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RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE (Conforme au décret 2005-236 du 14 mars 2005) 2009 SERVICES DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX SOMMAIRE I SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE .......... 5 II PRESENTATION DU DELEGATAIRE ........ 53 III LE SERVICE CLIENTELE ......................... 87 IV LE SERVICE DE L’EAU.......................... 135 V LE SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT.... 315 3 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE (Conforme au décret 2005-236 du 14 mars 2005) 2009 I SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE I - SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX I SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE I.1 L’ESSENTIEL DE L’ANNEE........................ 9 I.1.1 SERVICE DE L’EAU .................................................... 11 I.1.2 SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT................................. 15 I.2 LES CHIFFRES CLES .............................. 19 I.2.1 SERVICE CLIENTELE.................................................. 20 I.2.2 SERVICE DE L’EAU .................................................... 21 I.2.3 SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT................................. 22 I.3 LES INDICATEURS DE PERFORMANCE (Décret du 2 mai 2007) ........................ 23 I.3.1 INDICATEURS DU SERVICE DE L’EAU........................... 24 I.3.2 INDICATEURS DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT ....... 26 I.4 ENJEUX & PERSPECTIVES ..................... 29 I.5 LES EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES .... 33 > SYNTHÈSE GENERALE DE L’ANNÉE < I.1 L’ESSENTIEL DE L’ANNEE L’ESSENTIEL DE L’ANNEE 9 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHÈSE GENERALE DE L’ANNÉE < 10 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE SERVICE DE L’EAU 2009 I.1.1 SERVICE DE L’EAU 24 JANVIER, LA DISTRIBUTION DE L’EAU POTABLE PERTURBEE PAR LA TEMPETE KLAUS Plus de 150 de nos collaborateurs en Gironde ont été mobilisés pendant deux jours pour rétablir la distribution en eau potable des communes dont Lyonnaise des Eaux assure la gestion et répondre aux nombreux appels des usagers. Près de 60 groupes électrogènes ont ainsi été mis en place permettant d’assurer la continuité de la production en eau potable, fortement perturbée par les coupures d’électricité. Malgré les perturbations électriques, les routes bloquées qui ont parfois retardé l’arrivée des groupes électrogènes, les arbres tombés qui ont entraîné des ruptures de canalisations, et les moyens de communication coupés qui empêchaient d’entrer en relation avec certains secteurs, la continuité du service de l’eau et de l’assainissement sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux n’a connu aucune interruption. DU 11 AU 12 JUIN, RESTRICTION D’USAGE DE L’EAU DU ROBINET POUR 120 000 HABITANTS DE LA CUB Une pollution du ru Gamarde et du champ captant de l’usine d’eau potable de Gamarde à Saint-Médard-en-Jalles a contaminé la production de l’usine de Cap Roux. Par mesure de précaution et à la suite de la tenue d’une cellule de crise réunissant la Préfecture, la DDASS, la CUB et Lyonnaise des Eaux, la DDASS a décidé de recommander de ne pas boire d’eau du robinet dans les communes d’Eysines, Le Bouscat, Mérignac, Bruges et Bordeaux Caudéran. Nous avons aussitôt mis en œuvre un dispositif d’information téléphonique massive des 35 000 foyers concernés afin de les informer de la situation. Nous avons mobilisé un stock de 150 000 bouteilles d’eau, que nous avons mises à la disposition de la population concernée à travers 140 points de distribution. Nous avons arrêté l’usine de Gamarde ainsi celle de Cap Roux à Mérignac, dont nous avons vidangé le réservoir d’alimentation de 16 000 m3 et tous les secteurs du réseau de distribution desservi par l’usine. Nous avons effectué 340 prélèvements d’eau pour analyses et 484 dégustations en 5 jours. Les résultats d’analyses très pointues ont permis de révéler la présence de traces d’ETBE, additif chimique de la famille des éthers, présent dans les carburants sans plomb ou les biocarburants. Au taux de concentration mesuré, cette molécule ne représente pas de toxicité. Nous avons rétabli la distribution normale après une dizaine d’heures de purge du réseau. La restriction d’usage de la DDASS était levée le 12 juin à 14h00. Le dispositif d’information individuelle des foyers concernés a donc été de nouveau activé pour confirmer le retour à la normale. La CUB et Lyonnaise des Eaux ont porté plainte contre X. Les enquêtes, judiciaire et administrative, sont en cours afin de confirmer l’origine précise de la pollution et les responsabilités. 11 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE DES CONSEQUENCES IMPORTANTES POUR LA PRODUCTION DE L’EAU POTABLE Première conséquence de cette pollution, l’usine de Gamarde a été arrêtée le 10 juin 2009, privant ainsi le service de l’eau communautaire de près de 10 % de sa ressource. Pour éviter la diffusion de la pollution dans l’aquifère, l’eau a dû continuer d’être prélevée mais en étant directement rejetée à la Jalle. Ce sont donc près de 1,860 millions de m3 d’eau qui ont été mis en décharge entre le 10 juin et le 31 décembre. Le volume d’eau potable qui n’a pu être produit à partir de cette source de l’oligocène libre a été compensé essentiellement par la sollicitation des forages à l’éocène situés au sud, sur l’axe des 100 000 m3/j. De nombreuses réunions ont eu lieu avec la CUB et la DDASS afin d’établir les conditions nécessaires à la remise en service de l’usine de Gamarde et les mesures de contrôles à mettre en œuvre pour surveiller l’éventuelle réapparition des polluants. Des études et des essais ont été réalisés pour traiter la pollution à l’ETBE. Des aménagements ont été réalisés visant à bien isoler la branche de la galerie la moins soumise aux contaminations de celle la plus affectée dans l’éventualité d’avoir à utiliser, même partiellement, l’usine en cas de nécessité expresse. La remise en service de l’usine devrait avoir lieu durant le 1er semestre 2010. LE DIAGNOSTIC DE L’AQUEDUC DU TAILLAN A NEANMOINS PU ETRE REALISE A travers l’avenant n°7, conformément au Schéma Directeur Technique, nous avons pris l’engagement de réaliser d’ici la prochaine révision quinquennale du contrat d’eau, prévue en 2011, un diagnostic complet de l’aqueduc du Taillan, long de 12 km. L’inspection a eu lieu en août 2009. Elle a permis de conclure au bon état de l’aqueduc. En 2010, si les conditions requises pour la production le permettent, ce sera au tour de l’aqueduc de Budos, qui pour sa part totalise 42 km de longueur pour acheminer l’eau de Budos jusqu’à l’usine d’eau du Béquet à Villenave-d’Ornon. NAPPE ALLUVIALE DE LA GARONNE : UNE RESSOURCE DE SUBSTITUTION DE PLUS EN PLUS PROMETTEUSE L’année 2009 a été consacrée à la rédaction du rapport final des essais que nous avions lancés en 2008 pour étudier la faisabilité d’exploiter la ressource de la nappe alluviale de Garonne avec ré-infiltration et reprise. Nous avons également mené des études et fourni des informations complémentaires demandés par le SMEGREG sur ce procédé qui peut, dans certaines conditions, permettre d’obtenir des quantités importantes d’eau de bonne qualité, sans traitement lourd de potabilisation. 12 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE Une étude sur le contexte géologique des bassins de ré-infiltration a notamment été commandée à ANTEA. Celle-ci a été réalisée pendant l’été 2009. Le SMEGREG a présenté au cours du second semestre l’état d’avancement des études sur les différents scenarios possibles de ressources de substitution pour le département de la Gironde, ainsi qu’une évaluation financière de ces différents scenarios. Une synthèse générale a été transmise à la CUB et à Lyonnaise des Eaux en novembre 2009, cette synthèse incluant l’avis du SMEGREG sur le projet de ré-infiltration étudié. Un certain nombre de points de désaccord subsistant, tant sur cet avis que sur l’évaluation financière proposée, des discussions entre le SMEGREG d’une part, la CUB et Lyonnaise des Eaux d’autre part se sont engagées, et se poursuivaient début 2010. 500.000 M3 GAGNES SUR LES PERTES EN RESEAU Le rendement du réseau, après 2 années de baisse et une première étape de stabilisation en 2008, amorce une nette remontée en 2009. Les pertes en réseau ont en effet été réduites de 500.000 m3 par rapport à 2008, et ce, malgré deux épisodes de gel en janvier et en décembre, qui ont conduit à de nombreuses casses. Cette amélioration est à mettre au compte du plan d’action ambitieux prévu au Schéma Directeur Technique (sectorisation, déploiement de capteurs acoustiques permanents…) et que nous avons renforcé en 2009 pour en accélérer les effets, notamment par une augmentation des moyens consacrés à la recherche et la réparation des fuites non visibles. D’autres actions, engagées en 2009, telles que la mise en œuvre d’un dispositif de modulation de la pression de nuit, devraient produire des effets positifs en 2010 et confirmer encore cette évolution. UNE EAU 100% CONFORME : UN PRIVILEGE DEVENU BANAL La pollution de Gamarde est venue rappeler que la conformité sanitaire de l’eau potable n’est pas une banalité mais le résultat d’une organisation technique et d’une compétence humaine de tous les instants. L'eau distribuée aux habitants de la Communauté urbaine de Bordeaux demeure d'excellente qualité. En 2009, elle a atteint : x 100 % de conformité bactériologique en production et 100 % en distribution x 99,98 % de conformité physico-chimique en production et 99,85 % en distribution. Indicateurs établis à partir de 4 100 échantillons prélevés et 45 500 paramètres analysés. 13 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE LE RETOUR EN GRACE DE L’EAU DU ROBINET CONFIRME PAR LES ENQUETES ET PAR LE SUCCES DE L’OBSERVATOIRE DU GOUT En 2009, les consommateurs de la Communauté urbaine confirment un véritable retour en grâce de l’eau du robinet observé ces dernières années : 85 % des usagers interrogés déclarent avoir confiance en l’eau du robinet et 71 % la consommer régulièrement. C’est 2 points de plus qu’en 2008 et 21 points de plus qu’en 2003 ! En outre, la mise en place de l’Observatoire du Goût de la Communauté urbaine de Bordeaux, destiné à mieux suivre la qualité de l’eau distribuée grâce à un réseau d’usagers contributeurs, a rencontré un vif succès. Nous avons organisé 15 sessions de formation de 3 heures pour initier à la dégustation d’eau les plus de 100 goûteurs volontaires, qui sont investis désormais de la mission de faire part deux fois par mois de leurs observations. Un site internet a tout spécialement été mis au point pour les aider dans leur tâche bénévole. PLOMB : LE PROGRAMME ENTIEREMENT REFONDU POUR INTEGRER LES CONTRAINTES DE LA PHASE III DU TRAMWAY Au cours de l’année 2009, une nouvelle contrainte majeure est venue remettre en cause le programme établi : les « corridors » de la tranche 3 du tramway. La mission tramway nous a demandé de remplacer les branchements plomb en priorité dans les rues adjacentes aux futures extensions des lignes A, B, C et de la future ligne D. Ceci a eu pour conséquence de rendre nécessaire la refonte complète, en cours d’année, du programme plomb tel qu’il était alors défini. Grâce au logiciel VIREPLOMB, nous avons pu appréhender cette nouvelle contrainte forte tout en continuant à tenir compte des prévisions de travaux d’aménagements généraux de voirie. A fin 2009, le plan d’action plomb totalisait 22 500 branchements en plomb renouvelés. Et les usagers interrogés dans les enquêtes « post-travaux » se disent plutôt à très satisfaits à hauteur de 98% ! USAGES MOBILES DE L’EAU : 60 BORNES MONETIQUES DE PUISAGE OPERATIONNELLES A FIN 2009 C’était un engagement de l’avenant n°7 au contrat de concession. Les 60 bornes, dont nous avons défini l’emplacement en concertation avec la Collectivité et les futurs utilisateurs (communes et entreprises privées), ont fini d’être installées dans le délai prévu. 14 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT 2009 I.1.2 SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT LE 15 JUIN, POLLUTION AUX HYDROCARBURES EN AMONT DE CANTINOLLE A EYSINES Une importante arrivée d’hydrocarbures dans le réseau d’assainissement a déclenché le niveau 2 des alarmes d’explosivité à l’entrée de la station d’épuration Cantinolle. Les automatismes de la station, conçus pour sauvegarder la filière de traitement, se sont immédiatement mis en sécurité. Le personnel a enclenché les moyens nécessaires, selon les procédures établies dans la gestion des pollutions, pour d’une part, limiter le risque d’explosion vis-à-vis du personnel et du matériel, et pour d’autre part, protéger le milieu récepteur. Parallèlement, sur le réseau, une enquête était menée par nos équipes de diagnostiqueurs en collaboration avec les pompiers afin d’identifier l’origine de la pollution, de la maîtriser et de protéger la population et les biens en mettant en place des zones de protection. Une cellule de travail a été mise en place sur le site de la station d’épuration avec l’ensemble des acteurs et partenaires (police municipale, gendarmerie, pompier, mairie de Saint-Médard-en-Jalles, mairie du Haillan, mairie d’Eysines, Lyonnaise des Eaux, DRIRE) pour coordonner les actions nécessaires à la gestion et la résolution de cette pollution. INNOVER POUR CURER LES GRANDS RESEAUX En 2009, nous avons testé une nouvelle technique de curage des collecteurs visitables et semi visitables (diamètre supérieur à 1200mm) en associant une aspiratrice excavatrice et un engin robotisé pour extraire les matériaux du collecteur. Nous utilisions déjà l’aspiratrice excavatrice pour effectuer des travaux de terrassement (travaux Plomb, réparation des fuites sur le réseau...). Mais pour curer des grands collecteurs, il fallait mettre en œuvre des adaptations très significatives. En particulier nous avons développé un engin robotisé permettant d’améliorer l’efficacité et la sécurité des interventions en diminuant la pénibilité du travail et le temps de présence du personnel à l’intérieur du collecteur. A suivre en 2010… OPERATION BORDEAUX VILLE PROPRE Depuis septembre 2009, nos équipes de maintenance des réseaux d’assainissement sont associées à l’opération Ville Propre organisée deux fois par mois par la mairie de Bordeaux. Cette opération de « grand nettoyage », où les rues sont libérées de tout encombrant, constitue une bonne opportunité pour accéder à des ouvrages habituellement difficiles d’accès, notamment dans le centre historique de la ville, et ainsi réaliser dans de bonnes conditions notre mission d’entretien des bouches d’égout. 15 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE ACCELERATION DES INVESTISSEMENTS SUITE A L’AVENANT N°5 Le fait marquant de cet exercice est le quasi doublement des investissements du délégataire sur l’exercice 2009 (+ 86 % par rapport à 2008), en application des dispositions prévues à l’avenant n°5. Modernisation du système RAMSES de télésurveillance des installations 24 h/24, démarrage du projet de Gestion Dynamique en vue d’optimiser l’utilisation des ouvrages du service lors d’évènements pluvieux, travaux sur de gros ouvrages pluviaux (La Jallère et Noutary) sont les investissements marquants de l’année. On peut aussi citer la fin des travaux de réaménagement des locaux occupés par le Fermier dans l’enceinte de la station d’épuration Louis Fargue pour laisser la place aux travaux d’extension de la station d’épuration. POMPAGE DE LA JALLERE : RENOUVELLEMENT, SECURISATION ET SENSIBILISATION Située dans le quartier nord de Bordeaux, la station de pompage d’eaux pluviales La Jallère permet de réguler le niveau du cours d’eau du même nom en période de marée haute de la Garonne. En période de fortes pluies ou d’importantes marées, cette station pluviale protège des inondations les quartiers et terrains avoisinants en empêchant les remontées des eaux de la Garonne tout en évacuant le débit de La Jallère vers le fleuve. L’ouvrage est géré à distance par le télécontrôle RAMSES. Depuis 2008, d’importants travaux de renouvellement des équipements ont été entrepris. En 2009, ces opérations ont nécessité de lourds moyens de manutention avec plusieurs grues de levage et un camion semi-remorque pour évacuer en convoi exceptionnel la vanne jusqu’aux ateliers de réhabilitation. Connaître le fonctionnement de la station pour mieux en comprendre les dangers En décembre 2009 nous avons organisé une visite commentée de la station pluviale à destination des riverains installés à proximité de l’ouvrage, dans l’aire d’accueil de Bordeaux Bacalan. L’enjeu de la visite était de faire prendre conscience, aux 40 familles et à leurs enfants habitant sur l’aire d’accueil, des risques encourus par leurs enfants qui voyaient dans le site une formidable aire de jeu en jouant et en se baignant près des vannes. Cette action s’inscrivait dans une démarche définie conjointement par la Communauté urbaine de Bordeaux, la mairie de Bordeaux et Lyonnaise des Eaux. Elle a été étayée par la distribution d’une plaquette rédigée pour l’occasion, et a remporté un écho favorable auprès des personnes présentes. 16 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE NOUTARY : UNE GRANDE STATION DE POMPAGE EN REHABILITATION SUR 2 ANS Les opérations de renouvellement prévues se déroulent sur deux ans (2009 et 2010). Durant l’année 2009, les travaux se sont succédés. En juin, le dégrilleur et le tapis convoyeur des refus de dégrillage ont été changés. Le renouvellement des moteurs des 3 énormes motopompes (puissance unitaire 360 CV) s’est déroulé progressivement afin de garder en permanence une capacité de pompage optimale. Etant devenue obsolète et d’une fiabilité incertaine, la partie automatisme des armoires électriques a été renouvelée. MISE AUX NORMES DE LA STATION D’EPURATION LOUIS FARGUE : LA CONTRIBUTION DE L’EXPLOITANT En 2008, la CUB a attribué le marché de mise aux normes de la station d’épuration Louis Fargue. Comme ce fut le cas pour l’ensemble du vaste programme engagé par la collectivité depuis 2005, nous avons été amenés à prendre connaissance des dossiers techniques et à donner notre avis sur un certain nombre de sujets : ergonomie, fiabilité, exploitabilité et maintenance de la future installation. ETIAGE: UNE ETUDE POUR MIEUX COMPRENDRE LA GARONNE En 2009, l’Université de Bordeaux I, le CEMAGREF, la Communauté urbaine de Bordeaux et Lyonnaise des Eaux ont décidé de lancer le projet ETIAGE (ETude Intégrée des Apports locaux et amont de la Garonne Estuarienne). Cette étude s’inscrit dans la perspective des dispositions de la directive cadre européenne sur le bon état écologique des masses d’eau, et vise à mieux comprendre le fonctionnement de ce milieu écologique complexe qu’est la Garonne. Il s’agit d'étudier l’impact des rejets de l’agglomération bordelaise sur la qualité des eaux de la Gironde. Le but de ce programme de recherche est donc d’évaluer objectivement la part de l’agglomération bordelaise en termes de rejets dans l’estuaire comparativement aux autres apports amont et aval, de définir l’état écologique actuel et le bon état écologique à atteindre au niveau de la CUB, pour finalement identifier les causes à l’origine de l’écart constaté entre ces deux états. 17 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < L’ESSENTIEL DE L’ANNEE VERS LE PARTAGE DE BASES DE DONNEES AVEC LE DELEGANT Les nouvelles technologies de l’information et de la communication permettent aujourd’hui de partager des bases de données en toute facilité, tout en maîtrisant des règles d’accès grâce à la gestion des droits. Deux applications importantes ont été développées dans cet esprit, et font désormais l’objet d’un partage entre la CUB et Lyonnaise des Eaux, sous la forme de sites dédiés : - l’extranet RAMSES II, développé dans le cadre de la mise en place du nouveau télécontrôle assainissement, qui donne un accès direct aux informations de synthèse inhérentes à la gestion hydraulique et hydrologique du système d’assainissement de la CUB (remplissage des bassins, pluviométrie, courbe Garonne…). Une simple connexion par internet, et c’est comme si on y était, en temps réel. - le Diagnostic Permanent, qui offre une vision globale du fonctionnement des Systèmes d’Assainissement de la Communauté urbaine à partir de la compilation et de l’analyse croisée des milliers de données de l’autosurveillance, des constats de l’exploitation et de la connaissance en évolution constante de la réalité physique des systèmes. Le potentiel d’informations partageable est immense. L’année 2010 donnera la priorité à l’ouverture en accès direct des services de la DOEA aux bases de données d’inventaire du patrimoine visible des services de l’eau et de l’assainissement. 18 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHÈSE GENERALE DE L’ANNÉE < I.2 LES CHIFFRES CLES LES CHIFFRES CLES 2009 19 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES CHIFFRES CLES 2009 SERVICE CLIENTELE I.2.1 SERVICE CLIENTELE 227 668 clients desservis au 31 décembre 2009, ce qui représente une augmentation de + 1,9 % par rapport à l’année 2008 41 053 692 m³ d’eau consommée en 2009, en augmentation globale de 0,50 % par rapport à 2008. Pour les usagers domestiques individualisés, le ratio de consommation est stable à 118 m3/foyer/an 191 400 54 900 Appels traités Courriers reçus 1,14 0,22 % taux d’impayés à 1 an €/jour/famille Prix de l’Eau pour les services Eau et assainissement (facture 120 m3 de 416,38 € TTC, au 01/01/10). En décembre 2009 sur les factures émises en 2008 20 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES CHIFFRES CLES 2009 SERVICE DE L’EAU I.2.2 SERVICE DE L’EAU 55 336 086 m3 Volume prélevé global (dont 1 860 294 m3 mis en décharge suite à la pollution de Gamarde en juin) 11 330 496 m3 Volume prélevé dans l’Eocène en recul de 18 % par rapport à 2005 (année de référence) 51 168 956 4 179 m³ Volume produit CUB interventions sur fuites dont 87 % ont eu lieu sur des branchements et 13 % sur des canalisations 3 126 km Longueur du réseau dont 54 km d'aqueducs Qualité de l'eau 100,00 % de conformité bacterio production 100,00 % de conformité bacterio distribution 24 052 k€ investis en 2009 Pour des opérations de renouvellement et de réhabilitation sur les réseaux et installations 21 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES CHIFFRES CLES 2009 SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT I.2.3 SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT 232 950 clients desservis au 31 décembre 2009, ce qui représente une augmentation de + 2,1 % par rapport à l’année 2008. 980 700 éq hab Capacité de traitement des eaux usées 487 540 3 860 m3/h Capacité de pompage des eaux pluviales km Longueur du réseau de collecte 1 855 047 m³ Capacité de stockage des eaux de pluie dans les bassins de retenus affermés 76,2 10.417 k€ investis en 2009 Pour des opérations de renouvellement des réseaux et installations. Millions de m3 Volume épuré avant rejet au milieu naturel 22 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHÈSE GENERALE DE L’ANNÉE < I.3 LES INDICATEURS DE PERFORMANCE (Décret du 2 mai 2007) LES INDICATEURS DE PERFORMANCE (Décret du 2 mai 2007) 23 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEURS DU SERVICE DE L’EAU I.3.1 INDICATEURS DU SERVICE DE L’EAU Ce chapitre présente les données caractéristiques du service et les indicateurs de performance demandés par le décret du 2 mai 2007 sur le contenu du rapport annuel sur le prix et la qualité du service, et dont la production relève de notre responsabilité dans le cadre de l'exécution du présent contrat. La définition et le mode de calcul de chaque donnée et indicateur de performance peuvent être consultés sur le site http://www.eaudanslaville.fr Indicateurs de performance du service de l'eau (Décret du 2 mai 2007) Thème Code D.101.0 Caractéristiques techniques du service Indicateur (1) 2008 2007 Unité Estimation du nombre d’habitants desservis A 682 790 678 369 661 626 u - Nombre d’abonnements - 227 668 223 315 218 816 u - Linéaire de rése aux de desserte (hors branchements) - 3 126 3 123 3 118 A 1,95 1,92 1,85 3 Prix 2009 D.102.0 km 3 Prix TTC du service au m pour 120 m (au 1er janvie r) € TTC /m 3 Taux de conformité des pré lè vements sur les eaux distribuées réalisés au titre du contrôle sanitaire par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne : Indicateurs de performance P.101.1 P.102.1 - la microbiologie - les paramè tres physico-chimiques A A 100,00 96,78 99,93 98,30 99,81 97,12 % % P.103.2 Indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux d’eau potable A 81,2 80,3 78,8 % P104.3 Rendement du réseau de distribut ion A 79,35 78,38 78,45 % P.105.3 Indice liné aire des volumes non comptés A 9,62 10,1 10,3 m3/km/j P106.3 Indice liné aire de perte s e n réseau A 9,57 10,0 10,2 m3/km/j P107.2 Taux moyen de re nouvellement des réseaux d’eau potable A 0,20 0,24 0,27 % P108.3 Indice d’avancement de la protect ion de la re ssource en eau A 60,23 59,1 50,2 % P151.1 Taux d’occurrence des interruptions de service non programmées C 2,56 1,8 1,87 / 1000 abonnés D.151.0 Délai maximal d’ouverture des branchements pour le s nouve aux abonnés, défini au service A 1 1 1 P152.1 Taux de respect du délai maximal d’ouverture des branchements pour les nouveaux abonnés A 96,56 96,99 97,8 % P.155.1 Taux de réclamations B 11,42 9,85 8,18 / 1000 abonnés Existence d’un dispositif de mémorisation des réclamations écrite s reçue s - Oui Oui Oui Taux d'impayés sur les factures d'eau de l'année A 0,22 0,18 0,20 % - Nombre de demandes d’abandons de créance re çues - 669 658 688 u P109.0 Montant des abandons de créances ou des versements à un fond de solidarité au t itre de l’aide au paiement de s factures d’eau des personnes en situation de précarité A 0,00242 0,00207 0,00186 - P.154.0 Actions de solidarité et de coopération j - €/m3 (1) Fiabilité : A pour « très fiable », B pour « fiable », C pour « peu fiable ». Conformément à la circulaire n° 12/DE du 28 avril 2008, pour chaque indicateur, le producteur de données évalue le degré de fiabilité du processus de production de l’indicateur. Il s’efforce d’améliorer ce processus afin de garantir un certain niveau de rigueur et une traçabilité. Il s’autoévalue chaque année pour en suivre les améliorations 24 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES INDICATEURS DE PERFORMANCE Référentiel FP2E pour les rapports annuels du délégataire - Pour les services soumis à l’examen de la CCSPL Par souci de continuité avec la production des données, sont ici présentés les indicateurs de performance du référentiel mis au point par la FP2E en 2004, fournis depuis cette date dans le rapport annuel, et qui ne figurent pas parmi les indicateurs demandés par le décret du 2 mai 2007. Indicateurs FP2E Domaine Indicateur Satisfaction des usagers Accès à l'eau Certification (2) Existence d'une mesure de satisfaction clientèle (2) 2009 2008 2007 unité Note entre 0 et 2 2 2 2 Existence d'une CCSPL Oui Oui Oui Existence d'une commission départementale Solidarité Eau Oui Oui Oui Oui 07/06/01 Oui 01/04/07 Oui 16/09/02 Oui 07/06/01 Oui 01/04/07 Oui 16/09/02 Oui 07/06/01 Oui 01/04/07 Oui 16/09/02 Oui Oui Oui Qualité ISO 9001 version 2000 Date de 1ère obtension Environnement ISO 14001 Date de 1ère obtension Sécurité OHSAS 18001 Date de 1ère obtension Liaison du service à un laboratoire accrédité 0=aucune mesure 1 = existence d'une mesure statistique d'entreprise 2 = existence d'une mesure statistique sur le périmètre de service 25 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEURS DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT I.3.2 INDICATEURS DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT Ce chapitre présente les données caractéristiques du service et les indicateurs de performance demandés par le décret du 2 mai 2007 sur le contenu du rapport annuel sur le prix et la qualité du service, et dont la production relève de notre responsabilité dans le cadre de l'exécution du présent contrat. La définition et le mode de calcul de chaque donnée et indicateur de performance peuvent être consultés sur le site http://www.eaudanslaville.fr Indicateurs de performance du service de l'assainissement (Décret du 2 mai 2007) Thème Code D.201.0 - Caractéristiqu es techniques du service D.202.0 D203.0 Prix D.204.0 P.201.1 P.202.2 P.203.3 P.204.3 P.205.3 P.206.3 P.251.1 Indicateurs de performance P.252.2 P.253.2 P.254.3 P.255.3 P.258.1 P257.0 Actions de solidarité et de coopération P207.0 Indicateur (1) Estimation du nombre d’habitants desservis par A un réseau de collecte des eaux usées, unita ires ou séparatif Nbre d'usagers assujettis à la rede vance ou à la taxe équivalente (RNR) Nombre d’autorisations de déversement d’e ffluents d’établissements industriels au A réseau de collecte des eaux usées Linéa ire de réseaux de collecte des eaux usées de type unitaire Linéa ire de réseaux de collecte des eaux usées de type séparatif Quantité de boues issues des ouvrages A d’é puration 3 3 Prix TTC du service au m pour 120 m (au 1er A janvier) Taux de desserte par des réseaux de collecte A des eaux usé es Indice de conna issance e t de gestion patrimoniale des réseaux de collecte des eaux A usées Conformité de la colle cte des effluents Conformité des équipements d’épuration Conformité de la performance des ouvrages d’é puration Taux de boues issues des ouvrages d’épuration A évacuées selon des filières conforme s à la réglementation Taux de débordements des effluents dans les A locaux des usagers Nombre de points du réseau de collecte A nécessitant des interventions fréquentes de curage Taux moyen de renouvellement des réseaux de A collecte des eaux usées Conformité des performances des équipements d’é puration au regard des prescriptions de l’acte A individuel pris en application de la police de l’eau Indice de conna issance des rejets au milieu naturel par les réseaux de collecte des eaux A usées 2009 2008 2007 Unité 711 459 706 584 689 010 u 232 988 228 214 223 532 u 65 49 41 u 789 792 794 km 1 754 1 733 1 710 km 8 023 9 306 8 437 T. MS 1,52 1,50 1,54 € TTC /m3 99,50% 99,40% 99,30% % 69,4 68,7 62,1 % Fiches descriptives ONEMA non publiées. 100 100 100 % /1000 abonnés 0 0,0042 0,0029 6,25 8,95 10,84 /100 km de réseau 0,133 0,111 0,074 % 99 99 96 % 110 110 110 /120 4,77 / 1000 abonnés Taux de réclamations B 8,34 Existence d’un dispositif de mémorisation des réclamations é crites reçues Taux d'impayés sur les factures d'eau de l'année 2009 Nombre de demandes d’abandons de créa nce reçues 5,54 Oui Oui Oui - A 0,18 0,16 0,18 % 669 658 688 u Montant des abandons de créances ou des versements à un fond de solidarit é au titre de l’aide au paiement des factures d’eau des personnes en situation de préca rité A 0,0016 0,0015 0,0013 3 €/m (1) Fiabilité : A pour « très fiable », B pour « fiable », C pour « peu fiable ». Conformément à la circulaire n° 12/DE du 28 avril 2008, pour chaque indicateur, le producteur de données évalue le degré de fiabilité du processus de production de l’indicateur. Il s’efforce d’améliorer ce processus afin de garantir un certain niveau de rigueur et une traçabilité. Il s’autoévalue chaque année pour en suivre les améliorations. 26 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES INDICATEURS DE PERFORMANCE Référentiel FP2E pour les rapports annuels du délégataire - Pour les services soumis à l’examen de la CCSPL Par souci de continuité avec la production des données, sont ici présentés les indicateurs de performance du référentiel mis au point par la FP2E en 2004, fournis depuis cette date dans le rapport annuel, et qui ne figurent pas parmi les indicateurs demandés par le décret du 2 mai 2007. Indicateurs FP2E Domaine Indicateur Indice de conformité réglementaire des rejets (arrêté préfectoral et directive Dépollution européenne ERU) Existence d'une mesure de satisfact ion Satisfaction clientèle(2) des usagers Existence d'une CCSPL Accès à l'eau Certification (2) Existence d'une commission départementale Solidarité Eau Qualité ISO 9001 version 2000 Date de 1ère obtension Environnement ISO 14001 Date de 1ère obtension Sécurité OHSAS 18001 Date de 1ère otension Liaison du service à un laboratoire accrédité 2009 2008 (3) 1,45 Oui Oui Oui Oui Oui 07/06/01 Oui 01/04/07 Oui 16/09/02 Oui 07/06/01 Oui 01/04/07 Oui 16/09/02 Oui Oui 2007 unité 0,82 Note entre 0 et 2 2 Oui 07/06/01 Oui 01/04/07 Oui 16/09/02 0 = aucune mesure 1 = existence d'une mesure statistique d'entreprise 2 = existence d'une mesure statistique sur le périmètre de service (3) Indicateur non disponible au 31 mars 2010, dans l'attente de la décision de la Police de l'Eau sur la conformité de Louis Fargue en 2009. 27 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < LES INDICATEURS DE PERFORMANCE 28 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHÈSE GENERALE DE L’ANNÉE < I.4 ENJEUX & PERSPECTIVES ENJEUX & PERSPECTIVES 29 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < ENJEUX & PERSPECTIVES L es services publics de l’Eau et de l’Assainissement sont une clé du développement du territoire. A ce titre, ils doivent être adaptés au fil de l’apparition de nouveaux enjeux. C’est l’objectif des révisions quinquennales. La prochaine et troisième révision du Traité de Concession du service de l’Eau débutera en 2010. Concernant le service de l’Assainissement, à trois ans de l’échéance du contrat, nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour assurer à la Communauté urbaine une réalisation des dispositions de fin de contrat conforme à ses attentes (état du patrimoine, fiabilité et accessibilité des données d’exploitation…). SERVICE DE L'EAU Si nous entendons poursuivre et intensifier les actions engagées en matière de préservation et de protection de la ressource : amélioration du rendement, pédagogie auprès de tous les usagers, mise en place de la télérelève, protection de la biodiversité, d’autres sujets nécessitent dès à présent toute notre attention : x La pollution du champ captant de Gamarde à Saint-Médard-en-Jalles a rappelé la vulnérabilité du système d’alimentation en eau potable de la Communauté urbaine de Bordeaux et la nécessité de diversifier ses approvisionnements en eau, d’autant plus prégnante dans la perspective du projet de métropole millionnaire, x Le schéma directeur technique qui sous-tend le programme des investissements doit être mis à jour pour tenir compte de plusieurs éléments : la quasi-disparition des subventions attendues, l’émergence de nouveaux investissements incontournables (phase III du tramway, branchements en plomb supplémentaires, unité complémentaire de traitement à réaliser à Gamarde…), l’annonce de nouvelles obligations réglementaires et la nouvelle orientation du programme immobilier, x Les élus ont exprimé le souhait d’une meilleure qualité de réfection des voiries dans le cadre de travaux sur le territoire communautaire. Forts de ce constat, nous étudions, en concertation avec les autres concessionnaires de réseaux et les services communautaires, comment répondre efficacement à ces attentes, d’un point de vue technique et économique. La troisième révision quinquennale qui s’annonce pour 2010-2011 sera l’occasion d’échanger avec le délégant sur ces différents sujets et de fixer la feuille de route, les objectifs associés et les résultats attendus en termes d’évolution et d’amélioration du service de l’eau potable de la Communauté urbaine de Bordeaux. SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT Avec le lancement de la reconstruction de la station d’épuration Louis Fargue, la Communauté urbaine aborde la dernière phase de l’important programme d’investissements lancé en 2005 pour la mise en conformité de l’ensemble de son parc de stations d’épuration avec les Directives Européennes. Comme nous l’avons déjà fait sur les grands chantiers précédents (Sabarèges, Cantinolle, Lille, Clos de Hilde), nous entendons mettre notre capacité de conseil au service du maître d’ouvrage et des entreprises retenues pour la réalisation des travaux, de façon à contribuer au respect des plannings et à limiter les perturbations sur le traitement des eaux usées de l’agglomération pendant la durée des travaux. Par ailleurs, nous avons engagé une réflexion pour anticiper la revue contradictoire des installations prévues dans le cadre des dispositions de fin de contrat. Nous poursuivrons, avec les services de la Communauté urbaine, la démarche de mise au point de critères d’évaluation des installations afin d’aboutir à une vision formalisée et partagée de l’état du patrimoine. 31 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < ENJEUX & PERSPECTIVES 32 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE GENERALE DE L’ANNEE < ENJEUX & PERSPECTIVES I.5 LES EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES LES EVOLUTIONS Réglementaires 33 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 SERVICES PUBLICS REDEVANCE D’OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC POUR LES OUVRAGES D’EAU ET D’ASSAINISSEMENT > Décret n° 2009-1683 du 30 décembre 2009 relatif aux redevances dues aux communes, aux départements et aux régions en raison de l'occupation de leur domaine public par des ouvrages des services publics de distribution d'eau et d'assainissement (JORF du 31 décembre 2009) Les montants de redevance suivants sont applicables à compter du 1er janvier 2010 : 30 € maximum par kilomètre de réseau, hors les branchements, 2 € maximum par mètre carré d'emprise au sol pour les ouvrages bâtis non linéaires, hors les regards de réseaux d'assainissement. Ces plafonds évolueront au 1er janvier de chaque année. La redevance due chaque année à une commune pour l'occupation du domaine public est déterminée par l’organe délibérant dans la limite de ces plafonds fixés. EAU POTABLE REGIME ENCADRANT LES INSTALLATIONS DE RECUPERATION DE PLUIE ET LES FORAGES PRIVES > Arrêté du 17/12/08 fixant les éléments à fournir dans le cadre de la déclaration en mairie de tout prélèvement, puits ou forage réalisés à des fins d’usage domestique de l’eau (JORF du 26/12/2008) > Arrêté du 17/12/2008 relatif au contrôle des installations privatives de distribution d’eau potable, des ouvrages de prélèvement, puits et forages et des ouvrages de récupération des eaux de pluie (JORF du 26/12/2008). Entrée en vigueur le 1er janvier 2009 Circulaire du 9 novembre 2009 relative à la mise en œuvre de l’arrêté du 17/12/2008. Le décret du 02/07/08 était la 1ère étape d’un régime encadrant les installations privatives servant de points d’alimentation à des usages domestiques de l’eau et susceptibles d’être un risque pour le service d’eau. Une obligation de déclaration en mairie de ces installations a ainsi été introduite dont le présent arrêté définit le contenu. Le second arrêté fixe le contenu du contrôle opéré sur ces ouvrages ainsi que ceux servant à la récupération des eaux de pluie par les agents du service public d’eau potable. Le contenu de la déclaration est fixé : Coordonnées du déclarant, de l’ouvrage ; Caractéristiques de l’ouvrage ; Usages ; Distribution par un réseau intérieur et rejet ou non à l’égout ; Plan de localisation ; Extrait du cadastre ; Analyse p1. Rappel de différentes règles : obligation de déclarer au service des mines les forages d’une profondeur supérieure à 10 mètres ; respect encouragé de la norme X 10-999 sur les forages d’eau ; obligation d’un compteur volumétrique Les modalités de contrôle des ouvrages de prélèvement privés et canalisations elles doivent être prévues dans le règlement du service pour être opposables Libre accès aux agents en charge du contrôle, munis d’une carte professionnelle Vérification par le contrôleur de l’existence de la déclaration Contrôle des mesures de sécurité (capot, propreté) Contrôle du compteur volumétrique (entretien-état) et de l’impossibilité de le remettre à zéro Contrôle des usages visibles ou déclarés de l’eau effectués et analyse P1 en cas d’usage alimentaire Vérification de la signalisation des conduits intérieurs et points d’usage 34 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 Pas de point de connexion avec le réseau d’eau potable Les risques identifiés devront obligatoirement être mentionnés dans le rapport de même que les mesures à prendre par l’abonné dans un délai fixé. Les modalités de contrôle des ouvrages de récupération des eaux de pluie Contrôle du réservoir : opacité, sécurité, système de vidange et de nettoyage Contrôle des signaux distinctifs sur les ouvrages de distribution intérieurs Contrôle des usages visibles ou déclarés de l’eau récupérée et stockée Contrôle de l’absence de tout raccordement au réseau d’eau potable et présence d’une disconnexion par surverse totale. Le rapport de contrôle doit mentionner la date et le lieu du contrôle, le nom du contrôleur, celui de l’abonné et le constat des observations point par point. Le contrôle doit cibler en priorité les ouvrages susceptibles de contaminer le réseau, déclarés ou non en mairie, en revanche, seuls les abonnés du service d’eau sont assujettis à ce contrôle. La FNCCR a édité fin juillet 2008 un dossier présentant ce dispositif et rappelant son articulation avec les autres autorisations ou déclarations obligatoires (au titre du code de l’environnement, du CGCT) et ses conséquences sur le calcul de la redevance assainissement. Le formulaire de déclaration Cerfa n°13837*0 est téléchargeable sur un site du ministère qui comporte une foire aux questions et réponses très pratiques du ministère - www.foragesdomestiques.gouv.fr et disponible en mairie. LA LISTE DES CAPTAGES D’EAU LES PLUS MENACES: www.developpement-durable.gouv.fr Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, 507 captages ont été identifiés et listés comme parmi les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et les produits phytosanitaires. La liste est publiée sur le site du ministère. L’objectif du Grenelle est de protéger l’aire d’alimentation de ces captages d’ici 2012 en fixant une zone de protection par captage et des programmes spécifiques d’actions vont être mis en œuvre. La zone de protection de l’aire d’alimentation sera arrêtée sur la base d’un diagnostic territorial des pressions agricoles et le programme d’actions, au plus tard à l’automne 2011. RECOUVREMENT DES REDEVANCES AGENCE DE L’EAU > Décret 2009-1162 du 30-09-2009 relatif aux modalités de recouvrement des redevances des agences de l'eau pris pour l'application de l'article 131 de la loi n°2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificatives pour 2008 (JORF du 2-10-2009, p.15969) La redevance pour pollution de l'eau d'origine domestique est recouvrée par l'exploitant du service de l'eau en charge du recouvrement du prix de ce service. La redevance pour modernisation des réseaux de collecte est recouvrée par l'exploitant du service assurant la facturation de la redevance d'assainissement. Une déclaration est ensuite à adresser (par l’entité qui facture la redevance ou la collecte et auprès de laquelle l’Agence de l’Eau perçoit ces redevances) à l'agence de l'eau mentionnant les remises accordées et les créances abandonnées au profit des personnes bénéficiaires d'une aide pour la fourniture d'eau (montant des factures impayées, montant des remises partielles ou totales, montant des factures admises en non valeur). Le système est donc en cohérence avec la vocation de chaque redevance mais risque d'être source de complexité dans la pratique. 35 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 NOUVELLE ECHEANCE POUR LA REMISE A NEUF ET LA VERIFICATION DES DISPOSITIFS DE COMPTAGE DE L’EAU. > Arrêté du 23 juillet 2009 modifiant l’arrêté du 9 novembre 2007 relatif aux modalités de calcul de l’assiette de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau (JORF n°0169 du 24 juillet 2009 p. 12365). L’arrêté du 9 novembre 2007 a imposé que le redevable procède à une remise à neuf ou à la vérification du dispositif de comptage de l'eau prélevée, tous les sept ans (« Le redevable procède à une remise à neuf, le cas échéant par un échange du mécanisme de mesure, ou fait procéder à la vérification du dispositif de comptage de l'eau prélevée tous les sept ans »). L’arrêté de 2009 prévoit que les dispositifs remis à neuf ou vérifiés avant le 1er janvier 2004 sont soumis à cette obligation à compter du 1er janvier 2011 et ensuite tous les 7 ans. MESURES A METTRE EN ŒUVRE EN CAS DE SECHERESSE POUR LES EAUX POTABLES ET EAUX DE BAIGNADE > Circulaire DGS/E n°2009-200 du 9 juillet 2009 relative aux mesures à mettre en œuvre pour les eaux destinées à la consommation humaine et les eaux de baignades en cas de sécheresse En cas de conditions climatiques présentant un risque pour les eaux potables ou de baignade, des mesures de contrôle sanitaire renforcé peuvent être exigées du responsable de la distribution en eau et un contrôle sanitaire de la qualité des eaux peut être mis en œuvre. Un reporting doit être adressé au ministère. ASSAINISSEMENT ASSAINISSEMENT COLLECTIF : UN GUIDE D’APPLICATION DE L’ARRETE DE 2007 EST PARU > Commentaire technique du 09/04/2009 du ministère. L’arrêté du 22 juin 2007 relatif à l’assainissement collectif a fait l’objet d’un commentaire technique du ministère suite aux questions des collectivités ou des services de l’Etat et à la circulaire du 15 février 2008. Ce commentaire éclaire les règles d’auto-surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées urbaines. Il ne porte que sur les agglomérations produisant une charge brute de pollution supérieure à 12kg/jour de DBO5. Il recommande : Une démarche pragmatique de suivi pour les agglomérations d’assainissement de moins de 600kg/j de DBO5 (10 000 EQH) Une limitation des interventions de la police des eaux pour les agglomérations de moins de 120 kg/j de DBO5 (2000 EQH) aux cas manifestes de pollution La mise en place par les communes qui n’ont aucun dispositif à cet effet, de moyens de mesure de surveillance des principaux déversoirs d’orage et la transmission régulière des données d’autosurveillance. 36 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 BOUES : LE DECRET SUR LE FONDS D’INDEMNISATION DES RISQUES LIES A L’EPANDAGE > Décret n°2009-550 du 18 mai 2009 relatif à l’indemnisation des risques liés à l’épandage agricole des boues d’épuration urbaines et industrielles (JORF du 20 mai 2009). > Arrêté du 4/09/2009 fixant la liste des rubriques ICPE dont l’épandage agricole de boues d’épuration industrielles donne lieu à l’intervention du fond (JORF du 23/09/2009) Introduit par la LEMA (art L 425.1 Code des assurances) le fond de garantie des risques liés à l’épandage attendait un décret pour entrer en application. C’est chose faite. Ce fonds est destiné à indemniser les exploitants ou propriétaires de terres agricoles ou forestières des dommages causés par l’épandage, non couverts par une assurance, qui ne pouvaient être connus lors de l’épandage (risque sanitaire ou dommage écologique). Les dommages couverts sont ceux résultant de l’épandage de boues urbaines et certaines boues industrielles. Le fonds est alimenté par le produit de la taxe annuelle due par les producteurs de boues et dont l’assiette est la quantité de matières sèche de boues produites (volume de boues–réactifs incorporés). La taxe est de 0.50 euros/tonne de matière sèche. Toutes les boues produites par l‘ensemble des STEP entrent donc dans l’assiette quelque soit la filière de leur élimination. Les données relatives à l’épandage sont à transmettre au préfet, qui évaluera également le préjudice avec un avis d’une commission nationale d’expertise à constituer. ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF : PARUTION DES ARRETES >Arrêté du 7 septembre 2009 relatif aux modalités de l'exécution de la mission de contrôle des installations d'assainissement non collectif ; >Arrêté du 7 septembre 2009 définissant les modalités d'agrément des personnes réalisant les vidanges et prenant en charge le transport et l'élimination des matières extraites des installations d'assainissement non collectif ; >Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5 Les arrêtés apportent des précisions attendues concernant l’assainissement non collectif (ANC). Les dispositions des arrêtés du 6 mai 1996 sont abrogées, à l’exception des modalités du contrôle par la collectivité. 1) Définition de la mission de contrôle du SPANC Le contrôle de la collectivité vise à vérifier que les installations d’ANC ne créent pas de risques environnementaux, sanitaires ou de nuisances. En fonction du type d’installation et de l’existence ou non d’un contrôle préalable, la mission de contrôle consiste en un contrôle périodique, un diagnostic de bon fonctionnement et d’entretien, ou une vérification de conception et d’exécution. En annexe, un tableau précise les différents points à vérifier pour chaque type de contrôle. 2) Procédure d’agrément des vidangeurs Toute personne réalisant les vidanges et prenant en charge le transport et l’élimination des matières extraites des installations d’ANC doit obtenir un agrément par le préfet pour une durée de dix ans renouvelable. La demande d’agrément doit être adressée au préfet au plus tard avant le 9 avril 2010 pour les personnes exerçant actuellement cette activité. 3) Prescriptions techniques applicables aux installations d'ANC L’arrêté fixe les principes généraux et prescriptions techniques selon lesquels les installations d'ANC doivent être conçues, réalisées, réhabilitées et entretenues. Outre le traitement par le sol, d’autres dispositifs de traitement peuvent être utilisés, sous réserve d’un agrément ministériel préalable. Le MEDDADT a publié sur son site internet une synthèse des dispositions relatives à l’assainissement non collectif et de l’état d’avancement de mise en œuvre. 37 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 AGENCES DE L’EAU : REDEVANCES D’ORIGINE NON DOMESTIQUE POUR POLLUTION DE L’EAU >Circulaire du 2 avril 2009 relative à la redevance pour pollution de l’eau d’origine non domestique (BO ministère Ecologie n°1009/10, 10 juin 2009, p. 47). La circulaire précise l’arrêté du 21 décembre 2007 relatif aux modalités d’établissement des redevances pour pollution et pour modernisation des réseaux de collecte, sur les points suivants : les modalités d’application du coefficient de récupération des effluents, en présence ou en absence d’un suivi régulier des rejets ; les modalités de prise en compte du niveau d’étanchéité des bassins de stockage d’effluents avant épandage, en cas de suivi régulier des rejets et en cas de dégradation de l’étanchéité des bassins de stockage des effluents avant épandage ; les modalités de détermination des coefficients d’élimination de la pollution par l’épandage, et notamment les informations à fournir pour l’obtention du niveau de performance de l’épandage « excellent 2ème niveau » et la définition des taux d’élimination des polluants. DELEGATIONS DE SERVICES PUBLICS CAS DES DSP DE PLUS DE 20 ANS PASSEES AVANT 1995 > Arrêt du Conseil d’Etat du 8 avril 2009, « Commune d’Olivet », req. n°271737 et 271782 Pour les contrats de DSP d’eau et d’assainissement conclus avant 1995 et pour une durée supérieure à 20 ans, les collectivités délégantes doivent avant 2015 soumettre à l’avis du trésorier-payeur général les justifications permettant de valider la durée du contrat. OBLIGATION D’INFORMATION SUR LES CRITERES DE JUGEMENT DES OFFRES > Arrêt du Conseil d’Etat du 23 décembre 2009, « Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles », req. n°328827 Dans le cadre des procédures de dévolution des contrats de DSP, les collectivités délégantes sont tenues d'apporter une information aux candidats, avant le dépôt des offres, sur les critères de sélection des offres. Cependant, à la différence des marchés publics, aucune pondération ou hiérarchisation des critères n’est à fixer. MARCHES PUBLICS > Décret n° 2008-1356 du 19 décembre 2008 relatif au relèvement de certains seuils du code des marchés publics (JORF du 20 décembre 2008) Petits achats : depuis le 22 décembre 2008, tout marché d’un montant global inférieur à 20 000 € HT est dispensé de publicité et de mise en concurrence (au lieu de 4000 € HT auparavant). 38 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 > Décret n° 2008-1355 du 19 décembre 2008 de mise en œuvre du plan de relance économique dans les marchés publics (JORF du 20 décembre 2008) Assouplissement sur les avenants des marchés de travaux : « En cas de sujétions techniques imprévues ne résultant pas du fait des parties, un avenant ou une décision de poursuivre peut intervenir quel que soit le montant de la modification en résultant. Dans tous les autres cas, un avenant ou une décision de poursuivre ne peut bouleverser l'économie du marché, ni en changer l'objet » (art. 20 du code des marchés publics). Simplification de la remise des plis en appel d’offres ouvert : les documents relatifs à la candidature et à l’offre envoyés par les candidats doivent figurer dans une enveloppe unique. Réduction des délais de paiement par les collectivités : délai maximal de 40 jours à compter du 1er janvier 2009, de 35 jours à compter du 1er janvier 2010, et de 30 jours à compter du 1er juillet 2010. > Loi n° 2009-179 du 17 février 2009 pour l'accélération des programmes de construction et d'investissement publics et privés modifiant notamment l'article L2122 du code général des collectivités territoriales Assouplissement de la procédure de passation des marchés publics par l’exécutif : le maire peut bénéficier d’une délégation du conseil municipal pour préparer, passer, exécuter et régler les marchés et accords-cadres ainsi que toute décision concernant leurs avenants, quelque soit le montant du contrat ou l'augmentation résultant de l’avenant, dès lors que les crédits sont inscrits au budget. > Décret n° 2009-1086 du 2 septembre 2009 tendant à assurer l'effet utile des directives 89/665/CEE et 92/13/CEE et modifiant certaines dispositions applicables aux marchés publics (JORF du 4 septembre 2009). Variantes : le régime des variantes est décliné en fonction du type de procédure ; Candidature : le pouvoir adjudicateur peut demander aux candidats de compléter leur dossier de candidature en cas de pièce manquante ; pour les marchés allotis, sont présentées les modalités de présentation des candidatures et offres pour plusieurs lots ; Marchés à bons de commande : sont précisées les conditions d’attribution d’un marché à bons de commande à plusieurs opérateurs économiques. > Décret n° 2009-1702 du 30 décembre 2009 (JORF du 30 /12/2009) Modification des seuils applicables aux marchés publics : du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2011, de nouveaux seuils déterminent l'application des procédures formalisées avec publicité européenne pour les marchés publics, les marchés passés par les pouvoirs adjudicateurs et les entités adjudicatrices non soumises au code des marchés publics et aux contrats de partenariat : - Pour les marchés de fournitures et de services des collectivités locales : 193 000 € HT (au lieu de 206 000 € HT) ; - Pour les marchés de fournitures et de services de l'Etat : 125 000 Euros HT (au lieu de 133 000 € HT) ; - Pour les marchés de fournitures et de services des entités adjudicatrices (opérateurs de réseaux) : 387 000 € HT (au lieu de 412 000 € HT) ; - Pour les marchés de travaux : 4 845 000 € HT (au lieu de 5 150 000 € HT); - Pour les contrats de partenariat de l’Etat : 125 000 € HT (au lieu de 133 000 € HT) ; - Pour les contrats de partenariat des collectivités locales : 193 000 € (au lieu de 206 000 € HT). 39 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 Le décret aligne également à 193 000 € HT le seuil à partir duquel les marchés publics sont obligatoirement transmis au préfet pour contrôle de légalité. > Circulaire du 29 décembre 2009 relative au Guide de bonnes pratiques en matière de marchés publics (JORF du 31 décembre 2009) Parution du guide des bonnes pratiques en matière de marchés publics : cette refonte de la circulaire du 3 avril 2006 permet d’intégrer les modifications apportées au droit de la commande publique depuis 2006 et constitue ainsi un nouvel outil de référence pour les praticiens de l'achat public. PUBLICATION DE NOUVEAUX CCAG > Arrêté du 8 septembre 2009 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux (JORF du 1 octobre 2009) ; Arrêté du 16 septembre 2009 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics industriels (JORF du 16 octobre 2009) ; Arrêté du 16 septembre 2009 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles (JORF du 16 octobre 2009) Les nouveaux CCAG Marchés public industriels et Marchés public de prestations intellectuelles sont entrés en vigueur le 16 novembre 2009. Le nouveau CCAG Travaux est quant à lui applicable à compter du 1er janvier 2010. Il se caractérise par une simplification et un rééquilibrage du dispositif contractuel. PRECISIONS SUR LA QUALIFICATION D’ENTITE ADJUDICATRICE > Arrêt du Conseil d’Etat du 14 décembre 2009, « Département du Cher », req. n°330052 Une collectivité qui n’exerce pas de manière effective une activité dite « de réseau », notamment la distribution d’eau potable, mais qui se contente d’en confier l’exercice par le biais d’une DSP ou d’un marché public, ne peut être considérée comme une entité adjudicatrice au sens de l’article 135 du code des marchés publics, et a fortiori bénéficier du régime de passation des marchés publics lié à cette qualification. MARCHES ET DSP TRANSPOSITION DE LA DIRECTIVE RECOURS EN DROIT FRANÇAIS : QUELQUES NOUVEAUTES > Ordonnance n° 2009-515 du 7 mai 2009 relative aux procédures de recours applicables aux contrats de la commande publique (JORF du 08 mai 2009). Pour les procédures engagées à partir du 1er décembre 2009 : 1°) Dans le cadre d’un référé précontractuel, la collectivité est soumise à l’interdiction de signer le contrat (marché ou DSP) dès la saisine du tribunal administratif et jusqu’à ce que le tribunal statue sur la requête. 2°) Il est institué un référé contractuel : ce nouveau recours dirigé contre un marché ou une DSP n’est ouvert qu’aux candidats évincés qui n’ont pas exercé de référé précontractuel sauf si leur référé précontractuel a été rejeté au motif que 40 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 la collectivité a signé le contrat postérieurement à la saisine du tribunal ou si la collectivité n’a pas respecté les mesures prononcées par le tribunal ; le tribunal peut, selon certaines conditions : suspendre l’exécution du contrat, prononcer sa nullité, le résilier, réduire sa durée, infliger une pénalité financière à la collectivité. CONCESSION DE TRAVAUX PUBLICS TRANSPOSITION DU REGIME DES TRAVAUX PUBLICS CONTRATS DE CONCESSION DE > Ordonnance n° 2009-864 du 15 juillet 2009 (JORF du 16 juillet 2009) L’ordonnance du 15 juillet 2009 transpose strictement la directive 2004/18 relative aux contrats de concession de travaux publics. Elle précise le régime applicable à la passation de ces contrats, en fonction de la nature du concédant : pouvoirs adjudicateurs non soumis au code des marchés publics, collectivités territoriales et leurs établissements publics ou concessionnaires de travaux publics. INTERCOMMUNALITE MESURE D’ASSOUPLISSEMENT D’AGGLOMERATION EN FAVEUR DES COMMUNAUTES > Loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement (JORF du 5 août 2009), modifiant les articles L5215-20 et L5216-5 du code général des collectivités territoriales et créant l’article L5211-61 dans ce même code Jusqu’à l’entrée en vigueur de cette loi, à la suite du retrait de plein droit de communes membres d’un syndicat mixte au bénéfice d’une communauté d’agglomération, celle-ci, pour transférer ses compétences eau et assainissement audit syndicat, devait nécessairement le faire sur la totalité de son périmètre. Elles peuvent désormais le faire pour une partie seulement de leur territoire. SUIVI DE L’INTERCOMMUNALITE : CREATION DE L’ASPIC > Arrêté du 14/10/2009, portant création du traitement automatisé relatif aux intercommunalités dénommé ASPIC (accès des services publics aux informations sur les collectivités JORF du 27/10/2009) Chaque préfecture de département créée un traitement automatisé sur les groupements de communes, dont une partie des données est accessible au public. Ce site intègre les compétences transférées ; l’intérêt communautaire, le transfert des pouvoirs de police, la liste des communes-membres. Le site ASPIC sera connecté avec le site BANATIC. ORGANISATION ADMINISTRATIVE CREATION DURABLE DU CONSEIL ECONOMIQUE POUR LE DEVELOPPEMENT > Décret 2008-1250 du 1er décembre 2008 du MEDDAT (JORF du 03/12/08) Ce conseil a, auprès du ministre de l’écologie, une mission d’éclairage sur les enjeux de développement durable des politiques mises en œuvre au moyen des connaissances acquises dans tous 41 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 les domaines (technique, écologique, économique, etc...) Il peut également réaliser, à la demande du ministre, des études ou recherches sur les enjeux et perspectives de ces politiques, le cas échéant en procédant à des auditions ou à des appels à contribution. REFORME DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE DES SERVICES DE L'ETAT AU NIVEAU REGIONAL > Circulaire du 31 décembre 2008 du premier Ministre sur l’organisation administrative de l’Etat ; > Décret 2009-235 du 27/02/2009 relatif à l’organisation et aux missions des DREAL (JORF du 28/02/2009). En 2009, la nouvelle organisation départementale et régionale a été fixée pour être opérationnelle au 1er janvier 2010. Déjà annoncée par l’instruction du 7 juillet 2008, elle est précisée par voie de circulaire. Ce qu’il faut en retenir : Le préfet de région a en charge la coordination de l’intervention des niveaux régionaux et départementaux ; il a autorité sur les préfets de département pour leur mission de pilotage des politiques publiques. Certaines nouvelles directions départementales (DDI) ont un caractère interministériel. Les Directions Départementales vont devenir des "Unités Territoriales" dépendant de Directions Régionales. 8 structures régionales exerceront des compétences correspondant au périmètre des missions des ministères dont la DRAAF = Direction Régionale de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Forêt = DRAF + SV ; la DIRECCTE = Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence et de la Consommation, du Travail et de l'Emploi = DRTEFP + DDTEFP + DRCCRF + DRT + DRCA + DRCE + DRIRE (DI et métrologie) ; la DRFIP = Direction Régionale des Finances Publiques= TPGR + services fiscaux ; l’ARS = Agence Régionale de Santé = ARH + GRSP + URCAM + DRASS et DDASS hors cohésion sociale + CRAM. La finalité est un service public intégré, plus lisible et mieux reconnu en rassemblant les compétences et en l’axant sur les missions prioritaires. La DREAL fait partie de ces structures et réunit donc la DRIRE- la DRE - la DIREN et reprend leurs compétences (ressources, patrimoine, activités industrielles, pollutions, littoral….) sauf pour les régions Ile de France et Outre mer. Cette organisation interviendra avant le 31/12/2010 et prendra effet au sein de chaque région, à la date de nomination du directeur de la DREAL concerné (9 DREAL ont été créées en 2009 et 12 autres le seront en 2010). REFORME DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE DES SERVICES DE L'ETAT AU NIVEAU DEPARTEMENTAL > Décret 2008-1234 du 27/11/2008 modifiant le décret 23/12/2006 (JORF du 29/11/2008) > Décret n°2009-1484 du 3/12/2009 (JORF du 4/12/2009) 2006-1740 du Nouvelle fusion DDAF et DDE pour 2009 : 47 nouveaux départements visés. Les nouvelles directions départementales des territoires (DDT) prennent en charge le développement durable, les milieux aquatiques, la faune et la flore, l’agriculture, l’urbanisme et l’aménagement notamment. Elles concourent aussi aux politiques de l’environnement et à la prévention des pollutions/nuisances. 42 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 DESIGNATION DE L’AUTORITE ADMINISTRATIVE COMPETENTE POUR L‘EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DE CERTAINS PROJETS > Décret n°2009-496 du 30/04/2009 relative à l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement prévue aux articles L122.1 et L122.7 du Code de l’environnement (JORF du 3/05/2009); décret 2009-519 modifiant le décret 2008-679 du 9 juillet 2008 relatif au conseil général de l’environnement et du développement durable (JORF du 10/05/2009). Les impacts environnementaux des grands projets de travaux ou d’aménagement entrepris par une collectivité publique doivent être évalués, L’évaluation vise à vérifier que le projet respecte les préoccupations environnementales (L122.1 du Code de l’environnement) au moyen d’un examen d’une étude d’impact et de la demande d’autorisation visant le projet. La qualité du projet en sera ainsi améliorée, ainsi que la participation du public. Cette mission est dévolue au ministre chargé de l’environnement pour les projets relevant de la compétence d’un ministère ou pris par décret; au conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) pour les projets élaborés par les services déconcentrés du ministère chargé de l’environnement. Pour les autres projets, le préfet de région sur le territoire duquel le projet est envisagé, assurera cette mission. DEFINITION DES MISSIONS TERRITORIAUX DE BASSIN DES ETABLISSEMENTS PUBLICS > Circulaire du 19 mai 2009 relative aux établissements publics territoriaux de bassin après l’adoption de la loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques (BO MEDDAT n° 2009/11 du 25 juin 2009, p. 62) Les missions des établissements publics territoriaux de bassin (ETPB) doivent assurer la cohérence et l’efficacité de l’action publique à l’échelle du bassin hydrographique. A ce titre, ils peuvent être maîtres d’ouvrage de travaux ou études, gérer le domaine public fluvial, élaborer les trames vertes et bleues du Grenelle I, donner des avis sur les travaux d’aménagement du bassin, d’entretien des cours d’eau ou de lutte contre les inondations et sur l’élaboration des SDAGE. Un EPTB peut prendre des formes variées de groupement de collectivités territoriales. Son périmètre d’intervention est en corrélation avec ses missions : il est indépendant des limites administratives des collectivités membres, il doit être continu, il peut inclure le territoire d’une collectivité non membre, pour constituer un espace d’intervention cohérent. Les délais fixés pour reconnaître un EPTB doivent être impérativement respectés par les préfets (arrêté de délimitation devant intervenir dans les six mois à compter du jour de réception de la demande ; délai de trois mois pour organiser une concertation en cas de demandes multiples sur un même bassin). DOCUMENTS DE PLANIFICATION SDAGE ET SUBSTANCES DANGEREUSES OU POLLUANTS > Décret 2008-1306 du 11/12/2008 relatif aux SDAGE et modifiant la partie réglementaire du code de l’environnement (JORF du 13/12/08) Les dispositions encadrant les substances dangereuses ou les polluants non dangereux dans les eaux souterraines fixées par arrêtés devront être prises en compte dans les SDAGE. Selon l’état des masses d’eaux concernées, le SDAGE pourra renforcer les interdictions ou restrictions d’usage de ces substances ou polluants. Enfin le programme pluriannuel qui accompagne le SDAGE devra fixer des mesures tenant à réduire la dégradation de l’état des eaux souterraines. 43 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 SDAGE ET EAUX SOUTERRAINES > Arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des eaux souterrains (JORF du 07/01/2009) > Arrêté du 27 janvier 2009 modifiant l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des SDAGE (JORF du 14 février 20009, p.2682). Un 1er arrêté cadre l’évaluation de l’état des masses d’eau souterraine faite au niveau des SDAGE. Les seuils de qualité de l’eau fixés pour une dizaine de paramètres sont les mêmes que ceux définis pour l’eau potable, ce qui implique que des mesures doivent être prises dès lors que l’usage eau potable sans traitement ne peut pas être assuré. Les paramètres qui intéressent prioritairement l’AEP sont les nitrates, les pesticides, et les solvants chlorés. La protection des eaux souterraines est intégrée dans les SDAGE qui doivent comporter la liste des valeurs seuils retenues pour l’évaluation de l’état chimique des eaux souterraines. Un rapport de synthèse sur les eaux souterraines doit être établi (relations entre les masses d’eau souterraines et superficielles, modalités d’établissement des valeurs seuils retenues, entrave aux utilisations ou fonctions des eaux souterraines, polluants à risque, objectifs de quantité en période d’étiage avec mentions des débits de crise sous lesquels ne peuvent être satisfaites que les exigences liées à la salubrité/santé/sécurité civile/alimentation en eau potable et dans les zones à déficit chronique, définition de débits d’objectifs satisfaisant tous les usages dans le respect du bon état des eaux). PUBLICATION DES SDAGE ET DE LEURS PROGRAMMES PLURIANNUELS > Arrêtés des 18/11/09 ; 20/11/09 ; 23/11/09 ; 27/11/09 ; 1er/12/09 ; 3/12/09 ; 7/12/09 et 10 /12/09 (JORF du 17/12/09) 30/11/09 ; 8 bassins de métropoles ; 4 bassins des DOM et Mayotte sont concernés. Les SDAGE définissent les orientations d’une gestion équilibrée ; ils fixent les objectifs de qualité et quantité à atteindre par masse d’eau (cours ou plan d’eau/nappes souterraines, eaux côtières) et ils définissent les mesures à prendre pour l’amélioration de la qualité de ces eaux. Certaines décisions doivent être compatibles avec leurs dispositions par lesquelles les autorisations loi sur l’eau ou ICPE et les documents d’urbanisme. LE 2ND PLAN NATIONAL POUR LA SANTE ET L’ENVIRONNEMENT PUBLIE (PNSE 2) : www.sante-sports.gouv.fr Le PNSE 2 du 26 juin 2009 comprend deux objectifs en lien avec nos activités : réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé et réduire les inégalités environnementales. A retenir des 12 mesures phares du PNSE 2 : Réduction de 30% des émissions dans l’air et dans l’eau de 6 substances toxiques entre 2007 et 2013 : mercure, arsenic, hydrocarbures aromatiques polycyclique (HAP), benzène, perchloroéthylène et PCB/dioxines ; Assurer la protection des aires d’alimentation des 500 captages d’eau les plus menacés d’ici 2012 (« captages Grenelle »). 44 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE CONDITIONNALITE L’ENVIRONNEMENT DES AIDES AGRICOLES AU RESPECT DE > Décret 2009-499 du 30 avril 2009 relatif à la mise en œuvre de la conditionnalité et arrêté du 30 avril 2009 (JORF du 3/05/2009 p.7477). Les aides versées à un exploitant agricole peuvent être réduites en cas de non-conformité à des exigences environnementales, intégrant la protection de la faune, des eaux souterraines contre la pollution causée par certaines substances dangereuses, la protection des eaux contre les nitrates et la protection des sols lors de l’utilisation de boues d’épuration. Sur ce point, l’absence de contrat écrit d’épandage ou d’autorisation/déclaration d’épandage, le respect des périodes d’épandage sont des nonconformités. L’autre ensemble de non-conformités a trait à la santé-production végétale et vise principalement les bonnes pratiques agricoles, l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et la traçabilité de certains élevages. DCE SUITE : NOUVELLES DISPOSITIONS DE SUIVI ET D’EVALUATION > Directive 2008/105/CE du parlement et du conseil du 16/12/2008 établissant des normes de qualité environnementale (NQE) dans le domaine de l’eau, modifiant et abrogeant les directives 82/176/CEE ; 85/513/CEE ; 84/156/CEE ; 84/491/CEE ; 86/280/CEE et modifiant la directive 2000/60/CEE. Applicable le 13 juillet 2010 au plus tard. Une nouvelle directive fixe pour chacune des 33 substances prioritaires définies des normes de qualité environnementales (NQE) à ne pas dépasser dans les eaux de surfaces afin de réduire la toxicité de ces milieux. Ces normes sont exprimées en concentration moyenne et en concentration maximale. Les Etats doivent réaliser un inventaire des émissions de substances prioritaires sur la base du contrôle réalisé sur les années 2008 à 2010. Chaque Etat est tenu à une obligation d’évaluation et de reporting. L’impact en assainissement en raison des rejets stations d’épuration est limité en raison du principe de « zone de mélange » qui permet de tenir compte de la dilution d’un rejet dans la masse d’eau, la NQE tient compte de la capacité de dilution de la masse d’eau. DCE SUITE : NOUVELLES DISPOSITIONS DE SUIVI ET D’EVALUATION > Directive 2009/90/CE de la Commission du 31 juillet 2009 établissant, conformément à la directive DCE 2000/60/des spécifications techniques pour l’analyse chimique et la surveillance de l’état des eaux (JOUE n° L 201/36 du 1er août 2009, p. 29) Cette directive établit les spécifications techniques pour l’analyse chimique et la surveillance de l’état des eaux ; fixe les critères de performance minimaux des méthodes d’analyse que doivent appliquer les Etats membres lorsqu’ils surveillent l’état des eaux, des sédiments et du biote, et les règles à respecter pour démontrer la qualité des résultats d’analyse. DCE SUITE : MESURES DE PREVENTION CONTRE LES POLLUTIONS DIFFUSES OU PONCTUELLES DES EAUX SOUTERRAINES > Arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de polluants dans les eaux souterraines (JORF n° 192 du 21 août 2009, p. 13735) Cet arrêté définit plusieurs notions et ne s’applique qu’aux sources de pollutions diffuses ou ponctuelles pouvant affecter les eaux souterraines. 45 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 Est considérée comme une « pollution diffuse », toute pollution dont l'origine ne peut être localisée en un point précis mais procède d'une multitude de points non dénombrables et répartis sur une surface importante ; Est considérée comme « pollution ponctuelle », toute pollution dont l'origine peut être localisée géographiquement de façon précise, une pollution ponctuelle pouvant être issue de plusieurs sources géographiquement localisables proches les unes des autres, peu nombreuses et parfaitement dénombrables ; Est considérée comme une pollution « directe » d'une nappe d'eau souterraine, tout type de pollution qui est mise directement en relation avec la zone saturée de cette nappe ; Est considéré comme une pollution « indirecte » d'une nappe d'eau souterraine, tout type de pollution sur le sol ou dans le sous-sol qui n'est pas immédiatement en contact avec la zone saturée de cette nappe mais dont la migration vers la zone saturée est possible. L’arrêté fixe la liste des substances dangereuses et des polluants non dangereux, afin de prévenir ou limiter leur introduction dans les eaux souterraines. Cet arrêté donne également la liste des rejets ponctuels directs ou indirects non visés par une interdiction ou limitation d’introduction dans les eaux souterraines. DCE SUITE : CLASSIFICATION DES COURS D’EAUX > Circulaire du 17/09/2009 relative à l’organisation de la procédure de révision des classements de cours d’eau complétant les circulaires du 6 février 2008 et du 15/09/2008 (BO du MEDDDAT n°18 du 10/10/2009) Le classement des cours d’eau s’accélère et doit donner lieu à une consultation publique au cours de l’année 2010 après qu’un premier classement ait été fixé fin 2009 par les services compétents. 2011 devant permettre aux préfets de bassin d’arrêter les listes qui seront publiées fin 2011. EAUX DE BAIGNADE : CAMPAGNE DE CONTROLE SANITAIRE SAISON BALNEAIRE 2009 > Circulaire n° 2009-122 du 30 avril 2009 relative à la campagne de contrôle sanitaire de la qualité des eaux de baignade pour la saison balnéaire de l’année 2009 (BO Santé – Protection sociale – Solidarités no 2009/5 du 15 juin 2009, p. 247) Cette circulaire publiée tardivement précise les modalités de contrôle des eaux de baignade pour la saison 2009 (recensement des eaux de baignade, respect des fréquences d’échantillonnage, information du public et rapports de synthèse ; application de la directive n° 2006/7/CE du 15 février 2006 sur la gestion de la qualité des eaux de baignade). Les préfets ont transmis aux ministères la liste des eaux de baignade recensées et établis un rapport de synthèse du contrôle sanitaire de la qualité des eaux de baignade. Le site Internet Baignades du ministère chargé de la santé ouvert depuis 2002 publie les résultats analytiques des eaux de baignade. REFERENTIEL TECHNIQUE DES DONNEES SUR L’EAU ET LES MILIEUX AQUATIQUES GERE PAR L’ONEMA >Décret n°2009-1543 du 11/12/2009 relatif au référentiel technique prévu par l’article R213-12-2 du Code de l’environnement (JORF du 13/12/2009). L’ONEMA reçoit les données et indicateurs relatifs à l’eau, aux milieux aquatiques et à leurs usages ainsi qu’aux services publics de distribution d’eau et d’assainissement. Il définit le référentiel technique permettant l’interopérabilité de ses dispositifs. Ce référentiel se compose d’un schéma national des données sur l’eau (SNDE) et de documents techniques annexes. 46 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 INSTALLATIONS CLASSEES RUBRIQUES 1138 (CHLORE) ET 1432 (STOCKAGE DE LIQUIDES INFLAMMABLES) : NOUVEAUX ARRETES TYPES DE PRESCRIPTIONS >Arrêté du 22/12/2008 relatif aux prescriptions générales applicables aux IC soumises à déclaration sous la rubrique 1432 (stockage en réservoirs manufacturés de liquides inflammables) (JORF du 28/12/2008 p.20299) >Arrêté du 17/12/2008 relatif aux prescriptions générales applicables aux IC soumises à déclaration sous la rubrique 1138 (JORF du 23/12/2008 p.19752 et 19762) MODIFICATION DE CERTAINS SEUILS DE LA NOMENCLATURE ICPE >Décret n° 2009-841 du 8 juillet 2009 modifiant installations classées (JORF du 10 juillet 2009, p. 11624) la nomenclature des La modification de certaines rubriques de la nomenclature ICPE, entrée en vigueur le 9 juillet 2009, affecte le dépôt de combustibles : rubrique 1530, lorsque le volume stocké est supérieur à 1 000 m3 mais inférieur à 20 000 m3 : régime de déclaration (avant : supérieur à 1 000 m3 mais inférieur ou égal à 20 000 m3). 1ERS CONTROLES PERIODIQUES DE CERTAINES ICPE SOUMISES A DECLARATION REPORTES > Décret n°2009-835 du 6 juillet 2009 relatif au premier contrôle périodique de certaines catégories d’installations classées soumises à déclaration (JORF du 8 juillet 2009) Certaines ICPE soumises à déclaration sont soumises à l’obligation de contrôle périodique prévu à l’article L. 512-11 du code de l’environnement. INFORMATION ELARGIE DE LA COMMUNE D’IMPLANTATION D’UNE ICPE > Art L 512-2 du Code de l’environnement complété par la loi 2009-179 du 17 février 2009 (JORF du 18/02/2009 p.2841) La commune d’implantation d’une ICPE sera désormais informée par la préfecture dès que la demande d’autorisation d’installations classée est déclarée recevable par les services préfectoraux. Les communes doivent mettre à profit cette étape pour informer les industriels de la réglementation encadrant les effluents non domestiques rejetés au réseau d’eaux usées domestiques. CHANGEMENT DE RUBRIQUE POUR LES UNITES DE COMPOSTAGE DE BOUES > Décret n°2009-1341 du 29/10/2009 modifiant installations classées (JORF du 31/10/2009). la nomenclature des Une rubrique 2780 est créée pour le compostage des boues des stations d’épuration urbaines avec un seuil déclaration à 2t/jour traitée et un seuil d’autorisation à 20T/J traitées, la rubrique 2170 n’étant plus applicable à ces unités. Les seuils sont plus élevés, mais visent la quantité de matières traitées et non au compost produit. BILAN DE FONCTIONNEMENT DE CERTAINS ICPE > Arrêté du 28/02/2009). 18/02/2009 modifiant l’arrêté du 29/06/2004 (JORF du La liste des rubriques concernées par l’obligation d’établir un bilan de fonctionnement a été modifiée : la rubrique 2170 n’y figure plus. La rubrique 2260-1 y est ajoutée. Elle concerne certaines installations de traitement de boues. 47 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 FIN D’ACTIVITE DES ICPE SOUMISES A DECLARATION : OBLIGATION DE REMISE EN ETAT > Loi n°2009-526 du 12/05/2009 – art 114 introduisant l’article L512-12-1 du Code de l’environnement Jusqu’à présent seuls les exploitants d’ICPE soumises à autorisation avaient des obligations de remise en état à l’issue de leur activité. Désormais, les exploitants d’ICPE relevant du régime déclaratif devront lors de l’arrêt définitif placer le site dans un état tel qu’il ne puisse pas porter atteinte à la santé et à l’environnement et qu’il puisse permettre une utilisation future comparable à celle de la dernière période d’activité. L’exploitant devra également tenir informé le propriétaire du terrain et le maire ou le président de l’établissement public de coopération compétent en matière d’urbanisme. Les exigences de remise en état sont toutefois moins strictes que pour les ICPE autorisées. DES SERVITUDES PLUS LARGES AUTOUR DE CERTAINES ICPE > Loi n°2009-526 du 12/05/2009 – art 114 modifiant l’article L515-12 du Code de l’environnement Certaines ICPE présentant des risques pour la santé, la sécurité des populations voisines ou l'environnement (danger d'explosion ou d'émanation de produits nocifs) peuvent conduire le préfet à fixer des servitudes sur les terrains environnants. Ces servitudes peuvent désormais fixer des restrictions d’usage du sol, du sous-sol ou des nappes phréatiques (alors que jusqu’à présent elles ne pouvaient viser que la limitation ou l’interdiction des modifications de l’état du sol ou sous-sol). Lorsque seuls quelques propriétaires sont concernés par ces servitudes ou si la surface d’emprise des servitudes projetées est limitée, les propriétaires seront consultés par écrit par les services préfectoraux sans enquête publique. CREATION D’UN REGIME INTERMEDIAIRE D’ENREGISTREMENT, DES ICPE > Ordonnance n° 2009-663 du 11 juin 2009 relative à l’enregistrement de certaines installations classées pour la protection de l’environnement (JORF n°0134 du 12 juin 2009 page 9563) Le régime d'autorisation simplifiée, ou enregistrement, est un régime intermédiaire entre les régimes d'autorisation et de déclaration. Les installations présentant des dangers ou inconvénients graves susceptibles d’être prévenus par le respect de prescriptions générales, sont visées par ce régime et les prescriptions fixées par arrêté ministériel. Les délais d'instruction sont de 4/5 mois, alors qu’il est de plus d'un an aujourd'hui pour les installations soumises à autorisation. Le préfet pourra appliquer la procédure d’autorisation à des installations relevant de ce régime, en cas de risques particuliers ou cumulés. Un décret en Conseil d'Etat fixera la liste des installations concernées. DECHETS OBJECTIFS EUROPEENS DE REDUCTION ET REVALORISATION FIXES DANS UNE NOUVELLE DIRECTIVE > Directive 2008/98/CE du Parlement Européen et du Conseil du 19/11/2008 (JOUE n°L312 du 22/11/2008 p.3) Date limite de transposition fixée au 12/12/2010 Elle remplace la directive du 05/04/06 et ne s’applique ni aux eaux usées ni aux sols pollués. Maintien de certaines notions et principes fondamentaux : 48 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 déchet = toute substance ou objet dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire ; Les obligations du détenteur ou producteur de déchet de choisir une filière de traitement conforme ; Les obligations des collectivités de respecter le principe d’autosuffisance (nombre suffisant d’’installations de traitement susceptibles de traiter l’ensemble des déchets) et le principe de proximité. L’obligation d’encadrer par une autorisation toute installation de traitement. Notions et principes nouveaux visant à la valorisation et réduction des déchets : Une hiérarchisation des actions est instaurée : prévention/préparation pour réemploi/recyclage/valorisation et élimination Une responsabilité plus grande des producteurs de produits donnant lieu ensuite à des obligations de reprise de déchets ; La notion de sous-produit vise toute substance issue d’un processus de production, dont le but n’est pas de l’utiliser pour la production d’un bien mais dont l’utilisation légale est certaine et ne nécessite aucun traitement supplémentaire et ne produit aucun impact sur l’environnement ou la santé. La notion de « fin de qualité de déchets » également : certains déchets cessent de l’être dès lors qu’à l’issue d’un processus de valorisation ou de recyclage, ils sont couramment utilisés à des fins spécifiques, en réponse à une demande ou un marché, et dans le respect de normes ou d’une réglementation précise, sans impact nocif pour l’environnement ou la santé humaine. MESURES DE POLICE ET SANCTIONS APPLICABLES AUX TRANSFERTS TRANSFRONTALIERS DE DECHETS > Ordonnance n° 2009-894 du 24 juillet 2009 relative aux mesures de police et aux sanctions applicables aux transferts transfrontaliers de déchets (JORF n°0170 du 25 juillet 2009 page 12412) Cette ordonnance applique le règlement européen sur les transferts transfrontaliers de déchets (règlement (CE) n° 1013/2006 du 14 juin 2006). L’ordonnance définit les cas dans lesquels l’autorité compétente prescrit à la personne qui organise le transfert, la reprise ou le traitement des déchets. Tous les transferts de déchets soumis à l'exigence de notification sont soumis à l’obligation de souscrire une garantie financière couvrant toutes les étapes de l’élimination. Faute de quoi une amende administrative prononcée par le ministre chargé de l’environnement. Enfin, l’ordonnance définit les infractions délictuelles à cette réglementation (transférer des déchets sans notification préalable obligatoire, transfert de déchets avec consentement de l’autorité administrative obtenu par fraude…) et fixe une peine complémentaire consistant en une interdiction d’opérer de nouveaux transferts. RESPONSABILITE ENVIRONNEMENTALE DIRECTIVE SUR LA PROTECTION PENALE DE L'ENVIRONNEMENT > Directive 2008/99/CE du Parlement Européen et du Conseil du 19/11/2008 (JOUE n°L328 du 6/12/2008,p.28).Date limite de transposition : 26/12/2010 Les Etats membres doivent « faire en sorte » que des actes énumérés en annexe soient une infraction pénale lorsqu’ils sont illicites et commis intentionnellement ou par négligence. Il en est de même en cas d’incitation ou de complicité. Ces infractions doivent être passibles de sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives, applicables aux personnes morales et personnes physiques exerçant un pouvoir de direction au sein de la personne morale; elles peuvent être appliquées cumulativement aux deux lorsque la personne physique est auteur, incitateur ou complice. 49 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 Parmi les actes susceptibles d’être des infractions, à retenir : Le rejet, l’émission ou l’introduction de substances dans les eaux portant gravement atteinte à la santé humaine ou provoquant une dégradation substantielle de la qualité de l’eau ; Le rejet, l’émission ou l’introduction de substances dans le sol portant gravement atteinte à la santé humaine ou provoquant une dégradation substantielle de la faune ou de la flore ; Tout acte causant une dégradation importante d’un habitat d’un site protégé ; Exploitation d’une installation stockant ou utilisant des substances ou préparations dangereuses portant gravement atteinte à la santé humaine ou provoquant une dégradation substantielle des milieux physiques et naturels Conséquence sur le droit français : L’impact est très limité car le dispositif français est déjà répressif et très avancé en ce domaine. DIRECTIVE SUR LA RESPONSABILITE ENVIRONNEMENTALE : LE DECRET D’APPLICATION DE CE NOUVEAU DISPOSITIF >Loi n°2008-757 du 1er août 2008 transposant la directive 2004/35/CE du 21 avril 2004 sur la responsabilité environnementale (JORF du 2 août 2008). Codifiée au Code de l’environnement (art L 161 et suivants) ; décret n°2009-468 du 23 avril 2009 relatif à la prévention et à la réparation de certains dommages causés à l’environnement (JORF du 26/04/2009) ; codifié au titre VI du livre I de la partie réglementaire du Code de l’environnement (R 161-1 et suiv). La transposition de la directive sur la responsabilité environnementale d’avril 2004 a nécessité 4 ans en France alors qu’elle aurait dû intervenir avant avril 2007. Ce retard a d’ailleurs valu à la France une nouvelle condamnation communautaire (arrêt de la CJCE du 11/12/2008). Le décret d’application est enfin publié. L’objet de ce nouveau régime est de permettre la réparation des dommages environnementaux dans le respect du principe pollueur-payeur. Les dommages visés sont ceux causés par un exploitant au sens large. La réparation est en nature ce qui est la grande nouveauté du dispositif. Ce régime ne se substitue pas à la responsabilité civile ni aux dispositifs existants comme la réglementation déchets, loi sur l’eau ou ICPE. Seuls sont visés les atteintes graves à la santé humaine, à l’état écologique des eaux ou leur potentiel écologique, aux espèces et habitats naturels et aux services écologiques (notion nouvelle visant les fonctions assurées par le milieu). C’est au préfet du département (du lieu de survenance du dommage) d’établir le lien de causalité. Il peut être saisi par une association. Il fixera in fine par voie d’arrêté à l’exploitant les mesures palliatives à la charge de l’exploitant. En cas d’urgence ou de défaillance de l’exploitant, des dispositifs identiques à ceux existant en matière de déchets ou d’ICPE existent : substitution possible des collectivités publiques/exécution d’office par le préfet après mise en demeure. AUTRES URBANISME : PROLONGATION DE DELAIS DE VALIDITE DE CERTAINS PERMIS OU AUTORISATIONS > Décret 2008-1353 du 19/12/2008 prolongeant le délai de validité des permis de construire, d’aménager ou de démolir et des décisions de non-opposition à une déclaration préalable (JORF du 20/12/2008) Le délai de validité des permis de construire, d’aménager ou de démolir délivrés au plus tard avant le 31/12/10 est porté à 3 ans. Cet assouplissement s’applique aux autorisations en cours. Préalablement, si l’opération n’était pas intervenue dans les 2 ans, le permis était périmé. Cette dérogation vise à favoriser la relance et la construction de logements. 50 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 URBANISME : PANNEAU D'AFFICHAGE DES PERMIS DE CONSTRUIRE ET AUTORISATIONS > Avis 317279 du Conseil d’Etat du 19/11/2008 (JORF du 10/12/2008) Depuis le décret du 05/01/07, le point de départ du délai de recours contentieux à l’encontre d’un permis de construire est le 1er jour de l’affichage sur le terrain, pendant une période de 2 mois. En revanche, n’a pas à figurer sur le panneau d’affichage une règle de procédure consistant dans l’obligation pour l’auteur du recours de notifier préalablement au dépositaire du permis à son bénéficiaire l’existence d’un recours administratif ou contentieux. Cet élément ne fait pas partie des éléments substantiels tenant à la description de la construction, son affectation et à l’existence des voies de recours. ACTES ADMINISTRATIFS : PUBLICATION DES INSTRUCTIONS ET CIRCULAIRES SUR UN SITE INTERNET UNIQUE, SAUF LES INSTRUCTIONS FISCALES > Décret 2008-1281 du 8/12/2008 (JORF du 10/12/2008) ; Instruction du 29 juin 2009 n°13 A-4-09 (BOI n° 67 du 3 juillet 2009) Un site internet- www.circulaires.gouv.fr - réunit depuis mai 2009 l’ensemble des circulaires et instructions, classées et répertoriées. La publication par ce site est une condition à leur application. A défaut, elles sont inapplicables ou abrogées. Les instructions fiscales continuent d’être publiées au BOI. Les usagers peuvent toujours opposer à l'administration les instructions fiscales publiées avant le 1er mai 2009, alors même qu’elles ne seraient pas publiées sur le site Internet. Pour les instructions postérieures au 1er mai 2009, la double publication au bulletin officiel et sur le site est nécessaire à leur application par l'administration mais n'est pas requise pour qu'elles puissent être invoquées par les usagers. Une instruction fiscale n’est opposable à l'administration que si elle est publiée, comporte une interprétation d'un texte fiscal ou est relative aux pénalités fiscales ou au recouvrement de l'impôt. FISCALITE : CREDIT D’IMPOT SUR LE REVENU POUR LES DEPENSES D’EQUIPEMENT EN FAVEUR DES ECONOMIES D’ENERGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE > Instruction du 16 juin 2009 (BOI n°60 du 19 juin 2009) L’article 49 de LEMA (n° 2006-1772 du 30 décembre 2006) a étendu le champ d’application du crédit d’impôt sur le revenu pour dépenses d’équipement de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable, (art 200 quater du CGI), au coût des équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales. Ces dispositions s’appliquent aux dépenses payées à compter du 19 octobre 2008. La liste des équipements complémentaires éligibles au crédit d’impôt en cas d’usage des eaux de pluie à l’intérieur des habitations (pompe, réservoir d’appoint, étiquetage des canalisations) et des justificatifs à produire sont indiquées dans l’instruction. 51 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT > SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2009 52 > 2009 > SYNTHESE REGLEMENTAIRE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE (Conforme au décret 2005-236 du 14 mars 2005) 2009 II PRESENTATION DU DELEGATAIRE II - PRESENTATION DU DELEGATAIRE COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX II PRESENTATION DU DELEGATAIRE II.1 L'IDENTITE...................................................... 57 II.1.1 II.1.2 II.1.3 SUEZ ENVIRONNEMENT.............................................................57 LYONNAISE DES EAUX FRANCE ..............................................59 LE CENTRE REGIONAL BORDEAUX AQUITAINE .................61 II.2 LES MOYENS DU DELEGATAIRE ........................ 62 II.2.1 II.2.2 II.2.3 II.2.4 II.2.5 II.2.6 LE CENTRE DE RELATIONS CLIENTELE.................................62 L’ORDONNANCEMENT DES INTERVENTIONS ......................63 LES URGENCES 24H/24 ................................................................64 LA RECHERCHE ET L’INNOVATION ........................................64 LA GESTION DE CRISE ................................................................65 LA MAISON DE L’EAU .................................................................67 II.3 LE MANAGEMENT QSE CERTIFIE ...................... 71 II.3.1 II.3.2 II.3.3 LE MANAGEMENT DE LA QUALITE.........................................71 LE MANAGEMENT DE LA SECURITE.......................................71 LE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL...............................73 II.4 LA RESPONSABILITE SOCIALE ......................... 75 II.4.1 II.4.2 II.4.3 II.4.4 LA POLITIQUE DE RESSOURCES HUMAINES ........................75 UNE ENTREPRISE CITOYENNE .................................................76 LES PARTENARIATS ....................................................................78 LA SOLIDARITE INTERNATIONALE.........................................79 II.5 LE DEVELOPPEMENT DURABLE......................... 82 55 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 56 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < L’IDENTITE L’IDENTITE II.1 L'IDENTITE Délégataire des services publics de l'eau et de l'assainissement de la Communauté urbaine de Bordeaux, Lyonnaise des Eaux est une filiale du Groupe SUEZ Environnement. II.1.1 SUEZ ENVIRONNEMENT Avec 65 400 collaborateurs, Suez Environnement est un leader mondial exclusivement dédié aux métiers de l'eau et des déchets, présent sur cinq continents. Suez Environnement et ses filiales s'engagent au quotidien à relever les défis de la préservation des ressources et de la protection des écosystèmes en apportant des solutions innovantes à des millions de personnes et aux industries dans les domaines de l'eau potable, de l'assainissement et de la gestion des déchets. 65 millions d'euros investis en R&D 1,6 milliard de m3 d'eau potable distribués 2,5 milliards de m3 d'eau produits 2,1 milliards de m3 d'eaux usées traitées 39,6 millions de tonnes de déchets traités Sa stratégie repose sur un modèle de développement durable pour apporter au plus grand nombre des services essentiels tout en préservant les ressources naturelles. A travers des projets de recherche et d'innovation, Suez Environnement propose de passer d'un modèle qui reposait sur la notion de volume à un modèle orienté vers la valeur : recyclage des eaux usées, dessalement de l'eau de mer, valorisation des déchets… Chiffre d'affaires par activité Chiffre d'affaires par zone géographique Effectifs par zone géographique 57 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < L’IDENTITE L'EAU Les métiers de SUEZ Evironnement couvrent l'ensemble de la chaîne de valeur de l'eau : x Les études, les schémas directeurs et la modélisation des ressources souterraines, la maîtrise d'œuvre ; x L'ingénierie, la conception et la construction d'usines de traitement d'eau potable ; x L'exploitation et la délégation des services : captage, traitement et distribution de l'eau potable, maintenance des réseaux, collecte et traitement des eaux usées municipales et industrielles, eaux de process, valorisation biologique et énergétique des boues issues de l'épuration. L'eau en chiffres 76 millions d'habitants desservis en eau potable 44 millions d'habitants bénéficient des services d'assainissement Près de 150 000 km de réseau de distribution d'eau potable Plus de 10 000 usines de traitement d'eau construites dans 70 pays 1 746 unités de production d'eau potable 1 535 sites de traitement des eaux usées LA GESTION DES DECHETS Dans le domaine des déchets, SUEZ Environnement assure : Les déchets en chiffres x La collecte des déchets de toute nature (excepté les déchets radioactifs) et la propreté urbaine ; x Le tri et le prétraitement des déchets ; x Le recyclage, la valorisation matière, biologique et énergétique des déchets valorisables et l'élimination par incinération ou enfouissement pour les déchets résiduels. LES USINES DE TRAITEMENT DE L’EAU Degrémont est le spécialiste mondial du traitement de l’eau au service des collectivités. Il conçoit, construit et met en route : x des installations de production dessalement par osmose inverse x des stations d’épuration des eaux usées, x des installations de traitement des eaux usées, x des installations de traitement des boues. d’eau potable, de 51 millions d'habitants bénéficient de nos services de gestion des déchets Plus de 500 000 clients dans les services de l'industrie 39,6 millions de tonnes de déchets traités 1107 sites de traitement et d'exploitation des déchets dont : 278 centres de tri 143 décharges ouvertes dont : - 114 pour les déchets non dangereux - 16 pour les déchets inertes - 13 pour les déchets dangereux 106 plates-formes de compostage 126 plates-formes de déchets dangereux 47 unités d'incinération de déchets non dangereux 8 unités d'incinération de déchets dangereux 9 sites de traitement des déchets des activités de soins 305 stations de transfert 85 sites de traitement de déchets issus de matériel électrique et électronique Degrémont peut : x assurer l’exploitation directe des installations et de tous les services liés à leur bon fonctionnement (pièces détachées, maintenance, formation, réhabilitation, etc.), x proposer, directement ou au travers de ses filiales dédiées, des solutions spécifiques en termes de désinfection, de séchage thermique, d’incinération…, 58 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < L’IDENTITE Degrémont en chiffres 1 milliard d’habitants desservis par une installation Degrémont, Présent dans plus de 70 pays depuis plus de 60 ans, Degrémont allie une forte dimension locale et la puissance d’une grande entreprise internationale. L’INGENIERIE-CONSEIL Safège est la référence internationale comme Ingénieur Conseil dans tous les domaines liés à l’eau, aux problèmes environnementaux connexes et aux ouvrages associés. 10 000 usines construites dans le monde entier : usines de production d’eau potable, usines de dessalement par osmose inverse, stations d’épuration des eaux usées urbaines, unités de traitement des boues, 4 600 collaborateurs, ingénieurs et techniciens principalement, Plus de 100 chercheurs en chimie, microbiologie et ingénierie. Safège met à disposition des collectivités locales et des industriels son savoir-faire en termes de réseaux d’eau ou d’assainissement, gestion du pluvial, gestion de nappes, captages, usines de traitement des eaux, stations d’épuration, aménagement fluvial, barrages, centres d’enfouissement technique… L'entreprise dispose de 1200 collaborateurs, 43 agences locales en France, 22 implantations dans le monde. Depuis plus de 60 ans, les ingénieurs conseils de Safège exercent leurs compétences dans les domaines suivants : étude amont, schéma directeur, modélisation numérique, assistance à faisabilité et conception des ouvrages, maîtrise d'ouvrage, maîtrise d'œuvre, diagnostic et suivi, optimisation de la gestion, études d'impacts, dossier réglementaire. II.1.2 LYONNAISE DES EAUX FRANCE 11 700 salariés Lyonnaise des Eaux offre un service de proximité aux communes et aux industriels dans les domaines de la distribution d'eau potable et 29 centres régionaux de l'assainissement. 120 agences locales 2600 contrats L'entreprise dessert ainsi 19 % de la population française en avec les collectivités locales eau, soit 12,3 millions de personnes. Elle collecte et dépollue les eaux usées de 18 % de la population française, soit 9 12,3 millions de consommateurs millions de personnes. Lyonnaise des Eaux aide les desservis en eau potable communes à produire et à distribuer une eau de qualité 9 millions d’usagers assainissement irréprochable jusqu'au robinet des consommateurs, à (y compris les filiales paritaires) entretenir et à gérer les réseaux de distribution, à prévenir les 1 centre de recherche risques de pollution, ainsi qu'à répondre aux attentes des 1,9 milliards d’euros consommateurs en matière d'information. de chiffre d’affaires consolidé DE NOUVEAUX SERVICES A L'ENVIRONNEMENT ET A L'HABITAT Acteur du développement durable, Lyonnaise des Eaux propose aux collectivités locales de nouveaux services dédiés à l'environnement : réduction de l'empreinte environnementale des services de l'eau et de l'environnement sur les territoires avec l'offre verte, service de gestion quantitative des ressources pour lutter contre les impacts du changement climatique, service d'amélioration de la qualité des eaux de rivière, de lac et des eaux de baignade. Lyonnaise des Eaux propose également une nouvelle gamme de services à l'habitat et à la personne pour la maitrise des consommations d'eau. L'INNOVATION, POUR FAIRE LA DIFFERENCE Pour des services qui correspondent pleinement aux attentes de nos clients et pour faire la différence par rapport à ses concurrents, Lyonnaise des Eaux place l'innovation au coeur de sa stratégie. L'innovation permet par exemple de démultiplier les valeurs d'usage de l'eau : il y a ainsi de l'énergie dans l'eau et une innovation telle que Degré Bleu® permet d'utiliser la capacité calorifique des eaux usées et de contribuer aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'une collectivité. 59 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < L’IDENTITE Les efforts de recherche, menés en étroite liaison avec Suez Environnement visent aussi à améliorer les offres, la qualité de service, la productivité et à garantir aux collectivités locales un service au juste prix : en 2008, ils ont atteint un montant de 65 millions d'euros. EVALUATION DE LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DURABLE EN 2008 L'engagement pour une gestion durable de l'eau signifie que les ressources doivent être préservées aujourd'hui pour demain. Lyonnaise des Eaux relève le double défi de garantir la qualité des ressources en eau, tout en assurant une distribution permanente et en quantité suffisante, y compris en cas de crise. Ces objectifs exigent de mettre en œuvre des solutions innovantes, à la fois préventives et curatives. Ainsi, garantir la qualité des ressources, c'est d'abord protéger les nappes souterraines et les points de captage. Pour ce faire, Lyonnaise des Eaux développe des systèmes d'alerte pour les prévenir de tout risque de pollution. Enfin, assurer la disponibilité de l'eau nécessite de lutter activement contre le gaspillage. Lyonnaise des Eaux développe des technologies pour surveiller le réseau et traquer les fuites. L'objectif est d'économiser d'ici à 2010 l'équivalent de la consommation d'une ville de 700 000 habitants. urnir une eau de qualité Chaque jour, 19 % de la population française (soit 12,3 millions de personnes) bénéficient d'une eau potable produite et distribuée par Lyonnaise des Eaux. Cette eau a été puisée dans les ressources naturelles (nappes souterraines, rivières, etc.), puis traitée en usine. Ces ressources en eau font l'objet d'une surveillance en continu afin de détecter au plus tôt tout risque de pollution. De plus, dans les usines d'eau potable, Lyonnaise des Eaux utilise des procédés de traitement écologiques. Après avoir été traitée, l'eau est stockée dans des châteaux d'eau ou des réservoirs enterrés. Lyonnaise des Eaux contrôle en permanence ses installations pour assurer à ses clients un approvisionnement 24 h/24. Une surveillance est également assurée pendant le voyage de l'eau traitée dans le réseau de distribution. Lyonnaise des Eaux garantit ainsi la qualité de l'eau jusqu'aux robinets des consommateurs. Le savoir-faire, l'expertise et la capacité d'innovation de Lyonnaise des Eaux en matière d'assainissement couvrent l'intégralité de la chaîne de dépollution et garantissent le rejet d'une eau propre dans la nature : préservation et entretien du réseau de collecte des eaux usées ; exploitation et mise en conformité des stations d'épuration ; gestion des systèmes d'assainissement non collectif; traitement et valorisation des sous-produits issus de l'épuration. 60 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < L’IDENTITE Pour mener à bien ses missions, l’entreprise : - développe des systèmes d'autosurveillance des réseaux et des stations d'épuration afin d'améliorer leurs performances ; - optimise les procédés d'épuration ; - propose des filières durables de valorisation des boues ; - développe des dispositifs innovants de collecte et de dépollution des eaux pluviales. Parce que le développement durable est une priorité, Lyonnaise des Eaux accompagne les collectivités dans leur effort de protection de l'environnement et de mise en conformité de leurs installations. Les usines d'assainissement ont pour obligation de restituer à la nature une eau dépolluée, sans impact sur les milieux aquatiques et les écosystèmes. Une nouvelle directive européenne impose de garantir le bon état écologique des milieux aquatiques d'ici à 2015. Lyonnaise des Eaux s'engage auprès des collectivités pour atteindre ces objectifs. La protection de l'environnement passe également par la gestion des effluents industriels. Ici encore, Lyonnaise des Eaux accompagne les entreprises sur le long terme pour prévenir les pollutions éventuelles et met en œuvre des solutions au cas par cas. La gestion des eaux pluviales demeure un grand défi en matière d'assainissement. Composante de la politique des communes, la dépollution des eaux pluviales est indispensable pour protéger les rivières et les eaux de mer. Une responsabilité que Lyonnaise des Eaux assume aux côtés des collectivités. II.1.3 LE CENTRE REGIONAL BORDEAUX AQUITAINE Il est le plus important centre régional de Lyonnaise des Eaux en France et le seul dédié à un périmètre unique, celui de la Communauté urbaine de Bordeaux. 61 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE LES MOYENS DU DELEGATAIRE II.2 LES MOYENS DU DELEGATAIRE II.2.1 LE CENTRE DE RELATIONS CLIENTELE Nous mettons à la disposition de nos partenaires collectivités 11 Centres de Relations Clientèle qui, depuis octobre 2008, peuvent, en cas de nécessité, s'entraider les uns les autres grâce à des technologies de téléphonie de dernière génération. A Bordeaux, 25 téléconseillers, formés pour répondre aux demandes administratives et techniques, traitent les demandes des clients. Il s'agit d'une plate-forme d'accueil téléphonique offrant à nos clients de Gironde, Dordogne, Charente et Charente Maritime, la possibilité de s'informer, signaler leur déménagement, demander un échéancier de paiement, prendre rendez-vous avec un technicien, déposer une réclamation, demander une intervention d'urgence… Il est ouvert 60 heures par semaine du lundi au vendredi de 8h à 19h et le samedi de 8h à 13h au 0 810 367 367. ZOOM 11 CENTRES D’APPELS INTERCONNECTES Les 11 centres d’appels téléphoniques Lyonnaise des Eaux sont localisés en France et répartis sur l’ensemble du territoire. Depuis 2008, ils sont tous reliés à travers un serveur centralisé de distribution des appels. Cette nouvelle technologie a pour intérêt : - de sécuriser l'accès au service dans l’éventualité de panne informatique ou téléphonique, - d’améliorer notre capacité d’accueil téléphonique en cas de crise, en passant de 25 téléconseillers, comme à Bordeaux, à près de 200. Cette interconnexion entre les centraux téléphoniques est également vraie pour les bases de données de la Clientèle. UN SERVICE DEDIE AUX USAGERS PROFESSIONNELS DE LA CUB Il s’agit d’un service spécialisé, dédié aux clients pour qui l’eau et l’assainissement sont une préoccupation professionnelle : industriels, entreprises, administrations, centres hospitaliers, établissements scolaires, syndics d’immeubles... Ce service est, en particulier, chargé d'accompagner les grands consommateurs d'eau dans la maîtrise de leurs consommations, et dans la mise en place de conventions de déversement avec les industriels ayant des rejets d’eaux usées non domestiques, dans le cadre d’un plan d’actions défini avec la Communauté urbaine de Bordeaux. Le Service Clientèle Professionnelle est également en contact étroit avec les professionnels de l’immobilier qui, dans leur majorité, privilégient l’individualisation des comptages et leur gestion par le service public de l’eau et de l’assainissement. Il est enfin le garant du déploiement du réseau de bornes monétiques et celui du projet Télérelève. 62 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE II.2.2 L’ORDONNANCEMENT DES INTERVENTIONS Les services publics de l’eau et de l’assainissement ont une forte dimension territoriale. Sur la Communauté urbaine de Bordeaux, c’est par dizaines de milliers que se comptent les interventions de terrain qu’il s’agit de coordonner pour garantir à la collectivité et aux usagers une qualité de service optimisée, préventive et réactive sur le plan technique, efficace sur le plan économique. Pour y parvenir, Lyonnaise des Eaux dispose de services dédiés, dont la mission quotidienne consiste en l’ordonnancement des demandes, émises par les ZOOM usagers ou rendues nécessaires par l’exploitation, DES DIZAINES DE MILLIERS D’INTERVENTIONS d’interventions : A COORDONNER - - ponctuelles, pour la réalisation de travaux (création de branchements d’eau, d’assainissement…) et pour la résolution de dysfonctionnements (fuites d’eau, réseau assainissement bouché, inondations, nuisances…) Sur la Communauté urbaine de Bordeaux, en 2009, - d’eau et d’assainissement ont été récurrentes, comme celles liées à la maintenance préventive des installations, à leur contrôle réglementaire… Mettre en adéquation les demandes d’intervention avec les ressources humaines compétentes et les moyens techniques adaptés : telle est la mission quotidienne du service d’ordonnancement de l’agence territoriale. La préparation logistique des interventions techniques et leur planification doivent tenir compte : - du risque pour la continuité du service (degré d’urgence, priorité, importance), - des règles de sécurité pour le personnel et pour les riverains, - de la durée estimée des interventions et des contraintes d’échéance à respecter au plus tôt et au plus tard, 12.250 interventions sur les Usines ordonnancées, soit 85% de l’activité ordonnancée (5250 interventions préventives et 7000 interventions correctives), - 59 500 interventions sur les réseaux d’eau et d’assainissement ont été coordonnées par le service d’ordonnancement, ainsi que : o 3 300 demandes d’arrêtés de circulation o 2 960 commandes de réfections de chaussée, o 3 500 DR et DICT (DR : Demande de renseignements – DICT : Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux) - des contraintes administratives (prescriptions de voirie, arrêtés de circulation, etc.), - de la disponibilité du matériel et des compétences requises du personnel intervenant. ZOOM LA GEOLOCALISATION DES VEHICULES D’INTERVENTION EST OPERATIONNELLE Depuis le mois d’août 2009, nous avons équipé 280 véhicules d’intervention du Centre Régional BordeauxAquitaine d’un système de Géo-localisation. L’objectif de cette installation est double : - optimiser nos déplacements et réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Le gain attendu correspond à une économie de 40 à 50 T/an de CO2, - améliorer notre réactivité en facilitant l’identification des véhicules du service les plus proches d’une demande d’intervention. En 2010, afin d’améliorer la sécurité du personnel le dispositif sera complété par l’équipement des agents d’astreinte d’un système d’alerte pour travailleur isolé. 63 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE II.2.3 LES URGENCES 24H/24 En dehors des heures d’ouverture du Centre de Relations Clientèle, notre service d’urgence assure l’accueil téléphonique des clients et coordonne les interventions urgentes : réparations de casses de canalisations, dépannages d’installations en défaut, débouchage de branchements d’assainissement... Pour cela, un effectif de 18 personnes, composé d’agents et d’encadrants, sont mobilisables quotidiennement en heure non ouvrées. Leurs compétences techniques sont diversifiées. Elles permettent de répondre spécifiquement à tous les types d’urgence pouvant survenir en eau et en assainissement, comme les fuites, les problèmes de qualité, les interventions de curage, les diagnostics réseau, les diagnostics pollution, les interventions sur le process épuration, sur les systèmes électromécaniques. Cet ensemble de compétences est piloté par les télécontrôleurs de l'eau (AUSONE, ci-dessus) et de l'assainissement (RAMSES, ci-contre) qui peuvent également solliciter la Direction et l’astreinte d’encadrement. A ce personnel s’ajoute la mise à disposition de matériels, d’équipements et de véhicules adaptés à l'astreinte. II.2.4 LA RECHERCHE ET L’INNOVATION Notre Centre Régional bénéficie de l’expertise technique de Lyonnaise des Eaux et plus largement du Groupe SUEZ Environnement pour : - - apporter des réponses aux problématiques quotidiennes qui se posent dans l’exploitation de services d’eau et d’assainissement aussi complexes que ceux de la Communauté urbaine, faire bénéficier ces services des nouvelles avancées de la recherche et de l’innovation, dans différents domaines. ZOOM L’EXPERTISE PLUVIALE DE LYONNAISE DES EAUX EST A BORDEAUX Fort de l’expertise développée au service de la Communauté urbaine de Bordeaux, le Centre Régional Bordeaux Aquitaine accueille depuis 2008 le Centre Technique Pluvial de Lyonnaise des Eaux. Ses missions : développer les projets et les prestations de service en matière de lutte contre les inondations, de maîtrise des rejets dans les milieux naturels et des pollutions, et de récupération et valorisation des eaux pluviales. Cette expertise peut prendre diverses formes parmi lesquelles on peut citer : les missions d’expertise sur des problèmes ponctuels, l’appui technique à des projets menés localement, l’accès à la documentation technique et aux bonnes pratiques métiers, l’accès des salariés à des programmes de formation spécialisés, l’accès au réseau de savoir-faire constitué par l’ensemble des exploitations du Groupe, en France et à l’international et partage d’expérience 64 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE Cette expertise est particulièrement utile afin de pouvoir apporter des réponses adéquates et innovantes aux nombreux défis qui se posent au gestionnaire du service, dans les domaines suivants : - protection et gestion durable de la ressource en eau - recherche de nouvelles ressources - amélioration de la performance des réseaux - maîtrise de la qualité de l’eau distribuée - gestion performante de la relation clientèle - télérelève - contrôle en temps réel des systèmes d’assainissement - performance des stations d’épuration - prévention des risques environnementaux ZOOM UN PARTENARIAT SCIENTIFIQUE POUR LA GESTION PATRIMONIALE DES RESEAUX Depuis le début de l’année 2008, une convention de partenariat a été signée pour une durée de trois ans entre Lyonnaise des Eaux Bordeaux, Suez Environnement/Ondeo Systems et le CEMAGREF dans le domaine de la gestion patrimoniale des réseaux. Les objectifs techniques qui sont poursuivis dans le cadre de cette convention concernent le domaine de la gestion des réseaux de distribution d’eau et des réseaux d’assainissement. Les deux projets principaux que les parties s’engagent à faire aboutir sont les suivants : - le développement d’un outil d’aide à l’estimation du besoin de renouvellement des collecteurs d’assainissement (« ROCA »), - le développement d’un simulateur de l’évolution du rendement d’un réseau d’eau potable, en fonction des politiques de renouvellement et d’exploitation adoptées (« OPTIRENDEAU »). II.2.5 LA GESTION DE CRISE Afin de limiter les conséquences d’événements significatifs (tempêtes, coupures d’énergie, pollutions…) de nature à mettre en péril la continuité du service, la santé des salariés ou l’environnement, et pour revenir aussi rapidement que possible à la normale, Lyonnaise des Eaux est structurée pour pouvoir, à tout moment, mobiliser des moyens exceptionnels au niveau national : x unités mobiles de traitement x stocks d'équipements x stocks d'eau potable x laboratoires d'analyse 24h/24, 7 jours/7 x systèmes d'alertes permettant de prévenir très rapidement la population par téléphone Le système en place pour la gestion de crise s’appuie sur la connaissance du rôle des différents acteurs d’une crise, une organisation préétablie du management de la crise, une formation des acteurs principaux et une détection et une alerte rapides. 65 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE Le dispositif facilite : x les actions de retour à la normale (du côté de Lyonnaise des Eaux comme de celui des autorités), ZOOM 2009, UNE x la recherche des causes et des responsabilités (Lyonnaise des Eaux, organismes de contrôle, polices), x L’année 2009 a été marquée par un nombre élevé de situations de crise dont certaines particulièrement importantes en terme de risque pour la qualité et la continuité du service. l’assistance à la population, x la communication en accord avec les autorités. Localement, la crise est gérée sous la responsabilité du directeur de crise. Celui-ci active et pilote une cellule de crise composée d’acteurs en fonction des besoins, dont les missions sont définies dans un guide de management de crise. ANNEE DE CRISES… Dans l’ordre chronologique, les évènements suivants ont donné lieu à la mise en action de notre procédure de crise (cellule de décision ad hoc et mise en œuvre de moyens spéciaux) : Au sein de la cellule de crise, un journal de marche des décisions et opérations engagées est tenu à jour et les autorités associées sont régulièrement informées de l’évolution de la situation. La cellule de crise dispose également de données techniques (plans d’interventions internes, ou plans de secours), en fonction des besoins : - Janvier : vague de froid avec fort pic de fuites, - Janvier : tempête Klaus puis nouvelle tempête début février, - Juin : pollution de l’usine de Gamarde, avec mesure de restriction de consommation décidée par la DDASS, - Juillet : pollution du réseau d’eau à Lormont par refoulement d’une installation privée avenue de Paris, - Août : phénomène Blanquefort, - Décembre : vague de froid avec fort pic de fuites. d’eaux rouges x listes et adresses des installations techniques par commune, syndicat ou contrat, x liste du matériel de secours et lieu de stockage, x liste des clients prioritaires par commune (établie par la DDASS), x guide opérationnel qui définit les actions prioritaires par fonction, x données organisationnelles d’astreinte, x données techniques diverses (liste radios, télétransmission, codes d’accès des sites, capacités, ...), x fiches d'aide à la décision, x perturbations majeures pouvant engendrer des crises, x actions réflexes à mettre en œuvre pour contenir et réduire l'impact de ces perturbations, x documents types de communication, x Plan ORSEC avec participation à la cellule préfectorale instituée conformément à la loi de modernisation de la sécurité civile. à Ces différentes situations sont relatées plus en détail dans les chapitres du présent rapport. Les documents sont systématiquement présentés aux membres potentiels de la cellule de crise lors d’une formation ou de leur arrivée dans le centre régional. En outre, l’ensemble du personnel d’astreinte et d'intervention bénéficie de formations ou de mises à niveau régulières afin de maîtriser aussi rapidement que possible les situations d’urgence, ne relevant pas nécessairement de la crise majeure, qui peuvent se présenter. Enfin, les incidents ou accidents réels sont exploités en termes de retour d’expérience et de validation des consignes. 66 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE II.2.6 LA MAISON DE L’EAU Informer et sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de l’eau et de l’environnement constitue à part entière l’une des missions de service public assurées par Lyonnaise des Eaux, notamment au travers de La Maison de l’Eau. Ce centre de ressources sur l'eau unique en France, vise à développer des comportements éco-citoyens en participant à la formation des scolaires et à la sensibilisation du grand public. Elle développe depuis 11 ans une offre pédagogique en soutien des enseignants et plus généralement, en réponse aux attentes des usagers de l'eau. Chaque année, ce sont entre 25 000 et 30 000 personnes qui sont sensibilisées à la nécessaire préservation de la ressource en eau et à la problématique du développement durable. Son ancrage territorial est illustré par les nombreuses actions menées en collaboration avec les acteurs locaux de l'éducation à l'environnement et de vulgarisation scientifique, les institutionnels ou les collectivités ou encore les associations de consommateurs. II.2.6.1 LES ORIENTATIONS PEDAGOGIQUES L’équipe de la Maison de l’Eau, composée de 4 animateurs pédagogiques, met en œuvre un programme de sensibilisation associant théorie et expérimentation. Chaque opportunité du calendrier, est saisie pour informer les usagers de la Communauté urbaine de Bordeaux sur la qualité de l'eau du robinet, les traitements et les contrôles de l’eau potable, mais aussi l'assainissement des eaux usées, la préservation de la ressource et la protection de la biodiversité. Les actions de sensibilisation de Lyonnaise des Eaux s’inscrivent dans le dispositif pédagogique d’éducation à l’environnement, « les juniors du développement durable », mis en place par la CUB et dans le programme « l’eau un enjeu majeur » initié par le SMEGREG. II.2.6.2 LES ACTIONS MARQUANTES DE L’ANNEE DES ACTIONS A DESTINATION DE TOUS LES PUBLICS La Maison de l’Eau continue sa politique d’élargissement des cibles, en renforçant ses actions auprès de personnes handicapées et des publics en difficulté. Ce sont, par exemple, plus de 35 journées de sensibilisation destinées aux résidents de L’IME de Lormont, aux jeunes sourds du CESDA ou encore aux adultes handicapés mentaux du Foyer Marc Bœuf qui ont initié ce public au cycle domestique de l’eau et à la préservation de la ressource. LES NOMADES DE LA SENSIBILISATION AU DEVELOPPEMENT DURABLE L’itinérance et la sensibilisation de tous constituent les fondements de la Maison Eco-citoyenne Mobile créée en 2008 par la mairie de Bordeaux. Lyonnaise des Eaux a participé, pour la deuxième année consécutive, à cette campagne de sensibilisation à destination des habitants de tous les quartiers de la ville au travers notamment d’animations pédagogiques sur les thèmes de la maîtrise des consommations en eau et du cycle domestique de l’eau. 67 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE L’EAU ET LE SPORT Parce que l’hydratation est essentielle dans le cadre de la pratique d’une activité physique, Lyonnaise des Eaux a participé à des événements sportifs pour y mener des actions de promotion de l’eau du robinet : le quai des sports à Bordeaux, l’opération Forme et Femme à Bègles et les cent ans du club sportif de Saint Louis de Montferrand. A l’occasion des ces 3 opérations, des dégustations d’eau ont été proposées aux sportifs et sportives. Elles ont permis de les sensibiliser à l’importance d’une bonne hydratation lors d’efforts physiques. L’EAU ET LA SANTE Lyonnaise des Eaux, depuis plusieurs années, communique sur le caractère sanitaire de l’eau du robinet auprès du corps médical mais aussi du grand public. Trois actions-phares ont ainsi été menées : x A destination des élèves infirmiers, x En partenariat avec l’Union Régionale des Médecins Libéraux d’Aquitaine lors de l’opération « les jeudis de la santé » x A destination de jeunes sous main de justice à la demande de la Protection judiciaire de la Jeunesse de la Gironde. Ces opérations ont marqué la volonté de l’entreprise d’informer le plus grand nombre sur l’origine de l’eau du robinet, sa composition minérale et physico- chimique, les contrôles sanitaires et son rôle sur la santé. SUR LES CHEMINS DE L’EAU ET DE LA BIODIVERSITE Dans le cadre de l’opération « les Chemins de l’eau » rebaptisée en cette année 2009, « les Chemins de l’eau et de la biodiversité » Lyonnaise des Eaux a organisé, en partenariat avec la Fédération départementale de pêche de la Gironde, des actions de sensibilisation à la protection de l’environnement. Ces actions ont permis aux enfants d’appréhender le rôle de l’assainissement des eaux usées dans la préservation d’un milieu naturel et de sa biodiversité et de découvrir une activité : la pêche. Avec ces animations, Lyonnaise des Eaux et la Fédération départementale de pêche souhaitent contribuer à la prise de conscience de l’existence d’une vie aquatique dépendante de la bonne qualité des eaux naturelles et par conséquent de l’importance du rôle de l’assainissement. En 2009, ce sont plus de 100 personnes résidant sur la CUB qui ont pu bénéficier de ces sensibilisations. EN CAMPAGNE POUR L’EAU DU ROBINET La Journée Mondiale de l’Eau et la Semaine du Développement Durable ont été l’occasion pour Lyonnaise des Eaux de réaliser des actions de promotion de l’eau du robinet. Près de 1 100 personnes, petits et grands, qui ont été sensibilisées à la bonne qualité de l’eau au travers de dégustations d’eau réalisées notamment dans les restaurants inter-administratifs de Mériadek ou encore de la CUB. L’eau du robinet s’est aussi invitée à la table de 90 restaurants du territoire communautaire pendant 2 semaines. Cette campagne, menée en partenariat avec la CUB, a constitué une occasion originale de promouvoir l’eau du robinet dans le temple de la gastronomie et des produits frais. 68 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE SENSIBILISATION POUR LES RIVERAINS DE LA JALLERE : A la demande de la mairie de Bordeaux et de la CUB, les animateurs pédagogiques de la Maison de l’Eau, en collaboration avec l’agence assainissement, ont mené une opération de sensibilisation auprès de la population des gens du voyage installée sur l’aire d’accueil jouxtant la station de relevage des eaux pluviales de La Jallère. En effet, celle-ci présente un danger pour les enfants qui jouent ou se baignent près des vannes. Cette sensibilisation associée à la distribution d’une plaquette rédigée pour l’occasion (ci-contre), a remporté un écho favorable auprès des personnes présentes et a permis de stigmatiser les dangers que peut représenter une installation de ce type. LA SCIENCE, FETE ! ÇA SE Sollicitée par Cap Sciences, le centre de culture Technique et Scientifique Aquitain, Lyonnaise des Eaux a participé à deux opérations organisées à l’occasion de la fête de la science du 12 au 22 novembre 2009. La première intitulée « Le Pouvoir de l’eau » s’est déroulée au sein de la galerie commerciale d’Auchan Lac. Ce fut l’occasion de promouvoir l’eau du robinet et les métiers de l’eau auprès des scolaires et du grand public. La seconde, les « Maths à tout faire », dont l’objectif était de valoriser les mathématiques dans la société s’est déroulée dans les locaux de Cap Sciences (ci-contre). Trois ingénieurs de Lyonnaise des Eaux ont démontré, au grand public, l’importance des mathématiques dans leur métier, notamment pour le développement de modèles permettant l’optimisation de la gestion de l’eau et de l’assainissement. Une occasion de valoriser les métiers méconnus de l’entreprise ! LES VISITES DE CLOS DE HILDE S’ENVOLENT La station d’épuration de Clos de Hilde a reçu en 2009, 1 598 visiteurs soit une augmentation de 34 % depuis l’ouverture des visites au grand public, qui se déroulent en 2 étapes : - la première dans un espace pédagogique dédié, où les bases du cycle de l’eau et plus précisément de l’épuration des eaux usées sont abordées au travers de films, de jeux interactifs et d’une exposition, -la seconde étape consiste à visiter 5 salles techniques dont la filtration, la décantation et la désodorisation. 69 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LES MOYENS DU DELEGATAIRE UN PARTENARIAT AVEC AQUITANIS, L’OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT DE LA CUB Depuis trois ans, Lyonnaise des Eaux a signé un partenariat pédagogique avec Aquitanis. Ce partenariat est basé sur la mise en place d’actions pédagogiques sur le cycle de l’eau domestique et la lutte contre les gaspillages de l’eau du robinet. Ces animations sont destinées aux habitants des résidences et des quartiers d’habitat d’AQUITANIS construites sur l’ensemble du territoire communautaire. LE DISPOSITIF « LES JUNIORS DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX DURABLE » DE LA Les actions de sensibilisation de Lyonnaise des Eaux s’inscrivent dans le dispositif pédagogique d’éducation à l’environnement initié depuis 2001 par la CUB. Ce dispositif est destiné aux élèves des écoles primaires du territoire communautaire. Il permet aux enseignants de bénéficier d’animations pédagogiques sur de nombreux thèmes (déchets, transports en commun, ...) Afin de partager autour des projets menés au sein des écoles et de les valoriser, des journées de valorisation sont organisées par la collectivité. En 2009, à Blanquefort, elles ont été l’occasion de présenter les projets réalisés et ont constitué un véritable moment d’échange entre les enfants, les enseignants, les associations et les structures pédagogiques sur lesquelles les enseignants se sont appuyés. C’est dans ce cadre que les animateurs de la Maison de l’Eau ont participé à double titre à ces journées : en proposant, d’une part des activités pédagogiques et ludiques, et d’autre part, en présentant avec les enfants des 8 écoles primaires sensibilisées et leurs enseignants, les réalisations élaborées au cours du projet pédagogique. Cette manifestation d’envergure a aussi constitué une opportunité pour Lyonnaise des Eaux de faire la promotion de l’eau du robinet. Près de 4000 gourdes ont été distribuées aux enfants participant à cette fête du développement durable ! 70 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE MANAGEMENT QSE CERTIFIE LE MANAGEMENT QSE CERTIFIE II.3 LE MANAGEMENT QSE CERTIFIE Le centre régional de Bordeaux dispose d’un système certifié de management intégré « Qualité, Sécurité, Environnement » qui s’inscrit dans une démarche de développement durable. Cette triple certification est une première pour Lyonnaise des Eaux et une garantie pour la Communauté urbaine sur la capacité de son délégataire à protéger l’environnement, à améliorer en permanence la qualité de l’eau potable et celle des rejets au milieu naturel, la qualité des services à l’usager, le bien-être et l’intégrité physique et morale de ses collaborateurs dans leur travail. ISO 9001 certification Qualité depuis 1998, validée V2008 OHSAS 18001 certification Sécurité depuis 2002, validée V2007 ISO 14001 certification Environnement depuis 2007 II.3.1 LE MANAGEMENT DE LA QUALITE Notre système de management de la qualité est certifié ISO1 9001 depuis 1998. Il s’appuie sur l’optimisation des processus de l’entreprise dans les domaines de la satisfaction des usagers et des performances. La qualité est au cœur des ambitions du Centre Régional. Aussi cette préoccupation est permanente, depuis la construction d’une installation jusqu’à son exploitation, dans une recherche systématique d’amélioration du service rendu au client. Nous entretenons également des échanges sur les bonnes pratiques de qualité, de performance et d’innovation avec le tissu industriel régional dans le cadre d’associations soutenues par les partenaires institutionnels tels que le M.F.Q. (Mouvement Français pour la Qualité). II.3.2 LE MANAGEMENT DE LA SECURITE En septembre 2002, le Centre Régional de Bordeaux Aquitaine a été certifié pour le management de l’hygiène, la santé et la sécurité au travail OHSAS2 18001. Un audit complet du système, en avril 2007, a renouvelé ce certificat pour une durée de 3 ans. Le système de management de la sécurité permet : x l’identification, métier par métier des risques et des moyens de prévention nécessaires à leur maîtrise humaine, organisationnelle et technique, x une mise à jour annuelle de l'évaluation des risques et la mise en place d’actions d’amélioration à court et moyen termes, x la fixation d’objectifs annuels sur tous les aspects de la santé et de la prévention, x une sensibilisation forte (accueil des nouveaux embauchés, journées sécurité, réunions d’information…), x l’implication du management et de tout le personnel, 1 2 International Standard of Organization Occupational Health and Safety Assessment Series (système de management de la Santé et de la Sécurité) 71 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE MANAGEMENT QSE CERTIFIE x la mise en place de dispositions formelles et auditées (procédures, exercices, visites préventives, actions correctives et préventives), x une conformité accrue de nos interventions par rapport aux dispositions utiles (balisage, port des EPI, équipements des véhicules), x une meilleure maîtrise des contrôles réglementaires sur les installations et équipements et outillages, x la maîtrise des accidents du travail (par l’exploitation des retours d’expérience sur les accidents, leur analyse par l’arbre des causes, mais aussi l’exploitation des « presqu'accidents » et des incidents significatifs). LA FORMATION ET LA SENSIBILISATION DES SALARIES A LA SECURITE Tous les mois, chaque service choisit un thème de prévention sécurité et le commente. En plus de l’effort sur la prévention des risques liés aux activités physiques, l’ensemble des managers opérationnels a participé à un programme approfondi de formation à la sécurité. Notre partenariat avec ERDF et REGAZ pour améliorer la maîtrise des risques des dommages aux ouvrages (électrique et gaz) significatifs pour les personnels intervenant sur domaine public s’est poursuivi. En 2009, des kits de sensibilisation "quart d’heure sécurité" ont été déployés et des passeports personnels pour les autorisations de travail on été créés et mis en circulation. Des dispositions renforcées ont été mises en œuvre pour les interventions en milieu confiné, particulièrement sur le réseau pluvial lors des interventions d'entreprises extérieures. LE RESPECT DES DIRECTIVES Des visites de contrôle régulières, des équipes Lyonnaise des Eaux ou de ses sous-traitants, sont réalisées par le service Sécurité et par l’encadrement : balisage, port des EPI, équipement des véhicules, propreté des chantiers et rangement des installations sont ainsi régulièrement vérifiés. LA SENSIBILISATION DES SOUS-TRAITANTS Au-delà des exigences règlementaires en matière de plan de prévention et de coordination de sécurité, les actions pour développer un partenariat avec les sous-traitants dans les domaines de la sécurité et de l’environnement sont maintenant fortement engagées (réunions et remise d'un livret de sensibilisation, évaluation annuelle avec prise en compte du bilan sécurité et environnement de l’entreprise, exigence d’une formation à la sécurité et à l’environnement pour l’ensemble des personnels intervenant sur les ouvrages). LES EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES Les améliorations techniques concernant la réglementation des atmosphères explosibles ayant fait l’objet d’une étude en partenariat avec l’INERIS, continuent à être déployées. La maîtrise opérationnelle des produits dangereux pour la sécurité ou pour l'environnement est en cours de finalisation ; des substitutions ont été réalisées. Une veille se poursuit sur le règlement européen REACH. Une évaluation du "risque bruit", en conformité avec les nouvelles exigences règlementaires, a été réalisée sur les activités concernées. 72 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE MANAGEMENT QSE CERTIFIE VERIFICATIONS REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS Le Centre Régional porte une attention toute particulière au maintien en conformité des équipements et des installations, selon la réglementation en vigueur, afin de préserver la santé et l’intégrité des travailleurs et du public, de protéger l’environnement et de sauvegarder l’état des installations et des équipements tant sur : x les vérifications réglementaires des bâtiments, x les vérifications réglementaires des équipements de travail et des véhicules ou engins de chantier, x et le suivi des levées d’observations liées (respect des délais de remise en conformité, qualité de la remise en conformité). Le service sécurité accompagne, en partenariat avec le CHSCT, les opérations préalables à la réception des nouveaux ouvrages. II.3.3 LE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL Les services de l’eau et de l’assainissement s’inscrivent naturellement dans une préoccupation environnementale : préservation des ressources, maîtrise des rejets au milieu naturel, prévention des inondations, limitation des nuisances… Depuis plusieurs années, nous avons confirmé notre engagement volontariste par la mise en place progressive d’un système de management environnemental. II.3.3.1 LE CENTRE REGIONAL BORDEAUX AQUITAINE CERTIFIE ISO 14001 La totalité des activités du Centre Régional de Bordeaux Aquitaine ont obtenu la certification ISO 14001 le 1er avril 2007. Il s’agit d’une première dans la profession (eau, assainissement, pluvial, travaux, prestations et clients). Il apparaît clairement que la poursuite de cette démarche est adossée au développement d’un partenariat avec l’ensemble des parties intéressées par l’environnement : fournisseurs, sous-traitants, clients, riverains, associations et, bien entendu, la Communauté urbaine de Bordeaux. II.3.3.2 UNE DEMARCHE GUIDEE PAR DES ENGAGEMENTS FORTS x optimiser les ressources en eau du prélèvement jusqu’à la distribution, x diminuer l’impact des services de l'eau et de l'assainissement sur le milieu récepteur en améliorant la qualité des eaux de rejet, x réduire le plus possible les pollutions du réseau d’eaux pluviales, x respecter les exigences légales et règlementaires : veille réglementaire applicable aux activités (rejets, déchets…), x en matière d’ICPE (Installations Classées Pour l’Environnement), l’ensemble des éléments techniques ont été consolidés afin de permettre l’instruction de ces dossiers sur l’ensemble des sites et installations. 73 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE MANAGEMENT QSE CERTIFIE II.3.3.3 LA MAITRISE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LA GESTION DES DECHETS Le tri, la gestion et la valorisation des déchets sont désormais effectifs sur chaque site. Nos principaux déchets sont les déchets dangereux (contenant des produits chimiques) et non dangereux (emballages divers), les DEEE, l’amiante, les métaux et ferrailles, les papiers et cartons, les déchets de process (boues, graisses, sables). Nos principales filières sont la valorisation énergétique, la valorisation « matière », le recyclage, la vitrification (amiante), l’épandage. L’INTEGRATION ET L’ENTRETIEN DES SITES, DES VEHICULES ET DES CHANTIERS Le rangement des sites et l’organisation de certains postes de travail se poursuivent avec l’utilisation de la méthode 5S (laboratoire dès 2004, principales stations d’épuration engagées dès 2005, Agence Territoriale en 2007 et télécontrôle Ramsès en 2008, magasin central en 2009). LA FORMATION ET LA SENSIBILISATION DU PERSONNEL, DES CLIENTS ET DE NOS PARTENAIRES Après avoir été focalisée sur la gestion des déchets, la démarche est devenue un outil de management global pour fédérer les salariés autour des préoccupations toujours grandissantes d’environnement et de développement durable. En particulier, tout au long de l’année, le personnel est invité à des actions de sensibilisation au développement durable en synergie forte avec le pilier environnemental. Notre plan d’actions de développement durable 2008-2012 intègre les nombreuses suggestions faites par les collaborateurs lors de ces sensibilisations. LA MAITRISE DE NOS REJETS (DANS L’AIR COMME DANS L’EAU) ET L’UTILISATION RATIONNELLE DES RESSOURCES NATURELLES Le Bilan Carbone® a donné l'opportunité d'une étude approfondie sur les émissions directes et indirectes des activités de l’eau et de l’assainissement en gaz à effet de serre (usines, achats, déplacements). En 2009, les actions mises en œuvre dans le cadre du plan de management environnemental et de développement durable se sont poursuivies. LA PREVENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES ET DES SITUATIONS D'URGENCE Depuis 2007, dans le cadre des programmes de management sécurité et environnement, les situations à risque potentiel ont été identifiées et des instructions rédigées en conséquence. Un programme pluriannuel de tests de ces situations d’urgence a été mis au point. Ainsi, en 2009, ont été simulées les situations suivantes : risque d'explosion avec un blessé sur la STEP de Louis Fargue avec les pompiers, trois exercices d'évacuation de chantier avec des entreprises extérieures dans des bassins de retenue d'eaux pluviales (Bergonié, Noutary, Port du Roy), divers exercices d'évacuation en cas d'incendie… 74 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LA RESPONSABILITE SOCIALE LA RESPONSABILITE SOCIALE II.4 LA RESPONSABILITE SOCIALE Présente au plus près des collectivités et des consommateurs, avec une mission de service public, Lyonnaise des Eaux souhaite apporter une contribution citoyenne et sociale à ses clients et aux associations, mais aussi à ses collaborateurs, dont l’épanouissement et le professionnalisme sont des conditions de sa compétitivité. II.4.1 LA POLITIQUE DE RESSOURCES HUMAINES II.4.1.1 FAVORISER LA PROMOTION SOCIALE DES COLLABORATEURS Lyonnaise des Eaux se veut être une entreprise où chacun peut progresser, faire carrière, s’épanouir dans son travail. La gestion de carrière est étendue à l’ensemble du personnel, quels que soient le métier et la position : encouragement à la mobilité géographique et fonctionnelle, parcours spécifiques de formation, création du Comité « carrière et mobilité ». Sont adossés aux entretiens de carrière les entretiens de performance. Des cycles de formation structurants ont permis une professionnalisation accrue des filières métiers. II.4.1.2 DEVELOPPER LES COMPETENCES, DYNAMISER LES CARRIERES Le centre régional Bordeaux Aquitaine consacre plus de 4,45 % de sa masse salariale à la formation (11831.6 heures), soit 872 formations pour 445 bénéficiaires dont 105 femmes. x 85 % dans le cadre d’une adaptation au poste, x 13 % pour une évolution de poste x 2 % pour un développement personnel Des plans individualisés d’accompagnement des salariés dans leur souhait de mobilité sont mis en œuvre. Chaque plan d’accompagnement est précédé d’une analyse approfondie de ciblage des postes envisageables, se poursuit par une identification des compétences acquises et celles à acquérir pour le poste ciblé. Ainsi 6 parcours de formation personnalisés ont été réalisés dont un diplômant (licence pro ressource et qualité eau environnement). A noter également 50 DIF et 89 périodes de professionnalisation dont la moitié sur 2 ans. Précisons que le Centre Régional Bordeaux Aquitaine ne concevant l'exercice de son métier que dans le respect de l'intégrité et de la santé physique et psychique des collaborateurs, 28,5 % du plan de formation sont alloués aux formations sécurité. 75 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LA RESPONSABILITE SOCIALE FORMATION ET ACCOMPAGNEMENT DES MANAGERS : MISE EN ŒUVRE D’UN GRAND PROJET D’EVOLUTION DE LA CULTURE MANAGERIALE. Lyonnaise des Eaux a lancé, au sein du Centre, une démarche participative de mobilisation des managers, pour une réflexion, autour de l’évolution de la culture de l’encadrement. L’entreprise, en passe de connaître des évolutions, au niveau de ses activités, comme de ses modes de gouvernance, doit créer un référentiel commun de valeurs et de pratiques, afin d’aboutir à un management de la performance. Deux séminaires se sont déroulés au printemps, avec pour thèmes de travail, les concepts indissociables à l’exercice de l’Autorité. 8 ateliers – groupes de travail ont suivi, qui ont permis de finaliser un "Guide de vie du manager" Guide opérationnel du Centre Bordeaux Aquitaine, mettant en exergue, les valeurs communes à partager : Respect des règles Honnêteté, Image et réputation Professionnalisme et compétences Engagement et implication Rôles et responsabilités Professionnalisme et performance Respect des hommes LA MAITRISE DES SITUATIONS DE TRAVAIL DANGEREUSES Chaque salarié est doté des équipements de protection appropriés et les utilise obligatoirement. Mais surtout la sécurité est intégrée dans la gestion quotidienne de chacun comme un réflexe. Cette culture de la sécurité est stimulée par des actions importantes de formation, des actions permanentes de sensibilisation, des audits fréquents et l’implication très forte du management. L’ADAPTATION RAPIDE AUX NOUVELLES PROBLEMATIQUES Lyonnaise des Eaux a structuré ses parcours d’intégration et de formation des nouveaux embauchés. Ces parcours, comme le fait que l’entreprise soit un acteur du Développement Durable, sont des éléments attractifs pour les jeunes diplômés, comme pour les nombreux jeunes qui entrent dans l’entreprise par la formation en alternance. Lyonnaise des Eaux a trouvé des réponses au défi créé par le recul de l’âge de départ à la retraite, en particulier pour ceux qui ont des difficultés à continuer à exercer une activité exigeante sur le plan physique. II.4.2 UNE ENTREPRISE CITOYENNE Lyonnaise des Eaux a élargi les initiatives citoyennes dans le domaine de l’insertion professionnelle et de l’emploi : les contrats de professionnalisation, les stages de formation, l’emploi des handicapés, l’intégration des jeunes en difficulté ou issus de quartiers défavorisés avec l’aide d’IMS Entreprendre (association présidée par Claude Bébéar et dont l’objet est de promouvoir l’insertion et l’engagement citoyen). De même, nombre de ses salariés sont impliqués dans la vie de la Cité et l’aide aux pays défavorisés (Aquassistance). 76 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LA RESPONSABILITE SOCIALE UN ACTEUR ECONOMIQUE LOCAL Lyonnaise des eaux ces trois dernières années a renouvelé une grande partie de son personnel suite à un nombre important de départs à la retraite, en favorisant la mobilité interne des salariés de l’entreprise mais également en recourant au marché externe. Une convention a été signée le 2 décembre 2009 entre le service Ressources Humaines de l’entreprise et le Pôle Emploi Aquitaine. Cet accord vise à instaurer et à développer la coopération entre Lyonnaise des Eaux et le Pôle Emploi pour favoriser l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi, et notamment des jeunes issus des quartiers difficiles. SUSCITER DES VOCATIONS Lyonnaise des eaux participe activement aux forums emploi organisés par les mairies mais aussi les écoles afin de faire connaitre les métiers de l’entreprise et de recueillir des « candidatures vivier ». Tout au long de l’année, nous accueillons des stagiaires école de niveau CAP à niveau ingénieur dans tous nos domaines d’activité. Chaque année, une vingtaine de jeunes signent avec l’entreprise un contrat d’alternance (apprentissage ou professionnalisation) ; les partenariats initiés avec des écoles se poursuivent d’année en année. A l’issue de ces formations, environ 30 % des jeunes se voient proposer un poste au sein de l’entreprise. ZOOM UNE FORTE SOLLICITATION DES ECOLES Nous sommes de plus en plus sollicités pour participer à des forums emploi pour présenter nos métiers aux élèves/étudiants au sein des établissements scolaires. En 2009, sept opérations ont été menées - plus de 800 contacts. Mars : dans le cadre de la semaine du développement durable, sensibilisation des étudiants de l’ISNAB aux métiers de l'eau. Participation à l'opération "Tremplins pour un métier" organisée par le lycée Sainte-MarieGrand-Lebrun : sensibilisation d'élèves de 1ère. Avril : intervention au collège d'Ambarès auprès d'élèves de 3ème. Mai : participation au salon de l'Alternance. Novembre : salon Oriente Avenir - les collégiens de Bordeaux Bastide découvrent nos métiers de façon expérimentale. 77 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LA RESPONSABILITE SOCIALE DEVELOPPER LA DIVERSITE Nous sommes engagés depuis 2006 dans une politique volontariste d’intégration de personnes en situation de handicap. Ainsi, le premier accord triennal (2006/2008) nous a permis de recruter trois salariés handicapés en CDI, de maintenir dans l’emploi des salariés reconnus comme travailleurs handicapés, de développer des partenariats avec le secteur protégé et adapté, avec des structures de reclassement professionnel (Centre de reconversion professionnelle de la Tour de Gassies, Ecole de Reclassement Professionnel Lateulade). La signature en 2009 d’un nouvel accord triennal nous permet de poursuivre cette dynamique. TADEO : UNE PLATE-FORME DE COMMUNICATION POUR LES DEFICIENTS AUDITIFS Les deux salariées dernièrement recrutées, souffrant de surdité, ont été équipées d’une interface Tadéo. Grâce aux services de traduction en langue des signes, via une connexion internet, elles peuvent recevoir et émettre des appels téléphoniques et participer aux entretiens et aux réunions de service. Dans le prolongement du partenariat que nous avons initié en 2006 avec l’Association des Paralysés de France, qui avait permis de recruter 16 personnes handicapées dans le cadre de l’opération ESSOR, nous avons confié à cette structure de portée nationale le traitement annuel d’environ 20 000 opérations de type back-office (demandes de mensualisation, traitement des erreurs de coordonnées bancaires, des paiements en chèques postaux et par virement, des retours pour adresse erronée). II.4.3 LES PARTENARIATS Redéfinie en 2008 et basée sur la démarche de développement durable du Centre régional, la politique partenariale locale de Lyonnaise des Eaux a été confirmée en 2009. Quelques exemples d’actions : LES ACTIONS EN FAVEUR DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Cet aspect de la politique de partenariat est celui pour lequel Lyonnaise des Eaux s’est le plus engagée durant cette année. Des partenariats tels que ceux menés avec l’association « le code de la vague », l’appui apporté au 15ème Symposium international des effets des polluants sur les organismes marins ou encore le soutien à la manifestation «La traversée de Bordeaux à la nage » illustrent parfaitement la volonté de l’entreprise de contribuer à atteindre les objectifs de préservation des milieux naturels et aquatiques notamment. LES ACTIONS EN FAVEUR DE LA SOLIDARITE ET DE L’INSERTION Pour répondre aux enjeux sociaux de la politique de développement durable de l’entreprise, Lyonnaise des Eaux a souhaité s’associer à des opérations qui accompagnent les personnes en difficulté. Les projets que l’entreprise a choisi d’aider sont aussi bien menés par des associations que des collectivités. A l’instar du soutien financier apporté à l’association Familles en Gironde dont le but est d’aider des familles à la constitution d’un dossier de surendettement, Lyonnaise des Eaux a participé au lancement d’une expérience pilote de suivi de familles en précarité en partenariat avec la ville de Pessac. L’année 2009 a également été l’occasion pour Lyonnaise des Eaux de renforcer ses liens avec le Fonds de solidarité logement (FSL), au travers notamment de son soutien financier et de sa participation à une conférence lors du premier congrès national des FSL. 78 > 2009 > RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LA RESPONSABILITE SOCIALE L’ANCRAGE ET LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL Afin de partager et d’enrichir le savoir-faire de l’entreprise en terme de développement durable, Lyonnaise des Eaux adhère à quatre clubs d’entreprises sur le territoire communautaire (Pessac, Cenon, Mérignac et le club des entreprises des Portes du Médoc). Cet engagement s’est renforcé en 2009 via, notamment, la participation de l’entreprise à une conférence intitulée « l’écologie, profit pour l’entreprise ? » et à un forum environnement. Lyonnaise des Eaux a également contribué au projet « vers une compétitivité durable des entreprises mérignacaises ». Cet échange a pris la forme d’une visite du site de Gamarde afin de présenter le plan de gestion écologique du site, en partenariat avec Cistude Nature et la Direction opérationnelle de l’eau et de l’assainissement. UNE NOUVEAUTE EN 2009 : L’ECO-CONCEPTION DES EVENEMENTS Lyonnaise des Eaux a accompagné les organisateurs d’événements culturels ou sportifs dont elle est partenaire dans la mise en place d’une démarche éco-responsable. Ainsi, les organisateurs des Rencontres internationales de Tir à l’arc de Blanquefort, du Tournoi de football de Talence, du festival Changement d’ère ou encore de la manifestation la Fête aux bassins ont fait un premier pas vers des manifestations éco-conçues avec notamment la distribution de verres consignables ou encore la mise en place de fontaines à eau. II.4.4 LA SOLIDARITE INTERNATIONALE II.4.4.1 LE SERVICE DE L’EAU DE LA CUB ENGAGE DANS LA SOLIDARITE INTERNATIONALE Dans le cadre du Contrat de Concession du Service public de l’Eau de la Communauté urbaine de Bordeaux, Lyonnaise des Eaux s’est engagée à affecter annuellement et à compter du 1er janvier 2007, la somme de 100 000 € à la réalisation, dans le cadre de conventions, d’actions de coopération et d’actions de solidarité internationale dans le domaine de l’eau. Le contrat prévoit aussi que ce soit le comité des usagers (collège tripartite composé pour tiers de conseillers communautaires*, représentants d’association**, et représentants du délégataire) qui choisisse les projets et les soumette au Conseil de Cub pour délibération. Lors de sa première réunion en décembre 2007, le comité des usagers avait décidé d’affecter les fonds 2007 à deux projets proposés par l’association Aquassistance et de lancer un appel à projets pour l’affectation des fonds des années suivantes c'est-à-dire 2008, 2009 et 2010. L’APPEL A PROJETS Il a fait l’objet d’une proposition du délégant et du délégataire, a été présenté et débattu lors de la séance du comité des usagers du 13 mai 2009 puis a fait l’objet de correspondances avec certaines associations membres du Comité. Une campagne de communication a été mise en place du 5 octobre 2009 au 23 novembre 2009 afin de faire connaître l’appel à projets aux acteurs du monde associatif et institutionnel en recherche de financement pour un projet « accès à l’eau potable » et générer ainsi une dynamique de dépôts de dossiers. Cela s’est traduit par : x Un courrier adressé aux maires des 27 communes de la Cub les informant du fonds de solidarité internationale et de l’appel à projets x La mise en ligne de l’appel à projet sur les sites CUB et Lyonnaise des Eaux x Un communiqué envoyé à la presse régionale 79 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LA RESPONSABILITE SOCIALE x Une campagne de référencement sur les moteurs de recherche Google et Yahoo (sur 200 combinaisons de mots clés : financement eau, humanitaire, appel à projets, solidarité internationale…) x Complétée par un référencement sur 15 sites spécialisés sans publicité spécialisés sur le développement durable et/ou l’humanitaire x Des bannières web publicitaires via la régie publicitaire spécialisée en développement durable « Good Action » (sur environ 160 sites internet) et sur Objectif Aquitaine et APS. x Ainsi que via Facebook pour cibler les internautes intéressés par les projets humanitaires. Cette campagne a permis de créer 10 millions de contacts et a généré près de 6 800 visites sur le site de La Cub d’internautes souhaitant en savoir plus sur l’appel à projets et l’action de la Cub et de Lyonnaise des Eaux en matière de solidarité internationale. SELECTION DES PROJETS PAR LE COMITE DES USAGERS LE 16 DECEMBRE 2009 ZOOM LES 7 PROJETS RETENUS PAR LE COMITE La réalisation de 10 forages dans 10 villages des 2 communes de Fada N’Gourma et Matiakoali au Burkina-Faso porté par Aquassistance pour un montant de 32 775 € Amélioration de la santé des populations de la Ce sont 70 projets proposés par 63 structures qui ont été reçus et instruits. Le délégant et le délégataire, conformément à ce qu’indiquait l’appel à projets ont procédé à l’analyse de l’ensemble des dossiers. commune de Solenzo au Burkina Faso, proposé par Parce qu’ils ne répondaient pas aux critères d’éligibilité, 36 projets ont été écartés. Les projets restant ont été passés au crible des critères de sélection. Au final ce sont 23 projets qui ont été recommandés au Comité des usagers et ont fait l’objet chacun d’une fiche synthétique afin de faciliter les échanges et le choix. Région de Mahajanga) pour un montant de 14 896 € AVANCEMENT DES PROJETS DEFINIS EN 2007 SOS Sahel pour un montant de 60 000 € Adduction d’eau et assainissement : construction de 3 puits à Belobaka à Madagascar proposé par A.D.R.M (Association pour le développement de la Projet d’extension du réseau d’eau potable et d’installation d’équipements sanitaires à Anjozorobe à Madagascar proposé par AMIF (Amitié Madagascar Ile de France) pour un montant de 63 000 € Alimentation en eau potable de la commune de Marotandrano à Madagascar proposé par Hydraulique sans frontière pour un montant de Pharping, Népal 45 000 € Au cours d'une mission en mars 2010, le schéma directeur élaboré par un bureau d'études local en 2009, a été présenté aux autorités locales et il a été approuvé. Programme d’approvisionnement en eau de 5 villages dans la région de Mopti au Mali, proposé par Eau Vive pour un montant de 50 000 € De l’eau potable à Pongonon au Mali, proposé par le Conformément aux préconisations, un Secours Populaire Français pour un montant de programme de petits aménagements sur les 22 000 € sources et un programme de recherche de Le 26 mars 2010, le Conseil de Cub a entériné le fuites ont été immédiatement engagés. La choix du Comité. construction d'un réservoir de 15 K€ a été confiée à une entreprise locale. Le projet se terminera en 2010 avec la réalisation de ce réservoir. 80 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LA RESPONSABILITE SOCIALE Ile de Gonâve, Haïti Le projet s'est terminé en décembre 2009. La station de pompage solaire a été installée dans le forage réalisé dans le cadre de ce projet à Boucan Lamare en 2008 et les bornes fontaines raccordées. Les ouvrages n'ont pas été endommagés par le séisme du 12 janvier 2010. II.4.4.2 AQUASSISTANCE : LES BENEVOLES DE LYONNAISE DES EAUX Avec 112 adhérents en 2009, le centre régional de Bordeaux Aquitaine compte parmi les plus anciens et les plus fidèles supporters d’Aquassistance, l’association humanitaire des personnels de Lyonnaise des Eaux et Suez Environnement. Créée en 1994 au moment des évènements du Rwanda, l’association compte aujourd’hui environ 800 adhérents, qui prennent sur leur temps de congés pour partir en mission d'urgence (catastrophe naturelle, guerre...) ou pour des projets d’aide au développement pour des populations démunies. Aquassistance est une association de professionnels et elle n’agit que dans les domaines qui sont de sa compétence : l’eau, l’assainissement et les déchets. L’association gère quelque 80 projets, réalise 65 missions par an dans une vingtaine de pays aussi divers que le Togo, la République Démocratique du Congo, le Népal, le Cambodge, Haïti et l’Arménie. La population concernée par les projets est de l’ordre d’un million d’habitants. L’association a ses propres ressources (cotisations, dons, ventes de matériels réformés) ; elle est soutenue financièrement par la Fondation "Suez Environnement - Eau pour tous". Elle reçoit également des subventions des collectivités locales et des Agences de l’Eau pour des projets qu’elle réalise dans le cadre de la Coopération Décentralisée. Sur l’année 2009, deux équipes d’urgence d’Aquassistance se sont rendues, l’une au Bangladesh (cyclone Aila), l’autre en Indonésie à Padang (tremblement de terre) pour installer des unités mobiles de traitement d’eau afin de répondre aux besoins en eau potable des sinistrés. Les bénévoles bordelais d'Aquassistance ont mené à bien des missions d’expertise ou de travaux d’amélioration dans les domaines de l’eau et de l’assainissement au Maroc, Haïti, Angola et République Démocratique du Congo. 81 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE DEVELOPPEMENT DURABLE LE DEVELOPPEMENT DURABLE II.5 LE DEVELOPPEMENT DURABLE L’entreprise Lyonnaise des Eaux est, par la nature de ses services, très sensible aux enjeux environnementaux. De plus, elle a depuis longtemps porté une attention particulière aux questions sociales à l’interne comme à l’externe en lien avec sa mission de service public. Pour autant, le développement durable et les exigences qui l’accompagnent ont été pour l’entreprise l’occasion d’approfondir et d’élargir sa démarche et de mieux asseoir ses engagements. Son identité et sa posture sur le territoire intègrent pleinement cette « nouvelle donne ». II.5.1.1 LA DEMARCHE NATIONALE En 2006, Lyonnaise des Eaux a pris 12 engagements pour une gestion durable de l’eau. Chaque année, l’agence de notation extra-financière VIGEO, présidée par Nicole Notat, mesure l’avancement de cette politique. Lyonnaise des Eaux s’est engagée à communiquer chaque année le résultat de cet audit. LYONNAISE DES EAUX NOTEE PAR VIGEO POUR LA 3EME ANNEE CONSECUTIVE En 2009, VIGEO souligne comme fait marquant la robustesse de l'intégration du développement durable dans les offres commerciales pour répondre aux nouvelles attentes des collectivités ainsi qu'une grande mobilisation du terrain pour déployer ces offres. La note globale est de 3+ sur une échelle de 1 à 4+, soit 73 / 100. Le niveau d’avancement sur les objectifs fixés est jugé probant pour chacun des 12 engagements et 2 engagements sur 12 ont un niveau d’avancement considéré comme avancé dans le système de notation de VIGEO. ZOOM LA BIODIVERSITE CLUB EAU+ EN VILLE : UN COLLOQUE ORGANISE PAR LE Créé en 2007 par Lyonnaise des Eaux, le Club Eau + est, pour les collectivités locales, un espace de rencontres et d’échanges en matière de développement durable et de gestion durable de l’eau et de l’assainissement. Organisé le 3 juillet 2009, le colloque « biodiversité en ville » a été animé par des représentants d’associations de protection de l’environnement (LPO, FNE…), de chercheurs universitaires et de collectivités locales (ville de Paris et de Bordeaux). Une belle opportunité pour découvrir ou redécouvrir l’environnement naturel des villes. Parmi les points remarquables : la proposition systématique d’un plan de préservation de la ressource en eau et de la pollution partout où Lyonnaise des Eaux prélève de l’eau dans le milieu naturel (n°1 : « Prévenir la pollution de la ressource en eau ») ou encore la contribution de Lyonnaise des Eaux aux Plans Climat des collectivités et la prévention des pollutions de la ressource en eau (n°6 : « Contribuer aux objectifs de l’Agenda 21 et du Plan Climat des collectivités locales »). 82 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE DEVELOPPEMENT DURABLE II.5.1.2 LA DEMARCHE LOCALE En Gironde, l’année 2009 a été placée sous le signe de l’échange et du rendre compte Le fait marquant pour le Centre régional Bordeaux Aquitaine de Lyonnaise des Eaux aura été l’organisation des Rencontres de l’Innovation et du Développement Durable en septembre 2009 et la publication de son premier rapport local d’activité et de développement durable. Ces deux actions répondent à un des axes d’amélioration identifiés par VIGEO en 2008, regrettant un manque de visibilité des actions engagées par le Centre en matière de développement durable. LES RENCONTRES DE L’INNOVATION ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE Du 16 au 20 septembre 2009, Lyonnaise des Eaux organisait à Bordeaux les Rencontres de l’Innovation et du Développement Durable. Les jardins du 91 rue Paulin ont été transformés pour accueillir les professionnels durant les trois premières journées, puis le grand public, durant le week-end à l’occasion des journées du Patrimoine. Avec une exposition, un cycle de conférences et des visites guidées, la manifestation a impliqué de nombreux salariés en tant que porte-paroles de leurs métiers et de leur savoir-faire. Ces journées ont aussi été l’occasion de nous rapprocher du grand public en lui ouvrant nos portes à l’occasion des journées du patrimoine. A la clé un vrai succès : plus de 2300 personnes en 5 jours sont venues partager et échanger autour des enjeux actuels et futurs du service de l’eau et de l’assainissement. « L’eau en toute transparence » : l’expo Tel était le thème de cette exposition, axée sur les métiers de l’eau et de l’assainissement et leurs enjeux. Elle était animée par les salariés de l’entreprise. Près de 120 d’entre eux se sont mobilisés pendant les 5 jours qu’a duré la manifestation. Au fil de 9 tentes disposées dans les jardins, les visiteurs ont pu découvrir comment Lyonnaise des Eaux innove pour répondre aux attentes des collectivités locales et des usagers : - Assurer le service public de l’eau et de l’assainissement 24h/24, - Maintenir et valoriser le patrimoine technique, - Préserver l’environnement, - Développer une expertise qui permet d’assurer la performance environnementale des services de l’eau, 83 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE DEVELOPPEMENT DURABLE - Contribuer au développement économique et social du territoire - Dialoguer et agir avec tous les publics - Participer à la construction d’une ville verte et solidaire Le cycle de conférences Cinq conférences ont jalonné les 3 journées des rencontres dédiées aux professionnels. Elles avaient pour ambition de proposer une réflexion avancée sur des sujets liés à l’actualité des enjeux de l’eau et de l’assainissement. Plus de 350 personnes, techniciens, élus, universitaires, associations…ont assisté à ces conférences et ont participé activement aux débats. Les experts d’horizons variés ont abordé des thèmes aussi divers que : - L’impact des services de l’eau et de l’assainissement sur l’environnement (intervenants : Laurent Brunet, Directeur-adjoint-Lyonnaise des Eaux, Eric Kovras, acheteur EnergieLyonnaise des Eaux, Anne-Laure Bedu, cabinet Presqu’île), - L’entreprise à l’heure des indicateurs de performance (intervenants : Hélène Valade, Directeur Délégué au Développement Durable à la Stratégie d’opinion ; Samuel Dufay, Directeur de mission, Groupe VIGEO ; Pierre Bourgogne, Directeur Opérationnel de l’Eau et de l’Assainissement de la CUB), - Les nouveaux métiers de l’eau et de l’environnement (intervenants Dominique Preux, Directeur de l’Office International de l’Eau ; Michel Francheschi, professeur à l’EGID ; Pierre Ribstein, Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie ; Eric de la Guéronnière, Directeur de la formation, SUEZ-Environnement), - La ville face aux défis de la durabilité des services d’eau potable (intervenants : Sandrine Vaucelle, géographe, Bordeaux 3 ; Ernesto Paredes-Martinez, géographe, CNRS) - La gestion durable des services et de la ressource en eau : différenciations et problématiques communes dans le monde (intervenants : Alexandre Braïlowsky, Directeur de l’Ingénierie Sociétale, SUEZ-Environnement ; Bernard Barraqué, Directeur de Recherche au CNRS) Les journées du patrimoine Durant le week-end des 19 et 20 septembre, inscrit dans le cadre des journées du Patrimoine, un large public est venu visiter le réservoir d’eau potable de Paulin, le télécontrôle Ausone et la Maison de l’Eau. Ce sont ainsi plus de 1500 visiteurs qui ont été accueillis. 84 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE DEVELOPPEMENT DURABLE UN RAPPORT LOCAL D’ACTIVITE ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE : UNE PREMIERE POUR LYONNAISE DES EAUX Le plan d’action de développement durable, initié localement en 2007 a permis de lancer une démarche globale et intégrée. S’il est un peu tôt pour publier une évaluation globale, nous pouvons d’ores et déjà dire que la démarche a porté ses fruits. C’est pour témoigner du chemin parcouru que le Centre a publié en fin d’année son premier rapport d’activité et de développement durable. Une fois encore, en publiant un rapport exclusivement local, le Centre régional Bordeaux Aquitaine est pilote au sein de Lyonnaise des Eaux. Autre initiative : l’éco-conception du document, la réalisation de son bilan carbone et au final la compensation de ses émissions de gaz à effet de serre. Prochaine étape en 2010 : la mise en place des indicateurs de développement durable. 85 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > PRESENTATION DU DELEGATAIRE < LE DEVELOPPEMENT DURABLE 86 > 2009> RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE (Conforme au décret 2005-236 du 14 mars 2005) 2009 III LE SERVICE CLIENTELE III - LE SERVICE CLIENTELE COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX III LE SERVICE CLIENTELE III.1 L’EXECUTION DU SERVICE CLIENTELE... 91 III.1.1 III.1.2 LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES............................................................ 92 III.1.1.1 LE NOMBRE D’HABITANTS ET DE CLIENTS EAU ET ASSAINISSEMENT PAR COMMUNE .................................. 92 III.1.1.2 LES VOLUMES CONSOMMES ET LES VOLUMES ASSUJETTIS PAR COMMUNE .......................................... 93 III.1.1.3 LES 100 PLUS GRANDES CONSOMMATIONS..................... 94 III.1.1.4 LES VENTES ET ACHATS D’EAU EN GROS......................... 96 III.1.1.5 L’EVOLUTION PLURIANNUELLE DES VOLUMES CONSOMMES ET ASSUJETTIS ........................................ 97 III.1.1.6 LA SEGMENTATION DES USAGERS ................................. 98 LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT................................................... 99 III.1.2.1 LA FACTURE TYPE AU 1ER JANVIER 2010........................... 99 III.1.2.2 SPECIMEN DE LA FACTURE TYPE DE 120 M3 AU 1ER JANVIER 2010........................................................... 100 III.1.2.3 SPECIMEN DE LA FACTURE TYPE DE 120 M3 AU 1ER JANVIER 2009........................................................... 102 III.1.2.4 L’EVOLUTION DE LA FACTURE DE 120 M3 DE 1992 A 2009 ....................................................................... 104 III.1.2.5 LA DEGRESSIVITE DE L’ASSAINISSEMENT..................... 105 III.1.2.6 LA FACTURATION DES RNR ......................................... 105 III.2 LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS ............................................ 107 III.2.1 LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION ........... 108 III.2.1.1 LES COMPTEURS DE CONSOMMATION .......................... 108 III.2.1.1.1 III.2.1.1.2 LE NOMBRE DE COMPTEURS .........................................................108 L’AGE DU PARC DE COMPTEURS ...................................................108 88 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DELEGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX III.2.1.2 LE RELEVE ET LA FACTURATION ................................... 110 III.2.1.2.1 III.2.1.2.2 III.2.1.2.3 III.2.1.3 L’ENCAISSEMENT ET LE TRAITEMENT DE LA PRECARITE............................................................... 112 III.2.1.3.1 III.2.1.3.2 III.2.1.3.3 III.2.1.3.4 III.2.2 LA PERIODICITE DES RELEVES ET DE LA FACTURATION...........110 LA NOUVELLE FACTURE LYONNAISE DES EAUX .........................111 LA FACTURE ELECTRONIQUE .........................................................111 LES MOYENS DE PAIEMENT ............................................................112 LES IMPAYES .....................................................................................112 L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL .......................................................113 LA REMISE POUR FUITE EN DOMAINE PRIVE ...............................114 III.2.1.4 LA COMPTABILISATION DES VENTES D’EAU ................... 115 III.2.1.5 L’ANNUALISATION DES CONSOMMATIONS .................... 115 LA RELATION AVEC LES USAGERS ............................. 116 III.2.2.1 LE TRAITEMENT DES DEMANDES ................................. 116 III.2.2.1.1 III.2.2.1.2 119 III.2.2.2.1 III.2.2.2.2 III.2.2.2.3 III.2.2.2.4 III.2.2.2.5 III.2.2.3 LE CONSEIL ET LE DIAGNOSTIC DE CONSOMMATION................126 LA « TELERELEVE » ..........................................................................127 LE RESEAU DE BORNES MONETIQUES DE PUISAGE ..................128 L’INDIVIDUALISATION DU COMPTAGE ...........................................130 LA MESURE DE LA SATISFACTION ................................ 130 III.2.2.5.1 III.2.2.5.2 III.2.2.6 VERS LES RELAIS D’OPINION..........................................................123 VERS LE GRAND PUBLIC..................................................................124 VERS LES SCOLAIRES......................................................................124 L’AIDE A LA MAITRISE DES CONSOMMATIONS ............... 126 III.2.2.4.1 III.2.2.4.2 III.2.2.4.3 III.2.2.4.4 III.2.2.5 LE REGLEMENT DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT ..........................................................................121 L’ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS .......................................121 L’INFORMATION JOINTE A LA FACTURE ........................................122 LES MAGAZINES ET PLAQUETTES .................................................122 L’INFORMATION SUR LES TRAVAUX ..............................................123 LA PEDAGOGIE ET LA SENSIBILISATION ....................... 123 III.2.2.3.1 III.2.2.3.2 III.2.2.3.3 III.2.2.4 LE BILAN DES DEMANDES ...............................................................116 LES INDICES CONTRACTUELS DE RECLAMATIONS ....................119 LES ENQUETES LOCALES ANNUELLES DE MESURE DE LA SATISFACTION...................................................................................130 LES BAROMETRES NATIONAUX DE LYONNAISE DES EAUX.......132 LA CHARTE DE QUALITE DU SERVICE A L’USAGER .......... 133 89 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DELEGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 90 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DELEGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < III.1 L’EXECUTION DU SERVICE CLIENTELE L’EXECUTION DU SERVICE CLIENTELE 91 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES III.1.1 LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES III.1.1.1 LE NOMBRE D’HABITANTS ET DE CLIENTS EAU ET ASSAINISSEMENT PAR COMMUNE Nombre d'h abitants e t de clien ts de s Se rvic es de l'Eau e t de l'As sa iniss eme nt 2 009 Eau Population* Communes Ambarès-et-Lagrave Ambès Artigues-près-Bordeaux Bassens Bègles Blanquefor t Bordeaux Bouliac Bouscat (Le) Bruges Carbon-Blanc Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lorm ont Mér ignac Parem puyre Pessac St-Aubin-du-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon s ou s-total Interconnexions Borne à eau Facturations particulières Yvrac TOTAL Clients 2 958 1 296 25 107 15 780 238 921 10 550 4 854 81 323 23 681 13 771 8 398 5 635 22 985 19 589 15 987 23 590 8 739 21 016 66 916 7 393 58 727 5 720 2 084 27 789 1 098 8 829 42 361 29 749 682 79 0 6 7 5 6 3 4 20 3 18 2 055 262 152 667 500 932 687 192 442 356 826 11 560 475 3 798 10 035 10 673 227 668 12 19 37 682 79 0 227 736 Pr ofessionnels : 5 420 Particuliers : 222 248 Interconnexions 12 Yvrac Borne à eau 19 Facturations particulières 37 Total C UB 227 736 * source INSEE (population m unicipale + population com ptée à part) P opulation* 13 200 2 958 6 606 6 705 25 107 15 780 238 921 3 142 23 681 13 771 7 046 22 985 19 589 15 987 23 590 8 739 21 016 66 916 7 393 58 727 5 720 2 084 27 789 1 098 8 829 42 361 29 749 719 48 9 719 48 9 As sa iniss eme nt Clients 4 512 1 014 2 995 2 294 10 348 4 301 79 719 981 8 208 5 355 2 579 5 864 7 067 4 967 6 382 3 397 4 640 19 619 2 927 17 516 2 256 742 11 364 211 3 468 9 844 10 380 232 95 0 dont RN R** 66 5 8 18 90 18 1 75 12 48 27 15 23 59 27 21 37 13 1 32 16 1 03 5 26 39 16 63 89 61 1 212 38 0 232 98 8 1 212 4 417 228 533 38 232 98 8 **Raccordables N on Raccordés (Parcelles bâties desservies par un réseau de collecte m ais non raccor dées à celui-ci) 92 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES III.1.1.2 LES VOLUMES CONSOMMES ET LES VOLUMES ASSUJETTIS PAR COMMUNE En 2009, les volumes consommés sont en progression globale de +0,5 % par rapport à 2008. Les volumes consommés par les particuliers ont connu une progression de +1,4 % alors que les professionnels, continuent de légèrement baisser avec un recul de +0,2 % en 2009 par rapport à 2008. Volumes consommés et volumes assujettis p ar commune Communes Ambarès-et-Lagrave Ambès Artigues-prè s-Bordeaux Bassens Bègles Blanquefort Bordeaux Bouliac Bouscat (Le) Bruges Carbon-Blanc Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Volume consommé au détail Interconnexions : export d'e au hors CUB Forfaitaires / temporaire s Vente aux navires Total volume d'eau consommée Volumes (m3) d'eau assujettis consommés 538 912 228 448 124 458 402 291 332 379 1 468 372 1 351 145 918 244 775 183 16 007 213 15 155 336 136 570 1 323 194 1 218 310 885 324 764 671 342 588 1 175 765 1 069 756 1 069 965 983 849 842 544 794 012 1 294 260 1 225 056 522 142 488 020 1 274 767 1 179 502 4 035 353 3 578 262 314 391 269 620 3 218 090 3 028 854 282 489 262 729 97 108 81 065 1 346 817 1 238 263 56 123 21 252 422 626 357 212 2 037 880 1 953 563 1 477 338 1 382 130 40 298 453 39 054 988 728 547 22 745 3 947 41 053 692 assujet tis clients hors C UB St Eulalie Tresses Yvrac 189 478 228 608 3 809 TOTAL volume assujettis assainissement 39 476 883 pour mémoire: Dans ces volumes sont intégrées les remises sur fuites -185 816 -808 473 93 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES III.1.1.3 LES 100 PLUS GRANDES CONSOMMATIONS Liste des 100 plus gra nds c on somm ateu rs - Anné e 200 9 Nom Clie nt C.H.U. D E BOR DEAUX C.H.R DE BORDEAUX FIRST AQUITAINE AQUITANIS VILLE DE BORDEAUX M AISON D ARRET SA BARD INET SA HLM DOMOF RANCE STE SAFT ETS AQUITANIS SA PAPETERIES DE BEGLES C.H.U. D E BOR DEAUX ETS LABSO CHIMIE F INE SA HLM DOMOF RANCE CAB PUGLISI C.H.U. D E BOR DEAUX SA HLM DOMOF RANCE VILLE DE M ERIGNAC SA DOM OFRANCE VILLE DE BORDEAUX HOPITAL C HARLES PERRENS AQUITANIS M ED A M ANUFACTURING C.H.R DE BORDEAUX UNIVERSITE DE BORDEAUX II SA HLM DOMOF RANCE ETS LESIEUR VILLE DE TALENC E VILLE DE BORDEAUX DOMOFRANCE SA DOM OFRANCE SA HLM DOMOF RANCE SA HLM DOMOF RANCE LA M AISON GIRONDINE SME SNPE GROUPE M AIS RETRAITE TER RE NEGRE SA DOM OFRANCE SME PR OPULSION UNIVERSITE BX 2 C.U.B VILLE DE VILLENAVE ORNON M AISON GIRONDINE SA HLM DOMOF RANCE SA HLM DOMOF RANCE DOMOFRANCE C.H.U. D E BOR DEAUX SEGECE MANDATAIRE CLINIQUE SAINT-MARTIN SA HLM DOMOF RANCE SA HLM DOMOF RANCE Adre sse 135 AVENUE DU HAUT LEVEQUE 2 RUE C ET W BOOTH AVENUE JEAN DUVERT COURS DES AUBIERS 15 RUE CHAUFFOUR 26 RUE DU BOURD ILLAT 16SU RUE DE FLEURENNE AV D E LA CHATAIGNERAIE 13 BOULEVARD ALFRED DANEY 10 AVENUE DE LA LIBERATION WILSON AVENUE DE M AGELLAN 20 AVENUE JEAN DUVERT 9 S RUE HENRI DUNANT 85 AV DES FRERES ROBINSON AVENUE DE M AGELLAN 11 S RUE TREYTINS 34 AVENUE DU TRUC AVENUE DE BEUTRE 21SU RUE RAYM OND LAVIGNE 146B RUE LEO SAIGNAT 26 RUE VOLTAIRE 76 AVENUE HENRI VIGNEAU RUE D E CANOLLE C H U PELLEGRIN 4 RUE RABELAIS 112 QUAI DU SENEG AL AVENUE DE THOUARS RUE D U MOULINEAU AVENUE ARAGO 156 AVENUE DE THOUARS 127 RUE CHARLES TOURNEMIRE 1 S RUE D E MEG RET 62 RUE JOSEPH BRUNET AVENUE DU HAILLAN 29 RUE PEYREBLANQUE 81 S RUE C HATEAUBRIAND 66 S RUE JEAN DUPERIER 146 RUE LEO SAIGNAT 66SU QUAI D E PALUDATE 145S ROUTE DE LEOGNAN 40 RUE EDM OND ROSTAND 27 RUE MICHEL DE MONTAIGNE 1 RUE PAULINE KERGOM ARD RUE TESTAUD 225S AVENUE PASTEUR 100 AVENUE DE LA SOMM E ALLEE DES MIM OSAS 15 S AVENUE DE LA GARE 9 RUE PAULINE KERGOM ARD Ville PESSAC BORDEAUX G.C. BLANQUEFORT BORDEAUX BORDEAUX G.C. G RADIGNAN BLANQUEFORT PESSAC BORDEAUX F LOIRAC BEGLES PESSAC BLANQUEFORT LORMONT M ERIGNAC PESSAC EYSINES M ERIGNAC PESSAC BORDEAUX G.C. BORDEAUX F LOIRAC M ERIGNAC BORDEAUX G.C. BORDEAUX LORMONT BORDEAUX TALENCE HAILLAN (LE) PESSAC TALENCE BORDEAUX TALENCE BORDEAUX ST-M EDARD-EN-JALLES BORDEAUX TALENCE ST-M EDARD-EN-JALLES BORDEAUX BORDEAUX VILLENAVE-D ORNON HAILLAN (LE) LORMONT CENON BORDEAUX PESSAC M ERIGNAC PESSAC BORDEAUX-CAUDERAN CENON C onsom mation a nnuelle en m 3 183562 169180 115220 72264 69740 65697 55651 50652 48727 48324 45537 45011 44140 44111 43849 42736 42468 42262 41292 41289 40346 38954 37620 37311 37270 37021 36533 36281 36272 35730 35434 34432 34185 33366 33084 33083 32162 32053 31739 31624 31087 30836 30700 28971 28869 28427 28400 28162 28112 27508 94 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES Liste des 100 plus gra nds c on somm ateu rs - Anné e 200 9 Nom Clie nt GENDARM ERIE NATIONALE M AIRIE DE ST MEDARD SA HLM DOMOFRANCE HOPITAL R OBERT PICQUE SYND C OPR OPR IETAIRES SA HLM ATLANTIQUE VILLE DU BOUSCAT SA HLM DOMOFRANCE VILLE DU BOUSCAT AQUITANIS CTRE TECHNIQUE DU BOIS M AISON GIRONDINE AQUITANIS ETS AQUITANIS INSTITUT BERGONIE SA ATELIER INDUSTRIEL CLINIQUE ST AUGUSTIN(SAS) C.H.R DE BORDEAUX SA SOREVI UNION SYND ICATS COPRO GUETRAG F ORD TRANSM ISSION M AISON DE SANTE BAGATELLE CAISSE DES D EPOTS ET SNECMA MOTEURS OMNIUM GESTION FIRST AQUITAINE SA HLM DOMOFRANCE SA LAM Y ASTRIA SA HLM DOMOFRANCE ETS FLAMEL TECHNOLOGIES DRTE VILLE DE BORDEAUX HYPER COSM OS SA HLM ATLANTIQUE YARA FR ANCE STE S.N.C .F C.C.F VILLE DE EYSINES C.H.U. D E BOR DEAUX VILLE DE LORMONT C.H.R DE BORDEAUX DOMOFRANCE SA AQUITANIS COMMUNE D AMBES M AISON GIRONDINE AQUITANIS FLASH IMM OBILIER ADOMA LYCEE DE GASCOG NE VILLE DE BORDEAUX A dr esse 5 9 RUE SEGUINEAU 1 08 RUE ANATOLE FRANCE 1 20S BOULEVARD M ALARTIC C HEM IN DES OR PHELINS 2 32B RUE D E SUZON 8 7 RUE JEAN JAURES 9 2 RUE D ES ECUS R UE DU PONT DE MADAM E 9 0 RUE D ES ECUS 1 PLACE DE L EUR OPE ALLEE DE BOUTAUT 6 RUE PETR US RUBENS 4 8 RUE G ABRIEL FRIZEAU R UE PAUL VERLAINE 1 80 RUE SAINT GENES 1 40 QUAI D E LA SOUYS IMPASSE FAYE 6 RUE C ET W BOOTH 2 1 RUE D E LA G RANG E NOIRE AVENUE DE PARIS AVENUE JEAN DUVERT 2 01 RUE ROBESPIERRE AVENUE DE VERGNE R UE TOUSSAINT CATROS 2 3 RUE D E LEYBARD IE AVENUE JEAN DUVERT 2 8 AV DE LA CHATAIG NERAIE 1 B RUE RABELAIS R UE LOUIS BLERIOT 2 RUE JEAN ROSTAND AVENUE GUSTAVE EIFF EL 1 5 RUE ED OUAR D HERRIOT 9 0S RUE G ALIN 6 4BS CHEMIN LAFON 8 9 S RUE JEAN JAURES C HEM IN DE PIETRUT G ERMAIN 2 00S RUE D U PINSAN LEVEQUE R ED ON PLACE AMELIE RABA LEON 3 2 RUE JEAN DESCAS 1 3 ALLEE DU VERCORS 1 8 RUE M ODIGLIANI 3 RUE DE L ESPERANTO C OURS DES AUBIER S 6 8 RUE D E LA ROUSSELLE D ANEY 2 1 S RUE FRANCOIS RABELAIS 6 4 RUE D U MOULINEAU Ville Consomm ation ann uelle en m 3 MERIGNAC ST-MEDARD -EN-JALLES GRADIGNAN VILLENAVE-D ORNON TALENCE FLOIRAC BOUSCAT (LE) MERIGNAC LE BOUSCAT BORD EAUX BORD EAUX CENON BORD EAUX TALENCE BORD EAUX BORD EAUX-BASTIDE BORD EAUX BORD EAUX G .C. MERIGNAC LORM ONT BLANQUEF ORT TALENCE BORD EAUX HAILLAN (LE) BORD EAUX BLANQUEF ORT PESSAC MERIGNAC BEGLES EYSINES PESSAC LORM ONT BORD EAUX G .C. ST-MEDARD -EN-JALLES FLOIRAC AMBES BORD EAUX EYSINES PESSAC LORM ONT BORD EAUX G .C. BORD EAUX LORM ONT AMBES LORM ONT BORD EAUX BORD EAUX BORD EAUX TALENCE HAILLAN (LE) 95 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 2731 1 2693 3 2666 6 2659 1 2597 0 2591 7 2569 2 2552 2 2547 2 2484 6 2479 3 2475 9 2455 4 2425 9 2417 1 2415 4 2405 9 2374 5 2287 9 2287 0 2276 3 2264 9 2251 5 2220 6 2207 3 2166 0 2159 0 2148 6 2133 9 2127 5 2116 1 2106 8 2103 5 2102 3 2063 3 2063 2 2042 7 2027 0 2025 0 2016 0 1995 4 1987 4 1981 8 1945 7 1940 5 1939 6 1921 3 1914 3 1908 5 1905 4 > L’EXECUTION DU SERVICE < LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES III.1.1.4 LES VENTES ET ACHATS D’EAU EN GROS Interconnexions C.U.B. vers hors C.U.B. 2009 Collectivité Adresse Interconnexion Provenance Arpocabe Bouliac Latresne Mode d'utilisation Permanent Automatisé Volumes Conventions Date exportés à fin 2009 comptabilisés Volumes exportés livrés Prix Bellefont Forage HT3 Station de Bellefont 428 450 358 760 Oui 1999 0,1P Forage de Curcie Petiton Station de Curcie-Petiton (Portets) Secours 0 0 Oui 1999 0,1P Réseau Cote 40 Quai de la Souys à Floirac Secours Manuel 0 0 de 1988 caduque Nouveau besoin en cours d'étude par le syndicat => nouvelle convention Budos Usine de Budos Usine de Budos Permanent 362 680 345 220 Léognan Cadaujac Conduite des 100 000m3/j Station de Castaing Secours automatisé 1 720 1 016 42 850 9 429 306 639 Oui 2008 0,6P 0 0 Oui 2008 0,6P suppression du poste prévue 0 0 Oui 2004 0,9P renouvellement en 2009 105 307 0 Oui 1996 0,5P Révision en cours Canéjan Réseau Cote 75 Lieu dit "Bel Air" (Léognan) Gravitaire Saussette Cap Roux Station de Rouillac (Canéjan) Lieu dit "Pas de Luc" (Gradignan) Réseau Cote 75 Carbon Blanc Réseau Cote 100 RN 10 La Gardette Cérons Aqueduc de Budos Lieu dit "Cameou" Le Pian Médoc Réseau Cote 75 Route de Pauillac Saint-Jean d'Illac Réseau Cote 75 Chemin de la Princesse (Pessac) Réseau Cote 75 Argonne Saucats Conduite des 100 000m3 Branet Route de Pierroton Technopole Martillac Conduite des 100 000m3 Secours Secours manuel Secours manuel Secours manuel Permanent Mijelanne - Pins Verts Secours Conduite de liaison La Cape Secours Incendie 0,1P 0,6P "" 0,9P 0 -1 240 Oui 1988 0,9P 5 129 4 850 Oui 1981 0,9P Révision en cours, et 2ème poste projeté (Argone) pour faire face à un besoin supplémentaire Secours Permanent 2001 Actualisation en cours Révision en cours, et 2ème poste projeté pour faire face à un besoin supplémentaire Secours manuel Permanent Oui Commentaire 0 0 11 019 7 571 3 544 2 302 20 0 961 025 728 547 En cours Oui Oui 2007 0,6P 1995 Redevance annuelle Non utilisé depuis l'origine Interconnexions hors C.U.B. vers C.U.B. 2009 Collectivité Provenance Adresse Interconnexion Mode d'utilisation Volumes importés Volumes importés achetés Cérons Forage Cérons Lieu dit "Caméou" Restitution 88 047 - Canéjan Gravitaire Saussette Cap Roux Station de Rouillac (Canéjan) Restitution 8 - CD 10 Ambarès/Saint Louis de Montferrand " Castelnau" Chemin Moulin d'Antoune (Lormont) Secours automatisé Secours automatisé Secours Manuel 430 - 0 - Secours automatisé 812 190 Secours automatisé 10 750 13 400 Carbon Blanc Réseau Syndicat de Carbon Blanc RN 936 (Floirac) "Canon" RN10 Ambarès / St Vincent de Paul " Brochard" Voie Rapide Ambarès / Saint Louis de Montferrand "Courte Faisse" Syndicat de Castelnau Réseau de Salaunes Lieu dit "Le Lignan" (Issac) Permanent Conventions existantes Date à fin 2009 Oui 1996 Prix Commentaire 0 Révision en cours Oui 2008 0,6P Oui 2004 0,9P Oui 1988 P 12 924 - 100 983 13 590 Renouvellement en 2009 Evolution des ventes et achats d'eau m3/an 1 400 000 Volumes exportés Volumes importés 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 400 000 200 000 0 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 96 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES III.1.1.5 L’EVOLUTION PLURIANNUELLE DES VOLUMES CONSOMMES ET ASSUJETTIS Evolution de s v olum es c onsommé s Tota l Volum e s N om bre consom mé s de clients en millie rs de (1) m3 20 01 20 02 20 03 20 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 Eca rt 200 9/2 00 8 (1) 19 4 19 7 20 1 20 5 20 9 21 4 21 8 22 3 22 7 997 645 211 999 633 344 816 315 668 1, 95% 44 44 46 44 45 44 41 40 41 m 3/ client 5 66 7 21 7 25 9 50 6 15 9 42 0 77 8 49 0 54 0, 50% Se rvic e de l'Ea u Clie nts prof essionnels Clien ts pa rticuliers 22 9 22 6 23 2 21 8 21 8 21 0 18 8 18 3 18 0 Volum es N om bre de consomm és en m illiers de clients m3 18 9 19 2 19 5 20 0 20 3 20 8 21 3 21 7 22 2 -1,4% 392 085 619 387 946 735 293 886 248 26 26 27 26 27 27 25 25 26 2,00% m 3/clie nt particulie rs N om bre de clie nts 54 3 05 1 06 0 76 1 41 3 41 5 72 2 80 8 18 1 140 136 138 134 134 131 121 118 118 5 5 5 5 5 5 5 5 5 6 05 5 60 5 92 6 12 6 87 6 09 5 23 4 29 4 20 1,4 5% -0,54% -0,17% Volume s consom m és en m illie rs de m3 17 17 18 17 17 16 14 14 14 10 6 97 2 75 3 34 4 01 1 45 0 37 2 14 6 11 7 m 3 /client professionne ls 3 3 3 3 2 2 2 2 2 Se rvic e de l'a ss ainisse m ent C lients Volume s D ive rs Volum es consomm és en m illiers de m 3 052 232 354 090 991 933 602 606 605 -0,20% 91 7 69 8 91 2 84 5 1 19 1 1 07 7 98 3 89 6 75 5 -0,04% dont profe ssionne ls Total 195 199 203 207 213 218 223 228 232 -15,7% 3 28 0 30 0 22 9 49 3 94 4 48 5 90 2 14 9 88 4 4 4 4 4 4 4 4 4 assuje ttis (milliers de m3 ) 51 0 66 1 58 1 62 3 65 9 52 8 53 0 46 3 41 7 2 ,1% 42 42 43 41 42 42 39 39 39 -1,0% hors interconnexions Evolution des volumes consommés des particuliers et des professionnels 26 543 26 051 27 060 26 761 27 413 250 000 27 415 25 808 25 722 26 181 Milliers de m3 25 000 200 000 20 000 17 106 17 972 18 753 17 344 17 011 15 879 150 000 14 943 14 146 15 000 14 117 100 000 10 000 50 000 5 000 0 Nombre de clients usagers 30 000 0 2001 2002 2003 2004 2005 Volumes particuliers Nombre de clients part. 2006 2007 2008 2009 Volumes professionnels Nombre de clients pro. DEFINITION PARTICULIERS / PROFESSIONNELS Les clients particuliers correspondent aux compteurs des points de livraison de l’eau potable dont le volume consommé est inférieur à 6 000 m3 par an et dont la facturation est établie sur la base d’un relevé de compteur par an. Les clients professionnels correspondent aux compteurs desservant les administrations, les industriels, les installations classées pour l’environnement, les collectivités, les syndics de copropriété et les offices HLM. Leur facturation est : x x x semestrielle pour les moins de 6 000 m3/an, trimestrielle de 6000 à 10 000 m3/an, mensuelle au delà de 10 000 m3/an. Professionnels Particuliers 35,0 % 65,0 % Volumes consommés 2,4 % 97,6 % Nombre de clients 0 97 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 336 620 435 993 282 089 007 097 477 0,97% > L’EXECUTION DU SERVICE < LA POPULATION, LES CLIENTS ET LES VOLUMES CONSOMMES III.1.1.6 LA SEGMENTATION DES USAGERS La mise en œuvre d’un service de qualité et de conseils personnalisés passe par une meilleure connaissance des usagers professionnels et de leurs besoins. Le fichier de gestion des usagers est segmenté depuis fin 2007. Plus de 23 000 usagers professionnels ont été recensés avec, pour chacun, l’identification de leur activité professionnelle. Pourcentage 2009 d'usagers eau segmentés NAF Cette opération permet d’analyser l’évolution des Usagers segmentés NAF; consommations par type d’activité et tranche de 23580; 11% consommation et ainsi de mieux cibler les offres de services en matière de maîtrise des consommations. Une codification plus complète du NAF est en vigueur depuis début 2008. La mise à jour du fichier clientèle est réalisée au fil de l’eau. Clients particuliers; 200722; 89% Répartition 2009 des usagers codifiés NAF par secteur d'activité Hôtels et restaurants 2% Divers 15% Commerce de gros et intermédiaires du commerce 3% Commerce de détail et réparation d'articles domestiques 5% Construction 5% Activités informatiques, recherche et développement, services aux entreprises 6% Activités immobilières 41% Administration publique, éducation, santé, action sociale 23% Répartition 2009 des consommations des usagers segmentés NAF par activité principale Commerce de détail et réparation d'articles domestiques; 1% Commerce de gros et intermédiaires du commerce; 2% Activités informatiques, Construction; 1% recherche et développement, services aux entreprises; 2% Administration publique, éducation, santé, action sociale; 25% Hôtels et restaurants; 3% Activités immobilières; 55% 98 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT III.1.2 LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT III.1.2.1 LA FACTURE TYPE AU 1er JANVIER 2010 La particularité du tarif, instauré par l’avenant n°7, est la mise en place d’une tranche de 50 m3 par an à tarif réduit de 10 %. Facture 120m3 au 1er janvier 2010 2009 2008 2007 Evolution m Prix unitaire Montant total 184,48 Prix unitaire Montant total 187,44 Prix unitaire Montant total 180,15 Prix unitaire Montant total 175,20 120 60,9 60,9 61,88 61,88 59,48 59,48 57,84 57,84 -1,6% de 0 à 50 m 3 50 0,9671 48,36 0,9826 49,13 0,9444 47,22 0,9184 45,92 -1,6% 3 70 1,0746 75,22 1,0918 76,43 1,0493 73,45 1,0205 71,44 -1,6% 50,32 18,5% 3 Distribution de l'eau Abonnement annuel (Délégataire) 2010/2009 -1,6% Eau consommée (Délégataire) au-delà de 50 m Organismes publics 36,83 31,08 30,61 Préservation Ressources (Agence de l'Eau) 120 0,0839 10,07 0,0640 7,68 0,0651 7,81 0,0465 5,58 31,1% Lutte contre la pollution (Agence de l'Eau) 120 0,2230 26,76 0,1950 23,40 0,1900 22,80 0,3728 44,74 14,4% Sous total "eau" hors TVA Collecte et traitement des eaux usées 221,31 218,52 210,76 225,51 1,3% 152,48 151,67 156,97 153,53 0,5% Assainissement (Délégataire) 120 0,6497 77,96 0,6429 77,15 0,7052 84,62 0,6860 82,32 1,1% Surtaxe assainissement (Collectivité) 120 0,6210 74,52 0,6210 74,52 0,6029 72,35 0,5934 71,21 0,0% 1,8% Organismes publics 20,88 Modernisation Réseaux Collecte (Agence de l'Eau) 120 0,1740 18,60 20,88 0,1550 18,00 18,60 0,1500 18,00 Sous total "assainissement" hors TVA 173,36 170,27 174,97 153,53 Eau et Assainissement HT 394,67 388,78 385,74 379,04 1,5% TVA 5,5% 21,71 21,38 21,22 20,85 1,8% 120 416,38 410,17 406,95 399,89 1,5% 1 3,470 3,418 3,391 3,332 1,5% Eau et Assainissement TTC 3 soit le m TTC en euros Ré par tition du prix de l'e au pour 120 m 3 20 10 hors taxes "O rganism es publics" Fix e Distribution de l'e au Part délégata ire de 0 à 50 m3 au-delà de 50 m3 Part collectivité Total HT du prix du ser vice 60,90 0,00 60,90 2009 Varia ble 123 ,58 4 8,36 7 5,22 0 ,00 123 ,58 F ixe 61,88 0,00 61,88 2008 Variable 125,5 6 49,1 3 76,4 3 0,0 0 125,5 6 33% Fixe 5 9,48 0,00 5 9,48 Variable 12 0,67 47,22 73,45 0,00 12 0,67 3 3% 200 7 Fixe 57,84 0,00 57,84 Variable 117,36 45 ,92 71 ,44 0,00 117,36 % de partie fix e (arrêté du 0 6 août 2007 du M EDAD) C olle cte e t traiteme nt de s e au x us ée s Part délégata ire 33% 33% 0,00 77 ,96 0,00 77,1 5 0,00 8 4,62 0,00 82,32 Part collectivité Total HT du prix du ser vice % de partie fix e (arrêté du 0 6 août 2007 du M EDAD) 0,00 0,00 0% 74 ,52 152 ,48 0,00 0,00 0% 74,5 2 151,6 7 0,00 0,00 0% 7 2,35 15 6,97 0,00 0,00 0% 71,21 153,53 L'abonnement semestriel diamètre 15 mm euros HT % évolution 01/01/2007 28,92 1,00% 01/07/2007 01/01/2008 29,27 29,74 1,21% 1,61% 01/07/2008 01/01/2009 01/07/2009 30,46 30,94 29,94 2,42% 1,58% -3,23% 01/01/2010 30,45 1,70% 99 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT III.1.2.2 SPECIMEN DE LA FACTURE TYPE DE 120 m3 AU 1ER JANVIER 2010 100 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT 101 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT III.1.2.3 SPECIMEN DE LA FACTURE TYPE DE 120 m3 AU 1ER JANVIER 2009 102 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT 103 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT III.1.2.4 L’EVOLUTION DE LA FACTURE DE 120 m3 DE 1992 A 2009 Evolution du prix de l'eau (1992-2010) Prix de l'eau (en €uros) pour une 1992 facture de 120 m 3 abonnement (délégataire) 41,71 consommation eau (délégataire) 83,42 assainissement (délégataire) 100,32 assainissement (collectivité) 0,00 préservation Ressources (AEAG) 3,84 lutte contre la pollution (AEAG) 23,96 FNDAE / taxes sur consommation d'eau 1,92 distribuée* modernisation réseaux collecte (AEAG) Total HT 255,18 TVA 12,72 TTC 267,90 Evolution du prix de l'eau (1992-2010) Prix de l'eau (en €uros) pour une 3 facture de 120 m abonnement (délégataire) consommation eau (délégataire) assainissement (délégataire) assainissement (collectivité) préservation Ressources (AEAG) lutte contre la pollution (AEAG) FNDAE / taxes sur consomm ation d'eau distribuée* modernisation réseaux collecte (AEAG) Total HT TVA TTC 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 45,31 90,63 60,37 48,84 3,84 25,61 48,63 97,25 61,47 56,35 3,84 27,99 49,95 99,90 62,93 59,09 4,57 30,73 50,57 101,15 63,85 60,55 4,57 32,56 50,73 101,46 63,85 61,47 5,12 32,93 48,96 96,96 64,39 62,20 5,31 36,04 48,88 98,06 64,94 62,57 3,66 36,77 48,21 99,34 65,68 63,11 3,29 36,77 50,22 103,73 68,42 63,85 4,02 38,05 1,92 2,29 2,29 2,56 2,56 2,56 2,56 2,56 2,56 276,53 15,21 291,74 297,81 16,38 314,19 309,47 17,02 326,49 315,82 17,37 333,19 318,11 17,50 335,61 316,42 17,40 333,82 317,43 17,46 334,89 318,96 17,54 336,50 330,85 18,20 349,05 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 50,22 103,73 68,42 63,85 38,05 4,02 51,43 106,80 70,25 64,94 37,58 3,48 52,46 109,49 74,02 66,18 37,85 3,84 53,88 112,88 76,13 67,63 37,43 4,61 54,87 115,99 78,11 68,99 5,08 41,20 56,50 119,57 80,39 70,37 5,08 37,19 57,84 117,36 82,32 71,21 5,58 44,74 59,48 120,67 84,62 72,35 7,81 22,80 61,88 125,56 77,15 74,52 7,68 23,40 60,90 123,58 77,96 74,52 10,07 26,76 2,56 2,56 2,56 2,56 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 379,05 20,85 399,90 18,00 385,73 21,22 406,95 18,60 388,79 21,38 410,17 20,88 394,67 21,71 416,38 330,85 18,20 349,05 337,04 18,54 355,58 346,40 19,05 365,45 355,12 19,53 374,65 364,24 20,03 384,27 369,10 20,30 389,40 * FNDAE jusqu'en 2003, puis taxes sur la consommation d'eau distribuée en 2004 en euro courant er Evolution du prix de l'eau HT au 1 janvier entre 1992 et 2010 400 350 300 250 200 150 100 50 0 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 abonnement (délégataire) consommation eau (délégataire) assainissement (délégataire) assainissement (collectivité) FNDAE / taxes sur consommation d'eau distribuée* préservation Ressources (AEAG) modernisation réseaux collecte (AEAG) lutte contre la pollution (AEAG) 2008 2009 104 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 2010 > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT III.1.2.5 LA DEGRESSIVITE DE L’ASSAINISSEMENT Dans le contexte actuel du SAGE « Nappes profondes de la Gironde » et des économies d’eau qu’il préconise, la Communauté Urbaine de Bordeaux a délibéré le 16 décembre Dégressivité 2005, la suppression progressive de la dégressivité assainissement en appliquant aux coefficients fixés en 2005, une majoration de 0,1 point par an Nbre de clients ayant pour les catégories de consommation supérieures à 6000m3. bénéficié de la dégressivité Pour 2010, le coefficient de dégressivité sera donc le suivant, en fonction des différentes tranches de consommation : 2001 209 Coefficient de dégressivité 2002 206 Consommations Grille 2009 Grille 2010 Grille 2011 Grille 2012 2003 209 De 0 à 6 000 m3 1 1 1 1 2004 199 De 6 001 m3 à 12 000 m3 1 1 1 1 2005 184 1 0,9 0,8 1 1 0,9 1 1 1 1 1 1 2006 192 2007 134 2008 132 0,75 0,85 0,95 1 2009 58 De 12 001 m3 à 24 000 m3 De 24 001 m3 à 50 000 m3 De 50 001 m3 à 100 000 m3 + de 100000 m3 Ce coefficient disparaîtra totalement en 2012. III.1.2.6 LA FACTURATION DES RNR Le nombre de parcelles bâties desservies par un réseau de collecte, mais non raccordées, était de 1 212 au 31/12/2009. Une action spécifique auprès des propriétaires de parcelles possédant un branchement en attente a été réalisée en 2009. 170 nouveaux branchements ont ainsi pu être identifiés comme étant mis en service, c’est-à-dire renvoyant leurs eaux usées vers le réseau de collecte. 105 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXECUTION DU SERVICE < LA TARIFICATION DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT 106 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < III.2 LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS 107 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION LE COMPTAGE, LE RELEVE, ET LA FACTURATION III.2.1 LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION De la qualité du comptage dépend celle de la facturation des consommations à l’usager, des recettes du service, de l’assiette des redevances et taxes, de l’évaluation des volumes prélevés non distribués. Du comptage dépendent aussi la maîtrise individuelle de l’usager sur les volumes qu’il consomme et sa capacité à détecter les défaillances de son installation intérieure et à prévenir les fuites. Le comptage des volumes livrés est donc un enjeu important du service de l’eau. III.2.1.1 LES COMPTEURS DE CONSOMMATION III.2.1.1.1 LE NOMBRE DE COMPTEURS A fin 2009, le service de l’eau de la Communauté urbaine compte 227 668 clients ou points de livraison équipés d’un compteur, dont le diamètre varie de 12 à 300 mm. Nombre de compteurs par diamètre Diamètre du compteur en mm Au 31 décembre 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % 12 466 0,23 356 0,17 267 0,13 221 0,10 152 0,07 114 0,05 96 0,04 15 185823 92,35 190836 92,64 194523 92,79 199068 92,87 203580 93,03 207977 93,13 212242 93,22 20 6922 3,44 6808 3,30 6805 3,25 6893 3,22 6884 3,15 6923 3,10 6944 3,05 25 2 0,00 1 0,00 0 0,00 0 0,00 2 0,00 2 0,00 2 0,00 30 3595 1,79 3612 1,75 3714 1,77 3794 1,77 3822 1,75 3919 1,75 3986 1,75 40 2231 1,11 2189 1,06 2129 1,02 2119 0,99 2112 0,97 2088 0,93 2086 0,92 50 42 0,02 40 0,02 51 0,02 56 0,03 55 0,03 54 0,02 53 0,02 60 1101 0,55 1114 0,54 1111 0,53 1132 0,53 1142 0,52 1160 0,52 1175 0,52 80 418 0,21 416 0,20 419 0,20 439 0,20 447 0,20 452 0,20 456 0,20 100 412 0,20 418 0,20 414 0,20 418 0,20 417 0,19 422 0,19 423 0,19 150 151 0,08 158 0,08 159 0,08 161 0,08 161 0,07 164 0,07 166 0,07 200 39 0,02 42 0,02 41 0,02 42 0,02 42 0,02 41 0,02 41 0,02 250 5 0,00 6 0,00 6 0,00 7 0,00 7 0,00 7 0,00 7 0,00 300 4 0,00 3 0,00 3 0,00 3 0,00 4 0,00 3 0,00 3 0,00 III.2.1.1.2 L’AGE DU PARC DE COMPTEURS Jusqu’en 2006, les compteurs ont été renouvelés en fonction de leur âge : x 25 ans pour les compteurs de 12 et 15 mm de diamètre, dits « petits », x 15 ans pour les compteurs de diamètre compris entre 20 et 40 mm, dits « moyens » x 10 ans pour les compteurs de diamètre supérieur à 50 mm (y compris compteurs de défense incendie en domaine privé), dits « gros ». La Communauté urbaine a souhaité compléter cette politique de renouvellement d’un objectif d’âge moyen par catégorie à l’échéance du traité de concession. En 2009, 6.868 compteurs anciens ou défectueux ont été renouvelés, x 6.663 compteurs entre 12 et 15 mm de diamètre, x 171 compteurs entre 20 et 40 mm de diamètre, x 34 compteurs de 50 mm de diamètre ou plus. 108 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION L’âge moyen de l’ensemble du parc de compteurs est de 10,4 ans. Par catégorie de compteurs, il se décompose de la manière suivante : Age moyen du parc compteur dont diamètre Nbre total de inférie ur ou égal à compris entre compteurs 20mm 30 et 40 mm Au 31 décembre Compteurs 2005 dont renouvelés 209 642 9 207 201 595 8 204 10,8 10,9 5,5 9,7 214 353 10 174 206 182 9 943 5 913 202 2 258 29 Age moyen x diamètre inférieur ou égal à 20 mm : 10,4 ans (% du parc de compteurs) Compteurs 2006 dont renouvelés x diamètre compris entre 30 et 40 mm : 7,4 ans Age moyen x diamètre supérieur ou égal à 50 mm : 6,1 ans (y compris compteurs incendie) Age moyen Compteurs 2007 dont renouvelés Compteurs 2008 dont renouvelés 5 843 905 10,4 10,5 6,0 10,2 218 827 8 697 210 616 8 353 5 936 317 2 275 27 10,2 10,3 6,2 4,6 223 326 7 369 215 014 7 225 6 009 122 2 303 22 Age moyen Compteurs 2009 dont renouvelés supérieur ou égal à 50 mm 2 204 98 10,2 10,3 6,8 5,4 227 680 6 868 219 282 6 663 6 074 171 2 324 34 Age moyen 10,4 10,4 7,4 6,1 (1) (1) (2) (2) (2) (1) Y compris les compteurs incendie A partir de 2007, l'âge des compteurs >= 50 mm s'entend hors compteur d'incendie, conformément à l'engagement n°44 de l'avenant n°7 au contrat de concession eau potable. (2) Pyramide des âges par diamètre de compteur Année de fabrication 1953 1955 1956 1957 1959 1960 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 TOTAL 12 15 20 25 30 40 50 60 80 100 150 200 250 300 Total 1 1 5 58 2 3 2 1 1 2 3 2 3 1 3 1 3 1 1 1 1 1 96 6 30 2 3 4 1 2 1 1 1 1 1 1 1 3 2 7 12 9 14 23 23 83 100 269 239 423 338 538 1205 4141 5174 4317 5658 5685 5315 4884 5805 4489 4162 3269 3244 4650 6409 7737 9371 11030 17880 6992 9592 8424 9329 11651 14188 14070 12300 9147 1 3 4 7 2 12 14 12 16 12 11 24 22 22 40 29 37 26 27 24 24 29 48 26 72 160 279 311 604 653 828 1106 1245 380 169 278 250 131 212242 6944 1 1 1 1 2 3 2 5 8 5 12 12 9 3 8 4 10 21 26 30 19 27 13 13 17 15 21 16 17 18 13 23 25 8 60 72 145 163 111 49 42 49 39 39 1 1 3 2 5 3 4 3 1 3 1 10 6 10 9 8 10 7 4 5 9 12 10 8 10 7 8 19 10 13 32 51 67 24 26 17 18 6 11 1 1 1 2 3 3 3 6 3 1 2 4 11 11 16 17 14 9 7 10 8 11 16 9 16 10 15 20 10 18 36 39 27 19 12 7 8 10 5 1175 456 423 1 2 1 1 2 5 1 1 3 3 3 15 3 5 7 5 12 15 6 18 19 13 14 13 13 15 31 46 73 128 159 199 220 325 532 348 588 360 175 268 187 151 1 5 1 5 3 5 3 5 5 5 6 7 9 17 9 11 3 11 15 18 18 38 51 50 76 127 109 115 134 286 111 212 302 77 103 73 56 3986 2086 1 1 3 6 1 3 6 6 9 1 2 14 53 2 1 1 1 1 1 1 1 2 4 7 5 8 4 3 6 6 2 3 11 9 2 6 5 6 4 11 5 22 9 6 6 1 3 3 2 1 2 1 1 5 8 1 1 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 5 166 41 7 3 109 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 1 1 13 99 2 4 3 2 2 3 5 4 6 9 15 19 23 42 49 106 130 307 280 461 375 568 1255 4218 5273 4423 5777 5798 5414 4958 5895 4578 4266 3393 3419 4822 6644 8154 10014 11684 18930 8261 11498 10256 11536 12801 14677 14796 12866 9545 227680 > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION Pyramide des âges des compteurs de diamètre 15 mm Nb 20000 18000 16000 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 2008 2006 2004 2002 2000 1998 1996 1994 1992 1990 1988 1986 1984 1982 1980 1978 1976 1974 1972 0 III.2.1.2 LE RELEVE ET LA FACTURATION III.2.1.2.1 LA PERIODICITE DES RELEVES ET DE LA FACTURATION Les clients de la Communauté urbaine de Bordeaux reçoivent chaque année deux factures : la première est basée sur une estimation correspondant à 40 % de leur consommation habituelle. La seconde est directement liée à la relève du compteur d'eau. L'équipe en charge des relevés est composée de professionnels salariés de Lyonnaise des Eaux, qui réalisent tout au long de l'année des tournées de relève sur les différentes communes de la Communauté urbaine de Bordeaux. Ces releveurs suivent des formations continues sur tous les domaines de leurs métiers, aussi bien techniques (comptage, métrologie, sécurité d’intervention sur chaussée publique, …) que clientèle (le service aux clients, la communication orale, la relation clientèle, …). Les releveurs se présentent chez chaque client, jusqu'à trois fois si nécessaire, pour pouvoir relever l'index du compteur. Un compte rendu de relevé est laissé dans la boîte à lettres des clients. En cas d’impossibilité de procéder au relevé du compteur du fait de l’absence du client et de l’inaccessibilité du compteur, le client est invité à communiquer l’index de son compteur au moyen d’une carte d’autorelevé. Dans le cas de deux relevés impossibles consécutifs, le client est informé par courrier, lors la relève suivante, du prochain passage du releveur afin qu’il soit présent à son domicile lors de son passage. Un dispositif informatique portable d’acquisition de données permet au releveur de comparer sur place la consommation de l'année aux consommations précédentes et, le cas échéant, de prévenir le client en cas de grosse consommation laissant supposer l'existence d'une fuite. Une consommation inhabituelle génère automatiquement l’envoi d’un courrier d’alerte. En 2009, le nombre de factures émises a atteint 428 834 dont 66 132 factures dites apériodiques, correspondant aux annulations ou réfections de factures et aux mutations d’abonnement. Nombre de fa ctures émises P é riodique s 2005 2006 2007 2008 2009 375 220 8 7% 366 678 8 5% 364 572 8 5% 363 958 8 4% 362 702 8 5% Annulations 14 777 3% 15 440 4% 15 972 4% 16 690 4% 15 011 4% Apé riodique s Factures contr at 22 922 - Réfections 5% 30 428 2% 11 449 3% 11 630 3% total 17 413 5 5 112 4% - 17 544 7% 10 689 Mutations 4% 19 223 4% 20 425 5% 19 955 5% 19 145 4% 19 461 5% 19 536 5% Total 430 3 32 13% 6 3 412 430 0 90 15% 6 5 029 429 6 01 15% 6 8 025 431 9 83 16% 6 6 132 428 8 34 15% 110 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION III.2.1.2.2 LA NOUVELLE FACTURE LYONNAISE DES EAUX Depuis mars 2009, les usagers de la Communauté Urbaine de Bordeaux reçoivent une nouvelle facture, plus pédagogique et plus claire Au cœur de cette démarche, l’engagement de Lyonnaise des Eaux pour une gestion durable de l’eau. Un engagement qui se traduit par des informations claires sur la consommation d’eau, le budget consacré à l’eau, des conseils sur les usages de l’eau … Le prix de l’eau est décrypté afin que les clients aient connaissance de l’ensemble des services qu’ils paient (production, distribution, collecte et assainissement des eaux usées) et des rôles respectifs de la Collectivité et du délégataire. Enfin, la nouvelle facture permet d’informer sur la gestion du cycle de l’eau en présentant l’origine et la qualité de l’eau. III.2.1.2.3 LA FACTURE ELECTRONIQUE Désormais, les clients de Lyonnaise des Eaux peuvent également remplacer, via l’agence en ligne, leur facture papier par une version électronique, la « e-facture ». Il suffit pour cela d’avoir choisi préalablement comme mode de paiement le prélèvement automatique. Fin 2009, près de 400 clients avaient opté pour cette version informatique de la facture, plus respectueuse de l’environnement. 111 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION III.2.1.3 L’ENCAISSEMENT ET LE TRAITEMENT DE LA PRECARITE III.2.1.3.1 LES MOYENS DE PAIEMENT Pour régler leurs factures d’eau, les clients de la Communauté urbaine de Bordeaux ont à leur disposition les moyens de paiement suivants. LE PRELEVEMENT AUTOMATIQUE ET LA MENSUALISATION Le montant de la facture est prélevé directement sur le compte du client, à chaque échéance semestrielle ou selon une périodicité lui permettant de répartir, selon ses besoins, le coût de sa facture d’eau. A fin 2009, 22 009 clients étaient prélevés semestriellement et 84 409 clients mensuellement. TIP OU TIP + CHEQUE C’est le moyen de paiement le plus utilisé. Répartion des modes de règlement des factures d'eau (en % des montants réglés en 2009) 1% Prélèvement automatique et mensualisation 11% PAIEMENT EN LIGNE Il s’agit d’un paiement sécurisé par Internet, de plus en plus utilisé par les clients de la Communauté urbaine de Bordeaux. 1% 32% Virement automatique TIP et TIP+chèque 26% Chèque Carte bancaire 29% Guichets postaux PAIEMENT AUX GUICHETS POSTAUX Les clients de la Communauté urbaine de Bordeaux peuvent, sans frais supplémentaires, régler leur facture dans l’un des 100 guichets postaux que compte l’agglomération. Ce service est issu d’une convention nationale passée entre Lyonnaise des Eaux et La Poste (convention Cash-Compte). PAIEMENT PAR TELEPHONE Le CRC est équipé de terminaux pour les cartes bancaires, permettant aux clients de régler leur facture par téléphone. III.2.1.3.2 LES IMPAYES Notre principal indicateur en matière de recouvrement et de suivi des impayés est le taux des impayés à plus de 6 mois rapportés au chiffre d’affaires eau et assainissement. Au 31 décembre 2009, le taux d’impayés à 6 mois s’établit à 0,76% à comparer au taux 2008, qui était de 0,55%. Cette dégradation est le reflet des difficultés économiques traversées tant par les ménages que par les entreprises qui se retrouvent en difficulté, voire en cessation de paiement du fait de la crise économique. Le taux d’impayés est également l’un des indicateurs de performance prévus par l’ONEMA dans le cadre du décret du 2 mai 2007 (indice P154.0), mais il s’agit des impayés à 1 an. Pour 2009, celui-ci s’établit à - 0,22% pour la part eau (0,18% en 2008) - 0,18% pour la part assainissement (0,16% en 2008). 112 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION III.2.1.3.3 L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL Relance amiable et échelonnement de paiement Le système de relance est composé des étapes suivantes : 1) Envoi facture F, 2) F + 25 j : 1ère relance, 3) F + 40 j : 2ème relance 4) F + 50 j : avis avant fermeture 5) F + 60 j : ordre de fermeture adressé par courrier 6) F + 120 j : fermeture Tout au long de ce processus, le client peut demander à bénéficier gratuitement d’un étalement de règlement. Selon le cas, il est invité à contacter un travailleur social ou le GIP FSL (Groupement d’intérêt Public Fonds de Solidarité Logement) chargé du suivi de la Convention Solidarité Eau. En 2009, 5 620 échelonnements de paiement ont été accordés. Sur 428 834 factures émises en 2009, 4 888 ont abouti, faute de paiement, à l’émission d’un ordre de fermeture déposé chez les clients. Dans 1 631 cas, les branchements d’alimentation ont été effectivement fermés. Dans la grande majorité des cas, le paiement par le client, même partiel, conduit à la réouverture du branchement moins de 24 heures après. Dans 36 % des cas, les branchements fermés correspondent à des départs ou déménagements non signalés. Lyonnaise des Eaux a depuis plusieurs années anticipé et étendu les dispositions du droit opposable au logement en s’engageant, quelle que soit la période de l’année, à ne jamais fermer l’alimentation en eau d’une personne en situation de précarité. Accompagnement social 2006 ordres de dont fermeture échelonnement fermeture effective de paiement 5 169 1 440 6 518 2007 9 369 1 415 7 389 2008 4 765 1 391 6 651 2009 4 888 1 631 5 620 Convention Solidarité Eau ZOOM Depuis le 1er janvier 2006, le dispositif mis en œuvre depuis la fin 2001 pour l’application de la charte Solidarité Eau est géré par le GIP FSL. Il s’agit de la déclinaison, sur la Gironde, d’une convention à caractère social passée entre le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité, les élus locaux et les délégataires de services publics. BORDEAUX A ACCUEILLI LE NATIONAL DES 1ER CONGRES FSL Les 23 et 24 avril 2009, s’est tenu au palais des congrès de Bordeaux le 1er congrès national des Fonds de Solidarité Logement. Pendant 2 jours, l’ensemble des professionnels œuvrant dans le cadre des FSL en Convention Solidarité Eau France étaient conviés afin de échelonnement de paie ment demande d'aide dont financement LDE montant € 2 003 11 360 1 366 468 39 542 2 004 12 016 1 037 460 46 293 durant toute la durée du congrès au 2 005 7 781 1 062 398 42 276 travers d’un stand. Nous avons aussi 2 006 6 518 676 424 42 981 participé 2 007 2 008 7 389 6 651 844 733 688 658 80 847 89 694 réunissant des acteurs de l’eau, de 2 009 5 620 856 669 91 913 l’énergie partager sur le thème de la précarité. Lyonnaise des Eaux était présente à et des du tables logement rondes afin d’échanger sur les bonnes pratiques en matière d’accompagnement des familles en difficulté. 113 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION ZOOM PRECARITE ENERGETIQUE : FAVORISER LES ACTIONS PARTENARIALES ET PREVENTIVES Créé en 2009, le réseau Préca 33 a pour objectif de mutualiser les connaissances et de capitaliser les expériences de lutte contre la précarité énergétique dans le but d’accroître l’efficacité des dispositifs existants. Soutenue par l’Etat, l’ANAH, l’ADEME et portée par le CREAQ (Centre régional d’écoénergétique d’aquitaine), cette action entend également créer une dynamique de réseau en favorisant l’échange de bonnes pratiques. Lyonnaise des Eaux, en tant qu’acteur local, s’est associée à cette démarche. Au sein du comité de pilotage, elle fait partager sa connaissance de la prise en charge des familles en précarité, et la manière dont elle améliore leur accompagnement en privilégiant les actions de prévention. III.2.1.3.4 LA REMISE POUR FUITE EN DOMAINE PRIVE Dans la cave ou dans une fosse, plus ou moins étanche ou entretenue, le compteur d’eau est un organe trop souvent oublié. C’est donc souvent à l’occasion du relevé annuel du compteur que sont découvertes les hausses importantes de consommation, généralement provoquées par la présence d’une fuite sur l’installation intérieure. Mais il est alors trop tard : l’eau perdue a été comptabilisée. Elle doit être facturée. Le règlement du service de l’assainissement prévoit la possibilité de consentir une remise à l’usager en cas de fuite, s’il est établi que l’eau perdue s’est infiltrée dans le sol. Ayant prouvé la réparation de la fuite (afin d’écarter le risque de récidive), l’usager se voit défalquer la redevance assainissement sur le volume de fuite (écart constaté par rapport à la moyenne observée sur les trois dernières années). Depuis juin 2008, le Conseil de communauté a pris une délibération modifiant le règlement du service de l’eau et autorisant en cas de fuite non visible et non détectable, une remise sur le volume de l’eau perdue. Cette remise établie selon un barème défini au règlement poursuit deux objectifs : permettre à l’usager de faire face à une facturation exceptionnelle mais aussi, le responsabiliser en maintenant à sa charge une partie du volume perdu. Contrairement à la remise assainissement qui est systématique dès lors que la fuite est avérée accidentelle et que l’eau perdue s’est infiltrée dans le sol, l’usager ne peut bénéficier que d'un seul dégrèvement eau par compteur et par période de cinq ans. Après une baisse des fuites en domaine privé en 2008 (- 18 % par rapport à 2007), leur nombre s’accroit sensiblement en 2009 de 26 %. Les volumes de fuite n’augmentent quant à eux que de 1 % entre 2008 et 2009. Dès sa mise à disposition, la télérelève constituera un dispositif d’alerte efficace contre les fuites en permettant à l’usager d’être contacté par le service de l’eau dès qu’une suspicion de fuite d’eau sur ses installations intérieures aura été détectée. Le volume de remise étant déduit des volumes d'eau comptabilisés, il fait l'objet d'une ligne nouvelle apparaissant dans le bilan hydraulique et le calcul du rendement 114 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LE COMPTAGE, LE RELEVE ET LA FACTURATION Evolution du volume des remises sur fuite en domaine privé volume remisé (en m3) 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 400 000 Volume remises Assainissement 200 000 Volume remises Eau 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Evolution des remises pour fuite en domaine privé 2003 2004 2005 Volume remises Assainissement 335 346 1 128 643 880 831 Volume remises Eau Nombre remises Assainissement Nombre remsies Eau 533 1 422 1 243 2006 2007 2008 2009 875 513 1 002 719 979 152 799 697 19 513 185 816 1 201 1 098 138 416 1 292 1 462 III.2.1.4 LA COMPTABILISATION DES VENTES D’EAU La comptabilisation des ventes d’eau est réalisée grâce à un logiciel qui est le reflet comptable des ventes d’eau (et d’assainissement) remontant du logiciel de facturation. Il permet d’identifier les ventes par nature (primes fixes et volumes : vente au détail, vente en gros, vente aux navires…), par commune de la concession et par catégorie de clients (particuliers / professionnels). III.2.1.5 L’ANNUALISATION DES CONSOMMATIONS La méthode d’annualisation des consommations utilisée par Lyonnaise des Eaux a été auditée et validée par le CEMAGREF. Il s’agit d’une démarche rigoureuse d’approximation des volumes livrés non encore facturés au 31 décembre et de ceux facturés dans l’année mais ayant été consommés l’année précédente. A l’issue des discussions relatives à l’avenant n°7, cette méthode a été annexée au contrat dans le cadre du protocole de comptage et de calcul des rendements du service de l’eau. En 2008, elle a fait l’objet d’un audit approfondi dans le cadre d’un partenariat scientifique conclu avec le CEMAGREF. Ce partenariat est présenté au chapitre IV.3.1.2. 115 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS LA RELATION AVEC LES USAGERS LA RELATION AVEC LES USAGERS Les enquêtes de satisfaction menées chaque année auprès des habitants de la Communauté Urbaine de Bordeaux montrent un niveau de satisfaction élevé vis-à-vis des services de l’eau et de l’assainissement, comparable au niveau obtenu par EDF et supérieur à celui obtenu par les prestataires de services en téléphonie. Ce niveau de satisfaction est à mettre en regard des évolutions constantes apportées à la qualité du service en réponse aux attentes de la clientèle. III.2.2.1 LE TRAITEMENT DES DEMANDES III.2.2.1.1 LE BILAN DES DEMANDES Les vecteurs de contacts Les modes de contact avec les services de l’eau et de l’assainissement sont à l’image de la société d’aujourd’hui : rapides et sans déplacement. Ainsi, les usagers choisissent-ils largement le téléphone (80 % depuis 2008) comme mode de contact. REPARTITION DES DEMANDES PAR MODE DE CONTACT MAIL (Courrier électronique) 0,12% VISITE 3% AGENCE EN LIGNE 2% COURRIER 14% FAX 1% TELEPHONE 80% MAIL (Courrier électronique) AGENCE EN LIGNE COURRIER FAX TELEPHONE Le traitement des appels téléphoniques Appe ls traités 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Appe ls tr aités CU B (nb) 170 2 84 171 0 51 174 3 44 170 9 93 183 5 33 180 1 89 185 6 49 174 9 16 191 3 96 T a ux de prise (% ) 82,0 73,0 90,0 93,1 93,3 91,7 89,5 91,4 87,1 CUB Appels traités en 2009 TOTAL 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 116 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février 0 Janvier III.2.2 VISITE > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS Le traitement du courrier client Bien qu’en nette baisse par rapport à 2007, le courrier reste le deuxième mode de contact utilisé par les particuliers. Il représente 13% des demandes traitées. Sa part reste stable d’années en années loin derrière le téléphone qui représente 80% des contacts. A fin décembre 2009, le nombre de courriers reçus est de 54 874. 34 % de ces courriers sont des règlements, par chèque notamment, en diminution d’année en année, les clients ayant de plus en plus recours au paiement par TIP et carte bancaire, via Internet ou par téléphone. L’accueil physique des clients Le nombre de visites, en baisse régulière depuis plusieurs années est sensiblement remonté en 2009. Il passe ainsi de 9 867 en 2008 à 11 138 en 2009. L’agence clientèle en ligne Depuis 2005, les clients ont la possibilité de contacter Lyonnaise des Eaux en consultant « l’Agence en ligne » sur le site www.lyonnaise-des-eaux.fr pour effectuer les principales démarches administratives ou solliciter des rendez-vous. Après s’être inscrit en ligne, nos clients ZOOM reçoivent un mot de passe qui leur NOUVEAU DANS LE SECTEUR DE L’EAU : UN MEDIATEUR POUR LE permet de "surfer" sur l'agence en ligne REGLEMENT AMIABLE DES LITIGES et d'accéder à leur dossier de façon totalement sécurisée. Ce site internet En 2009, à l’initiative des distributeurs d’eau réunis au sein dédié à nos clients offre de très de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau nombreuses fonctionnalités : consulter (FP2E) une Médiation a été mise en place. la situation de son compte, retrouver ses dernières factures, régler en ligne par Depuis le 27 octobre 2009, les usagers du service de l’eau carte bancaire, obtenir une estimation bénéficient d’un nouveau service de règlement amiable des de sa consommation à date, modifier le litiges par le biais de la Médiation de l’Eau. Le Médiateur de choix de paiement, la fréquence des l’Eau, incarné par Monsieur Marc CENSI, a pour mission de mensualités, transmettre son index en rapprocher, en toute indépendance et impartialité, les cas d’absence lors du passage du points de vue du consommateur et de l’entreprise releveur, modifier ses données délégataire qui le dessert, en eau ou en assainissement. Il personnelles (état civil, coordonnées, constitue une alternative, gratuite et souple, à une adresse...), résilier son abonnement, procédure contentieuse près le Tribunal. envoyer un mail au service clientèle, souscrire gratuitement à la e-facture… C'est véritablement l'outil de prédilection des clients désireux de gagner du temps pour régler leurs affaires personnelles. En 2009, nous constatons une hausse de 40 % de nombre de demandes faites via l’Agence en Ligne. Les principaux contacts concernaient les demandes de devis, les déménagements, l’adhésion à la mensualisation, la modification de coordonnées. 117 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS La qualification et l’enregistrement des demandes La quasi totalité des contacts avec les clients (téléphone, courrier, visite) sont enregistrés dans le Système d’Information Clientèle, répertoriés et catégorisés selon une Traçabilité des demandes centaine de motifs différents. Une analyse statistique permet de suivre la Taux d'enregistrement % 2001 nature des demandes, l’évolution du taux de réclamations et l’émergence de 2002 75 nouvelles attentes. 2003 84 2004 2005 2006 2007 2008 2009 En 2009, le taux de contacts ayant donné lieu à un enregistrement dans la base de données des relations clientèle a dépassé 95 %. L’amélioration du suivi des contacts permet de mieux interpréter les préoccupations des clients et d’orienter les plans d’actions en s’appuyant sur l’analyse de leurs demandes. 93 93 91 94 95 95 La typologie des demandes 21% Répartition des dem andes 28% Nature des contacts Motifs Administratifs Demandes Motifs Techniques Réclamations 72% 79% Répartition des motifs de contacts 180 000 40 000 160 000 demandes 140 000 35 000 réclamations 8 924 30 000 120 000 100 000 25 000 138 345 80 000 20 000 60 000 15 000 40 000 10 000 25 637 4 023 5 000 20 000 5 560 26 770 0 0 Contacts administratifs Contacts techniques eau Contacts techniques eau Contacts techniques asst Contacts techniques asst His torique de s de man de s c lients Contac ts administratifs Contacts te chnique s e au réclamations demandes réclam ations demandes 19 24 34 30 19 23 25 26 95 11 7 12 6 13 2 14 5 15 8 15 2 13 8 16 20 19 21 25 25 23 25 4 6 6 7 10 9 10 8 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 705 673 369 536 817 113 209 770 525 411 346 249 275 423 407 345 85 3 75 2 49 7 36 9 17 6 45 4 66 6 63 7 897 725 626 711 067 867 140 924 C ontacts te chnique s a sst réclamations 2 2 2 3 3 3 4 5 demandes 8 98 9 52 8 97 4 78 9 19 9 47 2 84 5 60 3 4 5 5 6 6 5 4 258 175 431 870 596 990 392 023 Répartition des motifs de contacts Nb 200 000 180 000 demandes 160 000 réclamations 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Contacts administratifs Contacts techniques eau Contacts techniques asst. 118 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS Motifs administratifs 2009 Mutations d'abonnement Prélèvement sur mesure Demande d'information sur mutation Encaissements (demande d'info, règlements) Demande d'information sur facture Modifications de données clients Demande de report de paiement Demande d'échéanciers de règlement 36621 22840 8783 18873 8217 8083 2998 2746 2008 17,50% 10,91% 4,20% 9,02% 3,93% 3,86% 1,43% 1,31% 30 24 15 18 7 9 9 3 2007 2006 2005 2004 2003 958 14,00% 28 853 12,67% 26 990 12,80% 23 563 11,71% 23 814 12,20% 21 156 11,97% 927 11,27% 25 261 11,09% 21 298 10,10% 26 771 13,30% 16 358 8,38% 12 555 7,11% 724 7,11% 17 430 7,65% 19 992 9,48% 14 369 7,14% 12 919 6,62% 12 065 6,83% 193 8,23% 15 163 6,66% 13 362 6,34% 13 313 6,62% 17 518 8,98% 10 393 5,88% 948 3,59% 11 904 5,23% 8 630 4,09% 8 598 4,27% 8 359 4,28% 8 972 5,08% 857 4,46% 10 831 4,75% 10 148 4,81% 9 727 4,83% 9 049 4,64% 9 063 5,13% 687 4,38% 9 445 4,15% 9 696 4,60% 9 570 4,76% 11 064 5,67% 11 793 6,67% 476 1,57% 4 849 2,13% 5 179 2,46% 6 205 3,08% 12 016 6,16% 11 360 6,43% exprimé en % de l'ensemble des contacts Motifs techniques 2009 Fuite domaine public Fuites robinet avant compteur Branchement neuf (devis eau) Demande d'attestation sur conformité assainissement Coupure d'eau Info devis en cours/modification compteur Fuite après compteur Incident compteur / changement compteurs Branchement neuf assainissement Branchement eaux usées bouché - débordement Renseignement technique sur assainissement Demande d'informations générales sur le compteur 7515 6369 3541 2036 3655 735 1137 1517 1374 1830 353 550 2008 3,59% 3,04% 1,69% 0,97% 1,75% 0,35% 0,54% 0,72% 0,66% 0,87% 0,17% 0,26% 6 6 3 2 3 2 1 1 1 1 700 167 547 815 261 804 612 546 854 685 425 629 2007 3,03% 2,79% 1,60% 1,27% 1,47% 1,27% 0,73% 0,70% 0,84% 0,76% 0,19% 0,28% 6 6 3 3 3 2 2 1 1 1 1 184 024 763 593 225 480 255 936 929 494 274 927 2006 2,71% 2,64% 1,65% 1,58% 1,42% 1,09% 0,99% 0,85% 0,85% 0,66% 0,56% 0,41% 7 6 3 2 3 2 1 1 1 1 1 2 824 884 367 990 034 417 953 271 612 583 814 470 3,71% 3,26% 1,60% 1,42% 1,44% 1,15% 0,93% 0,60% 0,76% 0,75% 0,86% 1,17% 2005 5 6 1 2 2 2 2 1 1 1 2 874 374 022 669 723 143 326 934 119 338 837 810 2004 2,92% 3,17% 0,51% 1,33% 1,35% 1,07% 1,16% 0,46% 0,56% 0,66% 0,91% 1,40% 5 153 6 365 442 2 928 2 038 1 942 2 382 906 899 1 232 1 539 2 671 2,64% 3,26% 0,23% 1,50% 1,04% 1,00% 1,22% 0,46% 0,46% 0,63% 0,79% 1,37% 2003 5 356 6 814 414 1 615 1 635 1 988 1 918 1 933 905 506 1 593 2 458 3,03% 3,86% 0,23% 0,91% 0,93% 1,13% 1,09% 1,09% 0,51% 0,29% 0,90% 1,39% exprimé en % de l'ensemble des contacts III.2.2.1.2 LES INDICES CONTRACTUELS DE RECLAMATIONS Irc - Indices de réclamations techniques par commune et par motif Année 2009 - eau Qualité de l'eau Clients eau Ambès 1 296 1 Irc 0,8 Bègles 10 550 32 Irc 3,0 Blanquefort 4 854 68 Irc 14,0 Bordeaux 81 323 174 Irc 2,1 Bouscat (Le) 8 398 106 Irc 12,6 Bruges 5 635 33 Irc 5,9 Cenon 6 055 2 Irc 0,3 Eysines 7 262 34 Irc 4,7 Floirac 5 152 3 Irc 0,6 Gradignan 6 667 83 Irc 12,4 Haillan (Le) 3 500 20 Irc 5,7 Lormont 4 932 4 Irc 0,8 Mérignac 20 687 86 Irc 4,2 Parempuyre 3 192 7 Irc 2,2 Pessac 18 442 141 Irc 7,6 St Aubin de Médoc 2 356 11 Irc 4,7 St Louis de Montferrand 826 1 Irc 1,2 St Médard en Jalles 11 560 92 Irc 8,0 St Vincent de Paul 475 1 Irc 2,1 Taillan (Le) 3 798 11 Irc 2,9 Talence 10 035 88 Irc 8,8 Villenave d'Ornon 10 673 35 Irc 3,3 Total CUB 227 668 1 033 Irc 4,5 IRc : nombre de réclamations pour 1000 clients Goût 0 0,0 3 0,3 9 1,9 123 1,5 62 7,4 41 7,3 0 0,0 56 7,7 4 0,8 6 0,9 0 0,0 1 0,2 98 4,7 4 1,3 7 0,4 1 0,4 0 0,0 5 0,4 0 0,0 2 0,5 6 0,6 7 0,7 435 1,9 Odeur de chlore 0 0,0 1 0,1 0 0,0 17 0,2 1 0,1 2 0,4 1 0,2 3 0,4 0 0,0 2 0,3 0 0,0 0 0,0 1 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,1 1 0,1 30 0,1 Distribution de l'eau Plomb 0 0,0 1 0,1 0 0,0 6 0,1 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 7 0,0 Calcaire 1 0,8 6 0,6 4 0,8 24 0,3 4 0,5 2 0,4 2 0,3 2 0,3 1 0,2 11 1,6 3 0,9 2 0,4 15 0,7 0 0,0 6 0,3 1 0,4 0 0,0 12 1,0 0 0,0 3 0,8 1 0,1 7 0,7 107 0,5 Anomalies Absences de d'eau pression 5 3,9 85 8,1 32 6,6 568 7,0 33 3,9 35 6,2 22 3,6 31 4,3 42 8,2 29 4,3 12 3,4 49 9,9 64 3,1 11 3,4 67 3,6 5 2,1 5 6,1 62 5,4 4 8,4 18 4,7 56 5,6 72 6,7 1 307 5,7 16 12,3 238 22,6 63 13,0 1 539 18,9 148 17,6 84 14,9 148 24,4 126 17,4 113 21,9 80 12,0 22 6,3 138 28,0 263 12,7 13 4,1 194 10,5 15 6,4 30 36,3 100 8,7 7 14,7 29 7,6 127 12,7 162 15,2 3 655 16,1 Signalement des fuites Fuites Fuites robinet robinet avant après compteur compteur 99 61 11 76,4 47,1 8,5 274 141 46 26,0 13,4 4,4 340 148 37 70,0 30,5 7,6 2 670 2 111 393 32,8 26,0 4,8 292 134 37 34,8 16,0 4,4 183 100 17 32,5 17,7 3,0 242 116 53 40,0 19,2 8,8 323 181 65 44,5 24,9 9,0 188 101 32 36,5 19,6 6,2 185 126 32 27,7 18,9 4,8 67 54 20 19,1 15,4 5,7 395 166 27 80,1 33,7 5,5 591 394 83 28,6 19,0 4,0 77 38 17 24,1 11,9 5,3 408 235 69 22,1 12,7 3,7 35 21 17 14,9 8,9 7,2 64 31 6 77,5 37,5 7,3 270 154 59 23,4 13,3 5,1 16 7 4 33,7 14,7 8,4 68 48 17 17,9 12,6 4,5 375 156 55 37,4 15,5 5,5 351 187 37 32,9 17,5 3,5 7 513 4 710 1 134 33,0 20,7 5,0 sous domaine public 119 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Total 194 149,7 827 78,4 701 144,4 7 625 93,8 817 97,3 497 88,2 586 96,8 821 113,1 484 93,9 554 83,1 198 56,6 782 158,6 1 595 77,1 167 52,3 1 127 61,1 106 45,0 137 165,9 754 65,2 39 82,1 196 51,6 865 86,2 859 80,5 19 931 87,5 > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS Irc - Indices de réclamations techniques par commune et par motif Année 2009 - assainissement Clients assainissement Ambarès et Lagrave 4 512 Irc Ambès 1 014 Irc Artigues près Bordeaux 2 995 Irc Bassens 2 294 Irc Bègles 10 348 Irc 4 301 Blanquefort Irc Bordeaux 79 719 Irc Bouliac 981 Irc Bouscat (Le) 8 208 Irc Bruges 5 355 Irc Carbon Blanc 2 579 Irc Cenon 5 864 Irc Eysines 7 067 Irc Floirac 4 967 Irc Gradignan 6 382 Irc Haillan (Le) 3 397 Irc Lormont 4 640 Irc 19 619 Mérignac Irc Parempuyre 2 927 Irc Pessac 17 516 Irc St Aubin de Médoc Irc St Louis de Montferrand Irc St Médard en Jalles Irc St Vincent de Paul Irc Taillan (Le) Irc Talence Irc Villenave d'Ornon Irc Total CUB Irc 2 256 742 11 364 211 3 468 9 844 10 380 232 950 Branchement bouché 0 0,0 15 14,8 0 0,0 0 0,0 60 5,8 47 10,9 539 6,8 23 23,4 23 2,8 28 5,2 0 0,0 43 7,3 81 11,5 37 7,4 85 13,3 40 11,8 38 8,2 136 6,9 13 4,4 178 10,2 38 16,8 16 21,6 122 10,7 2 9,5 35 10,1 87 8,8 144 13,9 1 830 7,9 Réseau bouché 0 0,0 3 3,0 0 0,0 0 0,0 37 3,6 21 4,9 293 3,7 5 5,1 13 1,6 17 3,2 0 0,0 24 4,1 43 6,1 14 2,8 34 5,3 24 7,1 29 6,3 82 4,2 9 3,1 82 4,7 14 6,2 6 8,1 58 5,1 2 9,5 9 2,6 53 5,4 69 6,6 941 4,0 Inondation Nuisances 0 0,0 2 2,0 0 0,0 0 0,0 7 0,7 2 0,5 167 2,1 0 0,0 8 1,0 2 0,4 0 0,0 2 0,3 3 0,4 0 0,0 9 1,4 9 2,6 5 1,1 7 0,4 0 0,0 4 0,2 0 0,0 0 0,0 1 0,1 0 0,0 2 0,6 11 1,1 1 0,1 242 1,0 6 1,3 0 0,0 5 1,7 9 3,9 30 2,9 9 2,1 208 2,6 6 6,1 22 2,7 23 4,3 11 4,3 11 1,9 14 2,0 6 1,2 13 2,0 9 2,6 10 2,2 129 6,6 3 1,0 47 2,7 3 1,3 0 0,0 21 1,8 1 4,7 9 2,6 27 2,7 30 2,9 662 2,8 Pollution du milieu naturel Plaque regard 0 0,0 0 0,0 8 2,7 0 0,0 1 0,1 3 0,7 18 0,2 0 0,0 0 0,0 1 0,2 0 0,0 1 0,2 4 0,6 0 0,0 1 0,2 2 0,6 2 0,4 3 0,2 1 0,3 2 0,1 0 0,0 0 0,0 1 0,1 0 0,0 0 0,0 2 0,2 5 0,5 55 0,2 0 0,0 6 5,9 0 0,0 0 0,0 40 3,9 14 3,3 303 3,8 10 10,2 15 1,8 13 2,4 0 0,0 9 1,5 22 3,1 11 2,2 29 4,5 7 2,1 31 6,7 59 3,0 3 1,0 75 4,3 18 8,0 1 1,3 30 2,6 0 0,0 20 5,8 27 2,7 63 6,1 806 3,5 Total 6 1,3 26 25,6 13 4,3 9 3,9 175 16,9 96 22,3 1 528 19,2 44 44,9 81 9,9 84 15,7 11 4,3 90 15,3 167 23,6 68 13,7 171 26,8 91 26,8 115 24,8 416 21,2 29 9,9 388 22,2 73 32,4 23 31,0 233 20,5 5 23,7 75 21,6 207 21,0 312 30,1 4 536 19,5 IRc : nombre de réclamations pour 1000 clients 120 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS III.2.2.2 L’INFORMATION Informer les clients consommateurs reste une priorité pour Lyonnaise des Eaux. De nombreux outils ont été utilisés ou créés en 2009. III.2.2.2.1 LE REGLEMENT DU SERVICE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT La signature de l’avenant n°7 a officialisé la mise en œuvre d’une nouvelle version du règlement du service de l’eau, plus claire et plus adaptée aux pratiques d’aujourd’hui, que le progrès a rendues plus simples et plus rapides. Le nouveau règlement du service de l’eau tient également compte des évolutions légales et réglementaires récentes, en particulier celles relatives à l’individualisation du comptage. Le règlement est téléchargeable sur notre site internet. Il est adressé systématiquement à tout nouveau client. Il a été modifié en 2008 suite à la délibération de la Communauté urbaine sur la nouvelle formule de remise sur fuite en domaine privé. III.2.2.2.2 L’ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS Le livret d’accueil client Remis à chaque nouveau client du service de l’eau ou de l’assainissement, le livret d’accueil client présente l’ensemble des services offerts par Lyonnaise des Eaux ainsi que des informations sur l’origine et la qualité de l’eau. Jusqu’ici pré-imprimé, il est désormais édité instantanément, en même temps que la facture d’arrivée du nouveau client, à l’instar des autres documents (cf. paragraphe III 2.2.2.3). Cette innovation a deux avantages : elle évite de stocker des imprimés qui deviennent très vite obsolètes (coordonnées téléphoniques, logos, prix de l’eau…) ce qui contribue également à des objectifs de développement durable. ZOOM RABAIS POUR BRANCHEMENTS EAU ET ASSAINISSEMENT EN CONCOMITANCE Afin d’inciter les habitants de la Communauté Urbaine à raccorder leurs immeubles au réseau d’assainissement et de limiter les interventions sur la voirie, les élus de la Communauté urbaine ont délibéré un rabais sur le prix du branchement neuf assainissement dès lors que celui-ci est réalisé en concomitance avec un branchement neuf d’eau potable. Désormais, lorsque nous sommes saisis d’une demande de branchement au réseau d’eau potable, nous vérifions avec le demandeur s’il a besoin d’un raccordement au réseau d’assainissement afin de lui permettre de profiter de cette opportunité. Nous avons également modifié les devis des branchements neufs de manière à attirer l’attention du demandeur sur ce rabais. Plusieurs dizaines de riverains en ont bénéficié en 2009. Ce nombre devrait sensiblement s’accroître en 2010. Toujours dans ce cadre de branchements concomitants, nous avons pour notre part lancé auprès de nos sous-traitants une renégociation des tarifs de réalisation des branchements d’eau potable et proposé à la Communauté urbaine de faire également bénéficier le demandeur d’une réduction sur le prix de son branchement neuf en eau potable. Elle permet enfin de faire vivre cette documentation pour être au plus près des attentes des usagers et de la vie du contrat de délégation. Ainsi, en 2009, le Livret d’Accueil Client a été refondu pour intégrer une communication spécifique la Charte de Qualité de Services à l’Usager, prévue à l’engagement n°57 de l’avenant n°7 au Traité de Concession (voir chapitre III.2.6). 121 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS Les forums municipaux Lyonnaise des Eaux participe aux côtés des services publics à des opérations organisées à l’initiative des mairies de la Communauté urbaine de Bordeaux pour accueillir les nouveaux habitants : journées d’accueil, forums des services publics … III.2.2.2.3 L’INFORMATION JOINTE A LA FACTURE Depuis 2006, Lyonnaise des Eaux a choisi, au niveau national, la technologie numérique pour l’édition de l’ensemble de ses factures. L’insertion d’informations sous forme d’encart joint à la facture s’en trouve considérablement simplifiée : l’encart est lui aussi imprimé, immédiatement après chaque facture. Ce dispositif permet ainsi de créer « à la carte » et sous des délais très courts, des supports d’information personnalisés, sans aucune contrainte de stockage et de manutention. III.2.2.2.4 LES MAGAZINES ET PLAQUETTES « L’eau et Vous » Créé en 1998 et distribué à 300 000 exemplaires, “l’Eau & Vous” est un magazine destiné aux consommateurs de la Communauté urbaine de Bordeaux. En 2009, outre les informations sur le goût de l’eau, le calcaire, l’accent a été porté sur la gestion écologique des champs captants du Thil. Une newsletter est désormais accessible par le site www.leauetvous.fr. Cette nouveauté permet d’obtenir des informations actualisées chaque mois. « Bons réflexes et bons tuyaux pour maîtriser votre cons’eau ! » Le dispositif de services, mis en place pour accompagner les usagers désireux de mieux maîtriser leur consommation d’eau, est basé sur la mise en place d’un simulateur des consommations accessible sur internet (www.lyonnaise-des-eaux.fr), de téléconseillers formés aux conseils pour la lutte contre les gaspillages et d’un service diagnostic proposé aux personnes dont la consommation d’eau a augmenté de manière significative. Une plaquette d’information spécifique est également largement diffusée lors des actions de sensibilisation. Elle répond à une préoccupation grandissante des usagers. « Eau qui es-tu ? » Très pédagogique, ce livret est conçu pour répondre aux questions les plus fréquemment posées par les usagers. « Soyez bien branchés » Ce document, mis à disposition en mairie, fournit des informations aux personnes souhaitant se raccorder au réseau d’assainissement des eaux usées : démarches administratives, pré-requis techniques, délais. Il vise à inciter les personnes concernées à entreprendre les démarches nécessaires en temps utiles. « Protégez votre réseau d’assainissement » Ce document distribué aux personnes reliées à un réseau d’assainissement sous vide a pour but d’expliquer les raisons de son installation et délivre les conseils pour un fonctionnement dans les meilleures conditions. 122 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS « Votre eau du robinet, une alliée sûre partenaire de votre quotidien » Composé de 5 plaquettes, ce coffret créé et distribué sur tout le territoire français permet de répondre aux questions sur l’eau : sa qualité, sa provenance, sa protection, son rôle sur la santé, ses usages… « Présentation du Centre Régional » Une plaquette 3 volets présente le Centre régional Bordeaux Aquitaine de Lyonnaise des Eaux. La politique de développement durable ou encore les missions de l’entreprise au service de la collectivité et des consommateurs y sont mises en avant. « Une démarche de Développement Durable en Action » Ce support présente en détail et de manière évolutive la politique de développement durable du Centre Régional au travers de fiches résumant les actions phares comme la protection de l’anguille, les actions de sensibilisations ou encore la mise en place d’un comité de gouvernance. Une information ciblée et destinée aux riverains de la station pluviale de la Jallère Cette plaquette a été créée pour sensibiliser les résidents de l’aire d’accueil des gens du voyage, située à proximité de la station pluviale de La Jallère, aux risques que cette puissante station de relevage peut représenter, notamment pour les enfants qui en font volontiers leur aire de jeu. III.2.2.2.5 L’INFORMATION SUR LES TRAVAUX Les riverains des chantiers d’eau et d’assainissement bénéficient d’une information spécifique sur la nature et la durée des travaux. A titre d’exemple, chaque client concerné reçoit un courrier explicatif en amont des chantiers de remplacement des branchements en plomb. Des panneaux d’information sont également disposés sur site, dans le respect des préconisations de la Charte “Chantiers Propres” de la Communauté urbaine de Bordeaux. III.2.2.3 LA PEDAGOGIE ET LA SENSIBILISATION III.2.2.3.1 VERS LES RELAIS D’OPINION En 2009, de nombreux rendez-vous ont été pris avec nos parties prenantes (associations, institutionnels…) pour connaître, d’une part leurs attentes en matière de développement durable vis-àvis d’une entreprise comme Lyonnaise des Eaux, d’autre part pour leur faire connaître les nouveaux services ou chantiers initiés au cours de l’année. Ces rencontres ont eu lieu dans le cadre du comité de gouvernance ou encore à l’occasion de réunions d’information à destination des associations de consommateurs. Elles ont permis d’échanger sur la politique de l’entreprise en matière de développement durable, sur les nouveaux services proposés aux clients (Dolce Ô), ou encore sur le dispositif de traitement de la précarité auquel adhère Lyonnaise des Eaux. 123 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS III.2.2.3.2 VERS LE GRAND PUBLIC En 2009, la présence du délégataire auprès du grand public s’est accentuée grâce notamment aux opérations menées lors de la Journée Mondiale de l’Eau et de la Semaine du Développement Durable ou encore au travers des Rencontres de l’innovation et du Développement Durable organisées du 15 au 20 septembre à Bordeaux dans les jardins du 91 rue Paulin. Les thèmes abordés au cours de ces actions ont porté sur l’origine et la qualité de l’eau, l’eau et la santé, la préservation du milieu naturel, la lutte contre le gaspillage, les métiers de Lyonnaise des Eaux, les nouveaux axes de la R&D, les nouveaux enjeux de l’environnement… Le thème « L’eau et le sport » a, cette année encore, été développé. Lyonnaise des Eaux a participé à des manifestations sportives comme le Quai des Sports à Bordeaux, la journée « Forme et Femme à la Béglaise » ou encore aux cent ans du club sportif de St Louis de Montferrand. L’année 2009, a également été l’occasion de sensibiliser les habitants de la CUB et de la Gironde au développement durable, notamment lors de la manifestation « Changement d’ère » organisée en juin sur l’esplanade des Quinconces. L’occasion, pour l’entreprise de présenter sa démarche de développement durable sur des usages éco-citoyens de l’eau et d’illustrer sa contribution pour une ville durable. Dans un souci de réponse aux besoins d’information, des documents sont traditionnellement mis à la disposition du public : le magazine « l’Eau & vous », un dépliant d’aide à la détection de fuites domestiques, des plaquettes informatives sur la qualité de l’eau ou encore des informations sur les bons raccordements en assainissement. Le site Internet accessible par le portail www.lyonnaise-des-eaux.fr constitue également un outil d’information destiné aux consommateurs. Ce dernier apporte des données locales sur l’origine et la qualité de l’eau (teneur en fluor, calcium et magnésium) ainsi que des informations pratiques pour le réglage des appareils électroménagers, des conseils pour maîtriser ses consommations (simulateur des consommations). III.2.2.3.3 VERS LES SCOLAIRES Les actions mises en œuvre auprès des scolaires sont principalement menées par l’équipe d’animation pédagogique de la Maison de l’Eau. En 2009, le nombre de personnes sensibilisées par la structure a atteint sur la CUB, plus de 21 640 personnes réparties de la façon suivante : 7012 personnes sensibilisées au sein de la Maison de l’Eau, 11094 personnes sensibilisées à l’extérieur de la structure (lors d’actions de projets, manifestations…) et 3536 lors de visites de sites. L’accompagnement sur le long terme des enseignants s’est poursuivi, au travers des projets menés tout au long de l’année scolaire au sein des classes (40 projets pédagogiques au cours de l’année scolaire 2008/2009 contre 27 en 2007/2008). 124 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS Ainsi, l’année 2009 a été marquée par une pérennisation des actions menées avec entre autres : o o o o o o Les sensibilisations menées lors de la Journée Mondiale de l’Eau et de la Semaine du Développement Durable, Les journées du patrimoine, pendant lesquelles près de 1500 personnes ont pu visiter le réservoir Paulin et le télécontrôle Ausone, Les sensibilisations au sein de la Maison écocitoyenne mobile de la Mairie de Bordeaux, La participation aux journées de valorisation des projets pédagogiques organisées à Blanquefort par la Communauté urbaine de Bordeaux dans le cadre de son dispositif d’éducation à l’écocitoyenneté les juniors du DD, Les actions pédagogiques à destination des résidants de l’office public de l’habitat de la CUB, Aquitanis, L’opération « Les chemins de l’eau et de la biodiversité » qui ont pour but de faire appréhender le rôle de l’assainissement des eaux usées dans la protection d’un milieu et de sa biodiversité. Personnes sensibilisées par la Maison de l'Eau 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Accueil visiteurs 6 464 6 736 10 712 11 013 10 300 9 652 10 023 8 515 8 068 7 012 Interventions à l'extérieur 2 006 4 098 4 800 11 200* 15 250* 11 465 8 778 11 094 Visites de sites * ce chiffre inclut les animations de la Maison de l'Eau durant la Foire Internationale. 373 652 469 1 587 3 536 125 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS III.2.2.4 L’AIDE A LA MAITRISE DES CONSOMMATIONS La maîtrise des consommations d’eau est une préoccupation majeure des usagers de la Communauté Urbaine, de plus en plus sensibilisés aux problématiques de développement durable. Particuliers ou professionnels, Lyonnaise des eaux a déployé pour chaque catégorie d'usagers des outils pour les aider à maîtriser leur consommation et à mieux comprendre les enjeux de ce défi local pour l’environnement. III.2.2.4.1 LE CONSEIL ET LE DIAGNOSTIC DE CONSOMMATION Les habitants de la Communauté Urbaine sont de plus en plus sensibles à la maîtrise de la ressource en eau et à la qualité des eaux rejetées dans le milieu naturel. L’avenant n°7 a été l’occasion pour les élus de la Communauté Urbaine et Lyonnaise des Eaux d’affirmer leur souci d’aider les usagers dans cette démarche en prenant différents engagements en ce sens. En parallèle les actions engagées à la Maison de l’Eau et sur le terrain auprès des jeunes enfants et des personnes en situation de précarité notamment ont été poursuivies. « All’ eau conseil » : des conseils par téléphone pour la maîtrise des consommations En contactant le numéro de téléphone figurant sur tous les courriers destinés à nos usagers, le 0810 367 367, des téléconseillers formés sur le sujet répondent à toutes les questions. Information, pédagogie, sensibilisation, les particuliers aussi s’engagent de plus en plus dans la maitrise des consommations. En parallèle, nous réalisons des appels sortants vers les usagers qui ont eu une hausse de consommation significative afin de les alerter et de les aider à en trouver l’origine. En 2009, ce sont plus de 400 appels qui ont été effectués sur les communes de Bordeaux, Talence, Gradignan et Le Bouscat. Un simulateur de consommation d’eau sur le site internet Clientèle Le site Internet de Lyonnaise des Eaux, www.lyonnaise-des-eaux.fr, permet aux clients d’effectuer en ligne les opérations de gestion courante de leur abonnement. Aujourd’hui, les internautes peuvent aussi estimer, en un clin d’œil, leur consommation et leur budget d’eau mensuel en fonction de leur habitat et de leurs habitudes de vie. Les volumes consommés dans les usages courants sont illustrés grâce à des graphiques simples et visuels. Ce nouvel outil en utilisation libre sur le site mais également en utilisation guidée par téléphone, au 0810 367 367 a un rôle pédagogique et de sensibilisation pour un usage maîtrisé de l’eau. L’accompagnement des usagers professionnels Le service « clientèle professionnelle » créé en 1999 a réorienté son action vers le conseil aux usagers professionnels en matière de maîtrise des consommations. En effet, lors des rendez-vous organisés pour la mise en œuvre des conventions et durant le suivi au fil de l’année, les chargés de clientèle sont attentifs aux consommations anormales de leurs clients et sont à même de les conseiller sur diverses solutions de maîtrise des consommations. Outre cet accompagnement, l’action du service a revêtu plusieurs formes en 2009, à savoir : x installation de radiorelève à la polyclinique de Bordeaux Nord, x promotion des services de suivi en temps réel de la consommation à Auchan, Carrefour, Hôpital de Bagatelle, x installation d’hydroveils à la Piscine Tissot, à l’école d’architecture de Talence, chez Marie Brizard, chez SEGECE Rives d’Arcins, chez Kéolis… 126 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS x élaboration d’un catalogue de prestations Lyonnaise des Eaux à destination des clients professionnels. Enfin, un mailing suivi d’appels sortants pour sensibiliser différents clients ciblés sur la récupération de l’eau pluviale sera prochainement envoyé, action similaire aux propositions d’audits de consommations réalisée en 2008 sur les établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes. III.2.2.4.2 LA « TELERELEVE » En 2009, différents scénarios de généralisation ont été proposés à la Communauté urbaine. Le déploiement technique des transmetteurs, qui fait l’objet d’un engagement de l’avenant n°7, s’est poursuivi sur différentes communes, telles que Cenon, Lormont, Floirac, Gradignan, Villenaved’Ornon, Saint-Louis-de-Montferrand et Saint-Aubin-de-Médoc. A fin 2009 ; près d’une centaine de récepteurs sont désormais fonctionnels sur le territoire. 127 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS III.2.2.4.3 LE RESEAU DE BORNES MONETIQUES DE PUISAGE Les véhicules municipaux ou communautaires de propreté urbaine ainsi que ceux des entreprises privées utilisant des citernes ou des dispositifs à haute pression ont besoin de s’approvisionner en eau à proximité de leurs lieux d’intervention sur l’ensemble du territoire de la Communauté Urbaine. En parallèle la loi sur l’eau votée fin 2006 a réaffirmé le principe d’une facturation assise sur des volumes mesurés. Afin de répondre à cette double exigence, la Communauté urbaine a souhaité qu’un réseau d’appareils de prélèvement d’eau munis de compteurs et utilisables grâce à des cartes magnétiques à prépaiement soit mis en place sur son territoire. L’implantation des 60 bornes monétiques s’est terminée fin 2009, conformément à l’engagement contractuel. 128 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS Bornes de Puisage en service au 31 décembre 2009 Commune BEGLES BLANQUEFORT BORDEAUX BRUGES CENON EYSINES FLOIRAC GRADIGNAN Adresse 8 Rue de la Moulinatte Type C Année de Pose 2008 MOA LDE 1 Rue Charles Tellier C 2009 1 face au 40 rue Jean Duvert C 2008 1 Place Pey berland / place Rohan C 2004 13, cours Edouard Vaillant C 2007 1 152, cours Journu Aubert C 2007 1 Allées de Bristol / allée de Los Angéles C 2006 1 boulevard Brandenbourg / Parc de Bacalan C 2007 1 Rue de Gironde / quai du Maroc C 2007 1 rue Emile Maurel C 2007 1 rue Testaud C 2007 1 78 S Quai des Queyries C 2009 1 Place Calixte Camelle C 2009 1 3 rue Villedieu C 2009 1 Place Pierre Jacques Dormoy C 2009 1 Place de la Victoire C 2009 1 112 Boulevard du Maréchal Leclerc C 2009 1 30 rue Ravez C 2009 1 1 52 rue Ernest Renan C 2009 Allée de Stendhal C 2009 1 108 rue Mac Carthy C 2009 1 6 place Simiot C 2009 1 8 place Camille Pelletan C 2009 1 100 rue Léo Saignat C 2009 1 Place de la République C 2009 1 Rue Domion C 2009 1 Quai des Chartrons, face cours de la Martinique E 2006 1 Quai des Chartrons, face rue Latour E 2006 1 Quai des Chartrons, face cours Xavier Arnozan E 2007 1 Quai Louis XVIII, face Allées de Bristol E 2008 1 Quai Louis XVIII, face Allées de Munich E 2008 1 Quai Louis XVIII, face Allées d'Orléans E 2008 1 Quai Richelieu, face rue de la Porte Cailhau E 2007 1 face au 32 Rue de Campilleau C 2008 1 Rue de Daugères C 2009 1 43 Rue Marcel Sembat C 2008 1 rue Jean Cocteau C 2007 1 face au 11 rue Lavoisier C 2007 1 Allée Jacqueline Auriol, C 2008 1 Avenue de l'Europe, C 2008 1 Rue Marcel Paul C 2008 1 Place du Burlada C 2009 1 Rue Gutenberg C 2009 1 1 Allée Ferdinand Lataste C 2009 3 rue Abel Antoune C 2009 1 HAILLAN (LE) Rue Ariane C 2008 1 TAILLAN-MEDOC (LE) 98 Avenue du Stade C 2008 1 LORMONT rue Louis Beydts / rue Jacques Thibaud C 2008 1 Rue Jean Raymond Guyon C 2009 1 152 rue Aristide Briand C 2007 1 8 rue Dousse C 2007 1 allée du Président Coty / face à l'Aumonerie des Lycées C 2007 1 Zone d'activité de Bos C 2009 1 PAREMPUYRE PESSAC 2 avenue Victor Hugo C 2007 1 23, rue Larouillat C 2007 1 face au 19 avenue des Provinces C 2008 1 Rue Henri le Chatelier C 2009 1 ST-AUBIN-DU-MEDOC Route de Picot / chemin de la Tuilerie C 2008 1 ST-LOUIS-DE-MONTFERRAND 1 rue de la Paix, C 2008 1 ST-MEDARD-EN-JALLES Avenue Anatole France C 2009 1 Avenue de Berlincan C 2009 1 avenue de Cassiopée C 2009 1 ST-VINCENT-DE-PAUL Rue du Port / avenue Paul Princeteau (RD 10) C 2008 1 TALENCE 5 Place du 1 Mai C 2008 1 30 rue Paul Bert C 2009 1 4 Rue Pablo Néruda C 2008 1 60 Rue Jean Pagés C 2008 1 Allée de Chanteloiseau C 2009 VILLENAVE-D'ORNON TOTAL MOA Ville Bx 1 BOUSCAT (LE) MERIGNAC MOA CUB 1 60 1 7 C : Borne de Puisage Classique E : Borne de Puisage Escamotable 129 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS III.2.2.4.4 L’INDIVIDUALISATION DU COMPTAGE Les charges d’eau en habitat collectif sont généralement imputées aux occupants de l’immeuble selon des critères de répartition, comme par exemple la surface du logement. Les gaspillages et les fuites non réparées des uns sont donc assumés par tous, dans un système qui n’est guère incitatif à la maîtrise des consommations. Pour favoriser la lutte contre les gaspillages, la loi SRU, Solidarité et Renouvellement Urbains, a donc prévu de favoriser l’individualisation du comptage, c'est-à-dire la relation directe entre le prix payé et le volume consommé par chacun. Les discussions de la révision quinquennale ont permis de valider un règlement de service spécifique, applicable aux compteurs individualisés, aussi appelés compteurs divisionnaires. En particulier, ont été prises en considération les attentes exprimées par les associations de défense des consommateurs, qui demandaient qu’on ne considère pas l’individualisation comme un premier accès au service de l’eau. En conséquence, les frais Compteurs divisionnaires posés d’accès habituellement perçus auprès de tout nouveau client, immeubles Nombre correspondant aux frais de création et de gestion du compte client, a nciens 2001 1 420 ne sont pas exigés lorsqu’un immeuble existant opte pour 2002 2 179 l’individualisation. L’individualisation du comptage concerne aussi les immeubles neufs, dans lesquels les prescriptions techniques peuvent plus facilement être respectées, puisque prises dès la construction. 3 589 compteurs posés dont 519 sur de l’habitat existant. 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2 2 1 2 2 2 3 742 115 943 521 937 558 589 159 102 457 470 519 III.2.2.5 LA MESURE DE LA SATISFACTION III.2.2.5.1 LES ENQUETES LOCALES ANNUELLES DE MESURE DE LA SATISFACTION Service de l’eau Les 300 personnes interrogées se déclarent très ou plutôt satisfaites en 2009 sur la majorité des critères d’évaluation, et ce en particulier sur la confiance accordée à l’eau du robinet. A noter également que le niveau d’information sur le prix est également satisfaisant. ZOOM ENQUETE D’OPINION ET DE SERVICE DE L’EAU EN 2009 Il convient de souligner également qu’en 3 ans, le taux de personnes interrogées se sentant suffisamment informées sur les conseils pour la maîtrise des consommations est passé de 60 à 66%. Une belle progression, fruit des efforts entrepris dans ce domaine. x 71 % consomment de l’eau du robinet SATISFACTION DU x En 2009, 85 % des usagers déclarent avoir confiance en l’eau du robinet régulièrement : c’est encore 2 points de plus qu’en 2008 et 21 points de plus qu’en 2003. Les usagers se disent tout de même vraiment intéressés pour en savoir davantage sur l’origine de l’eau : 8% des personnes interrogées pensent que l’eau provient de la Garonne et 1 sur 2 n’a aucune idée de la provenance de l’eau. Les téléconseillers disposent, depuis le 1er janvier 2009, d’un argumentaire spécifique visant à répondre à cette attente. 130 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS Le niveau de satisfaction reste élevé en ce qui concerne la facture et le relevé des compteurs d’eau. Les informations laissées par le releveur sont jugées plus satisfaisantes avec une note moyenne de 6,57 en 2009 contre 4,82 en 2008. Globalement, la qualité des contacts avec Lyonnaise des Eaux est plus satisfaisante que jamais, avec une note de 8,25 en 2009 jamais atteinte (6,3 en 2008). ZOOM L’eau du robinet s’invite à la table des restaurateurs Du 28 mars au 11 avril 2009, l’eau du robinet s’est invitée à la table de 90 restaurants de l’agglomération grâce à des sets de table promotionnels. Cette campagne, menée en partenariat avec la Cub, a constitué une belle occasion de promouvoir l’eau du robinet, saine, écologique et 100 fois moins chère que l’eau en bouteille. Au total, 100 000 sets de table ont été diffusés à l’occasion de la semaine du développement durable. Service de l’assainissement L’enquête 2009 montre un très net recul de la préoccupation, dans l’esprit des habitants de la Communauté Urbaine interrogées, vis-à-vis de la dépollution des eaux (49 % s’en préoccupent en 2009 contre 81 % en 2008). Le niveau de connaissance des clients reste faible sur le sujet de l’assainissement. Ainsi la proportion de clients sachant que les eaux usées sont dépolluées avant de retourner dans le milieu naturel ne dépasse pas 47 %. En ce qui concerne l’information, le niveau de satisfaction montre une hausse, en particulier en ce qui concerne l’évacuation des eaux de pluie et le traitement des boues. Le niveau de satisfaction sur la qualité des contacts avec les services de dépollution des eaux usées est en hausse, la note moyenne passant de 6,94 en 2008 à 7,68 sur 10 en 2009. Les enquêtes locales après travaux sur les branchements en plomb Depuis 2008, nous réalisons une enquête visant à mesurer la satisfaction des riverains qui ont vu leur branchement en plomb renouvelé. Taux de riverains qui se déclarent satisfaits des travaux plom b 483 personnes ont été interrogées en 2008 et 544 en 2009. Les résultats sont réellement satisfaisants puisque 97,2 % des riverains interrogés se déclarent satisfaits de ces travaux. 105% 100% 97% 91% 91% T4 2007 T1 2008 93% 94% T3 2008 T4 2008 98% 96% 91% 85% 98 % des riverains ont été prévenus des arrêts d’eau et moins de 8 % des usagers déclarent avoir rencontré des difficultés lors de la remise en eau de la rue. 1 004 usagers, sur les 1 056 interrogés, se déclarent satisfaits des travaux de renouvellement des branchements en plomb. 65% 45% T2 2008 T1 2009 T2 2009 T3 2009 131 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX T4 2009 > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS III.2.2.5.2 LES BAROMETRES NATIONAUX DE LYONNAISE DES EAUX III.2.2.5.2.1 Le baromètre spécifique de satisfaction sur l’accueil téléphonique et sur le traitement de la demande client Sur le plan national, Lyonnaise des Eaux dispose, depuis septembre 2002, d’un baromètre de satisfaction sur la qualité de l’accueil téléphonique et du traitement de la demande client. Confiée à SOFRES jusqu’en 2006, puis à la société de sondages IFOP, cette étude consiste à interviewer 250 clients dans chaque Centre de Relations Clientèle (C.R.C.). Cette mesure a pour but de connaître la perception que les clients ont de l’accueil téléphonique, de mesurer leur niveau de satisfaction quant à la manière dont a été traitée leur demande (délai, information, courtoisie) et de suivre au cours du temps l’efficacité des actions d’amélioration mises en œuvre. Une attention toute particulière est portée sur les clients ayant contacté le C.R.C. pour des réclamations. L’année 2009 a vu la mise en place d’un message d’accueil destiné à améliorer la qualité de l’accueil téléphonique. Plusieurs messages sont diffusés : l’un précisant que l’appel est susceptible d’être enregistré à des fins d’amélioration, l’autre destiné à orienter correctement la demande du client, en fonction du motif de son appel. Paradoxalement, le niveau global de satisfaction à l’égard de l’accueil téléphonique du CRC de Bordeaux s’est montré en légère diminution cette année (8,2/10 en 2009 vs 8,7 en 2008), ce message d’accueil ayant demandé un temps d’appropriation par les clients. De ce fait, l’accessibilité au Centre de Relations Clientèle est moins bien notée, le délai d’attente passant de 7,7 en 2008 à 6,4 sur 10 en 2009. Enquêtes satisfaction clients Baromètre de satisfa ction sur l'accueil t éléphonique et le tra itement des demandes 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Qualité du contact note /10 8,5 8,5 8,0 8,3 8,3 8,5 8,7 8,2 Néanmoins, la satisfaction détaillée à l’égard des différentes dimensions de l’accueil téléphonique reste élevée et stable par rapport à 2008 (amabilité 8,9 / compréhension de la demande 8,2 / niveau d’écoute 8,4 sur 10). Ces critères représentent des atouts considérables de par leur forte contribution à la satisfaction globale. A noter également que, depuis 2009, un nouveau système de téléphonie a été mis en place pour sécuriser le Centre de Relations Clientèle. Ce système permet d’interconnecter entre eux tous les CRC de Lyonnaise des Eaux. Cette fonctionnalité a trois objectifs : x fiabiliser le traitement des appels en cas de coupure de réseau (cas d’une panne France Telecom), les autres CRC prenant alors automatiquement en charge les appels ne pouvant plus atteindre le CRC de Bordeaux ; x renforcer le professionnalisme des téléconseillers en organisant régulièrement des sessions de formation continue durant lesquelles les appels sont traités par d’autres CRC ; x sécuriser le dispositif en cas de crise, le fort volume d’appels générés alors pouvant être absorbés par les 10 CRC de Lyonnaise des Eaux en France. 132 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE AUX USAGERS < LA RELATION AVEC LES USAGERS III.2.2.6 LA CHARTE DE QUALITE DU SERVICE A L’USAGER Dans le cadre de sa relation avec les usagers du service, Lyonnaise des Eaux a développé depuis plusieurs années une charte de la qualité de service bâtie sur des engagements clairs. Applicables depuis le 1er janvier 2008, ces engagements sont devenus contractuels et sont affectés d’objectifs de résultats : Enga geme nt 57 Obje ctif s Résultats 20 08 R és ulta ts 2009 S ur un nombre de dos sie rs de 1 Réponse aux courriers des usagers, y com pris lettre d'attente : 95 % dans un délai inférieur à 8 jours ouvrés à com pter de la réception du courrier 89% 82 % 23 229 2 Respect d'une plage horaire pour les r endez-vous à dom icile, sauf dés istement de l'usager : 95 % sur les deux heures fixées 91% 94 % 7 453 (dont 1 806 enqu. et PRC) 3 Délai de remise en eau : 95 % dans un délai inférieur à 1 jour ouv ré à c om pter de la réception de la dem ande quand le branc hem ent est ex istant et conform e aux prescriptions en v igueur 97% 97 % 19 270 4 Délai d'établiss em ent d'un dev is pour branc hem ent : 9 5 % des dev is envoy és en m oins de 20 jours à compter de la réception de la dem ande 68% 85 % 1 259 81% 86 % 6 88 8 ,60% 13 % 20 981 Indica te urs 5 6 Délai de réalisation des trav aux pour branc hem ent neuf et de m ise en eau : 95 % dans un délai inférieur à 20 jours ouv rés après l'obtention des autorisations nécessair es Maintenir un bon niv eau de perform ance du centre d'appels : taux d'appels perdus inférieur à 10 % Ces engagements sont ambitieux, a fortiori dans un contexte qui se durcit, tant de par les difficultés économiques rencontrées par les usagers du service que par la montée en puissance du consumérisme, renforcé par les comportements liés à l’usage d’internet. Cette tendance de fond a pour résultat une augmentation et une complexité accrue des réclamations ainsi qu’une utilisation de plus en plus diversifiée des médias utilisés (courriers, téléphone, agence en ligne, mails, …). D’où des résultats qui n’ont pas permis d’atteindre la totalité des objectifs visés. Afin de répondre au mieux à ces sollicitations et d’améliorer la performance de ses services sur ces engagements, Lyonnaise des Eaux a mis en œuvre un plan d’actions sur 2010 visant à professionnaliser le traitement des demandes au sein d’un Centre de Traitement Différé. Adossée au Centre de Relations Clientèle, cette entité centralisée aura pour vocation de répondre à tous les courriers des clients, y compris les remises pour fuite en domaine privé, jusqu’à la réfection de la facture en cas de besoin. Ce service sera composé de professionnels ayant pour mission essentielle la réponse aux courriers et la satisfaction des clients. 133 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 134 > 2009 > RAPPORT ANNUEL SERVICE CLIENTELE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE (Conforme au décret 2005-236 du 14 mars 2005) 2009 IV LE SERVICE DE L’EAU IV - SERVICE DE L’EAU COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX IV – SERVICE DE L’EAU IV.1 L’EXECUTION DU SERVICE ................ 141 IV.1.1 LE CONTRAT ........................................................ 142 IV.1.1.1 LE CONTRAT ET SES EVOLUTIONS................................ 142 IV.1.1.2 LE FONCTIONNEMENT DU CONTRAT ............................. 143 IV.1.1.2.1 IV.1.1.2.2 IV.1.1.2.3 IV.1.1.2.4 IV.1.2 LA DESCRIPTION DU SERVICE ................................ 145 IV.1.2.1 L’INVENTAIRE DES BIENS DU SERVICE ......................... 145 IV.1.2.1.1 IV.1.2.1.2 IV.1.2.1.3 IV.1.2.1.4 IV.1.2.1.5 IV.1.2.1.6 IV.1.2.2 LE SYSTEME D’EAU POTABLE.........................................145 LES POINTS DE CAPTAGE DE LA RESSOURCE..................147 LES OUVRAGES DE TRAITEMENT ...................................150 LES OUVRAGES DE STOCKAGE ......................................152 LE RESEAU DE TRANSPORT ET DE DISTRIBUTION ............................................................153 LE TELECONTROLE AUSONE ..........................................157 LES VARIATIONS DU PATRIMOINE................................ 159 IV.1.2.2.1 IV.1.2.2.2 IV.1.3 LE SCHEMA DIRECTEUR TECHNIQUE ..............................143 LE DIAGNOSTIC SAGE DU PATRIMOINE..........................143 LES ENGAGEMENTS CONTRACTUELS..............................143 LE FONDS DE PERFORMANCE ........................................144 EQUIPEMENTS ET GENIE CIVIL......................................159 RESEAU ......................................................................159 L’ACTIVITE DU SERVICE ........................................ 160 IV.1.3.1 LE BILAN HYDRAULIQUE ............................................. 160 IV.1.3.1.1 IV.1.3.1.2 IV.1.3.1.3 IV.1.3.1.4 IV.1.3.2 LES LES LES LES VOLUMES VOLUMES VOLUMES VOLUMES PRELEVES ..............................................160 MIS EN DISTRIBUTION ............................163 CONSOMMES AUTORISES ........................165 ET INDICE DE PERTES .............................165 LE BILAN ANALYTIQUE ............................................... 166 IV.1.3.2.1 IV.1.3.2.2 IV.1.3.2.3 IV.1.3.2.4 LA CONFORMITE DE L’EAU PRODUITE 2009 ....................166 LA CONFORMITE DE L’EAU DISTRIBUEE 2009 .................166 EVOLUTION PLURIANNUELLE DE LA QUALITE DE L’EAU .........................................................................167 LES APPORTS DE LA SECTORISATION POUR LA MAITRISE DE LA QUALITE DE L’EAU ...............................168 136 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX IV.1.3.3 LE BILAN DE L’EXPLOITATION ...................................... 170 IV.1.3.3.1 IV.1.3.3.2 IV.1.3.3.3 IV.1.3.3.4 IV.1.3.3.5 IV.1.3.3.6 IV.1.3.3.7 IV.1.3.3.8 IV.1.3.4 LA GESTION DES PRELEVEMENTS ..................................170 EXPLOITATION DES OUVRAGES DE PRODUCTION ..............................................................175 LA CONTINUITE DU SERVICE ........................................181 LA REDUCTION DES PERTES .........................................188 LA REPARATION DES FUITES ........................................194 LE SUIVI DE LA QUALITE DE L’EAU ................................198 LA PROTECTION DES CHAMPS CAPTANTS .......................202 LA QUALITE PERÇUE ....................................................205 LES ETUDES ............................................................. 211 IV.1.3.4.1 IV.1.3.4.2 IV.1.3.4.3 IV.1.3.4.4 IV.1.3.4.5 ETUDE DE LA DESINFECTION AU CHLORE.......................211 ETUDE POUR LA CONNAISSANCE DE L’OLIGOCENE ..............................................................214 ETUDE DE L’INTEGRATION DES RESSOURCES TROUVEES PAR LE SMEGREG ........................................215 ETUDE DE LA REINFILTRATION DE LA NAPPE ALLUVIALE DE LA GARONNE .........................................216 ETUDE DE LA RESTRUCTURATION DE LA COTE 40..............................................................................217 IV.2 LA QUALITE DU SERVICE ................... 221 IV.2.1 LES INDICATEURS DE PERFORMANCE ...................... 222 IV.2.1.1 LE PROTOCOLE DE COMPTAGE ET LE CALCUL DU RENDEMENT ............................................................. 222 IV.2.1.1.1 IV.2.1.1.2 IV.2.1.1.3 EQUIPEMENT DES POINTS DE COMPTAGE.......................223 RESPECT DE LA REGLEMENTATION SUR LE COMPTAGE .................................................................223 MARGE D’INCERTITUDE SUR LE COMPTAGE ....................224 IV.2.1.2 LES INDICATEURS CONTRACTUELS .............................. 224 IV.2.1.3 LES INDICATEURS DU SAGE........................................ 231 IV.2.1.4 LES INDICATEURS ONEMA .......................................... 233 IV.3 LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE..................................... 237 IV.3.1 LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE........................ 238 IV.3.1.1 LES DONNEES DU SIG ................................................ 238 IV.3.1.2 LES MODELES DE PREVISION ...................................... 239 137 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX IV.3.2 LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS ............ 240 IV.3.2.1 L’INFORMATION DU DELEGANT SUR LES TRAVAUX ......... 240 IV.3.2.2 LA COORDINATION DES TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ................................................................... 240 IV.3.2.3 LES INVESTISSEMENTS DE 1° ETABLISSEMENT (REALISE 2009 ET PREVISIONNEL 2010) ....................... 241 IV.3.2.3.1 IV.3.2.3.2 IV.3.2.3.3 IV.3.2.3.4 IV.3.2.3.5 IV.3.2.3.6 IV.3.2.4 AMELIORATION ET REFORCEMENT DU PATRIMOINE USINES ET RESEAUX.................................241 RENFORCEMENT, PROTECTION ET SUBSTITUTION DE LA RESSOURCE ................................243 QUALITE DE L’EAU .......................................................244 SECURITE DU SYSTEME................................................248 QUALITE DU SERVICE ..................................................249 DIVERS ......................................................................250 LES INVESTISSEMENTS DE RENOUVELLEMENT FONCTIONNEL (REALISE 2009 ET PREVISIONNEL 2010) ...................................................................... 251 IV.3.2.4.1 IV.3.2.4.2 IV.3.2.4.3 IV.3.2.4.4 LE RESEAU .................................................................251 LES BRANCHEMENTS ...................................................255 LES USINES, FORAGES ET RESERVOIRS .........................256 BATIMENT DU DOMAINE CONCEDE ................................260 IV.3.2.5 LE RENOUVELLEMENT DES COMPTEURS ........................ 261 IV.3.2.6 LES INVESTISSEMENTS DE RENOUVELLEMENT PATRIMONIAL (REALISE 2009 ET PREVISIONNEL 2010) ...................................................................... 261 IV.3.2.6.1 IV.3.2.6.2 IV.3.2.6.3 IV.3.2.6.4 IV.3.2.6.5 DEPLACEMENT DE CANALISATIONS (ART.71)..................261 DEPLACEMENT DE CANALISATIONS (TRAMWAY) .............262 TRAITEMENT DES EAUX ROUGES...................................262 REHABILITATION / REMPLACEMENT DES BRANCHEMENTS EN PLOMB ..........................................263 PLAN DIRECTEUR IMMOBILIER ......................................270 IV.3.2.7 LES TRAVAUX REALISES AUX FRAIS DE TIERS................ 272 IV.3.2.8 LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS.................................................... 274 IV.3.2.8.1 IV.3.2.8.2 IV.3.2.8.3 IV.3.2.8.4 LES INVESTISSEMENTS TERMINES ................................274 LES PROJETS EN COURS ET PREVUS ..............................275 LES INVESTISSEMENTS CONTINUS ................................277 VUE GLOBALE ET PERSPECTIVES ...................................278 138 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX IV.4 LES COMPTES DE LA DELEGATION ..... 279 IV.4.1 LE COMPTE EN FLUX DE TRESORERIE....................... 280 IV.4.2 IV.4.1.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE 2009 ............................. 281 IV.4.1.2 L’ANALYSE DES PRINCIPALES EVOLUTIONS ................... 282 IV.4.1.3 LA SITUATION DE L’EXERCICE APRES PRISE EN COMPTE DE L’IMPOT ET DES FRAIS OU PRODUITS FINANCIERS ............................................................. 286 LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) ET SUIVI DE DISPOSITIONS CONTRACTUELLES ................................... 287 IV.4.2.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE 2009 ............................. 288 IV.4.2.2 LE DETAIL DES PRODUITS .......................................... 289 IV.4.2.3 LE DETAIL DES INVESTISSEMENTS COMPARES A 2008 ....................................................................... 290 IV.4.2.4 LES VERSEMENTS PREVUS AU TRAITE DE CONCESSION ........................................................... 291 IV.4.2.5 LE FONDS DE PERFORMANCE ...................................... 291 IV.4.3 METHODES D’ELABORATION DU CARE ..................... 292 IV.4.4 ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES........ 299 IV.5 ANNEXES .......................................... 303 IV.5.1 RAPPORT DE LA DDASS SUR LA POLLUTION DE GAMARDE............................................................ 304 139 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 140 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE < IV.1 L’EXECUTION DU SERVICE 141 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LE CONTRAT LE CONTRAT IV.1.1 LE CONTRAT IV.1.1.1 LE CONTRAT ET SES EVOLUTIONS ZOOM LES EVOLUTIONS EN 2009 Le 20/07/2009, la Communauté Urbaine de Bordeaux et Lyonnaise des Eaux ont conclu un avenant n°8 précisant les conditions de financement du program-me de remplacement réha-bilitation des branchements en plomb prévu à l’avenant n°7. Aux termes d’une procédure d’audit technique et finan-cier, la Communauté Urbaine de Bordeaux a remis à Lyonnaise des Eaux les attestations de réalisation des tranches de travaux réalisées pour les années 2006, 2007 et 2008, qui représentent un montant global de dépenses de 15,9 M€. Contrat et avenants relatifs à la délégation du service de l'Eau Objet Date de dépôt en Préfecture Contrat d'origine Concession du service 14/01/1992 Avenant n°1 Révision du contrat d'origine 13/01/1998 Avenant n°2 Révision de la prime fixe en application de l'avenant n°1 26/02/1999 Avenant n°3 Révision de la prime fixe en application de l'avenant n°1 06/06/2000 Avenant n°4 Révision de la prime fixe en application de l'avenant n°1 26/02/2001 Avenant n°5 Transfert du contrat à Lyonnaise des Eaux France 26/02/2001 Avenant n°6 Modification de la procédure de révision de la prime fixe 01/08/2002 Avenant n°7 Révision du contrat 26/12/2006 Avenant n°8 Conditions financières du retour des branchements Plomb dans le patrimoine communautaire à la fin du traité de concession 20/07/2009 142 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LE CONTRAT IV.1.1.2 LE FONCTIONNEMENT DU CONTRAT IV.1.1.2.1 LE SCHEMA DIRECTEUR TECHNIQUE Le Schéma Directeur Technique est la feuille de route du Service de l’Eau. Il a été réalisé à partir d’une synthèse des différentes études techniques, conduites en préambule et au cours des négociations finalisées par la signature de l’avenant n°7 au contrat de concession du Service de l’Eau de la Communauté Urbaine de Bordeaux en décembre 2006. Il est en majorité basé sur des études de définition et de valorisation financière de niveau Avant Projet Sommaire (APS). Il est donc à considérer avec une valeur indicative. Certaines solutions techniques n’étant qu’ébauchées à ce niveau de définition, elles sont finalisées lors des phases de définition des projets (Avant Projet Détaillé – APD) et de réalisation des Documents de Consultation des Entreprises avant passation des marchés de réalisation. Les documents finalisés des études de chacun des projets (APD), dans tous les cas, sont présentés et remis à la CUB DOEA pour avis final avant réalisation. Bien qu’il possède une valeur contractuelle en ce qu’il décrit les enjeux du service et les orientations des plans d’actions mis en œuvre au service des objectifs de performance recherchés, il faut utiliser ce document comme un document de référence permettant de définir les limites des projets inclus dans l’avenant n°7 au titre des investissements, et le considérer comme un document qui va évoluer au cours de la réalisation des projets qui y sont inclus. Les éléments à prendre en compte dans l’actualisation du schéma directeur technique sont exposés au chapitre « IV.3.2.8. Le bilan et les perspectives des investissements. » IV.1.1.2.2 LE DIAGNOSTIC SAGE DU PATRIMOINE Le diagnostic SAGE est une étude approfondie de l’état du patrimoine et de ses performances visà-vis de l’économie de la ressource. Elle détaille le plan d’actions pour améliorer ces performances, à travers la politique de gestion patrimoniale, la stratégie et les moyens de recherche des fuites non visibles, le développement d’outils de modélisation et la réalisation d’études afin d’anticiper l’adéquation « besoins/ressources » dans le futur. IV.1.1.2.3 LES ENGAGEMENTS CONTRACTUELS Si le Schéma Directeur Technique et le Diagnostic SAGE définissent la ligne d’horizon du Service de l’Eau, une part importante des plans d’actions qu’ils contiennent fait l’objet d’engagements pour le Délégataire avec indicateurs et objectifs de performance. Ces engagements, au nombre de 61, reflètent les enjeux du service, notamment à l’égard du développement durable (ressource, lutte contre le gaspillage, goût de l’eau …). Ils sont assortis, pour les plus sensibles d’entre eux, d’un dispositif de bonus/malus en fonction des résultats atteints dans un esprit gagnant/gagnant. 143 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LE CONTRAT IV.1.1.2.4 LE FONDS DE PERFORMANCE Le système de bonus/malus a été concrétisé au travers de la création d’un fonds de performance associé au traité de concession et géré par le délégataire. Ce fonds a été crédité d’une dotation initiale de 200 000 € abondée par le délégataire. Chaque année viennent s’y ajouter : x une dotation annuelle du délégataire d’un montant de 50 000 € (hors taxe et indexation), x le produit annuel des pénalités financières dues, le cas échéant, par le délégataire (dans la limite de 2 % du chiffre d’affaires réalisé au titre de l’année concernée), x l’économie éventuellement réalisée sur le taux de financement de la dette. Par ailleurs, le contrat dispose d’un mécanisme de limitation du profit du délégataire qu’engendreraient des consommations d’eau supérieures aux prévisions. Ainsi, le produit résultant de la moitié de l’excédent éventuel des volumes d’eau consommés au cours de l’année n par rapport à la prévision des volumes figurant dans le compte d’exploitation prévisionnel pour cette même année vient alimenter le fonds de performance décrit ci-dessus. 144 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2 LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.1 L’INVENTAIRE DES BIENS DU SERVICE IV.1.2.1.1 LE SYSTEME D’EAU POTABLE 145 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE La multiplicité, la diversité et la répartition géographique des points de prélèvements, alimentant le système d'eau potable de la Communauté Urbaine de Bordeaux, conduisent à un dispositif de production complexe. 146 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.1.2 LES POINTS DE CAPTAGE DE LA RESSOURCE Le service de l’eau de la Communauté Urbaine de Bordeaux utilise les ressources en eaux souterraines naturellement présentes dans le sous-sol girondin. 103 points de prélèvement dont 11 sources et captages et 92 forages profonds, permettent d’exploiter les eaux issues des nappes aquifères du Miocène, de l’Oligocène, de l’Eocène et du Crétacé. On distingue: x les captages dans le Miocène (source, galerie), x les captages de l’Oligocène (sources, galeries), x les captages de l’Oligocène libre ou captif (forages), x les captages de l’Ecoène (forages), x un captage du Crétacé (forage). Bordeaux MIOCENE 2 sources et captages 1 forage Capacité influencée par la pluviométrie OLIGOCENE 9 sources et captages 42 forages Capacité fortement influencée par la pluviométrie EOCENE 46 forages Limitation annuelle des prélèvements CRETACE 1 forage Limitation annuelle des prélèvements Source EGID 147 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE Profondeur Année création Utilisation Notation ONEMA 2008 cap de bos cap de bos caupian 8028X0200 8028X0006 8028X0005 forage source galerie 72 17 0 1997 17/09/2001 1960 17/09/2001 1950 Non abouti Exploité Exploité Exploité 80% 80% 50% 0 2 605 533 609 306 0 2 084 426 304 653 80% 80% 50% fombanne cub granet petit bordeaux bellefond bellefond ht 1 bellefond ht 2 8518X0017 8271X0248 8271X0246 8277X0002 8277X0004 8277X0005 source forage forage source forage forage 2 115 120 3 15 17 1887 02/09/2008 1977 27/12/2007 1977 27/12/2007 1901 Non abouti 1958 Non abouti 1958 Non abouti Exploité Exploité Exploité Exploité Non exploité Non exploité 60% 60% 60% 40% 40% 40% 9 538 473 731 1 468 5 722 284 438 587 827 337 944 512 - 60% 60% 60% 40% 40% 40% bellefond ht 3 8277X0006 forage 17 1962 Non abouti Exploité pour Arpocabe 40% 428 450 171 380 40% rocher 1 rocher 2 rocher 3 cantinolle foret 1 foret 3 (1bis) cazeaux 1 cazeaux 2 cazeaux 3 coqs rouges monjous guigeot 2 sauque 2 bussac i bussac ii bussac-gros bussac-moulinat bussac-moulinat bussac-moulinat bussac-moulinat bussac-moulinat bussac-moulinat bussaguet demanes ruet thil-barbacanes r 19 thil-foix thil-hydro tx. r 19 bonois pins verts rambouillet saussette cape 2 haut nouchet 2 cap roux capeyron jacob 1bis parc rouquet-jacob 2 st victor bacalan boutin garenne haut brion princesse 1 grangeneuve 2 bruyeres cassiney lagus mijelane sabatey chalet st aubin blayet 2 caupian gajac 4 gajac- smim 2 gamarde gamarde-demon gamarde-demon gamarde-hydro 1 gamarde-hydro 2 landes de piques puits rayonnant thil agard r 21 thil demon 21 thil-barbacanes thil-r 20 thil-r 21 thil-st du thil 8277X0007 8277X0008 8277X0009 8035X0300 8035X0360 8035X0442 8272X0285 8272X0294 8272X0489 8272X0018 8272X0058 8277X0157 8277X0166 8035X0294 8035X0298 8035X0296 8035X0292 8035X0293 8035X0291 8035X0290 8035X0289 8035X0288 8035X0297 8035X0441 8035X0398 8035X0285 8035X0284 8035X0283 8276X0088 8276X0068 8276X0006 8272X0456 8276X0091 8277X0169 8035X0299 8035X0015 8271X0010 8035X0337 8271X0008 8271X0009 8271X0250 8264X0028 8271X0237 8272X0492 8271X0152 8278X0128 8512X0019 8512X0022 8276X0090 8276X0089 8276X0067 8024X0019 8024X0049 8277X0164 8028X0181 8035X0013 8035X0465 8035X0006 8035X0011 8035X0012 8035X0009 8035X0010 8024X0050 8035X0008 8035X0279 8035X0278 8035X0286 8035X0282 8035X0280 8035X0281 Puits Puits forage source forage forage forage forage forage forage forage forage forage source source puits puits 5 puits 6 puits 4 puits 3 puits 2 puits 1 puits forage forage puits puits Puits forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage Galerie forage Puits Puits Puits forage Puits Puits forage Galerie Puits Source captage 18 18 18 3 82 85 57 44 38 62 44 55 56 5 4 8 9,1 14,3 7,1 6,1 8 8 4 30 90 78 13 12 126 120 105 110 121 85 108 106 123 112 130 84 130 226 122 60 137 63 110 110 75 126 120 111 62 49 124 103 105 8 93 18 18 17 125 17 11,7 76 2 17 3 10 1958 1958 1958 1864 1967 1973 1965 1965 1963 1961 1963 1970 1971 1865 1865 1960 1950 1960 1950 1950 1950 1950 1900 1960 1969 1955 1957 1963 1970 1969 1965 1974 1970 1971 1952 1961 1963 1965 1958 1960 1977 1987 1974 1975 1969 1971 1969 1970 1970 1970 1967 1984 1977 1970 1992 1944 1990 1928 1958 1953 1956 1956 1984 1959 1956 1957 1960 1958 1857 1954 Non abouti Non abouti Non abouti 25/01/2006 Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti 22/07/71 Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti 29/06/2009 29/06/2009 29/06/2009 29/06/2009 29/06/2009 29/06/2009 Non abouti Non abouti Non abouti 03/11/2008 Non abouti Non abouti Non abouti 15/12/1994 Non abouti Non abouti 25/04/88 Non abouti 29/06/2009 29/06/2009 29/06/2009 29/06/2009 29/06/2009 Non abouti Non abouti Non abouti 15/12/1994 Non abouti Non abouti 22/07/1971 Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti Non abouti 22/07/1971 22/07/1971 Non abouti Non abouti 22/07/1971 22/07/1971 Hors Service Hors Service Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Hors Service Exploité Hors Service Hors Service Hors Service Hors Service Hors Service Hors Service Hors Service Hors Service Exploité Exploité Hors Service Hors Service Hors Service Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Non exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Hors Service Hors Service Hors Service Hors Service Exploité Exploité Exploité Hors Service Exploité Hors Service Hors Service Exploité 0% 0% 40% 80% 50% 50% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 0% 40% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 40% 40% 0% 0% 0% 50% 50% 50% 50% 50% 50% 40% 40% 40% 60% 40% 40% 40% 80% 40% 40% 80% 40% 50% 50% 50% 50% 50% 40% 40% 40% 80% 50% 50% 50% 0% 0% 0% 0% 50% 50% 50% 0% 50% 0% 0% 50% 0 025 892 171 742 856 0 206 810 128 677 218 632 358 169 091 919 456 958 510 872 784 458 169 719 0 025 786 172 370 152 127 398 963 293 844 478 028 604 855 366 425 348 569 425 958 358 592 0 020 446 586 097 142 0 482 924 451 871 287 453 343 501 655 351 273 775 706 749 313 583 501 688 0 610 629 069 948 922 76 239 578 576 706 591 611 442 884 683 213 174 784 213 979 179 296 0% 0% 40% 80% 50% 50% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 0% 40% 0% 0% 40% 0% 0% 0% 0% 0% 40% 40% 0% 0% 0% 60% 60% 60% 60% 60% 60% 40% 40% 40% 60% 40% 40% 40% 80% 40% 40% 80% 40% 60% 60% 60% 60% 60% 40% 40% 40% 80% 50% 50% 50% 0% 0% 0% 0% 50% 50% 50% 0% 50% 0% 0% 50% Commune Ressources Miocène St Médard en Jalles Ressources Oligocène Budos Canéjan Castres Eysines Gradignan La Brède Le Haillan Le Taillan-Médoc Léognan Martillac Mérignac Pessac Portets Saucats St Aubin de Médoc St Médard d'Eyrans St Médard en Jalles Date arrêté servitude N° BRGM Désignation Liste des points de prélèvements par nappe Volume 2009 310 228 51 157 337 646 529 436 219 323 798 358 189 261 543 205 477 254 336 120 971 264 1 146 884 495 1 170 732 1 101 5 700 254 1 092 431 344 528 399 157 116 3 460 147 44 2 643 2 922 882 045 895 574 781 - 148 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Volume 2009 pondéré 248 114 25 63 135 258 211 174 87 129 319 143 113 156 326 123 286 152 134 48 388 158 458 353 396 468 292 880 3 420 152 655 172 137 211 319 78 58 1 730 73 22 1 321 1 461 441 Notation ONEMA 2009* > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE N° BRGM Désignation Profondeur Année création Date arrêté servitude Utilisation Liste des points de prélèvements par nappe (suite) Notation ONEMA 2008 beauregard bechade cholet bègles 1 bègles 2 bègles 3 bègles 4 landot linas tremblay amelin benauge bourbon faure (lucien) jourde lagrange bellefond 2 cavailles loret maregue cantinolle layne foret 2 moulin noir jalineau pasteur cazeaux 4 guigeot 1 sauque 1 bouscat bussac-moulinat ecureuil thil-demon relevage carriet genicart ramade cape 1 castaing cordon haut nouchet 1 matasset sautegrit rouquet-jacob 3 7797X0001 7796X0106 8278X0111 8272X0005 8272X0006 8272X0007 8272X0403 8032X0222 8031X0172 8032X0221 8037X0040 8037X0042 8036X0018 8036X0019 8036X0016 8036X0682 8277X0003 8037X0041 8037X0313 8037X0425 8035X0270 8035X0376 8035X0425 8037X0039 8037X0402 8272X0404 8277X0152 8277X0162 8036X0015 8035X0338 8031X0198 8035X0287 8037X0428 8037X0400 8037X0429 8276X0085 8277X0154 8277X0016 8277X0155 8272X0397 8272X0393 8271X0213 forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage forage 256 263 281 354 337 336 312 263 219 250 284 286 245 236 281 225 306 336 347 350 186 426 215 309 294 331 305 292 320 234 212 172 293 350 330 380 265 260 337 228 275 414 1959 1977 1969 1932 1936 1936 1971 1972 1965 1972 1960 1961 1942 1941 1944 1967 1962 1960 1966 1972 1962 1968 1972 1960 1970 1971 1970 1970 1946 1965 1970 1958 1973 1969 1973 1970 1970 1965 1970 1970 1970 1972 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 22/07/71 25/04/88 Non abouti 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 Exploité Exploité Hors service Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité Exploité 100% 100% 0% 100% 100% 100% 100% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 20% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% curcie petiton 8278X0126 forage 295 1970 25/04/88 Exploité pour Arpocabe 80% grangeneuve 1 blayet 1 pontet gajac 5 pinchot reys lavardens gauchon servantin 8278X0127 8277X0159 8277X0153 8035X0393 8277X0013 8277X0161 8272X0406 8272X0391 8273X0043 forage forage forage forage forage forage forage forage forage 305 327 360 453 320 258 391 312 329 1970 1970 1970 1969 1965 1970 1971 1970 1963 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 25/04/88 Non exploité Exploité Exploité Exploité Non exploité Non exploité Exploité Exploité Exploité 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% snecma 8032X0214 forage 450 1964 24/02/99 Exploité 80% Commune Ressources Eocène Ambès Arbanats Bègles Blanquefort Bordeaux Bruges Castres Cenon Eysines Floirac Gradignan La Brède Le Bouscat Le Haillan Le Taillan-Médoc Lormont Martillac Mérignac Portets St Médard d'Eyrans St Médard en Jalles St Selve Talence Villenave d'Ornon Ressources Crétacé Blanquefort Indice 59,15% Volume 2009 Volume 2009 pondéré Notation ONEMA 2009* 563 516 93 410 272 543 717 405 223 166 310 0 297 119 78 076 37 461 1 388 4 632 153 108 290 599 846 70 856 19 639 1 258 28 094 724 166 678 488 209 918 76 547 108 294 8 746 553 821 236 648 101 693 481 881 30 586 0 348 752 28 841 185 643 542 167 652 700 277 968 375 580 552 371 46 198 563 516 93 410 272 543 717 405 223 166 310 0 237 695 62 461 29 969 1 110 3 706 122 486 232 479 877 56 685 15 711 1 006 22 475 579 333 542 790 167 934 61 237 86 635 6 997 443 057 189 318 81 354 385 505 24 469 0 279 002 23 073 148 515 433 734 522 160 222 375 300 464 441 897 36 959 100% 100% 0% 100% 100% 100% 100% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 20% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 399 816 568 411 242 945 519 853 054 329 594 356 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 80% 464 048 371 238 80% 55 489 192 33 419 291 80% 244 919 2 460 123 447 195 735 2 368 98 358 60,23% Ré capitulatif Exploités Source s & c aptages 2 9 0 0 11 Forage s Miocène Oligocè ne Eocène Crétacé Sous total Total 1 43 47 1 92 10 3 Non e xploités Source s & captages 0 0 3 0 3 0 0 0 6 0 Forage s 6 Hors se rvice Sour ces & c aptage s 0 0 2 19 1 0 0 0 3 19 Forages 22 Exploités ARP OCABE Source s & F or age s c aptage s 0 0 1 0 1 0 0 0 2 0 F orage s 1 49 52 1 103 Tota l Sourc es & captages 2 28 0 0 30 2 149 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Total 3 77 52 1 133 1 33 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.1.3 LES OUVRAGES DE TRAITEMENT Liste des installations de traitement de l'eau potable Stations Désinfection Déferrisation X X X X X X X X X X X X X Amelin Bacalan Beauregard Bechade Bègles 1 Bègles 2 Bègles 3 Bègles 4 Benauge X Béquet X Blayet Bourbon Bouscat Boutin Bruges Bruyères Budos X Cantinolle X Cap Roux Cap Roux 75 Capeyron Carriet Cassiney Cavailles Cazeaux Chalet Coq Rouges Cordon Cornier Ecureuil Gajac Gamarde Garenne Gauchon Génicart Guigeot Haut Brion Haut Nouchet Jacob 1 Jacob 2 et 3 Jalineau Jourde La Cape X X X Soude X X X X X X Orthophosphate Clarification Filtration sur charbon actif sable Coagulation Autres sur filtres X X X Orthophosphates sur réseau cote 40 X X X X X X X Orthophosphates dans aqueduc et sur réseau cote 75 + départ Linas et Tremblay X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X La Sauque Landes de Piques Landot Lavardens Linas Loret Maregue Moulin Noir Moulinat Parc Pasteur Paulin Petit Bosc Pontet Princesse Ramade X X X X X X X X X X X X Rouquet X Ruet Saint Victor Saussette Servantin St Aubin Thil Tremblay X X X X X X 46 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X La Foret Nombre total de traitements Mise à l'équilibre Aération X Filtration sur CAG et élimination de l'H2S par filtration sur sable X X X X X X X X X X X X X X X Orthophosphates sur réseau cote 75 X X X X 52 6 14 3 1 2 4 1 129 150 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE Le mélange des eaux minéralisées Sur une zone très localisée, intéressant principalement la rive droite et le nord de la rive gauche du territoire de la concession, 18 forages dans la nappe éocène présentent des teneurs en fluor, sulfates et potassium supérieures à la norme. L’eau de ces forages est distribuée conforme grâce à la mise en œuvre d’une politique de dilution de ces eaux par mélange avec des apports d’eau moins minéralisée provenant des champs captants de Budos et du Thil. 15 sites de mélange sont opérationnels. 151 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.1.4 LES OUVRAGES DE STOCKAGE Liste des réservoirs Commune Ambès Blanquefort Bordeaux Cenon Eysines Floirac Gradignan Léognan Lormont Mérignac Pessac St Aubin du Médoc St Médard en Jalles Taillan (Le) Talence Villenave d'Ornon TOTAL D'OUVRAGES PAR TYPE TOTAL D'OUVRAGES PAR UTILISATION * TYPE D'OUVRAGE BS = Bâche au sol RS = Réserve surélevée Nom Beauregard Beauregard Linas Paulin Amelin Cavailles Empereur Canelle Loret La Foret Cantinolle Mermoz Leon Blum Cornier Lassauguette Cazeaux Brown Saussette Carriet Abarrategui Genicart Genicart Cap Roux - Rect Cap Roux - Circ Rouquet (stockage) Rouquet Boutin Haut Brion Saint Aubin Gajac (Eau Brute) Gamarde Gajac (Eau Traitée) Lagorce Lavardens Béquet TOTAL Nombre de réservoirs surélevés Nombre de bâches au sol Nombre de réservoirs d'équilibre Nombre de stockages avec reprise Nombre de Trop-plein Volume total Type Utilisation (m3) réservoirs (m NGF) d'ouvrage BS SR 1 4,52 400 RS RE 1 42,82 1 000 BS SR 1 19,20 300 BS SR 1 9,12 13 950 2 500 BS SR 1 12,15 BS SR 1 65,00 1 000 BS SR 2 40,23 7 000 BS RE 1 54,93 500 RS RE 1 100,31 3 000 RS SR 1 62,94 1 000 BS SR 1 16,47 2 500 RS RE 1 75,22 4 000 600 RS RE 1 97,93 RS RE 1 100,30 3 000 BS RE 1 37,12 1 500 BS SR 1 20,54 500 RS RE 1 74,63 4 000 BS SR 2 62,07 16 000 BS SR 1 21,66 3 000 RS RE 1 76,73 300 RS RE 1 100,30 800 4 000 BS SR 2 56,65 BS SR 1 48,77 18 000 BS SR 1 48,72 16 000 BS SR 1 46,95 3 000 RS RE 1 74,67 2 000 2 000 RS RE 1 75,00 RS RE 1 59,30 2 000 RS RE 1 74,97 2 500 BS SR 1 20,20 2 000 BS SR 1 5,50 1 400 BS SR 1 16,15 2 800 RS RE 1 75,01 2 000 RS RE 1 38,04 5 600 BS SR 1 14,25 2 420 38 132 570 15 23 16 22 * UTILISATION RE = Réservoir d'équilibre SR = Stockage avec reprise 152 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.1.5 LE RESEAU DE TRANSPORT ET DE DISTRIBUTION La structure du système d’eau potable repose sur : x 5 artères principales d’adduction, dont certaines existent depuis la moitié du XIXe siècle, assurant le transport de l’eau à grande échelle vers le territoire communautaire et au sein de celui-ci : - l’axe Budos/Bellefont – station Béquet (aqueduc de Budos) - l’axe Thil – station Paulin (aqueduc du Taillan-Médoc) - l’axe Saussette – station Cap Roux (conduite des 100 000 m3/j) - l’axe Cap de Bos – station Gajac (conduite Cap de Bos) - l’axe Gamarde – station Cap Roux x 3 usines de production locale alimentées par plusieurs forages : - la station Cazeaux - la station La Forêt - la station Le Rouquet x 1 conduite de transfert entre cotes entre Brown et Le Béquet. Le réseau d’alimentation est découpé en 7 étages de distribution de tailles inégales. La cote 75 couvre la plus grande partie de la rive gauche. La cote 40 alimente la ville de Bordeaux (sur les deux rives, à l’exception des quartiers Caudéran et Saint-Augustin), La cote 60 alimente le sud-est de la rive gauche. Cette configuration est en cours de modification dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de modulation de la pression en vue de réduire les volumes de pertes en réseau. Dans le courant de l’année 2010, deux nouvelles cotes verront le jour, la cote 48-40 et la cote 6554. 153 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE La rive droite, plus vallonnée, est desservie par 4 étages : les cotes 100, 76, 50 et 40. La partie nord de la Communauté Urbaine de Bordeaux (bec d’Ambès) possède son propre système d’alimentation avec une distribution sur une cote de pression unique : la cote 43. Sur la Communauté Urbaine de Bordeaux, aucune zone n’est desservie avec moins de 10 mètres de pression au compteur en heure de pointe du jour de pointe. IV.1.2.1.5.1 La longueur du réseau A fin 2009, la longueur totale du réseau d’adduction et de distribution d’eau de la CUB s’établit à 3 126 km. Linéaire réseau Eau à fin 2009 (en ml) Communes Conduites Ambès Bègles Bla nquefort Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac Saint-Aubin-de-Médoc Saint-Louis-de-Montferra nd Saint-Médard-en-Jalles Saint-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Sous total CUB Branche des 100 000 m3 /j Aqueduc de Budos Conduite de Bellefont Sous total hors CUB Longueur totale du réseau d'eau potable ZOOM AMELIORATION 48 104 122 638 76 83 87 116 87 138 64 76 326 48 309 65 23 212 31 72 110 180 Aqueducs 312 046 495 596 364 960 635 260 680 515 698 502 696 991 086 582 776 550 284 015 494 466 2 2 3 1 1 4 0 0 0 634 242 870 0 572 0 0 323 0 0 0 0 0 0 375 0 446 0 568 Total 48 104 122 639 78 86 87 119 87 138 65 76 326 48 309 65 23 213 31 73 110 185 312 046 495 230 606 830 635 833 680 515 021 502 696 991 086 582 776 925 284 461 494 034 3 026 002 17 031 3 043 033 44 000 0 2 000 46 000 0 37 000 0 37 000 44 000 37 000 2 000 83 000 3 072 002 54 031 3 126 033 CONTINUE DES DONNEES DU SIG La CUB a amélioré le tracé du contour des communes. Ainsi, certaines limites sont passées en bord de voie alors qu’elles étaient en axe de chaussée. Les canalisations, sans, bien sûr, changer de place, ont changé de commune. Il y a donc, entre 2008 et 2009, des écarts de –4 à +7 km sur certaines communes. Ces écarts n’impactent pas la longueur totale du réseau. 154 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE Longueur du réseau d'eau potable par commune et par diamètre (en m) - Hors aqueducs Commune Réseau Total Ambès distribution transport distribution transport distribution 48 199 113 103 631 415 116 043 63 0 52 0 27 transport distribution transport 6 452 622 299 16 297 Bruges distribution transport distribution Cenon Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont <=50 60 63 80 100 7 310 11 631 21 8 786 1 888 0 3 654 0 6 783 707 0 5 211 0 2 524 16 460 0 36 556 0 33 839 108 110 120 125 150 160 3 908 13 069 17 22 741 2 466 0 1 690 0 6 479 2 0 2 8 122 0 4 051 3 0 4 099 0 794 3 0 134 0 2 972 0 0 97 784 3 0 5 805 0 0 50 395 0 0 129 709 0 0 23 588 0 0 20 521 0 0 66 0 0 13 760 0 0 25 790 0 7 61 343 71 0 14 915 0 73 694 2 671 82 130 642 130 361 14 433 0 6 003 3 049 0 5 403 3 996 0 2 578 28 141 0 20 178 0 2 972 0 5 039 0 2 810 0 419 0 9 794 0 22 876 638 0 3 552 transport distribution 1 830 80 838 0 1 102 0 6 218 0 4 923 0 5 374 0 23 234 0 0 6 099 0 0 2 242 0 990 42 17 348 0 2 931 transport distribution transport 6 797 112 299 3 962 0 357 0 0 11 606 0 0 6 189 0 0 5 825 0 0 34 655 4 0 0 2 959 0 0 0 216 0 0 25 23 674 0 0 802 0 distribution transport distribution 81 846 5 834 135 368 558 0 28 7 889 0 12 298 6 750 0 6 301 899 0 7 464 23 853 0 48 683 2 837 13 12 217 819 0 16 876 0 15 775 3 959 0 232 transport distribution transport 3 148 58 944 5 754 0 28 0 0 8 855 0 0 4 422 0 0 315 258 0 14 073 0 0 12 0 0 0 14 708 0 0 1 906 0 0 22 224 36 49 821 0 1 343 0 8 125 0 0 12 929 51 518 25 1 838 2 185 0 10 141 1 275 0 1 619 0 0 3 549 0 4 356 0 0 0 0 3 202 0 0 53 0 6 058 0 12 908 0 0 2 705 12 514 0 135 110 0 0 0 73 3 308 17 478 024 804 892 663 0 748 0 6 340 0 31 712 0 2 600 0 18 190 0 115 0 11 007 0 18 861 0 90 948 76 Parempuyre Pessac distribution distribution transport 48 991 303 553 5 533 0 164 0 1 498 24 874 0 4 563 18 876 0 0 6 107 0 13 920 101 322 0 St-Aubin distribution transport 65 512 69 3 687 0 4 413 6 230 0 3 179 0 15 384 0 St-Louis St-Médard distribution distribution transport 23 776 198 216 14 334 1 683 109 0 1 212 20 169 0 1 242 20 237 0 0 2 826 0 1 911 62 733 675 0 877 13 917 0 0 7 743 996 0 0 5 583 39 277 0 145 4 746 0 distribution distribution transport 31 284 68 486 3 529 7 247 114 0 5 877 7 393 0 1 090 5 484 0 0 679 0 5 561 15 167 268 0 68 6 652 0 0 5 326 1 258 0 0 6 20 503 53 375 1 419 0 597 896 574 892 466 0 124 0 27 313 0 28 284 0 2 900 0 14 614 0 372 0 5 255 0 14 310 0 47 194 7 63 0 0 6 170 0 7 016 0 8 741 0 99 0 6 969 0 3 103 0 0 12 830 0 27 517 3 868 0 2 990 0 3 026 002 21 322 351 923 151 193 115 087 797 724 23 707 137 462 8 909 81 453 27 746 474 739 64 880 St-Vincent Taillan (Le) Talence distribution transport distribution transport Villenave Total 108 1 177 2 0 0 9 862 0 0 distribution transport distribution transport Mérignac 945 0 5 163 0 0 0 6 087 0 557 9 0 Longueur du réseau d'eau potable par commune et par diamètre (en m) - Hors aqueducs Commune Réseau Ambès distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution transport distribution 48 199 113 103 631 415 116 043 6 452 622 299 16 297 73 694 2 671 82 130 1 830 80 838 6 797 112 299 3 962 81 846 5 834 135 368 3 148 58 944 5 754 73 478 3 024 308 804 17 892 48 991 0 0 1 008 0 0 0 471 0 0 0 4 0 190 0 0 0 541 0 0 0 0 0 566 0 3 405 0 0 7 868 0 9 493 340 12 633 6 400 39 270 1 583 621 121 4 018 0 2 494 360 5 572 3 283 6 824 1 231 4 587 0 657 376 6 715 1 276 29 372 341 8 568 distribution transport distribution transport distribution distribution transport distribution distribution transport distribution transport distribution transport 303 553 5 533 65 512 69 23 776 198 216 14 334 31 284 68 486 3 529 108 597 1 896 177 574 2 892 2 739 0 47 0 0 0 0 0 0 468 698 0 2 574 0 32 596 391 11 307 69 0 9 418 117 5 734 2 383 2 574 9 294 14 16 913 72 3 026 002 12 712 244 885 Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin St-Louis St-Médard St-Vincent Taillan (Le) Talence Villenave Total Total 175 200 216 250 300 4 255 113 2 933 2 13 444 16 44 994 125 2 958 0 4 468 0 3 982 115 7 527 425 5 593 972 9 416 689 3 099 141 2 533 158 25 647 231 2 971 1 545 0 4 827 19 3 807 29 26 519 126 65 17 2 037 0 2 878 2 027 1 664 23 758 84 5 546 0 1 962 946 2 645 66 11 534 444 0 0 18 702 56 2 510 0 2 908 18 779 71 0 7 327 42 6 068 0 13 003 282 3 079 60 662 0 464 1 557 98 0 107 59 4 638 9 1 269 2 5 544 206 554 81 574 0 0 5 368 0 0 66 0 0 0 0 0 0 0 0 0 34 11 0 65 0 350 400 0 0 1 910 6 257 33 18 1 5 0 0 2 6 0 105 123 0 5 0 620 0 0 1 1 7 0 0 949 0 0 0 225 132 975 0 128 0 327 509 627 46 0 3 394 0 389 42 251 488 728 151 0 500 9 2 1 2 1 2 7 2 5 0 0 322 0 0 0 634 265 343 370 0 788 505 767 552 0 35 472 970 17 317 422 0 0 363 505 0 0 6 557 24 0 0 0 3 440 96 0 0 0 2 889 133 0 16 12 377 0 0 0 0 0 3 018 0 0 0 2 159 1 035 7 142 1 025 5 227 65 520 65 402 0 326 0 1 847 0 600 700 0 0 14 008 1 729 0 0 885 3 947 0 58 101 2 417 0 0 79 794 80 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 108 126 180 0 878 0 25 0 3 569 0 0 0 1 920 0 0 405 388 0 0 0 0 0 0 1 375 0 0 0 0 0 0 8 33 450 8 189 8 557 0 155 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 800 1 000 0 0 31 6 011 0 0 0 0 0 0 0 0 2 494 0 0 0 16 0 0 2 4 245 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 78 0 59 70 82 0 22 0 0 0 0 0 0 0 0 0 646 0 1 007 8 824 6 014 77 0 0 1 200 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 149 37 0 0 0 0 186 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.1.5.2 Les branchements Le réseau de distribution comporte environ 175 000 branchements pour un peu plus de 223 000 compteurs clients. La différence s’explique par l’existence de 18 500 compteurs divisionnaires et de branchements en nourrice. Les actions d’amélioration de la connaissance de ce patrimoine et de sa traçabilité sont présentées au chapitre IV.3.1. IV.1.2.1.5.3 Les accessoires Accessoires de réseau - liste des détendeurs isolés Nom BARBUSSE DETENDEUR Mise En Service 1992 Rue Rue Henri Barbusse Commune BOUSCAT (LE) Statut Exploite 2007 1985 2006 Rue de Belair et Avenue du Général BLANQUEFORT de Gaulle Square Gaston Cabannes CENON Chemin de Couhins VILLENAVE-D'ORNON 13 Chemin de Gamarde VILLENAVE-D'ORNON Avenue de la Gardette LORMONT Exploite Exploite Exploite LASSERRE DETENDEUR 1992 Rue Georges Lasserre TALENCE Exploite ONZE NOVEMBRE DETENDEUR 1992 Avenue du XI Novembre BLANQUEFORT Exploite PIMPIN DETENDEUR 1999 Rue Pimpin LORMONT Exploite PLATEAUX DETENDEUR 1980 Chemin des Plateaux FLOIRAC Exploite PORT DU ROY DETENDEUR 2001 Avenue du Port du Roy BLANQUEFORT Exploite REDUIT DETENDEUR 1992 Rue du Réduit BRUGES Exploite SOURBES DETENDEUR 1987 Rue Sourbes LORMONT Exploite TASTA DETENDEUR 2006 Rue des Ecoles BRUGES Exploite BEL AIR DETENDEUR 1992 CABANNES DETENDEUR 2004 COUHINS DETENDEUR GAMARDE DETENDEUR GARDETTE INTERCONNEXION Exploite Exploite V annes sur le réseau Com mun e Am barè s-e t-Lagr ave Am bès Artigu es-prè s-Bo rdea ux Bassen s Bègles Bla nqu efo rt Bord eaux Bouliac Bous cat (Le) Brug es Carb on-Blanc Ceno n Eysin es Flo irac Gradig nan Haillan (Le) Lo rm on t Mér ignac Parem p uyre Pess ac Saint-Aubin -d e-M édo c Saint-Lo uis-de-Mo ntferra nd Saint-Méd ard -en -Jalles Saint-Vin cen t-d e-P aul Taillan-Méd oc (Le) Talenc e Villen ave-d'Orno n Total contrat CU B N omb re 7 2 2 1 1 0 2 19 0 0 9 01 7 39 1 73 0 6 07 5 80 0 9 28 7 76 7 53 8 83 4 05 7 19 3 22 2 56 1 41 3 46 94 3 12 89 4 32 9 94 2 64 23 933 156 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.1.6 LE TELECONTROLE AUSONE Le centre de télécontrôle AUSONE (Automatisation des Unités de Surveillance et d’Optimisation des Nappes et de l’Eau) a été créé en 1976. Plusieurs fois remanié et modernisé, il existe dans sa forme actuelle depuis 1998. Organe de gestion technique centralisée, il permet de piloter et surveiller 24h/24h l’ensemble des installations assurant l’alimentation en eau potable de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Les principales informations transmises au télécontrôle sont les paramètres de fonctionnement (marche arrêt, pannes diverses), de consommation (niveau réservoirs, pression sur le réseau, débit), de qualité de l’eau (chlore, turbidité, conductivité, pH), de suivi des ressources (débit forages, niveau nappes) et de protection des installations (détection d’intrusions). L’ensemble des paramètres sont affectés de valeurs guides, seuils mini, maxi qui permettent d’adapter les actions. Ainsi, près de 3 000 informations potentielles peuvent arriver au télécontrôle qui déclenche, le cas échéant, les interventions des agents sur le terrain. En heures ouvrées, les dysfonctionnements sont pris en charge par les équipes de process ou de maintenance suivant la nature du problème. En dehors des heures ouvrées, le dispositif d’astreinte prend le relais. Avec un réseau de communication virtuel privatif (VPN) et des outils de pointe pour la supervision, le pilotage et la télémaintenance du système de production et de distribution, le télécontrôle AUSONE utilise aujourd’hui des protocoles de communication cryptés à travers l’internet. Ce nouveau réseau virtuel permet l’acquisition et le traitement en temps réel de l’ensemble des informations techniques sur le fonctionnement des installations et sur la qualité de l’eau. Il permet aussi la visualisation en temps réel des prélèvements dans les grands aquifères en regard des objectifs du SAGE. Cette technologie innovante dote le service de l’eau d’un système ouvert, sécurisé et redondant. Le poste central lui-même peut être piloté à partir d’un autre site connu des seules autorités compétentes. Pas même une panne générale dudit réseau ne peut bloquer le système, qui fonctionne alors en secours sur le réseau téléphonique. Nouvelles perspectives pour AUSONE Aujourd’hui, le télécontrôle AUSONE amorce une nouvelle mutation avec l’évolution des technologies et la mise en œuvre du Schéma Directeur Technique. En effet, parallèlement à l’engagement n°40 qui concerne sa modernisation à l’horizon 2010, d’autres engagements viennent impacter sa conception future. Il s’agit de l’engagement éocène (n°1), gestion de crise (n°5), sectorisation (n°18), travaux neufs filières de traitement (n°30), équilibre calco-carbonique (n°31) et pression cote 40 (n°36). En outre, le futur télécontrôle devra être un outil support pour l’optimisation des dépenses énergétiques, l’optimisation de la qualité de l’eau, la gestion des indisponibilités, la gestion des sites hivernés, la gestion des bâches et réservoirs et la gestion des UDi. Il devra enfin être capable d’assurer un relais du Centre d’appel en matière de travaux planifiés, arrêts d’eau et de travaux en cours. 157 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE L’année 2009 a été consacrée à la mission d’expertise d’Ondeo Systems (ex CIRSEE) réalisée au mois de juin et qui a permis de : x formaliser les besoins et les fonctions attendues du futur Télécontrôle x définir la méthodologie qui va permettre le développement de ces fonctions x évaluer le coût et le planning du projet (2009-2013) L’année 2010 sera consacrée au chiffrage précis du projet. ZOOM AUSONE : UNE INNOVATION PRIMEE EN 2009 Lyonnaise des Eaux a reçu le 1er prix de la Démarche Métier des Trophées de la Mobilité et de la Convergence de la revue « 01 Informatique » en octobre 2009, parmi plus de 100 dossiers, pour une innovation mise en place en partenariat avec une entreprise pessacaise, Business Anywhere. En effet, les 130 sites du service d’eau de la CUB sont équipés d’appareils de détection d’intrusion pour répondre aux exigences de Vigipirate, de sécurité et de sûreté. Ces sites sont télésurveillés 24h/24h, et sont à 90% d’entre eux sous contrôle permanent. La solution mise en œuvre permet à tous les techniciens eau potable d'informer le télécontrôle de leur entrée ou de leur sortie sur un site par le biais d'une application mobile. L'application a été installée sur les téléphones portables des techniciens et envoie les informations au télécontrôle en temps réel, sur un écran dédié. Elle comporte une aide à la sélection du site par menu déroulant et des boutons de fonctionnalité « entrée / sortie ». Cette innovation permet de diminuer de manière importante les coûts de communication téléphonique et d’optimiser les échanges entre le télécontrôleur et les intervenants sur le terrain. A raison de 30 sites visités par jour, le gain de temps représente plus de 600 heures par an. Une extension de cette solution pour les sites d’assainissement devrait voir le jour en février 2010, ainsi que de nouvelles options en matière de sécurité du travailleur isolé, ou encore de télé-approvisionnement. . 158 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX L’EXÉCUTION DU SERVICE > LA DESCRIPTION DU SERVICE IV.1.2.2 LES VARIATIONS DU PATRIMOINE IV.1.2.2.1 EQUIPEMENTS ET GENIE CIVIL En 2009, a été achevée la construction de la nouvelle filière de traitement sur l’usine de Gamarde à Saint-Médard-en-Jalles. La filière de traitement comprend désormais : x un mélangeur dynamique avec injection de coagulant en amont d’une filtration sur sable x une filtration sur charbon actif en grains (CAG), avec stockage de l’eau traitée dans une bâche en béton, en lieu et place du réservoir d’origine qui était taillé à même la roche. Par ailleurs, un nouveau poste pour la mise à l’équilibre calco-carbonique de l’eau distribuée a été mis en service sur le site de Ruet. IV.1.2.2.2 RESEAU En 2009, l’allongement résultant de l’ensemble des travaux réalisés s’établit à 7,5 km. B ila n d e s lin é a ir e s d e t r a v a u x su r le r é s e a u d 'e a u e n 2 0 0 9 ( e n m l) A u tr e s t r a v a u x h y d r a u liqu e s Evolution du linéaire Posé Total Total A llon g e m e n t 20 09 Déposé Posé Déposé 594 T ra va u x a u fr a is d e tie r s Ex te n sio n s Posé 594 Posé Posé L o tis se m e n ts Déposé R e no uvt ca n a h o rs tr a m w a y Déposé Posé Posé Déposé Com m une D ép la c e m e n ts d e v oir ie h o rs t ra m w ay ( a r t. 7 1 ) Déposé E x t e n s io n s d e r és e a u ( art . 2 6 e t 2 8 ) Ambès B èg le s 18 18 B lan q u e for t 1 49 15 0 B ord e a u x 1 95 19 0 66 4 1 6 40 3 62 165 348 183 2 006 5 26 154 538 384 156 23 945 807 -138 200 247 266 321 55 27 0 162 162 23 33 20 0 266 425 246 425 B ou s ca t (L e ) 0 B ru g es 70 C en o n 1 35 E ys in es F lo ira c 90 70 G ra d ig n an 84 2 55 1 53 2 38 20 0 255 2 -253 H ailla n (L e ) 3 72 36 0 408 408 L o rm on t 2 65 2 32 2 297 295 4 98 222 223 242 764 4 17 63 46 M ér ig n ac Pa re m p u yre 42 2 0 1 823 20 43 17 17 Pe ss ac S t- A ub in - d e -M é d oc S t- L o u is- de - M on t fe rran d 201 18 8 S t- M éd a rd - en - Ja lles 63 80 63 956 893 151 613 462 188 188 0 145 594 449 0 0 0 1 50 15 0 2 35 1 27 5 5 2 84 140 244 188 61 S t- V in ce n t- d e- Pa u l T ailla n -M é d o c ( L e) 3 01 17 1 4 89 12 301 48 48 48 48 0 100 70 46 450 470 1 2 18 10 520 1 844 1 324 822 1 24 6 796 1 092 1 1 96 6 765 1 395 3 5 00 10 974 7 47 4 T ale n ce V illen a ve -d 'O rn o n S o u s to ta l C U B 188 522 8 76 0 0 974 159 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 672 371 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3 L’ACTIVITE DU SERVICE IV.1.3.1 LE BILAN HYDRAULIQUE IV.1.3.1.1 LES VOLUMES PRELEVES Le volume total prélevé dans les différentes ressources pour alimenter le système d’eau potable de la concession s’établit en 2009 à 54,908 millions de m3, à comparer au volume 2008 qui s’établissait à 53,551 millions de m3. Dans ce volume 2009 est comptée l’eau prélevée puis rejetée directement à la Jalle à l’usine de Gamarde depuis le 12 juin 2009 : 1,860 millions de m3. Le volume prélevé utile pour la production d’eau potable en 2009 est donc réellement de 53,047 millions de m3, soit une réduction globale de 0,504 millions de m3 par rapport à 2008. L’impossibilité d’utiliser l’usine de Gamarde depuis juin 2009 a été compensée essentiellement par la sollicitation des forages à l’éocène de l’axe des 100 000 m3/j, ce qui a entraîné une augmentation de prélèvement éocène par rapport à 2008. 54,908 millions de m 3 volume total prélevé dans l’année dont l’eau mise en décharge à Gamarde 11,330 millions de m 3 volume prélevé dans l’éocène -18,4 % écart volume éocène 2009/2005 20,6 % part de l’éocène dans l’ensemble des prélèvements de l’année 72,7 % part de l’oligocène dans l’ensemble des prélèvements de l’année Les pluies d’hiver 2008-2009 ont été insuffisantes pour recharger durablement les sources et forages. Néanmoins, les pluies du printemps ont permis de soutenir un débit des sources encore moyen à faible, mais supérieur à celui de l’année 2005, qui fait référence en matière d’étiage. Evolution des prélèvements par nappe Millions de m3 65,0 60,0 55,0 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 * Miocène Oligocène Eocène Crétacé 160 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Total > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE P rélè ve m ents (e n m illiers de m³ ) M ioc ène 199 2 199 3 199 4 199 5 199 6 199 7 199 8 199 9 200 0 200 1 200 2 200 3 200 4 200 5 200 6 200 7 200 8 2009* 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 3 2 2 2 3 3 3 7 89 7 76 6 34 9 17 9 51 6 23 6 03 7 53 1 95 4 57 8 13 0 86 9 95 6 77 8 42 1 69 1 64 2 15 O ligoc ène 32 36 38 40 38 40 41 39 42 44 41 42 43 40 41 42 40 39 878 454 848 488 513 080 726 272 054 561 424 043 357 453 903 196 042 898 Eocè ne C rétac é 17 964 17 486 14 933 16 385 13 166 12 074 9 889 12 497 10 504 8 942 12 537 14 304 10 686 13 882 11 583 9 237 9 872 11 330 0 0 0 31 291 193 229 344 594 449 618 647 716 636 529 535 474 464 Tota l 52 55 55 58 53 53 53 53 55 56 57 60 57 57 56 55 53 54 631 716 415 821 921 970 447 866 347 409 392 080 754 649 856 136 551 908 Econom ie de l'é ocè ne (e n m illiers de m 3 ) Part de Econom ie de l'éocè ne par l’éoc ène dans rapport à le total des 199 2 2005 pré lèv eme nts 34 % 31 % -478 27 % -3 031 28 % -1 579 24 % -4 798 22 % -5 890 19 % -8 075 23 % -5 467 19 % -7 460 16 % -9 022 22 % -5 427 24 % -3 660 19 % -7 278 24 % -4 082 20 % -6 381 -2 299 17 % -8 727 -4 646 18 % -8 092 -4 011 21 % -6 634 -2 552 Total -96 08 1 -13 508 * : dont 1 860 m illiers de m 3 pré levés à Gam arde et mis en décharge à la Jalle (source oligocène) Volume s préle vé s par poin t de prélèv eme nt Ax e THIL - STATIO N PAU LIN 20 07 Thil Agard R2 1 2 436 738 S tation Thil 969 415 Barbaca nes 2 652 812 Buss ac 427 253 Source Ca ntinolle 316 560 Forage Moulinat 890 245 Forage Cantinolle 453 200 Forage Bruge s 773 509 Moulin N oir 126 698 Tota l 9 0 46 430 2008 2 3 55 264 91 8 885 1 9 16 162 44 5 471 31 0 085 86 2 997 1 1 52 665 72 1 728 11 6 243 8 799 5 00 20 09 2 643 958 882 592 2 922 358 323 218 310 025 481 881 724 166 599 846 209 918 9 09 7 962 Ax e BU D OS/BELLEFONT - STATION BEQUET Sou rce Bu dos Forage Be llefond Source Belle fond Forage Bè gles 4 Forage Bè gles 2 Roche r 3 Tota l 20 07 9 566 446 5 583 1 472 869 62 1 89 497 648 1 621 11 60 4 735 2008 9 2 22 175 3 495 1 2 92 318 14 5 641 65 2 165 6 185 11 321 9 79 20 09 9 538 045 70 8 56 1 468 781 166 310 543 717 0 11 78 7 709 Axe G AMAR DE - STATIO N CAP ROU X 2007 3 992 4 72 434 3 06 674 0 05 357 2 94 5 458 077 2008 3 5 35 917 3 54 341 7 31 220 3 57 089 4 978 56 7 2009 3 460 3 48 4 4 425 798 63 2 336 87 2 4 6 40 277 Axe CAP DE BOS - U SINE G AJAC 2007 Sourc e C ap de Bos 2 572 4 81 Forage C ap de Bos 0 Galerie Ca upian 596 4 60 Forage Caupian 436 1 16 Gajac 4 237 3 18 Gajac 5 5 10 2 SMIM 179 8 35 Total 4 027 312 2008 2 5 65 973 0 5 97 626 4 01 095 1 86 791 7 474 1 68 988 3 927 94 7 2009 2 605 5 33 0 609 30 6 399 85 5 157 36 6 2 568 116 42 5 3 8 91 053 2007 259 7 00 453 1 39 0 11 930 609 6 19 1 334 388 2008 2 08 005 3 52 749 0 2 5 71 012 1 131 76 8 2009 157 74 2 337 85 6 0 8 746 529 81 0 1 0 34 154 2007 267 8 33 272 1 67 215 2 56 755 2 56 2008 2 83 982 8 09 690 14 19 3 1 107 86 5 2009 228 89 2 678 48 8 5 1 171 958 55 1 2007 1 063 5 21 1 255 9 16 16 797 0 2 336 234 2008 1 0 55 964 1 3 35 369 8 512 0 2 399 84 5 2009 971 45 8 1 146 7 19 4 6 198 0 2 1 64 376 G a lerie de G amarde so so P uits Rayonna nt G ama rde o Dem anes o Forage Cap Roux Total sm sm sm o o em o STATIO N CAZEAUX o Cazeaux 1 o Cazeaux 2 o Cazeaux 3 Ax e SA USSETTE - STATION CAP ROU X - "Branche de s 10 0 000 m 3/j" e Cazeaux 4 20 07 2008 20 09 o Monjous Bacalan 858 899 86 2 889 884 025 Total Blay et 1 230 969 24 1 569 244 399 Blay et 2 331 920 40 6 116 528 604 STATIO N LA FO RET Bonois 258 935 32 4 198 189 169 Bruyè re s 83 8 39 12 127 Cassine y 114 885 177 5 398 o La Foret I Castaing 397 396 28 3 601 542 167 em La Foret II Cordon 382 032 25 3 257 652 700 o La Foret III Garenne 1 205 982 1 0 60 031 1 170 172 Total Granet 428 201 52 2 152 473 895 STATIO N ROU QU ET Guigeot 1 538 598 53 2 602 553 821 Guigeot 2 336 872 40 2 720 436 128 Haut-Nouchet 1 109 922 18 5 242 277 968 o Jacob 1 bis Haut-Nouchet 2 224 038 17 2 244 254 510 o Jacob 2 m Jacob 3 La Cape 1 144 621 10 1 687 185 643 La Cape 2 421 717 51 5 527 477 958 o St Victor La Sauque 1 145 758 22 8 809 236 648 Total La Sauque 2 177 511 19 5 206 219 677 Lagus 943 699 97 6 494 700 963 F or age oligocène Matasset 198 178 17 9 913 375 580 Sources e t captage s Mije lane 274 780 28 5 407 254 293 F or age éocè ne conform e Pe tit-Borde aux 636 087 73 0 149 731 574 F or age éocè ne non conform e Pins Ve rts 302 493 29 3 591 261 091 F or age éocè ne m élangé Pontet 604 790 57 9 234 919 816 F or age crétacé Ram bouillet 771 979 76 0 008 543 919 Sabate y 1 134 953 1 2 19 123 1 092 844 Sausse tte 304 076 27 0 336 205 456 Sautegrit 383 809 18 7 607 552 371 Tota l 11 94 6 938 11 769 9 03 12 97 0 915 161 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX dont 1 860 2 94 m 3 en décharge ve rs la Jalle depuis le 12/06/0 9 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Volum es prélevés par point de prélève ment (su ite) Produc tion directe sur cote 43 Production directe sur cote 75 2007 2 008 2009 Beauregard Becha de 639 309 63 891 595 443 45 886 56 3 516 93 410 o o Total 703 200 641 329 65 6 926 o o e em Gauchon Linas o enc La ndes de Piques Landot o em Produc tion directe sur cote 76 2007 0 2 008 0 2009 0 2007 412 891 2 008 446 592 2009 46 0 411 Benau ge Bourb on 1 560 8 184 2 4 49 1 0 03 1 388 4 632 Amelin Jourde 17 700 299 15 714 312 37 461 290 Pasteur 125 633 39 712 10 8 294 0 60 771 0 64 539 0 10 1 693 627 037 570 321 71 4 169 C arriet Produc tion directe sur cote 40 Lavardens Faure Le Bouscat Total 2007 2008 2009 1 07 2 794 145 351 938 646 22 874 495 786 120 784 Chalet 348 466 383 758 431 478 C oqs Rouges 529 684 605 360 646 206 9 5 423 174 542 17 293 188 377 123 242 297 119 6 6 326 90 314 0 147 569 0 Le Parc Le Taillan 286 666 1 6 971 270 674 15 526 264 169 30 586 o Princesse 953 540 1 112 495 1 101 152 o o Ruet St Aubin 400 950 494 276 288 122 516 012 358 358 344 028 em c Tremb lay SNECMA 4 589 534 775 8 548 473 792 78 076 464 048 5 12 4 353 4 931 790 4 902 601 Synthèse des volumes préle vés 200 9 en m3 2009 * Source s et ca ptages Oligocène 21 593 752 2008 20 350 62 8 2007 22 268 871 Source s et ca ptages Miocè ne Forages Oligocène 3 21 4 839 18 304 501 3 163 599 19 691 72 8 3 168 941 19 926 875 464 048 7 47 0 688 473 792 5 439 450 534 775 5 646 591 Boutin Capeyron Total Produc tion directe sur cote 60 2007 Bèg les 1 Total 2 008 2009 1 166 909 272 382 625 339 029 806 785 359 345 391 556 794 449 40 5 223 44 7 945 73 2 370 1 529 604 1 546 258 1 585 810 Bèg les 3 Serventin Ha ut Brion Produc tion directe sur cote 10 0 Jaline au Loret 2007 65 438 2 008 38 248 2009 76 547 174 577 3 1 258 Mareg ue Genicart 1 297 378 506 13 126 365 056 28 094 34 8 752 R ama de Cava illes 8 995 12 141 2 2 80 5 5 35 28 841 19 639 640 954 424 249 50 3 131 Total Forage Crétacé Forages Eocène conforme Forages Eocène no n confo rme 4 904 1 912 9 350 Forages Eocène mélangé 3 85 4 905 4 430 222 3 580 736 Total volum es prélevés 54 907 637 53 551 33 1 55 136 139 * : dont 1 860 milliers de m3 prélevés à Gamarde et mis en décharge à la Jalle (source oligocène) Répartition par nappe des volumes prélevés en 2009 * (en %) (volume total : 54,9 Mm3) Forages Eocène mélangé 0% Forages Eocène non conforme 10% Sources et captages Oligocène 38% Forages Eocène conforme 18% Forage Crétacé 1% Sources et captages Miocène 6% Forages Oligocène 37% 162 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.1.2 LES VOLUMES MIS EN DISTRIBUTION P rodu ction pa r cote 2009 COTE 40 Station COTE 60 Volum e P rodu ction (1) AMELIN (2) BENAU GE PO NT ST JEAN -> BENAUGE (3) BOURBON (4) JO URDE PO NT ST JEAN -> JOU RDE (5) BRUGES REFOU LT (6) CAP ROU X (7) BEQUET REFO ULT (8) LAVARDENS (9) PAU LIN REFO ULT (10 ) PASTEUR (11 ) PONT ST JEAN-> PASTEUR (42 ) BOU SCAT LIAISON BROWN BEQUET 40 Tota l Production Hor aire 37 461 1 388 750 3 905 290 0 1 575 930 1 572 210 10 884 400 460 010 6 181 497 107 701 377 547 101 693 207 807 21 5 12 589 Tra nsfert Ve rs Autre C ôte (12 ) PONT ST JEAN-> EMPEREU R (13 ) LAVARDENS REF 60 Tota l Tra nsfert 3 903 494 587 712 4 4 91 206 BILAN TOTAL 40 6 70 10 39 4 46 97 169 88 28 28 76 75 10 69 8 74 66 07 19 15 17 021 383 Débit Station Volum e Production 56 (14) BEGLES 1 134 (15) BEGLES 3 (16) SERVANTIN 100 (17) PETIT BO SC 81 (18) BEQ UET (13) LAVARDENS REF 60 336 (19) HAUT BRION 0 LIAISON BROW N BEQU ET 6 0 641 163 805 101 0 116 401 435 11 373 587 732 161 272 209 874 886 947 712 370 452 Horaire Débit 2 3994 4504 103 1808 1915 6323 14 5 10 0 97 11 6 20 7 30 7 11 6 591 307 BIL AN TOTA L 60 2 704 723 P rodu ction pa r cote 2009 C OTE 7 5 Station P rodu ction (20 ) CAP RO UX (21 ) CAPEYRON (22 ) CHALET (23 ) GAJAC (24 ) L.PIQU ES (25 ) P ARC (26 ) ECU REU IL (27 ) RU ET (28 ) ST AU BIN (29 ) CAZEAU X (30 ) COQ S ROU GES (31 ) BACALAN REF (32 ) GARENNE REF (33 ) BOU TIN (34 ) P RINCESSE (38 ) ROU QU ET REL (40 ) SAUSSETTE (41 ) GAUCHON (43 ) BRUGES REF (44 ) CANTINOLLE REF (45 ) LA FORET REF (46 ) LANDOT (47 ) LINAS (48 ) TREMBLEY REF (59 ) ROU QU ET REF Tra nsfe rt Ve rs Autre C ôte COMPTEU R GAJAC GAMARDE AQUAMODU LE CANTINOLLE LIAISON BROWN BEQUET 40 LIAISON BROWN BEQUET 60 Tota l Tra nsfert BILAN TOTAL 75 R IVE DROITE Volum e 10 035 109 427 3 728 145 251 30 334 300 966 611 1 185 400 442 1 091 3 3 178 122 51 387 943 957 590 087 868 494 307 586 736 339 079 909 650 272 325 426 038 663 048 753 627 600 0 297 119 1 141 667 2 246 507 Horaire Débit 6944 3711 4496 8476 1135 6090 514 5720 4135 6725 6840 8755 1336 5200 7278 10 3376 1003 343 3798 4607 0 2377 7332 6531 144 5 30 95 44 0 12 8 41 59 59 73 14 4 89 13 5 30 0 85 15 0 30 8 94 2 12 2 15 1 10 2 20 5 0 12 5 15 6 34 4 Station P rodu ction (49 ) BEAUREGARD REF 43 (50 ) BECHADE (51 ) CARRIET REF 76 (52 ) CAVAILLES REF 100 (53 ) GENICART REF 10 0 (54 ) JALINEAU REF 10 0 (55 ) LORET (56 ) MAREGUE (57 ) EMPEREUR-> CORNIER/LO RET (58 ) EMPEREUR-> LEON BLUM Volum e Horaire Débit 5181 1295 0 461 5889 1668 19 271 9721 196 107 71 0 106 251 44 0 104 226 257 552 1 61 92 0 78 0 48 9 93 1 475 4 26 73 1 00 0 28 0 94 2 193 0 24 50 2 62 1 132 892 1 783 207 807 161 452 1 503 934 2 6 929 713 BILAN R IVE DROITE 4 513 1 38 163 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Evolution des volumes produits 5600000 5400000 Volumes mensuels 5200000 Météo printemps 2009 défavorable 5000000 Fin d'année moins faible que 2008 4800000 2004 2005 2006 4600000 2007 2008 4400000 2009 4200000 Eté chaud de 2009 mais pas de fortes consommations 4000000 3800000 ie nv Ja r ier vr Fé M r il Av s ar M ai t ille Ju in Ju ût Ao em pt Se e br to Oc e br m ve No e br e br M ois Nov. Déc. m ce Dé Comparaison de la production mensuelle 2009 avec à la période 1992-2009 m3 5 500 000 5 300 000 5 100 000 4 900 000 4 700 000 4 500 000 4 300 000 4 100 000 3 900 000 3 700 000 3 500 000 Janv. Fév. Mars Avril Maximum (1992 - 2009) Mai Juin Juil. Minimum (1992 - 2009) Août Sept. 2009 Oct. Moyenne (1992 - 2009) Volum e m ens uel produit 2 009 2009 Ja nv. Fév. Mars Avril Ma i Juin Juil. Août Sept. Oct. N ov . Déc. Tota l 4 3 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 362 788 289 012 342 489 437 353 428 312 218 132 551 052 242 232 435 930 891 853 868 946 658 298 5 1 168 956 P ériode 19 92 - 2009 Moye nne Minim um Maxim um 4 3 46 666 3 974 337 4 560 59 4 3 9 10 000 3 623 887 4 087 37 3 4 3 92 763 4 148 258 4 590 05 5 4 2 16 744 3 836 007 4 742 91 5 4 6 07 803 4 298 725 5 282 14 7 4 8 52 185 4 344 889 5 493 32 8 4 7 81 338 4 266 775 5 380 69 1 4 5 19 824 4 163 338 5 118 82 3 4 4 36 042 4 170 930 4 654 65 2 4 3 28 566 4 174 920 4 556 60 5 4 1 48 156 3 834 901 4 478 48 3 4 2 39 017 3 918 444 4 528 17 5 - 164 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Si le volume annuel produit en 2009 a été équivalent à celui de 2008, il a été inférieur durant le 1er semestre et supérieur durant le 2e semestre. En janvier, l’épisode de gel, bien marqué par de nombreuses fuites, et la tempête Klaus du 24 janvier n’ont pas impacté durablement le volume produit. Malgré un été chaud, les consommations sont restées modérées. En revanche, l’arrière saison a été belle, peu arrosée. Elle s’est prolongée jusqu’au début de l’automne, ce qui explique un niveau de production qui s’est maintenu au dessus de celui de 2008, d’août à novembre. IV.1.3.1.3 LES VOLUMES CONSOMMES AUTORISES Voir chapitre « IV.2.1. Les indicateurs de performance » IV.1.3.1.4 LES VOLUMES ET INDICE DE PERTES Voir chapitre « IV.2.1. Les indicateurs de performance » 165 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.2 LE BILAN ANALYTIQUE IV.1.3.2.1 LA CONFORMITE DE L’EAU PRODUITE 2009 La c on form ité de l'ea u produite Ana lys es physic o-chim ique s Nom bre de déterm inations Hors N orm e % Conform ité Analy se s bacté riologique s Hor s % Référe nce Ré fer ence Nombre de déterminations Hor s N or me % Confor mité Hors Réfé re nce % Conformité Se cteur N ord BLAN QU EFORT BORDEAUX BRU GES 6 63 1 4 89 3 71 1 1 0 99, 85% 99, 93% 100, 00% 5 6 3 99 ,25% 99 ,60% 99 ,19% 49 113 30 0 0 0 1 00,00% 1 00,00% 1 00,00% 0 0 0 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% EYSINES BOUSCAT (LE) HAILLAN (LE) TAILLAN -MEDO C (LE) 1 0 39 1 83 1 70 1 66 1 0 0 0 99, 90% 100, 00% 100, 00% 100, 00% 8 0 0 0 99 ,23% 100 ,00% 100 ,00% 100 ,00% 57 22 10 10 0 0 0 0 1 00,00% 1 00,00% 1 00,00% 1 00,00% 0 0 0 0 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% MERIGNAC PAREMPUYRE SAINT-AUBIN-DE-MEDOC SAINT-MEDARD-EN -JALLES 3 0 01 0 5 72 1 4 09 0 0 0 0 100, 00% 100, 00% 100, 00% 10 0 2 3 99 ,67% 99 ,65% 99 ,79% 315 0 40 111 0 0 0 0 1 00,00% 1 00,00% 1 00,00% 0 0 0 0 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% S/tota l R ive Ga uche AMBES CENO N FLOIRAC 9 063 5 67 5 92 7 21 3 0 0 0 99 ,97% 100, 00% 100, 00% 100, 00% 37 3 4 2 99 ,59% 99 ,47% 99 ,32% 99 ,72% 757 39 50 50 0 0 0 0 100,00% 1 00,00% 1 00,00% 1 00,00% 0 0 0 0 1 00,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% LORMON T SAINT-LOU IS-DE-MON TF ERRAN D SAINT-VINCEN T-DE-PAU L S/tota l R ive Droite 3 53 0 0 2 233 0 0 0 0 100, 00% 100 ,00% 1 0 0 10 99 ,72% 99 ,55% 25 0 0 164 0 0 0 0 1 00,00% 100,00% 0 0 0 0 10 0,00% 1 00,00% Se cteur S ud BEGLES PESSAC GRADIGNAN 3 43 2 1 42 1 3 37 0 0 0 100, 00% 100, 00% 100, 00% 2 7 1 99 ,42% 99 ,67% 99 ,93% 27 135 55 0 0 0 1 00,00% 1 00,00% 1 00,00% 0 0 0 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% LEOGN AN TALEN CE VILL EN AVE-D'ORN ON 8 00 3 81 1 9 29 0 0 0 100, 00% 100, 00% 100, 00% 0 3 4 100 ,00% 99 ,21% 99 ,79% 110 69 291 0 0 0 1 00,00% 1 00,00% 1 00,00% 0 0 1 10 0,00% 10 0,00% 9 9,66% 6 932 0 100 ,00% 17 99 ,75% 687 0 100,00% 1 99,85% 18 228 3 99 ,98% 64 99 ,65% 1 608 0 100,00% 1 99,94% S/tota l T ota l CU B Le s colonnes "Hors Norm e " e t "Hors Réfé rence" indique nt le nom bre de paramè tre s hors nor me s de qualité ou hors lim ites de réfé rence par rapport au Décre t 2001-1220. IV.1.3.2.2 LA CONFORMITE DE L’EAU DISTRIBUEE 2009 La conformité de l'e au distribué e Analy se s phys ico chim ique s Nom bre de dé te rm inations Se cteur N ord BLANQU EFORT BORDEAUX BRU GES EYSINES BOUSCAT (LE) H AILLAN (LE) TAILLAN -MEDO C (LE) MERIGNAC PAREMPUYRE SAINT-AUBIN-DE-MEDOC SAINT-MEDARD-EN-JALLES S/tota l R ive Ga uche AMBES CENO N FLOIRAC LORMONT SAINT-LOU IS-DE-MON TF ERRAND SAINT-VINCEN T-DE-PAU L S/tota l R ive Droite Se cteur S ud BEGLES PESSAC GRADIGNAN LEOGNAN TALEN CE VILL ENAVE-D'ORNON S/tota l Total CU B Hors % Norm e Conform ité Hors Ré fére nce Analy se s bac té riologique s % Ré fe rence Nom bre de déte rm inations H or s % N orm e Confor m ité Hors % Réfé rence Conform ité 560 5 915 411 576 572 312 369 1 594 185 220 689 11 4 03 72 772 632 795 88 81 2 4 40 1 5 2 0 2 0 0 7 0 0 2 19 0 0 0 2 0 0 2 99,8 2% 99,9 2% 99,5 1% 100,0 0% 99,6 5% 100,0 0% 100,0 0% 99,5 6% 100,0 0% 100,0 0% 99,7 1% 99,8 3% 100,0 0% 100,0 0% 100,0 0% 99,7 5% 100,0 0% 100,0 0% 99,9 2% 5 27 5 8 9 2 3 14 2 0 5 80 0 9 3 9 0 1 22 99,11% 99,54% 98,78% 98,61% 98,43% 99,36% 99,19% 99,12% 98,92% 1 00,00% 99,27% 99,30% 1 00,00% 98,83% 99,53% 98,87% 1 00,00% 98,77% 99,10% 14 8 2 08 0 15 0 21 5 20 2 92 11 9 60 5 55 73 27 8 4 017 22 19 5 16 2 23 1 27 25 662 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 1 00,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 1 00,00% 0 3 0 0 0 0 1 1 0 0 0 5 0 0 0 2 0 0 2 100,0 0% 99,8 6% 100,0 0% 100,0 0% 100,0 0% 100,0 0% 99,1 6% 99,8 3% 100,0 0% 100,0 0% 100,0 0% 99,8 8% 100,0 0% 100,0 0% 100,0 0% 99,1 3% 100,0 0% 100,0 0% 99,7 0% 618 1 814 827 0 1 102 759 5 1 20 0 1 2 0 5 0 8 100,0 0% 99,9 4% 99,7 6% 99,5 5% 100,0 0% 99,8 4% 9 10 7 0 4 5 35 98,54% 99,45% 99,15% 99,64% 99,34% 99,32% 19 3 60 5 30 9 0 36 3 24 6 1 716 0 0 0 0 0 0 0 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 10 0,00% 0 1 0 0 0 0 1 100,0 0% 99,8 3% 100,0 0% 100,0 0% 100,0 0% 99,9 4% 18 9 63 29 99,8 5% 137 99,28% 6 395 0 1 00,00% 8 99,8 7% Les colonnes "Hors Norm e" et "Hors Ré férence " indiquent le nom bre de param è tres hors norm es de qualité ou hors lim ite s de ré fére nce par r apport au Dé cret 2001-1220 . 166 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.2.3 EVOLUTION PLURIANNUELLE DE LA QUALITE DE L’EAU Depuis 2004, date d’application du nouveau décret, la qualité de l’eau en production et en distribution est à la fois stable et très bonne aussi bien en bactériologie qu’en physico-chimie. De 2004 à 2009, la conformité bactériologique en production est comprise entre 99,8% et 100%, ce qui représente 1 non-conformité sur 1 580 paramètres mesurés en moyenne par an sur cette période. En distribution, la conformité est comprise entre 99,94% et 100% soit à peine plus d’un paramètre non-conforme sur une moyenne annuelle de plus de 6 000 paramètres mesurés sur cette même période. La conformité physico chimique en production est comprise entre 99,93% et 100% de 2004 à 2009 et en distribution de 99,64 % et 99,99 %. En 2007, une légère baisse du taux de conformité est liée aux analyses réalisées dans le cadre du diagnostic plomb. Evolution de la qualité de l'eau 100,1 % Conformité 100 99,9 99,8 99,7 99,6 2004 2005 2006 2007 2008 2009 production bactério distribution bactério production physico distribution physico Nombre de prélèvements analysés Ressource Nbre de prélèvements physico chimiques 2004 2005 2006 2007 2008 2009 458 422 445 496 470 325 Production bactériologiques physico chimiques 72 77 80 75 106 91 463 420 523 601 576 535 Distribution bactériologiques physico chimiques bactériologiques 285 304 319 328 336 338 1368 1574 1645 1762 1576 1603 1217 1196 1172 1229 1239 1224 C onformité e n distribution phys ico chim iqu e % de conform ité en lim ite de quali té en ré férence de qualité ba cté riologique en lim ite de qua lité en r éférence de qualité 200 4 99 ,99% 99,48% 99 ,94% 99,91 % 200 5 99 ,74% 99,46% 100 ,00% 100,00 % 200 6 99 ,82% 99,28% 99 ,97% 99,95 % 200 7 99 ,64% 99,67% 99 ,97% 99,94 % 200 8 99 ,91% 99,58% 99 ,98% 99,89 % 200 9 99 ,85% 99,28% 100 ,00% 99,87 % C onform ité e n production phy sic o c him ique % de conform ité en lim ite de qualité en référence de qualité bac té riologique en lim ite de qualité en référence de qualité 2 004 9 9,94% 9 9,18% 99,8 0% 9 9,73% 2 005 9 9,93% 9 9,48% 100,0 0% 10 0,00% 2 006 9 9,94% 9 9,09% 100,0 0% 9 9,87% 2 007 10 0,00% 9 9,48% 99,9 4% 9 9,94% 2 008 9 9,99% 9 9,74% 100,0 0% 9 9,94% 2 009 9 9,98% 9 9,65% 100,0 0% 9 9,94% 167 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.2.4 LES APPORTS DE LA SECTORISATION POUR LA MAITRISE DE LA QUALITE DE L’EAU Le réseau de distribution d’eau de la CUB est un des réseaux les plus grands et les plus complexes de France. L’eau potable produite par les stations de potabilisation est acheminée 24h/24h jusqu’aux compteurs des 227 000 clients par l’intermédiaire de 3126 km de réseau. Constitué de matériaux divers, de densité hétérogène, il est entièrement enterré. Ces spécificités nous ont conduits à la création d’un observatoire permanent qui a pour but de suivre, d’analyser et d’améliorer son fonctionnement. Ainsi, la mise en place de la sectorisation qui consiste à diviser le réseau en secteurs homogènes, permet de décliner de manière optimale les différentes politiques contribuant à l’amélioration de la performance du réseau, dans le domaine de l’hydraulique et comme dans celui de la qualité de l’eau. L’association innovante des volets hydraulique et qualité de l’eau, menée dès l’origine du concept de sectorisation du réseau de la CUB, conduit à un découpage en 15 zones cohérentes du point de vue hydraulique (secteurs) et qualité (Unités de Distribution). La substitution de ces 15 zones aux 24 UDi existantes (découpage qui constitue le cadre du contrôle sanitaire réglementaire) a été discutée et travaillée en partenariat avec la DDASS et officialisée par arrêté préfectoral fin 2009. A la suite de la reconnaissance officielle de ces 15 UDi, le contrôle sanitaire réglementaire a été modifié Capteur qualité multi-paramètres pour être adapté à ce nouveau découpage et optimisé pour qu’il soit plus représentatif de la qualité de l’eau distribuée aux robinets des consommateurs et des établissements considérés comme sensibles (hôpitaux, cliniques…) par le repositionnement des Points de Surveillance (PSV). Ce nouveau découpage offre de nombreux autres avantages : - la possibilité de déterminer plus finement l’origine de l’eau et les proportions de mélanges en tous points de l’UDi (notamment sur les PSV), - la connaissance de la propagation de l’eau, par l’intermédiaire des temps de transfert de l’eau dans le réseau, qui, associée aux cinétiques de disparition du désinfectant, permet de déterminer la propagation du désinfectant en tous points de l’UDi, - la mesure en continu par au moins un capteur qualité par UDi, du résiduel de désinfectant, du pH et de la température, permettant ainsi d’avoir en temps réel la réaction du réseau, - le report instantané des données vers un superviseur (Topkapi) améliorant la réactivité de l’exploitant et un stockage de données à long terme (BDLT) utilisé pour la rédaction de bilans automatiques, améliorant l’analyse du fonctionnement du réseau. Cette amélioration du suivi du fonctionnement du réseau, en hydraulique et en qualité, fait du réseau de distribution de la CUB l’un des mieux équipés au niveau français en termes de mesures et d’appareils de régulation. Ce sont ainsi 440 mesures recensées, soit en moyenne la mesure d’un paramètre pour 7 km de réseau (débit, volume, chlore résiduel, température, pH, pression, surveillance acoustique), auxquelles s’ajoutent 42 vannes de régulation et purges automatiques programmables. 168 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Les 15 nouvelles UDi à partir de 2010 et le positionnement des débitmètres : 169 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3 LE BILAN DE l’EXPLOITATION IV.1.3.3.1 LA GESTION DES PRELEVEMENTS IV.1.3.3.1.1 Le protocole de bonne gestion des prélèvements La stratégie de prélèvement dans ces différentes ressources est définie dans un protocole qui a été annexé au contrat à l’occasion de l’avenant n°7. Son objectif principal est de décrire les principes et les critères qui régissent la gestion des Ressource Objectif de mobilisation Limites prélèvements, en fonction de - Capacité variable dans le temps contraintes et d’objectifs : 11 Sources et captages - Ré alimentation fonction de la pluviométrie 100 % de la capacité disponibilité des ressources, disponible - Pannes niveau de la demande en 43 Forages - Capacité variable dans le temps consommation, préservation oligocène - Ré alimentation fonction de la pluviométrie Maximum - Arrêts pour actions préventives, réglementaires ou possible des nappes déficitaires, pannes - Limitation des prélèvements pour respecter les indisponibilité de certains objectifs du SAGE NP 33 ouvrages, etc. Le schéma ci- 46 Forages éocène - Limitation des prélèvements pour respecter les engagements du SAGE NP 33 contre en résume les Minimum possible - Arrêts pour actions préventives, réglementaires ou pannes principaux éléments. IV.1.3.3.1.2 Les autorisations de prélèvement Le tableau ci-dessous donne le comparatif des prélèvements autorisés et réalisés. 3 Autorisations de prélèvement (Millions de m ) Unité de gestion du Classement Type SAGE Nappes Profondes SAGE Nappes profondes d’aquifère Miocène Centre Volume maximum annuel 3 (Mm /an) Prélèvements Total prélevé 2009 2009 Non déficitaire Libre 7,500 3,215 Oligocène Centre * Equilibre Libre 46,300 21,954 Oligocène Centre Equilibre Captif 23,500 18,305 54,908 Mm3 * Eocène Centre Déficitaire Captif 27,000 11,330 Crétacé Déficitaire Captif 0,876 0,464 * En 2009 : dont 1,860 Mm 3 prélevés à Gamarde et rejetés à la Jalle A partir de juin 2009, la pollution à l’ETBE (additif contenu dans l’essence sans plomb) de l’eau brute de Gamarde nous a contraints à compenser les prélèvements dans l’éocène. L’intégralité de la ressource Oligocène libre disponible a été exploitée. Seul le volume prélevé à Gamarde a dû être rejeté en continu à la Jalle afin de pallier la diffusion de la pollution dans l’aquifère. A titre de comparaison, le prélèvement dans l’Oligocène libre en 2008 a été de 20,350 Mm3. 170 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.1.3 La recharge des nappes Le débit des sources de la partie libre de l’aquifère oligocène est variable et induit donc directement le niveau de sollicitation de l’aquifère de l’éocène. Nous assurons un suivi en continu du débit depuis plusieurs années. Nous avons pu observer un écart de débit de l’ensemble des sources entre 2001 et 2008 de plus de 850 m3/h soit près de 7,5 M de m3 par an. La météo impacte donc le système de production de 20 % à 40 %. Les données dont nous disposons nous ont permis de modéliser le comportement des sources et notamment de corréler le débit des nappes libres avec la pluie efficace d’hiver. Aussi des scénarios sur plus de 10 ans sont désormais réalisables afin d’anticiper les effets du réchauffement climatique. En début d’année, il nous est également possible de prévoir, avec une bonne précision ( à 10 %), le débit de chacune des sources pour les mois à venir et cela en fonction des précipitations hivernales. Le modèle pluviométrie/ressources (OPERA) indique qu’une pluviométrie hivernale de 450 mm est nécessaire afin de garantir la pérennité de l’aquifère. La pluviométrie hivernale, qui s’était traduite en 2000-2001 par la saturation de l’Oligocène libre, est depuis cette date globalement en déficit. Débit des sources CUB en 2009 par rapport à l'année sèche de référence 2005 3500 40% 3000 30% 2500 20% 2000 10% 1500 0% 1000 -10% 500 -20% 0 Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil 2005 Août 2009 Sept Oct Nov Déc écart Chaque source a, de plus, sa propre réponse vis-à-vis de la recharge hivernale. Evolution du débit des sources de Thil et Budos Débit (m3/h) mm/an 1000 1600 pluviométrie annuelle Thil Budos 950 1400 900 1200 850 1000 800 750 800 700 600 650 400 600 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 171 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 2008 2009 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Débit moyen des sources oligocène CUB m3/h 3300 moyenne 98-01 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 3100 2900 2700 2500 2300 2100 1900 1700 1500 Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Le cumul pluviométrique annuel permet de classer l’année 2009 comme moyenne (958 mm pour une moyenne de 900 mm). Evolution de la pluviométrie annuelle mm 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 Cumul annuel 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 Moyenne de 1980 à 2008 Cette année présente encore la particularité d’une répartition mensuelle atypique de la pluviométrie. La période favorable à la recharge hivernale (novembre 2008 à mars 2009) a été déficitaire avec 390 mm, à comparer au 450 mm nécessaires à une recharge correcte des sources (cf. graphe ci-dessous). Toutefois, pendant les mois d’avril (125 mm) et de juin (94 mm) l’excédent pluviométrique a permis de recharger les sources provisoirement. Ainsi, nous avons pu bénéficier d’un débit favorable des sources et captages. A partir du mois de juillet et jusqu’à novembre, l’été a été très sec et chaud. Cet état de sécheresse a eu un impact sur le débit des sources à partir du mois d’août et jusqu’à novembre, sans toutefois que cela mette en péril notre capacité à répondre aux besoin de production. Cependant, il convient de noter que l’étiage a été sévère et comparable à l’année 2005 qui fait référence en la matière. Malgré cette météo, les consommations d’été ont été modérées. 172 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 09 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE 4 500 10000 4 000 9000 8000 3 500 7000 3 000 Volume mensuel [1000 m3] Débit [m3/h] Le graphe ci-dessous montre la situation des sources en 2009 ainsi qu’une projection à 2020 réalisée grâce au modèle de prévision « OPERA » avec un scénario sec (350 mm de pluies hivernales). 6000 2 500 5000 2 000 4000 1 500 3000 1 000 2000 500 1000 Débit calculé Débit mesuré 2022 2021 2020 2019 2018 2017 2016 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 0 1997 0 Volume calculé Exemple de Projection établie à partir du Modèle OPERA : Scénario de pluie sec à l’horizon 2020 IV.1.3.3.1.4 La préservation de l’éocène La préservation de la nappe éocène est un enjeu identifié depuis l’origine de la concession, en 1992. Les choix techniques et la politique de gestion des prélèvements mis en œuvre durant la première décennie du traité ont permis d’amoindrir sensiblement le recours à cette nappe précieuse et fragile. Mais le déficit pluviométrique de ces dernières années a montré la vulnérabilité des ressources libres par l’observation d’étiages de plus en plus sévères, imposant l’éocène comme ressource régulatrice. Ainsi, l’historique des prélèvements annuels par nappe montre la tendance à la baisse des prélèvements dans l’éocène résultant de la politique mise en œuvre depuis l’origine de la concession. Il illustre également le rôle régulateur de la nappe éocène durant les épisodes de sécheresse et de canicule. En 2009, suite à la pollution à l’ETBE (1) de l’eau brute de la station de Gamarde à Saint-Médarden-Jalles, mi-juin, la stratégie de sollicitation des ressources profondes, dont l’éocène, a dû être adaptée. Le déficit de production à partir de la source oligocène de Gamarde a été compensé par un prélèvement supplémentaire d’environ 1,86 millions de m3 dans les autres ressources disponibles : les forages à l’oligocène à aléa de dénoyage et les forages à l’éocène. C’est pourquoi le volume prélevé dans la nappe de l’éocène est plus important en 2009 qu’en 2008. (1) ETBE : Ethylterbuthylether 173 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Prélèvements (en milliers de m³) Miocène 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009* 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 3 2 2 2 3 3 3 789 776 634 917 951 623 603 753 195 457 813 086 995 677 842 169 164 215 Oligocène 32 36 38 40 38 40 41 39 42 44 41 42 43 40 41 42 40 39 878 454 848 488 513 080 726 272 054 561 424 043 357 453 903 196 042 898 Eocène Crétacé 17 964 17 486 14 933 16 385 13 166 12 074 9 889 12 497 10 504 8 942 12 537 14 304 10 686 13 882 11 583 9 237 9 872 11 330 0 0 0 31 291 193 229 344 594 449 618 647 716 636 529 535 474 464 Total 52 55 55 58 53 53 53 53 55 56 57 60 57 57 56 55 53 54 631 716 415 821 921 970 447 866 347 409 392 080 754 649 856 136 551 908 Economie de l'éocène (en milliers de m3) Part de Economie de l'éocène par l’éocène dans rapport à le total des 1992 2005 prélèvements 34% 31% -478 27% -3 031 28% -1 579 24% -4 798 22% -5 890 19% -8 075 23% -5 467 19% -7 460 16% -9 022 22% -5 427 24% -3 660 19% -7 278 24% -4 082 20% -6 381 -2 299 17% -8 727 -4 646 18% -8 092 -4 011 21% -6 634 -2 552 Total -96 081 -13 508 * : dont 1 860 milliers de m3 prélevés à Gamarde et mis en décharge à la Jalle (source oligocène) Historique des prélèvements par nappe volumes en m3 25 000 000 20 000 000 15 000 000 10 000 000 5 000 000 0 Forage crétacé Source et captage miocène Forage oligocène Source et captage oligocène Forage éocène 174 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.2 EXPLOITATION DES OUVRAGES DE PRODUCTION IV.1.3.3.2.1 La surveillance, le diagnostic et la réhabilitation des aqueducs Les aqueducs sont des ouvrages structurants de l’adduction d’eau potable de la Communauté urbaine. Chaque jour, ils assurent l’acheminement de 40 à 45 000 m3 d’eau vers l’agglomération. Les aqueducs de Budos (42 km) et du Taillan-Médoc (12 km) sont des ouvrages de transport d’eaux brutes ou traitées, dont la vulnérabilité est liée, d’une part, à leur fonctionnement à plan d’eau libre et, d’autre part, à leur date de construction (1870/1880). La surveillance Le respect des servitudes de surface, ainsi que des zones de protection sanitaire des aqueducs, constituent deux contraintes majeures de l’exploitation de ces ouvrages. En 2009, un effort particulier a été porté sur l’instruction et la résolution des anomalies, identifiées lors des enquêtes terrain réalisées en 2008, dans la zone de servitude d’exploitation des aqueducs. Pour cela, une recherche a été effectuée auprès de chaque commune ainsi que dans les archives municipales et départementales afin d’établir la liste des parcelles impactées, les coordonnées des propriétaires et de retrouver les actes de convention de servitude établis à l’origine entre 1850 et 1900. Un plan d’action a été mis en place pour l’instruction de chaque anomalie : - envoi au propriétaire d’un courrier avec accusé de réception ; - 1 mois après la date d’accusé de réception, établissement d’un PV constat sur le terrain ; - dans le cas où l’anomalie n’aurait pas été résolue, envoi au propriétaire d’un courrier de relance avec accusé de réception ; - 1 mois après la date d’accusé de réception, établissement d’un PV constat sur le terrain ; - dans le cas où l’anomalie n’aurait pas été résolue, établissement d’un dossier contentieux. L’instruction de la totalité des anomalies a été réalisée. Leur résolution n’est pas terminée en raison des délais accordés aux propriétaires pour la réalisation des travaux de mise en conformité. Bilan de s a nom alie s su r les ser vitude s d'a queduc s Anoma lie s Aque duc e n cours résolu es de Budos 30 36 Total 66 du Taillan 80 42 122 Tota l 110 78 188 Parallèlement à cette démarche, l’avis de la DOEA a été sollicité afin de statuer sur les cas complexes suivants : - Présence de vignes sur les aqueducs : Les actes de servitude établis à l’origine entre la ville de Bordeaux et chaque propriétaire mentionnent qu’il est autorisé de planter des vignes dans la zone de servitude d’exploitation de 8 mètres. La plantation de vignes ne peut donc pas être considérée comme une occupation anormale du sol. Néanmoins, les racines présentent un risque pour la structure de l’ouvrage. Il convient donc de définir les règles souhaitables de protection de l’aqueduc et des modalités pratiques d’application. L’étude des aspects juridiques de ce dossier est en cours. - Présence d’animaux sur les aqueducs : Tout comme dans le cas des vignes, les conventions de servitude stipulent que les propriétaires peuvent laisser les zones de servitude en pâture et donc y installer des animaux pour le pacage ce qui peut constituer un risque sanitaire pour l’eau transportée dans l’aqueduc. La réflexion sur ce cas est traitée en parallèle avec celle sur les vignes. 175 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE - Présence de constructions et de murs sur l’aqueduc : chaque construction est étudiée au cas par cas avec la DOEA. Comme prévu à l’engagement n°51 de l’avenant n°7, un bilan a été adressé à la DOEA et sera mis à jour chaque trimestre. ZOOM Le diagnostic préalable à la réhabilitation La durée minimale de l’arrêt d’un aqueduc est d’environ deux semaines incluant la vidange et la remise en service de l’ouvrage. Pendant cette période, aucune intervention de diagnostic ou de travaux n’est envisageable, soit pour des raisons sanitaires, soit pour des raisons de sécurité. LA CONTINUITE DU SERVICE PENDANT L’ARRET DE TAILLAN L’AQUEDUC DU Afin d’optimiser la capacité de production pendant cet arrêt planifié pour 4 semaines, le phasage des opérations a été scindé en deux parties : x du 29 juillet au 17 août 2009 : l’aqueduc a été arrêté totalement, permettant l’inspection pédestre le long des 12 km de l’aqueduc, et son diagnostic, complété de travaux de reprise de fissures, entre le forage de Moulin Noir à Eysines et le réservoir de Paulin à Bordeaux (partie aval de l’aqueduc). Pendant cet arrêt, le réservoir de Paulin a été lavé et désinfecté. x - les travaux de réhabilitation des fissures des tronçons 4 et 9. du 17 au 25 août 2009 : le diagnostic de l’aqueduc a été réalisé entre le forage de Moulin Noir à Eysines et les sources du Thil à Saint-Médard-en-Jalles (partie amont de l’aqueduc). Ce dispositif a permis de remettre en service le réservoir de Paulin et de faire fonctionner deux forages en refoulement direct vers l’aqueduc : Moulin Noir et Bruges (forages à l’éocène), produisant 8 500 m3 par jour. x d’un arrêt de l’aqueduc du Taillan pour une durée minimale d’un mois avant la prochaine révision quinquennale. L’objectif de cet arrêt sera de réaliser : - la visite pré-diagnostic de l’ensemble du linéaire de l’ouvrage, La remise en service de l’aqueduc a été réalisée le 25 août 2009 sans conséquence sur la continuité du service à l’usager. Le diagnostic a conduit à la conclusion que l’aqueduc du Taillan-Médoc présente un très bon état général. L’arrêt de l’un de ces ouvrages pour diagnostic et pour travaux est donc très fortement contraint, puisqu’il entraine non seulement une perte de production mais aussi la compensation sur l’éocène de ce manque à prélever sur les ressources libres de l’oligocène. Le plan d’action prend en compte la réalisation : x d’un arrêt de l’aqueduc de Budos pour une durée minimale de deux mois avant la prochaine révision quinquennale. L’objectif de cet arrêt sera de réaliser : - la visite pré-diagnostic de l’ensemble de l’ouvrage (hors visite des siphons Ø 1.000 non visitables), - Le diagnostic des tronçons qui le nécessiteront au vu des résultats du pré-diagnostic ci-avant et des diagnostics antérieurs, - le diagnostic des tronçons qui le nécessiteront au vu des résultats du pré-diagnostic ci-avant et des diagnostics antérieurs. L’année 2009 a été consacrée au pré-diagnostic de l’aqueduc du Taillan qui s’est déroulé au mois d’août pendant l’arrêt de l’aqueduc pour les travaux de raccordement à la future usine de Cantinolle. Ce pré-diagnostic a permis de compléter les prédiagnostics existants. 100 % du linéaire de l’aqueduc est désormais inspecté. De manière générale, l’aqueduc du Taillan est en bon état et ne nécessite pas de diagnostic complémentaire ni de travaux. 176 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE L’année 2010 sera consacrée à l’aqueduc de Budos. Les visites seront calées en même temps que l’arrêt programmé pour les travaux du Béquet. Un arrêt de 8 semaines est prévu fin mars, ce qui permettra de réaliser un diagnostic, voire des travaux, sur les tronçons 4 et 9 de l’aqueduc. ZOOM LA TELEDETECTION INFRAROUGE HELIPORTEE AU SERVICE DE LA PROTECTION DE LA RESSOURCE EN EAU En matière de recherche de fuites sur les aqueducs, qui sont des canalisations à écoulement libre, les techniques d’investigation sont inexistantes ou en sont aux balbutiements. Nous avons renouvelé en 2009 un essai faisant appel à la technique d’analyse par l’imagerie infrarouge. Cette technique est utilisée en agriculture pour contrôler le développement de la végétation, en permettant par exemple, de cibler les zones à amender, à arroser, etc. Les images infrarouges prises par satellite permettent également d’identifier les accidents géologiques structuraux, les rejets d’eau en mer. Le champ d’application est vaste. Le procédé que nous avons testé en 2009 consiste à embarquer une caméra particulière à bord d’un drone. Nous avons survolé le parcours de l’aqueduc de Budos, la caméra prenant des images sur toute sa longueur et sur environ 50 m de large dans une bande spectrale, non plus dans le visible, mais dans le proche infrarouge thermique. Cette technique vise à donner une image thermique de la surface du sol de part et d’autre de l’aqueduc. La température du sol est impactée par plusieurs paramètres dont la présence d’eau. L’évaporation de l’eau à tendance à abaisser la température du sol. L’idée est de localiser les zones humidifiées par les percolations ou fuites d’eau au travers de la maçonnerie de l’aqueduc et en conséquence : x nous donner une image de l’état structurel de l’aqueduc et des zones à traiter en priorité x nous permettre de diminuer les pertes d’eau sur le réseau primaire de la CUB et ainsi améliorer la performance (le rendement) des axes de transport L’intérêt de cette technique est qu’elle est rapide, globale, novatrice et pas destructive. Aucune anomalie majeure n’a été révélée. Une nouvelle tentative sera menée en 2009 dans des conditions de température différentes. Image normale Image Infrarouge – filtre Rain Image Infrarouge – filtre Midgrev Image visible Image Infrarouge – filtre Midgrev IV.1.3.3.2.2 Le diagnostic et la réhabilitation des forages 177 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Pour préserver le patrimoine des forages de la Communauté urbaine de Bordeaux et maîtriser la capacité de prélèvement disponible, nous avons développé une méthode de suivi des ouvrages qui s’articule autour de la mesure des capacités hydrauliques du forage et de la nappe d’une part, et du diagnostic complet (structurel et hydraulique) d’autre part. Depuis l’origine du contrat, 100 % des forages ont ainsi fait l’objet d'au moins 1 test de pompage. 80 % de ces tests remontent à moins de 10 ans. L’ensemble des forages a été diagnostiqué au moins une fois et 76 % d’entre eux ont eu un diagnostic datant de moins de 10 ans. De plus, les outils développés récemment (PRODUCTIVEILLE, tests de pompage, QUANTIPROD), nous permettent de suivre en continu les paramètres hydrodynamiques de l’ensemble des forages. Cette méthodologie permet de détecter plus rapidement l’apparition de dysfonctionnements et de programmer la réhabilitation. Réhabilitations En 2009, nous avons réalisé 3 réhabilitations, sur les forages de Capeyron à Mérignac (oligocène), Thil-Démon à Saint-Médard-en-Jalles (éocène), Boutin à Pessac (oligocène) et débuté l’analyse technique de la réhabilitation du forage de Loret à Mérignac. L’analyse des données nous a permis de mettre en œuvre des techniques ciblées. Pour le forage de Capeyron, un décolmatage par pulses hydrauliques a permis d’améliorer la productivité de l’ouvrage. Cette méthode consiste à générer des séries de pulses de pression et de débit relativement importantes, entrecoupées de phases de pompage qui permettent d’évacuer les sédiments colmatant le forage et de juger de l’efficacité du traitement au fur et à mesure de sa mise en œuvre. L’amélioration apportée par le traitement hydraulique s’est traduite par une réduction de 17 % du colmatage. Les travaux de réhabilitation réalisés au forage de Thil-Démon ont consisté à brosser le tubage et à re-chemiser l’ensemble de la chambre de pompage (sur 103 mètres). Nous avons réalisé une réhabilitation classique par la mise en place d’un tubage plein, entrainant une réduction du diamètre intérieur et par conséquent de la capacité de pompage. Enfin le forage de Boutin a fait l’objet de la pose d’une nouvelle crépine inox, et d’une nouvelle cimentation du tubage, afin de résoudre le problème de la remontée de sable observé fin décembre 2008. Ces opérations ont permis de prolonger d’environ 40 ans la durée de vie de ces 3 forages. . Réhabilitation de Capeyron. Juin 2009 Réhabilitation de Thil Demon Juillet 2009 178 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Diagnostics En 2009, nous avons réalisé 10 diagnostics complets des ouvrages SMIM2 (oligocène), Haut-Brion (oligocène), Bellefont HT1 (oligocène), Bellefont HT2 (oligocène), galerie de Gamarde (oligocène), Loret (éocène), Saint-Aubin-de-Médoc (oligocène), Jacob 1bis (oligocène) et Bruyères (oligocène). Ces interventions nous ont permis de mieux apprécier l’état structurel des forages, et de mesurer leur évolution par comparaison avec les états antérieurs connus. Diagnostic de Blayet 2 le 25/11/08 (Hydro-Invest) Diagnostic de Saint-Aubin-deMédoc. Octobre 2009 Diagnostic de SMIM2. Avril 2009 Tests de Pompage En 2009, nous avons réalisé 10 tests complets de pompage, en plus de ceux réalisés dans le cadre des diagnostics. Les forages concernés sont : Bacalan, la Sauque 1, la Sauque 2, Guigeot 1, Haut Nouchet 1, Blayet 2, Servantin, Cazeaux 4, Bellefont et Loret. Ces essais nous ont permis de déterminer les caractéristiques hydrauliques actuelles des ouvrages, et d’observer les caractéristiques hydrodynamiques de la nappe dans l’environnement du forage. Test de pompage avec remorque dédiée IV.1.3.3.2.3 Le lavage des réservoirs Le cadre législatif impose de procéder annuellement à la vidange, au nettoyage et à la désinfection des ouvrages de stockage d’eau potable. Cette mesure s’applique aux 38 ouvrages qui assurent la capacité de stockage de la CUB. Il convient d’ajouter, à cette liste, l’ensemble des bâches situées dans les usines. Au total, 65 ouvrages sont donc lavés chaque année. 179 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Notre expérience nous a permis d’optimiser les outils utilisés. Ainsi, en fin d’année 2007, nous avons mis au point une remorque de nettoyage de réservoirs qui est utilisée depuis 2008. Ce dispositif permet désormais, en optimisant les conditions sanitaires, ergonomiques et de sécurité, de réaliser le lavage de l’ensemble des réservoirs par nos propres équipes sans recourir à la soustraitance. IV.1.3.3.2.4 Les inspections sanitaires et la démarche HACCP Inspections Sanitaires Parmi les nouvelles dispositions introduites par le Code de la Santé Publique visant à améliorer la sécurité sanitaire des eaux, figure la mise en œuvre de nouvelles modalités du suivi sanitaire (ex : programme de surveillance établi en fonction des dangers identifiés …). Dans ce cadre, la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) réalise chaque année des inspections sanitaires sur les usines d’eau potable. L’ensemble des éléments pouvant impacter la qualité du produit y est audité : DUP, clôtures des installations, typologie et état des équipements, conception et exploitation des ouvrages, procédures internes, protection intrusion du site … En 2009, les sites de Tremblay, Snecma, Landot et Linas ont été audités. L’ensemble des prescriptions a été pris en compte dans un plan d’action sous la responsabilité de Lyonnaise des Eaux et transmis à la DDASS et à la Collectivité. Démarche HACCP Parallèlement aux inspections sanitaires réalisées par la DDASS, nous avons poursuivi la démarche HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), lancée en 2008. L’année 2009 a permis de terminer l’audit des sites de production d’eau. Les sites de Gamarde et Béquet, en chantier en 2009, seront à nouveau audités après réception des travaux. Les conclusions de cette méthode présentent de grandes similitudes avec les conclusions des inspections sanitaires, particulièrement du point de vue de la sûreté des installations : lutte contre la malveillance et les effractions, optimisation de la protection des accès directs à l’eau. 180 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Les investissements dans ce domaine ont permis en 2009 de renforcer les protections des accès directs à l’eau sur 24 stations : protections mécaniques et/ou dispositifs de détection d’intrusion. IV.1.3.3.2.5 La consommation d’énergie Depuis plusieurs années, nous avons mis en place un suivi de l’énergie afin d’optimiser le pompage de l’eau. Le but de cette optimisation est de produire la même quantité d’eau avec moins d’énergie quand cela est possible. Pour cela, un suivi mensuel a été mis en place avec un reporting pour aider les télécontrôleurs dans le choix des sites à mettre en marche. Cet outil est mis à jour mensuellement. L’indicateur suivi est le Wh/m³. En 2009, le Wh/m³ s’est établi à 236,53 pour 236,93 en 2008.Cet indicateur s’est donc légèrement amélioré. Pourtant, la pollution de Gamarde a eu un impact négatif en nous obligeant à compenser une production économe en énergie à partir de ressources libres, par la sollicitation de ressources profondes plus énergivores. L’amélioration obtenue en 2009 malgré cette situation dégradée, est liée au grand nombre de pompes de forages que nous avons renouvelées en 2009 avec pour effet la diminution de la puissance des pompes. IV.1.3.3.3 LA CONTINUITE DU SERVICE IV.1.3.3.3.1 La capacité de pointe La situation exceptionnelle du jour de pointe 2005 où 95 % des ressources disponibles avaient été utilisées a permis de mettre au jour la fragilité du système d’eau potable de la CUB face à des situations extrêmes (étiage sévère avec forte consommation) ainsi que celle de l’adéquation entre les besoins et les ressources. Face à cette situation qui peut se reproduire, des actions à très court terme ont été définies pour augmenter la capacité de mise en réseau en renforçant l’exploitation des champs captants existants. 181 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Le programme prévisionnel d’augmentation de la capacité de pointe Des études de faisabilité réalisées en 2005 et 2006 ont permis d’identifier des ressources potentielles supplémentaires sur les sites de Caupian, Bellefont et Cap de Bos. Des aménagements dans le système d’eau potable (aqueduc, station, réseau) sont indispensables pour mobiliser ces ressources supplémentaires. Capacité de pointe Plan d'action Développement de ressources Miocène et Oligocène de Bellefont, Caupian, Cap de Bos Réalisations Gains Equipement du forage Rocher 3, remplacement de la pompe de Garenne, bâche de Caupian 3 900 m3 /j Amélioration de la disponibilité Boutin, inte rconnexion Gajac-Gamarde 5 600 m3 /j Développement ressource Eocène Thil Demon Pompe initialement installée 150 m3/h puis réhabilitation en 2009 pour DUP (réduction de diamètre et nouvelle pompe de 65 m3/h) 1 500 m3 /j Baisse des pompes des forages Eocène Cordon, Matasset, Pontet 3 200 m3 /j Renouvellement des pompes des forages Eocène Moulin Noir 1 100 m3 /j 15 300 m3/j Total L’ensemble de ces travaux a permis d’amener la capacité de production à 235 000 m3/j à nappe équivalente et rendement équivalent. A cela s’ajoute le projet d’extension de la branche sud-est de l’axe des 100 000 m³/j. Une étude menée en 2006 a permis de montrer que l’intégration dans le système AEP de la CUB des forages éocènes existants mais non aménagés de Reys, Pinchot et Grangeneuve, permettrait d’augmenter la capacité de pointe d’environ 13 000 m³/j. Pour cela, il est nécessaire de réaliser l’extension de la branche sud-est de l’axe des 100 000 m³/j en diamètre progressif à partir de la station Guigeot jusqu’au forage de Grangeneuve. Ce projet est en attente de décision. Situation à fin 2009 ¾ Développement de ressources Aucun aménagement de champ captant existant n’a été réalisé pendant l’année 2009. En accord avec la CUB-DOEA, le planning de mise en œuvre du développement du champ captant de Bellefont, prévu pour 2010, a été décalé en 2011-2012. x en effet, la mise à jour de l’atlas des zones à risque réalisée par le BRGM en 2007 indique que le champ captant de Bellefont pourrait faire partie des zones à risque de dénoyage de la nappe Oligocène. Il est donc indispensable d’attendre les résultats de la procédure de DUP en cours avant de lancer toute étude, x par ailleurs, le projet d’extension du champ captant de Bellefont nécessite de renégocier la convention de fourniture d’eau brute qui lie la Communauté urbaine au Syndicat de l’ARPOCABE jusqu’en 2015. La CUB-DOEA nous a demandé de n’entreprendre aucune étude sur le site de Bellefont tant que les résultats de la DUP ne sont pas connus et que les négociations avec le syndicat ARPOCABE n’ont pas abouti. La réalisation de l’APD du renforcement du champ captant de Bellefont est donc suspendue jusqu’à nouvel ordre. Le planning de mise en œuvre du développement du champ captant de Cap de Bos, prévu initialement pour 2008, a été remis en cause et repoussé en 2011. En effet, il n’est pas nécessaire aujourd’hui d’amener plus d’eau à Gajac car les besoins de l’UDi Gajac sont largement couverts par les ressources actuelles. Cependant, il est nécessaire de lancer en 2010 une étude APS sur le projet global du développement du champ captant de Cap de Bos : 182 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE x surforage du captage existant, x mais surtout transport d’eau depuis Gajac (arrivée de l’adduction de Cap de Bos) jusqu’à l’aqueduc du Taillan-Médoc (en aval de l’usine de Cantinolle). Cette solution est destinée à substituer les forages à l’éocène de l’aqueduc du Taillan-Médoc et constitue une solution alternative au projet Sainte-Hélène. ¾ Extension de la branche Sud-Est de l’axe des 100 000 m³/j Au cours de l’année 2009, les discussions entre délégant et délégataire ont fait émerger une position commune selon laquelle ces travaux seront probablement abandonnés au profit des travaux à venir sur l’intégration de ressources de substitution venant du Sud de la Gironde. Il est donc probable que l’extension de la branche sud-est de l’axe des 100 000 m³/j se fasse dans le cadre de ce projet. Le raccordement des 3 forages à l’éocène sera décidé à ce moment-là. ¾ Conclusion sur l’engagement n°2 Les capacités de pointe de mise en réseau disponibles entre 2005 et 2009 sont résumées dans le graphique ci-après. Elles prennent en compte les aménagements réalisés à ce jour : x l’optimisation de champs captants existants (Caupian, Bellefont-Rocher 3, Thil-Démon), x l’amélioration du système d’eau potable (surpresseur Boutin, bâche de Caupian, interconnexion Gajac-Gamarde), x La descente et le remplacement de pompes de forages éocène (Cordon, Matasset, Pontet), x Le remplacement de pompe de forage éocène (Moulin Noir), x Le remplacement de pompe de forage oligocène (Garenne). Evolution de la capacité de mise en réseau du système AEP de la CUB Volume journalier de pointe (m3/j) 260 000 240 000 220 700 220 000 200 000 210 000 235 000 235 000 235 000 235 000 204 300 180 000 176 500 160 000 168 800 165 800 140 000 120 000 100 000 JP2005 23/06/2005 Volume réel mis en réseau JP2006 14/06/2006 JP2007 24/04/2007 Objectif contractuel JP2008 23/07/2008 JP2009 01/07/2009 Ocapacité théorique de pointe Nous précisons que ces capacités théoriques de pointe pourraient devoir être revues à la baisse suite aux résultats des DUP en cours qui pourraient venir limiter les autorisations de prélèvement. A ce jour, l’engagement de résultat est pratiquement atteint puisque la capacité théorique de pointe est aujourd’hui de 235 000 m³/j pour un objectif de 240 000 m³/j. 183 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.3.2 La journée de pointe L’année 2009 a connu une petite période de pointe d’été fin juin – début juillet 2009. er 1 juillet 2009 Journée de pointe de l’année 3 176 500 m /j La recharge ponctuelle apportée par les pluies d’avril à juin a permis à la ressource en eau d’être excédentaire par rapport aux besoins, malgré l’été qui a connu un épisode de chaleur et de sécheresse important. La production journalière maximale a été de 176 502 m3 le 1er juillet 2009 (à comparer à 210 000 m3/j en juin 2005). Production de la journée de pointe de l’année Le coefficient de pointe représente le rapport entre la capacité maximale observée en jour de pointe et la capacité moyenne de production. Le coefficient de pointe observé en 2009 est de 1,26, à comparer à 1,55 (coefficient de pointe décennal calculé par la méthode des pics sur la période 1988-2005). ZOOM UNE POINTE D’HIVER Une vague de froid s’est abattue sur la Gironde pendant 6 jours, du lundi 5 au dimanche 11 janvier 2009. Des masses d’air, en provenance de Sibérie, sont arrivées sur la région et nous ont fait atteindre des minimum de température de -5°C en moyenne sur une semaine. Cet épisode a eu un impact très important sur le réseau de production et de distribution d’eau qui a connu une journée de pointe d’hiver avec 158 439 m3/jour livrés au réseau. Le week-end du 10-11 janvier, les équipes d’astreinte ont été renforcées. Les casses de canalisations et de branchements étant nombreuses, il a fallu mobiliser sur le terrain 17 personnes sur le réseau, 9 personnes d’entreprises sous-traitantes, 6 personnes de l’exploitation et 3 cadres, en un week-end. Une communication externe a été réalisée pour informer les habitants de la vague de froid en cours et de ses conséquences éventuelles sur le réseau d’eau. Des conseils ont été donnés pour éviter de retrouver son compteur gelé. Un renfort a également été nécessaire pour gérer l’astreinte au centre de télécontrôle eau potable : 1 à 2 personnes (téléconseiller et/ou ordonnanceur) en plus du télécontrôleur se sont portés volontaires pour accomplir cette mission. La gestion de la production fut difficile, le volume produit a atteint 157 000 m3 le samedi 10 et 158 000 m3 le dimanche 11 janvier, les fuites étant très nombreuses sur le réseau. Cette situation a conduit les télécontrôleurs à forcer le fonctionnement de certains forages pendant les heures de pointe EDF, induisant des dépassements tarifaires importants pour répondre à la demande de consommation. Le niveau des réservoirs était au plus bas à la fin de l’épisode de gel. Au total, pendant le seul week-end du 10-11 janvier, ce sont 163 interventions d’astreinte qui ont été réalisées (contre 40 en temps normal), dont environ 60 casses de canalisations diagnostiquées (contre 20 casses par mois habituellement). Dès le lundi 12 janvier, le retour à la normale s’amorçait. 184 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.3.3 L’effacement en jour de pointe Le 23 juin 2005, la Communauté Urbaine de Bordeaux connaissait une pointe de consommation de 210 000 m3 qui avait mobilisé la presque totalité de la capacité de production. Les évènements bordelais de «VINEXPO» et la Fête du Vin, qui à chaque édition amènent plus de 50 000 visiteurs sur 8 jours, venaient s’ajouter à une température caniculaire. Toute indisponibilité d’un ouvrage majeur de production aurait, à ce moment précis, provoqué l’interruption de la continuité du service. Ce constat nous avait amenés à présenter à la Communauté Urbaine de Bordeaux l’idée de proposer aux communes une convention de partenariat afin qu’elles limitent leur consommation d’eau dans des périodes critiques. Elles peuvent y parvenir concrètement en interrompant l’usage de l’eau d’arrosage sur des points d’eau définis, ainsi que les essais de débit/pression réalisés par le SDIS sur les appareils de lutte contre l’incendie. Dès le début de l'été 2007, les 22 maires des communes concernées par le Service de l'Eau se sont engagés. Depuis, tous ont signé cette convention. Aucune alerte n'a été lancée depuis 2007, les conditions n'étant pas réunies. Afin que cette convention soit opérationnelle à tout instant, un exercice de simulation est réalisé chaque mois de mai, l'alerte est diffusée par SMS et par mail via l'outil "Eau Contact". De plus, pour accroître son efficacité en cas de besoin, un nouveau partenariat avec le Conseil Général est en cours d’étude en ce début d’année 2010. IV.1.3.3.3.4 Les situations à risque pour la continuité du service Janvier 2009 – La Tempête Klaus Le vendredi 23 janvier 2009, Météo France émettait un bulletin d’alerte orange puis rouge sur la Gironde, annonçant une tempête de grande envergure le samedi 24 janvier, entre 4h00 et 14h00. Cette annonce intervenait dans une période déjà défavorable pour la gestion de la production. En effet, de fortes précipitations durant les jours précédents avaient entrainé l’arrêt de l’exploitation des champs captants du Thil, de Bussac et de Cazeaux. Un groupe électrogène a été installé dès le vendredi 23 au soir sur le site de Budos. Cette stratégie fut payante car Budos est restée privée d’alimentation publique en électricité jusqu’au mercredi 27 janvier. Dès le samedi 24 à 8h00, une cellule de crise était constituée et opérationnelle. La tempête a bien eu lieu, provoquant d’énormes dégâts sur des stations de production ou des canalisations. Les dispositions suivantes ont été mises en place : x x Centre de Relation Clientèle (CRC) : la plateforme clientèle a ouvert de 8h00 à 18h00 le samedi (au lieu de 8h00-12h00) et de 8h00 à 19h00 le dimanche (habituellement fermée). Les effectifs ont été renforcés de 5 personnes, plus de 1 000 appels clients ont été traités. Communication : les appareils TETRA (système de communication de secours indépendant des 185 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE x x x x x réseaux classiques de téléphonie) ont été mis à disposition dès vendredi 23 au soir pour le personnel d’astreinte averti par un SMS (le réseau GSM a effectivement été défaillant). Télécontrôle Eau Potable AUSONE : les télécontrôleurs ont connu une activité extraordinaire : de nombreux appels clients la nuit et l’indisponibilité de nombreuses stations de production d’eau, sans téléphone ni électricité. Groupes électrogènes : les sites de Beauregard, Budos, La Cape, Bellefont ont été équipés d’un groupe électrogène le samedi 24 janvier. Quant aux sites de Matasset, Sabatey, Sautegrit, ils ont été équipés le dimanche 25 janvier. De nombreux contrats EDF ont subi des dépassements, les pointes ont été « grillées » pour pourvoir le besoin de consommation d’eau. Certaines stations ont été déshivernées. Le champ captant de Gamarde a été exploité pendant toute la crise. L’usine a été laissée en marche forcée afin de ne pas noyer le chantier qui avait lieu sur place et de conserver de la capacité de production sur Cap Roux. Un suivi qualité a été mis en place au niveau du réservoir de Cap Roux dès le dimanche 25 pour contrôler l’eau. Les agents d’astreinte ont été renforcés par de nombreuses personnes volontaires. Grâce à la forte disponibilité des agents intervenant pendant la crise, tous services confondus, aucun manque d’eau n’a été constaté sur la CUB, pendant et après la tempête Klaus. Juin 2009 – La pollution du champ captant de Gamarde Les 8 juin au soir et 9 juin dans la journée, nous sommes alertés par des clients se plaignant de mauvais goûts de l’eau. Dès le 10 juin, la station de production de Gamarde est identifiée comme origine de la pollution du réseau de distribution et tout de suite mise à l’arrêt, la DDASS est alertée et une cellule de crise se met en place (cf. rapport de la DDASS en annexe). Si les tests toxicologiques immédiatement pratiqués se révèlent négatifs, il n’est cependant pas possible d’identifier par les premières analyses le composé à l’origine des goûts et odeurs perçus. Par mesure de précaution, la préfecture demande le 11 juin une restriction de la consommation d’eau pour la boisson et la préparation des aliments. Les actions mises en œuvre sont alors les suivantes : o information des populations de Bordeaux Caudéran, Bruges, Eysines, Le Bouscat, et Mérignac sur les restrictions d’usage par le système téléphonique Paméla (100.000 personnes concernées), o communiqué de presse concernant ces mêmes restrictions d’usage. Ce communiqué sera largement repris dans les médias, o renforcement des équipes au centre d’appel de la Rue Paulin1, 1 19 personnes ont travaillé après 19h00 le 11 juin 2009 et 8 personnes après 23h00 ; 3 personnes ont commencé à travailler dès 7h00 le 12 juin ; 11 personnes ont travaillé en plus de l’effectif habituellement prévu sur la matinée du 12 juin (jusqu’à 14h00) ; 6 personnes ont travaillé de 19h00 à 20h00 le 12 juin. 186 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE o organisation de distribution d’eau en bouteille aux établissements considérés comme sensibles (crèches, maisons de retraite, écoles, établissements de santé,..). Entre le jeudi soir et le vendredi midi, 150.000 bouteilles auront ainsi été distribuées. En parallèle à ces actions, des dispositions sont prises sur le réseau afin de le purger, un panel de dégustateurs suit heure par heure l’évolution de la présence des goûts et odeurs en divers points du réseau, et les laboratoires mobilisés identifient le composé à l’origine des goûts : il s’agit de l’ETBE (ethyl-ter-butyl-éther), un produit utilisé dans la composition des essences sans plomb. Le 12 juin en début d’après midi, la cellule de crise constate la disparation des goûts et odeurs en tous points du réseau et la complète purge de ce dernier. La DDASS, au vu de ces constatations, de la faible toxicité de la molécule ETBE, et de la non toxicité des divers échantillons d’eau du réseau, propose la levée de la restriction de consommation, levée approuvée par le préfet. Le système Pamela est à nouveau mis en œuvre pour informer les usagers du retour à la normale. Si ce retour à la normale concerne les usagers du service, il n’en est pas de même pour le système de production d’eau potable de la Communauté urbaine. A la fin de l’année 2009, et du fait de la pollution persistante du champ captant, l’usine de Gamarde est toujours à l’arrêt, privant la collectivité d’environ 10% de sa capacité de production. Les actions en cours pour remédier à ces difficultés ont été les suivantes : ¾ ¾ Sur le plan judiciaire o Dès le 11 juin, une plainte contre X pour pollution de l’eau était déposée à la brigade de gendarmerie de Saint-Médard-en-Jalles. Notre service juridique suit l’évolution de cette plainte qui n'a pas encore donné lieu à poursuites étant encore au stade de l'enquête préliminaire. o Par ailleurs, nous étions informés, dès la mi-juin, de l’occurrence d’une importante fuite d’essence au niveau d’une station service située à proximité du champ captant. La simultanéité de cet évènement avec la pollution du champ captant par un composé de l’essence sans plomb nous a conduits à demander, dans une démarche judiciaire conjointe avec la CUB, au Président du Tribunal de Grande Instance de Bordeaux, statuant en référé, une expertise visant à déterminer les causes de la pollution et à évaluer les dommages subis. o En parallèle, et en collaboration avec les services de l’Etat, nous suivons de très près les mesures mises en place par le responsable de la station service pour éviter ou limiter au maximum la propagation de la pollution vers le champ captant. Un suivi très rapproché de l’évolution de la qualité de l’eau souterraine entre la station service et le champ captant a été mis en place. Il est à noter que l’administration a interdit dans ce secteur l’utilisation des puits et forages privés. Sur le plan technique o Afin de récupérer la capacité de production de l’usine de Gamarde, nécessaire à la fois pour répondre aux demandes de pointe et pour soulager les prélèvements dans l’Eocène, nous avons déterminé les compléments à apporter à la filière de traitement existante afin de pouvoir éliminer l’ETBE de manière satisfaisante (l’efficacité du Charbon actif en grain sur ce composé étant limitée). La solution la plus efficace est d’ajouter en tête de la filière un étage dit de « stripping », qui consiste en une aération forcée de l’eau. Cette modification de filière sera présentée à l’administration début 2010 pour une mise en œuvre courant 2010. 187 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.3.5 Les interruptions non programmées Les interventions urgentes sur le réseau constituent les seules occasions d’interruption du service non programmées. Elles font l’objet d’un indicateur de performance du décret du 2 mai 2007. Si l’on se réfère à la définition du taux d’occurrence, telle que préconisée par l’ONEMA, il s’agit de toute coupure d’eau dont le client ne peut être informé au moins 24h à l’avance. Ainsi pour 2009, le nombre s’établit à : x Nombre de réparations de canalisations sur domaine public ............. 538 x Nombre de réparations de fuites non visibles détectées .................... 44 Total....................... 582 Ainsi, le taux d’occurrence des interruptions non programmées du service (indice P.151.1 de l’ONEMA) s’établit à : 1 000 x (582 / 227 6682) = 2,56 pour 1 000 IV.1.3.3.4 LA REDUCTION DES PERTES IV.1.3.3.4.1 La réduction des eaux de process La consommation d’eau est inhérente au fonctionnement du process de traitement. Les lavages de filtres à sable consomment la partie la plus importante de ce volume. On trouve ensuite, les volumes d’eau perdus par les évents sur les filtres à sable en pression, puis les volumes nécessaires à l’alimentation des équipements de mesure en continu et des robinets de prélèvement. L’ensemble de ces volumes est présenté dans le bilan hydraulique global au chapitre IV.2.1.3. Les séquences de lavage sont optimisées en permanence et, depuis 2007, le critère Economie d’eau est intégré au même titre que les critères de process dans ces optimisations. Il demeure cependant une dimension aléatoire de ce volume par station : le nombre de lavages de filtres réalisé chaque année. Sur cet aspect en effet et même si nous tenons à optimiser les cycles de filtration, les déclenchements du lavage sont proportionnels au temps de marche du forage. Ainsi, plus la production annuelle sera importante, plus le nombre de lavages sera grand. L’ensemble de l’eau de process hors volumes mis en décharge (lavage filtres, évents, analyseurs) représente pour l’année 2009 un volume de 435 600 m3/an. Les réalisations de 2009 sont : o l’optimisation du cycle de lavage et filtration de Gajac, o la mise en place de ventouses sur les évents des filtres sur 4 déferriseurs, o la recirculation des eaux de neutralisation du circuit de bioxyde à Cap Roux. En tenant compte également des investissements réalisés en 2008, le volume économisé en eau de process est évalué à 65 000 m3 (soit 10 % du volume de référence). Il convient de noter que d’autres investissements ont été réalisés en fin d’année 2009 : recirculation des eaux de paillasse sur les usines de Gajac, Gamarde et Budos. Le programme de travaux se poursuivra en 2010. 2 Nombre d’usagers du service 188 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.4.2 La sectorisation et la détection des fuites non visibles La sectorisation du réseau d’eau et télésurveillance en continu Depuis la fin juin 2009, le dispositif de sectorisation, dont la réalisation a débuté en 2007, est opérationnel. Les 3 100 km de réseau d’eau de la CUB sont donc désormais entièrement sous surveillance hydraulique (débit et pression réseau). Cette sectorisation s’appuie sur la création de : o 15 secteurs de niveau I par la mise en place de 60 comptages en réseau, o 18 secteurs de niveau II, soit 900 km de réseau, avec suivi du débit minimum de nuit. Les 500 km de Bordeaux intra muros sont sous surveillance acoustique continue avec : o 50 capteurs hydrophones sur les conduites d’un diamètre supérieur ou égal à 400 mm, o 100 capteurs hydrophones sur les conduites de diamètre inférieur. Les mesures de ce dispositif sont télétransmises à un superviseur Topkapi réseau, que nous avons développé, et archivées dans une base de données BDLT, soit environ 350 mesures hydrauliques journalières. L’exploitation de ces données, par la création de bilans journaliers, hebdomadaires, mensuels ou annuels, nous a permis de développer une nouvelle stratégie de recherche des fuites. Le bilan « suivi des débits de nuits » est exploité au quotidien et permet de planifier la recherche active des fuites non visibles par une classification des secteurs les plus fuyards. Nous appliquons également la sectorisation de niveau III, qui consiste à mesurer les débits de nuit dans des sous-secteurs de petite taille. Cette sectorisation est temporaire et nécessite la réalisation de puits de mesure. Débitmètre à manchette enterré, en cours d’installation Débitmètre à insertion 189 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE ZOOM 12/10/2009 EXEMPLE 19/10/2009 DE BILAN DEBIT DE NUIT SUR LE SECTEUR GAJAC A ST-MEDARD-EN-JALLES Bilan Volume Nuit Sectorisation Niveau 1 - UDI de GAJAC Bilans Comptages 12/10/200913/10/200914/10/200915/10/200916/10/200917/10/200918/10/2009 Pagnot -8,65 -7,80 -16,20 0,70 -7,40 -6,40 -1,20 Touban -34,00 0,00 -67,90 10,95 -28,10 -24,60 1,05 Interco Gajac/Gamarde 8,00 21,00 180,00 483,00 9,00 489,00 386,00 0,91 3,81 0,83 2,23 1,41 0,60 Bourdieu 1,81 Descartes -237,05 -221,90 -332,70 205,65 -222,95 144,25 151,45 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Ecureuil Mélange 0,00 2,00 0,00 0,00 0,00 4,00 81,00 Linas Arrivée Cantinolle 0,00 Médoc -0,55 -16,50 -29,30 -7,05 3,35 6,95 50,10 Gajac 597,00 598,00 1076,00 599,00 594,00 693,00 604,00 Bilan (m3) 306,94 327,89 446,09 325,42 327,67 318,79 337,80 Débit moyen de nuit (m3/h) 153,47 163,94 223,04 162,71 163,84 159,39 168,90 Station Gajac Qmètre Médoc 1200 1000 Qmètre Descartes 800 Pagnot 600 Touban m3 Médoc 400 Qmètre Touban Gajac 200 Interco Gajac/Gamarde Bourdieu 0 12/10/2009 13/10/2009 14/10/2009 15/10/2009 16/10/2009 17/10/2009 Qmètre Pagnot Bilan (m3) 18/10/2009 -200 -400 -600 Stratégie de recherche des fuites non visibles En 2009, nous appuyant sur ces bilans journaliers des débits minimum de nuit, nous avons ausculté 1791 km de canalisations et près de 98 000 branchements. Nous avons détecté 491 points de fuite d’eau non visibles ce qui a permis d’optimiser la qualité du dispositif d'écoute en réduisant les bruits de fond pour le réglage des hydrophones. L’efficacité du dispositif est donc réelle puisqu’en comparaison, nous avions détecté 163 fuites non visibles en 2008, alors qu’une partie seulement du dispositif était opérationnelle. RECHERCHE DE FUITES SYSTEMATIQUE Année 2009 Nb cumulé de fuites Linéaire cumulé (en Km) 1791 1800 1743 1600 491 445 1574 403 1400 341 1223 1200 1000 966 268 248 862 800 630 162 600 400 336 60 200 0 468 106 361 53 12 Janvier 105 24 Février 40 Mars Linéaire cumulé (en Km) Avril Mai Juin Objectif: linéaire ausculté Juillet Août Septembre Nb cumulé de fuites Octobre Novembre Décembre Objectif annuel fuites 190 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 500 475 450 425 400 375 350 325 300 275 250 225 200 175 150 125 100 75 50 25 0 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Quantification du volume des pertes évitées La courbe totale des débits de nuit sur l’ensemble de la CUB (courbe ci-dessous) nous permet de vérifier l’impact positif de la recherche active de fuites. Grâce au suivi du débit de nuit sur l’ensemble de la CUB, on peut estimer un gain de l’ordre de 485 000 m3 pour l’année 2009, ce que corrobore le bilan hydraulique du service présenté au chapitre IV.2.1.3. SUIVI ANNUEL DES DEBITS DE NUIT (m3/h) 3200 3100 3000 2900 2800 2700 2600 2500 2400 2300 2200 2100 2000 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 Année 2009 - semaine s 1à 53 Typologie des fuites identifiées Recherche active des fuites non visibles en 2009 Com mune Am bès Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Cenon Haillan (Le) Lormont Mérignac St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Talence Villenave-d'Ornon Total Branchement 7 46 8 238 1 2 7 11 5 14 0 13 5 357 Conduite 3 5 1 28 0 0 0 1 1 1 2 0 2 44 Divers 0 7 0 77 0 0 2 0 0 1 1 1 1 90 Total 10 58 9 343 1 2 9 12 6 16 3 14 8 491 Fuites non visibles détectées en 2009 90 Fuites sur robinetterie 44 Fuites sur Canalisations 357 Fuites sur Branchements 191 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.4.3 La suppression des bouches de lavage Les maires des 22 communes concernées par le service de l'eau ont été consultés afin de connaître leur choix, entre conserver et supprimer les bouches de lavage (BL) existant sur leur territoire. A ce jour, aucun n'a fait le choix de les conserver, notre action se traduit donc principalement par la fermeture des BL au plus tard dans les 6 mois après réception de la réponse du Maire (engagement n°14). Le nombre de BL identifiées dans le SIG (2 663), n'étant pas exhaustif, et compte tenu du montant élevé des pénalités prévues au contrat (1 000 €) pour toute BL non traitée, il nous est apparu impératif d’effectuer des enquêtes afin de mettre à jour l'inventaire qui fera référence. Lors de cette enquête, 80 % des BL ont été fermées au niveau du robinet. A ce jour, 3 213 BL ont été recensées, 100 % sont hors service, soit résiliées définitivement, soit fermées sur le robinet de prise ou bétonnées sur l’appareil afin d’empêcher tout puisage illicite. La partie alimentation (branchement et robinet de prise) est supprimée lors des campagnes de renouvellement des branchements en plomb ou de travaux de renouvellement de canalisations. La BL elle-même (appareil inséré dans la bordure du trottoir) est enlevée au rythme des travaux de restructuration des voiries, conformément à l’engagement. IV.1.3.3.4.4 La lutte contre les vols d’eau Le puisage de l'eau sur les hydrants est considéré, par les entreprises du BTP et les collectivités, comme un usage, aucunement comme un acte illicite. Pour mettre un terme à cette pratique, il est nécessaire de sensibiliser, informer, voire sanctionner, et en parallèle assurer la mise en service des bornes à eau monétiques (BM). Dès 2007, nous avons résilié les 35 contrats autorisant des établissements publics et professionnels à effectuer des prélèvements d'eau sur les hydrants, avec facturation d'un volume forfaitaire. Les services de la CUB ont également été sensibilisés par la DOEA et cette interdiction de puisage est désormais inscrite dans les Marchés Publics passés avec les entreprises qui effectuent des travaux de voirie pour le compte de la CUB. Plus de 5 000 autocollants ont été apposés sur les hydrants rappelant l'interdiction de puisage. Les exploitants du service de l'assainissement ont mis en place un plan d’action afin que les hydrocureurs, qui se ravitaillaient traditionnellement sur les hydrants, puisent principalement sur les bornes monétiques. A fin 2008, le volume puisé se faisait à hauteur de 39 % sur les BM. A fin 2009, ce taux est de 66 %, soit sur un volume total utilisé de 9 929 m3, 6 589 m3 sont puisés sur les BM et facturés. Le vol d’eau reste pourtant toujours d’actualité, plusieurs plaintes ont été déposées en 2009 dont certaines envers des entreprises de travaux publics. Afin d’établir un plan d’action permettant de sanctionner les contrevenants, la CUB-DOEA a mis en place un groupe de travail réunissant les services juridiques de la CUB, l’Agence Territoriale et le Service Clientèle Professionnelle de Lyonnaise des Eaux. Des recherches sont en cours sur les possibilités offertes par l’arsenal juridique en vigueur et sur la possibilité d’un appui par les services de Police Municipale. IV.1.3.3.4.5 La connaissance des volumes incendie 192 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Volume d'eau prélevé par le SDIS pour essais des hydrants en 2009 Communes Ambès Bègles Bla nquefort Bordeaux Bordeaux-Caudéran Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Nombre total d'hydrants contrôlés Nbre hydrants contrôlés 43 190 255 590 0 0 376 201 242 204 283 0 0 33 101 74 112 42 369 19 0 301 0 3 435 Volume consommé pour l'essai d'un hydrant (m3) 3 Volume total consommé (m ) Note du SDIS au sujet du volume consommé pour l'essai d'un hydrant : "Un nouvel essai réalisé par le SDIS sur demande de Lyonnaise des Eaux a permis de réajuster notre donnée étalon, elle était estimée à 1,6 m3 en 2007 suite à un essai réalisé sur une vingtaine d'hydrants en 2003, elle est de 1,3 m3 en 2008 suite à un essai réalisé sur plus de 100 hydrants début 2008". En 2009, cette valeur est inchangée. 1,3 4 466 IV.1.3.3.4.6 La pression de défense incendie Dès lors que nous acceptons la création d’un nouvel hydrant, nous garantissons une pression et l son débit conformément aux dispositions réglementaires. En 2009, 21 nouveaux hydrants ont été créés. Nouveaux hydrants posés et facturés en 2009 Commune Code Adresses PI / BI Bègles EK 093 EK 093 Bouche Incendie Bouche Incendie Blanquefort EJ 161 TE 000 EK 067 Bordeaux EJ 137 EJ 133 EJ 130 EK 045 EK 032 EK 068 EK 049 Bouscat (Le) EJ 116 Cenon EJ 106 Eysines EJ 131 EK 085 Haillan (Le) EJ 153 Lormont EJ 115 EJ 114 St-Aubin-de-Médoc EK 052 Rue des Muriers / rue des Marronniers Rue des Muriers / rue des Mimosas Total Ave du Port du Roy / rue du Pontac Ave de Labarde Ave Charles de Gaulle Total Quai Sainte-Croix Crs Journu Auber Rue Baziadoly angle Caillou Ave Marcel Dassault Rue René Cassin Quai de Queyrie s Ave de la République / rue Etchenique Total Allées de Boutaud Total Rue Paul Verlaine / André Gide Total Ave René Antoune Rue Ronteau Total face 18 bis rue Bernard de Girard Total Rue Lavergne Rue de Bordeaux Total Voie nouvelle rue de la Serpentine Total Poteau Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie Bouche Incendie Bouche Incendie Poteau Incendie Bouche Incendie Bouche Incendie Bouche Incendie Bouche Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie Poteau Incendie 193 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Total 1 2 3 1 1 1 3 1 1 1 1 1 1 1 7 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 2 1 1 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.5 LA REPARATION DES FUITES IV.1.3.3.5.1 Le nombre de fuites signalées réparées Nomb re de fuites signalées réparées 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Canalisations Branchements 475 275 318 295 498 414 399 389 538 sur dom aine public hors domaine public 2 431 4 255 2 864 4 927 3 860 5 236 4 263 5 384 4 634 5 166 4 633 4 970 4 274 3 510 4 094 2 563 3 641 2 606 Globalement, le nombre total de fuites réparées en 2009 est en recul par rapport à celui de l’année 2008 et le pic estival de fuites sur les branchements a été moins marqué. ZOOM HISTOIRE L’épisode de gel en janvier a toutefois généré une forte vague de fuites sur les canalisations. Des interventions complexes sont survenues au cours de l’année 2009, nous en citons quelques-unes ci-dessous : Le nombre de fuites branchements sous domaine public baisse de façon régulière, contrairement aux fuites sur canalisations qui montrent une hausse. La baisse des fuites sur branchements est à rapprocher de la campagne de renouvellement massive amorcée depuis plusieurs années. La baisse régulière observée depuis plusieurs années sur les fuites sur branchement hors domaine public marque une pause en 2009. Cette baisse est cependant principalement liée à une meilleure qualification de ces fuites dans le système informatique de suivi. DE FUITES VISIBLES - 3 fuites au niveau d’un joint sur la canalisation de transport de diamètre 1000 mm, bld George V et rue Léo Saignat sur la Commune de Bordeaux. Leurs réparations, compte tenu de leur position, au croisement d’axes de circulation importants, a nécessité d’importantes déviations de circulation avec mise à contre-sens des boulevards. - 1 fuite sur canalisation de diamètre 200 mm à Saint-Louis-de-Montferrand, en pleine zone inondable, a nécessité d’isoler un tronçon, puis de le remplir d’air pour localiser la fuite (photo cidessus). Total fuites brcht Respect 72 h Variation du nombre de fuites branchements sous domaine public 800 Nombre de fuites 100% 600 80% 500 400 60% 300 40% 200 20% 100 0 0% J F MAM J J A S OND J FMAM J J A SOND J FMAM J J A S OND J FMAM J J A SON D J F MAM J J A S OND t t t t t 2005 2006 2007 2008 2009 194 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Respect des 72 h 120% 700 > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Les détériorations par des tiers Les branchements ou les canalisations font régulièrement l’objet de détériorations lors de travaux effectués par des tiers. Ces incidents, le plus souvent déclenchés par des travaux de terrassement, nécessitent des interventions d’urgence qui impactent l’ordonnancement des interventions déjà programmées, et nous obligent parfois même à abréger ou suspendre les interventions en cours. Des constats amiables sont établis à chaque incident et les frais de réparation d’urgence sont facturés. Mais cette facturation est souvent contestée. Ces perturbations techniques se doublent alors de complications administratives et juridiques. En 2009, nous avons dénombré 190 dégâts de tiers sur le réseau d’eau potable de la Communauté Urbaine de Bordeaux, sur le domaine public, 149 ont donné lieu à facturation. IV.1.3.3.5.2 La performance de réparation des fuites signalées Délais de réparation des fuites 2009 D iamètres > 300 mm <= 12h Fuites sur branchements Fuites sur canalisations Tau x de réussite Objectif contractuel >12h 2 22% 100% Branch em ents Tous diamètres 7 - <= 72h > 72h 3 2 59 4 78 90% 90% 382 60 - <=21j >21j (délai moyen en j) 3 637 536 100% 100% 4 2 1,69 - 1 ,7 Limite des 72 h nbre Réparations des fuites signalées - 2009 Limite des 21 j 1800 1600 Canalisations 1400 Branchements 1200 1000 800 600 400 200 0 24 48 72 96 120 144 168 192 216 240 264 288 312 336 360 384 408 432 456 480 504 Délai (h) Notre organisation pour faire face aux pics de fuites (périodes de canicule et de gel) et satisfaire aux engagements pris dans le cadre de l’avenant n°7 en matière de délais de réparation, repose sur les principes suivants : x un plan de charge fondé sur l’analyse précise des variations du nombre de fuites mois après mois, x un effectif d’agents de réseau présent à 70% durant la période de juin à septembre, ceci afin de disposer de 7 à 8 équipes dédiées à la réparation des fuites, 195 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE x une information des riverains par la pose de panneaux au droit des fuites signalées dans des voies passantes afin de limiter la redondance des signalements, x des contrats de sous-traitance négociés de manière à caler au mieux la charge de travail sous-traitée, avec un nombre d’équipes fixé mois par mois, à l’année, x une productivité sensiblement améliorée grâce au recours à un équipement spécial, dit « aspiratrice excavatrice », permettant, avec une organisation adaptée, de doubler la cadence de fuites réparées par agent et par jour. ZOOM LES APPORTS DE L’ASPIRATRICE EXCAVATRICE Depuis 2008, nous avons développé l’utilisation du camion excavateur par aspiration pour la réparation des fuites et plus particulièrement pour la réparation des fuites sur branchement. Cet équipement induit des bénéfices de plusieurs natures. Productivité Avec une organisation adaptée permettant un taux d’utilisation maximal de ce coûteux équipement, l’aspiratrice excavatrice a permis de doubler la cadence de fuites réparées par personne et par jour. Santé et sécurité L’outil par aspiration permet de protéger les salariés : En 2009, les performances en termes de délais de réparation sont restées à un bon niveau, avec notamment 90 % des fuites visibles signalées réparées en moins de 72 heures et un délai moyen de réparation des branchements de 1,69 jour, dans le respect des objectifs de l’engagement n°19 de l’avenant n°7. Le signalement des fuites se répartit de manière hétérogène sur la semaine. Les fuites réparées au-delà de 3 jours sont en majorité des fuites qui ont été signalées en fin de semaine ou en début de week-end. En effet, la politique sociale et environnementale de Lyonnaise des Eaux limite la réparation des fuites en week-end à celles présentant un risque imminent pour les personnes ou pour les biens (qui donnent alors lieu à une réparation en urgence dans le cadre du service d’astreinte). Concernant les cas de fuites réparées en dehors des délais fixés par l’engagement contractuel de performance n°19, un rapport d’analyse au cas par cas a été transmis à la CUB DOEA afin de considérer les facteurs externes ayant contraint la réparation. x les différents réseaux enterrés des autres concessionnaires (gaz et électricité en particulier) sont parfaitement dégagés sans qu’un opérateur soit dans la fouille, x le risque vis-à-vis des ouvrages enterrés (gaz, électrique...) est fortement diminué, x la pénibilité des travaux est sensiblement réduite (pas de terrassement). Les salariés sont donc recentrés sur l’activité de plomberie qui est leur cœur de métier. Environnement x Des chantiers propres : pas de tas de graves ruisselants sur la voie publique, meilleur accès aux alentours des fouilles pour les riverains, fouilles nettes et propres. x Une durée d’exposition au bruit des salariés et de l’environnement réduite par rapport à l’utilisation du marteau -piqueur classique Cet outil a toutefois des facteurs limitants comme : x Son empattement qui nous empêche d’intervenir dans des rues trop étroites et/ou dans des rues dont les accès, c'est-à-dire les angles de giration, sont trop courts. x Il génère des nuisances sonores comparables à celles d’un compresseur (compensées par sa rapidité d’utilisation qui écourte les émissions sonores) Jour de signalement des fuites (bcht et cana) 25% 20% 15% 10% 5% 2007 2008 ch e ed i m sa di m an ed i i ve nd r je ud ed i di er cr m m ar lu nd i 0% 2009 196 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE La sécurité des agents de réseaux La maintenance du réseau d’eau potable est, parmi toutes nos activités, celle où se produit la majeure partie des accidents du travail. Notre politique est volontariste pour réduire les accidents : prévention par des moyens individuels et collectifs, contrôles sécurité, signalement et analyse des presqu’accidents. Après un accident, un arbre des causes est systématiquement rédigé et diffusé à l’ensemble du personnel. Il fait alors l’objet d’un échange sécurité formalisé. Des postes aménagés pour les accidentés du travail L’inaptitude passagère liée à l’accident est compensée par la proposition de postes aménagés qui peuvent être ou non acceptés par l’agent et son médecin. Ils permettent aux agents d’effectuer des tâches administratives ou bien de découvrir une autre activité, enfin de rester impliqués dans la vie de l’entreprise. 197 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.6 LE SUIVI DE LA QUALITE DE L’EAU IV.1.3.3.6.1 La fiabilité du contrôle sanitaire Les résultats du contrôle sanitaire font en permanence l’objet d’une analyse approfondie. Ainsi, nous accordons une attention particulière à la présence de germes banals, au faible taux de chlore résiduel, à la présence de fer et à la turbidité. Cette analyse approfondie met en évidence, chaque année, quelques points de surveillance (10 à 20), qui cumulent à eux seuls la plupart des dépassements de valeur de référence. Nous diligentons alors des enquêtes sur chaque point de surveillance incriminé pour en connaître les raisons et pour y remédier. Ces enquêtes visent à la fois le réseau public et les réseaux internes. Ce sont souvent ces derniers qui sont à l’origine des dépassements mesurés (défectuosité d’un mitigeur, bras morts, déminéralisation …). Les résultats d’enquêtes, avec proposition de solutions, sont transmis à la DDASS. Celle-ci prend alors les mesures appropriées (aménagement du réseau interne, voire changement de PSV). Ces actions contribuent à l’amélioration du contrôle sanitaire de l’eau distribuée et à donner une image plus représentative de l’eau du réseau public. ZOOM LA QUALITE DU LABORATOIRE LYONNAISE DES EAUX RECONNUE Notre laboratoire, depuis 4 ans, s’est inscrit, dans le cadre de son suivi qualité, aux essais inter-laboratoires AGLAE (Association Générale des Laboratoires d’Analyse de l’Environnement) 4 essais par an pour les eaux potables (analyses bactériologiques) et 3 essais pour les eaux usées (chimie de base) sont réalisés sur les paramètres qui entrent dans le cadre du suivi qualité et de l’auto-surveillance aussi bien en eau potable qu’en eaux résiduaires. Pour les essais sur les eaux potables, nous avons obtenu pour les 6 paramètres bactériologiques la classification A. Pour les eaux résiduaires, sur les 9 paramètres mesurés, nous avons obtenu la classification A et A*. Les classifications A et A* en classement qualitatif correspondent à des résultats analytiques satisfaisants IV.1.3.3.6.2 Le suivi des pesticides Sur les 455 prélèvements réalisés sur les ressources et en production en 2009, 142 dans le cadre du contrôle règlementaire et 313 en auto-surveillance, aucune non-conformité n’a été détectée. IV.1.3.3.6.3 Le suivi de la radioactivité 21 prélèvements pour le suivi de la radioactivité ont été réalisés dans le cadre du contrôle règlementaire. Aucune non-conformité n’a été détectée. 198 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.6.4 Le suivi des légionelles En 2009, 204 prélèvements dans le cadre du contrôle règlementaire et de l’autosurveillance ont été réalisés. x 33 prélèvements sur les ressources, 9 dans le cadre du contrôle règlementaire et 24 en autosurveillance. Aucun résultat positif. x 41 prélèvements sur les eaux filtrées ou en cours de traitement au sein des usines. 2 dans le cadre du contrôle règlementaire et 39 en autosurveillance (suivi de Lavardens). Aucun résultat positif. x 35 prélèvements en production. 12 dans le cadre du contrôle règlementaire et 23 en autosurveillance. Aucun résultat positif. x 94 prélèvements en distribution. 22 dans le cadre du contrôle règlementaire et 72 en autosurveillance. 1 prélèvement sur le point de surveillance de Pellegrin a révélé la présence de légionelles mais non identifiées en legionella pneumophila. Un plan d’action a été mené, conjointement avec la DDASS, qui comprenait des prélèvements complémentaires sur plusieurs points. Aucune présence de legionella pneumophila n’a été détectée. 3 autres prélèvements ont révélé la présence de légionelles non confirmée par les contre-analyses. IV.1.3.3.6.5 L’équilibre calco-carbonique Les références de qualité des eaux destinées à la consommation humaine applicables au 25 décembre 2003 d’après le code de la santé publique, et modifiées par le décret n°2007.49 du 11 janvier 2007, indiquent pour le paramètre d’équilibre calco-carbonique de l’eau : « les eaux doivent être à l’équilibre calco-carbonique ou légèrement incrustantes ». La réglementation définit l’agressivité de l’eau par l’indice de saturation (Is). Une eau est dite à l’équilibre lorsque l’IS est compris entre – 0,2 et + 0,2. Elle est agressive lorsque l’Is est inférieur à – 0,2 et incrustante lorsque l’Is est supérieur à + 0,2. Amener l’eau à l’équilibre calco-carbonique, voire la rendre légèrement incrustante, permet le dépôt d’un film de carbonate à l’intérieur des canalisations. Ce film limite les échanges entre la canalisation de l’eau et, par conséquent, la dissolution des métaux tels que le fer, le zinc, le cuivre, le plomb, etc. Les eaux de la Communauté Urbaine de Bordeaux sont moyennement carbonatées et moyennement alcalines. Certaines présentent un caractère légèrement agressif. Pour ce type d’eau, un traitement d’aération ou d’injection de soude permet par élimination du CO2 en excès et/ou par augmentation du pH de rendre à l’eau un caractère équilibré. Le programme de travaux lancé en 2004 a été finalisé en 2009 par la réalisation d’un traitement d’aération sur la station de Ruet. Sa mise en service était effective en janvier 2010. Depuis la fin 2009, l’ensemble des eaux mises en distribution sur la Communauté Urbaine de Bordeaux est conforme à la règlementation en matière d’équilibre calco-carbonique. 199 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.6.6 Les orthophosphates L’étude sur les 2 pilotes orthophosphates-soude installés dans les stations du Béquet et du Rouquet a donné lieu à la rédaction d’un rapport remis à la DOEA et à la DDASS au dernier trimestre 2009. Ce rapport rend compte des résultats obtenus, à savoir : - pour une efficacité optimale des orthophosphates vis-à-vis de la corrosion du fer et de la dissolution du plomb, il faudrait atteindre un taux de traitement compris entre 2 et 2,5 mg PO4/l. Cela va à l’encontre des recommandations du Ministère de la santé et de la protection sociale qui sont de limiter le taux à 1 mg/l (Circulaire N°DGS/SD7A/2004/557 du 25 novembre 2004), taux actuellement respecté sur la CUB, - pour une efficacité optimale de la soude, il faudrait viser un indice de Langelier de 0,2 à 0,3. Cela va tout à fait dans le sens de la correction des pH, notamment des pH d’équilibre inférieurs à 7,5. Il a donc été proposé à la DOEA et à la DDASS d’arrêter les traitements aux orthophosphates au profit de traitements à la soude en visant un indice de Langelier compris entre 0,2 et 0,3. Au cours du premier trimestre 2010, le traitement aux orthophosphates sera arrêté sur une UDi test : Béquet (anciennement Béquet 40). Cette UDi fera l’objet d’un suivi spécifique de la qualité de l’eau en distribution tant sur la problématique de corrosion des canalisations que sur l’exposition de la population au risque de dépassement de la norme sur le plomb. Ce suivi comprendra : - des campagnes analytiques visant à suivre l’évolution d’indicateurs de corrosion, - le suivi et l’interprétation de l’éventuelle évolution des incidents eaux rouges, - l’évolution des concentrations en fer et des valeurs de turbidité prises en compte dans le contrôle sanitaire réglementaire, - une étude spécifique sur des branchements en plomb ; les résultats (pourcentage de conformité plomb) seront comparés aux résultats de l’étude spécifique branchements plomb réalisée en 2008 sur cette même UDi, alors traitée aux orthophosphates. Les résultats de suivi seront présentés en fin d’année 2010 afin de statuer sur l’arrêt complet du traitement aux orthophosphates sur la CUB. IV.1.3.3.6.7 Le suivi du plomb Le potentiel de dissolution Le potentiel de dissolution du plomb est évalué en fonction de l’eau mise en distribution. L’arrêté du 4 janvier 2002 en précise la méthode, fondée sur des mesures de pH : x Mesures au point de mise en distribution de chaque unité de production x Nombre de mesures selon le volume annuel produit par cette unité x Mesures sur 1 an, une moitié en été, l’autre moitié en hiver x Détermination d’un pH de référence selon les calculs ci-dessous : - pH minimal (pH Min) : N < 10 - pH 10ème centile - pH 5 ème centile : 10 < N < 19 : N > 20 200 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE La grille de calcul du pH de référence est la suivante : - pH d 7 = potentiel très élevé - 7 < pH d 7,5 = potentiel élevé - 7,5 < pH d 8 = potentiel moyen - pH > 8 = potentiel faible Les résultats obtenus en 2009 Par rapport à 2008, il n’y a pas eu d’évolution notable du potentiel de dissolution du plomb. Seuls les potentiels de dissolution du plomb des UDi de Garenne et Génicart présentent une variation. En effet, les valeurs de pH des stations alimentant les UDi de Génicart et de Garenne ont un pH qui oscille autours de 7,5, pouvant faire basculer ces UDi de risque moyen à élevé et vice versa d’une année à l’autre. Ainsi en 2009, pour l’UDi de Garenne, les résultats de pH sur les stations de Garenne et Bacalan ont été beaucoup plus stables que l’année précédente ; le risque de dissolution du plomb de l’UDi est moyen. En revanche, contrairement à 2008, l’UDi de Génicart bascule d’un potentiel de dissolution du plomb moyen à élevé. L’exposition de la population au potentiel de dissolution La carte ci-dessous présente l’exposition de la population au potentiel de dissolution. Rappelons qu’elle ne représente en rien une exposition au risque sanitaire. 201 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Les taux de conformité Plomb aux robinets des consommateurs Chaque année, diverses enquêtes évaluent les taux de conformité dans les eaux prélevées aux robinets des consommateurs. Elles respectent les méthodes statistiques notamment dans la constitution des échantillons et le choix aléatoire des clients. De 2005 à 2009, les enquêtes réalisées mesurent l’évolution des taux de conformité sur l’ensemble du territoire communautaire, toutes natures de branchements confondues. Elles mesurent les progressions des taux de conformité obtenus grâce aux traitements mis en œuvre, grâce également au remplacement systématique des branchements en plomb et enfin grâce aux rénovations des réseaux privés. Ce type d’enquête étant réalisé tous les 2 ans, la prochaine aura lieu en 2011. En 2009, en prévision de l’arrêt du traitement aux orthophosphates sur la CUB, il a été réalisé, en plus de l’enquête globale CUB, une enquête spécifique branchements plomb sur l’UDi de Paulin (actuellement traitée aux orthophosphates par l’intermédiaire de la station de Cantinolle). Cette enquête spécifique permet de faire un état des lieux avant l’éventuelle modification de traitement. Le graphique ci-dessous montre l’ensemble des taux de conformité mesurés depuis 2005 et met en évidence l’amélioration constante des taux de conformité plomb. Il convient de préciser qu’il n’y a pas de comparaison possible entre les enquêtes spécifiques branchements plomb (telles que réalisées en 2008 sur Béquet et Rouquet et en 2009 sur Paulin) et les enquêtes globales CUB (tout matériaux confondus), en effet les échantillons sont totalement différents. Global CUB conformité à 25 µg/l Enquêtes plomb: global CuB Spécifiques UDi Bequet, Rouquet, Paulin Global CUB conformité à 10 µg/l 100% 93,7% 90% 92,2% 86% 94,8% 92% 85,2% 74,07% 70% 84,9% 78,5% 80% UDi Bequet 40 conformité à 25 µg/l 90% 76% UDi Bequet 40 conformité à 10 µg/l UDi Rouquet conformité à 25 µg/l 70,4% 63% 60% UDi Rouquet conformité à 10 µg/l 55% UDi Paulin conformité à 25 µg/l 50% 2005 2006 2007 2008 2009 UDi Paulin conformité à 10 µg/l IV.1.3.3.7 LA PROTECTION DES CHAMPS CAPTANTS Les captages publics d’eau destinée à la consommation humaine doivent tous faire l’objet d’une autorisation de prélèvement (Loi sur l’eau du 3 janvier 1992). Déterminés par déclaration d’utilité publique (DUP), des périmètres de protection sont instaurés autour des captages, après une procédure technique et administrative. La protection d’un captage se compose de trois périmètres-gigognes : protection immédiate, rapprochée et éloignée ; ils sont déterminées selon les risques de pollution et la vulnérabilité du captage. Les interdictions, prescriptions et recommandations sont proposées en conséquence. Suite à la signature de l'avenant n°7 du traité de concession, un partage des dossiers de DUP a eu lieu entre CUB et LDE. LDE prend à sa charge 29 dossiers qu'elle doit faire aboutir avant 2010 (engagement n°39 - « Instruction DUP »). Des réunions ont eu lieu en janvier et février 2009, réunissant à chaque fois l’hydrogéologue agréé chargé du dossier, la DOEA, la DDASS, Lyonnaise des Eaux et SAFEGE. Suite à ces relectures d’avis d’hydrogéologues, les dossiers DUP minutes ont été réalisés par SAFEGE, accompagnés des états parcellaires, et donnés pour relecture à la DOEA et à la DDASS en septembre 2009. 202 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE En octobre 2009, une réunion de relecture des dossiers a été réalisée, entre la DOEA, la DDASS, Lyonnaise des Eaux et SAFEGE. Après prise en compte de l’ensemble des remarques, 25 dossiers DUP définitifs ont été rendus à la DOEA fin décembre 2009. Ils seront relus par la DOEA, la DDASS et la Police de l’Eau début 2010. Les 4 autres dossiers seront réalisés en 2010 : x Haut-Brion : l’hydrogéologue agréé a donné un avis défavorable, il est donc nécessaire de mieux comprendre le fonctionnement de l’ouvrage afin d’éviter tout captage de pesticides ou de nitrates dont la présence est régulièrement constatée dans l’eau brute x Grangeneuve 2 : un diagnostic complet ainsi qu’un test de pompage sont nécessaires pour la finalisation du dossier. Ils seront réalisés au cours du 1er semestre 2010. x Thil-Demon Relevage : suite à la réhabilitation réalisée en juillet 2009, il est impératif de finir le diagnostic de l’ouvrage par des diagraphies et un test de pompage, ainsi que d’analyser l’eau brute. Ces opérations sont prévues en février 2010. x Cap Roux : un projet d’installation d’un parc-relais de tramway est en cours sur le site de Cap Roux, le devenir du forage n’est donc pas encore déterminé à fin 2009. Par ailleurs, 11 nouveaux arrêtés préfectoraux de DUP ont été délivrés le 29 juin 2009 pour des captages situés sur les communes de Saucats, Martillac et Léognan : x Saucats : forages de Bruyères, Cassiney, Mijelane, Sabatey et Lagus. x Martillac : La Cape 2 et Haut-Nouchet 2. x Léognan : Saussette, Bonois, Pins Verts et Rambouillet. A fin 2009, des dossiers sont en cours de rédaction pour obtenir des subventions liés aux travaux demandés dans l’arrêté. Les travaux de mise en conformité seront réalisés en 2010 et 2011. Les travaux demandés dans les DUP de Budos (02/09/2008), Granet et Petit Bordeaux (27/12/2007) ont été réalisés en novembre et décembre 2009. Ils concernaient principalement des poses de clôtures, et la réalisation de fossés drainants pour évacuer les eaux de ruissellement hors de la parcelle d’exploitation. Nouvelle clôture et fossé drainant à Petit Bordeaux Caniveau pour éviter l’intrusion des eaux de ruissellement + entrée gravier à Budos Les travaux se poursuivront à Budos jusqu’en mars 2010 pour l’aménagement du Périmètre de Protection Immédiat. Quant au Périmètre de Protection Rapproché des sources de Fontbanne, l’inventaire et l’audit des puits et forages privés ont été réalisés en automne 2009, comme demandé dans l’arrêté. Dès 2010, les habitants de Budos seront interrogés sur le devenir souhaité de chaque ouvrage. Si le puits est à réhabiliter, les travaux seront à la charge du propriétaire ; si le 203 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE puits est à abandonner, le comblement sera à la charge de l’exploitant des sources de Budos. En 2009, le syndicat des eaux de Budos a lancé une consultation pour la 2° phase de travaux de pose des réseaux d'assainissement dans le périmètre de protection rapproché des sources, et hors de ce périmètre. Les travaux ont démarré fin octobre 2009, pour une durée prévisionnelle de 12 mois. Nous avons été sollicités en tant que concessionnaire pour la validation technique du projet, notamment vis-àvis des spécifications particulières pour les postes de relevage et pour les croisements des réseaux avec l'aqueduc de Budos. Une nouvelle station d'épuration va être construite au sud du bourg. Le service de l'eau participera, à partir de 2010, au financement de ces travaux pour la part située dans le périmètre rapproché. Par ailleurs, nous avons lancé une consultation de bureaux d'études afin de définir les modalités selon lesquelles les adhérents à l'association des viticulteurs de Budos, pourront à l'avenir respecter les prescriptions de la DUP en traitant à l'extérieur du périmètre de protection rapproché leurs effluents vinicoles et viticoles. ZOOM DEMOLITION D’UN BATIMENT DANS LE PERIMETRE DES SOURCES DU THIL A l’intérieur du périmètre de protection immédiat des sources du Thil, situées à Saint-Médard-en-Jalles, il existait un bâtiment du domaine concédé implanté en bordure de la rive droite de la Jalle. Autrefois adossé au très ancien « Moulin du Thil », démoli au début du 20ème siècle, ce bâtiment a servi de logement pour les besoins du service de l’eau jusqu’en 1993. Sur une période récente, des fissurations importantes évoluant rapidement ont été observées. Une expertise du bâtiment a conclu à sa détérioration inéluctable, en raison de la présence de nombreux fontis et au fait que le coût des confortements éventuels, si toutefois ils eussent été réalisables, auraient été sans commune mesure avec sa valeur patrimoniale. La démolition du bâtiment a donc été proposée à la collectivité et réalisée avec son accord, tout en respectant les prescriptions du conservateur régional de l’archéologie. C’est dans ce cadre qu’une étude historique et archéologique a été réalisée. Cette étude a mis en évidence la survenue de fontis ayant déjà conduit par le passé à de nombreux désordres sur le moulin et ses dépendances. Les vestiges de murs de l’ancien « Moulin à foulon » ont également pu être identifiés, ouvrage dont la première trace écrite d’existence remonte à 1410 ! Nous avons conservé le mur de la façade nord jusqu’à la hauteur de la rambarde métallique de sécurité du pont sur la Jalle, le muret ainsi constitué permettant d’assurer la continuité du dispositif de sécurité précité et de conserver une trace de ce qui subsistait auparavant de l’ancien Moulin du Thil. Avril 2009 Octobre 2009 Novembre 2009 204 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Indice global d’avancement de la protection de la ressource Des périmètres de protection, immédiats, rapprochés et éloignés, décrits dans une déclaration d’utilité publique (DUP) propre à chaque forage, sont en cours de mise en place conformément à la réglementation. Les principes de la notation (définition ONEMA) sont les suivants: x Etape 1 : aucune action. x Etape 2 : on estime le pourcentage d'avancement à 20% quand le dossier préalable de la DUP a été envoyé à l'hydrogéologue agréé saisi par la DDASS, pour étude et remise d'un avis. Une visite du site s'ajoute à l'envoi des dossiers pour permettre à l'hydrogéologue de proposer précisément des périmètres de protection liés à chaque ouvrage. x Etape 3 : cette étape est validée lors de la réception du dossier envoyé par l'hydrogéologue agréé, contenant son avis sur les périmètres de protection de l'ouvrage. x Etape 4 : le dossier préalable et l'avis de l'hydrogéologue sont compilés afin de constituer un dossier définitif soumis à l'avis de la DDASS. Après un avis interservices rendu par la DDASS, un projet d'arrêté est diffusé. Un commissaire-enquêteur fait ensuite le tour des parcelles entourant l'ouvrage afin de recueillir les doléances des habitants et de les prendre en compte dans l'arrêté préfectoral final. L'étape 4 est validée lorsque le dossier de DUP a été envoyé à la préfecture. x Etape 5 : l'étape 5 correspond à la diffusion effective (par papier) de l'arrêté préfectoral aux organismes concernés. x Etape 6 : l'arrêté préfectoral contenant des prescriptions, l'étape 6 est atteinte et validée lorsque les prescriptions sont toutes mises en œuvre, c'est-à-dire quand les périmètres de protection de l'ouvrage sont mis en conformité vis-à-vis du contenu de l'arrêté (travaux d'aménagement, traitement des eaux de rejet...). La DDASS est chargée de réaliser des contrôles réguliers afin de s'assurer que les prescriptions ont été mises en place. Des comptes-rendus permettent de tracer ces visites. x Etape 7 : arrêté préfectoral complètement mis en œuvre + procédure de suivi : 100 %. L’indice d’avancement de la protection de la ressource de chaque captage figure dans le tableau inventaire des points de prélèvements présenté au chapitre IV.1.2.1.2. La note globale d’avancement (indice P108.3 de l’ONEMA) est obtenue en pondérant la note de chaque captage par le volume prélevé dans l’année. Ainsi, l’indice d’avancement de la protection des captages de la Communauté urbaine s’établit en 2009 à 60,23 %. IV.1.3.3.8 LA QUALITE PERÇUE IV.1.3.3.8.1 Les eaux rouges Définition et origine L’eau rouge est une eau colorée par du fer et/ou du manganèse, sous formes oxydées. Ces éléments, naturellement présents dans les eaux brutes, ont autrefois été introduits et largement dispersés dans le réseau de distribution. Le fer est en outre un sous-produit de corrosion de la fonte non protégée intérieurement, matériau utilisé après-guerre pour développer le réseau de distribution. L’eau rouge génère des désagréments pour les usagers mais ne présente aucun risque pour la santé. 205 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Solutions d’ensemble pour diminuer les phénomènes d’eaux rouges o éviter les entrées de fer et magnésium : sur la CUB, 52 filières de déferrisation.existent actuellement. 4 unités complémentaires sont prévues au schéma directeur entre 2011 et 2014. o éviter la corrosion des réseaux : le programme de mise à l’équilibre calco-carbonique prévu au schéma directeur s’est traduit par la création de 6 nouveaux sites entre 2006 et 2009 (cf. chapitre IV.1.3.3.6.5), o agir sur le réseau pour éviter le transport, la précipitation et le décollement de rouille (ciaprès). Actions sur le réseau et difficultés rencontrées Pour agir sur le réseau nous avions à l’origine prévu quatre types d’actions : o la première est un acte d’exploitation : on procède à des raclages de canalisations qui permettent d’éliminer les excédents de rouille qui ont pu se former sur la paroi interne des tuyaux. Or, nombre de canalisations les plus anciennes, et donc les plus ciblées par ce type d’action, ont un revêtement intérieur contenant des brais. L’opération de raclage peut entamer ces brais et provoquer le relargage d’HAP générant des goûts extrêmement désagréables (c’est ce qui s’était passé en 2006 et avait entraîné la réhabilitation imprévue de canalisations à Gradignan). Cette technique a donc été suspendue ; o la seconde est un investissement : comme les deux suivantes, il s’agit d’améliorer la circulation de l’eau dans le réseau en évitant les faibles vitesses dans les canalisations. Pour ce faire, on réalise des maillages et démaillages de réseaux pour abandonner des antennes, des doubles réseaux… Cela représentait à l’origine 12 % du programme total d’investissement. Cette action est prioritaire, un programme est défini et commencé pour les années 2009 à 2011 (90 k€ en 2009, 340 k€ au moins en 2010). Il a été adapté aux changements de configuration du réseau entraînés par d’autres projets tels que la sectorisation, la modulation de pression…; o la troisième est la réhabilitation des canalisations (20 % du programme initial) : le procédé utilisé jusqu’en 2008 était un raclage à blanc de la canalisation suivi immédiatement de la projection par l’intérieur d’une résine Epoxy. Celle-ci a été remplacée par le polyuréthane, mais ce matériau n’offre pas toutes les garanties de longévité pour des eaux désinfectées au bioxyde de chlore. Cette technique a donc, elle aussi, été suspendue ; o la dernière consiste en le renouvellement des canalisations (68 % du programme initial) : cette solution est la plus coûteuse, il faut donc l’utiliser sur des zones ciblées le plus précisément possible. Trois difficultés sont apparues sur la mesure des phénomènes d’eaux rouges et sont en cours de discussion avec le concédant. Tout d’abord, il est apparu que les essais de poteaux d’incendie par le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) provoquaient parfois des eaux rouges (cela représente environ 20 % des plaintes enregistrées). Cela s’explique par les grandes vitesses générées dans les canalisations lors des essais de débit, si ceux-ci sont effectués à gueule bée. Des contacts sont en cours avec le SDIS pour modifier le mode opératoire d’essai et limiter ses conséquences. Ensuite, certains événements exceptionnels (voir encadré ci-contre) représentent un grand nombre d’incidents (6 % du total pour Blanquefort en 2009, 15 % pour Caudéran en 2008) alors qu’ils ont une cause unique. Il est impératif de les isoler. De la même façon, la mesure actuelle regroupe les plaintes d’une même rue. Il serait plus judicieux de procéder à un regroupement géographique, des plaintes dans deux rues adjacentes ayant souvent la même cause. L’amélioration des mesures est donc à poursuivre pour orienter ce programme de façon optimale. 206 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Bilan actuel Les incidents eaux rouges enregistrés depuis 2005 s’établissent comme suit : Les incidents eaux roug es Donnée brut e Incidents liés au SDIS Incidents exceptionnel Données nettes 2005 629 ? 0 629 2006 538 21 0 517 2007 511 57 91 364 2008 818 156 126 537 2009 617 111 36 471 Compte tenu de ce qui précède, il semble prématuré d’en tirer des enseignements. Ce sujet sera approfondi dans les 2 exercices à venir. ZOOM LE CONTEXTE TENDU BLANQUEFORT DE LA PRODUCTION EN AOUT PROVOQUE LA CREVAISON D’UN FILTRE A Le mardi 18 août 2009, le CRC a enregistré un appel d’un usager signalant de l’eau jaune sur la commune de Blanquefort au hameau du Port du Roy. Cet appel a été suivi de 7 autres jusqu’au 21 août 2009. Le 24 août 2009, le CRC enregistrant 7 nouveaux appels, des mesures de chlore et de turbidité ont été réalisées sur le réseau de distribution de la commune ainsi que sur l’usine de production de Tremblay-Snecma, alimentant ce secteur. Face aux résultats, turbidité de l’ordre de 1,5 à 2 NFU, couleur jaunâtre et présence insuffisante de désinfectant sur le réseau, un programme de purge a été mis en œuvre afin de renouveler l’eau du réseau de distribution et d’observer l’évolution de son niveau de turbidité. La station de Tremblay-Snecma qui était à l’origine cette turbidité a été mise sur arrêt, la continuité de la distribution étant assurée par les usines de production de Linas et de l’Ecureuil. Après approfondissement du diagnostic de l’usine de Tremblay-Snecma, nous sommes arrivés à la conclusion d’une « crevaison des filtres à sable » : l’usine est habituellement alimentée par un des 2 forages de Tremblay ou de Snecma. Ceux-ci subissant un traitement de déferrisation par filtration sur sable. A cette période de l’année, compte tenu de l’arrêt de l’usine de Gamarde pour cause de pollution et de l’arrêt de l’aqueduc du Taillan-Médoc pour un diagnostic de l’ouvrage, nous avons dû, pour équilibrer le système de production, faire fonctionner simultanément les 2 forages à travers les filtres. Ce mode de fonctionnement et l’avancement du cycle de filtration ont provoqué un relargage de manganèse à l’état dissous. L’ajout de bioxyde de chlore en tant que désinfectant a engendré l’oxydation du Manganèse se caractérisant par une couleur jaunâtre. Un lavage des filtres suivi d’une phase de maturation a été également anticipé. De même, avant la remise en service de la station, la bâche de stockage d’eau traitée a été vidangée, nettoyée et désinfectée. Les purges sur le réseau ont, comme escompté, permis le retour à une situation normale à partir du vendredi 28 août 2009. 207 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.3.8.2 Les réseaux de goûteurs d’eau La qualité de l’eau distribuée sur la CUB fait l’objet de contrôles physico-chimiques et bactériologiques réalisés dans le cadre : x du contrôle sanitaire réglementaire exercé par la DDASS, x de l’autosurveillance du concessionnaire, x du suivi en continu à travers notre réseau de capteurs qualité en production et en distribution, lequel compte parmi les plus denses de France. Pour compléter ce système de surveillance et dans le cadre du processus continu d’amélioration de la qualité de l’eau, nous avons souhaité déployer des moyens permettant de suivre et de contrôler la qualité organoleptique et plus précisément le goût et l’odeur de l’eau distribuée. Pour ce faire, des collaborateurs de Lyonnaise des Eaux ont été formés par le CIRSEE4 aux méthodes normalisées de dégustation. Ces relais ont ainsi été investis du rôle d’animateur Goût de l’Eau et chargés de transmettre à leur tour leur savoir à deux réseaux de goûteurs : celui de l’Observatoire du Goût de l’Eau (cicontre) et celui des goûteurs internes de Lyonnaise de Eaux. ZOOM OBSERVATOIRE DU GOUT : PRESIDENT FELTESSE UN LANCEMENT EN PRESENCE DE DU Lancé le 20 mars dernier, au sein de l’Hôtel de CUB en présence de Vincent FELTESSE, Président de la Communauté urbaine de Bordeaux, cette instance de démocratie participative, prévue au contrat d’eau potable suite à l’avenant n°7, a pour objectif de suivre la qualité organoleptique de l’eau du robinet. Les goûteurs, répartis en fonction des zones délimitées par la sectorisation et de manière représentative sur l’ensemble du territoire, ont tous reçu une formation de 3 heures. Nous avons organisé 15 sessions entre les mois d’avril et de décembre 2009. Désormais, près de 100 goûteurs dégustent l’eau régulièrement et nous informent de leur ressenti au minimum 2 fois par mois via le site internet www.goutdeleau.com. Ce portail internet dédié leur donne accès à des informations sur l’origine et la qualité de l’eau et sur l’assainissement des eaux usées. En complément, une lettre trimestrielle, retraçant l’actualité du service de l’eau, leur donne des conseils pour la maîtrise des consommations et des arguments de défense de l’eau du robinet. Sélectionnés pour la finesse de leur palais et régulièrement entraînés pour affiner leurs perceptions, les goûteurs internes sont mobilisés dans le cadre d’études ou en cas de crise. Ainsi, en juin 2009, lors de la pollution de Gamarde, 10 goûteurs internes ont réalisé près de 500 dégustations en 5 jours. 4 Centre de Recherche sur l’Eau et l’Environnement 208 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE ZOOM LORMONT : UN RESEAU D’EAU PRIVE NON PROTEGE PROVOQUE UNE POLLUTION DU RESEAU D’EAU POTABLE Au mois d’août 2009, le directeur d’un hôtel de Lormont a contacté le CRC pour signaler un goût et une odeur de poisson dans l’eau du robinet. Immédiatement, des investigations et des analyses ont été conduites sur les réseaux de distribution public et privé afin de confirmer le descripteur du goût et de l’odeur signalés et d’en déterminer l’origine. Ces investigations ont démontré que ces goût et odeur étaient imputables à un retour d’eau du réseau d’arrosage d’une pépinière, alimentée par une retenue d’eau privée, non conforme car ne disposant pas d’une protection sanitaire pour éviter les refoulements vers le réseau public d’eau potable. D’un commun accord avec la DDASS, nous avons décidé de procéder à une « désinfection choc » du réseau de distribution public (soit 1 km de canalisations DN 100, 150 et 175 mm) et de l’ensemble des réseaux d’eau chaude et d’eau froide privés de la zone concernée (soit 2 hôtels de 70 chambres chacun et une quinzaine de maisons particulières). Les prélèvements pour analyses physico-chimiques et bactériologiques ordonnées par la DDASS et réalisées par IPL, après désinfection des réseaux, se sont tous révélés conformes à la réglementation. Le branchement non conforme a fait l’objet d’un constat d’huissier et d’une injonction de mise en conformité qui a depuis été réalisée par le pépiniériste. IV.1.3.3.8.3 La pression de service Dans le cadre de l’amélioration du rendement de réseau de distribution, nous avons décidé, en accord avec la Communauté urbaine, de réduire les casses sur branchements et le débit de fuite en modulant la pression de service. Deux secteurs de la CUB se prêtent à cette régulation de pression sans modifier lourdement les ouvrages d’eau potable existants : x La cote 75 basse (z < 30 m NGF) x La cote 60 Centre et Sud Le projet consiste à créer un étage 65-55 qui englobe la cote 60 Nord actuelle. Cet étage sera alimenté par seulement 5 conduites principales équipées de détendeurs de pression. Ces détendeurs permettront de moduler les pressions (consignes de nuit à 55 mce et de jour à 65 mce) dans ce secteur. La création de l’étage régulé 65-55 offrira l’opportunité de raccorder les secteurs hauts (> 16 m NGF) de la cote 40 limitrophe à ce nouvel étage de pression. Ces secteurs hauts pourront être isolés de la cote 40 par fermeture de vannes et raccordés à l’étage 65-55 par des détendeurs dont la consigne de pression sera ajustée afin d’assurer les 2 bars de pression minimum en pied d’immeuble (engagement contractuel n°36). L’avantage de cette solution pour la cote 40 est que : x l’augmentation de pression est localisée uniquement aux secteurs hauts dans lesquels une attente des usagers pour une pression renforcée est identifiée. Les conséquences du passage de la cote 40 en cote 50 (augmentation des fuites et des casses) sont limitées uniquement à ces secteurs hauts, x l’augmentation de pression peut se faire indépendamment de l’abandon du réservoir de Lavardens, x l’engagement contractuel n°36 est respecté. Par voie de conséquence, le projet de passer la cote 40 en cote 50 en réalisant le chemisage de 1,1 km de conduite en asphalte-ciment de l’axe Cap Roux – Boulevards et en modifiant les pompes de refoulement des stations de pompage situées sur la cote 40, est abandonné. 209 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Enfin, l’étage 60 Centre et Sud actuel pourra devenir un étage 50 régulé. La DOEA a répondu favorablement à ce projet par courrier du 30/01/09, en demandant que des études et mesures nécessaires soient menées dans le but d’accompagner tous les usagers concernés par les variations de pression envisagées. L’année 2009 a été consacrée à la définition technique du projet et à la construction des 5 premières fosses des vannes de régulation. La recommandation de la Commission a été de réduire progressivement la pression tout en contrôlant constamment les plaintes. Le rapport détaillé du projet de modulation de pression a été remis à la DOEA le 5 Août 2009. L’avancement du projet a été présenté à la DOEA le 22 septembre puis à la Commission Eau et Assainissement » de la CUB où il a reçu un accueil positif. Vanne de régulation En ce qui concerne les travaux, un maillage important Av. d’Eysines sur 110 m en Ø500 a été réalisé pendant l’été en dehors des périodes de grande circulation. Le reste des maillages et de la pose des vannes a également été réalisé en 2009 sur la cote 75. Sur les 5 chambres des détendeurs de la future cote 65-54, 4 sont déjà terminées (reste celle de Pessac) et les vannes de régulation sont installées. Les efforts de la fin d’année ont porté sur l’inventaire des immeubles élevés et sur la définition des aménagements à mettre en œuvre sur les stations de pompage situées en zone modulée. L’année 2010 sera consacrée à la fin des travaux de la future cote 65-54 et à la mise en place des travaux de la cote 48-40. Le système de modulation devrait ainsi être opérationnel pour la fin 2010. 210 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.4 LES ETUDES IV.1.3.4.1 ETUDE DE LA DESINFECTION AU CHLORE L’ensemble des études aujourd’hui disponibles montre que le chlore est plus favorable que le bioxyde de chlore vis-à-vis du comportement et du vieillissement des branchements en polyéthylène. Au cours du premier semestre 2008, Lyonnaise des Eaux a donc lancé une étude sur la faisabilité du passage à une désinfection au chlore. Cette étude a pour but de suivre la qualité de l’eau tout au long de la filière de production et distribution d’eau potable (de la ressource au robinet du consommateur) pour identifier d’éventuelles problématiques organoleptiques (goûts et odeurs) et garantir l’efficacité de la désinfection. Cette étude a donc nécessité l’implication de nos services production et distribution avec la collaboration du Centre de recherche Suez-Environnement (CIRSEE). De par la multiplicité des ressources mobilisées sur la CUB, des filières de traitement associées et de la structure du réseau de distribution, l’étude a été scindée en plusieurs phases : - la réaction des différentes qualités d’eau vis-à-vis d’un traitement au chlore (paramètres organoleptiques), - les réactions dues au réseau de distribution (couverture sanitaire et paramètres organoleptiques). Au cours de l’année 2009, la première phase de l’étude menée sur les forages regroupés en 5 types représentatifs, comprenant notamment des analyses physico-chimiques (14 paramètres qualité considérés) et des tests de dégustation (1 300 échantillons goûtés et sentis par un panel de 30 personnes recrutées et formées spécifiquement pour cette étude) a été finalisée. De même, l’étude exhaustive sur les sources, associée à des pilotes de Charbon Actif en Grains dédiés s’est poursuivie. Dès 2010, la deuxième phase de l’étude va débuter par le passage de deux Unités de Distribution test (presqu’île d’Ambès et Saint-Aubin-de-Médoc) à la désinfection au chlore pour confirmer les résultats des études de modélisation mathématique (hydraulique et qualité) et intégrer les réactions propres au réseau pouvant générer des goûts et des odeurs autres que celle du désinfectant. Un suivi particulier sera réservé à ces deux zones tests avec prélèvements bactériologiques et dégustations tous les quinze jours. Tous les défauts constatés, tant au niveau de la couverture sanitaire que sur les paramètres organoleptiques, seront analysés avec la possibilité de repasser rapidement à une désinfection au bioxyde de chlore. 211 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Carte des temps de transfert de l’eau dans l’UDi de Saint-Aubin-de-Médoc Légende: PSV Production Capteur chlore Débitmètre x vanne fermée de sectorisation temps de séjour <6h 6h<temps de séjour<12h temps de séjour>12h 212 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Carte des temps de transfert de l’eau dans l’UDi de la presqu’île d’Ambès 213 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE IV.1.3.4.2 ETUDE POUR LA CONNAISSANCE DE L’OLIGOCENE La CUB représente environ 62 % du prélèvement oligocène de la Gironde et 50 % de sa population. Face à cette pression anthropique élevée, et afin de garantir la pérennité de la ressource en eau sur Bordeaux (et plus généralement sur la région Aquitaine), la CLE (Commission Locale sur l’Eau) a défini des consignes d’exploitation pour les forages à l’oligocène. Les équipes d’exploitation de Lyonnaise des Eaux en concertation avec la CUB DOEA, dans un souci qualitatif et quantitatif de la nappe de l’oligocène, ont opté pour une gestion équilibrée de cette ressource. Jusqu'à ce jour, il n’existait pas de méthode permettant de déterminer le débit d’exhaure permettant de satisfaire une consigne de niveau d’exploitation pour un forage. Cette lacune a conduit Lyonnaise des Eaux à développer une méthode analytique, appelée REVERSO, de gestion optimisée du parc d’ouvrages oligocènes de la CUB, sur la base d’informations existantes. Sans dénoyage Dénoyage local Dénoyage généralisé Non étudié REVERSO est une solution entièrement nouvelle chez Lyonnaise des Eaux. Il s’agit d’une méthode analytique de traitement mathématique des données existantes retransmises en temps réel au télécontrôle eau potable AUSONE. Les résultats issus de ce traitement permettent d’identifier le niveau maximal d’exploitation (fonction de la géologie de l’ouvrage) et ensuite le débit d’exhaure du forage permettant de le satisfaire. L’institut EGID Bordeaux 3 (Environnement, Géo-Ingénierie et Développement) a validé les fondements scientifiques de la méthode adaptée ensuite par notre service Ressources Hydrauliques et Télécontrôle Eau Potable. L’outil, généralisé aujourd’hui à l’ensemble du parc de forages oligocènes de la CUB, permet : - d’appliquer une gestion équilibrée en ne prélevant que l’eau disponible, - de caractériser la productivité de l’ouvrage et vérifier l’effet des réhabilitations ou des décolmatages, - de suivre en temps réel les paramètres de la nappe (niveaux dynamiques et statiques), - de définir l’évolution de la capacité de production du patrimoine oligocène confié. La valeur ajoutée de REVERSO est donc importante et quantifiable. Les gains sont non seulement quantitatifs, exprimés en volume d’eau soutirée (en m3) grâce à l’augmentation de la capacité de production, mais aussi qualitatifs, en pompant uniquement l’eau disponible du réservoir. Ceci 214 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE démontre aisément qu’il est possible de concilier les notions de développement durable et performances économiques. 25,00 Evolution du forage de Lagus du Niveau statique de 1970 à 2010 20,00 Niveau NGF (m) 15,00 10,00 5,00 0,00 Min Niveau Statique (m) -5,00 1970 Max Niveau Statique (m) 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 Date (aaaa) IV.1.3.4.3 ETUDE DE L’INTEGRATION DES RESSOURCES TROUVEES PAR LE SMEGREG Alimentation en eau de substitution pour les syndicats de l’Entre deux Mers Le SMEGREG a sollicité Lyonnaise des Eaux via la CUB pour compléter et actualiser l’étude initiée en 2008. Une réunion de travail tripartite a eu lieu début septembre pour définir plus précisément les tracés des conduites et faire des observations sur le rapport initial. Le nouveau rapport a été envoyé à la DOEA début décembre 2009. Il montre, qu’en jour moyen de consommation actuelle, sous réserve d’une ressource de substitution de 2 ou 3 Mm³/an : - dans le cas de l’hypothèse basse (2 Mm³/an), les aménagements à réaliser sont exclusivement pour alimenter les communes d’Artigues et Carignan. L’impact sur le système AEP de la CUB est faible. Les investissements sont estimés à 2 570 k€. Ils consistent principalement en la pose d’une conduite depuis le site de Cormier (CUB) jusqu’au réseau de Carignan, - dans le cas de l’hypothèse haute (3 Mm³/an), les aménagements à réaliser sont plus importants et concernent aussi bien le renforcement de l’infrastructure CUB (station StJean) que la création d’infrastructure pour alimenter les communes d’Artigues, Carignan et Bonnetan. Les investissements sont estimés à 8 460 k€. Ils comprennent principalement la pose d’une conduite depuis le site de Génicart (CUB) jusqu’au réseau de Carbon-Blanc (2 100 k€) et surtout la pose de conduites depuis le site de Cormier (CUB) jusqu’au réseau de Carignan et Bonnetan (5 010 k€). Ces conclusions ont permis au SMEGREG de présenter des options de substitution des forages à l’Eocène de l’Entre deux Mers à la Commission Locale de l’Eau de juin 2009. 215 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Alimentation en eau de substitution pour la commune du Pian Médoc et les syndicats de Cantenac-Arsac-Margaux et de Ludon-Macau-Labarde. L’étude 2009 a consisté à évaluer la faisabilité d’alimenter depuis le réseau de la CUB la commune du-Pian-Médoc en eau de dilution. Le rapport a été envoyé à la CUB le 5 mars 2009 et a permis de conclure que le système AEP de la CUB possède la capacité de transférer les volumes de dilution souhaités (240 m³/j en Jour Moyen 2020 et 470 m³/j en Jour de Pointe 2020) vers la bâche de mélange de la station Bouchaud au PianMédoc afin de ramener son taux de fluor en dessous de la norme de qualité (1,5 mg/l). Le débit d’eau de dilution à prélever sur le réseau de la CUB est de 32 m³/h et sera pris sur l’UDi St-Aubin-de-Médoc ou l’UDi Gajac qui possèdent une eau en quantité et qualité suffisantes. Cet envoi d’eau vers Le Pian-Médoc n’affecte pas le système AEP de la CUB. Les aménagements à réaliser consistent exclusivement en la pose d’une conduite de transport en Ø150 de 6,1 km entre le point de raccordement sur le réseau de la CUB et la bâche de la station Bouchaud où s’effectueront les mélanges. Une modification des pompes de refoulement de la station Bouchaud est également nécessaire. Les investissements sont estimés à 2 300 k€. Cette faisabilité repose, bien entendu sur la possibilité de disposer, dans le système AEP de la CUB, d’une ressource d’eau supplémentaire correspondant aux besoins de dilution de la Commune du Pian-Médoc soit 0,1 Mm³/an (240 x 365). IV.1.3.4.4 ETUDE DE LA REINFILTRATION DE LA NAPPE ALLUVIALE DE LA GARONNE Dans le cadre de la recherche de nouvelles ressources de substitution telles que prévues dans le SAGE Nappes Profondes de Gironde, le délégataire avait proposé à la CUB d’étudier la mise en œuvre d’un système d’exploitation de la nappe alluviale de Garonne suivi de ré-infiltration et repompage. Ce procédé peut en effet dans certaines conditions permettre d’obtenir des quantités importantes d’eau de bonne qualité, sans traitement lourd de potabilisation. La CUB ayant donné son accord en 2007 à cette étude, groupe d’experts (composé de représentants de la CUB, SMEGREG et de Lyonnaise des Eaux) et un comité pilotage (composé de représentants de la CUB, SMEGREG, de l’Agence de l’Eau, du Conseil Général et Lyonnaise des Eaux) ont été constitués. un du de du de L’année 2008 avait été consacrée aux essais de validation des volumes et de la qualité de l’eau des forages primaires en berges de Garonne ainsi que de la capacité de ré-infiltration des terrasses de la commune de Portets. Essai de ré-infiltration dans la nappe Oligocène L’année 2009 a été consacrée à la rédaction du rapport final des essais et à des compléments d’études et d’informations demandés par le SMEGREG. Une étude sur le contexte géologique des bassins de ré-infiltration a notamment été commandée à ANTEA. Celle-ci a été réalisée pendant l’été 2009. Le SMEGREG a présenté au cours du second semestre l’état d’avancement des études sur les différents scenarios possibles de ressources de substitution pour le département de la Gironde, ainsi qu’une évaluation financière de ces différents scenarios. 216 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Une synthèse générale a été transmise à la CUB et à Lyonnaise des eaux en novembre 2009, cette synthèse incluant l’avis du SMEGREG sur le projet de ré-infiltration étudié. Un certain nombre de points de désaccord subsistant, tant sur cet avis que sur l’évaluation financière proposée, des discussions entre le SMEGREG d’une part, la CUB et Lyonnaise des Eaux d’autre part se sont engagées, et se poursuivaient début 2010. IV.1.3.4.5 ETUDE DE LA RESTRUCTURATION DE LA COTE 40 La cote 40 (cote NGB 40 et NGF 38) actuelle du système d’eau potable de la CUB, qui concerne le centre ville de Bordeaux, est une zone de forte consommation alimentée par 3 points de production principaux qui fournissent 90 % des volumes distribués : x la station de pompage de Paulin qui reçoit l’eau des sources du Thil par l’aqueduc du Taillan, x la station de pompage de Béquet qui reçoit l’eau des sources de Budos et Bellefont par l’aqueduc de Budos, x l’axe gravitaire Cap Roux – Boulevards qui amène de l’eau de l’axe des 100.000 m3 à travers la station de Cap Roux. De plus, 7 sites de production directe sur le réseau viennent compléter l’alimentation : forages d'Amelin, Benauge, Bourbon, Jourde, Lavardens, Le Bouscat et Pasteur. Le forage Lucien Faure est dédié à la STEP de Louis Fargue. Tous ces points de production sont en équilibre avec le réservoir de Lavardens (1 x 5 650 m³) qui permet d’écrêter les pics de consommation et les fortes variations journalières de débits, mais surtout qui sert de référence de pression à cet étage. La cote 40 permet aussi d'alimenter la rive droite afin d'assurer des mélanges (dilution du fluor). Une analyse du fonctionnement du système d’eau potable de la cote 40 indique que celui-ci est très vulnérable vis-à-vis de 4 enjeux principaux : x les mélanges en Rive Droite en jour de pointe, x la sécurité d’alimentation de la cote 40, x le risque de défaillance du réservoir Lavardens, x le manque de pression dans les secteurs hauts de Bordeaux. Ainsi, des aménagements sont prévus dans le Schéma Directeur Technique pour améliorer sensiblement la sûreté de cette cote : x le changement des 4 pompes de Paulin : 2 à vitesse fixe et 2 à vitesse variable, ainsi que le secours énergétique du site. Le passage en cote 50 se fera par changement des roues, x la construction d’une conduite de secours reliant la cote 75 (réseau de Brown) et la cote 40 (station Béquet). Cette liaison réalisée en 2007, sert également pour sécuriser la cote 75 Sud et pour envoyer vers cette cote le surplus d’eau arrivant de Budos, x l’augmentation de la capacité de réserve bâche du Béquet (2 500 à 5 500 m³) et l’installation de 4 pompes à vitesse variable à la station du Béquet. Le secours énergétique du site est également prévu, x la protection de la cote 40 contre les phénomènes transitoires, x l’automatisation de la gestion de la cote 40, x les conditions d’abandon du site de Lavardens. 217 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Situation à fin 2009 Station de pompage Paulin Aucun aménagement n’a été réalisé en 2009 sur cette station. Le DCE des anti-béliers et du GE est prévu pour début 2010. Station Paulin Schéma aménagements Paulin Liaison de secours Brown - Béquet Aucun aménagement n’a été réalisé sur cette liaison de secours en 2009. Celle-ci est opérationnelle et contrôlable à distance depuis le centre de Télécontrôle. Station Béquet : L’année 2009 a été consacrée à la construction du nouveau réservoir trapézoïdal 2 x 2 000 m³ au Béquet et à la mise en place du nouveau poste de chloration. Ce dernier est opérationnel depuis le 28/07/09. Une commission d’appel d’offres a été réunie le 10/12/09 pour choisir les entreprises à retenir sur le lot 2 (chaudronnerie), le lot 3 (équipements électriques) et lot 4 (groupe électrogène). Les travaux sont prévus jusqu’à fin mai 2010. ZOOM TRAVAUX DU BEQUET, COTE PRODUCTION Pendant la semaine du 20 et le 24 juillet, les ressources en amont ont été arrêtées (Bellefond, Bègles 2 et Bègles 4), seule la station de Budos est restée en fonctionnement. Cette intervention réalisée a réduit la capacité de production et surtout a induit une moins grande souplesse de l’utilisation des ressources depuis cette date. En effet, sans bâche au Béquet ; l’eau arrivant de l’aqueduc de Budos doit être refoulée quasiment en direct, sans stockage. Cette gestion est donc contraignante, en particulier en période de forte consommation (pas de réserve). La fin des travaux est planifiée pour mai 2010 afin de disposer du maximum de capacité pour la période de forte consommation. 218 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE > L’ACTIVITÉ DU SERVICE Abandon réservoir Lavardens : L’APD des solutions d’aménagements de Lavardens et le programme détaillé de la désaffectation (déconnection du réservoir du réseau) du réservoir sont en cours. Une réunion avec les exploitants du réseau a eu lieu début janvier 2010 pour valider les options possibles. Une présentation de ces solutions a été faite lors de la réunion exploitation travaux avec la DOEA du 24/11/09 qui a demandé de chiffrer la solution de déplacement de la station de pompage et des déferriseurs afin de libérer le plus d’espace possible sur le site. Ce déplacement des installations n’était à l’origine pas pris en compte dans l’Avenant n°7, qui ne prévoit pas non plus la démolition du réservoir. 219 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 220 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < IV.2 LA QUALITE DU SERVICE LA QUALITE DU SERVICE 221 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU IV.2.1 LES INDICATEURS DE PERFORMANCE IV.2.1.1 LE PROTOCOLE DE COMPTAGE ET LE CALCUL DU RENDEMENT Depuis de nombreuses années, l’évolution de la performance des systèmes d’alimentation en eau est appréciée en comparant les volumes livrés au réseau avec les volumes prélevés ou avec les volumes consommés. Or, chacun de ces volumes est la résultante de la consolidation de multiples mesures, faisant appel à des technologies diverses (compteurs mécaniques, débitmètres électromagnétiques, télétransmission…) ou correspondant à des méthodes de consolidation différentes (mensuelle par point de prélèvement pour les volumes prélevés, mensuelle par cote de distribution pour les volumes mis en réseau, méthode d’annualisation pour les volumes annuels consommés…). C’est pourquoi la Communauté urbaine a souhaité que soit mis en œuvre un protocole de comptage et de calcul des rendements dans lequel soit décrit l’ensemble du dispositif permettant d’établir les volumes prélevés, mis en réseau et consommés, ainsi qu’un plan d’action pour l’amélioration de la qualité du comptage et de réduction de la marge d’incertitude. En 2009, une actualisation du protocole comptage a été proposée pour mieux correspondre aux récentes évolutions réglementaires et au plan d’action lancé cette année pour y répondre. Ce nouveau protocole peut se synthétiser de la façon suivante : o contrôle tous les 4 ans avec une électronique de référence pour les débitmètres, o contrôle tous les 4 ans avec un débitmètre à ultrasons pour les compteurs mécaniques, o renouvellement tous les 7 ans pour les points de comptage servant à la taxe de prélèvement de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, o renouvellement tous les 15 ans pour les points de comptage servant pour le calcul du rendement. Le protocole de comptage décrit avec précision comment sont établies les données servant au calcul des indicateurs de performance du réseau tels que le rendement et les différents indices (de consommation, de perte, etc…). En particulier y sont décrites nos méthodes et procédures : o de suivi et maintenance métrologique des compteurs de prélèvement et de production, o d’estimation des volumes consommés (dite d’annualisation des volumes facturés). Le bilan hydraulique général du service présenté au chapitre IV.2.1.3 est établi conformément à ce protocole. 222 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU IV.2.1.1.1 EQUIPEMENT DES POINTS DE COMPTAGE Ce protocole prévoit, en particulier, que l’ensemble des points de prélèvement et de mise en distribution doit être équipé de moyens de comptage afin de comptabiliser les pertes liées au traitement. A fin 2009, l’ensemble des stations est équipé de points de comptage qui permettent de suivre le rendement primaire, sauf les barbacanes situées sur le site du Thil (écoulement gravitaire de la source dans un aqueduc au travers de multiples ouvertures situées dans le sol). Leur volume est calculé par différence étant donné qu’aucun moyen physique de comptage ne peut être mis en place. ZOOM UNE INNOVATION DANS LA TRANSMISSION DES DONNEES A AUSONE Dans le cadre des renouvellements, une nouvelle technologie de communication a été mise en place pour renvoyer l’index du débitmètre en temps réel et non le volume quand cela est possible. 8 sites sont en cours d’expérimentation (La Sauque, Saussette, Bonois, Lagus, Pontet, Matasset, Castaing, Amelin). Ce système garantit la cohérence des valeurs fournies par toute la chaine de mesure. . IV.2.1.1.2 RESPECT DE LA REGLEMENTATION SUR LE COMPTAGE Deux nouveaux arrêtés parus en 2007 sont applicables depuis la fin 2007, avec un délai de 3 ans de mise en conformité. L’ensemble des installations devra donc être conforme pour fin 2010 : x l’arrêté du 9 novembre 2007 impose de contrôler sur banc les compteurs Agence de l’Eau (qui servent à l’évaluation de la taxe de prélèvement) tous les 7 ans, x l’arrêté du 6 mars 2007 impose de contrôler sur banc les compteurs de production (mise en réseau) tous les 15 ans. Ces deux mesures peuvent se traduire par un renouvellement des compteurs de plus de 7 ans pour les points de prélèvements et de plus de 15 ans pour les points de mises en distribution. En effet, l’envoi sur banc de ces compteurs est une opération quasiment aussi coûteuse qu’un renouvellement. Ces 2 arrêtés nous imposent de revoir notre politique de renouvellement des compteurs. En effet, un contrôle régulier des points de comptage n’est plus suffisant au regard de la législation. Afin de respecter ces deux nouveaux arrêtés, un plan de renouvellement des points de comptage a été lancé sur 2 ans. En 2009, 32 points de comptage ont été remplacés par des débitmètres. Les travaux comprennent le remplacement des dispositifs de comptage et des travaux de chaudronnerie pour augmenter la précision de la mesure par de meilleures configurations hydrauliques. Sur les 32 remplacements effectués, 29 concernent des points de comptage servant au calcul de la taxe de prélèvement de l’Agence de l’Eau et 3 concernent des points de comptage servant au calcul du rendement. 223 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU IV.2.1.1.3 MARGE D’INCERTITUDE SUR LE COMPTAGE Deux types d’actions ont été menés en 2008 : Dans le cadre du projet de compréhension et amélioration du rendement du réseau de distribution d’eau potable, une étude a été commandée au CEMAGREF début 2008 sur l’incertitude liée aux volumes produits et prélevés. Cette étude a permis de conclure que la précision des mesures du volume produit était d’environ +/- 0,7 Mm³/an en 2007. En plus de l’étude du CEMAGREF, un audit du protocole de comptage a été réalisé par le Centre Technique de Distribution de Lyonnaise des Eaux. Il a permis également de montrer que la procédure actuelle qui consiste à contrôler tous les 4 ans les volumes mesurés par les compteurs de prélèvement et de production, à l’aide d’un débitmètre ultrason à cordes externes, lui-même vérifié sur un banc COFRAC tous les 2 ans, était correcte. Trois axes d’amélioration sont en cours : x vérification des conditions de pose des macro-compteurs (longueurs droites amont et aval), x vérification du dimensionnement des macro-compteurs par rapport aux débits transitant, x identification des compteurs mécaniques de prélèvement présentant un encrassement dû à un dépôt de fer. IV.2.1.2 LES INDICATEURS CONTRACTUELS Synthèse des branchements renouvelés en 2009 Nombre de branchements renouvelés en 2009 Récapitulatif par commune et par matériau Communes Ambès Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St Vincent de Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Total nombre plomb poly bleu non renseigné 3 12 6 9 474 1 5483 123 46 1 249 344 25 9 9 276 11 221 0 0 32 0 16 15 77 0 19 19 12 4 6 3 4 3 3 0 4 3 0 1 1 0 2 1 2 3 1 0 0 2 6 2 1 3 0 2 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 27 503 65 5 551 134 64 28 281 375 35 19 41 320 23 227 1 9 41 1 24 34 94 226 7 421 91 20 7 897 poly noir total 18 10 43 50 5 11 21 28 26 7 9 28 40 12 4 0 9 7 0 6 16 15 365 dont 3ème casse 13 5 29 37 5 5 14 17 13 4 3 15 21 12 9 3 224 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Total > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU Indices de renouvellement des branchements par commune - IRnB Nombre de branchements Branchements IRnB Communes (sur la base du renouvelés 2009 nombre de clients) Ambès 27 1 296 0,021 Bègles 503 10 550 0,048 Blanquefort 65 4 854 0,013 Bordeaux 5 551 81 323 0,068 Bouscat (Le) 134 8 398 0,016 Bruges 64 5 635 0,011 Cenon 28 6 055 0,005 Eysines 281 7 262 0,039 Floirac 375 5 152 0,073 Gradignan 35 6 667 0,005 Haillan (Le) 19 3 500 0,005 Lormont 41 4 932 0,008 Mérignac 320 20 687 0,015 Parempuyre 23 3 192 0,007 Pessac 227 18 442 0,012 Saint-Aubin-de-Médoc 1 2 356 0,000 Saint-Louis-de-Montferrand 9 826 0,011 Saint-Médard-en-Jalles 41 11 560 0,004 Saint-Vincent-de-Paul 1 475 0,002 Taillan-Médoc (Le) 24 3 798 0,006 Talence 34 10 035 0,003 Villenave-d'Ornon 94 10 673 0,009 Périmètre concédé 7 897 227 668 0,035 IRnB 2008 IRnB 2007 IRnB 2006 IRnB 2005 IRnB 2004 IRnB 2003 0,012 0,113 0,010 0,055 0,010 0,005 0,104 0,029 0,006 0,017 0,002 0,042 0,003 0,045 0,009 0,006 0,010 0,003 0,000 0,001 0,074 0,011 0,035 0,010 0,014 0,037 0,012 0,016 0,064 0,016 0,009 0,025 0,028 0,076 0,008 0,005 0,020 0,001 0,042 0,003 0,074 0,007 0,149 0,011 0,037 0,007 0,017 0,024 0,005 0,010 0,052 0,005 0,002 0,002 0,002 0,017 0,007 0,020 0,007 0,000 0,026 0,007 0,000 0,001 0,015 0,003 0,108 0,005 0,017 0,007 0,011 0,010 0,014 0,010 0,058 0,036 0,001 0,037 0,010 0,006 0,015 0,000 0,055 0,007 0,000 0,006 0,001 0,010 0,040 0,013 0,007 0,007 0,010 0,005 0,003 0,005 0,001 0,001 0,000 0,025 0,006 0,001 0,002 0,000 0,006 0,001 0,000 0,001 0,004 0,012 0,008 0,006 0,011 0,006 0,006 0,011 0,012 0,003 0,030 0,014 0,011 0,034 0,007 0,001 0,001 0,000 0,032 0,001 0,000 0,002 0,012 0,009 0,037 0,030 0,015 0,011 0,006 0,007 L'ensemble des casses sur canalisations répertoriées de 2005 à 2009 se décompose comme suit : Indice linéaire de casses sur canalisations (Eng. 49) Nombre de casses réparées sur canalisations 2005 repérées suite à recherche active provoquées par entreprises tierces autres Total ILC selon définition de l'avenant 7 5 15 483 503 2005 Total moins repérées suite à recherche active moins provoquées par entreprises tierces soit divisé par longueur de réseau Résultat 503 -5 -15 483 3 005 0,161 2006 7 19 395 421 2006 421 -7 -19 395 3 010 0,131 2007 10 40 359 409 2007 409 -10 -40 359 3 018 0,119 2008 14 44 345 403 2008 403 -14 -44 345 3 023 0,114 2009 44 23 515 582 Objectif 2013 à 2021 582 -44 -23 515 3 026 0,170 entre 0,12 & 0,18 2009 On note une nette recrudescence des fuites en 2009. Les deux périodes de fort gel, en janvier 2009 (109 fuites) et en décembre 2009 (81 fuites) sont principalement à l’origine de cet accroissement. Nombre mensuel de fuites réparées sur canalisations 120 100 80 60 40 20 0 janvier février mars avril mai juin 2008 juillet août septembre octobre novembre décembre 2009 225 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU L'ensemble des fuites branchements répertoriées de 2005 à 2009 se décompose comme suit : Réduction des casses branchements (Eng 47) fuites en domaine public repérées suite à recherche active provoquées par entreprises tierces reste fuites en domaine privé hors fosse à compteur dans fosse à compteur Calcul de l'indicateur selon avenant n°7 fuites (hors fuites repérées suite à recherche active) sur branchements en domaine public moins les fuites provoquées par entreprises tierces divisé par nombre de branchements (voir Nota) Résultat Comparaison 2009/2005 600% -44% -20% -12% -58% 2005 2006 2007 2008 2009 51 300 4 334 958 4 208 2005 68 337 4 296 907 4 063 2006 89 310 3 974 939 2 571 2007 139 248 3 846 737 1 824 2008 357 167 3 474 844 1 762 2009 4 634 4 633 4 284 4 094 3 641 -21% 300 337 310 248 167 209 633 214 344 218 816 223 315 227 668 0,021 0,020 0,018 0,017 0,015 -44% 9% -26% Objectif Objectif 2013 2021 -15% Nota : depuis l’origine du contrat, c'est le nombre de compteurs qui est pris au dénominateur. Dès finalisation du dénombrement des branchements (action en cours dans le cadre de l'engagement n°10), le dénominateur pourra évoluer en prenant le référentiel des branchements ainsi constitué. En 2009, on note une évolution favorable. Elle est principalement due à la baisse des fuites sur domaine public. On note la croissance importante des fuites repérées par recherche active qui représentent désormais 10% des fuites sous domaine public. Cette proportion devrait encore croître l'an prochain. La chute des fuites en domaine privé dans les fosses à compteur entre 2006 et 2007 est due à un changement de comptabilisation : en fait, les chiffres des années précédentes étaient surestimés, les "robinets d'arrêt bloqués" étant à tort comptabilisés comme des fuites. Les autres quantités, tant en domaine privé qu'en domaine public, sont à la baisse. 226 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX -30% > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU IRpC : I ndice de réparation de canalisation s par com m une et par diam ètr e C omm une / diam ètre 2 00 Ambarè s-e t-Lagr ave Ambès Artigu es-prè s-Bo rdea ux Bassen s Bègles Bla nqu efo rt Bord eaux Bouliac Bous cat (Le) Brug es Carb on-Blanc Ceno n Eysin es Flo irac Gradig nan Haillan (Le) Lo rm on t Mér ignac Parem p uyre Pess ac St-Au bin-de-M édoc St-Lou is-d e-Mon tfer ran d St-M édar d-en-Jalles St Vinc ent de Paul Taillan-Méd oc (Le) Talenc e Villen ave-d'Orno n Total pér im èt re conc édé Lin éaire de rése au (en km ) 26 2 45 IRpC * 0,1 1 2 16 2 50 30 0 3 1 1 2 6 1 1 7 4 2 2 2 2 1 1 2 5 35 0 4 00 5 00 60 0 70 0 8 00 4 10 00 1 20 0 3 4 1 1 2 1 0 6 0 ,00 18 20 7 5 82 0 5 0,09 0,06 0,00 4 66 1 65 0 33 0,0 6 0,02 0,00 0 8 0 9 3 6 0 0 0,00 0 ,00 0,50 0,00 70 0 8 00 >= 14 0 Tota l par 0 com mun e 10 0 0 23 8 17 2 0 18 7 0 51 14 25 10 0 31 36 1 46 6 1 16 4 7 26 26 0 53 8 11 3 02 6 0,0 0 0 ,18 * Indice IRpC : no mbre m oy en de répara tions de cana lisa tions par km de rése au IRpC : I ndice de réparation de canalisation s par com m une et par diam ètr e C omm une / diam ètre 2 00 Ambarè s-e t-Lagr ave Ambès Artigu es-prè s-Bo rdea ux Bassen s Bègles Bla nqu efo rt Bord eaux Bouliac Bous cat (Le) Brug es Carb on-Blanc Ceno n Eysin es Flo irac Gradig nan Haillan (Le) Lo rm on t Mér ignac Paremp uyre Pess ac St-Au bin-de-M édoc St-Lou is-d e-Mon tfer ran d St-M édar d-en-Jalles St Vinc ent de Paul Taillan-Méd oc (Le) Talenc e Villen ave-d'Orno n Total pér im èt re conc édé Lin éaire de rése au (en km ) 26 2 45 IRpC * 0,1 1 2 16 3 1 2 6 2 50 30 0 35 0 4 00 5 00 60 0 10 00 1 20 0 1 2 1 1 7 4 2 2 2 1 1 2 5 4 3 4 1 1 2 1 0 6 0 ,00 18 20 7 5 82 0,09 0,06 0 5 0,00 4 66 1 65 0 33 0,0 6 0,02 0,00 0 8 0 9 3 6 0 0 0,00 0 ,00 0,50 0,00 * Indice IRp C : no mbre moy en de répara tions d e cana lisa tions p ar km de rése au 227 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX >= 14 0 Tota l par 0 com m un e 10 0 0 23 8 17 2 0 18 7 0 51 14 25 10 0 31 36 1 46 6 1 16 4 7 26 26 0 53 8 11 3 02 6 0,0 0 0 ,18 > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU IRpC, IRpB, IMF, Indices de fuites par commune (données élémentaires) Communes Nombre de branchements Linéaire Moyen Branchements Linéaire Canalisations (clients au 31/12/09) 1 296 10 550 4 854 81 323 8 398 5 635 6 055 7 262 5 152 6 667 3 500 4 932 20 687 3 192 18 442 2 356 826 11 560 475 3 798 10 035 10 673 (long moy = 5 m/brcht) 6 480 52 750 24 270 406 615 41 990 28 175 30 275 36 310 25 760 33 335 17 500 24 660 103 435 15 960 92 210 11 780 4 130 57 800 2 375 18 990 50 175 53 365 (données SIG au 31/12/09) 48 312 104 046 122 495 638 596 76 364 83 960 87 635 116 260 87 680 138 515 64 698 76 502 326 696 48 991 309 086 65 582 23 776 212 550 31 284 72 015 110 494 180 466 227 668 1 138 340 Ambès Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Total 3 026 002 Linéaire total Fuites sur canalisations Fuites brchts ss dne public (en m) (u) (u) 54 156 146 1 045 118 112 117 152 113 171 82 101 430 64 401 77 27 270 33 91 160 233 792 796 765 211 354 135 910 570 440 850 198 162 131 951 296 362 906 350 659 005 669 831 10 23 8 172 18 7 51 14 25 10 0 31 36 1 46 6 1 16 4 7 26 26 62 127 236 1 049 149 78 116 193 112 95 42 181 332 61 177 13 32 164 3 43 174 202 538 3 641 4 164 342 IRpC, IRpB, IMF, Indices de fuites par commune (indices) Communes IRpC (Fuites ss dne public/linéaire canalisations) IRpB (Fuites ss dne public/linéaire brchts IMF (Fuites ss dne public/linéaire total) 2009 2008 2007 2006 2005 2009 2008 2007 2006 2005 2009 2008 2007 2006 2005 Ambès Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon 0,207 0,221 0,065 0,269 0,236 0,083 0,582 0,120 0,285 0,072 0,000 0,405 0,110 0,020 0,149 0,091 0,042 0,075 0,128 0,097 0,235 0,144 0,186 0,189 0,074 0,158 0,140 0,133 0,365 0,139 0,173 0,100 0,062 0,158 0,088 0,042 0,097 0,077 0,169 0,042 0,095 0,097 0,202 0,133 0,250 0,124 0,074 0,223 0,178 0,061 0,308 0,061 0,094 0,100 0,078 0,302 0,098 0,042 0,097 0,015 0,170 0,038 0,158 0,014 0,193 0,089 0,126 0,126 0,074 0,231 0,213 0,074 0,275 0,130 0,154 0,100 0,016 0,421 0,079 0,105 0,101 0,016 0,169 0,033 0,127 0,042 0,115 0,128 0,316 0,223 0,099 0,246 0,201 0,114 0,401 0,165 0,203 0,114 0,063 0,342 0,153 0,042 0,101 0,000 0,169 0,062 0,127 0,057 0,159 0,128 0,048 0,012 0,049 0,013 0,018 0,014 0,019 0,027 0,022 0,014 0,012 0,037 0,016 0,019 0,010 0,006 0,039 0,014 0,006 0,011 0,017 0,019 0,061 0,024 0,046 0,016 0,017 0,013 0,016 0,036 0,022 0,017 0,015 0,039 0,016 0,036 0,010 0,010 0,035 0,013 0,011 0,012 0,021 0,017 0,057 0,027 0,048 0,018 0,015 0,021 0,020 0,031 0,017 0,018 0,014 0,043 0,018 0,040 0,013 0,005 0,029 0,013 0,002 0,011 0,021 0,019 0,081 0,029 0,069 0,018 0,021 0,026 0,015 0,038 0,019 0,021 0,016 0,046 0,016 0,044 0,011 0,004 0,029 0,016 0,011 0,017 0,029 0,022 0,102 0,027 0,072 0,019 0,023 0,029 0,016 0,031 0,017 0,022 0,014 0,048 0,019 0,056 0,012 0,004 0,040 0,013 0,018 0,019 0,024 0,022 1,314 0,957 1,663 1,168 1,411 0,758 1,416 1,357 1,208 0,611 0,511 2,096 0,856 0,955 0,556 0,246 1,183 0,666 0,208 0,549 1,245 0,975 1,607 1,704 1,571 1,349 1,262 0,726 1,096 1,778 1,075 0,712 0,662 1,970 0,830 1,708 0,529 0,354 1,188 0,554 0,236 0,574 1,417 0,887 1,546 1,854 1,616 1,486 1,176 1,012 1,268 1,461 0,827 0,747 0,643 2,210 0,917 1,848 0,640 0,159 1,011 0,554 0,177 0,440 1,417 0,887 1,978 1,971 2,248 1,529 1,570 1,242 0,963 1,797 0,957 0,849 0,665 2,387 0,811 2,078 0,581 0,123 1,010 0,651 0,266 0,704 1,789 1,062 2,597 1,911 2,341 1,572 1,673 1,341 1,092 1,484 0,863 0,894 0,595 2,315 0,990 2,486 0,598 0,110 1,211 0,579 0,355 0,796 1,567 1,048 Total 0,178 0,129 0,132 0,138 0,166 0,016 0,018 0,020 0,022 0,022 1,004 1,083 1,136 1,236 1,266 Définitions : IRpC : Nombre de réparations de canalisations rapporté au linéaire de canalisations IRpB : Nombre de réparations de branchements sous domaine public rapporté au nombre de branchements (sur la base du nombre de clients) IMF : Nombre de fuites réparées sur le réseau et les branchements, rapporté au linéaire cumulé des canalisations et branchements. Le linéaire des branchements est obtenu en multipliant le nombre de branchements par une longueur moyenne de 5 m. 228 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU Le plan d’action pour l’amélioration du rendement Ce plan d’actions complémentaire mis en œuvre à partir de 2008 est venu renforcer la politique d’amélioration prévue à l’avenant n°7 à travers le renouvellement des compteurs, le renouvellement des canalisations, le renouvellement des branchements, le protocole de comptage, la sectorisation, la recherche active de fuites non visibles et les délais de réparation des fuites signalées. Le plan d’action Toutes les politiques et engagements pris sur le signalement et la réparation de fuites, sur la politique de renouvellement des conduites et des branchements, sur la politique de remplacement des compteurs et sur la politique de recherche de fuites vont contribuer à améliorer le rendement du réseau d’eau potable de la CUB. Parmi les actions importantes entreprises en 2009, il faut souligner : La sectorisation La mise en exploitation de la sectorisation de niveau 1 depuis janvier 2009 et de la sectorisation de niveau 2 depuis juin 2009. Il est ainsi possible d’avoir les bilans hebdomadaires (Volume mis en réseau, débits de nuits) de tous les secteurs de niveau 1 et 2. Cela permet d’optimiser la recherche active de fuite. Grâce à la sectorisation, il a été possible de trouver des fuites sur gros diamètres rapidement et de lancer les réparations. La durée d’écoulement de ces fuites a, ainsi, été réduite. La recherche active de fuites Nous avons renforcé la recherche active sur la zone Bordeaux Centre afin de repérer tous les points de fuite et ainsi optimiser l’écoute de nuit par l’élimination du maximum de sources de bruit occasionné par ce stock de fuites. Ainsi, le nombre de fuites non visibles détectées par rapport à 2008 a été multiplié par 3. Le volume récupéré est estimé à 400 000 m³ environ. La modulation de pression L’année 2009 a été consacrée aux travaux d’aménagement nécessaires à la mise en œuvre du dispositif de modulation de pression. Les effets bénéfiques de la modulation de pression sur les pertes en réseau de la modulation de pression seront visibles en 2010. Le modèle de prévision de l’évolution de rendement L’année 2009 a été consacrée à la mise à jour du simulateur de rendement pour prévoir l’effet de nos stratégies patrimoniales sur l’évolution du rendement. De plus, une étude pilote sur les fuites invisibles a été lancée en 2009 en partenariat avec le CEMAGREF et l’Université Bordeaux I sur la commune de Cenon. 229 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU Conclusion Les efforts déployés en 2009 (sectorisation, recherche active de fuite) portent leurs fruits. Le rendement a augmenté de 1 point (79,6 %) par rapport à 2008 et le volume de pertes évitées s’établit à plus de 500 000 m³. Ces résultats confirment que la sectorisation et le renforcement de la recherche active de fuites sont efficaces et doivent se poursuivre et s’intensifier en 2010. La mise en place de la modulation de pression permettra de récupérer des volumes de pertes supplémentaires en complément de la recherche active de fuites. Rendem en t du serv ice concédé et rendem en t du réseau - 200 9 3 P rélev é Volum es ( m ) Sy stèm e eau potable CU B L iv ré 54 907 636 51 168 956 100 983 12 928 1 2 00 4 92 4 8 8 8 04 7 12 0 04 9 24 (inc lu s pro duit CUB) (inc lu s pro duit CUB) 428 450 912 740 961 025 4 28 3 62 11 3 1 4 28 3 62 11 3 1 I mportations Car bon Blanc Cas telnau Rou illac Cér ons Exportations v ers hors CUB Arp ocab e Bu dos Sauc ats Brane t Sauc ats Mijelann e Ca staing La cap e Cér ons Prin cess e Arg onn e Le Pian M édoc Canéjan Rou illac Léog nan Bel Air P roduit 42 8 45 0 (inc lus pr éle vé CU B) " " " " " " " " " " " " " " " " " " " " 4 50 6 80 0 19 5 44 7 20 20 1 05 3 07 (inc lu s pro duit CUB) " " " " " " " " 4 50 6 80 0 19 5 44 7 20 20 1 05 3 07 5 1 29 0 0 3 06 42 8 50 V olum es com ptabilisés 40 510 961 Clien tèle Rem ises su r fuites Forfaitaires et tem po raires (1 ) Ve nte aux navires 40 2 98 1 85 22 3 (A) Rendem en ts (définition con trat) (B) 55 437 069 Du Ser vice C oncé dé (C)/(A) (2 ) 74,81% Du Ser vice C oncé dé (C)/(A) (2 ) 78,21% Du Rés eau (C)/(B) (2 ) (C ) 52 094 624 41 471 986 7 9,61% (1 ) Dont vo lum es prélev és sur bo rnes m oné tiques de puisa ge (2 ) Simulation ho rs vo lumes mis en décharge Evolution du rendement 84 82,8 82,8 82,5 82 82,2 80,2 80 78 78,7 77,4 77,3 79,6 78,6 77,5 78,6 78,2 77,3 75,6 76 RENDEMENT DU RESEAU 74 RENDEMENT DU SERVICE CONCEDE 72 RENDEMENT DU SERVICE CONCEDE (simulation hors évènements exceptionnels) 75,6 70 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 % 230 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 4 53 8 16 7 45 9 47 74,8 2009 > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU IV.2.1.3 LES INDICATEURS DU SAGE Indica te urs de pe rform anc e - ré fére ntie l SAG E R1 : re nde m ent prim air e R2 : re nde m ent consom m ateurs R3 : re nde m ent net du se rvice R4 : re nde m ent hydraulique PP : pourcentages de pe rte e n distribution PN C : pourcentage de non c onsom m ation PF : pource ntage de fuite s ILP : indice linéaire de pe rtes en distribution ILF : indic e liné aire de fuite s IFB : indice de fuite s par branche m ent ILCN : indice linéaire de consom m ation net ILR : indice liné aire de r éparations (cana) ICA : indice de consom m ation par abonné ICH : indice de c onsom mation par habitant IPA : i ndice de pe rtes par abonné 20 09 79 ,23 79 ,23 79 ,33 80 ,40 20 ,67 20 ,77 20 ,27 9 ,26 9 ,09 0 ,14 35 ,55 0 ,17 178 ,13 59 ,41 0 ,13 % % % % % % % m 3/j/km m 3/j/km m 3/j/brt m 3/j/km ré p/km m 3/abonné m 3/habitant m 3/j/abonné 2008 78,2 78,2 78,4 77,6 21,6 21,8 21,2 9,7 9,5 0,2 35,2 0,1 1 79,4 59,1 0,14 2007 78,2 78,2 78,4 77,4 21,6 21,8 21,2 9,9 9,7 0,2 35,9 0,1 186,8 61,8 0,14 Bilan hydraulique général du service 2009 Approche SAGE Prélèvement total 55 336 086 m3 V0 Détail de V3-a V3-a Livraison Eau brute 428 450 m3 ARPOCABE 428 450 Détail de V3-b Prélèvement total hors ARPOCABE 54 907 636 m3 SAUCATS Branet 11 019 SAUCATS Mijelane Eau Brute importée 88 047 m3 V2 V3-b Pertes adduction Volume entrée stations Livraison Eau brute 16 303 m3 497 707 m3 V1 3 544 MARTILLAC La Cape 20 CADAUJAC Castaing 1 720 54 481 673 m3 V4 Détail de V5 Lavages filtres Besoins stations 2 844 730 m3 V5 300 664 Events sur filtres à sable Analyseurs et paillasses de prélèvement Volume sortie stations 51 636 943 m3 V6 Mise en décharge V7a Livraison Eau Traitée Budos 362 680 m3 V7b Livraison Eau Traitée Cérons 105 307 m3 35 094 20 030 2 409 145 Nettoyage bâches 45 918 Test pompage forages 33 879 Détail de V7c Saint Jean d'Illac Volume produit CUB Eau Traitée Importée 51 168 956 m3 12 936 m3 V8 V7c Volume mis en distribution CUB Export en distribution 48 285 m3 5 129 Le Pian Médoc - Canéjan Rouillac 306 SI Léognan/Cadaujac 51 133 607 m3 42 850 Détail de V8 SI Carbon Blanc 12 004 Territoire communautaire SI Castelnau-Médoc Non comptabilisé Collectif public Non comptabilisé parasite Non comptabilisé incendie Non comptabilisé Exploitation Non comptabilisé gaspillé Non comptabilisé pertes 0 m3 V9 924 Canéjan Rouillac 8 200 000 m3 V10 4 466 m3 V11 Détail de V12 50 872 m3 V12 Nettoyage réservoirs 0 m3 V14 Purges eau rouge Désinfection canalisations avant remise en service suite travaux 10 367 308 m3 V13 Capteurs qualité sur le réseau (pH, Chlore et T°c 24h/24h) Détail de V15 Clientèle Remises sur fuites Forfaits & Temp Navires Volume total eau non consommée 13 965 083 m3 40 298 453 m3 185 816 m3 22 745 m3 3 947 m3 TOTAL V15 40 510 961 m3 Volume livré total 41 471 986 m3 231 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 12 772 2 100 1 000 35 000 Test pompage forages - Mise en décharge - > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU Service de l'eau de la Communauté urbaine de Bordeaux Calcul des rendements (définitions SAGE, Contrat, ONEMA) V8_ET_Importée 12 936 V2_EB_Importée 88 047 V8_ET_Importée 12 936 V8_ET_Importée 12 936 V_Produit_CUB V_Produit_CUB 51 168 956 51 168 956 V15_Conso_Totale V15_Conso_Totale V15_Conso_Totale V15_Conso_Totale V15_Conso_Totale V15_Conso_Totale 40 510 961 40 510 961 40 510 961 40 510 961 40 510 961 40 510 961 V11_DI 4 466 V12_Exploitation 50 872 V11_DI 4 466 V_Mis_ Distribution_CUB 51 133 607 V0_Prelev_Total 55 336 086 V10_Parasite 200 000 V11_DI 4 466 V12_Exploitation 50 872 V7c_ET_Exportée 48 285 V7a_ET_Exportée V7a_ET_Exportée V11_DI 4 466 V12_Exploitation 50 872 V7c_ET_Exportée 48 285 V7a_ET_Exportée 362 680 362 680 362 680 V7b_ET_Exportée 105 307 V7b_ET_Exportée 105 307 V5_Besoins_Station 2 844 730 V7b_ET_Exportée 105 307 V3b_EB_Exportée 16 303 V3a_EB_Exportée 428 450 V3b_EB_Exportée 16 303 V3b_EB_Exportée 428 450 V3b_EB_Exportée 16 303 V3b_EB_Exportée 428 450 V7c_ET_Exportée 48 285 V0+V2+V8 V3+V7+Produit CUB V3+V7+Produit CUB V. Mis en distribution V11+V12+V15 V11+V15 V15 V3+V5+V7+V10+V11+V12+V15 V3+V7+V15 V3+V7+Produit CUB 55 437 069 m3 52 094 632 m3 51 181 892 m3 51 133 607 m3 40 566 299 m3 40 515 427 m3 40 510 961 m3 44 572 054 m3 41 471 986 m3 40 614 584 m3 R3 = 79,3% R2 = 79,2% R1 = 79,2% R4 = 80,4% Rendement du Service Concédé = 74,8% Rdt Réseau = 79,6% Rdt ONEMA = 79,4% Analyse des évolutions du bilan hydraulique global Le bilan hydraulique général du service de l'eau 2009 appelle de notre part les observations suivantes : o la consommation totale comptabilisée (V15) est en progression de 1,27 % par rapport à 2008. Pourtant, le volume mis en distribution sur le réseau de la CUB est identique à celui de l'an dernier (-0,01%). Il s'agit là des premiers effets positifs du plan d'action mené depuis 2007 et renforcé en 2009 pour lutter contre les pertes en réseau (politique de réparation rapide des fuites et de renouvellement soutenu des branchements, sectorisation, écoute de nuit, recherche active des fuites non visibles...). Le volume des pertes en réseau (V13) confirme ce résultat, avec un recul de plus de 500 000 m3 par rapport à 2008. Ceci se traduit, après la baisse du rendement du réseau observée en 2006 et 2007 et sa stabilisation en 2008, par une inversion de tendance avec le gain d'un point en 2009 ; l’ILP, indice linéaire de pertes, est passé de 9,7 m3/j/km en 2008 à 9,26 m3/j/km en 2009. o le volume prélevé global (V0) est en augmentation de +2,53 %. Ainsi, alors que le rendement du réseau a gagné 1 point, le rendement global du service concédé a diminué 232 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RESEAU de presqu'autant. Cette contradiction n'est en réalité qu'apparente. Elle s'explique en effet par le niveau élevé des volumes mis en décharge, et ce, en distinguant trois causes : 1. en premier lieu, la pollution du champ captant de Gamarde, qui a donné lieu, à partir de juin 2009, à la mise en décharge des volumes prélevés pour favoriser la purge de la nappe. Le volume correspondant, sur l'exercice 2009, s'établit à 1 860 000 m3. Mais la situation se poursuit en 2010, dans l'attente de l'autorisation par la DDASS d'exploiter de nouveau le champ captant ; 2. en second lieu, l'arrêt de l'aqueduc du Thil durant l'été 2009, prévu au schéma directeur technique du contrat pour procéder au diagnostic structurel de l'ouvrage, est une opération importante qui ne peut être mise en œuvre qu'en mettant en décharge, pendant la durée de l'inspection de l'ouvrage, l'eau qui jaillit naturellement des sources du Thil. Ce volume a été minimisé grâce un phasage minutieux des travaux. Il représente toutefois 295 000 m3 ; 3. enfin, les épisodes pluvieux intenses qui se sont produits dans la 2e quinzaine de janvier ont conduit à la mise en décharge de l'eau des sources, dont le seuil de turbidité autorisé était dépassé (ressources influencées). Ce volume est estimé à 81 600 m3. Cette contrainte d'exploitation jusqu'aujourd'hui incontournable, et qui se produit pratiquement chaque année lors des fortes pluies, disparaîtra après que les nouvelles filières de traitement de Gamarde et de Cantinolle auront été mises en service. Il est à noter que ces filières auront toutefois, par leur fonctionnement propre, un impact à la hausse sur le volume des eaux de process. • le volume des pertes en adduction (V1), qui représente aussi les écarts liés au comptage dans la mesure où il est établi par différence entre les prélèvements et la production, besoins stations compris, s'établit cette année à un niveau inférieur de 60% à celui des années précédentes. Ce phénomène s'explique par le plan de renouvellement des compteurs de prélèvement que nous avons déployé en 2009 dans le cadre de la mise en conformité avec la nouvelle règlementation sur le comptage. Les mesures issues des 29 compteurs ou débitmètres renouvelés montrent que la dérive des anciens compteurs allait dans le sens du surcomptage. • si l'on fait abstraction des volumes prélevés mis en décharge, le rendement global du service concédé s'établit à 78,2 %, en progression de 2,6 points par rapport à 2008, ce qui, compte tenu des éléments précédents, est le résultat de la réduction conjuguée des pertes process, des pertes en réseau et de la marge d'incertitude sur le comptage des volumes prélevés. IV.2.1.4 LES INDICATEURS ONEMA1 Depuis 2008, le rapport annuel sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement (RPQS), dit également « rapport du Maire », prévoit des indicateurs de performance définis par le décret n°2007-675 du 2 mai 2007, pour tous les services d’eau et d’assainissement, quels que soient leur taille et leur mode de gestion. Cette nouvelle obligation vise la constitution d’un référentiel d’indicateurs partagé par l’ensemble des parties prenantes et le partage d’information sur la performance des services, via un système d’information créé par l’ONEMA au plan national (SISPEA). Bien que cette obligation réglementaire n’incombe pas directement aux délégataires, Lyonnaise des Eaux met en œuvre les dispositions introduites par le décret du 2 mai 2007 en produisant, dans son rapport du délégataire, les données et les indicateurs qui sont de son ressort. Ces indicateurs sont présentés au début du présent rapport, au chapitre III « indicateurs de performance » de la partie I « synthèse générale de l’année ». 1 Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques 233 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE > INDEX DES THEMES LIES AUX ENGAGEMENTS Inde x de s thè m e s lié s a ux e nga ge m e nts de l'a v e na nt n° 7 n° N om V oir c ha pitre … 1 E o cè n e IV 1 3 3 1 2 C a p a cité d e p o in te IV 1 3 3 3 3 Re s tru ctu ra tio n co te 4 0 4 D ia g n o s tic d e s o u vra g e s 5 G e s tio n d e cris e 6 P re s s io n D é fe n s e In ce n d ie IV 1 3 3 4 7 C o n ve n tio n s jo u rs d e p o in t e C o lle ctivité s IV 1 3 3 3 8 P ro to co le d e co m p ta g e e t d e ca lcu l d e s re n d e m e n ts 9 M a rg e d e to lé ra n ce co m p ta g e 1 0 C o m p lé tu d e d o n n é e s b ra n ch e m e n ts e a u IV1 3 3 8 - IV 1 3 4 5 IV 1 3 3 2 II2 5 IV 2 1 1 IV 2 1 1 3 IV 3 1 1 1 1 C o m p lé tu d e co m p ta g e / fa ctu ra tio n - 1 2 So lu tio n s d 'a t te n te d e s b o rn e s d e p u is a g e - 1 3 In fo rm a tio n im p o rts -e xp o rts h o rs C U B III1 1 4 1 4 Bo u ch e s d e la va g e IV 1 3 3 4 1 5 Bo rn e s d e p u is a g e III2 2 4 3 1 6 Vo ls d 'e a u IV 1 3 3 4 1 7 E tu d e D ia g n o s tic SA G E 1 8 Se cto ris a tio n e t s u ivi e n te m p s ré e l d u ré s e a u IV 1 3 3 4 1 9 Ré p a ra tio n s d e s fu ite s s ig n a lé e s IV 1 3 3 5 2 0 Ré d u ct io n d e s p e rte s IV 1 3 3 4 2 1 Se n s ib ilis a tio n e t co n s e ils co n s o m m a tio n III2 2 4 1 2 2 Acco m p a g n e m e n t g ra n d s co n s o m m a te u rs III2 2 4 1 2 3 Se g m e n ta tio n clie n tè le 2 4 Té lé re lè ve , ra d io re lè ve , re p o rt d 'in d e x 2 5 Ta rif ré d u it 5 0 m 3 2 6 In d ivid u a lis a tio n co m p ta g e 2 7 G ro u p e d e tra va il L o i s u r l'e a u 2 8 In t é g ra tio n n o u ve lle s re s s o u rce s III1 1 6 III2 2 4 2 III1 2 1 III2 2 4 4 IV 1 3 4 2 9 Bra n ch e m e n ts p lo m b IV 3 2 6 4 3 0 Tra va u x n e u fs filiè re s d e tra ite m e n t IV 3 2 3 3 234 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < INDEX DES THEMES LIES AUX ENGAGEMENTS Inde x de s th èm e s lié s a ux e ngage m en ts de l'av ena nt n° 7 (suite) n° Nom Voir cha pitre … 31 Equilibre calco carbonique IV133 6 32 Pilote or thophosphates IV133 6 33 Chlorites 34 Bas e de donnée s Eau 35 Eaux rouges 36 Pres sion cote 4 0 37 cons éque nce s passage cote 40 à c ote 50 IV133 8 IV1338 - IV1 345 - 38 Obs erv atoire du goût IV133 8 39 Instruc tion DU P IV133 7 40 Modernis a tion Ausone IV121 6 41 Com plétude donné es Pa trim oine IV311 42 Modèle s de surv ie Pa trim oine IV312 43 Plans annue ls de Renouve lleme nt IV328 44 Age du Parc Com pte urs III211 2 45 Renouv ellem ent poly noir sous tr av aux v oirie IV324 2 46 Renouv ellem ent poly noir 3è m e casse 47 Réduction de s c as se s branche m e nts 48 Renouv ellem ent c ana lisations 49 Indice linéaire de cas se s s ur canalisations IV212 IV324 1 IV212 50 Diagnostic a queducs IV133 2 51 Surveillance de s s er vitudes aqueducs IV133 2 52 Qua lité trava ux ré se au e t br anc hem e nts - 53 Pére nnité de s bra nchem ents ne ufs IV134 1 54 Am élioration du re ndem ent rés eau IV212 55 Sché m a Dire cte ur Im m obilie r IV326 5 56 Fonds de per form a nce IV112 4 57 Char te Qualité de se rvic e à l'usa ger III226 58 Adapta tion reporting eau - 59 Com ité de s usa ge rs - 60 Certific ation env ironnem e ntale 61 Solidarité internationale II3 3 II441 235 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 236 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < IV.3 LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE 237 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE IV.3.1 LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE IV.3.1.1 LES DONNEES DU SIG La connaissance du matériau et du diamètre de chaque tronçon est complète dans APIC. Le système d’informations géographiques du système d’eau potable est sans cesse mis à jour. Les agents de terrain participent également à cette mise à jour lorsqu’ils rencontrent des écarts entre la réalité sur le terrain où ils interviennent et la configuration indiquée par le SIG. En 2009, les agences ont ainsi effectué plusieurs centaines de demandes de modifications. Répartion canalisations par matériaux PVC 10% fonte ductile 33% Polyéthylène 2% Autres 1% fonte grise 54% fonte grise fonte ductile PVC Polyéthylène L’enrichissement des données Pendant l’année 2008, plusieurs échanges avec la DOEA ont permis de définir les données qu’il était souhaitable de gérer au sein du système d’informations géographiques (SIG) du service de l’eau. Il a été convenu d’ajouter quelques informations représentatives pour certains objets comme les forages, les sources … afin d’enrichir le SIG des éléments descriptifs ou d’historiques en lien avec certains engagements (bouches de lavage…). Sur d’autres objets, on s’est attaché à définir des identifiants cohérents avec d’autres bases de données qui sont à l’origine de l’information (PPV pour les usines, réservoirs, … ; ISSN pour les captages ; …) ce qui a parfois débouché sur une démarche de fiabilisation des circuits d’information (n°PI-BI, par exemple). L’annexe 17 au contrat prévue à l’avenant n°7 a ainsi pu être finalisée. Elle concrétise ce travail. En 2009, nous avons entamé la mise en correspondance des objets et attributs d’APIC par rapport à l’annexe 17 et l’avons réalisée à plus de 60 %. La démarche se poursuit en 2010. Par ailleurs, outre la démarche constante de mise à jour de données, nous avons enrichi le SIG de nouveaux éléments : unités de distribution, canalisations déposées, bouches de lavage (avec données d’enquête ou de résiliation), bornes monétiques, récepteurs de télérelevé. Nous avons défini des identifiants dans le SIG cohérents avec notre base de données de référence pour le patrimoine visible nommée PPV. Cela a été fait pour les principaux ouvrages (stockages, exhaures, usines de traitement, stations de refoulement). La démarche se poursuit également en 2010. 238 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Autres > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE Engagement 10 Complémentation des données branchements Les données sur les branchements particuliers Extraction base client fin 2009 200 000 Nombre de branchements référencés dans APIC 198 000 2 000 Pour fin 2010, nous avons pris Ecart 99% l’engagement d’indiquer dans Taux estimé de complémentation le système d’information Nota : Les branchements ont été initialisés dans APIC géographique (SIG) les en référence aux données de compteurs extraites de la base clientèle branchements d’eau potable. En effet, jusqu’alors, le SIG ne contenait que le réseau proprement dit. Nous sommes partis du système informatique clientèle qui recense tous les compteurs d’eau et qui contient en outre quelques informations relatives aux branchements. Par traitement informatisé, nous avons dessiné des branchements provisoires à chaque adresse de compteur (hors compteurs divisionnaires) que nous avons pu mettre en correspondance entre les deux systèmes informatiques (clientèle et SIG) Nous avons ensuite engagé des enquêtes, au bureau en premier lieu, puis sur place si nécessaire, pour localiser les compteurs dont l’adresse ne correspondait pas de façon automatique. Cette phase s’est achevée vers la fin 2008. Nous en sommes à une deuxième phase d’enquête qui consiste à passer en revue les branchements provisoires qui sont situés à la même adresse afin de distinguer s’il s’agit de plusieurs compteurs situés sur un même branchement ou s’il s’agit de compteurs portés par des branchements effectivement distincts. Cette phase s’est achevée fin 2009. Enfin, parallèlement à l’établissement de cette nouvelle base de données, nous avons revu le modèle de données afin de connaître dans le SIG, non seulement les branchements, mais également leur historique y compris les renouvellements. Nous avons ensuite intégré l’historique de renouvellement des branchements pour les années 2006 à 2008. IV.3.1.2 LES MODELES DE PREVISION Situation à fin 2009 L’année 2009 a été consacrée au test d’un outil de gestion patrimoniale appelé WILCO et développé par une société anglaise SEAMS avec les données de la CUB. Cet outil est largement utilisé par les distributeurs d’eau en Angleterre. Ce test a été réalisé avec Ondeo Systems de Suez Environnement dans le cadre d’un projet R+I Alliance. La force de l’outil WILCO est de pouvoir optimiser conjointement les plans de renouvellement branchements, canalisations, eaux rouges tout en respectant les contraintes sur l’IRpB, l’IRpC et les incidents « eaux rouges ». Cependant, même si l’outil est très convivial et permet d’intégrer plusieurs modèles de vieillissement, les résultats obtenus ne sont pas optimisés. Individuellement PREVOIR ou ORBE donnent des résultats plus optimisés tout en respectant les objectifs d’IRpB et IRpC. Ce test nous a permis également de : o faire une mise à jour de PREVOIR, o établir une méthodologie de travail entre le gestionnaire patrimoine et les exploitants en ce qui concerne les plans de renouvellement de canalisations : les prévisions de renouvellement issues de PREVOIR sont discutées avec les exploitants qui donnent leurs avis sur les contraintes du terrain. Les modifications apportées par l’exploitant sont intégrés dans PREVOIR pour vérifier si les objectifs d’IRpC sont atteints ou non. 239 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2 LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.1 L’INFORMATION DU DELEGANT SUR LES TRAVAUX Bilan des fiches travaux Eau 2009 Depuis 2001, nous informons par avance la Communauté urbaine des travaux que nous engageons dans le cadre de notre mission. Cette information est donnée sous la forme de fiches travaux que nous enregistrons dans une base de données partagée avec la CUB - DOEA. Depuis 2007, cette base de données a été améliorée afin d’augmenter les facilités de consultation et de tri mises à disposition de la DOEA pour auditer nos activités. Programme hebdomadaire des travaux Fiches Travaux 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Nbre de fiches 401 403 444 505 626 732 La liste hebdomadaire des travaux programmés sur le réseau d’eau potable est disponible en ligne dans le site extranet EAU CONTACT chaque lundi au plus tard à 12h00. IV.3.2.2 LA COORDINATION DES TRAVAUX EN MILIEU URBAIN En 2009, nous avons poursuivi nos efforts de coordination avec les acteurs externes réalisant des travaux dans le domaine public. Les échanges techniques avec les mairies et les services communautaires de la voirie ont été réguliers et constructifs. Nous avons travaillé sur la mise en cohérence entre le programme de renouvellement des branchements en plomb et les programmes de maintenance des circonscriptions de voirie. Cette coordination pluriannuelle est complétée par une adaptation quasi-permanente aux ajustements de calendrier demandés par les communes. La difficulté principale est que tout chantier reprogrammé oblige à recalculer l’ensemble du programme de renouvellement des branchements en plomb. Au cours de l’année 2009, une nouvelle contrainte majeure est venue sensiblement remettre en cause le programme établi : les « corridors » de la tranche 3 du tramway. En effet, la mission tramway nous a demandé de traiter en priorité les rues adjacentes aux futures extensions des lignes A, B, C et de la future ligne D. Ceci a eu pour conséquence de rendre nécessaire la refonte complète, en cours d’année, du programme plomb tel qu’il était alors défini. Grâce au logiciel VIREPLOMB, nous avons pu appréhender cette nouvelle contrainte forte tout en tenant compte des travaux d’aménagements généraux de voirie. Nous avons diffusé, à la demande, des cartes thématiques du programme plomb, par commune et par année, à partir des données de VIREPLOMB. 240 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.3 LES INVESTISSEMENTS DE 1° ETABLISSEMENT (REALISE 2009 ET PREVISIONNEL 2010) IV.3.2.3.1 AMELIORATION ET REFORCEMENT DU PATRIMOINE USINES ET RESEAUX Travaux neufs usines, forages, réservoirs - REALISE 2009 Coût 2009 (k€) 3 3 Travaux neufs - forages et réservoirs Filet de protection escalier accès château d'eau BEAUREGARD RESERVOIR sous-total travaux neufs forages et réservoirs Coût 2009 (k€) 1 6 0 Travaux neufs - postes à bioxyde ROUQUET capot fosse optimisation aire de dépotage syst étalonnage et rinçage pompes bioxyde - travaux 2008 = 9 k€ multi sites Travaux se poursuivant en 2010 multi sites systèmes de neutralisation fuite de chlore sous-total travaux neufs postes à bioxyde 51 58 Coût 2009 (k€) 2 13 3 2 9 2 13 7 41 4 8 7 40 13 14 178 Travaux neufs - usines eau BECHADE capot sur fosse injection soude BENAUGE désinfection au chlore gazeux CAP ROUX 75 4 chloromètres Cap Roux CAZEAUX turbidimètre eau brute CHALET traitement au chlore gazeux GAJAC regard sur conduite vidange bâche de décantation JOURDE FORAGE désinfection chlore gazeux multi sites trottoir d'accès station en béton multi sites divers sites : acquittement des défauts pulseur à variateur PAULIN réseau eau Bordeaux sécurite accès vanne amont SNCF gravitaire ROUQUET inverseur N/S RUET mise à l'équilibre calco-carbonique SAINT-AUBIN traitt de desinfection au chlore gazeux THIL CAPTAGE dispositif envoi eau du Thil sur Gamarde sous-total travaux neufs usine eau Coût 2009 (k€) 6 7 2 15 Travaux neufs - bâtiments eau potable Cap Roux 2 bungalows abri tonne à eau Paulin abri vélos sous-total bâtiments eau potable Coût 2009 (k€) 47 47 Ausone 2010 télécontrôle Ausone sous-total Ausone 2010 modernisation télécontrôle Ausone (engagt 40) Extension / Renforcement de canalisations (articles 26 et 28) - REALISE 2009 Travaux en 2009 Commune posé Adresse Bruges rue Serge Déjean Eysines rue du Pinsan Floirac rue du 19 mars 1962 Matériau Diam. PVC-MO 160 PVC-MO 110 PVC-MO 110 PVC-MO 110 PVC-MO PVC-MO PVC-MO 110 160 225 PVC-MO 110 PVC-MO 110 PVC-MO PVC-MO 110 110 Total Total Total Parempuyre rue de l'Eglise Saint-Aubin-de-Médoc rue Emile Zola rue de la Serpentine Total Total Saint-Louis-deMontferrand rue Louis Monteau Saint-Médard-en-Jalles avenue Monteillon Villenave-d'Ornon rue F Granet place du 14 Juillet Total Total Total sous-total extension de réseau travaux 2009 Posé déposé Longueu Longueu r r MatériauDiamètre en m en m 70 70 90 90 70 70 42 42 114 75 12 201 188 188 61 61 46 54 100 752 PVC Déposé 63 188 188 Coût total (k€) 24 24 27 27 19 19 20 20 19 24 Rappel exercices précédents Coût 2009 (k€) 24 24 27 27 19 19 20 20 19 24 43 43 26 26 14 14 11 16 26 198 26 26 14 14 11 16 26 198 Travaux se poursuivant en 2010 Commune Adresse Bordeaux rue Sarrette sous-total chantiers reconduits en 2010 Total Extension/renforcement de réseau - art 26 et 28 241 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Rappel exercices précédents 33 Coût 2009 (k€) 2 2 200 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Amélioration et renforcement du patrimoine usines et réseaux_Récapitulatif - REALISE 2009 Travaux neufs - forages et réservoirs Travaux neufs - poste à bioxyde Travaux neufs - usines eau Travaux neufs - bâtiments eau potable Ausone 2010 Extensions et renforcements de canalisations (articles 26 et 28) Total Coût 2009 (k€) 3 58 178 15 47 200 501 Travaux neufs usines, forages, réservoirs - PREVISIONNEL 2010 Travaux neufs usines BLAYET BUDOS CAP DE BOS CAP ROUX FORAGE EMPEREUR GAJAC GAMARDE GAMARDE LA FORET MAREGUE PAULIN RUET THIL FORAGE 21 TREMBLAY-SNECMA Dédoublement Forage 1 et Forage 2 Insonorisation local analyseurs Echelle accès cheminée d'équilibre Turbidimètre arrivée Gamarde Plate-forme sécurisation accès anti-bélier Modification alimentation tour répartition Porte séparation local analyseurs Douche de sécurité dépotage chlorite Paillasse prélèvement dans château d'eau Mise en place traitement de désinfection Optimisation aire de dépotage chlorite Optimisation local analyseurs Sécurisation (doublage) pompage relevage Mise en place analyseur de fluor en continu Travaux neufs forages et réservoirs CAP ROUX CAP ROUX CAP ROUX CAP ROUX CORMIER LORET ROUQUET 75 75 75 75 Garde-corps dans puisard réservoir circulaire Garde-corps sur trappe réservoir circulaire Optimisation lavage réservoir rectangulaire Garde-corps sur vidange réservoir rectangulaire Pose d'un filet de protection sur l'escalier Optimisation vidange réservoir Garde-corps trappe accès bâche Travaux neufs - postes à bioxyde Thil Divers sites Mise en conformité ICPE local stockage bouteille + accès Caissons de filtration Travaux neufs bâtiments eau potable Paulin Cap Roux Abri vélos Abri citerne Extension de réseaux - art 26 réseaux AEP Extension de réseaux - art 26 Ausone 2010 Ausone Ausone 2010 Amélioration et renforcement du patrimoine usines et réseaux_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 Travaux neufs Usines, forages, réservoirs Travaux neufs Forages et réservoirs Travaux neufs Postes à bioxyde Travaux neufs bâtiments eau potable Extension de réseaux - art 26 Ausone 2010 Total 242 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Estimation (k€) 15 3 2 2 4 4 1 2 1 23 2 2 8 2 Estimation (k€) 3 4 5 2 3 4 3 Estimation (k€) 10 40 Estimation (k€) 15 20 Estimation (k€) 400 Estimation (k€) 75 Estimation (k€) 70 24 25 35 400 75 629 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.3.2 RENFORCEMENT, PROTECTION ET SUBSTITUTION DE LA RESSOURCE Renforcement, protection et substitution de la ressource - REALISE 2009 Petit Bordeaux travaux suite à DUP sous-total chantiers 2009 Coût 2009 (k€) 23 23 Travaux se poursuivant en 2010 Granet travaux suite à DUP 61 Budos travaux suite à DUP sous-total chantiers reconduits 71 132 Protection de la ressources - REALISE 2009 Total Protection de la ressource Participation financière Budos Budos - participation financière achat terrain Total Participation financière Budos Renforcement des forages de l'oligocène dénoyés Sauque Variateur Vistesse forage 1 et Variateur vitesse forage 2 Guigeot dédoublement des ressources éocène-oligocène Blayet projet dédoublement ressources éocène-oligocène Total Renforcement des forages de l'oligocène dénoyés Renforcement des champs captants existants Pilote de traitement des eaux de surface - travaux années antérieures (1 035 k€) Total Renforcement des champs captants existants Renforcement, protection et substitution de la ressource_Récapitulatif - REALISE 2009 Protection de la ressource Participation Budos Renforcement des forages de l'oligocènes dénoyés Renforcement des champs captants existants Total 155 Coût 2009 (k€) 359 359 Coût 2009 (k€) 39 38 43 120 Coût 2009 (k€) 222 222 Coût 2009 (k€) 155 359 120 222 856 Renforcement, protection et substitution de la ressources - PREVISIONNEL 2010 Protection de la ressource Saussette Divers sites Divers sites Assainissement collectif Tvx suite à DUP Divers sites - DUP Dossiers finaux Renforcement des champs captants existants Bellefond Renforcement des champs captants Renforcement, protection et substitution de la ressources - Récapitulatif_PREVISIONNEL 2010 Protection de la ressource Renforcement des champs captants existants Total 243 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Estimation (k€) 31 408 188 Estimation (k€) 100 Estimation (k€) 627 100 727 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.3.3 QUALITE DE L’EAU Usine de Gamarde Le fait marquant de 2009 reste la pollution à l’ETBE pendant le mois de juin 2009 et qui a entrainé l’arrêt de l’usine à partir du 10/06/09. Les travaux de modification de l’usine ont continué en 2009 avec notamment l’affinage des charbons actifs. L’usine a été réceptionnée début septembre 2009 bien qu’elle soit encore interdite d’exploitation par la DDASS. Parallèlement, nous avons réalisé des études et des essais pour traiter la pollution d’ETBE. Ce traitement consiste principalement à la mise en œuvre d’une colonne de stripping. En attendant et dans le but de pouvoir utiliser partiellement l’usine, des aménagements ont été réalisés afin de bien isoler la branche de la galerie la moins soumise aux contaminations de celle la plus affectée. De plus, un système d’arrêt d’urgence de l’usine accompagné d’une procédure de mise en décharge et de nettoyage des bâches a été mis en œuvre. De nombreuses réunions ont eu lieu avec la CUB et la DDASS afin d’établir les conditions d’utilisation de l’usine de Gamarde et les mesures de contrôle complémentaires à mettre en œuvre pour surveiller l’apparition des polluants. Une visite de l’usine de Gamarde par le personnel de la CUB-DOEA a eu lieu le 2/10/2009. L’année 2010 sera consacrée à la mise en place de la filière de traitement des polluants hydrocarbures (ETBE). Dalle de couverture des filtres CAG et livraison du charbon Décanteur – Epaississeur des eaux de lavage Dalle de couverture des filtres CAG et vue de l’usine Réalisation de l’aire de dépotage 244 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Intérieur de l’usine – pompes de refoulement Réseaux des filtres CAG Usine de Cantinolle L’année 2009 a été consacrée principalement à la pose d’une vanne dans l’aqueduc du Taillan et à la création des raccordements entre l’aqueduc et la future usine de Cantinolle. Les travaux ont consisté en l’installation de : - une liaison gravitaire DN1000 équipée d’une vanne entre l’aqueduc du Taillan et l’actuelle bâche du déferriseur de Cantinolle ; - deux liaisons DN500 et DN800, équipées d’une vanne chacune, entre la bâche et l’aqueduc ; - un batardeau à l’intérieur de l’aqueduc, en aval de la liaison DN1000. Déferriseur Local technique Forage ch Dé Débitmètre forage AQUE D g ar e te Co 75 Source UC D U TA Tronçon DN1000 et paroi découpée de la bâche ILLA N Tronçon DN1000 scellé 245 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Tronçon DN1000 et aqueduc Réalisation du regard sur l’aqueduc Raccordement sur l’aqueduc et vanne DN500 Raccordement DN1000 sur l’aqueduc Liaisons terminées mises en attente Regard terminé Vanne dans l’aqueduc Vanne DN500 de raccordement Le DCE de la phase 1 : désinfection par UV et le DAE (Dossier d’Autorisation d’Exploiter) ont également été réalisés en 2009. L’année 2010 sera consacrée à la construction du local UV, de la bâche d’eau de lavage et au début de la construction des filtres à charbon actif en grains (CAG). 246 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Usine de Bellefont Eu égard aux incertitudes liées au débit de dimensionnement à prendre en compte (débit autorisé et alimentation ARPOCABE), les travaux sur l’usine de Bellefont sont repoussés à 2011. Usine de Budos Eu égard au retard des travaux de Bellefont, il a été décidé en accord avec la CUB de préparer l’APD de la modification des usines de Budos et Gajac prévue au schéma directeur technique. Ceux-ci seront réalisés en 2010. Q u alit é d e l'e au - R EA LISE 200 9 C o ût 2 009 ( k€) G am a rd e (C A G + B âc he) T rav aux se p ours uiva nt en 201 0 G A M AR D E tra item e nt d e co a g ulatio n sur filtre à c harbo n a ctif et re p rise d es sto ck ag e s tra va ux a nnée s a ntérie ure s = 2 593 k € 78 7 filiè re tra item e nt ad d itio nnelle 23 5 1 022 T o ta l Ga m ar de C ant ino lle ( CA G +U V +b â che ) C o ût 2 009 ( k€) T rav aux se p ours uiva nt en 201 0 C AN T IN OLLE D é s infe c tio n p a r UV T o ta l Ga m ar de Q u alit é d e l'e au_ R éc ap it ulat if - R E A LISE 2009 G am a rd e (C A G + b â c he ) C antino lle ( C A G +U V + bâ che ) 40 8 408 Co ût 20 09 ( k €) 1 02 2 408 T o ta l 1 430 Qualité de l'eau - PREVISIONNEL 2010 Qualité Gamarde Budos Cantinolle Qualité de l'eau_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 Qualité Total Estimation (k€) 100 220 3 152 Estimation (k€) 3 472 3 472 247 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.3.4 SECURITE DU SYSTEME Sécurité du système - REALISE 2009 Amélioration performance réseau sectorisation et sécurisation Bègles - rue du Professeur Bergonié Bordeaux - rue Ferrère Bordeaux - rue Proteau / Caillou Floirac - ch des Plateaux Gradignan - allée de la Clairière Linas - Ecureuil Mérignac - av de Magudas / Grange Noire Pessac - av Jean Moulin Saint-Vincent-de-Paul - av A Béraud Taillan-Médoc (Le) - av de Soulac rése au eau Bordeaux Boutaut point de mesure Suzon point de mesure pose RV DN 300 pose RV DN 250 pose vanne fonte DN 100 - travaux 2008 = 1 k€ tamponnage cana pose vanne DN 100 modif cana transport eau de dilution pose vanne DN 100 pose RV et purge pose RV DN 125 maillage cana 50 capteurs acoustiques équipement 100 compteurs clie nts de syst de télérelevé capte urs qualité eau AEP, extension aquaveils 6 capte urs chlore - travaux 2008 = 11 k€ sectorisarion réseau AEP, programme 2009 - travaux 2008 = 0 k€ pose débitmètre de sectorisation - travaux 2008 = 4k€ pose débitmètre- travaux 2009 = 5 k€ reliquat 2008 sous-total sécurisation réseaux travaux 2009 Travaux se poursuivant en 2010 rése au eau Bordeaux Villenave-d'Ornon - rte de Toulouse sous-total chantiers reconduits en 2010 sectorisation : réalisation et équipements de puits sectorisarion réseau AEP, bilans par secteur - travaux 2008 = 22 k€ tamponnage cana DN 80 et maillage Total Sécurisation réseaux Coût 2009 (k€) 4 pompes vitesse variable-agrandissement bâche d'aspiration 2 441 2 441 Coût 2009 (k€) 13 13 Informatique industrielle et technique contrat eau BORDEAUX-AUSONE-TN Total Informatique industrielle et technique contrat eau 74 45 1 121 577 Réservoir Béquet Travaux se poursuivant en 2010 BEQUET Total Réservoir Béquet Coût 2009 (k€) 10 5 0 17 2 48 5 7 3 5 136 3 26 64 118 2 4 1 457 aménagement serveurs TOPKAPI Service - Travaux se poursuivant en 2009 Coût 2009 (K€) Modulation de pression cote 50 Bordeaux Modulation de pression sur la cote 75 et cote 60 Total Modulation de pression cote 50 Service_Récapitulatif - REALISE 2009 Modulation de pression Total 820 820 Coût 2009 (k€) 820 820 Sûreté des sites ABARRATEGUY AMELIN BEAUREGARD RESERVOIR BLAYET Aqueduc du Taillan Aqueduc de Budos BOUTIN CANELLE CAP DE BOS CAP ROUX 75 CAPEYRON CAUPIAN FORAGE conduite des 100 000 CORDON DEMANES ECUREUIL EMPEREUR GAJAC FORAGE 4 HAUT NOUCHET JALINEAU JOURDE FORAGE LA FORET LINAS PARC PASTEUR PONTET RUET SAINT-AUBIN SAUQUE SAUSSETTE SAUSSETTE TREMBLAY-SNECMA Total Sureté des sites sûreté réservoir renforcement alarme périmétrique fermeture escalier accès cuve sécurisation accès à l'eau mise en sécurite mise en sûreté bornes positionnement aqueduc condamnation ouvertures d'accès au réservoir sûreté bâche sûreté site sûreté réservoir sûreté bâche sûreté galerie renforct accès servitude sécurisation accès à l'eau sûreté captage sûreté bâche sûreté réservoir clôture et portail sécurisation accès à l'eau sûreté bâche sécurisation capots fixations capots forages intrusion bâche alarme intrusion bâche sécurisation capot forage sécurisation accès à l'eau renforcement capots forage et bâche alarme anti intrusion sécurisation accès à l'eau pose portique accès servitude renforcement alarme intrusion alarme anti intrusion 248 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coût 2009 (k€) 2 3 1 5 3 16 3 1 2 5 3 1 6 4 1 3 1 4 3 1 2 1 3 1 1 3 5 1 5 4 4 1 101 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Coût 2009 (k€) 577 2 441 13 101 Sécurité du système_Récapitulatif - REALISE 2009 Amélioration performance réseau sectorisation sécurisée Réservoir Béquet Informatique industrielle et technique contrat eau Sûreté des sites Total 3 132 Sécurité du système - PREVISIONNEL 2010 Sécurisation réseau - prévisionnel Estimation (k€) 113 Renforcement portail et accès station Renforcement partiel clôture Portillon et alarme accès eau dans réservoir Renforcement portail et portillon Renforcement porte réservoir Sécurisation des sites selon étude vulnérabilité Renforcement portails sur servitudes Estimation (k€) 4 8 4 3 2 10 10 Amélioration performance réseau-sectorisation Réseau AEP Sûreté des sites BECHADE CAZEAUX HAUT BRION JOURDE FORAGE LEON BLUM divers sites divers sites Restructuration cote 40 - réservoir du Béquet Béquet Aménagements du Béquet Aménagement Paulin - désaffectation Lavardens Paulin Lavardens Aménagement Paulin Désaffectation Lavardens Sécurité du système_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 Amélioration performance réseau-sectorisation Sûreté des sites Restructuration cote 40 - réservoir du Béquet Aménagement Paulin - désaffectation Lavardens Estimation (k€) 1 403 Estimation (k€) 640 206 Estimation (k€) 113 41 1 403 846 Total 2 403 IV.3.2.3.5 QUALITE DU SERVICE Qualité du Service - PREVISIONNEL 2010 Augmentation de pression cote 50 Augmentation-modulation de pression cote 50 Qualité du Service_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 Augmentation-modulation de pression cote 50 Total Estimation (k€) 1 460 Estimation (k€) 1 460 1 460 249 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.3.6 DIVERS Bornes à eau monétiques - REALISE 2009 Commune Bègles Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Floirac Gradignan Lormont Parempuyre Pessac Saint-Médard-en-Jalles Talence Villenave-d'Ornon Total bornes à eau Rue rue Charles Teillier quai des Queyries place Calixte Camelle 3 rue Villedieu place Jacques Dormoy face au 42 rue Domion 286 place de la Victoire 108 rue Mac-Carthy 6 allée Stendhal 52 rue Ernest Renan place de la République 112 boulevard Maréchal Leclerc 100 rue Léo Saignat 8 place C Pelletan 30 rue Ravez place Simiot Rue Abel Antoune - travaux 2008 = 8 k€ Rue de Daugère Place Burlada Allée Fernand Lataste Rue Gutenberg Rue J.R. Guyon ZA de BOS Rue Henri le Chatelier av A France 25 av Berlincan 1 av Cassiopée 30 rue Paul Bert allée de Chanteloiseau Coût 2009 (K€) 15 12 12 11 10 10 11 12 12 11 11 15 10 13 14 12 4 14 14 13 11 14 11 11 11 13 12 12 11 341 Télérelevé - REALISE 2009 Télérelevé - travaux se poursuivant en 2010 Télérelevé - travaux se poursuivant en 2010 Total Télérelevé Travaux années antérieures - 492 k€ Divers - 1° établissement_Récapitulatif - REALISE 2009 Télérelevé Bornes à eau Total Coût 2009 (K€) 545 545 Coût 2009 (k€) 545 341 886 Divers - PREVISIONNEL 2010 Télérelevé Télérelevé Total Divers_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 Télérelevé Total Estimation (k€) 1 200 1 200 Estimation (k€) 1 200 1 200 250 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.4 LES INVESTISSEMENTS DE RENOUVELLEMENT FONCTIONNEL (REALISE 2009 ET PREVISIONNEL 2010) IV.3.2.4.1 LE RESEAU IV.3.2.4.1.1 Les canalisations Les canalisations & accessoires réseau (hors tramway) Renouvellement de canalisations (hors tramway Commune Adresse Ambarès-etLagrave CD 113 Posé Matériau Diamètre PVC-MO 200 rue Bonaffé rue Bragard PVC-MO PVC-MO 100 110 rue rue rue rue rue PVC-MO FD PVC-MO PVC-MO PVC-MO 110 150 250 110 110 PVC-MO 63 PVC-MO 63 PVC-MO PVC-MO 110 110 Total Bordeaux Causserouge Chabrely Ferrère Jules Guesde Labottière Total Floirac imp rue XI novembre Total Talence rue Lafitte Total Villenaved'Ornon rue Pierre Curie av des Pyrénées Total reliquat 2008 Récapitulatif Renouvellement canalisations Total posé Déposé Longueur en m 195 195 90 84 102 9 32 107 170 594 84 84 48 48 230 240 470 1 391 Matériau Diamètre FD 200 FG FG FG FG FG FG FG FG 60 60 80 60 135 250 60 60 Longueur en m brancht 175 175 90 60 24 102 9 32 107 170 594 51 51 29 21 31 17 100 32 76 307 1 brt en plomb PVC 60 48 48 FG eternit 80 60 210 240 450 Total déposé Coût 2009 (k€) 1 267 1 2 2 17 17 48 75 123 -1 498 Les canalisations & accessoires réseau (hors tramway) Chantiers de renouvellement de canalisations se poursuivant en 2010 Commune Adresse Cenon Mérignac av Aristide Briand rue de la Vieille Eglise Coût 2009 (k€) 38 1 39 Sous-total chantiers reconduits Récapitulatif renouvellement de canalisations longueur en m Chantiers terminés Total posé 1 391 Longueur en m Total déposé brancht 1 267 Chantiers se poursuivant en 2010 Total renouvellement de canalisations 251 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 1 Coût 2009 (k€) 498 39 537 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Les canalisations & accessoires réseau (hors tramway) Chantiers de renouvellement de vannes Commune Adresse Ambès rue du mal leclerc rue j albin / v auriol rue ampère / j albin passage alexis labro rue des 4 castera rue d casanova rue p painleve / rue g brochon crs a briand face rue l liard rue de brach / scaliger rue naujac /ernest renan rue mandron / catros rue de l'école / l lenoir rue de lalande / labirat rue des sablières / marcel rue e gentil / grand maurian rue goya / mondenard rue pasteur / hermitage rue ulysse gayon / e renan rue guilhou / j ferry rue mandron / catros rue de la course / crozilhac rue peyronnet / abattoir rue e combes / j lepreux rue monsarrat / pas birly rue terrasson / pas birly rue pedroni / benatte rue g maurian / ste-monique al des peupliers / ste-monique rue catros bld pierre 1er / rue mandron rue condillac rue barennes / rue croizillac rue du grand maurian rue lagrange / rue a. pitres rue de l'abattoir / rue des étables rue de patay / col gr vazeille rue de l'ormeau mort / patay rue de lentillac / pce a meunier rue c godard / rue mandron rue c godard / rue mandron rue c godard / rue mandron rue de talence / cantegrit rue carpenteyre / le reynart rue du sablonat / rue a hible crs le rouzic / pl c camelle rue e chenebier / rue de nuits rue e chenebier / rue savario rue chabrely / rue de l'ecole face 59 rue hoche av de gaulle / proust n° 60 crs de la somme n°1 rue notre dame rue a hible / j mermoz crs de la somme / j mermoz rue hazera / rue pasteur rue bragard rue david gradis / p broca bd j simon / rue de tresses crs st-louis / raccordement rue feaugas / chateauneuf rue feaugas / cours le rouzic rue bénédictines / st-benoît Bègles Bordeaux Type / Matériau Diamètre vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 60 60 60 100 60 60 60 100 60 100 150 60 60 80 60 60 60 125 150 125 80 80 80 80 80 100 60 80 60 100 60 60 80 125 80 60 60 80 80 100 150 60 60 60 80 60 80 60 100 100 60 250 60 60 150 60 60 60 60 60 60 60 nbre Type / Matériau Diamètre 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 60 60 60 100 60 60 60 100 60 100 150 60 60 80 60 60 60 125 150 125 80 80 80 80 80 100 60 80 60 100 60 60 80 125 80 60 60 80 80 100 150 60 60 60 80 60 80 60 100 100 60 250 60 60 150 60 60 60 60 60 60 60 nbre 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Rappel Coût total exercices Coût 2009 (k€) précédent (k€) s 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 3 2 1 10 0 10 1 1 4 4 3 3 2 2 4 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 4 4 5 5 2 2 2 2 2 2 3 3 2 2 1 1 1 1 2 2 4 4 2 2 2 2 2 2 7 7 2 2 3 3 3 3 2 2 8 8 0 0 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 1 1 4 4 2 2 2 2 2 2 4 4 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 4 -2 252 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Les canalisations & accessoires réseau (hors tramway) (suite) Chantiers de renouvellement de vannes Commune Adresse Bouscat (Le) Bruges rue g lagardere / baudin avenue ch de gaulle ch du pont neuf / la jallère rue st exupery / r cassagne rue d'austerlitz / marengo r de l'espérance / barbusse av v auriol /XI novembre 1918 avenue jean jaurès rue de la paix / libération rue des cèdres rue de poumey / m espelette rte de léognan / m espelette route de pessac / rue cotor rue p de ronsard / e reclus av de la grange noire / arago avenue de la somme rue de la gare rue haut brion / rue du stand avenue de canéjan avenue du ht lévêque Cenon Floirac Gradignan Lormont Mérignac Parempuyre Pessac Saint-Médarden-Jalles rte de feydit / fleming av de gaulle / rue p claudel ave de la boetie face 47 Saint-Vincentde-Paul av a beraud / p merigon Talence rue a huc / georges rue f sevene / rue jouis rue jouis / robespierre rue pierre renaudel rue de la vielle tour rue du gal bordas avenue villemejan rue de coulmiers / crs mal galli rue georges deney rue marcel sembat rue f sevene / ch bontemps rue g deney / rue lafon Villenaved'Ornon av f coin / b cendrars av libération / e bourleau rue pythagore / thales rue c saint saëns chemin gaston rue p curie / rue f buisson ch de couhins / i des palmiers Sous-total Renouvellement de vannes Type / Matériau Diamètre nbre Type / Matériau Diamètre nbre Rappel Coût total exercices Coût 2009 (k€) précédent (k€) s 3 3 2 2 2 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 3 1 3 3 3 2 2 2 2 3 3 5 5 vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 60 100 150 100 100 60 100 150 100 125 60 100 100 60 250 150 100 200 250 250 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 60 100 150 100 100 60 100 150 100 125 60 100 100 60 250 150 100 200 250 250 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 vanne vanne vanne 60 80 100 1 1 1 vanne vanne vanne 60 80 100 1 1 1 2 2 2 2 2 2 vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 125 60 125 60 60 80 100 80 60 125 60 125 100 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 125 60 125 60 60 80 100 80 60 125 60 125 100 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 4 3 2 1 2 2 2 2 1 3 2 2 2 4 3 2 1 2 2 2 2 1 3 2 2 2 vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 60 150 60 100 100 100 60 1 1 1 1 1 1 1 vanne vanne vanne vanne vanne vanne vanne 60 150 60 100 100 100 60 1 1 1 1 1 1 1 2 3 1 2 2 1 1 2 3 1 2 2 1 1 Total posé 105 105 233 Total déposé 7 226 Chantiers de renouvellement de vannes se poursuivant en 2010 Commune Adresse Ambès Bordeaux Bordeaux av du Gal de Gaulle / Beauregard rue gratiolet / mirail rue du mirail / causserouge av de labarde / av de la jallère rue geo delvaille / du tauzin av de labarde / cité peyronneaud rue fieffe /pas bardos rue ste-monique / e gentil rue frere / st-hubert av alsace-lorraine / chantilly rue de madrid / g leblanc rue de blaye / rue de libourne rue j soula / rue pedroni rue du prof lanelongue / boutaut rue du tondu / ligier rue turenne / r de climen rue de la course / d'aviau rue frère/ st-maur rue laharpe / bld pdt wilson rue laharpe / gén leclerc rue v billon / laharpe rue du XI novembre 1918 av mal foch / res beau site av hippodrome / arc de triomphe av v auriol / rce fraternite voie nouvelle lot 8 pavillons rue m sangnier / rue colette ave f coppee / h lemoine ave du haut leveque /guttenberg rue de megret / p lapie ch bontemps / jean zubieta ch de la medoquine / p bert Bouscat (Le) Cenon Eysines Floirac Lormont Mérignac Pessac Talence Villenaved'Ornon rue aragon / malraux Sous total chantiers reconduits 253 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coût 2009 (k€) 6 1 1 1 1 2 0 1 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 1 2 1 1 0 0 0 2 0 2 30 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Récapitulatif renouvellement de vannes nbre vannes Chantiers terminés Total posé nbre vannes Total déposé 105 105 Rappel Coût total exercices Coût 2009 précédent (k€) (k€) s 233 7 226 Chantiers se poursuivant en 2010 30 256 Total renouvellement de vannes Coût 2009 (k€) 537 256 793 Les canalisations & accessoires réseau (hors tramway)_Récapitulatif - REALISE 2009 Renouvellement de canalisations (hors tramway) Renouvellement de vannes Total Les canalisations & accessoires réseau (hors tramway) - PREVISIONNEL 2010 Estimation (k€) 869 Renouvellement de canalisations Total Renouvellement canalisations à la 3° casse sous travaux de voirie Activité voirie Nombre total de chantiers voirie 445 dont nombre d'Aménagements Généraux 34 Aménagements généraux, BBTM, sécurité, trottoirs… Base d’application des engagements 45-48 Bilan engagement 48 Nombre de chantiers où la règle n'a pas été appliquée Nombre de canalisations renouvelées 0 2 Bordeaux - Rue Bonnafé - 90ml Villenave-d'Ornon - Rue Pierre Curie - 200 ml IV.3.2.4.1.2 Les aqueducs Aqueducs Renouvellement courant des aqueducs 2009 Chantiers se poursuivant en 2010 RESEAU EAU AQUEDUC BUDOS diag et travaux sur aqueduc de Budos RESEAU EAU AQUEDUC LE TAILLAN diag et travaux sur aqueduc du Taillan Coût 2009 (k€) 0 47 Total Renouvellement courant aqueducs _ Récapitulatif - REALISE 2009 Renouvellement courant des aqueducs 47 Coût 2009 (k€) 47 Total 47 Renouvellement courant des aqueducs - PREVISIONNEL 2010 Renouvellement courant des aqueducs Estimation (k€) Total 254 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 565 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.4.2 LES BRANCHEMENTS R05 et D34 - Renouvellement structurel des branchements (hors plan plomb, hors tramway, inclus brcht partiel) - REALISE 2009 nbre de branchements renouvelés en milliers d'euros Renouvellement structurel des branchements Commune total brts renouvelés Rue CUB R05 - Réseau eau - rvt partiel brts Total R05 - Réseau eau - rvt total brts Total Réparation par renouvellement Total Bègles passage Dilly Blanquefort rue de Linas Total Total André Maginot des Etables du Cancéra, St-Siméon et Merci Ste Colombe Total Bouscat (Le) ave d'Eysines Bouscat (Le) crs Louis Blanc Total Bruges ave d'Aquitaine ave Jean Jaurès Bruges rue Serge Dejean Bruges Total Eysines allée des Platanes Eysines rue André Malraux Total Floirac ch des Plateaux Floirac rue des Etangs Floirac rue Jean Dupas, Pelletan Total allée des Cosmos Gradignan rue de Poumey Gradignan Total Haillan (Le) 25/27 rue des Gravières Haillan (Le) rue des Graves Total Lormont ave de Paris Total ave de L'Yser Mérignac Mérignac ave de Magudas Total Parempuyre ave de Labarde Total Pessac 31 rue Jean Moulin Pessac rue P. Wiehn Pessac rue Pierre Curie Total Saint-Médard-en-Jalles all C. St Saens Saint-Médard-en-Jalles all du Pont de la Pierre Saint-Médard-en-Jalles ave Anatole France Saint-Médard-en-Jalles ave Voltaire Saint-Médard-en-Jalles rue Becquerel Saint-Médard-en-Jalles rue de Turon Saint-Médard-en-Jalles rue Debussy Saint-Médard-en-Jalles rue Maurice Ravel Total Taillan-Médoc (Le) av Bossuet Taillan-Médoc (Le) av de Soulac Taillan-Médoc (Le) ave de la Boétie Total Villenave-d'Ornon ch de Couhins Villenave-d'Ornon rue A. Ducros Villenave-d'Ornon rue Montillac Total Reliquat 2008 Sous total renouvellement brts lors de chantiers Total renouvellement partiel de branchements Total renouvellement total de branchements Total Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux rue rue rue rue dont brts en poly noir dont brts dont brts en plomb autres 69 69 85 85 24 24 60 60 41 41 10 10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Coût total 185 185 413 413 54 54 4 4 8 8 3 2 5 6 16 13 25 38 17 6 2 25 12 13 25 6 2 3 11 1 3 4 2 21 23 4 4 1 20 21 4 4 1 5 6 12 7 3 4 5 6 9 17 3 54 1 11 8 20 12 18 4 34 56 56 287 287 20 20 4 4 8 8 3 2 5 6 16 13 25 38 17 6 2 25 12 13 25 6 2 3 11 1 3 4 2 21 23 4 4 1 20 21 4 4 5 6 11 7 3 4 5 6 9 17 3 54 1 11 8 20 12 18 4 34 0 0 0 0 0 0 0 0 0 154 154 647 647 39 39 5 5 9 9 4 4 16 9 32 17 32 49 26 10 1 37 17 19 36 8 2 4 14 1 7 8 2 25 28 6 6 1 26 28 4 4 1 8 9 18 10 7 6 6 8 13 23 3 77 2 19 11 32 17 24 4 45 303 185 770 955 302 56 609 665 1 69 110 179 0 60 51 111 429 154 1115 1269 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Rappel exercices antérieurs 0 0 0 0 0 3 0 16 19 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 0 7 0 0 1 0 0 0 1 0 0 27 0 27 27 Chantiers se poursuivant en 2010 Bègles Bègles Bordeaux impasse Morin impasse Laffargue rue C. Godard Pessac ave Gal Leclerc Villenave-d'Ornon rue Pierre Curie Total R05&D34_Renouvellement structurel des branchements, hors plan pb, hors tram, inclus brcht partiel_Récapitulatif - REALISE 200 Renouvellement ponctuel partiel de branchements Renouvellement ponctuel total de branchements Réparation par renouvellement Renouvellement structurel des branchements lors de chantiers Chantiers se poursuivant en 2010 Total 255 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coût 2009 154 154 647 647 39 39 5 5 9 9 1 4 9 13 17 32 49 26 10 1 37 17 19 36 8 2 4 14 1 7 8 2 25 28 6 6 1 26 28 4 4 1 1 9 11 10 7 5 6 8 13 23 3 76 2 19 11 32 17 24 4 45 1 403 154 1089 1243 en milliers d'euros 3 3 3 62 2 73 Coût 2009 (k€) 154 647 39 403 73 1316 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement structurel des branchements - PREVISIONNEL 2010 Estimation (k€) 1 256 Renouvellement de branchements Total Estimation (k€) 50 Réparation de branchement par renouvellement Total Renouvellement des branchements poly noir sous travaux de voirie Nombre total de chantiers voirie 445 dont nombre d'Aménagements Généraux Aménagements généraux, BBTM, Sécurité, Trottoirs 34 Base d’application des engagements 45 Bilan Engagement 45 Nombre de chantiers où la règle n'a pas été appliquée 0 Nombre de Branchements Poly noirs renouvelés 236 Base d’application des engagements 45 Suivi d es renouvellements en poly noir - Bilan Engagement 46 Total brts fuyards Année poly noir de l'année à de fuite renouveler Renouvelés en 2007 2008 8 2006 159 148 2007 141 8 2008 151 2009 Problèmes Refus de la part de Non techniques mairie voirie faits reportés en reportés en reportés en 2010 2010 2010 2011 2012 2010 2011 2012 3 128 3 2 43 107 1 137 brts au 30 septembre 2009 à réaliser en 2009 128 9 Commentaires 2013 Reportés : Bordeaux : 37, rue E. Fayolle Bruges : 116, av J. Jaures - Bruges : 66, rue de laTour de Gassies 3 1 Reportés : mairie : Bordeaux : 77, rue de la Course - trvx en demi chaussée impossible - à prévoir avec les travaux plomb prévus en 2012 ; voirie : Pessac : 76, av. Nancel Penard 1 Reportés : St-Louis-de-Montferrand : 13, av. V Hugo 1 5 2 2 2009 Reportés : voirie : Borde aux : 98, quai des Chart rons - Gradigna n : 10, av. du 19 mars 1962 - Reporté mairie : 2 problèmes d'arrê tés de circulation : Ambes : 21, rue E. Bonne t - Cenon : 5, all. de Friedland Problèmes techniques : 5 déprogrammations en décembre causes : 4 fois gel et casses ca na et 1 fois vanne cassée : reportés en 2010 En cours d'enquêtes : a priori 19 renouvellements à réaliser avant fin juin 2010 * aprè s enquête enlevant le s brts renouvelés par le plomb ou brts multiples à une même adresse ou brts déjà prévus en renouvellement (4ème fuite ou plus) IV.3.2.4.3 LES USINES, FORAGES ET RESERVOIRS Usines, forages et réservoirs - REALISE 2009 réhab forage Thil Démon relevage Coût 2009 (k€) 61 réhabilitation forage réhab forage (décolmatage) réhab forage Coût 2009 (k€) 130 16 49 Réhabilitation forages THIL RELEVAGE BARBACANES Chantiers se poursuivant en 2010 BOUTIN CAPEYRON LORET Total 256 Renouvellement Génie Civil usines, forages et réservoirs BUDOS BUDOS CASSINEY GAMARDE LAGUS PASTEUR SAUSSETTE rvt liner sur 1 lit de séchage et reprise structure étanchéïté toiture usine rvt colonne d'exhaure rvt plancher filtre à sable 4 rvt colonne d'exhaure rvt toiture et etanchéïté rehausse fosse gravitaire+ amenagt sécurité 36 opérations < 10 k€ Chantiers se poursuivant en 2010 ECUREUIL LAGORCE LA FORET MERMOZ TREMBLAY-SNECMA échelle accès bâche Mise en sécurité usine Trappe alu regard chlore Equipements de sécurité système levage capot arrivée Cantinolle Total 256 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coût 2009 (k€) 49 16 13 31 12 16 14 107 Coût 2009 (k€) 0 0 0 0 0 258 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Usines, forages et réservoirs - REALISE 2009 (suite) rvt conduite avt déferriseur + débitmètre rvt vannes déferrisation (16) rvt vannes et conduites rvt pose réglementaire compteur refoulement rvt pompe forage - travaux 2008 = 6 k€ rvt vannes déferriseur 22 rvt automate rvt débitmètre rvt système recirculation des eaux de paillasse rvt remorque du GE mobile rvt vannes auto rvt du PB80 par un WIT - travaux 2008 = 2 k€ rvt transformateur HT rvt mise en conformité électrique armoire électrique rvt event par système purgeur rvt transformateur HT 160 kVA rvt pompe forage rvt réglementaire compteur forage rvt plancher filtre biologique + étanchéïté rvt coffret electrique chloration rvt transformateur HT 100 kVA rvt installation pompe forage rvt compteur refoulement cote 75 132 autres opérations < 10 k€ reliquat 2008 Coût 2009 (k€) 11 10 80 10 1 13 47 12 11 38 16 2 26 10 30 19 13 11 44 10 18 10 46 486 -1 rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt Coût 2009 (k€) 1 3 0 2 0 4 2 3 0 1 0 1 1 1 0 0 1 Renouvellement machinerie eau potable AMELIN BACALAN BECHADE BLAYET BLAYET BRUYERES BUDOS BUDOS BUDOS CAP ROUX FORAGE CASSINEY CASSINEY CAZEAUX CORMIER divers sites GAUCHON GENICART GRANET LA FORET LORET MIJELANE PRINCESSE SAUSSETTE Chantiers se poursuivant en 2010 BEGLES 3 BEGLES 4 BOUTIN CAPEYRON CAP ROUX FORAGE CAZEAUX COQS ROUGES ECUREUIL EMPEREUR GAUCHON LAGRANGE LAVARDENS MONJOUS PARC PONT DE PIERRE Surveillance Canalisation AEP RUET SERVANTIN compteur forage et refoulement compteur forage et après filtre niveau réservoir compteur forage et refoulement compresseur compteurs forages 1 - 2 - 3 - 4 compteur forage et refoulement compteur forage et refoulement vigilhom compteur forage et refoulement pompe ref cote 40 compteur forage compteur forage compteur forage et refoulement sondes à insertion compteur forage et refoulement compteur forage et refoulement Total 992 Mise en sécurité postes à bioxyde AMELIN BEAUREGARD CAZEAUX CHALET LORET ROUQUET CAP ROUX TREMBLAY-SNECMA rvt conduite injection bioxyde de chlore traitement au chlore gazeux cuve stockage bioxyde optimisation sécurité accès fosse injection soude reprise étanchéïté cuve rétention chlorite rvt conduite injection bioxyde de chlore - travaux 2008 = 3 k€ rvt cuve stockage bioxyde optimisation cuve réactifs local stockage Total 37 Renouvellement sécurisation réseau BROCHARD INTERCONNEXION GAMARDE DETENDEUR JALINEAU PT MESURE AEP LA HUTTE PT MESURE AEP Coût 2009 (k€) 6 12 2 3 2 0 2 10 rvt rvt rvt rvt télétransmission vannes de régulation + LASSERRE unité centrale - travaux 2008 = 10 k€ poste comptage Total Renouvellement courant des usines, forages et réservoirs_Récapitulatif - REALISE 2009 Réhabilitation forages Renouvellement Génie Civil usines, forages et réservoirs Renouvellement machinerie eau potable Mise en sécurité postes à bioxyde Renouvellement sécurisation réseau Total 257 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coût 2009 (k€) 1 10 -5 7 13 Coût 2009 (k€) 256 258 992 37 13 1 556 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement courant usines, forages et réservoir s - PREVISIONNEL 2010 Réhab forages et réservoirs Haut Brion Bussac Bonois Sous total réhabilitation forage réhabilitation forage réhabilitation forage Rvt GC usines, forages, réservoirs ABAR RATEGUY BEAUREGARD BEGLES 3 BOURBON BOUTIN BROWN BUDOS CANTINOLLE CASSINEY CAVAILLES CAZEAUX COQS ROUGES CORMIER EMPEREUR GAJAC GAMARDE GENICART JACOB 1 LA FORET LAGORCE LAGUS LAVARDENS LEON BLUM LINAS LORET MERMOZ MONJOUS MOULINAT PASTEUR PRINCESSE RUET SAINT-AUBIN SAUSSETTE TREMBLAY-SNECMA VANNE1400 ARAGO AMONT CAP ROUX Dive rs sites rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt canalisation pluvial dans réservoir optimisa tion aire dépotage soude calcaire partiel accès st ation et remise à nive au BA ragréage sol château d'eau ragréage radier bâches revête me nt bâche porte local te chnique caillebot is station toiture renforcement plaque sur caniveau dans local tech ragréage partiel château d'eau intérieur et e xt plaques de protection caniveau local groupe optimisa tion aires dépotage soude et PAX capot e xhaure pont accès station revête me nt intérieur bâche n°2 échelle accès bâche refixer caillebotis arrivée Monjous plaque sur caniveau dans local refoulement capot débitmètre refoulement accè s station (bande de refoulement) modification portail e t optimisation dépotage échelle accès vanne injection bioxyde optimisa tion bâches pour nettoyage puisard d'aspiration vide cave galerie siphons 2 élévation bordure accè s bâche n°2 étanchéité dalle béton au-dessus bâche 600 m3 bâche 600 et 2 000 m3 : optimisation é coulements évacuation vidange conduite diam. 700 portails optimisa tion bâche pour nettoyage dalle béton sous filtre sable fenêtre local technique capot fosse compteur forage n°1 échelle de scente cuve capot regard de vidange allonger colonne sèche jusqu'en haut du réservoir ragréage local technique plaques au sol à l'intérieur du local technique dalle forage échelle accès partie inférieure réservoir ragréage partiel intérieur réservoir échelle fosse d'aspiration bâche évacuation pluvial dans réservoir et piquage prlvt ragréage partiel cuves 1 et 2 porte local te chnique trappe regard surpresseur paillasse prélèvement revête me nt bâche et re prise fissures capot fosse compteur forage Isola tion phonique et sol usine étanchéité bâche suite contentieux étanchéité cuve stockage lessive de soude pour ne utr. capot refoulement revête me nt époxy rvt rvt rvt rvt rvt étanchéité entre réservoir circulaire et salle des capot prote ction local armoire électrique clôtures, capots, portails suite à vol colonnes d'exhaures suite à casse sur bâtiment suite audit amiante Sous total 258 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Estimation (k€) 5 129 26 160 Estimation (k€) 3 1 2 4 8 9 2 1 3 1 35 4 10 2 9 3 1 1 1 3 6 5 1 2 1 1 2 2 4 4 2 4 1 1 1 1 1 8 5 2 1 2 1 2 7 3 1 1 7 2 9 161 9 6 12 3 2 21 31 5 443 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Rvt machinerie usine eau AMELIN AUSONE BEAUREGARD BLAYET BUDOS CAPEYR ON CAVAILLES CAZEAUX GAJAC GAMARDE GARENNE GENICART GUIGEOT HAUT BRION JACOB 1 LA FORET LAGRANGE LAVARDENS MATASSET MONJOUS PARC PAULIN RAMADE ROUQUET SAINT-AUBIN SAUQUE SAUSSETTE SERVANTIN TREMBLAY-SNECMA divers site s rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt IHM détection chlore réfectoire aménagement serveur Ausone évacuation presse étoupes. Groupe refoulement canalisation entrée cuve château d'eau automate série 1000 + supervision locale mise e n conformité électrique ventilateur d'aération filtres moteur groupe de refoulement pupitre déporté pompe forage clape t pompe refoulement charbon a ctif en grains automate série 1000 + supervision locale clape ts filtres à sable exhaure 2 + clapet + vanne charbon a ctif en grain pose sondes niveau ru et galerie Gamarde analyseur de chlore mécanisme maintie n capot fosse arrivée mé lange vannes sectionnement château d'e au analyseur de chlore mise e n conformité électrique partiel calorifugeage vannes, clapets et adaptateurs château d'eau clape t et vannes refoulement optimisation vidange bâche mise e n conformité électrique automatisme de fonctionnement ant i bélier pompe forage démarreur forage analyseur de chlore centrale incendie vanne n°5 sur filtre analyseur de chlore IHM modification tuyau arrivée bâche pour limiter carb charbon a ctif en grain vanne liaison bâche 1 - bâche 2 tuyauteries et accè s vannes ventilation local élect rique régle mentaire de s compteurs pompes forages suite à casse pompes refoulement suite casse mise e n conformite suite controle levage mise e n conformite suite controle électrique capteurs et compteurs suite casse compresseurs et circuits pneumatiques suite casse electronique de puissance suite casse analyseurs qualité suite casse prog (6 ans) de rvt des télétransmetteurs 5 transfos suite analyses PCB Sous-total Renouvellement mise en sécurité postes à bioxyde Cantinolle Rouquet divers Sous-total rvt cuve de stockage bioxyde rvt étanchéité rétention cuve chlorite finalisation plan action bioxyde de chlore Renouvellement sécurisation réseau rvt sécurisation réseau Sous-total Renouvellement courant des usines, forages et réservoirs_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 réhab forages et réservoirs rvt GC usines, forages, réservoirs rvt machinerie usine eau mise en sécurité poste s à bioxyde renouvellement sé curisation réseau Total 259 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Estimation (k€) 2 4 36 2 4 41 3 3 15 8 12 1 12 52 5 10 64 3 2 1 2 2 3 3 10 2 1 3 6 23 5 2 17 1 2 2 2 20 8 22 3 88 31 31 5 10 21 21 31 31 41 104 833 Estimation (k€) 3 5 42 50 Estimation (k€) 71 71 Estimation (k€) 160 443 833 50 71 1 557 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.4.4 BATIMENT DU DOMAINE CONCEDE Bâtiments du domaine concédé - REALISE 2009 Renouvellement bâtiments domaine concédé Budos Cap Roux Cavailles Gamarde Paulin Divers sites Coût 2009 (k€) raccordt assainissement 2 logt fonction réaménagement aire de stockage modification entrée portail et clôture remise en état du terrain Thil 1 opération < 10 k€ réhab toiture direction réhab toiture locaux syndicaux rvt onduleur 80 kVA site Paulin rvt clim Ausone réfection salle ingénierie réfection bureaux achat-patrimoine 2 opérations < 10 k€ rvt chaufferies Renouvellement bâtiments domaine concédé_Récapitulatif - REALISE 2009 Renouvellement bâtiments domaine concédé 23 18 11 30 3 49 36 35 16 16 10 8 4 Coût 2009 (k€) 259 Total 259 Renouvellement bâtiment domaine concédé - PREVISIONNEL 2010 Paulin divers divers divers divers divers Thil Total sites sites sites sites sites agrandt et modif agence clientele éclairage ingénierie - DD suite toiture direction contrôle d'accès clim - sites AEP logements de fonction AEP chaufferies tous sites AEP barrières et portails sites AEP mise en conformite assainsst logt de fonction Estimation (k€) 60 30 45 15 10 14 7 8 15 204 260 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.5 LE RENOUVELLEMENT DES COMPTEURS Compteurs - PREVISIONNEL 2010 Estimation (k€) 630 Compteurs remplacement de compteurs compteurs neufs 80 120 40 compteurs sur brt neuf compteurs divisionnaires compteurs SRU Total 870 Estimation (k€) 870 870 Compteurs_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 Compteurs Total IV.3.2.6 LES INVESTISSEMENTS DE RENOUVELLEMENT PATRIMONIAL (REALISE 2009 ET PREVISIONNEL 2010) IV.3.2.6.1 DEPLACEMENT DE CANALISATIONS (ART.71) Travaux de déplacement de canalisations : intérêt voirie (article 71) - REALISE 2009 Intérêt voirie (article 71) Posé Déposé Matériau Diamètre FD 80 PVC MO PVC MO FD 200 100 250 PVC MO 110 Longueur en m 18 18 9 138 3 150 40 rue Merleau Ponty PVC MO acier FD 160 150 100 44 11 5 Bordeaux allée des Cosmos PVC MO 110 Bruges route de Bretous FD 150 PVC MO 63 90 190 4 4 2 2 23 Commune Adresse Bègles rue Jean Mace Blanquefort av de la Gare Blanquefort Bordeaux rue du Petit Lacanau Total imp Clémenceau pôle Intermodal Gare Saint-Jean Trémie Bordeaux Total Bordeaux Total Total crs du Gel de Gaulle Gradignan Total Mérignac rue Beaumarchais PVC MO 110 Mérignac carrefour R Garros/Pythagore PVC MO 250 Parempuyre rue Maurice Fillon FD 150 Saint-Aubin-de-Médoc route de Germignan FD 250 Total Total Total Saint-Médard-en-Jalles allée Jules Védrines Taillan-Médoc (Le) ave de la Boétie Taillan-Médoc (Le) Taillan-Médoc (Le) ave de la Boétie ave de la Boétie FD 150 PVC MO 250 FD PVC MO 250 250 Total Total Villenave-d'Ornon ch de Couhins Total reliquat 2008 Récapitulatif déplacement de voirie (art 71) PVC MO 200 Total posé 20 43 17 17 150 150 5 5 96 4 71 171 46 46 796 Matériau Diamètre FG 80 PVC FG FG 200 100 250 FG 60 Longueur en m 18 18 9 138 2 149 40 Coût total 10 10 23 7 30 13 Coût années antérieures 0 7 7 7 23 13 fonte 150 40 52 FG 100 5 2 2 FG 100 FD 150 fonte 60 110 195 66 66 255 255 21 89 9 9 7 7 17 21 89 9 9 7 7 17 20 20 17 17 150 150 5 5 96 145 3 57 301 70 70 15 33 33 33 86 86 6 6 47 0 90 90 20 48 115 60 60 0 1246 479 97 FG 250 fonte 150 FG 200 FG 150 FG FG fonte FD 250 100 250 250 FG 200 Total déposé 52 0 0 0 0 0 0 Chantiers se poursuivant en 2010 Bruges chemin du Pont Neuf Eysines pont du Moulin Blanc Mérignac ave de la Marne Parempuyre ave de Labarde Taillan-Médoc (Le) ave de la Boétie Total chantiers reconduits 20 48 115 60 60 7 389 Coût 2009 (k€) 389 84 473 Déplacement canalisations_Récapitulatif - REALISE 200 Déplacement de canalisations dans le cadre de l'article 71 - PREVISIONNEL 2010 15 33 33 33 -4 -4 6 6 47 Coût (k€) 25 0 10 49 0 84 Déplacement de voirie - article 71 Chantiers reconduits Total Total Coût 2009 (k€) 10 10 16 Estimation (k€) 906 261 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.6.2 DEPLACEMENT DE CANALISATIONS (TRAMWAY) Au sein de Lyonnaise des Eaux, le projet tramway phase 3 repose sur une cellule de coordination, interface des multiples intervenants extérieurs avec les différentes agences et services internes. Durant le premier semestre 2009, un long travail de recensement, d’investigations et de diagnostics des réseaux a été effectué sur l’intégralité des 34 km des voies qui devraient être empruntées par les extensions du tramway. Le résultat a été compilé sous la forme de plans très précis des réseaux existants. Puis, au second semestre, le projet de plate-forme du tramway a été superposé sur ces plans de l’existant, afin de déterminer les réseaux touchés par la plateforme. Les résultats à ce stade sont les suivants : x canalisations du diamètre Ø 60 au Ø 150 : 5 600 ml x canalisations du diamètre Ø 160 au Ø 300 : 5 200 ml x canalisations de diamètre supérieur à Ø 300 : 2 000 ml Parallèlement, de nombreuses réunions de travail regroupant l’ensemble des gestionnaires de réseaux et la Maîtrise d’Ouvrage du Tramway ont permis d’élaborer, d’une part, un protocole relatif aux conditions de réalisation des études et des travaux de dévoiement des réseaux, et d’autre part, une convention de groupement de commandes pour la coordination SPS du projet. L’année 2010 sera consacrée aux études détaillées qui permettront de déterminer précisément l’ensemble des travaux à effectuer, et également à la passation de marchés de travaux. IV.3.2.6.3 TRAITEMENT DES EAUX ROUGES Programme de lutte contre les eaux rouges - REALISE 2009 posé commune rue Bordeaux Bouscat (Le) Gradignan Floirac rue Chevalier ave d'Eysines rue de Chouney rue M Berthelot Récapitulatif déplacement de voirie (art 71) Matériau Diamètre FD FD FD FD 100 150 150 60 déposé Longueur en m Total posé Chantiers se poursuivant en 2010 Bordeaux Talence rue Labottière petit chemin d'Ars place Peylanne rue St-Joseph Total chantiers reconduits Programme de lutte contre les eaux rouges_Récapitulatif - REALISE 2009 renouvellement de réseaux et maillage chantiers reconduits 3 1 1 8 13 Longueur en m Matériau Diamètre FG fonte 135 150 230 292 Total déposé 522 Coût 2009 (k€) 7 14 11 9 41 Coût 2009 (k€) 33 2 10 4 49 Coût 2009 (k€) 41 49 Total 90 Programme de lutte contre les eaux rouges - PREVISIONNEL 2010 Total Estimation (k€) 251 262 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.6.4 REHABILITATION / REMPLACEMENT DES BRANCHEMENTS EN PLOMB Avec pour échéance celle fixée par la réglementation en vigueur qui prévoit, à partir de 2013, l’abaissement du taux de plomb maximal dans l’eau de 25 à 10 Pg/l, le renouvellement ou la réhabilitation des branchements en plomb des 22 communes de la concession doit être réalisé dans une approche industrielle, c'est-à-dire avec des cadences élevées pour en limiter le coût. L’enjeu est très important, sur le plan financier comme sur le plan technique, car le nombre de branchements en plomb, estimé en 2002 à 65 000, représente environ le tiers des branchements de la CUB. Il s’agit donc de remplacer environ 8 000 branchements par an entre 2007 et 2013. Des moyens à la hauteur des enjeux Nous avons depuis 2006 mis en place un service dédié à cet important programme et mis en place des ressources en hommes et en matériel. La montée en puissance a progressivement fait passer le nombre de branchements en plomb renouvelés comptabilisé par an de 1 505 en 2006, à 4 671 en 2007, puis à 7 482 en 2008. Il s’est maintenu en 2009 avec 7 244. Cette accélération témoigne de la capacité des équipes intervenantes de Lyonnaise des Eaux et de celles de ses entreprises sous-traitantes, à mettre en œuvre des chantiers à cadence industrielle. Cette cadence sera portée par anticipation à 9 000 branchements renouvelés par an en 2010, puis à 12 000 par an de 2011 à 2013. Un nombre de branchements à renouveler supérieur aux prévisions La nature réelle du matériau de certains branchements ne pouvant être déterminée avec exactitude qu’à l’occasion de l’enquête technique approfondie menée en préalable à chaque chantier, parfois même au cours du chantier, nous avons décidé d’adopter un rythme de renouvellement annuel ambitieux afin d’intégrer le risque « reliquat », dans l’hypothèse où le nombre réel de branchements à renouveler dépasserait le nombre prévisionnel connu au début du plan d’action (2006). Les études menées sur le nombre de branchements renouvelés de 2006 à fin 2009 mettent en évidence que le nombre de branchements en plomb estimé dans Cyclades est en moyenne sur la Communauté Urbaine de Bordeaux inférieur de 9% au nombre réellement renouvelé. Planning contractuel et prévisionnel REALISE Nombre de branchements remplacés 2006 par l'Agence Plomb par l'AREP et l'AMREP TOTAL Total cumulé (réalisé ou prévu) Planning contractuel Agence Plomb 2007 1 505 821 2 326 2 326 3 413 4 671 820 5 491 7 817 8 743 PREVISIONNEL 2008 2009 2010 2011 6 853 583 7 436 15 253 14 401 6 813 431 7 244 22 497 20 374 8 500 500 9 000 31 497 26 704 9 500 500 11 000 42 497 38 250 2012 11 500 500 11 000 53 497 49 623 2013 6 998 500 7 498 60 995 60 995 Avancement du planning contractuel 70 000 60 995 60 995 60 000 53 497 49 623 42 497 50 000 40 000 22 497 20 000 10 000 0 38 250 31 497 30 000 15 253 8 743 3 413 7 817 2 326 2006 2007 Total cumulé (réalisé ou prévu) Planning contractuel Agence Plomb 26 704 20 374 14 401 2008 2009 2010 2011 2012 2013 263 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Programmation : de nombreuses contraintes à combiner Le plan d’action de renouvellement des branchements en plomb est adossé à des priorités claires : x à hauteur de 80%, il est ciblé sur les secteurs de distribution où l’eau a le potentiel de dissolution du plomb le plus élevé (ce sont la priorité et le programme dits « sanitaires »). x à hauteur de 20%, il est établi par rapport aux travaux de voirie. Pour autant, l’organisation, la planification des chantiers rue par rue et la visibilité de cette planification à l’horizon 2013, sont soumis à un grand nombre de contraintes. x les chantiers plomb doivent être réalisés en coordination avec le programme de renouvellement des fontes grises mené par Gaz de Bordeaux, ainsi qu’avec les programmes de réfection des 9 circonscriptions de voirie et le projet Tramway ; x ils doivent être suffisamment éloignés les uns des autres, ainsi que par rapport aux chantiers tiers pour garantir une circulation automobile ; x s’ils impactent des axes majeurs de circulation, ils doivent être réalisés pendant les périodes creuses, notamment celles des vacances scolaires, ou par demi-chaussée lorsque ces axes ne peuvent pas être barrés ; x les chantiers plomb ne peuvent être réalisés dans les rues où la voirie a été refaite depuis moins de trois ans sous peine de prescription de surlargeurs de réfection extrêmement coûteuses par rapport au coût moyen prévisionnel. Sur ce point particulier, bien que le contrat prévoie explicitement (art. 24 bis) que « le concessionnaire ne paiera pas de surlargeurs (cf. règlement de voirie), lorsque les travaux sont réalisés sous des chaussées refaites depuis plus de trois ans », nous nous sommes vus confrontés à des prescriptions nous imposant ce type de surlargeurs. VI-RE-PLOMB : pour une vision du planning jusqu’en 2013 Durant l’année 2007, nous avons développé une application dite de « planning sous contraintes », VIREPLOMB, visant à donner une Vision du Renouvellement des branchements en PLOMB, rue par rue et ce jusqu’au terme du programme. Ce développement a permis de fournir, à chaque commune du territoire, ainsi qu’aux circonscriptions de voirie, une information sur la date prévisionnelle de réalisation des travaux rue par rue jusqu’à la fin du plan d’action. Afin de parfaire ce programme, dont tous conviennent qu’il est d’une ampleur sans précédent, et d’éviter, dans l’intérêt des usagers du service, que trop de surcoûts viennent en impacter le montant prévisionnel, les Services de la voirie nous ont communiqué une première liste des rues refaites depuis moins de trois ans ainsi que celles considérées comme en excellent état bien que Base de vie Lyonnaise des Eaux décorée par Full Color leur réfection soit plus ancienne. La communication de cette liste a nécessité la refonte du planning afin d’évaluer la faisabilité du report en fin de plan d’action (2012-2013), des rues que nous avions initialement programmées dans la ligne des accords négociés avec la CUB. 264 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS 3 mois de travail ont été nécessaires pour revoir la programmation du renouvellement des branchements sur les 10 000 rues de la CUB en tenant compte des nouvelles demandes de la DOEA et de la Ville de Bordeaux, à savoir : x reporter en 2012 et 2013 le renouvellement des branchements en plomb dans les rues signalées comme étant en bon état par les circonscriptions de voirie. x étaler le renouvellement des branchements situés sur les axes majeurs de circulation sur les 5 années du programme et durant les congés. x étaler la répartition des renouvellements des branchements de Bordeaux intra-muros et de son centre historique sur les 5 années du programme afin d’éviter une paralysie de la ville centre. x ne jamais avoir plus de deux entreprises sur un quartier dans Bordeaux ou sur une commune afin de ne pas trop gêner la circulation. x remplir nos obligations contractuelles d’avoir, au plus tard le 31 décembre 2013, renouvelé ou réhabilité tous les branchements en plomb recensés. Cette refonte complète nous a permis de démontrer la faisabilité du planning. Mais elle a mis en évidence que le report à 2012 et 2013 des voies en bon état dont le tapis a plus de trois ans concerne 5 700 branchements en plomb dans quelque 360 rues situées aux quatre coins de la CUB. En considérant qu’une rue contient en moyenne 15 branchements, nous savons d’ores et déjà que leur renouvellement ne pourra être assuré en mode industriel mais en mode ponctuel, c'est-à-dire environ 25% plus coûteux. Cette nouvelle programmation suppose également que les circonscriptions de voirie : x établissent leur programme de réfection en coordination avec le programme de renouvellement des branchements plomb. x ne prescrivent plus de surlargeur dans les voiries en bon état reportées en 2012 et 2013. Ces conditions étant remplies, le planning des 5 années pourra être réparti sur les entreprises signataires de notre marché Plomb en respectant pour chacune un équilibre entre : x Bordeaux extra-muros : 50 % x Bordeaux intra-muros : hors centre historique 35 % x Bordeaux centre historique : 15 % En effet, après deux années de fonctionnement, il s’avère judicieux d’attribuer aux chantiers des critères de difficulté afin d’éviter au maximum des plus-values appliquées par les sous-traitants, comme cela a souvent été le cas concernant des chantiers dans l’hyper centre de Bordeaux où les contraintes sont les plus fortes. En fin 2009, une nouvelle contrainte est apparue : intervenir sur les voies de desserte du chantier du Tramway avant octobre 2010. Nous avons à nouveau saisi cette contrainte dans VIREPLOMB, afin de refondre une nouvelle fois le planning des travaux. La communication et le traitement des réclamations Le dispositif d’information préalable à la réalisation des chantiers comporte des étapes de rencontre des maires, annonces dans les journaux municipaux, information des associations de quartier et des associations de consommateurs. Puis, l’usager est informé par courrier 15 jours avant le démarrage des travaux. En cas de demande ponctuelle de renouvellement, notamment par des propriétaires ayant remplacé leurs anciennes installations intérieures en plomb, un prélèvement d’eau est réalisé au robinet du consommateur pour analyse. Si le taux de plomb est conforme à la réglementation, le renouvellement immédiat n’est pas accordé. Dans le cas inverse, un renouvellement ponctuel, hors programme, est réalisé. Ce dispositif de communication a été complété en 2007 par deux actions que l’analyse des réclamations nous a permis d’identifier : 265 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS x une information vers les riverains des chantiers plomb après le renouvellement de leur branchement. En effet, nombre d’entre eux s’étaient plaints du mauvais état dans lequel étaient laissés des trottoirs alors qu’il est nécessaire d’attendre plusieurs semaines avant que l’entreprise chargée de ces réfections n’intervienne. x des campagnes d’enquêtes téléphoniques, diligentées par les téléconseillers de notre Centre de Relations Clientèle, visant à mesurer le niveau de satisfaction des usagers et recueillir leurs attentes dans ce domaine. Les résultats 2009 de ces enquêtes montrent que 91% des usagers concernés par le renouvellement de leur branchement en plomb se déclarent satisfaits. La problématique des usagers absents Cependant, malgré nos relances, une part des occupants ou des propriétaires de certains immeubles reste cependant impossible à contacter. D’autres, refusent de laisser le service pénétrer dans leur habitation. La pose des compteurs dans un regard sous trottoir étant interdite par le règlement général de voirie, nous sommes dans l’obligation de réaliser partiellement le renouvellement du branchement en l’arrêtant sous trottoir au niveau de la pénétration du branchement dans l’habitation. En 2007, ces renouvellements partiels représentaient 187 branchements sur 6 200 branchements. En 2008, grâce à l’adaptation de nos procédures pour réduire au maximum ces situations, ce nombre est descendu à 107 sur 7 437 et en 2009 à 82 sur 7 353 branchements renouvelés. Des réunions de travail entre la CUB (DOEA et service juridique) et Lyonnaise des Eaux ont été engagées en fin d’année pour étudier les solutions techniques et juridiques permettant de régler ces cas. x x x travail en collaboration avec les services de l’Hygiène pour qu’ils nous aident à accéder aux branchements, TAUX DE RACCORDS PARTIELS / ANNEE 3,5% 3,00% recherche de solutions techniques pour les branchements impossibles à renouveler, pour les cas extrêmes, constitution d’une liste des branchements pour lesquels le coffret sous trottoir est la seule solution possible en demandant des dérogations, avec l’aide de la DOEA, auprès des services de la Voirie. 3,0% 2,5% 2,0% 1,44% 1,5% 1,12% 1,0% 0,5% 0,0% 2007 2008 2009 266 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS R06 - Renouvellement de branchements dans le cadre du plan plomb - REALISE 2009 Posé Travaux 2009 Commune Adresse BEGLES rues Dumagodoux, Mondet rues Balzac, Renaudel, Boucherie rues Pauly, Zola, Wallon rue A. Laihaca, imp Callais. rue de la Paix, Sébastopol, Zarzuela, Mazagran rue Léon Blum, Verdun, ... rue des 4 Castera BLANQUEFORT 31rue de la Gare Matériau Rvt de branchements plomb ponctuels (analyse eau non conforme) Déposé nbre PEHD Total Total rue de Ste-Colombe rue Charcot rues Ligier et Navarre Bdx rues Monique, Augustin, Dupuch rue Pedroni, Jalle, Meret, Lartigue 3 rue Raveez rues Monsarat, Léognan, Lhérisson rues Cazenave, Libourne rues R Bonheur, Ste-Germaine, Calvé rues de Blaye, Béranger, Madère rues de la Préservation, Gentil, Laba rue Labottière rue Bonnaffe rue St-Sernin rue Colbert rues A. Monier, Galin,Mozart rues du Cancéra, St-Siméon et Merci rue Alfred de Vigny, ave Monrab rue Falquet, rues de Beyssac, du Portail, Noviciat, des Vignes rue Ferrère pl du Séminaire, rue Duhamel, Traversannes rue P. Proteau,Dr Roux, A. Grima... rue des Bouviers rues J. Grondel, Mestre, V.Duruy rue André Maginot rue Andronne rue Belle Etoile rues Cruchinet, Mercière,imp Sale Paul Verlaine rue G Leblanc rue Chais des Farines, Coquille rues Jullian, Blanchard, Eloi, Maury rue Berthelot, rue André, rue Détroit rue Peyronnet, Dom Devienne, Lentillac, de l'Abattoir rue Brossolette, Clairefontaine, Ney, Drouot, Cléo rue des Fours rue J Delpit, St-Nicolas, G Rioux ... rue Dejean, Paranteau, Danet, Musset ... rue Etables du Fort Louis, Gerbier, Mouton rue Mal Joffre, Foch, Gloris, Danlancourt rue E. Lhoste, Versein, Tami pl A. Meunier, rue J. Guesde rues Gratiolet et D. Gradis CAUDERAN -rue Camille Renouil... rue Pasteur... résid Cerey ave Raymond Boivin rue de Patay... rues Mermoz, Hible, Toussaint Lou rue du Haut Tondu... rue de la Liberté, P Loti, V Caffin, rue Ormeau mort, Garibaldi, Molina rue Saumenude, Marbotin, Clare rue Ducos, Livran, Mathieu, Héron rue de Tresse, rue de Cenon rue Colmar, Calembert, Mulhouse, Manuten rue du Hamel rue Causserouge, Bragard, Broca rues du Sablonat, Ch Péguy, E Silvan rue Paul Camelle rue Berruer rue Dauzats rue de Longchamps, Gourdin rue Cadroin rue bastiat,calvimont,etobon rue Cotrel, H Deffes, E Denis rues Berrouet et Bigot rue Carpenteyre rue de Son Tay rues Strasbourg, Mérillon rue et impasse de Marmande rue Feaugas, Tranchère, Baudrimont rue Ferrère rue Planterose rues Combes, Fumel, Goth rue de la Paix, Serr, Clerc, Floirac rue et imp Benatte, Brizard, Naujac rue de la Fusterie rue Permentade rue Chevalier rue Mandron rues Notre-Dame, p. Beaujau ave d'Eysines rue de l'Asile, Ecole, Pujol bld F.Roosevelt rues Regis, Brun, Boubee ... rue Jean Soula, rue de Toulon Total Matériau Ø en milliers d'euros nbre 3 plomb 3 3 94 30 57 78 43 103 62 plomb plomb plomb plomb plomb Plomb plomb 94 30 57 78 43 103 62 3 PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD 467 1 1 plomb 467 1 1 PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD 18 32 56 73 67 1 104 150 107 73 109 25 1 6 38 81 28 87 17 79 16 23 46 29 114 23 30 14 49 2 52 15 111 94 18 46 16 142 52 13 119 80 26 27 39 82 102 26 104 64 48 82 47 18 110 75 94 29 25 102 31 117 42 62 48 84 100 25 41 1 66 77 159 2 35 178 119 162 32 46 34 105 105 17 102 33 161 92 plomb plomb plomb plomb plomb Plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb Plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb Plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb 18 32 56 73 67 1 104 150 107 73 109 25 1 6 38 81 28 87 17 79 16 23 46 29 114 23 30 14 49 2 52 15 111 94 18 46 16 142 52 13 119 80 26 27 39 82 102 26 104 64 48 82 47 18 110 75 94 29 25 102 31 117 42 62 48 84 100 25 41 1 66 77 159 2 35 178 119 162 32 46 34 105 105 17 102 33 161 92 Total BORDEAUX Ø 5432 5 432 Coût total 6 6 128 48 76 107 55 141 85 640 1 1 23 47 78 99 96 1 143 205 146 93 145 37 1 8 49 110 51 81 23 117 26 36 61 46 156 56 48 19 62 3 77 21 157 130 29 62 24 196 72 24 159 112 40 42 53 121 157 34 140 79 66 117 60 27 157 106 123 42 39 134 49 159 69 91 67 116 141 36 60 1 90 99 228 3 47 244 163 259 46 65 43 151 160 24 146 47 217 151 7 644 Rappel exercices antérieurs Coût 2009 (k€) 0 0 33 35 67 11 9 0 0 155 0 0 485 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 51 73 25 117 23 30 58 37 16 48 5 0 6 0 2 1 9 6 2 19 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 23 47 78 99 96 1 143 205 146 93 145 37 1 8 49 110 0 8 -2 0 3 6 3 10 140 9 43 18 56 3 75 20 148 124 27 43 24 196 72 24 159 112 40 42 53 121 157 34 140 79 66 117 60 27 157 106 123 42 39 134 49 159 69 91 67 116 141 36 60 1 90 99 228 3 47 244 163 259 46 65 43 151 160 24 146 47 217 151 529 7 115 267 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 6 6 95 13 9 96 46 141 85 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS R06 - Renouvellement de branchements dans le cadre du plan plomb - REALISE 2009 (suite) Posé Travaux 2009 Commune Adresse Matériau BOUSCAT (LE) rue Lamartine rue Mathilde ave G Lagardere boul R.Schuman crs Louis Blanc rue Georges Lafond BRUGES ave d'Aquitaine ave Jean Jaures EYSINES allée des Platanes rues Cézanne,Corot,du Tronc du Pinson rue G Philipe, L Jouvet, S Bernhardt rue du Rouge... ave du Médoc 9 pce Charleroi rue A Blanc Ø allée des Cosmos crs du Gal de Gaulle 16 28 39 24 2 8 PEHD PEHD 117 21 21 42 plomb plomb 117 21 21 42 PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD Total PEHD PEHD Total PEHD HAILLAN (Le) rue des Graves LORMONT ave de Paris MERIGNAC ave de l'Yser rue Marc Sangnier, Colette, Emil rue de la Paix, Alfred de Vigny, des rue de l'Industrie rues Bourdillot et Baude rues L.Pasteur et O.Tauziéde ave de Magudas PAREMPUYRE rue Maurice Fillon Total PEHD Total PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD Total PEHD Total PESSAC PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD ave Mozart, rues Rossini, Massenet rues de l'Avenir, Molière, Erables rues Faure, Plante rue P. Wiehn 6 rue A. Ducourt ave du Rond-Point ave de la Californie ave de l'Armistice rue Pierre Curie Total PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD SAINT-MEDARD- rue Claude Debussy EN-JALLES rue V. d'Indy ave Voltaire rue de Turon rue Becquerel Total PEHD TAILLAN-MEDOC ave de Soulac (Le) ave de la Boétie PEHD Total TALENCE rue Laffite VILLENAVED'ORNON rue A. Ducros ch de Couhins pce 14 Juillet rue L Breguey PEHD Total PEHD PEHD PEHD PEHD Total Récapitulatif Renouvellement branchements reliquat 2008 en milliers d'euros nbre plomb plomb plomb plomb plomb plomb Total GRADIGNAN Ø 16 28 39 24 2 8 Total rue Cordonnier, Graux.. rue de l'Espérance, M. Berthelot rue M Sembat, A Giret imp Terre Négre, Dupas Matériau PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD PEHD Total FLOIRAC Déposé nbre Total posé 4 82 51 36 46 1 26 246 102 99 76 59 336 14 1 15 7 7 4 4 3 53 69 55 30 35 16 261 9 9 54 10 59 14 1 3 38 11 8 198 2 3 7 8 4 24 12 3 15 5 5 12 23 4 23 62 7 244 plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb plomb Total déposé 4 82 51 36 46 1 26 246 102 99 76 59 336 14 1 15 7 7 4 4 3 53 69 55 30 35 16 261 9 9 54 10 59 14 1 3 38 11 8 198 2 3 7 8 4 24 Coût total 24 35 53 35 3 10 160 31 28 59 6 104 66 49 60 1 35 Coût 2009 (k€) 24 35 53 35 3 10 160 31 28 59 50 6 320 55 146 132 112 85 475 18 3 20 10 10 6 1 1 6 4 56 75 77 44 48 20 324 11 11 74 15 76 24 2 4 54 13 12 21 272 21 2 4 9 11 7 33 21 12 3 15 5 5 12 23 4 23 62 7 244 Rappel exercices antérieurs 6 54 60 49 60 1 35 264 146 132 112 85 475 18 3 20 10 10 6 6 4 56 75 77 44 48 20 324 11 11 74 15 76 3 2 4 54 13 12 252 2 4 9 11 7 33 21 4 25 2 2 16 28 4 32 80 4 25 2 2 16 28 4 32 80 10 088 760 Total 9 328 3 9 331 Chantiers se poursuivant en 2010 BORDEAUX bld Wilson rue Kléber rues Chabry, Kater, Chanau,Laurendon rue et passage Lafontaine rue C Godard rues Fourcand, Poudensan, Luflade crs de Verdun rues Lalanne, Carros, Cairon, Puysegur rue F. Palau, R..Dorgeles, P. Vincent rue Heriard Dubreuil rue Wustenberg rue P. Noguey rue J. Steeg - Bordeaux rue Abbé de l'Epée rue Corot, rue Montmejean, rue Palais Gallien, F Martin, Temps pas rues Schrader, Sens, Pins, Lanos, Despu FLOIRAC rue Combes, Vaillant, Curie MERIGNAC rue rue rue rue PESSAC ave Brivazac, Echoppes, Rond Point rues Debussy, Bizet, Prévoyants, 11 Nov ave Gal Leclerc ave Lafontaine, Domecq, P.Doumer VILLENAVED'ORNON rue Pierre Curie Total Total Sacha Guitry, Logey, Courteli des Eyquems, Bienvenue, Bir Ha Branly, Galvani, Auguste Lamir Georges 5, Robert Baillon, Im Total Total Total Sous total chantiers reconduits 313 33 100 96 57 98 33 44 60 60 42 22 15 19 113 11 17 1132 72 72 76 54 6 14 150 3 146 51 44 244 23 23 1621 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1132 72 72 76 54 6 14 0 0 150 0 0 0 0 244 23 23 1621 10952 Total Remplacement/réhabilitation des branchements en plomb - PREVISIONNEL 2010 313 33 100 96 57 98 33 44 60 60 42 22 15 19 113 11 17 3 146 51 44 Estimation (k€) 13 000 268 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Historique du renouvellement des branchements plomb Nombre de branchements plomb renouvelés Communes Ambès Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Total 2002 0 0 13 662 68 8 36 13 0 0 6 0 30 3 49 0 1 4 0 2 129 0 2003 2 4 33 475 47 35 68 12 76 3 29 3 118 1 3 0 1 14 0 3 94 87 2004 20 119 8 493 61 14 9 15 3 7 0 102 85 3 31 0 3 8 0 5 34 118 2005 28 17 9 321 42 17 21 10 154 125 3 46 67 2 166 0 18 25 0 0 10 59 2006 10 64 17 1 694 15 3 165 3 4 9 2 19 31 5 84 0 2 45 0 1 143 10 2007 4 60 1 2 708 40 16 353 23 25 116 36 233 87 0 306 0 13 21 0 6 1 405 38 2008 2 1 136 3 4 202 63 15 625 138 18 80 5 190 26 35 114 0 3 7 0 0 723 97 2009 9 474 1 5 483 123 46 1 249 344 25 9 9 276 11 221 0 0 32 0 16 15 77 Total 66 1 400 84 10 555 336 108 1 277 214 280 340 81 593 444 49 753 0 41 124 0 17 2 538 409 1 024 1 108 1 138 1 140 2 326 5 491 7 482 7 421 19 709 Evolution du nombre de branchements en plomb en cumul depuis 2002 30000 25000 20000 15000 27 130 10000 19 709 12 227 5000 0 0 2001 1 024 2 132 3 270 4 410 2002 2003 2004 2005 6 736 2006 2007 2008 269 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 2009 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.6.5 PLAN DIRECTEUR IMMOBILIER Situation actuelle Au titre des deux contrats dont elle est titulaire pour la CUB (eau et assainissement), Lyonnaise des Eaux utilise pour ses services plusieurs bâtiments et bien immobiliers, répartis sur le territoire communautaire. Il s’agit essentiellement des sites de : - Paulin (Rue Paulin à Bordeaux), bâtiments historiques du service de l’eau, qui abritent la direction du centre, la direction technique, les services « transversaux » (Ressources humaines, communication, gestion du patrimoine, ..), le Centre de Relation Clientèle. Sur ce site sont également implantés : le télécontôle Eau et des installations techniques (réservoir, et station de pompage) - Louis Fargue (Cours Louis Fargue à Bordeaux) : abritent, dans des installations provisoires (« Algéco ») les services techniques de l’assainissement, l’ordonnancement des interventions réseau (eau et assainissement), ainsi que le magasin central (essentiellement dédié à l’activité eau) - Cap Roux : sur le périmètre des installations techniques de Cap Roux à Mérignac (réservoirs, forage et station de pompage) sont installés, dans des bâtiments de type Algéco ou « légers », les services techniques de l’eau (production, distribution, maintenance du réseau eau, équipe du projet plomb) - Le Béquet (Route de Toulouse à Villenave-d’Ornon) : dans les bureaux de cette usine de pompage sont installés des services de la clientèle professionnelle Les contraintes : Certaines contraintes vont obliger à court terme à une refonte de ces implantations de personnel : - l’arrivée du tramway à la hauteur de la Cité des Pins à Mérignac et l’implantation prévue à cet endroit d’un parc relais, en lieu et place de bâtiments occupés par le service de l’eau, nécessitera le « relogement » d’environ 120 employés du service. Le début de la construction du parc relais étant prévue en 2012, le « relogement » devra avoir eu lieu d’ici là, - la réhabilitation de l’axe Lucien Faure et la construction de la station d’épuration de Louis Fargue imposent des contraintes au site actuellement occupé par Lyonnaise des Eaux à cet emplacement : incompatibilité des algécos avec le projet urbain de cette zone, et nécessaire rétrocession d’une bande de terrain le long de l’axe Lucien Faure. L’horizon 2012 semble là aussi être à envisager, pour prévoir le relogement d’environ 200 personnes. A ces contraintes s’ajoute la nécessité pour la CUB de prévoir la possibilité de séparer physiquement les équipes « eau » et « assainissement », au cas où après 2012 une autre entité que Lyonnaise des Eaux venait à être en charge du service de l’assainissement. Les opportunités pour la CUB : Les nécessaires ajustements à opérer dans le patrimoine foncier actuellement occupé par le service de l’eau et de l’assainissement pour répondre aux contraintes exposées ci-dessus, pourraient représenter pour la CUB une opportunité d’optimiser ce patrimoine. L’optimisation de ce patrimoine pourrait prendre en compte les éléments suivants : - sur le site de Cap Roux : il existe une réserve foncière constructible disponible, bien placée (proximité immédiate de la rocade), actuellement occupée par un terrain de sport ; - sur le site de Louis Fargue : là aussi, la réserve foncière disponible est importante et bien située (le long des bassins à flots) ; 270 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS - enfin, les bâtiments de Paulin (hors installations techniques) représentent une surface construite importante située dans le centre de Bordeaux. Les décisions à prendre : Ces décisions qui relèvent de la Communauté Urbaine concernent les lieux d’implantation futurs des services de l’eau et de l’assainissement : - Maintien du site de Paulin ? Si oui, ce site sera-t-il uniquement dédié au service de l’eau pour la totalité de sa surface ? - Décision d’utilisation de la zone constructible sur Cap Roux pour y abriter les services de l’eau ? Si oui, dimensionnement du projet immobilier à mettre en œuvre sur cette zone (en fonction de la réponse à la question 1) ? Sinon, lieu choisi pour la réimplantation des services « délogés » par le projet de parc-relais du tramway ? - Décision d’utilisation de la zone disponible sur Louis Fargue pour la mise en œuvre d’un projet de logement des services de l’assainissement ? Si oui, comment gérer la phase « transitoire » (logement des services dans l’attente de la réalisation de ce projet) ? Sinon, lieu choisi pour l’implantation des services de l’assainissement ? 271 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.7 LES TRAVAUX REALISES AUX FRAIS DE TIERS Travaux aux frais de tiers Type de travaux Lotissements Extensions Branchements neufs Autres travaux hydrauliques Canalisations en ml Posé Déposé 6 765 794 1 395 974 Branchements Posé Déposé 474 3 862 13 16 17 Extensions Commune BORDEAUX Canalisations Branchements Posé Déposé Déposé Longueur Longueur Diamètre Matériaux Diamètre Matériaux Diamètre Qtt Diamètre Qtt en ml en ml Posé Adresse Rue de Saget Ilot Saint Jean 110 PVC-MO 63 110 110 PVC PVC PVC 160 110 PVC-MO PVC-MO Total EYSINES Place Charleroi Rue Camille Saint Saens Rue de la Lande Blanche Total ST AUBIN de MEDOC Voie nouvelle rue de la Serpentine Rue Emile Zola Total Récapitulatif extensions Total posé 109 109 41 185 233 459 126 100 226 794 0 0 25 0 3 3 Total déposé 0 Total posé 0 3 0 Total déposé Branchements neufs Communes Ambès Bègles Blanquefort Bordeaux Bouscat (Le) Bruges Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Hors CUB : interconnexions Total Branchements neufs réalisés 3 30 36 262 9 35 15 48 14 27 22 19 63 30 69 18 5 55 2 30 22 50 1 865 272 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 0 0 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Autres travaux hydrauliques Commune Posé Adresse Diamètre Matériaux BEGLES Rue Cachin " Le Clos Via Nova " Rue Cachin " Le Clos Via Nova " Rue du Maréchal Foch 46 rue de Verdun "les Echoppes St Pierre " Rue Marc Sangnier " Saemcib " N° 1 Rue Marc Sangnier " Saemcib " N° 2 Goutte d'eau - Rives D'Arcins voie nouvelle 110 100 110 110 110 110 250 PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO 50 PEHD 54 Allée de franc Rue de Doris Ave du Maréchal lattre de Tassigny Rue des Quatre Castéra Rue Laudinat " les près Lacoste Sud " Rue Laudinat " les près Lacoste Sud " 160 160 160 160 160 110 PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO 110 110 252 PVC-MO PVC-MO FONTE 100 FONTE 11 8 18 8 10 7 348 10 11 5 26 9 Rue du Clos Cardinal Lotissement le Petit Lacanau ( 3 raccords ) Rue du Petit Lacanau Total BORDEAUX Zac Ravezie Nord rue Prof Lannelongue Rue René Cassin Rue Eugéne Leroy IUT rue de L'Abattoir 47 rue de Son Tay 15 rue du Ha Rue Paul Camelle ( 7243 et 7244 ) ZAC Ravezie Nord rue Chamoine Vidal Rues Peyronnet et Lentillac 100 160 FONTE PVC-MO 80 85 FONTE 100 FONTE FG 70 60 FONTE 2 60 FONTE 2 PVC-MO FONTE 110 60 PVC-MO FONTE 10 65 156 200 100 FONTE FONTE 10 2 23 12 1 100 FONTE 2 160 63 110 225 PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO 160 PVC-MO Total Rue Aladin Miqueau ' Clos Aladin ' 27 rue des Azalées Rue du 8 Mai 1945 110 PVC-MO 110 PVC-MO 9 4 23 198 247 27 27 10 225 60 Total PEHD 110 110 225 225 225 225 225 PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO 110 110 110 110 110 PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO PVC-MO 160 150 150 160 PVC-MO FONTE FONTE PVC-MO Total Rue Edouard Herriot Rue Rabelais Rue Rabelais Quai Chaigneau Bichon Total Total MERIGNAC Cité des Pins Ave de Magudas Avenue de L'Argonne Avenue du Souvenir " Bio Parc " idem Rue Carle Van Loo " Le Clos Fragonard " Rue Jean Monnet " lisière des Ontines" Rue Jean Monnet " lisière des Ontines" Avenue Pythagore 150 400 200 110 110 110 FONTE FONTE FONTE PVC-MO PVC-MO PVC-MO 160 PVC-MO Avenue Château Pichon " La Roseraie " 150 110 150 110 110 100 110 110 160 FONTE PVC-MO FONTE PVC-MO PVC-MO FONTE PVC-MO PVC-MO PVC-MO 110 110 100 PVC-MO PVC-MO PVC-MO 150 110 110 FONTE PVC-MO PVC-MO 110 PVC-MO Total PESSAC Rue du Merle Rue du Transvaal Le Bois de Magonty - rue Jean Poiré Rue Adrien Ducourt Stade rue Bougnard Rue du Port Aérien Avenue du Général Leclerc Total ST AUBIN de MEDOC Rue du Courtiou du Merle " Jolibois" 37 Route du tronquet Allée des Chanterelles Total ST MEDARD EN JALLES Rue Jules Vedrines Rue Alfred Vigny " Rés Le Thil " Rue Barthélémy " le Clos Laener" TAILLAN-MEDOC (LE) Ave de la Boëtie " Hameau de la Hontane " Total Total VILLENAVE D'ORNON 25 3 25 3 25 3 9 6 0 Suppression PI Modification Branchement Abandon réseau Suppression Branchement 60 25 0 1 1 100 25 40 FONTE 13 23 5 8 1 1 16 1 1 33 12 8 6 9 1 36 3 16 2 11 32 2 207 3 3 5 3 0 1 0 0 20 0 Ave du Mal de Lattre de Tassigny 110 PVC-MO Total RECAPITULATIF AUTRES TRAVAUX HYDRAULIQUES Total posé 223 4 4 3 5 3 6 30 2 13 12 6 80 24 1 2 27 150 83 11 244 12 12 10 10 1395 100 60 25 0 4 0 2 0 FONTE FONTE FONTE 2 12 3 207 100 0 1 1 4 2 0 100 60 175 200 1 0 Branchement neuf FONTE 2 6 50 20 150 1 1 1 1 100 2 Déplacement PI Total PAREMPUYRE 3 1 2 Suppression Branchement Suppression Branchement La Lisière des Etangs rue Emile Combes Rue Emile Combes / Paul Laffargue Rue Emile Combes / Alfonséa (raccord 4) Rue Emile Combes / Marcel Paul (raccord 3 ) Rue Emile Combes / Quai de la Souys ( 5 ) Rue Emile Combes (raccord 6 ) Rue Gaston Cabannes / Alfonséa (raccord1) LORMONT 25 200 60 198 200 18 bis rue Paul Gros Rue Georges Sand "Lotsst A. Musset" Rue Hustin"Lotsst A. Musset" Rue Hustin " Les Berges du Haillan " Rue de Venteille Rue du Bicentenaire Qtt 5 5 9 110 100 Total Rue Dumune LE HAILLAN Diamètre 165 250 Zac du Tastat Ilot C 32 FLOIRAC Déplacement canalisation Augtmentation Ø canalisation Déposé Qtt Pose Compteur sur Branchement en attente Zac du Tastat rue Claudeville / Léo Laplante Techno Bruges rue L'Hermite Rue de L'Avenir ZAC du Tastat Rue des Ecoles ZAC du Tastat EYSINES Posé Diamètre Suppression BI ZAC du Tastat Ilot A31 Rue Léopold Laplante CENON Travaux Nature des travaux Modification Branchement par canalisation 60 Total BRUGES 4 16 12 10 20 80 90 Impasse Dilly Total BLANQUEFORT Canalisations Déposé Longueur Longueur Diamètre Matériaux en m en m 1 0 1 0 0 222 1 1 100 1 1 0 0 0 0 0 100 FONTE 63 100 Eternit 1 0 FONTE 1 140 0 100 140 0 0 0 0 0 0 0 63 Total déposé 974 Total posé 16 0 Total déposé 273 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 17 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.8 LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS En matière d’investissements, les réalisations et les études de l’année 2009, et les prévisions pour l’année 2010, mettent en évidence la nécessité d’une importante mise à jour du schéma directeur technique qui sous-tend le programme d’investissements sur la durée du contrat. En effet, les prévisions d’origine sont remises en cause par plusieurs facteurs : - la quasi-disparition des subventions attendues, - l’émergence d’investissements complémentaires incontournables et imminents : o travaux de déplacement de canalisations pour la troisième phase du tramway, o branchements plomb supplémentaires, o unité de traitement complémentaire à Gamarde… - la nécessité de renforcer la capacité de production pour pallier l’arrêt de ressources majeures pour maintenance ou incident (panne, pollution accidentelle…), - l’annonce de nouvelles contraintes réglementaires : Organisme d’Importance Vitale… Le tout dans un contexte de diminution des recettes par baisse des volumes consommés. Nous passerons successivement en revue : - les investissements terminés, - les investissements de type projet, concentrés sur une ou quelques années (exemple type : nouvelle usine), - les investissements continus, qui durent tout le long du contrat (exemple type : renouvellement courant des canalisations). Dans chaque cas, nous distinguerons : - les investissements qui, aujourd’hui, paraissent se conformer aux prévisions d’origine, - ceux pour lesquels un ajustement est possible ou probable, - ceux, enfin, qu’il convient de réviser en profondeur ou qui l’ont déjà été. Nous donnerons, en conclusion, une vue globale des masses financières en jeu. IV.3.2.8.1 LES INVESTISSEMENTS TERMINES Trois projets sont terminés. Le premier concerne la pose des bornes à eau monétiques. Il s’est déroulé conformément aux prévisions, malgré des accords tardifs d’implantation des bornes de la part de certaines communes. Le projet a été bouclé avec une forte économie relative (- 27 %) par rapport au montant prévu à l’origine, ce qui produit un gain de 278 k€. Le second est le projet de renforcement des forages de l’oligocène non dénoyés. Compte tenu de la vulnérabilité de l’oligocène, mise en évidence par les sècheresses de 2005, puis 2006, il a été abandonné et remplacé par le projet de régulation des pompages dénoyés de l’axe des 100 000 m3/j. Ce projet alternatif a été mené à bien, mais à un coût supérieur de 55 k€ à celui du projet initial. Le troisième consiste en la création d’une conduite de liaison en 500 mm entre Brown et Béquet pour sécuriser les cotes de distribution 40 et 75. Cette canalisation est posée et raccordée avec une économie de 574 k€ par rapport au coût initialement prévu (- 27 % là aussi). 274 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS IV.3.2.8.2 LES PROJETS EN COURS ET PREVUS IV.3.2.8.2.1 Six projets sont en phase avec les prévisions initiales Le premier concerne la restructuration de la cote 40 et le réservoir du Béquet. Il se réalise comme prévu et devrait être terminé en 2010, avec toutefois un surcoût important de 751 k€ dû à plusieurs causes : travaux supplémentaires apparus en cours d’étude, accroissement des travaux sur le terrain de Lavardens pour libérer à terme un plus grand espace… Les quatre suivants se rapportent à la création d’unités de traitement (remplacement du sable par du CAG à Budos, création de CAG à Gajac, déferrisation sur 4 forages, création de CAG et UV à Cantinolle). Ils devraient se réaliser de 2010 à 2014 avec des ajustements peu significatifs : retard d’un an en raison de délais d’agrément ou d’étude pour certains, probablement coût moindre que prévu pour Cantinolle. Le sixième est la sectorisation du réseau, achevée en 2010 au lieu de 2009 en raison des changements induits par le projet de modulation de pression (voir infra), et avec une économie significative de 500 k€ environ (- 25%). IV.3.2.8.2.2 Cinq projets nécessitent des ajustements importants Pour la mise en place de périmètres de protection, des ajustements considérables sont intervenus et d’autres sont encore à prévoir : - à Budos, le projet s’est renchéri en raison du refus de subventions du Conseil Général et de l’Agence de l’Eau pour la part de financement revenant au concessionnaire dans la réalisation de la 2ème tranche de travaux d’assainissement (+ 1 M€) ; - de plus, à Budos comme ailleurs, les DUP s’assortissent d’exigences bien supérieures aux menus travaux initialement prévus : étude de traitement des effluents vitivinicoles à Budos, acquisitions foncières et création d’une coulée verte à Thil-Gamarde… Ces dépenses sont urgentes : déjà en cours sur Budos et, pour les autres DUP, avec des délais généralement limités à 1 ou 2 ans. Le renouvellement structurel des branchements et le renouvellement des branchements en plomb sont, jusqu’en 2013, à appréhender globalement (voir schéma directeur technique). Les coûts unitaires sont respectés, voire améliorés, pour l’instant, mais il s’avère que le nombre de branchements en plomb à renouveler est plus élevé que prévu (estimation actuelle de l’écart : + 9%), de plus, les branchements d’arrosage en plomb ont récemment été ajoutés à la liste des renouvellements à la demande de la Communauté urbaine, tout comme le renouvellement complémentaire des branchements qui, en première phase, n’ont pu être renouvelés que partiellement, en raison, par exemple de l’absence du propriétaire. Cela conduira à un surcoût considérable, tout comme la re-planification des branchements consécutive à la nouvelle exigence du gestionnaire de la voirie qui définit comme rues « neuves » des rues dites « en bon état », ce qui reporte à 2013 le renouvellement des branchements dans ces voies, sans la possibilité du regroupement géographique qui permettait d’atteindre les prix unitaires prévus et constatés. Notons par ailleurs que les très nombreux changements de planifications des réfections de chaussées, dont ceux récemment entraînés par la troisième phase du tramway, conduisent à n’avoir plus aucune marge de manœuvre pour respecter l’échéance de fin 2013, et ce bien que le Concessionnaire ait anticipé sur l’avancement du programme de renouvellement par rapport au plan initial (de 7 M€ fin 2009, et 11 M€ fin 2010). Une dérogation, prévue par les textes, pourrait donc être sollicitée auprès de l’administration. Le quatrième projet concerne le déplacement des canalisations lié aux travaux du tramway. Le contrat actuel ne prend en compte que les travaux des phases 1 et 2. La phase 3 vient d’être définie, et nous étudions les déplacements qu’elle induit, mais il reste à les financer (une première estimation, à prendre avec précaution, s’établit à environ 10 M€). 275 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Le dernier projet concerne le renouvellement courant des aqueducs. Il se présente à l’origine comme un projet continu sur la durée du contrat. En fait, il est fortement contraint par les arrêts d’aqueducs. Les dépenses seront donc concentrées sur des années d’inspection puis sur celles des travaux de consolidation effective des aqueducs. L’inspection du Taillan ayant été réalisée en 2009 et celle de Budos étant programmée en 2010, le projet devrait pouvoir être réajusté en montant et en échelonnement à partir de 2011. IV.3.2.8.2.3 Neufs projets sont à refondre entièrement Le premier est le plan directeur immobilier. Les études prévues de relogement des services du Délégataire sur le site de Cap Roux ont été menées, ainsi que les variantes demandées. Mais le projet ne peut pas avancer tant que la CUB n’aura pas statué sur le devenir des locaux de la rue Paulin et des terrains de Cap Roux et de Louis Fargue. Il paraît donc souhaitable d’abandonner provisoirement ce projet. Les deux suivants concernent la création d’unités de traitement (CAG à Gamarde et à HautBrion). Pour ce qui concerne Gamarde, le projet était quasiment terminé en 2009 lorsqu’est survenue la pollution aux hydrocarbures dont nous savons aujourd’hui qu’elle entraînera probablement, entre autres mesures, la création d’un étage supplémentaire de stripping pour pérenniser cette ressource. Quant au cas de Haut-Brion, il est suspendu à la procédure de déclaration d’utilité publique, elle-même conditionnée par des analyses complémentaires en période pluvieuse. L’opportunité de la création de cette unité sera alors à peser à nouveau en regard des autres projets sur la ressource (voir infra). Le quatrième s’attache à la sûreté des sites. Le programme d’origine est bien entamé est devrait se clore en 2011, mais de nouvelles contraintes se sont fait jour : - en matière sanitaire avec l’introduction d’un nouvel arrêté dont les modalités d’application ne sont pas entièrement définies, mais dont s’inspire d’ores et déjà la DDASS lors de ses visites d’inspection, - et en matière de défense nationale avec l’apparition de la notion de Sites d’Importance Vitale pour lesquels les mesures de protection à prendre seront prochainement définies. Le cinquième est la modulation de pression. Ce projet a remplacé le projet initial d’augmentation de pression par passage à la cote 50 à la suite de réflexions partagées avec le Délégant sur l’amélioration du rendement du service et la limitation des pertes en réseau. Au lieu d’une augmentation généralisée de pression de la cote 40 pour pallier les déficiences connues sur quelques quartiers, l’ensemble du réseau a été redécoupé pour améliorer la pression sur ces seuls quartiers alors qu’une modulation de pression est mise en place, pour réduire les pertes d’eau, par diminution de la pression de service pendant les heures creuses de nuit. Ce projet, qui sera terminé en 2010, n’a donc guère de point commun avec le précédent et entraînera un surcoût d’environ 660 k€ (+ 40%). Le sixième concerne le télérelevé. Certes, jusqu’à ce jour, ce projet s’est déroulé techniquement comme prévu, avec des variations dues aux évolutions techniques (meilleure portée des matériels récents) et commerciales (accord de partage de sites avec un opérateur de téléphonie mobile), mais les conditions tarifaires d’accès des usagers au service de télérelevé que permet cet investissement, sont actuellement suspendues à une décision communautaire. La question du déploiement généralisé du télérelevé à l’ensemble des usagers de la CUB est également posée mais non tranchée. Si cette option est choisie, elle représenterait un investissement supplémentaire d’environ 12 M€. Les trois derniers concernent la ressource. Le premier des trois est le projet renforcement des champs captant + pilote usine de traitement qui se divise en trois volets : - amélioration de la disponibilité, quasi terminé en 2008 ; - étude et essai d’un projet de ré-infiltration de la nappe alluviale de la Garonne, réalisé, au sud de l’agglomération, terminé dès 2008, exploité et discuté avec le Délégant et les parties prenantes intéressées (SMEGREG, Agence de l’Eau…) en 2009 et 2010 ; 276 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS - et enfin développement des ressources pour la moitié du montant environ (2,5 M€).Ce dernier volet est suspendu aux choix stratégiques qui sont à opérer à la suite de l’essai de ré-infiltration, ainsi qu’à l’aboutissement des études hydrogéologiques préalables à la DUP de Bellefont. Le second projet découle directement du précédent, il s’agit de la création de l’unité de traitement au CAG de Bellefont qui ne peut que suivre le développement de cette ressource. Le dernier est le déploiement de nouvelles ressources de pointe sur l’axe des 100 000 m3/j. Là encore, le démarrage du projet est étroitement subordonné aux décisions à prendre quant au développement des projets de substitution que sont le « Crétacé Sud Gironde » et « Eau de la nappe alluviale de la Garonne, ré-infiltration et reprise » dans le sud de l’agglomération. IV.3.2.8.3 LES INVESTISSEMENTS CONTINUS IV.3.2.8.3.1 Quatre lignes sont en phase avec les prévisions initiales Le renouvellement courant des usines, forages et réservoirs est en léger retrait par rapport aux prévisions, ce qui est de bonne gestion car cela permettra de faire face à de futures mauvaises surprises qui sont toujours possibles, notamment en ce qui concerne le diagnostic des forages. Le plan prévisionnel initial paraît donc judicieux. Il en est de même pour les trois autres lignes que sont le renouvellement des bâtiments du domaine concédé, les travaux neufs usines, forages et réservoirs et les équipements eau. Ces derniers correspondent à la quote-part affectée à l’eau potable des investissements de type matériel et outillage effectués par le Délégataire. IV.3.2.8.3.2 Cinq lignes nécessitent des ajustements importants Les deux premières concernent le renouvellement et le déplacement des canalisations. Globalement, les dépenses ont été largement dépassées (en cumul : + 1 100 k€ fin 2009, + 1 300 k€ fin 2010) ce qui résulte de deux évolutions différentes : - renouvellement des canalisations. Il est encadré par des engagements précis, en cas de travaux de voirie, qui ont été respectés. Cette ligne paraît toutefois très en retrait par rapport aux prévisions initiales. En réalité, avec l’accélération des travaux de renouvellement de branchements depuis 2009, le renouvellement de canalisations anciennes, sollicitées lors de ces travaux, a tendance à augmenter. Un réajustement sera probablement à prévoir à l’issue du programme de branchements en plomb, et en fonction des résultats des dernières simulations par le modèle de prévision « Prévoir ». - déplacement des canalisations dans l’intérêt de la voirie. Les dépenses ont explosé. Cela correspond à une tendance de fond : l’intérêt de la voirie est de plus en plus largement invoqué au point que nous avons plusieurs fois sollicité l’accord explicite du Concédant sur certaines demandes (comme, par exemple, la plantation d’arbres rue du 8 mai 1945 à Cenon qui, entraînant le déplacement d’une canalisation de 250 mm de diamètre sur 490 mètres, génère une dépense estimée à 130 k€). Cela entraînera un important ajustement à la hausse jusqu’à la fin du contrat. Le remplacement de compteurs constituant la troisième ligne constitue a contrario une opportunité. Aux ajustements près qu’entraînerait une révision du projet de télérelevé (voir supra) et aux gains de productivité près réalisés dans le cadre du renouvellement des branchements en plomb, les dépenses de cette ligne sont parfaitement prévisibles sur la durée du contrat, elles se déduisent des engagements pris sur l’âge maximal du parc de compteurs et sur son âge moyen. Compte tenu des nombreux investissements nouveaux énumérés par ailleurs, il nous semble toutefois judicieux d’envisager un desserrement de la contrainte d’âge moyen, option qui pourrait dégager des économies considérables sur la durée du contrat sans nuire à la fiabilité du comptage. 277 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE > LES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Une autre opportunité se fait jour à l’examen des quatrième et cinquième lignes se rapportant aux compteurs neufs et compteurs neufs SRU. Les hypothèses forcément arbitraires prises à l’origine sur le nombre d’individualisations s’avèrent maintenant surévaluées. Un réajustement à la baisse d’environ 200 k€/an sur les années à venir paraît réaliste tout en restant prudent. IV.3.2.8.3.3 Deux lignes sont à refondre entièrement Le programme de lutte contre les eaux rouges est présenté comme un investissement continu alors qu’il est assorti d’engagements proches (2011 & 2015). La mesure de son efficacité est par ailleurs fortement perturbée par les modalités actuelles d’essai des hydrants par le SDIS. La notion même d’incidents, créée pour rendre compte du phénomène, mériterait d’être affinée afin de distinguer les problèmes récurrents des problèmes ponctuels et d’intégrer les incidents massifs, comme ceux de Caudéran puis de Blanquefort ces deux dernières années. Objectifs, phasage et montant du projet paraissent devoir être utilement redéfinis avec le Concédant. Enfin, en ce qui concerne les extensions et renforcements de canalisations, une clarification rédactionnelle du contrat est souhaitable pour éviter toute interprétation et mieux garantir ainsi le respect du principe d’équité du service public. IV.3.2.8.4 VUE GLOBALE ET PERSPECTIVES De 2006 à 2008, la masse annuelle globale d’investissement a crû régulièrement, de 18 à 21 M€ ; cette croissance s’est accélérée fortement en 2009 (24 M€) et sera confirmée encore plus en 2010 (30 M€). Elle devrait se maintenir dans cet ordre de grandeur jusqu’en 2013, date théorique de fin du programme plomb, puis redescendre à 11 M€ dans les années suivantes, hors incidences (réajustements, nouveaux projets) évoquées plus haut. Par ailleurs, le compte d’exploitation prévisionnel tablait sur l’obtention de 4 944 k€ de subventions de la part de l’Agence de l’Eau. Aujourd’hui, le service de l’eau de la Communauté urbaine de Bordeaux ne peut guère espérer percevoir plus de 1 200 k€ au total, compte tenu du refus de l’Agence de l’Eau de subventionner les unités de traitement. Compte synthétique : Synthèse glob ale 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Investissement net du CEP cumulé 19 064 40 973 65 895 93 172 114 570 143 034 Investissement net réalisé et prévu cumulé 18 188 38 187 57 965 81 952 111 253 147 500 962 2 862 7 996 11 278 3 546 -4 466 Marge de manœuvre Au total, la marge de manœuvre créée dans les premières années de l’avenant par les gains de productivité et la bonne gestion du Concessionnaire, les décalages d’études, de travaux, de projets conditionnés par des décisions externes ou appelées par des projets précédents (exemple : nouvelle ressource) fond de façon extrêmement rapide. De 11,3 M€ fin 2009, elle descend à 3,5 M€ en 2010 et devient négative de plus de 4,4 M€ dès 2011 avant même la prise en compte du financement des projets incontournables tels que le déplacement des canalisations pour la 3ème tranche du tramway. Il est donc indispensable d’amorcer une révision du schéma directeur technique dans les prochains mois. 278 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < IV.4 LES COMPTES DE LA DELEGATION 279 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > LE COMPTE EN FLUX DE TRESORERIE LE COMPTE EN FLUX DE TRESORERIE IV.4.1 LE COMPTE EN FLUX DE TRESORERIE La présentation de l’économie du contrat sous l’angle des flux de trésorerie qui est, avec le compte de résultat et la situation bilantielle, l’un des axes d’analyse de la situation d’une société, permet la restitution de la spécificité d’une concession. L’esprit général des tableaux de flux de trésorerie est de présenter l’ensemble des flux positifs - recettes - et des flux négatifs – dépenses - relatifs à un contrat. Cela permet d’éliminer toutes les conventions – amortissements, provisions etc… – liées aux règles comptables et les effets des règles relatives à la comptabilité annuelle pour ne s’attacher qu’à l’évolution des flux au cours d’un contrat. Ces flux annuels sont constitués du cumul entre les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, des activités d’investissement et des autres flux de trésorerie dédiés au contrat (avances de l’Agence de l’Eau…) Il en résulte chaque année des flux nets cumulés de trésorerie qui génèrent des frais ou des produits financiers conduisant à une situation nette de trésorerie après prise en compte de ces éléments financiers. Par rapport au compte prévisionnel en flux de trésorerie arrêté dans l’avenant 7, la trésorerie de l'année 2009 et la trésorerie cumulée à fin 2009, depuis 2006, date de signature de cet avenant, sont en avance sur le calendrier de 2,3 M€ avant impôts produits et frais financiers soit + 0,93 % du chiffre d'affaires cumulé 2006/2009. Cette situation est essentiellement le résultat d'une révision de la programmation de certains investissements soit pour des raisons administratives ou techniques, soit pour tenir compte d'orientations ou d'enjeux nouveaux qui remettent en cause la pertinence du schéma initial. Les réalisations et les études de l’année 2009, ainsi que les prévisions pour l’année 2010, mettent en évidence la nécessité d’une importante mise à jour du schéma directeur technique qui sous-tend le programme d’investissements sur la durée du contrat. Les prévisions d’origine sont remises en cause par plusieurs facteurs : - la prise en compte des modifications d'investissements, comme indiqué ci-dessus - l’émergence d’investissements complémentaires incontournables et imminents (branchements plomb supplémentaires, unité de traitement complémentaire à Gamarde, travaux de déplacement de canalisations pour la troisième phase du tramway), - la nécessité de renforcer la capacité de production pour pallier l’arrêt de ressources majeures pour maintenance ou incident (panne, pollution accidentelle), - l’annonce de nouvelles contraintes réglementaires : Organisme d’Importance Vitale, - la quasi-disparition des subventions attendues, - la prise en compte du fait que certains projets ont été ou seront réalisés à des conditions économiques plus favorables et représentent ainsi des opportunités financières pour le service (cf. § IV.3.2.8 Bilan et perspectives des investissements). Ces différents effets seront à intégrer lors de la prochaine révision quinquennale. 280 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DELEGATION > LES COMPTES EN FLUX DE TRESORERIE IV.4.1.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE 2009 EN k€ CO URANTS (hors comptes de tiers) pro duits d 'e xplo ita tio n k€ co ura nts chiffre d 'a ffa ire s pa rt va ria ble chiffre d 'a ffa ire s pa rt fixe fo rfa its ince ndie chiffre d 'a ffa ire s e a u re ce tte s a cce s s o ire s re ce tte s tra va ux 1 .TO TAL RECETTES AFFECTABLES - EAU cha rge s d'e xplo ita tio n k€ co ura nts P e rs o nne l Ene rg ie é le ctriq ue Acha ts d 'e a u P ro duits d e tra ite me nt Ana lys e s So us -tra ita nce , ma tiè re s e t fo urniture s Impô ts lo ca ux e t ta xe s Autre s d é pe ns e s d'e xp lo ita tio n, d o nt : - Té lé co mmunica tio n, po s te s e t té lé ge s tio n - Eng ins e t vé hicule s - Info rma tiq ue - As s ura nce s - Lo ca ux Fra is de co ntrô le Ris to urne s & re de va nce s co ntra ctue lle s C o ntributio n de s s e rvice s ce ntra ux e t re che rche Re de va nce utilis a tio n lo gicie ls na tio na ux P e rte s s ur cré a nce s irré co uvra ble s Réalisé 2 0 08 Réalisé 2 00 9 2 00 9 /2 00 8 41 687 13 389 622 55 699 1 314 2 671 42 294 13 852 648 56 794 1 360 2 718 1,5% 3,5% 4,2% 2,0% 3,5% 1,7% 5 9 68 4 60 872 2 ,0 % 13 685 1 448 3 575 540 7 410 810 5 930 398 813 1 314 168 604 151 515 2 984 555 336 13 961 1 616 24 456 479 8 423 775 6 165 480 767 1 121 261 615 157 536 3 107 661 292 2,0% 11,6% 697,5% -20,7% -11,4% 13,7% -4,4% 4,0% 20,6% -5,7% -14,6% 55,6% 1,9% 4,1% 4,1% 4,1% 19,1% -12,9% 2 .TO TAL DES CHARGES D'EXPLO ITATIO N 3 4 94 1 36 651 4 ,9 % 3 . TRESO RERIE D'EXPLO ITATIO N (1 -2) 2 4 74 3 24 221 -2 ,1% 4 . VARIATIO N DU BES O IN EN FO NDS DE RO ULEMENT D'EXPLO ITATIO N (+besoins - ressources) -1 33 0 -1 4 80 1 1,3 % 5 . FLUX DE TRESO RERIE NETTE D'EXPLO ITATIO N (3 -4 ) 2 6 07 3 25 701 -1 ,4% ta ble a u d e s flux d'inve s tis s e me nts k€ co ura nts investissements biens de retour 1e r e ta b lis s e me nt fina nce s p a r le co nce s s io nna ire re no uve lle me nt fo nctio nne l fina nce pa r le co nce s s io nna ire re no uve lle me nt pa trimo nia l fina nce s p a r le co nce s s io nna ire investissements biens de reprises ( contractuel) do ma ine prive ho rs co mp te urs do ma ine prive co mpte urs annuités de la dette reprise à la collectivité -Re mb o urs e me nt de la d e tte du s e rvice de s e a ux ( art 6.12 du contrat) 18 3 93 4 272 2 873 11 248 1 38 8 668 720 2 83 7 2 2 56 7 7 065 3 972 11 530 1 485 886 599 2 833 2 2,7 % 65,4% 38,3% 2,5% 7 ,0 % 32,6% -16,8% -0 ,1 % 6 . TO TAL FLUX D'INVESTISS EMENTS 2 2 61 8 26 885 1 8,9 % 0 -5 0 2 2 61 8 26 835 1 8,6 % -91 -90 -0,9% 9 . FLUX NETS RES S O URCES REMBO URS ABLES -9 1 -9 0 -0 ,9% dépots et cautionnements dé po ts e t ca utio nne me nts re cus dé po ts e t ca utio nne me nts ve rs e s -192 -2 -98,8% 1 0 . FLUX NETS DEPO TS ET CAUTIO NNEMENTS -1 9 2 -2 -98 ,8 % 1 1 . TRES O RERIE ANNUELLE DIS PO NIBLE AVANT IMPO T S O CIETE ET FRAIS O U PRO DUITS FINANCIERS 3 17 3 -1 2 26 -1 3 8,6% 7 . S UBVENTIO NS PERCUES 8 . TO TAL FLUX INVES TISS EMENTS NETS ressources remboursables e mprunt a ge nce de l'e a u à ta ux p re fe re ntie l (+) re mbo urs e me nt e mp runt a ge nce d e l'e a u (-) Emprunt dé d ié a u fina nce me nt du plo mb ( a rt. Ave na nt N°7) Re mbo urs e me nt du p rincip a l / e mp runt d é d ié a u fina nce me nt du plo mb 281 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DELEGATION > LES COMPTES EN FLUX DE TRESORERIE IV.4.1.2 L’ANALYSE DES PRINCIPALES EVOLUTIONS Flux de Produits Les produits d’exploitation (hors comptes de tiers) sont en hausse de 1 188 k€ (+ 2 %) ce qui s’explique pour l’essentiel par les événements suivants : - la hausse moyenne des tarifs de +0,8 %, conséquence de l’application de la formule d’indexation contractuelle, - la hausse des volumes consommés de 0,5 % dont +1,4% au titre des usagers particuliers et –0,2 % au titre des professionnels, - l’évolution du nombre des primes fixes de + 2 % incluant la croissance de la population et l’individualisation des comptages dans les immeubles collectifs, - l’évolution des produits accessoires de 46 k€ (+3,5 %). Les produits accessoires correspondent aux facturations des droits d’accès aux nouveaux clients, à la facturation des frais de recouvrement des impayés et aux redevances d’occupation des installations par des tiers (conventions avec les opérateurs de télécommunications), - la hausse modérée de 46 k€ (+1,7%) des produits relatifs aux travaux de réalisation de nouveaux branchements. Flux de charges d’exploitation Personnel (hors provision pour risques et charges) Les charges de personnel imputées aux deux contrats de délégation sont en hausse de 328 k€ (+1%). Sur le contrat de concession d’eau potable, les frais de personnel imputés sur l’exploitation du service sont en hausse de 277 k€ (2%) et ceux imputés sur la production des investissements en hausse de 372 k€ (11,4%), à corréler avec la hausse de + 18,9 % des investissements réalisés entre 2008 et 2009. Service de l'eau Service de l'assainissement Milliers d'€uros Pe rsonnel imputable à l' exploit ation Pe rsonnel imputable à la production immobilisée Total Pe rsonnel imputable à l' exploit ation Pe rsonnel imputable à la production immobilisée Total TOTAL 2008 13 685 3 270 16 954 14 901 638 2009 % 13 962 2,0% 3 642 11,4% 17 604 3,8% 13 753 -7,7% 1 464 129,7% 15 538 32 493 15 217 32 821 -2,1% 1,0% Energie électrique Les charges d’énergie électrique sont en hausse de 168 k€ (+11,6 %). Cette hausse traduit l’effet combiné de l’augmentation des consommations d’énergie suite à la mise en service de la nouvelle usine de traitement de GAMARDE et de la hausse moyenne des tarifs EDF de 6% entre 2008 et 2009. Produits de traitement Les charges des produits de traitement affichent une baisse de 119 k€ (-20,7 %) qui s’explique par l’optimisation des processus et un écart sur facture non parvenue. Analyses externes Les charges relatives aux analyses sous-traitées sont en baisse de 62 k€ (- 11,4 %). Cette évolution est la conséquence d’une diminution des coûts unitaires des analyses suite à la signature d’un 282 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DELEGATION > LES COMPTES EN FLUX DE TRESORERIE nouveau marché. Cette négociation a permis d’absorber les surcoûts d’analyses effectuées à la suite de la pollution d’origine accidentelle sur le champ captant de Gamarde. Sous-traitance, matières et fournitures Les charges du poste sous-traitance, matières et fournitures affichent une hausse de 1 013 k€ (13,7 %). Celle-ci est principalement imputable à l’augmentation des moyens affectés pour la recherche des fuites sur réseau et branchements, des augmentations de casses des canalisations (fort épisode de gel en début d’année), des coûts de sous-traitance pour suppression des bouches de lavage, des coûts de sous-traitance de réfections de voirie et des coûts de réparation des bâtiments suite à la tempête de début 2009. Impôts locaux et taxes Les dépenses concernent pour l’essentiel la taxe professionnelle et la taxe foncière à charge du concessionnaire. En 2009, elles sont en baisse de -36 k€ (-4,4 %). Autres dépenses d’exploitation La hausse des autres dépenses d’exploitation de 235 k€ (+ 4 %) s’explique notamment par des charges de constitutions, des dossiers concernant les périmètres de protection, une quote-part des charges liées à l’organisation des journées de l’innovation, la hausse des coûts d’énergie et chauffage des locaux, et d’assurances. Les baisses sont, quant à elles, limitées aux postes de dépenses de télécommunications, télégestion et informatique (à globaliser, compte tenu de reclassements comptables entre 2008 et 2009), et le poste engins et véhicules. Frais de contrôle Ils représentent la somme annuelle que le Concessionnaire verse au Concédant, conformément aux obligations définies à l’article 16 du contrat d’origine. Cette somme est indexée au 1er janvier de chaque année à l’aide de la formule définie à l’article 34. En 2009, la hausse est de 6 K€ (+4 %). Ristournes et redevances contractuelles La hausse de 21 k€ (+ 4 %) a pour origine l’indexation annuelle de la redevance contractuelle d’occupation du domaine public. Contribution des Frais des services généraux du Siège et de recherche et développement La contribution du coût des services généraux du Siège et de recherche et développement est répartie entre les activités et contrats du Centre Régional au prorata de leur valeur ajoutée. En 2009, le coût affecté au Centre Régional est stable et la part affectée au contrat d’eau est en évolution de 122 k€ (+4,1 %) compte-tenu du poids relatif de la valeur ajoutée de l’activité eau par rapport à celle des autres activités du Centre Régional. Pertes sur créances irrécouvrables Entre 2008 et 2009, le poste de charges est en baisse de 43 k€ (-12,9%) sous l’impulsion d’une baisse des créances devenues définitivement irrécouvrables. Pour sa part, l’abandon des créances dans le cadre de la participation à la contribution sociale de solidarité est en augmentation de 5,3%. Redevance d’utilisation des logiciels nationaux Cette redevance correspond aux logiciels nationaux (logiciels de paie, comptabilité, commandes, stocks, immobilisations, maintenance …..). Elle est répartie entre les activités et contrats du Centre Régional au prorata de leur valeur ajoutée. En 2009, la charge affectée au Centre régional est en hausse de 5,6% et la part affectée au contrat d’eau est en évolution de 106 k€ (+19 %) compte tenu du poids relatif de la valeur ajoutée de l’activité eau par rapport à celles des autres activités du Centre Régional. 283 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DELEGATION > LES COMPTES EN FLUX DE TRESORERIE Flux de besoin en fonds de roulement Le besoin en fonds de roulement de l’année est établi selon les règles définies à l’article 78.2 de l’avenant n°7. En 2009, le besoin en fonds de roulement, pour le contrat d’eau, est en recul de 1.480 k€ ce qui s’explique principalement par la baisse des stocks et de l’encours clients. Entre 2008 et 2009, la réduction du besoin en fonds de roulement s’est élevée à 150 k€. Flux d’investissements Globalement, les investissements physiques de l’exercice 2009 sont en hausse de 4 271 k€ (+21,6 %). a) Investissements de biens de retour au concédant Les biens de retour sont définis comme ceux financés par le Concessionnaire et revenant au Concédant en fin de contrat : Investissements de 1er établissement financés par le Concessionnaire En 2009, les investissements réalisés sont de 7 065 k€, en hausse de 2 793 k€ (+65,4 %) et correspondent aux créations suivantes : En K€ Travaux neufs usines, forages, réservoirs Extension / Renforcement de canalisations (Art icle 26 et 28) Amélioration et Renforcement du Patrimoine Mise en place de périmètre de protection (yc Budos) Renforcement des forages de l'oligocène Renforcement des champs captants existants+pilote usine trait. Réalisé 2009 286 200 486 514 120 222 Ressources Cantinolle : CAG, UV et bâches Gamarde : CAG et bâches Qualité 856 408 1 022 1 430 Amélioration performance réseau_sectorisation_sécurisée Sécurisation Béquet Cote 75 et Cap roux Cote 40 Restructuration Cote 40 Suret é des sites - Mesures sur grands sites et sit es à risques 590 2 441 101 Sécurité Augmentation Pression Cote 50 Service Borne à eau monétique 3 132 820 820 341 Divers Total 341 7 065 Investissements de renouvellement fonctionnel financés par le concessionnaire Le renouvellement fonctionnel est à la charge du Concessionnaire. Cette obligation porte sur l’ensemble des ouvrages de pompage et traitement, forages, captages, stockage, canalisations, branchements, matériels et outillages d’exploitation. Dans ce cadre, le Concessionnaire est tenu de réaliser tous travaux de renouvellement et de grosses réparations qu’il juge utiles, au lieu, le cas échéant, des travaux d’entretien et de réparations courantes qui lui incombent. 284 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DELEGATION > LES COMPTES EN FLUX DE TRESORERIE En 2009, les investissements réalisés sont de 3 972 k€, en hausse de 1 099 k€ (+38,3 %) et correspondent aux créations suivantes : En K€ Renouvellement Renouvellement Renouvellement Renouvellement canalisations structurel des branchements courant des aqueducs courant des usines, forages et réservoirs Renouvellement bâtiment domaine concédé Total Renouvellements Réalisé 2009 793 1 316 47 1 556 259 3 972 Investissements de renouvellement patrimonial financés par le Concessionnaire Les travaux de renouvellement revêtent un caractère patrimonial lorsqu’ils sont effectués dans le but d’assurer la préservation et la valorisation du patrimoine que constituent les installations du domaine concédé, en conformité avec la politique patrimoniale du Concédant. En 2009, les investissements réalisés sont de 11 530 k€, en hausse de 282 k€ (+2 ,5 %) et correspondent aux créations suivantes : En K€ Déplacements canalisations : intérêt voirie (article 71) Déplacements canalisations liés aux travaux tramway Plan directeur immobilier Programme de lutte contre les eaux rouges Programme de remplacement/réhabilitation des branchements en plomb TOTAL Réalisé 2009 473 15 90 10 952 11 530 b) Investissements de biens de reprise Les biens de reprise sont définis comme ceux financés par le Concessionnaire et pour lesquels le Concédant ou le nouvel exploitant auront la possibilité de procéder au rachat en fin de contrat à l’exception des compteurs et des installations d’émission-transmission de télérelève qui seront remis gratuitement au Concédant à l’échéance du Traité. En 2009, les investissements réalisés sont de 1 485 k€, en hausse de 97 k€ (+7 %) et correspondent aux créations suivantes : En K€ Remplacement des compteurs Compteurs neufs compteurs neufs SR U Pilote et infrastructure Télé relève Equipements Eau (mobilier, maté riel et outillage,informatique…) Total Réalisé 2009 408 178 13 545 341 1 485 c) Annuités de la dette reprise à la collectivité Il s’agit du solde des annuités de la dette de la collectivité dont les remboursements sont effectués par le Concessionnaire au Concédant selon l’échéancier remis par le Concédant et des nouvelles annuités dues au titre du refinancement de la dette d’origine (article 4 de l’avenant n°7). Autres ressources remboursables En 2009, aucune avance n’a été perçue et la somme de 90 k€ a été remboursée par le Concessionnaire à l’Agence de l’Eau Adour Garonne, au titre des avances perçues les années antérieures. 285 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DELEGATION > LES COMPTES EN FLUX DE TRESORERIE Dépôts et cautionnements Il s’agit des dépôts de garantie des clients qui étaient demandés à tout nouvel abonné avant 1998 et qui, depuis la signature de l’avenant n°1, ont été remplacés par les droits d’accès. Ces sommes sont remboursées aux clients au fur et à mesure des départs. Conformément à la loi sur l’eau, tous les dépôts de garantie ont été remboursés. En 2009, le mouvement de 2 k€ représente des régularisations. IV.4.1.3 LA SITUATION DE L’EXERCICE APRES PRISE EN COMPTE DE L’IMPOT ET DES FRAIS OU PRODUITS FINANCIERS Le solde de trésorerie annuelle, après prise en compte de l’impôt sur les sociétés et des frais financiers, est négatif de -1 004 k€. En cumul, la trésorerie à fin 2009, depuis l’origine du contrat, est de 26 943 k€ soit 2,92 % du chiffre d’affaires cumulé. En k€ courants 11. Trésorerie annuelle disponible avant impôt Société et frais ou produits financiers Impôt s Sociétés (source C.A.R.E.) Trésorerie nette annuelle après Impôt Sociétés et avant Frais ou produits financiers Frais fina nciers (-) ou produits financiers (+) Trésorerie nette annuelle après Impôt Société et Frais ou produits financiers Réalisé 2009 -1 226 1 169 -2 395 1 391 -1 004 286 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) ET SUIVI DE DISPOSITIONS CONTRACTUELLES IV.4.2 LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) ET SUIVI DE DISPOSITIONS CONTRACTUELLES La loi n° 95-127 du 8 février 1995, précisée par le décret n°2005-236 du 14 mars 2005, a instauré, à la charge du délégataire, une obligation de publier un rapport annuel destiné à informer la collectivité notamment sur les comptes de la totalité des opérations afférentes à la concession. Ces comptes, intitulés CARE (Compte Annuel de Résultat d’Exploitation) sont établis sous la responsabilité du concessionnaire dans ses termes et en fonction de son organisation interne. Ils décrivent ce qu'a été l'année pour le service. Les méthodes et définitions qui régissent la production du C.A.R.E. sont précisées au Chapitre « Méthodes d’élaboration du CARE » (IV.4.3.) 287 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) IV.4.2.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE 2009 LIBELLE 2008 2009 67 664 55 699 7 979 2 671 1 314 65 190 13 685 1 448 3 575 540 7 410 810 5 930 398 813 1 314 168 604 151 515 2 984 555 -257 7 979 70 668 56 808 9 796 2 718 1 347 67 274 13 961 1 616 24 456 479 8 423 775 6 165 480 767 1 121 261 615 157 536 3 107 661 -122 9 796 4% 2% 23% 2% 2% 3% 2% 12% 697% -21% -11% 14% -4% 4% 21% -6% -15% 56% 2% 4% 4% 4% 19% -53% 23% 13 022 13 022 12 525 12 525 -4% -4% Charge s relatives aux investissements - Programme contractuel - Annuités d'emprunts de la collectivité prises en charge - Investissements incorporels 6 869 3 952 2 826 90 6 246 3 439 2 717 90 -9% -13% -4% 0% Charge s relatives aux compteurs du domaine privé PRODUITS Exploitation du service Collectivité s e t autres organisme s publics Travaux attribués à titre exclusif Produits accessoires CHARGES Personnel Energie électrique Achats d'eau Produits de traitement Analyses Sous-traitance , matières et fournitures Impôts locaux et taxes Autres dépenses d'exploitation, dont : - Télécommunication, postes et télégestion - Engins et véhicules - Informatique - Assurances - Locaux Frais de contrôle Ristournes & redevances contractuelle s Contribution de s services ce ntraux et re cherche Redevance utilisation logiciels nationaux Provisions pour risque s & charges d'exploitation Collectivité et autres organismes publics Charge s relatives aux renouvellements - Pour garantie de continuité de service et re nouvellement patrimonial 2009/2008 1 582 1 429 -10% Charge s relatives aux investissements du domaine privé 786 685 -13% Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux re couvrement 336 292 -13% Rémunération du be soin en fonds de roulement 267 62 -77% 2 473 852 1 622 3 395 1 169 2 226 37% 37% 37% RESULTAT AVANT IMPOT Impôt sur les sociétés (calcul normatif) RESULTAT 288 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) IV.4.2.2 LE DETAIL DES PRODUITS Détail des volumes vendus en milliers de m3 2008 2009 Clients particuliers Clients professionnels Clients pour cession d'eau en gros 25 808 14 146 896 26 181 14 117 755 +373 -29 -140 +1,4% -0,2% -15,7% 40 849 41 054 +204 +0,5% TOTAL Var. % var. Détail des produits en milliers de € hors taxes 2008 2009 EXPLOITATION DU SERVICE 55 699 56 807 +1 109 +2,0% Partie fixe - a bonnement s 13 389 13 389 13 852 13 852 +462 +462 +3,5% +3,5% Partie proportionnelle - Clients part iculiers - Clients professionnels 41 537 26 535 15 002 42 183 27 052 15 132 +647 +517 +130 +1,6% +1,9% +0,9% Cession d'eau 151 110 -40 -26,7% Autre Produits - Abonnements - redevances incendie - Aides au Fonctionnement 622 622 662 648 14 7 979 9 796 +1 817 2 761 2 618 -143 -5,2% 5 218 7 178 1 960 +37,6% COLLECTIVITES ET AUTRES ORGANISMES - Redevance prélèvement (1) Redevance pollution (1) Redevance pollution d'origine domestique (1) Taxes sur consommation d'eau distribuée (2) TRAVAUX ATTRIBUES A TITRE EXCLUSIF - Branchements PRODUITS ACCESSOIRES - Facturation et recouvrement autres compte de tiers - Frais accessoires au service - Autres pdts acce ssoires (issus de la gestion clientèle) TOTAL DES PRODUITS Var. % var. +40 +6,4% +26 +4,2% +14 +100,0% +22,8% 0 0 +0 -62,4% 2 671 2 718 +46 +1,7% 2 671 2 718 +46 +1,7% 1 314 1 347 +32 +2,5% 117 97 -20 -17,5% 1 197 1 250 +53 +4,4% 67 664 70 668 +3 005 +4,4% (1) Redevance prélèvement et Redevance de lutte contre la pollution : perçues par l'Agence de l'Eau AdourGaronne, elles servent à subventionner la réalisation ou l'amélioration d'équipements pour l'eau et l'assainissement. Depuis le 1er janvier 2008, la mise en œuvre de la réforme des redevances des agences de l'eau instaurée par la Loi sur l'Eau du 30 décembre 2006, a entraîné le remplacement de l'ancienne "contre valeur pollution" par deux nouvelles redevances : - Redevance pour pollution d'origine domestique (Article L.213-10-3 du code de l'environnement). Elle est assise sur le volume d'eau facturé à l'abonné et perçue auprès de l'exploitant du service d'eau potable par l'agence de l'eau. - Redevance pour modernisation des réseaux de collecte (Article L.213-10-6 du code de l'environnement). Elle est assise sur le volume d'eau pris en compte pour le calcul de la redevance d'assainissement et perçue par l'agence de l'eau auprès de l'exploitant du service assurant la facturation de la redevance d'assainissement. Il s'agit bien d'une charge relative aux contrats d'assainissement. (2) La loi de Finance pour 2004 a supprimé le Fonds National pour le Développement des Adductions d’Eau et institué une Taxe sur les consommations d'eau distribuée. Ce nouveau dispositif reprend le tarif de l'ancienne redevance FNDAE. La taxe sur les consommations a été supprimée en 2006. 289 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) IV.4.2.3 LE DETAIL DES INVESTISSEMENTS COMPARES A 2008 En milliers d'€uros Renouvellement Renouvellement Renouvellement Renouvellement Renouvellement canalisations structurel des branchements courant des aqueducs courant des usine s,forages et réservoir bâtiment domaine concédé Renouvellements Déplacements canalisations : intérêt voirie (article 71) Déplacements canalisations liés aux travaux tramway Plan directeur immobilier Travaux neufs usines, forages, réservoirs Extension / Renforcement de canalisations (Article 26 e Amélioration et Renforcement du Patrimoine Mise en place de périmètre de protection (yc Budos) Renforcement des forages de l'oligocène non dénoyés Renforcement des champs captants existants+pilote us R essources Plan d'action Plomb 2005-2013 Plomb Cantinolle : CAG, UV et bâches Gamarde : CAG et bâches Qualité Amélioration performance réseau_sectorisation_sécuris Sécurisation Béquet Cote 75 et Cap roux Cote 40 Restructuration Cote 40 Sureté des sites - Mesures sur grands sites et sit es à ris Sécurité Programme de lutte contre Eaux Rouges Augmentation Pression Cote 50 Service Remplace me nt des compteurs Compte urs ne ufs Compte urs ne ufs SRU Borne à eau monétique Ecod'eau + Pilote + infrastucture télére lè ve Equipements Eau (1) Divers Total investissements physiques Annuités d'emprunts payées 2008 Réalisé 395 1 178 1 179 120 2 873 901 3 242 209 1 355 45 792 838 10 343 10 343 2 205 2 205 485 7 2 98 592 0 560 146 14 187 406 262 1 576 19 781 2 837 2009 Réalisé 793 1 316 47 1 556 259 3 972 473 15 286 200 974 514 120 222 856 10 952 10 952 408 1 022 1 430 590 2 441 101 3 132 90 820 909 408 178 13 341 545 341 1 826 24 052 2 833 (1) Quote-part investissements du domaine privé commun. 290 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) IV.4.2.4 LES VERSEMENTS PREVUS AU TRAITE DE CONCESSION Echéance 01/02/2009 01/08/2009 01/04/2009 01/07/2009 01/10/2009 01/01/2010 01/07/2009 01/07/2009 01/07/2009 Dates de N° chèque versement ou N° Virement 22/01/2009 0008373 29/07/2009 20090727VJ19-01 16/03/2009 0008802 29/06/2009 20090625VJ-01 29/09/2009 20091001VJ-01 15/12/2009 20091210VJ-01 24/06/2009 20090618VJ19-08 29/06/2009 20090625VJ-01 19/06/2009 20090618VJ19-05 Montant (en €) 154 486 154 486 627 633 630 472 633 226 633 140 157 255 535 735 400 000 Libellés 1/2 Annuité d'emprunt (art 6.2 du traité de concession ) 1/2 Annuité d'emprunt (art 6.2 du traité de concession ) 1/4 Annuité d'emprunt (art 6.2 & 6.12 du traité de concession ) 1/4 Annuité d'emprunt (art 6.2 & 6.12 du traité de concession ) 1/4 Annuité d'emprunt (art 6.2 & 6.12 du traité de concession ) 1/4 Annuité d'emprunt (art 6.2 & 6.12 du traité de concession ) Fra is de contrôle (art 16 du traité de concession & Avenant7) Red. Occ. Domaine Public (art 32 du traité de concession & Avenant 7) Reversement budget Action Sociale (art 18bis du traité de concession) Nota : les annuités d'emprunt couvrent les remboursements des emprunts du service contractés par la collectivité antérieurement à la délégation du service. IV.4.2.5 LE FONDS DE PERFORMANCE Le fonds de performance est établi conformément aux dispositions de l’avenant n°7 selon les principes convenus entre le concédant et le concessionnaire. A chaque révision quinquennale, les parties conviennent de l’affectation du solde du fonds. Libellés SOLDE DU FONDS DE PERFORMANCE 2007 Rémunération du solde au 1e r Janvie r 2008 selon indexation prévu à l'Article 34 Dotation 2008 indexé e se lon art 6.11 de Avt 7 du traité de concession EAU Economie sur taux de financement de la dette du Service des Eaux (Art 6.12 du traité) FONDS DE PERFORMANCE 2008 Rémunération du solde au 1e r Janvie r 2009 selon indexation prévu à l'Article 34 (1) Dotation 2009 indexé e se lon art 6.11 de Avt 7 du traité de concession Montant Débité sur le fonds 0€ Montant Crédité sur le fonds 391 612 € 11 650 € 51 488 € 77 221 € 0€ 140 359 € 22 194 € 53 574 € (2) EAU Economie sur taux de financement de la dette du Service des Eaux (Art 6.12 du traité) 81 120 € Bonus / Malus sur engagements contractuels au titre de l'exercice 2007 20 595 € 19 668 € Bonus / Malus sur engagements contractuels au titre de l'exercice 2008 21 429 € 15 000 € FONDS DE PERFORMANCE 2009 Total du Fonds de Performance 42 024 € 191 556 € 681 502 € (1) Indexation effectuée selon l'évolution de la valeur du K entre 1er janvier 2008 et 1er janvier 2009, soit 4,172 %. (2) Indexation effectuée selon l'évolution de la valeur du K au 1er janvier 2009, soit 7,147 %. 291 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DELEGATION < METHODES D’ELABORATION DU CARE METHODES D’ELABORATION DU CARE IV.4.3 METHODES D’ELABORATION DU CARE Le présent Compte Annuel de Résultat d’Exploitation (CARE) est établi en application de la loi 95-127 du 8 Février 1995 et du décret 2005-236 du 14 mars 2005. Il se conforme aux dispositions de la circulaire n° 740 mise à jour le 31 janvier 2006 de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau (FP2E) visant à créer un référentiel partagé qui stabilise les règles et harmonise les pratiques. Il regroupe par nature l'ensemble des produits et charges imputables au contrat, de manière à en refléter le plus fidèlement possible les conditions économiques. Le présent CARE est établi sous la responsabilité de la société délégataire dans les termes qui sont les siens. La présente note a pour objet d'exposer les principales caractéristiques de la méthode utilisée pour son élaboration. Comme le décret le précise, le CARE prend en compte les deux particularités essentielles du métier de délégataire de service public : x La première de ces particularités est la mutualisation des moyens, en personnel et matériel, dont se dote une entreprise délégataire pour gérer rationnellement les divers services, souvent nombreux, qui lui sont confiés. x La seconde particularité est la nécessité de faire se correspondre, sur des documents annuels, des dépenses dont certaines sont susceptibles de varier fortement d’une année à l’autre et des recettes qui ont, au contraire, été fixées d’avance pour la durée du contrat. Organisation De La Société Les ressources de toute nature dont le délégataire dispose sont positionnées dans son organisation centrale, régionale ou locale selon leur coût, leur rareté, et leur efficacité (ex. laboratoire d’analyses, centrale d’achats, centre de relations clients, services comptables, etc.). L’organisation de Lyonnaise des Eaux France s’appuie sur le Centre Régional qui est l’unité de base. Le Centre Régional est l'unité de base de l'organisation de la société C'est une unité opérationnelle, qui bénéficie du soutien et des services apportés par le Siège Social. Cette organisation permet à chaque contrat, quelle que soit sa taille, de bénéficier à tout moment des compétences et services attachés aux différents échelons de l'organisation (expertise technique, laboratoires, équipes d'intervention, services de garde...), ainsi que des moyens financiers et juridiques nécessaires. La décentralisation et la mutualisation de l’activité aux niveaux adaptés représentent un des principes majeurs d’organisation de Lyonnaise des Eaux France. 292 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > METHODES D’ELABORATION DU CARE Le Centre Régional dispose de sa propre comptabilité d'établissement Son compte de résultat enregistre l'ensemble des recettes et dépenses d'exploitation courante, directes et indirectes. La quote-part de frais de fonctionnement du siège social est répartie et inscrite dans la comptabilité des centres. Les impôts et taxes, à l'exception de l'impôt sur les sociétés, sont également enregistrés localement. Les Produits Et Les Charges D’exploitation L’ensemble de ces éléments est issu de la comptabilité du Centre Régional. L’organisation de Lyonnaise des Eaux France trouve sa traduction dans les CARE, par la distinction entre les charges directement imputées aux contrats, les charges déclarées sur une base technique et les charges indirectes réparties. Eléments directement imputés par contrat Les recettes du service, y compris les comptes de tiers, facturées ou estimées au cours de l'exercice sont directement imputées au contrat. Les recettes comprennent l’ensemble des recettes d’exploitation hors TVA facturées en application du contrat, y compris celles des travaux et prestations attribués à titre exclusif. Produits Les produits d'exploitation, liés directement aux ventes d'eau, y compris les comptes de tiers, sont ceux comptabilisés au cours de l'exercice et sont directement affectés au contrat. Les produits des travaux (branchements isolés), facturés au demandeur selon le bordereau des prix annexé au traité de concession, sont également directement affectés au contrat. Les produits accessoires sont des prestations particulières effectuées dans le cadre du service de l'eau telles que fermetures, réouvertures, ou des prestations clients (frais d’accès, mutations ...), la rémunération que perçoit le délégataire pour perception de la redevance pollution pour le compte de l’Agence de Bassin, les rémunérations au titre des conventions particulières passées avec les opérateurs de téléphonie (exemple : antenne de téléphonie sur réservoir). Les dépenses d'exploitation courante du contrat, telles que notamment, énergie électrique, achats d'eau en gros, ristournes contractuelles, taxe professionnelle, taxes foncières, ont été imputées directement à chaque fois que cela a été possible. Charges locales de fonctionnement L'ensemble des charges de fonctionnement et d'entretien des usines de production, des réseaux de distribution, des branchements et des compteurs (main d'œuvre, énergie, etc.) a été affecté directement au contrat. Il en est de même pour les frais de contrôle, versés à la Communauté urbaine de Bordeaux en application de l'article 16 du traité de concession et de la redevance d'occupation du domaine public, défini à l'article 32 du traité, de la redevance au titre d’une action sociale spécifique en faveur des familles habitant des logements dont le comptage n’est pas individualisé et du financement du fonctionnement du comité des usagers tels que définis à l’article 18 bis du traité, de la dotation au fonds de performance définie à l’article 6.11 du traité. 293 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > METHODES D’ELABORATION DU CARE Eléments déclarés sur une base technique Certaines recettes accessoires telles que frais d'ouverture et de fermeture de branchements, réalisation de branchements isolés, ne sont pas forcément suivies par contrat et ont pu être affectées selon une clef technique. Les dépenses communes à plusieurs contrats ont été affectées sur ces différents contrats à dire d’expert, en s’appuyant notamment sur l’utilisation de clés techniques. C'est souvent le cas de la main d’œuvre, qui n'est généralement pas propre à un contrat particulier. Charges communes à plusieurs contrats L’ensemble de ces charges, dites semi-directes, ont été réparties entre les contrats eau et assainissement en utilisant à chaque fois le critère disponible le plus approprié : nombre de clients pour les dépenses de gestion clientèle, main d'œuvre directe pour la participation des salariés et la charge pour anticipation des primes de départ en retraite. Les clés reposant sur des critères physiques sont présentées en annexe A1. Les clés reposant sur des critères financiers sont présentées en annexe A2. Charges indirectes La contribution des services généraux du siège et de recherche est répartie sur l'ensemble des activités de la société, et ses filiales. La quote-part relative aux centres régionaux de la société et aux filiales est répartie en fonction des principes suivants : x identification des charges imputables x répartition par unité d’œuvre à chaque fois que cela a été possible x pour les autres domaines, la répartition entre les sociétés est faite au chiffre d’affaires hors achat d’eau avec un coefficient de pondération, puis pour les centres régionaux en fonction de la valeur ajoutée. Cette contribution et les frais généraux du centre régional sont ensuite répartis au prorata de la valeur ajoutée de chaque contrat eau et assainissement, après déduction de la quote-part imputable aux autres activités exercées par le centre. La valeur de la répartition en fonction de la valeur ajoutée est donnée en annexe A3. La valeur ajoutée est la différence entre les produits du CARE et les charges externes (énergie, achats d’eau, produits de traitement, analyses externes, sous-traitance, matières et fournitures, autres dépenses d’exploitation, frais de contrôle, redevances contractuelles). Elle correspond à la production propre du contrat, après neutralisation des consommations de ressources externes, et est donc représentative des moyens mis à la disposition du contrat par Lyonnaise des Eaux France. Les dotations et reprises pour risques et charges Ces dotations et reprises sont directement affectées aux activités. Dans cette rubrique a été intégrée l’estimation des primes des futurs départs à la retraite débitée par le Siège au Centre régional. Elle est répartie aux activités et contrats au prorata de la main d’œuvre. Collectivité et autres organismes publics Ce poste correspond aux redevances collectées par le délégataire pour le compte de l’Agence de l’eau. Il s’agit des produits des redevances pollution d’origine domestique, de prélèvements comptabilisés sur l’exercice comptable. 294 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > METHODES D’ELABORATION DU CARE Redevance au titre de l’utilisation des logiciels nationaux La redevance au titre de l’utilisation des logiciels nationaux, équivalente au coût de leur amortissement industriel de l’année, est répartie aux activités et contrats au prorata de leurs valeurs ajoutées. Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux recouvrement Il s’agit des créances devenues définitivement irrécouvrables dans l’exercice et passées par pertes et profits et de l’abandon de créances au titre de la contribution sociale de solidarité. La participation et l’intéressement des salariés La participation des salariés n’est pas comptabilisée dans les centres régionaux, elle fait l’objet d’une information spécifique émanant du siège social. Elle est répartie entre les contrats au prorata des dépenses de main d’œuvre. L’intéressement, comptabilisé dans les centres régionaux, est réparti suivant la même règle. Les Charges Economiques Calculées Les charges économiques calculées correspondent à des investissements réalisés par le délégataire, tant pour son compte propre (domaine privé), que pour le service délégué (domaine concédé) dans le cadre de ses engagements contractuels (programmes de travaux, fonds contractuels, annuités d’emprunt), ainsi qu’aux obligations de renouvellement. Ces charges économiques permettent d’affecter à chaque investissement, concédé ou privé, le coût de financement correspondant, non intégré dans la comptabilité des centres régionaux. Charges relatives aux renouvellements Les charges relatives aux renouvellements sont distinguées, dans le CARE, entre les principaux types d’obligations existant au contrat : x Garantie pour continuité du service x Programme contractuel de renouvellement « Garantie pour continuité du service » : Cette rubrique correspond au renouvellement « fonctionnel » défini à l’article 29.2 du traité de concession modifié par l’article 20 de l’avenant 7. « Programme contractuel de renouvellement » : Cette rubrique correspond au programme prédéterminé de travaux de renouvellements que le délégataire s’engage à réaliser contractuellement. Il s’agit du renouvellement « patrimonial » défini à l’article 29.3 du traité de concession modifié par l’article 20 de l’avenant 7. Les charges calculées pour chaque type d’investissements sont égales à l’annuité d’un emprunt dont l'échéance est celle du contrat et le montant correspond aux flux actualisés, en début de période, des investissements réels pour le passé et prévisionnels pour le futur. L'actualisation et le taux d'intérêt de l'emprunt correspondent au taux TMO réel et prévisionnel majoré de 1,3 % (moyenne des TMO mensuels). Cette annuité est recalculée chaque année, pour la durée résiduelle du contrat, en prenant en compte le flux réel de l’année, le capital non amorti en début d’année, et le taux TMO de l’année tel que défini ci-dessus. 295 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > METHODES D’ELABORATION DU CARE Charges relatives aux investissements contractuels Les charges relatives aux investissements du domaine concédé sont distinguées, dans le CARE, entre les principaux types d’obligations existant au contrat : x programme contractuel, x annuités d’emprunts de la collectivité prises en charge par le délégataire, x investissements incorporels. « Programme contractuel » : Cette rubrique correspond au programme prédéterminé de travaux neufs que le délégataire s’engage à réaliser contractuellement. « Annuités d’emprunts de la collectivité prises en charge par le délégataire » : Cette rubrique est utilisée pour traduire le coût économique, pour le Concessionnaire, des annuités d’emprunts de la collectivité que le Concessionnaire prend en charge dans le cadre du contrat de délégation. « Investissements incorporels » : Sont représentés sur cette rubrique les droits d'usage et les participations financières aux travaux. Les charges calculées pour chaque type d’investissements sont égales à l’annuité d’un emprunt dont l'échéance est celle du contrat et le montant correspond aux flux actualisés, en début de période, des investissements réels pour le passé et prévisionnels pour le futur. L'actualisation et le taux d'intérêt de l'emprunt correspondent au taux TMO réel et prévisionnel majorés de 1,3 % (moyenne des TMO mensuels). Cette annuité est recalculée chaque année, pour la durée résiduelle du contrat, en prenant en compte le flux réel de l’année, le capital non amorti en début d’année, et le taux TMO de l’année tel que défini ci-dessus. Charges relatives aux investissements du domaine privé Les charges relatives aux investissements du domaine privé sont distinguées, dans le CARE, de la façon suivante : x investissement du domaine privé à toutes les activités du délégataire, x les compteurs. « Investissement du domaine privé à toutes les activités du délégataire » : Ce sont des biens du domaine privé corporel de LDEF, tel que bureaux, véhicules, mobilier… ainsi que les biens du domaine privé incorporel : logiciels propres au Centre Régional… Les flux d’investissements de l’année, communs à toutes les activités, sont répartis entre les activités et contrats au prorata de leur valeur ajoutée. Les charges calculées pour chaque type d’investissements sont égales à l’annuité d’un emprunt dont l'échéance est celle du contrat et le montant correspond aux flux actualisés, en début de période, des investissements réels pour le passé et prévisionnels pour le futur. L'actualisation et le taux d'intérêt de l'emprunt correspondent au taux TMO réel et prévisionnel majoré de 1,3 % (moyenne des TMO mensuels). Cette annuité est recalculée chaque année, pour la durée résiduelle du contrat, en prenant en compte le flux réel de l’année, le capital non amorti en début d’année, et le taux TMO de l’année tel que défini ci-dessus. 296 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > METHODES D’ELABORATION DU CARE « Les compteurs » : Ces biens sont financés par le concessionnaire. L’article 55.3 du traité de concession du contrat eau prévoit la remise gratuite en fin de contrat, par le concessionnaire au concédant, des compteurs financés par le concessionnaire pendant la durée du contrat. Les charges calculées pour chaque type d’investissements sont égales à l’annuité d’un emprunt dont l'échéance est celle du contrat et le montant correspond aux flux actualisés, en début de période, des investissements réels pour le passé et prévisionnels pour le futur. L'actualisation et le taux d'intérêt de l'emprunt correspondent au taux TMO réel et prévisionnel majoré de 1,3 % (moyenne des TMO mensuels). Cette annuité est recalculée chaque année, pour la durée résiduelle du contrat, en prenant en compte le flux réel de l’année, le capital non amorti en début d’année, et le taux TMO moyen réel de l’année. Rémunération du besoin en fonds de roulement Le Besoin en Fonds de Roulement représente la somme que l'exploitant est obligé de mobiliser pour réaliser son activité. Le BFR de chaque contrat est défini, selon les termes de l’article 78.2 de l’avenant n°7, de la façon suivante : «Le Besoin en Fonds de roulement (BFR) qui figurera dans ce tableau annuel des flux de trésorerie résultera de la moyenne, sur les 12 mois de l’année, du BFR comptable issu de la comptabilité d’établissement, réparti au prorata du chiffres d’affaires des différentes activités et des contrats eau et assainissement. Les comptes de parafiscalité et de l’eau en compteurs seront affectés aux contrats de la CUB.» Sa rémunération, dans le cas d’un besoin, ou les produits financiers, dans le cas d’excédent de fonds de roulement, sont basés sur les taux court terme du marché. Pour 2009, s’agissant d’un besoin en fonds de roulement, le taux de rémunération est de 1,21 %. Apurement Des Déficits Antérieurs Lorsqu'un contrat déficitaire les premières années, devient bénéficiaire, on constate l'apurement du déficit accumulé. Impôt Sur Les Sociétés Un impôt théorique est calculé, au taux en vigueur, dès lors que le résultat du contrat est bénéficiaire, après report des déficits éventuels. Le taux applicable est de 34,43 %. 297 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > METHODES D’ELABORATION DU CARE Annexe Contrat Eau CUB - Année 2009 A1 - Clés reposant sur des critères physiques Produits et Charges d'exploitation Clé Charges facturation encaissement Client équivalent Charges relève compteurs Valeur clé 227 736 Client équivalent A2 - Clés reposant sur des critères financiers Produits et Charges d'exploitation Clé Charges MO annexes (participation, Charges de personnel directes retraites, C2A et autres) 227 736 Valeur clé -11 128 617,46 A3 - Calcul de Répartition à la Valeur Ajoutée Les frais généraux du centre régional sont répartis sur le contrat à hauteur de 57,46 % du point de balance du Centre Régional. A4 - Taux de financement Le taux de référence est le TMO + 1,3% et sa valeur est égale à 5.20 % en 2009. 298 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES IV.4.4 ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 299 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 300 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION > ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 301 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 302 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < IV.5 ANNEXES 303 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE RAPPORT DE LA DDASS POLLUTION DE GAMARDE IV.5.1 RAPPORT DE LA DDASS SUR LA POLLUTION DE GAMARDE 304 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 305 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 306 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 307 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 308 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 309 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 310 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 311 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 312 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > ANNEXES < RAPPORT DE LA DDASS – POLLUTION DE GAMARDE 313 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 314 > 2009 > RAPPORT ANNUEL EAU POTABLE DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX RAPPORT ANNUEL DU DÉLÉGATAIRE (Conforme au décret 2005-236 du 14 mars 2005) 2009 AINISSEMENT V – LE SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX V - LE SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT V.1 L’EXECUTION DU SERVICE .................. 321 V.1.1 LE CONTRAT........................................................... 323 V.1.1.1 V.1.2 LE CONTRAT ET SES AVENANTS ................................... 323 LA DESCRIPTION DU SERVICE................................... 324 V.1.2.1 L’INVENTAIRE DES BIENS DU SERVICE ......................... 324 V.1.2.1.1 V.1.2.1.2 V.1.2.1.3 V.1.2.1.4 V.1.2.1.5 V.1.2.1.6 V.1.2.1.7 V.1.2.2 LES VARIATIONS DU PATRIMOINE................................ 341 V.1.2.2.1 V.1.2.2.2 V.1.2.2.3 V.1.2.2.4 V.1.3 LE SYSTEME D’ASSAINISSEMENT ..................................324 LE RESEAU DE COLLECTE .............................................326 LES STATIONS DE RELEVAGE ........................................332 LES BASSINS D’ETALEMENT..........................................336 LA LIMNIMETRIE..........................................................338 LES STATIONS D’EPURATION ........................................338 LE TELECONTROLE RAMSES ..........................................339 L’ALLONGEMENT DU RESEAU ........................................341 LES BRANCHEMENTS NEUFS .........................................343 LES NOUVEAUX EQUIPEMENTS......................................344 LES DESAFFECTATIONS ET RETROCESSIONS ..................344 L’ACTIVITE DU SERVICE........................................... 345 V.1.3.1 LE BILAN HYDRAULIQUE ............................................. 345 V.1.3.1.1 V.1.3.1.2 V.1.3.2 LE BILAN ANALYTIQUE ............................................... 349 V.1.3.2.1 V.1.3.2.2 V.1.3.3 LA PLUVIOMETRIE .......................................................345 LES VOLUMES RELEVES ET EPURES ...............................348 AUTOSURVEILLANCE DES RESEAUX ...............................349 AUTOSURVEILLANCE DES STATIONS D’EPURATION .........351 LE BILAN DE L’EXPLOITATION ..................................... 354 V.1.3.3.1 V.1.3.3.2 V.1.3.3.3 V.1.3.3.4 V.1.3.3.5 V.1.3.3.6 V.1.3.3.7 V.1.3.3.8 V.1.3.3.9 V.1.3.3.10 V.1.3.3.11 V.1.3.3.12 V.1.3.3.13 V.1.3.3.14 LE CONTROLE DES RACCORDEMENTS AU RESEAU ...........354 LES RACCORDABLES NON RACCORDES (RNR).................357 LE CONTROLE DES REJETS NON DOMESTIQUES ..............357 LE CONTROLE DE L’ETAT STRUCTUREL DU RESEAU .........359 LE CONTROLE DES TRAVAUX DE TIERS ..........................360 LA PRESERVATION DES OUVRAGES DANS L’EMPRISE DE TRAVAUX DE TIERS.................................................361 L’ENTRETIEN DU RESEAU .............................................362 LE CONTROLE DES OUVRAGES DE REGULATION DES SOLUTIONS COMPENSATOIRES .....................................365 L’ENTRETIEN DES STATIONS DE POMPAGE ET BASSINS DE RETENUE .................................................365 LA SYNTHESE DE L’EXPLOITATION DES STATIONS D’EPURATION..............................................................366 LE TRAITEMENT DES MATIERES DE VIDANGE..................368 LA PRODUCTION ET L’ELIMINATION DES DECHETS..........368 L’ELIMINATION DES DECHETS.......................................369 LE SUIVI DES REJETS DANS LE MILIEU NATUREL ............370 317 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX V.2 LA QUALITE DU SERVICE ..................... 373 V.2.1 LA QUALITE DES ECOULEMENTS................................ 374 V.2.1.1 OBSTRUCTIONS / DESOBSTRUCTIONS ......................... 374 V.2.1.1.1 V.2.2 LA QUALITE DES REJETS AU MILIEU NATUREL ............. 375 V.2.2.1 V.2.3 LA CONFORMITE DES REJETS DES STATIONS D’EPURATION ........................................................... 375 LA MAITRISE DU RISQUE PLUVIAL ............................. 376 V.2.3.1 LE FONCTIONNEMENT DU TELECONTROLE RAMSES ........ 376 V.2.3.1.1 V.2.3.1.2 V.2.3.1.3 V.2.3.1.4 V.2.4 METHODOLOGIE ET PROGRAMMATION DU CURAGE .........374 GESTION DOCUMENTAIRE STRATEGIQUE .......................376 CONSIGNES DE SECURITE ............................................376 LES EVENEMENTS PLUVIEUX REMARQUABLES DE L’ANNEE .....................................................................378 LES PRINCIPAUX EVENEMENTS PLUVIEUX REMARQUABLES ..........................................................378 LES INDICATEURS DE PERFORMANCE ........................ 380 V.2.4.1 LES INDICATEURS CONTRACTUELS .............................. 380 V.2.4.2 LES INDICATEURS ONEMA .......................................... 381 V.3 LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE ...................................... 383 V.3.1 LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE .......................... 384 V.3.1.1 LES DONNEES DU SIG ................................................ 384 V.3.1.1.1 V.3.1.1.2 V.3.1.1.3 V.3.1.1.4 V.3.1.2 LES MODELES DE PREVISION ...................................... 386 V.3.1.2.1 V.3.1.2.2 V.3.2 LA DATATION DES COLLECTEURS D’ASSAINISSEMENT.....384 LES COLLECTEURS BATIS SOUS IMMEUBLES ..................385 LA DESAFFECTATION DES RESEAUX ..............................386 LES BOUCHES D’EGOUT NON PRISES EN CHARGE ...........386 POUR LE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS ELECTROMECANIQUES .................................................386 POUR LE RENOUVELLEMENT DES CANALISATIONS D’ASSAINISSEMENT.....................................................387 LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS ..................................................... 388 V.3.2.1 L’INFORMATION DU DELEGANT SUR LES TRAVAUX ......... 388 V.3.2.2 LE FONDS DE RENOUVELLEMENT (REALISE 2009 ET PREVISIONNEL 2010) ..................................................... 388 V.3.2.2.1 V.3.2.2.2 V.3.2.2.3 TRAVAUX SUR LES COLLECTEURS..................................388 LE GENIE CIVIL DES STATIONS D’EPURATION.................394 LE GENIE CIVIL PLUVIAL ..............................................395 318 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX V.3.2.3 LE RENOUVELLEMENT DES BRANCHEMENTS .................. 397 V.3.2.4 LE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS ELECTROMECANIQUES............................................... 397 V.3.2.4.1 V.3.2.4.2 V.3.3 STATIONS D’EPURATION ..............................................397 STATIONS DE POMPAGE ET CENTRE DE TELECONTROLE ...........................................................404 V.3.2.5 LE RENOUVELLEMENT DES BATIMENTS ASSAINISSEMENT ..................................................... 410 V.3.2.6 LES TRAVAUX NEUFS DANS L’INTERET DU SERVICE AFFERME (REALISE 2009) ............................................. 411 LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS ................................................. 412 V.3.3.1 LES INVESTISSEMENTS REALISES EN 2009 ................... 412 V.3.3.2 LES INVESTISSEMENTS PREVUS EN 2010...................... 413 V.3.3.3 LES ORIENTATIONS POUR 2011 & 2012 ........................ 414 V.4 LES COMPTES DE LA DELEGATION ....... 415 V.4.1 LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT.................... 416 V.4.2 V.4.1.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE ..................................... 417 V.4.1.2 L’ANALYSE DES PRINCIPALES EVOLUTIONS ................... 418 V.4.1.3 LA SITUATION A LA FIN DE L’EXERCICE......................... 421 LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) ET SUIVI DE DISPOSITIONS CONTRACTUELLES (CARE)........................................ 422 V.4.2.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE ..................................... 423 V.4.2.2 LE DETAIL DES PRODUITS D’EXPLOITATION .................. 424 V.4.2.3 LE DETAIL DES INVESTISSEMENTS REALISES COMPARES A 2008 .................................................... 425 V.4.2.4 LES VERSEMENTS PREVUS AU CONTRAT D’AFFERMAGE ... 425 V.4.2.5 LES PRIMES D’EPURATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR GARONNE...................................................... 426 V.4.3 LES METHODES D'ELABORATION DU CARE.................. 427 V.4.4 ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ...... 433 319 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 320 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < V.1 L’EXECUTION DU SERVICE L’EXECUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT 321 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < 322 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LE CONTRAT LE CONTRAT V.1.1 LE CONTRAT V.1.1.1 LE CONTRAT ET SES AVENANTS Contrat et avenants relatifs à la délégation de service de l'Assainissement Objet Contrat d'origine Affermage du service Date de dépôt en Préfecture 29/12/1992 Avenant n°1 Dispostions concernant les branchements 02/12/1996 Avenant n°2 Révision du contrat d'origine 26/02/2001 Avenant n°3 Transfert du contrat à Lyonnaise des Eaux France 26/02/2001 Avenant n°4 Report de la marche tarifaire prévue à l'avenant n°2 30/01/2007 Avenant n°5 Révision du contrat 22/12/2008 323 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2 LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1 L’INVENTAIRE DES BIENS DU SERVICE V.1.2.1.1 LE SYSTEME D’ASSAINISSEMENT 324 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE Le service de l’assainissement de la Communauté Urbaine de Bordeaux s’étend sur les 27 communes qui la constituent. Ce territoire représente une superficie de 551 km² dont un quart (135 km²) est situé en-dessous du niveau des plus hautes eaux de la Garonne et de la Dordogne, fleuves soumis à l’influence des marées. Le système d’assainissement communautaire est déployé de façon concentrique autour du port de Bordeaux. La partie aval, cœur historique correspondant à l’hypercentre de l’agglomération actuelle, est équipée de réseaux unitaires. La partie amont, correspondant aux communes périphériques, d’urbanisation plus récente, est équipée de réseaux séparatifs. Le système est constitué de 7 bassins de collecte et de traitement des eaux usées, auxquels se superpose un dispositif d’assainissement pluvial et de lutte contre les inondations. Celui-ci est étroitement lié aux deux principaux bassins de collecte (Louis Fargue et Clos de Hilde), qui sont en partie unitaires. Les réseaux unitaires et les stations de relevage, dites sélectives, qui y sont implantées, évacuent les eaux usées de temps sec vers les stations d’épuration et les débits de temps de pluie vers le milieu naturel. Le réseau de collecte communautaire est ponctuellement inter-connecté avec des communes limitrophes : x en rive droite, il reçoit des eaux usées en provenance de Sainte-Eulalie, Tresses, Yvrac et Carignan, via 9 interconnections x en rive gauche, il renvoie les effluents du quartier Toctoucau à Pessac, vers le réseau de la commune de Cestas 325 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.2 LE RESEAU DE COLLECTE V.1.2.1.2.1 Les points d’entrée dans le réseau Points d'entrée dans le réseau communautaire Bouches égout Branchements (nbre) EU 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 61 62 64 65 66 67 68 69 84 584 979 238 449 497 603 748 725 391 EP 5 209 5 491 5 804 6 178 6 518 6 708 6 977 7 311 13 362 UN 62 62 62 63 63 63 64 64 60 165 534 850 182 478 742 000 255 286 Total 128 131 132 134 136 138 139 141 158 958 004 892 809 493 053 725 291 039 35 36 36 37 38 39 39 40 41 707 474 929 824 654 091 978 590 277 Raccordement de réseaux publics extérieurs Lotissements non pris en charge (km) EU EP 150 159 154 137 131 136 142 135 136 150 158 152 148 140 153 162 159 159 UN Total 13 12 12 13 12 12 300 317 306 298 283 301 316 306 307 7 7 9 9 9 9 9 9 9 326 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.2.2 Le nombre de branchements par commune Inventaire des branchements assainissement (source SIG) 2009 AMBARES-ET-LAGRAVE AMBES ARTIGUES-PRES-BORDEAUX BASSENS BEGLES BLANQUEFORT BORDEAUX BOULIAC BOUSCAT (LE) BRUGES CARBON-BLANC CENON EYSINES FLOIRAC GRADIGNAN HAILLAN (LE) LORMONT MERIGNAC PAREMPUYRE PESSAC SAINT-AUBIN-DE-MEDOC SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-VINCENT-DE-PAUL TAILLAN-MEDOC (LE) TALENCE VILLENAVE-D'ORNON Total ZOOM CHANGEMENT Total 3 460 588 2 379 1 981 6 523 3 453 48 165 1 102 4 714 3 458 2 276 4 165 5 545 3 656 4 491 2 983 3 398 12 586 1 995 11 727 1 561 489 8 809 140 2 972 7 352 8 071 158 039 EP 188 136 304 357 319 549 369 331 78 695 478 656 926 759 851 347 1 051 1 534 185 1 193 50 3 599 2 200 417 785 13 362 EU 3 272 452 2 075 1 623 5 164 2 904 2 602 771 536 2 673 1 798 1 756 4 609 1 927 3 640 2 636 1 510 7 831 1 810 9 438 1 511 486 8 210 138 2 772 4 961 7 286 84 391 UN 1 1 040 45 194 4 100 90 1 753 10 970 837 3 221 1 096 1 974 60 286 DE REFERENTIEL POUR LE NOMBRE DE BRANCHEMENTS D’ASSAINISSEMENT Le nombre de branchements d’assainissement est, depuis l’origine du service, établi en ajoutant chaque année à l’inventaire de l’année précédente, la somme des branchements neufs et des branchements de lotissements existants ayant été incorporés au domaine public. Si ce référentiel avait l’avantage de garantir, par construction même, une cohérence parfaite avec les données de créations et suppressions publiées dans d’autres parties du reporting, il avait plusieurs inconvénients : valeurs manifestement inexactes, présence de branchements unitaires sur des communes non équipées de ce type de réseaux, etc… base non justifiable puisque nous n’avons pas trace de la création de « l’état zéro », contrôle difficile : cet inventaire ne renvoyant pas à une référence physique telle qu’une liste de branchements, il ne pouvait être confronté à cette référence, impossibilité de l’améliorer en fiabilité : par construction, il gardait les erreurs passées. Après avoir œuvré depuis plusieurs années à l’amélioration du Système d’Information Géographique concernant les branchements d’assainissement, en profitant notamment de démarches d’envergure telles que l’inventaire des RNR et les campagnes de contrôle de conformité des raccordements aux réseaux, nous considérons que le meilleur référentiel pour les branchements d’assainissement est désormais le SIG. Si celui-ci comporte encore un certain degré d’erreur par rapport à la réalité du terrain, il présente de nombreux avantages : il contient peu d’erreurs absurdes telles que la présence de branchements unitaires dans une commune en séparatif (nos procédures de contrôle de saisie y remédient), il est en amélioration constante de fiabilité : en effet, d’une part le circuit de saisie des créations-suppressions est opérationnel, et, d’autre part, lors des enquêtes sur le terrain, les intervenants relèvent au quotidien les corrections à effectuer dans le SIG, il est auditable : le nombre de branchements est issu du SIG par requête et il renvoie à des données saisies que l’on peut confronter à des branchements sur le terrain. 327 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.2.3 La longueur du réseau Par type d’effluent A fin 2009, le linéaire du réseau d’assainissement de la Communauté Urbaine de Bordeaux s’établit à 3 860 km, se décomposant en : x 1 754 km de collecteurs d’eaux usées, x 1 317 km de collecteurs des eaux pluviales, x 789 km de collecteurs unitaires. Dont : x x 281 km de collecteurs visitables, 3 579 km de collecteurs non visitables (d 1 200 mm) Evolution a nnue lle de la longue ur du rés ea u 200 1 EU EP UN total 1 584 1 167 799 3 550 200 2 1 611 1 186 800 3 597 2003 1 628 1 188 800 3 616 2004 1 655 1 207 799 3 661 2005 1 675 1 226 799 3 700 2006 1 697 1 247 796 3 740 2007 1 710 1 262 794 3 766 2008 2009 1 733 1 754 1 291 1 317 792 789 3 816 3 860 Par commune et par type d’effluent à fin 2009 Longue ur du ré se au pa r com mune 84 3 91 0 00 0 17 0 27 7 80 0 49 3 56 1 60 7 29 9 82 9 95 2 55 9 64 8 78 5 46 8 33 4 93 5 14 4 68 8 48 8 19 8 52 5 35 4 22 6 40 5 21 5 Eaux plu viale s m 38 837 13 536 35 760 41 826 46 330 57 038 72 359 13 025 8 382 54 975 33 858 39 473 63 757 45 824 77 354 33 688 46 993 1 51 950 19 168 1 50 763 11 523 6 317 78 645 2 806 24 289 56 829 92 171 1 753 714 1 31 7 473 Ea ux usée s m C om m u ne Ambarès-et-Lagrave Ambès Artigues-près-Borde aux Bassens Bègle s Blanquefor t Bordeaux Bouliac Bouscat (Le ) Bruges Carbon-Blanc Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lorm ont Mér ignac Pare m puyre Pessac Saint-Aubin-de-Médoc Saint-Louis-de-Montferrand Saint-Mé dard-en-Jalle s Saint-Vincent-de -Paul Taillan-Mé doc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Tota l 83 13 51 39 71 78 56 28 9 59 39 35 79 46 104 50 40 166 33 204 38 14 143 6 51 72 133 U nita ire m 232 19 257 524 604 62 342 3 462 37 186 539 23 279 25 613 55 411 20 279 16 844 7 89 048 Tota l m 122 27 86 81 136 135 653 41 80 117 73 112 143 115 182 84 112 374 52 375 50 20 222 9 75 146 225 Nom bre de re ga rds 6 80 4 46 7 60 2 27 8 65 8 39 4 55 5 85 3 31 7 36 6 87 6 10 8 55 7 50 1 39 1 56 9 40 2 96 3 12 7 31 0 11 5 15 1 70 1 60 5 15 0 78 3 86 2 944 919 2 393 2 382 3 804 3 681 20 528 1 137 2 326 3 214 2 206 3 835 4 169 4 013 5 818 2 326 3 813 10 814 1 241 10 201 1 176 428 5 702 190 2 039 4 568 6 710 3 860 235 11 2 577 Par régime d’écoulement Longue ur du ré se au Type d'écoulement En charge Gravitaire Refoulem ent Siphon Sous vide Surface libre Total Linéaire (m) 23 764 3 7 69 349 53 792 1 300 11 920 111 3 86 0 235 328 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.2.4 Les ruisseaux et fossés à ciel ouvert Liste des ruisseaux et des fossés à ciel ouvert Commune Bordeaux Noms Type d'ouvrage Labarde Exutoire lac de Bordeaux L'Ars Canal parallèle à l'avenue de Labarde Canal de liaison Canal bétonné Cenon Le Mulet Canal bétonné Lormont Le Gua Canal bétonné Mérignac Les Ontines Canal à ciel ouvert Canal à ciel ouvert La Devèze Canal bétonné Limites De la station EP Cité Noël à la Jallère Entre le la c de Bordeaux et la Jallère Parallèle à la rue Carles Vernet Depuis l'exutoire du Ø 1500 EP du Loret jusqu'au confluent du Gua Du confluent avec le Mulet jusqu'à la limite de la commune de Carbon-Blanc De l'exutoire Ø 400 EP impasse de l'Hermitage au bassin de Lafontaine De l'avenue de l'Alouette à la rue de la Tour de Veyrines De l'avenue Pierre Mendes France à l'entrée du bassin d'ét ale ment de Bourran Linéaire (en m) 1 200 30 910 1 250 1 870 310 1 280 300 Canal à ciel ouvert Du ba ssin d'étalement de Bourran à la rue Alfred de Musset 130 De la piste cyclable à la rue du Moulin de Plassac De l'exutoire des collecteurs EP au pont de la rocade, (patinoire) 940 Eysines Ruisseau du Bourg Canal à ciel ouvert Villenave d'Ornon Eau Bourde Canal à ciel ouvert 110 Total 8 330 V.1.2.1.2.5 Les accessoires du réseau Ce sont des équipements essentiels au bon fonctionnement hydraulique des réseaux d’assainissement et à leur exploitabilité. Chaque type d’accessoire a un rôle précis pour assurer le bon écoulement des eaux. Parmi les 580 équipements recensés, certains permettent notamment : Accessoires sur le réseau Nombre d'accessoires en 2009 Dessableurs Déshuileurs Clapets sur réseau Clapets sur rejet en milieu naturel (Garonne - Dordogne) Ventouses Barrages anti pollution Siphons Régulations (déversoirs, ouvrages calibrés,…) Vannes sur réseau et milieu naturel Grilles Ouvrages de ventilation et évents Total x un traitement physique des effluents : les dessableurs, les déshuileurs, les grilles, les siphons, les évents ; x une protection : les clapets, les barrages anti-pollution, les ventouses ; x une régulation des flux : pass-débit, ouvrages de régulation, déversoirs d’orage, les vannes. Clapets sur rejets en milieu naturel, Garonne, Dordogne et ruisseaux Désignation de biens ESTEY DE TARTIFUME PASSERAT QUATRE CASTERA B.E - RC PIECES AUTO 1 B.E - RC PIECES AUTO 2 B.E - HYDRO SUD B.E - PAPETERIE 1 B.E - PAPETERIE 2 B.E LECLERC POINT P - ANCIEN MERCEDES BRIENNE SUD ARS - ESTEY SAINTE CROIX BRIENNE NORD M.I.N 1 M.I.N 2 SAINT JEAN DOMERCQ MAUBEC PEUGUE COLLECTEUR CHAPELLE SAINT LOUIS JALLERE LES VIOLETTES PORT DE LAGRANGE I PORT DE LAGRANGE II LES COLLINES LA JAQUOTTE PYLONE E.D.F USINE E.D.F VISCONTI REBEDECH C.F REBEDECH A.I.A Numér os 19 200 300 340 350 360 370 400 440 560 570 571 572 573 574 700 710 850 890 1110 1180 1230 1280 1290 1530 1570 1580 1620 1640 1650 1680 1710 Adresse Voie privée Ch. de Passerat Quai Wilson Quai Wilson Quai Wilson Quai Wilson Quai Wilson Quai Wilson 87 Quai Wilson Bd des Frères Moga Quai de Brienne Bd des Frères Moga Quai de Brienne Bd des Frères Moga Bd des Frères Moga Bd des Frères Moga Bd des Frères Moga Quai des Salinières Quai Richelieu Rue Achard Avenue de Labarde Route de Labarde Port de la Grange Port de la Grange C D 113 Quai de la Souys Quai de la Souys Quai de la Souys Quai de la Souys Quai de la Souys Quai de la Souys Quai de la Souys Commune Bègles Bègles Bègles Bègles Bègles Bègles Bègles Bègles Bègles Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Bordeaux Blanquefort Parempuyre Parempuyre Bouliac Floirac Floirac Floirac Floirac Floirac Floirac Floirac N° Plans 29T 29T 28T 27T 27T 27T 27 T 27 T 27 T 26 S 26 S 26 S 26 S 26 S 26 S 26 S 25 S 25 R 24 R 21 S 18 S 13 S 12 S 12 S 28 U 27 T 27 T 26 T 26 T 26 T 26 T 26 T 329 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 66 10 67 78 2 4 28 177 110 32 6 580 > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE Clapets sur re jets en milieu naturel, Garonne, D ordogne e t ruisseau x (su ite) Designation de biens LE STON AT - AL COOL BE RNARD DUL ONG LE TTE LI ER TH IERS SERR ARDEU R CARDE SAINT E-MARIE BOUTH IE R LAJAUN IE SAINT -E MILION EN TREP ÔT M ARITI ME BANLIN HU ILERIE 19 5 20 1 MART IN VIDEAU CIM EN T I CIM EN T I I ELISABETH DU PEY RON GEN ERAL D E GAUL LE PONT D'AQUIT AINE NU MA SEN SIME CHAI GN EAU BIC HON FLE UVE TABARL Y CAPITAIN ERI E COTE DE LA GARONN E CARRIET GARE DE BASSEN S LE BALL ET JAU MOU ILLE JOU RDANE JALLE D'ARTI GU EM ON GE GYMN ASE STADE ANTH ON Y V. HU GO GRANGE au GUA BEL LE RI VE JALLE DU BU RCK LA GRAGNOD IE RE * PIET RU BOURG NORD ST-EXUPE RY PORT SAINT -VIN CEN T LE S T OUREI LS N um ér os 18 30 18 50 18 80 19 20 19 40 19 80 20 20 20 40 20 80 20 81 21 70 22 40 22 80 23 00 23 10 23 30 23 50 23 60 23 80 24 20 24 30 24 30 b is 24 40 25 10 24 50 25 20 25 50 25 60 27 50 34 70 35 70 36 60 37 50 38 20 38 30 38 40 38 70 38 90 39 40 42 60 43 50 55 50 55 60 66 00 66 50 Adresse Quai Desch am ps Quai Desch am ps Quai Desch am ps Rue de Sem - voie s ur ber ge Quai des Que yr ies Quai des Que yr ies Quai des Que yr ies Quai des Que yr ies Quai de Brazz a Quai de Brazz a Quai de Brazz a Quai de Brazz a Quai de Brazz a Quai de Brazz a Quai de Brazz a Quai de Brazz a Quai Dupeyr on 52 Qu ai Du peyro n 37 Qu ai Du peyro n Quai Nu m a Sen sim e Quai Nu m a Sen sim e Quai Nu m a Sen sim e Quai Nu m a Sen sim e Zone Artisa nale fac e aven ue du Fleuve Allè e E ric Tabar ly Quai Carr ie t ca pitainer ie Quai Carr ie t cô te d e la GT Quai Franç ais Quai Alfred d e Vial Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne / Im p Jaum ou illé Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne Avenu e d e la Garon ne Rout e d u Bu rck Rout e d u Bu rck Rout e d e For t Lajard / ro ute de Pietru Rue de la Dép orta tio n 39 - 4 5 Avenu e d u Gé néral de Gaulle / St-E xupé ry Place Vincen t d e P aul lieu-dit l'E sper on Rue Rob ert Mas sé lieu d it les Tou reils Com mu ne Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Bord eaux Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Lorm on t Bass ens St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d St-Lou is-de-Mo ntferran d Am bès Am bès Am bès Am bès Am bès St-Vin cent -d e-Pa ul St-Vin cent -d e-Pa ul TO TAL DES TETES EN RI V IERE Clapet pu blic non affe rm é Clapet s en afferm age N ° P lans 25 S 25 S 25 S 24 S 24 S 24 R 23 R 23 S 22 S 22 S 22 T 22 T 22 T 21 T 21 T 21 T 21 T 21 T 21 T 20 T 20 T 20 T 20 T 19 T 19 T 19 T 19 T 19 T 17 T 13 T 12 T 12 T 12 T 12 T 12 T 11 T 11 T 11 T 11 T 7 T 6 S 6 S 5 T 5 T X1 1 X1 1 78 1 77 NB : * ou vrage no n afferm é m ais s ous s urveillanc e L dE V.1.2.1.2.6 Les équipements d’autosurveillance du réseau 330 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE Autosurveillance des réseaux L’autosurveillance réglementaire des réseaux est opérationnelle depuis le début de l’année 2003. La phase de travaux a consisté à mettre en place des mesures de débit en continu sur les principaux exutoires du réseau d’assainissement vers le milieu naturel (déversoirs d’orage et surverses de sécurité). Les 19 sites équipés sont répartis comme suit : x 7 déversoirs d’orage, 1 rejet direct et 1 surverse de sécurité sur la Garonne, x 1 déversoir d’orage vers le Lac de Bordeaux, x 2 surverses de sécurité sur la Jalle de Blanquefort, x 2 surverses de sécurité sur la Jallère (Jalle Noire), x 1 surverse de sécurité sur l’Eau Bourde, x 1 surverse de sécurité sur le Guâ, x 3 autres sur d’autres Jalles. Acquisition et exploitation des données La mise en place de l’autosurveillance réseaux a nécessité l’acquisition et la centralisation de nouvelles informations. Aujourd’hui, le Délégataire traite plus de 100 000 valeurs par jour. Pour réaliser le traitement de ces données, le logiciel SANDRA (Système d’Autosurveillance Numérique Des Réseaux d’Assainissement) associé à une base de données long terme (BDLT) sont utilisés pour : x traiter et valider les mesures à partir de nombreux paramètres : marche/arrêt des pompes, ouverture de vannes, niveau de la Garonne,… x analyser les périodes de temps sec et de temps de pluie, x produire les rapports d’autosurveillance, x archiver les données. Pour les sites soumis à l’autosurveillance réglementaire, le Délégataire édite, par système d’assainissement, des rapports mensuels qui font la synthèse des déversements survenus par temps sec et par temps de pluie. Le dispositif d'autosurveillance permet de disposer de mesures de débit en continu. Afin d'évaluer les charges de pollution rejetée lors de chaque déversement, nous réalisons des campagnes ponctuelles de prélèvements des effluents déversés ou susceptibles de l'être. Ainsi nous proposons, chaque année, un planning prévisionnel des prélèvements à réaliser selon les situations suivantes : x par temps sec ; x par temps de pluie ; x selon la saison ; x selon le site. Tous les résultats de ces analyses sont enregistrés dans le logiciel SANDRA et servent de base pour le calcul des flux déversés. 331 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.3 LES STATIONS DE RELEVAGE La capacité de pompage installée du système d’assainissement communautaire est importante. En effet, la faible pente moyenne (3 mm/m) des terrains situés sur la rive gauche de la Garonne et l’altimétrie de la plaine alluviale, inférieure au niveau des plus hautes eaux de la Garonne, rendent nécessaire le relevage ou le refoulement des effluents par des stations de pompage. A fin 2009, la capacité de pompage installée atteint 34 142 m3/h pour les eaux usées et 487 540 m3/h pour les eaux pluviales. B ilan de la capacité de pom page in stallée en m3 /h Nom bre Stations d e p om pag e d es eaux usé es Stations d e p om pag e d es eaux pluviales Stations d e p om pag e s électives Pom pag es dan s les b assin s d e r etenu e Eaux usées 83 39 12 10 Total 144 Eaux pluv iales 15 9 74 18 1 68 1 97 6 99 2 56 2 38 33 6 03 34 142 487 540 359 7 992 Capacité m oy enne de pompage par poste L iste des stations d e pom page - Eaux P lu viales N omb re de pom pes installées Marque Ty pe 2 3 1 2 5 1 3 2 2 10 1 2 2 1 6 1 1 2 1 4 3 2 2 3 FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT ABS FLYGT FLYGT A BS FLYGT BAU DIN FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT CP 3 12 7 HT C P 3 30 0 LT CP 30 85 CP 31 52 M T C P 3 30 0 LT AFP 3 00 1 M 45 0/6 CP 35 30 M T CP 30 85 M T AFP 0 02 CP 31 27 M T VIDE FOSSE CP 30 85 M T CP 3 08 5 MT 4 38 CP 31 52 M T CP 31 52 M T CS 35 00 - 5 60 VI S CP 31 52 VI S C P 3 30 0 LT C P 3 20 1 LT C P 3 30 0 LT CP 31 27 CP 33 55 3 ABS Peyro nnet PI 2 4 3 6 3 2 4 2 2 ABS FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT FLYGT Pont de la Gr ave 4 FLYGT Pont de Pier re P I Ravezie PI Roch em ond 2 2 1 FLYGT FLYGT FLYGT Site Abatto ir s PI Abria Station Aciéries PI Am bès CD 1 0 Bas Bousc at 2 Benau ge Bord eaux PI Benau ge Cenon Bir H akeim Carb on Blanc Casten cau Cinqu ièm e Rép ub liq ue Franç ois de Sour dis Galin Jalle des To ureils Jea n-Jac ques Bos q PI La Jallè re La gravad e La H utte La jau nie La ma nde Lé o Lag rang e Lo uis Fargu e P lu vial Man on Cor mier Mich aelis EP Nau jac Orna no Paul Em ile Victo r PI Périé Saint-Exup éry - Am bes 2 FLYGT Saint-Genès PI 2 FLYGT 6 1 1 2 3 119 FLYGT FLYGT FLYGT K SB LANDU ST RIE Saint-Jea n Sip ho n ARS Bras cass at St Lou is -d e-M on tfer ran d (Bou rg stad e) Tartifum e Ss-total pour 39 stations P omp es débit unitaire Capacité pom page nom inale C apacité pom page installée m 3 /h 19 8 1 80 0 36 13 3 1 415 1 11 6 2 52 0 54 43 15 1 13 90 40 25 28 8 4 32 0 5 40 0 12 6 5 40 0 1 26 0 63 0 1 26 0 25 2 1 80 0 m 3 /h 3 96 5 4 00 36 2 66 8 191 m3 /h 39 6 5 40 0 36 26 6 8 191 7 5 60 1 08 43 1 5 10 13 1 80 40 25 1 7 28 5 4 00 1 26 5 4 00 3 7 80 1 2 60 2 5 20 2 52 3 6 00 7 56 0 10 8 86 1 51 0 13 18 0 80 25 1 72 8 4 32 0 5 40 0 25 2 5 40 0 5 04 0 1 89 0 2 52 0 50 4 5 40 0 VUP 06 02 M 1 1 00 3 86 0 11 5 80 VUP 0 40 2 M 55 0 CP 33 00 CP 31 52 PL 7 10 0 CP 35 00 CP 31 27 70 50 .68 0 31 27 .09 0 CP 31 27 3 CP32 0 1LT 1 CP3 20 0LT C P 3 17 0 LT CP 30 85 M T 30 68 M T 47 1 1 80 0 1 49 8 54 0 6 48 0 2 59 2 20 2 1 80 0 10 0 90 3 4 1 38 7 C P 3 20 0 LT 1 CP3 20 1 MT 1 CP32 00 MT LL 3 60 1 CT 3 53 1- 6 25 KRTVF 1 50 VIS S 21 0 6 00 4 94 0 80 8 00 7 76 2 02 7 2 00 2 00 90 Volum e total relevé m3 3 9 84 1 6 5 60 Ener gie électrique consom m ée kW h 10 5 1 0 2 2 3 20 44 3 3 27 3 769 1 86 3 3 1 6 7 9 16 4 75 5 97 1 6 9 64 1 98 6 3 38 Sur Bous cat 1 23 264 11 4 9 8 88 Cas tenca u E U 4 9 43 5 8 2 36 1 92 7 4 76 657 5 772 21 0 6 3 9 92 5 32 2 12 1 30 3 16 3 54 5 40 070 450 195 280 530 536 11 7 9 3 1 5 18 0 1 76 4 0 00 3 63 8 8 0 5 1 38 7 59 6 11 1 55 2 4 6 14 99 2 62 0 88 0 77 6 40 4 7 20 0 20 0 18 0 2 06 0 20 6 22 1 60 19 6 39 8 80 6 73 7 88 8 00 4 81 5 11 6 12 7 25 3 61 1 11 63 416 667 379 880 434 396 4 5 62 72 0 2 1 60 2 88 0 12 3 8 62 15 7 6 3 64 8 50 20 6 48 1 00 20 1 29 6 10 0 20 1 28 5 8 30 1 4 50 2 7 20 38 9 5 5 109 288 47 9 4 79 95 8 6 2 71 32 4 6 48 64 8 1 1 99 305 5 40 0 3 60 0 10 0 18 0 7 20 0 27 0 00 3 6 00 1 00 1 80 21 6 00 179 391 3 2 40 0 3 60 0 10 0 36 0 2 1 60 0 1 97 699 20 6 4 96 6 4 80 71 4 4 6 6 908 1 5 68 30 2 1 12 11 032 221 Vert : évolution du patrimoine Orangé : mise à jour des données 332 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Saint Exu péry EU Sur statio n vid e 27 5 3 0 987 18 5 > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE L iste des stations d e pom page sélectiv es - Eaux Pluviales C ap acité pompage n ominale m3 /h 3 6 00 10 8 00 10 8 00 3 60 1 80 3 60 3 60 32 20 72 3 7 80 3 7 80 12 1 32 30 2 40 30 2 40 3 5 64 6 1 20 23 11 23 M arque Bas Bousc at 1 3 BRE GNE T XE 4 00 L Bastide 2 FLYGT E aux char gées 1 FLYGT E aux déca ntées 3 7 80 8 FLYGT Eau x p lu viales 3 7 80 1 FLYGT CP 36 01 -9 41 6 1 20 6 1 20 Caud éran N aujac Cité N oël 3 FLYGT Ent re-Deux-Mer s 3 FLYGT Jo urd e 4 FLYGT 1 FLYGT Type 3 20 1 LT C ap acité pompage installée m 3/h P ompes débit u nitaire m3 /h N omb re de pom pes installées Site Volum e total relev é m 3 6 30 1 8 90 1 8 90 33 95 9 00 1 8 00 2 7 00 4 37 21 LL 36 01 6 4 80 31 6 80 59 0 40 1 22 33 81 CP 35 00 4 3 20 CP 33 00 MT 64 1 2 S W MOQBY 7 40 B La roq ue 2 S W ACH 8 00 7 2 00 14 4 00 14 4 00 18 72 00 La uzu n 2 FLYGT LP 7 10 0 8 5 86 30 1 32 30 1 32 1 13 35 30 3 FLYGT CP 35 00 4 3 20 Méd oc 3 FLYGT PL 71 0 1-83 5 7 2 00 31 5 36 31 5 36 74 59 20 1 FLYGT LL 36 02 -8 05 5 4 00 3 FLYGT 1 5 12 30 6 00 30 6 00 3 29 74 74 80 80 45 50 No utary Pinel 3 BERGE RON 2 BERGE RON 2 BERGE RON CP 3 30 0 - 61 2 SU 1 68 (m oto po mp es) SU 16 8 (électr opom p es) ST 1 40 /5 1 FLYGT CP 3 1 02 M T 14 4 00 5 4 00 4 5 00 2 7 00 80 Saint-Em ilion 6 FLYGT CP 36 02 5 7 60 28 8 00 34 5 60 22 21 05 Ss-total pour 12 56 222 218 256 238 7 430 527 station s NB : L'én erg ie élec triqu e c onso mm ée d es station s d e p om pa ge sélectives EP se tro uve dan s le tablea u d es station s de pom p age sélect ives E U L iste de s bassins de re te nue av ec pom pes Site Abria Bassin Alfred Gire t Alh am br a Bergo nié N omb re de pom pes installées Marqu e Ty pe 3 FLYGT CP 34 00 - 73 5 1 FLYGT Drain age 2 FLYGT 1 FLYGT 2 1 2 FLYGT CP 35 00 - 62 0 1 FLYGT Drain age Pom pes déb it uni tai re m3 / h Capacité pom page nom in al e m3 / h C apaci té pom page i nstallée m3 / h 1 08 0 2 16 0 3 2 40 36 36 36 CP 34 00 - 74 5 1 35 7 2 71 4 2 7 14 N P 3 15 3 ,18 0 21 6 216 216 FLYGT CP 33 56 - 61 0 1 80 0 3 60 0 3 6 00 FLYGT Drain age 10 0 10 0 1 00 1 80 0 3 60 0 3 6 00 14 4 144 144 Volu me total re lev é m3 Energie éle ctriqu e consomm ée kWh 3 6 30 3 9 74 8 4 9 24 23 1 50 1 0 2 60 31 2 75 5 2 87 2 9 74 Carm au x 2 FLYGT Drain age 32 64 64 Carr eire 4 FLYGT CP 3 40 0 2 50 0 1 0 00 0 10 0 00 3 3 5 03 14 2 47 Chên e Ver t 2 FLYGT CP 30 85 - 43 2 36 36 72 1 7 2 05 4 9 19 Ent re-D eux-Mer s 1 FLYGT C P 3 08 5 HT 6 50 25 25 25 4 3 7 21 La rm inat 2 FLYGT Greno uillère 3 FLYGT CP 3 15 2 MT 4 31 L 3 40 0 - 87 5 2 FLYGT 3 20 1 Ss-total pour 10 bassins 29 Total Eaux Pl uvi ale s - Année 2 009 18 0 36 0 3 60 1 08 3 06 0 9 18 0 9 1 80 10 3 6 80 Sur b assin Abr ia 2 36 4 37 12 6 12 6 2 52 32 361 33 603 302 318 316 97 6 433 970 487 540 18 765 066 1 304 16 1 Vert : évolution du patrimoine Orangé : mise à jour des données 333 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE Liste des stations de pompage - Eaux Usées Pompes débit unitaire m3/h 25 Capacité pomp age nominal m3/h 25 Capacité pompag e installée m3/h 50 Volume total relevé m3 37 775 Ener gie électrique consommée kWh 1 873 Nombre de pompes installées Marque Alfred Daney 2 FLYGT CP 3085 André Messager (Tasta ) 2 FLYGT 3085-181 47 47 94 144 520 Arcins 2 FLYGT CP 3152-180 108 216 216 585 633 Avenue de la Garonne 2 DIP/SIDE DIP 15 / 4 VV 2,5 5 5 1 809 670 Avenue du Roy 2 FLYGT CP 3127 HT 481 15 15 30 37 950 12 311 29 076 4 325 Site Type Barail 2 DIP/SIDE DIP 15 / 4 VV Barthez 2 DIP/SIDE DIP 16/4 VVI 130,40,20/1,5 9 18 18 18 18 36 (Tasta ) 79 430 Beauséjour ZAC 2 FLYGT CF 3085 18 18 36 4 921 694 Berliquets 2 FLYGT CS 3201 SH 263 57 57 114 90 309 55 413 Bernatets 2 FLYGT CP 3102MT & CP 3101 76 & 72 74 148 29 137 1 862 1 FLYGT CP 3300-180 MT 750 1 130 1 130 1 287 258 90 514 380 Blanquefort ZI 1 FLYGT CP 3300-180 MT Bois gramont 2 DIP/SIDE DIP 15 / 4 VV 18 18 36 233 130 Brown 2 FLYGT CP 3085 20 20 40 12 080 1 029 Bruges 1 2 FLYGT CP 3152 - 180 MT 152 152 304 322 848 44 472 Bruges 2 2 FLYGT CP 3152-181 MT 120 240 240 435 720 28 258 Caisse des dépôts 2 FLYGT CP 3101-180 LT 162 162 324 9 406 980 Camp des Lanciers 3 FLYGT CT 3152 330 660 990 996 020 32 818 Canteranne 2 FLYGT DP 3085-181 HT 276 9 9 18 1 601 617 Carle Vernet 3 FLYGT NP 3171.091 LT 540 1 080 1 620 2 226 446 51 255 Carriet 2 FLYGT NP3140-180 145 145 290 85 879 6 257 Castencau 2 FLYGT NP 3153.181 HT 451 60 60 120 37 207 8 886 Caupian 3 FLYGT CT 3127 MT 76 152 228 52 172 10 168 2 ABS AF 155-4 M4 63 63 156 136 971 41 954 1 ABS 1 AFP 7 30 4 289 Chemin de la Vie Chemin de Leyran 2 KSB NF 50-170/002 ULG 107 18 18 36 18 670 Chemin des Maures 2 FLYGT CP 3126 166 166 332 167 245 4 615 1 FLYGT 3102-180 32 32 64 95 519 8 860 32 Chevalier 1 FLYGT NP3127-180MT Clos de Saige 2 WENCO S 50 ROUE Ø110 17 17 34 1 922 388 Clos Pey Bois 2 FLYGT 18 18 36 3 402 615 Cocut 2 DIP/SIDE 7 7 14 26 676 225 Cotor 2 FLYGT CP 3102 MT DIP 21/4 VVI 165,40,20/2,2 DP 3057.181 MT 232 20 20 40 Counord 2 FLYGT NP3153-180NT 144 288 288 544 288 56 173 Domaniales 2 FLYGT CP 3085 MT 26 26 52 44 249 5 800 Eau Blanche 3 FLYGT NP 3153 MT 432 216 432 648 464 736 Faizeau 2 FLYGT DP 3068 MT 471 16 16 32 3 568 377 Fauvettes 2 FLYGT 3085-181-15 36 36 72 16 056 709 Fieuzal 2 KSB Amarex E80-210-034 38 38 76 21 719 2 800 Foire A 2 FLYGT CP 3127-180 MT 151 151 302 90 470 4 303 FLYGT Foire B CP3152-180 MT 120 240 360 Forgeron 2 FLYGT CP 3085 35 35 70 8 220 641 Grandjean 2 3 FLYGT CP 3127-180 49 49 98 104 624 25 310 3 545 4 663 Hanmeaux d'Epson 2 FLYGT CP 3127 Hustin 2 DIP/SIDE DIP 16/4 VVI 130,40,28/1,5 6 6 12 6,5 6,5 13 189 968 Vert : évolution du patrimoine Orangé : mise à jour des données 334 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 16 742 > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE Liste des stations de pompage - Eaux Usées (suite) Site Nombre de pompes installées Marque Type Pompes débit unitaire m3/h Capacité pompage nominal m3/h Capacité pompage installée m3/h Volume total relevé m3 Ener gie électrique consommée kWh Issac 2 FLYGT 3085-181 60 60 120 22 355 Jeanne d'Arc 2 DIP/SIDE DIP 16/4 VVI 130,40,20/1,5 7 7 14 15 813 2 094 502 La Boetie 2 FLYGT NP3127-180MT 112 112 224 378 276 21 308 La Palue 3152-181 MT 220 220 440 151 704 2 FLYGT Lamothe Le scure EU 2 UNITEC S 50 R 20 20 40 6 165 Larrue 2 FLYGT 3085-181-15 65 65 130 15 275 Le coq 1 FLYGT 3067-180 Le Tasta 2 ABS FR 150/100-32 CB 2 160L 115 115 230 53 099 92 752 Le s Aubiers 1 FLYGT NP 3153MT 435 140 140 140 405 857 ( Larroque ) 2 548 19 19 19 15 145 976 760 3 212 277 Le s Saules 2 FLYGT CP 3127 75 75 150 22 399 Macau 2 DIP/SIDE DIP 21/4 VVI 165,30,20/2,2 6 6 12 708 Malus 2 FLYGT 40 40 80 34 137 Mendes France 2 DIP/SIDE 36 36 72 7 60 60 120 10 426 1 114 27 27 54 48 199 3 235 10 456 Metro 2 FLYGT CP 3102 MT 430 DIP 16/4 VVI 130,40,20/1,5 CP 3082-180 MT 2 483 Michaelis EU 2 FLYGT CP 3068 251 HT Moulin Noir 2 FLYGT NP 3127.121. HT 75 75 150 112 989 Nodier 2 FLYGT CP 3085-MT 11 11 22 6 520 1 106 Onze Novembre 2 FLYGT NP 3102 MT 462 75 75 150 406 388 16 806 Parc de l'Etoile 2 FLYGT CP 3085 HT 250 8 8 16 16 827 3 854 Parking 1 Foire 2 FLYGT CP 3102 MT430 120 120 240 10 629 43 980 Parking 2 Foire 2 FLYGT NP 3085 MT463 60 60 120 Paty Mallet 2 FLYGT CP 3127 MT 435 100 100 200 56 875 3 452 1 KSB Amarex f 65-210 112 112 224 329 265 15 100 112 Phare 1 FLYGT 3126-181 Pont de la Pierre 2 GUINARD EC 1000 C 819 Quatriè me République 3 FLYGT Renardeaux 2 UNITEC Rosa Bonheur 2 DIP/SIDE Saint-Exupéry - Ambès 2 FLYGT CP 3101 Saint-Exupéry Gradignan 2 WENCO S 50 ROUE Ø90 Salzedo 2 DIP/SIDE DIP 15 / 4 VV 5 5 10 3 053 151 St-Louis-de-Montferrand s/vide 2 KSB KWPK 65/315 68 68 136 55 116 35 889 Santa Monica 2 FLYGT 40 40 80 19 737 1 914 116 232 348 787 188 37 685 S 50 68 68 136 6 424 247 DIP 15 / 4 VV 8 8 15 236 1 426 83 83 166 42 255 7 651 11 11 22 42 015 1 375 CP 3152 MT 432 3085-181-15 36 36 72 33 744 1 570 Ségur 2 FLYGT 3127-180 HT 55 55 110 68 018 7 859 Sicart 2 DIP/SIDE DIP 15/4 VV 2x/1,5 5 5 10 5 264 987 Sybille 3 FLYGT CP 3300 734 1 468 2 202 922 103 47 764 Toctoucau 2 FLYGT 3102-180 35 35 70 77 516 5 604 Thiers 2 FLYGT 3127 181 421 180 360 360 754 133 TRW 2 FLYGT CP 3101-MT 61 61 122 Vallon 2 FLYGT CP 3085 MT 43 43 86 6 040 253 Victor Hugo 2 FLYGT CT 3127 90 90 180 138 813 10 739 Village du Château 2 ABS AF 15-4V 30 Ss-total stations de pompage eaux usées ( 83 ) Forfait EDF 30 60 10 959 1 403 10 246 15 974 13 493 568 966 911 Capacité pompage nominal m3/h Capacité pompage installée m3/h Volume total relevé m3 Liste des stations de pompage - Sélectives eaux usées Site Nombre de pompes installées Marque Type Pompes débit unitaire m3/h Energie électrique consommée kWh Bas Bouscat 1 2 FLYGT CP 3152 -181 M 288 576 576 1 281 600 171 190 Bastide 2 FLYGT NP 3153.433 MT 72 72 144 211 639 253 746 Caudéran Naujac 2 FLYGT CP 3300-180 MT 900 1 800 1 800 2 142 900 61 809 Cité Noël 3 FLYGT CP 3126-180 MT 144 288 432 59 707 2 951 Ent re-Deux-Mers 2 FLYGT CP 3102 - MT 430 97 194 194 232 800 59 443 Jourde 3 FLYGT CP 3300 360 1 080 1 080 3 434 282 463 359 Laroque 3 FLYGT CP3201 648 2 196 2 844 5 911 690 309 181 1 FLYGT CP3300 900 Lauzun 4 FLYGT CP 3201-120LT 648 1 944 2 592 2 093 040 72 120 Médoc 4 FLYGT LL 3300 1 512 1 512 6 048 1 227 744 124 028 315 525 Noutary 3 FLYGT CP 3201 360 720 1 080 4 548 240 Pinel 1 FLYGT CP 3068 28 28 28 19 638 1 182 Saint-Emilion 3 FLYGT CP 3201 450 900 1 350 1 050 120 196 488 Ss-total stations de pompage sélectives ( 12 ) 11 310 18 168 22 213 400 Total Eaux Usées - Année 2009 21 556 34 142 35 706 968 2 031 022 2 997 933 Vert : évolution du patrimoine Orangé : mise à jour des données 335 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.4 LES BASSINS D’ETALEMENT Le système d’assainissement communautaire est caractérisé par une capacité importante d’écrêtement des débits générés par les pluies. Les dispositifs d’écrêtement sont implantés à deux niveaux : x en amont du réseau public, à l’interface avec les installations d’assainissement privées. Ce sont les solutions dites « compensatoires ». Elles permettent de limiter les eaux de ruissellement vers l’aval. x en ligne sur le réseau pluvial, un ensemble de grands bassins de retenue disposés sur les principales artères du réseau hydrographique permettent de réguler les écoulements pour protéger l’agglomération des inondations. Ces ouvrages peuvent être des constructions enterrées ou des ouvrages à ciel ouvert, à sec ou à plan d’eau permanent. A fin 2009, le périmètre affermé compte 116 bassins de retenue soit 1 855 047 m3 de capacité de stockage. Parmi ces bassins, 65 sont associés à des lotissements. Il existe trois types de bassins sur le périmètre : x 37 bassins enterrés, x 65 bassins à ciel ouvert et à sec, x 14 bassins à ciel ouvert et en eau. ZOOM LE REAMENAGEMENT DES PLANS D’EAU PERMANENTS Sur les 14 bassins en eau que compte le système d’assainissement communautaire, 8 sont ouverts au public. Les bassins à plan d’eau permanent sont de plus en plus perçus comme des lieux naturels en milieu urbain, propices à la promenade, au sport, à la pêche. Dans le cadre du contrat d’affermage, Lyonnaise des Eaux assure l'entretien hydraulique de ces ouvrages et travaille avec la Cub et les communes pour une meilleure intégration environnementale de ces plans d’eau, en réponse aux réflexions concernant la continuité des trames bleues et vertes préconisées par le Grenelle de l’Environnement. 336 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE vert : évolution patrimoine 2009 orangé : mise à jour des données Liste des bassins de retenue Commune Artigues-près-Bordeaux Ambarès Bassens Bègles Blanquefort Bordeaux Bouliac Bouscat (Le) Bruges Carbon-Blanc Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac Saint-Aubin-de-Médoc Saint-Louis-de-Monferrand Saint-Médard-en-Jalles Talence Taillan-Médoc (Le) Villenave-d'ornon Année de remise au fermier Nom du bassin Les Pelouses de Techeney Treille Val de Bares Le Clos Bernatet Les Quatres Saisons Domaine de Lamarque Le Pré des Places Jardins de Lagrave Clos Saint-Michel Montsouris Pichon Edmond Rostand (le clos) Bergonié Dinassac Peybois Clos Morton Abria Alhambra Bastide Carreire Larminat Domaine des Cottages Eagles Albatros Grenouillère Maginot Périnot Saint-Emilion Stéhélin Passy Le Domaine de Canteranne Le Val de Berliquet Bas Bouscat 2 Béquigneaux La Hutte Le Jardin du Limancet Les Tilleuls Cottage Village 1 Cottage Village 2 Clos Favols Enclos de la Gardette Le Parc de Brugnon Emile Combes Entre Deux Mers Lamothe Lescure Migron Bardenne Bleu Vignan L'Enclos du Vignan Alfred Giret La Gravette Libération Rebedech La Ronceray Graves (Le clos des) Rochefort (Le hameau) Prince de Galles Le bois d'Anduche Emeraude (Le bois de l') Meycat ( Les jardins de) L'Hustière Chêne (Le vieux) Les Jardins de Tauzin Le Couqueou L'Archevêque La Buttinière Beaudésert Bourran Carmaux Cité des Pins Anse de Grombalia Chêne Vert Lafontaine Marron Ouest Belle Ombre Ch. Clément Pichon La Lisière du Vignoble Magnolia Bourgailh Camponac La Clairière et les Demeures de Magonty Fanning Lafontaine Fontaudin Magonty (1) Poudrière (L'enclos de la) Le Parc du Dées Bois de Chagneau Domaine des Mésanges Castencau (les prés du Gua) Le Clos de Jourdanne L'Aubaredot Lavandières (Allées des) Le Grand Cérillan 1 Le Grand Cérillan 2 L'Enclos de Linné Vieilleville (Le parc de) Clairière et Hameau Picot Ruisseau d'Ars Plume au Vent Thouars Bois des Ormes La Maisonneraie de la Béchade Les Jardins de Bussat Peydeblanc Le Bois de Germignan Aqueduc (Le hameau de) Casino Les Bosquets de Chambéry Chambéry Stade Chambéry Léognan Charles Trenet Régaillou Leysotte Saint Rieul (Le parc de) Clos Saint-Urbain Couhins Domaine de Terrefort Type de bassin A ciel ouvert En eau 2009 2009 2005 2006 2007 2008 2008 2009 2009 1994 1987 2005 1993 2001 2004 1998 1995 2006 2007 1995 2004 2001 2001 2002 1985 1984 1995 2007 2008 1999 1982 1987 1994 2005 2005 2005 2005 1999 2005 2006 1990 1989 1985 1985 2008 2009 2009 2003 1989 1996 1990 2009 2005 2005 2007 2005 2005 2004 2007 2005 2009 2009 1971 2002 1991 1969 1979 2008 2006 1981 1995 1997 2009 1997 2007 2009 1982 1991 2008 2006 1985 2002 2006 2006 2006 2009 2008 2009 2006 2004 2007 2007 2006 2004 2009 1991 2008 1987 2006 2008 2006 2009 2009 2005 2003 1999 1987 2007 2008 2008 1987 2004 2009 2009 2009 A ciel ouvert A sec Enterré Niveau des Plus Hautes Eaux (PHE) 128 1 1 1 1 1 1 1 1 1 80 415 132 1 103 256 403 173 247 83 000 9 300 5,55 4,00 29 16 000 110 000 1 3,40 7,00 305 1 23 500 12 000 7 300 40 000 14 000 7,80 3,10 0,80 10,00 1,38 46 252 65 000 25 000 38 000 5 600 47 25,10 1,80 26,30 31,00 0,80 430 1 800 102 800 66 000 -1,06 4,00 1,45 113 65 1 1 1 1 121 54 11 930 1 1 1 1 1 1 94 500 15,90 113 228 950 10 000 22 000 8 000 1 1 2,00 0,00 22,50 23,30 6 600 150 260 1 11 700 3 800 5 000 2 900 69 0,00 19,50 1,45 25,80 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 128 340 312 450 132 928 270 152 214 72 136 000 1 000 25,25 68 900 135 000 41,75 22,30 18,00 220 000 580 169 67 000 72 350 6 520 365 1 28,00 42,00 39,50 1 31 000 1,06 1 383 1 1 150 80 000 42,00 37,50 3 900 1 009 600 48 000 99 500 Bassin associé à un lotissement 1 1 27,80 47,00 12 500 43 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 320 115 87 2 100 1 990 676 125 2 471 538 282 564 125 55 300 14,50 - 15,50 2 350 13 000 22,00 148 157 973 1 1 1 1 1 1 450 364 93 3 384 1 200 1 50 000 2 400 12,25 21,00 75 2 450 10 000 1 520 3 300 1 19,05 1 1 270 260 1 (1) : ce site comporte deux types de bassin (en eau et à sec) mais n'est compté qu'une seule fois en nombre de bassins. Récapitulatif Nombre de bassins Capacité de stockage (m3) A ciel ouvert En eau A sec 14 65 722 100 805 950 Enterré 37 326 997 Total 116 1 855 047 Dont lotissements 65 33 688 337 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.5 LA LIMNIMETRIE La limnimétrie sur réseau est un moyen de connaître la hauteur d’eau dans les collecteurs d’assainissement par l’intermédiaire de capteurs appelés « limnimètres ». Ils permettent principalement le suivi et la maîtrise des flux tout en garantissant la sécurité du personnel amené à intervenir dans les réseaux d’assainissement. Les 109 limnimètres réseaux recensés se répartissent de la manière suivante : x - 64 de type « alerte », situés sur les points bas, ils permettent d’anticiper sur d’éventuels débordements sur la chaussée ; x - 32 de type « régulation », pour piloter la vidange des bassins (Gaspar) ; x - 6 de type « étude », utilisés dans le cadre d’une étude de la Jalle ; x - 4 de type « marégraphe », pour mesurer le niveau de la Garonne de manière à réguler les effluents, notamment par temps sec ; x - 3 de type « tête en rivière », pour surveiller certains déversoirs d’orage (ils sont amenés à disparaître progressivement suite aux différents travaux de raccordement du débit de temps sec). V.1.2.1.6 LES STATIONS D’EPURATION 7 stations d’épuration assurent le traitement des eaux usées de la Communauté urbaine de Bordeaux. Elles représentent une capacité théorique de traitement de 980 700 équivalents – habitants. Depuis 2002, ce parc de stations a fait l’objet d’une complète rénovation ou reconstruction par la CUB afin d’être mis en conformité avec les exigences réglementaires. Les stations de nouvelle génération sont des ouvrages esthétiques, bien intégrés dans leur environnement urbain ou semi-urbain ; elles sont conçues pour traiter l’eau, les boues issues de la dépollution et les nuisances olfactives et sonores. En tant que fermier du service de l’assainissement, nous sommes associés à cette mutation d’une part, pour examiner et émettre un avis à chaque étape des projets afin d’intégrer le plus en amont notre expérience des contraintes Le parc des stations d'épuration d’exploitation des ouvrages, Clos de Hilde Louis Fargue Sabarèges Cantinolle d’autre part à travers la prise Date de création 1994 1974 1969 1973 Date de réhabilitation et/ou extension 2007 2003 1979 1985 en compte de l’impact des Date de reconstruction 2005 2005 Capacité de traitement à fin 2007 phases de travaux durant 408 300 300 000 116 700 85 000 (equivalent habitant : sur la base de 60 g DBO5 eq. hab) lesquelles le traitement doit décantation décantation décantation lamellaire lamellaire lame llaire boues activées Type de traite me nt eau continuer d’être assuré. biofiltration Type de traite me nt boues digest ion centrifugation Type de traite me nt air désodorisation géné rale digestionce ntrifugation sécheur désodorisation filière s eau e t boues biofiltration biofiltration digestion centrifugation digestion ce ntrifugation désodorisation générale désodorisat ion générale Répartition de la capacité théorique de traitement Blanquefort Ambès La Melotte 1968 1978 2007 1 978 1 982 66 700 3 000 1 000 boues activées boues activées boues activée s Type de traite me nt boues centrifugation stockeur benne filt rante Type de traite me nt air désodorisation géné rale - - 6% Date de création Date de réhabilitation et/ou extension Date de reconstruction Capacité de traitement à fin 2007 (equivalent habitant : sur la base de 60 g DBO5 eq. hab) Type de traite me nt eau 3% 9% 46% 12% 31% Clos de Hilde Louis Fargue Sabarèges Cantinolle Blanquefort Lille Autres STEP 338 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.1.7 LE TELECONTROLE RAMSES Le centre de télécontrôle RAMSES a été mis en service par la Communauté Urbaine en 1992. Il permet de surveiller 24h/24 les équipements et les ouvrages d’assainissement et de piloter en temps réel leur régulation pour assurer un écoulement optimal des flux hydrauliques. Il constitue un élément essentiel de la lutte contre les inondations de l’agglomération bordelaise en raison, notamment, de sa capacité à anticiper les événements pluvieux et leurs conséquences. Initialement dévolu à la lutte contre les inondations, RAMSES II est aujourd’hui un outil de gestion du système d’assainissement dans sa globalité, en incluant la surveillance des postes de refoulement des eaux usées et des stations d’épuration 24h/24. Il contribue à répondre à l’évolution des contraintes environnementales (intégration de l’autosurveillance, évolution vers une gestion dynamique des écoulements, etc). Cet outil de supervision est basé sur une vue générale du système d’assainissement de la Communauté Urbaine de Bordeaux, utilisant les informations issues du Système d’Information Géographique. De son poste, l’utilisateur peut accéder à l’ensemble des données ou informations du système d’assainissement. L’ensemble de ces données est stocké dans une seule base informatique et rattaché à la description patrimoniale des installations pour en assurer la cohérence avec les autres utilisations. Un portail intranet permet aux exploitants d’accéder en temps réel aux données et bilans. Le déploiement de technologies de pointe réalisé en 2007 a ouvert de nombreuses perspectives. L’information est aujourd’hui disponible en tout point et les installations peuvent communiquer directement entre elles pour s’échanger des données de régulation sans passer par le poste central, augmentant la fiabilité du système. ZOOM UN MUR D’IMAGES, SYSTEME. POUR LA SUPERVISION DE L’ENSEMBLE DU Sur cette vue générale, on distingue : x des indicateurs de synthèse qui permettent de connaître les sites les plus critiques à chaque instant selon les conditions de fonctionnement ; x des calques permettant d’activer des cartes de parcs d’équipements ; x une fonction de zoom dynamique permettant à l’utilisateur de visualiser le détail des informations retransmises des installations et de déclencher les interventions de maintenance adéquates. En 2009, le mur d’images a été enrichi par : x le niveau de la Garonne à Bordeaux ; x des prévisions météorologiques spécifiques critiquées et validées par Météofrance sur la CUB ; x la visualisation de l’imagerie Radar et de l’activité électrique permettant d’anticiper les pluies ; x un outil de surveillance des chantiers sensibles incluant un géopositionnement ; x le remplissage des bassins en temps réel. 339 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE La nouvelle architecture technologique de RAMSES, alliant hydraulique, informatique, automatisme et télétransmission, a été conçue pour permettre l’intégration du projet de Gestion Dynamique prévu à l’avenant n°5. Il s’agira d’y raccorder un outil de modélisation et de gestion dynamique en temps réel des écoulements. En 2009, nous avons poursuivi la dynamique d’évolution de RAMSES (voir encadré précédent). ZOOM NOMBREUSES VISITES EN 2009 AU TELECONTROLE RAMSES Avec le même succès qu’à son premier jour, RAMSES continue de recevoir la visite de nombreux publics, curieux de découvrir ce joyau d’informatique intégrant les outils les plus avancés du moment. En 2009, nous avons accueilli 398 personnes (en 41 visites). A l’aide des différents supports de présentations pédagogiques que nous avons réalisés, nous avons sensibiliser un large public, novice ou averti, à la lutte contre les inondations, à la préservation du milieu naturel, à la protection des biens et des personnes et l’ensemble du service public de l’assainissement. Des thèmes particuliers ont parfois été approfondis avec les visiteurs, comme la gestion des effluents urbains par temps sec ou en situation de crise, la surveillance des chantiers et des interventions sur les ouvrages affermés, la surveillance météorologique. Ces visites ont été l’occasion d’échanges riches avec un large public français ou étranger, aussi divers que des élus, des personnels de la Communauté urbaine, des associations, des représentants de l’Etat, des scolaires et des entreprises. Visualisation de l’activité électrique Horloges : heure locale et heure TU Courbe du niveau Garonne Image radar Hyétogrammes1 des pluviomètres les plus sollicités Liste des travaux sensibles en cours Isohyètes 2 1 Hyétogrammes : histogrammes de l’intensité de pluie par pas de temps de 5 min et par pluviomètre 2 Isohyètes : courbes d’égale intensité de précipitation Roue de sélection des calques d’affichage 340 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.2 LES VARIATIONS DU PATRIMOINE V.1.2.2.1 L’ALLONGEMENT DU RESEAU V.1.2.2.1.1 L’incorporation des lotissements au domaine public L’activité d’incorporation des lotissements pour l’année 2009 a permis de traiter l’intégration des réseaux et des branchements de 19 lotissements dans le patrimoine communautaire affermé. Ils correspondent à 16,5 km de réseau et 624 branchements particuliers. En 2009, 19 solutions compensatoires, aménagements visant à favoriser l’infiltration des eaux de pluies ou à en retarder le déversement dans le réseau par un stockage localisé (noues, petits bassins de retenue, chaussées réservoirs…), ont été incorporées (10 en 2008) avec la répartition suivante : 6 collecteurs surdimensionnés, 10 bassins à ciel ouvert à sec, 2 bassins à ciel ouvert en eau, 1 réseau drain.. De plus, 3 lotissements pris en compte dans un exercice antérieur ont été intégrés par arrêté en 2009. Ils représentent 1,2 km de réseau, 20 branchements et 3 solutions compensatoires. Incorporation des lotissements Lotissements mis en exploitation ou pris en charge par arrêté en 2009 Commune Dossiers A mbarès-et-Lagrave A mbarès-et-Lagrave A mbarès-et-Lagrave A rtigues-près-B ordeaux B lanquefort B ruges Cenon Cenon E ysines Floirac Floirac G ra dignan Haillan (Le) Le Haillan Le Taillan-Médoc (Le) Le Taillan-Médoc (Le) Le Taillan-Médoc (Le) Mérignac Mérignac P arempuyre P essac P essac P essac S aint-Louis-de-Montferrand S aint-Médard-en-Jall es S aint-Médard-en-Jall es S aint-Médard-en-Jall es S aint-Médard-en-Jall es Taillan-Médoc (Le) Taillan-Médoc (Le) V illenave-d'Ornon V illenave-d'Ornon V illenave-d'Ornon Le Clos Sai nt-Michel Les Jardins de Lagrave Les Jardins de Lalande Les Pelouses de Techeney Rue Blaise Pascal/ru e Jeanne d'Arc Les Jardins du Limancet Le Clos Sai nt-Romain Le Clos Sai nt-Romain Le Domaine d'Ascot La Ronceray Le Parc de la Gardelle La Haute Vign e Le Couquéou Les Jardins de Tauzin Le Domaine de Jau E st Le Domaine de Jau Oue st S.C.I. de Jau Les Jardins du Parc 1 Les Jardins du Parc 2 Le Magnolia La Châtaigneraie (1° tranche) Le Clos de la Pinède Le Hameau d es Bouvreuils Le Clos de Jourdanne La Clairière et le Hameau de Picot Le Grand Cérillan (Phases 1 et 2 hors bassin) Le Grand Cérillan (Tranche 3) Quartier Pont Rouge Le Bois de Germignan Les Sablières Laennec Le Clos Sai nt-Urbain Le Domaine de Couhins Total pris en charge en 2009 Pris en charge + arrêté 04 /12/2009 19 /08/2009 25 /08/2009 03 /02/2009 15 /05/2009 03 /02/2009 30 /03/2009 17 /11/2009 23 /10/2009 10 /02/2009 19 /12/2008 19 /08/2009 16 /12/2009 23 /10/2009 17 /11/2009 17 /11/2009 17 /11/2009 19 /12/2008 09 /12/2008 19 /08/2009 02 /09/2009 04 /02/2009 26 /06/2009 17 /11/2009 19 /08/2009 03 /02/2009 23 /10/2009 15 /05/2009 30 /06/2009 12 /03/2009 08 /09/2009 23 /10/2009 04 /02/2009 Branchements EU 12 7 16 12 0 8 21 0 11 20 20 5 6 10 16 18 13 2 2 10 24 7 5 0 24 44 31 12 0 10 12 0 3 381 EP U 0 0 0 11 0 0 0 1 8 5 20 5 4 9 8 17 13 0 0 10 7 7 0 0 0 7 14 12 0 10 0 0 3 171 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Longueur (m) Total EU 12 226 7 196 16 534 23 269 0 0 8 207 21 275 1 0 19 149 25 261 40 272 10 119 10 101 19 260 24 360 35 314 26 124 2 29 2 43 20 196 31 198 14 172 5 93 0 0 24 291 51 1 152 45 628 24 163 0 0 20 135 12 350 0 0 6 38 552 7 155 EP 125 112 314 238 360 0 0 527 149 191 279 115 88 253 335 377 124 0 0 200 498 172 48 0 244 1 060 552 178 719 165 0 81 155 7 659 U 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 351 308 848 507 360 207 275 527 298 452 551 234 189 513 695 691 248 29 43 396 696 344 141 0 535 2 212 1 180 341 719 300 350 81 193 14 814 Solutions compensatoires 1 1 0 1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 0 1 1 17 Lotissements pris en charge par anticipation et/ou intégrés par arrêté en 2009, en attente de travaux de mise en conformité Commune A mbarès-et-Lagrave Cenon E ysines P essac P essac S aint-Médard-en-Jall es V illenave-d'Ornon Dossiers Le Clos des Roses Fo yer Occupationnel L'Encl os du Vi gnan Le Domaine de Magonty Les Prés d e Toctoucau La Lisière du Pinton Le Clos du Pont de la Maye Pris en charge + arrêté 15 /05/2009 24 /08/2009 19 /08/2009 14 /08/2009 10 /02/2009 02 /01/2009 29 /10/2009 Branchements EU 21 0 0 17 10 2 9 EP U 0 0 5 14 0 0 15 0 0 0 0 0 0 0 Longueur (m) Total 21 0 5 31 10 2 24 EU 275 55 0 412 204 73 157 EP 174 0 239 404 0 0 157 0 0 0 0 0 0 0 Total 449 55 239 816 204 73 314 Solutions compensatoires 0 0 1 0 0 0 1 U Total en attente de travaux de mise en conformité 2009 59 34 0 93 1 176 974 0 2 150 2 Total pris en charge 2009 440 205 0 645 8 331 8 633 0 16 964 19 341 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.2.1.2 Les réseaux neufs remis au fermier Liste des réseaux remis au fermier (hors lotissements) Longueur de réseaux (en ml) EU Commune AMBARES-ET-LAGRAVE AMBARES-ET-LAGRAVE AMBARES-ET-LAGRAVE AMBARES-ET-LAGRAVE AMBARES-ET-LAGRAVE AMBARES-ET-LAGRAVE AMBES AMBES ARTIGUES-PRES-BORDEAUX ARTIGUES-PRES-BORDEAUX BASSENS BASSENS BEGLES BEGLES BEGLES BEGLES BEGLES BEGLES BLANQUEFORT BLANQUEFORT BLANQUEFORT BLANQUEFORT BLANQUEFORT BLANQUEFORT BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BOULIAC BOULIAC BOUSCAT (LE) BOUSCAT (LE) BOUSCAT (LE) BRUGES BRUGES BRUGES BRUGES BRUGES BRUGES BRUGES CARBON-BLANC CARBON-BLANC CENON CENON CENON CENON CENON EYSINES EYSINES EYSINES EYSINES EYSINES EYSINES FLOIRAC FLOIRAC FLOIRAC FLOIRAC FLOIRAC GRADIGNAN GRADIGNAN GRADIGNAN GRADIGNAN GRADIGNAN Rue CHEM DE LA HOURCADE CHEM DE MERLE RUE COMMANDERIE DES TEMPLIERS RUE DE BRECHET RUE DE SICART RUE DU MONASTERE AVE DU GENERAL DE GAULLE RUE AMPERE ALL DU MOULIN D'ANTOUNE AVE DE LA MOUNE RUE LAFAYETTE VOIE STRUCTURANTE EST/OUEST AVE ALEXIS CAPELLE AVE ALEXIS CAPELLE RUE ALEXIS LABRO RUE CALIXTE CAMELLE RUE LOUIS BLERIOT RUE ROBERT MALSAN AVE DU PORT DU ROY RUE DE LA GARE RUE DE LA RIVIERE RUE DU CARDINAL LECOT RUE DU DEHEZ RUE JEAN DUVERT CRS LOUIS FARGUE QUAI DESCHAMPS QUAI LOUIS XVIII RUE ADRIEN BAYSSELANCE RUE CARTON CAUD RUE DE LA TRESNE RUE DES ALLAMANDIERS RUE DES QUEYRIES RUE FALQUET CAUD RUE LETELLIER RUE MAUBEC RUE PROFESSEUR LANELONGUE RUE SAINT-VINCENT-DE-PAUL RUE LEONCE MOTELAY CHEM DE MALUS CHEM RURAL AVE GEORGES CLEMENCEAU QUARTIER STE-GERMAINE RTE DU MEDOC AVE DES 4 PONTS CHEM DE LA HUTTE CHEM RURAL IMP LUDOVIC RUE ANDRE MESSAGER RUE DE STRASBOURG RUE DE STRASBOURG AVE LAFONTAINE RUE LOUIS ARAGON CHEM LESCAN RUE ANATOLE FRANCE RUE DE LA JUSTICE RUE DU 8 MAI 1945 RUE DU MARECHAL JOFFRE RUE ALADIN MIQUEAU RUE DE LA GARE RUE DE LA TOUR RUE DES SABLES RUE DU RONTEAU GAILLARD RUE JEAN MERMOZ AVE DU XI NOVEMBRE AVE PASTEUR CHEM DE MARTINY CHEM DE MONTAGNE CHEM DES PLATEAUX ALL SAINT-ALBE RUE DE CHARTREZE RUE DE LA CROIX DE MONJOUS RUE D'ORNON RUE PASTEUR Date de prise en charge 03/04/2009 22/01/2009 23/04/2009 02/10/2008 06/04/2008 03/04/2009 01/07/2009 01/07/2009 16/10/2008 26/10/2009 02/10/2008 07/01/2009 01/07/2009 20/01/2009 06/05/2009 18/12/2008 06/01/2009 27/03/2009 02/06/2009 28/02/2009 27/03/2009 18/02/2009 06/04/2009 27/03/2009 26/11/2009 29/12/2008 26/10/2009 26/11/2009 13/11/2007 01/07/2009 20/04/2009 22/01/2009 20/04/2009 09/07/2009 20/04/2009 14/04/2009 14/04/2009 26/10/2009 16/01/2009 25/05/2009 18/05/2009 22/01/2009 30/04/2009 29/12/2008 03/11/2008 25/05/2009 18/02/2009 20/08/2009 16/01/2009 17/12/2008 02/07/2009 07/01/2009 04/05/2009 24/10/2008 12/01/2009 27/11/2008 14/09/2006 03/04/2009 02/03/2009 26/05/2009 19/05/2009 28/01/2009 26/10/2009 20/06/2008 22/01/2009 22/12/2008 28/01/2009 22/12/2008 17/07/2008 22/01/2009 04/06/2009 14/03/2008 16/04/2009 posé 344 291 déposé EP posé Nombre de B.E. UN déposé posé EP 12 0 407 12 30 100 203 61 UN déposé posé déposé posé déposé 6 0 0 0 0 48 260 0 0 0 3 7 1 0 0 3 11 9 0 100 6 2 341 175 0 6 1 395 36 208 340 313 0 0 121 3 318 0 30 5 0 16 0 0 2 12 134 568 2 16 597 14 44 38 199 0 273 2 0 206 0 410 0 0 5 238 545 0 685 638 274 8 13 0 2 74 620 1 243 92 200 6 181 0 25 0 0 0 22 0 283 0 1 2 11 1 14 0 5 9 443 21 32 0 194 141 0 259 2 1 12 205 106 0 760 79 9 0 80 0 5 150 0 36 0 55 2 4 2 2 6 7 0 9 4 342 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE Liste des réseaux remis au fermier (hors lotissements) - suite EU Commune Rue HAILLAN (LE) HAILLAN (LE) HAILLAN (LE) LORMONT LORMONT LORMONT LORMONT MERIGNAC MERIGNAC MERIGNAC MERIGNAC MERIGNAC MERIGNAC PAREMPUYRE PAREMPUYRE PESSAC PESSAC PESSAC PESSAC PESSAC PESSAC SAINT-AUBIN-DE-MEDOC SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-MEDARD-EN-JALLES SAINT-VINCENT-DE-PAUL SAINT-VINCENT-DE-PAUL TAILLAN-MEDOC (LE) TAILLAN-MEDOC (LE) TAILLAN-MEDOC (LE) TAILLAN-MEDOC (LE) TAILLAN-MEDOC (LE) TAILLAN-MEDOC (LE) TALENCE TALENCE TALENCE VILLENAVE-D'ORNON VILLENAVE-D'ORNON VILLENAVE-D'ORNON VILLENAVE-D'ORNON VILLENAVE-D'ORNON VILLENAVE-D'ORNON VILLENAVE-D'ORNON VILLENAVE-D'ORNON Total CHEM DE MEYCAT CHEM DU BROUSTERA THALWEG DU RUISSEAU LE HAILLAN QUAI CHAIGNEAU BICHON RUE DES PINS RUE DESFOURNIEL RUE PIERRE MENDES-FRANCE AVE DE L'YSER RUE CHAPELLE STE-BERNADETTE RUE JEAN GIONO RUE JEAN MONNET RUE PROSPER MERIMEE RUE RAOUL AMAT RUE DE MACAU RUE DES PALUS AVE DE NOES AVE DES ERABLES PCE DE NAVARRE RUE DU TRANSFORMATEUR RUE EUGENE DANDICOL ZAC CENTRE VILLE RTE DE JOLIBOIS IMP PAUL JAUMOUILLE RUE MARCEL PAUL ALL FERNAND BRAUDEL CHEM RURAL 230 RTE DE CORBIAC RUE DU GENERAL NIOX RUE EDOUARD MANET RUE HENRI MATISSE RUE JULES MASSENET RUE PIERRE RAMOND AVE PAUL PRINCETEAU RUE JEAN FAUGERE ALL DE PEYDEBLANC AVE DU STADE CHEM DES MIMOSAS CHEM DU FOUR A CHAUX RD 215 RUE DE CALAVET IMP VIEILLE TOUR RUE ROBESPIERRE ZAC CENTRE VILLE DE TALENCE ALL DE BRAZZAVILLE AVE DE GALGON AVE EDOUARD BOURLEAUD CHEM DE COUHINS CHEM DE COUHINS CHEM DE COUHINS IMP YVON MANSENCAL RTE DE LEOGNAN Date de prise en charge 08/06/2009 27/03/2009 03/04/2009 07/01/2009 19/05/2009 26/11/2009 28/01/2009 07/01/2009 02/03/2009 07/01/2009 27/03/2009 29/12/2008 01/10/2009 28/10/2009 07/01/2009 31/12/2008 16/04/2009 09/04/2009 29/10/2009 04/06/2009 03/04/2009 19/05/2009 27/10/2008 04/06/2008 12/08/2008 20/08/2009 27/10/2008 25/05/2009 26/10/2009 08/09/2009 17/07/2008 11/05/2009 01/07/2009 20/04/2009 07/04/2009 27/10/2008 06/03/2007 19/01/2009 26/05/2009 29/12/2008 12/02/2009 26/10/2009 27/03/2009 22/01/2009 20/08/2009 27/11/2008 14/11/2008 24/04/2009 01/07/2009 03/04/2009 04/05/2009 posé Longueur de réseaux (en ml) EP UN déposé 64 99 799 63 posé déposé posé Nombre de B.E. EP UN déposé posé déposé posé déposé 776 0 0 137 63 37 3 6 3 0 51 132 103 77 15 4 9 6 0 193 482 0 77 993 0 134 0 0 422 32 16 6 0 0 1 0 1 8 15 308 63 42 32 168 0 0 0 0 0 50 488 39 35 117 124 0 79 120 74 280 359 56 0 38 0 0 1 0 1 163 149 0 6 49 24 1 588 39 0 102 51 64 228 203 84 0 315 130 67 92 80 321 10 799 370 605 2 19 0 6 1 9 6 55 23 0 0 94 146 9 774 1 356 1 316 0 2 043 1 393 27 21 V.1.2.2.2 LES BRANCHEMENTS NEUFS Branchements neufs de l'année Nombre de branchements neufs créés sur canalisation 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 existante 916 901 819 894 883 914 891 953 762 neuve 495 567 338 123 181 343 199 376 243 Total 1 1 1 1 1 1 1 1 1 411 468 157 017 064 257 090 329 005 343 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 16 > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < LA DESCRIPTION DU SERVICE V.1.2.2.3 LES NOUVEAUX EQUIPEMENTS Au cours de l’année 2009, 4 stations de pompage eaux usées ont été intégrées au patrimoine affermé. Il s’agit des stations : x Macau, Hustin et Barthez, 3 stations de pompage d’eaux usées de type DIP, d’une capacité installée allant de 5 à 15 m3/h, dont 1 sur le système d’assainissement de Clos de Hilde, 1 sur celui de Blanquefort et 1 sur celui de Cantinolle. Ce type d’installation de pompage, dite «en ligne», est un système de pompage sans bâche, directement installé dans le collecteur d’arrivée et faisant office de station de pompage. Il est plus particulièrement indiqué pour les petits débits. x Cotor, 1 station de pompage d’eaux usées de type classique avec bâche d’aspiration et d’une capacité de pompage installée de 40 m3/h rejetant ces effluents vers le système d'assainissement de Clos de Hilde. Cette installation était jusqu'alors gérée par un syndic d'immeuble. V.1.2.2.4 LES DESAFFECTATIONS ET RETROCESSIONS Lis te des rés ea ux dé sa ffe cté s re m is à la C om m unau té Urba ine de Borde au x Lo ngueur de rés ea ux (en m l) Com m un e Bous ca t (Le) Tota l Rue Route du Mé doc Réside nce du Maré chal Lya utey D a te de dés affe ctation EU EP 30/04/2009 UN N om bre de re gar ds EU EP 274 0 0 2 74 UN N om bre de B.E. EP 7 0 0 7 344 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX UN 2 0 2 > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITE DU SERVICE L’ACTIVITE DU SERVICE V.1.3 L’ACTIVITE DU SERVICE Avec un parc de stations d’épuration pratiquement tout reconstruit, les exploitants du service de l’assainissement de Lyonnaise des Eaux vivent depuis plusieurs années, aux côtés de la Communauté Urbaine de Bordeaux, au rythme des programmes d’études, de conception, de réalisation et de mise en route de la presque totalité des 7 stations existantes. Nouvelles technologies, meilleures performances, architectures modernes donnent le ton pour une exploitation qui évolue et demeure à la mesure de ces nouveaux outils. Avec pour finalité l’évaluation et la maîtrise des rejets dans le milieu naturel, l’autosurveillance des stations et des réseaux a aujourd’hui atteint un bon niveau de maturité pour assurer le diagnostic permanent du système d’assainissement dans sa globalité. V.1.3.1 LE BILAN HYDRAULIQUE V.1.3.1.1 LA PLUVIOMETRIE La pluviométrie de la Communauté Urbaine de Bordeaux est suivie et enregistrée grâce à un réseau de 42 pluviomètres dont 29 sont retransmis en temps réel au centre de télécontrôle RAMSES. En complément, nous exploitons 7 pluviomètres implantés au-delà du territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux, au niveau de la façade atlantique. Ils servent au re-calibrage de l’information retransmise par le radar de Météo France qui détecte les pluies dominantes en provenance du sud-ouest et en direction de la Communauté Urbaine de Bordeaux. ZOOM LE VANDALISME S’EN PREND AUX PLUVIOMETRES Cette année a été marquée par une augmentation des actes de vandalisme sur les pluviomètres. Ces points de mesure souvent isolés, sans protection particulière, sont la cible de dégradations. En 2009, 8 pluviomètres ont ainsi dû être renouvelés à la suite d’actes de vandalisme. Avec 958 mm de précipitations, 2009, comme 2008 (962 mm), est une année pluvieuse. Cependant, elle se distingue par des pluviométries mensuelles contrastées et éloignées des moyennes mensuelles enregistrées de 1980 à 2008 : x Des mois très pluvieux dont janvier avec 132 mm pour une moyenne de 84 mm, avril avec 125 mm pour une moyenne de 77 mm et un mois de novembre avec 212 mm pour une moyenne de 95 mm ; x Une pluviométrie au mois de novembre supérieure au cumul des cinq mois de février, mars, août, septembre et octobre réunis (180 mm) ; x Un hiver et une arrière saison estivale secs. 2009 se caractérise aussi par une grande hétérogénéité des événements pluvieux survenus. 345 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE mm Pluviométrie depuis 1980 350 300 250 200 150 100 50 0 Janv. Légende Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 2009 Maximum du mois depuis 1980 Janvier : 208,7 mm Année 2009 Janvier : 132,6 mm Moyenne du mois depuis 1980 + écart type Janvier : 84 mm + 56,1 mm Moyenne du mois depuis 1980 - écart type Janvier : 84 mm 56,1 mm Minimum du mois depuis 1980 Janvier : 15,9 mm mm Evolution mensuelle de la pluviométrie entre janvier 2003 et décembre 2009 250 pluvio métrie mensuelle mo yenne annuelle 200 150 100 50 0 J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D 346 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE Evolution de la pluviométrie annuelle mm 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 Total annuel Moyenne annuelle P luviom étrie m ensuelle depuis 1980 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 M OY 80 à 09 janv. 13 0,0 101,8 2 7,1 96,6 61,6 15 ,9 142,2 28 ,2 96,4 167 ,3 40,1 55 ,3 74,9 102,8 13 2,6 84 ,0 fév . 11 0,8 112,2 6 1,2 20,4 79,4 90 ,1 65,4 59 ,3 65,6 26 ,5 42,8 91 ,8 149,0 31,1 3 4,4 68 ,6 m ars 9 2,3 41,0 9,8 42,4 54,3 96 ,0 151,4 30 ,4 42,5 45 ,5 43,9 178 ,2 94,9 106,2 3 7,2 66 ,8 av ril 3 6,1 63,3 1 3,0 195,5 81,4 151 ,0 107,3 41 ,2 36,8 74 ,8 108,4 27 ,3 32,7 79,3 12 4,8 77 ,3 m ai 6 6,5 63,0 13 1,3 16,7 84,0 83 ,8 41,9 99 ,6 61,1 92 ,3 19,2 55 ,0 150,9 148,7 7 2,6 76 ,3 juin 2 2,0 49,1 13 0,8 67,0 52,8 51 ,8 28,8 33 ,8 49,7 13 ,2 44,9 24 ,7 67,1 80,5 9 4,3 59 ,6 juil. 3 3,8 63,7 4 0,4 41,5 43,7 66 ,1 94,0 40 ,6 85,8 62 ,8 31,3 53 ,5 59,8 21,4 4 8,1 50 ,5 3 0,8 12 7,5 118,6 75,5 8 9,5 3 0,4 12,2 141,8 68,7 1 45,1 31 ,6 42 ,7 53,5 67,6 110 ,4 48 ,8 50,3 35,8 92 ,1 51 ,8 22,1 69,7 65 ,1 102 ,9 99,7 29,9 80,6 43,5 3 2,4 3 9,3 57 ,6 77 ,0 92 ,2 août sept. oct. 4 2,3 66,2 2 2,0 106,7 88,1 154 ,6 84,6 84 ,6 170,2 112 ,1 71,0 59 ,8 44,2 81,9 3 6,8 nov. 7 3,9 181,3 23 1,5 98,5 60,5 328 ,0 48,3 125 ,5 93,4 16 ,9 90,6 65 ,2 39,7 117,2 21 1,7 94 ,8 déc. 18 7,0 48,7 16 5,5 52,8 1 63,7 128 ,2 43,2 108 ,7 81,5 79 ,5 108,9 48 ,6 82,4 68,3 9 3,8 99 ,1 953, 0 9 84,4 952,5 8 92,1 983 ,3 1 239,8 9 28,2 811,1 8 69,1 834,8 6 92,9 827,5 925,2 96 1,6 958,0 903,8 86 87 92 93 94 95 Tota l P luviom étrie m ensuelle depuis 1980 80 janv. 81 82 83 84 85 88 89 90 91 10 2,5 71,7 9 0,4 25,8 1 72,7 53 ,7 194,2 23 ,3 208,7 38 ,3 75,7 40 ,4 30,1 15,9 15 2,4 130 ,0 2 5,7 45,7 4 5,2 86,0 85,1 76 ,6 54,5 42 ,9 110,7 96 ,0 146,4 53 ,9 16,5 3,8 9 4,7 110 ,8 fév . m ars 9 0,1 75,3 7 6,0 60,7 76,8 96 ,6 52,4 62 ,9 126,2 44 ,5 7,7 35 ,9 68,8 15,3 1 8,4 92 ,3 av ril 1 9,9 28,0 3,2 126,0 17,7 65 ,2 156,9 40 ,8 92,6 184 ,0 94,8 50 ,2 63,0 109,6 14 1,3 36 ,1 m ai 9 4,2 79,4 7 0,6 114,6 1 40,4 107 ,6 44,1 19 ,6 114,3 14 ,4 46,1 48 ,2 52,0 66,8 8 6,4 66 ,5 juin 8 0,2 31,1 5 7,8 20,5 61,0 40 ,7 14,7 95 ,7 79,7 32 ,7 65,2 43 ,3 152,3 128,3 10 7,7 22 ,0 juil. août 5 3,8 3 0,8 32,1 19,8 5 5,3 5 8,2 68,5 83,7 21,5 48,7 59 ,5 20 ,6 2,7 46,8 79 ,3 34 ,6 42,3 16,2 68 ,6 56 ,9 22,3 24,0 66 ,3 10 ,3 63,5 210,6 39,0 30,9 5 1,2 5 2,3 33 ,8 30 ,8 127 ,5 sept. oct. 4 8,3 71,0 6 8,5 40,0 84,9 3 ,9 99,8 58 ,4 36,0 39 ,3 56,0 136 ,9 86,1 214,2 17 7,1 13 0,4 111,0 19 5,1 27,7 1 27,9 13 ,8 55,3 141 ,9 38,1 30 ,9 159,6 115 ,4 133,0 135,3 7 1,0 42 ,3 3 1,7 20,7 9 8,6 38,5 1 41,2 66 ,8 46,0 102 ,0 20,2 84 ,2 127,3 158 ,3 132,5 38,1 7 3,0 73 ,9 nov. déc. Tota l 6 0,1 276,0 16 6,0 123,4 69,4 91 ,5 95,3 32 ,6 54,9 35 ,5 56,2 34 ,1 113,5 204,8 9 4,9 187 ,0 767, 7 8 61,8 984,9 8 15,4 1 047 ,3 696,5 8 62,7 734,0 9 39,9 725,3 8 81,3 793,2 1 121,9 1 00 2,0 1 120,4 953,0 mm/mois 250 Evolution mensuelle de la pluviométrie 200 150 100 50 0 janv. fév. mars avril mai juin juil. pluviométrie mensuelle août sept. oct. nov. déc. Moyenne de la pluviométrie mensuelle depuis 1980 347 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.1.2 LES VOLUMES RELEVES ET EPURES Volum es pom pés / v olum es épurés Volu mes pompés (m illio ns de m 3) V olu mes épurés P luv iométrie (m illions d e m3) (m m /an) 2 00 0 EU 4 1,3 EP 3 6,4 2 00 1 4 1,7 3 1,9 6 7,1 92 8,2 2 00 2 3 2,2 9,6 5 4,6 81 1,1 2 00 3 3 8,9 1 1,9 6 8,0 86 9,1 2 00 4 3 9,9 1 3,8 7 1,6 83 4,8 2 00 5 2 9,8 8,3 5 7,7 69 2,9 2 00 6 2 00 7 3 2,7 3 3,7 1 4,2 1 4,3 6 9,2 7 0,2 82 7,5 92 5,2 2 00 8 3 3,5 1 7,8 7 3,7 96 1,6 2 00 9 3 5,7 1 8,8 7 6,2 95 8,0 6 9,8 millions de m3 1 23 9,8 mm / an Evolution des volumes 1 400,0 100,0 Pluviométrie Volumes pompés EP 90,0 Volumes pompés EU Volumes épurés 1 200,0 80,0 1 000,0 70,0 60,0 800,0 50,0 600,0 40,0 30,0 400,0 20,0 200,0 10,0 - 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Erreur ! Liaison incorrecte. Variation m ensuelle des volum es pom pés et épurés com parés à la pluviom étrie mm m3 240 10 000 000 précipitations Volumes pompés EU 9 000 000 Volumes pompés EP Volumes épurés 220 200 8 000 000 180 7 000 000 160 6 000 000 140 5 000 000 120 4 000 000 100 80 3 000 000 60 2 000 000 40 1 000 000 20 0 0 1 2 3 4 5 6 7 2005 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 2006 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 2007 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 2008 348 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 8 9 10 11 12 > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.2 LE BILAN ANALYTIQUE V.1.3.2.1 AUTOSURVEILLANCE DES RESEAUX V.1.3.2.1.1 La synthèse des résultats de l’autosurveillance des réseaux d’assainissement Synthèse des résultats de l' au tosurveillance des réseau x d'assain issem en t (par mois) P lu viométrie Déversem ent global vo lume déve rsé du rée du d éverse me nt m3 h :m m mm Déversem ent non lié à la pluie ch arg e es timé e MES kg cha rge estimée DC O kg volu m e déver sé dur ée d u déve rsemen t m3 h:mm % du volum e d éversé glob al D éversement lié à la plu ie V idange des bassins vo lum e vidan gé volum e d éversé m3 volume dé versé d uré e d u déver sement m3 h:mm m3 Ja nv. 131,2 2 932 152 770:10 733 181 821 093 13 00: 30 0% 2 154 400 25 220 2 932 138 Fév . 33,9 328 536 95:40 61 158 75 134 13 955 04: 05 4,25% 192 400 16 110 314 581 769:40 91:35 M ars 37,5 167 470 84:15 33 451 44 085 0 00: 00 0% 47 900 0 167 470 84:15 Av ril 123,8 Ma i 1 350 045 424:43 335 795 368 787 9 01: 15 0% 756 600 0 1 350 037 423:28 71,7 583 114 171:53 124 627 148 900 348 01: 25 0,06% 396 500 11 820 582 766 170:28 Juin 92,4 1 173 081 282:57 285 703 331 287 2 730 01: 15 0,23% 818 600 22 500 1 170 351 281:42 Juil. 47,8 475 377 142:12 128 015 141 470 4 990 33: 55 1,05% 255 100 4 870 470 387 108:17 53:05 Ao ût 30,4 189 590 53:05 42 854 51 400 0 00: 00 0% 59 900 0 189 590 Se pt. 38,0 384 501 83:16 98 071 114 049 2 081 01: 00 0,54% 109 800 0 382 420 82:16 Oct. 38,3 354 017 68:20 89 847 100 547 7 037 04: 25 1,99% 114 700 0 346 980 63:55 Nov . 756:45 663 746 208,8 2 618 264 698 918 315 09: 15 0,01% 1 381 400 1 410 2 617 949 747:30 Dé c. 93,6 1 103 756 388:01 263 769 301 837 21 493 30: 07 1,95% 717 100 9 620 1 082 263 357:54 Mo ye nne 79,0 971 659 276:46 238 351 266 459 4 414 07: 16 9 1 5 50 1 1 6 06 93 3 3 23 4:08 M édiane T otal 59,8 529 246 157:03 126 321 145 185 1 215 01: 20 94 7,4 1 1 65 9 9 05 3 32 1:21 2 8 60 21 8 3 1 97 50 8 5 2 9 72 8 7:1 2 0 ,45 % 7 00 4 40 0 Volumes mensuels des déversements sur l'ensemble de la Communauté Urbaine de Bordeaux 10000000 0 50 8000000 7000000 100 6000000 5000000 150 4000000 200 3000000 2000000 Pluviométrie en mm Volume déversé en m3 9000000 250 1000000 0 300 Janv. Fév. Mars Avril Mai Déversement lié à la pluie Juin Juil. Août Sept. Oct. Déversements non liés à la pluie Nov. Déc. Pluviométrie Durées mensuelles des déversements sur l'ensemble de la Communauté Urbaine de Bordeaux 0 160 140 50 100 100 150 80 60 200 Pluviométrie en mm Temps en jour 120 40 250 20 0 300 Janv. Fév. Mars Avril Déversement lié à la pluie Mai Juin Juil. Août Déversements non liés à la pluie Sept. Oct. Nov. Déc. Pluviométrie 349 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE Déversements sur l'ensemble de la Communauté Urbaine de Bordeaux 0 20000000 400 16000000 800 12000000 1200 8000000 Pluviométrie en mm Volume déversé en m3 Le bilan annuel montre une augmentation d'environ 5 % du volume total déversé par rapport à l'année 2008, malgré une diminution de 79 % des déversements non liés à la pluie. Cette augmentation est essentiellement due aux évènements pluvieux enregistrés en janvier et novembre responsables d’environ 48 % des volumes déversés. 24000000 1600 4000000 0 2000 2003 2004 2005 Déversements liés à la pluie 2006 2007 2008 2009 Déversements non liés à la pluie Pluviométrie Synthèse des résultats de l'autosurveillance des réseaux d'assainissement (par bassin versant) Pluviométrie bassin versant mm m3 Blanquefort Lille Cantinolle Déversement global volume déversé Déversement non lié à la pluie durée du charge charge déversement estimé e MES estimée DCO h:mm kg volume déversé kg durée du % du volume déversement déversé global m3 h:mm 900,4 3 619 50:20 892 2 738 2 746 30:40 75,85% 1000,4 43 417 113:50 15 540 30 884 529 28:20 1,22% Vidange des bassins volume vidangé volume déversé m3 m3 Le rejet direct de St-Jean, supprimé en juin, représente 14 220 l'essentiel des déversements de t emps sec (86,7%) Clos de Hilde 956,4 2 286 950 1003:16 355 441 591 231 45 390 20:45 1,98% 57 900 Louis Fargue 928,2 9 299 240 2040:35 2 476 836 2 558 548 3 290 03:37 0,04% 6 946 500 77 330 Sabarèges 926,2 26 679 113:20 11 509 14 106 1 018 03:50 3,82% Moye nne 942,3 2 331 981 664:16 572 044 639 502 10 594 17:26 Médiane 928,2 43 417 113:50 15 540 30 884 2 746 20:45 11 659 905 3321:21 2 860 218 3 197 508 52 972 87:12 7 004 400 91 550 Total 0,45% Observations A noter que 93% du volume déversé non lié à la pluie sur le bassin de collecte de Blanquefort Lille a été lié à une casse de la canalisation de refoulement de la station de pompage Blanquefort Z.I. au cours du mois de juillet. Par ailleurs, la majeure partie des volumes déversés non liés à la pluie sur le bassin de collecte de Clos de Hilde s’explique principalement par un dysfonctionnement de la vanne de By-pass de station de pompage Noutary en février, des essais des moto-pompes sur cette même station avec de l’eau de Garonne en octobre et du dysfonctionnement du dégrilleur sur la station de pompage Jourde en décembre. Répartition des durées des déversements totaux par bassin de collecte Répartition des volumes déversés totaux par bassin de collecte Louis Fargue 61,4% Répartition des volumes déversés par temps sec par bassin de collecte Louis Fargue 79,8% Clos de Hilde 85,7% e Clos de Hilde 30,2% Cantinolle 3,4% Sabarèges 3,4% Blanquefort Lille 1,5% Clos de Hilde 19,6% Sabar èges 1,9% Louis Far gue Cantinolle 0,4% Blanquefort Lille 0,0% Sabarèges 0,2% 6,2% Blanquef or t Lille 5,2% 350 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.2.2 AUTOSURVEILLANCE DES STATIONS D’EPURATION V.1.3.2.2.1 Les arrêtés préfectoraux et de mise en demeure Depuis 2005, 5 arrêtés préfectoraux ont été redéfinis pour les systèmes d’assainissement de Clos de Hilde, Sabarèges, Cantinolle, Lille et Ambès CD10. Les systèmes de Louis Fargue et La Melotte sont exploités selon un arrêté de mise en demeure. V.1.3.2.2.2 La synthèse des résultats de l’autosurveillance des stations d’épuration Synthèse de l'autosurv eillance des stations d'épuration Q ualité des eff luents bru ts MES kg /jour m g/l L ou is Fargue 18 7,2 2 0 02 0,1 Mo ye nne Min im u m 4 5,0 4 23 0,0 Maxim u m 1 00 0,0 7 3 02 2,0 Clos de Hilde 23 4,9 1 4 13 1,1 Mo ye nne Min im u m 3 1,0 1 42 0,0 Maxim u m 84 7,0 4 2 13 7,0 Sabareges Mo ye nne 41 7,5 5 31 8,1 Min im u m 9 2,0 1 30 3,0 Maxim u m 1 01 0,0 1 4 68 7,0 Cantin olle Mo ye nne 37 3,6 4 19 6,7 Min im u m 5 5,0 73 2,0 Maxim u m 1 47 6,0 1 6 81 0,0 L ille Mo ye nne 30 2,1 2 04 1,8 Min im u m 7 1,0 47 4,0 Maxim u m 70 2,0 6 54 8,0 Am bes CD 10 Mo ye nne 22 1,3 11 7,6 Min im u m 12 0,0 4 1,0 Maxim u m 39 5,0 31 9,0 L a Melotte Mo ye nne 23 2,3 9 9,3 Min im u m 8 4,0 4 4,0 DCO m g/l kg /jou r DBO m g/l kg/jou r NK NN H 4 N N O3 N NO 2 Pt m g/l kg/jour m g/l kg /jour m g /l kg/jour m g/l kg/jo ur m g/l kg/jour 32 6,1 5 0,0 76 2,0 34 0 18 ,7 10 9 94 ,0 85 9 26 ,0 1 36 ,3 21 ,0 3 90 ,0 14 1 66 ,0 4 3 85 ,0 53 2 92 ,0 3 5,6 8,3 6 6,2 3 71 9,1 24 ,5 1 35 6,0 5 ,6 6 88 3,0 46 ,9 2 5 28 ,2 8 59 ,0 4 6 73 ,0 0 ,2 0 ,0 5 ,2 2 4,6 0,0 52 7,0 0 ,1 0 ,0 0 ,8 46 0,4 14 3,0 1 01 6,0 27 5 73 ,8 8 5 90 ,0 53 1 25 ,0 1 86 ,1 42 ,0 4 50 ,0 11 1 06 ,5 1 9 37 ,0 25 5 91 ,0 5 2,5 2 1,0 8 8,2 3 14 6,3 37 ,0 1 68 6,0 15 ,1 5 79 4,0 69 ,6 2 1 94 ,2 1 1 22 ,0 4 5 72 ,0 0 ,1 0 ,0 2 ,7 8,6 0,0 19 1,0 77 9,9 21 1,0 2 25 0,0 9 9 83 ,5 5 1 27 ,0 32 7 20 ,0 3 17 ,8 64 ,0 1 1 20 ,0 4 0 60 ,2 7 5,0 1 8 54 ,0 2 4,0 16 2 87 ,0 12 2,8 97 7,0 51 ,9 65 4,0 15 ,3 1 78 6,0 68 ,6 6 76 ,6 4 18 ,0 1 2 44 ,0 0 ,2 0 ,0 0 ,6 72 6,5 43 1,0 1 90 8,0 8 1 45 ,7 5 0 63 ,0 21 1 86 ,0 2 98 ,8 78 ,0 1 1 60 ,0 3 3 49 ,4 8 1,3 1 2 75 ,0 4 8,0 12 8 81 ,0 14 0,0 91 0,1 57 ,5 63 4,0 34 ,5 1 55 5,0 88 ,2 6 39 ,2 4 94 ,0 9 79 ,0 69 8,1 14 4,0 1 31 0,0 4 6 83 ,5 1 1 00 ,0 11 4 01 ,0 3 15 ,0 59 ,0 7 60 ,0 2 1 27 ,2 4 51 ,0 5 2 30 ,0 5 6,5 2 5,4 9 0,0 36 9,7 38 ,9 18 2,0 15 ,2 67 4,0 58 ,9 48 6,2 22 8,0 69 4,0 2 50 ,9 73 ,0 5 50 ,0 1 88 ,7 64 ,0 3 20 ,0 99 ,3 21 ,0 2 02 ,0 5 7,6 5 1,9 6 4,6 41 9,8 12 7,0 1 82 ,4 67 ,0 1 57 ,3 68 ,0 69 ,8 36 ,0 4 6,3 2 4,0 1 4,0 0,0 16 2,0 4,8 1,0 9,1 50 4,8 14 9,0 1 05 2,0 0 ,1 0 ,0 0 ,5 5,6 6,5 0,0 2,4 3 3,0 1 3,4 38 8,6 10 4,0 61 5,0 2,0 0,0 9,0 0 ,1 0 ,0 0 ,3 0,9 9,4 0,0 3,0 7,0 1 6,7 12 1,6 8 0,0 24 3,0 0 ,1 0 ,0 0 ,8 1,5 0,0 9,0 0 ,1 0 ,0 0 ,3 0,9 1 1,2 0,0 5,4 5,0 4 6,1 12 5,9 7 4,0 51 2,0 2 49 ,7 1 21 ,0 4 29 ,0 0 ,2 0 ,0 0 ,4 1,2 0,0 3,0 0 ,1 0 ,0 0 ,4 0,8 7,3 0,0 3,3 3,0 1 0,7 4 7,9 2 1,0 9 5,0 2 4,5 42 ,7 1 9,0 39 ,4 3 2,0 49 ,1 18 ,3 15 ,0 22 ,0 0 ,2 0 ,0 0 ,3 0,0 0,0 0,0 0 ,2 0 ,0 0 ,3 0,0 0,0 0,0 7,6 6,5 9,3 3,0 2,0 4,0 2 0,8 31 ,5 1 4,0 16 ,2 12 ,5 10 ,0 0 ,3 0 ,1 0,0 0,0 0 ,2 0 ,0 0,0 0,0 6,5 3,7 2,8 2,0 Sy nthèse de l'autosurv eillance des stations d'épuration Q ualité des eff luents en sortie de station MES DC O DBO NK NN H 4 m g/l kg/jou r m g/l kg /jour m g /l kg/jou r m g/l kg/jo ur m g/l kg /jour L ou is Fargue Mo ye nne 37 ,0 3 7 24 ,4 10 1,4 1 0 15 9,6 34 ,8 3 4 54 ,9 2 6,6 2 57 9,7 2 1,3 2 04 8,0 Min im u m 3 ,0 5 17 ,0 1 7,0 2 92 9,0 6 ,0 7 93 ,0 5,0 87 9,0 2,9 52 0,0 Maxim u m 1 32 ,0 13 5 45 ,0 24 2,0 2 8 38 0,0 1 03 ,0 9 4 17 ,0 5 6,9 5 10 8,0 4 2,1 3 56 7,0 Clos de Hilde 7 ,6 4 34 ,6 4 8,6 2 75 6,8 8 ,5 4 80 ,9 2 2,3 1 22 6,0 2 0,1 1 10 1,5 Mo ye nne Min im u m 1 ,0 51 ,0 1 9,0 1 31 0,0 2 ,0 1 33 ,0 3,2 21 6,0 1,8 11 4,0 Maxim u m 36 ,0 2 9 44 ,0 15 2,0 1 4 81 5,0 35 ,0 2 0 34 ,0 5 0,5 2 64 5,0 4 7,1 2 06 6,0 Sabareges Mo ye nne 7 ,3 1 00 ,8 5 8,8 79 7,2 9 ,8 1 34 ,1 4 1,8 56 7,9 3 9,1 53 0,8 Min im u m 1 ,2 15 ,0 3 0,0 33 2,0 2 ,6 27 ,0 1 7,2 17 0,0 1 6,4 17 5,0 Maxim u m 40 ,0 4 64 ,0 15 7,0 1 82 1,0 55 ,0 6 38 ,0 6 6,0 92 6,0 6 0,3 92 6,0 Cantin olle Mo ye nne 16 ,6 1 93 ,0 6 7,4 78 3,4 12 ,8 1 50 ,5 9,1 11 1,3 6,8 8 5,7 Min im u m 2 ,0 30 ,0 3 4,0 31 7,0 3 ,0 30 ,0 2,9 2 3,0 0,5 4,0 Maxim u m 54 ,0 1 0 23 ,0 15 3,0 2 89 9,0 47 ,0 7 20 ,0 2 5,6 40 0,0 2 3,1 36 1,0 L ille 3 ,9 26 ,6 2 8,8 19 1,7 3 ,1 20 ,5 3,8 2 6,8 2,5 1 8,4 Mo ye nne Min im u m 0 ,1 0 ,0 1 2,0 6 9,0 0 ,0 0 ,0 0,5 3,0 0,0 0,0 Maxim u m 21 ,0 1 07 ,0 6 1,0 44 3,0 12 ,0 78 ,0 1 3,9 14 1,0 1 2,9 11 5,0 Am bes CD 10 Mo ye nne 21 ,1 10 ,0 7 1,3 3 4,5 15 ,9 7 ,7 3 3,1 1 4,5 2 6,9 1 1,8 Min im u m 7 ,0 3 ,0 3 1,0 1 1,0 5 ,0 1 ,0 1,1 0,0 0,5 0,0 Maxim u m 49 ,0 29 ,0 13 2,0 8 3,0 42 ,0 20 ,0 4 8,0 2 6,0 3 9,7 2 1,0 L a Melotte Mo ye nne 20 ,8 9 ,4 6 6,6 3 2,4 13 ,3 6 ,8 3 1,4 1 4,6 2 6,4 1 1,0 Min im u m 3 ,0 1 ,0 3 6,0 1 5,0 3 ,5 1 ,0 1 5,0 5,0 1 0,8 4,0 Maxim u m 84 ,0 45 ,0 16 6,0 10 6,0 62 ,0 40 ,0 6 0,1 2 2,0 5 2,1 1 5,0 N NO 3 N N O2 Pt m g/l kg /jou r m g /l kg /jour m g/l kg/jo ur 1 ,6 0 ,0 7 ,9 1 67 ,0 0 ,0 1 4 17 ,0 0 ,3 0 ,0 1 ,5 2 6,4 0,0 21 3,0 0 ,3 0 ,0 1 ,5 2 6,4 0,0 21 3,0 15 ,5 7 ,1 36 ,6 8 95 ,8 3 30 ,0 1 9 24 ,0 1 ,2 0 ,3 3 ,5 6 6,4 2 0,0 16 4,0 0 ,7 0 ,1 1 ,6 3 6,5 1 0,0 8 6,0 9 ,7 0 ,7 20 ,8 1 23 ,3 10 ,0 2 15 ,0 1 ,2 0 ,1 2 ,9 1 4,2 2,0 3 3,0 1 ,3 0 ,2 2 ,7 1 6,9 7,0 5 2,0 43 ,8 16 ,0 64 ,4 4 90 ,9 2 50 ,0 7 65 ,0 0 ,5 0 ,1 1 ,1 5,6 1,0 1 4,0 2 ,5 0 ,4 4 ,3 2 7,9 5,0 4 2,0 0 ,8 0 ,0 3 ,5 6 ,1 0 ,0 26 ,0 0 ,1 0 ,0 0 ,3 0,7 0,0 3,0 0 ,7 0 ,1 2 ,2 4,1 1,0 1 1,0 6 ,7 0 ,2 24 ,7 2 ,3 0 ,0 8 ,0 0 ,9 0 ,3 2 ,5 0,3 0,0 1,0 4 ,8 3 ,5 6 ,3 2,0 2,0 2,0 3 ,0 0 ,3 9 ,9 1 ,0 0 ,0 3 ,0 0 ,9 0 ,1 2 ,7 0,3 0,0 1,0 3 ,2 2 ,0 5 ,7 1,2 1,0 2,0 351 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.2.2.3 Le rendement épuratoire Evolution des rendements de traitement des stations d'épuration de la Communauté Urbaine de Bordeaux % 100,00 MES DCO DBO5 90,00 80,00 70,00 60,00 50,00 2001 2002 2003 2004 Rendement stations d'épuration Louis Fargue Clos de Hilde Sabarèges Cantinolle Lille Ambès CD10 La Melotte Moyenne Minimum Maximum MES 78% 96% 98% 95% 98% 89% 90% 92% 78% 98% DCO 67% 89% 92% 90% 95% 85% 81% 86% 67% 95% DBO5 73% 95% 97% 95% 99% 92% 90% 92% 73% 99% 2005 2006 2007 2008 2009 En 2009, la légère baisse du rendement moyen des stations d’épuration provient en particulier de la qualité du traitement de la station Louis Fargue qui a fait l’objet d’essais d’un nouveau coagulant. ZOOM AMELIORATION CONTINUE DES PERFORMANCES : UN TEST NON CONCLUANT Dans le cadre de la recherche permanente d’amélioration des performances technicoéconomiques de l’exploitation, nous avons étudié une solution alternative au chlorure ferrique, utilisé sur les stations d’épuration de la nouvelle génération pour accélérer la décantation primaire des matières en suspension dans les effluents résiduaires. En effet, sur 1 tonne de ce produit injectée à l’entrée, 600 kg se retrouvent dans les boues en sortie. C’est donc avec le double objectif de réduire le volume de boues produites et de réduire les coûts de traitement et d’élimination que nous avons, pendant 9 mois, , remplacé le chlorure ferrique de la station d’épuration Louis Fargue par du polychlorure d’alumine, dont on ne retrouve que 100 kg dans les boues en sortie pour 1 tonne injectée à l’entrée et qui a l’avantage d’être moins cher. En fin de compte, si la baisse de volume de boues produites était bien au rendez-vous, le polychlorure d’alumine a révélé des effets indésirables : baisse du rendement épuratoire et apparition de nuisances olfactives. L’expérience a donc été abandonnée en septembre. 352 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.2.2.4 L’analyse agronomique des boues Récapitulatif des analyses agronomiques des boues des stations d'épuration Paramètre Cadmium Chrome Cuivre Mercure Nickel Plomb Zinc Cr+Cu+Ni+Zn Fluoranthène B(b) fluor B(a) pyr Somme 7 PCB PCB28 PCB52 PCB101 PCB118 PCB138 PCB153 PCB180 Conductivité pH Siccité Matières organiques Azote total (en N) N-NH4 P2O5 K MgO Chaux (en CaO) Na2O Fer Mn Valeur limite Unité mg(Cd)/kg mg(Cr)/kg mg(Cu)/kg mg(Hg)/kg μg(Ni)/kg mg(Pb)/kg mg(Zn)/kg mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μS/cm unité pH % g/kg g(N)/kg g(N)/kg kg(P2O5)/T mg(K)/kg mg(MgO)/kg g/kg g/kg mg(Fe)/kg mg(Mn)/kg 1 1 200 3 4 20 000 000 10 000 800 000 000 5 3 2 800 Louis Fargue Clos de Hilde Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur minimale maximale moyenne minimale maximale moyenne 2,1 3,5 2,8 0,8 2,7 1,7 33,0 58,0 42,5 39,0 73,0 57,3 461,0 655,0 578,8 324,0 504,0 406,0 1,4 4,1 2,1 1,1 4,6 1,8 16 800 32 400 21 823 12 200 22 300 16 508 88,0 171,0 116,4 41,0 60,0 51,8 1070,0 1910,0 1605,4 832,0 1780,0 1171,0 1451,5 2566,3 2198,2 1312,7 2188,7 1650,8 0,1 14,0 2,7 0,0 1,0 0,4 0,0 3,2 0,7 0,0 0,3 0,1 0,0 3,9 0,8 0,0 0,3 0,1 0,0 219,0 46,0 0,0 430,0 253,7 0,0 0,0 0,0 0,0 170,0 105,0 0,0 0,0 0,0 0,0 136,0 78,7 0,0 0,0 0,0 0,0 76,0 31,7 0,0 0,0 0,0 0,0 84,0 38,3 0,0 61,0 10,2 0,0 0,0 0,0 0,0 87,0 24,0 0,0 0,0 0,0 0,0 71,0 11,8 0,0 0,0 0,0 384,0 1 810,0 1 254,4 410,0 2 100,0 1 546,8 7,4 8,4 8,0 7,6 8,1 7,8 22,5 32,2 26,5 27,6 32,4 30,1 370,9 529,8 471,2 486,1 611,0 553,1 25,3 190,0 45,9 26,0 219,0 54,9 4,3 8,5 6,5 4,6 11,9 7,8 39,0 76,0 59,4 61,0 93,0 79,1 4 360,0 10 900,0 6 085,0 1 980,0 4 320,0 2 980,8 7 450,0 11 700,0 8 856,9 4 130,0 6 250,0 5 197,5 58,0 95,0 77,4 55,0 76,0 64,9 1,8 3,8 2,6 1,0 1,5 1,2 19 700,0 63 600,0 34 415,4 85 000,0 128 000,0 99 566,7 300,0 508,0 349,1 265,0 421,0 332,4 Sabarèges Valeur Valeur Valeur minimale maximale moyenne 1,2 1,6 1,5 56 70 63 264 333 284 0,9 1,5 1,2 17 500 21 100 19 150 27 36 30 959 1 770 1 319 1 370 2 844 1 775 0,06 0,71 0,34 0,02 0,17 0,08 0,01 0,17 0,08 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 160,0 2 225,0 1 768,5 7,9 8,3 8,1 22,4 29,2 25,9 545,8 590,5 561,9 28 48 41 7 11 8 80 90 84 1 460,0 2 560,0 2 091,1 5 770,0 6 860,0 6 406,7 50 85 69 1 2 1 80 100,0 95 900,0 90 087,5 282,0 323,0 299,6 Cantinolle Valeur Valeur minimale maximale 1,9 2,8 41,0 68,0 527,0 963,0 0,9 1,6 14 700 25 100 32,0 44,0 805,0 1030,0 1451,6 2039,0 0,1 0,6 0,0 0,2 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1 410,0 1 980,0 7,9 8,3 30,2 33,6 526,5 585,2 31,4 45,3 6,3 9,7 71,0 98,0 1 490,0 3 360,0 5 100,0 6 520,0 82,0 152,0 1,0 1,8 56 600,0 97 000,0 240,0 286,0 Valeur moyenne 2,1 53,8 640,8 1,3 18 711 37,7 907,1 1620,4 0,4 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1 666,7 8,1 31,9 560,2 40,3 8,2 83,7 1 916,0 5 546,0 97,7 1,2 73 844,4 268,2 Récapitulatif des analyses agronomiques des boues des stations d'épurations (suite) Paramètre Cadmium Chrome Cuivre Mercure Nickel Plomb Zinc Cr+Cu+Ni+Zn Fluoranthène B(b) fluor B(a) pyr Somme 7 PCB PCB28 PCB52 PCB101 PCB118 PCB138 PCB153 PCB180 Conductivité pH Siccité Matières organiques Azote total (en N) N-NH4 P2O5 K MgO Chaux (en CaO) Na2O Fer Mn Unité mg(Cd)/kg mg(Cr)/kg mg(Cu)/kg mg(Hg)/kg μg(Ni)/kg mg(Pb)/kg mg(Zn)/kg mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μg/kg μS/cm unité pH % g/kg g(N)/kg g(N)/kg kg(P2O5)/T mg(K)/kg mg(MgO)/kg g/kg g/kg mg(Fe)/kg mg(Mn)/kg Valeur limite 20 1 000 1 000 10 200 000 800 3 000 4 000 5 3 2 800 Lille Valeur Valeur minimale maximale 1,0 2,1 18,0 41,0 243,0 615,0 0,6 1,4 12 600 25 800 13,0 32,0 491,0 819,0 764,6 1 491,8 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 431,0 2 400,0 6,8 8,1 15,5 31,3 541,0 799,2 40,4 84,2 1,5 11,0 57,0 75,0 1 530,0 9 590,0 5 220,0 12 000,0 22,0 134,0 1,1 3,3 9 390,0 56 600,0 94,0 262,0 Valeur moyenne 1,4 24,7 357,0 1,0 18 886 20,7 640,1 1 041,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1 219,4 7,2 20,6 755,8 70,3 5,5 61,7 7 927,8 9 384,4 40,3 2,2 20 527,1 158,1 Ambès CD 10 Valeur Valeur Valeur minimale maximale moyenne 1,0 1,0 1,0 18,0 18,0 18,0 175,0 175,0 175,0 1,3 1,3 1,3 11 100 11 100 11 100 30,0 30,0 30,0 603,0 603,0 603,0 807,1 807,1 807,1 0,0 0,3 0,2 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 3 590,0 3 590,0 3 590,0 5,4 5,4 5,4 3,2 5,2 4,0 803,6 803,6 803,6 62,5 62,5 62,5 18,7 18,7 18,7 32,0 32,0 32,0 4 160,0 4 160,0 4 160,0 6 380,0 6 380,0 6 380,0 38,0 38,0 38,0 4,3 4,3 4,3 8 630,0 8 630,0 8 630,0 333,0 333,0 333,0 La Melotte Valeur Valeur Valeur minimale maximale moyenne 1,5 1,6 1,6 18,0 22,0 20,0 191,0 193,0 192,0 0,4 0,6 0,5 13 500 15 100 14 300 22,0 31,0 26,5 535,0 601,0 568,0 762,0 827,1 794,6 0,3 0,3 0,3 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1 770,0 8 120,0 4 945,0 5,6 6,2 5,9 1,7 3,8 2,8 766,1 811,2 788,7 69,1 75,3 72,2 16,8 29,0 22,9 45,0 55,0 50,0 5 120,0 5 200,0 5 160,0 5 530,0 7 780,0 6 655,0 39,0 45,0 42,0 3,4 7,2 5,3 20 400,0 23 400,0 21 900,0 345,0 469,0 407,0 353 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3 LE BILAN DE L’EXPLOITATION La qualité du service de l’assainissement commence par un taux de raccordement au réseau et un taux de collecte des effluents les plus élevés possibles. Mais l’efficacité des stations d’épuration et la limitation des déversements polluants dans le milieu naturel dépendent aussi de la bonne séparation des eaux au niveau du raccordement des habitations et du bon entretien des ouvrages de transport, de pompage et de stockage. V.1.3.3.1 LE CONTROLE DES RACCORDEMENTS AU RESEAU Parce que toutes les eaux usées et rien que les eaux usées doivent arriver à la station d’épuration, le contrôle de la bonne conformité des raccordements au réseau d’assainissement public est une nécessité. C’est le moyen d’améliorer le coefficient de collecte des eaux usées, lequel est pris en compte dans l’application de la Directive Européenne E.R.U. (Eaux Résiduaires Urbaines) C’est également un des moyens d’améliorer le fonctionnement du système d’assainissement, d’assurer la protection des habitants contre différentes nuisances, inondations de caves, odeurs dues à la stagnation d’eaux usées, pollutions des milieux naturels et cours d'eaux entraînant des interdictions de pêche, de baignade, voire des mortalités piscicoles. L'insalubrité, la pollution d'un cours d'eau peut nécessiter l'intervention du Maire en application de ses pouvoirs de police. Ainsi, pour que les systèmes d’assainissement fonctionnent de façon optimale et pour que les usagers ne subissent plus de nuisances, la Communauté Urbaine de Bordeaux, en concertation avec son délégataire du service de l’assainissement, a mis en place, début 2004 une procédure de suivi des propriétés dont les raccordements sont non-conformes. En 2007 et en 2008, afin d'améliorer la procédure et d'échanger sur les dossiers difficiles, nous avons co-animé avec la CUB DOEA, des réunions de travail réunissant l'ensemble des acteurs précités. En effet, l'exigence de la mise en conformité, qui engendre parfois des coûts importants à la charge du propriétaire, peut parfois donner lieu à une prolongation du délai de mise en conformité. En 2009, quatre réunions importantes ont été organisées, regroupant chaque fois la CUB, les services d’hygiène des communes et Lyonnaise des Eaux. Ces rencontres se sont tenues dans des stations de traitement des EU afin de sensibiliser l’ensemble des participants à l’importance de traiter les non conformités en amont du traitement final. Les contrôles sont réalisés à différentes occasions, lors de cessions immobilières, d'une demande d'incorporation d'ouvrages d'assainissement (lotissement), en amont des travaux de voirie, suite à des dysfonctionnements du système d'assainissement.... 354 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE Les techniques de contrôle La combinaison des contrôles au fumigène et au colorant apporte des éléments concrets pour la recherche des dysfonctionnements sur les réseaux publics et permet de localiser avec précision les mauvais raccordements sur les parcelles cadastrales. L’incitation à la mise en conformité La relance des non-conformes Toutes les enquêtes sont saisies dans le logiciel ASSAI et le suivi des installations « non-conformes » mis en place depuis janvier 2004 continue de montrer un bon niveau d’efficacité. Après 6 ans, le taux de mise en conformité est de 51 % sur la totalité des enquêtes enregistrées dans la base de données, grâce à l’action conjuguée des trois courriers de relance : x 54 % des mises en conformité sont constatées après le 1er courrier (L1) et la première relance (RL1), envoyés par Lyonnaise des Eaux, x 32 % après la 2ème relance (RL2) adressée au nom de la Communauté urbaine de Bordeaux, x 14 % après l’ultime relance (RL3) adressée par la mairie. Le résiduel important de « non-conformes » s’explique principalement : x par le coût des travaux privatifs que les riverains doivent supporter pour modifier leur installation intérieure d’évacuation des eaux, x par le fait que certains propriétaires ne souhaitent pas subir le désagrément de travaux dans leur habitation, x parce que d’autres propriétaires ont des locataires qui envisagent mal d’être dérangés par des travaux importants. Activité de l’année 2009 En 2009, les enquêtes au colorant ont été menées sur 1108 branchements. Sur divers autres réseaux de collecte de la CUB, ce sont 1769 contrôles au fumigène qui ont été réalisés en 2009. Bilan de 2004 à 2009 ¾ Conformité des raccordements au réseau public d’assainissement Le graphique de la page suivante montre le taux de contrôle du patrimoine par commune, c'est-à-dire le rapport entre le nombre de branchements contrôlés et le nombre de branchements total (courbe orange). Sur les branchements contrôlés, on voit la répartition : x conformes dès le 1er contrôle (en vert) x non-conformes (en bleu ciel) x conformes après travaux (en jaune) A titre d’exemple, pour la commune d’Ambarès-et-Lagrave, sur un patrimoine de 2 936 branchements, 449 ont été contrôlés soit 15 %. Et sur ces 449 branchements contrôlés, 337 branchements ont été contrôlés conformes dés le premier contrôle, 77 ont été contrôlés non-conformes, 40 ont été mis en conformité (voir détail sur le 2ème graphique efficacité de la relance). 355 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE 40% 100% 35% 35% 80% 30% 29% 28% 27% 60% 25% 24% 20% 20% 20% 20% 19 % 18 % 17 % 40% 15 % 14 % 15 % 14 % 16 % 14 % 13 % 15% 13 % 12 % 12 % 10 % 11% 10% 11% 9% 20% 5% 4% 2% "Nouveau contrôle" Branchement contrôlés conformes "Nouveau contrôle" Branchements contrôlés non-conformes Taux de contrôle VILLENAVE D ORNON TALENCE ST VINCENT DE PAUL ST MEDARD EN JALLES ST LOUIS DE MONTFERRAND PESSAC ST AUBIN DE MEDOC PAREMPUYRE LORMONT "Contre-visite" Branchements contrôlés conformes après tx MERIGNAC LE TAILLAN-MEDOC LE HAILLAN LE BOUSCAT GRADIGNAN FLOIRAC EYSINES CENON BRUGES CARBON BLANC BOULIAC BLANQUEFORT BEGLES BASSENS BORDEAUX 0% ARTIGUES PRES BORDEAUX AMBES AMBARES ET LAGRAVE 0% Taux de contrôle moyen sur la CUB : 11,25% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% Mise en conformité après courriers LDE ¾ Mise en conformité après courrier CUB Mise en conformité après transm. mairie Moyenne CUB suite à une RL1 Le graphique ci-dessus montre l’efficacité de la procédure de relance : après le courrier L1 et le courrier de relance RL1(en marron), x après le courrier de relance RL2 (en bleu), x après le courrier de relance RL3 (en jaune). VILLENAVE D ORNON TALENCE Moyenne CUB suite à une RL1 + RL2 Efficacité de la procédure de relance x ST VINCENT DE PAUL ST MEDARD EN JALLES ST LOUIS DE MONTFERRAND ST AUBIN DE MEDOC PESSAC PAREMPUYRE MERIGNAC LORMONT LE TAILLAN-MEDOC LE HAILLAN LE BOUSCAT GRADIGNAN FLOIRAC EYSINES CENON CARBON BLANC BRUGES BOULIAC BORDEAUX BLANQUEFORT BEGLES BASSENS AMBES AMBARES ET LAGRAVE 0% ARTIGUES PRES BORDEAUX 10% 356 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE A titre d’exemple : pour la commune d’Ambarès-et-Lagrave, sur 40 riverains qui ont mis en conformité leur système d’évacuation, x 26 mises en conformité ont été réalisées après le courrier initial L1 ou le 1er courrier de relance RL1, soit 65% pour une moyenne de 54 % sur le territoire de la CUB. x 13 mises en conformité ont été réalisées après le courrier de relance RL2 adressé au nom de la Communauté Urbaine, soit 33 % contre une moyenne de 32 % pour la CUB x 1 mise en conformité a été réalisée après le courrier de relance RL3 adressé au nom de la mairie, soit 3 % contre une moyenne CUB de 14 %. Enquêtes de conformité dans le cadre du projet Tram III La fin de l’année 2008 a connu le lancement des études préliminaires de la phase III du tramway avec des extensions des 3 lignes A, B et C et la nouvelle ligne D. Dans ce cadre, 934 enquêtes sur les branchements eau et assainissement ont été réalisées durant l’année 2009. V.1.3.3.2 LES RACCORDABLES NON RACCORDES (RNR) Les RNR correspondent aux parcelles bâties bénéficiant du service de l’assainissement, c’est-à-dire ayant accès à une voie équipée d’un collecteur public, mais non raccordées à celui-ci, alors que le code de la Santé Publique leur en fait obligation au plus tard 2 ans après la pose du réseau. V.1.3.3.3 LE CONTROLE DES REJETS NON DOMESTIQUES V.1.3.3.3.1 L’autosurveillance En 2009, ce sont 3 738 bilans d’autocontrôles réalisés par les industriels qui ont été communiqués au service Clientèle Professionnelle dans le cadre de l’autosurveillance de leurs rejets. Le taux de conformité moyen de ces autocontrôles s’établit, pour 2009, à 82 % ce qui constitue une augmentation de 7 % par rapport à 2008. Contrôle des rejets non domestiques % conformité autocontrôles par système d'assainissement 2009 Réalisés 2008 % Réalisés 2007 % Réalisés 2006 % Réalisés 2005 % Réalisés % Sabarèges 645 91 679 92 616 94 661 90 612 93 Lille 915 77 995 56 891 71 931 73 859 82 Cantinolle 494 96 435 92 168 79 225 80 69 88 Clos de Hilde 883 63 852 92 781 90 694 91 685 96 Louis Fargue 511 89 873 55 860 61 801 67 460 89 Milieu naturel Tota l 290 3 738 98 82 297 4 131 88 75 301 3 617 93 79 652 3 964 89 81 460 3 145 91 90 357 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.3.2 Les contrôles inopinés En 2009, nous avons maintenu l’effort concernant la surveillance des rejets non domestiques en réalisant 168 contrôles inopinés. Le planning de ces contrôles est modifié chaque année afin que les industriels ne connaissent pas à l’avance la date d’intervention et ce pour garantir des résultats objectifs. Pour les 168 contrôles réalisés en 2009, le taux de conformité est de 67%. On constate donc une légère augmentation par rapport à 2008. Le but des contrôles inopinés n’est pas d’être complaisant avec les professionnels pour obtenir des résultats conformes. Ils sont au contraire utiles, lorsqu’ils sont bien ciblés, pour montrer la surveillance accrue du Délégataire dans le but d’inciter les industriels à réaliser un maximum d’autocontrôles afin de les responsabiliser. Contrôle des rejets non domestiques % conformité contrôles inopinés par système d'assainissement Sabarèges Lille Cantinolle Clos de Hilde Louis Fargue Milieu naturel 2009 2008 2007 2006 2005 Réalisés 10 16 17 62 56 7 % 70 63 71 60 73 71 Réalisés 11 12 21 57 53 12 % 82 67 67 61 62 58 Réalisés 12 12 23 60 67 13 % 58 58 91 73 82 92 Réalisés 10 14 24 58 68 16 % 50 79 71 74 81 94 Réalisés 11 7 17 46 54 12 % 91 86 82 80 83 83 Total 168 67 166 64 187 78 190 77 147 84 Nombre d'industriels concernés 139 119 136 Les résultats des contrôles font l'objet de l'envoi systématique d'un compte-rendu à l'industriel. En cas de non-conformité, nous informons le client des paramètres mis en cause et lui demandons une justification. Cette dernière action donne souvent lieu, de la part des industriels, à des analyses supplémentaires. L'ensemble des analyses reçues (autosurveillance et contrôles inopinés) est intégré dans la base de données "Induscod" outil que nous avons spécialement développé pour la saisie de l’ensemble des résultats d'analyses. "Induscod" permet également d’élaborer la facturation des professionnels dont le rejet est non domestique ainsi que d’extraire divers éléments statistiques tels que les charges polluantes par unité d’épuration, fort utiles pour le manuel d’autosurveillance des stations. V.1.3.3.3.3 Le conventionnement des industriels Le service dédié à la Clientèle Professionnelle poursuit son activité d’élaboration d'arrêtés d'autorisation de déversement et de conventions spéciales de déversement des eaux usées non domestiques lorsque les effluents le nécessitent (qualité, quantité, capacité de la step concernée à accueillir l’effluent…). Il peut s’agir soit de nouveaux industriels s’implantant sur la CUB, soit d’industriels jusque là non identifiés, soit d’industriels déjà conventionnés mais sous l’ancien modèle de convention, pour lesquels il est nécessaire d’instruire un nouveau dossier de convention, soit enfin d'industriels déjà conventionnés sous le nouveau modèle mais dont la convention arrive à expiration et où il est nécessaire de la renouveler. En parallèle, nous assurons le suivi et le contrôle de tous les industriels déjà conventionnés et réalisons, de plus, des prospections afin d’actualiser la liste des industriels présents sur le territoire communautaire. En 2009, le taux de conventions signées atteint les 79% soit une progression de près de 10% par rapport à 2008. 358 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE L’avancement du plan d’action à fin 2009 est le suivant : Contrôle des rejets non domestiques Conventionnement 2009 2008 2007 2006 2005 Nombre d'industriels devant a priori être conventionnés Nombre de conventions sous l'ancien modèle Nombre de conventions sous le nouveau modèle (q ui possédait un ancien modèle) Nombre d'industriels conventionnés ayant cessé leur activité polluante Nombre de nouveaux industriels conventionnés Nombre de conventions signées Nombre d'arrêtés simples signés Nombre de conventions signées dans l'année Nombre d'arrêtés simples signés dans l'année Pourcentage de conventions signées et d'autorisation 173 172 203 215 234 70 74 80 75 82 37 36 33 32 24 5 0 0 4 0 21 137 9 31 8 11 123 2 11 2 8 121 5 108 4 110 7 9 2 79% 73% 60% 50% 47% * Le nombre total de conventions et arrêtés simples signés a augmenté de 14 entre 2008 et 2009 alors que 31 conventions et 9 arrêtés simples ont été signés dans l'année 2009. Deux raisons à cela : Les renouvellements de conventions sous le nouveau modèle se sont poursuivis en 2009. Ces renouvellements n'impactent pas le nombre global de conventions en activité. Certains industriels anciennement conventionnés n’ont pas fait l’objet d’une nouvelle convention car ils ont été classés en « n’ayant que des rejets domestiques ». V.1.3.3.4 LE CONTROLE DE L’ETAT STRUCTUREL DU RESEAU Inspection des collecteurs Collecteurs visitables 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Lon gu eur totale (km) Ins pec tio n visu elle pé destr e (km) T aux insp ection visitables 272 274 276 275 276 279 280 36 44 56 60 60 53 54 13% 16% 20% 22% 22% 19% 19% Collecteu rs non visitables Long ueur tota le (km) 3 3 3 3 3 3 3 344 387 424 465 490 537 580 Ins pec tio n télévisuelle (km) T aux insp ection n on visitables 54 56 52 45 36 40 46 1,6% 1,7% 1,5% 1,3% 1,0% 1,1% 1,3% Evolution du taux annuel d'inspection des collecteurs 30% Collecteurs non visitables Collecteurs visitables 25% 20% 15% 10% 5% 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 359 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.5 LE CONTROLE DES TRAVAUX DE TIERS A partir des informations fournies par les déclarations d'ouverture de nouveau chantiers d'assainissement et les approbations de plans dans le cadre d'opérations privées d'aménagement et de lotissement, nous effectuons des visites de contrôle au titre du droit de regard du fermier que nous attribue le contrat de délégation du service. Notre objectif est de veiller au respect des règles de l'art et des prescriptions communautaires, à la qualité des matériaux et des produits mis en œuvre dans la mesure où ces ouvrages sont appelés à intégrer le patrimoine public communautaire La fréquence des visites de chantier est adaptée en fonction d'une évaluation des entreprises et bureaux d'études qui interviennent. L'évaluation des chantiers est fondée sur l'appréciation de quatre critères : x les documents techniques (plans projet, DICT, récolement) ; x les fournitures (qualité des matériaux et produits utilisés) ; x la connaissance des métiers (fascicule 7, recueil des ouvrages types) ; x le respect des normes et des règles de l'art pour la pose des réseaux. 75% 50% 25% écarts inacceptables corrections /améliorations Tra va ux Mé tie r Fo ur nit ur e s 0% s Les principaux écarts concernent la qualité des documents techniques associés (dossiers de projet et/ou plans après exécution) à des opérations d'aménagement privé. En effet, 20 % d’entre elles présentaient un écart inacceptable en la matière. 100% cu me nt Les résultats sont inégaux selon que les opérations sont réalisées en domaine public ou dans le cadre d'aménagements privés. En effet, 70% des chantiers "publics" n'ont fait l'objet d'aucune remarque mais seulement 10% des opérations privées. Nature des anomalies constatées Do En 2009, 642 visites ont été réalisées. La nature des anomalies constatées sur les chantiers contrôlés est détaillée dans le graphique ci-contre. écarts importants RAS 360 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.6 LA PRESERVATION DES OUVRAGES DANS L’EMPRISE DE TRAVAUX DE TIERS Dans le cadre de projets de construction à proximité des réseaux d’assainissement, nous demandons que soit réalisé un référé préventif auprès du Tribunal de Grande Instance ou à défaut, un constat contradictoire permettant de déterminer l’état structurel des ouvrages affermés avant les travaux. Les diagnostics sont réalisés en présence de notre agence Réseau Assainissement, qui assure l’encadrement de sécurité des interventions et établit les rapports d’inspection à joindre aux constats contradictoires. En 2009, deux référés préventifs avec désignation d’un expert judiciaire ont été réalisés sur la commune de Mérignac pour des travaux à proximité de grands collecteurs : x Parc Divona, à proximité de La Devèze, ruisseau canalisé en tuyau béton armé Ø 2000 ; x Centre Commercial Mérignac Soleil, à proximité d’un collecteur en béton armé Ø 1200. Deux constats contradictoires ont été nécessaires pour des travaux à proximité de grands ouvrages d’assainissement sensibles sur la commune de Bordeaux : x x Maison des Jardiniers, à proximité d’une chambre de régulation des effluents urbains sur le collecteur Ø 1800 de Peyronnet ; Résidence Carreire, à proximité du canal d’amenée (1 900 x 6 000) et du bassin de retenue de Carreire (capacité de stockage : 40 000 m3). ZOOM TRAVAUX DE RENFORCEMENT PAR PRECONTRAINTE DU PONT ST-JEAN Lors des travaux de confortement du Pont St-Jean, notre agence Réseau Assainissement a été sollicitée à chaque étape, pour assurer la pérennité et le bon fonctionnement du collecteur Ø 700 fibrociment présent dans le pont et servant de refoulement à la station de pompage Jourde. Les actions de protection mise en œuvre ont consisté notamment en : x la mise en place d’une protection bois sur la canalisation au droit des travaux de génie civil ; x la création de tés de curage pour l’établissement d’un diagnostic structurel de la conduite ; x la création de supports réglables et la modification des raccordements au niveau des culées pour la phase de vérinage du pont. 361 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.7 L’ENTRETIEN DU RESEAU V.1.3.3.7.1 L’élimination des déchets du réseau M atières extraites du réseau Sables (m 3) 20 03 20 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 Dess ableu rs rés eau 3 13 1 1 19 2 56 1 46 95 3 64 4 00 Collect eurs 4 98 1 0 32 8 52 7 00 9 43 8 01 1 0 73 BE RV 5 51 6 14 5 88 7 24 7 51 6 17 7 18 Bass in s de r etenu e 58 3 1 34 6 26 1 44 1 92 2 32 3 15 6 Bâch es 99 1 76 5 69 2 59 4 68 1 48 5 49 8 Tota l 2 4 2 2 2 4 2 9 36 8 76 6 49 6 05 5 62 5 90 8 45 Destin ation des d échets Q uantités Sables (m 3) Refus d e d égrillage (to nne) V.1.3.3.7.2 D estinations 2 84 5 48 7 Terr alys (3 3) Astria (Incin érateu r Bègles - 3 3) Le curage des collecteurs Ram on age des collecteu rs par com m une et p ar ty pe * Réseau EU Réseau EP Réseau U N Com m une L ongueur Matières L ongueur Matières L ongueur M atières Am barè s 2 9 83 5,4 1 76 8 3 7,5 0 0 ,0 Am bès 6 2 74 7,0 1 73 4 5,8 0 0 ,0 Artigu es-prè s-Bo rdea ux 2 1 71 2,4 16 0,2 55 0 ,1 Bassen s 2 5 25 2,1 70 5 7,7 0 0 ,0 2 3 57 4,5 1 85 2 1 1,8 1 31 7 9 ,3 Bègles Bla nqu efo rt 4 2 17 1 6,5 83 9 20 7,1 0 0 ,0 Bord eaux 10 5 95 1 0,8 2 29 6 1 5,1 1 6 52 0 1 46 ,8 Bouliac 1 4 88 1,5 0 0,0 0 0 ,0 8 02 2,1 83 2 3,1 1 94 7 16 ,8 Bous cat (Le) 1 1 83 3,4 75 4 1 2,7 9 0 ,1 Brug es Carb on-Blanc 1 5 72 1,9 92 8 1,0 0 0 ,0 Ceno n 1 4 01 0,9 35 4 1 7,6 76 3 17 ,0 Eysin es 3 5 36 8,3 2 70 1 16 2,3 0 0 ,0 Flo irac 1 0 54 3,0 16 8 1 2,4 93 9 2 ,9 5 9 96 1 4,9 2 19 9 9,9 0 0 ,0 Gradig nan Haillan (Le) 6 1 69 7,8 88 9 1,1 0 0 ,0 28 8 4,1 81 0 6 ,9 Lo rm on t 3 6 99 5,2 12 6 13 1 8,5 4 02 6 1 5,5 35 0 2 ,9 Mér ignac Paremp uyre 8 07 1,7 1 62 6 1 1,6 0 0 ,0 Pess ac 17 1 41 2 5,9 6 20 5 2 5,3 81 5 5 ,0 St-Au bin-de-M édoc 2 9 17 2,0 0 0,0 0 0 ,0 St-Lou is-d e-Mon tfer ran d 2 20 1,0 0 0,0 0 0 ,0 St-M édar d-en-Jalles 6 7 18 1 7,8 1 50 8 1 0,2 0 0 ,0 St-Vinc ent-de-Pau l 1 4 02 1,5 0 0,0 0 0 ,0 Taillan-Méd oc (Le) 1 3 12 3,0 93 3 5,2 0 0 ,0 Talenc e 8 5 47 1 3,4 1 62 1 5 9,7 32 1 0 ,2 Villen ave-d'Orno n 8 7 34 7,9 3 41 8 3 7,2 73 0 ,0 Total 118 43 1 190,4 3 7 65 8 674,1 2 3 9 19 208 ,0 Total réseau Longueur M atières 4 75 0 42 ,9 8 00 8 12 ,8 2 24 3 2 ,7 3 22 9 9 ,8 5 52 6 25 ,6 5 05 5 2 23 ,6 2 9 41 1 1 72 ,7 1 48 8 1 ,5 3 58 1 22 ,0 1 94 6 16 ,2 2 49 9 2 ,9 2 51 8 35 ,5 6 23 7 1 70 ,6 2 16 1 18 ,3 8 19 4 24 ,8 7 05 7 8 ,9 4 79 7 16 ,2 1 6 99 0 36 ,9 2 43 3 13 ,3 2 4 16 2 56 ,2 2 91 7 2 ,0 22 0 1 ,0 8 22 6 28 ,0 1 40 2 1 ,5 2 24 5 8 ,2 1 0 48 9 73 ,3 1 2 22 5 45 ,1 1 80 008 1 07 2,5 * Ces données incluent les curages préalables à l'inspection télévisée des collecteurs Bilan plurian nuel du ram onage hydrauliq ue Linéaire ram oné Matières (km ) extraites Eaux us ées Eau x To tal m3 pluviales et un ita ir e 2 00 3 32 0 36 3 56 49 8 2 00 4 22 5 34 2 59 1 03 2 2 00 5 16 4 32 1 96 85 2 2 00 6 15 7 25 1 82 70 0 2 00 7 15 6 19 1 75 94 4 2 00 8 16 5 32 1 97 80 1 2 00 9 14 2 38 1 80 1 07 2 Ratio m 3 /km 1 ,4 4 ,0 4 ,3 3 ,8 5 ,4 4 ,1 6 ,0 Le ratio m3/km curé est toujours en forte progression depuis 2002, pour atteindre 6 m3/km en 2009, démontrant ainsi un meilleur ciblage des interventions préventives. 362 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE En 2009, 7,4 km de collecteurs, de diamètre supérieur ou égal à 1 200 mm, ont été curés et 541 m3 de matières ont été extraits. Curage des collecteurs visitables (Ø ? 1 200 mm) Matières Linéaire (km) extraites (m3) 2004 2,19 565 2005 4,48 371 2006 1,08 315 2007 0,89 484 2008 4,58 204 2009 7,36 541 Les « points noirs » du réseau Un point noir d’entretien (réseau, avaloir ou branchement) est défini comme un point ayant fait l’objet d’au moins 3 interventions d’urgence sur les 24 derniers mois. La politique que nous mettons en œuvre consiste à suivre en continu les dysfonctionnements du réseau, des avaloirs et des branchements pour anticiper en adaptant progressivement les fréquences d’intervention. Lorsqu’un point noir d’entretien apparaît, une enquête est lancée afin d’analyser les causes et de rechercher la meilleure solution technico-économique permettant de supprimer le point noir chaque fois que cela est possible. Sur les 12 points noirs supprimés en 2009, 4 ont fait l’objet d’un renouvellement et 8 autres d’une réparation. A fin 2009, les systèmes d’assainissement de la Communauté Urbaine de bordeaux comptabilisent 103 points noirs « réseau », 12 points noirs « branchement » et 12 points noirs « avaloir ». Ainsi l’indicateur de l’ONEMA correspondant (P.252.2) s’établit à 6,25. En 2009, la gestion de ces points noirs a donné lieu à plus de 320 interventions (en préventif) et représente 38 km de collecteurs curés. ZOOM CURAGE DES GRANDS COLLECTEURS : UN TEST AVEC UNE ASPIRATRICE EXCAVATRICE En 2009 nous avons testé une nouvelle technique de curage des collecteurs visitables et semi visitables (diamètre supérieur à 1200mm) associant une aspiratrice excavatrice et un engin robotisé pour extraire les matériaux du collecteur. Nous utilisons déjà l’aspiratrice excavatrice pour effectuer des travaux de terrassement (travaux Plomb, réparation des fuites sur le réseau...). Mais il a fallu mettre en œuvre des adaptations très significatives pour une utilisation en curage. On notera en particulier le développement d’un engin robotisé permettant d’améliorer l’efficacité et la sécurité des interventions par la diminution de la pénibilité du travail et du temps de présence du personnel à l’intérieur du collecteur. Deux chantiers de curage ont été réalisés avec cette technique : - Avenue du Médoc à Eysines, 200 ml et 95 m3 de matériaux extraits d’un collecteur en diamètre 2 000 mm. - Avenue du Port du Roy à Blanquefort, 360 ml et 200 m3 de matériaux extraits d’un collecteur en diamètre 1 800 mm. Le bilan de cette expérimentation est positif. La technique s’est montrée performante pour le curage de ce type d’ouvrages. Elle permet de réduire les délais de travaux et les coûts de façon significative par rapport à la technique du curage mécanique traditionnelle. Ainsi, nous renouvellerons l’expérience en 2010 sur d’autres collecteurs, en allant plus loin dans la réflexion pour optimiser les engins robotisés. Par ailleurs nous testerons d’autres machines disponibles sur le marché européen et utilisées jusqu’à présent en milieu industriel pour effectuer le curage des collecteurs visitables. 363 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.7.3 Le curage des bouches d’égout La politique d’entretien préventif des BE et la planification annuelle de la tournée d’entretien depuis 2004 montrent de bons résultats. C urage des bouc hes d'é gout Sur la même période, les désobstructions d’urgence ont diminué de 58 % pour atteindre 305 en 2009. Le nombre de bouches d’égout nécessitant d’être curées est, quant à lui, stabilisé à 33 % du parc de la CUB contre 80 % en 2004. 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Nom bre BE vi sitées N om bre BE cur ées 30 30 34 37 31 32 23 21 17 15 10 10 145 882 185 012 094 408 965 000 093 545 261 565 Volum e ex trait (m 3) 614 588 724 751 617 718 Volum e extrait par BE (l/BE) 25,6 28,0 42,4 48,3 60,1 68,0 Nom bre de BE en urgence 73 6 49 4 38 8 46 6 47 4 30 5 40 000 800 35 000 700 30 000 600 25 000 500 20 000 400 15 000 300 10 000 200 5 000 100 Desobstruction sur BE Le ratio « litres par BE » est toujours en forte progression depuis 2004 (+ 65 %) pour atteindre en 2009 68 l/BE, démontrant un meilleur ciblage des interventions préventives. 0 0 2004 2005 BE curées 2006 2007 BE visitées 2008 2009 Desobstructions ZOOM BORDEAUX VILLE PROPRE… JUSQUE DANS SES BOUCHES D’EGOUT Depuis septembre 2009, nos équipes de maintenance des réseaux d’assainissement sont associées à l’opération Ville Propre organisée deux fois par mois par la mairie de Bordeaux. Cette opération de « grand nettoyage », où les rues sont libérées de tout encombrant, constitue une bonne opportunité pour accéder à des ouvrages habituellement difficiles d’accès, notamment dans le centre historique de la ville, et ainsi réaliser dans de bonnes conditions notre mission d’entretien des bouches d’égout. V.1.3.3.7.4 La dératisation Depuis 2001, conformément aux dispositions de l’avenant n°2 du contrat d’affermage, nous assurons l’activité dératisation des réseaux d’assainissement du territoire communautaire. En 2009, nous avons continué à utiliser la méthode de ciblage définie en 2006 pour assurer la dératisation préventive. Elle permet de couvrir de façon homogène l’ensemble du territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Les demandes de dératisation ponctuelle, qui sont un indicateur de l’efficacité des campagnes systématiques, sont en évolution favorable. Dératisation nb re de regards traités en campagne en ponctuel Total Réclamations 2004 1 659 1 132 2 791 226 2005 2006 4 987 2 776 1 582 1 296 6 569 4 072 316 259 2007 2 787 932 3 719 186 2008 2 706 1 250 3 956 233 2009 2 376 921 3 297 133 Un rapport de dératisation, précisant les adresses des postes à appâts, les taux d’attaque, la quantité de produit utilisée, est remis et commenté à l’inspecteur d’hygiène à l’issue de chaque campagne communale. 364 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.8 LE CONTROLE DES OUVRAGES DE REGULATION DES SOLUTIONS COMPENSATOIRES En régulant les débits d’évacuation des eaux pluviales retenues dans les solutions compensatoires des lotissements, les ouvrages de régulation permettent de protéger le réseau public situé en aval. Ils permettent également de protéger le réseau privé d’éventuelle mise en charge du réseau public. Dès lors qu’ils sont connus, les ouvrages de régulation associés à des solutions compensatoires créés dans le cadre d’opération d’aménagement sont contrôlés par le fermier. Ce contrôle fait l’objet d’un compte rendu technique adressé aux propriétaires (syndics de copropriétés, mairies) lorsqu’une nonconformité est détectée sur l’entretien de l’ouvrage ou sa conception. Le courrier d’accompagnement propose un appui technique aux propriétaires et leur demande une mise en conformité dans un délai de six mois. En 2009, une refonte de ces courriers a été réalisée avec en plus : x un document explicatif du fonctionnement des ouvrages ; x un rapport d’enquête détaillé et illustré. V.1.3.3.9 L’ENTRETIEN DES STATIONS DE POMPAGE ET BASSINS DE RETENUE Les bassins de retenue et les stations de pompage sont régulièrement contrôlés. Au quotidien, des équipes chargées de l’exploitation de ces ouvrages effectuent l’entretien des sites, le rapatriement des données et des index de fonctionnement, les réparations des dégâts du vandalisme. Les opérations d’exploitation consistent à réaliser : x des essais réguliers de fonctionnement des installations afin de garantir le démarrage immédiat des installations à chaque sollicitation, x des opérations de lutte contre l’envasement des ouvrages, x des opérations de nettoyage des bâches des dessableurs et des stations de pompage. Les bassins à plan d’eau permanent sont de plus en plus perçus comme des lieux naturels en milieu urbain, propices à la promenade, au sport, à la pêche. Dans le cadre du contrat d’affermage, nous assurons l'entretien hydraulique de ces ouvrages. De nouvelles attentes en termes d’accès, de qualité de l’eau, d’intégration dans le paysage apparaissent. 365 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.10 LA SYNTHESE DE L’EXPLOITATION DES STATIONS D’EPURATION Synthèse des relevés d'exploitation des stations d'épuration Mois Pluviométrie Déversement Volume d'entrée (mm) (m3) (m3) Volume de sortie Janv. Fév. n-1 101 31 n 130 36 n-1 5 388 181 n 35 448 1 637 n-1 6 694 348 5 336 464 n 8 007 349 6 966 101 (m3) n-1 6 656 622 5 284 823 n 7 876 889 6 786 899 Mars Avril 108 79 38 121 449 65 250 1 509 6 528 642 6 265 984 6 465 305 6 734 082 6 342 236 6 121 985 6 267 274 6 575 301 Mai 162 76 9 713 6 330 6 769 889 7 017 467 6 574 232 6 833 398 Juin 85 92 10 474 5 697 7 230 520 6 345 473 7 099 005 6 245 805 Juil. Août 23 81 49 29 40 157 937 0 4 973 362 5 136 870 5 028 714 4 388 146 4 798 185 4 961 401 4 983 026 4 321 832 Sept. 46 35 195 524 5 379 434 4 701 203 5 059 391 4 590 509 Oct. Nov. 81 116 37 209 0 9 964 78 299 5 617 502 6 375 763 4 675 374 7 897 821 5 399 307 6 147 120 4 506 612 7 489 014 Déc. Total Moyenne 68 94 6 305 1 665 7 376 895 7 938 396 7 170 488 7 499 080 981 945 42 931 54 374 73 685 673 76 165 431 71 614 795 73 975 639 82 79 3 903 4 943 6 140 473 6 347 119 5 967 900 6 164 637 Synthèse des relevés d'exploitation des stations d'épuration Energie Eau Potable Consommation Mois Ratio (kWh) n-1 n 2 632 653 2 402 483 Janv. Consommation (kWh/m3) n 0,31 (m3) n 5 324 Déchets Graisses Sables Tamisage Boues (kg) n 11 640 Degrillage (m3) n 54 (kg) n 29 640 (kg) n 36 005 Fév. 2 139 074 2 198 864 0,32 5 757 49 12 180 38 180 7 320 Mars 2 438 316 2 353 216 0,38 5 075 110 36 280 34 250 11 440 Avril 2 454 582 2 309 288 0,35 5 122 71 22 380 40 660 15 360 Mai 2 438 751 2 335 120 0,34 4 631 51 36 960 34 890 12 960 Juin 2 420 501 2 111 838 0,34 5 027 111 55 600 46 640 24 920 Juil. 2 337 819 2 076 392 0,42 5 776 112 42 320 35 590 17 560 Août 2 223 789 2 060 778 0,48 3 704 143 0 17 015 4 780 Sept. 2 234 537 2 064 828 0,45 3 605 81 40 800 34 770 19 600 Oct. 2 317 696 2 204 594 0,49 4 976 81 15 480 41 410 10 820 Nov. 2 345 086 2 269 764 0,30 4 835 64 39 526 43 875 8 280 Déc. 2 563 204 2 511 385 0,33 5 521 154 22 409 51 270 9 180 28 546 007 26 898 550 59 354 1 081 353 575 454 555 153 860 2 378 834 2 241 546 4 946 90 32 143 37 880 12 822 Total Moyenne 0,38 Volume de sortie m3 Consommation Electrique kWh 9 000 000 Année n-1 3 000 000 Année n Année n-1 8 000 000 Année n 2 500 000 7 000 000 6 000 000 2 000 000 5 000 000 1 500 000 4 000 000 3 000 000 1 000 000 2 000 000 500 000 1 000 000 0 0 Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. 366 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Oct. Nov. Déc. > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE Synthèse des relevés d'exploitation des stations d'épuration Volume (tBB) n 360 195 Janv. Fév. Transfert de boues liquides Impact Matières vidange station (t MS) Boues évacuées Volume (t) (tBB) n 6,4 5,5 694,8 736,0 n 2 800,0 2 446,3 Production de boues Mat . Sèches Conc (g/l) Réelle (t MS) n 244,0 264,8 t MS n 683,1 647,8 Théorique t MS n-1 833,4 708,6 n 676,7 642,3 t MS n 676,9 625,9 Ratios Réel / Théor kWh / kg MS n 100% 103% n 3,6 3,4 Mars 265 4,3 1 023,1 2 856,4 250,8 716,3 723,6 712,0 729,0 98% 3,3 Avril Mai 255 291 5,7 4,2 954,1 936,8 2 852,0 2 634,9 252,3 247,5 719,6 652,2 1 051,6 691,3 713,9 648,0 785,3 719,0 91% 90% 3,2 3,6 Juin Juil. 375 505 4,9 7,9 949,1 878,1 2 676,7 3 237,1 232,2 229,3 621,6 742,4 676,0 799,8 616,7 734,4 630,9 629,2 98% 117% 3,4 2,8 Août 500 7,2 833,1 2 005,2 197,3 395,6 644,0 388,4 562,0 69% 5,3 Sept. 385 4,5 1 010,9 2 749,7 231,7 637,0 695,3 632,6 771,1 82% 3,3 Oct. 265 5,7 853,0 3 004,4 258,8 777,4 901,7 771,7 829,5 93% 2,9 Nov. 310 4,9 1 240,2 2 762,0 238,6 658,9 729,1 654,1 859,9 76% 3,5 250,6 96% 3,3 92% 3,5 Déc. Total Moyenne 345 4,8 887,8 3 071,8 4 051 66 10 996,9 33 096,4 338 5,5 916,4 2 758,0 769,9 783,5 765,1 797,2 8 021,8 9 237,8 7 955,8 8 615,9 668,5 769,8 663,0 718,0 241,5 Synthèse des relevés d'exploitation des stations d'épuration Réactifs Filièr e boues Polymère (kg) n 4 788 6 392 Janv. Fév. Réactifs Filière eau Ra tio (kg poly / t MS) n 7,0 9,9 Désodorisation FeCl3 Pur Polymère Chaux Javel H2SO4 Soude (kg) (kg) (kg) (l) (l) (l) n 168 273 181 966 n 4 177 3 687 n 1 028 13 n 6 847 5 625 n 146 444 n 2 347 2 334 Mars 5 814 8,1 155 581 3 571 3 572 6 448 360 1 024 Avril Mai 6 203 6 036 8,6 9,3 148 881 157 177 3 821 3 943 4 265 5 170 6 458 8 959 222 417 1 632 678 Juin Juil. 5 536 5 687 8,9 7,7 136 604 120 323 3 256 2 855 9 009 9 894 14 397 17 620 549 267 1 198 2 184 Août Sept. 4 126 5 313 10,4 8,3 102 570 104 971 2 067 2 040 9 641 7 069 16 369 16 760 164 225 7 146 5 960 Oct. 5 653 7,3 122 562 2 232 4 636 17 580 226 7 060 Nov. 6 059 9,2 157 335 3 697 6 050 6 580 263 1 900 Déc. 6 841 8,9 167 505 3 582 7 412 7 730 276 1 770 8,6 1 723 746 143 645 38 930 3 244 67 760 5 647 131 373 10 948 3 559 297 35 233 2 936 Total Moyenne 68 448 5 704 Ratio Production réelle/Production théorique 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Janv. Fév. Mars Avril Mai t MS Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Production de boues 1200 Année n-1 Année n 1000 800 600 400 200 0 Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 367 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE Poursuite de la démarche environnementale La réduction de la consommation d’eau potable nécessaire au process de traitement des eaux usées s’est poursuivie en adaptant l’utilisation d’eau industrielle à la préparation de certains réactifs (floculant) Reconstruction de la station d’épuration Louis Fargue Dans le cadre de la mise aux normes de la station d’épuration de Louis Fargue, comme nous l’avons déjà fait sur les grands chantiers réalisés par la collectivité depuis 2005 (Sabarèges, Cantinolle, Lille, Clos de Hilde), nous accompagnons la Communauté urbaine de Bordeaux dans la mis au point du cahier des charges et dans la validation des plans et spécifications techniques établis par le concepteur réalisateur. V.1.3.3.11 LE TRAITEMENT DES MATIERES DE VIDANGE En 2009, le volume de matières de vidange traitées sur la station d’épuration de Clos de Hilde s’élève à 10 997 m3 En application de l’arrêté DEVO 0920065A du 7 septembre 2009, une nouvelle convention a été signée avec la mise en place d’un nouveau bordereau de suivi des déchets. Traitement des matières de vidange Volumes traitées en m 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 20 18 20 18 21 23 21 12 10 3 404 705 695 772 881 309 437 245 997 Concentration (g/l) MES 11,2 10,6 10,1 7,7 16,9 12,6 16,0 11,7 15,7 DBO 2,4 3,1 3,6 3,5 3,4 4,9 5,7 3,1 3,6 Flux (tonnes/an) MES 229 198 210 144 370 301 344 143 173 DBO 49 58 75 66 74 114 123 38 39 V.1.3.3.12 LA PRODUCTION ET L’ELIMINATION DES DECHETS Suite à la demande de la Communauté urbaine de Bordeaux de mettre à disposition l’emplacement du sécheur de Louis Fargue dans le cadre de la construction de la nouvelle station, celui-ci a été arrêté début 2009, ce qui a conduit à la diminution sensible de la siccité moyenne des boues évacuées. La diminution de la production de boues est liée : x au remplissage du digesteur Clos de Hilde après qu’il a fait l’objet d’une réfection générale, x aux essais d’un nouveau coagulant sur la station Louis Fargue. Répartition de la production des boues par station en 2009 (tMS) 1% Boues produites 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Production des b oues (tMS) 6 413 6 615 6 789 8 313 7 285 9 410 7 980 8 442 9 205 7 927 Siccité d es boues évacuées (%) 26,6 26,9 27,0 33,2 32,3 34,1 32,9 32,0 31,8 27,4 10% 11% 36% 9% 33% Cantinolle Sabarèges Lille Louis Fargue Clos de Hilde 368 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX autres STEP > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE Elimination des boues Co-incinération Cenon Co-incinération ASTRIA (Boues déshydratées) Compostage (boues déshydratées) Co-incinération ASTRIA (Boues séchées) Compostage (boues séchées) Total m3 tMS 7 486 3 058 18 439 0 63 29 046 1 989 909 4 973 0 56 7 927 Part en % du total en tMS 25,1% 11,5% 62,7% 0,0% 0,7% 100,0% En 2009, la filière de compostage a permis de traiter près des 2/3 des boues produites par les stations d’épuration. Elimination des boues en 2009 (tMS) 11,5% Co-incinération Cenon 25,1% Co-incinération ASTRIA (Boues déshydratées) Compostage (boues déshydratées) 0,7% Compostage (boues séchées) 62,7% V.1.3.3.13 L’ELIMINATION DES DECHETS La majorité des graisses produites par la station de Louis Fargue a été évacuée sur les autres sites équipés d’un traitement in situ. Ceci a permis de réduire la part de graisses envoyée sur le CET. Nature des déchets 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 1 525 1 360 743 551 528 550 427 340 353 Refus de dégrillage (tonnes) 360 339 462 394 539 476 570 558 608 Destinat ion CET Astria Sables (tonnes) Gr aisses (m3) 1 109 1 160 1 425 1 297 1 447 1 385 961 974 1 081 CET+Traitement via STEP 369 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.14 LE SUIVI DES REJETS DANS LE MILIEU NATUREL V.1.3.3.14.1 Les pollutions accidentelles En 2009, nous avons eu à constater 195 pollutions sur la Communauté Urbaine de Bordeaux. x 82 % des pollutions sont de type eaux usées, x 44 % des pollutions n’affectent pas le milieu naturel. Nombre de pollutions par type de polluant Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 répartition % 2009 Hydrocarbures 18 12 18 26 17 19 15 Autres solvants 10 4 1 2 3 1 2 8% 1% 7 10 16 64 86 126 159 Effluents industriels 5 7 1 7 4 1 3 Autres polluants 7 8 7 8 14 19 16 Total des pollutions 47 41 43 107 124 166 195 82% 2% 8% 100% Eaux usées Nombre de pollutions constatées sur les réseaux d'assainissement et/ou le milieu naturel, par type de polluant 250 200 Répartition du nombre de pollutions par exutoire 150 Milieu naturel non affecté par la pollution 44% 100 50 0 2003 2004 Hydro-carbures 2005 2006 Autres solvants 2007 Eaux usées ZOOM UNE POLLUTION EXCEPTIONNELLE A Le 2009, 15 juin une 2008 Effluents industriels 2009 Autres polluants Milieu naturel pollué 56% CANTINOLLE importante arrivée d’hydrocarbures a déclenché pour la première fois, le niveau 2 des alarmes d’explosivité en entrée de la station d’épuration Cantinolle. Les automatismes de la station ont immédiatement réagi par une mise en sécurité de l’ensemble des équipements afin de sauvegarder la filière de traitement. Le personnel a enclenché les moyens nécessaires, selon les procédures établies dans la gestion des pollutions, pour limiter le risque d’explosion et protéger le milieu récepteur. Parallèlement, sur le réseau, une enquête a été menée par nos équipes de diagnostiqueurs avec la collaboration des pompiers pour identifier la source, maîtriser la pollution et protéger les biens et personnes en mettant en place des zones de protection. Une cellule de travail a été mise en place sur le site de la station d’épuration avec l’ensemble des acteurs et partenaires (police municipale, gendarmerie, pompiers, mairie de Saint-Médard-enJalles, mairie du Haillan, mairie d’Eysines, Lyonnaise des Eaux, DRIRE) pour coordonner, gérer et résoudre cette pollution. 370 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE V.1.3.3.14.2 L’autosurveillance en continu des milieux récepteurs En réponse aux exigences règlementaires des arrêtés d’autorisation de rejets des stations d’épuration Cantinolle, Sabarèges et Lille, nous avons mis en place une surveillance du milieu récepteur de ces trois systèmes d’assainissement. C’est dans ce cadre que sont réalisées des analyses physico-chimiques et biologiques (Indice Biologique Diatomées) deux fois par an en amont et en aval des rejets des stations d'épuration. En complément et comme tous les étés depuis 2002, nous avons effectué de juin à septembre un suivi en continu de la teneur en oxygène et de la température de la Jalle d'Eysines. V.1.3.3.14.3 Le diagnostic permanent des Systèmes Assainissement Le Diagnostic Permanent (outil d’analyse technique résultant de la compilation et de l’analyse croisée des résultats de l’autosurveillance, des constats de l’exploitation et de la connaissance actualisée du système physique) offre, à ce jour, une vision globale du fonctionnement ZOOM des systèmes d’assainissement de la DE PLUS EN PLUS D’INTERACTIVITE ENTRE LES SERVICES DE L’EAU Communauté Urbaine de Bordeaux. ET DE L’ASSAINISSEMENT Toute la démarche de calage et de vérification du fonctionnement et de la cohérence de l’outil, de la pertinence des hypothèses prises, du choix des calculs développés et des plans d’action associés, a fait place, en 2008, à de l’analyse fonctionnelle en assainissement, rôle premier et attendu de cet outil. En 2009, nous avons utilisé et testé la liste des rues CUB classées par bassins de collecte et sous-bassins de collecte, outil que nous avons élaboré en 2008 dans le cadre de la fiabilisation des données assainissement et des indicateurs de suivi et de fonctionnement. Ainsi nous avons pu fiabiliser, entre autres, la méthode d’estimation de la population. Désormais, l’estimation de la population par système d’assainissement s’effectue en interrogeant directement la base de données de facturation clientèle avec la liste des rues de chaque système d’assainissement. Cette opération permet d’évaluer avec précision le x Depuis la pollution à l’ETBE sur l’eau potable du champ captant de Gamarde au mois de juin, le Service Diagnostic et Autosurveillance participe à la recherche et l’identification de la pollution sur le milieu naturel et les réseaux d’assainissement. Un groupe de travail constitué de la Police de l’eau, la DDASS, la Préfecture, la DDAF, la DRIRE, la Gendarmerie, le SDIS, le BRGM, les Mairies, SAFEGE, IPL, la CUB et Lyonnaise des Eaux se rencontrent une fois par mois pour faire l’état d’avancement et l’exposition des résultats des études de chacun. Le Service Diagnostic et Autosurveillance organise et réalise des campagnes de prélèvements dans les réseaux d’assainissement d’eaux usées et d’eaux pluviales par temps sec et par temps de pluie mais également sur le rû Gamarde ; nos campagnes sont réalisées en parallèle de celles de l’Agence Eau Potable. x Par ailleurs, en 2009, les chercheurs de fuites non visibles d’eau potable ont fait appel à la collaboration du service Diagnostic et Autosurveillance Assainissement pour les aider à localiser des fuites qui peuvent s’évacuer vers les réseaux d’assainissement et provoquer des entrées inhabituelles d’eaux claires parasites. x Enfin, un rapprochement entre les volumes d’eau potable consommés par rue et les volumes d’eaux usées pompés dans les postes de relevage a pu être réalisé et venir enrichir l’outil de diagnostic permanent des systèmes d’assainissement communautaires. 371 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > L’EXÉCUTION DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT < L’ACTIVITÉ DU SERVICE pourcentage de représentation en terme de clients de chacune des communes du système d’assainissement considéré. Ce pourcentage est ensuite appliqué à la population INSEE de chaque commune pour estimer la population du sytème d’assainissement. Cette nouvelle méthode a permis de corriger la population estimée de certains systèmes d’assainissement et par conscéquent de fiabiliser les résultats des indicateurs de fonctionnement correspondants tel que le calcul du taux de collecte (en particulier celui de Cantinolle). ETIAGE (ETude Intégrée des Apports locaux et amont de la Garonne Estuarienne). En 2009, il a été décidé de lancer le projet ETIAGE dans le cadre d’une collaboration avec l’Université de Bordeaux I, le CEMAGREF et la Communauté Urbaine de Bordeaux. Un accord de consortium a été élaboré avec les différents partenaires. Sa signature par l’ensemble des partenaires début 2010 marquera le démarrage de l’étude ETIAGE. Les objectifs de cette étude visent, dans la perspective des dispositions de la directive cadre européenne sur le bon état écologique des masses d’eau, à mieux comprendre le fonctionnement de ce milieu écologique complexe et à étudier l’impact des rejets de l’agglomération bordelaise sur la qualité des eaux de la Gironde. Les axes développés par ce programme de recherche seront, au niveau de la Communauté Urbaine de Bordeaux : x les flux organiques des effluents et leur impact sur l’oxygénation des eaux de la Gironde ; x les cycles biogéochimiques des contaminants organiques dits émergents en milieu aquatique ; x l’étude des apports métalliques en Gironde ; x une première approche de l’impact des conditions physico-chimiques prévalant dans la masse d’eau estuarienne affectée par les rejets de l’agglomération bordelaise et les apports amont sur les cortèges biologiques ; x la définition du bon Etat Ecologique des Eaux au niveau de la Communauté Urbaine de Bordeaux et les recommandations pour son obtention. Le but de ce programme de recherche est : x - d’évaluer objectivement la part de la CUB en terme de rejets dans l’estuaire comparativement aux autres apports amont et aval ; x - de définir l’état écologique actuel et le bon état écologique à atteindre au niveau de la CUB ; x - d’identifier les causes à l’origine de l’écart constaté entre ces deux états. 372 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < V.2 LA QUALITE DU SERVICE LA QUALITE DU SERVICE 373 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < LA QUALITE DES ECOULEMENTS LA QUALITE DES ECOULEMENTS V.2.1 LA QUALITE DES ECOULEMENTS V.2.1.1 OBSTRUCTIONS / DESOBSTRUCTIONS V.2.1.1.1 METHODOLOGIE ET PROGRAMMATION DU CURAGE Depuis 2004, nous mettons en œuvre une politique d’optimisation du curage des collecteurs d’assainissement, visant le juste équilibre entre approche curative et approche préventive. Cette politique s’appuie sur l’analyse de l’historique des interventions et sur la programmation ciblée de mesures d’encrassement. Ainsi en 2009, le linéaire de collecteur ayant fait l’objet d’un nettoyage curatif poursuit sa diminution et atteint 56 km contre 261 km en 2003, soit une baisse de 78 %. Dans le même temps, le ratio m3 de matières extraites par kilomètre de réseau est en constante augmentation depuis 2003 pour atteindre, en 2009, la valeur de 4,5 m3/km démontrant un meilleur ciblage des interventions préventives Bilan de l'entretien du réseau Ramonage préventif / curatif (km) Préventif Curatif Total 2002 200,0 219,0 419,0 48% 2003 95,0 261,0 356,0 27% 2004 41,2 218,0 259,2 16% 2005 48,3 147,8 196,1 25% 2006 59,7 122,5 182,2 33% 2007 87,3 87,3 174,6 50% 2008 119,7 77,8 197,5 61% 2009 124,2 55,8 180,0 69% 450 % Préventif Linéaire ramoné km 400 350 300 250 200 150 Par ailleurs, les désobstructions en urgence sont également en diminution depuis 3 ans. 100 50 0 02 20 03 20 04 20 05 20 Préventif Evolution des obstructions 06 20 Curatif 07 20 08 20 09 20 Total Ratio m3/km curé m3/km 7,0 1800 Réseaux Branchements Avaloirs 1600 1400 6,0 5,0 1200 1000 4,0 800 3,0 600 2,0 400 200 1,0 0 20 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 0,0 2002 09 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Désobstructions N omb re de désobstructions R éseau x 2 0 04 2 0 05 2 0 06 2 0 07 2 0 08 2 0 09 EU 4 17 4 78 6 26 4 62 4 66 4 94 UN 38 91 51 70 53 53 EP 39 36 60 60 31 22 Avaloirs EP 7 36 4 94 3 88 4 66 4 74 3 05 Bran chem en ts EU 70 0 89 2 1 18 8 1 00 2 83 6 75 6 UN 13 4 24 9 28 1 28 0 19 2 13 7 EP 22 35 42 23 20 15 T otal EU 1 11 7 1 37 0 1 81 4 1 46 4 1 30 2 1 25 0 UN 17 2 34 0 33 2 35 0 24 5 19 0 EP 79 7 56 5 49 0 54 9 52 5 34 2 Taux Taux de d'obstruction désobstruction par km p our 1 00 0 (N orm e AC P 1 5a bon nés 9 50 -2 ) (SPDE ) EU UN EU +U N+E P 0,25 0 ,0 5 6,5 0,29 0 ,1 1 8,3 0,36 0 ,0 5 1 0,1 0,27 0 ,0 9 8,5 0,27 0 ,0 7 7,0 0,28 0 ,0 7 6,5 374 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 2009 > LA QUALITE DU SERVICE < LA QUALITE DES REJETS AU MILIEU NATUREL LA CONFORMITE DES REJETS AU MILIEU NATUREL V.2.2 LA QUALITE DES REJETS AU MILIEU NATUREL V.2.2.1 LA CONFORMITE DES REJETS DES STATIONS D’EPURATION Bilan de l'exploitation et de l'autosurveillance des stations d'épuration Station Louis Fargue Clos de Hilde Sabarèges Cantinolle Lille Ambès CD10 La Melotte 2009 Réglementation Nombre de dépassement par paramètres mesurés Nombre dé passements Nombre de de seuils autorisés Nombre de Nombre de bilans à bilans valeurs MES DCO DBO5 NTK NH4+ par e ffectuer réalisé s rédhibitoires paramètre sur bilan jugeable 365 25 365 1 6 2 2 0 0 365 25 361 0 1 0 0 0 0 156 13 156 0 0 0 0 0 0 104 9 104 0 0 0 0 0 0 104 9 104 0 0 0 0 0 0 12 2 12 0 1 0 0 0 0 12 2 12 0 0 0 0 0 0 Ce tableau présente le bilan des analyses par paramètre mesuré pour chaque station d’épuration. La conformité des stations d’épuration sera établie par la police de l’eau à la fin du 1er semestre 2010. Les dépassements enregistrés sur la station d’épuration Louis Fargue sont liés à des essais d’un nouveau coagulant sur la filière de décantation. 375 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < LA MAITRISE DU RISQUE PLUVIAL LA MAITRISE DU RISQUE PLUVIAL V.2.3 LA MAITRISE DU RISQUE PLUVIAL V.2.3.1 LE FONCTIONNEMENT DU TELECONTROLE RAMSES V.2.3.1.1 GESTION DOCUMENTAIRE STRATEGIQUE Parallèlement à la mise en place du nouveau télécontrôle assainissement, il était nécessaire de centraliser, d’informatiser et d’actualiser la gestion documentaire disponible à RAMSES pour répondre aux besoins quotidiens de l’exploitation et à la gestion de crise. De plus, l’ensemble du personnel du télécontrôle s’est porté volontaire pour devenir site pilote de la démarche « 5S»1 sur le Centre Régional Bordeaux Aquitaine. Nous sommes partis du constat que RAMSES constitue l’élément central de l’information. C’est pour cela qu’un espace intranet partagé a été mis en place avec des droits d’accès en lecture et en écriture. Plusieurs services associés utilisent aujourd’hui cet espace privilégié pour venir y « accrocher » des informations d’ordre organisationnel ou stratégique. ZOOM UN EXTRANET RAMSES II LE DELEGANT PARTAGE AVEC Outil développé dans le cadre de la mise en place du nouveau télécontrôle assainissement, l’extranet RAMSES II permet d’avoir en temps réel, via un accès internet, les informations de synthèse inhérentes à la gestion hydraulique et hydrologique du système V.2.3.1.2 CONSIGNES DE SECURITE Le télécontrôle Ramses II assure également une mission importante concernant la sécurité des intervenants réalisant des travaux dits « sensibles » sur le système d’assainissement de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Il peut s’agir d’interventions sur des gros collecteurs (réparation, déviation, raccordements, implantation de sondes, inspection…), ou sur des ouvrages (renouvellement de stations de pompage, mise en service de bassins d’étalement, curage de dessableurs…). d’assainissement de la CUB (remplissage des bassins, pluviométrie, courbe Garonne…). L’usage de cette application fait l’objet d’un accès sécurisé. Il est partagé avec la CUB. 1 La démarche «5S» est un processus d’amélioration permanente importée du Japon, visant l’efficacité au poste de travail, la valorisation du lieu de travail et la culture d’un état d’esprit de progrès 376 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < LA MAITRISE DU RISQUE PLUVIAL Ce type d’opérations nécessite souvent la mise en place de moyens spécifiques décrits dans une consigne de surveillance rédigée avec l’entreprise sous-traitante puis transmise au télécontrôle. Ainsi, pour la réalisation de ces chantiers, il sera indispensable par exemple d’arrêter et consigner des pompes et/ou des groupes électrogènes, d’installer des pompes de bypass, de mettre en place une astreinte dédiée au chantier, de demander à Ramses II de surveiller des niveaux particuliers. Afin de mener à bien ces interventions, Ramses assure une surveillance météorologique accrue avec l’aide des images radar de Météofrance et du réseau de pluviomètres au sol. Un système d’alarmes « seuil de pluie », paramétrable par pluviomètre, a été mis en place courant 2008 augmentant notre réactivité sur l’évacuation des chantiers en cas de précipitations. En 2009, le nombre de consignes réalisées s’élève à 112 (49 en 2008). ZOOM L’ACCENT MIS SUR LA SECURITE DES CHANTIERS Cette année, une forte sensibilisation des maîtres d’œuvre a été effectuée par le télécontrôle RAMSES de manière à garantir un niveau de sécurité des chantiers optimal. C’est ainsi que le nombre de consignes RAMSES a été considérablement augmenté cette année pour atteindre un total de 112 consignes alors que l’on n’en avait qu’une soixantaine l’année précédente. Un reporting associé à la gestion de ces chantiers a été mis en place cette année. Parallèlement à cette opération de sensibilisation, quatre exercices de crise concernant des chantiers d’entreprises extérieures ont été entrepris cette année. Ils ont permis de rappeler les procédures d’évacuation et de recadrer certaines dérives. Toujours en ce qui concerne les chantiers sensibles soumis à consignes RAMSES, un enregistreur de conversation a été installé accompagné d’une déclaration à la CNIL. Ce dispositif permet aujourd’hui de tracer correctement les échanges téléphoniques entre le télécontrôle et les entreprises afin d’éviter tout litige dans les ordres d’évacuation notamment. 377 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < LA MAITRISE DU RISQUE PLUVIAL V.2.3.1.3 LES EVENEMENTS PLUVIEUX REMARQUABLES DE L’ANNEE En 2009, pour la deuxième année consécutive, il est tombé en moyenne 960 (± 2) mm de précipitations sur l’ensemble des pluviomètres gérés par Lyonnaise des Eaux sur la Communauté urbaine de Bordeaux et les communes périphériques. La pluviométrie mensuelle en 2009 fut cependant beaucoup plus contrastée et éloignée des moyennes mensuelles enregistrées de 1980 à 2008 qu’elle ne l’était en 2008. V.2.3.1.4 LES PRINCIPAUX EVENEMENTS PLUVIEUX REMARQUABLES x 11 passages en situation A ont été enregistrés en 2009 (contre 16 en 2008) ; x 6 événements pluvieux ont donné lieu à la rédaction d’un rapport d’intempérie (contre 11 en 2008), dont 4 hors situation A (deux ZOOM en janvier, un le 13 mai en pleine nuit et un le 2 novembre). RETOUR SUR LA TEMPETE DU 24 JANVIER 2009 Parmi ces six événements, retiendrons en particulier : nous x les abondantes précipitations du 18 au 26 janvier (117,1 mm dont 67,3 mm du 22 au 24 janvier) au cours desquelles est survenue la tempête Klaus du 24 janvier, ainsi que les crues de Garonne qui s’ensuivirent ; x l’orage du 11 mai 2009 — de période de retour maximale égale à 15 ans sur 15 min — précipité en fin d’aprèsmidi sur le nord-ouest de la Communauté Urbaine de Bordeaux et dont la violence a occasionné des perturbations importantes sur la rocade bordelaise en pleine heure de pointe de Mérignac à Bruges ; x l’orage du 8 juin 2009 - de période de retour maximale égale à 8 ans sur 30 min - tombé en milieu d’aprèsmidi sur le centre de l’agglomération suivant un axe sud-ouest – nord-est ; Cet orage extrêmement soudain et accompagné de grêle, a provoqué des inondations, principalement à Pessac - nécessitant l’interruption de la circulation des tramways -, Talence l’Université Bordeaux I a subi d’importants dégâts - et au sud de Bordeaux. Une tempête a traversé les régions Aquitaine, MidiPyrénées et Languedoc-Roussillon le samedi 24 janvier 2009. Sur la région bordelaise, les plus fortes rafales de vent ont été concentrées en deux épisodes : un premier dans la nuit entre 2h00 et 3h00 T.U. et un second dans la matinée entre 8h30 et 9h30 T.U. Les plus fortes rafales de vent ont été mesurées dans Bordeaux à 147 km/h lors de l’épisode nocturne et à 162 km/h lors de l’épisode matinal. Cette tempête a été accompagnée de précipitations significatives, lesquelles se sont abattues sur des territoires qui avaient été fortement arrosés au cours des quarante-huit heures précédentes. Elle a provoqué des coupures d’énergie et/ou de communication sur de nombreux ouvrages d’eau potable et d’assainissement. La remise en service au plus vite de ces installations a mobilisé massivement les personnels Lyonnaise des Eaux ainsi que d’importants moyens techniques tout au long du week-end des 24 et 25 janvier 2009 ainsi que les jours suivants, ceci dans le but d’assurer la continuité du service public. 378 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < LA MAITRISE DU RISQUE PLUVIAL ZOOM BILAN DE L’UTILISATION DES BASSINS DE RETENUE LORS DES EVENEMENTS PLUVIEUX LES PLUS IMPORTANTS Le rapport d’intempérie est un document de synthèse des éléments relatifs à un évènement pluvieux, que nous adressons à la collectivité dès qu’au moins un des bassins de retenue des eaux pluviales affermés et télétransmis en temps réel au télécontrôle RAMSES atteint un niveau de remplissage égal à 20 ou 30 % (selon les bassins). Depuis 2002, 30 rapports ont été rédigés et transmis à la Communauté urbaine de Bordeaux. En 2009, nous en avons extrait et analysé les données de remplissage des bassins de retenue en vue de mettre en évidence leur utilité. La figure ci-dessous présente les résultats de cette analyse, de laquelle il ressort que les bassins de retenue des eaux pluviales affermés sur le territoire communautaire sont effectivement sollicités lors des intempéries significatives : leur remplissage atteint régulièrement 20 à 30 % de leur capacité et occasionnellement plus de 70 %. En outre, 15 événements pluvieux sur les 30 analysés ont rempli au moins un bassin de retenue à plus de 50 %. 110 % Taux de remplissage global 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 03/11/2009 08/06/2009 13/05/2009 11/05/2009 24/01/2009 23/01/2009 03/12/2008 30/11/2008 03/09/2008 11/08/2008 23/06/2008 22/06/2008 31/05/2008 30/05/2008 28/05/2008 18/05/2008 12/05/2008 05/10/2007 22/08/2007 17/06/2007 10/03/2006 09/09/2005 27/06/2005 09/09/2004 18/07/2004 15/07/2003 07/05/2003 03/02/2003 20/09/2002 20/08/2002 0% Date de l'intempérie Maximum Moyenne Sollicitation des bassins de retenue des eaux pluviales affermés lors de chaque événement pluvieux ayant donné lieu à la rédaction d'un rapport d'intempérie Pour chaque intempérie, le taux de remplissage moyen des bassins apparaît en bleu clair et le remplissage maximum en bleu foncé. De fait, à l’échelle de la Communauté urbaine de Bordeaux, les bassins de retenue des eaux pluviales offrent une protection efficace contre les inondations. Néanmoins, les inondations résiduelles qui se produisent encore de manière très localisée justifient la réalisation d’ouvrages complémentaires ou la recherche de solutions alternatives de lutte contre les inondations sur le territoire communautaire. 379 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA QUALITE DU SERVICE < LES INDICATEURS DE PERFORMANCE LES INDICATEURS DE PERFORMANCE V.2.4 LES INDICATEURS DE PERFORMANCE V.2.4.1 LES INDICATEURS CONTRACTUELS I ndices de renouv ellem ent et de réparation des branchem ents par com m une C omm unes Renouv ellement de branchements ( nRnB ) Réparations de branchem ents ( nRpB ) N om bre total de branchem ents 2 9 3 460 Am barè s-e t-Lagr ave 588 Am bès 0 5 2 379 Artigu es-prè s-Bo rdea ux 0 15 1 981 Bassen s 1 8 6 523 Bègles 2 12 3 453 Bla nqu efo rt 0 7 48 165 Bord eaux 17 2 17 1 102 Bouliac 0 4 4 714 Bous cat (Le) 1 5 3 458 Brug es 0 4 Carb on-Blanc 0 4 2 276 4 165 Ceno n 1 4 5 545 Eysin es 2 10 Flo irac 2 8 3 656 4 491 Gradig nan 2 15 2 983 Haillan (Le) 1 7 3 398 Lo rm on t 3 17 12 586 Mér ignac 3 46 1 995 Parem p uyre 0 1 11 727 Pess ac 7 72 1 561 St-Au bin-de-M édoc 1 5 489 St-Lou is-d e-Mon tfer ran d 0 16 8 809 St-M édar d-en-Jalles 0 23 St-Vinc ent-de-Pau l 0 1 140 2 972 Taillan-Méd oc (Le) 0 7 7 352 Talenc e 2 16 8 071 Villen ave-d'Orno n 2 20 Total 49 558 1 58 0 39 IRn B : no m bre de br anc hem ent s r enou velés pou r 10 00 b ranc hem en ts exis tants IRp B : no m bre de br anc hem ent s r épar és pou r 1 0 00 br anc hem en ts e xis tants I RnB 200 9 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 2 008 0,00 00 1,98 02 0,00 00 0,00 00 0,00 00 0,00 00 0,16 79 0,00 00 0,00 00 0,36 66 0,00 00 0,72 05 0,19 92 0,00 00 0,17 99 0,00 00 0,00 00 0,00 00 0,00 00 0,09 19 0,00 00 0,00 00 0,15 26 0,00 00 0,00 00 0,00 00 0,16 74 0,120 3 I RpB 2007 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 1 ,6 34 0 0 ,1 74 3 0 ,0 00 0 0 ,1 26 4 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,3 73 1 0 ,0 00 0 0 ,3 66 6 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,3 42 6 0 ,1 06 3 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,0 00 0 0 ,1 69 0 0,1 074 2009 2,60 12 8,50 34 6,30 52 4,03 84 1,83 96 2,02 72 4,50 53 3,62 98 1,06 07 1,15 67 1,75 75 0,96 04 1,80 34 2,18 82 3,34 00 2,34 66 5,00 29 3,65 49 0,50 13 6,13 97 3,20 31 3 2,71 98 2,61 10 7,14 29 2,35 53 2,17 63 2,47 80 3,5308 20 08 4 ,4 27 8 3 ,9 60 4 1 ,0 93 5 3 ,7 75 6 2 ,9 30 5 3 ,5 86 4 4 ,6 16 1 3 ,9 60 4 2 ,1 36 3 3 ,6 65 7 2 ,9 44 1 2 ,5 21 6 5 ,7 76 9 1 ,2 30 8 6 ,1 16 2 4 ,3 15 9 2 ,7 05 4 5 ,0 38 3 4 ,7 20 2 4 ,5 00 8 12 ,1 95 1 2 ,1 78 6 5 ,3 42 7 0 ,0 00 0 3 ,8 66 6 2 ,7 98 6 6 ,5 27 2 4 ,35 98 2007 4 ,18 99 9 ,96 02 1 ,65 75 1 ,63 40 2 ,09 17 2 ,73 14 5 ,20 14 7 ,05 65 4 ,44 64 2 ,23 88 5 ,51 10 1 ,83 28 2 ,42 33 2 ,48 22 6 ,34 63 1 ,73 91 6 ,85 17 5 ,84 55 2 ,77 78 5 ,55 50 5 ,76 13 19 ,86 75 3 ,08 21 0 ,00 00 4 ,02 21 3 ,01 89 7 ,43 75 4,6234 I RpC, Indice de réparation d e canalisations par comm une Com m un es No mb re d e r épar ation s d e c ana lisat ions EU Lon gueu r du rés eau Eaux us ées (nRE U) Am barè s-e t-L agr ave Am bès Artigu es-prè s-Bo rdea ux Bassen s Bègles Bla nqu efo rt Bord eaux Bouliac Bous cat (Le) Brug es Carb on-Blanc Ceno n Eysin es Flo irac Gradig nan Haillan (Le) Lo rm on t Mér ignac Parem p uyre Pess ac St-Au bin-de-M édoc St-Lou is-d e-Mon tfer ran d St-M édar d-en-Jalles St-Vinc ent-de-Pau l Taillan-Méd oc (Le) Talenc e Villen ave-d'Orno n Total 15 3 6 2 11 12 19 4 6 10 7 3 26 4 25 10 13 50 3 36 14 1 12 0 13 14 33 3 52 IR pC EU 84 3 91 0 00 0 17 0 27 7 80 0 49 3 56 1 60 7 29 9 82 9 95 2 55 9 64 8 78 5 46 8 33 4 93 5 14 4 68 8 48 8 19 8 52 5 35 4 22 6 40 5 21 5 2 0 09 0 ,01 79 0 ,02 16 0 ,01 18 0 ,00 51 0 ,01 54 0 ,01 52 0 ,03 36 0 ,01 40 0 ,06 25 0 ,01 69 0 ,01 76 0 ,00 83 0 ,03 27 0 ,00 86 0 ,02 39 0 ,01 98 0 ,03 22 0 ,03 00 0 ,00 91 0 ,01 76 0 ,03 64 0 ,00 70 0 ,00 84 0 ,00 00 0 ,02 54 0 ,01 93 0 ,02 48 20 0 8 0 ,0 08 6 0 ,0 57 7 0 ,0 07 9 0 ,0 15 3 0 ,0 15 4 0 ,0 12 8 0 ,0 83 3 0 ,0 03 5 0 ,0 66 2 0 ,0 06 9 0 ,0 25 3 0 ,0 22 5 0 ,0 08 9 0 ,0 22 9 0 ,0 15 3 0 ,0 28 6 0 ,0 27 7 0 ,0 43 8 0 ,0 06 2 0 ,0 17 2 0 ,0 10 5 0 ,0 00 0 0 ,0 16 3 0 ,0 00 0 0 ,0 20 6 0 ,0 47 1 0 ,0 21 1 2 00 7 0 ,03 09 0 ,03 60 0 ,00 20 0 ,00 78 0 ,01 27 0 ,00 78 0 ,03 01 0 ,00 35 0 ,06 62 0 ,03 63 0 ,00 51 0 ,01 69 0 ,00 89 0 ,01 18 0 ,00 86 0 ,01 03 0 ,02 02 0 ,01 76 0 ,00 35 0 ,00 98 0 ,01 58 0 ,00 00 0 ,00 79 0 ,00 00 0 ,01 72 0 ,01 81 0 ,01 05 1 7 53 7 14 0,0201 0 ,02 24 0,0138 83 13 51 39 71 78 56 28 9 59 39 35 79 46 10 4 50 40 16 6 33 20 4 38 14 14 3 6 51 72 13 3 N omb re d e répa ratio ns de can alis ation s EP Long ueu r rés ea u Ea ux Pluvial es (nRE P) 6 2 2 2 14 6 36 3 2 11 4 10 9 7 10 7 11 28 1 40 6 1 11 0 18 9 17 273 IRpC EP 83 7 53 6 76 0 82 6 33 0 03 8 35 9 02 5 38 2 97 5 85 8 47 3 75 7 82 4 35 4 68 8 99 3 95 0 16 8 76 3 52 3 31 7 64 5 80 6 28 9 82 9 17 1 2 00 9 0 ,0 15 4 0 ,0 14 8 0 ,0 05 6 0 ,0 04 8 0 ,0 30 2 0 ,0 10 5 0 ,0 49 8 0 ,0 23 0 0 ,0 23 9 0 ,0 20 0 0 ,0 11 8 0 ,0 25 3 0 ,0 14 1 0 ,0 15 3 0 ,0 12 9 0 ,0 20 8 0 ,0 23 4 0 ,0 18 4 0 ,0 05 2 0 ,0 26 5 0 ,0 52 1 0 ,0 15 8 0 ,0 14 0 0 ,0 00 0 0 ,0 74 1 0 ,0 15 8 0 ,0 18 4 1 317 47 3 0,0 207 38 13 35 41 46 57 72 13 8 54 33 39 63 45 77 33 46 1 51 19 1 50 11 6 78 2 24 56 92 2 00 8 0,01 05 0,05 17 0,00 28 0,00 97 0,02 80 0,01 29 0,08 50 0,00 00 0,06 47 0,01 85 0,00 89 0,02 59 0,02 08 0,02 29 0,01 56 0,01 49 0,02 40 0,02 39 0,00 00 0,01 76 0,00 00 0,01 62 0,01 17 0,00 00 0,01 33 0,03 36 0,02 80 0,022 7 IRp C : N om br e d e r épar ations d e c analisation s pou r 1 0 0 km 380 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 20 07 0 ,0 34 8 0 ,0 22 1 0 ,0 02 8 0 ,0 12 2 0 ,0 25 8 0 ,0 24 1 0 ,0 81 5 0 ,0 00 0 0 ,0 65 8 0 ,0 36 6 0 ,0 18 2 0 ,0 28 7 0 ,0 12 9 0 ,0 11 8 0 ,0 22 3 0 ,0 32 8 0 ,0 26 5 0 ,0 19 4 0 ,0 06 5 0 ,0 25 2 0 ,0 08 9 0 ,0 99 4 0 ,0 45 0 0 ,0 00 0 0 ,0 28 8 0 ,0 29 5 0 ,0 33 9 0,0 278 > LA QUALITE DU SERVICE < LES INDICATEURS DE PERFORMANCE IRpC, Indice de réparation de canalisations par commune (suite) Communes Nombre de réparations de canal isati ons UN Longueur Réseau Unitaire (nRUN) Ambarès-e t-Lagrave Ambès Artigues-prè s-Bordea ux Bassens Bègles Bla nquefort Bordeaux Bouliac Bouscat (Le) Bruges Carbon-Blanc Cenon Eysines Floirac Gradignan Haillan (Le) Lormont Mérignac Parempuyre Pessac St-Aubin-de-Médoc St-Louis-de-Montferrand St-Médard-en-Jalles St-Vincent-de-Paul Taillan-Médoc (Le) Talence Villenave-d'Ornon Total 2009 0 0 0 0 6 0 99 0 4 1 0 4 0 3 0 0 4 8 0 2 0 0 0 0 0 3 0 134 232 19 257 Nombre de répa rations de canalisat ions total IRpC UN 0,0000 0,0312 2008 0,0000 0,0259 2007 (nR) 0,0000 0,0052 524 604 0,0189 0,0114 0,0102 62 342 3 462 0,0064 0,0289 0,0016 0,0000 0,0032 0,0300 37 186 539 23 279 0,0108 0,0000 0,0129 0,0480 0,0000 0,0215 0,0212 0,0000 0,0086 25 613 55 411 0,0156 0,0144 0,0039 0,0018 0,0236 0,0090 20 279 0,0099 0,0098 0,0098 16 844 0,0178 0,0237 0,0117 789 048 0,0170 0,0124 0,0106 Longueur réseau total 21 5 8 4 31 18 154 7 12 22 11 17 35 14 35 17 28 86 4 78 20 2 23 0 31 26 50 759 IRpC total 680 446 760 227 865 839 455 585 331 736 687 610 855 750 139 156 940 296 312 731 011 515 170 160 515 078 386 2009 0,0171 0,0182 0,0092 0,0049 0,0227 0,0133 0,0236 0,0168 0,0149 0,0187 0,0149 0,0151 0,0243 0,0121 0,0192 0,0202 0,0248 0,0230 0,0076 0,0208 0,0400 0,0097 0,0104 0,0000 0,0411 0,0178 0,0222 2008 0,0092 0,0547 0,0058 0,0124 0,0212 0,0129 0,0254 0,0024 0,0150 0,0121 0,0178 0,0322 0,0141 0,0226 0,0154 0,0242 0,0207 0,0295 0,0039 0,0169 0,0081 0,0049 0,0147 0,0000 0,0183 0,0391 0,0239 2007 0,0322 0,0292 0,0023 0,0100 0,0161 0,0145 0,0187 0,0024 0,0162 0,0363 0,0111 0,0224 0,0106 0,0111 0,0150 0,0195 0,0236 0,0171 0,0045 0,0159 0,0142 0,0308 0,0210 0,0000 0,0208 0,0217 0,0199 3 860 235 0,0197 0,0204 0,0178 122 27 86 81 136 135 653 41 80 117 73 112 143 115 182 84 112 374 52 375 50 20 222 9 75 146 225 IRpC : Nombre de réparations de canalisations pour 100 km V.2.4.2 LES INDICATEURS ONEMA A compter de l’exercice 2008, le rapport annuel sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement (RPQS), dit également « rapport du Maire », doit comprendre la publication des indicateurs de performance définis par le décret n°2007-675 du 2 mai 2007, pour tous les services d’eau et d’assainissement, quels que soient leur taille et leur mode de gestion. Cette nouvelle obligation va permettre de disposer d’un référentiel d’indicateurs partagé par l’ensemble des parties prenantes et de capitaliser l’information sur la performance des services, via un système d’information créé par l’ONEMA au plan national. Bien que cette obligation réglementaire n’incombe pas directement aux délégataires, Lyonnaise des Eaux met en œuvre, depuis l’exercice 2008, les nouvelles dispositions introduites par le décret du 2 mai 2007 en produisant, dans son rapport du délégataire, les données et les indicateurs qui sont de son ressort. Pour préparer la première publication de ces indicateurs par la Communauté Urbaine de Bordeaux, un groupe de travail CUB-DOEA / Lyonnaise des Eaux Bordeaux Aquitaine a été mis en place dans le courant de l’année 2008. Sur la base des fiches descriptives fournies par l’ONEMA et les fiches de données primaires établies par Lyonnaise des Eaux au plan national, chaque indicateur a été établi à partir des données de l’exercice 2007 et a fait l’objet d’une critique validation commune à l’occasion de plusieurs séances de travail. Ces indicateurs sont présentés au début du présent rapport, au chapitre 3 « Indicateurs de performance » de la partie I « Synthèse Générale de l’année ». 381 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 382 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < V.3 LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE 383 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE V.3.1 LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE Le patrimoine du service de l’assainissement est très important. En particulier, le patrimoine enterré. En connaître précisément l’historique, les caractéristiques, l’état structurel, sont aujourd’hui des enjeux forts pour une gestion durable. La réhabilitation ou l’abandon de certains collecteurs difficiles à exploiter suppose de mettre en œuvre des travaux souvent complexes et coûteux. Les méthodologies et les outils d’exploration et de diagnostic sont un préalable à la conception de modèles de vieillissement, afin d’élaborer des programmes de renouvellement mieux ciblés et de prioriser les investissements. V.3.1.1 LES DONNEES DU SIG Le niveau d’efficience du Système d’Information Géographiques (SIG) du service de l’assainissement, fait l’objet d’un indicateur de performance de l’ONEMA défini par le décret du 2 mai 2007. A fin 2009, cet indicateur s’établit à 69,4 %. V.3.1.1.1 LA DATATION DES COLLECTEURS D’ASSAINISSEMENT La démarche de modélisation du Renouvellement Optimisé des Collecteurs d’Assainissement (ROCA), initiée en 2007 en partenariat avec le CEMAGREF, a nécessité d’engager une vaste opération de complémentation des données concernant la date de pose des réseaux d’assainissement. La méthodologie, mise au point par notre agence « patrimoine », a été présentée à la DOEA en 2008. Elle s’appuie sur l’utilisation de sources d’information multiples : x plans de récolements des travaux, plans d’archives mortes de Lyonnaise des Eaux, de la CUB, du SIASAB et de la ville de Bordeaux, x dates de réalisation des branchements et de construction de bâtiments (données de la DGI). Pour les données manquantes, nous avons constitué, en interne, un comité d’experts issus de nos agences « réseaux d’assainissement », « patrimoine » et « direction technique et de l’ingénierie », lesquels émettent un avis sur les datations. La cohérence des données « matériaux, diamètres, date de pose » est vérifiée à l’aide de tables spécifiquement mises au point, prenant en compte notamment les diverses normes et dates de fabrication des tuyaux. Ce travail a permis de hisser le taux de connaissance de la date de pose des collecteurs de 15% à 77% en 2007, puis à 83% en 2008, soit 3 140 km/3 800 km). 384 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE Il est le fruit d’une collaboration dynamique entre Lyonnaise des Eaux, les Directions Opérationnelle Eau et Assainissement, Juridique-Archives Documentation, Données Géoréférencées, Développement Durable, les Archives Municipales de la ville de Bordeaux et le Centre de documentation et de recherches « La Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses Communes ». Enfin, les plans sur support papier utilisés pour la datation des réseaux, issus des archives mortes de la DOEA, ont été scannés par Lyonnaise des Eaux, les fichiers informatiques étant versés dans la base documentaire du fermier (GED) et remis intégralement à la CUB-DOEA. V.3.1.1.2 LES COLLECTEURS BATIS SOUS IMMEUBLES Les collecteurs bâtis sous immeubles sont des ouvrages anciens présentant des difficultés d’exploitation en ce qu’ils sont situés en domaine privé, et notamment sous des parcelles bâties. Bilan des ouvrages à fin 2009 Inexploitable 2 558 On distingue 3 catégories de collecteurs définies en fonction de leur niveau d’exploitabilité : Difficilement exploitable 2 284 Exploitable 1 382 x les collecteurs inexploitables dont l’abandon immédiat est nécessaire, Total 6 224 x les collecteurs difficilement exploitables dont l’abandon ultérieur est souhaitable, x les collecteurs exploitables. Catégorie d'exploitabilité Linéaire (m) Les collecteurs inexploitables Les réalisations 2009, dans le cadre de projets d’abandon : x Création de regards d’accès Ancien ruisseau canalisé de la Devèze - création de deux regards d’accès en domaine privé rue de Verteuil à Bordeaux, afin de compléter les enquêtes de surface et déterminer l’ensemble des rejets non identifiés ; - création de deux regards d’accès en domaine privé rue de Cheverus dans le cadre du projet immobilier Sud-Ouest et l’étude d’abandon du collecteur. Ancien ruisseau canalisé du Peugue x réaménagement de deux regards d’accès situés rue Ausone et quai Bourgeois à Bordeaux dans le but de réaliser une visite pédestre du collecteur en toute sécurité. Travaux de mise en sécurité Ancien ruisseau canalisé de la Devèze x - suppression de tous les rejets dans l’ouvrage qui provoquaient une dégradation de la voûte avant cession d’une boulangerie située rue de La Boétie à Bordeaux ; - travaux de confortement de voûte rue de La Boétie à Bordeaux après constatation d’un début d’effondrement. L’opération Sud-Ouest : Préparation de l’abandon du collecteur de la Devèze dans le cadre de l’opération immobilière SudOuest située entre la rue de Cheverus et la rue Sainte-Catherine à Bordeaux : - enquêtes de surface et domiciliaires relatives aux rejets d’effluents ; - création de regards d’accès ; 385 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE - curage du collecteur ; - inspection pédestre du collecteur ; - réalisation d’un dossier de propositions techniques pour le remplacement du collecteur. V.3.1.1.3 LA DESAFFECTATION DES RESEAUX Avec la DOEA, un point général a été réalisé sur la question des désaffectations de réseaux. Un dossier a abouti en 2009 route du Médoc, au Bouscat et une dizaine d’autres dossiers sont en cours de traitement. V.3.1.1.4 LES BOUCHES D’EGOUT NON PRISES EN CHARGE Lors de travaux sur les voiries, la procédure de remise des ouvrages à la DOEA puis au fermier n’a pas toujours été suivie jusqu’à son terme par le passé. Nous avons réalisé un premier inventaire de ces ouvrages non affermés qui a permis d’en repérer environ 1 800. La DOEA s’est rapprochée de chaque circonscription de voirie concernée afin de régulariser la situation de ces ouvrages. Des plans de situation accolés à des formulaires d’intégration ont été édités pour chaque ouvrage et transmis aux circonscriptions. Cette démarche devrait porter ses fruits à partir de 2010 et permettre une mise à jour de l’inventaire des ouvrages et leur entretien régulier. V.3.1.2 LES MODELES DE PREVISION V.3.1.2.1 POUR LE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS ELECTROMECANIQUES Les plans de renouvellement des équipements des postes de relèvement et des stations d’épuration sont préparés à l’aide des logiciels de gestion patrimoniale respectivement Renouv’ASS et Renouv’STEP. Ces logiciels reprennent certaines informations contenues dans l’inventaire technique des installations : date de pose et valeur à neuf. On y saisit des données techniques sur l’usage de ces installations : durée de vie théorique, taux d’utilisation, criticité (importance de l’équipement au sein de l’ouvrage, importance de l’ouvrage au sein du système global d’assainissement…). Le logiciel en déduit un ordre de priorité de renouvellement des installations. A l’échelle d’un PMT (plan à moyen terme), on sait ainsi calculer les provisions de renouvellement nécessaires à la maîtrise du vieillissement du parc d’installations ou, pour un montant de renouvellement donné, calculer le vieillissement global du parc. Pour la détermination pratique annuelle du plan de renouvellement, l’exploitant examine et critique la liste d’équipements proposée en fonction de sa propre expertise et ajuste les paramètres de chaque ouvrage (durée de vie, …). Les renouvellements sont alors programmés sur la base de ce plan révisé et des imprévus (pannes, …) survenant en cours d’année. Les travaux réalisés sont enregistrés dans l’inventaire technique et/ou le logiciel pour mettre à jour la base de données servant au calcul du plan de renouvellement de l’année suivante. L’apport pratique des ces logiciels est d’offrir une vue objective de l’âge technique d’un groupe d’installations. Cette vue sert de support à l’expertise des exploitants. 386 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LA CONNAISSANCE DU PATRIMOINE V.3.1.2.2 POUR LE RENOUVELLEMENT DES CANALISATIONS D’ASSAINISSEMENT Début 2008, une convention de partenariat a été signée pour une durée de trois ans entre Lyonnaise des Eaux/CRBA, Suez Environnement/Ondeo Systems et le Cemagref dans le domaine de la gestion patrimoniale des réseaux. Les parties s’engagent notamment à aboutir au développement d’un outil d’aide à l’estimation du besoin de renouvellement des collecteurs d’assainissement ; Les avancées 2009 L’année 2009 a été consacrée au développement informatique de l’outil de simulation ROCA (Renouvellement Optimisé des Collecteurs d’Assainissement). Le logiciel développé est un outil d’aide à la décision qui permet de prévoir sur le long terme l’évolution de l’état du réseau de collecte non visitable de la CUB en fonction de la politique de renouvellement adoptée. Il laisse à l’utilisateur, décideur technique ou financier, exploitant, le choix de sa politique de renouvellement, en fonction d’un budget d’investissement ou d’un état du réseau souhaité. Il permet aussi de visualiser les résultats liés à ses choix. Il permet enfin de construire un plan de renouvellement des collecteurs, tenant compte des contraintes techniques et économiques, et d’orienter les inspections télévisuelles à réaliser sur le réseau. Le moteur de calcul du logiciel s’appuie sur : x un modèle de vieillissement des collecteurs d’assainissement développé par le Cemagref dans le cadre du projet européen de réhabilitation des réseaux d’assainissement (CARE-S), x un modèle de sensibilité des collecteurs qui permet d’évaluer l’importance des conséquences d’un effondrement ou d’une perte de fonctionnalité de collecteur sur son environnement proche, x un modèle des priorités de renouvellement couplant l’état de détérioration probable d’un collecteur à sa sensibilité. Par ailleurs, le logiciel offre de multiples fonctionnalités à l’utilisateur telles que l’élaboration d’un diagnostic détaillé sur la cohérence des données issues du SIG et des inspections télévisées et la définition du périmètre d’application de l’outil. Aujourd’hui, des efforts sont consacrés à améliorer la connaissance du réseau d’assainissement de la CUB en collectant la donnée matériau de manière à étendre le périmètre d’application du logiciel ROCA à l’ensemble du territoire CUB. 387 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2 LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.1 L’INFORMATION DU DELEGANT SUR LES TRAVAUX Nous informons par avance la Communauté urbaine des travaux que nous engageons dans le cadre de notre mission. Cette information est donnée sous la forme de fiches travaux que nous enregistrons dans une base de données partagée avec la CUB - DOEA. Bilan fiches travaux assainissement Années Nombre de fiches 2004 2005 2006 2007 2008 2009 500 408 449 346 363 698 Pour 2009, seules 8 fiches sur les 698émises (soit 1,1 % de l’ensemble) ont été transmises hors délai contractuel. Programme hebdomadaire de travaux Depuis mars 2007, la liste hebdomadaire des travaux programmés sur le réseau d’assainissement, est disponible en ligne dans le site extranet EAU CONTACT chaque lundi au plus tard à 12h00. V.3.2.2 LE FONDS DE RENOUVELLEMENT (réalisé 2009 et prévisionnel 2010) V.3.2.2.1 TRAVAUX SUR LES COLLECTEURS V.3.2.2.1.1 x Les opérations réalisées en 2009 11 opérations inscrites au programme prévisionnel 2009 : les travaux ont été priorisés en fonction de l’état du collecteur et de la sensibilité du contexte, et programmés dès la fin 2008 pour être réalisés en 2009. Bordeaux – Cours du médoc : utilisation de techniques Bordeaux – Cours du médoc : Remblai de la tranchée innovantes : tubage d’un collecteur ovoïde 1800 x 400 avec un apport en matière organique afin de favoriser la repousse des racines des arbres en centre ville. par des coques préfabriquées en PRV. 388 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS x 14 opérations programmées dans l’année : l’état constaté en cours d’année ne permettant pas d’attendre l’exercice suivant pour réaliser un renouvellement. Une étude a été réalisée et les travaux programmés quelques semaines plus tard. x 34 opérations initiées en urgence suite à des casses : Il s’agit des renouvellement réalisés en urgence suite à des casses ou des effondrements sur le réseau et sur des ouvrages de réseau. Ces travaux sont par définition imprévisibles. Ils sont à l’origine du dépassement constaté sur l’exercice 2009. x 8 opérations choisies par la CUB : les travaux sont réalisés par anticipation du besoin de renouvellement pour un souci de coordination avec des opérations d’aménagement de la voirie. Selon l’article 5.4 du contrat d’assainissement, 20% au plus du montant total annuel du fonds de renouvellement peuvent être alloués à ces opérations. Bruges – angle rue du Commandant Mollière et rue Robert Matthieu : Réparation en urgence du collecteur EU Ø200 en béton suite à une casse. Parmi les opérations réalisées en 2009, on compte également : x 2 opérations initiées en 2008 et finalisées en 2009, x 6 opérations inscrites au programme prévisionnel 2010 et anticipées en 2009 pour étude. Lormont – rue du Kiosque : Modification des ouvrages d’absorption des eaux de ruissellement sur le collecteur unitaire suite aux plaintes des riverains à cause des odeurs Difficulté d’intervention dans une rue piétonne avec une forte pente : manutention manuelle obligatoire. Le budget alloué au Fonds de Renouvellement Canalisations pour l’exercice 2009 était de 2 457 k€. A la fin de l’année, le montant comptabilisé s’établissait à 3 280 k€. Liné a ires r enouve lé s par dia m ètre e t type de ré se au (e n m l) Ø 200 Ø 300 Ø 400 Ø 600 Ø 700 Ø 800 Total EU 953 0 60 0 0 35 1048 UN 25 776 120 0 24 0 945 Répartition des montants du fonds de renouvellement canalisations EP 41 14 0 55 0 19 0 0 75 0 17% 36% 13% 34% Opérations inscrites au programme prévisionnel Opérations programmées dans l'année Urgences et casses Opérations choisies par la CUB 389 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.2.1.2 Les chantiers remarquables En 2009, plusieurs chantiers de renouvellement de canalisations ont été programmés en priorité en raison de leur situation en centre-ville. En effet, les moyens et l’organisation à mettre en place en cas d’urgence sont des facteurs contraignant la bonne réalisation de ce type d’interventions. ¾ Bordeaux – angle rues Jean Burguet et de Cursol Renouvellement d’un collecteur unitaire en bâti, au droit de ce carrefour particulièrement stratégique pour la circulation dans la ville ; il permet l’accès par les pompiers aux urgences de l’hôpital Saint- André, au parking souterrain, au tribunal pour les convois de police, au terminus des bus. Les services de la Mairie ont piloté la coordination de l’information entre tous les services concernés y-compris la direction de la circulation et GERTRUDE. ¾ Bordeaux - place des Capucins Suppression d’un point noir d’entretien, au droit de cette place à l’activité commerçante intense, centrée sur un marché quotidien. Pour supprimer un désordre hydraulique qui imposait un entretien mensuel et générait une nuisance récurrente pour les commerçants et leurs clients, des travaux de renouvellement étaient indispensables. En concertation étroite avec les commerçants riverains, ces travaux ont été programmés au cours du mois d’août, période qui correspondait à une gêne la plus réduite possible. ¾ ZOOM UN EFFONDREMENT DU RESEAU D’ASSAINISSEMENT DANS LA ZI DE BLANQUEFORT Nous avons eu à faire face à un effondrement total du réseau d’eaux usées sur un linéaire de plus de 20 mètres, rue de Fleurenne à Blanquefort, privant quelques industriels de toute possibilité d’évacuer leurs effluents. Pour mettre en place les mesures d’urgence (mise en sécurité, moyens de pompage) nous avons immédiatement dû tenir compte des contraintes spécifiques des activités industrielles « normales », pour maintenir un service continu. La réactivité de nos équipes et la mobilisation simultanée de plusieurs services ont permis d’identifier très rapidement l’origine de l’incident : les rejets d’effluents acides d’un producteur de spiritueux avaient provoqué une dégradation totale du radier sur 280 mètres de canalisations. Ce diagnostic établi, ont pu commencer les travaux de renouvellement des 280 m de réseau dégradés par une canalisation d’un matériau mieux adapté. Depuis, nos services d’exploitation et le service Clientèle Professionnelle travaillent conjointement avec cet industriel pour : ¾ faire progresser le dossier d’expertise ; ¾ l’accompagner dans la mise aux normes de ses rejets et l’amélioration de ses installations intérieures. Bordeaux - place de la Comédie Renouvellement de 30 ml d’un très ancien collecteur unitaire en grès de diamètre 300 mm au droit de ce lieu hautement touristique très fréquenté, au carrefour des plus belles avenues du centre de Bordeaux. Une organisation minutieuse et le choix d’une technique sans tranchée ont permis de réaliser les travaux en un temps record de 2 jours, sans interrompre la circulation du tramway ni même perturber les passants. Le bon déroulement de ces opérations a tenu dans une bonne anticipation avec l’implication de tous les acteurs, ce qui a permis d’assurer une préparation précise, de bien appréhender toutes les contraintes et de choisir la solution technique la mieux adaptée. 390 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.2.1.3 Préparation de la Phase III du Tramway Comme en eau potable, l’année 2009 a été consacrée aux enquêtes et investigations sur les réseaux existants. 8 046 m de réseaux non visitables ont fait l’objet d’une inspection télévisuelle. Le résultat de ce travail sur les réseaux existants a été compilé sur les plans au 1/200ème, représentant dans le détail les collecteurs d’assainissement et les branchements. Une mention de leur état y figure également. Ces plans ont été superposés avec le projet de plateforme du tramway, pour analyser l’impact de celleci. L’ensemble des ces résultats avec des propositions de dévoiement ont été transmis à la DOEA afin qu’elle définisse le programme des travaux. 391 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Fonds de renouvellement canalisations Travaux réalisés en 2009 en milliers d'euros descriptif Rappel exercices antérieurs Commune adresse Ambarès-etLagrave Avenue C Taudin rvt collecteur EU Ø200 et 5 RVC 146 Rue E Combes réhabilitation par chemisage du collecteur EU Ø800 sous la voie ferrée 112 104 8 258 104 154 Coût total total Coût 2009 146 Ambès Avenue Louis Pasteur, face au n° 19 rvt collecteur EP Ø400 PVC CR8 Bègles Rue Calixte Camelle rvt collecteur UN Ø400 PVC CR8 7 Bordeaux 44 allée Hausmann rvt d'une plaque et couronnement 2CT90 suite à une casse 6 6 84 rue Deveaux rvt d'un avaloir et de la prébouche 1 1 Avenue de la Jallère rvt du collecteur ciment EP Ø300 de rejet dans la Jalle 1 1 Cours Edouard Vaillant rvt collecteur UN en PVC CR8 en DN 400 et en DN 300 + 7RVC Place de la Comédie réhabilitation par chemisage du collecteur unitaire Ø300 Quai Deschamps, station Jourde total total Bruges Parempuyre Pessac 5 rvt d'une fonte de voirie et de son couronnement 4 4 Quai Deschamps, sous le pont SNCF rvt d'une fonte de voirie et de son couronnement 2 2 Quai Deschamps, sous le pont SNCF rvt d'une fonte de voirie et de son couronnement 2 2 Rue C Godard rvt des grilles d'accès au collecteur visitable suite à vol 3 3 Rue d'Aupérie rvt collecteur UN DN 315 en PVC CR8 , 3RVC DN 1000 et 1BE DN 800 90 Rue de l'Ecole rvt collecteur UN Ø200 en PVC CR8 suite à une urgence 11 11 Saint-Louis-deMontferrand rvt collecteur UN Ø300 PVC CR8 et 2 RVC DN 1000 93 93 rvt d'une plaque et couronnement 2CT90 5 rvt collecteur PVC UN Ø300 suite à une casse 2 2 Rue J Burguet/Cursol rvt collecteur DN 400 en PVC CR8 24 24 Rue P Camelle rvt collecteur UN Ø300 en PVC et 2 RVC 119 119 ZA Achard, rue Achard rvt de 3 RVC Chemin de Malus rvt collecteur DN200 ciment Lotissement le Hameau d'Epsom, voie 1 rvt du collecteur EU Ø 200 en PVC CR800 suite à une casse total Avenue du Président Schuman / cours Louis rvt d'une plaque et couronnement 2CT90 Blanc rvt du collecteur UN Ø300 & 200 en PVC CR8 + 5 RVC implanté sous Rue Blanqui / rue Chanzy parcelle privée total Rue Robert Matthieu Avenue Pierre Loti rvt collecteur ciment EU Ø200 592 1 89 chemisage structurant EP Ø200 et 18 RVC 600*500 503 5 5 53 53 58 0 58 5 5 116 116 121 0 121 11 0 11 78 80 -2 78 80 -2 11 11 Avenue Paul Laffargue rvt collecteur EP Ø300 suite à une casse 4 4 Chemin Richelieu rvt d'une grille de voirie DN 400 1 1 Rue des Pins et place des Rosiers rvt collecteur UN Ø 300 en PRV et 9 RVC 135 Avenue Edouard Hériot (face au n°62) rvt du collecteur ciment 7 ml EU Ø200 suite à une casse Rue du Général Delestraint rvt de plaque et couronnement de 7 RVC Rue du Kiosque rvt de grilles-avaloir et réhabilitation système anti-odeur 140 135 0 12 140 12 5 5 20 20 37 0 37 Av de l'Yser / Square R Brettes rvt canalisation antenne BE en DN 300 PVC CR8 6 6 Place Charles de Gaulle rvt d'une grille de voirie DN 400 1 1 Place de Bourranville rvt collecteur béton UN Ø 700 et 1 RVC DN 1000 Rue Frédéric Mistral et rue du Logey rvt collecteur EU Ø200 en fonte et 6 RVC Rue Georges Courteline rvt du collecteur EP DN400 en béton et 5 RVC Rue des Sarcelles total rvt collecteur EU Ø200 en PVC et 1 RVC DN 800 suite à une casse en 2008 total 10 avenue de la Californie rvt collecteur PVC EU Ø200 suite à une casse 18 rue du Béarn rvt d'un regard de visite sous trottoir suite à un effondrement Avenue du Général Leclerc rvt collecteur EP Ø400 en PVC CR8 et en fonte, collecteur Ø600 en fonte, collecteur Ø300 en PVC CR8 et 36 RVC Rond point avenue du Haut Lévèque rvt plaque et couronnement de 2 RVC sous chaussée Rue d'Aquitaine rvt collecteur EU Ø200 en PVC CR8 et 2 RVC DN 1000 Rue de Cheverny rvt d'un ouvrage et d'un avaloir Rue Marin Lameslé rvt collecteur PVC CR8 EU Ø200, 1 RVC Ø1000, 1RVC Ø800 Chemin des Landes de Basson rvt collecteur EU Ø600 en PVC CR8 et 10 RVC Rue Arnaud Lafaye 50 50 154 154 117 328 117 0 328 0 35 35 35 35 23 23 2 2 327 222 3 21 21 3 91 90 1 471 312 159 0 144 0 4 0 8 144 total 144 total 4 total 8 rvt d'une vanne Ø200 sur le réseau sous vide 144 4 rvt 2 plaques 2CT90 105 3 3 4 8 8 Rue de Verdun rvt collecteur ciment EP Ø300 suite à une casse 2 2 Rue Renaudel / J Mette rvt collecteur PVC EP Ø400 sous chaussée 4 4 167 Avenue des Pyrénées rvt collecteur béton EP Ø300 suite à une casse Avenue des Pyrénées rvt collecteur EP Ø300 béton 6 6 8 23 23 8 rvt ouvrage de régulation type 1 8 Rue Bois Lalande rvt du collecteur PVC EU Ø200 suite à une casse 6 reliquat 2008 0 8 Lotissement le Clos de Pauge total Sous-total 5 1 total Villenave-d'Ornon 13 Rue Dupaty (face au n°87) Taillan-Médoc (Le) Avenue de Soulac (face au n°66) Talence 77 Rue du Général de Larminat total Saint-Aubin-deMédoc 184 Quai Deschamps, face rue Marcel Sembat total Mérignac 12 51 27 total Lormont 0 5 total Floirac 7 51 rvt de la trappe d'accès total Cenon 51 196 total Bouscat (Le) 7 0 27 Rue des Pelourdes Bouliac 7 51 45 6 0 45 -3 -3 -3 2 389 582 1 804 392 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Chantiers se poursuivant en 2010 en milliers d'euros Rappel exercices Coût 2009 antérieurs Commune adresse descriptif Ambarès-etLagrave Rue Emile Combes (suite de l'opération 2008) Renouvellement du collecteur Ø700 et Ø1000 implanté le long de la voie SNCF 139 139 Ruisseau le Gua rvt des tampons et couronnements implantés le long du Gua 7 7 Bassens Avenue Victor Hugo rvt collecteur EU Ø200 3 3 Bègles Chemin de Bonnevie rvt collecteur EU Ø200 sur 35 ml ciment suite à une casse 21 21 Blanquefort Rue de Fleurenne rvt du collecteur EU suite à une casse Bordeaux Allée Fabelle réhabilitation par chemisage du collecteur EU Ø400 Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny Cours du Médoc Place des Capucins, du n° 51 à 56 rvt collecteur UN Ø300 béton et bâti en pierre Rue de la Chapelle St-Jean Coût total 5 5 25 25 rvt du collecteur UN Ø400 141 141 réhabilitation collecteur visitable 198 198 87 87 rvt du collecteur UN 5 5 Rue du Château d'eau réhabilitation du collecteur unitaire visitable (programme 2010) - Rue Lecoq angle rue de Madrid rvt d'une plaque fonte et couronnement 2 CT90 6 Rue Letellier réhabilitation du collecteur visitable et rvt du clapet 0 Rue Sainte-Cécile rvt du collecteur unitaire sur l'ensemble de la voie (programme 2010) - - Bouliac Lotissement le Hameau d'Epsom, voie 1 réhabilitation par chemisage du collecteur EU Ø200 39 39 Cenon Avenue Albert Camus rvt du collecteur EU Ø200 302 302 Avenue Pierre Loti, phase 2 réhabilitation par chemisage du collecteur EU Ø200 46 46 Eysines Rue de Bardenne rvt des collecteurs EU et EP (programme 2010) - - Floirac Rue Paul Claudel rvt du collecteur EU Ø200 suite à une casse - - Lormont Rue des Marguerites rvt du collecteur unitaire sur l'ensemble de la voie 217 217 Mérignac Rue Hélène Boucher rvt du collecteur EU Ø200 suite à une casse Rue Sacha Guitry rvt du collecteur EP Ø300 5 1 0 29 29 126 126 Parempuyre Servitude du château Clément Pichon rvt ou réhabilitation du collecteur EP Ø300 (programme 2010) - - Pessac Saint-Vincent-dePaul Talence Rue Jean Carmet rvt de l'ouvrage de régulation du lotissement 17 17 Rue Amand Mouchague réhabilitation collecteur EU Ø300 pour étanchéification 59 59 Rocade sud-ouest réhabilitation du collecteur visitable sous rocade Sous-total 6 1 477 6 5 1 472 Coût 2009 (k€) 1 804 Fonds de renouvellement canalisations_Récapitulatif - REALISE 2009 Chantiers terminés en 2009 Chantiers se poursuivant en 2010 1 472 Total 3 276 Renouvellement des Canalisations Travaux prévisionnels 2010 Commune Adresse Eysines Rue de Bardennes Eysines Rue de Bardennes Bordeaux Rue Sainte Cécile Bordeaux Bassens Blanquefort Parempuyre Rue du Château d'eau Avenue Victor Hugo Rue St Exupéry Servitude Château Clément Pichon Bordeaux CUB CUB CUB Rue Letellier Descriptif Renouvellement de 183 ml (138 coté impair et 46 ml coté pair) collect eur EP Ø200 et Ø300 Renouvellement de 90 ml (coté pair + traversée) collecteur EU Ø150 Renouvellement ou réhabilitation par tubage 194 ml collecteur unitaire ovoïde T800 Réparation d'une fissure, investigations et travaux de consolidation collecteur visitable Renouvellement de 306 ml collecteur EU Ø200 Réhabilitation de 400ml collecteur EU Ø600 et Ø700 Réhabilitation de 300 ml collecteur EP Ø300 Réhabilitation du collecteur visitable et renouvellement du clapet de rejet en Garonne Provision pour casses pour 2010 Provisions pour renouve llement de RVC Provision pour demandes CUB ( 20 %) Total 393 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX coût estimé (k€) 70 70 180 100 167 254 70 100 120 350 525 2 006 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.2.2 LE GENIE CIVIL DES STATIONS D’EPURATION Fonds de renouvellement génie civil STEP Travaux réalisés en 2009 Site Description en milliers d'euros Rappel exercices Coût 2009 antérieurs 10 10 10 10 Coût total CANTINOLLE STEP réfection re vêtement sas à boues CLOS DE HILDE STEP réfection caniveau et carneau de ventilation 31 31 refection parking pe rsonnel 15 15 revêtement intérieur épaississeur 40 87 87 rvt flocage bâtiment biofor 45 45 modif accès terrasse passere lle sur biofor bât 32 4 4 rvt passerelle accès ce ntrifugeuse 2 2 modif sécurisation passere lle vanne biofor 9 9 21 21 total rvt voûtes éclairantes en terrasse total LILLE STEP réfection sas à boues total LOUIS FARGUE STEP 216 11 11 11 11 23 refection auge béton vis de relevage 2 total SABAREGES STEP 216 23 23 23 8 4 8 4 rvt portillon rambarde local décantation rvt accès haut de cuve chlorure ferrique 2 2 7 7 rvt porte est local pompes à boues 4 4 rvt sol local chlorure fe rrique rvt bordure voirie rvt calorifugeage canalisation boues vers silo total Sous-total 2 2 27 27 287 287 Travaux se poursuivant en 2010 CLOS DE HILDE STEP réfection inté rieur dôme digesteur SABAREGES STEP rvt capotage canal re jet Sous-total 228 91 0 0 0 228 91 137 Fonds de renouvellement Génie Civil STEP_Récapitulatif - REALISE 2009 Chantiers terminés e n 2009 137 Coût 2009 (k€) 287 Chantiers se poursuivant en 2010 137 Total 424 La station de Clos de Hilde a bénéficié des montants les plus importants pour la réfection du digesteur n°1 et pour la reprise de la protection du carneau de ventilation. Renouvellement GC STEP Travaux prévisionnels 2 010 Site Descriptif AMBARES-ET-LAGRAVE BEGLES BORDEAUX SABAREGES STEP CLOS DE HILDE STEP LOUIS FARGUE STEP EYSINES CANTINOLLE STEP Resine sol local prétra ite me nt remplacement passerrelles accè s cuve FeCl3 Reprise de l'éta nchéité du plénum remise en etat terrain (Secheur) refection carrelage chaufferie Reprise collecte ur entrée step gc-Reve tement locaux DDO/reactifs DDO reve tement local chlorure ferrique Total Coût e stimé (k€) 16 10 14 33 16 3 2 3 97 En 2009, le montant des dépenses s’élève à 424 k€, et se répartit de la façon suivante : Répartition des montants des travaux sur les stations 82% Cantinolle Blanquefort Lille Clos de Hilde Sabarèges 3% Louis Fargue 3% 6% 6% 394 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.2.3 LE GENIE CIVIL PLUVIAL Le montant dépensé en 2009 sur les opérations de GC pluvial est de 567 k€. Environ la moitié du budget est affectée aux 3 sites suivants : x bassin de retenue de Bourran : fin de l’opération de réhabilitation des berges initiée en 2008, x bassin de retenue de l’Archevèque : réhabilitation du canal traversier, x station de pompage Laroque : réfection de la toiture et de la façade, renouvellement de la cheminée de refoulement. Les 50% restants du montant dépensé se répartissent en 56 opérations réalisées sur 35 installations. Fonds de renouvellement Génie Civil Postes de Relevage et Pluvial Travaux réalisés en 2009 en milliers d'euros Rappel Coût total exercices Coût 2009 antérieurs 2 -1 1 Site Descriptif Barail (DIP) rvt radier poste DIP Bas Bouscat 1 rvt porte local dégrilleur 10 10 Bas Bouscat 1 rvt local entrée GE et GC trappes dessableur 12 12 Bas Bouscat 2 rvt façades cheminées ventilation GE 2 2 Bassin E Lalande rvt clôture site 1 1 Beaudésert rvt clôture site 2 2 Bergonié amont reprise fissures par injection de résine 4 4 Blanquefort ZI rvt caillebotis 2 2 Bourgailh rvt étanchéité toiture 2 2 Bourgailh rvt échelle accès vanne 2 2 Bourgailh pluviomètre rvt dalle béton 2 Bourran aval réhab berges Brown EU rvt échelle accès bâche 3 3 Camp des Lanciers rvt clapet sur la surverse en jalle 4 4 Carmaux rvt caillebotis accès dégrilleur et tôle protection palan 4 4 Carriet EU rvt plaques accès au poste EU 8 8 Castencau EP rvt capotage sécurité et modis accès bâches 6 6 Caudéran Naujac rvt 3 échelles accès vannes 6 6 Caupian EU rvt clôture site 2 2 Cenon - rue A France 9 9 Cenon - rue A France rvt clapet Combes --> Entre 2 Mers rvt clapet délestage réseau U 3 3 Chemin de la Vie rvt capotage et échelle bâche EU 3 3 Ambès - clapet Dordogne rvt clapet Dordogne collecteur refoult 6 6 clapet la Gravière rvt passerelle du clapet 6 6 Clos Favols rvt portail, clôture 3 3 Floirac - rue A Berges rvt clapet amont DN 500 3 3 Foire B rvt étanchéité toiture 4 4 Foire B rvt porte accès local bâche 3 3 Fontaudin rvt clôture site 2 2 Gardette rvt clôture et portail 3 3 Grandjean rvt trappes accès à la bâche 3 3 Grenouillère bassin réhab clôture 3 3 Jallère rvt porte accès local technique Jallère rvt étanchéité toiture et peintures des locaux Jalles des Toureils Jauge pluviomètre 205 2 115 90 4 4 10 10 rvt capotage sécurité moteur et vis 9 9 rvt dalle béton 1 1 Lamothe-Lescure bassin rvt clôture 3 3 Laroque rvt GC de la cheminée de refoulement pompe EU1 19 19 Laroque rvt GC de la cheminée de refoulement 3 3 Laroque rvt échelle accès toiture 2 2 Lauzun rvt passerelle accès bâche EU/EP 4 4 Le Las pluviomètre rvt dalle béton 1 1 Magonty Cap de Bos rvt 20 ml tunage pour réhab des berges 11 11 Manon Cormier PI rvt brt EU (mise en conformité) 2 2 Onze novembre rvt clôture et portail 8 8 Phare rvt regard de refoulement 9 9 Pont de la Pierre rvt portail 2 2 Port de Lagrange 1 rvt clapet amont DN 500 3 3 PR Larrue rvt clapet de surverse 3 3 Lieu dit Piétru rvt clapet et portée du DN 2000 30 30 Saint Exupéry Ambès réhab portail 1 1 1 Saint-Louis-de-Montferrand ss vide rvt tampon accès à la triple bâche 6 6 servitude collecteur EU rue E Combes rvt portail 3 3 servitude réseau UN rue Doumerc rvt portail 4 4 servitue Devèze rvt portail 4 4 station pluviale Ambès CD 10 rvt 2 clapets 15 15 Sybille Victor Hugo rvt portillon façade rvt étanchéité toiture 2 2 3 Sous-total 3 492 117 375 395 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Travaux se poursuivant en 2010 Archevêque réhab canal traversier 146 Bourgailh réhab canal traversier 2 2 Bourran amont rvt clôture site 0 0 Laroque rvt étanchéité toiture et ravalement 44 44 Noutary Parc de l'Etoile rvt porte entrée rvt fosse pour débitmètre 0 0 0 0 Sous-total 192 Fonds de renouvellement Postes de relevage et Pluvial_Récapitulatif - REALISE 2009 Chantiers terminés e n 2009 146 0 192 Coût 2009 (k€) 375 Chantiers se poursuivant en 2010 192 Total 567 Renouvellement GC pluvial Travaux prévisionnels 2010 Coût estimé (k€) 10 106 10 7 3 9 2 6 6 54 54 15 2 3 6 6 6 3 25 3 3 21 23 7 10 3 3 21 7 6 43 7 2 Sit e De scription Descriptif AMBARES ET LAGRAVE BASSENS MICHAELIS PI MONTSOURIS PICHON quai Wilson BRUGES 2 DINASSAC BIR-HAKEIM PI GALIN GALIN JOURDE JOURDE JOURDE LARMINAT ENTREE 4500 LIMNIMETRE 91 rue de Be lleville 25 rue Mathieu 50 rue du Hé ron 55 rue du Hé ron 55 rue de Madrid Berge de Garonne Rue Ch Domercq LES SAULES BRUGES 1 LAROQUE ENTRE DEUX MERS face rue A Briand ARCHEVEQUE Rue Bouvreuils Rvt portail et clotures sur les sites CUB LA PALUE SEGUR BOURGAILH FONTAUDIN LARRUE rvt cloture; rembarde; dalle ciment; peinture rvt berge s rvt trappe d'accès ava l Rvt clapet des 4 castera rvt echelle bache et caillebotis rvt barrage flottant+garde corps rvt echelles PI rvt etancheite toit rvt cloture & portail rvt toiture rvt peinture batiment rvt trappes clapet EU + t rappe batardeau & refou EP rvt pla ncher technique accès sonde rvt clapetØ200 Rvt 2 clapets Ø300 Rvt de 2 clapets Rvt de 2 clapets Rvt d'1 clapet Rvt des clapets lajaunie Rvt pelle de régulation réseau UN rvt cloture rvt canal arrivee effluent rvt portes batiment rvt cloture Rvt 2 clapets 600x400 rvt portail 1 Rvt grille têt e de fossé rvt portail et clotures sur les sites CUB rvt cloture & securité bache rvt capotage entree & cloture rvt canal traversier rvt cloture rvt du clapet de surverse CASTENCAU EU rvt toiture protec FECl3 2 Rue J.Zay-Rvt trappes dessableur THOUARS BROWN EU CHAMBERY Rvt trappes dessableur rvt berge s rvt cloture & portail rvt berge 15 54 3 22 BEGLES BLANQUEFORT BORDEAUX BOUILLAC BRUGES CENON FLOIR AC LORMONT MERIGNAC Multi-communes PAREMPUYRE PESSAC SAINT-LOUIS-DEMONTFERRAND SAINT-MEDARD-EN-JALLES TALENCE VILLENAVE-D'ORNON Total 396 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 591 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.3 LE RENOUVELLEMENT DES BRANCHEMENTS Renouvellement branchements assainissement - REALISE 2009 Coût 2009 (k€) 176 Opérations supérieures à 10 k€ Bordeaux - rvt brancht assainissement Sous total rvt 47 branchements 176 Coût 2009 (k€) 0 0 Chantier se pour suivant en 2010 Lormont Sous-total rue des Marguerites - rvt 24 RVF Coût 2009 (k€) 176 0 Renouvellement des branchements assainissement_Récapitulatif - REALISE 2009 Chantiers terminés en 2009 Chantier se poursuivant en 2010 Total 176 Renouvellement fonctionnel branchements assainissement Travaux prévisionnels 2010 Coûts estimés (k€) Total V.3.2.4 LE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS ELECTROMECANIQUES V.3.2.4.1 STATIONS D’EPURATION Louis Fargue Suite à un incident sur la vis de relevage n°2 de la station d’épuration Louis Fargue, de gros travaux de réfection de l’équipement ont été réalisés. Ils se sont faits en 3 étapes : x enlèvement et évacuation de la vis de relevage pour réfection des spires, x ragréage du génie civil de l’auge de la vis, x remise en place de la vis réparée. Cette opération de grande ampleur a nécessité la mobilisation de nombreux corps de métiers tels que soudeurs, mécaniciens, électriciens, grutiers, monteurs d’échafaudages, génie civilistes… 397 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 160 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Réabilitation du digesteur tranche 1 Clos de hilde Après avoir évacué les boues et les sables du digesteur en 2008, des travaux de réfection du GC et des équipements ont été effectués en 2009. C’est ainsi que le dôme a été entièrement réhabilité ainsi que son isolation (intérieure et extérieure), les tuyauteries de brassage du biogaz et la panoplie de vannes et canalisations par lesquelles transitent les boues. Ces travaux se sont déroulés sur une période d’un an. Démarrage des travaux de reconstruction de la station d’épuration de Louis Fargue II Au cours du dernier trimestre 2009, la démolition des bâtiments d’exploitation sis 71 cours Louis Fargue a été réalisée. Cet espace laissera place à une partie des ouvrages de la nouvelle station d’épuration Louis Fargue construite par la Communauté urbaine de Bordeaux. Identification des odeurs sur la station d’épuration Sabarèges Suite à quelques plaintes pour odeurs au voisinage de la station d’épuration Sabarèges, une équipe de spécialistes du CIRSEE2 a mené des investigations sur le site afin d’identifier différentes odeurs présentes dans l’enceinte de l’usine. La méthodologie employée a permis d’identifier certaines sources génératrices d’odeurs et un plan d’action a été défini et lancé sur l’usine ainsi que sur le réseau du système d’assainissement de Sabarèges dans le but d’éliminer ces sources. 2 Centre International de Recherche sur l’Eau et l’Environnement de SUEZ-ENVIRONNEMENT 398 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement équipements éléctromécaniques STEP Coût 2009 (k€) Travaux réalisés en 2009 AMBES CD10 STEP 3 opérations < 10 k€ CANTINOLLE STEP rvt boîte vitesses DD 3,5K/Nm rvt renouvellement peson silo à boues rvt - kit vis convoyeuse centrifugeuse EP1 rvt supervision (boues) rvt système d'aération des armo ires déshydratation rvt automate biofiltration rvt canalisations et vanne s biogaz 42 opérations < 10 k€ CLOS DE HILDE STEP rvt automate 4R et K rvt tapis transporteur prégrilles rvt dévoûteur silo à boues 07X106 rvt broye ur matières de vidange rvt barrière automatique rvt débit eau traité e 2 (612 FIT 324) rvt verrins, clapets pompe Putzmeister Astria rvt automate 1B rvt automate 4N rvt automate 4L rvt automate 1G rvt automate 1E rvt onduleur TGBT1 rvt reprise étanchéité cana refoult ventilate ur rvt onduleur TGBT 3 rvt TGBT7 (boues) - Variateur de vitesse bol centrif A rvt vanne de re foulement conduite Astria rvt parties mécaniques dégrillage fin 59 opérations < 10 k€ - travaux 2008 (63 k€) LA MELOTTE STEP 2 opérations < 10 k€ LILLE STEP rvt système de nett oyage des goulotte s des clarificateurs 23 opérations < 10 k€ LOUIS FARGUE STEP reconditionnement centrifugeuse C rvt centrifugeuses - ensemble insonorisat ion rvt cana eau indust en galeries digestion rvt moteur de la soufflante N°2 (Puissance = 350 kW) rvt dévésiculeur de la tour N°3 (dé sodorisation) rvt roues e t bandages du pont décanteur N°1 rvt palier supérieur (vis de relevage) rvt systèmes de lubrification des 2 pompes Putzmeister 64 opérations < 10 k€ SABAREGES STEP rvt canalisations local chlorure ferrique rvt compresse urs air commande 1 et 2 rvt pompe gaveuse déshydratation n°1 rvt batterie conde nsate ur n°1 - TGBT2 rvt dilacérateur graisses rvt armoire électrique centrale polymère eau rvt batterie conde nsate ur n°2 - TGBT2 57 opérations < 10 k€ - travaux 2008 (7 k€) 16 Total 16 20 13 13 13 10 10 10 134 Total 224 53 45 31 29 28 21 21 19 19 18 18 16 16 14 13 13 12 11 184 582 Total Total Total Total Total reliquat 2008 Sous-total 4 4 25 48 73 28 20 19 13 13 10 10 10 244 367 23 17 11 11 10 10 10 144 236 1 1 503 Chantiers se poursuivant en 2010 Coût 2009 (k€) 0 0 0 Site De scriptif AMBES CD 10 STEP CANTINOLLE STEP CANTINOLLE STEP rvt surpresseur de brassage rvt filtralite pour biofiltres NK rvt commande é clairage extérieur CANTINOLLE STEP CLOS DE HILDE STEP LILLE STEP rehab motoventilateur 2 désodorisation rvt pompe alim digeste ur 51 628P0103B rvt débit eau adoucie 2 0 0 LILLE STEP LOUIS FARGUE LOUIS FARGUE STEP LOUIS FARGUE STEP LOUIS FARGUE STEP rvt rvt rvt rvt rvt 0 3 0 0 0 LOUIS FARGUE STEP LOUIS FARGUE STEP rvt limiteur d'effort de sécurité (vis_prédé grillage) rvt pompe N°2 (stockeurs de boues digérées) 0 0 LOUIS LOUIS LOUIS LOUIS rvt programme d'automate/flottat ion reconditionnement de vis de relevage N°2 rvt roues pont de ssable ur N°2 rvt servo-moteur de la vanne "by-pass" 1 1 1 0 rvt filtralite rvt niveau eaux boueuses 0 0 FARGUE FARGUE FARGUE FARGUE STEP STEP STEP STEP SABAREGES STEP SABAREGES STEP commande é clairage extérieur serveur BDGTC STEP aérotherme B (prétraitement) aérothermes A (prétraite ment) digesteurs primaires - Aut omate commande vannes 3 Sous-total 399 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 7 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Coût 2009 (k€) 1503 7 Renouvellement équipements éléctromécaniques STEP_Récapitulatif - REALISE 2009 Chantiers terminés en 2009 Chantiers se poursuivant en 2010 Total 1 510 Renouvellement fonctionnel STEP Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 CLOS DE HILDE STEP rvt chaufferie digesteur 07CP05B pompe retour chaudière rvt verrins clapets pompe HP Astria rvt 07FIT 102A débit polymère centrifugeuse A rvt 07FIT102B debit polymere centrifugeuse B rvt TGBT1 automat e 1J rvt TGBT1 automat e 1H rvt TGBT7 automat e 4M rvt TGBT7 automat e 4C rvt TGBT7 automat e 4B rvt predegrillage 01X03C moteur rvt predegrillage moteur 01X03B rvt renouvellement switchs optiques weidmuller rvt 07CP201B garnitures rvt 07CP11A pompe circuit eau chaude ventilation rvt TGBT2 poste supervision rvt chaufferie digesteur 50 chaudière A rvt tamisage champs de grille 01X12B rvt TGBT7 Armoire chaufferie rvt 01TR01A déflecte ur vis A rvt relevement déflecteur vis C rvt 07SP202B pompe ttes eaux bât 70 rvt 01LIT02B niveau vis B rvt 01LIT02C niveau vis C rvt 01LIT02A niveau vis A rvt 01LIT02D niveau vis D rvt 01X19B doseur + variateur rvt 07HF201B ventilateur extracteur A file A rvt 07HF201B ventilateur extracteur file B rvt 01X19A motoreducteur agitateur 2 rvt 01X19A motoreducteur agitateur 1 rvt 01X19B motoreducteur agitateur 1 rvt 01X19B motoreducteur agitateur 2 rvt 03CP01 pompe de lavage oxazur rvt 03RB01A surpresseur de la vage A rvt cellules TGBT3 rvt 07PB01A compresseur de brassage biogaz A digesteur rvt 07DP201B pompe acide B désodo rvt 03SP01A garniture ppe eau decantee biofor AàD rvt predegrillage 01R01D verrin hydraulique rvt 01R01B verrin hydraulique rvt 07BV 02Abobine électrovanne biogaz chaudiere A rvt 01SG04B tige de manoeuvre vanne dessableur B rvt 07LIT 204 niveau cuve acide desodo rvt 07FIT 205 A debitmetre d'air ligne A desodo rvt 07FIT205B debitmet re ligne B desodo rvt 03FIT03 debit eaux sale biofor rvt 07LIT205 niveau cuve javel desodo rvt 07LIT206 niveau cuve soude desodo rvt 04FIT01 debit boues e paississeur 40 rvt 02AIT02 mesure de mes densade g A et B rvt 03BV10A vanne pic purge goulotte tamis A rvt 01SG04A servomoteur vanne dessableur A rvt 01SG04B servomoteur vanne dessableur B rvt 01RB01B surpresseur brassage canaux B rvt 01PET01 pression loca l pregrille rvt 638ASD105 dilacérateur st ockeur 61 couteaux grille rvt 01DP06B garniture pompe transfert FeCl3 rvt 07X105motoréducteur agitateur 1 polymere boues70 rvt 07X105 motoreducteur agitateur 2 bac poly boues 70 rvt 01PET 02 pression local predegrillage rvt 03RB 02D moteur surpresseur biofor D rvt 03RB02C moteur surpresseur biofor C rvt TGBT 32 poste supervision rvt CDHR01 moteur rideau roulant benne compacteuse rvt CDHRD02 mot eur rideau roula nt local benne compacte 400 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 1 8 2 2 21 21 23 23 23 1 1 14 1 2 5 32 30 28 15 15 3 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 9 8 101 35 3 4 4 4 1 2 1 3 3 2 1 1 2 10 0 3 3 5 1 2 1 1 1 1 2 2 1 4 4 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement fonctionnel STEP (suite) Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 CLOS DE HILDE STEP (suite) LOUIS FARGUE STEP rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt rvt 04LIT01 mesure voile de boues epaississeur 40 débitmètre air process biofor G pompe A stockeur 61 coffrte électrique benne compacteuse A coffret benne compacteuse A débitmètre Fecl3 densa deg C sonde MES extraction densadeg C sonde MES extraction densadeg D sonde MES extraction densadeg E remplacement servo moteur vanne d'entrée 01SG01 servo moteur vanne 01SG 02 remplacement moteurs vis A/B/C Syst ème de gestion des pesées matière de vidange auge téflon vis convoyeuse grillles fines Pompe hydraulique centrifugeuse B compresseur d'air N°2 (flottateur) Vis (centrifugeuse B) Oxymètre (bloc biologique N°2) Canalisation eau (centrifugeuse C) Canalisation eau (centrifugeuse A) Pompe à eau N°1 (compression de brassage) mot eur (va nne "Garonne") Bol centrifugeuse B mot eur (va nne centrigeuse B) Canalisation eau (Cent rifugeuse B) Reconditionnement décanteur N°2 MESmètre (bloc biologique N°6) Coffret de commande (décanteur N°2) Coffret de commande des vannes "PIC" (décanteurs) Reconditionnement pompe haute pression N°A Reconditionnement de la centrifugeuse B Vannes de recirculation (Bloc biologique N°2) Vannes de recirculation Réservoir de graisse (vis de relevage N°4) dévireur (vis de relevage N°4) Ventilateur N°2 (Gazomètre) Palier supérieur (vis de relevage N°4) Enceinte a coustique (cent rifugeuse C) Compresseur de brassage biogaz N°3 Aérotherme ( ventilation prétraitement) Réducteur (pont déssableur N°1) Coffret électrique embarqué (pont N°1) Vannes 3 voies (chaufferie des locaux) Vérin d'éjection (Prédégrilleur N°2) Vérin de poche (Prédégrilleur N°2) Câbles (Prédégrilleur N°2) Groupe hydraulique (Prédégrilleur N°1) Agit ateur (Stockeur N°1) Racleurs (Pont décanteur N°2) Coffret électrique (Préparation polymères) Canalisation eau (Cent rifugeuse C) Automate de régulation (Vanne "Ga ronne") Moteur vis gaveuse (Pompe HP N°A) Moteur vis gaveuse (Pompe HP N°B) Vanne à membrane N°1 (Flottateur) Vanne à membrane N°2 (Flottateur) Pompe à boue N°4 (Epaississeur N°2) Pompe à boue N°7 (Bâche de contact) Pompe à eau chaude N°2 (Digestion) Pompe de recirculation N°2 (Tour acide) Ventilateur file D (Désodorisation) Equipements informatiques de supervision 401 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 6 3 13 3 3 2 2 2 2 27 27 185 39 15 22 5 8 6 15 15 4 27 3 10 16 10 4 1 1 15 26 1 1 16 2 10 19 19 5 5 4 1 3 2 1 2 2 6 7 6 4 5 2 2 2 2 3 4 3 3 8 18 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement fonctionnel STEP (suite) Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 AMBES CD10 STEP SABAREGES STEP BLANQUEFORT STEP rvt Vanne et clapet pompe EU n°1 rvt Clapet e t vanne ppe relevage 2 rvt roulements palier surpre sseur bio CK3 rvt Roulement paliers surpr lavage n°1 C et CK rvt Roulement paliers surpr. air process biopurs C rvt agitateur cuve n°3 floculation rvt Réducteur pont dessableur n°2 rvt pompe gaveuse centrif mixte rvt pompe n°1 alim ce ntrif deshydratation rvt sonde anti marche à sec ppe n° alim digesteur rvt Couronne à billes moteur décante ur n°2 rvt Agitateur cuve n°2 floculation rvt Moteur pont dessableur n°2 rvt Racleur pont dessableur n°2 rvt Provision pour casse rvt Vanne pneumatique centrif mixte rvt Moteur pont dessableur n°2 rvt Pompe gaveuse centrif deshydrat n°2 rvt Batardeaux dégrilleurs rvt Sonde de pression sortie soufflante biogaz rvt Armoire électrique centrif deshydrat n°1 rvt Debitme tre et transm file n°2 coagulation rvt Variateur pompe n°3 floculation rvt Motoréducteur tamis n°1 rvt Sonde MES et transm eaux boueuses C rvt Sonde MES et transm eaux boueuses CK rvt Sherfuseurs digesteur rvt Debitme tre et transm eau indus javellisée rvt Debitme tre et transm eau indus non javellisée rvt Pompe n°2 floculation rvt Syst eme entraineme nt tamis n°2 rvt Capteur de pression pompe gaveuse centrif mixte rvt Variateur pompe n°2 floculation rvt Airflot n°1 rvt Motoreducteur tamis n°1 rvt Pompe eaux boueuse s n°2 bio C rvt Pompe n°1 floculation rvt Variateur pompe n°1 floculation rvt Armoire électrique centrale prepa poly floculation rvt Porte accè s exterieur local pompes à boues rvt Pompe vide cave gazometre rvt Clapetr anti retour pompe n°1 poste ttes eaux rvt Débitme tre boues alim centrif fil 1 et transm rvt Courbiers supervision rvt Armoire agitateur bâche boues digérées rvt Biolite biofiltres CK rvt SWITCH INFORMATIQUE rvt registre extracteur pre traitement rvt variateur pour ventilateur DDO rvt sonde oxygene dissous bassin n°2 rvt AEROFLOT DESSABLEUR 2 rvt Commande portail d'e ntrée rvt capteurs de vitesse centrif deshydratation 1 rvt capteur extraction des sables rvt variateur vis centrif deshydratation 1 rvt Regulateur centrifugeuse 1 rvt Variateur pompe recyclage 1 file 1 rvt Kit mecanique broyeur à graisses rvt pompe de recirculation1 tour n°1 DDO rvt Pompe vide cave DDO rvt Sonde oxygène dissous bassin n°1 rvt Sonde Me S BASSIN 2 rvt Moteur agitateur 3 bassin 2 rvt provisions pour casses rvt ventilateur du surpresseur BA2 402 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 2 1 2 2 2 1 1 12 4 1 2 2 1 1 28 3 2 12 3 1 4 1 1 3 5 5 4 1 1 1 1 1 1 7 4 3 2 1 8 3 1 1 1 7 4 14 7 1 7 1 1 2 3 1 2 2 2 2 3 1 1 3 3 12 1 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement fonctionnel STEP (suite) Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 CANTINOLLE STEP rvt Courbiers sous topkapi rvt provisions pour casses rvt Courroies cent rifugeuses epai/deshydrat rvt refection vis convoyeur centrif de de shydrat 2 rvt kit pompe eaux brut es 3 rvt mesure d'ammonium rvt filtres à air & courroies surpresseur rvt equipements divers biopur NK-H rvt Isolation galvanique TGBT- Armoires automates rvt Mesure de concentration de boues decanteur 1 rvt mesure de concentration de boues decanteur 2 rvt dilacerateur à graisse zone prétraitement rvt Mesure de pH sortie step rvt mesure de concentration en boues entrée épaississe rvt sonde pH tour 1 rvt pompe à graisse zone prétraitement rvt kit mecanique pompe de relevage interm. 1 rvt Coffret electrique torchere rvt stator pompe à boues digérées 3 rvt pompe doseuse Fecl3 n°3 rvt pompe doseuse FeCl3 n°1 rvt pompe polymere 1 file eau rvt turbidimetre de sortie rvt commande preparation lait de chaux rvt BATARDEAUX e ntrée st ep rvt stator pompe gaveuse 1 -deshydratation rvt mot eur extrac local compress. brass. rvt pompe a sables-kit mecanique rvt stators pompe polymere deshydrat. rvt Variateur biopur NK-D rvt pompe de recirculat ion tour 3 rvt capteur de pression ppe gaveuse 2 rvt mot oreducteur ppe 2 boues épaissie rvt stator pompe à boues digérées 1 rvt variateur ppe dose use inject poly 1 decanteur rvt pH metre recirculat ion des boues rvt pompe rabattement de na ppe bassin tampon Total 403 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 8 27 2 16 4 1 1 1 3 5 5 4 3 7 1 9 3 1 1 3 3 2 4 1 3 1 1 3 1 4 2 1 1 1 1 1 1 1 549 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.4.2 STATIONS DE POMPAGE ET CENTRE DE TELECONTROLE La Jallère Située sur la commune de Bordeaux, la station de pompage d’eaux pluviales La Jallère permet de réguler le niveau de La Jalle du même nom en marée montante. Elle empêche, grâce à ses clapets et à une vanne secteur, les remontées des eaux de Garonne en aval. Elle évacue à l’aide de sa vis de relevage le débit amont de la Jallère. Elle protège ainsi les quartiers en amont de tout risque d’inondation. Déjà, en 2008, des travaux conséquents avaient été réalisés sur les clapets afin de les rendre plus étanches lors de leur fermeture. Les travaux réalisés en 2009 s’inscrivent dans leur continuité. En effet, la vanne secteur de 10 mètres de long d’un poids approximatif de 15 tonnes n’était plus assez étanche pour pallier une éventuelle défaillance des clapets. Il a donc été procédé au renouvellement de toutes les parties étanches de cet organe, ainsi qu’à la vérification de sa géométrie et au changement des profils métalliques corrodés par le temps. Cette opération a nécessité de lourds moyens de manutention avec plusieurs grues de levage et un camion semi remorque pour évacuation en convoi exceptionnel de la vanne jusqu’aux ateliers de réhabilitation. Les armoires électriques de l’installation et les automates de gestion étaient aussi devenus une source de problèmes par leurs défaillances répétées. C’est pour cela qu’il a été décidé de renouveler ces équipements afin de garantir un fonctionnement optimal de l’installation. Noutary : démarrage d’une réhabilitation sur 2 ans Située sur la commune de Bègles, la station est de type sélectif. L’arrivée de l’effluent dans la station se fait par deux collecteurs unitaires de Ø 1800 et de Ø 1400. Le pompage des eaux usées est assuré par 3 pompes immergées d’un débit unitaire de 100 l/s. L’effluent est refoulé sur la station d’épuration Clos de Hilde. Les automates, le dégrilleur d’entrée de cette installation ainsi que les moteurs des motopompes étaient devenus difficiles à maintenir en état. Il a donc été décidé de renouveler ces équipements afin de garantir un fonctionnement de l’installation optimal en cas de crise. 404 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Les opérations de renouvellement se déroulent sur deux ans (2009 et 2010). Durant l’année 2009, les travaux se sont succédés. Au mois de juin, le dégrilleur et le tapis convoyeur des refus de dégrillage ont été changés. Le renouvellement des 3 moteurs des motopompes d’une puissance unitaire 360 CV se sont déroulés progressivement afin de garder en permanence une capacité de pompage optimale.Etant devenue obsolète et d’une fiabilité incertaine, la partie automatisme des armoires électriques a été renouvelée. Renouvellement des postes de relevage, Ramsès et Gestion dynamique Travaux réalisés sur les stations pluviales en 2009 AMBES BORDEAUX BOUSCAT (LE) SAINT EXUPERY JALLERE NAUJAC NAUJAC ABRIA STATION Ramsès Ramsès BAS BOUSCAT 2 rvt canalisation EP & vanne rvt vanne sect eur et grille rvt pompe EP 3 rvt partie mécanique des dégrilleurs 1 & 2 rvt culasse s moteur groupe é lectrogène rvt Ramses II phase 2008-2009 - travaux 2008 = 55 k€ rvt BDLT Ramsès rvt système extinction automatique 15 opérations <10 k€ sous-total Chantiers se poursuivant en 2010 BASSENS MANON CORMIER PI LA GRAVADE PI LAMANDE PI JALLERE Ramsès Ramsès sous-total chantiers se poursuivant en 2010 Total stations p luviales BORDEAUX clapets, vannes pompes + pompe assè chement canalisation EP niveau PI armoire électrique rvt amélioratif de la vue hauteur de Garonne rvt détection /extinction incendie salle Travaux réalisés sur les stations sélectives en 2009 BORDEAUX BOUSCAT (LE) BRUGES JOURDE JOURDE LAUZUN LAUZUN NO UTARY NO UTARY NO UTARY CAUDERAN NAUJAC CAUDERAN NAUJAC SAINT-EMILION BAS BOUSCAT 1 LAROQUE rvt IHM rvt hydraulique po mpe EU2 rvt partiel clapet Garonne rvt partiel des groupes éle ctrogène s - travaux années ant érieures = 178 k€ rvt sécurisation moteur motopompe n°1 et 2 rvt vanne 2 rvt dégrilleur e t vis de transfert suite casse - travaux 2008 = 23 k€ rvt flexibles hydrauliques V2 V3 V4 rvt pompe EU n°1 et pied d'assise - travaux 2008 = 18 k€ rvt barre s de guida ge des pompes EU rvt dégrilleur EU et EP rvt vanne arrivée DN 900 1100X1100 26 opérations <10k€ sous-total Chantiers se poursuivant en 2010 BORDEAUX BRUGES sous-total Total stations sélectives NO UTARY MEDOC CAUDERAN NAUJAC LAUZUN CAUDERAN NAUJAC BASTIDE LAROQUE rvt armoires électrique s et automatismes rvt pompe EU2 et EU3 rvt pompe EU2 & dilatoflex rvt centrale hydraulique vanne by pass rvt joints clapet C1 et curage rvt batteries chargeurs 24 V secouru rvt cuve fue l 12 m3 Travaux réalisés sur les bassins en 2009 BASSENS BORDEAUX BOUSCAT (LE) LORMONT MERIGNAC MONTSOURIS GRENOUILLERE BASSIN MAGINOT PERINOT PERINOT BEQUIGNEAUX ARCHEVEQUE BOURRAN AVAL CHENE VERT rvt accumulateurs hydrauliques - remise en état centrale rvt canalisation alimentation eau de service & disconnecteur rvt automate Gaspar et télérelevé EDF rvt automate Gaspar et télérelevé EDF réhab portes à flot s rvt vannes 1 et 2 rvt accumulateurs hydrauliques rvt aérateur 4 rvt dégrilleurs 1 et 2 + ta pis transporteur 30 opérations < 10k€ sous-total Chantiers se poursuivant en 2010 BOUSCAT (LE) sous-total Total bassins BEQUIGNEAUX rvt disjoncteur de tête EDF, comptage et réenclencheur Travaux réalisés sur les mesures et pluviomètres en 2009 BORDEAUX GRADIGNAN LEOGNAN LORMONT MERIGNAC PESSAC SAINTE-EULALIE SAINT-JEAN-D'ILLAC SAINT-MEDARD-EN-JALLES sous-total JOURDE PLUVIOMETR E ENITA PLUVIOMETRE SAUSSETTE PLUVIOMETRE LESCALLE PLUVIOMETRE CHENE VERT PLUVIOMETRE LAFONTAINE PLUVIOMETRE BOURGAILH PLUVIOMETRE FANNING LAFONTAINE (LOT) SAINTE-EULALIE PLUVIOMETRE LE LAS PLUVIOMETRE ISSAC PLUVIOMETRE rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition rvt SDA rvt pluvio partie mécanique rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition rvt centrale d'acquisition Chantiers se poursuivant en 2010 LORMONT PESSAC sous-total Total pluviomètres ARCHEVEQUE PLUVIOMETRE BOURGAILH PLUVIOMETRE rvt cône de protection + échelle suite vandalisme rvt automatisme raccordt suite changement de site 405 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coût 2009 (k€) 46 333 53 25 19 74 116 11 46 723 Coût 2009 (k€) 18 0 0 74 0 28 120 843 Coût 2009 (k€) 20 16 22 13 325 126 102 18 10 14 81 27 109 884 Coût 2009 (k€) 473 27 14 12 9 0 52 589 1 473 Coût 2009 (k€) 11 25 28 34 10 53 16 10 78 115 379 Coût 2009 (k€) 10 10 389 Coût 2009 (k€) 1 1 1 1 1 2 2 1 1 1 1 13 Coût 2009 (k€) 0 5 5 18 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Travaux réalisés sur les limnimètres AMBARES-ET-LAGRAVE BEGLES BORDEAUX LAVOIR LIMNIMETRE CLOS DE HILDE MAREGRAPHE LIMNIMETRE CARREIRE AVAL VANNES LIMNIMETRE rvt télétransmetteur Lavoir rvt niveau Garonne 1 rvt câblage limni bassin de retenue 1 3 Coût 2009 (k€) sous-total Chantiers se poursuivant en 2010 BORDEAUX CENON TALENCE VILLENAVE D'ORNON sous-total Total limnimètres FRANCOIS DE SOURDIS C5 LIMNIMETRE POINT 865 LIMNIMETRE THOUARS AVAL LIMNIMETRE LEYSOTTE AVAL LIMNIMETRE rvt déplacement et rvt télétrans rvt fiabilisation télétransmission rvt niveau aval rvt mesure de niveau GRADIGNAN SAINT-LOUIS-DE MONTFERRAND SYBILLE ARCINS LE TASTA LE TASTA CHEMIN DES MAURES SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND SS VIDE rvt joint étanchéité vanne entrée rvt automate rvt 10 valves et contrôleurs rvt canalisation aspirat ion & refoul. pompe de refoul. rvt moteur du dégrilleur - t ravaux 2008 = 8 k€ rvt 10 valves et contrôleurs 41 opérations < 10k€ sous-total Chantiers se poursuivant en 2010 AMBARES-ET-LAGRAVE BOUILLAC EYSINES PAREMPUYRE PESSAC TAILLAN-MEDOC (LE) SAINT-LOUIS-DE MONTFERRAND SAINT-MEDARD-EN-JALLES VILLENAVE D'ORNON sous-total Total stations d 'eaux usées GRANDJEAN VICTOR HUGO METRO ARCINS BERLIQUETS PARC DE L' ETOILE LAMOTHE LESCURE EU ONZE NOVEMBRE DOMANIALES TOCTOUCAU LA BOETIE CASTENCAU EU rvt vanne isolement bâche 0 CHEVALIER NO DIER CAMP DES LANCIERS CAUPIAN EU CAMP DES LANCIERS BROWN EU rvt armoire BT rvt armoire BT rvt (reconduite) ligne RTC rvt poste HT > tarif bleu rvt armoire couplage GE rvt armoire électrique 2 2 2 0 40 4 81 357 Chapelle Saint-Louis rvt niveau amont clapet Chapelle Saint-Louis rvt armoire et sonde niveau NAUJAC AVAL AUTOSURVEILLANCE rvt sonde hauteur sous-total Chantiers se poursuivant en 2010 BEGLES BORDEAUX NO UTARY AUTOSURVEILLANCE PEUGUE AMONT AUTOSURVEILLANCE NAUJAC AMO NT QUAI AUTOSURVEILLANCE rvt niveau rejet rvt mesure de niveau rvt sonde de niveau 6454 sous-total Total autosurveillance 1 1 Coût 2009 (k€) 0 0 0 0 1 Travaux réalisés sur le télécontrôle en 2009 BORDEAUX Total télécontrôle Coût 2009 (k€) 1 1 Coût 2009 (k€) 1 1 2 Coût 2009 (k€) Travaux réalisés sur l'autosurveillance en 2009 BORDEAUX 33 125 276 Coût 2009 (k€) 4 0 8 0 1 3 0 0 2 7 6 Chantiers se poursuivant en 2010 Bordeaux sous-total Total tête en rivière Coût 2009 (k€) 14 36 32 20 16 rvt armoire électrique rvt reconduit en 2010 -Pompe doseuse FeCl3 rvt armoire BT rvt ventouse refoulement rvt pompe doseuse FeCl3 rvt armoire BT rvt vanne isolement bâche rvt armoire BT rvt armoire BT rvt armoire BT rvt armoire électrique et déplacement Travaux réalisés sur les têtes en rivière en 2009 Bordeaux sous-total 0 0 0 0 0 3 Travaux réalisés sur les stations d'eaux usées BASSENS BOULIAC BRUGES Coût 2009 (k€) 1 Ramsès rvt onduleur salle Ramsès et salle serveurs Travaux réalisés pour la gestion dynamique en 2009 Travaux se poursuivant en 2010 Ramsès Gestion dynamique poste central automatismes site s locaux serveur mo délisation Total gestion dynamique Renouvellement Postes de relevage, Ramsès et Gestion dynamique_Récapitulatif - REALISE 2009 Stations pluviales Stations séle ctives Bassins Mesure s et pluviomètres Limnimèt res Stations d'eaux usées Tête en rivière Autosurveillance Télécontrô le Gestion dynamique Reliquat 2008 Total 406 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coût 2009 (k€) 120 120 Coût 2009 (k€) 403 257 3 663 Coût 2009 (k€) 843 1 473 389 18 3 357 2 1 120 663 -3 3 866 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement fonctionnel Postes de relevage Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 ABRIA BASSIN ABRIA STATION ACIERIES PI ACIERIES PI ACIERIES PI ANDRE MESSAGER ARCINS BAS BOUSCAT 1 BAS BOUSCAT 1 BASTIDE BASTIDE BASTIDE BASTIDE BEAUDESERT BEQUIGNEAUX BERNATETS BIR-HAKEIM PI BOIS GRAMOND BOIS GRAMOND BOURRAN AMONT BRUGES 1 BRUGES 2 CAMPONAC CASTENCAU EU CAUPIAN EU CITE NOEL CITE NOEL CLOS PEYBOIS ENTRE DEUX MERS FOIRE A GALIN GRENOUILLERE BASSIN GRENOUILLERE BASSIN GRENOUILLERE BASSIN JEAN JACQUES BOSC PI JEAN JACQUES BOSC PI JOURDE JOURDE JOURDE JOURDE JOURDE LA PALUE LAROQUE LAROQUE LAUZUN LE TASTA LE TASTA LES SAULES LEYSOTTE AVAL LIMNIMETRE MAGINOT MANON CORMIER PI MEDOC MEDOC MICHAELIS EU MIGRON BARDENNE MIGRON BARDENNE MOULIN NOIR EU rvt nive au surverse rvt automate rvt automate rvt Demarreurs EP1 EP2 rvt nive au bache rvt armoire electrique rvt ventilation bache EU rvt debitmetre rvt automate & supervision rvt automate rvt pompe EU1 rvt pompe EC2 rvt cana rincage EU rvt accus hydrau+bloc secur+bac retention rvt vannes 3 & 4 rvt vanne+clapet+debitmet re rvt clapet Peugue rvt automate & teletrans rvt degrilleur rvt accus hydrau+bloc secur+bac retention rvt compt.EDF+debitmetre +demarreur rvt demarre ur+debitmet re rvt armoire electrique rvt compteur EDF rvt Armoire elec+cana refoul +debitmetre rvt automate rvt nive au bache EP rvt armoire electrique rvt pompe assechement rvt armoire elec + debitmetre+vannes rvt automate rvt accu hydrau +blocs sécur+bac de rete ntion rvt pompe EC1 rvt broyeur EC rvt automate rvt nive au bache rvt degrilleur e t bardage rvt disjoncteur normal/se cours rvt debitmetre EU rvt armoire electrique EU rvt sondes me sure bache EP rvt armoire electrique & debitme tre rvt vanne V2 rvt nive au bache S2 rvt pompe EU1 rvt 20 valves rvt supervision rvt armoire electrique +de bitmetre rvt nive au aval rvt eclairage bassin rvt vanne entree rvt dégrilleur+sé curit é rvt nive au bache EP rvt Armoire BT+compt EDF+debitmtre rvt eclairage bassin rvt vannes V1 & V2 rvt armoire electrique + debitmetre NAUJAC AVAL AUTOSURVEILLANCE rvt Boitier Nivus enregistreur NAUJAC COLLECTEUR DES QUAIS LIMNIMETRE rvt nive au quai 407 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 2 41 27 5 1 17 7 8 110 77 5 5 3 2 56 5 85 8 22 2 10 9 12 1 24 20 1 19 9 27 35 6 6 38 30 1 163 34 6 139 5 22 33 2 10 36 7 24 1 6 4 85 1 24 6 35 23 8 22 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement fonctionnel Postes de relevage (suite) Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 NOUTARY NOUTARY ONZE NOVEMBRE ORNANO PERIER PERINOT PERINOT PINEL PONT DE LA GRAVE RAMSES RUISSEAU D'ARS AMONT RUISSEAU D'ARS AVAL RUISSEAU D'ARS S1 FAUVETTE LIMNIMETRE SAINT EMILION SAINT JEAN SAINT JEAN SAINT LOUIS DE MONTFER RAND SS VIDE SEGUR SIPHON D'ARS DAGUIN LIMNIMETRE SIPHON D'ARS FONTAINE GUILLOT AMONT SYBILLE TARTIFUME TARTIFUME VICTOR HUGO rvt debitmetre EU rvt nive au bache EP rvt par un DIP rvt nive au bache EP S2 & S1 rvt pompe drainage rvt eclairage bassin rvt cla pets entrée bassin rvt armoire electrique & compt.EDF rvt automate rvt LLA rvt accu hydrau+bloc secur+bac retention rvt accus hydrau+bloc secur+ba c retention 11 1 57 3 4 6 7 19 32 30 4 4 rvt 2 niveaux rvt nive au bache EP e t nivea u gestion 1 rvt automate rvt degrilleur 1 6 3 29 54 rvt 20 valves rvt cana refoul & debitme tre& disjonteurBT 37 5 rvt nive au daguin rvt mesure puit amont rvt vannes refoulement 1;2;3 rvt dégrilleur #2 +sécurisation vis rvt nive au amont grille rvt armoire electrique provision pour 3 pluvios Provision pour limni Boitiers DANAE 10 sites Provision pour 3 sondes de hauteur autosurveillanc TOTAL liste des chantiers se poursuivant en 2010 ARCHEVEQUE PLUVIOMETRE rvt cône de protection+echelle suite vandalisme ARCINS rvt ventouse refoulement BASTIDE rvt batteries chargeurs 24 v secouru BEQUIGNEAUX rvt disjoncteur de tête EDF, comptage et réenclencheu BERLIQUETS rvt Pompe dose use Fecl3 BOURGAILH PLUVIOMETRE rvt automatisme raccordt suite changt de site BROWN EU rvt armoire electrique CAMP DES LANCIERS rvt ligne RTC CAMP DES LANCIERS rvt armoire couplage GE CASTENCAU EU rvt vanne isolement bache CAUDERAN NAUJAC rvt pompe EU2 & dilatoflex CAUDERAN NAUJAC rvt joints Clapet C1 e t curage CAUPIAN EU rvt Poste HT > tarif bleu Chapelle Saint Louis rvt armoire et sonde niveau CHEVALIER rvt armoire bt DOMANIALES rvt armoire bt FRANCOIS DE SOURDIS C5 LIMNIMETRE rvt deplace ment et rvt teletrans GRANDJEAN rvt armoire electrique JALLERE rvt armoire électrique LA BOETIE rvt armoire électrique et déplacement LA GRAVADE PI rvt canalisation EP LAMANDE PI rvt niveau PI LAMOTHE LESCURE EU rvt vanne isolement bache LAROQUE rvt cuve fue l 12m3 LAUZUN rvt centrale hydraulique vanne by pass LEYSOTTE AVAL LIMNIMETRE rvt mesure de niveau MANON CORMIER PI rvt cla pets, vannes pompes + pompe assechement MEDOC rvt pompe EU2 et EU3 METRO rvt armoire BT NAUJAC AMONT QUAI AUTOSURVEILLANCE rvt SONDE DE NIVEAU 6454 NODIER rvt armoire BT NOUTARY rvt armoires électriques et automatismes NOUTARY AUTOSURVEILLANCE rvt NIVEAU REJET ONZE NOVEMBRE rvt armoire BT PARC DE L' ETOILE rvt armoire BT PEUGUE AMONT AUTOSURVEILLANCE rvt MESURE DE NIVEAU POINT 865 LIMNIMETRE rvt fiabilisation teletransmission THOUARS AVAL LIMNIMETRE rvt NIVEAU AVAL TOCTOUCAU rvt armoire BT VICTOR HUGO rvt Pompe dose use Fecl3 Total prévisionnel 2010 des chantiers reconduits Total prévisionnel Renouvellement fonctionnel Postes de relevage 408 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 3 1 26 84 2 19 7 3 15 5 1 910 Coûts estimés (k€) 2 2 9 1 1 3 17 1 2 5 3 49 15 6 20 20 20 18 30 15 29 1 4 2 1 1 4 2 17 1 20 475 1 20 18 1 22 1 17 1 874 2 784 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS Renouvellement fonctionnel Ramsès Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 Ramsès auto surveillance Sandra phase 2 fiabilisation télécontrôle de secours rvt serveurs informatiques évolution BDLT V4 modif mur d'images + servuers Total 47 90 50 50 90 327 Renouvellement fonctionnel GESTION DYNAMIQUE Travaux prévisionnels 2010 Total Renouvellement fonctionnel assainissement_Récapitulatif - PREVISIONNEL 2010 rvt bâtiment assainissement rvt branchement assainissement rvt machinerie STEP Ramsès rvt postes de relevage gestion dynamique Total 409 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Coûts estimés (k€) 1 350 Coûts estimés (k€) 296 160 1 549 327 2 784 1 350 6 466 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.5 LE RENOUVELLEMENT DES BATIMENTS ASSAINISSEMENT Renouvellement Bâtiments assainissement Travaux réalisés sur le site Louis Fargues en 2009 Louis Fargue rvt rvt rvt rvt rvt rvt abri vélos clim Ramsès (mur d'images) laboratoire clim et salle bactério chéneaux garage signalétique e t circulation Louis Fargue radar protection du travailleur isolé Sous-total Chantiers se poursuivant en 2010 Louis Fargue rvt anti intrusion et contrôle accès Sous-total chantiers se poursuivant en 2010 Redéploiement site de Louis Fargue Louis Fargue Aménagement Louis Fargue pour libération surface CUB, garage, magasin … Sous-total Coût 2009 (k€) 3 4 9 8 10 2 36 17 17 Coût 2009 (k€) 543 543 Renouvellement Bâtiments assainissement_Récapitulatif - REALISE 2009 Renouvellement bâtiments assainissement Redéploiement site de Louis Fargue Total Coût 2009 (k€) 53 543 596 Renouvellement fonctionnel bâtiments assainissement Coûts estimés (k€) Travaux prévisionnels 2010 tous sites Louis Fargue rvt chaufferies assainissement rvt barrières et portails rvt ouvrants + bureaux (salle bactério) rvt abri vélo rvt clim labo salle pédagogique Total 410 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 3 8 40 15 30 200 296 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE DETAIL DES TRAVAUX REALISES ET PREVISIONNELS V.3.2.6 LES TRAVAUX NEUFS DANS L’INTERET DU SERVICE AFFERME (réalisé 2009) Travaux neufs Coût 2009 (K€) 3 3 Travaux neufs divers réalisés en 2009 Bordeaux - rue Pierre Loti Sous-total 4 RVF Travaux neufs_Récapitulatif - REALISE 2009 Travaux neufs divers Coûts 2009 (k€) 3 Total 411 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 3 > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS V.3.3 LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS Le fait marquant de cet exercice est un quasi doublement des investissements du délégataire sur l’exercice 2009 puisque les investissements sont globalement passés de 5 734 k€ en 2008 à 10 654 k€ en 2009 (+ 86 %). Nous examinerons successivement l’état des investissements à la fin de l’exercice 2009, les prévisions pour 2010 puis les orientations pour les années 2011 et 2012. V.3.3.1 LES INVESTISSEMENTS REALISES EN 2009 L’avenant n°5 au contrat d’affermage, qui modifie les montants d’investissements prévus, n’est entré en vigueur que le 1er janvier 2009, mais les engagements en matière d’investissement portaient sur la période 2008-2012. Nous nous sommes donc attachés, en 2009, à rattraper le retard nécessairement pris en 2008 par rapport à ces nouveaux engagements. Renouvellement fonctionnel : Le renouvellement à caractère fonctionnel peut être défini comme le renouvellement qui, couplé aux dépenses d’entretien, permet de garantir le bon fonctionnement des installations. Cette année, un accent particulier a été mis sur la modernisation du système Ramsès de télésurveillance des installations 24 h/24 (218 k€). 2009 a aussi vu la concrétisation du démarrage du projet de Gestion Dynamique en vue d’optimiser l’utilisation des ouvrages du service lors d’évènements pluvieux. L’objectif est de réduire les rejets d’effluents au milieu naturel et de différer les investissements de la CUB pour le grossissement des ouvrages. Le montant d’études s’élève pour l’instant à 663 k€. Le montant du renouvellement électromécanique sur les postes de relèvement est en augmentation de 895 k€ en raison, notamment, de travaux sur de gros ouvrages pluviaux : 407 k€ pour La Jallère et 1 026 k€ pour Noutary. Le renouvellement fonctionnel a représenté 6149 k€ au total. Fonds de renouvellement patrimonial : Ces investissements correspondent aux travaux de renouvellement des canalisations d’une part et du génie civil d’autre part qui sont limités par un engagement financier strict du Fermier. Au total, ils représentent 4 268 k€, en progression de 2 585 k€ par rapport à l’an dernier ; 77 % des investissements concernent les canalisations. Ensemble, les deux types de renouvellement (fonctionnel et patrimonial), ont augmenté de 87 % cette année. 412 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS Investissements du domaine privé : Cela concerne les immobilisations appartenant en propre au Fermier (matériel et outillage, mobilier de bureau, informatique, logiciels, …). Ces investissements s’élèvent à 234 k€. Travaux neufs : Ces investissements correspondent aux travaux neufs que le Fermier est amené à réaliser dans l’intérêt du service affermé. Cette ligne est très marginale, l’essentiel des travaux neufs étant assuré par la Collectivité. Ils s’établissent à 3 k€. Redéploiement du site de Louis Fargue Il s’agit des travaux de réaménagement des locaux occupés par le Fermier dans l’enceinte de la station d’épuration de Louis Fargue : ces locaux ont dû être déplacés, des voiries et réseaux réaménagés afin de laisser la place aux travaux d’extension de la station d’épuration. Ces travaux, cités en exploitation dans l’annexe de l’avenant 5, sont, de par leur nature, reclassés en travaux d’investissement. Ils sont a priori terminés pour un montant global de 740 k€, avec une économie de 3 % par rapport au montant prévu. V.3.3.2 LES INVESTISSEMENTS PREVUS EN 2010 Les investissements prévus en 2010 sont détaillés en annexe. Les montants globaux sont les suivants : Les investissements prévus en 2010 Rubrique Prévisionnel k€ Renouvellement fonctionnel t élécontrôle Ramses gestion dynamique bâtiments bra nchements machineries post es de relevage machineries STEP salle accueil Ramses 327 1 350 96 160 2 784 1 549 200 Renouvellement patrimonial cana lisations génie civil STEP génie civil PR Domaine privé Travaux neufs Redéploiement Louis Farg ue 2 006 97 591 321 0 0 413 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE < LE BILAN ET LES PERSPECTIVES DES INVESTISSEMENTS Par grandes catégories d’investissement, on peut résumer les orientations comme suit : x renouvellement fonctionnel : il devrait nettement augmenter, notamment pour Ramsès (+ 100 k€) et surtout pour le projet de gestion dynamique (+ 700 k€ par rapport à 2009). x renouvellement patrimonial : fin 2010, nous serons en avance de 800 k€ par rapport au montant prévu au compte d’exploitation prévisionnel. L’année 2010 comprendra un montant important de chantiers de canalisation liés aux travaux de voirie reportés de 2009. x domaine privé : dans la ligne des années précédentes. Globalement, fin 2010, le montant prévu au plan prévisionnel sera atteint à 1,5 % près. V.3.3.3 LES ORIENTATIONS POUR 2011 & 2012 Pour 2011 & 2012, nous prévoyons de nous conformer au plan d’investissement prévisionnel de l’avenant n°5. Cela devrait conduire à un niveau d’investissement annuel global de 9,3 M€, soit légèrement inférieur au montant 2010. Notons qu’à partir de 2011, un mécanisme complémentaire de détermination des investissements entrera en vigueur. Il s’agit des dispositions prévues à l’article 36.1 du contrat visant à garantir le bon état des installations qui seront remises par le Fermier à la Collectivité en fin de contrat. Elles prévoient qu’un état des lieux soit établi fin 2010 afin d’identifier les travaux éventuellement nécessaires à réaliser par le Fermier avant la fin du contrat pour remettre en état les installations qui le nécessiteraient. Pour anticiper cette revue contradictoire, les services de la DOEA et du Fermier ont commencé, dès la fin 2009, une série de réunions servant à définir des critères objectifs communs d’évaluation des installations. La notion de « bon état », sous une apparente simplicité, est en réalité complexe. Elle nécessite d’être déclinée sous différents aspects (patrimonial, réglementaire, fonctionnel, visuel, …) pour être objectivée. Ces réunions se poursuivent en 2010. 414 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < V.4 LES COMPTES DE LA DELEGATION LES COMPTES DE LA DELEGATION 415 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT V.4.1 LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT La collectivité et le fermier ont adopté un modèle de compte de résultat pluriannuel lors de la signature de l’avenant n°2 qui a été actualisé par la Commission d'arbitrage à la signature de l'avenant N° 5. La mise à jour du réalisé de chaque année dans le compte prévisionnel permet : x de valoriser précisément la contribution de chaque exercice à l’économie du contrat, dans le cadre des conventions retenues d’un commun accord entre la collectivité et le fermier. x d’intégrer les évolutions économiques du contrat depuis la signature du dernier avenant En 2009, des événements extérieurs ont exercé une action favorable sur l’économie du contrat : la hausse des volumes, conséquence des fortes températures enregistrées de juin à octobre 2009, (alors que la tendance de fond reste à la baisse des volumes), et la réduction de la hausse des prix fournisseurs, conséquence de la crise économique et financière. En interne, le délégataire a continué à innover et développer de nouveaux savoir-faire pour réduire encore plus ses coûts tout en maintenant un haut niveau de qualité de service : x nouveaux processus pour réduire la consommation d'eau potable et le volume des graisses, x optimisation de la filière de compostage des boues qui traite désormais près des 2/3 des boues produites par les stations, x meilleur ciblage des interventions de curage préventif avec à la clé une amélioration du ratio m3 de matières extraites par km de réseau et une diminution des désobstructions en urgence etc... Une étude prospective est nécessaire pour déterminer la récurrence éventuelle de certaines de ces économies. Si le résultat 2009 se confirme et si les économies se révèlent pérennes pour les années à venir, celles ci constitueront des opportunités pour le service. Dans ce cadre, le délégataire propose à la collectivité d'en étudier l’affectation dans des proportions et par des voies à définir d’un commun accord. 416 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT V.4.1.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE Le résultat de l'année 2009 pour le service de l'assainissement est en recul de 6,99 M€ (-99,7 %) par rapport à celui de 2008 et s'affiche à 18 k€ soit un taux de marge sur chiffre d'affaires quasi nul. Ce recul traduit les mesures arrêtées dans l'avenant 5 et notamment : x la réduction du tarif des eaux usées et la réduction du tarif du pluvial, x l’augmentation des dépenses d’investissements. Valeurs en millers d'€uros 2008 2009 Var K€ VAR % Volumes Eau Vendus (milliers de m3) Volumes assujettis (milliers de m3) Recettes d'exploitation (hors comptes de tiers) Total Recettes Eaux usées Eaux pluviales Prime épuration Produits accessoires y compris Matières de vidange 40 849 39 097 41 054 39 477 204 380 0,5% 1,0% 27 215 18 495 1 230 232 25 431 17 189 995 212 -1 784 -1 306 -235 -21 -6,6% -7,1% -19,1% -8,9% Total des Produits 47 173 43 826 -3 346 -7,1% 14 901 2 068 68 15 1 003 219 7 106 1 184 4 267 311 899 968 125 624 174 -741 13 753 2 183 98 18 1 127 306 6 412 1 239 3 927 376 793 738 179 562 163 209 -1 148 115 30 4 123 87 -694 56 -340 65 -106 -230 54 -62 -11 950 -7,7% 5,6% 43,7% 24,5% 12,3% 40,0% -9,8% 4,7% -8,0% 21,0% -11,8% -23,8% 43,1% -10,0% -6,5% NS 30 264 29 435 -829 -2,7% 2 228 1 134 5 469 130 62 1 140 2 135 1 074 10 417 137 64 842 -93 -59 4 948 7 2 -298 -4,2% -5,2% 90,5% 5,2% 2,5% -26,1% 40 427 44 104 3 678 9,1% -267 47 173 40 427 -267 -296 43 826 44 104 -296 -3 346 3 678 -29 -7,1% 9,1% 10,8% 7 013 18 -6 995 -99,7% 3 262 51 395 8 51 403 -3 254 8 -99,8% 0,0% 21 945 420 342 19 623 439 965 -2 322 19 623 -10,6% 4,7% Taux annuel d e marge avant impôts sur les sociétés Taux de marge cumulé avant impôts sur les sociétés 14,9% 12,2% 0,0% 11,7% Taux actualisation (TMO secteur privé) Coeff actualisation Coeff actualisation cumulee 4,50% 1,0450 2,1496 3,90% 1,0390 2,2334 Charges d'exploitation (hors compte de tiers) Personnel Ene rgie électrique Achat s d'e au Achat s de prestations assainissement Produits de traite ment Analyses Sous-traitance , matières et fournitures Impôt s locaux et t axes Autre s dépenses d'exploitation, dont : - télécommunication, postes et télégestion - engins et véhicules - informatique - assurance - locaux Pertes sur créance s irrécouvrables et contentieux recouvrement Provisions pour risques & charge s d'e xploitation Sous Total / Depenses Frais de Siè ge et de Re cherche Redevance du Domaine Privé Renouvellement Charges réelles Investissts Domaine concédé lissés Frais de contrôle Engagement financier contractuel lissé Total charges avant remuneration BFR Rémunération du BFR Chiffre d'affaires annuel (K€ courants) Charges hors rémuneration du BFR (K€ courants) Produits financiers (K€ courants) Résultat annuel avant impôt sur les Sociétés (K€ courants) - En €uros actualisés Résultat après affectation au BFR et avant impôt sur les Sociétés (IS) Résultat cumulé après affectation au BFR et avant IS CA annuel CA Cumule 417 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT V.4.1.2 L’ANALYSE DES PRINCIPALES EVOLUTIONS Produits Les produits d’exploitation assainissement (part du fermier) sont en baisse de 3 346 k€ (- 7,1 %), ce qui s’analyse par les événements suivants : Le recul de 1784 k€ (-6,6 %) du chiffre d’affaires au titre des eaux usées est avant tout la conséquence de la réduction du tarif actée par la signature de l’avenant n°5, net de la hausse de 1 % des volumes assujettis et la hausse moyenne d’indexation contractuelle des tarifs de 1,4 % pour 2009. La baisse de 1 306 k€ (-7,1 %) du chiffre d’affaires au titre du pluvial correspond à la réduction de la redevance actée par la signature de l’avenant n°5, et comprend la hausse moyenne d’indexation contractuelle des tarifs de 2,7 %, appliquée au 1er janvier 2009. La baisse de 235 k€ (-19,1 %) des primes d’épuration versées par l’Agence Adour Garonne. La baisse des produits accessoires est de 21 k€ (-8,9 %). Ces produits sont constitués essentiellement des facturations liées au traitement des matières de vidange. Charges Personnel (hors provisions pour risques et charges) Les charges de personnel imputées aux deux contrats de délégation sont en hausse de 328 k€ (+1 %). Sur le contrat d’assainissement, les charges de personnel sont en retrait de 322 k€ (-2,1 %) dont 1148 k€ (-7,7 %) sur les dépenses d’exploitation et +826 k€ (+129,7 %) sur la production immobilisée (essentiellement les dépenses de renouvellement, qui ont quasiment doublé entre 2008 et 2009). Milliers d'€uros Personnel imputable à l' e xploitation Service de l'eau 2009 % 13 685 13 962 2,0% 3 270 3 642 11,4% 16 954 17 604 3,8% 14 901 13 753 -7,7% 638 1 464 129,7% Total 15 538 15 217 -2,1% TOTAL 32 493 32 821 1,0% Personnel imputable à la production immobilisée Total Service de l'assainissement 2008 Personnel imputable à l' e xploitation Personnel imputable à la production immobilisée Energie électrique L’augmentation de 115 k€ (+5,6 %) des coûts d’énergie électrique est justifiée principalement par la hausse des tarifs énergie, par l’arrêt en 2008 du digesteur de la station de Clos de Hilde pour entretien, alors que son fonctionnement a été total sur 2009, et par l’augmentation des besoins d’énergie sur les postes de relèvement des eaux usées et eaux pluviales. Achats d’eau Les achats d’eau sont en hausse de 30 k€ (+43,7 %) ce qui s’explique essentiellement par l’approvisionnement en eau, pour le curage des réseaux, sur les bornes monétiques installées sur le territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Produits de traitement La croissance de 123 k€ (+12,3 %) est essentiellement liée à l’évolution des tarifs des produits de traitement. 418 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT Analyses Le poste « analyses sous-traitées » est en hausse de 87 k€ (+40 %) justifiée pour l’essentiel par le recours à la sous-traitance plus important compte tenu d’une suractivité du laboratoire interne. Sous-traitance, matières et fournitures Les charges de sous-traitance sont en retrait de 694 k€ (-9,8 %). Les principaux événements à l’origine de ces économies sont les suivants : La baisse de 426 k€ des dépenses d’évacuation et traitement des boues et déchets qui est à la fois la conséquence d’une révision tarifaire à la baisse, d’une optimisation des processus de traitement des boues et déchets et du nettoyage du digesteur de la Station du clos de Hilde en 2008 et 2009. La réduction de 120 k€ des coûts d’entretien machinerie conséquence d’une augmentation des opérations de renouvellement. Impôts locaux et taxes Les impôts locaux et taxes locales sont en hausse de 56 k€ (+4,7 %) qui s’explique principalement par un gain enregistré en comptabilité en 2008 au titre de 2007 suite à la diminution de la contribution aux frais de dragage en Garonne facturée par le Port Autonome de Bordeaux. A situations comparables, l’évolution est de +2,1 %. Autres dépenses d’exploitation Les autres dépenses d’exploitation sont globalement en baisse de 340 k€ (-8 %). Les principales baisses se concentrent sur les dépenses de télécommunications, télégestion et informatique (à globaliser compte tenu de reclassements comptables entre 2008 et 2009), le poste engins et véhicules et des coûts de fonctionnement des locaux, la principale hausse se limite à la prise en comptes d’une quote-part des dépenses engagées au titre de l’organisation des journées de l’innovation. Pertes sur créances irrécouvrables Les pertes enregistrées au titre des créances irrécouvrables sont en recul de 11 k€ (- 6,5 %) incluant une stabilité des créances devenues définitivement irrécouvrables et une baisse de l’abandon des créances dans le cadre de la participation à la contribution sociale de solidarité. Contribution des frais généraux du Siège et de recherche et développement La contribution du coût des services généraux du Siège de Lyonnaise des Eaux et de recherche et développement est répartie entre les activités et contrats du Centre Régional au prorata de leur valeur ajoutée. En 2009, le coût affecté au Centre Régional est stable et la part affectée au contrat d’assainissement est en baisse de 93 k€ (- 4,2 %) compte tenu du poids relatif de la valeur ajoutée de l’activité assainissement par rapport à celles des autres activités du Centre Régional Provisions pour risques et charges Ce poste est en augmentation de 950 k€ (+128,2 %) qui s’explique : x par la reprise en 2008 d’une provision constituée en 2007 de 840 k€ pour charges de taxe professionnelle x par l’accroissement de 55 k€ de la quote-part de provision pour charges des futurs départs à la retraite. Frais de contrôle Ils représentent la somme annuelle que le fermier verse à la collectivité conformément aux obligations définies à l’article 14 du contrat d’origine. Cette somme est indexée au 1er janvier de chaque année à l’aide de la formule définie à l’article 68. En 2009, la hausse est de 2 k€ (+2,5 %). 419 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT Charges à caractère économique Redevance du domaine privé Ces sommes sont afférentes aux immobilisations appartenant en propre à Lyonnaise des Eaux (matériel et outillage, mobilier de bureau, informatique, logiciels ...). Elles correspondent à leur traduction économique, telle que prévu dans le compte prévisionnel adopté par la collectivité et le fermier (cf. chapitre III paragraphe III.3). Entre 2008 et 2009 la redevance est en baisse de 59 k€ (-5,2 %) Renouvellements (dépenses réalisées dans l’exercice) La signature de l’avenant n°5 en décembre 2008 n’avait pas permis de réaliser pour 2008 le nouveau programme de renouvellement contractualisé. En 2009, le programme de renouvellement a été accéléré (+4 948 k€) pour revenir quasiment au niveau contractuel prévu en cumulé à fin 2009. Investissements du domaine concédé (redevance) Ces dépenses sont celles relatives aux travaux neufs que le fermier est amené à réaliser dans l’intérêt du service affermé. Elles correspondent à leur traduction économique, telle que prévu dans le compte prévisionnel adopté par la Collectivité et le fermier. Entre 2008 et 2009, la redevance est en augmentation de 7 k€. Engagement financier contractuel Cette rubrique correspond à l’engagement financier contractuel, mis à la charge du fermier par l’article 5.3 du contrat d’affermage. La charge est conforme au montant établi dans le compte prévisionnel d’exploitation de l’avenant n°5. Rémunération du besoin en fonds de roulement Le besoin en fonds de roulement dégageant un excédent, il est calculé des produits financiers au taux TMO selon les dispositions contractuelles. Entre 2008 et 2009,les produits financiers sont en évolution de 29 k€ (+10,8 % ). Résultat annuel avant impôt sur les sociétés Le résultat annuel, déterminé selon les règles du modèle contractuel, affiche une baisse de 6 995 k€ (- 99,7 %) qui s’explique : x par la baisse des recettes de 3 346 k€, conséquence de la réduction du tarif des eaux usées et du pluvial suite à la signature de l’avenant n°5, x par l’augmentation des dépenses d’investissement de 4 598 k€, conformément aux engagements contractualisés par l’avenant n°5, x par une diminution des charges d’exploitation de 849 k€ justifiée par les gains de productivité réalisés par le délégataire et la réaffectation de moyens de l’exploitation vers les investissements de renouvellements pour respecter les engagements contractuels en matière de renouvellements. . 420 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE CONTRACTUEL DE RESULTAT Volumes exprimés en milliers de m3 Montants exprimés en milliers d’euros. V.4.1.3 LA SITUATION A LA FIN DE L’EXERCICE 421 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) ET LE SUIVI DES DISPOSITIONS CONTRACTUELLES V.4.2 LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) ET SUIVI DE DISPOSITIONS CONTRACTUELLES (CARE) La loi n° 95-127 du 8 février 1995, précisée par le décret n°2005-236 du 14 mars 2005, a instauré, à la charge du délégataire, une obligation de publier un rapport annuel destiné à informer la collectivité notamment sur les comptes de la totalité des opérations afférentes à la délégation. Ces comptes, intitulés C.A.R.E (Compte Annuel de Résultat d’Exploitation) sont établis sous la responsabilité du fermier dans ses termes et en fonction de son organisation interne. Ils décrivent ce qu'a été l'année pour le service. Les méthodes et définitions qui régissent la production du C.A.R.E. sont précisées au chapitre V.4.3 « Méthodes d’élaboration du CARE». 422 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) V.4.2.1 LA SITUATION DE L’EXERCICE LIBELLE 2009/2 008 2008 2009 81 170 76 683 46 985 33 998 0 187 43 667 32 857 0 160 77 237 75 099 14 901 2 068 68 15 1 003 219 7 106 1 184 4 267 311 899 968 125 624 62 2 228 414 -741 33 998 13 753 2 183 98 18 1 127 306 6 412 1 239 3 927 376 793 738 179 562 64 2 135 454 209 32 857 8 223 8 556 130 1 140 137 842 5% -26% Charge s relatives aux investissements du domaine privé 720 620 -14% Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux re couvrement 174 163 -6% 58 -1 -102% RESULTAT AVANT IMPOTS 3 933 1 584 Impôt sur les sociétés (calcul normatif) RESULTAT 1 354 2 579 546 1 039 -60% -60% PRODUITS Exploitation du service Collectivités e t autres organisme s publics Travaux attribués à titre exclusif Produits accessoires CHARGES Personnel Energie électrique Achats d'eau Achats de prestations Assainissement Produits de t raitement Analyses Sous-traitance , matières et fournitures Impôts locaux et taxes Autres dépenses d'exploitation, dont : - Télécommunication, postes et télégestion - Engins et véhicules - Informatique - Assurances - Locaux Frais de contrôle Contribution de s services ce ntraux et re cherche Redevance utilisation logiciels nationaux Provisions pour risque s & charges d'exploitation Collectivité et autres organismes publics Charge s relatives aux renouvellement s - Pour garantie de continuité de service - Fonds contractuel Charge s relatives aux investissements - Programme contractuel - Investissements incorporels Rémunération besoin en fonds de roulement 423 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX -6% -7% -3% -15% -3% -8% 6% 44% 25% 12% 40% -10% 5% -8% 21% -12% -24% 43% -10% 2% -4% 10% -128% -3% 4% -60% > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) V.4.2.2 LE DETAIL DES PRODUITS D’EXPLOITATION Détail des volumes assujettis en milliers de m3 2008 2009 Clients particuliers Clients Professionnels Clients Professionnels sous convention Contrats Tresses / St Eulalie TOTAL 25 511 11 023 2 157 406 39 097 26 172 10 846 2 040 418 39 477 Var. 2008 2009 % var. +661 -177 -117 +13 +380 +2,6% -1,6% -5,4% +3,1% +1,0% Var. % var. Détail des Produits en milliers de € hors taxes EXPLOITATION DU SERVICE 46 985 43 667 -3 319 -7,1% Partie proportionnelle - C lients part iculiers - C lients professionnels 25 029 17 535 7 494 23 626 16 720 6 906 -1 403 -816 -588 -5,6% -4,7% -7,8% 2 186 1 805 -380 18 495 17 189 -1 306 45 45 48 48 +3 +3 +6,6% +6,6% 1 230 1 230 999 995 4 -231 -235 +4 -18,8% -19,1% 33 998 32 857 -1 141 -3,4% 23 583 132 6 937 3 346 24 618 125 5 559 2 556 +1 034 -7 NS -790 +4,4% -5,5% NS -23,6% Conventions spéciales de déver sement Pluvial Traitement des volumes extérieurs - C ontrats Tresses / St Eulalie Aide au Fonctionnement - P rime d'é puration - Subvention d'exploitation COLLECTIVITES ET AUTRES ORGANISMES - Surtaxe Communautaire Taxes sur Raccordables non raccordés R edevances pour modernisation des réseaux de collecte Droits Branchements -17,4% -7,1% PRODUITS ACCESSOIRES 187 160 -28 -14,8% Autres Produits 187 160 -28 -14,8% 81 170 76 683 -4 487 -5,5% TOTAL DES PRODUITS 424 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) V.4.2.3 LE DETAIL DES INVESTISSEMENTS REALISES COMPARES A 2008 Libellé 2008 2009 Fonds : canalisations Fonds : génie civil STEP Fonds : PR et Pluvial Renouvellement branchements assainissement Renouvellement STEP Renouvellement postes de relevages + Ramsès Bâtiments assainisse ment 1 275 197 211 72 1 348 2 144 222 3 940 424 567 176 1 507 3 206 597 Renouvellements 5 469 10 417 8 56 3 Bâtiments travaux neufs Travaux neufs assainissement dive rs Travaux neufs Quote -part investissements du domaine privé Domaine privé affecté (1) à l'assainissement TOTAL GENERAL 63 3 196 6 234 - 5 734 10 654 (1) Il s'agit de l'investissement e remplacement des matériels du sécheur basse température sur la station d'épuration Louis Fargue. V.4.2.4 LES VERSEMENTS PREVUS AU CONTRAT D’AFFERMAGE Reversement surtaxes et frais de contrôle Les règlements ont été effectués dans le respect des dispositions contractuelles. Echéance Dates de versement N° chèque ou N° virement Chq N° 0001235 01/03/2009 01/06/2009 01/09/2009 01/12/2009 01/03/2010 01/03/2009 01/06/2009 01/09/2009 19/02/2009 18/05/2009 27/08/2009 27/11/2009 24/02/2010 16/02/2009 13/05/2009 24/08/2009 20090828VJ-01 20091130VJ-01 20100125AA-01 Chq N° 0008595 Chq N° 0009206 20090820NA19-02 01/12/2009 01/03/2010 01/07/2009 26/11/2009 24/02/2010 24/06/2009 20091124VJ19-06 20100218AA19-01 20090618VJ19-07 Montant Libellés (en € ) 5 697 821,31 5 425 172,64 7 239 379,84 5 473 533,14 6 069 475,94 32 009,04 26 757,10 28 067,79 Revers. Revers. Revers. Revers. Revers. Revers. Revers. Revers. 4e trim. 2008 Surtaxe Asst 1er trim. 2009 Surtaxe Asst 2e trim. 2009 Surtaxe Asst 3e trim. 2009 Surtaxe Asst 4e trim. 2009 Surtaxe Asst 4e trim. 2008 Taxe Racc. Non Raccordés 1er trim. 2009 Taxe Racc. Non Raccordés 2e trim. 2009 Taxe Racc. Non Raccordés 26 346,91 Revers. 3e trim. 2009 Taxe Racc. Non Raccordés 43 635,44 Revers. 4e trim. 2009 Taxe Racc. Non Raccordés 63 761,50 Frais de contrôle (art.14 du contrat) 425 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LE COMPTE ANNUEL DE RESULTAT D’EXPLOITATION (CARE) Reversement TVA - année 2009 Le délai de reversement est de 15 jours maximum à compter de la récupération ou du remboursement, en application de l'article 75 du contrat d'affermage. Numéro 191 191 192 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 201 202 202 Date Montant Date de récup. Date de Délai réel attestation (en €) ou rembours. paiement (en jours) 25/02/2009 06/04/2009 07/05/2009 08/06/2009 29/06/2009 14/08/2009 27/08/2009 14/10/2009 27/11/2009 27/11/2009 13/01/2009 28/01/2010 - 02/03/2009 14/05/2009 08/04/2009 18/03/2009 13/05/2009 15/06/2009 02/07/2009 20/08/2009 03/09/2009 19/10/2009 03/12/2009 03/12/2009 18/01/2009 13/01/2010 04/02/2010 04/02/2010 5 08/01/2009 06/04/2009 13/02/2009 12/02/2009 04/03/2009 06/04/2009 06/05/2009 10/06/2009 06/07/2009 06/08/2009 02/09/2009 02/10/2009 03/11/2009 03/11/2009 04/12/2009 04/12/2009 426 068,12 -253,68 52 382,35 -7 210,36 212 600,73 241 515,12 412 634,52 52 588,95 293 237,23 186 044,32 257 108,91 146 087,98 157 826,35 -89,15 308 972,68 -0,60 2 6 7 3 6 7 5 6 6 5 7 N° chèque ou N° virement Chq N° 0008709 Remboursement Trésor Chq N°0008988 Remboursement Trésor 0009208 Vir N° 934153 Vir N° 934909 Vir N° 936733 Vir N° 937451 Vir N° 939154 Vir N° 940939 Vir N° 940940 Vir N° 941621 Remboursement Trésor Vir N° 942118 Remboursement Trésor Public Public Public Public En 2009, les délais moyens des reversements de TVA effectués par le délégataire à la collectivité ont été inférieurs de moitié aux délais contractuels. V.4.2.5 LES PRIMES D’EPURATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR GARONNE Primes versées par l’Agence de l’Eau Adour Garonne et revenant au fermier (article 51 du contrat d’affermage). Station d'épuration Ambarès Ambès Blanquefort Clos de Hilde Eysines Louis Fargue Saint-Louis-de-Montferrand Saint-Vincent-de-Paul Villenave-d'Ornon (Bourg) Villenave-d'Ornon (Sables) Total Versement 2009 Versement 2008 Versement 2007 Versement 2006 (En €uros) (En €uros) (En €uros) (En €uros) 318 447 366 221 386 040 11 115 9 715 9 451 153 564 74 501 80 035 929 199 720 466 679 981 341 361 366 294 346 828 1 186 030 2 171 959 6 617 6 035 7 307 6 270 5 827 16 370 34 481 34 927 3 156 9 898 6 590 2 966 550 3 258 646 507 776 1 555 714 Remarque: Les primes d'une année sont versées dans le courant de l'année suivante. Depuis 1999, les primes ne sont plus assujetties à TVA. Commentaire: En 2009, l'Agence de l'Eeau a versé les primes d'épuration de l'exercice 2007. Concernant les primes des exercices 2008-2009, le fermier a comptabilisé les sommes attendues dans ses produits à recevoir, les versements étant annoncés par l'Agence durant l'exercice 2010. 426 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LES METHODES D’ELABORATION DU CARE LES METHODES D'ELABORATION DU CARE V.4.3 LES METHODES D'ELABORATION DU CARE V.4.3. LES METHODES D’ELABORATION DU CARE Le présent Compte Annuel de Résultat d’Exploitation (CARE) est établi en application de la loi 95-127 du 8 Février 1995 et du décret 2005-236 du 14 mars 2005. Il se conforme aux dispositions de la circulaire n° 740 mise à jour le 31 janvier 2006 de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau (FP2E) visant à créer un référentiel partagé qui stabilise les règles et harmonise les pratiques. Il regroupe par nature l'ensemble des produits et charges imputables au contrat, de manière à en refléter le plus fidèlement possible les conditions économiques. Le présent CARE est établi sous la responsabilité de la Société délégataire dans les termes qui sont les siens. La présente note a pour objet d'exposer les principales caractéristiques de la méthode utilisée pour son élaboration. Comme le décret le précise, le CARE prend en compte les deux particularités essentielles du métier de délégataire de service public : x la première de ces particularités est la mutualisation des moyens, en personnel et matériel, dont se dote une entreprise délégataire pour gérer rationnellement les divers services, souvent nombreux, qui lui sont confiés, x la seconde particularité est la nécessité de faire se correspondre, sur des documents annuels, des dépenses dont certaines sont susceptibles de varier fortement d’une année à l’autre et des recettes qui ont, au contraire, été fixées d’avance pour la durée du contrat. Organisation de la société Les ressources de toute nature dont le délégataire dispose sont positionnées dans son organisation centrale, régionale ou locale selon leur coût, leur rareté, et leur efficacité (ex. laboratoire d’analyses, centrale d’achats, centre de relations clients, services comptables, etc.). L’organisation de Lyonnaise des Eaux France s’appuie sur le Centre Régional qui est l’unité de base. 427 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LES METHODES D’ELABORATION DU CARE Le Centre Régional est l'unité de base de l'organisation de la société C'est une unité opérationnelle, qui bénéficie du soutien et des services apportés par le Siège Social. Cette organisation permet à chaque contrat, quelle que soit sa taille, de bénéficier à tout moment des compétences et services attachés aux différents échelons de l'organisation (expertise technique, laboratoires, équipes d'intervention, services de garde, ...), ainsi que des moyens financiers et juridiques nécessaires. La décentralisation et la mutualisation de l’activité aux niveaux adaptés représentent un des principes majeurs d’organisation de Lyonnaise des Eaux France. Le Centre Régional dispose de sa propre comptabilité d'établissement Son compte de résultat enregistre l'ensemble des recettes et dépenses d'exploitation courante, directes et indirectes. La quote-part de frais de fonctionnement du siège social est répartie et inscrite dans la comptabilité des centres. Les impôts et taxes, à l'exception de l'impôt sur les sociétés, sont également enregistrés localement. Les produits et les charges d’exploitation L’ensemble de ces éléments est issu de la comptabilité du Centre Régional. L’organisation de Lyonnaise des Eaux France trouve sa traduction dans les CARE, par la distinction entre les charges directement imputées aux contrats, les charges déclarées sur une base technique et les charges indirectes réparties. Eléments directement imputés par contrats Les recettes du service, y compris les comptes de tiers, facturées ou estimées au cours de l'exercice sont directement imputées au contrat. Les recettes comprennent l’ensemble des recettes d’exploitation hors TVA facturées en application du contrat, y compris celles des travaux et prestations attribués à titre exclusif. Produits Les produits d'exploitation, liés directement au service de l’assainissement, y compris les comptes de tiers, sont ceux comptabilisés au cours de l'exercice et sont directement affectés au contrat. Les produits accessoires sont des prestations particulières effectuées dans le cadre du service de l’assainissement telles que débouchages, dépôts en stations d’épuration, ... Les dépenses d'exploitation courante du contrat, telles que notamment, énergie électrique, achats d'eau en gros, ristournes contractuelles, taxe professionnelle, taxes foncières, ont été imputées directement à chaque fois que cela a été possible. Charges de fonctionnement locales L'ensemble des charges de fonctionnement et d'entretien des stations d’épuration et des réseaux (main d'œuvre, énergie, évacuation des boues, etc ...) a été affecté directement au contrat. Il en est de même pour les frais de contrôle, versés à la Communauté Urbaine de Bordeaux en application de l'article 14 du contrat d’affermage. 428 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LES METHODES D’ELABORATION DU CARE Eléments déclarés sur une base technique Certaines recettes accessoires telles que frais d'ouverture et de fermeture de branchements, réalisation de branchements isolés, ne sont pas forcément suivies par contrat et ont pu être affectées selon une clef technique. Les dépenses communes à plusieurs contrats ont été affectées sur ces différents contrats à dire d’expert, en s’appuyant notamment sur l’utilisation de clés techniques. C'est souvent le cas de la main d’œuvre, qui n'est généralement pas propre à un contrat particulier. Charges communes à plusieurs contrats L’ensemble de ces charges, dites semi-directes, ont été réparties entre les contrats eau et assainissement en utilisant à chaque fois le critère disponible le plus approprié : nombre de clients pour les dépenses de gestion clientèle, main d'œuvre directe pour la participation des salariés et la charge pour anticipation des primes de départs en retraite. Les clés reposant sur des critères physiques sont présentées en annexe A1. Les clés reposant sur des critères financiers sont présentées en annexe A2. Charges indirectes La contribution des services généraux du Siège et de recherche est répartie sur l'ensemble des activités de la société, et ses filiales. La quote-part relative aux centres régionaux de la société et aux filiales est répartie en fonction des principes suivants : identification des charges imputables répartition par unité d’œuvre à chaque fois que cela a été possible pour les autres domaines, la répartition entre les sociétés est faite au chiffre d’affaires hors achat d’eau avec un coefficient de pondération, puis pour les centres régionaux en fonction de la valeur ajoutée. Cette contribution et les frais généraux du centre régional sont ensuite répartis au prorata de la valeur ajoutée de chaque contrat eau et assainissement, après déduction de la quote-part imputable aux autres activités exercées par le centre. La valeur de la répartition en fonction de la valeur ajoutée est donnée en annexe A3. la valeur ajoutée est la différence entre les produits du CARE et les charges externes (énergie, achats d’eau, produits de traitement, analyses externes, sous-traitance, matières et fournitures, autres dépenses d’exploitation, frais de contrôle, redevances contractuelles). Elle correspond à la production propre du contrat, après neutralisation des consommations de ressources externes, et est donc représentative des moyens mis à la disposition du contrat par Lyonnaise des Eaux France. Les dotations et reprises pour risques et charges Ces dotations et reprises sont directement affectées aux activités. Dans cette rubrique a été intégrée l’estimation des primes des futurs départs à la retraite débitée par le Siège au Centre régional. Elle est répartie aux activités et contrats au prorata de la main d’œuvre. Collectivités et autres organismes publics Ce poste correspond à la comptabilisation sur l’exercice comptable de la surtaxe communautaire, des droits de branchements, de la taxe sur les usagers raccordables non raccordés, mais aussi des redevances pour modernisation des réseaux de collecte collectées par le délégataire pour le compte de l’Agence de l’eau. 429 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LES METHODES D’ELABORATION DU CARE Redevance au titre de l’utilisation des logiciels nationaux La redevance au titre de l’utilisation des logiciels nationaux, équivalente au coût de leur amortissement industriel de l’année, est répartie aux activités et contrats au prorata de leurs valeurs ajoutées. Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux recouvrement Il s’agit des créances devenues définitivement irrécouvrables dans l’exercice et passées par pertes et profits, et de l’abandon de créances au titre de la contribution sociale de solidarité. La participation et l’intéressement des salariés La participation des salariés n’est pas comptabilisée dans les centres régionaux, elle fait l’objet d’une information spécifique émanant du siège social. Elle est répartie entre les contrats au prorata des dépenses de main-d’œuvre. L’intéressement, comptabilisé dans les centres régionaux, est réparti suivant la même règle. Les charges économiques calculées Les charges économiques calculées correspondent à des investissements réalisés par le fermier, tant pour son compte propre (domaine privé), que pour le service délégué (domaine concédé) dans le cadre de ses engagements contractuels (Fonds spécial de renouvellement et autres obligations de renouvellement, engagement financier de début de contrat, travaux réalisés dans l’intérêt du service affermé). Ces charges économiques permettent d’affecter à chaque investissement, concédé ou privé, le coût de financement correspondant, non intégré dans la comptabilité des centres régionaux. Charges relatives aux renouvellements Les charges relatives aux renouvellements correspondent à l’engagement global d’investissement défini à l’article 5 de l’avenant 5 au contrat d’affermage, constituant le fonds contractuel de renouvellement . Cet engagement financier annuel exprimé en valeur 93 de début de contrat est révisé chaque année en application de la formule de révision définie à l’article 69 . Charges relatives aux investissements contractuels Les charges relatives aux investissements du domaine concédé sont distinguées, dans le CARE, entre les principaux types d’obligations existant au contrat : programme contractuel, investissements incorporels. « Programme contractuel » : Ces charges sont celles relatives aux travaux neufs que le fermier est amené à réaliser dans l’intérêt du service affermé. La méthode de calcul de ces charges est conforme à celle du compte prévisionnel d’exploitation de l’avenant n°5 et tient compte des investissements réels de l’année. Le TMO (taux mensuel obligataire) est remplacé par la moyenne des TMO mensuels de cette année. 430 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LES METHODES D’ELABORATION DU CARE « Investissements incorporels » : Cette rubrique correspond à l’engagement financier contractuel, mis à la charge du fermier par l’article 5.3. du contrat d’affermage. La charge est conforme au montant établi dans le compte prévisionnel d’exploitation de l’avenant n°5. Les annuités à rembourser sont ramenées en investissement de début de période par actualisation des versements prévus, au coût du financement. Cet investissement est alors traité comme les investissements du domaine concédé Charges relatives aux investissements du domaine privé Ces sommes sont afférentes aux immobilisations appartenant en propre à Lyonnaise des Eaux (contrairement au domaine concédé, propriété de l'autorité concédante). Pour le calcul de cette charge, on distingue : les éléments corporels (matériel et outillage, mobilier de bureau, informatique,...) et les éléments incorporels (essentiellement les logiciels propres au Centre Régional). L'amortissement des biens est étalé sur leur durée de vie fiscale. La charge est ainsi constituée de deux termes : l’amortissement industriel du bien, le coût des capitaux investis, égal au produit de la valeur nette comptable des biens par le coût du financement. Rémunération du besoin en fonds de roulement Le Besoin en Fonds de Roulement représente la somme que l'exploitant est obligé de mobiliser pour réaliser son activité. Par analogie avec le contrat Eau, le Besoin en Fonds de roulement (BFR) résulte de la moyenne, sur les 12 mois de l’année, du BFR comptable issu de la comptabilité d’établissement, réparti au prorata du chiffres d’affaires des différentes activités et des contrats eau et assainissement. Les comptes de parafiscalité et de l’eau en compteurs sont affectés aux contrats de la CUB ainsi que les créances au titre de la prime épuration. Sa rémunération, dans le cas d’un besoin, ou les produits financiers, dans le cas d’excédent de fonds de roulement, sont basés sur les taux court terme du marché. Pour 2009, s’agissant d’un excédent en fonds de roulement, le taux de rémunération est de 0,56 %. Apurement des déficits antérieurs Lorsqu'un contrat déficitaire les premières années, devient bénéficiaire, on constate l'apurement du déficit accumulé. Impôt sur les sociétés Un impôt théorique est calculé, au taux en vigueur, dès lors que le résultat du contrat est bénéficiaire, après report des déficits éventuels. Le taux applicable est de 34,43% 431 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < LES METHODES D’ELABORATION DU CARE Annexes CONTRAT ASSAINISSEMENT CUB Année 2009 A1 - Clés reposant sur des critères physiques Produits et Charges d'exploitation Clé Valeur clé Charges facturation encaissement Client équivalent 57 317,00 Charges relève compteurs Client équivalent 57 317,00 A2 - Clés reposant sur des critères financiers Produits et Charges d'exploitation Clé Charges MO annexes (participation, retraites, C2A et autres ) Charges de personnel directes Valeur clé - 11 733 468,47 A3 - Calcul de Répartition à la Valeur Ajoutée Les frais généraux du centre régional sont répartis sur le contrat à hauteur de 39,48% du point de balance du Centre Régional. A4 - Taux de financement Le taux de référence est le TMO et sa valeur est égale à : 3,90 % pour 2009. 432 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES V.4.4 ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES V.4.4.ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 433 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 434 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX > LES COMPTES DE LA DÉLÉGATION < ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 435 > 2009 > RAPPORT ANNUEL ASSAINISSEMENT DU DÉLÉGATAIRE > COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX