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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 2 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Sommaire SOMMAIRE PROFIL DE L’ENTREPRISE.................................... 3 Acteur de référence du logement intermédiaire........................ 3 Positionnement et stratégie...................................................... 4 Éditorial du Président................................................................ 6 Le mot du Directeur Général...................................................... 7 Le comité de direction............................................................... 8 Chiffres clés............................................................................... 9 Initiatives................................................................................. 10 ASSURER LA GOUVERNANCE............................ 12 Le conseil d’administration...................................................... 13 Une gouvernance structurée.................................................... 13 CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT HARMONIEUX DES TERRITOIRES............................................. 14 Construire du logement intermédiaire, un défi à relever.......... 16 « Construire la ville sur la ville », une alternative..................... 17 La pérennité des ouvrages, un axe de développement............ 18 Une autre solution, moderniser le patrimoine.......................... 19 RÉPONDRE AUX ATTENTES DES LOCATAIRES..... 20 Construire une relation client « sur-mesure ».......................... 22 Une approche personnalisée du parcours residentiel.............. 24 Vivre en toute sécurité dans nos logements............................ 25 PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT........................ 26 Développer les performances énergétiques des bâtiments..... 28 Des résultats probants sur les consommations...................... 29 ACHETER DE MANIÈRE RESPONSABLE............... 32 Des critères de sélection exigeants......................................... 34 Le contrôle des engagements.................................................. 35 FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL ET LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL.................... 36 Travailler ensemble autrement................................................ 38 La politique RH en accompagnement du projet Client 2015.... 39 Des actions pérennes.............................................................. 41 ANNEXES......................................................... 42 Analyse financière................................................................... 44 Répartition du patrimoine........................................................ 50 Tableau de correspondance RSE............................................. 52 Profil de l’entreprise | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 3 ACTEUR DE RÉFÉRENCE DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE Le pôle immobilier de l’OGIF regroupe quatre filiales d’Astria Action logement : Ogif, Snr, Soguim et Apec location. Elles représentent environ 32 000 logements, majoritairement implantés en Île-de-France. Sa mission : proposer une offre de logements locatifs de qualité à prix maîtrisés (en moyenne inférieur à 20 % du prix du marché). OMNIUM DE GESTION IMMOBILIÈRE D’ÎLE-DE-FRANCE Née en 1957, elle s’est développée par la fusion et l’absorption de sociétés de même nature et récemment par la relance d’une activité de construction. Ogif possède et gère un parc d’environ 25 774 logements. SOCIÉTÉ DES NOUVELLES RÉSIDENCES Depuis sa création en 1978, Snr est résolument positionnée sur le logement intermédiaire. Elle est propriétaire de 3 424 logements. SOCIÉTÉ DE GÉRANCE UNIE D’IMMEUBLES La société a été créée en 1971 pour apporter une activité complémentaire au pôle immobilier de l’OGIF. Ses deux activités sont l’administration de biens et la gérance de sociétés. Elle gère 716 logements. APEC LOCATION Créée en 1979, Apec location a rejoint l’OGIF le 1er janvier 2013. Elle possède un patrimoine de 1 841 logements construits entre 1980 et 1995. Ce rapprochement a permis d’enrichir l’offre de logements intermédiaires existante. Résidence à Pantin (93) – Livraison 2014 4 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Éditos POSITIONNEMENT ET STRATÉGIE « AFFIRMER NOTRE PRÉSENCE COMME ACTEUR DE RÉFÉRENCE DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE » Antoine Pinel, Directeur Général Notre vocation est de proposer une offre complète de logements intermédiaires aux salariés des entreprises avec des loyers inférieurs au prix du marché (en moyenne – 20 %). Positionnés entre le logement locatif social et le logement locatif libre ou en accession, nos logements s’adressent principalement aux salariés de la classe moyenne et s’inscrivent ainsi dans le parcours locatif des salariés. Pour l’OGIF, la vision du logement intermédiaire correspond à la réalité des besoins de la classe moyenne francilienne. L’enjeu est de taille : les besoins en Île-de-France sont nombreux. En Île-de-France, la classe moyenne représente environ 50 % de la population dont une partie, du fait du niveau des revenus, n’a pas accès au logement social. Selon l’Observatoire des inégalités sociales de 2014, un ménage avec deux enfants de la classe moyenne a des revenus compris entre 3 122 € et 5 567 €. Depuis la fin des années 80 avec le désengagement des investisseurs institutionnels, l’offre à destination de la classe moyenne s’est fortement réduite. L’offre de l’OGIF se compose donc de logements Prêts locatifs intermédiaires (PLI) mais aussi de logements financés en Prêt locatif social (PLS) ou équivalents (PLA crédit foncier). 78 % de ces logements sont aujourd’hui déconventionnés. Sans plafonds de ressources, ils sont particulièrement attractifs pour les salariés qui n’ont pas accès au logement social. Cette offre propose des logements avec des loyers qui doivent être inférieurs à ceux du marché libre. Cet engagement est d’autant plus fort sur le parc déconventionné qui n’a pas de plafond de loyers. Volontairement, les loyers pratiqués demeurent maîtrisés. Ils sont fixés en tenant compte de la demande du collecteur et du marché local. Avec le Logement locatif intermédiaire (LLI), de nouvelles opportunités s’offrent à l’OGIF. Ce nouveau produit permettra de réaliser plus de logements et de participer ainsi à l’effort de construction indispensable en Île-de-France. L’OGIF s’oriente vers un objectif de 1 000 logements par an. Avec le LLI, deux approches seront à expérimenter : une approche patrimoniale qui consiste à investir dans l’objectif de conserver la propriété et la gestion du bien ; une approche d’investissement qui vise à acheter pour revendre à terme. Dans cette logique d’investissement, des rapprochements avec d’autres investisseurs seront à développer ainsi que de nouvelles méthodes de travail. COMPARAISON DES LOYERS PLUS, PLS, LIBRES ET OGIF POUR LES LOCATAIRES ENTRANTS EN 2014 PLUS Zone 1 (le reste de l’agglomération) 6,26 €/m2 Zone 1 bis (Paris et proche couronne) 6,66 €/m2 PLS Zone A (le reste de l’agglomération) 10,00 €/m2 Zone A bis (Paris et proche couronne) 13,00 €/m2 OGIF Autres 10,45 €/m2 Paris 16,34 €/m2 Loyers libres (Source OLAP) « UN PRODUIT QUI SE DÉMARQUE PAR SA QUALITÉ DE SERVICES » Véronique Riguidel, Directeur de la Relation Client Grande couronne 14,40 €/m2 Petite couronne 17,60 €/m2 Paris 24,20 €/m2 Profil de l’entreprise Pour être attractifs, nos logements doivent se démarquer du logement social. L’OGIF met donc en place une « marque » produit qui répond à des exigences de localisation et de transport, de qualité architecturale et de sélection de matériaux et d’équipements. La performance dans la relation client est également un élément essentiel de cette stratégie. En 2014, dans le prolongement de la démarche qualité, l’OGIF a lancé le projet Client 2015. L’objectif : favoriser la proximité et la relation client en mettant en place une nouvelle organisation, de nouveaux outils et de nouveaux services. Au-delà des méthodes et des outils, cette évolution s’accompagne par un changement de « culture » au sein de l’entreprise. C’est un réel enjeu sur lequel l’équipe RH et les managers sont mobilisés. « UN DIALOGUE PERMANENT AVEC TOUS LES ACTEURS, UN FACTEUR D’INNOVATION ET DE PERFORMANCE » Dominique Brossard, Directeur Qualité et Développement Durable L’OGIF conduit une politique volontariste en matière de développement durable en intégrant la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) dans sa stratégie. | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 La politique RSE est déployée à travers des plans d’action conformément aux objectifs fixés dans la note d’orientation de la Direction générale. Des indicateurs sont mis en place pour mesurer l’atteinte des objectifs. Dès 2012, l’OGIF a identifié six enjeux pour apporter une réponse durable aux besoins de logement des salariés. En 2015, l’OGIF poursuivra le dialogue avec ses parties prenantes pour prendre en compte l’évolution de leurs attentes et partager avec elles les enjeux RSE de l’entreprise. En 2014, l’OGIF a participé à la réflexion sur la RSE engagée par ASTRIA et ses filiales immobilières pour la mise en place d’actions concertées. L’Ogif**, une des sociétés du pôle immobilier de l’OGIF s’est soumise de façon volontaire à l’obligation de transparence sur les informations environnementales et sociales, issue de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010. Pour cela, Ernst & Young et Associés a procédé à une vérification, ainsi que le prévoit le décret du 13 mai 2013, et a délivré une attestation de présence le 29 mai 2015 sur le rapport d’activité 2014. Ce choix témoigne de l’importance que l’Ogif, entreprise responsable, accorde aux impacts économiques, sociaux et environnementaux de son activité sur le développement de la ville durable. ** L’Ogif est seule concernée par la vérification. Les indicateurs quantitatifs figurent dans la table de correspondance en pages 52 à 55 du rapport d’activité. LES SIX ENJEUX Favoriser le développement professionnel et la qualité de vie au travail des collaborateurs en cohérence avec les valeurs de l’entreprise afin de réussir ensemble « Client 2015 ». Développer une politique d’achats responsables en intégrant des critères environnementaux et sociaux dans les appels d’offres et en établissant des relations de partenariat équilibrées avec les fournisseurs. Contribuer au développement harmonieux des territoires par une offre de logements complémentaire aux loyers attractifs, aux qualités architecturales et paysagées reconnues, et répondant à des exigences d’accessibilité et de proximité. Préserver l’environnement en mutualisant les efforts des différents acteurs pour la maîtrise des énergies, la gestion de l’eau, le traitement des déchets et la protection de la biodiversité. Répondre aux attentes des locataires en proposant des logements de qualité et anticiper l’évolution de leurs besoins en développant des services innovants. Assurer la gouvernance de l’entreprise en veillant à la transparence et à l’efficacité de l’organisation et en associant les parties prenantes à la réalisation des objectifs de l’entreprise. 5 6 ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT MICHEL CLAIR PRÉSIDENT DE L’OGIF ET DU GROUPE ASTRIA QUELLE EST VOTRE VISION DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ? Le logement intermédiaire est un segment de marché crucial dans les zones locatives tendues en région parisienne et dans les grands centres urbains en France, là où les écarts de loyer sont très importants entre le logement social et le logement libre. Un segment certes crucial mais souvent introuvable : en Île-de-France, il représente un pourcentage très faible de l’offre locative. Le segment s’est réduit dans les années 80/90 avec le désengagement des investisseurs institutionnels. Les seuls acteurs restants sont les acteurs institutionnels proches du logement social et du 1 %. Celui-ci s’est toujours attaché à satisfaire la clientèle sociale et très sociale, ainsi que celle de la classe moyenne, très représentée dans l’entreprise. QUELS SONT LES FREINS AU DÉVELOPPEMENT DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ? Construire est une double gageure. Elle est d’abord d’ordre réglementaire : les terrains sont fléchés pour le logement libre et le logement social, mais il n’y a aucune obligation pour le logement intermédiaire. Tant qu’il n’existera pas de classification des terrains avec une obligation à construire, ce sera difficile. Il faut une volonté forte de la part des communes. La limite est aussi financière : le logement intermédiaire est à la recherche de son équilibre financier. Les conditions de financement sont différentes entre le PLS, plus avantagé, le PLI, très peu encouragé, et le LLI qui représente cependant une nouvelle opportunité car il est exonéré de la Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et bénéficie d’un taux de TVA à 10 %. L’équilibre des opérations n’est possible qu’à condition de mobiliser d’importants fonds propres (30 % au lieu de 10 % pour le logement social). L’équation financière du logement intermédiaire rentable est encore difficile à trouver. Des partenariats sont pourtant à étudier avec des investisseurs institutionnels qui peuvent retrouver de l’intérêt pour des placements immobiliers de ce type à un moment où les placements traditionnels sont devenus très peu performants. QUELLE EST, SELON VOUS, LA PLACE DE L’OGIF DANS CE CONTEXTE ? ET COMMENT DOIT-ELLE SE DÉVELOPPER ? L’OGIF est l’acteur le plus important sur le segment du logement intermédiaire en région parisienne. Une partie de son patrimoine représente le véritable segment du logement intermédiaire ; mais l’autre partie n’offre pas moins d’intérêt car elle est constituée de logements non conventionnés qui permettent de loger, à des niveaux de loyer assez faibles, des populations qui sont au-dessus des plafonds du logement social, tout en ayant des ressources limitées. Dans les années qui viennent, le développement sera à l’ordre du jour dans le groupe OGIF tant en PLS, PLI qu’en LLI. Mais nous aurons besoin de fonds propres : notre autofinancement n’y suffira pas et ce sont les arbitrages de patrimoine, comme déjà réalisés dans le passé, qui nous les procureront. Il va sans dire qu’un retour à une fiscalité sur les plus-values plus incitative encouragerait une politique d’arbitrage plus active et donc plus de moyens pour développer les constructions. AVEC LE LOGEMENT INTERMÉDIAIRE, QUELLE EST LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE L’OGIF ? Le patrimoine de l’OGIF participe au développement d’un véritable parcours résidentiel sur les territoires. En ce sens, l’OGIF joue un rôle social. Par ailleurs, les entreprises ont besoin de logements intermédiaires pour favoriser le recrutement et la mobilité des salariés de la classe moyenne. La région parisienne attire beaucoup de jeunes à la recherche d’un premier emploi et voit s’éloigner les couples. La place du logement intermédiaire est essentielle dans le parcours de ces jeunes actifs. Aujourd’hui, il trouve un écho très favorable dans les communes et même dans celles les moins traditionnellement favorables à la demande locative. Les collectivités ont pris conscience du nécessaire développement de logements à loyer maîtrisé, et l’OGIF reçoit un accueil toujours plus favorable quand il présente la gamme étendue de solutions logement qu’il peut offrir tant aux entreprises qu’aux collectivités locales. Profil de l’entreprise LE MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 ANTOINE PINEL DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’OGIF EN QUOI L’OGIF EST-IL UN OPÉRATEUR HISTORIQUE DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ? En tant que filiales d’Action Logement, les sociétés du pôle immobilier de l’OGIF ont toujours été positionnées comme des opérateurs non HLM dont la vocation est de loger la classe moyenne. Elles construisent du logement intermédiaire depuis leur création : la majorité de son patrimoine est non conventionnée et ne fait pas l’objet de contingent public. Les logements peuvent donc être attribués sans plafond de ressources et permettent de loger des salariés qui n’ont pas accès au logement social. Le mode de financement ne suffit pas toujours à définir le caractère intermédiaire d’un immeuble car il évolue au fil des années aussi en fonction de son environnement et de son occupation. Le logement intermédiaire conserve d’autant mieux son identité et son utilité quand il est situé dans des quartiers où les locataires ne peuvent pas prétendre au logement libre, faute de ressources suffisantes. Par son architecture, ses prestations, le logement intermédiaire se distingue du logement social. Snr et Apec location en ont construit un grand nombre dans les années 80. Les bâtiments ont gardé une identité proche de la copropriété. Cela signifie qu’aujourd’hui, nous ne pouvons pas construire de logement intermédiaire partout. Le prix du marché (être décoté du marché libre de 20 % sans se confondre avec le logement social) et la localisation sont des critères fondateurs. En Île-de-France, il joue pleinement son rôle. Mais, pour le développer, il faudrait des incitations, voire des obligations si l’on considère que le logement intermédiaire est différent du logement social et du logement libre. QUELLE VISION A-T-IL DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ? L’OGIF considère le logement intermédiaire comme un produit spécifique de qualité. En tant que grand bailleur du logement intermédiaire et professionnel de l’habitat, l’OGIF s’efforce de se distinguer par l’identification propre de ses bâtiments et par la qualité du service apportée à ses locataires. La démarche Client 2015 a renforcé notre ambition en ce sens. En janvier 2015, nous avons réorganisé les équipes pour qu’elles soient de véritables interlocuteurs de proximité. Cette démarche emmène nos collaborateurs vers plus de responsabilisation. Ils sont acteurs dans la stratégie de transfor- mation de notre patrimoine, dans le renforcement de la proximité et dans la relation avec les collectivités. Il est nécessaire de travailler en transparence et en partenariat avec elles. L’OGIF CONSTRUIT DU PLS, DU PLI ET DU LLI. QUELLE EST LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT DE L’OFFRE ? Le LLI représente une grande opportunité, avec son taux de TVA à 10 % et l’exonération de la taxe foncière pendant 20 ans. Il est avantageux aussi car il s’adresse à une clientèle plus large que celle qui répond aux plafonds de ressources du PLS. Dans une logique d’investissement, il nous permettra d’élargir notre offre sur certaines communes et de produire ainsi davantage de logements. À terme, ces opérations pourront faire l’objet d’un arbitrage pour dégager des fonds propres et soutenir la construction. L’OGIF cependant continuera à construire du PLS. Dans certaines communes ou quartiers, quand il est bien localisé et de qualité, il constitue une offre de logement social « intermédiaire ». Le développement de cette offre passe aussi par nos interventions sur le stock avec une politique de travaux importante et qualitative (choix des équipements et des matériaux) qui requalifie notre patrimoine et revalorise son image. Nous travaillons pour le confort de nos locataires et toujours avec des loyers maîtrisés. L’OGIF A INSCRIT LA DÉMARCHE RSE DANS SA STRATÉGIE D’ENTREPRISE. AVEC QUELLE AMBITION ? L’OGIF est attentif aux effets de son activité sur la société. Cependant, aucune démarche RSE n’était formalisée. Avec la création d’une direction du développement durable, un tournant a été pris et une démarche RSE s’est construite. Notre mission sociale est de loger les salariés avec une politique de loyers maîtrisés. Et l’OGIF a toujours été fidèle à cette mission fondatrice. Les actions menées par l’Association pour les équipements sociaux (APES), le rôle des conseillères sociales, l’aménagement des logements pour les personnes âgées et surtout la politique de loyers, sont aussi des illustrations concrètes de notre rôle sociétal. Nos politiques techniques améliorent également les performances énergétiques de notre patrimoine et assurent sa pérennité. 7 8 LE COMITÉ DE DIRECTION Directeur Général Directeur Général Adjoint en charge de la Direction Juridique, des Politiques & Métiers de la Gestion Locative Directeur de la Maîtrise d’ouvrage Directeur de la Construction Directeur Partenariats et Aménagement Directeur du Développement Directeur Technique du Patrimoine Immobilier Directeur Contrôle de Gestion Directeur des Ressources Humaines & Métiers Directeur de la Qualité et du Développement Durable Directeur de la Relation Client Directeur Finances et Gestion Directeur Régional – Territoire nord Directeur Régional – Territoire est Directeur Régional – Territoire ouest Antoine PINEL Corinne PIRLOT-FAGES Franck DARSE Franz NAMIACH Patrick ROPERT Eric LASCROMPES Manuel LE GOFF Jean-Marie BERTIN Barbara GRIZELJ Dominique BROSSARD Véronique RIGUIDEL Olivier DEBOST Laurent GOUDOUNEIX Patrick CEBULSKI Dominique GUELFUCCI LES DIRECTIONS RÉGIONALES DIRECTION RÉGIONALE EST DIRECTION RÉGIONALE OUEST DIRECTION RÉGIONALE NORD Patrick CEBULSKI 88, rue Robespierre 93100 MONTREUIL 10 371 logements Dominique GUELFUCCI Tour Eve 1, Place du Sud 92806 PUTEAUX 10 238 logements Laurent GOUDOUNEIX Immeuble Le Forum 131/135, avenue Jean Jaurès 93300 AUBERVILLIERS 11 146 logements 60 95 78 93 94 77 91 33 Voir le détail de la répartition du patrimoine en page 50. 9275 Profil de l’entreprise | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 CHIFFRES CLÉS L’OGIF REGROUPE : Ogif, Snr, Soguim et Apec location PATRIMOINE 31 755 LOGEMENTS OGIF 25 774 LOGEMENTS Ogif 551 21,76 M€ 63,23 M€ LOGEMENTS LANCÉS ENTRETIEN COURANT AMÉLIORATION ET 100% Ogif 481 LOGEMENTS LIVRÉS ET REMISE EN ÉTAT DES LOGEMENTS GROS ENTRETIEN OGIF 17,38 M€ POUR Ogif 52,78 M€ POUR Ogif 94% Ogif GESTION LOCATIVE 2 567 NOUVEAUX ENTRANTS OGIF 73 825 LOCATAIRES OGIF 1,78% DE LOGEMENTS VACANTS OGIF 2 033 POUR Ogif 60 789 POUR Ogif 1,73% POUR Ogif COLLABORATEURS 19DE483 458 € MASSE SALARIALE 518 40 219 ADMINISTRATIFS EN CDI 299 GARDIENS EN CDI 30 ADMINISTRATIFS EN CDD 10 GARDIENS EN CDD 9 10 INITIATIVES CHALLENGE GARDIENS JANVIER 2014 Le « Challenge gardiens » est un concours qui met en lumière chaque année les initiatives et les actions de gardiens d’immeuble dans le cadre de leur activité professionnelle. Antoine Pinel, directeur général de l’OGIF, a remis les trophées aux deux gagnants le 7 janvier lors de la cérémonie des vœux. SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE L’OGIF démontre son engagement environnemental et sociétal face aux problèmes des transports en Ile-deFrance en lançant un partenariat avec BlaBlaCar, spécialiste du covoiturage. JUIN 2014 AVRIL 2014 ACQUISITION À GENTILLY (94) SALON DE LA NOUVELLE VILLE INAUGURATION À RUEIL – MALMAISON (92) 8E ÉDITION DES RENCONTRES DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL L’OGIF achète un ensemble immobilier de 107 logements au cœur de la ville de Gentilly. Cette acquisition permet de développer une offre de logements à loyers maîtrisés dans ce secteur phare du Grand Paris. L’OGIF a inauguré sa résidence, avenue Paul Doumer, en présence de Patrick Ollier, député-maire de Rueil-Malmaison et de Michèle Alliot-Marie, députée européenne. La Snr propose au sein de la résidence 28 appartements du studio au 4 pièces en bordure d’un parc en plein cœur de la ville. Labellisé BBC Effinergie, l’immeuble s’inscrit dans une logique développement durable. L’OGIF a participé au Salon de la Nouvelle Ville, évènement incontournable de la vie politique francilienne. Cet évènement rassemble chaque année de nombreux élus et experts autour des enjeux de la région Ile-de-France. L’objectif est de valoriser les 300 partenaires et associations qui œuvrent avec l’aide de l’APES sur le patrimoine de l’OGIF. Principe : proposer une action innovante répondant à un besoin local et reconductible dans d’autres sites. Profil de l’entreprise SEPTEMBRE 2014 LIVRAISONS À ATHIS-MONS (91) ET AU PERREUX-SURMARNE (94) L’OGIF propose à Athis-Mons 32 logements PLS répartis sur deux bâtiments BBC, l’un neuf et l’autre réhabilité. Au Perreux-sur-Marne, l’OGIF offre 18 logements PLS au sein d’une belle rue pavillonnaire. INAUGURATION À PANTIN (93) Située aux bords du Canal de l’Ourcq, cette belle réalisation BBC offre 41 logements allant du studio au 4 pièces. SALON PARIS POUR L’EMPLOI L’OGIF et d’autres filiales du Groupe Astria ont participé au Salon Paris pour l’emploi les 2 et 3 octobre 2014. Ce grand rendez-vous emploi / formation a rassemblé 2 000 responsables des ressources humaines issus de 500 entreprises et collectivités. PREMIÈRE FORMATION E-LEARNING DÉCEMBRE 2014 | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Les collaborateurs de l’OGIF travaillent de concert pour sensibiliser les locataires à l’entretien courant et régulier du logement et à une bonne évaluation des réparations locatives. Pour accompagner au mieux les locataires sur les réparations locatives, les équipes opérationnelles de l’OGIF JANVIER 2015 OCTOBRE 2014 ont bénéficié d’une demi-journée de formation animée par un formateur interne et d’un module e-learning via l’intranet. KIT VÊTEMENTS DE TRAVAIL Dans le prolongement de la démarche de gestion des risques, l’OGIF a conçu un kit de vêtements de travail pour les gardiens et les employés d’immeuble. SIGNATURE DES PREMIERS LOGEMENTS LOCATIFS INTERMÉDIAIRES (LLI) Avec l’acquisition, en VEFA, de 27 logements locatifs intermédiaires et de 29 logements PLS à Viroflay (78), l’OGIF est le premier opérateur du Groupe Astria à avoir financé une opération avec la nouvelle formule du logement intermédiaire. 11 ASSURER LA GOUVERNANCE 2 Réunions annuelles (Fédérations de locataires et Direction Générale) 100 Rencontres avec les équipes et les Amicales de locataires Résidence à Houilles (78) Assurer la gouvernance | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 LE CONSEIL D’ADMINISTRATION, RESPONSABLE DE LA STRATÉGIE Michel CLAIR Président ASTRIA DEVELOPPEMENT Représenté par François d’HUART APEC LOCATION Représentée par Nicole LE FLECHER ASTRIA Représenté par Françoise COMTE-RICUR SNR Représentée par Daniel CORUBLE Jean-Louis STEVENS Olivier FILLIETTE Alain PISANI Bruno BOULAY UNE GOUVERNANCE STRUCTURÉE En 2014, l’OGIF a poursuivi la mise en place de ses dispositifs de gouvernance dans un souci d’efficacité et de transparence vis-àvis de ses parties prenantes. LE CONTRÔLE INTERNE Les mécanismes de contrôle interne se sont renforcés en 2014. Le Comité d’Audit et des Comptes OGIF s’est réuni trois fois au cours de l’exercice. Les questions soumises à son examen ont porté particulièrement sur les comptes et le budget, le contrôle de la MIILOS et le plan d’audit interne. LA MAÎTRISE DES RISQUES Initié en 2013, le renforcement du dispositif de maîtrise des risques s’est poursuivi en 2014 avec le déploiement des plans d’action correspondant aux dix risques présentant la criticité la plus élevée. Le plan de maîtrise des risques s’ordonne autour de 74 actions dont 32 sont finalisées au terme de l’exercice 2014. Le dispositif de maîtrise des risques intégré dans la démarche qualité de l’OGIF contribue à l’amélioration continue de la performance de l’entreprise. Un réseau de partenaires L’AUDIT DE SUIVI ISO 9001 En 2014, l’audit de surveillance a confirmé l’OGIF dans la certification ISO 9001 version 2008 et souligné l’évolution favorable du système de management de la qualité. LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE La RSE conduit l’OGIF à faire évoluer sa gouvernance en associant davantage ses parties prenantes dans le fonctionnement de l’entreprise. L’OGIF préside l’Association pour le Logement Intermédiaire (APLI), fédération représentative des filiales non HLM des comités interprofessionnels du logement (CIL), habilitée à discuter des sujets liés à la politique du logement devant la Commission Nationale de Concertation locative (CNC). A ce titre, l’OGIF participe activement aux travaux de la CNC en apportant son expertise (conditions locatives, loi ALUR…). L’OGIF préside aussi la Commission Départementale de Conciliation (CDC) de Paris et du Val-de-Marne qui règle les litiges locatifs. 13 14 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Contribuer au développement harmonieux des territoires 63 M€ Amélioration et gros entretien 551 Logements lancés Résidence à Gif-sur-Yvette (91) Contribuer au développement harmonieux des territoires | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT HARMONIEUX DES TERRITOIRES Contribuer au développement harmonieux des territoires, c’est veiller à la mixité sociale en permettant aux salariés de la classe moyenne de trouver des solutions de logement. La stratégie de l’OGIF se concrétise par une politique active sur le flux afin de proposer une offre nouvelle chaque année. La rareté du foncier incite également l’OGIF à mettre en place d’autres leviers en agissant notamment sur le stock de logements existants. 15 16 CONSTRUIRE DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE, UN DÉFI À RELEVER JEAN-CHRISTOPHE FROMANTIN DÉPUTÉ, MAIRE DE NEUILLY-SUR-SEINE SELON VOUS, COMMENT EST-IL POSSIBLE DE DÉVELOPPER LE LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ? Le logement intermédiaire est une offre pertinente dont le développement se heurte à une problématique de cohérence entre les différentes compétences des territoires. La politique de l’habitat et la politique économique doivent relever d’une politique globale à l’échelle d’un territoire. Une politique d’aménagement du territoire équilibrée doit intégrer des solutions de logement intermédiaire. L’absence de vision dans l’aménagement du territoire est pour moi un sujet central et je vais faire des propositions en ce sens. Il faut raisonner en termes de trajectoire résidentielle et non plus de quotas car une politique du logement doit être dynamique et non pas statique. Aujourd’hui le tissu urbain est figé. La mobilité est une vraie question. À Neuilly, nous nous efforçons aussi de faire avancer l’offre de logements et notamment pour la classe moyenne. UN PROGRAMME DE 95 LOGEMENTS DONT 34 PLS DE L’OGIF EST EN COURS D’ACHÈVEMENT BOULEVARD BINEAU. QUELLE EST VOTRE APPRÉCIATION SUR CET ENSEMBLE ? La réalisation de ce programme est le plus important de ce type depuis l’instauration de la loi SRU en 2000. Cette opération a valeur d’exemple. Elle mixe le logement social financé en PLUS et le logement social « intermédiaire » financé en PLS. C’est un très bel ensemble qui permet l’installation de commerces et de réaménagements urbains, avec des choix architecturaux de qualité. L’OGIF, aux côtés des collectivités locales, participe au développement économique des territoires en proposant une offre de logements intermédiaires aux salariés de la classe moyenne. Cette offre est une alternative au logement libre et au logement social. L’OGIF favorise ainsi l’accès à l’emploi, la mobilité professionnelle et donc l’attractivité des entreprises. Elle participe à l’atteinte des objectifs de logements sociaux dans les communes soumises à cette obligation. Le défi à relever : construire en zones tendues avec des critères exigeants c’est-à-dire une localisation attrayante en Île-de-France, une offre qualitative à prix maîtrisé avec des loyers inférieurs au prix du marché (en moyenne - 20 %), des résidences bâties au plus près des bassins d’emplois et à proximité des transports et des services. L’OGIF se fixe l’objectif de construire 500 logements par an. Pari gagné en 2014 : 551 logements ont été lancés et 481 livrés avec des financements dédiés au logement intermédiaire (PLS / PLI). 2014 fût aussi marquée par des évolutions législatives et réglementaires, et plus particulièrement, par le lancement du LLI. L’OGIF s’attèle à développer ce nouveau produit LLI en Île-de-France. L’OGIF peut s’orienter ainsi vers un objectif de 1 000 logements / an. Avec l’acquisition, en VEFA à Viroflay, de 27 LLI et de 29 logements PLS, l’OGIF est le premier opérateur du Groupe Astria à avoir financé une opération avec la nouvelle formule du logement intermédiaire. Le projet s’inscrit dans un ensemble global composé également d’un (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) EHPAD. Contribuer au développement harmonieux des territoires | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 17 « CONSTRUIRE LA VILLE SUR LA VILLE », UNE ALTERNATIVE EN ÎLE-DE-FRANCE À la demande des collectivités locales, sensibles aux enjeux environnementaux, l’OGIF privilégie — là où c’est possible — la densité à l’étalement urbain. La densification des opérations est une réponse apportée au problème de la rareté du foncier en Île-de-France. L’OGIF étudie ces projets en amont avec les collectivités et les locataires en place car ce sont des opérations complexes. Ce travail de concertation préalable est indispensable pour assurer le fonctionnement harmonieux de l’ensemble. À l’Haÿ-les-Roses, au sein d’une résidence existante, l’OGIF a participé à une opération d’aménagement urbain qui a permis la construction de 116 logements supplémentaires dont QUELLE EST LA PLACE DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE DANS LA POLITIQUE DE LA VILLE ? Le logement intermédiaire va conquérir une vraie place à Paris. C’est un levier pour le logement des classes moyennes qui éprouvent de plus en plus de difficultés à habiter dans le parc privé du fait de ses prix prohibitifs. Nous souhaitons diversifier l’offre de logements dans un souci de mixité sociale, et permettre aux ménages appartenant à la classe moyenne de trouver un logement adapté à leurs revenus. QUELLE EST VOTRE VISION DU LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ? De mon point de vue, le développement du logement intermédiaire ne doit jamais se faire au détriment du logement social, il vient en complément. Ce doit être un véritable outil de lutte contre la « gentrification », tout en assurant une qualité de service aux locataires irréprochable. QUELLES INITIATIVES POUR DÉVELOPPER LE LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ? La production de ces logements sera encouragée par la ville au travers de l’ensemble des 30 financés par l’OGIF. Avec la démolition d’un parking en silo désaffecté, les opérateurs (OGIF, France Habitation, Vitry Coop) ont pu construire un ensemble réunissant différents types de logements : sociaux, intermédiaires et en accession. D’autres opérations de densification sont en cours de réalisation à Joinvillle et Paris. Une autre est planifiée à Vitry. L’OGIF étudie aussi les possibilités de surélévation des résidences. Sur chaque opération, 15 à 25 logements supplémentaires sont envisageables. Trois projets sont à l’étude à Paris 19e Quai de la Seine, Paris 12e avenue de SaintMandé et Levallois-Perret. dispositifs : opérations d’aménagement et réserves. Ainsi, dans son nouveau PLH, la ville de Paris a décidé de réserver systématiquement 20 % de la SHON logement des nouvelles ZAC et opérations d’aménagement publiques à la création de logements locatifs intermédiaires. Elle a prévu d’intégrer 30 % de logements locatifs intermédiaires dans les opérations privées lorsque celles-ci se situent hors zone de déficit en logement social. Nous avons également créé des emplacements réservés au logement intermédiaire qui figureront dans le nouveau PLU, adopté avant fin 2015. COMMENT L’OGIF PEUT-IL DEVENIR PARTENAIRE DE LA VILLE ? Je me félicite du travail des bailleurs qui densifient et surélèvent leurs parcelles. Paris manque de foncier et nous devons désormais construire la ville sur la ville ! L’OGIF, comme d’autres opérateurs, est un acteur important du logement intermédiaire. Son professionnalisme sera très utile pour ce nouvel axe de développement. IAN BROSSAT ADJOINT À LA MAIRE DE PARIS Chargé du logement et de l’hébergement d’urgence 18 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Favoriser le développement professionnel & la qualité de vie au travail LA PÉRENNITÉ DES OUVRAGES, UN AXE DE LA POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT UN TRAVAIL COLLABORATIF Au contact des différentes parties prenantes — élus, locataires et professionnels de la construction —, l’OGIF s’assure d’une construction pérenne tant par les aspects techniques de l’ouvrage, que par son insertion dans l’environnement et par la prise en compte de sa gestion. L’OGIF développe une réflexion sur la qualité de ses opérations et, pour cela, interroge les modes d’habiter de ses locataires. Grande première en 2014 : un travail a été mené conjointement entre la direction de la maîtrise d’ouvrage et les équipes de gestion, expertes du terrain. Objectifs : améliorer les procédures internes de livraison et de mise à l’habitation, analyser les retours des locataires à travers les enquêtes réalisées et intégrer les résultats dans un cahier des charges. élus, maîtres d’ouvrage et équipes de gestion) à la phase de conception d’un programme. LA COCONCEPTION : UNE RÉFLEXION COLLECTIVE À Deuil-la-Barre (95), le projet de résidence de 56 logements a été bâti selon les attentes respectives de la ville et de l’OGIF. Premier travail collaboratif réalisé avec des parties prenantes pour concevoir un descriptif le plus précis possible. Le développement de projets en coconception est inscrit dans la stratégie de l’OGIF, pour pouvoir proposer des projets adaptés à chaque territoire avec une offre produit clairement identifiable qui pourrait devenir la marque de l’OGIF. Pour être performant, il faut aussi développer de nouveaux modes de travail. En 2014, l’OGIF a expérimenté une démarche de coconception d’une opération. Le concept : réunir toutes les parties prenantes pour réfléchir aux futurs usages d’un immeuble en vue de la meilleure gestion possible. Prémice à la mise en place d’un outil de maquette numérique (Building Information Management, BIM), véritable plate-forme collaborative, cette démarche permettra d’associer les parties prenantes (riverains, Les livraisons 2014 Athis-Mons (91) – 4 avenue Jean-Pierre Bénard : .....32 logements Clamart (92) – 308 rue Charles de Gaulle : ................10 logements Créteil (94) – 2 rue Picasso : ......................................53 logements Épinay-sur-Seine (93) – 9 rue Claude Monet :........... 27 logements Gentilly (94) – 12-22 rue Saint Eloi : . ...................... 107 logements Les Pavillons-sous-bois (93) – 98 rue Jean Jaurès : .34 logements Les Pavillons-sous-bois (93) – 66 allée Brossolette : ..28 logements Le Perreux-sur-Marne (94) – 25 rue de la Gaîté : ......18 logements L’Haÿ-les-Roses (94) – 8 rue Charpentier :.................30 logements Magny-le-Hongre (77) – 66 rue Labours : . ..................2 logements Montreuil (93) – 23-25 rue des deux Communes : . ...19 logements Neuilly-sur-Seine (92) – 15 bis rue de l’Église............29 logements Pantin (93) – 1-3 avenue Edouard Vaillant : ...............41 logements Paris 14e – 7-9 Square Auguste Renoir :.......................7 logements Paris 20e – 96-98 rue Villiers de l’Isle Adam : . ..............1 logement Rueil-Malmaison (92) – 160 avenue Paul Doumer : . ...28 logements Saint-Maur (94) – 37 rue Rochereau : ........................10 logements Ville-d’Avray (92) – 38 rue Corot : ................................5 logements Résidence au Perreux-sur-Marne (94) Contribuer au développement harmonieux des territoires UNE AUTRE SOLUTION, MODERNISER LE PATRIMOINE Dans le parc plus ancien, l’OGIF dispose de logements non conventionnés mobilisables pour les salariés de la classe moyenne car sans plafond de ressources. Conscient de cette richesse du stock existant en Île-de-France, l’OGIF a donc consacré depuis 2007 des budgets travaux très importants — 50 millions par an en moyenne — pour améliorer l’attractivité de ce patrimoine (menuiseries extérieures, installations électriques, ravalements avec isolation thermique, aménagements des espaces extérieurs…). Les travaux de modernisation du patrimoine contribuent à davantage de bien-être pour les habitants et à une meilleure intégration des résidences dans leur environnement. En 2014, 90,2 % des locataires entrés dans le parc de l’OGIF étaient satisfaits de leur logement et 89,1 % de leur quartier. En 2014, l’OGIF à lancé des opérations de résidentialisation qui ont concerné 1 388 logements. Ces travaux sont ciblés sur l’optimisation des fonctionnalités des résidences, la sécurisation des accès piétons et véhicules, l’aménagement des places de stationnement et l’amélioration de la qualité des espaces verts. Les travaux de résidentialisation comprennent souvent la réorganisation de la collecte des ordures ménagères. Sur certains sites, les locaux de collecte sont installés à l’extérieur des bâtiments pour réduire les nuisances et la pénibilité. Sur d’autres sites, l’OGIF a mis en place la collecte enterrée en partenariat avec les collectivités. Depuis 2012, l’OGIF a engagé une campagne de réfection totale des équipements de plomberie-sanitaire de ses résidences, planifiée sur dix ans. En 2014, 15 bâtiments ont été rénovés dans ce sens. Parallèlement à ces travaux, l’OGIF en profite pour rénover les murs et les sols des pièces humides et procède à la réfection des réseaux d’eau potable pour prévenir les risques de fuites. | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 19 DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET URBAIN EN 2014 Dans le cadre des grands travaux réalisés par l’OGIF, l’APES mène des actions en faveur de l’insertion économique des résidents ou des populations locales. 10 CHANTIERS ÉDUCATIFS, PREMIERS PAS VERS LE MONDE DU TRAVAIL 3756 HEURES DE FORMATION EN FAVEUR DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE L’APES est une association qui met en œuvre la politique de développement social et urbain de l’OGIF : insertion par l’économique, animation locale, cadre de vie et développement durable… Son action menée en partenariat avec les collectivités locales et les associations s’inscrit au cœur des territoires. 137 actions ont été réalisées en 2014 sur le patrimoine de l’OGIF. 20 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Répondre aux attentes de nos locataires 74 Adaptations de logements (PMR) 80% Des locataires satisfaits Répondre aux attentes de nos locataires | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 RÉPONDRE AUX ATTENTES DE NOS LOCATAIRES En 2014, l’OGIF a lancé une vaste réflexion visant à redéfinir ses orientations stratégiques, à déployer une organisation différente et à développer de nouvelles activités au service de la proximité et de la relation client. Cette démarche globale a pour ambition de mieux répondre aux attentes des locataires dans un environnement en constante évolution. 21 22 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Favoriser le développement professionnel & la qualité de vie au travail CONSTRUIRE UNE RELATION CLIENT « SUR-MESURE » L’OGIF développe une démarche qualité qui structure les procédures internes et améliore la transversalité au service de la satisfaction client. Ce travail a permis d’augmenter le taux de satisfaction de nos locataires, grâce aux services offerts et à l’évolution de la qualité de notre patrimoine. Elle a conforté l’ambition de l’OGIF d’aller plus loin en mettant en place une relation client adaptée efficace. LAURE BORRINI LOCATAIRE À CHATOU (78) DEPUIS 2005 Utilisatrice du nouvel extranet PRATICITÉ ET GAIN DE TEMPS GRÂCE AU NOUVEL EXTRANET L’EXTRANET A ÉTÉ LANCÉ AVEC NOTAMMENT LA POSSIBILITÉ DE RÉGLER PAR CARTE BANCAIRE, QUE PENSEZ-VOUS DE CE SERVICE ? Le paiement par carte bancaire est très pratique. J’ai d’ailleurs réalisé mon premier paiement via mon mobile ! Il me permet de maîtriser exactement le montant ainsi que la date de prélèvement sur mon compte contrairement au règlement par chèque. QUELS SONT LES AUTRES SERVICES UTILISÉS ? ET SI VOUS NE DEVIEZ RETENIR QU’UN AVANTAGE, QUEL SERAIT-IL ? Le numérique est vraiment un gain de temps pour moi qui n’aime pas les papiers ! Voilà à mon sens le principal avantage de l’extranet. J’accède à la situation de mon compte et au détail des charges, cela me permet de faire un comparatif immédiat d’un mois à l’autre sans avoir à reprendre l’ensemble de mes documents papiers. Je dispose également d’informations sur ma résidence, sur l’organisation du tri sélectif et de la collecte des déchets. Je connais les jours de passages des prestataires et peut donc m’organiser en conséquence. Pour un problème de plomberie par exemple, je sais d’avance que je dois prendre mon lundi puisque c’est le jour de présence du prestataire. Des modèles de courriers et des guides pratiques sont aussi en ligne (réparations à la charge du locataire, économies d’énergie, explication des charges…), cela m’évite d’aller chercher moi-même toutes ces informations sur internet. LA PERFORMANCE AU CŒUR DU PROJET CLIENT 2015 Être la référence du logement intermédiaire en offrant un service performant à nos locataires est une ambition du Projet Client 2015. Renforcer la proximité, la qualité et la réactivité des échanges avec les locataires, faire évoluer nos outils pour y parvenir sont les objectifs qui ont alimenté les dix chantiers conduits tout au long de l’année 2014. Depuis janvier 2015, une nouvelle organisation et de nouveaux outils sont mis en place. L’organisation : Les trois directions régionales sont centrées sur la relation de service et la proximité en interaction avec les parties prenantes. Les fonctions d’expertise sont centralisées au siège, intervenant en support aux directions régionales. Des nouveaux outils : Un outil de gestion des contacts, déployé selon un premier périmètre, permet de fluidifier les échanges internes et de gagner en réactivité pour le traitement des réclamations des locataires. L’extranet client propose de nombreux services et informations. Les locataires peuvent y déposer des demandes techniques et administratives à tout moment. Des outils « nomades » permettent aux équipes terrain de travailler à distance. Répondre aux attentes de nos locataires | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 LES ENQUÊTES SATISFACTION, LA MESURE DE LA QUALITÉ DE SERVICE L’OGIF réalise chaque année quatre types d’enquêtes à différentes étapes du parcours résidentiel dont l’objectif est de mesurer la satisfaction et les attentes des locataires sur la qualité du service offert. Les résultats sont analysés pour mettre en place des actions permettant de progresser. RÉSULTATS FLASH DE L’ENQUÊTE ANNUELLE L ’enquête annuelle est réalisée auprès d’un échantillon aléatoire de 1 000 locataires choisis dans l’ensemble du parc immobilier. Cette enquête fait l’objet d’une analyse globale par thématique puis est déchiffrée pour chaque résidence. Le but est de mobiliser les collaborateurs sur les améliorations concrètes. Cette enquête est donc plus qu’un outil de pilotage. Elle permet d’orienter les actions à déployer. 2014 : 80 % de taux de satisfaction (80,5 % en 2013) Le plus apprécié : Le gardien : 84,0% (85,5% en 2013) Le logement : 83% (83,2% en 2013) L ’enquête annuelle auprès des nouveaux entrants dans le parc immobilier est réalisée auprès de chaque locataire entré dans les lieux. 2014 : 88,3 % de taux de satisfaction (85,7 % en 2013) L’état et le fonctionnement des équipements du logement : 82,6% (80,5% en 2013) Le fonctionnement des équipements des parties communes : 82,7 (80,9% en 2013) L ’enquête auprès des locataires entrés dans les programmes neufs. Cette enquête permet à nos équipes d’améliorer la qualité de nos ouvrages, de nos équipements et plus globalement des mises à l’habitation de nos résidences nécessitant coordination et transversalité des interventions. 2014 : 96,7 % de taux de satisfaction (91 % en 2013) En progression : L’intervention dans les parties communes : 72,7% (69,6% en 2013) L a visite de courtoisie. A travers elle, une attention particulière est portée aux locataires des résidences sans gardien où les contacts avec le personnel de proximité sont donc rares. L’objectif est de rappeler si nécessaire les coordonnées de leurs interlocuteurs et de promouvoir l’Extranet client qui leur offre un maximum d’informations et de services. 2014 : 89 % de taux de satisfaction Les échanges avec les locataires : 76,7% (74,3% en 2013) À Améliorer : La propreté des espaces extérieurs : 75,1% (77,8 % en 2013) Les travaux dans les logements : 76,5% (78,7% en 2013) L’ACCUEIL TÉLÉPHONIQUE EN 2014 144 062 36% APPELS ENTRANTS 83,9% 17% DE RÉPONSES RÉALISÉES PAR LES HÔTESSES DE QUALITÉ DE SERVICE 47% D’APPELS DISSUADÉS OU ABANDONS DE TRANSFERTS RÉALISÉS 23 24 UNE APPROCHE PERSONNALISÉE DU PARCOURS RÉSIDENTIEL Depuis l’origine, l’OGIF accompagne les locataires dans leur parcours résidentiel. Cette politique d’accompagnement s’organise autour d’un large périmètre d’actions diversifiées menées par le service social composé de conseillères sociales et de chargées de mission Personnes à mobilité réduite (PMR). LE SOUTIEN AUX FAMILLES LES PLUS FRAGILES Les missions principales sont de soutenir les familles dès les premiers signes de fragilité dans le paiement des loyers, d’intervenir dans les problématiques liées aux accidents de la vie (maladie, isolement) ou au vieillissement. 842 familles ont ainsi fait l’objet d’un suivi spécifique. Le maintien de personnes vieillissantes dans les logements est une préoccupation majeure de l’OGIF. C’est au total 74 logements qui ont été adaptés en 2014 représentant près de 300 000 € de travaux. L’OGIF engagera également un audit sur la mal voyance en 2015. L’ACCOMPAGNEMENT DANS LE CADRE DES CHANTIERS DE PLOMBERIE-SANITAIRE Le service social intervient également à d’autres moments de la vie du locataire, et notamment en cas de travaux. Depuis 2013, l’OGIF met en place un accompagnement spécifique dans le cadre des chantiers plomberie-sanitaire qui sont une priorité dans la stratégie patrimoniale de l’OGIF. En 2014, le service social a réalisé 92 diagnostics qui ont abouti à 77 préconisations d’adaptation de salle d’eau dans le cadre de ces travaux. Ces travaux sont par ailleurs fortement intrusifs et souvent mal vécus par les locataires. Pour y remédier, le service social met à disposition des locataires des logements équipés, aménagés et disponibles dans la journée. Lorsque l’ampleur des travaux le nécessite, notamment en cas de désamiantage, les familles y sont hébergées temporairement. C’est au total 7 chantiers plomberie/sanitaire qui ont été suivis par le service social en 2014 DES ACTIONS EN FAVEUR DE LA MOBILITÉ Dans un souci de répondre aux enjeux sociétaux et d’adapter l’occupation du logement aux besoins des familles, l’OGIF a initié et accompagné, en 2014, des actions favorisant la mobilité des locataires dans le parc immobilier. 143 mutations ont ainsi été réalisées pour différents motifs (accessibilité, capacité économique, sous- occupation ou suroccupation) dont 26 à caractère « social » . TOUFIQ ALIOUA LOCATAIRE DE L’OGIF À PIERREFITTE-SUR-SEINE (93) DEPUIS 2007 Toufiq ALIOUA est âgé de 45 ans, divorcé depuis 2007, il est le père de jumelles : Sabrine et Nisrine. Cette dernière est une jeune fille polyhandicapée dont il a la garde alternée. La mère des enfants vit au Blanc Mesnil où elle héberge les deux fillettes. « Je vivais dans un appartement de l’OGIF situé à Bobigny, au 2e étage sans ascenseur. Mon logement était devenu trop loin du lieu de résidence de mes filles et difficilement accessible pour Nisrine que je devais porter jusqu’au deuxième étage », explique Toufiq. « J’ai donc contacté le service social de l’OGIF pour qu’il m’aide à changer d’appartement et que je puisse accueillir Nisrine dans de bonnes conditions. J’ai effectué une demande en juin, en septembre j’avais des visites et en octobre je signais le bail. L’OGIF a fait un travail formidable, je suis très content de ce nouveau logement. Il s’agit d’un F2 en rezde-chaussée situé à Pierrefitte. C’est beaucoup plus pratique lorsque je reçois mes filles et plus proche du logement de leur maman. Dans la continuité de cet échange réussi, j’espère avoir à long terme un F3. » Répondre aux attentes de nos locataires | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 VIVRE EN TOUTE SÉCURITÉ DANS NOS LOGEMENTS L’OGIF se mobilise en permanence pour optimiser la sécurité des biens et des personnes dans les résidences, et préserver le bienêtre des locataires (prévention du risque amiante et monoxyde de carbone, prévention contre l’incendie et amélioration de l’aération).Pour assurer cette sécurité, un dispositif interne de surveillance est également mis en place : audits de patrimoine, contrôles réguliers des éléments de sécurité des immeubles ainsi que des ascenseurs. PRÉVENTION DU RISQUE AMIANTE La réglementation amiante a un impact fort sur l’activité de l’OGIF qui développe une politique de travaux soutenue. En 2014 et sur les bases des conclusions d’un rapport d’audit réalisé par Habitat & Territoires Conseil, l’OGIF a mis en place un plan d’action visant à maîtriser le risque amiante. Trois axes prioritaires de travail ont été identifiés : rganiser une veille réglementaire et une cartographie du O risque amiante sur le patrimoine, L’objectif : s’assurer que tous les logements soient équipés d’au moins un DAAF, et ce dans les délais fixés par le législateur. Cet accord collectif signé en janvier 2015 avec les principales fédérations représentant les locataires permet de réaliser la pose des DAAF tout au long du premier trimestre 2015 VENTILATION MÉCANIQUE CONTRÔLÉE (VMC) Dans le cadre des travaux de plomberie-sanitaire, l’OGIF développe une politique systématique d’amélioration de la ventilation dans les logements. La Ventilation mécanique contrôlée permet d’assurer un renouvellement régulier et permanent de l’air ambiant, indispensable au maintien de la qualité de confort du logement. Ce renouvellement d’air permet de lutter contre l’apparition de zones humides et la concentration de certains polluants. En 2014, 1.060 millions d’euros ont été investis pour l’amélioration de la ventilation dans les logements. ystématiser la réalisation de diagnostics avant travaux S pour permettre une meilleure évaluation des risques, I nformer l’ensemble des collaborateurs pour qu’ils soient en capacité de prévenir la survenance d’incidents et de relayer auprès des locataires des messages clairs et cohérents. En 2014, 8.3 millions d’euros ont été engagés au titre de la prévention du risque amiante sur les chantiers de l’OGIF (diagnostics, mesures de prévention in situ, gestion des déchets). DÉTECTEURS AUTONOMES AVERTISSEURS DE FUMÉE (DAAF) Dans le cadre du Plan de concertation locative, l’OGIF a négocié un accord collectif visant à organiser les opérations de fourniture et de pose des DAAF. Guide de sensibilisation au monoxyde de carbone 25 26 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Préserver l’environnement 100% Des résidences équipées d’un contrat de robinetterie 4,9 M€ Investis pour améliorer l’isolation thermique des logements Résidence à Rosny-sous-bois (93) Préserver l’environnement | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT L’OGIF poursuit une politique responsable qui a pour objectif de maîtriser l’impact environnemental de ses logements, en poursuivant l’effort de rénovation du patrimoine et en favorisant la construction de logements à forte capacité énergétique. Ces efforts contribuent à améliorer la qualité environnementale des résidences et ont un impact direct sur les charges locatives. 27 28 DÉVELOPPER LES PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES DES BÂTIMENTS La recherche des performances constitue un axe majeur de la politique technique de l’OGIF. Tous les programmes neufs sont aujourd’hui construits selon les exigences de la norme H&E Profil A. Premier bâtiment passif à Montreuil (93) Le bâtiment passif acquis à Montreuil (93) présente des caractéristiques conformes à la stratégie de performance énergétique de l’OGIF : une ventilation double flux (utilisation de l’air extrait pour chauffer l’air entrant) qui évite la déperdition de calories ainsi que des équipements thermosolaires. Sur le parc ancien, l’OGIF poursuit sa politique énergétique avec pour objectif la progression des performances de son patrimoine : de l’étiquette D (moyenne en 2014) à l’étiquette C en 2019. En 2014, des travaux d’isolation thermique ont été engagés par l’OGIF, représentant un investissement de 4 900 000 €. Cette politique participe également à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). La valeur moyenne des émissions de GES sur le patrimoine a diminué entre 2013 et 2014. UN DIAGNOSTIC ET DES PRESCRIPTIONS POUR LES CONSTRUCTIONS NEUVES En 2014, tous les acteurs de la filière technique ont travaillé sur un diagnostic partagé de la performance énergétique à partir d’une étude comparative menée sur les constructions neuves. Cette étude fixe trois préconisations dans les programmes neufs de l’OGIF afin d’optimiser l’investissement au regard de la pérennité du bâtiment et de l’impact économique de ses opérations : la production par chaufferie collective de chauffage et d’eau chaude sanitaire, l’isolation thermique par l’intérieur et un niveau de performance égal à la RT 2012 -20 %. ÉMISSIONS DE GES DANS LE PATRIMOINE DE L’OGIF 2013 32 kg eq.CO2/m2/an 2014 31 kg eq.CO2/m2/an Résidence à Athis-Mons (91) – Livraison 2014 Préserver l’environnement DES RÉSULTATS PROBANTS SUR LES CONSOMMATIONS | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 PASCAL DESMARETS DIRECTEUR DE L’AGENCE DES YVELINES ET DE L’ESSONNE, IDEX ÉNERGIES - HABITAT COLLECTIVITÉS DES ACTIONS POUR UNE ÉCONOMIE DE CHAUFFAGE L’OGIF identifie chaque année cinq résidences énergivores et les met sous observation pendant deux ans. L’analyse des mesures réalisées permet d’engager des plans d’actions visant à atteindre un niveau de consommation d’énergie performant. Pour cela, l’OGIF modifie l’exploitation, le système ou le contrat de maintenance. Des résultats probants sur la consommation de chauffage ont déjà été obtenus dans trois résidences et notamment à La Courneuve. Grâce à des travaux de modernisation et à l’optimisation des réglages d’exploitation, la facture de chauffage des locataires a baissé de 59 %. LES CONTRATS D’INTÉRESSEMENT DE CHAUFFAGE Des contrats d’intéressement ont été mis en œuvre avec les exploitants pour les inciter à optimiser le fonctionnement des équipements. En 2014, cinq groupes sont en contrat d’intéressement. L’OGIF a également préparé la signature de 65 contrats d’intéressement pour 2015. DES ÉCONOMIES POUR LES LOCATAIRES Rosny-sous-Bois (93) : -27 % -2 € TTC/m3 par an -133 € TTC/logement par an Le Blanc-Mesnil (93) : -24 % -3 € TTC/m par an -197 €TTC/logement par an 3 La Courneuve (93) : -7 € TTC/m par an -388 €TTC/logement par an 3 -59 % Gère le contrat avec intéressement de la résidence « Le Clos de Vilaine » à Massy (91) UN CONTRAT GAGNANT-GAGNANT POUVEZ-VOUS NOUS EXPLIQUER LES AVANTAGES D’UN CONTRAT D’INTÉRESSEMENT ? Le principe du contrat d’intéressement est intégré dans la majorité des marchés publics. Il consiste à gérer au mieux l’énergie à l’usage du chauffage et pour la production d’eau chaude sanitaire. Des objectifs nous sont fixés pour rationaliser la consommation d’énergie. La réussite de ces objectifs aboutit à un intéressement pour l’exploitant et à une rémunération complémentaire (souvent 1/3 des économies réalisées). Dans le cas contraire, le dépassement est réglé au 2/3 par l’exploitant. Les locataires, eux, peuvent maîtriser les coûts et les charges. CONCRÈTEMENT, COMMENT SONT OBSERVÉS ET ANALYSÉS LES RÉSULTATS ? Une fois par mois ou tous les 15 jours, le technicien procède à une relève des compteurs. Lorsqu’il effectue son relevé, il a à sa disposition les résultats du dernier passage pour pouvoir en mesurer les écarts. Lorsqu’il y a un écart notamment en cas de surconsommation – comme ce fut le cas à Massy – il les transmet en direct au responsable d’exploitation qui peut mettre en place immédiatement des actions correctives à distance. 29 30 EN 2014 1logements 010équipés de dispositifs 4 600 logements équipés de compteurs 2foyers993 concernés par des actions RÉDUCTION DES DÉPENSES EN EAU Après l’analyse des impacts économiques et sanitaires, le choix a été fait d’une radio relève trimestrielle, avec un contrat de location des compteurs de dix ans. ment la remise d’un kit comprenant une ampoule basse consommation, un mousseur réducteur de débit et un sablier de douche. En 2014, quatre résidences de l’OGIF ont fait l’objet d’une action spécifique à Nanterre, Bobigny, Vitry et Egly. hydro-économes La volonté de l’OGIF est d’aider ses locataires à réduire leurs dépenses liées à l’eau, à limiter le gaspillage et à maîtriser les consommations. Dans les opérations de plomberie-sanitaire, l’OGIF remplace les équipements par des dispositifs plus économes. 1 010 logements ont été équipés, en 2014 (466 en 2013), de matériels hydro-économes (double chasse d’eau, mousseurs pour robinets). Aujourd’hui, l’ensemble des résidences de l’OGIF bénéficie également de contrats d’entretien : les réparations sont effectuées dès le signalement de fuites et une visite systématique est réalisée dans les logements vacants. DÉPLOIEMENT DE COMPTEURS D’EAU INDIVIDUELS Dans le cadre du plan de concertation locative des compteurs individuels d’eau, l’OGIF a conduit une réflexion avec les fédérations représentatives des locataires sur le déploiement des compteurs d’eau. individuels, soit 13 % du parc Les avantages : facilité et précision des relevés, détection des anomalies, relevé à date fixe, etc. L’objectif est de signer un accord collectif en 2015 avec un début de déploiement en 2016. Ce choix signifie plus d‘économies et d’équité pour les locataires, responsabilisés à l’écocitoyenneté par une facturation selon une consommation réelle. Pour l’OGIF, le dispositif prépare le comptage d’autres fluides énergétiques. SENSIBILISER DES LOCATAIRES À L’ENVIRONNEMENT L’APES organise des campagnes de sensibilisation auprès des locataires pour leur donner la possibilité d’agir sur leurs consommations d’eau et d’énergie dans le but de réduire leurs charges. Ces actions s’intègrent souvent dans des campagnes d’envergure nationale (Familles à énergie positive, engagées pour le climat, Semaine du logement). Des journées éco-gestes sont organisées avec notam- Une réflexion autour de la biodiversité « écogestes » conduites par l’APES L’APES crée, anime et gère des jardins collectifs (deux sur le patrimoine de l’OGIF). Des composteurs sont installés pour transformer les déchets alimentaires des locataires en engrais naturel utilisé par les jardiniers. En 2014, à Carrières-sousPoissy (Résidence du domaine de Ronceray), l’APES a organisé la mise en place des équipements et la formation des locataires au compost, avec la distribution de bio-seaux. Dans le cadre des opérations d’externalisation des locaux d’ordures ménagères ou du tri enterré, cinq résidences ont été accompagnées par l’APES en 2014. Des ambassadeurs du tri sont sélectionnés dans chaque résidence et des ateliers en pied d’immeuble sont organisés pour sensibiliser les locataires à l’importance du tri. L’OGIF favorise la plantation d’arbres et de végétaux : 861 arbres et près de 3 hectares de massifs d’arbustres plantés en 3 ans dans le cadre des opérations de résidentialisation. En 2015, l’OGIF poursuit ses efforts en matière de protection et de valorisation de la biodiversité dans les résidences neuves et dans le parc existant. La démarche vise à mesurer l’empreinte écologique et à diminuer les pollutions de son activité avec l’engagement de prévoir des aménagements paysagers dont l’entretien nécessite un moindre recours aux pesticides. Préserver l’environnement MOBILISER AUTOUR DU COMPOSTAGE L’OGIF, en partenariat avec l’APES et la Communauté d’Agglomération des 2 Rives de Seine, a retenu la résidence du domaine de Ronceray à Carrières-sous-Poissy, site pilote de la région Île-de-France pour la mise en place d’une politique de prévention des déchets en habitat collectif. Une opération de compostage a donc été réalisée avec l’aide de Danielle Cognard, locataire référente. « J’ai accompagné l’APES pour la mise en place des composteurs, la sensibilisation des locataires et la distribution des bio-seaux. Une charte d’engagement est signée pour responsabiliser les locataires dans cette démarche. Même si certains résidents n’ont pas de place pour entreposer leur bio-seau dans leur cuisine, ils vont quand même jeter leurs déchets verts dans le compost. L’action a commencé en septembre 2014 à la fin des travaux de rénovation des espaces extérieurs de la résidence, le compost est déjà pratiquement plein. C’est une réussite ! J’espère que nous servirons d’exemple dans d’autres résidences. Les locataires participant à l’opération de compostage pourront récupérer le compost et l’utiliser pour leurs propres plantes. Le compost servira également à nourrir les espaces verts du domaine et ainsi contribuer à la biodiversité. Dans la continuité de cette action, nous étudions, avec l’APES, le projet de réutiliser les bouteilles en plastique pour réaliser des jardinières. Une façon de donner une seconde vie aux produits. » DANIELLE COGNARD LOCATAIRE À CARRIÈRES-SOUS-POISSY (78) DEPUIS 1975 Présidente de l’Association des Familles | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 31 32 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Acheter de manière responsable 400 Fournisseurs 13 000 Évaluations des contrats et commandes Résidence en construction à Paris 19e Acheter de manière responsable | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 ACHETER DE MANIÈRE RESPONSABLE Dans le cadre des opérations de construction et de modernisation de son patrimoine, l’OGIF a initié une politique d’achat responsable et exigeante envers ses fournisseurs et soustraitants qui doivent prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux dans leur activité. 33 34 DES CRITÈRES DE SÉLECTION EXIGEANTS En amont de chaque consultation, l’OGIF édite un cahier des charges précis avec des exigences qualitatives, quantitatives, techniques, administratives et réglementaires ainsi que des clauses environnementales. L’offre de l’entreprise est évaluée par le Comité d’appel d’offres de l’OGIF selon des règles claires et transparentes qui garantissent l’égalité de traitement des candidats. L’engagement de l’entreprise dans une démarche de développement durable est devenu un critère de sélection (certifications, labels…). L’OGIF demande aux maîtres d’œuvre de travailler avec des matériaux dont les performances sont approuvées : performances thermiques permettant l’obtention de certificats d’économie d’énergie, performances acoustiques et écologiques. L’entreprise s’engage à fournir à l’OGIF des documents sur l’origine des matériaux. La traçabilité de ces derniers est primordiale dans la démarche de l’OGIF. En ce qui concerne les contrats de nettoyage, de robinetterie et les contrats d’entretien des espaces verts, une dizaine de points sont dédiés à la démarche environnementale du candidat. Les entreprises de nettoyage titulaires des contrats doivent s’engager à utiliser des produits de type Écolabel, réduire le volume des déchets d’emballage, utiliser des techniques de nettoyage limitant la consommation d’eau et d’énergie et former le personnel intervenant sur le site à ces techniques. En matière de sous-traitance, l’OGIF revendique une vigilance particulière pour les équipes qui travaillent sur les chantiers, et notamment le personnel détaché d’entreprises établies hors de France, avec des exigences spécifiques sur les conditions de travail et la sécurité. Dans les étapes de construction comme dans la phase de gestion, l’OGIF donne la priorité à la sécurité des personnes. Résidence en construction à Paris 19e 100% Sur les sites en construction, l’OGIF continuera également sa démarche « chantier vert » en favorisant le tri des déchets, la réutilisation et le recyclage des matériaux ou encore l’interdiction de l’enfouissement sauvage. DES CONSULTATIONS POUR TRAVAUX AVEC PUBLICITÉ SONT ASSORTIES D’UN CRITÈRE DE SÉLECTION DÉVELOPPEMENT DURABLE Acheter de manière responsable | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 LE CONTRÔLE DES ENGAGEMENTS Les entreprises sélectionnées signent une charte d’engagement qui formalise leur adhésion aux valeurs de l’OGIF et leur accord pour fournir une prestation qui réponde aux exigences du cahier des charges. Le respect de la charte garantit la réussite et la pérennité du partenariat « gagnant-gagnant ». Les équipes de l’OGIF mesurent, à l’aide d’indicateurs, la qualité d’exécution de la prestation, le respect des délais d’intervention, les qualités relationnelles de l’intervenant, et la qualité administrative du suivi des engagements. L’évaluation des fournisseurs permet de détecter les écarts entre les performances attendues et celles constatées. Si besoin, un plan d’action adapté est mis en place avec les équipes de proximité pour améliorer la qualité de la prestation. La charte d’engagement fait également référence au respect de règles éthiques qui confortent le dispositif de transparence et de prévention de tout risque de corruption. RÉPONDRE AUX EXIGENCES DE L’OGIF COMMENT ÊTES-VOUS IMPLIQUÉS DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ? Nous sommes très impliqués dans la RSE. L’amélioration des conditions de travail de nos collaborateurs est le socle de cette démarche : nous faisons le nécessaire pour que les sites de travail soient à proximité du lieu d’habitation de nos salariés pour ainsi favoriser leur vie de famille. L’équipe dirigeante rencontre le dix de chaque mois environ 80 % de nos collaborateurs afin qu’ils expriment leurs remarques. En termes de développement durable, nous utilisons des matériels adaptés contre les troubles musculo-squelettiques (matériel de lavage à plat, chariots spécifiques…). Nous formons les salariés aux écogestes et nous utilisons des produits écolabels. Nous avons la certification annuelle QUALIPROPRE depuis 2005. Et sous l’impulsion de Mme SILVA, fondatrice, nous avons obtenu la certification ISO 14 001 fin 2014. COMMENT RÉPONDEZ-VOUS AUX EXIGENCES DE L’OGIF ? Nos salariés sont formés à l’habilitation électrique, au secourisme du travail, aux gestes et postures et aux techniques de nettoyage. Nous avons tenu à les former à l’amiante même si dans notre secteur d’activité cela n’est pas obligatoire. Dans le patrimoine de l’OGIF, nous utilisons des produits écolabels des bidons-doseurs et des microfibres pour diminuer les consommations d’eau. Nous favorisons aussi le tri des déchets. Nous luttons pour la limitation des émissions de GES avec la mise en place de la géolocalisation des véhicules pour les interventions d’urgence. L’agent qui intervient est celui qui se trouve à proximité. Chaque collaborateur sur un site de l’OGIF porte des équipements de protection individuelle (EPI) avec un badge nominatif comportant les numéros utiles et numéros d’urgence. Nous mettons en place une communication continue avec les donneurs d’ordres et effectuons une évaluation conjointe de nos prestations. Un suivi des sites est opéré ainsi que des contrôles qualité. RÉFLÉCHISSEZ-VOUS À LA MISE EN PLACE D’AUTRES MOYENS ? MANUEL SILVA PRÉSIDENT DE LA SEN (SUD EUROPÉENNE DE NETTOYAGE) (À gauche) Nous avons à cœur l’amélioration continue des conditions de travail des agents par le biais de nouveaux matériels et de nouvelles techniques – système REFLEX par exemple – qui permet une économie d’eau de 80 %. Nous comptons le déployer très rapidement. Nous allons augmenter également le taux de féminisation et aider nos travailleurs handicapés avec la mise en place de dossiers de reconnaissance du handicap. 35 36 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Favoriser le développement professionnel & la qualité de vie au travail 34 Recrutements en CDI 558 Collaborateurs (CDI et CDD) Les équipes de proximité de la direction régionale nord Favoriser le développement professionnel et la qualité de vie au travail | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL & LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL Dans le prolongement des actions conduites ces dernières années, le projet Client 2015 a permis de poser les bases d’une nouvelle organisation. Confirmer l’expertise et la présence sur le terrain, renforcer la transversalité et l’autonomie, tels sont les objectifs de ce projet qui a mobilisé tous les collaborateurs de l’OGIF. Le projet Client 2015 a également eu des impacts sur la politique des ressources humaines notamment sur la mobilité, la transmission des savoirs et la qualité de vie au travail. 37 38 TRAVAILLER ENSEMBLE AUTREMENT PROXIMITÉ ET RELATION DE SERVICE AU CŒUR DU PROJET CLIENT 2015 L’ambition de Client 2015 est d’instaurer un véritable travail en équipe réunissant plusieurs métiers, avec des objectifs partagés autour de la relation client et de la vie de la résidence. L’ingrédient principal : l’évolution des pratiques. Les métiers développent entre eux une réelle proximité en ajoutant une touche d’autonomie et de transversalité. Ils s’appuient sur des outils afin de faciliter la fluidité des échanges entre les collaborateurs et ainsi apporter les meilleures réponses aux locataires. LES ÉQUIPES DE L’OGIF RÉPARTITION H/F : ÉQUITÉ 558 salariés dont 294 femmes et 264 hommes - 25 ans 19 de 25 à 34 ans 72 de 35 à 44 ans 142 de 45 à 54 ans 187 de 55 à 59 ans 92 60 ans et + 46 De nouvelles possibilités informatiques pour les gardiens sont déployées : ouverture de la messagerie pour les partenaires, possibilité de passer les commandes via le logiciel de gestion des contacts, ouverture d’internet… Le nomadisme entre également dans les pratiques des managers de terrain et favorise la qualité de vie au travail en limitant les déplacements professionnels et les temps de transport. Le personnel administratif bénéficie d’horaires variables pour plus de souplesse de son temps de travail tout en offrant plus de disponibilité pour les locataires. Département Effectif 60 11 75 37 77 6 78 24 DES NOUVEAUX MÉTIERS ET DES EMPLOIS REVISITÉS 91 16 92 301 93 80 94 60 95 18 Le nouveau découpage territorial avec ses trois directions régionales centrées sur le service a fait émerger de nouveaux métiers et a permis de revisiter les savoir-faire fondamentaux qui font l’expertise de l’OGIF. Les fonctions d’expertises de dossiers sont centralisées au siège (attribution, recouvrement…) et viennent en soutien des directions régionales. RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE TEMPS DE TRAVAIL 523 collaborateurs à temps plein et 35 à temps partiel Recrutements 34 Départs 44 Licenciements 20 La poursuite du dialogue social Ce dialogue social se développe dans une volonté de communication transparente et partagée. 64 réunions sur des sujets divers dont le projet Client 2015 ont été organisées avec les différents partenaires sociaux. • 7 avenants signés en 2014 (santé, prévoyance, aménagement du temps de travail, plan d’épargne retraite…), • Un accord relatif à la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire), • Un accord atypique signé dans le cadre de Client 2015 avec le CE démontrant la volonté de l’OGIF d’associer les parties prenantes internes. Favoriser le développement professionnel et la qualité de vie au travail LA POLITIQUE RH EN ACCOMPAGNEMENT DU PROJET CLIENT 2015 FAVORISER LA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE Le développement de la mobilité au sein des équipes est aussi une opportunité de la nouvelle organisation : 18 collaborateurs ont ainsi pu choisir de changer de filière métier. Un travail d’accompagnement important a été mené, en partenariat avec les équipes managériales très impliquées, pour que chaque collaborateur trouve sa place et soit à l’aise dans son poste : mise en place d’un espace information métier pour répondre aux questions des collaborateurs, prise en compte du critère géographique pour favoriser si possible le rapprochement domicile-travail… DÉVELOPPER LA TRANSMISSION DES SAVOIR-FAIRE La transmission des compétences est une constante de la culture de l’OGIF. Pour accompagner la mobilité nécessaire dans le cadre du projet Client 2015, l’OGIF a développé des modules de formation animés par des collaborateurs experts. Des modules e-learning ont également été mis en place pour accompagner les nouveaux outils (extranet, gestion des contacts pour le personnel de proximité et la gestion locative). Ils sont construits en interne par des collaborateurs. Ces nouvelles façons de travailler et de se former au sein de l’entreprise rencontrent l’adhésion des équipes. Par ailleurs, l’OGIF s’est appuyé sur des gardiens référents en informatique. | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 THIERRY CALADOU RESPONSABLE DE TERRITOIRE Depuis janvier 2015 LE RESPONSABLE DE TERRITOIRE au service de la proximité Le nouveau métier de responsable de territoire émane du projet Client 2015. En véritable chef d’orchestre celui-ci crée une synergie entre toutes les équipes opérationnelles : chargés de gestion locative, responsables de secteur et gardiens. LE CHEF D’ORCHESTRE DES MÉTIERS DE LA PROXIMITÉ « Amener, à l’unisson, les chargés de gestion locative, les responsables de secteur et les gardiens à développer une vision globale à l’échelle d’un territoire et d’une résidence, telle est ma mission ! », explique Thierry Caladou. « Mon objectif est de travailler en toute transversalité pour toujours plus de proximité. Cela permet de répondre aux besoins immédiats de nos locataires mais également de mettre en place des plans d’action partagés, résidence par résidence, pour faire progresser ensemble notre patrimoine. Concrètement, je vais animer des réunions à l’échelle du territoire pour veiller au rapprochement des métiers. Le but est de décloisonner les échanges entre les collaborateurs. Il faudra également encourager les chargés de gestion locative à se rendre sur les résidences avec les responsables de secteur. La proximité passe aussi par des temps de rencontre et d’échange sur le terrain avec le locataire. » Thierry Caladou ajoute : « J’ai pour mission d’assurer le lien entre mes équipes et les services du siège qui nous aident par leur expertise, dans la mise en œuvre de toutes nos actions. Pour relever le défi, le déploiement d’outils nomades va faciliter la fluidité des échanges entre nous. » 39 40 EN 2014 7heures847 de formation soit 3 % de la masse salariale 1stagiaires 309soit 473 collaborateurs concernés 12 contrats en alternance Résidence Athis-Mons (91) L’ACCOMPAGNEMENT DU CHANGEMENT POURQUOI UN CLUB UTILISATEUR INFORMATIQUE A-T-IL ÉTÉ MIS EN PLACE ? Suite à l’informatisation de l’ensemble des bureaux d’accueil, les outils informatiques se développent et leur appropriation par les gardiens peut nécessiter des accompagnements spécifiques. Seize gardiens référents sont donc à l’écoute de leurs collègues et font le point avec le service informatique et la direction sur leurs attentes, leurs difficultés, les améliorations souhaitées. CONCRÈTEMENT, EN QUOI CONSISTE VOTRE RÔLE DE GARDIEN RÉFÉRENT ? Friand des nouvelles technologies, il est normal que j’accompagne mes collègues gardiens dans ce changement. Être référent est une opportunité pour moi de partager mes compétences. Contact privilégié au sein de la direction régionale, j’apporte mon soutien dans l’utilisation de ces outils. Je ne suis pas là pour juger, il n’y a pas de question bête, chacun avance à son rythme. PENSEZ-VOUS QUE LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ONT UN VRAI RÔLE À JOUER DANS VOTRE MÉTIER ? Pour satisfaire le locataire, les nouvelles technologies peuvent nous apporter plus de rapidité, de spontanéité et de fluidité dans nos échanges. Pour moi, elles sont un réel atout au quotidien et permettent de créer de la proximité entre toutes les équipes opérationnelles de l’OGIF. EMMANUEL DORÉ GARDIEN À EGLY (91) DEPUIS 2011 Référent en informatique Favoriser le développement professionnel et la qualité de vie au travail DES ACTIONS PÉRENNES | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 41 FORMATION AUX TECHNIQUES DE NETTOYAGE 100% DES GARDIENS ÉQUIPÉS SUR LES SITES CONCERNÉS LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS La prévention des risques professionnels est une démarche volontariste, animée depuis 2010 au sein de l’OGIF. Elle s’est illustrée dans l’Accord prévention de la pénibilité au travail signé en 2011. Cette démarche, inscrite dans la durée, repose sur trois socles : la sécurité, la prévention et la qualité de vie au travail. Elle est coconstruite avec toutes les parties prenantes qui travaillent ensemble : CHSCT, managers, médecine du travail, salariés et ressources humaines. 53 GARDIENS OU EMPLOYÉS D’IMMEUBLE FORMÉS EN 2014 La prévention de la pénibilité s’illustre par les diagnostics des groupes immobiliers réalisés à partir de visites sur le terrain auxquelles peut s’associer la médecine du travail.. LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS Les effectifs de l’OGIF reflètent la diversité de la société française, sa diversité culturelle, ethnique et sociologique aux différents niveaux de classification des métiers. L’OGIF poursuit la mise en œuvre de son accord génération pour le recrutement, l’accueil et la formation des jeunes ainsi que le maintien de l’emploi des séniors (18 % de l’effectif a plus de 57 ans). Depuis plusieurs années, l’OGIF s’engage aux côtés de partenaires de l’emploi dans des dispositifs d’accompagnement de formation et de retour à l’emploi : accueil de stagiaires, participation aux jurys, recrutement. La formation des nouveaux embauchés est diverse (universitaire, technique, candidats terrain, grandes écoles). Dans la continuité de l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes signé en 2011, la féminisation de certains postes de la filière technique (responsables de secteur et de sites) et de management se développe dans le cadre du projet Client 2015. L’OGIF poursuit son action en faveur du recrutement des personnes handicapées : des campagnes de sensibilisation auprès de l’ensemble des salariés, la participation au salon « Paris pour l’emploi – Mission handicap », le recours à des ESAT (Établissements et Services d’Aide par le Travail). TRAVAILLEURS HANDICAPÉS 5,8% 5,4% EN 2013 EN 2014 SUIVI DES ACCIDENTS EN CHSCT 36 ACCIDENTS 42 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Analyse financière Résidence à Saint-Cloud (92) Annexes ANNEXES | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 •Analyse financière •Répartition du patrimoine •Tableau de correspondance RSE 43 44 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 | Analyse financière ANALYSE FINANCIÈRE Ogif DES INVESTISSEMENTS TOUJOURS SOUTENUS L’exercice 2014 s’est caractérisé par une nouvelle augmentation du niveau d’investissement sur le patrimoine immobilier atteignant 132 millions d’euros dont 84 millions d’euros pour la construction neuve et les acquisitions et 48 millions d’euros pour la rénovation du patrimoine. L’endettement de l’OGIF a augmenté de 66,2 millions d’euros atteignant 395,6 millions d’euros au 31 décembre 2014 compte tenu des emprunts souscrits pour financer la production neuve, les acquisitions de logements et les travaux de rénovation. ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ Une hausse du chiffre d’affaires de 3,6 % en raison de l’indexation des loyers, de la mise à l’habitation de 315 logements neufs et de l’acquisition de 148 logements au cours de l’exercice 2014. Un résultat d’exploitation en léger retrait de 1,2 %. Ceci s’explique par les variations constatées sur certaines charges d’exploitation telles que : des « coûts de gestion » en augmentation avec des dépenses de sous-traitance informatique en hausse, des mesures ponctuelles de sécurité sur certains sites et des charges de personnel non-récurrentes. u ne hausse du poste « dotations et reprises aux amortissements et provisions » qui repose sur la hausse des dotations aux amortissements et une provision complémentaire liée à la valorisation des obligations relatives aux indemnités de fin de carrière du personnel. u ne diminution des autres produits d’exploitation avec la baisse des cessions de certificats d’économie d’énergie. L’évolution du résultat financier en 2014 s’explique par les intérêts liés à la hausse de la dette et la diminution des conditions de rémunération de la trésorerie. Compte tenu de la baisse du résultat d’exploitation et de l’évolution du résultat financier, le résultat courant diminue de 6,5 % et atteint 33,7 millions d’euros. L’amélioration de 2,6 millions d’euros du résultat exceptionnel repose sur les quelques cessions d’actifs réalisées sur l’exercice 2014. Le résultat net 2014 ressort à 20,5 millions d’euros à un niveau proche du résultat de l’exercice précédent. Annexes BILAN SIMPLIFIÉ OGIF (COMPTES SOCIAUX) Actifs (en milliers d’euros) BILAN SIMPLIFIÉ OGIF (COMPTES SOCIAUX) 31.12.2014 31.12.2013 Variation 864 868 -4 794 547 674 710 119 837 Immobilisations corporelles en cours 91 414 111 744 -20 330 Immobilisations financières 37 923 40 277 -2 354 924 748 827 599 97 149 Créances locataires nettes 26 761 24 553 2 208 Autres créances 15 131 18 438 -3 307 Trésorerie 92 117 99 799 -7 682 134 009 142 790 -8 781 1 058 757 970 389 88 368 Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Total Actif Immobilisé Total Actif circulant TOTAL ACTIF Passifs (en milliers d’euros) 31.12.2014 31.12.2013 Variation 80 698 80 698 0 429 534 408 570 20 964 Résultat de l’exercice 20 506 20 964 -458 Subventions d’investissement nettes 43 572 44 330 -758 574 310 554 562 19 748 24 203 23 282 921 395 558 329 316 66 242 Dépôts de garantie 14 894 14 800 94 Fournisseurs et comptes rattachés 19 362 20 635 -1 273 Autres dettes CT 30 430 27 794 2 636 460 244 392 545 67 699 1 058 757 970 389 88 368 Capital Primes d'émissions, Réserves et reports à nouveau Capitaux propres Total Provisions pour risques et charges Emprunts et Dettes financières Total Dettes COMPTE DE RÉSULTAT SIMPLIFIÉ OGIF (COMPTES SOCIAUX) TOTAL PASSIF 31.12.2014 31.12.2013 Variation Chiffre d’affaires 155 540 150 168 5 372 Loyers (hors charges locatives) 155 540 150 168 5 372 -113 236 -107 333 -5 903 -2 693 -2 356 -337 Coûts de gestion -38 240 -36 859 -1 381 Impôts et taxes -22 480 -22 843 363 Effort d’entretien -23 223 -22 897 -326 Dotations et reprise amort. & prov. -32 820 -30 186 -2 634 6 220 7 808 -1 588 Résultat d’exploitation 42 304 42 835 -531 Résultat financier -8 622 -6 922 -1 700 Résultat courant 33 682 35 913 -2 231 62 -2 534 2 596 Impôts sur les sociétés -13 238 -12 415 -823 Résultat net 20 506 20 964 -458 (en milliers d’euros) Charges d’exploitation Vacance sur charges & créances irrécouvrables Autres produits et charges d’exploitation Résultat exceptionnel | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 45 46 ANALYSE FINANCIÈRE Snr POURSUITE DE LA RÉNOVATION DU PATRIMOINE Les investissements sur l’exercice 2014 ont atteint 7,7 millions d’euros dont 2,3 millions d’euros pour la construction neuve et 5,4 millions d’euros pour la rénovation du patrimoine. L’endettement de la Snr a diminué compte tenu du faible recours à l’emprunt pour financer les investissements. ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ L’augmentation de 1,7 % du chiffre d’affaires est en partie expliquée par l’indexation des loyers et la livraison d’une nouvelle opération de 28 logements à Rueil-Malmaison. Le résultat d’exploitation est en baisse de 11 %. Cette diminution s’explique par une hausse des coûts d’entretien et une augmentation de la dotation à la provision pour indemnités de fin de carrière. Compte tenu de la stabilité du résultat financier, le résultat courant est en baisse de 15 % pour atteindre 5,3 millions d’euros. Le résultat net 2014 ressort à 5,2 millions d’euros en diminution de 0,9 million d’euros par rapport à l’exercice précédent. Annexes BILAN SIMPLIFIÉ SNR (COMPTES SOCIAUX) Actifs (en milliers d’euros) BILAN SIMPLIFIÉ SNR (COMPTES SOCIAUX) 31.12.2014 31.12.2013 Variation 1 671 1 719 -48 202 791 199 142 3 649 5 094 7 501 -2 407 342 316 26 209 898 208 678 1 220 Créances locataires nettes 3 837 3 774 63 Autres créances 1 050 1 494 -444 Trésorerie 11 846 10 224 1 622 Total Actif circulant 16 733 15 492 1 241 226 631 224 170 2 461 Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours Immobilisations financières Total Actif Immobilisé TOTAL ACTIF Passifs (en milliers d’euros) 31.12.2014 31.12.2013 Variation 107 203 107 203 0 28 845 22 666 6 179 Résultat de l’exercice 5 271 6 180 -909 Subventions d’investissement nettes 4 311 4 544 -233 145 630 140 593 5 037 1 021 669 352 71 912 75 028 -3 116 Dépôts de garantie 2 933 2 952 -19 Fournisseurs et comptes rattachés 1 998 1 771 227 Autres dettes CT 3 137 3 157 -20 79 980 82 908 -2 928 226 631 224 170 2 461 Capital Primes d'émissions, Réserves et reports à nouveau Capitaux propres Total Provisions pour risques et charges Emprunts et Dettes financières Total Dettes COMPTE DE RÉSULTAT SIMPLIFIÉ SNR (COMPTES SOCIAUX) TOTAL PASSIF 31.12.2014 31.12.2013 Variation Chiffre d’affaires 27 176 26 730 446 Loyers (hors charges locatives) 27 176 26 730 446 -19 479 -18 089 -1 390 -196 -180 -16 Coûts de gestion -4 230 -4 135 -95 Impôts et taxes -3 360 -3 310 -50 Effort d’entretien -4 464 -3 996 -468 Dotations et reprise amort. & prov. -6 905 -6 305 -600 -324 -163 -161 7 697 8 641 -944 Résultat financier -2 334 -2 362 28 Résultat courant 5 363 6 279 -916 -92 -99 7 0 0 0 5 271 6 180 -909 (en milliers d’euros) Charges d’exploitation Vacance sur charges & créances irrécouvrables Autres produits et charges d’exploitation Résultat d’exploitation Résultat exceptionnel Impôts sur les sociétés Résultat net | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 47 48 ANALYSE FINANCIÈRE Apec location UNE ANNÉE DE TRANSITION Les investissements de l’exercice 2014 ont été consacrés exclusivement à la rénovation du patrimoine à hauteur de 1,1 million d’euros. ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ La hausse des loyers quittancés ressort à 1,9 % compte tenu des indices de révision appliqués sur l’exercice. Le résultat d’exploitation s’affiche en baisse de 32 %. Cette diminution s’explique, d’une part, par la hausse de l’effort d’entretien et, d’autre part, par l’évolution des dotations et reprises de provisions qui, en 2013, ont fait l’objet de changement de méthode de calcul pour la dépréciation des comptes locataires et d’une reprise de la provision pour gros entretien avec un impact global de 1,6 millions d’euros. Le résultat financier est en hausse avec la diminution des dettes financières. Le résultat courant est en diminution de 34 % à 3,6 millions d’euros. Le résultat net est en baisse de 2 millions d’euros et atteint 3,5 millions d’euros en 2014. Annexes BILAN SIMPLIFIÉ APEC LOCATION (COMPTES SOCIAUX) Actifs (en milliers d’euros) 31.12.2014 31.12.2013 Variation 0 0 0 90 555 91 314 -759 Immobilisations corporelles en cours 331 888 -557 Immobilisations financières 148 132 16 91 034 92 334 -1 300 Créances locataires nettes 2 649 2 055 594 Autres créances 1 309 1 926 -617 Trésorerie 10 922 9 022 1 900 Total Actif circulant 14 880 13 003 1 877 105 914 105 337 577 Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Total Actif Immobilisé TOTAL ACTIF BILAN SIMPLIFIÉ APEC LOCATION (COMPTES SOCIAUX) Passifs (en milliers d’euros) 31.12.2014 31.12.2013 Variation Capital 31 329 31 329 0 Primes d'émissions, Réserves et reports à nouveau 26 154 20 549 5 605 3 546 5 605 -2 059 423 466 -43 61 452 57 949 3 503 479 293 186 39 339 42 593 -3 254 Dépôts de garantie 1 270 1 308 -38 Fournisseurs et comptes rattachés 1 292 1 276 16 Autres dettes CT 2 082 1 918 164 43 983 47 095 -3 112 105 914 105 337 577 Résultat de l’exercice Subventions d’investissement nettes Capitaux propres Total Provisions pour risques et charges Emprunts et Dettes financières Total Dettes COMPTE DE RÉSULTAT SIMPLIFIÉ APEC LOCATION (COMPTES SOCIAUX) TOTAL PASSIF 31.12.2014 31.12.2013 Variation Chiffre d’affaires 12 658 12 427 231 Loyers (hors charges locatives) 12 658 12 427 231 Charges d’exploitation -8 400 -6 131 -2 269 -93 -50 -43 Coûts de gestion -1 825 -1 889 64 Impôts et taxes -1 791 -1 712 -79 Effort d’entretien -1 802 -1 202 -600 Dotations et reprise amort. & prov. -2 633 -1 063 -1 570 -256 -215 -41 4 258 6 296 -2 038 Résultat financier -605 -716 111 Résultat courant 3 653 5 580 -1 927 -107 25 -132 0 0 0 3 546 5 605 -2 059 (en milliers d’euros) Vacance sur charges & créances irrécouvrables Autres produits et charges d’exploitation Résultat d’exploitation Résultat exceptionnel Impôts sur les sociétés Résultat net | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 49 50 REPARTITION DU PATRIMOINE PAR COMMUNE ET PAR DEPARTEMENT TOUTES SOCIETES CONFONDUES (28/01/2015) 75 - PARIS TOTAUX PARIS 2ème PARIS 3ème - - 19 - 19 - - 78 - 78 84 PARIS 10ème - - 55 29 PARIS 11ème - - 19 48 67 PARIS 12ème - - 445 - 445 232 PARIS 13ème 59 17 156 - PARIS 14ème - - 5 - 5 PARIS 15ème - - 77 - 77 PARIS 17ème - - 72 - 72 PARIS 18ème 100 - 244 153 497 PARIS 19ème 60 80 429 - 569 PARIS 20ème 42 1 894 575 1512 Nombre de logements 261 98 2 493 805 3 657 77 - SEINE-ET-MARNE TOTAUX CHELLES CLAYE-SOUILLY DAMMARTIN-EN-GOELE MAGNY-LE-HONGRE NOISIEL PONTAULT-COMBAULT TORCY VILLEPARISIS - - 1 59 28 28 1 414 21 - 69 1 59 28 28 1 414 21 69 Nombre de logements - - 552 69 621 78 - YVELINES TOTAUX ANDRESY AUBERGENVILLE CARRIERES-SOUS-POISSY CHATOU ELANCOURT FONTENAY-LE-FLEURY GUYANCOURT HOUILLES LE CHESNAY LES MUREAUX LE VESINET MARLY-LE-ROI MAUREPAS POISSY SAINT-CYR-L'ECOLE SAINT-GERMAIN-EN-LAYE SARTROUVILLE TRIEL-SUR-SEINE VELIZY-VILLACOUBLAY VERSAILLES VILLEPREUX VIROFLAY 84 - 20 - 18 90 233 664 108 65 60 93 183 3 107 7 179 133 1 205 96 10 74 90 48 75 60 29 - 18 90 233 738 108 20 65 60 93 183 3 90 107 7 48 179 133 76 205 240 29 10 Nombre de logements 84 20 2 255 376 2 735 91 - ESSONE TOTAUX ATHIS-MONS BURES-SUR-YVETTE CHILLY-MAZARIN EGLY EVRY GIF-SUR-YVETTE JUVISY-SUR-ORGE LES ULIS MASSY PALAISEAU VILLEBON-SUR-YVETTE VILLIERS-LE-BACLE WISSOUS 45 29 - 27 - 74 180 1 5 528 285 329 20 10 55 34 - 74 27 45 180 1 60 29 528 285 329 20 34 10 Nombre de logements 74 27 1 432 89 1 622 92 - HAUTS-DE-SEINE TOTAUX ASNIERES-SUR-SEINE BAGNEUX BOURG-LA-REINE CHATENAY-MALABRY CHATILLON CLAMART CLICHY-SUR-SEINE COLOMBES COURBEVOIE GARCHES GENNEVILLIERS ISSY-LES-MOULINEAUX LA GARENNE-COLOMBES LE PLESSIS-ROBINSON LEVALLOIS-PERRET MEUDON MONTROUGE NANTERRE NEUILLY-SUR-SEINE RUEIL-MALMAISON SAINT-CLOUD SCEAUX SEVRES SURESNES VILLE-D'AVRAY VILLENEUVE-LA-GARENNE 85 50 99 154 58 137 192 - 113 6 90 71 57 - 477 342 128 124 52 55 306 1 464 112 331 149 29 516 51 356 3 33 12 389 90 122 65 62 25 209 108 28 76 - 562 342 128 124 52 145 356 1 334 6 464 331 120 331 286 25 328 624 51 647 3 33 57 76 12 389 Nombre de logements 775 337 3 930 785 5 827 Annexes APEC LOCATION SOGUIM OGIF 93 - SEINE-SAINT-DENIS TOTAUX AUBERVILLIERS AULNAY-SOUS-BOIS BAGNOLET BOBIGNY DRANCY DUGNY EPINAY-SUR-SEINE GAGNY LA COURNEUVE LE BLANC-MESNIL LE PRE-SAINT-GERVAIS LES LILAS LES PAVILLONS-SOUS-BOIS LIVRY-GARGAN MONTREUIL NEUILLY-PLAISANCE NOISY-LE-SEC PANTIN PIERREFITTE ROMAINVILLE ROSNY-SOUS-BOIS SAINT-DENIS SAINT-OUEN VILLEPINTE VILLETANEUSE 69 189 - 92 - 802 606 91 805 59 28 1498 113 192 315 73 149 149 169 19 125 24 750 462 80 262 148 40 483 31 50 38 24 128 23 - 833 606 91 805 59 28 1548 113 192 315 142 279 149 193 19 125 24 939 462 80 262 276 23 40 483 Nombre de logements 258 92 7 442 294 8 086 95 - VAL D’OISE TOTAUX ARGENTEUIL BEZONS CERGY DEUIL-LA-BARRE GARGES-LES-GONESSE MARGENCY PONTOISE SANNOIS SAINT-GRATIEN SOISY-SOUS-MONTMORENCY 76 40 - 142 - 455 171 170 598 218 113 22 52 - 455 171 128 170 598 40 218 142 113 22 Nombre de logements 116 142 1 747 52 2 057 60 - OISE TOTAUX | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 SNR 94 - VAL-DE-MARNE TOTAUX ABLON-SUR-SEINE ALFORTVILLE BOISSY SAINT-LEGER BRY-SUR-MARNE CACHAN CHAMPIGNY-SUR-MARNE CHARENTON-LE-PONT CHEVILLY-LARUE CRETEIL FRESNES GENTILLY IVRY-SUR-SEINE JOINVILLE-LE-PONT LE KREMLIN-BICETRE LE PERREUX-SUR-MARNE LE PLESSIS-TREVISE L'HAY-LES-ROSES MAISONS-ALFORT NOGENT-SUR-MARNE ORLY SAINT-MAUR-DES-FOSSES THIAIS VILLEJUIF VITRY-SUR-SEINE 19 36 66 57 - - 90 52 219 160 60 20 650 161 107 229 36 205 113 1218 295 19 6 10 190 625 972 18 127 115 32 16 69 94 7 18 90 52 19 255 160 60 20 777 161 222 229 36 32 271 113 1218 295 19 6 26 259 776 979 Nombre de logements 178 - 5 437 478 6 093 69 - RHÔNE TOTAUX LYON TASSIN LA DEMI-LUNE VILLEURBANNE 69 - - - 248 62 77 317 62 77 Nombre de logements 69 - - 387 456 38 - ISÈRE TOTAUX GRENOBLE - - - 42 42 Nombre de logements - - - 42 42 33 - GIRONDE TOTAUX PESSAC - - 54 - 54 Nombre de logements - - 54 - 54 BEAUVAIS COMPIEGNE CREIL LE PLESSIS-BELLEVILLE NOGENT-SUR-OISE SENLIS 22 - - 57 95 60 220 20 27 - 20 84 95 22 60 220 63 - PUY-DE-DÔME Nombre de logements 22 - 432 47 501 TOTAL GÉNÉRAL TOTAUX CLERMONT-FERRAND 4 - - - 4 Nombre de logements 4 - - - 4 1 841 716 25 774 3 424 31 755 51 52 TABLEAU DE CORRESPONDANCE RSE Ce tableau reprend les données du décret du 13 mai 2013 auquel l’Ogif (société du pôle immobilier de l’OGIF) a souhaité se soumettre de façon volontaire. ENVIRONNEMENT Thèmes Sous-thèmes L’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement Politique générale en matière environnementale Utilisation durable des ressources Changement climatique Protection de la biodiversité Chiffres 5-6-7-10 - Les actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de l’environnement 25 - Les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions 25 8,3 M€ Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours (optionnel non coté) Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement Pollution et gestion des déchets Pages Les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets Absence justifiée 25 - 30-31-34 Graphique 5 La prise en compte des nuisances sonores et de toutes autre forme de pollution spécifique à une activité Exclusion temporaire Information à produire en 2016 La consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales 30 Exclusion Hors périmètre de l’activité La consommation de matière premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité de leur utilisation La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables 1 010 logements équipés * 10-28-29 Étiquette D 59 % L’utilisation des sols (optionnel non coté) 17 - Les rejets de gaz à effet de serre 28 GES : 39 kg eq.CO2/m2/an L’adaptation aux conséquences du changement climatique (optionnel non coté) Les mesures prises pour développer la biodiversité (-): absence de données chiffrées Ogif/données qualitatives (*): chiffres globaux Ogif-Snr-Soguim-Apec location disponibles dans le rapport d’activité Absence justifiée 30 861 arbres plantés 3 hectares de massifs plantés Annexes | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 SOCIÉTAL Thèmes Impact territorial, économique et social de l’activité de la société Sous-thèmes En matière d’emploi et de développement régional Sur les populations riveraines ou locales Relations entretenues avec les personnes ou organismes intéressées par l’activité de l’entreprise Sous-traitance et fournisseurs Pages 4-6-7-9 16-17 18-38-41 Chiffres Graphique 1 424 logements produits Investissements dans le patrimoine : - gros entretien: 52,78M€ - entretien courant et remise en état: 17,38M€ 19 * 10-12 18-23-24 * 13 _ La prise en compte dans la politique d’achat de la société des enjeux sociaux et environnementaux 34-35 - L’importance de la sous-traitance et de la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale (optionnel non coté) 34 - Les actions engagées pour prévenir la corruption (optionnel non coté) 35 - Les conditions de dialogue avec ces personnes ou organismes Les actions de partenariat ou de mécénat Loyauté des pratiques Les actions prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs (non coté) Droits de l’Homme Actions engagées en faveur des droits de l’Homme (optionnel non coté) (-): absence de données chiffrées Ogif/données qualitatives (*): chiffres globaux Ogif-Snr-Soguim-Apec location disponibles dans le rapport d’activité 1,060 M€ * 24-25 Absence justifiée 53 54 SOCIAL Thèmes Emploi Organisation du travail Relations sociales Santé et sécurité Formation Diversité et égalité des chances / égalité de traitement Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’OIT relatives Sous-thèmes Pages Chiffres L’effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique 38 Graphiques 1 - 2 - 3 Les embauches et les licenciements 38 32 embauches / 40 départs dont 19 licenciements Les rémunérations et leur évolution 9 Tableau 1 L’organisation du temps de travail 38 Graphique 4 L’absentéisme (optionnel non coté) Absence justifiée L’organisation du dialogue social, notamment les procédures d’information et de consultation du personnel et de négociation avec celui-ci 38 * Le bilan des accords collectifs 38 * Les conditions de santé et de sécurité au travail 41 * Le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail (optionnel non coté) 41 * Les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles (optionnel non coté) 41 Tableau 2 Les politiques mises en œuvre en matière de formation 39-40 - Le nombre total d’heures de formation 40 Tableau 3 La politique mise en œuvre et les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes 41 - La politique mise en œuvre et les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées 41 Taux d’emploi de personnes handicapées : 5,40 % La politique mise en œuvre et les mesures prises en faveur de la lutte contre les discriminations 41 12 contrats de professionnalisation Au respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective (optionnel non coté) À l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession (optionnel non coté) À l’élimination du travail forcé ou obligatoire (optionnel non coté) À l’élaboration effective du travail des enfants (optionnel non coté) (-): absence de données chiffrées Ogif/données qualitatives (*): chiffres globaux Ogif-Snr-Soguim-Apec location disponibles dans le rapport d’activité Absence justifiée Annexes | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Annexe au tableau de correspondance RSE GRAPHIQUE 1 : GRAPHIQUE 2 : Répartition effectif par zone géographique de l’Ogif 160 Répartition effectif par âge de l’Ogif 600 150 140 400 100 76 80 300 53 60 40 20 0 27 20 11 75 77 78 100 17 14 5 60 200 91 92 92 siège 93 94 0 95 Effectif 128 125,8 163 158,7 79 75,4 68 66,5 19 18,5 Moins de 25 ans De 25 à 34 ans De 35 à 44 ans Nombre de contrat GRAPHIQUE 3 : De 45 à 54 ans De 55 à 59 ans 40 37,1 60 ans et plus ETP Organisation du temps de travail de l’Ogif 600 500 500 Total GRAPHIQUE 4 : Effectif total et répartition par sexe de l’Ogif 456 497 458 400 400 300 497 481,9 500 124 120 300 256 230 241 228 188 200 200 132 100 0 26 13 Femme Homme CDI CDD 100 39 0 Total TOTAL Semaines de l’environnement Compost 5 6 7 8 9 10 TABLEAU 2 : Taux de gravité PIM cat. A 35h 1 PIM cat. B 43h Total Temps partiel Montant 2014 Évolution 2013-2014 ADM (Administratif) 9 472 557 + 4,5 % PIM (Personnel d’immeuble) 7 895 164 - 1,9 % 17 367 721 - 1,1 % Total TABLEAU 3 : Accidents du travail de l’Ogif Taux de Fréquence ADM 35h Masse salariale Tri séléctif Nombre d’AT Cadre au forfait 41 13 Rémunérations de l’Ogif et leurs évolutions Maîtrise des consommations d’eau et d’énergie 4 10 TABLEAU 1 : Les actions environnementales de l’APES 3 58 17 Temps complet GRAPHIQUE 5 : 0 1 2 Nombres d’actions 78 Heures de formation de l’Ogif 36 37,61 0,89 Nombre d’heures de stages 7 049 Nombre de stages organisés 409 Nombre de collaborateurs formés 431 55 Avec les fonds que lui confient les entreprises, Astria octroie des prêts immobiliers, finance la réservation de logements sur l’ensemble du territoire, apporte des conseils en financement et accompagne la mobilité professionnelle. À travers son réseau de filiales immobilières, Astria construit et gère des logements familiaux, des résidences pour jeunes actifs ou en alternance, pour étudiants, pour seniors… Ses participations dans de nombreuses autres sociétés du logement social, lui permettent de répondre aux besoins de ses clients où qu’ils soient. Astria c’est : 115 000 logements en Île-de-France, 109 résidences spécialisées, 9 500 places d’hébergement, 90 000 réservations locatives, 7 200 entreprises clientes, près de 65 000 ménages aidés, 14 implantations régionales, 2 200 collaborateurs. Siège social : 18 bis, rue de Villiers 92594 Levallois-Perret cedex Crédits photos : Delaporte/Andia, Hubert Mouillade, Frédéric Achdou, services communications OGIF / ASTRIA , Thinkstock - Juin 2015 - www.indexel.com - Qualité environnementale : PEFC. Conception réalisation : Indexel L’OGIF, UNE FILIALE D’ASTRIA