ce lien - Élevage Conseil Loire Anjou

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INFO LAIT P. 8 - 9
INFO VIANDE P. 12 - 13
INFO CAPRINE P. 11
CÉTO'DÉTECT - BIO
RÉSULTATS 2012 - 2013
ACHAT REPRODUCTEUR
BILAN DE REPRO
LECTEUR DE PUCES
ACTU’ÉLEVAGE
LE MAGAZINE
D’INFORMATION D’ÉLEVAGE
CONSEIL LOIRE ANJOU
N°8 - NOVEMBRE 2013
LE DOSSIER
CAPACILAIT,
SE PRÉPARER
À PRODUIRE DEMAIN
P4
DU CÔTÉ DE CHEZ NOUS ||| ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
P 2
DU CÔTÉ
DE CHEZ NOUS
Mon troupe@u : le
pilotage WEB
Mon troupe@u rassemble les logiciels utiles aux éleveurs :
• SYNel pour les notifications IPG,
• SYNel Plus pour la valorisation des données viande,
• Osmos'Pilotage pour le pilotage du troupeau laitier et son
application sur smartphone,
• Osmos'Prévilait pour les prévisions de production
• Osmos'Nutrition pour le rationnement.
Nos relais Mon troupe@u assurent un appui à l'utilisation de ces
outils ; le service informatique à la ferme de la Chambre d'Agriculture
assure l'assistance informatique (numéro unique : 02 53 46 60 60).
Notre service élevage associé à MSB
Dominique BERNIER a cédé son entreprise
Multi Services Bovin (MSB) à ses salariés
qui se sont associés à ELEVAGE CONSEIL
LOIRE ANJOU et EILYPS (ex Contrôle Laitier
35) sous la forme d'une SAS qui a vu le jour
le 20 octobre 2013.
La société MSB, implantée en Ille et Vilaine, est spécialisée dans la
pédicure (bovins, caprins) et le scarainage des bétons (rainurage et
scarification).
Le numéro de téléphone pour commander une intervention reste le
même : 02 41 33 61 42. Plus d'infos sur notre site, rubrique "Nos
services / service élevage".
La Newsletter
Depuis septembre, une lettre d'information mensuelle est envoyée par mail aux adhérents ayant du conseil. Ceux
qui ne la reçoivent pas peuvent s'abonner sur notre site. Cette newsletter permet de donner des informations
techniques, des rappels, des thèmes à aborder avec son conseiller, de l'actualité,... et renvoie sur certaines pages
du site.
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU ||| DU CÔTÉ DE CHEZ NOUS
P 3
Les rendez-vous de l'élevage
CAPRINS
Nos rencontres annuelles avec les adhérents (nos anciennes assemblées de secteurs et assemblées de
producteurs) sont programmées entre le mois de décembre 2013 et fin janvier 2014, avec la participation
de GENOE.
LAIT
LES RENDEZ-VOUS
DE L’ÉLEVAGE CAPRIN
APRINS
Le 12 décembre 2013
LES RENDEZ-VOUS DE
L’ÉLEVAGE VIANDE
BOVINS
LE PROGRAMME
LE PROGRAMME
LAIT
Le matin en salle
BIO
Actualités Elevage Conseil Loire Anjou
Thèmes techniques :
BOVINS
1. Innovations technologiques : antennes
mobiles, portillons de séparation, lactocorders
VHP
2. Caplait Web
3. Boîtier Agrident
BIO
VHP
Les 3, 4 et 5 décembre 2013
L'après-midi en élevage
Visite du GAEC DE LA CULIERE, à TRANS SUR
ERDRE (44)
Thèmes :
Innovations technologiques et boîtier Agrident
Le matin en salle
Actualités Elevage Conseil Loire Anjou
Actualités GENOE - EVOLUTION
Thèmes techniques :
1. La future PAC
2. Réduire la mortalité des veaux
L'après-midi en élevage
Visite d’élevage
Thèmes :
1. Présentation de l'élevage
2. Préparation au vêlage et mortalité 0 - 24 h
3. Génétique et renouvellement
APRINS
LES RENDEZ-VOUS
DE L’ÉLEVAGE LAIT
LAIT
Du 14 au 30 janvier 2014
LE PROGRAMME
BOVINS
BIO
Le matin en salle
Actualités Elevage Conseil Loire Anjou
Thème technique :
Piloter son élevage dans un contexte en
mouvement :
a) Les réformes en cours (PAC, quotas laitiers)
b) Les impacts à l'échelle de l'exploitation
c) Les enjeux de la génétique dans ce contexte
VHP
L'après-midi en élevage
Visite de l'élevage
Thème :
La démarche CAPACILAIT dans l'exploitation visitée
+ D'INFOS
Toutes les dates et les lieux de nos Rendez-Vous de l'Elevage sont consultables sur notre site.
LE DOSSIER ||| ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
P4
LE DOSSIER
Producteurs laitiers : se préparer pour
produire demain
L'évolution du contexte laitier oblige les producteurs à raisonner autrement leur outil de production. Pour
s'adapter au marché de demain et à ses fluctuations, il faut mener des réflexions dès maintenant afin d'avoir
le temps de s'y préparer.
LE CONTEXTE LAITIER ET LES ENJEUX
Avec la fin des quotas laitiers, chaque laiterie va adopter une stratégie d'approvisionnement en fonction de ses
marchés. Les producteurs vont devoir s'adapter à un contexte fluctuant aussi bien sur les prix que sur les volumes.
Ils doivent dès à présent faire des choix stratégiques pour orienter
leur production de demain. L'enjeu sera d'adapter les volumes de
lait produits à la demande fluctuante du marché tout en sécurisant
le revenu malgré des prix volatiles.
Les questions que se posent les éleveurs :
• Aurais-je intérêt à produire ponctuellement un volume de lait
supplémentaire ?
• En serais-je capable ?
• Est-ce que je dois investir pour m'agrandir maintenant ?
• Comment ferais-je si le prix du lait baisse fortement ?
ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION LAITIÈRE
EN PAYS DE LA LOIRE
Les Chambres d'Agriculture ont étudié différents scénaris. Suivant le contexte économique, la production
moyenne par exploitation passerait de 367 000 litres en 2010 à 495 000 ou 600 000 litres suivant les différentes
hypothèses (plus d'informations sur notre site).
Production laitière / exploitation (Pays de la Loire) :
Situation 2010 et évolution 2020 selon le scénario
Evolution des références laitières
par exploitation (en litres)
Campagne laitière
2007/2008
2012/2013
Loire-Atlantique
298 000
394 000
Maine et Loire
287 000
368 000
Pays de la Loire
283 000
378 000
Source Agreste
L'évolution moyenne des quotas laitiers en Pays
de la Loire montre la forte restructuration du
secteur. Elle laisse présager une évolution de la
production par élevage.
L
Source : étude prospective laitière Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire 2013
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU ||| LE DOSSIER
P 5
CAPACILAIT : UNE MÉTHODE EN TROIS ÉTAPES
CAPACILAIT est une méthode simple et rapide, élaborée par l'Institut de l'Elevage et les Chambres d'Agriculture.
Cet outil passe au crible tous les facteurs de production de l'exploitation et analyse ceux qui paraissent les plus
limitants. L'objectif est de définir un projet d'adaptation de l'exploitation.
Etape 1 : Evaluer la capacité productive de
l'exploitation
La première étape préalable à tout projet est
indispensable : il faut connaître les facteurs
de production les plus limitants. Cette étape
permet de répondre à la question :
"Quel volume de lait puis-je produire
aujourd'hui avec les moyens existants
(capacité de production initiale) ?"
Les 7 facteurs de production qui sont évalués et analysés sont les suivants :
• La main d'oeuvre et le travail,
• La distribution des concentrés et des fourrages,
• Le logement (vaches laitières, génisses, nurserie),
• La réglementation environnementale,
• Le système fourrager et le système animal,
• L'installation de traite,
• L'application (éventuelle) d'un cahier des charges
spécifique,
Etape 2 : Déterminer les leviers permettant de moduler la production
L'analyse de ces différents facteurs de
production permet de répondre à la question :
"Quel volume pourrais-je produire en
adaptant mon outil de production (capacité
de production potentielle) ?"
La synthèse de ce diagnostic est présentée sous forme graphique afin d'en avoir une lecture simple et rapide.
VL sans modifications
Nombre de vaches
aujourd'hui
Nombre de vaches possible
avec modification
VL avec modifications
Nombre de vaches possible
sans modification
Source : Institut de l'Elevage - Chambre d'Agriculture 2013
Salle de
traite
Places de
couchage
Places à
l'auge
Places de Capacité Production
couchage stockage
des GL déjections fourragère
170 N
Travail
d'astreinte
Le potentiel de production est exprimé en litres de lait ou en effectif de vaches laitières. Ainsi, l'éleveur visualise
rapidement les facteurs limitants de son exploitation et les solutions envisageables à court et moyen termes pour
moduler sa production, à la hausse ou à la baisse.
LE DOSSIER ||| ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
P6
Etape 3 : Simulation du projet
Budget partiel
•Définir ses objectifs (revenu, travail, risques,
coûts,...),
•Déterminer ses marges de progrès, avec ou sans
investissement,
•Etudier les différents leviers pour adapter les
volumes de production (cheptel, fourrages,...)
•Chiffrer son projet et analyser sa sensibilité aux
aléas conjoncturels en mesurant les impacts sur
le revenu et la trésorerie.
Variation des produits (+ -)
Lait
6 720 €
Viande
472 €
Vente Fourrages
0€
Variation des charges (+ -)
Charges conc
804 €
Charges Fourrages
270 €
Frais d'élevage
187 €
Achat d'animaux
Cultures de vente
Aide PAC couplé
DPU
- 533 €
Cultures de vente
0€
Mécanisation
0€
Foncière
0€
- 208 €
- 27 €
0€
1 026 €
6 659 €

La démarche de simulation d'un projet se fait en
plusieurs étapes. L'éleveur doit, avec l'aide de son
conseiller :
Variation EBE avant MO
5 633
Variation MSA (base 35 %)
1 972
Variation EBE Net
3 662
Témoignages
En partenariat avec les Chambres d'Agriculture, 25 conseillers d'Elevage Conseil Loire Anjou sont formés
à ce jour pour intervenir dans les élevages. L'action CAPACILAIT est proposée en groupe ou en individuel.
Jean-Claude AUDRAIN,
Eleveur à la Boissière du Doré (44), administrateur
La restructuration laitière nous amène à réfléchir à la possibilité de produire
plus. CAPACILAIT est un outil d'aide à la décision qui aborde chaque poste de
l'exploitation pour en définir les limites, en intégrant les souhaits des producteurs.
Le conseiller d'Elevage Conseil Loire Anjou, oeil extérieur indispensable dans
nos élevages, connaît bien l'exploitation. Le bilan réalisé avec CAPACILAIT
doit permettre d'aller plus loin dans la réflexion et dans les conseils de suivi de
l'élevage. Une fois les données enregistrées, le projet mis en route, le conseiller peut en suivre l'évolution, relancer les
discussions au fil des mois et sur le long terme.
Bruno LANDIER
Conseiller
CAPACILAIT est un outil
qui permet dans un premier
temps de faire un bilan
global sur l'exploitation. Il a
la particularité de prendre
les trois critères du bon
fonctionnement
d'une
entreprise : les résultats techniques, économiques
et travail.
La prise en compte du travail est très importante
dans l'évolution des entreprises. Augmenter les
volumes par UMO sans cette donnée " temps "
génère souvent des résultats techniques et
économiques vulnérables. Avec l'arrêt des quotas
en 2015, CAPACILAIT est un outil complet de
projection de chaque entreprise.
Jean-Yves DUPIN
Responsable Economie d'exploitation
Le paysage laitier change.
Elevage Conseil Loire Anjou
se doit d'accompagner ses
adhérents dans ce contexte.
L'évolution de l'Atelier Lait
engendre généralement une
modification des autres ateliers.
C'est pour cela que le conseiller intègre les données
de l'ensemble de l'exploitation.
Pour être complet, il réalise une simulation,
détermine, avec l'éleveur, les modifications techniques
à apporter... Enfin, il effectue un chiffrage économique
de la variation d'EBE dans un contexte de volatilité
des prix en prenant en compte les investissements
éventuels, sans négliger la charge de travail à l'échelle
de l'exploitation.
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU ||| LE DOSSIER
P7
CATHERINE ET SERGE NEAU
EARL DES CHATAIGNIERS, LA POMMERAYE (49)
•Eleveurs en race Prim'Holstein
LA POMMERAYE
NANTES
Témoignage
• POURQUOI AVOIR FAIT UNE
ÉTUDE CAPACILAIT ?
« Tout a commencé suite à l'usure
de notre pompe à vide. Quand on a
demandé un devis pour la changer,
on a dit au vendeur "et si on passait
en deux fois cinq décro ? ". Du
coup, ça a amené une réflexion plus
globale sur notre équipement de
traite. Investir dans quoi et jusqu'où ?
Sachant qu'il est difficile de se
projeter avec des prix fluctuants...
Bruno LANDIER, notre conseiller à
Elevage Conseil Loire Anjou, nous a
alors proposé l'étude CAPACILAIT. »
• COMMENT S'EST DÉROULÉE
LA PREMIÈRE PHASE DE
CAPACILAIT ?
« Tout d'abord, on a précisé ce que
nous recherchions : faire évoluer
notre exploitation et notre revenu
tout en maîtrisant la charge de travail
et avoir une exploitation rentable
et reprenable. Bruno a écouté nos
attentes et nos choix, sans nous
influencer. Il a ensuite pris notre
comptabilité pour partir de nos
chiffres et a analysé nos résultats
techniques et économiques. Cette
étape nous a permis de faire ressortir
nos points forts et nos points faibles.
Elle nous a surtout permis de savoir
ce que nous pouvions produire
aujourd'hui, sans investir.
Conclusion : on ne peut pas faire
beaucoup plus que les 400 000 litres
que nous produisons ! »
• QUELS SONT LES PROJETS QUI
EN SONT RESSORTIS ?
« Nos réflexions nous ont conduits à
étudier deux projets.
Le premier projet est de passer la
salle de traite en 2 fois 5 avec un petit
agrandissement de la stabulation.
Cette option nous permettrait de
produire 100 000 litres de plus avec
un faible investissement.
Le deuxième projet est de passer
TRÉLAZÉ
en 2 fois 6 avec agrandissement
de la stabulation sur la fumière et
construction d'une nouvelle fumière.
Cette option nous permettrait
d'augmenter notre capacité de
production de 200 000 litres.
L'investissement et le temps de travail
seraient plus importants. Dans ce
cas, des travaux seraient délégués. »
• ET LA SUITE ?
« Cette démarche nous a "relancé",
nous a montré qu'on pouvait
continuer à évoluer, même à nos
âges ! Ces réflexions en ont amené
une autre : pourquoi ne pas investir
dans un robot et se projeter plus
loin ? Il nous faut maintenant étudier
ce projet avec Bruno, avant de
prendre une décision, faire des
devis... A suivre ! »
L’INFO LAIT ||| ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
CAPRINS
P 8
L’INFO LAIT
LAIT
Céto'Détect, gérer les débuts de
lactation avec sérénité
Céto'Détect a été lancé il y a un an. Cette analyse sur le lait individuel des vaches contrôlées permet
d'identifier rapidement leur niveau d'acétonémie en début de lactation. L'éleveur peut rapidement intervenir
ou accentuer la surveillance.
BOVINS
PRÈS DE 30 % DE VACHES POSITIVES PAR L'ACÉTONÉMIE
Effectif de vaches et notes Céto'Détect
Note 0
Etat
Saines
Effectif
276 378
%
72,5
Note 1
Note 2
Note 3
Douteuses
60 840
23 851
Note 4
10 952
5 268
5,3
Analyses de novembre 2012 à septembre 2013
UNE BAISSE DE PRODUCTION
LAITIÈRE CONFIRMÉE
La perte de production constatée est élevée et est liée à la note du critère Céto'Détect.
En note 4 et 5, la perte de lait est en moyenne
de 5 à 6 kg de lait par rapport à la situation
saine (courbe verte). La perte maximale est de
10 kg de lait pour les vaches ayant une note 5 en
deuxième lactation.
Production laitière (kg)
Production laitière en fonction des notes Céto'Détect
et selon le rang de lactation
40,0
35,0
30,0
25,0
moy rang 1
20,0
moy rang 2
moy rang 3 et +
0
1
3
2
4
Notes Céto'Détect
5
Source R&D CLASEL
*Entreprise de Conseil en Elevage 53 et 72
BIO
Malades
22,2
15,0
Note 5
L'hiver dernier, les taux d'acétonémie ont été
supérieurs aux attentes. En effet, 22 % des
vaches ont eu une note comprise entre 1
et 2, plus de 5 % entre 3 et 5. L'apparition
des acétonémies est fonction des rations
distribuées. Les valeurs des maïs de 2012
étaient moyennes et les prix des concentrés
élevés. Ces deux critères expliquent une partie
de ces résultats.
3 800
UN LIEN AVEC LES NUMÉRATIONS
CELLULAIRES VHP
Les données de contrôles montrent un lien étroit entre les
notes d'acétonémie et les taux leucocytaires par vache. Selon une étude du CLASEL*, le taux cellulaire est de 250 000
cellules en note 0 et de plus de 600 000 en note 4 et 5. Il est,
par contre, difficile d'identifier la cause et la conséquence.
En effet, un animal ayant une mammite consomme un peu
moins de ration et, de ce fait, a un risque d'acétonémie plus
élevé. L'acétonémie provoque aussi une dépression du système immunitaire qui peut augmenter les niveaux cellulaires.
UN CRITÈRE UTILE POUR RÉAGIR VITE
Les valeurs des premières analyses de maïs 2013 s'annoncent moyennes à 0,90 UFL par kg de MS. Le suivi des
démarrages de lactation sera important dans le contexte
actuel de forte demande laitière. Il faudra donc identifier et
résoudre rapidement les problèmes si on veut maximiser les
quantités de lait livrées.
Pierrick KERNEN
Expert nutrition
[email protected]
L'INFO LAIT ||| ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
P 9
Résultats technico-économiques
2012/2013
HAUSSE DU COÛT DE L'ALIMENTATION DE 19 % PAR RAPPORT À L'ANNÉE
PRÉCÉDENTE
Dans un contexte de flambée de cours des matières premières, le prix moyen des concentrés utilisés s'établit
à 326 € la tonne, soit une hausse de 35 % sur deux ans.
Dans ce contexte, plus que jamais, une grande maîtrise technique s'impose pour limiter l'impact de ce poste sur la
marge. Pour un même niveau de production pour des élevages d'un même système, on observe un écart de coût
de concentré de l'ordre de 30 €/1 000 litres.
CONSOMMATION DE CONCENTRÉS VL (RACE PH) : SILOS OUVERTS
Les résultats techniques et la maîtrise des charges sont variables en fonction des sytèmes et des stratégies
des éleveurs.
Economes
Concentré
vaches laitières
Moyenne
Silos
ouverts
Généreux
Concentrés
vaches laitières
104
101
98
Lait /VL (litres)
7 710
8 260
8 240
Concentré/VL (kg/VL)
1 270
1 630
1 815
Concentré/litre (g/l)
165
195
230
Coût concentré (€/tonne)
303
332
343
Coût de concentrés (€/1 000 l)
50
65
79
Prix du lait (€/1 000 litres)
321
324
327
TB (g/l)
42,2
42,1
42,0
TP (g/l)
32,8
33,2
33,2
45
44
43
19
20
20
+ 268
+ 223
+ 269
SYSTEME
% de réalisation du quota
% réussite 1
ère
IA
% 3 IA et plus
Niveau génétique (index lait)
• Les éleveurs qui n'atteignent pas leur
quota sont plus généreux espérant une
augmentation de la production par vache.
Cette stratégie semble peu payante pour
cette année.
• Avec une complémentation à 195 grammes
de concentrés par litre ou à 230 grammes,
le niveau de production est identique :
8 250 litres / VL avec 42 de TB et 33,2 de TP.
• Les élevages économes en concentrés
produisent moins de lait par VL mais, avec une
économie de 30 € de concentrés / 1 000 litres.
• La quantité de concentré distribué
n'influence pas la réussite à la reproduction.
Jean-Yves DUPIN
Responsable gestion d'exploitation
[email protected]
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU ||| L’INFO LAIT
P 10
BOVINS
Résultats technico-économiques
des élevages bio
Après deux années fourragères tendues en terme de
stocks, l'année 2012 a été plus clémente. Les exploitations
laitières bio ont vu leur production laitière à l'hectare de SFP
progresser de 700 litres, ce qui est comparable à l'évolution
aux élevages conventionnels.
L'augmentation des rendements en herbe (+ 0,6 T) et
en maïs (+ 1,7 T) a permis d'éviter le rationnement des
animaux en production sur les fourrages de meilleures
qualités tout en conservant une sécurité fourragère
intéressante sortie hiver.
Malgré les stocks abondants, la production par vache
est stable. Ceci s'explique par les moyennes valeurs
alimentaires des fourrages conservés et le raccourcissement de la période de pâturage d'automne. Le plus de
production de lait à l'hectare de SFP s'explique
principalement par quatre vaches supplémentaires en
production moyenne sur l'année.
BIO
2012/2013
% maïs / SFP
UTILISATION DES
SURFACES
Lait / ha SFP (en litres)
Lait vendu (en litres)
VHP
PRODUCTION
LAITIERE ET PRIX
DU LAIT
448 900
Rdt herbe (T MS/ha)
5,9
Rdt maïs (T MS/ha)
10,3
Lait/VL (en litres)
CONDUITE DU
TROUPEAU
12
5 300
6 670
Concentrés/VL (en kg)
932
Coût concentrés (€/1 000 L)
54
% pâturage
47
Age au vêlage (en mois)
30
Concentrés/GL élevée (en kg)
530
% réalisation quota
94
Prix du lait (€/1 000 L)
408
TB (g/l)
41,4
TP (g/l)
32,2
Incidence qualité (€/1 000L)
- 3,1
Pass bio et suivi bio
Le Conseil Régional des Pays de la Loire conforte les démarches des producteurs vers l'Agriculture
Biologique. Il met en place un dispositif d'appui aux producteurs qui envisagent une conversion ou qui ont
converti récemment leur exploitation (subvention des interventions de conseillers agréés à hauteur de 80 %).
Le choix d'engager une conversion vers le mode de production bio
entraîne de profondes modifications techniques et économiques.
LE PASS BIO POUR LES PROJETS DE
CONVERSION
Un diagnostic de conversion simple
L'objectif est de prendre du recul sur les modifications
impliquées par cette conversion en y incluant les
points favorables et critiques du système ainsi que les
réglementations techniques et administratives qui en
découlent.
Une étude prévisionnelle de conversion
L'objectif est d'aider l'éleveur à appréhender le
redimensionnement technique et l'impact économique
du système à mettre en place en se projetant sur 5 ans.
Nos conseillers spécialisés bio
sont habilités pour accompagner
les éleveurs dans ces démarches.
LE SUIVI BIO POUR LES CONVERSIONS
DE MOINS DE 5 ANS
L'objectif est d'aider l'éleveur à stabiliser son système en
mettant l'accent sur les points les plus fragiles :
- Adaptation du système de production aux exigences
des filières de commercialisation,
- Pratiques agronomiques,
- Pratiques d'élevage...
Evelyne GARAUD
Conseillère lait spécialisée bio
[email protected]
LA FERME MOYENNE BIO
2,1 UMO, 119 ha de SAU, 69 vaches laitières, 448 900 litres de lait livrés à
408 €/1 000 litres, réalisation de la référence à 94 %.
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU ||| L'INFO CAPRINE
P 11
L’INFO CAPRINE
Valoriser les identifiants électroniques
en élevage caprin ?
Depuis mai 2013, un lecteur de puces électroniques est
à la disposition des éleveurs pour le suivi du troupeau.
Roland CHEVREUIL, SOLESMES (72) témoigne sur son
utilisation.
• POURQUOI S'ÉQUIPER D'UN LECTEUR DE PUCES ?
« Je possède CAPLAIT, le logiciel de gestion du troupeau
caprin proposé par Elevage Conseil Loire Anjou, depuis 2011.
L'exploitation étant sur deux sites, les saisies n'étaient pas
faites régulièrement et j'avais le sentiment de mal valoriser
mes données. En 2012, j'ai "électronisé" mon troupeau
pour répondre aux exigences réglementaires et pour utiliser
les lactocorders pour le contrôle de performances. Elevage
Conseil Loire Anjou proposait un lecteur de puces en lien
avec CAPLAIT : j'ai trouvé cet appareil très intéressant. »
• DANS QUEL BUT AVEZ-VOUS INVESTI DANS LE
LECTEUR ?
« Au départ, je voulais gagner du temps au quotidien. Il
suffit de biper la chèvre puis d'enregistrer les données que
je souhaite pour chaque animal (mises bas, échographies,
évènements sanitaires...). Je n'ai plus besoin de papier, je
transfère juste les informations sur mon ordinateur et je les
valide.
Je voulais aussi que le lecteur m'aide à répondre aux
obligations réglementaires : il enregistre les interventions
sanitaires et les mouvements d'animaux. »
Essayez un lecteur pendant une
semaine avant d'investir.
Demandez à votre conseiller
d'Elevage Conseil Loire Anjou.
Roland CHEVREUIL
• LE GAIN DE TEMPS EST-IL UNE RÉALITÉ ?
« Ce qui m'a le plus interpellé, c'est de pouvoir trier les
animaux avec le lecteur.
Dernièrement, j'ai effectué des inséminations en deux
lots. J'ai trié mes chèvres pour gagner du temps lors de
l'IA. J'en ai profité pour définir deux autres lots : chèvres
en saillie naturelle et chèvres en lactation longue.
Au départ, j'ai trié mes chèvres sur CAPLAIT selon les
critères fixés avec ma conseillère d'Elevage Conseil
Loire Anjou. J'ai transféré ces données sur le lecteur.
A la traite, nous avons identifié chaque chèvre et
placé un collier de couleur selon son lot. Nous les
avons allotées après la traite. Avant, nous étions
trois pour alloter, avec beaucoup plus de temps à la
traite. Cette année, nous étions seulement deux. Le
lendemain, juste pour nous rassurer, nous avons vérifié
si le tri était correct, en bipant les chèvres avec le
lecteur. »
Virginie TARDIF
Conseillère caprin
[email protected]
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU ||| L'INFO VIANDE
P 12
L’INFO VIANDE
Achat de son reproducteur en
quatre étapes
Le choix d'un taureau reproducteur est capital pour le troupeau. Pour que son achat ne
s'apparente pas à une loterie et ne soit pas qu'un coup de coeur, quatre étapes vous
aideront à trouver l'animal qui convient à votre troupeau.
Christophe GROSBOIS
CRITERES A OBSERVER SUR L'ANIMAL
Conseiller viande
ÉTAPE 1 : DÉFINIR SES OBJECTIFS
Pour quand ai-je besoin d'un reproducteur ? Sur
quels animaux et sur combien ? La réponse à ces
questions va orienter le choix vers un taureau jeune
ou adulte, à destination des vaches ou des génisses.
L'éleveur doit aussi définir ses objectifs de sélection
et prendre en compte les deux niveaux de progrès
génétique : les effets directs (morphologie, croissance,
facilité de naissance) et les effets maternels : lait,
aptitude au vêlage.
Développement
musculaire
ÉTAPE 2 : PRÉPARER SON ACHAT
Un achat en ferme permet de se conforter par un
tour de troupeau (père, mère et animaux de même
âge). Un achat sur une vente offre une comparaison
rapide de plusieurs animaux provenant de différents
élevages. Dans tous les cas, avant d'aller voir les
animaux, il est important de prendre le temps de
consulter les données disponibles (catalogues de
vente ou Génival).
ÉTAPE 3 : DEVANT LES ANIMAUX
Le préalable est d'éliminer les risques de consanguinité
et de s'informer sur le statut sanitaire de l'élevage.
L'observation des animaux présélectionnés permet
de vérifier que la morphologie est en adéquation
aux attentes et de valider les fondamentaux
morphologiques (aplombs, rectitude, bassin large).
Ces critères influent notamment sur la longévité.
L'acheteur s'informe aussi sur la conduite de
l'animal : logement, régime alimentaire, prévention
sanitaire.
Développement
squelettique
ÉTAPE 4 : L'INTRODUCTION DANS
L'ELEVAGE
La livraison par le vendeur réduit les risques sanitaires
de stress et de blessures. Une mise en quarantaine
est préférable dans l'attente des résultats de prise
de sang d'achat à compléter par des analyses
complémentaires (IBR, BVD, paratuberculose,...) et
du typage ADN. Le taureau peut être introduit dans
un lot de vaches à l'engrais. Une transition alimentaire
en lien avec la conduite du vendeur est mise en place.
La réussite de l'achat sera connue deux ans
après. II faut prendre le temps de choisir, mais
aussi évaluer les performances des veaux qui
naîtront.
L'INFO VIANDE ||| ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
P 13
Bilan de reproduction 2012/2013 des
troupeaux allaitants
Les performances de reproduction sont essentielles dans les résultats économiques d'un troupeau allaitant.
L'objectif est le même quelle que soit la race : un veau par vache et par an. Les résultats de reproduction
présentés ci-dessous sont ceux des troupeaux engagés en contrôle de performance (VA4) dans les
cinq principales races (471 élevages - 31 500 vêlages).
Campagne 2012/2013
RACE
Limousin
154
127
69
41
80
10 589
8 563
4 140
2 658
5 550
Nombre d'élevages
Nombre de vaches vêlées
La taille des troupeaux (nombre de
vaches présentes) est relativement
homogène
(environ
65),
à
l'exception de la race Rouge des
Prés avec 58 vaches présentes.
Les taux de renouvellement
varient entre les races. Un taux
de renouvellement élevé permet
une amélioration génétique plus
importante et un produit viande qui
peut potentiellement s'améliorer
lui aussi. Cependant, il s'agit d'un
CAMPAGNE 2012/2013
Blonde
Rouge des
Parthenais
d'Aquitaine
Prés
Charolais
équilibre à trouver en fonction
de la stratégie des élevages.
L'âge au premier vêlage avoisine
les 33 mois pour l'ensemble
des races. Il s'agit d'un levier
très pertinent dans l'optique de
réduire la phase d'improductivité
des animaux. Dans la mesure
du possible, le vêlage à
30
mois
reste
un
levier
envisageable pour l'ensemble
des races. Les intervalles vêlagevêlage (IVV) moyens sont assez
proches, à l'exception de la
Blonde
Rouge des
Parthenais
d'Aquitaine
Prés
Charolais
Limousin
Nombre moyen de
vaches présentes
65,5
62,5
66,1
64,9
57,7
Nombre de veaux nés
72,4
68,9
71,5
66,9
62,8
Nombre de vêlages
(vaches + génisses)
68,8
66,7
69,4
64,8
60
% de génisses sur
la totalité des vêlages
31,30
27,70
34,70
33,70
33,60
Age au premier vêlages
(mois)
33,5
33,7
34,7
33,7
32
IVV moyen du troupeau
(jours)
378
375
388
380
380
Mortalité naissance - sevrage
(%)
11,30
9,30
10,20
11,50
12,90
Vêlages difficiles
(code 3) (%)
4,80
2,70
5,10
6,10
5,50
Césarienne et embryotomie
(code 4 et 5) (%)
3,2
0,7
3,7
6,5
6,4
Blonde d'Aquitaine (388 jours).
Ceci s'explique notamment par
des durées de gestation plus
longues pour cette dernière. La
maîtrise de l'IVV passe par une
alimentation adaptée aux besoins
du troupeau, à une rigueur
quant aux périodes de mise à la
reproduction mais aussi, par un
tri des animaux improductifs. Les
problèmes de vêlage n'épargnent
aucune race, à l'exception de la
Limousine.
MORTALITE
La mortalité des veaux est un
levier technique difficile à maîtriser
et qui impacte fortement les
résultats économiques. Ce thème
sera abordé lors des RendezVous d'Elevage 2013.
Julien FORTIN
Chef de projet génisses
[email protected]
RÉGLEMENTATION ||| ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
P 14
RÉGLEMENTATION
Conditionnalité 2013 : Protection des
eaux contre la pollution par les nitrates
La directive communautaire concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates a pour
objectif d'éviter l'excès de nitrates d'origine agricole dans les eaux de surface et les eaux souterraines.
POINTS VÉRIFIÉS LORS D'UN CONTRÔLE DDT, DDPP OU ASP
Huit points de contrôle sont vérifiés au titre de la conditionnalité. La campagne 2013 étant une année de transition,
des remises en conformité sont possibles, uniquement pour cette année, pour les nouvelles anomalies relatives aux
points de contrôle 1 et 8.
Les nouveautés :
POINT DE CONTRÔLE 1 : RESPECT DE
L'ÉQUILIBRE DE LA FERTILISATION
AZOTÉ EN ZONE VULNÉRABLE
Le contrôle concerne les îlots situés en zone
vulnérable, quelle que soit leur superficie.
Il porte sur les points suivants :
1. La présence du plan prévisionnel de fumure
et du cahier d'enregistrement des pratiques
d'épandages pour la campagne culturale* en
cours et pour la campagne précédente ; leur
absence constitue une anomalie grave qui ne
peut être remise en conformité.
2. Le raisonnement de l'équilibre de la fertilisation
azotée dans le plan prévisionnel de fumure, basé
sur les rendements moyens des cinq dernières
années (sauf le meilleur et le plus faible).
3. La comparaison de l'apport d'azote réalisé par
rapport à la dose prévisionnelle calculée dans
le plan prévisionnel de fumure. Tout écart doit
être justifié.
* Par " campagne culturale ", il faut entendre la période allant du
1er septembre au 31 août de l'année suivante ou une période de
douze mois choisie par l'exploitant. Cette période vaut pour toute
l'exploitation et est identique pour le plan de fumure et le cahier
d'enregistrement.
POINT DE CONTRÔLE 8 : ANALYSE DE SOL
Tous les agriculteurs exploitant une surface en zone
vulnérable supérieure à 3 hectares sont concernés. Il faut
justifier d'au moins une analyse de sol pour l'ensemble de
l'exploitation qui doit concerner l'une des trois principales
cultures exploitées en zone vulnérable.
Les types d'analyse de sol portent soit sur :
• le reliquat azoté en sortie d'hiver,
• le taux de matière organique,
• l'azote total présent dans les horizons de sol
cultivés,
• ou, le cas échéant, toute
autre analyse précisée dans
l'arrêté préfectoral régional.
Modalités de remise en conformité :
En 2013, une remise en conformité
est possible. En cas de constat
de non réalisation, l'agriculteur
dispose d'un délai d'un mois
maximum pour transmettre une
copie de l'analyse de sol réalisée.
Jean-Yves DUPIN
Responsable
Agro Environnement
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU ||| FOURRAGES
P 15
FOURRAGES
Valeurs des maïs 2013
Les premiers échantillons d'ensilage de maïs analysés par Elevage Conseil Loire Anjou donnent une première
tendance. Ils concernent des maïs récoltés entre le 22 août et le 10 octobre 2013.
CHAQUE ANNÉE EST DIFFÉRENTE...
Si chaque année est différente, l'année 2013 a été particulièrement humide. Les
semis ont été délicats, certaines installations irrégulières, nécessitant parfois
un resemis. Avec un mois de juillet pluvieux, le retard physiologique pouvait
aller jusqu'à 3 semaines à la floraison. Les fortes chaleurs d'août ont permis de
rattraper ce retard, mais au détriment du rendement et de la qualité.
LES PREMIERES VALEURS 2013
La quantité de cellulose est importante et sa
digestibilité moyenne (la quantité "standard" de
cellulose est d'environ 20,5 %1). Cependant, cette
cellulose semble plus digestible que l'an passé avec
un pourcentage d'ADF significativement inférieur.
La valeur énergétique est "moyenne" (0,90 UFL
au kg de MS) et la teneur en amidon est faible
(26 %). Ces maïs sont généralement jeunes et
riches en sucres (8 %), ce qui leur donne une dMO
correcte, mais insatisfaisante.
Valeurs alimentaires des 535 premiers maïs analysés
de la récolte 2013
MOYENNE
2013
Mini (*)
Maxi (*)
MOYENNE
2012
% MS
35
28
52
32,3
dMO
71
66,6
74
70,8
% cellulose brute
22
17
26,5
21,2
MAT
6,5
4,4
8,6
7,1
ADF
238
191
290
261
% amidon
26,1
14
35
27,5
40
20
51
45
% grain
8
3
14
10
La teneur en MAT est faible car les précipitations
d'hiver ont lessivé les sols et les faibles chaleurs du
printemps ont limité la minéralisation.
UFL
0,90
0,81
0,97
0,89
UFV
0,80
0,7
0,88
0,79
UEL
0,98
0,86
1,05
1,03
Ainsi, le maïs 2013 ne sera pas très "lactogène"
avec, cependant, des valeurs très hétérogènes.
PDIN
41
29
55
44
PDIE
66
60
72
66
1
Tables d'alimentation des bovins, ovins, caprins INRA 2007 Edition QUAE
QUEL ENSEIGNEMENT ?
Ces valeurs confirment qu'il est important d'ensiler
lorsque la plante se dessèche rapidement même si
le grain n'est pas au bon stade. Les sucres restent
dans la tige et amènent de l'énergie. La fraction de
cellulose digestible est supérieure, ce qui augmente
la dMO et, par conséquent, la valeur UF.
% sucres
(*) sauf valeur très extrême
Source : IDAC (laboratoire départemental d'analyse) et
Elevage Conseil Loire Anjou
Antoine WEINACHTER
Référent Fourrages
[email protected]
ÉLEVAGE CONSEIL LOIRE ANJOU
AGENDA
P 16
CAPRINS
CAPRINS
LAIT
CAPRINS
RENDEZ-VOUS DE
L'ÉLEVAGE
Lieu : Derval (44)
LAIT
LAIT
BOVINS
RENDEZ-VOUS DE
L'ÉLEVAGE
BOVINS
BOVINS
BIO
BIO
4 décembre
Lieu : Vay (44)
BIO
VHP
RENDEZ-VOUS DE
L'ÉLEVAGE
12 décembre
Lieu : Trans sur Erdre (44)
COMPORTEMENT
D'UN BOVIN ET SA
MANIPULATION
3 décembre et 14 janvier
Lieu : A définir (49)
PRINS
VHP
VHP
LAIT
OVINS
JOURNÉE LAITIÈRE
DÉPARTEMENTALE
4 DÉMOS
POUR 4 OUTILS
(Informatique et Monitoring)
4 décembre
Lieu : Baugé (49)
CAPRINS
TRÉLAZÉ
18 février
Lieu : Orvault (44)
LAIT
NANTES
PRINS
RENDEZ-VOUS DE
L'ÉLEVAGE
Lieu : Chateauneuf sur Sarthe (49)
CAPRINS
BOVINS
LAIT
BIO
BIO
LAIT
PRINS
VHP
OVINS
LAIT
BIO
OVINS
VHP
BIO
VHP
MON TROUPE@AU
PILOTAGE WEB
6 décembre
Lieu : Sainte Pazanne (44)
RENDEZ-VOUS DE
L'ÉLEVAGE
Lieu : Chemillé (49)
BOVINS
COÛT DE
PRODUCTION
VHP
BIO
CAPRINS
17 décembre et 16 janvier
Lieu : Saint Philbert de Grandlieu (44)
+ D’INFOS
VHP
LAIT
COÛT DE
PRODUCTION
10 décembre
Lieu : A définir (49)
BOVINS
Notre activité est chargée sur cette période, ce qui nous empêche d'afficher la totalité de nos réunions, formations
et rendez-vous éleveurs. Consultez l'agenda complet sur notre site www.elevage-conseil.fr
BIO
TRUCS & ASTUCES
SUR MESURE !
En fonction de l'âge des animaux, réglez
la hauteur du cornadis grâce à une tige
filetée...
VHP
Comité de rédaction : Magali ATHIMON,
Christophe DESCUNS, Lydie PLOUZIN,
Frédéric TATTEVIN
Mail : [email protected]
Tél. Maine-et-Loire : 02 41 33 61 00
Tél. Loire-Atlantique : 02 40 16 38 80
Site : www.elevage-conseil.fr
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