Oran, capitale du dynamisme
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Oran, capitale du dynamisme
Le seuil des cours se décide aujourd'hui Fin du suspense autour du Bac LE JOUR V o t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l Page 2 Pris en otages depuis plus de deux ans Les diplomates bientôt libérés selon Lamamra Dixième année - N° 3254 - Mardi 6 mai 2014 – Prix : 10 DA Page 2 Devenue une destination d'affaires par excellence Oran, capitale du dynamisme Lire page 4 Par Mohamed Habili L a Fédération de Russie a par l’intermédiaire de son ambassadeur aux Nations unies demandé récemment aux Etats-Unis de jouer de leur influence sur les autorités de Kiev pour leur faire cesser les actes «irresponsables» qu’elles sont en train de commettre à l’est de l’Ukraine. Ce doit être la première fois que les Russes tiennent ce type de langage en s’adressant aux Américains. Ces derniers par contre y recourent chaque fois que les prorusses débordent quelque part à l’est du pays, et désormais au sud aussi, les forces de l’ordre ukrainiennes, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont loin de contrôler la situation. Ce qui est une litanie chez les Américains, et à ce titre sans grande conséquence d’ordre pratique, peut bien vouloir dire quelque chose de précis chez les Russes, compte tenu du fait que l’apostrophe quasi rituelle ne fait pas partie de la panoplie de leurs moyens diplomatiques. En général quand ils parlent aux Américains sur ce thème c’est pour leur demander de laisser Kiev libre de ses choix, d’arrêter leurs interférences et autres manipulations, non d’agir directement sur lui, de quelque façon que ce soit d’ailleurs, pas même pour le sermonner. Suite en page 3 Bouteflika opère un remaniement Douze ministres quittent le gouvernement Les ministères de souveraineté n'ont pas changé de titulaires. Douze ministres ont quitté le gouvernement. De nouvelles nominations, dont deux walis promus ministres. Lire page 3 Ph>Le Jour Un pays à se partager pendant qu'il en est encore temps Le ferronnier d'art Bellahcene Merzouk : Marchés de gros de fruits et légumes Seize milliards de dinars pour la «C’est un art peu connu et peu réalisation de nouvelles structures considéré dans notre pays» Page 5 Page 13 2 L’événement Jeudi 2014 Mardi 36 avril mai 2014 Le Jour D’ALGERIE Le seuil des cours se décide aujourd'hui Fin du suspense autour du Bac Par Meriem Benchaouia contre permettra de trancher la question relative au seuil des cours, soit la réduction du nombre de cours sur lesquels le candidat sera examiné. Voilà qui met fin au suspense. Instaurée il y a de cela quelques années par l’ancien ministre de l’Education, Boubekeur Benbouzid, la définition du seuil est devenue une tradition et donc, automatiquement, revendiquée par les candidats au Bac. Juste à la reprise des cours après une grève qui aura paralysé les établissements scolaires, les lycéens avaient investi la rue pour exiger le fameux seuil. Après plusieurs rassemblements, le ministère de l’Éducation s’était voulu rassurant, affirmant que si les doléances des lycéens n’étaient pas recevables dans la forme, les dispositions habituelles pour assurer un bon déroulement des examens seront mises en place. Les syndicats du secteur, pour leur part, refusent cette alternative et estiment que les élèves doivent réviser tous les cours. Selon Meziane Meriane, coordinateur du Snapest «l’instauration d’un seuil des leçons à réviser est une aberration et une erreur monumentale. Les élèves doivent normalement réviser tous leurs cours en prévision de l’examen». Pour le syndicaliste, il est urgent qu’une solution soit trouvée en remplacement de la question du seuil dans l’intérêt des élèves. Pour sa part, le Conseil des lycées d’Alger a estimé, dans un communiqué rendu public suite à la réunion de son conseil national, que «le maintien de la logique du seuil pour l’examen officiel de fin d’année» est «une A vec la participation de l’ensemble des établissements scolaires et directeurs de l’Education pour définir les programmes dispensés, cette ren- Rencontre autour de la loi sur l'information Nécessité de promulguer les textes d'application L A JOURNÉE mondiale de la liberté de la presse est célébrée cette année avec plusieurs rencontres en rapport avec le rôle, les acquis et les contraintes d’une presse qui tarde à jouer son rôle de 4 pouvoir. Loin de jouer ce rôle, les pratiques journalistiques en Algérie peuvent faire mieux pour contribuer au changement et au développement du pays. Le nombre important de titres ne signifie nullement que la presse ne joue pas sa carte dans la lutte et son rôle de contre-pouvoir pour la consécration de la démocratie, des libertés et des droits de l’homme. Lors d’une rencontre portant sur les pratiques journalistiques tenue hier dans la capitale de l’Ouest, les professionnels ont appelé à la promulgation rapide des textes d’application relatifs à la loi sur l’information. Au cours de cette rencontre, initiée par le département des sciences de l’information et de la communication de l’Université d’Oran, les différents intervenants ont également souligné la nécessité de mettre en place les différentes instances prévues par cette loi comme la Haute autorité de la presse, le Conseil de la déontologie et autres structures ayant un lien avec le secteur. Les journalistes ont été invités à veiller au respect des règles de la déontologie de la presse, à faire preuve d’objectivité, de neutralité dans leurs écrits et à veiller au droit du citoyen à l’information, garanti par la Constitution. Pour les animateurs de la rencontre, le journaliste doit être la conscience de la société. Il est chargé d’une noble mission nécessitant esprit de responsabilité, objectivité, intégrité et professionnalisme. Lors des débats entre universitaires et étudiants, il a été surtout question des perspectives du paysage médiatique national, notamment après la promulgation de la loi sur l’audiovisuel, du devenir des chaînes de télévision algériennes privées émettant à partir de l’étranger et de la situation socioprofessionnelle des journalistes. Plusieurs communications ont été présentées par des enseignants et chercheurs universitaires d’Oran. Elles portaient notamment sur «La pratique journalistique en Algérie en l’absence d’une conscience professionnelle», «Conventions internationales et loi relative à l’information de 2012», «Pluralité médiatique et liberté de la presse : quelles relations ?». Yasmine A. e Ph/Le Jour Tant attendu par des milliers d'élèves, le seuil des cours baccalauréat 2014 se décidera aujourd'hui, lors de la conférence nationale d'éducation. solution politique de gestion des flux dans le secteur de l’Education». Le CLA ajoute que «ce fait accompli porte atteinte au savoir et à la connaissance, comme il encourage l’absentéisme et la violence dans le milieu scolaire». Pour le syndicat, «l’année scolaire 2013-2014 n’est qu’une suite logique d’événements malheureux qui ont provoqué un marasme dans le secteur de l’Education». Par ailleurs, le sous-directeur des programmes de l’enseignement secondaire au ministère de l’Éducation nationale, avait ras- suré que les sujets qui seront présentés au Bac ne concerneront que les leçons dispensées. Des leçons qui prendront fin dans une semaine. «Le concept de seuil de la limitation des cours signifie pour nous que le candidat au baccalauréat ne sera interrogé que sur les cours effectivement dispensés durant l’année scolaire. Et lorsqu’on sait que les examens de fin d’année sont avant tout évaluatifs, il est illogique d’évaluer un élève sur une leçon qu’on ne lui a pas dispensée», avait expliqué Sid-Ahmed Toumi. Toutefois, l’inquiétude des lycéens et de la famille de l’éducation est cependant restée intacte. La grève qui a duré près de quatre semaines n’aura pas été sans conséquence. Les lycéens ont accumulé un grand retard. Le plan de rattrapage mis en place par le ministère n’a visiblement pas fonctionné comme prévu. Lycéens et enseignants se sont plaints du rythme imposé pour tenter de rattraper les cours. Il faut rappeler que les épreuves obligatoires de l’éducation physique et artistique ont débuté dimanche dernier. M. B. Pris en otages depuis plus de deux ans Ph/B. Mehdi/J.A. Les diplomates bientôt libérés selon Lamamra L e ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a annoncé que les diplomates algériens otages au Mali seront bientôt libérés après plus de deux années de captivité. Plus de deux ans que les diplomates du consulat algérien de Gao, au Mali, sont retenus en otages par les jihadistes du Mouvement pour le jihad et l'unicité en Afrique de l'ouest (Mujao). Le ministre a assuré, dans un entretien publié par le quotidien Ennahar, que les négociations en vue d'obtenir leur libération sont à un stade «très avancé» tout en soulignant que ce prochain dénouement heureux n'est pas le fruit de paiement d'«une quelconque rançon». Il a à ce propos rappelé le principe de l'Algérie sur la question du versement de rançons en contrepartie de la libération des otages. La situation semble un peu plus compliquée pour le gouvernement algérien qui ne peut pas encore régler ce problème depuis plus de deux ans. Beaucoup de questions restent sans réponse. Depuis plus de deux ans que ces diplomates sont pris en otages. Que peuvent espérer ces diplomates ? Où sont-ils réellement ?...Après la libération de trois d'entre eux, en juillet 2012, et l'exécution du vice-consul Tahar Touati, en septembre de la même année, ils ne sont plus que trois à être toujours détenus dans l'immensité désertique du nord-malien. D'après nos informations, les négociations en vue de leur libération sont toutefois en train d'être relancées, dans l'ombre de la médiation algérienne visant à résoudre la crise au Nord-Mali. Pour rappel, le ministre des AE a affirmé au mois de janvier dernier que les otages algériens «sont en vie». Mais pour accélérer davantage le processus de libération, le gouvernement algérien a fait appel à Chérif Ould Tahar (connu sous le nom (Cherif Ould Tahar) et Mohamed Ould Ahmed Deya dit Mohamed Rouggy qui ont rejoint le Sud algérien à partir du Burkina Faso. Le parquet de Bamako lançait en février 2013 des mandats d'arrêt contre Cherif Ould Tahar et Mohamed Rouggy parmi d'autres chefs rebelles ou islamistes maliens. Quatre responsables touaregs bénéficient aujourd'hui de la levée de ces mandats d'arrêt, conformément aux accords préliminaires de Ouagadougou. Le Mujao enlevait le 5 avril 2012 à Gao (Mali) le consul algérien Tahar Touati et ses six collaborateurs. Le président du Conseil de la Choura du mouvement Mujao Abou Oualid Sahraoui annonçait ensuite (septembre 2012) l'exécution du consul. De son côté, l'Algérie s'était déclarée «pleinement» mobilisée pour libérer ses diplomates. Ahcene Hadjam L’événement Le Jour D’ALGERIE Bouteflika opère un remaniement Douze ministres quittent le gouvernement Ph/D. R. Les ministères de souveraineté n'ont pas changé de titulaires. Douze ministres ont quitté le gouvernement. De nouvelles nominations, dont deux walis promus ministres. Par Yazid Madi A ttendu depuis plusieurs jours, le remaniement gouvernemental qui a suscité une large curiosité, voire une spéculation, est intervenu dans la soirée d'hier via un communiqué de la présidence de la République, répercuté par l'agence de presse APS. En effet, le Président Bouteflika, réélu le 17 avril, a opéré un remaniement ministériel. Ce dernier, le deuxième du genre en moins d'une année, ne touche pas aux ministères de souveraineté, autrement appelés «régaliens». Outre Abdelmalek Sellal qui conserve son poste de Premier ministre, les ministères de souveraineté, à savoir l'Intérieur, Justice, Défense, Affaires étrangères, Energie, n'ont pas changé de titulaires. Reste que le portefeuille des Finances a vu le départ de Karim Djoudi, remplacé par Mohamed Djellab, ancien ministre délégué chargé du budget. Ainsi, Tayeb Belaïz, Ramtane Lamamra, Ahmed Gaïd Salah, L Tayeb Louh ou encore Youcef Yousfi, ont conservé leurs ministères respectifs. La nouveauté dans ce remaniement qui intervient huit mois après celui opéré en septembre 2013, comporte de nouvelles nominations. Au total, douze nouveaux ministres et deux ministres délégués figurent dans la composante du nouveau gouvernement Sellal. Il s'agit de Mohamed Djellab (ex-P-DG de la banque CPA, ministre délégué chargé du Budget), nommé ministre des Finances, Abdessalem Bouchouareb (directeur de communication de la campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika), nommé ministre de l'Industrie et des Mines, Tayeb Zitouni , ministre des Moudjahidine, Mohamed Aïssa ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Abdelkader Kadi (ex-wali) promu ministre des Travaux publics. Aussi, le ministère de l'Education nationale est confié à Nouria Benghebrit, alors que Nadia Labidi (docteur en arts du spectacle et cinéaste) est nommée ministre de la Culture en rempla- cement de Khalida Toumi. Le ministère de la Solidarité nationale a connu également un changement, puisque c'est Mounia Meslem, avocate, qui dirigera ce département, alors que Khelil Mahi (député et président de la commission des finances) s'est vu confier le poste de ministre des Relations avec le Parlement, Abdelkader Khomri (ex-ambassadeur et ministre de la Jeunesse et des Sports), ministre de la Jeunesse, Hamid Grine (journaliste-écrivain), ministre de la Communication, Nouria Yamina Zerhouni (ex-wali) ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Hadji Baba Ammi (ex-DG du Trésor) ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective, Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat. Ainsi, douze autres ministres ont quitté le gouvernement. Il s'agit de Karim Djoudi (ministre des Finances), Bouabdellah Ghlamallah (ministre des Affaires religieuses), Mohamed Cherif Abbès (ministre des Moudjahidine), Farouk Chiali (ministre des Travaux publics), Khalida Toumi (ministre de la Culture), Abdellatif Baba Ahmed (ministre de l'Education nationale), Mahmoud Khedri (ministre des Relations avec le Parlement), Souad Bendjaballah (ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme), Mustapha Benbada (ministre du Commerce), Mohamed Benmeradi (ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale), MohamedAmine Hadj Said (ministre du Tourisme et de l'Artisanat) et Madjid Bouguerra (ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines). Par contre, quatre ministres ont changé de portefeuille. Il s'agit de Abdelkader Messahel (ex-ministre de la Communication) qui revient à son ancien poste de ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Mohamed Djellab (ex-ministre délégué chargé du Budget) qui prend le ministère des Finances, Amara Benyounès (ex-ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement) nommé ministre du Commerce et de Mohamed El-Ghazi (ex-ministre délégué chargé de la Réforme du service public) qui prend le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Quant à Mohamed Tahmi qui était chargé du ministère de la Jeunesse et des Sports, s'est vu confier uniquement le secteur des Sports. Enfin, deux ministères ont été scindés en deux portefeuilles. Il s'agit du ministère de la Jeunesse et des Sports (Jeunesse - Sports) et du ministère de l'Energie et des Mines (Energie - Industrie et Mines). Y. M. Les postes ministériels e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a nommé lundi les membres du nouveau gouvernement que dirige le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dont voici la liste : - Abdelmalek Sellal, Premier ministre - Tayeb Belaïz, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales - Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire - Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères - Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux - Mohamed Djellab, ministre des Finances - Youcef Yousfi, ministre de l'Energie - Abdessalem Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines - Abdelwahab Nouri, ministre de l'Agriculture et du Développement rural - Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine - Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs - Amara Benyounès, ministre du Commerce - Amar Ghoul, ministre des Transports - Hocine Necib, ministre des Ressources en eau - Abdelkader Kadi, ministre des Travaux publics - Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville - Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale - Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique - Nouredine Bedoui, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels - Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale - Dalila Boudjemaâ, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement - Nadia Labidi, ministre de la Culture - Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme - Khelil Mahi, ministre des Relations avec le Parlement - Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière - Abdelkader Khomri, ministre de la Jeunesse - Mohamed Tahmi, ministre des Sports - Hamid Grine, ministre de la Communication - Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication - Nouria Yamina Zerhouni, ministre du Tourisme et de l'Artisanat - Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques - Abdelkader Messahel, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines et africaines - Hadji Baba Ammi, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective - Aïcha Tagabou, ministre déléguée après du ministre du Tourisme et de l'Artisanat chargée de l'Artisanat Par ailleurs, et en application de l'article 78 de la Constitution, Monsieur le président de la République a nommé Ahmed Noui, ministre secrétaire général du gouvernement. APS Mardi 6 mai 2014 3 LA QUESTION DU JOUR Un pays à se partager pendant qu'il en est encore temps suite de la page une ’où la question de savoir si par hasard, de ce que précisément ils en sont venus à user d’un langage qui leur est étranger, ils ne sont pas en train de suggérer aux Américains le partage effectif de l’Ukraine sur la base de leurs zones d’influence respectives, conformément à la division que connaît de fait ce pays, entre une partie occidentale proaméricaine, et une partie orientale prorusse. D’entériner en somme ce qui d’une certaine façon existe déjà. Il suffirait dans cette perspective que les Américains tiennent la bride haute aux autorités de Kiev, qui n’aspirent à rien d’autre qu’à passer avec armes et bagages dans le camp occidental, pour que le gouvernement russe fasse de même avec les Ukrainiens qui à l’est ne demandent qu’à devenir citoyens russes. Après quoi une conférence sous l’égide des Nations unies est organisée pour apporter son aval à une partition à ce point arrivée à maturité qu’il n’aura pas fallu finalement faire beaucoup pour la concrétiser. Justement, il y a le chef de la diplomatie allemande qui propose la tenue d’une deuxième conférence à Genève pour stopper la dégradation de la situation sécuritaire à l’est et désormais au sud de l’Ukraine, compte tenu de l’échec évident de la première. S’il était entendu dès à présent, ce pourrait être là une bonne occasion d’arrêter le processus de division sur les lignes qu’il a atteintes, et qui peut-être sont globalement acceptables pour les deux camps. Ne restera plus alors qu’à peaufiner la partition. Autrement, ces lignes bougeront sous l’effet du rapport de force sur le terrain, et l’on sait que celui-ci n’est favorable ni à Kiev ni aux pro-occidentaux de l’Est. Si l’état de guerre s’installait, ce n’est pas un juste partage de l’Ukraine qui se produirait, mais une réédition du scénario de Crimée, qui n’est lui-même qu’une répétition du précédent géorgien. A terme, l’est de l’Ukraine serait rattaché à la Russie. Plus tôt Kiev et les Occidentaux se seront fait une raison à cet égard, plus conséquente sera la partie de l’Ukraine qui leur reviendra en partage. Le temps joue pour les prorusses. Or il ne semble même pas que les Américains (puisque de toute façon les Européens ne feront que ce que ceux-ci auront décidé pour eux) soient prêts à prendre les risques inhérents à un quelconque partage de l’Ukraine. L’impression générale qu’ils donnent est qu’ils sont au contraire déjà disposés à abandonner ce dernier à son sort, prêts à le voir retourner tout entier dans le giron russe, pourvu qu’il conserve sa souveraineté d’apparat, et que les apparences soient sauves pour tout le monde. Il ne faut sans doute pas entendre autre chose de la déclaration faite par John Kerry comme quoi l’Otan défendra ceux de ses membres qui seront menacés par la Russie. L’Ukraine n’est pas membre de l’Otan. Pas encore. C’est-à-dire jamais. M. H. D 4 Actuel Mardi 6 mai 2014 Le Jour D’ALGERIE Devenue une destination d'affaires par excellence Oran, capitale du dynamisme Par Lynda Naili Bourebrab O ran, carrefour de nombreuses civilisations, riche d'un patrimoine culturel universel et vraisemblablement capitale économique du pays, est devenue ces dernières années une devanture événementielle de haute envergure par excellence de l'Algérie. En témoignent les activités et autres événements qui s'y déroulent, se sont déroulés et qui se dérouleront prochainement. Hier, se sont ouverts dans la ville de Sidi El Houari le Logements sociaux à Oran Mise en place de cellules de suivi des chantiers DES CELLULES de suivi des chantiers de logements sociaux, dont les pré-affectations ont été remises aux bénéficiaires, ont été mises en place, a annoncé hier le wali d'Oran. Les logements sociaux seront attribués à leurs bénéficiaires «d'ici la fin de l'année, au fur et à mesure des livraisons», a indiqué à l'APS Abdelghani Zaalane, à l'issue d'une tournée à travers plusieurs chantiers dans les différentes daïras de la wilaya pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de réalisation des chantiers d'habitats sociaux. «Nous allons faire le point avec les cellules élargies aux chefs de projets de l'OPGI, de la DUCH, de la compagnie Sonelgaz, pour mettre en place un mécanisme de suivi pour livrer les logements d'ici la fin de l'année 2014», a-t-il ajouté. Sur un total de 6 608 logements de type public locatif, en cours de réalisation et concernés par les pré-affectations, 3 279 sont destinés aux habitants de la ville d'Oran, notamment ceux d'El Hamri et de Sidi El Houari, a souligné le chef de l'exécutif de la wilaya. Des mises en demeure seront adressées par voie de presse à l'encontre des entreprises chinoises pour renforcer les chantiers compte tenu des retards observés dans les délais de réalisation contractés. Au niveau du site d'El Mouhgoun, dans la daïra d'Arzew, par exemple, où 850 logements de type public locatif sont en cours de réalisation, le taux d'avancement des travaux n'est que de l'ordre de 50%. «Ce taux n'est pas satisfaisant», a fait observer le wali. Par ailleurs, M. Zaalane a instruit le directeur de l'OPGI à appliquer, dès ce mois de juin, les pénalités de retard à l'encontre d'une entreprise étrangère. Les autres sociétés réalisatrices ont été invitées à renforcer leurs moyens pour livrer les projets à la fin de l'année en cours. APS colloque international sur l'auteure algérienne Assia Djebbar, une journée d'étude autour du thème «Maghreb-Europe : perspectives historiques et stratégiques», une conférence de presse sur la prochaine édition du Salon de l'informatique et du futur technologique (Siftech), la 1 édition du Salon international «Maison immo, Art et Déco» et enfin une rencontre sur «la pratique journalistique en Algérie». C'est dire l'importance de la logistique déployée pour accueillir tout ce beau monde en une journée. Aujourd'hui, le palais des expositions d'Oran verra l'ouverture du Salon du meuble et décoration Interne 2014. En outre, du 19 au 24 mai en cours se déroulera également au même endroit Oran Numérique 2014, le1 Salon du numérique, puis ALGERIA BUILD 2014 – 3 édition du Salon international de la construction, des travaux publics et de l'hydraulique, qui aura lieu au Centre des conventions d'Oran, en attendant le Forum économique mondial qui y aura lieu en décembre prochain. Ceci, sans évoquer les événements qui ont eu lieu ces derniers mois, notamment au mois de mars dernier, tels que le Salon international de l'agroalimentaire au Centre des conventions, le Salon du printemps – Spécial vacances printemps, SIAHA 2014 - 5 édition du Salon international du tourisme, des voyages et des transports, le SIMEM 2014 – 17 Salon international du médicament et de l'équipement médical, pour ne citer que ceux-là. Si la ville d'Oran a été choisie pour être la destination des affaires en Algérie, détrônant ainsi au passage Alger, il faut dire que «le paquet» a été fortement mis pour faire d'elle une métropole digne de celles de la rive nord méditerranéenne et pourquoi pas la «Barcelone du Ph/D. R. Pas moins d'une demi-douzaine d'activités et événements d'envergure nationale et internationale se sont déroulées à Oran rien que pour la journée d'hier, atteste l'agenda de l'Agence presse service (APS). C'est dire toute l'ampleur et toute l'importance stratégique que prend El Bahia. re er e e e Maghreb». En l'espace d'une dizaine d'années, voire un peu plus, en l'occurrence depuis 2008, mais plus particulièrement depuis les années 2000, Oran a totalement changé de figure avec des investissements massifs injectés dans des infrastructures hôtelières de haut standing d'envergure mondiale qui ont été réalisées : Sheraton Oran Hotel & Towers, Royal hôtel Oran, Méridien Oran Hotel & Convention Centre, Ibis….. Ceci étant, outre un port commercial considéré comme le cœur de la dynamique économique de la capitale de l'ouest algérien, l'aéroport international d'Es Sénia, deuxième aéroport international en Algérie après celui d'Alger HouariBoumediene, des projets stratégiques, tels que le métro, le tramway, le renforcement et la modernisation du réseau ferroviaire ainsi que de l'ensemble des transports en commun, des infrastructures routières avec l'autoroute Est-Ouest soutenue par un réseau routier à la hauteur du trafic économique et touristique, sont venus hisser Oran au rang de capitale économique du pays. D'autre part, El Bahia constitue un pôle d'attraction économique et industrielle accentué par l'implantation récemment de l'usine de montage Renault Algérie (RAP) dans la commune d'Oued Tlélat, autour duquel se développera très prochainement un tissu de sous-traitance capable d'accompagner cette industrie, d'une part, et par l'extension des zones industrielles d'autre part, à l'instar de Bethioua qui abrite déjà diverses usines opérationnelles comme l'aciérie de la société turque de droit algérien Tosyali Iron and Steel. En d'au-tres termes, autant d'opportunités pour le développement socio-économique de la région. Par ailleurs, outre les programmes de logements, toutes formules confondues, et surtout le programme de réhabilitation du vieux bâti, il faut citer la réalisation prochaine de la future ville El Djadida, un site du côté sud-ouest d'Oran. En somme, ce n'est pas un hasard si la ville qui a vu naître Albert Camus et qui a adopté Abdelkader Alloula est arrivée à enclencher une telle dynamique dont les répercussions socioéconomiques, tant locales que nationales, commencent d'ores et déjà à se faire palpables. Lynda N.B. Action du 20 avril à Tizi Ouzou A Marche des étudiants pour dénoncer la répression l'appel de la coordination locale des étudiants de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, une marche a été organisée, hier, du campus Hasnaoua jusqu'à la placette de l'ancienne mairie pour dénoncer la répression de la manifestation du 20 avril dernier, la reconnaissance de l'identité amazighe, réclamer une meilleure qualité de l'enseignement universitaire, dire non à la violation des franchises universitaires et le respect des libertés démocratiques. Ils étaient des milliers, selon les initiateurs, et des centaines, selon la police, à battre le pavé. Les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles les mots d'ordre de la marche étaient écrits et scandé des slogans de dénonciation de la répression de la marche du 20 avril dernier à Tizi Ouzou. Outre les étudiants, d’anciens membres du Mouvement culturel berbère (MCB), notamment Mouloud Lounaouci, Said Khelil, Said Boukhari et Said Chemakh, ont pris part à cette marche qui s'est déroulée dans le calme. Hamid M. Economie Le Jour D’ALGERIE Marchés de gros de fruits et légumes Seize milliards de dinars pour la réalisation de nouvelles structures Phs ./DR Le coût initial de la réalisation des huit nouveaux marchés de gros de fruits et légumes qui seront opérationnels vers la fin 2016, s'élève à près de 16 milliards de dinars, a indiqué dimanche à Alger le directeur général de la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros). Par Gacem B. /APS L es nouvelles structures, financées à hauteur de 95% par des crédits bancaires, assureront de 2 500 à 3 000 postes d'emploi directs, a affirmé M. Khettabi, lors d'une rencontre consacrée à la présentation des programmes et projets de la société Magros. Ce programme s'inscrit dans le cadre du plan d'urgence élaboré par Magros pour rattraper le retard accusé dans la réalisation de ces espaces, après deux décennies marquées par l'absence d'investissement dans ce domaine, en vue de remédier au «grand déficit» enregistré dans les infrastructures relatives au commerce de gros pour les dix, voire quinze prochaines années. Le plan d'urgence, entré en vigueur en 2013, prévoit la réalisation de marchés de gros de fruits et légumes dans les wilayas d'Ain Defla, Mascara, Sétif, Guelma, Ouargla et Djelfa, outre Mila et Biskra, sur une superficie avoisinant les 100 hectares. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a indiqué que ces structures, prévues aux niveaux national et régional, permettront de rattraper 40 ans de retard dans ce domaine et de restructurer la chaîne de distribu- L tion dans le domaine du commerce de gros de produits frais. Dans ce contexte, le ministre a indiqué qu'«après la réalisation de ces structures, il faudra penser à une formule pour relier les différents marchés (demi-gros et détail de proximité) à ces nouvelles infrastructures via des systèmes contractuels clairs pour réduire le nombre d'intermédiaires qui sont souvent à l'origi- ne de la hausse des prix». M. Benbada a déploré l'état de «délabrement» qui caractérise plusieurs marchés de gros de fruits et légumes dont la gestion est confiée aux collectivités locales, en dépit des enveloppes financières qui ont été consacrées à leur réhabilitation. Le pays compte actuellement 42 marchés de gros occupant une superficie globale avoisinant les 100 hectares, à raison de de 2,5 hectares par marché. L'entrée en activité des nouveaux marchés permettra la fermeture des marchés de gros de fruits et légumes situés dans les zones urbaines, en réorientant leurs activités vers ces nouvelles structures, a précisé le ministre. Il a appelé les autorités locales à œuvrer en collaboration avec la société Magros à l'élimination des marchés de gros dans les zones urbaines et à leur réalisation conformément aux standards internationaux. Créée en 2011 pour remédier au déficit enregistré en matière d'infrastructures affectées aux marchés de gros, Magros s'attelle à réaliser et à gérer les marchés de gros pour garantir le libre-échange des produits agroalimentaires. G.B. /APS Céréaliculture Prévisions à la baisse de la production céréalière a production céréalière devrait connaître une baisse dans les wilayas de la Mitidja, durant cette saison, en raison de la persistance des conditions climatiques défavorables, selon les prévisions de la direction régionale de la Coopérative de céréales et de légumes secs (CCLS) d'El Affroun (Blida). L'absence de pluies au mois d'avril écoulé suscite beaucoup d'appréhensions chez les céréaliculteurs des wilayas de Blida, Alger et Tipasa, dont les cultures de céréales commencent déjà à jaunir. «Sur une superficie totale de 25 000 ha de blé, emblavée dans ces wilayas, seul un taux de 25 % (soit 4 000 ha) a pu être irrigué, à ce jour, alors que le reste commence à jaunir faute d'irrigation», a observé le directeur de la CCLS, Bahloul Mohamed. Cette situation est nettement perceptible au niveau des zones céréalières de Hameur El Aine (Tipasa) et sur le littoral, a souligné la source. Si les conditions climatiques actuelles persistent (absence de pluies notamment), la production céréalière, pour cette saison agricole ne dépassera pas les 300 000 quintaux, contre 430 000 qx l'année dernière, selon le responsable. Mehdi O. Systèmes de paiement en Afrique L'interconnexion, maillon de développement des échanges L' interconnexion des systèmes de paiement au niveau africain est «un important maillon» de développement des échanges économiques, a estimé lundi à Alger le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci L'interconnexion de ces systèmes au niveau de l'ensemble du continent est «un important maillon de développement des échanges économiques qui va aussi faciliter l'intégration des économies du continent à l'économie mondiale», a-t-il déclaré à l'ouverture des travaux du séminaire annuel pour 2014 de l'Association des banques centrales africaines (ABCA). Selon M. Laksaci l'intégration des systèmes de paiements constituait «un projet ambitieux qui s'inscrit dans l'objectif de réalisation progressive de l'union monétaire en Afrique». La rencontre d'Alger, est une première étape devant «permettre de cerner l'importance et la modernisation des systèmes de paiement au niveau des pays et des groupements régionaux en Afrique afin d'en faciliter l'intégration (...) qui est un support indispensable pour une intégration monétaire et financière», a relevé M. Laksaci qui a évoqué au passage l'expérience algérienne dans ce domaine. A cet effet, a-t-il poursuivi, il sera utile au cours de cette rencontre de «mesurer les progrès accomplis en matière de modernisation des systèmes de paiement dans nos pays respectifs et dans les groupements régionaux, d'identifier les progrès à réaliser et les défis à surmonter». En outre, à l'exception de quelques sous-régions, le processus d'interconnexion des systèmes de paiement reste à achever dans la plupart des groupements économiques sous-régionaux. La persistance de cette situation pourrait être préjudiciable à l'avènement rapide du marché commun, étape essentielle de la monnaie unique africaine, selon l'ABCA. Un état des lieux des systèmes de paiement africains sera présenté au cours de cette rencontre de trois jours, tenue cette année sous le thème «les préalables nécessaires pour l'amélioration des systèmes de paiements en Afrique». Une centaine de participants, représentant pour la plupart des banques centrales africaines, évoqueront les enjeux et défis liés à l'intégration des systèmes de paiement africains. Les exposés prévus à cet effet mettent en exergue les avantages des systèmes de paiement modernes et intégrés, notamment en termes d'efficacité de la politique monétaire, de stabilité financière et de facilitation de l'intégration économique et monétaire. Hassan T. Mardi 6 mai 2014 5 Construction L'Inde veut consolider ses relations de partenariat L'INDE souhaite «consolider» ses relations de partenariat, déjà au niveau d'«excellence», avec l'Algérie et «élargir» les domaines de coopération bilatérale, a déclaré lundi à Alger, son ambassadeur en Algérie, Kuldeep Bhardwaj. S'exprimant lors d'un séminaire sur la coopération entre l'Algérie et l'Inde dans le secteur de la construction, le diplomate a considéré que les relations entre les deux pays sont «excellentes» sur le plan politique et «peuvent être hissées à un plus haut niveau sur le plan économique». Dans ce sens, M. Bhardwaj a rappelé que les échanges commerciaux bilatéraux ont dépassé le seuil de 2 mds de dollars en 2013 alors qu'ils ont atteint 3 mds dollars en 2011, soulignant qu'«il y a encore un grand potentiel à exploiter». S'agissant des secteurs d'activité qui intéressent les investisseurs indiens en Algérie, l'ambassadeur indien a cité le domaine de la construction, l'industrie pharmaceutique, la santé et la production des engrais. A ce titre, Kuldeep Bhardwaj a estimé que «l'environnement des affaires en Algérie n'est pas contraignant et la règle des 51/49 régissant l'investissement étranger, ne pose pas de problèmes» aux hommes d'affaires indiens. Selon l'ambassadeur d'Inde en Algérie, les Indiens sont disposés à partager leur savoir-faire avec les Algériens, notamment dans le domaine de la construction. «L'Inde possède une grande expérience dans ce secteur (la construction) et par voie de conséquence, elle souhaite partager son expertise avec ses homologues algériens», a-t-il dit, lançant un appel aux entreprises algériennes pour «venir investir en Inde» leur promettant d'avoir «toutes les facilités». «Nous avons bien compris le plan de développement du gouvernement algérien et nous souhaitons contribuer à sa concrétisation», a déclaré pour sa part, le directeur général de l'indien Shapoorji Palonji, un groupe leader dans la construction. Ce dernier a réalisé 5 000 logements à Sétif et 5 000 autres sont en cours de réalisation à Oran. Pour Farid Boulahbal, directeur du département Asie au ministère des Affaires étrangères, la coopération entre l'Algérie et l'Inde revêt une importance particulière puisqu'«elle s'inscrit dans le cadre de la coopération SudSud». Toutefois, «en dépit des visites de haut niveau échangées, les potentiels de coopération entre les deux pays, ne sont pas pleinement exploités», a-t-il indiqué. Actuellement, une quinzaine d'entreprises indiennes exercent sur le marché algérien, notamment dans le domaine de la construction, de la sidérurgie et de l'industrie pharmaceutique, selon l'ambassadeur d'Inde à Alger. R.E. 6 Patrimoine Mardi 6 mai 2014 Le Jour D’ALGERIE Médéa L’histoire de la chaussure revisitée Une rétrospective permettra aux visiteurs de remonter dans le temps pour découvrir les différentes formes et aspects donnés à cet élément de l'habillement, qui cessera d'être un simple produit pour se couvrir les pieds, mais un signe distinctif d'appartenance sociale, avant de devenir «populaire», durant les siècles derniers. Ph ./D. R. Par Zahi N. L e musée des arts et des traditions populaires de Médéa abrite présentement une exposition consacrée à l'histoire de la chaussure, depuis l'époque préhistorique jusqu'à nos jours, organisée à l'occasion de la célébration du mois du patrimoine. Déclinée sous le thème de «Essabate, histoire de la chaussure», cette exposition, qui se poursuivra sur plusieurs semaines, retrace, à travers des échantillons de chaussures très rares et d'images illustratives, l'évolution de cet élément de l'habillement, dont l'aspect a connu, au fil du temps, de multiples transformations, en fonction de la mode de l'époque, d'une part, et du statut social des personnes et des communautés qui l'avaient adopté, d'autre part. Cette rétrospective permettra aux visiteurs de remonter dans le Souk Ahras Une école pour enseigner la musique andalouse L'ÉCOLE «Bara'im Ichbilia» (les bourgeons de Séville), spécialisée dans l'enseignement de la musique andalouse, vient d'ouvrir ses portes aux enfants et aux jeunes de la ville de Souk Ahras, à l'initiative de l'association «Ichbilia». Cette école ambitionne de contribuer à préserver ce patrimoine musical très prisé dans l'antique Taghaste, a indiqué Sadek Bouraoui, membre de cette association, en marge de la cérémonie de célébration du 12 anniversaire de sa création. L'école accueille déjà 15 jeunes futurs musiciens répartis en deux groupes, les 8-15 ans et les plus de 15 ans, a-t-il ajouté. L'école a été ouverte au sein de la maison de jeunes Abderrezak-Hafsi en vertu d'une convention signée entre l'association «Ichbilia» et la direction de wilaya de la jeunesse et des sports. La célébration du 12 anniversaire de l'association a donné lieu, à la salle Miloud-Tahri, à l'interprétation de plusieurs morceaux de musique andalouse par les jeunes élèves de cette école. L'artiste constantinois Abbas Righi, une étoile montante du malouf, a chanté à cette occasion devant une assistance nombreuse et les autorités locales. La cérémonie a été organisée dans le cadre des activités du mois du patrimoine, a précisé M. Bouraoui, soulignant que son association prépare la publication d'un ouvrage «Riadh El Andalous», dédié à l'histoire de cette musique. R. C. temps pour découvrir les différentes formes et aspects donnés à cet élément de l'habillement, qui cessera d'être un simple produit pour se couvrir les pieds, mais un signe distinctif d'appartenance sociale, avant de devenir «populaire», durant les siècles derniers. Beaucoup de savoirfaire, de doigté, d'imagination et de créativité ont permis à cet objet anodin, fabriqué, au départ, à base de peaux de bêtes pour se protéger contre les rigueurs du climat, de se his- ser au podium des produits d'habillement indispensables à l'homme moderne. D'aspect rudimentaire à sa création, la chaussure va connaître une première transformation durant l'antiquité, grâce notamment aux civilisations égyptienne et grecque, avec l'apparition de la sandale, fabriquée en Egypte à l'aide de paille tressée, ou composée de lanières en cuir, chez les Grecs. A l'époque romaine, la chaussure devient, à travers ses différentes déclinaisons, un signe distinctif pour la noblesse, par rapport au reste de la population. L'ascendant du statut social va influer, pendant longtemps, sur l'évolution de la chaussure. Celle-ci va connaître une avancée remarquable, sur le plan de la forme, mais, surtout, de l'esthétique, principalement en Europe, où les «poulaines» des chaussures aux formes allongées, dotées d'un bout long et pointu, pouvant mesurer jusqu'à 50 cm, vont faire leur apparition sur ce continent, vers le 13 e siècle. Puis vint l'époque des «chopines», des chaussures surélevées composées d'une plateforme en bois, recouvertes de cuir, qui vont devenir les chaussures des Ottomans, ou les ancêtres des «El-kabkab». L'exposition met également en relief l'art du travail du cuir, à travers quelques aspects de ce métier dont les artisans andalous furent les précurseurs et qui s'en servirent pour hisser la chaussure au firmament. Z. N./ APS e e Premier Salon de la photographie Près de 700 photos exposées P rès de 700 photos prises lors de différentes activités universitaires, culturelles, scientifiques, sociales, sportives et artistiques, sont exposées au premier Salon de la photographie ouvert lundi à l’université Kasdi-Merbah de Ouargla (UKMO). Cette manifestation d’nformation inscrite dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, englobe aussi des caricatures (dessins de presse) sur divers thèmes notamment la problématique de la liberté de la presse à l’échelle mondiale. Le Salon expose également des cédéroms synthétisant les différentes activités menées par l’université, y compris des ouvrages, des revues sur la photographie, et divers sujets scientifiques. Ce Salon vise à mettre en exergue les activités organisées à l’université, et promouvoir l’art de la photographie comme une référence de divers évé- nements, selon les organisateurs. Une cérémonie de remise des prix pour les meilleures photos exposées, clôturera cette exposition organisée par le centre audiovisuel de l’UKMO. Pour rappel, la faculté des sciences économiques à l’UKMO, a organisé au cours de la même journée, une rencontre sur «La liberté de l’expression et la pratique de la presse» animée par des enseignants et des spécialistes. L.. M. Sétif D La chanson traditionnelle à l'honneur es journées nationales de la chanson traditionnelle se sont ouvertes samedi sur le parvis de la maison de la culture Houari- Boumediene de Sétif. L'ouverture de cette manifestation de trois jours, organisée en présence des autorités locales et d'un public nombreux, dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine (18 avril18 mai), a donné lieu à un défilé de cavaliers et troupes folklo- riques en tenues traditionnelles. Des chansons du genre Sraoui ont été interprétées a capella par la chanteuse Hadja Fatma Hechaïchi de la localité de Salah Bey (Sud de la wilaya de Sétif), suscitant l'admiration du public, subjugué par le timbre et la puissance de la voix de l'artiste. Les chanteurs Abdelkader Khalid de Mostaganem, Abderrachid Merniz de M'sila et Samir Belkhir, dit Samir Staïfi, ont également gratifié l'assistance de quelques uns de leur succès. Pour le directeur de la culture, Driss Boudiba, ces journées visent à valoriser la chanson du terroir et à découvrir de jeunes artistes des différentes régions du pays. La seconde journée de la manifestation mettra à l'affiche Naïma Ababsa, Mahboub Essoufi, Tchier Abdelghani, Zoubir Belkheir et Mourad Ennia tandis que la dernière journée sera animée par Hassan Dadi, Massinissa, Bekakchi El-Khier, Nacir Dib, Kamel Nemri et Samir El-Eulmi. Une exposition d'habits traditionnels des régions de Sétif et de Constantine ainsi que de vieux ustensiles utilisés par les aïeux a été organisée, à cette occasion. R. P. Société Le Jour D’ALGERIE Mardi 6 mai 2014 7 Oran Démonstration de la nouvelle technologie 4G Ph/D. R. La commercialisation de cette nouvelle génération de technologie de la téléphonie sans fil en mode fixe sera consacrée jusqu'à la fin du premier semestre de l'année en cours aux professionnels, pour être élargie, à partir du deuxième semestre, aux particuliers. Par Amir Y./APS. U ne séance de démonstration de la nouvelle offre Internet haut débit «4G LTE», fraîchement lancée par Algérie Télécom (AT), a été organisée dimanche à Oran par la Direction régionale de cette institution au profit des journalistes. Lancée à la fin du mois d’avril écoulé, cette offre prévoit une amélioration sensible des services Internet même dans les zones qui connaissent de grandes pertur- bations, a indiqué aux journalistes le directeur régional d’AT, Arbaoui Mustapha, lors d’une conférence de presse organisée avec les directeurs d’Oran-Est et Oran-Ouest d’AT. La commercialisation de cette nouvelle génération de technologie de la télé- phonie sans fil en mode fixe, sera consacré, jusqu’à la fin du premier semestre de l’année en cours, aux professionnels (institutions, entreprises) pour être élargie, à partir du deuxième semestre, aux particuliers, a ajouté le même responsable. Oran dispose actuellement de huit équipements BTS (station de base) ou (eNodeB) parmi les 200 existants sur le territoire national. Chaque «eNodeB» pourra prendre en charge jusqu’à 350 abonnés, a-t-il souligné, ajoutant que la Direction générale d’AT ambitionne de déployer 2 000 sites eNodeB à fin 2015. L’opération de lancement a commencé à Oran en premier, dans le centre-ville, car cette zone est complètement raccordée par fibre optique, outil essentiel dans la mise en marche de cette technologie, a-ton expliqué. Deux offres sont disponibles, une de «5 Go (3.500 DA/mois) pour un volume de téléchargement de 5 Go» et une autre de «10 Go (6 500 DA/mois) pour un volume de téléchargement de 10 Go», précisant que «le routeur (CPE 4G) et la SIM 4G sont offerts par AT». Avant la signature du contrat d’abonnement 4G avec les clients, des séances de démonstration à domicile où sur le lieu de travail sont prévues. Après la démonstration, le client aura le libre choix de signer son contrat ou de se rétracter, a précisé M. Son nom ne figurant pas sur la liste des bénéficiaires de logements U Un homme s’immole à Ghardaïa n homme a été sauvé inextrémis par des passants alors qu’il tentait de s’immoler par le feu devant le siège de la daïra d’El-Menea (275 km au sud de Ghardaïa), après avoir constaté la non publication de son nom sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux dans cette localité, a-t-on appris des proches de la victime. Cette personne, la trentaine bien avancée, grièvement blessée a été admise aux urgences de l’hôpital MohamedChabani d’El Menea avant d’être évacuée à Ghardaïa pour être transférée à l’hôpital des grands brûlés d’Alger où elle sera soignée pour brûlures de 3 degré aux membres inférieurs et au dos, a indiqué à l’APS une source médicale. Selon des proches, la victime a commis cet acte désespéré après avoir appris qu’elle n’a pas été retenue parmi les bénéficiaires de logements sociaux dans sa commune et après avoir été reçue dans la matinée par le chef de la daïra d’El Meneaa en présence des autorités sécuritaires locales. Contacté à ce sujet, le chef de daïra a confirmé avoir reçu cet homme à son bureau à qui il a expliqué qu’il «a le droit de e faire un recours et que sur plus de 670 dossiers étudiés qui remplissent les critères d’acquisition de logements, il a été retenu 300 bénéficiaires, soit le nombre de logements achevés». Le même responsable a également souligné que le choix des bénéficiaires obéit à des critères avec la participation de la société civile. «On ne peut jamais satisfaire l’ensemble des demandeurs de logements», a affirmé de son côté le secrétaire général de la wilaya de Ghardaïa, Ali Boulatika. La daïra d’El Menea enregistre plus de 13 000 demandes de logements sociaux, a fait savoir le secrétaire général de la wilaya, précisant qu’il est «impossible de satisfaire l’ensemble des demandeurs». La même collectivité locale avait bénéficié d’un quota de 2 800 logements dans le cadre d’un plan d’urgence qui sera lancé incessamment ainsi que plus de 1 500 lots pour les logements ruraux. Par ailleurs, quelque 3 734 logements, tous programmes confondus, sont en cours de réalisation pour atténuer la crise du logement dans cette localité, selon les statistiques de la wilaya. Réda M. Mascara U Campagne de sensibilisation sur les accidents de la route ne large campagne de sensibilisation ciblant les usagers de la route a été lancée dimanche à Mascara, à l’occasion de la semaine arabe de la circulation routière. Cette campagne, initiée par la direction des transports de la wilaya en coordination avec l’Organisation nationale des transporteurs algériens, les instances de sécurité et des structures administratives, a été marquée par l’organisation d’une caravane, avec la participation d’opérateurs du secteur des transports. La caravane a sillonné plusieurs artères de la ville jusqu’à la gare routière de transport des voyageurs, où des véhicules légers, des poids lourds, des bus et des motos portaient des slogans pour frapper les esprits et les consciences des usagers sur l’impératif d’observer la prudence et le respect du code de la route. Il est prévu, jusqu’à la fin mai en cours, selon le directeur des transports de la wilaya, Dilmi Abdelkader, des sorties sur le terrain pour connaître des points noirs, à l’origine de nombreux accidents de la circulation, et pour sensibiliser les conducteurs sur les dangers qui menacent leur vie. Pour la journée d’aujourd’hui, il est prévu des manœuvres de simulation d’accidents par les éléments de la direction de la Protection civile, à hauteur de la trémie du centre-ville. Le programme prévoit, pour la semaine prochaine, à l’occasion de cet évènement, un tournoi de football avec la participation de quatre équipes des services de Police, de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile et les conducteurs, outre l’organisation de cours de conduite et d’éducation routière au profit des enfants, ainsi que l’animation de conférences sur le thème à la Maison de la culture, a-t-on indiqué de même source. Rachid F. Arbaoui. Tout le personnel d’AT chargé de la vente bénéficie d’une formation spécialisée, dans le but de maîtriser les processus d’ingénierie et de déploiement de cette nouvelle technologie, a-t-on annoncé. A. Y./APS Bordj Bou-Arréridj Inauguration d’un bureau du service national UN BUREAU du service national, rattaché à la 5 Région militaire (RM), a été inauguré dimanche à Bordj Bou-Arréridj par le général-major MohamedSalah Benbicha, directeur du service national au ministère de la Défense nationale. L’ouverture de ce bureau s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Armée nationale populaire (ANP) visant à rapprocher l’administration militaire des citoyens et à développer une offre de service moderne et de qualité, a affirmé le généralmajor Benbicha. Ce bureau évitera aux jeunes de cette wilaya de se déplacer vers la wilaya voisine de Sétif, a également indiqué cet officier supérieur, soulignant que des bureaux similaires seront ouverts «jusqu’à la couverture de toutes les wilayas du pays». Le bureau assure les visites médicales aux jeunes concernés par le service national et leur fournit les documents liées à la régularisation de leur situation vis-à-vis du service national. Un total de 6 785 citoyens ont été recensés au titre de la classe 2015 à travers les 34 communes de la wilaya de Bordj Bou- Arréridj, at-on indiqué au cours de la cérémonie d’inauguration, organisée en présence de nombreux officiers de l’Armée nationale populaire. Dalila N. e Tipasa Découverte du corps d’un noyé LE CORPS d’un noyé a été retrouvé samedi soir au niveau de la plage de Matares (Tipasa), alors que des recherches sont en cours pour trouver son ami disparu en mer, a-t-on appris dimanche auprès de la Protection civile de la wilaya. Les plongeurs de la Protection civile ont retrouvé le corps d’un jeune noyé (20 ans) et l’ont transféré à l’hôpital de Tipasa, a expliqué la même source, signalant la poursuite des recherches pour trouver son ami disparu en mer. Les deux victimes, originaires de la ville de Hassi Bahbah (Djelfa), étaient arrivées samedi à Tipasa pour une visite touristique, a ajouté la même source. Rafik L. Régions Le Jour D’ALGERIE Mardi 6 mai 2014 Illizi Tlemcen Sensibilisation sur les accidents de la route Une nouvelle gare routière en cours de réalisation U ne nouvelle gare routière de classe (B) est en cours de réalisation dans la ville de Djanet (Illizi), a-t-on appris dimanche auprès des services de la direction locale des transports (DT). Retenue dans le cadre du fonds de développement des régions du Sud (FDRS) de l’année 2006, pour un investissement de 26 millions DA, cette structure implantée sur une surface globale de 1,88 hectare, dispose d’un édifice de deux étages, qui englobe notamment, l’administration, des guichets, un espace d’accueil, une cafétéria, et un kiosque, selon la fiche technique du projet. La future gare routière qui est dotée d’une capacité théorique de traitement de quelque 350 000 voyageurs /an, dispose de 13 quais, destinés pour le transport inter-communes, dont 7 de départ, 3 d’arrivée, et 3 autres additionnels, a précisé la directrice du secteur. Elle compte également 5 quais pour le transport urbain, ainsi que 50 autres pour le stationnement de véhicules (taxis, particuliers), a-t-on signalé. Le retard enregistré dans l’avancement de réalisation de la nouvelle structure, est dû notamment aux difficultés rencontrées dans les travaux de viabilisation sur le site Ph : DR La future gare routière qui est dotée d’une capacité théorique de traitement de quelque 350 000 voyageurs /an, dispose de 13 quais, destinés pour le transport inter-communes. Par Youcef M. du projet, compte tenu de la spécificité de la ville de Djanet qui est située dans une zone montagneuse, a-t-on indiqué. La structure permettra une fois opérationnelle, l’amélioration des conditions de transport à Djanet, en plus de l’ouverture de nouvelles lignes routières, et contribuera aussi à la relance du tourisme interne, selon la même source. Le projet consolidera la dynamique du développement que connaît cette région, notamment le renforcement du réseau routier, dont la réalisation d’une nouvelle route reliant les deux villes Djanet et Illizi. Y. M. Béjaïa Formation pour les cadres de l’Agence nationale de l’emploi P lus de 100 cadres de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) issus des wilayas du Centre-est ont entamé, dimanche à Béjaïa, une session de perfectionnement et de renforcement des compétences dans les domaines de l’entretien, de l’entreprise et de la communication. Initiée dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui au secteur de l’emploi (PASEA), mis au point en partenariat avec l’Union européenne, cette formation des 117 cadres de l’Anem, issus de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdès, vise la modernisation et la professionnalisation du secteur public de l’emploi. L’Anem, qui est au centre de ce dispositif, entend, à terme, améliorer ses prestations et sa mission de service public, en investissant dans la bonification de sa ressource humaine par la formation et l’amélioration de la qualité des équipements mis à sa disposition. Le but étant d’«optimiser les placements dans les entreprises et contribuer, par ricochet, à la résorption du chômage», a indiqué son directeur général, Tahar Challal, acquis, cependant, à l’idée que «cet objectif majeur demeure tributaire du niveau général de la croissance économique nationale». Durant l’année 2013, il a été créé dans la seule wilaya de Béjaïa, 64 410 postes de travail (tous secteurs confondus) dont 30 352 à titre permanent et 34 058 à caractère temporaire, a-t-on indiqué à la direction de wilaya de l’emploi, soulignant que cette dynamique a permis d’assurer 15 431 placements de type classique et 5 053 dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle. Lounis F. Constantine L Un reliquat de logements en travaux es travaux de réalisation de 6 500 logements promotionnels aidés (LPA), représentant le reliquat d’un programme de 14 000 unités, seront lancés «incessamment», a-t-on indiqué dimanche à l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Ce programme de logement sera «réalisé avec le concours de promoteurs privés», a-t-on indiqué de même source, précisant que les listes des souscripteurs retenus seront transférées «vers les promoteurs devant se charger de l’exécution de ce programme». Sur les 14 000 LPA dont a bénéficié Constantine en 2011, 800 unités seront réceptionnées «dans le courant de l’année 2014», a souligné la même source, rappelant que l’essentiel du programme avait été confié à des promoteurs publics. Durant cette même année (2014), un quota de près de 2 500 logements relevant de l’ancienne formule de l’habitat social participatif (LSP) sera livré à Constantine, a-t-on par ailleurs appris auprès de la direction du logement dont les responsables ont précisé qu’un millier d’unités Tissemsilt Opération de recensement de logements L e recensement de l’ensemble des logements réalisés dans la ville de Tissemsilt a été recommandé par le wali qui a instruit dimanche le directeur de l’habitat a procéder à cette opération afin de les attribuer à leurs bénéficiaires, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. Cette mesure, décidée par Hocine Bessaïh, vient en réponse aux doléances de dizaines de citoyens qui se sont rassemblés dimanche devant le siège de la wilaya réclamant l’affichage de la liste des bénéficiaires de logements sociaux, a-t-on expliqué. L’opération de recensement vise également à connaître le nombre exact du «stock de logements qui sont prêts à être attribués à leurs bénéficiaires courant 2014», année qui a vu le parachèvement des travaux de raccordement des réseaux et d’aménage- 9 ment extérieur, a-t-on ajouté. Le wali de Tissemsilt a invité le chef de daïra à réactiver le travail des commissions d’attribution des logements sociaux. Pour sa part, le chef de daïra de Tissemsilt, Mokhtar Hanafi, a indiqué que ses services ont attribué, cette année, plus de 1 030 logements publics locatifs, dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP) au niveau du chef-lieu de wilaya. Quelque 3 880 logements relevant des deux programmes en question, répartis à travers les nouveaux pôles urbains de Tissemsilt dont «Aïn Lora», «Es-safah», «Aïn El Bordj» et à la route de Hammadia, sont en cours de réalisation à Tissemsilt. Les taux de réalisation variant entre 30 et 90 %, a-t-on indiqué à direction de l’habitat. Tarek L. de ce segment «n’a pas encore été lancé en travaux». La même source a indiqué, à ce propos, qu’une dizaine de promoteurs privés ayant pris part au programme de réalisation de LSP ont été «poursuivis en justice» en raison des retards enregistrés dans la livraison des programmes qui leur ont été accordés. Nawel O. LA DIRECTION de sûreté de wilaya de Tlemcen a lancé dimanche une campagne de proximité permettant de faire la lumière sur les causes situant Tlemcen parmi les premières places au niveau national en matière d’accidents de la route, a-t-on appris de cette instance. Au cours de cette campagne, qui s’étale sur une semaine, sous le signe «Ensemble vers un environnement routier sécurisé pour tous», organisée à l’occasion de la célébration de la Journée arabe de la circulation routière, les agents de la sûreté, en compagnie d’un nombre d’acteurs dont la Protection civile, les collectivités locales et la société civile, sortiront sur site pour connaître les points noirs et organiseront des portes ouvertes sur la sécurité routière au niveau des places publiques, a expliqué le chargé de la cellule de communication de la direction de la sûreté de wilaya. Des cours de sensibilisation seront donnés aux étudiants et élèves, suivis de débats, sur les causes principales de ces accidents de la route dont le non-respect du code de la route, l’excès de vitesse et la conduite en état d’ivresse. Des circuits seront organisés au cours de cette semaine au profit des enfants pour leur apprendre les notions élémentaires de la conduite et du code de la route. Les services de l’ordre public de la direction de la sûreté de wilaya ont recensé, durant l’année écoulée, 632 accidents de la route en zone urbaine faisant 24 morts et 749 blessés graves, selon le responsable de ce service, imputant ce fléau à plusieurs causes liées au nonrespect du code de la route, à des facteurs mécaniques, à l’état des routes et autres telles que les perturbations climatiques. Pour faire face à cette situation, les services de sécurité ont multiplié des opérations de sensibilisation à l’adresse des conducteurs dans divers endroits, en plus des mesures coercitives qui se sont soldées par le retrait de 4 862 permis de conduire et la mise en fourrière de 599 véhicules. En matière de contrôle, avec l’aide de radars, il a été procédé durant la même période, au retrait immédiat de 2 372 permis de conduire et la remise de 8 dossiers à la justice ainsi que 37 524 amendes infligées, selon la même source. Lamine S. M’sila Aménagement de sites urbains D’IMPORTANTS travaux d’aménagement seront «prochainement» lancés dans la wilaya de M’sila à travers 89 sites urbains, a-t-on appris dimanche auprès de la direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction (DUAC). S’inscrivant au titre de l’exercice 2014, ces opérations qui portent sur le bitumage des chaussées, la pose d’un nouveau revêtement sur les trottoirs, la réfection de l’éclairage public et le renouvellement des réseaux d’assainissement, concernent 39 sur les 47 communes de la wilaya, a précisé la même source. Des actions similaires, déjà lancées dans 95 autres sites, moyennant un investissement public de plus d’un milliard de dinars, affichent des taux d’avancement «appréciables» et seront réceptionnées «avant la fin de l’année en cours», selon les services de la DUAC. Les mêmes services prévoient également «la validation en 2014 de onze plans directeurs d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) pour 22 localités de la wilaya», a indiqué la même source, rappelant que des actions d’aménagement de 64 sites répartis sur 32 communes avaient été réceptionnées l’année dernière. Yanis T. Maghreb Le Jour D’ALGERIE Mardi 6 mai 2014 11 Libye Confusion autour de l’élection d’un nouveau Premier ministre Ph : DR Le Congrès général national (CGN) a élu dimanche Ahmed Miitig nouveau Premier ministre, après un vote échoué dans la matinée au cours duquel aucun candidat n’a réuni le nombre de voix requis, a-t-on annoncé de source officielle. Ahmed Miitig, nouveau Premier ministre Par Zaid T. /Agences L a confusion régnait dimanche soir autour de l’élection d’un nouveau Premier ministre en Libye, après un vote chaotique au Congrès général national (CGN, Parlement), à l’image d’un pays miné par l’anarchie et les luttes d’influence depuis la chute du régime Kaddafi. Lors d’une session présidée par le premier vice-président du Congrès, Ezzeddine Al-Awami, Ahmed Miitig, un homme d’affaires méconnu du grand public, a obtenu au terme d’un troisième tour 113 votes, en-deça du nombre requis de 120 votes favorables. Mais des députés avaient réclamé la poursuite de la session pour tenter de convaincre des députés de donner leur confiance à M. Miitig et surtout attendre d’autres députés qui étaient alors absents. La télévision nationale a interrompu la retransmission avant de la reprendre une heure plus tard pour annoncer un nouveau résultat. Le second président du Congrès, Salah al-Makhzoum, annonçait alors que M. Miitig avait pu réunir 121 votes et qu’il était invité à prêter serment comme Premier ministre. Chose faite quelques minutes plus tard, en l’absence du premier viceprésident qui avait déjà quitté la salle. Des députés ont contesté le nouveau comptage, affirmant que le premier résultat annoncé avait déjà été validé et la séance levée. Dans deux lettres adressées dimanche soir au gouvernement et aux membres du Congrès, M. Awami a qualifié l’élection de M. Miitig de «nulle et illégale», demandant au gouvernement sortant d’Abdallah AlTheni de continuer à gérer les affaires courantes, jusqu’à l’élection d’un nouveau Premier ministre. Selon ces lettres publiées sur le site du gouvernement, M. Al-Awami qui assure l’intérim en l’absence du président du CGN, Nouri Abou Sahmein, confirme le premier décomptage de 113 votes qui ne permettaient pas à M. Miitig d’obtenir la confiance du Congrès. Le porte-parole du cabinet sortant, Ahmed Lamine, a indiqué à la télévision Libya AlAhrar, que le gouvernement allait appliquer les directives qui lui sont parvenues de la présidence du Congrès. Deux Premiers ministres «Finalement nous nous retrouvons avec deux Premiers ministres. Il ne manquait que cela», a commenté un diplomate en poste à Tripoli. Cette confusion illustre les divisions profondes à la tête d’un Etat déjà faible et qui n’arrive pas à imposer son autorité sur des milices qui font la loi dans le pays et qui agissent en toute impunité. Chérif al-Wafi, un député libé- ral, a accusé les blocs islamistes d’avoir «violé la déclaration constitutionnelle», sorte de Constitution provisoire rédigée par la rébellion en 2011. Au cours d’une conférence de presse, M. al-Wafi a indiqué qu’il allait avec plusieurs autres membres «prendre les mesures juridiques nécessaires» pour empêcher M. Miitig de prendre les rênes du gouvernement. Des irrégularités similaires avaient été déjà soulevées par des députés lors du limogeage de l’ancien Premier ministre Ali Zeidan qui avait dénoncé luimême son éviction «illégale». Le nouveau Premier ministre doit succèder à Abdallah Al-Theni, démissionnaire, qui assure l’intérim depuis le limogeage de M. Zeidan. Dimanche, lors d’un second tour, Ahmed Miitig, l’a emporté devant Omar al-Hassi, un universitaire de Benghazi, avec 73 voix contre 43. Le gagnant devait toutefois réunir 120 votes lors d’un troisième tour. Mardi, sur sept candidats en lice, Miitig et al-Hassi étaient arrivés en tête avec respectivement 67 et 34 voix. Mais le second tour avait été interrompu par une attaque menée contre les locaux du Congrès par un groupe armé dont les motivations sont toujours inconnues. Dans son programme électoral, M. Miitig a inscrit la sécurité et la construction des institutions sécuritaires et militaires comme une «priorité». Le pays est en effet en proie à des violences et des attaques quotidiennes visant des diplomates et les services de sécurité et à une hausse de la criminalité et de l’influence des islamistes extrémistes, dans l’impunité la plus totale. Vendredi encore, au moins neuf soldats et policiers ont été tués dans des heurts entre l’armée et des jihadistes du groupe Ansar Asharia, à Benghazi, dans Tunisie Des mesures pour réduire les dépenses publiques L e gouvernement tunisien a annoncé vendredi une série de mesures visant à diminuer les dépenses publiques, dont une réduction de 10% des salaires des ministres. Alors que le pays fait face à de graves difficultés économiques, «les salaires des ministres et secrétaires d’État et de toute personne ayant le rang et les avantages d’un ministre ou d’un secrétaire d’État seront réduits de 10%», a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, Nidhal Ouerfelli. Le gouvernement propose d’élargir cette mesure aux anciens ministres et secrétaires d’État. Le Conseil des ministres a également décidé de «remplacer les voitures de fonction dans la Fonction publique, les institutions et établissements publics par une prime financière» et de «remplacer les bons d’essence en une prime financière compensatoire avec une réduction de leur valeur de 10%». Le gouvernement n’a pas précisé le montant des économies qui pourraient être ainsi réalisées ou le nombre de personnes concernées par ces mesures, qui s’inscrivent, selon lui, «dans le cadre de l’effort national pour maîtriser les dépenses». Le président Moncef Marzouki avait déjà annoncé en avril qu’il comptait baisser de deux tiers son salaire, qui s’élève à 30 000 dinars (plus de 13 500 euros). L’économie tunisienne a fortement pâti de l’instabilité qui a suivi la révolution et la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali. Le Premier ministre Mehdi Jomaa a affirmé, fin avril, que le pays «n’était pas en cessation de paiement mais on a des écarts assez importants qu’il faut réduire». Evoquant les emplois publics – un tiers environ du budget de l’Etat –, M. Jomaa a estimé que «tout emploi qui n’est pas rempli est un emploi fictif et c’est un emploi potentiellement menacé». Lotfi B./AFP l’Est. Le nouveau Chef du gouvernement doit conduire une nouvelle période de transition jusqu’à l’élection d’un nouveau Parlement, dont la date n’a pas été encore fixée. Sous la pression de la rue, le CGN miné par une lutte d’influence entre islamistes et libéraux, avait en effet accepté récemment de céder la place à un nouveau Parlement élu. Z. T. /Agences Une journée d’étude à Oran Les relations Maghreb-Europe en débat UNE JOURNÉE d’étude dédiée aux relations historiques et stratégiques entre les pays du Maghreb et de l’Europe se tiendra lundi au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran, ont annoncé dimanche les organisateurs. Initiée par la division de «recherche socioanthropologie de l’histoire et de la mémoire» relevant du CRASC, en collaboration avec le Centre des études africaines de l’université de Portugal (CEAUP), la rencontre verra la participation d’un nombre de chercheurs et experts académiques, a-t-on indiqué de même source. Plusieurs questions liées aux relations entre le Maghreb et l’Europe seront évoquées lors de cette manifestation scientifique abordant, entre autres, le colonialisme, la diplomatie et l’économie. Le second volet s’intéresse aux relations stratégiques, notamment au rôle et à la contribution des pays du Maghreb au sein des organisations internationales dont l’Organisation des Nations unies (ONU) et la Ligue arabe. Le rapport avec d’autres organisations européennes telles que l’Union européenne sera également débattu. L’objectif principal de ce second axe est de mieux appréhender le rôle des pays d’Afrique du Nord en tant que partenaires politiques et stratégiques de l’Europe. Cette journée d’étude constituera également une occasion de présenter les recherches et les travaux réalisés par les deux institutions scientifiques organisatrices de la rencontre. R.M. 12 Monde Mardi 6 mai 2014 Le Jour D’ALGERIE Ukraine Moscou s’inquiète pour la paix en Europe Par Ali O. «L es combats ont fait quatre morts et une trentaine de 30 blessés parmi les mem-bres des forces de l'ordre ukrainiennes, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Les rebelles se servent de la population comme bouclier et ont aussi mis le feu à des maisons, faisant des victimes», selon le ministère. «Ma mission est d'éliminer les terroristes, avait auparavant indiqué le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, qui se trouvait à un checkpoint à proximité de la zone de combats. La seule tactique est d'avancer petit a petit vers le centre de Slaviansk», a-t-il ajouté. Selon le chef de la Garde nationale, Stepan Poltorak, également sur place, nos adversaires sont bien entraînés et bien équipés. «Ils font tout pour nous obliger à utiliser des armes lourdes, mais nous ne le ferons pas pour épargner la population civile», a-t-il souligné. Le commandant rebelle, Vadim Orel, a affirmé à l'AFP que l'armée ukrainienne leur avait tiré dessus depuis un hélicoptère et avait aussi eu recours à des roquettes près d'une autre localité, située à 5 km au sud de Slaviansk. Dimanche soir, la porte-parole des rebelles, Stella Khorocheva, avait affirmé que les insurgés avaient reçu des renforts de Crimée et de Tchétchénie (Russie), sans pouvoir préciser leur nombre. La Russie, que l'Occident et Kiev accusent depuis des mois de téléguider les troubles dans l'est et l e sud du pays, a affirmé hier que la crise pourrait menacer la stabilité et la paix en Europe en l'absence de réponse adéquate de la communauté internationale. Selon un Livre blanc rendu public hier à Moscou, des forces ultranationalistes, extrémistes et néonazies sont à l'œuvre en Ukraine où elles se rendent coupables de violations massives des droits de l'homme. Les conséquences pour la paix, la stabilité et le développement démocratique de l'Europe risquent d'être tellement dévastatrices qu'il faut absolument mettre fin aux violations, selon ce rapport publié par le ministère des Affaires étrangères. «Le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, avait auparavant dénoncé la guerre qui est de fait en train d'être menée contre nous. Nous devons être prêts à repousser cette agression», a-t-il averti hier après les incidents meurtriers qui se sont déroulés à Odessa depuis vendredi, causant la mort d'une quarantaine de personnes. Selon lui, l'objectif (des insurgés pro-russes) est de renverser le gouvernement à Kiev, et des provocations et incidents peuvent désormais se produire sur tout le I pour promouvoir une nouvelle offensive diplomatique. Le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Didier Burkhalter est attendu le 7 mai à Moscou pour évoquer le dossier ukrainien avec le président russe Vladimir Poutine. Les deux hommes discuteront de la mise en place de tables rondes Poursuite des combats pour la localité-clé de Bentiu es combats se poursuivaient hier à Bentiu (nord-est), capiD tale de l'État pétrolifère d'Unité que l'armée sud-soudanaise tente de reprendre depuis la veille aux rebelles de l'ancien vice-président Par Fouzia Mahmoudi l est bien rare de voir les officiels israéliens élever le ton pour défendre des Palestiniens. Pourtant, la violence et la brutalité des colons juifs vivant en Cisjordanie a atteint un tel niveau que le ministre de la Défense, Moshé Yaalon, s’est vu dans l’obligation de lancer un message à l’intention de ses concitoyens les plus haineux. En effet, il a appelé hier à combattre avec une poigne de fer les actes racistes anti-arabes qui se sont multipliés en Cisjordanie occupée et en Israël même. «L'Etat doit lutter avec une poigne de fer contre ce qui se dénomme le Prix à payer, un phénomène hideux qui n'a aucun rapport avec les valeurs et la morale juives, dont le but est de nuire aux Arabes uniquement parce qu'ils sont Arabes», a affirmé Yaalon lors d'un discours dans un cimetière militaire. Il s'exprimait au cours d'une cérémonie organisée à la mémoire des soldats et des civils israéliens tués au combat ou lors d'attentats, à la veille des festivités marquant le 66 anniversaire de la création d'Israël, selon le calendrier hébraïque. Sous l'appellation du Prix à payer, des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent à des agressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens ou encore l'armée israélienne, en réaction à des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à des Palestiniens. Justement hier encore, un tribunal de Jérusalem a prolongé de trois jours la détention de Shalom Matouki, un colon de l'implantation de Yitzhar, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Il est soupçonné d'avoir participé à un acte de vandalisme contre une mosquée à Oum al-Fahem dans le nord d'Israël le 18 avril, a indiqué la radio publique. Malgré ces arrestations, la radio militaire a souligné que la plupart des récentes exactions de ce type étaient restées impunies. La députée d'opposition de gauche Zeeva Gal-On a appelé hier à la radio le gouvernement à adopter une loi assimilant les actes racistes à des activités terroristes ce qui donnerait à la police et au Shin Beth (le service de sécurité intérieure) plus de moyens légaux pour lutter contre ce phénomène. La ministre de la Justice, Tzipi Livni, avait elle aussi soutenu dimanche l'idée de traiter les exactions des colons et extrémistes juifs comme des actes terroristes. Dans son rapport annuel sur le terrorisme, publié le 30 avril, le département d'Etat américain a déploré que les actes d'extrémistes israéliens, notamment de colons en Cisjordanie occupée, contre des Palestiniens, dans leur majorité n'aient pas donné lieu à des poursuites. Reste à savoir quelle peine encourront ceux qui agressent gratuitement des Palestiniens alors même que l’État israélien se montre sans pitié avec l’ensemble du peuple palestinien qu’il n’a de cesse d’agresser depuis des décennies. Peut-être les dirigeants hébreux devraient-ils également se pencher sur cette question et se rendre compte qu’ils ne font pas mieux en tant que nation que les plus violents des colons juifs. F. M. e territoire. Dans la région de Lougansk, dans la petite ville de Slovianoserbsk, des hommes armés se revendiquant de l'armée du Sud-Est ont attaqué hier matin le poste de police local. Le chef de la police, sorti pour leur parler, a été roué de coups par les rebelles, a rapporté la police. Les Européens se sont mobilisés ce week-end sous le parrainage de l'OSCE, qui doivent faciliter un dialogue national avant l'élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai en Ukraine, a indiqué un porte-parole de la chancelière allemande, Angela Merkel. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, est pour sa part attendu à Kiev mardi soir pour des entretiens avec les responsables ukrainiens. Le gouvernement ukrainien sera à son tour reçu à Bruxelles le 13 mai par la Commission européenne pour l'examen de mesures de soutien à Kiev. Dimanche, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avait plaidé en faveur d'une deuxième conférence de Genève, malgré l'absence de résultats concrets à la suite de la première, organisée miavril. Ukraine, Russie, États-Unis et Union européenne avaient alors signé un accord visant à une désescalade de la crise en Ukraine et au rétablissement de la stabilité politique et économique du pays. Mais ce texte était resté lettre morte, tandis que la situation se détériorait sur le terrain. A. O. Soudan du Sud Points chauds Vindicte Ph.>D. R. De nouveaux combats faisaient rage hier dans l'est de l'Ukraine, faisant craindre un scénario de guerre civile, alors que les Occidentaux tentent de relancer le dialogue avec la Russie qui affirme s'inquiéter pour la paix en Europe. Riek Machar, malgré des pourparlers à Addis-Abeba pour mettre fin au conflit au Soudan du Sud. «Nous combattons dans et autour de Bentiu pour en reprendre le contrôle», a déclaré à l'AFP le colonel Philip Aguer, porte-parole de l'armée sud-soudanaise. «Ils (les rebelles) résistent mais nous avons le dessus». L'armée sud-soudanaise avait annoncé être entrée dimanche dans Bentiu, et un témoin sur place avait indiqué qu'elle semblait en avoir le contrôle. Les troupes rebelles menées par Riek Machar, limogé en juillet 2013 par le président Salva Kiir, s'étaient emparés mi-avril de Bentiu, qui a changé plusieurs fois de mains depuis le début du conflit, déclenché mi-décembre entre troupes fidèles au président Kiir et celles loyales à M. Machar, sur fond de rivalité entre les deux hommes au sommet du régime sud-soudanais. A cette rivalité politique se greffent de vieux antagonismes entre peuples dinka et nuer dont sont respectivement issus MM. Kiir et Machar, et les combats s'accompagnent de massacres et d'exactions contre les civils sur des critères ethniques, imputables aux deux camps. Les rebelles ont été accusés d'avoir sélectionné sur leur appartenance ethnique et massacré des centaines de civils lorsqu'ils ont pris Bentiu. Dimanche, l'armée sud-soudanaise s'est emparée de la localité de Nasir, le quartier-général des rebelles situé près de la frontière éthiopienne, dans le cadre d'une offensive lancée samedi, au lendemain d'une visite au Soudan du Sud du secrétaire d'État américain John Kerry, durant laquelle M. Kiir s'était dit prêt à des pourparlers directs avec M. Machar à Addis Abeba. Ce dernier qui s'était entretenu par téléphone avec M. Kerry, s'était dit «ouvert» à une telle rencontre, selon des diplomates américains. Malgré les combats, les autorités sud-soudanaises ont répété hier être attachées aux pourparlers de paix en cours à Addis Abeba destinés à trouver une solution politique durable au conflit au Soudan du Sud, qui jusqu'ici n'ont péniblement accouché le 23 janvier que d'un cessez-lefeu, jamais respecté. Les négociations, déjà suspendues deux fois faute d'avancées, ont repris le 28 avril, mais n'ont jusqu'ici pas progressé. Selon l'armée sud-soudanaise, M. Machar est désormais terré en brousse, après avoir dû fuir Nasir. Le président américain Barack Obama a récemment signé un décret autorisant de telles sanctions contre quiconque menacerait la paix au Soudan du Sud, plus jeune nation du monde, indépendante depuis juillet 2011 seulement, à l'issue de plus de deux décennies de conflit entre 1983 et 2005 entre Khartoum et une rébellion sudiste, dont MM. Kiir et Machar étaient de hauts dirigeants. Washington fut le soutien indéfectible de cette rébellion, désormais au pouvoir à Juba, et le parrain de l'indépendance du Soudan du Sud. Des milliers de personnes ont déjà péri – peut-être des dizaines de milliers, mais aucun bilan précis n'est disponible –, et plus d'un million de Sud-Soudanais ont été chassé de chez eux par les combats et les massacres. Huit bases de l'ONU abritent, dans des conditions épouvantables, plus de 78 000 civils craignant d'être massacrés en raison de leur appartenance ethniques et trop terrifiés pour sortir. Palestiniens Mahmoud Abbas et le chef du Hamas se rencontrent à Doha Il devait rencontrer le dirigeant ont conclu un accord de réconcie président palestinien, Mahmoud Abbas, et le chef du du Hamas installé à Doha depuis liation le 23 avril en vue de former L Hamas Khaled Mechaal devaient plus de deux ans après avoir quit- un gouvernement composé de se rencontrer hier à Doha pour la première fois depuis la conclusion d'un accord de réconciliation interpalestinien, a indiqué un responsable palestinien. «Mahmoud Abbas va rencontrer Khaled Mechaal à Doha, mais l'heure n'a pas encore été fixée», a affirmé à l'AFP ce responsable basé à Ramallah en Cisjordanie. Mahmoud Abbas s'est envolé pour Doha dimanche et devait rencontrer l'émir du Qatar cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani hier matin avant de participer à un mariage familial. té la Syrie à la suite de la guerre civile qui ensanglante ce pays. La dernière rencontre entre les deux hommes a eu lieu en janvier 2013 au Caire. Le Fatah, le mouvement du président Abbas et principale composante de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), qui contrôle une partie de la Cisjordanie et le Hamas ont entretenu des relations tendues depuis que le principal mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir dans la bande de Ghaza en 2007 en évinçant les forces du Fatah. Les deux mouvements rivaux personnalités indépendantes présidé par Mahmoud Abbas. L'annonce de cet accord a provoqué la colère du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a suspendu les négociations de paix avec Mahmoud Abbas en proclamant qu'il ne discuterait pas avec un gouvernement soutenu par le Hamas. Cette décision a mis fin aux négociations parrainées depuis la fin juillet 2013 par le secrétaire d'État américain John Kerry qui ont abouti à une impasse totale. Culture Le Jour D’ALGERIE Mardi 6 mai 2014 13 Le ferronnier d’art Bellahcene Merzouk : «C’est un art peu connu et peu considéré dans notre pays» Le Jour d’Algérie : Vous êtes ferronnier d’art depuis longtemps ? Je suis un ferronnier d’art, autodidacte de formation. J’ai commencé depuis quinze ans à faire la sculpture sur bois. Et je ne suis que depuis deux ans ferronnier d’art. J’ai appris cette discipline tout seul et j’ai commencé à faire des objets artistiques avec des déchets de ferre. J’ai fait des statuettes, des miroirs et des objets de décoration mais je n’ai pas mis mes œuvres en vente, tout simplement, parce que je ne savais pas que cet art existe. Par coïncidence, je suis passé devant la Grande poste à AlgerCentre et j’ai vu une exposition d’artisanat. Et c’est là où j’ai découvert pour la première fois des ferronniers d’art comme moi. On m’a orienté vers la fédération nationale des artisans, je leur ai montré les photos de mes œuvres, ils étaient impressionnés et on m’a demandé d’adhérer à la fédération pour participer aux différentes expositions. Ferronnier d’art est un art nouveau chez nous, comment est-il accueilli ? Oui c’est vrai c’est un art peu connu chez nous mais il y a quand même un nombre important de ferronniers d’art dans notre pays qui œuvrent pour le faire connaître mieux. C’est un art Ph. : E; Soraya Bellahcene Merzouk est un jeune ferronnier d’art. Autodidacte de formation, cet artiste passionné réalise de belles œuvres artistiques malgré toutes les contraintes. Fort de caractère, plein d’énergie, de passion et d’ambition, il regrette que cet art est peu considéré par les gens et œuvre pour lui décrocher une place brillante dans toutes les expositions auxquelles il participe. Il nous parle de sa passion, des contraintes et de ses projets d’avenir. peu connu et peu considéré dans notre pays. Mais il s’impose avec sa beauté, sa particularité et avec la touche artistique que lui donne l’artiste. C’est un travail qui demande beaucoup de passion, de patience et surtout de la créativité. En plus, le ferronnier d’art doit utiliser tout son talent artistique pour expliquer aux gens la valeur de cet art. Même s’il est encore nouveau chez nous il y a des gens qui connaissent sa valeur artistique. La matière première est-elle disponible ? Oui je n’ai pas de problème de matière première qui est souvent des objets récupérés. Le problème principal est le manque de conscience des gens sur la valeur de cet art. Ils apprécient beaucoup nos œuvres mais la plupart croit qu’il s’agit de petites bricoles ou d’un don rare. Alors les prix sont à la portée des gens ? On a un petit problème en ce qui concerne le prix. Vu que les gens ne connaissent pas la valeur de nos œuvres, ils veulent les avoir à des prix très bas. Cela est décourageant pour nous car on doit à chaque fois donner des explications sur la finesse et la passion nécessaire pour faire tel ou tel objet. Et la commercialisation, est- Ouverture des journées de la chanson auressienne U Ambiance de fête à Batna ne ambiance de fête a marqué, à la maison de la culture Mohamed Laïd-Al Khalifa de Batna, l’ouverture des premières journées de la chanson auressienne qui ont attiré un public nombreux, composé essentiellement de jeunes. Un cocktail de chansons modernes et traditionnelles a été interprété à cette occasion par des stars locales du chant auressien parmi lesquelles Nezari Nouar, Youcef Boukhentache, Hicham Boumaâraf et Souad Khelfaoui qui ont été accompagnées par l’orchestre «Chelia». Des tableaux chorégraphiques puisés dans le riche patrimoine chaoui ont été exécutés par le ballet local durant le spectacle d’ouverture de ces journées placées sous le thème «El Manbaâ» (la source). Les autres concerts de ces journées seront organisés au jardin public «La verdure», au niveau du centre-ville qui accueillera également la clôture de la manifestation, jeudi prochain, a indiqué un cadre de la maison de la culture, AbdelmalekBoubekhta, soulignant que l’animation des soirées sera assurée par des artistes de Batna, Tébessa, Khenchela et Oum El Bouaghi dont Massinissa, Nasreddine Hora et les troupes El-Djorf de Tébessa, Ouled Mahboub d’Ain Farkoun et Nostalgia d’Ain Beida. Initiées par la direction de la culture, ces journées musicales donneront également lieu à la présentation de plusieurs concerts dans les grandes villes de la wilaya dont Barika, El Madher, Ain Touta, Arris, Merouana, N’gaous et Tazoult. S.M. Journées nationales de monodrame à Laghouat Seize wilayas participent à la deuxième édition S eize wilayas prennent part à la deuxième édition «des journées nationales du monodrame», ouvertes à Laghouat, à l’initiative de l’association locale «Derb El-Assil». La cérémonie d’ouverture de la manifestation, organisée à la maison de la culture «Takhi Abdallah Benkeriou», a été marquée par la présentation d’une pièce théâtrale collective par des adultes et des bambins, incitant à une meilleure prise en charge de ce genre d’art. La manifestation de trois jours, prévoit une série de présentation théâtrales animées par les troupes participantes, ainsi que des ateliers de travail encadrés par des spécialistes et des professionnels sur «l’édition», «l’animation», et «le rythme», selon les organisateurs. La deuxième édition des journées nationales du monodrame, vise notamment à instaurer une culture théâtrale, à promouvoir et encourager la pratique du théâtre, notamment chez les nouveaux talents, a-t-on fait savoir. L’association culturelle «Derb El-Assil» fondée depuis quatre ans, s’est particulièrement distinguée avec les premiers titres arrachés au théâtre professionnel à Sidi Bel-Abbès en 2011, au festival national de théâtre, et la réalisation d’un documentaire audiovisuel sur le poète «Takhi Abdallah Benkeriou». N.T. Echanges culturels Tlemcen hôte de la wilaya de Bouira L a wilaya de Tlemcen est l’hôte, à compter d’hier, de la wilaya de Bouira dans le cadre des échanges culturels entre les deux wilayas, a-t-on appris auprès de la Direction locale de la culture. «Tout est fin prêt pour accueillir la semaine culturelle de la wilaya de Tlemcen dans notre wilaya», a affirmé Nacer Mourad, directeur de la culture de la wilaya, qui a fait savoir qu’une série d’activités culturelles et artistiques est au programme de cette manifestation. Le public bouiri découvrira au cours de ce rendez-vous culturel l’art et les us et coutumes de la capitale des Zianides. Au programme de cet évènement, qu’abrite la maison de la culture AliZaâmoum, figurent plusieurs expositions dédiées notamment à l’artisanat traditionnel et au patrimoine historique et touristique de cette région de l’ouest du pays. Des expositions sont consacrées à l’art culinaire, aux costumes traditionnels et aux arts plas- tiques. Des organisateurs prévoient en outre des galas artistiques qui seront animés par des artistes de Tlemcen, dont le groupe des amis du défunt Kahouadji Ammar. «Les chansons haouzie et andalouse seront aussi au rendez-vous», a précisé le même responsable, ajoutant que des visites des sites archéologiques et touristiques de Bouira seront organisées au profit des invités de la wilaya. R.G. elle facile ? Malheureusement, la commercialisation de mes œuvres n’est pas facile car je n’ai pas un atelier spacieux et mes œuvres sont exposées uniquement lors des différentes expositions organisées par la fédération des artisans. Je tiens à saluer dans ce sens le président de la fédération Yaïci Réda qui ne rate aucune occasion pour mettre en avant les ferronniers d’art. Parez-nous de vos projets En réalité j’ai déposé un dossier dans le cadre de l’Ansej pour bénéficier de l’aide de l’Etat afin d’ouvrir un petit atelier et une salle d’exposition. Si ce projet tient la route je multiplierai mon travail et je réaliserai plus d’œuvres artistiques. Cela m’aidera aussi à participer aux différentes expositions avec le maximum d’œuvres. Propos recueillis par Abla Selles Rendez-vous culturels Palais de la culture AbdelkrimDali de Tlemcen 7 mai : journée d’étude sur «Le patrimoine immatériel et les moyens de sa promotion» Galerie d’art Aïcha Haddad Jusqu’au 5 mai: Exposition d’arts plastiques, par l’artiste Larachiche Musée national d’Art moderne et contemporain d’Alger Jusqu’au 5 juillet : Exposition de photographies «El moudjahidate, nos héroïnes», par les jeunes photographes Nadja Makhlouf et Benyoucef Chérif, accompagnée de textes de l’historienne Malika El-Korso. Maison de la culture de Biskra Du 3 au 6 mai : Exposition artistique de la photo avec l’artiste Kadim Assadik Musée public national de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie Du 24 avril au 15 mai : Exposition de manuscrits (en calligraphie maghrébine) Musée public national des arts et traditions populaires Jusqu’à 30 mai «L’action pédagogique dans le Musée» Centre culturelle Mustapha-Kateb Jusqu’au 10 mai : Exposition collective intitulée «Œil sur le patrimoine». Sports Le Jour D’ALGERIE Le MCA et la JSK en danger Par Anouar M. O n assiste, médusés, à une stérile attaque des joueurs de la JSK et du MCA par médias interposés ; ils se rejettent les accusations, chaque camp veut défendre sa position. Les Mouloudéens estiment qu’ils méritent le sacre et invitent les Kabyles à le reconnaître, alors que ces derniers estiment que la chance leur a souri et qu’ils n’ont pas à s’enorgueillir de cette consécration. Ainsi, à défaut de pouvoir s’exprimer pleinement sur le terrain, ces joueurs se lancent dans une campagne qui ne les honore nullement. Comment peut-on encore s’enorgueillir après le jeu haché présenté au cours de cette finale qui n’a pas répondu aux espérances des fans sevrés déjà par ce spectacle médiocre ? Il faudrait que ces joueurs apprennent à faire leur métier pour lequel ils sont payés, à savoir donner du plaisir au lieu de s’échanger les insultes et se rejeter les accusations. Une charte d’éthique est nécessaire pour ces éléments perturbateurs qui par leurs déclarations incendiaires peuvent déclencher des incidents entre supporteurs, d’autant que le joueur doit donner l’exemple et être discipliné sur le terrain et en dehors. A. M. Mondial des clubs champions de volley-ball Le GSP espère faire bonne figure Les deux finalistes de la dernière Coupe d’Algérie de football, le Mouloudia Club d’Alger et la JS Kabylie, seront en danger aujourd’hui avec leurs matchs en retard comptant pour la 25 journée. e Par Anouar M. E n effet, les deux formations auront des déplacements périlleux puisque le Doyen se rendra chez le voisin, l’USM EL Harrach, alors que les Canaris rendront visite au CA Bordj Bou-Arréridj. Les Vert et Rouge qui sont toujours au septième ciel avec le dernier sacre en Coupe d’Algérie aborderont ce virage du championnat avec précaution pour tenter de prendre une place sur le podium. Quelque peu fatigués après les gros efforts fournis en finale de la Coupe, les joueurs du MCA feront malgré cela tout leur possible pour revenir avec un résultat probant de leur court déplacement au stade du 1 -Novembre d’El Harrach face à la formation locale qui ne l’entendra pas de cette oreille. En effet, le club banlieusard ne perd pas espoir d’accrocher au moins une quatrième place qui pourrait leur garantir une participation à la Coupe arabe qui sera relancée la prochaine saison. Les Harrachis qui er er préparer la 14 journée du championnat, qui était prévue le lendemain». Dans un match intense face à l’équipe de Seddouk-Volleyball, les Pétrolières se sont imposées haut la main (3-0). Une performance qui, selon Salim Achouri, est révélatrice de la bonne santé de son équipe à la veille de ce Mondial des clubs, auquel les clubs algériens participent pour la première fois de leur histoire. «C’est aussi pour cette raison que nous comptons faire de notre mieux pour réussir un bon parcours, et pourquoi pas se qualifier au tour suivant». L’entraîneur du GSP a, en effet, considéré que l’issue des deux premiers matchs, respectivement contre le club hôte du Mondial des Clubs, le Volero Zurich, puis le Molico Osasco (Brésil) sera déterminante pour la suite du parcours. «Certes, la différence de niveau est énorme, surtout que la plupart de leurs joueuses sont des professionnelles aguerries, mais le GSP est sur une courbe ascendante. Nous allons donc essayer de profiter de cette euphorie pour faire bonne figure», a espéré M. Achouri. e Championnat du monde de kempo L L’EN à la quatrième place es sélections algériennes de Kempo (garçons et filles) ont remporté 30 médailles (12 or, 4 argent et 14 bronze), à l’issue des championnats du Monde de kempo, qui se sont déroulés à Budapest en Hongrie (23-28 avril), a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne des arts martiaux. Grâce à ces résultats obtenus par les sélections algériennes représentées par 6 athlètes chez les messieurs et 5 chez les filles, l’Algérie a terminé à la 4 place, derrière la Roumanie, la Hollande et la Hongrie. Les médailles d’or ont été l’œuvre de Boulassel Manel (-70 kg), qui a remporté à elle seule quatre médailles d’or en full-kempo, cnock-kempo, semi-kempo et self-défense. De son côté, Aissaoui Noureddine (-60 kg) s’est adjugé trois médailles d’or en semi-kempo, kempo knockdown et full-kempo. Les autres médailles d’or sont revenues à Iftini Kenza (-60 kg) en self défense et par Mokrani Samira en kempo-submission (-70kg), alors que Moguef Hakima (-60 kg) a obtenu deux médailles d’or en kempo-knockdown et en full-kempo. Moguef Mohamed Lamine s’est vu décerner la médaille d’or en semi-kempo. e Ph.>DR. A défaut de s’exprimer sur le terrain... e club algérien des GS Pétroliers, sacré champion d’Afrique des clubs de volley-ball (dames) dimanche dernier à Tunis, fera de son mieux pour bien représenter l’Algérie et le continent africain au Mondial des clubs féminins qu’abritera la ville suisse de Zurich du 7 au 11 mai. «Certes, la tâche s’annonce ardue, vu le niveau des clubs participants et surtout, l’effet de surprise pour notre équipe, qui n’a été informée de sa participation à ce Mondial qu’après son retour de Tunis, ce qui ne lui a pas laissé le temps d’effectuer une préparation spécifique afin d’y augmenter ses chances de performance», a expliqué à l’APS l’entraîneur du GSP, Salim Achouri. Malgré cet inconvénient, Achouri considère que le GSP est suffisamment préparé pour réussir une bon parcours dans ce Mondial, notamment, grâce à la compétition continentale (Championnat d’Afrique) qui, selon lui, a servi de préparation. «En plus, après notre retour de Tunis, nous nous sommes bien reposés. Nous n’avions repris les entraînements que jeudi, 1 mai, pour 23 Ligue 1 (mise à jour) Coup-franc direct L Mardi 6 mai 2014 n’ont pas pour habitude de laisser filer des points aussi importants à domicile, se donneront à fond pour l’emporter et confirmer leur retour en force surtout après la victoire lors de la précédente journée à Chlef face à l’ASO. Les poulains de Boualem Charef savent ce qui les attend lors de ce match et devraient prendre leurs précautions pour réussir à passer l’écueil du Mouloudia. De son côté, la JSK risque gros lors de ce déplacement à Bordj où les Criquets Jaunes les attendront de pied ferme. Les Bordjiens, même s’ils sont conscients du fait qui leur sera difficile d’assurer leur maintien en Ligue 1, ne perdent pas complètement espoir et feront tout pour l’emporter. De leur côté, les Canaris qui sont toujours sous le coup de la déception après l’échec de la finale face au MCA, redoutent ce déplacement même s’ils souhaitent revenir avec un résultat probant pour rester dans la course qualificative à une compétition continen- Les mouloudéens doivent sortir le grand jeu Le programme : tale la saison prochaine. A. M. L USMH-MCA (16h) CABBA-JSK (18h) USMA-ESS le 22 mai à Bologhine e match entre le leader du championnat professionnel de football de L1, l’USM Alger, et son dauphin l’ES Sétif, est programmé pour le jeudi 22 mai au stade OmarHamadi (Bologhine/Alger) à 18h, a appris l’APS dimanche auprès de la LFP. «Ce match se jouera au stade OmarHamadi, terrain de domiciliation de l’USMA, et nulle part ailleurs, comme rapporté ici et là», a affirmé le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj. Lors de ce dernier match du championnat, il sera procédé à la remise du trophée au futur champion, l’USMA, le sixième titre de son histoire. Au terme de la 26 journée, disputée samedi, les Algérois caracolent à la tête du classement avec 60 points, à onze longueurs de leur poursuivant, l’ESS (2 , 49 pts). Le Bureau fédéral de la FAF, réuni samedi, a affirmé qu’une cérémonie de remise de trophée au champion de la L1, sera organisée lors de la dernière journée. e e Finale de la Coupe d’Italie et de France Ghoulam sacré avec Naples, Kadir désappointé L es deux internationaux algériens, Faouzi Ghoulam et Foued Kadir, ont connu samedi soir des fortunes diverses avec leurs clubs respectifs, Naples et Rennes, à l’occasion des finales de la Coupe d’Italie et de France de football. Retardée de 45 minutes en raison d’incidents, la finale de la «Coppa» italienne a souri à Naples, qui a pris le meilleur sur la Fiorentina (3-1), dans un match disputé sous haute tension au stade olympique de Rome. Le club du sud de l’Italie s’est imposé grâce à un doublé de Lorenzo Insigne (11, 16) et une ultime contre-attaque de Dries Mertens (90+3). La Fiorentina avait réduit le score par Juan Manuel Vargas (27). Titularisé par l’entraîneur espagnol, Rafael Benitez, Faouzi Ghoulam a pris part à l’intégralité de la rencontre, dans son rôle habituel de latéral gauche. Le joueur algérien a sorti une belle copie, en dépit de l’enjeu de taille qui a caractérisé les débats, confirmant ainsi la forme optimale dans laquelle il se trouve, à quelques semaines de la coupe du monde 2014 au Brésil (12 juin-13 juillet). Il s’agit du second trophée personnel pour Ghoulam, après avoir remporté la saison dernière la coupe de la Ligue française avec l’AS SaintEtienne. En France, la finale de la coupe, 100% bretonne entre l’EA Guingamp et le Stade Rennais de Foued Kadir, disputée au Stade de France à Paris, a fini par sourire aux Guingampais, dirigés par l’ancien international fran- çais Jocelyn Gourvennec (2-0). Les deux buts de la partie ont été marqués par Martins-Pereira (36 ) et Yatabaré (46 ). Laissé sur le banc par l’entraîneur, Philippe Montanier, Kadir n’a pas pris part à cette finale, à sa grande désillusion, lui qui espérait décrocher son premier titre personnel. Kadir, prêté pour une saison par l’OM, devrait quitter Rennes, à l’issue de cette saison. e e Classement mondial des clubs L’ES Sétif 164 e L’ Espérance de Tunis a retrouvé la première place africaine du classement mondial des clubs pour le mois d’avril, alors que l’ES Sétif a rétrogradé à la 164 place, rapporte la Fédération internationale de l’histoire du football et des statistiques (IFFHS). La formation algérienne qui s’est qualifiée pour la phase des poules de la Ligue des champions occupait la 140 place mondiale et la 8 africaine au classement du mois de mars. L’Espérance de Tunis qui s’achemine vers son 26 titre de champion de Tunisie, obtient la première place africaine du mois, se classant à la 58 place mondiale, devant le CS Sfaxien, 2 meilleur club continental qui occupe la 63 place et l’Etoile du Sahel, 3 au plan africain, qui pointe à la 111 place mondiale. De son côté, le Raja Casablanca, de l’entraîneur tunisien Faouzi Benzarti, occupe la 106 place alors que la meilleure autre formation arabe, Al-Shabab FC d’Arabie Saoudite, pointe à la 87 place. Le Bayern Munich occupe la première place, devant le Real Madrid, l’Atletico Madrid, CA Lanus d’Argentine, Club Atletico National SA de Medelin (Colombie), FC Barcelone, Seville, la Juventus, Chelsea et Benfica. e e e e e e e e e e e LE JOUR Vo t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l http://www.lejourdalgerie.com Profils Aspects du mariage en valeur coûteuse Par Sid Ali Ouzerrouk L es chiffres donnés lors d’une rencontre portant sur le mariage, organisée par une association locale de Béjaïa, révèlent que sur les 18 millions de femmes recensées, 11 millions sont célibataires, 6 millions d’entre elles sont âgées de plus de 35 ans et 250 000 filles bouclent la trentaine chaque année. Les chiffres annoncent que plus de la moitié de la population algérienne en âge de procréer est célibataire. Les mêmes statistiques montrent que depuis le milieu de la décennie passée le nombre de mariages a considérablement augmenté. Le nombre de mariages en 2008 a atteint 331 000 et progresse de 7 à 8% chaque année depuis, devenant ainsi autant une vitrine sociale qu’un immense marché économique. Plus qu’une donnée démographique, le mariage est d’abord et avant tout une valeur sociale que la « reconversion » de la société et sa mise au pas par la pression islamisante a rétabli dans sa fonction de «moitié de la religion». Il est loin le temps où les jeunes révoltés refusaient le mariage et son faste traditionnel. La fête se limitait à la cérémonie à la mairie et au mariage religieux pour ceux qui ne pouvaient pas l’éviter. Durant les années post indépendance, les jeunes tenaient pour réactionnaires les traditions fastueuses. L’arrivisme bourgeois, qui a vite fait de chevaucher le retour de la tradition, a imprimé au mariage une configuration kitsch qui est un patchwork de traditions algériennes dites citadines, mais en général celles, dégradées, des grandes cités prestigieuses (Tlemcen, Alger, Constantine principalement.…), européenne dans une partie des tenues, les banquets et les soirées mondaines et bien d’autres ajouts sans grand ancrage culturel, «tifour» marocain ou sari indien, limousine par exemple, mais qui font des célébrations de mariages des compositions où la recherche de l’originalité la dispute à l’ostentation. Les attitudes pseudo-urbaines ont imposé un standing en-deçà duquel il ne s’agit pas de descendre. Comme les phénomènes de mode, on ne sait jamais trop qui a commencé à organiser de la sorte et comme dans tous les phénomènes sociaux, ce sont les usages dominants qui imposent les règles. Le business a fait le reste : il y a une offre importante en matière de produits pour les fêtes : des repas servis aux accessoires (décors des salles, types de caissettes, …) aux types de groupes de musique, l’innovation est reine et l’imagination débridée. L’attitude la plus dominante est celle d’une forme de «surclassement». Les groupes sociaux imitent systématiquement les couches qui sont juste au-dessus d’eux et se mettent en position d’«hypercorrection» sociale dans la manière d’organiser les fêtes et dans les attitudes adoptées. Dès lors, c’est une course à une inventivité et une créativité qui ne sont pas toujours de bonne qualité. Comme dans toutes les démarches similaires, le mimétisme domine : on fait comme les voisins, soit en utilisant des produits de moindre qualité – quand on n’a pas les moyens –, soit on essaye de faire mieux – quand on veut montrer qu’on a plus de classe. Les groupes les plus hauts placés sont tenus de maintenir la distance pour ne pas se faire rattraper. Dans ce contexte il faut taper fort. Des vidéos de célébration de mariage de fils ou de fille de tel grand nom ont même circulé chez le citoyen lambda et des légendes sont nées, comme cette fête où les invités ont été transportés par avion charter jusqu’à Marrakech où ils ont assisté à une fête d’un luxe inouï dans un hôtel classé hors catégorie. Plus qu’une simple cérémonie, les fêtes concrétisent une part de rêve que les contes de grand- mères évoquaient… du temps où les fêtes duraient sept jours et sept nuits. Et chacun souhaite réaliser sa part de rêve. De la jeune fille qui veut un mariage de princesse, aux parents qui désirent le «meilleur» pour leurs enfants ou à ceux qui y trouvent le moyen de prendre une revanche sociale ou la rage d’en mettre plein la gueule, les motivations sont diverses et variées. L’ambition sociale se cache bien derrière le respect des traditions, l’hospitalité, l’envie de faire plaisir à ses invités et jusqu’à l’affirmation d’identités politicosociales. Rares sont les espaces où ont été gardés les traditions rurales de rusticité et de simplicité. Dans les espaces ruraux éloignés des grands centres, dans les quatre coins du pays, beaucoup de fêtes restent «ordinaires», un bon couscous, de la musique et des youyous. Il existe en Kabylie des villages où les comités ont imposé des règles strictes. Par souci d’égalité, la valeur de la dot, le menu de la fête et le nombre de gâteaux offerts aux invités sont strictement surveillés par des membres du comité de village sourcilleux, qui veillent scrupuleusement au respect des décisions communautaires. Les riches kabyles ont trouvé toutefois la parade : la fête au village dans la tradition pour la famille restée au bled et les villageois et à Alger dans les grands hôtels pour les relations et la famille citadine. Il y a également les mariages islamistes purs et durs : pas de musique, pas de mixité, pas de tenue trop habillée ou déshabillée et des chants religieux. Les règles religieuses sont également strictement observées et le mariage est là une occasion de prouver sa piété et son sens de l’hospitalité. Ils sont toutefois rares ce qui s’en tiennent uniquement à cela. La célébration d’un mariage est une occasion de faire la fête, dans tous les sens du mot, et les plus rivés sur leurs convictions finissent par céder. La fête du mariage est une machine qui avale le bras dès qu’on y glisse le doigt. La plupart des gens partent de l’idée que c’est juste un repas pour légaliser et médiatiser une union entre deux personnes et deux familles, c’est le sens «dénoté» du mariage, une fois le processus en œuvre, il est difficile de l’arrêter. La liste d’invités est la première épreuve, elle s’élargit d’une façon exponentielle et les limites sont difficiles à définir. Il s’agit de tenir son rang, de rendre les invitations et d’épater le plus de personnes. D’autant plus que la vie sociale s’est densifiée et la famille s’est élargie. Le nombre d’invités va définir le type de salle à louer, le nombre de repas à servir et de gâteaux à offrir, le chanteur à inviter, etc. La célébration du mariage est un des indicateurs sociaux les plus révélateurs : visibilité, ostentation, richesse, goût, piété, innovation… C’est dans le plus petit détail que se niche le diable, le détail qui fera d’une fête de mariage un moment historique ou juste un événement ordinaire. S. A. O. [email protected] Gendarmerie à Béjaïa Un réseau spécialisé dans les cambriolages démantelé Le réseau a été démantelé suite à l’appel d'un citoyen à la brigade de Semaoune faisant état de la présence d'individus suspects aux alentours de son domicile. Par Hocine C. U n réseau de cambriolage de maisons et trafic de drogue a été démantelé par la gendarmerie de la wilaya de Béjaïa au Akbou Trois individus arrêtés pour cambriolage TROIS individus, âgés entre 22 et 25 ans, ont été arrêté par la police judiciaire de la sûreté de daïra d’Akbou pour vol de 30 téléphones portables et un appareil photo numérique dans un magasin de réparation de portables appartenant à A.H. âgé de 37 ans au niveau de Tahrikth. Ils ont été arrêtés suite à une enquête qui a permis de les identifier. «Présentés au tribunal d’Akbou, les trois individus ont été écroués pour vol qualifié et association de malfaiteurs», selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya. H.C. Enlèvement Arrivée à Alger de l'exotage algérien au Soudan LE CITOYEN algérien, Jenane Arezki, pris en otage le 18 avril lors d’une attaque armée qui a ciblé un champ pétrolier dans la province de Kordofan-Ouest (Soudan), est arrivé lundi à Alger, a-t-on constaté. Il a été accueilli à son arrivée à l’aéroport Houari-Boumédiène par des responsables du ministère des Affaires étrangères et des membres de sa famille. Libéré jeudi par les forces de sécurité soudanaises, Jenane Arezki a été remis vendredi après-midi à l’ambassade d’Algérie à Khartoum. Il travaillait pour le compte d’une société soudanaise. Lamraoui Nacer-Eddine, l’autre Algérien blessé lors de cette attaque, a regagné Alger jeudi. H. Y. niveau de la commune de Béni Djellil (daïra d’Amizour), indique un communiqué de presse qui nous a été récemment adressé par la cellule de communication du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Béjaïa. Le réseau a été démantelé suite à l’appel d’un citoyen, en l’occurrence B.A, à la brigade de Semaoune faisant état de la présence d’individus suspects aux alentours de son domicile. Les gendarmes se sont immédiatement rendu sur les lieux et trois individus, B.N, T.DJ et F.K, ont été arrêtés en flagrant délit de vol dans la demeure de B.A quelques instants plus tard. Des investigations menées par les gendarmes ont révélé que les malfaiteurs sont impliqués dans plusieurs affaires similaires dans la région. Les enquêteurs ont récupéré tous les objets volés et la drogue que les malfrats avaient en leur possession. Un mandat de perquisition a été délivré par le procureur de la République du tribunal d’Amizour. Les gendarmes se sont déplacés à Alger pour poursuivre l’enquête et perquisitionner les domiciles des mis en cause pour découvrir des objets volés dans un garage appartenant à l’un des individus, en l’occurrence T.DJ. «Il s’est finalement avéré que les trois individus activaient au sein d’un réseau dont quelques éléments avaient été arrêtés auparavant», selon la cellule de communication du groupement de la gendarmerie de Béjaïa. Les prévenus ont été présentés devant la justice en date du 28 avril dernier et «placés en détention par la juge instructeur à qui a été confiée l’affaire», ajoute la même source. H. C. Affaire de coups et blessures Un individu sous les verrous «LA SÛRETÉ urbaine a appréhendé le dénommé CH. N. 27 ans, natif de Béjaïa», indique la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Ce dernier est mis en cause dans une affaire de coups et blessures volontaires avec arme blanche sur A.M. 30 ans, natif également de Béjaïa. Les faits remontent au 10 avril dernier suite à une plainte de la victime qui a été agressée par l’occupant d’un véhicule alors qu’elle était en moto. Ce dernier a indiqué avoir été agressé au moyen d’une arme blanche et coups de poings près du lycée base 05 de Sidi-Ahmed par l’un des compagnons du conducteur. La victime a bénéficié d’un arrêt de travail de 21 jours suite à ses blessures. «Le mis en cause a été présenté devant le procureur de la République qui l’a placé en détention provisoire pour coups et blessures», indique la même source. H.C. Vol et détention de psychotropes à Tichy Trois dealers en détention provisoire LA POLICE judicaire de Tichy a appréhendé trois individus âgés entre 30 et 37 ans, auteurs d’un vol perpétré contre M.S. 28 ans, résidant à la cité EPLF de Kherrata. «Les voleurs ont utilisé la force et la menace pour subtiliser à la victime la somme de 21 000,00 DA et un téléphone portable de marque Samsung», indique la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Alertés par la victime, la police judiciaire a arrêté les trois malfaiteurs, récupéré l’argent et le portable volés et saisi 28 comprimés de psychotropes de marque «LYSANXIA», ajoute la même source qui précise que ces derniers ont été écroués par le procureur de la République pour «vol la nuit, association de malfaiteurs et détention de psychotropes». H. C.