Luc Chessex, CCCC (Castro, Coca, Che
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Luc Chessex, CCCC (Castro, Coca, Che
Luc Chessex, CCCC (Castro, Coca, Che, Cherchez la femme) Matthieu Gafsou, Only God Can Judge Me Anonymes ? Des avantages de l’auteur méconnu Expositions du 4 juin au 24 août 2014 Dossier de presse Chessex/Gafsou Dossier de presse 2/15 Sommaire Luc Chessex, CCCC (Castro, Coca, Che, Cherchez la femme) • Présentation de l’exposition 3 • Luc Chessex à Cuba 4 Matthieu Gafsou, Only God Can Judge Me • Présentation de l’exposition • Biographie de Matthieu Gafsou 5 6 Anonymes ? Des avantages de l’auteur méconnu 7 Autour des expositions • Publications • Evénements • Médiation culturelle 8 8 9 Nuit des images 2014 10 ELSE #7 10 Prochaines expositions 11 Photographies de presse • Luc Chessex • Matthieu Gafsou • Anonymes ? 12 13 14 Le Musée de l’Elysée 15 Informations pratiques 15 Expositions Du 4 juin au 24 août 2014 Conférence de presse Mardi 3 juin 2014, 14h Vernissage des expositions Mardi 3 juin 2014, 18h Contact presse Julie Maillard +41 ( 0 ) 21 316 99 27 [email protected] Luc Chessex, La Havane, 1963 © Luc Chessex/Collection Musée de l’Elysée Luc Chessex, La Paz, Bolivie, 1971 © Luc Chessex/Collection Fondation A Stichting Les expositions et publications Luc Chessex, CCCC (Castro, Coca, Che, Cherchez la femme) et Matthieu Gafsou, Only God Can Judge Me reçoivent le soutien de la Loterie Romande et de la Ernst Göhner Stiftung. Chessex/Gafsou Luc Chessex, CCCC (Castro, Coca, Che, Cherchez la femme) Luc Chessex vécut de 1961 à 1975 à Cuba. Membre de l’agence Prensa Latina, directeur artistique de la revue Cuba internacional, il a été un témoin engagé de la révolution. Le Musée de l’Elysée présente quatre séries de photographies de son séjour : Cherchez la femme, Castro, Che et Coca. L’exposition est réalisée à partir de nombreux tirages originaux, de publications, d’articles de presse et d’un livre inédit sur la femme cubaine. Cherchez la femme, présenté à La Havane en 1966, est un travail sur la femme cubaine, au-delà du discours politique. C’est également une réflexion sur la photographie, présentée à Cuba sous le titre de « photo-mentir », à l’encontre des idées reçues de la photographie comme « miroir du monde ». Castro (Le Visage de la Révolution) a été publié en 1969 par l’éditeur suisse Hans-Rudolph Lutz. Il s’agit d’un essai sur la représentation de Fidel Castro sur les murs, sur les affiches et dans l’iconographie populaire. Luc Chessex évite toute propagande en accompagnant son travail d’« anti-légendes », laissant le public interpréter librement ses images. Ce qui permet une lecture très contemporaine de son travail. Les séries Che et Coca font partie du projet Quand il n’y a plus d’Eldorado, une rétrospective du photographe publiée en 1982. La première suit les traces boliviennes du Che, la seconde porte sur l’image iconographique de Coca-Cola. Ces deux figures se partageaient symboliquement l’espace public, le mythe le disputant à la publicité dans une confrontation ironique et tragique. Quand il n’y a plus d’Eldorado, un film de Claude Champion (1980), avec des textes de Jacques Pilet et réalisé à partir des photographies de Chessex, sera présenté en continu durant l’exposition. Le DVD du film est disponible à la librairie du musée. L’exposition est une coproduction du Musée de l’Elysée et de la Fondation A Stichting de Bruxelles. Commissaire de l’exposition Daniel Girardin, Musée de l’Elysée Luc Chessex, Guayaquil, Equateur, 1971 © Luc Chessex/Collection Fondation A Stichting Luc Chessex, Vallegrande, Bolivie, 1971 © Luc Chessex/Collection Fondation A Stichting Dossier de presse 3/15 Chessex/Gafsou Dossier de presse 4/15 Luc Chessex à Cuba Introduction du livre CCCC par Daniel Girardin En juin 1961, Luc Chessex (1936) décide de prendre en main son destin et s’installe à La Havane. Jeune diplômé de l’Ecole de photographie de Vevey, habité par l’idée de transformer le monde en le rendant plus juste, il émigre à Cuba pour vivre la révolution castriste et témoigner de cette expérience par l’image. Il veut mettre en adéquation sa vie professionnelle et ses idées, relier la forme et le fond. La forme, c’est la photographie qu’il veut rendre vivante, intelligente, originale. L’enseignement reçu à Vevey, trop technique à son goût, ne correspond guère à l’idée créative et culturelle qu’il s’en fait, lui qui a compris le formidable potentiel artistique et politique. Le fond, c’est sa vie, à laquelle il veut donner un sens, ce qui le pousse à quitter un pays qu’il estime alors « gris et ennuyeux » pour vivre une expérience existentielle et politique en laquelle il place beaucoup d’espoirs. Pour reprendre le titre situationniste de l’un de ses livres, il refuse « un monde où la garantie de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui ». Parti un an pour y développer un projet personnel, Chessex restera en définitive quatorze années à La Havane, avant d’en être expulsé pour des raisons qui restent peu claires, sans doute liées à l’influence soviétique sur Cuba, île étranglée par le boycott américain. Chessex a été un témoin et un compagnon de route fidèle de la révolution cubaine, mais il est toujours resté libre et a gardé cet esprit critique qui lui avait fait quitter la Suisse pour découvrir le monde. C’est aussi la raison pour laquelle il est devenu un formidable photographe engagé qui n’est jamais tombé dans le piège facile de la propagande ou de la fabrication d’icônes. Pourtant, Fidel Castro, Che Guevara et de nombreux barbudos de la Sierra Madre, qu’il côtoyait, jouaient admirablement le jeu de l’image mythique. (...) Débarqué à La Havane d’un cargo poussif, il trouve rapidement du travail. Il œuvre successivement comme photographe au Ministère de la culture, puis comme directeur artistique de la revue Cuba internacional, et devient enfin reporter itinérant de l’agence Prensa Latina. L’agence l’enverra plus tard en Amérique latine, car, porteur d’un passeport suisse, il obtient facilement des visas. Il fera notamment un long voyage en Bolivie sur les traces du Che, porté disparu en 1967. De ses nombreux reportages en Amérique latine il publiera, après son retour en Suisse, un livre saisissant, au graphisme affirmé et au titre évocateur : Quand il n’y a plus d’Eldorado. Chessex rapporte aussi de ses voyages en Amérique latine un sujet étonnant, deux séries complémentaires intitulées Che et Coca. Che est alors un mythe en construction, présent partout en affiches et en dessins, nouvelle icône populaire qui symbolise à elle seule une certaine idée de la liberté et de la révolte. (...) Face au Che, trône partout la publicité pour Coca, boisson américaine et symbole de la puissance économique américaine. Les images du Che et de Coca se confrontent, se disputent ironiquement les espaces, et symboliquement rejouent le face-à-face qui existe depuis 1959 entre Cuba et les Etats-Unis. Luc Chessex, autoportrait © Luc Chessex En 1969, Chessex présente en Europe pour le Ministère de la culture une exposition sur la révolution cubaine, avec des photographies de Henri Cartier-Bresson, Marc Riboud, René Burri et Roger Pic, qu’il a connus à La Havane lors de leurs divers séjours et qui ont spontanément accepté de mettre leurs images à sa disposition. Jusqu’en 1968, date à laquelle Castro soutient officiellement l’intervention de l’Union soviétique en Tchécoslovaquie, Cuba reçoit la visite de nombreux intellectuels et artistes du monde entier, souvent fascinés par l’idée du nouveau monde qui semble alors s’y construire. Chessex/Gafsou Matthieu Gafsou, Only God Can Judge Me Lauréat du prix de la Fondation HSBC pour la photographie en 2009, sélectionné pour l’exposition reGeneration2 du Musée de l’Elysée l’année suivante, le photographe lausannois Matthieu Gafsou s’est distingué par son approche formelle et critique du paysage urbain contemporain. Ses travaux suivants, tels que Alpes (2008-2012), recueil de vues questionnant le statut du paysage alpin marqué par le développement du tourisme, l’ont confirmé dans la profession. Plus récemment, son projet Sacré (2011-2012), sorte d’enquête photographique équivoque sur l’Eglise catholique de Fribourg, annonçait une nouvelle orientation dans son travail. Le Musée de l’Elysée a décidé de soutenir le photographe dans ses recherches personnelles en produisant et présentant en avant-première sa nouvelle série Only God Can Judge Me, réalisée entre 2012 et 2014. Inspiré par les écrits d’Antonin Artaud ou de William T. Vollmann, Matthieu Gafsou cherche à « trouver de la poésie dans la misère du monde ». Il choisit pour sujet le milieu de la drogue à Lausanne, « forme tragique d’exotisme à côté de chez lui », et parvient à créer une œuvre originale sur un sujet pourtant banalisé. Le projet rassemble plusieurs thèmes traités suivant des registres formels distincts. Les drogues et accessoires sont présentés comme des produits de consommation, en gros plan sur un fond uniforme. Photographiés sur fond noir, avec des effets de lumière soignés, les portraits des toxicomanes se distinguent par leur traitement quasi pictural inspiré de la tradition du portrait. Les lieux de rencontre ou de consommation sont particulièrement travaillés, jusqu’aux paysages nocturnes évoquant les paradis artificiels. Et des images quasi abstraites, allégories de la faculté des drogues à transcender le réel, complètent cet ensemble. En développant un langage visuel riche et varié, mêlant différents degrés de représentation et d’interprétation, Matthieu Gafsou parvient à créer une véritable expérience sensible. Commissaire de l’exposition Anne Lacoste, assistée de Lydia Dorner, Musée de l’Elysée Matthieu Gafsou, Sang et eau, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Matthieu Gafsou, Only God Can Judge Me, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Dossier de presse 5/15 Chessex/Gafsou Biographie de Matthieu Gafsou Matthieu Gafsou est né en 1981 à Aubonne, en Suisse, d’une mère suisse et d’un père français. Il travaille et vit à Lausanne, avec sa femme et ses deux fils, et a quatre frères et sœurs. Après un master en Lettres à l’université de Lausanne (histoire et esthétique du cinéma, littérature et philososphie), il a étudié la photographie à l’Ecole d’arts appliqués de Vevey. Pour gagner sa vie, pendant ses études, il a travaillé dans la presse, ce qui lui a permis de découvrir que l’actualité ne l’intéressait pas. Son projet de diplôme, Surfaces (2007-2008), est primé en 2008 par le Photoforum Pasquart et reçoit en 2009 le prix de la Fondation HSBC pour la photographie. La série traite d’une réalité fondée sur le simulacre, au travers de vues d’architectures et de paysages réalisées peu avant la chute du régime de Ben Ali en Tunisie, pays d’origine de son père. Son parcours est jalonné par des enquêtes photographiques, La Chaux-de-Fonds et Sacré. Gafsou y approfondit son langage formel, entre art et documentation, choisissant une vision subjective et fragmentaire. Entre 2008 et 2012, il travaille sur la série Alpes, qui traite de la perte d’aura d’un paysage désormais accessible aux foules. Oscillant entre héritage romantique, désenchantement et ironie, ce projet met en lumière le nouveau paysage alpin, marqué par le développement rapide du tourisme. En 2012, il reçoit une bourse de la Fondation Leenaards pour réaliser le projet qui deviendra Only God Can Judge Me. On y découvre une rupture stylistique déjà amorcée avec Sacré. Pendant plus d’un an, Matthieu Gafsou a partagé le quotidien de toxicomanes. Ses photographies montrent une réalité qui s’altère. Des portraits picturaux et pudiques, loin des poncifs qui collent à cette thématique, cohabitent avec des natures mortes, des paysages allégoriques et des abstractions. Tout cela fait jaillir un monde noir et poétique où le médium photographique fonctionne plus comme un moyen de fantasmer les choses que de les dire. Depuis 2008, Matthieu Gafsou a participé à de nombreuses expositions collectives et personnelles, a publié quatre monographies et a reçu plusieurs prix et bourses. Il enseigne depuis 2012 à l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL). Matthieu Gafsou © Jonas Marquet Dossier de presse 6/15 Chessex/Gafsou Anonymes ? Des avantages de l’auteur méconnu Comme la plupart des musées, le Musée de l’Elysée possède dans ses collections un certain nombre d’œuvres cataloguées comme « anonymes ». Des photographies dont on ne connaît pas avec certitude - ou pas du tout – l’auteur. L’identité de cet auteur inconnu peut être parfois entr’aperçue par le biais du sujet, de la technique photographique ou du support. Le travail de recherche effectué par les documentalistes, les historiens et les conservateurs permet éventuellement d’éclaircir le mystère et de lier une photographie à un nom d’auteur. Parfois aussi, le terme d’« anonyme » est un raccourci appelé par la catégorisation nécessairement peu imaginative des bases de données, et recouvre des pratiques collectives ou non nominatives de la photographie. L’anonymat est ainsi fréquemment lié à la question de la photographie vernaculaire ou amateur, photographie peu prise en compte, jusqu’à récemment, par les institutions. Ce sont les artistes qui, les premiers, vont savoir reconnaître les charmes de la photographie vernaculaire et qui, à l’instar des Surréalistes, la mettront en lumière, la faisant basculer du côté de l’art. Le Musée de l’Elysée donne ici la preuve de son intérêt pour la photographie vernaculaire, appliquée ou amateur, en montrant, d’une part, une sélection de ses photographies anonymes, et, d’autre part, une série d’œuvres contemporaines emblématiques de sa politique d’achat. Lorsque l’auteur d’une photographie est anonyme, notre imagination est stimulée et se met à construire des histoires, à tisser des possibles autour de l’image sous nos yeux. L’image anonyme nous offre un champ de créativité et de liberté, liberté saisie par un certain nombre d’artistes contemporains qui s’approprient des photographies trouvées dans des marchés aux puces et dans des galeries, ou sur Internet. Martin Crawl achète des photographies sur eBay et imagine des histoires, tisse des liens. Caroline AubertNeulas trouve des diapositives de femmes nues dans un videgrenier et en fait une collection. Luciano Rigolini s’intéresse également à la photographie vernaculaire et collectionne des clichés auxquels il donne forme par le montage dans des publications, des expositions, des projections. Objets trouvés, objets recherchés, ces images apparaissent comme des trésors de poésie, de décalage ou d’humour pour qui sait voir et mettre en valeur. On constate alors combien le regard fait l’œuvre, combien les sensibilités esthétiques changent selon le contexte, la culture, l’époque. On s’interroge sur le statut de l’auteur – qui se double ici d’un révélateur soit artiste, soit historien ou conservateur. Ainsi, du regard interprétatif du conservateur au geste appropriationniste et créatif de l’artiste, l’anonymat de l’auteur ouvre un espace vierge qui est colonisé avec bonheur. Une exposition organisée par le Département des collections du Musée de l’Elysée. Anonyme © Collection Musée de l’Elysée Dossier de presse 7/15 Chessex/Gafsou Autour des expositions • Publications Luc Chessex, CCCC (Castro, Coca, Che) et Cherchez la femme Le Musée de l’Elysée publie deux livres de Luc Chessex à l’occasion de l’exposition. Le premier, Castro, Coca, Che, regroupe trois séries de photographies. Castro est un portrait en filigrane du leader de la révolution, à partir des innombrables représentations sur les murs et les affiches ou dans la culture populaire. Les séries Che et Coca ont été réalisées lors de voyages en Amérique latine. Cette publication bilingue est richement illustrée par 75 photographies. Le second livre, Cherchez la femme, est un projet personnel que Luc Chessex a entrepris en 1966 et qui est resté inédit jusqu’à aujourd’hui. Cet essai photographique est un regard sur la femme cubaine et une réflexion sur la photographie elle-même. Près de 45 photographies sont présentées dans cet ouvrage édité en français et en anglais. Matthieu Gafsou, Only God Can Judge Me A l’occasion de l’exposition Only God Can Judge Me de Matthieu Gafsou, un livre éponyme paraît chez Kehrer Verlag. Réalisée avec le soutien de la Fondation Leenaards, le Musée de l’Elysée, la Ville de Lausanne et la Fondation Engelberts, la publication présente le nouveau projet photographique de l’artiste lausannois sur une centaine de pages entièrement visuelles. • Evénements Rencontre avec l’artiste Matthieu Gafsou dans l’exposition Dimanche 22 juin, 16h Découverte de l’exposition Only God Can Judge Me en présence de l’artiste, incluse dans le billet d’entrée. Soirée art et littérature Jeudi 3 juillet, 18h30 Le Musée de l’Elysée invite Julien Zanetta, jeune docteur en littérature de l’Université de Genève, spécialiste de l’œuvre de Charles Baudelaire, pour présenter une sélection de textes littéraires inspirée par l’exposition de Matthieu Gafsou Only God Can Judge Me. Rencontre avec l’artiste Luc Chessex dans l’exposition Dimanche 27 juillet, 16h Découverte de l’exposition CCCC (Castro, Coca, Che, Cherchez la femme) en présence de l’artiste, incluse dans le billet d’entrée. Soirée Luc Chessex, Claude Champion et Jacques Pilet Jeudi 21 août, 18h30 Projection du film Quand il n’y a plus d’Eldorado suivie d’une discussion avec les réalisateurs. Inscription pour tous les événements sur www.elysee.ch Dossier de presse 8/15 Chessex/Gafsou • Médiation culturelle Visites guidées Dimanches 8 juin, 20 juillet, 17 août, 16h Effectuées par un guide du musée, ces visites sont incluses dans le billet d’entrée. En famille au musée Dimanches 8 juin, 20 juillet, 17 août, 16h Pendant que les parents visitent l’exposition, seuls ou avec un guide, les enfants la découvrent à travers des propositions ludiques et éducatives. Cette activité gratuite et encadrée par un médiateur culturel est proposée aux enfants de 6 à 12 ans. Ateliers pour les enfants 8-10 juillet, 14-17h « Jeux d’image – Une introduction ludique à l’image photographique ». Ces activités autour de l’image photographique sont menées pendant les vacances scolaires par de jeunes photographes et sont destinées aux enfants de 6 à 12 ans. Visite guidée © Musée de l’Elysée Atelier d’activité pour les enfants © Reto Duriet Dossier de presse 9/15 Chessex/Gafsou Dossier de presse Nuit des images Cette année, la Nuit des images donne rendez-vous au public le dernier week-end de juin. Vendredi soir 27 juin, la Nuit des images s’invite au Théâtre Vidy-Lausanne avec un concert inédit du Couscous Clan, le groupe de Rodolphe Burger et Rachid Taha, entre raï et rock. Samedi 28 juin, la garden-party débute pour la première fois dès 15h dans les jardins de l’Elysée ! Les éditeurs prennent la parole au salon du livre On Print et les enfants et leurs familles sont à l’honneur avec plusieurs animations, notamment un stand de tir qui permet aux plus agiles de repartir avec leur portrait. Un atelier ouvert à tous est proposé par l’artiste Jean-Daniel Berclaz pour créer une véritable manifestation du point de vue. Et pour fêter les 100 ans de Charlot, le public est invité à venir déguisé et maquillé à la manière de ce personnage mythique pour fabriquer son propre flipbook. A la tombée de la nuit, parmi la quarantaine de productions et cartes blanches dévoilées pour l’occasion, les nominés du Prix Elysée, avec le soutien de Parmigiani Fleurier, sont annoncés, la scène espagnole est mise en avant, ainsi que la photographie de guerre, notamment avec l’intervention sur scène du grand photoreporter Patrick Chauvel. La Nuit des images–Elysée Lausanne reçoit le soutien d’UBS et de Parmigiani Fleurier, partenaires principaux, de Retraites Populaires, partenaire de la Nuit des enfants, ainsi que de la Loterie Romande et de la Ville de Lausanne. Programme et information sur www.nuitdesimages.ch ELSE #7 Le septième numéro du magazine ELSE paraît à l’occasion de la Nuit des images. Du Liban électrique de Joreige et Hadjithomas aux sosies de Mao, des tests de Rorschach aux vers luisants photographiques, ELSE #7 célèbre l’autre photographie à travers une douzaine de portfolios centrés sur l’obsession photographique. Dans ce numéro se côtoient des portfolios composés d’archives de la Stasi compilés par l’artiste allemand Jens Klein, le travail de recomposition de Simon Rimaz sur d’anciennes images de presse, les multiples visages d’Olivier Culmann dans sa série The Others ou encore cette étrange collection de plus de mille photographies de femmes nues des années 1950 et 1960. Ce dernier corpus d’images a d’ailleurs été acquis par les collections du Musée de l’Elysée. Véritable tribune pour les collectionneurs, artistes et découvreurs compulsifs, ELSE entame sa quatrième saison. Lancé en 2011 par le Musée de l’Elysée et publié deux fois par an, en juin et en novembre, ELSE est disponible sur abonnement et dans toutes les bonnes librairies. Toutes les informations sur www.elsemag.ch AES+F, The Liminal Space Trilogy. Au seuil du paradis et de l’enfer © AES+F Olivier Culmann, The Others, 2013 © Olivier Culmann/Tendance Floue Partenaires principaux ab Partenaires Partenaire institutionnel 10/15 Chessex/Gafsou Dossier de presse Prochaines expositions Du 17 septembre 2014 au 4 janvier 2015 Amos Gitaï, architecte de la mémoire Cette première rétrospective de l’œuvre du cinéaste israélien Amos Gitaï est une coproduction avec la Cinémathèque suisse, la Cinémathèque française et Galeries, Bruxelles. Ce projet multimédia (documents, films, photographies sélectionnées dans les archives du cinéaste) présente les thèmes chers à l’artiste, notamment les frontières, l’architecture, l’histoire et la mythologie. Chaplin, entre guerre et paix Dans le cadre du centième anniversaire du personnage de Charlot, le Musée de l’Elysée présente une exposition consacrée au caractère politique de l’œuvre de Charlie Chaplin, depuis la création et la découverte de son personnage dans un climat de guerre en 1914 jusqu’à son film Le Dictateur en 1940. Le projet rassemble des tirages originaux, extraits de films et archives d’époque provenant du Fonds photographique Chaplin déposé depuis 2011 au Musée de l’Elysée. Ziv Koren, Photographie de tournage de Free Zone d’Amos Gitaï, 2004 © AGAV Films/Ziv Koren. Avec Amos Gitaï, Natalie Portman, Hanna Laslo 11/15 Chessex/Gafsou Dossier de Presse 12/15 Les photographies suivantes sont disponibles pour la presse. Leur usage est limité à la promotion de l’exposition présentée au Musée de l’Elysée et elles ne doivent pas être recadrées. Merci d’utiliser les légendes indiquées ci-dessous. Autorisation nécessaire pour toute reproduction pleine page. Pour obtenir les images, contactez : Julie Maillard +41 21 316 99 27 [email protected] Luc Chessex, Santiago de Cuba, 1962 © Luc Chessex/Collection Musée de l’Elysée Luc Chessex, La Havane, 1965 © Luc Chessex/Collection Musée de l’Elysée Luc Chessex, La Havane, 1965 © Luc Chessex/Collection Musée de l’Elysée Luc Chessex, La Havane, 1963 © Luc Chessex/Collection Musée de l’Elysée Luc Chessex, Santo Domingo, Equateur, 1971 © Luc Chessex/Collection Fondation A Stichting Luc Chessex, Guayaquil, Equateur, 1971 © Luc Chessex/Collection Fondation A Stichting Luc Chessex, La Havane, Cuba, 1967 © Luc Chessex/Collection Fondation A Stichting Luc Chessex, Vallegrande, Bolivie, 1971 © Luc Chessex/Collection Fondation A Stichting Luc Chessex, Matanzas, 1962 © Luc Chessex/Collection Musée de l’Elysée Chessex/Gafsou Les photographies suivantes sont disponibles pour la presse. Leur usage est limité à la promotion de l’exposition présentée au Musée de l’Elysée et elles ne doivent pas être recadrées. Merci d’utiliser les légendes indiquées ci-dessous. Autorisation nécessaire pour toute reproduction pleine page. Dossier de Presse 13/15 Pour obtenir les images, contactez : Julie Maillard +41 21 316 99 27 [email protected] Matthieu Gafsou, Coca, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Matthieu Gafsou, Flash II, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Matthieu Gafsou, Armando, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Matthieu Gafsou, Martial I, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Matthieu Gafsou, Pâte d’amphétamine, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Matthieu Gafsou, Papaver somniferum, 2013 © Matthieu Gafsou/Courtesy Galerie C Chessex/Gafsou Dossier de Presse 14/15 Les photographies suivantes sont disponibles pour la presse. Leur usage est limité à la promotion de l’exposition présentée au Musée de l’Elysée et elles ne doivent pas être recadrées. Merci d’utiliser les légendes indiquées ci-dessous. Autorisation nécessaire pour toute reproduction pleine page. Pour obtenir les images, contactez : Julie Maillard +41 21 316 99 27 [email protected] Anonyme © Collection Musée de l’Elysée Martina Kubelk, Kleider - Unterwaesche (Dresses - Lingerie), 1988-1995 © Collection Musée de l’Elysée Anonyme © Collection Musée de l’Elysée Martin Crawl, Where To Be When The Past Is Over, 2011 © Martin Crawl / Collection Musée de l’Elysée Anonyme © Collection Musée de l’Elysée Chessex/Gafsou Le Musée de l’Elysée Mission Reconnu à l’échelle internationale, le Musée de l’Elysée est l’un des plus importants musées entièrement consacrés à la photographie. Depuis sa création en 1985, il s’interroge sur la photographie et la fait connaître grâce à des publications de référence, des expositions innovantes et des événements ouverts à un large public. Pôle d’excellence dans la conservation et la valorisation du patrimoine visuel, le musée détient une collection unique de plus de 100’000 tirages et plusieurs fonds photographiques, notamment celui de Charlie Chaplin, René Burri ou Nicolas Bouvier. En soutenant la jeune création, en offrant de nouvelles perspectives sur les grands maîtres et en confrontant la photographie à d’autres formes d’art, le Musée de l’Elysée expérimente avec l’image. Basé en Suisse, il présente chaque année trois expositions majeures à Lausanne et une quinzaine d’expositions dans des musées et festivals prestigieux dans le monde entier. De caractère régional et d’envergure internationale, le Musée de l’Elysée est à la recherche constante de façons nouvelles et intéressantes d’interagir avec son public et de collaborer avec d’autres institutions. Informations pratiques Adresse 18, avenue de l’Elysée CH - 1014 Lausanne T + 41 21 316 99 11 F + 41 21 316 99 12 www.elysee.ch Twitter @ElyseeMusee Facebook facebook.com/elysee.lausanne Horaires Ma - Di, 11h - 18h Fermé le lundi, sauf les jours fériés Ouvert le Lundi de Pentecôte Tarifs Adultes CHF 8.00 AVS CHF 6.00 Etudiants/Apprentis/AC/AI CHF 4.00 Enfants jusqu’à 16 ans : entrée libre Entrée libre le premier samedi du mois Musée de l’Elysée © Reto Duriet Café Elise © Reto Duriet Carte Elysée © Reto Duriet Dossier de presse 15/15