infosclub n 48

Transcription

infosclub n 48
> Les ordres de bourse
dans un marché volatil
n°48 Novembre 2010
F F C I
>
L’information
de la
Fédération Française
2000 – 2010,
dix ans de baisse
à relativiser
des
Clubs
d’Investissement
Sommaire
p:4
Agenda
> Les réunions
mplémentarité naturelle
Et si recherche scientifique et ressources naturelles s’unissaient
pour le meilleur et pour l’avenir ?
d’actionnaires
FFCI/CLIFF
> Les sociétés partenaires
de la FFCI
Marchés
p:6
> Les malheurs du sophisme
p:8
> 2000-2010 : dix ans de
baisse à relativiser
p:10
> La volatilité érode les
rendements
Club à la loupe
p:12
>
Cult-Finance
Gestion de
portefeuille
p:16
>
Les actions baissent ?
Les clubs sont mobiles !
La leçon de
l’école de
la bourse
p:22
> Les ordres à
déclenchement
Vu dans la presse
p:26
> La Bourse vue par Max
Weber
>
Pour que le développement d’aujourd’hui ne compromette pas celui de demain, Total a défini ses enjeux
de Recherche et Développement autour de 4 axes principaux : la connaissance des ressources fossiles
et renouvelables en vue de leur exploitation, la fiabilité et l’efficacité de ses installations, la compétitivité
des produits et leur adaptation aux besoins du marché, la maîtrise de l’impact de ses activités
sur l’environnement. Aussi entre 2008 et 2013, Total mobilise 7,5 milliards de dollars en R&D, plus de
4 000 chercheurs travaillant dans 22 centres de recherche dans le monde et compte près de
600 partenariats actifs avec d’autres grands groupes industriels, des universitaires ou des organismes
spécifiques de recherche. www.total.com
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
Relations Actionnaires Individuels
Notre énergie est votre énergie
Actionnariat individuel pas
mort
Fédération Française des Clubs
d’Investissement
39 rue Cambon 75001 Paris
Tél. : 01.42.60.12.47
Fax : 01.42.60.10.14
Courriel : [email protected]
www.ffci.fr
Directeur de la publication :
Dominique Leblanc
Edito
« Les actions le meilleur placement
à long terme ? Cela reste vrai ! »
Le CAC 40 n’aime pas les anniversaires et, ces dernières années,
les commémorations sont plus
que discrètes. Celle de ses 20 ans,
au printemps 2008, est passée
totalement inaperçue dans une
ambiance de pré-krach. Quant aux
10 ans du sommet du 4 septembre
2000, qui avait porté l’indice à près
de 7 000 points, il n’a servi qu’à
remettre en question la pertinence de
l’investissement en actions. Au point
que beaucoup affirment que les
actions ne sont plus le meilleur
placement à long terme. Un point
de vue qui se base sur des chiffres
br uts qui font fi d’une réalité
beaucoup plus variée.
Rappelons que la Bourse, pour la
très grande majorité de ceux qui la
pratiquent, a pour objet de faire
fructifier un patrimoine. Or, entre
le 1 er janvier 1988, date de son
démarrage, et le 30 septembre 2010,
le CAC 40 a été multiplié par 3,7 fois,
soit un rendement annuel de 5,8 %.
Ce qui est loin d’être négligeable,
d’autant que l’on ignore trop souvent
l’impact des dividendes sur les
rendements. Or, l’indice parisien est
calculé hors coupons. Si on les
réintègre dans le mode de calcul,
comme cela est fait pour l’indice
DAX de Francfort, le résultat est
encore plus probant : à 6 186 points
(dividendes inclus), le CAC 40
affiche un rendement annuel de plus
de 8 %. Soit sensiblement mieux que
l’immobilier parisien (sans parler du
reste de la France).
Mais cela n’est que de la comptabilité.
La composition des indices évolue
dans le temps et que l’on a souvent
tendance à comparer des pommes
avec des carottes (lire page 8). De plus,
un portefeuille reflète rarement les
Directeur de la rédaction :
Aldo Sicurani
Comité de rédaction :
Arnaud des Abbayes, Eric Dadier,
Gérard Ampeau, Gérard Berthon
Publicité :
Rémy Lazimi
Tél. : 06.09.42.62.69
Courriel : [email protected]
ISSN : 1167-0908
3
n°48
performances d’un indice. Il peut
faire moins bien mais aussi faire
mieux. Beaucoup mieux même
comme c’est souvent le cas pour les
clubs d’investissement. En effet,
les actionnaires individuels sont
beaucoup plus libres dans leurs
décisions d’investissement que les
gérants soumis à la tyrannie du
« benchmark », cet étalon contre
lequel ils se mesurent et qui inhibe
souvent toute initiative.
Pour être performant et durable,
l’investissement en actions impose
un minimum de mobilité. D’autant
que la volatilité des marchés joue
contre l’investisseur passif (lire page 10).
Les clubs le savent qui ont adopté
une mentalité de voltigeur sous le
coup de deux krachs en dix ans (lire
page 16 et l’interview du président du club
Cult-Finance, page 12) sans pour autant
se transformer en « day traders ».
Dans nos échanges avec les clubistes
nous constatons que la relation reste
forte avec les sociétés qu’ils ont en
portefeuille. Mais, même quand ils
croient à un dossier, ils n’hésitent
plus à agir à la marge pour maximiser
leurs profits.
Aldo Sicurani
Secrétaire général
Editeur conseil et régie publicitaire :
Monde Edition S.A.S
3 rue, Mornay
75004 Paris
Tél. : 01 44 54 05 50
Fax : 01 44 54 05 55
Courriel : [email protected]
LES PARTENAIRES DES CLUBS
> Les réunions d’actionnaires FFCI/CLIFF
www.invest.bnpparibas.com
(Toutes les réunions d’actionnaires ont lieu de 18h à 20h et sont suivies d’un apéritif)
14 septembre
4 novembre
28 septembre
9 novembre
GECINA et L’OREAL à Lille
ALSTOM, REXEL et SANOFI-AVENTIS
à Strasbourg
5 octobre
EADS, FRANCE TELECOM
et KLEPIERRE à Annecy
21 octobre
AIR FRANCE KLM et NATIXIS
à Reims
SANOFI-AVENTIS et VIVENDI à Rennes
7 décembre
L’OREAL, RENAULT et VILMORIN
à Strasbourg
9 décembre
GROUPE SEB et L’OREAL à Dijon
BNP PariBas au 1er semestre
Efficacité du business model diversifié et intégré
appliqué à la nouvelle dimension du Groupe. Haut niveau de solvabilité.
AEROPORT DE PARIS, ALSTOM
et EADS à Tours
16 novembre
GECINA, LAGARDERE et L’OREAL
14 décembre
25 novembre
BIC, EADS et REXEL à Montpellier
AIR LIQUIDE, L’OREAL
et SANOFI-AVENTIS à Marseille
2 décembre
16 décembre
PSA et KLEPIERRE à Toulouse
BOUYGUES, EADS et EDENRED à Lyon
> Ils soutiennent la FFCI et les clubs
(sociétés membres actifs ou associés de la Fédération)
Résultat Net du
1eR semestRe 2010
4,4 Mde
BoNNes PerformaNces oPératioNNelles
alliées à uNe forte Baisse du coût du risque
Résultat avant impôt des pôles opérationnels (en Me)
+38,8 %
6 418
1er semestre 2010
1er semestre 2009
Rentabilité annualisée
des capitaux propres : 13,7 %*
* Après impôt.
4 623
+12,8 %
+ 88,8 %
2 638
2 503
leadeR de la zoNe euRo
N° 1 par les dépôts
N° 1 en Banque Privée
N° 1 en conservation de titres
1 326
+ 42,6 %
659
Banque de détail
2 975
940
Investment Solutions (1)
CIB(2)
(1) Investment Solutions : pôle d’activité regroupant la gestion d’actifs et les services liés
(2) CIB (Corporate & Investment Banking) : pôle regroupant les activités de banque de financement et d’investissement
Ensemble des pôles
opérationnels
4 maRchés domestiques :
Belgique, France, Italie, Luxembourg
13 millions de clients
BNP PariBas crée de la valeur
leadeR euRopéeN
eN BaNque de FiNaNcemeNt
et d’iNvestissemeNt
Depuis la privatisation de la BNP en octobre 1993, l’investissement des
actionnaires a été multiplié par plus de 5,5 soit un rendement annuel
moyen de 10,59%(1). Depuis le 1er septembre 1999, date de la création
de BNP Paribas, le rendement annuel moyen du titre s’est monté
à 7,26%(1), soit une multiplication par 2,2 du capital investi.
N° 1 en émissions obligataires en euro
N° 1 mondial du financement Export
Leader mondial dans les produits dérivés
BNP PariBas a été eN 2009 la 5ème BaNque
la Plus reNtaBle du moNde (2).
Contacts Actionnaires
3, rue d’Antin, 75002 Paris.
Tél : 01 40 14 63 58 / 01 42 98 21 61
Fax : 01 40 14 21 22
e-mail : [email protected]
Internet : http://invest.bnpparibas.com
Titres au nominatif :
0800 600 700
Cercle des Actionnaires :
http://cercle-actionnaires.bnpparibas.com
Journal Téléphoné “BNP Paribas en Actions”
0800 666 777
(1) Sur cours au 30 septembre 2010
Pour le 1er semestre 2010, avec un résultat net de 4,4 milliards d’euros
(+39%), BNP Paribas occupe la seconde place des groupes bancaires
de la zone Euro.
BNP Paribas figure parmi les 5 banques cotées les plus solides
au monde (3).
BNP Paribas est un leader européen des services bancaires et financiers
d’envergure mondiale. Présent dans plus de 80 pays, le Groupe compte
aujourd’hui plus de 200 000 collaborateurs, dont 160 000 en Europe.
BNP Paribas dispose de l’un des premiers réseaux bancaires internationaux,
avec quatre marchés domestiques en Europe, une très forte présence autour
de la Méditerranée, la 5ème banque commerciale de l’ouest des Etats-Unis,
une implantation dans tous les grands centres financiers mondiaux
et des positions fortes en Asie et dans les pays émergents.
(2) Hors banques chinoises et hors éléments atypiques tels que publiés par les entreprises.
(3) Selon Standard & Poor’s.
Rejoignez les 590 000 actionnaires individuels de BNP Paribas
Rendez-vous au salon ACTIONARIA les 19 et 20 novembre 2010 au Palais des Congrès de Paris,
sur le stand Ecodurable de BNP Paribas - F17 - Niveau 2 - Hall Maillot A
où vous seront remis des Coupons de Formation, en partenariat avec l’Ecole de la Bourse
et la Fédération Française des Clubs d’Investissement.
n°48
4
Marché
> Les malheurs du
sophisme
Eric Dadier
Administrateur de la FFCI
Président de l’Institut
de l’épargne immobilière
et foncière (IEIF)
A
vouloir tout expliquer et avoir
réponse à tout, les professionnels des marchés financiers
et les commentateurs qui leur
ser vent de relais en viennent
presque à oublier l’essentiel :
la vérité n’appartient à personne
et leurs convictions personnelles, au demeurant respectables
lorsqu’elles sont sincères et
désintéressées, beaucoup moins
lorsqu’elles visent à manipuler
les investisseurs les plus crédules,
sont si disparates et versatiles
qu’elles n’ont qu’une influence très
éphémère sur le comportement
des opérateurs. Si les marchés
vivent au rythme des informations
macro ou microéconomiques qui
sont, avec les rumeurs, leur drogue
quotidienne, leurs réactions, on
le sait, sont impulsives au jour
le jour et dépendent surtout
de l’humeur ambiante du moment. Et, en pratique, on se rend
bien compte que les opinions
concernant les variations d’un
indice ou d’une valeur sont à
ce point contradictoires que, au
même moment et avec les mêmes
éléments d’infor mation, il y a
toujours des acheteurs qui croient
à une hausse et des vendeurs à une
baisse.
En poussant plus loin l’analyse,
on obser ve que les convictions
peuvent être des ennemis de la
vérité plus dang ereux encore
q u e l e s m e n s o n g e s. I l c o n vient notamment de mettre en
garde ceux qui se laissent trop
volontiers guider par le consensus
du marché en le prenant pour
argent comptant tout en oubliant
que les prévisions sont toujours
aléatoires et que ce consensus
n’est que la moyenne ou la méd i a n e d ’ e s t i m a t i o n s s o u ve n t
très disparates.
Restons lucides : si les marchés
financiers sont abreuvés, chaque
j o u r, d ’ i n f o r m a t i o n s n o u ve l les, les interprétations à chaud
qu’elles suscitent sont souvent
t r o m p e u s e s, q u a n d e l l e s n e
sont pas complètement erronées.
Mais, après tout, peu importe :
les indicateurs économiques ou
encore les estimations de bénéfices
par action et les objectifs de cours
fixés par les cabinets d’analyse sont
moins faits pour faciliter le travail
d’anticipation des investisseurs
que pour alimenter la volatilité
des cours en même temps que
des débats contradictoires sans
lesquels les marchés auraient du
mal à justifier leur existence.
n°48
6
Des chiffres américains
peu fiables
Sur le plan macroéconomique,
l’infor mation jugée essentielle
vient d’abord des Etats-Unis,
en raison du poids de l’économie américaine, de son rôle de
l o c o m o t ive e t d e l ’ i n f l u e n c e
qu’elle exerce encore dans le
monde malgré la spectaculaire
montée en puissance de pays tels
que la Chine, l’Inde ou le Brésil.
C’est ainsi que les investisseurs
attendent avec fébrilité, le premier
ve n d r e d i d e ch a q u e m o i s, l a
publication des chiffres mensuels
s u r l ’ e m p l o i a m é r i c a i n . Po u r
que la mise en scène soit parfaite,
on prend soin d’interroger
préalablement un panel d’experts
et d’en tirer un consensus. Si le
résultat publié est conforme aux
attentes, ce qui est rarement le cas,
les marchés bronchent à peine.
Mais s’il est supérieur ou inférieur
au consensus, ils se mettent alors
en branle, à la hausse ou à la baisse
selon leur état d’esprit du moment.
Sait-on pourtant que ces chiffres
qui, chaque mois, mettent les
investisseurs en transe sont si peu
fiables qu’ils font régulièrement
l’objet d’amples révisions un, voire
deux mois plus tard ?
Pour prendre un exemple particulièrement frappant, certains
se souviennent peut-être que,
au début du mois de septembre
2007, soit au tout début de la
crise financière, tous les indices
boursiers avaient sérieusement
accusé le coup à l’annonce que
l ’ é c o n o m i e a m é r i c a i n e a va i t
enregistré, pour la première
fois depuis quatre ans, des suppressions nettes de postes en
août. Mais la peur d’une récession
avait été très vite surmontée par
l’espoir d’une baisse des taux de
la Réserve fédérale. Un mois plus
tard, début octobre, les marchés
avaient appris que, au lieu d’une
d e s t r u c t i o n d e 4 0 0 0 p o s t e s,
89 000 emplois avaient finalement
été créés en août, une évolution
largement confirmée en septembre
avec un solde positif de 110 000
p o s t e s s u p p l é m e n t a i r e s. D u
coup, le spectre d’une récession
s’était provisoirement éloigné
tout comme l’utilité d’une
nouvelle détente des taux de
la Fed américaine. On connaît
malheureusement la suite, avec
un taux de chômag e qui aura
doublé en moins de deux ans et
un loyer de l’argent à court terme
aujourd’hui proche de zéro !
Entretenue par le flot ininterrompu d’informations sujettes à
caution, la volatilité des cours de
Bourse fait l’objet de critiques
vir ulentes chaque fois qu’elle
augmente au-delà des nor mes
habituelles, notamment en période
de crise ou de grandes incertitudes.
Lorsqu’elle est basse, personne
n’en parle, sinon pour regretter
qu’elle ne soit pas plus élevée.
Comme les maisons de courtage,
les opérateurs qui interviennent
fréquemment sur les marchés
peuvent difficilement s’en passer
et ne se sentent guère à l’aise
quant les séances sont rendues
ennuyeuses par la modestie
des variations de cours. Inutile
toutefois de rêver à un juste milieu :
la volatilité n’est pas une matière
maîtrisable par un quelconque
renforcement de la réglementation tant les facteurs ponctuels et
structurels qui contribuent à son
augmentation sont nombreux,
complexes et variés. Elle dépend
de l’humeur du marché dont le
comportement cyclothymique est
bien connu. Elle est également
alimentée par l’hétérogénéité et
l’instabilité des anticipations qui
sont, par essence, aléatoires. Si elle
s’élève, c’est que, entre autres, la
fiabilité des prévisions économiques
et financières laisse de plus en plus
à désirer et les avis des experts
très discordants. Incontrôlable, la
volatilité a néanmoins une vertu : elle
constitue un instrument de mesure
fort utile de l’incertitude entourant
la valorisation des actifs boursiers.
Répétons-le : la volatilité a toujours
fait partie intégrante des marchés
financiers. Laissons donc les experts
en débattre sans fin ni solution. Et
continuons à vivre avec.
A chevé de rédiger le 7 octobre 2010
*
Excellence scientifique et expérience.
Ensemble, elles permettent de transformer
l’innovation en solutions concrètes.
Plus d’informations sur EADS.com
*Dix ans d’ EADS
Les convictions des marchés sont changeantes. C’est que les
interprétations à chaud des informations économiques
et financières sont souvent trompeuses, quand elles ne sont pas
complètement erronées. Ce qui contribue à alimenter la volatilité
des cours de Bourse, objet de critiques virulentes mais aussi
instrument de mesure fort utile de l’incertitude entourant
la valorisation des actifs boursiers.
Airbus_InfoClub48.indd 1
24/09/2010 15:11
Marchés
Dix ans après son sommet du 4 septembre 2000, l’indice CAC40 ne
brille pas par sa performance. Mais les apparences sont trompeuses
et cachent bien des disparités. D’autant que les entreprises ont fait
preuve d’une générosité historique aux effets inédits.
> 2000 – 2010 : 10 ans de
baisse à relativiser
6 944,77 - 3 706,48 : entre ces deux
plus haut de séance du 4 septembre
2000 et du 3 septembre 2010,
rien n’aura été épargné à l’indice
CAC 40. Deux ans et demi d’une
dégringolade de 65 % suivis d’un
rebond non moins spectaculaire de
157 %. Nombreux étaient ceux, en
ce 1er juin 2007, qui espéraient un
franchissement rapide de la barre
des 7 000 points à la portée d’une
hausse d’une petite quinzaine de
pourcents. Las, on connaît la suite et
l’essentiel du chemin reste à refaire.
Nul doute que l’indice parisien battra
son record et franchira la barre
des 7 000 points… un jour. Mais
rappelons qu’il a fallu plus de 25 ans
à l’indice Dow Jones pour effacer les
pertes accusées entre 1929 et 1932.
Si les chiffres sont cruels, ils cachent
une réalité bien plus complexe et
nuancée. Sans se lancer dans une
radioscopie de l’indice phare parisien,
CLASSEMENT COMPARE DES VALEURS DU CAC40 SUR 10 ANS
Rang
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
Valeurs
FRANCE TELECOM
TOTALFINA ELF
ALCATEL
AVENTIS
AXA
STMICROELECTRONICS
CARREFOUR
VIVENDI UNIVERSAL
L’OREAL
BNP PARIBAS
LVMH MOET VUITTON
SANOFI-SYNTHELABO
SUEZ - LYONNAISE
SOCIETE GENERALE
CAP GEMINI
PPR
CANAL +
BOUYGUES
DANONE
TF1
THOMSON MULTIMEDIA
CREDIT LYONNAIS
DEXIA
EADS
AIR LIQUIDE
SAINT-GOBAIN
SCHNEIDER ELECTRIC
RENAULT
LAGARDERE
EQUANT
AGF
PEUGEOT
CASINO GUICHARD
ACCOR
LAFARGE
THOMSON-CSF
SODEXHO - ALLIANCE
ALSTOM
VALEO
MICHELIN «B»
05.09.2000
Capitalisation
166,7
128,5
107,8
65,5
63,4
61,2
57,0
56,4
55,4
46,8
44,5
43,9
34,4
28,8
28,2
25,5
23,4
23,4
22,5
18,6
16,7
16,0
15,2
14,9
13,5
13,3
13,0
12,5
11,1
10,4
10,4
9,7
9,6
9,5
9,5
8,3
6,2
5,6
5,0
4,6
1316,9
Valeurs
TOTAL
BNP PARIBAS
SANOFI AVENTIS
EDF
GDF SUEZ
L’OREAL
LVMH
FRANCE TELECOM
ARCELOR MITTAL
SOCIETE GENERALE
AXA
DANONE
CREDIT AGRICOLE
CARREFOUR
AIRLIQUIDE
SCHNEIDER ELECTRIC
VIVENDI
VINCI
ST GOBAIN
PERNOD RICARD
EADS
UNIBAIL RODAMCO
PPR
LAFARGE
BOUYGUES
ALSTOM
RENAULT
ESSILOR
VEOLIA ENVIRONNEMENT
MICHELIN
VALLOUREC
SUEZ ENVIRONNEMENT
TECHNIP
ACCOR
DEXIA
PEUGEOT
CAP GEMINI
ALCATEL LUCENT
STMICROELECTRONICS
LAGARDERE
03.09.2010
Capitalisation
90,7
65,9
65,3
59,7
58,4
49,8
49,6
43,2
38,6
33,9
30,0
28,4
27,0
26,8
25,2
25,0
24,2
20,2
16,7
15,8
15,2
14,8
14,7
11,7
11,4
11,3
10,6
10,3
9,7
9,5
8,3
6,7
6,0
5,9
5,9
5,6
5,6
5,1
5,0
3,9
971,6
-26,22%
Source : NYSE Euronext et Boursorama
n°48
8
il faut bien reconnaître que les
47 % de baisse brute du CAC 40
en dix ans cache bien des disparités.
D’abord de quel indice parle-t-on ?
Un quart de ses membres ne sont
plus les mêmes qu’il y a dix ans.
Et, au 3 sep-tembre dernier, deux
autres sociétés - Dexia et Lagardère
- s’apprêtaient à en sortir. Ensuite, la
baisse le doit beaucoup aux valeurs
vedettes de l’époque, les fameuses
TMT (pour technologiques, médias,
télécoms) dont les valorisations
s’étaient envolées dans les années
90. Enfin, la valeur des entreprises
n’a pas baissé dans des proportions
comparables. A quelque 970 milliards
d’euros, la capitalisation boursière
du CAC 40 n’était en recul « que »
de 26 % sur dix ans.
Pluie de dividendes
Un autre phénomène atténue sensiblement l’impact de cette triste
performance : l’extraordinaire, pour
ne pas dire incroyable, générosité des
entreprises dans le versement des
dividendes. Alors qu’elles avaient fait
preuve d’une très grande parcimonie
dans les années 90, le moins que
l’on puisse dire est qu’elles ont été
plus que généreuses durant cette
décennie. En 2008, au plus fort de
la crise, le taux de distribution des
bénéfices est resté stable avant de
bondir de 50 % l’année suivante. Soit,
pour l’année 2009, pas moins de 36
milliards d’euros qui ont été versés en
2010. Ayant profité de la crise pour
se désendetter, toutes les entreprises
européennes ont maintenu un
taux de distribution élevé. Selon
les travaux de la société Aurel, cités
par Les Echos, les dividendes 2009
distribués par les sociétés du DJ
Stoxx 600 ont totalisé 201 milliards
d’euros, malgré la baisse des profits,
contre 210 milliards en 2008 et 266
en 2004. Aurel prévoit 227 milliards
de coupons pour 2010 et un quasi
retour prochain aux records avec
256 milliards pour 2011.
Cela ne veut pas dire pour autant
que les rendements resteront aussi
élevés. En effet, une remontée
éventuelle des cours des actions
aura un effet mécanique sur le
rendement. Rappelons qu’une
action France Télécom à 20 euros
signifie un rendement de 7 % pour
un dividende de 1,40 euro. C’est
encore très confortable. Par ailleurs,
L’impact des dividendes sur l’indice CAC 40
%
63
70
60
50
42
41
38
40
Séries1
30
20
10
0
2006
2007
2008
Source : NYSE Euronext
d’arbitrages, souvent à la marge, qui
permettent de profiter des nombreux
retournements de marché pour renforcer des positions bâties sur des
valeurs auxquelles on croit. C’est ainsi
que l’on réduit la volatilité des cours
et que l’on baisse ses prix de revient.
Taux de distribution des bénéfices des sociétés du CAC 40
%
63
70
60
50
41
42
>
38
40
Séries1
30
20
10
0
2006
2007
2008
2009
Souce : Ricol Lasteyrie
contrairement aux obligations, la
pérennité des dividendes n’est pas
inscrite dans le marbre. On s’en est
rendu compte en 2009.
On lit souvent dans la presse économique et financière que l’indice
CAC 40 « décroche » par rapport
aux autres grands indices européens,
en particulier l’indice DAX de la
Bourse de Francfort. Une affirmation
étonnante de la part de journalistes
sensés être des experts et qui se contentent de comparer des pommes
et des poires. En effet, le CAC est
calculé net des dividendes alors que
le DAX les capitalise. Si l’on calculait
l’indice parisien de la même manière
que son homologue de Francfort,
on arriverait à 6 070 points pour le
premier contre 6 134 points pour le
second le 3 septembre 2010. Autant
dire match nul pour deux baromètres
qui ont démarré en même temps
(31 décembre 1987) et au même
niveau (1 000 points).
Match nul ou pas, l’expérience de
ces dix voire quinze dernières années
2009
(souvenez-vous du plongeon de l’été
1998) illustre bien la nécessité d’avoir
une gestion active de son portefeuille.
Par active, nous n’entendons pas
spéculative : il ne s’agit pas de vendre le soir ce que l’on a acheté le
matin ou de liquider toute une
ligne dès que l’on a engrangé 10 %
de bénéfices. Non ; un portefeuille
se construit patiemment à coup
Les actions mieux que les obligations
Les valeurs de rendement – celles qui servent un dividende
élevé – font les délices de la presse patrimoniale qui sait
combien les épargnants en sont friands. Surtout aujourd’hui
en ces temps de taux bas. Rappelons que le rendement est
calculé à partir du dividende (au numérateur) et du cours de
bourse (au dénominateur). Le repli des marchés couplé à la
hausse prévue des coupons au titre de cette année et de
2011 donne à ce phénomène une ampleur sans précédents
récents. Dans son édition du 14 septembre, le quotidien
Les Echos relève que non seulement le rendement des
dividendes des grandes sociétés cotées dépasse celui des
obligations d’Etat (1,83 % pour le BTAN à 5 ans et 2,84 %
pour l’OAT à 10 ans, le 16 septembre) mais aussi celui de
leurs propres obligations. Ainsi, le rendement de l’obligation
France Télécom à 5 ans est-il près de quatre fois moins
élevé que celui du dividende (2,20 % contre 8,64 %). Pour
Vivendi ou le Crédit agricole, le rapport est de 1 à 3.
Les meilleurs rendements 2011 du CAC 40
France Télécom
Vivendi
Crédit Agricole
AXA
Veolia Environnement
Total
GDF Suez
Sanofi aventis
Bouygues
Unibail Rodamco
Suez Environnement
*au 20 septembre 2010
**Consensus Boursorama
Rdt 2011*
Dividende 2010 (€)** Dividende 2011 (€)**
8,64%
1,40
1,40
7,07%
1,40
1,40
6,49%
0,45
0,73
6,40%
0,72
0,82
6,37%
1,21
1,25
6,28%
2,29
2,38
6,18%
1,51
1,57
5,29%
2,52
2,65
5,24%
1,60
1,65
5,07%
8,04
8,14
5,01%
0,65
0,69
Sur la Bourse de Paris et sur la base des cours à mi-septembre, le rendement des valeurs
du CAC 40 frise les 5 %. Au 20 septembre, 11 actions servaient un dividende au rendement
supérieur à 5 % (voir tableau ci-contre) et 7 un dividende compris entre 4 et 5 %. La tendance
est la même ailleurs. Ainsi, le rendement du MSCI Europe (hors Royaume-Uni) tourne autour
de 3,7 % contre un taux moyen à 10 ans de 2,2 %.
n°48
9
Au cœur de notre développement mondial,
la croissance soutenue des pays émergents.
On l’a vu dans les pages précédentes, les marchés subissent de
fortes variations très pénalisantes pour les actionnaires peu mobiles.
Vous n’êtes toujours pas convaincu ? Un spécialiste de
l’investissement actif vous le démontre très simplement.
> La volatilité érode
les rendements
Pierre Scokaert
Stock Engineering SA
A
l’heure où j’écris ces lignes, les
marchés européens ne sont pas
enthousiasmants et pourtant, on ne
peut pas vraiment les qualifier de
volatils.
Même si les marchés en correction
(et a fortiori les marchés en crise)
sont la plupart du temps très volatils, il n’y a pas nécessairement
toujours une relation inverse entre
volatilité et performance du marché.
En fait, un marché est volatil
lorsque les cours varient fortement
d’un jour à l’autre et que cela dure
depuis un certain temps.
La « volatilité historique » donne une mesure de cette variation
journalière des cours en prenant
en compte ce qui s’est passé sur les
20 derniers jours et en extrapolant
cette variation « moyenne » à une
année entière. La volatilité historique vaut aujourd’hui quelque
22 % pour l’indice EuroStoxx 50.
Que signifient ces 22 % ? En fait,
cela veut dire que si le marché
que représentent les 50 actions de
l’EuroStoxx 50 se comportait au
hasard, aléatoirement, selon une
distribution « normale » (comme
celle qui caractérise la distribution
des tailles des individus dans une
population humaine), on pourrait
s’attendre, avec 95 % de chances
de ne pas se tromper, à ce que
le rendement de l’année se situe
quelque part entre (i) le rendement
historique moyen de cet indice +
44 % ( deux fois 22 %) et (ii) le
rendement historique moyen de
l’indice – 44 % (deux fois 22 %). Cela
nous fait une plage d’incertitude de
88 % ! Si on ne veut avoir qu’une
chance sur 100 de ne pas se tromper
(au lieu de 5), la plage à prendre
en considération serait alors de
132 % (6 x 22 %, c’est-à-dire, trois
fois 22 % sous la moyenne et trois
fois 22 % au-dessus de la moyenne).
Ca ne fait pas très sérieux, je sais,
mais c’est pourtant cela la réalité
de la Bourse !
La « volatilité implicite », dont
vous avez peut-être entendu parler
est, calculée (à la différence de la
volatilité historique, qui est, elle
observée). Ce calcul est établi sur
la base des prix de transaction réels
des options, au moment même du
calcul. La volatilité implicite a dès
lors pour avantage, par rapport
à la volatilité historique, qu’elle
présente moins de « retard » que
cette dernière. Ses valeurs rendent
plus compte de la situation actuelle.
Elle n’est cependant ni plus, ni
moins prédictive que la volatilité
historique. La volatilité implicite,
calculée pour l’EuroStoxx 50 (que
vous pouvez trouver sur le site de
Yahoo Finance, par exemple, sous
le code ISIN DE000A0C3QF1),
valait fin septembre de l’ordre de
27 %1. Elle était donc sensiblement
plus élevée que la volatilité historique.
L’écart entre ces deux volatilités
donne lieu à des interprétations
intéressantes que nous n’aurons pas
l’occasion de développer ici.
Pour le trader à court ter me, la
volatilité peut se révéler intéressante
car elle lui procure des opportunités.
Pour l’investisseur qui opère en
Bourse dans le but de faire des
placements, les fortes volatilités
ne sont pas intéressantes 2. Car la
n°48
10
volatilité érode les rendements.
Imaginons en effet deux marchés distincts, dont on mesure la
performance mensuellement.
On relève que le premier de ces
deux marchés donne sur un an, les
rendements mensuels successifs
suivants :
10,0%
3,0%
4,0%
-4,0%
-7,0%
17,0%
-4,0%
-7,0%
5,0%
9,0%
-3,0%
1,0%
En moyenne mensuelle, cela fait
2 % par mois.
Le second marché, dont la succession des rendements mensuels
figure ci-après, fait, lui aussi, un
rendement mensuel moyen de
2 %, mais ces rendements mensuels
fluctuent beaucoup moins d’un
mois à l’autre, comme on peut le
voir :
Nos actionnaires au cœur de notre stratégie
n°1 mondial
Ciment
n°2 mondial
Granulats
n°3 mondial
Béton - Plâtre
78 000
Collaborateurs
78
Pays
15 884 M€
Chiffre d’affaires 2009
> Un espace actionnaires sur www.lafarge.com
> Un comité consultatif pour vous représenter
> Des rencontres dans toute la France
> Une lettre aux actionnaires semestrielle
> Un numéro vert pour répondre à vos questions :
et une adresse mail dédiée
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> Un Club des actionnaires pour découvrir
les métiers et les valeurs de Lafarge
Pour devenir membre, consultez www.lafarge.com
ou appelez le
Vous devez détenir au moins 50 actions au porteur
ou une action au nominatif
2,5%
1,8%
3,0%
1,1%
2,1%
2,0%
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Prochains rendez-vous :
Salon Actionaria
(Palais des Congrès, Paris) : 19 et 20 novembre 2010
Réunion d’information
avec Bruno Lafont (Palais des Congrès, Paris) : 20 novembre 2010
2,0%
3,0%
2,2%
2,1%
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Leader mondial des matériaux de construction
Ciment, Granulats, Béton, Plâtre
© GettyImages
Marchés
Marchés
Si on calcule la volatilité du premier marché, on obtient 26 % de
volatilité annuelle. La volatilité
annuelle du second marché n’est,
elle, que de 2,5 %3.
Au total, le premier marché aura eu
un rendement sur l’année de 3,8 %
tandis que le celui du second marché
sera lui, de - 2 %. Vous voyez l’effet
de la volatilité ? Des rendements
mensuels moyens identiques donneront des rendements annuels
totaux d’autant plus bas que la
volatilité est élevée. On dit que la
volatilité érode les rendements.
On peut encore illustrer ce phénomène autrement en imaginant
un marché qui fait alternativement,
pendant 12 mois, + 10 % et - 10 %.
Au bout de l’année, le rendement
total moyen est de 0 % (6 x + 10 %
et 6 x -10 %). Mais en pratique,
comment va évoluer un capital
de 100 soumis à de telles fluctuations ?
Voici les valeurs prises par le capital
de départ de 100 à la fin de chacun
des 12 mois :
110
99
109
98
108
97
107
96
106
95
105
94
Le phénomène d’érosion est cette
fois tout à fait parlant : vous voyez
bien, en effet, qu’à chaque mois,
on perd « quelque chose ». Ce
« quelque chose » est « mangé » par
la volatilité.
Soyez dès lors méfiants quand les
marchés présentent beaucoup de
volatilité. Ce n’est sûrement pas
le moment de faire le fanfaron!
Exposer ouvertement votre patrimoine à des marchés volatils
revient à vouloir aller faire un tour
en bateau avec votre petite famille
quand il y a un vent de force 10
ou plus sur l’échelle de Beaufort.
Vous risquez de perdre quelques
membres de votre équipage.
Il faut parfois avoir le courage d’être
prudent !
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Pour tout voir et tout savoir de la Bourse
19 | 20
LE SALON DE LA BOURSE
& DES PRODUITS FINANCIERS
PALAIS DES CONGRÈS
DE PARIS
150 exposants
acteurs des marchés boursiers
pour vous informer
50 présidents
des plus grandes sociétés
cotées présents pour dialoguer
avec vous
A noter que la volatilité implicite est parfois dénommée « le baromètre de la peur » ou « Fear Index » en anglais
2
On parle de forte volatilité pour des valeurs supérieures à 30 % ; entre 20 et 30 % elles est dite normale ou modérée ; sous les 20 % elle est faible.
3
Ces valeurs sont purement didactiques, car, en pratique, les marchés boursiers se caractérisent toujours par des volatilités supérieures à 10 %.
1
Club
NOVEMBRE 2010
250 experts
à la loupe
Les avis et les conseils
des meilleurs économistes,
gérants, analystes…
Blé, maïs, or, gaz… Longtemps interdits aux clubs d’investissement,
les matières premières leur sont maintenant accessibles grâce
à une multitude de produits cotés. Comme le montre cet entretien
accordé par un président de club à Performances Magazine
de la Société Générale, en septembre 2010.
100 conférences
et ateliers pédagogiques
pour répondre à vos questions
> Cap sur les
Deux parcours
pédagogiques
matières premières !
Claude Georgelet
président du club
Cult-Finance
Pouvez-vous nous parler de
votre Club d’investissement
et de la manière dont
vous prenez vos décisions
stratégiques ?
Notre club, basé à Chalons en
Champagne, existe depuis près de
dix ans et regroupe cinq personnes
(quatre du monde agricole et un
enseignant). Au début, nous nous
réunissions tous les mois, mais
aujourd’hui, nous utilisons tous
les moyens à notre disposition tels
que le téléphone, la messagerie
électronique ou parfois même
la conférence téléphonique par
internet. La durée de vie d’un club
étant de 10 ans, nous allons devoir
en créer un nouveau car nous
avons pris une forte orientation
sur les matières premières et nous
considérons que nous avons un
boulevard devant nous.
A quand remonte votre
découverte des produits de
Bourse et quels sont ceux
qui attirent votre attention ?
Il y a moins de trois ans. Au
début, nous nous sommes surtout
intéressés aux matières premières
comme le blé, compte tenu de
nos origines. Puis nous avons
aussi décidé d’investir sur l’or.
Aujourd’hui, nous regardons de
près d’autres matières premières
comme le maïs et le riz, ainsi que
certaines thématiques d’avenir
comme l’industrie photovoltaïque.
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L’information, la pédagogie
et les conseils pour réussir
vos placements !
12
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marchés financiers
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aux visiteurs du salon
pré-enregistrés.
Réglement sur
demande
Club
à la loupe
Le certificat 100% SGI World
Solar Energy (2017S) constitue
un bon outil pour jouer le secteur
solaire et fait partie de nos priorités.
Nous n’allons cependant pas nous
précipiter car la réglementation
des maisons de basse consommation va entrer en vigueur en
2012 et devrait entraîner une
démocratisation de la technologie
du photovoltaïque. Le prix des
composants est appelé à baisser
et nous aurons bientôt une vision
plus claire sur ce secteur.
Quelle est l’allocation
actuelle de votre
portefeuille ? Comment
entendez-vous la faire
évoluer ?
Aujourd’hui, le blé représente
environ 40%, devant l’or avec une
pondération de 25% et quelques
actions comme Alcatel-Lucent
ou France Télécom que nous
avons beaucoup de mal à vendre
à perte et qui ne représentent
plus que 10% de nos avoirs. Le
solde est constitué de liquidités.
Nous n’avons pas l’intention de
modifier profondément notre
stratégie car nous investissons sur
des convictions pour le moyen
et le long terme. Nous sommes
par exemple haussiers sur l’or
au reg ard des problématiques
économiques rencontrées par
certains Etats et qui, à notre avis,
se traduiront à terme par un net
regain d’inflation. C’est sans doute
une question de mois. Et l’or va
bien sûr en profiter. Même chose
sur le blé. Nous nous attendons
à une petite consolidation à très
court terme avant un rebond vers
le début octobre, lorsque nous
aurons une première estimation
des emblavements futurs et
surtout d’une réelle estimation de
la récolte 2010. La sortie de l’hiver
est également souvent une période
de hausse en raison des désordres climatiques constatés à cette
époque de l’année. J’ai récemment découvert un 100% Bear
Quanto sur le blé (3264S), mais
cette stratégie ne me paraît pas
pertinente au regard des excellents
fondamentaux dont bénéficie le
blé. Notre conviction est guidée
par trois éléments principaux.
D’abord, la disparition progressive des terres fertiles au profit de
l’immobilier et de l’urbanisation
en général, ensuite l’augmentation
de la population mondiale chaque
année et enfin, il faut tenir compte
des évolutions climatiques qui font
que les précipitations d’eau sont
devenu beaucoup moins régulières
et plus violentes.
Quels objectifs de
rendement vous fixez-vous
et comment
choisissez-vous vos
produits ?
Traditionnellement, nous visons
un objectif de gain de 20%. Cet
objectif est déjà atteint pour
notre certificat 100% Blé mais
n ous le conser vons car nous
voulons jouer la tendance de
fond. En ce qui concerne le choix
des produits, nous consultons
beaucoup les forums sur internet.
Nous consultons aussi le blog
« Marché des Céréales » sur Internet qui apporte des éléments
d’appréciation précieux. Dans
tous les cas, nous nous basons
beaucoup sur l’analyse technique
ava n t d ’ i nve s t i r. L e ch o i x d e
l’émetteur est ég alement très
important et nous nous efforçons
de privilégier les établissements
reconnus sur la place et avec qui
nous pouvons avoir un contact
rapide. J’ajoute que nos choix se
portent toujours sur des certificats « Quanto » qui permettent
d’évacuer le problème de change.
Quels types d’ordres
passez-vous lorsque vous
réalisez une opération ?
Rencontrez-vous
d’éventuelles difficultés
pour traiter sur les
certificats ?
Je constate que la liquidité sur la
plupart des certificats est relativement bonne et que le passage
des ordres est simple. En général,
la position est automatiquement
débouclée après un gain de 20%
ou partiellement lorsque la perte
atteint 10%.
n°48
14
Comment gérez-vous les
effets « contango » ou de
« backwardation »
rencontrés lors des
changements de maturité
des contrats à terme sur
les matières premières ?
Ces phénomènes ont surtout une
impor tance pour des produits
c o m m e l e g a z o u l e p é t r o l e,
pour lesquels les échéances sont
mensuelles. La situation est moins
compliquée pour les céréales car
les échéances sont trimestrielles
et nous avons constaté peu de
chang ements lors du passag e
d’une échéance à une autre lors de
la dernière période de baisse sur le
blé. Nous allons observer ce qu’il
en est après la récente hausse.
Quelle est la performance
du portefeuille de votre
club depuis le début de
l’année ? Avez-vous déjà
une idée de votre prochain
investissement ?
Pour résumer, notre performance
globale est positive d’un peu
plus de 20% grâce au blé.
Notre prochain investissement
concernera sans doute une société minière diversifiée dans les
métaux précieux. La décision
sera probablement prise en
septembre. Nous avons aussi ciblé
quelques sociétés inter venant
dans des domaines bien précis
c o m m e l a b i o t e ch n o l o g i e o u
l’alimentaire qui correspondent
à notre domaine d’activité. Nous
ne nous renforcerons toutefois
sur le marché d’actions qu’en cas
de forte baisse ou si le CAC 40
repasse au dessus d’une résistance
technique située à 3800/3850
points. Cela signifiera que le
marché est sorti complètement de
sa tendance baissière. Au contraire,
si le marché revient sur le support
d e 3 4 5 0 p o i n t s, n o u s s e r o n s
amenés à alléger l’ensemble des
positions.
Perfor mances Magaz ine - Société
Générale - www.sgbourse.fr
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Gestion
de portefeuille
Depuis quatre ans, la volatilité fait un retour fracassant en Bourse.
Ne pas réagir s’est courir à sa perte. Sans pour autant
devenir un adepte du trading à outrance, investir en Bourse
impose plus que jamais d’avoir une mentalité de voltigeur bien
dans l’esprit et les pratiques des clubs.
> Les actions baissent ?
Les clubs sont
mobiles !
Christine Colmont
Journaliste financier
L
quelques uns à proposer régulièrement de
déterminer, pour chaque valeur achetée, un
objectif précis et donc un potentiel de gain
et surtout de fixer, en cas de baisse, un
stop (virtuel). Au-delà, nous devons nous
poser la question de vendre ou de ne pas
vendre. Il incombera au groupe chargé de
la valeur de prendre cette décision plutôt
que de la laisser s’enfoncer dans le rouge.
Certains groupes adoptent ce principe
naturellement, d’autres s’y refusent.
Le défi reste de bien nous entendre sur
la question. Certains sont tentés par
seulement le côté spéculatif, alors qu’un
club est sensé investir pour le long terme.
Ils veulent acheter des trackers et autres
OPCVM plutôt que des actions, ce qui
n’est pas tout à fait le but », estime-t-il.
’art de la Bourse n’est pas
seulement d’acheter à bon
escient et au bon moment. Encore
faut-il savoir prendre ses bénéfices.
Les boursiers le savent bien : tant
qu’on a pas vendu, on n’a pas
perdu…mais surtout on n’a rien
gagné ! Damien Particelli, jeune
ch e f d ’ e n t r e p r i s e e t m e m b r e
actif d’Action 2005 fait d’ailleurs
remarquer qu’il « est très dur de vendre
car très souvent les clubs comptent les deux
tiers de novices, qui mettent davantage
d’affectif que les boursiers plus aguerris.
Ceux-ci ont souvent du mal à se séparer
des valeurs qu’ils ont mis en portefeuille.
C’est là que doivent intervenir les autres
membres, en leur expliquant la nécessité
de se couper une main parfois, pour éviter
d’avoir à se couper tout le bras ». En
effet, des titres qui se sont envolés
lors d’une bulle financière, avant
de chuter, peuvent ne jamais
remonter…Il faut rester attentif,
ne pas s’endormir sur une hausse,
garder la tête froide en cas de chute,
se fixer un objectif de cours et un
horizon de temps. Bref, qu’on se le
dise, le quotidien du clubiste ne sera
pas toujours de tout repos.
La décision de vendre est plus
facilement prise au sien d’Odyssée
Finances, où une partie de la ligne
est cédée lorsque celle-ci enregistre
20 % de plus value….ou de perte.
« Il nous est arrivé de sortir d’une valeur
suite à la chute des marchés en janvier
2008. Cela s’est fait avec le regret d’avoir
acheté un peu trop tôt, mais soulagé par
la continuité de la baisse de l’action. »
S’agissant de Patrick de Laporte,
président de Cap 16, les cessions
sont facilitées avec la mise en place
d’ordres à seuil de déclenchement
(voir encadré).
Savoir vendre
La décision de vendre est, il est vrai,
la plus difficile à prendre. Albert
Perrin du club d’investissement
lyonnais Anteis Valeurs ne dira
pas le contraire. « Nous sommes
La manière de gérer n’est, en outre,
pas figée dans le temps. Elle peut
évoluer comme au sein de West
Invest où les différentes expériences qu’il a traversées ne sont pas
encore assez étoffées pour prendre
n°48
16
>
Tous les mois, tous les deux
mois…ou plus souvent
En général, les clubs profitent de leur réunion
mensuelle pour établir le bilan. C’est le cas de
Nicolas Arbus, trésorier d’Odyssee Finances
ou de Lucien Bardinal de La Corbeille. Mais
certains ne se réunissent que tous les deux
mois. Ainsi le trésorier de « West Invest »,
Guillaume Lejeune, réalise un compte-rendu
tout les deux mois avec une analyse très
pertinente consistant à modéliser différents
portefeuilles en fonction des choix qui ont
été pris. Cette vision permet ainsi de mettre
en avant l’évolution du club en fonction des
décisions financières.
Chez Cap 16, Patrick de Laporte, indique
de son côté que c’est une simple impression
de la situation sur internet. « Au moins une
fois tous les deux mois. Ce qui n’empêche
pas le trésorier de suivre le portefeuille
chaque semaine. En effet, un investisseur
averti en vaut deux. Le club privilégie plutôt
les grandes valeurs du SBF 120 ou du CAC
40, » précise-t-il. Même s’il ne s’interdit pas
d’investir sur des capitalisations plus petites
mais à titre très exceptionnel. Action 2005
cherche, pour sa part, à diversifier son
portefeuille au maximum, aussi bien sur
les valeurs que sur les secteurs. « Cette
stratégie permet de limiter les risques,
affirme Damien Particelli. Il vaut mieux miser
sur les valeurs les moins volatiles pour limiter
la casse. Le but est ainsi de les garder entre
six et dix-huit mois, en se fixant un objectif
de gain de l’ordre de 15 à 20 %. Lorsque
ce but est atteint, les titres sont vendus,
de manière à réinvestir les liquidités dans
d’autres valeurs. »
Figurant parmi les leaders européens du transport aérien,
Air France-KLM a transporté près de 71,4 millions de passagers et
environ 1,4 million de tonnes de fret en 2009-10 grâce à une flotte
de 594 avions en exploitation
TAILLE MINIMUM 30 MM DE LARGE
N° DOSSIER :
SUJET : logo Groupe AF/KLMQuadri
Date : 18/ 11 / 04
100
75
0
60
100
10
0
0
0
100
100
0
Des atouts pour le futur
Le groupe Air France-KLM dispose du réseau
le plus puissant au départ de l’Europe avec
111 destinations vers tous les grands marchés
de transport aérien dans le monde. Ce réseau
est opéré à partir des deux principales
plateformes de correspondances européennes qui offrent plus de 30 000 opportunités
de correspondances hebdomadaires en moins
de deux heures. Le groupe occupe une place
de leader sur tous les grands marchés,
renforcé par son accord stratégique avec son
partenaire américain Delta sur l’Atlantique
nord et par l’alliance SkyTeam en Asie et
particulièrement en Chine où l’alliance occupe
la première place. Enfin, le groupe dispose de
la plus jeune flotte en Europe et une des plus
modernes.
Un retour à la rentabilité
Le groupe Air France-KLM s’est fortement
mobilisé pour faire face à la crise qui a frappé
le secteur du transport aérien. Des actions
stratégiques telles la transformation du produit
moyen-courrier et la restructuration de
l’activité cargo ont été prises très rapidement.
Grâce à ces mesures qui commencent à porter
leurs fruits, à la baisse des capacités, au plan
d’économies renforcé et à l’ajustement des
investissements, le groupe Air France-KLM
est bien placé pour profiter de la reprise de
la demande et retrouver le chemin de la
rentabilité dès l’exercice 2010-11. Par ailleurs,
le groupe bénéficie d’une situation financière
saine et d’un très bon niveau de trésorerie.
à terme, l’ambition du groupe est de revenir à sa
stratégie de croissance rentable en s’appuyant
sur ses solides fondamentaux.
Une attention particulière portée
aux actionnaires individuels
Air France-KLM informe régulièrement ses
actionnaires individuels en allant à leur rencontre
à l’occasion de réunions en province. Il s’appuie sur les recommandations de son Comité
Consultatif des Actionnaires Individuels
pour mieux répondre aux attentes de ses
actionnaires. Il est aussi proposé aux membres
du Club des visites de sites, des évènements
culturels, et la lettre d’information trimestrielle, «ACTION’air», également disponible
sur le site www.airfranceklm-finance.com
qui regroupe toute l’information financière
diffusée par le groupe avec, également,
un accès à cette information dans l’Ile
Air France-KLM dans Second Life.
Contact actionnaires
Devenez membres du club des
actionnaires d’Air France-KLM (seuil
minimum 50 actions) :
• Site internet : www.airfranceklmfinance.com
• Numéro réservé aux actionnaires :
01 41 56 56 56
• Adresse e-mail : mail.actionnaires.
[email protected]
Gestion
de portefeuille
conscience de sa capacité à prendre
la bonne position. « Néanmoins, notre
décision, avant l’été 2007, de vendre plus
de 80 % de notre portefeuille montre peut
être notre envie de bouger et de ne pas
rester indéfiniment statique sur les mêmes
positions », reconnaît son président,
Charles Collin.
Etablir un bilan de son
portefeuille
Faire le point régulièrement permet
d’optimiser ses investissements.
Ainsi, la Société Générale conseille
systématiquement à l’ouverture
du club de faire son bilan de
portefeuille De nombreux outils
permettent aujourd’hui de mener
cette tâche à bien aisément. Par
exemple l’Espace Club sur le site de
la FFCI (www.ffci.fr) qui est mis à la
disposition gracieusement à tous les
Présidents de club d’investissement.
La Société Générale offre à ses
clubs le logiciel Logiclub développé
c o n j o i n t e m e n t ave c l a F F C I .
Enfin, de nombreux sites boursiers
proposent des portefeuilles virtuels
qui permettent de suivre l’évolution
des actifs du club. Quel que soit sa
forme, il est indispensable de faire
régulièrement ce travail.
« C’est le trésorier qui s’en acquitte
via Internet » souligne Patrick de
Laporte, président de Cap 16.
« Il évalue notre performance par rapport
à un investissement fictif mensuel sur
>
un tracker CAC 40. Le suivi est ainsi
plus facile et objectif ; il permet plus de
réactivité. En effet nous ne sommes pas
figés d’une réunion à l’autre. Le Président,
le trésorier ou tout autre membre peut
faire une proposition entre deux réunions
et s’il obtient une majorité d’avis positifs
par mail, nous effectuons la transaction ».
La tâche du suivi est plus largement
répartie chez West Invest où le
« portefeuille est surveillé par tous les
membres à la fois. Lorsque nous décidons
d’investir dans une société, nous fixons des
objectifs de cours. Dès cet objectif atteint,
l’action est vendue à moins que la personne
chargée de sa surveillance porte un avis
contraire. Pour répartir la surveillance
des lignes, nous avons décidé d’attribuer
à chacun le suivi des titres qui sont dans
son secteur de prospection. De manière
générale, le bilan s’établit à un rythme
mensuel. »
Passer un ordre
A l’issue de chaque réunion, après
un vote, les membres affectent les
fonds disponibles (provenant des
versements), procèdent éventuellement à des cessions et décident
du montant laissé en liquidités.
La plupart des clubs se sont mis
à l’heure de l’Inter net plutôt
que se déplacer à leur ag ence
bancaire. Odyssee Finances passe
exclusivement ses ordres par la toile.
Tout comme à Cap 16. Ou encore
West Invest, La Corbeille et Action
2005. L’avantage : une plus grande
souplesse et un coût inférieur. En
effet, un ordre passé par Internet
est facturé moins cher, les courtiers
ayant revus leurs tarifs à la baisse. Ils
proposent des prix mieux étudiés et
des outils d’aide à la décision.
Avantage des clubistes sur les
actionnaires individuels classiques :
passer leurs ordres groupés permet
d’éviter de multiplier les frais de
courtage car le montant sera certes
plus important, mais le forfait
minimal, généralement prélevé pour
chaque ordre, unique. Avant de
vous lancer, n’oubliez-pas cependant de regarder le carnet d’ordres
pour pouvoir acheter et vendre au
meilleur prix et surtout trouver une
contrepartie. Rien ne vous empêche
aussi de faire courir votre ordre sur
un ou deux mois, à un cours limité,
ce qui vous permettra de multiplier
vos chances de l’obtenir à la faveur
d’un repli ou de le vendre lorsqu’un
rebond du cours se produira.
Lorsque que vous êtes décidé à
agir, fournissez le nom de la valeur,
son code Isin ou Mnémonique, le
nombre de titres (soit en unité, soit
en décimales pour les SICAV ou
les parts de fonds, soit en euros),
le type d’ordre choisi (voir encadré
ci-dessous), le mode de règlement
(comptant ou SRD) et enfin la date
jusqu’à laquelle vous souhaitez que
cet ordre soit exécuté.
Utilisez à bon escient les lois de l’attraction
Dans une chronique parue dans Info(s)club n° 39 (février 2006) et intitulée « Savoir mettre à profit les excès de la Bourse », Eric
Dadier, administrateur de la FFCI et boursier averti, remarquait : « L’histoire enseigne que, lorsque l’indice CAC 40 s’éloigne de
sa moyenne mobile à 200 jours de plus de 10 %, il entre dans
une situation d’excès inexorablement suivie d’une phase
d’ajustement ». Un argument qu’il a ensuite très largement
développé depuis dans d’autres éditions de votre revue et
dans les réunions que nous organisons dans de nombreuses
villes de France.
Remarquons que cette règle s’applique bien évidemment
aussi aux actions mais avec des amplitudes différentes en
fonction de leur volatilité. Ainsi, les variations par rapport à
leur moyenne mobile à 200 jours, à la hausse comme à la
baisse, de titres comme Alcatel-Lucent, Schneider Electric
ou France Télécom sont très différentes. Cette moyenne
mobile à 200 jours constitue un outil très utile car elle mesure
la tendance à long terme d’un cours. Plus un titre s’écarte de
L’indice CAC 40
n°48
18
cette moyenne plus la probabilité d’une correction est élevée. Plus cet écart se creuse rapidement plus le retour de bâton est
brutal. A vous de savoir en profiter. Rappelons qu’il ne s’agit pas de liquider toute sa ligne mais d’en vendre un quart ou un
tiers quand les cours deviennent excessifs pour se replacer d’autant quand la bonne affaire se profile.
Un exemple simple – certains diront simpliste, mais c’est à dessin – vous permettra de comprendre rapidement où nous
voulons en venir. Imaginons que vous ayez acheté 500 actions Alcatel-Lucent à 10 euros le 20 juillet 2007, que vous ayez vu
la valeur de votre investissement inexorablement fondre entre cette date et mars 2009, que vous ne vous soyez pas renforcé
quand l’action était tombé au-dessous de 1 euro mais attendu plutôt le 3 août 2009 pour racheter 1 000 actions à 2 euros.
A cette date, vous vous retrouviez donc dans la situation suivante :
• 500 actions à 10 €
• 1 000 actions à 2 €
• Capital investi : 7 000 € €
• Prix de revient moyen : 7 000 / 1 500 = 4,67 €
• Moins-value latente au 3 août 2009 = 2,67 € par action Alcatel-Lucent
Alcatel-Lucent
A partir de là, vous décidez de mettre en place une stratégie simple, persuadé que vous êtes que l’action Alcatel-Lucent
est entrée dans un canal relativement étroit dont vous estimez les bornes entre 1,90 euro et 2,60 euros. Pour plus de
sécurité, vous placez des ordres d’achat de 1 000 actions dès que le cours touche 2,05 euros et de vente dès qu’il franchit
2,40 euros (sans céder vos 500 titres initiaux). Entre le 3 août 2009 et le 30 septembre 2010, votre ligne Alcatel-Lucent
évolue de la façon suivante :
Date
03/08/2009
13/08/2009
11/02/2010
13/04/2010
06/05/2010
01/07/2010
24/08/2010
24/09/2010
Opération
Achat 1 000 à 2 €
Vente 1 000
Achat 1 000
Vente 1 000
Achat 1 000
Achat 1 000
Achat 1 000
Vente 3 000
Titres
1 500
500
1 500
500
1 500
2 500
3 500
500
Prix de revient €
4,67 €
2,92 €
2,34 €
2,22 €
2,17 €
Entre le 13 août et le 24 septembre, vous avez
acheté cinq fois 1 000 actions Alcatel-Lucent
pour un montant total de 10 200 euros auxquels
s’ajoutent les 5 000 euros de départ. Et vous
avez vendu trois fois (5 000 actions en tout) pour
un montant total de 12 000 euros auxquels il faut
ajouter les 500 titres qui vous restent au 24 septembre 2011, date à laquelle l’action clôture à
2,49 euros. La ligne vaut donc 1 245 euros.
Un peu plus de deux ans après votre achat malheureux, le résultat de votre investissement est donc de (5 000 + 10 200)
- (1 245 + 12 000) soit une moins-value potentielle de 1 955 euros contre une perte de 3 755 euros que vous auriez
encaissé si vous n’aviez rien fait. Surtout, vous avez ramené votre prix de revient de 10 euros à 2,15 euros, proche du prix
d’achat que vous vous êtes fixé et sensiblement au-dessous de votre prix de vente.
Moralité, que vous travailliez sur un indice ou sur des valeurs, observez attentivement les courbes. Parfois elles ne vous
apprendront rien. Mais souvent, en particulier dans les marchés volatils que nous connaissons, vous pourrez observer des
tendances dont vous pourrez profiter. A condition de faire preuve de sang-froid, d’être patient et de ne pas être trop avide.
n°48
19
Brèves
Perdu ?
> Sachez-le !
Les rachats d’actions ont bondi
de 221 % au deuxième trimestre
aux Etats-Unis, à 77,6 milliards
de dollars, et devraient dépasser
les 90 milliards au troisième, selon
Standards & Poor’s. En Europe,
le phénomène est beaucoup plus
mesuré : environ 13 milliards de
dollars en huit mois (15,3 milliards
pour l’année 2009), selon Thomson
Reuters. En France, Natixis évalue à
2,2 milliards d’euros les opérations
effectuées par les sociétés du SBF
120 à fin septembre. Le double de
toute l’année dernière.
…ou lancer des OPA
Sanofi Aventis/Genzyme, GDF
Suez/International Power, BHP
Billiton/Potash… Les OPA sont
de retour. « Les entreprises regorgent de
liquidités et les valorisations sont attrayantes : la vague devrait s’accélérer », estimait
fin septembre dans Les Echos,
Charles Dautresme, stratège actions
chez AXA IM. Trois secteurs sont
prometteurs car peu concentrés : les services aux collectivités,
l’agroalimentaire et les matériaux.
Flux record sur les
marchés émergents
Avec une croissance économique
trois fois supérieure à celle des pays
développés, les pays émergents
attirent de plus en plus de capitaux :
50 milliards de dollars sur les neuf
premiers mois de l’année pour
les seuls fonds actions. L’indice
MSCI Emerging Markets a gagné
11 % depuis le début de l’année
et a retrouvé ses plus hauts niveaux de mi-2008. Faut-il craindre
une bulle ? Non, selon la plupart
des spécialistes alors que ces marchés se traitent à des multiples
de capitalisation de 11,4 fois les
bénéfices. A Paris, huit des dix
trackers les plus performants depuis
le 1er janvier sont composés d’actifs
de pays émergents avec Lyxor ETF
Turquey (+ 50,4 % au 13 octobre)
en tête et Easy ETF DJ India 15 (+
27,1 %) en 9e place.
L’Asie domine les
intros
A mi septembre, la Chine, HongKong et la Corée totalisaient 71 %
des 112 milliards d’euros levés en
Bourse depuis le début de l’année
à l’occasion d’introductions en
Bourse. Avec 52 milliards pour
la seule Chine. Fait nouveau, les
places asiatiques semblent attirer
les sociétés occidentales ; Singapour
et Hong-Kong, surtout. Après
L’Occitane, en mai dernier à HongKong, d’autres sociétés devraient
suivre. Il faut dire que la société
provençale a été valorisée 22 fois
ses bénéfices et que l’offre a été
sursouscrite 160 fois !
Fonds ISR, les
encours s’envolent
Très décriée dans le passé en raison,
entre autres, d’une communication confuse, l’investissement
socialement responsable prend une
place de plus en plus importante.
L’année 2009 a été particulièrement
faste puisque les encours ISR
sur le marché français ont bondi
de 70 %, à 50,7 milliards, selon
Novethic. Dont 23,5 milliards pour
la gestion collective (la différence
étant constituée de fonds d’épargne
salariale et de contrats d’assurancevie). Fait intéressant, 38 % des
fonds ISR (soit 9 milliards) étaient
d é t e nu s d i r e c t e m e n t p a r d e s
particuliers.
Le trading algorithmique domine
Le trading automatisé, où l’homme
n’intervient que dans l’élaboration
de la formule mathématique qui
l u i p e r m e t d e f o n c t i o n n e r,
s’impose partout. Il représente
70 % des volumes d’échange
(dont plus de 50 % pour le
trading haute fréquence) sur les
marchés américains et environ
40 % en Europe. Au point que
les régulateurs commencent à
s’en émouvoir ; beaucoup plus
d’ailleurs en Europe qu’aux
Etats-Unis bien qu’il ait été
jugé responsable du krach éclair
du 6 mai. Mais, pour l’instant,
il s’agit de comprendre son
fonctionnement avant de s’y
attaquer.
Francfort en forme
E n h a usse d e 8,5 % d e p ui s
le début de l’année, l’indice
DAX a dépassé le 14 octobre
son niveau d’avant la faillite de
Lehman Brothers. Depuis son
creux à 3 600 points en mars
2009, l’indice (qui capitalise les
dividendes) a affiché la plus forte
hausse en Europe avec près de
80 % contre 25 % pour l’Euro
Stoxx 50. Parmi les plus belles
performances de 2010 : BMW
(+ 58 %), MAN (+ 49 %),
Infineon (+ 42 %), Volkswagen
(+ 39 %), Daimler (+ 28 %) et
Siemens (+ 26 %).
Plus-value Beta CAC Gestion de patrimoine PNB Warrants Droits préférentiels SRD
Obligations Indices boursiers Coupons Options Spread Nominatif Trackers BSA
DPS Plus-value Beta CAC Gestion de patrimoine PNB Warrants Droits préférentiels
Obligations Indices boursiers SRD Options Spread Nominatif Trackers BSA
Beta CAC Gestion de patrimoine
Plus-value PNB Warrants Droits
préférentiels Obligations SRD
Indices boursiers Coupons
O p t i o n s Spread Nominatif
Trackers BSA DPS Plus-value
Beta CAC Gestion de patrimoine
Warrants Droits préférentiels PNB
SRD Obligations Indices boursiers Options Spread Nominatif Trackers BSA DPS
Plus-value Beta CAC Gestion de patrimoine PNB Warrants Droits préférentiels
Obligations Indices boursiers S R D Options Spread CAC N o m i n a t i f
Trackers BSA DPS Plus-value Beta CAC Warrants Gestion de patrimoine PNB
La Bourse,
ça s’apprend !
Les actionnaires à
la caisse
Le g ouver nement étudie un
n o u ve l a l o u r d i s s e m e n t d e s
prélèvements sociaux sur les
p l u s - va l u e s m o b i l i è r e s. I l s
passeraient de 12,1 % à 12,3 %
au 1er janvier 2011. Pas grandchose a priori mais rappelons
que, de puis février 1996, le
taux des prélèvement sociaux
aura été multiplié par près de
25. Quant à l’imposition totale
des plus-values, elle a doublé.
Une évolution qui renforce la
pertinence du PEA et des clubs
d’investissement.
Des formations dédiées
aux investisseurs individuels
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n°48
20
SEITOSEI
Racheter ses
actions plutôt que
d’investir…
La
leçon de l’Ecole de la
Bourse
Dans des marchés agités, les ordres classiques
(à cours limité ou au marché) ne suffisent plus pour une gestion
dynamique de portefeuille comme celui d’un club d’investissement.
Il faut utiliser des techniques qui permettent de sécuriser
ses gains ou de limiter ses pertes.
> Les ordres à
L’ordre à seuil de déclanchement en séance
Supposons que vous vouliez placer un ordre d’achat à déclenchement en cours
de séance. Une seule limite est fixée : le seuil, dans notre exemple, 54 euros.
Une fois ce seuil atteint, votre ordre se transforme en « ordre au marché ».
Ci-dessous, le carnet d’ordre tel qu’il se présente sur votre écran.
A 11h05, vous placez un ordre d’achat de 150 actions à 54 euros « seuil de
déclenchement ».
déclenchement
L
a Bourse va ouvrir dans une
demi-heure quand, ce 28 septembre 2010, Michelin annonce
une augmentation de capital de
1,2 milliard d’euros. A 9 heures,
l’action, qui avait terminé la séance
de la veille à 65,26 euros, ouvre à
60 euros et clôture en fin de journée
en baisse de 10,21 %, à 58,60 euros.
Sans être légion, ce genre d’exemple
est courant en ces temps de forte
volatilité boursière. Les actionnaires
qui gèrent activement leur portefeuille
ou les clubs d’investissement qui ne
se rencontrent que périodiquement,
doivent prendre un certain nombre
de précautions pour se protéger
contre de tels aléas. Ne serait-ce que
pour assurer leurs arrières ou profiter
des opportunités.
C’est à cela que servent les ordres à
déclenchement, beaucoup plus utiles
que les ordres à cours limité pour
se préserver d’un retournement de
tendance. Il existe deux catégories
d’ordres à déclenchement :
• le seuil de déclenchement
• la plage de déclenchement
Ces ordres permettent l’achat à un
cours égal ou supérieur à la limite
fixée ou la vente à un cours égal ou
inférieur à la limite fixée.
Pour être accepté dans le carnet
d’ordres, plusieurs conditions
doivent être remplies :
• si l’ordre est placé avant l’ouverture de la séance, le cours doit être
supérieur au cours de clôture s’il
s’agit d’un ordre d’achat, et inférieur
au cours de clôture s’il s’agit d’un
ordre de vente ;
L’ordre est accepté car le seuil est supérieur au dernier cours enregistré
(53 euros).
A 11h07, 30 titres sont achetés à 54 euros : un premier ordre de 25 actions à
ce prix permet d’enclencher l’achat de vos 150 titres « ASD ». Mais comme
il s’agit d’une transaction portant sur 30 actions seulement, vous ne pouvez
en acheter que cinq à 54 euros.
• si l’ordre est placé en séance, le cours doit être supérieur au dernier cours
coté s’il s’agit d’un ordre d’achat, et inférieur au dernier cours coté s’il s’agit
d’un ordre de vente.
Attention ! L’arrivée sur le marché d’un ordre à déclenchement n’entraîne
pas de négociation immédiate. D’ailleurs, il n’est pas visible sur le carnet.
Une transaction doit obligatoirement intervenir entre l’enregistrement et le
déclenchement de l’ordre. Mais examinons ce qui se passe lorsqu’un ordre
à déclenchement est placé en séance.
n°48
22
n°48
23
Après avoir été activé, un ordre « à
seuil de déclenchement » est exécuté
comme un ordre « au marché ».
Vous n’êtes plus maître du prix
auquel vous allez acheter vos
actions. Dans notre exemple, votre
prix moyen sera de 55,60 euros
(hors frais).
S’il est très utile, l’ordre à seuil de
déclenchement doit tout de même
être utilisé avec précaution. On
privilégiera des titres très liquides
afin d’éviter que, une fois le seuil
atteint, l’ordre ne soit exécuté à un
cours trop bas, en cas de vente, ou
trop haut, en cas d’achat.
Il faut suivre de près l’évolution du
cours de l’action et ne pas hésiter à
modifier le seuil afin d’éviter que,
devenu trop proche du marché,
il amène à vendre trop tôt ou à
acheter trop tard.
L’ordre à plage de
déclanchement en séance
Le principe est le même qu’un ordre
« ASD » mais son mécanisme essaie
d’en corriger les défauts. En effet,
comme on l’a vu, l’achat à seuil de
déclanchement fixe le cours à partir
duquel une action qui s’oriente à la
hausse est automatiquement achetée
(ou inversement vendue en cas
d’orientation à la baisse). Il n’y a donc
aucune garantie sur le cours auquel
l’ordre sera effectivement effectué
une fois enclenché, ce qui peut
avoir des inconvénients en cas de
retournement brutal de la tendance.
Avec l’ordre à plage de déclenchement, une deuxième limite fixe le
cours :
• minimum en deçà duquel vous ne
souhaitez plus vendre
• maximum au delà duquel vous ne
souhaitez plus acheter
Un ordre d’achat « APD » 54/58 ne
sera pas exécuté tant que le cours sera
inférieur à 54 euros ou supérieur à
58 euros. De même, un ordre de vente
« APD » 56/52 ne sera pas exécuté
tant que le cours sera supérieur à
56 euros et inférieur à 52 euros.
La plage de déclenchement protège
donc contre toute mauvaise surprise
et offre un outil convenable pour
participer au retournement de
tendance d’une valeur.
leçon de l’Ecole de la
Bourse
Ci-dessous, le carnet d’ordre tel qu’il se présente sur votre écran.
A 11h05, vous placez un ordre d’achat de 150 actions à 54/56
euros « plage de déclenchement » alors que l’action cote 52 euros.
L’ordre est accepté car le seuil bas est supérieur au dernier cours enregistré.
A 11h07, le cours de 54 euros est atteint, cours auquel vous pouvez acheter
35 titres. Suivent deux transactions : 25 actions à 55 euros et 60 à 56 euros,
toutes deux dans la fourchette indiquée.
g roupe de Cler mont-Fer rand
début juillet 2009 à un cours de
40 euros. Mi-septembre 2010,
vous avez placé un ordre de vente
à plage de déclenchement sur 50
titres à 62/59 euros. A l’ouverture
de la séance du 28 septembre,
votre ordre est exécuté à 60 euros.
S i vo t r e f o u r ch e t t e ava i t é t é
64/64 euros, votre ordre à plage
de déclenchement n’aurait pas été
exécuté et vous auriez gardé vos
titres Michelin.
Imaginons maintenant que, après
la chute du 28 septembre, vous
estimez que Michelin redevient
une bonne opportunité mais
vous êtes réticent à vous placer
immédiatement après une telle
chute. Vous voulez voir quelle
sera la tendance. Vous placez deux
ordres « APD » : un à 61/63 euros
au cas où l’action se remettrait
immédiatement à reg agner le
terrain perdu ; l’autre à 55/53 euros
au cas où sa baisse continuerait.
Le 1 er octobre, l’action Michelin
fluctue entre 56,21 et 53,75 euros.
Votre ordre est exécuté dans cette
fourchette – disons à 55 euros.
Exécuté, il ne vous reste plus alors
qu’à annuler votre premier ordre
d’achat.
En résumé
Le graphe ci-dessous résume de
façon succincte les raisons pour
lesquelles on peut - et on doit utiliser beaucoup plus souvent
qu’on ne le fait les ordres à déclenchement.
AIR LIQUIDE, BIEN PLUS QU’UNE ACTION
Proximité
Repères
Performance
Dialogue
Expertise
POUR EN SAVOIR PLUS
RENCONTRONS-NOUS !
SALON ACTIONARIA
Le solde de l’ordre « APD »
s’affiche comme un ordre non
pas au marché, comme dans le
cas du seuil, mais à cours limité.
Ainsi, dans notre cas, si le cours
dépasse 56 euros, l’ordre d’achat
sur les 30 actions restantes ne sera
pas exécuté. Ce qui vous évite
d’acheter trop cher. De même à
la vente, si l’action s’envole, vous
pouvez espérer ne pas vendre
prématurément la totalité de votre
ligne en séance ou la totalité à
l’ouverture.
PALAIS DES CONGRÈS (PARIS) – STAND F16, NIVEAU 2
NOVEMBRE 2010
LES ET
19 20
ÇA DONNE ENVIE
D’EN SAVOIR
Reprenons le cas de Michelin.
Vous avez acheté 100 actions du
n°48
24
PLUS
0 800 166 179
www.airliquide.com
Espace
Actionnaires
75, quai d’Orsay
75007 Paris
• Crédit photo : G. Korganow / LaCompany
La
Vu
dans la presse
www.pub c sgroupe.com
> La Bourse vue par Max Weber
A
u risque de passer pour masochistes, nous ne résistons pas
au plaisir de vous inviter à acquérir, pour la modique somme de
6,10 euros, « La Bourse » qui
rassemble deux textes inédits du
célèbre sociologue et économiste
allemand Max Weber et que les
Editions Allia ont eu la bonne idée de
rassembler pour la première fois en
français. Masochistes car l’auteur n’est
pas tendre avec les actionnaires
individuels dans lesquels il ne voit que
des « spéculateurs dénués de jugement
et de capital », des parasites auxquels
la Bourse devrait être interdite.
Certes, les deux textes rassemblés ici
datent un peu (1894 et 1896) mais
force est de constater qu’il n’y a
rien de nouveau sous le soleil.
L’auteur y dénonce la déconnexion
de l’économie réelle, les revenus
spéculatifs démesurés et la complexité dangereuse des instruments
financiers. Tout en reconnaissant que
la Bourse est indispensable à des
sociétés devenues interdépendantes par des échanges mondiaux.
Responsable de la fixation des prix,
l’institution sert à rapprocher l’offre
de la demande sans se poser de
problèmes d’éthique. Il n’est question
ici que d’efficacité.
> Actionnariat individuel pas mort
devant Alcatel-Lucent (26 %) suivis
de trois groupes dans un mouchoir
2 édition
(entre 12 et 13 %) : Essilor, Michelin
ligne
Bourse en
et Vinci. SiLaces
chiffres traduisent un
effritement global du nombre des
actionnaires individuels, le péril n’est
pas si grand qu’il y paraît. Depuis
2003, neuf sociétés ont vu le nombre
de leurs actionnaires augmenter avec
une mention spéciale pour Vinci
(x 3) et Pernod-Ricard (x 2,2) et,
dans une moindre mesure, AXA
(+ 25 %) et Air Liquide (+ 17 %). Le
Cas de Sanofi-Aventis (x 8,3) est à
part car le résultat d’une fusion.
La recette du succès ? Un beau parcours boursier, un dividende en
progression régulière, des visites de
site, des réunions d’actionnaires…
F i n a n ce s
F i n a n ce s
Côté Simple
Leader en performance créat ve
depu s 2004 (Gunn Report)
Gérez votre portefeuille avec Internet
Actionnaire individuel, Internet vous permet d’accéder très facilement à la
Bourse et aux marchés financiers, mais vous devez tout de même respecter les
grandes règles de gestion.
Aujourd’hui, sur Internet, vous disposez d’un grand nombre d’informations boursières, d’analyses financières, graphiques ou d’outils d’aide à l’investissement
(lettres, logiciel d’analyse technique et d’aide à la décision…), mais il faut savoir
où les trouver.
De la recherche De l’INformatIoN à la réalISatIoN DevoS traNSactIoNS, ce lIvre
vouS accomPagNera DaNS la PratIque De la BourSe au quotIDIeN.
Il vous guidera et vous aidera à éviter les nouveaux pièges de la
Bourse en ligne.
Il vous donnera les clés pour utiliser Internet et mieux gérer votre
portefeuille boursier. vous découvrirez des outils et des sites pour
acquérir les bons réflexes de gestion.
Il vous permettra de profiter pleinement des avantages de la Bourse
en ligne grâce aux conseils de l’auteur, professionnelle des marchés,
qui vous expose de façon claire les tarifs de courtage, le fonctionnement des intermédiaires financiers et les risques à
éviter.
chaque chapitre est enrichi d’encadrés « cas pratique », « conseil
pratique » et illustré par des tableaux, des schémas et des
graphiques.
N’oubliez pas, vous devez rester seul juge. Internet n’est qu’un outil que
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V. G u i s q u e t - C o r d o l i a n i
rès intéressante enquête que
celle publiée dans Investir
du 2 octobre sur la situation de
l’actionnariat individuel. En l’absence
d’enquêtes officielles depuis plus
de trois ans, on en est réduit aux
conjectures et aux extrapolations. Il y
aurait aujourd’hui 6,25 millions
d’actionnaires (hors actionnariat
salarié) en France, un de moins qu’il
y a cinq ans. Ils détiennent environ
9 % (soit 79 milliards à fin septembre) du capital des sociétés du
CAC 40, soit sensiblement moins
qu’en 2003 (12 %). En nombre
d’actionnaires, le trio de tête est
mené par Crédit Agricole, France
Télécom et Natixis. En part du
capital, Air Liquide (36,6 %) est loin
photo de couverture : © Fotolia
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