CHARLEMAGNE. Pouvoir Art Trésors

CHARLEMAGNE.
Pouvoir Art Trésors
L’Évangéliaire de Lorsch, le reliquaire de Charlemagne en 3D, un regard nouveau sur le palais : la ville d’Aix-laChapelle entend célébrer avec une exposition spectaculaire l’année Charlemagne 2014. Le 28 janvier 814,
Charlemagne mourait à Aix-la-Chapelle. 1200 ans plus tard, sa vie et son oeuvre sont au centre du vaste projet
d’exposition « CHARLEMAGNE. Pouvoir Art Trésors ». Trois expositions partielles se tiendront à différents endroits
du palais d’Aix-la-Chapelle, le site palatial carolingien le mieux conservé d’Europe et ancien centre politique et
culturel de l’immense empire franc. Il s’agit d’une présentation répondant à de hautes exigences : les commissaires
d’exposition se sont engagés, dans le cadre de toute une série d’expositions qui auront lieu à l’occasion du 1200e
anniversaire de la mort de Charlemagne en Allemagne et à l’étranger, à apporter leur meilleure contribution. À
l’hôtel de ville, au Centre Charlemagne, dans la salle du trésor de la cathédrale, et ce, jusqu’au 21 septembre 2014,
ils entendent faire découvrir au public la vie et l’oeuvre du roi des Francs. Quelques 100 000 visiteurs sont attendus.
À travers une présentation historico-culturelle dans la salle de couronnement de l’hôtel de ville, c’est à dire à
l’emplacement de la salle de l’assemblée de Charlemagne, le public est invité à découvrir le palais d’Aix-la-Chapelle
en sa vertu de lieu de pouvoir. La salle du trésor de la cathédrale présentera les objets précieux les plus éminents de
son trésor ecclésiastique ainsi que des oeuvres dispersées dans le monde entier et rassemblées spécialement pour
l’exposition. De même, au Centre Charlemagne, le public pourra admirer des oeuvres d’art provenant de l’École
Palatine de Charlemagne, qui aujourd’hui comptent parmi les pièces d’exposition les plus illustres des grands
musées du monde.
Le Conseil de l’Europe, le Parlement européen et l’institut Goethe sont les partenaires officiels de l’exposition. Le
parrain de l’événement, le Président de la République fédérale d’Allemagne Joachim Gauck inaugurera «
CHARLEMAGNE. Pouvoir Art Trésors » le 19 juin 2014.
Presse et médias
Ville d’Aix-la-Chapelle / Service de presse et marketing
Dr. Jutta Göricke
Haus Löwenstein, Markt 39, D-52058 Aix-la-Chapelle
Tél. +49 (0)241 432-1331
Fax +49 (0)241 28121
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www.karldergrosse2014.de/presse
(Textes et images à télécharger, mot de passe: KDG2014)
« Lieux de pouvoir » – salle de couronnement
À quoi ressemblait Aix-la-Chapelle à l’époque carolingienne ? Que fit du palais d’Aix-la-Chapelle le centre du pouvoir
et d’impulsion culturelle de l’immense empire franc ? Comment les souverains parviennent-ils à constituer un
pouvoir, l’affermir et le consolider - ce, hier comme aujourd’hui ?
L’exposition historico-culturelle de la trilogie « CHARLEMAGNE. Pouvoir Art Trésors » se tenant à l’hôtel de ville
aborde ces questions. Hébergée dans le cadre architectural monumental de la salle de couronnement, elle fait le lien
entre les centres de pouvoir dans l’Europe du Moyen Âge et les « lieux de pouvoir » virtuels de notre époque. En dix
étapes, elle présente l’impressionnante évolution des structures européennes du royaume nomade franc aux témoins
de pierre du pouvoir carolingien.
Spatha, nommée épée Ulfberth, vers 800 (découverte à Mannheim)
© Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg
La présentation reçoit les visiteurs tels des voyageurs de passage dans la ville de résidence de Charlemagne, et les initie à la vie
politique, économique et culturelle de la cour impériale. Elle leur offre de jeter un coup d’oeil derrière les coulisses – à travers murs
et salles, sur des personnes, des rôles et des destins d’une société européenne qui, hier comme aujourd’hui, puise l’énergie
nécessaire au renouveau de la pensée dans l’internationalité de ses représentants. Des artéfacts archéologiques et des moyens
multimédias, un guerrier grandeur nature armé de pied en cap et le reliquaire de Charlemagne en 3D – les concepteurs de
l’exposition ne manquent pas d’idées pour relater de façon captivante et évocatrice la grande comme la petite histoire.
Le choix du lieu de l’exposition est loin d’être involontaire : la salle de couronnement se tient sur les fondations de
l’ancienne salle de l’assemblée carolingienne. Durant des siècles, les rois du Saint-Empire romain germanique y ont
prêté serment en grande pompe. Aujourd’hui, on y décerne le Prix international Charlemagne d’Aix-la-Chapelle
rendant hommage à l’engagement en faveur de l’unification européenne. C’est également de cet endroit que
Charlemagne régna, reçut d’importantes légations et tint sa cour.
Sur un chantier, comme l’on sait désormais. L’édification du palais, qui ne débuta principalement qu’à partir de la
seconde moitié des années 790, n’était pas encore achevée à la mort de Charlemagne. Seule la « Marienkirche », le
noyau de l’actuelle cathédrale, était accomplie – et revêtue d’un crépi rouge vif. « Lieux de pouvoir » repose sur des
études scientifiques des plus récentes reconsidérant un certain nombre d’idées reçues. Des découvertes
archéologiques résultant de nouvelles fouilles montrent aussi : l’image que l’on se fait depuis des générations du
palais d’Aix-la-Chapelle se doit d’être corrigée. L’exposition pose un regard nouveau sur le palais dans le but
d’entreprendre ces corrections. De même, il faudra se séparer de l’idée d’un ensemble architectonique édifié sur un
site vierge : le palais était en réalité intégré à une infrastructure urbaine dense, en évolution depuis l’Antiquité et qui
marqua le paysage urbain de son empreinte jusqu’environ 1100.
Ces différentes découvertes ne manqueront pas de surprendre les visiteurs de « Lieux de pouvoir ». L’exposition est
accompagnée d’un catalogue proposant des essais circonstanciés de chercheurs internationaux et spécialistes
renommés de Charlemagne.
Le commissaire d’exposition
Dr. Frank Pohle, historien
Conception de l’exposition
Dr. Ulrich Hermanns Ausstellung Medien Transfer GmbH, Munster
235 Media – Gesellschaft für Medientechnologie und Kunst mbH, Cologne
Salle de couronnement
Hôtel de ville d’Aix-la-Chapelle, Markt
www.rathaus-aachen.de
www.route-charlemagne.eu
« L’art sous Charlemagne » – Centre Charlemagne
L’Évangéliaire de Lorsch est l’un des plus célèbres manuscrits enluminés qui fut réalisé dans l’École Palatine de
Charlemagne à Aix-la-Chapelle. L’utilisation de matériaux des plus nobles tels que l’encre d’or et de pourpre le
destina dès l’époque de sa création à servir de manuscrit d’apparat lors des grandes occasions.
L’Évangeliaire a connu une histoire mouvementée. Si bien qu’une partie de son corpus se trouve aujourd’hui dans la
Bibliothèque nationale de Roumanie, l’autre dans la Bibliothèque vaticane. Quant aux plats de couverture en ivoire,
tous deux d’une beauté et d’une valeur exceptionnelles, ceux-ci figurent aujourd’hui parmi les collections du Victoria
and Albert Museum de Londres et des Musées du Vatican à Rome. Le prêt de ces pièces est très rare. Toutefois, à
l’occasion de la grande exposition Charlemagne à Aix-la-Chapelle, ces deux musées ont permis que les plaques en
ivoire soient réunies et exposées ensemble dans le lieu de leur création.
Les couvertures de l’Évangéliaire de Lorsch constituent deux des quelques 30 oeuvres de grande valeur provenant de
l’École Palatine d’Aix-la-Chapelle que l’exposition « L’art sous Charlemagne » au Centre Charlemagne offre de
découvrir. Pour chacune d’elles, il s’agit de pièces phares issues des musées les plus prestigieux du monde.
La mise en scène de l’exposition mise sur l’effet individuel de chacune des oeuvres, tout en mettant les pièces
d’exposition datant de l’époque carolingienne en relation avec une sélection d’objets de référence d’époques
précédentes ou de styles contemporains différents. « L’art sous Charlemagne » a pour but de réunir dans leur lieu de
création des manuscrits, ivoireries et orfèvreries issus des ateliers aixois et d’une valeur inestimable, depuis
dispersés dans toute l’Europe.
Commissaires d’exposition
Peter van den Brink, directeur des musées de la ville d’Aix-la-Chapelle
Sarvenaz Ayooghi, historienne d’art
Centre Charlemagne
Katschhof – entre l’hôtel de ville et la cathédrale
www.route-charlemagne.eu
À gauche: couverture en ivoire de l’Évangéliaire de Lorsch, vers
810, Victoria and Albert Museum, Londres
À droite: reliure en ivoire (verso) de l’Évangéliaire de Lorsch, vers
810, Biblioteca Apostolica Vaticana, cité du Vatican
Portrait du Christ et de l’évangéliste Matthieu,
vers 800, Museo Nazionale, Ravenne
Fibule de Dorestad, vers 800, Museum
van Oudheden, Leyde
À gauche: Saint Jean
À droite: fontaine de jouvence
Extrait de l’Évangéliaire de
Saint-Médard de Soissons,
début du IXe siècle, Bibliothèque nationale de France,
Département des Manuscrits
Images à télécharger :
www.karldergrosse2014.de/presse
Mot de passe : KDG2014
« Trésors perdus » – salle du trésor de la cathédrale
Le trésor de la cathédrale possède un certain nombre d’oeuvres des plus importantes datant de l’époque de
Charlemagne. Il compte par exemple le sarcophage antique de Proserpine dans lequel Charlemagne fut
vraisemblablement inhumé le 28 janvier 814. De nombreuses pièces de grande valeur, certaines datant d’époques
ultérieures, furent égarées au cours des siècles. Le temps de l’exposition « Trésors perdus », celles-ci retrouvent leur
place originelle.
Vierge de Saint Luc, gravure en stéatite, XIIe siècle, monture du XIVe siècle
© Cleveland Museum of Art
La valeur des pièces d’exposition n’a parfois d’égale que la singularité de leur parcours. Il en est ainsi de la dite
Vierge de Saint Luc : la petite gravure byzantine en stéatite date du XIIe siècle et présente la mère de Dieu et son
enfant. Elle est montée dans un pendentif gothique du XIVe siècle dont l’exergue indique que la représentation de la
Vierge fut réalisée par l’Évangéliste Luc lui-même. La gravure comptait parmi les reliques de Charlemagne les plus
vénérées du trésor de la cathédrale. Les croyants y voyaient l’un des pendentifs portés par Charlemagne dans sa
tombe. L’évêque Berdolet l’offrit à l’impératrice Joséphine en août 1804.
À la mort de l’impératrice, le pendentif resta en la possession de sa fille, la reine Hortense, qui le légua à son fils. On
perd ensuite toute trace du bijou. C’est à la fin du XIXe siècle qu’il réapparaît dans la collection Daguerre à Paris. Il
est exposé aujourd’hui au musée d’art de Cleveland.
Voile de calice issu de l’habit de couronnement de Richard de Cornouailles, XIIIe siècle
© Chapitre de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, Photo: Monica Vroon
L’habit de couronnement de Richard de Cornouailles est un autre revenant : Richard fut couronné le 17 mai 1257 à
Aix-la-Chapelle. À la suite de nouvelles recherches, un chasuble conservé dans le trésor de la cathédrale d’Aix-laChapelle s’est révélé être constitué d’un considérable morceau de son manteau de couronnement. Les autres
morceaux ont été dispersés aux quatres vents : les recherches dévoilèrent que le chanoine aixois, Frans Bock, avait
vendu d’innombrables fragments du manteau dans toute l’Europe sans en indiquer la provenance. Grâce à des prêts
de musées de Berlin, Londres, Lyon, Paris et Vienne, il va être possible de reconstituer le manteau.
Commissaire d’exposition
Dr. Georg Minkenberg, directeur de la salle du trésor de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle
Salle du trésor de la cathédrale
Papst-Johannes-Paul-II-Straße – entre le Centre Charlemagne et la
cathédrale
www.aachendom.de, www.route-charlemagne.eu
Contact
et information
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Ville d’Aix-la-Chapelle
Service de presse et marketing
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Fax +49 (0)241 28121
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