Canis Familiaris - Elevage Pattes Douces
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Canis Familiaris - Elevage Pattes Douces
VOL 1. NO. 1. 4 numéros par année 1er numéro gratuit Québec, printemps 2008 Canis Familiaris LE GUIDE DU CHIEN AU N AT U R E L S OM M AIR E : Le teckel ...chien de sang P.12 Caroline Clark à Québec ! P. 3 Nous avons lu pour vous: ENTRE CHIENS...ET NOUS P.3 Un virage précieux P. 4 Le rassemblement de troupeau P. 5 LA CHRONIQUE DU PSY « À toi le plaisir, à moi les corvées! » P. 5 Les risques de cancer, comment les réduire ? P. 6 Une bonne main canine au toilettage ! P. 7 CHRONIQUE Conseil du Dr NONOS P.8 CHRONIQUE Mes chiens et moi P. 8 La vie émotionnelle canine, 1ère partie P. 9 Qui est le DR. Ian Dunbar ? P. 11 CHRONIQUE Le teckel….chien de sang P. 12 Il y a des sujets comme ça P. 14 CHRONIQUE L’UPRA. P. 16 L’utilisation des instincts en obéissance P. 17 La vie émotionnelle canine p. 9 Pour ou contre les parcs à chiens ? P. 20 CHRONIQUE L’entraînement...j’en fais mon affaire P. 22 A T G E A U S S I D A N S CE N U M É R O : Les fleurs de Bach P. 25 Éditorial P. 2 Les bienfaits de la framboise P. 26 Agenda des activités canines québécoises P. 13 CHRONIQUE L'éthologie du chien P. 28 Banc d’essai de produits canins P. 21 Fiche pratique sur le « assis » au clicker P. 30 Drôles de truffes P. 29 Théorie de la dominance homme/chien P. 32 Abonnement P. 33 L’obéissance au quotidien P. 34 Professionnels et produits recommandés P. 35 V E R T I S S E M E N T : V E U I L L E Z N O T E R Q U E C E R A I N E S R É F É R E N C E S S O N T E N L A N G U E A N L A I S E , P U I S Q U E B I E N P E U D E R E S S O U R C E S N L A N G U E F R A N Ç A I S E E X I S T E N T . Calendrier 2008, couverture extérieure © TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE CE JOURNAL EST INTERDITE V O L 1 . NO . 1 . 4 nu m ér o s p a r a n n é e P a g e 2 L a n c e m e n t d e n o t r e m a g a z i n e h o l i s t i q u e p a r D a n i e l l e G a u t h i e r d e V a r e n n e s Voici un tout nouveau journal sur le chien. Un autre, me direz-vous? Celui-ci est tout particulier, en ce sens qu’il regarde le chien sous un angle holistique, ou sous l’angle du bien-être total. ÉDITORIAL É D I T R I C E : D A N I E L L E G A U T H I E R D E V A R E N N E S C O L L A B O R A T E U R S : L O U I S E A L A R I E G E O R G E S - H E N R I A R E N S T E I N C H A N T A L B É L A N D A M É L I E B É R U B É M A U D E B O L D U C M A N O N B O N N E A U R O X A N N E D I A N E C L A V E T C H A M B E R L A N D G R A C E D U F O U R L Y N E M A T I N G A G N É L A P O I N T E F R A N C E L A N D R Y R E N É E C L A U D E L E S S A R D R E N É E G U Y L O I G N O N M A R C O U X - F I L I O N L I N D A É Q U I P E Pourquoi l’appeler CANIS FAMILIARIS ? Parce que c’est le nom latin du chien et son ancienne classification dans le règne animal. C’est aussi pour nous une référence au chien dans le sens naturel et scientifique du terme. La couleur verte du logo signifie le rapport à la vraie nature du chien. Nous avons volontairement choisi un dessin de chien non identifié à une race en particulier , afin que tous les guides (ceux qui vivent avec des chiens de race et ceux qui vivent avec des chiens croisés) se sentent concernés par notre magazine. Le mini logo (la patte de chien sur un i et qui ressemble à un arbre), quant à lui, signifie que ces informations holistiques sur le chien vous sont transmises par CANIS FAMILIARIS. CANIS FAMILIARIS se veut un journal traitant du comportement, de la santé, de la psychologie canine, des nouvelles méthodes d’alimentation, bref, de tout ce qu’il y a de nouveau dans le domaine. Nous tenterons de vous faire connaître de nouvelles techniques en obéissance, nous parlerons de vaccination, de produits canins, de trucs santé, de documentation que nous avons lue, de conférences auxquelles nous avons assisté, d’éducation canine. Nous donnerons la parole aux gens du milieu canin afin qu’ils nous exposent leurs opinions sur les sujets de l’heure. Notre objectif premier: faire la promotion de la santé canine au naturel. Nos collaborateurs sont des gens qui sont informés et à l’affût des nouveautés dans l’holistique canin. Notre façon d’aborder les sujets sera basée sur des données scientifiques, des écrits sérieux et sur les projets d’experts canins mondiaux qui font école. Nous désirons aborder la connaissance du chien en apprenant des grands courants mondiaux, des gens d’ici et d’ailleurs qui font avancer la pensée sur le chien. Nous désirons également ne pas présenter une pensée unique et réductrice. Plusieurs courants de pensée s’exprimeront ici, en autant qu’ils respectent éthiquement le chien. Car comme le dit si bien Boris Cyrulnik: « la pensée est paresseuse lorsqu’il y a certitude! ». À vous de déterminer ce qui est bon pour vous et votre chien! Peut-être serez vous bousculés par nos sujets ? Nous l’espérons ! Notre but n’est pas de remettre tout en question, mais d’apporter des éclairages nouveaux sur des questionnements actuels. CANIS FAMILIARIS NE CONTIENT AUCUNE ANNONCE PUBLICITAIRE PAYÉE ET COMME IL EST ENVOYÉ PAR COURRIEL, IL EST BON POUR L’ENVIRONNEMENT. Bonne lecture ! S T - H I L A I R E D E L ’ U P R A C O R R E C T R I C E : L I L I A N E S P I N A V o s a r t i c l e s , v o s p h o t o s , v o s n o u v e l l e s , v o s o p i n i o n s , v o s é v é n e m e n t s . . . Nous avons besoin de vous…. Notre mission: offrir une information de qualité en ce qui concerne les soins holistiques et les méthodes d’entraînement non-violent basées sur le renforcement positif. Tous les conseils offerts respectent les chiens et ont été essayés par nos collaborateurs. Nous visons l’amélioration du lien chienhumain, à offrir une information à la fine pointe des connaissances et à aider les guides à faire des choix éclairés pour la vitalité de leur chien. Vous avez à nous soumettre un sujet intéressant et nouveau ? Des belles photos de vos chiens ? Des événements à annoncer ? Des commentaires, des opinions à faire connaître ? Il nous fera plaisir de vous publier en autant que ce que vous proposez souscrit à notre mission (lisez le texte en encadré à gauche). Écrivez-nous à [email protected] DGV © TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE CE JOURNAL EST INTERDITE SANS L’AUTORISATION ÉCRITE DE SON ÉDITRICE. P a g e C A N I S 3 C a r o l i n e p a r C l a r k L i n d a F A M I L I A R I S é t a i t à Q u é b e c ! S t - H i l a i r e Vous connaissez le « CAT » pour traiter les problèmes d’agression canine ? Le 1er décembre dernier, la Société Canine de Québec recevait Mme Carolyn Clark pour présenter un séminaire sur le protocole CAT : Constructionnal Agression Treatment à une cinquantaine de personnes de différentes régions du Québec. Mme Clark est propriétaire de CAROLARK, un centre d’entraînement situé à Kanata en Ontario. Elle a approfondi les théories et techniques d’entraînement basées sur le conditionnement opérant et le renforcement positif. Elle donne des séminaires à des pairs entraîneurs ainsi que les amateurs de chiens et a travaillé avec des pionniers tels que Bob Bailey et Turid Ruggas. La journée a d’abord commencé avec un rappel des théories de l’apprentissage et du comportement canin, pour ensuite passer au sujet principal : le protocole CAT, développé par deux chercheurs de l’University of North Texas, le Dr Jesus Rosalès-Ruiz et Kellie Snider, qui en a d’ailleurs fait le sujet de sa maîtrise. Ce protocole aborde les comportements agressifs d’un angle différent. En effet, au lieu de considérer l’agression comme un comportement répondant au conditionnement classique, on l’approche plutôt par le façonnement (shaping) et le conditionnement opérant. On considère que le chien répète son comportement agressif non plus en réaction à la situation, mais plutôt parce que ce comportement lui a permis d’obtenir ce qu’il voulait : la distance. Pitou jappe et saute sur les chiens qui sont trop près et il obtient qu’ils s’éloignent ; c’est sa récompense pour avoir démontré un tel comportement. Selon cette étude et l’expérience de plusieurs intervenants en comportement, on obtient des résultats rapides et durables en appliquant cette méthode. La clé du succès de l’intervention est de bien lire le langage corporel du sujet. On cherchera à récompenser le chien lorsqu’il démontre une attitude détendue, non agressive. On applique ici le renforcement négatif en retirant le stimulus qui provoque l’agression (humain ou autre chien). Aucune autre forme de renforcement ne sera utilisée, ni la voix, ni de la nourriture. ÉVÉNEMENT Linda St-Hilaire. Présidente de la Société Canine de Québec, impliquée depuis 1975 surtout en conformation, aussi en obéissance et Rally. Membre du CCC , FSSA, CAPPDT et SCQ. Depuis 2003 je m’intéresse aux méthodes d’entrainement positives que j’applique avec mes deux Field Spaniel : Phoenix et Lupin. En résumé il s’agit de trouver ce qui motive le chien ; généralement créer une distance entre lui et l’autre chien (ou humain). Un questionnaire est utile pour bien cerner les circonstances et la motivation derrière le comportement. Idéalement, on appliquera le traitement à l’endroit où le comportement pose le plus de problèmes pour les propriétaires (souvent la maison). Après s’être assuré que quelqu’un tient le chien en laisse de façon sécuritaire (harnais, personne assez forte ou un ancrage), on demande au maître de se tenir près du chien sans intervenir en parlant ou en contrôlant le mouvement du chien. On demande alors au « leurre » (humain ou humain avec chien) de s’approcher d’une façon naturelle et de s’arrêter dès que le chien démontre de l’agressivité. On marque alors ce point par un repère au sol. Par la suite, le leurre fera une approche et cessera de bouger lors de la manifestation agressive et attendra un comportement calme et non agressif (ex : muscles de la face détendus, pas de grognement … ) pour se retourner et reculer bien en deçà du seuil établi initialement. Par des approches successives, on réussira à s’approcher du sujet sans déclencher le comportement agressif. Il se produira éventuellement un renversement de situation où le sujet démontrera de la curiosité envers le leurre, qui semblait pourtant le terrifier un peu plus tôt. Le leurre pourra bientôt donner de la nourriture au chien, pas pour le récompenser, mais comme une évaluation de son intérêt et de l’absence de stress. La séance se termine habituellement avec le leurre qui discute calmement avec le maître du chien, à proximité de Pitou qui reste paisible. La procédure est semblable dans les cas d’agression chien-chien. Il faut alors trouver un leurre canin qui est calme et peut prendre la pression de se faire japper après. A la fin de l’intervention, on fera marcher les chiens en parallèle de plus en plus près l’un de l’autre. Dans plusieurs cas, on a réussi à laisser jouer un chien auparavant agressif avec plusieurs autres après une seule session du CAT. On peut aussi l’appliquer à l’envers, en utilisant le rapprochement comme renforcement. Par exemple, dans un cas dit d’anxiété de séparation, si le chien s’excite dès que je m’approche de la porte de sortie, j’arrête de bouger et je retournerai vers lui quand il sera calme et silencieux. Vous pouvez en apprendre plus sur ce protocole en consultant ce site web : http:// www.animalbehavioranswers.com/ . Bien sûr, rien ne remplace l’apprentissage avec quelqu’un qui a déjà appliqué le CAT. Cette méthode est un outil de plus pour nous aider à aider ces chiens qui utilisent l’agressivité pour nous passer des messages que nous avons souvent tant de mal à décoder. DOCUMENTATION « N o u s a v o n s l u p o u r v o u s : E n t r e c h i e n s … e t n o u s . À p r o p o s d e l a h i é r a r c h i e » d e D i a n n e Dianne Chrétien nous propose un second ouvrage qui s’attarde à mettre à l’épreuve par une analyse systémique le « système– meute » . Cette réflexion complexe nous amène à examiner les besoins du chien selon une pyramide des besoins inversée, selon la théorie des besoins déjà élaborée par Maslow. L’auteure nous explique tout d’abord ce qu’est la pyramide des besoins humains de Maslow (PBH) et ensuite, la pyramide inversée des besoins (PIB). Elle analyse le chien dans son environnement: le rôle du stress dans sa vie, le concept d’énergie et de gaspillage et l’homéostasie. L’auteure nous démontre que la PIB est un système auto organisé. La communication y joue un rôle primordial: les codes de communication, les types de communication, les langages (acquis, les signaux d’apaisement) sont essentiels à sa survie. Les talents naturels du chien sont déterminants, car ils sont le début de la pyramide inversée. Les conclusions de l’auteur sont importantes: l’ordre hiérarchique et le concept de meute n’existent pas chez le chien domestiqué. La C h r é t i e n relation dominant/dominé ne devrait pas primer dans les relations humains/chiens, puisque les chiens ne fonctionnement pas sur ce modèle entre eux. L’usage du mot « meute » est inapproprié selon l’auteure et on devrait plutôt utiliser le mot « groupe » pour désigner plusieurs individus canins vivant ensemble. Le groupe canin tend aussi vers l’homéostasie, c’est-à-dire vers la satisfaction de l’être. Le chien ne tend donc pas essentiellement à la satisfaction de ses propres besoins individuels. La PIB qui est rebaptisée pyramide des besoins canins, pourrait servir également de modèle systémique pour d’autres animaux vivant en groupe, tels les chiens de village et les loups. Entre chiens...et nous est donc un ouvrage pertinent dans la foulée de la pensée mondiale actuelle qui révise le modèle canin. Cependant, il demeure un document complexe à lire et il demande une relecture pour les profanes du domaine canin. Nous le recommandons pour qui veut comprendre les besoins essentiels du chien et redéfinir le fonctionnement du chien en société. DGV Disponible à partir du site . http://pages.infinit.net/clicker/volume2.html V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r ALIMENTATION a nn é e Instinctivement, je croyais que toutes les croquettes contenaient des poisons. Je n’étais toutefois pas sans ignorer que la nourriture des humains est aussi empoisonnée de mille et une façons par des pesticides, des agents de conservation, des colorants et quoi d’autre. Pour soulager le malaise qui m’habitait, j’ai donc pris l’habitude d’ajouter des aliments de qualité consommation humaine aux croquettes de mes chiens. Ce faisant, il me semblait qu’au moins je variais les poisons. Petite consolation ! Et puis, Walter est entré dans ma vie. À 4 mois, il n’avait jamais mangé de croquettes. Son éleveur s’inquiétait de l’impact des croquettes sur sa santé. J’ai donc importé avec Walter suffisamment de nourriture holistique pour ses premiers mois chez nous. J’étais sceptique, car l’image que Sue me donnait du chien avec son poulet cru entier dans la gueule ne me disait rien qui vaille. A sa recommandation, j’ai acheté mon premier livre du Dr. Ian Billinghurst, «Give your dog a bone ». Ce livre a changé ma vie et celle de mes chiens. J’ai compris ! En moins de temps qu’il n’en faut pour faire un virage, mes 15 terre-neuve partageaient la nourriture holistique de Walter. Quel bonheur j’ai ressenti à voir se transformer leur « manger pour vivre » en plaisir gastronomique et à pouvoir leur donner chaque jour des os viandeux, dégustés avec instinct et passion ! J’avoue que la transition ne s’est pas déroulée sans difficultés. J’étais trop pressée. Mais depuis, j’ai appris à faire une transition douce pour chaque chien et j’ai acquis à bien peu de frais des congélateurs me permettant de prendre avantage des spéciaux de la semaine, me facilitant ainsi la tâche de gérer la variété. Comme cadeau inattendu, j’ai eu droit à la disparition totale de plaies qui ne guérissaient jamais sur la patte de Kali, dont l’âge vénérable est de 13 ans et demie, et en bonus, la vitalité décuplée de mes autres vieux chiens comme Angélik 11 ans et Raphaële 10 ans, qui me comble de joie. Les plus jeunes expriment leur vitalité accrue dans leur développement psychologique accéléré et une joie de vivre qui nous ravit tous. Je suis comblée. Depuis, même mes chiots sont nourris à l’alimentation naturelle dès leur premier repas…. du lait cru de chèvre, aux cous de poulet crus, aux ailes de poulet crues et entières, aux différents poissons et os charnus… Avant leur départ pour leur nouvelle famille, ils ont joui de ce qu’il y a de meilleur et j’en suis fière ! Oui c’est vrai, j’admets que les croquettes sont bien pratiques, mais au-delà du pratique, le bonheur, la santé et la longévité de mes chiens me récompensent largement pour les efforts investis. 4 France vit entourée de 14 magnifiques terre-neuve. Elle est aussi bénévole pour SOS Terre-Neuve Québec et propriétaire de la compagnie PattesBOUFFE inc. qui fabrique des aliments canins crus. Un virage précieux par France Landry Aujourd’hui je suis enfin heureuse! En 1996, sans vraiment anticiper l’ampleur qu’il prendrait, mon élevage de terre-neuve faisait ses premiers pas. En matière d’alimentation, une seule question se posait pour moi: quelle marque de croquettes ? J’étais loin d’être versée en la matière, mais j’ai fait plusieurs essais sans jamais me convaincre que mes amours de chiens étaient bien servis. Certes, ils mangeaient à leur faim, MAIS… je restais sur MON appétit. P a g e Ne manquez pas ce virage qui vous confère un pouvoir énorme sur la qualité de vie de votre compagnon….surtout pas par crainte de ne pas trop savoir comment vous y prendre… aujourd’hui, vous aurez plus d’information et d’assistance que vous en avez besoin. Allez, faites-vous une faveur ! France Landry, Magister cyno-professionnel – élevage, Élevage Pattes Douces, [email protected] www.pattesdouces.ca Les avantages de l’alimentation canine crue: -pas de tartre dentaire et bonne haleine; -peu de selles et selles en poudre; -système immunitaire amélioré; -moins de risque de torsion de l’estomac; -musculature et ossature renforcées; -moins de problèmes articulaires; -meilleure santé et diminution des frais vétérinaires; -moins de parasites; -poil plus soyeux; -moins d’allergies alimentaires. SUGGESTIONS DE LECTURE: Dr Ian Billinghurst, GIVE YOUR DOG A BONE, THE BARF DIET, GROW YOUR PUPS WITH BIONES Chantal Robinson, MON CHIEN MANGE-T-IL BIEN WWWW.BARF.CH WWW.BARF.FR WWW.BARF.COM Ce que vous pouvez faire Trouvez-vous un mentor, quelqu’un qui connait l'alimentation canine crue et qui pourrait vous superviser; Lisez énormément sur les techniques d'alimentation crue; Consultez le site WWW.BARF.CH pour obtenir une procédure en format PDF gratuite et un calculateur de portion; Trouvez vos fournisseurs avant de commencer. JOIGNEZ LE GROUPE DE DISCUSSION SUR L’ALIMETATION CANINE CRUE: http://pets.groups.yahoo.com/group/alimentationcaninecrue/ P a g e Société 5 C A N I S F A M I L I A R I S La chronique du psy : « À toi le plaisir, à moi les corvées ! » par Georges Georges--Henri Arenstein Combien de pères ou de mères ont prononcé cette phrase lorsque leur enfant leur a demandé s’il pouvait avoir un chien ? - Papa, maman, je voudrais avoir un chien… - C’est ça ! À toi le plaisir et à moi les corvées ! Ce genre de réponse apparaît comme une façon rapide et facile de dire non. Qui plus est, elle est accusatrice. En effet, le message sous-jacent semble être : « Tu ne seras pas capable de t’en occuper, et ça coûte cher, et que fera-t-on quand on part en vacances, et s’il jappe que vont dire les voisins, et s’il ronge tes pantoufles, tu seras content… ». Les prétextes ne manquent pas. Tout ceci peut se résumer par : « Mon enfant n’est pas capable de prendre cette responsabilité ». À cela, je réponds : « Vous voulez donc l’empêcher d’acquérir le sens des responsabilités ? ». Sport canin L e Devenir responsable est une chose qui s’apprend, comme bien des choses. Cela s’enseigne aussi. Par exemple, en permettant à l’enfant d’exécuter certaines tâches à sa portée : servir le repas au chien, changer le bol d’eau, le brosser, etc. Beaucoup d’enfants oublient ces tâches et on doit les leur rappeler souvent. Et alors, où est le drame ? Acquérir le sens des responsabilités ne se fait pas du jour au lendemain. Je suggère aux parents de faire un rappel à l’enfant juste avant de se mettre à table ou juste avant de regarder un programme de télévision. Vous verrez comme ce sera fait vite et bien. Y a-t-il un âge idéal pour qu’un enfant puisse avoir « son » chien ? Non. Beaucoup de jeunes d’âge préscolaire s’acquittent très bien des devoirs qui incombent aux propriétaires de chiens, parfois même le ramassage des dégâts. De plus, pourquoi exiger la perfection en tout temps ? On peut aussi alterner les tâches relatives au chien à tour de rôle entre les membres de la famille. « Cette semaine, c’est à moi; la semaine prochaine, c’est ton tour. » Il serait sage aussi de bannir le mot « corvée » du vocabulaire. Élever un chien dans la famille, c’est prendre soin de lui. Il s’agit donc, non de corvées, mais de soins. On peut démontrer à l’enfant que le chien est gentil et disponible, obéissant et prêt à jouer quand on veut. En échange de cela, il mérite bien qu’on lui procure les soins de base. L’expérience démontre que les enfants apprennent très vite comment enseigner les commandes de base à un chien, ceci à condition que parents et enfant jouissent déjà d’une saine communication entre eux. À ce moment, la communication avec le chien constituera un prolongement agréable de la communication entre parents et enfant. Sans être identiques, bien sûr, plusieurs caractéristiques communes les lient entre elles. Je vous invite, amis lecteurs, à les trouver. Vous risquerez de découvrir, comme l’auteur de ces lignes, beaucoup d’éléments de psychologie humaine à partir de l’observation de votre chien. Georges-Henri Arenstein, M.Ps. Psychologue, zoothérapeute Georges-Henri Arenstein est psychologue. Il partage son temps entre la psychothérapie, les expertises psycho légales et l’enseignement à l’UQÀM. Dans ses loisirs, il dirige aussi une troupe de théâtre. Georges-Henri a deux chiennes qui le secondent dans ses interventions en zoothérapie. On peut le rejoindre à : [email protected] r a s s e m b l e m e n t d e t r o u p e a u p a r M a u d e B o l d u c Le sport de rassemblement de troupeau est l’un des plus vieux, étant donné que c’était et c’est encore un travail qui demande au chien de travailler à l’année longue. Maintenant qu’il n’y a plus autant de fermes qu’autrefois, les chiens de berger perdent leurs emplois et doivent faire autre chose pour se défouler. Cependant, le travail fait auparavant peut maintenant devenir un sport canin qui fait travailler les instincts de nos compagnons, sans nécessairement avoir les moutons à la maison. À la base, il y a plusieurs catégories dans le «herding» : les chiens qui travaillent avec leurs yeux (border collie), ceux qui travaillent avec un mélange de tout (bouvier des Flandres), ceux qui mordent les jarrets (bouvier australien) et finalement ceux qui supervisent de loin et protègent (Montagne des Pyrénées). Malheureusement, on ne sort pas notre chien à deux ans de la maison pour le mettre avec des moutons en espérant qu’il va ressembler tout ce monde et pouvoir l’amener dans un autre enclos. Pour bien débuter, il y a un test d’instinct à passer avec notre chien. Ce test a lieu habituellement dans un manège rond et souvent petit. Le chien est maintenu en laisse; pendant ce temps, l’entraîneur remarque alors les mouvements du chien, son attitude et s’assure surtout qu’il n’y ait aucune agressivité dans sa gestuelle. Si l’entraîneur croit que le chien peut alors être envoyé sans laisse, il le fait et le regarde agir. Par la suite, il pourra offrir des cours pour bien guider le chien et son propriétaire dans la merveilleuse discipline qu’est le rassemblement de troupeaux. Par la suite, plusieurs options s’offrent au propriétaire : soit de le faire par plaisir, sinon de faire de la compétition dans ce domaine avec plusieurs organisations. Définitions de quelques termes : «Gather» : C’est une partie constituée du «out run», «lift» et finalement «fetch». Le «gather» est un moment où le chien, qui était au pied de son manieur, le quitte sans avoir eu la commande, pour aller rassembler les bêtes; ce n’est que de l’instinct. «Out run» : C’est la première partie du «gather».Cette partie s’effectue lorsque le chien s’élance vers le troupeau, court de droite à gauche sans le faire bouger, fige et repart de nouveau. La partie se termine lorsque le Depuis sa tendre enfance, Maude est une passionnée des chiens. A l'arrivée de son premier chien,, elle a comprit le sens de l'expression "problème de comportement" et celui du mot "éducation" ! Elle étudie en santé animale et travaille en clinique vétérinaire. Elle vit avec deux chiens croisés. Elle est co-propriétaire d'un tout nouveau club de sports canins à St-Étienne, sur la rive-sud de Québec. troupeau s’agite. «Lift» : Cette partie est lorsque le troupeau se déplace. «Fetch» : Cette partie se produit lorsque le chien positionne le troupeau droit vers son manieur et le lui amène en ligne droite, en se déplaçant de gauche à droite. Le troupeau doit arriver, sans course et sans presse. Pour en savoir plus : http://www.duke.edu/~awho/herding/ glossary.htm http://www.littlehats.net/ http://www.creeksidebordercollies.com http://canadasguidedogs.com/clubs/ herding.htm http://www.canadianbordercollies.org/ http://www.nebca.net/ V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e P a g e 6 SANTÉ C o m m e n t r é d u i r e l e s r i s q u e s c h e z v o t r e c h i e n d e c a n c e r Tout comme leurs compagnons humains, les chiens peuvent vivre une vie plus longue et plus en santé lorsqu’ils mangent les aliments appropriés, font assez d'exercice, respirent un air sain. Ils peuvent aussi être aidés par des suppléments alimentaires qui sont recommandés dans la lutte contre le cancer. Voici quelques conseils judicieux anti-cancer: Bons gènes La première étape dans la lutte contre le cancer est de choisir un chiot provenant d’une famille dont les individus ont peu été affectés par le cancer. Quelques races sont également prédisposées génétiquement et certaines lignées également. Faites une enquête sur les ancêtres de votre chiot; cela vous permettra de découvrir la cause de leur décès. Hystérectomie et castration Les statistiques le prouvent: les femelles opérées ont moins de risque de faire des cancer de glandes mammaires et les mâles opérés ont moins de risques de faire un cancer de la prostate. Par contre, certaines autres études (Early SpayNeuter Considerations for the Canine Athlete One Veterinarian's Opinion, 2005 ,Chris Zink, DVM, PhD, DACVP, http://www.caninesports.com/SpayNeuter.html) démontrent une augmentation des cancers des os, du cœur et autres problèmes de santé, si les chiens sont opérés en bas âge. L’auteur recommande ici de ne pas faire opérer les chiots avant l’âge de 14 mois, surtout s’il s’agit de chiens sportifs. Vaccination La vaccination désorganise le système immunitaire, surtout les vaccins combinés qui sont donnés annuellement. Les études du Dr Shultz et du Dr Jean Dodds l’ont démontré (réf: Bonneau, Manon, Cap Santé, Guide actuel de vie saine pour chiens et chats, tome 1– vaccination). Beaucoup de vétérinaires holistiques recommandent maintenant une dose simple de vaccin contre le parvovirus à 10-12 semaines, suivi par une vaccination contre la maladie de Carré en dose simple, quatre semaines plus tard et une vaccination contre la rage après l'âge six mois. Nous recommandons aussi le protocole du Dr Dodds. Un régime santé Plusieurs vétérinaires holistiques ciblent les aliments industriels à base de céréales comme étant la cause de bien des maladies canines, dont le cancer. Le chien est passé d’un régime de viande et d’os crus à un régime composé en grande partie de céréales, depuis l’arrivée des moulées industrielles. Les moulées industrielles sont pour la grande majorité faites d’hydrates de carbone et d’agents de conservation souvent cancérigènes, comme les pesticides, l’éthoxyquine, le BHT et le BHA. Les moulées peuvent aussi amener des allergies alimentaires causant des dermatites, des otites et autres désordres cutanés. Les aliments crus et de consommation humaine sont recommandés dans la lutte anti-cancer. Les fruits tels que les bleuets, les framboises, les canneberges sont de puissants antioxydants et peuvent être ajoutés à la nourriture du chien. Suppléments alimentaires Les compléments antioxydants aident en protégeant le corps des dommages faits par les radicaux libres, incluant une protection contre le cancer. Les meilleurs antioxydants en vitamines et minéraux sont les vitamines A, C et E, le béta carotène , le lycopène et le sélénium. Facteurs reliés à l'environnement La fumée secondaire est un problème sérieux pour les animaux de compagnie et peut aussi causer le cancer. Les gaz d’échappement retrouvés près des routes achalandées ainsi que les traitements chimiques (pesticides et herbicides) qui sont utilisés pour traiter les gazons sont aussi cancérigènes. Éloigner son animal de ces sources de cancer aidera à prévenir cette maladie. Produits antipuces et contre les vers du cœur Les produits antipuces et contre les vers du cœur sont aussi des pesticides. Ils peuvent aussi causer des problèmes de santé à votre chien. Exercice Nous savons tous que l’exercice joue un rôle important dans la santé humaine et celle des animaux. Le système lymphatique, parce qu’Il est stimulé par l’exercice, est un facteur anti-cancer important. La circulation de la lymphe est améliorée par l’exercice, la respiration diaphragmatique est stimulée également et est bénéfique pour le corps. Le simple fait de toiletter votre chien quotidiennement aide aussi à la circulation de la lymphe et procure un bien-être à votre chien. DGV SUGGESTIONS DE LECTURE POUR EN SAVOIR PLUS: LES ALIMENTS ANTI CANCER , DR. RICHARD BÉLIVEAU GIVE YOUR DOG A BONE, DR. IAN BILLINGURST CAP SANTÉ, GUIDE ACTUEL DE VIE POUR CHIENS ET CHATS, MANON BONNEAU P a g e 7 TOILETTAGE C A N I S U n e b o n n e m a i n c a n i n e a u t o i l e t t a g e ! P a r Ma passion pour mon métier de technicienne en beauté canine m’a inspiré ces petits conseils. Le texte qui suit s’adresse aux nouveaux propriétaires de chiots et peut-être aux anciens qui, à l’occasion, oublient quelques étapes du toilettage de leur compagnon de tous les jours. Le toilettage de votre compagnon devrait être un moment privilégié et agréable pour vous deux. Choisissez un moment de la journée où vous êtes calmes tous les deux et surtout, soyez patients avec lui. Vos prochains toilettages en seront ainsi facilités. Soyez sûr de vous à chacune des étapes du toilettage. Votre chiot vous a à l’œil et si vous êtes hésitant à l’une ou l’autre des étapes, il le sentira. Donneriezvous votre patte à un guide hésitant dont le front humide et la main tremblante tient un coupegriffes? N’allez pas croire qu’il adorera spontanément vos manipulations. Pour certains chiens, le brossage n’est pas nécessairement signe de caresse. « N’hésitez pas à lui dire qu’il a un bon comportement lors du toilettage » Installez-vous confortablement et à votre hauteur pour bien travailler et manipuler votre compagnon. Un comptoir de cuisine avec un bon drap de bain fait souvent l’affaire pour les chiots et chiens de petite taille. Pour les chiens de plus grande taille, une table de toilettage pliante peut s’avérer un outil intéressant à se procurer si on a un dos fragile, sinon le niveau du sol pourrait faire l’affaire. N’attendez pas à 6 mois pour commencer vos toilettes hebdomadaires. Un petit brossage ici et là dès son jeune âge (environ de 8 à 9 semaines) c’est une façon agréable de stimuler sa désensibilisation au toilettage. Ne laissez pas votre compagnon sans surveillance sur la table, le comptoir ou le bain. Gardez vos accessoires à portée de main. F A M I L I A R I S R o x a n n e C l a v e t Choisissez des brosses et des peignes adaptés à la fourrure de votre chiot. Prenez le temps de demander conseil à votre vétérinaire ou votre éleveur. Si votre chien a besoin de services professionnels de toilettage, la personne qui fera son toilettage se fera un plaisir de vous conseiller, j’en suis certaine. En même temps, votre compagnon sera familiarisé et sociabilisé avec celui ou celle qui fera sa toilette. Procurez-vous du shampooing et un revitalisant, un nettoyant pour oreilles (Epi-Otic chez votre vétérinaire), une brosse à dents et du dentifrice pour chiens. Si vous vous sentez à l’aise, un coupe-griffes aussi. Attention! Certains coupes-griffes pincent la griffe en la taillant (le type à guillotine) et certains autres non (mouvement de ciseaux). Certains chiens réagissent plus que d’autres pour la coupe des griffes. Achetez la paix! Les premières fois, ne coupez que la pointe. Les félicitations sont de mise dès qu’il est sage aux griffes. Le chien apprend avec chacune des expériences positives. S’il vous arrivait un petit accident en coupant un nerf de la griffe de votre compagnon, demeurez calme et utilisez une poudre à base de souffre appelée « Quik Stop » et en appliquer en faisant une légère pression. Le sang coagulera instantanément. N’hésitez pas à lui dire qu’il a un bon comportement lors du toilettage. On a souvent tendance à mettre sous silence les bons comportements canins et, par le fait même, renforcer le comportement négatif, en réagissant souvent beaucoup trop. Pour les chiens dont le poil s’emmêle facilement, bien brosser, en démêlant de la racine jusqu’à la pointe de chaque mèche. Le brossage doit être fait partout, du bout de la queue jusqu’au bout du museau. Après, on passe le peigne pour vérifier s’il ne reste pas de nœuds. Petit nœud deviendra grand!! On ne baigne pas un chien chaque semaine, mais les soins de base avant le bain peuvent être faits chaque semaine. Une fois le brossage fini, les oreilles lavées et épilées (certaines races seulement), les griffes coupées et l’hygiène des yeux complétée, votre compagnon est prêt pour son bain. De l’eau tiède chaude et confortable est de mise. Faites le test à l’intérieur de votre poignet. Qui voudrait se baigner à grand coup d’eau froide!! Présentez-lui doucement le jet d’eau du bout de la queue jusqu’à la nuque. Le visage se fait délicatement. Roxanne Clavet et son fidèle compagnon Copain. Elle compte dix ans d’expérience dans le monde canin et six ans comme toiletteuse. Éviter de trop mouiller les yeux et les oreilles. Enfiler des gants de coton et faire une bonne mousse ou deux. Le rincer. Revitaliser et rincer à nouveau. Surtout le rincer partout partout! Vous éviterez une séance de grattage et de mordillage que la démangeaison peut provoquer lors du mauvais rinçage. Bien essorer avec une bonne grosse serviette de bain en asséchant minutieusement l’intérieur des oreilles de votre compagnon; vous éviterez ainsi le désagrément des otites causées par l’humidité à l’intérieur des oreilles et une facture salée du vétérinaire! Un bon séchage au séchoir à une température agréable, pas trop chaude ni trop froide. Commencez à brosser dès que le chien est un peu humide. Votre toilettage est maintenant terminé. Une petite récompense pour votre compagnon et pour vous, car vous l’avez bien mérité. S’il ne fait pas trop froid, une petite visite rapide au petit coin pour votre compagnon et après, ce sera la parade dans la maison. Vous l’avez mis beau et il le sait! Un petit tour au bol d’eau et après, il fera la sieste, c’est certain. Il vous restera à ramasser les serviettes. Pour ceux et celles qui ont besoin de services de tonte professionnels, contactez des gens formés et qualifiés. Vous éviterez les désagréments! Roxanne Clavet V O L 1 . NO . 1 . 4 M e s n u m é r o s p a r c h i e n s p a r L y n e a nn é e e t M o i P a g e 8 Rencontre G a g n é Rencontrez dans leur quotidien des passionnés des chiens. Vous désirez nous faire connaître vos chiens adorés ? Écrivez Écrivez--vous et faites faites--nous parvenir une photo de vous et votre (vos) chien (s), vous serez peut peut--être en vedette dans notre prochain numéro ! Mes chiens et moi avons un lien très fort qui a été acquis par le jeu et l’entraînement positif. La relation guide– chien est d’autant plus importante que le jeu et l’entraînement doivent commencer en très bas âge. Je vis avec deux Parson Jack Russel Terriers et un rottweiler. En bas âge, ils sont nourris à la main tout en les entraînant et en jouant avec eux. Voilà comment je développe une relation forte basée sur l’attachement. Même chiots, ils sont tous à mon attention comme le démontre la photos ci-jointe. Mes chiens sont très actifs et pour répondre à ce grand besoin de bouger, nous allons tous les jours nous promener dans les bois. Lyne Gagné http://swymbridgeprt.site.voila.fr SANTÉ Un conseil du Docteur Nonos Les bienfaits de la luzerne (Alfalfa) sont connus depuis longtemps chez les humains et ils sont maintenant connus également chez les chiens: la luzerne purifie le sang, aide à désintoxiquer les cellules, favorise la digestion et l’élimination, aide à réduire l’absorption du cholestérol et fait baisser la tension artérielle. Reminéralisation: ses graines contiennent 10 fois plus de calcium que le lait (125 mg/100 g). Construction: ses graines contiennent un taux élevé de protéines qui peut aller jusqu’à 55%. Antistress: ses jeunes pousses contiennent plus de magnésium que l’amande. Les jeunes pousses de luzerne peuvent aider en cas de fermentations intestinales, en raison de leur richesse enzymatique et en cas de constipation, par leur teneur en fibres végétales. Antianémique: grâce à sa richesse en fer. Autres oligo-éléments: phosphore, zinc, cuivre, silice et sélénium. Les pousses sont riches en vitamines: A (vision), B, biotine (métabolisme des glucides, lipides et acides aminés), C, D (fixation du calcium), E (anti-oxydante, cholestérol), K (coagulation sanguine), U (action sur les fonctions gastrique et intestinale). Idéales aussi pour un chien qui fait de l’arthrite, du rhumatisme ou tout autre inflammation articulaire. Posologie pour un chien de 20 kg: 1/2 comprimé de 1200 mg par jour. On peut aussi donner tous les jours la luzerne nature, moins concentrée mais plus fraîche. RÉFÉRENCE: La luzerne : culture, récolte, conservation, utilisation de Mathieu Mauries. P a g e L a 9 PSYCHOLOGIE C A N I S F A M I L I A R I S v i e é m o t i o n n e l l e c a n i n e 1ère partie Par Danielle Gauthier de Varennes Quiconque a passé un peu de temps de qualité avec son chien n’a Qu’est-ce que l’émotion ? nul besoin d’être convaincu que les humains ne sont pas les seuls à vivre d’intenses émotions. Quand nos chiens viennent nous faire la bise, nous invitent au jeu, nous accueillent à la fin d’une dure journée, nous sommes certains que nos chiens ressentent fortement certaines émotions. Il nous est facile de percevoir que les chiens ressentent la joie, la peine, la colère. Mais peuvent-ils ressentir la compassion, l’empathie, la dévotion, l’amitié et l’amour qui sont des émotions dites « secondaires » ? Notre intuition et notre instinct nous disent que oui, mais qu’en dit réellement la science ? La science définit l’émotion comme étant un phénomène psychologique aidant au contrôle comportemental. Voici comment l’encyclopédie Encarta décrit l’émotion : « en psychologie, l’émotion signifie une réaction impliquant certains changements physiologiques, comme l’accélération du pouls, une augmentation ou une diminution de l’activité de certaines glandes, ou un changement dans la température du corps, ce qui stimule l'individu, ou une partie composante de son corps, à agir différemment. Les trois réactions primaires de ce type sont la colère, l'amour et la peur, qui se produisent comme une réponse immédiate aux stimuli externes ou sont le résultat d'un processus subjectif indirect, comme la mémoire, l'association, ou l'introspection. Le psychologue américain John Watson a prouvé dans une série d'expériences que les bébés sont capables de ces trois émotions; il a aussi démontré que les réactions émotionnelles peuvent être conditionnées. » . Il faut faire la distinction entre la « réponse émotionnelle » qui est la façon dont un individu répond à un certain stimulus externe et le « sentiment ». La réponse émotionnelle est la réponse du corps, par exemple, devant un danger. Nous avons peur devant une agression externe. Le sentiment, quant à lui, est la façon dont nous interprétons nos émotions. Les sentiments aident et influencent un individu à se comporter de telle ou telle façon en société. Par exemple, après avoir eu peur d’un stimulus externe, je peux développer de la colère par rapport à ce qui vient de m’arriver. La question du comportement animal est fascinante ! Depuis quelques décennies, plusieurs experts mondiaux se sont attardés au langage canin (Turid Rugass, Dr. Ian Dunbar pour ne nommer que ceux-là) et ont mis à jour un certain nombre de concepts nous révélant plus sur notre ami canin (les signaux d’apaisement, l’éthologie canine etc..). Si nous en savons plus sur le langage gestuel et de communication du chien, nous savons très peu de choses sur sa vie émotionnelle. Le chien serait-il capable d’émotions élaborées ou celles-ci demeurent-elles la chasse gardée des humains ? À quoi les chiens pensent-ils lorsqu’ils sont en contact avec leurs pairs ? Peuvent-ils ressentir des émotions secondaires ou des sentiments tels que l’empathie, la dévotion, la compassion, l’entraide etc… Voilà une belle question à débattre ! C’est cette question complexe que j’aimerais aborder dans une série d’articles sur la vie émotionnelle canine. Je tiens plus ici à poser le problème qu’à le résoudre, car l’analyse de la présence d’émotions chez le chien défie les méthodes scientifiques empiriques traditionnelles. Ce que nous savons et ne savons pas encore Que savons-nous de ce que les chiens ressentent réellement? Bien peu de choses, quant à moi. Nous avons toujours analysé les comportements canins en prenant comme prémices que les chiens ne peuvent ressentir des émotions aussi élaborées que les nôtres et que ces émotions sont l’apanage des humains. Mais est-ce bien le cas : personne, jusqu’à maintenant, n’a pu se mettre dans la tête d’un chien! N’a-t-on pas dans un passé pas très éloigné, analysé nos chiens à partir du modèle social de loups observés en captivité ? Nous savons maintenant que la meute n’est pas la structure de base des chiens en société et que nous avons fait des erreurs d’interprétation et basé notre relation avec le chien sur un modèle faussé dès le départ. Dans le domaine des émotions animales, ne souffrons-nous pas d’humano centrisme, en alléguant que les humains sont les seuls à ressentir des émotions complexes ? Charles Darwin fut le premier à étudier le système émotionnel des animaux, en répertoriant six émotions universelles : la colère, la joie la tristesse, le dégoût, la peur et la surprise. Tous les mammifères (donc les animaux possédant un système limbique tel que le nôtre) peuvent expérimenter ces émotions primaires. Les émotions primaires sont le résultat de l’évolution du cerveau des mammifères et de leur système limbique (spécialement la glande amygdale) qui est le site de l’émotion dans le cerveau. Le système limbique est présent chez tous les mammifères et cela a été démontré par Paul Maclean dès 1952. Les émotions primaires aident les individus à rapidement affronter toute une variété de situations dans leur monde social. Un autre chercheur, Stuart Walton, ajoute aux émotions primaires humaines la jalousie, le contentement, la honte, l’embarras, tandis que le neuroscientifique Antonio Damasio affirme que les émotions sociales humaines incluent la sympathie, la culpabilité, la fierté, l’envie, l’admiration et l’indignation. L’éthologue Joyce Poole, qui a étudié les éléphants dans leur milieu naturel, pense que ces derniers éprouvent des émotions que nous ne connaissons pas et vice versa. Les chiens, quant à eux, sont-ils capables de ces émotions complexes ? Les émotions primaires Les chiens peuvent et cela peut être observé par tous les gardiens qui vivent proche de leur chien, ressentir la peur (se traduisant par exemple par des comportements reconnus tels que le « fight », « flight », « freeze ») , la colère (se traduisant par exemple par des comportements d’agression, de grognement, de jappement), le dégoût (se traduisant par exemple par le comportement de refus de manger), de surprise (se traduisant par exemple par le comportement de sursaut), de tristesse (se traduit par exemple par le comportement de retrait) et de joie (se traduisant par exemple par des comportements de sautillements, de battements de queue, de jeux). « Quand nous comprendrons ce que les animaux ressentent vraiment, nous aurons honte de la façon dont nous les avons toujours traités » Boris Cyrulnik V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e P a g e 1 0 Les émotions secondaires : une analyse par analogie La science exige que des méthodes empiriques soient utilisées dans l’analyse des données sur un sujet précis. Mais comment faire cela avec les émotions complexes qui sont « invisibles » ? Le comportement animalier peut-il alors faire l’objet de comparaisons avec le comportement humain afin de faire la lumière sur la question des émotions chez les animaux ? Les comportementalistes utilisent souvent cette méthode pour mieux comprendre le comportement de certains animaux en les comparant à des animaux similaires. Ainsi, les grands singes, souvent comparés aux humains, tant dans leur biologie que dans leur comportement. Mais pouvons-nous faire la même chose entre humains et chiens ? Comme nous avons un cortex cérébral semblable et des structures de pensée semblables (selon Marc Bekoff ), je dirais que oui, au risque de me faire accuser d’anthropomorphisme ! D’ailleurs, plusieurs chercheurs comme Marc Bekoff utilisent cette l’analyse comparative pour évaluer les émotions chez les mammifères dans sa toute récente étude des émotions animalières dans son dernier bouquin. Jane Goodall , éthologue et primatologue qui a longtemps étudié le comportement des chimpanzés en Afrique, est d’accord avec l’approche de Bekoff en signant la préface de son livre « The emotional lives of animals ». Plus que des anecdotes ? Certaines études de Joyce Poole, nous indiquent que les éléphants ressentent la peine, la douleur de perdre un proche, la dépression et la tristesse. Certains chiens ont démontré au décès de leur gardien, des comportements ressemblant à ceux d’un individu en dépression (refus de manger, isolement, refus de jouer, glissement jusqu’à la mort). Mon premier chien croisé, Jérémie, alors qu’il n’avait jamais eu de tels comportements, a hurlé dans notre maison, tout le long du service funéraire de mon père et a gratté la porte de la cuisine jusqu’à la défoncer. Mon père était son compagnie de vie. L’entraide que nous, humains, ressentons, peut-elle être ressentie par les chiens ? Mes chiennes Tabatha et Salem ayant mis bas à 8 jours d’intervalle, m’avaient apporté à la maison 17 chiots, Tabatha ayant eu une portée de 11 chiots et Salem de 6. Dans la portée de Tabatha, il y avait un chiot plus petit que les autres. Et je pensai le mettre dans la portée de Salem pour qu’elle puisse le nourrir adéquatement. C’est avec précaution et surveillance constante que j’introduis le chiot auprès de Salem. A ma grande surprise, Salem accepta rapidement le chiot en le sentant et le léchant. La tétée ne fut donc pas un problème et notre bébé eu droit à la présence de deux mamans bien attentionnées. Une année plus tard, Tabatha ayant accouché de 5 chiots à la maison, se voit contrainte de partir à la clinique vétérinaire pour une césarienne (4 autres chiots étaient encore à délivrer). Laissant les chiots sous la surveillance de mon conjoint, je vais prestement reconduire Tabatha pour la chirurgie. À la maison, en attendant le retour de Tabatha, bien que les chiots aient bu au biberon, ils hurlent et réclament leur mère. Salem, attirée par les pleurs des bébés tente d’entrer dans la boîte de naissance. Comme je voulus l’en empêcher, elle se mit à pleurer et gémir à son tour. Je décidai alors de la laisser entrer, mais de la superviser étroitement. Elle se coucha alors au fond de la couche et se mit à lécher les chiots qui commençaient à s’agglutiner tout près d’elle, et tout ce beau petit monde s’endormit rapidement, bien au chaud et en sécurité, grâce à tante Salem. De retour avec ses 4 bébés, Tabatha vit bien que Salem avait pris sa place et sans aucune agressivité, elle attendit que Salem sorte de la boîte de naissance, pour reprendre sa place. N’avons-nous pas toujours appris que des canidés surveillant leur portée ont plutôt tendance à être en compétition plutôt qu’en situation de collaboration ? Ce n’est pas la leçon que me donnèrent Tabatha et Salem cette journée là! Tous les gardiens de chien peuvent rapporter des anecdotes telles que les miennes. Des histoires qui nous font penser que peut-être les animaux ressentent des émotions complexes. Dans la suite de cet article, nous verrons comment le jeu entre chiens pourrait nous faire voir d’autres émotions que la joie. Danielle Gauthier de Varennes, éducateur canin comportementaliste, la première zoothérapeute de la région de Québec, propriétaire de LA GARDERIE DOMESTIQUE. Elle est aussi éleveur et vit avec 6 golden retrievers et un chat maine coon. Visitez le www.lagarderiedomestique.com pour en savoir plus. Bibliographie Cyrulnik, Boris, Mémoire de singe, paroles d’homme, Hachette, 1983. Rugass, Turid, On talking terms with dogs: calmings signals. 2005. Dunbar Dr. Ian, Every Picture Tells A Story, DVD Encarta, http://encarta.msn.com/ encyclopedia_761569718/Emotion.html Darwin Charles, The origin of the species. Google e-book. Maclean, Paul , http://www.nlm.nih.gov/hmd/ manuscripts/ead/maclean534.html Walton, Stuart, A natural history of human emotions, Gale Group, 2005 Damasio, Antonio, Descartes error, 1995 Poole Joyce, Elephants, Voyageur Press, 1997 Se battre, se sauver, figer. Bekoff, Marc, The smile of a dolphin, 2000 Bekoff, Marc, The emotional lives of animal, 2007 Goodall Jane, In the Shadow of Man, 1971 SUGGESTIONS DE LECTURE POUR EN SAVOIR PLUS Bekoff, Marc, The Emotional lives of animals, New World Library, 2007. Bekoff, Marc, The smile of a dolphin, 2000. Darwin, Charles, The origin of the species. Goodall, Janes, Primate spirituality, 2005. Wynne, Clive D.L., Animal cognition, Palgrave Macmillan, 2001 Damasio, Antonio, Descartes error Rugass, Turid, On talking terms with dogs: calmings signals. 2005 Cyrulnik, Boris, Mémoire de singe, paroles d’homme, Hachette, 1983 P a g e EXPERT 1 1 à F A M I L I A R I S U n e p e r s o n n a l i t é d é c o u v r i r : D R . I a n D u n b a r Dr Ian Dunbar est un vétérinaire britannique spécialisé en comportement canin depuis plus de 25 ans. Il est un expert mondialement reconnu. Il est plus précisément un « behavioriste » ou un comportementaliste. Il a produit un grand nombre de bouquins, vidéos, émissions de télévision. Il est surtout connu pour ses principes sur l’éducation des chiots. Il est aussi spécialisé en agressivité canine et il a été le premier à mettre sur pied des L e C A N I S « growling classes » ou des « classes de grognement » où se retrouvent ensemble des chiens agressifs. Il a obtenu un doctorat en physiologie et en biochimie du Royal V e t e ri na r y Co l l eg e (Université de Londres) et un doctorat en comportement animal à l'Université de Californie à Berkeley. Il est le fondateur de nombreuses écoles canines, dont le Center for Applied Animal Behavior, l'Associa- tion des Pet Dog Trainers, la plus grande et la plus influente association mondiale de professionnels du monde canin Il a aussi fondé le mouvement « Sirius Puppy formation » à San Francisco. Il vit à Berkeley, en Californie. DGV Dr Ian Dunbar Pour en savoir plus: http://www.sfgate.com/cgi-bin/ article.cgi?f=/c/a/2006/10/15/CMGPHL9D1N1.DTL http://www.training-dogs.com/ian-dunbar.html D r I a n D u n b a r s e p o s i t i o n n e c o n t r e l e s m é t h o d e s d e C é s a r M i l a n , « L ’ H o m m e q u i p a r l a i t a u x c h i e n s » Dans un article du San Francisco Chronicle du 15 octobre 2006, on rapporte que selon le Dr Ian Dunbar: « Milan souscrit à la théorie maintenant abandonnée que le chien se comporterait comme un loup. On sait maintenant que les chiens ne viennent pas directement des loups et qu’ils sont bien loin génétiquement. Un peu comme nous et les singes. Ce serait comme dire « pour éduquer nos enfants , regardons ce que font les chimpanzés ! » Dunbar réclame que tous les chiens soient respectés et non abusés par nos méthodes d’entraînement. Les À v o i r e t méthodes basées sur le renforcement positif sont de bien loin supérieures à tout modèle d’oppression et de soumission. « L’entraînement par la peur, ne fait pas des chiens bien fiables » affirme Dunbar qui se spécialise en agressivité canine. Pour en terminer avec Cesar Milan, Dunbar souligne que dans ses émissions, on avertit l’auditeur de « ne pas essayer ces méthodes sans l’aide d’un professionnel canin ». « Avec mes méthodes, un enfant de 4 ans pourrait les appliquer. » enchaîne-t-il. D’autres spécialistes comme Jean Donaldson (« Culture Clash ») et Aishe Berger, propriétaire du centre SF Puppy Prep, avouent que Dunbar est « l’homme qui a révolutionné le terrain dans le monde canin ». DGV l i r e a b s o l u m e n t Livres et DVD en vente sur Amazone.com et www.dogwise.com V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e P a g e 1 2 Chasse Le teckel...chien de sang par Guy Marcoux Marcoux--Filion Le teckel ou dachshund « chien de blaireau » est aussi nommé basset Allemand. Il est très populaire en Europe comme chien de chasse ou de sang. Au Québec, il est peu connu. C'est un compagnon recherché pour son caractère et sa beauté. Il possède toutes les qualités d'un excellent pisteur. Le corps allongé, un flair hors du commun et ses pattes courtes lui permettent de courir aisément en forêt ou de se faufiler dans les broussailles ou les terriers pour retrouver petits et grands gibiers. Le teckel est très actif à l'extérieur. Sa ténacité et son courage le conduisent parfois à l'imprudence. Affectueux et jovial, il est le compagnon idéal à la vie de famille. Il y a trois tailles de teckel : le standard qui a un poids de 9kg et moins, le nain qui a un poids de 4kg et moins et le kaninchen de moins de 3.5kg. Au Canada, on retrouve le standard et le nain. Il y a trois types de pelage (court, long, dur) avec de multiples couleurs. Pour ses qualités et sa facilité à le transporter, nous l'avons choisi comme chien de sang. Le chien de sang ou de ''rouge'' est dressé pour trouver le gibier blessé. Son aide est précieuse pour la recherche du chevreuil, de l'orignal et même de l'ours. C'est un chien passionné et sa plus grande fierté est de retrouver coûte que coûte le ''trophée'' du chasseur, et ce, en très peu de temps. Mon compagnon de chasse Yves Martineau a actuellement dressé deux teckels comme chiens de sang : Talie est une femelle de 4 ans, un teckel standard à poil dur qui a trouvé 41 gibiers à ce jour : 21 chevreuils, 17 orignaux et 3 ours. Snoopy est un mâle de 3 ans, un teckel standard à poil court qui a trouvé 15 gibiers à ce jour : 9 chevreuils, 5 orignaux et 1 ours. Pour ma part, j'ai fait l'acquisition de deux sœurs teckels naines à poil long qui ont actuellement 5 mois ½ et seront dressées comme chien de sang pour la saison de chasse au gros gibier 2008. D'ici deux ans, elles pourront donner naissance à une lignée de chiens d e s a n g avec le fut u r p è r e ''bigam''. Notre objectif est de popular i s e r l e t eckel et d e c r é e r Lady à gauche et une As s o cia ti o n d e Cannelle à droite chien de sang au Québec, afin de mettre à la disposition des chasseurs, des conducteurs de chiens de sang capables de retrouver le gros gibier. Les personnes intéressées par ce projet sont invitées à nous rejoindre et si vous possédez un chien de chasse, il peut avoir les qualités pour devenir un chien de sang, cependant, le teckel demeure le meilleur candidat. Un passionné de c h i e n s … . G u y la chasse et de M a r c o u x - F i l i o n Pour nous rejoindre: Guy Marcoux-Filion Élevage, obéissance et toilettage de schnauzer nain pendant plus de 10 ans; intérêt pour les chiens de sang depuis 4ans [email protected] Yves Martineau Conducteur et entraîneur de chien de sang depuis 4 ans [email protected] P a g e Agenda 1 3 A C T I V I T É S C A N I N E S C A N I S F A M I L I A R I S Q U É B É C O I S E S LA GARDERIE DOMESTIQUE, Charlesbourg, Contact Danielle Gauthier de Varennes, 418-848-7789, www.lagarderieddomestique.com: Séminaire en psychologie canine 1 pour débutant, portant sur les bases de la psychologie canine. Dimanche 10 février 08. 13h00-17h00 Séminaire en psychologie canine 2 pour intermédiaire, portant sur les problèmes de comportement canin. Dimanche 24 février 08, 13h00-17h00. Séminaire en agressivité canine : les comportements agressifs et les thérapies correspondantes. Dimanche 9 mars 08, 13h00-17h00. CARNAVAL DE QUÉBEC, course en traîneaux, samedi 2 février, 9h00. agilité canine samedi 9 février 08, 13h00. SALON DU CLUB CANIN DU FJORD, Jonquière, 16-17 février, contact Julie Maltais, 418-543-2922, julie_maltais @sympatico.ca ATELIER EN FREE STYLE, Trois-Rivières, 1er mars 2008, contact [email protected] CONFÉRENCE « Une vision globale de la médecine vétérinaire & tout ce que vous avez toujours rêvé de demander à votre vétérinaire » , par le Dr AnneMarie Gagnon, vétérinaire. 17 février 2008, 14h00. Contact: Johanne Bergeron, 819-868-6555 SALON INFO-CANIN au Carrefour Trois-Rivières, 1er-2 Mars 2008, www.infocanin.biz CHIENPOSIUM, Montréal, [email protected], 7, 8 et 9 mars 08. CONFÉRENCE « Mon animal, mon miroir, Une nouvelle approche de guérison pour les animaux! » Par Caroline Leroux et Anne-Marie Gagnon DMV. 9 MARS 2008, 14H00. Contact: Johanne Bergeron, 819-868-6555 SALON INFO-CANIN Québec, Place Laurier, 13-14-15 et 16 mars 2008, www.infocanin.biz SÉMINAIRE SUR LA REPRODUCTION ET LA MISE BASE (SOINS INTENSIFS) en langue anglaise, traduction pour les francophones, avec Mme Myra Savant Harris, Montréal, 15-16 mars 08, contact Suzanne Lavigne, [email protected] , 450-441-0135. CONCOURS SUR LE TERRAIN POUR BEAGLES , Mirabel, 15-16 mars 08. SALON DES ÉLEVEURS DE CHIENS PURE RACE DU QUÉBEC à Trois-Rivières, Parc de l'exposition,.15-16 Mars 2008 RALLY-O homologué par le CARO, 29 et 30 mars 2008, Lévis, contact Nathalie Robitaille, [email protected], 418 619-1191 SÉMINAIRE EN AGRESSIVITÉ CANINE par Danielle Gauthier de Varennes, Trois-Rivières, 5 avril 2008, contact Nathalie Gauthier , [email protected] ,. 819-227-1240 MARCHE DE l’UPRA à Montréal et Québec, 27 avril 08, www.upra.ca CLUB CANIN DE L’ESTRIE, Conformation et obéissance, 11 -13 avril 08, Sherbrooke. CLUB DU GOLDEN RETRIEVER DU QUÉBEC, Conformation et obéissance, 12 avril 08, Sherbrooke. SALON INFO-CANIN au Carrefour St-Georges, 5-6 Avril 2008, www.infocanin.biz SALON DES ÉLEVEURS DE CHIENS PURE RACE DU QUÉBEC, Centre de Foire, Québec, 12-13 Avril 2008. SALON INFO-CANIN, Brossard, Centre commercial Portobello, 19-20 avril 2009, www.infocanin.biz CLUB CANIN RIVE-SUD DE MONTRÉAL, Iberville, conformation et obéissance, 25 au 27 avril 08. N o u v e l l e d e d e r n i è r e m i n u t e … L E RE F U G E T E J A , S I T U É E N O N T A R I O , I N T E N TE U N E P O U RS U I T E J U DI C I A I R E CO N T R E L E G O U V E R NE M E N T D U Q U É B E C E T A N I M A - Q U É B E C , P O U R L E U R M A N Q U E M E N T À A P P L I Q U E R LA L O I S U R L A S A N T É A N I M A LE E T L A C R U A U T É E N V E RS L E S A NI M A U X . M M E NI C O LE J O N C AS D U R E F U G E T E J A A F F I R M E A VO I R M O N T É D ’I N N O M B R AB L E S D O S S I E RS D E C R U A U T É E N V E RS L E S A N I M A U X E T L E G O U V E R N E M E N T E T S E S I NS P E C TE U R S N ’O N T J A M A I S D O N N É S UI T E À S E S D E M A N D E S D ’I NT E R V E N T I O N D A N S D E S U S I N E S À C H I O TS . P O U R E N S A V O I R P L U S : H T T P : / / T E J A S A NI M A L R E F U G E . C A / AR T I C L E 1 . H T M V O L 1 . NO . 1 . 4 nu m ér o s p a r a n né e Vaccination Il y a des sujets comme ça par Manon Bonneau Il y a des sujets comme ça, dont on préfère ne pas entendre parler; certains déprimants, d’autres, ennuyants… voire même stressants. Et c’est exactement ce que je ressentais il y a quelques années quand je voyais ou entendais le mot « vaccination »… Mais ça, c’était avant… P a g e 1 4 Des problèmes de croissance apparus chez Bernie, son bouvier bernois, ont suscité chez Manon Bonneau un vif intérêt pour tout ce qui touche la santé canine ainsi que les facteurs qui l’influencent. Auteure de Viande à chien! et de Cap : santé, elle souhaite informer les lecteurs qui s’interrogent sur l’alimentation et la vaccination de leurs fidèles compagnons c a n i n s . www.viandeachien.com C’était avant que Bernie, mon bouvier bernois, ne développe un problème de croissance, et qu’on le condamne à subir quatre opérations. C’était avant d’avoir lu sur le sujet, d’avoir pris connaissance de recherches, d’avoir assisté à des conférences prononcées par des spécialistes en la matière. Mais je comprends surtout que la vaccination n’est pas une panacée à toute épreuve, et que le meilleur gage d’une bonne santé repose sur un système immunitaire fort, lequel est directement influencé par le style de vie, l’alimentation Aujourd’hui, après avoir élucidé le « mystère » jouant probablement le rôle le plus imentourant la vaccination canine, je trouve ce portant. sujet des plus intéressants. Non pas qu’il constitue ma lecture de chevet préférée, mais plutôt que les connaissances que j’ai acquises avec les années m’ont permis de mieux comprendre sur quelles bases repose réellement la santé. En effet, j’ai longtemps cru, comme c’est le cas aujourd’hui chez la très grande majorité des gens, que la vaccination est une procédure médicale essentielle à une bonne santé physique, un passage obligé, tant chez les humains que chez les animaux : sans ces injections, gare à vous! Je ne comprenais pas non plus pourquoi certaines personnes négligeaient ou « oubliaient » ce rituel chaque année… n’aimaient-elles donc pas leur fidèle compagnon canin? Ne tenaient-elles pas à ce qu’il vive le plus longtemps possible, à le protéger contre ces misérables virus, bactéries et parasites qui l’entourent et le menacent? Mais aujourd’hui, je comprends… Je comprends que cette habitude est fortement ancrée, et que changer des habitudes n’est jamais aisé. Je comprends que, lorsqu’on a l’impression que tout va bien, que notre animal n’est pas malade, il n’y a pas de raison de changer nos habitudes. Je comprends que la plupart des gens préfèrent se fier aux recommandations de leurs vétérinaires. Par contre, ce que j’ai de la difficulté à comprendre, c’est que, malgré les résultats de diverses recherches produites de façon indépendante ou celles issues des compagnies pharmaceutiques (celles-là même qui fabriquent les vaccins) démontrant que la vaccination annuelle n’est pas requise, on continue de nous recommander, parfois avec insistance, de vacciner annuellement nos compagnons canins. À bout d’arguments, certains professionnels de la santé animale nous diront qu’il n’existe pas de données fiables et solides sur le sujet… et qu’il est préférable de continuer à vacciner! D’autres encore oseront prétendre que la vaccination annuelle permet de booster le système immunitaire. En ce qui concerne les vaccins contre la parvovirose, la maladie de Carré (distemper) et la rage, cette affirmation est totalement fausse. En effet, dans un rapport émis en 2003, l’American Animal Hospital Association écrit au sujet de la maladie de Carré : P a g e 1 5 « Nous savons désormais que les rappels de vaccination ne sont d’aucun bénéfice chez les chiens qui sont déjà immunisés, et que l’immunité provenant de la vaccination ou de l’infection à la maladie de Carré dure un minimum de sept ans, selon des épreuves virulentes, et jusqu’à quinze ans (soit la vie entière), selon des analyses de titres d’anticorps. » Michael A. Paul et autres, Report of the American Animal Hospital Association (AAHA) Canine Vaccine Task Force: 2003 Canine Vaccine Guidelines, Recommendations, and Supporting Literature (2003), p. 18 « La vaccination est une intervention médicale sérieuse qui comporte à la fois des bénéfices et des dangers. On a prouvé que certains vaccins confèrent une immunité de plus d’un an. Revacciner des patients ayant une immunité suffisante n’augmente pas nécessairement leur résistance à la maladie et peut même accroître le risque de réactions indésirables à la vaccination. » http://www.avma.org/issues/policy/ vaccination_principles.asp Mais alors, qu’est-ce qui amène autant de résistance de la part de la communauté vétérinaire à réduire la fréquence des vaccinations? Serait-ce, en partie, une question d’ordre économique? Un article paru en 2006 dans Veterinary Microbiology souligne que « l’importance de la vaccination pour les établissements vétérinaires est réelle, et qu’elle peut se diviser en deux éléments : C A N I S F A M I L I A R I S poids relatif dans les revenus totaux générés par la pratique vétérinaire; impact sur les ventes croisées avec d'autres produits. » L’auteur de ce texte mentionne que la vaccination est probablement responsable, en France, de 33 % des revenus d’une pratique. Il rapporte également des données sur le fait que la vaccination permet la vente d’autres produits, augmentant du même coup de façon significative la proportion des revenus engrangés par la vaccination. On imagine alors très bien les conséquences qu’une réduction de la fréquence des vaccinations pourrait avoir sur les revenus d’une pratique. J’arrête ici… et je vous laisse réfléchir sur le sujet jusqu’au prochain article. Je souhaite que ceux que j’écrirai au fil des saisons sauront vous outiller et qu’ils vous permettront de prendre des décisions éclairées lors du fameux « rappel annuel » de votre fidèle compagnon canin. V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e L’UPRA Par l’équipe de l’UPRA Qui est l’UPRA? Union Pour le Respect des Animaux. Un groupe de citoyens et citoyennes s’est levé un jour avec une idée en tête : conscientiser la population du Québec à la réalité de l'élevage et du commerce des animaux domestiques, avec tout ce que ça implique comme positif (élevage éthique, choix éthique) et comme négatif (usines à chiots, animalerie, mauvais trai tement, a ba nd ons ). Dans les prochains articles, nous pourrons démystifier avec vous plus longuement tout ce qui compose le monde de l'élevage et du commerce animalier au Québec: ce que l'UPRA veut promouvoir, ce contre quoi nous nous battons, les sujets sur lesquels nous voulons ouvrir les yeux et les oreilles. Mais en tout premier lieu, laissez-nous vous parler de l’UPRA et remonter dans le temps avec vous, jusqu'à sa formation... Le 8 février 2007, un forum voit le jour : Action!! Unis contre les usines à chiots. Avec l’aide de bénévoles, une nouvelle plateforme prends place sur la toile. On y retrouve plusieurs personnes prêtes à mettre la main à la pâte et graduellement, une équipe voit le jour. Le forum est habité par tout plein d'idées, mais une ressort particulièrement, celle qui nous a réuni au départ: faire cesser la production des usines a chiots. Quelque chose de gros! Un combat de David contre Goliath. Un combat tellement nécessaire et émotif que nous avons foncé sans même y penser.…………………………………………... Notre première action : une marche pacifique de protestation! Les gens du forum se sont unis pour mettre en branle ce projet qui se réalisa bien au-delà de nos espérances. Ce fut souvent compliqué. Les heures de travail furent longues. Nous débutions, apprenions et nous venions tous de milieux si différents, mais le résultat en valut la peine.………………………………………………………………….... Le dimanche 15 avril dernier, sous la pluie et dans un froid de canard, les équipes de Montréal et de Québec ont réussi à rassembler plus de 350 personnes dans chaque ville et de nombreux compagnons à quatre pattes qui étaient aussi invités. Nous avons marché pour ces animaux maltraités et oubliés dans les différentes usines du Québec. Nous voulions faire connaitre la situation, car à notre avis, tout commence par là: conscientiser. Les médias ont bien répondu à notre appel. La population a pu nous entendre pour la toute première fois. Encore dans l'ivresse de ce premier pas, nous avons tous décidé qu'il nous fallait continuer, aller plus loin. Un groupe d'actions naissait.………………………………………………………….. Le 19 avril, nous avons donc décidé de former notre premier comité organisateur. Plusieurs petits comités ont vu le jour (publicité, lobby politique, actions et événements et activités de financement) et plusieurs personnes se sont jointes à nous sur le forum. Ce fut une période de bouleversements et d'apprentissage. Nous avons dû fonctionner beaucoup par essais et erreurs. Nous découvrions les subtilités du fonctionnement d'un organisme et par la même occasion, les complexités des relations humaines. P a g e 1 6 Action Le 24 avril, les membres organisateurs ont décidé qu’il fallait un nom à notre organisation. Plusieurs sondages et discussions plus tard, l’Union Pour le Respect des Animaux a enfin vu le jour! …………………………………... Un mandat fut choisi: …………………………... L'UPRA veut permettre à tous les citoyens d'avoir la chance de cohabiter avec des animaux équilibrés issus d'élevages éthiques... L'UPRA s'est donné le mandat de promouvoir le respect des animaux p a r : ……………………………… . . . 1- La conscientisation de la population du Québec aux problèmes présents dans l'industrie des animaux de comp a g n i e . ……………………………………………… . . . 2- La promotion du développement d'un élevage éthique des animaux de compagnie.…………………………… Nous avons franchi la tête haute les premiers pas en tant que petit organisme et nous sommes maintenant là, avec tout plein d'espoirs, de projets dans les bras et un grand d és i r d e c h a n g e m e n t po u r l e Q u é b ec . Petit à petit, l'UPRA a fait son chemin depuis la marche du 15 avril: entrevues à la radio, participation au Salon National des Animaux de Compagnie à Montréal et à Québec et au Festival Canin à Montréal avec Sortie de Chien, une campagne de financement, un kiosque d'information qui se promène d'événement en événement... et plusieurs plus gros projets prévus pour 2008. Nous avons encore tellement à faire! Nous n'abandonnerons jamais les animaux qui ne peuvent s’exprimer. Nous n'abandonnerons pas non plus notre vision du changement: pacifisme, éducation, conscientisation, association, ouverture d'esprit. Pour vous qui lisez et parlerez ensuite à votre famille et vos voisins et amis, nous serons là. Pour tous les animaux dans l'ombre, petits et grands, nous serons là. C'est avec vous tous que nous pourrons enfin espérer changer les choses.………………………………….. Nous avons toujours besoin de gens prêts à s’investir. De nos jours, le temps est souvent plus précieux et difficile à donner que l'argent... Notre porte est ouverte: faites un don de vous. En attendant de vous rencontrer sur le forum ou lors d'un prochain événement via notre kiosque, nous aurons le plaisir et la chance de vous parler par le biais d'articles. Nous pourrons partager avec vous...en espérant que vous partagerez à votre tour ce que vous aurez appris, pour qu'un nouveau type de roue tourne au Québec: la r o u e d u c h a n g e m e n t . Merci et à la prochaine! Vous pouvez rejoindre l’UPRA en visitant leur site au www.upra.ca et sur leur forum de discussion au http://actions-animaux-qc.actifforum.com/ P a g e 1 7 Entraînement C A N I S F A M I L I A R I S L’utilisation des instincts en obéissance Partie 1 : Les comportements instinctifs et le profil de personnalité Par Amélie Bérubé Qui n’a jamais rêvé de comprendre exactement ce qui se passe dans la tête de son chien ? De savoir pourquoi il adopte tel ou tel comportement ? D’être en mesure d’anticiper ses réactions et, par le fait même, de réagir en conséquence ? La théorie des instincts s’avère une excellente façon d’y parvenir. Elle nous permet de découvrir les comportements instinctifs de notre chien, de comprendre ce qui amène certains de ses comportements, de définir sa personnalité et de l’éduquer en fonction de son tempérament en travaillant avec ses forces. Un peu d’histoire... C’est ce qui se produisait avec Bean. En lui transmettant des messages sans rapport, il devenait confus et stressé. Le concept des instincts a permis à Jack Volhard de comprendre pourquoi cela se produisait pour Bean et non pour les autres chiens. Il ne restait plus qu’à découvrir quels comportements de Bean le rendaient différent des autres chiens. Les comportements instinctifs Chaque chien est un individu à part entière qui possède un certain nombre de comportements déterminés par les gènes. Ces comportements innés déterminent sa façon de percevoir le monde et s’articulent autour de ses besoins fondamentaux. Des entraîneurs allemands ont classifié les comportements instinctifs pouvant être utiles pour l’entraînement de leurs chiens. Ces comporJack et Wendy Volhard vivaient avec huit chiens, tements ont été regroupés en trois groupes : l’instinct de dont un certain Labrador nommé Bean, qui bien qu’entraî- proie, l’instinct de meute et l’instinct de défense (lutte et né de la même façon que les autres chiens de la famille, fuite). adoptait une attitude lamentable lors des séances d’entraînement. Il devenait nerveux et tendu. Les Volhard ten- L’instinct de proie taient tant bien que mal de le convaincre qu’il était le meilL’instinct leur chien du monde avec des encouragements et des récompenses, celui-ci conservait toujours son air misérable. de proie comLes Volhard cessèrent l’entraînement en surveillant l’inte- prend tous les raction de Bean avec les autres chiens. Bean apprenait très comportements bien des chiens de la famille et semblait très heureux avec que nos chiens eux. Alors, pourquoi Bean n’agissait-il pas ainsi lorsque les ont hérités de leurs ancêtres non Volhard intervenaient auprès de lui ? domestiqués et Suite à la participation à un séminaire donné par qui sont associés Jorg Silkenath, un allemand, qui travaillait avec un groupe à la chasse de chiens en utilisant seulement le langage gestuel, Jack (prédation) et à la Volhard trouva la réponse à sa question. Il essaya immé- nourriture. diatement de mettre en pratique cette nouvelle méthode C’est un instinct activé par les sens du chien : la auprès de Bean. Quelle surprise ! Bean répondait maintenant la tête bien haute et la queue branlante. Jack Volhard, vue, l’ouïe et l’odorat. Renifler l’air, japper très fort, qui avait déjà auparavant étudié l’effet du langage gestuel voir, entendre, sentir, suivre une piste, bondir, secouer, sur les chiens, venait de découvrir une manière plus perfec- poursuivre, approcher, sauter, manger, creuser, enterrer, tionnée, une façon plus logique et structurée d’appliquer la déchirer, arracher, déchiqueter, mordre, tuer, tirer, apporter sont tous des comportements associés à l’instinct théorie des instincts dans l’entraînement à l’obéissance. de proie. Tous les chiens communiquent entre eux en utiliIl est possible de remarquer ces comportements sant le langage gestuel. Lors de nos interactions avec eux au quotidien ou lors des séances d’entraînement, nous lorsque le chien chasse le chat, devient nerveux et aboie communiquons nous aussi avec notre corps. Parfois, sans d’un ton aigu lorsque le chat grimpe dans l’arbre. Il lui nous en rendre compte, nous émettons des signaux contra- arrive aussi de secouer et déchirer ses jouets mous ou de creuser des trous dans le potager. dictoires. La théorie des instincts est un vieux concept encore d’actualité. Jack et Wendy Volhard, des pionniers en matière d’éducation canine, connus pour leur méthode d’entraînement par motivation, ont énormément contribué à son élaboration. V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r L’instinct de meute (Veuillez noter que de nouvelles études remettent en doute ce principe. Comme nous traitons ici de la théorie des instincts, nous avons voulu rester fidèle à ses principes de base.) a nn é e P a g e 1 8 Se dresser, en conservant son poids sur ses pattes avant, la queue redressée en fixant un autre chien. Hérisser son poil au niveau du cou. L’instinct de meute regroupe les comportements associés à la reproduction, à l’appartenance à un groupe ou à une meute et à la soumission à des règles. Nos chiens sont des animaux sociaux qui ont évolué comme le loup. Pour chasser des proies, les loups doivent vivre en meute, ce qui veut dire adhérer à une hiérarchie sociale gouvernée par des règles strictes afin de maintenir un certain ordre. La domestication du chien a modifié cette habileté à faire partie d’une meute et modifié certains comportements pour en faire une volonté de travailler avec l’homme en faisant partie d’une équipe. Bien qu’une tendance vers ces comportements soit remarquée en bas âge, ils ne se développeront pas complètement avant que le chien n’atteigne sa maturité sexuelle vers l’âge de deux ans. L’instinct de meute est stimulé par le rang occupé dans la hiérarchie sociale, les contacts physiques et les jeux avec les êtres humains ou les autres chiens, les comportements associés à l’interaction avec les autres chiens, de même que les comportements de reproduction, tels que sentir, lécher, chevaucher, se laver les oreilles, faire la cour, être de bons parents, font partie de l’instinct de meute. Se sauver ou se cacher devant une situation nouvelle. Le chien qui vous suit comme votre ombre a un instinct de meute développé. C’est un chien qui ne vit que pour être en votre compagnie. Il recherche vos caresses et désire vous plaire. Pour être heureux, il ne demande qu’à être près de vous. L’instinct de défense L’instinct de défense s’exprime par des comportements de lutte ou de fuite. Ces comportements sont commandés par la survie et la préservation de soi. C’est un instinct compliqué, car le même stimulus qui peut rendre le chien agressif (lutte) peut entraîner des comportements d’évitement (fuite). Ceci est particulièrement vrai chez les jeunes chiens. Voici quelques comportements de lutte : Prendre un autre chien par le cou avec ses pattes de devant. Regarder fixement les autres chiens. Rester sur son territoire ou aller vers les objets non familiers. Défendre ses ressources (nourriture, jouets…). Détester être caressé ou toiletté. Contrôler l’espace (se coucher devant les entrées, les escaliers…). Grogner contre les personnes ou les autres chiens qui violent son espace. Poser sa tête sur l’épaule d’un autre chien. En ce qui concerne les comportements de fuite, ceux-ci expriment une inquiétude chez le chien. Ils sont davantage présents chez les jeunes chiens. En voici quelques-uns : Hérisser son poil tout le long du corps. Démontrer un manque de confiance en lui. Détester être touché par un étranger. Trembler lorsqu’un étranger le touche. Uriner lorsqu’un inconnu ou son propriétaire s’approche de lui pour le caresser. Se mettre à plat ventre et rentrer sa queue quand des personnes ou des chiens lui disent bonjour. Un chien qui fige sur place (sans avancer ou reculer) indique un comportement de fuite inhibé. Et mon chien dans tout ça ? Afin de déterminer la personnalité de votre chien, il est préférable de compléter un profil de personnalité. Cet outil, développé par Jack et Wendy Volhard, fait ressortir les caractéristiques dominantes et les comportements de chaque instinct qui pourraient être utiles pour l’entraînement à l’obéissance. Les chiens adoptent des comportements qui ne dominent pas leur personnalité, comme celui de manger. Tous les chiens doivent se nourrir pour demeurer en vie. Cependant, l’intensité avec laquelle ils le feront nous indique si oui ou non nous pourrons utiliser ce comportement lors de l’entraînement. Ce profil a été constitué pour un chien de compagnie un peu éduqué et non pour un chien vivant en chenil ou attaché au bout d’une chaîne dans le fond d’une cour. Il doit être complété en fonction des comportements que le chien adopterait s’il n’avait pas été entraîné à faire autrement : par exemple, sautait-il sur les gens avant que vous lui appreniez à ne pas le faire ? Évidement, ce profil n’inclut pas tous les comportements observables chez le chien ni la complexité des interactions possibles entre les instincts. Souvenez-vous aussi que les comportements de lutte ne sont pas clairement exprimés avant l’âge P a g e C A N I S 1 9 F A M I L I A R I S de deux ans et parfois plus selon la race. Rappelez-vous également que nous observons davantage de comportements de fuite chez les jeunes chiens que chez les chiens plus âgés. Complétez le profil selon l’échelle d’attribution des points suivante : Presque toujours : 10 points /Parfois : 5 à 9 points /Rarement : 0 à 4 points /Si vous n’avez jamais observé le comportement décrit, n’indiquez rien. Est-ce que votre chien ? 26 Vous suit à la trace, comme votre ombre ? 1 Renifle le sol ou l’air ? 27 Protège son ou ses propriétaires ? 2 S’entend bien avec les autres chiens ? 28 A de la difficulté à se tenir tranquille quand on le toilette ? 3 Protège son territoire ou manifeste de la curiosité pour les sons ou les objets étranges ? 29 Aime porter des objets dans sa gueule ? 30 Joue beaucoup avec d’autres chiens ? 4 S’enfuit face à une situation nouvelle ? 31 N’aime pas qu’on le toilette ou qu’on le caresse ? 5 S’excite à la vue d’objets ou d’animaux en mouvement (bicyclettes, chats…) ? 32 Se recroqueville ou a un mouvement de recul quand un inconnu se penche vers lui ? 6 S’entend bien avec les gens ? 33 Engloutit ses repas très rapidement ? 7 Aime jouer au jeu de corde / tirer ses objets dans le but de gagner ? 8 Se cache derrière vous quand il sent qu’il ne fait pas face à une situation ? 9 Chasse les chats, chiens, ou les objets dans l’herbe ? 10 Aboie quand il est seul ? 11 Aboie sourdement ou gronde ? 12 Est effrayé dans des situations inconnues ? 34 Saute pour accueillir les visiteurs ? 35 Aime se battre avec d’autres chiens ? 36 Urine quand on le caresse pour lui dire bonjour ? 37 Aime creuser et/ou enterrer des objets ? 38 Chevauche d’autres chiens ? 39 A été maltraité par un chien plus âgé quand il était jeune ? 40 A tendance à vouloir mordre quand on le coince/l’attrape ? 13 Aboie aigu quand il est énervé ? Entrez vos résultats dans le tableau suivant. 14 Demande les caresses ou aime se blottir contre vous ? 1 2 3 4 15 Garde son territoire ? 5 6 7 8 16 Tremble ou couine quand il ne se sent pas à l’aise? 9 10 11 12 17 Enterre ses jouets ? 13 14 15 16 18 Aime se faire toiletter ? 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 Instinct de proie Instinct de meute Instrinct de Instinct de défense lutte défense fuite 19 Protège sa nourriture ou ses jouets ? 20 Se recroqueville ou se met sur le dos lorsque réprimandé ? 21 Secoue et « tue » ses jouets ? 22 Cherche votre regard ? 23 N’aime pas qu’on le caresse ? 24 Vient vers vous à contrecœur quand vous l’appelez ? 25 Vole de la nourriture ou fait les poubelles ? Éducatrice spécialisée, enseignante et intervenante en zoothérapie de formation, Amélie Bérubé est propriétaire de Patte Douce enr. une entreprise offrant des services d’éducation canine et de zoothérapie. Elle est également évaluatrice pour l’épreuve Bon Voisin Canin du Club Canin Canadien. Amélie pratique l’agilité, le rallye d’obéissance et l’obéissance avec Prunelle, Céda et Watson ; ses trois goldens et Wilma ; sa labrador chocolat. Elle est membre de la Corporation des Zoothérapeutes du Québec, de l’Association Québécoise de Zoothérapie, du Club Canin Canadien et du Club Canin du Bas-SaintLaurent inc. Pour la joindre : www.pattedouce.com Dans un prochain article, nous verrons comment appliquer ce concept pour le travail en obéissance. Amélie Bérubé Références : Wendy Volhard. Utilizing drives in obedience work: part one of an intriguing new look at an old concept. Dogs in Canada. March 1992, Wendy Volhard. Utilizing drives in obedience work: part two: applying the concept in specific case studies. Dogs in Canada. April 1992, Jack Volhard et Wendy Volhard. Éduquer son chien pour les nuls. Éditions générales First. France. 2006. Collection Pour les nuls, Michel Boulianne. Séminaire sur l’utilisation des instincts en obéissance. 1 er et 2 mars 2003. Rimouski. V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r Pour ou contre les parcs à chiens ? par Chantal Béland Dans nos centres-villes, les chiens sont rarement les bienvenus dans les lieux publics. Nous le savons très bien. Cependant, un chien doit absolument être assuré d’un minimum d’exercice physique, si on veut préserver son équilibre psychique. C’est pourquoi certains regroupements de citoyens ont eu l’idée de créer des aires d’exercices canins, plus communément appelées « parcs à chiens ». Finie, l’illégalité; à nous la liberté! Mais… est-ce réellement une bonne idée? Tout le monde s’entend là-dessus : nous n’avons pas le droit d’aller avec nos chiens dans les parcs ouverts au grand public. Rantanplan lui-même le sait! Mais notre cher Rantanplan apprécierait-il vraiment de fréquenter un parc à chiens? Les parcs canins sont certes bons pour la socialisation du chiot, à la condition que les bêtes présentes soient toutes très bien équilibrées, connaissent le langage canin et que leur guide soit présent de corps et d’esprit. Malheureusement, les humains considèrent trop souvent le parc canin comme un lieu de rencontre sociale et laissent parfois leurs chiens se débrouiller par eux-mêmes. Alors, la question peut se poser : les parcs canins ont-ils été créés réellement pour les chiens? En effet, nombre de guides connaissent trop peu le langage canin et laissent passer des situations qui leur semblent anodines, mais qui ont tout un impact sur le développement du chiot. Par exemple, le chiot qui se fait encore et encore bousculer par un animal plus vieux ou plus fort que lui en gardera certainement un souvenir pénible et pourra par la suite développer des réflexes d’agression ou de la peur. Ce n’est qu’un exemple, mais si vous voyez votre chien subir de tels assauts, éloignez-le ou partez! C’est mieux que de créer un autre Cujo! En grandissant, le chien a de moins en moins besoin de contacts journaliers avec ses congénères. De plus, ses rencontres se font sous forme de rituel d’apaisement : on se voit, on s’approche poliment, on se sent, on s’apaise par certains comportements et on passe notre chemin. Peuvent suivre parfois quelques minutes de jeu poursuite. Il faut toutefois être conscient que les jeux en euxmêmes sont généralement des luttes de pouvoir. a nn é e Société P a g e 2 0 Deux chiens qui se rencontrent peuvent vouloir établir une hiérarchie au sein du groupe et ces luttes peuvent parfois dégénérer en bagarre, si l’on ne surveille pas adéquatement leurs signaux. De plus, on ne sait jamais si le chien présent est encore une fois équilibré et qu’il connaît adéquatement le langage canin. Un chien qui grignote tranquillement un bout de bâton (ou même une brindille) peut se transformer en bête redoutable s’il protège ses possessions. Une femelle en chaleur peut troubler l’harmonie régnant sur le site, si deux mâles entiers s’y trouvent. Des chiens de certaines races, mal encadrés, peuvent déclencher des comportements indésirables pour les parcs canins. L’instinct de proie, par exemple, qui est de poursuivre sa proie, de l’attraper et de la secouer, peut être dangereux pour un petit chien. Ça ne veut pas dire que le chien qui poursuit est nécessairement dangereux en temps normal, mais il faut garder à l’esprit que certains comportements peuvent se déclencher sans qu’on en sache, nous, humains, la raison première. Alors oui, les parcs à chiens, mais à quel prix? Ce ne sont pas tous les chiens qui apprécient la fréquentation d’un tel parc, alors pourquoi ne pas « écouter » son animal? Voilà une belle façon de le respecter. Dès que votre chien manifeste des signes d’impatience envers ses congénères, ou bien semble vouloir s’isoler, pourquoi ne pas tout simplement quitter? Cela finit la rencontre canine sur une note positive. Nombre de chiens ne vivront jamais de problèmes dans un parc à chien. Alors si votre compagnon est de ceux-là et qu’il apprécie sa visite au parc, qu’il est à l’aise, que son corps respire le bonheur et la détente, tant mieux! Profitez-en; il en retire certainement de grands bénéfices. Avant de fréquenter un parc canin - et ce conseil peut s’appliquer tous les jours- observez les chiens déjà présents, surtout si un nouveau chien y est. Observez les jeux, les comportements. Soyez seul juge de ce que vous voyez. Apprenez à lire votre chien; cela pourrait vous éviter bien des soucis. Chantal a l' amour du chien depuis qu’elle est toute petite et en 2003, elle décida d’en faire un métier. Elle termina un Master Cyno en 2005. Elle découvrit le conditionnement opérant en suivant un cours d'obéissance et depuis, elle poursuit sans cesse sa formation par des lectures et des séminaires. Elle est aujourd’hui éducateur canin pratiquant dans la ville de Québec. Produits P a g e C A N I S 2 1 F A M I L I A R I S Banc d’essai: des équipements canins faits de fourrure recyclée par Danielle Gauthier de Varennes Vous venez de mettre en marché l’invention canine du siècle, ou le livre de l’année ? Nos lecteurs seraient surement intéressés à en entendre parler ! Contactez Contactez--nous pour en savoir plus. Une nouvelle entreprise de Neuville vient de voir le jour: BELLISSIMO . Johanne Harvey, une passionnée des petits chiens, vient tout juste de lancer ses nouveaux produits destinés aux chiens et leur guide. Des foulards pour humains aux motifs d'animaux, des napperons amusants faits de tissus colorés sont à l'intention des guides; pour leurs petits toutous, on retrouve des produits exclusifs et originaux, faits de fourrure recyclée . De beaux produits originaux qui plairont aux petits chiens douillets! Ces coussins et ces manteaux « mode » sont uniques au Québec. Les manteaux sont confectionnés sur mesure, et ils ont des cols de fourrure recyclée (sur la photo du haut, on peut voir un manteau avec un col de lynx). Les coussins sont faits de fourrures variées. Nous avons testé un coussin fait de fourrure recyclée (castor) avec Juliette, une petite femelle bichon croisé caniche, qui a semblé bien aimer le produit. Elle s’est rapidement installée sur le coussin de fourrure et ne semblait pas vouloir le quitter! Elle sentait le coussi n joyeusement! Les coussins sont solides et réversibles, puisqu'ils ont également un côté en tissu. On peut facilement les apporter avec soi en les roulant avec une attache déjà fournie. Un beau produit québécois. DGV Pour rejoindre BELLISSIMMO: www.bellissimmo.ca 418-876-0086 [email protected] Plaisirs gastronomiques au naturel pour chiens et chats Tous nos ingrédients sont de qualité consommation humaine. L'ensemble de nos plats variés contient tout ce qu'il faut à votre animal pour avoir une alimentation équilibrée. Les volailles et les poissons sont broyés avec les os. Nos plats sont congelés. Consultez notre site web pour de plus amples informations. www.pattesbouffe.ca (418) 243-3550 ou (418) 628-9008 [email protected] V O L 1 . NO . 1 . Éthologie du chien Si nous parlions éthologie... 4 n u m é r o s p a r a nn é e Par Diane Chamberland Éthologie Déjà au XVIIe siècle on s’intéresse à la vie animale. Descartes pensait que les animaux étaient une sorte de machine dépourvue d’émotions. Dans les années 1930, l’Autrichien Konrad Lorenz, zoologiste, philosophe, médecin et écologiste, fut l’un des fondateurs de l’éthologie. Suite aux observations d’une famille de petites oies, ainsi que de ses nombreuses années passées en contact étroit avec les animaux, il chassa l’idée que l’animal était une simple machine dépourvue d’émotion. Au contraire, l’animal était une entité bien vivante qui valait la peine d’être étudiée dans son milieu naturel. Ce fut la base de l’éthologie, cette toute nouvelle discipline que Konrad Lorenz fonda et développa avec son collègue et ami hollandais Niko Tinbergen. Il passa sa vie à sensibiliser les gens aux besoins des animaux et à leur protection. Déjà en 1960, il mettait en garde les hommes contre la domestication des animaux. Konrad Lorenz gagna le prix Nobel de physiologie et médecine en 1973. Plus près de nous, monsieur Richard Beaudet, éthologue, a employé une grande partie de sa vie à observer et étudier principalement le chien. Il partage ses connaissances en donnant des cours et forme des intervenants en comportement canin. L’éthologie est donc la branche des sciences biologiques qui concerne l’étude du comportement animal en relation avec son milieu. Elle est basée sur l’observation du comportement animal aussi bien dans son environnement physique que dans son environnement intérieur. On observe donc ses interactions sociales, son organisation sociale et sa perception du milieu. L’objectif ultime de l’éthologie canine consiste à répertorier l’ensemble des comportements que possède le chien. Puisque l’éthologie s’intéresse à l’étude des comportements, il est utile de définir ici ce que l’on entend par COMPORTEMENT. La définition la plus simple consiste à dire que chaque comportement du chien est une unité d’action. Que ce soit pour trouver de la nourriture, pour se reproduire, pour échapper à des prédateurs, les animaux doivent organiser leurs activités, utiliser des stratégies répondant à leurs besoins. Ces actes, ces manières d’agir, voilà ce que l’on appelle le comportement. L’ensemble de ces comportements est l’éthogramme. L’éthogramme diffère évidemment d’une espèce à une autre, alors afin d’établir un éthogramme, on se pose des questions. Par exemple, l’animal doit s’alimenter pour survivre (ou, quand, comment, pourquoi)? Il doit entretenir des rapports sociaux avec les autres membres de son espèce (comment) ? Quels sont les moyens de communication ? Afin de répondre à ces questions et à de nombreuses autres, on en arrive à établir un check-list qui servira de point de départ. Ainsi, chaque comportement est étudié, passé au peigne fin, décortiqué; qu’il s’agisse du comportement allélomimétique (imitation), agonistique, épimélétique (donner des soins), et-épimélétique( recherche de soin), du comportement d’ingestion, d’élimination, d’exploration, de locomotion, aussi bien que du comportement relié au repos, au confort, à la sexualité et à la socialisation. Depuis des millénaires, le chien partage notre existence. Au tout début, il se contentait d’une certaine proximité afin d’acquérir les restes de chasse sans utilité dont l’homme se débarrassait. Par la suite, il a été principalement considéré comme un animal utilitaire. Avec la domestication, le chien ne vit plus dans son milieu naturel, car nous le retrouvons maintenant dans nos maisons, parfois dans nos lits, parfois également bien installé sur nos divans devant un feu de foyer. En effet, la plupart des chiens n’ont plus qu’une seule fonction : tenir compagnie à leur maître. Le chien est devenu notre fidèle ami, notre confident. Il est dorénavant presque sédentaire et complètement dépendant de l’homme pour combler tous ses besoins. Mais qui est-il au juste, ce fidèle compagnon? Connaissons-nous réellement sa vraie nature ou nous contentonsnous de le voir simplement avec nos yeux d’humains ? L’éthologie, avec l’étude de ses comportements, est là pour nous aider à mieux le connaître et le comprendre; elle nous permet donc d’améliorer nos rapports avec lui. Référence : Beaudet, Richard, Notes de cours, Comportement P a g e 2 2 Passionnée de chiens depuis sa tendre enfance et tout ce qui traite du sujet l’intéresse. Éducateur canin, Diane donne aussi des ateliers sur la prévention des morsures canines auprès des jeunes. Certifiée en attestation cyno-professionnel comportement canin. Membre de l’alliance internationale des intervenants en comportement animal (AIICA) où elle termine sa formation en comporteme n t ca n in . V ou s p ou v e z la r e j oin d re au [email protected] Voici donc l’esquisse éthologique du chien dans son milieu naturel, bien avant le début de sa domestication. Le chien est un carnivore, prédateur, reconnu comme un bon coureur possédant un odorat et une ouïe très développés. Il se nourrit de proies provenant de sa chasse ou de charognes à l’occasion. Il peut chasser seul ou plus souvent en groupe. C’est un animal grégaire, vivant en meute. La meute repose sur une structure sociale hiérarchisée, dotée d’un système de communications complexes s’exprimant par des signaux vocaux, olfactifs et visuels. Territorial, il marque et défend un espace pour se nourrir et se reproduire. Chaque espèce animale, y compris le chien, est programmée génétiquement dès sa naissance par des codes précis, typiques à son espèce et indispensables à sa survie. Rien ne peut changer cette programmation, même la domestication. Ce petit chien se prélassant sur nos moquettes, se nourrissant de croquettes et ayant souvent comme seule activité le tour de rue en laisse par son guide, se trouve à des années lumières de la vie de ses ancêtres canins. Il est évident de constater que la domestication a modifié plusieurs comportements chez le chien, mais permettons-lui le plus souvent possible de retrouver sa vraie nature canine. De vivre en véritable chien quoi ! Sans nécessairement l’inciter à traquer le chat du voisin ou à pourchasser la perruche dans toute la maison afin de satisfaire ses instincts naturels de chasseur, nous pouvons quand même enrichir son environnement. Laissons-lui le plaisir de se servir de son odorat et de se mouvoir, en cachant ses croquettes dans la maison. Il est carnivore de nature; pourquoi ne pas lui donner l’occasion de manger cru, viande et carcasses; il est conçu pour ça. (Prenez soin de vous informer correctement, soit par des lectures ou des séminaires qui traitent du sujet). Donnons-lui la chance de gruger des os récréatifs qui sollicitent les muscles puissants de ses mâchoires. Jouons ensemble, faisons travailler son mental grâce à une bonne partie de cachette ou de chasse aux trésors; cela le fatigue plus qu’un tour de pâté de maison, tenu en laisse. Laissons-lui des jouets pour l’occuper. Selon les aptitudes du chien, laissons-le participer à des sports canins. En milieu sécuritaire, donnons-lui l’occasion de rencontrer ses semblables, de courir en toute liberté, de sentir, gratter, nager et de se rouler. Vous rendrez votre chien beaucoup plus heureux et éviterez du même coup bien des problèmes. La plupart des troubles rencontrés chez nos chiens sont liés au fait que ses besoins éthologiques ne sont pas réellement pris en considération. Il en résulte une situation de frustration ou de privation, qui conduit l’animal à rechercher des exutoires sous la forme de pathologies ou de troubles de comportement. Le chien a des besoins bien différents des nôtres; cessons donc de l’humaniser en lui attribuant des qualités qui nous appartiennent. Le chien détient une façon de voir le monde et de s’exprimer qui lui sont propres. En vivant en compagnie de l’homme, il a dû modifier ou étouffer plusieurs comportements faisant pourtant toujours partie intégrante de sa personne. Quel être fascinant qu’est le chien, quel pouvoir d’adaptation ! Il mérite tout notre respect. Avec notre soi-disant intelligence supérieure, pourquoi ne pas faire l’effort à notre tour de nous adapter à lui. Prenons plaisir à découvrir ses modes de communication avec ses semblables, son langage, ses mœurs, ses coutumes, afin de mieux satisfaire ses besoins réels. Son bien-être et le nôtre n’en seront que meilleurs. Offrons-lui donc la possibilité d’être lui-même et procurons-lui une belle vie de chien! DANS LE VRAI SENS DU MOT….. Nous aimerions recevoir de drôles de photos de vos compagnons canins ! Allez Allez--y, sortez vos appareils photos ! No ël n Bon ch e z le sh usk ! Jack e t e fê Panier surprise! Dis cus s ion s ani ma les au tou r d’ une Maurice adore l’ hiver ! t ab le ! Cache-truffe nouveau genre ! Un jo ueur étr a sur la patin nge oir e ! t la fai y ! k Bec dett e ve Prê t l’av pour entu re ! ies ! V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e Entraînement P a g e 2 4 Chronique : l'entraînement…j'en fais mon affaire! Une bonne attitude en entraînement : un atout majeur! P a r M a r t i n l a p o i n t e L'obéissance! Voilà un sujet qui fait couler beaucoup d'encre ! Différentes techniques sont de nos jours employées, en passant par le vulgaire journal et par le barbare collier étrangleur communément appelé le « choke », sans oublier la fabuleuse technique du « clicker » basée sur le renforcement positif. Tout au long de cette série d'articles, je ne ferai référence qu'à cette dernière technique lors d'exemples, étant donné son efficacité, sa douceur et sa précision. Pour ceux et celles qui ne sont pas encore familiers avec cette méthode, plusieurs experts mondiaux la recommandent. Je vous suggère de lire la documentation produite par Mme Karen Pryor, leader en entraînement au clicker, intitulée J'entraîne mon chien au clicker [1]. Ceci étant dit, et peu importe la technique que vous choisirez, tous s'entendent sur une chose: en éducation canine, la pierre angulaire de l'équipe guide-chien, c'est le guide, le maître, le leader. C'est à vous, en tant que propriétaire, que revient la responsabilité d'éduquer notre ami fidèle afin qu'il devienne un bon citoyen canin. Chaque guide qui a entraîné son chien, deviendra pour l'espace de quelques heures, un éducateur canin. D'où la raison de s'interroger sur ce que devraient être les qualités d'un bon éducateur canin, d'un bon guide. Logique non ? C'est le guide qui devra prendre soin d'enseigner à son chien les bons comportements à prendre selon les diverses situations de la vie courante. Nous avons le devoir d'apprendre à notre compagnon comment fonctionne ce monde d'humains; premièrement, parce qu'il n'a aucune notion de nos concepts d'humain et deuxièmement, afin de minimiser au maximum les stress qu'il aura à subir au quotidien. Commençons donc par la base et essayons de voir ce qui constituerait l'étoffe d'un bon éducateur. Étant donné qu'il serait, à mon humble avis, très prétentieux de ma part de vous dire ce que seraient ces qualités, étant moi-même stagiaire, j'ai décidé de me baser sur les écrits de Mme Chris Bach, conceptrice de la technique The Third Way [2]. Pour les intéressés, il existe un livre sur ce sujet et pour les chanceux qui en ont les moyens, il y a le séminaire complet en DVD. Extrêmement intéressant! Martin est stagiaire en éducation canine et s’intéresse principalement à l’apprentissage des chiens, que ce soit en obéissance, en agilité ou tout simplement en fantaisie. Les documents des spécialistes comme Chris Bach, Karen Pryor, Kathy Sdao et Virginia Broitman font partie intégrante de sa bibliothèque. Inconditionnel du clicker, il ne prêche que par cette technique. Martin Lapointe attend vos commentaires sur cet article: [email protected] Retournons à nos moutons; voici les qualités que devrait avoir un bon éducateur canin selon Mme Bach : Un bon éducateur : Perçoit le chien comme un individu unique; Utilise chaque expérience comme une occasion d'apprentissage; Est constamment attentif à son chien et son état émotionnel; Enseigne ce qui doit être fait au lieu de ce qui ne devrait pas être fait; Connaît les théories et les lois de l'apprentissage et applique les techniques à son avantage. Prenons le temps de nous attarder à chacun de ces aspects. Perçoit le chien comme un individu unique Chaque humain est unique en son genre. Il n'y aucune personne sur cette terre, aussi ressemblante soitelle, qui m'est, en tous points, identique et il en est ainsi pour tous les humains. Même des jumeaux dits « identiques » ne le sont pas. Et cela s'explique tout simplement par nos gènes et notre vécu. Pour les chiens, il en va de même : chaque chien de chaque race est un individu unique avec ses propres gènes combinés à son propre vécu. Nous avons (et les autres êtres vivants également) des capacités et des limites que notre corps et notre esprit nous imposent. Il serait complètement illogique de ma part de commencer à m'entraîner à retenir ma respiration sous l'eau dans le but d'y rester, disons, une heure! Mon corps ne me le permet pas. Dans le monde canin, il serait tout autant dérisoire d'essayer de structurer et d'entraîner une équipe de 50 chihuahuas à tirer un traîneau dans le but de traverser l'Alaska! Il faut rester dans le domaine du possible et être logique. C'est donc dire que la performance d'une activité donnée est tributaire des capacités et limites des individus qui la pratiquent. P a g e 2 5 Bien sûr, il ne faut pas négliger le fait que les expériences diffèrent d'une personne à l'autre et d'un chien à l'autre. Nous avons eu exactement la même éducation, mon frère et moi. Pourtant, nous avons des opinions très partagées l'un de l'autre. Pourquoi? Tout simplement parce que nos expériences de vie sont très différentes. Nous avons des amis différents, des activités différentes, des emplois différents. Combien de guides ont acheté un chien d'une race identique à leur ancien compagnon en pensant revivre la même relation exceptionnelle déjà vécue avec leur chien précédent ? Déception, tristesse et découragement; voilà ce qu'ils ont obtenu. Trop de chiens remplissent nos refuges en raison de ce flagrant manque de jugement. Vous devez considérer chaque animal comme un individu unique en son genre. N'est-ce pas là la beauté de la chose? Chaque chien est unique et nous fera vivre, à sa façon, des expériences distinctes et combien enrichissantes. Chaque chien est différent et par le fait même, nécessite des attentions différentes. Utilise chaque expérience comme une occasion d'apprentissage Quelles occasions d'apprentissage ? Tout simplement tous les aspects de sa vie. Eh oui! Vous devez être présent au quotidien et profiter de chacune des occasions qui vous sont offertes pour faire apprendre, corriger ou solidifier un comportement. Malheureusement pour nous, il n'existe pas d'interrupteur pour mettre en marche ou non l'intelligence du chien. On ne peut pas dire : « ok, à partir de maintenant, tu commences à apprendre » ou « ok, maintenant, tu cesses d'apprendre ». Ça ne fonctionne pas comme ça. Par contre, rien ne nous empêche de dire : « ok. Maintenant, j'ai besoin de ta collaboration » ou «ok. Tu peux vaquer à tes occupations ». Le chien apprend 24 heures sur 24 et sept jours sur sept . Il est en constant apprentissage. Chaque expérience lui apprend quelque chose; une autre réalité à laquelle vous devrez vous soumettre, j'en ai bien peur! Mais pourquoi ne pas l'utiliser à notre avantage? Le chien ne demande qu'à comprendre et savoir quoi faire et quand le faire. Si vous ne lui apprenez pas la façon appropriée d'accueillir vos invités, il l'apprendra par lui-même et son accueil ne vous conviendra peutêtre pas. D'où l'importance de l'éduquer chaque jour et non une fois ou deux par semaine. L'éducation se vit au quotidien. Que vous soyez au parc, dans la forêt ou dans la maison, il faut agir au jour le jour, dans le but de transformer un comportement en habitude. Croyez-moi, il n'y a rien de plus solide qu'une habitude. Parlez-en aux fumeurs... Beau temps, mauvais temps, à 35 C comme à 40 C, rien ne les empêche d'aller en griller une à la pause café. Si notre chien prenait l'habitude d'être à nos côtés lorsqu'il est en laisse ou lorsqu'on lui demande un « au pied! ». Ou, si notre chien prenait l'habitude de s'asseoir lorsque nous lui offrons sa gamelle au lieu de charger son repas pour l'engloutir. Si chacun de ses comportements devenait une ha-bi-tu-de. Ne serait-ce pas merveilleux? C A N I S F A M I L I A R I S Est attentif à son chien et son état émotionnel À la seconde où vous interagissez avec votre animal, il apprend. Partant de là, il serait bien de se concentrer sur ce que le chien est en train d'apprendre à ce moment précis, non? Pour les adeptes du clicker, vous n'êtes pas sans savoir que la précision (le timing) du « clic!» est cruciale. Une seconde trop tôt ou trop tard fait toute la différence du monde avec ce principe. Chez certains chiens, on parle même de quart de seconde. Sachant tout cela, n'est-ce pas hasardeux de le perdre de vue 5-6 secondes en plein milieu d'une séance d'entrainement? Pourtant, c'est une des erreurs les plus fréquentes que j'ai observé durant les cours d'éducation canine. Combien de fois j'aurais aimé être à la place de certains guides pour pouvoir cliquer des moments primordiaux qu'ils ont ratés par un court moment d'inattention. Je trouve parfois même frustrant certains de ces moments. Le « clicker » est une méthode tout ce qu'il y a de plus simple; mais simple ne signifie pas nécessairement facile. Il y a des règles de base qu'il faut impérativement observer à la lettre. Tout est une question de « timing ». Il suffit d'être attentif au moindre comportement que le chien pourrait vous offrir. Vous connaissez l'expression : « être dans sa bulle ». Bien c'est exactement ce qu'il faut que vous fassiez lorsque vous êtes en présence de votre chien. Soyez dans une bulle avec lui. Ne le perdez pas de vue. Optimisez vos sessions d'éducation. Travaillez votre doigté. Plus vous serez concentré sur votre animal, plus vous aurez la chance de cliquer au bon moment et du même coup, vous augmenterez sa vitesse d'apprentissage. L'état émotionnel a aussi son rôle à jouer. Un chien trop agité ou trop stressé ne peut apprendre adéquatement. Il faut qu'il soit dans un état de calme et de réceptivité. Il serait insensé d'essayer de pratiquer un « couché… reste! » dans un parc industriel avec un chien qui a une peur bleue des camions. Il serait tout aussi insensé d'essayer de le faire avec un chien hyperactif qui ne pense qu'à courir après chacune des feuilles qui roulent au vent ou qui aboie après tout ce qui bouge. Il est de votre devoir de veiller à ces petits détails. Soyez empathique et tentez de vous mettre à la place de votre chien. Imaginez-vous dans une réunion qui dure depuis plus de 3 heures et qu'au début de celle-ci vous avez but trois cafés! La réunion est si importante qu'il vous est impossible de sortir et voilà qu'une envie du tonnerre s'empare de vous. Vous savez que vous en avez encore pour au moins deux heures... Je serais curieux de voir votre résumé de ces deux dernières heures. La comparaison est quelque peu loufoque, mais vous conviendrez que votre concentration n'était pas à son meilleur. N'est-ce pas? Il en va de même pour votre copain. Soyez attentif et compréhensif. Tout ce qui est présent dans votre environnement, y compris vous-même, peut influencer le chien et le rendre anxieux ou excité. V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e P a g e 2 6 C'est votre rôle de contrôler l'environnement et vos propres émotions pour éviter d'influencer le chien. Il faut insérer graduellement, et superviser autant que possible, les différents stimuli qui pourraient détourner sa concentration. Qu'est-ce qu'il fait? De quelle façon j'affecte mon chien? Comment l'environnement l'influence-t-il? Voici des questions que vous devriez garder à l'esprit. Enseigne ce qui doit être fait au lieu de ce qui ne devrait pas être fait Comment puis-je faire pour arrêter mon chien d'aboyer? Comment puis-je faire pour ne pas qu'il saute sur les gens? Comment puis-je faire pour ne pas…? La réponse : rien. On ne peut pas enseigner à un chien à ne pas faire quelque chose. Je ne peux pas montrer à mon chien à ne pas sauter sur les gens; ce que je peux faire, par contre, c'est de lui enseigner à s'asseoir en présence de n'importe quel étranger. Je ne peux pas empêcher mon chien d'aboyer lorsqu'on sonne à la porte. Je peux, au contraire, lui apprendre à aller chercher un jouet et se coucher sur son tapis au son de la cloche. La règle est on ne peut plus simple : pour chaque « ne fais pas ça! », trouvez un « fais ça! ». De plus, lorsque votre chien a un comportement indésirable, il est grandement conseillé de le corriger le plus rapidement possible Trouvez une solution et enseignez-la à votre compagnon. Il s'en portera mieux et vous aussi. Connaît les théories et les lois de l'apprentissage et applique les techniques à son avantage Les lois d'apprentissage sont universelles. Elles s'appliquent aussi bien à la poule qu'à l'humain. Certains réfractaires refuseront de se comparer à de vulgaires animaux, bien qu'inconsciemment, ils obéissent à ces règles, que cela leur plaise ou non. Pour ceux qui ont la chance de connaître le « clicker », vous devez nécessairement connaître le conditionnement opérant. C'est la base. Vous devez aussi connaître la façon dont on enseigne les comportements. Les trois étapes fondamentales sont : l'obtention du comportement, le façonnement et le « proofing » qui consiste à immuniser le comportement contre toute distraction extérieure. Vous devez savoir comment récompenser efficacement, car bien que ce soit une récompense, si elle est mal appliquée, vous vous aventurez en terrain glissant et parfois même inconnu. De ce fait, vous devrez peut-être faire face à des problèmes que vous aurez vous-même causés. Vous devez, de surcroît, gérer l'environnement qui vous entoure et parfois le modifier, de façon à donner à votre chien une chance de réussir ce qui lui est demandé. C'est à vous qu'il incombe de connaître tout cela et de le mettre en pratique en bonne et due forme. En tant qu'être humain, nous avons l'avantage de pouvoir conceptualiser, d'associer et d'imiter. Chez nos toutous à quatre pattes, l'association demeure la principale source d'apprentissage. En tant qu'éducateur, vous devez demeurer conscient de ce fait et en prendre avantage. En résumé, un bon éducateur canin doit rester calme, vigilant, efficace et empathique face à son chien. Il doit connaître les modes d'apprentissage utilisés par son chien et les appliquer dans sa vie au quotidien. Son attitude est un atout majeur dans la réussite des apprentissages de son chien. . [1] Pryor, Karen, J'ent r aî ne mon chien au clicker, www.clickertraining.com [2] Bach, Chris, The third way : the next generation in reinforcement training, www.trainthethirdway.com Références bibliographiques : - Don’t shoot the dog, the new art of teaching and training, Karen Pryor - Getting started: clicker training for dog, Karen Pryor - Clicking with your dog, Peggy Tillman - Click to calm, healing the aggressive dog, Emma Parsons - Clicker training for obedience, Morgan Spector Références vidéographiques: - From pups to problem, Trish King - The third way, “the foundation”, Chris Bach - Clicker magic, Karen Pryor - Take a bow wow 1 et 2, Virginia Broitman & Sherri Lippman - The how of bow wow & The shape of bow wow, Virginia Broitman & Sherri Lippman - Am I safe & The language of dogs, Sarah Kalnajs - Cujo meet Pavlov, Kathy Sdao A V E R T I S S E M E N T : V E U I L L E Z N O T E R Q U E C E S R É F É R E N C E S S O N T E N L A N G U E A N G L A I S E , P U I S Q U E B I E N P E U D E R E S S O U R C E S E N L A N G U E F R A N Ç A I S E E X I S T E N T . P a g e 2 7 Santé C A N I S F A M I L I A R I S Les essences de fleurs de Bach pour vos animaux par Renée Loignon Étudiante en zoothérapie, conseillère en fleurs de Bach, produits Animeu et Usana, communicatrice animale, massage pour animaux, distributrice de la nourriture Kaviar pour chiens et chats. Pour tous renseignements : [email protected] Tornade est un chat de 5 ans qui a déménagé avec sa famille dans une résidence à proximité de l’ancienne. Tornade a de la difficulté à s’adapter à son nouveau milieu. Il retourne chaque jour à son ancienne demeure, semble dépressif et malade. Il éprouve de la difficulté à s’adapter à son nouveau rythme de vie. De plus, il a peine à contrôler ses urines. Une synergie de trois essences lui a été proposée: Honeysucle, Agrimony, Walnut et Tornade a maintenant fait son territoire et adore sa nouvelle demeure. Saviez-vous que vos animaux vivent aussi des émotions? Que vos émotions, vos sentiments et vos pensées peuvent se refléter dans le comportement de votre animal de compagnie? Les essences de fleurs de Bach aident à traiter les troubles émotionnels et améliorer le comportement de votre animal. Il existe 38 essences de fleurs, chacune d’elles définissant un trouble émotionnel ou encore un comportement négatif. Elles sont répertoriées en sept groupes qui facilitent le choix de l’essence à prendre. Un remède secours ainsi qu’un baume sont aussi disponibles. Leur histoire: le Dr Edward Bach (1886-1936), médecin anglais, pensait que certains états émotionnels négatifs pouvaient avoir une influence néfaste sur notre bien-être corporel et qu’un blocage physique pouvait empêcher l’harmonie intérieure de s’établir. Grâce à ses recherches en homéopathie, immunologie ou thérapies anciennes, le Dr Bach a découvert que certaines plantes possédaient des principes énergétiques capables de transformer un sentiment négatif en son contraire. C’est lors de ses longues promenades à travers champs ou sur les routes de campagne du centre et du sud de l’Angleterre, et grâce à sa capacité innée à sentir les forces guérisseuses que le Dr Bach a sélectionné 38 fleurs différentes dont l’utilisation courante nous permet aujourd’hui de rétablir un équilibre psychologique. J’ai traité plusieurs petits animaux au cours des dernières années. Je vous fais partager quelques cas. Patchouli est une petite chienne de 5 mois. Elle vit avec un enfant en garde partagée. Lorsque celui-ci quitte pour la semaine, elle devient anxieuse, semble déprimée, ne s’alimente plus et suit son maître partout. Elle est possessive et accapare l’attention. Je lui ai préparé une synergie de quatre essences : Mustard, Gentian, Chicory, Centaury à prendre quatre fois par jour. Depuis, la petite Patchouli se porte mieux durant l’absence de l’enfant, est enjouée et pleine de vie. Salsa est une chienne de 2 ans qui vivait seule avec ses maîtres. Mais voilà que la maîtresse accouche de jumeaux et en a plein les bras. Elle ne peut plus donner autant d’attention à Salsa. Celle-ci réagit fortement à cette nouvelle situation et développe des éruptions cutanées. Elle est aussi très dérangée par les pleurs des bébés et montre souvent son irritation. L’animal qui est dépendant de son maître depuis deux ans, n’agit pas de sa propre initiative et a des comportements inappropriés. De plus, Salsa boude ses maîtres et pour les punir se venge en urinant dans leur lit et en détruisant divers objets qui appartiennent aux bébés. Dans ce cas-ci, une synergie de cinq essences a été administrée à Salsa. Elle est composée d’ Agrimony, Walnut, Beech, Cerato et Willow. Aujourd’hui Salsa se porte bien et respecte les deux enfants et joue même avec eux. Elle ne se venge plus et ne démontre plus d’irritabilité. Ses maîtres sont soulagés car ils avaient vivement envisagé de s’en départir. Salsa, Tornade et Patchouli ne sont que quelques exemples des bienfaits des fleurs de Bach sur vos animaux. Le remède secours est aussi très utilisé. Il est composé de cinq élixirs floraux qui pallient les situations d’urgence et de crise. Ce remède est considéré comme étant le plus important dans le traitement des animaux. Souvent, il représente à lui seul tout ce qu’il faut pour « sauver » votre animal d’une mauvaise passe et rétablir un fonctionnement normal. Composé d’ Impatiens, Clematis, Rock Rose, Cherry Plum et Star of Bethlehem le remède secours remédie au stress, à la détresse et la tension. Il ramène le calme, le réconfort et la relaxation. Il peut aussi être utilisé en complément à tout autre traitement. V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e Les bienfaits de la framboise dans l’alimentation canine P a g e 2 8 Alimentation Par Renée Claude Lessard De plus en plus dans l’actualité, nous entendons vanter les bienfaits de consommer une plus grande quantité de petits fruits tels que les fraises, bleuets, framboises, mûres ou autres. Au cours des dernières années, la framboise a suscité un certain intérêt auprès de la communauté scientifique mondiale. Considérées par beaucoup comme l’un des membres de la famille des baies les plus savoureuses, ces baies furent d’abord récoltées par les Grecs de l’Antiquité. Les framboises sont parmi les fruits les plus nutritifs sur la planète. Elles regorgent de puissants phytonutriments qui améliorent la santé et fournissent l’énergie nécessaire. Mais elle a aussi quelque chose de plus… La framboise mise à nue Pourquoi ce joli petit fruit rouge retient-il l’attention depuis quelques années et est-il l’objet de tant d’études et de recherches ? Que se trouve-t-il dans la framboise pour soulever autant d’intérêt ? Les résultats obtenus lors de ces recherches ont permis de démontrer la présence d’acide ellagique et d’ellagitannins dans la framboise. Mais qu’est-ce que ces découvertes nous amènent ? Quels sont les impacts sur notre santé et celle de nos animaux? Pourquoi les mots « framboise » et « cancer » se retrouvent-ils très souvent dans la même phrase? Lorsqu'on sait que le cancer est une des maladies numéro un qui tue nos animaux, il peut être bien de regarder de plus près la framboise! Le commencement Que nous parlions d’iso-flavonoïdes dans le soya, les flavonoïdes et bioflavonoïdes dans les bleuets, les lycophènes dans les tomates : tous en sont des exemples! Chaque aliment que nous consommons contient des phytonutriments que notre corps ou celui de nos animaux absorbent. Le phytonutrient le plus intéressant retrouvé dans la framboise est l’ellagitannin. L’ ellagitannin est un complexe qui offre en lui-même un certain écran de protection. Ce complexe a le pouvoir de favoriser une bonne santé, qui va au-delà du cancer lui-même. Ce complexe se retrouve naturellement dans quelques 46 différentes sources alimentaires, tels que les framboises, les pommes grenades, les fraises et les bleuets. Il est soluble à l’eau, ce qui le rend facilement assimilable par le corps. Par le passé, le Dr Daniel Nixon du Hollings Cancer Institute a poursuivi une recherche s’étalant sur une période de neuf années sur l’acide ellagique et ses effets sur les cellules cancéreuses. Il a débuté en 1993 son étude sur cet acide, bien que celle-ci soit connue depuis plus longtemps pour ses effets sur la cicatrisation. Lors de son absorption, l’ellagitannin sera décomposé en acide ellagique, glucose et d’autres composés. Le processus qui transforme les ellagitannins en acide ellagique est similaire à celui pour le bêta carotène et la vitamine A. Sans entrer dans tout le détail scientifique, il est bon de connaître ce qui ressort principalement de cette étude. L’acide ellagique contribue à stopper la prolifération des cellules cancéreuses de deux façons. Dans le premier mode d’intervention, l’acide ellagique empêche les cellules cancéreuses de muter et de se reproduire. D’autre part, et de façon résumée et imagée, l’acide ellagique envoie un message aux cellules cancéreuses de se « suicider » Les résultats de l’étude démontrent que la consommation d’une tasse par jour de framboises de la variété Meeker (équivalent à 40 mg du complexe d’ellagitannin) prévient le développement de cellules cancéreuses. Lorsque ces framboises de variété Meeker sont consommées en plus petite quantité, cette consommation quotidienne a pour effet de ralentir la croissance de ces cellules cancéreuses, alors qu’à plus grande dose, cette même consommation a pour effet de faire mourir les mêmes cellules. L’acide ellagique et les cellules cancéreuses L’ American Cancer Society souligne les bénéfices potentiels de la protection contre le cancer de l’acide ellagique, la diminution des risques de maladies du cœur et une capacité de cicatrisation plus rapide dans son document « Complementary and Alternative Cancer Methods Handbook » Encore plus…….. Mais pourquoi la framboise ? Les phytonutriments sont des composés de végétaux possédant d’importantes propriétés antioxydantes et prévenant l’apparition de certaines pathologies (cancers, maladie cardiovasculaire et autres maladies reliées au vieillissement), en neutralisant les radicaux libres du corps. L’acide ellagique ainsi que certains autres ellagitannins aideraient les cellules à résister aux effets cancérigènes des toxines environnementales. Ils agiraient également comme antioxydants, en rassemblant les radicaux libres néfastes et en les éliminant du système. P a g e 2 9 Ils aident aussi à soutenir le système immunitaire. N’oubliez pas que votre système immunitaire et celui de vos animaux est la première ligne de défense contre le cancer. C A N I S F A M I L I A R I S Bibliographie : Animal Wellness, December/January 2008 De son coté, le National Center for Health Statistics a établi qu’il existait un lien direct entre un risque moins élevé de crises cardiaques et la consommation d’un certain phytonutrient contenu dans les ellagitannins. American Cancer Society, Complementary and Alternative Cancer Methods Handbook , American Cancer Society, 1599 Clifton Rd, N.E., Atlanta, GA, USA, 30329, p.203 Par ailleurs, ils ont la propriété d’aider le foie à se débarrasser des toxines accumulées et aussi de purifier le sang. De plus, ils aident le corps à demeurer plus alcalin, créant ainsi un environnement plus hostile au cancer, lui qui adore un environnement plus acide. John Barron, “The truth About Ellagic Acid” On lui reconnaît aussi une capacité à aider le corps à entretenir la santé des capillaires dans les yeux et le cerveau. C’est bien beau tout ça, mais on fait quoi maintenant? Est-ce que les ellagitannins et l’acide ellagique sont la cure miracle contre le cancer? Je ne crois pas, pour le moment. Par contre, je dirais qu’ils deviennent une partie importante dans le cassetête. Les résultats des recherches peuvent donner espoir. Toutefois, je crois sincèrement qu’il est bon de vouloir incorporer ces éléments dans notre diète et celle de nos animaux, mais en ayant comme objectif d’inclure tout un ensemble d’antioxydants, incluant les anti-cancérigènes, tels que le thé vert, l’acide alpha lipoïque, le sélénium, le lycophène et le curcumin. Tous ces éléments travaillent en synergie avec les ellagitannins contenus dans les framboises, les rendant ainsi tous plus efficaces dans l’atteinte de notre objectif. Mes recherches m’ont convaincue d’inclure, dans le mélange de légumes de mes chiens, des framboises et autres petits fruits. Ils adorent! De plus, les framboises sont une excellente source de manganèse, vitamine C, magnésium, potassium et vitamines B. Elles contiennent aussi des bioflavonoïdes connus sous le nom d’anthrocyanines, qui agissent comme antioxydants. Par ailleurs, ma diète et celle de mes chiens inclut désormais un mélange d’antioxydants à base de sélénium, vitamine E et d’acide ellagique provenant des grains de framboises. Ce supplément vient s’ajouter à la diète de ma mère, qui combat actuellement un cancer. Alors, allez-y : ajoutez des bonnes framboises à votre diète et celle de vos animaux! Prochain sujet : les probiotiques dans votre vie ! Narayanan BA, Geoffroy O, Willingham MC, Re GG, Nixon DW Cancer Prevention Program, Hollings Cancer Center, Medical University of South Carolina, Charleston 29425, USA. Castonguay A Laboratory of Cancer Etiology and Chemoprevention, School of Pharmacy, Laval University, Quebec City, Canada. Olsson ME, Gustavsson KE, Andersson S et al. Inhibition of cancer cell proliferation in vitro by fruit and berry extracts and correlations with antioxidant levels. J Agric Food Chem. 2004;52:72647271. Feng R, Bowman LL, Lu Y et al. Blackberry extracts inhibit activating protein 1 activation and cell transformation by perturbing the mitogenic signaling pathway. Nutr Cancer. 2004;50:80-89. Cerda B, Tomas-Barberan FA, Espin JC. Metabolism of antioxidant and chemopreventive ellagitannins from strawberries, raspberries, walnuts, and oak-aged wine in humans: identification of biomarkers and individual variability. J Agric Food Chem. 2005;53:227-235. Liu M, Li XQ, Weber C et al. Antioxidant and antiproliferative activities of raspberries. J Agric Food Chem. 2002;50:2926-2930. Renée Claude Lessard possède un élevage de grands danois sous le nom d’élevage « Au Chatelet ». Depuis plus d’une dizaine d’années, elle s’intéresse activement à l’alimentation des races géantes, aux soins holistiques et à l’impact de l’alimentation sur la santé canine. Pour la joindre : www.auchatelet.com Fiche pratique Fiche 1 Par Martin Lapointe à conserver 7 Continuez jusqu’à ce que l’arrière-train touche complètement le sol. 1 Commencez dans un endroit tranquille et travaillez près de votre chien. Attendez son attention ! 2 Lorsque le chien vous regarde, présentez le leurre (du foie séché par exemple) à environ 10-15 cm du museau. 8 Soyez attentifs ! Bien que le comportement semble complété, il nous manque encore quelques millimètres ici. En conservant le leurre à cette distance, faites un arc au-dessus de la tête de votre chien pour la lui faire basculer. 9 Et voilà ! Un assis en bonne et due forme. Faites maintenant disparaître le leurre progressivement. 3 4 5 6 Continuer l’arc jusqu’à ce que le chien soit obligé de descendre l’arrière train et fléchir ses cuisses. RESTEZ VIGILANTS ! Aussitôt que l’arrière commence à descendre, CLIC ! RÉCOMPENSE ! Recommencez ! Après répétitions de la séquence 3 à 5, augmentez vos critères et cliquez pour des descentes un peu plus basses et recommencez ! Façonnement : Lorsque le leurre est disparu, cliquez pour des « assis » de plus en plus long. Soyez progressif! Donnez-lui une chance de réussir, d’avoir un « clic! ». Faites de même avec la distance. Éloignezvous progressivement. Essayez de toujours conserver son contact visuel. Vous pouvez aussi cliquer pour des exécutions de plus en plus rapides. Cliquer pour des « assis » à l’intérieur de trois ou même deux secondes. Travaillez un seul critère à la fois. Lorsque le comportement vous convient, insérez la commande verbale et passez à la dernière étape. Renforcement : Recommencez le tout dans une autre pièce de la maison. Poursuivez à l’extérieur dans le jardin, la forêt, les parcs, le centre-ville, etc. Diminuez vos exigences à chaque nouvel endroit et refaçonnez. Plus vous ferez d’endroits, plus le comportement se transformera en habitude. Pour en savoir plus sur la méthode d’entraînement au clicker : CLICK BONBON, l’art de communiquer efficacement avec son chien de Diane Chrétien. www.clickertraining.com, le site de Karen Pryor Séminaire sur le clicker, www.lagarderiedomestique.com Centre santé Centre santé pour chiens et chats pour chiens et chats Conférence Conférence « Une vision globale de la médecine vétérinai« Mon animal, mon miroir, re & tout ce que vous avez toujours rêvé de Une nouvelle approche de guérison pour demander à votre vétérinaire » Par Dre Anne-Marie Gagnon, Vétérinaire 24, ch de Fitch Bay, Magog Canton, Québec, J1X 3W2 Dimanche le 17 février 2008 à 14h00 Coût : 25$ Pour info et réservation : Johanne Bergeron Tél. : 819-868-6555 ou [email protected] / www.aubaluchon.com les animaux! » Par Caroline Leroux et Anne-Marie Gagnon DMV 24, ch de Fitch Bay, Magog, Québec, J1X 3W2 Dimanche le 9 mars 2008 à 14h00 Coût : 25$ Pour info et réservation : Johanne Bergeron Tél. : 819-868-6555 ou [email protected] / www.aubaluchon.com [email protected] www.kaviar.qc.ca V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e P a g e 3 2 Théorie de la dominance homme / chien ou comment anéantir la confiance d’un chien p a r G r a c e Qu’en est-il de ce désir que nous avions enfant : avoir un chien, un fidèle compagnon de vie et de jeu. Ce désir aurait pu se résumer en deux mots : complicité et harmonie. Aujourd’hui, trop de gens semblent avoir perdu de vue ce rêve si simple. Avoir un chien, pour plusieurs de ces enfants devenus grands, est maintenant une question de standing, de sécurité, de concession ou de compensation émotive. De plus, subsiste encore aujourd’hui la notion que, pour avoir le contrôle sur un chien, nous devons le soumettre à notre volonté, donc devenir le dominant, l’Alpha dans la meute! Où donc est passé le désir de complicité et d’harmonie de nos enfances? Je me suis privée du plaisir d’avoir un chien durant plusieurs années pour des raisons professionnelles. Lorsque qu’enfin j’ai pu accueillir un chiot, je me suis intéressée à des méthodes d’entraînement plus actuelles, car la perspective de reproduire les schémas de dominance qui faisaient école dans les années 75 n’était pas en accord avec ma façon de percevoir la nouvelle relation que je m’apprêtais à entreprendre. Fort heureusement, les choses ont bien évolué et pour celui qui veut être un bon guide, rempli de patience et de compréhension envers son chien, les ressources existent. Par contre, subsiste encore une des théories les plus dangereuses pour la relation entre le chien et l’homme; celle de la dominance. En réalité très peu de recherches ont été faites sur le sujet de la dominance chez les chiens vivant au sein d’une famille. Nous devons savoir qu’une grande partie des recherches sur le sujet a été faite en étudiant les loups, en captivité de surcroît, alors nous comprendrons mieux pourquoi, en y regardant de plus près, ces théories ne s’appliquent pas aux comportements canins. Le chien n’est pas un loup; des milliers d’années d’évolution ont départagé les chiens des loups de la même façon que l’évolution aurait départagé les grands singes de l’homme. Donc, les modèles de structure sociale sont aussi différents entre le chien et le loup qu’elles peuvent l’être entre les grands singes et l’homme. Jamais il ne nous viendrait à l’idée de copier des modèles d’éducation chez les primates pour élever nos enfants, alors pourquoi regardons-nous du côté des loups, lorsque nous cherchons à mieux comprendre nos compagnons canins? Les biologistes et éthologistes Ray et Lorna Coppinger ont apporté une toute nouvelle perspective à l’origine des chiens en étudiant un groupe de chiens sauvages vivant en périphérie de la ville de Pemba au Mozambique. Ils ont conclu que, lorsque les chiens avaient accès à tout ce qui était nécessaire à leur subsistance : nourriture provenant du dépotoir, eau et abri, ils n’avaient aucune raison de former des meutes. Ils vivaient des vies semisolitaires ou en petit groupe, la majorité du temps composé de la mère et de ses rejetons. Nous pourvoyons tout ce qui est nécessaire à la sécurité, au confort et la subsistance de nos chiens; ils ne nous perçoivent pas comme étant les dominants de la meute mais bien comme une bonne opportunité. Les chiens ne sont pas en compétition avec l’humain pour un rang plus élevé, pour devenir le chien Alpha. Selon les théories de dominance, l’Alpha devient pourvoyeur et protecteur du groupe; il serait vraiment contre productif pour un chien de convoiter ce statut lorsque tous ses besoins de D u f o u r base sont comblés (B.A.S. E. – bouffe, abri, sexe, eau). De plus, pour être en compétition pour le titre d’Alpha, il faudrait être dans la même catégorie : celle des chiens… Or, nous ne sommes pas des chiens, nous n’agissons pas comme eux, nous ne sentons pas comme eux et surtout, nous ne nous comportons pas comme eux. Le chien est un animal social tout comme nous; voilà pourquoi la cohabitation est possible. Certainement pas parce que nous sommes l’Alpha de leur meute! Et si la notion de dominance était basée sur une interprétation erronée des observations que nous faisons des comportements? Plusieurs études qui tentaient de classifier les chiens dans des catégories de dominant ou soumis ont vu leur théorie fondre comme neige au soleil. Ces recherches arrivaient à des résultats différents si elles étaient reprises dans les mêmes conditions, mais à des périodes de vie différentes. Nous n’avons qu’à penser au test de Campbell (1972) qui a longtemps été utilisé par les éleveurs pour prédire le tempérament futur des chiots. Il a été grandement remis en question par l’étude de R. Beaudet et al. (1994) qui appliquait le test de Campbell comme prescrit sur des chiots de 7 semaines et ensuite reproduisait le même test sur les mêmes chiots à 16 semaines; il obtenait alors des résultats complètement différents. Il est largement reconnu par plusieurs éthologistes et éducateurs canins professionnels que la socialisation, l’éducation et les expériences négatives ou positives ont un impact marqué sur le caractère des chiens. Dans un mode de haute vitesse et de consommation comme celui dans lequel nous vivons, la solution qui paraît la plus rapide est souvent celle qui est privilégiée. Votre chien s’assoit sur vos pieds, essaie de monter sur les lits, jappe, fonce à la porte pour sortir, tire sur la laisse, saute, chaparde la nourriture sur les comptoirs ou mordille; attention : vous risquez de vous faire dire que votre chien est dominant et que vous devez à tout prix reprendre le rôle de chef de meute. On ira peut-être même jusqu’à vous prescrire le roulé de l’alpha; il s’agit de rouler votre chien sur le dos et de le maintenir au sol jusqu’à ce qu’il se soumette. Basé sur l’observation des loups, ce comportement était perçu comme une façon pour le dominant d’imposer sa loi. Mais voilà, il s’agit en fait d’un rituel d’apaisement OFFERT par le subordonné. Tout ce rituel se fait sans force, ni agressivité. Par contre, des recherches ont établi que si un loup renversait un autre loup contre sa volonté, il avait clairement l’intention de le tuer. Imaginez maintenant comment votre chien qui a mis sa confiance en vous va interpréter ce geste…. En tant que guide et protecteur de nos chiens, nous avons la responsabilité de regarder l’animal dans son ensemble; dès lors, le bien-être physique doit se situer sur la même échelle de priorités que son bien-être psychique. En voyage, ne vous est-il pas arrivé de demander un renseignement et de réaliser que votre interlocuteur ne comprenait pas? Comment avez-vous réagi; avez-vous répété inlassablement la même demande en détachant bien chaque syllabe, chaque fois un peu plus exaspéré, ou avez-vous conclu presque immédiatement que votre interlocuteur ne parlait pas le même langage que vous? Je suis certaine qu’instinctivement, vous vous êtes rabattu sur d’autres façons de communiquer votre messa- Éthologie Passionnée par les animaux et étudiante en sciences avancées du comportement canin ge, sûrement appuyé par beaucoup de gestes et mimiques. Pourquoi réussissons-nous à conclure en quelques secondes que nous devons utiliser un autre mode de communication avec un individu de la même espèce que la nôtre, alors que nous n’arrivons pas tirer ces mêmes conclusions, pourtant si simples, avec une espèce différente et avec laquelle nous cohabitons depuis des siècles… Pour le chien les deux états les plus importants, les pôles de son bien-être ou mal-être se résument à ceci : la sécurité ou le danger. Ces états varient en intensité et motivent la totalité de ses actions. Lors de nos contacts avec le chien, je suis convaincue qu’il est essentiel de le maintenir dans sa zone de sécurité pour que l’apprentissage soit assimilé le plus rapidement possible. Lorsque nous dominons le chien, soit par des moyens aversifs, soit par des contentions inappropriées, nous augmentons son insécurité; par le fait même, nous diminuons donc sa capacité d’apprentissage. Je crois qu’il est grand temps que nous acceptions que les chiens ne sont que des chiens et si nous jugeons leur comportement de chien inacceptable pour notre monde, alors nous devons les guider vers d’autres comportements plus en accord avec nos modes de vies. Il y a des méthodes simples, efficaces et rapides pour obtenir les comportements désirés de nos compagnons canins et ce, dans le respect et la non-agressivité. Ce n’est pas en dominant que nous enseignons de nouveaux comportements. En dominant, nous enseignons la peur et peut-être, je dis bien peut-être, que par peur, votre chien finira par vous donner le comportement voulu…. Mais pour combien de temps et qu’en est-il de la complicité et l’harmonie! Nous avons la responsabilité des animaux qui partagent notre vie et c’est seulement par une socialisation adéquate, un entraînement basé sur le renforcement positif et le plaisir, que nous parviendrons à réaliser nos rêves de chiens complices. Le chien nous donne sa confiance et ce don demande beaucoup de courage; apprécions et respectons ce don à sa juste valeur… Voici quelques lectures et visionnements de DVD qui ont influencé ma réflexion sur le concept de la dominance chez les chiens : For the love of a dog, Patricia Mc Connell, PHD - Culture Clash, Jean Donaldson – Fighting dominance in a dog whispering world, Jean Donaldson and Ian Dunbar – Dogs: A Startling New Understanding of Canine Origin, Behavior & Evolution, Ray & Lorna Coppinger - Control unleashed, creating a focused and confident dog, Leslie Mc Devitt - The third way, Crish Bach – On talking terms with dogs; calming signals, Turid Rugass - P a g e 3 3 C A N I S F A M I L I A R I S CANIS FAMILIARIS 250 Chemin de la Presqu’île Stoneham, Québec, Canada G0A 4P0 Téléphone et télécopie : 418-848-7789 Messagerie : [email protected] Abonnement Le guide du chien au naturel NDLR: LE CHIEN HOLISTIQUE vise à offrir une information sur la santé des chiens, leurs soins, leur psychologie et leur entraînement. Il ne peut cependant se substituer à un diagnostic vétérinaire ou une intervention d’un professionnel canin qualifié. LE CHIEN HOLISTIQUE n’assume aucune responsabilité légale quant aux propos tenus dans ce journal. Les lecteurs devraient toujours consulter des professionnels qualifiés pour obtenir des diagnostics et traitements appropriés. CE JOURNAL NE CONTIENT AUCUNE ANNONCE PUBLICITAIRE PAYÉE Pour vous abonner, c’est si simple ! Contacteznous par téléphone, télécopieur ou par courriel. Modes de paiement acceptés: VISA, Chèque personnel. Coût de l’abonnement annuel: $20.00 pour 4 numéros que vous recevrez par courriel en format PDF PDF. Il peut être imprimé par la suite. $6.00 par numéro individuel. MEILLEUR POUR L’ENVIRONNEMENT ! Abonnement à CANIS FAMILIARIS Nom:______________________________________________________________________________________________ Adresse de courriel:________________________________________________________________________________ Téléphone:___________________________________/Cellulaire:________________________________ Abonnement annuel , 4 numéros, $20.00 ______ Numéro particulier: VOL _______ no. ______ $6.00 _______ MODE DE PAIEMENT: Payé par VISA: nom du détenteur de carte ___________________________________________________________ No de carte:____________________________________________________________ expiration:_________________ Payé par chèque personnel ci-joint _______ (FAITES LE CHÈQUE AU NOM DE LA GARDERIE DOMESTIQUE ENR.) POSTER AU 250 Chemin de la Presqu’île, Stoneham, Québec, Canada, G0A 4P0 FAXER AU 418-848-7789 OU ÉCRIRE À[email protected] POUR S’ABONNER. V O L 1 . NO . 1 . 4 n u m é r o s p a r a nn é e P a g e 3 4 Obéissance au quotidien par Louise Alarie Depuis sa toute petite enfance, Louise a une attirance pour les chiens, mais ce n'est que lors de l'acquisition de son premier chien "Muffin", il y a plus de 4 ans, qu’elle a véritablement développé cette passion. Son objectif est aujourd'hui de faire connaître au grand nombre plus de gens possible, les méthodes positives qui sont encore très méconnues du grand public. Que veut dire l’obéissance « au quotidien »? En premier lieu, cela veut dire; «à la maison, mon chien m’obéit-il?» Souvent, les gens disent « à la maison, mon chien y’é tellement fin; il m’obéit au doigt et à l’œil! ». Oui, mais lui demandez-vous réellement de faire des choses pour vous, ou s’il vous suit à la trace PARCE QU’IL N’A RIEN D’AUTRE POUR LE SOLLICITER? La plupart du temps, les gens ne font aucune obéissance au quotidien parce qu’ils prennent pour acquis qu’un chien qui les suit et les regarde avec des belles petites faces de cinéma, signifie qu’il est attentionné à ce qu’ils font, donc, qu’il obéit par la force des choses. Malheureusement, ce constat ne tient pas la route, puisque votre chien vous suit (que ce soit physiquement ou avec les yeux) tout simplement parce qu’il n’a rien de plus INTÉRESSANT ET PAYANT à faire. Hum! Intéressant et payant… gardez ces 2 mots clés en tête parce qu’ils sont vraiment la clé du succès lorsqu’on parle d’obéissance. Même lorsqu’on est sagement à la maison, on se doit de faire des petites séances d’obéissance, et là, je ne parle pas des séances que nous devons faire entre les cours d’obéissance pour pratiquer ce que l’on a appris pendant le cours. Non, non! Tous les jours, nous pouvons créer des petits moments banals au quotidien pour que notre chien apprenne quel est son statut dans la maisonnée. Votre chien a besoin de savoir ce qu’il doit faire le plus souvent possible, parce qu’un chien qui ne sait pas ce qu’il est convenable de faire devient littéralement un chien hyper-excité et parfois même angoissé. Dites-vous qu’un chien qui court partout et se précipite comme un chien dans un jeu de quille, est souvent un chien qui n’a pas appris les bonnes manières qui le rendraient plus équilibré, donc plus heureux. Les chiens ont besoin de nous faire plaisir et d’être guidés; c’est pourquoi Danielle Gauthier de Varennes nous appelle les guides de préférence au mot « maîtres ». Voici donc une petite liste de choses qui peuvent se faire au quotidien. Évidemment, en premier lieu, vous devez lui avoir montré le assis, couché, reste; vous ne pouvez faire de l’obéissance sans lui avoir enseigné la base. Votre chien demande poliment la porte; demandez-lui, à votre tour, de s’asseoir, avant d’ouvrir. Votre chien est prêt à sauter dans son plat lorsque vous lui versez sa nourriture; demandez-lui de s’asseoir, puis de rester, jusqu’à ce que VOUS lui disiez qu’il peut aller manger. En passant, il ne faut jamais laisser de nourriture servie en permanence; votre chien doit savoir d’où vient la nourriture. S’il ne mange pas immédiatement, vous retirez son plat après 5-10 minutes et ça ira au prochain repas. Si après quelques jours, il ne mange qu’une fois par jour, il est possible que vous lui en donniez trop; diminuez alors vos portions. Votre chien doit être content de voir la nourriture arriver avec son pourvoyeur 2 fois par jour. Obéissance Autre situation : votre chien a sa laisse au cou et il est prêt à sortir comme une balle; la main sur la poignée de porte, vous lui demandez de s’asseoir, et vous n’ouvrez la porte que lorsqu’il est bien assis et qu’il attend. Vous voulez lui donner une friandise? Il faut toujours lui demander de faire quelque chose pour vous. RIEN NE DOIT ÊTRE GRATUIT DANS LA VIE. Normalement, vous laissez votre chien grimper à côté de vous sur le divan (à proscrire, si votre chien a un problème d’obéissance et/ou de comportement); dorénavant, il ne peut monter que lorsque vous lui aurez fait signe qu’il peut le faire. Les exemples peuvent être multiples. L’important est d’être très conséquent dans vos agissements. Ne commencez pas à faire quelque chose à moitié, car c’est exactement un des facteurs qui rend les chiens excités et désobéissants. Allez-y une chose à la fois. Par exemple, commencez avec la porte pour aller dehors. Vous et tous les membres de votre famille devrez effectuer la même manœuvre et le faire toutes les fois. Vous allez voir qu’après un certain temps, vous serez près à passer à la prochaine étape, c’est-à-dire mettre la main sur la poignée de porte et ATTENDRE que votre chien s’assoie sans que vous disiez un seul mot. Vous allez être ébahi de voir que votre chien s’assoit sans que vous ayez ouvert la bouche. Vous saurez alors que vous avez bien fait votre travail et que vous avez été conséquent, chaque fois qu’il veut sortir. Je vous dis BRAVO à l’avance, et soyez assuré qu’un chien réellement obéissant est un gage d’équilibre et de bien-être pour vous et votre chien. N’ayez pas peur d’essayer; vous en retirerez une grande satisfaction personnelle et une bien meilleure relation guide-chien. Louise Alarie Éducatrice et complice canine. Prochain sujet : Est-ce que je suis INTERESSANT ET PAYANT pour mon chien? P a g e 3 5 C A N I S P r o f e s s i o n n e l s , PHARMACIE VÉTÉRINAIRE CÔTÉ NAIMI s i t e s www.bellissimmo.ca 400, boul. Jean Lesage Québec, Qc. G1K 8W1 Tél : (418) 522-6041 Fax: (418) 522-1812 Éducateurs canins holistiques: e t p r o d u i t s F A M I L I A R I S r e c o m m a n d é s Les personnes et entreprises répertoriées ici sont approuvées et recommandées par CANIS FAMILIARIS. CE JOURNAL NE CONTIENT AUCUNE ANNONCE PUBLICITAIRE PAYÉE. Marilyn Tremblay, HARMONIE CANINE, Saguenay, www.harmonie canine.com 418-548-1414 Louise Alarie, Québec, 418-623– 2415 LA DOGUERIE D’EN HAUT, www.ladoguerie.ca, José Béllanger, St-Adèle, 450-229-2167 Centre canin Heidi et Cie, Longueuil, www.centreheidi.com, 450-616-2267 LA GARDERIE DOMESTIQUE, Danielle Gauthier de Varennes, Québec www.lagarderiedomestique.com, 418-848-7789 Chantal Béland, Québec, 418-524-6214 NATURELLEMENT BÊTE, Sophie Tremblay, Rimouski, www.elevageteckel.tripod.com 418-725-7900 Harnais de marche et autres produits FIDÈLE 418 418--848 848--7789 Forum contre les usines à chiots http://actions-animauxqc.actifforum.com/ FORUM SUR LES TERRE-NEUVE http://goliath-elliot.ephpbb.com/index.htm Cœur Canin, Zuzanna Kubica, Montréal, www.coeurcanin.com, 514-554-2442 Julie Marin, Baie-Comeau, 418– 589-9030 PATTE DOUCE, Amélie Bérubé, Maniwaki, www.pattedouce.com, 418-246-2006 Divers intervenants holistiques: Auberge Confort Animalier ( P ension pour chien ) Manon Bonneau, COMMUNICATIONS HOLISTIQUES 450-464-7495 http://aubergeconfort.site.voila.fr Dr Annie-Marie Gagnon, Ayer’s Cliff, http://auberge-english.site.voila.fr 819-838-5555 Chantal Robinson, KILOOKAS, www.kilookas.com 514-830-2387 450-436-4116 Toiletteurs holistiques: Roxanne Clavet, Québec 418-847-3057 SITES INTÉRESSANTS: http://pitous.forums-actifs.com www.tawzerdogvideos.com VENTE DE VIDÉO CONFÉRENCES PAR DES EXPERTS INTERNATIONAUX www.dogwise.com LE SITE LE PLUS COMPLET POUR ACHETER DES LIVRES ANGLOPHONES SUR LES CHIENS Entre autres, dans notre prochain numéro ÉTÉ 2008 : La vie émotionnelle des chiens, 2e partie : une simple jeu ? Le concept d’abstraction chez le chien Les pro biotiques Une charte de poids en image L’entraînement...j’en fais mon affaire! 2e partie L’ail comme vermifuge Les propriétés de la panse verte SORTIE DU VOL 1 NO. 2 : 1ER MAI 2008. DATE DE TOMBÉE DES ENVOIS: 1ER AVRIL 08. Canis Familiaris LE GUIDE DU CHIEN AU NATUREL