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METZ SPÉCIAL IMMOBILIER III METZ PAR QUARTIERS ET SA PÉRIPHÉRIE Où acheter selon son budget LE CENTRE-VILLE A TOUJOURS LA COTE, ET SABLON ATTIRE LES JEUNES MÉNAGES. LES PRIMO-ACCÉDANTS POURRONT TROUVER LEUR BONHEUR À MONTIGNY-LÈS-METZ 0 0,5 1 km 0 N52 Saint-Julienlès-Metz Maizièreslès-Metz Moselle 1 2 km Ennery Argancy D652 Vantoux A31 D953 La Maxe A4 D1 Le BanSaint-Martin elle A31 Metz Centre-ville Valeur sûre ScyChazelles Quartier Impérial En vogue SainteThérèse Metz D603 Borny D603 D955 Plantières En difficulté Mos Woippy D6 Queuleu Montignylès-Metz Montigny- Sablon lès-Metz Aérodrome de Metz-Frescaty Magny D999 D955 N431 D657 Augny Peltre Marly D913 p"VALEURS SÛRES SAINTE-THÉRÈSE Ancien : 2 500-3 000 €/m2 Maisons : 500 000-1 000 000 d’euros CENTRE-VILLE Ancien : 2 000-2 600 €/m2 Les beaux immeubles datant de l’occupation prussienne ou du XIXe siècle ont retrouvé leurs prix d’avant 2008, soit 2 400 euros/m2 en moyenne. Mais les acheteurs qui sont prêts à faire quelques travaux de rafraîchissement peuvent aussi réaliser des affaires, comme ce 2-pièces de 38 m 2 vendu 65 500 euros. Ce secteur plaît particulièrement aux jeunes couples, qui recherchent l’animation de l’un des plus grands centres-villes piétonniers de France, et aux investisseurs qui trouvent facilement à louer. Dans les quartiers animés de Roches, Préfecture, Comédie, il faut compter entre 2 500 et 2 600 euros/m2 et, à la location, entre 8 et 11 euros/m2 par mois. Sur les très chics bords de la Moselle, les prix montent. Un 120-m2 avec terrasse vient de se vendre 440 000 Le Nouvel Observateur euros. « Mais il n’y a pas d’ascenseur, pas de garage, les rues sont étroites et inaccessibles en voiture. Pour les familles et les retraités, ce n’est pas l’idéal », souligne Jean-Yves Roth, patron de Century 21 Roth. Sainte-Thérèse est à cinq minutes à pied du centre-ville Ce beau quartier résidentiel, situé à cinq minutes à pied du centre-ville, attire les familles aisées à la recherche de calme. La plupart des immeubles ont été construits entre 1870 et 1914, pendant l’occupation prussienne puis la domination allemande. Un bâti de style impérial allemand de qualité, prisé et cher. Un bel appartement de caractère de 100 m2 vient ainsi de se vendre 255 000 euros. Près du plan d’eau, un autre s’est vendu 3 000 euros/m 2. Du côté de la Vacquinière, les prix montent encore. « C’est un quartier à l’intérieur du quartier, où l’on trouve des maisons de maître du début du XXe siècle, avec de très grandes surfaces, allant jusqu’à 400 m2 », souligne Patrick Mertz, patron de Somegim. Il faut compter de 500 000 euros à 1 million d’euros. L’habitat, diversifié, permet SPÉCIAL IMMOBILIER METZ IV QUEULEU Ancien : 2 200-2 500 €/m2 Maisons : 300 000-500 000 € Ce secteur résidentiel et bourgeois est très recherché pour ses grands logements et la qualité de ses établissements scolaires (collège et lycée Robert-Schuman). Les hauteurs et l’ouest de Queuleu, à proxi mité de Sainte-Thérèse, restent les plus prisés et les biens à vendre y sont rares et chers. Dernièrement, une maison de 250 m 2 s’est vendue 550 000 euros. Pour les apparte ments, il faut compter en moyenne 2 300 euros/m2. Un T4 de 85 m2 avec garage, situé dans un immeuble 1930, vient de trouver preneur à 190 000 euros/m2. Près de Plantières et de ses grands ensembles, il est possible de faire quelques affaires. Une maison de 160 m2 vient de se vendre 315 000 euros. SAINT-JULIEN-LÈS-METZ de l’Amphithéâtre devraient contribuer à faire du secteur de la gare le nouvel épicentre de la ville. Plu sieurs programmes devraient être commercialisés à la rentrée aux alentours de 3 200 euros/m2. QUARTIER IMPÉRIAL Ancien : 1 700-2 200 €/m2 Ancien : 2 200-2 300 €/m2 Neuf : 3 500-4 000 €/m2 Proche de la gare et du quartier Sainte-Thérèse, tout en gardant des prix accessibles, Sablon est le sec teur qui monte dans la capitale mosellane. « Les jeunes ménages apprécient l’animation de ce quartier et la proximité du centre-ville. Grâce à son marché et son brassage social et culturel, on y trouve une ambiance village, presque bobo », observe Denise Wagner, de Denise Wagner Immobilier. Au nord, la partie la plus coté, les appartements situés dans des immeubles 1930 peuvent grimper jusqu’à 2 500 euros/m2. Le sud, qui abrite de nombreux immeubles des années 1970, aux charges lourdes, est moins coté mais plus accessible. Un 59-m 2 vient de se vendre 96 000 euros. Rue GabrielPierné, un 65-m2 est proposé depuis plusieurs mois à 1 300 euros/m 2, mais les charges à 230 euros/mois semblent rédhibitoires. Prisé, comme tout le triangle d’or, pour ses immeubles du XIXe siècle, ce quartier fait l’objet d’un véritable plébiscite depuis l’ouverture en 2007 de la ligne TGV qui permet aux travailleurs transfrontaliers de relier le Grand-Duché en moins d’une heure. Plus calme que le centre-ville et accessible en voiture, ce secteur plaît aussi aux personnes âgées, qui apprécient la présence d’ascenseurs dans les immeubles, et aux familles séduites par la proximité du lycée Georges-de-La-Tour. Les prix s’en ressentent. Avenue Foch, un 83-m2 s’est vendu 230 000 euros. Ceux qui ont les moyens peuvent trouver de beaux logements atypiques, tel ce triplex de 60 m2 avec terrasse et parking, vendu 160 000 euros. L’ouverture en mai du Centre PompidouMetz et le développement de la ZAC Le Nouvel Observateur p"EN VOGUE SABLON A Sablon, les prix sont encore abordables Bénéficiant d’un accès direct aux autoroutes A4 et A31 mais aussi au centre-ville via le boulevard de Trèves, cette commune bourgeoise située sur les coteaux attire les actifs amenés à se déplacer régulièrement. Alors que les moins fortunés se dirigent en bordure de Vallières, où l’on trouve des appartements à partir de 1 800 euros/m 2, les belles villas du haut de Saint-Julien-lès-Metz atti rent une clientèle aisée. Une maison de 250 m2 avec terrain vient ainsi de trouver preneur pour 540 000 euros. Quatre ans de recherches… Christian, 47 ans, ouvrier chez PSA « Je viens de trouver un appartement de 170 m2 à Saint-Hubert, à 25 kilomètres au sud-ouest de Metz. Un coup de cœur ! Je cherchais la tranquillité et les espaces verts. Mais j’ai mis quatre ans à trouver. Au départ, j’ai regardé du côté des terrains à bâtir. Mais avec les coûts de construction, cela n’était pas intéressant. Il était plus facile pour moi de trouver un bien à acheter, mais ceux que j’ai visités étaient de 30 000 à 40 000 euros surestimés, ou alors il fallait faire de gros travaux. A 170 000 euros, cette maison était vraiment à un bon prix. En plus, je me rapproche de mon travail, c’est la cerise sur le gâteau ! » DR également aux personnes en quête d’un premier achat, aidées par le PTZ+ et bénéficiant d’un apport, de trouver des F2 et des F3, et aux investisseurs de trouver des studios. Pour ceux-là, l’accès direct à l’autoroute A31 constitue un argument de taille. Un 2-pièces de 32 m2 vient de se vendre 78 000 euros. Ancien : 2 500 €/m2 Maisons : 470 000-540 000 € METZ SPÉCIAL IMMOBILIER V Les appartements se négocient à partir de 2 000 euros/m2. Un 4-pièces de 75 m2 situé dans une petite copropriété vient de se négocier pour 150 000 euros. Près du centre-ville, les prix baissent légèrement, autour de 1 800 euros/m2. MONTIGNY-LÈS-METZ Ancien : 2 000-2 200 €/m2 Maisons : 170 000-220 000 € DR La montée du prix du carburant profite à cette commune de première couronne, qui dispose d’écoles et de commerces et qui est à moins de dix minutes du centre-ville. L’axe aménagé pour les transports en commun devrait rapprocher encore davantage Montigny du centre de Metz. Ici, les primo-accédants et les familles qui n’ont pas les moyens d’acheter dans le quartier de Mercy, à Ars-Laquenexy, trouvent des pavillons à moins de 300 000 euros. Et même nettement en deçà si l’on se sent d’attaque pour faire des travaux. Une maison avec terrain, entièrement à rénover, vient de se vendre 180 000 euros. Pour un appartement, il faut compter 2 000 euros/m2 au minimum, avec la possibilité de trouver de grandes sur faces. Un 5-pièces de 125 m 2 situé dans un immeuble récent, avec terrasse, cave et ascenseur, s’est vendu 280 000 euros. Le Nouvel Observateur Une affaire à Marly Angie, 31 ans, employée commerciale « Je suis en train d’acheter une maison à Marly. Au début j’ai pensé attendre le départ des militaires pour pouvoir négocier plus facilement, mais cela voulait dire qu’il fallait que je reporte mon achat au moins d’un an. Pour moi, avec l’apport que j’avais, c’était le bon moment. En plus, comme je suis primo-accédante, je bénéficie du PTZ+. Quand je suis tombée sur cette petite propriété avec une arrière-cour, je n’ai pas hésité ! Les propriétaires, qui n’arrivaient pas à la vendre, me la proposaient à 155 000 euros au lieu de 175 000 euros. Une affaire, car je suis juste à côté de Montigny-lès-Metz et je bénéficie de tous les commerces de proximité de cette petite ville. » p"EN DIFFICULTÉ Lorsqu’ils achètent, ce sont des biens entre 230 000 et 250 000 euros, faciles à revendre », explique Thierry Bénédic, patron des agences du même nom. En attendant, compte tenu de l’atonie du marché local, les prix se négocient déjà. A Marly, un 100-m2 affiché 250 000 euros vient de se vendre 220 000 euros. A Augny, un pavillon proposé à 340 000 euros a été acquis pour 320 000 euros. Pas de quoi pour autant faire baisser la cote de ces deux communes, car elles possèdent une offre diversifiée, attirant des acquéreurs aux profils variés. Ainsi, les belles maisons proches du golf ou dans le très prisé quartier des Clos se vendent aux alentours de 550 000 euros. MARLY ET AUGNY Ancien : 2 000-2 500 €/m2 Maisons : 200 000-550 000 € Que va-t-il se passer à la fermeture de la base militaire en 2012 ? Voilà la question que tous les acteurs du marché se posent, craignant une arrivée massive d’offres dans ces deux communes résidentielles, où les militaires sont nombreux à avoir élu domicile. Spéculant sur une baisse des prix à ce moment-là, les acheteurs potentiels ont tendance à reporter leur projet. « Mauvais calcul », disent les professionnels. « Les militaires savent qu’ils sont amenés à changer de ville. A Augny, l’offre est diversifiée BORNY Borny peine à attirer les acheteurs Ancien : 800-1 000 €/m2 Maisons : 140 000-150 000 euros Ce quartier populaire essentielle ment constitué de barres des années 1970 peine à attirer les acheteurs. « Les ventes se font la plupart du temps auprès de locataires du quartier, de nouveaux arrivants ou de personnes qui achètent ici un peu par défaut, parce que les prix sont trop élevés ailleurs », constate Damien Schirm, de Century 21 Côté Est. Résultat : les prix sont divisés par deux par rapport au reste de la ville. « C’est le seul endroit où l’on peut trouver des F5 à moins de 100 000 euros », poursuit l’agent immobilier. En désenclavant le quartier dès sa mise en place en 2013, le Mettis devrait le revaloriser. Le futur hôpital Robert-Schuman et le projet de parc urbain qui reliera Borny au reste de la ville suscitent déjà un frémissement du côté de l’Actipôle. Les pavillons neufs ou récents, construits sur les anciens terrains vagues, attirent les acquéreurs aux revenus moyens. Un 140-m2 avec jardin vient de se vendre 140 000 euros. C. L.