stratégie sécuritaire commune

Transcription

Horizons
RAMADHAN
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LA NUIT DU DOUTE
FIXÉE AU 19 JUILLET
a commission nationale de l'observation du croissant lunaire
L
au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs fait savoir
que la nuit du doute consacrée à l'observation du croissant
L
lunaire annonçant le début du mois de ramadhan "est fixée au
jeudi 19 juillet 2012 correspondant au 29 Chaâbane 1433 de
l'Hégire", a indiqué, hier, un communiqué du ministère.
En célébration de la tradition du Prophète (QSSSL), une conférence spéciale consacrée à la nuit du doute sera organisée
après la prière du Maghreb au siège du ministère et retransmise par les médias.
MARDI 10 JUILLET 2012 - 20 CHAABANE 1433 - N° 4646 - PRIX 10 DA
RÉUNION DES MINISTRES
DES AE DE L’UMA
L’URGENCE D’UNE
STRATÉGIE SÉCURITAIRE
COMMUNE
MUSTAPHA BOUCHNAFA,
CHEF DU BUREAU NATIONAL
D’ INTERPOL EN ALGÉRIE
«LES CRIMES ÉCONOMIQUES
ET FINANCIERS RESTENT
LA MENACE LA PLUS
REDOUTABLE EN ALGÉ RIE
fusés par le BCN.
Des notices ont été
diffusées sur les
Algériens recherchés
par les autorités judiciaires algériennes,
en vertu de mandats
d’arrêt internationaux,
sur la chaîne
d’Interpol.
.PAGE 7
Ph: Makine F.
mandats
100
d’arrêt internationaux ont été dif-
CYCLISME
Photo: Makine F.
MERAOUI RÉPOND À FEZOUINE
l "Le terrorisme et le crime organisé constituent des menaces pour la paix
au Maghreb, en Afrique et en Méditerranée", souligne le communiqué commun.
evant l’ampleur des dangers qui menacent la région sur les
plans sécuritaire et géopolitique, les pays du Maghreb entenD
dent agir en bloc. C’est le souhait formulé par les ministres des
Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (Algérie,
Mauritanie, Maroc, Libye, Tunisie) réunis, hier, à Alger pour examiner ces menaces et définir les grands axes d’une stratégie sécuri-
taire commune. Le chef de la diplomatie algérienne, Mourad
Medelci, a été on ne peut plus clair pour mettre en garde ses partenaires : «Les menaces sécuritaires qui planent sur notre région
sont telles que nous sommes tenus d’élaborer une approche commune».
LIRE EN PAGE 3
.
VOL D’ ARMES AU COMMISSARIAT
CENTRAL D’ ALGER
PAGE 32
l’OCA Alger a défié le
président de la Fédération
algérienne de cyclisme,
Rachid Fezouine, de l’ester
en justice pour diffamation.
.PAGE 31
ILS TRAVAILLENT
DÉ SORMAIS
AVEC UN CERCLE
RESTREINT DE CLIENTS
Ph: Fouad S.
DU SERVICE
ARMURERIE
CONDAMNÉ
À 10 ANS
DE PRISON
FERME .
ors de sa visite hier à
Horizons, Dahmane
L
Meraoui, l’ex-président de
CHAUFFEURS DE TAXI
VICTIMES D’ AGRESSIONS
’accusé principal, F.
L’ EX-CHEF
L
Maâmar, ex-chef du
service armurerie, a été
condamné à 10 ans de
prison ferme. Y. Toufik,
agent civil assimilé, a
écopé de la même peine.
Deux autres accusés
dans cette affaire ont été
condamnés à 3 ans de
prison ferme. Il s’agit de
B. M. Sofiane, un
terroriste repenti, et B.
Karim, gérant d’un bar.
«JE LE DÉFIE
DE ME POURSUIVRE
EN JUSTICE»
ombien de chauffeurs de taxi ont été assassinés ? Combien sont-ils
C
ceux qui ont été agressés à l’arme blanche et traumatisés à vie ?
Ces pères de famille veulent seulement travailler pour gagner leur vie
honnêtement. Désormais, leurs clients sont triés sur le volet pour éviter
toute mauvaise surprise...
.PAGE 10
L
2
E
S
C
A
B
L
E
▼
Commune de Baraki :
Suspension de l'alimentation en eau
potable jusqu’à
demain
"Zabana ! " représente
l’Algérie au Festival de
Toronto
L
'alimentation en eau potable sera
suspendue aujourd’hui, à partir
de 20h00 à demain à 04h00, dans
certains quartiers de la commune de
Baraki (Alger), en raison des travaux
au niveau de la station de pompage
sise à Baraki ville, indique lundi un
communiqué de la Société des eaux
et de l'assainissement d'Alger
(SEAAL). Les quartiers concernés
par la suspension de l'alimentation
en eau potable sont : Baraki ville,
lotissement Delboz, localité de
Benghazi, lotissement Haouch
Mihoub 1, 2 et 3, Cité 568 logements, Haouch Mihoub, Cité 700
logements Bentalha, la localité de
Bentalha.
L
A
G
E
N
Ministère
du Commerce
Djezzy, partenaire de
l’université algérienne
e film algérien ‘’Zabana !’’ de Saïd
Ould-Khelifa représentera, début septembre, l'Algérie au 37e Festival international du Film de Toronto (Canada). Le
film ‘’Zabana !’’, écrit par Azzedine
Mihoubi et produit par Yacine Laloui, sera
présenté dans la section Contempary
World Cinema¸et c’est une première pour
le cinéma algérien. C'est un début important pour la carrière internationale du
film, puisqu'il est pressenti pour figurer
en compétition dans plusieurs festivals
internationaux. Le film, qui retrace le parcours héroïque du chahid Ahmed
Zabana, a été coproduit par le ministère
de la Culture (AARC), le ministère des
Moudjahidine et Leïth Media.
D
g
A
A
Dans le cadre de la
concrétisation du
programme de
jumelages avec
l’Union européenne, le ministère du
Commerce organise, aujourd’hui à
08h30, à la salle des
conférences de l’hôtel Zidane à Sétif,
une rencontre de
sensibilisation avec
la participation des
cadres du secteur et
des experts européens.
G
ntreprise citoyenne impliquée dans
E
tous les domaines de la vie sociale
des Algériens, Djezzy, leader de la téléphonie mobile en Algérie, a sponsorisé
08 universités sur le territoire national et
ce, dans de la cadre de la cérémonie de
remise des prix aux majors de promo
des universités suivantes : Université
d’Alger 1, Université des Sciences et de
la Technologie d’Oran, Université
Mentouri de Constantine, Université
Houari-Boumedien de Bab Ezzouar,
Université Abderahmane-Mira de Bejaïa,
Ecole des Hautes Etudes
Commerciales, Université MohamedBouguera de Boumerdes et l’Université
Mohamed-Khider de Biskra. Ce parrainage s’inscrit dans le cadre de la mise
en application du programme d’aide
matérielle et de soutien pédagogique au
secteur de l’enseignement supérieur.
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N
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Télex...
▼
ww POÉSIADES
D’ALGER
La dixième édition des poésiades
d’Alger, «La cité, poésie et résistance», aura lieu les 10 et 11 juillet
au complexe culturel Lâadi-Flici Théâtre de verdure.
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons-dz.com
Quatorze morts et 94 blessés ont été enregistrés dans
des accidents de la route durant la journée de dimanche,
à travers 20 wilayas, a indiqué, hier, un communiqué de
la Gendarmerie nationale. Ce lourd bilan a été enregistré
dans 35 accidents de la circulation routière dont 10 mortels et 25 corporels. La wilaya de Tlemcen a comptabilisé
le plus grand nombre de mort, avec 4 victimes, selon le
bilan de la gendarmerie. L'accident le plus grave a été
enregistré à 21h30, sur la RN 98, reliant Hennaya à
Zenata, au village el-Merazga, commune Hennaya
(Tlemcen), Ce sinistre a fait 4 morts et un blessé. Selon
les services de la Gendarmerie nationale, en amorçant
un virage dangereux à vive allure, le chauffeur d'un véhicule de marque Peugeot 207, se rendant de Hennaya
vers Zenata, a perdu le contrôle de son moyen de locomotion qui a percuté un arbre, avant de se renverser.
A
A
G
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N
D
A
Association
Kalima
g
L’association Kalima pour la culture et l’information organisera, demain à 13h, à l’hôtel
Sheraton d’Alger, un hommage en l’honneur
du président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, ainsi qu’à des personnalités et des
symboles nationaux.
L’Université des sciences et de la
technologie Houari-Boumediene
organise, du 9 au 13 juillet au
niveau du village universitaire,
des journées portes ouvertes sur
l’Université.
ww SALON NATIONAL
DES MIELS
la Fédération algérienne des associations d’apiculteurs organise,
du 12 au 19 juillet, le 4e Salon
national des miels. L’ouverture
aura lieu, aujourd’hui à 11h, au
niveau de la place de la Liberté de
la presse, rue Hassiba-Ben-Bouali,
Alger.
ww Nessma TV
La chaîne de télévision Nessma
TV organise, demain à 10h30, à
l’hôtel Sofitel d’Alger, une conférence de presse sur la présentation de la grille Spécial ramadhan.
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 16.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
Le ministre de la Jeunesse et des
Sports, Hachemi Djiar, présidera,
aujourd’hui à 9h30, au Village africain de Sidi Fredj, une cérémonie en
faveur de jeunes encadreurs ayant
participé au programme de lancement des activités marquant le 50e
anniversaire de l’Indépendance.
Sonatrach
g
M. Abdelhamid Zerguine, P-DG de
Sonatrach, animera, demain à 10h30, au
siège de la direction générale, une
conférence de presse ayant pour objet
la présentation des chiffres provisoires
du 1er semestre 2012 du Groupe.
Ramadhan 2012
g
Horizons
14 morts et 94 blessés
dimanche dans 20 wilayas
g
g
Sous l’égide de la
ministre de la
Culture, l’orchestre
symphonique national organise le 12
juillet à 20h30 à la
salle Atlas, un spectacle intitulé
«Symphonie du cinquantenaire» sous la
direction du maestro
Rachid Saouli.
ACCIDENTS DE LA ROUTE
Ministère de la Jeunesse
et des Sports
g
Ministère
de la Culture
Le
ww USTHB
Ministère de l’Agriculture
et du Développement rural
Dans le cadre du
Programme de renforcement des capacités
humaines et d’assistance
technique (PRCHAT), le
ministère de l’Agriculture
et du Développement
rural organise les 10 et 11
juillet à l’Institut de technologie moyen agricole
(Itmas) de Sétif, une rencontre nationale sur la
politique du renouveau
agricole et rural.
▼
chiffre
S
HORIZONS • Mardi 10 Juillet 2012
A l’occasion du mois de ramadhan, la Sarl SGT organise, du 10
au 15 juillet, au centre commercial et parking du Hamma une
exposition-vente de ses produits.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté
Alger Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 02173.95.59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28—
Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
ALGERIE
3
ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
RÉUNION DES MINISTRES
DES AE DE L’UMA
DEVANT L’AMPLEUR DES DANGERS, essentiellement sécuritaires et géopolitiques, qui menacent
la région, les pays du Maghreb entendent agir
en bloc.
Photo : Makine F.
L’ urgence d’une stratégie
sécuritaire commune
C
la stabilité du Maghreb», M. Medelci appelle à jeter les bases
de ce partenariat, à travers le lancement de mesures, allant de
la signature d’accords sécuritaires aussi bien sur le plan bilatéral que celui régional, jusqu’à la réactivation des conventions judiciaires, en passant par le renforcement de la surveillance des frontières. Les défis sont, donc, multiples et
complexes, et le ministre d’avertir contre les retombées
«directes» de la situation au Mali. Il appelle les pays de
l’UMA à une participation active à la seconde conférence sur
la «coopération, la paix et le développement» qui aura lieu,
prochainement, dans la capitale nigérienne.
Sur la même longueur d’onde que son homologue algérien, le ministre marocain, Saâdeddine El Othmani, estime
qu’une politique sécuritaire commune est un choix stratégique pour la stabilité de la région. Une approche qui devrait,
selon lui, se baser sur trois principaux axes : mutuel, maghrébin et régional. Ce dernier doit être incarné par la région du
Sahel, le Golfe de la Guinée et les pays africains donnant sur
l’Atlantique. «Nous veillons scrupuleusement à l’unité du
Mali, c’est pourquoi nous sommes pleinement engagés à lutter contre les dangers qui menacent sa stabilité», assure le
chef de la diplomatique marocaine.M. Hamadi Ould Baba
Ould Hamadi, le ministre mauritanien n’en pense pas moins.
«La sécurité du Mali est celle de nous tous», a-t-il martelé,
soulignant que les événements qui secouent ce pays ne résultent pas d’une seule, mais de plusieurs crises, qu’il faudrait
combattre dans le cadre de la nouvelle stratégie maghrébine.
Pour le ministre tunisien, Rafik Abdesselam, «ce qui se passe
au Mali n’est ni plus ni moins qu’une «afghanisation» de la
région», mettant en avant la destruction des mausolées de
Tombouctou par les groupes terroristes qui règnent actuellement sur plusieurs villes du pays, et s’adonnent à toutes
sortes de trafics (armes, drogues,…). Tout en approuvant
l’idée d’une stratégie commune de lutte antiterroriste, le
ministre souhaite contribuer au renforcement de la coopération, bilatérale et régionale, dans plusieurs domaines : judiciaire, sécuritaire et politique. Présidant la rencontre, le
ministre libyen, Achour Ben Khial, a abondé dans le même
sens. Il laisse entendre que l’extradition par la Tunisie, de
l’ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi, Mahmoudi
Al Baghdadi, devrait servir d’exemple.
n Amine Goutali
’est le souhait formulé par les ministres des
Affaires étrangères de l’Union du Maghreb
arabe (Algérie, Mauritanie, Maroc, Libye,
Tunisie) réunis, hier, à Alger pour examiner les
menaces qui pèsent sur la sécurité dans la région
et définir les grands axes d’une stratégie sécuritaire commune. L’enjeu est de taille. La volonté aussi. Le chef
de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, a été on ne
peut plus clair pour mettre en garde ses partenaires : «Les
menaces sécuritaires qui planent sur notre région sont telles
que nous sommes tenus d’élaborer une approche commune»,
dit-il exhortant ses homologues à multiplier les efforts en vue
d’une coopération régionale contre le
terrorisme et ses ressources : blanchiMULTIPLIER LES EFFORTS EN VUE D’UNE COOPÉRATION
ment d’argent, trafic en tous genres
RÉGIONALE CONTRE LE TERRORISME ET SES
(drogue, personnes…), dont la propagaRESSOURCES : BLANCHIMENT D’ARGENT, TRAFIC EN
tion, relève le ministre, est au cœur des
TOUS GENRES (DROGUE, PERSONNES…), DONT LA
préoccupations de l’Algérie. D’où la
PROPAGATION, RELÈVE M. MOURAD MEDELCI,
thématique de cette rencontre. Parce
EST AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS DE L’ALGÉRIE
que le «terrorisme est une menace pour
CONFÉRENCE PANAFRICAINE CONTRE LE RETOUR DU COLONIALISME
SOUTIEN INDÉFECTIBLE À LA CAUSE SAHRAOUIE
La conférence panafricaine pour la
démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique à laquelle ont pris part
340 participants de 32 pays du continent,
a pris fin, hier, par un appel à la résolution de la question du Sahara occidental.
Les intervenants aux travaux de la conférence ont manifesté le souhait de voir le
conflit sahraoui résolu.
La ministre sahraouie de l’Education
et
de
l’Enseignement,
Mme Meriem Essalek Ahmed, s’est attardée sur les conditions difficiles dans lesquelles vit le peuple sahraoui dans les
territoires occupés et au niveau des
camps de réfugiés en raison de l’occupation de son territoire par «un pays frère
(le Maroc) qui était censé le soutenir dans
son processus d’édification après s’être
affranchi de l’occupation espagnole». Au
passage, Mme Meriem a déploré la position de la France vis-à-vis de la question
soulignant que «la France est intervenue
militairement en Libye sous couvert de
protection des droits de l’Homme et c’est
elle-même qui oppose son veto à toute
résolution à même de définir un mécanisme de contrôle des droits de l’Homme
dans les territoires sahraouis occupés».
Le président du Comité national algérien
de solidarité avec le peuple sahraoui
(CNASPS) estime, lui, que «l’indépendance de l’Afrique sera moindre et
incomplète tant que le Sahara occidental
n’est pas indépendant».
Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la conférence, les participants précisent que «le conflit du
Sahara occidental est une autre démonstration du fait colonial, qui a privé le
peuple sahraoui de son droit légitime à
l’autodétermination, et à bâtir sur son sol
national un Etat libre et démocratique».
Les participants dénoncent vigoureuse-
ment les violations massives, répétées et
vérifiées des droits de l’Homme dans les
territoires occupés du Sahara occidental.
Abordant le fait colonial dont le continent a été victime plus qu’ailleurs au
monde, les participants rappellent que
«les peuples africains ont accueilli en
amis les scientifiques venus des autres
continents et leur ont permis pacifiquement de satisfaire leur curiosité intellectuelle, ouvrant avec eux un fructueux
échange et de riches débats, pour le plus
grand bénéfice du genre humain». Et de
poursuivre :
«Les peuples courageux se sont opposés à toute forme d’invasion de leurs
terres». Pour eux, «les peuples africains
colonisés n’ont jamais abdiqué, combattant sans relâche pour leur émancipation
et leur rejet hors frontières du colonisateur».
n M. Kechad
Clôture
des travaux
Les travaux de la réunion des
ministres des Affaires étrangères
de l'Union du Maghreb arabe
(UMA), consacrée à la question
de la sécurité dans la région, ont
pris fin, hier, à Alger. Le conseil
a examiné les menaces qui
pèsent sur la sécurité dans la
région du Maghreb arabe. Les
participants ont convenu, dans
un communiqué commun, que
"le terrorisme et le crime
organisé, y compris le trafic de
drogue, d'armes et d'êtres
humains, les migrations
clandestines, les groupes
criminels armés, le financement
du terrorisme sous toutes ses
formes ainsi que le blanchiment
d'argent constituent des
menaces pour la paix au
Maghreb, en Afrique et en
Méditerranée". Le conseil a, à
cet égard, souligné la nécessité
de lutter et de faire face à toutes
ces menaces et d'intensifier les
efforts aux niveaux bilatéral,
maghrébin, régional et
international.
GARDES
COMMUNAUX
Une marche
de protestation
non autorisée
empêchée
à Alger
Une marche non autorisée de
gardes
communaux
a
été
empêchée hier après-midi par les
services de sécurité à Birkhadem
(Alger), a-t-on constaté sur place.
Les manifestants, au nombre de
5.000 selon la police, beaucoup
plus selon les organisateurs,
voulaient se rendre au siège de la
présidence de la République pour
y tenir un rassemblement et
revendiquer
des
droits
socioprofessionels.Des gardes
communaux, venant de plusieurs
wilayas du pays, avaient entamé,
hier matin, une marche à pied
depuis la ville de Blida (49 km
d'Alger) pour atteindre le centre
de la capitale.
Ils ont été
contenus
au
niveau
de
Birkhadem
après
des
affrontements avec les forces de
l'ordre ayant fait quelques
blessés.
Les
gardes
communaux
revendiquent
une
retraite
anticipée avec des indemnités
(matérielles et morales) en cas de
dissolution de leur corps. Ils
réclament, en outre, des primes
de rendement et de risque avec
effet rétroactif et une réassurance
24h/24h, à partir de la date de leur
installation. L'octroi d'avantages
aux gardes communaux en
matière de logements, de soins, à
l'instar des autres corps de
sécurité, compte également parmi
leurs revendications.
4
ALGERIE
ACTUALITÉS
IMPÔTS
Les prix risquent
encore d’augmenter
Vers l'amélioration de
la prise en charge des
contribuables
C
Photo : Makine F.
Le prix du sac du ciment chez les revendeurs
varie entre 700 à 800 DA en ce début de la saison
d’été qui se caractérise par la relance et le lancement des projets de construction. Cette tendance
haussière se confirme d’autant que l’été est par
excellence une saison propice pour les barons du
ciment pour créer une tension sur le produit. En
prévision de cette spéculation, le groupe public
Gica prévoit l’importation de 1,5 million de
tonnes de ciment qui seront distribuées exclusivement aux grandes entreprises en charghabitat.
Selon Sofiane Benmaghnia, DG de la Société des
ciments de la Mitidja (SCMI), de Meftah, le prix
du ciment n’a pas changé depuis l’année 2009,
soit 4.300 DA la tonne en vrac et 4.900 DA la
tonne en sac de 50 kg, soit un prix de 288 DA TTC
le sac. «Malgré le prix de revient qui a augmenté
à cause des hausses des prix de l’acier et de certains composants du ciment sur le marché international, les prix du produit fini sont gelés», précise le DG. Ce dernier n’arrive toutefois pas à
expliquer la spéculation sur les prix d’autant
qu’aucun nouveau revendeur de ciment n’a été
agréé depuis 2008. «La commercialisation se fait à
travers les anciens revendeurs, les entreprises
publiques et les filiales du groupe», observe le
responsable de la cimenterie SCMI, une société
gérée par le groupe Lafarge qui détient 35% des
actions. En attendant, la production annuelle de
la cimenterie de Meftah est passée de 600.000 à
930.000 tonnes en 2011 alors que les prévisions
pour l’année en cours tablent sur une production
d’un million de tonnes.
«Cela a été possible malgré les trois semaines
d’intempéries enregistrées au mois de février dernier et les deux semaines au cours desquelles la
cimenterie a été bloquée par des jeunes qui exigeaient d’être recrutés», fait remarquer le DG.
Pour le moyen terme, la SCMI a lancé le programme «projet Meftah 2014» qui permettra la rénovation de plusieurs structures de production et la
création d’une nouvelle ligne de production d’une
capacité de 2000 t/j, soit une augmentation de
700.000 tonnes par an. A cela s’ajoutera le volume
de production des douze cimenteries relevant du
Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica),
actuellement de 11,3 millions de tonnes par an,
qui devrait atteindre près de 29 millions de
tonnes à l’horizon 2020. Le programme d’investissement de ce Groupe public, qui porte notamment sur l’extension des capacités de certaines
cimenteries et la réalisation de nouvelles usines,
coûtera plus 4 milliards de dollars. En attendant,
les petits entrepreneurs et les particuliers détenteurs de permis de construction se bousculent
devant les bureaux commerciaux des cimenteries
pour pouvoir être programmés.
n Mokhtar Kedada
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES IMPÔTS, Abderrahmane Raouia, a
signé récemment une instruction en direction des responsables
des administrations fiscales pour leur exiger l’application d’un
nombre d’engagements devant assurer une meilleure prise en
charge des contribuables, a-t-on appris, hier, auprès de la DGI.
Abderrahmane Raouia
700 À 800 DA LE SAC
DE CIMENT
LA DÉMARCHE, QUI
DEVRAIT ÊTRE GÉNÉRALISÉE
AUX 65 CDI QUE COMPTE LE
PAYS DONT UNE DIZAINE
AVANT LA FIN DE L’ANNÉE,
ET MÊME AUX CENTRES DE
PROXIMITÉ DES IMPÔTS,
CONSISTE EN «L’AFFICHAGE
D’UN NOMBRE DÉTERMINÉ
D’ENGAGEMENTS DONT
L’ADMINISTRATION FISCALE
S’ENGAGE À TENIR DANS LE
BUT DE GARANTIR UNE
MEILLEURE PRISE EN
CHARGE DES USAGERS»
A PRÉCISÉ
M. ABDERRAHMANE
RAOUIA
es
engagements
regroupés dans un
''référentiel de qualité'' ont fait l’objet de
l’instruction signée
en juin dernier par le
DGI et adressée aux responsables
de la Direction des grandes entreprises (DGE) et de huit CDI
(Centres des impôts), à savoir
ceux
de
Rouiba
(Alger),
Mostaganem, Sidi Bel Abbès,
Mascara, Guelma, Souk Ahras,
Oum El Bouaghi et Djelfa, a précisé à l’APS un responsable de la
direction.
La démarche, qui devrait être
généralisée aux 65 CDI que compte le pays dont une dizaine avant
la fin de l’année, et même aux
centres de proximité des impôts,
consiste en ''l’affichage d’un
nombre déterminé d’engagements
dont l’administration fiscale s’engage à tenir dans le but de garantir une meilleure prise en charge
des usagers'', a-t-il précisé. Le
nouveau référentiel de qualité,
dont la mise en œuvre technique
sera assurée par une entreprise
française, est réparti en cinq
grands axes et 15 engagements, at-il indiqué.
Un service disponible à travers
l’optimisation des conditions d'accès en fonction des besoins de la
clientèle, un accueil plus attentif
basé sur une réception marquée
par la courtoisie et l’efficacité, un
traitement plus rapide des
demandes, une écoute permanente des préoccupations des clients
et une amélioration continue des
compétences sont les axes fixés
pour le référentiel. Pour une mise
en œuvre optimale de l’instruction de la DGI, des notes seront
affichées au niveau des espaces
d’accueil des usagers comportant
les grands axes du référentiel qualité de service, une documentation
spécifique pour le référentiel sera
établie et des outils de suivi et
d’audit relatifs au respect des
engagements seront adoptés, a-ton souligné.
''La DGI veillera à l’application
rigoureuse du référentiel grâce à
une application informatique du
suivi de l’accueil physique et téléphonique, un suivi commun du
courrier, une grille d’audit mise à
la disposition des services centraux chargés de contrôler le respect du référentiel et à l’adoption
d’une grille d’auto évaluation
mise à la disposition des CDI'', a
indiqué la même source.
En outre, des contrats de performance sont prévus entre la DGI
et les CDI concernés pour que les
meilleurs d’entre eux soient honorés à la fin de chaque exercice, une
façon de les inciter à s’améliorer
en continu, a-t-on ajouté.
La mise en place du nouveau
référentiel s’inscrit dans le cadre
de l’application du jumelage institutionnel engagé début 2011 entre
la DGI et la Direction générale des
finances
publiques
française
(DGFIP), un projet financé par
l’Union européenne par le biais de
son programme d’appui à la mise
en œuvre de l’accord d’association
(P3A) avec l’Algérie, a-t-on rappelé. D’une durée de dix-huit mois
et d’un coût avoisinant un million
d’euros, le jumelage a permis à
l’administration fiscale algérienne
de profiter d’une expertise adaptée de la DGFIP. Les résultats du
jumelage doivent être rendus
publics par la DGI le 18 juillet prochain lors d’un séminaire à Alger,
a ajouté la même source.
M. BENMERADI
«NOTRE INDUSTRIE EST PASSÉE DE LA RÉCESSION À LA RELANCE»
Le ministre de l’Industrie, de la PME et
de la Promotion de l’investissement,
Mohamed Benmeradi, a affirmé, dans une
interview accordée à l’agence APS, que
notre industrie est passée par trois
phases, celle de la construction et du
développement, de la récession et enfin
de la stabilisation, puis de la relance.
Chacune de ces phases a «ses propres
caractéristiques»,
explique-t-il.
Mais
après le choc pétrolier de 1986, il a été
enregistré une régression dans les investissements et l’entrée dans une phase de
récession. Un programme national de
compétitivité industrielle a été mis en
place en 1999 au profit de nos entreprises.
Il comportait des actions de mise à
niveau, de certification aux standards
internationaux et de réhabilitation des
zones industrielles et d’activités. Deux
cents entreprises industrielles et de services d’appui à l’industrie ont déjà bénéfi-
cié des aides de l’Etat et du concours de
l’Onidi. D’autres ont bénéficié de programmes dédiés à la PMI/PME avec le
concours de l’Union européenne. Pour ce
qui des efforts en matière de relance
industrielle, Mohamed Benmeradi a souligné les sommes très importantes injectées par l’Etat pour la réhabilitation et le
développement des branches industrielles, des grandes entreprises nationales telles que Saïdal (médicaments),
SNTA (tabacs), Gica (ciment), SNVI (véhicules industriels).
Ces plans permettront de consolider
notre base industrielle et de relever la
compétitivité de ces importants groupes
industriels. Sur le rôle du secteur privé
dans la relance, «des progrès significatifs
en termes d’investissements sont enregistrés», selon le ministre qui note que sa
contribution a atteint «les 60% du montant global des investissements réalisés de
2002 à 2010». Bien que faible actuellement
(5% du Pib), la part du secteur industriel
devra doubler à l’horizon 2014, au vu des
marges de croissance «incontestables et
effectives» de notre économie.
CONSTRUCTION DE VOITURES
EN ALGÉRIE : «DÉMARRAGE
EFFECTIF» FIN 2012
A propos de la filière automobile nationale, M. Benmeradi a estimé que «toutes
les conditions sont réunies» pour lancer la
construction de voitures en Algérie, qui
devrait connaître son «démarrage effectif» à fin 2012.
Le projet de fabrication de véhicules en
négociation depuis 15 mois avec le
constructeur français Renault, «ne portera
aucunement sur le montage en tant que
finalité». Cette activité «ne sera qu’une
phase d’apprentissage», note-t-il. Pour
preuve, Renault a déjà choisi les sous-trai-
tants qui devront prendre part au projet
avec un objectif d’intégration de 60%. Des
contraintes ont jusque-là entravé le développement de cette filière en Algérie dont
«l’absence d’un réseau de sous-traitants
locaux conforme aux standards internationaux», rappelle M. Benmeradi.
Autre défi, pour notre pays, l’exportation, car l’Algérie ne se contentera pas
seulement de produire pour la consommation locale. Et c’est pourquoi on a décidé que les véhicules soient «fabriqués
avec le label d’un grand constructeur»,
ajoute-t-il. L’Algérie importe annuellement plus de 400.000 véhicules pour plus
de 4 milliards de dollars, sans aucune
contrepartie ou impact économique au
niveau local. La production nationale
aura comme impact un début de réduction des importations et la création de
15.000 à 20.000 emplois.
n K. Daghefli
ALGERIE
5
ACTUALITÉS
Le bureau de l'APN
approuve les questions
orales de cinq
départements ministériels
Photo : Makine F.
Le bureau de
l'Assemblée
populaire
nationale a
approuvé,
lors de sa
réunion, hier,
les questions
orales déposées à son
niveau
concernant
cinq secteurs
ministériels
et les a transmises au gouvernement.
Le bureau de
l'APN a
approuvé lors
de sa réunion
présidée par M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, cinq questions orales et les a transmises au gouvernement, car remplissant les conditions de forme, a indiqué un communiqué de l'APN.
La réunion du bureau intervient, selon la même source, une semaine après la clôture de la session de printemps de l'APN, donnant ainsi le signal à la préparation de la session d'automne en approuvant les questions orales et en les transmettant au gouvernement.
Le président de l'APN a insisté, lors de cette réunion,
sur le rôle fondamental du bureau dans l'activation
de l'action de l'Assemblée et l'amélioration de sa prestation. "Il s'agit de rehausser l'image du député et de
mettre en valeur le rôle de l'instance législative dans
le domaine de ses compétences", a ajouté M. Ould
Khelifa, mettant l'accent sur "la cohésion entre les
membres du bureau et les présidents des commissions qui constitue le moteur de l'APN". Ce lien doit
être complémentaire, a-t-il poursuivi, englobant "l'appareil exécutif avec comme objectif l'intérêt général et
la promotion de l'action institutionnelle en la hissant
au niveau des attentes des citoyens". Le président de
l'APN a, dans ce contexte, relevé l'importance de l'information et de la communication qui doivent faire
connaître "le rôle de l'Assemblée et le travail des
députés". Pour M. Ould Khelifa, ce rôle relève de "la
responsabilité collective dévolue à chaque structure
de l'Assemblée qui devrait être plus ouverte aux
médias de manière à garantir la régularité du flux
d'informations et l'établissement de passerelles".
D'autre part, le bureau de l'APN a confirmé, lors de
cette réunion, la vacance du siège de la députée
Bensaâd Ilham de la circonscription électorale de
Djelfa pour cause de décès et décidé d'informer le
Conseil constitutionnel pour promulguer une décision inhérente à son remplacement.
PRÉINSCRIPTIONS
UNIVERSITAIRES
LE CAMPUS UNIVERSITAIRES VIVENT,
depuis hier, au rythme des déplacements
incessants des nouveaux bacheliers venus
de toute part effectuer leurs préinscriptions.
Les lauréats
en quête d’une
meilleure orientation
L
a
première
étape
d’une série de formalités devant prendre fin
le 30 de ce mois, dernier délai des inscriptions. Le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique a reconduit
les mêmes conditions d’inscription et d’orientation que celles des
années précédentes. Une circulaire
et un guide du bachelier sont mis à
la disposition des lauréats. Ces
documents fixent les règles générales de la démarche à entreprendre pour accomplir toutes les
formalités liées à la pédagogie et
aux prestations assurées par les
œuvres universitaires.
L’université d’Alger Centre I
Benyoucef-Benkhedda a été la destination des nouveaux bacheliers
résidant dans la capitale et alentour. L’université d’Alger, qui
regroupe les facultés de droit, des
sciences médicales, de pharmacie
et chirurgie dentaire et des
sciences islamiques, a aménagé
des espaces pour contenir le flux
des étudiants. Des moyens matériels humains ont été mobilisés
pour assurer le bon déroulement
de cette opération, effectuée, hier,
sous la supervision du doyen,
Tahar Hadjar.
120 PC ET UNE TRENTAINE
D’ENCADREURS
Une trentaine d’encadreurs est
chargée, tout au long de la période
des inscriptions, de suivre les
bacheliers qui se succèdent dans la
grande salle de travail et manipulent 120 PC mis à leur disposition,
à commencer par la consultation
de la fiche de vœux jusqu’à la saisie dans cette même fiche de
toutes les informations qui leur
sont demandées. Les nouveaux
bacheliers et les encadreurs s’assurent, par la suite, de l’envoi réel
Photo : Slimene S.A
PARLEMENT
via Internet des fiches de vœux et que les lauréats fassent leur préen impriment des copies. A vrai inscription au niveau des universidire, la tâche n’est pas de tout tés. «Leur démarche est plus sécurepos, puisque bon nombre de risée, d’autant plus qu’elle ne dure
nouveaux bacheliers ne saisit pas que cinq minutes», estiment-ils.
le contenu de la circulaire. Selon le
Du côté des bacheliers, la tenvice-recteur chargé de la pédago- dance était, dans l’ensemble, à
gie à l’université d’Alger, Aziz l’hésitation. Car nombreux étaient
Selami, il est impératif d’expliquer ceux ayant préféré temporiser
aux nouveaux promus les avan- pour pouvoir faire le bon choix.
tages dont ils bénéficient s’ils ont C’est le cas des bacheliers filières
obtenu d’excellentes moyennes. lettres et philosophie ayant eu des
«Les
notes relativement faibles.
bacheliers
Hésitant entre l’école de
DE L’AVIS DES
ayant eu
journalisme et l’Institut des
ENCADREURS, IL EST
l’excellensciences politiques et des
PRÉFÉRABLE
QUE
LES
ce auront
relations
internationales,
LAURÉATS FASSENT
à choisir
Amal (bac lettres) a reporté
LEUR PRÉINSCRIPTION
entre
3
la préinscription à un autre
AU NIVEAU DES
filières, les
jour. Et ce n’est qu’un
UNIVERSITÉS.
mentions
exemple parmi tant d’autres.
très bien
Affichant plus d’assurance
choisissent entre cinq filières alors quant à leur choix, les titulaires du
que les autres lauréats ayant eu bac sciences et maths se sont renentre 0/20 et un peu plus auront à dus à l’université d’Alger pour la
choisir entre 10 et 23 filières selon préinscription et clore définitivela spécialité demandée». De l’avis ment cette étape.
des encadreurs, il est préférable
n Safia D.
RÉUNION PROCHAINE DU CONSEIL CONSULTATIF DU MSP
Photo : Slimene S.A
QUELLE APPROCHE ADOPTER SUR LE TERRAIN DE L’OPPOSITION ?
Le Mouvement de la société pour la
paix (MSP) tiendra son conseil consultatif les 26, 27 et 28 juillet. C’est ce qu’a
annoncé, hier, M. Naâmane Laouar,
membre de cette instance et président
du groupe parlementaire de l’Alliance
de l’Algérie verte (AAV).
La décision de ne pas prendre part
au prochain gouvernement sera-t-elle
remise en cause ? «Les membres de ce
conseil ont tout à fait le droit d’émettre
des réserves quant à cette question lors
de cette session ordinaire du madjliss
echoura», estime-t-il. Seulement, précise-t-il, «je pense que cette position ne
sera pas révisée». Soulignons dans ce
contexte que les ministres d’obédience
MSP sont toujours en poste et n’ont en
aucun moment évoqué leur retrait de
l’exécutif, notamment Amar Ghoul qui
s’est complètement démarqué des
députés de l’Alliance de l’Algérie verte
en refusant de quitter l’hémicycle à la
reprise des travaux de la session parlementaire de printemps.
Naâmane Laouar a fait savoir, dans
la foulée, que lors de cette session, le
rapport semestriel sera débattu en plus
de la nouvelle approche à entreprendre
sous le sceau de l’opposition, terrain
sur lequel le MSP s’est engagé depuis
peu. «Il faut mettre les jalons des nouvelles actions à entreprendre dans le
futur
proche»,
souligne
M. Laouar, surtout que le MSP a décidé
de se distinguer de la logique gouver-
nementale, qu’il avait adoptée pendant
de longues années. Le chef du groupe
parlementaire de l’AAV a, aussi, fait
savoir que le conseil consultatif abordera sans nul doute les prochaines élections locales devant intervenir au plus
tard en novembre prochain. Scrutin
imposant de fait le recours aux
alliances politiques. A ce titre, il a affirmé que l’AAV, qui regroupe le MSP,
Ennahdha et El Islah, n’est pas contre
ce principe et elle est prête à accueillir
d’autres formations politiques qui
s’inscrivent aussi dans l’opposition. Il a
précisé que la tendance politique
actuelle favorise les alliances et non pas
«les micro-partis».
n Karima Alloun
6
ALGERIE
ACTUALITÉS
PERSONNEL NAVIGANT
COMMERCIAL D’AIR
ALGÉRIE
LA TÉLÉVISION PRÉSENTE
SON PROGRAMME
RAMADAN
Le spectre de la
grève se précise
Le Syndicat national du personnel
navigant commercial (SNPNCA) d’Air
Algérie, qui regroupe les stewards,
hôtesses de l’air et chefs de cabine,
vient d’interpeller le ministère de
tutelle et l’inspection du travail quant
à la non-application de l’accord collectif signé en janvier dernier avec la
direction. Selon Fodhil Bouzourane,
SG du SNPNCA, la tension monte
chaque jour d’un cran chez le personnel navigant qui ne voit rien venir.
«Nous ne pouvons plus attendre.
Nous avons interpellé l’inspection du
travail et le ministère et nous espérons
une réponse dans les jours à venir
pour trancher une fois pour toutes sur
notre situation socioprofessionnelle.
Nous ne pouvons éternellement calmer le personnel navigant avec des
promesses sans lendemain», prévient
le syndicaliste qui avoue que la situation peut dégénérer à tout moment si
le ministère des Transports n’intervient pas rapidement. «Nous avons
des vols qui dépassent les normes ce
qui risque à tout moment de provoquer un crash», avertit le syndicaliste
qui souligne que son syndicat ne peut
plus supporter la pression de la base
qui veut déclencher une grève. «Je ne
fais que calmer le personnel avec des
promesses dont je n’ai pas la garantie
qu’elles soient appliquées», ajoute-t-il.
Fodhil Bouzourane s’interroge, par
ailleurs, sur les raisons qui ont poussé
la direction d’Air Algérie à affréter des
avions gros porteurs d’une compagnie
portugaise avec un déficit en personnel navigant. «Non seulement le
nombre de notre personnel est déjà
amoindri mais il est également sollicité pour couvrir le déficit en matière de
personnel navigant dans ces avions
qui n’ont que deux stewards ou
hôtesses de nationalité portugaise
pour assurer le service à plus de 400
passagers», note-t-il.
n Mokhtar Kedada
LE PROGRAMME DE LA TÉLÉVISION
ALGÉRIENNE pour le mois du ramadan
s’annonce riche avec un plateau artistique
bien adapté et en harmonie avec l’esprit de
tradition et de détente du mois de ramadan.
La téléréalité
fait son entrée
A
l’affiche, des émissions à
caractère culturel et historique, des variétés, des
divertissements,
des
séries documentaires, des
programmes
religieux,
des feuilletons. Lors d'une conférence
de presse au siège de l'Etablissement
publique de télévision (EPTV), le directeur général de la Télévision algérienne,
Tewfik Khelladi, a indiqué que la programmation sur les cinq chaînes de la
Télévision publique, durant l'été, comprenait, outre les programmes à vocation spirituelle de divertissement, un
volet consacré à l'histoire des Algériens
pour l'indépendance et des programmes en prise avec l'actualité sportive à l’occasion des jeux Olympiques.
Ainsi trois feuilletons fiction de
société ont été retenus pour cette
Tewfik Khelladi,
directeur général de la
année : «La quatrième vitesse» (12 épiTélévision algérienne.
sodes) produit par la station régionale
de Constantine, «Le soleil de vérité» (30
épisodes)
réalisé
par
Mustapha
Hadjadj, «Les larmes du cœur» (15 épi- en tamazight) seront également décasodes) réalisé par Bachir Sellami et lées d'une heure. Concernant la produc«Arraw N’tmurt» (22 épisodes) réalisé tion algérienne lors du mois de ramadan,
trois
par Amar Arab.
feuilletons
Concernant les
CONCERNANT LA PRODUCTION
de
société
sitcoms, on noteALGÉRIENNE LORS DU MOIS DE
seront diffura
«Ammi
RAMADAN, TROIS FEUILLETONS DE
sés en plus
achour» (15 parSOCIÉTÉ SERONT DIFFUSÉS EN PLUS DE
de sitcoms,
ties),
SITCOMS, DE LA CAMÉRA CACHÉE ET
de la caméra
«Boudhaou» (17
D'UN PROGRAMME DE TÉLÉRÉALITÉ.
cachée
et
parties), «Reality
d'un
proShow». L'édition
principale du journal télévisé de la chaî- gramme de téléréalité, «Wahdek
ne terrestre est fixée à 19h et les autres Felblad», tourné en Malaisie dans leséditions (Canal Algérie, journal télévisé quels des célébrités algériennes sont
LE PDG DE SONELGAZ
Hâter le lancement des projets
électriques à Adrar
Le président-directeur général
de la Sonelgaz,
Noureddine
Boutarfa, a souligné, hier à Adrar, la
nécessité de hâter le lancement des
projets électriques retenus pour
cette wilaya, lors d'une réunion en
présence des autorités locales.
M. Boutarfa a appelé les responsables des filiales de l’entreprise
Sonelgaz à accélérer le lancement
des projets retenus pour la wilaya
d’Adrar et trouver les solutions
idoines liées aux perturbations
récurrentes de l’alimentation en
énergie électrique dans la région.
"Il est nécessaire d’accroître la capacité de production des centrales
électriques et leur réhabilitation en
vue d’améliorer l’approvisionnement en cette énergie au profit des
quartiers et vieux ksour enclavés", a
soutenu le PDG de la Sonelgaz.
Dans ce contexte, il a indiqué que la
wilaya d'Adrar sera renforcée prochainement par quatre générateurs
électriques "Turbine à gaz" d’une
production globale de plus de 100
mégawatts prévus pour la prochai-
ne saison estivale. M. Boutarfa a
relevé dans ce sens que la réalisation de pareilles opérations devra
satisfaire la demande sans cesse
croissante sur cette énergie à Adrar
qui a enregistré une hausse en
termes de consommation estimée à
20%. Durant sa visite de deux jours
dans la wilaya d’Adrar, il a procédé
à la mise en service d’une centrale
électrique dans la commune de
Timimoune, et inspecté une autre
centrale électrique dans la commune de Tissabit où il a reçu des explications sur le fonctionnement et
l’impact de cette station en matière
d’amélioration de l’alimentation en
énergie électrique dans la wilaya.
M. Boutarfa s’est rendu ensuite
dans la région de Kabertine pour
s’enquérir des travaux de réalisation d’un projet d’une centrale électrique à énergie éolienne, dont les
travaux de réalisation ont atteint un
taux d’avancement estimé à 51%,
avant d’inspecter la centrale électrique au chef-lieu de la wilaya
d’Adrar.
soumises à des épreuves physiques
dans la veine du programme américain
«Survivor». Pour le cinquantenaire de
l’indépendance,
une vingtaine de
feuilletons historiques ont été retenus
dont des adaptations de longs
métrages, à l'exemple du feuilleton «Les
sept remparts de la citadelle» d'Ahmed
Rachdi adapté du film éponyme.
Des
documentaires
historiques
consacrés notamment aux résistants
algériens guillotinés ou encore aux martyrs des wilayas historiques sont également au programme.
n Samira Sidhoum
EL HADJ ET OMRA
AIR ALGÉRIE AFFRÈTE TROIS
GROS PORTEURS POUR TRANSPORTER
LES PÈLERINS
La compagnie aérienne
nationale Air Algérie a affrété trois gros porteurs pour le
transport des pèlerins dans
le cadre des opérations Hadj
et Omra du mois de ramadan, a indiqué, hier, à Alger
son PDG, Mohamed Salah
Boultif.
"La compagnie a affrété
un gros porteur pour
répondre à la forte demande
lors de la saison du Hadj et
deux autres gros porteurs
pour celle de la Omra du
mois de ramadan", a-t-il
expliqué à l'APS en marge
de la signature de deux
conventions de sponsoring
entre Air Algérie et l'opérateur public de téléphonie
mobile Mobilis. Cet affrètement apporte, dit-il, des
capacités de plus de 1.000
sièges supplémentaires par
jour, ce qui permettra d'appréhender les particularités
de la saison estivale et des
opérations de la Omra
notamment pendant le mois
de ramadan.
Les
prévisions
d'Air
Algérie pour la Omra tiennent compte des dates et des
séjours demandés par les
pèlerins (15, 21 et 30 jours),
et de la concentration des
vols sur les deux derniers
jours du mois de ramadan
vers et à partir de Djeddah et
de Médine. "Pour l'opération
Omra-ramadan, qui coïncide
cette année avec la période
de pointe (saison estivale), la
compagnie
dispose
de
51.370 sièges", a-t-il relevé.
Concernant les deux
conventions signées entre
Mobilis et Air Algérie, le
président-directeur général
de Mobilis, Damma Saâd, a
indiqué qu'elles "sont le fruit
d'un partenariat bénéfique
entre
deux
entreprises
publiques". En vertu de la
première
convention,
Mobilis offrira à chaque hadj
une
puce
téléphonique
contenant un crédit initial de
1.000 dinars pour lui permettre de communiquer à
partir des lieux saints de
l'Islam avec les membres de
sa famille. La deuxième
convention est un engagement de Mobilis à contribuer
au
sponsoring
de
la
45e assemblée générale de
l'Organisation des transports aériens arabes prévue
du 5 au 7 novembre prochain à Alger.
ENTRETIEN
MUSTAPHA BOUCHNAFA,
CHEF DU BUREAU
NATIONAL D’INTERPOL
EN ALGÉRIE
7
DANS CET ENTRETIEN, le commissaire principal, Mustapha Bouchnafa, chef par intérim du bureau central national (BCN) de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) en Algérie précise les missions de son service et ses relations avec la
police et la justice algériennes. Ainsi, le BCN, qui touche à toute forme de criminalité,
est un point de liaison entre les polices du monde et les services nationaux chargés
de l’application de la loi.Sur ce sujet, le commissaire principal souligne l’attachement
de l’Algérie au travail en commun et à l’échange d’informations avec les 240 pays
membres d’Interpol.
«Les crimes économiques et financiers
restent la menace la plus redoutable
en Algérie»
Photos : Makine F.
Entretien réalisé par Neïla B.
L’ALGÉRIE EST
AUJOURD’HUI EN MESURE
D’IDENTIFIER, DE
LOCALISER ET D’ARRÊTER
LES CRIMINELS
INTERNATIONAUX DONT
DES TERRORISTES ET
NARCOTRAFIQUANTS,
NON SEULEMENT À LEUR
ENTRÉE MAIS AUSSI À
LEUR SORTIE DU
TERRITOIRE NATIONAL
AVEC DE FAUX
DOCUMENTS.
Quel est le rôle du bureau central national d’Interpol en 4.779 échanges d’informations ont été effectués entre notre pays et
Algérie ?
les 240 pays membres de cette organisation. Le plus gros traiteD’abord il faut préciser que l'Algérie a adhéré à Interpol en ment est lié aux affaires de blanchiment d’argent, de drogue et de
1963. Cette organisation œuvre sur les volets policier et judiciaire. terrorisme. Le BCN enregistre également un nombre considérable
Le premier concerne l'échange et le partage d'informations, le d’échanges d’informations avec la Tunisie et la Mauritanie. La
second se traduit par l'exécution des mandats de justice, la mise en majorité des informations échangées sont liées à des activités terplace de commissions rogatoires et l’interception et l’extradition roristes, au trafic d’armes et de véhicules.
des criminels. Le BCN touche à toute forme de criminalité. Il s’agit
Le BCN a-t-il des chiffres concernant les Algériens recherchés
d’un point de liaison entre les polices du monde et les services
par leur pays ?
nationaux chargés de l’application de la loi.
Leur nombre change constamment et nous ne voulons donc pas
Du point de vue du BCN, quelle est actuellement la menace avancer des données erronées. Ceux qui sont recherchés sont
la plus redoutable pour l’Algérie ?
impliqués dans des affaires liées au droit commun, comme le traL’Algérie est aujourd’hui en mesure d’identifier, de localiser et fic de drogue, blanchiment d’argent, trafic de fausses monnaies.
d’arrêter les criminels internationaux dont des terroristes et nar- L’Algérie n’a introduit aucune recherche liée au terrorisme.
cotrafiquants, non seulement à leur entrée mais aussi à
Combien d’Algériens sont recherleur sortie du territoire national avec de faux documents.
chés par Interpol ?
Toutefois, les crimes économiques et financiers restent la
Ils sont estimés à 20 individus qui
menace la plus redoutable en Algérie. En effet, la plupart
ont été extradés depuis l’année
des Algériens recherchés par Interpol sont impliqués
2005. La plupart sont impliqués
dans des affaires liées notamment au trafic de drogue et
dans des crimes économiques
aux crimes économiques.
parmi eux Achour Abderrahmane
Des mesures ont-elles été prises pour contrer ces
poursuivi pour le détournement de
deux phénomènes ?
32 milliards DA. L’Algérie a procéLe bureau central national d’Interpol en Algérie reledé durant la même période à l’arvant de la direction de la police judiciaire de la sûreté
restation de 17 individus étrangers
nationale s’est doté d’un système de communication
recherchés par les autorités judiélectronique. Il s’agit du système 124/7, un réseau interciaires étrangères et qui ont été prénet constitué de bases de données. Il permet de faire des
sentés à la justice algérienne, et ce,
requêtes directes sur les bases de données internatioconformément aux articles 582 et
nales et d’échanger des fichiers, photos d’identité,
583 du code de procédure pénale.
empreintes digitales, immatriculations de voiture,
Ils sont recherchés également par la
numéros de passeport. Les mandats d’arrêt peuvent être
France et les Emirats arabes unis.
diffusés à tous les pays membres d’Interpol en un temps
Ils sont originaires de plusieurs
record. Ce système assure la transmission d’informations
pays et impliqués pour la plupart
100 MANDATS D’ARRÊT
confidentielles, fiables en quelques minutes seulement.
INTERNATIONAUX VIENNENT
dans des affaires d’émission de
Une autre base, ayant trait aux armes, est en voie de
D’ÊTRE DIFFUSÉS PAR LE BCN.
chèques sans provisions. En outre,
développement. L'Algérie est parmi les premiers pays à
DES NOTICES ONT ÉTÉ DIFFUSÉES
100 mandats d’arrêt internationaux
avoir acquis ce système. Ces bases de données sont mises
SUR LES ALGÉRIENS RECHERCHÉS
viennent d’être diffusés par le BCN.
à la disposition des services nationaux chargés de l'apPAR LES AUTORITÉS JUDICIAIRES
Des notices ont été diffusées sur les
plication de la loi comme les douanes et la gendarmerie
ALGÉRIENNES, EN VERTU DE
Algériens recherchés par les autorinationale.
MANDATS D’ARRÊT
tés judiciaires algériennes, en vertu
Outre le 124/7, la direction générale de la sûreté
INTERNATIONAUX, SUR LA
de mandats d’arrêt internationaux,
nationale a mis en place un système de connexion des
CHAÎNE D’INTERPOL.
sur la chaîne d’Interpol.
services de police des frontières (PAF) et ce, à la banque
Il existe plusieurs types de notices
de données d’Interpol. Cette mesure s’inscrit dans le
en vigueur à Interpol. La notice
cadre du renforcement de la sécurité des voyageurs. Il
rouge concerne les mandats d’arrêt
s’agit de la base de données mobile du réseau Interpol
internationaux,
la
notice
bleue
est utilisée pour recueillir des inforappelé Mind. Ce réseau est installé dans les ports et aéroports
importants et au niveau des postes frontaliers. Les pafistes sont mations sur des individus concernant leur identité alors que la
désormais en mesure de détecter, instantanément, les documents notice verte est adressée aux pays membres d’Interpol pour les
de voyage falsifiés et les véhicules volés et empêcher également alerter et communiquer des informations sur des individus.
La notice jaune est utilisée pour aider à retrouver des personnes
l’infiltration de criminels et terroristes potentiels. Les policiers
peuvent vérifier, systématiquement, les documents de voyage et disparues et la notice orange comprend des mises en garde sécuritaires sur d’éventuelles menaces, comme les explosifs.A cela
les comparer avec la base de données d’Interpol.
Mais les menaces que redoute l’Algérie sont multiples : le crime s’ajoutent quarante-trois Algériens et quatre ressortissants français
transfrontalier, la cybercriminalité, le cyber terrorisme. Toutefois, et émiratis recherchés par l’Algérie pour l’année 2011 auprès
la menace la plus redoutable reste les crimes économiques et d’Interpol. Sur le site d’Interpol, 9 ressortissants algériens font
financiers. Nous avons résolu beaucoup d’affaires dans ce sens. l’objet de notices avec photos. On retrouve notamment l’ex-PDG
Nous recevons et nous transmettons des informations régulière- de Khalifa Bank, Abdelmoumène Khalifa (détenu actuellement en
Grande-Bretagne), Anouar Haddam, ancien dirigeant du FIS,
ment. Ce qui nous permet de suivre les réseaux.
Belmokhar Mokhtar alias «Laouar», activiste au sein d’al Qaïda au
Qu’en est-il de la coopération du BCN avec les autres pays ?
Maghreb islamique (Aqmi).
Pour ce qui est des pays avec lesquels la coopération est intense, il
Où en est-on avec l’extradition d’Abdelmoumène Khalifa ?
y a le Maroc, l’Espagne et l’Italie surtout en matière de lutte contre
Il s’agit-là d’une question qui relève de la justice. Même si
l’immigration clandestine, le trafic de stupéfiants et de véhicules
et la criminalité économique et financière. Concernant l’Europe, la l’Angleterre est membre d’Interpol, il n’en demeure pas moins que
coopération est beaucoup plus basée sur la lutte contre le terroris- ce sont les relations et les conventions bilatérales entre les deux
pays qui déterminent l’extradition. L’appareil judiciaire britanme vu la concentration des Algériens dans ce continent.
nique est un peu complexe mais la procédure est en cours.
Peut-on quantifier la coopération entre l’Algérie et Interpol ? L'extradition est un acte judiciaire qui relève de l'autorité judiciaiLes échanges d’informations entre les pays membres d’Interpol et re. Le BCN participe à l'étape pré-extradition, ainsi qu’à la procél’Algérie ont pris du volume ces dernières années. Pas moins de dure de remise des inculpés.
RÉ GiONS
9
t
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf
37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
TISSEMSSILT
MERHOUM (SIDI BEL-ABBES)
t
Photo : Lylia M.
L’ANALPHABÉTISME RECULE
Plus de 400 apprenants, dont 312
femmes, ont obtenu, à l’issue de
l’année scolaire 2011/2012, un diplôme
après avoir suivi les cours
d’alphabétisation assurés par l’antenne
locale de l’Office national
d’alphabétisation et d’enseignement
des adultes. Selon le directeur de
l’antenne, ces adultes ont obtenu un
diplôme correspondant au niveau de
la cinquième année primaire, leur
ouvrant droit de fréquenter un
établissement de formation
professionnelle.
KHENCHELA
Un terrain de quatre hectares du site
naturel de la station thermale Hammam
Essalihine de la ville de Khenchela vient
d'être choisi pour abriter un projet
d'aménagement d'une forêt récréative, a-ton appris auprès de la direction de
l'Environnement.
Selon l'étude technique, le projet
comprendra un parc d'attractions, des
espaces pour familles, un jardin botanique,
des volières, une piscine, des allées en
pleine nature et des espaces d'athlétisme et
de jeu de boules.
Le directeur de l'Environnement, M.
Chaouki Guellil, assure que ce futur espace
de tourisme naturel, d'un coût de 15
millions de DA, viendra consolider la
vocation touristique thermale du site de
Hammam Essalihine qui attire déjà des
curistes de toutes les régions voisines.
La partie du projet concernant
l'aménagement d'un parc d'attractions
baptisé Toyour El djana (Oiseaux du
paradis) sera ''prochainement'' mise en
chantier, tandis que les autres structures
prévues feront ultérieurement l'objet
d'appel d'offres, a-t-il précisé.
LA COMMUNE
OUBLIÉE
MERHOUM. C’est le nom d’une contrée relevant de la wilaya de
Sidi Bel-Abbès, située au sud à près de 100 km du chef-lieu. Cette
localité suffoque sous les rafales du vent de sable. Par manque
de loisirs, les habitants, notamment les jeunes, ne savent pas à
quel saint se vouer. La région est complètement enclavée.
C
t
Photo : Slimene S.A
UNE FORÊT RÉCRÉATIVE SUR LE SITE
NATUREL DE HAMMAM ESSALIHINE
UNIVERSITÉ USTO
Les préinscriptions des nouveaux bacheliers à
l'Université des sciences et de la technologie d'Oran
Mohamed-Boudiaf (USTO) ont débuté, hier. Selon le
vice-recteur, chargé de la pédagogie, l'USTO propose,
pour cette rentrée, 3.000 nouvelles places pédagogiques couvrant 8 domaines dont 1.600 seront réservées aux sciences et à la technologie.
Quarante enseignants ont été mobilisés
pour orienter les nouveaux bacheliers,
en matière des choix de filières. En outre
et pour faciliter la communication, deux
espaces informatiques, de 44 PC chacun,
sont mis à la disposition des bacheliers
pour les accompagner dans leurs choix
et faciliter leur préinscription. Les étapes
de confirmation des choix ou leur annulation auront lieu du 15 au 22 juillet
avant que les fiches de vœux ne soient
envoyées au ministère pour traitement.
Du 22 au 24 du même mois, l'étudiant
pourra disposer des résultats d'orientation et recevoir son affectation afin d’entamer, du 26 au 30 juillet, son inscription
définitive. A relever que 3.000 diplômés,
dont 1.500 licenciés, 1.050 titulaires de
master et 80 détenteurs de doctorat sont
sortis cette année des bancs de l'université. 300 diplômés relèvent du système
classique.
n A. Abbas
Photo : Makine F.
3.000 PLACES POUR
LES NOUVEAUX
BACHELIERS
e hameau perdu semble si
loin de la civilisation. A l’entrée du village, des jeunes
sont adossés
au mur de
vieilles bâtisses abandonnées,
comme de coutume, ces villageois sont les premiers à vous adresser le
salut, malgré la pauvreté et la misère. Cette
contrée du chef lieu de daïra qui a été
constamment la cible des terroristes a obligé bon nombre de personnes à «s’exiler».
Les conditions de vie de ces paysans
sont pénibles et la région demeure isolée
faute de développement. Aujourd’hui, le
terrorisme est pratiquement vaincu. Les
populations, notamment les éleveurs et les
agriculteurs commencent à prendre goût à
la vie. Le peu de projets visant à améliorer
les conditions de vie, la reconstruction des
maisons détruites, la réalisation d’une sûreté de daïra, entre autres, n’ont pas tellement
changé le village...
En effet, depuis l’indépendance, la
région n’a su comment se frayer le chemin
du progrès, malgré les faramineux budgets
destinés à cet effet. Le silence et le mépris
des autorités, conjugués au manque de
civisme et la mauvaise gouvernance, ont
mis cette région dans le dernier wagon de la
locomotive du développement. Les responsables de la commune sont appelés à redoubler d'efforts pour faire sortir la région du
désenclavement. Ici, la situation de l'urbanisme est désarticulée. Au niveau de la voirie, c'est une véritable catastrophe dont
souffrent énormément les populations. Une
image peu reluisante s’offre aux yeux.
Toutes les avenues sont devenues des
chaussées où «s'enfoncent» chaque jour voitures et camions. Partout des nids-de-poule
et des crevasses qui donnent au village
l’image désagréable d'un grand douar. Les
citoyens indiquent que rien n’a été entrepris pour faire sortir ce village de son isolement et de la misère. Ces derniers interpellent les responsables à tous les niveaux
en rappelant le sacrifice de leurs enfants
pendant la révolution et les victimes du terrorisme.
CES MÔMES QUI N’ONT JAMAIS VU
LA MER
La saison estivale ? Les habitants n’en
savent rien et les enfants n’ont jamais vu la
mer. «On entend parler des vagues mais on
ne voit la Grande Bleue qu’à travers le petit
écran» soulignent des enfants. Ces derniers
optent pour les infrastructures aquifères
(bassin d’eau), gueltas et petites retenues
pour s'adonner aux techniques de natation
et de baignade. Si ailleurs on crie fort «à
nous les vacances !» puisqu’on dispose de
moyens financiers pour l’évasion, à
Merhoum, qui compte une population
pauvre, les petits n’iront nulle part. Les
parents n’ont pas de voiture et sont incapables d’organiser quelque chose qui ressemblerait à une sortie à la plage. Pourtant,
ils sont là, tout près, à 180 km de cette mer.
Les associations à caractère caritatif ne
jouent plus leur rôle et les autorités ne pensent point à eux. Une petite attention à leur
égard serait merveilleuse pour permettre à
ces mômes de toucher du sable humide,
pour de vrai. Dépourvus de piscine ou d’infrastructures adéquates pour passer paisiblement leur temps, les jeunes et les moins
jeunes boivent la calice jusqu’à la lie. Les
citoyens réclament plus de projets dans le
cadre du quinquennat 2010-2014.
Plongés dans une torpeur quasi totale et
faute de moyens, chacun grignote le temps
à sa manière, à son rythme, selon son inspiration et son humeur, comme si la paresse a
ses musiques et ses tempos. Ce village où
respire la misère vit un autre calvaire. Il
s’agit des moustiques et autres reptiles qui y
prolifèrent, à la faveur de la chaleur qui bat
son plein. «Les longues nuits agitées par les
moustiques poussent la population à rester
chez elle de peur de rencontrer des serpents», confie-t-on. En effet, la psychose
devient plus grande avec les coupures
d’électricité.
n Medjahdi Mohamed
SOCIÉTÉ
LA HANTISE
DE LA SURCHARGE PONDÉRALE
Samia ou
le régime réussi
en quelques mois
Qui n’a pas rêvé d’un corps de top modèle à l’image d’Adriana Karembeu ou Naomy Campbel. Un
poids idéal proportionnel à la taille, le tour des
hanches et la poitrine. Une référence, quoi ! Mais si
dame nature a gratifié certaines, elle n’en a pas
avantagé d’autres. A l’approche de l’été, les
vacances, les fêtes familiales, toutes les femmes et
notamment les jeunes filles veulent perdre
quelques kilos disgracieux pour ne pas être complexées par des hanches pleines de cellulite, une
poitrine forte ou un double menton. Samia, 46 ans,
fonctionnaire dans une société nationale a pour
objectif de perdre 20 kilos en deux mois. Pour un
poids de 80 kg et 1,65 mètre de hauteur, elle se sentait obèse et mal dans sa peau. En plus, les quolibets répétitifs qu’elle endure au quotidien l’ont
encouragés à s’occuper de son look. Après avoir
essayé des tisanes amaigrissantes, des gels amincissants, elle a décidé, enfin, de voir un médecin spécialiste en nutrition sur les hauteurs de Kouba. Ce
spécialiste pose, en premier, la même question, lors
de la première consultation à tous les patients qu’il
prend en charge. «Pourquoi vous voulez maigrir ?». A partir de la réponse, d’autres questions
suivent sur les traditions alimentaires, notamment.
En s’appuyant sur ce diagnostic, il prescrit un programme diététique avec des quantités de nourriture à respecter au… gramme près. Ce programme
nutritionnel s’étale sur plusieurs mois. La personne
qui veut perdre des kilos doit favoriser la consommation des légumes, hormis la pomme de terre,
cuits à la vapeur ou en sauce. En outre, elle doit
supprimer de son assiette les pâtisseries, le chocolat, les confitures, les pizzas et les fromages. L’eau
et les fruits doivent être consommés à volonté
durant les deux premiers mois. Au début, Samia a
trouvé quelques difficultés à adopter ce régime.
Mais petit à petit, elle s’est accommodée à cette
nouvelle façon de manger car au bout elle ne veut
plus être la risée des autres avec son surpoids.
Passer de la taille 46 à 40, est son objectif. Alors, elle
s’y est mis courageusement, elle qui se goinfrait de
chakhchoukha et de rechta à chaque occasion. «Il
faut souffrir pour être belle», ne lui a-t-on pas cessé
de répéter. Résolue, elle a mis fin aux pizzas, hamburgers, paninis, chocolats, sodas et autres douceurs qu’elle affectionnait. Le pèse-personne qu’elle
«sollicite», chaque matin, l’encourage à aller de
l’avant. Au bout de deux mois elle a fondu de 17
kg. Maintenant, elle pense à changer sa garde robe.
Encouragée par sa famille et son coach, elle a suivi
son régime pour perdre 20 kg. Actuellement, elle se
sent bien dans sa peau et dans sa tête. Sauf qu’il lui
arrive parfois de «tricher» devant une assiette de
berkoukès ou de chakhchoukha.
nRabéa F.
L’UGCAA TIRE
LA SONNETTE
D’ALARME
VINGT pour cent des marchés de proximité sont exposés aux
risques d’incendies. Un total de 100 marchés, recensés à
l’échelle nationale, fonctionnent de façon anarchique et ne
correspondent pas aux normes requises. 80% des commerces
de la capitale ne sont pas dotés d’un groupe électrogène.
20% des marchés de proximité
exposés aux incendies
Photo : Fouad S.
10
e sont là des chiffres avancés par El Hadj moment.» Selon M. Boulanouar, même les produits
Tahar Boulanouar, porte-parole de l’Union exposés à la vente constituent un danger pour ces
générale des commerçants et artisans structures. Des batteries électriques et des insecticides
algériens (UGCAA). Selon le même risquent d’exploser sous l’effet de la chaleur.
Ce responsable rappelle ce qui s’est passé l’an dernier
responsable, les marchés communaux et de
proximité se dégradent davantage, au marché El Hattab de Annaba, ceux d’Oran et Bab El
particulièrement durant la saison estivale. «L’installation Oued. «Sans l’intervention des autorités locales, le scénades revendeurs à la sauvette augmente le risque rio risque de se reproduire dans une dizaine de marchés
de la capitale», prévient-il.
d’incendie», a-t-il précisé. Il
En outre, il est à noter que 75% des
explique que certains revendeurs
marchés ne sont pas entretenus.
squattent les marchés légaux et
«L’INSTALLATION DES REVENDEURS À «Les autorités locales font preuve
imposent leur diktat. «Ils dressent
LA SAUVETTE AUGMENTE LE RISQUE
d’irresponsabilité»,
selon
des séparations de fortune entre
D’INCENDIE, LA MOINDRE ÉTINCELLE
eux et les marchands légaux créant
OU LE MOINDRE COURT-CIRCUIT EST Boulanouar. L’absence de sanitaires, ajoutée aux conditions d’hyainsi un décor peu commode», a
PRÉJUDICIABLE À CES ARTÈRES
giène déplorables, au désordre
indiqué M. Boulanouar. En effet, ces
COMMERCIALES»
dans l’aménagement des étals et au
derniers utilisent des cartons, des
manque de coordination entre les
tables en plastique ou en bois, «des outils inflammables
qui menacent les marchés réglementaires», a prévenu le commerçants et les élus locaux n’avantagent pas la gesreprésentant de l’UGCAA. Il y a également ceux qui tion des marchés, selon le représentant de l’UGCAA.
branchent anarchiquement des câbles électriques. «La L’autre problème soulevé concerne les commerces
moindre étincelle ou le moindre court-circuit est dépourvus de groupe électrogène pour conserver les propréjudiciable à ces artères commerciales», s’est-il alarmé. duits alimentaires destinés à la consommation. «Les comEt d’ajouter : «L’absence d’extincteurs, d’issues de secours merçants ne respectent pas le cahier des charges et transet de conduites d’eau pour parer à un éventuel danger gressent la loi», a-t-il noté. n Rym Harhoura
font que ces marchés risquent de partir en fumée à tout
C
CHAUFFEURS DE TAXI VICTIMES D’AGRESSIONS
ILS TRAVAILLENT DÉSORMAIS AVEC UN CERCLE RESTREINT DE CLIENTS
Combien de chauffeurs de taxi ont été assassinés.
Combien de chauffeurs de taxi ont été agressés à l’arme
blanche et traumatisés à vie. Ces pères de famille, corrects, veulent seulement travailler pour gagner leur vie
honnêtement. Le dernier en date est un septuagénaire,
chauffeur de taxi à Alger. Il a été retrouvé mort, lardé
de 12 coups de couteau et jeté dans la décharge
publique à Diar El-Djemaa. L’homme a quitté la station
de taxi inter wilaya à 4 heures du matin à bord de sa
toyota avec deux individus. Selon les premiers éléments de l’enquête, le chauffeur de taxi aurait résisté à
ses agresseurs qui ont fini par l’assassiner et voler son
véhicule. Cet énième assassinat a soulevé l’ire des
chauffeurs de taxi au niveau de la gare routière
(Sogral), qui ont observé une grève pour demander
plus de sécurité. Le président de l’Union nationale des
chauffeurs de taxi (Unact), indigné, s’est joint à la protestation car, dira-t-il, les chauffeurs de taxi sont devenus la cible privilégiée des agresseurs. «Ils ne se contentent pas de subtiliser la recette, mais tuent le chauffeur
pour s’emparer de son véhicule», a-t-il indiqué. Fateh
S., lui, a échappé à la mort. L’année dernière, il a transporté deux jeunes filles à l’arrière et un jeune homme à
l’avant. Le trio devait aller à la cité Eucalyptus, à l’est
d’Alger. Arrivé sur les lieux, la nuit commençait à tomber. L’une des deux jeunes filles demande au chauffeur
de prendre une ruelle.
Dès que le chauffeur a braqué son volant, le jeune
homme s’est emparé de la recette et la jeune fille assise
derrière sort un couteau et le pointe sur le cou de Fateh.
Tétanisé par la peur et la situation dans laquelle il s’est
retrouvé, et dans un sursaut de survie, il s’échappe de
son véhicule en prenant les clés de la voiture. Dans sa
fuite, il ne s’est pas rendu compte qu’il était blessé. A un
moment donné, il perd connaissance pour se réveiller à
l’hôpital. Il a récupéré son véhicule et, depuis, il a juré
de ne plus travailler dans les stations. Ses clients sont
les voisins, les amis, les membres de sa famille et
d’autres personnes qui lui sont recommandées. Il suffit
de l’appeler sur son portable et indiquer le lieu de
déplacement. «Il m’arrive de ne travailler qu’avec une
personne durant toute la journée», dira-t-il. «La veille,
la cliente ou le client qui programme une course s’arrange avec moi sur l’heure et le tarif» a-t-il expliqué. Ses
clients sont nombreux, notamment la gent féminine qui
se déplace en groupe à Cherchell sur les plages, les
fêtes, la visite des malades dans les hôpitaux...
Djemâa est un autre chauffeur de taxi miraculé. Il y
a plus de sept mois, il a été victime de coups et blessures volontaires. Il s’en sort avec deux côtes brisées.
Ses agresseurs étaient au nombre de quatre. Il devait les
déposer à Zéralda. Il était environ 18 heures lorsque
l’un d’eux le menace d’une arme blanche. En leur
tenant tête, les autres l’ont sorti du véhicule et se sont
relayés sur lui en lui assenant des coups. Le véhicule
ainsi que la recette ont été volés. Après un séjour à l’hôpital, Djemâa a déposé plainte et ses agresseurs sont
sous les verrous. Comme Fateh, Djemâa travaille uniquement avec les personnes qu’il connaît.
n Rabéa F.
MONDE
11
LIBYE : MAHMOUD JIBRIL, CHEF DE L’ALLIANCE DES FORCES NATIONALES : «Nous adressons un appel sincère pour un dialogue national en vue de s’unir (...) sous une seule bannière, pour parvenir à un compromis, un
consensus sur la base duquel la constitution peut être rédigée et le nouveau gouvernement peut être formé. Lors de
ces élections, il n’y avait ni perdant ni gagnant. La Libye est le seul véritable vainqueur».
CRISE SYRIENNE
EGYPTE
LE CHEMIN
DE TÉHÉRAN
MORSI
DÉFIE
L’ARMÉE
Dissolution d’un groupe de
l’opposition chiite
BAHREÏN :
Des violences font plus de
100 morts en 48 heures
NIGERIA :
En bref
Le tribunal administratif de Bahreïn a prononcé,
hier, la dissolution d’un groupe de l’opposition
chiite, l’Association de l’Action islamique. Le
tribunal a estimé que le groupe politique avait violé
à plusieurs reprises la loi sur les associations,
notamment pour n’avoir pas tenu de congrès
pendant quatre ans, absence de documents
comptables sur les finances du mouvement et
promotion d’«une idéologie appelant ouvertement à
la violence».
Cette décision a été dénoncée par l’opposition
chiite, notamment le puissant parti Wefaq, qui y a
vu une «violation de la Constitution et du droit
d’association et d’action politique».
L’Etat du Plateau, au centre du Nigeria, a connu ces
derniers jours des violences qui ont fait plus de cent
LE BRAS DE FER entre le
Conseil
suprême
des
forces
armées
et
Mohamed Morsi, le président égyptien, continue.
En décidant d’annuler la
décision de la Haute Cour
de dissoudre le Parlement,
il s’oppose frontalement à
l’Armée qui avait hérité du
pouvoir législatif le temps
de procéder à de nouvelles élections.
L
’Assemblée du peuple,
dissoute le 15 juin dernier par la Haute Cour
constitutionnelle, une
décision
dénoncée
comme un «coup d’Etat
constitutionnel» par les Frères
musulmans et les islamistes, se
réunira ce matin pour «exercer ses
prérogatives», selon son président,
Saâd el-Katatni.
Le CSFA, qui n’a pas été avisé à
l’avance du décret, rue dans les
brancards. Pour «évaluer les consé-
quences» de ce geste, il a convoqué Cour constitutionnelle sont définidimanche soir une réunion urgente tifs, ne peuvent faire l’objet d’un
sous la présidence du maréchal appel (...) et sont contraignants
Hussein Tantaoui. Au risque d’ag- pour toutes les institutions de
graver les tensions avec les mili- l’Etat», indique Maher Sameh, le
taires et les libéraux, Mohamed porte-parole de cette Cour, cité par
Morsi a ordonné par décret l’agence Mena.
dimanche le rétablissement du
«Dans un pays démocratique,
Parlement dont la dissolution a per- un président ne peut manquer de
mis au CSFA de s’attribuer le pou- respect à la justice. Qu’il le veuille
voir législatif et un droit de veto sur ou non, Morsi doit respecter les
tout
article
de
la
future décisions de la justice», affirme
Constitution. Ce décret prévoit Rifaât al-Saïd, le chef Al-Tagammu,
aussi «l’organiun parti de gauche.
sation d’élecSelon ce dernier, «plutions
anticisieurs partis vont boyEntre les Frères et les
pées pour la
cotter les sessions de la
autres, militaires et
Chambre, 60
chambre».
laïcs, la confrontation
jours
après
A en croire l’agence
paraît inévitable. Selon
l’approbation
Mena, «plusieurs percertains analystes, l’aupar
référensonnes
ont
porté
dace de Morsi pourrait
dum de la nouplainte pour exiger
se retourner contre lui.
velle
que la décision de
Même Moubarak n’a
Constitution,
Morsi soit suspenpas osé s’opposer à une
et l’adoption
due».
décision de la Haute
d’une nouvelle
Entre les Frères et les
Cour.
loi régissant le
autres, militaires et
Parlement».
laïcs, la confrontation
Sûr de lui et du
paraît
inévitable.
soutien que pourraient lui apporter Selon certains analystes, l’audace
les Frères, dont il est issu, dans une de Morsi pourrait se retourner
manifestation prévue aujourd’hui contre lui. Même Moubarak n’a pas
«pour soutenir ses décisions», osé s’opposer à une décision de la
Morsi invite les députés, en majori- Haute Cour.
té islamistes, à se réunir. Quelques
La Maison Blanche appelle les
heures après ce «rétablissement» au Egyptiens au «respect des principes
forceps, le président égyptien démocratiques» pour résoudre
découvre qu’il s’est mis sur le dos cette épreuve de force entre le prél’appareil judiciaire. La Haute Cour sident et l’Armée «conformément
a rejeté sa décision qu’elle juge au respect des principes démocrainvalide. «Les jugements et l’en- tiques et dans la transparence».
semble des décisions de la Haute
n Djamel Boukrine
morts. Samedi dernier, au moins 80 personnes ont
été tuées dans des raids de bergers «Fulani» qui ont
touché plusieurs villages. Au moins 22 autres
personnes sont mortes avant-hier, alors qu’elles
participaient aux funérailles des victimes de la
veille. Un couvre-feu a été décidé dans la région. A
indiquer que les Foulani, aussi appelés Peuls sont
issus d’une tribu avec de fortes revendications
territoriales avec une dimension religieuse, car les
bergers se plaignent d’être marginalisés par les
Berom, un groupe ethnique composé d’agriculteurs
chrétiens.
SAHARA OCCIDENTAL : Le
représentant
spécial onusien évoque avec les
Sahraouis les moyens de régler le
conflit
En bref
Annan réussira-t-il à réanimer le plan de paix resté
jusque là lettre morte et enlisé dans un cycle de violence ininterrompu ? De Damas où il a effectué sa
troisième visite marquée du sceau d’une «approche»
constructive pour une issue négociée, l’émissaire
onusien et de la Ligue arabe a pris le chemin de
Téhéran. La mission de sauvetage de Kofi Annan
porte désormais, la certitude que l’équation syrienne intègre le rôle influent du principal allié de la
Syrie qui «ne peut être ignoré». Cette démarche,
associant l’Iran aux négociations, est aux antipodes
des thèses des puissances occidentales, notamment
celles qui se réclament des «Amis de la Syrie». Elle
s’interprète comme une volonté d’ouverture manifeste à un acteur clé qui, tout en assurant de sa disponibilité de fournir des «suggestions» à Annan, se
présente en «partie de la solution au problème
syrien». La realpolitik de l’émissaire onusien, légitimée par la persistance des divisions de l’opposition
syrienne et les antagonismes des puissances étrangères manifestement exprimées dans les perceptions
différenciées de la rencontre de Genève, privilégie
toutes les formes
de coopération.
Au moment
La realpolitik de l’émismême où Annan
saire onusien privilégie
s’efforce de relantoutes les formes de
cer le processus
coopération.
de négociation, la
Russie, qui a
réitéré la nécessité
d’une «solution politique et pacifique» durable s’affaire à nouer les fils de l’opposition syrienne. Alors
que le Conseil national syrien, critiquant la visite de
Annan en Syrie, est attendu, ce mercredi, à Moscou,
l’un des chefs de l’opposition, Michel Kilo, a proclamé son attachement au dialogue national et appelé
la Russie à contribuer à la «stabilisation de la situation», au cours des pourparlers tenus avec le
ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
«Nous comptons sur le fait que la rencontre d’aujourd’hui (avec Michel Kilo) sera un pas sur la voie
de la mise en oeuvre des accords auxquels on est
parvenu à Genève», a déclaré le chef de la diplomatie russe en référence à la transition politique proposée par Annan. Devant les ambassadeurs russes en
poste à l’étranger, réunis au siège du ministère des
Affaires étrangères, le président russe, Vladimir
Poutine, s’est déclaré convaincu que «nous devons
faire tout notre possible pour contraindre les parties
au conflit à une solution politique pacifique», garante d’un «règlement à long terme et une situation
stable dans la région». En fait, il s’agit de substituer
au langage de la force la force du dialogue.
n Larbi Chaabouni
Le représentant spécial du Secrétaire général de
l’ONU pour le Sahara occidental, M. Wolfgang
Weisbrod-Weber, a indiqué avoir écouté les
Sahraouis et la direction du Front Polisario, à l’issue
de sa rencontre avec le président sahraoui, samedi
dernier, concernant la situation actuelle et les
moyens d’aller de l’avant dans le règlement du
conflit, a rapporté l’Agence de presse sahraouie
(SPS). Le Front Polisario a, de son côté, réaffirmé la
«pleine disposition» des autorités sahraouies à
coopérer avec le nouveau représentant spécial
du SG de l’ONU pour le Sahara occidental.
MALI : Le
médiateur de la Cédéao et
Dioncounda Traoré discutent à Paris
Le chef de la médiation de la Communauté
économique des Etats d’Afrique de l’Ouest
(Cédéao) dans la crise malienne, le burkinabé
Djibrill Bassolé, s’est déplacé, hier, à Paris pour des
discussions des suites du sommet qui
s’est tenu samedi dernier, à Ouagadougou, avec le
président malien de la transition Dioncounda
Traoré. A Bamako, le gouvernement de transition a
annoncé la création d’un «corps d’élite indépendant
de 1.200 éléments chargés d’assurer la protection
des institutions de la République».
12
L
R
SQU
E
E
V
I
IMMERSION DANS
LA KABYLIE
PRÉCOLONIALE
ET COLONIALE
YOUNÉS ADLI A ENTREPRIS, depuis
quelques années, un méritoire travail
d’exploration et d’exhumation du
riche et singulier patrimoine de la
Kabylie. Son travail de recherche
s’appuie sur des enquêtes de terrain et
une référence aux travaux d’historiens
français, ou qui se voulaient tels, à
l’image de Letourneux et Hanotaux,
célèbres pour leur ouvrage sur les
coutumes Kabyles publié en
1873. Le second n’était-il
pas d’abord un militaire ?
C
elui à qui on doit déjà un
livre sur Arezki El Bachir,
vient de publier un ouvrage en deux tomes où il
récapitule l’apport des
hommes de la Kabylie en
matière de codification du droit coutumier, de pensée religieuse qui sont des
balises d’une conception de la vie et de la
société ancrées, selon lui, dans la démocratie. Il y va ainsi de la Rahmaniya, un
ordre religieux fondé par Sidi
Abderrahmane boukabrine né vers 1725
aux Ait Smail dans la région de Boghni.
Cette confrérie, dans son enseignement,
privilégiait le lien national à l’affirmation
purement religieuse. «Boukabrine opta
pour le lien national au lieu de lui substituer des affiliations purement religieuses qui restent exclusives de toute
idée de patrie et soumises entièrement à
l’impulsion du vieux maître qui souvent
réside à l’étranger» (p 107). Les apports
d’hommes comme Hocine Ouarthilani
auteur d’une relation de voyage à la fin
du XVIIIe siècle, Mohand Saïd Ibnou
Zekri avec sa Rissala s’inscrivent dans la
même démarche.
Ce dernier, qui fut nommé muphti à
Alger en 1889 dans ses propositions de
réforme des zaouïas notamment s’appuie sur la coutume où le pouvoir du
cheikh et du tamen de village sont complémentaires mais distincts. Le livre est
un condensé d’histoire, de sociologie qui
essaie, en s’appuyant sur les recherches,
surtout d’auteurs européens, de repérer
LA RELIGION
ET LES
COUTUMES
les expressions et les canaux par où transitait cette pensée enracinée dans le
monde rural. Il mettra en évidence le
mépris et le désintérêt des clercs traditionnels en Orient puis leurs épigones au
Maghreb à une pensée où pourtant l’attachement au pays n’a cessé de s’affirmer. Les cheikhs de Kabylie puiseront
dans les valeurs traditionnelles qui, sans
renier l’Islam, adopteront ses préceptes
aux coutumes et intérêts de la collectivité. La problématique que pose le travail
d’Adli est d’une brûlante actualité.
L’Islam doit-il faire table rase des valeurs
et des croyances des populations qui
l’embrassent ou ménage-t-il un espace
où son dogme peut coexister avec elles ?
ATTACHEMENT À LA LANGUE
«Les Kabyles ont été convaincus que
ces prescriptions du fiqh ont été réflé-
chies pour un pays différent du leur et
que la manière de vivre de ces peuples
n’est pas semblable à la leur, cela quand
bien même ils ont été irréprochables du
point de vue du dogme des musulmans», écrit-il. A ce propos, l’auteur
explique les motivations de l’exhérédation des femmes perçue encore comme
une atteinte à sa dignité et un piétinement de ses droits élémentaires. Le problème qu’évite l’auteur, même s’il n’est
pas l’objet premier de son propos, est de
nous dire comment, à la lumière des évolutions, adapter ce droit coutumier qui
ne peut plus s’appliquer à la lettre. C’est
peut-être une piste qui s’ouvre à d’autres
chercheurs.
Au delà du droit, du système de
défense, des relations tumultueuses avec
les Turcs, court en filigrane l’attachement
à la langue. Le constat de Hocine el
Ouarthilani atteste de sa clairvoyance.
Une saison à lire, l’été
Que peut-on écrire en page culturelle une journée
d’été ? Alors que Les gens sont en vacances, au bord
de la mer, visitant des pays d’eau et de rivières, se
rapprochant de la nature, la vraie celle qui fait parler
le rythme des saisons où bien se prélassant dans la
pénombre d’une pièce regardant un rai de ciel bleu
coincé dans l’ouverture étroite de la fenêtre.
Que peut-on écrire sur les livres et la lecture au cours
de la saison du farniente, période à ne pas vouloir
surtout essorer ses méninges ? Pourtant l’été sera
toujours une saison à lire. Enfin dans des pays où le
livre a droit de cité, où l’on cultive une actualité
éditoriale et livresque rythmée par les nouveautés
littéraires…
Il fut un temps, celui où la lecture rimait avec
échappées belles. La télévision, l’Internet n’avaient pas
lieu d’exister. Le livre à l’heure de la sieste, dans les
longues heures de l’après-midi, un plaisir partagé et le
bonheur d’attendre…le bonheur par le biais des héros.
La lecture avec son goût de cannelle, de bâton de
vanille, de fleur d’oranger.
La lecture avec ses parfums de melon mûri au soleil,
de fraises, dernières de la saison, d’herbes jaunies et
de terre ocre brûlée par la canicule. On s’offrait des
gazelles de Malek Haddad, des soleils sur la peau de
Djamel Amrani. Presque tous les romans de Cronin,
Les vertes années, sous le regard des étoiles, les clés
du royaume et les amours en prime. Des heures de
«Si un homme jouit d’une bonne réputation, s’il a une dignité élevée et s’il est
attaché à Dieu le très haut, peu lui
importe de contrevenir aux règles littéraires ou de maîtriser difficilement l’arabe». Cela expliquera la démarche de
cheikh Oulahbib né en 1822 dans la
région de Béjaia qui tentera à la fin du
XIXe siècle la transcription du kabyle en
caractères arabes.
Cela va à contre courant estime l’auteur des assertions de ceux qui «considéraient la Kabylie comme une région sans
tradition scripturaire en kabyle». Toute
la question est de savoir pourquoi celleci ne s’est pas perpétuée. Le relais ayant
été pris par des lettrés en langue française comme Boulifa, Bensidera et plus tard
Mammeri et d’autres. Aujourd’hui, il
faut avoir ces éléments pour comprendre
les récurrentes polémiques sur la transcription du tamazight.
Le livre, qui parfois donne cette
impression de vouloir traiter de trop de
sujets en même temps, lève le voile sur
les sources du droit et les velléités de la
France coloniale d’en circonscrire ou
d’en interdire l’usage. Le lecteur découvrira les valeurs qui constituaient le socle
de la société traditionnelle dont le mode
de production économique intéressera
un certain nombre de penseurs européens au XIXe siècle.
On peut néanmoins déplorer que des
sommités qui ont fécondé le terrain de
recherches abordés par l’auteur ne soient
même pas citées dans la bibliographie.
Mouloud Mammeri, Youcef Nacib ou
Abdallah Laroui sont pourtant des références quasi obligées en la matière. Le
premier dans «poèmes kabyles anciens»
et «cheikh Mohand Oulhocine» recoupe
souvent les thèmes abordés par l’auteur.
n
Hammoudi R.
Les efforts de préservation de la pensée
Kabyle - éditions l’odyssée 2012
solitude entre le royaume des années paradis et le
diamant de la pupille des astres. Lecture dans les
allées de l’adolescence, l’été et ses trois mois de
vacances restituaient le goût de la lecture à la maison.
Multiples splendeurs, la montagne est jeune,
destination Chunking, pour ne citer que ceux-là et où
Han Suyin, l’auteur chinoise, le bout du monde tout
près de nous. La lecture, un thème qui fait couler
beaucoup d’encre, une passion pour certains, un
passe-temps pour d’autres, une fuite hors de soi. Un
plaisir pour qui sait apprécier. Un moyen pour qui
veut prendre la peine de découvrir le monde. Une
flânerie estivale pour qui partir c’est lire.
n L. N.
ivresque
L
Hebdo
13
MAGAZINE LITTÉRAIRE
Le mensuel magazine littéraire Livrescq
est placé sous le signe de l’Histoire à l’occasion de la célébration du cinquantenaire
de l’indépendance. Aussi a-t-il sélectionné
quelques ouvrages traitant d’axes différents pour cet anniversaire. Ce numéro
consacre une interview à Kader
Benamara, auteur d’un formidable essai
sur la Casbah de son enfance intitulé
«Eclats de soleil et d’amertume». M.
Benamara évoque les raisons qui l’ont
incité à écrire ce livre plein de souvenirs
palpitants. Livrescq consacre aussi un
dossier à la famille Amrouche. Il a publié
des textes inédits de Jean El Mouhoub et
de Taos Amrouche. Hamid Nacer-Khodja
écrit un texte sur le poète intitulé «Jean
Amrouche, une pensée ou un penseur
politique». L’universitaire souligne que la
rencontre de Jean Amrouche avec le général De Gaulle à Alger éclaire davantage le
destin d’un poète du Dedans qui se métamorphosera rapidement en intellectuel
agissant. «Désormais, la pensée
d’Amrouche vise l’ensemble des peuples
dominés de l’Afrique sur le plan général,
avec, en avant-scène, l’Algérie sur le plan
personnel». Et d’ajouter : «C’est une pensée définitive, peut-être abstraite, mais qui
n’est pas prise en mal par la réalité puisqu’elle trouvera en la guerre d’Algérie
plus qu’une illustration, une évidente
incarnation». Hervé Sanson décortique,
lui, la poésie de l’enfant d’Ighil, sous le
titre évocateur «Une poésie de la quête :
pas de feu sans cendre». M. Sanson pense
que les lecteurs qui connaissent l’œuvre
poétique de Jean Amrouche retrouveront
dans «Sous le feu la cendre», recueil de
poésie édité et présenté par Tassadit
Yacine-Titouh, «les thèmes essentiels du
poète, comme la solitude qui pèse irréductiblement sur lui, la perte de l’innocence
liée à celle du royaume d’enfance, la
volonté de trouver une harmonie qui
mette fin à son déchirement intérieur et le
dialogue tourmenté avec son Créateur».
Frappé d’ostracisme, Jean Amrouche a
pourtant milité par sa plume pour l’indépendance de son pays. Une année après
son décès, Krim Belkacen affirme qu’il y a
un an jour pour jour, une douloureuse
nouvelle nous parvenait : Jean Amrouche
n’était plus. Jean Amrouche que nous
avons aimé, respecté, nous est ravi. Le
peuple algérien l’a pleuré, car il perdait en
lui, non seulement un de ses fils parmi les
plus prestigieux, mais aussi l’homme de
lettres, le journaliste qui criait à la face du
monde –le prenant pour témoin- l’humiliation, les conditions de vie atroces, végétatives, quasiment animales, faites à son
peuple par le colonialisme. Jean
Amrouche demeurera dans notre mémoire. Il est l’exemple de ce que notre peuple
recèle comme génie et comme possibilité,
si des conditions de vie normales lui sont
faites, et la voie du développement ouverte». Le magazine a également publié un
extrait du livre de l’universitaire Denis
Brahimi consacré à la «Grandeur de Taos
Amrouche». L’essai, explique son auteur,
revient sur l’importance de l’héritage
kabyle, sous une forme qui n’avait pas
encore été que peu abordée au cours des
trois parties, orgueil, passion et douleur.
Le dossier consacré aux Amrouche permet
aux lecteurs de découvrir la saga de cette
famille.
n Djamel
O.
LE RECUEIL DE POÉSIE «La mer
vineuse (disait l’aveugle)»
d’Abderrahmane Djelfaoui est
une ode à la mer autant
qu’une invitation à l’auto-analyse. Jamais poète n’a autant
frémi au bruissement des
vagues auquel il dédie des
poèmes d’ontologie.
DÉCLAMATIONS
LES
AMROUCHE
REVISITÉS
«LA MER VINEUSE (DISAIT L’AVEUGLE)»
D’ABDERRAHMANE DJELFAOUI
Une invitation
à l’auto-analyse
L
a première partie du recueil, intitulée «Le
tumulte des algues», s’ouvre sur un poème
célébrant la mer qui «rêve au loin, bercée
d’effluves sèves florales». M. Djelfaoui personnifie la mer, un espace liquide en mouvement perpétuel. La mer ne rêve pas, mais
nous fait rêver, parfois même éveillés, de grands
espaces de liberté. Le titre du recueil est significatif. Il
rappelle l’ivresse et la sensation du bien-être. Face aux
ondulations de la houle le poète est admiratif, ivre.
L’être humain, comme la mer, est toujours en quête d’un
idéal parfois impossible. M. Djelfaoui, à la manière d’un
sous-marin, explore les abysses maritimes pour en
extraire le suc. Mais pas seulement !
Il analyse également la mécanique humaine dans
toute sa complexité et ses contradictions et qui font de
l’homme un être en déréliction. «Nous hantons les
siècles du présent/ dérivant sur nos orteils/ démons de
râles/ jamais assagis/ l’âme rase asséchée cep/ nous
bouturons/ l’aphone déréliction». Le poème souligne
l’angoisse existentielle d’une âme inquiète, incertaine
face à un monde cruel,
changeant. Le poète se
garde de faire la morale, même s’il invite
avec des mots parfois
ISAIT
«LA MER VINEUSE (DMPOviolents le lecteur à
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L’AVEUGLE)» ES
s’explorer davantage
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côtes minérales n’arR.
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rêtent pas de séduire
le poète, pour qui la
mer «verdoie là où
bleuit sa main d’espoir». La grève
danse au gré des houles, autant l’homme oscille
entre le bien-être et le mal-être. M. Djelfaoui, épris
de la beauté marine, écrit que «l’illusion en mer est
un entêtant amour évanescent, tel un rocher, son
incommensurable big-bang». «La mer dans la
paume du vent/ la mer loin des rides de nos terrasses/ hors souffle de ses fonds/ et hors reste
lourd de nos sommeils/ de mots et galets/ tourne
et retourne/ fendre les vents d’éclaircies». Le
poète plombe et porte à la fois le lecteur à la
réflexion, là où la poésie lui permet l’accès.
«La mer vineuse (disait l’aveugle)» est composé
de sept parties, à savoir le tumulte des algues, jasmin d’asile, cimetière marin, l’insolation
d’Empédocle, scalp d’une médina, flux et reflux du
destin et les vignes de la mer. Hamid Nacer-Khodja,
critique littéraire et maître de conférence, écrit à
propos de ce recueil que «La poésie de la mer existe-t-elle ? La mer, thème et symbole universels par
excellence, est si peu présente dans la poésie algérienne, toutes langues confondues, qu’il convient de
saluer avec respect ce recueil de Abderrahmane
Djelfaoui qui l’encense, l’écrit et répond donc à la
question».
Et d’ajouter : «Vers fluides comme il se doit, aires et
passages canoniques à l’instar d’amples énoncés réduits
à l’essentiel, flux et reflux des vagues tel un ballet de
mots et de figures, faunes et flore des surfaces, abysses
et côtes minérales, tous ces éléments participent à l’offrande : voir et entendre l’appel de la Méditerranée, la
plus belle des mers et autres océans qui ne représentent
dans l’espace-temps que de l’eau». Le poète reste,
cependant, humble face à l’absolu d’un territoire tant
arpenté. Aussi s’essaie-t-il d’effacer toute trace de sa
présence, en coïncidant son vocabulaire et sa sensibilité
avec la grandeur homérique de son sujet.
n Djamel O.
«La mer vineuse (disait l’aveugle)»
d’Abderrahmane Djelfaoui. Editions L. De Minuit, 2012.
Prix public 300 dinars.
CULTURE
15
5e ÉDITION DU FESTIVAL DIWAN
VIBRANT HOMMAGE
RENDU AUX FEMMES
ET HOMMES DU
4E ART
À TIZI OUZOU Refrain
ESTIVAL
Que
d'émotion
SAMIRA BRAHMIA
ET FANFARAÏ FONT UN TABAC
Le couple Samira Brahmia et Fanfaraï ont fait un tabac
durant leur production commune, dimanche dernier au
théâtre de verdure «Said Mekbel», qui accueille la 5e édition du festival Diwane.
«
J
e suis très fière de me
produire devant le
public algérien, et d’être
là pour le cinquantenaire de l’Indépendance ;
ce qui est quelque chose
de très important pour moi
car il s’agit de mon pays,
l’Algérie. Les jeunes qui prennent part
à ce festival sont la relève de demain ;
donc je suis très très fière d’avoir pris
part à ce festival avec Fanfaraï», a
déclaré Samira Brahmia en marge de
ce spectacle.
Militante pour une Algérie plurielle
et authentique, mais aussi pour la
reconnaissance de la valeur de la
femme, Samira évoque la fusion avec
Fanfaraï. «C’est un groupe que j’ai
croisé dans un lieu mythique qui s’appelle l’Usine où le groupe ONB a fait
ses deux albums ; on répétait tous
dans cet endroit-là, et on m’invitait
pour la préparation de Chelet Layani ;
c’est à partir de la réussite de cet instant de partage qu’on s’est dit pourquoi ne pas collaborer pour de vrai»,
a-t-elle expliqué. Auteure, compositrice, interprète, véritable cheikha des
temps modernes, Samira Brahmia
caresse de sa voix profonde et suave,
pure et puissante, pop, rock, chaâbi,
tradition celtique et orientale. Venue
de la scène pop-world algérienne, elle
jongle depuis l’enfance avec les cultures.
Née dans le Doubs et ayant passé
son adolescence sous le soleil d’Alger,
Samira Brahmia vit sa double, voire
triple culture avec naturel et humour.
«J’ai plusieurs projets de scène, et normalement on va revenir tourner en
Algérie. Il y a mon propre répertoire
que je développe, et prépare un nouvel album pour le 8 mars 2013. J’ai
envie d’inviter des chanteuses
d’Algérie et d’ailleurs pour venir partager la scène avec moi», a-t-elle révélée. Pour sa part, Fanfaraï est une fanfare atypique du Maghreb qui métisse
les musiques traditionnelles (raï, chaâbi, gnaoui, kabyle…) en les confrontant à d’autres influences culturelles
latines, jazz, afro-cubaines ou tsiganes.
L’instrumentation de la fanfare est
basée sur la trompette, saxophones,
trombone et tuba augmentée de percussions par la derbouka, congas, karkabous, tarija… et lors des concerts
d’une batterie et d’un chanteur-violoniste. La fanfare est traitée comme un
orchestre. Elle présente, aujourd’hui,
un riche répertoire de scène. «Depuis
sept ans qu’on est ensemble, on vient
de signer notre premier concert en
Algérie. On a, en outre, confectionné
un premier CD de reprises (genre
Chelet Layani, Achtah Ataoues, Ya
Rayeh, etc.) qui va sortir d’ici quinze
jours à un mois, signé par El Belda
Diffusion (sorti en France il y a un an),
tout comme on s’attelle à confectionner le second album (compositions)
d’ici mai 2013 » a révélé Samir Inal, un
des musiciens de Fanfaraï.
n
La direction du
Théâtre
régional
de TiziOuzou a
choisi
l’avantpremière
de la pièce
théâtrale
«Le prix
de la
liberté», écrite par Dirami Youcef
et mise en scène par Lyes
Mokrab et produite par le même
théâtre précité pour organiser
une cérémonie d’hommage à de
grandes figures du 4e Art algérien. Les uns de leur vivant
comme Farida Saboundji, Said
Hilmi et Azzedine Mihoubi et les
autres à titre posthume comme
Rouiched et Mohamed Ben
Hanafi, en présence de leurs
familles. Une cérémonie chargée
d'émotion, organisée dans le
cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance
de l’Algérie. Notamment lors
des passages sur scène de Mme
Saboundji qui, les yeux chargés
de larmes, a raconté comment
elle avait vécu aux côtés de ses
frères et sœurs d'armes sur les
scènes du pays pour transmettre
le message de liberté et d'indépendance malgré les moyens
dérisoires dont ils disposaient,
de Said Hilmi qui, lui, avait de la
peine à contenir ses larmes en
évoquant à son tour les noms de
ceux qui ont lutté sur les
planches pour que l'Algérie accède à son indépendance. Des
hommages qui n'ont pas laissé
insensibles les femmes et les
hommes présents dans la salle,
plus particulièrement les plus
jeunes d'entre eux qui n'ont pas
vécu ou connu les atrocités du
colonialisme.
n
Rachid Hammoutène
Rabah Douik
OBSCUR JEAN ASSELMEYER REND HOMMAGE À LA GUERRE DE LIBÉRATION
SON FILM EST EN TOURNÉE À TRAVERS LE PAYS
CLAIR -
Le film documentaire « Ils ont rejoint le front», du
réalisateur Jean Asselmeyer, est actuellement en tournée
à travers le pays. Le cinéaste est invité aujourd’hui à la
Cinémathèque algérienne pour une séance débat autour
de son film. A l’occasion, il animera une conférence de
presse à Alger. Jean Asselmeyer animera aussi une séance débat le 12 juillet à 17h30 à Oran, une autre le 14
juillet à 17h à Tlemcen. Le 15 juillet, il sera à Sidi Bel
Abbès. Cette tournée prendra fin le 17 juillet à Bejaia.
Tout en relatant le passé révolutionnaire de la Casbah
d’Alger, le film introduit des séquences entrecoupées de
témoignages de Pierre Chaulet, Félix Colozzi et Annie
Steiner, tous Pieds-noirs ayant épousé la cause de l’indépendance de l’Algérie, et Roberto Muniz, Argentin
ayant rejoint le FLN au Maroc.C’est ainsi que Annie
Steiner revient sur ses années de prison, cinq en tout,
dans différentes geôles coloniales aux côtés de révolu-
tionnaires algériennes, en racontant son engagement
indéfectible aux côtés des humiliés et des opprimés,
avant de sauter le pas pour rejoindre une cellule du FLN
activant à Alger. Le cinéaste recueille également le
témoignage de Félix Colozzi, syndicaliste engagé dans
le mouvement de libération, à travers un retour sur des
lieux de mémoire, au quartier de Belcourt qui l’a vu
grandir et côtoyer plusieurs grands noms de la
Révolution algérienne.
De son côté, Roberto Muniz, ajusteur de métier,
raconte comment il a rejoint l’usine clandestine de fabrication d’armes située au Maroc et qui produisait près de
10.000 mitraillettes et 100.000 chargeurs pour approvisionner les maquis algériens.Le film s’intéresse, tout
particulièrement, à Abane Ramdane dans lequel le metteur en scène raconte sa première rencontre à Alger en
septembre 1956 avec l’architecte de la plateforme de la
Soummam. «Ils ont rejoint le front» revient, aussi, à travers ses témoins sur le parcours de résistants et de militants d’origine européenne qui ont donné leur vie pour
l’indépendance de l’Algérie. Autre sacrifice raconté,
celui de Fernand Iveton, guillotiné en février 1957 pour
avoir déposé une bombe à l’usine de gaz du Hamma, de
Henri Maillot tué en juin 1956 dans une embuscade tendue par les supplétifs (harkis) de l’armée française après
avoir détourné et remis à l’ALN un camion d’armes, ou
encore de Maurice Audin, jeune professeur de mathématiques, enlevé et torturé à mort par les hommes du
général Massu.
«Ils ont rejoint le front» est un film coproduit par
l’Onda (Office national des droits d’auteur), l’Aaarc
(Agence algérienne pour le rayonnement culturel) et
l’entreprise de production «Djinn».
n
Samira Sidhoum
S
ON
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M
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ar
i1
La maîtresse demande à
Lyna :
l Qu'as-tu fait pendant
les vacances ?
l Pas grand chose. En
tout cas, sûrement pas
de quoi faire une
rédaction.
012
t2
e
l
uil
0J
Quelle est la différence
entre un accident et une
catastrophe ?
Si ta belle-mère est en
train de se noyer : c'est
un accident.
Si tu la sauves : c'est une
catastrophe.
BOULIMAT, SAKET…
SI LOIN ET SI
PRÈS DE BEJAIA
L
LONGTEMPS, IL FALLAIT AVOIR
UNE VOITURE OU ÊTRE UN
AMOUREUX INVÉTÉRÉ DU
CAMPING POUR PRENDRE LA
DIRECTION DU LITTORAL OUEST
DE BEJAIA QUI, PAR LA ROUTE
NATIONALE 24, MÈNE JUSQU’À
ALGER, EN PASSANT PAR
AZZEFOUN, TIGZIRT ET DELLYS.
es criques discrètes, les petites
plages rocheuses et îlots qui parsèment la région étaient inaccessibles.
L’auberge du Thais, qui doit son
nom à l’architecture du pays des bonzes,
situé à quelques encablures de cap Sigli et
de son phare, était le havre de quelques
privilégiés. Même de nos jours, il est plus
facile de trouver une place pour se rendre
vers Tichy, Jijel qu’à Saket ou Tala Guilef
(la fontaine du sanglier en kabyle) à 22
km de la ville de Bejaia. C’est qu’a été
construit un nouveau port de pêche et
de plaisance. Il dispose d’une capacité
d’accueil de 100 bateaux de pêche et 50
unités de plaisance.
En ce jeudi de fin juin, difficile pourtant de trouver ou planter son parasol.
Tout Bejaia semble s’être donnée rendez-vous ici. Pas seulement, les
immatriculations de voitures trahissent l’origine des estivants. Ils viennent aussi de Sétif, de Constantine,
de Tizi Ouzou et de divers départements de… France. « La côte est de
Bejaia est trop bruyante et sa nature a été saccagée », nous confie un
dentiste venu en famille de Ain
M’lila. « La cohue est moins visible
même si les week-ends nous tendons à ressembler à Tichy ou Aokas », confirme un
gardien de parking.
Bejaia est à une quinzaine de kilomètres.
À la fois proche et lointaine. La montagne
de Gouraya qui » l’enveloppe » semble
tourner le dos à cette portion de côte. Elle
est très peu peuplée contrairement à la vallée de la Soummam ou aux montagnes qui
surplombent la côte est. C’est une région
vierge avec des garrigues à perte de vue et
la présence humaine y est très réduite. Un
simple chiffre suffit pour illustrer cette
situation. La commune de Beni Ksila compte moins d’une centaine de logements
sociaux. Les deux communes limitrophes
de la grande bleue, Béni Ksila qui jouxte
Tizi Ouzou et Toudja enregistrent une faible
densité.
LES GROSSES MENTERIES DE L’ÉTÉ
Par Amar Abbas
été est une saison propice à toutes les folies. Et à toutes les
extravagances. Cela, tout le monde le sait, on n’invente rien.
L’
D’autant que le soleil, qui tape dur, pourrait être à l’origine de tous
ces cerveaux qui se détraquent pour donner naissance à plein
d’étincelles qui laissent perplexes les petits enfants de Belzébuth.
Dans le lot varié des bêtises de cette belle saison, trône, en premier,
le mensonge. Cela, aussi, tout le monde le sait. Mais ce que les
générations actuelles ignorent, c’est qu’il existe certains métiers qui
font de la savante élaboration du mensonge, un art et une condition
pour avoir une production de qualité.
Aussi, chez ces artisans-là, plus le mensonge est gros, plus le
produit est assuré de succès. D’une certaine bonification qui n’aurait
rien à envier à l’actuel ISO de certification. Ainsi, si vous entendez,
par exemple, que telle star du foot est morte subitement ou que telle
étoile de la chanson Raï a versé l’intégralité de ses gains de l’été à
une association caritative, vous ne pourrez pas savoir, tout de suite,
que ce sont des mensonges. Jusqu’au moment où vous rencontrez
votre étoile de foot se pavanant sur une belle plage de Jijel. Ou que
vous appreniez par les journaux que les «Amis du dialysé» démentent avec vigueur avoir reçu une quelconque contribution de votre
star préférée. Bien entendu, on peut voir, d’ici, votre perplexité.
On peut même comprendre que vous mettiez ces grosses menteries sur le compte de la jalousie corporative. Pourtant, si vous
habitez dans certaines régions rurales du pays profond et si ces
mensonges ont lieu en été, vous pouvez être sûr qu’ils ne proviennent que d’une seule source : les producteurs de «gatran», un goudron végétal, obtenu à partir de la crémation de certaines essences
d’arbres. En plus de ses vertus médicinales prouvées, ce goudron
végétal a la particularité de donner à l’eau de boisson un parfum
délicieux. Les fameux «guerrab» de nos antiques souks l’utilisaient
pour vendre leur eau par outres entières.
Dans certaines villes du pays, ces colporteurs d’eau existent toujours et leur boisson est très appréciée à cause des ustensiles utilisés (outre en peau de chèvre, gobelets et clochettes en cuivre) et
surtout du parfum, très particulier du «gatran» qui, dit-on, ajouterait
à la fraîcheur de l’eau. Alors, si un jour vous apprenez que votre voisin a inventé le fil à couper le beurre ou découvert le sexe des
anges, soyez sûr que le producteur de goudron végétal de votre
hameau a réussi son coup. Car, selon la légende du terroir, plus le
mensonge est gros et prend dans la société, plus le produit est de
qualité.
n A. A
”
HO
RI
Z
Sous
Le parasol
ol
HUMOUR
16
17
Ces dernières années, la situation sécuri- côté ». Pour cet ancien pilote d’Air Algérie,
taire s’était dégradée dans cette région où « nous devons développer un tourisme qui
de nombreux attentats avaient été enregis- nous épargnera les bétonnages de la côte
trés. Certes, la route comme le tronçon mais un autre qui permettra de se réconcireliant Tigzirt et Dellys n’a jamais été fer- lier avec la nature ». Il y a quelques années
le défunt Idir, gérant de
mée à la circulation mais les
l’agence Soummam Tours,
automobilistes n’étaient pas rasavait ouvert un centre près
surés. Cette contrainte ne semble
de Tighremt qui avait un
plus de mise car maintenant
grand succès auprès des
beaucoup de « Bougiotes » rejoiamoureux de la nature. Il ne
gnent Alger en passant par le
CES DERNIÈRES
faut pas en somme reproluxuriant massif forestier de
ANNÉES, LA
duire les mêmes erreurs qui
Yakouren ou longent la côte. Les
SITUATION
ont conduit à la saturation
chaleurs de la plaine de Bouira
SÉCURITAIRE
de l’axe Tichy-Melbou.
rebutent de plus en plus les
S’ÉTAIT DÉGRADÉE
Deux zones d’expansion
voyageurs et les chauffeurs.
DANS CETTE
touristiques accueillent déjà
Nous n’assistons pas à ce
RÉGION OÙ DE
les premières infrastrucphénomène qui commence à
NOMBREUX
tures comme le complexe
faire son apparition près de
ATTENTATS
de Boulimat qui peine à
Tigzirt et d’Azzefoun où le béton
AVAIENT ÉTÉ
faire face à l’afflux de la
des résidences secondaires comENREGISTRÉS.
demande. Depuis le début
mence à défigurer les paysages.
de l’année, les habitués ont
Le risque est de revoir cette expéréservé ; difficile de trouver
rience se reproduire sur cette
une place même chez les
côte qui jusqu’à présent se trouve
privés, nous confie un
autant préservée des dégradations de l’homme que de celles de l’indus- gérant du complexe. « Sauf peut-être durant
trie. Nul complexe ne vient déverser ses le Ramadhan où la région se vide presque ».
Les estivants font place aux pêcheurs qui
déchets dans les eaux cristallines du large.
trouvent la meilleure façon de passer le
temps jusqu’au fatidique appel du muezzin.
CALME ET BAIGNADES
Et retournent aussi avec de bonnes prises.
n R. Hammoudi
C’est dans ce qu’elle qualifie de « paradis » que la famille Khelifi a trouvé refuge
pour ses vacances. « Nous avons loué une
petite maison à Saket que nous avons
repéré sur Internet et, sincèrement,
raconte Souad, nous sommes ravis de
ce séjour ». « Certes, côté animation,
y a pas grand-chose, mais vivant à
Paris le reste de l’année, ce n’est
pas ce que nous recherchons ». Le
mari de cette ingénieur à SFR
opine du chef et explique que « le
couple se contente des baignades
et du calme dont nous avons tant
besoin ». Ils font parfois un détour
par Bejaia pour escalader Yemma
Gouraya, mais ils gardent un
meilleur souvenir de Djebla, un
village traditionnel kabyle en
haut de Beni-Ksila, qu’une association a admirablement restauré. Ils ne sont pas venus seuls
mais avec un couple d’amis
d’Alger. Tout le monde semble
avoir trouvé son compte. Le
prix de la location à 70 000 DA/
mois a été divisé par deux.
Ahmed Benadji fait partie de
ces personnes qui, il y a une vingtaine d’années, avait acheté un terrain pour bâtir une maison qui s’intègre dans ce vaste et harmonieux
ensemble de villas qui dominent la
mer. « La seule tache noire dans ce
tableau, dit il, est cette décharge où viennent se déverser les ordures ménagères de
la ville sinon je suis optimiste car le centre
de gravité de la ville de Bejaia sera de ce
”
été
d’A
ntan
Par Mohamed Bentaleb
TREMPETTE
À BAB EL OUED
CITY
Bab El Oued revit le bon vieux temps où il faisait bon faire
trempette dans l’Eden plage. Ce magnifique creuset naturel
détient toujours la palme du meilleur site sur la côte algéroise.
On y venait très souvent prendre place dans des cabanons
judicieusement perchés sur la roche, donnant un air de
paysage napolitain. En contrebas de ces niches montées sur
piliers, la vie aquatique bat son plein avec une légion de
chercheurs d’asticot pour la pêche. C’est aussi un véritable
vivier pour la moule bleue qui manque tant à nos tables.
Le mauvais sort s’est abattu sur cette partie d’Eden
frappée par la malédiction des pollueurs. Aujourd’hui,
elle renaît de ces malheurs grâce à la détermination
des gars du quartier qui font dans le bénévolat, pour
venir chaque jour nettoyer la plage et entreprendre un
magnifique travail de drague dans le lit de mer. Elle
ne sera que plus belle, de même que les anciens
du site qui ont dressé une magnifique carte sur la
culture des huîtres et d’autres crustacés pour
redonner vie à l’ancien vivier réputé pour son
vaste éventail de langoustes. Un travail de
fourmi qui s’étale à longueur d’année, les
vieilles embarcations à rames ont repris le
large pour la pêche à la traîne, un spectacle
des grands jours qui attirent la curiosité des
centaines de visiteurs sur le front de mer
qui viennent assister à la romantique
scène du retour du pêcheur au coucher
du soleil. Cette enivrante image met
aujourd’hui le tout Bab El oued sur la
liste des candidats au tourisme
populaire. Elle à tout d’une grande, la
plage, ses rochers, son boulevard
pour la pêche nocturne et ses bains
de minuit font d’elle la plus prisée
par les familles qui viennent
chaque soir savourer jusqu’au
Une forte affluence a été enregistrée sur
petit matin la fraîcheur marine. Le
les plages de Aïn El-Turck, notamment,
chaînon manquant de cette
celles de Bousfer et du complexe des
magnifique baie réside dans le
Andalouses, lors du week-end prolongé qui
manque d’infrastructures. Des
a coïncidé avec les fêtes du Cinquantenaire.
chapiteaux de fortune installés
Pour la seule journée du vendredi, par
sur tout le long du boulevard
exemple et selon un bilan partiel fait par la
font état d’offres de services
protection civile, le million d'estivants a été
aux pensionnaires de la
allégrement dépassé. Effets collatéraux des flux
plage. Il faudra peut-être
incessants des estivants, la circulation automobisonger à réhabiliter toute
le sur la route de la Corniche a connu d’intermila corniche pour redonner
nables bouchons et n'a commencé à se désengorà Rais Hamidou sa
ger qu'au petit matin. Et ceci malgré les gros
vocation de lieu
efforts déployés par les gendarmes pour réguler la
touristique par
circulation. A l’origine des engorgements monstres
excellence. On y
qui se sont formés sur l’axe principal Aïn-El-Turckreviendra toujours sur
Oran, les nombreux automobilistes, venus de l’intéle parc aux huîtres,
rieur du pays, qui ignorent tout de l'existence de
qui attend
deux routes qui contournent celle de la corniche.
patiemment qu’on
Les estivants, sans doute pressés par l'approche
vienne ressusciter
du Ramadhan, d’avoir leur bain de soleil,
son vivier. La
semblent avoir mis les bouchées doubles
terrasse du fameux
pour bronzer rapidement. D’ailleurs,
belvédère de
même lors du mois sacré, il n’est pas
Bologhine fait sa
toilette en
exclu que les plages soient très fréattendant
quentées puisque, selon des hôteliers
Godeau.
et des riverains qui louent leurs
appartements meublés, les sollicitan M. B.
tions ne manquent pas, provenant
essentiellement de familles qui ont
l’habitude de jeûner les pieds dans
l’eau. Le phénomène a été particulièrement relevé l’année dernière. A
relever que si les bouchons de la circulation constituent un véritable
casse-tête pour les gendarmes, les
jet-skis aussi sont en train de donner
du fil à retordre aux surveillants des
plages. Car une réglementation stricte dans ce domaine, des casse-cous
continuent toujours à braver la loi en
portant atteinte à la sécurité des estivants. Ainsi, selon les gendarmes en
tenus de sport sur les plages, 32 mises en
demeure ont été adressées, depuis l'ouverture de la saison estivale, aux propriétaires
de jet-skis épinglés pour non-respect des
normes de sécurité.
n Amar Abbas
DENSE WEEK-END
À AÏN EL-TURCK
AFFLUENCE
RECORD SUR
LES PLAGES
28
Peti
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ou ambassade.
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bureau d’étude. Réside à Alger.
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(Maticou), possède matériel de travail,
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national. Tél : 0775 178 952
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LES COURSES À TIARET
Les outsiders
1-2
Les plus joués
5-13-9-4-6-7-12
5-Nassima (0) / 7-Quamos / 4-Nadjet / 12-Raoua / 13-Royaa /
9-Quatrat Nada / 6-Amir El Kheil / En H.S : 5-7-4-12-X
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
30
Les abandonnés
3-8-10-11
TURF
APTITUDE
Nassima,
une belle carte
O
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
MARDI 10 JUILLET 2012
QUARTE QUINTE
PROPRIÉTAIRES N°
Ah.Boumediene 1
17h00
PRIX : LES ABASSIDES - ARABE NEE EN
ALGERIE
e
l 2 course l 350.000 DA l 1300 mètres
CHEVAUX
JOCKEYS
PDS
CDS
ENTRAÎNEURS
NOTRE AVIS
Qutobe
Ys.Badaoui
55
01
Ys.Badaoui
Bien monté
B.Feghouli
2
Qualb Es Sahra
K.Haoua
54
02
K.Feghouli
Rien de probant
Mn.Metidji
3
Quassantina
H.Belmorsli
53
12
Propriétaire
Difficile
Mn.Metidji
4
Nadjet
Jj.Az.Athmana
53
03
H.Fatmi
Du métier
S.Chabbi
5
Nassima (0)
H.Boubekeur
53
13
Propriétaire
La favorite
Ah.Feghouli
6
Amir El Kheil
F.Ammar
53
11
K.Feghouli
Attention
Quamos
M.Djellouli
53
07
Ys.Badaoui
En progrès
M.Bouguetaya 7
Mn.Metidji
8
Quevac
A.Moussa
51
09
Aek.Boubekeur
Rien de concret
Fp.Tiaret
9
Quatrat Nada
R.Belmorsli
51
08
K.Asli
Belle carte
Fp.Tiaret
10
Quirat
L.Boubekeur
51
05
K.Asli
Difficile
Fp.Tiaret
11
Quossay
M.Belmorsli
51
10
K.Asli
Manque de métier
Ah.Feghouli
12
Raoua
Ap.Wf.Djellaoui
50
04
K.Feghouli
En bonne place
B.Boubkeur
13
Royaa
Ap.B.Feghouli
48
06
A.Boubekeur
Bien placée
600 DA
3600 DA
12600 DA
33600 DA
75600 DA
151200 DA
10 DA
30 DA
105 DA
280 DA
630 DA
1260 DA
2310 DA
3960 DA
120 DA
600 DA
1080 DA
4200 DA
8400 DA
15120 DA
25200 DA
39600 DA
59400 DA
10 DA
25 DA
75 DA
175 DA
350 DA
630 DA
1050 DA
1650 DA
2475 DA
30 DA
120 DA
300 DA
600 DA
1050 DA
1680 DA
2520 DA
3600 DA
4950 DA
6600 DA
10 DA
20 DA
50 DA
100 DA
175 DA
280 DA
420 DA
600 DA
825 DA
1100 DA
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
Simple Total Simple Total Simple Total
Nombre de
chevaux désignés
QUARTÉ
QUINTESCOPE
Faites vos jeux
TIARET
n aura au menu du
programme
des
courses
de
ce
Mardi
à
l’hippodrome Kaid
Ahmed de Tiaret,
treize concurrents qui prendront
part au prix Les Abassides, qui
servira de support aux paris
Quarté et Quinté et qui devront se
placer très vite à l’ouverture des
stalles, car la distance retenue
réussit le mieux aux coursiers qui
déboulent très vite et dessert les
chevaux lents à l’ouverture des
stalles, qui mal partis perdent le
plus clair de leurs chances à cet
instant et cela peut déboucher sur
une arrivée dans un mouchoir
comme on dit en jargon hippique,
la logique voudrait que l’on
privilégie dans ce cas de figures les
combinaisons élargies afin de se
prémunir d’éventuels désagréments
qui
lors
du
sprint
final
généralement est prononcé à 300
métres de l’arrivée. Pour ma part,
j’accorderai les faveurs du
pronostic à la pensionnaire de
l’écurie S. Chabbi, Nassima, pilotée
par l’efficace jockey H.Boubekeur
qui ne monte qu’a bon escient, car
elle possède suffisamment de
métier pour venir mettre tous les
concurrents derrière elle, surtout
qu’elle bénéficie d’un très bel
engagement dans cette épreuve
phare de la journée où elle aura
l’avantage de retrouver des
coursiers qu’elle a déjà battus à
plusieurs reprises. Elle sera à mon
humble avis la jument de base de
l'épreuve qui nous intéresse et qui
s’adresse aux chevaux de 3 ans et
plus Arabe Nés et Elevés en
Algérie, n’ayant pas totalisé la
somme de 101.000 DA depuis le
01/01/12 à ce jour. Poids 3 ans
50 kg, 4 ans 51 kg, 5 ans et plus
53 kg. Surcharge de 1 kg par
tranche de 20.000 DA cumulée en
gains et places depuis la même
date d’effet de la condition.
Derrière
cette
favorite
en
puissance, il faudra tenir compte
des chances du poulain Quamous,
qui me parait le plus apte à la
concurrencer au sprint final.
n Y. S.
MEILLEURES CHANCES
1- Quotbe : Il faudra songer à l’inclure dans une
longue car il est très bien monté en la
circonstance et que sa dernière course vient de
le montrer en progrès.
2- Qualb es Sahra : Ce jeune poulain de 3 ans
vient d’échouer à plusieurs reprises, cependant,
il faudra le surveiller de près, car il relève d’un
entrainement redoutable et que le grand jockey
K.Haoua lui renouvelle sa confiance.
3- Quassantina : Restant sur une mauvaise
performance, cette pouliche de 3 ans qui n’a
rien réalisé de probant durant toute cette
saison, se contentera d’effectuer son tour de
piste habituel.
4- Nadjet : Il est vrai que cette vaillante jument
semble marquer le pas, mais connaissant le
savoir-faire de son écurie, elle peut venir briser
son écart dans ce lot prenable, surtout qu’elle
est bien montée.
5- Nassima : Restant sur un sans-faute, cette
femelle alezan de 5 ans, qui même si elle aurait
préféré se produire sur un parcours plus sélectif
que celui du jour, ne devrait pas trop forcer sur
son talent pour remporter ce 2 en 1.
6- Amir el Kheil : Il est vrai que ses dernières
courses ne sont guère reluisantes, mais il serait
imprudent de négliger ses chances dans cette
épreuve des plus modestes, car il donne
l’impression de chercher sa course et qu’il
4- Nadjet
5- Nassima (0)
6- Amir El Kheil
7- Quamos
9- Quatrat Nada
12- Raoua
13- Royaa
FORME
4- Nadjet
5- Nassima (0)
6- Amir El Kheil
7- Quamos
12- Raoua
13- Royaa
MEILLEURES
PERFORMANCES
4- Nadjet
9- Quatrat Nada
5- Nassima (0)
13- Royaa
7- Quamos
6- Amir El Kheil
CLASSE
5- Nassima (0)
4- Nadjet
9- Quatrat Nada
13- Royaa
6- Amir El Kheil
7- Quamos
CONCLUSION
5- Nassima (0)
9- Quatrat Nada
4- Nadjet
13- Royaa
6- Amir El Kheil
7- Quamos
12- Raoua
bénéficie d’une belle monte.
7- Quamous : Ce pensionnaire de l’efficace
entraineur Y.Badaoui, dont les intérêts ont été
confiés à l’excellent jockey M.Djellouli, demeure
compétitif pour figurer en bon rang à l’arrivée
surtout qu’il reste sur une bonne tentative.
8- Quevac : Ce jeune poulain dont l’unique
tentative s’est soldée par un cuisant échec,
devra consentir de gros progrès pour espérer
briser son écart.
9- Quatrat Nada : Cette pouliche estimée par
son entourage, trouve ce mardi des conditions
de course avantageuses qui devraient lui
permettre d’effacer sa dernière déconvenue.
10- Quirat : Comme à son accoutumée, ce
jeune poulain de 3 ans au palmarès vierge, a dû
être engagé pour garnir les stalles sans plus.
11- Quossay : Logé à la même enseigne que
son compagnon d’écurie Quirat, ce poulain qui
manque visiblement de métier et de
compétition, demeure aléatoire à ce niveau.
12- Raoua : Elle reste sur une bonne
performance qui devrait lui procurer matière à
satisfaction pour venir accéder à l’une des plus
hautes marches du podium.
13- Royaa : Embusquée dans le bas du
tableau, et malgré son inconstance avérée, elle
présente le profil de l’outsider type pour venir à
belle cote relever les rapports PMU.
S RTS
Tous les
PO
Le délai
d’engagement prorogé jusqu’au 12 juillet
CYCLISME
MERAOUI RÉPOND
À FEZOUINE
SAISON 2012/2013
FOOTBALL - LIGUES 1 ET 2 :
Le délai d’engagement des clubs professionnels est prorogé jusqu’au 12
juillet 2012 à 17h00. C’est ce qu’a annoncé, hier, la LFP dans un communiqué
diffusé sur son site internet. «Les dossiers d’engagement complets des clubs
professionnels doivent être déposés, contre accusé de réception, auprès de la
Ligue de football professionnel avant la date indiquée», ajoute encore la LFP. Ce
nouveau délai permettra aux clubs retardataires de procéder dans les meilleures
conditions à la finalisation de leur dossier d'engagement et d'enregistrement
des joueurs. Cette décision ne peut que soulager les nombreux joueurs qui n'ont
pas encore trouvé de clubs ainsi que les clubs qui accusent un retard dans le
recrutement et la préparation de la nouvelle saison. Des joueurs et des clubs
sont même bloqués par la chambre de résolution des litiges de la FAF.
n M. F.
31
Des ballons Puma
pour le championnat
Le prochain championnat professionnel
de Ligue 1 se jouera avec des ballons de
marque Puma. C’est ce que nous avons
appris d’une source au sein de la FAF.
D’ailleurs, cette dernière nous fait également savoir que les clubs de l’élite ont déjà
reçu un quota de 36 ballons de la même
marque. Pour rappel, Puma est l’équipementier officiel de la FAF et de l’EN.
n M. F.
CR BELOUIZDAD
SLIMANI
N’IRA
NULLE
PART
LORS DE SA VISITE HIER À HORIZONS,
Dahmane Meraoui, l’ex-président de l’OCA
Alger a défié le président de la Fédération
algérienne de cyclisme, Rachid Fezouine,
de l’ester en justice pour diffamation.
«Je le défie de me poursuivre
en justice»
’ai écrit au ministère de la
Jeunesse et des Sports, au
ministère de l’Intérieur, au
ministère des Finances et au
procureur général avec documents à l’appui concernant
l’affaire des vélos importés de Belgique. Il
gère en dictateur. J’ai tout ce qui prouve
mes dires», a-t-il déclaré.
Dans le même cadre, Meraoui a fait
savoir qu’il a déposé les preuves. «J’avais
la facture, le PV de chef de mission et une
donation. J’ai été convoqué par la brigade
économique. On m’a auditionné. J’ai
demandé l’ouverture d’une enquête.
L’affaire est encore en justice», souligne-til. Meraoui a indiqué qu’il a été convoqué
par la police de Bouzaréah pour une
deuxième affaire de vélos au mois de mai
dernier. «C’est l’enquête qui va déterminer ce que je dis. Six coureurs ont été
envoyées en Belgique pour une course.
Ils sont partis sans matériel. Ils sont revenus avec six vélos de la marque Gefco.
Fezouine est allé à un marchand à Chlef,
en l’occurrence Bensahnoun Abdelkader.
C’était le mécanicien de l’équipe nationale», dit-il. Il ajoutera que la fédération a
fait un bon de commande mentionnant
qu’il y a eu achat de neuf vélos. «Le
chèque de 136 millions de centimes a été
encaissé au nom de Bensahnoune
Abdelkader, le 4 mai 2012. Le mécanicien
a pris la facture et est parti en Italie. On
ne sait toujours pas s’il est revenu. J’ai été
entendu une nouvelle fois par la police,
après avoir envoyé un complément d’information au procureur général. Je ne
J
Photo : Fouad S.
«
comprends pas pourquoi Fezouine parle
de non-lieu dans sa conférence de presse,
alors qu’on m’a auditionné». Pour ce qui
des réunions du bureau fédéral, Meraoui
a indiqué que «les PV n’ont pas été remis
aux quatre membres exclus pendant une
année».
Au sujet de la location de la villa de
Baba Hacène, le spécialiste de la discipline a affirmé que la maison a été louée à
100 000 DA le mois. «Il a fait des travaux
qui ont dépassé 900 millions de centimes,
alors que c’est une location. La villa a été
fermée durant une année. J’ai transmis
un écrit à l’inspecteur du MJS, Djaffar
Yefsah, pour dénoncer tous les dépassements». Dans le même ordre, Meraoui a
cité l’exclusion injuste des quatre
membres du BF. «Leur seul tort a été de
demander les comptes sur le Tour
d’Algérie et la boîte de communication
NSO», note-t-il. Pour ce qui est de la réaction du MJS, Meraoui s’est demandé
«pourquoi la tutelle n’a pas réagi par rapport aux réclamations». Revenant sur son
exclusion, il a rappelé qu’il a été à l’origine du retrait de confiance en 2009 signé
par tous les membres de l’assemblée
générale. «On a demandé une assemblée
générale extraordinaire, après avoir
constaté des irrégularités. Il n’a pas
répondu. Pour se venger, il a exclu tous
les membres opposants», conclut-il.
n Adel K.
CAN-2013
Le match d'ouverture et la
finale au Soccer City à
Johannesburg
Le match d'ouverture et la finale de la Coupe
d'Afrique des Nations CAN-2013 se déroulera au
stade Soccer City à Johannesburg, selon la répartition des matches arrêtés par la Confédération
africaine de football. D'autre part, quatre autres
stades accueilleront le reste des matchs.
Groupe A : Moses Mabhida (Durban),
Groupe B : Nelson Mandela Bay (Port Elizabeth)
Groupe C : Mbombela (Nelspruit)
Groupe D : Royal Bafokeng Sports (Palace
Rustenburg)
LA TECHNOLOGIE SUR LA
LIGNE DE BUT
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A l'ordre du jour de la ré
de la CAF en septembre nier par la
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ère à bénéficier d'une déc
africaine serait la premi
Soulagement des supporters
du CR Belouizdad. Leur
attaquant vedette, Islam
Slimani, a décidé finalement
d’y poursuivre l’aventure. Au
terme d’un dernier round de
négociations, dimanche soir,
la direction du Chabab a
réussi à trouver un terrain
d’entente avec le nouveau
buteur des Verts. Les deux
parties se quittent alors sur un
accord final. Islam Slimani
était attendu hier en fin
d’après-midi pour apposer sa
signature sur un contrat de
deux ans. «J’ai tout conclu
avec les dirigeants. Je suis
soulagé de rester au CRB. Je
lui ai toujours donné la
priorité malgré les
nombreuses offres qui me
sont parvenues», déclare
Slimani. Selon les termes de
l’accord, le joueur percevra
une mensualité de 180
millions de centimes. Un
appartement lui sera
également octroyé du côté de
la banlieue Est de la capitale.
Le président du CRB,
Azzedine Gana, vient ainsi de
gagner la bataille la plus
importante dans ce marché
estival et ce, compte tenu de
la rude concurrence de la JSK
et de l’USMA qui voulaient
lui chiper Slimani. Gana va
désormais s’attaquer à un
autre dossier, celui de Hocine
Metref. Les deux hommes se
rencontreront incessamment.
L’ancien joueur de l’USMA,
de l’ESS et de la JSK aurait
déjà donné son accord de
principe. Si la venue de
Metref venait à se concrétiser,
ce serait alors un renfort du
choix pour le CRB. Sur un
autre registre, l’effectif du
CRB devait être présenté hier
soir au stade du 20-Août 55
aux supporters. Aujourd’hui,
c’est le grand début de la
préparation pour la saison
prochaine. La reprise aura
lieu, ce matin à Bouchaoui.
n K. Yamine
La Météo du
Mardi 10 juillet 2012
n
Alger 32°
n
Annaba 33° n Constantine 39° n Oran 33°
Fedjr....................3.49
Dohr ..................12.53
Assar .................16.44
Maghreb.............20.12
Ichaâ .................21.50
A L'OCCASION
DE LA FÊTE
NATIONALE DE
SON PAYS
Le président
Bouteflika
félicite
le Gouverneur
général
des Bahamas
Le président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, a
adressé un message de félicitations au Gouverneur général
du Commonwealth des
Bahamas, Sir Arthur Alexander
Foulkes, à l'occasion de la fête
nationale de son pays. "Au
moment où votre pays s'apprête à célébrer sa fête nationale,
il me plaît de vous adresser, au
nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom
personnel, mes chaleureuses
félicitations ainsi que mes
vœux de santé et de bonheur
pour vous-même, de progrès
et de prospérité pour le peuple
ami des Bahamas", a écrit le
président Bouteflika. "C'est
aussi l'opportunité pour moi de
vous renouveler ma disponibilité à œuvrer, de concert avec
vous, pour le renforcement des
relations entre nos deux pays",
a ajouté le chef de l'Etat.
ALGÉRIE-JORDANIE
Les relations
bilatérales au
centre des
discussions entre
M. Bensalah
et l'ambassadeur
de Jordanie
Le président du Conseil de la
nation, M. Abdelkader
Bensalah et l'ambassadeur de
Jordanie en Algérie,
M. Mohamed Enaimate, ont
passé en revue, hier, les relations "privilégiées" entre les
deux pays et affirmé la nécessité de les promouvoir, a indiqué un communiqué du
Conseil. M. Bensalah a reçu
l'ambassadeur de Jordanie en
Algérie qui lui a rendu une visite de courtoisie au cours de
laquelle les deux parties ont
évoqué les relations bilatérales
"privilégiées" et relevé le souci
des directions des deux pays
de les promouvoir", a ajouté la
même source. La rencontre a
permis de passer en revue les
possibilités et domaines de
coopération et de procéder à
un échange de vues sur de
nombreuses questions d'intérêt
commun.
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Ouargla 48°
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à la périphérie du ma nte de distribution de vianêtre une plaque tournaM. Yazid Denni, chef du seré
de blanche, a précis
vice de la qualité.
VOL D’ARMES AU COMMISSARIAT
CENTRAL D’ALGER
LE TRIBUNAL
CRIMINEL près
la cour d’Alger
a rendu, tard
dans la soirée
d’avant-hier, le
verdict dans
l’affaire du vol
d’armes au
commissariat
central
d’Alger.
L’EX-CHEF DU
SERVICE ARMURERIE
CONDAMNÉ À 10 ANS
DE PRISON FERME
E
n effet, l’accusé principal,
F. Maâmar, ex-chef du service armurerie, a été
condamné à 10 ans de prison ferme. Y. Toufik,
agent
civil
assimilé
(PCA), a écopé de la même peine.
Deux autres accusés dans cette affaire
ont été condamnés à 3 ans de prison
ferme. Il s’agit de B. M. Sofiane, un
terroriste repenti, et B. Karim, gérant
d’un bar.
Le tribunal criminel présidé par le
juge Brahim Kharabi a également
condamné les accusés M. Boualem et
B. Larbi, fonctionnaires de police, M.
Mourad,
commissaire
principal,
S. Y., agent de police, à 2 ans de prison
avec sursis. Quatre autres accusés ont
été acquittés. Il s’agit de S. Djamel,
officier de police, H. Omar, B. Rafik,
fonctionnaire de police,H. Mohamed,
agent de police. Deux autres accusés,
actuellement en fuite, ont écopé de la
peine maximale à savoir 20 ans de prison. Il s’agit de B. Hocine et B. Omar,
DGSN
Saisie de plus de 13 tonnes de cannabis
durant le premier semestre 2012
Les forces de sécurité ont saisi plus de 13 tonnes de cannabis
durant le premier semestre 2012 à l'échelle nationale, a indiqué, hier,
à Boumerdès, un officier de la Direction générale de la sûreté nationale. "Une quantité globale de sept kilogrammes de cocaïne, 70
grammes d’héroïne et de près de 83.000 comprimés de psychotropes
a été également saisie à la période indiquée", a ajouté le lieutenant
Mohamed Bouregaâ, dans un point de presse animé en marge de la
caravane nationale de sensibilisation contre le danger des drogues et
du terrorisme des routes.
respectivement chef de parking et
commerçant. Le parquet avait requis
une peine de 20 ans de prison ferme à
l’encontre des deux principaux accusés, F. Maâmar et Y. Toufik, assortie
d’une amende de 3 millions DA. Les
13 accusés dans cette affaire de vol,
dont un divisionnaire, un commissaire et deux officiers, et un terroriste
repenti, étaient poursuivis pour «trafic illicite d’armes à feu, vol, mauvaise
gestion et négligence ayant engendré
la dégradation de biens publics».
L’affaire remonte à l’année 2007,
suite à la découverte de la «disparition mystérieuse» de 25 armes : des
pistolets automatiques, des fusils de
chasse, des fusils à pompe et des
munitions de différents calibres de
l’armurerie de la SW d’Alger. Parmi
cet arsenal, de nombreuses armes ont
été récupérées lors d’opérations antiterroristes.
L’enquête déclenchée sur instruction du chef de SW d’Alger à
l’époque, a révélé que les armes
volées ont été vendues dans des bars
et des boîtes de nuit et plus grave, à
des terroristes à des prix allant de
60.000 DA à 120.000 DA. Le dénommé
B. Toufik était l’intermédiaire. Sept
armes seulement ont été récupérées
par les enquêteurs auprès de commerçants et des propriétaires de bar dans
la wilaya de Tizi Ouzou.
Les accusés ont été déjà condamnés
en mai 2009 par le tribunal criminel
près la cour d’Alger à des peines
allant de 5 ans à 10 ans de prison
ferme. L’affaire a été reprogrammée
suite au pourvoi en cassation introduit par les inculpés.
n Neïla B.
CINQUANTENAIRE
DE L'INDÉPENDANCE DE L'ALGÉRIE
Le Président serbe assiste
à une exposition de photos
Le président de la
République de Serbie,
Tomislav Nikolic, a assisté à Belgrade à une exposition de documents et
photos retraçant la lutte
du peuple algérien pour
le recouvrement de sa
souveraineté, organisée
par l'ambassade d'Algérie
à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire
de l'indépendance, a-t-on
appris, hier, de source
diplomatique. Des membres du gouvernement
serbe, des leaders de partis politiques, de hauts responsables civils et militaires, des membres du corps
diplomatique accrédité en Serbie, des dignitaires
religieux, des membres de la communauté algérienne établie en Serbie et des représentants de divers
médias ont pris part à la cérémonie célébrant l'indépendance nationale qui coïncide également avec le
cinquantenaire de l'établissement des relations
diplomatiques avec la Serbie. Au cours de cette
cérémonie, l'ambassadeur d'Algérie, Abdelkader
Mesdoua, a prononcé une allocution dans laquelle il
a rappelé les sacrifices du peuple algérien pour le
recouvrement de la souveraineté nationale et les différentes réalisations de l'Algérie dans les domaines
politique, économique et social. Il s'est félicité, par
ailleurs, de la qualité des relations entre l'Algérie et
la Serbie. Une projection d'actualités et d'archives
télévisuelles sur la guerre de Libération nationale et
une exposition de livres sur l'Algérie figuraient,
aussi, au menu de cette manifestation.
Précision
Contrairement à ce qui a été écrit dans notre
édition d’hier, l’appellation officielle du navire
école qui a accosté, hier, le port de New York, est
«La Soummam», en rapport au congrès de la
Soummam qui s’est tenu au cours de la guerre de
Libération nationale le 20 août 1956, dans la vallée
de la Soummam, et non «Soummam 937», comme
rapporté sur la foi d’une dépêche d’agence. La cellule de communication du commandement des
forces navales de l’ANP a tenu à apporter cette
précision.

stratégie sécuritaire commune

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