rapport d`activité

RAPPORT D’ACTIVITÉ
Projets pluridisciplinaires 2014
Association BelEcran –– c/o Cinéma Bellevaux –– rte Aloys-Fauquez 4 –– 1018 Lausanne
SOMMAIRE
ÉVÉNEMENTS THÉMATIQUES
–––––––
4
SÉANCES FAMILLES
–––––––
5
DÉTAIL ET FRÉQUENTATION
–––––––
10
REVUE DE PRESSE
–––––––
11
ÉVÉNEMENTS THÉMATIQUES
À L’AFFICHE EN 2014
–––––––
épique. Coline de Senarclens dans «Salope!» livre une analyse et un plan
d’action contre le «slutshaming» en lien avec la «Marche des Salopes»
qu’elle co-organise sur Genève. Programmateur du LUFF et chercheur en
sciences de l’auralité,Thibault Walter avec «Im-pertinences du son» met
en scène une conférence sur les nombreuses polémiques sociales et artistiques qui se constituent autour du son et de son audition.Pour terminer,
l’anthropologue et directeur en ressources humaines,Didier Delaleu analyse dans «Droit de l’ohm et devoir d’humanité» le désenchantement du
capitalisme et sa triste tentative de «réenchantement» par les stratégies de
néo-management.
Festival du Film Vert
–––––––
5 – 11 Mars
Le Festival du FilmVert a continué de creuser son sillon au Cinéma Bellevaux
dans le premier trimestre de l’année. En neuf films et sept séances, plusieurs thématiques ont été abordées: l’agroécologie de Pierre Rabhi, la
catastrophe nucléaire de Fukushima, la problématique de l’eau dans le
monde avec le très beau film «La soif du monde» de Yann-Arthus Bertrand,
le gaspillage, la disparition du sable marin, les initiatives citoyennes et
la beauté de la faune alpine. Le Cinéma Bellevaux a à nouveau eu le plaisir d’accueillir plusieurs invités à l’issue des projections: le réalisateur
Vincent Chabloz qui présentait son film sur les Alpes, le conférencier JeanClaude Keller, la fondatrice de Nice Future Barbara Steudler, le créateur
de la plateforme bio Hans-Jörg Haas ainsi que le représentant suisse de
Kokopelli Joël Vuagniaux. Leur présence a donné lieu à de belles discussions avec le public.
Attraction – Distraction: du truc aux effets spéciaux #1
–––––––
27 Novembre
Projections et discussion avec Jean-Michel Baconnier
et Geneviève Loup (Association Trafic)
Dans le cadre du Cinéma Bellevaux, l’Association Trafic propose un programme hors de sa salle de projection Home Cinéma pour investir d’autres
problématiques et formats liés à l’image animée. À travers différents registres (science-fiction, art vidéo, film d’auteur, série télévisée, etc.), il s’agit
d’explorer des formes et usages variés de «trucages» visuels et sonores. Dès
lors, l’Association Trafic a convoqué les notions d’attraction et de distraction qui font partie intégrante de l’histoire du cinéma. L’intérêt de l’attraction est d’autant plus prégnant que ce concept traverse les époques
du 7ème art, que ce soit dans l’approche du montage chez Eisenstein que
dans l’enchantement des blockbusters hollywoodiens. Cet écart de genres
ne pouvait que s’envisager à travers des notions dont la portée a de réels
impacts tant formels qu’intellectuels.Aussi, l’attraction sera confrontée à
la distraction avec laquelle elle entretient une relation paradoxale. Dans
ce prolongement, un certain nombre de questions se posent : Qu’est-ce que
ces notions dévoilent et mettent en jeu, en dehors des stéréotypes véhiculés
par l’entertainment, tant dans leurs convergences que leurs divergences?
Quel type d’intensité serait généré pour quel type d’effet? Comment créer
une distance critique avec ce qui attire notre attention?
Weekend d’inauguration du Cinéma Bellevaux
–––––––
14 – 16 Novembre
L’inauguration du nouveau Cinéma Bellevaux a ajouté une pierre à l’édifice
imaginé 55 ans plus tôt et a révélé sa nouvelle identité,aujourd’hui adjointe
de la mention «Cinéma, Art & Essai».Le programme de l’inauguration s’est
développé au sein de cette empreinte marquée par le temps, et s’est amusé à
en perdre la notion au fil d’un libre parcours dessiné à travers les époques.
C’est en langages métissés que cet itinéraire s’est raconté,évoluant dans
l’ombre des classiques de Dante Alighieri, Chopin, Prokofiev, Caravaggio
ou Roald Dahl, conjugués au présent par l’image, salués d’un clin d’oeil,
ou évoqués par saccage. Les soirées ont dévoilé des avant- premières en
présence de réalisateurs invités – le Polonais Lech Majewski, le Belge Wil
Mathijs et l’Italien Rino Stefano Tagliafierro – introduites par des courts
métrages choisis en résonance. En ouverture, les errances surréalistes à
travers les enfers de «Field of Dogs» ont affiché complet, puis samedi le
documentaire contemplatif et plein d’humour «Cells», retraçant la quête
du bio-artiste Martin Uit Bogaard qui expose et transgresse la mortalité
s’est suivi d’une discussion avec son auteur autour des tabous que le film
aborde. Les après-midis ont offert au jeune public l’opportunité de découvrir différentes aventures fantastiques et odes musicales. Enfin, «Visitors»,
dernier opus viscéral de Godfrey Reggio fait de portraits muets transcendant le temps et l’espace, a clôturé l’événement par une expérience cinématographique au pouvoir introspectif unique.
Black Movie: à corps et à cri
–––––––
28 – 29 Novembre
Vendredi 28 novembre, le public a pu (re)découvrir «White Shadow» (Noaz
Deshe – Prix du Public Black Movie 2014), qui narre la terrible fuite d’un
jeune garçon albinos persécuté en Tanzanie. En préambule, le Cinéma Bellevaux a proposé le film sans image de Gilles Aubry «Pluie de feu», tourné
dans les rues de Kinshasa. Samedi 29 novembre a été dévoilé en avant-première de l’édition 2015 du Festival «The Tribe» (Miroslav Slaboshpytskiy),
le film ukrainien intégralement interprété en langue des signes qui n’a cessé
de faire parler de lui et d’accumuler les prix depuis sa projection au Festival
de Cannes. Il était précédé de la création sonore «To Cover. Land» de Michael
Barthel, spécialement composée pour le Cinéma Bellevaux en concordance
avec le concept dramatique de «The Tribe».
Filmar En América Latina
–––––––
22 – 23 Novembre
Le Festival FILMAR en América Latina s’est déroulé du 15 au 30 novembre 2014 à Genève, en Suisse romande et en France voisine. Dans le
cadre de cette 16ème édition, le cinéma argentin des années 60 à nos jours
était à l’honneur. Une centaine de titres, fictions et documentaires a été
présentés,dont une section dédiée au jeune public. Le Cinéma CityClub,le
centre socioculturel Pôle Sud et le Cinéma Bellevaux, partenaires de FILMAR, ont chacun sélectionné une partie du programme proposé par le
festival. Le Cinéma Bellevaux a accueilli la section FILMAR Jeune Public, propice à des sorties en famille et en phase avec sa nouvelle ligne de
programmation.
Courts métrages et bières de Noël
–––––––
19 Décembre
Pour marquer la fin d’année, le Cinéma Bellevaux a proposé une sélection de
courts métrages accompagnés d’une dégustation de cuvées de Noêl de bières
artisanales en partenariat avec La Mise en Bière. Le programme de films
se concentrait sur la représentation de Noël dans les travaux de cinéastes
d’avant-garde des années 1960-70, comme Jonas Mekas, Marie Menken, JX
Williams ou Williams Burroughs. Cette sélection était également l’occasion de
questionner le statut du Cinéma Bellevaux à cette période, en y programmant
des films qui n’avaient alors pas été montrés dans ses murs. Le programme
présentait aussi une sélection de films plus récents abordant à contre-pied
la thématique de la fête, portant un regard amusé sur les possibles retournements de cette célébration. On notera notamment «Treevenge», où les sapins
de Noël constitués en armée vengeresse saccagent avec humour la population
d’une ville entière.
Vernissage de la collection «Paon dans ton Q.I.»
de l’éditeur veveysan Hélice Hélas
–––––––
22 Novembre
Lecture et performances par les auteurs
La collection «Paon dans ton Q.I!» se veut restauratrice du style du pamphlet et de l’essai tonique au XXIe siècle. La mauvaise foi bien dosée – et
assumée ! – ou alors la pertinence de ces textes renvoient les pamphlets
haineux du XXe dans les latrines où ils auraient finalement dû rester. L’élu
socialiste et poète genevois Sylvain Thévoz avec «Suisse Phallus Démocratie Molle» s’attaque aux politiques sécuritaires suisses dans un souffle
4
SÉANCES FAMILLES
À L’AFFICHE EN 2014
–––––––
Le Piano magique, Martin Clapp
–––––––
Dès 6 ans
Leyendas, programme de courts métrages
–––––––
Dès 6 ans
Alors qu’Anna rêve de rejoindre son père parti travailler à Londres, elle
découvre un piano brisé qui se transforme comme par enchantement,en
un merveilleux engin volant.Accompagnée de son cousin, elle grimpe sur
le piano qui les emmène dans une odyssée lyrique par-delà les nuages.
Les mélodies de Chopin, interprétées par le pianiste chinois Lang Lang,
accompagnent l’aventure fantastique de l’héroïne du «Piano Magique».
Sans parole, seule la musique du compositeur – étude numéro 3 en mi
majeur, opus 10, intitulée Tristesse – traduit les émotions des personnages
qui évoluent au cours de la partition. Le cinéaste Martin Clapp réalise
son film avec des marionnettes,en stop motion,soutenu par des images de
synthèses. Formé à la peinture et au graphisme, il a collaboré à des films
d’animation dont «Pierre et le Loup» (2009) de SuzieTempleton,Oscar du
meilleur court métrage d’animation.
Une terrible sorcière ailée fait trembler des villageois, des araignées enseignent l’art du tissage, des dieux serpents se battent,un chevalier masqué
défend son peuple, un géant porte une fillette dans son cœur alors qu’un
vieux tailleur ouvre le sien.Ce programme de sept courts métrages regroupés autour de la thématique des légendes est présenté en version originale
avec lecture simultanée des sous-titres en français.
Anina, Alfredo Soderguit
–––––––
Dès 6 ans
Anina Yatay Salas est une petite fille qui n’aime pas son nom, car c’est un
palindrome – il se lit dans les deux sens – et fait de la fillette la risée de
l’école. Un jour, Anina et son ennemie jurée Yisel se battent à la récréation.
La directrice leur donne alors une étrange punition: une enveloppe scellée
qu’elles n’auront pas le droit d’ouvrir pendant une semaine. Les tentations
d’Anina pour connaître le contenu de l’enveloppe résonneront comme des
étapes vers la découverte du monde et de la place qu’elle y occupe.
Pierre et le Loup, Suzie Templeton
–––––––
Dès 8 ans
Bravant l’interdiction de son grand-père,Pierre s’aventure dans la forêt.
Avec l’aide d’un oiseau farceur et d’un canard rêveur, il trouve le courage
de capturer le loup. Composé en 1936 par Sergueï Prokofiev,«Pierre et le
Loup» est un conte musical initiatique dans lequel chaque instrument
symbolise un personnage ou un animal. Suzie Templeton a imaginé un
monde fantastique inspiré de la Russie rurale du début du XXe siècle tout
en restant fidèle à l’esprit de l’œuvre originale.Ne gardant que le récit musical du conte,elle remplace la narration parlée par une animation où les
marionnettes subjuguent par leur réalisme et leur poésie. «Mon désir était
de réaliser un film qui fonctionne à plusieurs niveaux,à la fois pour les
enfants et pour les adultes: l’exploration de nos craintes, la fascination
pour les animaux sauvages et la découverte par un jeune garçon de sa
propre force et de son honnêteté»,raconte la cinéaste.
Princesse Mononoké, Hayao Myazaki
–––––––
Dès 8 ans
Dans le Japon médiéval, la forêt, jadis protégée par des dieux-animaux
géants, se dépeuple à cause de l’homme. Un sanglier victime d’une malédiction s’en prend aux hommes et attaque le village d’Ashitaka, prince
héritier du clan. Touché par le sanglier, celui-ci est forcé de partir à la
recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui le ronge. Conte initiatique qui aura rendu son réalisateur Hayao Miyazaki mondialement
célèbre, «Princesse Mononoké» est l’un des nombreux joyaux issus des Studios Ghibli, repère des maîtres de l’animation japonaise.
Fantastic Mr. Fox,Wes Anderson
–––––––
Dès 8 ans
Toqué du plan fixe sur-cadré et de la transformation des personnages en
marionnettes, Wes Anderson a utilisé l’animation pour adapter un conte
de Roald Dahl. Si, en apparence, «Fantastic Mr Fox» s’adresse aux enfants,
l’énergie créatrice du cinéaste s’exprime en dehors de cette norme qui a
fini par accréditer à tort l’idée selon laquelle l’animation est un support
exclusivement réservé aux très jeunes. La mise en scène reste d’une précision cinématographique. L’impassibilité (le sens du comique immobile et
magnétique, la sophistication décadente) enchaîne toujours aussi joyeusement sur l’épique, le merveilleux, l’héroïsme miniature.
5
Field of Dogs, Lech Majewski, 2014
Visitors, Godfrey Reggio, 2014
Beauty, Rino Stefano Tagliafierro, 2013
Le sable – enquête sur une disparition, Denis Delestrac, 2013
White Shadow, Noaz Deshe, 2013
The Tribe, Miroslav Slaboshpytskiy, 2014
Pierre et le loup, Suzie Templeton, 2011
Fantastic Mr Fox,Wes Anderson, 2009
Le Piano magique, Martin Clapp 2011
Princesse Mononoké, Hayao Miyazaki, 1997
Anina,Alfredo Soderguit, 2013
Leyendas, compilation de courts métrages
SEANCES FAMILLES
19.11.14
22.11.14 VERNISSAGE DE LA COLLECTION "PAON DANS TON Q.I."
22.11.14 /23.11.14
FILMAR EN AMERICA LATINA
22.11.14 /23.11.14
46
47
10
The Magic Piano / Peter And The Wolf (avant-programme)
Fantastic Mr. Fox
The Magic Piano / Peter And The Wolf (avant-programme)
Compilation de courts métrages
Fantastic Mr. Fox
SEANCES FAMILLES
SEANCES FAMILLES
COURTS METRAGES ET BIERES DE NOEL
SEANCES FAMILLES
13.12.14 / 14.12.14
10.12.14
17.12.14
19.12.14
20.12.14 /21.12.14
27.12.14 / 28.12.14 / 29.12.14
30.12.14
50
51
52
SEANCES FAMILLES
Fantastic Mr. Fox
The Magic Piano / Peter And The Wolf (avant-programme)
Fantastic Mr. Fox
Fantastic Mr. Fox
SEANCES FAMILLES
06.12.14
03.12.14 / 07.12.14
49
SEANCES FAMILLES
BLACK MOVIE: A CORPS ET A CRI
48
Fantastic Mr. Fox
Conférence/Projection "Du truc aux effets spéciaux"
White Shadow / Pluie de Feu (avant-programme)
Plemya / To Cover. Land (avant-programme)
The Magic Piano / Peter And The Wolf (avant-programme)
The Magic Piano / Peter And The Wolf (avant-programme)
Apéritif et intervention des auteurs
Anina
Leyendas
Onirica - Psie Pole / Beauty (avant-programme)
Cells / Festin (avant-programme)
Fantastic Mr. Fox
The Magic Piano / Peter And The Wolf (avant-programme)
Fantastic Mr. Fox
Visitors
Pierre Rabhi, au nom de la terre
High Power et Le monde après Fukushima
Visions citoyennes 1
La soif du monde
Alpes, chroniques sauvages
Global gâchis
Sable, enquête sur une disparition
TITRE FILM / PROGRAMME
26.11.14
27.11.14
28.11.14
29.11.14
29.11.14 / 30.11.14
SEANCES FAMILLES
TRAFIC HORS LES MURS
INAUGURATION DU CINEMA BELLEVAUX
14.11.14
15.11.14
15.11.14
15.11.14 / 16.11.14
16.11.14
16.11.14
FESTIVAL DU FILM VERT
CATEGORIE / EVENEMENT
10
DATES
05.03.14
06.03.14
07.03.14
08.03.14
09.03.14
10.03.14
11.03.14
N° SEMAINE
PROCINEMA
VF
Sans parole
Sans parole
VO
VF
Sans parole
VF
VOstFR
VF
VF
VF/VO
VOstFR
Sans parole
Sans parole
Sans parole
–
VO + Voice over FR
VO + Voice over FR
VOstFR
VOstFR
VF
Sans parole
VOstFR
Sans parole
VF
VF
VF
VF
VF
VF
VF
Version
NB DE SEANCES
3
2
5
1
1
2
4
2
1
3
1
2
3
1
1
1
1
2
6
1
1
2
2
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1
1
2
1
1
7
1
1
1
1
1
1
1
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13
18
31
0
0
18
18
8
0
8
2
2
4
6
0
9
16
15
46
3
0
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6
44
68
20
40
62
35
26
251
RESULTATS SEMAINE
PAYANTS
32
23
21
24
21
17
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GRATUITS
0
0
0
0
43
0
43
0
0
0
0
0
0
0
25
6
4
0
35
0
58
8
8
74
33
12
11
18
14
9
97
5
0
0
3
4
2
1
15
10
10
41
8
1
7
36
7
5
32
2
4
29
2
1
1
1
5
26
3
1
2
2
20
79
106
608
88
0
66
577
88
48
559
37
48
551
46
0
9
16
80
547
65
0
35
6
501
68
20
40
62
35
26
457
RESULTATS CUMULES
PAYANTS
1
32
1
23
1
21
1
24
1
21
1
17
1
68
7
206
1
1
1
2
1
1
14
NB DE SEANCES
GRATUITS
11
18
264
18
43
11
264
18
11
221
14
11
221
11
25
6
4
18
221
18
58
8
8
186
33
12
11
18
14
9
112
5
0
0
3
4
2
1
15
DÉTAIL ET FRÉQUENTATION
plus sérieux»
REVUE DE PRESSE
sieurs de ses homologues,
Walburga Baettig, maire de
Mettembert (JU), ne comprenait pas comment l’Office fédéral du développement territorial (ARE) pouvait conclure à
un taux de résidences secondaires supérieur à 20% pour
son village. Sa commune a
donc tout repris à zéro: en réalité, les logements de vacances
n’y excèdent pas 15,8%. Le
problème venait du décompte
établi par Berne: «Il y avait des
secondaires», soit le taux limite fixé par la lex Weber. Parmi elles Port-Valais (VS), dont
le pourcentage est passé de
23% à 9,9%. «Nous avons refait l’inventaire, rue par rue,
maison par maison, explique
son président, Pierre Zoppelletto. Au départ, il y avait, par
exemple, une vieille grange inhabitée considérée comme résidence secondaire. Je ne sais
pas comment ils ont calculé
–––––––
cela.» A Essertines-sur-Rolle
non payés, a révélé la «Tribun
de Genève». Covalence ne sa
rie que ses deux cofondateur
Ratissage arrêté
VALAIS. Les recherches pour
A Port-Valais (VS), le taux est passé de 23% à 9,9%. –C. DERVEY/24H
A l’aube de ses 70 ans, Michel Bühler met son intégrale
/ 14.11.14éteindre son micro
dans un DVD de 229 titres. 20EtMINUTES
pense
François Barras
(VD), dont le taux est retombé
à 9,2% après un nouveau
contrôle de la commune, des
bâtiments en cours de transformation et momentanément
quelques nouveaux morceaux sous le
coude, qui me plaisent bien. Ma meilleure
chanson est toujours la dernière que je
viens d’achever. C’est rarement vrai,
après coup. Mais ça permet de continuer.»
vides étaient classés dans les
logements de vacances par
Berne. «On s’est dit que c’était
bizarre», note le syndic Samuel Dufour. –CAROLINE GEBHARD
retrouver deux randonneurs
jurassiens disparus en avril
dernier au Pigne d’Arolla ont
été interrompues, a dévoilé
lenouvelliste.ch. Elles ne reprendront que si un élément
nouveau survient.
Les discussions au bistrot, on s’en doute,
tirent toujours à la même corde sociale,
plus encore depuis que la gauche au poun vent d’hiver frappe à la
voir, selon l’éternel révolté, «n’a jamais
porte de Michel Bühler. Le
aussi bien fait le boulot de la droite». Il y a
natif de Sainte-Croix, redeux ans, son dernier album contenait
venu au village il y a peu, a
son lot de chansons militantes,LAUSANNE.
Tunis 2011,
rentré son bois dans le vesLe Conseil commu- Gauche, l’UDC et une partie
a accepté hier le crédit de PLR ont fait part de le
Je me bats, A la manif’, etc. «Jenal
n’arrêterai
tibule. Avec la même appli550
000
fr.
demandé
par la Mu- doutes quant au projet. La
jamais d’écrire des chansons politiques.
cation d’artisan, il a rangé toutes ses channicipalité
pour la recapitalisa- cussion a surtout tourné
Elles ne changent pas le monde,
mais elles
sons dans un DVD. Deux cent vingt-neuf!
tion de la chaîne régionale tour du financement pu
peuvent être un drapeau dans
lequel les
«J’ai fait ça tout seul», précise-t-il sans fan- Michel Bühler, chanteur-compositeur
La Télé. Le montant doit venir d’une chaîne majoritairem
gens peuvent se reconnaître. On
vient soufaronner. «Je me suis fait ch…!» Il se marre
combler
le gouffre financier de en mains privées. Au final,
vent me dire merci pour cela,l’exercice
à la fin de
et offre une chaise.
2013 provoqué par élus ont dit oui, à la condit
Le lendemain, le musicien prendra le mes concerts.»
Une intégrale de Michel Bühler, donc.
une grave erreur comptable que le représentant de la V
Son intégrale en main, il serait
tentant
Plutôt un DVD d’archives, une sorte de train, direction Paris. Depuis ses premiers
qui a
conduit au départ de au sein de la chaîne rende
l’ex-directeur
s’il faut y de la société. rapports annuels détaillés
porte-documents digital où le chanteur a pas à Paname, dans les années 70, il par- de demander à Michel Bühler
Maiscadeau
le débat a été houleux. La sa gestion. –FRB
regroupé en format MP3 les 12 vinyles et tage sa vie entre le calme du Nord vaudois voir un coffret souvenir, un
les 7 CD qui jalonnent une carrière débu- et l’agitation de la capitale française. Son d’adieu. Etonnamment, le musicien ne
tée en 1969. «La plupart sont épuisés. Plu- épouse y travaille, il la rejoint quelques réfute pas complètement l’hypothèse.
tôt que de tout rééditer en CD, j’ai pensé à jours par semaine, dans leur «petit village «J’aurai 70 ans l’an prochain et j’aimerais
cette façon de faire plaisir aux gens qui me de Montparnasse» où il retrouve ses amis. arrêter de chanter avant de chevroter.
Un projet comportant 185 lo- changer d’affectation. C’es
Quelques grands auraient dû gements
se retirer
réclament parfois de vieilles chansons.»
est à l’étude à Lau- pourquoi le projet est souplus tôt – Serge Reggiani, Léo
Ferré…
Le DVD se lit comme une page internet et
sanne
(photo). Trois bâtimis à l’enquête publique
Leurs dernières années étaient
un pourraient
peu
permet de sélectionner l’album, le morEn dates
ments
être
pendant un mois, à partir
pathétiques. Je peux imaginer construits
vivre sansd’ici à 2017 au
ceau ainsi que ses paroles. Des photos de
d’aujourd’hui.
chanter. Ce qui ne veut pas dire
ne plus
l’artiste à tous les âges accompagnent la
chemin
des Faécrire ou ne plus composer.» On
le croit.
musique. «J’ai réécouté presque tout, et 1945 Naissance à Berne, le 30 avril.
laises,
sur le site
Leindépendantes
tempérament
montagnard
sourd chez
tout relu. J’ai toujours douté deGwenaël
moi. Alors
1965
Passe
brevet d’instituteur.
Grossfeld,
28 ans,
a prisson
la direction
de l’une des dernières salles
de la
ville. –KEY
historique du prel’homme de Sainte-Croix, manière de plarevenir dans mon répertoire m’a permis 1969 Premier album, Helvétiquement vôtre.
mier réservoir
cidité attentive qui n’empêche pas les coquelques bonnes surprises. Je suis fier 1973 Premier roman, Avril 1990.
d’eau potable de
lères sincères. L’appartement chichement
d’une trentaine de chansons, pour le ma- 1987 La parole volée, roman (Prix Lipp).
la ville,
près du
obscure rouvre ses portes, métrages et en séances
pour
les familles.
L’esmeublé,
la
simple
mise,
le
regard
franc,
riage réussi entre musique et LAUSANNE.
paroles.»La salle
Tendre Bühler,
première
CHUV. Le secteur,
pace d’accueil a tout
été réaménagé
et une
nouvelle
trois mois1981
de travaux.
De vendredi
à di-compilation.
chez Michel
Bühler
reflète l’authentiLa maison du musicien, après
un ancien
1988
Le
retour
du
Major
Davel,
direction
de la salle.
La vocaleilcinéma de Bellevaux célèbre son équipe a pris la cité,
réservé
aux loisirs
l’absence
de compromis,
l’artisanat
poste de l’Armée du Salut («Amanche,
mon âge,
retour, le temps spectacle
d’un week-end
riche en films tion du lieu reste de privilégier les productions
à succès.
en plein air, doit
affranchi des modes.
est temps de se rapprocher duindépendants,
Seigneur»), en documentaires, en courts absentes des multiplexes.
abrite une petite pièce où il compose. Sur 1995 Les chanteurs romands font
une chaise, une guitare sèche. Au mur, la La fête à Bühler,
Prise de la Bastille
ques, L’Escargot, avec Gilles Vigneault
fameuse scène de la biture à l’alcool de un spectacle pour ses 50 ans.
«Je suis heureux de mon parcours, j’ai François Béranger. On aurait pu all
1997
Scénario
de
la
série
télé
contrebande, dans les Tontons flingueurs.
adoré ma jeunesse. Je ne changerais pas frapper aux portes avec plus d’insistanc
Quand Michel Bühler fait ses gammes, Charmants voisins.
grand-chose. C’est vrai, nous aurions pu essayer d’être plus présents dans les r
à molette, essai.
Lino Ventura lui jette un regard sévère et 2011 La chanson est une clé
être plus sérieux quand nous vivions à dios et les télés. Au final, on a bu not
–––––––
VD_regions1
P_Sortie
12 novembre 2014 1:27 AM
Faignot Stephanie
aviné. De quoi flatter son inspiration? «J’ai 2012 Et voilà!, son 15e disque studio.
Paris. Nous avions une maison
de dis- maisonVaud
de disques!»
U
La Télé n’a plus
le droit de se rate
«Je peux imaginer
vivre sans chanter»
Logements tout près de l’hôpita
Nouvelle vie pour le cinéma de Bellevaux rénové
24 HEURES / 12.11.14
Le Bellevaux s’offre un lifting dans l’art et essai
Cinéma
Après travaux, la salle
lausannoise légendaire se
relance et se diversifie. Etat
des lieux avant l’ouverture
Un trémolo nostalgique dans la
gorge serrée, Eddy Mitchell a
chanté le charme désuet des cinémas de quartier. Désormais, au
Bellevaux, salle lausannoise légendaire, la patine de l’âge n’empêche
pas un minimum de confort. Alors
que le «grand sachem» Konrad
Waldvogel s’est retiré de la direction après plus de quinze ans, ce
satellite de l’exploitation cinématographique, désormais secondé
par l’Association BelEcran, prend
une nouvelle orbite et se voue au
«Cinéma, Art & Essai» dans un décloisonnement revigorant.
La programmation en ouverture donne le tempo de ce positionnement qui s’affiche «pluriel,
multidimensionnel et transdisciplinaire». «C’est en langage métissé qu’un itinéraire à travers les
époques se raconte, expliquent les
VC3
Field of Dogs, de Lech Majewski: déroutant. DR
organisateurs, évoluant dans l’ombre des classiques de Dante Alighieri, de Chopin, de Prokofiev, de
Caravaggio ou de Roald Dahl, conjugués au présent par l’image, salués d’un clin d’œil ou évoqués par
saccage.»
Dans la pratique, l’inauguration, du 14 au 16 novembre, sera
l’occasion de diverses avant-premières et débats. Ainsi du singulier
Field of Dogs, une transposition libre de La divine comédie par le
poète américano-polonais Lech
Majewski. Ce collaborateur de Ju-
lian Schnabel, complice de Bob
Wilson, passionné de Brueghel
l’Ancien, discutera de ce projet aux
contours surréalistes. A découvrir
encore Beauty, qui voit se succéder
plus de cent tableaux de maîtres,
balises d’un puzzle informel où
s’entrelacent érotisme et terreur
dans une même fascination hypnotique. Son metteur en scène italien
Rino Stefano Taglia-fierro sera sur
scène pour expliquer les méandres
de son travail pour le moins énigmatique. Cells, en présence du documentariste Wil Mathijs, et Festin,
Contrôle qualité
11
du vidéaste Wojtek Doroszuk,
brusqueront encore les spectateurs sur le thème du corps.
Visitors, enfin, élaboré avec le
musicien Philip Glass par le cinéaste Godfrey Reggio, retrouve
les canons de Powaqqatsi et Naqoyqatsi, ces amples fresques visionnaires où se plonger sans
aucune certitude narrative.
Au-delà de cette invite ambitieuse aux univers les plus pointus
du septième art, le Bellevaux veut
aussi attirer les familles avec des
propositions populaires: redécouverte du Fantastic Mr Fox, le délicieux conte animé par l’Américain
Wes Anderson, de Pierre et le loup
dans une version de la Britannique
Suzie Templeton, ou du Piano magique, qui réunit le stop motion, le
maestro chinois Lang Lang et le
classique Chopin.
Cécile Lecoultre
Lausanne,
Bellevaux, Art & Essai
Inauguration du 14 au 16 nov.
Rens.: 021 647 46 42
www.cinemabellevaux.ch
Repéré po
Leonard C
Dans le sillage du dernie
Cohen (Popular Problem
rockuptibles proposent u
ment et un CD de rep
1991, le magazine avait
la crème de l’époque
série de revisites origi
chanteur canadien (I’m y
Dans cette version 2014,
les initiatives individuell
trouve quelques pépites
(le suppliant Halleluja
Buckley, le torturé Ava
Nick Cave, le gracieux Su
live de Nina Simone). M
quelques curiosités: Ann
sa version 100% instrum
Joan of Arc, les Français
qui donnent une touche
mous Blue Raincoat ou l’e
Chelsea Hotel#2 live de La
A déguster en lisant la tr
belle interview traduit
muse (So Long) Marian
avait accordée en 2005
dio norvégienne. Mais
longs entretiens réalisés
temps avec le sieur Co
REVUE DE PRESSE
EDELWEISS / JANVIER 2015
–––––––
L e s Lieux q u i c o m p t e n t
2
3
4
1
Lausanne
1. Au cinéma
Verbier
2. Tout dans l’attitude
Crans-Montana
3. Prada sur Prado
Suisse romande
4. Un site et des pépites
Plus besoin de présenter le Bellevaux, LE cinéma d’art et d’essai indépendant de Lausanne,
qui existe depuis 55 ans! Après
une fermeture de quelques mois,
la salle de projection a subi un
lifting, notamment sonore.
L’équipe, elle aussi, est toute
fraîche. Avec des films toujours
en marge de l’exploitation traditionnelle, le ciné présente par
exemple un court métrage en
guise de prélude à la séance. Il
propose désormais aussi une
programmation pour le jeune
public et donne la parole à des
festivals romands. Au bar, des
suggestions locales avec notamment des bières artisanales et
des snacks salés. On aime le coin
boutique-librairie.
C’est ce qui manquait à la station sportive: un concept store
pointu où tout peut s’acheter
(mobilier inclus). Dans un
espace au revêtement noir charbon qui met en avant une sélection de produits inédits, on a
envie de se lâcher. De l’épicerie
fine (des thés, des huiles d’olive,
des sirops) en passant par les
fourrures de la marque Blancha,
un très cool choix de baskets, de
bains moussants, de pochettes
funky, de vestes pour lui ou
encore des enceintes high-tech
ou des bougies; une chose est
sûre: on ne repart pas les mains
vides. Et c’est bien ça, l’attitude
à adopter cet hiver!
Tel un chalet cosy aux matières
feutrées et aux boiseries aussi
brutes que chaleureuses, la nouvelle boutique Prada s’étend sur
deux étages. Avec ses 220 mètres
carrés, elle fait la part belle aux
accessoires, aux chaussures et
au prêt-à-porter sport. Les vitres
apparentes et le bois naturel
jouent à cache-cache dans la
cage d’escalier alors que les étagères accueillent pulls, sacs et
fourrures. Sur les canapés en
daim marron, disposés sur de
grands tapis poilus, on prend
son temps avant d’acheter!
Roberto Baciocchi, l’architecte
attitré de la marque italienne, a
choisi la pierre de Luserna pour
les sols, joli clin d’œil aux pavés
de la rue du Prado de Crans.
Les sacs de Monsieur Mishiba,
les bracelets de Lizzie Fortunato, les pins animaliers de
Nach, les foulards de Prism:
voilà quelques bijoux et accessoires que l’on peut shopper
sur le tout nouveau site créé
par Alicia et Delfina. Figurin.ch
pour petite figure ou en
anglais, pour s’imaginer
quelqu’un. Les deux amies y
exposent leurs coups de cœur
d’ici et d’ailleurs et présentent
chacune des designers qu’elles
ont choisis avec soin. On
craque sur le site bien sûr, mais
pourquoi pas organiser une
vente privée à la maison avec
ses copines et Figurin en mode
tupperware party?
Cinéma Bellevaux, rte AloysFauquez 4, 021 647 46 42,
cinemabellevaux. ch
Attitude Verbier, rue de la
Poste 23, 027 565 65 33,
lu-di 10 h-12 h 30/15 h-19 h
(non-stop pendant les
vacances), attitudeverbier.ch
Prada, rue du Prado 6,
091 986 63 40, lu-sa 10 h-19 h,
di 15 h-19 h, prada.com
62 12
Figurin.ch, 077 480 64 52,
livraison dans les trois jours
en Suisse et ventes privées
sur demande.
Margaux Meyer
En altitude comme en ville, on fait bonne figure, grâce à l’accessoire
chic, sans oublier de visiter de bonnes tables. Par carole kittner
rapport annuel, le Conseil communal de
usanne pourra désormais débattre
aque année de la chaîne que la ville dént désormais à 26,6%. «Je me réjouis que
us puissions à nouveau discuter des
entations stratégiques et rédactionnelles
La Télé», ajoute le président du Parti soliste lausannois.
Les élus de La Gauche ont vitupéré
ntre une chaîne «privée, dont la majorité
ermé
ernet djihadiste
s-Bains, a
sites les plus en
à la guerre
la diffusion
ne descente de
internet. LIB
lisée
,5 milntonale
es envipour
u chan81 oui,
vestiges
objet de
conseil-
Daniel Brélaz n’a guère été critiqué pour André Kudelski n’envisage pas,
sa participation au conseil d’administration pour le moment, de passer la
de La Télé. Il y représente la commune de main. Le président du conseil
Lausanne avec l’ancienne conseillère com- d’administration et directeur général du groupe technologique
munale PLR Martine Fiora Guttmann.
Le syndic explique que l’équilibre finan- vaudois Kudelski défend sa doucier est attendu pour l’année 2015. Le Centre ble casquette dans une interview
patronal, basé à Paudex, s’est dit prêt à aug- au journal économique «Finanz
menter sa participation jusqu’à 450 000 francs, und Wirtschaft», parue hier en
LA LIBERTÉ /ligne.
12.11.14
selon Daniel Brélaz. I
–––––––
André Kudelski relève que le
double mandat, qu’il exerce depuis vingt-trois ans, est également le cas dans la plupart des
entreprises du secteur, même si
ce n’est pas une pratique courante dans la partie alémanique
du pays. S’il devait choisir, André
Kudelski prendrait la fonction de
CEO. ATS
REVUE DE PRESSE
CINÉMA LAUSANNOIS
Des films pour les familles au Bellevaux
Après trois mois de travaux, le tera en avant-première «Visitors»
cinéma Bellevaux rouvre ses une collaboration du cinéaste
portes. De vendredi à dimanche, Godfrey Reggio avec le musicien
le week-end d’inauguration don- Philip Glass.
nera un avant-goût de la programmation, avec des films indé- Le cinéma, dont l’espace d’acpendants, des documentaires, cueil a été réaménagé, dispose
des courts-métrages et des désormais d’une nouvelle équipe
séances pour les familles.
de direction. Celle-ci est emmeVendredi, la salle projettera née par Gwenaël Grossfeld,
«Field of dogs», un film de Lech 28 ans, qui a notamment travaillé
14/7/2015
Majewski, en présence du
réali- pour le LUFF, le Lausanne Under- CULTURE :: CINÉMA :: Enfers et paradis expérimentaux
sateur. Les après-midi du samedi
ground Film & Music Festival.
CONNEXION
et du dimanche seront dédiés
La salle reste vouée au ciS'abonner
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A propos du Courrier
aux familles avec des films d’ani- néma indépendant en priviléEmploi
Naissances
Le coin des abonnés
mation «Fantastic Mr. Fox» et giant les films qui ne passent pas
Annonces
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Soutenir le Courrier
«Pierre et le Loup».
dans les multiplexes. Elle s’ouvre
Le documentariste belge Wil désormais aux familles en pro- Gwenaël Grossfeld est le nouveau directeur du Bellevaux. KEYSTONE
Mathijs
présentera
samedi posant les mercredis, samedis et
RÉGION un programme
SUISSE réguINTERNATIONAL
CULTURE
SOCIÉTÉ
DOSSIERS
OPINIONS
«Cells», un film sur le travail d’un
dimanches
bio-artiste qui cherche des par- CINÉMA
lier de films
actuels
ou
de
clasde
courts-métrages
notamment.
teurs
culturels.
Les
22
et
23 noMUSIQUE
LIVRES
BD
SCÈNE
ARTS PLASTIQUES
STRIPS
INÉDITS
ties de corps humains pour les siques oubliés.
Et il organisera régulièrement des vembre, il s’associera au festival
utiliser dans ses œuvres. Enfin
Le cinéma introduit aussi des événements thématiques, parfois genevois Filmar pour projeter
dimanche, le Bellevaux projetavant-programmes, sous la forme en collaboration avec d’autres ac- deux films pourIl reste 2 article(s) en libre consultation
enfants. ATS
Mardi, 14 juillet 2015
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Cinéma(1056) Culture(6603) Mathieu loewer(587)
PUBLICITÉ Enfers et paradis expérimentaux
SAMEDI 29 NOVEMBRE 2014 Mathieu Loewer
Inauguré à la mi-­ novembre, le Bellevaux
nouveau a belle allure. La sobriété des murs
nus a remplacé les affiches de films et le
poster du chef indien Sitting Bull cher à
l’ancien taulier de la petite salle lausannoise,
l’apache Konrad Waldvogel. Repeint en noir
et gris-­bleu, le hall exi gu aménagé en mini-­
bistrot accueille désormais cinq tables carrées
et quel ques tabourets sous un éclairage
tamisé.
Postez un commentaire
Field of Dogs de Lech Majewski
DR
La ligne, déjà tournée vers les films d’auteur
mais trop tributaire du bon vouloir des
distributeurs, a aussi été ajustée. Résumée
par l’enseigne «Ci né ma, art & essai», elle privilégie do rénavant les titres inédits et s’annonce
plutôt pointue. Entre un documentaire de Wil Mathijs sur le bio-­ artiste Martin Uit Bogaard (Cells)
et la dernière collaboration de Godfrey Reggio et Philipp Glass (Visitors), parmi d’autres
propositions, on peut voir ces jours un double programme associant à bon escient un court
(Beauty) et un long métrage (Field of Dogs) qui nous emmènent du paradis à l’enfer.
DU MÊME AUTEUR
Dans le premier, Rino Stefano Tagliafierro anime 120 toiles de maîtres au son d’une musique
élégiaque, prolongeant par de légers mouvements glissants les poses lascives de naïades et
autres chérubins. Insufflant la vie à ces compositions figées, exaltant la sensualité de ces corps
en rondeurs à la peau nacrée, Beauty subjugue par son envoûtante... beauté. Mais la ca méra
s’avance aussi dans de sombres paysages forestiers. Et soudain s’invitent sur l’écran des sujets
classiques violents (meurtres, décapitations), où l’animation fait gicler le sang ou zombifie des
visages au regard voilé. Un petit essai sublime, dans l’acception ambivalente du terme définie par
l’esthétique du même nom.
Ce court métrage constitue un par fait prologue à Field of Dogs, éga lement hanté par d’étranges
visions mythologiques. Relecture de La Divine Comédie de Dante dans la Pologne
contemporaine, le film suit les déambulations d’un poète devenu caissier de supermarché après
un accident où ont péri ses proches. Apathique, il trou ve refuge dans des rêves peuplés de
symboles bibliques (serpent, buisson ardent, etc.), tandis que la télé vi sion et la radio relatent des
catastro phes bien réelles – toutes survenues en 2010 – aux résonances apocalyptiques:
inondations en Pologne, crash de l’avion présidentiel à Smolensk, éruption du volcan islandais
Eyjafjöll... Si le charme hypnotique de son atmosphère délétère n’opère pas toujours sur la
longueur, ce «champ des chiens» offre son lot d’images surréalistes, telles cette charrue tirée par
des bœufs labourant l’allée d’un supermarché, ou ce couple nu enlacé qui s’élève dans les airs.
13
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COMMENTAIRES RÉCENTS
09.07.2015 Re:
Cinéaste, metteur en scène, pein tre et poète, le polyvalent Lech Majewski s’illustre ici sur le
versant le plus expérimental de son art. Il a par ailleurs cosigné le scénario du biopic Basquiat
(Julian Schnabel, 1996) et réalisé Bruegel, le moulin et la croix, remarquable immersion picturale
dis crètement distribuée en Suisse romande il y a trois ans. On le retrouve donc avec plaisir sur
nos écrans, à l’heureuse initiative du nouveau Bellevaux.
Field of Dogs de Lech Majewski et Beauty de Rino Stefano Tagliafierro, sa 29 à 16h et di 30 novem bre à 18h15,
Tous ses articles
14.07.2015 «IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN...
08.07.2015 Certes l'Etat a son rôle...
08.07.2015 Très bonne critique, très
06.07.2015 Très bon portrait qui m'a
28.06.2015 Re: Re:
Cinéma Bellevaux, 4 rte Aloys-­Fauquez, Lausanne, www.cinemabellevaux.ch
28.06.2015 Re:
28.06.2015 Re:
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