Les Puces - Site Officiel de la ville de Saint-Ouen
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ATELIER SANTE VILLE RENCONTRE DU 17 FEVRIER 2016 Quartier Rosiers – Les Puces – N°3 Salle des Boute-en-Train Participants : Marina VENTURINI, Adjointe au Maire à la santé, au handicap et aux personnes âgées, Francis VARY, Adjoint au Maire aux transports, parkings, énergie, intercommunalités et référent Plaine commune pour la voirie, la propreté, l’environnement et les parcs, Francis DEGLARGES, Conseiller municipal et Président de Saint-Ouen Habitat Public, Jean Pierre ILEMOINE, Conseiller municipal, délégué au système informatique, Sonia HASNI, Directrice Générale Adjointe en charge des ressources humaines, de l’Action Sociale et de la Vie de la Cité, Pascal ROUILLE, responsable Plaine commune de l’unité territoriale cadre de vie et parcs et jardins, Olivier MEKOUONTCHOU, responsable du service hygiène environnement, Céline LEGENDRE, Directrice adjointe Prévention-santé, Bruno ANDRE, technicien SaintOuen Habitat Public, Yaron SHAVIT, membre de l'association ATD quart monde, Elise LONGE, Coordinatrice Atelier Santé Ville, Peter KPODZRO, Responsable Maison de Quartier Pasteur, 8 habitants. Rappel du contexte de la rencontre : 3ème réunion de l’Atelier Santé Ville dans le quartier. Dès la 1ère rencontre, les participants ont choisi d’aborder les questions de santé liées à l’environnement et au cadre de vie. Un état des lieux des difficultés rencontrées par les habitants a été fait lors de la réunion du 16 décembre 2015. Il s'agit aujourd'hui de poursuivre les échanges et de voir quelles ont pu être les avancées par rapport aux problèmes soulevés. Présentation des participants et échanges: Yaron SHAVIT, membre de l'association ATD quart monde précise que son association intervient aux Boute en train tous les samedis après-midi de 15h à 17h dans le cadre d'un projet de bibliothèque de rue. 1 Peter KPODZRO, Directeur de la Maison de quartier Pasteur rappelle que le quartier des Boute en train dépend du secteur d'intervention de la Maison de quartier Pasteur. La démarche de l'Atelier Santé ville peut créer une émulation pour penser des projets en commun dans le quartier. Djamila AMRANE habitante du quartier mais aussi enseignante de français avec l’association AFICOM nous explique qu’elle a dû interrompre son activité en raison de problèmes de santé. Elle reste cependant en lien avec certains de ses anciens élèves pour les motiver à poursuivre. Deux autres participants soulignent leur intérêt pour la démarche de l’atelier santé ville, ils participent à toutes les rencontres. Une personne vient pour écouter et comprendre ce qui se passe dans ces réunions. Les élus et professionnels présentent également leur fonction et domaine de compétence. Les enfants et les jeunes du quartier Le projet « Bibliothèque de rue » de l'association ATD Quart monde s'adresse aux enfants âgés de 3 à 10 ans. Il concerne environ 25 enfants et se déroule à l'extérieur quand le temps le permet ou à défaut, dans la salle où nous sommes réuni aujourd'hui. Les adolescents de 11-16 ans se manifestent régulièrement pendant les activités proposées aux plus jeunes. Ils tournent autour mais considèrent que le projet s'adresse aux petits. Ils sont en demande d'autres activités adaptées à leur âge. Les animateurs d'ATD quart monde viennent de Paris, ils ont les clefs de la salle. Les jeunes les questionnent et leur demandent pourquoi eux qui habitent ce quartier, n’ont pas accès à cette salle. Ils restent au pied des tours en bas de chez eux, sans activités. Au départ, les animateurs ressentaient beaucoup de méfiance mais progressivement les relations se sont détendues. L'absence de professionnels de proximité dans le quartier est confirmée par les participants. Les activités de la Maison de quartier Pasteur s'adressent aux familles des Boute-en-train mais la structure est éloignée et il n'existe pas de permanence décentralisée. De plus la Maison de quartier s'adresse aux familles et pas aux jeunes sans leurs parents. Yaron SHAVIT souligne l'importance d'aller vers le public que l’on souhaite touché. Les animateurs de l'association passent dans les tours pour proposer aux enfants de descendre et pour se faire connaître aux parents. Les parents donnent leur accord pour que les enfants rentrent ensuite chez eux seuls ou ils viennent les chercher. L'année dernière, un atelier cuisine a été organisé en bas des immeubles qui a eu beaucoup de succès. Il en a été de même pour la fête de Noël. En janvier, un animateur a accompagné les enfants à une initiative organisée à la médiathèque Lucie Aubrac. Le comportement des enfants a été exemplaire. 2 Une autre association "Mille visages" intervient également dans le quartier. Elle a développé un projet vidéo, deux clips ont été tournés avec les jeunes sur leur quartier. Des participants confirment l’isolement des Boute-en-train avec un repli des habitants sur eux-mêmes. C’est une tendance que l’on retrouve ailleurs : Jules Vallès, René Riou… L’architecture de la cité autour de ses deux tours porte à vivre dans un « cocon ». Il est regrettable qu’il n’existe plus d’amicale de locataires active dans ce quartier car elle constitue un point d’appui pour les habitants et permet d’encourager leur implication. Cependant, il faut sortir du quartier pour aller faire les courses. Les avis sont divergents sur la question de la proximité des magasins d’alimentation (éloignés ou pas des Boute en train) : le monoprix porte Montmartre, le Franprix de la mairie ou le Lidl, avenue G péri…. Il y a également des marchés fréquents et accessibles. Pr oblèmes onnement d’envir L’état des ascenseurs reste problématique. Ils tombent souvent en panne. Les causes sont liées au vandalisme. Les urines dans les cabines d’ascenseurs détériorent les mécanismes et les contacts électriques. Quelqu’un précise qu’il faut être en bonne santé pour rentrer chez soi (étages à monter à pied). Par ailleurs, une partie des travaux à effectuer dans les appartements sont à la charge des locataires. Exemple d’une poignée de fenêtre à changer mais le modèle qui est ancien n’existe plus dans les magasins. Un problème de chauffage est signalé par plusieurs personnes. Cette question est connue du bailleur. Il s’agit de la colonne qui alimente les salles de bains et qui concerne un appartement sur 4 (n° d’appartement se terminant par 4). L’identification du problème est en cours et nécessite de poser une vanne au pied de la tour. Les conduites d’évacuation des eaux sales sont souvent bouchées malgré de nombreux produits achetés par les locataires pour y remédier. Le bailleur précise que lors des interventions techniques pour déboucher, beaucoup d’objets incroyables sont retrouvées dans les canalisations. Un changement partiel des colonnes est envisagé. Une participante demande s’il serait possible de connaître les délais nécessaires pour la réalisation des réparations. Elle précise que cela fait du bien au moral d’avoir des informations précises même si les échéances ne sont pas proches. Ne pourrait-on pas prévoir un système d’affichage qui annonce les étapes d’interventions et des dates même si elles sont approximatives ? En l’occurrence, sur le problème du chauffage, les 1ères interventions ont eu lieu la semaine dernière et vont se poursuivre rapidement. 3 Retour sur des problèmes identifiés lors de la dernière rencontre Olivier MEKOUONTCHOU fait part de la visite effectuée au domicile d’une participante dans le cadre de problèmes liés à des questions d’hygiène. Un courrier a été adressé par le SCHSE au propriétaire pour lui demander de traiter la question des insectes et des cafards dans le logement et le local à poubelles. La locataire ajoute que maintenant, elle constate également la présence de souris dans son logement. La visite du service hygiène a montré que l’appartement est très bien tenu et que le problème essentiel concerne la grandeur du logement en rapport avec le nombre de personnes qui y habitent. Une proposition de logement a été faite qui n’a pas pu être retenue en raison de l’insuffisance du niveau de ressources. Le dossier est en cours de traitement. Le stationnement gênant d’une camionnette avait été signalé au 6, rue de la gaité. L’aménagement d’un ilot est en cours pour remédier à ce problème. La végétation au niveau du N° 6 débordait et gênait le passage. L’élagage a été fait. Des épaves ont été enlevées sur le parking. Par contre un problème reste difficile à résoudre car des habitants louent leur place de parking à des puciers qui restent en stationnement en permanence. Le problème de stationnement des véhicules sur le trottoir rue P. Bert et dans la rue des rosiers avait déjà été évoqué lors de la dernière rencontre. Pendant les quatre jours du marché aux puces, les piétons sont obligés de marcher sur la route car la circulation n’est pas possible sur le trottoir. Cette question sera résolue avec la mise en place de stationnement payant à la rentrée 2016. En attendant, il ne faut pas hésiter à appeler la police municipale surtout comme c’est le cas, lorsque les véhicules gênent la circulation et bloquent l’entrée de la cité. Il est précisé que la recette des stationnements payants bénéficie à la ville. Mr ROUILLE revient sur la question des dépôts sauvages. Le projet de résidentialiser la cité, qui aurait pu apporter une réponse, n’a pas abouti pour des motifs de sécurité et des besoins de circulation des services de police. Des demandes de renfort d’intervention ont été faites au prestataire qui assure le nettoyage ainsi que l’adaptation du ramassage des containers à l’activité des puces Une question avait été posée sur l’abattage, il y à quelques années, d’un grand peuplier et d’un autre arbre avec la promesse d’en replanter d’autres ce qui n’a jamais été fait. Des participants font remarquer que le jardin éphémère est agréable, avec des arbres. De même la cité René Riou est bien verte. Un autre espace vert (vers la fontaine) est en train d’être retravaillé. Il semble que les arbres qui ont été coupés 4 étaient sur un terrain de Saint-Ouen habitat. Les interlocuteurs présents doivent se renseigner pour répondre à cette question. Sans le poser comme une exigence, une réponse est souhaitée à la prochaine rencontre. Une participante insiste sur le fait que le végétal fait du bien. On se sent mieux quand la nature est entretenue, quand il y à moins de bruit. Elle le ressent lorsqu’elle traverse le quartier de chez elle pour aller travailler. Concernant les problèmes d’hygiène porte Montmartre, les élus tentent de trouver une solution avec la ville de Paris. La pauvreté qui entraîne la vente à la sauvette nécessite que le carré des biffins soit mieux encadré. Pour information, le nettoyage de ce territoire coûte 150 000 euros par an. Pour certains, il est difficile de visualiser les limites du territoire entre Saint-Ouen et Paris. En fait, Porte Montmartre, l’hôtel Ibis se situe à Saint-Ouen mais le trottoir devant à Paris. Il faudrait amener une carte au moment des réunions pour mieux se rendre compte des secteurs abordés dans les discussions. Question concernant l’Atelier Santé Ville : y a-t-il un budget pour financer des projets pour le quartier ? Comment s’organise le portage des projets ? On explique que l’ASV est une démarche qui permet d’exprimer des besoins, de réfléchir à des projets, de faire connaître des lieux ressources et de donner des informations. En fonction du domaine concerné, les partenaires compétents sont invités à s’associer, à animer des rencontres, à prendre le relais et accompagner les projets. Autre question : qui prend en charge le ménage de la salle des Boute-en-train ? On constate qu’il n’est jamais fait. Discussion autour de ce sujet. Il serait souhaitable que les utilisateurs de la salle s’organisent et s’engagent à nettoyer la salle après utilisation. ATD quart monde précise avoir fait un grand nettoyage avant d’organiser la fête de Noël. Les personnes doivent s’impliquer sur leur lieu de vie, Yaron SHAVIT précise que c’est déjà le cas. Pour la fête de Noël, par exemple, des parents se sont impliqués pour préparer un repas. Le fait de s’installer dehors pour les activités permet d’être vus par les gens du quartier et d’éveiller leur intérêt. La rencontre se termine avec l’idée d’organiser une réunion avec les jeunes afin qu’ils puissent s’exprimer sur leurs attentes. Il s’agit d’inviter les services et les associations qui travaillent en direction des jeunes (tranche d’âge collégiens). A plusieurs reprises, des jeunes ont formulé des demandes pour parler de sexualité avec les animateurs d’ATD quart monde. Si ces questions émergent de nouveau, il sera possible d’inviter des intervenants comme le planning familial pour favoriser les échanges. Un point pourra être fait sur les questions liées à l’environnement et au cadre de vie un peu plus tard (4 mois environ) pour laisser le temps aux services de travailler sur les problèmes évoqués. 5
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