molière - Compagnie du Hasard

Transcription

molière - Compagnie du Hasard
MOLIÈRE
mais que diable allait-il faire dans cette galère !
ou L’amour confondu
de Valérie Durin
COMPAGNIE DU HASARD
L
a Troupe de Molière est baptisée ce soir par
Louis XIV : Troupe du Roi. Elle doit présenter un
spectacle à la hauteur de la distinction.
Mais que jouer pour à la fois plaire au Roi et remplir
les caisses : farce, comédie, tragédie, comédie-ballet ?
Personne n’est d’accord.
Les jeunes premiers ont disparu. Molière remplace les
absents au pied levé, mais même s’il est un fabuleux
acteur, il ne peut, tout seul, sauver la situation.
Après des moments d’euphorie et de déchirement,
les acteurs trouveront le chemin de la représentation
dans le calme et la sérénité... Nous sommes dans les
années 1665.
L’INTRIGUE
DISTRIBUTION
p7
À L’ORIGINE DU PROJET
p9
MOLIÈRE
p 11
LES SCÈNES
p 13
MOLIÈRE ET SA TROUPE
p 15
L’AUTEUR
p 17
SOMMAIRE
avec des scènes de L’École des Femmes,
Tartuffe, Dom Juan, Le Malade Imaginaire,
Les Fourberies de Scapin et George Dandin
de Molière
LES PERSONNAGES
p 19
DÉCORS, COSTUMES
p 21
ARTICLES DE PRESSE
p 23
COMÉDIENS
p 25
COMPAGNIE DU HASARD
p 27
Avec
Bruno Cadillon,
Michel Durantin,
Valérie Durin,
Danièle Marty,
Catherine Thérouenne,
Dominique Verrier
et Marguerite Peskine
Construction dramatique : Valérie Durin, Danièle Marty
Mise en scène : Danièle Marty
Lumières et décor : Michel Druez
Accessoires et Costumes : Séverine Berthias
Perruques : Aude Durocher
Graphisme : Emilie Cazin
Photographies : Richard Pradeau
PRODUCTION : Compagnie du Hasard
avec le Pays des Châteaux, le Conseil Général de Loir et Cher, le Conseil Régional du Centre
« C’est une étrange entreprise
que celle de faire rire les
honnêtes gens.» Molière
DISTRIBUTION
7
Il y a l’envie des acteurs du Mariage de Figaro (spectacle créé en 2005 et dont la dernière a été donnée le 10 mai 2009)
de travailler ensemble à nouveau , et d’inventer un spectacle qui puisse être diffusé partout, été comme hiver, dans les
théâtres bien sûr, mais aussi dans le merveilleux patrimoine architectural de notre pays.
Ce sont : Valérie Durin, Catherine Thérouenne, Michel Durantin, Dominique Verrier, Bruno Cadillon et
Danièle Marty
Ils ont de trente à soixante ans, ils ont fait l’école du Théâtre National de Bretagne, les conservatoires de Paris, Dijon
ou Besançon, le Théâtre-Ecole de Reims ou ont été formés «sur le tas». Ils sont presque tous metteurs en scène de leur
propre compagnie en plus d’être acteurs.
Nous nous retrouvons autour de l’envie de jouer Molière.
Nous l’avons déjà interprété ou fait travailler dans des ateliers, et avons envie de jouer Scapin, Arnolphe, Elmire, Dom
Juan, ou Tartuffe parce que nous connaissons la saveur exceptionnelle de son écriture.
Certains préfèrent Le Misanthrope, d’autres Dom Juan, d’autres encore L’École des Femmes.
Je commence à lire des biographies de Molière, à chercher toutes sortes de documents sur lui, parmi eux :
Molière ou la vie d’un honnête homme, film d’Ariane Mnouchkine, pour la force de ses images et de ses
personnages,
Le Roman de Monsieur de Molière de Boulgakov, pour la précision de sa biographie, l’intelligence de ses analyses,
Molière de George Sand, pour la beauté de sa langue,
La Petite Molière de Jean Anouilh, pour l’aspect bouillonnant et surprenant
Dom Juan, film de Marcel Bluwal, pour Brasseur et Piccoli
Louison et Monsieur Molière de M.C. Helgerson, pour Louison
Molière, l’homme-théâtre de Bernard Combeaud, pour l’efficacité du propos.
NOUS IMAGINONS ALORS DE CRÉER UN SPECTACLE SUR
MOLIÈRE ET SA TROUPE ET D’Y INTÉGRER LES SCÈNES QUE
NOUS PRÉFÉRONS,
Danièle Marty
À L’ORIGINE
DU PROJET
9
MOLIÈRE, EST POUR LES ACTEURS QUE NOUS SOMMES, LA
RÉFÉRENCE.
Il fait partie des repères théâtraux des spectateurs du monde, qu’ils connaissent ou non ses pièces !
Il est fascinant par son courage, son ambition, sa démesure, ses obsessions, et bien évidemment son talent.
Sur le mode de la comédie italienne, il a dénoncé l’injustice des mariages arrangés, les vieux barbons caressant sans
vergogne de jeunes pucelles.
Et raconté l’amour bafoué, la jalousie ridiculisée, le triomphe cruel de la beauté sur la laideur, de la jeunesse sur la
vieillesse, celui rassérénant de l’esprit sur la bêtise.
Jusqu’au bout de sa vie, il a eu le courage d’attaquer les hypocrites, les faux dévots, les séducteurs éhontés, les
médecins incultes, au milieu d’un XVIIème siècle partagé entre rigueur et plaisirs.
Pendant les répétitions, nous avons pris la
mesure de l’incroyable diversité de son écriture.
Quel bonheur de la jouer, de passer des
alexandrins de l’ECOLE DES FEMMES au parler
paysan de Pierrot ou Charlotte dans DOM JUAN,
des vers raffinés de TARTUFFE à l’efficacité de
la farce de Géronte avec son «mais que diable
allait-il faire à cette galère ?»
Travailler ce matériau est passionnant et
vivifiant pour les acteurs que nous sommes,
souvent perdus sur la route chaotique de la
reconnaissance.
RETROUVER UN PILIER COMME MOLIÈRE,
C’EST RETROUVER LA SOURCE DE NOTRE ART.
MOLIÈRE
11
DANS MOLIÈRE, NOUS AVONS CHOISI :
> la fameuse scène d’Agnès et Arnolphe : « le petit chat est mort », de
L’École des Femmes
> «la galère» des Fourberies de Scapin, par Scapin/ Géronte et puis par
Zerbinette
> plusieurs scènes de Dom Juan, avec Dom Juan, Elvire, Pierrot, Charlotte,
Mathurine et Sganarelle.
> Une scène de Tartuffe, la pièce pour laquelle Molière s’est le plus battu, qui
a été censurée pendant 7 ans
> trois scènes du Malade Imaginaire, car raconter Molière sans parler de
maladie serait impensable
et
> La scène finale de GEORGE DANDIN, pour avoir une scène avec beaucoup
de personnages et une fin
LES SCÈNES
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Ses membres sont frères, soeurs, amis, amants, comédiens, tragédiens,
danseurs : Madeleine Béjart, Catherine de Brie, Du-Parc, dit Gros-René,
Marquise Du-Parc, Lagrange, Baron... et Armande Béjart devenue
Mademoiselle Molière.
Ils sont les comédiens et comédiennes, courtisés par les plus
puissants, admirés mais aussi excommuniés par l’église pour leurs
mauvaises moeurs.
Ils sont savants, car rares sont ceux qui, à ce moment-là, savent lire.
Les femmes ont du caractère, car il y a encore peu de temps, seuls les
hommes avaient le droit de jouer en France.
Ils sont un monde en soi, qui fascine et inquiète. Ils ont vécu toutes
les situations : la plus grande pauvreté, les pires humiliations et
aussi, à l’époque bénie où Louis XIV protégeait Molière, gloire et
luxe infinis.
L’AXE CENTRAL DE NOTRE TRAVAIL EST MOLIÈRE LUI-MÊME,
AUTEUR - ACTEUR - CHEF DE TROUPE
ET MARI - AMOUREUX - MALADE.
MOLIÈRE
ET SA TROUPE
15
CES PARCOURS ONT NOURRI L’ÉCRITURE DE VALÉRIE DURIN,
L’AUTEUR.
Ces dernières années, elle a écrit plusieurs adaptations de
Tchekhov pour le théâtre, des oeuvres inédites autour de
Boulgakov, Tchekhov encore, et de très nombreux textes pour
des ateliers.
Nous avons travaillé ensemble à la construction dramatique
du projet et elle a pris en charge l’écriture des dialogues de
nos personnages.
Elle a choisi de donner la parole à Madeleine Béjart,
Catherine de Brie, et Marquise Duparc pour les femmes, et
Molière, de Brie et La Grange pour les hommes.
Ces six personnalités, très différentes, ont marqué chacune le
parcours de Molière.
L’AUTEUR
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Molière est interprété par Michel Durantin. On le voit en proie aux troubles de l’amour, trompé, trahi, mais
toujours dans la fièvre de l’écriture et du jeu : magnifique interprète comique, capable de jouer tous les rôles,
d’improviser, et aussi chef de troupe à la susceptibilité exacerbée, excessif et malade.
Madeleine Béjart est la comédienne qui a conduit Molière à quitter définitivement tapisserie et études de droit
pour le théâtre. Avec elle, ses frères et soeurs, s’est constitué L’Ilustre Théâtre qui a sillonné toute la France.
Elle n’a jamais été l’épouse officielle de Molière. C’est Armande (qui est aussi très certainement sa fille), de vingt
ans sa cadette qui l’est. Dans notre histoire, comme apparemment souvent dans la réalité, Armande est partie ...
Danièle Marty joue Madeleine .
Catherine de Brie est une des comédiennes qui a travaillé le plus longtemps avec Molière, elle était grande,
belle et douce, et parait-il excellente actrice. Elle est, dans toutes les biographies, la consolatrice de Molière.
Catherine Thérouenne l’interprète.
De Brie est le mari de Catherine, un acteur discret mais à la haute richesse d’analyse.
Dans notre histoire, c’est lui qui le sens politique le plus développé. Il joue les vieux maris ou les vieux pères et
aussi Madame de Sotenville, comme c’était l’usage au temps de Molière où les femmes un peu âgées étaient très
souvent jouées par des hommes.
Dominique Verrier est notre De Brie.
Marquise du Parc est restée peu de temps dans la troupe, mais y a laissé beaucoup de traces. Extrêmement
séduisante, Molière la repère alors qu’elle est danseuse de foire. Elle devient la « tragédienne » de l’équipe. Elle a
séduit Corneille et Racine entre autres et c’est pour rejoindre ce dernier
qu’ elle quitte Molière, lorsqu’il lui propose de jouer Andromaque.
Valérie Durin lui donne vie.
La Grange a été le créateur de Dom Juan. C’était un très bon acteur et un ami
fidèle de Molière. Il a pendant tout son temps dans la troupe effectué un vrai
travail de secrétaire, notant quotidiennement les recettes et mettant à jour
les textes de Molière pour les publications. Ce sont ses carnets qui ont permis
d’établir la plupart des biographies.
Bruno Cadillon joue La Grange.
Il y a enfin Louison, une enfant de 10 ans que Molière a mis en scène dans Le
Malade Imaginaire.
Marguerite Peskine l’incarne.
LES
PERSONNAGES
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L’ HISTOIRE SE JOUE SUR DES TRÉTEAUX.
Ils dessinent des espaces de jeu simples et s’installent très rapidement sur n’importe quel
terrain plat.
Un fauteuil, une porte, un dai, donnent une spécificité à chacune des scènes.
Quand le cadre s’y prêtera, les acteurs apparaîtront aux fenêtres, utiliseront les escaliers, les
porches, les arcades ou galeries.
LE THÉÂTRE APPARTIENT
AUX ACTEURS, IL SE FAIT
AVEC PRESQUE RIEN.
C’EST AUSSI CE QUE NOUS
MONTRONS.
Des costumes et coiffes suspendus dans le décor donnent chaleur et matière à cette
installation.
Chacun est tour à tour jeune première ou vieux barbon, médecin, valet ou soubrette.
Les changements se font à vue.
L’esprit est à la légèreté.
Les robes à paniers côtoient les fausses bosses et les vêtements de nuit intemporels.
DÉCORS,
COSTUMES
21
«
Les Fils de Molière brûlent le pavé ...
Qui illustre le mieux le théâtre (trouvez l’évident jeu de mot) ? Molière, bien sûr ! C’est pourquoi nous avons
choisi de nous arrêter sur le très convaincant « best-of » du sieur Jean-Baptise Poquelin, décliné avec bonheur
par la Compagnie du Hasard...
... Alors, Molière lui-même joué par Michel Durantin, commence à répéter le rôle de l’innocente jeune fille de
L’Ecole des Femmes ». Hilarant de l’entendre prononcer sur un ton qui n’a rien d’emprunté à celui d’une ingénue :
« le petit chat est mort »...
On va ainsi connaître l’enchantement d’enfiler Dom Juan, Le Malade Imaginaire, Les Fourberies de Scapin,
George Dandin...
Sur l’ingénieux décor de poche de Michel Druez, les parfaits comédiens transmettent leur plaisir de jouer au public conquis. N’est-ce pas Michel Durantin, Bruno Cadillon,Valérie Durin, Danièle Marty, Catherine Thérouenne,
Dominique Verrier ? Sans oublier la pétillante petite Marguerite Peskine !
ALAIN VILDART. LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE LE 16 AOÛT 2009
»
«
...Tout s’enchaîne. Tout suit. Les acteurs jouent plusieurs rôles en s’habillant devant les spectateurs, sans gêne,
sans chichis. Comme en famille. C’est en fait ce qu’ont apprécié les personnes venues suivre les premières représentations à Feings. Il en sera de même à Cheverny ... Une fois de plus, la magie du théâtre fera exploser les
réparties, les traits d’humour, les jeux de mots et les mimiques. On rira, on sourira, on participera, on suivra.
Si chaque acteur ou actrice a, en moyenne, quatre rôles à endosser, Molière qui se démène comme un beau
diable sorti de sa boite à malices en signe pas moins de huit, dont un en Agnès. Normal, c’est lui le boss et il faut
que ses employés respectent les 35 heures syndicales sans intermittence ...
RICHARD ODE, LA RENAISSANCE DU LOIR ET CHER LE 7 AOÛT 2009
»
ARTICLES
DE PRESSE
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BRUNO CADILLON
Formation: Ecole Charles Dullin
Depuis 1987 travaille avec différents metteurs en scène parmi
lesquels Anouch Paré, Michel Philippe, Yves Kerboul, Serge
Lipszyc, Michel Vinaver, Pascal Gleizes...En parallèle il met en
scène ses propres spectacles: L’Assommoir d’Emile Zola, La
demande en mariage d’Anton Tchekhov, La noce chez les petites
bourgeois de Bertolt Brecht, Un fil à la patte de Feydeau, Les
acteurs de bonne foi de Marivaux....
VALÉRIE DURIN
Formation : Conservatoire National de Région de Besançon.
Elle a joué avec Denis Llorca, Arlette Bonnard, Alain Enjary,
Jacques Vingler, Alain Macé, Michel Favory, Didier Kersten,
Anouch Paré, Denis Krief, Serge Lipszyc, John Berry, Bernard
Habermeyer, Jérôme Savary, Dominique Verrier, Yanis Kokkos,
Pascal Gleizes, Pierre Letessier... A écrit : Via Sébastopol et Quatre
actes avec Olga d’après la correspondance de Tchekhov.
DOMINIQUE VERRIER
Formation : Théâtre Ecole de Reims.
Il a travaillé sous la direction de Stuart Seide, Jean-Louis MartinBarbaz, Fabio Pacchioni, Antoine Campo, Claude Santelli,
Karine Saporta, Nicolas Peskine.
A créé en 1981 la compagnie de La Bouche d’Ombre pour
laquelle il met en scène et joue : Le Roi Gorgodane de R. Ivsic,
L’amour/Les murs de J.L. Bauer, Le cri des hannetons (création
collective), Quatre actes avec Olga de Valérie Durin d’après
Tchékhov, Via Sébastopol de Valérie Durin, Les Hommes de Rien
d’Eudes Labrusse, La Madone des Dancings (sur Yvette Horner)...
MICHEL DURANTIN
Formation : Ecole Supérieure d’Art Dramatique du TNB Rennes
1997/2000.
Anime une compagnie : Le Petit Bastringue, installée dans
l’Allier, avec laquelle il a créé des sketches de Karl Valentin, des
Farces du Moyen Age, une adaptation des Fragments du Discours
Amoureux de Barthes, et Tragédies miniatures de Wenzel
Il a joué avec Jean-Paul Wenzel, Olivier Perrier, Adel Hakim, a
travaillé avec Foostbarn Travelling Théâtre...
DANIÈLE MARTY
Participe à la création de la Compagnie du Hasard en 1977 aux
côtés de Nicolas Peskine, auteur et metteur en scène. Depuis sa
mort en 2001, elle dirige la Compagnie. Actrice dans tous les
spectacles de 1977 à 2008.
Depuis 2002, elle met en scène les spectacles de la Compagnie
(Animaux et Huit Heures à la Fontaine d’ Enjary, Le Mariage de
Figaro de Beaumarchais, La Double Inconstance de Marivaux, I Ko
Tjokodi de Juan Cocho) et ceux de la Troupe du Figuier, (Richard
III, Octobre 61, Le Misanthrope et L’Auvergnat...)
CATHERINE THÉROUENNE
Premier Prix de la rue Blanche en 1972, elle a travaillé pour de
nombreuses créations contemporaines au théâtre – a joué dans
de nombreux téléfilms et au cinéma (Marcel Bluwal, Serge
Moati, Gérard Mordillat, Kristof Kieslowski)... Elle a mis en scène
toutes les créations de la compagnie Les Séquoïas Bleus, (une
quinzaine de spectacles), a régulièrement travaillé pour FranceCulture pour qui elle a écrit plusieurs fictions... Elle a écrit et
adapté plusieurs piéces de théâtre .
COMÉDIENS
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La Compagnie du Hasard a été créée en 1977 par Nicolas Peskine.
Le premier spectacle joué à Blois a été LA COLONIE de Marivaux. Sont venues ensuite de très nombreuses pièces écrites par Nicolas Peskine :
Kermesse, Mais le Meilleur Guerrier, L’Hypothèse du Pôle Nord, Patamouchto, Les Amoureuses, L’Opéra de Travers, Christmas Pudding,
Voisinage, Sarabande, Du Côté de la Porte d’Acco, Figaro, Le Fleuve et ses Criques, Les Vacances de Monsieur Pillon, ...
LE
THÉÂTRE DES PROVINCES À BLOIS : 1980 / 2003
A partir de 1980, la Compagnie s’est installée dans un local désaffecté à Blois. Elle le transforme en théâtre,
pour y répéter et jouer ses spectacles et accueillir ceux d’artistes du monde entier, c’est le Théâtre des Provinces,
maintenant rebaptisé Théâtre Nicolas Peskine.
En même temps, la Compagnie du Hasard tourne de plus en plus à l’étranger et crée un répertoire de théâtre
musical pour la rue et les salles. Ses tournées l’amènent dans tous les pays d’Europe, en Afrique, au Pérou, en
Colombie...
LES GRANDS PROJETS : Mir Caravane, le théâtre mobile, le voyage
des comédiens
En 1989, elle participe et co-produit le projet MIR CARAVANE, une caravane d’une centaine d’acteurs de l’Ouest et de l’Est qui sillonnera
l’Europe de Moscou à Paris avec 5 chapiteaux, de mai à septembre, en s’arrêtant à Léningrad, Varsovie, Prague, Berlin, Copenhague, Bâle,
Lausanne, Blois et Paris.
En 1991, pour continuer à jouer partout, mais dans des conditions techniques correctes, elle invente, avec l’agence ED architectes, un
Théâtre Mobile, qui se déploie sur 4 camions semi-remorques et reconstitue un théâtre à l’italienne de 380 places. A partir de 1993, elle
utilise son Théâtre Mobile, en France et particulièrement en Région Centre pour repartir à la conquête du public des campagnes et des
cités. Ce sont LES VOYAGES DES COMEDIENS en Région Centre, en 96, 97, 98, 2000 et 2001 et de longues résidences dans des quartiers à
Dreux, Bastia et Blois.
En 2001, Nicolas Peskine meurt. La troupe décide de continuer son chemin.
LE
THÉÂTRE DU GRAND ORME :
La Compagnie du Hasard acquiert début 2004 une grande grange de 400 m2.
Commence alors l’aventure du Théâtre du Grand Orme à Favras, à vingt kilomètres de Blois, dans la très belle
campagne du Pays des Châteaux. Il devient le lieu de résidence de la troupe pour les activités artitistiques,
administratives et pédagogiques et est depuis 2008 un lieu de représentations.
Les derniers spectacles sont : Animaux et Huit Heures A La Fontaine d’ Alain Enjary et I Ko Tjokodi de Juan Cocho.
COMPAGNIE
DU HASARD
27
COMPAGNIE DU HASARD
1 BIS RUE DE L’ORME - 41120 FEINGS
tél : 02 54 570 570 - fax : 02 54 570 579
[email protected]
http://compagnieduhasard.com