France - Fanny de Chaillé
Transcription
France - Fanny de Chaillé
Fanny de Chaillé association display AMÉRIQUE © Aurélien Froment Fanny de Chaillé s’intéresse avant tout à la langue, aux espaces qui se trament derrière elle, cachés derrière des aspects prêts à l’emploi et ses images dramatiques stéréotypées. Un travail qu’elle a initié – sans souci du genre artistique : théâtre, danse ou performance – avec des pièces telles que Karaokurt (un karaoké de la célèbre Ursonate de Kurt Schwitters) et Le Voyage d’hiver, un travail à la fois de lecture-performance et de réécriture à partir du texte éponyme de Perec. La langue se travaille non pas à l’endroit de l’interprétation mais là où il est possible de la faire résonner comme un objet plastique, de la faire entendre comme un jeu de sens multiples. Alexandra Baudelot - mouvement.net association display siège social : 211 rue Saint-Maur 75010 Paris contact Isabelle Ellul // +33 6 10 18 58 37 // +33 5 56 81 66 81 adresse courrier : 45 rue Saint-Rémi 33000 Bordeaux [email protected] // www.fannydechaille.fr Fanny de Chaillé © Marc Domage Parcours De 1996 à 2001, après des études universitaires d’Esthétique à la Sorbonne, Fanny de Chaillé travaille avec Daniel Larrieu au Centre chorégraphique national de Tours. Assistante à la mise en scène, dans un premier temps, pour les pièces On était si tranquille, Feutre (dont elle compose la musique avec Rubin Steiner) et +Qu’hier, puis en tant qu’interprète pour Cenizas, Fanny de Chaillé collabore en parallèle aux travaux de Matthieu Doze (réalisation des films du solo sous eXposé) et à ceux de Rachid Ouramdane (elle est interprète sur Face cachée et À l’œil nu et réalisatrice sonore pour Au bord des métaphores et Les morts pudiques). Avec le metteur en scène Gwenaël Morin, elle joue dans le film Anéantis Movie et dans les pièces Guillaume Tell, Philoctète et Lorenzaccio. Elle participe régulièrement aux projets d’artistes plasticiens comme Thomas Hirschhorn pour le projet Swis swiss democraty ou encore Pierre Huyghe pour le film The Host and the Cloud. Depuis 1995, elle crée ses propres installations et performances : Karaokurt (1996), karaoké réalisé à partir de l’œuvre L’Ursonate de Kurt Schwitters ; La Pierre de causette (1997) installation performative à partir d’un fac-similé de la pierre de rosette ; Le Robert (2000), performance pour un danseur et un dictionnaire ; Le Voyage d’hiver (2001) lecture performance d’une version synonymique d’une texte de Georges Perec ; Wake up (2003), concert pour 55 réveils préparés. À partir de 2003 elle développe un travail pour le théâtre avec les pièces Underwear, pour une politique du défilé (2003), Ta ta ta (2005), AMÉRIQUE (2006), Gonzo Conférence et À nous deux (2007). Fanny de Chaillé collabore par ailleurs comme dramaturge avec Emmanuelle Huynh pour Crible et Shinbaï, le vol de l’âme (2009), avec Alain Buffard pour Tout va bien (2010) et Baron Samedi (2012) et Boris Charmatz pour Session poster au Festival d’Avignon en 2011. Elle a fondé avec Grégoire Monsaingeon le groupe Les Velourses, duo musical répondant à des commandes ; ils conçoivent ensemble Mmeellooddyy Nneellssoonn dans la série « albums » du Théâtre de la Cité Internationale à Paris dont elle est artiste associée pendant trois ans. Lors de cette résidence elle présente en 2010, La Bibliothèque, projet mené avec 23 résidents de la Cité Universitaire Internationale, projet qu’elle continue régulièrement à mettre en œuvre en France et à l’étranger. En 2011, elle y crée Je suis un metteur en scène japonais d’après le texte Minetti de Thomas Bernhard et Passage à l’acte co-signé avec le plasticien Philippe Ramette. Elle débute une collaboration avec l’écrivain Pierre Alferi, dans le cadre de l’objet des mots/actoral 2012, avec COLOC, qui se poursuit avec le duo Répète (2014). En 2013, elle est l’artiste invitée du nouveau Festival du Centre Pompidou et propose avec la scénographe Nadia Lauro, le projet La Clairière. Elle est actuellement artiste associée à l’Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie pour quatre ans. Elle vient d’y créer LE GROUPE d’après Hugo von Hoffmannsthal et CHUT un hommage a Buster Keaton. © Marc Domage CHUT // création 2015 Un projet de Fanny de Chaillé Interprété par Grégoire Monsaingeon Installation visuelle Nadia Lauro Composition son Manuel Coursin avec la participation de Grégoire Monsaingeon, Pierre Lachaud et Geneviève Brune Lumières Mael Iger Production et diffusion Isabelle Ellul Un homme seul face à un espace démesuré. L’immensité de la montagne… Jouer avec le relief et chorégraphier le vertige, le déséquilibre. Inspiré des images romantiques et des grandes figures du burlesque, CHUT interroge la fragilité humaine, la fragilité de l’époque au travers de cascades de plus en plus absolues. Production Association Display Coproduction Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, le CND, un centre d’art pour la danse, les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, le Centre Chorégraphique National de Tours, direction Thomas Lebrun (dans le cadre de l’accueil studio) // avec l’aide d’ARCADI Île-de-France / Dispositifs d’accompagnements // avec le soutien de l’association Beaumarchais-SACD, bourse d’écriture et aide à la production. Fanny de Chaillé est artiste associée à l’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. L’Association Display est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la Compagnie. © Marc Domage LE GROUPE // 2014 Conception Fanny de Chaillé D’après la Lettre de Lord Chandos de Hugo von Hofmannsthal* Conception et réalisation scénographique Nadia Lauro Conception son Manuel Coursin Lumière Willy Cessa Production // diffusion Isabelle Ellul Avec Guillaume Bailliart, Christine Bombal, Christophe Ives, Grégoire Monsaingeon *Lettre de Lord Chandos de Hugo Von Hofmannsthal // Trad. de l’allemand (Autriche) par Jean-Claude Schneider Collection Poésie/Gallimard (n°264), Gallimard Un musicien, une scénographe, des comédiens et des danseurs sont réunis pour former le groupe et explorer la Lettre de Lord Chandos. Fanny de Chaillé, qui interroge dans ses créations notre relation à la langue et son prolongement organique, trouve dans ce texte centenaire et extraordinairement moderne un terrain de prédilection. Choisissant de transformer cette confession intime en représentation collective, elle alimente sa réflexion sur le pouvoir et les impasses du langage, proposant pour la scène une traduction physique étonnante d’un texte littéraire. Une œuvre comme un rempart contre la dépossession du sens à laquelle s’expose notre société contemporaine. Spectacle créé le 4 octobre 2014 à l’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. Production Association Display en coproduction avec l’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, les Spectacles vivants - Centre Pompidou, le Festival d’Automne à Paris, le Parc de la Villette dans le cadre des résidences d’artistes 2014, le Carré, les Colonnes - scène conventionnée Saint-Médard-en-Jalles et Blanquefort, le Centre dramatique national de Haute-Normandie, le Musée de la Danse, Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne // avec le soutien de la Ménagerie de Verre, Paris dans le cadre des studiolabs. Fanny de Chaillé est artiste associée à l’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. L’Association Display est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la Compagnie. © Marc Domage Mmeellooddyy Nneellssoonn // 2012 Conception et interprétation Fanny de Chaillé et Grégoire Monsaingeon Lumières Willy Cessa Production // diffusion Isabelle Ellul Durée 50 minutes Fanny de Chaillé pratique la scène en civil. Elle semble y être telle qu’en elle-même, tirer la pièce vers ce qu’elle veut bien laisser paraître d’elle, sans couverture ni ornements superflus. Même manière de se tenir le menton, de croiser les jambes et de plisser les yeux. Elle fait « Je » sans forcément le dire, parcourt le territoire de l’adaptation du bout du pied, ne s’impose ni ne s’installe durablement. D’ailleurs elle n’interprète pas Melody Nelson. Elle l’a en tête. Elle écoute ce qui s’est incrusté du conte, de ses mélodies, et nous fait passer celles qui l’ont marquée, par souffles successifs. Chaque mouvement devance l’épisode à venir, le saisit au vol, à l’endroit précis où il fait boucle. Elle pose délicatement le diamant sur un microsillon – imaginons les années vinyle –, et s’en vient arpenter sa plage favorite, d’un pas large et souple qui laisse ses empreintes en grandes scènes dessinées. Des esquisses, allusives, plutôt que des traits appuyés. Extrait de l’article L’art dans l’écart de Jean-Louis Perrier dans la revue Mouvement, novembre/décembre 2012 Ce projet est une commande du Théâtre de la Cité Internationale, à Paris : Mmeellooddyy Nneellssoonn appartient à une série intitulée “Album” : un artiste (venant de la musique, du théâtre, de la danse ou des arts visuels) se réapproprie l’album d’un musicien issu du répertoire des musiques actuelles. Coproduction Association Display // Théâtre de la Cité internationale à Paris. L’Association Display est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet. © Marc Domage COLOC // 2012 Mise en scène Fanny de Chaillé Texte Pierre Alféri Interprétation Christophe Ives, Grégoire Monsaingeon Lumières Willy Cessa Production // diffusion Isabelle Ellul Durée 30 minutes Une partition pour un acteur voilà l’ambition de départ. À partir de quand et comment un texte est une partition pour l’acteur. Par quels procédés, moyens le sortir de la page, l’arracher à la feuille. Demander à un auteur, Pierre Alferi, d’écrire une partition pour acteur (son corps, sa voix, son souffle) comme un compositeur l’aurait fait pour un instrument c’est le principe de départ de COLOC. À longue distance deux proches se parlent d’une catastrophe écologique, d’un tueur en série international, d’un colocataire dérangé. Un logiciel bancal lit sur leurs lèvres un français traduit du français. On dirait que les trois désastres se confondent, et que les deux hommes n’en font qu’un. Mais alors qui est le coloc ? Où est passé le tiers exclu ? COLOC a été crée les 8 et 9 octobre 2012 à La Friche La Belle de Mai, à Marseille. Coproduction Association Display dans le cadre de L’Objet des mots, une collaboration actoral - la SACD // avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolab, et du Théâtre de la Cité Internationale. © Marc Domage Passage à l’acte // 2011 Conception Fanny de Chaillé et Phillipe Ramette Lumière Yves Godin Danse Christine Bombal, Christophe Ives, Betty Tchomanga, Lenio Kakléa, Madeleine Fournier, Pauline Brun, Kerem Gelebek, Jonas Chéreau, Jérôme Andrieu, Sylvain Prunenec et Guillaume Bailliart Production Isabelle Ellul Remerciements Marc Domage et Jérôme Robbe Durée 50 minutes Tout semble les séparer, mais c’est affaire de perspective… Elle, chorégraphe et femme de scène, adepte du geste dynamique de la danse, du théâtre et de la performance… Lui, virtuose du geste immobile, plasticien du rêve, qui fige son corps dans d’invisibles sculptures puis se photographie dans de renversantes (au sens propre !) situations… Tous deux fascinés par l’absurde, le corps et le souci de rationaliser l’irrationnel… Passage à l’acte concrétise près de quatre années de discussions passionées, qu’ils ont menées pour s’attirer sur leurs terrains artistiques respectifs. Joignant enfin le geste à la parole, Fanny de Chaillé et Phillipe Ramette ont imaginé une “forme spectaculaire” pour apprivoiser chacun le geste de l’autre – la contrainte du mouvement pour elle, l’exposition sur le théâtre pour lui. Brigitte Jais – Programme New Settings 2011 Passage à l’acte a été crée les 16, 17, 18, 19 et 20 novembre 2011 au Théâtre de la Cité internationale à Paris dans le cadre du projet New Settings de la fondation d’entreprise Hermès. Production Association Display Coproduction Théâtre de la Cité Internationale Paris, Musée de la Danse, Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne, avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New settings, et du réseau européen WEB (Uzes danse, WP Zimmer – festival amperdans Anvers, Le Vivat Armentières, Dampfzentrale Berne, Beursschouwburg Bruxelles, HAU Berlin, Frascati Amsterdam, Vooruit Gent). L’Association Display est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet. © Marc Domage Je suis un metteur en scène japonais // 2011 Un projet de Fanny de Chaillé Texte Minetti de Thomas Bernhard, traduction Claude Porcell (l’Arche Editeur) Avec Guillaume Bailliart (acteur), Christine Bombal, Christophe Ives, Olivier Normand, Tamar Shelef (danseurs) Musique Manuel Coursin Lumières Yannick Fouassier Dispositif scénographique et costumes Nadia Lauro Régie générale Juliette Rudent-Gili Durée 55 minutes Le Bunraku est le vieil art japonais des marionnettes. C’est à lui que rêve Fanny de Chaillé quand elle s’improvise metteur en scène japonais. Du Bunraku, elle reprend la structure traditionnelle : un récitant qui joue tous les rôles de l’histoire, un musicien qui accompagne les émotions du récitant, des marionnettes de grande taille manipulées à vue par trois manipulateurs. Mais comme elle n’est quand même pas entièrement japonaise, Fanny de Chaillé introduit de légères et décisives modifications dans l’art traditionnel : la marionnette n’est plus une poupée mais un danseur de chair et d’os, le musicien ne joue pas du shamizen mais du yukulélé, le récitant ne raconte pas une histoire légendaire mais reprend Minetti, un texte de Thomas Bernhard. Je suis un metteur en scène japonais a été créé les 29, 30 avril, 2, 3, et 4 mai 2011 au Théâtre de la Cité internationale, Paris. Production Association Display Coproductions et résidences Théâtre de la Cité Internationale, Centre chorégraphique national Montpellier Languedoc-Roussillon – Programme Résidences, Centre national de danse contemporaine - Angers et l’ARCADI (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France) // avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France dans le cadre de l’aide au projet et de l’ADAMI. © Marc Domage La Bibliothèque // 2010 Un projet mis en scène par Fanny de Chaillé Durée 20 à 30 minutes par lecture (la bibliothèque restant ouverte plusieurs heures) La Bibliothèque se fonde sur une volonté de rencontrer l’autre et sur l’idée que tout un chacun peut être l’auteur d’un savoir et le mettre en partage. Fanny de Chaillé travaille avec un groupe de personnes volontaires pour qu’elles « deviennent des livres et soient consultées » par le public. Au fil des rencontres avec l’artiste, le contenu des livres apparaît : il s’agit d’un point de vue d’une personne sur un sujet/un thème, une histoire. Celles et ceux qui donnent corps à la bibliothèque sont les acteurs de la société comme nous le sommes tous, quel que soit le rôle que nous y jouons et quelle que soit son importance. Pendant une vingtaine de minutes, le livre raconte une histoire le concernant. Le lecteur dispose d’un choix de livres variés. Créé les samedi 26 juin et dimanche 27 juin au cours d’un “Week-end à la Cité”, au sein des bibliothèques de la Maison Heinrich-Heine et de la Maison internationale, à Paris. Production Association Display Coproduction Théâtre de la Cité Internationale © Marc Domage Gonzo Conférence // 2007 Une conférence performative de Fanny de Chaillé Pour et avec Christine Bombal Régie lumière Philippe Bouttier Production Isabelle Ellul Durée 40 minutes Fanny de Chaillé court-circuite l’exercice de cette conférence en se plaçant sous le patronage de Lesters Bangs, symbole absolu de la liberté d’expression et de la contre-culture. Elle épouse en effet la cause de la critique du rock, celle qui a donné lieu aux engagements les plus passionnés. « Je veux faire une conférence, une conférence sur le rock, une conférence subjective sur le rock, une conférence subjective sur le rock pleine d’amour, une conférence subjective sur le rock pleine d’amour et de sentiments, et vous dire pourquoi j’ai décidé un jour de faire du théâtre et pas du rock, vous dire pourquoi j’ai décidé un jour de faire du théâtre, pourquoi je crois en la distance, celle du théâtre, celle du jeu. » Gonzo Conférence a été créé en avril 2007 dans le festival We Want Rock’n’Roll, à Paris, à l’instigation de lelabo Production Association Display Coproduction CCN de Montpellier Languedoc-Roussillon dans le cadre du programme Hors séries // avec le soutien de la Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs. © Marc Domage Course de lenteur // 2010 Un projet participatif pour l’espace public de Fanny de Chaillé Une épreuve de vitesse. La course est une épreuve de vitesse ; une compétition sur une distance, un parcours donné. Je veux dans l’espace public organiser une course pour un grand nombre de personnes. En ces temps de promotion d’une certaine rapidité, combativité, compétitivité, productivité, je veux organiser une course qui irait à l’inverse de sa vocation, renverser son processus et inventer une nouvelle règle : le loser c’est le gagneur ! Cette course est une course de lenteur, elle suit les règles de ce type de compétition mais son but est inversé : c’est celui qui arrive le dernier, qui est donc le plus lent, qui gagne la course. Tout le monde peut s’inscrire, le parcours est de 50 mètres environ et la règle est simple : il s’agit d’avancer, d’avancer toujours. Les arrêts et retours en arrière sont interdits. Avancer, donc, le plus lentement possible dans le but d’atteindre la ligne d’arrivée en dernier. Course de lenteur a été créé le 5 juin 2010 au cours du Festival Traverses 92 à Issy-les-Moulineaux. © Marc Domage Nos illusions perdues // 2008 Une pièce pour 3 interprètes de Fanny de Chaillé Avec Christine Bombal, Jérôme Andrieu, Christophe Ives Durée 55 minutes En 2006, à Chamarande déjà, j’ai réalisé une pièce, AMÉRIQUE. C’était la première fois que je me confrontais à l’extérieur. Cette nouvelle confrontation au dehors sera un approfondissement du travail effectué pour AMÉRIQUE. Nous ferons dans cet espace une expérience en tant que sujet. Travailler à une mise en commun de nos forces, paroles, énergies. Ne rien faire sans l’autre, sans son aide, son intervention, son poids, sa charge. Élaborer un corps collectif pour aborder cet espace extérieur au rapport d’échelle démesuré. Se confronter à cet espace et travailler notre relation à lui, mesurer ce qu’en tant qu’homme on représente face à cette nature. L’absence de limite liée à l’immensité, l’énergie que peut convoquer une telle immensité. Quel type de perception dans quel type d’espace ? Travailler le rapport d’échelle, celui de la nature, démesurée, et de l’homme face à elle. Travailler sur la perception que l’on a des choses, se confronter une nouvelle fois à l’espace extérieur et travailler sur la façon dont les rapports d’échelle génèrent du trouble, du doute. Inclure la parole. Les apparences. Se fier aux apparences. Finalement la réalité est constituée de ce qu’individuellement on fabrique, on perçoit. Quels éléments influencent notre perception ? Comment un rapport d’échelle peut-il induire une lecture particulière ? Cette pièce sera la mise en place avec trois interprètes de différentes expériences perceptives. Comment le discours génère le rituel de parole, comment un mouvement. Mais que reste-t-il de la perception elle-même devant l’apport de la mémoire, de la culture, de l’entendement : à la limite connaître pourrait se réduire à reconnaître ? Fanny de Chaillé Nos illusions perdues a été créé le 27 juillet 2008 dans le cadre du Festival Parcours de danse au Domaine départemental de Chamarande. Production Association Display, Domaine départemental de Chamarande © Aurélien Froment AMÉRIQUE // 2006 Une pièce pour une île de Fanny de Chaillé Avec Christophe Ives, Fanny de Chaillé Avec AMÉRIQUE, je veux faire une expérience, celle d’un certain dépassement de soi. Je veux sortir du théâtre en m’appuyant sur le motif de l’île, réelle ou imaginaire, pour tenter de constituer une autre gestuelle. En vivant sur cette île, se séparer de ses liens, redéfinir de nouveaux contours, s’émanciper de soi, de ses origines, du milieu dans lequel on a grandi, de son histoire. L’île comme idéal de renaissance, de recommencement. Fanny de Chaillé AMÉRIQUE a été créé le 23 juillet 2006 dans le cadre du festival Parcours de danse au Domaine départemental de Chamarande. Production Association Display // Coproduction Domaine départemental de Chamarande, Département de l’Essonne © DR Ta ta ta // 2005 Une pièce chorégraphique pour 5 interprètes de Fanny de Chaillé Avec Chrsitine Bombal, Matthieu Doze, Christophe Ives, Grégoire Monsaingeon, Fanny de Chaillé Lumières Jean-Marce Segalen Durée 60 minutes Dans la lignée des différents travaux effectués sur la langue au sein de ses recherches universitaires, mais aussi au travers de plusieurs performances et installations, Fanny de Chaillé se pose la question du langage dramatique, de la théâtralité. Comment prendre la parole sur scène ? Comment investir la langue d’un autre ? Qu’est-ce qui constitue la théâtralité ? Travailler le langage dramatique, prendre en compte sa matérialité, penser la physicalité de cette langue, la contraindre, l’épuiser et se détourner par là des questions de dramatisation et d’interprétation qui nous rattraperont inexorablement. Ta ta ta a été créé dans l’édition 2005 du festival Les Antipodes au Quartz de Brest. Production Association Display // Coproduction Le Quartz de Brest, CNDC d’Angers // avec le soutien de la Ménagerie de Verre © Fanny de Chaillé Underwear, pour une politique du défilé // 2003 Une pièce chorégraphique pour 8 interprètes masculins de Fanny de Chaillé Avec Jérôme Andrieu, Gaëtan Bulourde, Boris Charmatz, Matthieu Doze, Christophe Ives, Rachid Ouramdane, Maxime Rigobert, Christian Rizzo Lumières Caty Olive Le défilé, de quelque nature qu’il soit (militaire, de mode, de manifestants...), engendre une forme spectaculaire. En tant qu’orchestration des corps, il est un mode de présentation, de représentation impliquant une succession de personnes en mouvement disposées en file. Le projet chorégraphique Underwear souhaite se réapproprier et travailler cette forme spectaculaire qu’est le défilé, et plus particulièrement le défilé de mode, pour faire apparaître les enjeux croisés de la représentation et de l’exposition du corps. Il reprend les attributs du défilé de mode – mise en scène (podium, public en face à face), éclairage, musique (présence d’un DJ en live) – mais surtout interroge et travaille la relation corps/vêtement. Le projet Underwear adopte une position critique à l’égard de ce qui est en jeu dans le défilé. À l’inverse du défilé de mode, le vêtement n’est plus ici sujet. En s’appropriant la forme du défilé, Underwear propose à travers l’utilisation d’un vêtement générique (jeans, tee shirt) d’interroger la présence du corps dans sa multiplicité. Le corps normalisé du mannequin est remplacé par celui du chorégraphe interprète masculin. Ce faisant, Underwear affirme la multiplicité des corps mais surtout permet à chacun au travers de son histoire du mouvement - de sa danse - d’affirmer l’unicité du geste et par là même sa singularité. Ce qui se joue dans Underwear (ou “sous-vêtement”), c’est l’affirmation du corps comme sujet. Underwear a été créé en juin 2003 dans le cadre du festival Les Inaccoutumés 15 à la Ménagerie de Verre. Production Association Display © Fanny de Chaillé Le Robert // 2000 Une performance de Fanny de Chaillé Avec Christophe Ives Lumières Caty Olive “Au commencement, l’objet Le Robert est obsession, obsession quand il s’agit de formaliser la pensée : revenir indéfiniment à LA référence quand il s’agit de trouver les mots, le mot. Mes recherches sur le travail de Bernard Heidsieck (son rapport à l’oralité), et plus particulièrement sur la série de poèmes Derviche/Le Robert 1, nourrissent cette obsession. Le Robert ne me quitte plus. Le travail de recherche terminé, je décide dans un premier temps de jeter ce foutu dictionnaire : ne plus en entendre parler, ne plus l’entendre parler. Comment dépasser cette obsession ? C’est par l’action de transformation que Le Robert reprend forme : chacune des pages du dictionnaire est enduite de paraffine et ceci jusqu’à ce que les mots et définitions qui le constituent disparaissent. Par cette action le dictionnaire perd sa seule et unique fonction et gagne en matérialité, en souffle. Cette action se dilue progressivement dans la forme sculpturale que prend l’objet : très vite il s’impose et devient une colonne transparente, ravissante... Devenu objet esthétisant, il ne peut se réduire à cette fascination. D’objet spécifique destiné à être exposé, il devient objet à mettre en scène, à interroger dans sa représentation. Lui rendre alors son oralité, questionner le rapport à la langue écrite, à la théâtralité 2 (ce combat entre Fried et Judd), le mettre en présence, lui donner corps. Par l’action de Christophe Ives, Le Robert est performance. Production Le Labo d’octobre - Nantes - octobre 2000 A partir de chaque lettre du Robert, chaque mot inconnu rencontré est répertorié et devient l’objet d’une fiction textuelle. Comment penser la théâtralité de l’objet exposé, ce combat entre Fried et Judd ? Voir à ce sujet Georges Didi-Huberman, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, pages 37-53, Collection Critique, Editions de Minuit, Paris, 1955. 1 2 Wake Up // 2003 Concert pour 55 réveils préparés Les réveils sont calés à différentes heures avec 10, 20, 30 secondes d’intervalle, parfois plus. L’aléatoire entre en jeu selon la qualité des réveils utilisés, une musique se forme progressivement. Le performeur a une place de spectateur dans la mesure où il observe les réveils, mais aussi d’acteur dans la mesure où il peut, selon, intervenir sur les sonneries, les arrêter, les déclencher. Le Voyage d’hiver // 2001 Lecture-performance (durée 20 minutes) © Guillaume Schmitt À l’origine, un texte de Georges Perec découvert par hasard, peu connu, et une idée incongrue : retranscrire ce texte avec des synonymes en en respectant le sens. Une performance s’impose rapidement. Il s’agit de lire à haute voix la version synonymique pendant que le texte original de Perec défile, tel un générique, sur un écran, et ceci d’une façon précise, en simultané. Le sens du texte s’en trouve perturbé ou enrichi, à la fois par la retranscription et par la multiplication des sources : alors que l’on entend une voix donner une version du texte, un texte qui veut dire à peu près la même chose défile sur un écran. Soudain, la retranscritpion orale bascule dans le non-sens, la logique sémantique n’est plus respectée, une course folle s’établit entre le texte lu et celui qui est donné à voir. Karaokurt // 1996, reprise en 2000 Installation-performance (durée 4,30 minutes) Avec Matthieu Doze, Fanny de Chaillé Images Aurélien Froment Montage Rachid Ouramdane Karaoké, nom masculin (1985) du japonais kara (“vide”) et oké (“orchestre”) : divertissement consistant à faire chanter le public à l’aide d’un appareil qui fait défiler les paroles sur un écran et qui fournit l’accompagnement musical. Les collaborateurs Jérôme Andrieu Formé à la danse contemporaine au CNSM de Paris, Jérôme Andrieu à été pendant 13 ans un interprète régulier de Daniel Larrieu. Une longue expérience le lie également à Mié Coquempot, avec laquelle il a notamment partagé une résidence à la Villa Kujoyama à Kyoto. Par goût, il a autant travaillé avec des chorégraphes “du mouvement” que sur des projets plus “performatifs”. Il a collaboré aux projets de Fanny de Chaillé, Herman Diephuis, Emmanuelle Huynh, Stéphanie Aubin, Mathilde Monnier, Laure Bonicel, Alain Buffard et Rachid Ouramdane. Il est actuellement engagé en tant qu’interprète auprès de Joanne Leighton, assiste Pauline Simon et s’est associé à Betty Tchomanga et Oriane Déchery pour créer Le Rivage. Guillaume Bailliart Je m’appelle Guillaume Bailliart. Je fabrique du théâtre depuis 15 ans environ, d’abord en tant qu’acteur mais aussi du côté de la mise en scène. Voici quelques noms ou entités qui ont marqué ma vie de joueur professionnel : le Viet Vo Dao, le conservatoire d’Avignon dirigé par Pascal Papini, le Compagnonnage-Théâtre dirigé en sous-main par Sylvie Mongin Algan, Oleg Koudriachov, Alexandre Del Perrugia, Marc Tompkins, L’Olympique Pandémonium coopérative d’acteurs, Gwénael Morin, l’aïkido, Michel Raskine, l’Association Nöjd, Fanny de Chaillé, Ramdam, Ludor Citrik… Christine Bombal Christine Bombal mène une carrière de danseuse depuis 1989. Elle travaille avec Phillipe Decouflé (Jeux Olympiques, Petites Pièces Montées, Denise, Decodex), Olivia Grandville (ZigZag), Daniel Larrieu (On était si tranquille, Feutre, +Qu’hier), Gilles Jobin (Moebius Strip, Under Construction), Laure Bonicel (Le bleu est à la mode cette année), Christian Rizzo (Mon amour), Enora Rivière (Ob. scène : projet éditorial). En 2005, Ta ta ta sera la première pièce de Fanny de Chaillé dans laquelle elle joue, suivront AMÉRIQUE (œil extérieur), Gonzo Conférence, Nos illusions perdues, Je suis un metteur en scène japonais et Passage à l’acte. Parallèlement à son métier d’interprète, elle collabore avec le service éducatif et des publics du CNDC d’Angers (dir. E. Huynh) à l’élaboration et à la réalisation de projets artistiques en milieu scolaire. Depuis 2010 elle accompagne Grand Magasin en administration / production ne délaissant pas pour autant la scène. Manuel Coursin Dramaturge sonore, régisseur, musicien. Né en Provence. Depuis 1985, j’accompagne des projets de danse contemporaine, de théâtre et autres formats éphémères et sonores comme radios, disques et installations. Admirateur entre autres de John Cage, Luc Ferrari ou Dominique Petitgand. Durablement marqué par mes collaborations avec Grand Magasin et Marco Berretini. Actualité partagée avec Arnaud Saury, Latifa Laâbissi, Nicolas Bouchaud / Eric Didry, Yes Igor, Fanny de Chaillé. Je produis depuis une dizaine d’années une série de pièces “bruiteuses” intitulées Le son des choses dont le dernier épisode (n°8) se nomme 4 KM/H et a été réalisé avec Theo Kooijman, Chiara Gallerani et Eric Didry. Les collaborateurs // suite Mael Iger Eclairagiste, Mael Iger est impliquée dès ses débuts dans le domaine de la danse et des arts visuels. Considérant l’éclairage comme un élément vivant, intégré à titre de partenaire à la chorégraphie, elle développe des interactions singulières entre la danse et la lumière, aux côtés des chorégraphes québécois Chantal Lamirande et Benoît Lachambre, de la danseuse Marion Ballester, des performeuses nord-américaines Antonija Livingstone et Heather Kravas, du chorégraphe Julien Jeanne. Elle créé aussi les lumières de mises en scène de théâtre, auprès des metteurs en scène Bruno Geslin et Benjamin Lazar. Son activité professionnelle l’amène à opérer comme régisseuse lumière de la conceptrice Caty Olive pour le chorégraphe Christian Rizzo, du concepteur Yves Godin pour les chorégraphes Boris Charmatz et Michel Schweitzer, pour Véra Mantéro et pour Le Quartz, Scène Nationale de Brest. Ayant vécu à Montréal, elle y a assisté le concepteur lumière Axel Morgenthaler. En 2009 elle élargit son champ de création en réalisant un éclairage architectural : elle crée une mise en lumière du Théâtre de Cornouaille, La Scène Nationale de Quimper. Elle poursuit son travail de recherches au sein de ses propres créations performatives, où elle conjugue danse, éclairage et espace. Christophe Ives Une pratique mêlant la danse jazz et le nunchaku, voilà comment Christophe Ives découvre la danse, c’était dans les quartiers nord de Marseille en 1984, il avait 12 ans. Avant que danseur devienne son métier, il se forme avec plusieurs écoles dont le Cafedanse (Aixen-Provence) et le Conservatoire Supérieur de Paris/Villette. Sa carrière de danseur interprète débute en 1997. Il rencontre alors le travail d’artistes aux formes singulières, des artistes comme : Maïté Fossen, Lluis Ayet, Frédéric Gies, Joanne Leighton, Edouard Levé, Daniel Larrieu, Fanny de Chaillé, Philippe Ramette, Martine Pisani, Alain Buffard, Herman Diephuis, Thomas Baeur, Vera Mantero, Boris Charmatz, Christian Rizzo, Emmanuelle Hyunh. Christophe Ives est diplômé d’État pour l’enseignement en danse contemporaine. En 2013, il co-écrit avec Cédric Andrieux la pièce intitulée Les Communs. Nadia Lauro Nadia Lauro, scénographe et plasticienne basée à Paris, développe son travail dans divers contextes (espaces scéniques, architecture du paysage, musées). Elle conçoit des dispositifs scénographiques, des environnements, des installations visuelles qui génèrent des manières de voir et d’être ensemble inédites. Elle collabore avec les chorégraphes Vera Mantero, Benoît Lachambre, Frans Poesltra, Barbara Kraus, Emmanuelle Huynh, Fanny de Chaillé, Alain Buffard, Latifa Laâbissi et Jennifer Lacey, avec laquelle elle cosigne différents projets. En 2007 les Presses du Réel publie Jennifer Lacey & Nadia Lauro – dispositifs chorégraphiques par Alexandra Baudelot. Elle reçoit le prix The Bessies 2000, New York Dance and Performance Awards pour la conception visuelle de $Shot (Lacey / Lauro / Parkins / Cornell). En 1998, elle fonde avec l’architecte Laurence Crémel, l’association Squash Cake Bureau où elle crée des aménagements paysagers et du mobilier urbain. Elle scénographie également le concert Transhumance (Cocorosie, Nadia Lauro, Gaspard Yurkévitch) au Centre Georges Pompidou. Elle conçoit les installations/performance Tu montes, As Atletas et I hear voices, dans divers lieux en Europe, au Japon et en Corée. En 2013, elle est l’invitée de la 4 e édition du Nouveau Festival du Centre Pompidou où elle propose avec Fanny de Chaillé, La Clairière. Les collaborateurs // suite Grégoire Monsaingeon Formé à l’ENSATT, depuis 1997, Grégoire Monsaingeaon explore les textes classiques et contemporains (Walser, Strindberg, Beckett, Ibsen, Faulkner, Garcia Lorca, Pasolini, Sarah Kane, Shakespeare, Camus, Musset, Molière, Racine, Büchner) en traversant les univers disparates de nombreux metteurs en scène (Sergueï Issayev, Leïla Rabih et Markus Joss, Gwénaël Morin, Laurent Fréchuret, Michel Raskine, Richard Brunel, Christophe Perton, Philippe Vincent, Joris Lacoste) et prolonge ces explorations avec les danseurs du Label Cedana (Angle mort) et les acteurs du collectif Nöjd (Yvonne, princesse de Bourgogne). Il met en scène Grand et Petit de Botho Strauss en 1999 et Chutes de Gregory Motton en 2003 aux Subsistances de Lyon et en 2012 au Théâtre de la Cité Internationale il élabore Mmeellooddyy Nneellssoonn avec la chorégraphe Fanny de Chaillé avec qui il avait déjà collaboré sur les spectacles Ta ta ta et Coloc. Depuis 2000, il s’implique intensivement aux côtés de Gwenaël Morin et fait partie de la troupe du Théâtre Permanent aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2009 (Lorenzaccio d’après Musset, Tartuffe d’après Molière, Bérénice d’après Racine, Antigone d’après Sophocle, Hamlet d’après Shakespeare, Woyzeck d’après Büchner). Olivier Normand Olivier Normand est né en 1983. Il vit et travaille à Paris. Après des études de lettres modernes (Ecole normale supérieure), il se forme à la danse contemporaine dans le cadre du programme ex.e.r.ce (direction : Mathilde Monnier et Xavier Le Roy) au Centre chorégraphqiue national de Montpellier, et du programme Transforme à l’abbaye de Royaumont. Il est interprète pour divers artistes : Mathilde Monnier, Christophe Fiat, Dominique Brun, Alain Buffard. En 2009, il a cosigné avec Mylène Benoit une pièce pour quatre interprètes, ICI. Il participe par ailleurs aux activités de l’Encyclopédie de la Parole. Tamar Shelef Née à Tel-Aviv (Israël), Tamar Shelef vit et travaille à Paris. Elle part à 14 ans pour intégrer la Rambert School of Dance à Londres. Elle revient ensuite en Israël pour travailler avec la compagnie Bat-Dor, avant de rejoindre le Grand Théâtre de Genève en Suisse pour 5 années, où elle va travailler avec Jiri Killian, Ohad Naharin, Mats Ek, Christopher Bruce, etc. En France depuis 1992, elle fait partie de la compagnie d’Angelin Preljocaj jusqu’en 1995. Ensuite, elle travaille en parallèle avec des chorégraphes comme Joël Borges, Maîté Fossen, la plasticienne Iris Sarah Schiller, le metteur en scène Julien Combey. En 2005, elle rencontre Christian Rizzo pour la création de Soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de regarder tout autour et de Mon amour en 2008. En 2005, Tamar rencontre Antonia Baehr, et performe dans Un après-midi # 12. En 2007, elle danse dans Quatorze de David Wampach, et crée un duo, over the shoulder, dans le cadre du Vif du Sujet à la SACD avec Antonia Baehr en 2008. Elle est également interprète de la dernière pièce d’Alain Buffard, Tout va bien. Parallèlement et depuis 2004, elle donne des ateliers à la clinique La Tourelle, traitant des addictions. Elle intervient depuis 2007 au CNR – jeune chœur de Paris comme professeur de danse contemporaine. Calendrier 2015 LE GROUPE // Le Carré Les Colonnes, scène conventionnée de Saint-Médard-en-Jalles >> 20, 21 et 22 janvier 2015 Répète // Théâtre de la Cité Internationale, Paris >> du 2 au 14 février 2015 (relâche mercredi et dimanche) Répète // Rentilly >> 10 mars 2015 CHUT // Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie >> 20 et 21 mars 2015 La Bibliothèque // Le Caire, Égypte >> du 3 au 6 avril 2015 La Bibliothèque // Alexandrie, Égypte >> 8 et 9 avril 2015 Gonzo Conférence // Dieppe >> 11 avril 2015 CHUT // Bonlieu Scène nationale d’Annecy >> 28 et 29 avril 2015 La Double Coquette // City Concert Hall, Hong-Kong >> 2 mai 2015 CHUT // Les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis / Le CND, Pantin >> 20, 21, 22 mai 2015 Passage à l’acte // Rentilly >> 23 et 24 mai 2015 Gonzo Conférence // Parcours Tout Court, Rennes >> samedi 13 juin 2015 La Double Coquette // Festival de Sablé >> 27 août 2015 Gonzo Conférence et CHUT // Porto Alegre em Cena, Brésil >> du 8 au 12 septembre 2015 La Bibliothèque, Gonzo Conférence, CHUT // Festival Mapa Teatro, Bogota, Colombie >> du 14 au 20 septembre 2015 CHUT // Torino Danza, Turin, Italie >> 29 septembre 2015 CHUT // Milan, Italie >> 24 et 25 octobre 2015 La Double Coquette // Saint-Quentin-en-Yvelines >> 6 novembre 2015 La Double Coquette // Théâtre des Abesses, Festival d’Automne >> 17, 18, 19 novembre 2015 Calendrier // suite LE GROUPE // Le Toboggan, Décines >> 1 er décembre 2015 Gonzo Conférence // Le Toboggan, Décines >> 4 décembre 2015 2014 COLOC précédé du Voyage d’hiver // Théâtre de la Cité Internationale, Paris >> 6 février 2014 au 18 février 2014 Mmeellooddyy Nneellssoonn // Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse dans le cadre du festival Artdanthe >> 20 février 2014 Création Répète // Centre national de la danse, Pantin dans le cadre du festival Concordan(s)e >> 19 et 20 mars 2014 Répète // Médiathèque de Saint-Herblain >> 22 mars 2014 Répète // Bibliothèque Audoux, Paris >> 29 mars 2014 Répète // Bibliothèque André-Malraux, Les Lilas dans le cadre du Festival Hors Limites >> 2 avril 2014 Répète // Maison Rouge, Paris >> 3 avril 2014 Répète // CNEAI – Centre national édition art image, Chatou >> 6 avril 2014 Répète // Maison de la Poésie, Paris >> 8 avril 2014 Répète // Pôle Sud, Strasbourg >> 25 mai 2014 La course de lenteur // La Criée, Rennes >> 6 juillet 2014 Gonzo Conférence // Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie >> 29 et 30 septembre 2014 LE GROUPE // Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie >> 4, 6 et 7 octobre 2014 LE GROUPE // CDN de Haute Normandie – Rouen >> 9 et 10 octobre 2014 LE GROUPE // Festival d’Automne, Les Spectacles Vivants, Centre Pompidou – Paris >> 29, 30, 31 octobre et 1, 2 novembre 2014 La course de lenteur // Concertgebouw Brugge, Belgique >> 8 novembre 2014 Calendrier // suite La Bibliothèque // Foire du Livre de Porto Alegre, Festival TransARTE / Institut Français >> 13, 14, 15 et 16 novembre 2014 Gonzo Conférence // Nouveau Théâtre de Montreuil, CDN >> 18, 19, 20 décembre 2014 2013 Je suis un metteur en scène japonais // La Halle aux Grains, Blois – Festival Temps Divers >> 24 janvier 2013 Passage à l’acte // Le Vivat, Armentières – Festival Vivat la Danse >> 27 janvier 2013 Gonzo Conférence // Le Périscope, Nîmes >> 8 février 2013 Gonzo Conférence // Centre Pompidou, Paris >> 20 février 2013 La Clairière // Le Nouveau Festival – Centre Pompidou, Paris >> du 20 février au 10 mars 2013 La Clairière est une proposition de Fanny de Chaillé et Nadia Lauro pour l’édition 2013 du Nouveau Festival. La Clairière veut sortir la langue de la page, la faire entendre à travers la voix qu’elle soit celle du poète, de l’écrivain, du musicien, du metteur en scène, du plasticien, du chorégraphe et du théoricien. Occuper l’espace, habiter le temps avec des mots ceux là même qui nous permettent d’exister en tant qu’homme. La Clairière est un environnement visuel immersif, protecteur et ouvert conçu pour l’espace 315 du Centre Pompidou. Archétype du lieu idéal de la parole, elle se modèle au gré des récits, des gestes et des sons qui l’habitent. La Clairière est une scénographie pour entendre où la question du langage est éclairée par les voix de Bernard Heidsieck, Latifa Lâabissi, Thomas Hirschhorn, Sophie Delpeux, Daniel Linehan, Guillaume Bailliart, Pierre Alferi, Beau catcheur… Le Voyage d’hiver // Centre Pompidou, Paris >> 8 mars 2013 Je suis un metteur en scène japonais // Centre Pompidou, Paris >> 8 et 9 mars 2013 Je suis un metteur en scène japonais // Le Manège, Maubeuge >> 22 mars 2013 Gonzo Conférence // Le Théâtre – scène nationale, Orléans >> 6 avril 2013 La Bibliothèque // Dans le cadre d’Histoires Parallèles, un projet d’Alain Buffard au Théâtre de Nîmes, en collaboration avec le Périscope, le Muséum d’Histoire Naturelle, le Musée d’art contemporain – Carré d’art, la Bibliothèque de Nîmes – Carré d’art. >> 19, 20 et 21 avril 2013 Je suis un metteur en scène japonais // Pact Zollwerein, Essen >> 17 avril 2013 Gonzo Conférence // Charleroi Danses, Charleroi >> 20 avril 2013 Gonzo Conférence // Danses de tous les sens, Falaise >> 17 mai 2013 Calendrier // suite La course de lenteur // Les Treize Arches, scène conventionnée de Brives >> 25 mai 2013 La course de lenteur // Festival Echappée Belle, Blanquefort >> 4 juin 2013 Je suis un metteur en scène japonais // La Rose des vents, Villeneuve d’Ascq dans le cadre du Festival Latitudes Contemporaines >> 14 juin 2013 La course de lenteur // Parcours Tout Court, Domaine de Kerguéhennec >> 16 juin 2013 La Bibliothèque (The Library) // Crossing the Line, FIAF Fall festival, New York >> 24 et 26 septembre 2013 (FIAF Haskell Library) >> 27 septembre 2013 (NYPL, Jefferson Market Branch) Passage à l’acte (Acting Out) // Crossing the Line, FIAF Fall festival, New york en partenariat avec la fondation d’entreprise Hermès, programme New Settings >> 26, 27 et 28 septembre 2013 (The invisible Dog Art Center) La Bibliothèque (La Biblioteca) // Festival TransARTE/Movimiento Sur organisé par l’Institut français du Chili et le Goëthe Institut, Santiago du chili >> 6 et 8 octobre 2013 (Biblioteca GAM) >> 9 et 10 octobre 2013 (Biblioteca Nacional) La Bibliothèque (La Biblioteca) // FIBA Festival, Buenos Aires >> 17 et 18 octobre 2013 (Biblioteca Martín del Barco Centenera) >> 19 et 20 octobre 2013 (Biblioteca Antonio Devoto) La Bibliothèque // MACVAL, Colloque : « PARTICIPA(C)TION » Vitry-sur-Seine >> 7 et 8 décembre 2013 (Centre de documentation) 2012 Gonzo Conférence // Lieu Unique, Nantes >> 6 janvier 2012 Gonzo Conférence // Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse dans le cadre du festival Artdanthe >> 17 janvier 2012 La Bibliothèque // Fondation Cartier pour l’art contemporain >> 24 et 31 janvier 2012 Le Voyage d’hiver // La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois >> 26 janvier 2012 Gonzo Conférence // La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois >> 27 janvier 2012 Je suis un metteur en scène japonais // Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse dans le cadre du festival Artdanthe >> 28 janvier 2012 Passage à l’acte // Festival Hors Saison, le rendez-vous danse d’ARCADI dans le cadre du festival Artdanthe au Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse >> 21 février 2012 Calendrier // suite La course de lenteur // Théâtre Sévelin 36, Lausanne >> 10 mars 2012 Je suis un metteur en scène japonais // L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise >> 13 mars 2012 Gonzo Conférence // Le Carré-Les Colonnes, Saint-Médard en Jalles >> 27 mars 2012 Gonzo Conférence // Le grand R, La Roche-sur-Yon >> 30 mars 2012 La course de lenteur // Le grand R, La Roche-sur-Yon >> 31 mars 2012 Gonzo Conférence // Le grand R, La Roche-sur-Yon >> 1er avril 2012 La course de lenteur // La Quinzaine de l’Entorse, Lille / vernissage de Sports Factory >> 10 mai 2012 Gonzo Conférence // Le Pacifique, Centre de développement chorégraphique, Grenoble >> 22 mai 2012 Je suis un metteur en scène japonais // Festival Jours étranges, CNDC d’Angers >> 24 et 25 mai 2012 Gonzo Conférence // Théâtre de la Cité internationale, Paris >> 23 et 24 juin 2012 Mmeellooddyy Nneellssoonn (création) // Théâtre de la Cité internationale, Paris dans le cadre d’un Week-end international à la Cité >> 23 et 24 juin 2012 La Bibliothèque // Festival FAR, Nyon >> du 15 au 18 août 2012 La course de lenteur // Beursschouwburg, Bruxelles >> 16 septembre 2012 La Bibliothèque // Le Printemps de septembre, Toulouse >> 29 et 30 septembre 2012, 14h-18h, et samedi 6 et dimanche 7 octobre 2010, 14h-18h à la Médiathèque des Abattoirs COLOC // Festival actOral, Marseille une maquette dans le cadre de l’Objet des Mots de la SACD >> 8 octobre à 22h et 9 octobre 2012 à 19h30, La Friche La Belle de Mai Gonzo Conférence // C’est comme ça ! – le festival de l’Échangeur – CDC Picardie >> 12 octobre 2012 à 22h30, la Biscuiterie de Château-Thierry Je suis un metteur en scène japonais // Musée de la Danse, Rennes >> 13 octobre 2012 à 19h, Le Garage dans le cadre de « Rebutoh » Je suis un metteur en scène japonais // Le Lieu Unique, Nantes >> 23 et 24 octobre 2012 à 20h30 Je suis un metteur en scène japonais // Théâtre de la Cité Internationale, Paris >> du 3 au 21 décembre 2012 (relâche mercredi et dimanche) Calendrier // suite 2011 Fanny de Chaillé est artiste associée au Théâtre de la Cité internationale pour trois ans (20092012). Le Voyage d’hiver // Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse – Festival Artdanthe >> 27 janvier 2011 Gonzo Conférence // La Ferme du Buisson, scène nationale, Noisiel – Festival Hors Saison, le rendez-vous danse d’ARCADI >> 11 et 12 février 2011 Ta ta ta // Théâtre de la Cité internationale, Paris dans le cadre du Festival Hors Saison, le rendez-vous danse d’ARCADI >> 14 février 2011 Je suis un metteur en scène japonais (création) // Théâtre de la Cité internationale, Paris >> 29, 30 avril, 2, 3, 4 mai 2011 Le Voyage d’hiver // Le Manège de Reims >> 12 mai 2011 Gonzo Conférence // Festival Nouvelles, Strasbourg, Pôle Sud >> 21 mai 2011 Nos illusions perdues // Festival Nouvelles, Strasbourg, Musée Wûrtz >> 22 mai 2011 La course de lenteur // Festival Nouvelles, Strasbourg, FRAC Alsace >> 22 mai 2011 La Bibliothèque // Collège des Bernardins, Paris >> 25 mai, 11, 18 juin 2011 Gonzo Conférence // Centre culturel André-Malraux, scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy dans le cadre du Festival Musique Action >> 5 juin 2011 Gonzo Conférence // Festival Latitudes Contemporaines, Lille >> 10 juin 2011 La Bibliothèque // Collège des Bernardins, Paris >> 11 et 18 juin 2011 Gonzo Conférence // Festival d’Avignon / 25e Heure >> 17 juillet 2011 Gonzo Conférence // Festival Paris Quartier d’Eté à La Dynamo, Pantin >> 23 juillet 2011 Karaokurt // Macval, Vitry-sur-Seine >> 17 septembre 2011 Gonzo Conférence // Musée de la danse, Rennes >> 28 septembre 2011 Gonzo Conférence // Pessac en scènes >> 30 septembre 2011 Calendrier // suite Gonzo Conférence // Théâtre Sévelin 36, Lausanne >> 7 octobre 2011 Les Instantanés au Centre Pompidou à Metz >> du 9 au 16 octobre 2011 Le Voyage d’hiver – 12 octobre 2011 Gonzo Conférence – 14 octobre 2011 Je suis un metteur en scène japonais – 15 octobre 2011 La course de lenteur – 16 octobre 2011 Passage à l’acte (première étape au Théâtre de la Cité Internationale) dans le cadre du programme New Settings de la Fondation d’entreprise Hermès >> 16, 17, 18, 19 et 20 novembre 2011 Passage à l’acte // Ménagerie de Verre, les (in)accoutumés >> 22 et 23 novembre 2011 Passage à l’acte // Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, colloque « Du Dire au Faire » >> 3 décembre 2011
Documents pareils
dossier spectacle
réalisatrice sonore pour Au bord des métamorphoses et Les Morts pudiques).
Avec Gwenaël Morin, elle joue dans le film Anéantis Movie et dans les pièces Guillaume Tell,
Philoctète et Lorenzaccio.
De...