour un jardin confrontant
avec le bois de Jean de Roche, tailleur (1443) ; ŕ par Pierre Roche, prêtre de Tulle, curé de
Laguenne, et Raymond, son frère, 1° pour un jardin sis au Lyon d’or près le couvent de SteUrsule, 2° pour un pré, terre et « côte » confrontant avec le chemin allant « de la Croix de
Chambol au territoire del Peschier » et d’autre part avec la rivière de la Corréze ; « il paroit
que c’est la terre, côte et pré du sr Pastrie » (1449) ; ŕ par Pierre Lallé, alias Brivezac, pour
un jardin ou « lèze » (1460) ; ŕ par Coriner, pour un jardin appelé del Cheyrou, sur le chemin
de Tulle à la Bachèlerie (1573). ŕ F°s 56 et 57 : La Barrière, mouvance de l’Infirmerie :
Reconnaissances faites en faveur de l’infirmier, par Elie de Boussac, pour un jardin et
« soltitium » sis près de la Vergnière, le long du chemin allant de Tulle au pont de la Barrière,
sous la rente de 15 d. ; pour un autre jardin voisin du premier, sous la rente d’un setier de
froment, 6 d. et une poule ; pour un 3eme contigu au second, sous la rente d’une « tourtade » de
fèves due au cellérier et de 3 d. à l’infirmier (12 septembre 1429) ; ŕ par Jean de Brossa,
marchand, pour un jardin et une maison, sis entre le chemin du pont de la Barrière et la
Corrèze, tenus en fief sous la redevance d’un d. à chaque mutation de seigneur (15 octobre
1443) ; ŕ « La Vergnière ou lieu planté de bouleaux, ou vernis en langue vulgaire, étoit
scituée au bas du pré de l’hôpital près la rivière » ; ŕ Arrêt du parlement de Bordeaux
attribuant à l’infirmier une rente d’un setier de froment et 3 d. d’argent sur la maison et le
jardin de Martin Galand, hôte, sis au bas de la Barrière (27 février 1596) ; ŕ Reconnaissance
pour un jardin appelé del Chambon ; ŕ « Projet de contrat de prélation d’un jardin, appellé de
Donnedonneau, dans le faubourg de la Barrière, de la mouvance de l’infirmier..., confronte
par le bas avec le chemin allant de la ruette appellée de Salesse pour décendre au fauxbourg
de Sendon et monte à la tour appellée de (espace blanc), et par le haut avec les jardins de Me
François Lagarde, curé de Laguenne... » ; ŕ Reconnaissance d’une maison sise « au territoire
appellé Chastel de Cul de poule, au barry de la Barrière..., près la porte Mapeaix (sic) », sous
la rente de 10 d. (19 mars 1528 n. s.). ŕ F° 57 : La Barrière, mouvance de la vicairie N. D. de
l’Hôpital : Investiture « d’une maison, boutique, eyrial et jardins... confrontant avec l’établerie
de l’hôpital, avec la rue qu’on va de la porte des Mazeaux à l’Observance des Cordeliers... »,
sous la rente de 6 s. (28 janvier 1551 n. s.) ; ŕ Donation faite par Antoine Laval, marchand, à
Pierre son fils, d’une « partie de maison, cabinet, boutique, jardin, etc. », portant
reconnaissance d’une rente de 8 s. en faveur du vicaire de l’hôtel-Dieu (30 novembre 1559) ;
ŕ Vente d’une place à bâtir dans le pré de l’hôpital faite par l’hôtel-Dieu en faveur de Jean
Lacombe, marchand, moyennant 100 ll. et 5 s. de rente foncière (7 novembre 1636) ; ŕ
Contrat passé entre les syndics de l’hôtel-Dieu et Jean Chabannes, marchand, par lequel ils lui
baillent une place à bâtir près de leur cimetière sous la rente de 5 s. (1637). ŕ Du f° 58 au f°
63 : Le barry d’Alverge, mouvance de l’Infirmerie : Reconnaissances à titre féodal, par
Bertrand Delmas, pour un jardin confrontant avec le chemin allant vers le lieu de la Roche (24
juin 1450) ; ŕ par « Jean de Podio ou du Puy-Amelos », tailleur de pierre, pour un jardin et
« solot » confrontant avec le chemin qui va de Tulle « au pont Delgo à la Corba » (29 janvier
1465 n. s.) ; ŕ par Martial del Trech, pour la moitié d’un « soulas » sis sur la même route,
sous la rente d’une quarte de froment chaque année et d’une poule tous les 2 ans (22 février
1465 n. s.) ; ŕ par Pierre Bagatraud, curé de Tulle, pour un jardin confrontant « avec le
chemin public qu’on va du barry d’Alverge au vilage de la Fage, en passant par la
Crauchieyra » (31 août 1469) ; ŕ Echange d’héritages (T. de l’Inf. f° 60 v°) ŕ Investiture en
faveur de Jean de Trapas (ibid. f° 61 v°) ; ŕ Investiture en faveur d’Etienne Celaur, de la
moitié d’un jardin sis près de la chapelle du quartier d’Alverge (11 juin 1494) ; ŕ Investiture
en faveur de Jean Delbos, d’un eyrial et moitié de jardin confrontant par le bas avec le chemin
du pont Chouzinet au village de la Fage et sur le côté avec le pont « Delgo à la Corba » (19
novembre 1494) ; ŕ Reconnaissance par Etienne Delpeuch, alias de Celaur, d’un eyrial sur le
chemin de Tulle à la Fage (6 février 1496 n. s.) ; ŕ Investiture de la moitié du domaine de la
Martinie, en faveur de Martial Sage, argentier, « marchand devant la grande église de StJulien » (V. B. 94.) (28 avril 1500) ; ŕ Reconnaissances à titre féodal : par Pierre Chabrarie,
alias Chavalio, tailleur, de la 6e partie du tènement de la Martinie (19 août 1506) ; ŕ par
Pierre Riou, « balestier », d’une maison et jardin confrontant avec le chemin du pont
Chouzinet à Gimel, sous la rente d’une quarte et demie de froment et trois quarts de poule (24
novembre 1500) ; ŕ par Antoine Pradinas, orfèvre, d’un souterrain sis le long de la même
route (4 janvier 1502 n. s.) ; par Jean de Trapas (T. de l’Inf. f° 62 r°) ; ŕ Investitures en
faveur de : Martin Lagarde (ibid. f° 55 r°) ; ŕ Jean, dit Pinhot del Trech, « d’une station
basse, sive soustre » sur le chemin de Tulle à la Fage (30 juin 1518) ; ŕ Antoine de StSalvadour, marchand, d’un jardin confrontant avec la Corrèze et avec le chemin du pont
Chouzinet au pont de l’Escurol sous la rente de 2 d. (10 novembre 1518) ; ŕ Jean Boucal (T.
de l’Inf. f° 51 r°) ; ŕ Antoine Celaur (ibid. f° 48 r° et 49 r°) ; ŕ Julien Laval, marchand,
d’une maison avec l’eyrial par derrière, rue d’Alverge (28 février 1599) ; ŕ Léger Trech, dit
Biscou, mazelier, d’un eyrial et place de maison, confrontant avec « le boulevard dud. fauxbourg » d’Alverge, sous la rente d’un denier (20 août 1608) ; ŕ « Procès-verbal en forme des
revenus et mouvances de l’Infirmerie, par lequel il est dit indéfiniment que le barry d’Alverge
est de la mouvance de Mr l’Infirmier » (6 novembre 1563) ; ŕ Vente par Etienne Doubeis à
Jean Celaur, avec investiture par l’Infirmier, d’un jardin confrontant avec le grand chemin de
Tulle à Chanac (28 juin 1460) ; ŕ Investitures : en faveur de Jean de Jos, prêtre, de certaines
chambres d’une maison confrontant avec la rue de Tulle à Gimel (25 avril 1582) ; ŕ en
faveur de Géraud Tiot, alias Mira, d’une maison confrontant à la rue allant du pont Chouzinet
vers « la rue el Balie », sous la rente de 20 s. (1er septembre 1513) ; ŕ en faveur de Martin del
Riu, d’une partie de maison et jardin confrontant à la rue d’Alverge, sous la rente de 3 parties
de poule et d’une quarte de froment (14 juin 1523) ; ŕ en faveur d’Antoine Lagarde,
marchand, d’une maison et jardin, sous la rente d’un denier (28 octobre 1676) ; ŕ en faveur
de Puyabilier, puîné fils de Marot, d’une maison sise près la chapelle du faubourg d’Alverge
(12 septembre 1576) ; ŕ en faveur de Gabriel Béronye, de la moitié d’une station de maison
(4 mars 1579) ; ŕ en faveur de Léonard Freyra, d’une maison sise rue d’Alverge (11
septembre 1611) ; ŕ Droit de rétention féodale accordé à François Celaur, marchand
parcheminier, « d’un sellier qui est au-dessous la maison des enfans de feu Me Jean Laporte,
d’un soulier qui est au-dessus lad. maison, basse-cour et jardin », le tout vendu à ce dernier
par Sébastien Rivière (6 avril 1630) ; ŕ Droit de rétention féodale accordé à Martial Duchier,
parcheminier, pour une maison consistant en un cellier, 2 boutiques, basse-cour et jardin,
chambre et galetas, ayant appartenu à François Celaur (9 mars 1641) ; ŕ Investiture en faveur
de Barthélemy Laval, mre tisserand, « d’une chambre et maison en haut, avec son grenier audessus » (2 novembre 1650) ; ŕ Reconnaissance par Jean de Lagarde et Françoise de
Lacombe, sa femme, de 12 s. de rente sèche sur une maison confrontant à la rue publique (1er
juin 1525) ; ŕ Droit de prélation et rétention féodale accordé par Pierre Dumirat, infirmier, à
Annet Jarry, mre sargetier, au sujet « d’une terre, sur un eyrial appartenant à feu Jean Sarluc,
menuisier » (1er avril 1670) ; ŕ Droit de rétention féodale accordé à Jean Laugeol, procureur,
sur une boutique sise rue du pont Chouzinet à la chapelle d’Alverge (27 juillet 1672) ; ŕ
Investiture en faveur de Marguerite Lagarde, « d’un estable, appelle l’establou... confrontant
avec une ruette qui va de Tulle au vilage de la Fage » (12 octobre 1603) ; ŕ Investiture par
les administrateurs en faveur de Jeanne et Marguerite Duhamel, d’un lopin de jardin situé
derrière la chapelle d’Alverge (8 avril 1733) ; ŕ Quittance en faveur de Jean Tronche,
sabotier, d’une somme de 7 ll. reçue « pour les lots de sa maison » (25 juillet 1706) ; ŕ
Acquisition d’un jardin faite, au prix de 200 ll., par Juyé de Labesse, et moyennant 10 ll.
d’argent et une livre de cire, perçues par l’hôpital pour droits de lods et ventes (14 septembre
1728) ; ŕ Vente du bas d’une maison avec basse-cour, faite par Martial Coudere, sargetier,
en faveur de Pierre Maschat, marchand (6 avril 1740) ; ŕ « Observation particulière faite en
1740, par feu Mr Desplasses, prieur de Clédat : soit notoire à la postérité que, depuis la porte
St-Jean ou la maison de d’Hamel, sculpteur, exclusivement, jusques au tènement de la
Bachèlerie, cy-devant de la Chapoulie, qui est au-dessus de la Chapelle et de la maison de
Trech, dit Bisquou, et autres, toutes les maisons et jardins du côté des murailles de la ville,
sont de la mouvance et fondalité de l’hôpital qui est à la place de Mr l’Infirmier, y comprenant
la maison dud. Trech et autres et tous lesd. jardins jusques au murs de la ville toujours du
même côté ». ŕ F° 64 et 65 : Paroisse de Ste-Fortunade, mouvance de l’Infirmerie : il est dû
à l’infirmier dans ladite paroisse, la dîme et certains proférents, depuis convertis en dîme par
l’hôpital ; ŕ Reconnaissances d’une maison appelée « la chambre Nova del Bel » sous la
rente de 4 d. et 2 d. d’acapte ; ŕ d’une autre maison, « ditte Orsial ou de Martial » ; ŕ d’un
bois, « appelé la Chata », par Géraud de Chabrignac sous le cens d’un setier de seigle (22 mai
1445) ; ŕ Reconnaissance par Etienne Chabrol, d’un jardin ou pièce de terre, confrontant au
chemin de Ste-Fortunade à Naves, sous la rente d’une émine de froment (1343) ; ŕ Bail
emphytéotique d’un jardin situé au territoire de Clairfage, près du chemin de Ste-Fortunade à
Vaur, en faveur de Jean Delpayré, sous la rente d’une émine de froment, plus trois livres de
cire, pour le droit d’investiture (1458) ; ŕ Reconnaissance d’un jardin appelé « l’hort de
l’Allé », sis au village de Coutejol, sous la rente de 4 d. (10 mars 1442 n. s.) ; ŕ Bail
emphitéotique en faveur de Cristophe Quillot (T. de l’Inf. f° 56 r°) ; ŕ Reconnaissance d’un
jardin, etc. (ibid. f° 59 r°) ; ŕ « Il paraît aussi que l’infirmier avoit un pré au ténement du
Pontoil, qu’il affermoit douze quinteaux de foin et un de paille quérable » ; ŕ Rentes de
Sourie et de la Borde de Noual vendues à l’hôpital par M. Melon du Pezaret, puis « retirées
par Me de Ste-Fortunade, en 1720, quoyque le pacte de rachat fust expiré ». ŕ F° 67 : Le
Chiex, près de Tulle, mouvance de l’Infirmerie : Reconnaissance d’une poule de rente, par
Pierre del Chier, alias Penyt, sur le village du Chiez, « confrontant le dit vilage avec le mans
du Chambon, le mans de Laval, le mans del (espace blanc), un chemin public entre deux et
cum aqua de Montana, et avec la borie de Breygea » (20 mars 1455 n. s.) ; ŕ Reconnaissance
par Etienne del Chier, etc.(T.de l’Inf. f° 63 r°). ŕ F° 68 : Moulin de Feix, mouvance de
l’hôtel-Dieu : Transaction entre les syndics des pauvres et François Chassaigne, du lieu de
Coudert, en vertu de laquelle ce dernier s’engage é payer 20 s. de rente annuelle, « pour
acheter du bois aux pauvres, pour bruler le jour de St-André », la dite rente assise sur le
moulin et boriage de Feix, paroisse de St-Julien (17 mai 1576). ŕ F° 69 : Paroisse de
Lagarde, mouvance de l’Infirmerie : Rente dé 3 setiers émine de froment sur le village de
Daumard (1448). ŕ F° 70 : Paroisse de Laguenne, mouvance de l’Infirmerie : Rente de 3
setiers émine de froment perçue sur le tènement de Peuchamège, par l’infirmier, « comme
prévost de Chansac, led. provété (sic) uni à l’Infirmerie » (1452). ŕ F° 71 : Paroisse de
Gimel, mouvance de l’Infirmerie : Bail emphitéotique d’un bois situé au territoire du Touquet,
consenti par Martin Soulane, infirmier, en faveur d’Antoine Aleyrat, alias Rigole, sous la
rente d’un sol (8 avril 1411). ŕ F° 72 : Paroisse de Chanac, Infirmerie : Rente considérable
sur le village de Vedrenne, (V. В. 95.) « céddée par Mgr L’évêque de Tulle en échange de la
maison de l’infirmier qui étoit dans le jardin de l’évêché, et d’un setier froment que l’infirmier
avoit sur le four de la Place appartenant au seigneur évêque ». ŕ F° 73 : Paroisse de Naves,
Infirmerie : « Il est deu à l’infirmier en justice sur le vilage du Tramond et fagion de la
Fagogie, paroisse de Naves, quatre setiers froment, douze setiers avoine, mesure de Tulle, et
une poule » (1518). ŕ F°s 75 et 76 : Paroisse de St-Pardoux-de-Gimel, hôpital : Transaction
passée entre les directeurs de l’hôpital et François Charain, sieur Delmas, par laquelle ce
dernier délaisse au dit hôpital, pour la somme de 2455 ll. 6 d. qu’il lui devait, toutes les rentes,
droits et devoirs seigneuriaux, par lui acquis au prix de 2000 ll., sur les ténements du Mas et
de la Palieyre, de François Mathurin de Lentilhac, vicomte de Sédière et baron de Gimel,
suivant contrat du 18 novembre 1698(1er août 1747) ; ŕ Pièces concernant ces rentes (15861758). ŕ F° 128 : Dîmes de Ste-Fortunade, hôpital : Transaction entre les administrateurs de
l’hôpital et les PP. Jésuites, en vertu de laquelle ces derniers s’obligent à payer la dîme de tous
les fruits de leur domaine de Boussignac (10 mai 1734). ŕ F°s 130 et 131 : Table.
B97. (Registre). ŕ In-4°, 35 feuillets, papier.
XVIIIe siècle ŕ Revenus fonciers. ŕ « Liève des rentes dues à l’hôpital dans la ville de
Tulle ». ŕ « Redevances et aumônes ». ŕ Ce registe complète sur certains points les
registres cotés B 96 et B 47 et reproduit leur foliotation.
B98. (Registre). ŕ In-f°, 40 feuillets, papier.
XVIIIe siècle ŕ Créances et Revenus . ŕ « État des affaires actives et passives de l’hospital
de Tulle, commencé le 5 juin 1736. » La plupart de ces affaires ayant déjà figuré dans
l’analyse du registre B 47, nous ne les reproduirons pas ici. ŕ F° 2 v° : Laroche-Canillac,
« testament de Jeanne Bétaille qui lègue 30 ll. à l’hospital, du 11 mars 1728 ». ŕ F° 4 :
« Ecrit privé de Mr Sage, curé de St-Cirgue, du 2 mars 1725, portant reconnaissance en faveur
de l’hospital de 8 caries seigle, mesure de Lapleau, pour la.cène, lad. aumône applicable à
l’hospital, suivant les déclarations du roy ; » en marge, figure la note suivante : « cette cène
n’est plus appliccable à l’hôpital, depuis que le roy ne charge plus les hôpitaux des pauvres
étrangers et qu’il ne leur donne plus les 3 deniers pour livre sur les tailles de l’élection ». ŕ
F° 5 : « Une procédure contre Pierre Verdier, comme principal et solidaire tenancier du
village et tènement de Tousat, paroisse de Gimel... Les rentes de ce village avoient été cédées
à l’hospital par mre Desplasses, conseiller au présidial de Tulle ». ŕ F°6 : « Transaction entre
Anne Peyrat, aveugle demeurant à l’hôpital, et Guillaume Tallitie, du village de Facherivière,
psse St-Pierre de Tulle, portant 7 ll. de revenu et de capital 170 ll., en datte du 22 novembre
1725 » ; ŕ « Copie en forme d’une transaction passée entre l’hospital et Antoine Bussières,
dit Rambeau, des Hors paroisse de Naves, portant 240 ll. dus à l’hospital par led.
Rambeaud ». ŕ F° 9 : « Mémoires de l’hospital contre le séminaire, pour raison des
manquemens que Mrs du séminaire peuvent faire à l’égard des places gratuites » ; ŕ
« Convention faite entre Pierre Régis, me cellier, et Françoise Bellet, sa femme, d’une part, et
Catherine Bellet, fille orpheline, que l’hospital met en métier, en datte du 12 décembre
1732 ». ŕ F° 12 : « Testament de Mr Dubal, curé de St-Pierre, par lequel il lègue à l’hôpital
une rente constituée de la somme de 55 ll. sous le capital de 2000 ll., sur le s r François
Charein, sr Delmas, et sur Jean Charein, son fils, bourgeois et marchand, led. testament est en
datte du 28 septembre 1732 ». ŕ F° 15 v° : « Billet de Larue, de Cadix en Espagne, pour 117
ll. 5 s., du 5 mars 1739 ». ŕ F° 16 : « Léonard Lescure, dit lou Miat, de la Barrière de Tulle, a
donné 20 ll. à l’hôpital par son testament du mois de juin 1739 » ; ŕ « Madelle de Galand a
mis en nos mains, pour nous en faire payer, un obligé d’environ 900 ll., contre feu la Lagarde,
morte à l’hôpital ». ŕ F°s 22 et ss. : « Etat des rentes fonctières et directes ou fondières, deues
à l’hospital, dans la ville, fauxbourgs et banlieue de Tulle, ou lieux circonvoisins. » Ces rentes
ont déjà figuré, plus haut dans le registre B 96, exception faite pour la suivante : « Dans la
Barrière, Madelle Danglard, veuve de Mr Romignac, doit pour arranthement d’une chambre
appellée de Serto, 3 ll. 5 s. par an ; elle est contigue à sa maison ; le contrat d’arranthement est
du 11 juillet 1692 ».
B99. (Registre). ŕ In-f°, feuillets 17 à 65, incomplet, papier.
XVIIIe siècle ŕ Charges et Revenus fonciers. ŕ F° 17 : « Rentes dues à Monseigneur le
prince de Soubize, sur le domaine de la Sanguinière » : froment, un setier ; seigle, un setier :
avoine, 6 ras ; poule, une ; argent, 2 s. 6d. ; guet, 5 s. ŕ F° 18 : « Rente due à M. le Prieur de
Montier-Ventadour », sur le même domaine et sur le ténement de la Rugie (V. B. 58.). ŕ F°s
20 et 21 : Domaine de Vilièras, paroisse de St-Mexant : bail à métairie du domaine, contrats
de ferme et comptes avec les fermiers (1756-1790). ŕ F° 23 : Ferme du ténement appelé aux
Pradeaux et d’un lopin de bois appelé de la Nouzenas, situés dans les appartenances, du
village de Villieras, paroisse de St-Germain-les-Vergnes, pour 7 ans, moyennant 11 ll. (1756).
ŕ F° 27 : « Rente due à la baronnye de Favars », sur le ténement des Vergnes, contenant en
bois, prés et terres 22 sétérées 2 coupes et un quart : froment, une coupe ; seigle, 4 quartons ;
avoine, un quarton trois coupes et trois quarts (1755). ŕ F° 28 : « Rente due aux Révérends
pères de Glandiers », sur le ténement du Rebours, contenant 4 sétérées 9 coupes : 4 coupes de
seigle, autant d’avoine et 1 s. 8 d. d’argent (1754). ŕ F°s 30 et 31 : Four de la Barrière :
fermes en faveur de Jean Rigaudie, me tailleur d’habits et Pierre Chadebech, « faiseur de
chandelle, » pour 9 années, à raison de 556 ll. par an ; en faveur de Guillaume Chastang,
chapelier, sous la caution de Jean Béronye, l’aîné, marchand papetier au moulin de la
Chapelle ; d’Anne Seigne, veuve ; de Charles Bassaler, me maçon ; à chacun d’eux, pour 9
années, moyennant 500 ll. (1748-1782). ŕ F° 34 : Fermes du moulin de la Barrière à raison
de 48 ou de 44 setiers de seigle par an et la mouture des grains qui se consomment à l’hôpital
(1755-1770). ŕ F° 38 : « La vigne appellée de Corrèze, terres, pacages et bois faisant partie
des préclotures dud. hôpital » (V. B. 64.) ; note sans indication de date, portant que cette
vigne a été vendue à Giroud Dieuayde, pour la somme de 2024 ll. ŕ F°s 40 à 51 : Fermes des
dîmes de Ste-Fortunade et perception des fermages (1731-1790). ŕ F° 50 : Vente faite à
l’hôpital par le sr Léger Lestang de Lacombe, de 10 sétérées d’un bois appelé del Noullié, sis
au village de Besse, paroisse d’Espagnac, en paiement d’une somme de 557 ll. 5 s. qu’il
devait à l’hôpital, à la charge pour ce dernier d’acquitter la rente due à M. de St-Avid,
seigneur foncier : 4 coupes de seigle et un ras, 4 coupes d’avoine (27 juin 1742). ŕ F° 54 :
Ferme d’un pré et bois situés dans la paroisse d’Orlhac-de-Bar, en faveur de Jean Belgiraud,
pour 9 années, à raison de 13 ll. par an (8 septembre 1747). ŕ F° 56 : Cession d’un pré situé
au village de Charlus, paroisse St-Martial-de-Gimel, faite à l’hôpital par Marguerite Charlus,
veuve d’Aymard Pimond, en paiement d’une dette se montant à 755 ll., et avec faculté de
rachat pendant 9 années (22 décembre 1740) ; ŕ Affermes du susdit pré, moyennant 36 et 39
ll. (1756-1757). ŕ F° 58 : Donation faite à l’hôpital, par Peyronne Mazet, de 3 lopins de bois
de châtaigniers, sis aux appartenances des villages de la Tour-del-Bos et de Puy-la-Place,
contenant environ une sétérée chacun (29 février 1740) ; ŕ Fermes de ces bois à raison de 9
ll. par an (1741-1781). ŕ F° 60 : Donation faite à l’hôpital par M. Desbans, médecin, d’un
bois, sis au village de Nouaillac (10 janvier 1728). ŕ F° 62 : Fermes des dîmes de la paroisse
de Laguenne (1753-1788). ŕ F° 65 : Fermes de la garenne située sous la Chapelle des
malades, moyennant 5 ll. par an (1757-1770).
B100. (Liasse). ŕ 29 pièces, papier.
1648-1785 ŕ Charges et dettes. ŕ Quittance de la rente due au grand-prévôt par l’hôtelDieu, sur le village de Condaillac, pour les années 1636 à 1642 (15 juillet 1648). ŕ Rente de
50 ll. constituée en faveur du monastère de Ste-Ursule de Tulle, par Jean Desplasses, sieur du
Chassaing, conseiller au présidial de Tulle, à cause d’un prêt de 1030 ll. à lui fait par lesdites
religieuses (11 juin 1735). ŕ Autre rente de 50 ll. constituée de même par Jean-Martin de
Laselve, procureur du roi de la maréchaussée de Tulle (28 septembre 1739). ŕ Autre de 100
ll., par le même, pour un prêt de 2000 ll. (27 juin 1749). ŕ Aumône dotale de 2500 ll. et
pension viagère de 60 ll. constituées par Jean-Martin de Laselve, seigneur de Bity, conseiller
secrétaire du roi, en faveur de sa fille Marie-Catherine, religieuse novice au monastère de SteUrsule (29 septembre 1752). ŕ Délibération du bureau de l’hôpital général de Tulle portant
résolulion d’un emprunt de 1000 ll., attendu « qu’il manque aud. hôpital plusieurs provisions
et qu’il n’y a pas un sol pour les faire » (30 décembre 1747). ŕ Rente de 50 ll. constituée par
le trésorier de l’hôpital en faveur des dames religieuses de Ste-Ursule, an raison de l’emprunt
de 1000 ll. ci-dessus projeté (2 janvier 1748). ŕ Autre de 150 ll. constituée en faveur des
mêmes par J.-B. Lacombe, trésorier, pour 3000 ll. également empruntées (25 avril 1770). ŕ
Signification faite, à la requête des religieuses de Ste-Ursule, à mre Floucaud, greffier en chef
au présidial de Tulle et trésorier de l’hôpital, d’avoir à leur payer, dans les 3 jours, la somme
de 750 ll., pour arrérages pendant 5 ans de la rente constituée en leur faveur au capital de
3000 ll. (25 avril 1785). ŕ Note portant qu’en février 1786, l’hôpital devait encore 350 ll.
d’arrérages. ŕ Rente de 300 ll., au capital de 6000 ll., constituée par les administrateurs de
l’hôpital de Tulle en faveur des dames religieuses de Ste-Ursule d’Argentat (1er janvier 1775).
ŕ Rentes constituées par l’hôpital en faveur des dames religieuses de la Visitation Ste-Marie
de Tulle : de 50 ll., pour un prêt s’élevant à la somme de 1000 ll. (28 avril 1750) ; ŕ de 49 ll.,
pour un prêt de 800 ll. (25 avril 1751) ; ŕ de 45 ll. 10 s., pour 910 ll. (14 novembre 1751) ;
ŕ de 300 ll., pour 6000 ll. (1er décembre 1770). ŕ Délibération du bureau de l’hôpital
général, portent que le sieur Bouzonie, trésorier, se servira des 800 ll. payables dans un an et
des 2000 ll. payables dans 6 mois, qu’il a été autorisé à emprunter en son nom, sur billets,
pour payer au sieur Pauphile, ancien trésorier, le montant de ses avances, soit 861 ll. 17 s., et
aux dames de la Visitation ainsi qu’aux Ursulines, une partie des arrérages de rentes qui leur
sont dus (24 octobre 1756). ŕ Rentes constituées par l’hôpital « en faveur de la communauté
de Mrs les curés et prêtres de l’église et parroisse St-Juillien » de Tulle : de 40 ll., pour un prêt
de 800 ll. (22 mars 1773) ; ŕ de 66 ll. 14 s., pour 1334 ll. (12 février 1778) ; ŕ de 45 ll.,
pour 900 ll. (19 septembre 1779). ŕ Rente de 60 ll. constituée par l’hôpital, en faveur
d’Antoine Courteaud, prieur et curé de St-Georges-Lusseray, au diocèse de Poitiers, pour une
somme de 1200 ll. à lui empruntée par l’entremise de J.-B. Laporte, chanoine de Tulle et
prieur de Belpeuch (4 juillet 1663). ŕ Rente viagère de 120 ll., au capital de 1200 ll., créée
par l’hôpital en faveur de Jeun Goudeau, dit Beaugé, maitre-d’hôtel de l’évêque de Tulle (18
février 1746). ŕ Autre de 130 ll., au capital de 1300 ll., en faveur du même (20 mars 1747).
ŕ Mémoire de ce qui est dû par l’hôpital au sieur Goudeau, a la date du 31 décembre 1748,
soit 263 ll., pour arrérages des deux rentes viagères susdites et d’une 3me de 50 ll., au capital
de 500 ll., créée le 29 janvier 1745. ŕ Délibération du bureau de l’hôpital portant qu’il y a
lieu d’accepter la proposition faite par un ecclésiastique âgé d’environ 50 ans, de donner aux
pauvres une somme de 3000 ll., à charge par eux de lui constituer une rente viagère de 250 ll.
(12 juin 1768). ŕ Acte de création de la rente susdite en faveur de l’abbé Chazal, de
Maussac, curé de St-Fréjoux-le-Majeur (14 juin 1768). ŕ Rente viagère de 250 ll. créée par
l’hôpital en faveur de Mlle Teyssier de Leyrat, âgée d’environ 60 ans, en retour d’une somme
de 5000 ll. que cette dernière, « touchée de l’état triste où se trouve actuellement l’hôpital
général de cette ville, hors d’état de nourrir le grand nombre de pauvres qui y sont et qui se
multiplient tous les jours, à cause de la disette et cherté des grains, » a remise entre les mains
des administrateurs, à condition que « lesd. cinq mille livres ne pourront être employées qu’en
provisions nécessaires pour la nourriture et entretien des pauvres, comme grains, bois, linge et
autres de cette espèce » (16 juillet 1770).
B101. (Registre). ŕ In-f°, 44 feuillets, papier.
XVIIIe siècle ŕ Charges et dettes. ŕ « Livre contenant toutes les charges que l’hôpital
général de Tulle doit à différents particuliers et communautés, pour rentes foncières,
redevences, rentes constituées, rentes viagères, honoraires de l’aumônier, appointemens de
l’homme d’affaire, pension des sœurs, gages des domestiques ». ŕ F° 3 v° : Rente de 50 ll.
constituée en faveur du sieur Goudeau, dit Beaugé, au capital de 1000 ll., somme à lui
empruntée par l’hôpital, suivant une délibération du bureau, dans laquelle Jean Bouzonie,
trésorier, déclarait avoir avancé, de son argent propre, la somme de 3000 ll. et au-delà, et être
nécessaire d’emprunter au moins 2000 ll., afin d’acheter du blé et des légumes pour la
subsistance des pauvres (14 février 1760). ŕ F° 4 : Rente viagère dé 200 ll., au principal de
2000 ll., en faveur de François Cu, cuisinier de M. d’Autichamp, évêque de Tulle (29 mai
1752). ŕ F°s 5 et 6 : Rentes en faveur des religieuses de la Visitation et de Ste-Ursule (17501770). ŕ F° 7 : Pension viagère de 60 ll. pour 1000 ll., au nom de M. Meynard, supérieur du
séminaire, agissant pour une personne voulant rester inconnue (17 juin 1760). ŕ F° 9 : Ferme
de la vicairie de la Madeleine (V. B. 90.). ŕ F°11 : Pension des 4 sœurs de l’hôpital dont la
sœur Pétronille est supérieure : 200 ll. à raison de 50 ll. chacune (1755-1761). ŕ F° 13 : « Mr
l’abbé Leymarie, prêtre, est entré à l’hôpital, le 1er septembre mil sept cent cinquante-cinq, en
qualité d’aumônier, et ses honoraires ont été réglés par Monseigneur d’Autichamp, évêque, à
la somme de deux cent livres annuellement... Mr l’abbé Charlanes est entré à l’hôpital, le 22
octobre 1760 ». ŕ F° 15 : « Mr Eyrolles, bourgeois, est entré à l’hôpital... en qualité
d’homme d’affaire, et ses appointemens sont de deux cent livres par an » (1755-1758). ŕ F°
17 : Jean Tournarian de la paroisse de Ségur, au service de l’hôpital en qualité de valet, reçoit
33 ll. de gages, puis 39 ll., y compris 3 ll. pour une paire de souliers (1756-1770). ŕ F° 19 :
Baptiste Chaveroche.de la paroisse de Laguenne, Jean Brivezac, de St-Mexant, Pierre
Blondel, de St-Germain-les-Vergnes, Jean Bordas, de St-Clément, Antoine Bossoutre, de
Naves, tous successivement, valets de l’hôpital à raison de 33 ll. de gages, y compris 3 ll. pour
une paire de souliers (1756-1760). ŕ F° 21 : Par délibération du bureau du 11 juin 1753,
l’hôpital prend à sa charge 5 des 6 enfants mineurs de Jacques Rollet, sergent royal, décédé en
mars, moyennant la jouissance des intérêts d’une somme de 392 ll. 2 s. 9 d., dont le capital
devra être restitué aux enfants à leur majorité (1753-1769). ŕ F° 22 : Legs d’une somme de
440 ll. fait par le sieur Sanguinière, à l’hôpital et aux Carmes de Tulle, à charge par eux de
servir une rente de 22 ll. à la communauté des prêtres de St-Hilaire-Foyssac, pour fondation
d’obit (1701-1770). ŕ F° 24 : « Fondation de trois missions dans les paroisses d’Auriac et
Gouttes », la 1re à Auriac dans un an, la 2e à Gouttes 6 ans après et la 3e de nouveau à Auriac
après 6 aulres années, moyennant la somme de 1000 ll. léguée à l’hôpital par le sieur Duroux,
ancien curé de St-Julien-le-Pèlerin (30 juillet 1753). ŕ F° 25 : « Fondation d’une mission,
tous les 10 ans, à Corrèze, » par l’abbé Rivière, prieur et curé de Corrèze, moyennant un legs
de 1000 ll. fait par lui au séminaire de Tulle, puis cédé à l’hôpital (7 décembre 1722). ŕ F°
28 : Antoine Vergne, « horlogeur », se charge de réparer et entretenir l’horloge de l’hôpital,
pendant 10 ans, moyennant 2 setiers de seigle pour la première année, et un setier émine pour
chacune des 9 autres (14 février 1751). ŕ F° 30 : « Pierre Fouillade, recouvreur, s’est obligé
d’entretenir les couvertures des bâtimens dud. hôpital, du moulin et du four de la Barrière en
dépendants, pour la somme de huit livres annuellement » (27 janvier 1754). ŕ F° 32 : « Il a
été convenu avec Guillaume Val, mareschal, qu’il entretiendroit en fer et relevé, le cheval de
l’hôpital, moyennant six livres... par an » (1756). ŕ F° 37 : Convention acceptée par les
directeurs de l’hôpital relativement à un legs de 1000 ll. fait par Léger-Ignace Desplasses,
prieur de Clédat, « payable en dix ans, à raison de 100 ll. par an, à condition qu’après les 10
ans, led. hôpital recevroit, sous la nomination du sr curé d’Albussac, un pauvre de lad.
paroisse à perpétuité » ; en vertu de laquelle ils s’engagent à recevoir dès à présent et à garder
dans l’hôpital un pauvre de cette paroisse, pendant 20 années seulement, bien qu’il n’y ait
encore que 3 termes de 100 ll. échus (24 avril 1740). ŕ F° 38 : « Délibération... portant que,
tous les mois, on donnera un setier de bled seigle à la nommée Jeanne, fille qui est en
démence dans la rue de la Barrière, au désir de feu de M. de la Geneste, en considération du
don considérable qu’il a fait à l’hôpital, confirmant au surplus la délibération cy-devant faite
qu’on ne donnera aucun secours hors de l’hôpital » (14 novembre 1745). ŕ F°s 40 et 41 :
Rente de 75 ll., au capital de 1500 ll., constituée par M. de la Fagerdie, seigneur de Laval, en
faveur des directeurs de l’hôpital, « à la charge et condition qu’ils seront tenus de délivrer
annuellement la somme de 50 ll. ès mains des Dames de la Charité, pour estre employée au
soulagement aux pauvres honteux et malades de Tulle... et les 25 ll. restans de la rente sera
employé pour contribuer à la nourriture des filles qui se trouveront dans le refuse » (7 janvier
1690) ; ŕ Fondations de prières, litanies et de profundis, de messes et de services religieux,
pour Marguerite Galmot et Pierre Dumirat, curé de Chanac ; pour Martial de Lagarde,
aumônier du roi ; l’abbé Cuiville, qui avait fait un legs de 1000 ll. ; Etienne Rivière, prieur de
Corrèze ; Jean-Martial de Jaucen, sieur de Crosne, et sa femme Marguerite de Lalive ; Jean
Dubal, curé de St-Pierre ; Joseph Brival, avocat du roi au présidial de Tulle ; Gérald Ladoire,
prêtre (1686-1756). ŕ F°s 43 et 44 : Délibérations du bureau de l’hôpital, portant : « qu’à
l’avenir, il ne sera point payé la nourriture des enfans qui seront mis en nourrice, que de ceux
seulement dont les mères seront actuellement à l’hôpital, ou qui y seront décédées, ou lorsque
la mère étant accouchée de deux enfans, elle en nourrira un elle-même... ou de ceux qui
n’auront ny père ny mère » (31 octobre 1728) ; ŕ « qu’à l’avenir, on ne recevra plus à
l’hôpital de filles de mauvaise vie qui, par leurs fréquentes rechutes, seront devenues un sujet
d’escandales, à moins que depuis leur crimes, elles n’eussent donnés pendant longtems des
preuves certaines d’une meilleure conduite et d’une vie exempte de reproche » (14 juillet
1738) ; ŕ « 1° qu’à commencer du 1er octobre jusqu’au 1er avril suivant, on ne donnera aux
pauvres valides que trois repas par jour ; 2° que les pauvres qui seront dans les infirmeries ne
pourront sortir, sous quel prétexte que ce soit, au-delà des environs dud. hôpital ; 3° que les
valides ne pourront sortir dans le cours de la semaine, sans un billet... ; 4° que, tous les
dimanches, il sera permis à la quatrième partie des pauvres valides de sortir, après avoir
assisté à vêpres » (4 octobre 1739) ; ŕ « qu’on ne recevra point dans l’hôpital aucun pauvre
qui ne sera pas natif de la ville » (3 janvier 1740) ; ŕ . « qu’à l’avenir, on ne fera plus nourrir
aucun enfans qui ne sont pas né dans l’hôpital, ou dont les mères n’y seront point résidentes,
ou y seront mortes » (11 octobre 1744) ; ŕ « Règlement pour que les deux sexes soient
séparés aux promenades » (24 avril 1746) ; ŕ « Nomination de Mrs Soleilhet, pour médecin,
et Rigole, pour chirurgien de l’hôpital » (9 janvier 1749).
B102. (Liasse). ŕ 11 pièces, papier.
1291-1622 ŕ Procédures contre les évêques de Tulle. ŕ Procès des 400 setiers. ŕ Donation
par Pierre de Farges et sa femme Guillaume, fille de feu Robert Juge, à Jacques, aumônier de
l’abbaye de Tulle, de toute la dîme qu’ils possédaient dans les terres « da la Jutzia », prés,
pâturages et bois situés dans la paroisse de Seilhac (8 février 1291 n. s.). ŕ Donation faite au
même, de la part de dîme possédée dans les dites terres, par les deux autres filles de Robert
« da la Jutzia », Pétronille et Adélaïde (25 février 1291 n. s.). ŕ Donation faite à l’aumônier
par Pierre, abbé de Tulle, de la dîme de Seilhac acquise par ce dernier de Géraud Juge ; de 30
setiers de seigle à prendre dans le cellier de Clergoux, acquis des dîmiers de ce lieu ; du
manse de « Chauzer de Crossac » acquis de Pierre « Coqui » ; de 12 setiers de seigle et avoine
acquis de Pierre « de Lhure » sur le manse « de Juga » ; de 7 setiers de seigle, 8 d’avoine et
une poule acquis d’Elie de Tulle, sur le manse de Floyrac ; d’autant, sur le manse de
Boussignac, et de 3 setiers et une émine de seigle, 4 setiers d’avoine, une dénie poule et 12
marcs d’argent de rente acquis de Guillaume « d’Autezii », sur la borderie de « Saozes » ; à
charge par le dit aumônier de fournir, outre l’aumône accoutumée, la nourriture de 12
pauvres, tous les jours, à l’heure de la grand’messe, et dans le parloir où se fait la procession
(Cf. Baluze. Historia Tutelensis, col. 581 ; Champeval, Bulletin de la Société scientifique de
la Corrèze, t. XVII, p. 155.) (19 janvier 1272 n. s.). ŕ Extraits des statuts de l’église de Tulle
(Publiés par Baluze, ibid., col. 639 et ss.) (1320-1324). ŕ Bulle du pape Urbain V enjoignant
à l’aumônier de rendre compte des recettes et dépenses de son office (Ibid. col. 719.) (1364).
ŕ Sentence rendue par Etienne « de Pessa », lieutenant du juge du pariage de Limoges et de
St-Léonard-de-Noblat, commissaire député par le roi, en vertu de laquelle, et après
information, il est accordé par provision « aux religieux tant bénéficiers comme officiers
dépendans de l’église cathédrale de Tulle, » pendant la durée du litige survenu entre eux et
l’évêque, au sujet de « certaines rentes de bled, de vin et d’argent et autres choses » que ce
dernier avait coutume de leur payer : 1° à chacun des religieux du chapitre, pendant les mois
de mars et avril, tous les matins, un pain de froment appelé miche ; pendant les mois de
février, mars, juin, juillet, août et septembre, un juste de vin, ce qui s’appelle vulgairement le
vin du matin ; pour leur vestiaire, 8 ll. ; pour leur nourriture commune, 200 ll ; 40 ll, pour les
premiers frocs d’été et pour les gros frocs d’hiver ; 7 muids de vin payés en une fois, pour le
vin du soir, et pendant le carême, chaque soir, 4 setiers de vin a la petite mesure, outre celui
qu’ils doivent recevoir de l’évêque, de la St-Barnabé à la Toussaint ; 2° à l’aumônier, pour
faire l’aumône, tous les jours, aux pauvres du Christ, 400 setiers de seigle à la bonne mesure
de Tulle et 25 ll. t., portables dans la maison de l’aumônier (16 février 1400 n. s.). ŕ
Conventions entre l’évêque et le chapitre de Tulle (Publié par Baluze, ibid., col. 735 et ss.)
(11 juin 1429). ŕ Titre portant reconnaissance de toutes les redevances que l’évêque et les
religieux du chapitre de Tulle se doivent réciproquement. La copie abrégée de cet acte ne
mentionne que celles dues à frère Martin de St-Sauveur, aumônier : 6 ll., par Hugues des Plus,
prieur de Meyssac ; 5 muids et 6 setiers de seigle, pur Pierre Faucher, prévôt de Naves ; 46
setiers de seigle et 5 setiers de froment, par Louis de Montagnac, prévôt de Clergoux ; 5
setiers de seigle, par Bertrand Faucher, prieur des Angles ; 2 setiers de seigle, par Jean
Lavaur, prévôt de la Geneste ; 23 setiers de seigle, par Jacques des Champs, prévôt de Seilhac
(12 novembre 1429). ŕ Autre titre portant reconnaissance par Gilles d’Aubusson, cellérier,
de toutes les charges lui incombant, en raison de son office et des prieurés du Bousquet et de
St-Pardoux-les-St-Chamant qui lui étaient unis (14 novembre 1429). ŕ Arrêt du Parlement de
Bordeaux réglant divers points contestés entre Jean de Genoulhac, évêque de Tulle, et le
chapitre de l’église cathédrale : juridiction contentieuse de l’évêque, droit de correction du
chapitre, aliénation de ses biens, des sépultures et chapelles, emploi des deniers en provenant,
meubles et ornements de l’église, observation des anciens statuts, etc. (19 avril 1614). ŕ
Deux sommations adressées à Jean de Genoulhac, par le chapitre le requérant de jurer et
observer les statuts de l’église de Tulle (1622).
B103. (Liasse). ŕ 52 pièces, parchemin ; 129 pièces (2 imprimées), papier.
1636-1710 ŕ Procédures contre les évêques de Tulle. ŕ Procès des 400 setiers. ŕ Arrêt du
Parlement de Bordeaux condamnant 1° Jean Gourdon de Genoulhac de Vaillac, évêque de
Tulle, à remettre annuellement entre les mains de Jean de la Fagerdie, aumônier de l’église
cathédrale, 400 setiers de seigle, 25 ll. d’argent et une nappe, « pour estre employés aux
ausmones des peauvres de l’hospital-Dieu de la ville de Tulle, et ce suivant le concordat du
vingt-deuxiesme juing mil quatre cens vingt-neuf, » plus à payer les arrérages des dits grains,
argent et nappe, depuis le 22 mai 1634 ; 2° le susdit Jean de la Fagerdie, à « faire distribuer
annuellement aus ditz peauvres le nombre de trante cestiers seigle..., ensemble les febves qu’il
a acoustumé faire distribuer » (2 août 1636). ŕ Procédure à ce sujet (1646-1656). ŕ Arrêt du
Parlement de Bordeaux rendu en faveur des syndics de l’hôtel-Dieu, leur octroyant mainlevée des sommes saisies, à leur requête, entre les mains des fermiers des revenus de l’évêché,
jusqu’à concurrence de 8756 ll., somme à laquelle avait été estimé le montant des arrérages
dus aux pauvres, suivant procès-verbal en date du 16 mars 1646 (27 mars 1656). ŕ
Transaction intervenue entre Pierre Dubal, curé de St-Pierre, et Martial Borderie, sieur de
Chadepeau, comme syndics de l’hôtel-Dieu d’une part, et Jean-Paul Gourdon de Genoulhac,
comte de Vaillac, de Boisset, la Barrière et autres lieux, d’autre part, en vertu de laquelle ce
dernier est tenu quitte de ce qui restait dû aux pauvres par la succession du défunt évêque de
Tulle, son frère, moyennant le paiement d’une somme de 2000 ll. (21 octobre 1656). ŕ
Reprise de la procédure entre l’hôtel-Dieu et Louis de Rechignevoisin, évêque de Tulle
(1659-1663). ŕ Arrêt du Parlement de Bordeaux qui « descharge le dict Rechignevoizin du
payement de la quantité de quatre cens cestiers de seigle, vingt-cinq livres en argent, une
nape, vingt-deux muictz de bled, deux cestiers vin et autres choses annuellement prétendues
par le dict sindicq » (5 juin 1663). ŕ Continuation de la procédure par suite du pourvoi formé
par l’hôtel-Dieu (1663-1666). ŕ Reprise du procès faite parles syndics des pauvres contre
l’évêque Humbert Ancelin, en vue d’interrompre la prescription (1694-1696). ŕ Inventaire
des pièces produites par l’hôtel-Dieu, au cours du procès : les dernières en date sont de 1697
et on y remarque « six contratz... desquels il demeure estably que les revenus de l’evesché
baillez à titre de ferme, l’an 1554, pour trois ans lors prochains et consécutifs, sont du revenu
de 14.490 ll., outre les lods et droitz de retenue ». ŕ Mémoires et consultations pour les
administrateurs de l’hôpital contre l’évêque de Tulle (1700-1701). ŕ Mémoire adressé au
Conseil d’état privé par les administrateurs dé l’hôpital, sur la question de savoir 1° à quels
termes devaient être payés les 400 setiers de seigle, 25 ll. d’argent et nappe que l’évêque avait
été condamné à leur fournir chaque année, par arrêt du dit Conseil en date du 26 juin 1701, 2°
quelle devait la grandeur de la nappe. ŕ Consultation donnée par MM. d’Albessard et
Lavergnat, avocats au parlement de Bordeaux, au sujet du paiement des 400 setiers, soit en
nature, soit en argent (12 avril 1710). ŕ Arrêt du Parlement de Bordeaux : « fait main-levée
aux administrateurs et trésoriers dud. hôpital de la somme de douze cent livres consignée...
pour le prix des quatre cent septiers de seigle, de la redevance de l’année mil sept cent-huit
qui a commancé à courir le second juillet de la dite année et a fini le premier juillet mil sept
cent neuf... ; condamne le dit sieur évêque de payer aux administrateurs et trésorier, pour la
dite année, vingt-cinq livres d’argent, et cinq livres pour une nappe d’une part, et trente livres
pour l’aumône des fèves, le tout porté par l’arrêt du vingt-six juin mil sept cent-un et
transaction du vingt-trois janvier mil sept cent huit... » (23 juin 1710).
B104. (Liasse). ŕ 19 pièces, papier.
1614-1717 ŕ Procédures contre les évêques de Tulle ŕ Pilier de Justice. ŕ Ordonnance de
Martial de Fénis, juge ordinaire de la ville, rendue sur la requête de Bernard Dumas,
procureur d’office agissant au nom de l’évêque de Tulle, par laquelle il déclare que son
lieutenant Jean de Lagarde, devra se transporter devant l’hôtel-Dieu, à l’effet de constater si
les syndics des pauvres « ont faict plancter ung grand pilher de boys, de la haulter de six à
sept piedz hors terre, et prés du carré de l’hostel-Dieu de ]a présent ville vizant sur la grand
rue du faubour appellé de la Barière, et y ont faict plaquer certaines armoiries autres que du
dict seigneur evesque, comme aussy Ont faict atacher au dict pilher des coulliers de fern, au
grand préjudice de l’authoritté et droict de justice du dict seigneur evesque » (17 juin 1614).
ŕ Procès-verbal de l’état du dit pilier dressé par Jean de Lagarde : « tout auprès du quarré de
la basse court du dict hostel-Dieu, et joignant la murailhe d’icelle du cousté de la grand rue, et
bien apparent, y a ung pillier de boys neuf... au bout duquel y a ung ron en forme de boulle,
et, à treze traver doigtz au dessoubz le dict ron, ung escusson de boys, et plus bas deulx
quarcantz ou coulliers de fern attachés, l’ung tendent du cousté de la dicte grand rue et l’aultre
tendent de la dicte rue vers la revière de Courèze » (17 juin 1614). ŕ Sommation de Bernard
Dumas aux syndics de l’hôtel-Dieu leur enjoignant de lui faire déclaration s’ils ont fait élever
un pilier « auquel y a ung escusson et y estoit agravé les armoieries d’icelle ville en forme de
troys rochiers rellevé » (18 juin 1614). ŕ Enfants exposés. ŕ Procédure poursuivie par les
administrateurs de l’hôpital contre Humbert Ancelin, évêque de Tulle, puis contre le sieur de
Puydeval, marquis de Conros : mémoires pour les administrateurs et pour l’évêque et
inventaire des pièces produites au procès. Les faits et les prétentions des parties y sont
exposés de la façon suivante : par sentence rendue, le 20 décembre 1695, en faveur de
plusieurs nourrices, le lieutenant-général en la sénéchaussée ordonne que l’évêque de Tulle,
comme seigneur haut-justicier, sera tenu, tant que durera l’instance, d’acquitter les sommes
dues à ces nourrices. Par arrêt du Conseil d’Etat privé, du 26 avril 1700, Humbert Ancelin,
qui avait offert d’abandonner ses droits de justice en faveur des maire et consuls de Tulle, 1°
est condamné « de se charger des enfants exposez dans l’étendue de la haute justice... comme
aussy de rembourser aux administrateurs de l’hôpital général de Tulle les sommes par eux
avancées pour lesd. nourriture et entretien, depuis la prise de possession dud. Sr Ancelin au dit
evesché ; » 2° est déclaré non recevable dans sa demande pour « rentrer dans la bannalité du
four dit de la Barière ; » 3° en ce qui concerne la prébende préceptoriale, le contrat passé, le
14 février 1690, entre l’hôpital général et les maire et consuls de Tulle, est déclaré nul, en
conséquence, ces derniers sont condamnés à restituer aux administrateurs la somme de 2000
ll. portée par le dit contrat et l’évêque de Tulle est condamné à payer à la ville les arrérages de
la pension de 100 ll. due par lui pour la prébende préceptoriale, « comme aussy de continuer à
l’avenir la ditte rente annuelle de 100 ll. pour la ditte prébende, laquelle somme de cent livres
sera employée par les mair et échevins de Thulles à l’entretien d’un maître des petites
écolles. » D’après les directeurs de l’hôpital, le total des sommes à eux dues par l’évêque à
cause des enfants trouvés, se serait monté à plus de 15000 ll., ainsi réparties : salaires de
Marie Baudet et de 17 autres nourrices, parties intervenantes, 2258 ll. 10 s., nourriture et
entretien des enfants exposés (il y en aurait eu jusqu’à 30 dans la même année), 7876 ll. 17 s.,
intérêt des sommes avancées depuis 15 ans, 6000 ll., frais de procédure, 1484 ll. 3 s. 9 d.
L’évêque contestait l’exactitude de ces chiffres et surtout prétendait ne devoir se charger que
des enfants trouvés dans l’étendue de sa haute justice, ainsi bornée : à l’est, au-dessous de la
Croix de Breyge, par la justice du mas La Fage qui s’étend jusque sur la 1er maison du
quartier d’Alverge et appartient au sieur de la Bachélerie ; par celle du lieu de Guerinet, où est
bâti le séminaire, et de la petite ferme nommée le Marquisat, le tout appartenant au
séminaire ; par celle de Jalays qui dépend du sieur de la Rochette ; au midi, par « le ténement
du Pescher ou Fial d’Estoupes, où est scitué l’hospital, qui confronte avec le pont de la
Barrière qui est à la porte de la ville de ce costé là et avec la revière de Courèze, » dont la
justice appartient au seigneur de Puydeval ; à l’ouest, par le territoire de Bois-Menger qui est
de la justice du Chapitre et celui des Charpenèdes qui est de celle du Grand-prévôt ainsi que le
fief de Lespinat, au nord, par le territoire de Lauzelou dont la justice appartient au sieur
Darche. Les administrateurs de l’hôpital soutenaient que le Fial d’Etoupes était compris dans
la justice de l’évêché (1700-1717). ŕ Mémoires des frais faits par l’hôpital dans les divers
procès soutenus contre l’évêque de Tulle : aumône des fèves, prébende préceptoriale,
concession du four et enfants trouvés (1699-1715).
B105. (Liasse). ŕ 4 pièces, parchemin ; 117 pièces, papier
1559-1653 ŕ Procédures. ŕ Relief d’appel en faveur d’Antoinette de Meschin, veuve de
Jean Teyssier receveur du taillon, et d’Etienne Teyssier, qui avaient été condamnés, par arrêt
du parlement de Bordeaux, à payer aux syndics de la ville de Tulle une somme totale de 550
ll., à cause des legs faits aux pauvres par le dit Jean Teyssier, receveur, autre Jean Teyssier,
avocat, et un troisième Jean Teyssier, dit le Nègre (8 juin 1560). ŕ Procédures : contre Jean
Teyssier, receveur du taillon, au sujet d’une somme de 350 ll. faisant partie des legs susdits
(1584-1588) ; ŕ contre Jacques Maruc, marchand de Tulle, et contre Peyronne Dubois, sa
veuve, à cause d’une créance de 20 écus cédée à l’hôtel-Dieu par Jean Teyssier (1591-1618).
ŕ Procédure contre Louise de Binet, veuve de François Juyé, marchand de Tulle, à qui les
syndics des pauvres réclamaient 2 lits avec leurs coettes, retenus par elle en gage, pour
s’indemniser d’une somme de 20 ll. que les maire et consuls de Tulle restaient lui devoir, sur
le prix de la location de 2 maisons sises au faubourg de la Barussie ; Jérôme Binet, sieur de
Peyrat, Antoine Meynard et Guy Romignac, appelés au procès « dient que, pour l’instutition
(sic) et enseignement de la jeunesse, en l’an mil cinq cens soixante-six qu’ilz furent nommés
en l’estat de consulz avec messires de Bort et Maruc, ilz firent diligence d’avoir des
précepteurs, pour lesquelz louger et avoir lieu à fere les lectures, ilz louarent aud. nom, de lad.
de Binet et Jerosme, son filz, les maisons mentionnées au procès pour quarante livres par an »
(1570) ; ŕ contre Bernard Malaurie, au sujet d’une maison, que faisait construire le syndic
des pauvres de l’hôtel-Dieu, « là ou saloict estre l’estable desd. povres, » et contre une maison
du susdit Malaurie (1571) ; ŕ contre Jean Treilhe, marchand, et son fils Jean, hôtelier, le
premier ayant reconnu devoir aux pauvres de la maison-Dieu de Tulle, la somme de 15 ll.,
« pour restes de l’administration que j’ay heue, en l’an de mon consulat, desd. paouvres »
(1572-1653) ; ŕ contre Martin Galan : location de maison (1573) ; ŕ contre Claude Laporte,
curé de Bonnesaigne : créance de 9 ll. 17 s., suivant contrat du 23 avril 1567 (1573-1574) ; ŕ
contre François et Pierre Chassaigne, frères, du lieu de Coudert : rente de 20 s. due à l’hôtelDieu « sur le boriage et moulins, appellés de Fés, autrement de Lagarde, situés en la paroisse
de Sainct-Jullien..., confrontan au fluve de Montane, » et arrérages depuis 40 ans (15731584) ; ŕ contre Jean Rouffie, dit Focault, menuisier, s’opposant à l’agrandissement du
jardin de la maison-Dieu et au forage d’un puits (1577).
B106. (Liasse). ŕ 56 pièces, papier.
1568-1619 ŕ Procédures. ŕ Exploits d’assignation signifiés : à Martial Chirac, cordonnier,
en raison du legs de 60 s. fait aux pauvres par Pierre Valibus dont il est l’héritier (24 janvier
1568) ; ŕ à Jacques Bourdurie, marchand : rente de 5 s. léguée à l’hôpital par Pierre
Bourdarie, son père, par testament du 1er octobre 1571 (23 janvier 1584) ; ŕ à François
Jardel, du village de Murat paroisse de Cornil : 30 s. légués par Pierre Rigou (23 janvier
1584) ; ŕ à Dlle Anne de Saint-Salvadour, femme de Guillaume Maruc : créance de 100 ll.
reconnue par Martin Freyssinges, élu en l’élection du Bas-Limousin, par contrat du 14 avril
1567 (26 janvier 1584) ; ŕ à Bertrand Fagerdie, bourgeois : legs faits à l’hôtel-Dieu par
Pierre Fagerdie, curé de Chanteix (26 janvier 1584) ; ŕ à Antoine et Michel Peysergues, père
et fils, laboureurs de St-Angel : créance de 12 écus et demi, reconnue par contrat du 20 janvier
1574 (30 janvier 1584) ; ŕ à Marguerite Lavialle, veuve de Hugues Guitard, marchand,
comme héritière de son fils Jean, depuis appelé Dominique, religieux de l’ordre de StFrançois réformé, à cause des legs faits par ce dernier dans son testament du 6 septembre
1596 : 33 écus un tiers aux pauvres de l’hôtel-Dieu, même somme aux « povres filhes à
marier » de la ville et autant aux « povres enfens orfelins » (23 septembre 1598). ŕ
Procédures : contre Léonard de Fénis, avocat, et son frère Jean, comme héritiers de Pierre de
Fénis, président en l’élection et lui-même héritier de Jean de Fénis, notaire royal (15841597) ; ŕ contre Julien Dugal, au sujet d’une terre et vigne situées au territoire « del Peuch el
Chier », dont les syndics des pauvres réclamaient la possession (1587) ; ŕ contre Martin
Amelin, maître potier, à cause d’une créance se montant à 434 ll., suivant contrats
d’obligation des 16 septembre 1590 et 3 juin 1593 (1596-1619) ; ŕ contre Antoine Crozat,
marchand, pour diverses créances dont le total s’élevait a 56 écus 25 sols (1597) ; ŕ contre
Marguerite de Merly, de la Tour-del-Bos, qui plaidait la nullité du testament daté du 28 mars
1598, par lequel sa sœur Annette avait institué les pauvres de l’hôtel-Dieu pour ses héritiers
universels, la dite testatrice n’ayant pas atteint l’âge de 12 ans (1598-1599).
B107. (Liasse). ŕ 17 pièces, papier.
1607-1619 ŕ Procédures. ŕ Sentence du sénéchal de Tulle contraignant Jacques Brossard,
receveur des consignations, à verser entre les mains de Martin Borderie, curé de Ste-Féréole,
syndic des pauvres de l’hôtel-Dieu, 956 ll. 8 s. 8 d. représentant, déduction faite de ses droits,
la moitié d’une somme de 1952 ll. 2 s. 2 d. qu’il avait reçue en consignation de Jean de la
Vergne, comme père de l’héritière du sieur de Tranchelion, suivant arrêt du Grand Conseil en
date du 30 septembre 1606, « pour estre apliquée, moytié à la réparation des bastimentz de la
céleyrarie de l’esglize cathédralle.. et l’aultre moytié aud. hostel-Dieu » (22 juin 1607). ŕ
Reconnaissance consentie par divers habitants de la ville de Tulle, en faveur du sieur
Borderie, comme syndic des pauvres, de la somme de 900 ll. empruntée pour 6 mois (Cf. B.
50.) (28 juin 1607). ŕ Donation faite à l’hôtel-Dieu par Martin Borderie, curé de Ste-Féréole,
de la somme de 1200 ll. à lui due par les syndics ses successeurs, « par l’acte de la closture
des comptes rendus par led. Borderye, en l’administration et gestion qu’il a heu des biens
desd. paoures, en datte du cinquiesme may dernier ; » avec cette condition que lui ou ses
héritiers « pourront faire bastir, à leurs despens, une chappelle dans l’esglize Nre-Dame de
l’hostel-Dieu et esglize des Pénitens blans.., du costé du cimintière et à l’arcade que led.
Borderye y a ci-devant faict faire à ses fraiz et despens, où sont ses armoyries, et à cest effect,
prendre la place de la haulteur et largeur qui sera nécessaire proportionnellement à la dicte
arcade.. ; en laquelle chappelle, led. Borderye ou les siens pourront faire bastir ung vaz, aussy
de la largeur et longueur que bon luy semblera, pour la sépulture dud. m re Martin Borderye et
du dict sieur son frère et de leurs héretiers et successeurs » (24 juillet 1609). ŕ Procès-verbal
constatant l’état de 2 maisons avec 4 boutiques, louées par les syndics à Martin Borderie, pour
3 ans, moyennant 36 ll. par an, les dites maisons confrontant avec la maison des pauvres, une
rue qui descend au foiral entre deux, avec l’église N.-D., avec la maison d’Antoine
Montagnac, chapelier, un « eyrial » entre deux, enfin avec la rue de la Barrière, « par laquelle
on va et vient de la porte Sainct-Jehan à la porte Sainct-Françoys » (13 mars 1612). ŕ
Transaction en vertu de laquelle Martin Borderie est autorisé à faire faire divers
aménagements dans les susdites maisons et dans « l’eyrial » contigu, notamment à « faire
mettre un pan de boys avec ung degré, pour dessandre desd. mayzons dans led. eyrial et dud.
eyrial entrer dans l’esglize Nre-Dame de l’hospital, » à condition qu’il sera tenu, lorsqu’il
quittera les lieux, de les remettre en leur état primitif (27 mars 1612). ŕ Assignation pardevant le lieutenant du sénéchal de Tulle, faite au nom des syndics, à Martin Borderie, pour
s’entendre condamner, 1° à payer aux pauvres 56 ll. 8 s. 8 d., pour reliquat de la somme à lui
remise par le receveur des consignations, sur laquelle 900 ll. seulement avaient été prêtées aux
habitants de Tulle, 2° à l’émettre dans leur état premier les maisons, boutiques et « eyrial »
qui lui avaient été baillés en location : il avait fait faire une porte pour entrer de la tribune des
Pénitents blancs dans les dites maisons, avait réduit ces dernières en une salle, avait fait percer
une fenêtre dans la muraille de l’église N.-D. pour voir de la salle dans l’église, enfin avait
fait construire une chapelle dans « l’eyrial » voisin de la maison de Montagnac (6 août 1615).
ŕ Procédure à ce sujet (1615-1617). ŕ « Mémoire de ce que Mr le curé de Ste-Féréolle a mis
et frayé à la chapelle qu’il a faict faire dans l’eyrial qui est à cousté de l’esglize des Pénitans
blans, vizant la maizon de Mr Romigniac.. Somme toute, 585 ll. 17 s. ». ŕ « Mémoire des
fraictz faictz par Mr le curé de Ste-Féréolle aux chambres de dessus les boutiques de
l’hospilal ». ŕ Mémoire des sommes dues aux pauvres par Martin Borderie (20 avril 1619).
ŕ Accord entre Pierre Baluze, chanoine et théologal, et Gautier Saige, receveur des
consignations, comme syndics des pauvres, et Jean Borderie, chanoine, comme frère de feu
Martin Borderie, en vertu duquel ce dernier abandonne aux syndics « toutes les susdictes
réparations et despances par son dict feu fraire faictes dans les susd. maisons, eyrial et
chapelle, ensemble ung tableau, qui est à présant attaché dans la dicte chapelle, dans lequel est
représenté le bastême de Jésus-Christ faict par Sainct-Jehan.. sans à ce comprendre l’autre
chapelle, qui est du costé du cymetière, que le dict feu sieur curé a faict bastir à ses coups et
despans ; » moyennant 90 ll. et la remise des sommes dues par lui aux pauvres, soit 32 ll. pour
location des maisons et 56 ll. 8 s. 8d. pour les raisons ci-dessus mentionnées (14 décembre
1619).
B108. (Liasse). ŕ 5 pièces, parchemin ; 5 pièces, papier.
1614-1721 ŕ Procédures. ŕ Lettres du sieur Teyssier, de Paris, aux syndics de l’hôtel-Dieu,
relativement à un procès que ces derniers soutenaient contre Mme de Montagnac (16141616). ŕ Procédures : contre Jérôme Maruc, sieur de Lafarge, comme héritier de Calmine
Maruc, chanoine, qui avait légué 20 ll. aux pauvres par son testament du 16 mars 1616, et en
outre comme débiteur envers l’hôtel-Dieu, d’une somme de 50 ll. suivant contrat du 14 avril
1607 (1616-1622) ; ŕ contre Antoine Ceaux, habitant de Davignac, par les syndics de la
fabrique de l’église St-Julien, des pères Récollets de St-François et de l’hôtel-Dieu, au sujet
d’une amende de 60 ll. applicable à la réparation des églises susdites, à laquelle il avait été
condamné par sentence du 10 septembre 1605, solidairement avec Jean, Guillaume, Antoine
et Gilbert Passemar, frères, Jeanne de Servientis, leur tante et femme du lieutenant de
Davignac, une nommée la Nézotte, Jean Cabane, sergent royal, et Antoine Roudeyron
(1619) ; ŕ contre Anne Maillard, dit Lafleur, maître passementier : les syndics de l’hôtelDieu lui avaient baillé en apprentissage deux pauvres enfants, Jean Boudet et Pierre Rouffye,
et pour ce, lui avaient donné une somme de 150 ll. et prêté divers objets ; Anne Maillard avait
quitté la ville en laissant en garde à Antoine Baluze, prêtre, Jean Treille, hôte, et autres
habitants, quelques meubles que l’hôtel-Dieu réclamait (1619-1620). ŕ Accord entre les
syndics de l’hôtel-Dieu et Antoine Montagnac, maître chapelier, au sujet de « privées et
esguières » qui devaient se déverser dans l’entre-deux séparant la maison de ce dernier d’une
autre maison nouvellement construite par les syndics, près de la chapelle des pauvres et sur la
rue de la Barrière (11 février 1620). ŕ Procédure pour Jean Desprès, sieur de Poumeyrol,
procureur général au conseil souverain de Roussillon, contre Antoine Libouroux et
Marguerite Courbarie, sa femme, habitants de la Bachèlerie, dont il était principal créancier
(Créance cédée à l’hôpital en 1728, cf. B. 46.) (1623-1721).
B109. (Liasse). ŕ 3 pièces, parchemin ; 120 pièces, papier.
1633-1729 ŕ Procédures : ŕ contre Jean Goisse, dit Angevin, maître menuisier, pour 44 ll.
15 s. 6 d., restes de trois années de location d’une boutique, chambre et galetas, sis rue de la
Barrière, à raison de 21 ll. par an, et pour le premier terme d’une nouvelle location de ce
logement, a raison de 16 ll. par an ; le dit Goisse demandant un rabais sur ce qu’il doit, « à
cause du mauvais tempz, disette et contagion passé » (1633-1635) ; ŕ contre Pierre de
Lagarde, trésorier de l’église cathédrale, et Jean Saige, bourgeois, ci-devant syndics de
l’hôtel-Dieu, pendant les années 1636 a 1639, assignés parleurs successeurs en règlement de
comptes, pour une somme de 916 ll. 10s. dont ils étaient restés débiteurs, Léonard Saige,
receveur des tailles de Brive, intervenant au procès comme créancier du susdit Saige (16341696) ; ŕ entre l’hôpital, héritier universel de Jean Bretagnole, du village de Monteil, et Jean
Eyrolle, avocat, à cause d’une somme de 100 ll. due à ce dernier comme héritier de Dlle
Marguerite Jarrige (1659-1698) ; ŕ contre le sieur de Lostange : créance de 100 ll. (1664) ;
ŕ contre Jean Amaury, conseiller du roi, pris comme tuteur des enfants de feu Gautier de
Pény, sieur de St-Hilaire, maître d’hôtel du roi et trésorier de France à Limoges : legs de 200
ll. constitué par ce dernier en faveur des pauvres de l’hôtel-Dieu, dans son testament du 15
août 1659 (1666-1674) ; ŕ contre Jeanne de Maruc, veuve de Jean de St-Priest, sieur de StMur, à cause d’une créance de 366 ll. reconnue par son père Jean Maruc, sieur de Saint-Agne,
suivant obligalion du 14 juillet 1664 ; puis, contre François Melon de Pradou, à cause d’une
créance de 36 ll. cédée à l’hôpital par la susdite de Maruc, le 6 juin 1687 (1669-1729).
B110. (Liasse). ŕ 2 pièces, parchemin ; 106 pièces, papier.
1675-1701 ŕ Procédures : ŕ contre François Boys, bourgeois de Palisse, poursuivi en
qualité d’héritier de Pierre Sarguel, juge de Lafage, au sujet d’une rente de 55 ll., au capital de
1100 ll., constituée par le dit Sarguel en faveur de l’hôpital, suivant contrat du 7 septembre
1683 (1683-1692) ; ŕ contre Pierre Druliolle, praticien de Favars : créance de 338 ll. (1687) ;
ŕ contre Jean Larue, notaire à Chamboulive : créance de 88 ll. 3 s. (1689) ; ŕ contre messire
Mercure de Lavaur, écuyer, seigneur de Ste-Fortunade (1690) ; ŕ contre Antoine Coste,
praticien du village de Viallard, à cause d’une obligation de 32 ll. et de divers cheptels
consentis en faveur de Cerice Pouzols, vicaire de Lagarde, et cédés par ce dernier à l’hôpital
suivant contrat du 6 octobre 1685 (1692) ; ŕ contre Jeanne Teyssier, veuve de Jean Chirac,
marchand : créance de 150 ll. (1692) ; ŕ entre Jeanne de Vézy, veuve de Pierre de Fénis,
sieur de Laprade et président au présidial de Tulle, retirée à l’hôpital depuis le 25 février
1697, d’une part, et François-Martial de Fénis, grand-prévôt de l’église cathédrale et
successeur de son frère aîné, le sieur de Laprade, dans la susdite charge de président, d’autre
part ; la dame de Vézy disant qu’elle a été obligée de se réfugier à plusieurs reprises, dans
l’hôpital, avec sa fille, parce que le grand-prévôt son beau-frère s’est emparé de tous les biens
de son mari, y compris sa propre dot, et la laisse mourir de faim ; à quoi le sieur de Fénis
répond qu’il n’en est rien et offre de lui servir une pension suffisante, payable où il lui
conviendra (1675-1698) ; ŕ contre Dlle Suzanne Testoris, veuve de Martial Lagarde, sieur de
Masmartel, les directeurs de l’hôpital contestant leur légitime mariage et affirmant d’autre
part que le sieur de Masmartel les a institués ses héritiers par testament en date du 5 juin 1675
(1694-1698) ; ŕ contre Léonard Vergne, prieur-curé de la Manaurie en Périgord, débiteur
vis-à-vis de l’hôpital, comme héritier de Jean Vergne, son père, d’une somme de 157 ll.,
suivant contrat du 5 octobre 1666 (1695-1696) ; ŕ contre Antoine Ceaux, conseiller du roi et
receveur des consignations, « pour se voir condempner à payer aus dits sieurs directeurs la
quantité des trente sestiers de blé seigle, mesure de Tulle, et treize aunes de ras couleur
minime, pour chacune des douze années exprimées aux baux affermes de l’aumônerie, sur
laquelle la dite redevance est deue, en datte des dix-sept avril mil six cens septante-neuf et
dixième juillet mil six cens huitante-quatre.. ; et se voir encore condempner, » en qualité
d’héritier du chanoine Pierre Ceaux, son frère, ainsi que Jean Eyrolles, avocat, son beau-frère,
« de payer aus dits sieurs directeurs la somme de quinze livres de rente constituée et un denier
de rente foncière.., suivant le contrat du septième septembre mil six cens nonante-trois »
(1695-1698). ŕ Lettres relatives à une procédure poursuivie contre Henri de Puydeval,
marquis de Conros, au sujet d’une obligation de 300 ll. consentie par lui en faveur de M.
Peschiel, curé de St-Julien, le 16 mars 1667, et cédée par ce dernier à l’hôpital, le 11 août
1681 (1694-1701).
B111. (Liasse). ŕ 7 pièces, parchemin ; 112 pièces, papier.
1668-1776 ŕ Procédures. ŕ Appel fait par Antoinette Lescure d’une sentence de
confiscation rendue à la requête de Lespinasse, commissaire de police, et exécutée au profit
des pauvres de l’hôpital général, sur 8 sacs de seigle, contenant 16 setiers, qui avaient été
vendus à la dite Lescure et déposés à sa porte par J.-B. Maillard, marchand, en contravention
à la déclaration du roi (1701). ŕ Procédures : contre François-Martial de Fénis, grand prévôt,
à cause d’une obligation de 200 ll. consentie en faveur de l’hôpital, à la date du 27 mars 1675,
par son oncle « feu Mr le prévost vétéran » (1697-1712) ; ŕ contre Jean-François de
Lentilhac, archiprêtre de Gimel, relativement à l’exécution d’une police passée, à la date du 8
octobre 1707, entre lui et J.-B. Lacombe, marchand de Tulle, puis cédée en 1709 par ce
dernier à l’hôpital, on vertu de laquelle le sieur de Lentilhac avait vendu 150 setiers de seigle
à prendre sur ses dîmes, annuellement et pendant 5 ans, moyennant 200 ll. par an. Dans une
supplique, datée du 30 mai 1712, adressée par lui au parlement de Bordeaux, on lit ce qui
suit : « les gellées généralles survenues au commancement de l’année 1709 n’ayant point
laissé de récolte au suppliant et les bleds venant d’une grande cherté, il avoit creu pouvoir
estre relevé de cette convention qui l’a extrêmement incommodé. » Pour cette année, le seigle
fut estimé, par accord intervenu entre les parties, au prix de 5 ll. le setier mesure de Tulle
(1710-1712) ; ŕ contre Jean-Baptiste de Larue, seigneur de Faugère, conseiller au présidial
de Tulle, et son fils Etienne : créance de 36 ll. 15 s. cédée à l’hôpital par les consuls de Tulle
et provenant de la taille et du droit d’ustensile auxquels le sieur de Faugère avait été imposé
pour l’année 1705 (1705-1754) ; ŕ contre Dlle Barthélemie Salvanie, dite la Marquise, à qui
les administrateurs de l’hôpital réclamaient une somme de 100 ll. due par elle, pour location
pendant 5 ans, d’une maison ayant appartenu à Marie Dugal, et ce en dédommagement de la
nourriture et des soins donnés a cette dernière, pendant son séjour à l’hôpital où elle était
décédée (1716-1718) ; ŕ contre Jean Serezat, procureur d’office de St-Salvadour : créance de
200 ll. (1718-1722). ŕ Décision de M. Beaune, avocat au parlement de Bordeaux, au sujet
d’un legs de 4000 ll. fait en faveur des pauvres honteux et que réclamait l’hôpital (1719). ŕ
Sentence arbitrale condamnant Jean Meynard, sieur du Tournier, en sa qualité d’héritier de la
Dlle de Vialle, à payer à l’hôpital une somme de 350 ll., à cause d’une obligation consentie
solidairement par Martin Vialle et Jean Sage, bourgeois, le 1 er mars 1627 (1725). ŕ
Procédure contre Jean-Elie Lacaze du Laurens, de Neuvic : rente de 100 ll., au capital de 2000
ll., constituée, le 1er août 1701, par son père en faveur de la communauté des prêtres de StJulien, et léguée à l’hôpital par le sieur Melon, curé de la dite église, dans son testament du 12
novembre 1733 (1734). ŕ Procédure contre Elisabeth Estradou, femme de Jean Pellachat,
laboureur au village du Mont, paroisse de Liginiac, à cause d’une créance de 192 ll. 15 s., plus
135 ll. d’intérêts, provenant d’un cheptel consenti en faveur de François Estradou et de
Jouvenssou de Las Sentonnas, « parceriers » du susdit village du Mont, par Antoine
Sanguinière, curé de Liginiac, le 10 février 1668. La créance avait été donnée à l’hôpital, le 8
septembre 1735, par Jean-Elie Lacaze du Laurens, seigneur de Pinacors, qui lui-même la
tenait de son père, Jean Lacaze du Laurens, sieur de la Serre, à qui elle avait été cédée par
Antoine Marciliages, notaire de Champagnac-la-Noaille et époux de Marie Cavard, nièce du
susdit curé de Liginiac (1648-1741). ŕ Procédure entre les administrateurs de l’hôpital et
Jeanne Grenaille, cuisinière chez M. Darche d’Ambrugeat, au sujet d’une saisie faite à la
requête des administrateurs sur Jacques Chazal, comme fermier de Mercure Amblard, maçon
de Tulle, ce dernier étant débiteur des deux parties à la fois (1773-1776).
Série C
Matières ecclésiastiques en général. — Chapelle, aumônerie, cimetière,
nécrologes, obituaires, etc.
C1. (Liasse). ŕ 46 pièces, papier.
1543-1611 ŕ Vicairie N.-D. de l’Hôpital. ŕ Deux pièces en très mauvais état, sur lesquelles
figure Jean Meynard, « presbtre et viccaire de la viccarie.de la chapelle Notre-Dame de
l’Hospital de Tulle » (1543-1544). ŕ Arrêt du parlement de Bordeaux rendu entre le syndic
des pauvres de l’hôpital, demandeur, Jean Meynard, curé de Chanac et vicaire du dit hôpital,
et Antoine Blanchon, « cy-devant hospitalier de la dicte ville de Tulle, » défendeurs, par
lequel il est ordonné que les parties présenteront les preuves des faits allégués par elles :
« Laroche.., pour le dict syndic, a dict que, soubz umbre que l’ung desd. défendeurs se disoit
vicaire perpétuel du dict hospital et l’autre hospitalier, iceulx défendeurs se sont emparez des
biens du dict hospital et tiltres d’icelluy, sans les vouloir rendre, et que, dès l’an mil cinq cens
cinquante-neuf, y a heu arrest par lequel a esté ordonné que le dict prétendu vicaire exhiberoit
la fondation et autres tiltres du dict hospital qu’il avoit vers luy, et quant à l’hospitalier qu’il
rendroit compte et presteroit le reliqua de son administration.. et cependant, iceulx défendeurs
s’estans emparés des biens du dict hospital, les tiennent et occupent, et ont couppé des arbres,
et dépopulé les biens du dict hospital » (4 juin 1568). ŕ Transaction intervenue à ce sujet
entre Jean Meynard et Jean Maruc, seigneur de Latour, maire de Tulle, ce dernier agissant
pour lui, les consuls de la ville et les syndics des pauvres : le vicaire de la vicairie N.-D. de
l’Hôpital renonce aux droits qu’il peut avoir sur le haut de la maison de l’hôpital et sur le pré
et jardin y joignant, moyennant une rente annuelle de 811. 5 s., « pour l’entretenement du
service divin acoustumé ostre faict en la chappelle dud. hospital par les vicaires de lad.
vicairie, » y compris 12 s. 6 d. et demi-livre de cire coulée de rente foncière sur le jardin et
l’étable adjacente (18 avril 1570). ŕ Requête adressée à P. de Fénis, sieur du Teil, lieutenant
général, par Etienne Lachièze, prêtre de l’église St-Pierre et « viccaire de la viccarie NreDame près l’Hospital, » contre Martin Borderie, curé de Ste-Féréole, et autres habitants de
Tulle qui le troublent en la jouissance des biens de la vicairie, « mesme d’ung pré appelle de
l’Hospital, estant et deppendant d’icelle viccairie, qui est au-dessoubz la chappelle de lad.
viccarie » (20 septembre 1604). ŕ Procédure à ce sujet, Martin Borderie, syndic de l’hôtelDieu, répliquant que les pauvres ont joui du pré de l’hôpital de temps immémorial et « que
puys le demendeur ce dict viccaire dud. hostel-Dieu, il debvroict fere sa résidence en icelle
(sic), tant pour confesser les pouvres mallades, leur administrer le sainct-sacrement, exorter
iceulx, et assister à la sépulture desd. pouvres décédés et cellebrer la saincte messe en la
chappelle dud. hostel-Dieu, tous les jours, mais il n’en faict du tout rien » (1604-1606). ŕ
Inventaire des pièces produites au procès par Etienne Lachièze, contre Martin Borderie. ŕ
Accord entre Jean du Peschadour, chanoine, Blaise Jarrige, marchand, comme syndics des
pauvres, et le susdit Etienne Lachièze, en vertu duquel ce dernier renonce à la rente de 8 ll. 5
s. qu’il réclamait, abandonne ses prétentions sur « la supérieure estation, » le jardin et le pré
de l’hôpital, et s’engage à « célébrer, en la chappelle dud. hospital, une messe en bas, tous les
dimanches.. exorter les malades, confesser et communier iceulx et aultres y estant qui l’en
requerront, et ensepvelir les pouvres qui décéderont en icelluy.et célébrer messe pour iceulx,
les jours des enterrementz, » moyennant la somme de 60 ll. payée comptant (24 décembre
1611).
C2. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 37 pièces, papier.
1612-1624 ŕ Vicairie N.-D. de l’Hôpital. ŕ Résignation de la vicairie N.-D. de l’Hôpital par
Et. Lachièze, en faveur d’Antoine Melon, trésorier de l’église cathédrale (14 janvier 1612). ŕ
Procès-verbal de la prise de possession de ladite vicairie par Antoine Melon (28 janvier 1613).
ŕ Procédure poursuivie par Antoine Melon, en qualité de vicaire de N.-D. de l’Hôpital,
contre Mercure Fraysse, greffier de Cornil : ce dernier ayant fait construire une petite maison
sur un terrain acquis par lui d’Antoine Malaurie, avocat au parlement de Bordeaux, y avait fait
ouvrir une porte et deux fenêtres donnant sur une terre, autrefois pré, appartenant au dit
vicaire, bien que n’ayant jamais possédé aucun droit de servitude sur cette terre (1613-1614).
ŕ Lettres de Jean de Vaillac, évêque de Tulle, unissant à l’hôtel-Dieu « la vicairie nommée
de Nostre-Dame, déservie en l’églize ou chapelle apellée de l’Hospital, » devenue vacante par
la résignation du dernier titulaire, Jean Lagarde, et prise de possession de la dite vicairie par
Bernard Malaurie, prêtre et syndic des pauvres (septembre 1624).
C3. (Liasse). ŕ 4 pièces, parchemin ; 51 pièces, papier.
1559-1748 ŕ Vicairie N.-D. de l’Hôpital. ŕ Analyse d’une reconnaissance d’Antoine Laval,
marchand, envers le vicaire de l’hôtel-Dieu, « d’une partie de maison, cabinet, boutique,
jardin, etc. » le tout sis à la Barrière, sous la rente de 8 s. (30 novembre 1559). ŕ
Reconnaissance par sire Jean Vialle, marchand, envers Jean Vigneron, vicaire de N.-D.,
d’arrérages de rente dus sur sa maison, s’élevant à la somme de 16 ll., à raison de 25 s. et une
demi-livre de cire, chaque année (10 février 1598). ŕ Reconnaissances en faveur d’Antoine
Melon, trésorier de l’église cathédrale et vicaire de N.-D. de l’hôpital, à cause de maisons et
jardins, sis entre la rue qui va aux Récollets et le Pré de l’hôpital, tenus du dit vicaire sous la
rente de 25 s. et une demi-livre de cire « boulie », avec le droit de passage dans le pré et le
droit d’y prendre de la terre, consenties par Antoine Rivière, marchand et Catherine de Gimel,
dite Barbaude, cette dernière locataire d’une chambre dans la maison ; par Pierre Coulon,
notaire royal, et Jean Friquet, marchand, celui-ci comme tuteur des enfants d’autre feu Pierre
Coulon, « vivant bassinier » et frère du précédent ; par Jean Vialle, procureur en Guyenne ;
par Pierre Laval, « esguilhietier. » sous la rente de 17 s. 6d. et demi-livre de cire seulement ;
enfin par Eymard Naves, mre chirurgien (18 et 19 novembre 1614). ŕ Quittances de rentes
payées au vicaire (1620). ŕ Procédure poursuivie par les syndics des pauvres de l’hôtel-Dieu
contre Jean Vialle, procureur, Jean Rivière, notaire, Jean Daudy, dit Negosty, marchand
chapelier, Eymard Naves, bourgeois, Charles Goutte, mre apothicaire, en vue du recouvrement
des rentes dues, avec les arrérages depuis 29 ans, sur les susdites maisons (1660-1662). ŕ
Autre procédure poursuivie, pour les mêmes causes, par les administrateurs de l’hôpital contre
Dlle Marie Rivière de Garay et Antoine Laval, « mre bastier » (1737-1748).
C4. (Liasse). ŕ 1 pièce, parchemin ; 5 pièces, papier.
1590-1720 ŕ Confrérie des pénitents blancs. ŕ Requête adressée « à messieurs les
lyeutenant général, maire et consulz et habitans de la ville de Tulle, » par Jean de la Salvanie,
curé de St-Julien, « dizant que.. il a heu de tout temps et a encores voullonté d’installer une
frairye de pénitans en ceste ville, aux fins qu’il plaize à Dieu, appaizant son ire et couroux,
nous donner une bonne paix en se rouyaulme tant oppressé de calamités, que le peuple se
ressantant de sa miséricorde puysse vivre en union soubz l’observance de ses sainctz
conmandemens, » et dans ce but demandant qu’il lui soit permis d’instituer la dite confrérie,
autorisée par le pape, l’évêque de Tulle et le gouverneur du Limousin, dans l’église ou
chapelle de l’hôtel-Dieu et en outre de disposer des « haultes estations de mayzon dud. hostelDieu, » moyennant un loyer annuel de 8 ll. Autorisation accordée par le maire et les consuls et
par le lieutenant général (26 octobre 1590). ŕ Déclaration de Jean Rivière, prêtre de StJulien, et d’Etienne Deprés, notaire, syndics de la confraternité des Pénitents blancs, portant
que les dits confrères ont fait exécuter, à leurs frais, de nombreux embellissements et
agrandissements dans la chapelle N.-D. de l’Hôpital, notamment un clocher avec une cloche,
mais que néanmoins ils n’entendent en aucune façon troubler les syndics des pauvres dans
l’exercice de leurs droits de propriété sur la chapelle, à condition que ceux-ci les laissent jouir
des constructions et réparations faites par eux (20 mars 1634). ŕ Bail « à fief perpétuel »
consenti par les directeurs de l’hôpital, en faveur des « prieur, souprieur, scindiqs et secrétaire
des Pœnitants blancs, » de 4 boutiques, avec une chambre et un galetas au dessus,
« confrontant à la rue publique, d’un costé, et de l’autre, au mur de la chapelle, comme aussy
à la rue par laquelle l’on descent du fauxbourg de la Barrière au pré de l’hôpital, d’autre, et de
l’autre costé, aveq le degré par lequel l’on monte dans la tribune de lad. confrérye, »
moyennant une rente de 24 ll., les lods et ventes, etc. (8 mai 1700). ŕ Délibération de
l’assemblée des Pénitents blancs portant sur la nécessité d’acquérir les boutiques susdites,
« par la raison que les locataires que messieurs les directeurs de l’hospital général.. ont
accoustumé d’y loger, font des bruits qui interrompent l’office et mesme le service divin. »
Signatures des prieur, sous-prieur, secrétaire, syndic et confrères (25 avril 1700). ŕ
Consultation, signée Beaune, touchant la valeur de l’aliénation du vieux hôpital faite le 14
septembre 1704, en faveur du sieur Delpy, prieur des Pénitents blancs (27 juillet 1720).
C5. (Liasse). ŕ 17 pièces, papier.
1619-1727 ŕ Messes et offices religieux. ŕ « Extraict du lestement de feu Nouel Rivière,
procureur en Guyenne, habitante Tulle.. Item, je désire et veux qu’après mond. dexès, il soit
dict et cellébré une messe basse de requiem, tous les vandredis, à perpétuitté et à tous jamais,
dans l’esglize de l’hosteilh-Dieu de la présent ville.. et à cest effet, affin que led. service divin
soit fait, je donne et lègue la somme de deux cens cinquante livres » (28 avril 1619). ŕ
« Fondations faites à l’hospital » : pour M. Fagerdie, infirmier, 2 messes dans l’année ; pour
M. Rivière, prêtre, 4 messes « et le cathéchisme qui se fait dans l’hospital, puis le dimanche
de la Trinité jusques à l’Assomption ; » pour M. Courtet, une messe tous les dimanches ; pour
Mlle de Deprès, une messe tous les dimanches ; pour Mlle Delbech sa sœur, une autre tous les
lundis, « avec les litanies de la Vierge, tous les samedis de l’année, qui se disent en haut, le
soir, avant le coucher des pauvres ; » pour M. Darluc, prêtre de St-Julien, 3 messes ; pour M.
Jasse, 3 messes toutes les semaines ; pour M. Teyssier, avocat, une messe chaque premier
dimanche du mois, avec le catéchisme, et 3 autres dans l’année, « de plus, il faut envoyer 12
pauvres à l’enterrement des chefs de famille de l’un et l’autre sexe ; » pour M. de Poissac,
« un Salve regina, suivy d’un De profundis et Requiem, tous les soirs avant que les pauvres se
couchent ; » pour Noel Rivière, une messe tous les vendredis ; pour Mme de la Raymondie et
M. Mirat, élu, des litanies récitées tous les jours. ŕ « Mémoire des fondations de l’hôpital de
Tulle : » au total 237 messes. ŕ Supplique adressée à l’évêque de Tulle par les
administrateurs de l’hôpital général, « disant qu’ils sont chargez par diverses fondations, de
faire célébrer, chaque année, six cent quarante-trois messes, dont la plupart doivent, selon leur
fondation, être célébrées dans la chappelle du dit hôpital ou dans celle de l’ancien hôtel-Dieu ;
qu’ils n’ont aucun pouvoir dans lad. chapelle de l’hôtel-Dieu qui appartient à Mrs les Pénitents
blancs ; qu’ils font célébrer, tous les jours, la messe, dans la chappelle dud. hôpital général,
par l’aumônier.. mais qu’il leur est très difficile de trouver des prêtres qui veuillent y aller
célébrer la messe, pour acquitter celles dont led. hôpital est chargé, au-dessus du nombre que
l’aumônier peut en célébrer, à cause que led. hôpital est situé hors la ville et dans un lieu
incommode » ; en conséquence, demandant qu’il leur soit permis de faire dire ces messes, « là
où ils pourront commodément » (14 février 1719). ŕ Autre supplique où il est représenté que
les administrateurs de l’hôpital général sont chargés de faire célébrer, chaque année, 644
messes, que ces messes « ont été fondées à un bas prix.. ; que les légats qu’on faisoit pour
cella, estoint à prix d’argent.. Or cet argent a été consumé dans les nécessités urgentes où
l’hospital s’est trouvé despuis les fondations, puisqu’on a été obligé quelquefois d’engager les
préclôtures et mêmes les vazes sacrés, pour faire subsister les pauvres.. Cependant, les
suppliants.. ont eu recours à des prestres séculiers ou des religieux charitables, qui ont satisfait
pour eux ou qui ont dit les messes à bas prix, et il ne leur reste pour le passé, que mille
quarante-quatre messes à faire dire. Mais à présent, le grand nombre des pauvres.., celluy des
pensions.., le deffaut de charité des fidelles.., la perte presque entière de vingt-six mil livres de
leurs effets, causée par les billets de la banque, tout les réduit dans l’impuissance de satisfaire
désormais à ces fondations. » Ils demandent, en conséquence, à l’évêque de réduire ces
messes à 360 par an, ce qui est accordé (1er mars 1727). ŕ Pièces à l’appui des précédentes
suppliques (1719-1727).
C6. (Liasse). ŕ 46 pièces, papier.
1611-1757 ŕ Messes et offices religieux. ŕ Protestation faite, par-devant notaire, contre
Gonny Forestye, curé de St-Julien, par Etienne Lachièze, vicaire de la vicairie N.-D. de
l’Hôpital, ce dernier prétendant avoir droit à la cire des chandelles qui avaient brûlé à des
honneurs funèbres célébrés dans la chapelle de l’hôpital, ainsi qu’à l’offrande (21 mars 1611).
ŕ Quittance par Vigneron, vicaire, de la somme de 20 ll. 11 s. 6 d., pour messes de fondation
et services célébrés pendant l’année 1627 (9 janvier 1628). ŕ « Inventaire de ce que Me
Barthélemy Vergnye, presbtre de l’esglize St-Julhen, est chargé, comme vicaire de la vicairie
Nre-Dame de l’Hospital : chasubles, missel, aube, rituel, etc. (24 janvier 1636). ŕ « Estat des
sommes dheues à mre Barthélemy Vergne,.. pour les services par luy randus en faizant la
fonction du sieur viccaire de l’esglize Nre-Dame de l’Hospital, à compter puis le premier jour
de janvier dernier jusques au dernier jour du présent mois d’aoust 1636, qu’est huict mois : »
messes de Noel Rivière, 2 s. 6 d. chacune ; de M. Teyssier, et de M. de Glénic, 5 s. l’une ;
pour « l’estabat » tous les vendredis de carême, 8 s. ; « pour avoir comffessé et communié, le
jour de Pasques, tous les pauvres dud. hostel-Dieu, » 16 s. ; pour avoir assisté à 2
enterrements, 10 s. ; etc. (28 août 1636). ŕ Douze autres mémoires du sieur Vergne (16371647). ŕ 8 mémoires de E. Tailhade, vicaire : messes de Noel Rivière, à raison de 3 s. l’une ;
« pour avoir confessé et communié les pauvres, le jour de Pasques et dict la messe pour iceux,
vingt solz ; .. pour avoir dict messe pour une femme accouchée dans l’hospital, à la levée de
ses couches, trois solz ; .. pour avoir faict le service porté par le testament de feu messire Jean
Rivière, presbtre, la somme de trois livres ; .. pour avoir ensevely.. vingt-quatre corps ou
corceletz, dict messe pour chascung d’iceux, » 6 ll. ; etc. (1651-1656). ŕ Mémoires : du sieur
de Boysse (26 novembre 1656) ; ŕ de A. Béril (29 mai 1656) ; ŕ de Marie Vachot (28 mars
1672). ŕ 10 mémoires de Jean-François Capet, vicaire depuis le 18 mars 1672 : toutes les
messes à raison de 5 s. chacune (1672-1674). ŕ Quittance par le sieur Pastrie, aumônier de
l’hôpital, de la somme de 37 ll. 10 s., pour un quartier de l’année 1703 (14 novembre 1703).
ŕ Deux quittances par le sieur Leymarie, aumônier, chacune de la somme de 200 ll. pour ses
honoraires, pendant les années 1756 et 1757 (1757). ŕ Testament d’Antoine Couderc, de
Marcillac, malade à l’hôpital, reçu par Laporte, aumônier : legs de 101 ll., « laquelle somme..
sera employée à dorer le tabernacle » de la chapelle de l’hôpital (28 décembre 1727). ŕ
Délibération du bureau de l’hôpital dans laquelle il a été résolu d’accepter la proposition faite
par M. Sargueil, prêtre demeurant à l’hôpital, de dire les messes qu’on voudra bien lui
procurer et d’en verser le produit entre les mains de la sœur économe, pour être employé selon
les besoins des pauvres (14 janvier 1748).
C7. (Liasse). ŕ 6 pièces, papier.
1653-1766 ŕ Baptêmes, mariages et sépultures. ŕ Concession de sépulture perpétuelle « en
l’esglize du dit hostel-Dieu, prosche le relliege du maistre auteilh, » accordée par Gabriel
Brivezac, sieur du Verdier, bourgeois et syndic des pauvres, à Antoine Chabaniel, maître
tailleur d’habits, pour sa femme Catherine Bessen et les siens, moyennant la somme de 5 ll. et
l’engagement d’entretenir « la couverture de lad. sépulture » (30 novembre 1653). ŕ Défense
faite à la requête des directeurs de l’hôpital à Pierre Trech, dit Perrotou, Simon Lofficial et
Jean Roffie, teinturiers, « de plus, à l’advenir, fournir tentures noires poulies obsèques et
entermens, aux peines de droit. » Il leur est, de plus « enjoint d’indiquer à toutes personnes
qu’il en sera fourni, aud. hospital général, telle quantité qu’on voudra, à la charge d’en payer
quatre deniers par aune » (11 novembre 1675). ŕ Acte de décès d’Anne Chabannes, ancienne
servante de feu Mr Payan, chanoine, morte à l’hôpital et enterrée dans le cimetière du dit
hôpital, signé, Moussours, aumônier de l’hôpital (18 octobre 1751). ŕ « Regitres des
sépultures faites dans l’hôpital général de la ville de Tulle, en l’année mil sept cent soixantetrois, en papier commun selon l’ordonnance : » Jacques Laporte, 45 ans ; Marie Soleilhavoup,
16 ans ; Marguerite Laporte, native de Chanteix, 66 ans ; Suzon Picard, 8 ans ; Toinette
Ambroise, 70 ans ; Raymond Laval, 10 ans ; Pierre Delbos, 53 ans ; Toinette Rieux, 35 ans ;
Joseph Barrière, d’Egletons, 30 ans ; Jeanne Barraquier, 70 ans ; etc., au total 28 décès. Le
registre est tenu jusqu’au mois d’août par Céron, aumônier des pauvres, puis curé des Angles
et ensuite par plusieurs prêtres récollets faisant fonction d’aumônier (1763). ŕ « Regitres
pour servir aux batêmes et mariages qui se feront dans l’hôpital général de Tulle, en l’année
mil sept cent soixante-trois.. A été batisée.. Françoise, fille de père et de mère inconnus, qu’on
a dit être née la veille, elle avoit à la tête un bonnet rouge en soye, avec quelque ornement
d’argent, et elle a été présentée par un monsieur étranger qui, sans vouloir être nommé, a
déclaré être apotiquaire de profession ; le dit hôpital s’est chargé de la faire nourrir et
entretenir jusqu’à l’âge de trois ans, moyennant la somme de deux cens seize livres qu’on a
reçu.. A été baptisé sous condition.. un garçon exposé.. aux portes de l’hôpital » (18 juillet
1763). ; ŕ Autre registre tenu par Béronie, aumônier : mariage de Pierre Lignier et de Marie
Boulle, tous deux de Tulle ; baptême sous condition d’un enfant exposé dans un panier
attaché à la grille du grand portail de l’hôpital (1766).
C8. (Liasse). ŕ 31 pièces, papier.
1567-1646 ŕ Quêtes. ŕ Ordonnance de Bertrand de Loyac, lieutenant particulier, enjoignant
à chacun des habitants de la ville de Tulle de « prier et quester pour les pouvres, quant ilz en
seront requis, » sous peine de 25 ll. d’amende au profit des dits pauvres, et aux sergents des
maire et consuls, de porter et présenter les « taces ou coupes » aux quêteurs désignés (27
novembre 1567). ŕ Procès-verbal de remise de la tasse des pauvres : « Moy, sergent desd.
mayre et consulz soubzsigné, certiffye m’estre transpourté devers et à la personne de
Marguerite de Brossard, filhe à Léonard Brossard, dict Guarynet, de Tulle, à laquelle parlant
qu’estoyt à la fenestre de la maison où elle réside.., luy ay commandé la queste, demanche
prechain, pour fere le debvoyr pour les povres, et pour ce fere, ay bailhé la taxce desd.
pouvres à Marcialle de Lofficial, sa mère, qu’estoyt au-devant lad. maison » (24 janvier
1568). ŕ Exploit assignant par-devant le sénéchal Martiale Lofficial et Marguerite Brossard
pour n’avoir pas fait la quête (29 janvier 1568). ŕ Ordonnance de Bertrand de Loyac rendue
conformément à la requête d’Aymard Cournier, avocat au siège royal de Tulle : « Il a esté
enjoinct aux habitants de la ville de Tulle quester les jours des dimanches et festes, pour les
pouvres.., ce néant-moingz, messieurs les mayre et consulz.. y commectent de petites filhes,
que ne sont en eage de discrétion et ne scavent aller, ne parler, et cognoistre les deniers
seulement.. A ceste cause led. Cournier a requis commandement.. estre faict ausd. habitans,
sans en aucun exampter, faire lad. queste, pour lesd. pouvres, par renc,.. et néant-moingz, pour
l’exemple que lesd. mayre et consulz doibvent, commenceront faire lad. queste » (26 février
1568). ŕ Refus de faire la quête formulé par Balthazar Galmot, avocat, disant « qu’il ne la
fera poinct, et que se n’estoyt pas pour son rue, et quant il se viendroyt pour sond. rue, il fera
son debvoir » (28 janvier 1570). ŕ Plainte contre Jean Brossard et Jean Vialle, marchands,
qui avaient envoyé des enfants faire la quête à leur place (20 juin 1570). ŕ Procédure contre
Jean Maruc, marchand, et Jacques Bugac, cordonnier : refus de faire la quête (juillet 1571). ŕ
Autre contre Pierre Ballet et Guillaume Basche, sergents : refus de porter les coupes aux
habitants (octobre 1571). ŕ Plainte contre Martin Vialle et Jean de Fénis, bourgeois, qui,
après avoir fait la quête, « de leur authorité, ont distribué une grande partie des deniers
prouvenans des aumosnes, comme bon leur a semblé » (20 juin 1600). ŕ Requête contre
Pierre Chiniac, sergent royal, qui avait négligé de venir chercher les tasses des quêtes chez le
syndic des pauvres (6 juin 1612). ŕ Sentence du lieutenant particulier condamnant, d’une
part, Pierre Dumas, sergent royal, à 30 s. d’amende, pour avoir refusé de porter les coupes aux
quêteurs désignés, et, d’autre part, François Lagarde, pour n’avoir pas fait la quête, à 28 s. 6
d., somme égale au produit de la quête de son compagnon, Jean Lachèze (6 septembre 1613).
ŕ Autre condamnant François Laplaigne, cordonnier, à une amende égale à la somme
produite par la quête de Jean Vialle, cordonnier, soit à 25 s., pour avoir rapporté la tasse le
samedi soir (10 décembre 1613). ŕ Ordonnance du lieutenant général enjoignant aux
bourgeois, marchands et autres artisans de la ville, de faire la quête en personne, « par rang et
ordre », à peine de 3 ll. (27 juin 1618). ŕ Autre, à peine de 4 ll. (8 janvier 1627). ŕ
Procédure poursuivie par le syndic des pauvres de l’hôtel-Dieu contre Pierre Eyrolles, prêtre
de l’église Saint-Julien, et Antoine Sol, marchand, Mathieu Broch, vicaire de la chapelle
Notre-Dame de la Santé, intervenant au procès : « De tout tempz et entieneté, led. demandeur
et ses devantiers ont droict de faire faire lad. queste par touttes les esglises, ez jours de
dimanches et festes solempnés, dans le parquet, les jours d’audianse, voire toutz les jours, par
touttes les plasses, cantons et lieux publiqz de lad. présent ville, mesmes aux hosteleries,
boutiques des marchantz et autres maisons et lieux particuliers d’icelle ville, signalement les
jours et festes de Pasques, à la porte de la Barrière et lieu appelle des Malades, sans avoir esté
jamais empêchés ny troublés, sinon la présent année que les adjournés, de leur autorité privée,
se sont saizis et emparés des platz et argent provenant de la queste qui se fist, le jour de
Pasques dernier passé, par deulx enfens qu’icelluy demandeur avoict commis aud. lieu des
Malades, et detienent encores indhuement envyron cinq ou six livres, qui furent donnés au
nom de Dieu, pour lesd. povres, par ceulx qui furent, ce dict jour, visiter led. lieu par
dévotion » (1635-1636). ŕ Sentence provisionnelle de la cour de Tulle ordonnant la
restitution aux pauvres des deniers pris par Eyrolles et Sol, « au-devant la chapelle de la
Santé » (14 mars 1636). ŕ Plainte du syndic de l’hôtel-Dieu au sénéchal, contre les syndics
de la « frérie Sainct-Roc » qui avaient fait quêter, le jour de Pâques, devant la chapelle des
Malades ou de la Santé, et contre diverses personnes qui avaient emporté ou fait emporter de
la terre ou de la pierre « de l’oratoire, simitière de la chapelle de la Santé, et boys et terre dud.
hosteil-Dieu y tenans » (9 mars 1646).
C9. (Liasse). ŕ 27 pièces, papier.
1568-1778 ŕ Aumônes. ŕ Cellérerie. ŕ Assignation faite sur requête d’Antoine de Latour,
syndic des pauvres, à Jean Giraudie, notaire royal, d’avoir à comparaître devant le lieutenant
du siège de Tulle, pour se voir condamner à payer, en qualité de fermier de St-Pardoux,
membre dépendant de la cellérerie du chapitre de Tulle, les 2 setiers de froment qu’il doit
bailler, chaque année au dit chapitre, « en pain bien cuit et préparé pour distribuer aux povres,
le jour du jeudy saint » (7 février 1568). ŕ Procédure poursuivie devant le lieutenant général
au siège de Tulle, contre le cellérier, par les maire et consuls de la ville et les syndics de
l’hôtel-Dieu, ces derniers disant « que, pour esvicter la fréquentation et assamblée des
paouvres, à cause de la contagion, et leur donner moyen de vivre, a esté ordonné que les
aumôsnes généralles seront assamblées et mizes en mains desd. scindicz ; toutesfoys, le
célarier de l’esglize cathédralle d’icelle ville ne lient comte faire bailher soixante cestiers de
grains qu’il doibt et a accoustumé fournir en pain, le premier sabmedy de caresme, et six
cestiers froment, le jeudy absolu, por estre bailhé ausd. paouvres ; à cause de quoy, ilz
meurent de fain, cryent et vaguent par les rues. » Les maire et consuls réclament en outre au
cellérier « les taux qu’il a esté cothizé pour nourrir lesd. paouvres, le moys de janvier dernier,
garnison de soldatz et parfuns de la peste » (février-avril 1588). ŕ Mémoire des paiements
faits a l’hôpital, par le sieur Rabanide, fermier du cellérier et de l’aumônier de la cathédrale,
en froment, seigle et fèves, à cause des aumônes dues par ces derniers (1673-1678). ŕ
Quittance donnée par Jean-Baptiste Lacombe, trésorier de l’hôpital, à Pierre Lacombe,
fermier du cellérier, de 6 setiers de froment, 60 de seigle et 15 de fèves pour aumône due
chaque année à l’hôpital par ledit cellérier (2 juillet 1714). ŕ Trésorerie. ŕ Procédure entre
l’hôpital et les héritiers de Jean Saint-Priest, trésorier de l’église cathédrale, Jean Duron,
bourgeois, Jean Saint-Priest, lieutenant en la vice-sénéchaussée de Tulle, et Françoise SaintPriest, veuve du sieur Lagarde, au sujet d’une rente de 4 setiers de froment due à l’hôpital par
le bénéfice de la trésorerie (1686-1687). ŕ Aumônerie. ŕ Afferme par Etienne de la
Fagerdie et Pierre Ceaux, syndics du chapitre, en faveur de Jean Jaucen, sieur de Péret et
d’Antoine Ceaux, avocat, de tous les revenus de l’aumônerie dépendants du dit chapitre, sauf
de la maison à présent possédée par le sieur Rabanide, pour 6 ans, moyennant 585 ll., chaque
année, plus 13 draps pour 13 pauvres, le jour de St Martin, et 30 setiers de seigle, pour
l’aumône du carême (17 avril 1679). ŕ Quittance de 585 ll. en faveur des susdits fermiers,
pour une année de fermage, et renouvellement du bail aux mêmes conditions (10 juillet 1684).
ŕ Bail à ferme, consenti par Martial Melon de Pradou et Noel Allé de Restais, syndics du
chapitre, en faveur de Jean-Mercure Fillol, bourgeois, 1° des revenus du bénéfice de
l’aumônerie, rentes, cens, redevances « et une dixme alternative dans la paroisse de Seilhat, »
y compris le membre de St-Hilaire-Foissac dépendant dud. bénéfice, exception faite pour une
redevance de 8 setiers de seigle due par le prévôt de Naves, 2° des revenus de la prévôté de
Seilhac, à l’exception des ténements de Savaignac, Chevalière et Parquet ; pour 8 ans,
moyennant 2100 ll. par an, soit 1360 ll. pour le bénéfice de l’aumônerie et 740 ll. pour la
prévôté de Seilhac, et avec l’obligation de donner à l’hôpital 30 setiers de seigle et « treize
capuçons d’étoffes du païs » (25 juin 1770). ŕ Autre bail par Jean-Martin Laselve et JacquesFrançois-Aimé de Bardoulat delà Salvanie, syndics du chapitre, en faveur de Charles-MartinAntoine et de Jean-Baptiste Brivezac, frères, bourgeois, moyennant 2500 ll. (17 janvier 1778).
ŕ Prévôté de Naves. ŕ Sommation adressée par les administrateurs de l’hôpital à FrançoisMartial de Fénis, grand-prévôt de l’église cathédrale, et à François de Fargues, chanoine
d’Aix et prévôt de Naves, d’avoir à payer à l’hôpital, conformément à l’acte de juillet 1216, le
premier, 40 setiers de seigle « réduit en pain cuit » pour aumône due par lui, chaque jour de
carême sauf le vendredi, et le second, 5 muids et 6 setiers de seigle également « réduit en pain
cuit, » pour être distribués aux pauvres (17 février 1713). ŕ Transaction entre les
administrateurs de l’hôpital et le prévôt de Naves, en vertu de laquelle ce dernier s’engage à
payer aux premiers deux redevances ou aumônes annuelles, l’une de 5 muids 6 setiers de
seigle, primitivement due à l’aumônier, et l’autre de 12 poules, autrefois perçues par
l’infirmier, suivant l’acte capitulaire de juillet 1216 et les reconnaissances des 22 juin et 12
novembre 1429. Les 5 muids 6 setiers valent 86 setiers à la mesure de Naves, ou mesure
pauche, soit 64 setiers et demi, à la mesure de Tulle (20 octobre 1713). ŕ Sentence arbitrale
rendue par Jean-Baptiste Beaune et Dumas, avocats de Bordeaux, au sujet de l’aumône de 40
setiers de seigle réclamée au grand-prévôt, en vertu de laquelle les 2 parties sont mises « hors
de cour et de procès, tous dépens compencés » (12 août 1717) ŕ Saisie entre les mains de
François Borie, bourgeois et fermier du prévôt de Naves, de 9 setiers de froment (19
décembre 1725).
C10. (Liasse). ŕ 13 pièces, papier.
1743-1768 ŕ Aumônes. ŕ Extrait du testament d’Antoine de Chameyrat, seigneur de Blanat,
ancien lieutenant-colonel d’infanterie, habitant d’Argentat, par lequel il lègue à Henri Dulmet,
de Meyssac, et à Jacques Dufaure, sieur de Laqueuille, habitant d’Argentat, ses neveux à la
mode de Bretagne, une somme de 6000 ll. pour être distribuée, à raison de 200 ll. chaque
année, pendant 30 ans, moitié aux pauvres de la paroisse de St-Michel et moitié à ceux de la
paroisse d’Argentat (1743-1745). ŕ Arrêt du Conseil d’état portant : « Sur ce qui a été
représenté.. que, dans le ressort de ce présidial, il y avoit différens hospices ou maisons de
charité qui s’étoient établis sous le titre d’hôpitaux, sans authorités ny lettres patentes, et
jouissoient soit de legs, soit de plusieurs aumônes et distributions en grains ou en pain que
quelques communautés et particuliers sont tenus de faire annuellement dans l’étendue de ce
présidial, ce qui est directement contraire à plusieurs déclarations et notamment à la
disposition de l’article huit des lettres patentes.. portant établissement d’un hôpital général
dans la ville de Tulle.. ; le Roy, en son conseil,.. réunit et incorpore à l’hôpital général de la
ville de Tulle, le legs fait par le testament du sr Antoine de Chameyrat, de la somme de six
mille livres, ainsy que les aumônes cy-après, sçavoir, l’une de quatre-vingt sep-tiers de seigle,
mesure de Treignac, que le curé de St-Hilaire-les-Courbes est tenu de distribuer à ses
habitans, et l’autre de douze setiers bled seigle qui se distribue de même par le curé de StMartin-de-Gimel (sic) » (6 mai 1760). ŕ Arrêt du Conseil d’Etat faisant droit à l’opposition
formée par les curé, consuls et communauté des habitants de la paroisse de St-Michel, contre
le précédent arrêt, en ce qui concerne l’union à l’hôpital de la part attribuée aux pauvres de StMichel dans le susdit legs de 6000 ll., cette paroisse n’étant pas située dans le ressort du
présidial de Tulle (18 août 1761). ŕ Délibération du bureau de l’hôpital en vertu de laquelle
les administrateurs renoncent à poursuivre l’exécution de l’arrêt du 6 mai 1760 en ce qui
touche les pauvres de St-Michel seulement, le sieur Dulmet ayant pris l’engagement de payer
à l’hôpital ce qu’il restait devoir des 3000 ll. constituant la part des pauvres d’Argentat (21
février 1762). ŕ Lettre adressée au sieur Villeneuve, trésorier de l’hôpital de Tulle, par
Dulmet de Blanat, pour l’informer que le curé d’Argentat, ayant obtenu des lettres patentes en
vue de l’érection d’un hôpital dans cette ville, avait fait « banir » entre ses mains, les 100 ll.
léguées par M. de Chameyrat aux pauvres d’Argentat (23 juillet 1768). ŕ Lettres des
administrateurs au curé d’Argentat et au sieur Dulmet, dans lesquelles ils déclarent
abandonner en faveur du dit curé les restes du legs de M. de Chameyrat (10 août 1768). ŕ
Sommation des directeurs de l’hôpital de Tulle à mre Antoine Salagnac, curé de St-Hilaire-lesCourbes, d’avoir à exécuter l’arrêt du Conseil d’Etat, « par lequel.. sa Majesté a uny et
incorporé au proffit des pauvres dud. hôpital de Tulle, l’aumône de quatre-vingt setiers seigle,
mesure de Treignac, que led. sieur curé est obligé de distribuer, tous les ans, aux habitans de
sa paroisse » (29 juillet 1760). ŕ Signification faite aux directeurs par le curé de St-Hilaire,
en réponse à la susdite sommation, 1° d’un exploit d’assignation par-devant le sénéchal
d’Uzerche, « de la part des srs administrateurs de l’hôpital de lad. ville [d’Uzerche], pour
raison de cette même redevance que lesd. srs administrateurs prétendent faire adjuger aud.
hôpital ; » 2° d’un « acte d’opposition que les deux syndics des pauvres de la paroisse de StHilaire-les-Courbes ont fait intimer aud. sieur curé par acte du vingt-deux octobre ; » 3° d’une
quittance à lui remise par les syndics de sa paroisse, entre les mains de qui il a déjà effectué le
versement des 80 setiers de seigle pour la présente année (2 novembre 1760).
Série D
Inventaires généraux et partiels. — Instructions, lettres, récépissés et autres
pièces relatives au dépôt même ou au service du dépôt des archives. —
Catalogue de la bibliothèque.
D1. (Cahier). ŕ In-4°, 14 feuillets (plusieurs manquent au commencement). papier.
1584 ŕ Inventaire des pièces remises par Jean Moulin et Jean Friquet, syndics sortant de
charge, à leurs successeurs Jean Malaurie et Jean Juyé, en l’année 1584. ŕ L’inventaire
débute par l’analyse du registre coté A, encore inachevé à cette époque puisqu’il ne contenait
que 58 feuillets remplis, au lieu de 94 (Cf. D. 3. Ce registre est aujourd’hui perdu.). ŕ F° 5 :
« Ce qu’est contenu en ung aultre livre couvert de peau blanche » (C’est le registre coté E 14,
dans l’Inventaire sommaire.). ŕ F° 6 v° : « Dans le dict livre, a une liasse d’obligés », de
testaments et de contrats de location, au nombre de 19. ŕ F° 9 : « Dans une bouette, a
certaines lectres pour faire le fourt des pouvres, en forme de bulle de la part deu paipe et de
l’evesque ». ŕ F° 10 : « Dans ung grand sac, sont les piesses comme s’ensuivent, le tout en
liasses : l’afferme et louaige de la terre dex Magiste, qu’est ‘au lieu de Bar, affermée à Jehan
Grand Pélissier ; sentence arbitralle des jardins de Payam, signée Beaufés et Soloyte, lors
sendicz » ; etc.
D2. (Cahier). ŕ In-f°, 17 feuillets (plusieurs manquent ou sont détériorés), papier.
1601 ŕ Inventaire des papiers baillés à Martin Borderie, curé de Ste-Féréole et syndic des
pauvres, par Etienne Dumas, son cosyndic. ŕ Même début que précédemment. ŕ F° 7 : « Ce
qui est contenu dans ung livre couvert de parchemin blanc » (V. E. 14.). ŕ F°s 8 v° et ss. :
Obligations, testaments, procédures, etc. ŕ F° 14 v° : « Testement de Jehan Deprés, sieur de
la Bernardye, qui a légué et donné aulx paouvres deulx cens livres ».
D3. (Cahier). ŕ In-f°, 20 feuillets, papier.
1609 ŕ Inventaire. ŕ « C’est l’inventaire des papiers, filtres et documens de l’hostel-Dieu de
la ville de Tulle deslivrés par nous, Martin Borderye, curé de Saincte-Ferriole, jadis scindic
dud. hostel-Dieu, à messieurs mre Jehan du Peschadour, chanoine en l’esglize cathédralle de
Tulle, et Blaize Jarrige, merchand, à présant scindiez dud. hostel-Dieu de Tulle, le vingtsixième jour de février mil six cent neuf ». ŕ F° 1 : « Ung livre en papier couvert de
parchemin blanc », coté A, contenant 79 articles dont voici les principaux, parmi ceux qui
n’ont pas déjà été mentionnés ailleurs : « Au premier fueilhet, est escript ung acte d’accord
faict, entre les scindiez de lad. ville, contre mre Françoys Teyssier, recepveur, comme héretier
de mre Jehan et autre Jehan Teyssier, ses père et ouncle, qui ne sert à présant que pour la
somme de trente livres t. contre mre Jérosme Binet, sieur de Peyrac » (14 mai 1563) ; ŕ 7e
feuillet, acquisition du jardin de Payan (15 février 1568) ; ŕ 10e feuillet, copie du testament
de Jean Teyssier le Jeune, avocat (27 septembre 1556) ; ŕ « Au dix-huictième, l’accord entre
mre Martin Freyssinges, esleu, et les maire et consulz, et scindicz de l’hostel-Dieu, pour
rayson de la succession de feu mre Sébastien Joubert » (14 avril 1567) ; ŕ 19e feuillet, extrait
du testament d’Etienne Teyssier, dit Carpe (3 février 1566) ; ŕ 20e à 23e feuillet, testament
d’Aymard Nebot léguant ses biens aux pauvres (8 juin 1569) ; ŕ 28e feuillet, « une vante
faicte par Jehan Dugalt d’une vinhe et terre ; en a esté faict revente » ; ŕ 33e à 36e feuillet,
« une transaction pour rayson de vingt solz de rente sur le bouriaige de Vastroux, parroisse St
Juilhen de Tulle » (14 novembre 1517) ; ŕ 38e feuillet « l’extraict du testement faict par feu
Pierre Borderye de cinq solz de rente chacun an » ; ŕ 40e feuillet, extrait du testament de
Jean Teyssier, receveur (9 décembre 1558) ; ŕ 42e et 43e feuillets, « une vante faicte par les
scindicz des biens que les pauvres avoyent au village de Murat, parroysse de Cournilh » ; ŕ
48e feuillet, reconnaissance par François Chassaigne, de Coudert, d’une rente de 20 s. sur le
bouriage de Vastroux et de 66 ll. d’arrérages et dépens (17 mars 1576) ; ŕ 51e feuillet,
testament de Marguerite de Sourries, veuve de Martin Chabaniel, léguant 10 ll. (17 mars
1576) ; ŕ 53e feuillet, obligation d’Etienne Baluze, pour 100 ll. ; ŕ 54e feuillet, testament de
Jeanne Dubois, veuve de François Loyac : legs de 5 ll. (19 novembre 1567) ; ŕ Ibid.,
testament de Noel Destang ; ŕ 55e feuillet, « la coppie de l’arrest donné sur le légat de deulx
cens livres faict par feu Mr de Geneste, sieur de Favars » ; ŕ 65e feuillet, extrait du testament
de Jeanne de Loyac, veuve de Jean Deprés, léguant 10 écus ; ŕ 66e feuillet et ss.,
obligations : de Jean Treilhe, marchand, 40 ll. (2 août 1589) ; ŕ de Jean Petit Pradines, 40
ll. ; ŕ de Jean Mouly, dit Parel, 100 ll. (5 janvier 1583) ; ŕ d’Antoine Rivière, dit Chicou,
110 ll. (17 janvier 1591) ; ŕ de Jean Rouffie, dit Flocault, 40 ll. (1er août 1590) ; ŕ d’Etienne
Baluze, avocat, et Jeun Deprés, marchand, 120 écus (18 août 1591) ; ŕ d’Etienne Vachot, 66
écus (5 août 1590) ; ŕ de Maruc, lieutenant général, 220 ll. (2 septembre 1591) ; ŕ de Pierre
Loyac, lieutenant particulier, et Antoine Loyac, receveur, 100 écus (28 mars 1591) ; ŕ de
Jean Juyé et Pierre Boysseulh, 22 ll. (17 juillet 1590) ; ŕ 73e feuillet, « l’accord faict entre les
scindicz et Jehan Laplasse, de Cournilh, touchant le bien de Murat, pour vingt livres, pour
lesquelz paye chacun an vingt-cinq solz de rente » (18 janvier 1590) ; ŕ 76e feuillet, donation
de 20 écus fuite par Dlle Françoise de la Majorie, veuve de noble Jean Lachassaigne, y
compris les 10 écus légués par son mari (9 août 1591) ; ŕ 78e feuillet et ss., obligations : de
Jean Couderc, procureur, 20 écus, en décharge de Dlle Anne de St-Salvadour, comme
héritière de Martin Freyssinges, son mari (8 novembre 1590) ; ŕ de Jean Desassis, marchand,
13 écus un tiers, hypothéqués sur sa maison sise près du pont de l’Escurol, et ce en décharge
de la susdite de St-Salvadour (10 novembre 1590) ; ŕ de Jean Laporte, procureur, Martial et
Jean, dit Janissou Laporte, père et fils, de la Tour-del-Bos, 7 écus un tiers (6 septembre
1592) ; ŕ d’Antoine Crozat, marchand de Tulle, et Pierre Crozat, de St-Hilaire-Peyroux, 30
écus (10 novembre 1592) ; ŕ de Martin Amelin, 21 écus deux tiers (3 juin 1593) ; ŕ de Jean
Meynard, apothicaire, et Madeleine Meynard, veuve de François Dupré, 40 écus (5 avril
1594) ; ŕ d’Antoine et Pierre Crozat, 20 écus (31 décembre 1594) ; ŕ 90e feuillet, « une
quittance de Catherine Anbinhac, cy-devant hospitalière, de deulx escuz pour le reste de ses
louaiges » (27 avril 1595) ; ŕ 92e feuillet, contrat de cession fait en faveur de Martin
Borderie et Etienne Dumas, syndics, pur Maruc, lieutenant général, d’une somme de 132 ll.
10 s. à prendre sur Jean et autre Jean Béril, dit Carnie, et d’une autre somme de 60 ll., sur
Etienne Baluze, enquêteur ; ŕ « Devers l’autre part dud. livre et au second fueilhet d’icelluy,
est ung acte consulaire pourtant bailh de la somme de deulx cens livres à Pierre Dumas »,
sous la caution de Pierre Plas, « bouchier » (7 février 1567) ; ŕ 3e feuillet à 12e mémoires,
quittances et inventaire de meubles. ŕ F° 8 : « Ce qui est contenu dans ung autre livre
couvert de parchemin blanc » (Cf. E. 14.). ŕ F°s 9 et ss. : Obligations : d’Antoine Aleyrat,
praticien, 166 ll. (16 janvier 1577) ; ŕ du même, 100 ll. (31 mars 1578) ; ŕ de Duron,
procureur, 100 ll. (2 février 1577) ; de Jean Juyé, marchand, 31 ll. 10 s. (11 janvier 1577) ; ŕ
de Jeanne de Fénis, veuve de Pierre Pradon, 220 ll. (31 décembre 1591) ; ŕ de Julien
Peyrafort, 3 écus (14 janvier 1590). ŕ F° 10 v° : « Ung extraict d’amende de la somme de
cinq escuz adjugés aulx pauvres par le juge ordinaire de Tulle contre Jehan Chaptaulx, dict
Capitaulx, et Giron Oumar, parroysse de Lagarde » (18 décembre 1591). ŕ F° 12 : « Plus, les
rolles de recepte et mise faicte par Vachot, Rouffie, Fricquet, Molin, Jehan Juyé, Malaurie,
mre Michel Maruc, Larue, Peschadour, Peyrelade, Pradon, Soleilhavolp, le curé de St-Julien,
La Bernardie, Boucal et Rivière ». ŕ F° 12 v° : « Plus, ung vidimus d’ung testement de feu
mre Anthoine Latour, sieur evesque de Tulle, par lequel led. feu a légué aulx pauvres cent
livres, du dix-septième novembre mil Vc nonante-ung.. et condanpnation contre les héretiers
et autre procédeure faicte, par laquelle ont recogneu lad. somme sur la maison de feu Pierre
Latour ». ŕ F° 13 : « Plus, deulx comptes des drogues et médicamentz, fournis par mre
Françoys Petit, appoticquaire de Tulle, aulx pauvres malades.., taxés et certiffiés par Naves et
Vachot, chirurgiens, et Goutes, appoticquaire ». ŕ F°s 13 v° et ss. : « Procédeure, testemens
et donnations faictz puis le temps et administration dud. Borderye, scindic, » entre autres :
testament d’Annette de Merly, par lequel elle a légué aux pauvres sa « légitime », estimée 40
ll. (28 mars 1598) ; ŕ « aultre testement de François Souzes, filz à feu Jacques, du moulin de
Souzes, parroisse de Lagarde » (7 avril 1598) ; ŕ testament de Jean Soleilhavoup : 25 écus
(24 juin 1599) ; ŕ « ung arrest de cothization faicte par messieurs les eccléziastiques, maire
et consulz de la ville, pour la nourriture des pauvres, pour l’année mil Ve nonante-huict » ; ŕ
quittances d’apothicaire, de maçon, de charpentier et menuisier. ŕ F°s 16 v° et 17 : « Dict
led. Borderye que monsieur de Glanic a devers luy, pour luy avoir esté prestées, les pièces que
s’ensuyvent : premièrement, ung contraict en parchemin touchant l’acquisition de la vicairie
de l’hospital et terrier, avec deulx contraietz en papier de recoignoissances, signé Jourdery et
Sales, des quinziesme novembre, vingt-cinquiesme janvier mil Vc quatorze (25 janvier 1515
n. s.) et vingtiesme mars mil Vc dix-sept (1518 n. s.) ; plus, autre terrier de lad. vicairie en
parchemin, du cinquiesme mars mil quatre cens soixante-dix-huict (1479 n. s.) ; plus, autre
contraict en parchemin, du VIIe aoust mil trois cens cinquante-ung, en latin, touchant lad.
vicairie » ; diverses reconnaissances de maisons faites en faveur du susdit vicaire. ŕ F°s 17 v°
et ss. : Procédures, inventaires de pièces, testaments, transactions, etc.
D4. (Cahier). ŕ in-4° 14 feuillets, papier.
1612 ŕ Inventaire des titres délivrés par Jean du Peschadour, chanoine, et Blaise Jarrige,
marchand, ci-devant syndics de l’hôtel-Dieu, à Antoine Melon, trésorier de l’église
cathédrale, et Gautier Saige, bourgeois et marchand, leurs successeurs. ŕ F°s 1 et ss. :
« Premièrement, ung livre, cotté A » (Cf. D. 3.). ŕ F°s 6 et ss. : « Aultre livre cothé B » (Cf.
E. 14.). ŕ F°s 7 et ss. : « Plus rendent lesd. Peschadour et Jarrige ung paquet de papiers
cothés par le dessus C, dans lequel sont les contractz, obligations et autres piesses qui
s’ensuivent », au nombre de 25, parmi lesquelles sont les obligations suivantes : de noble
Antoine de Boussac et Jean Barrat, marchand de Laguenne, pour 162 ll. 10 s. (26 juillet
1611) ; ŕ de Jean Juyé, pour 53 ll. (10 novembre 1610) ; ŕ de François Dumas, procureur,
300 ll. ou 22 ll. 10 s. de rente (17 août 1610) ; ŕ de