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La famille
présente
ii
!
s
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l
b
a
r
Mise
d’après l’œuvre immense de
Victor Hugo
Théâtre Forain
ii
Miserables
Miserables
r
!!
a
partir de quelques scènes des Misérables, connues ou méconnues du grand public...
A partir des envolées lyriques, poétiques, comiques
ou sociales du grand Hugo...
L’histoire qui se raconte est perturbée par la réalité
économique de notre famille de saltimbanques.
La farce cruelle que les forains croyaient jouer, ils
la vivent. Le bateleur devra faire appel de plus en
plus souvent aux spectateurs pour essayer de venir
au bout de cette histoire. Le public jouera-t-il le jeu
de la solidarité ?
En 1812, la première troupe d’Annibal tourne de
ville en ville avec ses roulottes, s’installant sur les
places des villages pour y jouer ses pièces.
Fidèle à la tradition des saltimbanques, la troupe
actuelle perpétue la forme foraine. La roulotte est
remplacée par un camion.
Du camion, surgit un authentique théâtre à l’italienne : un plateau en véritable acajou, des pendrillons
en velours rouge, un manteau d’arlequin sang et or,
coulisses, loge, régie, cintres, proscenium, trappe,
escalier... le tout face à plusieurs rangées de gradins
en hémicycle. Un théâtre sans les murs.
Une boîte à images d’où surgiront tous les personnages du drame ; en pied, en buste, en marionnette, selon l’endroit de leur apparition. Les rideaux s’ouvrant
dans tous les sens, une trappe, le toit du camion, deux
régies castelets à cour et jardin, proposeront une surprise scénographique à chaque scène.
Les personnages de Hugo sont traités avec des accessoires sommaires qui permettent de passer rapidement de l’un à l’autre et de retourner de façon
évidente aux personnages de notre famille.
Les allers et retours des comédiens aux personnages
montrent leur fragilité et la difficulté d’avoir un propos social dans un monde ou l’ambition culturelle
est reniée par le pouvoir tout puissant du marché.
bonus
Le spectacle est tel un DVD truffé de
,
des Misérables d’Hugo. On s’y amuse
uvailles
on participe et on se délecte des tro
que
d’Annibal pour conter la célèbre fres
iété.
soc
tout en dénonçant le malaise de la
et 2006
Le Journal de Saône et Loire, 22 juill
Distribution
Direction
artistique
Frédéric Fort, Gianni Fussi
et Thierry Lorent
Auteur
Frédéric Fort
Assisté de Irchad Benzine,
Gianni Fussi,
Thierry Lorent
Mise en scène
Evelyne Fagnen
et Alan Boone
Comédiens
Irchad Benzine
Jean-Michel Besançon
Frédéric Fort
Gianni Fussi
Thierry Lorent
Construction
Olivier Bruchet
assisté de
Milan Petrovic
Gianni Fussi
Irchad Benzine
Scénographie
Franck Fortecoëf
assisté de
Gianni Fussi
Costumes
Emmanuelle Ballon
Assistée de
Sylvie Berthou
Peinture
Nicolas Diaz
Administration
Bernadette Baratier
Production
Production
Cie Annibal et se
s Eléphants
La Cave à Théâtre
Co-producti
on
Centres Nationaux
des Arts de la Rue
:
Le Moulin Fondu
(93)
L’Atelier 231 (76)
Le Fourneau (29)
Soutiens
ADAMI
e (92)
C. G. des Hauts de Sein
DMDTS
DRAC Île-de-France
Rue :
SACD/Chalon dans la
« Auteurs d’Espace »
Ville de Colombes (92)
Ville du Bourget (93)
Participation
à la création
Ah, les Beaux Jours ! (91)
Cergy-Soit (95)
Chemins de Traverse (91)
Le CC Marcel Pagnol
de Bures/Yvette (91)
Le Festival
de Saint-Denis (93)
Le Mai des Arts (29)
Les Fondus du Macadam (74)
Les Nocturbaines (75)
Les Rencontres d’Ici
et d’Ailleurs (93)
Tumultes (91)
ation
p
i
c
i
t
r
Pa
e
amical
Cie Acidu (93)
Cie La Constellation (91)
L’Amuserie (39)
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Miserables
Miserables
r
!!
Fiche technique
Jauge publique souhaitée
De 150 à 500 spectateurs
Jauge publique possible
Jusqu’à 800 spectateurs
Aire de jeu
(public compris, jusqu’à 400 spectateurs)
• 15 mètres d’ouverture
• 25 mètres de profondeur
• Un terrain plat est le bienvenu !
Temps de montage
4 heures
Temps de démontage
2 heures
Accès indispensable
du camion sur l’aire de jeu
• H : 3,50 mètres • L : 6,40 mètres
• l : 2,10 mètres
• P : 3 tonnes 500
La compagnie fournit
• Des bancs pour 150 spectateurs
• Le système son complet
L’organisateur fournit
• Une prise électrique 16 ampères sur l’aire de jeu
• Loges pour cinq personnes
• Lavabo, WC, (et douche si possible)
• Deux personnes pendant le montage,
le spectacle, le démontage
• Huit barrières de police
• Dix bouteilles d’eau
• Un paquet de biscottes
Prévoir
(détail à affiner avec la cie)
• La lumière en cas de séance nocturne
• Un gardiennage éventuel en cas de séances
étalées dans le temps
• Hébergement et repas pour cinq personnes
Dans quelles conditions les personnag
es
de notre spectacle seront tour à tour
des Valjean, des Javert, des Thénardier
,
des Gavroche, des Cosette ? Voilà le
propos qui m’intéresse et qui touche
à
l’universalité et à l’intemporalité
des Misérables.
L’auteur
en
n
g
a
F
e
n
y
l
e
Ev
co-metteur
en scène
M
etteur en scène, comédienne
et pédagogue, formée à l’école internationale Jacques Lecoq,
à Paris (1984-1986), elle joue au
Théâtre du Soleil dirigé par Ariane
Mnouchkine de 1990 à 1996.
Arrive ensuite sa rencontre avec le continent africain.
Avec Koulsy Lamko à Cotonou, puis avec la compagnie Marbayassa à Ouagadougou, elle remporte le
premier prix National de la Culture du Burkina Faso
et tourne dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Elle dirige avec Athanase Kabré (La Cie du Fil) une
création de marionnettes « la Pirogue », en résidence
au C.C.F. de Ouagadougou en 2001
Elle monte enfin la trilogie « Transmissibles Amours »
dont le troisième volet, « Situmem... », créé au Centre Culturel Français de Bobo-Dioulasso et repris au
théâtre de la Tempête à Paris en septembre 2003.
Alan Boone
co-metteur
en scène
a
été élève au Conservatoire
National Supérieur d’Art
Dramatique de Paris. Comédien
de théâtre, de cinéma et de télévision, metteur en scène, créateur d’une émission pour M6, Alan Boone travaille en France et à
l’étranger. Il a participé à la fondation de plusieurs
institutions (CDR de Martinique, CDN Limoges, Festival Les Francophonies). Il est formateur pour différents festivals et écoles (Hong Kong, L’ARIA-Corse, L’ESAD-Paris...) et a notamment travaillé avec :
J. Nichet, P. Debauche, J.-C. Cottillard, R. Angebaud,
J.-L. Palies, J.-D. Laval, A. Cohen...
Des Misérables qui décoiffent !
C’est vivant, remuant, caustique
et souvent grinçant...
On s’y amuse finalement beaucoup
avec la famille Annibal.
Dimanche Saône et Loire, 23 juillet
2006
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Miserables
Miserables
r
!!
a
près deux trilogies, celles des Savants Fous,
théâtre masqué en salle, et celle de théâtre sociologico-burlesque de rue, Annibal a entamé en
2002 une nouvelle forme d’adresse au public, avec
La Bête. Théâtre forain où la tradition rejoint la
contemporanéité, conciliant les Arts de la Rue et le
Théâtre... En un mot, le théâtre populaire !
Nous poursuivons cette voie en faisant, cette fois-ci,
résonner les envolées lyriques, poétiques, comiques
et sociales de Hugo au cœur de ce siècle nouveau.
L’adaptation d’une œuvre connue de tous, au moins
partiellement, nous lie naturellement au public que
nous invitons au cœur du spectacle, au sein d’une
scénographie ouverte et accueillante, notre pauvre
théâtre sans les murs. Véritable théâtre à l’italienne
de rue où gradins, loges, coulisses, plateau, castelets, régie ne forment qu’un tout cohérent et visible, participant, de fait, à l’intrigue qui se noue entre
tous les protagonistes, public compris.
Nous proposons aux spectateurs de jouer quelques
scènes de leur choix des Misérables, mais ce marché
deviendra petit à petit un misérable marché de dupes
et sera aussi prétexte à intégrer les spectateurs dans
le jeu, et dans la réflexion sous-jacente au specta-
cle : cette misère du XIXe siècle est-elle différente
de celle d’aujourd’hui ?
C’est à partir de bout de cartons, de bout de ficelles et de bouts de chandelles que l’indigente famille
Annibal va tenter de satisfaire le public, ou l’esbroufer, ou encore le révolter. Le tout contenu dans une
boîte à images, pitoyable et flamboyante.
La Famille Annibal, avec ses artifices pouilleux et
ses moyens dérisoires, mais avec sa verve magistrale et sa flamme intacte, parviendra-t-elle à stigmatiser les Thénardier actuels ? La parole de l’artiste,
son ingéniosité à raconter le monde, à refléter son
époque survivront-elles au pouvoir tout puissant du
marché du divertissement culturel ? C’est une des
questions que veut poser ce spectacle.
Les personnages d’Hugo
sont exemplaires dans leu
r parcours
et dans les contradictions
qui les habitent,
et par là même, dans le dis
cours
dont ils sont porteurs.
L’auteur
Point de vue
D
u théâtre de foire, du théâtre de mélodrame.
Très drôle, très décoiffant, car ils ramènent sans
arrêt Victor Hugo au monde d’aujourd’hui.
Cela va à toute blinde et c’est parsemé d’incidents
de toutes sortes, la séance est houleuse, car il y a du
vent, des gosses du quartier un peu turbulents. Le
public se tord de rire. Fred mène la baraque avec un
talent de bonimenteur très confirmé et très fluide,
Thierry Lorent est très efficace et les deux autres
comparses aussi. Ils sont assez légers et aériens, ce
n’est jamais vulgaire, il y a toutes les ficelles connues de ce genre de théâtre, mais l’originalité c’est
de tout ramener au présent, et d’en faire un spectacle
KO social.
Le rire n’est pas
qu’un accessoir
e
nécessaire à la
complicité qu’il
met
en place entre
l’acteur et le gra
nd
public, il est su
rtout le seul bie
n
concret que les
deux peuvent s’
offrir,
comme comble
de la dérision.
Ce rire féroce n
’a rien d’innoce
nt,
et fait égalemen
t grincer bien
des dents. Tant
mieux.
L’auteur
A chaque fois que l’Histoire traverse un spectacle
et que l’épique est présent, je suis heureux. On est
dans le vrai « populaire » au sens noble du terme, et
bien sûr j’adore l’auto-dérision sur les intermittents,
et le comédien qui sort d’une parade alimentaire au
supermarché du coin, déguisé en carotte et ayant
touché 4000 spectateurs. C’est du théâtre sain, et
nécessaire, un théâtre qui gonfle le moral.
Jacques Livchine
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Misérables
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Éléphants a
5 juillet 2006
L’humanité,
2
i
Miserables
bles !!
Redire la misère ne me se
mble pas vain
à une époque où elle est
soit niée, soit
présentée comme le fruit
de la fatalité.
« Ne nous lassons pas de le répéter, songer, avant
tout, aux foules déshéritées
et douloureuses, les soulager, les aérer, les éclairer,
les aimer, leur élargir magnifiquement l’horizon, leur prodiguer sous toutes
les formes l’éducation,
leur offrir l’exemple du labeur, jamais l’exemple de
l’oisiveté, amoindrir le poids du fardeau individuel en accroissant
la notion du but
universel, limiter la pauvreté sans limiter la richesse,
créer de vastes champs d’activité publique et populaire, employer
la puissance
collective à ce grand devoir d’ouvrir les ateliers à tous
les bras, des
écoles à toutes les aptitudes et des laboratoires à toute
s les intelligences, augmenter le salaire, diminuer la peine,
balancer le
doit et l’avoir, c’est à dire proportionner la jouissanc
e à l’effort
et l’assouvissement au besoin, en un mot, faire déga
ger à
l’appareil social, au profit de ceux qui souffrent et
de ceux
qui ignorent, plus de clarté et plus de bien-être, c’est
, que
les âmes sympathiques ne l’oublient pas, la première
des
obligations fraternelles, c’est, que les cœurs égoïstes
le
sachent, la première des nécessités politiques. »
Les Misérables, Victor Hugo
Annibal et ses éléphants
3 bis, avenue Victoire Heurtault 92700 Colombes
Téléphone : 01 41 19 08 88
E-mail : [email protected]
www.annibal-lacave.com
Photos : Vincent Muteau et Jean-Marie Graal
Maquette : Paul Duflot - 06 03 92 26 02
L’auteur