Canis Familiaris - Elevage Pattes Douces

Transcription

Canis Familiaris - Elevage Pattes Douces
VOL 1. NO. 1.
4 numéros par année
1er numéro gratuit
Québec, printemps 2008
Canis Familiaris
LE GUIDE DU CHIEN
AU N AT U R E L
S OM M AIR E
:
Le teckel ...chien de sang P.12
Caroline Clark à Québec ! P. 3
Nous avons lu pour vous: ENTRE CHIENS...ET NOUS P.3
Un virage précieux P. 4
Le rassemblement de troupeau P. 5
LA CHRONIQUE DU PSY « À toi le plaisir, à moi les corvées! » P. 5
Les risques de cancer, comment les réduire ? P. 6
Une bonne main canine au toilettage ! P. 7
CHRONIQUE Conseil du Dr NONOS P.8
CHRONIQUE Mes chiens et moi
P. 8
La vie émotionnelle canine, 1ère partie P. 9
Qui est le DR. Ian Dunbar ? P. 11
CHRONIQUE Le teckel….chien de
sang P. 12
Il y a des sujets comme ça P. 14
CHRONIQUE L’UPRA. P. 16
L’utilisation des instincts en obéissance P. 17
La vie émotionnelle canine p. 9
Pour ou contre les parcs à chiens ? P. 20
CHRONIQUE L’entraînement...j’en fais mon affaire P. 22
A
T
G
E
A U S S I
D A N S
CE
N U M É R O :
Les fleurs de Bach P. 25
Éditorial P. 2
Les bienfaits de la framboise P. 26
Agenda des activités canines québécoises P. 13
CHRONIQUE L'éthologie du chien P. 28
Banc d’essai de produits canins P. 21
Fiche pratique sur le « assis » au clicker P. 30
Drôles de truffes P. 29
Théorie de la dominance homme/chien P. 32
Abonnement P. 33
L’obéissance au quotidien P. 34
Professionnels et produits recommandés P. 35
V E R T I S S E M E N T :
V E U I L L E Z
N O T E R
Q U E
C E R A I N E S
R É F É R E N C E S
S O N T
E N
L A N G U E
A N L A I S E ,
P U I S Q U E
B I E N
P E U
D E
R E S S O U R C E S
N L A N G U E F R A N Ç A I S E E X I S T E N T .
Calendrier 2008, couverture extérieure
© TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE CE JOURNAL EST INTERDITE
V O L
1 .
NO .
1 .
4
nu m ér o s
p a r
a n n é e
P a g e
2
L a n c e m e n t d e n o t r e
m a g a z i n e h o l i s t i q u e
p a r
D a n i e l l e
G a u t h i e r
d e
V a r e n n e s
Voici un tout nouveau journal sur le chien. Un autre,
me direz-vous? Celui-ci est tout particulier, en
ce sens qu’il regarde le chien sous un angle
holistique, ou sous l’angle du bien-être total.
ÉDITORIAL
É D I T R I C E :
D A N I E L L E
G A U T H I E R D E
V A R E N N E S
C O L L A B O R A T E U R S :
L O U I S E
A L A R I E
G E O R G E S - H E N R I
A R E N S T E I N
C H A N T A L
B É L A N D
A M É L I E
B É R U B É
M A U D E
B O L D U C
M A N O N
B O N N E A U
R O X A N N E
D I A N E
C L A V E T
C H A M B E R L A N D
G R A C E
D U F O U R
L Y N E
M A T I N
G A G N É
L A P O I N T E
F R A N C E
L A N D R Y
R E N É E C L A U D E
L E S S A R D
R E N É E
G U Y
L O I G N O N
M A R C O U X - F I L I O N
L I N D A
É Q U I P E
Pourquoi l’appeler CANIS FAMILIARIS ? Parce
que c’est le nom latin du chien et son ancienne
classification dans le règne animal. C’est aussi
pour nous une référence au chien dans le sens
naturel et scientifique du terme.
La couleur verte du logo signifie le rapport à la
vraie nature du chien. Nous avons volontairement choisi un dessin de chien non identifié à
une race en particulier , afin que tous les guides
(ceux qui vivent avec des chiens de race et ceux
qui vivent avec des chiens croisés) se sentent
concernés par notre magazine. Le mini logo (la
patte de chien sur un i et qui ressemble à un
arbre), quant à lui, signifie que ces informations
holistiques sur le chien vous sont transmises
par CANIS FAMILIARIS.
CANIS FAMILIARIS se veut un journal traitant du
comportement, de la santé, de la psychologie
canine, des nouvelles méthodes d’alimentation,
bref, de tout ce qu’il y a de nouveau dans le
domaine. Nous tenterons de vous faire connaître
de nouvelles techniques en obéissance, nous
parlerons de vaccination, de produits canins, de
trucs santé, de documentation que nous avons
lue, de conférences auxquelles nous avons assisté, d’éducation canine. Nous donnerons la
parole aux gens du milieu canin afin qu’ils nous
exposent leurs opinions sur les sujets de l’heure.
Notre objectif premier: faire la promotion de la
santé canine au naturel.
Nos collaborateurs sont des gens qui sont informés et à l’affût des nouveautés dans l’holistique
canin.
Notre façon d’aborder les sujets sera basée sur
des données scientifiques, des écrits sérieux et
sur les projets d’experts canins mondiaux qui font
école. Nous désirons aborder la connaissance du
chien en apprenant des grands courants mondiaux, des gens d’ici et d’ailleurs qui font avancer
la pensée sur le chien. Nous désirons également
ne pas présenter une pensée unique et réductrice. Plusieurs courants de pensée s’exprimeront
ici, en autant qu’ils respectent éthiquement le
chien. Car comme le dit si bien Boris Cyrulnik:
« la pensée est paresseuse lorsqu’il y a certitude! ».
À vous de déterminer ce qui est bon pour vous et
votre chien!
Peut-être serez vous bousculés par nos sujets ?
Nous l’espérons ! Notre but n’est pas de remettre
tout en question, mais d’apporter des éclairages
nouveaux sur des questionnements actuels.
CANIS FAMILIARIS NE CONTIENT AUCUNE ANNONCE PUBLICITAIRE PAYÉE ET
COMME IL EST ENVOYÉ PAR COURRIEL,
IL EST BON POUR L’ENVIRONNEMENT.
Bonne lecture !
S T - H I L A I R E
D E
L ’ U P R A
C O R R E C T R I C E :
L I L I A N E
S P I N A
V o s
a r t i c l e s , v o s
p h o t o s , v o s
n o u v e l l e s , v o s
o p i n i o n s , v o s
é v é n e m e n t s . . .
Nous avons besoin de vous….
Notre mission: offrir une information de qualité en ce qui concerne les
soins holistiques et les méthodes d’entraînement non-violent basées sur le
renforcement positif. Tous les conseils
offerts respectent les chiens et ont été
essayés par nos collaborateurs. Nous
visons l’amélioration du lien chienhumain, à offrir une information à la
fine pointe des connaissances et à
aider les guides à faire des choix éclairés pour la vitalité de leur chien.
Vous avez à nous soumettre un sujet intéressant et nouveau ? Des
belles photos de vos chiens ? Des événements à annoncer ? Des commentaires, des opinions à faire connaître ? Il nous fera plaisir de vous
publier en autant que ce que vous proposez souscrit à notre mission
(lisez le texte en encadré à gauche). Écrivez-nous à
[email protected]
DGV
© TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE CE JOURNAL EST INTERDITE
SANS L’AUTORISATION ÉCRITE DE SON ÉDITRICE.
P a g e
C A N I S
3
C a r o l i n e
p a r
C l a r k
L i n d a
F A M I L I A R I S
é t a i t
à
Q u é b e c !
S t - H i l a i r e
Vous connaissez le « CAT » pour traiter les problèmes
d’agression canine ?
Le 1er décembre dernier, la Société Canine de Québec
recevait Mme Carolyn Clark pour présenter un séminaire sur le protocole CAT : Constructionnal Agression
Treatment à une cinquantaine de personnes de différentes régions du Québec. Mme Clark est propriétaire de
CAROLARK, un centre d’entraînement situé à Kanata
en Ontario. Elle a approfondi les théories et techniques
d’entraînement basées sur le conditionnement opérant
et le renforcement positif. Elle donne des séminaires à
des pairs entraîneurs ainsi que les amateurs de chiens et
a travaillé avec des pionniers tels que Bob Bailey et
Turid Ruggas. La journée a d’abord commencé avec un
rappel des théories de l’apprentissage et du comportement canin, pour ensuite passer au sujet principal : le
protocole CAT, développé par deux chercheurs de l’University of North Texas, le Dr Jesus Rosalès-Ruiz et
Kellie Snider, qui en a d’ailleurs fait le sujet de sa maîtrise. Ce protocole aborde les comportements agressifs
d’un angle différent. En effet, au lieu de considérer
l’agression comme un comportement répondant au
conditionnement classique, on l’approche plutôt par le
façonnement (shaping) et le conditionnement opérant.
On considère que le chien répète son comportement
agressif non plus en réaction à la situation, mais plutôt
parce que ce comportement lui a permis d’obtenir ce
qu’il voulait : la distance. Pitou jappe et saute sur les
chiens qui sont trop près et il obtient qu’ils s’éloignent ;
c’est sa récompense pour avoir démontré un tel comportement. Selon cette étude et l’expérience de plusieurs
intervenants en comportement, on obtient des résultats
rapides et durables en appliquant cette méthode. La clé
du succès de l’intervention est de bien lire le langage
corporel du sujet. On cherchera à récompenser le chien
lorsqu’il démontre une attitude détendue, non agressive.
On applique ici le renforcement négatif en retirant le
stimulus qui provoque l’agression (humain ou autre
chien). Aucune autre forme de renforcement ne sera
utilisée, ni la voix, ni de la nourriture.
ÉVÉNEMENT
Linda St-Hilaire. Présidente de la
Société Canine de Québec, impliquée
depuis 1975 surtout en conformation,
aussi en obéissance et Rally. Membre
du CCC , FSSA, CAPPDT et SCQ.
Depuis 2003 je m’intéresse aux
méthodes d’entrainement positives
que j’applique avec mes deux Field
Spaniel : Phoenix et Lupin.
En résumé il s’agit de trouver ce qui motive le chien ; généralement créer une distance
entre lui et l’autre chien (ou humain). Un questionnaire est utile pour bien cerner les
circonstances et la motivation derrière le comportement. Idéalement, on appliquera le
traitement à l’endroit où le comportement pose le plus de problèmes pour les propriétaires (souvent la maison). Après s’être assuré que quelqu’un tient le chien en laisse de
façon sécuritaire (harnais, personne assez forte ou un ancrage), on demande au maître de
se tenir près du chien sans intervenir en parlant ou en contrôlant le mouvement du chien.
On demande alors au « leurre » (humain ou humain avec chien) de s’approcher d’une
façon naturelle et de s’arrêter dès que le chien démontre de l’agressivité. On marque
alors ce point par un repère au sol. Par la suite, le leurre fera une approche et cessera de
bouger lors de la manifestation agressive et attendra un comportement calme et non
agressif (ex : muscles de la face détendus, pas de grognement … ) pour se retourner et
reculer bien en deçà du seuil établi initialement. Par des approches successives, on réussira à s’approcher du sujet sans
déclencher le comportement
agressif. Il se produira éventuellement un renversement de situation où le sujet démontrera de la
curiosité envers le leurre, qui
semblait pourtant le terrifier un
peu plus tôt. Le leurre pourra
bientôt donner de la nourriture au
chien, pas pour le récompenser,
mais comme une évaluation de
son intérêt et de l’absence de
stress. La séance se termine habituellement avec le leurre qui discute calmement avec le maître du chien, à proximité de
Pitou qui reste paisible. La procédure est semblable dans les cas d’agression chien-chien.
Il faut alors trouver un leurre canin qui est calme et peut prendre la pression de se faire
japper après. A la fin de l’intervention, on fera marcher les chiens en parallèle de plus en
plus près l’un de l’autre. Dans plusieurs cas, on a réussi à laisser jouer un chien auparavant agressif avec plusieurs autres après une seule session du CAT. On peut aussi l’appliquer à l’envers, en utilisant le rapprochement comme renforcement. Par exemple, dans
un cas dit d’anxiété de séparation, si le chien s’excite dès que je m’approche de la porte
de sortie, j’arrête de bouger et je retournerai vers lui quand il sera calme et silencieux.
Vous pouvez en apprendre plus sur ce protocole en consultant ce site web : http://
www.animalbehavioranswers.com/ . Bien sûr, rien ne remplace l’apprentissage avec
quelqu’un qui a déjà appliqué le CAT.
Cette méthode est un outil de plus pour nous aider à aider ces chiens qui utilisent l’agressivité pour nous passer des messages que nous avons souvent tant de mal à décoder.
DOCUMENTATION
«
N o u s a v o n s l u p o u r v o u s :
E n t r e c h i e n s … e t n o u s . À p r o p o s
d e l a h i é r a r c h i e »
d e
D i a n n e
Dianne Chrétien nous propose un second
ouvrage qui s’attarde à mettre à l’épreuve
par une analyse systémique le « système–
meute » . Cette réflexion complexe nous
amène à examiner les besoins du chien
selon une pyramide des besoins inversée,
selon la théorie des besoins déjà élaborée par Maslow. L’auteure
nous explique tout d’abord ce qu’est la pyramide des besoins humains de Maslow (PBH) et ensuite, la pyramide inversée des besoins
(PIB).
Elle analyse le chien dans son environnement: le rôle du stress dans
sa vie, le concept d’énergie et de gaspillage et l’homéostasie. L’auteure nous démontre que la PIB est un système auto organisé. La communication y joue un rôle primordial: les codes de communication,
les types de communication, les langages (acquis, les signaux d’apaisement) sont essentiels à sa survie. Les talents naturels du chien sont
déterminants, car ils sont le début de la pyramide inversée.
Les conclusions de l’auteur sont importantes: l’ordre hiérarchique et
le concept de meute n’existent pas chez le chien domestiqué. La
C h r é t i e n
relation dominant/dominé ne devrait pas primer dans les relations
humains/chiens, puisque les chiens ne fonctionnement pas sur ce modèle entre eux. L’usage du mot « meute » est inapproprié selon l’auteure et on devrait plutôt utiliser le mot « groupe » pour désigner plusieurs
individus canins vivant ensemble. Le groupe canin tend aussi vers
l’homéostasie, c’est-à-dire vers la satisfaction de l’être. Le chien ne tend
donc pas essentiellement à la satisfaction de ses propres besoins individuels.
La PIB qui est rebaptisée pyramide des besoins canins, pourrait servir
également de modèle systémique pour d’autres animaux vivant en
groupe, tels les chiens de village et les loups.
Entre chiens...et nous est donc un ouvrage pertinent dans la foulée de la
pensée mondiale actuelle qui révise le modèle canin.
Cependant, il demeure un document complexe à lire et il demande une
relecture pour les profanes du domaine canin.
Nous le recommandons pour qui veut comprendre les besoins essentiels du chien et redéfinir le fonctionnement du chien en société. DGV
Disponible à partir du site
.
http://pages.infinit.net/clicker/volume2.html
V O L
1 .
NO .
1 .
4
n u m é r o s
p a r
ALIMENTATION
a nn é e
Instinctivement, je croyais que toutes les croquettes contenaient
des poisons. Je n’étais toutefois pas sans ignorer que la nourriture des humains est aussi empoisonnée de mille et une façons par
des pesticides, des agents de conservation, des colorants et quoi
d’autre. Pour soulager le malaise qui m’habitait, j’ai donc pris
l’habitude d’ajouter des aliments de qualité consommation humaine aux croquettes de mes chiens. Ce faisant, il me semblait
qu’au moins je variais les poisons. Petite consolation !
Et puis, Walter est entré dans ma vie. À 4 mois, il n’avait jamais
mangé de croquettes. Son éleveur s’inquiétait de l’impact des
croquettes sur sa santé. J’ai donc importé avec Walter suffisamment de nourriture holistique pour ses premiers mois chez nous.
J’étais sceptique, car l’image que Sue me donnait du chien avec
son poulet cru entier dans la gueule ne me disait rien qui vaille.
A sa recommandation, j’ai acheté mon premier livre du Dr. Ian
Billinghurst, «Give your dog a bone ». Ce livre a changé ma vie
et celle de mes chiens. J’ai compris !
En moins de temps qu’il n’en faut pour faire un virage, mes 15
terre-neuve partageaient la nourriture holistique de Walter. Quel
bonheur j’ai ressenti à voir se transformer leur « manger pour
vivre » en plaisir gastronomique et à pouvoir leur donner chaque
jour des os viandeux, dégustés avec instinct et passion ! J’avoue
que la transition ne s’est pas déroulée sans difficultés. J’étais trop
pressée. Mais depuis, j’ai appris à faire une transition douce pour
chaque chien et j’ai acquis à bien peu de frais des congélateurs
me permettant de prendre avantage des spéciaux de la semaine,
me facilitant ainsi la tâche de gérer la variété. Comme cadeau
inattendu, j’ai eu droit à la
disparition totale de plaies
qui ne guérissaient jamais
sur la patte de Kali, dont
l’âge vénérable est de 13
ans et demie, et en bonus,
la vitalité décuplée de mes
autres vieux chiens comme Angélik 11 ans et Raphaële 10 ans, qui me
comble de joie. Les plus
jeunes expriment leur
vitalité accrue dans leur développement psychologique accéléré et
une joie de vivre qui nous ravit tous. Je suis comblée.
Depuis, même mes chiots sont nourris à l’alimentation naturelle
dès leur premier repas…. du lait cru de chèvre, aux cous de poulet crus, aux ailes de poulet crues et entières, aux différents poissons et os charnus… Avant leur départ pour leur nouvelle famille, ils ont joui de ce qu’il y a de meilleur et j’en suis fière !
Oui c’est vrai, j’admets que les croquettes sont bien pratiques, mais au-delà du pratique, le bonheur, la santé et la longévité de mes chiens me récompensent largement pour les efforts
investis.
4
France vit entourée de 14 magnifiques terre-neuve. Elle est aussi
bénévole pour SOS Terre-Neuve
Québec et propriétaire de la compagnie PattesBOUFFE inc. qui fabrique des aliments canins crus.
Un virage précieux par France Landry
Aujourd’hui je suis enfin heureuse! En 1996, sans vraiment anticiper l’ampleur qu’il prendrait, mon élevage de terre-neuve faisait
ses premiers pas. En matière d’alimentation, une seule question
se posait pour moi: quelle marque de croquettes ? J’étais loin
d’être versée en la matière, mais j’ai fait plusieurs essais sans jamais me convaincre que mes amours de chiens étaient bien servis. Certes, ils mangeaient à leur faim, MAIS… je restais sur
MON appétit.
P a g e
Ne manquez pas ce virage qui vous confère un pouvoir énorme
sur la qualité de vie de votre compagnon….surtout pas par crainte de ne pas trop savoir comment vous y prendre… aujourd’hui,
vous aurez plus d’information et d’assistance que vous en avez
besoin. Allez, faites-vous une faveur !
France Landry, Magister cyno-professionnel – élevage, Élevage
Pattes Douces, [email protected] www.pattesdouces.ca
Les avantages de l’alimentation canine crue:
-pas de tartre dentaire et bonne haleine;
-peu de selles et selles en poudre;
-système immunitaire amélioré;
-moins de risque de torsion de l’estomac;
-musculature et ossature renforcées;
-moins de problèmes articulaires;
-meilleure santé et diminution des frais vétérinaires;
-moins de parasites;
-poil plus soyeux;
-moins d’allergies alimentaires.
SUGGESTIONS DE LECTURE:
Dr Ian Billinghurst, GIVE YOUR DOG A BONE, THE BARF DIET,
GROW YOUR PUPS WITH BIONES
Chantal Robinson, MON CHIEN MANGE-T-IL BIEN
WWWW.BARF.CH
WWW.BARF.FR WWW.BARF.COM
Ce que vous pouvez faire
Trouvez-vous un mentor, quelqu’un qui connait
l'alimentation canine crue et qui pourrait vous superviser;
Lisez énormément sur les techniques d'alimentation crue;
Consultez le site WWW.BARF.CH pour obtenir une
procédure en format PDF gratuite et un calculateur
de portion;
Trouvez vos fournisseurs avant de commencer.
JOIGNEZ LE GROUPE DE DISCUSSION SUR L’ALIMETATION CANINE CRUE: http://pets.groups.yahoo.com/group/alimentationcaninecrue/
P a g e
Société
5
C A N I S
F A M I L I A R I S
La chronique du psy : « À toi le plaisir, à moi les corvées ! » par Georges
Georges--Henri Arenstein
Combien de pères ou de mères ont
prononcé cette phrase lorsque leur enfant
leur a demandé s’il pouvait avoir un chien ?
- Papa, maman, je voudrais avoir un chien…
- C’est ça ! À toi le plaisir et à moi les corvées !
Ce genre de réponse apparaît comme
une façon rapide et facile de dire non. Qui
plus est, elle est accusatrice. En effet, le message sous-jacent semble être : « Tu ne seras
pas capable de t’en occuper, et ça coûte cher,
et que fera-t-on quand on part en vacances,
et s’il jappe que vont dire les voisins, et s’il
ronge tes pantoufles, tu seras content… ».
Les prétextes ne manquent pas.
Tout ceci peut se résumer par : « Mon
enfant n’est pas capable de prendre cette
responsabilité ». À cela, je réponds : « Vous
voulez donc l’empêcher d’acquérir le sens
des responsabilités ? ».
Sport canin
L e
Devenir responsable est une chose qui
s’apprend, comme bien des choses. Cela s’enseigne aussi. Par exemple, en permettant à
l’enfant d’exécuter certaines tâches à sa portée :
servir le repas au chien, changer le bol d’eau, le
brosser, etc. Beaucoup d’enfants oublient ces
tâches et on doit les leur rappeler souvent. Et
alors, où est le drame ?
Acquérir le sens des responsabilités ne se
fait pas du jour au lendemain. Je suggère aux
parents de faire un rappel à l’enfant juste avant
de se mettre à table ou juste avant de regarder
un programme de télévision. Vous verrez comme ce sera fait vite et bien.
Y a-t-il un âge idéal pour qu’un enfant
puisse avoir « son » chien ? Non. Beaucoup de
jeunes d’âge préscolaire s’acquittent très bien
des devoirs qui incombent aux propriétaires de
chiens, parfois même le ramassage des dégâts.
De plus, pourquoi exiger la perfection en tout
temps ? On peut aussi alterner les tâches relatives au chien à tour de rôle entre les membres de
la famille. « Cette semaine, c’est à moi; la semaine prochaine, c’est ton tour. » Il serait sage
aussi de bannir le mot « corvée » du vocabulaire. Élever un chien dans la famille, c’est prendre soin de lui. Il s’agit donc, non de corvées,
mais de soins. On peut démontrer à l’enfant
que le chien est gentil et disponible, obéissant et
prêt à jouer quand on veut. En échange de cela,
il mérite bien qu’on lui procure les soins de
base.
L’expérience démontre que les enfants
apprennent très vite comment enseigner les
commandes de base à un chien, ceci à condition que parents et enfant jouissent déjà d’une
saine communication entre eux. À ce moment, la communication avec le chien constituera un prolongement agréable de la communication entre parents et enfant. Sans être
identiques, bien sûr, plusieurs caractéristiques
communes les lient entre elles. Je vous invite,
amis lecteurs, à les trouver. Vous risquerez de
découvrir, comme l’auteur de ces lignes, beaucoup d’éléments de psychologie humaine à
partir de l’observation de votre chien.
Georges-Henri Arenstein, M.Ps.
Psychologue, zoothérapeute
Georges-Henri Arenstein est psychologue. Il
partage son temps entre la psychothérapie, les
expertises psycho légales et l’enseignement à
l’UQÀM. Dans ses loisirs, il dirige aussi une
troupe de théâtre. Georges-Henri a deux
chiennes qui le secondent dans ses interventions en zoothérapie. On peut le rejoindre à :
[email protected]
r a s s e m b l e m e n t
d e
t r o u p e a u
p a r
M a u d e
B o l d u c
Le sport de rassemblement de troupeau est l’un
des plus vieux, étant donné que c’était et c’est
encore un travail qui demande au chien de
travailler à l’année longue. Maintenant qu’il n’y
a plus autant de fermes qu’autrefois, les chiens
de berger perdent leurs emplois et doivent faire
autre chose pour se défouler. Cependant, le
travail fait auparavant peut maintenant devenir
un sport canin qui fait travailler les instincts de
nos compagnons, sans nécessairement avoir les
moutons à la maison.
À la base, il y a plusieurs catégories dans le
«herding» : les chiens qui travaillent avec leurs
yeux (border collie), ceux qui travaillent avec
un mélange de tout (bouvier des Flandres),
ceux qui mordent les jarrets (bouvier australien)
et finalement ceux qui supervisent de loin et
protègent (Montagne des Pyrénées).
Malheureusement, on ne sort pas notre chien à
deux ans de la maison pour le mettre avec des
moutons en espérant qu’il va ressembler tout ce
monde et pouvoir l’amener dans un autre enclos.
Pour bien débuter, il y a un test d’instinct à
passer avec notre chien. Ce test a lieu habituellement dans un manège rond et souvent petit.
Le chien est maintenu en laisse; pendant ce
temps, l’entraîneur remarque alors les mouvements du chien, son attitude et s’assure surtout qu’il n’y ait aucune agressivité dans sa
gestuelle. Si l’entraîneur croit que le chien
peut alors être envoyé sans laisse, il le fait et
le regarde agir. Par la suite, il pourra offrir des
cours pour bien guider le chien et son propriétaire dans la merveilleuse discipline qu’est
le rassemblement de troupeaux. Par la suite,
plusieurs options s’offrent au propriétaire :
soit de le faire par plaisir, sinon de faire de la
compétition dans ce domaine avec plusieurs
organisations.
Définitions de quelques termes :
«Gather» : C’est une partie constituée du «out
run», «lift» et finalement «fetch». Le
«gather» est un moment où le chien, qui était
au pied de son manieur, le quitte sans avoir
eu la commande, pour aller rassembler les
bêtes; ce n’est que de l’instinct.
«Out run» : C’est la première partie du
«gather».Cette partie s’effectue lorsque le
chien s’élance vers le troupeau, court de droite à gauche sans le faire bouger, fige et repart
de nouveau. La partie se termine lorsque le
Depuis sa tendre enfance, Maude est une passionnée des
chiens. A l'arrivée de son premier chien,, elle a comprit le
sens de l'expression "problème de comportement" et celui
du mot "éducation" ! Elle étudie en santé animale et
travaille en clinique vétérinaire. Elle vit avec deux chiens
croisés. Elle est co-propriétaire d'un tout nouveau club de
sports canins à St-Étienne, sur la rive-sud de Québec.
troupeau s’agite.
«Lift» : Cette partie est lorsque le troupeau se
déplace.
«Fetch» : Cette partie se produit lorsque le
chien positionne le troupeau droit vers son
manieur et le lui amène en ligne droite, en se
déplaçant de gauche à droite. Le troupeau doit
arriver, sans course et sans presse.
Pour en savoir plus :
http://www.duke.edu/~awho/herding/
glossary.htm
http://www.littlehats.net/
http://www.creeksidebordercollies.com
http://canadasguidedogs.com/clubs/
herding.htm
http://www.canadianbordercollies.org/
http://www.nebca.net/
V O L
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n u m é r o s
p a r
a nn é e
P a g e
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SANTÉ
C o m m e n t
r é d u i r e l e s r i s q u e s
c h e z v o t r e c h i e n
d e
c a n c e r
Tout comme leurs compagnons humains, les chiens peuvent vivre une vie plus longue et plus en santé lorsqu’ils mangent les aliments appropriés, font assez d'exercice, respirent un air sain. Ils peuvent aussi être aidés par des suppléments alimentaires qui sont recommandés dans la lutte contre le cancer. Voici quelques conseils judicieux anti-cancer:
Bons gènes
La première étape dans la lutte contre le cancer est de choisir un chiot provenant d’une famille dont les individus ont
peu été affectés par le cancer. Quelques races sont également prédisposées génétiquement et certaines lignées également. Faites une enquête sur les ancêtres de votre chiot; cela vous permettra de découvrir la cause de leur décès.
Hystérectomie et castration
Les statistiques le prouvent: les femelles opérées ont moins de risque de faire des cancer de glandes mammaires et les
mâles opérés ont moins de risques de faire un cancer de la prostate. Par contre, certaines autres études (Early SpayNeuter Considerations for the Canine Athlete One Veterinarian's Opinion, 2005 ,Chris Zink, DVM, PhD, DACVP,
http://www.caninesports.com/SpayNeuter.html) démontrent une augmentation des cancers des os, du cœur et autres
problèmes de santé, si les chiens sont opérés en bas âge. L’auteur recommande ici de ne pas faire opérer les chiots
avant l’âge de 14 mois, surtout s’il s’agit de chiens sportifs.
Vaccination
La vaccination désorganise le système immunitaire, surtout les vaccins combinés qui sont donnés annuellement. Les
études du Dr Shultz et du Dr Jean Dodds l’ont démontré (réf: Bonneau, Manon, Cap Santé, Guide actuel de vie saine
pour chiens et chats, tome 1– vaccination). Beaucoup de vétérinaires holistiques recommandent maintenant une dose
simple de vaccin contre le parvovirus à 10-12 semaines, suivi par une vaccination contre la maladie de Carré en dose
simple, quatre semaines plus tard et une vaccination contre la rage après l'âge six mois. Nous recommandons aussi le
protocole du Dr Dodds.
Un régime santé
Plusieurs vétérinaires holistiques ciblent les aliments industriels à base de céréales comme étant la cause de bien
des maladies canines, dont le cancer. Le chien est passé d’un régime de viande et d’os crus à un régime composé en
grande partie de céréales, depuis l’arrivée des moulées industrielles. Les moulées industrielles sont pour la grande
majorité faites d’hydrates de carbone et d’agents de conservation souvent cancérigènes, comme les pesticides, l’éthoxyquine, le BHT et le BHA. Les moulées peuvent aussi amener des allergies alimentaires causant des dermatites,
des otites et autres désordres cutanés. Les aliments crus et de consommation humaine sont recommandés dans la
lutte anti-cancer. Les fruits tels que les bleuets, les framboises, les canneberges sont de puissants antioxydants et
peuvent être ajoutés à la nourriture du chien.
Suppléments alimentaires
Les compléments antioxydants aident en protégeant le corps des dommages faits par les radicaux libres, incluant une
protection contre le cancer. Les meilleurs antioxydants en vitamines et minéraux sont les vitamines A, C et E, le béta
carotène , le lycopène et le sélénium.
Facteurs reliés à l'environnement
La fumée secondaire est un problème sérieux pour les animaux de compagnie et peut aussi causer le cancer. Les gaz
d’échappement retrouvés près des routes achalandées ainsi que les traitements chimiques (pesticides et herbicides)
qui sont utilisés pour traiter les gazons sont aussi cancérigènes. Éloigner son animal de ces sources de cancer aidera à
prévenir cette maladie.
Produits antipuces et contre les vers du cœur
Les produits antipuces et contre les vers du cœur sont aussi des pesticides. Ils peuvent aussi causer des problèmes de
santé à votre chien.
Exercice
Nous savons tous que l’exercice joue un rôle important dans la santé humaine et celle des animaux. Le système lymphatique, parce qu’Il est stimulé par l’exercice, est un facteur anti-cancer important. La circulation de la lymphe est
améliorée par l’exercice, la respiration diaphragmatique est stimulée également et est bénéfique pour le corps. Le
simple fait de toiletter votre chien quotidiennement aide aussi à la circulation de la lymphe et procure un bien-être à
votre chien.
DGV
SUGGESTIONS DE LECTURE POUR EN SAVOIR PLUS:
LES ALIMENTS ANTI CANCER , DR. RICHARD BÉLIVEAU
GIVE YOUR DOG A BONE, DR. IAN BILLINGURST
CAP SANTÉ, GUIDE ACTUEL DE VIE POUR CHIENS ET CHATS, MANON BONNEAU
P a g e
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TOILETTAGE
C A N I S
U n e
b o n n e m a i n c a n i n e
a u t o i l e t t a g e !
P a r
Ma
passion pour mon métier de
technicienne en beauté canine m’a
inspiré ces petits conseils. Le texte qui
suit s’adresse aux nouveaux propriétaires de chiots et peut-être aux anciens
qui, à l’occasion, oublient quelques
étapes du toilettage de leur compagnon
de tous les jours.
Le toilettage de votre compagnon
devrait être un moment privilégié et
agréable pour vous deux. Choisissez
un moment de la journée où vous êtes
calmes tous les deux et surtout, soyez
patients avec lui. Vos prochains toilettages en seront ainsi facilités. Soyez
sûr de vous à chacune des étapes du
toilettage. Votre chiot vous a à l’œil et
si vous êtes hésitant à l’une ou l’autre
des étapes, il le sentira. Donneriezvous votre
patte à un
guide hésitant dont le
front humide et la
main tremblante tient
un coupegriffes?
N’allez pas
croire qu’il
adorera
spontanément
vos
manipulations. Pour
certains
chiens,
le
brossage
n’est
pas
nécessairement signe
de caresse.
« N’hésitez
pas à lui dire
qu’il a un bon
comportement
lors du
toilettage »
Installez-vous confortablement et à
votre hauteur pour bien travailler et
manipuler votre compagnon.
Un
comptoir de cuisine avec un bon drap
de bain fait souvent l’affaire pour les
chiots et chiens de petite taille. Pour
les chiens de plus grande taille, une
table de toilettage pliante peut s’avérer
un outil intéressant à se procurer si on
a un dos fragile, sinon le niveau du sol
pourrait faire l’affaire. N’attendez pas
à 6 mois pour commencer vos toilettes
hebdomadaires. Un petit brossage ici
et là dès son jeune âge (environ de 8 à
9 semaines) c’est une façon agréable de
stimuler sa désensibilisation au toilettage. Ne laissez pas votre compagnon
sans surveillance sur la table, le comptoir ou le bain. Gardez vos accessoires
à portée de main.
F A M I L I A R I S
R o x a n n e
C l a v e t
Choisissez des brosses et des peignes
adaptés à la fourrure de votre chiot.
Prenez le temps de demander conseil à
votre vétérinaire ou votre éleveur. Si
votre chien a besoin de services professionnels de toilettage, la personne qui
fera son toilettage se fera un plaisir de
vous conseiller, j’en suis certaine. En
même temps, votre compagnon sera
familiarisé et sociabilisé avec celui ou
celle qui fera sa toilette.
Procurez-vous du shampooing et un
revitalisant, un nettoyant pour oreilles
(Epi-Otic chez votre vétérinaire), une
brosse à dents et du dentifrice pour
chiens. Si vous vous sentez à l’aise, un
coupe-griffes aussi. Attention! Certains
coupes-griffes pincent la griffe en la
taillant (le type à guillotine) et certains
autres non (mouvement de ciseaux).
Certains chiens réagissent plus que
d’autres pour la coupe des griffes.
Achetez la paix! Les premières fois, ne
coupez que la pointe. Les félicitations
sont de mise dès qu’il est sage aux griffes. Le chien apprend avec chacune des
expériences positives. S’il vous arrivait
un petit accident en coupant un nerf de
la griffe de votre compagnon, demeurez
calme et utilisez une poudre à base de
souffre appelée « Quik Stop » et en
appliquer en faisant une légère pression.
Le sang coagulera instantanément.
N’hésitez pas à lui dire qu’il a un bon
comportement lors du toilettage. On a
souvent tendance à mettre sous silence
les bons comportements canins et, par
le fait même, renforcer le comportement
négatif, en réagissant souvent beaucoup
trop.
Pour les chiens dont le poil s’emmêle
facilement, bien brosser, en démêlant de
la racine jusqu’à la pointe de chaque
mèche. Le brossage doit être fait partout, du bout de la queue jusqu’au bout
du museau. Après, on passe le peigne
pour vérifier s’il ne reste pas de nœuds.
Petit nœud deviendra grand!! On ne
baigne pas un chien chaque semaine,
mais les soins de base avant le bain
peuvent être faits chaque semaine. Une
fois le brossage fini, les oreilles lavées et
épilées (certaines races seulement), les
griffes coupées et l’hygiène des yeux
complétée, votre compagnon est prêt
pour son bain. De l’eau tiède chaude et
confortable est de mise. Faites le test à
l’intérieur de votre poignet. Qui voudrait se baigner à grand coup d’eau
froide!! Présentez-lui doucement le jet
d’eau du bout de la queue jusqu’à la
nuque. Le visage se fait délicatement.
Roxanne Clavet et son fidèle compagnon
Copain. Elle compte dix ans d’expérience
dans le monde canin et six ans comme
toiletteuse.
Éviter de trop mouiller les yeux et les oreilles. Enfiler des gants de coton et faire une
bonne mousse ou deux. Le rincer. Revitaliser et rincer à nouveau. Surtout le rincer
partout partout! Vous éviterez une séance
de grattage et de mordillage que la démangeaison peut provoquer lors du mauvais
rinçage. Bien essorer avec une bonne grosse serviette de bain en asséchant minutieusement l’intérieur des oreilles de votre compagnon; vous éviterez ainsi le désagrément
des otites causées par l’humidité à l’intérieur des oreilles et une facture salée du
vétérinaire! Un bon séchage au séchoir à
une température agréable, pas trop chaude
ni trop froide. Commencez à brosser dès
que le chien est un peu humide. Votre
toilettage est maintenant terminé.
Une petite récompense pour votre compagnon et pour vous, car vous l’avez bien
mérité. S’il ne fait pas trop froid, une petite
visite rapide au petit coin pour votre compagnon et après, ce sera la parade dans la
maison. Vous l’avez mis beau et il le sait!
Un petit tour au bol d’eau et après, il fera la
sieste, c’est certain. Il vous restera à ramasser les serviettes.
Pour ceux et celles qui ont besoin de services de
tonte professionnels, contactez des gens formés et
qualifiés. Vous éviterez les désagréments!
Roxanne Clavet
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M e s
n u m é r o s
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c h i e n s
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P a g e
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Rencontre
G a g n é
Rencontrez dans leur quotidien des passionnés des chiens. Vous désirez nous faire connaître vos chiens adorés ? Écrivez
Écrivez--vous
et faites
faites--nous parvenir une photo de vous et votre (vos) chien (s), vous serez peut
peut--être en vedette dans notre prochain numéro !
Mes chiens et moi avons un lien
très fort qui a été acquis par le jeu
et l’entraînement positif. La relation guide– chien est d’autant plus
importante que le jeu et l’entraînement doivent commencer en très
bas âge. Je vis avec deux Parson
Jack Russel Terriers et un rottweiler. En bas âge, ils sont nourris à la
main tout en les entraînant et en
jouant avec eux. Voilà comment je
développe une relation forte basée
sur l’attachement. Même chiots, ils
sont tous à mon attention comme
le démontre la photos ci-jointe.
Mes chiens sont très actifs et pour
répondre à ce grand besoin de bouger, nous allons tous les jours nous
promener dans les bois.
Lyne Gagné
http://swymbridgeprt.site.voila.fr
SANTÉ
Un conseil du Docteur Nonos
Les
bienfaits de la luzerne (Alfalfa) sont
connus depuis longtemps chez les humains
et ils sont maintenant connus également
chez les chiens: la luzerne purifie le sang,
aide à désintoxiquer les cellules, favorise la
digestion et l’élimination, aide à réduire
l’absorption du cholestérol et fait baisser la
tension artérielle.
Reminéralisation: ses graines contiennent 10 fois plus de calcium que le lait
(125 mg/100 g).
Construction: ses graines contiennent un
taux élevé de protéines qui peut aller jusqu’à 55%.
Antistress: ses jeunes pousses contiennent plus de magnésium que l’amande.
Les jeunes pousses de luzerne peuvent
aider en cas de fermentations intestinales, en raison de leur richesse enzymatique et en cas de constipation, par
leur teneur en fibres végétales.
Antianémique: grâce à sa richesse en
fer. Autres oligo-éléments: phosphore,
zinc, cuivre, silice et sélénium.
Les pousses sont riches en vitamines: A
(vision), B, biotine (métabolisme des glucides, lipides et acides aminés), C, D
(fixation du calcium), E (anti-oxydante,
cholestérol), K (coagulation sanguine), U
(action sur les fonctions gastrique et intestinale). Idéales aussi pour un chien qui fait
de l’arthrite, du rhumatisme ou tout autre
inflammation articulaire.
Posologie pour un
chien de 20 kg: 1/2
comprimé de 1200 mg
par jour. On peut aussi donner tous les
jours la luzerne nature, moins concentrée
mais plus fraîche.
RÉFÉRENCE: La luzerne :
culture, récolte, conservation,
utilisation
de Mathieu Mauries.
P a g e
L a
9
PSYCHOLOGIE
C A N I S
F A M I L I A R I S
v i e
é m o t i o n n e l l e c a n i n e
1ère partie Par Danielle Gauthier de Varennes
Quiconque a passé un peu de temps de qualité avec son chien n’a
Qu’est-ce que l’émotion ?
nul besoin d’être convaincu que les humains ne sont pas les seuls à
vivre d’intenses émotions. Quand nos chiens viennent nous faire la
bise, nous invitent au jeu, nous accueillent à la fin d’une dure journée, nous sommes certains que nos chiens ressentent fortement
certaines émotions. Il nous est facile de percevoir que les chiens
ressentent la joie, la peine, la colère. Mais peuvent-ils ressentir la
compassion, l’empathie, la dévotion, l’amitié et l’amour qui sont
des émotions dites « secondaires » ? Notre intuition et notre instinct
nous disent que oui, mais qu’en dit réellement la science ?
La science définit l’émotion comme étant
un phénomène psychologique aidant au contrôle comportemental. Voici
comment l’encyclopédie Encarta décrit l’émotion : « en psychologie, l’émotion signifie une réaction impliquant certains changements physiologiques, comme l’accélération du pouls, une augmentation ou une diminution de l’activité de certaines glandes, ou un changement dans la température du corps, ce qui stimule l'individu, ou une partie composante de son
corps, à agir différemment. Les trois réactions primaires de ce type sont la
colère, l'amour et la peur, qui se produisent comme une réponse immédiate aux stimuli externes ou sont le résultat d'un processus subjectif indirect,
comme la mémoire, l'association, ou l'introspection. Le psychologue américain John Watson a prouvé dans une série d'expériences que les bébés
sont capables de ces trois émotions; il a aussi démontré que les réactions
émotionnelles peuvent être conditionnées. » . Il faut faire la distinction
entre la « réponse émotionnelle » qui est la façon dont un individu répond
à un certain stimulus externe et le « sentiment ». La réponse émotionnelle
est la réponse du corps, par exemple, devant un danger. Nous avons peur
devant une agression externe. Le sentiment, quant à lui, est la façon dont
nous interprétons nos émotions. Les sentiments aident et influencent un
individu à se comporter de telle ou telle façon en société. Par exemple,
après avoir eu peur d’un stimulus externe, je peux développer de la colère
par rapport à ce qui vient de m’arriver.
La question du comportement animal est fascinante ! Depuis
quelques décennies, plusieurs experts mondiaux se sont attardés au
langage canin (Turid Rugass, Dr. Ian Dunbar pour ne nommer que
ceux-là) et ont mis à jour un certain nombre de concepts nous révélant plus sur notre ami canin (les signaux d’apaisement, l’éthologie
canine etc..). Si nous en savons plus sur le langage gestuel et de
communication du chien, nous savons très peu de choses sur sa vie
émotionnelle. Le chien serait-il capable d’émotions élaborées ou
celles-ci demeurent-elles la chasse gardée des humains ? À quoi les
chiens pensent-ils lorsqu’ils sont en contact avec leurs pairs ? Peuvent-ils ressentir des émotions secondaires ou des sentiments tels
que l’empathie, la dévotion, la compassion, l’entraide etc… Voilà
une
belle
question
à
débattre
!
C’est cette question complexe que j’aimerais aborder dans une série
d’articles sur la vie émotionnelle canine. Je tiens plus ici à poser le
problème qu’à le résoudre, car l’analyse de la présence d’émotions
chez le chien défie les méthodes scientifiques empiriques traditionnelles.
Ce que nous savons et ne savons pas encore
Que savons-nous de ce que les chiens ressentent réellement? Bien
peu de choses, quant à moi. Nous avons toujours analysé les comportements canins en prenant comme prémices que les chiens ne
peuvent ressentir des émotions aussi élaborées que les nôtres et que
ces émotions sont l’apanage des humains. Mais est-ce bien le cas :
personne, jusqu’à maintenant, n’a pu se mettre dans la tête d’un
chien! N’a-t-on pas dans un passé pas très éloigné, analysé nos
chiens à partir du modèle social de loups observés en captivité ?
Nous savons maintenant que la meute n’est pas la structure de base
des chiens en société et que nous avons fait des erreurs d’interprétation et basé notre relation avec le chien sur un modèle faussé dès le
départ. Dans le domaine des émotions animales, ne souffrons-nous
pas d’humano centrisme, en alléguant que les humains sont les
seuls à ressentir des émotions complexes ?
Charles Darwin fut le premier à étudier le système émotionnel des animaux, en répertoriant six émotions universelles : la colère, la joie la tristesse, le dégoût, la peur et la surprise. Tous les mammifères (donc les animaux possédant un système limbique tel que le nôtre) peuvent expérimenter ces émotions primaires. Les émotions primaires sont le résultat de l’évolution du cerveau des mammifères et de leur système limbique
(spécialement la glande amygdale) qui est le site de l’émotion dans le cerveau. Le système limbique est présent chez tous les mammifères et cela a
été démontré par Paul Maclean dès 1952. Les émotions primaires aident
les individus à rapidement affronter toute une variété de situations dans
leur monde social. Un autre chercheur, Stuart Walton, ajoute aux émotions primaires humaines la jalousie, le contentement, la honte, l’embarras, tandis que le neuroscientifique Antonio Damasio affirme que les émotions sociales humaines incluent la sympathie, la culpabilité, la fierté,
l’envie, l’admiration et l’indignation. L’éthologue Joyce Poole, qui a étudié les éléphants dans leur milieu naturel, pense que ces derniers éprouvent
des émotions que nous ne connaissons pas et vice versa. Les chiens, quant
à eux, sont-ils capables de ces émotions complexes ?
Les émotions primaires
Les chiens peuvent et cela peut être observé par tous les gardiens qui vivent
proche de leur chien, ressentir la peur (se traduisant par exemple par des
comportements reconnus tels que le « fight », « flight », « freeze ») , la colère (se traduisant par exemple par des comportements d’agression, de grognement, de jappement), le dégoût (se traduisant par exemple par le comportement de refus de manger), de surprise (se traduisant par exemple par
le comportement de sursaut), de tristesse (se traduit par exemple par le
comportement de retrait) et de joie (se traduisant par exemple par des
comportements de sautillements, de battements de queue, de jeux).
« Quand nous comprendrons ce que les
animaux ressentent vraiment, nous
aurons honte de la façon dont nous les
avons toujours traités » Boris Cyrulnik
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Les émotions secondaires : une analyse par analogie
La science exige que des méthodes empiriques soient utilisées dans
l’analyse des données sur un sujet précis. Mais comment faire cela
avec les émotions complexes qui sont « invisibles » ? Le comportement animalier peut-il alors faire l’objet de comparaisons avec le
comportement humain afin de faire la lumière sur la question des
émotions chez les animaux ? Les comportementalistes utilisent souvent cette méthode pour mieux comprendre le comportement de
certains animaux en les comparant à des animaux similaires. Ainsi,
les grands singes, souvent comparés aux humains, tant dans leur
biologie que dans leur comportement. Mais pouvons-nous faire la
même chose entre humains et chiens ? Comme nous avons un cortex
cérébral semblable et des structures de pensée semblables (selon
Marc Bekoff ), je dirais que oui, au risque de me faire accuser d’anthropomorphisme ! D’ailleurs, plusieurs chercheurs comme Marc
Bekoff utilisent cette l’analyse comparative pour évaluer les émotions chez les mammifères dans sa toute récente étude des émotions
animalières dans son dernier bouquin. Jane Goodall , éthologue et
primatologue qui a longtemps étudié le comportement des chimpanzés en Afrique, est d’accord avec l’approche de Bekoff en signant la
préface de son livre « The emotional lives of animals ».
Plus que des anecdotes ?
Certaines études de Joyce Poole, nous indiquent que les éléphants
ressentent la peine, la douleur de perdre un proche, la dépression et
la tristesse. Certains chiens ont démontré au décès de leur gardien,
des comportements ressemblant à ceux d’un individu en dépression
(refus de manger, isolement, refus de jouer, glissement jusqu’à la
mort). Mon premier chien croisé, Jérémie, alors qu’il n’avait jamais
eu de tels comportements, a hurlé dans notre maison, tout le long du
service funéraire de mon père et a gratté la porte de la cuisine jusqu’à la défoncer. Mon père était son compagnie de vie.
L’entraide que nous, humains, ressentons, peut-elle être ressentie par
les chiens ? Mes chiennes Tabatha et Salem ayant mis bas à 8 jours
d’intervalle, m’avaient apporté à la maison 17 chiots, Tabatha ayant
eu une portée de 11 chiots et Salem de 6. Dans la portée de Tabatha,
il y avait un chiot plus petit que les autres. Et je pensai le mettre dans
la portée de Salem pour qu’elle puisse le nourrir adéquatement.
C’est avec précaution et surveillance constante que j’introduis le
chiot auprès de Salem. A ma grande surprise, Salem accepta rapidement le chiot en le sentant et le léchant. La tétée ne fut donc pas un
problème et notre bébé eu droit à la présence de deux mamans bien
attentionnées.
Une année plus tard, Tabatha ayant accouché de 5 chiots à la maison, se voit contrainte de partir à la clinique vétérinaire pour une
césarienne (4 autres chiots étaient encore à délivrer). Laissant les
chiots sous la surveillance de mon conjoint, je vais prestement reconduire Tabatha pour la chirurgie. À la maison, en attendant le
retour de Tabatha, bien que les chiots aient bu au biberon, ils hurlent
et réclament leur mère. Salem, attirée par les pleurs des bébés tente
d’entrer dans la boîte de naissance. Comme je voulus l’en empêcher,
elle se mit à pleurer et gémir à son tour. Je décidai alors de la laisser
entrer, mais de la superviser étroitement. Elle se coucha alors au
fond de la couche et se mit à lécher les chiots qui commençaient à
s’agglutiner tout près d’elle, et tout ce beau petit monde s’endormit
rapidement, bien au chaud et en sécurité, grâce à tante Salem. De
retour avec ses 4 bébés, Tabatha vit bien que Salem avait pris sa
place et sans aucune agressivité, elle attendit que Salem sorte de la
boîte de naissance, pour reprendre sa place. N’avons-nous pas toujours appris que des canidés surveillant leur portée ont plutôt tendance à être en compétition plutôt qu’en situation de collaboration ?
Ce n’est pas la leçon que me donnèrent Tabatha et Salem cette journée là!
Tous les gardiens de chien peuvent rapporter des anecdotes telles
que les miennes. Des histoires qui nous font penser que peut-être les
animaux ressentent des émotions complexes.
Dans la suite de cet article, nous verrons comment le jeu entre chiens
pourrait nous faire voir d’autres émotions que la joie.
Danielle Gauthier de Varennes, éducateur canin comportementaliste, la première zoothérapeute de la région de Québec,
propriétaire de LA GARDERIE DOMESTIQUE. Elle est aussi
éleveur et vit avec 6 golden retrievers et un chat maine coon. Visitez
le www.lagarderiedomestique.com pour en savoir plus.
Bibliographie
Cyrulnik, Boris, Mémoire de singe, paroles d’homme,
Hachette, 1983.
Rugass, Turid, On talking terms with dogs: calmings signals. 2005.
Dunbar Dr. Ian, Every Picture Tells A Story, DVD
Encarta, http://encarta.msn.com/
encyclopedia_761569718/Emotion.html
Darwin Charles, The origin of the species. Google e-book.
Maclean, Paul , http://www.nlm.nih.gov/hmd/
manuscripts/ead/maclean534.html
Walton, Stuart, A natural history of human emotions,
Gale Group, 2005
Damasio, Antonio, Descartes error, 1995
Poole Joyce, Elephants, Voyageur Press, 1997
Se battre, se sauver, figer.
Bekoff, Marc, The smile of a dolphin, 2000
Bekoff, Marc, The emotional lives of animal, 2007
Goodall Jane, In the Shadow of Man, 1971
SUGGESTIONS DE LECTURE POUR EN SAVOIR PLUS
Bekoff, Marc, The Emotional lives of animals, New World Library, 2007.
Bekoff, Marc, The smile of a dolphin, 2000.
Darwin, Charles, The origin of the species.
Goodall, Janes, Primate spirituality, 2005.
Wynne, Clive D.L., Animal cognition, Palgrave Macmillan, 2001
Damasio, Antonio, Descartes error
Rugass, Turid, On talking terms with dogs: calmings signals.
2005
Cyrulnik, Boris, Mémoire de singe, paroles d’homme, Hachette,
1983
P a g e
EXPERT
1 1
à
F A M I L I A R I S
U n e p e r s o n n a l i t é
d é c o u v r i r : D R . I a n D u n b a r
Dr Ian Dunbar est un vétérinaire britannique spécialisé
en comportement canin depuis plus de 25 ans. Il est un
expert mondialement reconnu. Il est plus précisément
un « behavioriste » ou un
comportementaliste. Il a produit un grand nombre de
bouquins, vidéos, émissions
de télévision. Il est surtout
connu pour ses principes sur
l’éducation des chiots. Il est
aussi spécialisé en agressivité
canine et il a été le premier à
mettre sur pied des
L e
C A N I S
« growling classes » ou
des « classes de grognement » où se retrouvent
ensemble des chiens
agressifs. Il a obtenu un
doctorat en physiologie
et en biochimie du Royal
V e t e ri na r y
Co l l eg e
(Université de Londres)
et un doctorat en comportement animal à
l'Université de Californie
à Berkeley. Il est le fondateur de nombreuses
écoles canines, dont le
Center for Applied Animal Behavior, l'Associa-
tion des Pet Dog Trainers, la plus grande et la
plus influente association
mondiale de professionnels du monde canin Il a
aussi fondé le mouvement « Sirius Puppy formation » à San Francisco. Il vit à Berkeley, en
Californie. DGV
Dr Ian Dunbar
Pour en savoir plus: http://www.sfgate.com/cgi-bin/
article.cgi?f=/c/a/2006/10/15/CMGPHL9D1N1.DTL
http://www.training-dogs.com/ian-dunbar.html
D r I a n D u n b a r s e p o s i t i o n n e c o n t r e
l e s m é t h o d e s d e C é s a r M i l a n ,
« L ’ H o m m e q u i p a r l a i t a u x c h i e n s »
Dans un article du San Francisco Chronicle du 15
octobre 2006, on rapporte que selon le Dr Ian Dunbar:
« Milan souscrit à la théorie maintenant abandonnée
que le chien se comporterait comme un loup. On sait
maintenant que les chiens ne viennent pas directement des loups et qu’ils sont bien loin génétiquement.
Un peu comme nous et les singes. Ce serait comme
dire « pour éduquer nos enfants , regardons ce que
font les chimpanzés ! »
Dunbar réclame que tous les chiens soient respectés
et non abusés par nos méthodes d’entraînement. Les
À
v o i r
e t
méthodes basées sur le renforcement positif sont de bien loin
supérieures à tout modèle d’oppression et de soumission.
« L’entraînement par la peur, ne fait pas des chiens bien fiables »
affirme Dunbar qui se spécialise en agressivité canine.
Pour en terminer avec Cesar Milan, Dunbar souligne que dans
ses émissions, on avertit l’auditeur de « ne pas essayer ces méthodes sans l’aide d’un professionnel canin ». « Avec mes méthodes, un enfant de 4 ans pourrait les appliquer. » enchaîne-t-il.
D’autres spécialistes comme Jean Donaldson (« Culture Clash »)
et Aishe Berger, propriétaire du centre SF Puppy Prep, avouent
que Dunbar est « l’homme qui a révolutionné le terrain dans le
monde canin ». DGV
l i r e
a b s o l u m e n t
Livres et DVD en vente sur Amazone.com
et www.dogwise.com
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Chasse
Le teckel...chien de sang
par Guy Marcoux
Marcoux--Filion
Le teckel ou dachshund « chien de
blaireau » est aussi nommé basset
Allemand. Il est très populaire en
Europe comme chien de chasse ou
de sang.
Au
Québec,
il
est
peu
connu. C'est un compagnon recherché pour son caractère et sa beauté. Il possède toutes les qualités
d'un excellent pisteur. Le corps allongé, un flair hors du commun et
ses pattes courtes lui permettent
de courir aisément en forêt ou de
se faufiler dans les broussailles ou
les terriers pour retrouver petits
et
grands
gibiers.
Le
teckel
est
très actif à l'extérieur. Sa ténacité
et son courage le conduisent parfois à l'imprudence. Affectueux et
jovial, il est le compagnon idéal à
la vie de famille.
Il y a trois tailles de teckel : le
standard qui a un poids de 9kg et
moins, le nain qui a un poids de
4kg et moins et le kaninchen de
moins de 3.5kg. Au Canada, on retrouve le standard et le nain. Il y
a
trois
types
de
pelage
(court,
long, dur) avec de multiples couleurs.
Pour ses qualités et sa facilité à le
transporter,
nous
l'avons
choisi
comme chien de sang. Le chien de
sang ou de ''rouge'' est dressé pour
trouver le gibier blessé. Son aide
est précieuse pour la recherche du
chevreuil, de l'orignal et même de
l'ours. C'est un chien passionné et
sa plus grande fierté est de retrouver coûte que coûte le ''trophée''
du chasseur, et ce, en très peu de
temps.
Mon
compagnon
de
chasse
Yves
Martineau
a
actuellement
dressé
deux
teckels
comme
chiens
de
sang :
Talie est une femelle
de 4 ans, un teckel
standard à poil dur qui
a trouvé 41 gibiers à ce
jour : 21 chevreuils,
17 orignaux et 3 ours.
Snoopy est un mâle de 3
ans, un teckel standard à
poil court qui a trouvé 15
gibiers à ce jour : 9 chevreuils, 5 orignaux et 1
ours.
Pour ma part, j'ai fait l'acquisition
de deux sœurs teckels naines à poil
long qui ont actuellement 5 mois ½
et seront dressées comme chien de
sang pour la saison de chasse au
gros gibier 2008. D'ici deux ans,
elles pourront donner naissance à
une
lignée
de
chiens
d e
s a n g
avec le fut u r
p è r e
''bigam''.
Notre
objectif
est
de
popular i s e r
l e
t eckel
et
d e
c r é e r
Lady à gauche et
une
As s o cia ti o n
d e
Cannelle à droite
chien de sang au Québec, afin de mettre à la
disposition
des
chasseurs,
des
conducteurs de chiens de sang capables de retrouver le gros gibier. Les
personnes intéressées par ce projet
sont invitées à nous rejoindre et si
vous possédez un chien de chasse,
il peut avoir les qualités pour devenir un chien de sang, cependant, le
teckel demeure le meilleur candidat.
Un passionné de
c h i e n s … .
G u y
la chasse et de
M a r c o u x - F i l i o n
Pour nous rejoindre:
Guy Marcoux-Filion
Élevage, obéissance et toilettage de
schnauzer nain pendant plus de 10
ans; intérêt pour les chiens de sang
depuis 4ans
[email protected]
Yves Martineau
Conducteur et entraîneur de chien
de sang depuis 4 ans
[email protected]
P a g e
Agenda
1 3
A C T I V I T É S
C A N I N E S
C A N I S
F A M I L I A R I S
Q U É B É C O I S E S
LA GARDERIE DOMESTIQUE, Charlesbourg, Contact Danielle Gauthier de Varennes, 418-848-7789,
www.lagarderieddomestique.com:
Séminaire en psychologie canine 1 pour débutant, portant sur les bases de la psychologie canine. Dimanche
10 février 08. 13h00-17h00
Séminaire en psychologie canine 2 pour intermédiaire, portant sur les problèmes de comportement canin.
Dimanche 24 février 08, 13h00-17h00.
Séminaire en agressivité canine : les comportements agressifs et les thérapies
correspondantes. Dimanche 9 mars 08, 13h00-17h00.
CARNAVAL DE QUÉBEC, course en traîneaux, samedi 2 février, 9h00. agilité canine samedi 9 février 08, 13h00.
SALON DU CLUB CANIN DU FJORD, Jonquière, 16-17 février, contact
Julie Maltais, 418-543-2922, julie_maltais @sympatico.ca
ATELIER EN FREE STYLE, Trois-Rivières, 1er mars 2008, contact [email protected]
CONFÉRENCE « Une vision globale de la médecine vétérinaire & tout ce que
vous avez toujours rêvé de demander à votre vétérinaire » , par le Dr AnneMarie Gagnon, vétérinaire. 17 février 2008, 14h00. Contact: Johanne Bergeron,
819-868-6555
SALON INFO-CANIN au Carrefour Trois-Rivières, 1er-2 Mars 2008,
www.infocanin.biz
CHIENPOSIUM, Montréal, [email protected], 7, 8 et 9 mars 08.
CONFÉRENCE « Mon animal, mon miroir, Une nouvelle approche de guérison pour les animaux! » Par Caroline Leroux et Anne-Marie Gagnon DMV. 9 MARS 2008, 14H00.
Contact: Johanne Bergeron, 819-868-6555
SALON INFO-CANIN Québec, Place Laurier, 13-14-15 et 16 mars 2008, www.infocanin.biz
SÉMINAIRE SUR LA REPRODUCTION ET LA MISE BASE (SOINS INTENSIFS) en langue anglaise,
traduction pour les francophones, avec Mme Myra Savant Harris, Montréal, 15-16 mars 08, contact Suzanne
Lavigne, [email protected] , 450-441-0135.
CONCOURS SUR LE TERRAIN POUR BEAGLES , Mirabel, 15-16 mars 08.
SALON DES ÉLEVEURS DE CHIENS PURE RACE DU QUÉBEC à Trois-Rivières, Parc de l'exposition,.15-16 Mars 2008
RALLY-O homologué par le CARO, 29 et 30 mars 2008, Lévis, contact Nathalie Robitaille, [email protected], 418 619-1191
SÉMINAIRE EN AGRESSIVITÉ CANINE par Danielle Gauthier de Varennes, Trois-Rivières, 5 avril
2008, contact Nathalie Gauthier , [email protected] ,. 819-227-1240
MARCHE DE l’UPRA à Montréal et Québec, 27 avril 08, www.upra.ca
CLUB CANIN DE L’ESTRIE, Conformation et obéissance, 11 -13 avril 08, Sherbrooke.
CLUB DU GOLDEN RETRIEVER DU QUÉBEC, Conformation et obéissance, 12 avril 08, Sherbrooke.
SALON INFO-CANIN au Carrefour St-Georges, 5-6 Avril 2008, www.infocanin.biz
SALON DES ÉLEVEURS DE CHIENS PURE RACE DU QUÉBEC, Centre de Foire, Québec, 12-13
Avril 2008.
SALON INFO-CANIN, Brossard, Centre commercial Portobello, 19-20 avril 2009, www.infocanin.biz
CLUB CANIN RIVE-SUD DE MONTRÉAL, Iberville, conformation et obéissance, 25 au 27 avril 08.
N o u v e l l e
d e
d e r n i è r e
m i n u t e …
L E RE F U G E T E J A , S I T U É E N O N T A R I O , I N T E N TE U N E P O U RS U I T E J U DI C I A I R E CO N T R E L E G O U V E R NE M E N T D U Q U É B E C E T A N I M A - Q U É B E C , P O U R
L E U R M A N Q U E M E N T À A P P L I Q U E R
LA L O I S U R L A S A N T É A N I M A LE E T L A
C R U A U T É E N V E RS L E S A NI M A U X . M M E NI C O LE J O N C AS D U R E F U G E T E J A
A F F I R M E A VO I R M O N T É D ’I N N O M B R AB L E S D O S S I E RS D E C R U A U T É E N V E RS
L E S A N I M A U X E T L E G O U V E R N E M E N T E T S E S I NS P E C TE U R S N ’O N T J A M A I S
D O N N É S UI T E À S E S D E M A N D E S D ’I NT E R V E N T I O N D A N S D E S U S I N E S À
C H I O TS .
P O U R E N S A V O I R P L U S :
H T T P : / / T E J A S A NI M A L R E F U G E . C A / AR T I C L E 1 . H T M
V O L
1 .
NO .
1 .
4
nu m ér o s
p a r
a n né e
Vaccination
Il y a des sujets comme ça
par Manon Bonneau
Il y a des sujets comme ça, dont on préfère ne
pas entendre parler; certains déprimants, d’autres, ennuyants… voire même stressants. Et
c’est exactement ce que je ressentais il y a quelques années quand je voyais ou entendais le
mot « vaccination »…
Mais ça, c’était avant…
P a g e
1 4
Des problèmes de croissance
apparus chez Bernie, son
bouvier bernois, ont suscité
chez Manon Bonneau un vif
intérêt pour tout ce qui touche la santé canine ainsi que
les facteurs qui l’influencent.
Auteure de Viande à chien! et
de Cap : santé, elle souhaite
informer les lecteurs qui
s’interrogent sur l’alimentation et la vaccination de
leurs fidèles compagnons
c
a
n
i
n
s
.
www.viandeachien.com
C’était avant que Bernie, mon bouvier bernois,
ne développe un problème de croissance, et
qu’on le condamne à subir quatre opérations.
C’était avant d’avoir lu sur le sujet, d’avoir pris
connaissance de recherches, d’avoir assisté à des
conférences prononcées par des spécialistes en
la matière.
Mais je comprends surtout que la vaccination n’est pas une panacée à toute
épreuve, et que le meilleur gage d’une
bonne santé repose sur un système immunitaire fort, lequel est directement influencé par le style de vie, l’alimentation
Aujourd’hui, après avoir élucidé le « mystère » jouant probablement le rôle le plus imentourant la vaccination canine, je trouve ce portant.
sujet des plus intéressants. Non pas qu’il constitue ma lecture de chevet préférée, mais plutôt
que les connaissances que j’ai acquises avec les
années m’ont permis de mieux comprendre sur
quelles bases repose réellement la santé.
En effet, j’ai longtemps cru, comme c’est le cas
aujourd’hui chez la très grande majorité des
gens, que la vaccination est une procédure médicale essentielle à une bonne santé physique,
un passage obligé, tant chez les humains que
chez les animaux : sans ces injections, gare à
vous! Je ne comprenais pas non plus pourquoi
certaines personnes négligeaient ou
« oubliaient » ce rituel chaque année… n’aimaient-elles donc pas leur fidèle compagnon
canin? Ne tenaient-elles pas à ce qu’il vive le
plus longtemps possible, à le protéger contre ces
misérables virus, bactéries et parasites qui l’entourent et le menacent?
Mais aujourd’hui, je comprends… Je comprends que cette habitude est fortement ancrée,
et que changer des habitudes n’est jamais aisé.
Je comprends que, lorsqu’on a l’impression que
tout va bien, que notre animal n’est pas malade,
il n’y a pas de raison de changer nos habitudes.
Je comprends que la plupart des gens préfèrent
se fier aux recommandations de leurs vétérinaires.
Par contre, ce que j’ai de la difficulté à
comprendre, c’est que, malgré les résultats de diverses recherches produites de
façon indépendante ou celles issues des
compagnies pharmaceutiques (celles-là
même qui fabriquent les vaccins) démontrant que la vaccination annuelle
n’est pas requise, on continue de nous
recommander, parfois avec insistance,
de vacciner annuellement nos compagnons canins.
À bout d’arguments, certains professionnels de la santé animale nous diront
qu’il n’existe pas de données fiables et
solides sur le sujet… et qu’il est préférable de continuer à vacciner!
D’autres encore oseront prétendre que la
vaccination annuelle permet de booster le
système immunitaire. En ce qui concerne les vaccins contre la parvovirose, la
maladie de Carré (distemper) et la rage,
cette affirmation est totalement fausse.
En effet, dans un rapport émis en 2003,
l’American Animal Hospital Association
écrit au sujet de la maladie de Carré :
P a g e
1 5
« Nous savons désormais que les rappels de vaccination ne sont d’aucun bénéfice chez les chiens qui sont déjà immunisés, et que l’immunité provenant
de la vaccination ou de l’infection à la
maladie de Carré dure un minimum de
sept ans, selon des épreuves virulentes,
et jusqu’à quinze ans (soit la vie entière), selon des analyses de titres d’anticorps. »
Michael A. Paul et autres, Report of the
American Animal Hospital Association
(AAHA) Canine Vaccine Task Force:
2003 Canine Vaccine Guidelines, Recommendations, and Supporting Literature
(2003), p. 18
« La vaccination est une intervention
médicale sérieuse qui comporte à la fois
des bénéfices et des dangers. On a
prouvé que certains vaccins confèrent
une immunité de plus d’un an. Revacciner des patients ayant une immunité
suffisante n’augmente pas nécessairement leur résistance à la maladie et peut
même accroître le risque de réactions
indésirables à la vaccination. »
http://www.avma.org/issues/policy/
vaccination_principles.asp
Mais alors, qu’est-ce qui amène autant
de résistance de la part de la communauté vétérinaire à réduire la fréquence
des vaccinations? Serait-ce, en partie,
une question d’ordre économique? Un
article paru en 2006 dans Veterinary Microbiology souligne que « l’importance
de la vaccination pour les établissements vétérinaires est réelle, et qu’elle
peut se diviser en deux éléments :
C A N I S
F A M I L I A R I S
poids relatif dans les revenus totaux
générés par la pratique vétérinaire;
impact sur les ventes croisées avec
d'autres produits. »
L’auteur de ce texte mentionne que la
vaccination est probablement responsable, en France, de 33 % des revenus d’une pratique. Il rapporte également des
données sur le fait que la vaccination
permet la vente d’autres produits, augmentant du même coup de façon significative la proportion des revenus engrangés par la vaccination. On imagine
alors très bien les conséquences qu’une
réduction de la fréquence des vaccinations pourrait avoir sur les revenus d’une pratique.
J’arrête ici… et je vous laisse réfléchir
sur le sujet jusqu’au prochain article. Je
souhaite que ceux que j’écrirai au fil des
saisons sauront vous outiller et qu’ils
vous permettront de prendre des décisions éclairées lors du fameux « rappel
annuel » de votre fidèle compagnon canin.
V O L
1 .
NO .
1 .
4
n u m é r o s
p a r
a nn é e
L’UPRA Par l’équipe de l’UPRA
Qui
est l’UPRA?
Union Pour le Respect
des
Animaux.
Un groupe de citoyens
et citoyennes s’est levé
un jour avec une idée en
tête : conscientiser la
population du Québec à
la réalité de l'élevage et
du commerce des animaux domestiques, avec tout ce que ça implique comme positif
(élevage éthique, choix éthique) et comme négatif (usines à chiots,
animalerie,
mauvais
trai tement,
a ba nd ons ).
Dans les prochains articles, nous pourrons démystifier avec vous
plus longuement tout ce qui compose le monde de l'élevage et du
commerce animalier au Québec: ce que l'UPRA veut promouvoir,
ce contre quoi nous nous battons, les sujets sur lesquels nous voulons
ouvrir
les
yeux
et
les
oreilles.
Mais en tout premier lieu, laissez-nous vous parler de l’UPRA et
remonter dans le temps avec vous, jusqu'à sa formation...
Le 8 février 2007, un forum voit le jour : Action!! Unis contre les
usines à chiots. Avec l’aide de bénévoles, une nouvelle plateforme
prends place sur la toile. On y retrouve plusieurs personnes prêtes à
mettre la main à la pâte et graduellement, une équipe voit le jour. Le
forum est habité par tout plein d'idées, mais une ressort particulièrement, celle qui nous a réuni au départ: faire cesser la production des
usines a chiots. Quelque chose de gros! Un combat de David contre
Goliath. Un combat tellement nécessaire et émotif que nous avons
foncé sans même y penser.…………………………………………...
Notre première action : une marche pacifique de protestation! Les
gens du forum se sont unis pour mettre en branle ce projet qui se
réalisa bien au-delà de nos espérances. Ce fut souvent compliqué.
Les heures de travail furent longues. Nous débutions, apprenions et
nous venions tous de milieux si différents, mais le résultat en valut la
peine.…………………………………………………………………....
Le dimanche 15 avril dernier, sous la pluie et dans un froid de canard, les équipes de Montréal et de Québec ont réussi à rassembler
plus de 350 personnes dans chaque ville et de nombreux compagnons à quatre pattes qui étaient aussi invités. Nous avons marché
pour ces animaux maltraités et oubliés dans les différentes usines du
Québec. Nous voulions faire connaitre la situation, car à notre avis,
tout commence par là: conscientiser. Les médias ont bien répondu à
notre appel. La population a pu nous entendre pour la toute première fois. Encore dans l'ivresse de ce premier pas, nous avons tous
décidé qu'il nous fallait continuer, aller plus loin. Un groupe d'actions naissait.…………………………………………………………..
Le 19 avril, nous avons donc décidé de former notre premier comité
organisateur. Plusieurs petits comités ont vu le jour (publicité, lobby
politique, actions et événements et activités de financement) et plusieurs personnes se sont jointes à nous sur le forum. Ce fut une période de bouleversements et d'apprentissage. Nous avons dû fonctionner beaucoup par essais et erreurs. Nous découvrions les subtilités du fonctionnement d'un organisme et par la même occasion, les
complexités des relations humaines.
P a g e
1 6
Action
Le 24 avril, les membres organisateurs ont décidé qu’il
fallait un nom à notre organisation. Plusieurs sondages et
discussions plus tard, l’Union Pour le Respect des Animaux a enfin vu le jour! …………………………………...
Un mandat fut choisi:
…………………………...
L'UPRA veut permettre à tous les citoyens d'avoir la chance de cohabiter avec des animaux équilibrés issus d'élevages éthiques...
L'UPRA s'est donné le mandat de promouvoir le respect
des
animaux
p a r : ……………………………… . . .
1- La conscientisation de la population du Québec aux
problèmes présents dans l'industrie des animaux de comp a g n i e . ……………………………………………… . . .
2- La promotion du développement d'un élevage éthique
des animaux de compagnie.……………………………
Nous avons franchi la tête haute les premiers pas en tant
que petit organisme et nous sommes maintenant là, avec
tout plein d'espoirs, de projets dans les bras et un grand
d és i r d e c h a n g e m e n t po u r l e Q u é b ec .
Petit à petit, l'UPRA a fait son chemin depuis la marche
du 15 avril: entrevues à la radio, participation au Salon
National des Animaux de Compagnie à Montréal et à
Québec et au Festival Canin à Montréal avec Sortie de
Chien, une campagne de financement, un kiosque d'information qui se promène d'événement en événement... et
plusieurs plus gros projets prévus pour 2008.
Nous avons encore tellement à faire! Nous n'abandonnerons jamais les animaux qui ne peuvent s’exprimer. Nous
n'abandonnerons pas non plus notre vision du changement: pacifisme, éducation, conscientisation, association,
ouverture d'esprit. Pour vous qui lisez et parlerez ensuite à
votre famille et vos voisins et amis, nous serons là. Pour
tous les animaux dans l'ombre, petits et grands, nous serons là. C'est avec vous tous que nous pourrons enfin espérer changer les choses.…………………………………..
Nous avons toujours besoin de gens prêts à s’investir. De
nos jours, le temps est souvent plus précieux et difficile à
donner que l'argent... Notre porte est ouverte: faites un
don de vous. En attendant de vous rencontrer sur le forum
ou lors d'un prochain événement via notre kiosque, nous
aurons le plaisir et la chance de vous parler par le biais
d'articles. Nous pourrons partager avec vous...en espérant
que vous partagerez à votre tour ce que vous aurez appris,
pour qu'un nouveau type de roue tourne au Québec: la
r o u e
d u
c h a n g e m e n t .
Merci et à la prochaine!
Vous pouvez rejoindre l’UPRA en visitant leur site au www.upra.ca et sur leur forum de discussion
au http://actions-animaux-qc.actifforum.com/
P a g e
1 7
Entraînement
C A N I S
F A M I L I A R I S
L’utilisation des instincts en obéissance
Partie 1 : Les comportements instinctifs et le profil de personnalité
Par Amélie Bérubé
Qui n’a jamais rêvé de comprendre exactement
ce qui se passe dans la tête de son chien ? De savoir pourquoi il adopte tel ou tel comportement ? D’être en mesure d’anticiper ses réactions et, par le fait même, de réagir
en conséquence ? La théorie des instincts s’avère une
excellente façon d’y parvenir. Elle nous permet de découvrir les comportements instinctifs de notre chien, de
comprendre ce qui amène certains de ses comportements,
de définir sa personnalité et de l’éduquer en fonction de
son tempérament en travaillant avec ses forces.
Un peu d’histoire...
C’est ce qui se produisait avec Bean. En lui
transmettant des messages sans rapport, il devenait
confus et stressé.
Le concept des instincts a permis à Jack Volhard de
comprendre pourquoi cela se produisait pour Bean et
non pour les autres chiens. Il ne restait plus qu’à découvrir quels comportements de Bean le rendaient différent
des autres chiens.
Les comportements instinctifs
Chaque chien est un individu à part entière qui
possède un certain nombre de comportements déterminés par les gènes. Ces comportements innés déterminent
sa façon de percevoir le monde et s’articulent autour de
ses besoins fondamentaux. Des entraîneurs allemands
ont classifié les comportements instinctifs pouvant être
utiles pour l’entraînement de leurs chiens. Ces comporJack et Wendy Volhard vivaient avec huit chiens, tements ont été regroupés en trois groupes : l’instinct de
dont un certain Labrador nommé Bean, qui bien qu’entraî- proie, l’instinct de meute et l’instinct de défense (lutte et
né de la même façon que les autres chiens de la famille, fuite).
adoptait une attitude lamentable lors des séances d’entraînement. Il devenait nerveux et tendu. Les Volhard ten- L’instinct de proie
taient tant bien que mal de le convaincre qu’il était le meilL’instinct
leur chien du monde avec des encouragements et des récompenses, celui-ci conservait toujours son air misérable. de proie comLes Volhard cessèrent l’entraînement en surveillant l’inte- prend tous les
raction de Bean avec les autres chiens. Bean apprenait très comportements
bien des chiens de la famille et semblait très heureux avec que nos chiens
eux. Alors, pourquoi Bean n’agissait-il pas ainsi lorsque les ont hérités de
leurs ancêtres non
Volhard intervenaient auprès de lui ?
domestiqués
et
Suite à la participation à un séminaire donné par qui sont associés
Jorg Silkenath, un allemand, qui travaillait avec un groupe à
la
chasse
de chiens en utilisant seulement le langage gestuel, Jack (prédation) et à la
Volhard trouva la réponse à sa question. Il essaya immé- nourriture.
diatement de mettre en pratique cette nouvelle méthode
C’est un instinct activé par les sens du chien : la
auprès de Bean. Quelle surprise ! Bean répondait maintenant la tête bien haute et la queue branlante. Jack Volhard, vue, l’ouïe et l’odorat. Renifler l’air, japper très fort,
qui avait déjà auparavant étudié l’effet du langage gestuel voir, entendre, sentir, suivre une piste, bondir, secouer,
sur les chiens, venait de découvrir une manière plus perfec- poursuivre, approcher, sauter, manger, creuser, enterrer,
tionnée, une façon plus logique et structurée d’appliquer la déchirer, arracher, déchiqueter, mordre, tuer, tirer, apporter sont tous des comportements associés à l’instinct
théorie des instincts dans l’entraînement à l’obéissance.
de proie.
Tous les chiens communiquent entre eux en utiliIl est possible de remarquer ces comportements
sant le langage gestuel. Lors de nos interactions avec eux
au quotidien ou lors des séances d’entraînement, nous lorsque le chien chasse le chat, devient nerveux et aboie
communiquons nous aussi avec notre corps. Parfois, sans d’un ton aigu lorsque le chat grimpe dans l’arbre. Il lui
nous en rendre compte, nous émettons des signaux contra- arrive aussi de secouer et déchirer ses jouets mous ou de
creuser des trous dans le potager.
dictoires.
La théorie des instincts est un vieux concept encore d’actualité. Jack et Wendy Volhard, des pionniers en
matière d’éducation canine, connus pour leur méthode
d’entraînement par motivation, ont énormément contribué
à son élaboration.
V O L
1 .
NO .
1 .
4
n u m é r o s
p a r
L’instinct de meute (Veuillez noter que de nouvelles
études remettent en doute ce principe. Comme nous traitons ici de la théorie des instincts, nous avons voulu rester
fidèle à ses principes de base.)
a nn é e
P a g e
1 8
Se dresser, en conservant son poids sur ses pattes
avant, la queue redressée en fixant un autre chien.
Hérisser son poil au niveau du cou.
L’instinct de meute regroupe les comportements associés à la reproduction, à l’appartenance à un
groupe ou à une meute et à la soumission à des règles.
Nos chiens sont des animaux sociaux qui ont évolué
comme le loup. Pour chasser des proies, les loups doivent vivre en meute, ce qui veut dire adhérer à une hiérarchie sociale gouvernée par des règles strictes afin de
maintenir un certain ordre. La domestication du chien a
modifié cette habileté à faire partie d’une meute et modifié certains comportements pour en faire une volonté
de travailler avec l’homme en faisant partie d’une équipe.
Bien qu’une tendance vers ces comportements soit remarquée en bas âge, ils ne se développeront pas complètement avant que le chien n’atteigne
sa maturité sexuelle vers l’âge de deux ans.
L’instinct de meute est stimulé par le rang occupé dans la hiérarchie sociale, les contacts physiques et
les jeux avec les êtres humains ou les autres chiens, les
comportements associés à l’interaction avec les autres
chiens, de même que les comportements de reproduction, tels que sentir, lécher, chevaucher, se laver les
oreilles, faire la cour, être de bons parents, font partie de
l’instinct de meute.
Se sauver ou se cacher devant une situation nouvelle.
Le chien qui vous suit comme votre ombre a
un instinct de meute développé. C’est un chien qui ne
vit que pour être en votre compagnie. Il recherche vos
caresses et désire vous plaire. Pour être heureux, il ne
demande qu’à être près de vous.
L’instinct de défense
L’instinct de défense s’exprime par des comportements de lutte ou de fuite. Ces comportements sont
commandés par la survie et la préservation de soi. C’est
un instinct compliqué, car le même stimulus qui peut
rendre le chien agressif (lutte) peut entraîner des comportements d’évitement (fuite). Ceci est particulièrement
vrai chez les jeunes chiens.
Voici quelques comportements de lutte :
Prendre un autre chien par le cou avec ses pattes de
devant.
Regarder fixement les autres chiens.
Rester sur son territoire ou aller vers les objets non
familiers.
Défendre ses ressources (nourriture, jouets…).
Détester être caressé ou toiletté.
Contrôler l’espace (se coucher devant les entrées,
les escaliers…).
Grogner contre les personnes ou les autres chiens
qui violent son espace.
Poser sa tête sur l’épaule d’un autre chien.
En ce qui concerne les comportements de
fuite, ceux-ci expriment une inquiétude chez le chien.
Ils sont davantage présents chez les jeunes chiens. En
voici quelques-uns :
Hérisser son poil tout le long du corps.
Démontrer un manque de confiance en lui.
Détester être touché par un étranger.
Trembler lorsqu’un étranger le touche.
Uriner lorsqu’un inconnu ou son propriétaire
s’approche de lui pour le caresser.
Se mettre à plat ventre et rentrer sa queue quand des
personnes ou des chiens lui disent bonjour.
Un chien qui fige sur place (sans avancer ou
reculer) indique un comportement de fuite inhibé.
Et mon chien dans tout ça ?
Afin de déterminer la personnalité de votre
chien, il est préférable de compléter un profil de personnalité. Cet outil, développé par Jack et Wendy
Volhard, fait ressortir les caractéristiques dominantes
et les comportements de chaque instinct qui pourraient être utiles pour l’entraînement à l’obéissance.
Les chiens adoptent des comportements qui ne dominent pas leur personnalité, comme celui de manger.
Tous les chiens doivent se nourrir pour demeurer en
vie. Cependant, l’intensité avec laquelle ils le feront
nous indique si oui ou non nous pourrons utiliser ce
comportement lors de l’entraînement.
Ce profil a été constitué pour un chien de
compagnie un peu éduqué et non pour un chien vivant en chenil ou attaché au bout d’une chaîne dans
le fond d’une cour. Il doit être complété en fonction
des comportements que le chien adopterait s’il n’avait pas été entraîné à faire autrement : par exemple,
sautait-il sur les gens avant que vous lui appreniez à
ne pas le faire ? Évidement, ce profil n’inclut pas tous
les comportements observables chez le chien ni la
complexité des interactions possibles entre les instincts. Souvenez-vous aussi que les comportements de
lutte ne sont pas clairement exprimés avant l’âge
P a g e
C A N I S
1 9
F A M I L I A R I S
de deux ans et parfois plus selon la race. Rappelez-vous également que nous observons davantage de comportements de
fuite chez les jeunes chiens que chez les chiens plus âgés. Complétez le profil selon l’échelle d’attribution des points
suivante : Presque toujours : 10 points /Parfois : 5 à 9 points /Rarement : 0 à 4 points /Si vous n’avez jamais observé le comportement décrit, n’indiquez rien.
Est-ce que votre chien ?
26 Vous suit à la trace, comme votre ombre ?
1 Renifle le sol ou l’air ?
27 Protège son ou ses propriétaires ?
2 S’entend bien avec les autres chiens ?
28 A de la difficulté à se tenir tranquille quand on le toilette ?
3 Protège son territoire ou manifeste de la curiosité pour les
sons ou les objets étranges ?
29 Aime porter des objets dans sa gueule ?
30 Joue beaucoup avec d’autres chiens ?
4 S’enfuit face à une situation nouvelle ?
31 N’aime pas qu’on le toilette ou qu’on le caresse ?
5 S’excite à la vue d’objets ou d’animaux en mouvement
(bicyclettes, chats…) ?
32 Se recroqueville ou a un mouvement de recul quand un inconnu se
penche vers lui ?
6 S’entend bien avec les gens ?
33 Engloutit ses repas très rapidement ?
7 Aime jouer au jeu de corde / tirer ses objets dans le but de
gagner ?
8 Se cache derrière vous quand il sent qu’il ne fait pas face à une
situation ?
9 Chasse les chats, chiens, ou les objets dans l’herbe ?
10 Aboie quand il est seul ?
11 Aboie sourdement ou gronde ?
12 Est effrayé dans des situations inconnues ?
34 Saute pour accueillir les visiteurs ?
35 Aime se battre avec d’autres chiens ?
36 Urine quand on le caresse pour lui dire bonjour ?
37 Aime creuser et/ou enterrer des objets ?
38 Chevauche d’autres chiens ?
39 A été maltraité par un chien plus âgé quand il était jeune ?
40 A tendance à vouloir mordre quand on le coince/l’attrape ?
13 Aboie aigu quand il est énervé ?
Entrez vos résultats dans le tableau suivant.
14 Demande les caresses ou aime se blottir contre vous ?
1
2
3
4
15 Garde son territoire ?
5
6
7
8
16 Tremble ou couine quand il ne se sent pas à l’aise?
9
10
11
12
17 Enterre ses jouets ?
13
14
15
16
18 Aime se faire toiletter ?
17
18
19
20
21
22
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34
35
36
37
38
39
40
Instinct de
proie
Instinct de
meute
Instrinct de Instinct de
défense lutte défense fuite
19 Protège sa nourriture ou ses jouets ?
20 Se recroqueville ou se met sur le dos lorsque réprimandé ?
21 Secoue et « tue » ses jouets ?
22 Cherche votre regard ?
23 N’aime pas qu’on le caresse ?
24 Vient vers vous à contrecœur quand vous l’appelez ?
25 Vole de la nourriture ou fait les poubelles ?
Éducatrice spécialisée, enseignante et intervenante en zoothérapie de formation, Amélie Bérubé est propriétaire de Patte Douce enr. une entreprise offrant des services d’éducation canine et de zoothérapie. Elle est également
évaluatrice pour l’épreuve Bon Voisin Canin du Club Canin Canadien. Amélie pratique l’agilité, le rallye d’obéissance et l’obéissance avec Prunelle, Céda
et Watson ; ses trois goldens et Wilma ; sa labrador chocolat. Elle est membre
de la Corporation des Zoothérapeutes du Québec, de l’Association Québécoise de Zoothérapie, du Club Canin Canadien et du Club Canin du Bas-SaintLaurent inc. Pour la joindre : www.pattedouce.com
Dans un prochain article, nous verrons comment
appliquer ce concept pour le travail en obéissance.
Amélie Bérubé
Références : Wendy Volhard. Utilizing drives in obedience work: part one of
an intriguing new look at an old concept. Dogs in Canada. March 1992,
Wendy Volhard. Utilizing drives in obedience work: part two: applying the
concept in specific case studies. Dogs in Canada. April 1992, Jack Volhard et
Wendy Volhard. Éduquer son chien pour les nuls. Éditions générales First.
France. 2006. Collection Pour les nuls, Michel Boulianne. Séminaire sur
l’utilisation des instincts en obéissance. 1 er et 2 mars 2003. Rimouski.
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NO .
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n u m é r o s
p a r
Pour ou contre les parcs à chiens ?
par Chantal Béland
Dans nos centres-villes, les
chiens sont rarement les bienvenus dans les lieux publics. Nous
le savons très bien. Cependant,
un chien doit absolument être
assuré d’un minimum d’exercice
physique, si on veut préserver
son équilibre psychique. C’est
pourquoi certains regroupements de citoyens ont
eu l’idée de créer des aires d’exercices canins,
plus communément appelées « parcs à chiens ».
Finie, l’illégalité; à nous la liberté! Mais… est-ce
réellement une bonne idée?
Tout le monde s’entend là-dessus : nous n’avons
pas le droit d’aller avec nos chiens dans les parcs
ouverts au grand public. Rantanplan lui-même le
sait! Mais notre cher Rantanplan apprécierait-il
vraiment de fréquenter un parc à chiens?
Les parcs canins sont certes bons pour la socialisation du chiot, à la condition que les bêtes présentes soient toutes très bien équilibrées, connaissent le langage canin et que leur guide soit présent
de corps et d’esprit. Malheureusement, les humains considèrent trop souvent le parc canin
comme un lieu de rencontre sociale et laissent
parfois leurs chiens se débrouiller par eux-mêmes.
Alors, la question peut se poser : les parcs canins
ont-ils été créés réellement pour les chiens? En
effet, nombre de guides connaissent trop peu le
langage canin et laissent passer des situations qui
leur semblent anodines, mais qui ont tout un impact sur le développement du chiot. Par exemple,
le chiot qui se fait encore et encore bousculer par
un animal plus vieux ou plus fort que lui en gardera certainement un souvenir pénible et pourra
par la suite développer des réflexes d’agression ou
de la peur. Ce n’est qu’un exemple, mais si vous
voyez votre chien subir de tels assauts, éloignez-le
ou partez! C’est mieux que de créer un autre
Cujo!
En grandissant, le chien a de moins en moins besoin de contacts journaliers avec ses congénères.
De plus, ses rencontres se font sous forme de rituel d’apaisement : on se voit, on s’approche poliment, on se sent, on s’apaise par certains comportements et on passe notre chemin. Peuvent suivre
parfois quelques minutes de jeu poursuite.
Il faut toutefois être conscient que les jeux en euxmêmes sont généralement des luttes de pouvoir.
a nn é e
Société
P a g e
2 0
Deux chiens qui se rencontrent peuvent vouloir établir une hiérarchie au sein du groupe et ces luttes peuvent parfois dégénérer en bagarre, si l’on ne surveille
pas adéquatement leurs signaux. De plus, on ne sait
jamais si le chien présent est encore une fois équilibré
et qu’il connaît adéquatement le langage canin. Un
chien qui grignote tranquillement un bout de bâton
(ou même une brindille) peut se transformer en bête
redoutable s’il protège ses possessions. Une femelle en
chaleur peut troubler l’harmonie régnant sur le site, si
deux mâles entiers s’y trouvent. Des chiens de certaines races, mal encadrés, peuvent déclencher des comportements indésirables pour les parcs canins. L’instinct de proie, par exemple, qui est de poursuivre sa
proie, de l’attraper et de la secouer, peut être dangereux pour un petit chien. Ça ne veut pas dire que le
chien qui poursuit est nécessairement dangereux en
temps normal, mais il faut garder à l’esprit que certains comportements peuvent se déclencher sans
qu’on en sache, nous, humains, la raison première.
Alors oui, les parcs à chiens, mais à quel prix?
Ce ne sont pas tous les chiens qui apprécient la fréquentation d’un tel parc, alors pourquoi ne pas
« écouter » son animal? Voilà une belle façon de le
respecter. Dès que votre chien manifeste des signes
d’impatience envers ses congénères, ou bien semble
vouloir s’isoler, pourquoi ne pas tout simplement quitter? Cela finit la rencontre canine sur une note positive.
Nombre de chiens ne
vivront jamais de problèmes dans un parc à
chien. Alors si votre
compagnon est de
ceux-là et qu’il apprécie sa visite au parc,
qu’il est à l’aise, que
son corps respire le
bonheur et la détente, tant mieux! Profitez-en; il en
retire certainement de grands bénéfices.
Avant de fréquenter un parc canin - et ce conseil peut
s’appliquer tous les jours- observez les chiens déjà
présents, surtout si un nouveau chien y est. Observez
les jeux, les comportements. Soyez seul juge de ce que
vous voyez. Apprenez à lire votre chien; cela pourrait
vous éviter bien des soucis.
Chantal a l' amour du chien depuis qu’elle est toute petite et en
2003, elle décida d’en faire un métier. Elle termina un Master
Cyno en 2005. Elle découvrit le conditionnement opérant en suivant un cours d'obéissance et depuis, elle poursuit sans cesse sa
formation par des lectures et des séminaires. Elle est aujourd’hui
éducateur canin pratiquant dans la ville de Québec.
Produits
P a g e
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F A M I L I A R I S
Banc d’essai: des équipements canins faits de fourrure recyclée
par Danielle Gauthier de Varennes
Vous venez de mettre en marché l’invention canine du siècle, ou le livre de l’année ?
Nos lecteurs seraient surement intéressés à en entendre parler ! Contactez
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Une nouvelle entreprise de Neuville vient de voir le
jour: BELLISSIMO . Johanne Harvey, une passionnée des petits chiens, vient tout juste de lancer
ses nouveaux produits destinés aux chiens et leur
guide.
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humains aux motifs
d'animaux, des napperons
amusants
faits de tissus colorés sont à l'intention
des guides; pour
leurs petits toutous,
on retrouve des produits exclusifs et
originaux, faits de fourrure recyclée . De beaux
produits originaux qui plairont aux petits chiens
douillets! Ces coussins et ces manteaux « mode »
sont uniques au Québec. Les manteaux sont
confectionnés sur mesure, et ils ont des cols de
fourrure recyclée (sur la photo du haut, on peut
voir un manteau avec un col de lynx). Les coussins
sont faits de fourrures variées.
Nous avons testé un coussin fait de fourrure recyclée
(castor) avec Juliette, une petite femelle bichon croisé
caniche, qui a semblé bien aimer le produit. Elle s’est
rapidement
installée sur le
coussin
de
fourrure et ne
semblait pas
vouloir le quitter! Elle sentait
le
coussi n
joyeusement!
Les coussins sont solides et réversibles, puisqu'ils
ont également un côté en tissu. On peut facilement
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Éthologie du chien
Si nous parlions éthologie...
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Par Diane Chamberland
Éthologie
Déjà au XVIIe siècle on s’intéresse à la
vie animale. Descartes pensait que les
animaux étaient une sorte de machine dépourvue d’émotions. Dans les
années 1930, l’Autrichien Konrad Lorenz, zoologiste, philosophe, médecin et écologiste, fut l’un des fondateurs de l’éthologie. Suite aux observations d’une famille de petites oies, ainsi que de ses nombreuses années
passées en contact étroit avec les animaux, il chassa l’idée que l’animal
était une simple machine dépourvue d’émotion. Au contraire, l’animal
était une entité bien vivante qui valait la peine d’être étudiée dans son milieu naturel. Ce fut la base de l’éthologie, cette toute nouvelle discipline
que Konrad Lorenz fonda et développa avec son collègue et ami hollandais Niko Tinbergen. Il passa sa vie à sensibiliser les gens aux besoins des
animaux et à leur protection. Déjà en 1960, il mettait en garde les hommes
contre la domestication des animaux. Konrad Lorenz gagna le prix Nobel
de physiologie et médecine en 1973.
Plus près de nous, monsieur Richard Beaudet, éthologue, a employé une
grande partie de sa vie à observer et étudier principalement le chien. Il
partage ses connaissances en donnant des cours et forme des intervenants
en comportement canin.
L’éthologie est donc la branche des sciences biologiques qui concerne l’étude du comportement animal en relation avec son milieu. Elle est basée sur
l’observation du comportement animal aussi bien dans son environnement
physique que dans son environnement intérieur. On observe donc ses interactions sociales, son organisation sociale et sa perception du milieu. L’objectif ultime de l’éthologie canine consiste à répertorier l’ensemble des
comportements que possède le chien. Puisque l’éthologie s’intéresse à l’étude des comportements, il est utile de définir ici ce que l’on entend par
COMPORTEMENT. La définition la plus simple consiste à dire que chaque comportement du chien est une unité d’action. Que ce soit pour trouver de la nourriture, pour se reproduire, pour échapper à des prédateurs, les
animaux doivent organiser leurs activités, utiliser des stratégies répondant à
leurs besoins. Ces actes, ces manières d’agir, voilà ce que l’on appelle le
comportement. L’ensemble de ces comportements est l’éthogramme.
L’éthogramme diffère évidemment d’une espèce à une autre, alors afin
d’établir un éthogramme, on se pose des questions. Par exemple, l’animal
doit s’alimenter pour survivre (ou, quand, comment, pourquoi)? Il doit
entretenir des rapports sociaux avec les autres membres de son espèce
(comment) ? Quels sont les moyens de communication ? Afin de répondre
à ces questions et à de nombreuses autres, on en arrive à établir un check-list
qui servira de point de départ.
Ainsi, chaque comportement est étudié, passé au peigne fin, décortiqué;
qu’il s’agisse du comportement allélomimétique (imitation), agonistique,
épimélétique (donner des soins), et-épimélétique( recherche de soin), du
comportement d’ingestion, d’élimination, d’exploration, de locomotion,
aussi bien que du comportement relié au repos, au confort, à la sexualité et
à la socialisation.
Depuis des millénaires, le chien partage notre existence. Au tout début, il
se contentait d’une certaine proximité afin d’acquérir les restes de chasse
sans utilité dont l’homme se débarrassait. Par la suite, il a été principalement considéré comme un animal utilitaire.
Avec la domestication, le chien ne vit plus dans son milieu naturel, car
nous le retrouvons maintenant dans nos maisons, parfois dans nos lits,
parfois également bien installé sur nos divans devant un feu de foyer. En
effet, la plupart des chiens n’ont plus qu’une seule fonction : tenir compagnie à leur maître. Le chien est devenu notre fidèle ami, notre confident. Il
est dorénavant presque sédentaire et complètement dépendant de l’homme pour combler tous ses besoins. Mais qui est-il au juste, ce fidèle compagnon? Connaissons-nous réellement sa vraie nature ou nous contentonsnous de le voir simplement avec nos yeux d’humains ?
L’éthologie, avec l’étude de ses comportements, est là pour nous aider à
mieux le connaître et le comprendre; elle nous permet donc d’améliorer
nos rapports avec lui.
Référence : Beaudet, Richard,
Notes de cours, Comportement
P a g e
2 2
Passionnée de chiens depuis sa tendre enfance et tout ce qui traite
du sujet l’intéresse. Éducateur canin, Diane donne aussi des
ateliers sur la prévention des morsures canines auprès des jeunes.
Certifiée en attestation cyno-professionnel comportement canin.
Membre de l’alliance internationale des intervenants en comportement animal (AIICA) où elle termine sa formation en comporteme n t
ca n in . V ou s p ou v e z
la
r e j oin d re
au
[email protected]
Voici donc l’esquisse éthologique du chien dans son milieu naturel,
bien avant le début de sa domestication.
Le chien est un carnivore, prédateur, reconnu comme un bon coureur possédant un odorat et une ouïe très développés. Il se nourrit
de proies provenant de sa chasse ou de charognes à l’occasion. Il
peut chasser seul ou plus souvent en groupe. C’est un animal grégaire, vivant en meute. La meute repose sur une structure sociale hiérarchisée, dotée d’un système de communications complexes s’exprimant par des signaux vocaux, olfactifs et visuels. Territorial, il
marque et défend un espace pour se nourrir et se reproduire.
Chaque espèce animale, y compris le chien, est programmée génétiquement dès sa naissance par des codes précis, typiques à son espèce et indispensables à sa survie. Rien ne peut changer cette programmation, même la domestication.
Ce petit chien se prélassant sur nos moquettes, se nourrissant de
croquettes et ayant souvent comme seule activité le tour de rue en
laisse par son guide, se trouve à des années lumières de la vie de ses
ancêtres canins.
Il est évident de constater que la domestication a modifié plusieurs
comportements chez le chien, mais permettons-lui le plus souvent
possible de retrouver sa vraie nature canine. De vivre en véritable
chien quoi ! Sans nécessairement l’inciter à traquer le chat du voisin
ou à pourchasser la perruche dans toute la maison afin de satisfaire
ses instincts naturels de chasseur, nous pouvons quand même enrichir son environnement.
Laissons-lui le plaisir de se servir de son odorat et de se mouvoir, en
cachant ses croquettes dans la maison. Il est carnivore de nature;
pourquoi ne pas lui donner l’occasion de manger cru, viande et
carcasses; il est conçu pour ça. (Prenez soin de vous informer correctement, soit par des lectures
ou des séminaires qui traitent
du sujet). Donnons-lui la chance de gruger des os récréatifs
qui sollicitent les muscles puissants de ses mâchoires. Jouons
ensemble, faisons travailler son
mental grâce à une bonne partie de cachette ou de chasse aux
trésors; cela le fatigue plus
qu’un tour de pâté de maison,
tenu en laisse. Laissons-lui des jouets pour l’occuper. Selon les
aptitudes du chien, laissons-le participer à des sports canins.
En milieu sécuritaire, donnons-lui l’occasion de rencontrer ses semblables, de courir en toute liberté, de sentir, gratter, nager et de se
rouler. Vous rendrez votre chien beaucoup plus heureux et éviterez
du même coup bien des problèmes. La plupart des troubles rencontrés chez nos chiens sont liés au fait que ses besoins éthologiques
ne sont pas réellement pris en considération. Il en résulte une situation de frustration ou de privation, qui conduit l’animal à rechercher des exutoires sous la forme de pathologies ou de troubles de
comportement. Le chien a des besoins bien différents des nôtres;
cessons donc de l’humaniser en lui attribuant des qualités qui nous
appartiennent. Le chien détient une façon de voir le monde et de
s’exprimer qui lui sont propres. En vivant en compagnie de l’homme, il a dû modifier ou étouffer plusieurs comportements faisant
pourtant toujours partie intégrante de sa personne. Quel être fascinant qu’est le chien, quel pouvoir d’adaptation ! Il mérite tout notre
respect. Avec notre soi-disant intelligence supérieure, pourquoi ne
pas faire l’effort à notre tour de nous adapter à lui. Prenons plaisir à
découvrir ses modes de communication avec ses semblables, son
langage, ses mœurs, ses coutumes, afin de mieux satisfaire ses
besoins réels. Son bien-être et le nôtre n’en seront que meilleurs.
Offrons-lui donc la possibilité d’être lui-même et procurons-lui une
belle vie de chien! DANS LE VRAI SENS DU MOT…..
Nous aimerions
recevoir de drôles de
photos de vos
compagnons canins !
Allez
Allez--y, sortez vos
appareils photos !
No
ël
n
Bon
ch e
z le
sh
usk
!
Jack
e
t
e fê
Panier surprise!
Dis
cus
s
ion
s
ani
ma
les
au
tou
r d’
une
Maurice adore l’ hiver !
t ab
le !
Cache-truffe nouveau genre !
Un jo
ueur
étr a
sur la
patin nge
oir e !
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fai
y
!
k
Bec dett e
ve
Prê
t
l’av pour
entu
re !
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!
V O L
1 .
NO .
1 .
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n u m é r o s
p a r
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Entraînement
P a g e
2 4
Chronique : l'entraînement…j'en fais mon affaire!
Une bonne attitude en entraînement : un atout majeur!
P a r
M a r t i n
l a p o i n t e
L'obéissance! Voilà un sujet qui fait couler beaucoup
d'encre ! Différentes techniques sont de nos jours employées, en passant par le vulgaire journal et par le barbare
collier étrangleur communément appelé le « choke », sans
oublier la fabuleuse technique du « clicker » basée sur le
renforcement positif. Tout au long de cette série d'articles, je
ne ferai référence qu'à cette dernière technique lors
d'exemples, étant donné son efficacité, sa douceur et sa précision. Pour ceux et celles qui ne sont pas encore familiers
avec cette méthode, plusieurs experts mondiaux la recommandent. Je vous suggère de lire la documentation produite
par Mme Karen Pryor, leader en entraînement au clicker,
intitulée J'entraîne mon chien au clicker [1].
Ceci étant dit, et peu importe la technique que vous choisirez, tous s'entendent sur une chose: en éducation canine, la
pierre angulaire de l'équipe guide-chien, c'est le guide, le
maître, le leader. C'est à vous, en tant que propriétaire, que
revient la responsabilité d'éduquer notre ami fidèle afin qu'il
devienne un bon citoyen canin. Chaque guide qui a entraîné son chien, deviendra pour l'espace de quelques heures, un éducateur canin.
D'où la raison de s'interroger sur ce que devraient être les
qualités d'un bon éducateur canin, d'un bon guide. Logique
non ? C'est le guide qui devra prendre soin d'enseigner à son
chien les bons comportements à prendre selon les diverses
situations de la vie courante. Nous avons le devoir d'apprendre à notre compagnon comment fonctionne ce monde d'humains; premièrement, parce qu'il n'a aucune notion de nos
concepts d'humain et deuxièmement, afin de minimiser au
maximum les stress qu'il aura à subir au quotidien. Commençons donc par la base et essayons de voir ce qui constituerait l'étoffe d'un bon éducateur. Étant donné qu'il serait,
à mon humble avis, très prétentieux de ma part de vous dire
ce que seraient ces qualités, étant moi-même stagiaire, j'ai
décidé de me baser sur les écrits de Mme Chris Bach,
conceptrice de la technique The Third Way [2]. Pour les intéressés, il existe un livre sur ce sujet et pour les chanceux qui
en ont les moyens, il y a le séminaire complet en DVD. Extrêmement intéressant!
Martin est stagiaire en éducation canine et s’intéresse principalement à
l’apprentissage des chiens, que ce soit en obéissance, en agilité ou tout
simplement en fantaisie. Les documents des spécialistes comme Chris
Bach, Karen Pryor, Kathy Sdao et Virginia Broitman font partie intégrante de sa bibliothèque. Inconditionnel du clicker, il ne prêche que
par cette technique.
Martin Lapointe attend vos commentaires sur cet article: [email protected]
Retournons à nos moutons; voici les qualités que devrait
avoir un bon éducateur canin selon Mme Bach :
Un bon éducateur :
 Perçoit le chien comme un individu unique;
 Utilise chaque expérience comme une occasion d'apprentissage;
 Est constamment attentif à son chien et
son état émotionnel;
 Enseigne ce qui doit être fait au lieu de ce
qui ne devrait pas être fait;
 Connaît les théories et les lois de l'apprentissage et applique les techniques à son avantage.
Prenons le temps de nous attarder à chacun de ces
aspects.
Perçoit le chien comme un individu unique
Chaque humain est unique en son genre. Il n'y
aucune personne sur cette terre, aussi ressemblante soitelle, qui m'est, en tous points, identique et il en est ainsi pour
tous les humains. Même des jumeaux dits « identiques » ne
le sont pas. Et cela s'explique tout simplement par nos gènes et notre vécu. Pour les chiens, il en va de même : chaque chien de chaque race est un individu unique avec
ses propres gènes combinés à son propre vécu.
Nous avons (et les autres êtres vivants également) des capacités et des limites que notre corps et notre esprit nous imposent. Il serait complètement illogique de ma part de commencer à m'entraîner à retenir ma respiration sous l'eau dans le
but d'y rester, disons, une heure! Mon corps ne me le permet pas. Dans le monde canin, il serait tout autant dérisoire
d'essayer de structurer et d'entraîner une équipe de 50 chihuahuas à tirer un traîneau dans le but de traverser l'Alaska! Il faut rester dans le domaine du possible et être logique. C'est donc dire que la performance d'une activité
donnée est tributaire des capacités et limites des individus qui la pratiquent.
P a g e
2 5
Bien sûr, il ne faut pas négliger le fait que les expériences
diffèrent d'une personne à l'autre et d'un chien à l'autre. Nous avons eu exactement la même éducation, mon
frère et moi. Pourtant, nous avons des opinions très partagées l'un de l'autre. Pourquoi? Tout simplement parce
que nos expériences de vie sont très différentes. Nous
avons des amis différents, des activités différentes, des
emplois différents.
Combien de guides ont acheté un
chien d'une race identique à leur ancien compagnon en
pensant revivre la même relation exceptionnelle déjà vécue avec leur chien précédent ? Déception, tristesse et
découragement; voilà ce qu'ils ont obtenu. Trop de chiens
remplissent nos refuges en raison de ce flagrant manque
de jugement.
Vous devez considérer chaque animal
comme un individu unique en son genre. N'est-ce pas là
la beauté de la chose? Chaque chien est unique et nous
fera vivre, à sa façon, des expériences distinctes et combien enrichissantes. Chaque chien est différent et par le
fait même, nécessite des attentions différentes.
Utilise chaque expérience comme une occasion
d'apprentissage
Quelles occasions d'apprentissage ? Tout simplement
tous les aspects de sa vie. Eh oui! Vous devez être présent au quotidien et profiter de chacune des occasions qui
vous sont offertes pour faire apprendre, corriger ou solidifier un comportement. Malheureusement pour nous, il
n'existe pas d'interrupteur pour mettre en marche ou non
l'intelligence du chien. On ne peut pas dire : « ok, à partir
de maintenant, tu commences à apprendre » ou « ok,
maintenant, tu cesses d'apprendre ». Ça ne fonctionne
pas comme ça. Par contre, rien ne nous empêche de
dire : « ok. Maintenant, j'ai besoin de ta collaboration » ou
«ok. Tu peux vaquer à tes occupations ».
Le chien apprend 24 heures sur
24 et sept jours sur sept . Il est
en constant apprentissage. Chaque expérience lui apprend quelque chose; une autre réalité à
laquelle vous devrez vous soumettre, j'en ai bien peur! Mais
pourquoi ne pas l'utiliser à notre
avantage? Le chien ne demande
qu'à comprendre et savoir quoi
faire et quand le faire. Si vous ne
lui apprenez pas la façon appropriée d'accueillir vos invités, il
l'apprendra par lui-même et son
accueil ne vous conviendra peutêtre pas. D'où l'importance de l'éduquer chaque jour et
non une fois ou deux par semaine. L'éducation se vit au
quotidien. Que vous soyez au parc, dans la forêt ou dans
la maison, il faut agir au jour le jour, dans le but de transformer un comportement en habitude. Croyez-moi, il n'y a
rien de plus solide qu'une habitude. Parlez-en aux fumeurs... Beau temps, mauvais temps, à 35 C comme à 40 C, rien ne les empêche d'aller en griller une à la pause
café. Si notre chien prenait l'habitude d'être à nos côtés
lorsqu'il est en laisse ou lorsqu'on lui demande un « au
pied! ». Ou, si notre chien prenait l'habitude de s'asseoir
lorsque nous lui offrons sa gamelle au lieu de charger son
repas pour l'engloutir. Si chacun de ses comportements
devenait une ha-bi-tu-de. Ne serait-ce pas merveilleux?
C A N I S
F A M I L I A R I S
Est attentif à son chien et son état émotionnel
À la seconde où vous interagissez avec votre animal, il
apprend. Partant de là, il serait bien de se concentrer sur
ce que le chien est en train d'apprendre à ce moment
précis, non? Pour les adeptes du clicker, vous n'êtes pas
sans savoir que la précision (le timing) du « clic!» est cruciale. Une seconde trop tôt ou trop tard fait toute la différence du monde avec ce principe. Chez certains chiens,
on parle même de quart de seconde. Sachant tout cela,
n'est-ce pas hasardeux de le perdre de vue 5-6 secondes
en plein milieu d'une séance d'entrainement? Pourtant,
c'est une des erreurs les plus fréquentes que j'ai observé
durant les cours d'éducation canine. Combien de fois
j'aurais aimé être à la place de certains guides pour pouvoir cliquer des moments primordiaux qu'ils ont ratés par
un court moment d'inattention. Je trouve parfois même
frustrant certains de ces moments. Le « clicker » est une
méthode tout ce qu'il y a de plus simple; mais simple ne
signifie pas nécessairement facile. Il y a des règles de
base qu'il faut impérativement observer à la lettre. Tout
est une question de « timing ». Il suffit d'être attentif au
moindre comportement que le chien pourrait vous offrir. Vous connaissez l'expression : « être dans sa bulle ». Bien c'est exactement ce qu'il faut que vous fassiez
lorsque vous êtes en présence de votre chien. Soyez
dans une bulle avec lui. Ne le perdez pas de vue. Optimisez vos sessions d'éducation. Travaillez votre doigté. Plus vous serez concentré sur votre animal, plus vous
aurez la chance de cliquer au bon moment et du même
coup, vous augmenterez sa vitesse d'apprentissage.
L'état émotionnel a aussi son rôle à jouer. Un chien trop
agité ou trop stressé ne peut apprendre adéquatement. Il
faut qu'il soit dans un état de calme et de réceptivité. Il
serait insensé d'essayer de pratiquer un « couché…
reste! » dans un parc industriel avec un chien qui a une
peur bleue des camions. Il serait tout aussi insensé d'essayer de le faire avec un chien hyperactif qui ne pense
qu'à courir après chacune des feuilles qui roulent au vent
ou qui aboie après tout ce qui bouge. Il est de votre devoir de veiller à ces petits détails. Soyez empathique et
tentez de vous mettre à la place de votre chien. Imaginez-vous dans une réunion qui dure depuis plus de 3 heures et qu'au début de celle-ci vous avez but trois cafés! La réunion est si importante qu'il vous est impossible
de sortir et voilà qu'une envie du tonnerre s'empare de
vous. Vous savez que vous en avez encore pour au
moins deux heures... Je serais curieux de voir votre résumé de ces deux dernières heures. La comparaison est
quelque peu loufoque, mais vous conviendrez que votre
concentration n'était pas à son meilleur. N'est-ce pas? Il
en va de même pour votre copain. Soyez attentif et compréhensif.
Tout ce qui est présent dans votre environnement, y compris vous-même, peut influencer le chien et le rendre anxieux ou excité.
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C'est votre rôle de contrôler l'environnement et vos propres émotions pour éviter d'influencer le chien. Il faut insérer graduellement, et superviser autant que possible, les différents stimuli qui pourraient détourner sa concentration. Qu'est-ce qu'il
fait? De quelle façon j'affecte mon chien? Comment l'environnement l'influence-t-il? Voici des questions que vous devriez
garder à l'esprit.
Enseigne ce qui doit être fait au lieu de ce qui ne devrait pas être fait
Comment puis-je faire pour arrêter mon chien d'aboyer? Comment puis-je faire pour ne pas qu'il saute sur les gens? Comment puis-je faire pour ne pas…? La réponse : rien. On ne peut pas enseigner à un chien à ne pas faire quelque chose. Je ne peux pas montrer à mon chien à ne pas sauter sur les gens; ce que je peux faire, par contre, c'est de lui enseigner
à s'asseoir en présence de n'importe quel étranger. Je ne peux pas empêcher mon chien d'aboyer lorsqu'on sonne à la porte. Je peux, au contraire, lui apprendre à aller chercher un jouet et se coucher sur son tapis au son de la cloche. La règle
est on ne peut plus simple : pour chaque « ne fais pas ça! », trouvez un « fais ça! ». De plus, lorsque votre chien a un
comportement indésirable, il est grandement conseillé de le corriger le plus rapidement possible Trouvez une solution et
enseignez-la à votre compagnon. Il s'en portera mieux et vous aussi.
Connaît les théories et les lois de l'apprentissage et applique les techniques à son avantage
Les lois d'apprentissage sont universelles. Elles s'appliquent aussi bien à la poule qu'à l'humain. Certains réfractaires
refuseront de se comparer à de vulgaires animaux, bien qu'inconsciemment, ils obéissent à ces règles, que cela leur plaise
ou non. Pour ceux qui ont la chance de connaître le « clicker », vous devez nécessairement connaître le conditionnement
opérant. C'est la base. Vous devez aussi connaître la façon dont on enseigne les comportements. Les trois étapes fondamentales sont : l'obtention du comportement, le façonnement et le « proofing » qui consiste à immuniser le comportement contre toute distraction extérieure. Vous devez savoir comment récompenser efficacement, car bien que ce soit
une récompense, si elle est mal appliquée, vous vous aventurez en terrain glissant et parfois même inconnu. De ce fait,
vous devrez peut-être faire face à des problèmes que vous aurez vous-même causés. Vous devez, de surcroît, gérer l'environnement qui vous entoure et parfois le modifier, de façon à donner à votre chien une chance de réussir ce qui lui est demandé. C'est à vous qu'il incombe de connaître tout cela et de le mettre en pratique en bonne et due forme. En tant qu'être
humain, nous avons l'avantage de pouvoir conceptualiser, d'associer et d'imiter. Chez nos toutous à quatre pattes, l'association demeure la principale source d'apprentissage. En tant qu'éducateur, vous devez demeurer conscient de ce fait et
en prendre avantage.
En résumé, un bon éducateur canin doit rester calme, vigilant, efficace et empathique face à son chien. Il doit connaître les
modes d'apprentissage utilisés par son chien et les appliquer dans sa vie au quotidien. Son attitude est un atout majeur
dans la réussite des apprentissages de son chien.
.
[1]
Pryor,
Karen,
J'ent r aî ne
mon
chien
au
clicker,
www.clickertraining.com
[2] Bach, Chris, The third way : the next generation in reinforcement training, www.trainthethirdway.com
Références bibliographiques :
- Don’t shoot the dog, the new art of teaching and training, Karen
Pryor
- Getting started: clicker training for dog, Karen Pryor
- Clicking with your dog, Peggy Tillman
- Click to calm, healing the aggressive dog, Emma Parsons
- Clicker training for obedience, Morgan Spector
Références vidéographiques:
- From pups to problem, Trish King
- The third way, “the foundation”, Chris Bach
- Clicker magic, Karen Pryor
- Take a bow wow 1 et 2, Virginia Broitman & Sherri Lippman
- The how of bow wow & The shape of bow wow, Virginia Broitman
& Sherri Lippman
- Am I safe & The language of dogs, Sarah Kalnajs
- Cujo meet Pavlov, Kathy Sdao
A V E R T I S S E M E N T :
V E U I L L E Z
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Q U E
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R É F É R E N C E S
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Santé
C A N I S
F A M I L I A R I S
Les essences de fleurs de Bach pour vos animaux
par Renée Loignon
Étudiante en zoothérapie, conseillère en fleurs de Bach, produits Animeu et
Usana, communicatrice animale, massage pour animaux, distributrice de la
nourriture Kaviar pour chiens et chats. Pour tous renseignements : [email protected]
Tornade est un chat de 5 ans qui a déménagé avec sa famille dans
une résidence à proximité de l’ancienne. Tornade a de la difficulté
à s’adapter à son nouveau milieu. Il retourne chaque jour à son
ancienne demeure, semble dépressif et malade. Il éprouve de la
difficulté à s’adapter à son nouveau rythme de vie. De plus, il a
peine à contrôler ses urines. Une synergie de trois essences lui a
été proposée: Honeysucle, Agrimony, Walnut et Tornade a maintenant fait son territoire et adore sa nouvelle demeure.
Saviez-vous que vos animaux vivent aussi des émotions?
Que vos émotions, vos sentiments et vos pensées peuvent
se refléter dans le comportement de votre animal de compagnie?
Les essences de fleurs de Bach aident à traiter les troubles
émotionnels et améliorer le comportement de votre animal.
Il existe 38 essences de fleurs, chacune d’elles définissant
un trouble émotionnel ou encore un comportement négatif.
Elles sont répertoriées en sept groupes qui facilitent le choix
de l’essence à prendre. Un remède secours ainsi qu’un
baume sont aussi disponibles.
Leur histoire: le Dr Edward Bach (1886-1936), médecin
anglais, pensait que certains états émotionnels négatifs
pouvaient avoir une influence néfaste sur notre bien-être
corporel et qu’un blocage physique pouvait empêcher l’harmonie intérieure de s’établir.
Grâce à ses recherches en homéopathie, immunologie ou
thérapies anciennes, le Dr Bach a découvert que certaines
plantes possédaient des principes énergétiques capables de
transformer un sentiment négatif en son contraire.
C’est lors de ses longues promenades à travers champs ou
sur les routes de campagne du centre et du sud de l’Angleterre, et grâce à sa capacité innée à sentir les forces guérisseuses que le Dr Bach a sélectionné 38 fleurs différentes
dont l’utilisation courante nous permet aujourd’hui de rétablir un équilibre psychologique.
J’ai traité plusieurs petits animaux au cours des dernières
années. Je vous fais partager quelques cas.
Patchouli est une petite chienne de 5 mois. Elle vit avec un
enfant en garde partagée. Lorsque celui-ci quitte pour la
semaine, elle devient anxieuse, semble déprimée, ne s’alimente plus et suit son maître partout. Elle est possessive et
accapare l’attention.
Je lui ai préparé une synergie de quatre essences : Mustard,
Gentian, Chicory, Centaury à prendre quatre fois par jour.
Depuis, la petite Patchouli se porte mieux durant l’absence
de l’enfant, est enjouée et pleine de vie.
Salsa est une chienne de 2 ans qui vivait seule avec ses maîtres.
Mais voilà que la maîtresse accouche de jumeaux et en a plein les
bras. Elle ne peut plus donner autant d’attention à Salsa. Celle-ci
réagit fortement à cette nouvelle situation et développe des éruptions cutanées. Elle est aussi très dérangée par les pleurs des bébés
et montre souvent son irritation. L’animal qui est dépendant de
son maître depuis deux ans, n’agit pas de sa propre initiative et a
des comportements inappropriés. De plus, Salsa boude ses maîtres
et pour les punir se venge en urinant dans leur lit et en détruisant
divers objets qui appartiennent aux bébés. Dans ce cas-ci, une
synergie de cinq essences a été administrée à Salsa. Elle est composée d’ Agrimony, Walnut, Beech, Cerato et Willow. Aujourd’hui
Salsa se porte bien et respecte les deux enfants et joue même avec
eux. Elle ne se venge plus et ne démontre plus d’irritabilité. Ses
maîtres sont soulagés car ils avaient vivement envisagé de s’en
départir.
Salsa, Tornade et Patchouli ne sont que quelques exemples des bienfaits des fleurs de Bach sur vos animaux.
Le remède secours
est aussi très utilisé.
Il est composé de
cinq élixirs floraux
qui pallient les situations d’urgence et de
crise. Ce remède est
considéré comme
étant le plus important dans le traitement des animaux.
Souvent, il représente à lui seul tout ce
qu’il faut pour
« sauver » votre animal d’une mauvaise
passe et rétablir un
fonctionnement
normal. Composé
d’ Impatiens, Clematis, Rock Rose, Cherry Plum et Star of
Bethlehem le remède
secours remédie au stress, à la détresse et la tension. Il ramène le
calme, le réconfort et la relaxation. Il peut aussi être utilisé en
complément à tout autre traitement.
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Les bienfaits de la framboise dans l’alimentation canine
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Alimentation
Par Renée Claude Lessard
De plus en plus dans l’actualité, nous entendons vanter les
bienfaits de consommer une plus grande quantité de petits
fruits tels que les fraises, bleuets, framboises, mûres ou autres.
Au cours des dernières années, la framboise a suscité un certain intérêt auprès de la communauté scientifique mondiale.
Considérées par beaucoup comme l’un des membres de la
famille des baies les plus savoureuses, ces baies furent d’abord
récoltées par les Grecs de l’Antiquité. Les framboises sont
parmi les fruits les plus nutritifs sur la planète. Elles regorgent
de puissants phytonutriments qui améliorent la santé et fournissent l’énergie nécessaire. Mais elle a aussi quelque chose
de plus…
La framboise mise à nue
Pourquoi ce joli petit fruit rouge retient-il l’attention depuis
quelques années et est-il l’objet de tant d’études et de recherches ? Que se trouve-t-il dans la framboise pour soulever
autant d’intérêt ?
Les résultats obtenus lors de ces recherches ont permis de
démontrer la présence d’acide ellagique et d’ellagitannins
dans la framboise. Mais qu’est-ce que ces découvertes nous
amènent ? Quels sont les impacts sur notre santé et celle de
nos animaux? Pourquoi les mots « framboise » et « cancer » se
retrouvent-ils très souvent dans la même phrase? Lorsqu'on
sait que le cancer est une des maladies numéro un qui tue nos
animaux, il peut être bien de regarder de plus près la framboise!
Le commencement
Que nous parlions d’iso-flavonoïdes dans le soya, les flavonoïdes et bioflavonoïdes dans les bleuets, les lycophènes dans les
tomates : tous en sont des exemples! Chaque aliment que nous
consommons contient des phytonutriments que notre corps ou
celui de nos animaux absorbent.
Le phytonutrient le plus intéressant retrouvé dans la framboise
est l’ellagitannin.
L’ ellagitannin est un complexe qui offre en lui-même un certain écran de protection. Ce complexe a le pouvoir de favoriser
une bonne santé, qui va au-delà du cancer lui-même.
Ce complexe se retrouve naturellement dans quelques 46 différentes sources alimentaires, tels que les framboises, les pommes
grenades, les fraises et les bleuets. Il est soluble à l’eau, ce qui le
rend facilement assimilable par le corps.
Par le passé, le Dr Daniel Nixon du Hollings Cancer Institute a
poursuivi une recherche s’étalant sur une période de neuf
années sur l’acide ellagique et ses effets sur les cellules cancéreuses. Il a débuté en 1993 son étude sur cet acide, bien que
celle-ci soit connue depuis plus longtemps pour ses effets sur
la cicatrisation.
Lors de son absorption, l’ellagitannin sera décomposé en acide
ellagique, glucose et d’autres composés. Le processus qui
transforme les ellagitannins en acide ellagique est similaire à
celui pour le bêta carotène et la vitamine A.
Sans entrer dans tout le détail scientifique, il est bon de
connaître ce qui ressort principalement de cette étude.
L’acide ellagique contribue à stopper la prolifération des cellules cancéreuses de deux façons. Dans le premier mode d’intervention, l’acide ellagique empêche les cellules cancéreuses de
muter et de se reproduire. D’autre part, et de façon résumée et
imagée, l’acide ellagique envoie un message aux cellules cancéreuses de se « suicider »
Les résultats de l’étude démontrent que la consommation
d’une tasse par jour de framboises de la variété Meeker
(équivalent à 40 mg du complexe d’ellagitannin) prévient le
développement de cellules cancéreuses.
Lorsque ces framboises de variété Meeker sont consommées
en plus petite quantité, cette consommation quotidienne a
pour effet de ralentir la croissance de ces cellules cancéreuses,
alors qu’à plus grande dose, cette même consommation a
pour effet de faire mourir les mêmes cellules.
L’acide ellagique et les cellules cancéreuses
L’ American Cancer Society souligne les bénéfices potentiels de la
protection contre le cancer de l’acide ellagique, la diminution
des risques de maladies du cœur et une capacité de cicatrisation plus rapide dans son document « Complementary and
Alternative Cancer Methods Handbook »
Encore plus……..
Mais pourquoi la framboise ?
Les phytonutriments sont des composés de végétaux possédant d’importantes propriétés antioxydantes et prévenant
l’apparition de certaines pathologies (cancers, maladie cardiovasculaire et autres maladies reliées au vieillissement), en
neutralisant les radicaux libres du corps.
L’acide ellagique ainsi que certains autres ellagitannins aideraient les cellules à résister aux effets cancérigènes des toxines
environnementales. Ils agiraient également comme antioxydants, en rassemblant les radicaux libres néfastes et en les éliminant du système.
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Ils aident aussi à soutenir le système immunitaire. N’oubliez pas
que votre système immunitaire et celui de vos animaux est la
première ligne de défense contre le cancer.
C A N I S
F A M I L I A R I S
Bibliographie :
Animal Wellness, December/January 2008
De son coté, le National Center for Health Statistics a établi qu’il
existait un lien direct entre un risque moins élevé de crises cardiaques et la consommation d’un certain phytonutrient contenu
dans les ellagitannins.
American Cancer Society, Complementary and Alternative Cancer Methods Handbook , American Cancer Society, 1599 Clifton Rd, N.E., Atlanta, GA, USA, 30329, p.203
Par ailleurs, ils ont la propriété d’aider le foie à se débarrasser des
toxines accumulées et aussi de purifier le sang. De plus, ils aident
le corps à demeurer plus alcalin, créant ainsi un environnement
plus hostile au cancer, lui qui adore un environnement plus acide.
John Barron, “The truth About Ellagic Acid”
On lui reconnaît aussi une capacité à aider le corps à entretenir la
santé des capillaires dans les yeux et le cerveau.
C’est bien beau tout ça, mais on fait quoi maintenant?
Est-ce que les ellagitannins et l’acide ellagique sont la cure miracle contre le cancer? Je ne crois pas, pour le moment. Par contre,
je dirais qu’ils deviennent une partie importante dans le cassetête. Les résultats des recherches peuvent donner espoir.
Toutefois, je crois sincèrement qu’il est bon de vouloir incorporer
ces éléments dans notre diète et celle de nos animaux, mais en
ayant comme objectif d’inclure tout un ensemble d’antioxydants,
incluant les anti-cancérigènes, tels que le thé vert, l’acide alpha
lipoïque, le sélénium, le lycophène et le curcumin. Tous ces éléments travaillent en synergie avec les ellagitannins contenus dans
les framboises, les rendant ainsi tous plus efficaces dans l’atteinte
de notre objectif.
Mes recherches m’ont convaincue d’inclure, dans le mélange de
légumes de mes chiens, des framboises et autres petits fruits. Ils
adorent! De plus, les framboises sont une excellente source de
manganèse, vitamine C, magnésium, potassium et vitamines B.
Elles contiennent aussi des bioflavonoïdes connus sous le nom
d’anthrocyanines, qui agissent comme antioxydants.
Par ailleurs, ma diète et celle de mes chiens inclut désormais un
mélange d’antioxydants à base de sélénium, vitamine E et d’acide ellagique provenant des grains de framboises. Ce supplément
vient s’ajouter à la diète de ma mère, qui combat actuellement un
cancer.
Alors, allez-y : ajoutez des bonnes framboises à votre diète et
celle de vos animaux!
Prochain sujet : les probiotiques dans votre vie !
Narayanan BA, Geoffroy O, Willingham MC, Re
GG, Nixon DW Cancer Prevention Program,
Hollings Cancer Center, Medical University of
South Carolina, Charleston 29425, USA.
Castonguay A Laboratory of Cancer Etiology and
Chemoprevention, School of Pharmacy, Laval
University, Quebec City, Canada.
Olsson ME, Gustavsson KE, Andersson S et al. Inhibition of cancer cell proliferation in vitro by fruit
and berry extracts and correlations with antioxidant levels. J Agric Food Chem. 2004;52:72647271.
Feng R, Bowman LL, Lu Y et al. Blackberry extracts
inhibit activating protein 1 activation and cell
transformation by perturbing the mitogenic signaling pathway. Nutr Cancer. 2004;50:80-89.
Cerda B, Tomas-Barberan FA, Espin JC. Metabolism
of antioxidant and chemopreventive ellagitannins from strawberries, raspberries, walnuts, and
oak-aged wine in humans: identification of biomarkers and individual variability. J Agric Food
Chem. 2005;53:227-235.
Liu M, Li XQ, Weber C et al. Antioxidant and antiproliferative activities of raspberries. J Agric
Food Chem. 2002;50:2926-2930.
Renée Claude Lessard possède un élevage de
grands danois sous le nom d’élevage « Au
Chatelet ». Depuis plus d’une dizaine d’années, elle s’intéresse activement à l’alimentation des races géantes, aux soins holistiques et
à l’impact de l’alimentation sur la santé canine. Pour la joindre : www.auchatelet.com
Fiche pratique
Fiche 1
Par Martin
Lapointe
à conserver
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Continuez jusqu’à ce que
l’arrière-train
touche
complètement le sol.
1
Commencez dans un
endroit tranquille et travaillez près de votre
chien. Attendez son attention !
2
Lorsque le chien vous
regarde, présentez le leurre (du foie séché par
exemple) à environ 10-15
cm du museau.
8
Soyez attentifs !
Bien
que le comportement
semble complété, il nous
manque encore quelques
millimètres ici.
En conservant le leurre à
cette distance, faites un
arc au-dessus de la tête de
votre chien pour la lui
faire basculer.
9
Et voilà ! Un assis en
bonne et due forme. Faites maintenant disparaître le leurre progressivement.
3
4
5
6
Continuer l’arc jusqu’à ce
que le chien soit obligé de
descendre l’arrière train
et fléchir ses cuisses.
RESTEZ VIGILANTS !
Aussitôt que l’arrière
commence à descendre,
CLIC !
RÉCOMPENSE ! Recommencez !
Après répétitions de la
séquence 3 à 5, augmentez
vos critères et cliquez pour
des descentes un peu plus
basses et recommencez !
Façonnement : Lorsque le leurre est disparu, cliquez
pour des « assis » de plus en plus long. Soyez progressif! Donnez-lui une chance de réussir, d’avoir un
« clic! ». Faites de même avec la distance. Éloignezvous progressivement. Essayez de toujours conserver son contact visuel. Vous pouvez aussi cliquer
pour des exécutions de plus en plus rapides. Cliquer
pour des « assis » à l’intérieur de trois ou même deux
secondes. Travaillez un seul critère à la fois. Lorsque le comportement vous convient, insérez la commande verbale et passez à la dernière étape.
Renforcement : Recommencez le tout dans une autre pièce de la maison. Poursuivez à l’extérieur dans
le jardin, la forêt, les parcs, le centre-ville, etc. Diminuez vos exigences à chaque nouvel endroit et refaçonnez. Plus vous ferez d’endroits, plus le comportement se transformera en habitude.
Pour en savoir plus sur la méthode d’entraînement au clicker :
CLICK BONBON, l’art de communiquer efficacement avec son chien
de Diane Chrétien.
www.clickertraining.com, le site de Karen Pryor
Séminaire sur le clicker, www.lagarderiedomestique.com
Centre santé
Centre santé
pour chiens et chats
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« Une vision globale de la médecine vétérinai« Mon animal, mon miroir,
re & tout ce que vous avez toujours rêvé de
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demander à votre vétérinaire »
Par Dre Anne-Marie Gagnon,
Vétérinaire
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Coût : 25$
Pour info et réservation : Johanne Bergeron
Tél. : 819-868-6555 ou [email protected] /
www.aubaluchon.com
[email protected] www.kaviar.qc.ca
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Théorie de la dominance homme / chien ou comment anéantir la confiance d’un chien
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G r a c e
Qu’en est-il de ce désir que nous avions enfant : avoir un chien, un fidèle compagnon de
vie et de jeu. Ce désir aurait pu se résumer en
deux mots : complicité et harmonie. Aujourd’hui, trop de gens semblent avoir perdu de vue
ce rêve si simple. Avoir un chien, pour plusieurs de ces enfants devenus grands, est maintenant une question de standing, de sécurité,
de concession ou de compensation émotive.
De plus, subsiste encore aujourd’hui la notion
que, pour avoir le contrôle sur un chien, nous
devons le soumettre à notre volonté, donc
devenir le dominant, l’Alpha dans la meute!
Où donc est passé le désir de complicité et
d’harmonie de nos enfances?
Je me suis privée du plaisir d’avoir un chien
durant plusieurs années pour des raisons professionnelles. Lorsque qu’enfin j’ai pu accueillir un chiot, je me suis intéressée à des méthodes d’entraînement plus actuelles, car la perspective de reproduire les schémas de dominance qui faisaient école dans les années 75 n’était
pas en accord avec ma façon de percevoir la
nouvelle relation que je m’apprêtais à entreprendre. Fort heureusement, les choses ont
bien évolué et pour celui qui veut être un bon
guide, rempli de patience et de compréhension
envers son chien, les ressources existent. Par
contre, subsiste encore une des théories les
plus dangereuses pour la relation entre le chien
et l’homme; celle de la dominance.
En réalité très peu de recherches ont été faites
sur le sujet de la dominance chez les chiens
vivant au sein d’une famille. Nous devons
savoir qu’une grande partie des recherches sur
le sujet a été faite en étudiant les loups, en
captivité de surcroît, alors nous comprendrons
mieux pourquoi, en y regardant de plus près,
ces théories ne s’appliquent pas aux comportements canins. Le chien n’est pas un loup; des
milliers d’années d’évolution ont départagé les
chiens des loups de la même façon que l’évolution aurait départagé les grands singes de
l’homme. Donc, les modèles de structure sociale sont aussi différents entre le chien et le
loup qu’elles peuvent l’être entre les grands
singes et l’homme. Jamais il ne nous viendrait
à l’idée de copier des modèles d’éducation
chez les primates pour élever nos enfants, alors
pourquoi regardons-nous du côté des loups,
lorsque nous cherchons à mieux comprendre
nos compagnons canins?
Les biologistes et éthologistes Ray et Lorna
Coppinger ont apporté une toute nouvelle
perspective à l’origine des chiens en étudiant
un groupe de chiens sauvages vivant en périphérie de la ville de Pemba au Mozambique.
Ils ont conclu que, lorsque les chiens avaient
accès à tout ce qui était nécessaire à leur subsistance : nourriture provenant du dépotoir,
eau et abri, ils n’avaient aucune raison de
former des meutes. Ils vivaient des vies semisolitaires ou en petit groupe, la majorité du
temps composé de la mère et de ses rejetons.
Nous pourvoyons tout ce qui est nécessaire à
la sécurité, au confort et la subsistance de nos
chiens; ils ne nous perçoivent pas comme étant
les dominants de la meute mais bien comme
une bonne opportunité. Les chiens ne sont pas
en compétition avec l’humain pour un rang
plus élevé, pour devenir le chien Alpha. Selon
les théories de dominance, l’Alpha devient
pourvoyeur et protecteur du groupe; il serait
vraiment contre productif pour un chien de
convoiter ce statut lorsque tous ses besoins de
D u f o u r
base sont comblés (B.A.S. E. – bouffe, abri,
sexe, eau). De plus, pour être en compétition
pour le titre d’Alpha, il faudrait être dans la
même catégorie : celle des chiens… Or, nous ne
sommes pas des chiens, nous n’agissons pas
comme eux, nous ne sentons pas comme eux et
surtout, nous ne nous comportons pas comme
eux. Le chien est un animal social tout comme
nous; voilà pourquoi la cohabitation est possible. Certainement pas parce que nous sommes
l’Alpha de leur meute!
Et si la notion de dominance était basée sur une
interprétation erronée des observations que
nous faisons des comportements? Plusieurs
études qui tentaient de classifier les chiens dans
des catégories de dominant ou soumis ont vu
leur théorie fondre comme neige au soleil. Ces
recherches arrivaient à des résultats différents si
elles étaient reprises dans les mêmes conditions, mais à des périodes de vie différentes.
Nous n’avons qu’à penser au test de Campbell
(1972) qui a longtemps été utilisé par les éleveurs pour prédire le tempérament futur des
chiots. Il a été grandement remis en question
par l’étude de R. Beaudet et al. (1994) qui appliquait le test de Campbell comme prescrit sur
des chiots de 7 semaines et ensuite reproduisait
le même test sur les mêmes chiots à 16 semaines; il obtenait alors des résultats complètement
différents. Il est largement reconnu par plusieurs éthologistes et éducateurs canins professionnels que la socialisation, l’éducation et les
expériences négatives ou positives ont un impact marqué sur le caractère des chiens.
Dans un mode de haute vitesse et de consommation comme celui dans lequel nous vivons,
la solution qui paraît la plus rapide est souvent
celle qui est privilégiée. Votre chien s’assoit sur
vos pieds, essaie de monter sur les lits, jappe,
fonce à la porte pour sortir, tire sur la laisse,
saute, chaparde la nourriture sur les comptoirs
ou mordille; attention : vous risquez de vous
faire dire que votre chien est dominant et que
vous devez à tout prix reprendre le rôle de chef
de meute. On ira peut-être même jusqu’à vous
prescrire le roulé de l’alpha; il s’agit de rouler
votre chien sur le dos et de le maintenir au sol
jusqu’à ce qu’il se soumette. Basé sur l’observation des loups, ce comportement était perçu
comme une façon pour le dominant d’imposer
sa loi. Mais voilà, il s’agit en fait d’un rituel
d’apaisement OFFERT par le subordonné.
Tout ce rituel se fait sans force, ni agressivité.
Par contre, des recherches ont établi que si un
loup renversait un autre loup contre sa volonté,
il avait clairement l’intention de le tuer. Imaginez maintenant comment votre chien qui a mis
sa confiance en vous va interpréter ce geste….
En tant que guide et protecteur de nos chiens,
nous avons la responsabilité de regarder l’animal dans son ensemble; dès lors, le bien-être
physique doit se situer sur la même échelle de
priorités que son bien-être psychique.
En voyage, ne vous est-il pas arrivé de demander un renseignement et de réaliser que votre
interlocuteur ne comprenait pas? Comment
avez-vous réagi; avez-vous répété inlassablement la même demande en détachant bien
chaque syllabe, chaque fois un peu plus exaspéré, ou avez-vous conclu presque immédiatement que votre interlocuteur ne parlait pas le
même langage que vous? Je suis certaine
qu’instinctivement, vous vous êtes rabattu sur
d’autres façons de communiquer votre messa-
Éthologie
Passionnée par
les animaux et
étudiante
en
sciences avancées du comportement canin
ge, sûrement appuyé par beaucoup de gestes et mimiques. Pourquoi réussissons-nous à conclure en
quelques secondes que nous devons utiliser un autre
mode de communication avec un individu de la
même espèce que la nôtre, alors que nous n’arrivons
pas tirer ces mêmes conclusions, pourtant si simples,
avec une espèce différente et avec laquelle nous
cohabitons depuis des siècles…
Pour le chien les deux états les plus importants, les
pôles de son bien-être ou mal-être se résument à
ceci : la sécurité ou le danger. Ces états varient en
intensité et motivent la totalité de ses actions. Lors
de nos contacts avec le chien, je suis convaincue
qu’il est essentiel de le maintenir dans sa zone de
sécurité pour que l’apprentissage soit assimilé le plus
rapidement possible. Lorsque nous dominons le
chien, soit par des moyens aversifs, soit par des
contentions inappropriées, nous augmentons son
insécurité; par le fait même, nous diminuons donc sa
capacité d’apprentissage.
Je crois qu’il est grand temps que nous acceptions
que les chiens ne sont que des chiens et si nous jugeons leur comportement de chien inacceptable pour
notre monde, alors nous devons les guider vers d’autres comportements plus en accord avec nos modes
de vies. Il y a des méthodes simples, efficaces et
rapides pour obtenir les comportements désirés de
nos compagnons canins et ce, dans le respect et la
non-agressivité. Ce n’est pas en dominant que nous
enseignons de nouveaux comportements. En dominant, nous enseignons la peur et peut-être, je dis bien
peut-être, que par peur, votre chien finira par vous
donner le comportement voulu…. Mais pour combien de temps et qu’en est-il de la complicité et l’harmonie!
Nous avons la responsabilité des animaux qui partagent notre vie et c’est seulement par une socialisation adéquate, un entraînement basé sur le renforcement positif et le plaisir, que nous parviendrons à
réaliser nos rêves de chiens complices.
Le chien nous donne sa confiance et ce don demande beaucoup de courage; apprécions et respectons ce
don à sa juste valeur…
Voici quelques lectures et visionnements de DVD
qui ont influencé ma réflexion sur le concept de la
dominance chez les chiens : For the love of a dog,
Patricia Mc Connell, PHD - Culture Clash, Jean
Donaldson – Fighting dominance in a dog whispering world, Jean Donaldson and Ian Dunbar – Dogs:
A Startling New Understanding of Canine Origin, Behavior & Evolution, Ray & Lorna Coppinger - Control
unleashed, creating a focused and confident dog,
Leslie Mc Devitt - The third way, Crish Bach – On
talking terms with dogs; calming signals, Turid
Rugass -
P a g e
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CANIS FAMILIARIS
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psychologie et leur entraînement. Il ne peut cependant
se substituer à un diagnostic vétérinaire ou une intervention d’un professionnel canin qualifié. LE CHIEN
HOLISTIQUE n’assume aucune responsabilité légale quant aux propos tenus dans ce journal. Les lecteurs devraient toujours consulter des professionnels
qualifiés pour obtenir des diagnostics et traitements
appropriés.
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Obéissance au quotidien par Louise Alarie
Depuis sa toute petite enfance, Louise a une attirance pour les
chiens, mais ce n'est que lors de l'acquisition de son premier chien
"Muffin", il y a plus de 4 ans, qu’elle a véritablement développé
cette passion. Son objectif est aujourd'hui de faire connaître au
grand nombre plus de gens possible, les méthodes positives qui
sont encore très méconnues du grand public.
Que veut dire l’obéissance « au quotidien »?
En premier lieu, cela veut dire; «à la maison, mon chien m’obéit-il?»
Souvent, les gens disent « à la maison, mon chien y’é tellement fin; il
m’obéit au doigt et à l’œil! ». Oui, mais lui demandez-vous réellement de faire des choses pour vous, ou s’il vous suit à la trace PARCE QU’IL N’A RIEN D’AUTRE POUR LE SOLLICITER?
La plupart du temps, les gens ne font aucune obéissance au quotidien
parce qu’ils prennent pour acquis qu’un chien qui les suit et les regarde avec des belles petites faces de cinéma, signifie qu’il est attentionné à ce qu’ils font, donc, qu’il obéit par la force des choses. Malheureusement, ce constat ne tient pas la route, puisque votre chien vous
suit (que ce soit physiquement ou avec les yeux) tout simplement
parce qu’il n’a rien de plus INTÉRESSANT ET PAYANT à faire.
Hum! Intéressant et payant… gardez ces 2 mots clés en tête parce
qu’ils sont vraiment la clé du succès lorsqu’on parle d’obéissance.
Même lorsqu’on est sagement à la maison, on se doit de faire des
petites séances d’obéissance, et là, je ne parle pas des séances que
nous devons faire entre les cours d’obéissance pour pratiquer ce que
l’on a appris pendant le cours. Non, non! Tous les jours, nous pouvons créer des petits moments banals au quotidien pour que notre
chien apprenne quel est son statut dans la maisonnée. Votre chien a
besoin de savoir ce
qu’il doit faire le plus
souvent
possible,
parce qu’un chien qui
ne sait pas ce qu’il est
convenable de faire
devient littéralement
un chien hyper-excité
et parfois même angoissé.
Dites-vous
qu’un chien qui court
partout et se précipite
comme un chien dans
un jeu de quille, est souvent un chien qui n’a pas appris les bonnes
manières qui le rendraient plus équilibré, donc plus heureux. Les
chiens ont besoin de nous faire plaisir et d’être guidés; c’est pourquoi
Danielle Gauthier de Varennes nous appelle les guides de préférence
au mot « maîtres ».
Voici donc une petite liste de choses qui peuvent se faire au quotidien. Évidemment, en premier lieu, vous devez lui avoir montré le
assis, couché, reste; vous ne pouvez faire de l’obéissance sans lui
avoir enseigné la base.
Votre chien demande poliment la porte; demandez-lui, à votre tour,
de s’asseoir, avant d’ouvrir.
Votre chien est prêt à sauter dans son plat lorsque vous lui versez sa
nourriture; demandez-lui de s’asseoir, puis de rester, jusqu’à ce que
VOUS lui disiez qu’il peut aller manger. En passant, il ne faut jamais
laisser de nourriture servie en permanence; votre chien doit savoir
d’où vient la nourriture. S’il ne mange pas immédiatement, vous
retirez son plat après 5-10 minutes et ça ira au prochain repas. Si
après quelques jours, il ne mange qu’une fois par jour, il est possible
que vous lui en donniez trop; diminuez alors vos portions. Votre
chien doit être content de voir la nourriture arriver avec son pourvoyeur 2 fois par jour.
Obéissance
Autre situation : votre chien a sa laisse au cou et il est prêt à
sortir comme une balle; la main sur la poignée de porte, vous
lui demandez de s’asseoir, et vous n’ouvrez la porte que lorsqu’il est bien assis et qu’il attend.
Vous voulez lui donner une friandise? Il faut toujours lui
demander de faire quelque chose pour vous. RIEN NE DOIT
ÊTRE GRATUIT DANS LA VIE.
Normalement, vous laissez votre chien grimper à côté de
vous sur le divan (à proscrire, si votre chien a un problème
d’obéissance et/ou de comportement); dorénavant, il ne peut
monter que lorsque vous lui aurez fait signe qu’il peut le faire.
Les exemples peuvent être multiples. L’important est d’être
très conséquent dans vos agissements. Ne commencez pas à
faire quelque chose à moitié, car c’est exactement un des
facteurs qui rend les chiens excités et désobéissants. Allez-y
une chose à la fois.
Par exemple, commencez avec la porte pour aller dehors.
Vous et tous les membres de votre famille devrez effectuer la
même manœuvre et le faire toutes les fois. Vous allez voir
qu’après un certain temps, vous serez près à passer à la prochaine étape, c’est-à-dire mettre la main sur la poignée de
porte et ATTENDRE que votre chien s’assoie sans que vous
disiez un seul mot. Vous allez être ébahi de voir que votre
chien s’assoit sans que vous ayez ouvert la bouche. Vous
saurez alors que vous avez bien fait votre travail et que vous
avez été conséquent, chaque fois qu’il veut sortir.
Je vous dis BRAVO à l’avance, et soyez assuré qu’un chien
réellement obéissant est un gage
d’équilibre et de
bien-être
pour
vous et votre
chien. N’ayez pas
peur
d’essayer;
vous en retirerez
une grande satisfaction personnelle et une bien
meilleure relation
guide-chien.
Louise
Alarie
Éducatrice
et
complice canine.
Prochain sujet :
Est-ce que je suis
INTERESSANT
ET
PAYANT
pour mon chien?
P a g e
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Marilyn Tremblay, HARMONIE CANINE, Saguenay, www.harmonie canine.com 418-548-1414
Louise Alarie, Québec, 418-623– 2415
LA DOGUERIE D’EN HAUT, www.ladoguerie.ca, José Béllanger, St-Adèle, 450-229-2167
Centre canin Heidi et Cie, Longueuil, www.centreheidi.com, 450-616-2267
LA GARDERIE DOMESTIQUE, Danielle Gauthier de Varennes, Québec
www.lagarderiedomestique.com, 418-848-7789
Chantal Béland, Québec, 418-524-6214
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usines à chiots
http://actions-animauxqc.actifforum.com/
FORUM SUR LES TERRE-NEUVE
http://goliath-elliot.ephpbb.com/index.htm
Cœur Canin, Zuzanna Kubica, Montréal, www.coeurcanin.com, 514-554-2442
Julie Marin, Baie-Comeau, 418– 589-9030
PATTE DOUCE, Amélie Bérubé, Maniwaki, www.pattedouce.com, 418-246-2006
Divers intervenants holistiques:
Auberge Confort Animalier
( P ension pour chien )
Manon Bonneau, COMMUNICATIONS HOLISTIQUES
450-464-7495
http://aubergeconfort.site.voila.fr
Dr Annie-Marie Gagnon, Ayer’s Cliff,
http://auberge-english.site.voila.fr
819-838-5555
Chantal Robinson, KILOOKAS, www.kilookas.com
514-830-2387
450-436-4116
Toiletteurs holistiques:
Roxanne Clavet, Québec
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SITES INTÉRESSANTS:
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Entre autres, dans notre prochain numéro ÉTÉ 2008 :
La vie émotionnelle des chiens, 2e partie : une simple jeu ?
Le concept d’abstraction chez le chien
Les pro biotiques
Une charte de poids en image
L’entraînement...j’en fais mon affaire! 2e partie
L’ail comme vermifuge
Les propriétés de la panse verte
SORTIE DU VOL 1 NO. 2 :
1ER MAI 2008.
DATE DE TOMBÉE DES
ENVOIS: 1ER AVRIL 08.
Canis Familiaris
LE GUIDE DU CHIEN
AU NATUREL