Identification des modules équivalents d`une poutre composite à
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Identification des modules équivalents d`une poutre composite à
Année 1989 N° d'Ordre: ECL 89-001 THESE présentée devant L'ECOLE CENTRALE DE LYON pour obtenir le titre de DOCTEUR INGENIEUR spécialité: mécanique par M. CHAIYAPORN Somsak IDENTIFICATION DES MODULES EQUIVALENTS D'UNE POUTRE COMPOSITE A PARTIR D'ESSAIS VIBRATOIRES NON-MODAUX Soutenue le 19 Janvier 1989 devant la Commission d'Examen Jury MM. R. HENRY (Président) J.C. DUFORET B. DUPERRAY L. JEZEQUEL (Directeur de Thèse) F. SIDOROFF (Rapporteur) A. VAUTRIN (Rapporteur) ECOLE CENTRALE DE LYON Directeur :3. BORDET Directeur Adjoint : R. RICHE Directeur de l'Administration de la Recherche : P. CLECHET Directeur des Etudes : F. SIDOROFF LISTE DES PERSONNES HABILITEES A ENCADRER DES THESES A L'E.C.L. (Doctorat d'Etat ou Habilitation au sens de l'Arrêté du 5 juillet 1984, modifié par l'Arrêté du 21 mars 1988) Mathématiques-Informatique-Systèmes Professeur 2e Classe Professeur 2e Classe - Univ.- Bordeaux Professeur 1ère Classe Maître Assistant ENSM-St-Etienne THOMAS Maître de Conférences MUSY Maître de Conférences Cl. SCHMIDT-LAINE Chargée de Recherche au CNRS B. DAVID C.M. BRAUNER 3.F. MAITRE CONRAD Physicochimie des Matériaux P. CLECHET J. 3OSEPH P. PICHAT 3.M. HERRMANN N. 3AFFREZIC ESCHALIER A. GAGNAIRE Cl. MARTELET 3.R. MARTIN R. OLlER TAILLAND Professeur 1ère Classe Professeur 2e Classe Directeur de Recherche au CNRS Directeur de Recherche au CNRS Chargée de Recherche au CNRS Maître de Conférences Maître de Conférences Maître de Conférences Maître de Conférences Maître de Conférences Maître de Conférences Métallurgie et Physique des Matériaux P. GUIRALDENQ D. TREHEUX 3. BLANC-BENON 3. BRUGIRARD COQUILLET D. 3UVE (Mme) NGUYEN Du Professeur 1ère Classe Professeur 2e Classe Professeur - LYON I Professeur - LYON I Maître de Conférences Ingénieur d'Etude - 2e C. Assistant Titulaire P. VIKTOROVITCH G. HOLLINGER BLANCHET KRAWCZYK M. LE HELLEY P. LEYRAL O. BONNAUD J. BOREL 3.P. CHANTE Directeur de Recherche au CNRS Directeur de Recherche au CNRS Professeur 2e Classe Chargé de Recherche au CNRS Maître de Conférences Maître Assistant Professeur - INSA - Rennes Direct. Technique Sté E.F.C.I.S. Professeur - INSA - Lyon Electronique Electrotechnique Ph. AURIOL A. FOGGIA A. NICOLAS G. RO3AT Professeur 2e Classe Professeur 1ère Classe - I.N.P.G. Maître de Conférences Maître de Conférences B. CAMBOU F. SIDOROFF L. 3EZEQUEL Cl. SURRY L. VINCENT Professeur 1ère Classe Professeur 1ère Classe Professeur 2e Classe Professeur - E.N.I.S.E. Maître de Conférences 3.M. GEORGES 3. SABOT T. MATHIA Ph. KAPSA 3.L. LOUBET 3.L. MANSOT 1M. MARTIN H. MONTES Professeur 1ère Classe Professeur 2e Classe Directeur de Recherche au CNRS Chargé de Recherche au CNRS Chargé de Recherche au CNRS Chargé de Recherche au CNRS Maître de Conférences Maître de Conférences 3. MATHIEU 3. BATAILLE B. GAY 3.N. GENCE 3EANDEL ALCARAZ LEBOEUF R. MOREL Cl. CAMBON 3.P. BERTOGLIO P. FERRAND M. LANCE Professeur Classe Exceptionnelle Professeur Lyon I Professeur Lyon I Professeur Lyon I Professeur 2e Classe Professeur 2e Classe Maître de Conférences Maître de Conférences INSA Chargé de Recherche au CNRS Chargé de Recherche au CÑRS Chargé de Recherche au CNRS Chargé de Recherche au CNRS G. COMTE-BELLOT M. SUNYACH D. 3UVE Ph. BLANC-BENON Professeur Classe Exceptionnelle Professeur IUT-Lyon Maître de Conférences - LYON I Chargé de Recherche au CNRS M. BRUN Ph. ARQUES Professeur 2e Classe Professeur 2e Classe Mécanique des Solides Technologie des Surfaces Mécanique des Fluides Acoustique (Mlle) Machines Thermiques 4 REMERCIEMENTS Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers tous ines professeurs, qui au cours de mes études, m'ont prodigué leurs enseignements. En particulier, Monsieur le Professeur Jézéquel du Département de Mécanique des Solides et L. Monsieur le Professeur F. Sidoroff Directeur des Etudes l'E.C.L. qui m'ont accueilli dans leur laboratoire. Qu'il soit permis de les remercier, tout particulièrement, pour confiance qu'ils m'ont accordé et pour l'initiative de de me la ce sujet. J'exprime ma gratitude envers Monsieur le Professeur R. Henry de GMD Structure à l'I.N.S.A. de Lyon, Monsieur le Professeur A. Vautrin de Ecole Supérieure des Mines à St.Etienne, Monsieur J.C. Duforet, ingénieur du Service Monsieur Navales et Construction Armes Technique de B. Duperray, ingénieur de Métravib à Ecully d'avoir bien voulu participer à mon jury. Enfin, j'exprime ma reconnaissance à l'ensemble du laboratoire de mécanique des solides pour leur aide et leur amitié, en personnel ainsi qu'à ines collègues particulier, Monsieur P. Chamblette. du 5 RESUME Le but de ce travail est de proposer une méthode permettant d'identifier les caractéristiques dynamiques (modules de Young et de Coulomb complexes) des matériaux. Elle est basée sur l'analyse de la réponse forcées de poutres. Les valeurs de l'impédance au point courant d'une poutre (homogène ou symétriquement stratifiée) libre-libre chargée à son centre sont mesurées. Les modules complexes équivalents sont obtenus à chaque fréquence d'excitation en comparant les valeurs expérimentales à celles calculées à l'aide d'un développement limité de l'impédance exacte. En balayant en fréquence, on obtient en continue les variations des caractéristiques du matériau. Pour obtenir le module de Young complexe, une seule poutre a été utilisée dans le cadre des approximations d 'Euler-Bernouilli. Pour obtenir le module de Coulomb complexe lorsqu'il a une influence non négligeable comme dans le cas de poutres longueurs poutres de on utilise deux composites, différentes. Dans ce cas on se place dans le cadre des approximations de Timoshenko. On utilise la poutre la plus longue pour calculer le module de Young complexe et la plus courte pour calculer le module de Coulomb complexe à chaque pas de fréquence. 6 ABSTRACT An identification method of dynamic characteristic of material (complex Young's modulus and complex shear modulus), based on an analysis of the response of a forced vibrated beam, is presented. An impedance at the mid-point of a free-free (homogeneous or symmetric sandwich) beam is mesured. The apparent complex moduli are obtained at each frequency of excitation by comparing the experimental impedance with the calculated one. The calculated impedance is obtained by using a development in series of the exact impedance. By verying the frequency, the variation of the complex moduli with respect to the frequency is obtained. In order to identifying the complex Young's modulus, only one Euler-Bernouilli beam is needed. In the case of a composite beam or whenever the secondary effects are important, the complex shear modulus can also be identified by using two Timoshenko beams. The first beam, the longer one, is used to determine the complex Young's modulus. Whereas, the second beam, the shorter one, is used to determine the complex shear modulus. 7 INTRODUCTION matériaux composites sont de plus en plus utilisés en construction mécanique. En effet, les matériaux Les composites ont des rapports raideur-masse importants qui peuvent donc réduire la masse des structures tout en leur permettant de conserver leurs caractéristiques mécaniques. De plus il possède souvent de bonnes propriétés amortissantes, une meilleur durée de vie en fatigue et en corrosion. Ainsi, les matériaux composites ont été introduit avec succès dans les structures soumises à des excitations dynamiques telles que les pièces de véhicule, les pièces de machine tournante, les articles de sports, ... etc. L'idée de diminuer les vibrations en utilisant les matériaux composites multicouches a été introduite pour le première fois par William Swallow [24] en 1939 dans le "British Patent Specification". Au début des années 50, P. Léonard [11] s'est attaché à mesurer le coefficient d'amortissement des matériaux composites à revêtement simple (sans plaque de contrainte) en fonction du coefficient d'amortissement de la couche viscoélastique. Peu après, H. Oberst [12] a proposé une méthode pour ainsi a montré que ce coefficient. Il calculer l'amortissement total dépend du coefficient d'amortissement du matériau viscoélastique et aussi de son épaisseur. En 1961, Keer et Lazan [21] ont étudié amortissantes des les caractéristiques analytiquement poutres sandwiches dans le cadre des approximations de Euler-Bernouilli. En particulier ils ont estimé l'énergie 8 dissipée par cycle dans le cas de vibrations forcées. Dès 1959, E.M. Kirwin Jr. (15] a montré que l'amortissement des matériaux dépend aussi de la fréquence. D.J. Mead et S. Markus (14] ont étendu le travail de Keiwin en établissant une équation du 6ème ordre pour décrire le mouvement couches en en 3 d'une poutre stratifiée transversal négligeant la déformation transversale. Plus récemment, R.N. Miles et P.G. Reinhall ont continué le travail de Mead et Markus en tenant compte de la déformation transversale [25]. Pour déterminer les caractéristiques dynamiques d'un matériau composite à partir d'essais, on peut utiliser les méthodes suivantes: 1. Méthodes basées sur les oscillations libres d'un Aprés ou système continu. d'un oscillateur simple application de la force d'excitation, on peut déduire la raideur et le coefficient d'amortissement du matériau à partir des caractéristiques des vibrations amorties. Ces procédures donnent des résultats satisfaisants dans un matériaux pour des restreint et domaine fréquentiel présentant un amortissement peu élevé. [3],[27],[36] Méthodes basées sur l'analyse des résonances de structures simples mettant en évidence les caractéristiques dynamiques à identifier. Ces procédures sont applicables à matériaux ayant des valeurs d'amortissement assez élevées mais elles donnent des caractéristiques uniquement appareils d'essais résonance. Des zones de dans les des utilisant soit une poutre encastrée excitée en flexion soit un pendule de torsion ont été développés respectivement par Oberst et Perez et al. [29],[20] Vibration forcée en-dehors de la résonance, à l'aide de viscoélasticimètres qui mesurent directement la 9 déformation et la contrainte au cours d'essais en traction compression à fréquence variable. [1) des ondes de de la propagation Analyse compression ou de flexion le long de barreaux. Cette démarche est surtout adaptée aux hautes fréquences. [3],[26] 4. Ce rapport est divisé en 7 chapitres. Les premiers la de théorie de la sont des rappels chapitres viscoélasticité linéaire, des modèles d'amortissement, des méthodes quelques et de composites, matériaux d'identification. Les domaines d'application sont limités, soit par la fréquence (Le domaine de validité se situe selon les méthodes au voisinage de la fréquence de résonance ou au contraire loin de celle-ci.), soit par le modèle d'amortissement choisi (les modèles d'amortissement compliqués sont difficilement utilisables). Notre but est de trouver une méthode d'identif ication, à l'aide d'essais simples, qui soit valable pour un domaine fréquentiel assez large. Ainsi, nous avons été amenés à étudier dans le cadre des approximations de EulerBernouilli et de Timoshenko les impédances exactes de module de du L'introduction viscoélastiques. poutres cisaillement étant particulièrement important dans le cas apparaître des font composites qui matériaux des déplacements non négligeables induits par l'effet tranchant. La poutre libre-libre excitée en son centre a été de l'impédance mesure réaliser le choisie pour (force/accélération) car les conditions aux limites sont d'effet pas n'introduissent et plus réalistes d ' amortissement supplémentaire. lo A partir des valeurs de l'impédance de développement limité l'expression l'impédance, on peut déterminer les dynamiques (modules de Young et de Coulomb poutre homogène ou composite symétriquement mesurées et d'un analytique de caractéristiques complexes) d'une stratifiée. à un balayage en fréquence, on obtient en continue les variations des caractéristiques du matériau. Grace Cette méthode est présentée dans le chapitre V. Une fois les modules complexes identifiés, on peut procéder à un lissage par moindres carrés pour déterminer modèle un d' amortissement approprié. Le chapitre .VI décrit la méthode expérimentale et plus particulièrement les erreurs dû à l'impédance du capteur et à la géométrie de la poutre en accord avec les études de sensibilité sur les courbes souplesse dynamiques effectuées par W.Ziolkowski et A.Sliwinski [37]. de Le chapitre VII présente un exemple d'application qui a permi de valider les procédures qui sont présentés dans ce mémoire. 11 I. VISCOELASTICITE 1.1 ASPECT PHENOMENOLOGIQUE Dans la théorie classique de l'élasticité on admet que les relations entre l'état de déformation et celui de contrainte sont linéaires et ne dépendent pas du temps. L'hypothèse des petits déplacements permet d'appliquer le principe de superposition des charges et des déformations. Il est cependant connu qu'un certain nombre de corps n'obéissent pas aux hypothèses de la théorie de l'élasticité linéaire et que dans les équations de comportement interle temps. vient un nouveau facteur : Les expériences faites sur différents matériaux montrent que, lorsque ceux-ci sont sollicités et maintenus sous charge, les déformations qui en résultent croissent avc le temps. Essai de f luage: En traction ou compression simple, impose une contrainte constante et on observe la on déformation en fonction du temps. 12 a (t) 4 C B 00 E rsidu.11. t T (a) o T (C) (b) Fig. 1.1.1 (a) la charge (b) la déformation de type fluide (C) la déformation de type solide L'application de la contrainte s'accompagne d'une déformation élastique instantanée OA, puis la déformation se poursuit AB, puise se stabilise BC, soit vers une constante, soit vers un déformation contrainte, parties: état de constante. alors la f luage Si stationnaire instante à déformation se T à vitesse de on relâche décompose en la trois - une déformation instantanée BD (recouvrance instantanée) - une déformation obtenue progressivement (recouvránce différée) - une déformation résiduelle cette dernière pouvant disparaître pour un matériau de typé solide. Essai de relaxation: déformation nécessaire. constante et Il consiste à à observer appliquer une la contrainte 13 ¿(t) A c(t) a (t) 0 t o t o t (a) fig. 1.1.2 (a) la déformation appliquée (b) le comportement de type fluide (C) le comportement de type solide type de comportement dépendent du temps est "viscoplastique" ou "viscoélastique", selon qu'il Ce appelé existe ou non un seuil de contrainte en dessous du quel le comportement peut être considéré comme élastique. 14 1.2 THEORIE DE LA VISCOELASTICITE LINEAIRE 1.2.1 OPERATEURS INTEGRAUX Dans le cas viscoélastique linéaire (avec l'hypothèse de petites perturbations), la relation entre la contrainte et la déformation peut être représentée formellement par la fonctionnelle linéaire de la forme suivante: co a(t) = P ((t-s),(t)) (1.2.1) s=O En utilisant le théorème de représentation de Reisz, cette loi de comportenent pour un matériau viscoélastique linéaire non-vieillissant s'écrit sous la forme: co a(t) = e(t-s)dE(s) (1.2.2) Jo = où * dE dénote la convolution de Stieltjes. Si e(t) dérivée * par = O pour t < rapport aux O et si E(t) temps sont et sa première continues l'intervalle Ot, l'expression (1.2.2) s'écrit encore: dans 15 t f a(t) = E(0)e(t) + d e(t-s)--- E(s)ds ds I J (1.2.3) o En posant T = t-s et en utilisant l'intégration par partie, on peut écrire l'expression (1.2.3) sous la forme t f a(t) = d E(t-T) (T)dT I (1.2.4) dT J o - E(t) est appelé la fonction de relaxation (la limite inférieur d'intégration O peut être remplacer par tant que 6 (t) ---> O pour t---> -). où On peut interpréter aussi que l'expression (1.2.4) vient du principe de superposition de Boltzìnan.' Par le même raisonnement, la forme alternative des lois de comportement s'écrit: t (t) = d J(t-T)--- a(T)dT dT f J (1.2.5) O où J(t) est la fonction de fluage. 1. Principe de Boltzman: La superposition de plusieurs actions produit sur le matériau des effets additifs des déformations. 1.2.2 OPERATEURS DIFFERENTIELS d'une On peut écrire la loi de comportement sous la forme linéaire d'un ordre équation différentielle arbitraire: (1.2.6) A[cr(t)] = B[e(t)] où A et B sont des opérateurs différentiels A = E arDr r B = E brDr r dr Dr = dtr et ar et br sont des constantes caractéristiques des matériaux. Considérons les modèles de la fig. 1.2.1, on peut écrire: (a) modèle de comportement élastique: a = E où les constantes a0 et b0 sont définies, les autres sont égales à zéros. 17 (b) modèle de comportement visqueux: a = c0dt où les constantes a0 et b1 sont définies, les autres sont égales à zéros. (C) modèle de Kelvin-Voigt: d C = (E0 + c0) dt où les constantes a0, b0 et b1 sont définies, les autres sont égales à zéros. (cl) modèle de Zener: d d (E1 + c1)a = [E0E1 + (E0 + dt dt où les constantes a0, a1, b0 et b1 sont définies, les autres sont égales à zéros. E0 co (a) (b) E0 E0 (c) (d) E1 co Fig. 1.2.1 18 1.2.3 MODULES COMPLEXES Dans le cas de la sollicitation harmonique station- naire d'un matériau linéaire, la réponse prend la même fréquence que celle de la sollicitation: ã=aeJwt = et La loi de comportement est traduit par le module complexe E* (w): a - = E *1 w) = E1(w)+jE2(w) (1.2.7) On définit le coefficient d'amortissement r = E2/E1 = tan(ç), rp est l'angle de déphasage et la complaisance complexe J*(w), complexe E*(w): inverse du module - = J *, tw) = J1(w) - jJ2(w) (1.2.8) a Dans ce cas, l'expression (1.2.6) peut prendre la forme: (a0 + (jw)a1 + (jw)2a2 + ... + (jw)rar + ...)a = (b0 + (jw)b1 + (jw)2b2 + ... + (jw)rb + ...)6 (1.2.9) 19 1.2.4 MODELES DE DERIVEES FRACTIONNAIRES La forme générale s'écrit: M am a(t) + E amDm [a(t)] m=l avec: = b0(t) + N ßn E bnDn [e(t)) n=1 (1.2.10) l'opérateur dérivatif DOE définit par: t 1 d x(T) Da[x(t)] = (l -a) dt dT 0<a<l a I (t - T) J o (1.2.11) Sa transformée de Laplace s'écrit: L[DOE[x(t)]] = (S)OE L[x(t)] (1.2.12) De même, sa transformée de Fourier s'écrit: = (jw)OE P[x(t)] (1.2.13) En prenant la transformée de fourier, l'expression (1.2.10) devient: M am a*(jw) + E a(jw) a (Jw) m=1 N b06*(jw) + E b(jw) *(jw) n=l (1.2.14) 20 1.3 INTEGRATION DES MODELES AU NIVEAU STRUCTURAL Une structure mécanique à comportement linéaire peut être approchée par un modèle discret à N degrés de liberté à associée des matrices de masse de raideur et d' amortissement. Les équations de mouvement peuvent en transformée de Laplace être écrites sous la forme matricielle suivante: + [D(s)] + [K)] [ ] (U(s)) = (F(s)) (1.3.1) avec: [M] = matrice de masse (N,N) [K] = matrice de raideur (N,N) [D(s)] = matrice d'amortissement (N,N) (U(s)) = vecteur de déplacement (N,1) (F(s)) = vecteur de force (N, 1) 1.3.1 STRUCTURE AVEC AMORTISSEMENT HYSTERETIQUE L'amortissement structural entre particulier de modèle d'amortissement. Le système correspondant s'écrit dans (en ce cas régime harmonique) sous la forme [ [K + jH) - ()2[M) ] (U(w)) = {F(w)) (1.3.2) 21 L'équation homogène associée à ce système admet N valeurs propres complexes (A)2 auxquelles correspondent N vecteurs propres complexes (} satisfaisant l'équation: [K + jH] - (A)2[M] ] = {'} (1.3.3) 0 Les vecteurs propres {) vérifient les relations d' orthogonalité suivante: {n)T[M]{r} = mn&nr {)T[K + jH]{r) = (k (1.3.4) (1.3.5) + où mn, k et hn désignent respectivement la masse, la rigidité et l'amortissement généralisé. Prélnultiplions l'équation (1.3.3) par {)T[K + jH]{) (À)2{)T[M]{) = 0 (1.3.6) En tenant compte de (1.3.4) et (1.3.5) dans (1.3.6) nous avons: = (k w +jh)/nì = (n)2(l + (1.3.7) le coefficient d'amor- est la pulsation propre, tissement modal. Les vecteurs propres {) sont définis à une conmultiplicatrice normaliser par: stante près, ,n) = nous pouvons donc les 22 (1.3.3) solutions de L'ensemble des représenté à l'aide des deux matrices suivantes: " peut être ] = matrice diagonale des valeurs propres (A) [ ,{"), = matrice modale [']=[(l)' Les relations (1.3.4) et (1.3.5) permettent alors d' écrire: = [I] [I]T[K La solution + jH][If] = [(A)2] de l'équation (1.3.2) en vibrations forcées peut être exprimée comme une combinaison linéaire des N vecteurs modaux N (U) = (1.3.10) E n=l Les q sont appelés les coordonnées principales ou modales. et prémultiplions {w)T. En utilisant les relations d'orthogonalité par (1.3.8) et (1.3.9) nous obtenons pour la nième composante: Remplaçons (1.3.10) dans { '1'n (1.3.2) T F) (1.3.11) (Wa) 2 (1 + '7n) ()2 23 et l'équation (1.3.10) devient: N {U},= {W)T(F)() (1.3.12) E nl (w)2(1 + jt7) - ()2 1.3.2 STRUCTURES AVEC AMORTISSEMENT VISQUEUX Dans ce cas, les équations de mouvement s'écrit: [M]{ü(t)) + [C){i(t)) + [K]{u(t)) = (f(t)) (1.3.13) Lorsque la matrice [C] est quelconque, les équations de mouvement ne sont pas découplées par les modes propres du système conservatif associé (la matrice d'amortissement modal n'est pas diagonale). Pour ramener le problème à un problème de valeurs propres standard, on adjoint au système (1.3.13) l'identité matricielle suivante: [N]{û(t)) - [M]{û(t)) = 0 (1.3.14) Nous formons un nouveau système: ([Ñ]{ii(t))) + [R]{ii(t)} = {(t)) (1.3.15) dt avec: [0] [M] [M] = (2N, 2N) [M] [C] 24 -[M] [O] [O] [K] [K] = (2N, 2N) (0) {(t)) = (2N, 1) {f(t)) {û(t)) {u(t)) = (2N, 1) {u(t)) homogène associé à (1.3.15) admet 2N (n = 1, 2, ..., 2N) auxquelles valeurs propres complexes correspondent à 2N vecteurs propres {n) de 2N composantes complexes chacun et vérifiant l'équation suivante: Le système [n[Ñ] + [R]] () = matrices et [Ñ] les propriétés construction, Les [R] (1.3.16) 0 étant symétriques d'orthogonalité par permettent d' écrire: {n)T[Ñ](r) = n6nr {n)T[R]{r) = n6nr Prémultiplions l'équation (1.3.16) par + (n)T[R]{n) = 0 (1.3.19) 25 En tenant nous avons: propriétés des compte d'orthogonalité, = -jn/iimn Si nous posons {(t)) = {)eJwt La solution particulière du système (1.3.15) peut donc s'écrire sous la forme: {ii(t)) = {U)eJ)t = 2N E (}qeJWt (1.3.20) n= 1 En remplaçant (1.3.20) dans pliant par (}T, nous obtenons: 2N {}T[) 2NE jW{}TEÑ) E (n)qn + et en multi- {n)qn n=l n=1 {n}T{) = D'après (1.3.15) (1.3.17) et (1.3.18), (1.3.21) nous avons pour la nième composante de (1.3.21): inqn + = {n}T{P) (1.3.22) Nous pouvons écrire: q- {n)T{) (1.3.23) 26 Remplaçons obtenir: qn 2N {U)= par sa valeur dans (1.3.20) pour (n)T{P){n) (1.3.24) E n=l mn(jw - An) Pour un système résonant, les pôles 5 sont conjugués par paire, les vecteurs propres sont aussi conjugués deux à deux. 27 1.3.3 STRUCTURES AVEC MODELES DE DERIVEES FRACTIONNAIRES peut écrire les équations transformée de Laplace) sous la forme: On [s2[M] + [K(s)]] {U(s)} avec: = de mouvement {F(s)) (en (1.3.25) la matrice de raideur [K(s)] en fonction du paramètre de Laplace s. Pour découpler ces équations, on utilise la même technique que pour l'amortissement visqueux. C'est-à-dire que l'on cherche à écrire les équations de mouvement sous la forme de deux matrices carrées, réelles et symétriques afin assurant le d'orthogonalité conditions d'obtenir les découplage des équations. Considérons le cas de la structure matériaux élastiques et viscoélastiques: composée de En transformée de Laplace, on peut écrire la matrice de raidéur des matériaux viscoélastiques, en utilisant le principe de la correspondance élastique-viscoélastique, sous la forme: [KV] = A*[K] + ¡.*[Kfl] (1.3.26) Dans l'expression (1.3.26), les constantes de Lamé et p sont substituées par les modules viscoélastiques A*(s) et p*() 28 Si l'on considère seulement le cisaillement dans les matériaux viscoélastiques, l'expression (1.3.26) se reduit a: [KV] = ,*[KII] (1.3.27) En utilisant le modèle de derivées fractionnaires à 5 paramètres pour le module j, (1.3.27) s'écrit sous la forme: E0 + E1sa [KV] - [K"] (1.3.28) i + bsß peut construire la matrice [K(s)] du problème à l'aide des deux matrices de raideurs élastique et Ainsi, on viscoélastique. En multipliant par le dénominateur (l+bsß), les équations de mouvement s'écrivent: [s(2ß)b[M] + s2[M] + saE1[K1] + sßb[K2] + [K3]] (U(s)) = (1 + bsß)(F(s)) (1.3.29) En suite, on cherche le plus petit dénominateur commun d des fractions a et ß. L'équation (1.3.29) s'écrit encore: I E [A]{sh/dU(s)) i=O avec: I = d(2 + ß) = (1 + bsß) (F(s)) (1.3.30) 29 Pour obtenir les conditions d'orthogonalité et découpler les équations de mouvement, on pose les équations de mouvement sous la forme suivante: [sh/d[Ñ] + [R]] (U(s)) (i(s)) = (1.3.31) avec: [A1] [O] [O] [O] . [O] [O] ; [Ai] [O] [Ai] . [A3] [A2] [Ai] [Ai_1] : [A2] [A1] [O] [O] . [O] [O] [O] . -[A1] [O] [O] : [Ai_1] [M] = [K] = -[A1] -[Ai_i] [O] [O] s(i-1)/d{u(s)) s(i-2)/d{u(s)) (U(s)) = 1'du($) } 1{U(s)) -[A1] [O] -[A....1] [O] -[A1_1] -[Ai_2] [O] . -[A3] -[A2] . [O] [O] [O] [A0] 30 (0) (0) (F(s)) = (0) (1+bsß) (F(s)) Les matrices et [Ñ] [R] sont réelles, carrées et symétriques. Le système homogène associé à (1.3.31) s'écrit: + [R](rt) = 0 (1.3.32) Les propriétés d'orthogonalité permettent d'écrire: (n)T[Ñ]{r) = n6nr (1.3.33) (n)T[R]{r) = n6nr (1.3.34) Procédons la même façon que dans le cas d'amortissement visqueux, on obtient: {U) = N E ()T(){) n=]. iii(sh/d - avec: N = l'ordre des matrices [Ñ] et [R). (1.3.35) 31 II.THEORIE DES POUTRES 11.1 LA MODELISATION DES POUTRE HOMOGENES EN FLEXION On va utiliser le Principe de Hamilton pour écrire. l'équation du mouvement transversal harmonique d'une poutre homogène dans la fig. 11.1.1 T h £ Fig. 11.1.1 32 Le champ de déplacement choisi est: U1 = _x3Ø(x1)eJct U2=o U3 = W(x1)eJct On construit fonctionnelle la choisit les fonctions inconnues stationnaire cette fonctionnelle. Ø de et Hamilton et on W qui rendent Energie cinétique: T = li pw2[(U1)2 +(U2)2 + (U3)2]dv - 2J V soit: T = i lr - r I {(x3)22 + W2)dS]dx1 I 2J J s o 1 f 1 = - + C2t2]dx1 ,2 2 (11.1.1) J o avec: C1 pdS I' =pA pbh s bh3 C2 = f p(x3)2dS = p12 s = p' 33 Energie de déformation: 'r =- V (a1111 + 02222 + I a33e33 + 2a1212 2J V + 2a13e13 + 2a23e23)dv On se place dans le cas de matériaux élastiques isotropes. La loi de comportement s'écrit: ajj = kk6ij + 2Ljj On suppose que a22 et a33 peuvent être négligées devant a11 dans la loi de comportement. Avec ces hypothèses et le champ de déplacements choisi, l'énergie de déformation s 'écrit: V ir =- (a1111 + 2a13e13)dv I 2J V ir =- 1 r [ I 2J o if =- {E(x3)2(q')2 + kG(-q + W')2)dS]dx1 I J s i [C3(Ø') I + C4(- + W')2]dx1 2J o avec: bh3 C3 = I (x3)2EdS =E12 s =EI (11.1.2) 34 C4= =GA =Gbh GdS J s E = module de Young G = module de Coulomb Fonctionnelle de Hamilton: HT-V 1 i =- f [C1W2 + I 2 J o i 'r - - [C(q') + C4(- I + W')2]dx1 (11.1.3) 2J o Les fonctions et W qui permettent de répresenter les modes de flexion doivent être telles que: C2w2 + C3" + C4(- + W') = 0 (11.1.4) 8H o aq 0 = :'&I = o 1 et C1w2W + C4(-,' + W") = 0 3H (11.1.5) =0 3W (-Ø + W')SWI = o (- 0' + W')ÔWI i = O 35 On obtient ainsi un système de deux équations à deux inconnus Ø et W avec les conditions aux limites associées. La modélisation d'Euler-Bernouilli: Les effects secondaires (les effets dûs au cisaillement et les effets dûs l'inertie de rotation) sont et les deux équations (11.1.4) à découplant (11.1.5), on obtient l'équation de mouvement: négligés. En c1 d4 w w - dx4 = (11.1.6) 0 C3 avec: C1 = pA C3 = EI La modélisation de Timoshenko: Les effets secondaires sont pris en compte, en combinant les équations (11.1.4) et (11.1.5), l'équation de mouvement s 'écrit: d4 C1 C2d2 w+2- +--- w+w2 CíC2 w2-1w=o dx4 (c4 C3Jdx2 c3(c4 J (II. 1.7) avec: C1 = pA C2 = pI C3 = EI C4 = kGA 1. La prise en compte de la répartition de la contrainte de cisaillement la section droite nécessite l'introduction du coefficient du cisaillement k. sur 36 11.2 IMPEDANCE AU POINT COURANT D'UNE POUTRE LIBRE-LIBRE La fig. 11.2.1 représente une poutre excité par la force sinusoïdale dtune extrémité. libre-libre 'o = F0ei)t à la distance ja gia a I- F0 Fig. 11.2.1 L'impédance au point courant est défini par Force - (11.2.1) accélération d ! où: F0 z /.L - w2W0 où: le déplacement transversal à ltorigine Ño = W0eWt 37 11.2.1 IMPEDMCE DE LA POUTRE D'EULER-BER1OUILLI Reprenons l'équation déplacement de transversal d'une poutre Euler-Bernouilli: (*) 4.w - Ñ (11.2.2) ax4 d' où: (n ) - E*r2 On peut écrire (11.2.2) sous la forme: d4 - W(x) - (n ) W(x) = O (11.2.3) dx4 La solution de (11.2.3) est alors W(x) = + c*e_n )C + d*enx) + ( A partir de (11.2.4), on peut écrire (11.2.4) aussi la solution Ñ sous la forme: Ñ = (p*cosh(fl*x) + Q*cos(n*x) + R*sinh(n*x) + S*sin(n*x))ejwt P, Q* (II. 2 . 5) R*, et S comme a*, b*, c* et d* peuvent être déterminer par les conditions aux limites. OÙ 38 Par la suite, on notera Ñ par l'expression Ñ = (p*ch + Q*c + R*Sh. + S*S.)n*x eJwt (11.2.6) On peut écrire aussi que: Q*5 Ñ = fl*(p*sh + R*ch. + S*c.) * nx ax - (* 2 (P ch Q c + R * sh S* s ) * + Q* s + R * ch S* c ) * * eJt 3x2 - Ñ (* 3 (P sh ax3 (11.2.7) * jwt e (11.2.8) * jwt e (11.2.9) nx flX Pour determiner les constantes p, Q*, R* et S, on utilise les quatres conditions aux limites. Considérons la partie droite de 'la poutre dans la f ig.II.2.l ,en prenant le point d'application de la charge pour origine des x. La première condition aux limites correspond à la nullité du moment Ñ à l'extrémité: a2 = Ñ _E*I(_ Ñ) = 0 (11.2.10) ax2 x=/La On écrit, par ailleurs, que l'effort tranchant l'extrémité est nul. à 39 a3 _E*I(_ = = Ñ) (11.2.11) 0 3x3 x=/.La La somme des efforts tranchants de la partie droite FOD et de la partie gauche FOG est égale à la force appliquée 'o (11.2.12) FOD + FOG = Enfin, au point de la charge appliquée, le déplacement est égale à Ño. En utilisant quatre ces conditions aux limites, (11.2.7), (11.2.8) et (11.2.9), on obtient alors: S*S.)jn*a (p*ch - Q*c + R*sh. - (p*sh + Q*s + R*ch. - S*c.)n*a = O = O _E*I(R* - S*) = F0 (p* + Q*) Q* p* LDP = WO On peut donc trouver les quatre constantes complexes R* et S sous les formes: = W0(sh.s. + ch.c. - l)n*a + çoQ(sh.c. - ch.s.),n*a (11.2. 17) DQ* = W0(sh.s. + ch.c. + l)pn*a - OD(sh.c. - ch.s.),n*a (11.2.18) 40 oD(sh.s. - ch.c. - DR* = -W0(sh.c. + ch.s.),1n*a + (11.2.19) DS* = W0(sh.c. + ch.s.),n*a + OD(' + ch.c. + l)n*a (11.2.20) Le detérminant est donc D = 2(sh)jLn*a -FOD OD = (indice D dénote la partie droite de la poutre) De même, on peut trouver les quatre constantes comet D* de la partie gauche de la poutre plexes A*, B*, C sous les formes: GA* = W0(sh.s. + ch.c. - ])n*a + çoQG(sh.c. - ch.s.)n*a (11.2.21) = W0(sh.s. - ch.c. + )n*a - oG(5h ch.s.)n*a (11.2.22) GC* = -W0(sh.c. + ch.s.)n*a + çoQ(sh.s. - ch.c. (11.2.23) GS = -W0(sh.c. + Ch.s.)n*a - OG( + ch.c. + l)n*a (11.2.24) d'où = 2(sh.s.)n*a -FOG POG E * I(n * )3 41 Pour déterminer w0, on impose la continuité à l'origine de la pente (FOG = - ROD) et du moment fléchissant (ÑOD = MOG) OG = OD avec l'expression (11.2.7) nois donne: + s*) = (C* + D*) d'où: [OD(sh.s.)(ch.c. + 1) + 4OG(sh.s.)(ch.c. + l)]n*a = -W0 [(sh.s.)(sh.c. + ch.s.) + (sh.s.)(sh.c. + Ch.5.)]n*a (11.2.25) = MOD avec l'expression (11.2.8) nous donne: (p* (A* - B*) Q*) d'où: [OD(sh.s.)(sh.c. - ch.s.) = -W0 [(sh.s.)(ch.c. - l) -OG(sh.s.)(sh.c. - ch.s.)]n*a - (sh.s.)2(Ch.c. - l)]n*a (11.2.26) On resoud (11.2.25) et l'expression de W0 sous la forme: (11.2.26) pour obtenir 42 -2WONE = P0D + "0G = DE = -FOD FOG E*I(n*a)3 E*I(n*a)3 - -F0 E*I(n*a)3 (11.2.27) d' où: NE = { (sh.c.)(sh.c.) + (ch.c.)(ch.c.) - (sh.s.)(sh.s.)1 - (ch.s.)(ch.s.) ]n*a et DE = [ (ch.c. + 1)(sh.c. - ch.s.) + (ch.c. + l)(sh.C. - ch.s.) Jn*a En introduisant 1'inpédance nor1Ta1isée Z/.L/Mb (où: Mb la masse de la poutre), l'expression d'impédance est (11.2.1) s'écrit: Z,.L F0 Mb W2MbWO 2NE (1 +bL)(n*a)DE (11.2.28) obtenir l'impédance au centre de la poutre ZO/Mb, on prend p. égale à l'unité. Il vient: Pour 43 Z0 i sh.c. + ch.s. Mb (n*a) ch.c. + i (11.2.29) Les fig.II.2.2 n*a montrent les variations du module de l'impédance normalisée IZO/MbI et la (a) et 11.2.2 (b) phase en fonction du coefficient d'amortissement dans le cadre de l'approximation d'Euler. 44 Fig. 11.2.2 (a) Impédance d'une poutre d'Euler E*E(1+ Jri) Fig, 11.2.2 (b) Phase de dance L .25 IMPEDANCE I.impe- .1 oI -50 :, o o) I J. -100i -150 o i 4 3 na 5 b 7 45 11.2.2 IMPEDANCE DE LA POUTRE DE TIMOSHENKO Reprenons l'équation d'une poutre de Timoshenko: - Ñ+ (n * ) r 1E i-+ik-Ñ + (*) 4{(fl* ) 44ii r kG ax4 déplacement de Jax2 kG transversal Ñ = o J (11.2.30) (n*)4 = où: E*r2 En introduisant les paramètres adiinensionnels a, et À , - W + ß (11.2.30) s'écrit: (n*a) 4 a (a + ß)- W + (nia) *4 [(n a) aß - l]W = O 8À2 (11.2.31) déformation exacte ligne moyenne déformation supposée section droite Fig. 11.2.4 46 d 'où: a- i rE k a2G* r2 a2 X - a Lt équation caractéristique devient: X4 + (n*a)4(a+ß)x2 + (n*a)4[(n*a)4aßl] = o (11.2.32) Son discriTninant t=[(n*a)4(a+ß)J2_4(n*a)4[(n*a)4aß_1] est positif. Les racines (X1)2 et (X2)2 sont réelles. Leur somme (X1)2+(X2)2 = _(n*a)4(a+ß) est négative. Leur produit (X1)2(X2)2 = (n*a)4[(n*a)4aß_1] change de signe au passage de la valeur (wf)2 = E*/paa2. Il y a deux familles de solutions possibles: Première famille: ()2 < ()2 On a alors: (X1)2 > O , (X2)2 < O 47 On pose: (e*a)2 = (X1)2 > O (O*a)2 = -(X2)2 > O La solution de l'équation différentielle est alors: Ñ = [p*sin(o*a)À+Q*cos(e*a))+R*sinh(e*a)À+S*cosh(e*a)A] eJwt (11.2.33) avec: 2(O*a)2 = (n*a)4(a + /3) + [(n*a)B(a - /3)2 + 4(n*a)4]½ (11.2.34) 2(*a)2 = _(fl*a)4(a + [(n*a)B(a + /3) ¡3)2 + 4(n*a)4]½ (11.2.35) Les P*,Q*,R*, constantes et S dépendent des conditions aux limites. Deuxième famille: (w)2 > On a alors: (X1)2 < O , On pose: (e*a)2 = -(X1)2 (X2)2 < O (9*)2 = -(X2)2 La solution de l'équation différentielle est alors: Ñ= [p*5jfl(9*a)À+Q*co5(9*a)À+R*sjfl(e*a)À+S*co5(e*a))] eJwt (11.2.36) avec: 2(O*a)2 = (n*a)4(a + /3) - [(fl*a)B(a - /3)2 + 4(n*a)4]½ (11.2.37) 2(*a)2 = (n*a)4(a + f3) + [(n*a)B(a - /3)2 + 4(n*a)4]½ (11.2.38) 48 P*,Q*,R*, constantes conditions aux limites. Les solution La du et dépendent S' déplacement transversal de des la deuxième famille est valable dans le domaine fréquentiel trop important. Ainsi, la solution de la premiière famille seule (11.2.33) est utilisée pour le' développement de l'expression de l'impédance. On peut écrire alors: B BA Ñ = (o*a)[p*c(o*a)À_Q*s(9*a)À] ( + (e*a)[R*ch.(*a)A+S*sh.(*a)A1 - Ñ = { eJ ) (11.2.39) (O*a)2[_P*s.(e*a)A_Q*c.(O*a)A] BA2 + (e*a)2[R*sh.(e*a)A+S*ch.(e*a)A] - w = { ) eJ' (11.2.40) ) eJ' (11.2.41) (9*a)3[p*c(e*a)A+Q*s(o*a)A] ax3 + (*a)3[R*ch.(e*a)A+S*sh.(E*a)A] (b) la rotation totale: 1BÑ A) = - a BA (11.2.42) 49 (c) la rotation (À) due au moment fléchissant: a3 pa[l - (n*a)4a13) = a a Ñ + [a2(n*a)4 + 1) Ñ 8A (A* ç2*) e jt (11.2.43) a(O*a) (*a) d'où: A * - x*(un* a){R*ch.(*a)A * a)[P*c.(8*a))L * = y ¿L + s*sh.(e*a)À] - Q*s(o*a)À] ( = [(n*a)4a + (E*a)2] * = [(n*a)4a - (G*a)2] (d) le moment flèchissant, Ñ(A): Ñ(x) E*I I a2 - a2 ( + a(n*a)4Ñ 8À2 *[p*5 - (9*a)À + Q*c. (O*a)À] a2 + x * [R* sh.(e* a)\ + S *ch.( * a)À] I Jwt e (11.2.44) 50 (e) l'effort tranchant: E*I(n*a)4 I (*a)[P*c (9*a)A - Q* (O*a)À] a3(e*a) (O*a)f + (O*a)[R*ch.(e*a)À + S*sh.(*a)À] e jwt Q* Pour déterminer les constantes p, (11.2.45) R* et S et D*), on prend les mêmes quatre conditions (ou A*,.B*, C aux limites que celles de la poutre de Euler-Bernouilli: Le moment flechissant à l'extrémité = O Ñ) E*I I -. . *[P*s(e*a)JJ. + Q*c.(o*a)1Lt] a2 + x*CR*sh.(e*a)Ii + S*ch.(*a)jL] I e jct = O (11.2.46) L'effort tranchant à l'extrémité = O E*I (n*a) _(*a) [P*c (O*a) = - Q*s(o*a)] a3(o*a)(e*a) { jwt i + (e*a)[R*ch.(e*a),.L + S*sh.(e*a)/.LJ e = O (11.2.47) l'effort tranchant de la partie droite, POD' et de la partie gauche, 'OG' est égale à la 3. La somme force appliquée, o de 51 F0 = FOG+FOD ÀO E*I(n*a)4 ( a3(g*a) (E*a) jwt + (O*a)R* - FOD - e (11.2.48) J { FODa3 (O*a) (*a) rPOD = E*I (n*a) = - (e*a)P* + 4. (0*a)R* (11.2.49) Le déplacement est égale à Ño au point de la charge appliquée Ñ Ñ0 w0 (Q* + Q* + (11.2.50) En utilisant les quatre conditions aux limites, on peut écrire: p*,*5 (e*aI.L) + Q*j1*c. (O*a/i) + R*x*sh.(e*a,1) + S*x*ch.(*a/.L) = 0 (11.2.51). p*(*a)c (9*ali) + Q*(e*a)s. (o*aI.L) + R*(O*a)ch.(*abL) + S*(9*a)sh.(*a/.L) _p*(e*a) + R*(8*a) Q* + = P0D = W0 = 0 (11.2.52) (11.2.53) (11.2.54) 52 On obtient les quatre constantes complexes sous la formes: = (*(O*a)c(o*al.L)ch(e*aI.) + x*[_(O*a)_(e*a)s.(O*a1L)sh.(*aP)]) OD {*(e*a)2sh(e*a!)c(O*aM) + wo - x*(9*a)(e*a)s.(O*aIL)ch.(e*abL)) DQ* = (11.2.55) {_v*(O*a)s(9*a/2)ch(*a/.L) - x*(e*a)c.(o*aM)sh.(*aM)) OD {_v*(O*a52s(O*aJ)sh(e*ap) + W0 + x*(8*a)(*a)[l - c.(9*aIt)ch.(*aJ.L)]) (11.2.56) DR* = v'OD {*c(e*a) - (O*a)s.(O*aj)sh.(*a/)] - x*(e*a)c. (9*)h (*aI.L)) + W0 - x*(8*a)2s. (O*a/t)ch. (e*a,i)) DS* = ǰOD (11.2.57) + x*(*a)c. (O*aj)sh. (e*aI) + W0 (*(O*a)(*a)[l - c.(O*a/2)ch.(*a,t)] + x*(*a)2s.(O*a,.L)sh.(e*a,)) (11.2.58) d' où: + x*)(O*a)(*a)[l - c.(O*al.h)ch.(e*a,L)] + s.(O*a,L)sh.(e*aL)[_v*(O*a)2 + X*(e*a)2] (11.2.59) De même, pour la partie gauche de la poutre, on peut trouver les constantes complexes A*, B*, C et D* en remplaçant D' POD' p*1 Q* R* et S dans les équations 53 (11.2.55) - (11.2.59) par prenant i par 1. OG' G' B*, C A* et D* et en Considérons la continuité à L'origine (À = O): La continuité de la rotation (11.2.60) tPOG = - POD La continuité du moment flechissant (11.2.61) MOG = - MOD d'après (11.2.43) et (11.2.44), on a: x*(O*a)R* - v*(*a)P* a(O*a) (*a) E*I et jwt e °OD = MOD = Q + jwt ** S )e a2 Donc, (11.2.60) et (11.2.61) s'écrivent: - X *, 9* a,R * + = * * - ii x (e *)C* a * ( ajA * (11.2.62) et ** ** +vQ XS = ** ** +vB XD (11.2. 63) En remplaçant les constantes complexes P', Q*1 R*, et A*, B*, C*, D* dans les équations (11.2.62) et S (11.2.63), on peut établir deux équations à 3 inconnus q, OD et W0: 54 et OGR + PODS = - W0T (11.2.64) OGU + PODV = WOW (11.2.65) d' où: R = [*(*a)A - S = - x*(O*a)G]/D T = - + [*(*a)F - x*(9*a)H]/D U = [*1 + X*K]/G V = W = - X*P]/D [_z,*J - X*L)/tG + [z,*N + x*QJ/LD A = 'OG (*(e*a)c(o*a)ch(e*a) + B = W0 (*(0*a)2c(0*a)sh(*a) - x*(9*a) (*a)s (g*a)ch (*a)) C = ç°OG {v*N*a)_(0*a)s(0*a)sh(e*a)] - x*(*a)c.(O*a)ch.(*a)) D = W0 {*(o*a)(e*a)c(e*a)sh(e*a) - x*(e*a)2s. (O*a)ch (e*a) E = ǰOD (*(e*a)c(9*a1i)ch(e*a) + 55 F = W0 V G= H = W0 I = ǰOG {*(O*a)2c(9*aI)sh(*a1) - x*(9*a) (*a)s (9*a/.h)ch (*aI)) (v*[(*a)(9*a)s(9*aIi)sh(E*aI.L)] - x*(*a)c. (O*aI.)ch (*aI.L)) fv*(9*a)(*a)c(O*aI)sh(*a,) {_v*(0*a)s(O*a)ch(*a) - x*(*a)c. (O*a)sh. (e*a) J = W0 {_v*(O*a)2s(O*a)sh(e*a) + x*(O*a) (*a)[l - C. (O*a)ch (*a)]) K = 'POG (*(e*a)s(o*a)Ch(e*a) + x*(*a)c. (O*a)sh. (e*a)) L = W0 {*(O*a)(*a)[l - C. (O*a)ch. (*a)] + x*(*a)2s. (O*a)sh (e*a)) M = POD {L,*(o*a)s(o*a/)Ch(e*a,.L) - x*(*a)c. (8*aI.L)sh (e*a1)) N = W0 = POD Q = W0 {_,*(O*a)2s(O*aI2)sh(*a/) + x*(O*a)(e*a)[l - C. {*(9*a)s(O*a!)ch(*a/2) + x*(*a)c.(e*al.L)sh.(e*a)} (*(o*a)(e*a)[l - C. (9*j) (e*ai.)] + x*(e*a)2s. (O*a/.L)sh. (*a,)) En résolvant (11.2.64) et (11.2.65) simultanément, 56 on obtient: W0(TtJ + WR) q'oD - SU-VR (11.2.66) W0(TV + WS) et P0G - SU-VR (11.2.67) o =OG + POD' on peut déduire que: Comme F0 (a) (O*a) (*a) E*I (n*a) wo = D'après SU-VR (TV+WS-TtJ--WR) l'impédance normalisée définition, la (11.2.68) est donnée par: Z F0 (11.2.69) Mb W2MbWO p0E*I(n*a)4 3. a3(O*a) (e*a) W2MbWO Finalement, on peut déduire que: [T(V -U) + W(S -R)] Z (11.2.70) Mb (1 + j) (O*a) (e*a) (SU -VR) En prenant j = 1, l'expression (11.2.70) nous donne 57 l'impédance au centre de la poutre Z0 [(9*)2 + (*a)2] NT (11.2.71) Mb DT d'où: NT = {*(e*a)c(e*a)sh(e*a) DT = ( - x*(e*a)s.(O*a)ch.(e*a)] * * * * * 2v x (O a1 'e'a) - y x [6 *a1'2 _(e*a)2]s (O*a)sh. (e*a) [(*)2 + (x * 2 ] (O*a) (e*a)c. (O*a)ch (*a) , Les f ig.(II.2.4) et (11.2.5) montrent les variations de l'impédance normalisée IZO/MbI pour différentes valeurs du E*/G* et du coefficient d'amortissement. Les fig.(II.2.6) et (11.2.7), les variations de cette même IZO/MbI en fonction de E*/G* et du rapport r/a (rayon de gyration/demi-longeur). comparent l'impédance entre les poutres d'Euler et les poutres de Timoshenko (avec des rapports de r/a et de E*/G* différents). Les fig. (11.2.8) et (11.2.9) La valeur du coefficient de cisaillement k pour la poutre à section rectangulaire est prise égale à 5/6, comme nous l'étudirons plus en détail par la suite (paragraphe 111.3) 58 Fig. 11.2.4 Impédance d'une poutre de Timoshenko: 1E+01 - E*.224E10(1+JflE) N/m2 - G*. 448E0( i +i i) M/m2 o M 1E+00 E*/G*5 - masse densité .5E4 Kg/m3 Q) - lE-01 - r/a=. 02 a.i0 m. Fig. 11.2.5 Impédance d'une poutre de Timoshenko: E*.224El0(l+it?) N/m2 G*. 50E08(i+i77E) M/m2 E*/G*40 masse densite' .5E4 Kg/m3 r/a.02 .a.l0 m. lE-02- 59 Fig. II.2. Impédance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1i) N/m2 G*=.448EOq(1+.1J) M/m2 E*/G*5 masse dens ¡te' 1E+O1 - E o M 1E+OOa) -o - lE-01 - .5E4 K/m3 lE-02- Fig. 11.2.7 Impe'dance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1i) M/m2 G*.5OEO8(1+. i J) M/m2 E*/G*4O masse densite' =.5E4 Kg/m3 60 Fig. 11.2.8 Impédance exacte: comparaison entre la poutre d'Euler et celle de Timoshenko pour diff4rentes valeurs de E*/G* 1E+O1 - o Nl 1E+OOQ) - lE-01 - lE-02- Fig, II.2. Impédance exacte: comparaison entre la poutre d'Euler et celle de Timoshenko pour dif- frentes valeurs de r/a 61 III. MATERIAUX COMPOSITES On peut distinguer trois classes de composite. Le composite fibreux: matériau Un (ou une structure) composite est constitué de deux ou plusieurs constituants distinct. L'un d'entre eux constitue la Itmatricelt auquel on adjoint trenforttt qui consolide le matériau. Les renforcements peuvent être obtenus à partir de fibres longues ou courtes, unidirectionnelles ou possèdent plusieurs directions. Le composite multicouches (stratifié): Ces particulièrement utilisés pour amortir les vibrations sont constitués de plaques superposées. Certaines matériaux correspondent à l'élément de base (matériau élastique) et les autres à des couches amortissantes (matériau viscoélastique). Dans le cas de trois plaques ou plus, les matériaux viscoélastiques peuvent être insèrés entre deux semelles de matériaux élastiques. Le composite granulaire: Le renforcement est constitué par des particules ou granules. 111.2. LA MODELISATION DE TIMOSHENKO DES POUTRES COMPOSITES MULTICOUCHES (STRATIFIEES) théorie présentée ici est une extension aux poutres symétriquement stratifiées de la modélisation de La 62 Timoshenko homogènes. originellement construite pour les poutres X3 d2 N C $ dE/2 B $ X2 A h B C N Fig. 111.1.1 poutre symétriquement stratifiée caractéristiques mécaniques des matériaux: EA,B,...,N = module de Young des matériaux A, B, ..., N AA B N = constante de Lamé = constante de Lamé (appelé également le module de cisaillement) 63 PA,B,...,N = masse volumique PA,B,...,N = proportion des matériaux hypothèse: La répartition de contrainte linéaire. Les matériaux A, B, ..., N sont homogènes, élastiques. Les joints de colle sont supposés parfaits. La flèche W et la rotation pour tout le matériau. sont supposés être les même Le champ de déplacement choisit est: U1 = _x3(x1)eJwt U2 = O U3 = W(x1)eJcòt On construite la choisit les fonctions fonctionnelle de Hamilton et on inconnues qui et W rendent stationnaire cette fonctionnelle. Energie cinétique: T li =- pw2[(U1)2 + (U2)2 + (U3)2] dv I 2J V li =- I pw2[(x3)22 + W2] dv 2J V 64 matériau A: b/2 i i TA = 2 f --J J r 2 J J -b/2 O i = - I {(x3)22 + W2) dx3dx] dx3. I [2p PAh/2 O i PA [I(p)3p2 + APAW2] dx1 O bh3 1=, A=bh 12 avec: matériau B: i b/2 i r TB = - w2 2 [2PB J O i = - r 2 J r r I I J J -b/2 (PA+P&h/2 {(x3)22 + W2) dx3dx2] dx1 PAh/2 i PB [I{(pA+pß)3 - (PA)3)2 + APBW2] dx1 O matériau N: i 1 r PN ['{(PAPB TN = - w2 2 J O +PN)3 - (PA)3)P2 + APNW2] dx1 65 matériau composite: T = N E T1 i=A i i T = r [C1W2 + C2] dx1 w2 2 (111.1.1) J o avec: C1 = A [PAPA + PBPB + .. + P{ 1- (pA+PB+... +pM))] C2 = I [PA(PA)3 + PB((PAPB)3(PA)3) +... + PN{1(pA+pB+... +pM)3)] énergie de déformation: V ir =I (aiili + 02222 + C3333 2J V + 2a12e12 + 2a13e13 + 2a23e23) dv On se place dans le cas de matériaux élastiques isotropes. On suppose que a22 et a33 peuvent être négligées devant a11 dans la loi de comportement. Avec ces hypothèses et le champ de déplacement choisi, l'énergie de déformation s 'écrit: 66 i1 =- V (a1111 + 2a13e13) dv I 2J V V i ir =I 2J r [ {E(x3)2(')2 + G(-+W')2) dS J dx1 I J o s matériau A: VA ir =- b/2 PAh/2 i r [2 J 2J J J J {EA(X3)2(')2 + GA(-+W')2) dx3dx2 J dx1 -b/20 o ir =- r I i [ EAI(pA)3(Ø')2 + GpA(-q+W')2 J dx1 I 2J o matériau B: VB ir =- [2 I 2J O ir =- b/2 (PA+PB)h/2 i r r I I J J (EB(x3)2(')2 + Gß(-+W')2} dx3dx2 J dx1 -b/2 PA'/2 i [ EBI((pA+pB)3-(pA)3)(')2 + GBpBA(-Ø+W')2 J I 2J O dxi 67 matériau N: VN li =- i f EI { 1- (PA+PB+... +pM)3) 2J I o (t 2 + GNA{ 1- (pA+pB+... +pM) ) (-Ø+W' 2 dx1 matériau composite: N V= E Vj i=A VN 'r =- i 2J f I C3(Ø')2 + C4(_+Wt)2 3 dx1 (III. 1.2) o avec: C3 = rigidité à la flexion = I [EZ(p?)3 + EB{(pA+pB)3-(pA)3) +... + EN{l-(pA+pB+... PM)3)3 C4 = cisaillement équivalent = kA [GAPA + GBPB + ... + G{ - (pA+PB+.. +pM))] 1 1. La prise en compte de la répartition de la contrainte de cisaillement sur la section droite nécessite l'introduction du coefficient du cisaillement k. 68 Fonctionnelle de Hamilton: H=T-V i i r H = - w2 C1W2 + C2()2 J dx1 [ 2 J - -if o 1 C3(t)2 + C4(-+W')2 J dx1 [ I 2J (111.1.3) 0 et W qui permettent de représenter Les fonctions la flexion doivent être telles que: + C3t' + C4(+W') = O C2w2 8H - =01 '6 = I I o i (III. 1.4) =o et 0H - ow c1w2w + C4(_+Wt) = O =O I (-Ø+W')6W = (-+Wt)&W I (III. 1.5) =o I 1 0 On obtient ainsi un système de deux équations à deux et W avec les conditions aux limites associées. inconnus combinant ces l'équation de mouvement. En ¡c1 Ic4 équations w2 w2 - 1 } on obtient c21 d2 _4w+w21_+_F_2w+ dx1 deux c3j dx1 = C3 (111.1.6) 69 On remarque que l'équation (111.1.6) est semblable à l'équation de mouvement (11.1.6) des poutres homogènes. Ce est car la description cinématique qui logique est identique. 70 111.2 AMORTISSEMENT DES POUTRES STRATIPIEES L'amortissement des poutres stratifiées a recours à deux types de méthode: Dans le première, les couches amortissantes travaillent en traction-compression. Cette technique consiste à revêtir une structure métallique d'un ou plusieurs matériau fortement amortissant. Les déformations de la structures sont transmises au matériau et le travail ainsi communiqué conduit à une dissipation d'énergie. Dans le deuxième cas, en rajoutant une plaque de contrainte, on fait travailler les couches amortissantes en cisaillement. matériaux amortjssants matériau amortissant 'J' E* (a) (b) revêtement viscoélastique simple revêtement viscoélastique à plaque de contrainte Fig. 111.2.1 71 Considérons la première technique, fig. 111.2.1(a). On a déposé une couche de produit amortissant caractérisé de Young complexe E* = E(l + jr)E) (E par un module coefficient d'amortissement intrinsèque du produit) sur une Lors d'un poutre métallique de section rectangulaire. travail en flexion de la poutre, il y aura une sollicitation en traction-compression de produit amortissant. On pourra définir la rigidité complexe en flexion K* = K(l + ji7) = E*I son représent la rigidité au sens classique et (EI , amortissement global). Au début des années 50 Lénard, P. [11] s'est attaché en fonction de E pour diverse à mesurer le coefficient matériaux de revêtement. Peu après, Oberst, H [12] a mené le calcul de ce coefficient, Il montre que l'amortissement rj total dépend de 17E et aussi de l'épaisseur du matériau viscoélastique. La deuxième technique, fig. 111.2.1(b), consiste à les matériaux plaque de contrainte, ajouter une viscoélastiques vont cette fois travailler en cisaillement. Dès 1959, E.M. Kirwin Jr. [15] a montré que l'amortissement du matériau dépend aussi de la fréquence. Dans ce cadre, Mead, D.J. et Markus, S. [14] ont étudié le mouvement transversal d'une poutre stratifiée (cf. fig. 111.2.2) à partir des hypothèses suivantes: Les deux couches extérieurs sont purement élastiques et la couche intermédiaire est viscoélastique linéaire. Les contraintes de cisaillement des couche extérieurs ainsi que les contraintes normales longitudinales dans la couche intermédiaire sont négligeables. 72 Les déplacenients transversaux de tòus les points de la section sont égaux. (Il n'ya pas de dilatation transversale.) 3. z ,w b-1 L (a) u' facette déformée w (c) (d) deuxième couche fr r8x P3 - f---1 4- P3 + dP3 (e) Fig. 111.2.2 73 L'effort tranchant totale s'écrit: F = F1 + F2 + F3 03w a3w =D1 -rd+D38x3 3x3 a3w = Dt - rd 8x3 83w = Dt 3x3 @8w G*dl_ + lh2ax U1-U3 h2 (111.2.1) avec: Dt = la rigidité totale = D1 + D3 = E111 + E313 r = la contrainte de cisaillement = le module de coulomb de la deuxième couche = G(l + J7G) 8F La charge transversale (p = ) s'écrit: 8x p = Dt a4w 8x4 G*d2 82W h2 3x2 G*dIaU, 8U h2 lax ax (111.2.2) 74 CoTnne la conibinaison des efforts longitudinaux est nulle (Pi = -P3), on a donc: aU1 8133 ax ax E1h1 - E3h3L'expression (111.2.2) devient: a4w p = Dt Dg*y_a2w g*dE3h3_ ax2 ax ax4 au3 (111.2.3) avec: g* - E1h1 ) E1h1E3h3 Dt E1h1 + E3h3 suite, ils = g(i + l'équilibre considèrent élément de longueur 6x dans la fig. évidant que: 6P3 = - r6x d'où: jr7) E3h3 d2 Y =( En + ( h2 et i i - =-T ax d'un 111.2.2(d), petit il est 75 ou encore: 8 - aU3 d8W U1U3 (E3h3_)=_G*(__+ 8x h2ax 8x 82u3 h2 Dt 8W (111.2.4) E3h38x 8x2 En éliminant (111.2.4), ils dans U3 obtient les équations l'équation de (111.2.3) et déplacement transversal: a6w a4w - g*(l 1 + Y)4 ax6 82p g*p (111.2.5) Dt avec: p = charge d'inertie + charge extérieure = -m-2 + q(x,t) Bt extérieure est proportionnelle (en tous points le long de la poutre) à la sont les modes de vibration charge dtinertie locale, Dans le cas où la charge découplées. A la résonance, la charge extérieure est fois la force d'inertie (q = jT1m(w)2W). 76 En posant W = W(x)T(w,t), l'expression (111.2.5) s 'écrit: d4W d6Wn - wn(l + dx4 dx6 -d2W ni 2 g* (1 + Y) - jì)-Dt( gW ) = O dx2 (111.2.6) Ax = Ae W Posons, 1' équation caractéristique , s ' écrit: * 6 - À 4 g (1 + Y)Ah ni 2 ''n(1- + - 2 - (An Dt + g) = O (111.2 .7) Si l'on cherche une composante harmonique (An2 réel négatif) W, l'expression (111.2.7) peut être séparée en parties réelle et imaginaire: 6 2m 4 - g(l + Y)An - 2 C4)n - [A + g(1'ic - 1)] = O Dt (111.2.8 a) et 2m 4 - gnc(1 + Y)A - 2 Wn - (unAn Dt - g(n + 7G)] = O (111.2.8 b) expressions (111.2.8), les deux Avec calculer r en fonction de la fréquence. on peut La fig. 111.2.3 donne les valeurs de r en fonction de la fréquence pour une poutre stratifiée en trois couches avec le modèle d'amortissement hystérétique pour la deuxième 77 couche, G2* = O.1E8(1 + O.3j) N/rn2, E1 = E3 = O.2E12 N/rn2. Les dimensions des différentes couches (h11h2,h3) sont: (a) 3,4,3 mm. (b) 2,4,4 mm. et (C) 3,2,5 mm. pour les 111.2.4 donne les valeurs de poutres stratifiées avec les modules de Young des couches La fig. rj les dimensions h11h21h3 = 3,4,3 mm. Les modules de Coulomb pour la deuxième couche sont: (a) extérieures = O.2E12 N/rn2, O.lE8(l + O.3j) N/rn2 O.1E8(1 + O.lj) N/rn2. (b) O.lE9(l + O.3j) N/rn2 et (c) 78 Fig. 111.2.3 hl,h2,h3 = 3,4,3 2,4,4 3,2,5 mm. Coefficiei,i dsamoriissement Fig. 111.2.4 0.30- C (a) G*.1E8(1+.3j) (b) G*=.lEq(1.3J) (c) G*.1E8(1+.1j) N/m2 a b 0.20- 0.10 0.00 1E+01 :.- -_ I 1E+02 1E+03 f (hz) 1E+04 79 En général, dans le cas d'une poutre sollicitée en flexion, les matériaux stratifiés travaillent à la fois en traction-compression et en cisaillement. Une étude combinant ces deux cinématiques a été faite par Ross et Kirwin Plusieurs travaux concernant des configurations [16,17]. plus spécifiques ont été entreprises par ailleurs. Les principales conclusions sont les suivantes: Les composites obtenues avec le revêtement par plaque de contrainte ont des coefficients d'amortissement, plus important que en général, technique de revêtement simple. ceux qui utilisent la Tous les paramètres géométriques et élastiques de tous les composantes de la structure influent sur la valeur du coefficient d'amortissement souvent même de façon très importante. En particulier, le module d'élasticité et surtout cisaillement du matériau viscoélastique module de le définissent une caractéristique importante du matériau composite. 80 111.3 COEFFICIENT DE CISAILLEMENT La prise compte en du nécessite cisaillement de cisaillement (ou de l'introduction d'un coefficient k. Il rend compte du fait que les contraintes Timoshenko) et les déformations, dont il dépend, ne sont pas distribuées uniformément sur la section droite. Sa détermination a suscité de nombreuses recherches qui ont abouti aux diverses , conclusions suivantes: Timoshenko [6]: Le coefficient de cisaillement, k, représente le rapport entre le cisaillement moyen sur la section droite et le cisaillement au centre (pour une section rectangulaire: k = 5/6). Cowper [7]: Il définit un coefficient de cisaillement en fonction des caractéristiques mécaniques du matériau. (Pour une poutre isotrope, k = lO(l+v)/(12+llv)). Gay [8]: Le coefficient k dépend de la fréquence. Fages ficient k en Il détermine les variations du coeffonction de caractéristique mécaniques du [9]: matériau et de la fréquence. 81 Dans le cas d'une poutre homogène orthotrope: Xi X2 hT -e. Fig. 111.3.1 Fages n'a pas négligé 033 devant dans les équations de comportement (à l'encontre des analyses clas-siques [6], (7]et [8]), les équations du problème sont: pw2AW + F' = O F + Mt = moment flèchissant: M = - pw2IØ AW2 -1E1LIt' - v13E13 - 5ß effort tranchant: F = G13A(kwW' - kØ) 82 d' où: W = flèche moyenne = rotation /Al4 a = paramètre de fréquence = wJ E31 aI x = coefficient sans dimension = - Al2 2 p = i - -(1 - '13"3l)X2 7 V13L131X2 5ß A = bh et les "coefficients correctifs", k kw 6 1 5 5ß L1l31/31X2 257162 = 1 5 16-1 '3lX2 (111.3.1 b) = 6 1 5 p-y 5E3 111.3.2 à 111.3.4 montrent les coefficients pour les poutres isotropes (en fonction de x) avec des rapports E/G différents. correctifs a) 5E3 5ß-y Les fig. (111.3.1 v31G13 6 1 k et k: 83 Fig. 111.3.2 E/G3 Coefficient correctif 2.00- 1 .50- 0.50 0.00 0.50 1 . 00 1 .50 2.00 X Fig. 111.3.3 E/G10 Coefficient correctif 2.00- 0.50 0.00 I 0.50 - 1 . X 00 1 .50 2.00 84 Fig. 111.3.4 E/G40 Coefficient correctif 2.00- 1 .50- Si.iq 1 .00- 0.50 0.00 0.50 1 .00 2.00 1 .50 X 0n appel "valeurs statiques" de k obtenues en faisant w = 0. On obtient: kws = kp5 = 1/( 6 etk0 les valeurs v31G13 5 Dans le cas où la poutre est isotrope, 10(1 + k5 = k5 - (111.3.2) 5E3 G = E/[2(l+v)] ') 12 + 11v C'est le coefficient trouvé par Cowper [6]. (111.3.3) 85 dans les d'utiliser le coefficient . Le système d'équations Fages conclut que l'on peut négliger c équations de et comportement statique, k, jusqu'à x = 1.2 utilisé sera: + F' = O F + M' = - pw2AW moment flèchissant: M = E1I' effort tranchant: F = G13Ak5(W' 6 v31G13 5 5E3 avec: Pour une poutre symétriquement stratifiée à 3 couches: X3 II--1 I Fig. 111.3.3 LT th 86 Le coefficient de cisaillement Fages (cf. [9)) s écrit: k = i/ L + t2 + I I G1 3 (h+t)21 G1 (h-t)2 It(ht) G11 r + t(h-t)G11 3 (111.3.4) Ainsi défini, il dépend des caractéristiques mécaniques des matériaux. t G11 R=- On pose: , q=- h G1 r k = 4 - 1 Rq(i-q) + (l+4q2-2q)R + 3q(l-q) i / [ 3R(1+q)21 (111.3.5) Fig. Coefficient de cisailLement 111.3.5 R1 poutre stratifie'e R.2 R.04 R.005 1E+02- - R.001 1E+O1 - / \\ / :1 1E+OO 0.00 0.20 0.40 0.bO q.t/h 0.80 1.00 87 IV. IDENTIFICATION DES CARACTERIBTIQUES DES MATERIAUX A PARTIR D'ESSAIS caractéristiques des matériaux viscoélastiques peuvent être déterminées selon les méthodes suivantes: Les Oscillation libre: En utilisant par exemple une poutre encastrée ou le pendule en torsion et en mesurant le décrément logarithmique et la fréquence, on peut déduire les caractéristiques des matériaux. Cette méthode donne des résultats satisfaisants pour les matériaux présentant un amortissement peu élevé et indépendant de l'implitude de solicitation. C'est pourquoi, le possédant des dévelopement des amortissants matériaux valeurs de décrément logarithmique supérieures à 10 en limite l'utilisation. Méthode de résonance forcée: Cette méthode permet la détermination des caractéristiques viscoélastiques à partir de la coube de réponse. Elle reste correcte dans le cas de matériaux ayant des valeurs d'amortissement assez élevé niais l'inconvenient réside dans le fait que l'essai est limité à la zone de résonance. Un appareil standard, qui utilise une poutre encastrée vibrant en flexion a été utilisé avec succès par Oberst. Une version améliorée utilisant un pendule de torsion a été développée par Perez et al.[20). 88 Vibration forcée en-dehors de la résonance: Pour des sollicitations harmoniques, le diagramme de contraintedéformation présente une boucle d'hystérésis à partir de laquelle on peut calculer le module et le coefficient d'amortissement (ou le coefficient de perte) prise égale à Wd/27TW. Ou, Wd est l'inergie perdue au cours d'un cycle et W est énergie élastique maximale. Cette méthode permet Propagation des ondes: l'étude de quelques caratéristiques physiques d'élastomère. la et élevée fréquence de propagation est assez La déformation est petite (moins que iO%). IV.]. MESURE DIRECTE J On peut mesurer directement les caractéristiques dynamiques (le module de la raideur complexe IK*I et l'angle des matériaux en utilisant déphasage q élasticimètre qui est basé sur l'analyse des forcées en-dehors de la résonance. de le visco- ) vibrations Le principe de la mesure de la raideur dynamique d'un échantillon dans le cas d'essai en compression est présentés dans la fig. IV.l.l. F2 Fig. IV.l.l 89 Le rapport entre la force f2 et le déplacement u1 donne la raideur complexe K* : K* = K' + jK" = f2/u1 (IV.l.l) Dans le cas du matériaù viscoélastique, sous l'hypothèse d'un comportement linéaire, on traduit le déphasage entre la force et le déplacement par un angle q. u1 = tJ1eJt (IV. 1.2) = F2eJ(i)t + q) En tenant compte de dans (IV.1.2) (IV.1.1), on obtient: K' = (F2/tJ1)cos(q) K" = (F2/U1)sin(p) soit: = J(KI)2 + (K")2 = F2/U1 = tan(q) K* = K(1 + ji7) Finalement, on peut obtenir le module de Young complexe E* E* = (K*L/A)/(1 + fiS2) (IV. 1.3) 90 avec: L = longeur de l'échantillon A = surface excitée de l'échantillon S = facteur de forme = surface excité surface laterale f3 = 2 pour la section circulaire ou rectangulaire Le viscoélasticimètre mesure les valeurs des caractéristiques dynamiques des matériaux en fonction de la fréquence, la température, la déformation dynamique et la déformation statique. (tractionAvec le type de solicitation choisi compression, cisaillement, flexion, ...), on peut obtenir le module complexe désiré. d'équivalence tempsprincipe utilisant le les caractéristiques viscoélastiques d'un tel température En ( matériau observées à une fréquence et à une température données doivent prendre la même valeur pour une autre fréquence de solicitation si la température change de façon appropriée), on peut construire la courbe intrinsèque qui permet d'obtenir les modules viscoélastiques dans un large domaine d'utilisation. 91 IV.2 IDENTIFICATION MODALE Les méthodes dt identification modale sont, pour la plupart, basées sur un lissage des courbes de la fonction de transfert. Elles font toutes l'hypothèse d'un amortissement soit structural soit purement visqueux. Elles sont pour but de rechercher les modes et les fréquences complexes qui minimisent l'écart mesurée dynamique analytiquement. les valeurs de la souplesse celle obtenue expérimentalement et entre La fonction de transfert est définie par: Uk (IV. 2.1) 11kl= F1 avec: Uk = le déplacement en un point k. F1 = la force appliquée au point 1. Dans le cas d'amortissement structural, la souplesse dynamique d'un système discret s'écrit: * H(jw) = knln E n * - + 2 (IV.2.2) 92 Dans le cas d'amortissement visqueux, la fonction de transfert s' écrit: * * knln = H1(jw) *c *c *+ N E n=l a knln * (jwS) a (''nn) (IV.2. 3) avec: * a *T = **T * * 2snn M n Cfl + = vecteur propre (en complexe) M = matrice de masse C = matrice d'amortissement * s = fréquence propre En pratique (par exemple, dans le cas d'amortissement visqueux), on ne peut pas connaître toutes les modes. On intraduit alors des caractéristiques résiduelles de la façon suivante afin de diminuer l'influence de la trancature modale: * n2 H(jw) = * *c knln 1 a , n1nn2 + jwC * (jwnSn) 1 1 + Mw2 knln + * * n=n1 an (l'nn) E * K (IV.2.4) 93 Le comportement à base fréquence est traduit par la masse résiduelle M et l'amortissement résiduel C. Le comportement à haute fréquence est traduit par la raideur résiduelle K. Avec le modèle d'amortissement choisi, la recherche des paramètres modales s'effectue à l'aide d'un lissage par la méthode "des moindres carrées". Il existe plusieurs variantes correspondant à diverses stratégies visant à minimiser un critère quadratique. La méthode classique est d'effectuer le lissage des fonctions de transfer en utilisant le critère: N E = c c [(H(jw) - H(jcifl)][(H(jWfl) - HE(jwn)) E (IV. 2. 5) n=l La méhode proposée par R. Dat et J.L. Neuzec [22] à l'avantage de ne pas nécessiter d'estimation préalable. Cette méthode donne la fonction rationnelle qui représente au mieux les valeurs expérimentales de la fonction de transfer. Supposons que l'on ait mesuré la fonction de transfert HE(jwfl) pour des valeurs discrètes, w, de la pulsation. H(jw) étant une fraction rationnelle, on peut trouver deux polynômes P(jw) et Q(jw) tels que: (IV. 2.6) HE(jwfl) Q (j w) On cherche les coefficients des polynômes P et Q, de donné, qui rendent minimum un paramètre d'erreur degré définit par 94 2 E E HE(jwfl)Q(jwn) - P(jwn) (IV.2.7) n Lorsque la fraction rationnelle est déterniinée, on effectue la décomposition en éléments simples. Celi-ci détermine les modes propres de la structure dissipative: les pôles définissent les fréquences propres et les amortissenient, les numérateurs définissent la forme propre. 95 IV.3 PROBLEME LIES AUX POLES MULTIPLES une Considérons poutre encastrée (dans la fig. IV.3.l) solicitée longitudinalement par la force harmonique = FeJw. Fig. IV.3.l Pour introduire l'amortissement interne dans le système, on utilise le module de Young complexe. L'équation de propagation s'écrit: a2U ri + (w) pw2Ü = O (IV.3.l) ox2 Si l'on prends la solution particulière de la nÒ mode sous la forme: U(x,t) = + wnt) (IV.3.2) En rapportant (IV.3.2) dans (IV.3.l), on peut écire que: 96 kE*(w) 2 PWn - = (IV.3.3) o Dans le cas d'utilisation du modèle de Zener pour le module de Young complexe i + a(jw) 1w) = (IV.3.4) E0 i + b(jw) Pour la solution générale, on peut écrire: U = (Acoskx + Bsinknx) e (wnt) (IV. 3.5) Dans le cas de vibrations libres on doit vérifier les conditions aux limites suivantes: U =0 en x =0, nous obetnons A=0 = O en x = 1, nous obtenons ax kncOs(knl) = o d'où knl = iij2 + j7T On trouve que les modes sont réels: = sin(knx) avec: kn = (n/2 + jir)/l (IV.3.6) 97 En tenant compte de (IV.3.4) dans nous (IV.3.3), obtenons 3 pôles: = + iß Wn,2 = -a + Jßn W3 = im vibration de cas le Dans l'équation forcée, de mouvement s' écrit: a2U E*(w) + 2U + = (IV.3.7) O (x=l) ax2 et la solution générale prends la forme: = U (x)q(t) E n=l En tenant compte de multipliant par r' (IV.3.8) (IV.3.7) et en 1 1 nrS E qn I dans (IV.3.7) s'écrit encore: 1 - E*(w) (IV. 3.8) + n= 1 o in J pnrd o = - J rd o (IV. 3.9) d' où: co qn = E n=] (E *()k2 pwn2) co q = (IV. 3.10) E n1 d(w - wn,l) (' - ''n,2) (» - 98 En rapportant la valeur du qn dans (IV.3.8), nous obtenons la solution du problème: U(x,t) = (IV. 3.11) E n1 d(w - c»n,l)(w - )n,2)(w - W3) Cette l'opposé des expression expressions fait apparaître classiques trois utilisées pôles lors à de l'identification modale. Cet exemple simple permet donc de mettre en évidance les erreurs découlant d'une analyse modale lors de l'identification des modules complexes. 99 METHODE IV.4 D'IDENTIFICATION DES PLAQUES DANS LE CAS ANISOTROPE méthode permettant d'identifier les caractéristiques mécaniques des plaques anisotropes, à Une partir des vibrations forcées, est proposée par Hugo Sol [4]. Dans cette méthode, la réponse expérimentale a été mesurée et comparée avec la réponse obtenue analytiquement. Les paramètres recherchés dans le modèle mathématique (les rigidités) sont ajustés jusqu'à ce que l'écart entre la réponse expérimentale et la réponse calculée soit minimal. La fréquence de résonance est mesurée par le montage décrit dans le fig. IV.4.l éprouvette fil mince capteur d'accélélation amplificateur 2 analyseur de spectre i 5 Fig. IV.4.]. loo L'équation de mouvement d'une plaque anisotrope a été écrite avec les hypothèses suivantes: La section droite reste droite et pérpendiculaire à la surface moyenne. La contrainte normale a contraintes a, cr et Txy. a4w a4w D11-- + D22- + ax a4w 2(D12+D26)ax2ay2 a4w + 4D16 est négligiée devant les a4w + = 4D26 axay a2w - ph (IV. 4.1) at2 avec: D11 = rigidité en f lexion autour de l'axe Y D22 = rigidité en flexion autour de l'axe X D66 = rigidité en torsion D12, D16, D26 = couplages des rigidités Dij = Eh3 La réponse a été calculée par la méthode de Ritz (en utilisant un seul élément, la plaque entière, et le polynôme de Lagrange comme la fonction de forme). 101 ajuster il paramètres (les rigidités), utilise la sensibilité de la réponse due au changement des Pour les paramètres (la sensibilité a été prise égale à la partie linèaire de la dérivée partielle du développement de Taylor de la réponse). {P) = [S]-{R) (IV.4.2) avec: = variation des paramètres = variation des réponses S = sensibilités Il utilise la méthode Baysian (en introduisant {Cp] et [CR]) pour tenir compte de l'incértitude entre les valeurs de paramètre du modèle d'origine et celles de paramètre ajustés et de l'incértitude de la mesure des Il introduit une constante k expérimentales. réponses entre le modèle relative confidence traduisant la mathématique et la réponse mesurée expérimentalement. Ansi, l'expression (IV.4.2) s'écrit encore: [Cp]{LP) = k[S][CR](L1R) (IV.4.3) Il conclue que: 1. La plaque avec les extrèmités libres donne la meilleur sensibilité pour les changements de la rigidité. 2. En utilisant un seul élément avec le polynôme de 102 Lagrange comme la fonction de forme avec 7 x 7 = 49 noeuds/éléTnent, on peut obtenir d'une façon satisfaisante la réponse forcée. que Pour 3. la matrice soit [S] inversible ou pseudo-inversible: Dans le cas de la matrice [S] terme de couplage de la rigidité), diagonale (pas de il est nécessaire de mesurer les fréquences de résonance associées avec les formes propres fondamentales (torsion et flexions dans les deux directions). cas de la matrice [S] non-diagonale, le rapport longueur/largeur doit être approprié pour donner le Dans maximum de matériaux. le sensibilité au diverses caractéristiques des 103 V. IDENTIFICATION NON-NODALE V.1 PRESENTATION GENERALE DE LA METHODE On utilise l'expression de l'impédance mécanique pour identifier les modules de Young et de Coulomb complexes symétriquement poutre composite homogène ou d'une stratifiée). Dans le cas d'une poutre d'Euler: Il n'y a que le module de Young complexe qui se présente dans l'expression de l'impédance. L'étude experimentale d'une poutre permet l'identification du modèle de Young complexe E*(w), par une méthode d'itération appropriée. On a choisi une poutre libre-libre excitée en son centre pour mesurer les valeurs de l'impédance. On détermine à l'aide de celle-ci et d'un développement limité de l'expression analytique de l'impédance le module de Young En balayant en complexe (par la méthode de Newton). fréquence, on obtient lés vriations du module de Young complexe du matériau composite (voir organigramme V.3.1). Dans le cas d'une poutre de Timoshenko: On peut obtenir les deux modules complexes en utilisant deux poutres Les expressions différentes. deux de longueurs de l'impédance conduisent à un système à deux inconnues que l'on resoud par une procédure méthode itérative. 104 Dans la procédure utilisée, on utilise la poutre la plus longue pour calculer le module de Young complexe et la plus courte pour calculer le module de Coulomb complexe à chaque pas de fréquence. Ainsi, on obtient les deux modules complexes du matériau composite de façon continue (voir organigramme V.3.2). V.2 DEVELOPPEMENT ASYMPTOTIQUE DES IMPEDANCES Dans cette partie,. on va rechercher un développement limité des expressions de l'impédance au centre de la poutre (cf. (11.2.29) et (11.2.67)). V.2.1 DEVELOPPEMENT ASYMPTOTIQUE DE L'IMPEDANCE AU POINT COURANT D'UNE POUTRE D'EULER-BERNOUILLI L'équation de l'impédance (normalisée par la masse, Mb) d'une poutre libre-libre chargée en son centre s'écrit: Z0 1 - ---( n*a Mb sinh(n*a)cos(n*a) + cosh(n*a)sin(n*a) ) cosh(n*a)cos(n*a) + 1 n*a = x Désormais, on dénote et avec: sinh(x) = (X + X3 + 3! cos(x) = (1 X5 + ...) 5! + X4 2! 4! ..) (V.2.1) 105 + X4 + ...) cosh(x) = (1 + 4! 3 sin(x) = (X - + - ...) 5! On peut reécrire (V.2.1) sous la forme de développement limité suivant les puissance de x Z0 ajX1 - (V.2.2) Mb ; bx3- d' où: X = = (n*a)4 a0 = 2 a1=2(14! +1) 1 2!3! a2=2(- i 8! + - 1 3!iO! 12! b0 = 2 b1= (- i 2!2! - 1 4!5! 3!6! a3=2(1 4! 5! + +1) 1 7!2! i 5!8! - 9! i 6!7! + i 4!9! - i 2!li! +1) 13! 106 + 1) 2 8! 12! 4!4! 6!2! 2 10!2! + 2 8!4! - 1 ) 6!6! Comparons les valeurs exactes et les valeurs approchées (obtenue par le développement du 6ème ordre de (n*a)4). Des fig. V.2.1 à Fig. V.2.9, on trace les expressions exactes et approchées en fonction de la fréquence (na a 1w). On constate que, quelque soit la valeur du module de Youg complexe, la précision des valeurs de 1t impédance obtenue est très bonne jusqu' au deuxième mode. 107 Fig. V.2.1 I i Impedance d une poutre d'Euler E*.224E10(1+.OIJ) M/m2 Fig. V.2.2 Impe'dance d'une poutre d'Euler E*.224E10(1+.1i) M/m2 108 Fig. V.2.3 Impédance d'une poutre d'Euler E*.224E10(1+.25j) N/m2 Fig. V.2.4 IMPEDANCE Jmpdance d'une ap p roch e - exacte IE+02- poutre d'Euler E*.224E10(1+.Olj) 1E+O1 - M/m2 E o NJ 1E+OO- O) lE-02- lE-03 IE+02 I I 1E+03 1E+04 w 1E+05 109 Fig. V.2.5 Impédance d'une poutre d'Euler E*.224E10(1+.li) N/m2 Fig. V.2.b IMPEDANCE Impe'dance d'une - exacte 1E+02- poutre d'EuLer E*.224E10(1+.25J) ap p roch e 1E+01 - N/m2 E o M 1E+00 Q, - i E-02 - lE-03 1E+02 1E+04 1E+03 w IE+05 110 Fig. V.2.7 Impédance d'une poutre d'Euler E*.5E08(1+.01 i) M/m2 1E+01 -1 o NJ 1E+00 Q) - lE-01 - i E-02 - Fig. V.2.8 IMPEDANCE Impédance d'une poutre d'Euler ap p roch e - exacte i E-f 02 - E*. 5E08 (1 +. '1 i) IE+0i - N/m2 o M 1E+00 a) -o - lE-01 - I E-02 - lE-03 IE+02 1E+04 1E+03 w 1E+05 lu Fig. V.2.q I MPEDANCE Impédance d'une poutre d'Euler ap p roch e - exacte 1E+02- E*.5E08(1+.25j) t1/m2 -o IE+01 - o M 1E+00 - - a) lE-01 - lE-02 - lE-03 1E+02 I I 1E+03 1E+04 w 1E+05 112 DEVELOPPEMENT V.2.2 D'IMPEDACE ASYMPTOTIQUE AU POINT COURAÌT D'UNE POUTRE DE TIMOSHENKO L'expression d'impédance (normalisée par la masse de la poutre, d'une poutre libre-libre chargée en Mb) son centre s'écrit: [(O*a)2 + (e*a)2J NT Z0 (V.2.3) Nb DT avec: 2(O*a)2 = (n*a)2(a+ß) + [(n*a)B(a_ß)2 + 4(n*a)4]½ 2(e*a)2 = NT = { DT = { (n*a)2(a+ß) + [(n*a)B(a_ß)2 + 4(n*a)4J½ *(O*a)c(O*a)sh(*a) - x*(*a)s.(O*a)ch.(e*a) 2zì*x*(O*a)(*a) - **[(O*a)2 - (e*a)2]s (O*a)sh (e*a) [(*a)2 + (X*a)2] (9*a) (e*a)c (O*a)ch. (e*) [(n*a)4a - (O*a)2] X * = [(n*a)4a + (e*a)2] 1 r2E* k a2G* r2 f3=a2 113 pw2a4 E*r2 Désormais, on dénote: x = (e*a) y = (*) X = (*)4 Y = c/ß Donc, on peut reécrire (V.2.3) comme suivant: (x2+y2) (*x c.x sh.y - x*y s.x ch.y) z0 Mb 2,,*x*xy - ,*X*(X2....Y2)S x sh.y - (z.,*2+x*2)xy c.x ch.y (V.2.4) d'où, par exemple, c.x sh.y = cos(x)sinh(y) En écrivant les expressions circulaires et hyperen développement limité, on peut de x et y boliques récrire (V.2.4) sous la forme de développement limité en puissance de X, (V.2.5 a), et en puissance de Y, (V.2.5 b), explicitement. zoNi aX' Mb - D1 bX1 (V.2.5 a) 114 CjY Zo Mb D2 (V.2.5 b) djYi avec: N1=-4+X [ a(U1) + a(ßU2 + U3) + (ß2U4 + ßU5 + U6)] + X2 [ a3(TJ7) + a2(ßU8 + U9) + a(ß2U10 + ßt111 + U12) + (ß3U13 + ß2U14 + ßU15 + U16)] + X3 [ a4(U1) + a3(ßU18 + U19) + a2(ß2U20 + ßU21 + tJ22) + c(ß3U23 + ß2U24 + ßU25 + U) + (ß4U27 + ß3U28 + f32U29 + ßU30 + U31)] Ltexpression pour D1 prend la même forme que celle de N1 en remplaçant les constantes U1 par V1. N2 = -4 + + ßU5 + tJ6) + x2(ß3u13 + ß2U14 + ßU15 + tJ16) + x3(ß4u27 + ß3U28 + ß2U29 + ßU30 + U31) + x4(ß5U47 + ß4U48 + ß3U4g + ß2U50 + ßU51 + U52) + x5(ß6U74 + ß5U75 + /34U76 + ß3U77 + ß2U78 + ßU79 + U80) + x6(ß7tJ109 + ß6U110 + ß5U111 + ß4U112 + ß3U113 + ß2U114 + ßU115 + U116)] [ X (ß2U 115 + Y [ X (ß2U2 + ßU3) + x2(ß3u10 + + x3(ß4u23 + + ßU2) ß2U25 + ßU26) + ßU46) + x4(ß5u42 + ß4U43 + ß3U44 + + x5(ß6tJ68 + ß5U69 + + X6(ß7tJ102 + + ß3tJ71 + ß2U72 + ¡31173) ¡3611103 + ß5U104 + ß4TJ05 + + ¡3211106 + ¡311107)) X (ß2tJ1) + x2(ß3u8 + ß2U) + x3(ß41120 + ßU21 + ¡321122) + x4(ß5u33 + /34U39 + ßU4o + ß2U41) + x5(ß6u63 + ß5U64 + + x6(ß7u96 + ß6Ug7 + + ß3U101)) + ß3tJ66 + ßU) + ß4Ugg + ß3U100 x2(ß3u7) + x3(ß41118 + ß3U19) + x4(ß5u35 + + ßU37) + x5(ß6u59 + f3U6o + ¡341161 + ß3U62) + x6(ß7u91 + + ßU93 + ßU94 + ß3U95)] x3(ß4u17) + x4(ß5u33 + ß4U34) + x5(ß6u56 + ß5tr57 + ßtJ58) + x6(ß7u87 + ß6U88 + ßU89 + ßUgo)] X4(ß5U32) + x5(ß61154 + ßU55) + + + ß5U86 + ßU87)) X5(ß6U53) + x6(p71182 + ¡361183)] X6(ß7TJ81)] 116 remarque: Le développement limité en Y , (V.2.5 b), est basé sur le développement limité de 6ème ordre en X (i=6) dans l'expression (V.2.5 a). L'expression pour D2 prend la même forme que celle de N2 en remplaçant les constantes U1 par V1. Les constantes Uj et Vj pour les développement en X (6ème ordre) et en y (7ème ordre) sont listés ci-desous: U( U( U( U( U( U( U( U( i)=-0. 100000000000000000E+01 2)= 0.200000000000000000E+01 3)= 0.666666507720947266E+00 4)=-0. 10000000000000O000E+01 5)= 0.200000000000000000E+0j. 6)= 0.i.33333333333333318E+00 7)= 0.166666626930236816E+00 8)= 0.1666667461.39526367E+00 9)= 0.000000000000000000E+00 U( 10) = -0.833333373069763184E +00 U( U( II )=-0 . 399999999999999939E+00 U ( 12) =-0 .952380952380952380E-02 U( .t3)= 0.500000000000000000E+00 U( 14)=-0. i.33333333333333331E+00 U( 15)=-0. .L587301587301587J.3E-01 U( 16)=-0. 176366843033509536E-03 U( 17) =-0 .833333333333333409E-02 U ( 18) =-0 .666666666666666380E-01 U( 19)=-0. 158730158730158773E-02 U( 20)= 0.116666666666666627E+00 LJ( 21)= 0.174603174603174573E-01 U( 22)= 0.220458553791886903E-03 U( 23)= 0.156125112837912638E-16 U( 24)= 0.333333333333333303E-01 U( 25)= 0.132275132275132262E-02 U( 26)= 0.801667468334134137E-05 II H II II H i U U II ti ai (BWU1 H II H H H II II NO H H II H (fi II Il W U ODW OW4OWrOWo- H (J14 (J1(flOW-JW i H mi-OOW W4U14U1OWWWF @WOWO i II (n U II II U (BW II O WOE) II w Il II H II Il U) H Ui ti M H H II H II i II w-..Ja H (B o'4o II WW H woro OW w H uil lull ii H owcooaiow u roi-ulww (A)'.,IU) (J14tWO w mai al W u u u I i i_ooOOi.i.00OoiOOOOOOOOroOOOOOIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO i mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm i i I i i i i i i i I i i i i i i i i i i i i i i i i I I I i i i I i i i i i i i i i i i wwwwww W Jo wOmwOwwwwma1wwwwWwWWWg o w H w mmmwmnwmmwWWW(JWW(J1rUr0 OW) (J14W (fl3 iii uggugi g 0000000000000000000000000000000000000000000000000090 ccccccccccccccccccccccccccccccccccCCCCCCCCCCCCCCCCCC 118 U( 79)= 0.925972354179763260E-13 U( 80)= 0.801707665956526947E-16 U ( 81) =-O . 698327S21244187821.E-06 U( U( U( U( 82)= 83)= 84)= 85)= U ( 86) = 0. 171296467S92764634E-09 0.277452100369767040E-05 0.338310523495707831E-07 0.625989558281224747E-05 0.719445163889608sS9E-07 U( 87) =0.647597001763668237E-OS 88) = -O . 350729517396184149E-06 U ( 89)=-O .359722581944803637E-08 U( 90)=-0. 695976243313230180E-li. U ( 91) =-O. 100239748677248661E-04 U( 92)=-0. 146972369194591341E-05 U ( U ( 93) = -O . 2608600492 19837593E -07 U( 94)=-0. 125233551937566768E-09 U( 95)=-O. 167836196735186850E-12 U( 96)= 0.502921075837742339E-05 U ( 97)=-0 .918577307466196210E-06 U ( 98) =-0. 349934212368074806E-07 U ( 99) = -0.328673410319262873E-09 =-0 .999629245989519030E-12 =-Q 138346636400725886E-13 = 0. 285907186948853641E-05 U(103)= 0. 14889251Q259544981E-22 U (104)=-0. 104980263710422341E-07 U(lOS) =-0 . 205843654334161535E-09 U(106 )=-0. 123112233453445940E-11 U (107) = 0. 232S993S1173844015E-13 U ( 108 ) = 0.6073398512226S5026E -16 = 0. 275573192239858671E-06 = 0. 2697919364S86029s3E-07 U( 111)=-0. 1712964G7S92764944E-09 U(112)=-0 . 2423335S80383j.1727E-10 U (113) =-0 .305149980354694755E-12 U( 114)=-0. 14235S174730S08394E-13 U(1iS)= 0. 604171046218874351E-16 U ( 116 ) = -0. 10S6268334693S9579E -20 V( V( V( V( V( V( V( 1)=-0. 100000000000000000E+01 2)= 0.200000000000000000E+0j. 3)= 0.200000000000000000E+oj. 4)=-0. 100000000O0000000oE+j. S)= 0.200000000000000000E+o1 6)= 0.333333333333333343E+oo 7)= 0.500000000000000000E+00 '.) ( 8) =-0 . 500000000000000000E+00 V( 9)= 0.833333730697631836E-01 V ( 10 )=-0 . 500000000000000000E+00 11) = -0. 1166666S8719390689E +01 12) =-0 . 444444427887598671E-01 V ( V ( V( 13)= 0.500000000000000000E+00 119 V( J.4)=-0. 833332935969034738E-oj i ) = -0. 444444427887S98671E -01 V ( V ( 16)=-0. 7936EO7936507937S9E-03 V( 17)=-O.4l6G662447o995o5E-oj V( lB)=-0.74999992s494j40j-+oo V( 19)=-o . 7638BB516369859278E-02 V ( 20) = -0. 166866624446709932E +00 V( 21)= 0.S2O93334S7SO96764.0j V( 22)= O.iSB73Qj5873OjSB725EO2 V( 23)=-O.1666666666666G6G5+oo V( 24)= O.S2O833320916698996E-Oj V( 25)= O.63492O634920634833E-02 V( 26)= O.S29IOO529i.00529089E-04 V( 27) =-0. 416666666666666652E-Oj V ( 28)=-0. 7638887647j2S4678O2 V( 29)= 0.1E873Qj5873OjS87jO2 V( 30)= O.529100529100529089E-04 V( 31)= O.267222489444712106E-O6 V( 32)= O.13B888888888888883E..02 V( V( V( V( 33)= O.1BO565530720286845E...Qj 34)= O.347222222222222181E..03 35)=-O. 194444469279712959E-Qj 36) =-0 . 21826395997664S2 17E-02 V( 37)=-0 . 22O45853408 136646 lE-04 V( 38)=-0. 194444444441114439E-Qj V( 39)=-O.902'ff,'6j22o93j6oeE..o2 V ( 40) = -0. 260141O95445479782E -03 V( 41)=-o. i2G93O6B24623809 lE-OS V( 42)= V( 43)=-0 . 218263959975545363E02 V ( V( V( V( V( V ( V ( 44) =-0 . 260141095445479782E-03 4S)=-o . 3874726O9694.3j79jE..O5 46)=-0. 117460434920752371E-07 47)= O.13BB88898898898883E..02 48)= 0.347222222222222j2..03 49) =-0 . 220458534081366528E-04 SO ) = -0. 634653412431i.905j.OE -06 V( 51)=-0. 11746O43492O762371E-07 V ( 62) =-0 . 2447O92394i823Si.9j.E-.jO V( 53)=-0. 124007936507936423E...04 V( 54)=-0. 71924603174603j.630E-03 V( 55) =-0. 771604938271605263E-OS V( S6)=-0. 186011904761905331E..O3 V( 57)= O.561146384479717850E..O5 V( 58)= °.B3SO7O279514722949E...07 V( 59)= °.183531746031745960E..02 V( 60)= 0284393439iS34j.GSE-O3 V( 61)= 0474319919764363jG2E..OS V( 62)= O.1S416G92OB334g7447Q7 V ( 63) =-0. 18601190476 1904799E-03 V( 64)= 0284393439153422QE-O3 V( 65)= 0.117243867243867237E..04 I I I I I I I I 000000000000000000000000000000 O I I I sDQOQ'DQs3cD O (J1WWW w w (n wo aiw w w JOW.PO1 ww pali- O w (110 w (fl op om'ruw oi-000-.jwowi-woo 000W-P WOO (11 wi---.Jwrowwowwmi-0wWi--rUOmwwwi-wwwwwi--ww I I I I I I I I I I I I I S S S S I m mmm nimm mmmmmm mmmmmmmm rnrimm nimm rlimmmmmmmmmmrnrilnhmmmmm mmmm I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I III II II i-i-i-i-0000E-F-F-0000E-I-0000E-00000000000000i-I-00000I-0000000 WawF-WwwOww0waw.pI-ww-.Ju1.pwwwww.pwwawwwnm i-i-,-I-uii-l-owroww,-i-w wo3.pwwcJIwwF-wI-wwmF-wwF-wwwwI-.Jw-.Jo.pww4w wIwww-JwwI-I-.pwwwoI--wWa1.pw.pww4I---.JwwI--.poWwwroaI.po.pmwoI-Woww W omF-w-PI-WOOWI-i-WWaWOi-I-WI-WwI-wwOF-wW-PF-wI--.JI-F--J4oaffl-.J i-wi-w.pwwwwm0mI-I-.P0cJI--wwWmI-oI-.IwWi-wwn.pw-.1o.p 0(11. mao,'JooWwW o wmwwmrut-wWmowI-wooI--wIo w w wjoowwawowww-.jww.owui,-www I-fflomo([email protected] wruoWOWU1amOwU1rUa1-.J'w-J4u1co woI-uma'i-I-wwwI-I-wmWowi--.jo',oawm-.pow orüoW-i000 wi-rn w W w N -jmi-OONO(J.:wOwwOwwOfflOwOwwmO-JfflI--OO wmo(flrü mm owm I o oawoo Q I IIIIHhIUhIIIIuIIIIIIIIIIIIIIIIIlUhIIIIIIIItIIIIIIIIIIIIlIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHhIIIIIIIIlIIIlIlIIII III II liii liii, I-F-I-I-I-II-00000000000wwwmwwwww000' ccccccccccccccccccccccccc cccccccccccccccccccccccccc 121 V.2.10 à fig. V.2.21, on peut comparer les impédances obtenues par la formule exacte et celles obtenues par la formule basée sur un développement limité. On remarque que les valeurs approchées sont de meilleurs qualités lorsque les rapports E*/G* et r/a sont A l'aide des petits. fig. 122 Fig. V.2.10 !mpdance d'une poutre de Timoshenko: E*.224El0(1+.1i) M/m2 *=.44Eoq(1+. li) M/m2 1E+01 - E - ci M 1E+00- masse densite' .5E4 Kg/m3 r/a. 02 lE-01 - a. 10m. lE-02- Fig. V.2.11 Impe'dance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1i) M/m2 G*.448E0(1+.1 i M/m2 masse densite' .5E4 Kg/m3 r/a. 03 a.07 m. 123 Fig. V.2.12 Impe'dance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1i) N/m2 *=.448oq(1+. Ii) N/m2 masse densité =.5E4 Kg/m3 r/a. 04 a.05 m. Fig. V.2.13 Impédance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1J) N/m2 G*.112E0q(1+.1i) 1E+01 - -o o M/m2 masse densité .5E4 Kg/m3 M r/a=. 02 - a.10 m. 1E+00 a) lE-01 - 1 E-02 - 124 Fig. V.2.14 Impe'dance d'une poutre de Timoshenko: IE+01 - E*.224E10(1+.1i) M/m2 G*=.112Eoq(1+.IJ) N/m2 masse densité .5E4 Kg/m3 r/a. 03 o M 1E+00 a) - lE-01 - a.07 m. lE-02-- Fig. V.2.15 Impe'dance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1J) N/rn2 G*.112E0(1+.1j) N/m2 masse dens it .5E4 Kg/m3 r/a. 04 a.05 m. 125 Fig. V.2.1& Impédance d'une poutre deTimoshenko: 1E+01 - E*.224E10(1+.1J) N/m2 G*448Eoq(1+ li) F'l/m2 o M 1E+00 a) masse densité =.5E4 Kg/m3 r/a. 02 lE-01 - a.10 m. i E-02 - Fig. V.2.17 Impédance d'une poutre de Timoshenko: 1E+01 - E*.224E10(1+.1j) N/m2 G*=.44Eoq(+, 1j M/m2 masse densité .5E4 Kg/m3 r/a. 03 a.0(o7 m. E o M 1E+00 a) -ci - lE-01 - lE-02- 126 Fig. V.2.18 Impédance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1j) N/m2 G*=.448Eoq(+ Ii) M/m2 masse dens it =.5E4 Kg/m3 r/a. 04 a.05 m. Fig. V.2.lq Impédance d'une poutre de Timoshenko: E*.224E10(1+.1j) N/m2 G*.112Eoq(1+.j) M/m2 masse densité .5E4 Kg/m3 r/a. 02 a.10 m. 127 Fig. V.2.20 Impédance d'une poutre de.Timoshenko: E*:.224E10(1+. Ii) N/m2 G*. 11 2E0 (1 +. i J) N/m2 1E+0l - .0 1E+00 a) masse dens ite' .5E4 Kg/m3 r/a. 03 - lE-01 - a.0,7 m. lE-02- Fig. V.2.21 Impe'dance d'une poutre de Timoshenko: 1E+01 - E*.224E10(i+.1J) M/m2 G*=.li2Eoq(i+.1J) N/m2 z - o M 1E+00 masse dens ite' a) .5E4 Kg/m3 r/a. 04 - lE-01 - a.05 m. lE-02- 128 V.3 OBTENTION DU MODULE DE YOUNG COMPLEXE DANS LE CAS D'UNE POUTRE D' EULER-BERNOUILLI L'expression l'impédance de normalisée (V.2.2) s 'écrit: In E a1X' Z0 i=0 Mb fi (V.3.1) E bX' i=0 d'où: X = (*)4 pw2a4 E*r2 l'impédance normalisée Z/Mb, mesurées expérimentalement en variant la fréquence c, on peut calculer les valeurs du module de Young complexe E*(w) associées à chaque fréquence par la méthode d'itération Avec les valeurs de décrite par l'organigrainnte V.3.1 présenté ci-dessous. 129 organigramme V.3.1 (Debut) * valeur initiale: E0 données: valeurs géométriques de la poutre f boucle j = 1,J données: w calculer X0 resoudre Xj dans (V.3.1) par méthode de Newton chercher Xj = Xjj le plus proche de X0 (et 1 * * E1 = E0 * * E0 = E associé) 130 non écrire: * et E (Fin) * 131 V.4 OBTENTION DES MODULES DE YOUNG ET DE COULOMB COMPLEXES DANS LE CAS D'UNE POUTRE DE TIMOSHENKO En utilisant l'expression (V.2.4): In E a1X1 Z0 i=0 Mb In (V.4.1 a) E bX' i=0 xn+l E cjYJ j =0 (V.4.1 b) = m+l E dYJ i=0 d'où: pw2a4 X = (na)4 E*r2 a 1E* ß kG* En mesurant les valeurs de l'impédance normalisées Z/Mb de deux poutres de deux longeurs différentes, on peut obtenir les deux modules de Young et de Coulomb complexes du matériau composite par la méthode d'itération décrite par l'organigramme V.4.1 présenté ci-dessous. 132 Organigramme V.4.1 (Debut) valeur initiale: E0, G0 données: valeurs géométriques des deux poutres i = l,L données: 1 1 2 2 Z1 et w3, Z1 Ica1cixo I avec la poutre longue et (V.4.1 a) resoudre pour X1j par la méthode de Newton * cherche X1 = X1,j le plus proche de X0 (et E1 associé) * * E0 =E1 133 1ca1cu1e. Y avec la poutre coutre et (V.4.1 b) resoudre pour Y11 parla méthode de Newton * chercher Y1 = Y11 le plus proche de Y0 (et G1 associé) * * * * * * * * et E0 = E1 G0 = G1 * * [{1 - (G1/G1)) non * * et (1 - (E1/E1))] < * écrire: l' (Fin * E1, G1 134 Les fig. V.4.1 à V.4.2 donnent les modules de Young et de Coulomb complexes obtenus par les méthodes décrites cas d'un le et V.4 dans paragraphes V.3 dans les = 0.1). Les courbes (a): amortissement hystérétique (E = On utilise la méthode décrite dans le paragraphe V.4 pour calculer les deux modules complexes à la fois. Les coubes (b): On utilise la méthode décrite dans le paragraphe V.3 pour calculer le module de Young complexe. Les fig. V.4.3 à V.4.4 donnent les modules de Young et de Coulomb complexes obtenus par les méthodes décrites cas d'un dans le et V.4 paragraphes V.3 les dans amortissement visqueux (en prennant le modèle de Zener). Les courbes (a) représentent les valeurs exactes. Les courbes (b): On utilise la méthode décrite dans le paragraphe V.4 pour calculer les deux modules complexes à la fois. Les coubes (c): On utilise la méthode décrite dans le paragraphe V.3 pour calculer le module de Young complexe. Dans les deux cas d'amortissements cités ci-dessus, les résultats obtenus dans la cadre de Timoshenko (pour le module de Young complexe) sont plus proches des valeurs exactes que ceux obtenus dans le cadre d'Euler. 135 Fig. V.4.1 (a) ModuLe de Young moduLe de Young compLexe identifie 3. OOE#O- a b Timoshenko: iteration pour E* et G* 2. 5OE+Ei- d. Th 2,00E'-oq- EuLer: iteration pour E* 1.5OE+O- données génere'es en prennant: r/a1.04, r/a2.08 E*.224E10(l+..li) M/m2 1.DOEO 1E+02 E*/G*5 Fig. V.4.1 (b) 1E+03 w 1E+04 Coefficient darnortiz5ement 0.30- a b 0.20- 0.10 0.00 1E+02 IE+03 t.J 1E+04 136 Fig, V.4.1 (c) module de Coulomb, complexe identifie ModuLe de CouLomb ?.OE+O8 J b.OE+08- 5.OE+08 , q OE+08- 3.OE+O- 2.OE+08 1E+02 1E+03 1E+04 w Fig. V.4.1 (d) Coefficient d'amortissement 0.30- 0.20- 0.10 0.00 1E+02 I 1E+03 w 1E+04 137 Fig. V.4.2 (a) Module de Young 3. DØE+oq- module de Young complexe identifie a b Timoshenko: iteration pour E* et G* 2 5E Euler: iteration pour E* données génere'es en prennant: r/a1.04, r/a2.08 .0- 2OOE+E$3 u i ,soE0q- E*.224E10(1+.1J) M/m2 E*/G*40 1,00E+0 1E+02 Fig. V.4.2 (b) 1E+03 w 1E+04 Coefficient d'amortissement 0.30- a b 0.20 w 0.10- 0.00 1E+02 1E+03 w 1E+04 138 Fig. V.4.2 (c) Module de Coulomb module de Coulomb complexe idertifie' 1E+02 1E+03 IE+04 tAJ Fig. V.4.2 (d) Coefficient d'amortissement 0.30- 0.20- 0.10 0.00 1E+02 I 1E+03 w 1E+04 139 Fig. V.4.3 (a) ModuLe de Young 5. OE+0- module de Young complexe identifié C a b valeur exacte 4. OE+O - valeur obtenue avec Le cadre des approximations de r r T i moshenko vaLeur obtenue avec le cadre des u 3.OE+O- approx i mat ions / d'EuLer donne'es génere'es en prennant: r / 2. OE+0 1E+02 E*(Zener) 1E+03 IE+04 w Eo.224E10 N/m2 a.004 ; b.002 G* (Zerier) Coefficient d'amortissement Go.448E0q N/m2 a=.00, ; b.003 r/a1.04 r/a2.08 a1.05 m. 0.50 C 0.40 a b a2.025 m. masse densit4 .5E4 Kg/m3 0.30 4 0.20 0.10 0.00 1E+02 1E+03 w Fig. V.4.3 (b) 1E+04 140 Fig. V.4.3 (c) Module de Coulomb module de Coulomb S.OE+08- complexe identifie' a b 8.OE+08 valeur exacte résuLtat i7.OE+08 d' iteration (J b. OE+08- 5.OE+08- 4. OE+08 IE+02 Fig. V.4.3 (d) IE+03 w 1E+04 Coefficient d'amortissement 0.50- a b 0.40- 0.30 w 0.20- 0.10- 0.00 1E+02 1E+03 w IE+04 Fig. V.4.4 (a) Module de Young 5.0E+0- module de Young complexe identifié C a b valeur exacte 4.OE+0 vaLeur obtenue avec Le cadre des approximations de T imoshenko valeur obtenue avec le cadre des u approx i mat ions / d'Euler donrt4es gènere'es en prennant: 2.OE1-0 J / / 1E+02 IE+04 1E+03 E*(Zener) w Eo.224E10 M/m2 a.004 ; b.002 G*(Zener) Go=.5ÇE8 M/m2 a.00 Coefficient d'amortissement b.003 0.50- C r/a1.04 b r/a2. 08 0.40- a1.05 m. a2.025 m. masse densité .5E4 Kg/m3 -a 0.30 \ ç:- 0.20 \ \ \ 0.10 i" 0.00 1E+02 1E+03 w Fig. V.4.4 (b) 1E+04 142 Fig. V.4.4 (c) Module de Coulomb module de Coulomb compLexe ¡dentifi4 a b valeur exacte résuLtat d' iteration U, ao.co. Q- Q 1E+02 Fig. V.4.4 Cd) 1E+03 w 1E+04 Coefficient d'amortissement 0.50b 0.40a 0.30 L:. 0.20- 010 0.00 1E+02 I IE+03 w 1E+04 143 COURBES PAR DES MODELES VISCOELASTIQUES V.5 LISSAGE DES CLASSIQUES peut faire le lissage des modules complexes obtenus par les méthodes décrites aux paragraphes V.3 et V.4 On en utilisant la méthode des moindres carrés. classiques modèles Les des modules complexes s ' écrivent: n E a(jw)' i=o = (V.5.1) n 1 + E b1(jw) 1=1 Afin de rapprocher les valeurs calculées à l'aide du (w), des valeurs itérées E(w), obtenues modèle analytique pour m pulsations wk, on définit le critère de minimisation: m = E k= i (V.5.2) (wk)e(wk) soit: = E(wk) [1 + n E b1(jw)3-] - 1=1 n E On recherche les valeurs de a fonction q' (V.5.3) i=O et b1 qui minimise la 144 d'où =0 (V.5.4 a) et =0 (V.5.4 b) ab1 L'expression (V.5.4 a) nous donne: - in n E E b1 in n p E ap (jwk) [ k=1 p=0 C' C E(wk) (jwk) (jwk) + E(wk) (jwk) (jwk) [ k=1 1=1 + E ci i c nl = cP i (jwk) + (i'k) E [ k= 1 (jwk) J C E(wk) (iwk) + E(wk) (jwk) (V.5.5 a) L'expression (V.5.4 b) nous donne: ni n - E E a k=1 i=0 ni + E k=1 1 1 [ E(wk) (jwk) (jwk) + E(wk) (jwk) (jwk) q n. E bq [ E(wk)E(wk) (iwk) 1 (jwk) + E(k)E(k) (i'k) 1 cq (îwk) q=] in = - E k=1 [ C C C'+ E(w)E(w)(jw) E(w)E(w)(jw) (V.5.5 b) 145 On pose: x=... 1. = b On peut mettre les expressions (V.5.5) sous la forme matricielle: Lr Caa cab Cba cbb ] J = b1J (V.5.6) bJ avec: m Caa = E p [ k= 1 (p=O,.. m cab = - E [ k= 1 cP c- (jwk) (jwk) + (jwk) (iwk) 1 ,n; i=O,.. ,n) i i E(wk) (i'k) (jwk) + E(wk) (i''k) (jwk) (i=O,.. i ,n; 1=1,.. ,n) m cc- c E { E(w)(jw) (jwk) + E(w)(jw) (i'k) - Cba = - k= 1 (1=1,.. ,n; i=O,.. q c Cbb = - E E(wk)E(wk) k=l [ (jwk) c1 cq 1 (i'k) + (jw) (jwk) (q=1,.. ,n) J ,n; 1=1,.. ,n) 146 et ci in C E [ E(w)(jw) + E(w)(jw) = (i=0,.. ,n) k=1 in Sb = C E E(wk)E(wk) 1 l (jwj) + (jwk) I (1=1,.. ) ,n) k= i En résolvant (V.5.6), on peut obtenir a1 et b1 Exemple: Modèle de Zener le module complexe s'écrit: a0 + a1(jw) E(w) = (V.5.7) + b1(jw) i L'expression (V.5.6) devient: c11 c12 c21 c22 c31 c31 . . . C13 C23 c33 - I ail .. . b1J avec: cil = I aol 2 In C12 = C21 = 2j E [Re(ok)] k=i c22 = -2E[(Re(wk))2 + {Im(cok))2] I = s1 2 I s3 (V.5.8) 147 In C13 = C31 = -2j E [Re(E)Re(wk) + Lfl(E)Im(wk)) k=1 In C23 = C32 = 2 E Re(E)[(Re(wk))2 + {IIn(wk))2) k= i In C33 = -2 E [{Re(E))2 + (IIn(wk)}2] [{Re(wk))2 + {IIn(wk))2) k=1 In s1 = 2 E [Re(E)] k= i m s2 = 2j E [Re(E)Re(wk) - IIn(E)IIn(wk)] S3 = 2j E Re(wk) [{Re(E)}2 + (Lu(E))2] k=1 In k= 1 148 VI. ASPECT EXPERIMENTAL VI.1 METHODE EXPERIMENTALE utilise un appareil pour mesurer l'impédance d'une poutre libre-libre coiame le décrit la fig. V.1.]. On i ( LI-3 U 4 ¿prouvetti 5 6 6 8 7 Fig. VI.1.1 149 Dispositif: générateur et amplificateur de puissance excitateur 3. capteur de force piézo-électrique capteur d'accélération piézo-électrique pré-amplificateur filtres suiveurs diviseur phasemètre ordinateur Les erreurs de mesure de l'impédance peuvent provenir des erreurs géométriques (pour détérminer le centre de la poutre), des erreurs de l'impédance du capteur et des erreurs de mesure provoquées par le bruit de la chame de mesure. Pour minimiser les erreurs de mesure provoquées par la masse du capteur, on utilise la méthode décrite dans les paragraphes suivants. VI.1.2. INFLUENCE DES ERREURS DE MESURE PROVOQUEES PAR LA MASSE DU CAPTEUR Fig. VI.l.2 150 F = force d'excitation M = masse ajouté totale -y = accélération au centre de la poutre Z = impédance de la poutre La force excercée sur la poutre s'écrit: (VI.l.1) F = M-y + Z-y = ZexpY d'où Zexp est la valeur de l'impédance mesurée expérimentalement. Donc, on peut déduire que la valeur execte de i ' impédance Z = Zexp - M (VI. 1.2) On fait les deux hypothèses suivantes: L'accélération reélle valeur d'accélération mesurée y, est proportionnelle à la et on peut écrire -y = a(w)-ym De même, la force effective nelle à la force mesurée Fm: Feff = ß(w)Fm (VI.l.3) Fef f, est propotion- (VI. 1. 4) - 151 Par définition, l'impédance F z=- (VI. 1.5) - 7 Si l'on corrige les erreurs causées par la masse des capteurs, on peut écrire: Fef f - (VI.1.6) Z -I les utilisant précédemment, on peut écrire En Z= deux hypothèses citées ßFm - Ma-Im cr-Im (ß/cr)Fm - Mym Finalement, l'expression de l'impédance est (ß/a) - M(m/Fm) Z - (VI.l.7) (m/'m) Maintenant, si l'on mesure la valeur de l'impédance sans poutre, la valeur de l'impédance Z doit être égale à zéro. En rapportant le résultat dans l'expression (VI.l.7), on déduit que ß/a = M(7m/Fm) capteur (VI.l.8) 152 Ainsi, on peut obtenir la valeur corrigée de l'impédance en rapportant le rapport ß/cr dans l'équation (VI.]..7). M(im/Fm)capteur - M(ym/Fm) (VI.l.9) z (Yt/ Fm) VI.l.2 INFLUENCE DES ERREURS GEOMETRIQUES Ces erreurs viennent de l'incertitude de la détermination du centre de la poutre où la force a été excercée. a 'r o Fig. VI.l.3 VI.l.2 décrit une poutre libre-libre, de masse Mb, excitée par une force sinusoïde à la distance j.a est d'une extrémité de la poutre, d'où le paramètre La fig. j définit par (1 - a) (VI. 1.10) a 153 supposons que la précision de la détermination de la si la ni., de la poutre est de l'ordre i0 1 longeur longeur de la poutre est égale à 0.2 in. et l'erreur fl-max ni., on peut déterminer la valeur maximum du paramètre ji l0 par l'expression (VI.l.l0) umax = ((1 1/2 - 1max 1/2 + Almax = 0.9802 utilisée pour examiner l'effet sur l'impédance et sur le module de Young La valeur maximale supposée a été complexe d'une poutre de Timoshenko (en utilisant la formule (11.2.66)). Les fig. VI.l.4 à VI.1.l5 on peut comparer l'impédance de la poutre chargée au centre (ji = 1) et l'impédance de la poutre avec la charge décentrée (ji < 1) = dans le cas du modèle d'amortissement hystérétique avec = 0.01 et 0.1 et dans le cas du modèle d'amortissement de Quand la charge est décentrée, on remarque que type Zener. la fréquence de résonance et d'antirésonance sont décalées vers la haute fréquence. la poutre dont la charge est décentrée, on remarque la présence de quelque pics intermédiaires (très Pour faibles) à haute fréquence, notament lorsque l'amortissement est faible. On peut alors les prendre en compte pour effectuer le controle de la qualité de l'essai. 154 A l'aide des fig. VI.l.16 on peut comparer le module de Young complexe obtenu avec la charge au centre ou avec la charge décentrée. On trouve que les valeur obtenues sont très différentes à proximité des pics supplimentaires. 155 Fig. VI.1.4 Impédance daune poutre de Timoshenko: I.L1 1=.8 E*.224E10(1+.01i) M/m2 *=.7o5Eoq(1+.01J) M/m2 masse dens ite' .5E4 Kg/m3 r/a. 02 a.10 m. Fig. VI.1.5 Impe'dance d'une poufte de Timoshenko: 1. E*.224E10(1+.1 i) M/m2 G*.705E0c3(1+. li) M/m2 masse dens ite' .5E4 Kg/m3 r/a. 02 a.10 m. 156 Fig. VI.1.b Impe'dance d'une poutre de Timoshenko: 1E+01 1 i'=.% £3 o N IE+00- E*.224E10(1+.O1J) M/m2 G*=,705EOq(1+.O1J) M/m2 Q) lE-01 - - masse dens it .5E4 Kg/m3 r'a. 04 lE-02- a.05 m. Fig. VI.1.7 Imp4dance d'une poutre de Timoshenko: 1E+01 - i.t1 i.&=.% ci o N 1E+00 E*.224E10(1+.1i) M/m2 G*=.7o5Eoq(1+. li) M/m2 masse densité .5E4 Kg/m3 r/a. 04 a.05 m. Q) - lE-01 - lE-02 - 3.57 Fig. VI.1.8 Impédance d'une poutre de Timoshenko: 1E+01 - .t1 E o M 1E+00 E*.224E10(1+.O1J) a) M/m2 G*.5(00E08t1+.01 j M/m2 1E01 - masse dens it .5E4 Kg/m3 r/a. 02 i E-02 - a.10 m. Fig. VI.1. Imp4dance d'une poutre de Timoshenko: 1E+0l - .t1 -o o M E*.224E10(1+.1J) 1E+00 Q) N/m2 G*.50E08(1+. li) lE-01 - M/m2 masse dens it .5E4 Kg/rn3 r/a=. 02 a.10 m. lE-02- 158 Fig. VI1.10 Impédance d'une poutre de Timoshenko: i.&=.% E*.224E10(1+.01j) N/m2 G*.%0E08(1+.01j) N/m2 masse densité .5E4 Kg/m3 r/a. 04 a.05 m. Fig. VI.1.11 Impdarice d'une poutre de Timoshenko: 1E+01 - 111 -o L.% o NJ 1E+00 w E*.224E10(1+.1J) M/m2 G*.5OEO8(1+. li) - lE-01 M/m2 masse dens it .5E4 Kg/m3 r/a. 04 a05 m. lE-02- 159 Fig. VI.1.12 Impédance d'une poutre de Timoshenko: I.L1 1.=.q8 avec: modèle de Zener Eo.224E10 N/m2 a.002 b.001 Go.705E0q M/m2 a.001, b. 0008 masse dens it =.5E4 Kg/m3 r/a. 02 l/2.10 m. Fig. VI.1.13 Impédance d1une poutre de Timoshenko: A1 i.t.% avec: modèle de Zener Eo.224E10 N/m2 a.002 b.001 Go.7O5EOq N/m2 a.001 b.0008 masse densité .5E4 Kg/m2 r/a. 04 l/2.05 m. 160 Fig. VI.1.14 IMPEDANCE Impédance d'une poutre de Timoshenko: 1E+02- a b 1E+01 - i1 E 1i.q8 o NJ avec: modèle de Zener Eo=.224E10 M/m2 1E+00 Q) lE-01 - - a.002 b.001 Go.5b0E08 N/m2 1 E-02 - a.001b b. 0008 masse densité 5E4 Kg/m3 r/a 02 l/2.10 m. lE-03 0 I I 2 4 Fig. VI.1.15 I b na I I 8 10 12 IMPEDANCE Impe'dance d'une 1 E+02 - poutre de Timoshenko: a b 1E+01 - -t1 - = (b) I.A.% avec: modèLe de Zener Eo.224E10 M/m2 o NJ 1E+00 Q) -D - lE-01 - a.002 b.001 Go.5b0E08 M/m2 a.00lb 1 E-02 - b. 0008 masse densite' .5E4 Kg/m3 r/a. 04 L/2=.05 m. lE-03 0 I I 2 4 I b na I t I 8 10 12 161 Fig. VI1.lb (a) module de Young complexe identifie' en négligeant les effets secondaires Module de Young 3. OOE+09- a b données gênerées en prennant: .t1 i.q8 E*.224E10(1+.O1J) r/a.02 a10 m. masse densité .5E4 Kg/m3 0 I I 2 4 I I I b 8 10 na Fig. VI.1.lb (b) Coeff Ic lent d 'amort issement 0. 100 - a b 0.080- 0.ObO- 0.040- 0.020- 0.000 I 0 2 4 na I I I b 8 10 162 VI.2 INFLUENCE DES ERREURS DE MESURE On voit bien dans les deux paragraphes précédents que l'on peut corriger les erreurs dues à la masse du capteur tandis que les erreurs géométriques induisent des écarts au voisinage des pics interitédiaires et quand l'amortissement est faible. Il reste à étudier l'influence des erreurs causées par le bruit de la chame de mesure. Dans ce but, on a simulé le bruit de la chame de mesure par un bruit blanc à 2% (valeur moyenne carrée) de l'impédance gênerée en utilisant le modèle d'amortissement hystérétique avec le coefficient d'amortissement égale à 0.2 et en changeant le rapport E*/G* et r/a. Avec le développement limité au 6eme ordre, la zone de validité fréquentielle se limite au voisinage de la première fréquence de résonance. Si l'on compare les fig. VI.2.2 et VI.2.3, on constate que le module de Young itéré des premières figures est meilleur que celui des dérnières parce que son impédance approchée est plus proche de l'impédance exacte. Par contre, le module de Coulomb est beaucoup plus sensible au bruit. Si l'on compare les fig. VI.2.1 et VI.2.3, on trouve zone de que la résonance dont la zone de validité fréquentielle se décale avec des longueurs de poutre différentes. De ces essais on peut conclure que la qualité des résultats et la zone de validité fréquentielle dépendent de 163 la qualité de l'impédance, des effets secondaires et de l'élancement de la.poutre. Néanmoins dans le cadre d'un essai réel, l'identification du module de Coulomb devrait être de meilleur qualité car la simulation des erreurs de mesure par un bruit blanc introduit un caractère aléatoire lors de la simulation numerique extrèmeinent pénalisant. Ainsi un erreur de calibration de 4% d'un des capteurs de force ou et une de sur la phase d'accélération erreur 4% n'introduisent qu'un écart relativement faible sur les modules identifiés comme le montre les Fig. VI.2.4. 164 Fis. VI.2.1 Module de Young (a) 4.OE+0c3_ module de Young complexe ientifi avec: 2Z de bruit E*(exacte) .224E10(1+.2j) N/m2 G*(exacte) =.112EOq(1+.2i) F'1/m2 3.OE+OS- w 2.OE+O- r/a1.04, a1.05 ni. r/a2.0, a2.033m. masse densite' .5E4 Kg/m3 1.OE+O i 1,000 2,000 3,000 i i 4,000 5,000 w Fig. VI.2.1 (b) Coefficient d'amortizsement 0.50- 0.400.300.20- 0.10 0.00 1,000 i 2,000 i i 3,000 w 4,000 i 5,000 165 Module de Coulomb Fig. VI.2.1 (c) moduLe de CouLomb compLexe identifié 4.OE+0ô- 3.OE+08- 2.OE+0- 1.OE+08 I I 1,000 2,000 I 3,000 4,000 5,000 w Coefficient d'amortissement Fig. VI.2.1 (d) 0.bOJ 0.50- 0.40 É 0.300.20I 0.10 I' 0.00 1,000 - 2,000 - t 3,000 w 'I 4,000 5,000 166 Fig. VI.2.1 (e) comparaison entre impedance exacte (avec 2Z de bruit) et ¡mpdance approche'e: E*.224E10(1+.2J) M/m2 E*/G*20 valeur exacte valeur approchée 167 Fig. VI.2.2 (a) module de Young complexe identifie' avec: 2'4 de bruit E*(exacte) .224E10(1+.2j) M/m2 G*(exacte) .448E0(1+.2j) N/m2 r/a1.08, a1.025m. r/a2.10, a2.020m. masse densité .5E4 Kg/m3 1.OE+O9 i i b,000 8,000 i 12,000 lb,000 w Fig. VI.2.2 (b) Coefficient d'amortissement 0. 0 0.50 0.40 0.30 0.20 0.10 0.00 b,000 8,000 12,000 w 1b000 Fig. VI.2.2 (c) module de Coulomb complexe identifie' Module de Coulomb 7.OE+08- I b.OE+08- I J 3.OE+08 I t?' 2.OE+Oô i i b,000 8,000 i 12,000 lb,000 w Coefficient d'amortissement Fig. VI.2.2 (d) 0. bO 0.50 0.40 1. J. 0.20 0.10 0.00 b,000 8,000 12,000 w lb , 000 169 Fig. VI.22 (e) comparaison entre impedance exacte (avec 2Z de bruit) et impe'dance approche'e: E*.224E10(1+.2i) M/m2 E*/G*5 vaLeur exacte vaLeur approche'e 170 Module de Young Fig. VI.2.3 (a) module de Young complexe identifié 4.OE+O- avec: 2Z de bruit E*(exacte) .224E10(1+.2i) N/m2 G*(exacte) .112Eoq(1+.2i) N/m2 3.OE+O Lii 2.0E+0- r/a1.08, a1.025m. r/a2.10, a2.02 in. masse densité .5E4 Kg/m3 1.OE+0 I b,000 I i I 8,000 10000 12,000 w Fig. VI2.3 (b) Coefficient damortissement 0. bO 0.50 0.40 0.30 0.20 0.10 0.00 b,000 8,000 10,000 w 12,000 Fig. VI.2.3 (c) module de Coulomb ModuLe de Coulomb '. OE+0ô complexe identifie' 3.OE+08 2.OE+08 1.OE+08 b,000 8,000 10,000 12,000 w Fig. VI.2.3 (d) Coefficient d'amortissement 0.50- 0.40 o 0.30 0.20 0.10 f 0.00 I b,000 I I 8,000 10,000 w 12,000 172 Fig. VI.2.3 (e) comparaison entre ¡mpdance exacte (avec 2Y de bruit) et impédance approchée: E*.224E10(1+.2J) N/m2 E*/G*20 valeur exacte valeur approchée 173 Fig. VI.2.4 (a) Module de Young module de Young complexe identifié 4.0E+O- a b (a) sans erreur de mesure de L' impédance (b) avec 44 des erreurs de cal ibrat ion E*(exacte) .224E10(1+.2i) M/m2 G*(exacte) =.112EOq(1+.2J) N/m2 r/a1.041 a1.05 m. r/a2.0, a2.033m. w 1.OE+0 1E+02 masse dens ite 1E+03 w 1E+04 .5E4 Kg/m3 Fig. VI.2.4 (b) Coefficient d'amortissement 0.bO- a 0.500.400.30- 0.20 0.10- 0.00 1E+02 I I 1E+03 w IE+04 Fig. VI.2.4 (c) Module de Coulomb module de Coulomb complexe identifié 4.OE+Oô- a b 3.OE+O 2.OE+Oôu, 1.OE+O8- 1E+02 Fig. VI.2,4 (d) 1E+03 w 1E+04 Coefficient damortissement a b 0.50- o 0.40 0.30- 0.20- 0.10 0.00 1E+02 I 1E+03 w 1E+04 175 VII. EXEMPLE DE VALIDATION VII.2. POUTRE HOMOGENE On utilise une poutre en P.V.C. suivantes: F Fig. VII.l.1 masse densité = 1306.1 épaiseur = 3.12 Innì. longueur = 182 min. largueur = 30 min. kg/in3 de dimensions 176 La poutre a été excitée en son centre et le module ainsi que la phase de l'impédance ont été mesurés par la méthode décrite en chapitre VI. Les résultats expériméntaux sont présentés dans les fig. VII.l.2 à VII.l.4. En négligeant les effets secondaires, on identif je le module de Young complexe par la méthode décrite au paragraphe V.3. Le résultat est présenté dans les fig. VII.l.5. Pour étudier l'influence du module de Coulomb, on réalise une itération du module de Young complexe avec la formule utilisée pour la poutre de Timoshenko en prennant le rapport de E*/G* constant égale à 3. On ne trouve pas beaucoup de changement dans le résultat tel qu'il est décrit dans les fig. VII.1.6 (l'écart important à haute fréquence est du à l'emploi du polynôme du 9eme ordre en (n*a)4 dans le cadre d'Euler et à du polynôme de 6ème ordre dans le cadre de Timoshenko). Les fig. VII.1.7 (les courbes (c)) mentrent les résulats obtenus en lissant les modules complexes identifiés à l'aide du modèle classique défini en équation soit: 3 E aj(jw)' * E (w) i=O = 3 1 + E b1(jw)1=1 (V.5.1) 177 A l'aide de (V.5.6), on obtient: procédure la décrite en équation a0 = 0.1631E10 a1 = 0.7840E6 a2 = 0.4665E2 a3 b1 b2 b3 Les = = = = fig. 0.1130E-1 0.3442E-3 0.2517E-7 0.4776E-11 VII.1.7 (les courbes (b))montrent les résultats obtenus avec un lissage à l'aide d'un modèle de derivées fractionnaires du module de Young défini par: 1 E a(jw)a i=0 = 1 + On obtient: a = ß = 0.5 a0 = 0.1361El0 a1 = 0.3567E8 b1 = 0.1193E-1 b1(jw)ß 179 Fig. VI!.1.4 poutre P.V.C. 180 Fig. VII.1.5 (a) Module de Young 3. OOE+E$3 module de Young compLexe identifie' E*=E(1+itiE) 2. 50E+E$3- 2.00E+0- Li i ,5+0- 0 Fig. VII.1.5 (b) 500 I I 1,000 f (hz) 1,500 I 2,000 Coefficient d'amortissement 0.500.40- 0.30- 0.20 0.10- 0.00 I 0 500 I I 1,000 1,500 f(hz) 2,000 181 Fig. VII.1. (a) Module de Young module de Young complexe identifié 3. E3E+$3- a cadre cfes b approx i mat ions 2. 5OE+Dc3 d'EuLer cadre des approx i mat ions de Timoshenko (en prennant E u E*/G*3) 1.50Eeq- 1,DOE*O 0 Fig. VII.1. 500 I I 1,000 f (hz) 1,500 2,000 (b) Coefficient d'amortissement 0.50- a b 0.40- 0.30- 0.20- 0.10- 0.00 0 I I I I 500 1,000 f (hz) 1,500 2,000 182 Fis. VII.1.7 (a) Module de Yourg module de Young complexe identifié E*E(1+Jflz) 3,OOE4E$3- c a b 2 5OE+I- lissage avec modLe de drives fractionnaires param tres lissage avec modèLe cLassique 7 paramètres 4 2OOE+E w SOE+oq - 1.00EO 0 500 I I I 1,000 f (hz) 1,500 2,000 Fig. VII.1.7 (b) Coefficient d'amorti5sement 0.50- c 0.40- a b 0.30 k, 0.20- 0.10- 0.00 0 I I I I 500 1,000 f (hz) 1,500 2,000 183 CONCLUS ION Le but de cette thèse est de développer une méthode des caractéristiques dynamiques des d'identification matériaux. A priori, celle-ci doit s'appuyer sur des essais un en couvrant domaine simples tout expérimentaux fréquentiel assez large. - La démarche utilisée est une méthode non-modale, basée sur des essais en vibration forcée. Elle permet la détermination des modules de Young et de Coulomb complexes des matériaux en fonction de la fréquence. A l'aide d'une poutre homogène ou symétriquement stratifiée libre-libre sollicitée en flexion, on mesure les valeurs de l'impédance. En reportant ces valeurs dans le analytique de l'expression développement limité l'impédance, on identifie les modules complexes par méthode itérative de Newton. de la Dans le cadre des approximations d'Euler-Bernouilli, les avec un développement limité jusqu'au 9eme ordre, courbes obtenues peuvent couvrir un domaine fréquentiel assez large, englobant plusieurs fréquences de résonance. Dans le cadre des approximations de Timoshenko, le résultat obtenu est meilleur que celui obtenu dans le cadre des approximations d'Euler, mais le domaine de validité fréquentiel dépend plus sensiblement de la qualité du développement limité de l'impédance et du rapport des modules de Young et de Coulomb. En outre, le coefficient de 184 cisaillement doit être pris en compte dans l'analyse. le cadre de la procédure expérimentale, les erreurs provenant de 1' impédance du capteur ont pu être Dans éliminées. Une fois les modules complexes identifiés à l'aide de la méthode proposée, on peut procéder à un lissage par moindres carrés pour identifier un modèle d'amortissement approprié. 185 BIBLIOGRAPHIE S.O. Oyadiji and G.R. Tomlinson: "Determination of the Complex Moduli of Viscoelastic Structural Elements by Resonance and Non-resonance Methods", Journal of Sound and Vibration (1985) 101(3), 277-298. J.C. Snowdon: "Vibration and Shock in Damped Mechanical Systems", J. Wiley and Sons, Inc., New York - London Sydney 1968. P. Grootenhuis: "Measurement of the Dynamic Properties of Damping Materials", Department of Mechanical Engineering, Imperial College of Science and Technology, London. [4) Hugo Sol: "Identification of Anisotropic Plate Rigidities Using Free Vibration Data", Oct. 1986. Ross, E. Ungar, E.M. Kirwin Jr.: "Damping of Plate Flexural Vibrations by Means of Viscoelastic Laminae in D. Strutural Damping", Ruzicka. 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Marériaux composites 111.1 La niodèlisation de Timoshenko des poutres 45 61 composites multicouches (stratifiées) 61 Amortissement des poutres stratifiées 111.3 Coefficient de cisaillement 70 111.2 IV. Identification des caractéristiques des matériaux à partir d'essais IV.l Mesure directe IV.2 Identification module IV.3 Problème liés aux poles multiples IV.4 Méthode d'identification des plaques dans le cas anisotrope V. Identification non-modale V.1 Présentation générale de la méthode V.2 Développement asymptotique des impédances V.2.1 80 87 88 91 95 99 103 103 104 Développement asymptotique de l'impédance au point courant d'une poutre d'Euler-Bernouilli V.2.2 Développement asymptotique de l'impédance au point courant d'une poutre de Timoshenko V.3 Obtention du module de Young complexe dans le cas d'une poutre d'Euler-Bernouilli V.4 Obtention des modules de Young et de Coulomb 104 112 128 complexes dans le cas d'une poutre de Timoshenko V.5 Lissage des courbes par des modèles viscoélastiques classiques 131 143 197 VI. Aspect expérimental VI.1 Méthode expérimentale V.1.1 Influence des erreurs de mesure provoquées par la masse du capteur 148 V.1.2 Influence des erreurs géométriques VI.2 Influence des erreurs de mesure 152 148 149 162 VII. Exemple de validation VII.l Poutre homogène 175 Conclusion 183 Blibiographie ... 175 185 dernière page de la thèse AUTORISATION DE SOUTENANCE Vu les dispositions de l'arrêté du 5 juillet 1984, modifié par l'arrêté du 21 mars 1988, Vu la demande du Directeur de Thèse M. L. JEZEQUEL - Professeur - E.C.L. et les rapports de M. VAUTRIN - Professeur - Ecole Supérieure Des Mines Samt-Etienne M. F. SIDOROFF - Professeur - E.C.L. Monsieur CHAIYAPORN Somsak est autorisé à soutenir une thèse pour l'obtention du titre de DOCTEUR INGENIEUR Spécialité MECANIQUE Fait à Ecully, le 6 janvier 1989 Le Directeur de l'E.C.L. J. BORDET