Femmes du Monde en Seine Saint Denis
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Femmes du Monde en Seine Saint Denis
2013 Atelier d’Ecriture N’Diaye Diariata Femmes du Monde en Seine Saint Denis Lycée Suger Saint Denis N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr D’ici et d’ailleurs De ma cité à cette ville De cette ville à ce pays De ce pays à ce continent De ce continent à ce monde Connaissez- vous la vie de cette fille Lunette de soleil Dior au milieu de tant de pluie, de neige, d’orage Foulard Burbbery autour de sa bouche malgré la chaleur Jogging Geuss trop large pour ce corps si fin Il t’offre toutes ces belles choses qui te servent à cacher Cette balafre au coin de ta bouche, ce cocard qui t’empêche de profiter De ses beaux yeux, Oh mon Dieu, tous ces bleus Qui t’obligent à ne plus porter de jean moulant Sont si nombreux ! De ma cite à cette ville De cette ville à ce pays De ce pays à ce continent De ce continent à ce monde Toi aussi Tes soirées alcoolisées, ton style avancé C’était ton passé avant d’être mariée Confrontée à la réalité, forcée d’accepter Menottée à une personnalité qui ne te convient pas Enfin il y a ton histoire T’as voulu emprunter ce chemin 21h30 tu devais être chez toi Ils t’ont vu toute seule et En l’espace d’une seconde ta vie à basculée De ma cite à cette ville De cette ville à ce pays De ce pays à ce continent De ce continent à ce monde J’ai envie de le crier haut et fort Chaque femme peut se libérer et être plus forte Léa N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr Femmes du monde, Femmes de l’univers Votre vie est parfois sombre, parfois pleine de lumière Femmes de l’ombre, Femmes de la lumière Plus souvent restreintes que libres comme l’air Je lis en vous comme dans un livre ouvert, C’est si simple avec ces plaies, ces blessures, Tout ce sang, tous ces rouges, tous ces bleus, Aveuglées, tout est en blanc. Eh !, c’est si singulier pour vous les femmes d’être tabassées, D’avoir des bleus, de voir du rouge, tout ça dans le noir, Par la suite tu restes seule, seule dans ton désespoir, Mais des espoirs y’en a beaucoup, l’Espoir c’est vous. S’il a mal aux poings, c’est que vous êtes mal en point, Vous n’avez plus confiance. Il ne vous fait pas peur, il vous terrorise, ce terroriste du cœur. Alors quand il pète les plombs, il vous pète le front. Ce n’est vraiment pas normal, c’est même immoral. Sa violence est infinie, il est comme foudroyant, Regardez bien son expression, il en est effrayant. Dites-vous qu’il est temps de changer, il est temps d’évacuer, temps de s’évader des mains de ce bourreau. De s’évader de cette triste pièce entourée de barreaux. Femmes du monde, Femmes de l’univers, Votre vie était sombre, aujourd’hui pleine de lumière. Femmes de l’ombre, maintenant de lumière, Plus jamais restreintes, aujourd’hui libres comme l’air. ROSE DUESSEL N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr Vous les femmes Vous les femmes. Vous le charme A chaque heure Vos sourires Me font frémir Tous les jours Tous les soirs Vous les femmes Vous le charme Chaque jour Comme chaque nuit C’est en pensent a vous que que.... Vous les femmes Vous le charme Chaque jour comme chaque nuit C’est en pensent a vous que… Vous êtes aussi vivante que mon cœur qui bat pour vous Alors n'est ce pas dommage Et à la fois désolant La froideur qui se lit dans vos yeux. Je suis un roi, vous êtes des reines Et ensemble nous dirigerons Ensemble nous régnerons Guy N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr Femme du monde, femme qui habite ce monde Femme qui évolue, femme qui change de statut Femme aimée, femme détestée Mais quoi qu’il arrive des femmes qui se sont battues Ces femmes qui ont survécu Ces femmes fatiguées, ces femmes blessées Ces femmes qui ont du vécu Et tout cela pour un peu de liberté Elles se sont battues pour qu’on soit aimées, respectées Elles se sont battues pour qu’on puisse travailler Pour ne plus qu’on soit des mères au foyer Pour ne plus qu’on soit trompées Gardons un peu de réalisme Dire que leur tâche a été facile serait un euphémisme Je ne blâme pas les hommes, car c’est l’éducation qu’ils ont reçus Qui a fait d’eux des êtres têtus Leur mentalité a été corrompue Le monde est fait ainsi Mais je ne dis pas que j’accepte ceci Je dis simplement que cette mentalité doit changer Que tout cela doit se stopper Khadidja Abderahman N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr Allo ? Petite fille de cité à tes 12 ans Tu cachais la princesse qui dormait en toi Dans tes joggings et tes nike air, pourquoi ? Car tu as peur d’être belle A tes 14 ans tu t’es embellie Twitter, facebook, Msn ont fait de toi une belle gosse sûre d’elle Du statut d’adolescente tu passes à celui de jeune femme Situation stable, taffe, appart, pourtant personne ne partage ta vie T’appelle l’amour, Cupidon et la Dame de Cœur sont en conférence Personne ne répond Il n’y a que Nabilla qui décroche… Smara Khaled N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr Vie privée Je suis une fille de 18 ans Je vis encore avec mes parents J’en ai assez d’être avec eux Je ne peux pas faire ce que je veux Je suis torturée moralement Je ne devrais pas l’être normalement. Mon père me fait souffrir tous les jours Je souffre toujours et je n’ai rien fait pour Il m’impose de me marier Mais cette idée me déplait Je lui ai dit que je ne voulais pas Et depuis il me parle pas Je veux vivre tranquillement Il ne me laisse pas m’exprimer librement Il fouille ma vie privée discrètement Il me frappe violement Je m’enferme dans ma chambre brusquement Il y a des solutions, je ne sais pas pourquoi j’attend Je veux tout laisser et partir pour longtemps Je veux remonter le temps Pour ne plus souffrir En un verbe : je veux vivre. Marie Fabienne N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr Chaque instant Femme qui m’a donné la vie Femme qui s’est battue Femme qui a vécu A mes yeux, tu es La femme que j’admire Peu importe tes voyages à répétition Ma plus grande peur reste et restera de te perdre Chaque année, chaque jour, Chaque heure, chaque minute Chaque seconde qui passe Ne fait qu’accroitre ce trou béant Ce manque que j’ai au fond de moi Mais Maman, tu sais, je ne t’en veux pas Tout ce que tu fais, je le sais, c’est pour moi Même si papa m’a élevé Même si ce défi il l’a très bien relevé Même s’il ne nous a jamais abandonnés Qu’il a toujours tout fait pour nous et qu’il nous a aimé Personne ne te remplacera Tu es ma mère, ma Maman à moi Et tu le resteras Touma Soilihi N’Diaye Diariata/ www.dialem.fr
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D’un coup, il la tèj, lui dit de dégager
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Elle part ...