Novart 2006 - FAB - Festival International des Arts de Bordeaux

Transcription

05 56 79 39 56
bordeaux.fr
> remercie les organisateurs des manifestations 2006 :
Bordeaux Jazz Festival / capcMusée d’art contemporain / Casino de Bordeaux /
Centre Jean-Vigo / Cuvier de Feydeau - Artigues / Glob'Théâtre / Groupe
Passerelle et Groupe des cinq / IDDAC / La Morue Noire - Bègles / Le Carré des
Jalles - St Médard-en-Jalles / Les Colonnes - Blanquefort / Les grandes
Traversées / Ma Asso / Musiques de Nuit / OARA, Molière, scène d'Aquitaine /
Opéra National de Bordeaux / Porte 2a / Présence Capitale / Proxima Centauri /
Renaissance de l'Orgue / Rock School Barbey / Théâtre des 4 Saisons Gradignan
/ Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine / TNT.
> est soutenu par :
Mairie de Bordeaux
DRAC Aquitaine / Ministère de la Culture et de la Communication
Conseil Général de la Gironde
Conseil Régional d’Aquitaine
> remercie également tous ses partenaires :
Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux
Gaz de Bordeaux
Caisse des dépôts et consignations
Casino Barrière de Bordeaux
Côtes de Castillon
Lyonnaise des eaux
Tram et Bus de la Cub
> Responsable de publication : Jean-Louis Aucouturier > Rédacteurs : Valérie Dechaut Geneste, les organisateurs des manifestations et Canal Com
> Communication : avec le concours de la direction de la communication de la Mairie de Bordeaux > Conception graphique : Julien Arcil, 2006.
Crédits photographiques : p4, Plan B © Aglae Bory > p5, Chin Chilla © DR / œuvre de Bertero © DR > p6, Labyrinthe de Annie Brunetot © DR / Scorpions de Mathilde Cardineau © DR / Emmanuel Ballangé © DR / Eric Camara
© DR / Nous deux de Nathaniel Raymond © DR / Agnès Torres © DR > p7, Emilie Steph © DR / Ecorch -120-118-60cm - 2002 de Nicolas Julliard © DR / The sops are closed- 1998 inv[1].D-2003.7.15 de Farrell Malachi ©
Delpech / Éclairage face de David Barreiro © DR / Jeanne Boleau © DR / La Nonne - 2006 de Léo Jeanneney © DR > p8, Nef capcMuseée © V. Monthiers / Christian Lauba © DR > p9, Madrigal © DR /Prêt-à-porter © DR >
p10, Bordeaux Jazz Festival © DR > p11, Antoine Hervé © DR / David Krakauer © J.M. Lubrano / Zorro © DR / Bojan Z © J.M. Lubrano / Evan Parker © DR > p12, Coplans Mains © DR / Oblacna Nebesa © DR > p13, Proxima
Centauri © DR / Proxima Centauri © DR / Art Zoyd © DR > p14, Yutaka Sado © DR / Susheela Raman © DR > p15, Là-bas / Kigali / El Perro negro / Tarnation / Gipsy Caravan © DR > p16-17, centre Jean Vigo / Oara © DR >
p19, Petite fille pour géants © Chriss Killip / Croquis pour géants © Eric Charbeau & Philippe Casaban / Éric Lafargue © DR > p20, Pas seul dans sa peau © Juliette Barbier / Ana-Maria Uteau © DR / Anne Charneau © DR /
Faïza Kaddour © DR > p21, Grand Théâtre © DR / Jacob Lenz © DR > p22, La revue des cartes de promenades blanches © DR / Proto TV © DR > p23, Le projet Andersen © Érick Labbé > p24, Semianyki au théâtre Licedei ©
BMI Palazon / 8ème symposium © DR > p25, Oozing tears © DR / Bleib © Frédéric Desmesure > p26 Le Banquet de la mandibule © DR / Je cacherais mes peurs sous le tapis © DR / > p27, Winch only © Dorotha Wimmer >
p29, Big in Bombay © Paul Keller / Mir © Paul Keller / No wonder © Ruben Soria > p30 Mitsoura © DR / Boban Markovic Orchestra © DR / Mihàly Dresch © DR / Franyo Aatoth © DR / Maria Petras © DR / Muzsikàs © DR
Ce programme est susceptible de modifications, il est en aucun cas contractuel.
Programme imprimé par Médiaprint à 50 000 exemplaires.
Nous faisons nos chemins comme le feu ses étincelles. Sans plan cadastral.
René Char
Il n’y aura pas de conducteur, de ligne directive dans cette nouvelle édition de novart.
D’aucuns le regretteront encore. Mais comment canaliser les coups-de-cœur et la
singularité des démarches?
Néanmoins, il y aura « Jacob Lenz » un opéra de Wolfgang Rhim, l’un des compositeurs
les plus joués en Allemagne, « le Projet Andersen » du canadien Robert Lepage et
« Winch Only » du suisse Christoph Marthaler, deux figures emblématiques de la scène
internationale, accueillies pour la première fois à Bordeaux.
Et les nouvelles créations de cinq metteurs en scène aquitains aux univers multiples :
Gilles Baron, Laurent Laffargue, Jean-Luc Olivier, Michel Schweizer et Jean-Luc Terrade.
Mais aussi nos rendez-vous de novembre : dans la ville, les nouveaux itinéraires plastiques d’Opendoors Openeyes ; la prodigalité musicale du 6ème Bordeaux Jazz Festival (du
Gipsy Project à David Krakauer) ; les contrastes de la soirée des musiciens de
Proxima Centauri avec Art Zoyd, et les surprises du parcours des grandes Traversées
consacré à Constanza Macras et ses invités.
Et encore les acrobates-jongleurs de la Compagnie 111, les nouveaux clowns du Théâtre
Licedeï ou Susheela Raman, chanteuse du monde entre héritage carnatique et voodoo
londonien, et un Budapest Balkans Bal au Grand Théâtre de Bordeaux, les réels questionnés par le cinéma, des spectacles pour le jeune public… :
31 manifestations, 59 spectacles, 104 représentations, des films, des expositions, des
invitations à la promenade…
Autant de coups-de-cœur de chacun des 23 partenaires de novart, associés pour
défendre la richesse et la diversité des langages artistiques contemporains. Avec eux, ce
nouveau festival, davantage ouvert sur la communauté urbaine de Bordeaux, portera les
mêmes enjeux qu’à sa première édition : partage-confrontation des émotions, des
démarches créatives, des cultures.
Ainsi ce mois de novembre sera celui des étincelles dans les regards.
novart bordeaux.
SOMMAIRE
Arts croisés
Chin-Chilla
p.5
Planète en danger
p.5
Opendoors Openeyes
p.6-7
Prêt-à-porter
p.9
La revue des cartes de promenades blanches
p.22
Proto TV
p.22
Cinéma
Le cinéma documentaire aujourd’hui : quels réels ?
p.14
Danse
Les 6ème grandes traversées - Constanza Macras p.28-29
Jeune public
Le Banquet de la mandibule
p.26
Je cacherai mes peurs sous le tapis
p.26
Musiques
Sanctus Popus
p.8
Concerts en balade - Journée contemporaine
p.8
Orgue et voix
p.9
6ème Bordeaux Jazz Festival p.10-11
p.13
La soirée des Musiciens - 4ème édition
p.15
Orchestre national de Bordeaux Aquitaine
p.15
Susheela Raman
p.24
Zones numériques
p.30
Budapest Balkans Bal
Opéra - Théâtre musical
p.21
Jakob Lenz
p.27
Winch only
Théâtre
p.4
Plan B
p.12
Au bord de mes / nos ténèbres
p.12
Oblacna Nebesa / Dark Skies
p.19
Les géants de la montagne
p.20
On n’est pas seul dans sa peau
p.20
Femmes en scène - nov’art off femmes
p.23
Le projet Andersen
p.24
Semianyki / « la famille »
p.25
Oozing tears
p.25
Bleib
novart bordeaux #5 l page3a
Plan B
Cirque
Présenté par novart avec le concours du TnBA
Compagnie 111
Conception et scénographie : Aurélien Bory
Recherche collaboration de toute l'équipe
Mise en scène : Phil Soltanoff
Mercredi 1er et jeudi 2 novembre à 19h30, vendredi 3 novembre à 20h30
TnBA / Grande Salle – 22 quai Sainte-Croix – Bordeaux
Renseignement : TnBA (Port de la lune) – 05 56 33 36 80
Billetterie : TnBA et le Kiosque Bordeaux Culture
Gratuit dans la limite des places retirées
Un subtil alliage de cirque, théâtre et vidéo, un climat surprenant d’apesanteur, un environnement sonore déroutant et enivrant, des jeux de lumières en perpétuelle métamorphose,
la construction d’une narration entre grand sérieux et burlesque…
Avec leur costume-cravate et leur mallette de cadres dynamiques, les toulousains de la
Compagnie 111 font naître le merveilleux sous une trappe, surgir la magie au détour d’un
ralenti et déclenchent le rire là où on ne l’attend pas. Un spectacle entre haute technicité
et poésie qui porte haut et loin l’art du cirque.
S’ils viennent du cirque, ces acrobates – jongleurs mis en scène par le new-yorkais
Phil Soltanoff proposent un regard complètement neuf sur leur discipline, se débarrassant
sans complexe du décorum et des clichés pour aller à l’essentiel : la géométrie !
On les a découverts avec Plus ou moins l’infini la saison dernière ; avec Plan B, deuxième
volet de leur trilogie, ils ont choisi d’explorer le «plan» sous toutes ses formes : incliné,
horizontal, vertical, lisse ou bourré de trappes... Décliner l’espace tout autant que l’art du
burlesque : c’est ainsi que s’ouvrira le festival novart bordeaux 2006.
Avec Olivier Alenda, Aurélien Bory, Loïc Praud, Pierre Cartonnet et à l’origine Alexandra
Rodoreda puis Olivier Boyer et en régie Sylvain Lafourcade, Stéphane Ley, Arno Veyrat.
Production CIE 111
Coproduction Théâtre Garonne-Toulouse, Théâtre de la Digue-Toulouse, Le Train Théâtre-Scène conventionnée, Portes lès Valence. Avec l’aide de
Dôme Théâtre/Albertville, Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, service culturel de l’Ambassade de France à New-York, TnBA –
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine. Avec le soutien du Ministère de la Culture-DMDTS DRAC Midi-Pyrénées, Conseil Régional MidiPyrénées, Conseil Général Haute-Garonne, Ville de Toulouse, Convention AFAA / Ville de Toulouse, ADAMI
La CIE 111 est conventionnée par la DRAC Midi-Pyrénées et reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.
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Chin-Chilla
Multimédia / Danse contemporaine
Présenté par le Glob Théâtre
Compagnie Ecarts
Chorégraphie : Gilles Ménard
Conception vidéo: Ollivier Moreels
Avec Anne Clouet, Christine Maltête, Gilles Ménard, Marc Têtedoie
Décors : Philippe Ragot et Maréva Carrassou / Mix : Daniel Boni / Régie : Bruno Fradet
Jeudi 2, vendredi 3, samedi 4 à 21h et dimanche 5 novembre à 17h
Glob / 69, rue Joséphine – Bordeaux
Renseignements : Le Glob 05 56 69 06 66 – [email protected]
www.globtheatre.net
Billetterie : Le Glob et le Kiosque Bordeaux Culture
Tarif : 12 € / Tarif réduit 8 € (demandeurs d’emploi, étudiants, -18 ans)
Deux fauteuils. Des ustensiles ménagers jetés pêle-mêle sur le plateau. Le concret des
deux couples chorégraphiés qui se font et se défont face à la virtualité des images qui
s’invitent dans la danse. Et un jeu de séduction permanent entre ces quatre personnages :
deux femmes fatales, toutes d’orange vêtues, dominatrices ou lascives et deux danseurs
dans la force de l’âge manipulés ou manipulateurs. Les écrans qui organisent l’espace
sont tour à tour fenêtre extérieure- décors virtuels, images de la mémoire- ou élément
acteur du jeu avec les interprètes. La création vidéo n’est pas ici mise en scène mais
élément moteur de la narration.
Compagnie Ecarts :
« Notre propos souligne l’évolution diversifiée de l’être, de la matière qui l’entoure. (…)
C’est toujours une quête de plaisir, de fluidité, une vision onirique de la réalité qui nous
anime : parler des choses profondes en gardant à l’esprit l’envie de divertir. Nous aimons
les images qui posent question, qui amènent le doute. Tout est en perpétuel mouvement. »
Dirigée par deux chorégraphes, Anne Clouet et Gilles Ménard, la compagnie Écarts réside
et travaille à Nantes depuis 1987.
Coproduction : Atelier 231, Sotteville-lès-Rouen (76), ville de Nantes.
Soutiens : Festival Viva Cité, Sotteville-lès-Rouen (76), Scène nationale Culture commune, Loos en Gohelle (59) Cie Oposito, Noisy-le-Sec (93)
Aides et soutiens : Conseil Général de Loire Atlantique, Ville de Nantes.
Planète en danger
Les artistes
Biennale de peinture
Lydie Arickx, invitée
d’honneur
Frédéric Aubert
Michel Bardin
Anne Beigdeber
César Bérenguier
Alain Bergeon
Emmanuel Bernadoux
Françoise Bertero
Richard Biardeau
Philippe Bono
Isabelle Boulin
Siona Brotman
Marité Césarini-Strino
Gérard Chouissa
Rodolphe Compagnon
Pascal Coudret
Anne de Buttet
Marie-Laure Drillet
Présentée par La Morue noire
Du jeudi 2 au lundi 13 novembre
Sîte des Terres Neuves – Bâtiment 20 – Bègles
Renseignement : www.lamoruenoire.com ou 05 56 85 75 84
Accès gratuit
Le collectif d’artiste La Morue Noire piloté par Bernard Ouvrard a sélectionné 50 artistes
peintres autour de l’invitée d’honneur Lydie Arickx. À chacun, il a suggéré un thème, qui
n’était ni une obligation ni un travail de commande, mais un fil conducteur : Planète en
danger. Ce sont 150 toiles qui expriment souvent le doute, parfois le chaos, plus
rarement la légèreté même si l’on découvrira des messages colorés et positifs, un peu
comme si ces temps-ci, l’expression artistique, le reflet de son âme, était en souffrance, à
l’image du monde dans lequel on vit. Étonnamment on trouve aussi des ressemblancescoïncidences dans le geste artistique, même si les artistes ne se connaissent pas entre
eux. Nus, inquiets face à des souvenirs transformés en poupées, corps nombreux,
sutures parfois. Une palette large sans anachronisme.
Beaucoup de grands formats, des codes émotionnels accessibles à tous, un clin d’œil
aussi pour réveiller le monde sur l’état de la planète. Cette première biennale de peinture
fait suite à l’édition 2005 que le collectif La Morue Noire avait consacré à la sculpture.
Bernard Duprat
Michel Gaborit
Véronique Goglin
Christiane Hirsch
Claire Josso
Isidore Krapo
Pierre Lafage
Yves Laffont
Caroline Laforge
Patrick Lara
Régis Magio
Franck Muracciole Plâ
Kra N’Guessan
Bernard Ouvrard
Francisco Perez
Dominique Pichou
Bernard Privat
Philippe Prymersky
Chantal Quillec
Jean-Louis Ricaud
Florence Rondel
Gilles Saigne
Patrick Santus
Barbara Schoeder
Edorh Sokey
Chantal Sore
Abdelkrim Srhiri
Vincent Testard
Franc Thibault
Geneviève Tixador
Patrick Toumanian
Patricia Trapero
Alain Tréhar
En parallèle sera présentée
une exposition des ateliers
des artistes de la Morue
Noire.
Opendoors Openeyes
arts contemporains
« Système »
200 créateurs, 45 lieux d’installations, d’expositions et de performances
Présenté par Le Groupe des Cinq et Le Groupe Passerelle
Coordinateurs : Jean de Giacinto et Michèle Robine
Du vendredi 3 au dimanche 5 novembre
Ateliers ouverts de 10h à 19h
Renseignements : Le Groupe des Cinq et Le groupe Passerelle - 05 56 08 88 88
www.opendoorsopeneyes.com
Plans et adresses disponibles Halle des Chartrons, CAPC, Librairie Mollat, bibliothèque municipale Mériadeck, Maison du Vélo et au Kiosque Bordeaux Culture.
Parcours vélo : en partenariat avec Vélo-Cité, deux départs auront lieu chaque jour
de la Maison du Vélo pour aller visiter les différents ateliers, parcours encadré par
des adhérents de Vélo-cité et parking prévu devant les sites visités. Compter 2h.
Gratuit et prêts de vélos possibles. Renseignements au 05 56 33 73 75
Parcours et visites gratuits
Système
Morceaux choisis
Extraits des intentions d’artistes participants à Opendoors Openeyes 2006
« Comment ça tient ? ça tient, tout simplement.
C’est le lien qui fait le sens »
Annie Brunetot – sculpteur – Labyrinthe – (Cellier des Chartrons)
« Proposer une œuvre représentant précisément la structure d’écailles de papillons d’un
morpho ; le but étant de se rapprocher au plus près de la courbe colorimétrique de ces
papillons. »
David Barreiro – peintre – Aile du papillon Morpho – (Atelier KL)
« Ma proposition serait de réaliser les portraits de chercheurs et d’industriels, qui sont les
archétypes d’une société liée à l’évolution des techniques et des progrès scientifiques. »
Eric Camara – peintre – (Espace 29)
« Forme, déformation, interaction de couleurs seront mes combinaisons différentes pour
évoquer « Système ». Mon travail proposera une série de trois toiles : la première toile
sera un travail de gros plan sur le tissu, style abstraction, la deuxième toile évoquera un
gros plan d’un crâne humain, la troisième toile sera un condensé des deux premières avec
des écritures calligraphiques ciblées. »
Jacqueline Antoulovitch – peintre – (La Maison du Vélo)
« Le thème « Sytème » devient pour moi « Star Système ». Un travail présenté sous
forme de six thèmes, six séries montrant six facettes de la star : la star en représentation,
la star au naturel , la star mise en scène avec différents costumes… »
Lucie Dujardin – photographe – Star System – (Atelier 13 rue Gabillon)
« Concevoir une installation sous forme de vitrine reflétant cette réflexion sur l’apparence
et l’industrie qu’elle génère. Les œuvres exhibées au regard de tous détourneront les
supports publicitaires récurrents (photographe, vidéo, etc…) »
Rustha Luna Pozzi Escott – plasticienne – Le beau système – (Maison du Pérou)
« Système : du grec sustêma qui signifie « assemblage, composition. »
Un dispositif mettant en présence des dessins, des photographies, des artefacts et des
propositions interactives d’activités manipulatoires. Ceci afin de mettre en évidence un
certain nombre d’observations, de constats et d’activités mathématiques et physiques
produisant un « objet » poétique : décompte, arrangement, topographie, symétrie, etc… »
Agnès Torrès – plasticienne – (Parci Parla)
« Avec un minimum de moyens, comment provoquer un état de questionnement ?
Comment stimuler, faire vibrer nos sensibilités ? Comment agiter nos consciences ?...
Autant d’interrogations qui participent, au quotidien, à mon travail. »
Emmanuel Ballangé – peintre – À l’origine de nos pensées – (Atelier 41 rue de Cheverus)
« Un système de relations entre couleurs et formes où le principe systémique consiste à
établir une unité, un ensemble cohérent où les formes et les couleurs concourent à un
même effet, celui de l’harmonie.
Une évidence ? Peut-être pas, mais certainement un « système » important dans les Arts
Plastiques. »
Mathilde Cardineau – artiste peintre plasticienne – Système de l’harmonie – (RKR)
« C’est le feu qui atténue, souligne, modifie, illumine d’éclairages inconnus et inattendus
le caractère de ces formes sphériques comme autant de particules élémentaires. »
Danièle Marteau – céramiste – Boules – (Place des Chartrons)
Art et vin
Chaque lieu d’exposition, chaque atelier des parcours d’Opendoors Openeyes est
associé à un château, un parrainage qui prend forme en dégustations et rencontres avec
certains propriétaires lors des vernissages. Car à Bordeaux un peu plus qu’ailleurs, l’art
est inséparable du vin, des paysages à l’urbanisme et l’architecture, de la littérature à la
peinture et la sculpture. Des rencontres conviviales pour la dégustation d’un « art total, un
art de vivre ».
Avec les châteaux / Château Jean Faux / Château Camensac / Les Alienor du vin de Bordeaux / Château Freychaud
/ Château d’Esther / Château Haut Bacalan / Château la Tour de By / Château Heyrauds / Le Clos la Madeleine /
Château Bois Pertuis / Château Larrivaux / Château Saincrit / Château La Roberterie / Château Bourgneuf-Vayron /
Domaine de Lezin / Cercle Rive Droite des vins de Bordeaux / Château Chasse Spleen / Château Beaumont /
Château Lynchbages / Château Haut du Peyrat / Château Le Clos Lascombes / Cave de vinification de ListracMédoc / Absoluto Tinto - D.G.S Beille.
Les partenaires d’Opendoors Openeyes : Conseil Régional d'Aquitaine / Conseil Général de la gironde / Frac
Aquitaine / Communauté Urbaine de Bordeaux / INRA / Baud et Millet / Délégation à la diffusion artistique /
L’Electrolyse / Librairie Mollat / Centre Jean Vigo / Caisse d'Epargne Aquitaine Nord / Librairie Olympique / Sud
Ouest / CapcMusée / La vie en rose / Le Thé de Bordeaux / Musée des Beaux Arts / Le Festin / Café Maritime –
Pascal Hamon / Boesner / Chez Alriq / France Bleue Gironde / Revue AREA / Maison du Vélo / Office du tourisme
de Bordeaux / Bibliothèque municipale de Bordeaux / MC2A / Imprimerie Pleine Page / Association So Jaime /
Cap Sciences / Université Michel Montaigne - UFR Arts Association Les arts au mur / Ex NIHILO / Ecole Créasud /
Ecole ESMI / Société des Amis des Musées de Bordeaux / Université Michel Montaigne - UFR Arts / New
Millenium Pictures.
Manifestation d’art contemporain organisée par le groupe Passerelle et le Groupe des
Cinq depuis 2002, dans le cadre du festival novart bordeaux, Opendoors openeyes
propose des parcours nomades à travers différents ateliers et lieux d’exposition et
d’installations parfois insolites à travers la ville. Confronter le passant curieux à l’univers
de l’artiste, mais aussi mettre en relation créateurs et galeristes, collectionneurs, partenaires privés ou mécènes par des rencontres et des conférences. Révéler la créativité
de la région, faire découvrir des talents dans le labyrinthe des quartiers de Bordeaux.
C’est l’esprit d’Opendoors openeyes.
À travers les quartiers de Bacalan, La Bastide et Bordeaux Centre, Opendoors
openeyes propose deux parcours pendant trois jours. Autour de la thématique
« Système », le comité de sélection a choisi les artistes participants dans les domaines
artistiques mis en avant pour cette cinquième édition : les arts plastiques, l’architecture,
le design, l’infographie et la vidéo. Des ateliers fixes et nomades, des lieux d’installations et d’expositions (galeries, librairies, écoles, bibliothèques…) ont ensuite été mis
en place dans Bordeaux.
Programme :
Tous les ateliers sont ouverts pendant 3 jours en présence des artistes de 10h à 19h.
Jeudi 2 novembre :
18h : rencontre à la librairie Mollat organisée par Bernard Lafargue et Sarah Montéro en
présence d’Allain Glykos (Université de bordeaux I)
Vendredi 3 novembre : ouverture des ateliers, lieux d’exposition et d’installations 10h - 19h
10h - 18h : Carte blanche à la revue AREA à l’entrée du capcMusée.
15h : Rencontres avec les collectionneurs.
19h : performance d’Isabelle Kraizer présenté par les Arts au mur, Halle des Chartrons.
19h - 22h : vernissage parcours 1 : Bacalan / Bordeaux Centre.
Samedi 4 novembre : ouverture des ateliers, lieux d’exposition et d’installations 10h - 19h
capcmusée : 14h : projections de 4 vidéos
16h : rencontres et présentations de vidéos sur les recherches dans le domaine des réseaux de
ville en mouvement et l’espace écologique, en présence de Michaël Leymarie, Cédric Ramière,
Gilles Delalex, YEAN (Young European Architects Network). Présentation du projet N-5, satellite
urbain expérimentant des recherches sur l’art contemporain de Joseph da Silva, sculpteur.
Modérateur : Jean Louis Violeau (historien de l’art)
19h - 22h : vernissage parcours 2 : Bordeaux Centre / Bastide
22h : fête Opendoors Openeyes Guinguette chez Alriq : concerts, performances, restauration,
carte blanche à l’école Créasud pour la scénographie. Réservation conseillée au 05 56 86 58 49.
Dimanche 5 novembre : ouverture des ateliers, lieux d’exposition et d’installations 10h - 19h
Halle des Chartrons : 13h : brunch mis en scène par le restaurant La Vie en rose
16h : carte blanche au centre Jean Vigo, présentation des films et des affiches réalisées par les
artistes d’Opendoors Openeyes depuis sa création, projection du film de l’édition 2006 réalisé
par Frédéric Plénard.
18h : projection du film de l’atelier de cinéma de Maha Lee Cassy, concert de slam par l’association So J’aime.
Les lieux de rencontre et de détente
La Dame de Shanghaï / Restaurant, bar, night club -Bassin à flots N°1, Quai Armand Lalande, Bacalan
Le café Maritime / Restaurant, bar - Bassin à flots N°1, Quai Armand Lalande, Bacalan
Le Satin Doll / Bar jazz - 18 rue Bourbon, Bacalan
Guinguette Chez Alriq / Restauration, animations musicales, Quai de Queyries, La Bastide
La Halle des Chartrons / Place des Chartrons - Bordeaux Centre
Parcours n° 1 / vernissage vendredi 3 novembre de 19h à 22h
Ateliers :
1 > Jean François Buisson, sculpteur – Place Raulin, Bacalan
2 > Collectif d’artistes de Cologne et de Bordeaux, Hangar en bois – 17 rue Vieillard, Bacalan
3 > Anne Dubois Kremer, plasticienne – 100 bd Albert Brandeburg, Bacalan
4 > Eugène Lavigne, sculpteur, Jean-Luc Buys, typographe, Élise Leroux, infographiste –
Imprimerie Pleine Page – 12 rue Jacques Cartier, Bacalan
5 > Rustha Luna Pozzi-Escott, plasticienne, Maison du Pérou, 20 r. Saint Rémi, Bordeaux Centre
6 > Jeanne Bolleau, peintre – 84 quai des Chartrons, Bordeaux Centre
7 > Marlène Labardin, photographe, Nathaniel Raymond, peintre, performance des danseurs
Sabina Ignoti et Alban de la Blanchadière - participation Etienne Rolin – création musicale
improvisée – 98 quai des Chartrons, Bordeaux Centre
8 > Bénédicte Champetiers de Ribes, peintre – 75 rue Barreyre, Bordeaux Centre
Lieux d’exposition :
A) FRAC Aquitaine / Exposition Wilfrid Almendra / Zébra3 ; Le Festin / graphistes ; Galerie
Arrêt sur l’image / Aline Ribière, plasticienne ; Studio Milk / infographistes ; Agence d’architecture Olivier Brochet ; Agence d’architecture Blamm – Lacaze ; Café Maritime - Parcours
Hangar G2 – / Bassin à flôt N°1 – Quai Armand Lalande , Bacalan
B) Bibliothèque de Bacalan / Maha Lee Cassy, cinéaste ; Jérôme Charbonnier, graphiste plasticien / 196 rue Achard Bacalan
C) Théâtre du Pont tournant / Émilie Steph, design de mode, projection de vidéo d’Emilie
Campesato de Mililune /13 rue Charles Voix de Villers, Bacalan
D) capcMusée / Malachi Farell, plasticien / 7 rue Ferrère Bordeaux Centre
Halle des Chartrons / Exposition Les Arts au mur présenté par MC2A / Place des Chartrons, E)
Place des Chartrons / Danièle Marteau, céramiste ; Cécile Planchais, designer ; Marie Hélène
Brun, sculpteur ; Léo Jeanneney, sculpteur / Bordeaux Centre
F) Agence d’Architecture / Marie-Pierre Servantie architecte coloriste, Patrick Desombre,
peintre coloriste / 23 quai des Chartons Bordeaux Centre
G) Espace 21 / Bernard Bazetoux, plasticien / 21, rue Raze, Bordeaux Centre
H) Cellier des Chartrons / Annie Brunetot, sculpteur / 41, rue Borie, Bordeaux Centre
I) Mathilde Cardineau, peintre / 31, rue Pomme d’Or, Bordeaux Centre
Parcours n° 2 / vernissage samedi 4 novembre de 19h à 22h
Ateliers :
11 > Nicolas Julliard, plasticien – 9 rue du Couvent, Bordeaux Centre
12 > Olivier Crouzel, photographe, vidéaste, 10 rue Blanc Dutrouilh, Bordeaux Centre
13 > Eric Camara, peintre, Espace 29, 29 rue Fernand Marin, Bordeaux Centre
14 > Emmanuel Ballangé, peintre, 41 rue de Cheverus, Bordeaux Centre
15 > Lucie Dujardin, photographe, 13 rue Gabillon, Bordeaux Centre
16 > David Barreiro, peintre plasticien ; performance musique techno ambiante : Concrete
Jungle, Atelier KL, 26, cours de la Somme, Bordeaux Centre
17 > Agnès Torrès, plasticienne, 37, rue Andronne, Bordeaux Centre
Lieux d’exposition :
J) Musée des beaux-arts / Enrica Borghi, plasticienne et photographe / 20 cours d’Albret ,
Bordeaux Centre
K) Galerie Vent d’Est / Dariusz Mlacki, plasticien / 31 rue Bouffard, Bordeaux Centre
L) Galerie Jeanne Huart / Véronique Agostini, peintre / 17 rue Lafaurie Monbadon Bordeaux Centre
M) La Maison du vélo / Jacqueline Antoulovitch, peintre / 61 cours Pasteur, Bordeaux Centre
N) La chapelle du Crous / Charlie Devler, William Acin, Gael Guédon - Priscille Claude,
Sébastien Fouet, Aline Fournier de Lorrière et Christophe Bouvet - vidéos, installations, performances /18 rue du Hamel, Bordeaux Centre
O) École Créasud / Boris Bracq, Olivier et Nathalie Huynh, Thomax Felix, Olivier Meyran,
Yannick et Stéphane Frant, designers ; Anouchka de Williencourt, photographe / 8, rue du
général Cheyron et 17-35 rue Joseph Fauré, La Bastide
P) Atelier d’architectures Pierre Ferret / Michel Pourteyron, peintre / 17 rue du Cdt Cousteau
Q) Bibliothèque de la Bastide / Eric Boulain, peintre ; Arnaud d’Avout, sculpteur, Atelier de slam /
rue de la Benauge, La Bastide
R) Jardin Botanique / « nArturel » regards croisés d’artistes et de chercheurs bordelais par l’association d’artistes Détrabaté, organisée par Cap Sciences et le Jardin Botanique sur une
initiative de l’INRA / rue Gustave Carde - La Bastide
S) Friche des futurs locaux de l’ordre des Architecte et de la Maison de l’Architecture
d’Aquitaine / Jofo, peintre / 308, avenue Thiers, La Bastide
T) Guinguette Chez Alriq / Fête de clôture / Quai de Queyries, La Bastide.
Sanctus Popus
Musiques pop électroniques sacrées
Présenté par le capcMusée d’art contemporain de Bordeaux et MA Asso
Exchpoptrue / Tape / Zooey / Kurt Russel
Vendredi 3 novembre de 22h à 3h
capcMusée d’art contemporain de Bordeaux / Entrepôt Lainé 7, rue Ferrère
Renseignements : MA Asso - www.ma-asso.org et capcMusée 05 56 00 81 50
Billetterie au capcMusée
Tarif : 10 €
Electropop, electronica, folk, psychedelic, indie, pop… Tel est le ton de la soirée qui
débutera avec le groupe Exchpoptrue, deux chanteuses, Chloé Fabre et Radha Valli, un
musicien, Christian Bouyjou, tout trois issus de la Mobile Boutique, qui à un style trash et
décalé associent un sens aigu de la représentation, propre à la danse, à la performance,
dans une interprétation déjantée et distanciée. Propulsé « Numero Uno » des charts
italiens avec leur premier titre Discoteca cela n’a pas terni leur style : postures entre
grotesque et provocation sulfureuse faisant écho à une musique électro entêtante, aux
claviers cheap dont l’inspiration oscille entre cold wave début 80 et disco italienne
poussée avec humour à son ultime degré. Leur premier album Autofan est sorti en avril
2006 en association avec Popcornlab.
Suivront les mélodies insouciantes du musicien des Asturies Daniel Romero, alias Tape
qui passe d’une electronica aux sonorités enfantines avec ses instruments-jouets à des
consonances plus oniriques, voir au folktronica.
Puis place au bordelais Mathieu Beck et son projet Zooey avec une electronica mélodique
onirique qui évolue vers une data-pop avant de laisser le chant à Marie Merlet, de
Monade. La fin de soirée rimera avec un mix éclectique et électrique signé Kurt Russel,
DJ bordelais.
Concerts en balade
Journée contemporaine
Orchestre National Bordeaux Aquitaine
Debussy ; Lauba ; Dutilleux ; Ligeti
Présenté par l’Opéra National de Bordeaux
Dimanche 5 novembre à 11 h et 18 h 30
Grand Théâtre / Place de la Comédie – Bordeaux
Renseignements et billetterie : Le Grand Théâtre - 05 56 00 85 95
et le Kiosque Bordeaux Culture
Tarif : 5 €
Concert de 11h
Messiaen - Prélude
Debussy - Sonate n° 1 pour violoncelle et piano en ré mineur
Lauba - Hard pour saxophone ténor
Lauba - Stan pour saxophone baryton et piano
Lauba - Blue Party pour piano
Dutilleux - Quatuor à cordes « Ainsi la Nuit »
Renaud Largillier, violon - Cécile Coppola, violon - Patrick Calafato, alto
Thomas Duran, violoncelle - Wenjiao Wang, piano - Richard Ducros, saxophone
Concert de 18h30
Ligeti - Kammerkonzert pour 13 musiciens
Lauba - Art’s pour 11 musiciens
Olivier Dejours, direction
Né à Sfax en Tunisie, Christian Lauba étudie la composition au Conservatoire de
Bordeaux dans la classe de Michel Fusté-Lambezat, avant de remporter en 1994 le
Premier prix du Concours International de Composition de Berlin. En 1996, il dirige des
master-classes aux Pays-Bas (Apeldoorn, Amsterdam), préside le jury du Concours
International de Composition Gaudeamus et donne des conférences dans les Universités
de Maryland, Bowling-Green, Winnipeg, Chicago, Madrid et Milan.
Après avoir été professeur d’analyse au CNR de Bordeaux, il enseigne actuellement la
composition à la Northwestern University de Chicago.
Christian Lauba a été nommé Directeur Musical de l’Orchestre National Bordeaux
Aquitaine en septembre 2004 et a achèvera sa mission en septembre 2006.
Orgue et voix
Musique
Présenté par Renaissance de l’Orgue à Bordeaux avec le concours de Polifonia E. Lavail
Dimanche 5 novembre à 16h30
Abbatiale Sainte Croix / Place Pierre Renaudel – Bordeaux
Renseignements Renaissance de l’orgue à Bordeaux - 06 88 45 32 83
www.france-orgue.fr/bordeaux
Billetterie : FNAC et places à l’entrée
Tarif : 15 €, réduit 10 € et 8 €
« Près des rives du fleuve à Babylone, nous étions dans l'affliction et nous suspendîmes
nos harpes aux branches des saules [...] ». Cet extrait d’un Psaume de David a inspiré le
tableau de Murat. Le programme de ce concert s’adonne également très généreusement
à l’affliction… Crucifixion et ténèbres religieuses, abandons mythiques et fantômes
profanes, tout est propice à la lamentation. De Claudio Monteverdi aux compositeurs
contemporains, les inspirations sont éternelles !
Programme
« Crucifixus » de Claudio Monteverdi
Madrigal de Bordeaux
Dir : Eliane Lavail
« Harmonie » de Gyorgy Ligeti
Eva Darracq, grand-orgue
« Quatre motets pour l’Office des Ténèbres » d’Olivier Pénard
Etienne Péclard, violoncelle / Martin Tembremande, orgue de chœur
Dir : Eliane Lavail
Entracte
« Lamento d’Ariane » de Claudio Monteverdi
Dir : Eliane Lavail
« Crucifixion » d’Emmanuel Filet
Eva Darracq, grand-orgue
« Après une lecture de Pétrarque… » de Philippe Capdenat
(création sur un texte de Sade)
Junko Saïto-Cattelain, soprano / Michael Bennett, ténor / Martin Tembremande, orgue de chœur / Eva Darracq,
grand-orgue / Roland Gaillard, contrebasse / Quatuor Dyonisos
Dir : Eliane Lavail
Prêt à porter
Art plastique - Installation
Présenté par le TNT – Manufacture de chaussures et la boutique Michard Ardillier
Par Micha Deridder et le BTTclub (ballet tout terrain) d’Anne Wambergue
Du 6 au 11 novembre de 10h à 19h
Boutique de chaussures Michard Ardillier / 10 rue Sainte-Catherine – Bordeaux
Renseignements : TNT Manufacture de chaussures 05 56 85 82 81
www.letnt.com
Entrée libre
Essayer La garde-robe à danser de l’artiste Micha Deridder, découvrir des vêtements qui
contraignent le corps (les empêchements), qui développent le mouvement (les engageants),
qui créent des liens (les relieurs) ou encore des vêtements pour ne rien faire (les P.N.R.F.).
Une invitation au public d’essayer l’œuvre d’art installée dans le magasin de chaussures et
de s’y regarder dedans. Ou croiser le BTTclub (Ballet Tout Terrain) qui enfilera aussi La
Garde robe à danser et proposera des chorégraphies drôles et dynamiques. Ou un autre
regard sur le vêtement qui ne se révèle q’une fois porté, une fois activé…
Micha Deridder conçoit et réalise des vêtements où se cachent des secrets, donc la fonctionnalité s'efface parfois au profit d'une perception enchantée, enfantine du réel.(...) Les
vêtements qu'elle réalise et qu'elle présente depuis le début des années 90 sont investis
tantôt d'un rôle de révélateur de personnalité, individuelle ou multiple, tantôt d'une fonction
de relation entre modèle et spectateur, sur le mode du jeu, de la complicité et du désir.
6ème Bordeaux Jazz Festival
Bik Bent Braam, Bireli Lagrène « Gipsy Project », Bojan
Z. trio, Bordeaux Big Band, Both Trio, Dave Burrell,
Frank Carlberg, Santos Chillemi , Méderic Collignon,
Sylvie Courvoisier, Antoine Hervé, Maurice Horthuis
« Jargon », David Krakauer, Evan Parker, Sina et Erika
Stucky, ONJ Franck Tortiller, Baptiste Trotignon et
TTPKC & le Marin.
Du samedi 4 au dimanche 12 novembre
Halle des Chartrons Bordeaux / Bibliothèque Municipale de Bordeaux / Molière
Scène d’Aquitaine / Casino Barrière de Bordeaux / Salle de la Glacière - Mérignac /
Le Carré des Jalles - Saint Médard en Jalles / Salle Le Galet - Pessac
Renseignements : Bordeaux Jazz Festival - [email protected]
www.bordeauxjazzfestival.com
Billeterie Kiosque Bordeaux Culture et lieux de concerts
« Nous avons donné aussi au « BJF » 2006 un axe plus expressément vocal, basé sur
les rapports en le jazz et l’opéra.
Le « BJF » version 2006 poursuit le travail entrepris depuis sa fondation, en proposant
au public à la fois des artistes « à découvrir » et un certain nombre de musiciens plus
connus.
Notre programmation a réussi dans un secteur réputé difficile : le « jazz » - et les
images contradictoires qu’il véhicule (musique de papa, du passé, musique élitiste
pour les uns, vieille et facile à écouter pour les autres, etc.) - les « musiques improvisées » ou encore les musiques « actuelles ».
Notre parti pris de focaliser l’attention sur des musiciens au plus vif de leur démarche
est gage de notre succès. Nous n’écartons pas l’idée de résoudre cette contradiction :
produire des artistes et des œuvres de qualité, sans aucun intégrisme esthétique, sans
aucune compromission non plus, et parvenir malgré tout à rassembler des spectateurs
en nombre.
Le BJF 2006 annonce sa couleur, décidément aventureuse et populaire à la fois. Le
Jazz nous a habitué à ne jamais séparer les champs de la création et ceux du plaisir. »
Philippe Méziat. Directeur du Bordeaux Jazz Festival
Programme :
Samedi 4 novembre
17h30 : Exposition d’Anton Legatto
(inauguration) Julie Laderach solo +
Alain Coyral & Christophe Jodet
Bibliothèque Municipale de Bordeaux
(Entrée libre)
Lundi 6 novembre :
12h30 : Santos Chillemi solo
Molière Scène d’Aquitaine Bordeaux
(gratuit, réserv. conseil. 05 56 01 45 67)
Sylvie Courvoisier, Santos Chillemi
entre jazz et tango, Antoine Hervé seront
le trio de luxe des « piano solo » du
Molière Scène d’Aquitaine, en début de
semaine.
20h : « Gipsy Project » Bireli Lagrène
Casino Barrière de Bordeaux
(20 et 15 € réserv. 05 56 69 40 00)
Mardi 7 novembre :
12h30 : « Inside, cordes et âme »
Antoine Hervé en piano solo
Molière Scène d’Aquitaine
20h30 : Baptiste Trotignon solo
Salle la Glacière Mérignac
(8 et 5 € réserv. 05 57 00 01 30)
20h30 : « Close to heaven »
ONJ Franck Tortiller
Le Carré des Jalles St Médard en Jalles
(20, 15 et 11 € réserv. 05 57 93 18 93)
Mercredi 8 novembre :
12h30 : Sylvie Courvoisier solo I
Molière Scène d’Aquitaine Bordeaux
21h : Sylvie Courvoisier solo II
Salle Le Galet Pessac
(15 et 9 € placement libre)
21h : « Scratch » Chazam / Legatto duo
Halle des Chartrons Bordeaux (5 €)
22h : Bordeaux Big Band
Jeudi 9 novembre :
18h30 : Both Trio
21h : « La vie de Bohême » Dave Burrell
Dave Burrell, qui avait enregistré en 1969
à Paris un disque superbe autour de « La
Vie de Bohème » de Puccini, nous fait
l’honneur et le plaisir de bien vouloir
renouveler l’expérience, cette fois avec
deux solistes italiens rompus à l’improvisation, arrachés pour un soir à leur
orchestre symphonique.
22h30 : « Porgy and Bess »
Méderic collignon Jus de Bocse
Médéric Collignon, trompettiste,
chanteur, manieur de sons et de percussions, véritable touche-à-tout de la scène
française nous fera l’honneur d’une
création bordelaise avec sa version de
Porgy And Bess, pour un quartet
augmenté de quatre cors d’harmonie.
Vendredi 10 novembre :
18h30 : Franck Carlberg quintet
Halle des chartrons Bordeaux (5 €)
21h : Big Bent Braam
22h30: Bojan Z Trio
Pianistes passionnés par le travail au sein
de grandes ou moyennes formations, Frank
Carlberg et Michael Braam viendront avec
leurs musiques : ils savent, l’un comme
l’autre, manier avec bonheur discipline et
liberté. Le Big Bent Braam est un orchestre
hollandais de 17 musiciens, un peu dans la
veine de Willem Breuker, et leur prestation
« acoustique » est très attendue.
Quant à la soirée du vendredi 10, elle
permettra de retrouver, plein jazz, plein
piano, le trio de Bojan Z., qui fut l’un de nos
invités en 2001 lors du premier BJF.
Autres « stars » dont nous attendons
beaucoup, le « Biréli Lagrène Gypsy Project
» au Casino Barrière de Bordeaux, l’ONJ
de Franck Tortiller, qui s’est attaqué avec
bonheur à faire revivre la musique hard rock
de « Led Zeppelin » et qui est invité par le
Carré des Jalles de St Médard.
Samedi 11 novembre :
18h30 : TTPKC & le Marin
21h : Maurice Horsthuis « Jargon »
22h30 : Sina & Stucky
Maurice Horsthuis a constitué un
ensemble à géométrie variable nommé
« Jargon ». Entre violons, altos et violoncelles, une écriture dense, très
« classique », et des moments de surprise.
Ericka Stucky viendra ponctuer la soirée.
Cette chanteuse suisse, drôle et sensible,
s’est fait une spécialité de reprises astucieusement arrangées (ou dérangées) de
grandes vedettes internationales, Elvis
Presley, Prince et autres Michael Jackson.
Avec elle, sa partenaire Sina et les joueurs
de tuba, trombones et autres vents très
graves dont elle aime s’entourer, chaque
chanson est une occasion de sourire, ou
de s’emballer pour la danse.
Dimanche 12 novembre :
17h30 : Evan Parker Solo
19h : Scopitone & co (films musicaux)
Halle des Chartrons bordeaux (3 €) et
présentation des disques « BJF » et
« Amor Fati »,
21h30 : « Klezn Madness »
David Krakauer
« Last but not least », le solo très attendu
d’Evan Parker dans l’après-midi du
dimanche, un rendez-vous devenu rare,
un musicien de la trempe et de la génération des Portal et autres Texier.
Fête finale conduite par David Krakauer,
musicien « klezmer » soutenu par « Label
bleu » est de ceux qui rassemblent. Sa
musique à la fois traditionnelle et
moderne, engagée dans le meilleur sens
du terme, est d’une incroyable énergie.
Et David communique cette énergie sur
scène avec une force et une conviction
peu communes.
Au bord de mes / nos ténèbres
Théâtre / Création
Les Marches de l’été
Présenté par MC2A
Écriture scénographique et mise en scène : Jean-Luc Terrade
Collaboration artistique : Babeth Fouquet
Avec Martine Lucciani, Daniel Strugeon et Dimitri Capitain
« Plissures et flétrissures » Dyptique – Premier volet
Les mardi 7, mercredi 8, jeudi 9, mercredi 22, jeudi 23, vendredi 24 et
samedi 25 novembre à 20h30
Porte 2a / 16 rue Ferrère – Bordeaux
Renseignements : MC2A - 05 56 51 00 78
Billetterie : MC2A et le kiosque Bordeaux culture
Tarif : 12 € / Tarif réduit : 8 €
« Croisant théâtre, mouvement, chant, musique et vidéo, « Au bord de mes/nos ténèbres »
nous invite à suivre le cheminement d’un corps qui mûrit, qui se transforme, qui refuse de
vieillir.
Le temps qui passe sur nos corps et son usure.
Le temps qui passe aussi sur le corps social, qui n’en finit plus de durer et de perdurer et qui
voudrait faire croire que tout va bien, tentant de colmater les « fuites », les débordements,
comme on tente d’effacer à tout prix le poids des ans et les rides de nos corps (…)
Créons du rêve, de la beauté, trouvons de la beauté même dans le détritus, même dans la
déchéance, je vous en prie !
Nous sommes sur une scène de théâtre.
Nous sommes une œuvre d’art !
… ou supposé l’être ! » Jean-Luc Terrade
Production les Marches de l’été - Co-réalisation MC2a
Assistant mise en scène stagiaire : Lionel Texera ; Eléments scénographiques Khang N’Guyen ; Son : Benjamin Ducroq et Karina Ketz ;Lumière :
Jean-Luc Terrade et Etienne Dousselin ; Stagiaire Julie Miranda ; Costumes : Fanny Mandonnet ; Maquillage : Michèle Bernet ; Vidéaste : Yvan
Blanloeil
Oblacna Nebesa / Dark Skies
Théâtre / Vidéo
Présenté par Glob Théâtre
Sartr-Théâtre de guerre Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) & Jean-Luc Ollivier
Coproduction Sartr / Le Glob / festival international de théâtre Mess de Sarajevo, et le
soutien de l’Ambassade de France en Bosnie-Herzégovine
Spectacle présenté en version originale (bosniaque) sous-titrée
Mise en scène : Jean-Luc Ollivier
Chorégraphie : Muriel Barra
Scénographie & vidéo : Alain Bergeon
Avec Dragan Jovicic (distribution en cours)
Vendredi 10 et samedi 11 à 21h, dimanche 12 novembre à 17h
Glob / 69 rue Joséphine – Bordeaux
Renseignements : Le Glob 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
Billetterie : Le Glob et Le kiosque Bordeaux culture
Après une coproduction en 2003 La
chambre des visions / Soba od vizije.
Oblacna Nebesa / Dark Skies est une
nouvelle collaboration entre Jean-Luc
Ollivier et les comédiens bosniaques du
Théâtre de guerre de Sarajevo. Carte
blanche donnée par le SARTR à Jean-Luc
Ollivier pour assurer l’écriture et la mise en
scène d’une création à la distribution entièrement bosniaque, Oblacna Nebesa
poursuit ce portrait de l’artiste à travers
l’histoire d’un peintre (Dragan Jovicic, vu
dans La chambre des visions) et de cinq
femmes, réelles ou fantasmées, présentes
ou passées, mais toujours obsédantes. Le
plateau devient l’univers mental de l’artiste,
sans frontières de temps. Mémoire ou
fantasme, la dramaturgie brouille les pistes
pour mieux rapprocher le spectateur du
trouble de l’être. Un sentiment de perte de
repères temporels accentué par une scénographie en plans écrans où s’invite l’image
vidéo.
À travers l’errance de l’artiste, Oblacna
Nebesa explore l’indicible, cherche les
points de rupture et d’accointance entre
l’artiste et sa créature-modèle, l’homme et
les troubles de son parcours charnel et
sensible, la passion et la haine (de l’autre
ou de soi).
Jean-Luc Ollivier est l’un des fondateurs de
la compagnie Théâtre à Coulisses qui
investira dans les années 90 une friche à
Bordeaux pour en faire le Glob. Après une
formation où il revêtira tour à tour les habits
du comédien, du technicien lumière ou de
l’assistant scénographe, il choisit de se
spécialiser dans la mise en scène. En 1995,
avec La couleur de l’homme qui file, JeanLuc Ollivier donne un tour résolument plus
visuel à son travail, le langage du texte
laissant peu à peu la place à celui des
images, l’utilisation de la grammaire de
l’espace, l’incursion de la danse, des arts
plastiques et du multimédia.
Le SARTR / Théâtre de guerre de Sarajevo
s’est fondé au cœur des bombardements
qui ont embrasé la Bosnie-Herzégovine
durant les années 90. Comédiens, dramaturges, techniciens et autres faiseurs de
spectacles décident alors de se fédérer
envers et contre tout : contre leur appartenance ethnique, contre leur tendance religieuse, contre la radicalité des camps. En
1992, ils fondent cette troupe hétéroclite
mais soudée sous l’égide de Safet Plakalo.
Son objectif : continuer à jouer, dans des
caves, des bunkers, les endroits les plus
improbables, pour que le spectacle
continue à vivre. Un acte artistique érigé en
acte de résistance à la barbarie. La fin des
hostilités ne marque pas la fin du SARTR.
La compagnie se pérennise et trouve une
raison de persévérer à travers la défense
de l’acte artistique dans un pays en reconstruction, mais aussi la revendication du
multi-ethnisme et de la tolérance religieuse.
La Soirée des Musiciens - 4ème édition
Proxima Centauri – Christophe Roy – Art Zoyd
Présentée par Proxima Centauri
Mardi 7 novembre
1ère partie à 19h30 (salle Jean Vauthier)
2ème partie à 22h15 (Grande Salle)
Théâtre national Bordeaux Aquitaine / square Jean Vauthier - Bordeaux
Renseignements : 05 57 95 71 52 – www.proximacentauri.fr
Billetterie : le Kiosque Bordeaux Culture – 05 56 79 39 56
Tarifs : 15 € la 1ère partie (Proxima Centauri + C. Roy) ou la 2ème partie (Art Zoyd)
ou 25 € la soirée
Tarif réduit : 10 € la partie ou 20 € la soirée
Visant à démontrer la vitalité et la pluralité
de la création musicale, Proxima Centauri
propose une 4ème édition de La Soirée des
Musiciens dédiée aux précurseurs de la
musique contemporaine et ouverte sur le
bouillonnement permanent entretenu par
des artistes, compositeurs, interprètes,
qui se veulent en prise directe avec les
évolutions techniques.
Programme :
Première partie (Salle Jean Vauthier)
19h30 - Proxima Centauri « Borderlight »
Borderlight est un spectacle musical et scénographique qui
associe cinq œuvres très expressives de notre temps dont la
perception fait appel aux richesses de notre mémoire et de
notre imagination. Il se situe sur la frange toujours mouvante qui
sépare le familier de l’inouï, entre l’ombre et la lumière.
> Claude Lenners « Vol de nuit » création mondiale
pour flûte, saxophone, piano, deux percussions, contrebasse
> Kaija Saariaho « Mirrors »
pour flûte et violoncelle
> Gilles Racot « Anapoème » création mondiale
pour voix, saxophone, percussions et dispositif électroacoustique
> George Crumb « Makrokosmos »
pour piano et dispositif électroacoustique
> Magnus Lindberg « Linéa d’ombra »
pour flûte, saxophone, guitare et percussions
Direction artistique : Marie-Bernadette Charrier
Scénographie : Michel Schweizer
Création lumière : Jean-Pascal Pracht
Musiciens : Marie-Bernadette Charrier, saxophone, directrice artistique ; Christophe Havel, électroacoustique ;
Clément Fauconnet, percussion ; Hervé N’Kaoua, piano ; Sylvain Millepied, flûte ; Laurence Lacombe, violoncelle ;
Géraldine Keller, voix ; Jean-Luc Rocchietti, guitare ; Mathieu Benhassen, percussion ; Hervé Lafon, contrebasse
Deuxième partie (Grande Salle)
22h15 - Art Zoyd « Le champ des larmes »
Insérés dans un puissant dispositif vidéo, quatre musiciens, claviers et percussions,
cernent le public. Ils incarnent les visiteurs confrontés aux acteurs virtuels, simulacres et
fantômes au royaume des ombres.
L’image interagit avec la musique en temps réel, sans pour autant la suivre toujours ou en
être le conducteur.
« Une alchimie des images et des sons rarement atteinte dans ce qu'il est convenu d'appeler la musique nouvelle ».
Avec leur dernière création, « Le Champ des larmes », Art Zoyd repousse encore plus loin
les limites pour nous livrer un oratorio électronique sur le thème des enfers.
Musique : Gérard Hourbette et Kasper T. Toeplitz
Scénographie électronique : Dominik Barbier et Anne Van den Steen
Image : Dominik Barbier
Musiciens : Yukari Bertocchi-Hamada et Patricia Dallio, claviers ; Daniel Koskowitz et Jérôme Soudan, percussions électroniques et acoustiques
Ensemble inclassable, issu du rock progressif des années 70, Art Zoyd, est aujourd’hui à la
pointe des nouvelles technologies de l'image et du son. Dans les années 80 et 90, il tourne
dans l’Europe entière et crée des musiques « live » pour ballet. En 2001, il signe la musique
pour la nouvelle version de Metropolis de Fritz Lang. Se reposant continuellement la
question de la représentation sur scène et des nouvelles formes musicales, Art Zoyd monte
deux opéras, « La Nuit du Jabberwock » et « Armageddon », conçus comme de véritables
spectacles vivants.
Depuis 15 ans, l’ensemble de musique de chambre bordelais Proxima Centauri se
consacre à l’interprétation de la musique d’aujourd’hui. De renommée internationale, il
collabore avec de nombreux compositeurs, favorisant le développement d’un répertoire
pour sa formation originale : flûte, saxophone, piano, percussions et électroacoustique.
20h45 - Christophe Roy - récital de violoncelle
Christophe Roy nous invite ce soir à un parcours consacré à des compositeurs-phares du
répertoire contemporain, des œuvres de référence de Xenakis à l’ultime Sequenza XIV de
Luciano Berio - inspirée de recherches ethnomusicologiques - ainsi qu’à la découverte
d’un jeune compositeur néerlandais témoin d’un renouveau pour le violoncelle, Eric De
Clercq.
> Luciano Berio « Sequenza »
> Iannis Xenakis « Nomos Alpha »
> Eric de Clercq « Je sens que tu es totalement désespéré »
> Iannis Xenakis « Kottos »
Violoncelliste émérite, Christophe Roy est spécialiste du répertoire soliste contemporain.
Il collabore avec l’Ensemble intercontemporain, le Newt Hinton Ensemble et Sine qua Non,
et se démarque comme l’interprète privilégié de compositeurs tels que Xenakis, Kagel,
Globokar.
avec le soutien de
Le cinéma documentaire aujourd’hui :
quels réels ?
Présenté par le Centre Jean Vigo
Du jeudi 9 au jeudi 16 novembre 2006
Au Centre Jean Vigo / 6 rue Franklin – Bordeaux
Renseignements & billetterie : Centre Jean Vigo – 05 56 44 35 17
Tarif : 4,60 € / Tarif réduit : 3,80 €
« La notion de documentaire est aussi nébuleuse que peut l’être celle de fiction : aucune
définition ne saurait en rendre compte de manière satisfaisante, les contre-exemples
fourmillant aussitôt.
Au fond, un soupçon plane toujours sur le documentaire, celui de n’être pas vraiment du
cinéma. Et pourtant, fiction et documentaire sont donc les deux axes d’un même art, aux
moyens et aux ambitions différents.
Notre ambition première est de décrypter la manière dont les images documentaires
retranscrivent la réalité. En nous interrogeant sur la représentation d’évènements politiques
et historiques majeurs, parfois dramatiques (la Guerre d’Espagne ou le génocide rwandais
par exemple), en questionnant les notions de censure ou de propagande, nous tenterons
de décrypter l’efficacité symbolique des images documentaires.
Nous mènerons ensuite une réflexion sur l’utilisation des nouveaux matériaux que sont les
archives privées, les photographies, dans ce que nous appellerons une pratique de l’introspection documentaire. Le genre a en effet bénéficié ces dernières années d’une nouvelle
forme de création mettant en avant la dimension intime et cathartique de la mise en image
et en récit de parcours de vies ou d’histoires familiales.
Nous proposerons à notre public de nombreuses rencontres avec des personnalités de
renom confrontées occasionnellement ou de manière quotidienne aux enjeux de la pratique
documentaire. Toujours dans le souci de décrypter l’impact et le poids des images dans
notre réalité quotidienne, médiatique et historique. »
Partenaires et structures invitées : Festival International du Documentaire de Marseille ; Cinéquadoc (le réseau aquitain de diffusion du documentaire) Le Mois du Documentaire.
30 films dont 21 inédits – 21 invités - Pour plus de renseignements sur la programmation : www.jeanvigo.com
LÀ-BAS
Chantal Akerman
(France, 2006, 1h18’)
Grand prix de la compétition
internationale du festival international du documentaire de
Marseille 2006.
Imaginez un
Fenêtre sur
cour à TelAviv. Aussi
statique et
confiné dans
le dispositif une caméra
fixe, une
voix off,
derrière les fenêtres d'un
appartement, qu'assez bouleversant dans son résultat.
Là-bas de Chantal Akerman
produit un étrange suspense
psychologique. Et même un
questionnement géopolitique.
Qu'est-ce qu'une «terre
d'appartenance»?
Emmanuel Poncet - Libération
Jeudi 9 à 20h30
(Avant-première)
24 HOUR PARTY PEOPLE
Michaël Winterbottom
(GB, 2002, 1h53’)
Vendredi 10 à 14h
LA BOMBE
Peter Watkins
(GB, 1966, 1h)
Vendredi 10 à 16h15
LA TRAQUE DE
L’AFFICHE ROUGE
Jorge Amat
(France, 2006, 1h10’)
La lutte, la chute et le procès
du groupe de résistants de
l'affiche rouge, formé
d’étrangers et d’apatrides
réunis autour de la figure tutélaire de leur chef Manouchian.
Ce groupe était fin 1943 le
premier à mener la lutte armée
contre l'occupant allemand à
Paris.
(Avant-première)
OPÉRATION LUNE
William Karel
(France, 2002, 52’)
Dimanche 12 à 18h
KIGALI, DES IMAGES
CONTRE UN MASSACRE
Jean-Christophe Klotz
(France, 2006, 1h50’)
HÔTEL DU PARC
Pierre Beuchot
(France, 1991, 1h40’)
Samedi 11 à 16h
LE GRAND JEU
Malek Bensmail
(France/Algérie, 2005, 1h30’)
=inédit=
Nous sommes en 2004.
Ali Benflis - ancien Premier
ministre et Secrétaire Général
du FLN - déterminé et sûr de
lui, se lance dans la campagne
présidentielle algérienne.
Le film fut déprogrammé et
interdit d’antenne par deux
chaînes de télévision françaises qui l’avaient pourtant
coproduit. Quelles sont les
raisons qui permettent d’expliquer ces déprogrammations
répétées ? Censure ?
Autocensure ?
Samedi 11 à 20h30
(Avant-première)
OUTFOXED : la guerre de
Rupert Murdoch contre le
journalisme
Robert Greenwald
(Etats-Unis, 2003, 1h17’)
Dimanche 12 à 16h
Juin 1994. Kigali, capitale du
Rwanda, est livrée aux massacreurs des milices extrémistes
hutu et de l’armée rwandaise.
Lors de l’attaque d’une
paroisse où sont retranchés
une centaine de réfugiés,
l’auteur, à l’époque reportercameraman, est atteint d’une
balle à la hanche. Dix ans plus
tard, il retourne sur les lieux
pour retrouver la trace des
éventuels survivants et de ses
éphémères « compagnons de
route ». À partir de ce fil
conducteur, ce film propose
une réflexion sur le traitement
médiatique et politique de tels
événements.
Dimanche 12 à 20h30
(Avant-première)
Denis Peschanski. Historien,
directeur de recherche au
CNRS, auteur d’une thèse sur
les camps d’internement en
France entre 1938 et 1946. Il
est co-auteur de La traque de
l’Affiche rouge.
Pierre Beuchot, réalisateur et
Jean-Pierre Bertin-Maghit,
historien, maître de conférences à l'université Bordeaux III
Samedi 11 à 16h
Malek Bensmail. Né en 1966 à
Constantine (Algérie), auteurréalisateur indépendant de
films documentaires depuis
1990, il développe des projets
d’écriture sur la relation OrientOccident, les rapports NordSud, tradition-modernité.
Samedi 11 à 20h30
OBRERAS SALIENDO
DE LA FABRICA
Jose Luis Torres Leiva
(Chili, 2005, 21’)
LA PRISONNIÈRE
DU PONT-AUX-DIONS
Gaël Lepingle
(France, 2005, 27’)
RESONATING SURFACES
Manon de Boer
(Pays-Bas, 2006, 39’)
Lundi 13 à 16h30
INTERVISTA
Anri Sala
(Albanie, 1998, 26’)
Monde, ancien ministre,
député européen et haut fonctionnaire de l'ONU. Il a mené
une tentative de médiation
internationale aux débuts des
massacres rwandais, accompagné alors par la caméra de
Jean-Christophe Klotz.
Dimanche 12 à 20h30
Ariane Michel. Elle est née en
1973 à Paris où elle vit
aujourd'hui. Ancienne étudiante
de l'Ecole Nationale Supérieure
des Arts Décoratifs. Sa
dernière exposition personnelle
a eu lieu en Février 2006 au
musée du Jeu de Paume,
Paris, et ses films ont pu être
vus au Festival de Locarno, au
FID Marseille, au FRAC de
Reims ou au MoMA (New
York).
Jean-Pierre Rehm. Critique
d’art et de cinéma.
Dirige le Post-Diplôme Art à
l’École Nationale des Beaux
Arts de Lyon. Membre du
conseil éditorial des Cahiers du
Cinéma. Depuis trois ans,
Délégué Général du Festival
International du Documentaire
de Marseille.
Lundi 13 à 20h30
Jean-Christophe Klotz. Né le
14 avril 1962 à Washington
DC. Reporter de guerre, il a
réalisé de nombreux documentaires et reportages pour la
télévision. Celui-ci est son
premier documentaire destiné
au grand écran.
Jean-Pierre Garrabos, réalisateur et Jean-François
Hautin, producteur
Mardi 14 à 14h
Bernard Kouchner. Cofondateur de Médecins sans
frontières et de Médecins du
Gilbert Balavoine, réalisateur
Jean Lacouture. Il entame sa
carrière de journaliste et de
LE BRAHMANE DU
KOMINTERN
Vladimir Léon
(France, 2006, 2h10’)
Prix du GNCR au festival
de Marseille 2006
Lundi 13 à 14h
KING KONG
Peter Friedl
(Autriche, 2001, 5’)
Les rencontres :
Chantal Akerman. La plus
atypique des cinéastes belges
et certainement l'une des plus
audacieuses de sa génération.
Elle rencontre un franc succès
avec La captive en 2000, une
adaptation libre de La prisonnière de Proust, autour de la
guerre du couple.
Jeudi 9 à 20h30
Invité :
Le festival international du
Documentaire de Marseille
«Les portraits- fantômes»
9 films inédits
Le modèle du portrait est très
prégnant dans le documentaire. On pourrait dire qu’il est
l'un des piliers du genre. Et
télévision aidant ou pas, il est à
noter que ce registre du
portrait obéit toujours
davantage à l'identification policière, à l'assignation. Nous
voulons rétablir le portrait dans
une tradition du clair-obscur,
pour le rendre à toute l'énigme
qui est l'assurance de sa
dignité.
Jean-Paul Lascar et les participants au film
Mardi 14 à 16h
reporter à Combat en 1950.
Il a collaboré au Monde, au
Nouvel Observateur et a
enseigné à l'Institut d'études
politiques de Paris et à l'université de Vincennes.
Jean-Claude Guillebaud. Il se
lance dans le journalisme en
tant que grand reporter pour
Sud Ouest en 1965. En 1972,
il pousse les portes du Monde
puis celles du Nouvel
Observateur 17 ans plus tard.
Il obtient le Prix Albert Londres
en 1972. Président de
Reporter Sans Frontières, il fait
de la question de l'auto-critique
des médias son cheval de
bataille.
Mardi 14 à 20h30
Natacha Calestreme.
Réalisatrice, directrice de la
collection des Héros de la
nature.
Mercredi 15 à 14h15
Virgilio Pena. Jean Ortiz (coréalisateur). Maître de conférences à l’université de Pau,
Jean Ortiz a été correspondant
pour l’Humanité en Amérique
latine de 1977 à 1981. Il a
réalisé de nombreux films sur
les maquisards et résistants
espagnols.
Peter Forgacs. Réalisateur
hongrois né en 1950. Il a créé
en 1983 une Fondation pour la
préservation des archives
filmées et des photographies
privées, dans le but de
raconter l’histoire de son pays
en utilisant ces matériaux.
OLIVA, OLIVA
Peter HOFFMANN
(France, 2005, 1hO8’)
française du Festival
de Marseille 2005
Lundi 13 à 18h15
LES HOMMES
Ariane Michel
(France, 2006, 1h35’)
française du Festival
de Marseille 2006
Aux confins d'une mer gelée,
un bateau s'approche de la
terre. Des silhouettes
humaines en sortent, elles
paraissent étranges. La glace,
les pierres et les bêtes du
Groënland assistent depuis
leur monde immuable au
passage de scientifiques venus
un été pour les étudier.
En complément :
CENTRAL
Dominique Gonzalez-Foerster
(France, 2001, 11’)
Lundi 13 à 20h30
(Avant-première)
Séminaire de travail :
L’ART DU PORTRAIT
DOCUMENTAIRE
En collaboration avec le Festival
international du documentaire
de Marseille et le département
des Arts du spectacle de
l’Université Bordeaux III.
Intervenants : Jean-Pierre
Rehm, Ariane Michel, Vladimir
Léon, Jean-Pierre BertinMaghit…
Mardi 14 à 9h30
LA CRÉATION
DOCUMENTAIRE
EN AQUITAINE
Invité : Cinéquadoc (le réseau
aquitain de diffusion du documentaire sur grand écran).
IN DEMOCRACY WE TRUST
Jean-Pierre Garrabos
(2005, 26’, Prod : SMAC)
ANAMNESIS
Jean-Pierre Garrabos
(2006, 52’, Prod : SMAC)
Mardi 14 à 14h =inédit=
FILMER OU ÊTRE FILMÉ
Jean-Paul Lascar
(2006, 1h10’, Prod :
Périphéries Productions et
INSTEP Aquitaine)
Mardi 14 à 16h
TABLE RONDE :
« PRODUIRE ET RÉALISER
EN RÉGION, CONDITIONS
ET PERSPECTIVES
2006/2007 »
Invités pressentis : Jean-Marie
Bertineau, Zangra, Bordeaux ;
Jean-François Hautin, SMAC,
Mérignac ; Jean-Luc Millan,
Grand Angle, Bègles ; Laurent
Lesperon, Films Jack Fébus,
Gamardes Les Bains ; JeanPaul Lascar, Périphéries
productions, Lormont ;
Bernard Egretaud, CREAV,
Pau ; Aquitaine Images Cinéma
Mardi 14 à 18h
MAURIAC,
UN JOURNALISTE ENGAGÉ
Gilbert Balavoine
(2004, 52’, Prod : Zangra)
L’apparition du Bloc-Notes de
François MAURIAC dans les
années 50, d’abord dans
l’Express puis dans Le Figaro
Littéraire, va profondément
marquer le journalisme.
Mardi 14 à 20h30
(Avant-première)
OLIVIER BEHRA,
CROCODILES ET
LÉMURIENS SACRÉS
Natacha Calestreme
(France, 2005, 52’)
Grand prix du festival du film
nature de Val d'Isère 2005
(Projection Cinérécrés),
Jeudi 16 à 10h
(Projection scolaire)
NO PASARAN,
ALBUM-SOUVENIR
Henri-François Imbert
(France, 2003, 1h10’)
Mercredi 15 à 16h
EL ESPEJO ROJO
(ROUGE MIROIR)
Jean Ortiz,
Dominique Gauthier
(France/Espagne, 2005,
1h18’)
EL PERRO NEGRO :
HISTOIRES DE LA GUERRE
CIVILE ESPAGNOLE
Robert Forgacs
(Pays-Bas, 2005, 1h24’)
À partir d’archives privées, le
réalisateur part sur les traces
de deux contemporains de la
guerre d’Espagne. Écartant les
documents les plus connus, le
film utilise des images personnelles et des archives privées
de l’époque, autant d’images
inédites et variées qui ressuscitent l’atmosphère de
l’Espagne des années 30-40.
(Avant-première)
TARNATION
Jonathan Caouette
(Etats-Unis, 2003, 1h28’)
Jeudi 16 à 14h
GALLIVANT
Andrew Kotting
(GB, 1996, 1h40’)
Le réalisateur entreprend avec
sa vigoureuse grand-mère
Gladys et sa petite fille Eden,
privée de l'usage normal de
ses jambes et de la parole, un
voyage excentrique de trois
mois autour de la côte britannique.
Jeudi 16 à 16h
CAPTURING THE
FRIEDMANS
Andrew Jarecki
(États-Unis, 2003,1h47’)
Grand prix du jury au festival de
Sundance 2003.
Les Friedman, famille modèle
juive de classe moyenne,
voient leur monde s'écrouler
instantanément lorsque le père
et le plus jeune fils sont arrêtés
et accusés de crimes horribles
commis sur des enfants.
Jeudi 16 à 18h
GYPSY CARAVAN
Jasmine Dellal
(États-Unis, 2006,1h50’)
Cinq grands groupes de
musique tzigane originaires de
différents pays (dont la Fanfare
Ciocarlia ou le Taraf de
Haidouks) parcourent les EtatsUnis durant six semaines.
Nous découvrons la diversité
artistique de la culture Rom
dans une explosion de musique
et de danse, mais également à
travers des détours par leurs
pays d’origine (Espagne,
Macédoine, Roumanie et Inde).
Le film est une célébration de
la culture tzigane et de la fierté
de ce peuple qui n’a jamais
renoncé à son identité.
Une surprise : la participation
de Johnny DEPP à cette expérience inédite.
Jeudi 16 à 20h15
(Avant-première)
Suivi d’une soirée musicale :
musique tzigane, concert et
animations
Orchestre National Bordeaux Aquitaine
Toru Takemitsu ; Gustav Mahler
Mercredi 8 et jeudi 9 novembre à 20h30
Palais des Sports / place de la Ferme-de-Richemont - Bordeaux
Tarif : de 5 à 22 €
Toru Takemitsu : Nami no bon
Gustav Mahler : Symphonie n° 6 en la mineur
Direction : Yutaka Sado
Yutaka Sado revient cette année avec l’œuvre d’un compatriote, compositeur autodidacte
qui nous quittait voici dix ans, le japonais Toru Takemitsu. Dès les années 50, son
Requiem for strings enthousiasmait déjà Stravinski (lui-même !), Leonard Bernstein ou
Seiji Ozawa. Fruit d’un esprit libre des influences sérielles ou minimalistes dont il se joue,
Nami No Bon intègre des instruments traditionnels japonais, jetant un pont entre orient et
occident... Occident dont Mahler incarne déjà la modernité à l’aube du XXème siècle, avec
cette redoutable Sixième symphonie, considérée comme rien moins que la plus parfaite
du cycle de dix symphonies avec lesquelles le compositeur révolutionna l’orchestre
romantique.
*Né à Kyoto en
1961, Yutaka
Sado travaille, à
partir de 1987,
avec Leonard
Bernstein et Seiji
Ozawa aux ÉtatsUnis, devenant
l’assistant de ce
dernier au New Japan Philharmonic
Orchestra. Sa carrière internationale débute
en 1989 avec le Premier grand prix du 39ème
Concours International de chefs d’orchestre
de Besançon. Il remporte également le Prix
spécial Davidoff en Allemagne et le Premier
grand prix du Concours Bernstein de
Jérusalem en 1995. Depuis 1990, il
participe chaque été au Pacific Music
Festival de Sapporo, fondé par Leonard
Bernstein, et dont il est maintenant Chef
résident. Il est le Chef Principal de
l’Orchestre Lamoureux depuis 1993. Il a su,
depuis cette date, redonner à cette prestigieuse formation symphonique qui fut dans
le passé celle d'Igor Markevitch, une place
de tout premier plan dans la vie musicale
française.
La discographie de Yutaka Sado comprend
trois enregistrements avec l’Orchestre
Lamoureux : un disque Ibert pour Naxos, un
disque Ravel et Chabrier pour Erato/Warner
et un disque Erik Satie (Erato). À paraître un
disque Messager et rois enregistrements
avec l’Orchestre Philharmonique de RadioFrance : l’un consacré au répertoire français
(Dukas, Bizet, Offenbach), le deuxième à
des œuvres de Leonard Bernstein
(Symphonie n° 3 « Kaddish » et Chichester
Psalms) aux côtés de Karita Mattila
(soprano) et Yehudi Menuhin (récitant) et un
disque Berlioz/Wagner/Liszt (Erato). Il a
également enregistré un disque d’airs
d’opéras avec Karita Mattila et le London
Philharmonic Orchestra (Erato-Warner).
Yutaka Sado a été Principal Chef invité de
l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine de
1999 à 2004. Il a récemment été nommé
Directeur musical et artistique du nouvel
Orchestre et du nouvel Opéra de Kobé au
Japon, dont l’ouverture a lieu en 2005.
Susheela Raman
Chanteuse du monde
Présentée par la Rock School Barbey et l’aide du TnBA
Jeudi 9 novembre 2006 à 20h30
TnBA / Grande Salle Antoine Vitez – 22 quai Sainte Croix , Bordeaux
Renseignement : TnBA 05 56 33 36 80 / www.rockschool-barbey.com 05 56 33 66 00
Billetterie : TnBa et le kiosque Bordeaux Culture
Tarif : 25 €
De culture urbaine occidentale et tamoule – de par ses parents- Susheela Raman a
enrichi son univers d’une rencontre qui a été une révélation musicale : les musiciens
indiens virtuoses venant de Tamilnadu en Inde du Sud et formés dans la grande tradition
classique. Après Salt rain à la fois roots et pop paru en 2001, puis Love trap, maîtrisé et
sensuel, elle confirme son parti pris de mélanges et sa quête d'une fusion idéale, chargée
de sens et d'âme.
L’alchimie artistique qui se dégage de leur rencontre donne une dimension nouvelle à
l’univers de Susheela, et le cross-over culturel révèle son âme profonde, entre héritage
carnatique et voodoo londonien.
Son dernier album Music for Crocodiles, mélange avec une parfaite fluidité le grand
répertoire carnatique du sud de l’Inde, dont une œuvre culte du XVIIIe siècle, et des
sonorités folk, électro ou blues.
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Comme chaque saison
Le Cuvier de Feydeau
propose une programmation spécifique
autour de la danse
contemporaine et de
ses différents « langages ». Des compagnies et des chorégraphes à la
renommée nationale et internationale croisent au Cuvier un public de
plus en plus fidèle. Sans jouer la carte du spectaculaire ni la veine
consensuelle, le Cuvier propose une véritable intention de programmation, avec comme leitmotiv la volonté d’affirmer que la danse d’aujourd’hui peut concerner tous les publics.
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Depuis plus de dix
ans, la scène
conventionnée Les
Colonnes contribue
au niveau national
à une prise de
conscience et à une reconnaissance de la richesse et de la vitalité des
spectacles pour les jeunes publics qui favorisent une accession des
enfants au statut de spectateurs d’aujourd’hui. La saison 2006-2007
poursuit la démarche en offrant à un public familial de belles surprises,
des histoires de famille, de l’humour, de la poésie, quelques acrobaties,
un ou deux tours de magie, des marionnettes, de drôles de clowns, de la
chanson et de beaux textes…
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LES PARTENAIRES MÉDIAS
Partenaire depuis sa création, France 3 Aquitaine présente novart bordeaux
dans son magazine « C’est mieux le matin » (en semaine de 10h50 à 11h35, sauf le mercredi),
et dans ses différents rendez-vous d’information régionale et locale.
Radio France renforce encore plus cette année sa présence à Bordeaux avec France Bleu Gironde et la décentralisation de France
Culture et France Musique :
> France Bleu Gironde renouvelle son partenariat et Sophie Elie suivra l’ensemble des manifestations avec, du lundi au vendredi :
« Instantané novart » diffusé le matin à 6 h 53 et 8 h 53 et un agenda novart diffusé l’après-midi à 15h 05 et à 18 h 10. (100.1)
> France Musique enregistre l’émission de Bruno Letort le 3 novembre au CAPC, dans le cadre du concert « Sanctus Popus »
organisé par Ma Asso. Emission diffusée le 16 novembre dans « Tapage Nocturne ». (93.5)
> France Culture consacre le grand magazine de la mi-journée d’Arnaud Laporte « Tout arrive » à novart. (97.7)
Les géants de la montagne
Présenté par La Compagnie du Soleil Bleu et le Carré des Jalles
de Luigi Pirandello / traduction de J.P. Manganaro
Mise en scène Laurent Laffargue / Assistante à la mise en scène : Sonia Millot / Scénographie : Philippe
Casaban, Eric Charbeau / Lumière : Patrice Trottier / Costumes : Nathalie Prats / Musique : Nano (Arnaud
Méthivier) / Son : Yvon Tutein / Maquillage, coiffures : Muriel Leriche assistée d’Emmanuelle Ragogna
Accessoires : Marc Valladon / Régie lumière : Alain Unternehr / Habilleuse : Sarah Mériaux / Régie générale :
Nicolas Brun / Distribution : Hélène Babu, Philippe Bérodot, Sébastien Laurier, Océane Mozas, William Nadilam,
Hervé Pierre
Lundi 13, mardi 14 et mercredi15 novembre à 20h30
Le Carré des Jalles/ Place de la république - Saint Médard en Jalles
Renseignements et Billetterie : Le Carré des Jalles 05 57 93 18 93
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Un vieux poète italien, Cotrone, décide de « se faire turc à cause de la faillite de la poésie
dans la chrétienté »... Il se retire avec une bande de mendiants, dans une villa en ruine.
Dans cet endroit magique fait de songes et de sortilèges, où le monde ne pénètre pas,
il pourra laisser libre cours à son imagination et déployer la panoplie de ses sortilèges...
Une troupe de comédiens errants, à la recherche d'un théâtre où ils pourraient donner des
représentations de la pièce d'un jeune poète suicidé, arrive à la villa des mendiants...
Là-haut, dans la montagne, vivent les Géants. Ils ont entrepris, en usant exclusivement de
la force, de gigantesques travaux : excavations et fondations, détournement de cours
d'eau, usine, routes,... Mendiants et comédiens se proposent de jouer pour eux. La
rencontre est-elle possible entre la poésie et la "réalité" ?
Dans cette oeuvre testamentaire, dont il situe l'action tout près de son village natal,
Pirandello revient, en les sublimant avec infinie tendresse, aux thèmes fondamentaux de
son oeuvre de romancier et de dramaturge. À savoir : les frontières incertaines du réel et
de l'imaginaire et les rapports complexes que les artistes entretiennent avec le monde
dans lequel ils vivent et auquel ils destinent leurs oeuvres. On ne peut pas aimer le théâtre
et rester insensible aux Géants de la montagne. Luigi Pirandello, auteur dramatique italien,
considéré comme le maître du « théâtre dans le théâtre », y raconte avec une tendresse
déchirante la grandeur et la misère quotidienne du travail théâtral. Il valorise le choix que
font chaque soir, les aventuriers de la scène, de s'exposer, corps et âmes, au désir ou au
refus, aux huées ou aux caresses du public. Cette pièce pose les questions de l'existence
de la poésie dans le monde moderne et des rapports complexes entre l'artiste et le
monde, entre le réel et l'imaginaire.
Coproduction : Théâtre de la Ville/Paris, La Coursive/Scène nationale de La Rochelle, Maison de la Culture de Loire-Atlantique, Compagnie du
Soleil Bleu - avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et l’aide de l’Office Artistique de la Région Aquitaine.
Luigi Pirandello :
Philosophe, dramaturge et narrateur italien,
il reçoit le prix Nobel de littérature en 1934.
Son influence s'étend bien au-delà des
scènes italiennes. Impossibilité de
connaître autrui, avatars de la personnalité,
vérité de la folie, tels sont les thèmes qui
hantent son œuvre.
Laurent Laffargue :
Metteur en scène et
comédien, il signe
toutes les mises en
scène de la
Compagnie du Soleil
Bleu, qu’il a créée
en 1992. Fidèle au
théâtre francophone
classique et contemporain, il est aussi
attiré par les auteurs
anglophones. En
1995, Laurent Laffargue rencontre Edward
Bond à Cambridge. De cet échange naît
Entretien avec Edward Bond présenté en
amont de la création de Sauvés (1998). Le
travail de mise en scène de Sauvés, dans
une nouvelle traduction commandée à
Jérôme Hankins, se distingue en obtenant
le prix des Rencontres Charles Dullin.
En 1999, il met en scène Le Songe d’une
nuit d’été et Othello. Ce diptyque, intitulé
nos nuits auront raison de nos jours, est
présenté dans toute la France durant trois
saisons consécutives. Associé à l’Opéra
national de Bordeaux, Laurent Laffargue
signe en 1999 sa première mise en scène
d’opéra avec Le Barbier de Séville de
Rossini. Il réitère en septembre 2002 avec
la création de Don Giovanni de Mozart.
En mars 2002, il met en scène, pour la
première fois en France Terminus de
l’auteur australien Daniel Keene. En mai
2002, Laurent Laffargue est récompensé
par la critique pour l’ensemble de son
travail et reçoit le prix Jean-Jacques
Gautier.
Il a mis en scène en janvier 2004
Beaucoup de bruit pour rien de
Shakespeare dans une traduction inédite
de Jean-Michel Déprats. En octobre
2005, il met en scène quatre courtes
pièces de Georges Feydeau, Léonie est
en avance, « Mais ne te promène donc
pas toute nue ! », Feu la mère de madame
et Hortense a dit : « je m’en fous ! ». Le
projet s’intitule « Du mariage au divorce »
et est présenté en diptyque sur deux
soirées consécutives.
Il prépare la création des Géants de la
montagne de Pirandello sur la saison
2006/2007.
La Compagnie du Soleil Bleu est nommée
au Molières 2006 dans la catégorie
« Molière de la Compagnie ».
On n’est pas seul dans sa peau
Femmes en scène
Mise en scène Julie Bérés
nov’art off femmes
Présenté par le Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (les inDISCIPLINaires)
Le Frichti de Fatou / Stabat Mater Furiosa / Parle-moi
Scénario Elsa Dourdet / Dramaturgie Julien Fishera, Julie Bérés / Son David Segalen / Vidéo Christian
Archambeau / Lumière Sylvie Garot / Scénographie Mathias Baudry / Assistanat à la scénographie Camille
Riquier / Costumes Aurore Thibout / Plasticienne Juliette Barbier / Marionnettes David Girondin-Moab /
Masques Nathalie Casaert / Production, diffusion Emmanuel Magis, Les Petits Ruisseaux.
Présenté par Migrations Culturelles Aquitaine Afriques/MC2a et Porte2a
Mardi 14 et mercredi 15 novembre à 20h
TnBA / Salle Jean-Vauthier 22, quai Sainte Croix – Bordeaux
Renseignements : TnBA (Port de la lune) 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
Billetterie : TnBA et Kiosque Bordeaux culture
Tarifs : de 10 à 25 €
Que faire, lorsque, retraitée, l'on vit seule dans une maison isolée et que, pour cause de
pluie diluvienne, toute communication avec l'extérieur devient impossible ? Plutôt que de
se laisser inonder par le chagrin, Madame K. tente de surmonter l'épreuve en plongeant
dans les quelques livres en sa possession : un dictionnaire, la Bible, des partitions musicales et une encyclopédie. Paniquée à l'idée de perdre la mémoire, elle se lance dans une
errance intérieure, au cours de laquelle souvenirs et chimères s'entremêlent...
Démultipliant les approches - texte, acrobatie, vidéo, marionnette, son, théâtre ou danse Julie Bérés propose un univers à la fois angoissant, féérique et burlesque et nous invite à
une expérience sensorielle au plus profond de l'être.
Production : Compagnie Les Cambrioleurs ; Coproduction : Le Parc de la Villette–Résidences d’artistes 2005, L’Espace des Arts, Scène nationale
de Chalon sur-Saône, Le Théâtre de la Madeleine, Scène conventionnée de Troyes, Le Carreau, Scène nationale de Forbach, Atelier du Rhin Centre
Dramatique Régional d’Alsace, Théâtre Romain Rolland, scène conventionnée de Villejuif, Groupe des 20 Théâtres en Ile-de-France.
Du lundi 13 au lundi 20 novembre
Le Frichti de Fatou : lundi 13, mardi 14, jeudi 16 et vendredi 17 à 19h ;
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Stabat Mater Furiosa : lundi 13 à 21h, mercredi 15 à 19h, jeudi 16 à 21h,
samedi 18 et dimanche 19 et lundi 20 à 21h
Parle-moi : mardi 14, mercredi 15, vendredi 17 à 21h,
samedi 18 et dimanche 19 à 19h30, lundi 20 à 19h
Porte 2a / 16 rue Ferrère - Bordeaux
Renseignements : MC2A - 05 56 51 00 78
Billetterie : MC2A et le Kiosque Bordeaux culture
Tarif : 12€ / Tarif réduit : 8 €
Trois spectacles, trois projets conjugués au féminin par trois artistes résidant sur notre
territoire. Trois projets tournés autour de cette quête sans fin d’une justice qui serait
juste, trois interprétations d’un monde contemporain qui n’en finit pas de mettre à mal
notre vielle humanité : temps de guerre, temps de répression, temps de haine, temps
de régression.
Le Frichti de Fatou (Création)
de Faïza Kaddour
Compagnie Tombés du Ciel
Avec Faïza Kaddour, comédienne et auteure, Agnès
Duvivier, musicienne (contrebasse et violoncelle)
Mise en scène : Jean-François Toulouse
Depuis son bled perdu en Algérie jusqu’à
Paris, le regard nourri de deux cultures,
maghrébine et occidentale, Fatou raconte
son étonnante épopée qui l’a amenée à
faire des conférences sur la sexualité.
Stabat Mater Furiosa
de Jean-Pierre Siméon
Compagnie des Songes
Interprétation : Anne Charneau
Mise en scène : Thibault Lebert
Écrit d’un geste en 1997 à Saïda au Liban,
Stabat Mater Furiosa met en scène la
colère d’une femme face à la guerre.
Avec ses mots et ses images, elle exprime
l’incapacité de l’homme à se défaire de sa
violence. Sa prière troublante et envoûtante puise sa force dans une langue
incisive.
Parle-moi
de Ricardo Montserrat
Compagnie Théâtre au vent
Adaptation de l’oeuvre du dramaturge chilien Juan
Rodrigan « Isabel exilée en elle-même »
Mise en scène et interprétation : Ana Maria Uteau
Traînant un sac contenant tout ce qui reste
de son histoire, apparaît Isabel seule …
C’est alors que commence un étrange
voyage dans le temps, l’histoire d’une vie
avec ses rêves, ses joies, ses espoirs, et,
par-dessus tout, ses peines et ses
douleurs.
Jakob Lenz
Opéra de Wolfgang Rihm
Direction musicale : Olivier Dejours / Mise en scène : Michel Deutsch / Scénario Elsa Dourdet / Dramaturgie
Julien Fishera, Julie Bérés / Son David Segalen / Vidéo Christian Archambeau / Lumière Sylvie Garot /
Scénographie Mathias Baudry / Assistanat à la scénographie Camille Riquier / Costumes Aurore Thibout /
Plasticienne Juliette Barbier / Marionnettes David Girondin-Moab / Masques Nathalie Casaert / Production,
diffusion Emmanuel Magis, Les Petits Ruisseaux / Décors, costumes : Roland Deville / Lumières : Hervé Audibert
Jakob Lenz : Johannes M. Kösters / Père Oberlin : Gregory Reinhart / Kaufmann : Ian Caley.
Orchestre National Bordeaux Aquitaine / Membres du Chœur de l’Opéra National de Bordeaux / Jeune Académie
Vocale d’Aquitaine issue de « Polifonia Éliane Lavail ». Eve ChristopheWha Jin Lee / Claire Larcher / Sophie
Etcheverry / David Ortega / Pascal Wintzner.
Mardi 14, jeudi 16 et vendredi 17 à 20 h, dimanche 19 novembre à 15h
Opéra de chambre en 13 séquences créé à l’Opéra de Hambourg le 8 mars 1979
Livret Michael Fröhling d’après Georg Büchner
À ce jour inédit à Bordeaux, Jakob Lenz témoigne du talent d’un des
plus fascinants compositeurs de notre temps. Rihm s’empare du
matériau musical et le sculpte sans interdits ni tabous, épousant avec
une rare intelligence la profondeur et la détresse de la nouvelle du
génial Büchner (auteur de Woyzeck) admirablement restituée par le
philosophe et écrivain Michel Deutsch. Bouleversant !
Wolfgang Rihm est l'un des compositeurs les plus joués en
Allemagne, représentant le plus connu du mouvement de la jeune
musique allemande appelé Nouvelle simplicité - qualifié parfois de
néoromantique ou néoexpressionniste- . À 53 ans, il est l’auteur de
plus de 350 opus, dont 7 opéras. Le compositeur explique lui-même cette fécondité par le
fait qu’il privilégie l’aspect improvisé de sa musique. Il se définit d’ailleurs volontiers
comme un bricoleur de « son brut, nu, non taillé »,
Rihm a beaucoup écrit pour la voix, selon lui «meilleure unité de mesure de la musique ».
Jacob Lenz, composé en 1978 et créé en France en 1993, est à cet égard représentatif.
Cet opéra de chambre en treize séquences, qui sont autant de «stations » christiques, est
une véritable ode à la voix en tant que son apparenté au cri primal. «Mais, dit le compositeur, pour faire de ce cri primal une oeuvre d’art, il faut la plus grande virtuosité technique. C’est là tout le paradoxe».
Une création à Bordeaux dans le cadre de Novart
Nouvelle production en collaboration avec l’Opéra National de Nancy et de Lorraine
La revue des cartes
de promenades blanches
Proto TV
Alain Michard et Mathias Poisson
Présenté par le Glob Théâtre
Présenté par le TNT- Manufacture de Chaussures, Novart et l’UNADEV
56ème compagnie / Anton Legatto, Monsieur Gadou & David Chazam
Du jeudi 17 au lundi 20 novembre
Points de départs, horaires des promenades non fixées à ce jour.
Lecture publique des cartes de promenades blanches le dimanche 19 novembre à
16h gare de tram des Quinconces
Renseignements : TNT 05 56 85 82 81 www.letnt.com
Gratuit
Alain Michard et Mathias Poisson nous proposent d’explorer la ville à travers la pratique
particulière de personnes mal-voyantes et non-voyantes. Leurs découvertes nous feront
percevoir notre environnement de manière sensible au travers d’une Carte blanche de
promenades bilingue diffusée au public à travers la ville. Des promenades guidées
organisées pour redécouvrir, ensemble, nos quartiers, bousculer nos perceptions et
ressentir l’espace urbain d’une autre manière.
Un projet proposé dans le cadre de la résidence d’Alain Michard au TNT La Revue Louma
n°3 : Revue des cartes. L’artiste associé au TNT pour deux saisons, a conçu sa résidence
sous forme de Revue. Chaque revue fait à chaque fois état de l’arborescence de cet
artiste, qui, partant du champ chorégraphique, en déborde largement et dérive vers
diverses formes artistiques : cinéma, architecture, poésie sonore…
Alain Michard a développé depuis
plusieurs années un certain nombre de
projets basés sur le désir de sortir de
l’espace de travail clos des studios et des
théâtres. Ceci pour explorer les espaces
publics, les « paysages » urbains et les
lieux de vie, qui sont la source même de
son travail : le formalisme des rapports
sociaux, les représentations du quotidien,
et la puissance chaotique de la ville considérée comme un corps en crise.
Mathias Poisson développe depuis
plusieurs années un travail d’écriture et de
transcription de promenades urbaines.
L’ensemble de ses recherches tourne
autour des pratiques de déambulations
oisives. Auteur d’un guide touristique
expérimental et méditerranéen, membre du
laboratoire de recherche Actu de l'Ecole
Supérieure des Beaux Arts de Montpellier,
il travaille autant avec des lieux de diffusion
artistique qu’avec des institutions territoriales pour proposer des manières
sensibles de visiter des lieux inattendus.
Coproduction TNT-Manufacture de chaussures / Novart.
Ce projet est en partenariat l’Office du tourisme et la Caisse des dépôts et consignation.
Avec le soutien de l’Union des Aveugles et des Déficients Visuels de Bordeaux (UNADEV)
Spectacle vivant multimédia
Direction artistique, conception, vidéo : Anton Legatto
Musique live : Monsieur Gadou
Mixeur : Chazam
Jeudi 16 vendredi 17 et samedi 18 novembre à 21h
Glob / 69 rue Joséphine – Bordeaux
Billetterie : Le Glob et Le Kiosque Bordeaux culture
Un duo de musiciens touche-à-tout – Chazam
et Monsieur Gadou- un consommateur effréné
d’images qu’il passe à la moulinette de son
envie artistique de mixage et de réajustement –
Anton Legatto - présentent la fabrication en
direct d’une œuvre multimédia à partir du
mixage de flux d’images et de sons diffusés par
trois programmes de télévision et d’une banque
de samples préparés. Véritable entreprise de
détournement autour d’un objet emblématique
du quotidien : la télévision, qui pour Anton
Legatto est aussi une mine de matériau propice
à la construction, en temps réél, d’une œuvre
aléatoire et protéïforme. Ce recyclage des
images est projeté sur grand écran.
Quelque part entre le Zapping et la vidéo Dada, le travail de la 56ème compagnie s’inscrit
dans la lignée des « recyclages » et des collages artistiques adossés aux nouvelles et
souvent immenses possibilités apportées par les nouvelles technologies. Plus poussée
que le V-jaying où les images s’ajustent à la musique qui leur impose un rythme de
manière unilatérale, Proto TV fonctionne sur un dialogue permanent des images entre
elles, mais aussi un aller-retour continuel avec la partition musicale.
Projet soutenu l’Espace Mendes France – ECM de Poitiers.
Le Projet Andersen
Théâtre
Présenté par Ex Machina et le Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
(les INDISCIPlinaires)
Conception, mise en scène et interprétation Robert Lepage
Avec Robert Lepage
Collaborateur à l’écriture : Peder Bjurman, Marie Gignac / assistant à la mise en scène Félix Dagenais /
scénographie : Jean Lebourdais / éclairages : Nicolas Marois / conception sonore : Jean-Sébastien Côté /
costumes : Catherine Higgins / accessoires : Marie-France Larrivière / manipulations : Normand Poirier /
maître perruquier : Richard Hansen réalisation des images Jacques Collin, Véronique Couturier, David Leclerc
Mercredi 15 et jeudi 16 à 19h30, vendredi 17 novembre à 20h30
TnBA / Grande Salle - 22, quai Sainte Croix - Bordeaux
Renseignements : TnBA (Port de la lune) 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
Répondant à une commande de l’opéra Garnier, un
auteur québécois - interprété par Robert Lepage s'installe à Paris afin d’écrire le livret d'un opéra
pour enfants d'après un récit d’Andersen.
Son séjour provoque de surprenantes rencontres
avec le directeur de l’opéra qui se découvre des
goûts insoupçonnés, un jeune concierge passionné
de graffitis et un chien qui semble en savoir long….
Oscillant entre fiction et réalité, ce spectacle extrêmement poétique alterne des scènes monologuées
avec des tableaux muets et chorégraphiques, des projections d’images et de vidéo, des
jeux de perspectives, donnant naissance à un univers hautement onirique, à la fois cru,
violent et romantique. On y retrouve les thèmes de prédilection de Robert Lepage, génial
bricoleur d’images. À la fois metteur en scène, scénographe, auteur dramatique, acteur,
réalisateur, il crée et porte à la scène une œuvre originale qui bouleverse les codes de la
réalisation scénique classique.
Une occasion unique de découvrir pour la première fois à Bordeaux l’un des maîtres de
la scène mondiale dans une fable d’aujourd’hui faite de séparations, de sexe, de
désillusion et qui nous offre surtout un regard d’une grande drôlerie sur le monde du
théâtre et de l’opéra.
Production Ex Machina - Coproduction Le Théâtre du Trident, Le Grand Théâtre de Québec, Hans Christian Andersen, 2005.
Semianyki / « la famille »
Zones numériques
Théâtre
8ème symposium des arts sonores et multimédias
Présenté par le Théâtre des Quatre Saisons / Teatr Licedeï (Russie)
Présenté par Présence Capitale et le capcMusée d’Art contemporain
Mise en scène : Boris Petrushansky
Avec Olga Eliseeva, Alexander Gusarov, Kasyan Ryvkin, Elena Sadkova, Marina Makhaeva et Yulia Sergeeva
Production Teatr Licedeï
Le samedi 18 à 20h45 et le dimanche 19 novembre à 17h
Théâtre des Quatre Saisons / Parc de Mandavit – Gradignan
www.t4saisons.com
Billetterie : Théâtre des Quatre Saisons - 05 56 89 98 23 et Kiosque Bordeaux Culture
Tarif : de 15 à 22 €, tarif réduit de 12 à 16 €
Quelle famille ! Ils sont six sous le même toit
-troué !- dans une maison plongée dans un
irrémédiable désordre, avec cet art de
l’accumulation propre aux grands metteurs
en scène russes. Tout y passe : collection
de têtes de poupées arrachées, linge qui
pend, jouets de bois rafistolés, vieille radio
qui fonctionne encore, verres de toutes
tailles, et une densité de chaises, tables,
draps, couettes qui ressemble plus à une
forêt surmontée de nuages qu’au mobilierliterie des pavillons de banlieue !
Il y a le père, guère respecté, les trois
enfants, de vrais galopins, et la mère qui
essaie de contrôler sa maisonnée, un peu
débordée et prête à mettre au monde son
quatrième…
Sous nos yeux, à un rythme effréné, se
déroule le quotidien peu ordinaire de cette
famille totalement déjantée, jouée par six
jeunes clowns-acteurs fidèles à l’esprit de
cette légendaire troupe du Licedeï, véritable
institution du clown en Russie. Un spectacle
étonnant, où folie poétique, rage inventive et
humour corrosif se mêlent à merveille !
Créé il y a plus de trente ans à SaintPétersbourg, le Teatr Licedeï est le premier
et unique théâtre de clown-mime en Russie
à s’être engagé dans cette discipline et à
s’inscrire dans la filiation de l’avant-garde
russe et soviétique des années 1910 et 20,
de Chaplin, du Baptiste de Jean Louis
Barrault et dans la tradition du théâtre de
foire et des fêtes populaires russes.
Le 18 novembre de 16h à 22h
capcMusée d’Art contemporain / Salle de conférence, 7 rue Ferrère – Bordeaux
Renseignements : Présence Capitale : 06 88 39 71 31
et [email protected]
Entrée libre, nombre de places limité
*** QUEL OBJET ???? ****
Actions performances de Tibor Papp, Joachim Montessuis, Valérie Gérardin, Anne-James
Chaton, Jacques Donguy & Etienne Brunet, François Lagarde & Michel Giroud, Philippe
Boisnard, Yvan Etienne, Gilles Grand
Conférences :
Jacques Donguy : Poète électronique, fondateur de la revue « SONART » (Paris)
François Lagarde : Vidéaste et éditeur des Éditions électronique « Hors d’œil »
(Montpellier)
Joachim Montessuis : Artiste Vidéosonore, Directeur de la revue sonore internationale
« ERRATUM » (Paris)
Michel Giroud : Enseignant à l’école des Beaux-arts de Besançon et directeur de
collection « L’écart absolu » Presses du réel (Dijon)
Actions :
Joachim Montessuis : Poésie sonore, son bruitiste, images électroniques (Paris) – EROS
Tibor Papp : Poète, écrivain, traducteur. Poésie visuelle et poésie numérique. Directeur de
la revue littéraire d’Ecrits de source électronique « ALIRE ». Poésie cybernétique (Hongrie)
Gilles Grand : Compositeur et enseignant à l’École Nationale des Beaux-arts de Lyon.
Rédacteur aux Cahiers du Cinéma et plasticien sonore. (Lyon)
Jacques Donguy / Étienne Brunet : Poésie sur support numérique, écriture verbi-vocovisuelle. (Paris-Nice).
Philippe Boisnard : Professeur de philosophie, écrivain, directeur des « Rencontres de
poésie numérique d’Arras ». Performer (Arras)
Yvan Etienne : Artiste sonore, directeur du centre d’Art multimédia Gantner de Bourogne
(Territoire de Belfort), fondateur du festival des Arts sonores « Oh Cetecho ».
Anne-James Chaton : Co-dirigeante du festival d’Arts sonores « Sonorités » à Montpellier.
A reçu en 2005 la bourse « Encouragement » du Centre National du Livre et bénéficie pour
l’année 2006 du soutien de la mission « Stendhal » du Ministère des Affaires Etrangères
pour son projet d’écriture autour de la ville de Naples.
Valérie Gérardin : (Beaux-Arts de Bordeaux) Action sonore (Carnet de voyages en
paysage sonore)
Avec la collaboration active du capcMusée d’Art contemporain
Oozing tears
Bleib
Présenté par le Théatre National de Bordeaux en Aquitaine (les INDISCIPLinaires)
Michel Schweizer
Mise en scène : Gilles Baron
Avec Aude Arago (récitante, danseuse), Julia Christ (équilibriste)
Musique Schubert, Anthony Rouchier A.P.P.A.R.T. / Scénographie Félipe Ribon, Gilles Baron, Denis Tisseraud /
Administration et diffusion : Laure Mullot
Présenté par le Théatre National de Bordeaux en Aquitaine (les INDISCIPLinaires)
Mardi 21 et vendredi 24 à 20h30, mercredi 22 et jeudi 23 à 19h30
Théatre National de Bordeaux en Aquitaine - Studio de création - 22 quai Sainte-Croix
Renseignements : TnBA (Port de la lune) 05 56 33 36 80 www.tnba.org
Gilles Baron a le sourire radieux et tout dans ce jeune homme respire la joie de vivre.
Et pourtant…
Pourtant ce petit homme aux airs lumineux n’est pas si apaisé qu’il pourrait le paraître
dans sa fascination pour le thème de La jeune fille et la mort de Schubert. En se réappropriant la puissance romantique de ce sublime quatuor, en remontant aux sources de la
mythologie grecque, Gilles Baron s’inscrit dans une certaine continuité de l’histoire de
l’art : nombreux sont les artistes que la rencontre entre la mort et la femme à l’acmé de sa
grâce et de sa beauté, entre Éros et Thanatos, a inspirés.
Pour Oozing tears (larmes suintantes), le chorégraphe aquitain a imaginé une libre
variation, entre cirque, danse et théâtre, de La jeune fille et la mort . La jeune fille, c’est
Julia Christ, une équilibriste allemande pour qui il crée « une danse macabre, une errance
aux frontières de l’obscur, un parcours âpre et tendu, une mise en récit scandé, rock et
onirique sur les paradis perdus » (G. Baron).
Spectacle nourri de références, généreux, sans complexe vis-à-vis du mélange des
genres, de la déconstruction et du collage, Oozing tears mêle le baroque et l’épure, la
mythologie et le prosaïque, les silences et les textes syncopés, les accords de Schubert
et les guitares saturées de Sonic Youth.
Homme paradoxal, Gilles Baron est chorégraphe, mais fait du cirque, parce que c’est
dans la forme du cirque qu’il a trouvé son plus beau territoire d’expression. Ne qualifie-t-il
pas le cirque d’« art composite, libre et décomplexé » ? La preuve par Oozing tears.
Production déléguée ORIGAMI / Coproduction Agora - scène conventionnée de Boulazac, OARA – région Aquitaine
Avec l’aide à la création de la DRAC Aquitaine
Conception, direction et scénographie : Michel Schweizer
Avec Patrice Foucault et Top Gun des Plaines de Thiérache, Jean Gallego et Narco du Clos Champcheny, Claude
Leclercq et Sarko de la Cité des Foucault, Eric Servant et Scorpion, Jean-Marc Teulé et Onyx des Légendaires
Vanova, Dany-Robert Dufour, Jean-Pierre Lebrun, Friedrich Lauterbach, Andrej Skrha et Gérard Gourdot .
Collaboration artistique : Sèverine Garat / création lumière : Eric Blosse / création sonore : Nicolas Barillot /
design : Franck Tallon / photographies : Frédéric Desmesure / conseils canins, assistants techniques : Yann
Armand, Andrej Skrha
Mercredi 22 et jeudi 23 novembre à 20h
Théatre National de Bordeaux en Aquitaine / Salle Jean-Vauthier 22 quai Sainte-Croix
Renseignements : TnBA (Port de la lune) 05 56 33 36 80 et www.tnba.org
6 bergers malinois et
leurs maîtres chiens.
Un philosophe.
Un psychanalyste.
Un électron libre.
Un ancien légionnaire
devenu homme d’attaque. Bleib (« pas bouger ! » en allemand)
met en scène un ballet canin rigide
contrarié par une conversation décapante
entre le philosophe et le psychanalyste,
évoquants tour à tour les mutations à
l’œuvre dans le monde moderne, les
nouvelles formes de servitude, et dieu,
remplacé par la religion du marché. Bleib
évoque une humanité privée de ses repères
spirituels et moraux, du dressage humain à
l’illusoire liberté de notre société paralysée
par l’obligation permanente de consommer
et de jouir.
La dernière création de l’artiste aquitain
inclassable Michel Schweizer - il se définit
comme un « organisateur d’événements »
plutôt que comme metteur en scène- est
issue d’un an d’expérimentation avec six
maîtres chiens et leurs bergers allemands,
un homme d’attaque, le philosophe Dany-
Robert Dufour et le psychanalyste
Jean-Pierre Lebrun. À partir de cette
rencontre inhabituelle sur scène entre
l’homme et l’animal, Michel Schweizer
imagine un « ballet » contemporain
déroutant.
Pour Michel Schweizer, qui s’est fait
connaître avec deux pièces singulières,
piquées d’une ironie acide, Kings en 2001
et Scan [more business – more money
management] en 2002, la représentation
théâtrale n’a de sens que si elle restaure la
relation entre les êtres qui la partagent,
dans une expérience de vis-à-vis. C’est
avec beaucoup d’humour qu’il bouscule les
regards et les conventions en réunissant
sur scène des « prestataires » venus de
divers horizons, qu’il préfère aux acteurs,
danseurs et interprètes professionnels. «
Je ne viens pas créer de la distraction ni
répondre à des attentes confortables. Je
cherche au contraire à faire accepter l’inconnu, en provoquant la rencontre entre
des gens qui n’ont pas de raison de se
croiser habituellement. »
Michel Schweizer
Production : la coma, Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Office Artistique de la Région Aquitaine, Théâtre National de
Bordeaux Aquitaine – Festival Novart, Relais Culturel Château Rouge Annemasse.
Le Banquet de la mandibule
Théâtre musical / spectacle jeune public (à partir de 4 ans)
Présenté par l’Opéra National de Bordeaux et le Glob Théâtre - Compagnie Frac Théâtre
Compagnie Frac Théâtre
Mise en scène : Laurent Dupont
Musique : Barbara Trojani
Avec Stéphanie Gandreau, Claire Monot, Anaïs Pin, Barbara Trojani
Mercredi 22 à 15h
samedi 25 à novembre à 15h et à 20h
Au Glob Théâtre / 69 rue Joséphine – Bordeaux
et Opéra National de Bordeaux (ONB) 05 56 00 85 95
Billetterie : Le Glob, Orchestre National de Bordeaux
Tarif unique : 5 €
Dans la cuisine, les fourneaux ronflent, les ordres fusent, les recettes valsent dans le
joyeux tintamarre de batteries d'instruments. Quatre étranges cuisinières nous invitent à
partager les secrets de leur garde-manger. Au fil des menus, les substances sonores
s'amalgament. De délicates évocations gourmandes s'ébauchent. Aiguisant l'appétit, les
mots des mets fondent dans les souvenirs d'enfance.
La musique de Barbara Trojani utilise toutes les richesses des percussions et de la voix
chantée ou parlée. Elle s'inspire autant des chants populaires que de la musique contemporaine dans sa recherche sur les timbres. Ce banquet musical invite nos oreilles à une
surprenante gourmandise sonore. À table !
Coproduction Mosaïques, centre de création et de diffusion musicale de Châlon su Saône
En coréalisation ave l’Opéra National de Bordeaux
« L'enfant dès ses premiers pas dans la vie
est soumis à des rites alimentaires saisis
dans une résille de paroles, de silences et
de gestes. L'uniformité blanche du lait des
premiers mois se bariole très vite de
couleurs vives et nouvelles où les consistances se multiplient, opposant dur et mou,
chaud et froid, doux et salé, cru et cuit...
Rapidement, ce jeu d'oppositions est pris
dans des rites plus complexes, mêlés d'interdits et de permissivités... Autour de la
table, les mots des mets se croisent avec
les « mais tiens-toi droit ! », les « mets pas
tes doigts ! » pour un sevrage accéléré du
plaisir des papilles où la monotonie et
l'ennui finissent par remplir les assiettes.
Mais il suffit d'un événement extraordinaire,
une fête familiale ou celle inscrite dans le
calendrier, pour balayer ces amertumes,
partager de nouveaux moments et savourer
de nouvelles trouvailles phonétiques
comme les croquembouches, pommes
d'Adam, barbes à papa... »
Laurent Dupont, metteur en scène.
Je cacherai mes peurs sous le tapis
Danse contemporaine / spectacle jeune public (CP-CM2)
Présenté par l’Opéra National de Bordeaux - Compagnie Les Caryatides
Chorégraphe : Cyril Viallon
Mercredi 22 à 20 h, jeudi 23 novembre à 10h et 14h30
Tarif : de 8 à 50 €
Jour / Abigaël ne sourit jamais. Elle est différente des autres enfants de son âge, ou de ce
que l'on pense savoir d'eux et de leur monde. Elle a une vision sombre des choses qui
l'entourent, d'elle-même et surtout des autres. Pas méchante, ni même sadique, elle voit
juste les choses en noir. Dépression enfantine ? Elle aime être incomprise, ne veut surtout
pas qu'on la plaigne, tient à sa singularité et pousse ses actes à l'extrême pour se prouver
qu'elle n'est pas comme tout le monde. Refuser l'univers des jeunes tel qu'on lui présente
(impose ?) et s'en créer un.
Nuit / Mais quand vient la nuit, l'inquiétude et la peur l'assaillent comme tout un chacun.
« Y a t-il quelqu'un sous mon lit ? Le rideau a bougé, quelqu'un est-il caché derrière ? ». La
lumière de la lune venant de l'extérieur, et les ombres qu'elle génère, semblent animer le
sol. Et puis tous ces « quelqu'un » présents dans sa chambre, qui sont-ils ? Si elle pouvait
être aussi forte que dans la journée, elle enverrait balader tout cela d'un revers de la main.
Cyril Viallon : Danse avec divers chorégraphes dont Karine Saporta,
il s'installe à Lille en 1995 et crée sa propre compagnie : Les Caryatides.
Il s'impose très rapidement sur la scène artistique régionale en
développant un travail alliant l'énergie d'une danse charnelle à une
grande sensibilité. Ouvert sur le croisement des arts, il explore de
nouveaux domaines artistiques et fait intervenir musiciens, comédiens
et plasticiens dans ses créations.
Attentif à son environnement quotidien, l'univers qu'il explore fait référence aux comportements humains, autour des thèmes tels que les sentiments, la pudeur des corps ou les
apparences.
Winch only
Théâtre musical
Autour du Couronnement de Poppée de Claudio Monteverdi
Présenté par l’Opéra National de Bordeaux et le Théatre national de Bordeaux en Aquitaine
(les INDISCIPLinaires)
Concept & mise en scène : Christoph Marthaler / scénographie : Anna Viebrock, Frieda Schneider / dramaturgie :
Malte Ubenauf / costumes : Sarah Schittek / maquillages : Marie Messien / lumières : Dierk Breimeier
Avec Marc Bodnar, Olivia Grigolli, Rosemary Hardy, Sasha Rau, Graham F. Valentine / Piano : Bendix Dethleffsen
Jeudi 23 à 19h30, vendredi 24 et samedi 25 novembre à 20h30
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine / Grande Salle Antoine-Vitez 22 quai
Sainte-Croix – Bordeaux
Renseignements : TnBA (Port de la lune) - 05 56 33 36 80 www.tnba.org
et Opéra National de Bordeaux 05 56 00 85 95
C’est le plus souvent dans la musique des grands compositeurs que Marthaler puise le
suc de ses réalisations. Après s’être frotté brillamment à Schubert, il a imaginé avec
Winch only – « réservé au treuillage » en français !- une libre variation autour du
Couronnement de Poppée de Monteverdi. Mais c’est avant tout un spectacle sur
Bruxelles qui se nourrit des lieux, des gens, des langues qui traversent la capitale européenne. Les six comédiens–chanteurs évoluent dans un opulent salon bourgeois, tantôt
quai de gare, musée, cabinet d’architecte ou maison hantée. Dans le voisinage angoissant
du gigantesque Palais de justice bruxellois, on pénètre peu à peu dans les zones d’ombre
d’une histoire pleine de cris et de chuchotements ponctuée d’extraits de l’opéra de
Monteverdi mais aussi de chansons de Mireille Mathieu !
Marthaler porte un regard critique et stigmatise avec un sens poussé de la dérision les
tares des petites gens, ici une famille aux relations labyrinthiques où les grands-pères
sont bavards, les mères alcooliques et les filles insolentes.
Après des études de musique et de théâtre à Zurich et à Paris, le metteur en scène suisse
Christoph Marthaler (né en 1951) a travaillé comme compositeur et musicien dans divers
grands théâtres. En 1993, il met en scène Murx den Europäer! Murx ihn! Murx ihn! Murx
ihn! Murx ihn ab!, spectacle qui remporte un immense succès tant sur la scène allemande
qu’internationale. Au cours des sept années suivantes, il crée au Hamburger
Schauspielhaus et à la Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz de Berlin des spectacles
qui sont régulièrement primés et invités dans le monde entier. En 2000-2001, il est
nommé directeur du Schauspielhaus de Zurich, qui sera proclamé deux fois consécutivement « Théâtre de l’année ». Pendant sa dernière saison à la tête de ce théâtre, il met
en scène Die schöne Müllerin de Franz Schubert (présenté au KunstenFESTIVALdesArts
2003), qui fait salle comble à chaque représentation. Parmi les spectacles les plus récents
de Christoph Marthaler, on citera Das goldene Zeitalter (en collaboration avec Meg Stuart
et Stefan Pucher), Dantons Tod, Seemannslieder, Schutz vor der Zukunft et Tristan und
Isolde. En 2004, il a reçu, conjointement avec sa scénographe Anna Viebrock, le
Theaterpreis de Berlin.
Production : KunstenFESTIVALdesArts (Bruxelles)
Coproduction : KVS (Bruxelles), Hebbel am Ufer (Berlin), Théâtre National de Chaillot (Paris), Festival de Otoño (Madrid), Le duo dijon, Le-Maillon
(Strasbourg), Grand Théâtre de Luxembourg, Fundação Calouste Gulbenkian – State of the World (Lisbonne), Fondazione Teatro Due - Teatro
Festival Parma. Avec le soutien de Kulturstiftung des Bundes (Berlin).
Les grandes traversées / 6ème parcours
Chorégraphe invitée : Constanza Macras/Dorky Park
« Hogar es un concepto mobil »
21 représentations et expositions dans 10 lieux différents répartis sur Artigues près
Bordeaux, Blanquefort, Bordeaux, Gradignan et Saint-Médard en Jalles.
Les grandes Traversées sont co-réalisées avec Le Cuvier de Feydeau, Les Colonnes,
« Constanza Macras ne joue pas elle est. » écrit Éric Bernard, directeur des Grandes
Traversées, évoquant la jeune artiste argentine.
On l’avait découverte à Bordeaux lors de la grande Traversée de Sasha Waltz en 2003.
C‘est à son tour de mener la danse, à l’image de son univers « acidulé et visiblement sans
limite. » , à travers le répertoire de sa compagnie Dorky Park qui a succédé à Tamagotchi
Y2k à Berlin, et celui de ses invités Lisi Estaras, Sam Louwyck, Nicolas Vladyslav et Ali
Thabet, Nabih Amaraoui et Matthieu Burner, Sara Vaz, Javier Aleman-Morillo et Angela
Schubot et le groupe Diamonds. Rythme endiablé d’une nouvelle grande Traversée à
l’image d’une artiste qui danse et vit comme elle parle : vite et fort.
le Café des Arts, le Casino de Bordeaux, la Galerie Cortex Atletico, le Théâtre Barbey,
le Théâtre National Bordeaux Aquitaine, l’OARA, le Théâtre des Quatre Saisons et le Carré
des Jalles.
Les grandes Traversées du 23 au 30 novembre 2006
Renseignements : www.lesgrandestraversees.com - 05 56 96 07 25
Réservations par spectacle
et au Kiosque Bordeaux Culture - 05 56 79 39 56
et vendredi
24 novembre24 novembre
jeudi 2323
jeudi
et vendredi
Big in Bombay
Chorégraphie : Constanza Macras
Présenté par Les grandes Traversées et Le Carré des Jalles (Première française)
Une salle d’attente qui ressemble à toutes les salles d’attente du monde. Différents
personnages attendent à côté d’inconnus, partageant un temps où chacun semble
attendre autre chose. Jusqu’à ce que diverses situations transforment la salle d’attente en
gare routière, salle de consultation, salle d’audition. Un casting et la salle s’ouvre. Sur
scène, un éclectique mélange de musique pop, slogans politiques, consommations, chorégraphies et telenovelas sont lâchées et s’entremêlent. Mais rien de nouveau ici. Tout cela
s’est déjà passé quelque part dans le monde. Celui des pensées de chaque personnage ?
Ici commence la paranoïa. Et chacun tente désespérément de rester debout dans la foule,
d’échapper à la réalité de sa vie quotidienne et de son identité culturelle. Différents mais
faisant la même chose. Temps de mise à mort ou temps mort ?
> à 20h30 - Le Carré des Jalles / Place de la République – Saint Médard en Jalles
Renseignement & réservation : 05 57 93 18 93
Tarif plein : 20 € - Tarif réduit : 15 et 11 €*
samedi 25 novembre
Arguments – Part 1
Concert de Margret sara Gudjonsdottir - Constanza Macras and guests
Présenté par Les grandes Traversées et Le Café des Arts
> à 15h - Café des Arts - Bordeaux
Entrée gratuite
Projections ciné-danse + concert Swod
Juan Flesca, Solo Escucho Canarios – 20 min
Jared Gradinger, Jump in paris – environ 5min
Paz Lazaro – Programme en cours de réalisation
> à 18h - Molière Scène d’Aquitaine
Sure, shall we talk about it ?
Présenté par Les grandes Traversées et Le Cuvier de Feydeau
11 danseuses accompagnées de 3 musiciens vont traduire ces espérances qui naissent
du corps de la femme, que ce soit lié à la forme physique, à la santé, aux marchandises.
Du matériau transformé qui devient objet banal ou étrange : en modifiant la nature
l’homme donne de la valeur. La valeur implique un échange : les riches n’échangent pas.
> à 21h - Le Cuvier de Feydeau / Château de Feydeau – Artigues près Bordeaux
Renseignement & réservation : 05 57 54 10 40
Tarif plein : 14 € / Tarif réduit : 9 et 7 €*
Odete Odile
Conception et interprétation : Sara Vaz
Odete, fragile, sensible, pure, croyant à l’amour éternel, la féminité, au sens classique du
terme. Elle est enfermée dans un corps d’animal. Odile, le cygne noir est un animal
enfermé dans un corps de femme. Elle est vanité confusion, force passion, un être
inconstant passant par divers états, en permanente mutation, à l’image de l’art contemporain face à Odete qui représente l’immuabilité de l’essence des œuvres classiques. Si le
prince charmant n’arrive jamais, il détermine la destinée de ces deux femmes : amour
idéalisé contre frustration d’un amour vide. Cygne blanc, cygne noir.
+
Raspoetin
Création Mondiale
De Sam Louwyck
« Moi je peux hypnotiser les poules. Dans le temps, j’entrais dans la cuisine, au petit
matin, avec deux poules et elles pondaient des œufs dans mes mains. À chaque fois
qu’elles étaient malades, je dormais avec elles et, le lendemain, elles étaient guéries.
Je sens qu’il y a quelque chose qui cloche.
Je vois. Mon pouvoir m’envahit.
Le moment est venu où il me faut aider. »
+
I’m not the only one - Part 1
Soirée présenté par Les grandes Traversées et Le Théâtre des Quatre Saisons
Renseignement et réservations : Théâtre des 4 saisons 05 56 89 03 23
Tarifs :
« Transport » + « Argument-Part2 »
tarif plein : 18 €, réduit 12 €
« Odete Odile » + « Raspoetin » + « I’m not the only one-Part1 »
tarif plein 18 €, réduit 12 € / Pass soirée 25 €*
lundi 27 novembre
Back to the present
Présenté par Les grandes Traversées et Le Casino de Bordeaux
Sur une scène transformée en « jam session », 13 personnages, les danseurs-acteursmusiciens de la compagnie Dorky Park, se lancent à corps perdu dans la mémoire intime,
face à une téléréalité qui transforme nos vies en un soap opéra permanent. Illustré de
détails sordido-comiques de la vie quotidienne, c’est un combat fait de rage et de générosité qui se livre. Refuser de regarder passer la vie devant ces écrans qui effacent les
marges, gomment les aspérités. Rester vivant.
> à 20h - Casino Barrière de Bordeaux / rue du Cardinal Richaud - Bordeaux
Renseignement et réservation : 05 56 69 49 00
Tarif plein : 25 € , réduit : 20 et 10 €
One to One
Diamond
Chanteuse Jill Emerson
Guitariste et chœur Claus Erbskorn
Bassiste et chœur Franz Thelen
Batteur et chœur Willi Witte
Présenté par Les grandes Traversées et le Théâtre Barbey
Basé à Berlin, ce groupe germano-américain mélange différents univers pour créer un son
frais et excitant : principalement du punk, du surf et du disco.
> à 22h30 - Rock School Barbey / 18 cours Barbey
Billetterie : FNAC et sur place le soir du spectacle
Tarif unique : 10 € *
dimanche 26 novembre
Transports
De Nicolas Vladyslav et Ali Thabet
Présenté par Les grandes Traversées et le Théâtre des Quatre Saisons
Transporter. Se transporter. À force de voyager, de changer de vie, nous finissons par
perdre notre identité.
Nous ne choisissons pas forcément tout : à certains moments nous décidons de changer
de place, mais à d’autres nous aimerions bien rester là où nous sommes, mais nous
sommes contraints d’aller ailleurs. Nous passons d’une culture à l’autre, d’un art scénique
à l’autre, d’un pays à l’autre. Du jeu d’acteur, de la danse au chant.
Nous évoluons dans un espace abstrait où l’action recrée l’espace et l’ambiance.
+
De Nabih Amaraoui et Matthieu Burner
Présenté par Les grandes Traversées et Les Colonnes
L’un d’origine algérienne, l’autre d’origine alsacienne, ce projet raconte Nabih Amaraoui et
Matthieu Burner dans leur apprentissage de la vie sociale, de ses violences, de ses inégalités… Et le Pouvoir, véritable chape de plomb qui cache le soleil aux hommes ! »
Ils se sont rencontrés à l’école de danse ; ensemble ils se sont plongés dans les volutes
du zarb, percussion iranienne. Plus tard ils ont élaboré ce projet commun fait de
soumission et domination, sensualité et violence. Ni narration, ni jugement, mais cette
générosité propre à l’empathie.
+
L’homme qui parle à lui-même
Création Mondiale
De Sam Louwyck
Présenté par Les grandes Traversées et Les Colonnes
Pour commencer une chanson
« Ai, Willing Wanda, why did you wonder off ?
We were so good together.
Ai, where did my Wanda go. Your hips so firm and shiny.
You lips so sweet and smiley.
Your back can carry any load.
I’d love to ride you ever more. »
> 20h30 - Les Colonnes de Blanquefort / 4 rue du docteur Castéra – Blanquefort
Renseignements et réservations : 05 56 95 49 00
Tarif plein : 15 € / Tarif réduit : 10 €*
Arguments – Part 2
Contact-improvisation
Constanza Macras and guests
« Mode de perception, de relation, de communication, qui se reflète sur notre façon de
vivre. »
Du contact physique entre partenaires émerge une danse créative, base de la danse
contemporaine : le contact-improvisation.
*
IDDAC : tous les spectacles (ou rendez-vous) signalés par *, vous sont
proposés par l’iddac, sous la forme d’un Passeport départemental, 3 spectacles
minimum. Renseignements : 05 56 17 36 36 ou sur www.iddac.net
mardi 28 novembre
Irre – Das solo
Conception et chorégraphie Javier Aleman Morillo / Performeuse Angela Schubot
Présenté par Les grandes Traversées et le TnBA
« Une femme sous influence aurait pu être un bon titre… mais je ne suis pas sous influence,
je suis juste moi-même (…)
Je ne sais qui je suis réellement mais j’essaie de le découvrir…
Quoi qu’il en soit, is ne savent pas qui je suis non plus…
Je le prendrai bien….
Mon dieu, cette pièce est énorme !!!!
Où sont mes chaussures ?
Oh que je suis embarrassée ! »
Et quand nous aurons trouvé qui nous sommes, est ce que nous nous aimerons ? »
> à 19h - TnBA / Studio de création - 22 quai Sainte Croix – Bordeaux
Tarif unique 10 € en vente à la Fnac et sur place le soir du spectacle
Back to the present
> à 20h - renseignements : voir page d’avant
No wonder
Wonder woman, Super Jaimie et… Martha Stuart. Deux héroïnes dotées de super pouvoirs
et une star américaine, designer spécialisée dans la déco d’intérieure et consultante pour
toute sorte de problème de tous les jours. Ces trois personnages incarnant la réussite des
femmes telle que la voit les médias se rencontrent. Mais ici pas de pouvoirs exceptionnels
ou surnaturels. Elles sont voisines ou compagnes de chambres : des femmes normales
avec des problèmes normaux. Comment se transforment-elles en héroïnes ? Extrême
féminité et pouvoirs super-surnaturels, dans quels buts ? À quel moment le corps de la
femme devient-il un objet au service de la domination idéologique des hommes ?
> à 20h30 - TnBA Salle Jean Vauthier / 22 quai Sainte Croix - Bordeaux
Renseignement et réservations : TnBA (Port de la lune) – 05 56 33 36 80
Tarifs de 10 € à 25 €*
mercredi 29 novembre
La Mancha
Concept de Lisi Estaras - Créé et performé par Samuel Louwyck et Samuel Lefeuvre
« Nous sommes une gentille famille, c’est seulement une invitation.
Vous n’avez même pas besoin d’être là !
Ne nous appelez pas… Nous venons ! »
Il n’y a plus aucune image sur les murs et les meubles sont déjà vendus ; reste juste le
clavier sur une petite table. Désespérément la famille essaie de vous amuser. Ils veulent
aller au plus profond de la connaissance de l’autre et ils s’empêtrent dans la complexité
de leur relation ... Un autre thriller familial…
+
I’m not the only One – Part 2
Présenté par Les grandes Traversées et Le Cuvier de Feydeau
« I’m not the only one » est la prochaine création de Constanza Macras qui sera donnée à
Berlin en janvier 2007. Quelques extraits en seront présentés dans le cadre des grandes
Traversées 2006.
Le projet s’articule autour du mythe de la ville d’origine dans l’histoire personnelle de
chacun. Le point central des différentes pièces – quatre solos et trois trios de longueurs
variables- est cette nouvelle conception de notre idée du chez soi lors du voyage dans un
autre pays. Les acteurs sont originaires de lieux comme Reykjavik en Islande ou Clarion
dans l’Iowa et se rencontrent dans le Berlin actuel. Une mondialisation qui relierait les
ressemblances anthropologiques de lieux et de voyages différents entre elles ?
> à 21h - Le Cuvier de Feydeau / Château de Feydeau – Artigues près Bordeaux
Renseignements et réservations : 05 57 54 10 40
Tarif plein : 14 € / Tarif réduit : 9 et 7 €*
No wonder
> à 22h30 - renseignements : voir ci-dessus
Conversation entre Constanza Macras et Rosita Boisseau
Le mercredi 29 Novembre à 18h au TnBA – Salle Jean Vauthier
jeudi 30 novembre
MIR – A love story 3 – Endurance
L’amoureux comme l’astronaute, endure différentes expériences de l’ordre de l’instabilité,
du manque de sommeil, de la désorientation, de la perte de gravité…. L’amoureux dépend
d’une commande centrale : l’Autre. Le cosmonaute de retour de la station spatiale MIR
explique : « je survis, c’est un travail à temps complet et je le considère comme réussi. »
Ici ce sont cinq danseurs, un musicien et quatre femmes d’âge respectable qui cohabitent
dans l’espace, éprouvant à la fois le bon déroulement de la mission et ses dysfonctionnements sur fond de… rock and roll.
> à 20h30 - TnBA Grande Salle / 22 quai Sainte Croix - Bordeaux
Renseignements et réservations : TnBA (Port de la lune) – 05 56 33 36 80
Tarifs de 10 € à 25 €*
du 23 au 30 novembre
Jump
Installations vidéo de Jared Gradinger
avec Shannon Plumb, Anna Henckel-Donnersmarck, Kevin Slavin et Michal Butink
Galerie Cortex Atlético - 1, rue des Étables
Renseignements au 05 56 94 31 89 - Entrée gratuite
Les grandes Traversées sont subventionnées par le Conseil Régional d’Aquitaine et le Conseil Général de la Gironde. Avec le soutien de l’IDDAC, l’ONDA, l’ADAMI et la Ville de Bordeaux. Partenaires : Château d’Arsac, Le Café des Arts, le caféPompier, le Garage Moderne, le Café japonais, Le Balthazar Industrie.
Festival des musiques d’Europe Centrale et Orientale
Présenté par Musiques de Nuit avec le concours de l’Opéra National de Bordeaux
Vendredi 24 novembre 2006 de 19h à minuit
Grand Théâtre / Place de la Comédie - Bordeaux
Renseignements Musique de Nuits 05 56 94 43 43
Billetterie Opéra de Bordeaux, kiosque Bordeaux culture, Fnac, Virgin
Tarifs : 20 €, réduit 15 €
Avec l’effondrement des régimes socialistes, le paysage des musiques actuelles en
Europe centrale et orientale a connu un véritable bouleversement : outre la renaissance des musiques traditionnelles, tsiganes, klezmer, matinées de nouveaux rythmes
rock et jazz, les scènes jazz, électroniques, rock, et ska sont sorties de l’ombre, et
développé une créativité exceptionnelle. Pourtant, mis à part quelques musiciens et
chanteuses tsiganes rendus célèbres par les films de Tony Gatlif et d’Emir Kusturica,
peu de groupes ont réussi à émerger sur les scènes d’Europe occidentale, malgré le
succès récent des Saisons culturelles hongroise (2001), tchèque (2002) et polonaise
(2003).
BUDAPEST BALKANS BAL ne sera pas une simple succession de groupes mais bien
une rencontre musicale originale explorant les différents courants musicaux des
Balkans. Cette soirée prendra également la forme de rencontre entre les artistes
invités, de déambulation (par exemple la Fanfare de Boban Markovic ), mais également
de dégustation de vins et de spécialités culinaires... cette Nuit des Balkans sera une
première sur Bordeaux.
Franyo sera présent et exposera plusieurs de ses oeuvres. Ce travail original, connu
d’un large public aujourd’hui grâce à la très belle pochette du disque de Noir Désir («
Des Visages des Figures ») trouve naturellement sa place dans cette soirée consacrée
aux diverses tendances artistiques des Balkans.
Franyo Aatoth
Avec
Mitsoura (Hongrie)
Née Monika Miczura, la
chanteuse Rom hongroise
Mitsou s'est déjà forgée
une certaine renommée en
participant dès sa tendre
jeunesse dans la formation Andro Drom et
occasionnellement chez Bratsch. Elle est
bien connue des amateurs du cinéma de
Tony Gatlif, puisque c'est elle qui prête sa
voix si particulière à Nora Luca, la chanteuse que Romain Duris part rechercher en
Transylvanie roumaine dans Gadjo Dilo.
Une voix aigue, puissante et légèrement
éraillée, déroutante par son exotisme du
Rajastan, bien que typique des traditions
tsiganes de Hongrie et de Roumanie.
Depuis lors, elle a fondé son propre groupe
Mitsoura dont le premier compact du
même nom a été autoproduit. On appréciera la mise en musique aussi variée
qu'audacieuse, où l'on retrouve aussi bien
des éléments indiens, tziganes, rock que
jazz et classiques. Voilà donc du « gipsy »
innovateur qui nous changera de moult
groupes balkaniques.
Muzsikas et Maria Petras (Hongrie et Roumanie)
Exposition
« Les Hongrois sont excessifs » dit le
peintre Franyo Aatoth.
Né à la frontière ukrainienne, après une
immigration américaine échouée dans les
années 70, il arrive en 1978 à Paris, aidé
par Vasarely. Dix ans plus tard, il découvre
la Mongolie qui sera décisive dans sa vie
privée et professionnelle.
Son travail intéresse de nombreux musiciens, pour lesquels il réalise des
pochettes de disque. C’est le cas
d’Akosh S. Unit et de Noir Désir (des
Visages des Figures).
Ses peintures sont le miroir traversé de
grands espaces, donnant l’émotion d’une
liberté dans toute sa complexité. Les
chromes rouges, orangés, dessinent un
fond incandescent sur lequel hommes et
bêtes se retrouvent, à la fois ailleurs et
comme chez eux !
Boban Markovic Orchestar (Serbie et Monténégro)
Il dirige avec
maestria un des
deux orchestres
rendus célèbres
grâce aux films
Underground et
Arizona Dream,
d’Emir Kusturica.
Très populaires
en Yougoslavie, Boban Markovic et son
orchestre ont remporté de nombreux prix
au Festival de Guca. Quatre fois première
De l'oeuvre de Béla
Bartok à la musique
traditionnelle hongroise,
il n'y a qu'un pas. Encore
faut-il savoir où poser le
pied ! Le vaste répertoire
de Muzsikàs constitue
un excellent champ d'investigation, d'autant que
ce groupe a suivi l'exemple de Bartok, qui
est allé puiser ses connaissances à la
source, c'est- à-dire au plus profond des
campagnes hongroises. Il y a peu,
Muzsikàs, qui fait quasiment figure d'ambassadeur de la musique traditionnelle
hongroise, a tenu à mettre en évidence la
relation forte qui unit le compositeur
contemporain à cette musique aux âpres
émanations « villageoises « .
Depuis presque un quart de siècle,
Muzsikàs sillonne les salles de concert
d'Europe et du reste du monde afin de faire
résonner les trop méconnues sources
traditionnelles paysannes de la musique
hongroise, trop souvent assimilée à
l'identité tzigane qui, il est vrai, a fortement
marqué le pays de son empreinte, au point
de se confondre avec la tradition hongroise
des campagnes et des villages.
Néanmoins, la distinction très nette établie
au début du siècle par l'illustre compositeur
Béla Bartok entre la « musique savante
hongroise jouée par les Tziganes » et la
« musique paysanne » a fortement inspiré
tout un courant artistique dans les années
70 à rechercher les origines paysannes de
la musique traditionnelle en Hongrie.
trompette depuis 1988, premier orchestre
en 1993, ils furent consacrés deux fois par
la récompense ultime, la Trompette d’or, en
1994 et 2006. Issu d’une famille de musiciens, Boban Markovic ouvre de nouveaux
horizons à la musique traditionnelle rom de
Serbie. En mêlant le jazz à ses interprétations, il fait swinger le folklore des Balkans.
Proche des rythmes de la samba, avec
toute la profondeur des cuivres rom, le
résultat est une musique qui bouleverse
l’âme et électrise le corps.
Mihàly Dresch (Hongrie)
30 ans que
Dresch est et
fait le jazz
hongrois! Si le
jazz doit à Jan
Garbarek l’introduction des
traditions
d’Europe du
Nord et à Coltrane celle de la musique
« afro », c’est incontestablement à Mihàly
Dresch qu’il doit celle du folklore transylvain d’Europe centrale. Son jeu est
personnel et intime, envoûtant et fort…
Mais c’est surtout sa technique d’improvisation et sa virtuosité fulgurantes qui,
depuis les années 70, continuent de
sidérer le public. Le quatuor portant son
nom a joué avec les musiciens les plus
marquants de la scène free.
Le musicien emblématique du jazz ethno
hongrois demeure donc le polysaxophoniste vétéran Mihály Dresch, qui a
enregistré en 2003 un exemplaire
Hungarian Bebop au parfum tzigane
prononcé (grâce à l’archet de Ferenc
Kovács), et qui n’a pas hésité à convier un
monument du jazz libertaire à venir souffler
paisiblement à ses côtés : le ténor afroaméricain Archie Shepp, guère dépaysé,
puisque jadis signataire d’un inoubliable
Black Gipsy.
3
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8
19
9
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2
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LIEUX novart bordeaux :
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Kiosque Bordeaux Culture / allées de Tourny
Café des Arts / 138, cours Victor Hugo
Casino de Bordeaux / rue du Cardinal Richaud
Centre Jean Vigo / 6, rue Franklin
Entrepôt Lainé / Porte 2a / 7 et 16, rue Ferrère
Eglise Sainte-Croix / Place Sainte-Croix
Grand Théâtre / Place de la comédie
Glob Théâtre / 69, rue Joséphine
Halle des Chartrons / Place du marché des Chartrons
- Galerie Bordelaise / rue Sainte-Catherine
- Molière scène d'Aquitaine / 33, rue du Temple
- Palais des Sports / Place Ferme de Richemont
- Rock School Barbey / 18, crs Barbey
- TnBA / Square Jean Vauthier
- T.N.T / 226, bvd Albert 1er
- Terreneuve - Bègles
- Salle Le Galet - Pessac
- Le Cuvier de Feydeau - Artigues
- Le Carré des Jalles - St Médard-en-Jalles
- Les Colonnes - Blanquefort
- Théâtre des 4 Saisons - Gradignan
- Vieille Église - Mérignac
Communication : avec le concours de la
direction de la Communication de la Mairie de Bordeaux,
Relations Presse :
Canal Com Concept
Conception graphique :
Julien Arcil / [email protected]
Point relais billeterie :
le Kiosque Bordeaux Culture
Logistique administrative et technique :
Côte Ouest
Coordination générale :
Gérard Lion et Henri Marquier
novart bordeaux 5 est mis en œuvre
par l’Association "Novembre à Bordeaux".
05 56 43 89 18 / [email protected]
Renseignements :
Kiosque Bordeaux Culture
Allées de Tourny
05 56 79 39 56
www.bordeaux.fr
Ce programme est susceptible de modifications.
Proxima Centauri + …
Mardi 7
O.N.B.A
Vendredi 10
Winch Only
Winch Only
Vendredi 24
Samedi 25
conception graphique : [email protected]
Bordeaux Jazz Festival
Cinéma
Mir 3 a love story
Jeudi 30
Arts croisés
No wonder
TnBA Grande Salle
TnBA Salle Vauthier
Diamond
Rock School Barbey
Au bord
de mes/nos ténèbres
Au bord
Au bord
Mercredi 29
Les colonnes
Blanquefort
L’homme qui…
+ One to One
Projection + Swod
Molière
scène d’Aquitaine
Bleib
Bleib
TnBA Salle Vauthier
No wonder
Je cacherai mes
pleurs sous le tapis
Je cacherai mes
pleurs sous le tapis
Grand Théâtre
Porte 2a
Zones numériques
capc - Entrepôt Lainé
On n’est pas seul…
On n’est pas seul…
TnBA Salle Vauthier
Prêt-à-porter
Prêt-à-porter
Prêt-à-porter
Prêt-à-porter
Prêt-à-porter
Prêt-à-porter
Galerie bordelaise
Mardi 28
Lundi 27
Dimanche 26
Winch Only
TnBA Grande salle
Jeudi 23
Mercredi 22
Mardi 21
Femmes en scènes
Femmes en scènes
Dimanche 19
Lundi 20
Femmes en scènes
Femmes en scènes
Femmes en scènes
Femmes en scènes
Femmes en scènes
Femmes en scènes
Porte 2a
Au bord
Au bord
Au bord
Porte 2a
Samedi 18
Jacob Lenz
Jacob Lenz
Vendredi 17
Le projet Andersen
Le projet Andersen
Jacob Lenz
Jeudi 16
TnBA Grande Salle
Le projet Andersen
Jacob Lenz
Mardi 14
Susheela Raman
TnBA Grande Salle
Art Zoyd
Mercredi 15
Grand Théâtre
Lundi 13
Dimanche 12
Samedi 11
O.N.B.A
Jeudi 9
Mercredi 8
Palais des sports
TnBA Salle Vautier
Lundi 6
TnBA Grande Salle
Orgue et voix
Concerts en balade
Samedi 4
Dimanche 5
Plan B
Sanctus Popus
Abbatiale Sainte-Croix
Plan B
Plan B
capc - Entrepôt Lainé
Grand Théâtre
Vendredi 3
Jeudi 2
Mercredi 1
TnBA Grande Salle
grandes Traversées
Irre das solo
TnBA Salle de création
Transports +…
Les 4 saisons
Gradignan
Oozing Tears
Oozing Tears
Oozing Tears
Oozing Tears
TnBA Salle de création
Sémianyki
Sémianyki
Les 4 saisons
Gradignan
Le Carré des Jalles
Saint-Médard
Les Géants
de la montagne
Les Géants
de la montagne
Les Géants
de la montagne
S. Courvoisier
Salle Le Galet
Pessac
Jeune public
Banquet
de la Mandibule
Banquet
de la Mandibule
Banquet
de la Mandibule
Banquet
de la Mandibule
Glob Théâtre
Proto-TV
Proto-TV
Proto-TV
Glob Théâtre
Oblacna Nebesa
Dark Skies
Oblacna Nebesa
Dark Skies
Oblacna Nebesa
Dark Skies
Glob Théâtre
Musiques
La Mancha + …
Sure…
Le Cuvier de Feydeau
Artigues
La revue des cartes
La revue des cartes
La revue des cartes
La revue des cartes
La revue des cartes
Dans la ville
Centre Jean Vigo
S. Courvoisier
Opéra / théâtre musical
Big in Bombay
Big in Bombay
Saint-Médard
Quels réels ?
Quels réels ?
Quels réels ?
Quels réels ?
Quels réels ?
Quels réels ?
Quels réels ?
Quels réels ?
ONJ - F. Tortiller
Saint-Médard
Antoine Hervé
Santos Chillemi
Vieille Église
Mérignac
Baptiste Trotignon
Molière
scène d’Aquitaine
jusqu’au 13 novembre
Planète en danger
Terres neuves
Bègles
Chin-Chilla
Chin-Chilla
Opendoors Openeyes
Opendoors Openeyes
Chin-Chilla
Chin-Chilla
Opendoors Openeyes
Dans la ville
Glob Théâtre
Théâtre
Back to the present
Back to the present
Casino de Bordeaux
Argument - Part 1
Café des Arts
Jeudi 30
Mercredi 29
Mardi 28
Lundi 27
Dimanche 26
Samedi 25
Vendredi 24
Jeudi 23
Mercredi 22
Mardi 21
Lundi 20
Dimanche 19
Samedi 18
Vendredi 17
Jeudi 16
Mercredi 15
Mardi 14
Lundi 13
Dimanche 12
Samedi 11
Erika Stucky +…
David Krakauer +…
Vendredi 10
Jeudi 9
M. Collignon +…
Bojan Z. trio +…
Mercredi 8
Mardi 7
Lundi 6
Dimanche 5
Big Band Bx +…
Halle des Chartrons
Gipsy Project
Casino de Bordeaux
Samedi 4
Vendredi 3
Jeudi 2
Mercredi 1

Novart 2006 - FAB - Festival International des Arts de Bordeaux

Transcription

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