Bulletin-023 du cara sud-est t3 2014
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Bulletin-023 du cara sud-est t3 2014
Bulletin IBM Cara Sud-Est Site Web : http://www.cara-ibm.org/lagaude Bulletin de Septembre 2014 (2014/3) Bonjour à tous, voici notre troisème Bulletin de 2014, c’est la rentrée des classes et des CARAistes…. Nous ferons un survol des évènements du 3ème trimestre 2014, et nous verrons le programme des mois à venir. Nous continuerons également nos rubriques sur l’actualité de nos adhérents, du CARA, de l’industrie informatique, et de IBM Les événements récents • Conférences o Un oeil sur l’Inde des religions • Sorties et Visites o Visite du fort du Mt. Alban o Visite du Suquet Les événements futurs • Conférences o Gestion de patrimoine – BPCA o Un œil sur l’Inde des fêtes o L’énergie • Sorties et Visites o Visite de l’ancienne centrale nucléaire de Marcoule o Visite de la coulée verte à Nice o Visite du Musée du Sport au Stade Allianz Riviera o Visite de la fondation Maeght à l’occasion de ses 50ans. Mutuelle IBM o Ce qui change dans le domaine de la santé, article de M. Peiger Septembre 2014 (2014/3) 1 Bulletin IBM Cara Sud-Est Actualités, industrie informatique, IBM • IBM Simon, le premier smartphone • Les premiers PC • Partenariat Apple-IBM • Trafic à Nice avec IBM • Transistors à canal à vide • IBM TrueNorth • IBM Watson Septembre 2014 (2014/3) 2 Bulletin IBM Cara Sud-Est Rappel amical (L’adhésion est annuelle de Janvier à Décembre) N’oublions pas de verser notre cotisation annuelle 2015, et pour d’autres d’adhérer à notre groupement amical dont les propositions se font et se feront plus intéressantes et plus pertinentes, grâce à vous tous. Merci d’envoyer un chèque de 25 €, à l’ordre du CARA IBM, à l’adresse suivante : Monique Fulconis, CARA IBM, villa "Lu Roure", 4938 route de Saint Jeannet, 06700 SaintLaurent du Var. Le bulletin d’adhésion est disponible ci-dessous. IMPORTANT : Il n'est pas à remplir si vous étiez déjà adhérent en 2014. En revanche, merci de nous signaler d'éventuels changements de coordonnées, téléphone, adresse Internet.... Les bonnes volontés pour participer aux activités du CARA seront les bienvenues : bureau, organisation d’événements... Septembre 2014 (2014/3) 3 Bulletin IBM Cara Sud-Est Bulletin d’adhésion au CARA Type d'adhérent * Retraité Pré-retraité Veuf / Veuve Date d’adhésion (jj/mm/yyyy) / Autre / Lettre Clé * Matricule IBM * Date d'entrée à la compagnie (jj/mm/yyyy) * / / Date de fin d'activité (jj/mm/yyyy) / / Civilité * Actif Monsieur Madame Mademoiselle Nom * Prénom * Date de naissance (jj/mm/yyyy) * / / Adresse * Complèment d'adresse (lieu-dit, Résidence, B.P...) Code postal * Ville * Tél. domicile Courriel Conjoint / Ayant-droit Civilité Monsieur Madame Mademoiselle Nom Prénom Date de naissance (jj/mm/yyyy) / Septembre 2014 (2014/3) / 4 Bulletin IBM Cara Sud-Est Les événements récents Les événements récents – Conférences Un œil sur l’Inde des Religions Cette conférence, présentée par Yves Bonnet, s’est tenue le 30 Septembre, avec un grand succès d’audience (plus de 50 personnes). Yves nous a présenté 3 films qu’il a réalisés lors de ses voyages en Inde : o Introduction sur l'inde et l'hindouisme suivi d'un premier film "Les Brahmanes de Varkala" o Introduction sur les Soufis et les Jaïns, suivi d'un second film "Ajmer Soufis, Jaïns Hindus et business" o Introduction sur le Sikhisme suivi d'un troisième film "Amritsar et l'histoire du Temple d'Or" Septembre 2014 (2014/3) 5 Bulletin IBM Cara Sud-Est Les événements récents – Sorties et Visites Visite du fort du Mont Alban Cette visite s’est déroulée le Jeudi 3 juillet 2014. Ce fort a été conçu et conservé dans son état pratiquement originel depuis la deuxième moitié du XVIe siècle. C'est alors une époque où les Turcs, avec l'appui de la France, ravagent la Méditerranée nord-occidentale. Ainsi en 1543, ils assiègent Nice, et pillent la ville basse. Cet ouvrage servira de renfort au Château de Nice, la citadelle de Villefranche et le Fort de Saint Hospice. Ses quatre bastions, son pont-levis et ses tourelles recouvertes de céramiques vernissées, en font un édifice militaire très intéressant à visiter. Sa plus grande terrasse, offre de magnifiques points de vue à 360 °sur la ville de Ni ce, la baie de Villefranche et les montagnes. 36 personnes ont participé à cette visite. Septembre 2014 (2014/3) 6 Bulletin IBM Cara Sud-Est Visite du Suquet Cette visite a eu lieu le Mercredi 08 Octobre. Notre ami Guy Boudeile a réuni une galerie de photos https://plus.google.com/photos/111275552080253468588/albums/6068583208401391505?authkey=CK6V3 pS2w5GFsgE Septembre 2014 (2014/3) 7 Bulletin IBM Cara Sud-Est Les événements à venir Les futures conférences Plusieurs conférences sont en cours d’organisation pour la rentrée, des informations plus précises seront diffusées : Gestion de patrimoine – BPCA La Banque Populaire Côte d’Azur tiendra une conférence le 28 Octobre, cetrée sur l’activité fiscale et patrimoniale 2014 / 2015. L’Inde des Fêtes Projection de reportages filmés par Yves Bonnet le 13 Novembre o Introduction de 15 min sur l'inde et les fêtes qui suivent le calendrier hindu suivi d'un premier film " "Bundelkhand autour de Khajuraho" o Introduction de 10 min sur les Bihls, suivi d'un second film "Dungarpur" o Introduction de 10 min sur les fêtes et le Jaïnisme suivi d'un troisième film "Jhalawar Etat Princier" L'Energie, qu'est-ce que c'est ? Charles Rheinart présentera cette conférence le 28 Novembre Parmi les points abordés, on notera: • Quelques constats liés aux besoins énergétiques de notre monde • Concept d'énergie, définition et conséquences de cette définition • Entropie • E=mc2 et ses multiples implications • De quelle quantité de matière doit-on disposer pour produire 1 kWh ? Septembre 2014 (2014/3) 8 Bulletin IBM Cara Sud-Est Les futures Sorties et Visites Une liste préliminaire des visites et sorties possibles pour le 4ème Trimestre 2014: Visite de l’ancienne centrale nucléaire de Marcoule Visite de la coulée verte à Nice Visite du Musée du Sport au Stade Allianz Riviera Visite de la fondation Maeght à l’occasion de ses 50ans. Ces visites et leurs dates seront confirmées dans des annonces ultérieures. Toute suggestion pour des sorties en 2014 sera la bienvenue. Contacter : Monique Fulconis, tél. 04 93 07 24 70, courriel : [email protected] Septembre 2014 (2014/3) 9 Bulletin IBM Cara Sud-Est Mutuelle IBM CE QUI CHANGE DANS LE DOMAINE DE LA SANTE Depuis son arrivée au pouvoir, l’actuelle majorité a développé un certain nombre de dispositifs visant à améliorer l’accès aux soins de la population. Des intentions à la mise en application, elle s’est toutefois trouvée confrontée à divers obstacles qui n’ont pas permis à ce jour de voir se réaliser l’ensemble du projet alors même que la Ministre en charge, Marisol Touraine est en place depuis le début de la mandature. Outre les effets de la crise qui perdure et qui rend le financement des projets problématique pour les Pouvoirs Publics, les complémentaires-santé ne sont pas épargnées par la multiplication des textes réglementaires dont certains’ et non des moindres, sont toujours en gestation au Ministère de la Santé ou au Conseil d’Etat. A cela s’ajoute la nécessité de se conformer à Solvabilité II en matière de fonds propres et de gouvernance sous la surveillance étroite de l’Autorité de Contrôle Prudenciel et de Résolution qui en assure la tutelle. Dans cet environnement, je pense intéressant de faire un rapide tour d’horizon de la question à l’heure qu’il est. Depuis le 1er juin 2014 : LA COMPLEMENTAIRE SANTE EST GRATUITE PENDANT UN AN POUR LES SALARIES LICENCIES : La loi du 14 juin 2013 sur la sécurisation de l’emploi ( Loi LSE) dispose que le salarié licencié et ses ayants-droit peuvent demander à bénéficier gratuitement de la poursuite pendant douze mois de leur ancienne couverture, alors que précédemment cette portabilité n’était valable que pendant neuf mois avec de plus le paiement d’une cotisation. Depuis le 1er juin 2014 : LES RETRAITES SONT MIEUX INFORMES SUR LA PORTABILITE DE LEUR CONTRAT COLLECTIF : L’article 4 de la loi du 31 décembre 1989 (Loi Evin) prévoit que l’ancien salarié peut demander à bénéficier de la couverture santé de son entreprise. Depuis le 1er juin, l’ex-adhérent d’un contrat collectif a six mois pour faire la demande auprès de sa mutuelle qui a maintenant l’obligation, en lieu et place de l’employeur, d’assurer l’information correspondante. Toutefois, ce dispositif peu utilisé n’est pas recommandé par la revue « Intérêts Privés » dans son numéro de septembre 2014 qui fait ressortir qu’en terme de garanties, les besoins d’un senior ne sont pas identiques à ceux d’un salarié actif et que de plus, le conjoint n’est pas pris en charge par ce dispositif. Septembre 2014 (2014/3) 10 Bulletin IBM Cara Sud-Est Au 1er avril 2015 : LES REMBOURSEMENTS DE VOTRE MUTUELLE SANTE SERONT ENCADRES PAR DES MINIMA ET DES MAXIMA : Un certain nombre de décrets (dont certains restent à paraître) visent à (re)préciser le contenu des contrats dits « solidaires et responsables ». Bon à savoir : en matière de fiscalité, un contrat responsable est taxé à 7% alors qu’un nonresponsable l’est à 14% !! L’objectif est notamment de limiter les dépassements d’honoraires, les dépenses d’optique et de promouvoir l’accès aux soins en relevant la couverture minimale. Dès la parution du texte définitif attendu courant octobre, les complémentaires-santé adopteront les mesures d’ajustement nécessaires afin d’être en conformité tarifaire avec les obligations des contrats responsables. En Janvier 2016 : LA COUVERTURE COLLECTIVE SANTE SERA GENERALISEE DANS TOUTES LES ENTREPRISES DU SECTEUR PRIVE EN 2016 : Les entreprises du secteur privé ne disposant pas d’une couverture complémentaire-santé collective obligatoire devront selon la loi LSE pré-citée mettre en place une couverture maladie complémentaire avec un financement pris en charge a minima de 50% par l’employeur. Ce dispositif exclut de facto les retraités, les étudiants, les chômeurs et les travailleurs non-salariés. EN CONCLUSION, Ces nouvelles dispositions, qui complètent sans les remplacer elles de la Couverture Maladie Universelle et les diverses aides à l’accès aux soins, modifient sensiblement l’environnement des complémentaires-santé, sans pour autant rembourser plus aux adhérents qu’actuellement. Faute de pouvoir continuer à faire assurer la prise en charge des patients par la Sécurité Sociale, on assiste progressivement à un transfert de plus en plus important de cette dernière vers les Mutuelles. Ces contraintes nouvelles qui pèsent de plus en plus lourd sur elles, les obligent à s’assurer qu’elles restent malgré tout compétitives dans un marché hyper-concurrentiel, voire à se regrouper si elles ne peuvent plus continuer à vivre isolées. Michel Peiger Président de la Mutuelle du Personnel IBM Septembre 2014 (2014/3) 11 Bulletin IBM Cara Sud-Est Actualités, industrie informatique, IBM Cette série d’articles a été collectée par Pierre Alliez, notre ‘veilleur technologique’. IBM Simon : le premier smartphone fête ses 20 ans Publié sur www.nextinpact.com le 18 Août 2014, par Sébastien Gavois Il y a vingt ans, IBM commercialisait le premier smartphone : Simon. On était évidemment loin des canons actuels, mais il disposait déjà d'un écran tactile, proposait plusieurs applications et... la batterie était véritablement son talon d'Achille. Il y a maintenant plus de 40 ans, Martin Cooper passait le premier appel depuis un téléphone portable. Le mobile utilisé à l'époque pesait plus d'un kilo sur la balance et n'avait qu'une autonomie de trente minutes. Un peu plus de 20 ans plus tard, IBM dévoilait le premier smartphone, Simon, qui fêtait hier ses vingt ans. Il mesurait 20,3 x 6,4 x 3,8 cm pour un peu plus de 500 grammes. Il était animé par une puce x86, disposait d'un écran tactile de 11,4 x 3,8 cm ainsi que d'un emplacement PCMCIA de Type II. 11 applications étaient de la partie dont un calendrier, un carnet d'adresses, un bloc-notes, un mail, un fax, un explorateur de fichiers, le jeu Scrabble, etc. Nos confrères de la BBC ont pu s'entretenir avec Charlotte Connelly, conservatrice au musée des sciences à Londres. Elle précise qu'il « n'avait qu'une autonomie d'une heure sur batterie, qu'il coûtait 899 dollars et qu'il n'y avait pas d'internet via les réseaux mobiles à cette époque. Cela n'a donc pas été un gros succès ». Il est amusant de noter que vingt ans plus tard, les deux principaux points noirs cités précédemment soient plus ou moins restés, même si les smartphones d'aujourd'hui n'ont plus grand-chose à voir avec Simon. Pour en savoir plus sur le Simon, sachez que Microsoft a mis en ligne son manuel d'utilisation. Les plus curieux pourront le voir de près dans le musée des sciences de Londres, et ce, dès le mois d'octobre où il prendra place dans une exposition permanente sur l'histoire de la communication et de l'information. Septembre 2014 (2014/3) 12 Bulletin IBM Cara Sud-Est Ces premiers PC qui fonctionnent encore Publié sur www.actualités.sympatico.ca, le 12 Août 2014, par Marie-Lyse Paquin PC Modèle 5150 Le 12 août 1981, la compagnie IBM lançait le premier ordinateur personnel (PC pour Personal computer), le modèle 5150. Son prix de vente commençait à 1565 $ US tout nu et leur valeur de revente varie entre 100$ à 4500$ pour les collectionneurs. Plus flexibles, solides et adaptables que nos « machines jetables modernes », certains de ces premiers PC fonctionnent encore aujourd’hui. Voici une vidéo d’un des premiers PC en action : Avertissement, soyez patient pendant qu’il démarre avec sa grosse disquette. Nostalgie de vieux geek! Septembre 2014 (2014/3) 13 Bulletin IBM Cara Sud-Est Partenariat historique entre Apple et IBM Publié sur www.itrnews.com le 15 Juillet 2014 Apple et IBM annoncent leur partenariat afin de transformer les solutions mobiles en entreprise par l’intermédiaire d’une nouvelle catégorie d’apps qui permettront d’exploiter le savoir-faire d’IBM en matière de « big data » et d’analyse de données sur iPhone et iPad. Ce partenariat historique a pour objectif de redéfinir la manière de travailler, de répondre à des défis clés en matière de mobilité, et de déclencher une véritable transformation du mode de fonctionnement des entreprises. Il repose sur quatre fonctionnalités principales : plus d’une centaine de solutions adaptées à différents secteurs d’activité, dont des apps natives spécialement conçues pour l’iPhone et l’iPad ; des services dans le nuage d’IBM optimisés pour iOS, notamment dans le domaine de la gestion d’appareils, la sécurité, l’analyse de données et l’intégration d’appareils mobiles ; une nouvelle offre d’assistance AppleCare adaptée aux besoins des entreprises ; et de nouvelles offres packagées d’IBM pour l’activation, l’approvisionnement et la gestion d’appareils. Les nouvelles solutions IBM MobileFirst for iOS seront conçues dans le cadre d’une collaboration exclusive exploitant l’expertise d’IBM en matière de « big data » et d’analyse de données et la qualité de l’expérience utilisateur, de l’intégration matérielle et logicielle et de la plateforme de développement d’Apple. Cette association permettra de créer des apps capables de transformer des aspects particuliers de la manière dont les sociétés et leurs employés exploitent l’iPhone et l’iPad, pour franchir de nouveaux seuils de productivité, d’efficacité et de satisfaction client de manière plus simple et rapide que jamais. Dans le cadre de l’accord exclusif IBM MobileFirst for iOS, IBM commercialisera également l’iPhone et l’iPad avec des solutions conçues spécifiquement pour différents secteurs d’activité auprès de ses clients professionnels dans le monde entier. « L’iPhone et l’iPad sont les meilleurs appareils mobiles au monde, et ils ont transformé les méthodes de travail dans 98 % des entreprises du Fortune 500 et dans 92 % des entreprises du Global 500, qui utilisent des appareils iOS au quotidien dans le cadre de leur activité », explique Tim Cook, CEO d’Apple. « Pour la toute première fois, nous plaçons les célèbres solutions d’analyse de données massives d’IBM à portée de main des utilisateurs d’iOS, ce qui ouvre de nouvelles perspectives commerciales pour Apple. C’est une nouveauté déterminante dans le monde des solutions pour l’entreprise, que seuls Apple et IBM sont en mesure de proposer ». « Les solutions mobiles, associées aux phénomènes des données et du cloud, transforment l’activité des entreprises et notre industrie de manière historique, en permettant aux gens de réinventer leur travail, des secteurs d’activités et des métiers », poursuit Ginni Rometty, IBM Chairman, President and CEO. « Cette alliance avec Apple va accentuer notre dynamique en fournissant ces innovations à nos clients du monde entier, en exploitant la position de leader d’IBM dans le domaine de l’analyse de données, du cloud, des logiciels et des services. Nous sommes ravis de faire équipe avec Apple, dont les innovations ont transformé nos vies de façons qui semblent désormais aller de soi, mais dont on ne pourrait plus se passer. Notre association Septembre 2014 (2014/3) 14 Bulletin IBM Cara Sud-Est apportera une transformation tout aussi radicale au mode de fonctionnement des employés, des sociétés et de secteurs d’activité entiers. » La vision partagée par Apple et IBM de ce partenariat consiste à munir les professionnels, où qu’ils soient, des fonctionnalités de l’iPad et de l’iPhone et du savoir-faire, des données, des capacités d’analyse et des processus métier de leur entreprise. Plus précisément, les deux sociétés collaboreront au développement des solutions IBM MobileFirst for iOS (des apps d’un nouveau type spécialement conçues pour les entreprises afin de répondre à des besoins particuliers ou d’exploiter des opportunités commerciales dans différents secteurs, dont le retail, la santé, la banque, le tourisme et les transports, les télécommunications ou encore l’assurance, et qui sortiront cet automne et en 2015). La plateforme IBM MobileFirst Platform for iOS fournira les services de bout en bout dont dépendent les entreprises, de l’analyse de données, le workflow ou le stockage dans le nuage à la gestion de parcs entiers d’appareils, la sécurité et l’intégration. La gestion mobile avancée s’appuie notamment sur un catalogue d’apps privées, des services de sécurisation des données et des transactions, et une suite de productivité pour toutes les solutions IBM MobileFirst for iOS. En plus des solutions logicielles sur site, tous ces services seront disponibles sur Bluemix—la plateforme de développement d’IBM disponible sur IBM Cloud Marketplace. AppleCare for Enterprise fournira aux services informatiques comme aux utilisateurs finaux une assistance 24/7 délivrée par l’équipe d’assistance clientèle primée d’Apple, associée à un service sur site fourni par IBM qui inaugure de son côté IBM MobileFirst Supply and Management pour l’approvisionnement, l’activation et la gestion d’appareils iPhone et iPad, avec options leasing. iOS 8, annoncé lors de la Worldwide Developer Conference d’Apple en juin et qui sortira cet automne, est la version la plus importante depuis le lancement de l’App Store. Elle offre aux utilisateurs de nouvelles fonctionnalités incroyables et fournit aux développeurs des outils pour créer des apps toujours plus étonnantes. Pour les entreprises, iOS 8 s’appuie sur la nouvelle approche IT. Ce modèle favorise la mobilité professionnelle en optimisant la façon dont les utilisateurs reçoivent l’information et la façon dont leurs appareils sont configurés, gérés et sécurisés, grâce à des améliorations en termes de sécurité et de gestion, et de nouvelles fonctionnalités de productivité. Pour les entreprises, iOS 8 tire parti du nouveau modèle IT pour un effectif mobilisé en améliorant la façon dont les utilisateurs sont informés de la façon dont leurs appareils sont configurés, gérés et sécurisés, grâce à des améliorations en termes de sécurité et de gestion, et de nouvelles fonctionnalités de productivité. Quand les anciens rivaux se tombent dans les bras Publié sur www.lesechos.fr le 17/07/2014 par Romain Gueugneau Les deux géants de l'informatique ont entretenu pendant de nombreuses années une « saine » concurrence dans le monde du PC. Steve Jobs s'est-il retourné dans sa tombe ? L'alliance annoncée par IBM et Apple, pour accroître la pénétration de l'iPhone et de l'iPad dans les entreprises, a de quoi surprendre lorsqu'on connaît la rivalité historique entre les deux pionniers de la micro-informatique, entretenue pendant des décennies par l'inventeur du Mac. A première vue, tout oppose Big Blue et la firme à la pomme. Une différence de style tout d'abord : le premier, installé depuis plus de cent ans sur la côte Est des Etats-Unis, cultive son image d'entreprise sérieuse et besogneuse, relayée par les célèbres costume-cravate des « IBMers » ; le second, californien pur jus, cherche à se distinguer par son côté cool, illustré par l'éternelle panoplie polo-jean-baskets de Steve Jobs. Au niveau du positionnement, si les deux groupes ont prospéré ensemble avec l'explosion de la micro-informatique dans les années 1980, IBM s'est progressivement focalisé sur les entreprises, quand Apple a insisté sur le marché du grand public. Septembre 2014 (2014/3) 15 Bulletin IBM Cara Sud-Est Cette concurrence s'est matérialisée dans les campagnes de communication menées, notamment, par le groupe californien. La plus célèbre d'entre elles reste la publicité d'Apple pour la sortie du Macintosh en 1984. Réalisée par Ridley Scott, et diffusée lors de la finale du Super Bowl, elle comparait l'asservissement des masses causé par l'informatique traditionnelle - comprendre IBM et la libération possible grâce à l'arrivée du Mac. Trois ans plus tôt, Apple s'était déjà illustré avec une publicité imprimée dans « The Wall Street Journal » dans laquelle il saluait de façon ironique l'arrivée du groupe new-yorkais sur le marché du PC. « Bienvenue, IBM. Sérieusement », moquait la firme à la pomme. Une normalisation des rapports Cette rivalité bien orchestrée n'a toutefois pas empêché les deux acteurs de collaborer au fil des ans. IBM et Apple avaient noué une première alliance au début des années 1990 pour créer des logiciels innovants et développer de nouvelles machines, plus puissantes. A l'époque, c'est John Sculley qui était aux manettes d'Apple. Les deux entreprises ont aussi collaboré à partir de 1994 pour développer une gamme de microprocesseurs baptisée Power PC. Celle-ci équipera de nombreux modèles de Mac jusqu'au milieu des années 2000, avant qu'Apple ne se tourne vers Intel. Depuis que IBM a quitté le monde du PC, en 2005, après la vente de sa branche microinformatique au chinois Lenovo, la concurrence entre les deux sociétés est moins évidente. Elle l'est encore moins depuis que Big Blue a décidé de céder cette année ses serveurs d'entrée de gamme au même Lenovo. « En 1984, nous étions concurrents. En 2014, je ne pense pas que vous puissiez trouver deux entreprises plus complémentaires [que IBM et Apple] », a commenté Tim Cook, mardi. Le successeur de Steve Jobs, Tim Cook, incarne lui-même l'évolution de la stratégie d'Apple, plus pragmatique. Ce type d'accord illustre une forme de normalisation. Son directeur général avait déjà brisé un premier tabou, en 2012, en décidant de redistribuer une partie du cash aux actionnaires . Pour continuer à croître, Apple se tourne désormais vers ses anciens rivaux. Mais pour Tim Cook, qui a travaillé douze ans chez IBM, cette alliance-là n'est probablement pas si inédite que cela. Tim Cook: « transformer l’entreprise, c’est dans l’ADN d’IBM » Publié sur www.macg.co le 16 Juillet 2014, par Mickaël Bazoge C’était l’annonce surprise du jour : Apple et IBM lancent ensemble une offensive vers l’entreprise avec MobileFirst for iOS. Le partenariat entre les deux entreprises, à la longue histoire commune et chaotique, est d’importance car il va permettre aux terminaux mobiles d’Apple de s’intégrer dans le milieu de l’entreprise d’une manière que le constructeur n’aurait pu réussir seul. IBM a les reins, la politique commerciale et l’expertise technique suffisante pour définitivement imposer l’iPhone et l’iPad sur ce marché Septembre 2014 (2014/3) 16 Bulletin IBM Cara Sud-Est Ginni Rometty et Tim Cook Tim Cook et Ginni Rometty, la CEO d’IBM, ont assuré le service après-vente en participant à plusieurs interviews, leur permettant d’aller un peu plus loin que le communiqué de presse ou le site web MobileFirst (très complet au demeurant). Le patron de la Pomme file, chez Re/code, la métaphore du puzzle : les pièces d’Apple et d’IBM s’emboîtent parfaitement. La relation entre les deux entreprises est saine, d’après Cook : « Nous ne sommes pas en concurrence sur tout. Et quand vous faites [ce genre de partenariat], vous finissez par construire quelque chose de meilleur que si vous le produisiez vous-même ». Une déclaration dont on goûtera l’ironie, venant du PDG d’une entreprise qui n’aime rien tant que contrôler la chaîne de bout en bout. Ginni Rometty n’a elle aussi que des mots gentils pour son nouveau partenaire : Apple est « le standard pour les consommateurs ». Ensemble, les deux sociétés vont pouvoir répondre à la demande des grandes entreprises, ce qui créera de la valeur pour tout le monde, notamment en débloquant des situations difficiles dans le domaine du mobile. L’objectif est ici de combiner les solutions big data, analyses et informatique dans le nuage d’IBM avec la plateforme iOS d’Apple, si populaire (92 % des entreprises du Global 500 utilisent des iPhone et iPad), mais encore largement fermée à ce type d’applications. Apple profite largement du phénomène du BYOD (Bring your own device), qui autorise les employés à utiliser leurs terminaux personnels au bureau. Les quelques 5 000 experts mobiles d’IBM auront accès à des ressources provenant de la meilleure source qui soit. L’entreprise, au travers de ses 100 000 consultants répartis partout dans le monde, vendra également des iPhone et iPad à ses clients professionnels. Ce partenariat d’une ampleur inédite pour Apple va notamment s’incarner au travers d’une garantie AppleCare spécifique et du développement d’une centaine d’applications (sécurité, analyse de données, gestion de flotte) fonctionnant majoritairement sur des solutions IBM (infrastructure cloud). Cela se fera sans toutefois supprimer de l’équation le propre nuage d’Apple qui servira comme à l’habitude aux besoins plus privés des utilisateurs. Les secteurs de la distribution, de la santé, de la finance et bancaire, du tourisme et du transport sont les premières cibles. Septembre 2014 (2014/3) 17 Bulletin IBM Cara Sud-Est Les premiers fruits de cette collaboration seront visibles d’ici quelques mois : Apple et IBM orchestreront des démonstrations de ces services à l’automne. Les premières applications pratiques devraient elles être disponibles dans le courant de l’année prochaine. « Nous sommes bons pour développer une expérience simple et pour construire des appareils », souligne Tim Cook. « Le type d’expertise industrielle dont vous avez besoin pour vraiment transformer l’entreprise n’est pas dans notre ADN. Il est dans celui d’IBM ». Pour reprendre une image un peu surannée, ce partenariat ressemble à un accord gagnant/gagnant pour les deux larrons. Les prochains iPad en production seront-ils équipés d’apps IBM ? Publié sur www.silicon.fr le 12 Août 2014 per Ariane Beky Les iPad de nouvelle génération sont entrés en production. Ils pourraient être les premiers à intégrer l’offre IBM MobileFirst for iOS, fruit d’un partenariat entre Apple et Big Blue. La production d’iPad de nouvelle génération a débuté chez les sous-traitants d’Apple en Chine, d’après Bloomberg, qui cite des sources anonymes. Ces tablettes, l’une équipée d’un écran de 9,7 pouces, l’autre de 7,9 pouces, devraient être commercialisées d’ici la fin de l’année. Selon les dernières rumeurs, les écrans seraient anti-reflets. Avec ces nouveaux produits et une réorientation B2B, la firme de Cupertino entend relancer ses ventes d’iPad, après deux trimestres consécutifs de baisse. À l’assaut des entreprises Le CEO d’Apple, Tim Cook, a récemment réaffirmé son intention de faire des entreprises « un catalyseur pour la croissance future de l’iPad », après avoir négocié un accord de partenariat avec IBM autour d’iOS. Selon les termes de cet accord, Big Blue sera revendeur de terminaux Apple et proposera plus d’une centaine d’applications professionnelles, des solutions analytiques à la gestion de terminaux mobiles, adaptées aux smartphones et tablettes d’Apple. Les iPad de nouvelle génération pourraient donc être les premiers à intégrer l’offre IBM MobileFirst for iOS. Le marché B2B constituerait un relais de croissance assez solide pour compenser la baisse de la demande ‘grand public’. Au troisième trimestre de son exercice fiscal décalé, Apple a vendu 13,27 millions d’iPad contre 14,62 millions un an plus tôt. Bien que le groupe informatique américain conserve la tête du marché mondial des tablettes, il perd du terrain face aux fabricants de tablettes sous Android. D’après IDC, la part de marché d’Apple était de 26,9% au 30 juin, contre 33% un an plus tôt. Septembre 2014 (2014/3) 18 Bulletin IBM Cara Sud-Est Des ingénieurs planchent pour améliorer le trafic à Nice Publié sur www.nicematin.com le 28 Juin 2014 Dans le "smart-lab" de Nice-Méridia, des ingénieurs d'IBM et de la Métropole travaillent sur une plateforme qui permet de prévoir la circulation à une heure pour fluidifier le trafic. Autoroute, 202, promenade des Anglais... Les grands axes de circulation entre Cagnes-sur-Mer et Nice-Est s'affichent sur les écrans du Smart-lab, à Nice-Méridia. En vert pour ceux la plaine du Var, mais en rouge côté promenade des Anglais. Au bord de mer, ça coince. Ces vues en 3D, sont le fruit des travaux d'une équipe d'ingénieurs d'IBM. Depuis près d'un an, ils travaillent avec la métropole Nice-Côte d'Azur sur une plateforme innovante. L'objectif est très ambitieux : améliorer la circulation. Comment ? Grâce à un système prédictif d'évolution du trafic. Du temps réel à la prévision à une heure « On a des boucles de comptage, pour connaître les flux, mais on s'appuie aussi des données alternatives via Tomtom, qui repère les déplacements en fonction des GPS des conducteurs », note Marc Galant, directeur de programme chez IBM. Les grands axes de la métropole ont ainsi été segmentés en quelque 3 000 tronçons. « Et on va porter ce chiffre à 5000. » Pour gagner en précision. Toutes ces données récoltées offrent une vision globale de l'état du trafic. A l'instant T. « C'est recalculé toutes les cinq minutes. » Et les algorithmes complexes sur lesquels travaillent les ingénieurs vont au-delà. « On propose des prévisions de trafic à une demi-heure et à une heure. » Des informations dont disposent déjà les services de la Métropole. « L'idée, c'est, d'utiliser ces prévisions, pour réguler la circulation. Par exemple, en modifiant les cycles des feux tricolores, ou en guidant les automobilistes vers les axes moins chargés. » Sur l'écran « prévision à 1 heure », la Prom' passe au vert alors que la voie Mathis sera rouge. Une info précieuse pour éviter aux automobilistes de se retrouver dans la nasse. « Une appli transport pourra être mise à disposition des citoyens pour qu'ils choisissent le meilleur mode de déplacement en fonction des prévisions de trafic », prédit Philippe Sajhau, vice-président de Smartercities chez IBM. A la clé : une réduction des temps de trajet, mais aussi une diminution des émissions de gaz à effets de serre. Septembre 2014 (2014/3) 19 Bulletin IBM Cara Sud-Est Levier d'innovation « Ce projet de R&D va faire de Nice un levier d'innovation et d'attractivité, tout en simplifiant la vie quotidienne des habitants», s'est félicité Christian Estrosi, maire de Nice. Tandis qu'Alain Bénichou, président d'IBM a rappelé l'ambition de ce projet : « montrer comment les technologies de l'information peuvent permettent à la Métropole d'anticiper les décisions, de mieux interagir avec les habitants et d'améliorer leur quotidien. » Introducing the Vacuum Transistor: A Device Made of Nothing Publié sur www.spectrum.ieee.org le 23 Juin 2014, par Jin-Woo Han et Meyya Meyyapan This curious mash-up of vacuum tube and MOSFET could one day replace traditional silicon In September 1976, in the midst of the Cold War, Victor Ivanovich Belenko, a disgruntled Soviet pilot, veered off course from a training flight over Siberia in his MiG-25 Foxbat, flew low and fast across the Sea of Japan, and landed the plane at a civilian airport in Hokkaido with just 30 seconds of fuel remaining. His dramatic defection was a boon for U.S. military analysts, who for the first time had an opportunity to examine up close this high-speed Soviet fighter, which they had thought to be one of the world’s most capable aircraft. What they discovered astonished them. For one thing, the airframe was more crudely built than those of contemporary U.S. fighters, being made mostly of steel rather than titanium. What’s more, they found the plane’s avionics bays to be filled with equipment based on vacuum tubes rather than transistors. The obvious conclusion, previous fears aside, was that even the Soviet Union’s most cutting-edge technology lagged laughably behind the West’s. After all, in the United States vacuum tubes had given way to smaller and less power-hungry solidstate devices two decades earlier, not long after William Shockley, John Bardeen, and Walter Brattain cobbled together the first transistor at Bell Laboratories in 1947. By the mid-1970s, the only vacuum tubes you could find in Western electronics were hidden away in certain kinds of specialized equipment—not counting the ubiquitous picture tubes of television sets. Today even those are gone, and outside of a few niches, vacuum tubes are an extinct technology. So it might come as a surprise to learn that some very modest changes to the fabrication techniques now used to build integrated circuits could yet breathe vacuum electronics back to life. At the NASA Ames Research Center, we’ve been working for the past few years to develop vacuum-channel transistors. Our research is still at an early stage, but the prototypes we’ve constructed show that this novel device holds extraordinary promise. Vacuum-channel transistors could work 10 times as fast as ordinary silicon transistors and may eventually be able to operate at terahertz frequencies, which have long been beyond the reach of any solid-state device. And they are considerably more tolerant of heat and radiation. To understand why, it helps to know a bit about the construction and functioning of good old-fashioned vacuum tubes. Septembre 2014 (2014/3) 20 Bulletin IBM Cara Sud-Est Lightbulb Descendant: Vacuum tubes were an outgrowth of ordinary lightbulbs, a development spurred on by Thomas Edison’s investigations into the ability of heated filaments to emit electrons. This 1906 example, an early Audion tube, shows the close resemblance to a lightbulb, although the filament in this particular tube is not visible, having long ago burned out. That filament once acted as the cathode from which electrons flew toward the anode or plate, which is located in the center of the glass tube. Current flow from cathode to anode could be controlled by varying the voltage applied to the grid, the zigzag wire seen below the plate. The thumb-size vacuum tubes that amplified signals in countless radio and television sets during the first half of the 20th century might seem nothing like the metal-oxide semiconductor field-effect transistors (MOSFETs) that regularly dazzle us with their capabilities in today’s digital electronics. But in many ways, they are quite similar. For one, they both are three-terminal devices. The voltage applied to one terminal—the grid for a simple triode vacuum tube and the gate for a MOSFET—controls the amount of current flowing between the other two: from cathode to anode in a vacuum tube and from source to drain in a MOSFET. This ability is what allows each of these devices to function as an amplifier or, if driven hard enough, as a switch. How electric current flows in a vacuum tube is very different from how it flows in a transistor, though. Vacuum tubes rely on a process called thermionic emission: Heating the cathode causes it to shed electrons into the surrounding vacuum. The current in transistors, on the other hand, comes from the drift and diffusion of electrons (or of “holes,” spots where electrons are missing) between the source and the drain through the solid semiconducting material that separates them. Why did vacuum tubes give way to solid-state electronics so many decades ago? The advantages of semiconductors include lower costs, much smaller size, superior lifetimes, efficiency, ruggedness, reliability, and consistency. Notwithstanding these advantages, when considered purely as a medium for transporting charge, vacuum wins over semiconductors. Electrons propagate freely through the nothingness of a vacuum, whereas they suffer from collisions with the atoms in a solid (a process called crystal-lattice scattering). What’s more, a vacuum isn’t prone to the kind of radiation damage that plagues semiconductors, and it produces less noise and distortion than solid-state materials. The drawbacks of tubes weren’t so vexing when you just needed a handful of them to run your radio or television set. But they proved really troublesome with more complicated circuits. For example, the 1946 ENIAC computer, which used 17,468 vacuum tubes, consumed 150 kilowatts of power, weighed more than 27 metric tons, and took up almost 200 square meters of floor space. And it kept breaking down all the time, with a tube failing every day or two. Septembre 2014 (2014/3) 21 Bulletin IBM Cara Sud-Est Chip in a Bottle: The simplest vacuum tube capable of amplification is the triode, so named because it contains three electrodes: a cathode, an anode, and a grid. Typically, the structure is cylindrically symmetrical, with the cathode surrounded by the grid and the grid surrounded by the anode. Operation is similar to that of a field-effect transistor, here with the voltage applied to the grid controlling the current flow between the other two electrodes. (Triode tubes often have five pins to accommodate two additional electrical connections for the heated filament.) The transistor revolution put an end to such frustrations. But the ensuing sea change in electronics came about not so much because of the intrinsic advantages of semiconductors but because engineers gained the ability to mass-produce and combine transistors in integrated circuits by chemically engraving, or etching, a silicon wafer with the appropriate pattern. As the technology of integrated-circuit fabrication progressed, more and more transistors could be squeezed onto microchips, allowing the circuitry to become more elaborate from one generation to the next. The electronics also became faster without costing any more. That speed benefit stemmed from the fact that as the transistors became smaller, electrons moving through them had to travel increasingly shorter distances between the source and the drain, allowing each transistor to be turned on and off more quickly. Vacuum tubes, on the other hand, were big and bulky and had to be fabricated individually by mechanical machining. While they were improved over the years, tubes never benefited from anything remotely resembling Moore’s Law. But after four decades of shrinking transistor dimensions, the oxide layer that insulates the gate electrode of a typical MOSFET is now only a few nanometers thick, and just a few tens of nanometers separate its source and drain. Conventional transistors really can’t get much smaller. Still, the quest for faster and more energy-efficient chips continues. What will the next transistor technology be? Nanowires, carbon nanotubes, and graphene are all being developed intensively. Perhaps one of these approaches will revamp the electronics industry. Or maybe they’ll all fizzle. We’ve been working to develop yet another candidate to replace the MOSFET, one that researchers have been dabbling with off and on for many years: the vacuum-channel transistor. It’s the result of a marriage between traditional vacuum-tube technology and modern semiconductor-fabrication techniques. This curious hybrid combines the best aspects of vacuum tubes and transistors and can be made as small and as cheap as any solid-state device. Indeed, making them small is what eliminates the well-known drawbacks of vacuum tubes. Septembre 2014 (2014/3) 22 Bulletin IBM Cara Sud-Est Transistorizing the Vacuum Tube: A vacuum-channel transistor closely resembles an ordinary metal-oxide semiconductor field-effect transistor or MOSFET [left]. In a MOSFET, voltage applied to the gate sets up an electric field in the semiconductor material below. This field in turn draws charge carriers into the channel between the source and drain regions, allowing current to flow. No current flows into the gate, which is insulated from the substrate below it by a thin oxide layer. The vacuum-channel transistor the authors developed [right] similarly uses a thin layer of oxide to insulate the gate from the cathode and anode, which are sharply pointed to intensify the electric field at the tips. In a vacuum tube, an electric filament, similar to the filament in an incandescent lightbulb, is used to heat the cathode sufficiently for it to emit electrons. This is why vacuum tubes need time to warm up and why they consume so much power. It’s also why they frequently burn out (often as a result of a minuscule leak in the tube’s glass envelope). But vacuum-channel transistors don’t need a filament or hot cathode. If the device is made small enough, the electric field across it is sufficient to draw electrons from the source by a process known as field emission. Eliminating the power-sapping heating element reduces the area each device takes up on a chip and makes this new kind of transistor energy efficient. Another weak point of tubes is that they must maintain a high vacuum, typically a thousandth or so of atmospheric pressure, to avoid collisions between electrons and gas molecules. Under such low pressure, the electric field causes positive ions generated from the residual gas in a tube to accelerate and bombard the cathode, creating sharp, nanometer-scale protrusions, which degrade and, ultimately, destroy it. These long-standing problems of vacuum electronics aren’t insurmountable. What if the distance between cathode and anode were less than the average distance an electron travels before hitting a gas molecule, a distance known as the mean free path? Then you wouldn’t have to worry about collisions between electrons and gas molecules. For example, the mean free path of electrons in air under normal atmospheric pressure is about 200 nanometers, which on the scale of today’s transistors is pretty large. Use helium instead of air and the mean free path goes up to about 1 micrometer. That means an electron traveling across, say, a 100-nm gap bathed in helium would have only about a 10 percent probability of colliding with the gas. Make the gap smaller still and the chance of collision diminishes further. But even with a low probability of hitting, many electrons are still going to collide with gas molecules. If the impact knocks a bound electron from the gas molecule, it will become a positively charged ion, which means that the electric field will send it flying toward the cathode. Under the bombardment of all those positive ions, cathodes degrade. So you really want to avoid this as much as possible. Septembre 2014 (2014/3) 23 Bulletin IBM Cara Sud-Est Fortunately, if you keep the voltage low, the electrons will never acquire enough energy to ionize helium. So if the dimensions of the vacuum transistor are substantially smaller than the mean free path of electrons (which is not hard to arrange), and the working voltage is low enough (not difficult either), the device can operate just fine at atmospheric pressure. That is, you don’t, in fact, need to maintain any sort of vacuum at all for what is nominally a miniaturized piece of “vacuum” electronics! But how do you turn this new kind of transistor on and off? With a triode vacuum tube, you control the current flowing through it by varying the voltage applied to the grid—a meshlike electrode situated between the cathode and the anode. Positioning the grid close to the cathode enhances the grid’s electrostatic control, although that close positioning tends to increase the amount of current flowing into the grid. Ideally, no current would ever flow into the grid, because it wastes energy and can even cause the tube to malfunction. But in practice there’s always a little grid current. To avoid such problems, we control current flow in our vacuum-channel transistor just as it’s done in ordinary MOSFETs, using a gate electrode that has an insulating dielectric material (silicon dioxide) separating it from the current channel. The dielectric insulator transfers the electric field where it’s needed while preventing the flow of current into the gate. So you see, the vacuum-channel transistor isn’t at all complicated. Indeed, it operates much more simply than any of the transistor varieties that came before it. Although we are still at an early stage with our research, we believe the recent improvements we’ve made to the vacuum-channel transistor could one day have a huge influence on the electronics industry, particularly for applications where speed is paramount. Our very first effort to fashion a prototype produced a device that could operate at 460 gigahertz—roughly 10 times as fast as the best silicon transistor can manage. This makes the vacuum-channel transistor very promising for operating in what is sometimes known as the terahertz gap, the portion of the electromagnetic spectrum above microwaves and below infrared. Filling the Gap: Vacuum-channel transistors hold the promise of being able to operate at frequencies above microwaves and below infrared—a region of the spectrum sometimes known as the terahertz gap because of the difficulty that most semiconductor devices have operating at those frequencies. Promising applications for terahertz equipment include directional high-speed communications and hazardous-materials sensing. Such frequencies, which run from about 0.1 to 10 terahertz, are useful for sensing hazardous materials and for secure high-speed telecommunications, to give just a couple of possible applications. But terahertz waves are difficult to take advantage of because conventional semiconductors aren’t capable of generating or detecting this radiation. Vacuum transistors Septembre 2014 (2014/3) 24 Bulletin IBM Cara Sud-Est could—pardon the expression—fill that void. These transistors might also find their way into future microprocessors, their method of manufacture being completely compatible with conventional CMOS fabrication. But several problems will need to be solved before that can happen. Our prototype vacuum transistor operates at 10 volts, an order of magnitude higher than modern CMOS chips use. But researchers at the University of Pittsburgh have been able to build vacuum transistors that operate at just 1 or 2 V, albeit with significant compromises in design flexibility. We’re confident we can reduce the voltage requirements of our device to similar levels by shrinking the distance between its anode and cathode. Also, the sharpness of these electrodes determines how much they concentrate the electric field, and the makeup of the cathode material governs how large a field is needed to extract electrons from it. So we might also be able to reduce the voltage needed by designing electrodes with sharper points or a more advantageous chemical composition that lowers the barrier for the electron escaping from the cathode. This will no doubt be something of a balancing act, because changes made to reduce operating voltage could compromise the long-term stability of the electrodes and the resultant lifetime of the transistor. The next big step for us is to build a large number of vacuum-channel transistors into an integrated circuit. For that, we should be able to use many of the existing computer-aided design tools and simulation software developed for constructing CMOS ICs. Before we attempt this, however, we’ll need to refine our computer models for this new transistor and to work out suitable design rules for wiring lots of them together. And we’ll have to devise proper packaging methods for these 1atmosphere, helium-filled devices. Most likely, the techniques currently used to package various microelectromechanical sensors, such as accelerometers and gyroscopes, can be applied to vacuum-channel transistors without too much fuss. Admittedly, a great deal of work remains to be done before we can begin to envision commercial products emerging. But when they eventually do, this new generation of vacuum electronics will surely boast some surprising capabilities. Expect that. Otherwise you might end up feeling a bit like those military analysts who examined that Soviet MiG-25 in Japan back in 1976: Later they realized that its vacuum-based avionics could withstand the electromagnetic pulse from a nuclear blast better than anything the West had in its planes. Only then did they begin to appreciate the value of a little nothingness. La Nasa réinvente les tubes à vide Publié sur www.industrie-techno.com le 27 Juin 2014 par Julien Bergounhoux Les tubes à vide, des reliques du passé de l'informatique ? Pas forcément. Des chercheurs de la Nasa veulent les réinventer au travers d'un transistor d'un nouveau genre, dit à "canal à vide". Une technologie découverte par erreur mais aux applications prometteuses Septembre 2014 (2014/3) 25 Bulletin IBM Cara Sud-Est Ces tubes à vide formaient l'unité de calcul arithmétique des ordinateurs AN/FSQ-7, fabriqués par IBM à la fin des années 1950 pour coordonner les données radar du système de défense de l'armée de l'air des Etats-Unis d'Amérique, le SAGE (Semi-Automatic Ground Environment ). Chaque ordinateur possédait 60 000 tubes de ce type. Avant le transistor, ce composant électronique qui a révolutionné le monde, il y avait le tube à vide. Gourmands en énergie, dégageant une forte chaleur, peu fiables et prenant une place considérable, ces tubes ont formé les unités de calcul des premiers ordinateurs et furent à ce titre les précurseurs de l'informatique moderne. Mais cette technologie devenue marginale pourrait revenir sur le devant de la scène grâce à la Nasa. Dans un article publié sur IEEE Spectrum, JinWoo Han et Meyya Meyyappan, chercheurs au Centre de recherche Ames de la Nasa, détaillent en effet comment ils ont créé un prototype de transistor utilisant un "canal à vide". Un tube à vide traditionnel est conceptuellement proche d'un transistor (mot-valise de "transfer resistor", résistance de transfert), notamment d'un MOSFET (transistor à effet de champ à grille métal-oxyde). Il est composé de trois éléments : une cathode, une anode et un circuit de contrôle placé entre les deux, qui régule le courant électrique passant de l'une à l'autre. Mais la manière dont l'électricité passe entre les électrodes diffère entre les deux systèmes. Les transistors tirent avantage des propriétés semi-conductrices des matériaux qu'ils emploient, tandis que les tubes à vide utilisent un procédé appelé émission thermoïonique : la cathode est chauffée jusqu'à ce qu'elle relâche des électrons. C'est de là que vient la nécessité de placer le dispositif sous vide dans un tube en verre, à cause du risque de collision des électrons avec les molécules composant l'air au moment de leur transfert entre les électrodes, ce qui provoquerait une ionisation du gaz et endommagerait le système. UNE RÉINVENTION GRÂCE AUX NANOTECHNOLOGIES Le principe du "transistor à vide" est le même : deux électrodes plongées dans du vide entre lesquelles passe du courant. Mais au lieu d'une échelle de l'ordre du millimètre, on se trouve ici au niveau du nanomètre. Les deux chercheurs ont fait cette découverte accidentellement en travaillant sur un nanofil. L'échelle nanoscopique a plus d'un avantage. En premier lieu, le fait que l'espace entre les électrodes est si petit que les chances d'une collision moléculaire sont infimes. Il n'y a donc plus besoin de vide. A la place, le nouveau système utilise de l'hélium. Ensuite, l'émission thermoïonique est remplacée par un autre procédé, appelé émission de champ : les électrons sont émis par la cathode simplement en la plaçant dans un champ électrique statique. Quant à ces nouveaux transistors en eux-mêmes, leur principal avantage par rapport aux transistors traditionnels en silicium, en plus d'être beaucoup plus résistant à la chaleur et aux radiations, est leur vitesse d'exécution dix fois plus rapide. Le prototype créé par les chercheurs a ainsi pu effectuer des permutations à une fréquence de 460 Ghz (à température ambiante). En atteignant cette vitesse, le prototype offre une avenue pour exploiter les fréquences supérieures aux micro-ondes et inférieures aux infrarouges, une zone du spectre parfois qualifiée de "terahertz Septembre 2014 (2014/3) 26 Bulletin IBM Cara Sud-Est gap" car très peu d'appareils sont capables de fonctionner à ces fréquences (qu'il s'agisse de les générer ou de les détecter), qui vont de 100 Ghz à 10 THz (correspondant à des longueurs d'onde allant de 3 mm à 30 µm). Les fréquences moins élevées peuvent être gérées par les appareils utilisant des semi-conducteurs, et les plus élevées relèvent du domaine de l'infrarouge et de l'optique, mais il n'y a pas de solution intermédiaire. Les applications potentielles pour ces équipements inclus les communications à haute vitesse, la détection de substances chimiques dangereuses, l'imagerie médicale... Ces transistors pourraient de plus être intégrés à terme dans des microprocesseurs, car ils sont compatibles avec le méthode de fabrication CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor). Cependant les recherches n'en sont évidemment qu'à leurs débuts, et il faudra de nombreuses années avant qu'un produit commercial puisse voir le jour. Le prototype fonctionne notamment sur 10 volts actuellement, ce qui est beaucoup trop élevé pour une puce électronique moderne. La prochaine étape sera déjà de créer un circuit intégré à partir ces transistors à canal à vide. TrueNorth : IBM dévoile sa puce neurosynaptique, qui fonctionne comme un cerveau humain Publié sur www.developpez.com, le 08 Août 2014 par Hinault Romaric IBM vient de réaliser une nouvelle prouesse dans le domaine de l’intelligence artificielle. La division de recherche de la firme vient d’annoncer qu’elle a réussi à concevoir une puce de la taille d’un timbre postal, qui fonctionne comme un cerveau et est capable de traiter de quantités massives de données. La puce neurosynaptique baptisée TrueNorth est en gestation depuis plusieurs années dans les laboratoires d’IBM, et vient de donner naissance à un système efficace capable de simuler près de 1 million de neurones. TrueNorth a été mis en place en utilisant 5,4 milliards de transistors gravés en 28 nm, disposés en un réseau de 4 096 cœurs neurosynaptiques, soit l’équivalent d’un million de neurones et de 256 millions de synapses. Chaque cœur neurosynaptique fonctionne de façon autonome et dispose des éléments pour le calcul (neurones), la manipulation de la mémoire (synapses) et la communication avec d’autres parties de la puce (axones). Les cœurs fonctionnent de façon asynchrone et ceux qui ne travaillent pas restent tout simplement inactifs. La puce d’IBM est capable de rivaliser avec un supercalculateur traditionnel par le traitement des instructions très complexes (environ 400 milliards d’opérations par seconde en fonctionnement intensif), tout en consommant très peu d’énergie. Selon IBM, la puce ne nécessite que 70 milliwatts pour faire fonctionner ses 5,4 milliards de transistors. En comparaison, les processeurs modernes actuels disposent d’environ 2 milliards de transistors, consomment environ 50 W. Septembre 2014 (2014/3) 27 Bulletin IBM Cara Sud-Est Il s’agit d’une grande percée pour IBM qui se rapproche un peu plus de son objectif de pouvoir construire un ordinateur disposant d’une puce avec 10 milliards de neurones, qui simule le cerveau humain. En 2011, IBM avait dévoilé une première puce neurosynaptique qui n’implémentait que 260000 synapses. Les chercheurs voient déjà en cette puce un cerveau de silicium pour l’internet des objets. « La commercialisation d’une telle puce pourrait agir comme un capteur à faible puissance pour une large gamme de terminaux embarqués et portables », a déclaré Dharmendra Modha, chercheur chez IBM. « Il pourrait transformer l’expérience mobile telle que nous la connaissons. » Le processeur peut également être utilisé dans des supercalculateurs pour augmenter leurs aptitudes d’apprentissage automatique. Big Blue a fait une démonstration d’un ensemble comportant 16 puces, offrant l’équivalent de 16 millions de neurones et 4 milliards de synapses, pour montrer que le système peut facilement être utilisé pour de grandes implémentations. De plus, la puce d’IBM pourrait secouer l’approche classique de l’informatique, basée depuis 1940 sur l’architecture de Von Neumann. Septembre 2014 (2014/3) 28 Bulletin IBM Cara Sud-Est La puce TrueNorth d'IBM pourrait peupler l'Internet des objets Publié sur www.lemondeinformatique.fr le 11 Août 2014 par Jean Elyan Le prototype de puce « TrueNorth », imaginé par IBM en s'inspirant du cerveau, comporte l'équivalent de 256 millions de synapses. Quand elle sera au point, la puce TrueNorth pourrait faire office de capteur basse consommation pour les appareils embarqués et portables. IBM a franchi une nouvelle étape dans son ambitieux projet de processeur fonctionnant comme un cerveau humain. Big Blue a mis au point une seconde puce, plus évoluée, qui imite la façon dont fonctionne le cerveau des mammifères. « C'est une avancée supplémentaire vers les ordinateurs synaptiques », a déclaré Dharmendra Modha, Chief scientist au sein d'IBM Research, spécialisé en informatique synaptique. Des chercheurs de Cornell Tech ont aussi contribué à l'élaboration de la puce. Dans la revue Science de cette semaine qui consacre un article au prototype, Dharmendra Modha déclare que « l'architecture de TrueNorth tend à reproduire la structure et le fonctionnement du cerveau humain au niveau du silicium, tout en étant efficace sur le plan énergétique ». Quand elle sera définitivement au point, cette puce pourrait faire office de capteur basse consommation pour les appareils embarqués et portables. « TrueNorth pourrait devenir le cerveau en silicium de l'internet des Objets et transformer totalement notre expérience mobile », a encore déclaré le directeur scientifique. La puce pourra également être intégrée dans les superordinateurs pour augmenter leur capacité d'apprentissage automatique et prendre en charge d'autres calculs capables de fonctionner avec les réseaux neuronaux. En 2011, l'équipe d'IBM dirigée par Dharmendra Modha avait déjà sorti une puce imitant le cerveau. Cette seconde puce «TrueNorth » compte 5,4 milliards de transistors entrelacés dans un réseau sur puce de 4096 noyaux neuro-synaptiques. Cela représente l'équivalent de 256 millions de synapses, soit beaucoup plus que la version 2011 qui en comptait 260 000 environ. Facilement adapté à de grandes mises en œuvre IBM a également associé 16 puces « TrueNorth » entre elles par groupe de quatre fois quatre qui offrent collectivement l'équivalent de 16 millions de neurones et de 4 milliards de synapses. L'expérience vise à montrer que le prototype peut être facilement adapté à de grandes mises en oeuvre. Ce projet de puce intelligente avait été lancé en 2008 par le Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) américain sous le nom de Systems of Neuromorphic Adaptive Plastic Scalable Electronics (SyNAPSE). Ces nouvelles puces rompent radicalement avec l'architecture Septembre 2014 (2014/3) 29 Bulletin IBM Cara Sud-Est informatique actuelle imaginée par von Neumann, où le traitement des calculs se fait en série. La nouvelle architecture se rapproche du fonctionnement du cerveau humain, dans le sens où chaque « noyau neurosynaptique » possède sa propre mémoire (« les synapses »), son processeur (« le neurone ») et son réseau de communication (« les axones »), et tous travaillent ensemble selon un mode opératoire orienté événement. Le travail commun de ces noyaux pourrait permettre la reconnaissance des formes et d'autres fonctions de détection, comme dans le cerveau humain. Et de la même manière, la puce d'IBM a besoin de très peu d'énergie pour fonctionner : 70mW en moyenne, soit bien en deçà de ce que consommeraient les processeurs standards pour exécuter les mêmes opérations. Samsung a fabriqué la puce prototype en utilisant un procédé de gravure à 28 nanomètres. Le fait que « TrueNorth » consomme aussi peu d'énergie - moins qu'un appareil auditif - ouvre un vaste champ d'utilisations potentielles, en particulier sur les appareils disposant de ressources énergétiques limitées. Il serait par exemple possible d'intégrer ce processeur à un appareil mobile ou à un capteur, où il pourrait apprendre à reconnaître des objets après avoir analysé des sons, des images ou des sources multi sensorielles. Actuellement, il faudrait recourir au calcul intensif avec serveur dédié pour réaliser ce type d'analyses. Avec la puce, on pourrait facilement effectuer ces tâches sur un périphérique distant, sans avoir besoin de faire remonter les informations vers un centre de calcul. « Le capteur devient l'ordinateur », a déclaré Dharmendra Modha. Prendre en charge l'apprentissage machine L'architecture synaptique n'est pas destinée à remplacer les processeurs actuels, mais les deux types de puces pourraient être associés pour réaliser des tâches nécessitant beaucoup de puissance de calcul en parallèle. « Dans le datacenter, les puces pourraient être utilisées dans les cartes d'accélération pour coprocesseur pour faire tourner les réseaux neuronaux qui prennent en charge l'apprentissage machine », a expliqué Dharmendra Modha. « De nombreux algorithmes d'apprentissage machine utilisés actuellement peuvent être facilement adaptés à cette architecture. On pourrait effectuer des opérations de traitement hautement parallèles de façon plus efficace sur le plan énergétique », a-t-il encore déclaré. IBM continue à explorer différentes applications possible pour son processeur, mais pour l'instant le constructeur ne s'est ni engagé à fabriquer la puce lui-même, ni à en vendre le design sous licence à d'autres fabricants. Dharmendra Modha a aussi précisé que dans le procédé de fabrication, son équipe n'avait n'a pas identifié d'obstacle particulier pour la production en masse. IBM est également en train de développer des compilateurs et des logiciels destinés à faciliter l'usage de ces processeurs. Septembre 2014 (2014/3) 30 Bulletin IBM Cara Sud-Est Watson tellement rapide qu'il répond aux questions pas encore posées Publié sur www.lemondeinformatique.fr le 28 Août2014 par Dominique Filippone IBM a mis à jour la version commerciale de son système cognitif Watson Discovery Advisor. Elle est annoncée comme étant 240% plus rapide que la précédente. Des entreprises comme Sanofi et Johnson&Johnson utilisent la version commerciale du système de recherche apprenant IBM Watson. IBM a mis à jour son service d'analyse de données Watson Discovery Advisor, la version commerciale de son système cognitif Watson, permettant d'examiner un corpus de données et d'identifier les tendances, corrélations et autres points d'intérêts pour les recherches. Annoncée comme étant 240% plus rapide que la version précédente, celle-ci serait en mesure de « fournir à l'utilisateur des pistes et des modèles de recherche même s'il ne connaît pas la question à poser », a indiqué Steve Gold, vice-président de la plateforme Watson chez IBM. Plusieurs domaines d'expertise peuvent être intéressés par ce service en particulier ceux qui collectent des grands volumes de données nécessitant de l'analyse comme les secteurs médicaux et de la finance. Pour le moment, IBM n'a pas donné d'indication sur le tarif de Watson Discovery Advisor mais il prévoit d'en faire la démonstration ce jeudi à à New York. Watson Discovery Advisor a d'ores et déjà attiré de nombreux clients dont les entreprises spécialisées dans la santé et du secteur pharmaceutique comme Sanofi et Johnson&Johnson mais aussi le Baylor College of Medecine pour analyser 23 millions de résumés de papiers médicaux pour de la recherche sur les tumeurs. Le secteur bancaire est également intéressé. Depuis janvier, IBM a concentré ses efforts sur Watson en créant même une division dédiée, Watson Business Group, dans lequel il investira 1 milliard de dollars et 2 000 personnes travailleront. Watson Discovery Advisor constitue l'offre commerciale du système cognitif d'IBM regroupant certaines de ces capacités dont le service cloud d'analyse de données. Il utilise un nombre de techniques de calcul pour fournir des résultats incluant le processus de langage naturel, le machine learning et la génération d'hypothèses. Septembre 2014 (2014/3) 31 Bulletin IBM Cara Sud-Est Watson, le super système informatique d’IBM va aider la science ! Publié sur www.gizmodo.fr le 29 Août 2014. Nul n'est ici question de Sherlock Holmes. En revanche, la science pourrait faire de belles avancées grâce à l'usage d'un des systèmes informatiques les plus performants au monde : Watson, d'IBM. Watson, le système informatique cognitif d’IBM s’est considérablement amélioré avec le temps, devenant carrément un outil informatique cognitif (machine learning, traitement analytique, Big Data, cloud). Vous avez sûrement entendu parler de Watson et de ses performances dans le jeu Jeopardy! Mais les capacités de ce petit lui ouvrent un très vaste champ d’applications, par exemple dans le monde de la santé. Des travaux ont été réalisés avec des établissements de santé pour combiner les données cliniques et celles de patients, idéal pour parfaire les traitements. Il s’amuse aussi à plonger dans les données de domaines comme l’immobilier et le secteur bancaire. Ce qui est incroyable, c’est qu’il est même capable de comprendre les jeux de mots, les ambiguïtés ou l’ironie. Au regard de son potentiel, on comprend pourquoi IBM a décidé de créer une business unit pour développer son activité. IBM annonce l’extension de l’offre Discovery Advisor… à destination des chercheurs et des scientifiques. Une excellente nouvelle puisque son incroyable puissance sera utilisée pour accélérer les tests et valider ainsi les hypothèses de chercheurs. Certes IBM souhaite étendre son champ d’action à d’autres cibles, mais n’a donné aucun détail sur les tarifs. On imagine que ce ne sera pas à portée de toutes les bourses. Steve Gold, directeur marketing explique que « nous avons appris une chose de la part de nos clients et partenaires, c’est que Watson est capable de renforcer, de mettre à l’échelle et d’accélérer l’expertise humaine Watson va avoir un impact sur la façon dont nous réalisons nos courses en ligne, nous contractons des polices d’assurance, nous résolvons les problèmes et même dans notre façon de travailler quotidiennement ». Il se murmure aussi qu’il pourrait être utilisé par des étudiants, que personne n’aille dire qu’IBM est égoïste. Septembre 2014 (2014/3) 32