Critères conformes au label départemental « Gard pleine nature

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Critères conformes au label départemental « Gard pleine nature
Critères conformes
au label départemental « Gard pleine nature »
pour la conception, la gestion et la promotion
d’Espaces Sites et Itinéraires
liés aux pratiques d’activités de pleine nature
Préambule
Dans le cadre de ses compétences obligatoires en matière de randonnée et d’activités de
pleine nature et suite à la constitution, en mars 2010, de la Commission Départementale des
Espaces Sites et Itinéraires CDESI le Conseil général s’engage à respecter les axes
suivants :
1 Gérer la fréquentation dans les espaces naturels gardois, dans un souci de préservation
des richesses naturelles gardoises.
2 Structurer une offre départementale d’Espaces Sites et Itinéraires équipés et inscrits au
Plan Départementale des Espaces Sites et Itinéraires PDESI, répartis sur l’ensemble du
Gard, dans un souci de préservation des espaces naturels et de découverte du patrimoine
gardois. Le Conseil général pourra intervenir directement pour mettre en œuvre ces
équipements ou pourra accompagner financièrement les collectivités locales.
3 Accompagner la gestion locale d’Espaces Sites et Itinéraires et l’implication des acteurs
locaux et départementaux, en appuyant techniquement les collectivités locales dans la mise
en œuvre de Réseau Locaux d’Espaces Sites et Itinéraires (RLESI) avec les pôles touristiques
du CDT et les Pays. A ce titre, les Syndicats mixtes de gestion des espaces naturels
contribueront localement à la mise en cohérence des projets. C’est ainsi que les comités
départementaux d’Activité de Pleine Nature coordonné par le CDOS, les membres de la
CDESI du Gard, et les gestionnaires des sites seront impliqués dans une mise en œuvre et une
gestion durable des Espaces, Sites et Itinéraires du Gard.
4 Faciliter l’accès des différents publics aux sites de pratiques, tout en respectant l’intégrité
des espaces naturels gardois, en permettant à un large public, notamment des scolaires et des
personnes à mobilité réduite, de pratiquer des activités sportives de pleine nature tout en
découvrant la richesse des espaces naturels gardois.
5 Valoriser ces espaces en favorisant l’organisation de manifestations liées aux activités
sportives de pleine nature respectueuses de l’intégrité des espaces naturels et des autres
usages et en proposant une offre touristique et de loisir organisée et sécurisée pour les
pratiques de pleine nature , facteur de développement des territoires gardois.
Dans le cadre de l’axe n°2, le Conseil général, en liaison privilégié avec le Comité
Départemental de la Randonnée Pédestre (CDRP) intervient sur la conception,
l’aménagement, la veille et l’entretien de plus de 3 500 Km de sentiers inscrit au Plan
Départemental des Itinéraires de Promenade et Randonnée PDIPR du Gard. L’ensemble de
ces sentiers répondent aux principes de conception et de gestion décrits dans ce document.
Dans le cadre de l’axe n°3, le Conseil général accompagné du Comité Départemental du
Tourisme proposent un appui technique et financier aux EPCI gardois pour concevoir,
aménager et promouvoir leurs réseaux locaux de sentiers et sites destinés à l’ensemble des
activités de pleine.
Une convention entre ces différentes parties est alors proposée par le Conseil général afin de
garantir l’engagement des parties et la procédure de labellisation départementale « Gard
pleine nature ».
Le label départemental « Gard pleine nature »
Le label « Gard pleine nature » signale l’engagement du Conseil général du Gard et de ses
partenaires dans le développement maîtrisé des activités de pleine nature, la connaissance et
la préservation des espaces naturels gardois.
Ce label est attribué par le Conseil général à des opérations publiques qui respectent les
critères de qualité techniques et environnementales élaborés par ses soins.
A ce titre, la Charte Signalétique des Espaces Naturels gardois a été conçue pour
répondre à des besoins d’organisation de l’accueil du public dans les espaces naturels gardois.
Elle permet, de plus, la réalisation de réseaux d’itinéraires adaptés à l’ensemble des
pratiques de pleine nature en cohérence avec les enjeux de gestion et de préservation des
espaces naturels.
Il s’agit, par conséquent, par l’utilisation d’un mobilier uniforme et adapté à l’ensemble
des pratiques de pleine nature, de minimiser l’impact du mobilier signalétique sur la qualité
des milieux naturels concernés.
C’est pourquoi, l’implantation judicieuse de celui-ci est une condition indispensable à la
bonne mise œuvre d’un tel équipement.
Le mobilier signalétique doit être parfaitement visible pour tous les usagers tout en
respectant l’environnement paysager et les contraintes de gestion locale.
La mise en œuvre d’un tel type de réseau doit ainsi répondre à des critères de
développement durable par :
1- Le développement d’une offre touristique et de loisir d’activités de pleine nature
sécurisée et pertinente et adaptée à l’évolution des demandes en la matière.
2- L’organisation raisonnée de la fréquentation des publics, le développement de la
connaissance, de la conservation des espèces et de la préservation des espaces
naturels.
3- Le respect des usages et l’implication des acteurs locaux dans la mise en œuvre des
équipements (Travaux, mobilier signalétique) et des outils de valorisation (édition,
manifestation, chartes de bonnes pratiques…) avec l’organisation de comités de
pilotage locaux,
4- La mise en œuvre d’une démarche d’évaluation de l’utilisation et du suivi des ESI
en lien avec les acteurs locaux et départementaux (Protocole de suivi, Ecocompteurs, enquêtes de satisfaction, utilisation des formulaires d’avis lié au label
« Gard pleine nature » proposé par le Conseil général..)
I / Critères de conception d’un
Réseau Local Espaces Sites et Itinéraires (RLESI)
Constitution un comité de pilotage afin de bien identifier les enjeux et les acteurs locaux
avec :
-
-
élus référents pour les communes de la communauté de communes porteur du projet
des gestionnaires d’espaces naturels (propriétaires, O.N.F…)
des naturalistes locaux et départementaux
les services de l’Etat au titre des politiques jeunesse et sports, eau et environnement
des utilisateurs de ces espaces (associations de chasse, de pêche, de randonnée
pédestre, VTT, équestre, d’escalade…) Convier les comités départementaux sportifs
de ces pratiques ou à minima le Comité Départemental Olympique et Sportif du Gard
CDOS qui conformément à la Commission Départementale des Espaces Sites et
Itinéraires du Gard CDESI représente ces acteurs.
des professionnels locaux liés aux activités de pleine nature (gîtes,
accompagnateurs…)
des professionnels institutionnels du tourisme (CDT, pôle touristique, Office du
tourisme, …).
un référent sur « police de la nature ».
Le Conseil général du Gard peut mettre à disposition du maître d’ouvrage local la liste des
membres de la CDESI ou l’on retrouve l’ensemble de ces acteurs à l’échelle départementale.
L’implication des acteurs du territoire est une garantie de bonne adaptation du réseau de
sentiers et sites aux situations locales et entraine une meilleure pérennité des équipements.
C’est pourquoi il est indispensable que la collectivité porteuse ainsi que l’ensemble des
communes concernées valident par délibération :
- les tracés et situation sur base cadastrale des Espaces Sites et Itinéraires validés
- les noms de lieu dit utilisés pour nommer les poteaux directionnels et les directions.
- les schémas d’implantation du mobilier directionnel
- les schémas d’implantation de l’ensemble des équipements validés.
Il ne s’agit d’imposer des principes techniques du Conseil général mais de proposer des
solutions adaptées aux différents critères listés en préambule.
Préalable à la conception d’un Réseau Local d’Espaces Sites et Itinéraires ou d’un espace ou
encore d’un site d’activité de pleine nature.
Il s’agit de pouvoir proposer sur un territoire donné un véritable réseau de sentiers
pertinent et adapté aux pratiques de randonnée pédestre, équestre, VTT et permettant l’accès
éventuel à des sites de pratiques de pleine nature. Ce réseau devra prendre en compte de
manière global les enjeux locaux en matière de gestion de la fréquentation au regard de la
gestion et de la préservation des espaces naturels. Ce réseau de sentiers doit pouvoir être
utilisé sur la base des propositions d’itinéraires faites sur le carto-guide mais aussi à la carte.
Il s’agit, par principe, ne pas couvrir l’ensemble du territoire d’un maillage d’ESI mais
d’identifier des secteurs sur lesquels les flux sont négligeables afin de ne pas les équiper.
Ces secteurs pourront être utilisés par des « pratiques autonomes » et seront sous la
responsabilité des pratiquants. Aucune incitation à ces « pratiques autonomes » ne sera
proposée dans les différents supports de communication institutionnelle (Cartoguide, site
internet…)
Pour les autres activités que celles de la randonnée il faudra s’appuyer sur les
référentiels* liés à l’activité.
(*Documents en cours de réalisation début 2011 via le Comité Départemental
Olympique et Sportif du Gard pour les pratiques autres que celles de la randonnée).
Il faudra que le réseau de sentiers puissent permettre de proposer aux usagers au départ
des portes d’entrée (Panneau Réf : PPI) du réseau local de randonnée, différents types
d’itinéraires avec :
-
Des itinéraires de proximité en boucle de petite distance inférieure à 6 km autour
des villages, adaptés à un public familial.
Des itinéraires de plus grande distance, inférieure à 12 km pour des balades à la
demi journée adaptées au VTT et aux cavaliers.
Des itinéraires de randonnée à la journée de près de 18 km adaptés au VTT et aux
chevaux.
Des itinéraires d’environ 25 km pour les pratiques VTT et équestres.
Un ou des parcours itinérants permettant de proposer avec des haltes cohérentes
(présence d’hébergement) l’équivalent d’un GR de Pays qui concernera l’ensemble
du territoire de la communauté de communes praticable à pied, à cheval et en VTT.
Il faut qu’un véritable maillage de sentiers et sites destinés à des pratiques de loisirs
puisse être identifié sur le territoire de la communauté de communes.
Ce maillage global de sentiers permettra par la suite aux opérateurs touristiques de
construire de multiples produits (Produits d’itinérance en cohérence avec les hébergeurs en
place…).
Ce maillage global de sentiers sera enfin le support de l’accueil organisé (produit
touristique…) du public lié aux différentes pratiques de pleine nature sur l’ensemble du
territoire concerné.
Les élus locaux doivent donc pouvoir valider un réseau répondant à ces principes qui
garantiront un équipement public pérenne et pertinent tant en matière d’organisation de la
fréquentation dans les espaces naturels, qu’en matière de développement économique des
territoires concernés.
A/ Conception du RLESI ou de l’espace ou sites d’activité de pleine nature
1 - Il faut prendre en compte l’existant avec les sentiers ou sites inscrits aux Plan
Départementaux des Itinéraires de Promenade et Randonnée et des Espaces Sites et Itinéraires
du Gard ( PDIPR et PDESI) dont ceux gérés directement par le Conseil général, existants sur
le territoire de l’intercommunalité (Faire la demande des tracé des itinéraires (format SIG ou
papier) au Conseil général du Gard, service d’information décisionnelle avec copie au service
environnement)
2 - Il faut analyser la pertinence (Cf annexe 1 « Descriptif qualitatif et technique des
ESI ») des sentiers utilisés par les itinéraires proposés à l’échelle locale (guides présents dans
les offices du tourisme…) sans oublier leur viabilité foncière (domaine public et chemins
ruraux à privilégier).
3 - Il faut identifier les problèmes de sécurité au regard des pratiques de pleine nature
identifiées (passage délicats, sécurité des voies d’escalade…..) A ce titre, une vigilance
particulière devra être apportée aux croisements avec le réseau routier. Le service
environnement du Conseil général pourra jouer le rôle d’intermédiaire avec les unités
territoriale des routes du Conseil du Gard afin d’étudier les meilleures solutions de
sécurisation possible.
4 - Il faut identifier les enjeux naturalistes et être particulièrement vigilant sur des
secteurs sensibles comme les bords de falaises (zone sensibles au regard des rapaces) et les
bords de rivières.
La démarche de prise en compte de ces enjeux naturalistes conforme au label « Gard
pleine nature » est basée sur les étapes suivantes :
A- La rédaction d’une note technique sommaire sur les enjeux naturalistes en
présence sur le secteur concerné (habitats, espèces) établie par recherche bibliographique et
consultation d’experts locaux sur la base de l’inventaire des Espaces Naturels sensibles du
Gard et des ZNIEFF actualisées et en se rapprochant de l’opérateur Natura 2000 désigné si
on se trouve en zone Natura 2000. Cette note devra identifier également les périodes
sensibles en fonction de la biologie des espèces en présence (Temps de travail estimé à 1
ou 2 jours).
B - La conception d’une cartographie au 1/25 000 sur fond IGN, avec :
o
La position des nouveaux Espaces, Sites ou Itinéraires et ceux déjà existants,
et ce, afin d’évaluer les nouveaux impacts potentiels sur les espèces et habitats naturels,
o
Les portions ou la totalité des Espaces Sites ou Itinéraires ESI qui présentent
une très forte sensibilité et qui obligent une modification des ESI en raison de leur impact
potentiel trop important sur un habitat ou une espèce à forte valeur patrimoniale. Des
propositions de modifications ou aménagements annexes spécifique des ESI devront être
précisés sur la cartographie,
o
les portions ou la totalité des Espaces Sites ou Itinéraires qui demandent une
certaine vigilance si l’augmentation de la fréquentation augmente ou si les divagations
hors des ESI équipés et balisés se développent.
Dans ce cas présent un protocole d’utilisation et de gestion spécifique de cet ESI
(proposition d’aménagement spécifique, période d’utilisation et d’entretien, nombre de
pratiquants…) devra être préconisé. Dans le cas de site ponctuel d’activité de pleine nature,
on devra retrouver ce protocole dans la convention du site lié à l’inscription au PDESI du
Gard.
Un suivi des enjeux naturalistes identifiés devra être intégré au protocole de suivi et
d’entretien du RLESI ou du Site qui devra intégrer des adaptations fonction des enjeux
identifiés (Cf critères d’intervention pour l’aménagement et le suivi d’un RLESI ou ESI).
Le protocole d’utilisation et de gestion spécifique devra être adapté aux ESI concernés et
partagés par les acteurs naturalistes et pratiquants d’activité de pleine nature présents dans
le comité de pilotage issu des membres de la Commission Départementale des Espaces
Sites et Itinéraires du Gard. Enfin, ce protocole sera évalué par le Conseil général dans le
cadre du suivi du label « Gard pleine nature » et devra évoluer en fonction de l’évolution
des connaissances naturalistes.
Dans le cas d’Espace Site ou Itinéraire (ESI) concerné par des zones Natura 2000 (Zonages
disponible sur le site internet du Géoportail de l’IGN) :
Une notice d’incidence devra être élaborée en fonction des enjeux environnementaux
identifiés au regard des éléments d’inventaires et de la bibliographie existante et en liaison
avec l’opérateur Natura 2000 désigné et les services de la DDTM du Gard qui seront
membres du comité de pilotage de l’opération.
Cette notice d’incidence devra être composée des mêmes éléments (Points A et B listés
ci-dessus) en précisant la hauteur des enjeux identifiés dans le DOCOB Natura 2000.
5 - Il faut identifier la présence de sites de pratiques de pleine nature (site d’escalade…)
et les sentiers qui pourraient les concerner.
6 - Il faut identifier les liaisons avec les autres réseaux de sentiers, les sentiers en boucle
ou les sentiers inscrits au PDIPR présents sur des territoires périphériques.
7 - Il faut identifier les secteurs (entre deux poteaux directionnels) qui doivent être
« déconseillé aux cavaliers et au VTT » pour des raisons d’accessibilité (forte déclivité) ou
des raisons de gestion locale (zone périurbaine très fréquentée par des promeneurs ou
personnes à mobilité réduite).
8 - Il faut enfin identifier les travaux à réaliser (cf annexe 1) pour ouvrir les ESI et les
aménager (passerelle…)
9 - Il faut pouvoir identifier le ou les lieux d’interprétation (et les thèmes associés) en
argumentant ces choix au vu du schéma d’interprétation du Pays et d’une vision globale
départementale et interdépartementale (ci proximité d’un autre département).
Il faut que le réseau présente un bon potentiel en matière de possibilité d’itinéraires qui seront
décrits en boucle dans le futur cartoguide.
L’ensemble de ce réseau d’ESI ou du site d’APN doit être validé par les conseils municipaux
des communes concernées.
A éviter :
Un réseau ne peut être uniquement constitué de sentiers construits en boucle isolée les unes
des autres.
Un réseau ne doit pas être constitué uniquement de liaisons reliant des sentiers en boucles. Ce
type de réseau ne permettra pas aux usagers de définir eux-mêmes d’autres itinéraires.
B/ Implantation du mobilier signalétique conforme à la Charte Signalétique des Espaces
Naturels gardois
L’ensemble des propositions de mobilier et leur implantation doivent respecter le formalisme
des annexes 3 ; 4.1 et 4.2.
1/ Définir l’implantation des poteaux directionnels (réf : P21) sur le terrain
Les poteaux directionnels doivent être placés :
-
au niveau des carrefours du réseau de sentiers où l’on retrouve trous directions
possibles (trois lames directionnelles).
- au niveau de secteurs où l’orientation semble délicate et où un besoin de poteau
directionnel à deux lames est utile.
- à proximité des panneaux de porte d’entrée du réseau local de sentiers.
Ces poteaux directionnels porteront le nom et l’altimétrie du carrefour (nom de la bague
de lieu dit du poteau directionnel). Pour une recherche croisée entre le cadastre et la carte 1/
25 000 de l’IGN devra être faite pour utiliser un toponyme reconnu par les locaux.
Règles d’implantation :
Il s’agit de prendre en compte les paramètres suivants afin d’utiliser un nombre réduit
mais néanmoins efficace de poteaux directionnels :
- identifier les panneaux signalétiques (panneaux métal des GR et GRP, jalon en bois
liés au topo-guide « Le Gard à pied » en place et non conforme à la charte signalétique. Ceci
afin de pouvoir les remplacer par un seul poteau directionnel répondant au besoin
d’orientation via la toponymie. Il faut contacter le CDRP du Gard à ce sujet.
- écarter le poteau par rapport à l’axe du chemin si le poteau doit être placé sur le bord
d’un chemin utilisé par des engins agricoles ou de grand gabarit (accès à des parcelles
agricoles…).
Il faudra, par conséquent, prendre l’attache au préalable des services de la commune
concernée afin d’étudier la position de ces poteaux directionnels.
- placer le poteau afin que ses lames directionnelles soient facilement visibles depuis
les sentiers situés de part et d’autre de celui-ci (évite la multiplication des poteaux
directionnels).
- vérifier le statut juridique de l’implantation du poteau directionnel qui se doit d’être
préférentiellement public. Si besoin, penser à demander l’accord écrit du propriétaire
concerné.
Principes aux abords des réseaux routiers :
- éviter qu’un poteau soit trop visible depuis une voirie routière afin d’éviter de créer
toute confusion pour les automobilistes,
- au niveau d’un carrefour routier, le poteau directionnel placé en retrait,
- aucune signalétique de police et de direction routière ne doit être utilisé comme
support ou déplacée.
- pour les poteaux directionnels situés à proximité du réseau routier communal leur
implantation sera validé avec l’ensemble des données (tracés juridique, toponymie…)
- pour les poteaux directionnels situés à proximité du réseau routier départemental, le
maître d’ouvrage doit impérativement contacter l’Unité Territoriale des Routes du Conseil
général compétente sur le secteur, et ce, afin de lui faire valider l’implantation précise (sur la
base des schémas d’implantation conformément au document 4.1) de l’ensemble des poteaux
concernés par cette situation.
- pour les poteaux directionnels situés à proximité du réseau routier national, le maître
d’ouvrage doit impérativement contacter les services de la Direction Régionale des Routes de
l’Etat compétente sur le secteur, et ce, afin de lui faire valider l’implantation précise (sur la
base d’un schéma d’implantation conformément au document 4.1) de l’ensemble des poteaux
concernés par cette situation.
2/ Définir l’implantation des jalons de balisage (réf : JB)
De manière générale, il faut respecter les principes de mise en place liés aux poteaux
directionnels (Réf P21).
Les jalons de balisage sont à utiliser uniquement en cas de défaut de support de
balisage.
Il est conseillé d’éviter la multiplication de ce type de mobilier qui utilise un marquage
et non un toponyme. Préférer un poteau directionnel toponymique en cas de problème
d’orientation.
3/ Définir l’implantation des panneaux d’information danger (réf : TR)
De manière générale, il faut respecter les principes de mise en place liés aux poteaux
directionnels (Réf P21).
Ces panneaux composés d’un triangle jaune accompagné d’un panonceau doivent être
placés lorsqu’il y a défaut de lisibilité d’un danger pour les usagers des pratiques de pleine
nature (traversée de route, passage à gué, aven…).
Il faut veiller à ne pas multiplier ce type de panneaux à chaque intersection de route.
Enfin, le texte du panonceau doit permettre de qualifier la situation spécifique sans
écrire « danger » : traversée de route, passage à gué, aven, zone inondable en période de
pluie…
Il sera indispensable d’informer les usagers sur la future carte du carto-guide des
passages liés aux traversées de routes dangereuses et à faible visibilité qu’il faut cependant
éviter de manière générale sur un réseau de randonnée (pictogramme avec point exclamation).
Pour les traversées de route à fort trafic, préférer passer par des giratoires (vitesse plus
faible) ou des passages sécurisés déjà en place.
Pour les avens ou autres sites qui présentent un risque, ils devront se trouver à l’écart
des sentiers, une signalétique d’information danger peut être mise en place sans pour autant
attirer le regard des usagers depuis le sentier. Ces sites à risque ne seront pas, de plus,
indiqués sur le carto-guide (éviter d’attirer les usagers).
4/ Définir l’implantation des panneaux ponctuel réglementaire (réf : PLR)
De manière générale, il faut respecter les principes de mise en place liés aux poteaux
directionnels (Réf P21).
Ce type de panneau permet de rappeler la réglementation en vigueur et les règles de
bonnes conduites à respecter :
- Arrêtés en vigueur sur la commune (interdiction du camping sauvage, véhicules
motorisées interdits…)
- Risque incendie : rappel d’interdiction de faire du feu et de fumer.
- Respect de l’environnement et des propriétés privées (prélèvement de végétaux
interdit, dépôts d’ordures interdits, chien à tenir en laisse pour la quiétude de la
faune…)
Des pictogrammes normalisés sont proposés conformément à la charte signalétique.
Il faudra prévoir la conception des maquettes de ces panneaux en même temps que celles des
panneaux de porte d’entrée du réseau.
La pose des poteaux (Réf P21, P18, JB):
Le scellement des poteaux directionnels doit être réalisé conformément au cahier des charges
de pose (proposée par le Conseil général) du mobilier de signalétique lié à la charte
signalétique des espaces naturels gardois.
- Penser à éviter des emplacements où la roche mère est en affleurement est risque de
compliquer le scellement du poteau.
Pour les poteaux qui doivent être placés sur des trottoirs, veuillez vérifier avec les
services techniques de la commune la présence de réseaux dans le trottoir.
S’il est impossible de faire un scellement avec perforation du trottoir il faudra utiliser
une platine (ajouter dans le quantitatif détaillé du mobilier signalétique).
Un fourreau pourra être utilisé, si on besoin de pouvoir retirer facilement le poteau
(situation en cœur de village utilisé pendant les fêtes du village).
Il est déconseillé d’utiliser des fourreaux pour les zones inondables sachant qu’il est
trop dangereux de retirer ces poteaux en période de risque.
5/ Définir l’implantation des panneaux de porte d’entrée des RLESI et des Espaces et
Sites (réf : PPI ou PSR) sur le terrain
Ils doivent être situés préférentiellement dans les villages à proximité d’un parking,
d’un point d’eau et de services (bar, épicerie…).
On peut également retrouver ce type de panneaux sur des sites à l’extérieur des villages,
où l’on retrouvera un parking. Ce type de départ complémentaire à ceux présents dans les
villages et qui présentent un intérêt en matière de départ de randonnée (Col, entrée d’un site
naturels particuliers, bords de voies vertes…).
Penser à identifier les panneaux de départ des P.R décrits dans le « Le Gard à pied »
afin de pouvoir intégrer le texte « Vous êtes au départ du sentier n°… décrit dans le topoguide « Le Gard à pied » » dans un panneau de porte d’entrée.
Pour une ville ou un village important préférer placer ce type de panneaux à proximité
de parkings situés en périphérie de la zone agglomérée. Ceci afin de permettre une meilleure
lisibilité de ces départs de randonnée, de simplifier leur gestion et l’accessibilité au réseau de
sentiers.
Enfin, une attention toute particulière devra être faite afin que le panneau d’entrée soit
protégé vis à vis de chocs liés à des véhicules. Une intégration du panneau dans un
aménagement public de la commune concernée avec des végétaux est à préconiser (A ce titre,
des plantes de la pépinière départementale pourraient être fournies à la demande de la
commune par le Conseil général).
Pour les sites d’activité de pleine nature spécifiques (escalade, canoë kayak, course
d’orientation…) l’information sur la pratique devra respecter le référentiel technique* lié à
cette pratique. La plupart du temps, un panneau de type PSR sera apposé au niveau du site.
Si ce site se retrouve intégré à un RLESI, on devra retrouver une information sommaire
sur ce site également sur le PPI le plus proche.
(*Documents en cours de réalisation début 2011 pour les pratiques autres que celles de
la randonnée).
C/ Concevoir l’organigramme du mobilier signalétique directionnel
Il faut au préalable:
1 - définir le nom des poteaux directionnels carrefour (Réf P21) du réseau de sentier et poteau
de lieu dit (Réf P18) avec nom de lieu dit le plus proche accompagné de l’altimétrie.
2 - identifier les objectifs de balades et les grandes destinations (cols, sommets, belvédères,
Communes…).
3 - respecter les consignes de l’annexe 2 pour remplir le tableau au format Excel
(organigramme directionnel).
Contenu et utilisation des lames directionnelles sur fond jaune (Réf : L.D) :
Il s’agit de pouvoir indiquer sur les lames directionnelles du réseau des destinations
judicieuses afin que les usagers puissent facilement utiliser le réseau de sentiers et retrouver
ainsi les grandes destinations et les objectifs de balade.
A ce titre, les toponymes utilisés sur les lames directionnelles doivent faire
obligatoirement référence à des toponymes utilisés sur les bagues de lieu dit d’équipements
signalétiques conformes à la charte départementale : poteaux directionnels (Réf P21) ou
simple poteau de lieu dit (Réf P18).
Dans la majeure partie des cas les poteaux directionnels seront équipés de lames
directionnelles à 2 lignes (LD2) : grande destination et prochain carrefour.
Conformément à l’annexe 2, on doit retrouver obligatoirement sur la ligne du bas de ces
lames directionnelles le nom du prochain carrefour.
Ne pas indiquer « sentier de… » sur une lame directionnelle sur fond jaune mais
toujours un nom de carrefour (nom de la bague de lieu dit d’un autre poteau directionnel) ou
éventuellement le nom d’une commune située à l’extérieur du réseau (continuité d’un GR par
exemple).
Par conséquent, penser à indiquer des grandes destinations permettant de parcourir le
territoire sans « s’enfermer » sur des boucles qui seront proposés dans le carto-guide.
Les objectifs de balade doivent être indiqués sur ces lames directionnelles.
Contenu des lames directionnelles indiquant des toponymes extérieurs à la zone d’étude
Cas n°1 : Dans le cas d’une zone périphérique équipée d’un réseau de sentiers multi
pratiques.
Indiquer les toponymes présents sur les poteaux directionnels et proposer des
modifications (sur la base de l’organigramme de ce territoire) sur les lames directionnelles
pour intégrer les grandes destinations en n’indiquant que des toponymes présents sur les
bagues de lieu dit du réseau de sentiers. Dans ce cas, il faudra proposer le changement d’un
certain nombre de lames directionnelles sur plusieurs poteaux du réseau de sentiers
périphériques.
Cas n°2 : Dans le cas d’une zone périphérique non équipée de réseau de sentiers multi
pratiques ni de boucle équipée de mobilier signalétique conforme à la charte départementale.
Indiquer une grande destination (nom de commune essentiellement) qui peut être relié
par un sentier du PDIPR géré par le Conseil général (GR, GR ou PR décrit dans le topoguide
du « Gard à pied »)
Contenu et utilisation des lames touristiques sur fond vert (Réf LT)
Pour indiquer un lieu à l’écart du réseau de sentiers (belvédère en aller retour…) ou le
départ d’un sentier de découverte et d’interprétation du patrimoine naturel et rural, il faut
utiliser une lame touristique (LT1) sur fond de couleur verte.
Dans ce deuxième cas on retrouvera donc plusieurs lames touristiques qui indiqueront
« Sentier de découverte de …. ».
Il faut pouvoir garantir la sécurité et la capacité d’accueil des sites indiqués sur ces
lames touristiques.
Porte d’entrée du réseau et poteaux directionnels :
Les poteaux directionnels situés à proximité des panneaux d’entrée du réseau seront
équipés, la plupart du temps, de lames avec 3 lignes (LD3) afin d’indiquer les grandes
destinations où objectifs de balade. Si besoin et de manière exceptionnelle, on pourra avoir
plus de trois toponymes dans la même direction en utilisant plusieurs lames directionnelles. Il
faudra alors toujours respecter le principe de positionnement des toponymes sur les lames
directionnelles de haut en bas en fonction de leur éloignement du poteau. Le nom du prochain
carrefour sera ainsi toujours en bas de la lame directionnelle la plus basse.
Poteaux directionnels et indications des sentiers de Grande Randonnée (G.R) :
On peut considérer que les poteaux directionnels implantés le long de sentier de Grande
Randonnée (G.R) seront équipés de lames directionnelles à trois lignes (LD3), et ce afin
d’indiquer les grandes destinations où se dirige le G.R.
Le principe est d’indiquer que l’on utilise le GR x pour rejoindre le toponyme indiqué.
Il est rappelé, conformément à l’annexe 2 et à la charte signalétique (p27) que les GR
utilisés pour se rendre à la destination indiquée doivent être indiqués dans un cadre de 16mm
de coté situé à 8mm du dernier caractère du nom de la destination.
Une information de temps pour des pédestres peut être ajoutée sur les lames
directionnelles (cf annexe 2 et p 27 de la charte signalétique) pour les secteurs à forte
déclivité. On retrouvera ainsi dans le carto-guide des chevrons pour indiquer ce fort dénivelé.
Cette indication de temps permet également aux autres pratiquants d’avoir une
information sur le fort dénivelé. Ces secteurs peuvent être, par conséquent, déconseillés aux
cavaliers et VTT.
Situation pour la conception d’un organigramme directionnel d’un RLESI situé en
périphérie d’un ou de plusieurs autres RLESI :
Le prestataire devra également intégrer aux besoins signalétiques les besoins de modification
des lames directionnelles de poteaux directionnels situés en périphérie sur d’autres R.L.E.S.I
déjà existants. La procédure de validation préalable devra également être conforme aux
critères du label Gard pleine. Par conséquent les E.P.C.I périphériques et communes
concernées devront, au préalable, valider par délibération stipulant la rétrocession de la
gestion à l’EPCI concernée, les schémas d’implantation indiquant les éléments modifiés
transmis par le maître d’ouvrage. La fourniture et pose des nouveaux mobilier sera pris en
charge par l’EPCI porteur du nouveau RLESI avec une rétrocession du suivi au EPCI
concernées.
Descriptif qualitatif et technique des espaces sites et itinéraires
Document n°1
Extrait du Tableau accompagné d’une cartographie précisant la situation géographique des tronçons des itinéraires (échelle au 1/25 000 maximum).
Un tableur vierge au format Excel sera livré par le maître d’ouvrage afin qu’il soit complété par le prestataire
Extrait de la
Tronçon
Com
d’Itinéraire mune
ou site
Statut
juridique
(N°INSEE
fiche technique des tronçons par unité juridique à classer par commune
Nom
Nom du
sur le
propriétaire
cadastre
&
coordonnée
s si privé
Type de
revêtement
_n°Objet)
1 = chemin
rural
2 = voie
communale
3 = voie
département
ale
4 = privé
5 = autres à
indiquer
30000_1
30000_2
30000_3
1= terre ou
gravier
2= goudron
3 = calade
4 = autres à
indiquer
Accès à un
site de
pratique
d’A.P.N
(escalade,
pêche…)
Praticabilité
VTT et
équestre
Pertinence en Proximité
matière de
de
découverte du services
patrimoine
et
paysager,
d’équipem
naturel et
ent
rural
d’accueil
(Point de vue (Commerc
(Cette
,site
es de
praticabilité patrimonial à
détail,
doit être
découvrir…) hébergem
commune de
ent,
manière
point
préférentielle)
d’eau
potable,
parking de
départ,
arrêt de
bus, gare
SNCF…)
Pour protocole
d’entretien
Incidence/
futur
Aménage
Coûts et
milieux
ments à
travaux à
naturels ou
Type de
réaliser réaliser pour
au patrimoine végétation des (Echalier
l’accès au
abords proche
,
public.
Trois
de l’assise du passerell
(hors
niveaux :
sentier
e…)
signalétique)
1 : Incidence
potentielle
forte
1= épineux,
(ESI à
ronces...
modifier)
2 = genêts,
2 : Incidence
fougères,
Potentielle=
herbes...
Vigilance
3 = arbres
(Suivi)
feuillus
3 : pas
4= arbres
d’incidence
conifères
potentielle
5 = Pas de
identifiée
végétation
Indications pour remplir le tableau Excel relatif à la signalétique directionnel
Document n°2
(Charte signalétique des espaces naturels gardois)
Types
BL : Bague de lieu dit (nom du carrefour)
LD1 : Lame directionnelle 1 ligne
LD2 : Lame directionnelle 2 lignes
LT 1 : Lame touristique 1 ligne
Couleurs des types :
v : vert (LT et BL)
j : jaune (LD)
Sens :
D = Droit
Tb Excel vide
remis par le
Maître
d’Ouvrage
G = Gauche
Commune de Nîmes
Numérotation :
Numéro INSEE de la
commune /numéro du
poteau directionnel/
numéro de l’élément
du poteau directionnel
Partie haute du
poteau
directionnel
Réf :
N°INSEE/1
N°
Une ligne du
tableur
correspond
au
descriptif d’une
BL,LD ou LT.
Clos
Gaillard
Parking
120 m
3Km
1Km
0.5 Km
LE CLOS DE GAILLARD
Vallonguette
Le Belvédère
LA CALMETTE
Le Mazet
Tinel
Sentier de découverte
5 Km
2 Km
1 Km
2 Km
Ligne du haut : Grande destination en majuscules
(Objectif de balade : village, col, sommet…).
Ligne intermédiaire :
Toponyme du carrefour intermédiaire (en minuscules)
Ligne du bas : Toponyme du prochain carrefour
type
coul
TEXTE (ligne 1)
N°INSEE/1/1 BL
INSEE/1/2 LD 3
INSEEî/1/3 LD 3
INSEEî/1/4 LT1
N°INSEE/2/1 BL
N°INSEE/2/2 LD 2
N°INSEE/2/3 LD 3
N°INSEE/2/4 LD 2
N°INSEE/3/1 BL
N°INSEE/3/2 LD 2
N°INSEE/3/3 LD 2
N°INSEE/4/1 BL
N°INSEE/4/2 LD 3
N°INSEE/4/3 LT 1
N°INSEE/4/4 LD 2
N°INSEE/4/5 LD 2
N°INSEE/5/1 BL
N°INSEE/5/2 LD 3
N°INSEE/5/3 LD 2
N°INSEE/5/4 LD 2
N°INSEE/6/1 BL
N°INSEE/6/2LD 2
v
j
j
v
v
j
j
j
v
j
j
v
j
v
j
j
v
j
j
j
v
j
Clos Gaillard Parking
N°INSEE/6/3LD 2
N°INSEE/6/4LD 3
alt(m)sens Pict/tps dist(Km) TEXTE (ligne 2) Pict/tps dist TEXTE (ligne 3) dist Qu
120
LE CLOS DE GAILLARD
G
3 km
LA CALMETTE
D
5 km
Sentier de découverte
D
2 km
km
km
km
km
Vallonguette
Le Mazet
1 km Le Belvédère
0,5km
2 km Tinel
1 Km
km
km
pour
Pict : Uniquement
les GR en
km
utilisant un Pictogramme
noir(sans
couleur rouge et blanche) GR66
km
km
km
km
km
km
km
km
km
km
j
km
km
j
km
km
LT : Lame touristique
km
A utiliser pour indiquer un lieu ou un
km
équipement de découverte spécifique
(sentier d’interprétation et de découverte,km
km
lieu d’accueil, site patrimonial particulier)
Ce type de lame permet d’indiquer des km
sites à l’extérieur des réseaux d’itinéraires
km
(signalisation des « diverticules » utilisés
km
par la FFRP).
accompagné de son numéro si on utilise
km
km
un GR pour se rendre
au toponyme
indiqué.
km
Tps : Indication de lakmdurée pour la
kmtemps peut être km
pratique pédestre. Ce
kmdénivelé pour
km
une indication de fort
km
l’ensemble des pratiques de randonnée. km
Ces indications doivent être présente
km
dans les carto-guideskmou guides de
km
km
découverte.
0,5 km
Document n°3 Quantitatif détaillé du mobilier signalétique conforme à la charte signalétique des espaces
naturels gardois
Référence
Quantité
globale
Prix
unitair
e
Prix unitaire
pour la pose
LOT I – Fourniture de poteaux bois
Directionnel

Poteaux directionnels

Poteaux directionnels spéciaux
Platine pour poteau directionnel
Fourreau pour poteau directionnel
Lieu-dit, réglementaire et informations patrimoine

Poteaux de lieux-dits, information danger, réglementaire
ponctuel et d’information patrimoine
Jalon de balisage

Petits poteaux de jalonnement

Grands poteaux de jalonnement
Panneaux portes et sites
Poteaux supports, y compris fixation au sol

Panneaux de porte (information et réglementation)

Panneaux de site – Réglementation
P 21
P 17
P 18
JBP
JBG
PP
PR
TOTAL H.T. LOT II
LOT II – Fourniture de panneaux signalétique
Directionnel

Lames touristiques ou directionnelles : 1 ligne gravée

Lames touristiques ou directionnelles : 2 lignes gravées

Lames touristiques ou directionnelles : 3 lignes gravées
y compris système de fixation au poteau
Directionnel spécial

Lames touristiques ou directionnelles : 1 ligne gravée

Lames touristiques ou directionnelles : 2 lignes gravées

Lames touristiques ou directionnelles : 3 lignes gravées
y compris système de fixation au poteau
Lieux-dits, informations patrimoine, jalon de balisage

Bagues de lieu-dit

Bagues patrimoine

Bagues de balisages
y compris système de fixation au poteau

Plaques de lieu-dit
y compris système de fixation murale
Réglementaires

Panneaux triangulaires réglementaires

Panonceaux réglementaires

Plaques réglementaires
y compris système de fixation au poteau
Panneaux de Porte et de Site

Panneaux de Porte Information

Panneaux de Porte Réglementation

Panneaux Site Réglementation

Panneaux de Départ Sentier Interprétation

Plus-value pour mise-en-page
y compris système de fixation au poteau
LT1/LD1
LT2/LD2
LT3/LD3
LTS 1/LDS 1
LTS 2/LDS 2
LTS 3/LDS 3
BL
BP
BB
PLD
TR
PAR
PLR ou PD1
PPI
PPR
PSR
PDSI
TOTAL H.T. LOT II
TOTAL
H.T.
(I+II)
T.V.A.
TOTAL
T.T.C (€)
Montant Montant
hors pose avec pose
Montant
global
H.T.
Document 4.1
IMPLANTATION MOBILIER SIGNALETIQUE : Fiche panneau
Intervenants :………………….. Date de réalisation : ………………………
Maître d’ouvrage : ………………….Commune : …………………………. Statut foncier du site d’implantation……………………………………………….
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------N° du panneau : ………...Nom du panneau :………………….Altitude (en m) : ………….. Coordonnées GPS (UTM WGS84) X……….. … Y…………..….
Type de mobilier: panneau porte info panneau porte réglementationpanneau site panneau info danger panneau ponctuel réglementaire
Réf poteau (/Charte):
PP
PP
PR
P 18
P 18
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Accessibilité : Tous véhicules
4x4
difficile
Schéma d’implantation
Photo numérique de situation (Angle de prise de vue en°/Nord)
Nord
Position poteau bois
D 12
Orientation du panneau : …………………….(en °/ Nord)
Type de scellement :
Dans le sol  Avec fourreau  Avec platine 
Document 4.2
Remarques utiles à la pose :
IMPLANTATION MOBILIER SIGNALETIQUE : Fiche poteau Intervenants :…………… ………………Date de réalisation :………………………
Maître d’ouvrage : ………………….Commune : …………………………. Statut foncier du site d’implantation……………………………………………….
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------N° du poteau / fichier Excel : ……….Nom du carrefour :……………Altitude (en m) : ….. Coordonnées GPS (UTM WGS84) X……….. …. Y…………..….
Type de mobilier :
directionnel  directionnel spécial  lieu dit 
jalon de balisage 
Réf poteau (/Charte) :
P21
P17
P18
JBG ou JBP
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Accessibilité : Tous véhicules
4x4
difficile
Type de scellement : Dans le sol  Avec fourreau  Avec platine 
Schéma d’implantation
Photo numérique de situation (Angle de prise de vue en°/Nord)
Nord
Position poteau bois
D 12
Axe de lecture de la bague de lieu dit (BL) : …………(en °/Nord)
Réf Lame LD ou LT(/fichier Excel)
Lame du haut
Lame intermédiaire
Lame du bas
Orientation des LD ou LT (en°/ Nord)
II /Critères d’intervention
pour l’aménagement et l’entretien de
d’Espaces Sites et Itinéraires et de leurs équipements
labellisés « Gard Pleine Nature »
Préambule :
Depuis plus de 10 ans, le Conseil général du Gard, en liaison privilégié avec le Comité
Départemental de la Randonnée Pédestre (CDRP) intervient sur la veille et l’entretien
(Débroussaillage, assise des sentiers, passerelles…) de plus de 3 500 Km de sentiers ( Sentiers
de Promenade et Randonnée, Grande Randonnée, de Grande Randonnée de Pays) et des sites
d’activités de pleine nature inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et
Randonnée PDIPR et au Plan Départemental des Espaces Sites et Itinéraires du Gard PDESI.
A ce titre, le CDRP est organisé afin de garantir un suivi du balisage et collecter les besoins
en matière de travaux via ses baliseurs référents.
Par ailleurs, le Conseil général accompagne la mise en œuvre de réseau locaux d’Espaces
Sites et Itinéraires (RLESI) équipés du mobilier signalétique conforme à la Charte
Signalétique des Espaces Naturels Gardois et destinés à l’organisation des d’activités de
pleine nature par les structures locales (EPCI, Syndicats Mixtes de gestion de site naturel)
promus dans le cadre des carto-guides « Espaces Naturels Gardois » co-édité par le Comité
Départemental du Tourisme du Gard.
Dans ce cadre, une convention de gestion des équipements et de co-édition du carto-guide lié
au label « Gard pleine nature » engage la structure locale et le Conseil général dans l’entretien
des Espaces Sites et Itinéraires décrits dans le document, et ce, conformément aux critères du
label départemental décrits ci-dessous. A ce titre, les termes de cette convention précisent la
procédure qui peut entrainer, en cas de défaut d’entretien, le retrait de la vente du carto-guide.
Les critères du label « Gard pleine nature » seront progressivement élargi, dans le cadre de la
mise en œuvre du Plan Départemental des Espaces Sites et Itinéraires à l’ensemble de autres
sites d’activité de pleine nature (Escalade, canoë-kayak…).
Dans le cas d’un Espace ou Site lié à une activité spécifique de pleine nature (autres que la
randonnée) le protocole d’aménagement devra s’appuyer sur les principes décrits ci-dessous
mais aussi sur les référentiel techniques* par activité labellisé « Gard pleine nature » proposé
par le CDOS du Gard et validé par la CDESI du Gard.
Le protocole d’entretien du RLESI ou d’un ESI devra prendre en compte les préconisations
spécifiques liées aux enjeux naturalistes (CF Partie I sur les critères de conception)
Protocole de veille des espaces sites et itinéraires et de leurs équipements
Afin d’optimiser la qualité d’entretien des réseaux locaux d’Espaces Sites et Itinéraires et
labellisés « Gard pleine nature » il est demandé au maître d’ouvrage local de bien distinguer :
Partie 1 : La veille et l’entretien du balisage du Réseau local d’Espaces Sites et
Itinéraires conformément aux critères du label « Gard Pleine nature » décrits ci-dessous.
Partie 2 : La maîtrise d’œuvre et la coordination des travaux d’entretien :
Dans le cadre de la coordination des travaux, le maître d’ouvrage local devra pouvoir
garantir :
- la vérification des pièces techniques définitives avant la fabrication du mobilier
directionnel dégradé (vérification de l’organigramme et du schéma d’implantation du
mobilier)
- la vérification de la réalisation des travaux conformément aux critères du label « Gard
pleine nature ».
- la vérification particulière de la tenue des équipements de sécurité sur l’ensemble des
équipements présents sur le réseau local de sentiers, les sentiers interprétation et les parcours
sportifs.
- l’identification, si besoin, d’autres travaux à réaliser comme la réfection d’équipements
de franchissement pour sentier ou la certification sécurité d’équipement recevant du public
- la participation à une visite de contrôle réalisée à la demande du Conseil général dans
le cadre du suivi du label « Gard pleine nature »
- La rédaction d’un bilan annuel (fin octobre) des interventions réalisées sur la veille et
les travaux réalisés qui sera transmis au Conseil général conformément aux critères du label
« Gard pleine nature ».
Partie 3 : La réalisation des travaux d’entretien avec la majeure partie du temps les
lots suivants :
- Lot n°1 : Débroussaillage de sentiers
- Lot n°2 : Traitement de l’assise de sentiers
- Lot n°3 : Fourniture et pose de mobilier signalétique
Si le maître d’ouvrage souhaite faire réaliser l’ensemble des parties par des prestataires, il
s’engage à faire intervenir des prestataires différents pour les parties 1 et 3.
Les parties 1 et 2 peuvent être réalisées par le même prestataire.
Si besoin, un cahier des charges type est disponible au service environnement du Conseil
général.
A ce titre, et afin de garantir l’implication des acteurs associatifs locaux et le respect de la
charte nationale du balisage (principes du label « Gard pleine nature ») il est souhaitable, pour
la partie n°1, d’impliquer les associations locales de randonneurs adhérentes au Comité
Départemental de la Randonnée Pédestre du Gard.
Critères liés à la veille du Réseau Local d’Espaces Sites et Itinéraires
Le gestionnaire du Réseau Local d’Espaces Sites et Itinéraires (Conseil général, EPCI,
Syndicats Mixte de gestion) doit pouvoir garantir un passage deux fois par an minimum sur
les Espaces Sites ou Itinéraires qu’elle a en gestion avec préférablement un en septembre
(Compte rendu de visite pour fin septembre), et un second en mars (Compte rendu de visite
pour fin mars).
Cette fréquence de passage peut être éventuellement réduite à un seul passage par an dans le
cadre de la mise en place d’une cartographie du type de végétation présente le long des
sentiers (passage réalisé alors uniquement en mars).
Ce protocole de veille permettra de faire remonter des besoins d’intervention sur les sentiers
sous gestion départementale (GR, GRP et 53 PR) et missionner une équipe en régie ou des
prestataires et sur la base des comptes rendus de visite réalisé sur la base des fiches
sentinelles « Gard pleine nature » (disponible auprès du Conseil général) :
Les comptes rendu de visite doivent permettre de retrouver :
-
-
la localisation des travaux à réaliser,
la longueur ou la surface à traiter,
le type d’intervention à réaliser,
la quantité de matériel à commander et poser (Equipements de franchissement ou
signalétique). Pour la signalétique le compte rendu devra utiliser l’organigramme
directionnel sous format Excel dans lequel seront intégrés l’ensemble des panneaux
signalétiques.
le type et la qualité d’équipements à vérifier (réparation ou vérification sécurité),
des remarques complémentaires sur la qualité
L’ensemble de ces données devra être rassemblé sur un tableur de type Excel afin de pouvoir
être facilement exploité dans le cadre d’outil de gestion qui serait développé à l’avenir
(serveur cartographique de suivi...)
Procédure spécifique pour le suivi du mobilier signalétique et des équipements annexes :
Deux niveaux de veille spécifique sont à identifier :
Veille de Niveau 2 : Veille de vigilance pendant 6 mois après la première pose du mobilier :
Il faut pouvoir garantir:
-
Un passage par semaine devant chaque panneau de départ isolé, de porte d’entrée
information, de porte Réglementaire, de site réglementaire (Réf : PD1, PD2, PD3, PPI,
PPR, PSR).
Un passage tous les 15 jours devant un poteau directionnel, une plaque réglementaire,
un triangle sécurité (Réf : P21, P18, TR) et tout type d’équipement annexes avec
vérification de la stabilité des points d’encrage et de la tenue de la visserie
(Emmarchement, passerelle, ponton, portillon, garde-corps, main-courante…)
Ce protocole de veille permettra d’identifier le mobilier régulièrement dégradé qui restera en
veille de Niveau 2 contrairement au reste du mobilier.
Veille de Niveau 1 : Veille normale
Il faut pouvoir garantir:
Pour les panneaux de départ isolé, de porte d’entrée information, de porte Réglementaire, de
site réglementaire Réf : PD1, PD2, PD3, PPI, PPR, PSR) :
-
Un passage tous les 3 mois devant chaque panneau.
Pour un poteau directionnel ou patrimonial, une plaque réglementaire, un triangle sécurité
(Réf : P21, P18, TR) et tout type d’équipement annexe :
-
Un passage tous les 6 mois (Mars et Septembre)
Le premier compte rendu de veille des sentiers (du mois de Mars ou de septembre) permettra
de modifier la veille des panneaux de départ afin de la caler sur celle des poteaux
directionnels (tous les 6 mois)
NB : Le passage tous les 6 mois devant les équipements annexes tels que passerelle, ponton,
doit permettre d’identifier le besoin de faire appel à une entreprise pour expertiser
l’équipement et confirmer sa capacité à accueillir du public et selon quels critères.
Protocole d’intervention sur le RLESI et croisement avec le protocole
d’intervention du Conseil général.
Echanges des données liés aux remarques sur les sentiers:
Différents protocole de veille sont mis en œuvre par le Conseil général et ses partenaires dans
le cadre du label « Gard pleine nature » :
- Sentinelles « Gard pleine nature » mis en œuvre par les baliseurs référents du CDRP
par convention avec le Conseil général sur les sentiers inscrits au PDESI sous gestion
départementale.
- Eco-veille des adhérents de la Fédération Française de Randonnée Pédestre du Gard.
- Avis des usagers via le réseau des Offices du Tourisme du Gard et le site du Comité
Départemental du tourisme du Gard « onglet Bouger ».
Sur la base de ces retours, le Conseil général réalise tous les types de travaux (hors mobilier
signalétique mis en œuvre et sous la responsabilité des gestionnaires locaux) en informant les
communes et gestionnaires locaux concernés sur les sentiers inscrit au PDIPR sous gestion
départementale :
- Tous les sentiers de Grande Randonnée (G.R)
- Tous les sentiers de Grande Randonnée de Pays (G.R.P)
- les 53 sentiers de Promenade et Randonnée du Gard (P.R)
- des itinéraires à vocation départementale
- des sites d’activités de pleine nature à vocation départementale
Le Conseil général rassemble ensuite l’ensemble des remarques signalées et les transmet aux
maîtres d’ouvrage locaux concernés.
Parallèlement le maître d’ouvrage local peut récupérer, dans le cadre de son protocole de
veille les remarques sur des sentiers sous gestion départementale ou sous gestion d’un autre
opérateur local voisin.
Le maître d’ouvrage local s’engage alors à transmettre l’ensemble des remarques sur des
sentiers qui ne le concerne pas et de questionner le Service Environnement du Conseil
général, et ce, à minima deux fois par an (fin mars et fin septembre).
Des données permettront au Conseil général de lancer ses travaux selon à minima la
périodicité suivantes :
- 1ere session de travaux d’avril à juin
- 2nde session de travaux de novembre à mars
Le maître d’ouvrage local s’engage également de lancer ses propres travaux d’entretien selon
la même périodicité, et ce, afin de garantir un entretien uniforme de l’ensemble des espaces
sites et itinéraires du Gard
Commande du mobilier :
La commande du mobilier signalétique reste à la charge de la structure gestionnaire locale qui
devra prévoir des stocks de lames directionnelles en fonction des zones les plus sensibles en
matière de dégradation.
Une attention particulière devra être faite sur le mobilier régulièrement dégradé qui devra être
remplacé dans les meilleurs délais. Il sera ainsi proposé de commander pour ce mobilier plus
« sensible » deux jeux de remplacement.
Des formalismes techniques et moyens complémentaires de suivi des équipements pourront
être proposés par le Conseil général (outil cartographique de suivi avec tableur type de
suivi…).
Bilan du protocole de veille et d’entretien
Du Réseau local d’Espaces Sites et Itinéraires et de leurs équipements
Dans le cadre du suivi du label « Gard pleine nature », le Maître d’ouvrage local devra
pouvoir fournir au Conseil général un bilan annuel (fin octobre de chaque année) de son
protocole de veille et entretien de ses sentiers.
Ce compte rendu sera fourni sur la base de l’organigramme signalétique (Tableur Excel) pour
mobilier signalétique et sur la base d’un tableau qualifiant les travaux accompagné des cartes
de situation des ceux-ci.
CRITERES TECHNIQUES D’INTERVENTION
Critères d’entretien du balisage avec de la peinture ou avec des adhésifs
Le maître d’ouvrage local intervient sur le balisage de couleur jaune des sentiers ou
des réseaux de sentier qu’il a mis en œuvre sur son territoire.
Il ne doit pas intervenir sur le balisage des GR, GRP et des 53 PR sous responsabilité
du Conseil général. Si des remarques sont à formuler sur la qualité du balisage ou de manière
générale la qualité de ces sentiers sous gestion départemental, le maître d’ouvrage peut
transmettre via son compte-rendu de veille ces remarques directement au Service
environnement du Conseil général à l’attention du technicien en charge des équipements sous
gestion départementale ([email protected])
La peinture utilisée sera obligatoirement jaune (RAL 1023) de préférence
glycérophtalique en suspension aqueuse (Obligation d’utiliser une peinture à l’eau). Les
marques (largeur : 100 mm, hauteur : 20 mm) seront réalisées sur des supports préalablement
brossés afin d’éliminer les mousses et la poussière ou s’il s’agit d’arbres à écorce épaisse,
planés afin de réaliser une surface facile à peindre.
.
* Positionnement des balises :
-sont peintes sur un support adapté (pierre essentiellement, ou troncs d'arbres après
"aplanissement" de l'écorce).
-soit collées sur un support adapté (balise autocollante sur support plastique ou métallique
prédécoupée à la taille de la balise) ; le support métallique ou plastique (avec son autocollant)
peut être cloué sur un support bois (poteaux d'électricité ou téléphone). Le balisage sera
réalisé préférentiellement avec des autocollants, notamment en espace urbain ou périurbain
afin de permettre une meilleur intégration.
* quelles soient peintes ou collées, les balises ne doivent pas être placées :
- sur les poteaux directionnels en bois conforme à la charte signalétique des espaces
naturels gardois ou à la charte signalétique des parcs nationaux de France (Lames jaunes et
poteau en bois), implantés le long de l'itinéraire ou au niveau de carrefours de sentiers balisés:
ces poteaux étant le support de la signalétique des sentiers il est devient inutile de renforcer le
balisage peinture ou adhésif au niveau des carrefours équipés d’un tel mobilier.
- sur un élément du patrimoine bâti ou naturel remarquables (Muret de pierres sèches,
calade, bâtiment, vestiges ou arbres remarquables..).
Les circuits seront balisés dans les deux sens et les marques seront placées à hauteur des
yeux et perpendiculaires au cheminement. Les carrefours devront être particulièrement bien
balisés si aucun poteau directionnel conforme à la charte signalétique gardoise n’est mis en
place. Lors d’un changement de direction sans présence d’un poteau directionnel conforme à
la charte signalétique gardoise, une marque spécifique (un rectangle de 100 par 20 mm
surmontant une flèche droite ou gauche de couleur jaune RAL 1023) sera apposée. Les
mauvaises directions seront mentionnées par une croix de Saint-André (couleur jaune RAL
1023). La bonne direction sera confirmée par une balise de continuité juste après la
bifurcation ou après un carrefour équipé d’un poteau directionnel, suivie d’une autre très
rapidement. La fréquence des balises sera par exemple :
- en moyenne tout les 250 mètres entre deux carrefours ;
- visible depuis la balise précédente en zone de montagne ;
- les cas particuliers seront appréciés par le baliseur.
Ces principes doivent respecter « La charte nationale officielle du balisage et de la
signalisation » éditée par la Fédération française de la randonnée pédestre et les chartes
signalétiques des espaces naturels gardois et des parcs nationaux de France.
A ce titre, le balisage sera réduit à des confirmations sous forme de balises
perpendiculaire à l’axe du sentier, de part et d’autre d’un carrefour (plus de 2 directions
possibles) ou d’une bifurcation (deux directions possible uniquement) équipés d’un poteau
directionnel conforme à la charte signalétique gardoise. Les indications présentes sur lames
directionnelles et sur la bague de lieu dit seront reprises dans les descriptifs des itinéraires
présents dans les topo-guides ou le carto-guides locaux, et ce, afin de faciliter l’orientation des
usagers.
Dé-balisage et enlèvement de l’ancienne signalétique
Il consiste à faire disparaître le balisage erroné ou abandonné (marques à la peinture
apposées directement sur le support, plaquettes clouées ou autocollants) et la signalétique non
conforme aux chartes signalétiques des espaces naturels gardois et des parcs nationaux de
France.
Pour l’enlèvement des balises peinture la technique est variante suivant les supports. :
Sur les arbres à écorce épaisse, utiliser un racloir ou une plane de charron sans toutefois aller
trop en profondeur afin de ne pas le blesser. Sur les arbres à écorce fine, appliquer au pinceau
un solvant puis rincer abondamment à l’eau claire à l’aide d’un pulvérisateur de jardin ;
terminer si nécessaire à la brosse métallique. Sur les supports métalliques, la brosse
métallique est l’outil le mieux adapté. Sur les rochers, la boucharde (1 ou 4 cm²) montée sur
un marteau permet un travail propre et soigné. Un équipement de sécurité adapté devra être
utilisé par le prestataire pour réaliser ce travail qui présente un risque en matière de
projection.
Il est formellement interdit d’utiliser une peinture de masquage car elle peut entraîner
une confusion pour les randonneurs et n’offre pas une qualité de camouflage optimale puisque
la plupart du temps la marque cachée « réapparaît » au bout de quelques années. Cette
technique dégrade de plus la qualité esthétique du sentier.
Le matériel retiré devra être devra être déposé dans une déchetterie pour recyclage.
Critères liés aux travaux de débroussaillage et d’élagage
Respecter les caractéristiques d’un sentier et son balisage.
- Dans le cas d’un sentier (cheminement hors piste forestière ou DFCI), respecter de
manière générale et si les conditions de terrain le permettent, une largeur de 2 mètres l’assise
et une hauteur de 3 mètres (sauf indication contraire).
- Eviter l’utilisation d’engin motorisé qui pourrait dégrader le sentier.
- Si on se trouve sur un parcours identifié comme équestre et inscrit au PDIPR, il faut
prévoir une hauteur de 3,5 mètres de haut.
- Eviter de couper les végétaux supports de balises peinture du sentier (si besoin
contacter le baliseur référents du CDRP30 pour trouver une solution).
- Afin d’éviter d’inciter des pratiques motorisées sur un sentier non adapté à cet usage,
lorsque le sentier se connecte à une piste ou une voie carrossable maintenir sur une longueur
suffisante (cône de vision depuis la voie carrossable) une largeur réduite à 1.5 mètre.
Valoriser des abords du sentier.
- Mettre en valeur les essences végétales présentes aux abords de l’assise du sentier.
- Lors d’un débroussaillage, préserver une certaine biodiversité, en évitant de couper
dans la mesure du possible certaines essences comme par exemple : le Buis, l’Alisier,
l’Erable, le Cèdre, le Mélèze…. Aux abords du sentier, la régénération de ces essences, ou
d’autres à préciser au cas par cas, ne doit pas être coupée ou blessée par les machines.
- Lorsqu’un élagage de dégagement ou de valorisation d’un arbre est fait, s’attacher à
monter les couronnes correctement (ne pas traiter uniquement les branches du côté du
sentier).
- Tailler à leur base (au dessus du bourrelet de cicatrisation) les branches des arbres et
arbustes. Respecter le principe de base de l’élagage : pas plus d’un tiers de la biomasse ou de
la hauteur de l’arbre ne doit être coupé.
- Dans des secteurs peu ombragés, dégager des espaces sous des arbres longeant le
sentier en respectant les règles d’élagages décrites ci-dessus.
- Réaliser ponctuellement des ouvertures au niveau de point de vue remarquable en
ayant pris en compte au préalable un dérangement potentiel d’espèces protégées (Consultation
de l’opérateur Natura 2000 et consultation des préconisations faites à l’occasion de la
conception du réseau, des documents d’objectif Natura 2000, de données naturalistes
disponibles sur le site de la DREAL L.R ou auprès du référent naturaliste membre du comité
de pilotage local)
- Eviter l’utilisation de gyro-broyeur à la verticale pour traiter les parties latérales à
l’assise du sentier (éviter la blessure des arbres et respecter la qualité esthétique des lieux).
- Pour les coupes de bois de section supérieure à 3 cm constituer des tas de 1 mètre de
long à placer à l’écart de l’assise du sentier, et ce, tout le long du sentier.
Garantir la sécurité des usagers
- Tailler à leur base les branches susceptibles d’entraver le passage des promeneurs.
- Eviter la taille en biseau des branches (risque pour les usagers)
- Retirer les souches ou rejets de végétation susceptibles d’entraver le passage des
promeneurs sur la largeur des trois mètres de l’assise du sentier.
- Lorsque du bois mort ou entravant le passage est coupé, il faut débiter celui-ci et le
ranger à côté du sentier en longueur de 1 mètre.
- Dans le cas ou le sentier longe une falaise, il faudra favoriser le maintien d’un rideau
végétal de 1.5 m de haut maximum sur 1 m de large minimum du coté de la falaise, sauf
autres préconisations
Se prévenir du risque incendie, respecter l’environnement et les enjeux naturalistes
- Tout type de traitement chimique est proscrit dans le cadre de ces travaux.
- Traiter les rémanents liés aux travaux par broyage fin et non par incinération pour des
raisons d’esthétique et de sécurité.
- Si, cependant, le brûlage des végétaux s’avère indispensable, une demande préalable
devra être faite à la commune concernée et devra être en conformité avec l’arrêté préfectoral
en vigueur.
- La finition du chantier étant primordiale, ne pas laisser les résidus du broyage sur
l’assise du sentier (les mettre à l’écart de l’assise du sentier).
- Veillez également à ne pas laisser de rémanents liés à l’intervention sur les parcelles
riveraines du sentier.
- Dans le cadre d’un débroussaillage, maintenir la végétation rase (herbacées) présente aux
abords et si possible sur l’assise du sentier, et ce, afin d’éviter l’érosion du sol.
- Récupérer les autres déchets liés aux travaux ou dégagés par les travaux de
débroussaillage (sac poubelle, bidon, papier…). Ces déchets devront être remis par le
prestataire à un centre de collecte spécialisé en vue d’optimiser leur recyclage.
- En cas de décharge sauvage importante ou de déchets lourds (électroménager, véhicule..)
aux abords du sentier, le signaler au maître d’ouvrage.
- Prendre en compte les enjeux naturalistes tels qu’ils ont été identifiés et cartographiés
lors de l’élaboration du réseau, en lien le cas échéant avec l’opérateur natura 2000 ou le
référent naturaliste du comité de pilotage (Document d’objectif des sites Natura 2000, etc…)
présents aux abords des Espaces, Sites ou itinéraires pour adapter les périodes d’intervention
en fonction de la biologie des espèces protégées.
- Un protocole d’observation spécifique pourra être proposé en complément, en lien avec
l’opérateur Natura 2000, dans le cas de présence d’espèce ou d’habitat sensible à la
fréquentation.
Critères liés aux travaux de traitement de l’assise du sentier
Garantir le maintien de l’assise face à l’érosion et aux ruissellements :
- Pour la remise en état de l’assise du sentier, garantir prévoir des systèmes
d’écoulement de l’eau (coupe-eau) pour limiter l’érosion du sentier. Ces systèmes devront être
répartis le long du sentier, de manière à faciliter l’écoulement de l’eau et éviter son
accumulation sur le sentier.
- Si besoin créer un fossé latéral pour éviter des écoulements sur l’assise du sentier.
- Si on se trouve sur un parcours identifié comme équestre, il faut prévoir pour les
« coupe-eau » d’une largeur de 30 cm et une hauteur maximum de 5 cm pour permettre le
passage des cavaliers.
- Dans le cas d’une remise en état de la plate forme d’un sentier suite à une érosion
importante (inondation) utiliser des engins de chantier de petit format (1,5 mètres de large).
- Maintenir la végétation rase (herbacées) présente aux abords et si possible sur le
sentier, et ce, afin d’éviter l’érosion du sol.
Proposer des emmarchements adaptés au type de sol et aux pratiques
- Sur substrat stable, utiliser de pierres locales scellées sans béton apparent pour créer des
marches
- Sur substrat dur (roche mère) préférer créer des marches dans la roche directement avec un
perforateur.
- Sur substrat meuble, il faudra utiliser des marches de section carrée en bois traité (classe 4
garantie 10 ans) de 1.5 m de large et avec des rainures anti-dérapant et sceller dans le sol par
des « tires font » non apparent.
- Sur arènes granitique (sol instable) renforcer le système de scellement par un bloc béton non
apparent autour des « tires font ».
Utiliser des matériaux locaux et respectueux de l’environnement
- L’ensemble des aménagements réalisés doit pouvoir s’intégrer à l’environnement. Par
conséquent il est demandé d’utiliser pour tous les aménagements des matériaux locaux
(pierres, schistes…).
- Eviter de rendre le béton apparent dans le cadre d’aménagements (scellement des pierres
non apparent).
Critères liés aux travaux de réhabilitation
du petit patrimoine local lié aux Espaces Sites et Itinéraires
Remise en état de murs de soutènement, de calades
- Dans le cadre de la remise en état d’ouvrage en pierres sèches, il est demandé
d’utiliser les techniques traditionnelles en utilisant uniquement des pierres sans mortier.
- L’ensemble des aménagements réalisés doit pouvoir s’intégrer à l’environnement. Par
conséquent il est demandé d’utiliser pour tous les aménagements les matériaux locaux
(pierres, schistes…).
- Eviter de rendre le béton apparent dans le cadre d’aménagements (scellement des pierres
non apparent).
Critères liés à la fourniture et à la pose de mobilier signalétique
et des équipements annexes
Le mobilier signalétique doit être conforme à la Charte Signalétique des Espaces
Naturels Gardois qui à pour objectif d’optimiser les outils de signalisation et d’information
aux usagers et pratiquants d’activité de plaine nature tout en préservant l’intégrité des espaces
naturels gardois
Des éco-certifications sont souhaitables :
Pour les matériaux en bois
Eco-certification liée à l’origine du bois et aux méthodes sylvicoles liées à sa
production.
Eco-certification liée au traitement du bois pour garantir sa durabilité (Classe 4, garantie
10 ans demandée).
Pour les autres matériaux constituant le mobilier signalétique
Eco-certification liée à la fabrication et au respect de l’environnement
Pour les matériaux liés au scellement du mobilier
Le protocole de pose des poteaux bois dans sol stipule l’utilisation d’un socle en dosé à
250 kg par m3 de granulats. Des solutions de même durabilité et répondants à une écocertification peuvent être proposée par le prestataire.
Compatibilité aux normes de sécurité en vigueur :
Une attention toute particulière est demandée pour respecter les normes de sécurité en
vigueur pour l’ensemble des équipements annexes comme particulièrement les normes sur les
garde-corps ou encore les normes à la capacité de charge des équipements (Passerelle, tour
d’observation…) Une notice d’utilisation du fabricant définissant ces critères d’ouverture au
public (nombre de personnes, poids de charge maximum) doit en possession du gestionnaire.
Une signalétique devra être apposé sur l’équipement afin d’informer les usagers de la
capacité d’accueil de cet équipement.
Critères liés à la maîtrise d’œuvre de l’aménagement d’un Réseau Local
d’Espaces Sites et Itinéraires
Le maître d’œuvre devra travailler en étroite collaboration avec le référent
coordonnateur et les référents communaux nommés par le maître d’ouvrage.
Le maître d’œuvre devra :
- donner un avis technique sur les offres proposées par les prestataires suite à la
consultation réalisée par le Maître d’ouvrage, et ce, conformément à l’ensemble des principes
techniques liés à la mise en œuvre d’un réseau de sentiers et sites d’activités de pleine nature
(Respect de la charte signalétique ; des protocoles d’intervention…)
- vérifier les pièces techniques définitives avant la fabrication du mobilier directionnel
(vérification de l’organigramme et du schéma d’implantation du mobilier).
- coordonner les différents prestataires en lien avec le référent de la communauté
d'agglomération afin d’optimiser la bonne réalisation des travaux. A ce titre, un planning de
phasage des travaux sera proposé au maître d’ouvrage.
- vérifier l’implantation de l’ensemble du mobilier signalétique conformément au
protocole de pose de la charte des espaces naturels gardois
- vérifier la réalisation des travaux conformément au présent CCTP de travaux
- vérifier les pièces techniques définitives avant la fabrication du mobilier directionnel
(vérification de l’organigramme et du schéma d’implantation du mobilier).
- coordonner des différents prestataires pour la mise en œuvre des travaux et
aménagement. A ce titre, le prestataire devra proposer un rétro planning prévisionnel de mise
en œuvre du RLESI avec une réunion de lancement et à minima une visite de chantier
intermédiaire ( avant la réalisation de 25% des travaux) réunissant les prestataires, le maître
d’ouvrage et le service instructeur du conseil général garant du respect du label Gard pleine
nature.
Transmission des informations :
Le maître d’œuvre devra pouvoir informer hebdomadairement le maître d’ouvrage de
l’état d’avancer de l’ensemble des travaux en accord avec le rétro planning. A ce titre, les
prestataires devront informer, dans les meilleurs délais, le maître d’œuvre des raisons de leur
retard. Ainsi toute demande de modification d’implantation formulée par une commune lors
de la pose, contraire au schéma d’implantation validé par ses soins devra être transmise dans
les meilleurs délais au maître d’œuvre.
Enfin, des consignes très stricts seront transmis par le maître d’œuvre aux prestataires
afin qu’il respecte un principe globale de qualité en respectant les critères du label Gard pleine
nature en ne posant pas des lames directionnelles avec des problèmes de conception (sous la
responsabilité l’ingénierie de conception) ou du mobilier dégradé pendant le transport (sous la
responsabilité du poseur). Il sera ainsi exiger de chaque prestataire intervenant dans ce projet
qu’il respecte des procédures d’intervention transparente avec l’établissement d’une d’un
compte rendu hebdomadaire remis au maître d’œuvre et permettant de bien identifier en
amont les points éventuels d’amélioration.
Procédure de vérification des critères de mise en œuvre du RLESI :
Cette vérification devra se réalisée en deux temps à 25% et à 75% du taux de réalisation
des lots de 1 à 5 en lien avec des réunions de chantier.
Lot n°1 : Vérification sur site par échantillonnage globale du balisage sur 20 % du
linéaire,
Lot n°2 : Vérification sur site par échantillonnage globale de 50% du lot,
Lot n°3 : Vérification sur site de 100 % du lot,
Lot n°4 : Vérification sur site de 100 % du lot,
Lot n°5 :
- Vérification sur site de 100 % des panneaux d’informations (PPI ; PPR, PSR…),
(Attention : Si le délégataire du lot de fourniture de mobilier signalétique réalise pour la
première fois ce type de mobilier la validation des premiers panneaux et poteaux directionnels
devra être réalisés, en lien avec le Conseil général, avant fabrication de la totalité du mobilier)
- Vérification sur site par échantillonnage globale de 40% des poteaux directionnels
- En complément et à 100% du taux d’exécution une validation de l’ensemble des
mobiliers signalétiques et autres mobilier sur base des photos transmises par les poseurs sera
vérifiée et remis au maître d’ouvrage sous forme d’atlas du mobilier,
Au regard des résultats de l’échantillonnage à 75% du taux de réalisation et si plus de 20 %
des points constatés ne respectent pas les critères du label Gard pleine nature une notification
sera faite au prestataire concerné par le lot afin qu’il les rectifie dans les meilleurs délais.
- livrer et présenter au référent coordonnateur du maître d’ouvrage un tableur de suivi
des sentiers sur la base de l’organigramme directionnel (fichier Excel) atlas des fiches de suivi
pour l’ensemble mobilier en place sur le réseau de sentiers et un organigramme Excel de
suivi. Ces pièces techniques seront utiles au maître d’ouvrage pour le suivi de son réseau de
sentiers.
A ce stade estimée à 75 % du taux de réalisation du RLESI, et avant la facturation des
prestataires « travaux » au maître d’ouvrage, le prestataire devra provoquer une visite de
terrain avec la présence d’un représentant du maître d’ouvrage et du Service Environnement
du Conseil général. Lors de cette visite, le Service Environnement viendra valider le respect
ou non des critères techniques s’inscrivant sous le label départemental « Gard pleine nature ».
- valider la réalisation effective et la conformité des travaux sur la base des factures
transmises par les prestataires au maître d’ouvrage pour les lots de mise en œuvre du réseau
suivants :
. Lot n°1 : Balisage et débalisage aux normes de la charte nationale du balisage
. Lot n°2 : Débroussaillage des sentiers et sites
. Lot n°3 : Traitement de l’assise de sentiers
. Lot n°4 : Fourniture et pose d’équipement de franchissement pour sentier
. Lot n°5 : Fourniture et pose du mobilier signalétique pour sentier conforme à la charte
départementale des espaces naturels gardois et des bornes de découverte.
- livrer et présenter au référent coordonnateur du maître d’ouvrage un compte rendu de
suivi de la mise en œuvre sur la base de l’organigramme directionnel (fichier Excel), de l’atlas
des fiches de suivi pour l’ensemble mobilier en place sur le réseau de sentiers.
Ces pièces techniques seront utiles au maître d’ouvrage pour le suivi de son réseau de
sentiers.
III / Critères de promotion d’un
d’un réseau local de d’espaces sites et itinéraires
labellisé « Gard pleine nature ».
L’utilisation et la promotion du réseau de sentiers et sites d’activité se fera avec un document
appelé « carto-guide » dans la collection « Espaces Naturels Gardois » et qui reprend sur une
carte topographique simplifiée le tracé des cheminements et la localisation des poteaux
directionnels toponymiques conforme à la charte signalétique des espaces naturels gardois.
La collection bilingue « Espaces Naturels Gardois » est garantie par le Comité Départemental
du Tourisme qui par convention avec la collectivité publique intercommunale et le Conseil
général va co-éditer ce cartoguide.
Cette convention, liée au financement du Conseil général, cadrera également l’engagement le
maître d’ouvrage public dans la gestion du RLESI conformément aux critères
de gestion « Gard pleine nature » listés précédemment au point II.
Un comité de relecture émanant du comité de pilotage de conception du réseau de sentiers soit
être constitué à l’initiative de maître d’ouvrage local. On devra y retrouver, entre autres, un
référent par commune et un représentant comités sportifs de pleine nature concernés.
Les cartoguides de la collection « Espaces Naturels Gardois » doivent ainsi répondre aux
critères suivants :
- Une charte graphique spécifique (disponible auprès du CDT et du Conseil général)
- Une charte cartographique spécifique (disponible auprès du CDT et du Conseil général)
- Un contenu et un montage type des cartoguides spécifique et qui sera adapté en fonction des
territoires via le comité de relecture (disponible auprès du CDT et du Conseil général). A ce
titre et conformément au cahier des charges des cartoguides, on devra retrouver une
présentation des sentiers d’interprétation labellisés « Gard pleine nature » (Extrait de la carte
et textes spécifique)
- Un nombre d’exemplaire fabriqué adapté au potentiel de vente, et ce, afin de réactualiser au
plus tard tous les deux ans le carto-guide. A ce titre la première édition doit être de maximum
de 3000 exemplaires.
La promotion complémentaire au cartoguide et l’utilisation du tampon « Gard pleine nature »
devra respecter les termes de la convention de co-edition et de gestion des espaces, sites et
itinéraires promus, signés entre le CDT, le Conseil général et le porteur public local.
A ce titre, et conformément aux termes de cette convention la qualité de l’entretien ou le non
respect d’un des critères du label listés dans ce document conditionnera la réédition et la
diffusion du carto-guide.