dans la drôme

L’Agroalimentaire
DANS LA
DRÔME
1
SOMMAIRE
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8
9
10
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13
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LA DRÔME, TERRE DE SAVEURS POUR AGROALIMENTAIRE D’EXCELLENCE
LA DRÔME, UNE TERRE AUX MULTIPLES ATOUTS
Des productions reconnues
LA DRÔME, UN PANIER REMPLI DE VARIÉTÉS AGRICOLES
Les fruits et légumes (pêches, abricots, légumes)
Les cultures emblématiques : les olives, la lavande, le Petit Épeautre
Le vignoble
D’autres produits identitaires : le nougat, la raviole, le Picodon
Zoom sur la filière bio
LA DRÔME, LEADER DANS L’AGROALIMENTAIRE
DES STRUCTURES D’APPUI À L’INNOVATION EN DRÔME
Le Pôle Européen d’Innovation Fruits et Légumes
Cluster ALLIRA
PEACRITT
L’innovation dans le Bio
www.dromeco.fr
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35
DES INITIATIVES PUBLIQUES POUR DYNAMISER LA FILIÈRE
Soutenir le développement de l’Agriculture Biologique
Règlement de soutien aux IAA
Favoriser les circuits courts
Structurer la filière fruits
DES FORMATIONS DÉDIÉES À L’AGROALIMENTAIRE
Établissement de formation agricole Le Valentin
Université du Vin
Autres formations
DES COMPÉTENCES ET SAVOIR-FAIRE DE HAUT NIVEAU
Les semenciers
Les transformateurs agroalimentaires
Les transformateurs de la filière fruits
Les équipementiers et entreprises de services
ÊTRE ACCOMPAGNÉ POUR S’IMPLANTER DANS LA DRÔME
LA
DRÔME,
TERRE DE SAVEURS POUR
a Drôme est une terre
unique pour s’implanter
et se développer dans
l’agroalimentaire. S’appuyant
sur un foisonnement de productions agricoles de qualité,
dont de nombreux produits
emblématiques, elle offre un
terrain d’exception à la filière
qui est d’ailleurs la plus complète du territoire.
De l’amont à l’aval, l’agroalimentaire
en Drôme constitue la filière la plus
complète, et regroupe de fait le plus
grand nombre d’acteurs du territoire.
Elle couvre en effet l’ensemble des activités depuis les semences, les productions agricoles dont celles des PPAM
– Plantes à Parfums Aromatiques et
Médicinales, la transformation jusqu’à
l’emballage, le transport, la logistique,
les équipementiers et autres services.
744 établissements (soit 14 % du total
rhônalpin) représentant 9 604 salariés
(soit 15 % des emplois de la filière régionale, données 2012) sont ainsi recensés.
La filière agroalimentaire dans son ensemble est une véritable force vive pour
l’économie locale.
744 établissements IAA
pour 9 604 salariés
655 établissements hors PPAM
217 établissements rien que pour
Entreposage et services
auxiliaires des transports (1 %)
Fabrication de machines
et équipements (1 %)
les industries agroalimentaires
pour 4 661 emplois
(Données 2012)
Commerce de
gros (PPAM) (50 %)
Industrie
chimique (6 %)
Fabrication de
boissons (7 %)
Industries
agroalimentaires (39 %)
LES INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES
Sur l’ensemble de la filière, et en dehors du
commerce de gros, les industries agroalimentaires (IAA) représentent une activité
importante, tant en nombre d’établissements
qu’en variété de fabrications (voir page 14).
Avec plus de 200 établissements (dont 17 de
plus de 100 salariés), les IAA drômoises représentent 11 % des établissements rhônalpins, et pas de moins 25 % sur les seules activités de :
fabrication industrielle de produits boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires,
industrie des fruits et légumes,
industrie des corps gras.
Secteur toujours dynamique, même dans
un contexte économique difficile, l’agroalimentaire continue à créer de l’emploi. En
presque 20 ans, le département compte près
de 2 200 emplois salariés privés supplémentaires, pour atteindre aujourd’hui un total de
4 661. Parmi cet effectif, la Drôme regroupe :
40 % des emplois rhônalpins du secteur
« Biscotterie, Biscuiterie et Pâtisserie de
conservation »,
58 % des emplois rhônalpins du secteur
« Préparation de jus de fruits et légumes ».
Valorisant les produits du terroir au-delà
des frontières régionales et nationales, la
filière drômoise offre un solde de son
commerce extérieur positif. En 2010, les
produits exportés ont généré un peu plus de
245 millions d’euros, pour un peu moins de
220 millions à l’import. Globalement, les
échanges de produits agroalimentaires avec
l’étranger représentent 5 % de l’ensemble des
échanges de produits issus de l’agriculture
et de l’industrie.
Les principaux clients sont la Belgique et le
Royaume-Uni, qui cumulent un tiers des
exportations du département en produits
agroalimentaires. Suivent les États-Unis et
l’Italie, mais avec des parts à moins de 10 %.
+ 245 m€
de produits
à l’export
Commerce de
gros (AGRO) (50 %)
4
5
L’agroalimentaire dans la drôme
L
AGROALIMENTAIRE D’EXCELLENCE
LA
DRÔME, UNE TERRE
AUX MULTIPLES ATOUTS
Des productions reconnues
■ 1er producteur de tournesol
■ 1er bassin trufficole d’Europe
E
n Drôme, la filière agroalimentaire profite d’un
éco-système particu-
lièrement favorable à son
développement. Productions
agrcioles tout d’abord, mais
aussi situation géographique,
accessibilité et iniatitives publiques de soutien, donnent au
Grâce à une géographie contrastée et un
climat privilégié, la Drôme profite de ressources agricoles variées. Elle accueille le
plus grand nombre d’exploitations régionales avec plus de 7 000 unités sur les 57 000
qui font de Rhône-Alpes la 4e région agricole
française. 1er département bio de France,
leader dans la production et la transformation des PPAM (Plantes à Parfums Aromatiques et Médicinales), comptant de nombreux produits reconnus par des signes
officiels de qualité (IGP, AOC, AOP) et bien
d’autres premiers rangs au niveau national,
la Drôme est sans conteste une terre de
choix pour l’agroalimentaire.
département tous les atouts
pour conforter la filière agro-
■ 2e producteur de fruits à noyaux
Au cœur d’un bassin de consommation de
13,5 millions d’habitants au croisement de
Rhône-Alpes, PACA et Languedoc-Roussillon, la Drôme bénéficie aussi d’une situation
stratégique le long d’infrastructures de
communication de qualité. Elle offre ainsi
une desserte autoroutière, ferroviaire, fluviale, fluvio-maritime et aérienne propice au
développement de la logistique, elle-même
favorable à l’agroalimentaire.
■ Leader en Rhône-Alpes pour la production d’ail,
semences, roses et bouquets de lavande
■ 30 % de la production viticole de Rhône-Alpes
■ 16 % des exploitations (hors vins) labellisées
■ 15 IGP (Indication Géographique Protégée) dont :
Ail de la Drôme, Volailles de la Drôme, Agneau de
Sisteron, Miel de Provence et Ravioles du Dauphiné
■ 10e rang national pour la production d’AOC et
1er rang au niveau régional1 avec 20 appellations sur
la plus grande diversité rhônalpine de produits
Cette légitimité de la Drôme dans l’agroalimentaire, tant au niveau de la ressource
que de la dynamique industrielle, s’accompagne en outre d’une politique départementale
de soutien pour dynamiser l’ensemble de la
filière (voir page 20).
> 10 vins : Crozes-Hermitage, Hermitage, Clairette de Die,
Crément de Die, Côteaux de Die, Châtillon-en-Diois, Côteaux
du Tricastin, Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Village,
Vinsobres ;
> 3 fromages : Picodon, Bleu du Vercors Sassenage, Banon ;
alimentaire.
> 6 produits agroalimentaires : Noix de Grenoble, Olives
noires de Nyons, Huile de Nyons, Huile d’olive de Provence,
Huiles essentielles de Lavande de Haute-Provence, Châtaigne
d’Ardèche, Raviole du Dauphiné ;
À SAVOIR !
DES AIDES POUR
ÊTRE LABELLISÉ
■ 17 appellations européennes d’Origine Protégée (AOP).
Le Département accompagne et soutient les démarches de labellisation.
Les aides à la modernisation des
bâtiments d’élevage sont par exemple
valorisées de + 10 % pour les producteurs labellisés AB, AOC, IGP et
autres signes officiels de qualité.
6
1 - Source : Agreste Rhône-Alpes Données
Mémento de la statistique agricole
Résultats du recensement agricole 2010
7
LA
DRÔME, un PANIER
rempli de variétés agricoles…
L
LES FRUITS ET LÉGUMES
cultures, élevages, niches et
La Drôme, avec 22 % de ses exploitations en
fruits, représente plus de la moitié du
potentiel de la production fruitière de
Rhône-Alpes. Elle accueille, avec l’Ardèche,
près des 3/4 des surfaces de vergers
régionaux (qui totalisent 42 500 hectares soit
20 % du verger national) sur les 6 espèces
que sont : l’abricot, la cerise, la pêche, la
prune, la poire, la pomme. Elle tient
d’ailleurs la 1re place pour le verger de fruits
à noyau avec près des 2/3 des surfaces
régionales. Au-delà, sa production est très
diversifiée avec les oliviers, les noyers,
noisetiers, amandiers, les cognassiers, les
kiwis et les fruits rouges.
a grande diversité agricole de la Drôme lui
vaut d’être surnommée
« La petite France ». Entre
au-delà des frontières régionales (ravioles, nougat, CrozesHermitage, Clairette de Die,
Picodon…), elle cumule en
effet les atouts de la variété, la
qualité et aussi la renommée
du territoire.
> 1 rang régional en valeur de production
avec 738 M€ soit 20 % du montant régional
er
> 1er département employeur de
main-d’œuvre agricole en Rhône-Alpes
avec 23 % de l’effectif régional
> 65 000 ha de céréales
> 22 500 ha de cultures fourragères
> 16 200 ha de vignes
> 14 700 ha de vergers
> 1/2 cheptel avicole (volailles) régional
(Données 2010)
8
Les pêches
Avec 25 % de la production nationale, la
Drôme est le premier département français
producteur de pêche-nectarine, dont le
berceau drômois est la plaine de SaintRambert-d’Albon. La culture du pêcher
demeure aujourd’hui l’un des piliers de
l’activité agricole et économique locale.
Les abricots
La Drôme cultive diverses variétés d’abricots
qui, selon la saison, offrent les saveurs très
aromatiques et très douces de l’Orangered,
celles sucrées et acidulées du Bergeron, ou
des arômes puissants avec l’Oranger de
Provence.
Les légumes
La Drôme est aussi classée 4e département
national producteur de légumes, produits
principalement en plein champ. Les potentialités naturelles du département, les grands
axes de communication et centres de
consommation en constituent d’importants
atouts.
9
L’agroalimentaire dans la drôme
produits typiques s’exportant
LES CULTURES EMBLÉMATIQUES
Le VIGNOBLE
Les olives
Le petit épeautre
Utilisé déjà 9000 ans avant JC et consommé
en abondance jusqu’à l’époque romaine, le
petit épeautre a été abandonné, par manque
de rendement, au profit des blés froments.
Redécouvert par le grand public il y a une
quinzaine d’années, le petit épeautre de
Haute-Provence est aujourd’hui utilisé dans
de nombreuses fabrications. Il sert à la
confection de plats cuisinés (salades,
accompagnement de viandes, gratins,
risottos, desserts…) mais aussi en farine
pour la confection d’un pain à la mie
orangée, de pâtes, de gâteaux et de crêpes.
10
La lavande
Utilisée à la fois en soin médicinal et en parfumerie / cosmétique, la lavande offre l’un
des paysages les plus symboliques de la
Drôme. La lavande fine est cultivée dans le
haut Diois, où elle fleurit de mi-juin autour
de Crest jusqu’à début du mois d’août pour
les secteurs les plus en altitude. Elle est
aussi présente dans les Baronnies, la partie
la plus méridionale du département, où sa
floraison commence fin juin, voire début juillet pour les secteurs les plus élevés (Laborel,
Mévouillon, Ferrassières). Le lavandin est
quant à lui cultivé plus largement dans le
Diois et en Drôme Provençale, dans la région
de Grignan et du Tricastin, où il fleurit aussi
à partir de mi-juin.
Avec 15 % de ses exploitations en vignes, la
viticulture est la 2e filière de la Drôme. Elle
représente 30% du potentiel de production
de Rhône-Alpes, sachant que la viticulture
est la 2e production régionale. Le vignoble
drômois, lien entre la viticulture française
du nord et celle du sud, se classe au 11e
rang national pour la production d’AOC.
Mais il compte aussi une palette variée avec
des vins tranquilles, des vins effervescents,
des vins de Pays et des grands crus.
Des paysages façonnés de Tain l’Hermitage
à la plaine de Montélimar, la culture viticole
est profondément ancrée dans l’histoire
locale. Des vestiges archéologiques en
attestent d’ailleurs l’existence dès le 2e
siècle après JC. Aujourd’hui ce sont pratiquement 18 700 hectares qui couvrent la
Drôme avec une production moyenne de
900 000 hectolitres.
11
L’agroalimentaire dans la drôme
Si la région Rhône-Alpes est la 3e région
oléicole de France, la Drôme est le 3e
département français pour la production
d’huile d’olive. L’olive de Nyons et son huile
bénéficient d’une Appellation d’Origine
Contrôlée. L’huile est extraite à partir
d’olives « Tanche » récoltées dans la zone
de l’AOC. C’est un pur jus de fruit obtenu
uniquement par procédés physiques (sans
produit chimique ni conservateur). Une
meule à huile, retrouvée dans les fouilles
d’une villa romaine du Nyonsais datant du
début du 1er siècle, témoigne de cette
culture ancestrale de l’olivier.
Le zoom sur…
D’AUTRES PRODUITS IDENTITAIRES
La filière bio
en drôme
Le nougat
La confiserie à base de blanc d’œuf, de miel
et d’amande, obtient la mention « nougat de
Montélimar » si elle contient au moins 30 %
d’amandes, ou 28 % d’amandes et 2 % de
pistaches, et 25 % de miel. Plusieurs
entreprises en perpétuent aujourd’hui la
fabrication sur le territoire comme Chabert
et Guillot, Les 3 Abeilles, Arnaud Soubeyran,
Diane de Poytiers, le Chaudron d’Or.
Le picodon
Le Picodon est un fromage au lait cru de
chèvre à pâte d’un poids moyen de 100
grammes. Datant du 14e siècle, son nom
vient de l’occitan pichot qui veut dire petit.
Produit également dans l’Ardèche, il bénéficie d’une AOC depuis 1983, et d’une AOP.
La raviole
Cette pâte composée de farine de blé tendre,
d’œuf et d’eau entourant une farce à base de
Comté, fromage blanc et persil, tient son
origine de l’antiquité romaine. Les ravioles
du Dauphiné, spécialité culinaire de la
région de Saint-Jean en Royans, bénéficient
d’une Appellation d’Origine Contrôlée. La
qualité du produit est également reconnue
depuis 1998 par l’obtention du Label Rouge.
D
epuis les années 1970, la Drôme
cultive la filière bio pour se
placer aujourd’hui au 1er rang
national du secteur. Agriculture, agroalimentaire, entretien, cosmétique et
bien-être… les activités présentes dans
le département sont variées et témoignent du dynamisme local en bio.
Avec un tissu économique riche, la filière
bio occupe tous les segments et s’étend de
la transformation au conditionnement, en
passant par la logistique et la distribution.
En 1re transformation, sont notamment
compris les minoteries comme Moulin
Baudes à Nyons, Chabert à Saint-Uze,
Souchard à Chantemerle les Grignan, les
huileries (Huilerie Richard à Montoison), les
abattoirs.
En 2e transformation, la Drôme s’appuie sur
un tissu diversifié fortement lié aux productions agricoles locales : PPAM, fruits,
produits locaux (ravioles, vins).
La Drôme 1er département bio de france
1er département bio de france en nombre
d’agriculteurs avec 933 exploitations
1er département rhônalpin avec 14,4 %
de la Surface Agricole Utile régionale en
Bio ou conversion bio (31 992 ha)
1er département français producteur
de blé bio
40 % des surfaces fruitières en bio
de rhône-alpes et 10 % de celles
nationales avec 1 421 ha
1 département rhônalpin pour
le lait de chèvres bio
er
12
La Drôme accueille aussi un grand nombre
d’organisations professionnelles nationales
et régionales qui contribuent à soutenir et
appuyer le développement de la filière bio
(Corabio, Agribiodrôme, Bioconvergence,
Appui Bio). Elle héberge aussi Cosmébio,
l’association qui décerne l’agrément bio
pour les produits cosmétiques. Le label BIO
garantit que le produit de beauté ou d’hygiène contient au moins 95% d’ingrédients
naturels, au minimum 10% d’ingrédients
issus de culture bio et au moins 95%
d’ingrédients bio sur l’ensemble des ingrédients d’origine végétale.
1er département producteur de PPAM
65 % des exploitations et 74 % des
surfaces de PPAM de la région dont
23 % cultivées en bio avec 276
exploitations en bio et conversion
sur 1 486 ha soit plus d’1/3 de la surface
nationale et 85 % de celle rhônalpine
90 % du tilleul bio français produit
dans les Baronnies
Leader aussi dans la transformation de
PPAM bio, avec 48 % des entreprises du
secteur localisées dans la Drôme
13
G
râce à la présence sur
le territoire de nombreuses entreprises
agroalimentaires, la Drôme
dispose d’un tissu économique
riche. En lien avec la variété
et la qualité des productions
DRÔME, LEADER
Les fruits et légumes
Les viandes
Les fruits et légumes constituent la première
filière agroalimentaire dans la Drôme avec
près de 1 460 salariés employés dans 25
entreprises de plus de 10 salariés. Parmi
elles, la Drôme accueille des grands noms :
Délifruits, Charles et Alice, Andros, Kerry
Ingredients France, Agrana Fruit France.
Avec des IGP comme l’agneau ou le
pintadeau de la Drôme, le département
dispose d’une filière forte qui emploie plus
de 700 personnes dans 15 entreprises de
plus de 10 salariés. Sont notamment
présentes : Bernard Royal Dauphiné, Saviel
France et Tendriade-Collet.
Le pain, les pâtisseries
et biscuits
Le vin
locales, elle accueille ainsi
des filières phares, depuis les
matières premières à la transformation des produits.
Avec des spécialités comme la Pogne de
Romans ou le Suisse de Valence, ce secteur
de fabrication industrielle est la deuxième
grande filière agroalimentaire de la Drôme.
Elle compte près de 1 430 salariés employés
dans 29 entreprises de plus de 10 salariés.
Les principales sont : Brioche Pasquier,
Appétit de France, Biscuiterie de la Tour
d’Albon.
14
DANS L’AGROALIMENTAIRE
Le chocolat et la confiserie
Les pâtes et plats cuisinés
Plusieurs chocolatiers sont installés dans la
Drôme dont Valrhona, fournisseur attitré
des plus grands chefs et des meilleurs
pâtissiers. La filière peut également compter
sur de nombreux nougatiers, comme Chabert
et Guillot, situés à Montélimar. Au total, elle
emploie plus de 600 personnes dans 7
entreprises de plus de 10 salariés.
Spécialité du Royans, la raviole fait la
renommée du bassin romano-péageois et
notamment de l’entreprise Saint-Jean qui la
décline au fil des saveurs : cèpes, SaintMarcellin… La filière emploie presque 500
personnes dans 8 entreprises de plus de 10
salariés, dont aussi Sole Mio.
Avec différentes, AOC, AOP, IGP et grands
crus, la filière viticole emploie plus de 600
personnes permanentes, et de nombreux
saisonniers, dans 14 entreprises de plus de
10 salariés. Chapoutier, Jaillance et Jaboulet
en sont les plus connues.
15
L’agroalimentaire dans la drôme
LA
S
i les acteurs de la filière agroalimentaire s’engagent déjà euxmêmes dans des projets d’innovation, tous bénéficient en outre d’une
dynamique locale d’exception. Depuis
l’amont agricole jusqu’à la transformation, ils peuvent compter sur la présence
en Drôme de nombreuses structures
d’appui et d’accompagnement à l’innovation, à savoir : INRA, Plateforme TAB,
Pôle PEIFL, PEA CRITT, Cluster ALLIRA,
Pôle PASS, Pôle TRIMATEC, IFS / Extralians, France Ecoextraction, Iteipmai…
Il faut aussi noter la forte implication du
Département pour soutenir l’innovation
dans l’agroalimentaire.
L’INNOVATION
LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
PÔLE EUROPÉEN D’INNOVATION FRUITS ET LÉGUMES
Le Pôle Européen d’Innovation des Fruits et
des Légumes – PEIFL, dont est membre le
Département de la Drôme, est un pôle de
compétitivité visant à structurer et développer l’innovation dans l’agroalimentaire. En
fédérant tous les acteurs depuis les semenciers jusqu’aux consommateurs, il a ainsi
pour objectif d’accroître la compétitivité du
secteur mais aussi de prévenir et de lutter
contre des pathologies actuelles majeures
(obésité, cancers) en augmentant la consommation journalière de fruits et légumes.
16
En 2012, pour renforcer son action au niveau
de la région Rhône-Alpes, le PEIFL ouvre
une antenne dans la Drôme, sur l’Ecoparc
Rovaltain, avec l’aide du Département. Par
cette implantation, le pôle va contribuer
à l’émergence de projets de recherche et
développement pour les entreprises du
territoire mais également à des actions de
rapprochement économique entre l’amont
et l’aval.
en
LE PROJET CHAMPS ÉLECTRIQUES PULSÉS
DRÔME
CLUSTER ALLIRA
Créé en juin 2011, le cluster alimentaire
Rhône-Alpes – ALLIRA fédère les entreprises (producteurs, transformation, métiers de bouche, artisans….), les représentations professionnelles et consulaires, les
centres techniques et de recherche, les établissements de formation. Il vise à contribuer au développement et à la promotion
des filières de l’IAA, afin d’améliorer la compétitivité et les performances des entreprises rhônalpines. Autour de la valorisation
du « patrimoine gastronomique du terroir et
du bien-manger », 3 axes stratégiques de
travail ont été retenus :
axe commercial et promotion des produits
du territoire, communication du cluster
(R3AP)
axe formation et emploi (ISARA)
axe innovation et R&D ( PEACRITTT).
Le projet « Champs électriques pulsés » est labellisé par le PEIFL et le pôle Trimatec
dans le cadre d’un appel à projets du FUI – Fonds Unique Interministériel. Il est
porté par 3 entreprises drômoises : Délifruits, Charles et Alice et Capfruit, avec
pour partenaires le CEA, Phytocontrol et Soprano. Il vise à développer un procédé
d’électrotraitement à efficacité énergétique pour la filière fruits. Ce nouveau procédé a pour objectif de :
> remplacer les technologies de pasteurisation à chaud par un procédé « à froid »,
> améliorer la qualité organoleptique et nutritionnelle des produits (jus, desserts
de fruits, purées de fruits...),
> réduire les consommations énergétiques et améliorer le bilan carbone de l’étape
de pasteurisation à hauteur de 40 %.
Soutenu financièrement par le Département de la Drôme, le budget global du projet
est de 3,7 M€.
17
L’agroalimentaire dans la drôme
Des structures D’APPUI À
PEACRITT
Le Pôle Européen Agroalimentaire pour la
Communication, la Recherche, l’Innovation
et le Transfert de Technologies (PEACRITT)
est né le 22 octobre 2001. Centre Interface
agroalimentaire de la région Rhône-Alpes,
sa mission est d’accompagner les projets
liés au développement des entreprises
agricoles et agroalimentaires régionales
depuis l’ingénierie jusqu’à leur réussite. Il
intervient ainsi dans les domaines de la
compétitivité, de l’innovation et de la R&D,
soit dans le cadre de dispositifs régionaux
(Performance PME, Défi Agro 2015, Santé
dans les IAA, Réseau de Développement
Technologique, OPTIréseaux®), soit dans le
cadre du montage et de l’accompagnement
de projets collaboratifs européens pour
anticiper les enjeux du développement de la
filière.
18
> création en janvier 2012 du Prêt
Participatif de Développement
Innovation (PPDI), en partenariat
avec OSEO, pour encourager
le développement de l’innovation et
du transfert de technologies et
ainsi favoriser la compétitivité et
la performance des PME drômoises ;
le prêt est particulièrement adapté
au financement des dépenses
immatérielles et du besoin en fonds
de roulement, généré par le projet
> participation au financement de
projets collaboratifs de R&D
labellisés par les pôles, notamment
dans le cadre des appels à projets
du Fonds Unique Interministériel
> conventionnement et
financement de plusieurs
structures d’appui technique pour
accompagner les entreprises dans
leurs innovations et développement
> financement de la mise en place du
Pôle Ecotox, projet de construction
d’une plate-forme de recherche et
de services sur l’Ecoparc Rovaltain,
avec pour axes d’études :
l’évaluation et la prédiction
des risques sur la santé et
l’environnement d’agents toxiques,
notamment ceux issus
des activités humaines.
L’innovation
dans le BIO
D
epuis les années 1970, la Drôme
cultive la filière bio pour se
placer aujourd’hui au 1er rang
national du secteur. Agriculture, agroalimentaire, entretien, cosmétique et
bien-être… les activités présentes dans
le département sont variées et témoignent du dynamisme local en bio.
La Région finance des actions expérimentales en faveur de l’agriculture biologique
dans le cadre des Pôles d’Expérimentation
et de Progrès (PEP), ainsi que le programme
d’actions du Cluster Organics, également
soutenu financièrement par le Département
de la Drôme.
Le Département finance tous les ans les
programmes d’expérimentation bio menés
par la Chambre d’Agriculture de la Drôme,
et favorise l’expérimentation en bio.
Depuis 2010, le Département et la Chambre
d’Agriculture de la Drôme ont mis en place
une plate-forme expérimentale des Techniques Alternatives et Biologiques à Étoilesur-Rhône. Ce dispositif expérimental développe les techniques bio et alternatives sur
les systèmes de production dominants en
Rhône-Alpes. Il rassemble les partenaires
techniques de niveau national tels que INRA,
Arvalis – Institut du Végétal, CETIOM, FNAMS,
CTIFL, ACTA…
BIO’INNOV
Bio’Innov est un programme visant à soutenir techniquement et financièrement la
mise en oeuvre de projets innovants d’entreprises régionales. Sous forme d’appel
à projets piloté par l’Organics Cluster,
il s’adresse aux entreprises de l’agroalimentaire certifiées AB, de la cosmétique
certifiée, du textile en fibre issues de
l’agriculture biologique et des produits
d’entretiens écologiques.
La sélection des projets par un jury
professionnel, dont fait partie le Département de la Drôme, se base notamment
sur le caractère innovant du projet, l’effet
de levier et l’apport de compétences à
l’entreprise.
L’aide accordée se compose d’un accompagnement stratégique et d’une prise
en charge jusqu’à 15 000 €.
19
L’agroalimentaire dans la drôme
L’IMPLICATION DU DÉPARTEMENT
DANS LE SOUTIEN À L’INNOVATION
NOTAMMENT DANS LA FILIÈRE
AGROALIMENTAIRE
D
ans le cadre de son
SOUTENIR LE DEVELOPPEMENT
DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE
engagement aux côtés
des territoires et des
entreprises, le Département de
la Drôme soutient la filière
agroalimentaire. Outre les actions mises en place en faveur
de l’innovation (voir page 18),
il propose d’autres initiatives
pour ce secteur économique
en pleine croissance, à fort
potentiel et créateur d’emplois.
Il organise aussi ou participe à
des événements d’envergure
(SIRHA, Tech&Bio, Agro-Sud
Aide à la conversion
agricole et à l’installation
Aide à la commercialisation
et à la communication
La Région propose un accompagnement
individualisé à la conversion en AB (AIC Bio)
et une aide à la certification des exploitations biologiques.
La Région propose un appel à projets pour
le développement de nouvelles filières en
agriculture biologique.
Le Département de la Drôme apporte un
soutien financier aux organismes de développement (Chambre d’Agriculture, Agribiodrôme) qui conseillent et accompagnent les
agriculteurs bio et les futurs agriculteurs
bio. Il finance 30 % du diagnostic d’exploitation et 80 % d’une journée complémentaire.
Industrie…) pour en renforcer
la promotion.
Aide à l’équipement
Le Département et l’Europe, à travers le
FEADER, apportent une aide financière à
l’acquisition de matériel spécifique à l’agriculture biologique, ainsi qu’une aide aux investissements individuels pour les élevages
bovins, ovins, caprins et avicoles.
20
La Région et le Département se sont associés pour le développement de la demande
grâce à l’introduction des lots bio dans les
appels d’offre de la restauration collective
(collèges et lycées).
RÈGLEMENT DE
SOUTIEN AUX IAA
Le SIAA est une subvention accordée par le
Département de la Drôme aux entreprises
du secteur agroalimentaire. Il est destiné à
soutenir les dépenses de nature matérielle,
immatérielle (conseil) et immobilière à hauteur de 7,5 à 15 %. Ce dispositif est plafonné
à 80 000 € (100 000 € pour les projets labellisés Agriculture Biologique ou pôles de compétitivité/clusters). Il peut aussi intervenir
en complément des aides FEADER (mesure
123) ou de la Région Rhône-Alpes (FRIS IAA).
DYNAMISER LA FILIÈRE
FAVORISER LES CIRCUITS-COURTS
Depuis début 2012, le Département de la
Drôme gère un portail dédié aux circuits
courts. Baptisée Agrilocal, cette plate-forme
Internet de consultation et d’achats vise à
favoriser l’approvisionnement de proximité,
notamment dans la restauration collective.
Conçue comme un outil de géo-référencement, elle met ainsi en relation directe
l’offre des producteurs locaux et la demande
de produits agricoles (en particulier ceux
issus de l’agriculture biologique) des structures publiques (équipes de cuisine, intendants, élèves, enseignants…).
7 000 fournisseurs drômois sont d’ores-etdéjà répertoriés dans la base de données, et
les collèges les premiers utilisateurs visés.
Grâce à cette action, le Département contribue à maintenir la dynamique agricole du
territoire, mais aussi à redonner du sens et
à recréer des liens entre agriculteurs et acteurs de la restauration collective.
STRUCTURER LA FILIÈRE FRUITS
Le Département de la Drôme a initié une
action collective, en partenariat avec la
Chambre de Commerce et d’Industrie de
la Drôme, la Chambre d’Agriculture et le
PEACRITT, autour de la filière fruits. L’objectif est de faciliter et renforcer le lien
amont-aval, entre les producteurs et les
transformateurs.
Le partenariat mis en œuvre vise ainsi à :
> affiner la connaissance des besoins des
industriels (réunion puis questionnaire),
> affiner la connaissance des opérateurs
intermédiaires et identifier les maillons
manquants (travail avec le PEIFL),
> organiser des actions collectives.
21
L’agroalimentaire dans la drôme
Des initiatives publiques pour
Des FORMATIONS dédiées
en agronomie, agriculture biologique,
dans les domaines des Plantes à Parfums,
Aromatiques et Médicinales, dans les
métiers du vin, et bien d’autres domaines,
la Drôme confirme son rôle majeur dans
la filière.
ÉTABLISSEMENT DE FORMATION AGRICOLE LE VALENTIN
Le Valentin, Établissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle
Agricole, est composé de différents centres répartis sur 3 sites de la Drôme.
Lycée d’enseignement
général et technologique
agricole (legta)
Le site de Bourg-lès-Valence
accueille également
une exploitation agricole
pédagogique, gérée selon
les techniques de l’Agriculture
Biologique. Sur 51 hectares dont
10 en arboriculture, elle produit
300 000 litres de lait par an.
L’exploitation est dotée
d’un point de vente collectif
et d’une ferme pédagogiques
accueillant des scolaires de
la maternelle au collège.
Situé à Bourg-lès-Valence, le lycée propose
de nombreuses formations spécialisées aux
400 élèves qu’il accueille. Il dispose en outre
d’équipements de qualité dont un hall
agroalimentaire (VALIAA), un hall semence,
unique en France (VALSEM), et dix laboratoires spécifiques (physique, chimie, biologie, microbiologie, biochimie…). Utilisés
dans le cadre des formations, ils peuvent
aussi servir de support à des actions de recherche & développement des entreprises.
Bac Technologique « Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant » options :
> Transformation des Produits Alimentaires
> Production Agricole
Brevet de Technicien Supérieur Agricole
« Sciences et Technologies des Aliments »
option Aliments et Processus Technologiques
Brevet de Technicien Supérieur Agricole
«Technico-Commercial» option Produits
Alimentaires et Boissons
Brevet de Technicien Supérieur Agricole
«Agronomie, Productions Végétales» option Amélioration des Plantes et Technologies des Semences
Classe Préparatoire aux concours d’entrée
Ingénieur et Vétérinaire.
Centres de formation professionnelle
et de promotion agricole (cfppa)
• Centre de Bourg-lès-Valence
Le CFPPA forme de futurs exploitants agricoles, des ouvriers en industries agroalimentaires et de techniciens en transformation de produits agrobiologiques.
Fomations dispensées :
Brevet Professionnel (BP) des Industries Alimentaires (IA) Conducteur de lignes en agroalimentaires.
Certificat d’Aptitudes Professionnelles Alimentaires (CAPA) Industries Agroalimentaires (IAA) Conducteur de Machines en Agroalimentaire.
Certificat d’Aptitudes Professionnelles Alimentaires (CAPA) Industries Agroalimentaires (IAA) Ouvrier polyvalent de fabrication de
produits alimentaires.
P.F.E. Parcours Pré-Certifiant en Agroalimentaire.
• Centre de Die
Le site de Die propose des formations dans le
domaine de l’Agriculture Biologique.
Fomations dispensées :
Certificat de Spécialisation (CS) « Production, transformation et commercialisation
en AB ».
Brevet Professionnel (BP) Responsable
d’Exploitation Agricole (REA) Agriculture
Biologique.
• Centre de Nyons
Le site de Nyons est quant à lui spécialisé
dans le domaine des Plantes à Parfums,
Aromatiques et Médicinales (PPAM).
Fomations dispensées :
Brevet Professionnel (BP) Responsable
d’Exploitation Agricole (REA) PPAM.
Certificat de Spécialisation (CS) PPAM.
22
23
L’agroalimentaire dans la drôme
L
a Drôme propose une riche palette de formations en lien avec
l’agriculture et l’agroalimentaire.
En ensignement initial ou professionnel,
avec des spécialisations dans la transformation et les technologies des aliments,
à l’AGROALIMENTAIRE
L’Université du Vin est située au cœur du
vignoble, dans le prestigieux Château de
Suze-la-Rousse, un monument historique
du XIIe siècle propriété du Département.
Créée en 1978 par les organisations professionnelles viticoles et consulaires, elle est
un lieu authentique dédié à la culture et
à l’apprentissage du monde viticole. Pour
cela, elle est à la fois un établissement
privé d’enseignement supérieur, un centre de
formation continue, un centre de documentation et de banque de données, un centre
de recherche et de développement œnoagronomique, et un centre de rencontres
(congrès, séminaires, expositions...).
Les principales formations supérieures
dispensées sont :
Licence Professionnelle commerce spécialité Gestion et marketing du secteur
vitivinicole en collaboration avec l’IUT de
Valence (Université Pierre Mendès France
– Grenoble 2),
Diplôme Universitaire Analyse sensorielle
et Dégustation,
Master Professionnel - Mention : Droit des
Affaires - Spécialité : Droit de la Vigne et
Vin – Produits de qualité,
Diplôme International de l’OIV en Management du secteur de la Vigne et du Vin,
Sommelier-Conseil, Caviste.
Chaque année, l’Université propose de nouvelles formations destinées aux professionnels, mais aussi aux étudiants souhaitant
s’orienter dans les métiers du vin.
L’université propose aussi de nombreuses
formations continues ainsi que des stages
en œnologie, analyse sensorielle, géographie
vitivinicole et commercialisation des vins.
AUTRES FORMATIONS & DIPLÔMES
LIÉS À L’AGRICULTURE ET À L’AGROALIMENTAIRE
LYCÉE HORTICOLE PUBLIC
Romans-sur-Isère
En complément et sur
le même site, le CREDO
(Centre de Recherche et
de Développement
Œnoagronomique), a
pour vocation d’apporter
un soutien technique
à la production
vitivinicole, tant en
France qu’à l’étranger.
BTS Agricole Aménagements paysagers
BTS Agricole Production horticole
LYCÉE TECHNIQUE PRIVÉ
LES MANDAILLES
Châteauneuf-de-Galaure
BTS Agricole Analyses agricoles,
biologiques et biotechnologiques
MFR (maison familiale et
rurale) PRIVÉE - Anneyron
BTS Agricole Production horticole
Certificat de spécialisation (CS)
Technicien conseil en agriculture
biologique
Licence pro. Agriculture Biologique,
conseil et développement
Ces 3 formations sont aussi proposées
en alternance.
Bac pro Laboratoire contrôle qualité
24
25
L’agroalimentaire dans la drôme
UNIVERSITÉ DU VIN
Des COMPÉTENCES
ET SAVOIR-FAIRE
LES TRANSFORMATEURS AGROALIMENTAIRES
S
i la fillière agroalimentaire de la Drôme est si
complète, c’est grâce à
la présence de nombreuses
entreprises intervenant dans
des activités variées de l’amont
à l’aval. Semenciers, transformateurs, emballeurs ou aussi
équipementiers, en font notamment partie.
Clause est spécialisée dans la sélection,
la production et la commercialisation de
semences de légumes destinées aux
professionnels. L’entreprise a plus de deux
siècles d’expérience et est 1re en France sur
le marché des semences potagères. Ses
activités de sélection concernent plus de 20
espèces. Regroupant plus de 300 personnes
le site drômois de Clause accueille les
activités industrielles de valorisation des
semences ainsi que leur stockage avant
expédition vers plus de 100 pays. Un nouveau
laboratoire de contrôle qualité y a été mis en
service à l’automne 2012. Clause appartient
au groupe coopératif agricole international
Limagrain, spécialiste des semences de
grandes cultures, des semences potagères
et des produits céréaliers. Limagrain est le
1er semencier européen et le 4e mondial.
www.clause-vegseeds.com
TOP SEMENCE
La Bâtie-Rolland
Employant 90 personnes, TOP Semence est
producteur de semences. Sur plus de 1 000
hectares, sa production atteint près de 4 500
tonnes de semences de céréales. Elle est le
1er producteur de semences de tournesol en
France et travaille en collaboration avec les
plus grands obtenteurs français et européens. En tant qu’union de coopératives,
l’entreprise travaille aussi avec un réseau de
450 agriculteurs et représente 5 200 hectares de productions de semences autogames, hybrides et bulbes. Le site de Top
Semence englobe l’ensemble des process
de l’industrie de la semence. Il est doté d’un
laboratoire pour la pratique des analyses de
semences et leur certification. Sa filiale
CEVR – Centre Expérimental de la Vallée du
Rhône, se consacre à des travaux d’expérimentation et de recherche sur une superficie de 60 hectares et constitue à ce titre un
maillon de la filière de production.
www.topsemence.fr
26
L
a Drôme représente plus de 30 % des transformateurs façonniers de la
région Rhône-Alpes. Que ce soit sur les fruits, les produits alimentaires et
gourmands ou le vin, l’activité repose sur un tissu économique foisonnant
autour de grands noms comme Markal, Vitasymbiose, Provence Alpes, Cap Fruit,
Margerie, Charles et Alice, Jaillance, Saint Jean, Herbarom, Sanoflore, Nateva,
Valrhona, Chapoutier… Certains d’entre eux, spécialisés dans l’alimentaire, les
cosmétiques et produits d’entretien bio, placent la Drôme en tête de la transformation bio avec 186 transformateurs certifiés et 55 distributeurs.
Des caves de renommée internationale comme…
CAVE DE TAIN - Tain l’Hermitage
Pionnière dans la conversion en biodynamie, la maison M.Chapoutier, fondée en 1808 à Tain
l’Hermitage, est l’une des caves les plus prestigieuse de la vallée du Rhône. Le domaine
s’étend sur 360 hectares de vignes, totalement converti en biodynamie, ce qui en fait actuellement, le plus grand vignoble de France à avoir adopté ce mode cultural. La Maison
M.Chapoutier est le plus gros propriétaire sur l’Hermitage avec 34 hectares. Elle est également présente sur tous les autres crus majeurs du Rhône Septentrional en exploitant
des vignes à Côte-Rôtie, Condrieu, Cornas, Saint-Joseph, Saint-Péray et Crozes-Hermitage.
La Maison M.Chapoutier se place au 1er rang des meilleurs producteurs d’Hermitage.
Elle exporte 50 % de sa production notamment aux États-Unis, au Canada et au Japon.
Elle exploite également une centaine d’hectares en Australie.
La Cave de Tain fondée en 1933 regroupe
aujourd’hui plus de 300 viticulteurs. Elle
vinifie et commercialise 5 crus (Hermitage,
Crozes-Hermitage, Saint-Joseph, Cornas et
Saint-Péray) et des Vins de Pays sur plus
de 1 000 hectares de vignes (appellations
Hermitage, Crozes Hermitage, Saint-Joseph,
Cornas et Saint-Péray), ce qui en fait le principal producteur de crus du Nord de la Vallée
du Rhône. La Cave de Tain est aussi propriétaire de domaines en Crozes-Hermitage,
Cornas, Saint-Péray, et surtout de 21 hectares
dans la prestigieuse appellation de l’Hermitage.
www.chapoutier.com
www.cavedetain.com
CHAPOUTIER - Tain l’Hermitage
27
L’agroalimentaire dans la drôme
LES SEMENCIERS
CLAUSE - Portes-lès-Valence
de haut niveau
Le zoom sur…
MARKAL
Saint-Marcel lès Valence
Labellisée AB, Markal est spécialisée dans la fabrication, importation et distribution de produits issus de l’agriculture biologique.
Elle commercialise ainsi vers le monde entier des céréales, graines,
farines, flocons, légumineuses, riz, pâtes, quinoas, fruits secs et
produits précuits. Avec 650 références, elle est aujourd’hui leader
sur le marché des céréales précuites et le 2e transformateur
français de céréales bio. Pour préserver les qualités naturelles des
produits (nutriments, fibres, vitamines, minéraux, oligo-éléments,
acides aminés), sa production se fait sans additifs, colorants,
exhausteurs de goût ni autres conservateurs chimiques. Soucieuse
aussi depuis sa création en 1936 de préserver l’environnement
naturel, elle donne la priorité aux productions biologiques agricoles
locales et régionales. Elle passe ainsi des contrats d’approvisionnement directement avec les producteurs pour une traçabilité totale
des produits. Elle utilise par ailleurs des matières recyclées pour
ses emballages et assure un recyclage intégral de l’ensemble de
ses sous-produits et déchets, qui lui valent d’être entre autres
certifiée Ecocert.
www.markal.fr
Les emballages
éco-conçus
en drôme
L
a présence sur le territoire de
grands donneurs d’ordre dans
la transformation ou l’industrie
de produits bio, tels que Markal, Saint
Jean ou Charles et Alice, a favorisé le développement de compétences complémentaires, notamment en emballages
éco-conçus et respectueux de l’environnement.
ÉTOILE AZÉLIE - Valence
MDC PACK - Alixan
Étoile Azélie est un bureau d’étude de design
et d’écodesign basé à l’INEED Rovaltain. IL
travaille avec une équipe de designers et
avec un réseau de consultants spécialisés
en emballage, produit, services et environnement. Ses prestations d’éco-conception
et de design utile et responsable vont de
l’audit, à l’accompagnement de projet, en
passant par la conception, le lancement de
produit, l’évaluation et la communication
environnementale. L’entreprise intervient
notamment dans les secteurs agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique et laborentin. Étoile Azélie a d’ailleurs accompagné
la PME Charles et Alice (anciennement Hero
France et Charles Faraud), récompensée par
un trophée Eco-Emballages pour sa démarche
d’éco-conception emballage. Elle a aussi
accompagné 6 entreprises agroalimentaires
de Rhône-Alpes dans le cadre du dispositif
Optiréseaux© (Organic Pack©, emballage
éco-performants) en partenariat avec le
CTCPA (Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles).
Bénéficiaire du Fonds Européen Agricole
pour un développement durable et soutenue par le Département de la Drôme, MDC
Pack (Markarian Decanis Chauviteau) a été
créée en février 2009. L’entreprise de 10
personnes est spécialisée dans le conditionnement à façon, bio ou traditionnel, de
céréales, légumineuses, riz, fruits secs,
sucre, chocolat, semoules, sel. Grâce à ses
trois ateliers, les conditionnements proposés
peuvent aller de quelques grammes à plusieurs kilos. Plus de 2 tonnes de produits
sont ainsi manipulés chaque heure, pour le
compte de grandes marques, d’industriels,
de magasins spécialisés et grandes surfaces. L’entreprise détient le label BIO pour
les 75 % de son activité de conditionnement
réalisé en bio. Elle dispose aussi du très
strict label JAS, indispensable pour exporter des produits bio au Japon comme des
gouttes de chocolat issu de la filière commerce équitable bio qu’elle conditionne.
www.etoileazelie.eu
www.mdc-pack.fr
PACK VERT EMBALLAGE
Valence
Pack Vert Emballage est l’enseigne commerciale de Diffusion Technique, créée en
1974. Avec 4 plates-formes en France, l’entreprise est spécialisée dans l’emballage
agroalimentaire, et plus particulièrement
celui de la filière fruits et légumes. Depuis
plus de 30 ans, elle est engagée en matière
d’environnement en ne commercialisant
que des emballages 100 % recyclables et
éco-conçus. 4 Oscars de l’Emballage, et
2 autres récompenses sont d’ailleurs venus
saluer ses créations. Dans une logique de
développement durable et de préservation
de l’environnement (biodégradabilité, recyclabilité et compostage), elle propose ainsi
toute une gamme d’emballages novateurs :
> les plastiques avec des produits en
matériaux recyclés ou en 100 % végétal,
biodégradable et compostable, réalisé à
partir de fécule de plantes naturelles.
> la cellulose moulée pour les alvéoles,
tray-pack et barquettes.
> le carton ondulé ou compact (plateaux,
barquettes, emballages consommateurs…)
personnalisables à l’image de la marque, de
ses savoir-faire et du terroir.
www.packvert.com
28
29
L’agroalimentaire dans la drôme
Des spécialistes bio…
Des industriels aux produits emblématiques
Étoile-sur-Rhône
De la boulangerie artisanale de 1974,
Brioche Pasquier est devenu le numéro un
de la viennoiserie industrielle en France. Le
groupe compte 3 030 personnes et 16 sites
de production dont deux à Étoile-sur-Rhône.
Le premier fait partie des 5 unités de fabrication dédiées à la viennoiserie, activité initiale de la marque. Le deuxième est l’un des
4 sites du groupe spécialisés dans la pâtisserie. Sur ces deux sites drômois, le groupe
emploie près de 400 personnes au total et
dispose d’un magasin d’usine.
www.pasquier.fr
VALRHONA - Tain l’Hermitage
Créée en 1922 par un pâtissier de la vallée
du Rhône, Valrhona est devenue la référence
dans le monde de la gastronomie et du
Grand Chocolat. En partenariat avec les
planteurs, elle sélectionne, assemble et
agrémente ses cacaos pour des harmonies
originales.
Liant tradition, qualité et responsabilité
sociale, l’entreprise décline son savoir-faire
pour les professionnels et grands chefs
ainsi que pour le grand public. En 1989,
elle ouvre d’ailleurs une École du Grand
Chocolat sur Tain l’Hermitage, puis une à
Tokyo en 2007 et Versailles en 2009, afin de
former les professionnels, grands chefs et
artisans. En 2013, Valrhona ouvre la Cité du
Chocolat, espace de visite multi-sensoriel
basé sur le thème de la découverte du
chocolat.
SAINT JEAN
Romans & Bourg-de-Péage
La société Saint Jean a été créée à la suite d’acquisitions successives
de plusieurs petites entreprises riches d’un savoir-faire traditionnel
dans la fabrication des ravioles, pâtes fraîches et quenelles. Aujourd’hui, la PME régionale produit et commercialise ses produits de
qualité valorisant des recettes du terroir en restant à l’écoute de ses
clients, leur offrant une flexibilité et une réactivité de choix. Sa politique
de développement s’appuie depuis plusieurs années sur l’innovation
technologique. Ses efforts en R&D lui permettent ainsi de lancer de
nouveaux produits, comme sa gamme issue de l’agriculture biologique.
Entreprise responsable, Saint Jean s’engage également en faveur du
développement durable. Certifiée ISO 14 001 sur ses sites de production, elle mène notamment une politique environnementale active
en veillant à la réduction et valorisation des déchets, au tri sélectif, à
la réduction de la consommation énergétique, à l’éco-conception des
emballages…
www.raviole.com
La société appartient au groupe Bongrain et
emploie aujourd’hui plus de 600 personnes
sur ses 2 sites. Elle est présente dans 73
pays auprès de 13 000 clients.
www.valrhona.com
30
31
L’agriculture bio dans la drôme
BRIOCHE PASQUIER
LES TRANSFORMATEURS DE LA FILIÈRE FRUITS
BOIRON FRÈRES
Châteauneuf-sur-Isère
DELIFRUITS (refresco france) - Margès
CHARLES & ALICE - Allex
Délifruits développe et conditionne des jus de fruits, boissons au thé,
boissons aux fruits et eaux aromatisées, en bouteilles PET et
canettes. Son appartenance au groupe néerlandais Refresco,
spécialiste de l’embouteillage, contribue à son développement
dans toute l’Europe, à destination de la grande distribution et des
opérateurs marketing. Avec 3 sites en France (Margès, Saint-Alban
et Nuits-Saint-Georges), l’entreprise emploie 580 personnes dont
300 rien que dans la Drôme. Elle compte aujourd’hui 11 lignes
de production au total pour une capacité de plus de 700 millions
d’unités par an. Son objectif est de devenir d’ici 2015 le n°1 français
des boissons rafraîchissantes non alcoolisées.
Implantée depuis 1976 à Allex, l’entreprise
– alors Héro France – est spécialisée dans la
fabrication de desserts aux fruits. En 2010,
elle s’associe à la société Charles & Alice,
qui emploie aujourd’hui plus de 140 salariés. S’appuyant sur des valeurs de qualité,
gourmandise, originalité et savoir-faire,
l’entreprise développe ainsi une gamme
variée de compotes, spécialités et desserts
gourmands aux fruits.
Très engagée dans l’innovation, Délifruits dispose sur son site
drômois d’un laboratoire R&D, notamment au service du développement durable. Elle a ainsi gagné plusieurs prix ces dernières
années comme par exemple le trophée « Technologies économes et
propres » pour ses bouteilles vertes (recyclées à près de 50 %)
en 2011. Ses efforts en termes de réduction des émissions de CO2,
d’intégration de plastique recyclé dans les bouteilles, de traitement
des effluents dans une lagune végétalisée, lui permettent aussi de
remporter le Prix de l’Usine Alimentaire Durable 2012 de Process
Alimentaire.
Depuis 1992, la société produit du bio. En
2008 un projet de plantation de vergers bio,
en collaboration avec 3 producteurs de
Provence-Alpes-Côte d’Azur, est lancé. 10
hectares de pommiers sont aujourd’hui
plantés pour une récolte prévue de 300
tonnes. En 2010, la gamme Charles & Alice
Bio, privilégiant l’approvisionnement local,
est créée. Sa particularité est d’utiliser des
fruits 100 % français, ainsi que des pommes
et poires provenant au plus loin de 120 km.
Fortement impliquée depuis près de 10 ans
dans le développement durable, Charles
et Alice est accréditée ISO 14 001 depuis
2003 et peut aujourd’hui se prévaloir de
revaloriser plus de 90 % de ses déchets
en partenariat avec des agriculteurs et éleveurs locaux. Elle dispose également de sa
propre station d’épuration depuis 2001 et a
été plusieurs fois primée par l’ADEME. Elle a
reçu en 2009 le trophée Développement durable du groupe Carrefour. Elle est aussi
certifiée EcoCert depuis 1998 pour son engagement dans l’agriculture biologique et le
développement durable.
www.charlesetalice.fr
Créée en 1942, Boiron Frères commence
son activité de négociant en fruits. Au fur et
à mesure, l’entreprise se spécialise dans
la surgélation de fruits et récemment de
légumes. Aujourd’hui elle est devenue un
acteur incontournable sur le marché de la
transformation et de la commercialisation
de fruits entiers et en morceaux, coulis,
purées de fruits et de légumes surgelés.
Sous la marque Les Vergers Boiron, l’entreprise propose ainsi une gamme de plus de
100 références produits aux professionnels
du goût – pâtissiers, chocolatiers, glaciers,
barmen, cuisiniers et restaurateurs…, dans
70 pays.
Fortement engagée dans la qualité et l’innovation produit, l’entreprise a mis au point un
procédé de flash pasteurisation respectant
les qualités du fruit d’origine. Certifiée ISO
9 001 et 14 001, elle réalise sa production
dans une usine HQE de 11 200 m², inaugurée
en 2010 et installée sur l’Ecoparc Rovaltain.
Elle emploie actuellement plus de 80 personnes. Elle dispose également d’un entrepôt frigorifique exploité par STEF-TFE.
www.boironfreres.com
www.delifruits.fr
32
33
L’agroalimentaire dans la drôme
L
es industriels de la filière fruits en Drôme se caractérisent par une
très forte implication dans l’innovation, produit et procédé, et par
un engagement dans le bio et le développement durable.
LES ÉQUIPEMENTIERS ET ENTREPRISES DE SERVICES
O
utre les acteurs directs
de l’agroalimentaire et
les activités d’emballage,
des compétences multiples se développent au service de la filière
avec par exemple les fabricants
d’équipements ou entreprises de
services.
POUR S’IMPLANTER
PAVAILLER - Portes-lès-Valence
Créé en 1946, Pavailler conçoit, fabrique et
distribue des fours destinés à la boulangerie, pâtisserie, viennoiserie, traditionnelle
ou à partir de bases surgelées. Avec une
gamme complète et innovante (fours à
soles, à chariot, ventilés ou combinés), elle
est reconnue comme un spécialiste en
matière de cuisson du pain et de ses dérivés.
www.pavailler.fr
THIRODE – MAESTRO
La Motte-de-Galaure
Comme Michel Troisgros (Maison Troisgros,
Roanne) ou Anne-Sophie Pic à Valence, les
plus grands noms de la gastronomie française ont adopté les fourneaux haut de
gamme réalisés sur mesure par l’entreprise drômoise. À l’heure de l’induction, les
pianos Maestro by Bonnet allient tradition
et technologie de pointe, offrant aux chefs
un maximum de fonctionnalité.
www.bonnet.fr/Maestro.aspx
34
Être accompagné
dans la Drôme
BOIRON SURGÉLATION
MARKEM IMAJE
Implantée à Donzère depuis 1973, l’usine
Boiron Surgélation transforme des fruits et
légumes mais aussi des produits de la mer.
Avec des activités élargies, elle propose
des services à façon pour les industriels
de l’agroalimentaire et notamment la transformation, le calibrage, la surgélation, le
conditionnement et le stockage frigorifique
des produits reçus frais. Privilégiant les origines locales et les circuits courts, Boiron
Surgélation est certifiée Ecocert depuis
janvier 2012.
Filiale à 100 % du groupe américain Dover,
Markem-Imaje fait figure de leader parmi
les fabricants de systèmes de marquagecodage offrant une gamme de solutions
d’identification et de traçabilité des produits
comprenant le jet d’encre, le transfert thermique, le laser, les systèmes d’impression
et de pose d’étiquettes. Markem-Imaje
emploie, dans 33 filiales à travers le monde,
plus de 2 800 personnes dont 630 dans la
Drôme. Elle intervient auprès de plus de
40 000 clients, notamment des industriels
de l’agroalimentaire pour de l’impression
de dates de péremption, numéros de lots,
listes d’ingrédients, logos, codes à barres
sur tout type d’emballage ou directement
sur l’aliment.
Donzère
www.boironsurgelation.fr
Bourg-lès-Valence
Le Service Développement et Innovation
du Département de la Drôme apporte un
accompagnement technique et financier aux
projets d’implantation ou de développement
grâce à :
DES AIDES à l’investissement matériel,
immobilier, fiscalité,
UN SOUTIEN À L’IMMATÉRIEL : aide au
conseil, appui au montage de dossier de
candidature aux appels à projets,
L’AIDE À LA STRUCTURATION des filières
à enjeux, en favorisant d’une part les
actions collectives et
d’autre part l’innovation (clusters, pôles
de compétitivité ou
systèmes productifs
localisés).
www.dromeco.fr
UN SITE DÉDIÉ À L’ENSEMBLE
DES ACTEURS ÉCONOMIQUES
DE LA DRÔME
Le Département a élaboré et met à disposition des acteurs économiques une plateforme de services en ligne. L’objectif est
d’offrir les outils nécessaires pour appréhender la réalité drômoise à partir de
quelques clics au travers d’un moteur de
recherche (établissements drômois, immobilier d’entreprise,
dispositifs d’accompagnement), un module
de cartographie automatique, « passeport
extranet… ».
www.markem-imaje.com
35
Conception / rédaction : New Deal - RC GRENOBLE - Photos : F. Rey, L.Pascale ©ADT, Shutterstock, Thinkstock,
Conseil général de la Drôme, B. Paris, Ginko, X, droits réservés. Septembre 2012