Oran, capitale du dynamisme

Transcription

Oran, capitale du dynamisme
Le seuil des cours se décide aujourd'hui
Fin du suspense autour du Bac
LE JOUR
V o t r e
q u o t i d i e n
D’ALGERIE
n a t i o n a l
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Pris en otages depuis plus de deux ans
Les diplomates
bientôt libérés
selon Lamamra
Dixième année - N° 3254 - Mardi 6 mai 2014 – Prix : 10 DA
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Devenue une destination d'affaires par excellence
Oran, capitale du dynamisme
Lire page 4
Par Mohamed Habili
L
a Fédération de
Russie a par l’intermédiaire de son
ambassadeur aux Nations
unies demandé récemment aux Etats-Unis de
jouer de leur influence sur
les autorités de Kiev pour
leur faire cesser les actes
«irresponsables» qu’elles
sont en train de commettre
à l’est de l’Ukraine. Ce doit
être la première fois que
les Russes tiennent ce
type de langage en
s’adressant aux
Américains. Ces derniers
par contre y recourent
chaque fois que les prorusses débordent quelque
part à l’est du pays, et
désormais au sud aussi,
les forces de l’ordre ukrainiennes, dont le moins que
l’on puisse dire est qu’elles
sont loin de contrôler la
situation. Ce qui est une
litanie chez les Américains,
et à ce titre sans grande
conséquence d’ordre pratique, peut bien vouloir
dire quelque chose de précis chez les Russes,
compte tenu du fait que
l’apostrophe quasi rituelle
ne fait pas partie de la
panoplie de leurs moyens
diplomatiques. En général
quand ils parlent
aux
Américains sur ce thème
c’est pour leur demander
de laisser Kiev libre de ses
choix, d’arrêter leurs interférences et autres manipulations, non d’agir directement sur lui, de quelque
façon que ce soit
d’ailleurs, pas même pour
le sermonner.
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Bouteflika opère un remaniement
Douze ministres
quittent le gouvernement
Les ministères de souveraineté n'ont pas changé de titulaires. Douze ministres ont quitté le
gouvernement. De nouvelles nominations, dont deux walis promus ministres.
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Ph>Le Jour
Un pays
à se partager
pendant qu'il
en est encore
temps
Le ferronnier d'art Bellahcene Merzouk :
Marchés de gros de fruits et légumes
Seize milliards de dinars pour la «C’est un art peu connu et peu
réalisation de nouvelles structures considéré dans notre pays»
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L’événement
Jeudi
2014
Mardi 36 avril
mai 2014
Le Jour D’ALGERIE
Le seuil des cours se décide aujourd'hui
Fin du suspense autour du Bac
Par Meriem Benchaouia
contre permettra de trancher la
question relative au seuil des
cours, soit la réduction du
nombre de cours sur lesquels le
candidat sera examiné. Voilà qui
met fin au suspense. Instaurée il
y a de cela quelques années par
l’ancien ministre de l’Education,
Boubekeur Benbouzid, la définition du seuil est devenue une tradition et donc, automatiquement,
revendiquée par les candidats
au Bac. Juste à la reprise des
cours après une grève qui aura
paralysé les établissements scolaires, les lycéens avaient investi
la rue pour exiger le fameux
seuil. Après plusieurs rassemblements, le ministère de l’Éducation s’était voulu rassurant, affirmant que si les doléances des
lycéens n’étaient pas recevables
dans la forme, les dispositions
habituelles pour assurer un bon
déroulement des examens
seront mises en place. Les syndicats du secteur, pour leur part,
refusent cette alternative et estiment que les élèves doivent réviser tous les cours. Selon
Meziane Meriane, coordinateur
du Snapest «l’instauration d’un
seuil des leçons à réviser est une
aberration et une erreur monumentale. Les élèves doivent normalement réviser tous leurs
cours en prévision de l’examen».
Pour le syndicaliste, il est urgent
qu’une solution soit trouvée en
remplacement de la question du
seuil dans l’intérêt des élèves.
Pour sa part, le Conseil des
lycées d’Alger a estimé, dans un
communiqué rendu public suite
à la réunion de son conseil national, que «le maintien de la
logique du seuil pour l’examen
officiel de fin d’année» est «une
A
vec la participation de
l’ensemble des établissements scolaires
et directeurs de
l’Education pour définir les programmes dispensés, cette ren-
Rencontre autour de la loi
sur l'information
Nécessité de
promulguer les
textes d'application
L A JOURNÉE mondiale de la
liberté de la presse est célébrée
cette année avec plusieurs rencontres en rapport avec le rôle,
les acquis et les contraintes
d’une presse qui tarde à jouer
son rôle de 4 pouvoir. Loin de
jouer ce rôle, les pratiques journalistiques en Algérie peuvent
faire mieux pour contribuer au
changement et au développement du pays. Le nombre
important de titres ne signifie
nullement que la presse ne
joue pas sa carte dans la lutte
et son rôle de contre-pouvoir
pour la consécration de la
démocratie, des libertés et des
droits de l’homme. Lors d’une
rencontre portant sur les pratiques journalistiques tenue hier
dans la capitale de l’Ouest, les
professionnels ont appelé à la
promulgation rapide des textes
d’application relatifs à la loi sur
l’information. Au cours de cette
rencontre, initiée par le département des sciences de l’information et de la communication de
l’Université d’Oran, les différents
intervenants ont également souligné la nécessité de mettre en
place les différentes instances
prévues par cette loi comme la
Haute autorité de la presse, le
Conseil de la déontologie et
autres structures ayant un lien
avec le secteur. Les journalistes
ont été invités à veiller au respect des règles de la déontologie de la presse, à faire preuve
d’objectivité, de neutralité dans
leurs écrits et à veiller au droit
du citoyen à l’information,
garanti par la Constitution. Pour
les animateurs de la rencontre,
le journaliste doit être la
conscience de la société. Il est
chargé d’une noble mission
nécessitant esprit de responsabilité, objectivité, intégrité et professionnalisme. Lors des
débats entre universitaires et
étudiants, il a été surtout question des perspectives du paysage médiatique national, notamment après la promulgation de
la loi sur l’audiovisuel, du devenir des chaînes de télévision
algériennes privées émettant à
partir de l’étranger et de la situation socioprofessionnelle des
journalistes. Plusieurs communications ont été présentées par
des enseignants et chercheurs
universitaires d’Oran. Elles portaient notamment sur «La pratique journalistique en Algérie
en l’absence d’une conscience
professionnelle», «Conventions
internationales et loi relative à
l’information de 2012», «Pluralité
médiatique et liberté de la presse : quelles relations ?».
Yasmine A.
e
Ph/Le Jour
 Tant attendu par des milliers d'élèves, le seuil des cours baccalauréat 2014 se décidera aujourd'hui,
lors de la conférence nationale d'éducation.
solution politique de gestion des
flux dans le secteur de
l’Education». Le CLA ajoute que
«ce fait accompli porte atteinte
au savoir et à la connaissance,
comme il encourage l’absentéisme et la violence dans le milieu
scolaire». Pour le syndicat, «l’année scolaire 2013-2014 n’est
qu’une suite logique d’événements malheureux qui ont provoqué un marasme dans le secteur
de l’Education».
Par ailleurs, le sous-directeur
des programmes de l’enseignement secondaire au ministère de
l’Éducation nationale, avait ras-
suré que les sujets qui seront
présentés au Bac ne concerneront que les leçons dispensées.
Des leçons qui prendront fin
dans une semaine. «Le concept
de seuil de la limitation des cours
signifie pour nous que le candidat au baccalauréat ne sera interrogé que sur les cours effectivement dispensés durant l’année
scolaire. Et lorsqu’on sait que les
examens de fin d’année sont
avant tout évaluatifs, il est illogique d’évaluer un élève sur une
leçon qu’on ne lui a pas dispensée», avait expliqué Sid-Ahmed
Toumi. Toutefois, l’inquiétude
des lycéens et de la famille de
l’éducation est cependant restée
intacte. La grève qui a duré près
de quatre semaines n’aura pas
été sans conséquence. Les
lycéens ont accumulé un grand
retard. Le plan de rattrapage mis
en place par le ministère n’a visiblement pas fonctionné comme
prévu. Lycéens et enseignants
se sont plaints du rythme imposé
pour tenter de rattraper les
cours. Il faut rappeler que les
épreuves obligatoires de l’éducation physique et artistique ont
débuté dimanche dernier.
M. B.
Pris en otages depuis plus de deux ans
Ph/B. Mehdi/J.A.
Les diplomates bientôt libérés selon Lamamra
L
e ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a
annoncé que les diplomates
algériens otages au Mali seront
bientôt libérés après plus de
deux années de captivité.
Plus de deux ans que les
diplomates du consulat algérien
de Gao, au Mali, sont retenus en
otages par les jihadistes du
Mouvement pour le jihad et l'unicité en Afrique de l'ouest
(Mujao).
Le ministre a assuré, dans un
entretien publié par le quotidien
Ennahar, que les négociations en
vue d'obtenir leur libération sont
à un stade «très avancé» tout en
soulignant que ce prochain
dénouement heureux n'est pas le
fruit de paiement d'«une quelconque rançon». Il a à ce propos
rappelé le principe de l'Algérie
sur la question du versement de
rançons en contrepartie de la
libération des otages. La situation semble un peu plus compliquée pour le gouvernement
algérien qui ne peut pas encore
régler ce problème depuis plus
de deux ans. Beaucoup de questions restent sans réponse.
Depuis plus de deux ans que ces
diplomates sont pris en otages.
Que peuvent espérer ces diplomates ? Où sont-ils réellement
?...Après la libération de trois
d'entre eux, en juillet 2012, et
l'exécution du vice-consul Tahar
Touati, en septembre de la
même année, ils ne sont plus
que trois à être toujours détenus
dans l'immensité désertique du
nord-malien. D'après nos informations, les négociations en vue
de leur libération sont toutefois
en train d'être relancées, dans
l'ombre de la médiation algérienne visant à résoudre la crise au
Nord-Mali. Pour rappel, le
ministre des AE a affirmé au mois
de janvier dernier que les otages
algériens «sont en vie». Mais
pour accélérer davantage le processus de libération, le gouvernement algérien a fait appel à
Chérif Ould Tahar (connu sous le
nom (Cherif Ould Tahar) et
Mohamed Ould Ahmed Deya dit
Mohamed Rouggy qui ont rejoint
le Sud algérien à partir du
Burkina Faso. Le parquet de
Bamako lançait en février 2013
des mandats d'arrêt contre
Cherif Ould Tahar et Mohamed
Rouggy parmi d'autres chefs
rebelles ou islamistes maliens.
Quatre responsables touaregs
bénéficient aujourd'hui de la
levée de ces mandats d'arrêt,
conformément aux accords préliminaires de Ouagadougou. Le
Mujao enlevait le 5 avril 2012 à
Gao (Mali) le consul algérien
Tahar Touati et ses six collaborateurs. Le président du Conseil de
la Choura du mouvement Mujao
Abou Oualid Sahraoui annonçait
ensuite (septembre 2012) l'exécution du consul. De son côté,
l'Algérie s'était déclarée «pleinement» mobilisée pour libérer ses
diplomates.
Ahcene Hadjam
L’événement
Le Jour D’ALGERIE
Bouteflika opère un remaniement
Douze ministres quittent le gouvernement
Ph/D. R.
 Les ministères de souveraineté n'ont pas changé de titulaires. Douze ministres ont quitté
le gouvernement. De nouvelles nominations, dont deux walis promus ministres.
Par Yazid Madi
A
ttendu depuis plusieurs jours, le remaniement
gouvernemental qui a suscité
une large curiosité, voire une
spéculation, est intervenu dans
la soirée d'hier via un communiqué de la présidence de la
République,
répercuté
par
l'agence de presse APS. En
effet, le Président Bouteflika,
réélu le 17 avril, a opéré un remaniement ministériel. Ce dernier,
le deuxième du genre en moins
d'une année, ne touche pas aux
ministères
de souveraineté,
autrement appelés «régaliens».
Outre Abdelmalek Sellal qui
conserve son poste de Premier
ministre, les ministères de souveraineté, à savoir l'Intérieur,
Justice, Défense, Affaires étrangères, Energie, n'ont pas changé
de titulaires. Reste que le portefeuille des Finances a vu le
départ de Karim Djoudi, remplacé
par Mohamed Djellab,
ancien ministre délégué chargé
du budget.
Ainsi, Tayeb Belaïz, Ramtane
Lamamra, Ahmed Gaïd Salah,
L
Tayeb Louh ou encore Youcef
Yousfi, ont conservé leurs ministères respectifs.
La nouveauté dans ce remaniement qui intervient huit mois
après celui opéré en septembre
2013, comporte de nouvelles
nominations. Au total, douze
nouveaux ministres et deux
ministres délégués figurent dans
la composante du nouveau gouvernement Sellal.
Il s'agit de Mohamed Djellab
(ex-P-DG de la banque CPA,
ministre délégué chargé du
Budget), nommé ministre des
Finances,
Abdessalem
Bouchouareb (directeur de communication de la campagne du
candidat Abdelaziz Bouteflika),
nommé ministre de l'Industrie et
des Mines, Tayeb Zitouni ,
ministre des Moudjahidine,
Mohamed Aïssa ministre des
Affaires religieuses et des Wakfs,
Abdelkader Kadi (ex-wali) promu
ministre des Travaux publics.
Aussi, le ministère de l'Education
nationale
est confié à Nouria
Benghebrit, alors que Nadia
Labidi (docteur en arts du spectacle et cinéaste) est nommée
ministre de la Culture en rempla-
cement de Khalida Toumi.
Le ministère de la Solidarité
nationale a connu également un
changement, puisque
c'est
Mounia Meslem, avocate, qui
dirigera ce département, alors
que Khelil Mahi (député et président de la commission des
finances) s'est vu confier le
poste de ministre des Relations
avec le Parlement, Abdelkader
Khomri (ex-ambassadeur et
ministre de la Jeunesse et des
Sports), ministre de la Jeunesse,
Hamid Grine (journaliste-écrivain),
ministre
de
la
Communication, Nouria Yamina
Zerhouni (ex-wali) ministre du
Tourisme et de l'Artisanat, Hadji
Baba Ammi (ex-DG du Trésor)
ministre délégué auprès du
ministre des Finances, chargé
du Budget et de la Prospective,
Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre du
Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat. Ainsi, douze
autres ministres ont quitté le
gouvernement. Il s'agit de Karim
Djoudi (ministre des Finances),
Bouabdellah
Ghlamallah
(ministre des Affaires religieuses),
Mohamed
Cherif
Abbès
(ministre
des
Moudjahidine), Farouk Chiali
(ministre des Travaux publics),
Khalida Toumi (ministre de la
Culture), Abdellatif Baba Ahmed
(ministre de l'Education nationale), Mahmoud Khedri (ministre
des Relations avec le Parlement),
Souad Bendjaballah (ministre de
la Solidarité nationale, de la
famille et de la condition de la
femme), Mustapha Benbada
(ministre
du
Commerce),
Mohamed Benmeradi (ministre
du Travail, de l'Emploi et de la
Sécurité sociale), MohamedAmine Hadj Said (ministre du
Tourisme et de l'Artisanat) et
Madjid Bouguerra (ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines).
Par contre, quatre ministres
ont changé de portefeuille. Il
s'agit de Abdelkader Messahel
(ex-ministre
de
la
Communication) qui revient à
son ancien poste de ministre
délégué chargé des Affaires
maghrébines et africaines,
Mohamed Djellab (ex-ministre
délégué chargé du Budget) qui
prend le ministère des Finances,
Amara Benyounès (ex-ministre
de l'Industrie et de la Promotion
de l'investissement) nommé
ministre du Commerce et de
Mohamed El-Ghazi (ex-ministre
délégué chargé de la Réforme
du service public) qui prend le
ministère du Travail, de l'Emploi
et de la Sécurité sociale. Quant à
Mohamed Tahmi qui était chargé
du ministère de la Jeunesse et
des Sports, s'est vu confier uniquement le secteur des Sports.
Enfin, deux ministères ont été
scindés en deux portefeuilles. Il
s'agit du ministère de la
Jeunesse
et
des
Sports
(Jeunesse - Sports) et du ministère de l'Energie et des Mines
(Energie - Industrie et Mines).
Y. M.
Les postes ministériels
e président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, a nommé lundi les membres
du nouveau gouvernement que dirige le
Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dont
voici la liste :
- Abdelmalek Sellal, Premier ministre
- Tayeb Belaïz, ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur et des Collectivités locales
- Le général de corps d'armée Ahmed
Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense
nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire
- Ramtane Lamamra, ministre des Affaires
étrangères
- Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde
des Sceaux
- Mohamed Djellab, ministre des Finances
- Youcef Yousfi, ministre de l'Energie
- Abdessalem Bouchouareb, ministre de
l'Industrie et des Mines
- Abdelwahab Nouri, ministre de
l'Agriculture et du Développement rural
- Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine
- Mohamed Aïssa, ministre des Affaires
religieuses et des Wakfs
- Amara Benyounès, ministre du
Commerce
- Amar Ghoul, ministre des Transports
- Hocine Necib, ministre des Ressources
en eau
- Abdelkader Kadi, ministre des Travaux
publics
- Abdelmadjid Tebboune, ministre de
l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville
- Nouria Benghebrit, ministre de
l'Education nationale
- Mohamed Mebarki, ministre de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique
- Nouredine Bedoui, ministre de la
Formation et de l'Enseignement professionnels
- Mohamed El Ghazi, ministre du Travail,
de l'Emploi et de la Sécurité sociale
- Dalila Boudjemaâ, ministre de
l'Aménagement du territoire et de
l'Environnement
- Nadia Labidi, ministre de la Culture
- Mounia Meslem, ministre de la Solidarité
nationale, de la Famille et de la Condition de
la femme
- Khelil Mahi, ministre des Relations avec
le Parlement
- Abdelmalek Boudiaf, ministre de la
Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière
- Abdelkader Khomri, ministre de la
Jeunesse
- Mohamed Tahmi, ministre des Sports
- Hamid Grine, ministre de la
Communication
- Zohra Derdouri, ministre de la Poste et
des Technologies de l'information et de la
communication
- Nouria Yamina Zerhouni, ministre du
Tourisme et de l'Artisanat
- Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de la
Pêche et des Ressources halieutiques
- Abdelkader Messahel, ministre délégué
auprès du ministre des Affaires étrangères,
chargé des Affaires maghrébines et africaines
- Hadji Baba Ammi, ministre délégué
auprès du ministre des Finances, chargé du
Budget et de la Prospective
- Aïcha Tagabou, ministre déléguée après
du ministre du Tourisme et de l'Artisanat
chargée de l'Artisanat
Par ailleurs, et en application de l'article 78
de la Constitution, Monsieur le président de
la République a nommé Ahmed Noui,
ministre secrétaire général du gouvernement.
APS
Mardi 6 mai 2014
3
LA QUESTION DU JOUR
Un pays
à se partager
pendant qu'il
en est encore
temps
suite de la page une
’où la question de savoir si
par hasard, de ce que précisément ils en sont venus à user
d’un langage qui leur est étranger, ils ne sont pas en train de
suggérer aux Américains le partage effectif de l’Ukraine sur la
base de leurs zones d’influence
respectives, conformément à la
division que connaît de fait ce
pays, entre une partie occidentale proaméricaine, et une partie
orientale prorusse. D’entériner
en somme ce qui d’une certaine
façon existe déjà. Il suffirait dans
cette perspective que les
Américains tiennent la bride
haute aux autorités de Kiev, qui
n’aspirent à rien d’autre qu’à
passer avec armes et bagages
dans le camp occidental, pour
que le gouvernement russe
fasse de même avec les
Ukrainiens qui à l’est ne demandent qu’à devenir citoyens
russes. Après quoi une conférence sous l’égide des Nations
unies est organisée pour apporter son aval à une partition à ce
point arrivée à maturité qu’il
n’aura pas fallu finalement faire
beaucoup pour la concrétiser.
Justement, il y a le chef de la
diplomatie allemande qui propose la tenue d’une deuxième
conférence à Genève pour stopper la dégradation de la situation sécuritaire à l’est et désormais au sud de l’Ukraine, compte tenu de l’échec évident de la
première. S’il était entendu dès
à présent, ce pourrait être là une
bonne occasion d’arrêter le processus de division sur les lignes
qu’il a atteintes, et qui peut-être
sont globalement acceptables
pour les deux camps. Ne restera
plus alors qu’à peaufiner la partition. Autrement, ces lignes
bougeront sous l’effet du rapport de force sur le terrain, et
l’on sait que celui-ci n’est favorable ni à Kiev ni aux pro-occidentaux de l’Est. Si l’état de
guerre s’installait, ce n’est pas
un juste partage de l’Ukraine qui
se produirait, mais une réédition
du scénario de Crimée, qui n’est
lui-même qu’une répétition du
précédent géorgien. A terme,
l’est de l’Ukraine serait rattaché
à la Russie. Plus tôt Kiev et les
Occidentaux se seront fait une
raison à cet égard, plus conséquente sera la partie de
l’Ukraine qui leur reviendra en
partage. Le temps joue pour les
prorusses. Or il ne semble
même pas que les Américains
(puisque de toute façon les
Européens ne feront que ce que
ceux-ci auront décidé pour eux)
soient prêts à prendre les
risques inhérents à un quelconque partage de l’Ukraine.
L’impression générale qu’ils
donnent est qu’ils sont au
contraire déjà disposés à abandonner ce dernier à son sort,
prêts à le voir retourner tout
entier dans le giron russe, pourvu qu’il conserve sa souveraineté d’apparat, et que les apparences soient sauves pour tout
le monde. Il ne faut sans doute
pas entendre autre chose de la
déclaration faite par John Kerry
comme quoi l’Otan défendra
ceux de ses membres qui seront
menacés
par
la
Russie.
L’Ukraine n’est pas membre de
l’Otan. Pas encore. C’est-à-dire
jamais.
M. H.
D
4
Actuel
Mardi 6 mai 2014
Le Jour D’ALGERIE
Devenue une destination d'affaires par excellence
Oran, capitale du dynamisme
Par Lynda Naili Bourebrab
O
ran, carrefour de
nombreuses civilisations, riche d'un patrimoine culturel universel et vraisemblablement capitale économique du pays, est
devenue ces dernières années
une devanture événementielle
de haute envergure par excellence de l'Algérie. En témoignent les
activités et autres événements
qui s'y déroulent, se sont déroulés et qui se dérouleront prochainement. Hier, se sont ouverts
dans la ville de Sidi El Houari le
Logements sociaux à Oran
Mise en place de
cellules de suivi
des chantiers
DES CELLULES de suivi des
chantiers de logements
sociaux, dont les pré-affectations ont été remises aux bénéficiaires, ont été mises en
place, a annoncé hier le wali
d'Oran. Les logements sociaux
seront attribués à leurs bénéficiaires «d'ici la fin de l'année,
au fur et à mesure des livraisons», a indiqué à l'APS
Abdelghani Zaalane, à l'issue
d'une tournée à travers plusieurs chantiers dans les différentes daïras de la wilaya pour
s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de réalisation
des chantiers d'habitats
sociaux. «Nous allons faire le
point avec les cellules élargies
aux chefs de projets de l'OPGI,
de la DUCH, de la compagnie
Sonelgaz, pour mettre en place
un mécanisme de suivi pour
livrer les logements d'ici la fin
de l'année 2014», a-t-il ajouté.
Sur un total de 6 608 logements de type public locatif, en
cours de réalisation et concernés par les pré-affectations, 3
279 sont destinés aux habitants
de la ville d'Oran, notamment
ceux d'El Hamri et de Sidi El
Houari, a souligné le chef de
l'exécutif de la wilaya. Des
mises en demeure seront
adressées par voie de presse à
l'encontre des entreprises chinoises pour renforcer les chantiers compte tenu des retards
observés dans les délais de
réalisation contractés.
Au niveau du site d'El
Mouhgoun, dans la daïra
d'Arzew, par exemple, où 850
logements de type public locatif sont en cours de réalisation,
le taux d'avancement des travaux n'est que de l'ordre de
50%. «Ce taux n'est pas satisfaisant», a fait observer le wali.
Par ailleurs, M. Zaalane a instruit le directeur de l'OPGI à
appliquer, dès ce mois de juin,
les pénalités de retard à l'encontre d'une entreprise étrangère. Les autres sociétés réalisatrices ont été invitées à renforcer leurs moyens pour livrer
les projets à la fin de l'année en
cours.
APS
colloque international sur l'auteure algérienne Assia Djebbar, une
journée d'étude autour du thème
«Maghreb-Europe : perspectives
historiques et stratégiques», une
conférence de presse sur la prochaine édition du Salon de l'informatique et du futur technologique (Siftech), la 1 édition du
Salon international «Maison
immo, Art et Déco» et enfin une
rencontre sur «la pratique journalistique en Algérie». C'est dire
l'importance de la logistique
déployée pour accueillir tout ce
beau monde en une journée.
Aujourd'hui, le palais des
expositions d'Oran verra l'ouverture du Salon du meuble et
décoration Interne 2014. En
outre, du 19 au 24 mai en cours
se déroulera également au
même endroit Oran Numérique
2014, le1 Salon du numérique,
puis ALGERIA BUILD 2014 – 3
édition du Salon international de
la construction, des travaux
publics et de l'hydraulique, qui
aura lieu au Centre des conventions d'Oran, en attendant le
Forum économique mondial qui
y aura lieu en décembre prochain. Ceci, sans évoquer les
événements qui ont eu lieu ces
derniers mois, notamment au
mois de mars dernier, tels que le
Salon international de l'agroalimentaire au Centre des conventions, le Salon du printemps –
Spécial vacances printemps,
SIAHA 2014 - 5 édition du Salon
international du tourisme, des
voyages et des transports, le
SIMEM 2014 – 17 Salon international du médicament et de
l'équipement médical, pour ne
citer que ceux-là.
Si la ville d'Oran a été choisie
pour être la destination des
affaires en Algérie, détrônant
ainsi au passage Alger, il faut
dire que «le paquet» a été fortement mis pour faire d'elle une
métropole digne de celles de la
rive nord méditerranéenne et
pourquoi pas la «Barcelone du
Ph/D. R.
 Pas moins d'une demi-douzaine d'activités et événements d'envergure nationale et internationale se sont
déroulées à Oran rien que pour la journée d'hier, atteste l'agenda de l'Agence presse service (APS). C'est dire toute
l'ampleur et toute l'importance stratégique que prend El Bahia.
re
er
e
e
e
Maghreb». En l'espace d'une
dizaine d'années, voire un peu
plus, en l'occurrence depuis
2008, mais plus particulièrement
depuis les années 2000, Oran a
totalement changé de figure
avec des investissements massifs injectés dans des infrastructures hôtelières de haut standing
d'envergure mondiale qui ont été
réalisées : Sheraton Oran Hotel
& Towers, Royal hôtel Oran,
Méridien
Oran
Hotel
&
Convention Centre, Ibis…..
Ceci étant, outre un port commercial considéré comme le
cœur de la dynamique économique de la capitale de l'ouest
algérien, l'aéroport international
d'Es Sénia, deuxième aéroport
international en Algérie après
celui
d'Alger
HouariBoumediene, des projets stratégiques, tels que le métro, le
tramway, le renforcement et la
modernisation du réseau ferroviaire ainsi que de l'ensemble
des transports en commun, des
infrastructures routières avec
l'autoroute Est-Ouest soutenue
par un réseau routier à la hauteur
du trafic économique et touristique, sont venus hisser Oran au
rang de capitale économique du
pays. D'autre part, El Bahia
constitue un pôle d'attraction
économique et industrielle
accentué par l'implantation
récemment de l'usine de montage Renault Algérie (RAP) dans la
commune d'Oued Tlélat, autour
duquel se développera très prochainement un tissu de sous-traitance capable d'accompagner
cette industrie, d'une part, et par
l'extension des zones industrielles d'autre part, à l'instar de
Bethioua qui abrite déjà diverses
usines opérationnelles comme
l'aciérie de la société turque de
droit algérien Tosyali Iron and
Steel. En d'au-tres termes, autant
d'opportunités pour le développement socio-économique de la
région. Par ailleurs, outre les
programmes de logements,
toutes formules confondues, et
surtout le programme de réhabilitation du vieux bâti, il faut citer
la réalisation prochaine de la
future ville El Djadida, un site du
côté sud-ouest d'Oran.
En somme, ce n'est pas un
hasard si la ville qui a vu naître
Albert Camus et qui a adopté
Abdelkader Alloula est arrivée à
enclencher une telle dynamique
dont les répercussions socioéconomiques, tant locales que
nationales, commencent d'ores
et déjà à se faire palpables.
Lynda N.B.
Action du 20 avril à Tizi Ouzou
A
Marche des étudiants pour dénoncer la répression
l'appel de la coordination locale des étudiants de l'université Mouloud-Mammeri
de Tizi Ouzou, une marche a été organisée,
hier, du campus Hasnaoua jusqu'à la placette de l'ancienne mairie pour dénoncer la
répression de la manifestation du 20 avril
dernier, la reconnaissance de l'identité amazighe, réclamer une meilleure qualité de l'enseignement universitaire, dire non à la violation des franchises universitaires et le respect des libertés démocratiques. Ils étaient
des milliers, selon les initiateurs, et des centaines, selon la police, à battre le pavé. Les
manifestants ont brandi des banderoles sur
lesquelles les mots d'ordre de la marche
étaient écrits et scandé des slogans de
dénonciation de la répression de la marche
du 20 avril dernier à Tizi Ouzou. Outre les
étudiants,
d’anciens
membres
du
Mouvement culturel berbère (MCB), notamment Mouloud Lounaouci, Said Khelil, Said
Boukhari et Said Chemakh, ont pris part à
cette marche qui s'est déroulée dans le
calme.
Hamid M.
Economie
Le Jour D’ALGERIE
Marchés de gros de fruits et légumes
Seize milliards de dinars pour la
réalisation de nouvelles structures
Phs ./DR
 Le coût initial de la réalisation des huit nouveaux marchés de gros de fruits et légumes qui seront
opérationnels vers la fin 2016, s'élève à près de 16 milliards de dinars, a indiqué dimanche à Alger
le directeur général de la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros).
Par Gacem B. /APS
L
es nouvelles structures,
financées à hauteur de
95% par des crédits
bancaires, assureront de
2 500 à 3 000 postes d'emploi
directs, a affirmé M. Khettabi,
lors d'une rencontre consacrée à
la présentation des programmes
et projets de la société Magros.
Ce programme s'inscrit dans
le cadre du plan d'urgence élaboré par Magros pour rattraper
le retard accusé dans la réalisation de ces espaces, après deux
décennies marquées par l'absence d'investissement dans ce
domaine, en vue de remédier au
«grand déficit» enregistré dans
les infrastructures relatives au
commerce de gros pour les dix,
voire quinze prochaines années.
Le plan d'urgence, entré en
vigueur en 2013, prévoit la réalisation de marchés de gros de
fruits et légumes dans les
wilayas d'Ain Defla, Mascara,
Sétif, Guelma, Ouargla et Djelfa,
outre Mila et Biskra, sur une
superficie avoisinant les 100 hectares.
Le ministre du Commerce,
Mustapha Benbada a indiqué
que ces structures, prévues aux
niveaux national et régional, permettront de rattraper 40 ans de
retard dans ce domaine et de
restructurer la chaîne de distribu-
L
tion dans le domaine du commerce de gros de produits frais.
Dans ce contexte, le ministre
a indiqué qu'«après la réalisation
de ces structures, il faudra penser à une formule pour relier les
différents marchés (demi-gros et
détail de proximité) à ces nouvelles infrastructures via des systèmes contractuels clairs pour
réduire le nombre d'intermédiaires qui sont souvent à l'origi-
ne de la hausse des prix».
M. Benbada a déploré l'état
de «délabrement» qui caractérise
plusieurs marchés de gros de
fruits et légumes dont la gestion
est confiée aux collectivités
locales, en dépit des enveloppes
financières qui ont été consacrées à leur réhabilitation.
Le pays compte actuellement
42 marchés de gros occupant
une superficie globale avoisinant
les 100 hectares, à raison de de
2,5 hectares par marché.
L'entrée en activité des nouveaux marchés permettra la fermeture des marchés de gros de
fruits et légumes situés dans les
zones urbaines, en réorientant
leurs activités vers ces nouvelles
structures, a précisé le ministre.
Il a appelé les autorités
locales à œuvrer en collaboration avec la société Magros à
l'élimination des marchés de
gros dans les zones urbaines et
à leur réalisation conformément
aux standards internationaux.
Créée en 2011 pour remédier
au déficit enregistré en matière
d'infrastructures affectées aux
marchés de gros, Magros s'attelle à réaliser et à gérer les marchés de gros pour garantir le
libre-échange des produits agroalimentaires.
G.B. /APS
Céréaliculture
Prévisions à la baisse de la production céréalière
a production céréalière devrait connaître une
baisse dans les wilayas de la Mitidja, durant
cette saison, en raison de la persistance des
conditions climatiques défavorables, selon les prévisions de la direction régionale de la Coopérative
de céréales et de légumes secs (CCLS) d'El
Affroun (Blida).
L'absence de pluies au mois d'avril écoulé suscite beaucoup d'appréhensions chez les céréaliculteurs des wilayas de Blida, Alger et Tipasa, dont
les cultures de céréales commencent déjà à jaunir.
«Sur une superficie totale de 25 000 ha de blé,
emblavée dans ces wilayas, seul un taux de 25 %
(soit 4 000 ha) a pu être irrigué, à ce jour, alors que
le reste commence à jaunir faute d'irrigation», a
observé le directeur de la CCLS, Bahloul
Mohamed.
Cette situation est nettement perceptible au
niveau des zones céréalières de Hameur El Aine
(Tipasa) et sur le littoral, a souligné la source. Si les
conditions climatiques actuelles persistent (absence de pluies notamment), la production céréalière,
pour cette saison agricole ne dépassera pas les
300 000 quintaux, contre 430 000 qx l'année dernière, selon le responsable.
Mehdi O.
Systèmes de paiement en Afrique
L'interconnexion, maillon de développement des échanges
L'
interconnexion des systèmes de paiement au
niveau africain est «un important
maillon» de développement des
échanges économiques, a estimé lundi à Alger le gouverneur
de
la
Banque
d'Algérie,
Mohamed Laksaci
L'interconnexion de ces systèmes au niveau de l'ensemble
du continent est «un important
maillon de développement des
échanges économiques qui va
aussi faciliter l'intégration des
économies du continent à l'économie mondiale», a-t-il déclaré à
l'ouverture des travaux du séminaire annuel pour 2014 de
l'Association des banques centrales africaines (ABCA).
Selon M. Laksaci l'intégration
des systèmes de paiements
constituait «un projet ambitieux
qui s'inscrit dans l'objectif de réalisation progressive de l'union
monétaire en Afrique».
La rencontre d'Alger, est une
première étape devant «permettre de cerner l'importance et
la modernisation des systèmes
de paiement au niveau des pays
et des groupements régionaux
en Afrique afin d'en faciliter l'intégration (...) qui est un support
indispensable pour une intégration monétaire et financière», a
relevé M. Laksaci qui a évoqué
au passage l'expérience algérienne dans ce domaine.
A cet effet, a-t-il poursuivi, il
sera utile au cours de cette rencontre de «mesurer les progrès
accomplis en matière de modernisation des systèmes de paiement dans nos pays respectifs et
dans les groupements régionaux,
d'identifier les progrès à réaliser
et les défis à surmonter».
En outre, à l'exception de
quelques sous-régions, le processus d'interconnexion des systèmes de paiement reste à achever dans la plupart des groupements économiques sous-régionaux.
La persistance de cette situation pourrait être préjudiciable à
l'avènement rapide du marché
commun, étape essentielle de la
monnaie unique africaine, selon
l'ABCA.
Un état des lieux des systèmes de paiement africains sera
présenté au cours de cette rencontre de trois jours, tenue cette
année sous le thème «les préalables nécessaires pour l'amélioration des systèmes de paiements en Afrique».
Une centaine de participants,
représentant pour la plupart des
banques centrales africaines,
évoqueront les enjeux et défis
liés à l'intégration des systèmes
de paiement africains.
Les exposés prévus à cet effet
mettent en exergue les avantages des systèmes de paiement
modernes et intégrés, notamment en termes d'efficacité de la
politique monétaire, de stabilité
financière et de facilitation de l'intégration économique et monétaire.
Hassan T.
Mardi 6 mai 2014
5
Construction
L'Inde veut
consolider ses
relations de
partenariat
L'INDE souhaite «consolider»
ses relations de partenariat, déjà
au niveau d'«excellence», avec
l'Algérie et «élargir» les domaines
de coopération bilatérale, a
déclaré lundi à Alger, son ambassadeur en Algérie, Kuldeep
Bhardwaj.
S'exprimant lors d'un séminaire
sur la coopération entre l'Algérie
et l'Inde dans le secteur de la
construction, le diplomate a
considéré que les relations entre
les deux pays sont «excellentes»
sur le plan politique et «peuvent
être hissées à un plus haut
niveau sur le plan économique».
Dans ce sens, M. Bhardwaj a
rappelé que les échanges commerciaux bilatéraux ont dépassé
le seuil de 2 mds de dollars en
2013 alors qu'ils ont atteint 3 mds
dollars en 2011, soulignant qu'«il
y a encore un grand potentiel à
exploiter».
S'agissant des secteurs d'activité
qui intéressent les investisseurs
indiens en Algérie, l'ambassadeur
indien a cité le domaine de la
construction, l'industrie pharmaceutique, la santé et la production des engrais.
A ce titre, Kuldeep Bhardwaj a
estimé que «l'environnement des
affaires en Algérie n'est pas
contraignant et la règle des 51/49
régissant l'investissement étranger, ne pose pas de problèmes»
aux hommes d'affaires indiens.
Selon l'ambassadeur d'Inde en
Algérie, les Indiens sont disposés
à partager leur savoir-faire avec
les Algériens, notamment dans le
domaine de la construction.
«L'Inde possède une grande
expérience dans ce secteur (la
construction) et par voie de
conséquence, elle souhaite partager son expertise avec ses homologues algériens», a-t-il dit, lançant un appel aux entreprises
algériennes pour «venir investir
en Inde» leur promettant d'avoir
«toutes les facilités».
«Nous avons bien compris le plan
de développement du gouvernement algérien et nous souhaitons
contribuer à sa concrétisation», a
déclaré pour sa part, le directeur
général de l'indien Shapoorji
Palonji, un groupe leader dans la
construction. Ce dernier a réalisé
5 000 logements à Sétif et 5 000
autres sont en cours de réalisation à Oran.
Pour Farid Boulahbal, directeur
du département Asie au ministère des Affaires étrangères, la
coopération entre l'Algérie et
l'Inde revêt une importance particulière puisqu'«elle s'inscrit dans
le cadre de la coopération SudSud».
Toutefois, «en dépit des visites de
haut niveau échangées, les
potentiels de coopération entre
les deux pays, ne sont pas pleinement exploités», a-t-il indiqué.
Actuellement, une quinzaine
d'entreprises indiennes exercent
sur le marché algérien, notamment dans le domaine de la
construction, de la sidérurgie et
de l'industrie pharmaceutique,
selon l'ambassadeur d'Inde à
Alger.
R.E.
6
Patrimoine
Mardi 6 mai 2014
Le Jour D’ALGERIE
Médéa
L’histoire de la chaussure revisitée
 Une rétrospective permettra aux visiteurs de remonter dans le temps pour découvrir les différentes formes et
aspects donnés à cet élément de l'habillement, qui cessera d'être un simple produit pour se couvrir les pieds, mais
un signe distinctif d'appartenance sociale, avant de devenir «populaire», durant les siècles derniers.
Ph ./D. R.
Par Zahi N.
L
e musée des arts et des
traditions populaires de
Médéa abrite présentement une exposition
consacrée à l'histoire de la
chaussure, depuis l'époque préhistorique jusqu'à nos jours,
organisée à l'occasion de la célébration du mois du patrimoine.
Déclinée sous le thème de
«Essabate, histoire de la chaussure», cette exposition, qui se
poursuivra
sur
plusieurs
semaines, retrace, à travers des
échantillons de chaussures très
rares et d'images illustratives,
l'évolution de cet élément de l'habillement, dont l'aspect a connu,
au fil du temps, de multiples
transformations, en fonction de
la mode de l'époque, d'une part,
et du statut social des personnes
et des communautés qui
l'avaient adopté, d'autre part.
Cette rétrospective permettra
aux visiteurs de remonter dans le
Souk Ahras
Une école pour
enseigner la
musique andalouse
L'ÉCOLE «Bara'im Ichbilia»
(les bourgeons de Séville),
spécialisée dans l'enseignement de la musique andalouse,
vient d'ouvrir ses portes aux
enfants et aux jeunes de la ville
de Souk Ahras, à l'initiative de
l'association «Ichbilia».
Cette école ambitionne de
contribuer à préserver ce patrimoine musical très prisé dans
l'antique Taghaste, a indiqué
Sadek Bouraoui, membre de
cette association, en marge de
la cérémonie de célébration du
12 anniversaire de sa création.
L'école accueille déjà 15 jeunes
futurs musiciens répartis en
deux groupes, les 8-15 ans et
les plus de 15 ans, a-t-il ajouté.
L'école a été ouverte au sein
de la maison de jeunes
Abderrezak-Hafsi en vertu
d'une convention signée entre
l'association «Ichbilia» et la
direction de wilaya de la jeunesse et des sports.
La célébration du 12 anniversaire de l'association a donné
lieu, à la salle Miloud-Tahri, à
l'interprétation de plusieurs
morceaux de musique andalouse par les jeunes élèves de
cette école.
L'artiste constantinois Abbas
Righi, une étoile montante du
malouf, a chanté à cette occasion devant une assistance
nombreuse et les autorités
locales.
La cérémonie a été organisée
dans le cadre des activités du
mois du patrimoine, a précisé
M. Bouraoui, soulignant que
son association prépare la
publication d'un ouvrage
«Riadh El Andalous», dédié à
l'histoire de cette musique.
R. C.
temps pour découvrir les différentes formes et aspects donnés
à cet élément de l'habillement,
qui cessera d'être un simple produit pour se couvrir les pieds,
mais un signe distinctif d'appartenance sociale, avant de devenir «populaire», durant les siècles
derniers. Beaucoup de savoirfaire, de doigté, d'imagination et
de créativité ont permis à cet
objet anodin, fabriqué, au
départ, à base de peaux de
bêtes pour se protéger contre
les rigueurs du climat, de se his-
ser au podium des produits d'habillement indispensables à
l'homme moderne.
D'aspect
rudimentaire à sa création, la
chaussure va connaître une première transformation durant l'antiquité, grâce notamment aux
civilisations
égyptienne
et
grecque, avec l'apparition de la
sandale, fabriquée en Egypte à
l'aide de paille tressée, ou composée de lanières en cuir, chez
les Grecs. A l'époque romaine,
la chaussure devient, à travers
ses différentes déclinaisons, un
signe distinctif pour la noblesse,
par rapport au reste de la population. L'ascendant du statut
social va influer, pendant longtemps, sur l'évolution de la
chaussure. Celle-ci va connaître
une avancée remarquable, sur le
plan de la forme, mais, surtout,
de l'esthétique, principalement
en Europe, où les «poulaines»
des chaussures aux formes
allongées, dotées d'un bout long
et pointu, pouvant mesurer jusqu'à 50 cm, vont faire leur apparition sur ce continent, vers le 13
e
siècle. Puis vint l'époque des
«chopines», des chaussures surélevées composées d'une plateforme en bois, recouvertes de
cuir, qui vont devenir les chaussures des Ottomans, ou les
ancêtres des «El-kabkab».
L'exposition met également
en relief l'art du travail du cuir, à
travers quelques aspects de ce
métier dont les artisans andalous
furent les précurseurs et qui s'en
servirent pour hisser la chaussure au firmament.
Z. N./ APS
e
e
Premier Salon de la photographie
Près de 700 photos exposées
P
rès de 700 photos prises lors de différentes activités universitaires, culturelles, scientifiques, sociales, sportives et
artistiques, sont exposées au premier Salon
de la photographie ouvert lundi à l’université
Kasdi-Merbah de Ouargla (UKMO). Cette
manifestation d’nformation inscrite dans le
cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, englobe aussi
des caricatures (dessins de presse) sur
divers thèmes notamment la problématique
de la liberté de la presse à l’échelle mondiale. Le Salon expose également des cédéroms synthétisant les différentes activités
menées par l’université, y compris des
ouvrages, des revues sur la photographie, et
divers sujets scientifiques. Ce Salon vise à
mettre en exergue les activités organisées à
l’université, et promouvoir l’art de la photographie comme une référence de divers évé-
nements, selon les organisateurs. Une cérémonie de remise des prix pour les meilleures
photos exposées, clôturera cette exposition
organisée par le centre audiovisuel de
l’UKMO. Pour rappel, la faculté des sciences
économiques à l’UKMO, a organisé au cours
de la même journée, une rencontre sur «La
liberté de l’expression et la pratique de la
presse» animée par des enseignants et des
spécialistes.
L.. M.
Sétif
D
La chanson traditionnelle à l'honneur
es journées nationales de la
chanson traditionnelle se
sont ouvertes samedi sur le parvis de la maison de la culture
Houari- Boumediene de Sétif.
L'ouverture de cette manifestation de trois jours, organisée
en présence des autorités
locales et d'un public nombreux,
dans le cadre de la célébration
du mois du patrimoine (18 avril18 mai), a donné lieu à un défilé
de cavaliers et troupes folklo-
riques en tenues traditionnelles.
Des chansons du genre
Sraoui ont été interprétées a
capella par la chanteuse Hadja
Fatma Hechaïchi de la localité de
Salah Bey (Sud de la wilaya de
Sétif), suscitant l'admiration du
public, subjugué par le timbre et
la puissance de la voix de l'artiste.
Les chanteurs Abdelkader
Khalid
de
Mostaganem,
Abderrachid Merniz de M'sila et
Samir Belkhir, dit Samir Staïfi, ont
également gratifié l'assistance de
quelques uns de leur succès.
Pour le directeur de la culture,
Driss Boudiba, ces journées
visent à valoriser la chanson du
terroir et à découvrir de jeunes
artistes des différentes régions
du pays.
La seconde journée de la
manifestation mettra à l'affiche
Naïma
Ababsa,
Mahboub
Essoufi, Tchier Abdelghani,
Zoubir Belkheir et Mourad Ennia
tandis que la dernière journée
sera animée par Hassan Dadi,
Massinissa, Bekakchi El-Khier,
Nacir Dib, Kamel Nemri et Samir
El-Eulmi.
Une exposition d'habits traditionnels des régions de Sétif et
de Constantine ainsi que de
vieux ustensiles utilisés par les
aïeux a été organisée, à cette
occasion.
R. P.
Société
Le Jour D’ALGERIE
Mardi 6 mai 2014
7
Oran
Démonstration de la nouvelle technologie 4G
Ph/D. R.
La commercialisation de cette nouvelle génération de technologie de la téléphonie sans fil en mode fixe
sera consacrée jusqu'à la fin du premier semestre de l'année en cours aux professionnels, pour être élargie,
à partir du deuxième semestre, aux particuliers.
Par Amir Y./APS.
U
ne séance de
démonstration de la
nouvelle offre Internet
haut débit «4G LTE»,
fraîchement lancée par Algérie
Télécom (AT), a été organisée
dimanche à Oran par la Direction
régionale de cette institution au
profit des journalistes. Lancée à
la fin du mois d’avril écoulé, cette
offre prévoit une amélioration
sensible des services Internet
même dans les zones qui
connaissent de grandes pertur-
bations, a indiqué aux journalistes le directeur régional d’AT,
Arbaoui Mustapha, lors d’une
conférence de presse organisée
avec les directeurs d’Oran-Est et
Oran-Ouest d’AT. La commercialisation de cette nouvelle génération de technologie de la télé-
phonie sans fil en mode fixe,
sera consacré, jusqu’à la fin du
premier semestre de l’année en
cours, aux professionnels (institutions, entreprises) pour être
élargie, à partir du deuxième
semestre, aux particuliers, a
ajouté le même responsable.
Oran dispose actuellement de
huit équipements BTS (station
de base) ou (eNodeB) parmi les
200 existants sur le territoire
national. Chaque «eNodeB»
pourra prendre en charge jusqu’à 350 abonnés, a-t-il souligné, ajoutant que la Direction
générale d’AT ambitionne de
déployer 2 000 sites eNodeB à
fin 2015. L’opération de lancement a commencé à Oran en
premier, dans le centre-ville, car
cette zone est complètement
raccordée par fibre optique, outil
essentiel dans la mise en
marche de cette technologie, a-ton expliqué. Deux offres sont
disponibles, une de «5 Go (3.500
DA/mois) pour un volume de
téléchargement de 5 Go» et une
autre de «10 Go (6 500 DA/mois)
pour un volume de téléchargement de 10 Go», précisant que
«le routeur (CPE 4G) et la SIM 4G
sont offerts par AT». Avant la
signature du contrat d’abonnement 4G avec les clients, des
séances de démonstration à
domicile où sur le lieu de travail
sont prévues. Après la démonstration, le client aura le libre
choix de signer son contrat ou
de se rétracter, a précisé M.
Son nom ne figurant pas sur la liste des bénéficiaires de logements
U
Un homme s’immole à Ghardaïa
n homme a été sauvé inextrémis par des passants
alors qu’il tentait de s’immoler par
le feu devant le siège de la daïra
d’El-Menea (275 km au sud de
Ghardaïa), après avoir constaté la
non publication de son nom sur la
liste des bénéficiaires de logements sociaux dans cette localité,
a-t-on appris des proches de la
victime. Cette personne, la trentaine bien avancée, grièvement
blessée a été admise aux
urgences de l’hôpital MohamedChabani d’El Menea avant d’être
évacuée à Ghardaïa pour être
transférée à l’hôpital des grands
brûlés d’Alger où elle sera soignée pour brûlures de 3 degré
aux membres inférieurs et au dos,
a indiqué à l’APS une source
médicale. Selon des proches, la
victime a commis cet acte désespéré après avoir appris qu’elle n’a
pas été retenue parmi les bénéficiaires de logements sociaux
dans sa commune et après avoir
été reçue dans la matinée par le
chef de la daïra d’El Meneaa en
présence des autorités sécuritaires locales. Contacté à ce sujet,
le chef de daïra a confirmé avoir
reçu cet homme à son bureau à
qui il a expliqué qu’il «a le droit de
e
faire un recours et que sur plus de
670 dossiers étudiés qui remplissent les critères d’acquisition de
logements, il a été retenu 300
bénéficiaires, soit le nombre de
logements achevés». Le même
responsable a également souligné que le choix des bénéficiaires
obéit à des critères avec la participation de la société civile. «On ne
peut jamais satisfaire l’ensemble
des demandeurs de logements»,
a affirmé de son côté le secrétaire
général de la wilaya de Ghardaïa,
Ali Boulatika. La daïra d’El Menea
enregistre plus de 13 000
demandes de logements sociaux,
a fait savoir le secrétaire général
de la wilaya, précisant qu’il est
«impossible de satisfaire l’ensemble des demandeurs». La
même collectivité locale avait
bénéficié d’un quota de 2 800
logements dans le cadre d’un
plan d’urgence qui sera lancé
incessamment ainsi que plus de 1
500 lots pour les logements
ruraux. Par ailleurs, quelque 3 734
logements, tous programmes
confondus, sont en cours de réalisation pour atténuer la crise du
logement dans cette localité,
selon les statistiques de la wilaya.
Réda M.
Mascara
U
Campagne de sensibilisation sur les accidents de la route
ne large campagne de sensibilisation
ciblant les usagers de la route a été lancée dimanche à Mascara, à l’occasion de la
semaine arabe de la circulation routière.
Cette campagne, initiée par la direction des
transports de la wilaya en coordination avec
l’Organisation nationale des transporteurs
algériens, les instances de sécurité et des
structures administratives, a été marquée par
l’organisation d’une caravane, avec la participation d’opérateurs du secteur des transports. La caravane a sillonné plusieurs
artères de la ville jusqu’à la gare routière de
transport des voyageurs, où des véhicules
légers, des poids lourds, des bus et des
motos portaient des slogans pour frapper les
esprits et les consciences des usagers sur
l’impératif d’observer la prudence et le respect du code de la route. Il est prévu, jusqu’à
la fin mai en cours, selon le directeur des
transports de la wilaya, Dilmi Abdelkader,
des sorties sur le terrain pour connaître des
points noirs, à l’origine de nombreux accidents de la circulation, et pour sensibiliser
les conducteurs sur les dangers qui menacent leur vie. Pour la journée d’aujourd’hui, il
est prévu des manœuvres de simulation
d’accidents par les éléments de la direction
de la Protection civile, à hauteur de la trémie
du centre-ville. Le programme prévoit, pour
la semaine prochaine, à l’occasion de cet
évènement, un tournoi de football avec la
participation de quatre équipes des services
de Police, de la Gendarmerie nationale, de la
Protection civile et les conducteurs, outre
l’organisation de cours de conduite et d’éducation routière au profit des enfants, ainsi
que l’animation de conférences sur le thème
à la Maison de la culture, a-t-on indiqué de
même source.
Rachid F.
Arbaoui. Tout le personnel d’AT
chargé de la vente bénéficie
d’une formation spécialisée,
dans le but de maîtriser les processus d’ingénierie et de
déploiement de cette nouvelle
technologie, a-t-on annoncé.
A. Y./APS
Bordj Bou-Arréridj
Inauguration
d’un bureau du
service national
UN BUREAU du service national, rattaché à la 5 Région militaire (RM), a été inauguré
dimanche à Bordj Bou-Arréridj
par le général-major MohamedSalah Benbicha, directeur du
service national au ministère de
la Défense nationale.
L’ouverture de ce bureau s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Armée nationale populaire (ANP) visant à rapprocher
l’administration militaire des
citoyens et à développer une
offre de service moderne et de
qualité, a affirmé le généralmajor Benbicha. Ce bureau évitera aux jeunes de cette wilaya
de se déplacer vers la wilaya
voisine de Sétif, a également
indiqué cet officier supérieur,
soulignant que des bureaux
similaires seront ouverts «jusqu’à la couverture de toutes les
wilayas du pays». Le bureau
assure les visites médicales aux
jeunes concernés par le service
national et leur fournit les documents liées à la régularisation
de leur situation vis-à-vis du
service national. Un total de 6
785 citoyens ont été recensés
au titre de la classe 2015 à travers les 34 communes de la
wilaya de Bordj Bou- Arréridj, at-on indiqué au cours de la
cérémonie d’inauguration,
organisée en présence de nombreux officiers de l’Armée nationale populaire.
Dalila N.
e
Tipasa
Découverte
du corps d’un noyé
LE CORPS d’un noyé a été
retrouvé samedi soir au niveau
de la plage de Matares
(Tipasa), alors que des
recherches sont en cours pour
trouver son ami disparu en mer,
a-t-on appris dimanche auprès
de la Protection civile de la
wilaya. Les plongeurs de la
Protection civile ont retrouvé le
corps d’un jeune noyé (20 ans)
et l’ont transféré à l’hôpital de
Tipasa, a expliqué la même
source, signalant la poursuite
des recherches pour trouver
son ami disparu en mer. Les
deux victimes, originaires de la
ville de Hassi Bahbah (Djelfa),
étaient arrivées samedi à
Tipasa pour une visite touristique, a ajouté la même source.
Rafik L.
Régions
Le Jour D’ALGERIE
Mardi 6 mai 2014
Illizi
Tlemcen
Sensibilisation
sur les accidents
de la route
Une nouvelle gare routière
en cours de réalisation
U
ne nouvelle gare routière
de classe (B) est en cours
de réalisation dans la ville
de Djanet (Illizi), a-t-on appris
dimanche auprès des services
de la direction locale des transports (DT).
Retenue dans le cadre du
fonds de développement des
régions du Sud (FDRS) de l’année 2006, pour un investissement de 26 millions DA, cette
structure implantée sur une surface globale de 1,88 hectare,
dispose d’un édifice de deux
étages, qui englobe notamment,
l’administration, des guichets, un
espace d’accueil, une cafétéria,
et un kiosque, selon la fiche
technique du projet. La future
gare routière qui est dotée d’une
capacité théorique de traitement
de quelque 350 000 voyageurs
/an, dispose de 13 quais, destinés pour le transport inter-communes, dont 7 de départ, 3 d’arrivée, et 3 autres additionnels, a
précisé la directrice du secteur.
Elle compte également 5 quais
pour le transport urbain, ainsi
que 50 autres pour le stationnement de véhicules (taxis, particuliers), a-t-on signalé. Le retard
enregistré dans l’avancement de
réalisation de la nouvelle structure, est dû notamment aux difficultés rencontrées dans les travaux de viabilisation sur le site
Ph : DR
 La future gare routière qui est dotée d’une
capacité théorique de traitement de quelque
350 000 voyageurs /an, dispose de 13 quais,
destinés pour le transport inter-communes.
Par Youcef M.
du projet, compte tenu de la spécificité de la ville de Djanet qui
est située dans une zone montagneuse, a-t-on indiqué.
La structure permettra une
fois opérationnelle, l’amélioration
des conditions de transport à
Djanet, en plus de l’ouverture de
nouvelles lignes routières, et
contribuera aussi à la relance du
tourisme interne, selon la même
source. Le projet consolidera la
dynamique du développement
que connaît cette région, notamment le renforcement du réseau
routier, dont la réalisation d’une
nouvelle route reliant les deux
villes Djanet et Illizi.
Y. M.
Béjaïa
Formation pour les cadres de l’Agence nationale de l’emploi
P
lus de 100 cadres de l’Agence nationale
de l’emploi (Anem) issus des wilayas du
Centre-est ont entamé, dimanche à Béjaïa,
une session de perfectionnement et de renforcement des compétences dans les domaines
de l’entretien, de l’entreprise et de la communication. Initiée dans le cadre de la mise en
œuvre du projet d’appui au secteur de l’emploi (PASEA), mis au point en partenariat avec
l’Union européenne, cette formation des 117
cadres de l’Anem, issus de Béjaïa, Tizi-Ouzou,
Bouira et Boumerdès, vise la modernisation et
la professionnalisation du secteur public de
l’emploi. L’Anem, qui est au centre de ce dispositif, entend, à terme, améliorer ses prestations et sa mission de service public, en investissant dans la bonification de sa ressource
humaine par la formation et l’amélioration de
la qualité des équipements mis à sa disposition. Le but étant d’«optimiser les placements
dans les entreprises et contribuer, par ricochet, à la résorption du chômage», a indiqué
son directeur général, Tahar Challal, acquis,
cependant, à l’idée que «cet objectif majeur
demeure tributaire du niveau général de la
croissance économique nationale». Durant
l’année 2013, il a été créé dans la seule wilaya
de Béjaïa, 64 410 postes de travail (tous secteurs confondus) dont 30 352 à titre permanent et 34 058 à caractère temporaire, a-t-on
indiqué à la direction de wilaya de l’emploi,
soulignant que cette dynamique a permis
d’assurer 15 431 placements de type classique et 5 053 dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle.
Lounis F.
Constantine
L
Un reliquat de logements en travaux
es travaux de réalisation de
6 500 logements promotionnels aidés (LPA), représentant le
reliquat d’un programme de
14 000 unités, seront lancés
«incessamment», a-t-on indiqué
dimanche à l’Office de promotion et de gestion immobilière
(OPGI). Ce programme de logement sera «réalisé avec le
concours de promoteurs privés»,
a-t-on indiqué de même source,
précisant que les listes des souscripteurs retenus seront transférées «vers les promoteurs devant
se charger de l’exécution de ce
programme». Sur les 14 000 LPA
dont a bénéficié Constantine en
2011, 800 unités seront réceptionnées «dans le courant de
l’année 2014», a souligné la
même source, rappelant que
l’essentiel du programme avait
été confié à des promoteurs
publics. Durant cette même
année (2014), un quota de près
de 2 500 logements relevant de
l’ancienne formule de l’habitat
social participatif (LSP) sera livré
à Constantine, a-t-on par ailleurs
appris auprès de la direction du
logement dont les responsables
ont précisé qu’un millier d’unités
Tissemsilt
Opération de recensement de logements
L
e recensement de l’ensemble des logements
réalisés dans la ville de Tissemsilt a été recommandé par le wali qui a instruit dimanche le directeur de l’habitat a procéder à cette opération afin
de les attribuer à leurs bénéficiaires, a-t-on appris
auprès des services de la wilaya. Cette mesure,
décidée par Hocine Bessaïh, vient en réponse aux
doléances de dizaines de citoyens qui se sont rassemblés dimanche devant le siège de la wilaya
réclamant l’affichage de la liste des bénéficiaires
de logements sociaux, a-t-on expliqué. L’opération
de recensement vise également à connaître le
nombre exact du «stock de logements qui sont
prêts à être attribués à leurs bénéficiaires courant
2014», année qui a vu le parachèvement des travaux de raccordement des réseaux et d’aménage-
9
ment extérieur, a-t-on ajouté. Le wali de Tissemsilt
a invité le chef de daïra à réactiver le travail des
commissions d’attribution des logements sociaux.
Pour sa part, le chef de daïra de Tissemsilt,
Mokhtar Hanafi, a indiqué que ses services ont
attribué, cette année, plus de 1 030 logements
publics locatifs, dans le cadre de la résorption de
l’habitat précaire (RHP) au niveau du chef-lieu de
wilaya. Quelque 3 880 logements relevant des
deux programmes en question, répartis à travers
les nouveaux pôles urbains de Tissemsilt dont «Aïn
Lora», «Es-safah», «Aïn El Bordj» et à la route de
Hammadia, sont en cours de réalisation à
Tissemsilt. Les taux de réalisation variant entre 30
et 90 %, a-t-on indiqué à direction de l’habitat.
Tarek L.
de ce segment «n’a pas encore
été lancé en travaux». La même
source a indiqué, à ce propos,
qu’une dizaine de promoteurs
privés ayant pris part au programme de réalisation de LSP
ont été «poursuivis en justice» en
raison des retards enregistrés
dans la livraison des programmes qui leur ont été accordés.
Nawel O.
LA DIRECTION de sûreté de
wilaya de Tlemcen a lancé
dimanche une campagne de
proximité permettant de faire la
lumière sur les causes situant
Tlemcen parmi les premières
places au niveau national en
matière d’accidents de la route,
a-t-on appris de cette instance.
Au cours de cette campagne,
qui s’étale sur une semaine,
sous le signe «Ensemble vers
un environnement routier
sécurisé pour tous», organisée à
l’occasion de la célébration de
la Journée arabe de la
circulation routière, les agents
de la sûreté, en compagnie d’un
nombre d’acteurs dont la
Protection civile, les collectivités
locales et la société civile,
sortiront sur site pour connaître
les points noirs et organiseront
des portes ouvertes sur la
sécurité routière au niveau des
places publiques, a expliqué le
chargé de la cellule de
communication de la direction
de la sûreté de wilaya. Des
cours de sensibilisation seront
donnés aux étudiants et élèves,
suivis de débats, sur les causes
principales de ces accidents de
la route dont le non-respect du
code de la route, l’excès de
vitesse et la conduite en état
d’ivresse. Des circuits seront
organisés au cours de cette
semaine au profit des enfants
pour leur apprendre les notions
élémentaires de la conduite et
du code de la route. Les
services de l’ordre public de la
direction de la sûreté de wilaya
ont recensé, durant l’année
écoulée, 632 accidents de la
route en zone urbaine faisant 24
morts et 749 blessés graves,
selon le responsable de ce
service, imputant ce fléau à
plusieurs causes liées au nonrespect du code de la route, à
des facteurs mécaniques, à
l’état des routes et autres telles
que les perturbations
climatiques. Pour faire face à
cette situation, les services de
sécurité ont multiplié des
opérations de sensibilisation à
l’adresse des conducteurs dans
divers endroits, en plus des
mesures coercitives qui se sont
soldées par le retrait de 4 862
permis de conduire et la mise
en fourrière de 599 véhicules.
En matière de contrôle, avec
l’aide de radars, il a été procédé
durant la même période, au
retrait immédiat de 2 372 permis
de conduire et la remise de 8
dossiers à la justice ainsi que
37 524 amendes infligées, selon
la même source.
Lamine S.
M’sila
Aménagement de sites urbains
D’IMPORTANTS travaux d’aménagement seront «prochainement»
lancés dans la wilaya de M’sila à travers 89 sites urbains, a-t-on
appris dimanche auprès de la direction de l’urbanisme, de
l’architecture et de la construction (DUAC).
S’inscrivant au titre de l’exercice 2014, ces opérations qui portent sur
le bitumage des chaussées, la pose d’un nouveau revêtement sur
les trottoirs, la réfection de l’éclairage public et le renouvellement des
réseaux d’assainissement, concernent 39 sur les 47 communes de
la wilaya, a précisé la même source. Des actions similaires, déjà
lancées dans 95 autres sites, moyennant un investissement public
de plus d’un milliard de dinars, affichent des taux d’avancement
«appréciables» et seront réceptionnées «avant la fin de l’année en
cours», selon les services de la DUAC. Les mêmes services
prévoient également «la validation en 2014 de onze plans directeurs
d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) pour 22 localités de la
wilaya», a indiqué la même source, rappelant que des actions
d’aménagement de 64 sites répartis sur 32 communes avaient été
réceptionnées l’année dernière.
Yanis T.
Maghreb
Le Jour D’ALGERIE
Mardi 6 mai 2014
11
Libye
Confusion autour de l’élection
d’un nouveau Premier ministre
Ph : DR
 Le Congrès général national (CGN) a élu dimanche Ahmed Miitig nouveau Premier ministre, après un vote
échoué dans la matinée au cours duquel aucun candidat n’a réuni le nombre de voix requis, a-t-on annoncé
de source officielle.
Ahmed Miitig, nouveau Premier ministre
Par Zaid T. /Agences
L
a
confusion
régnait
dimanche soir autour de
l’élection d’un nouveau
Premier ministre en Libye, après
un vote chaotique au Congrès
général
national
(CGN,
Parlement), à l’image d’un pays
miné par l’anarchie et les luttes
d’influence depuis la chute du
régime Kaddafi.
Lors d’une session présidée
par le premier vice-président du
Congrès, Ezzeddine Al-Awami,
Ahmed Miitig, un homme d’affaires méconnu du grand public,
a obtenu au terme d’un troisième
tour 113 votes, en-deça du
nombre requis de 120 votes
favorables.
Mais des députés avaient
réclamé la poursuite de la session pour tenter de convaincre
des députés de donner leur
confiance à M. Miitig et surtout
attendre d’autres députés qui
étaient alors absents. La télévision nationale a interrompu la
retransmission avant de la
reprendre une heure plus tard
pour annoncer un nouveau
résultat. Le second président du
Congrès, Salah al-Makhzoum,
annonçait alors que M. Miitig
avait pu réunir 121 votes et qu’il
était invité à prêter serment
comme Premier ministre. Chose
faite quelques minutes plus tard,
en l’absence du premier viceprésident qui avait déjà quitté la
salle. Des députés ont contesté
le nouveau comptage, affirmant
que le premier résultat annoncé
avait déjà été validé et la séance
levée. Dans deux lettres adressées dimanche soir au gouvernement et aux membres du
Congrès, M. Awami a qualifié
l’élection de M. Miitig de «nulle et
illégale», demandant au gouvernement sortant d’Abdallah AlTheni de continuer à gérer les
affaires courantes, jusqu’à l’élection d’un nouveau Premier
ministre. Selon ces lettres
publiées sur le site du gouvernement, M. Al-Awami qui assure
l’intérim en l’absence du président du CGN, Nouri Abou
Sahmein, confirme le premier
décomptage de 113 votes qui ne
permettaient pas à M. Miitig
d’obtenir la confiance du
Congrès. Le porte-parole du
cabinet sortant, Ahmed Lamine,
a indiqué à la télévision Libya AlAhrar, que le gouvernement allait
appliquer les directives qui lui
sont parvenues de la présidence
du Congrès.
Deux Premiers ministres
«Finalement nous nous retrouvons avec deux Premiers
ministres. Il ne manquait que
cela», a commenté un diplomate
en poste à Tripoli.
Cette confusion illustre les
divisions profondes à la tête d’un
Etat déjà faible et qui n’arrive pas
à imposer son autorité sur des
milices qui font la loi dans le
pays et qui agissent en toute
impunité.
Chérif al-Wafi, un député libé-
ral, a accusé les blocs islamistes
d’avoir «violé la déclaration
constitutionnelle», sorte de
Constitution provisoire rédigée
par la rébellion en 2011.
Au cours d’une conférence de
presse, M. al-Wafi a indiqué qu’il
allait avec plusieurs autres
membres «prendre les mesures
juridiques nécessaires» pour
empêcher M. Miitig de prendre
les rênes du gouvernement. Des
irrégularités similaires avaient
été déjà soulevées par des
députés lors du limogeage de
l’ancien Premier ministre Ali
Zeidan qui avait dénoncé luimême son éviction «illégale». Le
nouveau Premier ministre doit
succèder à Abdallah Al-Theni,
démissionnaire, qui assure l’intérim depuis le limogeage de M.
Zeidan.
Dimanche, lors d’un second
tour, Ahmed Miitig, l’a emporté
devant Omar al-Hassi, un universitaire de Benghazi, avec 73 voix
contre 43. Le gagnant devait toutefois réunir 120 votes lors d’un
troisième tour.
Mardi, sur sept candidats en
lice, Miitig et al-Hassi étaient arrivés en tête avec respectivement
67 et 34 voix. Mais le second tour
avait été interrompu par une
attaque menée contre les locaux
du Congrès par un groupe armé
dont les motivations sont toujours inconnues.
Dans son programme électoral, M. Miitig a inscrit la sécurité
et la construction des institutions
sécuritaires et militaires comme
une «priorité».
Le pays est en effet en proie à
des violences et des attaques
quotidiennes visant des diplomates et les services de sécurité
et à une hausse de la criminalité
et de l’influence des islamistes
extrémistes, dans l’impunité la
plus totale.
Vendredi encore, au moins
neuf soldats et policiers ont été
tués dans des heurts entre l’armée et des jihadistes du groupe
Ansar Asharia, à Benghazi, dans
Tunisie
Des mesures pour réduire les dépenses publiques
L
e gouvernement tunisien a annoncé vendredi une série de mesures visant à diminuer les dépenses publiques, dont une
réduction de 10% des salaires des ministres.
Alors que le pays fait face à de graves difficultés économiques, «les salaires des
ministres et secrétaires d’État et de toute personne ayant le rang et les avantages d’un
ministre ou d’un secrétaire d’État seront
réduits de 10%», a indiqué à la presse le
porte-parole du gouvernement, Nidhal
Ouerfelli.
Le gouvernement propose d’élargir cette
mesure aux anciens ministres et secrétaires
d’État. Le Conseil des ministres a également
décidé de «remplacer les voitures de fonction dans la Fonction publique, les institutions
et établissements publics par une prime
financière» et de «remplacer les bons d’essence en une prime financière compensatoire avec une réduction de leur valeur de
10%».
Le gouvernement n’a pas précisé le montant des économies qui pourraient être ainsi
réalisées ou le nombre de personnes
concernées par ces mesures, qui s’inscrivent, selon lui, «dans le cadre de l’effort
national pour maîtriser les dépenses».
Le président Moncef Marzouki avait déjà
annoncé en avril qu’il comptait baisser de
deux tiers son salaire, qui s’élève à 30 000
dinars (plus de 13 500 euros).
L’économie tunisienne a fortement pâti de
l’instabilité qui a suivi la révolution et la fuite
du président Zine El Abidine Ben Ali.
Le Premier ministre Mehdi Jomaa a affirmé, fin avril, que le pays «n’était pas en cessation de paiement mais on a des écarts
assez importants qu’il faut réduire».
Evoquant les emplois publics – un tiers
environ du budget de l’Etat –, M. Jomaa a
estimé que «tout emploi qui n’est pas rempli
est un emploi fictif et c’est un emploi potentiellement menacé».
Lotfi B./AFP
l’Est.
Le nouveau Chef du gouvernement doit conduire une nouvelle période de transition jusqu’à l’élection d’un nouveau
Parlement, dont la date n’a pas
été encore fixée.
Sous la pression de la rue, le
CGN miné par une lutte d’influence entre islamistes et libéraux, avait en effet accepté
récemment de céder la place à
un nouveau Parlement élu.
Z. T. /Agences
Une journée d’étude à Oran
Les relations
Maghreb-Europe
en débat
UNE JOURNÉE d’étude
dédiée aux relations
historiques et stratégiques
entre les pays du Maghreb et
de l’Europe se tiendra lundi
au Centre de recherche en
anthropologie sociale et
culturelle (CRASC) d’Oran, ont
annoncé dimanche les
organisateurs.
Initiée par la division de
«recherche socioanthropologie de l’histoire et
de la mémoire» relevant du
CRASC, en collaboration avec
le Centre des études
africaines de l’université de
Portugal (CEAUP), la
rencontre verra la participation
d’un nombre de chercheurs et
experts académiques, a-t-on
indiqué de même source.
Plusieurs questions liées aux
relations entre le Maghreb et
l’Europe seront évoquées lors
de cette manifestation
scientifique abordant, entre
autres, le colonialisme, la
diplomatie et l’économie.
Le second volet s’intéresse
aux relations stratégiques,
notamment au rôle et à la
contribution des pays du
Maghreb au sein des
organisations internationales
dont l’Organisation des
Nations unies (ONU) et la
Ligue arabe.
Le rapport avec d’autres
organisations européennes
telles que l’Union européenne
sera également débattu.
L’objectif principal de ce
second axe est de mieux
appréhender le rôle des pays
d’Afrique du Nord en tant que
partenaires politiques et
stratégiques de l’Europe.
Cette journée d’étude
constituera également une
occasion de présenter les
recherches et les travaux
réalisés par les deux
institutions scientifiques
organisatrices de la rencontre.
R.M.
12
Monde
Mardi 6 mai 2014
Le Jour D’ALGERIE
Ukraine
Moscou s’inquiète pour la paix en Europe
Par Ali O.
«L
es combats ont fait
quatre morts et une
trentaine de 30 blessés
parmi les mem-bres
des forces de l'ordre ukrainiennes,
a annoncé le ministère de
l'Intérieur. Les rebelles se servent
de la population comme bouclier et
ont aussi mis le feu à des maisons,
faisant des victimes», selon le
ministère. «Ma mission est d'éliminer les terroristes, avait auparavant
indiqué le ministre de l'Intérieur,
Arsen Avakov, qui se trouvait à un
checkpoint à proximité de la zone
de combats. La seule tactique est
d'avancer petit a petit vers le centre
de Slaviansk», a-t-il ajouté. Selon le
chef de la Garde nationale, Stepan
Poltorak, également sur place, nos
adversaires sont bien entraînés et
bien équipés. «Ils font tout pour
nous obliger à utiliser des armes
lourdes, mais nous ne le ferons pas
pour épargner la population civile»,
a-t-il souligné. Le commandant
rebelle, Vadim Orel, a affirmé à
l'AFP que l'armée ukrainienne leur
avait tiré dessus depuis un hélicoptère et avait aussi eu recours à
des roquettes près d'une autre
localité, située à 5 km au sud de
Slaviansk.
Dimanche soir, la porte-parole
des rebelles, Stella Khorocheva,
avait affirmé que les insurgés
avaient reçu des renforts de
Crimée et de Tchétchénie (Russie),
sans pouvoir préciser leur nombre.
La Russie, que l'Occident et
Kiev accusent depuis des mois de
téléguider les troubles dans l'est et
l e sud du pays, a affirmé hier
que la crise pourrait menacer la
stabilité et la paix en Europe en
l'absence de réponse adéquate de
la communauté internationale.
Selon un Livre blanc rendu public
hier à Moscou, des forces ultranationalistes, extrémistes et néonazies sont à l'œuvre en Ukraine où
elles se rendent coupables de violations massives des droits de
l'homme. Les conséquences pour
la paix, la stabilité et le développement démocratique de l'Europe risquent d'être tellement dévastatrices
qu'il faut absolument mettre fin aux
violations, selon ce rapport publié
par le ministère des Affaires étrangères. «Le président ukrainien par
intérim, Olexandre Tourtchinov,
avait auparavant dénoncé la guerre
qui est de fait en train d'être menée
contre nous. Nous devons être
prêts à repousser cette agression»,
a-t-il averti hier après les incidents
meurtriers qui se sont déroulés à
Odessa depuis vendredi, causant
la mort d'une quarantaine de personnes. Selon lui, l'objectif (des
insurgés pro-russes) est de renverser le gouvernement à Kiev, et des
provocations et incidents peuvent
désormais se produire sur tout le
I
pour promouvoir une nouvelle
offensive diplomatique. Le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
(OSCE) Didier Burkhalter est attendu le 7 mai à Moscou pour évoquer
le dossier ukrainien avec le président russe Vladimir Poutine. Les
deux hommes discuteront de la
mise en place de tables rondes
Poursuite des combats pour la localité-clé de Bentiu
es combats se poursuivaient
hier à Bentiu (nord-est), capiD
tale de l'État pétrolifère d'Unité que
l'armée sud-soudanaise tente de
reprendre depuis la veille aux
rebelles de l'ancien vice-président
Par Fouzia Mahmoudi
l est bien rare de voir les officiels israéliens élever le ton pour
défendre des Palestiniens. Pourtant, la violence et la brutalité des
colons juifs vivant en Cisjordanie a atteint un tel niveau que le
ministre de la Défense, Moshé Yaalon, s’est vu dans l’obligation de
lancer un message à l’intention de ses concitoyens les plus haineux.
En effet, il a appelé hier à combattre avec une poigne de fer les actes
racistes anti-arabes qui se sont multipliés en Cisjordanie occupée et
en Israël même. «L'Etat doit lutter avec une poigne de fer contre ce
qui se dénomme le Prix à payer, un phénomène hideux qui n'a aucun
rapport avec les valeurs et la morale juives, dont le but est de nuire
aux Arabes uniquement parce qu'ils sont Arabes», a affirmé Yaalon
lors d'un discours dans un cimetière militaire. Il s'exprimait au cours
d'une cérémonie organisée à la mémoire des soldats et des civils
israéliens tués au combat ou lors d'attentats, à la veille des festivités
marquant le 66 anniversaire de la création d'Israël, selon le calendrier hébraïque. Sous l'appellation du Prix à payer, des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent à des
agressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens ou encore
l'armée israélienne, en réaction à des décisions gouvernementales
qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à des
Palestiniens. Justement hier encore, un tribunal de Jérusalem a prolongé de trois jours la détention de Shalom Matouki, un colon de l'implantation de Yitzhar, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Il est
soupçonné d'avoir participé à un acte de vandalisme contre une
mosquée à Oum al-Fahem dans le nord d'Israël le 18 avril, a indiqué
la radio publique. Malgré ces arrestations, la radio militaire a souligné que la plupart des récentes exactions de ce type étaient restées
impunies. La députée d'opposition de gauche Zeeva Gal-On a appelé hier à la radio le gouvernement à adopter une loi assimilant les
actes racistes à des activités terroristes ce qui donnerait à la police
et au Shin Beth (le service de sécurité intérieure) plus de moyens
légaux pour lutter contre ce phénomène. La ministre de la Justice,
Tzipi Livni, avait elle aussi soutenu dimanche l'idée de traiter les
exactions des colons et extrémistes juifs comme des actes terroristes. Dans son rapport annuel sur le terrorisme, publié le 30 avril, le
département d'Etat américain a déploré que les actes d'extrémistes
israéliens, notamment de colons en Cisjordanie occupée, contre des
Palestiniens, dans leur majorité n'aient pas donné lieu à des poursuites. Reste à savoir quelle peine encourront ceux qui agressent
gratuitement des Palestiniens alors même que l’État israélien se
montre sans pitié avec l’ensemble du peuple palestinien qu’il n’a de
cesse d’agresser depuis des décennies. Peut-être les dirigeants
hébreux devraient-ils également se pencher sur cette question et se
rendre compte qu’ils ne font pas mieux en tant que nation que les
plus violents des colons juifs.
F. M.
e
territoire. Dans la région de
Lougansk, dans la petite ville de
Slovianoserbsk, des hommes
armés se revendiquant de l'armée
du Sud-Est ont attaqué hier matin
le poste de police local. Le chef de
la police, sorti pour leur parler, a
été roué de coups par les rebelles,
a rapporté la police. Les Européens
se sont mobilisés ce week-end
sous le parrainage de l'OSCE, qui
doivent faciliter un dialogue national avant l'élection présidentielle
anticipée prévue le 25 mai en
Ukraine, a indiqué un porte-parole
de la chancelière allemande,
Angela Merkel. Le ministre britannique des Affaires étrangères,
William Hague, est pour sa part
attendu à Kiev mardi soir pour des
entretiens avec les responsables
ukrainiens. Le gouvernement ukrainien sera à son tour reçu à
Bruxelles le 13 mai par la
Commission européenne pour
l'examen de mesures de soutien à
Kiev. Dimanche, le ministre allemand des Affaires étrangères,
Frank-Walter Steinmeier, avait plaidé en faveur d'une deuxième
conférence de Genève, malgré
l'absence de résultats concrets à la
suite de la première, organisée miavril. Ukraine, Russie, États-Unis et
Union européenne avaient alors
signé un accord visant à une
désescalade de la crise en Ukraine
et au rétablissement de la stabilité
politique et économique du pays.
Mais ce texte était resté lettre
morte, tandis que la situation se
détériorait sur le terrain.
A. O.
Soudan du Sud
Points chauds
Vindicte
Ph.>D. R.
 De nouveaux combats faisaient rage hier dans l'est de l'Ukraine, faisant craindre un scénario de guerre civile, alors
que les Occidentaux tentent de relancer le dialogue avec la Russie qui affirme s'inquiéter pour la paix en Europe.
Riek Machar, malgré des pourparlers à Addis-Abeba pour mettre fin
au conflit au Soudan du Sud.
«Nous combattons dans et autour
de Bentiu pour en reprendre le
contrôle», a déclaré à l'AFP le colonel Philip Aguer, porte-parole de
l'armée sud-soudanaise. «Ils (les
rebelles) résistent mais nous avons
le dessus». L'armée sud-soudanaise avait annoncé être entrée
dimanche dans Bentiu, et un
témoin sur place avait indiqué
qu'elle semblait en avoir le contrôle. Les troupes rebelles menées
par Riek Machar, limogé en juillet
2013 par le président Salva Kiir,
s'étaient emparés mi-avril de
Bentiu, qui a changé plusieurs fois
de mains depuis le début du
conflit, déclenché mi-décembre
entre troupes fidèles au président
Kiir et celles loyales à M. Machar,
sur fond de rivalité entre les deux
hommes au sommet du régime
sud-soudanais.
A cette rivalité politique se greffent de vieux antagonismes entre
peuples dinka et nuer dont sont
respectivement issus MM. Kiir et
Machar, et les combats s'accompagnent de massacres et d'exactions contre les civils sur des critères ethniques, imputables aux
deux camps. Les rebelles ont été
accusés d'avoir sélectionné sur
leur appartenance ethnique et
massacré des centaines de civils
lorsqu'ils ont pris Bentiu.
Dimanche, l'armée sud-soudanaise s'est emparée de la localité
de Nasir, le quartier-général des
rebelles situé près de la frontière
éthiopienne, dans le cadre d'une
offensive lancée samedi, au lendemain d'une visite au Soudan du
Sud du secrétaire d'État américain
John Kerry, durant laquelle M. Kiir
s'était dit prêt à des pourparlers
directs avec M. Machar à Addis
Abeba. Ce dernier qui s'était entretenu par téléphone avec M. Kerry,
s'était dit «ouvert» à une telle rencontre, selon des diplomates américains. Malgré les combats, les
autorités sud-soudanaises ont
répété hier être attachées aux
pourparlers de paix en cours à
Addis Abeba destinés à trouver
une solution politique durable au
conflit au Soudan du Sud, qui jusqu'ici n'ont péniblement accouché
le 23 janvier que d'un cessez-lefeu, jamais respecté.
Les négociations, déjà suspendues deux fois faute d'avancées,
ont repris le 28 avril, mais n'ont jusqu'ici pas progressé.
Selon l'armée sud-soudanaise,
M. Machar est désormais terré en
brousse, après avoir dû fuir Nasir.
Le président américain Barack
Obama a récemment signé un
décret autorisant de telles sanctions contre quiconque menacerait
la paix au Soudan du Sud, plus
jeune nation du monde, indépendante depuis juillet 2011 seulement, à l'issue de plus de deux
décennies de conflit entre 1983 et
2005 entre Khartoum et une rébellion sudiste, dont MM. Kiir et
Machar étaient de hauts dirigeants.
Washington fut le soutien indéfectible de cette rébellion, désormais au pouvoir à Juba, et le parrain de l'indépendance du Soudan
du Sud.
Des milliers de personnes ont
déjà péri – peut-être des dizaines
de milliers, mais aucun bilan précis
n'est disponible –, et plus d'un million de Sud-Soudanais ont été
chassé de chez eux par les combats et les massacres. Huit bases
de l'ONU abritent, dans des conditions épouvantables, plus de
78 000 civils craignant d'être massacrés en raison de leur appartenance ethniques et trop terrifiés
pour sortir.
Palestiniens
Mahmoud Abbas et le chef du Hamas se rencontrent à Doha
Il devait rencontrer le dirigeant ont conclu un accord de réconcie président palestinien,
Mahmoud Abbas, et le chef du du Hamas installé à Doha depuis liation le 23 avril en vue de former
L
Hamas Khaled Mechaal devaient plus de deux ans après avoir quit- un gouvernement composé de
se rencontrer hier à Doha pour la
première fois depuis la conclusion
d'un accord de réconciliation interpalestinien, a indiqué un responsable palestinien.
«Mahmoud Abbas va rencontrer Khaled Mechaal à Doha, mais
l'heure n'a pas encore été fixée», a
affirmé à l'AFP ce responsable
basé à Ramallah en Cisjordanie.
Mahmoud Abbas s'est envolé
pour Doha dimanche et devait rencontrer l'émir du Qatar cheikh
Tamim Ben Hamad al-Thani hier
matin avant de participer à un
mariage familial.
té la Syrie à la suite de la guerre
civile qui ensanglante ce pays.
La dernière rencontre entre les
deux hommes a eu lieu en janvier
2013 au Caire. Le Fatah, le mouvement du président Abbas et principale composante de l'Organisation
de Libération de la Palestine
(OLP), qui contrôle une partie de la
Cisjordanie et le Hamas ont entretenu des relations tendues depuis
que le principal mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir
dans la bande de Ghaza en 2007
en évinçant les forces du Fatah.
Les deux mouvements rivaux
personnalités indépendantes présidé par Mahmoud Abbas.
L'annonce de cet accord a provoqué la colère du Premier
ministre
israélien,
Benjamin
Netanyahu, qui a suspendu les
négociations de paix avec
Mahmoud Abbas en proclamant
qu'il ne discuterait pas avec un
gouvernement soutenu par le
Hamas.
Cette décision a mis fin aux
négociations parrainées depuis la
fin juillet 2013 par le secrétaire d'État américain John Kerry qui ont
abouti à une impasse totale.
Culture
Le Jour D’ALGERIE
Mardi 6 mai 2014
13
Le ferronnier d’art Bellahcene Merzouk :
«C’est un art peu connu et peu considéré dans notre pays»
Le Jour d’Algérie : Vous êtes
ferronnier d’art depuis longtemps ?
Je suis un ferronnier d’art,
autodidacte de formation. J’ai
commencé depuis quinze ans à
faire la sculpture sur bois. Et je ne
suis que depuis deux ans ferronnier d’art. J’ai appris cette discipline tout seul et j’ai commencé à
faire des objets artistiques avec
des déchets de ferre. J’ai fait des
statuettes, des miroirs et des
objets de décoration mais je n’ai
pas mis mes œuvres en vente,
tout simplement, parce que je ne
savais pas que cet art existe. Par
coïncidence, je suis passé
devant la Grande poste à AlgerCentre et j’ai vu une exposition
d’artisanat. Et c’est là où j’ai
découvert pour la première fois
des ferronniers d’art comme moi.
On m’a orienté vers la fédération
nationale des artisans, je leur ai
montré les photos de mes
œuvres, ils étaient impressionnés
et on m’a demandé d’adhérer à
la fédération pour participer aux
différentes expositions.
Ferronnier d’art est un art
nouveau chez nous, comment
est-il accueilli ?
Oui c’est vrai c’est un art peu
connu chez nous mais il y a
quand même un nombre important de ferronniers d’art dans
notre pays qui œuvrent pour le
faire connaître mieux. C’est un art
Ph. : E; Soraya
 Bellahcene Merzouk est un jeune
ferronnier d’art. Autodidacte de formation,
cet artiste passionné réalise de belles œuvres
artistiques malgré toutes les contraintes. Fort
de caractère, plein d’énergie, de passion et
d’ambition, il regrette que cet art est peu
considéré par les gens et œuvre pour lui
décrocher une place brillante dans toutes les
expositions auxquelles il participe. Il nous
parle de sa passion, des contraintes et de ses
projets d’avenir.
peu connu et peu considéré
dans notre pays. Mais il s’impose
avec sa beauté, sa particularité et
avec la touche artistique que lui
donne l’artiste. C’est un travail
qui demande beaucoup de passion, de patience et surtout de la
créativité. En plus, le ferronnier
d’art doit utiliser tout son talent
artistique pour expliquer aux
gens la valeur de cet art. Même
s’il est encore nouveau chez
nous il y a des gens qui connaissent sa valeur artistique.
La matière première est-elle
disponible ?
Oui je n’ai pas de problème
de matière première qui est souvent des objets récupérés. Le
problème principal est le
manque de conscience des gens
sur la valeur de cet art. Ils apprécient beaucoup nos œuvres mais
la plupart croit qu’il s’agit de
petites bricoles ou d’un don rare.
Alors les prix sont à la portée des gens ?
On a un petit problème en ce
qui concerne le prix. Vu que les
gens ne connaissent pas la
valeur de nos œuvres, ils veulent
les avoir à des prix très bas. Cela
est décourageant pour nous car
on doit à chaque fois donner des
explications sur la finesse et la
passion nécessaire pour faire tel
ou tel objet.
Et la commercialisation, est-
Ouverture des journées de la chanson auressienne
U
Ambiance de fête à Batna
ne ambiance de fête a marqué, à la maison de la culture Mohamed Laïd-Al
Khalifa de Batna, l’ouverture des premières
journées de la chanson auressienne qui ont
attiré un public nombreux, composé essentiellement de jeunes.
Un cocktail de chansons modernes et traditionnelles a été interprété à cette occasion
par des stars locales du chant auressien
parmi lesquelles Nezari Nouar, Youcef
Boukhentache, Hicham Boumaâraf et Souad
Khelfaoui qui ont été accompagnées par
l’orchestre «Chelia». Des tableaux chorégraphiques puisés dans le riche patrimoine
chaoui ont été exécutés par le ballet local
durant le spectacle d’ouverture de ces journées placées sous le thème «El Manbaâ» (la
source). Les autres concerts de ces journées seront organisés au jardin public «La
verdure», au niveau du centre-ville qui
accueillera également la clôture de la manifestation, jeudi prochain, a indiqué un cadre
de la maison de la culture, AbdelmalekBoubekhta, soulignant que l’animation des
soirées sera assurée par des artistes de
Batna, Tébessa, Khenchela et Oum El
Bouaghi dont Massinissa, Nasreddine Hora
et les troupes El-Djorf de Tébessa, Ouled
Mahboub d’Ain Farkoun et Nostalgia d’Ain
Beida. Initiées par la direction de la culture,
ces journées musicales donneront également lieu à la présentation de plusieurs
concerts dans les grandes villes de la wilaya
dont Barika, El Madher, Ain Touta, Arris,
Merouana, N’gaous et Tazoult.
S.M.
Journées nationales de monodrame à Laghouat
Seize wilayas participent à la deuxième édition
S
eize wilayas prennent part à la deuxième
édition «des journées nationales du
monodrame», ouvertes à Laghouat, à l’initiative de l’association locale «Derb El-Assil».
La cérémonie d’ouverture de la manifestation, organisée à la maison de la culture
«Takhi Abdallah Benkeriou», a été marquée
par la présentation d’une pièce théâtrale collective par des adultes et des bambins, incitant à une meilleure prise en charge de ce
genre d’art. La manifestation de trois jours,
prévoit une série de présentation théâtrales
animées par les troupes participantes, ainsi
que des ateliers de travail encadrés par des
spécialistes et des professionnels sur «l’édition», «l’animation», et «le rythme», selon les
organisateurs. La deuxième édition des
journées nationales du monodrame, vise
notamment à instaurer une culture théâtrale,
à promouvoir et encourager la pratique du
théâtre, notamment chez les nouveaux
talents, a-t-on fait savoir. L’association culturelle «Derb El-Assil» fondée depuis quatre
ans, s’est particulièrement distinguée avec
les premiers titres arrachés au théâtre professionnel à Sidi Bel-Abbès en 2011, au festival national de théâtre, et la réalisation d’un
documentaire audiovisuel sur le poète
«Takhi Abdallah Benkeriou».
N.T.
Echanges culturels
Tlemcen hôte de la wilaya de Bouira
L
a wilaya de Tlemcen est l’hôte, à compter d’hier, de la wilaya de Bouira dans le
cadre des échanges culturels entre les deux
wilayas, a-t-on appris auprès de la Direction
locale de la culture. «Tout est fin prêt pour
accueillir la semaine culturelle de la wilaya
de Tlemcen dans notre wilaya», a affirmé
Nacer Mourad, directeur de la culture de la
wilaya, qui a fait savoir qu’une série d’activités culturelles et artistiques est au programme de cette manifestation. Le public bouiri
découvrira au cours de ce rendez-vous culturel l’art et les us et coutumes de la capitale des Zianides.
Au programme de cet évènement,
qu’abrite la maison de la culture AliZaâmoum, figurent plusieurs expositions
dédiées notamment à l’artisanat traditionnel
et au patrimoine historique et touristique de
cette région de l’ouest du pays. Des expositions sont consacrées à l’art culinaire, aux
costumes traditionnels et aux arts plas-
tiques. Des organisateurs prévoient en outre
des galas artistiques qui seront animés par
des artistes de Tlemcen, dont le groupe des
amis du défunt Kahouadji Ammar. «Les
chansons haouzie et andalouse seront aussi
au rendez-vous», a précisé le même responsable, ajoutant que des visites des sites
archéologiques et touristiques de Bouira
seront organisées au profit des invités de la
wilaya.
R.G.
elle facile ?
Malheureusement, la commercialisation de mes œuvres
n’est pas facile car je n’ai pas un
atelier spacieux et mes œuvres
sont exposées uniquement lors
des différentes expositions organisées par la fédération des artisans. Je tiens à saluer dans ce
sens le président de la fédération
Yaïci Réda qui ne rate aucune
occasion pour mettre en avant
les ferronniers d’art.
Parez-nous de vos projets
En réalité j’ai déposé un dossier dans le cadre de l’Ansej pour
bénéficier de l’aide de l’Etat afin
d’ouvrir un petit atelier et une
salle d’exposition. Si ce projet
tient la route je multiplierai mon
travail et je réaliserai plus
d’œuvres artistiques. Cela m’aidera aussi à participer aux différentes expositions avec le maximum d’œuvres.
Propos recueillis par
Abla Selles
Rendez-vous culturels
Palais de la culture AbdelkrimDali de Tlemcen
7 mai :
journée d’étude sur «Le patrimoine
immatériel et les moyens de sa
promotion»
Galerie d’art Aïcha Haddad
Jusqu’au 5 mai:
Exposition d’arts plastiques, par
l’artiste Larachiche
Musée national d’Art moderne et
contemporain d’Alger
Jusqu’au 5 juillet :
Exposition de photographies «El
moudjahidate, nos héroïnes», par
les jeunes photographes Nadja
Makhlouf et Benyoucef Chérif,
accompagnée de textes de l’historienne Malika El-Korso.
Maison de la culture de Biskra
Du 3 au 6 mai :
Exposition artistique de la photo
avec l’artiste Kadim Assadik
Musée public national de l’enluminure, de la miniature et de la
calligraphie
Du 24 avril au 15 mai :
Exposition de manuscrits (en calligraphie maghrébine)
Musée public national des arts et
traditions populaires
Jusqu’à 30 mai
«L’action pédagogique dans le
Musée»
Centre culturelle Mustapha-Kateb
Jusqu’au 10 mai :
Exposition collective intitulée «Œil
sur le patrimoine».
Sports
Le Jour D’ALGERIE
Le MCA et la JSK en danger
Par Anouar M.
O
n assiste, médusés, à une stérile attaque des joueurs de la JSK et
du MCA par médias interposés ; ils se rejettent les accusations,
chaque camp veut défendre sa position. Les Mouloudéens estiment
qu’ils méritent le sacre et invitent les Kabyles à le reconnaître, alors que
ces derniers estiment que la chance leur a souri et qu’ils n’ont pas à
s’enorgueillir de cette consécration. Ainsi, à défaut de pouvoir s’exprimer pleinement sur le terrain, ces joueurs se lancent dans une campagne qui ne les honore nullement. Comment peut-on encore s’enorgueillir après le jeu haché présenté au cours de cette finale qui n’a pas
répondu aux espérances des fans sevrés déjà par ce spectacle
médiocre ? Il faudrait que ces joueurs apprennent à faire leur métier
pour lequel ils sont payés, à savoir donner du plaisir au lieu de s’échanger les insultes et se rejeter les accusations. Une charte d’éthique est
nécessaire pour ces éléments perturbateurs qui par leurs déclarations
incendiaires peuvent déclencher des incidents entre supporteurs, d’autant que le joueur doit donner l’exemple et être discipliné sur le terrain
et en dehors.
A. M.
Mondial des clubs champions de volley-ball
Le GSP espère faire bonne figure
Les deux finalistes de la dernière Coupe
d’Algérie de football, le Mouloudia Club
d’Alger et la JS Kabylie, seront en danger
aujourd’hui avec leurs matchs en retard
comptant pour la 25 journée.
e
Par Anouar M.
E
n effet, les deux formations auront des
déplacements
périlleux puisque le Doyen
se rendra chez le voisin,
l’USM EL Harrach, alors que
les Canaris rendront visite
au CA Bordj Bou-Arréridj.
Les Vert et Rouge qui
sont toujours au septième
ciel avec le dernier sacre en
Coupe d’Algérie aborderont
ce virage du championnat
avec précaution pour tenter
de prendre une place sur le
podium. Quelque peu fatigués après les gros efforts
fournis en finale de la
Coupe, les joueurs du MCA
feront malgré cela tout leur
possible pour revenir avec
un résultat probant de leur
court déplacement au stade
du 1 -Novembre d’El
Harrach face à la formation
locale qui ne l’entendra pas
de cette oreille.
En effet, le club banlieusard ne perd pas espoir
d’accrocher au moins une
quatrième place qui pourrait
leur garantir une participation à la Coupe arabe qui
sera relancée la prochaine
saison. Les Harrachis qui
er
er
préparer la 14 journée du championnat, qui était prévue le lendemain».
Dans un match intense face à l’équipe
de Seddouk-Volleyball, les Pétrolières
se sont imposées haut la main (3-0).
Une performance qui, selon Salim
Achouri, est révélatrice de la bonne
santé de son équipe à la veille de ce
Mondial des clubs, auquel les clubs
algériens participent pour la première
fois de leur histoire. «C’est aussi pour
cette raison que nous comptons faire
de notre mieux pour réussir un bon parcours, et pourquoi pas se qualifier au
tour suivant». L’entraîneur du GSP a, en
effet, considéré que l’issue des deux
premiers matchs, respectivement
contre le club hôte du Mondial des
Clubs, le Volero Zurich, puis le Molico
Osasco (Brésil) sera déterminante
pour la suite du parcours. «Certes, la
différence de niveau est énorme, surtout que la plupart de leurs joueuses
sont des professionnelles aguerries,
mais le GSP est sur une courbe ascendante. Nous allons donc essayer de
profiter de cette euphorie pour faire
bonne figure», a espéré M. Achouri.
e
Championnat du monde de kempo
L
L’EN à la quatrième place
es sélections algériennes de Kempo
(garçons et filles) ont remporté 30
médailles (12 or, 4 argent et 14 bronze), à l’issue des championnats du Monde de kempo,
qui se sont déroulés à Budapest en Hongrie
(23-28 avril), a-t-on appris auprès de la
Fédération algérienne des arts martiaux.
Grâce à ces résultats obtenus par les sélections algériennes représentées par 6 athlètes chez les messieurs et 5 chez
les filles, l’Algérie a terminé à la 4 place, derrière la Roumanie, la Hollande
et la Hongrie. Les médailles d’or ont été l’œuvre de Boulassel Manel
(-70 kg), qui a remporté à elle seule quatre médailles d’or en full-kempo,
cnock-kempo, semi-kempo et self-défense. De son côté, Aissaoui
Noureddine (-60 kg) s’est adjugé trois médailles d’or en semi-kempo,
kempo knockdown et full-kempo. Les autres médailles d’or sont revenues à
Iftini Kenza (-60 kg) en self défense et par Mokrani Samira en kempo-submission (-70kg), alors que Moguef Hakima (-60 kg) a obtenu deux médailles
d’or en kempo-knockdown et en full-kempo. Moguef Mohamed Lamine s’est
vu décerner la médaille d’or en semi-kempo.
e
Ph.>DR.
A défaut de s’exprimer sur le terrain...
e club algérien des GS Pétroliers,
sacré champion d’Afrique des
clubs de volley-ball (dames) dimanche
dernier à Tunis, fera de son mieux pour
bien représenter l’Algérie et le continent africain au Mondial des clubs
féminins qu’abritera la ville suisse de
Zurich du 7 au 11 mai. «Certes, la tâche
s’annonce ardue, vu le niveau des
clubs participants et surtout, l’effet de
surprise pour notre équipe, qui n’a été
informée de sa participation à ce
Mondial qu’après son retour de Tunis,
ce qui ne lui a pas laissé le temps d’effectuer une préparation spécifique afin
d’y augmenter ses chances de performance», a expliqué à l’APS l’entraîneur
du GSP, Salim Achouri. Malgré cet
inconvénient, Achouri considère que le
GSP est suffisamment préparé pour
réussir une bon parcours dans ce
Mondial, notamment, grâce à la compétition continentale (Championnat
d’Afrique) qui, selon lui, a servi de préparation. «En plus, après notre retour
de Tunis, nous nous sommes bien
reposés. Nous n’avions repris les
entraînements que jeudi, 1 mai, pour
23
Ligue 1 (mise à jour)
Coup-franc
direct
L
Mardi 6 mai 2014
n’ont pas pour habitude de
laisser filer des points aussi
importants à domicile, se
donneront à fond pour l’emporter et confirmer leur
retour en force surtout après
la victoire lors de la précédente journée à Chlef face à
l’ASO.
Les poulains de
Boualem Charef savent ce
qui les attend lors de ce
match et devraient prendre
leurs précautions pour réussir à passer l’écueil du
Mouloudia. De son côté, la
JSK risque gros lors de ce
déplacement à Bordj où les
Criquets Jaunes les attendront de pied ferme. Les
Bordjiens, même s’ils sont
conscients du fait qui leur
sera difficile d’assurer leur
maintien en Ligue 1, ne perdent pas complètement
espoir et feront tout pour
l’emporter. De leur côté, les
Canaris qui sont toujours
sous le coup de la déception après l’échec de la finale face au MCA, redoutent
ce déplacement même s’ils
souhaitent revenir avec un
résultat probant pour rester
dans la course qualificative
à une compétition continen-
Les mouloudéens doivent sortir le grand jeu
Le programme :
tale la saison prochaine.
A. M.
L
USMH-MCA (16h)
CABBA-JSK (18h)
USMA-ESS le 22 mai
à Bologhine
e match entre le leader du championnat professionnel
de football de L1, l’USM Alger, et son dauphin l’ES
Sétif, est programmé pour le jeudi 22 mai au stade OmarHamadi (Bologhine/Alger) à 18h, a appris l’APS dimanche
auprès de la LFP. «Ce match se jouera au stade OmarHamadi, terrain de domiciliation de l’USMA, et nulle part
ailleurs, comme rapporté ici et là», a affirmé le président de
la LFP, Mahfoud Kerbadj. Lors de ce dernier match du
championnat, il sera procédé à la remise du trophée au
futur champion, l’USMA, le sixième titre de son histoire. Au
terme de la 26 journée, disputée samedi, les Algérois caracolent à la tête du classement avec 60 points, à onze longueurs de leur poursuivant, l’ESS (2 , 49 pts). Le Bureau
fédéral de la FAF, réuni samedi, a affirmé qu’une cérémonie de remise de trophée au champion de la L1, sera organisée lors de la dernière journée.
e
e
Finale de la Coupe d’Italie et de France
Ghoulam sacré avec Naples, Kadir désappointé
L
es deux internationaux algériens,
Faouzi Ghoulam et Foued Kadir,
ont connu samedi soir des fortunes
diverses avec leurs clubs respectifs,
Naples et Rennes, à l’occasion des
finales de la Coupe d’Italie et de
France de football.
Retardée de 45 minutes en raison
d’incidents, la finale de la «Coppa»
italienne a souri à Naples, qui a pris
le meilleur sur la Fiorentina (3-1),
dans un match disputé sous haute
tension au stade olympique de
Rome.
Le club du sud de l’Italie s’est
imposé grâce à un doublé de
Lorenzo Insigne (11, 16) et une ultime contre-attaque de Dries Mertens
(90+3).
La Fiorentina avait réduit le score
par Juan Manuel Vargas (27).
Titularisé par l’entraîneur espagnol,
Rafael Benitez, Faouzi Ghoulam a
pris part à l’intégralité de la rencontre, dans son rôle habituel de latéral
gauche. Le joueur algérien a sorti
une belle copie, en dépit de l’enjeu
de taille qui a caractérisé les débats,
confirmant ainsi la forme optimale
dans laquelle il se trouve, à quelques
semaines de la coupe du monde
2014 au Brésil (12 juin-13 juillet).
Il s’agit du second trophée personnel pour Ghoulam, après avoir
remporté la saison dernière la coupe
de la Ligue française avec l’AS SaintEtienne.
En France, la finale de la coupe,
100% bretonne entre l’EA Guingamp
et le Stade Rennais de Foued Kadir,
disputée au Stade de France à Paris,
a fini par sourire aux Guingampais,
dirigés par l’ancien international fran-
çais Jocelyn Gourvennec (2-0).
Les deux buts de la partie ont été
marqués par Martins-Pereira (36 ) et
Yatabaré (46 ).
Laissé sur le banc par l’entraîneur, Philippe Montanier, Kadir n’a
pas pris part à cette finale, à sa grande désillusion, lui qui espérait décrocher son premier titre personnel.
Kadir, prêté pour une saison par
l’OM, devrait quitter Rennes, à l’issue
de cette saison.
e
e
Classement mondial des clubs
L’ES Sétif 164
e
L’
Espérance de Tunis a retrouvé la première place
africaine du classement mondial des clubs pour le
mois d’avril, alors que l’ES Sétif a rétrogradé à la 164
place, rapporte la Fédération internationale de l’histoire du
football et des statistiques (IFFHS). La formation algérienne qui s’est qualifiée pour la phase des poules de la Ligue
des champions occupait la 140 place mondiale et la 8 africaine au classement du mois de mars. L’Espérance de
Tunis qui s’achemine vers son 26 titre de champion de Tunisie, obtient la première place africaine du mois, se classant à la 58 place mondiale, devant le CS
Sfaxien, 2 meilleur club continental qui occupe la 63 place et l’Etoile du Sahel, 3
au plan africain, qui pointe à la 111 place mondiale. De son côté, le Raja
Casablanca, de l’entraîneur tunisien Faouzi Benzarti, occupe la 106 place alors
que la meilleure autre formation arabe, Al-Shabab FC d’Arabie Saoudite, pointe à
la 87 place. Le Bayern Munich occupe la première place, devant le Real Madrid,
l’Atletico Madrid, CA Lanus d’Argentine, Club Atletico National SA de Medelin
(Colombie), FC Barcelone, Seville, la Juventus, Chelsea et Benfica.
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LE JOUR
Vo t r e
q u o t i d i e n
D’ALGERIE
n a t i o n a l
http://www.lejourdalgerie.com
Profils
Aspects du mariage en valeur coûteuse
Par Sid Ali Ouzerrouk
L
es chiffres donnés lors d’une
rencontre portant sur le mariage, organisée par une association locale de Béjaïa, révèlent que
sur les 18 millions de femmes recensées, 11 millions sont célibataires, 6
millions d’entre elles sont âgées de
plus de 35 ans et 250 000 filles bouclent la trentaine chaque année. Les
chiffres annoncent que plus de la
moitié de la population algérienne
en âge de procréer est célibataire.
Les mêmes statistiques montrent
que depuis le milieu de la décennie
passée le nombre de mariages a
considérablement augmenté. Le
nombre de mariages en 2008 a
atteint 331 000 et progresse de 7 à
8% chaque année depuis, devenant
ainsi autant une vitrine sociale qu’un
immense marché économique. Plus
qu’une donnée démographique, le
mariage est d’abord et avant tout
une valeur sociale que la « reconversion » de la société et sa mise au
pas par la pression islamisante a
rétabli dans sa fonction de «moitié
de la religion». Il est loin le temps où
les jeunes révoltés refusaient le
mariage et son faste traditionnel. La
fête se limitait à la cérémonie à la
mairie et au mariage religieux pour
ceux qui ne pouvaient pas l’éviter.
Durant les années post indépendance, les jeunes tenaient pour réactionnaires les traditions fastueuses.
L’arrivisme bourgeois, qui a vite fait
de chevaucher le retour de la tradition, a imprimé au mariage une
configuration kitsch qui est un patchwork de traditions algériennes dites
citadines, mais en général celles,
dégradées, des grandes cités prestigieuses
(Tlemcen,
Alger,
Constantine
principalement.…),
européenne dans une partie des
tenues, les banquets et les soirées
mondaines et bien d’autres ajouts
sans grand ancrage culturel, «tifour»
marocain ou sari indien, limousine
par exemple, mais qui font des célébrations de mariages des compositions où la recherche de l’originalité
la dispute à l’ostentation. Les attitudes pseudo-urbaines ont imposé
un standing en-deçà duquel il ne
s’agit pas de descendre. Comme les
phénomènes de mode, on ne sait
jamais trop qui a commencé à organiser de la sorte et comme dans tous
les phénomènes sociaux, ce sont les
usages dominants qui imposent les
règles. Le business a fait le reste : il
y a une offre importante en matière
de produits pour les fêtes : des
repas servis aux accessoires
(décors des salles, types de caissettes, …) aux types de groupes de
musique, l’innovation est reine et
l’imagination débridée. L’attitude la
plus dominante est celle d’une
forme de «surclassement». Les
groupes sociaux imitent systématiquement les couches qui sont juste
au-dessus d’eux et se mettent en
position d’«hypercorrection» sociale
dans la manière d’organiser les fêtes
et dans les attitudes adoptées. Dès
lors, c’est une course à une inventivité et une créativité qui ne sont pas
toujours de bonne qualité. Comme
dans toutes les démarches similaires, le mimétisme domine : on fait
comme les voisins, soit en utilisant
des produits de moindre qualité –
quand on n’a pas les moyens –, soit
on essaye de faire mieux – quand on
veut montrer qu’on a plus de classe.
Les groupes les plus hauts placés
sont tenus de maintenir la distance
pour ne pas se faire rattraper. Dans
ce contexte il faut taper fort. Des
vidéos de célébration de mariage de
fils ou de fille de tel grand nom ont
même circulé chez le citoyen lambda et des légendes sont nées,
comme cette fête où les invités ont
été transportés par avion charter jusqu’à Marrakech où ils ont assisté à
une fête d’un luxe inouï dans un
hôtel classé hors catégorie.
Plus qu’une simple cérémonie,
les fêtes concrétisent une part de
rêve que les contes de grand- mères
évoquaient… du temps où les fêtes
duraient sept jours et sept nuits. Et
chacun souhaite réaliser sa part de
rêve. De la jeune fille qui veut un
mariage de princesse, aux parents
qui désirent le «meilleur» pour leurs
enfants ou à ceux qui y trouvent le
moyen de prendre une revanche
sociale ou la rage d’en mettre plein
la gueule, les motivations sont
diverses et variées. L’ambition sociale se cache bien derrière le respect
des traditions, l’hospitalité, l’envie de
faire plaisir à ses invités et jusqu’à
l’affirmation d’identités politicosociales.
Rares sont les espaces où ont
été gardés les traditions rurales de
rusticité et de simplicité. Dans les
espaces ruraux éloignés des grands
centres, dans les quatre coins du
pays, beaucoup de fêtes restent
«ordinaires», un bon couscous, de la
musique et des youyous. Il existe en
Kabylie des villages où les comités
ont imposé des règles strictes. Par
souci d’égalité, la valeur de la dot, le
menu de la fête et le nombre de
gâteaux offerts aux invités sont strictement surveillés par des membres
du comité de village sourcilleux, qui
veillent scrupuleusement au respect
des décisions communautaires. Les
riches kabyles ont trouvé toutefois la
parade : la fête au village dans la
tradition pour la famille restée au
bled et les villageois et à Alger dans
les grands hôtels pour les relations
et la famille citadine. Il y a également
les mariages islamistes purs et durs
: pas de musique, pas de mixité, pas
de tenue trop habillée ou déshabillée et des chants religieux. Les
règles religieuses sont également
strictement observées et le mariage
est là une occasion de prouver sa
piété et son sens de l’hospitalité. Ils
sont toutefois rares ce qui s’en tiennent uniquement à cela. La célébration d’un mariage est une occasion
de faire la fête, dans tous les sens du
mot, et les plus rivés sur leurs
convictions finissent par céder. La
fête du mariage est une machine qui
avale le bras dès qu’on y glisse le
doigt.
La plupart des gens partent de
l’idée que c’est juste un repas pour
légaliser et médiatiser une union
entre deux personnes et deux
familles, c’est le sens «dénoté» du
mariage, une fois le processus en
œuvre, il est difficile de l’arrêter. La
liste d’invités est la première épreuve, elle s’élargit d’une façon exponentielle et les limites sont difficiles à
définir. Il s’agit de tenir son rang, de
rendre les invitations et d’épater le
plus de personnes. D’autant plus
que la vie sociale s’est densifiée et la
famille s’est élargie. Le nombre d’invités va définir le type de salle à
louer, le nombre de repas à servir et
de gâteaux à offrir, le chanteur à inviter, etc. La célébration du mariage
est un des indicateurs sociaux les
plus révélateurs : visibilité, ostentation, richesse, goût, piété, innovation… C’est dans le plus petit détail
que se niche le diable, le détail qui
fera d’une fête de mariage un
moment historique ou juste un événement ordinaire.
S. A. O.
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Gendarmerie à Béjaïa
Un réseau spécialisé
dans les cambriolages démantelé
 Le réseau a été démantelé suite à l’appel d'un citoyen à la brigade
de Semaoune faisant état de la présence d'individus suspects
aux alentours de son domicile.
Par Hocine C.
U
n réseau de cambriolage de
maisons et trafic de drogue
a été démantelé par la gendarmerie de la wilaya de Béjaïa au
Akbou
Trois individus
arrêtés pour
cambriolage
TROIS individus, âgés entre 22 et
25 ans, ont été arrêté par la police judiciaire de la sûreté de daïra
d’Akbou pour vol de 30 téléphones portables et un appareil
photo numérique dans un magasin de réparation de portables
appartenant à A.H. âgé de 37 ans
au niveau de Tahrikth. Ils ont été
arrêtés suite à une enquête qui a
permis de les identifier.
«Présentés au tribunal d’Akbou,
les trois individus ont été écroués
pour vol qualifié et association de
malfaiteurs», selon la cellule de
communication de la sûreté de
wilaya.
H.C.
Enlèvement
Arrivée à Alger de l'exotage algérien au Soudan
LE CITOYEN algérien, Jenane
Arezki, pris en otage le 18 avril lors
d’une attaque armée qui a ciblé un
champ pétrolier dans la province
de Kordofan-Ouest (Soudan), est
arrivé lundi à Alger, a-t-on constaté. Il a été accueilli à son arrivée à
l’aéroport Houari-Boumédiène par
des responsables du ministère
des Affaires étrangères et des
membres de sa famille. Libéré
jeudi par les forces de sécurité
soudanaises, Jenane Arezki a été
remis vendredi après-midi à l’ambassade d’Algérie à Khartoum. Il
travaillait pour le compte d’une
société soudanaise. Lamraoui
Nacer-Eddine, l’autre Algérien
blessé lors de cette attaque, a
regagné Alger jeudi.
H. Y.
niveau de la commune de Béni
Djellil (daïra d’Amizour), indique
un communiqué de presse qui
nous a été récemment adressé
par la cellule de communication
du groupement de la gendarmerie
de la wilaya de Béjaïa. Le réseau a
été démantelé suite à l’appel d’un
citoyen, en l’occurrence B.A, à la
brigade de Semaoune faisant état
de la présence d’individus suspects aux alentours de son domicile. Les gendarmes se sont immédiatement rendu sur les lieux et
trois individus, B.N, T.DJ et F.K,
ont été arrêtés en flagrant délit de
vol dans la demeure de B.A
quelques instants plus tard. Des
investigations menées par les gendarmes ont révélé que les malfaiteurs sont impliqués dans plusieurs affaires similaires dans la
région. Les enquêteurs ont récupéré tous les objets volés et la
drogue que les malfrats avaient en
leur possession. Un mandat de
perquisition a été délivré par le
procureur de la République du tribunal d’Amizour. Les gendarmes
se sont déplacés à Alger pour
poursuivre l’enquête et perquisitionner les domiciles des mis en
cause pour découvrir des objets
volés dans un garage appartenant
à l’un des individus, en l’occurrence T.DJ. «Il s’est finalement avéré
que les trois individus activaient au
sein d’un réseau dont quelques
éléments avaient été arrêtés auparavant», selon la cellule de communication du groupement de la gendarmerie de Béjaïa. Les prévenus
ont été présentés devant la justice
en date du 28 avril dernier et «placés en détention par la juge instructeur à qui a été confiée l’affaire», ajoute la même source.
H. C.
Affaire de coups et blessures
Un individu sous les verrous
«LA SÛRETÉ urbaine a appréhendé le dénommé CH. N. 27 ans,
natif de Béjaïa», indique la cellule
de communication de la sûreté de
wilaya. Ce dernier est mis en cause
dans une affaire de coups et blessures volontaires avec arme
blanche sur A.M. 30 ans, natif également de Béjaïa. Les faits remontent au 10 avril dernier suite à une
plainte de la victime qui a été
agressée par l’occupant d’un véhicule alors qu’elle était en moto. Ce
dernier a indiqué avoir été agressé
au moyen d’une arme blanche et
coups de poings près du lycée
base 05 de Sidi-Ahmed par l’un des
compagnons du conducteur. La
victime a bénéficié d’un arrêt de travail de 21 jours suite à ses blessures. «Le mis en cause a été présenté devant le procureur de la
République qui l’a placé en détention provisoire pour coups et blessures», indique la même source.
H.C.
Vol et détention de psychotropes à Tichy
Trois dealers en détention provisoire
LA POLICE judicaire de Tichy a appréhendé trois individus âgés
entre 30 et 37 ans, auteurs d’un vol perpétré contre M.S. 28 ans, résidant à la cité EPLF de Kherrata. «Les voleurs ont utilisé la force et la
menace pour subtiliser à la victime la somme de 21 000,00 DA et un téléphone portable de marque Samsung», indique la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Alertés par la victime, la police judiciaire a
arrêté les trois malfaiteurs, récupéré l’argent et le portable volés et saisi
28 comprimés de psychotropes de marque «LYSANXIA», ajoute la même
source qui précise que ces derniers ont été écroués par le procureur de
la République pour «vol la nuit, association de malfaiteurs et détention de
psychotropes».
H. C.