53e Prix Louis Schmidt

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53e Prix Louis Schmidt
2012 Peinture
53e Prix Louis Schmidt
Du 13 au 21 décembre 2012
ULB - Salle Allende
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Le « Prix Louis Schmidt » est de retour
Le Prix Louis Schmidt est l’une des grandes fiertés de notre commune. C’est aussi une référence dans le
monde artistique et nombreux sont les artistes, aujourd’hui reconnus et renommés, qui l’ont décroché au début
de leur carrière et qui en font encore référence.
Encourager les jeunes artistes et favoriser leur reconnaissance, c’est là tout le sens de ce Prix, fondé en
décembre 1949 à la mémoire du bourgmestre Louis Schmidt, disparu tragiquement durant la Seconde Guerre
mondiale.
Notre commune a, depuis toujours, fait preuve de dynamisme et de créativité en matière de politique
culturelle. Bien sûr, les moyens dont nous disposons dans le domaine de la culture ne sont pas illimités, mais s’il
est un service utile que nous pouvons rendre aux artistes qui tentent de percer, c’est précisément celui de mettre
en valeur leur talent et de les promouvoir.
Dans un premier temps, le hall d’accueil de notre hôtel communal est devenu une galerie d’exposition :
l’Espace Entrée Libre. Dans la même optique, nous avons décidé, en 2011, de relancer le Prix Louis Schmidt qui
n’avait plus été attribué depuis quelques années.
Place donc au Prix Louis Schmidt 2012, qui met à l’honneur la peinture, et à toutes les éditions qui lui
succèderont, puisque 2013 sera d’ores et déjà consacré à la sculpture.
D’emblée, nous nous réjouissons de constater combien notre concours a gardé de son aura. Cette année,
ce sont près de soixante artistes qui ont répondu à notre appel et participent à cette édition 2012. Je tiens au
nom du Collège à les féliciter et les en remercier très chaleureusement.
Ce catalogue a été réalisé à l’occasion de l’exposition « Prix Louis Schmidt 2012 »
présentée dans la Salle Allende de l’ULB, du 13 au 21 décembre 2012.
Tous nos remerciements vont à Patricia Brodzki, responsable de ULB Culture, pour sa précieuse collaboration.
La scénographie de l’exposition a été conçue par Nathalie Levy, chargée des expositions à ULB Culture.
La conception du catalogue est due à Fabienne Wullus, Secrétaire de l’asbl « Prix Louis Schmidt » et Directrice de l’Académie Constantin Meunier.
Le graphisme du catalogue est de Maïté Dequinze, commune d’Etterbeek
J’adresse aussi, au travers de ces quelques mots, mes plus vifs remerciements à l’Université libre de
Bruxelles et plus particulièrement à son recteur, M. Didier Viviers, et à Mme Patricia Brodzki, responsable de
ULB Culture. Sans leur aide précieuse et inestimable, nous n’aurions certainement pas pu relancer ce Prix Louis
Schmidt dans d’aussi bonnes conditions.
Nous sommes certains que le public viendra nombreux découvrir les œuvres des artistes de cette édition.
Parmi la communauté artistique de Bruxelles et d’ailleurs, la bonne nouvelle continuera à se répandre : le Prix
Louis Schmidt est de retour et compte bien intégrer à son palmarès, celles et ceux qui seront nos grands artistes
de demain !
Vincent De Wolf,
Bourgmestre d’Etterbeek
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation, même partielles, sous quelque forme que ce soit,
réservés pour tous pays.
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Préface
André Willequet, Roger Somville, Jean-Pierre Ghysels… Voici quelques noms d’artistes dont les œuvres
enrichissent la collection de l’Université libre de Bruxelles, mais qui ont aussi en commun d’avoir reçu le « Prix
Louis Schmidt ».
Ce Prix a été organisé de 1950 au début des années 2000 par le « Comité Prix Louis Schmidt », fondé
le 13 décembre 1949, en hommage à la mémoire de l’ancien Bourgmestre d’Etterbeek, démis de ses fonctions
par l’autorité allemande en mars 1942 et arrêté peu après pour être incarcéré à la Prison de Saint-Gilles, puis
à Aix-la-Chapelle, à Düsseldorf, à Bochum et enfin à Breslau où il décède le 13 février 1944.
Le partenariat entre l’Université libre de Bruxelles et le Prix Louis Schmidt s’imposait comme une évidence. D’une part, par la proximité de l’ULB avec le Bourgmestre Louis Schmidt lui-même qui fut membre de
notre Conseil d’administration à partir de 1937 et subit, à ce titre, les conséquences de la décision prise, en
novembre 1941, par ce même Conseil, de refuser l’ingérence de l’occupant dans notre vie académique et de
proclamer la suspension des cours. L’autorité allemande défendit ainsi à tout membre du Conseil d’administration d’exercer une fonction publique. D’autre part, par l’ouverture que souhaite maintenir l’Université avec son
environnement urbain et la création artistique contemporaine, surtout quand elle concerne de jeunes artistes.
Depuis 1988, le Prix Louis Schmidt et l’ULB ont construit une collaboration agréable et enrichissante.
Les cimaises de notre Salle Allende accueillent ainsi les œuvres des artistes sélectionnés pour participer à ce
concours qui, au fil des ans, s’est imposé comme une référence de la vie culturelle et artistique bruxelloise. C’est
pour l’Université une manière de souligner sa volonté de jouer un rôle actif et central dans le développement
de la cité. C’est pour elle l’occasion d’amplifier l’écho des créateurs de tous ordres. Car, au cœur d’un univers
consacré à la recherche et à l’innovation, nul ne s’étonnera que les artistes aient leur place.
Prof. Didier Viviers
Recteur de l’Université libre de Bruxelles
Historique Le « Comité Prix Louis Schmidt » a été fondé le
13 décembre 1949 en hommage à la mémoire du Bourgmestre de la commune d‘Etterbeek, Louis Schmidt, ingénieur, professeur et membre du Conseil d’administration
de l’Université libre de Bruxelles et décédé en captivité
à Breslau, victime de l’oppression nazie.
Dès 1950, un Comité « Prix Louis Schmidt » fut
créé et est traditionnellement présidé par le Bourgmestre
en fonction. Ce Prix annuel est destiné à encourager des
jeunes artistes. Au fil des ans, le « Prix Louis Schmidt » est
devenu une institution importante dans la vie culturelle et
artistique bruxelloise.
A partir de 1988, le Prix fut attribué en association avec l’Université libre de Bruxelles, ce qui renforça
encore son prestige.
Les lauréats et participants aux expositions annuelles ne manquent pas de le citer en référence. Le palmarès reprend les noms d’artistes qui, inconnus ou presque
à l’époque, ont depuis gagné un nom et une réputation
; citons parmi eux les sculpteurs André Willequet, André
Eijberg, Georges Polus ou les peintres Lydia Wils et Roger
Somville.
L’œuvre couronnée, qui apporte à son auteur un prix en euros et de larges échos dans les médias,
devient la propriété du « Prix Louis Schmidt », qui en fait don à la commune d’Etterbeek. La commune s’est ainsi
trouvée au fil des ans à la tête d’une importante collection d’œuvres d’art contemporain.
Chaque année, une exposition se tient en la Salle Allende de l’Université libre de Bruxelles.
Après une parenthèse de près de dix années, le Bourgmestre Vincent De Wolf a souhaité que ce
concours retrouve son éclat d’antan et la nouvelle asbl « Prix Louis Schmidt » a vu le jour le 30 juin 2011.
L’objectif de l’asbl est d’octroyer, chaque année et en alternance, un prix de peinture ou de sculpture. Mais,
l’asbl ne se limitera pas à ces deux techniques et veillera à encourager tous les jeunes artistes.
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Le 53e Prix Louis Schmidt,
d’un montant de cinq mille euros,
est attribué à
Membres du Jury
du 53e Concours Prix Louis Schmidt
Vincent Cartuyvels
Alain Jacquemin
Françoise Bertieaux
Patricia Lodzia-Brodzki
Christophe Loir
Antonio Nardone
Bob Van der Auwera
Fabienne Wullus
Charlotte MARCHAND
pour son oeuvre intitulée Maisonnée
Technique mixte, 150 x 150 cm
L’asbl « Prix Louis Schmidt »
a vu le jour le 30 juin 2011 et en sont membres
Vincent De Wolf
Christian Debaty
Jean Duson
Paul Fumière
Catherine Leclercq
Patrick Lenaers
Patricia Lodzia-Brodzki
Christophe Loir
Marc Winandy
Fabienne Wullus
Diplômée de La Cambre en 2000, ateliers de peinture et
de recherche tri-dimensionnelle sous la direction de Camille
De Taeye.
Nombreuses expositions collectives et personnelles.
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Bilal Bahir ALBADRY
(°1988)
‘Arab spring’, printemps arabe, est une œuvre qui
parle d’une nouvelle génération, symbole du printemps du futur, qui décidera des changements, luttera
contre la violence des régimes dictatoriaux et contre
les pensées extrémistes.
Dans cette peinture, l’histoire des enfants de la révolution est mise en avant, plus particulièrement l’histoire d’une fillette syrienne assassinée par la situation
impitoyable que traverse ce pays. Je me considère
comme un citoyen de ce monde, dénonçant, à travers
ma démarche artistique, l’injustice et la violence, tout
en rêvant d’un monde meilleur.
Laure-Sabine BAMPI(°1976)
Née en 1976 d’un père italien et d’une mère française, Laure Sabine Bampi, est
diplômée d’architecture à Rome et à Marseille. Passionnée par la couleur et ses
séquences, elle commence à peindre comme une évidence. Ses tableaux combinent
instinct et recherche continue dans la juxtaposition de couleurs et la combinaison
de leur rythme.
Les Mariées
Acrylique sur toile, diptyque, 100 x 50 cm, 08/10/2012
Arab Spring, détail
Collage on canvas mixed media, 89 x 390 cm
Florence-Marie ATAH(°1972)
L’univers pictural de Florence Marie Atah permet l’émergence de la présence, de
l’être intime où rien n’est anecdotique. En permettant le passage de l’invisible
vers le visible et l’entrée des mondes dans le monde, la peintre offre une nouvelle
structuration picturale.
Le col de l’utérus
Technique mixte sur toile, 92 x 73 cm
Priscilla BECCARRI
(°1986)
Oscillant entre le monde imaginaire et la réalité,
mes dessins représentent des scènes du quotidien.
Un salon, une chambre, la pièce d’une maison où
figurent des personnages hybrides (femme à la
tête d’oiseau, homme-loup, enfant-poule …)
Le sujet au cœur du travail est la relation de l’un
envers l’autre, la tension entre les individus, parfois attractive, parfois rejet.
Entre chienne et louve, dessin préparatoire
Encre de chine sur papier vernis, 200 x 240 cm
Miguel AYLLÓN(°1970)
Je m’intéresse notamment aux paysages naturels et urbains, à
la force des paysages, avec une touche neofigurative à base de
couteau, ce qui permet une plus grande puissance expressive,
un plus libre jeu des formes et couleurs avec une transformation
particulière de l’observé
C’est là où je me sens plus à l’aise, mais j’aime bien chercher et
découvrir d’autres possibilités.
Le tableau fait partie d’une série de peintures de paysages de
Norvège qui suivent tout une série de paysages d’autres lieux
naturels du monde.
Norvège 7
Huile sur toile, 100 x 100 cm
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Marylin BRAS(°1977)
C’est une peinture à l’acrylique sur toile, une superposition de taches de couleurs
diluées à l’eau. Cet enchevêtrement nous laisse percevoir un manège qui tourne
qui tourne et nous projette dans une atmosphère mystérieuse où la raison n’a plus
de repère où l’inconscient nous fait découvrir un monde caché.
Manège qui tourne à en perdre la raison
Acrylique, 200 x 120 cm
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Carola BREMKAMP
(°1967)
Vincent COLPAERT
Carola Bremkamp vit et travaille à Bruxelles-Etterbeek. Elle préfère
la peinture à l’acrylique sur toiles, plutôt figuratives, en utilisant des
couleurs vives et sur base des photos. Elle a surtout suivi des formations et stages en Allemagne – plutôt dans l’Académie « Artefact »
à Bonn.
(°1976)
Conçus par des jeux d’oppositions ou de similitudes, de taches et de lignes, mes
tableaux sont des images abstraites.
Les structures qui en émergent sont des parcours et l’ensemble des matières définissent un espace pictural inventé fidèle à mes sensations.
Sans titre
Acrylique sur toile, 100 x 100 cm
Huile sur toile, 55 x 37 cm
Laurent CARPENTIER
(°1968)
Esther DE PATOUL
Parallèlement à son statut d’indépendant, il réalise un grand nombre
d’Acrylique sur toiles, baignant dans un univers coloré, absurde, et
peuplé d’animaux fabuleux. Pure représentation, réaliste et presque
scientifique, de l’environnement fantastique qui fait son quotidien.
Décrivant non sans ironie, le monde tel qu’il est réellement, mais tel
que nous ne sommes pas (ou plus) capables de le considérer.
(°1976)
Le tracé de peinture blanche du premier plan relie visuellement
les parties de l’œuvre. Pourtant chaque élément soutenant ce
tracé est en mutation constante. C’est une pièce maîtresse, elle
est arrivée jusqu’à maintenant en conservant toute sa cohérence.
L’effet papillon
Déboucle
Acrylique sur toile, 100 x 100 cm
Pigments avec liant acrylique sur papier plié, 76 x 69 cm
Caroline CEREGHETTI
(°1972)
Où se situe dans l’espace la perception d’une abstraction,
d’une peinture réaliste ou d’un simple pliage?
Soustraire quelques lignes à peine perceptibles ou en
ajouter d’autres peut changer la perception et donc la
« reconnaissance » d’une chose, d’une matière et plus principalement ici le reflet de la lumière sur l’eau. Ce tableau
est la première étape d’une série intitulée « extract of perception ».
extract 0
Peinture à l’huile, 100 x 100 cm
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Christophe DE TERWANGNE
(°1988)
Le corps humain, autant dans ses limites anatomiques que
dans son approche contextuelle, est ma source dans l’acheminement, intellectuel et créatif, de ma formation artistique
et médicale. Mon aboutissement artistique se trouvera à
la satisfaction de quatre piliers: l’esthétique, le contenu, la
technique et le renouvellement.
Compartmentalisation II
Huile sur toile, 85 x 100 cm
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Albine DE WASSEIGE
(°1968)
Mary-Lore DOC
« Les peintures d’Albine De Wasseige prennent leur force dans l’accumulation des couches et des matériaux. Par un travail lent et très
intuitif, elle nous donne à voir le passage du temps sur la matière, les
traces, les restes, altération, polissage, transparence. On imagine la
toile prenant forme sous l’action d’intempéries, les couches enfouies
révélées, les couleurs en demi-teintes, passées, délavées, la densité
des éléments et le dialogue qu’elle semble tenir, intime, sensuel avec
la matière.»
(°1985)
Nous vivons en parallèle. Enchaînés dans notre carcan de solitude,
nous sommes pourtant tous semblables, au-delà même de nos divergences. Oser un regard vers l’autre…
Sur ses toiles, Mary-Lore Doc présente des êtres étranges, quelque
souffrance mélancolique, un univers sombre et énigmatique qui trahit parfois sa double formation, artistique et scientifique.
Sans titre
At the Back
Technique mixte/pigments, 150 x 150 cm, 2011
Huile sur toile, 100 x 100 cm
Maud DESCHAMPS
(°1977)
Comme si elle capturait des bribes d’histoires ou témoignait du passage
sur terre, Maud Deschamps peint et dessine des portraits hyperréalistes,
principalement des autoportraits. Ses œuvres invitent au voyage et à l’introspection par le biais d’un regard omniprésent qui emmène le regardant
sur des terrains inattendus. Maud Deschamps surprend par la puissance
des risques entrepris, par une mise en abîme où la perte n’est pas synonyme de deuil mais bien d’un renouvellement nécessairement vital.
Ginger DORIGO
(°1989)
Ginger Dorigo est née le 20 mars 1989 à Montignies-le-Tilleul, dans la région de Charleroi, en Hainaut. Elle grandit au sein d’une famille où l’art et la
culture sont prépondérants. C’est dans ce contexte
familial que se développe sa passion pour la peinture et les arts plastiques.
Inside Out
Acrylique sur papier marouflé, 76 x 56 cm
Retissage fenêtre
Mixte sur toile de lin, 18 x 22 cm
Pierre-Jean DEVELTER
(°1989)
L’amour sous les barricades c’est un cri, une
sorte de constat d’impuissance dans une société où tout s’accélère, ou les technologies de
communication permettent de tout savoir sur
tout le monde, ou l’individualisation et l’isolement, paradoxalement, n’ont jamais été aussi
présents. Cette société de spectacle n’est en
réalité qu’une société de surveillance…
L’Amour sous les barricades
Peinture sur papier et collages, 200 x 300 cm
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Jonica DOS REMEDIOS ESTEVES
(°1984)
Je cherche à capter le vécu des personnes dont je peins le portrait.
Je façonne l’être brut, pur, sans masque, sans pression de la société,
vrai et intense face à la vie. L’intensité est concentrée sur le regard,
reflet de notre parcours et de nos émotions profondes.
Roger
Acrylique, 40 x 40 cm
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Sophie DUBOIS
(°1972)
Alice ESPOSTO
Je peins depuis plus de vingt ans et ai suivi des cours
de dessin par correspondance auprès de l’école ABC
de Paris avant de poursuivre en autodidacte. Je travaille essentiellement à la peinture à l’huile. Mes paysages ont un côté un peu naïf, sont très colorés et la
lumière vient parfois de l’intérieur, leur donnant une
part de mystère.
(°1987)
L’aventure de « Vassilissa » a débuté en juillet 2011,
comme un parcours initiatique. C’est l’histoire du passage d’une jeune fille à l’âge de femme, avec la naissance d’une conscience toute neuve. Le personnage
de Vassilissa est issu d’un conte très ancien. Tandis
que le conte de fées invoque la magie via les mots
et la tessiture de la voix, le dessin le fait à travers
les couleurs et les textures. Vassilissa est une invitation
au voyage, par la voie des sept sens dont parlent les
anciens: ouïe, vue, goût, odorat, toucher, parole et
intelligence. Il nous invite à créer le dialogue avec lui.
La Pointe du Château
Peinture à l’huile, 60 x 74 cm
Vassilissa
Pierre DUYS
(°1969)
Crayons de couleurs, 125 x 135 cm
Peintre, écrivain, vidéaste, metteur en scène, je
suis un artiste pluridisciplinaire. A la fois dans la
maîtrise et le laisser faire (wu wei), je débusque
les états d’équilibre et de chaos qui échappent à
notre représentation restreinte du monde, de sa
matière, de son énergie. Ce qui en fait un travail
pictural néguentropique et revient, selon la physique générale, à remonter le temps. Ma peinture
est concrète: comment représenter le chant dans
sa dimension Higgs ?
Grégoire FAUPIN
(°1976)
Une approche plastique du langage. Repenser le langage. Pas de typographie, de
simples lettrages. Laisser au graphiste son
travail. L’anglais pour son impact. « Clash ».
Efficace, concis. Slogan. Persuasion clandestine. Parodie d’affiche publicitaire. Toile qui
se prend pour une bâche. Emphase du signe,
assise du signifié ; ou l’effet inverse. Expérience physique du signe. Ludisme des jeux
de mots. Jeux graphiques, jeux de sens...
Acrylique sur toile, techniques mixtes, 143 x 205 cm
FI(R)ST (P)RIZE
Acrylique et graphite sur toile, 214 x 358 cm
Fabienne ECKERT
(°1983)
Fascinée par la psychologie, Fabienne développe un intérêt tout particulier
pour la représentation des sentiments humains, des mouvements et des ambiances. Elle entame son parcours artistique par l’exploration de ces thèmes
grâce à l’utilisation de différentes techniques et matériaux. Le questionnement sur l’identité est notamment le thème principal de « La fille derrière
l’éventail ».
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Bilyana GEORGIEVA
(°1985)
Cette œuvre fait partie d’une série de portraits de femmes. Ici, il
s’agit de deux sœurs russes, dont j’ai vu la photographie familiale
chez une amie. J’ai été frappé par leur forte présence, leur fierté
et le secret de leur vie que je ne connaitrai jamais.
La fille derrière l’éventail
Sisters
Collage acrylique et papier de soie sur toile, 100 x 80 cm
Acrylique sur papier mâché carton, 155 x 185 cm
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Christine GODFROID
(°1967)
Judith GRUNBERGER
Architecte de formation, la peinture est pour
moi l’occasion d’explorer une liberté de composition portée uniquement par mes émotions,
un voyage à la découverte de moi-même.
L’aventure est pour moi dans le signe, la masse,
le rapport entre les pleins et les vides, l’entre
deux, la couture... en quête d’un équilibre qui
n’existe pas.
(°1966)
Travail sur la mémoire, l’effacement. Trouver le juste équilibre
pour que le visible n’empêche pas le voyage infini de la peinture.
Exil
Sans titre
Acrylique et collage sur toile, 100 x 100 cm
Acrylique, 100 x 100 cm
Laurent Téva Georges Pierre Stéphane GOOD (°1990)
Moulay GUISSÉ
Le Prix Louis Schmidt m’a permis de m’intéresser concrètement à la commune d’Etterbeek. Après avoir découvert l’existence du parc Félix Hap,
apparaissant alors comme un nid d’inspirations idéal par sa richesse, ma
curiosité s’est arrêtée sur la présence de la source du ruisseau Broebelaer. Un ruisseau fragile, mais si bien ancré dans l’histoire de la commune
et de ses environs, que j’ai choisi de présenter le concours en interprétant
sa mise à l’honneur au fil du temps, ou du moins les efforts de protection
dont il a bénéficié.
Sans titre
Encre sur papier, dessin encadré sous verre, 45 x 60 cm
Acrylique, huile et crayons sur toile, 100 x 100 cm, 07-2012
(°1974)
Jessy HARDY
« Qu’on ne s’y trompe pas, si les résonances Broodthartiennes dans
son nom nous chatouillent l’oreille, elles n’ont rien à voir avec l’approche artistique du grand Marcel. Thierry Grootaers n’a rien d’un
conceptuel pur et dur. Le métier, lui, il connait. Il sait dessiner, il
manie le pinceau et les couleurs sans complexe pour en extraire
des compositions élaborées. L’effacement et l’ajout sont clairement
revendiqués et font partie intégrante de son processus pictural. Son
terrain de chasse privilégié c’est son quotidien, c’est là qu’il décline
le mieux sa poétique. En bon chroniqueur de surface, il endosse
l’habit de l’anthropologue pour mieux s’attarder à décrypter, non
sans humour, nos us et coutumes journaliers. » Lino Polegato
(°1978)
Je cherche des images aux significations immédiates ou
« concrètes » qui s’articulent autour d’une variété de
formes et méthodes et le plus possible en dehors de toutes
conventions de style. Une part de mon travail se penche
sur le hasard et la répétition desquels ressort parfois une
dimension sensible ou « naturelle ».
BROEBELA(Æ)R
Thierry GROOTAERS
(°1986)
Peindre ses rêveries, c’est imprégner la toile d’une part de soi. C’est
mettre en couleurs et en valeur ce qu’on se forge dans l’esprit. C’est les
figer dans la réalité. C’est le raconter aux autres.
Jessy Hardy alias Le Chat-Chapeauté
La plus heureuse des Mamans du monde
Acrylique, 70 x 50 cm
Acrylique sur toile, 120 x 120 cm, 2012
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Véra HILGER
(°1971)
Vanessa LAMOUROUX
Le tableau «Pulsar 6» est réalisé dans le contexte d’un très grand
tableau qui s’appelle «Pulsar» et qui était à l’origine d’une série
de quelques œuvres.
Dans cette série, Vera Hilger prend comme sujet l’univers et la
matière flottante qui nous entoure.
Pulsar 6
L’envol
Tempera sur toile, 100 x 100 cm
Encre de chine, encre de couleur, rotring et acrylique, 150 x 90 cm
(°1969)
Audrey LAURENT
Intérêt très marqué pour la sauvegarde, la
conservation et la restauration du patrimoine
métallique et industriel. Bon nombre de ces lieux
sont aujourd’hui à l’abandon, désertés, oubliés.
Là, dans ces lieux dits « sales » pour certains,
y grouillait une vie, des échanges et un passage de savoir technique entre les générations.
Ces industries font pourtant partie de notre
patrimoine technique et s’inscrivent dans notre
paysage. Aujourd’hui, elles ne représentent plus
que tristesse, abandon et fin.
(°1968)
Au départ du corps humain et du modèle nu en mouvement, l’émotion
prend forme et les couleurs se répondent dans un processus de recherche,
d’abandon, de reprise qui laisse la part belle à l’optimisme. A travers le
travail pictural, je tente de mettre à jour les multiples et éternels possibles
qui s’offrent au long d’une vie.
(°1983)
Sans titre
Huile sur toile, 146 x 108 cm
Pauline LAURENT
Au départ, la peinture était un jeu de provocation fait de mélanges incompatibles et de fouillis infernaux. La peinture ne se laissant jamais dominer
réellement, ma quête principale fut de dompter l’animal. C’est à cet instant
précis, dans la mouvance constante de la matière, et ce jusqu’à la dernière
seconde de séchage, que tout se passe. Je laisse alors quelques indices
témoins d’étapes importantes sur la dépouille de mon trophée de chasse
dans l’espoir que le spectateur puisse ressentir ce que j’ai moi-même ressenti lors de la conception.
Industrie silencieuse…
Acrylique sur toile, 70 x 90 cm
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(°1981)
Mon travail graphique est l’évocation de la métamorphose de l’identité, des mutations successives caractérisant la vie. Je m’inspire de l’anatomie humaine, animale
ainsi que de l’univers végétal. De ces différentes sources naissent des combinaisons organiques libres dans lesquelles se ressent le lâcher prise. A travers cet
esthétisme épuré je suis à la recherche d’une harmonie, d’un apaisement.
Katia HONNORÉ
Brigitte LABARRE
(°1987)
Le travail de Pauline Laurent parle d’un certain rapport au
paysage, à l’architecture et à l’urbanisme. Les “Paysages E”
sont des structures de pylônes électriques qui se donnent à
voir comme architectures et réseaux. Les grands formats englobent le spectateur, le placent dans une relation inattendue
avec un objet que l’œil occulte ordinairement. Le pylône, élément habituel du paysage, devient paysage lui-même.
Sans titre
Paysage E2
Acrylique, 94 x 81,5 cm
Peinture à l’huile, 170 x 190 cm
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Inès LEFEBVRE
(°1975)
Sophie LOUIS
Quelle est la place de l’être humain dans notre société ? Que signifie la vie privée aujourd’hui ? Telles sont les questions à la base de
ce travail.
(°1983)
Mon travail consiste à éviter d’être à l’origine de
l’œuvre, que celle-ci soit le résultat d’une technique et
des contraintes liées à celle-ci plutôt qu’un choix. Pour
cela, je passe par le pliage et par la reproduction
aléatoire de taches qui s’écrasent plus ou moins, qui
imprègnent et transpercent le papier ou pas. J’utilise
deux supports transparents que je superpose, ce qui
crée un dialogue entre les « deux » dessins qui n’est
pas entièrement choisi.
Utopie ou réalité ?
Peinture à l’huile, 80 x 80 cm
Sans titre
Vincent LELOUP
(°1974)
Charlotte MARCHAND
Ce tableau interroge notre société sur le poids émotionnel, économique et écologique des choses.
Quels est le poids des choses ?
Quels est le poids de l’arbre sur les épaules qui prend racine
dans le bras ?
Quels est le poids de la tour FL d’une passion qui s’enroule dans
la tête ?
Aurélien LONGO
Maisonnée
Peinture acrylique, 80 x 80 cm
Technique mixte, 150 x 150 cm
Mlle CharLes
(°1986)
(°1968)
Les dessins et peintures de Charlotte Marchand sont, au premier abord,
séduisants; explosions de couleurs vives sur des figures reconnaissables,
un style violemment émotif et enfantin. De plus près, ces figures sont
souvent métissées pour donner naissance à des êtres hybrides que la
brutalité du trait noir rend terriblement flippants. Artiste influencée par
son environnement, elle cumule les techniques et avec une impulsivité
contrôlée, raconte ce qui semble être les affres de chacun.
Le poids des choses
(°1973)
Mlle CharLes - Artiste conceptuelle / Salonnière (1973).
Mélomane fascinée par la nature humaine, Mlle CharLes crée des
œuvres dont la plupart sont associées à de la musique et en relation
avec la personne.
L’influence de la culture populaire est omniprésente dans ma pratique artistique. Je
suis un consommateur parmi d’autres, un
observateur et un absorbeur d’images, une
machine à avaler nos déchets pluri-médiatiques. La surconsommation et la surexposition des images, qu’elles soient télévisuelles
ou publicitaires, nous habitent depuis notre
plus jeune âge.
Mlle CharLes est un personnage imaginaire créé à Paris une après-midi d’automne.
Mlle CharLes a comme intention, entre autres, de sensibiliser son entourage à la beauté
de l’Art.
Mlle CharLes espère vous faire sourire, vous intriguer, voire même vous agacer, elle ne
veut pas vous laisser indifférent.
Can you dig it!
Feutre sur toile, 80 x 160 cm
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Acrylique et encre sur papier et plastique, 70 x 125 cm
www.mllecharles.com
La maison Bleue, œuvre associée à la chanson
« San Francisco » de Maxime Le Forestier
Huile sur toile, 100 x 100 cm
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Veronika MRÁZEKOVÁ
(°1998)
Robin POURBAIX
Je m’appelle Veronika Mrázeková et je suis née le 13
Juillet 1998. Je suis Slovaque. Pour moi, cette œuvre
représente la solidarité et l’amitié. En tendant sa main à
quelqu’un, on lui offre notre aide et notre amitié. Dans
le monde d’aujourd’hui, je trouve ce geste très important.
(°1971)
Jouer avec les genres pour mieux disséquer
la réalité. Il n’y a rien de plus banal et de
plus anodin qu’un chèque et pourtant…
Dans ce travail, Robin Pourbaix aborde
le thème de l’argent, de sa valeur et de
nos valeurs par la même occasion. Une réflexion sur un de nos vieux tabous et sur
l’importance que nous lui accordons à travers un de ses symboles du siècle dernier.
Donne-moi la main (Give me Your Hand)
Fusain sur papier, 55 x 73 cm
Elise NGUYEN
PHILANTROPY INVESTMENT COLLECTION 2010
(détail de l’installation)
Dessin (32,5 x 24 cm), crayon sur papier divisé en 5 parties encadrées + 5 dessins (32,5 x 24 cm), crayon sur papier + 5 crayons
(°1985)
Patty ROIG KASHL
Un besoin irrépressible d’un contact direct avec la matière,
la peinture, le papier, ma peau. Et mon corps prend la
parole pour parler des corps, les mêler, les entremêler et
les faire co-naître dans un jeu entre empreinte et représentation. Quand le corps se met en œuvre et cherche sa place
à la jonction de l’injoignable.
L’inspiration de ce tableau vient du moment de départ, du passage de la terre vers la mer, fuyant la
tempête. La tempête est d’ordre politique, celle qui
a emporté mes parents hors de Cuba. Cette rupture
avec le passé, la transition et la recherche d’un refuge
est le thème central qui domine mes œuvres récentes.
The inspiration for this painting was the moment of departure, pulling away from land to sea, away from a
storm. The storm is a political one, the one that drove
my parents out of Cuba.
This break with the past, the passage and a search for
refuge are the central themes of recent works.
Co-Naissance
Techniques mixtes, 77 x 100 cm
Rupture
Acrylique et fusain sur papier, 150 x 297 cm
Helen O’SULLIVAN
(°1968)
Cette peinture est basée sur une photo de famille et sur
un souvenir de mon enfance auquel chaque Irlandais peut
s’identifier. Le tableau montre des enfants qui participent
au cortège annuel de la Saint Patrick dans ma ville natale. Le contexte historique et culturel est important pour
comprendre cette illustration. Des enfants qui défilent en
uniforme peuvent constituer une image dérangeante qui
nous rappelle comment les enfants ont été ou sont utilisés
en tant qu’instruments de propagande à des fins politiques.
En Irlande en 1992 les tensions liées aux conflits se faisaient lourdement sentir.
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(°1972)
Véronique SABBAN
(°1967)
Diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts de
Bruxelles (1990), Véronique Sabban continue à faire
prévaloir l’expression et l’émotion dans ses nouvelles
toiles. Tantôt force et vigueur, tantôt nostalgie et tendresse, émanent de ses sujets... Elle garde sa palette
riche de sensibilités où le visage demeure le miroir de
l’âme.
St Patrick’s Day 1992
Huile sur toile, 80 x 100 cm
Au bord des rêves
Acrylique sur toile, 80 x 120 cm, 2012
23
Ethel SELLIER
(°1975)
Charles-Henry SOMMELETTE
Concernant mon travail : j’aime beaucoup utiliser les techniques mixtes (peintures
acryliques, pastel secs, pastels gras, crayons de couleur...), je réalise des dessins/
peintures abstraits ou figuratifs, j’aime beaucoup les couleurs, la créativité et l’originalité.
(°1984)
Ce que j’attends de ce travail, c’est que les objets usuels représentés, qui se situent délibérément dans une sorte de zone frontière entre ce qui s’est passé et ce qui peut se produire et qui
suggèrent plus qu’ils ne manifestent une intervention humaine,
mettent en évidence le caractère impermanent de nos créations
et de nos interventions.
L’appel à la vie
Acrylique, pastels et crayons de couleur, 59 x 42 cm
Machine à laver
Huile sur toile, 20 x 20 cm
Dorothée SNOECKX
(°1969)
J’ai suivi mes premiers cours de peinture en 2006 à Ixelles, dans
l’atelier de la copiste Marie-Anne Truffino (fille de Linou Truffino).
C’est là que j’ai appris, étape par étape, l’art de la peinture à
l’huile en copiant les vieux Maîtres. A travers la peinture, je tente
de sublimer ce que je vois, ce que je ressens. Le partager avec
vous est ma joie.
Benjamin SPANI
(°1988)
L’encre de chine ne permet pas d’effacer ses erreurs.
Mon travail garde tous les accidents perpétrés par ma main.
Je dois travailler avec eux, les apprivoiser...
A ce moment ils deviennent un médium créatif
Qui me force à m’approcher de ma propre gestuelle.
Si je cache mes erreurs, comment puis-je partager ma propre vérité.
Révélation
Huile sur lin, 81 x 65 cm, travail 100% au pinceau
Triptych of perversion (détail)
Encre de chine sur papier marouflé, 3 panneaux de 63 x 45 cm
Fadhel SOLTANI
(°1973)
Artiste belge d’origine tunisienne, né à Tabarka le 04/03/1973. A suivi les
cours en élève libre de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Tunis. Peintre utilisant la peintre à l’huile ou acrylique, sur toile ou sur bois.
Vision livresque
Acrylique sur toile, 160 x 100 cm
24
Barbara STACHER
(°1967)
Barbara Stacher, née à Vienne en 1967, études de peinture entre autres
à l’Académie C. Meunier d’Etterbeek. Travail basé sur la spontanéité et
la force de l’instinctif, une démarche ludique, généreuse en matière et
traits rythmiques (www.babsta.eu).
Paysage intérieur V
Huile sur toile, 82 x 73 cm, 2012
25
Alice STEINMETZ
(°1988)
Il y a immuablement un corps que je veux représenter.
Un corps humain contenu dans ses plis et ses creux, corps de diffusions, vibrant, respirant, vivant.
Par le dessin et l’empreinte, le corps, l’humain se perçoit et se traverse, du papier au plâtre, de la forme au sens.
Métonymie du sensible.
Entre émergeant et immergeant, l’organique de l’être, la peau est mise à vue.
Charlotte VERDIN
(°1983)
Neuf feuilles de papiers, neuf dessins, neuf instants. Neuf fragments, neuf
ellipses, neuf interpellations. Dans le salon, l’atelier, le bus, une forme
accroche mon œil. Et perce mon cœur nu pour se dessiner sur le papier.
9 einblicke
Papier, encre de chine, mine de plomb,
série en 9 pièces encadrées 100 x 82 cm (9x 32 x 26 cm)
Peau de coquilles (détail)
Dessin crayon de bois sur papier Fabriano 200g
et pièce en plâtre, 100 x 150 cm
Françoise VIGOT
Annika STIENEN
Sur des grandes feuilles carrées, de petites aquarelles réalisées
d’après modèle, sans autre outil que les yeux et l’usage du pinceau.
L’isolement du sujet représenté, combiné avec l’extrême précision du
travail, ôte à l’objet son caractère ordinaire. L’ensemble provoque
chez le spectateur une sensation de flottement.
De ces natures mortes insolites naissent le mystère et la poésie ;
pour agiter notre imagination.
(°1983)
Annika Stienen représente sur ses toiles parfois monumentales des sujets d’actualité. En donnant à ces sujets
une forme esthétique, elle essaie d’attirer l’attention
des spectateurs sur des réalités dont on détourne souvent le regard.
Noix 5, de la série « Pièce de curiosité »
Plastic Island
Aquarelle, 140 x 140 cm
Huile sur toile, 150 x 200 cm
Blandine VERCRUYSSE
(°1969)
A l’aide du pinceau, Blandine Vercruysse réécrit l’humain, les visages, les femmes et les animaux de tous les continents. Elle s’intéresse à des problématiques liées au format et à la couleur, et par
cela cherche à introduire une force visuelle dans l’image picturale.
Sa pratique évoque tout autant la force que la fragilité, et par cela
fait appel à une certaine tension. Pour que l’harmonie d’une image
et ceux qui la regardent, prennent le chemin de la compréhension
de l’autre, l’étranger.
Maria Callas
Huile sur fond acrylique, 50 x 50 cm
26
(°1970)
Dorota WALCZAK
(°1968)
L’invraisemblable et le réel, le rigolo et le triste, le
sérieux et l’infantile, le banal et le mystérieux, le déplacé, le désaxé, le détourné – voilà tout ce qui m’intéresse chez l’homme. Puisque avec notre sensibilité et
notre rudesse, il nous arrive à tous et à chacun de ressentir la poésie et la complexité de nos vies jusqu’au
bout des ongles…
Fous, Heureux, Vivants
Techniques mixtes, 110 x 146 cm
27
« Prix Louis Schmidt » - Liste des 60 artistes exposés
ALBADRY Bilal Bahir
Arab Spring
ATAH Florence-Marie Le col de l’utérus
AYLLÓNMiguelNorvège 7
BAMPI
Laure-Sabine
Les Mariées (diptyque)
BECCARRI
Priscilla
Entre chienne et louve
BRAS
Marilyn
Manège qui tourne à en perdre la raison
BREMKAMPCarola
CARPENTIERLaurentL’effet papillon
CEREGHETTICarolineextract 0
COLPAERTVincentsans titre
DE PATOULEstherDéboucle
de TERWANGNE
Christophe
Compartmentalisation II
DE WASSEIGEAlbinesans titre
DESCHAMPSMaudInside Out
DEVELTER
Pierre-Jean
L’Amour sous les barricades
DOC Mary-LoreAt the Back
DORIGOGingerRetissage fenêtre
DOS REMEDIOS ESTEVESJonica
Roger
DUBOIS
Sophie
La Pointe du Château
DUYSPierre
ECKERT
Fabienne
La fille derrière l’éventail
ESPOSTOAliceVassilissa
FAUPIN
Grégoire
FI(R)ST (P)RIZE
GEORGIEVABilyanaSisters
GODFROIDChristinesans titre
GOOD
Laurent Broebela(ae)r
GROOTAERS Thierry
GRUNBERGERJudithExil
GUISSEMoulaysans titre
HARDY
Jessy
La Plus Heureuse des Mamans du Monde
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HILGERVéraPulsar 6
HONNORÉKatiaIndustrie silencieuse…
LABARREBrigittesans titre
LAMOUROUXVanessaL’Envol
LAURENTAudrey
LAURENTPaulinePaysage E2
LEFEBVREInèsUtopie ou réalité ?
LELOUP
Vincent
Le poids des choses
LONGO
Aurélien
Can you dig it !
LOUISSophiesans titre
MARCHANDCharlotteMaisonnée
Melle CharLesLa maison Bleue
MRÁZEKOVÁ
Veronika
Donne-moi la main (Give me Your Hand)
NGUYENEliseCo-Naissance
O’SULLIVANHelenSt Patrick’s Day 1992
POURBAIXRobinPhilantropy Investment Collection 2010
ROIG KASHLPattyRupture
SABBAN
Véronique
Au bord des rêves
SELLIEREthelL’appel à la vie
SNOECKXDorothéeRévélation
SOLTANIFadhelVision livresque
SOMMELETTE
Charles-Henry
Machine à laver
SPANIBenjaminTriptych of perversion
STACHERBarbaraPaysage intérieur V
STEINMETZ
Alice
Peau de coquilles
STIENENAnnikaPlastic Island
VERCRUYSSEBlandineMaria Callas
VERDINCharlotte9 einblicke
VIGOT
Françoise
Noix 5, de la série « Pièce de curiosité »
WALCZAK
Dorota
Fous, Heureux, Vivants
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« Prix Louis Schmidt » - Liste des lauréats des éditions précédentes
1950 - peinture - Jean-Marie Strebelle - Portrait de Sophie
1951 - sculpture - André Willequet - Denise
1952 - gravure - Louis Collet - Paysage
1952 - peinture - Roger De Coninck - Intérieur provençal
1954 - peinture - Jacqueline Desmare - Femme assise
1955 - sculpture - Pierre Bertrand - Femme assise
1956 - peinture - Ghislaine Staquet - Couple
1957 - sculpture - Henri Lenaerts - Angoisse
1958 - peinture - Momon Grunhard - Nathalie
1959 - sculpture - Frans Claes - Figures en bois
1960 - peinture - Pierre-Willy Demuylder - Exarque
1961 - sculpture - Jean-Pierre Ghysels - Femme couchée
1962 - peinture - Roger Somville - Paysan espagnol
1963 - sculpture - Hilde Van Sumere - Vorm
1964 - peinture - Marcel Verhofstadt - Le grand café
1966 - peinture - Henri Plas - Le bateau se meurt
1967 - sculpture - André Eijberg - Torse de femme
1968 - peinture - Lydia Wils - Le jardin secret
1969 - sculpture - Serge Gangolf - Stèle pour un couple
1970 - peinture - Etienne De Backer - Concile 1962
1971 - sculpture - Léon De Buysere - Paar
1972 - peinture - Igor Swingedau - Sortilèges de l’aube
1973 - sculpture - Georges Polus - Vivisection
1974 - peinture - Pierre Dulieu - Pierrot lunaire
1975 - sculpture - Jean Coenen - Djins d’à costé d’Providence
1976 - peinture - Jacques Baurain - Dévoration
1977 - sculpture - Paul Machiels - Tenons à nous
1978 - peinture - Hugo Clocheret - Zelfportret
1980 - peinture - Chantal Maskens - Le couple au chien blanc
1982 - sculpture - Philippe Jacques - Phallus
1983 - peinture - Jacques Defranc - Femme en rouge
1986 - peinture - Catherine Warmoes - L’ascenseur de l’avenue Ernestine
1988 - sculpture - Bernard Haurez - Tête d’Anne
1990 - peinture - Ioannis Triantafillidis - Tableau n° 1
1991 - sculpture - Rainer Gross - Marbre et pierre bleue
1992 - peinture - Vincent Batens - Sans titre
1993 - sculpture - Jean-François Diord - Babel III
1994 - peinture - Jean Seroux - Ce fut vous
1995 - sculpture - Halinka Jakubowska - Espérance
1997 - sculpture - Christine Joine - Don Quichotte
1998 - peinture - Véronique Auvray - Le cavalier
2000 - sculpture - Marc Vandemeulebroek - Sans titre
2001 - peinture - Martine Hermant - Sans titre
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Extraits du règlement du concours
Article 3 : Le concours « Prix Louis Schmidt » est accessible, sans distinction de nationalité, aux artistes résidant en Belgique, et dont l’âge ne dépasse pas 45 ans à la date de clôture des inscriptions. Les membres
du jury et leurs parents jusqu’au deuxième degré compris sont exclus du concours.
Article 4 : Il n’est pas imposé de sujet ou de style. Chaque concurrent ne peut présenter qu’une œuvre, qui
ne peut avoir précédemment été primée lors d’un concours en Belgique.
Article 7 : Une date limite pour la réception des inscriptions est fixée chaque année, le cachet de la poste
ou l’horodatage de l’e-mail faisant foi. S’ensuit une pré-sélection des œuvres sur base d’un dossier, remis
sur papier ou transmis par voie électronique. Ce dossier doit contenir l’œuvre choisie par l’artiste pour
concourir au Prix Louis Schmidt, et peut contenir tous autres documents et/ou œuvres utiles à la compréhension du travail de l’artiste, y compris des photographies et des vidéos.
Article 8 : Un droit d’inscription sera demandé et devra être acquitté avant la date limite fixée, faute de
pouvoir participer à cette pré-sélection.
Article 12 : Dispositions particulières au concours de peinture : il s’agit d’un concours de peinture ouvert
à toutes les techniques picturales, mais aussi au dessin, au collage et aux techniques mixtes, à condition
qu’elles soient destinées à une présentation murale. Il est souhaitable, mais non obligatoire, que les œuvres
soient présentées avec un encadrement.
Article 17 : Un prix, dont le montant sera fixé annuellement au moment de l’annonce du concours, sera
attribué à l’auteur de l’œuvre désignée par le jury. L’œuvre primée reviendra ainsi à l’asbl « Prix Louis
Schmidt », qui en fera don à la commune d’Etterbeek, conformément à l’article 3 des statuts du 30 juin
2011 de ladite asbl. Il est bien entendu que l’exemplaire remis à l’asbl doit être l’exemplaire original et
unique de l’œuvre primée.
Le règlement complet du concours est disponible à l’adresse www.prix-louis-schmidt.be
31
1950 Jean-Marie Strebelle 1951 André Willequet 1952 Louis
Collet 1952 Roger De Coninck 1954 Jacqueline Desmare 1955
Pierre Bertrand 1956 Ghislaine Staquet 1957 Henri Lenaerts 1958
Momon Grunhard 1959 Frans Claes 1960 Pierre-Willy Demuylder 1961 Jean-Pierre Ghysels 1962 Roger Somville 1963 Hilde
Van Sumere 1964 Marcel Verhofstad 1966 Henri Plas 1967
André Eijberg 1968 Lydia Wils 1969 Serge Gangolf 1970
Etienne De Backer 1971 Léon De Buysere 1972 Igor Swingedau 1973 Georges Polus 1974 Pierre Dulieu 1975 Jean
Coenen 1976 Jacques Baurain 1977 Paul Machiels
1978 Hugo Clocheret 1980 Chantal Maskens 1982 Philippe Jacques 1983 Jacques Defranc 1986 Catherine
Warmoes 1988 Bernard Haurez 1990 Ioannis Triantafillidis 1991 Rainer Gross 1992 Vincent Batens
1993 Jean-François Diord 1994 Jean Seroux
1995 Halinka Jakubowska 1997 Christine Joine
1998 Véronique Auvray 2000 Marc Vandemeulebroek 2001 Martine Hermant 2012 ...
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