paroles de malediction et de benediction

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paroles de malediction et de benediction
Cours Lumière(s) Des Nations 4
Centre de formation de serviteurs de Dieu pour les pays francophones
Cours 45
PAROLES DE MALEDICTION
ET DE BENEDICTION
Claude PAYAN
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Lumière(s) Des Nations 4
Cours 45
PAROLES DE MALEDICTION
ET DE BENEDICTION
Claude Payan
1) BRISER LE POUVOIR DES PAROLES DE MALEDICTION
Les paroles sont le support PAR EXCELLENCE à travers lequel malédictions
comme bénédictions sont libérées.
“De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut
pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.” (Jacques 3 : 10)
Qu'est-ce que maudire et bénir ?
Maudire commence bien avant d’en arriver à jeter un sort en piquant une
poupée avec des aiguilles, ou autre forme de pratique occulte.
Maudire signifie parler en mal, négativement sur les gens et les choses. Là où
bénir signifie parler en bien, positivement.
Que nous le voulions ou pas, nous libérons chaque jour des malédictions ou
des bénédictions, SIMPLEMENT PARCE QUE NOUS PARLONS.
“La mort et la vie sont au pouvoir de la langue.” (Proverbes 18 : 21)
Des médecins ont constaté que l’état de malades s'améliorait, et qu’ils
guérissaient plus rapidement à partir du moment où ils cessaient de se voir et de
parler comme des victimes.
Nous voyons qu'il y a une loi naturelle liée à la confession qui agit même chez
les non chrétiens.
Lorsque l’on parle négativement, on attire des choses négatives.
Il y a toute une foule d'expressions que le diable a rendues banales, afin que
les gens prononcent inconsciemment chaque jour des malédictions sur eux et sur
leur famille.
Du genre : “Je suis à bout de nerf”, “je suis fichu”, “je voudrais être mort”, “je
suis fou d'inquiétude”, “je suis mort de fatigue”, “c'est difficile à avaler”, "j'en ai plein le
dos.”, etc.
Dont la... “meilleure” est sans doute : “J'ai la mort dans l'âme.”
La langue est l'instrument de malédiction par excellence qui est en la
possession de l'être humain (Jacques 3 : 1 à 12).
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“Leur gosier est un sépulcre ouvert, ils usent de tromperie avec leurs
langues, ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic, leur bouche est pleine de
malédiction et d'amertume.” (Romains 3 : 13, 14)
Toute malédiction qui trouve son effet dans votre vie a été un jour prononcée
par d’autres ou par vous-même.
Comment ? Cela peut être de diverses façons :
- Peut-être qu’on vous a dit ouvertement : “Je te maudis...” ou “il va t’arriver
ça...” et vous l’avez cru.
- Ou, vous avez déclaré vous-même régulièrement : “Je suis un incapable”, “je
n’y arriverai jamais”, “je suis nul”.
-Cela peut être aussi par le biais d’une alliance impure : pour entrer dans une
secte par exemple, on se lie par des paroles en déclarant quelque chose du genre :
“Je m’engage à…”, “je reconnais...” ; et on prononce une malédiction sur soi à cause
de l’alliance et des paroles de cette alliance.
- Cela peut être encore par le biais de critiques et de médisances à votre
égard, que vous avez laissé vous ébranler et qui, de ce fait, vous a attiré une
malédiction.
Nous sommes dangereux !
Un chrétien qui est médisant maudit les autres, et se maudit lui-même !
Bibliquement, nous sommes et goûtons le fruit de nos paroles, ou de celles qui ont
été prononcées sur nous si nous les recevons.
Tant pour notre bénédiction :
“C'est du fruit de sa bouche que l'homme rassasie son corps, c'est du
produit de ses lèvres qu'il se rassasie.” (Proverbes 18 : 20)
Que pour notre destruction :
“Leur langue a causé leur chute.” (Psaume 64 : 8)
Il y a un passage dans l'Ecriture que l'on peut avoir du mal à comprendre au
premier abord : C'est celui de 2 Rois 2 : 24 où l'on voit des enfants sortir au devant
du prophète Elisée et se moquer de lui.
Le prophète se met en colère et les maudits. Aussitôt, deux ours sortent de la
forêt et déchiquettent les enfants.
A moins qu'il y ait un autre sens qui m'échappe, n'est-ce pas là un exemple de
ce qui peut être fait lorsque quelqu'un qui possède un certain pouvoir le libère mal ?
Nous sommes appelés à nous affranchir du pouvoir néfaste des paroles.
Rappelons-nous que Proverbes 6 : 2, 3, 4, nous dit qu’on peut être “enlacé”,
“pris” par les paroles de sa propre bouche. Dieu ne nous juge pas seulement par
rapport à notre cœur mais aussi par rapport à nos paroles.
Jésus a dit qu'une personne est jugée par rapport A CE QU'ELLE DIT.
“Par tes paroles tu seras justifié et PAR TES PAROLES tu seras
condamné.....” (Matthieu 12 : 37)
Dans Nombres, Le Seigneur déclare encore aux Hébreux :
“Je vous ferai (permettrai qu’il vous soit fait) AINSI QUE VOUS AVEZ
PARLE à mes oreilles.” (Nombre 14 : 28)
En d'autres termes : “Il vous arrivera en fonction de vos paroles.” Briser le
pouvoir de la malédiction est indissociable du fait de régler le débit de nos paroles :
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“NE PERMETS PAS à ta bouche de faire pécher ta chair...” (Ecclésiaste 5
: 6)
Il nous est dit ici de “ne pas permettre”, notre volonté entre donc en ligne de
compte. Quelque chose doit donc être fait : la porte de notre bouche doit être fermée
pour stopper la malédiction !
Celui qui veut vivre son christianisme, être vainqueur du péché, sans changer
et discipliner sa manière de parler va à l'échec.
On s’affranchit des malédictions en CESSANT DE PARLER LA
MALEDICTION. Entre autres, en cessant de confesser nos incapacité et
impossibilités humaines, etc.
Lorsque Dieu appelle Jérémie et que celui-ci lui répond qu’il est trop jeune,
Dieu ne lui dit pas : “Ah, c’est vrai, désolé Jérémie je ne m’en étais pas aperçu, sur la
photo que j’avais de toi tu faisais nettement plus vieux.” Non, Il lui enjoint :
“NE DIS PAS : je suis jeune.” (Jérémie 1 : 7)
On doit se garder, cesser, de prononcer certaines paroles :
“Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, QU’IL
PRESERVE sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses.” (1 Pierre 3 :
10)
C’est la première démarche. Elle consiste à arrêter le robinet des malédictions
qui peuvent sortir de nos bouches !
Vous DEVEZ FAIRE UN PACTE AVEC VOTRE BOUCHE pour cesser de
prononcer certaines paroles, bannissez une certaine forme de langage.
Il doit s’effectuer une repentance au niveau de notre langage sans laquelle la
démarche qui doit suivre, exposée dans le chapitre suivant, est inutile. Nous devons
aussi ne plus laisser les paroles des autres nous atteindre.
Notre vie ne peut être bâtie sur ce que les autres pensent, et à plus forte
raison sur ce qu’ils disent.
Sinon, nous serons continuellement blessés, alors même que l’on veille sur
les portes de notre propre bouche.
C’est notre droit de ne pas subir l’effet des paroles négatives que les autres
prononcent à notre égard :
“TOUTE LANGUE qui s'élèvera en justice CONTRE TOI, tu la
condamneras. Tel est l'héritage des serviteurs de l'Eternel...” (Esaïe 54 : 17)
Trop de gens veulent régler le problème des malédictions en allant chercher la
cause chez leurs parents ou arrière- grands-parents, alors qu’ils n’ont pas réglé au
présent leur problème de langage.
Quand bien même ils trouveraient quelque chose que les malédictions ne
cesseraient pas, car leurs paroles négatives leur redonneraient vie chaque jour.
Les paroles sont “esprit”
L’efficacité de l’action, tant des puissances célestes que des puissances
démoniaques est, bibliquement, liée aux paroles que nous prononçons ici-bas.
Anges et démons agissent en fonction des paroles qui sortent de notre bouche !
Il faut comprendre que les paroles sont plus que des paroles, elles apportent
avec elles une puissance, un pouvoir.
C’est-à-dire encore “UN ESPRIT”. La Parole de Dieu n’était pas seulement
avec Dieu mais... était Dieu” (et Dieu est un esprit).
Jésus Lui-même a dit :
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“ Les paroles que je vous ai dites SONT ESPRIT et vie.” (Jean 6 : 63)
Les paroles sont l'expression (et libèrent l’action) de l'esprit qui nous inspire,
celui de Dieu ou de l’adversaire :
“Car je suis plein de paroles, l'Esprit me presse au-dedans de moi.” (Job
32 : 18)
Jésus a dit à Ses disciples :
“Dans quelque maison que vous entriez, DITES d'abord, que la paix soit
sur cette maison.” (Luc 10 : 5)
On voit ici que la paix va et vient en fonction des paroles que l'on prononce, et
du fait que la personne ou la maison en soit digne ou pas.
Le mot “bénir”, dans l'hébreu, sous-entend la condition que celui qui est béni
peut recevoir cette bénédiction seulement s’il en est digne.
Nous avons intérêt à veiller à l'esprit qui nous anime !
Le Psaume 103 : 20, s’adressant aux anges de Dieu leur enjoint :
“Bénissez l'Eternel, vous ses anges, qui êtes puissants en force, et qui
exécutez ses ordres, EN OBEISSANT A LA VOIX DE SA PAROLE.”
D’après ce verset, les anges obéissent à la Parole de Dieu. Pas seulement à
la parole mais à “la voix”, c’est-à-dire à la parole prononcée !
Qui prononce ici-bas cette parole ? Nous, les chrétiens !
“La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur.” (Romains
10 : 8)
Les paroles que nous croyons dans notre cœur et que nous prononçons de
nos bouches, définissent l'action des anges à notre égard et à l'égard de nos biens
aimés.
Le verset d’Ecclésiaste 4 : 5 nous met en garde :
“... NE DIS PAS en présence de l'envoyé (l'ANGE) que c'est une
inadvertance. Pourquoi Dieu s'irriterait-Il de tes paroles et détruirait-Il l'ouvrage
de tes mains.”
C'est pourquoi, attention aux paroles idiotes : “Je vais me faire écraser un de
ces jours”, “je vais tomber malade”, “j’ai la crêve”, “la vie est dure”, “vivement une
bonne persécution”.
Par notre forme de langage, nous armons ou désarmons le bras des anges de
l'épée de l'Esprit.
Un chrétien eut un jour une crise cardiaque. Il se retrouva à l'agonie, sur un lit
d'hôpital avec des tubes un peu partout. Il sentit au fond de lui que Le Saint-Esprit le
dirigeait à confesser les paroles suivantes : “Par Ses meurtrissures, je suis guéri.”
Il commença à le faire et au fur et à mesure qu'il parlait, sa voix se fortifiait. Il
continua encore à confesser ce passage de l'Ecriture. Soudain, il vit apparaître un
grand ange qui tenait dans ses mains une grande épée.
L'ange était en train de regarder vers quelqu'un d'autre qui se trouvait derrière
le malade. Avec un regard terrible, comme des éclairs, l'ange frappa de son épée en
direction de cet autre être.
Aussitôt le sentiment de mort qui envahissait le frère disparut et il se retrouva
totalement guéri.
En prononçant la Parole, qui est l’épée de l’Esprit (Ephésiens 6 : 17), ce
chrétien a placé dans le monde spirituel une épée dans la main de l'ange, lui
permettant d'exercer un ministère de délivrance et de guérison à son égard.
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Si je suis appelé à lier le pouvoir des paroles de malédiction, je dois aussi
apprendre à délier celui des paroles de bénédiction.
2) LIBERER LE POUVOIR DES PAROLES DE BENEDICTION
Vivre la bénédiction est-il si difficile et hors de portée ? Ce n’est pas ce que dit
Dieu dans Sa Parole.
Sous l’ancienne alliance déjà, Le Seigneur avait fait savoir aux Hébreux qu’Il
voulait les bénir et quelles étaient les conditions pour que cette bénédiction soit
effective : l’obéissance à Sa parole !
“L’Eternel, ton Dieu, te comblera de biens en faisant prospérer tout le
travail de tes mains, le fruit de tes entrailles, le fruit de tes troupeaux et le fruit
de ton sol ; car l’Eternel prendra de nouveau plaisir à ton bonheur... lorsque tu
obéiras à la voix de l’Eternel...” (Deutéronome 30 : 9, 10)
Dans Deutéronome 30 : 11 à 14, Dieu nous dit que la solution à nos
problèmes, la puissance pour libérer le salut, ne se trouve pas loin de nous, QUE CE
N'EST PAS AUSSI COMPLIQUE qu’on peut l’imaginer.
“Ce commandement que je te prescris aujourd'hui n'est CERTAINEMENT
POINT AU-DESSUS DE TES FORCES ET HORS DE TA PORTEE.”
Ce n'est pas un ensemble de méthodes compliquées, d’efforts à n’en plus
finir. Ce n'est pas toi qui dois toucher le ciel pour que Dieu t'exauce enfin !
“Il n'est pas dans le ciel, pour que tu dises : qui montera pour nous au
ciel et ira nous le chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions
en pratique ?”
Tu n'as pas besoin de courir tous les séminaires, d'aller aux Etats-Unis ou en
Corée pour saisir ta bénédiction !
“Il n'est pas de l'autre côté de la mer, pour que tu dises : qui passera
pour nous de l'autre côté de la mer et ira nous le chercher... C'est une chose,
au contraire, qui est TOUT PRES DE TOI, dans ta bouche et dans ton coeur...”
Quelle est “CETTE CHOSE” qui est tout près de toi ?
Romains 10 : 8 nous précise que cette chose est...
“LA PAROLE est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur.”
Cette bénédiction, qui semble souvent si difficile à saisir n’est, bibliquement,
pas si loin que cela… elle à portée de… bouche en fait ! Deutéronome 30 : 15
“boucle la boucle” en nous rappelant, à travers le verset suivant :
“Vois, je mets aujourd’hui DEVANT TOI la vie et le bien, la mort et le
mal.” (Deutéronome 30 : 15)
Verset automatiquement relié à la réalité de cette autre déclaration clef de
Proverbes 18 : 21, qui nous dit que déjà “La mort et la vie sont au pouvoir DE LA
LANGUE.”
Dieu met devant nous “la vie et la mort”.
Cela signifie, premièrement, que ce n’est plus entre Ses mains mais entre les
nôtres.
Deuxièmement, que le moyen pour libérer Sa puissance de bénédiction se
trouve dans la manière dont nous utilisons notre bouche !
Ce n’est pas une nouvelle doctrine, c’est clairement enseigné par la Parole de
Dieu : “La parole de foi”, c’est elle qui nous permet de libérer la bénédiction.
Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons.” (Romains 10 : 8)
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Nous libérons la bénédiction EN DECLARANT certaines choses avec
conviction, c’est-à-dire de FOI !
“Et comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette
parole de l'Ecriture : j'ai cru, C’EST POURQUOI J’AI PARLE ! nous aussi nous
croyons, et c'est pour cela que nous parlons.” (2 Corinthiens 4 : 13)
“NOUS AUSSI” nous devons parler si nous avons cru !
L'homme : “le parlant” !
Dans Génèse 2 : 7, il est dit qu’en créant l’homme Dieu souffla dans ses
narines un souffle de vie, et qu’il devint alors “une âme vivante” (Genèse 2 : 7).
La traduction araméenne d'Onquélosred rend ce passage par : “… et l'homme
devint un être parlant.”
Le langage est indissociable de l'être humain créé à l'image de Dieu.
Quand les penseurs du Moyen-Age durent choisir un terme pour qualifier
l'homme, ils optèrent pour “le parlant” plutôt que “le pensant”.
“Je pense, donc je suis”, c'est juste, mais on peut ajouter : “je suis DONC JE
PARLE” !
La parole est liée à la vie ! La parole que je reçois me donne la vie et la parole
que je communique donne la vie à d'autres.
Lorsque Jésus délivrait ou guérissait, Il proclamait DES PAROLES du genre :
“Ta foi t’a guéri !”, “... lève-toi !”, “Lazare sors !”, “Je le veux sois guéri !”, “Tu es
délivrée de ton infirmité!”, etc.
Quelqu’un ne lui a-t-il pas dit en effet :
“Dis SEULEMENT une parole... ET...” (Matthieu 8 : 8)
Paroles et alliances
Prononcer des paroles de malédictions nous amènent à passer,
consciemment ou inconsciemment, des alliances avec les ténèbres. De même,
prononcer des paroles de bénédiction est indissociable de notre alliance avec Dieu :
“Voici mon alliance avec eux, dit l'Eternel : Mon Esprit, qui repose sur
toi, et mes paroles, que j'ai mises dans ta bouche... dit l'Eternel, dès
maintenant et à jamais.” (Esaïe 59 : 21)
Deutéronome 29 : 1 parle de : “paroles de l'alliance” :
“Voici les paroles de l’alliance que l’Eternel ordonna à Moïse de traiter
avec les enfants d’Israël au pays de Moab...”
Il n’y a pas d’alliance, ni de concrétisation de l’alliance sans paroles.
La puissance de la proclamation
Nous avons besoin d’une révélation nouvelle sur la puissance de la
proclamation. Dans Esaïe 61 qui décrit la mission de Jésus, Il dit, entre autres :
“L'Esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, car l'Eternel m'a oint... pour
proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance…”
L’onction qui était sur Jésus, s’exprimait pour briser les jougs des gens et
libérer les captifs de leurs malédictions à travers le principe de LA PROCLAMATION.
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Vivre une vie victorieuse est indissociable de proclamer, avec foi et autorité,
les choses qui sont dans notre cœur :
“Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en
confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture.”
(Romains 10 : 10)
Proclamer est une part entière de la libération de l’autorité. Cela peut être la
déclaration du pardon et du désir que l’autre soit béni, exprimé par la prière.
Dans Genèse 20 : 7 et 17, pour que la malédiction disparaisse et que la
bénédiction soit libérée, il fallait qu’Abraham prie pour Abimélec :
“Maintenant, rends la femme de cet homme ; car il est prophète, il priera
pour toi, et tu vivras...”
“Abraham pria Dieu, et Dieu guérit Abimélec, sa femme et ses servantes
; et elles purent enfanter.”
Le fait qu’Abimélec se détourne du péché devait être suivi de la prière : une
proclamation d’Abraham qui le déliait de l’offense dont il était l’auteur.
Chaque jour
Autre vérité importante à saisir : il n’y a pas de concrétisation de la victoire
dans la vie de tous les jours sans que des paroles soient prononcées CHAQUE
JOUR.
“Chaque jour je te bénirai, et je célébrerai ton nom à toujours et à
perpétuité.” (Psaumes 145 : 2)
Vous n’allez pas entretenir l’amour de votre conjoint en lui disant que vous
l’aimez seulement une fois de temps en temps.
Cela la “repentance” efficace : une fois que j’ai cessé de laisser sortir des
paroles négatives de ma bouche, je laisse maintenant, SUR UNE BASE SUIVIE ET
NON OCCASIONNELLE, sortir des paroles positives et de bénédiction. La
bénédiction se libère alors, et s’installe progressivement en remplacement celle de la
malédiction.
“... bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés,
AFIN D’HERITER LA BENEDICTION.” (1 Pierre 3 : 9)
Beaucoup d’enfants de Dieu, sous prétexte que “Le Seigneur connaît notre
coeur”, ou à cause des abus dans ce domaine, sont devenus “adeptes” de la non
confession.
Ils jugent facultatifs de prier à haute voix à l’église, de rendre grâce à table,
etc.
Lorsque Jésus nous dit que notre Père sait ce dont nous avons besoin, dans
Matthieu 6 : 8, ce n’est pas pour nous dire que ce n’est plus nécessaire de
demander, mais pour nous exhorter à ne pas multiplier les paroles vaines.
Il nous enseigne au contraire à demander au Père avec foi, et ailleurs Paul
nous dit de FAIRE CONNAITRE nos besoins à Dieu (Philippiens 4 : 6).
Il y a une loi spirituelle qui fait que bien que Dieu connaisse nos besoins, il est
important (pour les anges, les démons sans doute) que nous formulions clairement à
haute voix nos demandes dans nos prières.
Dans 1 Corinthiens 14 : 16, il est question que lorsque l’on prie dans
l’assemblée, les autres puissent dire “amen” à nos actions de grâce. Pour cela, il faut
qu’ils les entendent.
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Au même point que mal et trop parler, à tort et à travers, attire une
malédiction, il y a des “non confession” qui empêchent la bénédiction d’arriver.
Il nous est dit par exemple que nous pouvons manger de tout ce que Dieu a
créé...
“... POURVU qu’on le prenne avec action de grâce.” (1 Corinthiens 10 : 30)
Ce “pourvu” sous-entend que si on ne le fait pas... il y a problème à l’horizon.
L’explication est que...
“... tout est sanctifié PAR LA PAROLE de Dieu et par la prière.” (1
Timothée 4 : 5)
Ne pas prononcer certaines paroles à certains moments empêche la
protection de Dieu de demeurer.
Je crois profondément que ne pas prier à chaque repas ouvre une porte à
l’adversaire pour maudire notre maison et famille.
Nous avons la responsabilité de veiller à ce que les actions de grâce qui
reviennent à Dieu, à des moments clé de la vie ou de la journée, lui soient bien
apportées.
Un principe
C’est un principe : rien n’arrive sans paroles prononcées pour le faire arriver.
Ce principe est clairement exprimé dans le verset qui parle de la Parole faite chair :
“Toutes choses ont été faites par elle... et rien de ce qui a été fait n'a été
fait sans elle.” (Jean 1 : 3)
Jean précise que Dieu n'a rien fait sans la Parole. Pensons-nous, nous,
pouvoir faire quoi que ce soit sans Elle ?
Il n'y a pas de guérison du corps ou de l'âme, il n'y a pas de délivrance
durable sans que ne soient libérées, d’une manière ou d’une autre, des paroles !
“Il envoya sa parole et les guérit.” (Psaumes 107 : 20)
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