Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d`Encens 1 HERMÈS
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Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d`Encens 1 HERMÈS
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne HERMÈS PUBLIÉ SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com Article : Encyclopédie de TitiLatulipe 4. 12. 2007- 12 : 04 Il existe des définitions sur cette divinité principale du Panthéon grec, mais voici ce que la mythologie hellénique en sait d’exact : Le dieu Hermès (Mercure) Hermès, dieu des Messagers et de l’Intelligence Proposition de fiche descriptive complémentaire : Hermès, était parfois désigné comme un symbole de l'amitié grecque, { l’origine du principe de l’hospitalité hellénique dans l’Antiquité. Le dieu Hermès, dieu de l’Économie et de l’Éloquence HERMÈS, le dieu de l’Amour et de l’Intelligence divine NAISSANCE ET FILIATION Dans la mythologie grecque, ce dieu olympien avait un divin pouvoir très particulier et mis à part. Le dieu Hermès est le fils de la déesse Maïa - Maea (la Croissance). Il est de manière égale celui de Zeus, le Roi des dieux Olympiens gouvernant le Ciel et la Terre. Maïa (Mæa) est l'une des sept déesses «Pléiades», en principe associées au cycle complexe de la Vie et de la Nature (Croissance, Germination, Floraison, Maturation, etc…). Les déesses Pléiades sont d’habitude placées au côté de la grande déesse Déméter ou au côté de la déesse Aphrodite (parfois). Les Pléiades (lire sous Iris) sont les filles de Pléioné (leur mère, de laquelle elles tirent du reste leur propre nom : Pléiades), ainsi qu’elles sont celles du dieu Titan Atlas (le Soutien du Monde, époux de Pléioné), lequel est un des cousins de Zeus. Atlas étant prétendument le fils de Japet (le Passé de la prospérité) et celui de Clyméné, eux–mêmes issus des dieux du commencement, que sont dans la mythologie, la déesse Gaïa – Gæa (la Terre – Mère) et Ouranos (l’Univers). La déesse Maïa (la Croissance) s’unit donc un jour { Zeus (la Procréation) pour consolider la paix entre le groupe des dieux Olympiens et celui des dieux Titans, ce, après (ou avant parfois) la guerre des clans divins (lire sous Iris). Ainsi fut issu de cette merveilleuse nuit d’amour : le bel Hermès, nommé de cette union sous l'office de l'amour pacifique, l’Enfant divin, soit : l’Enfant béni. La déesse pléiade Maïa ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe •Naissance et filiation •Attributs •Généralité •Amour 1 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne ATTRIBUTS Les attributs du dieu Hermès sont les principaux objets suivants. Car en effet, dans les diverses légendes antiques, la mythologie grecque lui fait don en général de plusieurs attributs divins : • • • • • • • • • • • • • • la Lyre, offerte par diplomatie au dieu Apollon, auquel le jeune et radieux dieu Hermès enseigna l’art de cet instrument, qu'Hermès avait jadis créée. le Caducée (Kerykeion) qui est muni d’ailes : lequel n’est pas du tout { confondre avec le Putonê–Baston du dieu Asclépios, jeune disciple du dieu Hermès à l’occasion, et toutes deux divinités symboliques de la médecine thérapeutique le Pétase ailé, son chapeau aux larges bords et muni d’ailes de colombes symboles de la Paix les Sandales ailées (« Sandalon pterotos » ou « Ypodema pterotos », offertes par Zeus lorsque ce dernier nomma Hermès dans sa nouvelle fonction officielle de messager des dieux la Bourse divine (Balantion argirion) contenant le pécule, laquelle est source de richesse permanente et intarissable, ainsi que généralement l'Épée (ou le Glaive). la Balance divine (sa « Dzygon » ou « Stathmos » ou « Tritanê ») lui servant à mesurer l’équilibre du Monde, ainsi que naturellement les poids et mesures, telle qu’employée dans le commerce des épices notamment l'Art de faire le Feu (l’Art du Feu) les Raquettes (peu probable, mais citées en allusion « au mythe des Bœufs ») l'Abeille, quand le dieu Hermès incarne le symbole de la fertilité et de la fécondité la Coccinelle, quand Hermès est la symbolique de la chance la Fourmi, quand le dieu est la symbolique du travail et du labeur le Pèlerin Faucon, quand Hermès est le symbole de l’air et de la lumière le Renard, quand il est le symbole de la ruse ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe (fille d'Atlas) ayant connu Zeus avant son mariage avec la déesse Héra (lire sous Thémis). Les amours de Maïa et de Zeus ne sont généralement pas considérés comme une union adultère. Dans les autres mythologies, leur fils Hermès correspond chez les Romains au dieu Mercure régissant le commerce, mais plus précisément l’Économie. Et chez les Égyptiens, il est assimilé avec le très puissant dieu Thot, le dieu de la Connaissance ultime qui châtia « Seth » (le Mal) au bénéfice de « Râ » (le dieu Soleil). Le dieu Hermès des grecs est à différencier du dieu « Loki » le dieu malin scandinave qui causa la mort du dieu Balder : les Ases scandinaves étant malgré tout des divinités mortelles dans la mythologie nordique, paradoxalement. Et ce, bien que parfois en Scandinavie, les divinités d’Asgard ne furent pas forcément toujours considérées comme immortelles dès le XIIème siècle (lire sous les fiches sur la mythologie nordique). Toutefois, le dieu Hermès fut parfois assimilé au dieu nordique Balder, en ce sens qu'Hermès y serait sous cette nomination, le dieu qui y protégeait en principe : les âmes des Justes Bienheureux et les Bienveillants, ainsi que l'Amour et l'Harmonie absolue. D'après seulement certaines croyances mythologiques anciennes dans cette région de l’Europe (rare). 2 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne • • • • • • • • • • • • • etc... la Panthère ou le Jaguar d’Afrique, quand il est le symbole de la vitesse, de l’agilité et celui de la force de la nature le Dauphin (comme pour Apollon et Poséidon, qui auraient tous trois cet animal sacré en commun), notamment quand il est symbole d’intelligence la Lavande, symbole de Justice le Martin pêcheur, symbole de Jeunesse le Grèbe, symbole de Noblesse le Serpentaire, symbole de Justice et de sanction contre les gens coupables l'Hiboux, symbole de Sagesse lucide et de Discernement l'Ibis (données rares), symbole de la Connaissance ultime et absolue l'Ostrys (rare) le Charme (l'arbre), source symbolique de Beauté le Jardin et les Potagers, source symbolique d’Abondance la Boussole, quand le dieu Hermès est le symbole de l’Orientation la Musique pour laquelle le dieu a une oreille intelligente supérieure la Thérapeutique, la Médecine, le Soin, qui font partis de ses divines attributions Naturelles, de même que l’Alchimie secrète. Chacun des attributs du dieu Hermès étant magiques et tous munis de vertus particulières. Ce dieu protège la Beauté de la Nature (sa mère). Et l’Harmonie. Représentation d'un jeune personnage, s'agissant de Pâris ou d'Hermaphrodite, plutôt GÉNÉRALITÉS Il est intéressant de savoir que dans les versions les plus anciennes et historiques de la mythologie grecque. La nourrice du dieu Hermès. Était jadis supposée être ({ l’origine). La douce et merveilleuse déesse de l’Aurore : Éos, qui fut considérée comme une fidèle amie de Maïa-Maea (la Croissance). Avant d'être aidée de la nymphe céleste Cylléné. Pour ce motif, la tradition mythologique grecque faisait d’Hermès jadis. Un dieu parfois lunaire accompagnant l’Aurore ou l’Aube. D’où son affiliation peut–être, au dieu Thot. Lui–même un dieu lunaire égyptien. L’Aurore étant associée { la Providence. Hermès est le dieu bienfaisant et bienfaiteur. Et contrairement aux propos des ouvrages d’aujourd’hui le concernant. C’est le dieu de la bonne intelligence. Hermès est un dieu polyvalent. Il est le dieu du bon commerce. Il protège le marchand prospère. Dieu de l'Athlétisme, par ailleurs, Hermès est également le dieu de la Chance. Il n’est pas forcément dieu des voleurs. Quoique deux mythes le réfèreront comme tel. Cette erreur serait survenue de l’origine étymologique du mot latin : «volare», soit les définitions du mot : «voler». Celle qui correspond à Hermès est bien évidemment celle en rapport avec l’élément de l’air. En effet, { l’origine, dès sa naissance. Hermès régit les petits vents contraires. Avec lesquels il s’amuse et auxquels il impose l’accalmie. C’est pourquoi on le surnomma parfois : « le dieu des brises » (lire sous Éos). Le dieu Hermès jadis était également le dieu qui interprétait pour les hommes la divination du vol des oiseaux et sa signification (rare). C’est un dieu céleste et aérien. Qui est autorisé à passer de manière libre. Entre les trois mondes que sont : le Ciel (air), la Terre (terre), et les Enfers (le feu) dans la mythologie grecque. Puis cette attribution secondaire du dieu Hermès sur les vents disparut presque totalement des recueils modernes et de ce fait de nos mémoires. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe • 3 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens C’est néanmoins un dieu de la Paix pour tous. À l’exemple de son geste qui nous le prouve. Ce, lors de la petite querelle sur son chemin entre deux petits serpents. Qu’Hermès aperçut. Et qu'il sépara de son bâton. Lesquels finirent par s’enrouler harmonieusement autour de celui–ci grâce au pouvoir du dieu. Pour venir former le précieux Caducée au pouvoir magique surprenant. À cause des bâtons symboliques de l’un et de l’autre. Le dieu Hermès est souvent confondu à tort du reste. Ce, avec le dieu Asclépios, un fils d’Apollon. Hermès étant le dieu de la Médecine, tant que sa divine mère Maea était l’une des déesses grecques de l’heureuse Santé : il peut éventuellement être dit qu’il existait deux traditions de cette dernière dans la mythologie grecque : Celle qui descend du dieu Apollon, ce, de par son fils Asclépios, auquel Apollon offrit un jour un précieux bâton : C'est le fameux Putonê - Baston que les Grecs disaient parfois être d'or et entouré d'un seul serpent : un Python d'espèce. Et celle dans la tradition qui découle du dieu du Savoir absolu, le maître de l’alchimie, soit : Hermès l’Intelligence divine. Et qui de par ce fait, reste le détenteur de secrets, ainsi que l'effet de la médecine thérapeutique en lui - même. Dans l’Antiquité, au contact d’Hermès, et à son approche, ou au contact de quelque chose parmi les objets qui le représentaient, il était dit le plus souvent et d'après le vieux culte mythique que les malades se guérissaient parfois instantanément, selon le bon vouloir du dieu. C'était pourquoi le dieu Hermès était alors très apprécié des habitant(e)s. Ainsi les Grecs anciens indiquent qu'ils se soignaient à partir de 'l'élixir de la Nature', que seul leur offrait le dieu des messagers : Hermès, qui est considéré justement comme étant la source de la thérapeutique dans certaines régions hellénistiques. Est-ce pourquoi le dieu Hermès des Grecs de la mythologie ancienne fut-il réellement assimilé avec 'le respectable dieu Thot'. Qui dispose exactement de cette même fonction bénéfique (la thérapeutique) chez les peuples égyptiens. Pourtant, Apollon, très respecté dans toute la Grèce antique. Était parfois considéré également comme un dieu. Dont l’influence est le contraire de la bonne santé. Dieu de la peste, des épidémies et des maladies. Apollon fut souvent considéré comme disposant d’une influence néfaste. Qu’Hermès parfois résolvait. Toutefois, cette idée disparut peu { peu avec la naissance d’Asclépios (dieu de la Médecine). Supposé combattre la maladie. Et avec celle de la petite fille d’Apollon : «Hygie» fille d’Asclépios, la bonne Santé. Le dieu Asclépios veillait jadis sur ceux qui occupaient la fonction qui sera peut - être équivalente « aux pharmaciens » de notre époque (les herboristes de l'Antiquité). Ainsi, finalement. Les deux traditions de la médecine se complétèrent. Hermès est celui parmi les dieux grecs anciens qui offre la vertu de toutes les formes de guérison, par la Nature, laquelle renferme tout secret qui soigne. C'était jadis l'un des objets importants dans le culte sacré et secret du dieu Hermès, semble-t-il. Il est rapporté que le dieu Hermès indiquait à ceux qui le priaient jadis d'après le vieux culte, le chemin de la guérison. C'est à dire, que les grecs anciens croyaient fermement que le dieu des Messagers avait cette vocation de permettre, ou d’inspirer où pouvoir chercher et trouver les médicaments nécessaires à toute guérison dans les lieux de la Nature, et ce, indiquant ainsi à travers laquelle des plantes médicinales pouvoir se soigner avec efficacité. Ceci serait rapporté notamment au travers de l'histoire d'un vieux mythe. C'est dans le mythe mis en rapport et concernant globalement : « la Magicienne Circé » (sauf erreur et de mémoire) dans lequel Hermès intervient pour venir en aide au héros. Cependant, de manière générale, dans la mythologie hellénique et dans les Royaumes grecs, les rapports entre Apollon et Hermès. Ne furent pas toujours sans «qui propos». À l’exemple de l’affaire des Bœufs. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 4 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne En cette occasion, de Zeus le Maître du Ciel, Hermès reçut en présent honorifique une paire de sandales divines. Fait peu banal. Puisque cette paire de Sandales magiques sera assortie d'ailes célestes à chaque talon et pied. En même temps, Zeus lui offre un chapeau particulier : c'est le Pétase ailé. En effet, le Pétase ailé divin, dans la mythologie grecque ancienne, était le symbole fondamental représentatif de 'la Pureté' et de 'la Sagesse' de la Pensée propre au dieu des Messagers : Hermès. L'Hermès est un dieu pacifique. Qui porte le message divin, ou fondateur d'un jugement précieux de la Justice. Il est souvent le complice de Zeus. Tant dans les innombrables amours secrètes. Que Zeus recherche auprès des nymphes et des déesses. Que lorsqu’il s’agit de restituer à Zeus. Ses puissants pouvoirs divins (le Mythe de Typhon). Obéissant à Zeus le Roi des dieux, Hermès est redoutable. Par exemple, responsable de la mort d’Argos, le serviteur d’Héra, dans « le mythe d’Io », Hermès parviendra à déjouer la vigilance de ce dernier. Toutefois, dans des recueils très anciens. Un doute subsiste. Car un autre suspect apparaît { la cause de la mort d’Argos le bourreau gardien de la vache Io. C’est un autre mythe. Impliquant par ailleurs une intervention d’Athéna la Sagesse. Cette version historique est très peu connue. Quand les dieux olympiens lui ordonnaient de transmettre des messages aux habitants, le dieu Hermès prenait parfois conseil auprès du dieu originel Nérée (le conseiller divin qui disposait d’un don oraculaire puissant). Ce, selon la bonne volonté exprimée par les dieux de l'Olympe, Hermès accomplissait ses devoirs et exécutait ses diverses obligations, notamment pour son père Zeus, d'une part, selon la première croyance de l'époque ancienne. Ainsi, sans le dieu Hermès aucune communication ne peut s’accomplir entre les êtres et dans toutes les races. Ainsi Hermès pratiquait la divination. Et ce, selon, d'autre part, un 'culte religieux' différent, et quelque peu méconnu, par comparaison à celui très « célèbrement » connu mais concernant les oracles pythiques du dieu Apollon se déroulant à Delphes (en célèbre consultation de sa Pythie). Ainsi, les mystères alchimiques consacrés au dieu Hermès, se mirent en retrait des connaissances et croyances pratiquées par le peuple des Hellènes. Et d'autres explications furent apportées. Par ailleurs, il est très souvent mis de côté que le dieu Hermès fut parfois mis en rapport avec ce dieu : Nérée. Sur lequel, le Messager des dieux est chargé de veiller. Il est souvent chargé de la sécurité du dieu Nérée. Le dieu Hermès à cette époque le protégeait donc semble-t-il des « menaces » extérieures. Mais dans la ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe De cette affaire, fut mis en évidence l’art de la Diplomatie des dieux, peut – on le dire. Puisqu'il en résulte le principe de l'Amitié. En effet, par diplomatie. Sous la bonne influence sans doute des déesses Hestia et Héra. Au côté de Zeus. La Mythologie retint. Qu’Apollon permit au dieu Hermès de développer l’art divinatoire. Qu’Apollon détenait de la déesse Titan Phoebe. Tandis qu’Hermès fit don à Apollon. De la merveilleuse Lyre au pouvoir magique. Qu'Hermès avait construite. C’est l’instrument même qui plait à faire danser les Muses et les Grâces au son mélodieux de ses cordes. Dès lors, une amitié fut proclamée. Entre Apollon et Hermès. Dont l’affaire fut classée pour Zeus. Dès lors qu’Hermès fut proclamé devant tant d’ingéniosité comme devenant : le nouveau messager des dieux olympiens. 5 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens mythologie grecque ancienne et dans celle des toutes premières origines mythologiques (du moins dans ces régions), il y fut parfois également dit et recensé par les Sages que le dieu des Messagers, Hermès, venait jadis chercher et obtenir auprès du dieu Nérée (lire sous Nérée), la 'Vérité universelle' : c'est à dire, concernant celle qui n'était pas forcément toujours accessibles aux autres dieux grecs. Mais que le dieu Nérée connaissait seul avant tous les autres dieux, puisque dans la mythologie grecque, 'Nérée voit et connait le futur avant tout le monde'. Ce qui rend bien service aux olympiens que sont Zeus, et Poséidon qui en retirait, lui surtout, tous les avantages. Il faut savoir que, jadis, le dieu Nérée, était nommé :‘le dieu Oracle’. Car le dieu Nérée étant cependant l’une des divinités originelles de l’Univers, de plus, quelque peu similaire toutefois dans ses attributions au dieu olympien Poséidon, le grand patron de toutes les divinités marines. Poséidon reprendra parfois pour son propre compte, quant à lui, les attributs du dieu antérieur : le dieu Nérée. Nérée étant néanmoins d’une puissance pacifique presque égale à celle de son patron divin Poséidon. Nérée, ce, tout comme l’empereur olympien des mers Poséidon, portait généralement tout autant le Trident, ainsi que bien évidemment : son Pouvoir sur l’élément de l’Eau. Ce qui le fait confondre avec le dieu Poséidon. Nérée ne peut, ceci étant, produire aucune eau salée. C’est la qualité unique que Poséidon ait de plus que l’ancien dieu. Le dieu Nérée, lui, est également muni de la Couronne de coquillage. Il se déplaçait lui aussi dans un puissant char tiré par de voluptueux Chevaux des mers, tandis que lui, Nérée, siégeait, trônant assis dans la Conque divine. La différence entre Poséidon et Nérée résiderait dans le fait que d’après les très anciennes écritures et croyances grecques : le dieu Nérée produisait l’eau de source, soit l’eau potable. Ainsi, est – il représenté sur les anciennes toiles des peintres comme un dieu d’une grande humilité et d’une grande noblesse, dépourvu de grandes richesses, mais très beau de par sa nature divine. Car le dieu Poséidon, le maître de toutes les sources, celui de tous les fleuves et celui de toutes les rivières, ou encore celui des grands océans et des mers. Avait le monopole sur l’eau salée : l’Océan et les Mers. Ainsi, quand un dieu est illustré en mer, menaçant les navires avec son trident : souvent s’agissait – il alors de Poséidon. Dont le tempérament divin était habituellement moins clément que celui de Nérée. Tandis que quand le dieu est illustré sortant d’une rivière, ou d’un fleuve, dans une attitude plutôt pacifique, avec son trident en main : souvent alors s’agissait – il du dieu Nérée, en visite chez un autre dieu de l’eau. Généralement, les autres dieux de l’eau n’ont pas de trident. Puis la tradition changea dès l’époque classique. Or, au détail, l’anecdote révèle que c’était de par l’eau salée du Monde, qu’il produit, et { l’époque reconnue comme une source de la richesse des hommes de la mer : que Poséidon l’empereur marin retirait toute son autorité divine sur les mortels. Car le commerce maritime par exemple laissera une très grande place au trafic marchand, au sein duquel, dès une certaine époque, le sel par exemple prendra de la valeur et une importance non négligeable, notamment dans le trafic des épices. Ainsi, le dieu Poséidon était riche et trônait, du moins un certain temps, sur le trafic marchand grâce au commerce du sel marin, dès sa découverte. Le dieu Hermès instaura celui des épices en Grèce ancienne (lire sous la Balance). Tandis que Nérée, devenait le dieu créateur des sources, dont la simplicité le rendait à discrétion du regard des mortels. Ainsi, Nérée vivait à sa préférence dans son palais divin, au fond d’une mer oubliée, dont il ne sortait dès lors qu’assez peu. Sa principale richesse, cependant, sont ses cinquante filles, les déesses Néréides, qui devinrent toutefois ses messagères, auprès des autres ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 6 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne dieux. Et dont la plus célèbre d’entre elle sera certainement la mère d’Achille nommée : Thétis (lire sous Achille). L’intervention d’Hermès est, en général et normalement, plutôt bénéfique. Dans l’Iliade et l’Odyssée, Hermès y intervient rarement. Il est le plus intelligent de tous les dieux. Ainsi personne ne le provoquait jamais. Généralement, le messager céleste obéissait à son divin Père. Et intervient assez peu dans le récit d’Homère sus – indiqué. Sur l’ordre de Zeus, toutefois, Hermès au début du récit se contentera de conduire Héra, Athéna et Aphrodite. Les trois plus belles déesses du Ciel de l’Olympe. En présence du jeune Pâris. Lequel doit déterminer laquelle des déesses sera sacrée reine de la finale du concours de la Beauté provoqué par la Discorde : la déesse Éris (cc: l’affaire de «la Pomme d’or à la plus belle»). Éris, fille d’Héra. Qui n’avait pas été invitée au banquet du mariage de Thétis (mère d’Achille) et du Roi Pelée. Car souvent elle fut réputée dans l’Antiquité pour avoir la fâcheuse manie de gâcher les fêtes. C’est pourquoi la Discorde accomplira sa vengeance contre les dieux et les hommes qui l’avaient oubliée et insultée par l’omission de son invitation { ce banquet. Et Aphrodite (l’Amour parfait) ayant remporté le concours de la Beauté. Survint hélas au grand préjudice des Troyens : «la Guerre d’Ilion». Provoquée par l’enlèvement d’Hélène aimée de Pâris. Le dieu Hermès retardera le retour de Ménélas, après la Guerre de Troie. Dans la mythologie grecque ancienne, Hermès viendra en aide une fois à Arès, la Guerre. Ainsi qu’{ Héraclès et à Orphée, dans les Enfers du dieu des Morts. Ainsi fut définit son rôle dans ces épisodes. Dieu de la Vérité, Hermès est tout autant celui de l'Explication. Il résout les énigmes. Hermès était également un dieu important parce que, toujours selon son bon vouloir, le dieu grec orientait la pensée des habitants, en la protégeant notamment de manière efficace contre les effets de la Folie (lire sous le dieu Dionysos). Il faut savoir que tout Esprit spirituel jadis était placé sous la protection de la déesse de la Croissance : Maea. Celle – ci, régit tant la Croissance physique des plantes, que celle de tous les corps, mais elle permet autant la Croissance de l’Âme et de l’Esprit de tout être vivant. Ainsi, n’est – il pas étonnant qu’elle soit la mère naturelle d’Hermès, qui lui tout autant dispose d’un pouvoir sur l’âme et l’esprit. Et il n’était pas plus surprenant non plus que le grand mois de Mai - toujours très important en Grèce antique car il était reconnu comme étant pour les Anciens, le mois du renouveau de la Vie - ait été honoré à Maea (ancien nom) – Maïa (nouveau nom), la grande et symbolique déesse de la Croissance. À cette époque, on aime tout particulièrement pratiquer en Grèce, surtout à Athènes, le culte de l’Eau, qui deviendra peut – être chez les grands Chrétiens de la tradition ultérieure, celui du Baptême. Le Culte de l’Eau ayant pour objectif de purifier l’Âme et l’Esprit. Ainsi, une partie du rituel était-elle jadis peut – être liée ou assimilée avec ce même rituel connu chez les Chrétiens sous le nom du Baptême, pendant le mois de Mai. La déesse Maea, la divine patronne du sain mois de Mai. Étant autant l’une des déesses du Printemps qui veille sur la Vie. Ainsi, les Anciens l’honoraient grandement pendant ce mois classique. Bienveillant sur les maraîchers, le dieu Hermès était également le dieu protecteur des marchés de la place. Il veillerait sur les jardiniers, selon certains récits narrés dans certaines régions de la Grèce ancienne, semble-t-il, ce, assurant également la protection des jardins potagers selon le mythe associé à son grand - père (Atlas). Aussi, place-t-on ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Hermès le dieu céleste 7 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne naturellement sous sa protection, les peintres et les cuisiniers. Son nom signifiant également, en langue ancienne : « Celui qui détruit les escrocs coupables d’astuces frauduleuses ou marchandes, tant qu’ils sont coupables d’aimer l’argent cupide ». Cette signification découlant du « Mythe d’Hermès et Battos » (lire sous Apollon). Le dieu permettait aux innocents, cependant, l’échappée du « Chaudron symbolique que sont les Enfers bouillonnants d’Hadès ». Dans le Royaume des Morts, le dieu Hermès des Grecs est le dieu protecteur des bonnes âmes. Il conduit également les esprits et les âmes pieuses quand ils n’avaient pas pêché sur Terre, vers le paradis de leur repos éternel. On le dit effectivement en cette occasion comme étant : l’Hermès Psychopompe. Par ailleurs, Hermès est également celui qui. En raison d'un ordre de Zeus. Châtia définitivement le roi Sisyphe contre ses crimes (lire sous Sisyphe). Concernant le dieu Pan. Plusieurs versions mythologiques existent. Mais généralement, le dieu Pan, aussi intelligent soit – il, n’est pas un fils d’Hermès au commencement. Dieu de la Nature sauvage. Et de la Bestialité. Dieu des Foules et de la Panique. Et voleur de virilité : Le dieu Pan serait plutôt issu des relations de jeunesses. Survenues entre le Zeus adolescent. Et sa chèvre. C’est la version la plus correcte. Puis plus tard. D’autres légendes de la mythologie en font le fils de Sylène ou de Faunus. Également unis à une autre chèvre. Lesquels sont ultérieurement associés à la suite du dieu Dionysos et ses Bacchantes ou Ménades. Certaines versions de la mythologie grecque. Font de la mère de Pan, plutôt. La jeune Dryope aimée de Zeus. L'affiliation de Pan n'est donc pas facile à établir. D’autant que deux versions divergentes supplémentaires à ce qui précède, en font : soit le fils d’Héra seule par vengeance contre Zeus, ce qui échoua et donna naissance à Pan (lire sous Athéna), soit il est le fils d’une fille du dieu Psysios, conçu auprès du dieu Titan Chronos le Temps, ce qui fait dans ce cas de Pan : le frère de lait de Zeus, nourris tous deux par Amalthée (mais lire sous Pan, Amalthée et Psysios cependant). Tandis que l’origine du nom que l’on donnait jadis très anciennement au dieu ‘Apollon – Déméter‘ : proviendrait du fait qu’il était alors considéré comme un magnifique fils de la déesse Olympienne Déméter, et d’Hélios le dieu Titan de la lumière. Nécessaire à toute croissance. Pour en revenir au messager des dieux. Quant à son culte sacré qui est célébré dans toute la Grèce hellénistique. Hermès fut parfois considéré comme étant également un dieu de l'Énergie et celui de la Nature, on lui attribuait semble-t-il de protéger les jardins (Hespérides, 'Mythe d'Atlas') et les potagers. Le Jardin des Hespérides était jadis protégé par douze grands Dragons. Dont Ladon fut rendu le plus célèbre d'entre eux. Ceux - ci étaient sous le contrôle du dieu Titan Atlas, le grand père d'Hermès. Car les Dragons étaient le symbole du pouvoir positif de la magie des miracles, tandis que les Hydres étaient toujours le symbole négatif et le pouvoir malfaisant de la magie. Les Hydres usurpèrent les Dragons. Dans l’ancienne mythologie, le dieu Nérée n’a qu’un seul fils : c’est le dieu Kresterion, lui – même père du dieu Kresmos et de la déesse Manteyma qui seront de la même génération qu’Hermès. C'est-à-dire du même âge si l’on peut dire. Phoebe sera parfois leur nourrice. Tandis qu’Hermès est confié notamment à Éos. Et ainsi, connaissent – ils Apollon. Mais Parfois, le dieu Kresterion est issu du Chaos. Car dans la tradition très ancienne, il était : ‘le redouté dieu des Oracles’. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Lame dans un ciel étoilé 8 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Mais le même doute subsista avec le changement de nom d’Héraclès (plus justement orthographié : ‘Horaclès’), auquel ce prénom fut donné initialement pour honorer prétendument le dieu des Oracles. Qui lui avait prédit une vie glorieuse, mais une fin tragique et fatale. Dès lors, dans la mythologie classico – moderne toujours, le prénom du héros à la force spectaculaire devint : « Celui qui porte ce nom en hommage à Héra ». Soit : Héraclès. C'est-à-dire, que « ce fils illégitime de Zeus » (Héraclès). Honore la déesse (Héra l’épouse officielle de Zeus). C'est-à-dire : « Celle qui, pourtant, par mille fois, avait voulu sa mort (Hadès) ». On appelait traditionnellement jadis « Celui qui rend la réponse de l’Oracle » : Krestên. Ce qui n’est sans rappeler le nom du Christ des Chrétiens. Ainsi, le Krestên dans l’ancien culte secret antique était celui qui rend la réponse oraculaire de Nérée, de Kresterion, de Phoebe, de Kresmos, de la Muse Uranie, de Mantêyma, ou encore celle de Zeus. Qui sont chacune des divinités qui jouaient un rôle dans le culte alchimique sacré en l’honneur du dieu Hermès, jadis par le passé. Par la suite, l’ancien culte fut aboli, ou mis en retrait et remplacé dans la mythologie classique par le célébrissime Culte de Delphes, où l’Oracle d’Apollon s’exprimait par la parole de sa Pythie (lire sous Apollon). Tandis que les messages des dieux étaient toujours retransmis par la manifestation du dieu Hermès. Bien avant Jésus – Christ, vers le Xème siècle, chez les païens, mais déjà vers le centième siècle, de manière présumée seulement. Car l’époque de ces cultes est très difficile { situer avec certitude, car peu de signes la révèlent, avant le VIIème siècle. Le dieu Hermès suscita partout dans l’Antiquité. L’érection de témoignages visibles. Notamment sous forme de petites statuettes. Qui auraient fini par porter son nom. En grec, « herma » voudrait dire borne ou poteau. Le dieu Hermès était supposé veiller. Sur les bifurcations ou les limites. Des propriétés et des sanctuaires. Hermès indiquait donc le bon chemin à prendre. Son conseil étant toujours plein de bon sens. Dans la mythologie originelle. Il veille sur les frontières. Le dieu Hermès est le dieu au corps d'athlète proportionné. Il veille sur le sportif et le musicien. Le dieu Hermès est le dieu protégeant le traducteur. Servi par les dieux Metaphrasis (la compréhension du sens, la bonne traduction) et Ermeneyê (l'Interprétation). Dieu des Carrefours et de la Communication. On place des offrandes sur les routes. En l’honneur du dieu des chemins. Sur lesquels le dieu Hermès veille comme grand seigneur. C’est devenu le dieu des voyageurs. Dont il est le bon protecteur de même manière. Très respecté, c’est ainsi également le dieu des proportions. Lui seul était au commencement supposé connaître. Le chemin secret emprunté par la déesse Éos, l’Aurore. Au matin et au soir. Parfois, il l’accompagnait dans sa course avec le Soleil. Hermès incarna assez vite la sécurité du voyage entrepris { l’Aube. Puis plus globalement de tout voyage en général. C’est pourquoi, sans doute, le héros Ulysse est ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Celui là – même qui fit trembler Ouranos et Chronos, ainsi que parfois Zeus le craint. Dans ce cas, Kresterion n’est plus jamais affilié avec le dieu Nérée l’autre dieu - Oracle, ou à un autre. Le dieu Nérée père de Kresterion, perdra l’existence de ce fils dans la tradition mythologique classico – moderne. Auquel ne fut laissée la capacité de n’avoir que des filles : les cinquante déesses Néréides. Le dieu Hermès, quant à lui, était le divin protecteur des Orateurs. 9 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne placé sous sa protection lors de son voyage de retour à Ithaque, puisque le dieu Hermès, par ailleurs, était parfois considéré comme étant son grand – père. Le dieu Hermès met en lumière le danger de ce qui est dissimulé dans l’Ombre. Hermès est représenté comme un jeune homme. Mature et espiègle. D’une vive beauté. Au regard d’une intelligence perçante. Un visage bienveillant. Parfois muni d’une barbe en pointe. Dieu permettant et régissant tout mouvement. Il porte le chapeau au large bord, symbole du voyageur : le Pétase (le sien étant ailé). Ses pieds sont en général ailés ou chaussés de sandales toujours ailées. On lui attribue parfois des ailes dans le dos. Et de ce fait : « Hermès file sans bruit et rapidement à toutes les extrémités de la Terre en qualité de messager des dieux ». Hermès porte le Caducée « la baguette magique emblème de la paix ». Son culte public est rare. Il correspondrait au mois d’Hermaios. Qui lui est consacré en la région de l’Argolide. Et en la région de la Béotie. Lequel se célébrait en octobre – novembre. Dans la mythologie grecque ancienne, le dieu Hermès était souvent accompagné de l’un de ses fils : le dieu Pathos. Ainsi que parfois, d'Hermaphroditos, mais plus rarement cependant. Tandis que la déesse Aphrodite s'attribuait sur les représentations, la douce compagnie de ses fils Éros et Himéros. Mais le plus régulièrement, la déesse Aphrodite est accompagnée d'Éros. Ainsi, faut il savoir également que dans les banquets des dieux, ses trois fils (Éros, Pathos et Himéros) étaient très facilement illustrés jouant ensemble, semant sans se priver, joie, bonheur et gaité parmi les convives. Sous l'égide des dieux. Dans les anciens recueils de mythologie grecque, d'autre part, il semble relaté que le don de divination du dieu Hermès lui fut enseigné par le puissant dieu Nérée (lire sous Nérée). Contrairement à d'autres versions mythologiques plus modernes. Où ce don de divination lui proviendrait prétendument d'un cadeau fait par le dieu Apollon en échange de l'obtention de la Lyre divine, que le dieu messager (Hermès) avait construite. D'après les livres d'aujourd'hui. C'est une confusion notable. Car en effet, la tradition mythologique antérieure et peut - être plus puriste, quand elle remonte à assez loin dans le temps antique, semblait attribuer plutôt le don de divination du dieu Hermès à l'enseignement qu'il en reçut du dieu de la Vérité : le dieu Nérée. Qui est un célèbre prédicateur divin dans la mythologie grecque (lire sous Achille). Tandis que le don de divination propre au dieu Apollon (dieu des arts et d'après le culte pythique) lui fut enseigné, quant à lui, par la déesse Titan Phoebe (la Divination). Et ce, il semblerait, peu avant le fait que le dieu Apollon prenne le contrôle divin de l'île de Délos, où il établira son culte et son nouveau temple. Au détriment notamment de celui de la déesse Gaea Gaïa. Ce qui générera contre les dieux grecs de descendance olympienne, la naissance du ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Hermès est un dieu du sens. Essentiel et populaire. Il est le confident des nymphes et des déesses. «Il est parfois considéré comme le seigneur des animaux, souverain du royaume des bêtes sauvages. Mais le dieu Pan joua également ce rôle dans la mythologie grecque. Le culte d’Hermès se tenait généralement autour du lieu de sa naissance dans une région montagneuse du nord du Péloponnèse». L'un de ses serviteurs est le dieu Ploutos le dieu de la Richesse qui est un fils de Déméter. Et parfois également, il est relaté dans les mythes que le dieu Zéphyr le charmant vent de l'Ouest (époux de la déesse Iris) est mis au service du dieu des messagers. Lequel Zéphyr sert également le dieu Éros. 10 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne monstrueux Typhon. Justement enfanté par la déesse – Mère, Gaea. Pour punir l'affront réalisé et par ses enfants et par ces petits - enfants. D'après la mythologie grecque classique de cette période. Zeus remporte la victoire sur Typhon. Mais en s'y reprenant par deux fois (lire le mythe d'Apollon). Concernant le dieu Hermès. Plusieurs rituels lui sont consacrés. Dieu de la fertilité. Ce, de par sa mère la déesse Maïa (Maea). Que les grecs définissent souvent comme la mère idéale. Hermès (l'Intelligence) était également lié au culte de la fertilité. Il créa par exemple un certain nombre d’inventions utiles. Aux humains et aux dieux. Au côté d’Héphaïstos et d’Athéna. Hermès figure comme dieu protecteur des créateurs. Dieu de la Stratégie. Et de la Vérité. Il rendra de nombreux services aux mortels. Et aux dieux. C’est le dieu de la Neutralité. Même s’il ne l’a pas toujours été peut–être (à la fin de la Guerre de Troie : le retour de Ménélas { Sparte). C’est le dieu qui franchit sans risque les frontières. Il est considéré. Comme le dieu des jeux de sport. Par toutes les jeunesses hellénistiques. Qui lui associaient beauté, force, courage, lucidité, efficacité, intelligence, etc. Hermès serait également un dieu des oiseaux. Son nom veut dire : l'Interprète. Hermès protège tous les talents, qu’il délivre au gré de son humeur, en les soutirant de l’une des bourses, qu’il porte continuellement { sa ceinture. Car Hermès, dieu de l’Intelligence, en était la source. Pour les mortels protégés de sa divine faveur. Dans certaines versions de la mythologie grecque ancienne, le dieu Hermès parle le langage de tous les oiseaux et il rend visite à Hestia, la déesse chaste qui protège les maisons. Et c'est ainsi qu'il s'enquiert de la bonne éducation de son fils, qu'est le jeune dieu Hermaphrodite. Placé auprès de cette dernière (Hestia) par la belle Aphrodite resplendissante. Hermès repart de chez la plus merveilleuse des nourrices, heureux de sa courte visite de voyageur messager. Le divin patron des messagers (Hermès) poursuit son chemin tranquille. Tandis que la déesse Maea, ainsi que les déesses Éos et Hestia, continuent de veiller avec bienveillance sur les enfants joueurs, durant l'absence d'Aphrodite. De par son divin fils Hermès, qui avait créé le premier instrument de musique, la Lyre des miracles : la déesse Maea fut parfois autant considérée comme une déesse de la musique. Notamment, comme celle de la musique de la Nature (Déméter). Statue du dieu Hermès avec ses divins attributs Dieu de l’espièglerie, de la joie, des voyages, des déplacements, de l'éloquence, du commerce et des retrouvailles. Tout comme la déesse Thémis la justesse de la Justice. Il est vrai que : « Nul ne pouvait tromper le dieu Hermès sans qu’il ne le sache et qu’il ne le veille bien ». Hermès est souvent confondu avec le héros Persée qui lui dérobe Pégase grâce à Athéna. Hermès le récupèrera, et d’un commun accord avec Zeus, ils feront don du destrier céleste à Éos la déesse de l’Aurore. Enfin, le dieu Hermès. Tout comme Hécate pour la magie. Contrôle le phénomène et le secret des miracles. Et il serait devenu le fondateur de l’alchimie secrète. Qui fit l’objet de tant de mystères dans l’Antiquité (et parfois connus sous le nom des « Mystères d’Hermès »). Généralement, nul ne provoque le dieu des Messages. Car la vengeance du dieu Hermès est la plus ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Le David de Michelangelo 11 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne terrible qui soit, pour les dieux ou pour les mortels. Encore pire que celle de la déesse Némésis en personne. C’est pourquoi Zeus aimait à se protéger autant, ce, également de par le pouvoir de ce fils, qui lui était tellement serviable. Tant Hermès le respecte en tant que Maître de l’Olympe (Zeus). Hermès protège Zeus autant qu’il protège Nérée. Hermès signifie symboliquement 'le premier Pont', encore une autre définition traductrice pour le dieu des Poètes sous ce nom divin. Des statuettes en son honneur étaient alors peut-être jadis placées, généralement plutôt à l'entrée des ponts pour gratifier Hermès, comme le dieu du Passage et comme ‘Protecteur du Pont’. Sans rapport toutefois avec le dieu originel Pontos – l’Eau transformée en désert. Selon une ancienne tradition isolée, l’explication antique exposait qu’il était confié généralement par le retour { la Terre, les corps des défunts, enterrés dans une sépulture, recouverte d’un tas de pierre. Ainsi, les morts et les esprits des défunts retournaient – ils dans l’Hadès, en paix, et ce, après que la déesse de la Croissance se soit assurée de la cessation de toute activité vitale de leur être physique dans la terre. Le fils de celle – ci, Hermès, venait alors chercher, si elle avait été pieuse et munie d’une obole : l’âme pure du mort défunt. AMOURS DES DIEUX - HERMÈS On sait très peu de choses véridiques sur son amour. Cependant : Avec la déesse Aphrodite : De ses belles nuits d’Amour au bord de l’Achéloos. Ce, avec la douce déesse Aphrodite symbolisant l’union parfaite de l’Intelligence divine et de l’Amour divin. Dans la mythologie des grecs. Le dieu Hermès sera le père d'Hermaphroditos (Hermaphrodite). Hermès aurait encore engendré avec la véritable Aphrodite. La déesse Harmonie (parfois considérée plutôt comme fille d’Arès et Aphrodite). Hermès aurait engendré Éros et ses trois jeunes frères (lire sous Éros). Les amours secrets d'Hermès et d’Aphrodite surviendraient chronologiquement parfois. Avant ceux d'Arès et cette dernière. Hermès était jadis parfois : le dieu du Travail. Tandis qu’Héphaïstos était plus précisément le dieu du Labeur. Mais aussi celui de la Vulgarité. Coup de foudre au - dessus du Temple Parthénon Remarque sur le dieu Arès : La déesse Harmonie est également perçue comme l'une des relations amoureuses du dieu Arès. Avec lequel elle aurait eu une liaison. Dès lors, Arès ne serait pas considéré comme le père de la déesse Harmonie. Mais plutôt comme son amant. Ce bien qu'ils représentent tous deux les phénomènes contraires (la Guerre - l'Harmonie). Harmonie et Arès auraient eu ensemble le célèbre peuple des femmes guerrières Amazones. Il faut rappeler qu'Arès s'unit également à la déesse Aphrodite la mère légitime de la déesse Harmonie. Qui symbolise également le principe contraire d'Arès (La Guerre - l'Amour). Il semble que ce dieu guerrier fils de Zeus. Soit donc particulièrement attiré par tout ce qui lui est contraire. Ce principe étant souvent à l'origine de bien des guerres.... D’autant que le dieu de l’Harmonie était considéré soit sous la forme et l’aspect du dieu originel ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe La levée du jour à l'aurore... 12 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Éros, soit sous l’aspect et la forme du dieu olympien Apollon, soit sous l’aspect et la forme du dieu Titan Hélios, soit sous l’aspect et la forme du dieu olympien Hermès, soit encore sous l’aspect et la forme du dieu Titan Hypérion. Le dieu Hermaphroditos Autolycos puisqu'il reste cité comme un prétendu fils d'Hermès dans les ouvrages de traduction moderne, mais parfois également estimé comme un fils du dieu Dionysos ou d'Apollon, dans les ouvrages plus anciens (donnée rare). Autolycos fils de Dionysos semble être l’explication la plus juste, selon la symbolique mythologique (lire sous Dionysos). Céphée l'Argonaute (mais non pas Céphale, le héros actant dans le mythe de Procris. Pour information sous réserve des données trouvées : Céphée serait : Fils ou petit fils du dieu Hermès, car le nom de Céphée a signifié dans la traduction jadis, le nom désignant : 'jardinier'. Pour la petite histoire. Céphée participa à l'expédition de Colchide menée par Jason. Puis lorsque le Roi Aléos mourut, Céphée lui succéda et c'est ainsi qu'il régna sur Tégée en Arcadie. Plus tard, Céphée remit le pouvoir à sa fille nommée : 'Stéropé', qui possédait un cheveu de la Gorgone Méduse. Ce cheveu magique avait prétendument le don de faire fuir n'importe quel ennemi. Finalement, le Roi Céphée raccompagna le héros Héraclès et il lutta contre Lacédémone où Céphée fut tué durant ce tragique combat. Par ailleurs, Lacédémone était un autre fils de Zeus que le Souverain divin aurait eu avec l'une des sept pléiades s'agissant de Taygète transformée en biche par Artémis la Chasseresse - la biche symbolisant l'âme de la forêt d'après certains recueils encyclopédiques - ...) Daphnis, dieu des Bergers et de la Nature pastorale (lire sous Daphnis) Les déesses Heures (très rare affiliation, gardiennes du Ciel et des Saisons) La déesse Aïdos (la Pudeur) La déesse Pistis (la Confiance) La déesse Panacée (le Remède) Le dieu Hermaphrodite (la Compréhension) La déesse Harmonie (l'Équilibre) Le dieu Éros (l'Amour - lire sous Éros*) Le dieu Pathos* (la Passion) Le dieu Himéros* (le Désir) Le dieu Anthéros* (« la Vengeance » - de l'Amour ou le contre - amour) Puis : Les deux frères divins que sont : le dieu Karis (l'Attrait) le dieu Karitos (le Charme) (sous donnée rare) ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Les autres enfants du dieu Hermès seraient : 13 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Puis : La déesse Didaskalia (la déesse de la didactique, qui permettait les anciens enseignements, aujourd'hui traduite peut - être par le terme de la "pédagogie" rare) Le dieu Paideysis (frère de Didaskalia, l'enseignement, rare) La déesse Didagma (l'ancienne déesse protectrice des préceptes, rare) La déesse Didaskê (l'ancienne déesse qui permettait de recevoir et/ou d'inspirer l'enseignement ou l'instruction, rare) Le dieu Deiknymi (le dieu des enseignements, rare) Le dieu Didaskaleion (frère de Didaskalia : l'action d'enseigner, rare) La déesse Semainê (l'ancienne déesse protectrice de la Connaissance, celle qui fait connaître, et celle qui fait connaître les préceptes, notamment le précepte fondateur et/ou fondamental, rare) Le dieu Dynamis (le dieu de la Vertu) Le dieu Agê - Kineo (« le dieu du Toucher qui émeut », c'est-à-dire *) Le dieu Agès (le dieu du Toucher*) Le dieu Akon (le dieu de l’Écoute*, dieu de l’Ouïe) La déesse Bragkia (qui est la déesse de l’Écoute occulte, l’écoute des morts) La déesse Akeoya et le dieu Akeoyos (qui sont les divinités de l’Attention) Le dieu Oraos (qui était le dieu qui permet de recevoir la Vision des objets) Le dieu Blepo (frère d’Oraos, et qui était un dieu de la Vision*) Le dieu Opsis (dieu de la Vue*, mais parfois il était considéré comme un dieu originel ancien antérieurement de la naissance du dieu Hermès – lire sous Opsis) Le dieu Geysis (qui était le dieu du Goût*) La déesse Geyma (qui était la déesse des Saveurs, et mère de Eykymos la bonne saveur, ainsi que d’Osmê la bonne odeur du repas) La déesse Giloponia (qui était la déesse du goût ou du plaisir de faire : le travail) Le dieu Spoydadzo (qui était le dieu qui influence la manière de voir, le bon goût) Le dieu Empeiros (qui avait pour charge de protéger tous les empereurs, en leur offrant le discernement ultime) Le dieu Karis – Tropos (qui inspire le bon ouvrage, le bon travail) La déesse Eymdia (la déesse des bonnes odeurs) Le dieu Aisthanomai (le dieu des sensations du bien être physique) Le dieu Osgrainomai (était le dieu qui permet de sentir les odeurs) Le dieu Osgresis (qui était le dieu de l’Odorat, c'est-à-dire : *celui des créatures vivantes) La déesse Pasquê (« Celle qui permet de sentir, ressentir une impression morale », et dont le nom donnait peut – être lieu à celui « des fêtes de Pâques » consécutivement de la mort du Christ des Chrétiens, durant la période de la grande transition, lequel avait été crucifié par la faute des hommes de son époque) Le dieu Keiros (le dieu du plaisir, et de la sensation de plaisir) Le dieu Eyodès (celui qui sent bon) par opposition au dieu Dysodès (fils d’Aphrodite et d’Arès, ou plus rarement d’Héphaïstos : « Celui qui sent mauvais ») etc.... ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 14 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Coup de foudre au - dessus d'un Aéroport / Foudre & Éclair À ce propos : Les autres descendants d’Hermès Quelques remarques complémentaires sur le dieu Hermès.... Par la suite, le dieu Hermès fut également le père divin du dieu ‘Akéraion’ qui régit l’Intégrité (physique, notamment). Dans ce cas, il faut savoir que le dieu ‘Akéraion’, selon les auteurs, est connu pour être le dieu de la ‘Probité’ dans la mythologie grecque ancienne. Son frère jumeau, le dieu ‘Krestotès’, serait quant { lui l’Intégrité (morale) dans les vieux ouvrages anciens. Leur mère n’est pas connue ou citée clairement. On leur donne parfois la déesse Thémis allusionnée comme étant mère de ces deux vertus. Le dieu ‘Hermès’ étant pour sa part le symbole divin de ‘l’Intelligence’ ouvrant toute faculté, et régissant notamment celle de pouvoir comprendre toute chose. Hermès reste dans ce cas le dieu de la compréhension. Ainsi, les trois dieux ‘Krestos’, ‘Adiaphthartos’ et ‘Adiaphthoros’ seraient parfois considérés comme étant ses petits – fils légitimes (les petits – fils du dieu Hermès…). Car l’intégrité était une grande vertu propre, notamment, aux grands dieux mythologiques, et les dieux des Hellènes en dotaient parfois certains des grands héros mythiques de l'Antiquité. Ou encore parfois, protégeait-elle certains personnages illustres du Panthéon politique hellénistique dans les Cités grecques. Ou parfois encore, au contraire, les grands dieux grecs pouvaient décider de la leur ôter pour diverses raisons connues d'eux seuls. Ainsi éclataient les conflits. Et la mémoire des malfrats et des bandits n’était donc jamais retenue dans les récits honorifiques dédiés aux hommes politiques du Panthéon dans la période antique authentique. Ville éclairée LA LIGNÉE DES DIEUX GRECS PACIFIQUES (engendrés par l'Hermès) : Dans la toute première mythologie, selon la tradition pacifique grecque, dès les premières capacités d'écriture : Il fut retrouvé les informations suivantes (rares) : Hermès avec la déesse Esykia : « Si belle que même Zeus et Héra en furent momentanément jaloux » (cc: 'de leur union'). La déesse Esykia fut généralement affiliée dans la mythologie romaine avec son vis - à vis, à savoir dans l'ancien principe mythologique : 'la déesse Pace'. Mais dans ce cas, on la disait vraisemblablement plutôt, soit la fille, soit l'amante de Mercure (Hermès chez les Grecs). ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Dans la mythologie grecque, la déesse ‘Amoibê’, serait une autre fille du dieu Hermès, car en effet, elle était la déesse grecque qui permet de rester en tout temps toujours ‘indemne’ et ‘chanceux’. Elle eut deux fils divins dans la mythologie grecque ancienne, lesquels étaient généralement connus sous les noms des dieux ‘Ablabès’ (l’indemne) et ‘Akéraios’ (l’Indemnité). 15 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Le dieu Hermès aurait également engendré avec la puissante déesse de la Paix, on suppose la déesse Esykia, la déesse calme. Les divinités mineures suivantes : Tirées d'une traduction ancienne, ces données mythologiques demeurent rares et incertaines : La déesse Esykadze, qui prodiguait la Paix à proprement parler globalement, c'est-à-dire qu’elle permettait d’être, et de rester en parfaite sérénité (paix). Notamment, devant les soucis et les aléas du quotidien. La déesse Esykadze aurait souvent été confondue avec la déesse Harmonie (une fille d’Aphrodite la déesse de l’Amour dont l’amant supposé en cette occasion fut prétendument : soit le dieu Hermès, soit le dieu Arès). Dans ce cas, il est expliqué que la déesse Esykadze travaillait alors prétendument pour la déesse Athéna qui quant à elle trônait jadis sur la Sagesse. Tandis que la déesse Esykia (compagne d'Hermès) parfois l'aurait été prise pour la déesse Aphrodite. Il faut savoir que la déesse Esykia dans la mythologie grecque ancienne est protégée sans cesse par les quatre dieux de l'amour que sont : Pathos, Himéros et Éros, plus rarement selon l'implication du dieu Anthéros. C'est pourquoi on pensa jadis que ces quatre divinités étaient des fils d'Aphrodite et Hermès plutôt. Puisque d'autres versions furent maintenues. Dans ce cas, les anciens du peuple des Hellènes parlaient alors de cette divinité sous ce nom parfois donné : 'la déesse Aphrodite - Esykia' (donnée rare). La déesse Éos Puis, le dieu Hermès serait également le père divin des deux déesses sœurs suivantes que sont : Eithymia et Ataraksia. Siégeaient – elles jadis prétendument sur la Paix de l’âme (vertueuse et pieuse). Leur divine mère Esykia étant restée vraisemblablement connue pour être la Paix au sens du Calme profond (notamment, divin). Elle secoure la Paix céleste. On parlait alors parfois d'une déesse ‘Apmonia – Esykia’. Une déesse de la mélodie et de la Paix. Assimilée comme fille de la déesse Aphrodite. Peut - être sous le nom de la déesse Harmonie en Grèce ancienne. Le dieu Hermès fut également considéré plus tardivement comme étant le père des cinq sens*. Issus d'Aphrodite ou d'Esykia. Dans ce cas, la version concernant le dieu Psysios, par exemple, ne correspond pas avec cette présente information. À moins qu'il n'y ait eu plusieurs époques mythologiques, au fur et à mesure desquelles, l'origine de ces dieux des sens fut différemment établie dans les recueils anciens de mythologie grecque. Dans ce cas, ces sept fils d'Hermès y sont indéniablement plus tardifs et évoqués comme étant complémentaires aux dieux hellénistiques originels évoquant l'acquis des sens par l'Homme, par opposition à l'acquisition des sens par les dieux grecs primordiaux. Tout d'abord. Notamment dans la chronologie et la hiérarchie de la création universelle. Les dieux grecs dont les sens étaient considérés comme supérieurs et antécédents à ceux acquis par la race de l'Homme, étaient connus par exemple pour être des divinités omniscientes. Pour ce motif également étaient-elles vénérées aux temps ancestraux, avant la venue des romains. D'après les vieux contes de la mythologie hellénique ancienne (lire sous la fiche du dieu Psysios, par exemple). Ces sept fils d'Hermès furent donc tardivement considérés comme les gardiens des sept portes (selon la symbolique des 'Zigouras' – ziggurats - indiennes peut-être), dont cinq paliers spirituels seulement étaient alors ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Déesse dans le Ciel étoilé 16 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens considérés comme accessibles à l'Homme, d'après le culte religieux grec. C'est une information isolée du reste du mythe ancien cependant (rare). Les descendants de ce dieu de l'Intelligence divine (Hermès) sont donc nombreux dans la mythologie grecque et ils furent retranscrits en d'autres divinités parfois, ce, dans d'autres civilisations anciennes semble-t-il. Ainsi, parmi une autre descendance du dieu Hermès, trouveraiton également associée la ravissante déesse de la Conscience nommée : Syneidosia (par dissociation d’avec la déesse de la Lune – lire sous Artémis). Qui a pour sœur la déesse de la Lucidité nommée : Sagêneia (« Celle qui protège le Sage », par dissociation de la déesse de la Raison – lire sous Athéna). Et qui était alors également considérée comme la déesse de la Sagesse en ce sens que la Sagesse provient de la Lucidité. Car le dieu Hermès représentait pour les Anciens de la Grèce antique, de manière symbolique, les différents paliers de la conscience établie au plus haut plan. Puis ces éléments mythologiques furent abandonnés. Mais on peut découvrir des traces subtiles de ces données intéressantes dans le large labyrinthe complexe de la mythologie grecque originelle. Ensuite, il aurait été retrouvé encore parmi les descendants divins du dieu de l’Économie : le dieu grec mineur, connu sous le nom du dieu 'Diallattomai'. Le dieu Diallattomai serait prétendument le bon protecteur des 'Traités de Paix' placés sous ses hospices. Il remplit la même fonction que 'la déesse Pistis', qui est la déesse de la Confiance. C’était une ancienne divinité grecque (Diallattomai) sollicitée lorsqu’il s’agissait de faire la Paix. Notamment entre les cités rivales. C'est ainsi en quelque sorte le dieu des réconciliations. Il est contraire à Arès, le dieu de la Guerre. Une autre fille d’Hermès serait 'la déesse Eirenê', engendrée avec la déesse Esykia. Dans ce cas, d'un point de vue vraisemblable. La déesse Eirenê permettait et symbolisait la Paix entre les citoyens grecs. Ce sont donc toutes des vertus que le dieu céleste et messager aurait engendrées auprès de cette déesse (Esykia). Par ailleurs, la déesse Esykia était associée avec la suite de la déesse de la Grande Justice absolue, c'est à dire : la déesse Thémis, compagne de Zeus durant un temps. Les anciens parlaient alors également parfois d'une divinité sous le nom de la déesse 'Thémis - Esykia'. Pour désigner la Paix de la Justice sereine, sous cette appellation. Confondu de nom avec cette dernière (Eirenê). Il aurait été retrouvé un nom de dieu grec ancien qui avait été sollicité sous le nom du dieu 'Eirenen'. Il était également supposé être un autre descendant du dieu des Messagers. Mais parfois il s'agirait plutôt d'un lieu caché, sacré très important. Il prodiguait aux habitants de la Grèce ancienne, prétendument, la Paix entre les États et les peuples des cités grecques. Et il représentait 'la Terre de Paix'. Soit la paix entre les cités. Mais parfois, il ne s'agit pas du tout d'un dieu mythologique mais plutôt de l'esprit divin protecteur d'un lieu sacré et portant ce nom divin : 'Eirenen'. Ce serait même un ancien nom sacré du domaine céleste abritant les puissantes déesses Moires, les belles et incontournables protectrices de la Vie et de son Sacre. Mais celles - ci étant tout autant celles qui y coupent court (à la Vie) également dans le lieu des Enfers contrôlés par le dieu Hadès, qui conduisait les morts. Les déesses Moires auraient donc parfois siégé au début dans deux lieux : a) L'Eirenen et b) les Enfers. Sans certitude toutefois (donnée rare). ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 17 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne L'Eirenen, à ce moment là, serait plutôt considéré comme la désignation d'un lieu divin créé par le dieu Messager et abritant en son secret sanctuaire l'un des célestes refuges offert aux puissantes déesses Moires que l'on disait belles au Ciel, vieilles aux Enfers. L’Eirenen devient : la Paix des Moires. Le lieu où elles n’entretiennent plus aucunes disputes sur les mortels. L'Eirenen est dans ce cas l'aspect sacré d'une terre saine (sainte) et protégée. Notamment concernant le périmètre des multiples sanctuaires abritant les puissants temples des dieux anciens, qui virent le jour pendant la Grèce antique. Et qui furent néanmoins détruits sous de nombreux prétextes et raisons aux temps d'époque. C'est un motif pour lequel il ne nous en reste aujourd'hui que des vestiges anciens et précieux. L'Eirenen pourrait ainsi avoir été également le temple et/ou le lieu privilégié par les déesses Moires (« Le Paradis des Moires »), et connu du dieu des Messagers Hermès. D'autre part, la plupart des Temples anciens, à cette époque, et en principe, se voyaient selon la coutume, le plus souvent construits en un lieu, dont la terre était considérée comme sainte par les hommes. Le dieu Hermès étant un dieu Psychopompe, guide de toute âme pure et juste. C'est pourquoi s'il s'agit vraiment d'un dieu mineur établi à propos de L'Eirenen : Dans ce cas, le dieu Hermès en fut désigné comme le père engendrant. Il est possible que ce lieu sacré, par ailleurs, ait été associé au dieu Hermès. Pour ce simple motif, qu'il indiquerait selon la définition ancienne (Eirenen) : 'Le lieu du Repos des déesses Moires'. Et qu'il peut être lié au principe de l'Alchimie secrète propre au culte du dieu Hermès. Peut-être qu’en ce lieu figurait alors érigés : l’un des somptueux « Palais divin » du dieu des Messagers dans la mythologie grecque ancienne. Mais probablement que d’autres versions furent avancées. Dans ce cas, l'Eirenen n'est pas du tout à confondre avec l'Élysée des Bienheureux : soit, les Champs Élysées, un lieu que l'on retrouve cité en maintes occasions dans la mythologie grecque classique. Et mis en rapport avec le Paradis des Âmes, dans les Enfers régis par le souverain suprême des morts : le dieu Hadès. À noter que le dieu Titan Atlas était prétendument l'une des divinités qui entretenait la beauté des lieux. Comme la beauté de celui de l'Olympe des dieux, ou encore comme la beauté du Jardin des Hespérides. Car il est le soutien de la Terre, mais également celui du Paradis. Dans cette tradition et traduction précise, on y donne le dieu Hermès comme le meilleur ami d'une divinité dénommée sous l'appellation du dieu : 'Apollon - Déméter' (très rare - lire sous Apollon). Le véritable emblème mythologique du dieu Hermès, le dieu protecteur de la Médecine dans l'Antiquité est le Caducée aux deux serpents. Lesquels parfois seraient les deux Dioscures transformés par Athéna en deux serpents (très ancienne version – lire sous Dioscures, cependant). Enfin, on trouve d’après la vieille traduction, le dieu Paionios, également parmi les fils prétendument du dieu Hermès. Très discret, celui – ci serait 'le dieu salutaire'. Il fut confié en nourrice auprès de la déesse Iris quand cette divinité reste considérée comme étant la sœur du dieu Hermès. Iris est la déesse Arc–en–Ciel, qui fut « allusionnée » et citée pour avoir été la nourrice de Paionios dans la mythologie grecque ancienne originale. Tout comme elle fut citée pour avoir permis la naissance d'Artémis et Apollon en prévenant la déesse Ilithye (la déesse des Naissances) du problème de la maîtresse de Zeus, Léto la déesse Titan des Vallées punie par Héra. Concernant Paionos : Son nom sacré disparut avec les romains en même temps que son ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Les déesses Cariatides / ou les filles d'Hermès soutenant le Palais de la Victoire 18 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne mythe. Il fut retrouvé que d'après certaines définitions complexes, mais il est rendu très difficile de constituer le mythe original de ce dieu. Sous réserve des informations trouvées, les sources étant peu sûres. Ces données mythologiques rares ne furent pas conservées longtemps dans la tradition mythologique grecque initiale. Et la tradition hellénistique, dans la mythologique moderne, n’en fait carrément pas état. Aujourd’hui, ces données anciennes sont voire ignorées, dans la majeure partie des ouvrages sur ce sujet. La déesse Titan Mnémosyne (ou Mnémêsyne avec plus d’exactitude orthographique selon le courant de l’époque) : honorait ainsi jadis la mémoire absolue de la Connaissance ultime (lire sous Mnémosyne – Mnémêsyne). Mnémêsyne était jadis son nom dans la mythologique hellénique ancienne. Tandis que Mnémosyne était ou devint, et resta : son nouveau nom dans la mythologie classico – moderne. Et dans celle d’aujourd’hui. « Fils de Zeus et Maïa, Hermès est le messager de Zeus et le dieu des voyages, des déplacements et du commerce. Mais aussi de la santé, comme le dieu Esculapes. Il évolue dans le monde aérien puisqu’il possède des sandales ailées. Il a comme emblème le caducée. C’est une baguette entourée de deux serpents et surmontée de deux ailes. C’est l’attribut d’Hermès. On raconte que, lors d’un voyage, Hermès vit deux serpents qui se bagarraient. Il arrêta son vol et descendit pour les empêcher de s’entre – tuer. Il prit un bâton pour les séparer. Les deux serpents se lovèrent, s’enroulèrent et formèrent le caducée : Bâton entouré de deux serpents. Un autre symbole qui a une origine gréco–romaine et que nous voyons de nos jours dans presque toutes les pharmacies et chez tout bon médecin » « Le soir, en Piérie, il vole les troupeaux de son demi-frère Apollon. Quand Apollon découvre son voleur, Hermès le charme en jouant de la lyre ; Apollon lui donne en échange de l'instrument son troupeau, une baguette d'or et le don de prophétie mineure grâce aux cailloux utilisés pour la divination ; il le fait également maître de l'oracle des Thries (femmes - abeilles). » - Fin de citations – IMAGE DE LA REPRÉSENTATION D’HERMÈS Remarque : Jadis, dans certaines vieilles traductions des mythes anciens (notamment dans l'histoire du mythe : 'Héraclès et Ladon'), il semblerait que le dieu Hermès (l'Intelligence) fut interprété et 'allusionné' comme étant également : 'le maître des dragons aériens', soit : celui qui commande aux dragons ('drygon' en grec ancien - donnée rare....). Hermès, pour sa part, en quelques occasions, se métamorphosait parfois en l’Aigle divin de Zeus pour porter les messages de son céleste père. Bien que son animalier symbolique traditionnel soit le Faucon. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Citation(s) d’autre(s) site(s) ou auteur(s) : 19 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Le dieu Hermès dans sa divine attitude globale Complément d’information utile : Dans l’ancienne mythologie hellénique : La tradition puriste : Dieu des déplacements dans l'espace temps, ainsi que des déplacements résultant de la volonté ou de la capacité organique propres aux êtres vivants, c'est à dire propre aux être animés, ainsi qu'aux membres du corps, ou propre encore à l'ensemble des êtres vivants animés. Hermès régit la coordination. De tout mouvement. Il contrôle le déplacement dans l'espace de tout phénomène physique observable. Il influence sur tout changement déterminant ou reflétant les fluctuations générales, notamment les fluctuations générales de la Vie. Ainsi est-ce toujours la mort qui tente de tuer la bonne intelligence pour la substituer par une mauvaise intelligence. En tant que dieu orateur par excellence, Hermès patronne autant généralement à tout groupement de personnes réunies afin de défendre un but, une mission, un serment, ou tout autre intérêt, toutefois de nature noble et respectable. Dans les grandes cités hellénistiques, les grecs anciens associaient à Hermès les grandes mobilisations déterminant les belles intentions populaires. En tant que dieu du Commerce, chez les Grecs anciens toujours, et toujours selon eux : le dieu Hermès influence également sur la conjoncture (économique notamment). Dieu des transferts et des échanges matériels commerciaux, qu'Hermès régit avec grande Justice. Et en tant que dieu protégeant toute personne animée de toute pensée pure. Hermès protège également des réactions impulsives et passagères. Ainsi, d'après la vieille croyance, le dieu Hermès raffermissait et inspirait les habitants des contrées grecques. De sorte à leur offrir l'état d'esprit déterminé dont ils avaient besoin, ou du moins, leur inspirant celui qui soit le mieux requis selon l'action à entreprendre. En tant que dieu de la Connaissance ultime (Thot), Hermès aurait le premier inspiré aux Hommes la sauvegarde sur des tablettes des règles et des lois officiant l'ordre de la Justice humaine. Et ainsi tout engagement à considérer dans son devenir pour la Justice des Cités Grecques. D'autre part, comme dieu de la musique au côté des neuf déesses Muses et du dieu Apollon. Le dieu Hermès fit parfois partie des divinités grecques qui en inspirèrent aux Hommes la structure musicale. Car Hermès coordonnait dans un second temps, également les danseurs et le geste de manière générale. Ce qui, concernant la danse, est également attribué au dieu Dionysos. Hermès inspire notamment l'ordre et la superposition des belles lignes mélodiques. Il coordonne le mouvement des lignes. Ainsi, lui doit-on également l'inspiration de la représentation cartographique des terres géographiques aux hommes navigateurs. Car le dieu Hermès est avant tout le dieu des Chemins, et de l'Orientation. Hermès observe la destinée des Hommes qu’il soupèse dans sa balance, évaluant l’équilibre du monde. En effet, le dieu Hermès orientait d'après sa légende, le voyageur dans son itinéraire et dans ses péripéties de voyage. Hermès est un dieu moteur, qui régit la motricité de la Vie. Hermès la permet à proprement parler. Comme sa mère, la déesse pléiade Maea. Dont l’un des animaliers sacrés est le daim. Alors que sa tante la pléiade Taygète a la biche. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Description concernant le dieu protecteur des Messagers : 20 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Dans la croyance ancienne, le dieu Hermès avait la possibilité de se déplacer dans l'espace, et notamment dans l'espace temps. Hermès patronne le règne animal, et l'ensemble des êtres doués de mouvement. Ainsi est-il à l'origine de l'impression ou de l'impulsion par lesquelles les anciens disaient se sentir entraînés, que ce soit dû à une action ou à un sentiment. Il peut se mouvoir dans la Galaxie et dans l’Univers, ce dont Hermès reste l’une des rares divinités helléniques qui pouvait le faire (c'est-à-dire de passer des dimensions de la Galaxie à celles de l’Univers). Hermès inspire le bon élan et la bonne impulsion de manière générale. C'est pourquoi grâce à lui, les être vivants se sentaient vibrer du mouvement de la Vie. C'est ainsi que le dieu s'entend avec les déesses Moires (lire ci - dessus). Hermès protégeait notamment des animations excessives, du danger, et des mouvements d'agitations propres à mettre en péril. Hermès inspire la Prudence autant que la Confiance. Hermès symbolisait le rythme et l'activité dans son effet positif. En tant que dieu protecteur des Écrivains, des Poètes et des Philosophes. Le dieu Hermès leur inspirait le style d'écriture, notamment celui qui privilégie la dynamique et le mouvement des phrases et/ou des paroles. Puisqu'il est le protecteur des Scribes, ainsi que dans le domaine des ouvriers, il protégeait généralement les Peintres, ainsi que les artistes peintres. Dieu des bonnes initiatives, Hermès octroie toute impulsion louable et généreuse. Hermès maintient l'homme dans la tendance morale et adéquate. C'était une divinité hellénique qui insufflait force et courage aux personnes disposes à toute exercice physique. Il faisait gagner les sportifs. Puisqu'il est proche de la déesse Nikê (la Victoire). Car en tant que dieu des voyageurs, Hermès met ces derniers en état de se déplacer. Ou d'évoluer ou de se mettre en marche vers un but noble. Comme dieu de la stratégie, le dieu Hermès est quasi infaillible. En matière de protection et de tactique militaires, lors notamment de celles effectuées sur un front de bataille. C'est pourquoi, en ce sens, le dieu Hermès soutient volontiers la bonne détermination de la déesse Athéna, la Sagesse, sa sœur. Il ne permettait pas l'Injustice. Atlas, étant peut – être considéré également comme étant un frère d’Hélios, Éos et Sélénê (lire sous Hypérion). Protégeant l'Homme juste, Hermès l'épargne des complots en rendant notamment manquées toutes les tentatives de nuisances. Hermès inspire la Justesse. Et il protège des erreurs en infligeant l'omission ou l'oubli aux êtres qui sont mal intentionnés envers un innocent. Enfin, le dieu Hermès oriente la bonne intuition. Il est le dieu de la bonne intelligence. Ainsi, sous réserve de la traduction ancienne, se trouveront réunies en ces quelques points, quelques unes des attributions majeures et divines, attribuées à cette divinité grecque dans l'Époque ancienne. Le dieu Hermès étant considéré comme le meilleur des dieux olympiens pour l'Homme, d'après la tradition puriste, mais exclusivement dans la mythologie grecque ancienne. Remarque : D’après l’ancienne mythologie hellénique, c’est en réalité le dieu Hermès qui fut plutôt désigné jadis comme celui qui, en tant que valeureux héros, sauva la princesse Andromède, ce, de la mort que lui réservait le dieu Poséidon contrarié de l’orgueil du Roi Céphée et de la Reine Cassiopée. En effet, un jour, les monarques avaient osé penser, dire et prétendre que leurs jeunes filles si radieuses étaient – elles, disposaient d’une beauté bien supérieure à celle-là même des célèbres déesses Océanides (pourtant ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 21 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens fille du dieu Titan Océan, qui sont parmi les plus belles de l’Océan d’après la mythologie grecque ancienne). Prétendant que leurs filles mortelles et notamment Andromède, étaient plus belles encore que les déesses Néréides en personne (les filles du dieu Nérée, qui sont parmi les plus magnifiques déesses de la Grèce antique, comme Thétis mère d’Achille par exemple). Pire encore, présumant que leur fille préférée, Andromède, bien au dessus du lot, déclassait la merveilleuse grâce d’Aphrodite elle – même, pourtant connue pour être la déesse de la Beauté absolue. Dès lors, pour venger la parole de l’affront fait aux dieux, Poséidon provoqua le roi Céphée en déclenchant un déluge sur tout le pays royal entier. Puis, en colère, le dieu olympien des mers et des océans fit dire par le pouvoir d’un oracle puissant que seul un sacrifice, par la mort, de la fille du roi, la princesse Andromède pourrait faire cesser le courroux divin. Ainsi, Poséidon exigea que la princesse soit dévorée par le monstre Triton, son fils. L’aspect du monstre était parfois représenté avec un corps d’homme et une queue de poisson se terminant par de multiples tentacules visqueux, et dont le visage était la gueule déformée d’une salamandre géante ou celle d’une pieuvre. Devant le péril de la jeune femme, Zeus lui envoya l’ordre et le secours de son fils Hermès. Qui combattit le monstre et chassa les nuages de tempêtes de Poséidon. Hermès délivra la princesse de son rocher, mais sans tuer le monstre qui s’éloigna { cause du pouvoir du dieu. Et Hermès repartit vers le Ciel radieux (il existait toutefois plusieurs versions anciennes mythologiques très divergentes, mais relatées néanmoins avec une intervention du dieu Hermès). Cependant, le couple des monarques, rebellé contre les dieux, récidiva l’offense contre le clan divin des mers. Ce ne serait dès lors que dans la seconde partie du mythe qu’il y interviendrait la légende moderne classique de Persée. Correspondant avec celle qui est unanimement connue aujourd’hui. D’après la traduction de l’ancienne version mythologique, que peu d’historiens donnent pour vraie, l’histoire se déroule comme ce qui précède, sauf que dans la seconde partie, la déesse Héra pria Zeus de ne point interférer la seconde fois qu’Andromède fut enchaînée au rocher. Persée tranchera la tête du monstre que Poséidon leur renverra pour la seconde fois (lire sous Persée, Athéna, Hadès) et le héros, souvent confondu avec Hermès dans les illustrations, délivrera du même coup Andromède que Persée ne put avoir pour épouse légitime contrairement à la promesse qui lui avait été donnée par le roi Céphée et Cassiopée. Car en effet, le mariage entre Persée et Andromède devait avoir lieu un an plus tard. Mais Andromède avait antécédemment déjà été promise au prince Agénor, qu’elle aimait réciproquement. Lequel Agénor, lors de la noce réclama la princesse en mariage à ses parents. Trahi par l’existence de ce nouveau prétendant, mais ayant déj{ un enfant d’Andromède - une fille nommée Gorgophonê : le héros Persée à son propre mariage dût se battre contre tous, invités et membres de la famille royale qui avaient convenus de le tuer pour laisser place à Agénor. Persée, dont le nom signifie aussi le destructeur, utilisa finalement la tête de la Gorgone pour statufier en pierre et figer tout le monde, tuant ainsi Agénor et Andromède. Unique solution pour sortir vivant de ce combat inégal. Les dieux immortalisèrent cette triste histoire mythologique ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 22 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne À la mort de Persée, le dieu Hermès, immortel, restitua : besace, sandales (similaires aux siennes) et casque d’Hadès, ce, aux nymphes du Styx. Tandis que la déesse Athéna récupérait et héritait de la tête magique de sa rivale : la Gorgone Méduse, dont elle plaça dès lors le pouvoir pétrificateur sur son divin bouclier même, soit : l’Égide. Plusieurs versions du mythe de Persée existent cependant, ce qui donne lieu à la mythologie grecque moderne. Il ne faut pas oublier, dans l’Antiquité, qu’en outre d’être le dieu des morts : Hadès a toujours été considéré comme le redoutable dieu des Souvenirs. Notamment : la divinité qui patronne et envoie les souvenirs qui nuisent { l’essor de la vie humaine. Ainsi, le souvenir fut apparenté { la mort selon la superstition d’époque. Tandis que la déesse Titan Mnémêsyne (Mnémosyne) envoie le souvenir salutaire aux mortels. Les âmes spirituelles sont protégées sous l’égide de la déesse de la Croissance. C’est pourquoi dans le culte secret, en Grèe ancienne, lui concédait – on le mois de Mai pour célébrer ces offices : le renouveau de la Vie. Et une allusion au principe peut – être de la réincarnation, comme chez les moines Bouddhistes (lire sous Apollon, dont la Pythie était symboliquement admise comme la réincarnation du dieu, mais c’est une également et très certainement une grande exception dans la mythologie hellénique). L’Égide L’Égide est un Tablier protecteur fait généralement de peau de chèvre et que portaient { l’origine les jeunes filles du territoire de la Libye. Les Grecs anciens prétendaient pourtant et cependant que Zeus le roi des dieux en était le digne et légitime inventeur. En effet, Zeus l’olympien créa jadis un Tablier divin à partir de la peau magique de la Chèvre divine Amalthée, après que celle - ci eût été transformée par Zeus en constellation pour la remercier de ses loyaux services de nourrice de Zeus (lire sous Capricorne). Zeus avait utilisé la peau de sa divine Chèvre Amalthée pour se confectionner un bouclier capable de le protéger du pouvoir magique des dieux Titans, qui n’avaient cesse en cette époque d’assaillir le jeune Zeus, ce, de par le fait d’attaques répétitives et inlassables, mais afin de l’empêcher de parvenir { devenir le futur souverain des dieux. Ce que Zeus deviendra. Par la suite, vainqueur de Méduse, le héros Persée donna la tête de la Gorgone directement à Athéna qui la fixa sur sa propre égide divine en forme de cuirasse ce qui deviendra le Bouclier d’Athéna (soit le Tablier divin d’Athéna). Par le passé, il est vrai qu’il était fabriqué à faveur des guerriers : des ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe en créant dans le souvenir céleste : les constellations de Céphée et Cassiopée, ainsi que celles d’Andromède et Persée. Seul ne survécut que Gorgophonê qui grandit et devint la mère de Tyndare, le roi des Atrides (lire cependant sous Persée l’autre explication). En général, { cause de ce détail, dans l’ancienne mythologie, la destinée de Persée dépendrait parfois selon certaines symboliques du bon vouloir de la déesse Éris la déesse de la discorde et des usurpations à laquelle il est associé. Puis ceci fut modifié et de ce fait, Persée devint le protégé de la déesse Athéna qui est la puissante déesse grecque de la Sagesse et de la Raison (lire sous Persée, néanmoins). 23 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne boucliers sous leur forme la plus communément connue, mais sur lesquels était alors dépeint parfois le visage de la Méduse en guise de symbole de puissance et d’intelligence, ou de force et de stratégie. C’est ainsi que les plus grands rois de la Grèce antique se recouvraient de l’égide lorsqu’ils entreprenaient des combats périlleux. Dès lors, l’égide devint également un puissant symbole du pouvoir royal et militaire, à Rome notamment. Cela n’empêchait pas toutefois qu’en signe de protection, de bonheur, ou de fécondité : une imitation de l’Égide d’Athéna était alors présentée à tout nouveau couple qui venait de se marier selon le rituel symbolique et spirituel d’Héra. Élément essentiel de l’équipement des guerriers grecs, le bouclier était fait de peau, de toile, de bois ou de métal lorsque les forgerons les confectionnaient. Lors de la naissance de Zeus, et afin de couvrir les pleurs de l’enfant nourrisson, les dieux Curètes frappaient sur leurs boucliers grâce à leurs lances et dansaient afin de tromper la vigilance du dieu Chronos (lire sous Chronos, lire sous Rhéa). De même, la déesse Athéna donna à Persée un bouclier en métal poli dont le héros grec se servit ensuite comme d’un miroir pour se protéger du regard pétrificateur de la Gorgone Méduse. Grâce à ce dernier, il put atteindre et tuer la Gorgone sans avoir à la regarder directement. Une fois victorieux de la créature, Persée donna la tête de Méduse à sa déesse protectrice qui la fixa sur son égide (lire ci – dessus), ce qui devint : son bouclier divin. Le Tablier divin d’Athéna, qui vaut pour son bouclier divin, étant fait en maille métallique d’une solidité indestructible. Dès lors, se placer sous l’égide d’Athéna signifiait être le meilleur rempart contre les assauts et la plus astucieuse des armes de protection. Ceci fut repris dans de nombreux mythes grecs classiques : Par exemple, durant la Guerre de Troie, Ajax le Grand (lire sous Ajax) possédait un bouclier confectionné de sept peaux de taureaux, derrière lequel venait sans cesse se réfugier son demi – frère nommé Teucer. Tandis qu’Ajax le Petit ne portait qu’un simple bouclier de toile blanche. Autre exemple : Rompant volontairement d’avec le rituel des traditions ancestrales, Idoménée qui était devenu à son tour un roi de Crète fit peindre un jour un coq emblème d’Arès et d’Apollon sur son propre bouclier ce qui le plaçait dès lors non plus sous la loi lunaire de son grand - père le roi Minos qui vénérait quant à lui Artémis et Séléné, mais le plaçait au contraire sous la nouvelle loi solaire du dieu Apollon. Certains cultes qui se pratiquaient de nuit purent se pratiquer de jour. Le Mariage Jadis, un couple d’amoureux qui était désireux de placer leur amour sous la protection divine d’une déesse se dénommait comme étant « couple marié » (rare). Sans autre forme de préceptes. C’est ainsi qu’avec la naissance de la déesse Héra, survint la tradition du mariage officiel. En ce sens qu’{ l’origine authentique du principe : dans la mythologie grecque, deux personnes qui s’aimaient et qui avaient placé leur sentiment ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Le Bouclier 24 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens réciproque sous la protection de la déesse Héra étaient dites : mariées. Ce qui donna lieu à un nouveau rituel spirituel antique qui sera défini par le terme du « mariage ». Le mariage devint un symbole et l’incarnation du pouvoir des Olympiens. Dont Héra était le symbole divin (mariage). Tandis que par opposition historique le concubinage devint le symbole du pouvoir des Titans. Dont Gaïa - Gaea était le symbole divin. Puis, selon les usages anciens, les prétendants ou les fiancés accrochaient des couronnes sur la porte de celle dont ils voulaient obtenir les faveurs. La veille de son futur mariage, toute jeune fille offrait alors à la déesse Artémis et à Aphrodite : ses anciens jouets de l’enfance, pour entrer dans le monde adulte. De même, la tradition antique de cette époque instituait, que le jour des Noces, la jeune mariée (c'est-à-dire quand il s’agit de la désignation simple de « celle qui avait accepté de placer son amour sous la protection d’Héra » – lire ci -dessus) devait alors se goinfrer de gâteaux et de mets délicieux afin d’attirer sur son couple la fertilité et la prospérité ; et qu’Héra avait pouvoir d’attribuer { ses protégés. Au terme de la cérémonie d’acceptation (le mariage symbolique) que présidait toujours dans le culte ancien l’aura de la déesse Héra : le couple des époux amoureux se liaient ainsi sous un arbre sacré par un nœud rituel sacré et supposé magique, ce qui plaçait à jamais l’amour qui les unissait à jamais sous la protection de la déesse. Ainsi, devant les dieux et les hommes, le couple était – il dit : marié. Puis les prêtresses de Déméter instruisaient chacun des êtres mariés par un amour sincère. Et c’est ainsi que les respectables prêtresses éduquaient les jeunes époux, après le mariage, et avant leur nuit de noce physique. La déesse Athéna n’était pas écartée et au contraire était également honorée dans le rituel du mariage (lors de la réunion de quelques proches sous l’arbre sacré) car en signe de protection éternelle et de fécondité durable et ce, que si l’amour était sincère et que la déesse Héra était bien respectée autant par l’homme que par la femme - une imitation de l’égide de la déesse de la Chasteté était alors en général, rituellement figurée, offerte au regard des convives et présentée au nouveau couple dont on considérait dès lors l’amour sincère admis sous la protection d’Héra. Ainsi, naît l’Amour platonique (l’Amour selon Platon). Le mariage de Cadmos Cependant, le tout premier mariage officiel auxquels assistent les dieux dans la mythologie grecque classique fut celui du roi Cadmos et de la princesse Hermione, ou parfois méprise avec la déesse Harmonie (lire sous Harmonie fille d’Aphrodite). Et pour laquelle cérémonie dans la maison royale même de Cadmos, furent installés, douze trônes en or massif, là où la demeure se dressait sur l’emplacement même de la ville de Thèbes. Chaque dieu offrit un cadeau à la jeune femme qui allait devenir la future épouse du roi Cadmos : C’est ainsi qu’Aphrodite offrit en hommage de l’amour du couple, un collier d’or. C’est celui que Zeus le roi des dieux avait autrefois offert à sa maîtresse la princesse Europe (sœur légitime de Cadmos par ailleurs). Ce magique collier en or avait la particularité de rendre irrésistible, celle ou tout être qui le porterait. La déesse Athéna transmit au couple en guise de cadeau respectueux de l’amour qui ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 25 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne venait d’être placé sous le rituel d’Héra honorée : une robe tissée d’or et deux instruments : des flûtes magiques dont les sons rendaient immédiatement heureux ceux qui en jouaient et ceux qui les écoutaient. Le dieu Hermès leur offrit, afin de rendre hommage à leur amour - que le couple venait de placer { l’hommage de la déesse Héra un instrument magique : une lyre qui écarte les mauvais sentiments du cœur et de l’esprit. L’Histoire mythologiques des premiers mariages royaux antiques : Généralement, ce sont les pères royaux qui commencèrent à émettre de nombreux obstacles sur le chemin des prétendants de leur fille. Ainsi, les rois organisaient des courses et des épreuves de force afin de déterminer la valeur des prétendants, mais surtout afin d’éliminer ceux dont le courage était insuffisant ou pas à niveau de leur prétention. Il ne faut pas oublier qu’épouser la fille d’un roi signifiait devenir roi { son tour un jour ou l’autre et avoir des responsabilités sur un pays. Tel fut donc le cas par exemple pour le Roi Icarios, dont la fille devint l’épouse d’Ulysse. En effet, Icarios était l’un des trois fils d’OEbalos et de Gorgophonê. Le Roi Icarios imposa des épreuves au héros qui, les ayant toutes remportées, fut en droit d’épouser la princesse Pénélope (fille d’Icarios et de la nymphe Périboéa). Bien qu’Ulysse laissa tout d’abord cette dernière libre de le suivre à Ithaque ou non, ne sachant si elle préférait être libre de rester avec son père. Pénélope d’émotion et toute rougissante opta plutôt pour suivre son futur époux, et c’est ainsi sur l’heure du départ, qu’elle se recouvrit les cheveux d’un voile majestueux en signe d’adieux { son père Icarios. Ce qu’Icarios accepta de bon cœur en érigeant un nouveau temple en hommage à Aïdos, la déesse de la Pudeur (fille d’Hermès), et pour le souvenir de celle de sa fille, qui à ce point intelligente était tombée amoureuse d’Ulysse. Le temple fut bâti en le lieu même, là où Pénélope avait jadis pris sa décision. Héra apprécia { un tel point le geste respectueux d’Ulysse envers sa nouvelle épouse, qu’elle fit en sorte que Pénélope reste à jamais la plus fidèle des épouses, qu’aient conté les récits mythologiques anciens. Pénélope repoussa avec une fidélité impressionnante toutes les tentatives de ses prétendants jusqu’au retour de son époux qui les tua tous. Toutes versions mythologiques qui prétendent le contraire, quant à cette fidélité de la reine Pénélope, sont assurément fausses. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Puis, le jeune marié lui – même, Cadmos - offrit en dote à son épouse une robe magnifique. Tandis que la déesse Pléiade Électre (mère du dieu Iasion le Guérisseur), enseigna { l’épouse – ce, pour rendre hommage à cette reconnaissance de l’amour placé sous le nouveau rituel officiel d’Héra : les rites sacrés des grandes déesses. De sons côté, la grande déesse Déméter justement promit une belle récolte au royaume de Cadmos en honorant un champ qui avait été labouré par trois fois. Les déesses Muses bénirent le couple en jouant de la flûte céleste, de même que le dieu Apollon joua de la lyre divine (lire sous Hermès). 26 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Autres exemples sur les mariages dans la mythologie grecque : De son côté, pour honorer le rituel du mariage (le principe de l’amour placé sous la protection d’une déesse), la reine Hippodamie institua les Jeux d’Héra (les Jeux Olympique féminins) pour remercier la déesse de la précieuse aide que la céleste Héra lui avait apportée lors de son mariage avec le prince Pélops, le rescapé fils d’un cruel roi nommé : Tantale (lire sous Pélops). Pélops qui fut ressuscité par le dieu Hermès sur l’ordre de Zeus (lire sous Tantale), se maria avec Hippodamie. Remarque : Enfin, il faut savoir que la déesse Héra était en raison de sa fonction, une divinité très puissante et influente dans la Grèce ancienne. Si le mariage était bafoué par la pensée, la non sincérité de l’un ou de l’autre des deux conjoints, ou si le couple ne respectait plus ou pas l’hommage { Héra traditionnellement : dans ce cas, d’après la mythologie grecque ancienne, la superstition établissait que la déesse outragée ne les protégeait plus. Et qu’au contraire, pour se venger, Héra leur envoyait pour les persécuter sa divine fille : Éris propagatrice de la discorde (du moins Héra la laissait – elle alors détruire le couple offensant son culte, d’après l’antique époque). Et qu’aujourd’hui encore, et de manière plus moderne peut – être, cela serait assimilable à une déesse antique des divorces. La Vierge Marie et sa fonction antique : Il est bon de savoir que dans la nouvelle religion chrétienne et catholique plus spécifiquement, un couple qui s’aimait devait placer son amour sous la protection de la Vierge - Marie, et on le disait dès lors réellement : « marié de manière spirituelle, puis religieuse, puis civile ». C’est la Vierge sainte qui protégeait l’amour du couple, et le principe du mariage par définition. Car elle était avant tout considérée comme la source de l’amour qui donne le Christ. Dans l’Antiquité mythologique toutefois, cette même ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Tandis que parfois et au contraire, c’est la promise qui émettait des complications superflues. À l’instar de la chasseresse Atalante, et valeureuse guerrière de surcroit, fille du roi Iassos, qui voulut que son futur mari soit toujours en mesure de triompher d’elle ; ainsi exigea-t-elle qu’il la vainc { la course car elle ne voulait point d’un faiblard. C’est le prince guerrier Mélanion qui remporta finalement l’épreuve grâce { la déesse Artémis qui lui avait donné trois pomme d’or à laisser astucieusement tomber au sol afin de retarder la course de sa partenaire occupée à les ramasser sur le trajet de son parcours. Le mariage eut lieu, mais la déesse Aphrodite – afin de se venger de la trop longue chasteté de la jeune femme - transforma les mariés en un nouveau couple de lions qui jamais ne purent s’unir physiquement, d’après la version. 27 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Le mariage n’en demeure plus aujourd’hui : soit que civil, soit que religieux. Ou alors on parle de concubinage. Mais dangereusement, ne fut-il pas parfois oublier par le rituel social urbain : le lien spirituel primordial qui liait jadis les gens par l’amour sincère et qui en fut désormais parfois occulté ? Toutefois, cette même fonction de protectrice du mariage fut attribuée dans la mythologique grecque ancienne également à la déesse grecque Héra, dans la culture traditionnelle hellénistique, puis Frigg dans la culture du nord de l’Europe, puis assimilant ces dieux en particulier à des cultes païens sous notion : la nouvelle église remplaça les appellations anciennes de ce principe et les personnages divins de la mythologie grecque, par une fonction attribuée au personnage de la Vierge - Marie chrétienne, ceux des anges parfois (Ex : l’Ange Gabriel), ceux des Saints (Ex : Saint – Pierre). La Vierge qui est la digne mère d’un personnage Jésus « mort sur une croix » étant au début souvent érigée comme la dernière protectrice de ce sacrement { l’initiale. C’est ce qui fut maintenu, du moins d’après la foi qui lui donnera naissance. Et dont la croyance chrétienne (issue des enseignements du Christ) s’étendra dans toute l’Europe, puis dans les mondes continentaux avec la découverte de l’Amérique par les espagnols et les portugais (1492). Et cela étant, encore sous divers sous – chapitres de la grande religion nouvelle (Ex : catholique, protestant, orthodoxe, etc…). Le sacrement du mariage devient une notion importante. Dans la mythologie grecque, toutefois, Héra en recevait tous les honneurs symboliques (lire sous Héra). Hermès était considéré, quant à lui, comme étant le dieu des Messagers, et de l’Intelligence qui rend l’Amour (Éros) heureux (lire sous Éros). Tandis que Maea et les autres déesses Pléiades sont estimées comme des déesses de la Justice, du Cycle naturel de la Vie. Régissant la Justice végétale et animale. Elles sont indispensables auprès de Thémis (la Justice absolue). Ainsi, Aphrodite et Maea, par exemple, furent acceptées comme des déesses complémentaires de la Justice (lire sous Aphrodite). Elles sont du côté de Thémis la Juste. Elles sont du côté de la Sagesse et de la Raison du Monde. Et la Justice de la Croissance y tenait un rôle de fin conducteur. Quelques mots sur Hermès et Dionysos Le dieu Hermès est notamment protégé par les Grâces, qui aiment séjourner à sa table pendant les noces ou les fêtes. De plus quand Dionysos décide de gâcher la fête, le dieu de la Vigne s’arrangeait pour éloigner des festivités de l’Olympe la déesse Iris la déesse de la Joie qui protège généralement Hermès et le dieu Apollon, le meilleur ami de son frère le dieu Hermès. Qui, en outre, était également quant à lui (Hermès) le dieu qui ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe fonction était attribuée jadis déjà, plutôt à Héra la déesse des Mariages dans la mythologie grecque classique : quand cela implique un amour placé sous la protection d’une déesse de manière générale, et ce qui seulement ultérieurement ensuite donna lieu à un rituel spécifique qui se développera au point que les notions civiles ou religieuses n’y furent que plus tardivement assimilées, c'est-à-dire : à ce terme de « mariage ». 28 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens protège les oiseaux. Dionysos plaçait Éris (sœur d’Arès) parmi les messages d’invitations, ce, { la place d’Iris la déesse de la Joie, que Dionysos faisait dans ce cas oublier de la liste des invités. Et la fête était alors assurément gâchée. Seul l’aérien Hermès permettait dans l’Antiquité grecque de se protéger de la folie que génère Dionysos, d’après la croyance, ou autrement, des vengeances de Némésis (lire sous Némésis). Le dieu Hermès étant l’un des fils du roi de l’Olympe, Zeus, et celui de la déesse Maea (lire sous Zeus, lire sous Maea, lire sous Hermès, lire sous Iris, lire sous Chronos) : Hermès est un dieu de la fertilité, tant spirituelle que biologique. Car il avait le pouvoir d’assainir en tout lieu : la qualité de l’air. Ce qui garantit la fertilité des sols et l’heureuse croissance des plantes. La déesse Maea, la mère d’Hermès, était l’une des déesses de l’Amour, dans la mythologie grecque ancienne, mais également la puissante déesse de la Vie sacrée, et celle très respectée de la Croissance. À tel point respectée en raison de son rôle profitable - auprès de Zeus, mais également profitable auprès d’Éros le dieu originel de l’Harmonie, et autant auprès d’Ouranos l’Univers, qu’auprès de Chronos, le dieu du Temps, dont Maea peut régir la bonne influence (lire sous Maea) - : que la déesse fut rendue heureuse et célèbre parmi les dieux et les mortels, tant et si bien qu’elle fut placée au statut de la renommée et considérée comme la heureuse déesse de la bonne Santé. Dont le culte de la Croissance, que les humains lui consacraient, se déroulait jadis et dans l’ancien temps pendant tout la période de « mai », à laquelle le nom de la déesse fut attribué par les anciens Héllènes de l’Antiquité. Car la déesse Maea prenait parfois tout autant le nom de la déesse sacrée du Printemps, que son fils incarne également. Et qui apporte généralement les heureux événements. Sans elle, il était impossible de repousser Hadès, la Mort. Le dieu Dionysos prit dès lors parfois le rôle d’un dieu qui provoque la dépression morale. Du moins, quand il cessait d’alimenter l’euphorie et que la déesse Iris était absente. Car Dionysos était le dieu qui provoque les suicides. Iris étant également une amie fidèle du dieu Apollon, dans le ciel des dieux. Quand Apollon, dans la mythologie ancienne, était quant à lui également un dieu de l’Harmonie. La douce déesse Maea obéissait selon sa bonne volonté, et dès lors : aux vœux divins, tant qu’ils sont émis par le Culte des Grandes déesses, célébrée également dans le cadre du Culte de l’Eau. La déesse Pléiade que l’on nommait Maea, et ainsi que ses autres sœurs qui régissent puissamment tout le Cycle universel, celui de la Croissance pour la déesse Maea, par exemple. Mais également celui de la Nature selon le symbolique rôle attribué en général dans la mythologie ancienne au clan des déesses Pléiades : celles – ci étant les déesses toujours secourables auprès de la déesse Rhéa, auprès de la déesse Déméter, ou auprès de la déesse - Mère : Gaea, ainsi qu’auprès de la déesse de l’amour : Aphrodite. Les déesses Pléiades étaient ainsi les déesses de l’amour qui fructifie crucialement le pouvoir de la Nature. Zeus le roi de l’Olympe leur réservait anciennement l’une des plus belles places dans le Ciel, selon la cartographie céleste d’époque. C'est-à-dire logées dans la Constellation de la Balance, et non dans celle du Taureau comme parfois actuellement spécifié dans les ouvrages modernes. La déesse Maea, la Croissance (lire sous Maea), étant la déesse Pléiade ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 29 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne préférée auprès du dieu Titan Chronos : cette heureuse fille du dieu Titan Atlas obtient généralement son art et son soutien, ainsi que toutes les heureuses faveurs du Temps. Instrument à trois, cinq puis sept cordes : ce merveilleux objet aux formes gracieuses fut l’ancêtre de la guitare et du piano. Conçu par le jeune dieu Hermès, le dieu des Miracles alchimiques, qui utilisa une carapace de tortue de même que les boyaux d’une génisse du troupeau de son frère le dieu Apollon. La colère d’Apollon ne cessait que lorsqu’il écoutait avec émerveillement le dieu Hermès jouer de cet instrument, dont Hermès enseignera plus tard l’art de cet instrument, ce, également { l’Aède merveilleux nommé : Orphée. Apollon aimait la musicalité d’Hermès, car la musique de l’instrument l’enchantait et le ravissait. Tant et si bien, qu’Apollon échangea certaines de ses attributions avec son jeune frère, afin d’acquérir la propriété sur l’instrument dont il voulut à son tour apprendre à en jouer. Hermès lui enseigna donc ce nouvel art. Avec la Lyre musicale magique d’Hermès, Apollon remporta tous les concours de musique de l’Olympe et de la Terre, ce qui fit de lui le nouveau maître de la Musique, et notamment celui de la Lyre. À Nisos, en tombant du haut d’une tour : de petits cailloux faisaient traditionnellement résonner une pierre sacrée où jadis le dieu Apollon avait déposé la célèbre Lyre. À sa mort, le poète Arion, qui était un fidèle serviteur d’Apollon, et le célèbre inventeur de la poésie dithyrambique, c'est-à-dire de la poésie élogieuse, fut placé avec son instrument de la Lyre, ce, parmi les étoiles du firmament céleste de Zeus. Ainsi devint – il la célèbre constellation de la Lyre. Il faut savoir que la Lyre à sept cordes (piano moderne) symbolisait l’Harmonie divine et la Connaissance secrète des Vibrations du Monde. Hermès nomma son instrument : ’Lyre’. Car ce nom signifia parfois dans la traduction hellénistique d’époque, cette simple phrase symbolique prononcée par le dieu de l’Intelligence : « Qui mentira intelligemment pour voler de l’argent jamais ne finira autrement que comme cette tortue, car le mensonge aussi intelligent soit – il jamais ne peut inverser le sens de la discorde, mais seule l’Intelligence et l’Harmonie universelle le peuvent ». Ce qui rappelle que la Discorde (lire sous Éris) n’est point source d’Amour et d’Harmonie. Elle ne s’incarne toujours que dans la Dissonance. Et que tout être discordant restera indigne de porter ou de jouer de : la Lyre. Cet instrument noble prit donc une certaine importance. Et il est vrai que le piano aujourd’hui bien souvent est considéré comme le roi des instruments classiques de musique. La Tortue symbolisant quant à elle la Voûte céleste et les quatre piliers universels du Monde antique, et du Monde universel classique : cet animal sacré illustrait autant l’association harmonieuse de la Terre à l’Univers. Ce qui évoque bien naturellement en lui rendant hommage l’union universelle de la déesse Gaea – Gaïa avec le dieu originel Ouranos qui est la beauté de l’Univers infini qui englobait toutes les Galaxies et tout monde secret de la Terre. Dans l’Antiquité, Hermès étant le dieu des Chemins, le dieu connaissait d’après et pour les Anciens Hellènes : l’entière totalité du Monde universel, c'est-à-dire dans son entité totale, et ceci encore mieux même que le fond de sa propre poche ou de ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Quelques mots sur la Lyre 30 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens sa propre bourse. C’est pourquoi nul ne peut duper le dieu. En raison de cette indication également, le dieu fut assimilé au dieu Thot qui dispose du même pouvoir d’ampleur pour les Égyptiens de la grande époque. Le dieu disposait tous les Savoirs conscients et subconscients. C’est ce qui fut tant jalousé { cette Grande Grèce que l’Europe ancienne constituait alors. Hermès était si puissant, qu’Arès le respectait. Le maître des anges et de l’Alchimie secrète était le seul { savoir l’orientation nécessaire du monde. Tant et si bien qu’aucun chemin universel ou secret ne lui était totalement inconnu. Car le dieu Hermès a su parcourir le monde universel tout entier. Il connaissait dès lors : toutes les langues, tous les langages, ceux des animaux, ceux des plantes, et ce de toutes les espèces. Il connaissait également toutes les contrées, tous les lieux géographiques, touts les sanctuaires, initiés ou non. Il connaissait tous les rituels, ainsi qu’autant toutes les Sciences, dont il était l’un des grands patrons divins. En sa qualité de dieu de la Santé de par sa mère, et en tant que dieu de la Médecine : le dieu Hermès fit en sorte - pour remercier la tortue : l’animal sacré, de sa carapace qu’elle lui avait offerte : que la chair sacrée de tortue soient l’heureuse source de tout antipoison. Ainsi la chair de l’animal fut réputée être efficace contre toute sorte de maux. Hermès aurait ensuite enseigné ce secret au centaure Chiron. Et les habitants dans l’antiquité pensaient { tort ou { raison que les fumigations des chairs de la tortue, avait le pouvoir de tout soigner. C'est-à-dire le pouvoir de la destruction des germes viraux, ou des parasites néfastes. Les habitants se soignaient par la fumée générée par la combustion des chairs de tortue dans un feu et inhalée par le sujet malade, ce qui semblait constituer dans l’imaginaire antique un remède consistant à respirer ces vapeurs médicamenteuses. La carapace vide étant alors également utilisée dans le rituel comme une sorte d’appareil inhalateur que l’on retournait après avoir également introduit les éléments fumigènes { l’intérieur de la coque retournée. Dans la mythologie ancienne, il semblerait que le dieu Hermès avait un sanctuaire naturel qui lui était consacré et, ou érigé : dans la ville propre de Troie : laquelle était autant le même haut symbole sacré du pouvoir divin de Zeus (lire sous Chrysaor, lire sous Thémis). Hermès reste le plus fidèle rempart de la Sagesse : Athéna. Prise de note en interprétation des Ouvrages encyclopédiques modernes : « Hermès est né de Zeus et de Maea qui deviendra Maïa la déesse de la Croissance (Od.14, 435 ; Hh. Merc. I.1). Maea était une nymphe protectrice du Mont Cyllène, situé en Arcadie. Dès son premier jour, le dieu Hermès se montra être un coureur agile, astucieux héraut et merveilleusement inventif. Il inaugure les fêtes Pyréïa, qui sont une sorte de rituel ou il est allumé le feu sacré. Et Hermès est l’inventeur du rite qui se consacre aux premiers sacrifices d’animaux. Il confectionne la flûte de la Syrnx et fabrique aussi la Lyre à sept cordes, avec les écailles de la carapace d’une Tortue. Mais il la donnera provisoirement à son demi - frère Apollon pour compenser le sacrifice de quelques bêtes de son bétail divin qui paissaient en Piérie. Ainsi tout bel homme teneur ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 31 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens de la Lyre est soit une représentation illustrant l’Apollon – Déméter, soit une illustration représentant l’Hermès – musicien, tant qu’il est le dieu des musiciens. Dans ce cas, le dieu Hermès a la fraîcheur et la jeunesse des nymphes quand il se révèle sous les traits du jouvenceau dont la Grâce fleurit en la première barbe. Hermès danse encore volontiers avec les Charites, les Grâces et les Heures, qui le protègent de tout. Loin d’être insensible envers la beauté, Hermès honorera celle de la grande déesse de l’Amour. Ne cachant point son souhait devant Aphrodite prise au piège d’Héphaïstos, de dormir lui aussi dans les bras de la déesse, fût-ce au prix de trois mille fois plus de chaînes. Certains aspects du mythe ancien indiquaient que le dieu Hermès libéra ainsi la déesse des pièges du filet, ce, devant le refus d’Héphaïstos de le faire. Et on imagina bien une telle union quand il fut donné comme premier fils d’Aphrodite et d’Hermès : le jeune Hermaphroditos, rendu tellement beau par sa mère qu’une nymphe s’en éprit et lui causa du tort (lire sous Hermaphrodite). L’avocat divin, Hermès, intercédait par cette phrase également { faveur d’Arès, son autre demi – frère, devant l’assemblée des dieux. Parmi ses enfants, un autre semble être Kéryx, né de la Grâce Aglae ou parfois de la Cécropide Aglaure (fille du roi Cécrops). Et dont ensuite les célèbres Kéryces d’Éleusis au culte de Déméter, firent leur ancêtre. Se rattachant ainsi au dieu Hermès qui était le protecteur des Hérauts, ce, par excellence. Les Hérauts étant les messagers sacrés du monde. Le dieu Hermès était leur sain Patron. Hormis la tradition vraisemblablement ancienne où Hermès est l’exécuteur des ordres de Zeus sur Typhée ou Typhon. Il n’est pas fait de doute sur la dextérité d’Hermès, notamment dans l’épisode où il soustrait selon Homère : Arès de la jarre de bronze où l’avaient claustré les Aloades (lire sous Héra, lire sous Artémis). C’est en effet aussi dévoué que subtil, qu’Hermès apparaît le plus souvent dans la légende poétique. Le dieu Hermès est celui qui déjoue toutes les guerres d’Intelligence. Et dès sa naissance, il fut noté plaisamment l’Hymne qui lui est dédié. Hermès avait l’allure d’un Héraut, symbole de la Neutralité. D’ailleurs, quoique rangé au parti des Archéens et des Grecs bien que Troie soit l’un des sites et des sanctuaires qu’il partage avec Zeus : Hermès ne recherche nullement la bataille. Notamment dans l’Iliade. Et Aristophane se souviendra qu’Hermès est souvent du parti de la Paix. Son rôle est donc d’être le transporteur des avis divins et agissant selon les ordres de Zeus, soit devient – il : le Diaktoros : un Messager divin. Ainsi c’est Hermès qui avertit de la part du roi de l’Olympe, Égisthe. Ou transmet à Callisto l’injonction de Zeus de faire libérer Ulysse. Ou encore signifiera au dieu Titan Prométhée l’ultimatum que le Maître des dieux lui imposera. Ou qui encore, conduira en sécurité le vieux Priam, lors de son expédition vers Achille. Hermès le ramènera personnellement sain et sauf à Troie. Le dieu Hermès sera, encore sur l’ordre de Zeus, le guide d’Héra, d’Aphrodite et d’Athéna, sur le Mont Ida, lors du Jugement que se devra de rendre le Prince Pâris, afin de départager les trois déesses rivales. Hermès est ainsi celui qui règne et obtient faveur : sur la Suprématie, sur l’Amour et sur la Sagesse. Hermès est encore celui qui transportera la princesse Hélène jusqu’en Égypte, où Dionysos fera sa connaissance selon les variantes mythologiques. Ou encore, Hermès sera celui qui sera dépêché ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 32 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens auprès d’Hadès que personne ne veut en général voir. Hermès ira cependant pour récupérer la déesse Perséphone, selon les instances de la divine Déméter. Le dieu Hermès se fera ainsi l’aurige de Perséphone pour la rendre à sa mère, la déesse de l’Agriculture. Le char divin du dieu Hermès étant le plus beau et le plus noble de ceux dans toute l’assemblée des dieux célestes. Hermès ramènera vers la Lumière céleste d’Apollon où elle retrouvera sa mère Déméter : Perséphone qui trouvera heureuse issue dans le char du dieu. Hermès sera cependant le conducteur du char à son retour. C’est lui aussi, qui, déjouant la haine d’Héra, met par deux fois le jeune Dionysos en sureté. Et lui encore qui ira également jusqu’{ tuer l’impitoyable gardien de la Boykeros (Génisse) nommée Io (lire sous Héra). Ainsi périra le gardien Argos aux cents yeux qui en outre l’avait offensé sur son intelligence. Hermès l’ayant vaincu, c’est ce qui vaudra { Hermès selon les Anciens, son appellation « d’Argeïphontès ». Sa complaisance dévouée envers le maître des dieux et de l’Olympe, ira jusqu’{ faire oublier { Hermès sa mansuétude ordinaire manifestée pourtant envers les Hommes de la Terre. Quand il participa à la création de la première femme du monde, nommée : Pandore. Car le dieu Hermès placera dans son sein l’art des mensonges et des mots trompeurs propres aux cœurs artificieux, afin de rappeler { Apollon qui en est l’auteur généralement (lire sous Léto), de conserver sa place de dieu protecteur des Bergers. Comme suffiraient autant à le montrer la mission en faveur de Perséphone, ou son titre de « Seul messager divin accrédité auprès d’Hadès » ce qui écarte Iris de cette fonction. L’Hymne homérique lui fait décerner néanmoins par le dieu Apollon justement : « Aucun chemin n’est interdit à celui qui connaît les mystérieuses routes, tant du Ciel que des Enfers ». Et par lesquels, aux Enfers, Hermès mena prudemment le Héros Héraclès marchant à la conquête du redoutable Cerbère. Ou encore quand il approcha la reine Alceste afin de lui permettre son retour passager vers la lumière. En raison de son rôle dans le cadre de la seconde Nekyia (Fresque) de l’Odyssée qui évoquait la présence d’un divin Cyllénien conduisant de son Kerykeion, vers la Prairie des Asphodèles : la troupe morte des prétendants de Pénélope, c’est ainsi que le dieu Hermès sera déclaré comme étant le dieu Hermès Psychopompos. Soit signifiant : le Conducteur des âmes, le guide des morts, celui que l’on invoque avec leur souverain et Maître : Hadès. Car le dieu Hermès est désigné comme le défenseur de leurs droits. Dieu de la Psychologie et de la Psychiatrie, Hésiode fit d’Hermès le frère du Sommeil et des Songes, qui sont les cousins de la Mort. Ainsi ne fut il pas rendu surprenant que les pouvoirs magiques du dieu Hermès s’étendent également en ce domaine. Car de son puissant Kerikeion : le dieu Hermès dispose du pouvoir d’endormir ou de réveiller les mortels et les immortels. Autant, il était dit qu’Hermès ne réveillait que les mortels qui lui font une offrande avant de se coucher. Il fut ainsi nommé également selon la mythologie moderne : « l’Hermès – Egetor – Oneiron » (lire sous Morphée). Zeus avait chargé Hermès, ce fils de Maea, d’exhorter et d’inciter Hadès par de douces paroles, à restituer Perséphone à sa mère Déméter. Aussi n’est – il pas étonnant qu’Hermès soit devenu par la force de son art, en tant qu’héraut divin hors de pair : le respectable dieu de l’Éloquence. Tout comme de par son agilité et ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 33 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens notamment de son agilité de messager : le dieu de la palestre qui était le lieu où l’on s’entrainait pour la lutte et la gymnastique. Et celui du stade. Il fut nommé à cette occasion : Hermès - Agonios. Mais la prédominance de cette fonction de héraut divin ne démontre nullement qu’elle soit primitive concernant le dieu des messagers. Sans doute que, d’après la superstition : les fréquentes allées et venues du dieu en tant qu’Hermès – Aggelos, et qui dans un silence de causeurs faisaient souvent dire qu’Hermès avait passé, expliquent – elles en partie qu’il soit devenu tout autant le dieu des voyageurs. Car là, il sera nommé en cette occasion : le dieu Hermès – Egemonios. Le fondateur de l’échange et le patron de l’heureuse rumeur, et des colportages sous aspect négatif. Selon la mythologie grecque moderne, les tas de pierres furent reconnus comme un symbole du dieu que l’on plaçait sur les tombes, autant qu’{ proximité des champs afin d’en augmenter la fertilité, la prospérité ou la protection. Lorsqu’Hermès fut acquitté du meurtre d’Argos par l’Assemblée des dieux, ceux – ci jetèrent manifestement des tas de pierres auprès de ses pieds ailés. C’est ce qui serait selon les traditions réservées, l’un des plus vieux symboles du dieu. Ce symbole veille sur les terres cultivées, et sur les routes, et il était un emblème de fécondité et plus généralement de toute prospérité. Ce qui peu { peu fut représenté par la suite, ce, par le fait d’un pilier en pierre se terminant par la montée d’un buste illustrant un personnage. Le dieu Hermès étant le dieu protecteur et propice, aussi fut il également appelé : Hermès – Propylaios, car il protégeait également le seuil des demeures (Hestia). Et toute mutilation de ces bustes symboliques protégeant les demeures représentait le signe du mauvais présage. Ce qui causa à Athènes { certaine époque, un fameux scandale et l’inquiétude générale que l’on connaît d’après la référence de certains auteurs (Thc. 6, 27). Foncièrement bienfaisant, au point qu’une aubaine était dite un « Hermeïon », et qu’un coup de chance s’appelait « un coup d’Hermès » : bienfaisant le dieu l’était encore davantage, dans le cadre de la campagne, comme généreux dispensateur des richesses saines de l’élevage. Surtout selon la tradition en place dan sons pays d’origine en Arcadie. Car il y est « Celui qui est riche en troupeaux ». Hermès, tout comme Apollon, présidait la vie des Pâtres, et de leurs bêtes, ainsi qu’en témoignent bon nombre de ses épiclèses. Et les Grecs anciens exprimaient sous l’aspect du « Criophore », le caractère heureux du dieu guide des troupeaux, soit selon son rôle de bon pasteur divin. Quoique mal entendu dans son enfance, il est indéniable que le dieu Hermès fut investi par la providence d’un immense amour pour les animaux, les bêtes et les bétails, tant et si bien qu’il est désigné comme le protecteur de la Nature et celui de tous les animaux de la Création. De ce fait, Hermès par sa mère, dispose d’un immense pouvoir sur les animaux sauvages, si bien qu’on le dit « le dompteur de fauves ». Ce que lui déroberont ultérieurement les attributions consacrées à Dionysos. Hermès, est un dieu parfois défini comme étant rustique. Mais assurément populaire dans le bon sens du terme. Dont les arts qu’il inventa laissèrent beaucoup d’images de lui. Hermès était surtout l’objet des honneurs divins chez tous les dieux de l’Olympe sans exception. Tous le respectaient. Ou l’objet des honneurs privés et champêtres chez les mortels, où souvent, il est associé comme protecteur des ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 34 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens nymphes. Hermès était autant vénéré en de multiples occasions, comme lors du festin d’Eumée, tel que narré dans l’Odyssée, par exemple. Toutefois, les fêtes d’Hermès à proprement parler, et son culte religieux néanmoins, étaient assez rares et peu connus, ou seuls des hauts initiés. Tout en offrant une diversité qui s’accorde avec le caractère complexe du dieu. Répandus en plusieurs contrées où le dieu avait des sanctuaires, telles qu’en Étolie, en Béotie, ou en Argolide par exemple. Si sa divine mère se voyait consacré le mois de mai, lui se voyait consacré une période que l’on appelait le mois d’Hermaion, en octobre généralement. Ainsi qu’au printemps (lire sous Maea). Bien qu’on l’ait parfois assimilé avec le dieu des morts, il est indéniable qu’Hermès est au contraire un dieu de la Vie, puissante, généreuse, et prospère. Ainsi, les cultes qui d’après la mythologie moderne le consacrent comme un dieu des morts sont erronés, pour la plupart. Son rôle de messagers auprès d’Hadès ne permet pas de le méprendre avec ce dernier. Ainsi, touts les cultes mortuaires liés à Hermès l’aérien, le sont en réalité { Hadès souterrain. C’est { Hadès que l’on faisait un sacrifice au trentième jour qui suivait des funérailles. Autant que c’est { l’Hadès – Chthonien au jour des Kytroïs, qui se déroulait à Athènes, le troisième des Anthestéries : que l’on consacrait alors une offrande sous forme d’une « panspermie » réalisées dans des marmites de graines bouillies. En Béotie cependant, le dieu Hermès avait toutefois deux temples, à Tanagre même. L’un était le Temple Promakos, c'est-à-dire érigé en son honneur pour avoir défendu le lieu contre les ‘Erétriens’, adeptes d’Éris la Discorde. Et vivant dans une région assimilée { l’Éthiopie, ce qui est peu probable (erreur de traduction et/ou de localisation). Et l’autre étant le Temple Kriophoros érigé en l’honneur du dieu qui passait pour avoir repoussé une épizootie en portant un bélier d’or (symbole de la Santé) sur ses divines épaules en parcourant les chemins tout autour de la ville afin de détourner le fléau. Le Sculpteur Calamis confectionnera pour le remercier une image du Criophore : « Le Bélier d’or qui apporte la Lumière » et qui sera placée dans le temple du dieu ainsi honoré. Chaque année, le plus beau des jeunes hommes virils ou éphèbes de la contrée, était chargé d’un agneau symbole de la pureté, afin de reprendre ce rituel d’Hermès en parcourant le chemin que le dieu avait jadis parcouru autour des murs de la cité. Le dieu Hermès avait diverses Agora qui lui étaient consacrées car il était le dieu des marchés coutumiers et celui de la Place. Ainsi une Agora sacrée lui sera dédiée, notamment dans la ville d’Athènes, mais aussi dans celles de Sicyone ou également dans celle de Sparte. C’est néanmoins et surtout dans le Péloponnèse, particulièrement dans sa partie arcadienne, que le dieu Hermès semble avoir été le plus souvent honoré. Dans son sanctuaire naturel situé à Pharai par exemple, le dieu rendait de précieux oracles, tout comme Apollon à Delphes. Hermès – Akakesios était célébré à Pelléné, mais aussi à Mégalopolis où il lui fut érigé même un sanctuaire assez important. Il est représenté également très fréquemment auprès d’Héraclès, en compagnie duquel Hermès tient le rôle des divinités agonistiques. La ville de Tégée lui dévoua un célèbre temple en tant qu’elle le vénérait comme Hermès – Aipytos, où il tient le rôle aussi de dieu de la Joie. Des jeux lui furent vraisemblablement consacrés au pied du Mont Cyllène, ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 35 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens similairement de ceux de Phénéos, dont les habitants semblaient avoir tenus le dieu Hermès pour le responsable de leur bénédiction, et sous le fait d’une totale vénération envers lui qu’ils adoptèrent dès lors comme leur divinité principale. Ainsi Hermès se voit érigé un temple aux pieds du Mont Cyllène, mais également à Phénéos. Lors des jeux à Olympie, la ville qui honore Zeus : ces mêmes habitants avaient dédié au dieu Hermès le fameux Criophore du bronzier Onatas qui évoquait un dieu Hermès généreux et bienveillant, avec un jeune bélier sous son bras droit. Enfin, il fut attribué au dieu Hermès certaines fêtes crétoises et d’Argolide dont Argos était l’une des villes, Capitale des Astronomes grecs, et où dans une atmosphère de Saturnales (les fêtes de Chronos) : les rapports entre maître et serviteurs étaient parfois inversés. Ceux – ci étant servis par leur maître le temps de la fête. Avaient alors à leur égard toute licence. Dans l’Histoire de Grèce, souvent était – il attribué par superstition, ce, à faveur du serviteur, et quand cela se produit sous l’inspiration de ce dieu aimable, de qui tout le travail humain reçoit grâce et renom : le zèle et le savoir – faire d’un bon serviteur. Hermès ne soutient jamais la discorde. Aussi, lorsque le germe de la détérioration commença de s’accuser dans le climat de la Comédie (Dionysos), par exemple, et ce, à la Cour des rois. Notamment en Attique et ainsi que dans les Phlyaques de l’Italie méridionale : c’est ainsi que le dieu Hermès commença de se désintéresser du genre humain, devant tant de laideur morale. Et il fut dit et prétendu alors, que les grands dieux du Panthéon avaient abandonnés l’Humanité. Dans la falsification courante de cette époque : le dieu des messagers, Hermès, devient même outrancièrement alors : « l’aide bénévole d’équipes trop souvent douteuses, faussement érigé comme un protecteur des esclaves cupides et larrons, qui, par intérêt personnel, trompent et volent leurs propres maîtres ». Pourtant, la vérité était tout le contraire. Puisque le dieu Hermès étant le dieu sauveur dans un de ses plus touchants bienfaits : il était consacré à Hermès les anciens cultes de l’Arbre et de la Terre nourricière de la Connaissance ultime. Il est moins évident qu’il est permis de le penser, d’en faire un dieu civilisateur de la société archéenne. Sauf s’il s’agit par là, de la société antique et générale, de la Grèce ancienne ». - Fin de la prise de note - Quelques mots sur la déesse Pléionê, la grand – mère du dieu Hermès De source antique, la déesse Pléionê était jadis considérée parfois comme étant une déesse du Cycle vital, d’après l’ancienne mythologie hellénique datant d’avant le VIème siècle avant Jésus- Christ. Toutefois, dans la mythologie moderne grecque, Pléionê y est souvent et cependant notée comme étant une fille du dieu Titan Océan, et également comme étant celle de la déesse Titan Thétys qui fut la déesse Titan qui tint les toutes premières forges divines, où elle accueillit du reste le dieu olympien Héphaïstos fils de Zeus, auquel (Héphaïstos) Thétys enseigna son art de la forge et l’autorisa { créér ses tous premiers objets divins (lire sous Héphaïstos). Le dieu Titan Océan et la déesse Titan ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 36 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Thétys étant chacun et tous deux, des enfants de la déesse Mère Gaea – Gaia, autant qu’ils sont ceux du dieu originel connu sous le nom d’Ouranos (l’Univers, et/ou le Ciel). Si d’après la mythologie grecque moderne, la déesse Pléionê demeure effectivement l’une des filles d’Océan. C’est précisément ce qui fait de cette déesse respectée, l’une des plus puissantes déesses du clan des Océanides. Néanmoins, il fallait autant savoir que d’après les récits véridiques de l’époque ancienne la plus reculée, dans la mémoire collective : la mythologie ancienne faisait plutôt de la déesse Pléionê : l’une des divines filles du dieu originel connu sous le nom du dieu Nérée. Qui demeurait quant à lui, notamment : ‘L’Eau qui est née de l’Air originel’. L’Air divin originel, ici et dans ce cas : est à interpréter comme étant : le dieu Éther. La mythologie classico - moderne d’aujourd’hui ferait cependant et pourtant de Nérée : un fils du dieu originel Pontos (luimême fils de Gaea seule), autant qu’il y est celui de la déesse Gaea (la source de vie) L’authentique version concernant la paternité sur Nérée anciennement. Demeurait jadis cependant celle du dieu Éther (l’Air). Quand il est considéré comme le père de l’Eau vitale (Nérée). Car le dieu Éther, n’y était pas seulement considéré comme un dieu de l’Air divin originel (lire sous Éther) ; mais ce dieu, Éther, y était surtout et également considéré comme étant ‘la source de toute vérité’. Ce qui fut historiquement conforté d’après les secrets alchimiques du culte d’Hermès qui lui seront néanmoins postérieurement instaurés. Or, il se trouve que le dieu Nérée hérita, d’après la mythologie ancienne grecque seulement : ce, de son divin père (anciennement, le dieu Éther) : le don de vérité qui le rendit si célèbre dans toute la Grèce ancestrale, et qui lui restera ensuite attribué et associé pendant toute l’époque classique { travers notamment les récits concernant : ‘le Mythe d’Achille’ (lire cependant sous la définition concernant le dieu Nérée). D’après cette seule explication, le dieu Nérée – en se basant sur certaines sources mythologiques rendues très anciennes, dans les écritures et dans la tradition orale - n’y était non plus jamais un fils de Pontos. Qui représentait quant à lui les divines eaux originelles et sans vies du monde ancestral quand elles sont issues de la déesse Mère Gaea–Gaia qui enfanta le dieu originel Pontos seule - tout comme elle le fit prétendument pour le dieu originel Éros et pour le dieu originel Ouranos d’après les versions classiques actuelles. D’après la première ère mythologique, Nérée était à l’origine un puissant fils du dieu Éther. Et représentait l’Eau vitale et pure (Nérée), née de l’Air (Éther), donnant la Pluie. Le peuple des anciens Grecs le nommait alors soit : ‘Nérée – Ydatos’. Soit le nommait-on encore : ‘Nérée – Yetos’. Ou enfin, l’appelaient-ils parfois encore : ‘Nérée – Ombros’ qui se traduisait dans la langue ancienne sous les termes de la définition suivante : ‘Celui qui reste le recueil des douces larmes célestes’. Dieu des Lacs. La différence avec le dieu Pontos : c’est qu’il était les Eaux ancestrales du Monde non pas issues du Ciel, mais nées directement des entrailles de la Terre sans vie. Ainsi, la vraie eau ne fructifiait rien et n’était qu’une vaste étendue d’horizon (Pontos). Lors de la guerre, cette étendue fut transformée par les dieux olympiens en un vaste désert qui se répandit { la surface de la Terre en divers points géographiques (d’après les vestiges des anciennes écritures). Toujours d’après les anciens textes, Ouranos pour ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 37 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens protéger initialement Éther (l’air) qui le constituait, engendra pour cette raison les dieux Titans auprès de sa propre mère Gaea, la Terre originelle. Tous les dieux Titans, originellement et anciennement, étaient chargés par Ouranos (l’Univers), de protéger l’Air divin originel qui constituait une part de son Univers. Ainsi, les nouvelles eaux du Monde se constituèrent sous la forme du dieu Titan nommé : Océan, dont les Eaux étaient salées, car Ouranos était également paradoxalement une part de la Montagne sur Gaea, à laquelle Ouranos était constamment lié et uni, autant qu’Ouranos était une part de son pouvoir minéral. De ce fait, le dieu Ouranos était une entité à moitié solide (les Montagnes), et à moitié impalpable (le Ciel). Ouranos { l’origine était bien le Ciel, mais il était également ‘Celui qui représente la divine montagne impalpable’. Le dieu Éther (l’air), qui était une part d’Ouranos, enfanta notamment l’Eau vitale. Le dieu producteur de cette divine eau vitale pour les Hellènes d’après les anciennes écritures et d’après les anciennes symboliques : c’est Nérée. On s’écarte donc considérablement des explications qui perdurèrent de la période classique jusqu’{ notre époque. Si Éther, est le père du dieu originel Nérée : dans ce cas, un dieu Nérée (dieu producteur de l’eau vitale), rendu père de la déesse Pléionê (la déesse du Cycle vital), fait de cette respectable déesse une entité anciennement affiliée au clan des Néréides. Dans ce cas, ce sont les Néréides, dont l’autre nom était celui des ‘déesses des pluies’, qui assurent d’après l’ancienne tradition, toute forme de la vie organique sur Rhéa et Gaea qui représentaient la déesse Terre. Les déesses Pléiades qui patronnent le Cycle vital : seraient de ce fait, les filles de Pléionê (la Néréide). Mais aucune de ces données ne furent durablement retenues, de sorte que l’affiliation moderne y corresponde encore, aujourd’hui. Pourtant, ces traductions présentes qui proviennent de la langue ancienne sont formelles. Il subsista donc dans les écritures des erreurs d’une importance non négligeable, et confortées { l’époque classico – romantique du XIXème siècle, probablement. Quoiqu’il en soit, la déesse Pléionê, fille de Nérée ou fille d’Océan, donna bien naissance aux puissantes déesses Pléiades, qui régissaient les différentes phases du Cycle vital organique. Pléionê était donc la mère naturelle de la déesse Pléiade, qui donna naissance au dieu Hermès : Maea, fille d’Atlas. Dont le nom signifia également dans la traduction ancienne : ‘Celle qui demeure présente à rappeler que la mémoire auditive rendue folle inverse cruellement parfois le pouvoir révélateur ou nourricier du dieu de l’Air’. Ou encore : ‘Celle qui rappelle de qui elle est la fille divine’. Il est possible d’en déduire qu’une transition dans l’interprétation véridique de ces anciennes données s’opéra dès l’époque où l’Humanité atteint l’ère et la conscience de monnayer les richesses que les dieux lui avaient concédées. C’est ce qui fâcha les dieux. Ainsi, dès une certaine période, on changea délibérément le sens et l’interprétation des symboles divins antiques, comme le fait ou l’effet d’une mode d’époque. Dès l’ère classico - moderne de la mythologie grecque, il fut plutôt retenu contradictoirement que la déesse Pléionê fut métamorphosée en étoile, en raison du harcèlement récurent que s’appliqua { exercer sur elle pendant cinq années divines, le héros Orion, chasseur de son état, quand il était un certain temps au service de la déesse Artémis, fille de Léto. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 38 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Les déesses Pléiades sont les déesses protectrices du Cycle vital organique. Mais elles furent également les protectrices du Voyage et de la Navigation. Ce qui les affilie bien à des descendantes du dieu originel Nérée, dont il reste l’heureux grand – père dans ce cas (ancienne tradition grecque). Filles de Pléionê et du dieu Titan Atlas que l’on disait anciennement, fils du dieu Titan Hypérion (et non pas encore du dieu Titan Japet – lire sous Hypérion). Les déesses Pléiades sont les divines sœurs des déesses Hyades, autant qu’elles sont celles des déesses Hespérides. Classées au nombre de sept déesses vertueuses et pacifiques, leurs noms divins sont : Alcyonê, Astéropê, Célaeno, Électre, Méropê, Taygète et la dernière : Maea. Qui unie, à Zeus, en eut pour fils : Hermès le dieu de la Béatitude (lire sous la Constellation de la Balance, lire sous Éos). Le nom des Pléiades fut donné à toute petite troupe qui entreprend un voyage. De même, leur demeure céleste figure dans le Ciel à travers les sept étoiles qui se lèvent au moment où la Navigation est { nouveau possible après l’Hiver. Artémis, fille de Léto, offrit à Taygète fille de Pléionê : le pouvoir divin de savoir se métamorphoser en ‘Biche aux pieds d’airain’. Méropê fille de Pléionê, est souvent confondue avec : Méropê fille du roi Oenopion, promise en mariage au chasseur Orion, mais qui en définitive épousa le roi Sisyphe (lire sous Orion). OEnopion, roi de Chios, promis sa fille en mariage à Orion le protégé d’Artémis, si ce dernier le débarrassait de tous les animaux féroces de son île dévastée. Lorsque le chasseur eut terminé sa tâche, le roi refusa de s’acquitter et creva les yeux du chasseur. Sa fille Méropê se réfugia à Corinthe à la cour du roi Sisyphe qui l’épousa. Orion, vengeur, voulut tuer toute la famille d’OEnopion sauf la princesse Méropê, mais la déesse Artémis qui tenait { lui, l’en dissuada. Une tradition moderne, définit que les Pléiades furent réduites au nombre de six. Mais c’est inexacte - lire sous Mnémésyne (ancien nom authentique) – Mnémosyne (nom classico – moderne). Ainsi, les déesses Pléiades ne sont pas toujours { mettre en rapport avec le mythe d’Orion. Il faut savoir que les déesses Pléiades apportent la richesse de la Terre à Déméter. C’est pourquoi, Ploutos (lire sous le dieu Ploutos) était placé au service du dieu Hermès, fils de la Pléiade. L’arrière grand – père maternel du dieu Hermès étant un dieu de l’Eau. La déesse Mnémêsyne, dans l’ancienne tradition était chargée, et avait pour fonction de rappeler au dieu Éther, ses formes passées. C'est-à-dire qu’elle fige son apparence dans le passé. Car le dieu originel avait le pouvoir divin de se métamorphoser, et d’être invisible aux yeux d’Ouranos. Ce qui rendait impossible à vaincre le dieu Éther. Ce qui naturellement irritait le dieu Ouranos. Ainsi engendra –t-il : Chronos le Temps, ainsi que Mnémêsyne la Mémoire, pour immobiliser le dieu Éther et l’obliger { se fixer sous la définition d’une forme divine dont la réminiscence était rendue possible. La déesse Titan Mnémêsyne anciennement matérialisait de son pouvoir l’apparence des éléments invisibles. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Les déesses Pléiades 39 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Ploutos était également d’après les recueils modernes le surnom donné { Hadès. Car personne ne revient jamais de son royaume tant on y est satisfait et rassasié de tout. Cependant, sans possession terrestre, Hadès détenait néanmoins les richesses cachées. Telles que les pierres précieuses, l’or, et tous les métaux, symboles de sa Force, de son Pouvoir et de sa Lumière dans la Nuitée. Comme le sont la Lune et le Soleil et les Étoiles dans le Ciel, mais à faveur de son frère Zeus régnant. Les Anciens prétendaient que l’on ne pouvait puiser impunément dans les trésors de Ploutos, quand il correspond à Hadès. C’est pourquoi les mineurs dans les mines adressaient des cultes particuliers aux divinités chtoniennes telles qu’Hadès ou Nyx. Spirituellement, seuls ceux que guidait l’Hermès – Psychopompe, assimilé à Thot, pouvaient affronter les Ténèbres de Nyx qui les dissimulaient et ainsi acquérir sans crainte les richesses propres à Hadès. Le dieu Hadès était le dieu de la pensée et de tout ce que recelait l’Homme, jadis, anciennement : Hadès disposait du pouvoir psychique : que ce soit l’Inconscient (Artémis, Mnémêsyne). Ou également quand cela concerne : la Connaissance intérieure (Hermès, Nérée, Éther). Ou également quand ceci avait avoir avec : le Pouvoir Nocturne (Hécate). Le dieu Dionysos, qui fut parfois considéré également comme le dieu de l’oubli { une certaine époque classique, mais qui n’en demeurait pas moins le dieu de la Vigne et des Alcools, ainsi que celui des Drogues : était le dieu haineux, rival de l’Air divin originel (Éther). Ainsi, Dionysos, ouvrant les portes de l’injustice, offrit-il aux hommes le Vin, contraire à l’Eau. Car les vapeurs des alcools attaquent le pouvoir de la déesse Mnémêsyne (Mnémosyne) la Mémoire. Et chasse l’air pur, nécessaire { l’essor de la Vie et de tout esprit spirituel. Le dieu Dionysos provoquait l’Oubli, contraire { Mnémosyne. Son Vin fut offert aux hommes et aux rois, de sorte à plonger justement l’Homme dans l’Oubli de lui-même. Et des autres. Et ainsi finir par lui faire perdre. Peut – être à jamais. Ce, par le fait d’une décision de Zeus laissé sans autre choix de devoir le faire. Alors que ce refuge était peut – être destiné pourtant { l’Humanité plutôt : le Paradis, soit le Nirvana des Âmes. Ainsi, le rituel de la mort passa par l’élément du Feu (Héphaïstos), avant de revenir { l’élément de la Terre (Rhéa). Dionysos détenant également le pouvoir du feu. Le dieu Nérée, en dépit de sa réputation de dieu craintif que lui attribuèrent en général les célèbres mythes d’Héraclès ou celui d’Achille. Ce dieu de la Vérité et de l’Eau, prédicateur et puissant devin, père divin des cinquante déesses Néréides, dont la déesse Pléioné mère des sept déesses Pléiades : n’en demeurait pas moins un dieu très puissant, parfois assimilé à grand tort avec le dieu olympien Poséidon. Jadis, il arriva même que le dieu Poséidon soit considéré par les marins et les Anciens comme ‘le dieu Cyclone’. Tandis que le dieu Nérée pour sa part et en sa plus large mesure, demeurait contradictoirement autrefois : ‘le dieu Ouragan’. Ainsi, la puissance de la déesse Gaea s’inspira-t-elle de son don à provoquer les Ouragans. Pour créer un autre dieu, mais du feu : le destructeur nommé Typhon. Lequel défia, mais sans succès, sur l’ordre de la déesse : le règne divin de Zeus. Le dieu Poséidon (pour avoir permis la naissance d’Apollon fils de Zeus) était indirectement : et l’assassin du dieu – Python (le dieu – Serpent), d’une part ; et d’autre part, le responsable de la destitution de l’ancien culte de Gaea par Apollon, alors que ce dernier était jadis instauré sur l’île sacrée de Délos. Hermès quant à lui demeurait assimilé par ailleurs avec le merveilleux souverain dieu de ‘la non colère’, et de ce fait, comme la source du Zen, ou du Nirvana, dans d’autres cultures et civilisation ancienne. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Remarque à propos du dieu Ploutos 40 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Pour rappel, leur ordre était établi jadis selon diverses logiques et hypothèses différentes de celles trouvées ici, mais généralement, les dieux des sens naquirent dans le cadre de la croyance hellénique, ce, selon la chronologie suivante, d’après certaines sources discutables, et dans la mythologie ancienne : Tout d’abord vit le jour le dieu de la Vue. Son ancien nom divin fut celui du dieu Opsis (lire sous Nérée – arrière grand père d’Hermès d’après certains cultes). Puis après lui, vint au monde le dieu de l’Odorat. Son nom à lui était celui du dieu Osphresis. Ensuite, survint le dieu du Goût dont le nom divin ancien était celui du dieu Geysis dans la civilisation hellénique antique et prépondérante. Après lui, naquit le dieu de l’Ouïe. Celui se serait nommé anciennement dans l’Antiquité : le dieu Akon. Enfin, le dernier des cinq sens serait né d’après la superstition d’époque sous le nom du dieu du Toucher, qui se dénommait alors sous la désignation du dieu Aphès. Chacun d’eux régissait les sens des hommes et des femmes mortels. Et leur offrait des dons particuliers en fonction de leurs pouvoirs respectifs. Estimés comme des divinités secondaires, pas toujours célébrées dans le cadre d’un culte particulier, leur paternité est associée au grand dieu de la Communication (Hermès), qui les auraient conçus auprès de la déesse Dzoê, une déesse secondaire vitale (de la Vie organique), connue aussi sous le don de la déesse Dzoê – Biosa : « Celle qui favorise la biologie (la vie organisée) ». Les cinq dons des sens sont ou étaient jadis généralement placés aux services d’Héra, d’Ilithye, de Maea, de Déméter, de Pléionê, de Hygie, d’Artémis, de Gaea, de Thétys, d’Éos, de Rhéa, ou d’Épiméthée. Et n’étaient écartés du corps des souffrants et des malades parmi les mortels de la Terre – mère, que par la volonté des Moires. Le dieu Hermès, pour sa part, d’après la mythologie grecque très ancienne, parlait et comprenait jadis le langage universel de tous les vents, sur lesquels, le dieu dispose d’un énorme pouvoir ‘orientateur’. Car ce dieu de l’orientation, Hermès, règne sur l’élément de l’air (lire sous Éos). Ainsi, lui est attribue le principe de la boussole et parfois celui des vents. Le secret des quatre éléments alchimiques : L’Air, l’Eau, la Terre et le Feu, sont les quatre symboles des éléments civilisateurs les plus puissants, qui firent partie de la réalisation et l’objet des secrets alchimiques, propre au culte du dieu Hermès. Il faut savoir dans la mythologie hellénique antique, qu’anciennement, de par son grand - père, le dieu Titan Atlas et grâce à sa mère Maea : le respectable dieu Hermès était une part de l’élément de la Terre. De par son arrière grand père maternel, le dieu originel Nérée : le dieu Hermès était autant une part de l’élément de l’Eau. De par son autre arrière grand – père paternel, quand il s’agit dans l’ancien culte du dieu Titan Hypérion (quand Hypérion est anciennement reconnu pour père d’Atlas) : le dieu Hermès était également une part de l’élément du Feu. Enfin, de part son arrière - arrière - grand – père, le dieu Éther (quand il était jadis anciennement admis comme un père de Nérée), et de par le fait qu’Hermès est un des fils de Zeus (Zeus étant également connu sous l’effigie de l’Air, dès le règne des olympiens) : c’est pourquoi le dieu Hermès était alors également reconnu comme étant une part de l’élément de l’Air. Le grand maître de l’Olympe, Zeus, était lui aussi un symbole des quatre éléments réunis. Ainsi, l’Alchimie était l’art secret des dieux. Qui fit même, jadis, l’objet d’une science occulte très en vogue dès le Moyen – Âge, avec des mythes tels que ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Les cinq sens : 41 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ceux de Merlin, de Morgane ou de Vivianne. L’Alchimie serait née de la fusion de techniques chimiques gardées secrètes, ainsi que de spéculations mystiques. L’Alchimie renferme l’ancien secret de la Pierre philosophale, par exemple Et trouva un nouveau nom rendu en hommage { son divin initiateur qu’était le dieu Hermès, dieu de l’Orientation, inventeur parfois de la Boussole : il s’agira alors de l’Hermétisme (dite aussi : l’art de ‘la Science des Miracles’). L’un d’eux, aux rêves des grands mortels, consistait alors à savoir faire transformer : le Plomb en Or (les Secrets alchimiques). L’alchimie devint alors toute forme de transformation ou de transmutation mystérieuse. Ainsi, Arthur Rimbaud, célèbre auteur français, qui vécut de 1854 à 1891, en quelques occasions de sa vie, évoquera même ‘l’Alchimie du Verbe créateur’. Étant { rappeler que dans l’Antiquité hellénistique, le dieu Hermès, maître des Voyageurs et des Messagers, était autrefois également considéré comme le dieu de l’Éloquence, et notamment comme le divin protecteur de l’Orateur et du Poète. La méprise et les mauvaises superstitions s’associeront, à tort, cet art merveilleux, le mettant faussement en corrélation avec ceux de la sorcellerie et de la magie. Bien que l’Or soit l’un des symboles du dieu Hermès parmi les métaux, avec le Diamant également associé à Héra et Ouranos parmi les pierres précieuses. Le métal de l’Or sera repris bien souvent comme le grand symbole solaire, par excellence, et attribué tout d’abord : à Hermès, le grand chasseur de nuages ; puis à Apollon, le dieu solaire, dans le cadre du Culte pythique de Delphes, et enfin : à Dionysos, dans le cadre des Cultes bachiques de Corinthe. La Symbolique du Métal de l’Or : Citation et complément : « Symbole solaire par excellence. L’Or était le grand métal précieux des dieux antiques. C’était un élément précieux, que l’on rencontre bien souvent, et ce, dans de nombreux mythes grecs anciens. Notamment, l’Or jouera un rôle important dans le mythe ancien du dieu Titan Chronos dont le règne respecté fut en effet surtout celui de l’Âge d’Or. En cette époque, l’Or était considéré comme un élément et un matériau pur. Car cette ère divine, à travers cet élément symbolique, illustrait la Stabilité et la Maturité. Dans l’initiation ancienne, cette qualité de l’Or (sa pureté) resta fondamentale parmi les symboliques rendues incontournables. Puisque déjà dans l’Érèbe des Ténèbres (lire sous Nyx), l’Or est le symbole de la Lumière. C’est pourquoi l’ancien roi des dieux Titans, nommé Chronos, deviendra en ces sombres lieux obscurités : le divin gardien protecteur des Champs – Élysées. C'est-à-dire : que le dieu du Temps (lire sous Chronos), dans la mythologie grecque moderne, y devint le divin protecteur du seul lieu rendu et considéré comme étant désormais chtonien, après la Guerre divine des clans. Il faut savoir que dans les Champs – Élysées, qui sont une sorte de paradis pour les mortels défunts pendant l’Antiquité, sont retirés du monde de la surface – mère (Gaea). En leur périmètre sacré et spirituel brillait jadis une Lumière éternelle. Ce lieu, qui deviendra par la suite un lieu relié au domaine des Enfers helléniques (Hadès), fut généralement réservé aux valeureux héros grecs et matures par définition (lire sous Hadès). L’Or représente l’Équilibre du paradis des Champs – Élysées, symbole de la Béatitude du lieu, et la qualité morale, physique et spirituelle de ses réfugiés et occupants. On n’y voyait que de belles choses, que de bonnes gens. La paix y régnait donc souverainement. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 42 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Dans le mythe de Jason, le symbole de l’Or vertueux intervient à nouveau dans la mythologie. Car en effet, le mythe de La Toison d’Or magique du Bélier (lire sous Mnémosyne), lequel, envoyé par les dieux, sauva les enfants du roi Athamas (lire sous La Toison d’Or et lire sous le mythe de Jason) : symbolisait donc ici dans la grande tradition rituelle : le fait de « la Puissance qui sauve », celui de « la Fécondité qui procrée » et celui de « la Connaissance qui délivre ». C’est pourquoi la déesse Héra, Zeus, le dieu Hermès, ainsi que le dieu Pan : sont généralement concernés par l’animal sacré et mythique, qui leur sera souvent offert en sacrifice. Et qui, par la suite, manifestera la symbolique du Pouvoir absolu royal et celle en retrait du Pouvoir absolu de la Chevalerie, tels qu’imaginés en Europe, et ce, pendant des siècles. Zeus, le maître de l’Olympe, possédait autant de Béliers à toison d’or. Que tous ceux appartenant à son divin bétail : comptabilisant plus de mille bêtes. Qui vivaient sur le mont Laphystion. Et qui furent malheureusement l’objet de tant, et de si nombreuses, querelles destructrices. Pour l’importance de l’Or - et également sous l’attrait de cet animal particulier, le bélier ; qui, dans l’Antiquité déj{, rapportait très gros : ce, de par son lait, sa laine, sa chair, ses graisses ou ses cornes - il faut retenir qu’un bélier { toison d’or fut également offert au roi Atrée. Ce, notamment par le dieu Pan (protecteur des troupeaux) et par Dionysos (lire sous Dionysos, lire sous Pan). Mais le frère du roi, Thyeste, le lui vola. Ce vol fut { l’origine de ce qui fut la cause de la haine humaine qui décima les Atrides, rendant en même temps lieu à une terrible malédiction (lire sous Dionysos). Ainsi, la Haine (le dieu Mysos – lire sous Dioscures) se fit la fille du Vol (la déesse Klopê – lire sous Nyx). Car le vol engendre généralement la haine. Ainsi, la cour antique de Thèbes fut détruite par la haine fratricide des rois et des princes en lignée descendante de la famille maudite. Le célèbre mythe de Mydas, qui transformait malgré lui tout ce qu’il touchait en or (lire sous Dionysos, lire sous Pan), y compris sa propre nourriture. Démontrait ici que la possession de l’Or et de sa Richesse, doivent impérativement s’accompagner de la possession de l’Esprit de la Sagesse (la déesse Athéna – lire sous Athéna). Sans elle, et sans laquelle Sagesse : toute Richesse ne saurait se gérer, sans toutefois devenir inévitablement folie (Dionysos). C’est pourquoi, Héra veillait sur les richesses. Dans le mythe référé à Midas : c’est de par le fait de prendre conscience son comportement totalement inopportun, que le roi Mydas, tout à fait inapte à recevoir une telle faveur magique du dieu Dionysos. Pria le dieu du Vin pour qu’il le délivre de sa capacité extraordinaire à tout pouvoir transformer en or. Ce qui préfigurera également à l’un des thèmes du docteur Faust *(livre). Ce sera aussi pourquoi, le Fleuve Pactole, dès ce vœu accordé et accompli, devient et associe, dans la mythologie, son nom à celui de la richesse de l’or. Car ce fleuve sera source de richesse. Conformément à l’un de ses sens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Les Pommes d’Or du Jardin des Hespérides (lire sous Héraclès), dont la propriétaire des Jardins divins était jadis la déesse Héra : offraient l’immortalité à quiconque les consommaient. Et les pommes miraculeuses et divines demeuraient donc le geste d’un grand honneur, fait et consacré par les dieux helléniques anciens : ce, à tout mortel auquel les dieux les avaient proposées ou honorifiquement offertes à toute fin de consommation. 43 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne dérivés, dans le cadre de la langue française. En effet, d’après la superstition et le mythe d’origine : l’antique Fleuve Pactole conserverait depuis ce temps – là, dans les remous de son sable : toutes les paillettes d’or qui recouvraient jadis alors l’ancien roi fortuné. Notamment, plus particulièrement, tout leur attention se devant de se porter { l’honneur du grand Culte du dieu Soleil (ici : s’agissant d’Apollon). Puis, plus tard, à celui de Dionysos (dès la seconde partie de l’Antiquité). Le symbole de l’Or démontre également que la Cupidité était toujours punie par les dieux, tôt ou tard. Le dieu Dionysos, à travers son culte, rompit la noblesse du métal précieux, au point de le rendre plus vulgaire, ou banal. En conséquence, l’Or perdit le respect qui lui était dû. Et devint un autre symbole, celui du dieu des fous, selon l’ambivalence et la controverse qui mitigera ce symbole ancien. Ainsi, l’élément de l’Or était autrefois, et { l’origine, l’un des éléments symboliques prépondérants, notamment dans le sacrement honorifique du Culte d’Hermès, au sein duquel, au niveau de l’art du secret alchimique, l’Or demeurait toujours considéré comme le plus pur des métaux précieux. Mais malheureusement pour cet élément de Lumière : l’Or sera vulgarisé. Et son attirance saine ternie. Au terme des Cultes d’Apollon ; et par l’instauration des Cultes de Dionysos. Ce secret disparu aurait jadis été inscrit prétendument dans les tables et les formules léguées dans l’ancien temps de l’époque par le dieu initiateur (Hermès). Aux sages de sa loge religieuse, avant que les dieux anciens ne se retirent du monde des mortels (vieilles traditions, { savoir qu’il en existera bien d’autres explications). L’Alchimie étant un vaste sujet, à source de tous les mystères anciens. Car le dieu Hermès est le dieu de la Beauté spirituelle. Il fut également considéré dans la mythologie grecque très ancienne comme le dieu du Printemps, et comme celui des beaux jours, qui viennent avec le dieu Apollon. Aussi, dans l’Antiquité classique, voici peut être pourquoi les déesses des Heures, les puissantes gardiennes célestes, sont elles souvent mises à son service. Par ailleurs, { l’instar du grand dieu Hadès : jadis le dieu Hermès pouvait de son pouvoir divin éloigner la mort de toute trajectoire de vie des mortels, ce, en sa qualité de puissante divinité psychopompe. Les voyages dans la Mort, dans l’Univers, ou sur la Terre, n’ont pas de mystères pour ce dieu qui connait tous les chemins, et toutes les voies sacrées. Ainsi, à propos du dieu Hermès, le disait – on autant parfois comme étant : l’ancien ‘maître de la Voie Lactée’ ; Hermès étant semblable au fameux dieu Apollon – Déméter (Apollon). ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe En vertu et d’après la superstition d’époque liée au mythe indiqué, le roi Mydas ne fut pas le seul roi de Grèce à avoir souffert, { cause d’un pouvoir magique reçu des dieux sur l’élément de l’Or symbolique. Le roi Nisos fut lui aussi dépouillé du pouvoir protecteur que lui concédait une mèche de cheveu en Or. En effet, la fille de Nisos, la princesse Scylla, pendant le sommeil du roi, coupa son unique mèche de cheveux qui était faite d’or. Cette mèche de cheveu magique garantissait pourtant éternellement au roi Nisos : et son invulnérabilité, et son royal pouvoir, et sa propre vie quasi immortelle. Ainsi, l’histoire mythologique démontrait à son tour que les rois qui possédaient le pouvoir de l’Or en symbole de richesse ne le pouvaient sans être conscients de toute l’attention { apporter en permanence à un tel symbole, ni sans être autorisé à ignorer en tous les cas, toutes les qualités d’observation nécessaires et requises, tant qu’ils se devaient alors toujours de se consacrer au Culte des dieux. 44 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Hermès, dieu des voyageurs Remarque intéressante : * Le personnage de la légende Faust : Le Docteur Faust est une vieille histoire du Moyen – âge, portant sur la vie d’un personnage qui aurait vécu en Allemagne vers le début du XVIème siècle, et qui devint un héros de légende dès 1587, soit un peu moins d’un siècle après la découverte du Continent de l’Amérique par Vasco de Gamma et Christophe Colomb – dans le cadre d’un livre très populaire. En effet dans la légende, le personnage de Faust vendit son âme au diable chrétien afin d’obtenir la connaissance et le plaisir passant par la richesse de l’or. Cette célèbre légende d’époque inspira de nombreux auteurs, dont l’écrivain Goethe, et les compositeurs Gounod et Berlioz (dont les arts de l’Opéra). Vasco de Gama : Voyageur portugais Est un navigateur portugais né en 1469 et mort en 1524, qui découvrit les routes de l’Inde en passant par hasard par le Cap de Bonne – Espérance en 1497. Il fonda lors d’une seconde expédition en 1502, les nouveaux comptoirs commerciaux, portugais et africains : de Sofala, et au Mozambique. Il devint le vice – roi des Indes portugaises en 1524. Est un navigateur originaire de la ville de Gènes en Italie. Né en 1451 et mort en 1506. Le détail de sa vie est très mal connu. Installé au Portugal en 1476, il ne parvint pas { convaincre le roi Jean II du bien fondé de son projet d’atteindre les Indes par l’Océan atlantique. Christophe Colomb se tourna dès lors vers l’Espagne. Les souverains Ferdinand II et Isabelle 1ère, gagnés quant à eux à sa cause, lui promirent le titre de vice – roi sur les territoires géographiques qu’il découvrirait et ils lui confièrent donc en 1492 trois navires caravelles : Le Santa Maria, la Pinta, et enfin la Niña. Au cours du premier voyage, il découvrit les Grandes Antilles, puis Cuba et Haïti, que Christophe Colomb nomma tout d’abord : Hispaniola. Un deuxième voyage le mena vers les régions de la Dominique, et de la Guadeloupe, ainsi que de Porto Rico, de la Jamaïque et enfin, vers la côte Sud – Ouest de Cuba, selon une expédition de trois ans de 1493 à 1496. Lors d’un troisième voyage, Christophe Colomb longea le Continent Américain et atteignit le Delta de l’Orénoque. Il perdit sa fonction de vice – roi en raison d’erreur d’administration. Au cours d’une dernière expédition, il longea la côte de l’Amérique centrale, celle du Honduras, jusqu’au Golfe de Darién. L’Amérique fut découverte par hasard, alors qu’elle était en réalité confondue par la flotte de Colomb, simplement avec la route maritime qui menait vers les Indes. Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XVIII – HERMÈS Quelques mots complémentaires sur Le principe des Oracles et leur dieu primordial Jadis, un Oracle était soit un lieu ou un objet que l’on interrogeait rituellement, soit une phrase que prononçait une pythie ou un devin, sans qu’ils la comprennent pour autant eux – même forcément. La réponse divine que fournissait l’Oracle - le Khresmos - pouvait émaner des prédictions faites par les diseurs de bonne aventure qui séjournaient auprès des temples, dans le centre populaire des cités grecques. Car les dieux utilisaient tous les moyens pour faire parvenir leurs messages (à travers des êtres vivants, ou des objets matériels, ou des nuages annonciateurs ou des vagues de la mer révélatrices, etc.). ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Christophe Colomb : Voyageur italien 45 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne C’est alors seulement que, recouvert de bandelettes (tel le dieu Osiris parfois) et revêtu d’une tunique rappelant une peau de lion (tel le héros Héraclès) : il se faisait mener (car il y était fait descendre) au fond d’une cuve dans laquelle le demandeur de renseignements rencontrait l’Oracle divin, lui offrait alors de petits gâteaux d’orge et de miel (attributs des cultes de Déméter, notamment). Ensuite tiré violemment par les pieds et assommé à demi : le demandeur entendait alors une voix forte qui lui expliquait certains mystères initiatiques puis lui annonçait les quelques secrets de sa destinée qu’il était venu y cherchés (Ex. : Œdipe). Après quoi, comme emporté dans un Cyclone tourbillonnant, le prieur revenait à la lumière de la Vie, se réveillant dans La Maison de la Chance où les Bons Génies s’employaient à le distraire et le faire rire afin qu’il retrouve ses esprits. Cet ensemble de rites rappelait généralement le mythe ancien concernant la navigation qu’avait effectuée le héros Ulysse et notamment dans l’épisode qui parle de sa consultation de l’Ombre de Tirésias, lors d’un voyage d’Ulysse (Odysseus) et jadis mené dans le monde de l’Érèbe. - Fin de citation - ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Au fil des siècles les Oracles, au travers des prêtres initiés, devinrent des conseillers que l’on consultait ou à qui l’on demandait de pratiquer des rituels de purification. Par exemple, avant d’interroger l’Oracle de Trophonios : tout fidèle, purifié dans la Source Hercyna, et logé dans La Maison de la Chance, offrait alors des sacrifices à Trophonios ou à Déméter. Le demandeur était alors oint d’huile sacrée et buvait l’eau de la source Léthé (lire sous Hadès), afin d’oublier ses préoccupations profanes. Puis, le prieur consommait ensuite celle de Mnémose (lire sous Mnémosyne), afin qu’il se souvienne de l’enseignement reçu pendant sa consultation initiatrice. 46 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Le terme provient notamment du latin par le mot « oraculum » tiré du mot latin « orare » dont la signification était celle de l’Oraison. Une oraison funèbre étant le discours religieux prononcé à l’occasion des obsèques d’une personnalité illustre, l’oracle avait pour but d’informer d’un futur drame, ou de donner l’explication permettant de résoudre une difficulté. Dans l’Antiquité, l’Oracle était la réponse qu’une divinité donnerait à ceux qui la consulteraient. Même les dieux consultaient parfois les Oracles. Les Oracles de la Pythie, généralement consacrés dans le cadre du Temple du dieu Apollon, figurèrent parmi les plus célèbres des manifestations d’Oracles, telles que retenues dans la Mémoire et l’Histoire des hommes mortels de l’ancienne Grèce. L’Oracle désignait donc la présence formelle d’une divinité, et pouvait s’incarner également dans celui, parmi les mortels, qui aurait été rendu compétent à l’interpréter selon la volonté des dieux. Nul ne devait outrager un Oracle. Car la menace deviendrait alors bien plus grande que l’insulte faite à tout autre dieu. Ainsi, généralement, les prêtres des dieux toujours multiples étaient toujours considérés comme les authentiques observateurs constants de toute manifestation des Oracles sacrés envoyés par les dieux grecs antiques au peuple des Hellènes de l’ancien Temps. Le sanctuaire d’un dieu pouvait être considéré comme l’Oracle en lui – même. Ainsi, on parla par exemple de l’Oracle de Delphes. Dans le cadre des cultes d’Apollon. Ceci désignant autant le lieu que le nom du célèbre sanctuaire divin. Aujourd’hui, l’expression francophone métaphorique désignera plutôt « toute forme d’opinion intellectuelle jouissant d’un grand crédit, ou toute personne qui parle selon le pouvoir de son autorité ». - Fin de la définition – Le Cresmos Dans la mythologie grecque ancienne, les récits parlaient des créatures oraculaires, comme les dragons, les chevaux oraculaires, ou encore les licornes (parfois), les devins, les pythies, les prédicateurs, les nymphes, les déesses et autres dieux, etc. Parmi lesquels, le dieu Apollon tint la place la plus intéressante dans la civilisation hellénique. La déesse des Oracles, prédicatrice, était généralement instaurée en la déesse Titan Phoebe : fille d’Ouranos l’Univers, grand – mère d’Apollon le Soleil, et mère de la déesse Titan Léto (lire sous Léto). Phoebe était la déesse de la Divination (lire sous Mnémosyne, lire sous Phoebe). Le dieu Hadès était lui aussi un dieu placide oraculaire, en outre qu’il était en contrepartie le dieu des Morts, et l’empereur divin des Enfers. Tandis que Zeus, l’empereur divin du Ciel, détenait la Foudre et les Éclairs, qui lui permettaient notamment de remonter les Temps passés à volonté, ce, jusqu’à celui de leur naissance selon leur création par les Cyclopes commandés par le ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Définition de l’Encyclopédie moderne : L’Oracle 47 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne En revanche, Zeus pouvait connaître le futur des mortelles et des hommes, pour autant qu’il y songe, ce, grâce à divers outils dont celui de son éclair. Un éclair étant pour les dieux et les créatures magiques qui le savent : une forme d’espace temps. Durant l’intervalle duquel, le temps universel de multiples mondes contrôlés par les dieux, pouvait se contenir ou disparaître (vieilles données). Le temps et la durée d’un éclair divin, par exemple, pouvant s’assimiler – quand chacun restait accessibles aux yeux des dieux - à plusieurs siècles d’une ère temporelle humaine (donnée rarissime). L’écoulement du temps des dieux n’étant pas le même que celui perçu par l’Homme. L’un des noms divins secrets et sacrés, de la Source des Oracles : était celui du dieu nommé : Cresmos (ou « Khresmos »). Ce terme fut remplacé par celui désignant en français celui du « Cosmos ». Ainsi, tout Avenir - pour les Grecs anciens - descendait toujours sur eux en provenant de l’Univers et du Ciel (Zeus). Ce qui est sans doute chronologiquement vrai, en ce sens que la déesse Titan Phoebe (la « Divinatrice suprême »). Était une fille d’Ouranos (le dieu de « l’Univers absolu »). D’après la vielle tradition, ce dernier incarnait l’Univers considéré comme un système universel bien ordonné, mais englobant autant celui de l’espace extraterrestre. Toujours selon d’anciennes données mythologiques fortes précieuses, les dieux grecs anciens, par opposition aux mortels et humains sur Terre, étaient les seuls à pouvoir voyager dans « le Cresmos » : c'est-à-dire le dieu Source des Oracles. Le seul à connaître tous les futurs, y compris celui des dieux et des espèces, celui des mondes passés et à venir, ou encore celui des autres créatures mortelles ou immortelles. Cette fonction divine notamment fut reprise en quelques sortes également par le dieu du Temps : le dieu Titan Chronos. Fils d’Ouranos. Le Cresmos et sa fonction universelle furent quant à eux peu à peu oubliés, bien que son pouvoir soit bien présent en tout lieu divin, au travers des récits mythologiques sacrés. La mythologie classique grecque admettant depuis le XIXème siècle que le dieu Ouranos, au rang des dieux oraculaires, soit placé et établi comme le générateur et inspirateur des Oracles divins. Ce qui corrobore les explications des auteurs antiques à l’instar d’Hésiode ou à l’instar d’Homère. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe dieu Héphaïstos (lire sous Héphaïstos). Voyage dans le Temps rendus possibles. Grâce au pouvoir du dieu des Oracles. C’est pourquoi Zeus, Chronos et Ouranos, redoutaient le dieu source des Oracles qu’ils ne pouvaient, ni devaient, contredire. Généralement. Car le Maître de l’Olympe divine, Zeus, n’était pas toujours en mesure de connaître le futur, par exemple. Et au niveau du monde des dieux : les desseins que la Grande Destinée tissait pour chacun d’eux, en tant qu’Immortels, et selon des projets parfois inconnus d’eux – mêmes : étaient le plus souvent inaccessibles ou impénétrables, tant qu’inattendus. Du moins pour les plus importants et les plus compliqués à déceler. Les dieux ne pouvaient se soustraire au pouvoir divin des oracles. D’où certaines complications dans leur monde des dieux et dans celui des hommes prompts à se rebeller contre le Destin, quand ceux – ci entrent en conflits. 48 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Concernant le dieu primordial, Cresmos : les entités anciennes les plus proches de son affection étaient généralement la déesse – Mère : Gaea, puis la déesse Titan Phoebe et la déesse Titan Mnémosyne. Ainsi que le doux mais non moins puissant dieu oraculaire : Nérée (lire sous Hermès, lire sous Nérée). Peu après la naissance de la déesse Gaea : c’est à son tour le dieu Ouranos qui devint le dieu de l’Univers (lire sous Ouranos). Et dès lors, le rôle et le nom du dieu primordial, (Cresmos) fut placé en retrait et occulté des mémoires d’époque et de l’ère des seconds récits mythologiques (associée dès leurs premiers ouvrages de travaux aux auteurs Homère, Hésiode, Apulée, etc). C’est ainsi que son système de symbole oraculaire fut remplacé par le terme : Cosmos. L’idée du cosmos illustrait au mieux l’étendu de ce dieu ancestral. Mais la mythologie grecque très ancienne, quand elle est encore authentique, déjà situait jadis le dieu Cresmos comme un dieu incommensurablement puissant, maître divin de tous les mondes élémentaires (y compris de ceux constitués soit des éléments de l’air, de la terre, de l’eau, ou du feu). Ainsi, le dieu Cresmos, dont le nom garda la signification de l’Oracle suprême (ou de l’un d’entre eux) connaissait d’après de très anciennes légendes disparues, la destinée des Enfers, celle du Paradis, et celles des mondes mortels. De même que celle des étoiles, car Le Cresmos était le fluide observateur divin de la Vie absolue. Dans son échelle d’observation, quand elle se situait à celle de toutes espèces mortelles ou immortelles. Dans son essence la plus pure à sa formation et dans sa constitution propre. D’après la tradition hellénique authentique. C’était le plus grand des dieux. Issu de Chaos ou l’engendrant afin qu’à son tour il engendre Gaea (ce qui est plus vraisemblable). Le Cresmos était alors l’ensemble de tout ce qui existe, dans toutes les galaxies et tous les espaces temps. Et la toute grande déesse Mère, Gaea, ne provenait qu’après lui chronologiquement. C’était aussi le dieu qui détenait le plus grand pouvoir de vision divine. Supérieur à celui d’Ouranos. Ainsi fut il même parfois considéré par la guilde des anciens scribes, que ce fut sans doute ce dieu primordial, qui édicta toutes les lois de l’Univers. À la tête desquelles lois, la noble déesse Titan Thémis sera par la suite consacrée dans la tradition ancienne comme en étant celle qui est la grande divinité garante de l’Ordre absolu (lire sous Thémis). Après quoi seulement, ces lois universelles une fois établies, naquirent en leur application, les dieux du commencement universel, que sont dans la mythologie grecque classique connue : la puissante déesse Gaea, le dieu originel Ouranos, et ses deux frères les dieux originels Éros et Pontos (lequel sera châtié par les Olympiens). C’est cependant sans doute ceux que l’on nomma peu après Jésus –Christ : « les prêtres de Japet », qui très certainement introduisirent dans le langage populaire ce nouveau terme (« Cosmos ») afin d’enrayer le pouvoir réel de la prospérité (une autre signification symbolique du terme ‘Cresmos’) à faveur de l’Homme en devenir (lire sous Japet, lire sous Éris la Discorde). Dans l’Histoire des mythes originels anciens, le dieu Ouranos devint notamment l’ensemble de la matière distribuée dans l’Espace et le Temps. Et son sanctuaire fut instauré dans le poids de la Montagne divine, une protectrice de la ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 49 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Ainsi peut - être, en une certaine ère, les hommes de cette époque pensèrent parfois qu’ils vivaient en permanence dans la protection d’un oracle, lui – même sous la protection des nombreux dieux, ce, sur une planète dont l’incarnation imagée était celle de la déesse Gaea, de la déesse Rhéa ou de la déesse Déméter ; et dont il fallait impérativement connaître les signes significatifs et les présages afin de prévoir la vie et son équilibre, chacun d’eux parmi les paysans étant convaincus que les dieux anciens étaient alors chargés de les guider en leur faisant parvenir des messages sous quelque forme que ce fut. Cela donna lieu au Culte des Oracles, dont les plus célèbres sont ceux d’Apollon et ceux de Déméter laquelle régissait l’Agriculture et avait donc pour charge de résoudre toutes les superstitions portant sur les champs, ou sur l’échec des cultures, ou concernant les calamités des sécheresses, celles des inondations ou autres fléaux notables, etc. Le Cresmos ne ment jamais. Ainsi, les dieux - vérités sont ses fils et descendants. C’est l’un d’eux qui mit en garde le dieu originel Ouranos, en lui prédisant la chute de son règne divin prochain. Et dont l’annonciation néfaste, le dieu universel une fois destitué : perdura, ensuite, sur le fils d’Ouranos (le jeune Chronos – lire sous Chronos), puis sur le fils de Chronos (Zeus - lire sous Zeus, lire sous Athéna), puis se profila sur l’un des derniers fils de Zeus : Dionysos. Le ‘Temple du Crestérion’ était alors le nom du sanctuaire divin de la Source des Oracles. Nul ne savait où le trouver. Il était également nommé parfois : « le Grand Sanctuaire oraculaire ». Lieu divin en lequel il était alors rendu possible de lire et connaître tous les avenirs. Cette idée fut reprise dans la tradition mythologique égyptienne. L’autre nom pour désigner l’Oracle était celui d’un dieu nommé le dieu Manteyomai. Qui était par ailleurs également celui éventuellement attribué à l’un des fils divins (lire sous Mnémosyne, lire sous Apollon) du Cresmos. Par ailleurs, le dieu ‘Cresmos’ (« Khresmos ») incarnait toujours le grand pouvoir universel, pour les Grecs anciens. En Égypte, par exemple, il avait été affilié avec le dieu Thot. Mais plus tard dans la tradition, le dieu Thot fut affilié à son tour avec le dieu Hermès qui faisait partie de la famille des Olympiens (lire sous Hermès) de par son père : le Grand Zeus. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Terre – Mère, Gaea ; et qu’Ouranos incarne (lire sous Ouranos, dieu de la première Montagne divine du monde des croyances grecques). Dans l’un des premiers univers connus, c’est là que les dieux vénérés des Hellènes de la mythologie ancienne prétendument y devinrent notamment les divins gardiens de tous les milieux matériels ou moraux dans lesquels toute vie évoluera en conséquence logique de ces lois universelles. Et dont l’ensemble applicable se réunissait dans un domaine inaccessible et infini pour l’Homme, et c’était : ‘le Cresmos’, dont toutes les lois universelles ne sont pas connues de l’Humain. 50 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Remarque : Pour les Chrétiens, jusqu’à la mort de Jésus – Christ, c’est certainement la même énergie qui alimenta la foi spirituelle en tout ce qui représenta le pouvoir divin. Sous des coutumes religieuses divergentes, toutefois. Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XVIII – HERMÈS ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XVIII – HERMÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Dès lors, le dieu primordial, Cresmos, la Source authentique des Oracles, quant à elle, reprit une affiliation liée aux Destinées et au grand Destin (lire sous Éos) ; que le dieu Titan Japet tente toujours d’altérer et de falsifier au grand damne des mortels et des dieux grecs ; Car Japet est haï, par eux, encore davantage qu’Hadès. Les trois plus puissants empereurs du monde divin grec, que sont Zeus, Poséidon et Hadès, dans la mythologie grecque ancienne étaient considérés comme des sortes d’anges gardiens du Cresmos contre le dieu affaissant : Japet. Les nouveaux dieux olympiens veillant notamment au confort du gardien de l’Univers ‘cresmosien’. Ainsi, voici peut – être pourquoi, entre autre chose, le règne des dieux olympiens perdura si longtemps sous la bienveillance du Cresmos antique. En Égypte, cependant, ce divin rôle incombait similairement, en leur époque, aux puissants dieux égyptiens que sont: le dieu Osiris (le Bien), le dieu Thot (la Connaissance et le Savoir) et le dieu Anubis (la Mort). 51