infosclub n 48
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> Les ordres de bourse dans un marché volatil n°48 Novembre 2010 F F C I > L’information de la Fédération Française 2000 – 2010, dix ans de baisse à relativiser des Clubs d’Investissement Sommaire p:4 Agenda > Les réunions mplémentarité naturelle Et si recherche scientifique et ressources naturelles s’unissaient pour le meilleur et pour l’avenir ? d’actionnaires FFCI/CLIFF > Les sociétés partenaires de la FFCI Marchés p:6 > Les malheurs du sophisme p:8 > 2000-2010 : dix ans de baisse à relativiser p:10 > La volatilité érode les rendements Club à la loupe p:12 > Cult-Finance Gestion de portefeuille p:16 > Les actions baissent ? Les clubs sont mobiles ! La leçon de l’école de la bourse p:22 > Les ordres à déclenchement Vu dans la presse p:26 > La Bourse vue par Max Weber > Pour que le développement d’aujourd’hui ne compromette pas celui de demain, Total a défini ses enjeux de Recherche et Développement autour de 4 axes principaux : la connaissance des ressources fossiles et renouvelables en vue de leur exploitation, la fiabilité et l’efficacité de ses installations, la compétitivité des produits et leur adaptation aux besoins du marché, la maîtrise de l’impact de ses activités sur l’environnement. Aussi entre 2008 et 2013, Total mobilise 7,5 milliards de dollars en R&D, plus de 4 000 chercheurs travaillant dans 22 centres de recherche dans le monde et compte près de 600 partenariats actifs avec d’autres grands groupes industriels, des universitaires ou des organismes spécifiques de recherche. www.total.com L’énergie est notre avenir, économisons-la ! Relations Actionnaires Individuels Notre énergie est votre énergie Actionnariat individuel pas mort Fédération Française des Clubs d’Investissement 39 rue Cambon 75001 Paris Tél. : 01.42.60.12.47 Fax : 01.42.60.10.14 Courriel : [email protected] www.ffci.fr Directeur de la publication : Dominique Leblanc Edito « Les actions le meilleur placement à long terme ? Cela reste vrai ! » Le CAC 40 n’aime pas les anniversaires et, ces dernières années, les commémorations sont plus que discrètes. Celle de ses 20 ans, au printemps 2008, est passée totalement inaperçue dans une ambiance de pré-krach. Quant aux 10 ans du sommet du 4 septembre 2000, qui avait porté l’indice à près de 7 000 points, il n’a servi qu’à remettre en question la pertinence de l’investissement en actions. Au point que beaucoup affirment que les actions ne sont plus le meilleur placement à long terme. Un point de vue qui se base sur des chiffres br uts qui font fi d’une réalité beaucoup plus variée. Rappelons que la Bourse, pour la très grande majorité de ceux qui la pratiquent, a pour objet de faire fructifier un patrimoine. Or, entre le 1 er janvier 1988, date de son démarrage, et le 30 septembre 2010, le CAC 40 a été multiplié par 3,7 fois, soit un rendement annuel de 5,8 %. Ce qui est loin d’être négligeable, d’autant que l’on ignore trop souvent l’impact des dividendes sur les rendements. Or, l’indice parisien est calculé hors coupons. Si on les réintègre dans le mode de calcul, comme cela est fait pour l’indice DAX de Francfort, le résultat est encore plus probant : à 6 186 points (dividendes inclus), le CAC 40 affiche un rendement annuel de plus de 8 %. Soit sensiblement mieux que l’immobilier parisien (sans parler du reste de la France). Mais cela n’est que de la comptabilité. La composition des indices évolue dans le temps et que l’on a souvent tendance à comparer des pommes avec des carottes (lire page 8). De plus, un portefeuille reflète rarement les Directeur de la rédaction : Aldo Sicurani Comité de rédaction : Arnaud des Abbayes, Eric Dadier, Gérard Ampeau, Gérard Berthon Publicité : Rémy Lazimi Tél. : 06.09.42.62.69 Courriel : [email protected] ISSN : 1167-0908 3 n°48 performances d’un indice. Il peut faire moins bien mais aussi faire mieux. Beaucoup mieux même comme c’est souvent le cas pour les clubs d’investissement. En effet, les actionnaires individuels sont beaucoup plus libres dans leurs décisions d’investissement que les gérants soumis à la tyrannie du « benchmark », cet étalon contre lequel ils se mesurent et qui inhibe souvent toute initiative. Pour être performant et durable, l’investissement en actions impose un minimum de mobilité. D’autant que la volatilité des marchés joue contre l’investisseur passif (lire page 10). Les clubs le savent qui ont adopté une mentalité de voltigeur sous le coup de deux krachs en dix ans (lire page 16 et l’interview du président du club Cult-Finance, page 12) sans pour autant se transformer en « day traders ». Dans nos échanges avec les clubistes nous constatons que la relation reste forte avec les sociétés qu’ils ont en portefeuille. Mais, même quand ils croient à un dossier, ils n’hésitent plus à agir à la marge pour maximiser leurs profits. Aldo Sicurani Secrétaire général Editeur conseil et régie publicitaire : Monde Edition S.A.S 3 rue, Mornay 75004 Paris Tél. : 01 44 54 05 50 Fax : 01 44 54 05 55 Courriel : [email protected] LES PARTENAIRES DES CLUBS > Les réunions d’actionnaires FFCI/CLIFF www.invest.bnpparibas.com (Toutes les réunions d’actionnaires ont lieu de 18h à 20h et sont suivies d’un apéritif) 14 septembre 4 novembre 28 septembre 9 novembre GECINA et L’OREAL à Lille ALSTOM, REXEL et SANOFI-AVENTIS à Strasbourg 5 octobre EADS, FRANCE TELECOM et KLEPIERRE à Annecy 21 octobre AIR FRANCE KLM et NATIXIS à Reims SANOFI-AVENTIS et VIVENDI à Rennes 7 décembre L’OREAL, RENAULT et VILMORIN à Strasbourg 9 décembre GROUPE SEB et L’OREAL à Dijon BNP PariBas au 1er semestre Efficacité du business model diversifié et intégré appliqué à la nouvelle dimension du Groupe. Haut niveau de solvabilité. AEROPORT DE PARIS, ALSTOM et EADS à Tours 16 novembre GECINA, LAGARDERE et L’OREAL 14 décembre 25 novembre BIC, EADS et REXEL à Montpellier AIR LIQUIDE, L’OREAL et SANOFI-AVENTIS à Marseille 2 décembre 16 décembre PSA et KLEPIERRE à Toulouse BOUYGUES, EADS et EDENRED à Lyon > Ils soutiennent la FFCI et les clubs (sociétés membres actifs ou associés de la Fédération) Résultat Net du 1eR semestRe 2010 4,4 Mde BoNNes PerformaNces oPératioNNelles alliées à uNe forte Baisse du coût du risque Résultat avant impôt des pôles opérationnels (en Me) +38,8 % 6 418 1er semestre 2010 1er semestre 2009 Rentabilité annualisée des capitaux propres : 13,7 %* * Après impôt. 4 623 +12,8 % + 88,8 % 2 638 2 503 leadeR de la zoNe euRo N° 1 par les dépôts N° 1 en Banque Privée N° 1 en conservation de titres 1 326 + 42,6 % 659 Banque de détail 2 975 940 Investment Solutions (1) CIB(2) (1) Investment Solutions : pôle d’activité regroupant la gestion d’actifs et les services liés (2) CIB (Corporate & Investment Banking) : pôle regroupant les activités de banque de financement et d’investissement Ensemble des pôles opérationnels 4 maRchés domestiques : Belgique, France, Italie, Luxembourg 13 millions de clients BNP PariBas crée de la valeur leadeR euRopéeN eN BaNque de FiNaNcemeNt et d’iNvestissemeNt Depuis la privatisation de la BNP en octobre 1993, l’investissement des actionnaires a été multiplié par plus de 5,5 soit un rendement annuel moyen de 10,59%(1). Depuis le 1er septembre 1999, date de la création de BNP Paribas, le rendement annuel moyen du titre s’est monté à 7,26%(1), soit une multiplication par 2,2 du capital investi. N° 1 en émissions obligataires en euro N° 1 mondial du financement Export Leader mondial dans les produits dérivés BNP PariBas a été eN 2009 la 5ème BaNque la Plus reNtaBle du moNde (2). Contacts Actionnaires 3, rue d’Antin, 75002 Paris. Tél : 01 40 14 63 58 / 01 42 98 21 61 Fax : 01 40 14 21 22 e-mail : [email protected] Internet : http://invest.bnpparibas.com Titres au nominatif : 0800 600 700 Cercle des Actionnaires : http://cercle-actionnaires.bnpparibas.com Journal Téléphoné “BNP Paribas en Actions” 0800 666 777 (1) Sur cours au 30 septembre 2010 Pour le 1er semestre 2010, avec un résultat net de 4,4 milliards d’euros (+39%), BNP Paribas occupe la seconde place des groupes bancaires de la zone Euro. BNP Paribas figure parmi les 5 banques cotées les plus solides au monde (3). BNP Paribas est un leader européen des services bancaires et financiers d’envergure mondiale. Présent dans plus de 80 pays, le Groupe compte aujourd’hui plus de 200 000 collaborateurs, dont 160 000 en Europe. BNP Paribas dispose de l’un des premiers réseaux bancaires internationaux, avec quatre marchés domestiques en Europe, une très forte présence autour de la Méditerranée, la 5ème banque commerciale de l’ouest des Etats-Unis, une implantation dans tous les grands centres financiers mondiaux et des positions fortes en Asie et dans les pays émergents. (2) Hors banques chinoises et hors éléments atypiques tels que publiés par les entreprises. (3) Selon Standard & Poor’s. Rejoignez les 590 000 actionnaires individuels de BNP Paribas Rendez-vous au salon ACTIONARIA les 19 et 20 novembre 2010 au Palais des Congrès de Paris, sur le stand Ecodurable de BNP Paribas - F17 - Niveau 2 - Hall Maillot A où vous seront remis des Coupons de Formation, en partenariat avec l’Ecole de la Bourse et la Fédération Française des Clubs d’Investissement. n°48 4 Marché > Les malheurs du sophisme Eric Dadier Administrateur de la FFCI Président de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) A vouloir tout expliquer et avoir réponse à tout, les professionnels des marchés financiers et les commentateurs qui leur ser vent de relais en viennent presque à oublier l’essentiel : la vérité n’appartient à personne et leurs convictions personnelles, au demeurant respectables lorsqu’elles sont sincères et désintéressées, beaucoup moins lorsqu’elles visent à manipuler les investisseurs les plus crédules, sont si disparates et versatiles qu’elles n’ont qu’une influence très éphémère sur le comportement des opérateurs. Si les marchés vivent au rythme des informations macro ou microéconomiques qui sont, avec les rumeurs, leur drogue quotidienne, leurs réactions, on le sait, sont impulsives au jour le jour et dépendent surtout de l’humeur ambiante du moment. Et, en pratique, on se rend bien compte que les opinions concernant les variations d’un indice ou d’une valeur sont à ce point contradictoires que, au même moment et avec les mêmes éléments d’infor mation, il y a toujours des acheteurs qui croient à une hausse et des vendeurs à une baisse. En poussant plus loin l’analyse, on obser ve que les convictions peuvent être des ennemis de la vérité plus dang ereux encore q u e l e s m e n s o n g e s. I l c o n vient notamment de mettre en garde ceux qui se laissent trop volontiers guider par le consensus du marché en le prenant pour argent comptant tout en oubliant que les prévisions sont toujours aléatoires et que ce consensus n’est que la moyenne ou la méd i a n e d ’ e s t i m a t i o n s s o u ve n t très disparates. Restons lucides : si les marchés financiers sont abreuvés, chaque j o u r, d ’ i n f o r m a t i o n s n o u ve l les, les interprétations à chaud qu’elles suscitent sont souvent t r o m p e u s e s, q u a n d e l l e s n e sont pas complètement erronées. Mais, après tout, peu importe : les indicateurs économiques ou encore les estimations de bénéfices par action et les objectifs de cours fixés par les cabinets d’analyse sont moins faits pour faciliter le travail d’anticipation des investisseurs que pour alimenter la volatilité des cours en même temps que des débats contradictoires sans lesquels les marchés auraient du mal à justifier leur existence. n°48 6 Des chiffres américains peu fiables Sur le plan macroéconomique, l’infor mation jugée essentielle vient d’abord des Etats-Unis, en raison du poids de l’économie américaine, de son rôle de l o c o m o t ive e t d e l ’ i n f l u e n c e qu’elle exerce encore dans le monde malgré la spectaculaire montée en puissance de pays tels que la Chine, l’Inde ou le Brésil. C’est ainsi que les investisseurs attendent avec fébrilité, le premier ve n d r e d i d e ch a q u e m o i s, l a publication des chiffres mensuels s u r l ’ e m p l o i a m é r i c a i n . Po u r que la mise en scène soit parfaite, on prend soin d’interroger préalablement un panel d’experts et d’en tirer un consensus. Si le résultat publié est conforme aux attentes, ce qui est rarement le cas, les marchés bronchent à peine. Mais s’il est supérieur ou inférieur au consensus, ils se mettent alors en branle, à la hausse ou à la baisse selon leur état d’esprit du moment. Sait-on pourtant que ces chiffres qui, chaque mois, mettent les investisseurs en transe sont si peu fiables qu’ils font régulièrement l’objet d’amples révisions un, voire deux mois plus tard ? Pour prendre un exemple particulièrement frappant, certains se souviennent peut-être que, au début du mois de septembre 2007, soit au tout début de la crise financière, tous les indices boursiers avaient sérieusement accusé le coup à l’annonce que l ’ é c o n o m i e a m é r i c a i n e a va i t enregistré, pour la première fois depuis quatre ans, des suppressions nettes de postes en août. Mais la peur d’une récession avait été très vite surmontée par l’espoir d’une baisse des taux de la Réserve fédérale. Un mois plus tard, début octobre, les marchés avaient appris que, au lieu d’une d e s t r u c t i o n d e 4 0 0 0 p o s t e s, 89 000 emplois avaient finalement été créés en août, une évolution largement confirmée en septembre avec un solde positif de 110 000 p o s t e s s u p p l é m e n t a i r e s. D u coup, le spectre d’une récession s’était provisoirement éloigné tout comme l’utilité d’une nouvelle détente des taux de la Fed américaine. On connaît malheureusement la suite, avec un taux de chômag e qui aura doublé en moins de deux ans et un loyer de l’argent à court terme aujourd’hui proche de zéro ! Entretenue par le flot ininterrompu d’informations sujettes à caution, la volatilité des cours de Bourse fait l’objet de critiques vir ulentes chaque fois qu’elle augmente au-delà des nor mes habituelles, notamment en période de crise ou de grandes incertitudes. Lorsqu’elle est basse, personne n’en parle, sinon pour regretter qu’elle ne soit pas plus élevée. Comme les maisons de courtage, les opérateurs qui interviennent fréquemment sur les marchés peuvent difficilement s’en passer et ne se sentent guère à l’aise quant les séances sont rendues ennuyeuses par la modestie des variations de cours. Inutile toutefois de rêver à un juste milieu : la volatilité n’est pas une matière maîtrisable par un quelconque renforcement de la réglementation tant les facteurs ponctuels et structurels qui contribuent à son augmentation sont nombreux, complexes et variés. Elle dépend de l’humeur du marché dont le comportement cyclothymique est bien connu. Elle est également alimentée par l’hétérogénéité et l’instabilité des anticipations qui sont, par essence, aléatoires. Si elle s’élève, c’est que, entre autres, la fiabilité des prévisions économiques et financières laisse de plus en plus à désirer et les avis des experts très discordants. Incontrôlable, la volatilité a néanmoins une vertu : elle constitue un instrument de mesure fort utile de l’incertitude entourant la valorisation des actifs boursiers. Répétons-le : la volatilité a toujours fait partie intégrante des marchés financiers. Laissons donc les experts en débattre sans fin ni solution. Et continuons à vivre avec. A chevé de rédiger le 7 octobre 2010 * Excellence scientifique et expérience. Ensemble, elles permettent de transformer l’innovation en solutions concrètes. Plus d’informations sur EADS.com *Dix ans d’ EADS Les convictions des marchés sont changeantes. C’est que les interprétations à chaud des informations économiques et financières sont souvent trompeuses, quand elles ne sont pas complètement erronées. Ce qui contribue à alimenter la volatilité des cours de Bourse, objet de critiques virulentes mais aussi instrument de mesure fort utile de l’incertitude entourant la valorisation des actifs boursiers. Airbus_InfoClub48.indd 1 24/09/2010 15:11 Marchés Dix ans après son sommet du 4 septembre 2000, l’indice CAC40 ne brille pas par sa performance. Mais les apparences sont trompeuses et cachent bien des disparités. D’autant que les entreprises ont fait preuve d’une générosité historique aux effets inédits. > 2000 – 2010 : 10 ans de baisse à relativiser 6 944,77 - 3 706,48 : entre ces deux plus haut de séance du 4 septembre 2000 et du 3 septembre 2010, rien n’aura été épargné à l’indice CAC 40. Deux ans et demi d’une dégringolade de 65 % suivis d’un rebond non moins spectaculaire de 157 %. Nombreux étaient ceux, en ce 1er juin 2007, qui espéraient un franchissement rapide de la barre des 7 000 points à la portée d’une hausse d’une petite quinzaine de pourcents. Las, on connaît la suite et l’essentiel du chemin reste à refaire. Nul doute que l’indice parisien battra son record et franchira la barre des 7 000 points… un jour. Mais rappelons qu’il a fallu plus de 25 ans à l’indice Dow Jones pour effacer les pertes accusées entre 1929 et 1932. Si les chiffres sont cruels, ils cachent une réalité bien plus complexe et nuancée. Sans se lancer dans une radioscopie de l’indice phare parisien, CLASSEMENT COMPARE DES VALEURS DU CAC40 SUR 10 ANS Rang 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 Valeurs FRANCE TELECOM TOTALFINA ELF ALCATEL AVENTIS AXA STMICROELECTRONICS CARREFOUR VIVENDI UNIVERSAL L’OREAL BNP PARIBAS LVMH MOET VUITTON SANOFI-SYNTHELABO SUEZ - LYONNAISE SOCIETE GENERALE CAP GEMINI PPR CANAL + BOUYGUES DANONE TF1 THOMSON MULTIMEDIA CREDIT LYONNAIS DEXIA EADS AIR LIQUIDE SAINT-GOBAIN SCHNEIDER ELECTRIC RENAULT LAGARDERE EQUANT AGF PEUGEOT CASINO GUICHARD ACCOR LAFARGE THOMSON-CSF SODEXHO - ALLIANCE ALSTOM VALEO MICHELIN «B» 05.09.2000 Capitalisation 166,7 128,5 107,8 65,5 63,4 61,2 57,0 56,4 55,4 46,8 44,5 43,9 34,4 28,8 28,2 25,5 23,4 23,4 22,5 18,6 16,7 16,0 15,2 14,9 13,5 13,3 13,0 12,5 11,1 10,4 10,4 9,7 9,6 9,5 9,5 8,3 6,2 5,6 5,0 4,6 1316,9 Valeurs TOTAL BNP PARIBAS SANOFI AVENTIS EDF GDF SUEZ L’OREAL LVMH FRANCE TELECOM ARCELOR MITTAL SOCIETE GENERALE AXA DANONE CREDIT AGRICOLE CARREFOUR AIRLIQUIDE SCHNEIDER ELECTRIC VIVENDI VINCI ST GOBAIN PERNOD RICARD EADS UNIBAIL RODAMCO PPR LAFARGE BOUYGUES ALSTOM RENAULT ESSILOR VEOLIA ENVIRONNEMENT MICHELIN VALLOUREC SUEZ ENVIRONNEMENT TECHNIP ACCOR DEXIA PEUGEOT CAP GEMINI ALCATEL LUCENT STMICROELECTRONICS LAGARDERE 03.09.2010 Capitalisation 90,7 65,9 65,3 59,7 58,4 49,8 49,6 43,2 38,6 33,9 30,0 28,4 27,0 26,8 25,2 25,0 24,2 20,2 16,7 15,8 15,2 14,8 14,7 11,7 11,4 11,3 10,6 10,3 9,7 9,5 8,3 6,7 6,0 5,9 5,9 5,6 5,6 5,1 5,0 3,9 971,6 -26,22% Source : NYSE Euronext et Boursorama n°48 8 il faut bien reconnaître que les 47 % de baisse brute du CAC 40 en dix ans cache bien des disparités. D’abord de quel indice parle-t-on ? Un quart de ses membres ne sont plus les mêmes qu’il y a dix ans. Et, au 3 sep-tembre dernier, deux autres sociétés - Dexia et Lagardère - s’apprêtaient à en sortir. Ensuite, la baisse le doit beaucoup aux valeurs vedettes de l’époque, les fameuses TMT (pour technologiques, médias, télécoms) dont les valorisations s’étaient envolées dans les années 90. Enfin, la valeur des entreprises n’a pas baissé dans des proportions comparables. A quelque 970 milliards d’euros, la capitalisation boursière du CAC 40 n’était en recul « que » de 26 % sur dix ans. Pluie de dividendes Un autre phénomène atténue sensiblement l’impact de cette triste performance : l’extraordinaire, pour ne pas dire incroyable, générosité des entreprises dans le versement des dividendes. Alors qu’elles avaient fait preuve d’une très grande parcimonie dans les années 90, le moins que l’on puisse dire est qu’elles ont été plus que généreuses durant cette décennie. En 2008, au plus fort de la crise, le taux de distribution des bénéfices est resté stable avant de bondir de 50 % l’année suivante. Soit, pour l’année 2009, pas moins de 36 milliards d’euros qui ont été versés en 2010. Ayant profité de la crise pour se désendetter, toutes les entreprises européennes ont maintenu un taux de distribution élevé. Selon les travaux de la société Aurel, cités par Les Echos, les dividendes 2009 distribués par les sociétés du DJ Stoxx 600 ont totalisé 201 milliards d’euros, malgré la baisse des profits, contre 210 milliards en 2008 et 266 en 2004. Aurel prévoit 227 milliards de coupons pour 2010 et un quasi retour prochain aux records avec 256 milliards pour 2011. Cela ne veut pas dire pour autant que les rendements resteront aussi élevés. En effet, une remontée éventuelle des cours des actions aura un effet mécanique sur le rendement. Rappelons qu’une action France Télécom à 20 euros signifie un rendement de 7 % pour un dividende de 1,40 euro. C’est encore très confortable. Par ailleurs, L’impact des dividendes sur l’indice CAC 40 % 63 70 60 50 42 41 38 40 Séries1 30 20 10 0 2006 2007 2008 Source : NYSE Euronext d’arbitrages, souvent à la marge, qui permettent de profiter des nombreux retournements de marché pour renforcer des positions bâties sur des valeurs auxquelles on croit. C’est ainsi que l’on réduit la volatilité des cours et que l’on baisse ses prix de revient. Taux de distribution des bénéfices des sociétés du CAC 40 % 63 70 60 50 41 42 > 38 40 Séries1 30 20 10 0 2006 2007 2008 2009 Souce : Ricol Lasteyrie contrairement aux obligations, la pérennité des dividendes n’est pas inscrite dans le marbre. On s’en est rendu compte en 2009. On lit souvent dans la presse économique et financière que l’indice CAC 40 « décroche » par rapport aux autres grands indices européens, en particulier l’indice DAX de la Bourse de Francfort. Une affirmation étonnante de la part de journalistes sensés être des experts et qui se contentent de comparer des pommes et des poires. En effet, le CAC est calculé net des dividendes alors que le DAX les capitalise. Si l’on calculait l’indice parisien de la même manière que son homologue de Francfort, on arriverait à 6 070 points pour le premier contre 6 134 points pour le second le 3 septembre 2010. Autant dire match nul pour deux baromètres qui ont démarré en même temps (31 décembre 1987) et au même niveau (1 000 points). Match nul ou pas, l’expérience de ces dix voire quinze dernières années 2009 (souvenez-vous du plongeon de l’été 1998) illustre bien la nécessité d’avoir une gestion active de son portefeuille. Par active, nous n’entendons pas spéculative : il ne s’agit pas de vendre le soir ce que l’on a acheté le matin ou de liquider toute une ligne dès que l’on a engrangé 10 % de bénéfices. Non ; un portefeuille se construit patiemment à coup Les actions mieux que les obligations Les valeurs de rendement – celles qui servent un dividende élevé – font les délices de la presse patrimoniale qui sait combien les épargnants en sont friands. Surtout aujourd’hui en ces temps de taux bas. Rappelons que le rendement est calculé à partir du dividende (au numérateur) et du cours de bourse (au dénominateur). Le repli des marchés couplé à la hausse prévue des coupons au titre de cette année et de 2011 donne à ce phénomène une ampleur sans précédents récents. Dans son édition du 14 septembre, le quotidien Les Echos relève que non seulement le rendement des dividendes des grandes sociétés cotées dépasse celui des obligations d’Etat (1,83 % pour le BTAN à 5 ans et 2,84 % pour l’OAT à 10 ans, le 16 septembre) mais aussi celui de leurs propres obligations. Ainsi, le rendement de l’obligation France Télécom à 5 ans est-il près de quatre fois moins élevé que celui du dividende (2,20 % contre 8,64 %). Pour Vivendi ou le Crédit agricole, le rapport est de 1 à 3. Les meilleurs rendements 2011 du CAC 40 France Télécom Vivendi Crédit Agricole AXA Veolia Environnement Total GDF Suez Sanofi aventis Bouygues Unibail Rodamco Suez Environnement *au 20 septembre 2010 **Consensus Boursorama Rdt 2011* Dividende 2010 (€)** Dividende 2011 (€)** 8,64% 1,40 1,40 7,07% 1,40 1,40 6,49% 0,45 0,73 6,40% 0,72 0,82 6,37% 1,21 1,25 6,28% 2,29 2,38 6,18% 1,51 1,57 5,29% 2,52 2,65 5,24% 1,60 1,65 5,07% 8,04 8,14 5,01% 0,65 0,69 Sur la Bourse de Paris et sur la base des cours à mi-septembre, le rendement des valeurs du CAC 40 frise les 5 %. Au 20 septembre, 11 actions servaient un dividende au rendement supérieur à 5 % (voir tableau ci-contre) et 7 un dividende compris entre 4 et 5 %. La tendance est la même ailleurs. Ainsi, le rendement du MSCI Europe (hors Royaume-Uni) tourne autour de 3,7 % contre un taux moyen à 10 ans de 2,2 %. n°48 9 Au cœur de notre développement mondial, la croissance soutenue des pays émergents. On l’a vu dans les pages précédentes, les marchés subissent de fortes variations très pénalisantes pour les actionnaires peu mobiles. Vous n’êtes toujours pas convaincu ? Un spécialiste de l’investissement actif vous le démontre très simplement. > La volatilité érode les rendements Pierre Scokaert Stock Engineering SA A l’heure où j’écris ces lignes, les marchés européens ne sont pas enthousiasmants et pourtant, on ne peut pas vraiment les qualifier de volatils. Même si les marchés en correction (et a fortiori les marchés en crise) sont la plupart du temps très volatils, il n’y a pas nécessairement toujours une relation inverse entre volatilité et performance du marché. En fait, un marché est volatil lorsque les cours varient fortement d’un jour à l’autre et que cela dure depuis un certain temps. La « volatilité historique » donne une mesure de cette variation journalière des cours en prenant en compte ce qui s’est passé sur les 20 derniers jours et en extrapolant cette variation « moyenne » à une année entière. La volatilité historique vaut aujourd’hui quelque 22 % pour l’indice EuroStoxx 50. Que signifient ces 22 % ? En fait, cela veut dire que si le marché que représentent les 50 actions de l’EuroStoxx 50 se comportait au hasard, aléatoirement, selon une distribution « normale » (comme celle qui caractérise la distribution des tailles des individus dans une population humaine), on pourrait s’attendre, avec 95 % de chances de ne pas se tromper, à ce que le rendement de l’année se situe quelque part entre (i) le rendement historique moyen de cet indice + 44 % ( deux fois 22 %) et (ii) le rendement historique moyen de l’indice – 44 % (deux fois 22 %). Cela nous fait une plage d’incertitude de 88 % ! Si on ne veut avoir qu’une chance sur 100 de ne pas se tromper (au lieu de 5), la plage à prendre en considération serait alors de 132 % (6 x 22 %, c’est-à-dire, trois fois 22 % sous la moyenne et trois fois 22 % au-dessus de la moyenne). Ca ne fait pas très sérieux, je sais, mais c’est pourtant cela la réalité de la Bourse ! La « volatilité implicite », dont vous avez peut-être entendu parler est, calculée (à la différence de la volatilité historique, qui est, elle observée). Ce calcul est établi sur la base des prix de transaction réels des options, au moment même du calcul. La volatilité implicite a dès lors pour avantage, par rapport à la volatilité historique, qu’elle présente moins de « retard » que cette dernière. Ses valeurs rendent plus compte de la situation actuelle. Elle n’est cependant ni plus, ni moins prédictive que la volatilité historique. La volatilité implicite, calculée pour l’EuroStoxx 50 (que vous pouvez trouver sur le site de Yahoo Finance, par exemple, sous le code ISIN DE000A0C3QF1), valait fin septembre de l’ordre de 27 %1. Elle était donc sensiblement plus élevée que la volatilité historique. L’écart entre ces deux volatilités donne lieu à des interprétations intéressantes que nous n’aurons pas l’occasion de développer ici. Pour le trader à court ter me, la volatilité peut se révéler intéressante car elle lui procure des opportunités. Pour l’investisseur qui opère en Bourse dans le but de faire des placements, les fortes volatilités ne sont pas intéressantes 2. Car la n°48 10 volatilité érode les rendements. Imaginons en effet deux marchés distincts, dont on mesure la performance mensuellement. On relève que le premier de ces deux marchés donne sur un an, les rendements mensuels successifs suivants : 10,0% 3,0% 4,0% -4,0% -7,0% 17,0% -4,0% -7,0% 5,0% 9,0% -3,0% 1,0% En moyenne mensuelle, cela fait 2 % par mois. Le second marché, dont la succession des rendements mensuels figure ci-après, fait, lui aussi, un rendement mensuel moyen de 2 %, mais ces rendements mensuels fluctuent beaucoup moins d’un mois à l’autre, comme on peut le voir : Nos actionnaires au cœur de notre stratégie n°1 mondial Ciment n°2 mondial Granulats n°3 mondial Béton - Plâtre 78 000 Collaborateurs 78 Pays 15 884 M€ Chiffre d’affaires 2009 > Un espace actionnaires sur www.lafarge.com > Un comité consultatif pour vous représenter > Des rencontres dans toute la France > Une lettre aux actionnaires semestrielle > Un numéro vert pour répondre à vos questions : et une adresse mail dédiée [email protected] > Un Club des actionnaires pour découvrir les métiers et les valeurs de Lafarge Pour devenir membre, consultez www.lafarge.com ou appelez le Vous devez détenir au moins 50 actions au porteur ou une action au nominatif 2,5% 1,8% 3,0% 1,1% 2,1% 2,0% 0,5% Prochains rendez-vous : Salon Actionaria (Palais des Congrès, Paris) : 19 et 20 novembre 2010 Réunion d’information avec Bruno Lafont (Palais des Congrès, Paris) : 20 novembre 2010 2,0% 3,0% 2,2% 2,1% 1,7% Leader mondial des matériaux de construction Ciment, Granulats, Béton, Plâtre © GettyImages Marchés Marchés Si on calcule la volatilité du premier marché, on obtient 26 % de volatilité annuelle. La volatilité annuelle du second marché n’est, elle, que de 2,5 %3. Au total, le premier marché aura eu un rendement sur l’année de 3,8 % tandis que le celui du second marché sera lui, de - 2 %. Vous voyez l’effet de la volatilité ? Des rendements mensuels moyens identiques donneront des rendements annuels totaux d’autant plus bas que la volatilité est élevée. On dit que la volatilité érode les rendements. On peut encore illustrer ce phénomène autrement en imaginant un marché qui fait alternativement, pendant 12 mois, + 10 % et - 10 %. Au bout de l’année, le rendement total moyen est de 0 % (6 x + 10 % et 6 x -10 %). Mais en pratique, comment va évoluer un capital de 100 soumis à de telles fluctuations ? Voici les valeurs prises par le capital de départ de 100 à la fin de chacun des 12 mois : 110 99 109 98 108 97 107 96 106 95 105 94 Le phénomène d’érosion est cette fois tout à fait parlant : vous voyez bien, en effet, qu’à chaque mois, on perd « quelque chose ». Ce « quelque chose » est « mangé » par la volatilité. Soyez dès lors méfiants quand les marchés présentent beaucoup de volatilité. Ce n’est sûrement pas le moment de faire le fanfaron! Exposer ouvertement votre patrimoine à des marchés volatils revient à vouloir aller faire un tour en bateau avec votre petite famille quand il y a un vent de force 10 ou plus sur l’échelle de Beaufort. Vous risquez de perdre quelques membres de votre équipage. Il faut parfois avoir le courage d’être prudent ! http://www.stockengineering.com Pour tout voir et tout savoir de la Bourse 19 | 20 LE SALON DE LA BOURSE & DES PRODUITS FINANCIERS PALAIS DES CONGRÈS DE PARIS 150 exposants acteurs des marchés boursiers pour vous informer 50 présidents des plus grandes sociétés cotées présents pour dialoguer avec vous A noter que la volatilité implicite est parfois dénommée « le baromètre de la peur » ou « Fear Index » en anglais 2 On parle de forte volatilité pour des valeurs supérieures à 30 % ; entre 20 et 30 % elles est dite normale ou modérée ; sous les 20 % elle est faible. 3 Ces valeurs sont purement didactiques, car, en pratique, les marchés boursiers se caractérisent toujours par des volatilités supérieures à 10 %. 1 Club NOVEMBRE 2010 250 experts à la loupe Les avis et les conseils des meilleurs économistes, gérants, analystes… Blé, maïs, or, gaz… Longtemps interdits aux clubs d’investissement, les matières premières leur sont maintenant accessibles grâce à une multitude de produits cotés. Comme le montre cet entretien accordé par un président de club à Performances Magazine de la Société Générale, en septembre 2010. 100 conférences et ateliers pédagogiques pour répondre à vos questions > Cap sur les Deux parcours pédagogiques matières premières ! Claude Georgelet président du club Cult-Finance Pouvez-vous nous parler de votre Club d’investissement et de la manière dont vous prenez vos décisions stratégiques ? Notre club, basé à Chalons en Champagne, existe depuis près de dix ans et regroupe cinq personnes (quatre du monde agricole et un enseignant). Au début, nous nous réunissions tous les mois, mais aujourd’hui, nous utilisons tous les moyens à notre disposition tels que le téléphone, la messagerie électronique ou parfois même la conférence téléphonique par internet. La durée de vie d’un club étant de 10 ans, nous allons devoir en créer un nouveau car nous avons pris une forte orientation sur les matières premières et nous considérons que nous avons un boulevard devant nous. A quand remonte votre découverte des produits de Bourse et quels sont ceux qui attirent votre attention ? Il y a moins de trois ans. Au début, nous nous sommes surtout intéressés aux matières premières comme le blé, compte tenu de nos origines. Puis nous avons aussi décidé d’investir sur l’or. Aujourd’hui, nous regardons de près d’autres matières premières comme le maïs et le riz, ainsi que certaines thématiques d’avenir comme l’industrie photovoltaïque. La BoUrse Mode d’eMpLoI L’information, la pédagogie et les conseils pour réussir vos placements ! 12 8 RDV par jour pour s’initier aux marchés financiers Le MIdcaps ForUM 8 RDV par jour pour comprendre le potentiel des valeurs moyennes En partenariat avec Bénéficiez d’un Accès Gratuit en vous pré-enregistrant sur n°48 NOUVEAU www.actionaria.com Indiquez le code 3U534X1 et gagnez un voyage de rêve pour 2 personnes* à bord du Venice Simplon Orient Express. offert par par offert * Jeu concours par tirage au sort réservé aux visiteurs du salon pré-enregistrés. Réglement sur demande Club à la loupe Le certificat 100% SGI World Solar Energy (2017S) constitue un bon outil pour jouer le secteur solaire et fait partie de nos priorités. Nous n’allons cependant pas nous précipiter car la réglementation des maisons de basse consommation va entrer en vigueur en 2012 et devrait entraîner une démocratisation de la technologie du photovoltaïque. Le prix des composants est appelé à baisser et nous aurons bientôt une vision plus claire sur ce secteur. Quelle est l’allocation actuelle de votre portefeuille ? Comment entendez-vous la faire évoluer ? Aujourd’hui, le blé représente environ 40%, devant l’or avec une pondération de 25% et quelques actions comme Alcatel-Lucent ou France Télécom que nous avons beaucoup de mal à vendre à perte et qui ne représentent plus que 10% de nos avoirs. Le solde est constitué de liquidités. Nous n’avons pas l’intention de modifier profondément notre stratégie car nous investissons sur des convictions pour le moyen et le long terme. Nous sommes par exemple haussiers sur l’or au reg ard des problématiques économiques rencontrées par certains Etats et qui, à notre avis, se traduiront à terme par un net regain d’inflation. C’est sans doute une question de mois. Et l’or va bien sûr en profiter. Même chose sur le blé. Nous nous attendons à une petite consolidation à très court terme avant un rebond vers le début octobre, lorsque nous aurons une première estimation des emblavements futurs et surtout d’une réelle estimation de la récolte 2010. La sortie de l’hiver est également souvent une période de hausse en raison des désordres climatiques constatés à cette époque de l’année. J’ai récemment découvert un 100% Bear Quanto sur le blé (3264S), mais cette stratégie ne me paraît pas pertinente au regard des excellents fondamentaux dont bénéficie le blé. Notre conviction est guidée par trois éléments principaux. D’abord, la disparition progressive des terres fertiles au profit de l’immobilier et de l’urbanisation en général, ensuite l’augmentation de la population mondiale chaque année et enfin, il faut tenir compte des évolutions climatiques qui font que les précipitations d’eau sont devenu beaucoup moins régulières et plus violentes. Quels objectifs de rendement vous fixez-vous et comment choisissez-vous vos produits ? Traditionnellement, nous visons un objectif de gain de 20%. Cet objectif est déjà atteint pour notre certificat 100% Blé mais n ous le conser vons car nous voulons jouer la tendance de fond. En ce qui concerne le choix des produits, nous consultons beaucoup les forums sur internet. Nous consultons aussi le blog « Marché des Céréales » sur Internet qui apporte des éléments d’appréciation précieux. Dans tous les cas, nous nous basons beaucoup sur l’analyse technique ava n t d ’ i nve s t i r. L e ch o i x d e l’émetteur est ég alement très important et nous nous efforçons de privilégier les établissements reconnus sur la place et avec qui nous pouvons avoir un contact rapide. J’ajoute que nos choix se portent toujours sur des certificats « Quanto » qui permettent d’évacuer le problème de change. Quels types d’ordres passez-vous lorsque vous réalisez une opération ? Rencontrez-vous d’éventuelles difficultés pour traiter sur les certificats ? Je constate que la liquidité sur la plupart des certificats est relativement bonne et que le passage des ordres est simple. En général, la position est automatiquement débouclée après un gain de 20% ou partiellement lorsque la perte atteint 10%. n°48 14 Comment gérez-vous les effets « contango » ou de « backwardation » rencontrés lors des changements de maturité des contrats à terme sur les matières premières ? Ces phénomènes ont surtout une impor tance pour des produits c o m m e l e g a z o u l e p é t r o l e, pour lesquels les échéances sont mensuelles. La situation est moins compliquée pour les céréales car les échéances sont trimestrielles et nous avons constaté peu de chang ements lors du passag e d’une échéance à une autre lors de la dernière période de baisse sur le blé. Nous allons observer ce qu’il en est après la récente hausse. Quelle est la performance du portefeuille de votre club depuis le début de l’année ? Avez-vous déjà une idée de votre prochain investissement ? Pour résumer, notre performance globale est positive d’un peu plus de 20% grâce au blé. Notre prochain investissement concernera sans doute une société minière diversifiée dans les métaux précieux. La décision sera probablement prise en septembre. Nous avons aussi ciblé quelques sociétés inter venant dans des domaines bien précis c o m m e l a b i o t e ch n o l o g i e o u l’alimentaire qui correspondent à notre domaine d’activité. Nous ne nous renforcerons toutefois sur le marché d’actions qu’en cas de forte baisse ou si le CAC 40 repasse au dessus d’une résistance technique située à 3800/3850 points. Cela signifiera que le marché est sorti complètement de sa tendance baissière. Au contraire, si le marché revient sur le support d e 3 4 5 0 p o i n t s, n o u s s e r o n s amenés à alléger l’ensemble des positions. Perfor mances Magaz ine - Société Générale - www.sgbourse.fr ACTIONNAIRES DE GDF SUEZ, ABONNEZ-VOUS A LA E-LETTER Pour vous, la lettre d’information “Energies” passe au numérique. Inscrivez-vous vite ! La version électronique de la lettre des actionnaires vous permet de recevoir plus rapidement les actualités financières, stratégiques et industrielles de GDF SUEZ. Vous y trouverez des contenus enrichis et interactifs, ainsi que de nouvelles fonctionnalités intuitives et conviviales. Cette communication innovante, responsable, durable et citoyenne rend accessible à tous et partout l’information du Groupe. Connectez-vous dès maintenant sur gdfsuez.com, rubrique actionnaires et recevez automatiquement la E-letter des actionnaires. Gestion de portefeuille Depuis quatre ans, la volatilité fait un retour fracassant en Bourse. Ne pas réagir s’est courir à sa perte. Sans pour autant devenir un adepte du trading à outrance, investir en Bourse impose plus que jamais d’avoir une mentalité de voltigeur bien dans l’esprit et les pratiques des clubs. > Les actions baissent ? Les clubs sont mobiles ! Christine Colmont Journaliste financier L quelques uns à proposer régulièrement de déterminer, pour chaque valeur achetée, un objectif précis et donc un potentiel de gain et surtout de fixer, en cas de baisse, un stop (virtuel). Au-delà, nous devons nous poser la question de vendre ou de ne pas vendre. Il incombera au groupe chargé de la valeur de prendre cette décision plutôt que de la laisser s’enfoncer dans le rouge. Certains groupes adoptent ce principe naturellement, d’autres s’y refusent. Le défi reste de bien nous entendre sur la question. Certains sont tentés par seulement le côté spéculatif, alors qu’un club est sensé investir pour le long terme. Ils veulent acheter des trackers et autres OPCVM plutôt que des actions, ce qui n’est pas tout à fait le but », estime-t-il. ’art de la Bourse n’est pas seulement d’acheter à bon escient et au bon moment. Encore faut-il savoir prendre ses bénéfices. Les boursiers le savent bien : tant qu’on a pas vendu, on n’a pas perdu…mais surtout on n’a rien gagné ! Damien Particelli, jeune ch e f d ’ e n t r e p r i s e e t m e m b r e actif d’Action 2005 fait d’ailleurs remarquer qu’il « est très dur de vendre car très souvent les clubs comptent les deux tiers de novices, qui mettent davantage d’affectif que les boursiers plus aguerris. Ceux-ci ont souvent du mal à se séparer des valeurs qu’ils ont mis en portefeuille. C’est là que doivent intervenir les autres membres, en leur expliquant la nécessité de se couper une main parfois, pour éviter d’avoir à se couper tout le bras ». En effet, des titres qui se sont envolés lors d’une bulle financière, avant de chuter, peuvent ne jamais remonter…Il faut rester attentif, ne pas s’endormir sur une hausse, garder la tête froide en cas de chute, se fixer un objectif de cours et un horizon de temps. Bref, qu’on se le dise, le quotidien du clubiste ne sera pas toujours de tout repos. La décision de vendre est plus facilement prise au sien d’Odyssée Finances, où une partie de la ligne est cédée lorsque celle-ci enregistre 20 % de plus value….ou de perte. « Il nous est arrivé de sortir d’une valeur suite à la chute des marchés en janvier 2008. Cela s’est fait avec le regret d’avoir acheté un peu trop tôt, mais soulagé par la continuité de la baisse de l’action. » S’agissant de Patrick de Laporte, président de Cap 16, les cessions sont facilitées avec la mise en place d’ordres à seuil de déclenchement (voir encadré). Savoir vendre La décision de vendre est, il est vrai, la plus difficile à prendre. Albert Perrin du club d’investissement lyonnais Anteis Valeurs ne dira pas le contraire. « Nous sommes La manière de gérer n’est, en outre, pas figée dans le temps. Elle peut évoluer comme au sein de West Invest où les différentes expériences qu’il a traversées ne sont pas encore assez étoffées pour prendre n°48 16 > Tous les mois, tous les deux mois…ou plus souvent En général, les clubs profitent de leur réunion mensuelle pour établir le bilan. C’est le cas de Nicolas Arbus, trésorier d’Odyssee Finances ou de Lucien Bardinal de La Corbeille. Mais certains ne se réunissent que tous les deux mois. Ainsi le trésorier de « West Invest », Guillaume Lejeune, réalise un compte-rendu tout les deux mois avec une analyse très pertinente consistant à modéliser différents portefeuilles en fonction des choix qui ont été pris. Cette vision permet ainsi de mettre en avant l’évolution du club en fonction des décisions financières. Chez Cap 16, Patrick de Laporte, indique de son côté que c’est une simple impression de la situation sur internet. « Au moins une fois tous les deux mois. Ce qui n’empêche pas le trésorier de suivre le portefeuille chaque semaine. En effet, un investisseur averti en vaut deux. Le club privilégie plutôt les grandes valeurs du SBF 120 ou du CAC 40, » précise-t-il. Même s’il ne s’interdit pas d’investir sur des capitalisations plus petites mais à titre très exceptionnel. Action 2005 cherche, pour sa part, à diversifier son portefeuille au maximum, aussi bien sur les valeurs que sur les secteurs. « Cette stratégie permet de limiter les risques, affirme Damien Particelli. Il vaut mieux miser sur les valeurs les moins volatiles pour limiter la casse. Le but est ainsi de les garder entre six et dix-huit mois, en se fixant un objectif de gain de l’ordre de 15 à 20 %. Lorsque ce but est atteint, les titres sont vendus, de manière à réinvestir les liquidités dans d’autres valeurs. » Figurant parmi les leaders européens du transport aérien, Air France-KLM a transporté près de 71,4 millions de passagers et environ 1,4 million de tonnes de fret en 2009-10 grâce à une flotte de 594 avions en exploitation TAILLE MINIMUM 30 MM DE LARGE N° DOSSIER : SUJET : logo Groupe AF/KLMQuadri Date : 18/ 11 / 04 100 75 0 60 100 10 0 0 0 100 100 0 Des atouts pour le futur Le groupe Air France-KLM dispose du réseau le plus puissant au départ de l’Europe avec 111 destinations vers tous les grands marchés de transport aérien dans le monde. Ce réseau est opéré à partir des deux principales plateformes de correspondances européennes qui offrent plus de 30 000 opportunités de correspondances hebdomadaires en moins de deux heures. Le groupe occupe une place de leader sur tous les grands marchés, renforcé par son accord stratégique avec son partenaire américain Delta sur l’Atlantique nord et par l’alliance SkyTeam en Asie et particulièrement en Chine où l’alliance occupe la première place. Enfin, le groupe dispose de la plus jeune flotte en Europe et une des plus modernes. Un retour à la rentabilité Le groupe Air France-KLM s’est fortement mobilisé pour faire face à la crise qui a frappé le secteur du transport aérien. Des actions stratégiques telles la transformation du produit moyen-courrier et la restructuration de l’activité cargo ont été prises très rapidement. Grâce à ces mesures qui commencent à porter leurs fruits, à la baisse des capacités, au plan d’économies renforcé et à l’ajustement des investissements, le groupe Air France-KLM est bien placé pour profiter de la reprise de la demande et retrouver le chemin de la rentabilité dès l’exercice 2010-11. Par ailleurs, le groupe bénéficie d’une situation financière saine et d’un très bon niveau de trésorerie. à terme, l’ambition du groupe est de revenir à sa stratégie de croissance rentable en s’appuyant sur ses solides fondamentaux. Une attention particulière portée aux actionnaires individuels Air France-KLM informe régulièrement ses actionnaires individuels en allant à leur rencontre à l’occasion de réunions en province. Il s’appuie sur les recommandations de son Comité Consultatif des Actionnaires Individuels pour mieux répondre aux attentes de ses actionnaires. Il est aussi proposé aux membres du Club des visites de sites, des évènements culturels, et la lettre d’information trimestrielle, «ACTION’air», également disponible sur le site www.airfranceklm-finance.com qui regroupe toute l’information financière diffusée par le groupe avec, également, un accès à cette information dans l’Ile Air France-KLM dans Second Life. Contact actionnaires Devenez membres du club des actionnaires d’Air France-KLM (seuil minimum 50 actions) : • Site internet : www.airfranceklmfinance.com • Numéro réservé aux actionnaires : 01 41 56 56 56 • Adresse e-mail : mail.actionnaires. [email protected] Gestion de portefeuille conscience de sa capacité à prendre la bonne position. « Néanmoins, notre décision, avant l’été 2007, de vendre plus de 80 % de notre portefeuille montre peut être notre envie de bouger et de ne pas rester indéfiniment statique sur les mêmes positions », reconnaît son président, Charles Collin. Etablir un bilan de son portefeuille Faire le point régulièrement permet d’optimiser ses investissements. Ainsi, la Société Générale conseille systématiquement à l’ouverture du club de faire son bilan de portefeuille De nombreux outils permettent aujourd’hui de mener cette tâche à bien aisément. Par exemple l’Espace Club sur le site de la FFCI (www.ffci.fr) qui est mis à la disposition gracieusement à tous les Présidents de club d’investissement. La Société Générale offre à ses clubs le logiciel Logiclub développé c o n j o i n t e m e n t ave c l a F F C I . Enfin, de nombreux sites boursiers proposent des portefeuilles virtuels qui permettent de suivre l’évolution des actifs du club. Quel que soit sa forme, il est indispensable de faire régulièrement ce travail. « C’est le trésorier qui s’en acquitte via Internet » souligne Patrick de Laporte, président de Cap 16. « Il évalue notre performance par rapport à un investissement fictif mensuel sur > un tracker CAC 40. Le suivi est ainsi plus facile et objectif ; il permet plus de réactivité. En effet nous ne sommes pas figés d’une réunion à l’autre. Le Président, le trésorier ou tout autre membre peut faire une proposition entre deux réunions et s’il obtient une majorité d’avis positifs par mail, nous effectuons la transaction ». La tâche du suivi est plus largement répartie chez West Invest où le « portefeuille est surveillé par tous les membres à la fois. Lorsque nous décidons d’investir dans une société, nous fixons des objectifs de cours. Dès cet objectif atteint, l’action est vendue à moins que la personne chargée de sa surveillance porte un avis contraire. Pour répartir la surveillance des lignes, nous avons décidé d’attribuer à chacun le suivi des titres qui sont dans son secteur de prospection. De manière générale, le bilan s’établit à un rythme mensuel. » Passer un ordre A l’issue de chaque réunion, après un vote, les membres affectent les fonds disponibles (provenant des versements), procèdent éventuellement à des cessions et décident du montant laissé en liquidités. La plupart des clubs se sont mis à l’heure de l’Inter net plutôt que se déplacer à leur ag ence bancaire. Odyssee Finances passe exclusivement ses ordres par la toile. Tout comme à Cap 16. Ou encore West Invest, La Corbeille et Action 2005. L’avantage : une plus grande souplesse et un coût inférieur. En effet, un ordre passé par Internet est facturé moins cher, les courtiers ayant revus leurs tarifs à la baisse. Ils proposent des prix mieux étudiés et des outils d’aide à la décision. Avantage des clubistes sur les actionnaires individuels classiques : passer leurs ordres groupés permet d’éviter de multiplier les frais de courtage car le montant sera certes plus important, mais le forfait minimal, généralement prélevé pour chaque ordre, unique. Avant de vous lancer, n’oubliez-pas cependant de regarder le carnet d’ordres pour pouvoir acheter et vendre au meilleur prix et surtout trouver une contrepartie. Rien ne vous empêche aussi de faire courir votre ordre sur un ou deux mois, à un cours limité, ce qui vous permettra de multiplier vos chances de l’obtenir à la faveur d’un repli ou de le vendre lorsqu’un rebond du cours se produira. Lorsque que vous êtes décidé à agir, fournissez le nom de la valeur, son code Isin ou Mnémonique, le nombre de titres (soit en unité, soit en décimales pour les SICAV ou les parts de fonds, soit en euros), le type d’ordre choisi (voir encadré ci-dessous), le mode de règlement (comptant ou SRD) et enfin la date jusqu’à laquelle vous souhaitez que cet ordre soit exécuté. Utilisez à bon escient les lois de l’attraction Dans une chronique parue dans Info(s)club n° 39 (février 2006) et intitulée « Savoir mettre à profit les excès de la Bourse », Eric Dadier, administrateur de la FFCI et boursier averti, remarquait : « L’histoire enseigne que, lorsque l’indice CAC 40 s’éloigne de sa moyenne mobile à 200 jours de plus de 10 %, il entre dans une situation d’excès inexorablement suivie d’une phase d’ajustement ». Un argument qu’il a ensuite très largement développé depuis dans d’autres éditions de votre revue et dans les réunions que nous organisons dans de nombreuses villes de France. Remarquons que cette règle s’applique bien évidemment aussi aux actions mais avec des amplitudes différentes en fonction de leur volatilité. Ainsi, les variations par rapport à leur moyenne mobile à 200 jours, à la hausse comme à la baisse, de titres comme Alcatel-Lucent, Schneider Electric ou France Télécom sont très différentes. Cette moyenne mobile à 200 jours constitue un outil très utile car elle mesure la tendance à long terme d’un cours. Plus un titre s’écarte de L’indice CAC 40 n°48 18 cette moyenne plus la probabilité d’une correction est élevée. Plus cet écart se creuse rapidement plus le retour de bâton est brutal. A vous de savoir en profiter. Rappelons qu’il ne s’agit pas de liquider toute sa ligne mais d’en vendre un quart ou un tiers quand les cours deviennent excessifs pour se replacer d’autant quand la bonne affaire se profile. Un exemple simple – certains diront simpliste, mais c’est à dessin – vous permettra de comprendre rapidement où nous voulons en venir. Imaginons que vous ayez acheté 500 actions Alcatel-Lucent à 10 euros le 20 juillet 2007, que vous ayez vu la valeur de votre investissement inexorablement fondre entre cette date et mars 2009, que vous ne vous soyez pas renforcé quand l’action était tombé au-dessous de 1 euro mais attendu plutôt le 3 août 2009 pour racheter 1 000 actions à 2 euros. A cette date, vous vous retrouviez donc dans la situation suivante : • 500 actions à 10 € • 1 000 actions à 2 € • Capital investi : 7 000 € € • Prix de revient moyen : 7 000 / 1 500 = 4,67 € • Moins-value latente au 3 août 2009 = 2,67 € par action Alcatel-Lucent Alcatel-Lucent A partir de là, vous décidez de mettre en place une stratégie simple, persuadé que vous êtes que l’action Alcatel-Lucent est entrée dans un canal relativement étroit dont vous estimez les bornes entre 1,90 euro et 2,60 euros. Pour plus de sécurité, vous placez des ordres d’achat de 1 000 actions dès que le cours touche 2,05 euros et de vente dès qu’il franchit 2,40 euros (sans céder vos 500 titres initiaux). Entre le 3 août 2009 et le 30 septembre 2010, votre ligne Alcatel-Lucent évolue de la façon suivante : Date 03/08/2009 13/08/2009 11/02/2010 13/04/2010 06/05/2010 01/07/2010 24/08/2010 24/09/2010 Opération Achat 1 000 à 2 € Vente 1 000 Achat 1 000 Vente 1 000 Achat 1 000 Achat 1 000 Achat 1 000 Vente 3 000 Titres 1 500 500 1 500 500 1 500 2 500 3 500 500 Prix de revient € 4,67 € 2,92 € 2,34 € 2,22 € 2,17 € Entre le 13 août et le 24 septembre, vous avez acheté cinq fois 1 000 actions Alcatel-Lucent pour un montant total de 10 200 euros auxquels s’ajoutent les 5 000 euros de départ. Et vous avez vendu trois fois (5 000 actions en tout) pour un montant total de 12 000 euros auxquels il faut ajouter les 500 titres qui vous restent au 24 septembre 2011, date à laquelle l’action clôture à 2,49 euros. La ligne vaut donc 1 245 euros. Un peu plus de deux ans après votre achat malheureux, le résultat de votre investissement est donc de (5 000 + 10 200) - (1 245 + 12 000) soit une moins-value potentielle de 1 955 euros contre une perte de 3 755 euros que vous auriez encaissé si vous n’aviez rien fait. Surtout, vous avez ramené votre prix de revient de 10 euros à 2,15 euros, proche du prix d’achat que vous vous êtes fixé et sensiblement au-dessous de votre prix de vente. Moralité, que vous travailliez sur un indice ou sur des valeurs, observez attentivement les courbes. Parfois elles ne vous apprendront rien. Mais souvent, en particulier dans les marchés volatils que nous connaissons, vous pourrez observer des tendances dont vous pourrez profiter. A condition de faire preuve de sang-froid, d’être patient et de ne pas être trop avide. n°48 19 Brèves Perdu ? > Sachez-le ! Les rachats d’actions ont bondi de 221 % au deuxième trimestre aux Etats-Unis, à 77,6 milliards de dollars, et devraient dépasser les 90 milliards au troisième, selon Standards & Poor’s. En Europe, le phénomène est beaucoup plus mesuré : environ 13 milliards de dollars en huit mois (15,3 milliards pour l’année 2009), selon Thomson Reuters. En France, Natixis évalue à 2,2 milliards d’euros les opérations effectuées par les sociétés du SBF 120 à fin septembre. Le double de toute l’année dernière. …ou lancer des OPA Sanofi Aventis/Genzyme, GDF Suez/International Power, BHP Billiton/Potash… Les OPA sont de retour. « Les entreprises regorgent de liquidités et les valorisations sont attrayantes : la vague devrait s’accélérer », estimait fin septembre dans Les Echos, Charles Dautresme, stratège actions chez AXA IM. Trois secteurs sont prometteurs car peu concentrés : les services aux collectivités, l’agroalimentaire et les matériaux. Flux record sur les marchés émergents Avec une croissance économique trois fois supérieure à celle des pays développés, les pays émergents attirent de plus en plus de capitaux : 50 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l’année pour les seuls fonds actions. L’indice MSCI Emerging Markets a gagné 11 % depuis le début de l’année et a retrouvé ses plus hauts niveaux de mi-2008. Faut-il craindre une bulle ? Non, selon la plupart des spécialistes alors que ces marchés se traitent à des multiples de capitalisation de 11,4 fois les bénéfices. A Paris, huit des dix trackers les plus performants depuis le 1er janvier sont composés d’actifs de pays émergents avec Lyxor ETF Turquey (+ 50,4 % au 13 octobre) en tête et Easy ETF DJ India 15 (+ 27,1 %) en 9e place. L’Asie domine les intros A mi septembre, la Chine, HongKong et la Corée totalisaient 71 % des 112 milliards d’euros levés en Bourse depuis le début de l’année à l’occasion d’introductions en Bourse. Avec 52 milliards pour la seule Chine. Fait nouveau, les places asiatiques semblent attirer les sociétés occidentales ; Singapour et Hong-Kong, surtout. Après L’Occitane, en mai dernier à HongKong, d’autres sociétés devraient suivre. Il faut dire que la société provençale a été valorisée 22 fois ses bénéfices et que l’offre a été sursouscrite 160 fois ! Fonds ISR, les encours s’envolent Très décriée dans le passé en raison, entre autres, d’une communication confuse, l’investissement socialement responsable prend une place de plus en plus importante. L’année 2009 a été particulièrement faste puisque les encours ISR sur le marché français ont bondi de 70 %, à 50,7 milliards, selon Novethic. Dont 23,5 milliards pour la gestion collective (la différence étant constituée de fonds d’épargne salariale et de contrats d’assurancevie). Fait intéressant, 38 % des fonds ISR (soit 9 milliards) étaient d é t e nu s d i r e c t e m e n t p a r d e s particuliers. Le trading algorithmique domine Le trading automatisé, où l’homme n’intervient que dans l’élaboration de la formule mathématique qui l u i p e r m e t d e f o n c t i o n n e r, s’impose partout. Il représente 70 % des volumes d’échange (dont plus de 50 % pour le trading haute fréquence) sur les marchés américains et environ 40 % en Europe. Au point que les régulateurs commencent à s’en émouvoir ; beaucoup plus d’ailleurs en Europe qu’aux Etats-Unis bien qu’il ait été jugé responsable du krach éclair du 6 mai. Mais, pour l’instant, il s’agit de comprendre son fonctionnement avant de s’y attaquer. Francfort en forme E n h a usse d e 8,5 % d e p ui s le début de l’année, l’indice DAX a dépassé le 14 octobre son niveau d’avant la faillite de Lehman Brothers. Depuis son creux à 3 600 points en mars 2009, l’indice (qui capitalise les dividendes) a affiché la plus forte hausse en Europe avec près de 80 % contre 25 % pour l’Euro Stoxx 50. Parmi les plus belles performances de 2010 : BMW (+ 58 %), MAN (+ 49 %), Infineon (+ 42 %), Volkswagen (+ 39 %), Daimler (+ 28 %) et Siemens (+ 26 %). Plus-value Beta CAC Gestion de patrimoine PNB Warrants Droits préférentiels SRD Obligations Indices boursiers Coupons Options Spread Nominatif Trackers BSA DPS Plus-value Beta CAC Gestion de patrimoine PNB Warrants Droits préférentiels Obligations Indices boursiers SRD Options Spread Nominatif Trackers BSA Beta CAC Gestion de patrimoine Plus-value PNB Warrants Droits préférentiels Obligations SRD Indices boursiers Coupons O p t i o n s Spread Nominatif Trackers BSA DPS Plus-value Beta CAC Gestion de patrimoine Warrants Droits préférentiels PNB SRD Obligations Indices boursiers Options Spread Nominatif Trackers BSA DPS Plus-value Beta CAC Gestion de patrimoine PNB Warrants Droits préférentiels Obligations Indices boursiers S R D Options Spread CAC N o m i n a t i f Trackers BSA DPS Plus-value Beta CAC Warrants Gestion de patrimoine PNB La Bourse, ça s’apprend ! Les actionnaires à la caisse Le g ouver nement étudie un n o u ve l a l o u r d i s s e m e n t d e s prélèvements sociaux sur les p l u s - va l u e s m o b i l i è r e s. I l s passeraient de 12,1 % à 12,3 % au 1er janvier 2011. Pas grandchose a priori mais rappelons que, de puis février 1996, le taux des prélèvement sociaux aura été multiplié par près de 25. Quant à l’imposition totale des plus-values, elle a doublé. Une évolution qui renforce la pertinence du PEA et des clubs d’investissement. Des formations dédiées aux investisseurs individuels Séminaires Internet Plus de 100 000 investisseurs individuels formés en 15 ans www.ecoledelabourse.com - Tél. : 01.49.27.10.83 Bordeaux • Lille • Lyon • Paris • Marseille • Nancy • Nantes • Nice • Rouen n°48 20 SEITOSEI Racheter ses actions plutôt que d’investir… La leçon de l’Ecole de la Bourse Dans des marchés agités, les ordres classiques (à cours limité ou au marché) ne suffisent plus pour une gestion dynamique de portefeuille comme celui d’un club d’investissement. Il faut utiliser des techniques qui permettent de sécuriser ses gains ou de limiter ses pertes. > Les ordres à L’ordre à seuil de déclanchement en séance Supposons que vous vouliez placer un ordre d’achat à déclenchement en cours de séance. Une seule limite est fixée : le seuil, dans notre exemple, 54 euros. Une fois ce seuil atteint, votre ordre se transforme en « ordre au marché ». Ci-dessous, le carnet d’ordre tel qu’il se présente sur votre écran. A 11h05, vous placez un ordre d’achat de 150 actions à 54 euros « seuil de déclenchement ». déclenchement L a Bourse va ouvrir dans une demi-heure quand, ce 28 septembre 2010, Michelin annonce une augmentation de capital de 1,2 milliard d’euros. A 9 heures, l’action, qui avait terminé la séance de la veille à 65,26 euros, ouvre à 60 euros et clôture en fin de journée en baisse de 10,21 %, à 58,60 euros. Sans être légion, ce genre d’exemple est courant en ces temps de forte volatilité boursière. Les actionnaires qui gèrent activement leur portefeuille ou les clubs d’investissement qui ne se rencontrent que périodiquement, doivent prendre un certain nombre de précautions pour se protéger contre de tels aléas. Ne serait-ce que pour assurer leurs arrières ou profiter des opportunités. C’est à cela que servent les ordres à déclenchement, beaucoup plus utiles que les ordres à cours limité pour se préserver d’un retournement de tendance. Il existe deux catégories d’ordres à déclenchement : • le seuil de déclenchement • la plage de déclenchement Ces ordres permettent l’achat à un cours égal ou supérieur à la limite fixée ou la vente à un cours égal ou inférieur à la limite fixée. Pour être accepté dans le carnet d’ordres, plusieurs conditions doivent être remplies : • si l’ordre est placé avant l’ouverture de la séance, le cours doit être supérieur au cours de clôture s’il s’agit d’un ordre d’achat, et inférieur au cours de clôture s’il s’agit d’un ordre de vente ; L’ordre est accepté car le seuil est supérieur au dernier cours enregistré (53 euros). A 11h07, 30 titres sont achetés à 54 euros : un premier ordre de 25 actions à ce prix permet d’enclencher l’achat de vos 150 titres « ASD ». Mais comme il s’agit d’une transaction portant sur 30 actions seulement, vous ne pouvez en acheter que cinq à 54 euros. • si l’ordre est placé en séance, le cours doit être supérieur au dernier cours coté s’il s’agit d’un ordre d’achat, et inférieur au dernier cours coté s’il s’agit d’un ordre de vente. Attention ! L’arrivée sur le marché d’un ordre à déclenchement n’entraîne pas de négociation immédiate. D’ailleurs, il n’est pas visible sur le carnet. Une transaction doit obligatoirement intervenir entre l’enregistrement et le déclenchement de l’ordre. Mais examinons ce qui se passe lorsqu’un ordre à déclenchement est placé en séance. n°48 22 n°48 23 Après avoir été activé, un ordre « à seuil de déclenchement » est exécuté comme un ordre « au marché ». Vous n’êtes plus maître du prix auquel vous allez acheter vos actions. Dans notre exemple, votre prix moyen sera de 55,60 euros (hors frais). S’il est très utile, l’ordre à seuil de déclenchement doit tout de même être utilisé avec précaution. On privilégiera des titres très liquides afin d’éviter que, une fois le seuil atteint, l’ordre ne soit exécuté à un cours trop bas, en cas de vente, ou trop haut, en cas d’achat. Il faut suivre de près l’évolution du cours de l’action et ne pas hésiter à modifier le seuil afin d’éviter que, devenu trop proche du marché, il amène à vendre trop tôt ou à acheter trop tard. L’ordre à plage de déclanchement en séance Le principe est le même qu’un ordre « ASD » mais son mécanisme essaie d’en corriger les défauts. En effet, comme on l’a vu, l’achat à seuil de déclanchement fixe le cours à partir duquel une action qui s’oriente à la hausse est automatiquement achetée (ou inversement vendue en cas d’orientation à la baisse). Il n’y a donc aucune garantie sur le cours auquel l’ordre sera effectivement effectué une fois enclenché, ce qui peut avoir des inconvénients en cas de retournement brutal de la tendance. Avec l’ordre à plage de déclenchement, une deuxième limite fixe le cours : • minimum en deçà duquel vous ne souhaitez plus vendre • maximum au delà duquel vous ne souhaitez plus acheter Un ordre d’achat « APD » 54/58 ne sera pas exécuté tant que le cours sera inférieur à 54 euros ou supérieur à 58 euros. De même, un ordre de vente « APD » 56/52 ne sera pas exécuté tant que le cours sera supérieur à 56 euros et inférieur à 52 euros. La plage de déclenchement protège donc contre toute mauvaise surprise et offre un outil convenable pour participer au retournement de tendance d’une valeur. leçon de l’Ecole de la Bourse Ci-dessous, le carnet d’ordre tel qu’il se présente sur votre écran. A 11h05, vous placez un ordre d’achat de 150 actions à 54/56 euros « plage de déclenchement » alors que l’action cote 52 euros. L’ordre est accepté car le seuil bas est supérieur au dernier cours enregistré. A 11h07, le cours de 54 euros est atteint, cours auquel vous pouvez acheter 35 titres. Suivent deux transactions : 25 actions à 55 euros et 60 à 56 euros, toutes deux dans la fourchette indiquée. g roupe de Cler mont-Fer rand début juillet 2009 à un cours de 40 euros. Mi-septembre 2010, vous avez placé un ordre de vente à plage de déclenchement sur 50 titres à 62/59 euros. A l’ouverture de la séance du 28 septembre, votre ordre est exécuté à 60 euros. S i vo t r e f o u r ch e t t e ava i t é t é 64/64 euros, votre ordre à plage de déclenchement n’aurait pas été exécuté et vous auriez gardé vos titres Michelin. Imaginons maintenant que, après la chute du 28 septembre, vous estimez que Michelin redevient une bonne opportunité mais vous êtes réticent à vous placer immédiatement après une telle chute. Vous voulez voir quelle sera la tendance. Vous placez deux ordres « APD » : un à 61/63 euros au cas où l’action se remettrait immédiatement à reg agner le terrain perdu ; l’autre à 55/53 euros au cas où sa baisse continuerait. Le 1 er octobre, l’action Michelin fluctue entre 56,21 et 53,75 euros. Votre ordre est exécuté dans cette fourchette – disons à 55 euros. Exécuté, il ne vous reste plus alors qu’à annuler votre premier ordre d’achat. En résumé Le graphe ci-dessous résume de façon succincte les raisons pour lesquelles on peut - et on doit utiliser beaucoup plus souvent qu’on ne le fait les ordres à déclenchement. AIR LIQUIDE, BIEN PLUS QU’UNE ACTION Proximité Repères Performance Dialogue Expertise POUR EN SAVOIR PLUS RENCONTRONS-NOUS ! SALON ACTIONARIA Le solde de l’ordre « APD » s’affiche comme un ordre non pas au marché, comme dans le cas du seuil, mais à cours limité. Ainsi, dans notre cas, si le cours dépasse 56 euros, l’ordre d’achat sur les 30 actions restantes ne sera pas exécuté. Ce qui vous évite d’acheter trop cher. De même à la vente, si l’action s’envole, vous pouvez espérer ne pas vendre prématurément la totalité de votre ligne en séance ou la totalité à l’ouverture. PALAIS DES CONGRÈS (PARIS) – STAND F16, NIVEAU 2 NOVEMBRE 2010 LES ET 19 20 ÇA DONNE ENVIE D’EN SAVOIR Reprenons le cas de Michelin. Vous avez acheté 100 actions du n°48 24 PLUS 0 800 166 179 www.airliquide.com Espace Actionnaires 75, quai d’Orsay 75007 Paris • Crédit photo : G. Korganow / LaCompany La Vu dans la presse www.pub c sgroupe.com > La Bourse vue par Max Weber A u risque de passer pour masochistes, nous ne résistons pas au plaisir de vous inviter à acquérir, pour la modique somme de 6,10 euros, « La Bourse » qui rassemble deux textes inédits du célèbre sociologue et économiste allemand Max Weber et que les Editions Allia ont eu la bonne idée de rassembler pour la première fois en français. Masochistes car l’auteur n’est pas tendre avec les actionnaires individuels dans lesquels il ne voit que des « spéculateurs dénués de jugement et de capital », des parasites auxquels la Bourse devrait être interdite. Certes, les deux textes rassemblés ici datent un peu (1894 et 1896) mais force est de constater qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. L’auteur y dénonce la déconnexion de l’économie réelle, les revenus spéculatifs démesurés et la complexité dangereuse des instruments financiers. Tout en reconnaissant que la Bourse est indispensable à des sociétés devenues interdépendantes par des échanges mondiaux. Responsable de la fixation des prix, l’institution sert à rapprocher l’offre de la demande sans se poser de problèmes d’éthique. Il n’est question ici que d’efficacité. > Actionnariat individuel pas mort devant Alcatel-Lucent (26 %) suivis de trois groupes dans un mouchoir 2 édition (entre 12 et 13 %) : Essilor, Michelin ligne Bourse en et Vinci. SiLaces chiffres traduisent un effritement global du nombre des actionnaires individuels, le péril n’est pas si grand qu’il y paraît. Depuis 2003, neuf sociétés ont vu le nombre de leurs actionnaires augmenter avec une mention spéciale pour Vinci (x 3) et Pernod-Ricard (x 2,2) et, dans une moindre mesure, AXA (+ 25 %) et Air Liquide (+ 17 %). Le Cas de Sanofi-Aventis (x 8,3) est à part car le résultat d’une fusion. La recette du succès ? Un beau parcours boursier, un dividende en progression régulière, des visites de site, des réunions d’actionnaires… F i n a n ce s F i n a n ce s Côté Simple Leader en performance créat ve depu s 2004 (Gunn Report) Gérez votre portefeuille avec Internet Actionnaire individuel, Internet vous permet d’accéder très facilement à la Bourse et aux marchés financiers, mais vous devez tout de même respecter les grandes règles de gestion. Aujourd’hui, sur Internet, vous disposez d’un grand nombre d’informations boursières, d’analyses financières, graphiques ou d’outils d’aide à l’investissement (lettres, logiciel d’analyse technique et d’aide à la décision…), mais il faut savoir où les trouver. De la recherche De l’INformatIoN à la réalISatIoN DevoS traNSactIoNS, ce lIvre vouS accomPagNera DaNS la PratIque De la BourSe au quotIDIeN. Il vous guidera et vous aidera à éviter les nouveaux pièges de la Bourse en ligne. Il vous donnera les clés pour utiliser Internet et mieux gérer votre portefeuille boursier. vous découvrirez des outils et des sites pour acquérir les bons réflexes de gestion. Il vous permettra de profiter pleinement des avantages de la Bourse en ligne grâce aux conseils de l’auteur, professionnelle des marchés, qui vous expose de façon claire les tarifs de courtage, le fonctionnement des intermédiaires financiers et les risques à éviter. chaque chapitre est enrichi d’encadrés « cas pratique », « conseil pratique » et illustré par des tableaux, des schémas et des graphiques. N’oubliez pas, vous devez rester seul juge. Internet n’est qu’un outil que vous devez utiliser au mieux pour investir en Bourse. Tous les conseils ne vaudront jamais votre simple libre arbitre. 2e édition 2e La Bourse en ligne Véronique Guisquet-Cordoliani 2 groupe mond a de conse et achat d espace Leader de a commun cat on numér que Côté Simple e 3e groupe mondial de communication en ligne La Bourse Gérez votre portefeuille Véronique avec Internet Guisquet-Cordoliani V. G u i s q u e t - C o r d o l i a n i rès intéressante enquête que celle publiée dans Investir du 2 octobre sur la situation de l’actionnariat individuel. En l’absence d’enquêtes officielles depuis plus de trois ans, on en est réduit aux conjectures et aux extrapolations. Il y aurait aujourd’hui 6,25 millions d’actionnaires (hors actionnariat salarié) en France, un de moins qu’il y a cinq ans. Ils détiennent environ 9 % (soit 79 milliards à fin septembre) du capital des sociétés du CAC 40, soit sensiblement moins qu’en 2003 (12 %). En nombre d’actionnaires, le trio de tête est mené par Crédit Agricole, France Télécom et Natixis. En part du capital, Air Liquide (36,6 %) est loin photo de couverture : © Fotolia T ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .. .. .. .. .. 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Prix : ISBN 978-2-297-00473-2 www.lextenso-editions.fr La Bourse en ligne Présence mond a e (104 pays sur es 5 con nen s) Si investir en Bourse avec Internet semble plus facile et élargit con- SPECIAL LETTRES AUX ACTIONNAIRES For e cro ssance dans es pays émergen s sidérablement les horizons des Si vous souhaitez obtenir les lettres aux actionnaires que les entreprises envoient par courrier électronique, communiquez-nous : investisseurs, il les expose aussi à d e n o u v e a u x r i s q u e s . O u t re l a E-mail : ............................................................................................................................................... Nom : ............................................................................................................................................... Prénom : ............................................................................................................................................... Adresse : ............................................................................................................................................... Code Postal : Ville : ............................................................................................................................................... Etes-vous déjà membre d’un Club ? r oui r non Si oui, nom de votre Club ............................................................................................................................................... À retourner à la FFCI : 39 rue Cambon 75001 Paris – Fax : 01.42.60.10.14 P onn er de a commun ca on ho s que pratique quotidienne de la Bourse sur Internet, cette deuxième édition, profondément remaniée et actualisée, vous permettra d’en éviter les pièges p o u r p ro f i t e r p l e i n e m e n t d e s e s innombrables avantages, à l’aide de nombreux cas pratiques et encadrés illustrés par des tableaux, des schémas et des graphiques. Auteur : Véronique Guisquet-Cordoliani Edition : Gualino Collection : Lextenso éditions 223 pages – 2010 « Les données fournies par ce questionnaire sont conservées dans un fichier propriété de la FFCI et utilisées exclusivement en conformité avec la Loi Informatique et Libertés n°78-17 du 6 janvier 1978. La FFCI vous rappelle que vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification ou de suppression des données qui vous concernent (article 34 de la Loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978). Vous êtes susceptible de recevoir des informations concernant des manifestations organisées par la FFCI et/ou ses partenaires. » V VaK D g tas RazoRf sh staRcom meD aVest gRoup zen thopt meD a Leo BuRnett puBL c s saatch & saatch faLLon BaRtLe BogLe hegaRty KapLan thaLeR gRoup puBL c s heaLthcaRe commun cat ons gRoup ms&LgRoup Prix : 16 € % n°48 26 1 prix ActionnAires individuels er BoursoscAn 2010 proximité QuAlité disponiBilité cEs moTs rEflèTEnT au quoTIdIEn la VolonTé d’Edf dE répondrE aux aTTEnTEs dE sEs acTIonnaIrEs. depuis son introduction en Bourse, edF attache une grande importance à nouer une relation de proximité et de qualité avec ses actionnaires individuels. rencontres, événements et visites de sites, lettres, webzine, publications, site internet dédié, club actionnaires, comité consultatif… sont autant de moyens déployés pour aider nos actionnaires à découvrir la richesse des activités du Groupe, notre stratégie, nos développements. Aujourd’hui, nos efforts pour établir une relation de confiance, d’ouverture et de transparence sont récompensés par le 1er prix « Grand prix Actionnaires individuels » Boursoscan 2010. vous aussi, découvrez sur www.actionnaires.edf.com toutes les bonnes raisons de devenir ou de rester actionnaire d’edF et rejoignez les 62 000 membres du club actionnaires. Pour joindre le Service relationS actionnaireS : • Visitez le site Internet : www.actionnaires.edf.com • Téléphonez au : (appel gratuit depuis un poste fixe) • Envoyez un courriel à : [email protected] CLUB ACTIONNAIRES