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25 SEPT/01 OCT 14 Hebdomadaire OJD : 575038 Surface approx. (cm²) : 555 N° de page : 14 149 RUE ANATOLE FRANCE 92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00 Page 1/1 culturematch/théâtre ALEXANDRE ASTER COMIQUE D'UNE AUTRE PLANETE Le créateur de la série culte «Kaamelott» revient avec un nouveau one-man-show extra... terrestre. Rencontre du troisième type. I N T E R V I E W SACHA R E I N S Paris Match. Votre dernier spectacle mettait en scène Jean-Sébastien Bach. Quel est le thème de celui-ci, au nom étrange d'"Exoconference"? Alexandre Astier. Il parle de civilisations extraterrestres, de la possibilité de leur existence, de ce que les gens en pensent, des clichés qui circulent, des erreurs, des positions scientifique et philosophique vis-à-vis de ces phénomènes. Tout cela tente d être rigolo, en plus Vous affectionnez le one-man-show. N'êtes-vous pas tenté par un spectacle avec votre troupe, familiale, de "Kaamelott"? avec des héros impalpables, des types qui ne discutent qu'en séquences de livre au langage étudié. On ne soupçonne aucun quotidien chez ces gens-là "Kaamelott", c'est l'envie déjouer normalement un truc qu'on fait avec beauLes spectacles sont des pauses pour coup de grandiloquence. moi, entre télévision et cinéma "KaameEssayez-vous de prendre vos lott" a souvent eu l'aspect d'une troupe, distances pour ne pas rester maîs je suis trop solitaire dans ma façon de "monsieur Kaamelott" le travailler. Je m'amuse bien seul J'écris restant de votre vie? seul, je ne prends pas de conseils On ne La distance se fait un peu répète pas ensemble, on ne se voit que sur toute seule actuellement, car le tournage je me b a g a r r e avec mes Savez-vous déléguer? producteurs pour des quesJe suis habitué à faire, pas à expliquer tions de droits. Je voudrais les comment faire. récupérer pour être plus Ne deviez-vous pas devenir musicien ? tranquille sur la création M a î s j ai Absolument Quand jetais jeune, toujours considéré que je ferais Kaameseule la musique m'intéressait. Je suis lott ' et autre chose en même temps. entré au Conservatoire à 6 ans, à 15 ans Mon travail est de ne pas être là où j'y ai eu un prix, à 20 ans je ne faisais que m'attendent mes fans composer et jouer C'est à ce momentA quel âge vous êtes-vous rendu là, lorsque j'ai commencé à faire des remcompte que vous étiez drôle? placements au théâtre, que je me suis Sincèrement, je nal pas l'impression mis à écrire, sans jamais abandonner la de I être. Pour moi, cest plus une forme musique puisque je fais celle de mes de cynisme, de retrait. J aime les films Ma mère ma fait jouer du Labiche situations et la langue J admire Audiard, et cela rn a beaucoup inspire pour et François Rollin est mon maître. "Kaamelott". Ecrivez-vous dans la sérénité? De quelle manière? Non, je n é c r i s que d a n s Tout le monde se vouvoie, ça I urgence et la douleur Et je n aime vient de Labiche ll y a une pas avoir fini Tant que ce n est IL PREPARE élégance distante entre les pas fmi, ça reste en vie, ça personnages, un anachrogonfle. Le jour où cest écrit, POUR CANAL* UNE SÉRIE nisme entre le langage et la cest terminé. Donc j écris QUI MET EN SCÈNE situation. "Kaamelott" se veut tout au dernier moment. • DES IMMIGRÉS ITALIENS DANS le contre-pied de ces block«L'exoconfërence ^jusqu'au LA FRANCE DE buster américains, comme lg octobre, Théâtre du Rond"Alexandre', faits à la chaîne, • L'ENTRE-DEUX-GUERRES. Point, Paris lll f 227115cf5d90310d12244fd45f0f452d2de65a7561a54c6 ROND-POINT 5317441400524/GTG/AJR/2 Tous droits réservés à l'éditeur 23 SEPT 14 Quotidien OJD : 503531 Surface approx. (cm²) : 143 50/52 BOULEVARD HAUSSMANN CS 10300 75427 PARIS CEDEX 9 - 01 53 26 65 65 Visualiser l'article Page 1/1 Culture L'acteur et humoriste a investi le théâtre du Rond-Point avec « L'Exoconférence » L'astrophysique selon Astier Existe-t-il des extraterrestres ? Et si oui, seront-ils prêts à copiner, nous soumettront-ils à des tests médicaux déplaisants ou choisiront-ils de nous ignorer ? Alexandre Astier répond à ces questions et à beaucoup d'autres dans « L'Exoconférence », son nouveau one-man-show mis en scène par Jean-Christophe Hembert. L'humoriste aborde l'astronomie avec le mélange savant d'érudition et de déconnade qui a fait le succès de sa série « Kaamelott ». Ce spectacle pourrait cependant dérouter les inconditionnels du roi Arthur. « J'aime beaucoup mes fans, précise Alexandre Astier. Je suis parfaitement conscient du fait que je ne serais pas là sans eux, mais je ne veux pas les laisser me dicter ce que je dois faire. Je ne peux pas me permettre d'écrire en pensant à eux. » L'ex-souverain de Bretagne signe et interprète presque seul un spectacle intelligent et drôle où des théories sur le big bang côtoient des citations de Biaise Pascal et un ordinateur capricieux. Un délire instructif Alexandre Astier se passionne pour l'espace depuis l'enfance. Il a même voulu être astronome. « J'en savais un peu plus que Monsieur Tout-le-monde qui s'en fout, mais il a fallu que je me documente pour écrire un spectacle qui se tienne. » C'est donc dans la peau d'un conférencier que l'acteur fait partager ses connaissances. « Cette forme me convient, car j'aime être dans la position d'expliquer même si j'énonce des bêtises ou des absurdités. » Brillamment orchestre, le spectacle est un véritable cours d'astrophysique saupoudré d'un délire qui le rend abordable, tordant, mais aussi instructif. Au théâtre du Rond-Point, du mardi au dimanche, jusqu'au 19 octobre, de ll à 36 €. Alexandre, Astérix et le roi Arthur Alexandre Astier ne manque pas de projets. Le 26 novembre sortira son film d'animation, Astérix - Le Domaine des dieux, puis il se lancera dans « Vinzia », une série sur une famille d'immigrés italiens pour Canal+. Il y a aussi les longs métrages de « Kaamelot ». « C'est bien d'avoir attendu. Les films auraient été différents si je les avais tournés tout de suite après la série. » II pourrait aussi s'attaquer à la Bête du Gévaudan, l'un de ses autres sujets de prédilection. Caroline Vie 897265D350C0AF0DB2C34214CA09E5872E06276201C64E1326E67F1 ROND-POINT 0887141400506/XCB/FCF/2 Tous droits réservés à l'éditeur 26/27 SEPT 14 Hebdomadaire OJD : 415175 14 BOULEVARD HAUSSMANN 75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00 Surface approx. (cm²) : 40 N° de page : 96 Page 1/1 ^ R A I S O N S D ' A L L E R V O I R ... "I/EXOCONFERENCE" I. PARCE QUE C'EST SURPRENANT... La preuve qu'Alexandre Astier est plus qu'un humoriste : il innove ici en mêlant humour et cours magistral sur les extraterrestres. ROND-POINT 4465641400507/XMB/MFG/2 Tous droits réservés à l'éditeur 2. INTELLIGENT... Astier maîtrise parfaitement son sujet sans jamais perdre le spectateur en chemin. 3. DIVERTISSANT.., La mise scène est si farfelue et décalée que le public ne peut que se prêter au jeu et s'amuser. p.p. Théâtre du RondPoint, Paris VIII', jusqu'au 19 octobre. http://abonnes.lemonde.fr/culture/article/2014/09/24/alexandre-astier-l-artiste-qui-se-revaitastronome_4493013_3246.html Alexandre Astier, l'artiste qui se rêvait astronome LE MONDE | 24.09.2014 à 09h48 • Mis à jour le 24.09.2014 à 20h56 | Par Sandrine Blanchard Sur le miroir de sa loge, au Théâtre du Rond-Point, à Paris, Alexandre Astier a scotché le message qui « compte le plus » : les mots d'encouragement de sa mère. Son premier regard, sa boussole. « Elle me rassure, j'en ai besoin. » A 40 ans, cet artiste iconoclaste s'est une nouvelle fois « fait peur » en s'aventurant dans un « seul en scène » consacré à… l'astrophysique ! « Un fantasme », résume-t-il. Une aventure à son image : inclassable. L'univers de ce touche-à-tout – musicien, compositeur, auteur, réalisateur, comédien – déroute autant qu'il impressionne. Il semble n'y avoir qu'Alexandre Astier pour passer de « Kaamelott », sa série médiévale et humoristique qui a fait les belles heures de M6, au costume de Jean-Sébastien Bach donnant une leçon de musique dans le spectacle remarqué Que ma joie demeure (créé en 2012, au Rond-Point) avant d'endosser, deux ans plus tard, celui de professeur en cosmogonie dans L'Exoconférence, sa dernière création. « Le Jour du froment », spectacle (2002) En 2002, c'est à Lyon, sa ville natale, qu'il se fait remarquer sur les planches des cafés-théâtres avec sa pièce Le Jour du froment. Une comédie policière se déroulant dans un commissariat le jour d'un attentat… Et de la chandeleur. « J'avais perdu je ne sais plus combien de kilos pour jouer un anorexique. C'est pendant cette période que je me suis juré de m'écrire, un jour, un rôle d'obèse. Cela reste à faire ». « L'Etrange Assistant du docteur Lanyon », spectacle (2002) En 2002, il présente, au Festival « off » d'Avignon, L'Etrange Assistant du docteur Lanyon, un spectacle inspiré de Jekyll et Hyde. « Mon père, Lionnel Astier, comédien en Jekyll et moi en Hyde. J'avais fait un montage de nos tronches, mon père à gauche et moi à droite… mais on se ressemble trop. Parmi les mille affiches d'Avignon, à l'époque, les gens pensaient que c'était juste la photo d'un “mec bizarre” ». « Kaamelott », série médiévale et humoristique (2005-2009) De 2005 à 2009, la série « Kaamelott » attire plusieurs millions de téléspectateurs chaque soir sur M6. Alexandre Astier en est l'auteur, le scénariste, le réalisateur, le compositeur et y interprète le rôle du roi Arthur. « Un jour de 2003, j'ai fait un court-métrage de quinze minutes autour d'une Table Ronde. Je ne savais pas ce jour-là qu'il serait question d'en faire quarante heures de plus. Et c'est pas fini… ». Un projet de long-métrage est en préparation. UN RÊVE DE GOSSE « Plus je vieillis, plus je sais que ma vie d'écriture ne sera faite que de sujets qui me tiennent à cœur », dit-il. Et peu importe que ce soit là où le public ne l'attend pas. Le succès de « Kaamelott » lui a apporté la reconnaissance et, avec elle, la liberté. Avec sa folle conférence, Alexandre Astier s'offre un rêve de gosse : « celui d'un petit garçon qui voulait être astronome ». Fasciné par le film de Spielberg, Rencontres du troisième type, il cite parmi ses dates de prédilection le 6 octobre 1995, jour de la découverte de la première exoplanète. « On est sûr que d'autres systèmes planétaires existent, et tout le monde s'en fout. C'est juste la plus belle découverte du millénaire ! » Cet enfant de comédiens (Lionnel Astier et Joëlle Sevilla, qu'il a fait jouer dans « Kaamelott »), a préparé son spectacle tel un documentariste, rencontrant spécialistes et chercheurs, à l'Observatoire de Paris, au laboratoire de géosciences de Toulouse, au Centre national d'études spatiales, prenant des « paniers de notes et de remarques », les interrogeant aussi bien sur le Big Bang que sur le mythe des extraterrestres. « Mes vrais prêtres sont les astrophysiciens et les biologistes, car j'adore l'humilité et l'objectivité, la meilleure réponse face à l'inconnu. » DÉCOR FUTURISTE ET MUSIQUE SYNTHÉTIQUE Aurions-nous des voisins dans cet espace infini ? « On s'en fout », lui a répondu le physicien Etienne Klein. « J'avais mon spectacle », se souvient Alexandre Astier. Car, lors de cette immersion auprès des scientifiques, il a parfait une notion qu'il n'avait jusqu'alors « qu'en bribes » : celle de la distance phénoménale qui nous sépare des premiers objets célestes. « J'y ai trouvé une forme d'impossibilité fondamentale de voyage interstellaire, un vide intersidéral infranchissable. » Et une formidable matière à raconter des drôleries sur des bases solides, à montrer que notre planète est encore assez riche en mystères pour ne pas s'encombrer de la thèse d'une vie extraterrestre. « De toute façon, on ne peut pas y aller. » Comme dans Que ma joie demeure – le clavecin et le jabot en moins, le décor futuriste et la musique synthétique en plus –, Alexandre Astier prend, avec un plaisir communicatif, la posture du professeur, dans la lignée d'un François Rollin. Mais, s'il n'était pas étonnant que ce musicien de formation se penche sur Bach, on avait plus de mal à l'imaginer en conférencier à l'américaine, fan de technologie, nous parlant d'espace infini ou d'astrolabe. « J'aime être celui qui explique, avoir ce côté british de dire des débilités avec sérieux. » Sa critique mémorable de la plaque « tellement anthropocentrique » de Pioneer, embarquée à bord de deux sondes dans les années 1970 à destination d'éventuels extraterrestres déclenche l'hilarité du public. Car, si le sujet peut paraître ardu, le comédien n'a rien perdu de son art du contrepoint, des ruptures de ton, des situations burlesques et de sa verve à la Audiard. BOSSEUR INFATIGABLE Alexandre Astier a le don de raconter des histoires, des histoires qui résistent au temps, loin des one-man-shows qui blaguent sur la vie quotidienne ou l'actualité. Pas besoin d'avoir le goût ou la connaissance des sciences pour être embarqué dans l'univers de ce maître de conférences passionné et débridé qui convoque aussi bien les Pensées de Pascal que le Prix Nobel de physique Enrico Fermi. Bosseur infatigable, il accumule de la documentation mais écrit au dernier moment et se dit « terrorisé » par les répétitions à blanc. Môme, il adorait jouer aux Lego ; adulte il se « paie le luxe de faire des Lego en solitaire ». Ses prochaines histoires, il les connaît déjà. Ce sera celle de la bête du Gévaudan, « ce fait divers fou », en hommage à son arrière-grand-mère, bergère en Lozère, qui racontait des histoires de loups. Il s'est déjà plongé dans les archives, et un long-métrage est en préparation. Il développe aussi, avec Canal+, le projet d'une série, « Vinzia », du nom d'une famille de descendants d'immigrés italiens. Inspiré de sa propre enfance, l'action se tiendra entre Grenoble et Lyon, sa ville natale, qu'il n'a jamais quittée. Quant à « Kaamelott », il dit « attendre patiemment » la fin de la bataille juridique qui l'oppose au coproducteur Calt pour « récupérer l'intégralité de la licence et avoir les mains libres afin que cela reste un travail artisanal ». Pour l'heure, « au moment où un pays s'enflamme pour des histoires de scooter de président et autres feuilletons », Alexandre Astier préfère avoir la tête ailleurs. Il nous incite à « lever le nez », à regarder le ciel ; nous encourage à la curiosité parce que « piger où on est, ce n'est jamais chiant ». L'Exoconférence de et avec Alexandre Astier, mise en scène Jean-Christophe Hembert. Théâtre du Rond-Point, 2 bis, avenue F.- Roosevelt, Paris 8e. Du mardi au dimanche à 18 h 30. Tél. : 01-44-95-98-21. Jusqu'au 19 octobre, puis en tournée. theatredurondpoint.fr
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C’est au théâtre que tout a commencé : à 23 ans, Alexandre Astier écrit sa première pièce : Poule Fiction. Suivront
Le Jour du froment (2002, déjà dans une mise en scène de Jean-Christophe Hembert)...
EXOCONFERENCE_DossierPresse_10_2016
Alemps, Hélène Bergdoll, Abdou N’gom, Capsa, Fa Musique, Alabama.