Vers un schéma directeur des équipements sportifs

Transcription

Vers un schéma directeur des équipements sportifs
Vers un schéma directeur
en Limousin
des équipements sportifs
Préface
La vie sportive, levier important de l’animation sociale au sein des territoires, se structure autour des équipements sportifs,
espaces et sites de pratique. C’est pourquoi, un recensement des équipements sportifs réalisé par les services de l’État,
en partenariat avec le mouvement sportif et les collectivités territoriales, était indispensable.
La Région Limousin a souhaité établir un partenariat en signant une convention avec l’État, relative à l’utilisation des données
issues de ce recensement. Cette démarche traduit sa volonté d’exploiter ces résultats en tenant compte des spécificités
démographiques, économiques, sportives du territoire afin d’obtenir un véritable outil d’aide à la décision.
Je souhaite que ce document constitue une base de discussion commune, pour assurer un maillage d’équipements sportifs
de qualité en Limousin. Les outils ainsi mis en oeuvre doivent permettre aux collectivités, au mouvement sportif et à l’ensemble
des acteurs du sport, d’anticiper les évolutions rapides et continues de la pratique sportive et de répondre aux nouvelles
demandes par des politiques sportives adaptées et cohérentes.
Cette cohérence demande de la concertation. C’est pourquoi, la thématique des équipements sportifs est pleinement prise
en considération au sein de la conférence régionale de développement du sport.
Cet organe a été instauré par le Conseil Régional en 2007, suite aux États Généraux du Sport et aux souhaits du mouvement
sportif. Des représentants de l’État, du mouvement sportif et des collectivités territoriales établissent ensemble un dialogue de
confiance sur l’organisation du sport en région. Cette conférence contribue ainsi à un développement du sport au plus près des
citoyens, en cohérence avec les stratégies des fédérations sportives, tout en optimisant la ressource publique dans les politi­
ques sportives.
Je souhaite donc que ce document participe à l’émergence et au développement durable de nouveaux projets sportifs.
JEAN PAUL DENANOT
Président du Conseil Régional du Limousin
1
Sommaire
Introduction
Quelques données générales
Le Limousin, région bien dotée en nombre d’équipements
Les équipements sportifs les plus représentés en limousin
Des équipements sportifs à maintenir
Les communes restent les principaux propriétaires des équipements sportifs
Les équipements sportifs appartenant à la Région Limousin
La répartition territoriale des équipements sportifs limousins
Une centaine d’équipements sportifs différents pour plus de 150 activités sportives
Les équipements sportifs pouvant accueillir des manifestations sportives
p4
p5
p5
p6
p8
p 11
p 12
p 14
Une nécessaire typologie des équipements sportifs
La méthodologie
Les équipements « de loisirs »
Les équipements sportifs « de base »
Les équipements sportifs « intermédiaires »
Les équipements sportifs « structurants » et les « grands » équipements
Les différents niveaux d’attractivité des communes
La corrélation entre équipements sportifs et autres services à la population
p 15
p 16
p 18
p 20
p 23
p 26
p 27
Analyse sectorielle
Les bassins de natation
Les salles multisports
Les terrains de grands jeux
Les courts de tennis
Les salles spécialisées
Les terrains spécialisées
Les centres équestres
Les équipements d’athlétisme
La synthèse de l’analyse sectorielle
p 29
p 32
p 35
p 38
p 40
p 42
p 44
p 46
p 48
Suite aux conclusions des
Etats généraux du sport de
décembre 2002, le ministère
chargé des sports a décidé
de lancer un recensement
des équipements sportifs,
sites et itinéraires (RES).
L’objectif de ce recensement
est de répondre « à un manque significatif et à une fiabilité insuffisante
d’informations concernant
les équipements sportifs,
espaces et sites de pratiques
d’activités physiques et
sportives, le recensement
de ces derniers se révèle
un préalable indispensable
à l’élaboration cohérente
d’une politique d’équipements sportifs. La démarche
engagée par le ministère a,
notamment, pour objectif de
permettre une connaissance
affirmée des réalités, mais
aussi de bien percevoir
les inégalités territoriales
dans la répartition des
équipements »*.
Le champ du « recensement
des équipements sportifs,
espaces et sites de pratiques
(RES) concerne, avec l’objectif affiché d’exhaustivité,
tous les équipements, en
service, publics ou privés,
ouverts aux publics à titre
gratuit ou onéreux.
Le critère essentiel est que
toute personne puisse y
accéder à titre individuel ou
via une structure publique
ou privée, à titre gratuit ou
onéreux, avec pour objectif
principal d’y pratiquer une
activité physique et / ou
sportive. »*
Ce recensement a été effec­
tué par les services décon­
centrés de l’État entre août
2004 et décembre 2005 en
partenariat avec l’ensemble
des collectivités territoriales,
le mouvement sportif et tout
propriétaire d’équipements
sportifs ouverts au public.
L’actualisation
Conformément aux articles
L312-2 et L312-3 du code du
sport et au décret n°2006992 du 1er août 2006, pour
toute création, modification
des données déclarées,
changement d’affectation,
cession ou suppression
d’un équipement sportif,
les propriétaires doivent
en faire la déclaration grâce
au formulaire CERFA
n°13436*01. (cf. annexes)
L’exploitation des données
Selon l’avis présenté à
l’Assemblée Nationale par
Mme Fourneyron, Députée,
sur le projet de lois de
finances 2008 au nom de
la commission des affaires
culturelles, familiales et
sociales ; le recensement des
équipements sportifs est une
« photographie à un instant
donné ». Seule une appro­
priation de ces données au
niveau local (par des systè­
mes d’informations géogra­
phiques) peut permettre
d’établir un véritable outil
d’aide à la décision.
La Région Limousin dispose
d’un système d’informations
géographiques (SIG) perfec­
tionné permettant de croiser
diverses données (démogra­
phiques, économiques, envi­
ronnementales, touristiques,
sportives...). L’intégration
des données du RES au sein
de la banque de donnée
régionale permet de multi­
plier les possibilités de croi­
sements et donc d’enrichir
et d’affiner les réflexions
concernant l’implantation
territoriale des équipements
sportifs.
C’est pourquoi, la Région
Limousin a signé une
convention relative à
l’utili­sation des données
du recensement des équipe­
ments sportifs, espaces
et sites de pratique en août
2006. Ainsi, tous les
semestres, la direction
régionale de la jeunesse et
des sports fournit une
extraction complète de
la base de données du RES
pour les équipements situés
sur le territoire limousin.
Ces données intégrées au
système d’information
géographique permettent
de disposer d’un outil
d’aide à la décision des plus
performant :
• positionnement exact des
équipements avec des possi­
bilités de zoom sur des terri­
toires particuliers,
• différenciation des caracté­
ristiques particulières d’équi­
pements sportifs sur une
même carte,
• confrontation de l’offre
d’équipements et de la
demande (population, clubs
sportifs, établissements
scolaires...),
• croisement de données
avec différents secteurs
(transport, environnement,
tourisme...),
• définition des zones
d’attractivités des équipe­
ments et analyse de la
population desservie,
• analyse de la structuration
en équipements sportifs
des différentes collectivités
du Limousin,
• ...
Quelques limites peuvent
cependant être
mentionnées :
• Pour le moment, il est
difficile d’obtenir les
données des régions voisi­
nes ce qui restreint les
analyses aux limites adminis­
tratives de la région
Limousin.
• Le recensement national
des équipements sportifs a
traité la question des sports
de nature dans un second
temps. L’analyse des
espaces, sites et itinéraires
de pleine nature, pour être
fiable et exhaustive, se fera
lors d’une prochaine
publication.
• La fréquentation
­quantitative et qualitative
des équipements sportifs
recensés reste inconnue.
Conclusion
2 / 3
Quelques données générales
La Région Limousin regroupe 727 000 habitants (selon les estimations de l’INSEE au 1er janvier 2007). Le recensement général de la population de 1999 établi
une population légale pour le Limousin de 710 939 habitants. La région connaît donc une hausse de population de plus de 2 % entre 1999 et 2007.
La Région est composée de 747 communes et de trois Départements : la Corrèze (environ 1/3 des habitants),la Creuse (environ 1/6 des habitants) et la HauteVienne (environ la moitié des habitants).
Les équipements sportifs les plus représentés
en Limousin (hors sites et itinéraires de pleine nature)
Nombre
d’équipements
% d’équipements
couverts
% de communes
disposant d’au moins
un équipement
Terrain de grands jeux
726
0%
49%
Court de tennis
625
15%
37%
Boulodrome
327
9%
33%
Terrain extérieur de petits jeux collectifs
324
0%
22%
Équipement équestre
287
22%
14%
Salle non spécialisée
269
100%
34%
Salle multisports
255
100%
15%
Équipement d’athlétisme
152
5%
7%
La commune la plus peuplée est la ville de Limoges, préfecture de Région, qui compte environ 135 000 habitants. Viennent ensuite Brive-la-Gaillarde
(près de 50 000 habitants), Tulle et Guéret, respectivement préfectures de Corrèze et de Creuse, regroupant chacune environ 15 000 habitants.
La Région s’étend sur 16 942 km2, ce qui lui confère une densité moyenne de population de 43 habitants / km2.
Le Limousin, région bien dotée
en nombre d’équipements
Le Limousin comptabilise
plus de 3700 équipements
sportifs, dont plus de 1000
équipements couverts hors
espaces et sites de pratique
de pleine nature.
En moyenne, le Limousin
compte 5,20 équipements
pour 1000 habitants, contre
une moyenne nationale de
4,18.
Nombre d’équipements pour 1000 habitants
Des équipements sportifs à maintenir
Type d’équipement
Limousin
France
Terrain de grands jeux
1,02
0,72
La spécificité du Limousin
se porte sur les terrains
de grands jeux, les équipe­
ments équestres et les
courts de tennis.
Court de tennis
0,88
0,68
Boulodrome
0,46
0,46
Terrain extérieur de petits jeux collectifs
0,46
0,31
Équipement équestre
0,40
0,16
Plateau EPS
134
1%
11%
A l’inverse, les équipements
spécifiques sont sous-repré­
sentés par rapport à la
moyenne nationale (salles
d’escrime, terrains de
squash, salles de combat,
pas de tir...)
Salle non spécialisée
0,38
0,24
Salle ou terrain spécialisé
128
91%
6%
Salle multisports
0,36
0,27
Équipement d’activités de forme et de santé
106
99%
4%
Équipement d’athlétisme
0,21
0,14
Bassin de natation
83
31%
7%
Plateau EPS
0,19
0,25
Salle de combat
75
100%
7%
Salle ou terrain spécialisé
0,18
0,26
Pas de tir
49
31%
4%
Équipement d’activités de forme et de santé
0,15
0,12
Structure Artificielle d’Escalade
33
76%
3%
Bassin de natation
0,12
0,10
Salle de combat
0,11
0,11
Pas de tir
0,07
0,08
Structure Artificielle d’Escalade
0,05
0,04
Source : RES/MSJSVA-août 2008
Source : RES/MSJSVA-août 2008
Les équipements les plus
répandus sont les terrains
de grands jeux (terrains de
football, rugby...) : ils sont
présents dans 49 % des com­
munes de la région. Ensuite,
viennent les courts de tennis (dont 15 % sont des
courts couverts) disponibles
dans 37 % des communes.
Les premiers équipements
couverts sont les salles non
spécialisées (type salle
polyvalente) qui sont
présents dans 34 % des
communes. Les salles
multisports (salles dévolues
uniquement aux activités
sportives) sont quasiment
aussi nombreuses mais sont
concentrées dans 15 % des
communes.
20 % des communes de la
région possèdent au moins
un terrain de grands jeux, un
court de tennis et une salle
non spécialisée.
Source : RES/MSJSVA-août 2008
La mise en service des
équipements sportifs en
Limousin est conforme à la
tendance nationale.
Un équipement sur deux
à plus de 20 ans.
Le parc d’équipements
limousin est légèrement
plus ancien que la moyenne
nationale. L’entretien de ces
équipements et leur adapta­
bilité aux nouvelles pratiques
sportives nécessitent certains
travaux.
En effet, 34 % des
équipements limousins ont
bénéficiés de gros travaux
de rénovation, contre une
moyenne nationale de 27 %.
3 rénovations sur 4 ont eu
lieu depuis 1995.
4 / 5
Les communes restent les principaux
propriétaires des équipements sportifs
Ce sont les communes qui
détiennent et qui gèrent
le plus d’équipements
sportifs. Près de 90 %
des équipements sportifs
ouverts au public
appartiennent à des
institutions publiques.
Plus de 40 % des établisse­
ments publics de coopération
intercommunale (EPCI)
du Limousin ont une
compétence relative aux
équipements sportifs
d’intérêt communautaire
(source : Observatoire régio­
nal des sports en Limousin).
Ainsi, les groupements de
communes sont propriétaires
de 3,78 % des équipements
contre une moyenne
nationale de 3,37 %.
Le privé commercial
est moins développé en
Limousin car il détient 5,6 %
des équipements sportifs
contre une moyenne
nationale de 6,97 %.
Par contre le pourcentage
d’équipements gérés
par des gestionnaires
privés commerciaux est
identique (7,8 %).
2,2 % des équipements
limousins appartiennent
à des associations
(moyenne nationale : 3,13 %).
Propriétaire/affectataire
Gestionnaire
France
Limousin
France
Limousin
État
1,87%
2,20%
1,25%
1,39%
Région
1,79%
3,78%
0,88%
3,03%
Département
2,10%
2,14%
1,06%
1,72%
Groupement de communes
3,37%
3,78%
3,49%
3,73%
Commune
76,21%
75,37%
67,53%
69,90%
Établissement d’enseignement
privé
1,32%
0,94%
2,01%
1,18%
Établissement privé
commercial
6,97%
5,60%
7,80%
7,80%
Établissement Public
0,75%
1,80%
2,52%
3,03%
Association(s)
3,13%
2,20%
11,16%
7,10%
Privé non commercial
2,29%
1,90%
0,94%
0,86%
Autre
0,01%
0,00%
0,07%
0,00%
Indéfini
0,20%
0,27%
1,29%
0,27%
TOTAL
100%
100%
100%
100%
Source : RES/MSJSVA-août 2008
La Région Limousin à travers
les équipements sportifs
des lycées est propriétaire
de 3,78% des équipements
contre une moyenne
nationale de1,79 %.
6 / 7
Les équipements sportifs
appartenant à la Région Limousin
Les équipements sportifs
les plus répandus situés au
sein des lycées sont :
• les salles multisports
(38 équipements dont
11 gymnases de type C,
9 gymnases de type B et
11 gymnases de type A...)
comprenant 10 structures
artificielles d’escalade,
• les plateaux EPS
(32 équipements),
• les terrains de grands jeux
(18 équipements),
• les équipements
d’athlétisme (14 équipe­
ments dont aire de lancer,
piste, aire de saut ou stade :
équipement contenant au
minimum une piste circulaire
avec aire de lancer et de
saut).
• Plus de 30 équipements
spécifiques, dévolus à une
pratique particulière (dojos,
courts de tennis, motocross,
golf : en gestion déléguée,
salles de musculation, de
danse, de tennis de table,
de gymnastique...)
Répartition des équipements sportifs appartenant à la Région
Deux lycées possèdent un
bassin de natation couvert :
le lycée des Métiers
du Bâtiment à Felletin et
le lycée Léonard Limosin
à Limoges.
Ainsi, près de 150 équipements sportifs, implantés
au sein des lycées
appartiennent à la Région
Limousin.
8 / 9
Plus de 30 équipements, à la propriété des communes voire des départements sont également utilisés par des lycéens.
La pratique sportive scolaire est effectivement complémentaire à la pratique associative en terme
de créneaux horaires d’utilisation : les équipements sportifs sont ainsi optimisés.
Répartition des équipements sportifs appartenant à la Région
LIMOGES
Conception et réalisation SIG Région Limousin - mars 2007/Sources : RES-MJSVA-août2008/Fond cartographique : Route500©IGN - Paris2006/RGP1999©INSEE-Reproduction interdite
BRIVE-LA-GAILLARDE
La répartition territoriale
des équipements sportifs limousins
78% des communes du
Limousin disposent d’au
moins un équipement
sportif qu’il s’agisse d’un
terrain de pétanque,
d’un terrain de grands jeux,
d’une salle multisports,
d’une piscine couverte...
La concordance entre
population et nombre
d’équipements sportifs est
démontrée par cette carte.
Les zones les plus peuplées
disposent du plus grand
nombre d’équipements
sportifs.
Le ratio du nombre
d’équipements pour 1000
habitants permet d’apprécier
de façon plus juste l’adéqua­
tion entre population et
nombre d’équipements.
Ainsi, il apparaît que les
zones les plus peuplées,
disposent des ratios les plus
faibles. Cette observation
laisse supposer que les
grandes villes, malgré
un nombre important
d’équipements sportifs, sont
confrontés à des difficultés
de sur-fréquentation de leurs
équipements sportifs.
Cependant, les ratios
obtenus dans les principales
villes du Limousin sont
proches des ratios obtenus
dans des villes de taille
similaire (cf. tableau).
Certaines communes rurales
obtiennent des ratios très
importants du fait d’une
population très faible (un
terrain de pétanque et un
panier de basket-ball sur une
commune de 100 habitants
engendre un ratio communal
de 20 équipements pour
1000 habitants).
De plus, les zones rurales
bénéficiant d’une forte fréquentation touristique disposent de nombreux équipements sportifs au regard de
la population résidente.
Répartition des équipements sportifs
Répartition des équipements sportifs pour 1000 habitants
Nombre
d’équipements
pour 1000 hab.
France
4,18
Limousin
5,20
Limoges
2,99
Moyenne de 10 villes
d’environ 135 000 habitants
3,08
Brive-la-Gaillarde
3,05
Moyenne de 10 villes
d’environ 50 000 habitants
3,26
Guéret
7,08
Tulle
4,11
Moyenne de 10 villes
d’environ 14 500 habitants
4,66
(Clermont-Ferrand, Amiens, Nîmes,
Aix-en-Provence, Tours, Metz,
Villeurbanne, Besançon, Caen, Dijon)
(Châteauroux, La Roche-sur-Yon, Belfort, Arles,
Blois, Annecy, Ivry-sur-Seine, Saint Malo, Fonte­
nay-sous-Bois, Chalon-sur-Saône)
(Berck, Issoudun, Les Herbiers, Issoire, Fontenayle-Comte, Lourdes,
Châteaudun, Bayeux, Vitré, Gien)
Source : RES/MSJSVA-août 2008/RGP1999©INSEE
10 / 11
Une centaine d’équipements sportifs différents
pour plus de 150 activités sportives
Diversité des équipements sportifs
Le Pays est un territoire de projet instauré par la LOADT
(Loi d’Aménagement Durable du Territoire crée en 1995 et
modifiée en 1999). Le Limousin est constitué de 16 Pays :
Nom
Nb
communes
Nb
habitants
Pays d’Ouest Limousin
46
57 512
Pays du Haut Limousin
54
31 030
Pays Monts et Barrages
32
21 116
Pays de Saint-Yrieix- Sud
de la Haute-Vienne
30
27 566
Pays de Limoges
25
198 035
Pays de l’ Occitane
et des Monts d’Ambazac
16
18 704
Pays de Tulle
60
47 896
Pays de Haute Corrèze
67
30 090
Pays de Brive
24
83 464
Pays de Vallée
de la Dordogne Corrézienne
65
23 530
Pays d’Egletons
17
9 554
Pays de Vézère Auvézère
49
33 409
Pays de Guéret
44
37 536
Pays du Sud Creusois
80
30 756
Pays de l’Ouest Creusois
41
24 726
Pays Combraille en Marche
76
27 408
Quelques particularités :
• vingt communes forment une zone « hors Pays » sur le
plateau de Millevaches,
• la commune limousine de Bort-les Orgues appartient
au Pays du Haut Cantal-Dordogne principalement implanté
sur le département du Cantal.
Diversité des pratiques sportives
Le Pays de Limoges dispose
de plus de 60 types
d’équipements sportifs.
Les Pays de Brive, de Tulle
et d’Ouest Limousin
comptent plus de 50 types
d’équipements différents.
Les Pays contenant les
métropoles régionales ont
donc des équipements
sportifs diversifiés.
9 Pays comptent moins de
40 équipements avec une
particularité pour le Pays
du Haut Cantal où seuls les
équipements de Bort-lesOrgues (seule commune du
Pays située sur le territoire
régional) sont comptabilisés.
Périmètre de Pays
au 1er janvier 2008
La répartition du nombre
d’activités praticables par
pays est moins marquée par
le poids de la population
résidente au sein des pays.
Les Pays de Haute Corrèze,
de Guéret et de Limoges
disposent de la plus grande
diversité d’activités propo­
sées. (au moins 70 disciplines
praticables différentes).
Au moins 35 disciplines spor­
tives différentes sont dispo­
nibles dans chaque pays de
la région (sans prendre en
compte la particularité du
Pays du Haut Cantal).
Les métropoles disposent
d’une grande diversité
d’équipements sportifs.
Une partie de leur parc
d’équipement sportif est
constituée d’équipements
spécifiques dévolus à une
pratique sportive
particulière.
A contrario, certains pays
en milieu rural disposent
d’un parc d’équipements
sportifs moins diversifié
mais plus polyvalent.
Au minimum, chaque territoire de projet du Limousin
dispose d’au moins
30 types d’équipements
sportifs différents
accueillant au moins
35 disciplines sportives
différentes.
Une discipline sportive peut
être pratiquée dans plusieurs
types d’équipements.
Exemple : le basket-ball peut
se pratiquer dans une salle
multisports, dans une salle
polyvalente, dans une salle
de basket-ball, sur un terrain
extérieur de petits jeux
collectifs, sur un terrain de
basket-ball.
12 / 13
Répartition des équipements sportifs possédant des tribunes
Les équipements sportifs pouvant accueillir
des manifestations sportives
Près de 200 équipements sportifs disposent d’une tribune.
Les équipements les plus fréquemment dotés sont les
terrains de grands jeux, les salles multisports et les stades
d’athlétisme. Quelques équipements spécialisés
(hippodrome, dojo, salle d’escrime, courts de tennis...)
en possèdent également.
La présence de tribunes et d’autant plus, le nombre de
places disponibles est assez révélateur de l’importance de
l’équipement et de l’animation locale qu’il génère.
Tous les pays, mis à part les communes situées sur le Plateau
de Millevaches, possèdent plusieurs équipements avec
tribunes. Seulement, le nombre de places assises au sein
de ces équipements est très disparate, allant de quelques
dizaines de places à près de 10 000 places. Les structures
les plus importantes sont situées dans les deux villes les plus
peuplées.
40% des équipements possédant des tribunes sont situés
à moins de quinze minutes de marche d’un arrêt TER
ferroviaire ou routier et 60% sont situés à moins de trente
minutes de marche. Ceci permet d’appréhender
l’accessibilité aux événements sportifs pour tous.
Une nécessaire typologie
des équipements sportifs
La méthodologie
Ces équipements n’étant pas comparables en terme
d’attractivité, d’utilisation et de fonctionnement, nous
proposons d’établir une typologie d’équipements en
attribuant une note à chaque équipement suivant la
méthodologie suivante (détaillée en annexes) :
Cette notation permet d’appréhender le niveau de
structuration de l’équipement au sein du territoire.
Plus la note sera élevée, plus l’équipement aura un
rayonnement géographique large tant au niveau de
l’attractivité de pratiquants sportifs que de spectateurs.
• Capacité d’accueil et niveau de pratique, sur 10 points :
Cet item permet d’appréhender l’impact de l’équipement
sur l’animation locale du territoire de par sa capacité à
accueillir du spectacle sportif. Plus cet item sera élevé, plus
l’équipement sera en capacité de mobiliser la population
autour d’événements sportifs.
Critères retenus : nombre de places assises, niveau de
pratique le plus important au sein de l’équipement ...
Les équipements sportifs de la Région sont alors classés
en 5 catégories :
• Utilisation de l’équipement, sur 10 points :
Cet item permet d’appréhender la polyvalence d’utilisation
de l’équipement nécessaire pour accueillir un large public
sportif des territoires. Plus cet item sera élevé, plus
l’équipement sera susceptible d’être utilisé par les publics
sportifs locaux.
Critères retenus : Nombre de pratiques au sein de
l’équipement, diversité des utilisateurs, nature de
l’équipement, accessibilité aux personnes handicapés...
• Fonctionnalité de l’équipement, sur 10 points :
Cet item permet d’identifier la fonctionnalité de
l’équipement. Plus cet item sera élevé, plus les conditions
de pratique seront agréables, ce qui est nécessaire pour
pérenniser l’usage des équipements.
Critères retenus : Présence de vestiaires, présence de locaux
de rangement, d’infirmerie..., présence d’aménagements
sportifs (tableau d’affichage...), présence d’éclairage, de
chauffage...
• Équipements « de loisirs » :
note entre 0 et 5 compris.
Équipements avec un niveau d’utilisation moyen,
non fonctionnel pour une pratique compétitive,
essentiellement orientés vers le loisir.
Exemple d’équipements : terrain de pétanque, parcours
sportifs, terrain de beach-volley, courts de tennis...
• Équipements sportifs « structurants » :
note entre 11 et 14 compris
Équipements avec un très bon niveau d’utilisation, bien
aménagés, pouvant accueillir des événements sportifs.
Exemple d’équipements : bassin de natation sportifs
couverts, salle multisports, équipement spécialisé...
• « Grands » équipements sportifs :
note supérieure à 14
Équipements avec un très bon niveau d’utilisation, très bien
aménagés, pouvant accueillir une pratique de haut niveau
avec spectateurs.
Exemple d’équipements : Grande salle multisports, grand
stade, hippodrome, patinoire, grande salle spécialisée...
• Équipements sportifs « de base » :
note entre 5 et 8 compris
Équipements avec un niveau d’utilisation correct,
peu fonctionnel pour permettre une pratique sportive
compétitive, dévolus essentiellement à l’entraînement,
la pratique scolaire ou le loisir.
Exemple d’équipements : salle polyvalente, terrain de grands
jeux, court de tennis, carrière équestre, petits bassins de
natation extérieur...
• Équipements sportifs « intermédiaires » :
notre entre 8 et 11 compris
Équipements avec un bon niveau d’utilisation, suffisamment
fonctionnel pour permettre une pratique sportive
compétitive.
Exemple d’équipements : Salle multisports, dojo, salle de
gymnastique, bassin de natation, terrain de grands jeux...
Une note sur 30 points (puis rapportée sur 20) est ainsi
attribuée à chaque équipement.
14 / 15
Répartition des équipements sportifs « de loisirs »
et potentiel fiscal des communes
Les équipements
« de loisirs »
Exemples : Terrain de
pétanque, terrain de beachvolley, courts de tennis...
(note de 0 à 5)
Ces équipements sont
répartis sur l’ensemble du
territoire.
Ce sont essentiellement des
équipements en libre accès
s’adressant à tous types de
public quelque soit l’âge des
pratiquants.
Seulement quelques zones,
généralement peu peuplées
et à potentiel fiscal inférieur
à 250 A par habitant, ne dis­
posent pas d’équipements
de loisirs.
Le potentiel fiscal communal
médian est de 292 A par
habitant. Ces équipements
sont peu onéreux tant en
investissement qu’en
fonctionnement.
50 % des communes
disposant d’au moins un
équipement de loisirs ont
au moins 560 habitants.
Nombre d’équipements « de loisirs » pour 1000 habitants
et évolution de la population
Définition des zones à potentiel de développement des équipements « de loisirs »
selon le nombre d’habitants, le potentiel fiscal et l’évolution de la population
Les zones en jaune ou
orange caractérisent les
zones en suréquipements
d’équipements de loisirs
au regard de la population
résidente.
Elles correspondent aux
zones touristiques rurales
de la Région : vallée de la
Dordogne, ouest du PNR
Millevaches, PNR Périgord
Limousin...
Les équipements de loisirs
ont donc une vocation
touristique afin d’améliorer
l’attractivité du territoire
(courts de tennis, terrain de
beach-volley, terrain de
pétanque...).
Près de 10% des communes
du Limousin (en rouge sur la
carte) :
• ont un ratio d’équipements
« de loisirs » pour
1000 habitants inférieur
à la moyenne régionale,
• comptent plus de
560 habitants,
• ont un potentiel fiscal
supérieur à 292 A par
habitant,
• connaissent une hausse
de la population supérieure
à la moyenne régionale.
Ces caractéristiques sont
favorables à l’implantation
d’équipements « de loisirs »
sur leur territoire.
Ce sont essentiellement
les communes des deux
principales aires urbaines
de la Région.
Le manque d’équipements
« de loisirs » au sein de
ces zones est compensé
par des équipements
plus structurants
(cf. équipements sportifs
« intermédiaires ») mais qui
ne sont pas toujours en libre
accès.
16 / 17
Répartition des équipements sportifs « de base »
et potentiel fiscal des communes
Les équipements
sportifs « de base »
Exemples : Salle polyvalente,
terrain de grands jeux, court
de tennis, carrière équestre,
petits bassins de natation
extérieur... (note de 5 à 8).
Ces équipements sont
principalement orientés vers
une pratique sportive non
compétitive, d’entraînement,
scolaire ou de loisirs.
Ces équipements sont
en général accessibles
uniquement par le biais
d’une structure (association,
établissement scolaire...)
mais ils bénéficient à un
public très diversifié :
scolaires, seniors (gymnasti­
que volontaire dans les salles
polyvalentes), public féminin
(équitation au sein des
carrières équestres :
77,6 % de licences féminines.
Source : MSJS-2007).
Les équipements sportifs
de base ont une répartition
assez proche des équipe­
ments de loisirs. Ils couvrent
la quasi-totalité du territoire
régional. Cependant, les
zones touristiques identifiées
pour les équipements de
loisirs ne se distinguent plus.
Les équipements sportifs
« de base » s’adressent
essentiellement à la
population locale.
Le potentiel fiscal médian
des communes d’implanta­
tion est de 294 A par
habitant. Ces équipements
n’engagent pas d’importan­
tes sommes financières.
50% des communes
disposant de ce type
d’équipements ont au
moins 625 habitants.
Les zones suréquipées se
retrouvent principalement
en milieu rural (zones
jaunes et orange),
de façon clairsemée.
Comme pour les
équipements « de loisirs »,
ce sont les zones à forte
densité de population qui
ont les ratios d’équipements
« de base » pour 1000
habitants les plus faibles.
Nombre d’équipements « de base » pour 1000 habitants
et évolution de la population
Définition des zones à potentiel de développement des équipements « de base »
selon le nombre d’habitants, le potentiel fiscal et l’évolution de la population
9% des communes du Limousin réunissent quatre critères
favorables à l’implantation d’équipements sportifs
« de base »:
• Seuil de population communale d’au moins 625 habitants
• Potentiel fiscal d’au moins 294 A par habitant
• Augmentation de la population supérieure à la moyenne
régionale
• Ratio d’équipements « de base » pour 1000 habitants
inférieur à la moyenne régionale.
Ces communes (en rouge sur la carte) sont celles déjà mis
en exergue pour les équipements « de loisirs ». La plupart
compensent ce sous-équipement « de base » par des
équipements sportifs plus structurants.
Seulement 8% des communes ayant plus de 625 habitants,
en situation de sous équipement semblent manquer de
ressources financières potentielles. 50% d’entre elles
connaissent une conjoncture démographique plus favorable
que la moyenne régionale.
Le manque de ressources financières des communes
n’est donc pas le principal frein de développement des
équipements « de base ». Actuellement, la création de ce
type d’infrastructures n’est pas la priorité des communes
du fait d’un seuil de population trop faible (inférieur à 625
habitants). Cependant l’augmentation de la démographie
régionale pourrait engendrer la création de nombreux
équipements sportifs « de base ».
23% sont en situation de suréquipement par rapport à la
moyenne régionale (en vert sur la carte)
25 % des communes ne valident aucun des critères (en jaune
sur la carte).
20% des communes ne valident ni le critère de population,
ni le critère de ressources potentielles. Cependant, elles
connaissent une évolution démographique plus favorable
que la moyenne régionale.
15% des communes disposent suffisamment de ressources
fiscales potentielles mais ne valident pas le critère de seuil
de population. Actuellement, ces communes n’éprouvent
peut être pas le besoin de disposer d’un équipement sportif
« de base » mais près de 45% d’entre elles connaissent une
évolution de leur population favorable.
18 / 19
Répartition des équipements sportifs « intermédiaires »
et structuration de la population
Les équipements sportifs
« intermédiaires »
Exemples: Salle multisports,
dojo, salle de gymnastique,
bassin de natation, terrain
de grands jeux...
(note entre 8 et 11).
Les équipements sportifs
« intermédiaires » sont
essentiellement dévolus à
la pratique sportive
compétitive de niveau
départemental ou régional.
Le public fréquentant ces
équipements s’apparente
au licencié sportif type :
homme de moins de 30 ans
(source : INSEE, enquête permanente
sur les conditions de vie des ménages2005).
Leur polyvalence convient
quand même à un large
public. La fonctionnalité
de ces équipements leur
confère une place impor­
tante dans l’animation des
territoires notamment par le
biais du tissu associatif local.
Leur répartition est
fortement conditionnée
par la densité de population.
50 % des communes
disposant d’un équipement
sportif « intermédiaire »
ont plus de 800 habitants.
L’âge moyen de la
population au sein de ces
communes est de 45 ans.
Quelques équipements se
situent dans les zones à très
faible densité de population.
Ces communes ont un taux
d’accroissement faible et
leur population est souvent
plus âgée que la moyenne
régionale (zones bleues).
Répartition des équipements sportifs « intermédiaires »
et potentiel fiscal des communes
Nombre d’équipements « intermédiaires » pour 1000 habitants
et évolution de la population
Cependant, les équipements
situés sur des zones bleues
sur la carte précédente sont,
pour la plupart, situées sur
des communes disposant
d’un potentiel fiscal d’au
moins 350 A par habitant.
Le potentiel fiscal médian
des communes disposant
d’un équipement
intermédiaire est de
321A par habitant.
En effet, afin de satisfaire
aux différentes normes
fédérales, (condition
nécessaire à la pratique
sportive de compétition),
ces équipements sont
soumis à des contraintes
techniques avec des
conséquences financières
tant au niveau de
l’investissement que
du fonctionnement.
Les communes en
suréquipement par rapport à
la moyenne régionale (zones
en jaune) sont celles décrites
ci-dessus (densité commu­
nale faible, population plus
âgée et en diminution par
rapport à la moyenne
régionale mais avec des
revenus potentiels
importants).
Les principaux centres
urbains de la Région
connaissent également
un suréquipement mais
ils ont une évolution de la
population favorable.
Les périphéries des villes
moyennes de la Région
(Guéret, Ussel, Aubusson,
Bellac) ainsi que les
deuxièmes couronnes des
principaux centres urbains
sont en sous-équipement
par rapport à la moyenne
régionale. Ces zones ont
pourtant une population
jeune qui se densifie.
20 / 21
Définition des zones à potentiel de développement des équipements
« intermédiaires » selon le nombre d’habitants, le potentiel fiscal
et l’évolution de la population
Répartition des équipements sportifs «structurants »
et des « grands équipements »
Les grands centres urbains
notamment les aggloméra­
tions de Limoges et de Brive
(jusqu’alors en sous-équipe­
ments d’installations « de
loisirs » et « de base ») se
situent pour les équipements
sportifs « intermédiaires »,
en suréquipement par rap­
port à la moyenne régionale
(zones en vert ). L’hypothèse
d’une compensation
d’équipements « de base »
par des équipements sportifs
plus structurants semble
confirmée.
Les communes en sous-équi­
pements d’installations «
intermédiaires », qui
réunissent trois à quatre
critères favorables à
l’implantation d’équipements
sportifs :
• seuil de population com­
munale d’au moins 880
habitants,
• potentiel fiscal d’au moins
321 A par habitant,
• augmentation de la
population supérieure
à la moyenne régionale,
• age moyen de la popula­
tion inférieur à 45 ans,
sont clairement situées en
périphérie des principales
agglomérations du Limousin
(en rouge sur la carte). Le
principal critère manquant
est le seuil de population
(pour 66% des communes
validant trois critères) mais
leur population est jeune et
augmente.
20% des communes ne
réunissent que deux critères.
Elles sont situées principale­
ment en deuxième couronne
des agglomérations. 60% de
ces communes n’atteignent
ni le seuil de population,
ni le potentiel de ressources
définis. 15% possèdent le
potentiel de ressources
défini avec un seuil de
population insuffisant mais
connaissent une conjoncture
démographique favorable.
60 % des communes ne
valident qu’un seul critère,
ce qui est insuffisant pour
engager un projet de
création d’un équipement
sportif intermédiaire.
97 % de ces communes ont
moins de 880 habitants.
Le nombre d’habitant
est donc un frein plus
important au développement d’équipements
sportifs « intermédiaires »
que ne l’est leur financement. Des besoins peuvent
déjà se faire ressentir dans
les premières couronnes
des aires urbaines, où
des projets pourraient
rapidement être mis en
œuvre au vu du contexte
démographique favorable.
Nombre d’équipements «structurants » pour 1000 habitants
et évolution de la population
Les équipements sportifs « structurants »
et les « grands équipements »
Les équipements sportifs
« structurants » (bassins
couverts de natation,
grandes salles multisports,
équipements sportifs spécia­
lisés ...) sont principalement
présents dans les zones à
forte et moyenne densité
de population.
Ils sont essentiellement
orientés vers la compétition
sportive de niveau régional
ou national mais peuvent
également être ouvert au
public (bassin de natation,
bowling...). Leur attractivité
leur confère un fort impact
sur l’animation des
territoires.
La présence d’équipements
sportifs « structurants » et la
densité de la population
sont très liés. 50 % des
communes disposant
d’un équipement sportif
« structurant » recensent
plus de 3 000 habitants.
Certaines zones régionales
en sont donc dépourvues
(Plateau de Millevaches,
sud-est de la Corrèze...).
Néanmoins, quelques
exceptions peuvent être
observées notamment à
l’est de la Creuse.
L’âge moyen des habitants
au sein des communes
disposant d’équipements
sportifs « structurants » est
de 44,5 ans et 43,4 ans pour
les communes disposant de
« grands » équipements.
Les zones peu peuplées
disposant d’équipements
sportifs « structurants » se
retrouvent en position de
suréquipement par rapport
à la moyenne régionale et
ont en général une évolution
démographique défavorable
(en jaune).
A l’inverse, les principales
aires urbaines ont un
taux d’équipements
« structurants » pour
1000 habitants inférieur aux
communes rurales équipées
et ont une évolution
démographique favorable.
22 / 23
Définition des zones à potentiel de développement des équipements
« structurants » selon le nombre d’habitants, le potentiel fiscal et l’évolution
de la population
Répartition des équipements sportifs « structurants »
et des « grands équipements » selon le potentiel fiscal des communes
Le potentiel fiscal médian
est de 452 J par habitant
pour les équipements
« structurants » et de
636 J par habitant pour
les « grands » équipements
(représentés par des étoiles
rouges).
Les communes disposant
d’un équipement « structu­
rant » en milieu rural sont
celles qui disposent le plus
de ressources au sein de
leur zone d’implantation.
Ces équipements sportifs
engendrent des dépenses
d’investissement et de
fonctionnement
conséquentes.
Plusieurs cas de figures
peuvent se présenter quant
au financement de ces
équipements, à forte
attractivité :
• la commune assure
l’investissement et le
fonctionnement de ces
équipements en régie
directe.
• les équipements sont
gérés par une délégation
de service public
(concession...),
• la commune n’est pas
propriétaire des
équipements. Propriétaires
potentiels : État, autre
collectivité territoriale, privé
commercial ou associatif...
(cf. page 6).
5 % des communes du
Limousin en sous-équipe­
ment par rapport à la
moyenne régionale valident
trois à quatre critères
favorables à l’implantation
d’installations sportives
« structurantes » :
• Seuil de population
communale d’au moins
3000 habitants
• Potentiel fiscal d’au moins
450 A par habitant
• Augmentation de la
population supérieure
à la moyenne régionale
• Age moyen de la
population inférieur
à 44,5 ans
Elles se situent au sein des
aires urbaines de Limoges,
Brive, St-Junien, Tulle,
Ussel et Aubusson.
Seulement sept communes
(Limoges et quelques
communes mitoyennes,
ainsi que les communes
situées au nord de Brive)
remplissent quatre critères
favorables.
50 % des communes validant
3 critères sur quatre n’ont
pas suffisamment d’habitants
pour créer un équipement
sportif « structurant ».
Ce sont les communes
les plus éloignées des aires
urbaines précédemment
citées. Elles ont des
potentiels de financement
important au regard de
leur faible population,
bénéficient d’une population
jeune qui se densifie.
15% semblent manquer de
ressources potentielles,
mais avec une population
jeune en augmentation,
des projets pourraient
rapidement être
envisageables.
17 % des communes valident
deux critères. Plus de 80%
d’entre elles n’atteignent
pas le seuil de population
défini, ni le niveau de
ressources potentielles
nécessaire pour la création
de ce type d’équipement
qui sont les deux critères
fondamentaux. A l’inverse,
4% d’entre elles valident ces
critères mais connaissent
une évolution de leur
situation démographique
défavorable.
75 % des communes du
Limousin ne réunissent pas
suffisamment d’opportunités
pour créer un équipement
sportif « structurant » au
regard des critères définis.
Les grands équipements
sportifs de la Région
Limousin se concentrent sur
quelques villes : Limoges
(Palais des sports de
Beaublanc...), Brive-laGaillarde (Stadium AmedéeDomenech...), Guéret
(piscine Fayolle), Saint Junien
(Centre récréatif aquatique
Aiga Bluia), Saint-SorninLavolps (hippodrome de
Pompadour), Bugeat (espace
Mille Sources), Malemortsur-Corrèze (Manège olympi­
que du domaine de Novert),
Tulle, Feytiat, Aixe-surVienne, La Souterraine,
Panazol, Objat, Condatsur-Vienne, Isle (salles
multisports).
Ces équipements sont donc
situés au sein de communes
fortement peuplées, en
augmentation démographi­
que (valeur médiane : 5 500
habitants), avec un potentiel
fiscal par habitant élevé.
(Valeur médiane : 640 A
par habitant).
Le centre sportif de Bugeat
(propriété de l’État et du
Département) et l’hippo­
drome de Saint-SorninLavolps (propriété de l’Etat)
font mesure d’exception du
fait de leur mode de gestion
particulier.
12 communes disposent de
3 critères favorables à l’im­
plantation d’un grand équi­
pement :
• 5 communes n’atteignent
pas le seuil de population
défini. Bosmie-l’Aiguille,
Feytiat et Ussac au vu de
leur évolution démographi­
que favorable, peuvent rapi­
dement atteindre ce seuil.
Chamboret et la Roche-lePeyrout sont, quant à elles,
loin d’atteindre un seuil de
population suffisant.
• 3 communes n’atteignent
pas tout à fait le potentiel
fiscal par habitant (Couzeix,
Panazol et Isle) mais ces
communes ont une popula­
tion jeune qui se densifie et
peuvent donc atteindre rapi­
dement ce seuil.
• 4 communes atteignent
le seuil de population,
le potentiel fiscal par
habitant médian, et ont
une population jeune mais
elles ont leur population qui
augmente moins vite que
l’ensemble des communes
disposant actuellement
d’un grand équipement.
(Limoges, Brive-la-Gaillarde,
Ussel, Malemort sur
Corrèze).
24 / 25
Typologie des communes :
équipements sportifs et établissements scolaires généraux
Typologie des communes
Les différents niveaux d’attractivité
des communes
Selon la structuration du
parc d’installations sportives
implantées sur leur territoire,
les communes du Limousin
n’ont pas les mêmes
possibilités d’accueil de
pratiquants sportifs (diversité
d’activités, niveaux de
pratique, manifestations...).
Cinq types de communes
avec des niveaux
d’attractivités différentes
sont ainsi identifiées :
• Les communes ne dispo­
sant pas d’équipements
sportifs ou seulement
quelques équipements
de loisirs.
• Les communes bénéficiant
d’une attractivité locale :
elles disposent d’au moins
trois équipements « de
base » ou d’un équipement
« intermédiaire ».
• Les communes bénéficiant
d’une attractivité
départementale : elles
disposent d’au moins
trois équipements
« intermédiaires » ou d’un
équipement « structurant ».
• Les communes bénéficiant
d’une attractivité régionale :
elles disposent d’au moins
trois équipements
« structurants » ou d’un
« grand » équipement sportif.
• Les communes bénéficiant
d’une attractivité nationale
ou internationale : elles
disposent de plus de trois
« grands » équipements.
En comparant cette carte
de structuration des parcs
d’équipements sportifs
des communes limousines
avec le scénario « EFG »
du Schéma Régional
d’Aménagement et de
Développement Durable
du Territoire (SRADDT),
on constate l’existence
du maillage suivant :
• les agglomérations,
qui selon ce scénario
« devraient assurer un rôle
de locomotive régionale »,
ont un parc d’équipements
sportifs à attractivité
nationale et internationale,
• les « pôles structurants
dynamiques » ont un
parc d’équipements à
attractivité régionale,
• les bourgs disposent
d’un parc d’équipements
à attractivité
départementale,
• les villages disposent
d’un parc d’équipements
satisfaisant aux besoins
locaux.
La corrélation entre équipements sportifs
et autres services à la population
Selon cette typologie,
Limoges et Brive-la-Gaillarde
sont les deux communes du
territoire à attractivité
nationale ou internationale.
En comparant la répartition
de cette typologie avec les
services publics et privés
du Limousin, il apparaît
clairement que la structura­
tion du parc d’équipements
sportifs régional est en
adéquation avec la
structuration d’autres
services sur le territoire :
• les communes dont le
parc d’équipements sportifs
bénéficie d’une attractivité
régionale, nationale et
internationale disposent en
général de tous les services :
lycée d’enseignement
général, hôpital ou clinique,
caserne de pompiers,
gendarmerie, hypermarché...
• les communes dont le parc
d’équipements sportifs
bénéficie d’une attractivité
départementale disposent
d’un collège, d’une caserne
de pompiers, d’une gendar­
merie, d’un supermarché...
• les communes dont le parc
d’équipements sportifs
bénéficie d’une attractivité
locale disposent d’une école
primaire et d’un bureau de
poste et parfois d’une
supérette...
• la plupart des communes
disposant de très peu
d’équipements sportifs
n’ont aucun de ces services.
26 / 27
Typologie des communes :
équipements sportifs et services publics
Typologie des communes :
équipements sportifs et grande distribution alimentaire
Analyse sectorielle
Les bassins
de natation
Bassins de natation
de loisirs
Bassins de natation
de base
Bassins de natation
intermédiaires
Bassins de natation
structurants
Grands Bassins
de natation
Représentativité
10%
54%
18%
15%
3%
Propriété
78% communes
22% privés
82% communes
9% EPCI
7% privés
73% communes
13% EPCI
13% Région
91% communes
9% EPCI
50% communes
50% EPCI
Types de bassin
78% ludiques
22% mixtes
57% ludiques
39% mixtes
4% sportifs
47% sportifs
27% mixtes
26% ludiques
33% sportifs
33% ludiques
33% mixtes
100% sportifs
Couverts
0%
7%
60%
100%
100%
Accueil
de plusieurs publics
22%
84%
93%
100%
100%
Nombre moyen
de pratiques
1
30% accueillent
2 pratiques
2
3à4
6
Surface moyenne
bassin
160 m2
220 m2
320 m2
250 m2
350 m2
Profondeur minimale
moyenne
0,95 m
1m
1,15 m
1m
1,80 m
Profondeur
maximale moyenne
1,72 m
1,93 m
2,25 m
2,20 m
2,80 m
Vestiaires
44% des bassins
disposent
de vestiaires.
Aucun n’est chauffé
Tous disposent
de vestiaires
avec douches
38% sont chauffés
Tous disposent
de vestiaires
avec douches
87% sont chauffés
Tous disposent
de vestiaires
chauffés avec
douches
Tous disposent
de vestiaires chauffés
avec douches
Locaux
complémentaires
77% disposent
de locaux :
infirmerie,
réception
91% disposent
de locaux :
rangement,
infirmerie, buvette,
réception
Tous disposent en
moyenne
de 3 locaux : range­
ment, bureau, infirme­
rie, réception
Tous disposent
en moyenne
de 4 locaux :
rangement, bureau,
infirmerie, réception
Tous disposent en
moyenne de 6 locaux :
rangement, bureau,
infirmerie, réception,
buvette, salle réunion,
accueil club
% d’équipements
accueillant tel ou tel
type d’utilisateurs
Individuels : 100%
Autres que clubs
et scolaires structu­
res : 22%
Individuels : 95%
Scolaires : 24%
Clubs : 9%
Autres : 23%
Scolaires : 93%
Individuels : 80%
Clubs : 47%
Autres : 33%
Scolaires : 100%
Clubs : 100%
Individuels :100%
Autres : 50%
Scolaires : 100%
Clubs : 100%
Individuels : 100%
Autres : 50%
Niveau moyen
Loisirs
Loisirs / scolaire
Scolaire / entraînement
Départemental
Régional
Tribunes
Aucune
Aucune
6% possèdent en
moyenne 200 places
25% possèdent en
moyenne 330 places
50% possèdent en
moyenne 200 places
Plus de 80 bassins de
natation sont répartis sur
le territoire. Un tiers de
ces bassins sont couverts
et permettent ainsi une
pratique régulière toute
au long de l’année.
Utilisation
Fonctionnalité
Capacité
d’accueil
Source : RES/MSJSVA-août 2008
28 / 29
Répartition des bassins de natation
Les bassins de natation les
plus répandus en Limousin
sont, selon la typologie,
les bassins de natation
«de base ». Ils ont essentiel­
lement une vocation ludique
et fonctionnent uniquement
en période estivale. Ils sont
principalement ouverts au
grand public et n’accueillent
pas de compétitions
sportives.
Les bassins de natation
« intermédiaires » sont
davantage tournés vers
l’apprentissage de la
natation. Bien que très
polyvalent, leur public
principal est constitué de
scolaires. 13% de ces bassins
sont reconnus d’intérêt
intercommunal. 60% sont
couverts sinon, ce sont des
équipements extérieurs de
grande surface pouvant
accueillir des compétitions
sportives.
Les bassins de natation
« structurants » et les
« grands » bassins de
natation sont tous couverts,
bénéficiant à un public très
polyvalent, ouvert sur toute
l’année. Ces équipements
permettent la pratique de
plusieurs disciplines sportives
(natation, aquagym,
water-polo, natation
synchronisée...) et accueillent
des compétitions sportives.
Les zones de chalandise
des « grands » bassins de
natation et des bassins
« structurants » sont portées
à 15 minutes de temps de
trajet (en bleu clair) avec
une attractivité forte à
10 minutes (en bleu foncé).
Les bassins « intermédiaires »,
moins structurants,
ont une attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à
10 minutes (en bleu clair)
avec une attractivité forte
à 5 minutes (en bleu foncé).
Répartition des bassins de natation existants et en projet
Les bassins de natation
« structurants » et les
« grands » bassins de
natation sont implantés au
sein des principales villes
structurantes du limousin.
Les bassins de natation
extérieurs sont très
nombreux en Corrèze,
notamment au sud du
département qui, en plus
d’être un territoire touristi­
que, bénéficie certainement
d’un climat plus doux sur
une période estivale plus
longue.
La Région Limousin
contribue à améliorer l’ac­
cessibilité aux équipements
sportifs structurants grâce,
notamment, au dispositif
« piscines ». Ce dispositif
régional vise à obtenir un
maillage équilibré des
bassins de natation couverts
sur le territoire (un par pays
disposant au moins d’un
lycée).
Les projets de construction
ou de reconstruction
éligibles doivent satisfaire
à la pratique scolaire,
notamment des lycéens et
à une pratique sportive
compétitive. Le dispositif
prend également en compte
les extensions aqua-récréati­
ves pour que les piscines
couvertes soient adaptées
à la demande familiale et
touristique actuelles.
Les installations couvertes
ainsi réalisées répondent
à un large public (clubs,
scolaires, particuliers tout au
long de la vie...) tout au long
de l’année.
Vienne Glane - Piscine Aiga Bluia
Après réalisation des
projets en cours (4 projets
de création), 84 % des
limousins seront situés à
moins de 20 minutes d’un
bassin de natation couvert,
contre 74,5 % actuellement.
De plus, six projets de
restructuration ou de
reconstruction de bassins
couverts vont permettre
d’améliorer la qualité
des équipements et de
répondre ainsi aux
nouveaux besoins des
Limousins (60 % des bassins
de natation couverts ont
plus de 30 ans).
La piscine Aiga Bluia située
à Saint Junien est la
première réalisation
soutenue par le dispositif
régional.
Près de 35 000 habitants
répartis dans 27 communes
résident à moins de 20
minutes de cet équipement.
Parmi eux, près de 130
adhèrent à la ligue de
natation du Limousin.
Deux lycées et trois collèges
sont situés à moins de
20 minutes de ces bassins
de natation couverts.
De plus, 15 communes
limousines, au sein de cette
zone, disposent d’au moins
une école primaire.
30 / 31
Répartition des salles multisports
Les salles multisports
Plus de 250 salles
multisports sont réparties
sur le territoire régional.
Les salles multisports
sont des équipements
dévolus uniquement
à la pratique sportive et
peuvent accueillir plusieurs
disciplines sportives.
Près de 30 disciplines
peuvent se pratiquer au sein
de ces équipements.
Salles multisports
de loisirs
Salles multisports
de base
Salles multisports
intermédiaires
Salles multisports
structurantes
Grandes salles
multisports
Représentativité
4%
22%
46%
22%
6%
Propriété
38% communes
25% EPCI
25% État
60% communes
23% région ou
département
10% État
54% communes
27% région ou
département
6% EPCI
90% communes
4% EPCI
73% communes
13%:établissement
public
6% EPCI
% d’équipements avec
divers utilisateurs
0%
35%
81%
100%
93%
Nombre moyen
de pratiques
2
3 (gymnastique
volontaire, basket,
volley)
5 : basket, volley,
GV, hand,
badminton
6 : basket, hand, vol­
ley, gymnastique,
badminton, tennis
6 : basket, hand, vol­
ley, gymnastique, bad­
minton, tennis
Nature sol
50% béton
50% parquet
40% synthétique
26% parquet
23% béton
58% synthétique
39% béton
22% parquet
84% synthétique
11% parquet
60% synthétique
40% parquet
Surface moyenne
Aire évolution
375 m2
530 m2
600m2
890 m2
930 m2
Vestiaires
Aucun
52% possèdent au
moins un vestiaire
dont 80% de chauf­
fés. 44% des salles
ont des douches
95% possèdent au
moins un vestiaire
dont 97% de
chauffés
93% ont des
douches
Possèdent toutes en
moyenne 2 à 3 ves­
tiaires chauffés avec
douches
Possèdent toutes en
moyenne 4 vestiaires
chauffés avec
douches.
Locaux
complémentaires
Aucun
68% en possèdent :
local rangement,
bureau...
92% en possèdent
(local
rangement...)
Possèdent toutes 2 à
3 locaux (local range­
ment, bureau,
réception)
Local de rangement,
bureau, salle récep­
tion/réunion, infirme­
rie/ antidopage
% d’équipements
accueillant tel ou tel
type d’utilisateurs
Clubs : 38%
Individuels : 38%
Autres structures
non scolaires : 25%
Scolaires: 65%
Clubs : 40%
Individuels : 15%
Autres : 26%
Scolaires : 92%
Clubs : 82%
Autres : 14%
Clubs : 100%
Scolaires : 96%
Autres : 40%
Clubs : 100%
Scolaires : 93%
Autres : 60%
Niveau moyen
de pratique
Loisirs
Scolaire
Entraînement
Régional
National
Tribunes
Aucune
Aucune
4% en possèdent,
(moyenne de 140
places)
50% en possèdent
(moyenne de 180
places)
100% en possèdent
(moyenne de 880
places)
Utilisation
Ne sont pas pris en compte
les salles polyvalentes,
qui sont des équipements
permettant l’organisation
d’événements extra sportifs
ni les salles spécialisées
dévolues à une seule
discipline sportive.
Fonctionnalité
Les salles multisports les plus
répandues sont les salles
multisports intermédiaires.
Ces équipements sont très
polyvalents, plus de 80 %
d’entre eux sont ouverts
à plusieurs types de publics
et ils accueillent en moyenne
plus de cinq disciplines
sportives. Ces équipements
sont principalement utilisés
par les scolaires et les clubs,
notamment pour
l’entraînement.
Capacité d’accueil
Les salles multisports struc­
turantes et les grandes salles
multisports, sont encore plus
polyvalentes. Elles sont
davantage orientées vers
une pratique fédérale avec
l’accueil de manifestations
sportives de niveau régional
et national.
Plus de 90% des limousins
résident à moins de
10 minutes d’une salle
multisports.
Les zones de chalandise des
« grandes » salles multisports
et des salles « structurantes »
sont portées à 15 min de
temps de trajet (en rose)
avec une attractivité forte
à 10 min (en rouge).
Les salles « intermédiaires »,
moins structurantes, ont
une attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à 10 min
(en rose) avec une attractivité
forte à 5 min (en rouge).
85 % de la population
réside à moins de
15 minutes d’une salle
multisports « structurante »
ou d’une « grande » salle
multisports.
Plus de trois limousins
sur quatre habitent à moins
de 10 minutes d’une salle
multisports de type
« intermédiaire ».
Source : RES/MSJSVA-août 2008
32 / 33
Répartition des salles multisports - Communauté d’Agglomération de Limoges
Limoges et ses alentours
connaît la plus forte concen­
tration de salles multisports
de la région. Toutes les salles
multisports décrites
précédemment y sont
représentées, avec une large
diversité de propriétaires ou
affectataires de ces équipe­
ments. La quasi totalité du
territoire se situe à moins
de 10 minutes d’une salle
multisports.
Palais des Sports de Beaublanc
Structures d’hébergement et de transport
Le Palais des Sports de
Beaublanc de Limoges
est la plus grande salle
multisports de la Région.
Sa capacité d’accueil est
de 4 000 places assises.
Elle se situe au nord-ouest
du boulevard périphérique
de Limoges, à moins de
10 minutes de l’aéroport,
de la gare et de l’autoroute
A20.
De nombreux hôtels sont à
proximité de cet équipement
sportif.
Les conditions d’accès et
d’accueil de sportifs ou
de spectateurs sont donc
très favorables pour
l’organisation de
manifestations nationales
et internationales.
Les terrains
de grands jeux
Plus de 700 terrains de
grands jeux sont répartis sur
le territoire régional. Plus de
10 disciplines sportives y
sont pratiquées. Les prati­
ques les plus répandues sont
le football au sein de 80 %
des équipements et le rugby
(30 % des équipements).
Il y est également pratiqué,
beaucoup plus rarement,
du base-ball et du softball,
du tir à l’arc, de l’athlétisme
(lancer de javelot), du green
volley, mais aussi de la
pétanque, du basket-ball...
sur les terrains stabilisés
(11 % des terrains).
Les terrains stabilisés et
surtout des terrains en gazon
synthétique (seulement 0,7 %
des terrains limousins) permettent une utilisation soutenue
quelque soit les conditions
météorologiques contrairement aux terrains en gazon
naturel. Pour ne pas détériorer
la surface de jeu la durée
hebdomadaire d’un terrain
en gazon est au maximum
de 14 heures (source : fiches
pratiques sportives 4 / 23 sept.
2000 et 4 / 36 nov. 2001).
Terrains de grands
jeux de loisirs
Terrains de grands
jeux de base
Terrains de grands
jeux intermédiaires
Terrains de grands
jeux structurants
Terrains de grands
jeux de haut niveau
Représentativité
10 %
33 %
55 %
2 %
0,3 %
Propriété
83 % communes
6 % EPCI
4 % Région
85 % communes
2 % EPCI
6 % Région
96 % communes
2 % EPCI
86 % communes
8 % État (1 terrain)
100 % communes
Nombre moyen
de pratiques
1
1
1
2
2
Nature sol
78% gazon naturel
85% gazon naturel
90% gazon naturel
86 % gazon naturel
100% gazon naturel
% d’équipements
avec divers
utilisateurs
22 %
34 %
63 %
79 %
0 %
20 % possèdent au
moins un vestiaire et
21 % d’entre eux
sont chauffés
87 % ont au moins
un vestiaire dont
90 % de chauffés
Tous les terrains ont
au moins un vestiaire
dont 97 % de
chauffés
100 % de vestiaires
chauffés
100 % de vestiaires
chauffés
Locaux
complémentaires
14 % ont un local de
rangement
65 % ont un local :
rangement - buvette
91 % ont des locaux
(en moyenne 2) :
rangement, buvette,
bureau, local club.
100 % ont
des locaux
(en moyenne : 4) :
idem + infirmerie
100 % ont
des locaux : idem +
infirmerie, local
antidopage...
Éclairage
13 %
52 %
72 %
80 %
100 %
% d’équipements
accueillant tel ou tel
type d’utilisateurs
Individuels : 55 %
Scolaires : 27 %
Clubs : 23 %
Clubs : 83 %
Scolaires : 33 %
Individuels : 20 %
Clubs : 99 %
Scolaires : 49 %
Individuels : 29 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 78 %
Individuels : 29 %
Clubs : 100 %
Niveau moyen
Aucune compétition
Entraînement
Départemental
Régional
International
Tribunes
Aucune
Aucune
20 % ont des
tribunes, moyenne
de 230 places
Capacité d’accueil
moyen de
500 places
Capacité d’accueil
moyen de
9 500 places
Utilisation
Vestiaires
Fonctionnalité
Capacité d’accueil
Source : RES/MSJSVA-août 2008
L’éclairage au sein de ces
équipements découverts
permet également
d’augmenter les plages
horaires de fonctionnement.
34 / 35
Répartition des terrains de grands jeux
Les terrains de grands jeux
« intermédiaires » sont les
plus répandus sur le
territoire.
Les clubs sont les principaux
bénéficiaires de ces équipe­
ments qui sont donc orientés
vers une pratique sportive
compétitive. Les terrains
de grands jeux « de loisirs »
sont quant à eux des
équipements de proximité,
ouverts au grand public.
Les terrains de grands jeux
appartiennent en général
aux communes, peu de
ces équipements ont une
vocation intercommunale,
certainement du fait que
ces équipements sont
implantés dans 50 % des
communes de la région.
Répartition des terrains de grands jeux - Limoges
Répartition des terrains de grands jeux - Brive-la-Gaillarde
Stade Amédée Domenech
Les zones de chalandise
des « grands » terrains et des
terrains « structurants » sont
portées à 15 min de temps
de trajet (en vert clair) avec
une attractivité forte à 10 min
(en vert foncé). Les terrains
« intermédiaires », moins
structurants, ont une
attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à 10 min
(en vert clair) avec une
attractivité forte à 5 min
(en vert foncé).
Une commune sur deux
dispose au moins d’un
terrain de grands jeux.
Près de 95 % de la
population est ainsi
localisée à moins de
5 minutes d’un terrain
de football ou de rugby.
98 % des limousins résident
à moins de 10 minutes
d’un terrain de grands jeux
« intermédiaire »
permettant une pratique
sportive de compétition.
56 % des limousins habitent
à moins de 15 minutes
des terrains de grands jeux
« structurants ».
Deux terrains de grands jeux
de la région limousin
s’inscrivent dans la catégorie
« grands équipements ».
Il s’agit du terrain de rugby
du stade Amédée
Domenech à Brive et du
terrain d’honneur du stade
de Beaublanc à Limoges.
Ces équipements peuvent
accueillir respectivement
15 000 et 9 000 spectateurs
permettant le déroulement
d’événements sportifs de
niveau international.
Le stade d’Amédée
Domenech est situé à Brive
au cœur d’un important
réseau d’équipements
sportifs diversifiés (patinoire,
bowling, piscine, tennis,
dojo, boulodrome...).
36 / 37
Répartition des courts de tennis
Les courts de tennis
Plus de 600 courts de tennis
sont répartis sur le territoire
Les courts de tennis « de
loisirs » sont les plus
répandus sur le territoire.
Ces équipements gérés
principalement par les
communes sont utilisés
principalement par le grand
public.
Les courts de tennis « de
base » sont utilisés à la fois
par le grand public et par
des clubs (essentiellement
pour de l’entraînement ou
par des clubs loisirs).
Les courts de tennis « inter­
médiaires » sont principale­
ment utilisés par des clubs.
Leurs équipements annexes
permettent l’organisation
de compétitions sportives de
niveau départemental voire
régional.
Les courts de tennis « struc­
turants » sont relativement
rares. Ce sont principale­
ment des courts de tennis
couverts avec un bon niveau
de fonctionnalité qui
accueillent des compétitions
de niveau national voire
international.
Courts de tennis
de loisirs
Courts de tennis
de base
Courts de tennis
intermédiaires
Courts de tennis
structurants
Représentativité
44 %
26 %
27 %
3 %
Propriété
Communes : 91 %
Privés : 2 %
Communes : 93 %
Privés : 3 %
Communes : 74 %
Privés : 13 %
Communes : 57 %
Privés : 43 %
Nature
0 % couverts
5% couverts
35% couverts
72 % couverts
Nombre de pratiques
1
1
1
1
% d’équipements avec
divers utilisateurs
23 %
81 %
79 %
100 %
42 % possèdent
au moins un vestiaire
dont 86 % sont chauffés.
Tous possèdent
au moins un vestiaire
chauffé
En moyenne 2 à 3
vestiaires..
Au moins
deux vestiaires chauffés.
En moyenne, 4 à 5
locaux : idem que pour
les autres courts puis
local de réception,
buvette, salle de
réunion
Utilisation
Vestiaires
Aucun
Fonctionnalité
Capacité d’accueil
Locaux
complémentaires
Aucun
En moyenne, un à deux
locaux : local club, local
de rangement, bureau
En moyenne, 2 à 3
locaux : les mêmes que
pour les courts de tennis
de base
Éclairage
9 % éclairés
14 % éclairés
50% éclairés
71 % éclairés
% d’équipements
accueillant tel ou tel
type d’utilisateurs
Individuels : 93 %
Clubs : 22 %
Clubs : 95 %
Individuels : 79 %
Clubs : 97 %
Individuels : 67 %
Scolaires : 19 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 100 %
Individuels : 90 %
Niveau
Aucune compétition
Niveau moyen :
entraînement
Niveau moyen :
départemental
Niveau moyen : national
Accueil spectateurs
Aucune tribune
Aucune tribune
Tribunes très rares
Tribunes rares
Aucun court de tennis ne
s’inscrit dans la catégorie
« grands » équipements.
Plusieurs raisons relatives à
la mise en place de la typo­
logie peuvent expliquer
cette carence en « courts de
tennis structurants » ou en
« grands courts de tennis ».
En effet, de manière géné­
rale, les courts de tennis
accueillent une seule
discipline.
De plus, la pratique scolaire
nécessite plusieurs courts
de tennis sur le même site
pour l’accueil d’une classe.
Pour ces raisons, l’utilisation
d’un court de tennis est
limitée, la note au sein de la
typologie est alors minorée.
Les zones de chalandise
des courts de tennis
« structurants » sont portées
à 15 min de temps de trajet
(en rose) avec une attractivité
forte à 10 min (en mauve).
Les courts « intermédiaires »,
moins structurants, ont
une attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à 10 min
(en rose) avec une attractivité
forte à 5 min (en mauve).
87 % des limousins résident
à moins de 5 minutes d’un
court de tennis et 99 %
à moins de 10 minutes.
Les courts de tennis sont
donc répartis sur l’ensemble du territoire. 67 % des
limousins habitent à moins
de 10 minutes d’un court
de tennis « intermédiaire ».
Les bassins de Limoges et de
Brive - Tulle sont particulière­
ment bien dotés en courts
de tennis.
Il est également à noter que
certaines zones rurales
disposent d’un nombre
important de courts de
tennis : sud-ouest de la
Haute-Vienne, Vallée de
la Dordogne, Ouest du Parc
Naturel de Millevaches.
Ces équipements sont
essentiellement des
équipements de loisirs et
répondent notamment aux
attentes d’une population
touristique.
Source : RES/MSJSVA-août 2008
38 / 39
Répartition des salles spécialisées
Les salles spécialisées
Plus de 330 salles spécialisées
sont réparties sur l’ensemble
du territoire. Près de
20 types de salles sont ainsi
représentées en Limousin :
dojos, salles d’escrime, salles
de boxe, salles de gymnasti­
que, salles de squash, salles
de danse, salles de muscula­
tion et d’haltérophilie,
salles de tennis de table,
de billard, stand de tir,
patinoires, bowling...
Les salles spécialisées « de
loisirs » et les salles spéciali­
sées « de base » regroupent
principalement des salles de
musculation, des salles de
danse et des boulodromes
couverts.
Les salles spécialisées « inter­
médiaires » et les salles
spécialisées «structurantes »
regroupent principalement
des dojos, des salles de
gymnastique sportive,
des salles de musculation
et d’haltérophilie.
Les grandes salles « spécia­
lisées » regroupent les
patinoires de Limoges et
de Brive ; un dojo et une
salle d’escrime (au complexe
sportif départemental
Robert Lecomte à Limoges) ;
une salle de gymnastique
(au centre sportif du Val de
Vienne à Aixe-sur-Vienne).
Salles spécialisées
de loisirs
Salles spécialisées
de base
Salles spécialisées
intermédiaires
Salles spécialisées
structurantes
Grandes salles
spécialisées
Représentativité
2 %
45 %
49 %
2%
2 %
Propriété
63 % communes
13 % EPCI
13 % État
13 % privé
51 % communes
24 % privées
15 % lycées / collèges
7 % État
67 % communes
23 % privées
7 % Région /
Département
42 % communes
29 % privées
29 % État
33 % communes
33 % départements
16 % EPCI
16 % établissements
publics
Nombre moyen de
pratiques
1
1
2
3
3
% d’équipements avec
divers utilisateurs
13 %
20 %
72 %
100 %
75 %
Surface moyenne
Aire évolution
166 m2
161 m2
248 m2
321 m2
919 m2
Aucun
54 % possèdent au
moins un vestiaire,
95 % sont chauffés
et 83 % ont des
douches
90 % possèdent au
moins un vestiaire
chauffé dont 94 %
avec douches
Toutes les salles pos­
sèdent en moyenne
plus de 3 vestiaires
chauffés avec
douches
Toutes les salles pos­
sèdent en moyenne 5
vestiaires chauffés
avec douches
En moyenne, plus
de 2 locaux: range­
ment, bureau,
buvette
En moyenne, 4 locaux :
rangement, bureau,
infirmerie, réception
Utilisation
Vestiaires
Fonctionnalité
Capacité
d’accueil
Locaux
complémentaires
50 % en ont : local
de rangement
58% en ont : local de
rangement, bureau
90 % ont en
moyenne plus de 2
locaux : rangement,
bureau, local de
réception/buvette
Chauffage
63 %
77 %
83 %
100 %
100 %
% d’équipements
accueillant tel ou tel
type d’utilisateurs
Individuels : 50 %
Structures autres
que clubs et
Scolaires : 38 %
Clubs : 13 %
Clubs : 57 %
Scolaires : 21 %
Individuels : 28 %
Autres : 15 %
Clubs : 80 %
Scolaires : 48 %
Individuels : 27 %
Autres : 25 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 86 %
Autres: 28 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 75 %
Niveau moyen
Loisirs
Scolaires,
entraînement
Départemental
Régional
National
Tribunes
Aucune
Aucune
2% possèdent
en moyenne
100 places assises
14 % possèdent
en moyenne
100 places
83 % possèdent
en moyenne
350 places
Les principaux utilisateurs
des salles spécialisées sont
les clubs puis les scolaires.
Les salles spécialisées « inter­
médiaires » sont les plus
répandues sur le territoire.
Elles accueillent des événe­
ments sportifs de niveau
départemental. Il se pratique
en moyenne 3 disciplines
au sein des salles « structu­
rantes » et des « grandes »
salles spécialisées.
Les salles spécialisées sont
concentrées au sein des
deux agglomérations
limousines puis se
répartissent au sein des
villes structurantes de la
région au prorata de leur
population résidente.
Certains bourgs situés en
milieu rural disposent d’une
salle spécialisée « de base » :
boulodrome couvert, salle
de danse ou de musculation
pour la plupart.
85 % de la population réside
à moins de 10 minutes d’une
salle spécialisée. 73 % est à
moins de 10 minutes d’une
salle « intermédiaire ». 43 %
à moins de 15 minutes
d’une salle spécialisée
« structurante » ou d’un
« grand équipement ».
L’agglomération de Limoges
dispose d’une grande diver­
sité de salles spécialisées.
La quasi totalité des
équipements présents sur
le territoire régional y est
représenté offrant ainsi aux
habitants un large panel
d’activités sportives.
Une grande partie de ces
salles, notamment en centre
ville appartiennent à des
structures privées commer­
ciales : salles de danse et
de gymnastique, salle d’arts
martiaux... Selon la typologie
établie, la plupart de ces
équipements sont des salles
spécialisées « de base ».
Les équipements plus
structurants salles spécia­
lisées « intermédiaires »,
« structurantes » ou
« grandes » salles spécialisées
appartiennent à des
structures publiques :
patinoire municipale, dojo et
salle d’escrime du complexe
sportif départemental
Robert Lecomte.
Les zones de chalandise
des « grandes » salles
spécialisées et des salles
« struc­turantes » sont portées
à 15 min de temps de trajet
(en rose) avec une attractivité
forte à 10 min (en mauve).
Les salles « intermédiaires »,
moins structurantes, ont
une attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à 10 min
(en rose) avec une attractivité
forte à 5 min (en mauve).
Source : RES/MSJSVA-août 2008
40 / 41
Répartition des terrains spécialisés
Les terrains
spécialisés
Une centaine de terrains
de sports spécialisés, sont
répartis sur le territoire
régional.
21 % d’entre eux sont des
équipements golfiques
(parcours, practice, putting
green...), 28% sont des pas
de tir (tir à l’arc, ball-trap, tir
au pistolet...), 27 % sont des
skate-park. Les circuits de
sports mécaniques (motocross,
circuits de vitesse...)
représentent 17 % des terrains
spécialisés. Enfin, les terrains
de paint-ball représentent 6 %
des terrains spécialisés.
Aucun terrain spécialisé ne
valide suffisamment de critères
pour appartenir à la catégorie
« grands équipements ». Les
critères manquants sont relatifs
à l’accueil des spectateurs, à la
polyvalence des activités prati­
quées, au confort (nombre de
vestiaires limités, très peu
d’éclairage de l’aire de jeu...).
Pourtant, certains terrains spé­
cialisés accueillent une diver­
sité importante de publics et
des pratiques de haut niveau
s’y pratiquent.
Terrains spécialisés
de loisirs
Terrains spécialisés
de base
Terrains spécialisés
intermédiaires
Terrains spécialisés
structurants
Représentativité
53 %
30 %
16 %
2 %
Propriété
72 % communes
8 % EPCI
16 % privés
52 % communes
45 % privés
40 % communes
33 % privés
20 % EPCI
100 % privés
% d’équipements avec
divers utilisateurs
25%
52%
80%
100%
Nombre moyen de
pratiques
1
1
1
1
Vestiaires
Aucun
7 % en possèdent,
chauffés avec douches
87 % en possèdent,
chauffés avec douches
100 % en possèdent,
chauffés avec douches
Locaux
complémentaires
31 % disposent
d’au moins un local :
rangement
62 % disposent au moins
d’un local : rangement,
bureau, buvette
Tous possèdent
au moins un local
complémentaire :
rangement, réception,
réunion, buvette
Tous possèdent
5 locaux : rangement, bureau,
buvette, club, réception
Éclairage
15 %
7 %
7 %
0 %
% d’équipements
accueillant tel ou tel
type d’utilisateurs
Individuels : 58 %
Clubs : 35 %
Scolaires : 9 %
Autres : 21 %
Clubs : 90 %
Individuels : 52 %
Scolaires : 20 %
Autres : 31 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 73 %
Individuels : 73 %
Autres : 26 %
Individuels : 100 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 100 %
Autres : 50 %
Niveau moyen
Loisirs
Entraînement
Départemental / Régional
National / international
Tribunes
Aucune
Aucune
Aucune
Aucune
Utilisation
Fonctionnalité
Capacité
d’accueil
Source : RES/MSJSVA-août 2008
Les six golfs 18 trous de la
Région sont des équipements
structurants notamment pour
le tourisme sportif de la
Région (Golf de Planchetorte
à Brive ; golf de la Jonchère
à Gouzon ; golf de Saint
Junien...).
Certains accueillent en plus
des compétitions
de niveau national (le golf
du Parc de loisirs du Coiroux
à Aubazines ; le golf de la
Porcelaine à Panazol et
le golf municipal de Limoges).
Golf de La Jonchère
La répartition géographique
de ces équipements est assez
diffuse sur la Région.
La plupart des équipements
recensés en milieu rural sont
des équipements répertoriés
dans les catégories équipe­
ments « de loisirs » ou
équipements « de base » selon
la typologie préalablement
présentée.
82 % des limousins résident
à moins de 10 minutes d’un
terrain spécialisé. 43 % sont
à moins de 10 minutes d’un
terrain spécialisé « intermédiaire » où se déroulent certains événements sportifs.
29 % résident à moins de
15 minutes d’un terrain
spécialisé « structurant ».
Les zones de chalandise des
équipements « structurants »
sont portées à 15 min de
temps de trajet (en gris)
avec une attractivité forte
à 10 min (en noir).
Les équipements « intermédiaires », moins structurants,
ont une attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à 10 min
(en gris) avec une attractivité
forte à 5 min (en noir).
Le golf de la Jonchère à
Gouzon propose un parcours
de 18 trous. Il est bordé
par des zones qualifiées
« paysage emblématique »
selon les données de la
Direction Régionale de
l’Environnement du Limousin
et d’un dense réseau
hydrographique.
De nombreux hébergements
sont disponibles à proximité
du golf, principalement des
hôtels et des gîtes. Ainsi,
cet équipement est un atout
pour le développement
touristique de ce territoire
rural préservé.
42 / 43
Répartition des équipements équestres
Les centres équestres
Près de 250 équipements
équestres sont répartis sur
le territoire régional.
Équipements
équestres de loisirs
Équipements
équestres de base
Équipements
équestres
intermédiaires
Équipements
équestres structurants
Grands équipements
équestres
Représentativité
23 %
49 %
25 %
2 %
1 %
Propriété
65 % privés
11 % commune
13 % EPCI
4 % État
65 % privés
23 % commune
4 % EPCI
3 % État
56 % privés
34 % commune
3 % EPCI
5 % État
66 % privés
33 % communes
66 % État
33 % privés
% d’équipements
avec divers
utilisateurs
34 %
79 %
98 %
100 %
100 %
Nombre moyen
de disciplines
1à2
2
2à3
3à4
8
Vestiaires
Aucun
13 % en possèdent,
chauffés avec
douches
60 % en possèdent,
chauffés avec douches
100 % en possèdent,
chauffés avec
douches
100 % en possèdent,
chauffés avec douches
Locaux
complémentaires
72 % en disposent
(local rangement,
bureau)
87 % disposent en
moyenne de 2 à 3
locaux : rangement,
bureau, réception,
accueil club
97 % disposent en
moyenne de 3 locaux :
rangement, bureau,
accueil club
100% disposent
en moyenne de
5 locaux : rangement,
bureau, accueil club,
salle réunion, buvette,
réception
100% disposent en
moyenne de 7 locaux :
idem que pour les équi­
pements structurants plus
: local antidopage et
infirmerie
% d’équipements
accueillant tel ou
tel type
d’utilisateurs
Individuels : 80 %
Clubs : 20 %
Scolaires : 7 %
Autres : 24 %
Individuels : 84 %
Clubs : 59 %
Scolaires : 26 %
Autres : 47 %
Clubs : 86 %
Individuels : 78 %
Scolaires : 61 %
Autres : 66 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 100 %
Autres : 100 %
Individuels : 66 %
Clubs : 100 %
Scolaires : 100 %
Autres : 100 %
Individuels :100 %
Niveau moyen
Loisirs /
entraînement
Entraînement
Départemental /
régional
Régional / National
International
Tribunes
Aucune
Aucune
8 % disposent de
tribunes (moyenne de
220 places)
33 % disposent
de tribune (moyenne
de 50 places)
100 % en disposent
(moyenne de 1100
places)
Les équipements équestres
sont assez diversifiés : hippo­
dromes (1 %), manèges (3 %),
parcours de cross (8 %),
carrières de dressage (6 %)
et carrières (54 %).
Les sentiers de randonnées
équestres n’étant pas comp­
tabilisés, certaines structures
de tourismes équestres ne
disposant d’aucun autre
équipement sportif (ni
carrière, ni manège...)
ne sont pas représentées.
Utilisation
La plupart des équipements
équestres sont privés.
Fonctionnalité
Les équipements équestres
les plus répandus sont les
équipements équestres « de
base ». Ils accueillent princi­
palement des individuels
pour une pratique de loisirs
et d’entraînement.
Les clubs utilisent des
équipements équestres
« intermédiaires » qui
proposent alors des
événements sportifs de
niveau départemental
et régional. Les scolaires
sont également accueillis
dans ces centres équestres
qui sont relativement bien
structurés.
Capacité
d’accueil
Plusieurs pôles d’équipe­
ments équestres peuvent
être identifiés :
• De nombreux équipements
équestres sont implantés
autour de la capitale
régionale, dans un rayon
assez large d’une trentaine
de kilomètres. Brive et Tulle
concentrent également
plusieurs équipements
équestres mais dans un
rayon beaucoup plus faible.
• Les haras nationaux de
Pompadour qui concentrent
en milieu rural de nombreux
équipements équestres de
haut niveau ;
• Plusieurs zones touristiques
en milieu rural où sont
implantés quelques équipe­
ments équestres (Vallée de
la Dordogne, ouest du PNR
Millevaches, Nord du PNR
Périgord-Limousin...).
81 % de la population
limousine réside à moins
de 10 minutes d’un
équipement équestre. 52 %
sont situés à moins de
10 minutes d’un équipement équestre « intermédiaire » et 43 % habitent
à moins de 15 minutes
d’un « grand » équipement
équestre ou d’une
installation « structurante ».
Les zones de chalandise
des équipements
« structurants » et des
« grands» équipements
équestres sont portées à
15 min de temps de trajet
(en rose) avec une attractivité
forte à 10 min (en mauve).
Les équipements « intermédiaires », moins structurants,
ont une attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à 10 min
(en rose) avec une attractivité
forte à 5 min (en mauve).
Source : RES/MSJSVA-août 2008
44 / 45
Répartition des équipements d’athlétisme
Les équipements
d’athlétisme
Près de 150 équipements
d’athlétisme sont répartis
sur le territoire régional.
Ces équipements compren­
nent les aires de saut
(longueur, hauteur, perche :
22 %), les aires de lancer
(poids, disque, javelot... :
16 %), les pistes de courses :
43 % et les stades d’athlé­
tisme : 18 %. Les stades
d’athlétisme comprennent
au moins une aire de lancer,
une aire de course et une
piste de course circulaire.
Les scolaires sont les
principaux utilisateurs des
équipements d’athlétisme.
Les équipements d’athlé­
tisme les plus répandus sont
des équipements d’athlé­
tisme de base. 33 % de
ces équipements sont situés
au sein de collèges ou de
lycées.
Les équipements structu­
rants et les grands équipe­
ments sont des stades
d’athlétisme qui proposent
alors plusieurs disciplines
sportives. Ces équipements
accueillent respectivement
des événements sportifs de
niveau régional et de niveau
national.
Équipements
d’athlétisme
de loisirs
Équipements
d’athlétisme de base
Équipements
d’athlétisme
intermédiaires
Équipements d’ath­
létisme structurants
Grands équipements
d’athlétisme
12%
67%
16%
4%
1%
65% communes
24% Région
54% communes
8% EPCI
33% Région et
Départements
3% privé
83% communes
8% Département
ou Région
80% communes
20% État
100% État
% d’équipements
avec divers
utilisateurs
18%
27%
75%
100%
100%
Nombre moyen
de disciplines
1
1
2
4
6
Vestiaires
Aucun
80% disposent de 2
vestiaires dont 83%
avec douches
100% disposent
100% disposent
d’en moyenne 3 ves­ d’en moyenne 4 ves­
tiaires chauffés avec tiaires chauffés avec
douches
douches
6 vestiaires chauffés
avec douches
Locaux
complémentaires
12% en disposent :
local rangement
69% disposent d’en
moyenne 2 locaux :
rangement, bureau
58% disposent en
moyenne de 3
locaux : rangement,
bureau, buvette
100% disposent d’au
moins 3 locaux : ran­
gement, infirmerie,
buvette
4 locaux : range­
ment, salle réunion,
réception, infirmerie
Éclairage
6%
18%
71%
100%
100%
% d’équipements
accueillant tel ou tel
type d’utilisateurs
Scolaires : 88%
Clubs : 18%
Individuels : 18%
Scolaires : 93%
Clubs : 23%
Individuels : 18%
Scolaires : 83%
Clubs : 63%
Individuels : 50%
Clubs : 100%
Scolaires : 100%
Individuels : 50%
Clubs : 100%
Scolaires : 100%
Autres : 100%
Niveau moyen
Scolaire
Scolaire
Scolaire /
entraînement
Régional
National
Tribunes
Aucune
9% disposent d’en
moyenne de 200
places
58% disposent d’en
moyenne 1200
places
80% disposent d’en
moyenne 860 places
200 places
Représentativité
Propriété
Utilisation
Fonctionnalité
Capacité d’accueil
Les stades d’athlétisme sont
généralement associés à un
terrain de grands jeux situé
au centre de la piste
circulaire. Au sein de ce type
d’installation sportive, il est
envisageable que les
tribunes aient été conçues
pour les événements se
déroulant sur le terrain
de grands jeux. Cette hypo­
thèse expliquerait pourquoi,
les équipements avec une
grande capacité d’accueil ne
soient pas les équipements
d’athlétisme les plus
structurants.
Les zones de chalandise des
équipements « structurants »
et des « grands » équipements sont portées à
15 min de temps de trajet
(en vert clair) avec une attractivité forte à 10 min
(en vert foncé).
Les équipements « intermédiaires », moins structurants,
ont une attractivité moindre.
Leurs zones de chalandise
sont alors portées à 10 min
(en vert clair) avec une
attractivité forte à 5 min
(en vert foncé).
Les stades d’athlétisme sont
situés sur les principales
villes structurantes de la
Région. Plusieurs équipe­
ments d’athlétisme, principa­
lement des pistes de courses
« de base » sont réparties sur
le territoire. Ces pistes sont
généralement des équipe­
ments « de base » situés
autour des terrains de
grands jeux municipaux.
Trois limousins sur quatre
résident à moins de
10 minutes d’un équipement d’athlétisme. 51 %
sont à moins de 10 minutes
d’un équipement d’athlétisme « intermédiaire » et
49 % habitent à moins de
15 minutes d’un équipement d’athlétisme « struc­
turant » ou d’un « grand »
équipement d’athlétisme.
Source : RES/MSJSVA-août 2008
46 / 47
La synthèse de l’analyse sectorielle
Bassins
de natation
Salles
multisports
Terrains
de grands jeux
Courts de tennis
Terrains
spécialisés
Équipements
équestres
Équipements
d’athlétisme
Nombre d’équipements
83
255
726
625
337
134
287
152
Propriété
80 % Communes
10 % EPCI
5 % Privé
commercial
3 % Région
67 % Communes
12 % Région
6 % Département
5 % État
4 % EPCI
4 % Éts publics
91 % Communes
2 % EPCI
2 % Région
1% État
88 % Communes
3 % EPCI
2 % Associations
2 % Privé
commercial
2 % État
58 % Communes
15 % Éts privé
commercial
5 % Région
5 % Département
4 % Associations
3 % État
63 % Communes
14 % Privé
commercial
10 % Privé non
commercial
8 % EPCI
5 % Associations
57 % Privé
commercial
20 % Communes
9 % Privé non
commercial
61 % Communes
20 % Région
4 % Département
3 % Établissement
scolaire privé
3 % État
Type le plus représenté
Équipements
de base
Équipements
intermédiaires
Équipements
intermédiaires
Équipements
de loisirs
Équipements
intermédiaires
Équipements
de loisirs
Équipements
de base
Équipements
de base
% d’équipements accueillant
clubs, scolaires et individuels
26 %
5 %
11 %
7 %
4 %
15 %
18 %
9 %
% d’équipements accueillant
clubs et scolaires
30 %
65 %
34 %
10%
30 %
16 %
23 %
22 %
Type de public fréquentant
le plus d’équipements
Individuels (92 %
des équipements)
Scolaires (84 %
des équipements)
Clubs (86 %
des équipements)
Individuels (83 %
des équipements)
Clubs (74 %
des équipements)
Clubs (76 %
des équipements)
Individuels (83 %
des équipements)
Scolaires (90 %
des équipements)
Type de public identifié
comme public principal
Individuels
(dans 60 %
des équipements)
Scolaires
(dans 55%
des équipements)
Clubs
(dans 82 %
des équipements)
Clubs
(dans 67 %
des équipements)
Clubs,
(dans 62 %
des équipements)
Clubs
(dans 57 %
des équipements)
Individuels
(dans 47 % des
équipements)
puis clubs (42 %)
Scolaires
(dans 73 %
des équipements)
Nombre moyen de
pratiques accueillies
1,82
4,63
1,12
1
1,56
1,37
1,92
1,43
% d’équipements accueillant
des événements
de niveau national
ou international
4 %
10 %
2 %
5 %
5 %
10 %
10 %
1 %
% de la population
à moins de 10 min
73 %
90 %
99 %
99 %
85 %
82 %
81 %
75 %
% de la population à moins
de 15 min d’un équipement
de type structurant
ou d’un grand équipement
57 %
85 %
56%
32 %
48 %
29 %
43 %
49 %
Salles spécialisées
Propriété
Les équipements équestres
sont les seuls équipements
appartenant majoritairement à des privés. Sinon,
ce sont les communes
qui possèdent plus de
la moitié des autres types
d’équipements sportifs.
Neuf terrains de football
sur dix sont municipaux.
Quelques particularités
peuvent être notées.
Les bassins de natation sont
les équipements qui sont
le plus définis comme des
équipements d’intérêt
communautaire puisque
10 % d’entre eux sont
la propriété d’E.P.C.I.
Les équipements situés
au sein d’établissements
scolaires, propriété du
Conseil Régional ou des
Conseils Généraux sont
essentiellement des salles
multisports et des équipe­
ments d’athlétisme.
La propriété, l’affectation et
la gestion des équipements
sportifs a de fortes consé­
quences sur leur utilisation
et leur fréquentation.
Fréquentation
des équipements
Les bassins de natation
sont les équipements
sportifs ouvert au plus
large public. Plus d’un
bassin de natation sur quatre
accueille à la fois des indivi­
duels, des scolaires et des
clubs. Les individuels repré­
sentent le principal public
dans 60 % de ces équipe­
ments et 92 % des bassins
de natation sont ouverts
à tous, en pratique libre.
Les équipements équestres
sont également très ouverts
aux individuels qui repré­
sentent le principal public
dans près d’un équipement
équestre sur deux. 83 % de
ces équipements sont
ouverts à tous.
Les salles multisports et
les équipements d’athlé­
tisme ont comme public
principal les scolaires.
Deux salles multisports
sur trois accueillent à la fois
des scolaires et des clubs.
Par contre ces équipements
sont très peu utilisés par
les individuels.
Les terrains de grands jeux,
les salles spécialisées et
les terrains spécialisés sont
principalement utilisés par
les clubs.
Les courts de tennis ont
également comme public
principal les clubs (pour 67 %
des équipements) mais ce
sont les individuels qui ont
accès au plus grand nombre
de courts (83 % des courts
sont ouverts au grand
public).
Diversité des pratiques
Spectacles sportifs
Répartition territoriale
Les salles multisports sont
les équipements les plus
polyvalents. En moyenne,
elles permettent la pratique
de plus de 4 disciplines
sportives ce qui leur permet
ainsi de toucher un plus
large public et de garantir
des taux de fréquentation
très important.
Les salles multisports,
les terrains spécialisés et
les équipements équestres
sont les équipements
qui accueillent le plus
d’événements sportifs
de niveau national ou
international.
Les terrains de grands jeux
et les courts de tennis étant
les plus nombreux sur
le territoire, ce sont les
équipements les plus
proches des limousins.
99 % des limousins sont
à moins de 10 minutes de
ces équipements.
Les autres équipements sont
beaucoup moins polyvalents
et accueillent en moyenne
moins de deux disciplines
sportives.
Les équipements « struc­
turants » ou les « grands »
équipements qui ont un
fort impact sur le territoire
sont évidemment plus
rares. Ce sont alors les salles
multisports qui sont le mieux
réparties car 85 % de la
population réside à moins
de 15 minutes d’un tel
équipement. Plus d’un
limousin sur deux demeure
également à moins de
15 minutes d’un bassin
de natation et/ou d’un
terrain de grands jeux
« structurant ».
Source : RES/MSJSVA-août 2008
48 / 49
Conclusion
Le recensement des équipements sportifs, sites et itinéraires réalisé par les services de l’État,
en partenariat avec le mouvement sportif et les collectivités territoriales a permis de dresser
un état des lieux des équipements sportifs en Limousin.
Cet état des lieux bénéficie en plus des données contenues au sein du système d’information
géographique de la Région Limousin. Les spécificités de la Région dans des domaines en
étroite relation avec le secteur du sport (tourisme, environnement, transport, démographie...)
sont ainsi prises en considération.
Un outil d’aide à la décision précis et efficace a ainsi été élaboré et est régulièrement actualisé.
Il va également être enrichi par d’autres données notamment la localisation des clubs sportifs.
Cet outil doit servir de base de concertation pour permettre au développement du sport
régional, d’être en adéquation avec les politiques locales transversales (dans le cadre du
schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire) et les politiques
sportives fédérales. C’est ce point de rencontre, entre les politiques locales transversales
et les politiques sportives fédérales, qui doit être soumis à concertation afin de garantir
un développement durable du sport au sein de la région limousin.
Annexes
50 / 51
52 / 53
Méthodologie pour une typologie
d’équipements sportifs
CRITÈRES
Fonctionnalité de l’équipement
POINTS
Max 10
• Nombre de vestiaires
- Plus de 2
2
- 1 ou 2
1
-0
0
• Nombre d’aménagements d’accueil (infirmerie, dopage, rangement,
buvette, bureau, réception...)
Objectif
Différencier le niveau
de structuration des équipe­
ments sportifs au sein
du territoire régional en
fonction de trois catégories
de critères :
• Capacité d’accueil
et niveau de pratique :
Cet item permet d’appré­
hender l’impact de l’équipe­
ment sur l’animation locale
du territoire de par sa capa­
cité à accueillir du spectacle
sportif. Plus cet item sera
élevé, plus l’équipement
sera en capacité de mobiliser
la population autour
d’événement sportifs.
CRITÈRES
3 catégories de critères
• Utilisation
de l’équipement : Cet item
permet d’appréhender
la polyvalence d’utilisation
de l’équipement nécessaire
pour accueillir un large
public sportif des territoires.
Plus cet item sera élevé,
plus l’équipement sera
susceptible d’être utilisé par
les publics sportifs locaux.
• Fonctionnalité
de l’équipement : Cet item
permet d’identifier la fonc­
tionnalité de l’équipement.
Plus cet item sera élevé, plus
les conditions de pratique
seront agréables, ce qui est
nécessaire pour pérenniser
l’usage des équipements.
Utilisation de l’équipement
- 8 à 10
2
POINTS
-6à7
1,5
Max 10
-4à5
1
-2à3
0,5
0
• Nature de l’équipement :
CRITÈRES
Capacité d’accueil et niveau de pratique
- Découvrable/ Intérieur
3
-0à1
- Extérieur couvert/ Site artificiel/Découvert
2
• Vestiaires chauffés
- Site naturel aménagé
1
- Oui
0,5
POINTS
- Site naturel
0
- Non
0
Max 10
• Diversité d’utilisateurs (clubs, scolaires, individuels, autres):
• Niveau de pratique :
- Au moins 3 types d’utilisateurs
3
-3à4
0,5
- 2 types d’utilisateurs
2
-1à2
0,25
1
-0
- International
5
- National
4
- 1 type d’utilisateur
- Régional
3
• Diversité des pratiques :
- Départemental
2
- Plus de 6 pratiques
- Entraînement / Scolaire
1
- 4 à 5 pratiques
- Loisir
0
- 2 à 3 pratiques
• Nombre de places assises :
• Présence de sanitaires publics et sportifs, vestiaires et douches arbitres
- 1 pratique
0
• Nombre d’aménagements sportifs (chronomètre, tableau d’affichage, sono)
-2à3
0,5
1,5
-1
0,25
1
-0
0
2
0,5
• Nombre d’aménagement de confort (sauna, bains bouillonnants, solarium...)
- Plus de 1400
3
• Equipement de proximité :
-3à5
0,5
- De 301 à 1400
2
- Oui
1
-1à2
0,25
- De 1 à 500
1
- Non
0
-0
-0
0
• Aménagement pour handicapés moteur :
• Type d’utilisateur principal :
- Clubs
- Scolaire
- Individuel
- Autres
2
1,5
0
• Chauffage
- Oui
0,5
- Oui
0,5
- Non
0
- Non
0
• Éclairage
• Aménagement pour handicapés sensoriel :
1
- Oui
0,5
- Oui
0,5
0,5
- Non
0
- Non
0
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Région Limousin
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des loisirs sportifs
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