Concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE
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Concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE
Concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE) Rapport de Jury Session 2011 Composition du jury Président : Monsieur KOCH, Inspecteur d'Académie, Directeur des services départementaux de l'Education Nationale du département de l’Aude ; Monsieur WUILLAMIER, Inspecteur d'Académie, Directeur des services départementaux de l'Education Nationale du département de l’Hérault ; Vice-Président : Monsieur WUILLAMIER, Inspecteur d'Académie, Directeur des services départementaux de l'Education Nationale du département de l’Hérault Membres du jury : - Inspecteurs d’académie - Inspecteurs Pédagogiques Régionaux : Monsieur AUBANNELLE Jean RECTORAT DE MONTPELLIER Madame GRENIER Marie Noelle RECTORAT DE MONTPELLIER Monsieur GUIZARD Philippe RECTORAT DE MONTPELLIER Monsieur MESTEJANOT Didier RECTORAT DE MONTPELLIER Madame NOGUES Maryse RECTORAT DE MONTPELLIER Monsieur PASSICOS Jean-Pierre RECTORAT DE MONTPELLIER Madame SANCHIZ Mary RECTORAT DE MONTPELLIER Madame VILLENEUVE Marie-José RECTORAT DE MONTPELLIER - Inspecteurs de l'Education Nationale : Monsieur BALAZ Franck Madame CANNICCIONI Christine Monsieur ROYO Daniel Monsieur LOUVOIS Eric CIRCONSCRIPTION FRONTIGNAN CIRCONSCRIPTION GIGNAC CIRCONSCRIPTION NARBONNE I CIRCONSCRIPTION LUNEL - Enseignants du second degré : Madame PHALIPOU Rozenne COLLEGE FREDERIC BAZILLE -5- Epreuves d’admissibilité Session 2011 Épreuve écrite de français et d'histoire, géographie et instruction civique et morale Epreuve écrite de français Quelques données chiffrées : 1045 candidats ont composé en français (sur 2763 inscrits ) 653 n’ont pas obtenu la moyenne (soit 62,5%) La moyenne est de 5,05 / 12 Ces résultats sont décevants et sensiblement inférieurs à ceux des sessions antérieures. Certes, la comparaison entre ceux-ci et ceux-là a ses limites : d’une part, l’épreuve est cette année très différente à la fois dans ses contenus, dans ses modalités et dans sa durée ; d’autre part, la préparation aux épreuves d’admissibilité, vu leur date, n’a sans doute pas pu être ce qu’elle était autrefois. Il reste que sont apparues dans les copies de cette nouvelle session des carences, notamment dans la maîtrise de la langue, que les futurs candidats devront combler. Le présent rapport vise justement à les y aider. Puisque l’épreuve de français est notée sur 12, la pénalisation de l’orthographe a été plafonnée à – 2 points (pour 8 erreurs, les fautes d’orthographe grammaticale étant comptabilisées à chaque occurrence). I – Question relative aux textes proposés Remarques générales Cette première partie de l’épreuve, quoique nouvelle dans son intitulé et ses objectifs, était la moins « dépaysante » pour les candidats qui avaient connu l’ancienne « synthèse de documents » (laquelle, d’ailleurs, reste une des modalités possibles de l’épreuve). L’analyse demandée, en effet, fait appel à « l’aptitude au raisonnement », à « la structuration ordonnée d’une pensée logique » et à « la capacité à exposer de façon claire, précise et simple une problématique complexe » (Arrêté du 28/12/2009) C’est dire qu’on attendait : une introduction, où la problématique du dossier soit annoncée et où soient présentés les titres, les auteurs et les dates des différents textes. un développement construit de façon équilibrée, selon un plan explicite, qui ne soit pas une approche successive des textes et où soit assuré un clair guidage du lecteur. Une conclusion qui soit un réel aboutissement de la réflexion. L’identification précise des références La prise en compte de tous les textes La mise en perspectives des idées, où soient soulignées les convergences, les divergences et les complémentarités entre les textes. Une rédaction objective, c’est-à-dire sans implication personnelle, et dans une langue correcte. Ces attentes sont anciennes, et valent toujours. Cela dit, l’épreuve d’analyse offre une souplesse que ne permettait pas la synthèse, par exemple dans le recours aux citations et surtout dans les références aux textes : un texte peut n’être cité que dans une seule partie du devoir. C’était même, en l’occurrence, une quasi-nécessité (cf. infra) -6- Remarques particulières au présent corpus La thématique commune aux quatre textes proposés était le mythe (le libellé de la question le disait déjà). Ce qu’il fallait souligner d’emblée, c’est-à-dire dès l’introduction, c’est que, des quatre textes, les trois premiers sont théoriques, appartenant au genre de l’essai, alors que le dernier est un texte littéraire, appartenant au genre du roman et qui intègre le mythe dans la fiction romanesque. Cette différence de genre et de statut avait une incidence directe sur le choix du plan. Les candidats qui se sont contentés, en guise de plan, de suivre le libellé de la consigne (« vous analyserez les fonctions du mythe dans la création littéraire et la formation de l’individu ») se sont trouvés embarrassés parce que les deux directions esquissées conduisaient à un développement déséquilibré. Plusieurs plans étaient bien sûr possibles. Mais on ne pouvait pas faire l’économie d’une première partie qui s’interroge sur la définition et sur les caractéristiques du mythe. De ce point de vue, les trois premiers textes présentaient d’intéressantes complémentarités. Pour le reste, on pouvait, en suivant le libellé du sujet, s’interroger sur les « fonctions » du mythe, en distinguant ce qu’il a à la fois de constitutif de l’individu et de la société. C’est à propos de la fonction du mythe « dans la création littéraire » que les copies ont été les plus approximatives, en raison du statut spécifique du texte de Zola. On a bien vu que le mythe est un grand pourvoyeur de modèles moraux (Mircea Eliade), que les « textes fondamentaux » permettent l’élévation du personnel à l’universel (Serge Boimare), que la mission de l’écrivain est d’ « irriguer » et de « renouveler » les mythes (Michel Tournier). Mais on a rarement vu, justement, en quoi Zola, dans cet extrait de Germinal, était fidèle à cette mission de l’écrivain. En d’autres termes : quel rapport ce texte entretient-il avec l’idée de mythe ? On attendait des candidats qu’ils y reconnaissent le mythe du Minotaure : la mine, par la consonance du nom commun comme du nom propre (le « Voreux »), par sa dimension labyrinthique, par sa « consommation » de victimes, offre en effet un exemple de renouvellement de ce mythe antique, auquel Zola assigne une fonction réactualisée : dénoncer l’inhumanité de l’industrialisation. Très peu de candidats ont perçu cette dimension. C’est la culture humaniste qui a fait ici défaut, et même la culture littéraire (que dire, à ce propos, des nombreux candidats qui, lecteurs naïfs et approximatifs de la feuille d’examen, ont vu dans Germinal un roman paru en 1979, ont parlé du mythe de Pluton et ont féminisé le grand mythologue roumain Mircea Eliade !)) II – Question relative à la grammaire, à l’orthographe et au lexique C’est la partie vraiment nouvelle de l’épreuve et, disons-le d’emblée, de très loin la plus sélective. S’agissant surtout de la grammaire et de l’orthographe, elle convoquait pourtant des savoirs très élémentaires, du niveau d’une classe de 3ème. Le principal handicap a été l’incapacité à identifier et à nommer correctement les différentes classes de mot. Grammaire Il fallait « relever, sous forme d’un classement raisonné, et analyser les différentes propositions subordonnées » dans le premier des quatre textes. Aucune occurrence n’était problématique. Mais il fallait déjà savoir distinguer les subordonnées conjonctives des subordonnées relatives (c’est ce que la consigne appelait « classement raisonné »). Les candidats qui n’ont pas procédé à ce classement préalable ont été pénalisés. Il fallait ensuite savoir ce que veut dire analyser une proposition : c’est indiquer à la fois sa nature et sa fonction. Une erreur sur l’une des deux composantes, ou l’absence de l’une d’elles, invalidait la question. De nombreux candidats, par exemple, ont confondu la fonction de la subordonnée relative (elle est toujours complément de son antécédent) avec celle du pronom qui l’introduit. Sur le fond, il y avait quatre conjonctives et quatre relatives. Le seul point délicat était peut-être l’analyse de la proposition « dans ce qu’on appelle » : on pouvait y voir soit une relative complément du pronom ce, soit une « relative substantive », complément circonstanciel. Le jury a admis les deux analyses. -7- Orthographe La question portait sur « l’orthographe des homonymes » qui étaient signalés dans le texte de M. Tournier. Il s’agissait d’un exercice, classique dès l’école primaire, sur ce qu’on appelle plutôt les « homophones grammaticaux ». De nombreux candidats se sont contentés de recenser les occurrences au fil du texte. C’était méconnaître la raison d’être de l’exercice. Puisqu’il s’agissait d’homonymes, il fallait évidemment commencer par reconstituer les paires (pour qu’il y ait homonymie, il faut au moins être deux !) pour les examiner ensemble. Il fallait ensuite « justifier de manière précise l’orthographe des homonymes ». La première, et même la seule, justification, c’est l’indication de la nature ou de la classe de chacun des éléments du binôme homophonique (en indiquer la fonction, le cas échéant, n’était pas exigible : les candidats qui l’ont fait n’ont pas été pénalisés, même quand ils s’y sont trompés). La distinction de sens dans des paires du type et/est, ce/se, ou/où, a/à… n’a évidemment posé de problème à aucun candidat. Mais fallait-il encore disposer du métalangage minimal, qui permette de dire que à est une préposition, que où est un pronom relatif, que ou est une conjonction de coordination, etc. Lexique La consigne était d’expliquer le mot « bouche », tiré du texte de Zola, de justifier sa réponse et de relever, dans le dernier paragraphe du texte, un mot de la même famille. Bien sûr, personne ne s’est privé de donner bouchée comme « mot de la même famille » que bouche. Le jury attendait un peu plus : d’abord que soit convoquée la distinction entre sens propre (bouche = cavité buccale) et sens figuré (bouche = entrée). Évidemment, Zola joue des deux sens, puisque l’entrée du puits avale littéralement les mineurs. On attendait aussi, en guise de justification de la réponse, que soit perçue et nommée la métaphore filée (ou champ lexical, ou associatif) qui parcourt le paragraphe : avalait, chair, viande, Voreux, gosier… On attendait enfin, comme on l’a signalé plus haut (cf. Analyse des textes) que soit reconnue, sous la figure du Voreux, celle du Minotaure (ou, à défaut, d’autres figures mythiques de la dévoration ou de l’engloutissement : ogres ou Enfers). Bref, expliquer un mot, surtout dans un texte littéraire, c’est aller au-delà de sa simple dénotation : c’est rendre compte de sa résonance, de ses échos et, en l’occurrence, de son épaisseur mythique. Conclusion : On l’a dit : la principale difficulté, dans cette nouvelle épreuve, est venue de l’ignorance des bases grammaticales, non pas tant d’ailleurs des notions elles-mêmes que du métalangage qui permet de les dire. Oubli, du reste, plus qu’ignorance : tous les candidats ont forcément un jour (au collège : c’est loin !) rencontré et sans doute maîtrisé ces savoirs aujourd’hui oubliés. Le remède est simple : il suffit d’y retourner. Un manuel de grammaire de classe de 3ème peut y suffire. Si on veut étoffer davantage sa réflexion grammaticale, on peut consulter avec profit la Grammaire méthodique du français (M. Riegel, J.-C. Pellat, R. Rioul), PUF, 1994. -8- Epreuve écrite d’histoire – géographie Les candidats passent une épreuve d’une durée globale de 4 heures, notée sur 20 (coefficient 3), comprenant une évaluation en français (sur 12 points) et une évaluation en histoire-géographieinstruction civique et morale comptant pour 8 points. Bien souvent, on a pu observer que les candidats consacraient environ 1h30 à l’épreuve d’histoire-géographie-instruction civique et morale, soit approximativement 45 minutes par question. Cette observation ne constitue aucunement une norme, bien évidemment. L’évaluation porte sur « la maîtrise des savoirs disciplinaires en référence aux programmes de l’école primaire » et « la capacité à exploiter des textes ou des documents ». Pour ce faire, le candidat « répond à des questions d’histoire (y compris d’histoire des arts), de géographie, d’instruction civique et morale […]. Ces questions peuvent prendre appui sur des documents ». Le rapport du jury a pour objectif d’aider les candidats à préparer la prochaine session du concours, et par conséquent, prodigue de nombreux conseils qui peuvent prendre l’allure d’une critique radicale des copies examinées en juin. Ce serait un trompe l’œil que de croire que les candidats ont accumulé les points faibles. Globalement, les copies ont montré des compétences, des savoirs, du sérieux et de la rigueur. Il convient en effet de souligner d’abord la qualité des copies corrigées par les correcteurs. Le CRPE est un concours difficile et il faut louer la préparation efficace des candidats. La plupart des travaux montre un effort de rédaction, d’organisation des idées, de maîtrise des connaissances disciplinaires et des textes officiels. Beaucoup de candidats ont su mobiliser leur culture générale, réelle, pour répondre à des questions plus précises, s’appuyer sur des exemples pertinents, structurer l’analyse. Il faut mettre en avant cette réussite afin d’encourager les candidats dans leur préparation et de les convaincre qu’une bonne note en histoire-géographie est tout à fait accessible. On trouvera néanmoins ci-dessous quelques conseils destinés à guider les candidats dans leur préparation. I. Les attentes L’exercice est particulièrement difficile puisqu’il faut, en un temps assez bref, rassembler ses connaissances sur un sujet, les organiser puis les présenter avec concision, précision et rigueur. La difficulté est accrue par la nécessité de traiter rapidement des sujets assez différents. Avant de se lancer dans la rédaction de la réponse, il convient de garder un temps précieux pour la réflexion afin de veiller aux limites chronologiques et spatiales du sujet et d’éviter ainsi le traitement hors-sujet. Pour réussir cette épreuve, il faut bien entendu disposer de connaissances mais aussi maîtriser les notions majeures, les grands repères chronologiques et spatiaux qui permettent d’éviter les erreurs grossières, et quelques éléments biographiques essentiels. Il vaut mieux une réponse concise qui cherche à traiter avec précision et rigueur le sujet proposé, que de longs développements superficiels et parfois peu en rapport avec le thème abordé. Le jury ne note pas en fonction de la longueur de la copie : être synthétique est une qualité ! La réponse ne doit pas être le « déballage » de « tout ce que l’on sait » sur le sujet ; une réponse organisée (le candidat garde toujours la liberté de choix de son organisation à partir du moment où on peut y lire une cohérence) est toujours valorisée. On n’hésitera pas à s’appuyer sur un ou deux exemples brièvement présentés, qui montrent que le candidat donne du sens aux propos généraux qu’il peut tenir. En ce qui concerne la forme donnée au travail. Une introduction et une conclusion à chaque réponse ne sont nullement exigées mais constituent cependant des éléments de valorisation. Des schémas peuvent être intégrés au devoir et appréciés par le jury s’ils sont de bonne qualité. Cependant ils ne dispensent nullement de la rédaction de la réponse. -9- Quand des documents sont proposés avec l’intitulé du sujet, on n’attend pas du candidat qu’il présente les documents ni qu’il en fasse un commentaire. Surtout si cette analyse littérale tient lieu de réponse ! En revanche, le candidat devra montrer un bon niveau de connaissances lui permettant d’articuler les documents avec les points qu’il développe dans sa copie. Il fait alors référence aux documents au fur et à mesure de sa progression dans la copie. Si on peut observer un réel effort de la part des candidats pour soigner l’orthographe et la grammaire, il demeure quelques copies où les qualités de présentation sont très insuffisantes, où persistent des familiarités, les formules toutes faites. En règle générale, les candidats doivent veiller à utiliser un vocabulaire spécifique (historique, géographique, pédagogique) à bon escient afin de ne pas donner l’impression que l’on camoufle l’absence de réflexion par quelques mots rapidement mobilisés à la veille de l’épreuve. On évitera également, quelle que soit la partie de l’épreuve, toutes les présentations qui tournent au catalogue, à l’énumération, à la paraphrase aux dépens de la pensée organisée. Enfin, certains candidats manquent de temps pour terminer leur travail ou relire la copie. Seul l’entraînement répété à ce type d’épreuve, au cours de l’année, permet d’éviter les mauvaises surprises. Au total une bonne copie est celle qui montre un sujet bien compris, un bon niveau de connaissance (le niveau attendu est celui de la fin du collège), une idée directrice dans l’exposé, un développement rigoureux (une grande idée par paragraphe, chacune articulée avec l’idée directrice), des exemples très courts illustrant les principales idées, une expression soignée. Une telle maîtrise ne s’improvise pas mais suppose une préparation et un entraînement réfléchis. II. Remarques sur les sujets proposés lors de la session 2011 Les villes et le développement durable en France métropolitaine Cette question ne comportait pas de document. Elle supposait d’avoir les idées claires concernant la notion de développement durable. Il fallait partir d’une définition simple et mesurer les interactions entre cette notion et les villes. Faute d’avoir opéré cette réflexion préalable, beaucoup de candidats ont limité le développement durable à l’environnement ou à l’écologie et ont alors simplement envisagé la question de la nature en ville, des pollutions urbaines et des gestes utiles « pour sauver la planète ». Or le développement durable cherche à articuler les exigences environnementales, certes, mais aussi sociales et économiques. On attendait alors du candidat qu’il montre la complexité de quelques grands enjeux urbains en France métropolitaine en soulignant les liens entre les dimensions environnementale, économique et sociale : en particulier, l’étalement urbain et le zonage spatial, les inégalités sociospatiales, les transports, les déchets, la rénovation urbaine ou les nouveaux projets urbains. Outre cette confusion entre développement durable et écologie, les points faibles des copies concernent les points suivants : Un trop faible nombre d’exemples voire une absence totale de référence à des lieux précis : le discours est alors une accumulation de généralités. L’oubli des villes dans le sujet : le candidat présente alors le développement durable mais sans faire le lien avec l’espace urbain, sans doute pour réciter des connaissances acquises plutôt que de chercher à traiter le sujet. Une lecture imprécise du sujet : la « France métropolitaine » n’appelle pas de longs développements sur les Antilles. Une approche catastrophiste : « la planète va mourir », les villes ne sont envisagées que comme des lieux dégradés et dégradants. Les relations entre seigneurs et paysans au Moyen Âge après l’an mil Le sujet comportait deux documents (un très court texte du XIIIe siècle et une iconographie du XVe siècle). Le traitement du sujet n’invitait pas à une analyse détaillée et littérale de ces deux documents dans la copie, mais devait montrer, grâce à quelques références, qu’ils avaient été pris en compte pour le - 10 - traitement de certains points de l’exposé. On pouvait ainsi évoquer le document 1 pour aborder la seigneurie banale, le document 2 pour montrer l’évolution des rapports seigneurs paysans à la fin du Moyen Âge. Le sujet invitait à montrer le rôle fondamental de la seigneurie comme structure d’encadrement des populations rurales à partir du XIe siècle. Dans cette organisation sociale et spatiale, les seigneurs instaurent des rapports de domination à l’égard des paysans, par la maîtrise foncière et par le droit de ban. Cette supériorité est légitimée par le devoir de protection qui incombe au seigneur et par une idéologie qui confère un caractère divin à cet ordre social. On attendait quelques remarques visant à nuancer cette approche très générale. Selon les régions, selon les rapports de force, les relations entre seigneurs et paysans présentaient des caractères très divers. Entre le XIe et le XIIIe siècle, avec l’essor économique, les rapports évoluent globalement dans un sens plutôt favorable aux paysans. A la fin du Moyen Âge, l’affirmation du pouvoir royal réduit les prérogatives des seigneurs. Des points faibles sont apparus dans un nombre significatif de copies : Les relations entre seigneurs et paysans ne sont pas étudiées : on présente la vie des seigneurs puis celle des paysans. La dimension chronologique, soulignant l’évolution des rapports entre seigneurs et paysans, n’est pas prise en compte, ce qui est tout de même difficile à envisager en histoire. Des anachronismes peu acceptables : le Tiers Etat, « les seigneurs sont des patrons », … Des notions mal maîtrisées : on confond les rapports de vassalité avec ceux qui régissent la vie entre seigneurs et paysans, on évoque dans le même raisonnement tantôt le roi tantôt le seigneur, tantôt le fief tantôt les tenures, … Conclusion : Les candidats doivent être rassurés sur les intentions du jury qui cherche toujours à valoriser la réflexion et les compétences solidement construites. Il convient donc de se préparer sérieusement par des entraînements répétés et de chercher le jour de l’épreuve à traiter le sujet sans vouloir réciter des connaissances « prêtes à l’emploi ». - 11 - Épreuve écrite de mathématiques et de sciences expérimentales et de technologie Epreuve écrite de mathématiques La partie mathématique de l’épreuve écrite maths-sciences notée sur 12 points comportait 3 exercices et comme prévu dans les textes, pas de partie didactique pour cette épreuve contrairement aux années précédentes. I. Quelques éléments statistiques (sur le concours externe public) La moyenne à l'épreuve écrite de mathématiques du concours 2011 est d'environ 10,4/20 (en ramenant cette note attribuée sur 12 points à une note sur 20). Cette moyenne reste comparable à celle des années précédentes malgré la forme différente du sujet (pour rappel : 9,3/20 en 2010, 13/20 en 2009, 8,65/20 en 2008, 9,38/20 en 2007). 56% des candidats ont obtenu une note supérieure ou égale à 10 (pour la partie mathématique) et il y a eu 10 notes éliminatoires (égale à 0 cette année contrairement aux années précédentes où toute note inférieure ou égale à 5 était éliminatoire) ce qui correspond à environ 1,5% des candidats présents (11% en 2010, 3% en 2009 et 16% en 2008). II. Analyse du sujet et des productions des candidats Les énoncés, permettent d’évaluer les connaissances mathématiques théoriques nécessaires aux enseignants du premier degré. Toutefois certaines formulations ont pu dérouter les candidats. Le jury n’a particulièrement pas apprécié, comme chaque année, les calculs ou raisonnements faux qui amènent (par magie) la bonne réponse. Une attention particulière doit encore être portée par certains candidats aux grandeurs, mesures et unités usuelles. Des habitudes de soin et de respect de l’orthographe semblent avoir été prises de façon majoritaire par les candidats. Nous rappelons que l’utilisation des abréviations est à proscrire. Exercice 1 Un vrai/faux avec justifications (4 points) qui permet de tester à l’aide de 6 questions un certain nombre de compétences sur les nombres (divisibilité, moyenne, nombre premier, pourcentage, radicaux) Les justifications font intervenir divers types de raisonnement mathématique (contre-exemple, inventaire exhaustif de cas, …) ainsi que des compétences mathématiques diversifiées. Certaines formulations de questions ont pu dérouter des candidats ce qui a entraîné des échecs importants sur certaines questions. Question 1. Calcul de vitesse moyenne. Question classique qui permet de révéler une conception erronée mais répandue de la moyenne. Question 2. Divisibilité. Question appropriée testant des compétences intéressantes sur les entiers. Une démonstration symbolique pouvait être faite ou l’examen exhaustif des 9 cas. Cette question a été plutôt bien réussie. Question 3. Parité et nombres premiers entre eux. Un contre exemple permettait de répondre à la question, mais il était nécessaire de bien mettre en évidence la bonne compréhension de la notion de nombres premiers entre eux (pas d’autre diviseur commun que 1). - 12 - On observe des confusions entre "nombres premiers" et "nombres premiers entre eux" ainsi que beaucoup d'utilisation « d'exemples » comme "preuve" de l'implication (impairs ⇒ premiers entre eux) comme : « 3 et 5 sont impairs et sont premiers entre eux ce qui prouve que.... ». Question 4. Inverse et calcul comportant des radicaux. Réussite très faible pour cette question, soit la notion d’inverse n’est pas connue, soit les calculs avec des radicaux ne sont pas maîtrisés. Par ailleurs, plusieurs candidats ne savent visiblement pas qu'un nombre peut s'écrire de plusieurs façons (rédaction type : « non, ce n'est pas le nombre proposé parce que l'inverse d’un nombre a est 1/a »). Question 5. Périmètres et arc de cercle. Il est nécessaire de produire une démonstration générale qui tienne compte de la mobilité d’un point (I). Certains candidats ont produit des justifications numériques non générales, l’utilisation d’une valeur approchée de π pose aussi problème pour prouver l’égalité. Question 6. Coefficient multiplicatif et évolution géométrique. L’argument attendu doit faire intervenir un calcul explicite de 1,25 ≈ 2,5 ou par multiplications successives. Certains candidats ont pu être gênés par la formulation « multiplier par 2 », s’agit-il de multiplier exactement par 2 ou par au moins 2 ? Toute réponse argumentée de façon correcte a donc été prise en compte par le jury. Notons qu’un nombre non négligeable de candidats sont tombés dans le piège "20% × 5 = 100%". Exercice 2 Le deuxième exercice (3 points) permet de tester des compétences sur les tableurs et la notion de courbe représentative d’une fonction à partir de calculs de distance de freinage. L’aspect problème de la vie courante (étude de la distance de freinage sur route sèche ou mouillée) permet de rappeler si nécessaire que toute étude mathématique ne peut prendre son sens qu’à travers l’étude de problèmes. La formulation de la dernière question qui demande un « calcul » pour justifier a pu dérouter des candidats, ce qui était attendu était une comparaison numérique de deux coefficients. Même si la mise en œuvre d’un travail sur tableur est difficile à réaliser sous forme papier (pas de possibilité de contrôle), ce type d’exercice à toute sa place dans une épreuve de mathématique, discipline qui demande à tous les niveaux d’utiliser les diverses possibilités logicielles. Partie 1 Question 1. Questions exigeant une connaissance précise de la syntaxe du tableur. La demande de syntaxe exacte de la référence absolue a provoqué beaucoup d’erreurs. Question 2. a) Mise en œuvre de la formule donnée mais en pensant à utiliser les bonnes unités. b) Plusieurs méthodes possibles : résolution à partir d’une inéquation, d’une équation avec l’idée implicite de croissance, par étude d’une succession de cas générée par une table de valeurs en progression arithmétique. Partie 2 Question 1. Lecture graphique. Question en général bien réussie. Question 2. Justification de la position d’une nouvelle courbe. Même si la formule « justifier par un calcul » pouvait paraître ambiguë, il était nécessaire de justifier sa réponse de façon générique et non uniquement à partir de deux valeurs. Problème Le problème (5 points) a pour objectif de faire calculer la masse d’un écrou de dimensions données. Même si l’approche semble être géométrique, il s’agit en fait surtout de calculs de grandeurs (aire, volume, masse) demandant un certain nombre de conversions qui ne sont pas toujours bien maîtrisées et parfois, le candidat « se débrouille » pour que son résultat colle au résultat donné. La dernière question - 13 - qui demande de faire un calcul dans un pentagone et fait intervenir la trigonométrie paraît loin des compétences des candidats et n’a pas été vraiment réussie, ni abordée par un grand nombre d’entre eux. Partie A Aire d’un hexagone. La question exige de savoir que l’hexagone est formé de six triangles équilatéraux, même s’il n’était pas demandé de justifier que les triangles sont équilatéraux. Le fait que la réponse soit donnée a amené certains candidats à ajuster leurs calculs pour les faire « coller » au résultat. Partie B Question 1. Détermination du volume de l’écrou par différence de volume de prisme et de cylindre. Outre la connaissance des formules de calcul de volume, il est demandé de faire la différence entre un résultat exact et approché. Question 2. Détermination de la masse de l’écrou. La donnée de la masse volumique du laiton en kg/m3 (système international) a induit de multiples erreurs de conversion. Toutefois, il pouvait paraître bizarre aux candidats d’obtenir une valeur vraiment trop faible, ou trop grande (au delà du kilogramme) pour la masse de l’écrou étudié. Partie C Calcul de l’aire d’un pentagone régulier inscrit dans un cercle de rayon r. Question 1. Détermination de la hauteur OH en fonction de r d’un des 5 triangles isocèles qui composent le pentagone. La représentation, même à main levée d’un pentagone régulier pouvait permettre aux candidats de mieux s’approprier la situation et mettre en évidence les angles nécessaires au calcul et d’utiliser soit le sinus, soit le cosinus d’un angle dans un triangle rectangle. Question 2. Expression de l’aire du pentagone régulier en fonction de r. Différentes stratégies étaient possibles : trigonométrie, utilisation du théorème de Pythagore. - 14 - Epreuve écrite de sciences expérimentales et technologie Rappel des résultats en sciences expérimentales et technologie : Moyenne : 03/08 Note minimale : 00/08 ; Note maximale : 08/08 Répartition des notes à l'épreuve écrite de sciences expérimentales et technologie 160 140 120 Nombre de candidats 100 80 60 40 20 0 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 Note I. Analyse globale des productions Organisation des réponses Sauf exception, les copies des candidats montrent une qualité orthographique correcte et une construction grammaticale convenable. Par conséquent, peu de pénalités ont été portées pour l’orthographe et la construction des phrases. Une écriture soignée, marque de respect pour le correcteur, est évidemment fortement conseillée aux candidats. Il conviendra en outre de veiller à la qualité des schémas (clarté, annotations, titre …) car ils révèlent autant les erreurs que les connaissances exactes. Ces représentations complètent utilement une explication aussi claire que concise. L’attention des candidats est toujours attirée sur une bonne gestion du temps qui devrait garantir une même qualité de traitement de la première question à la dernière, y compris dans l’orthographe. Niveau de connaissances Le niveau de connaissances et la rigueur scientifique attendus (lois de l’électricité, schémas électriques et énergétiques) ne sont pas suffisamment mis en exergue dans les copies. Le jury déplore la paraphrase et le verbiage qui constituent une perte de temps. Il est conseillé d’éviter les développements hors sujet. On rappelle également au candidat qu’il doit utiliser le vocabulaire scientifique adapté à la question. II. Détail par question. La question 2 a été globalement bien traitée par les candidats alors que les questions 1 et 3 leur ont posé davantage de difficultés. - 15 - Question 1: Rares ont été les candidats qui ont répondu correctement à cette question. Comme le sujet le précisait, le jury attendait que les candidats citent et utilisent les lois élémentaires de l’électricité pour proposer le schéma électrique. Beaucoup de candidats ont paraphrasé le document A, alors qu’une réponse concise était attendue. Les lois élémentaires liées à l’électricité ne sont pas souvent maîtrisées et de nombreux candidats n’ont pas su extraire des documents, l’information utile à exploiter. Certains ont confondu les deux objets techniques cellule et module, qui pourtant étaient clairement explicités dans le document A. La schématisation proposée par la majorité des candidats se révèle être davantage un croquis insuffisamment annoté et légendé qu’un schéma électrique normalisé. Question 2 : A la question (2a), était attendue une réponse unique précisant le couple inclinaison/orientation pour obtenir une efficacité énergétique optimale alors que certains candidats ont indiqué pour toutes les orientations possibles les inclinaisons correspondantes. Pour répondre à la question (2b), il était plus réaliste de concevoir un calepinage pour calculer le nombre nécessaire de modules entiers pour couvrir la surface du toit au lieu de se contenter de diviser la surface du toit par la surface d’un module. Le jury a relevé des confusions entre les notions d’aire et de longueur ainsi que des erreurs de conversions d’unités (millimètre en mètre). Le jury rappelle aux candidats que les unités doivent être précises et explicitées dans le Système International. A la question (2c), la confusion entre cellule et module a conduit à des résultats peu réalistes concernant la puissance maximale produite sans pour cela alerter le candidat, cet ordre de grandeur apparaissant pourtant dans le document C. Question 3 : De nouveau, cette question a mis en évidence des confusions entre schéma d’un flux d’énergie et dessin, souvent représentation du réel (soleil, toit…). Les deux premiers éléments de la chaîne énergétique (énergie lumineuse et énergie électrique) sont généralement bien identifiés, mais les formes d’énergie liées à la présence d’un onduleur et éventuellement d’un accumulateur n’ont pas souvent été évoquées. Plusieurs candidats se sont focalisés sur l’utilisation finale en évoquant les formes d’énergie obtenues par transformation de l’énergie électrique dans différents appareils domestiques, ce qui ne correspondait pas à la finalité de la question. - 16 - Epreuve écrite de langues régionales Les épreuves en langues régionales ne concernent que les candidats inscrits au concours CRPE spécial Langues régionales. Epreuve écrite d’admissibilité Commentaire guidé en langue régionale d’un texte en langue régionale et traduction en français d’un passage de ce texte (durée 3 h, coefficient 2) Epreuve d’Occitan (épreuve de septembre 2010) CRPE externe public spécial occitan CRPE externe privé spécial occitan Inscrits 21 16 Présents 8 10 Admissibles 5 6 Nombre de postes offerts 15 3 Le nombre de total de candidats présents aux épreuves (18) est bien inférieur à celui des années précédentes. Tous les postes offerts n’ont pu être pourvus. Epreuve d’admissibilité Les notes se sont échelonnées de 07 à 17 pour le concours privé, avec une moyenne de 12,7 ; de 07 à 18 pour le concours public, avec une moyenne de 13. Nous pouvons noter une nette amélioration des résultats et l’absence de note éliminatoire (5). Le texte était extrait de E la barta floriguèt, Editions I.E.O. A TOTS, 1979, d’Enric Mouly. Il s’agit du début du chapitre VII « L’espelida » qui relate le voyage de noce de Mariús et Gabrielòta, leur vision du monde découvert et qui rend compte de leur analyse de la vie que mène un jeune couple ami à la ville. Le récit témoigne d’une vision rurale du monde qui se traduit par l’emploi d’une langue imagée. Il était demandé, comme dans les sessions précédentes, de faire un commentaire guidé au moyen de questions visant à apprécier d’une part le degré de compréhension du texte, d’autre part le niveau de l’expression écrite dans un registre de langage soutenu. Le jury a apprécié aussi la culture des candidats et leur capacité de raisonnement. La compréhension du texte ne présente pas de difficultés majeures, les candidats ont, généralement, assez bien analysé le regard à la fois critique et naïf des deux personnages. Le jury a pu apprécier un recours moins fréquent que par le passé à un relevé de vocabulaire sous forme de liste omettant la rédaction des réponses. L’exercice de traduction, sélectionné pour l’abondante présence d’un lexique du corps varié et riche, a révélé les lacunes des candidats les moins familiers de la langue ainsi qu’une incapacité à en proposer une traduction convenable en langue française (syntaxe, conjugaison et registre de langue). L’expression écrite, déterminante dans l’attribution de la note, a fait l’objet, comme par le passé, d’appréciations sévères. Si certaines lacunes de vocabulaire sont admissibles, les négligences constatées dans l’emploi des genres, dans les accords, dans la concordance des temps le sont moins. Et il n’est pas concevable qu’un futur enseignant en section bilingue néglige les règles de base de la langue écrite, tant graphiques que grammaticales. Cette compétence est cependant de mieux en mieux maîtrisée par les candidats. - 17 - Nous conseillons donc aux candidats de s’entraîner avec rigueur à cette épreuve qui est avant tout une épreuve de langue. Une langue s’écrit avec une graphie codifiée, quel que soit le choix de celle-ci. La place et la nature de l’accent constituent une composante majeure de l’orthographe. Enfin, l’écrit est géré par un code de ponctuation qu’il convient de respecter dans toute langue : soulignement des titres, guillemets encadrant les citations, points d’exclamation, d’interrogation … Nous le redisons avec force aux candidats préparant le concours avec l’IUFM ou en candidat libre : le travail personnel de réappropriation de la langue se fait par des lectures, par la pratique, une exigence de correction systématique. Les outils existent (Òc-ben ! ; Practicar la lenga ; Dire en oc…) pour bâtir des savoirs linguistiques solides. Epreuve de Catalan (épreuve de septembre 2010) candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme Concours externe public 20 12 8 4 40,00% Concours externe privé 5 1 4 1 80,00% " Commentaire guidé en langue régionale d'un texte en langue régionale et traduction en français d'un passage du texte." Durée de l'épreuve : 3 heures (envisager deux heures pour le commentaire et une heure pour la traduction). Coefficient 2 (note éliminatoire 5)" TRADUCTION : Notée sur 8 (-0,5 pour l’orthographe ou pour un « mal dit », -1 pour un faux sens, -1,5 pour un contresens et l’équivalent de la plus grave erreur des autres copies pour les « blancs »). Nous ne saurions assez inviter les candidats à commencer par la traduction qui est souvent bâclée par manque de temps et qui, pratiquement toujours, concerne un passage–clé du texte dont la compréhension peut influencer le commentaire. Tothom ha vist a les pel·lícules de Hollywood què passa a les cases construïdes en terrenys on hi va haver un cementiri indi, o europeu, i tenen tombes sota els fonaments. Tothom ha vist el neguit d’aquestes cases, els trons inexplicables, els llampecs sense justificació, els esperits pul·lulants, els esfondraments, les flames, la ruïna, el caos i la tragèdia. Doncs, trasplantem tot això a les pistes d’aterratge del Prat i imaginin la cara de pànic del pilot a qui, des de la torre de control, li anuncien que li toca aterrar a la tercera pista. TRADUCTION PROPOSEE Tout le monde a vu dans les films hollywoodiens ce qui se passe quand les maisons sont construites sur des terrains où se trouvait un cimetière indien, ou européen, et qui ont des tombes sous les fondations. Tout le monde a vu l’angoisse générée par les coups de tonnerre inexplicables, les éclairs sans justification, le pullulement des esprits, VARIANTES ACCEPTEES les films d’Hollywood ce qui arrive (aux maisons construites (quand il y a des maisons construites… où il y a (avait) eu un cimetière sous les fondements le côté angoissant des coups de tonnerre / le malaise généré par /le malaise qui suit… le côté sombre des coups… (tolérance) éclairs injustifiés les esprits pullulents (tolérance) - 18 - les effondrements, les flammes, la ruine, le chaos, la tragédie. Transposons donc tout cela aux pistes d’atterrissage du Prat et imaginez la figure paniquée du pilote auquel, depuis la tour de contrôle, on annonce qu’il doit atterrir sur la troisième piste. la prolifération / la multitude des esprits les feux Donc, transplantons tout cela sur… le visage / la tête la panique sur le visage qu’il doit à son tour… Des erreurs réitérées sur un certain nombre de mots simples ont étonné le jury : llampecs traduit par « lumières », trons par « troncs » (d’arbre ou de corps humain ?) et neguit par …noyade ! Mais c’est la méconnaissance (en catalan comme en français) de la tournure impersonnelle à traduire par « on » qui a été l’erreur la plus courante. Au risque d’écrire une relative sans sujet (« imaginez la panique sur la figure du pilote auquel *(?) lui annoncent…), les candidats n’ont pas réussi à faire la transposition nécessaire en français. COMMENTAIRE : La structure même du texte pouvait suggérer le plan du commentaire : la transformation d’un fait divers en légende. I) Le fait divers : Monzo se plaît à respecter les contraintes de l’article journalistique (il s’agit d’un article d’opinion effectivement publié dans la presse) : - Les différentes voix narratives : la voix du narrateur, qui se veut neutre (au début du moins), qui enchaîne les précisions et introduit des éléments contradictoires (“A partir d’aquí les informacions no coincideixen”) ou des réflexions personnelles (“Convindran amb mi”), voix mêlée et confrontée à des sources sûres (le témoignage du neuveu : « ahir a La Vanguardia » ) ainsi qu’à des explications scientifiques (l’ingénieur aéronautique qui expliquait (« aquest dissabte ») pourquoi on ne trouverait pas le cadavre). - Le tressage des voix contribue à renforcer la visée de récit objectif des faits : les précisions (dates, marque du moteur…), le contexte historique (deuxième guerre mondiale), l’insuffisance des moyens d’alors (pas d’appareils de levage puissants), les données scientifiques (la corrosion du métal), les données juridiques (concession pour une sépulture)… Ces voix narratives s’opposent, en quelque sorte, au second paragraphe qui développe comment la légende s’installe dans les failles du réel. II) La transformation légendaire du réel : les éléments qui permettent la naissance de la légende s’enchaînent à partir de remarques pourtant censées ancrer l’article dans la réalité : - Le cadeau du dictateur (Hitler), l’avion qui s’enlise perpendiculairement dans un marais alors que les marécages sont depuis la nuit des temps des lieux de sortilèges - La présence d’un cadavre que les moyens modernes ne permettront sans doute pas de retrouver quand chacun sait que les âmes errantes hantent les lieux et les vivants - L’influence du fantastique cinématographique qui rend aujourd’hui ces éléments culturels ancestraux très présents dans la culture quotidienne des cinéphiles et des « téléphiles ». III) - Le fantastique : Le texte reproduit ainsi exactement l’histoire littéraire et les débuts de la nouvelle fantastique : si l’on laisse de côté l’Heptaméron de Marguerite de Navarre, c’est bien à partir du fait divers au XIX° siècle que s’est développé le genre (Edgar Poe). Monzó « démonte » en quelque sorte - 19 - le procédé littéraire à l’occasion d’un fait divers peu commun. Et en gardant une oscillation constante entre le réel (le fait divers) et l’imaginaire (les manifestations paranormales), il recrée une « légende » fantastique de piste hantée. - Mais en puisant largement dans les effets spéciaux du cinéma hollywoodien et en utilisant l’anaphore (et la gradation) de la citation des éléments fantastiques les plus éculés (le tonnerre, les éclairs, les esprits, […] et le chaos final…), il crée une distance ironique dans laquelle il entraîne le lecteur (« Convindran amb mi ») en lui permettant de se représenter, de façon tangible grâce à la transposition cinématographique (« imaginin la cara… »), l’effroi du pilote, ou, mieux encore, de se mettre implicitement à la place de ce dernier par un effet de caméra subjective (« transplantem tot aixó… »). - 20 - Statistiques épreuves d’admissibilité : Moyenne des épreuves sur 20 SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme Evolution Du Concours 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 4920 4735 4258 3748 3419 3115 2939 1657 3173 2669 2309 1841 1628 1415 1285 691 1747 2066 1949 1907 1791 1700 1654 966 435 398 316 289 247 174 180 74 35,51% 43,63% 45,77% 50,88% 52,38% 54,57% 56,28% 58,30% Notes Concours externe public Montpellier : 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 8,42 7,63 10,40 7,43 Français Histoire Géographie Maths Sciences Répartition des notes de Français et de Mathématiques notes de 11 à 12 Résultats session 2011 moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve candidat ayant la moyenne sur l’épreuve candidat n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 5,05 264 Histoire Géographie 3,05 232 438 461 305 529 2 2 4 11 10 3 4 7 Français Maths Sciences 6,24 383 2,97 155 notes de 9 à 10 notes de 7 à 8 notes de 5 à 6 notes de 3 à 4 8,1 9,21 213 315 489 374 8,6498 notes de 1 à 2 notes éliminatoires (=0) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 Nombre de candidats Maths Français Répartition des notes d'Histoire Géographie et de Sciences notes = 8 notes de 7 à 8 notes de 6 à 7 notes de 5 à 6 notes de 4 à 5 notes de 3 à 4 notes de 2 à 3 notes de 1 à 2 notes de 0 à 1 notes éliminatoires (=0) - 21 - 0 20 40 60 80 100 120 140 Nombre de candidats HG SCIENCES 160 180 200 220 240 Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 notes = 12 Français Maths 2 11 41 70 76 117 121 117 68 46 28 4 1 0 10 35 45 49 49 63 54 65 54 75 74 65 45 5 Français Mathématiques 38% 56% 44% 62% candidats ayant obtenu la moyenne candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Histoire Géographie 33% 67% Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 Histoire Géographie Sciences 4 4 34 22 154 94 149 192 120 217 97 94 68 28 37 19 19 8 11 6 - 22 - candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Sciences 23% 77% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Concours externe public Andorre Evolution Du Concours 2005 2006 2007 73 55 70 11 14 15 62 41 55 NC 3 3 84,93% 74,55% 78,57% SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme RESULTATS session 2011 moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve (*) candidat ayant la moyenne sur l’épreuve candidat n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 Français 0 0 0 1 0 3 3 1 0 0 0 0 0 Maths 0 1 1 2 0 1 1 2 0 0 0 0 0 - 23 - Français 4,72 1 7 0 0 2008 70 14 56 2 80,00% 2009 47 10 37 2 78,72% 2010 67 9 58 2 86,57% 2011 33 8 25 1 75,76% Histoire Maths Sciences Géographie 4,38 3,59 2,81 5 2 3 3 6 5 0 0 0 0 0 0 9,09 6,41 4 2 4 6 7,75 notes = 12 Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 0 Histoire Géographie 0 0 0 1 2 1 3 1 0 0 0 Sciences 0 1 2 1 1 2 1 0 0 0 Concours externe public spécial langue régionale – Catalan EVOLUTION DU CONCOURS 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20 36 26 33 45 59 44 12 30 19 19 29 38 24 8 6 7 14 16 21 20 4 10 13 13 NC 8 6 16,67% 26,92% 42,42% 35,56% 35,59% 45,45% 40,00% SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme RESULTATS session 2011 moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve candidat ayant la moyenne sur l’épreuve candidat n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 notes = 12 Français Maths 0 1 2 1 2 1 1 2 1 1 0 0 0 0 0 2 2 1 1 2 0 0 1 0 2 0 1 0 - 24 - Français Histoire Géographie Maths Sciences 4,31 2,63 4,69 3,1 4 4 4 3 8 8 8 9 0 0 0 0 0 0 0 0 6,94 7,79 2 4 10 8 8,08 Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 Catalan 9,5 6 6 0 0 Histoire Sciences Géographie 0 0 3 1 2 2 2 4 1 2 1 0 3 2 0 1 0 0 0 0 Concours externe public spécial langue régionale – Occitan EVOLUTION DU CONCOURS 2005 2006 2007 40 42 61 23 24 39 17 18 22 6 17 19 42,50% 42,86% 36,07% SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme RESULTATS session 2011 moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve candidats ayant la moyenne sur l’épreuve candidats n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 notes = 12 Français 0 0 1 1 1 1 0 3 0 0 0 1 0 0 - 25 - Maths 0 1 1 0 2 0 1 0 1 1 1 0 0 0 Français 5,19 4 4 0 0 2008 53 32 21 17 39,62% Histoire Géographie 3,63 3 5 0 0 8,81 2 6 9,70 Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 2009 51 35 16 20 31,37% Maths 4,91 3 5 0 0 2010 40 24 16 20 40,00% 2011 21 8 13 15 61,90% Sciences Occitan 2,38 13 0 5 8 3 0 0 0 0 7,28 2 6 Histoire Géographie Sciences 0 0 0 1 2 2 1 1 0 1 0 1 2 1 4 0 0 0 0 0 3ème concours Moyenne des épreuves sur 20 Evolution Du Concours 2005 139 54 85 22 61,15% 2006 399 178 221 19 55,39% 2007 589 260 329 19 55,86% 2008 451 185 266 21 58,98% 2009 465 177 288 15 61,94% 2010 453 125 328 15 72,41% 2011 315 83 232 5 73,65% 20 18 16 14 Notes SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme 12 10 8 6 Résultats session 2011 moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve candidat ayant la moyenne sur l’épreuve candidat n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 Français 4,46 22 Histoire Géographie 2,06 7 Maths Sciences 5,9 3,36 45 35 61 76 37 46 2 0 1 0 2 0 3 1 6,52 9,25 10 39 73 43 4 7,43 5,15 9,83 8,4 Français Histoire Géographie Maths Sciences 2 0 Répartition notes Français et Mathématiques notes = 12 notes de 11 à 12 notes de 10 à 11 notes de 9 à 10 7,88 notes de 8 à 9 notes de 7 à 8 Répartition des notes d'Histoire Géographie et de Sciences notes de 6 à 7 notes de 5 à 6 notes = 8 notes de 4 à 5 notes de 7 à 8 notes de 3 à 4 notes de 6 à 7 notes de 2 à 3 notes de 5 à 6 notes de 1 à 2 notes de 4 à 5 notes de 0 à 1 notes de 3 à 4 notes éliminatoires (=0) 0 notes de 2 à 3 2 4 6 8 FR notes de 1 à 2 notes de 0 à 1 notes éliminatoires (=0) 0 5 10 15 - 26 - 20 25 Nombre de candidats HG SCIENCES 30 35 40 10 Nombre de candidats MATHS 12 14 16 18 Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 notes = 12 Français Maths 2 2 4 6 10 9 14 16 9 7 3 2 1 0 0 6 7 7 5 6 4 7 6 13 8 8 3 0 Mathématiques Français 27% 45% 73% candidats ayant obtenu la moyenne 55% candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats ayant obtenu la moyenne Histoire Géographie 8% 92% Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 Histoire Géographie Sciences 1 3 7 1 34 9 24 15 10 18 1 22 3 7 2 2 1 4 0 0 candidats ayant obtenu la moyenne Sciences 43% 57% candidats ayant obtenu la moyenne - 27 - candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Moyenne des épreuves sur 20 Second concours interne public 20 18 2011 331 72 259 3 78,25% 16 14 Notes SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme 12 10 8 6 8,03 7,125 10,5 7,45 Français Histoire Géographie Maths Sciences 4 RESULTATS session 2011 moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve candidat ayant la moyenne sur l’épreuve candidat n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 Histoire Français Maths Sciences Géographie 4,82 2,85 6,3 2,98 23 22 40 19 51 51 32 50 0 1 0 2 2 0 1 3 7,67 9,29 20 34 54 38 2 0 Répartition des notes de Français et de Mathématiques notes = 12 notes de 11 à 12 notes de 10 à 11 notes de 9 à 10 notes de 8 à 9 notes de 7 à 8 notes de 6 à 7 8,47 notes de 5 à 6 Répartition des notes HG et Sciences notes de 4 à 5 notes de 3 à 4 notes = 8 notes de 2 à 3 notes de 7 à 8 notes de 1 à 2 notes de 6 à 7 notes de 0 à 1 notes de 5 à 6 notes éliminatoires (=0) notes de 4 à 5 0 2 4 6 8 10 12 14 16 Nombre de candidats notes de 3 à 4 FR notes de 2 à 3 notes de 1 à 2 notes de 0 à 1 notes éliminatoires (=0) 0 5 10 15 Nombre de candidats - 28 HG SCIENCES 20 25 MATHS Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 notes = 12 Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 Français 0 3 1 12 7 15 13 7 9 4 3 0 0 0 Maths 2 3 5 3 7 10 2 6 3 9 8 9 5 0 Histoire Géographie Sciences 0 1 6 19 11 15 11 4 3 2 2 4 6 16 23 11 5 1 2 0 - 29 - Mathématiques Français 31% 44% 69% 56% candidats ayant obtenu la moyenne candidats ayant obtenu la moyenne Sciences Histoire Géographie 28% 30% 70% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne 72% candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Concours externe privé EVOLUTION DU CONCOURS 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 313 266 309 399 438 409 279 20 18 16 91 86 84 161 202 126 90 222 180 225 238 236 283 189 NC 38 40 25 15 13 17 14 Notes SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme Moyenne des épreuves sur 20 12 10 8 6 70,93% 67,67% 72,82% RESULTATS session 2011 Français moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve (*) candidat ayant la moyenne sur l’épreuve candidat n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 5,78 47 45 1 0 53,88% 69,19% 67,74% 59,65% Histoire Maths Sciences Géographie 3,1 5,71 2,75 27 43 15 64 47 75 0 1 0 1 0 0 8,88 8,46 31 35 61 55 8,67 Répartition des notes d'Histoire Géographie et de Sciences 4 9,63 7,75 9,52 6,88 Français Histoire Géographie Maths Sciences 2 0 Répartition des notes de Français et de Mathématiques notes de 11 à 12 notes de 9 à 10 notes de 7 à 8 notes de 7 à 8 notes de 5 à 6 notes de 5 à 6 notes de 3 à 4 notes de 1 à 2 notes de 3 à 4 notes éliminatoires (=0) notes de 1 à 2 0 5 10 Nombre de candidats FR notes éliminatoires (=0) 0 5 10 15 20 - 30 - Nombre de candidats HG SCIENCES 25 30 35 MATHS 15 20 Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 notes = 12 Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 Français 1 1 0 4 12 15 12 18 13 12 3 1 0 0 Français Maths 1 2 9 9 9 9 8 7 13 5 5 12 1 0 Histoire Géographie 30% 49% 51% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Histoire SCIENCES Géographie 0 0 4 6 16 16 24 20 20 33 11 8 7 4 4 3 5 0 0 0 - 31 - 70% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Mathématiques Sciences 17% 48% 52% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne 83% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Second concours interne privé EVOLUTION DU CONCOURS 2005 2006 2007 33 46 55 14 27 29 19 26 19 NC 8 8 57,58% 41,30% 47,27% SESSION candidats inscrits candidats présents candidats absents postes offerts taux d'absentéisme RESULTATS session 2011 moyenne de la discipline candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne dont candidats éliminés (note = 0) copies blanches moyenne de l'épreuve candidat ayant la moyenne sur l’épreuve candidat n'ayant pas la moyenne sur l’épreuve moyenne générale concours / 20 - 32 - 2008 57 26 31 6 54,39% 2009 59 31 28 6 47,46% 2010 67 34 33 6 49,25% FR HG MATHS SCIENCES 5,27 2,66 4,53 2,36 23 12 17 2 29 40 34 49 0 0 2 3 0 0 0 0 7,93 6,89 12 11 40 40 7,42 2011 87 51 36 7 41,38% Epreuves sur 12 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes de 8 à 9 notes de 9 à 10 notes de 10 à 11 notes de 11 à 12 notes = 12 Epreuves sur 8 notes éliminatoires (=0) notes de 0 à 1 notes de 1 à 2 notes de 2 à 3 notes de 3 à 4 notes de 4 à 5 notes de 5 à 6 notes de 6 à 7 notes de 7 à 8 notes = 8 - 33 - Français 0 2 0 7 5 7 8 11 7 3 1 1 0 0 Maths 2 4 3 12 0 7 6 6 3 4 1 2 1 0 Histoire Géographie 0 1 12 17 10 8 4 0 0 0 Sciences 3 3 5 21 17 2 0 0 0 0 Epreuves d’admission Session 2011 Cette session 2011 est la première organisée en application des nouvelles dispositions réglementaires de l’arrêté du 28 décembre 2009 fixant les modalités d’organisation du concours externe, du concours externe spécial, du second concours interne, du second concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles Présentation générale : Les deux épreuves de l’oral d’admission étaient présentées sur des modes opératoires spécifiques incluant quelques similitudes au rang desquelles : • L’accès à une bibliothèque numérique de concours identique pour tous les candidats (voir détail ciaprès) • La libre utilisation d’un tableau noir • La possibilité de créer et de présenter tous documents d’explicitation ou d’affichage à partir des feuillets A4 mis à la disposition des candidats. • L’utilisation d’un chronomètre ou d’une montre personnels. L’unicité et la disposition des lieux d’entretien ont permis une rotation aisée des candidats, favorisant un passage assez bref entre la sortie de la salle de préparation et l’accès à la salle jury. Les candidats : Ceux-ci étaient au nombre de 240 et composaient pour 10 concours répartis comme suit : 3ème concours 2nd concours interne Epreuves d’admission CRPE Public - session 2011 Nombre de Nombre de candidats candidats ayant composé (présents) Inscrits (admissibles) 154 149 2 2 8 8 5 5 11 11 6 5 catholique catalan occitan 2nd concours interne Epreuves d’admission CRPE Privé - session 2011 Nombre de Nombre de candidats admis Nombre de candidats candidats ayant composé inscrits 34 34 17 0 0 0 6 6 3 14 12 7 Concours Externe Concours Externe Montpellier Andorre catalan occitan - 34 - Nombre de candidats admis 84 1 5 4 5 3 Préparation : Le jury a fait le constat d’un haut niveau de préparation des candidats tant sur le fond : - information claire sur les programmes d’enseignement - maîtrise des directives nationales et-souvent- européennes ; - appréciation correcte du cadre légal ; - connaissance du développement psycho physiologique des enfants ce qui a permis d’utiliser, pour la deuxième épreuve notamment, la documentation mise à disposition comme référence précise, que sur la forme : - maîtrise du temps d’exposé (et donc entraînement préalable), - entretien maîtrisé sans excès de langage, ni glose inutile, - proposition de réponses structurées aux questions posées. Certains candidats ont souhaité rédiger leur exposé et le lire pendant les vingt minutes autorisées. Si ce choix n’interfère pas sur le fond, les candidats ont eu, en revanche, des difficultés, lors de l’entretien, à faire référence à leurs notes, et les trois heures de préparation ont pu sembler courtes dans ce cas précis, assez souvent rencontré. Des plans détaillés, structurés, clairs permettent dans le cadre d’une épreuve orale d’une heure (en totalité) de gérer des temps de réflexion autant que de prise de parole. - 35 - Première épreuve orale d’admission Présentation de la préparation d’une séquence d’enseignement en mathématiques et interrogation, au choix du candidat, sur les arts visuels, la musique ou l’éducation physique et sportive Epreuve de Mathématiques Présentation : Les deux parties de l’épreuve se succédant dans un espace temps d’une heure, les candidats ont dû composer sur des sujets d’un type nouveau en mathématiques et sur la présentation d’une pratique optionnelle choisie. Les trois possibilités offertes aux candidats feront l’objet d’une analyse spécifique dans le présent rapport de jury. Nous ne nous intéresserons ici qu’à la partie consacrée à la présentation d’une séquence d’enseignement en mathématiques : Analyse : Le jury a fait le constat d’un haut niveau de préparation de l’épreuve et d’une assez bonne connaissance de la nature spécifique de l’enseignement des mathématiques à l’école primaire. Il a particulièrement apprécié les prestations de candidats capables : - de répondre clairement à la question posée - de souligner les enjeux revêtus par le domaine considéré, - de proposer des éléments de préparation de classe prenant en compte : o la compétence proposée à l’étude o le niveau scolaire considéré - d’exposer o les pré-requis considérés comme nécessaires o les supports pédagogiques retenus o les éléments de synthèse et les traces écrites attendues o la procédure envisagée pour l’évaluation de la compétence L’exposé a été évalué au moyen d’une grille s’attachant aux items ci-dessous : Qualité de l’exposé Respect du temps imparti Organisation du discours, syntaxe Présentation des outils choisis. Qualité de la séquence proposée Identification de la problématique en jeu Identification des compétences visées Adéquation entre le niveau choisi et le contenu de la séquence Procédures d’évaluation proposées Les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus Choix des orientations didactiques et pédagogiques proposées Prise en compte de l’élève (statut , différenciation,) Capacité à argumenter et à justifier ses choix Originalité dans la mise en œuvre. - 36 - Lors de l’entretien à l’issue de l’exposé, les questions du jury ont porté sur l’exposé du candidat et sur la progression de l’enseignement des mathématiques à l’école primaire. Elles ont notamment évoqué : - les difficultés et obstacles prévisibles dans l’apprentissage - la place de la manipulation dans cet apprentissage - des modalités possibles de différenciation - les compétences du socle commun principalement concernées au palier considéré. L’aspect très concis pris par les sujets proposés dont on trouvera quelques exemples en annexe a permis de faire un tri rapide entre les candidats. Les mauvaises prestations se sont souvent caractérisées par: - La non prise en compte des pistes de réflexions proposées dans le sujet. - La mauvaise connaissance de la notion de séquence d’activités - L’ignorance des aspects pratiques que devaient revêtir une séance d’apprentissage - Des confusions répétées entre les concepts o d’apprentissage et d’enseignement. o de séance et de séquence d’activité o de séquence d’activité et de programmation d’activités o de travail de groupe et de travail en groupe - La non prise en compte de la différenciation entre les élèves. - La connaissance imparfaite des outils institutionnels permettant une personnalisation des parcours. - L’incapacité à se débrouiller avec des situations mathématiques simples proposées. - L’ignorance de certaines notions mathématiques de base. Quelques conseils aux candidats 1) Les candidats doivent garder à l’esprit qu’ils sont de futurs professeurs dont la conduite doit servir d’exemple à leurs futurs élèves : - Ils doivent donc afficher de l’intérêt pour le domaine sur lequel il compose. - Ils doivent avoir une attitude d’ouverture et d’écoute du jury. - Ils doivent apporter de la minutie aux constructions géométriques ou aux éléments d’affichage qu’ils proposent au jury. - Il est nécessaire qu’ils aient un souci de soin, de lisibilité dans les présentations effectuées au tableau. - Il est capital qu’ils s’expriment dans un registre de langue soutenu. 2) Les candidats doivent apporter la plus grande rigueur mathématique dans leurs explications, et s’attacher à une utilisation pertinente du vocabulaire spécifique. Ils doivent être capables de définir à la demande du jury, des mots ou notions mathématiques qu’ils convoquent. 3) Il serait utile que les candidats approfondissent leur réflexion sur l’analyse de procédures correctes ou erronées mises en œuvre par des élèves. Cela leur permettrait de proposer des erreurs types, de les utiliser de façon positive et formative. L’analyse d’erreurs doit aboutir dans tous les cas à une interprétation et non à un simple constat. Les candidats doivent centrer leur réflexion sur une analyse des outils qu’ils évoquent ainsi que des procédures de l’élève 4) Préparer le concours implique que les programmes des trois cycles de l’école primaire soient connus et le socle commun bien maîtrisé. Les candidats doivent s’appliquer à élaborer des propositions de séances ou de remédiation ne se limitant pas à de simples descriptions. Il serait bon qu’ils aient une bonne connaissance des manuels scolaires utilisés majoritairement dans les classes et sachent expliquer les raisons qui les conduiraient à utiliser l’un plutôt que l’autre. - 37 - Répartition des notes des candidats aux épreuves de mathématiques Concours externe public Concours externe privé catholique 29% 26% 74% 71% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne 3ème concours 2nd concours interne public 44% 27% 73% 56% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne - 38 - candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Epreuve optionnelle d’EPS Pour la première année l’épreuve d’EPS s’intégrait à la présentation de la préparation d’une séquence d’enseignement en mathématiques et interrogation orale suivi au choix du candidat par une option, sur les arts visuels, la musique ou l’éducation physique et sportive. Les épreuves d’EPS à cette session sont demeurées inchangées : le candidat préalablement à l’entretien, choisit d’accomplir une prestation physique dans une des disciplines sportives le 1500m ou la danse. Au cours de l’oral qui suit immédiatement celui des mathématiques, il est interrogé à partir d’un bref exposé (10’) de la prestation choisie pendant à nouveau dix minutes sur l’ensemble des éléments du programme d’éducation physique du premier degré. La moyenne générale de l’épreuve à cette session est de 13.26 (Pratique physique 15.79 + Entretien 11,99) 2006 2007 2008 2009 2010 12,09 12,03 12,25 12,47 11,99 Le choix majoritaire des candidats (85%) pour l’épreuve d’athlétisme mais aussi la modification du barème rendu plus aisé en terme de performance pour les hommes et pour les femmes explique que cette année on trouve une moyenne très forte dans les épreuves pratiques. Sur les 240 candidats admissibles à l’oral de l’épreuve Mathématiques + options, 177 se sont présentés à l’entretien EPS dont 17 (15F et 2H soit 9,88%) préalablement déclarés dispensés de la pratique physique. On note moins de candidats dispensés que l’année précédente -10 (27 en 2010) Le taux d’absentéisme à cet oral math + EPS se révèle plus important 8 sur 183 soit (4,37%) par rapport à 0, 58 % en 2009 et 1,69 % en 2010. Les dispensés se sont vu attribuer la moyenne de l’ensemble des notes des prestations physiques de leur concours . Pour le concours externe public, la moyenne est de 15.75 (11,39 en 2010). Un candidat s’est présenté à l’épreuve du 1500 M sans certificat médical de non contre indication et s’est vu attribué la note 0/20 non éliminatoire. - 39 - LA PRATIQUE PHYSIQUE La moyenne est de 15,79. Elle est en forte augmentation. 2007 2008 2009 2010 2011 11,39 11,56 12,47 11,39 15,75 Moyennes 2011 1500m 15,98 Danse 14,86 Epreuve Nombre de candidats Nombre d’absents Nombre de dispenses Danse 1500 m 28 candidats 155 candidats 1 absent 7 absents 1 dispense 15 dispenses Majoritairement l’épreuve du 1500 M a été choisie par 150 candidats (math option EPS) soit 85 % (80% en 2008 ; 77% en 2009 ; 76% en 2010) dont 30 hommes (20%) et 120 femmes (80%), contre 27 candidats (15%) pour la danse (19% en 2008 ; 23% en 2009 ; 23,8 % en 2010) dont 1homme et 26 femmes. Les épreuves se sont déroulées dans de bonnes conditions tant climatiques que sur le plan de l’organisation matérielle : piste de 400 M en synthétique et espace de danse approprié avec parquet. Un certain nombre d’indications et de recommandations de préparations, spécifiques à chacune des épreuves, peuvent être apportées aux candidats. Pour le 1500 M : 150 Candidats (339en 2010) 30 Hommes (59 en 2010) 120 Femmes (280 en 2010) La moyenne du 1500 mètres est de 15.98. (13,63 en 2008, 11,39 en 2009 ; 10,33 en 2010) Candidats Moyenne Note mini Note maxi Notes ≤ 10 Notes ≥ 10 Hommes 30 12.84 0 20 7 22 Femmes 120 16.70 3.5 20 6 113 Hommes Femmes Total Nombre de candidats Absents 2 6 8 Nombre de candidats Inaptes 2 14 16 - 40 - Nombre de candidats Elimines 0 0 0 Remarques sur le déroulement des épreuves : ° Sur 150 candidats, on ne note aucun incident à la fin de la course (effet du barème plus facile). ° La modification du barème de performances rendu plus facile pour l’ensemble des candidats a permis d’obtenir une moyenne de notes assez élevée. Conseils pour la préparation des candidats : ° Même si elle est rendue plus facile aujourd’hui la préparation à cette épreuve demande un entraînement sérieux qui doit démarrer très en amont de la date de l’épreuve. Il convient de se préparer à un effort long, dans une ambiance souvent très chaude, voire caniculaire. Pour la DANSE : 27 Candidats (111 en 2010) 1 Hommes (8en 2010) 26 Femmes (103 en 2010) La Moyenne pour la danse est de 14.86. (13,63 en 2008, 13,78 en 2009 ; 14,60 en 2010) Candidats Moyenne Note mini Note maxi Notes ≤ 10 Notes ≥ 10 Hommes 1 15 15 15 0 1 Femmes 26 14.86 7 20 4 22 27 candidats se sont présentés dont 26 femmes et 1 homme (7 en 2008 ; 12 en 2009 et 8 en 2010). L’épreuve s’est déroulée conformément aux textes en vigueur : surface de 9m x 11m, temps de chorégraphie de deux minutes, tous les styles de danse étaient recevables. Cependant seule la danse contemporaine a été présentée. L’ensemble du jury est satisfait du niveau général des candidats ; un travail de fond paraît avoir été effectué. Concernant les prestations des candidates, les notes les plus basses s’expliquent par une préparation inachevée ou une incompréhension ou une connaissance erronée des critères d’évaluation attendus dans l’activité. Elles restent alors sur leur vécu, leurs idées de la danse qui ne correspondent pas quelquefois à ce qui est attendu. - 41 - L’ENTRETIEN: 177 Candidats (465en 2010) La moyenne est de 11.99 pour l’entretien. (13,15 en 2008 ; 13,01 en 2009 ; 12,59 en 2010) Candidats Moyenne Note mini Note maxi Notes ≤ 10 Notes ≥ 10 177 11.99 0 20 71 104 Il s’agit pour le candidat, de montrer qu’il a une bonne appréciation et compréhension des approches didactiques et des démarches pédagogiques correspondant à l’EPS à l’école primaire et d’indiquer ce qu’il retire de sa pratique personnelle pour lui-même et pour son enseignement. L’exposé et l’entretien qui suit donne lieu à une note globale. Un décalage se fait sentir chez des candidats qui présentent un exposé récité et appris par cœur où le jury perçoit une certaine assurance et à l’opposé une pauvreté de réflexion dans les réponses aux questions. EXPOSE : • Discours préparé souvent théorique, sans justifications concrètes. • Disparité du discours avec les réponses de la partie « questions-réponses ». • De nombreux candidats proposent un plan avec en 3ème partie une mise en œuvre dans un cycle choisi. Attention d’envisager également les prolongements dans les autres cycles sinon cela devient restrictif. • Décalage de niveau pour certains candidats entre l’exposé « récité et appris » où le jury perçoit une certaine assurance et la réflexion engagée sur l’autre APSA beaucoup plus faible révélant des connaissances non intégrées (Propos théoriques). Meilleurs notes : Plan annoncé et tenu, intérêt soulevé, clarté et pertinence des propos, mise en perspective des problèmes vécus par rapport à l’enseignement à partir de ce support d’activité à l’école primaire. Aisance à l’oral. - 42 - Epreuve Optionnelle de Musique (8 Points) 1. Rappels Cette épreuve d’une durée totale de 20 minutes comporte 2 parties distinctes (exposé et entretien) ellesmêmes décomposées en 2 phases séparées, soit au total 4 moments différents. - Partie 1 : exposé (10 mn maximum) ¤ Interprétation vocale ou instrumentale d’une œuvre choisie par le candidat (durée de 3 à 6 mn) ¤ Exposé consistant en une analyse par le candidat de sa prestation (durée de 4 à 7 mn selon la durée de l’interprétation vocale ou instrumentale) - Partie 2 : entretien (10 mn maximum) ¤ Double écoute d’un document sonore choisi par le jury d’une durée maximum de 1’00 à 1’30’’ (soit 3 mn d’écoute au maximum) ¤ Entretien avec le jury d’une durée d’environ 7 à 8 mn : il permet d’approfondir les points développés dans son exposé par le candidat (environ 2 mn) et de vérifier ses connaissances et sa réflexion dans le domaine choisi ainsi que son aptitude à les relier à l’enseignement primaire (environ 5 à 6 mn). Il faut attirer l’attention du candidat de l’important morcellement du temps au sein de cette épreuve, et de la concentration particulière que cela exige. 2. Critères d’évaluation - - - - 3. Aisance de l’expression vocale ou maîtrise d’une pratique instrumentale du candidat ¤ Adéquation de la pièce interprétée au niveau de maîtrise vocal ou instrumental ¤ Qualité de l’interprétation (justesse mélodique et rythmique, maîtrise des nuances, qualité du phrasé, etc.) Connaissances culturelles, artistiques et musicales générales ¤ Connaissances relatives aux programmes de l’école en éducation musicale et liens avec le socle commun ¤ Références musicales artistiques et culturelles Connaissances de l’enseignement de l’éducation musicale à l’école ¤ Connaissances relatives aux programmes de l’école primaire en éducation musicale et liens avec le socle commun ¤ Connaissances relatives à l’histoire des arts Capacité à mettre en relation ces différents domaines artistiques dans la pratique pédagogique ¤ Identification d’éléments musicaux susceptibles d’être étudiés à l’école, dans les pièces interprétée et écoutée ¤ Capacité à proposer des situations éducatives adaptées Nombre de candidats inscrits et moyennes obtenues Concours 2nd concours interne public 2nd concours interne privé Concours externe public Montpellier Concours externe public Andorre Concours externe privé Concours externe public occitan Concours externe public catalan Concours externe privé occitan 3ème concours Candidats ayant choisi l’option musique 0 1 15 0 3 0 3 1 0 - 43 - Total des admissibles Moyenne sur 8 6 14 154 2 34 5 8 6 11 3 6,27 6,17 5,67 6 - 4. Déroulement de l’épreuve : conseils aux candidats - Partie 1 : interprétation vocale ou instrumentale suivie d’une proposition de pistes pédagogiques Le jury a pu apprécier dans cette partie la qualité de la préparation : il lui a ainsi été permis d’entendre de solides candidats et des musiciens confirmés. Les futurs candidats doivent être vigilants dans le choix de l’œuvre de la prestation vocale ou instrumentale, en veillant à choisir des pièces adaptées à leurs possibilités techniques. Il est indispensable lors de sa préparation de prendre garde à : - avoir une bonne tenue corporelle, - bien choisir la tessiture d’une pièce vocale et être en mesure de la transposer à celle des enfants, - présenter des textes de chants adaptés à l’âge des enfants, de qualité, et conformes aux valeurs transmises par l’école - utiliser un playback de bonne qualité musicale ne doublant pas la voix notamment - soigner son interprétation en tenant compte de l’articulation, de l’expressivité, de la justesse, des nuances et du phrasé Concernant les pistes pédagogiques proposées, les candidats doivent absolument éviter de réciter un catalogue inadapté aux spécificités de l’œuvre présentée. Une présentation de projet réaliste, concret, s’inscrivant dans un contexte d’apprentissage bien précis est de loin préférable à une succession de pistes redondantes et floues. Il conviendra d’opérer des liens avec d’autres œuvres artistiques, dans le cadre de l’enseignement d’histoire des arts. - Partie 2 : découverte et analyse d’une œuvre enregistrée suivie d’une proposition de pistes pédagogiques L’extrait proposé par le jury, et a priori non connu du candidat, fait partie d’une banque de données regroupant des œuvres musicales éclectiques d’époques, de genres, de styles et d’horizons divers. Les candidats doivent ainsi parvenir à exploiter et rebondir à partir de l’œuvre proposée par le jury. Ce dernier attend du candidat attend qu’il relève et mette en évidence les principaux éléments caractéristiques tels la mélodie, le rythme, la formation instrumentale et/ou vocale en présence, la forme musicale utilisées, etc., qu’il les décrive en maniant un vocabulaire approprié et précis, avant d’en proposer l’époque, un mouvement ou le style de l’œuvre. Les facultés de réactivité des candidats sont ici fortement sollicitées. C’est pour cette raison que les candidats doivent acquérir une méthodologie d’écoute leur permettant de structurer leur propos. Ils ne peuvent faire l’impasse de la maîtrise d’une terminologie musicale simple ni d’une bonne culture générale musicale (grands mouvements artistiques, périodes de l’histoire de la musique, jalons fondamentaux, styles musicaux majeurs). En outre, il convient de rappeler que les candidats sont invités à illustrer leur propos d’exemples chantés, ce qui est particulièrement apprécié par le jury. Concernant les pistes pédagogiques, il ne s’agit pas, une fois encore, de réciter un résumé appris par cœur, mais de proposer une véritable réflexion élaborée et adaptée aux caractéristiques de l’extrait entendu, afin de rendre son exposé vivant et concret. Bien souvent, le jury assiste à un discours que le candidat a préparé en amont. Il tente alors d’élargir le propos en investissant une démarche de questionnement permettant d’appréhender les facultés d’analyse du candidat et de ses connaissances. En conséquence, le domaine de la culture générale en musique doit être particulièrement abordé lors de la phase de préparation de l’épreuve, de même que les possibilités offertes par les nouvelles technologies en musique, ainsi qu’une connaissance des structures partenaires en éducation artistique et culturelle. - 44 - Epreuve optionnelle d’Art Visuel De nombreux candidats (évalués à la moitié) sont incapables d’étendre au-delà de l’œuvre présentée des éléments d’analyse portant sur d’autres œuvres. Ils sont également incapables de situer les courants artistiques dans le temps, de reconnaître et nommer des techniques, ils ne maitrisent pas le vocabulaire spécifique. Quelques candidats excellent en revanche dans ces domaines et témoignent d’une bonne culture générale. On apprécie chez eux la capacité à étendre le champ référentiel à d’autres domaines (littérature, danse, cinéma… ). Cette dernière catégorie constitue le modèle vers lequel il faudrait tendre. Répartition des notes des candidats aux épreuves optionnelles Concours externe privé Concours externe public 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% 11% 16% 17% 39% 90% 17% 16% 11% 84% 89% 1500M DANSE 39% 80% 70% 60% 100% 89% 84% 83% 50% 40% 61% 100% 83% 61% 30% 20% 10% OPTIONS * ARTS MUSIQUE candidats ayant obtenu la moyenne 1500M DANSE candidats n'ayant pas obtenu la moyenne 0% OPTIONS * ARTS MUSIQUE candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Second concours interne public Second concours interne privé 100% 90% 80% 20% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 25% 70% 60% 50% 40% 30% 100% 80% 75% 20% 10% 0% OPTIONS * OPT. ARTS candidats ayant obtenu la moyenne OPT.1500M 17% 42% 100% 83% 58% 50% 33% OPTIONS * candidats n'ayant pas obtenu la moyenne 50% 67% OPT. ARTS OPT. MUSIQUE candidats ayant obtenu la moyenne * moyenne générale des options - 45 - OPT.1500M OPT. DANSE candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Seconde épreuve orale d’admission Epreuves orales de français et d’éthique professionnelle Présentation : Les deux parties de l’épreuve étaient présentées sur un même mode avec des documents d’appui tant généraux (bibliothèque numérique) que spécifiques (documents se rapportant à la question précise). Mais l’ensemble des documents proposés aux candidats pouvait paraître trop important si ces derniers étaient insuffisamment préparés à ce genre d’épreuve. Certains candidats ont perdu de vue les objectifs de l’épreuve : - en français : proposer la préparation d’une séquence d’enseignement en français ; - en éthique professionnelle : répondre sur la compétence « agir en fonctionnaire et de façon éthique et responsable » en s’attachant à une critique des documents proposés alors qu’était précisé un rappel du texte définissant l’épreuve (JO du 6 janvier 2010) dans le sujet. Dans le cas d’un exposé hors sujet, le jury n’a que très rarement pu tenter de ramener le candidat dans l’axe du concours. Epreuve de français • Le jury est particulièrement sensible à la maîtrise de la langue orale qui n’autorise ni emphase excessive, ni expression relâchée, dès lors que celle-ci servira de référence aux élèves confiés. • Une majorité de candidats a maîtrisé la notion de séquence pédagogique, sa répartition en séances, les contenus d’évaluation en référence au « socle commun de connaissances et de compétences ». La notion de validation reste encore toutefois à préciser. A cet égard, les questions posées par les examinateurs ne constituent ni les pièges, ni les chausse-trapes que redoutent les candidats. Elles ont principalement pour but d’apprécier la perception des éléments du discours, d’estimer l’argumentaire développé. • Enfin, il est reste nécessaire de bien maîtriser les compétences attendues de la part d’un enfant d’âge déterminé. Trop souvent, les jurys sont surpris par la méconnaissance de ce qui peut être demandé à un enfant, à un élève, de trois, cinq, huit ou dix ans, tout particulièrement en matière de maîtrise langagière. Epreuve d’éthique professionnelle • Cette deuxième partie d’épreuve, nouvelle dans sa forme, a rarement été incomprise par les candidats. Les références administratives, légales ont été majoritairement bien étudiées et les documents mis à disposition ont été bien exploités. Toutefois, trop de candidats se sont arrêtés à l’étude technique de la situation proposée sans en saisir les conséquences indirectes permettant de « contribuer…à la résolution des difficultés spécifiques des élèves ». • Ainsi, il reste évident que l’observation d’une école, d’une classe et de l’enseignant qui la conduit permet de mieux comprendre l’articulation entre la réglementation en vigueur et la relation avec les élèves et leurs parents. La référence à une (des) expérience(s) en ce sens a toujours contribué à prendre en compte la complexité des situations proposées et à apporter des solutions réalistes. La parfaite conscience des dix compétences que les professeurs, les documentalistes et les conseillers principaux d’éducation doivent maîtriser pour l’exercice de leur métier sont fondamentales tant pour la réussite à l’épreuve que pour la réussite professionnelle ultérieure. - 46 - Bilan: Malgré la nouveauté des épreuves du concours, le jury constate le haut niveau de préparation des candidats. Il reste que dans le cadre d’un concours aux places limitées, la prestation fournie est toujours mise en comparaison avec celle d’autres candidats. Il convient donc, à la fois : - de se préparer aux différentes épreuves sur le fond par une très bonne connaissance théorique ; - de maîtriser la forme technique de l’épreuve : double entretien et exposé, jury de trois personnes, temps limité… pour entrer dans la véritable démarche professionnelle attendue par le jury et surtout, au-delà, par les élèves, les parents, la nation. Répartition des notes des candidats - Français Concours externe privé catholique Concours externe public 26% 24% 76% candidats ayant obtenu la moyenne 74% candidats n'ayant pas obtenu la moyenne candidats ayant obtenu la moyenne 2nd concours interne public candidats n'ayant pas obtenu la moyenne 3ème concours 31% 27% 73% 69% candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne - 47 - candidats ayant obtenu la moyenne candidats n'ayant pas obtenu la moyenne Epreuve de Langue régionale Epreuve de Catalan Comme d’habitude, les documents proposés aux candidats étaient de longueur et de difficulté différente selon qu’il s’agissait de l’oral du CRPE bilingue ou de l’option catalan du CRPE normal. Mais il n’y a pas eu de candidat pour l’option catalan du CRPE normal cette année. Néanmoins, dans tous les cas, les documents avaient été choisis parce qu’ils présentaient un intérêt pédagogique et le candidat devait, après les avoir commentés de façon générale, suggérer ces applications pédagogiques. Sauf exceptions, les prestations ont été honorables, tant au niveau linguistique qu’au niveau de l’analyse. Documents proposés pour le CRPE bilingue : 1) Un reportage sur double page extrait de la revue Mil Dimonis, N° 69-70 de 2009 intitulé « El tren torna ». Les pistes pédagogiques pouvaient donc évoquer de façon générale la place d’une revue dans la classe (BCD, recherches, commentaires en groupes ou en classe entière…) et de façon plus détaillée une sensibilisation au patrimoine industriel (locomotives à vapeur, viaducs, transport des marchandises, TGV…), à l’environnement (transport écologique ( qu’en est-il pour les TGV?), sources d’énergie…) et élargir le propos au patrimoine industriel local (train jaune de Cerdagne avec ses petites centrales électriques le long du trajet le rendant autonome…)… 2) Un document tiré de la revue BUC Universitat / Cultura / Llibres, n°6, Tardor 2010, intitulé « L’home només té dret a observar la bellesa natural, no té legitimitat per malmetre-la » et présentant une belle photographie primée (premi de fotografia digital «FotoBUC») des rizières du delta de l’Ebre précédée d’un commentaire insistant sur la beauté du paysage naturel et évoquant les projets d’irrigation à partir de l’eau du delta. Les pistes pédagogiques pouvaient évidemment s’interroger sur l’utilisation de la presse en classe, le commentaire d’une photographie pour défendre une idée et élargir le propos aux problèmes environnementaux de l’utilisation et de la préservation des richesses naturelles (ici l’eau et le milieu naturel)… 3) Un autre article de la même revue que précédemment, BUC Universitat / Cultura / Llibres, n°6, Tardor 20, intitulé : «Idees i emprenedors: Les vegueries ja tenen representació als mitjans de comunicació». Il s’agissait alors de s’interroger sur les journaux électroniques et d’envisager éventuellement d’en réaliser un en classe. Plus généralement, on pouvait s’interroger sur l’intérêt de l’utilisation d’un ordinateur et d’internet dans la classe. Conclusion : Même si, dans tous les cas, le jury écoute attentivement les commentaires des candidats, il est évident que si des erreurs graves, lexicales ou grammaticales, ont été remarquées dans l’exposé, le jury se réserve le droit, dans l’entretien, de revenir sur ces points. Par ailleurs, l’entretien permet souvent de suggérer au candidat de nouvelles pistes d’exploitation et les bons candidats sont ceux qui, généralement, saisissent cette opportunité pour élargir leur propos. - 48 - Epreuve d’Occitan Les performances des candidats ont été convenables à l’oral. Les 6 candidats du concours privé ont obtenu une moyenne de 14.33 et les 5 du concours public une moyenne de 12. L’épreuve ne comporte plus de surprise. Les candidats savent qu’ils auront à traiter un dossier de culture générale et qu’ils devront présenter une synthèse personnelle organisée, s’appuyant sur les documents essentiels pour développer leur point de vue. Les sujets proposés par le jury sont volontairement riches et complexes. Il ne s’agit en aucun cas de la part du jury de déstabiliser les candidats mais bien de donner à ceux qui ont préparé sérieusement le concours l’occasion de briller. Cette partie d’expression orale en continu permet de juger, à la fois, les capacités d’argumentation et de reformulation, d’apprécier l’aisance et la richesse de la langue parlée, mais aussi l’aptitude du candidat à bâtir une réponse structurée à sa problématique. Dans un deuxième temps, l’entretien avec le jury consiste en une production orale en interaction : le jury est particulièrement sensible à la capacité de répondre dans le ton de l’entretien, en s’appuyant naturellement sur la formulation des questions posées par le ou les interlocuteurs. Le niveau de la langue se juge à la richesse du vocabulaire disponible, à l’emploi spontané et pertinent d’idiomatismes, à la correction et à la souplesse de la syntaxe. Les membres du jury ont souvent déploré une présentation trop brève du dossier ainsi qu’une exploitation superficielle qui ont eu pour conséquence un exposé trop court. Le niveau de langue et des connaissances culturelles parfois médiocres n’ont pas permis à certains candidats d’obtenir la moyenne. Nous conseillons aux candidats d’accorder une attention particulière à la problématisation et à la construction d’un plan permettant sa présentation. La différence se marque aisément entre un locuteur régulier de la langue et un locuteur occasionnel. Il faut en tirer les conséquences qui s’imposent au niveau de la préparation à l’épreuve. Les dossiers présentés traitaient des thèmes suivants : L’enseignement de l’histoire régionale ; La préservation des calanques marseillaises ; Joan Bodon (un auteur occitan éminent) ; Des sports régionaux. L’intégralité des sujets est disponible sur le site académique : http://www.crdp-montpellier.fr/languesregionales/occitan/examens_concours/iufm.html L’IUFM de l’académie de Montpellier propose une préparation au concours spécial sur le site de Carcassonne depuis 2002-2003. Les candidats non inscrits à l’IUFM pourront contacter directement les formateurs pour toutes questions concernant le concours, les attentes du jury. - 49 - La bibliothèque du concours : Un poste informatique est mis à disposition de chaque candidat durant la préparation des épreuves pour la consultation (séquence de français et séquence de mathématiques) d’une documentation numérique, constituée des seuls textes règlementaires précisés ci dessous. Un tableau (dont l’utilisation est facultative) est également tenu à disposition des candidats en salle de passage. Les textes constituant la documentation numérique sont les suivants : - Loi n°2005-380 du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école - Arrêté du 12 mai 2010 portant définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d’éducation pour l’exercice de leur métier - Arrêté du 28 décembre 2009 fixant les modalités d’organisation du concours externe, du concours externe spécial, du second concours interne, du second concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles - Circulaire n° 2009-098 du 17-8-2009 relative aux instructions pédagogiques pour les enseignants du premier degré exerçant en classes et écoles maternelles - Horaires et programmes d’enseignement de l’école primaire - Socle commun de connaissances et de compétences - Livret personnel de compétences - Mise en œuvre du livret personnel de compétences - Grilles de références pour l’évaluation et la validation des compétences du socle commun au palier 1 - Grilles de références pour l’évaluation et la validation des compétences du socle commun au palier 2 Ces documents constituent la « documentation en salle de préparation » visée par l’annexe de l’arrêté du 28 décembre 2009 fixant les modalités d'organisation du concours externe, du concours externe spécial, du second concours interne, du second concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles. - 50 - Statistiques concernant les admis Répartition par situation professionnelle des candidats admis CONCOURS EXTERNE PUBLIC MONTPELLIER Statut et / ou métier CSP Elève IUFM 2ème année 54 Autres Etudiants Adjoint d’enseignement Contractuel du 2nd degré Cadre convention collective Sans emploi Assistant Education Secteur tertiaire Secteur industriel Militaire Agent fonction publique Etat 5 1 1 3 6 9 2 1 1 1 TOTAL 84 CONCOURS EXTERNE PUBLIC ANDORRE CONCOURS EXTERNE PUBLIC OCCITAN 1 CONCOURS EXTERNE PUBLIC CATALAN 4 1 2 1 1 1 4 5 Concours Externe public Montpellier Agent fonction publique Etat 1,19% Militaire 1,19% Secteur industriel 1,19% Secteur tertiaire 2,38% Assistant Education 10,71% Sans emploi Cadre convention collective 7,14% 3,57% Contractuel du 2nd degré 1,19% Adjoint d’enseignement 1,19% Etudiant 5,95% 64,29% Elève IUFM 2ème année 0% 10% - 51 - 20% 30% 40% 50% 60% 70% Statut et / ou métier CSP 2ND CONCOURS 3EME INTERNE CONCOURS PUBLIC Elève IUFM 2ème année CONCOURS EXTERNE PRIVE 1 CONCOURS EXTERNE PRIVE OCCITAN 3 Elève CFPP 4 Autres Etudiants 2 Contractuel du 2nd degré 1 Cadre convention collective 1 Sans emploi 3 1 Maître auxiliaire 1 Instituteur suppléant 2 Assistant Education 1 1 2 Secteur tertiaire 1 Secteur industriel 2 Agent fonction publique territoriale non titulaire Agent fonction publique hospitalière TOTAL 1 1 5 3 3ème Concours Agent fonction publique territoriale non titulaire 17 3 2nd concours interne public Agent fonction publique hospitalière 20% 33% Assistant Education 67% 40% Secteur industriel 0% Assistant Education 20% Elève IUFM 2ème année 20% 0% 10% 20% 40% 60% 80% Concours externe privé occitan 20% 30% 40% Instituteur suppléant 33% 50% Maître auxiliaire 33% Sans emploi 33% 0% - 52 - 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Concours externe privé Secteur tertiaire 6% Instituteur suppléant 12% 18% Sans emploi Cadre convention collective 6% Contractuel du 2nd degré 6% 12% Autres Etudiants 24% Elève CFPP 18% Elève IUFM 2ème année 0% 5% - 53 - 10% 15% 20% 25% Répartition des candidats admis par niveau d’étude Niveau d'études CONCOURS EXTERNE PUBLIC MONTPELLIER Diplôme Post secondaire 5 ans ou + 5 Ingénieur 4 Dispense de diplôme car parents de 3 enfants 5 Homologué Niveau I 1 Inscription en 5ème année d’études postsecondaires 46 Master 18 Grade Master 5 TOTAL 84 CONCOURS EXTERNE PUBLIC ANDORRE CONCOURS EXTERNE PUBLIC OCCITAN CONCOURS EXTERNE PUBLIC CATALAN 1 1 1 2 3 2 1 4 5 Concours externe public Montpellier Grade Master 6% 21% Master 55% Inscription en 5ème année d’études postsecondaires 1% Homologué Niveau I 6% Dispense de diplôme car parents de 3 enfants Ingénieur 5% Diplôme Post secondaire 5 ans ou + 6% 0% - 54 - 10% 20% 30% 40% 50% 60% CONCOURS EXTERNE PUBLIC CATALAN 20% 60% 20% 50% CONCOURS EXTERNE PUBLIC OCCITAN 50% CONCOURS EXTERNE PUBLIC ANDORRE 100% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Master Inscription en 5ème année d’études postsecondaires Diplôme Post secondaire 5 ans ou + Niveau d'études Diplôme Post secondaire 5 ans ou + Ingénieur Dispense de diplôme car parents de 3 enfants Licence ème Inscription en 5 année d’études postsecondaires 2ND CONCOURS INTERNE PUBLIC 3EME CONCOURS CONCOURS EXTERNE PRIVE CONCOURS EXTERNE PRIVE OCCITAN 1 2 1 Valeur non renseignée par les candidats (concours sans condition de diplôme) 3 1 1 8 Master 3 Grade Master 2 1 17 3 TOTAL 3 2nd concours interne public Licence 33% Concours externe privé Ingénieur 34% Grade Master 12% Master 18% Diplôme bac+5 ou plus 6% Ingénieur 18% Inscription en 5ème année d’études postsecondaires 46% Parents de 3 enfants 33% - 55 - Champs disciplinaires des diplômes des candidats admis Diplôme CONCOURS EXTERNE PUBLIC MONTPELLIER Arts 2 Biologie Droit Sciences politiques 5 Génie civil Géographie Histoire Informatique Langue Vivante Etrangère Lettres modernes Mathématiques Physique Sciences Terre et univers Sciences économiques Sciences Education Staps ou Sports Autres TOTAL Diplôme CONCOURS EXTERNE PUBLIC ANDORRE CONCOURS EXTERNE PUBLIC OCCITAN CONCOURS EXTERNE PUBLIC CATALAN 2 1 1 2 1 4 1 1 1 1 1 1 1 10 1 3 49 84 3EME CONCOURS Biochimie Biologie Chimie Langue et Valeur non culture régionale renseignée par les Musique candidats Sciences (concours sans économiques condition de diplôme) Sciences Education Sciences sociales Autres TOTAL 1 1 2 4 2ND CONCOURS CONCOURS INTERNE PUBLIC EXTERNE PRIVE 1 3 5 CONCOURS EXTERNE PRIVE OCCITAN 1 1 1 1 1 1 5 2 3 - 56 - 2 1 5 17 1 3 Age des candidats admis CONCOURS EXTERNE PUBLIC MONTPELLIER 13 15 11 12 4 4 3 4 1 5 1 1 2 1 1 1 2 1 1 1 84 Age 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 43 44 46 TOTAL CONCOURS EXTERNE PUBLIC ANDORRE CONCOURS EXTERNE PUBLIC OCCITAN 1 CONCOURS EXTERNE PUBLIC CATALAN 1 2 1 1 1 1 1 1 1 4 5 Répartition par âge des candidats au concours externe public 1,19% 41 ans 1,19% 1,19% 39 ans 2,38% 1,19% 37 ans 1,19% 1,19% 35 ans 2,38% 1,19% 33 ans 1,19% 31 ans 1,19% 5,95% 4,76% 29 ans 3,57% 4,76% 27 ans 4,76% 14,29% 25 ans 13,10% 17,86% 23 ans 15,48% 0% 5% 10% - 57 - 15% 20% 2ND CONCOURS INTERNE PUBLIC 3EME CONCOURS Age 23 24 25 26 27 28 29 31 32 33 34 36 38 39 47 3 2 CONCOURS CONCOURS EXTERNE PRIVE EXTERNE PRIVE OCCITAN 4 1 1 2 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 TOTAL 2 1 17 1 3 5 3 3ème concours 38 20,00% 36 20,00% Concours externe privé occitan 32 0% 60,00% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 2nd concours interne public 47 34 33,33% 33 33,33% 29 33,33% 70% 33,33% 0% * 33 0% 10% 20% 30% 66,67% 40% 50% 60% 70% - 58 - 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Concours externe privé 5,88% 47 11,76% 39 34 5,88% 32 5,88% 11,76% 31 28 5,88% 27 5,88% 11,76% 26 25 5,88% 5,88% 24 23,53% 23 0% 5% 10% 15% 20% 25% Répartition par sexe des candidats admis : CONCOURS EXTERNE PUBLIC MONTPELLIER CONCOURS EXTERNE PUBLIC ANDORRE CONCOURS EXTERNE PUBLIC OCCITAN CONCOURS EXTERNE PUBLIC CATALAN Femmes 72 1 4 3 Hommes 12 0 0 2 TOTAL 84 1 4 5 Sexe Répartition par sexe des candidats admis au concours externe public Montpellier Hommes 14% Femmes 86% CONCOURS CONCOURS EXTERNE PRIVE EXTERNE PRIVE OCCITAN 3EME CONCOURS 2ND CONCOURS INTERNE PUBLIC Femmes 3 3 16 3 Hommes 2 0 1 0 TOTAL 5 3 17 3 Sexe - 59 -