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Protégeons ensemble la ressource
la plus précieuse de la planète : l'eau!
Race for Water Foundation
Avenue de Provence 4
CH-1007 Lausanne
Suisse
[email protected]
www.raceforwater.org
L'eau...
« Rien, peut-être pas même
le changement climatique,
n’aura plus d’importance
pour l’avenir de l’humanité
sur notre planète. »
Fred Pearce, journaliste scientifique
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Avec l’école, on est allé en classe de mer. Les moniteurs nous ont expliqué plein de
trucs sur les océans, on a fait de la voile et on a pêché. On a aussi ramassé les déchets
de la plage pour donner un coup de main, je pensais pas que ce serait aussi dégueu !
On a surtout trouvé des objets en plastique, des gants, des briquets… On se demande
comment tous ces trucs sont arrivés dans la mer ! Sauf que la mer, elle est reliée à
tout: les rivières, les fleuves, les océans lointains… alors les poubelles, ça se trimballe
un peu partout dans le monde.
Pis surtout les animaux marins mangent ces trucs-là et ça les rend malades. Le plastique, c’est pas une nourriture à poissons quand même ! Et nous, qu’est-ce qu’on va
manger après ? Autant avaler la dînette de ma petite sœur tout de suite !
Avec les courants, ça fait des tourbillons et y’a même des grosses soupes de plastique
coincées au milieu de l’Atlantique et du Pacifique. Elles sont aussi grandes que plusieurs pays collés les uns à côté des autres. Il faut un bateau pour voir ça.
Des marins ont décidé de faire des nouvelles courses à la voile sur des bateaux qui ont
trois coques, des trimarans méga rapides. Il y en a même un qui s’appelle « Race for
Water » qui va parler des problèmes de l’eau partout où il fera escale, dans le monde
entier ! Avec mes copains, on a décidé d’être des supers héros de l’eau aussi !
Zep s’engage pour cette cause et a transformé Titeuf en Super Hér’eau.
Parce que ça suffit comme ça !
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Le CycLe de L’Eau
La terre est la planète chouchou du système solaire :
on y trouve de l’eau en abondance, parfois liquide, parfois solide,
parfois gazeuse ! Grâce à l’eau, nous sommes en vie.
Alors quand elle se fâche, qu’elle est salie ou qu’elle disparaît,
rien ne va plus !
Grâce à l’énergie solaire, l’eau s’échappe des océans et des sols
en minuscules gouttelettes : c’est l’évaporation. Lorsque les
plantes transpirent et rejettent aussi de la vapeur, c’est l’évapotranspiration. Cela forme des nuages que le vent fait voyager,
et qui donnent de la pluie. L’eau de pluie est absorbée par les
sols, remplit des nappes souterraines et ressort dans les ruisseaux. Les ruisseaux alimentent les rivières, qui se jettent dans
les fleuves, avant de rejoindre la mer. C’est le cycle de l’eau !
Attention, transport fragile !
Lorsqu’un point d’eau est pollué, tout le cycle est touché.
Les pesticides et les engrais qui s’écoulent dans les rivières
parviennent à la mer ; les déchets jetés en mer reviennent
sur les plages. Parfois ce cycle ne tourne plus très rond. La
destruction des forêts et la construction des villes perturbent le ruissellement de l’eau. Quand le sol ne peut plus absorber l’eau, cela provoque des inondations.
Devinette
Quel est le plus grand réservoir d’eau de la planète ?
a. Les glaciers et les calottes glaciaires
b. Les océans
Réponse : les océans
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couP dE PROpre
sur l'océan
Si nous voulons redonner à l’océan un aspect plus propre,
il y a du travail pour tout le monde ! Les détritus qui le remplissent
sont partout : à la surface, dans l’eau et au fond.
Les cours d’eau recueillent les produits toxiques qui s’écoulent des sols comme les pesticides et les engrais. Ils se jettent
ensuite dans les mers, chargés de ces poisons parfois incolores. Des déchets solides arrivent aussi en mer parce qu’ils
y ont été jetés directement, ou parce qu’ils se sont envolés :
c’est le cas des sacs et des bouteilles en plastique. Toutes ces
poubelles se divisent parfois en morceaux plus petits, flottent, suivent les courants ou coulent : c’est pour cela qu’on en
retrouve partout.
La méga pollution
Lorsque qu’un pétrolier s’échoue en mer, cela fait une marée
noire. C’est une catastrophe qui passe à la télé. Mais tous les
jours de nombreux bateaux nettoient leurs cuves sales en
pleine mer. C’est interdit, et ça s’appelle le dégazage sauvage. C’est presque la même pollution que la marée noire,
sauf que ça ne se voit presque pas, et que ça abîme aussi les
écosystèmes.
Devinette
Relie les déchets avec le niveau de l’océan dans lequel on les retrouve
• Petits morceaux de plastique • le fond
• Sacs en plastique • la surface
• Vieille machine à laver
• le milieu
Réponse : Les petits morceaux de plastique flottent en surface,
les sacs en plastique circulent au milieu de l’océan
et la vieille machine à laver se retrouve au fond de l’eau.
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PetITs et grOs déchEts
Parmi les nombreux déchets qui arrivent dans l’océan,
certains sont très gros, d’autres moyens et d’autres finissent
par être aussi minuscules que des grains de sable.
Les déchets échoués sur les plages après un voyage en mer
ou un oubli des vacanciers sont appelés les macro-déchets.
Ce sont des bouteilles en plastique ou des mégots de cigarette par exemple. Ils proviennent surtout des activités pratiquées à terre. Certains flottent, d’autres coulent mais une
chose est sûre, c’est qu’ils mettent tous beaucoup de temps
à se dégrader, jusqu’à des milliers d’années pour certains matériaux comme le verre et le plastique.
Temps nécessaire à la décomposition
de quelques objets :
Papier toilette
Journal
Mouchoir en papier
Corde
Mégot de cigarette
Chewing-gum
Bois peint
Boîte de conserve
Bouteille en plastique
Cannette en aluminium
Couche jetable
Fil de pêche et filet
Verre
2 à 4 semaines
6 semaines
3 mois
3 à 14 mois
1 à 3 ans
5 ans
13 à 15 ans
50 ans
100 à 1000 ans
200 à 500 ans
400 à 450 ans
600 ans
4000 ans
Le plancton plastique
La décomposition des déchets en mer s’effectue par les
mouvements de la mer, le sel et la chaleur du soleil. Par l’action
de tous ces éléments, les déchets en plastique sont petit-àpetit réduits en miettes. Ces minuscules morceaux de plastique sont ensuite baladés par les courants, jusqu’à former
des grandes nappes que l’on appelle souvent « continents de
déchets ». De telles plaques flottantes ont été découvertes
dans le nord du Pacifique, en Atlantique nord et on estime
à 250 milliards le nombre de mini déchets en plastique présents en mer Méditerranée.
Le savais-tu?
Lorsque la marée descend, il reste sur le haut de la plage un méli-mélo d’algues,
de débris de bois, d’os de seiche et d’animaux marins. On appelle ce dépôt la laisse
de mer. Elle se compose de déchets d’origine naturelle dans lesquels d’autres animaux
trouvent de la nourriture. Si tu participes à un nettoyage de plage, attention au
tri de la laisse de mer : n’enlève que les déchets en plastique.
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AnImaux vICtimes
Quelle que soit leur taille, les déchets présents dans l’océan
posent de nombreux problèmes aux animaux et aux végétaux marins.
Pour les animaux, il y a différents moyens d’être pris au piège
des déchets. Ils peuvent s’enchevêtrer dans de vieux filets
de pêche à l’abandon, ou s’étrangler avec des objets en forme de cercle. Ils peuvent s’étouffer en mangeant des sacs
en plastique qu’ils confondent avec leurs proies, mais aussi
mourir de faim. Dans certains cas ils ne peuvent plus avaler,
dans d’autres cas ils se sentent rassasiés après avoir mangé
des boules de plastique. En manque de réelle nourriture, ils
perdent leurs forces, maigrissent, sont incapables de migrer
et meurent de faiblesse.
Trop curieux !
Il faut dire que les animaux marins, les phoques et les otaries
en tête de liste, sont très curieux. Ils s’approchent de tout ce
qui les intrigue ! Ce que l’on oublie c’est que l’océan est leur
maison. Ils s’intéressent donc à tout ce qui pénètre dans
leur environnement. Nous nous approcherions de la même
manière d’un objet inconnu s’il atterrissait subitement dans
notre jardin !
Le transport clandestin des plantes
Les déchets qui parviennent au fond endommagent aussi les
récifs coralliens. Quant aux plantes marines, elles peuvent se
fixer sur des petits morceaux de plastique et voyager tranquillement d’un océan à l’autre. La lenteur du déplacement
leur laisse le temps de s’adapter. Elles peuvent ensuite envahir des zones où les plantes habituelles ne trouvent plus de
place pour se développer.
Trouve les liens
Associe l’animal marin avec sa nourriture habituelle et avec le déchet
qui représente sa plus grande menace.
• phoque
• poisson
• sac en plastique
• albatros
• méduse
• filet de pêche fantôme
• tortue de mer
• crustacé
• bouchon de plastique
Réponses : phoque-poisson-filet de pêche fantôme / albatros-crustacé-bouchon de plastique /
tortue de mer-méduse –sac en plastique.
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de l'eau saLée à l'eau douce
L’eau de mer a une sœur jumelle, c’est l’eau douce des fleuves,
des rivières et des glaciers. Les hommes ont besoin de
beaucoup d’eau douce pour boire, cultiver et fabriquer.
Que se passe-t-il lorsqu’elle vient à manquer ?
Commençons par une devinette ? Combien d’habitants
sommes-nous sur terre ? Réponse : 6,5 milliards ! Les scientifiques pensent que nous serons 11 milliards en 2100. Cela
fait beaucoup de petits terriens à nourrir. Or, l’eau qui permet de faire pousser les céréales, les fruits et les légumes
que nous mangeons, et les prairies où paissent les animaux,
n’est pas une ressource infinie. De plus, on ne trouve pas
d’eau dans toutes les régions du monde : les déserts en sont
dépourvus.
Boire l’océan ?
Que va-t-il se passer pour les habitants qui manqueront
d’eau? Se battront-ils entre eux ? N’y a-t-il pas déjà des conflits
liés à la pénurie d’eau dans les pays secs ? Le gaspillage, les
fuites des canalisations et la pollution s’ajoutent au problème.
C’est pourquoi de nombreux pays choisissent de produire de
l’eau potable à partir de l’eau de mer. Les techniques de dessalement fonctionnent bien mais elles consomment beaucoup d’énergie et génèrent de nouveaux déchets.
Le savais-tu?
Un habitant de notre planète sur trois, c’est-à-dire plus de 2 milliards de personnes, survit avec moins
de 5 litres d’eau par jour. On appelle cela le « stress hydrique ». Dans les zones résidentielles,
la consommation moyenne d’eau par habitant et par jour est de 600 litres en Amérique du nord et au Japon,
et entre 250 et 350 litres en Europe. En Afrique sub-saharienne, elle est de 10 à 20 litres.
Test : regarde la carafe de la maison et dis-toi qu’elle contient environ 1 litre d’eau.
Maintenant essaie de calculer combien de litres tu utilises dans une journée pour boire, te nourrir et te laver.
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l'emPReinte en eau
Des organisations se sont rassemblées pour trouver un moyen
de calculer combien de litres d’eau sont nécessaires
à la fabrication de nombreux produits.
Elles ont appelé cela « l’empreinte en eau ».
Il existe déjà l’empreinte carbone, qui permet de connaître
la quantité de gaz carbonique rejetée dans l’atmosphère par
une entreprise ou une famille. L’empreinte en eau prend en
compte la quantité d’eau utilisée par une personne ou une
ville. Elle permet aussi de calculer l’eau utilisée tout au long
de la vie d’un produit.
L’eau des autres pays
Par exemple on estime qu’il faut 1000 litres d’eau pour produire un litre de lait et 3000 litres d’eau pour un kilo de riz.
Cette nouvelle information nous oblige à réaliser que même
si nous faisons attention à ne pas gaspiller l’eau, tout ce que
nous achetons a demandé beaucoup d’eau pour être produit.
Or de nombreux objets sont fabriqués dans des pays qui ne
protègent pas la qualité de leur eau.
Devinette
Devine quelle est l’étape qui, dans la vie d’un jean, consomme le plus d’eau ?
• La culture du coton, matière première du jean
• Les bains de couleur et de rinçage
• Les lavages qui donnent l’aspect délavé
C’est l’étape de la culture du coton. Utilisé dans la fabrication du jean, le coton a besoin de
beaucoup d’eau et de pesticides pour croître. Le coton pousse surtout en Chine, aux Etats-Unis, en
Inde, et au Pakistan.
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COMMENT SAUVER UN GÉANT
Protéger l’océan, c’est comme protéger un géant :
on ne sait pas par où commencer ! Alors le mieux est peut-être
de chercher comment protéger son petit coin à soi.
L’océan est si grand et parfois si loin que c’est dur de s’imaginer toutes les pollutions dont il souffre. Et pourtant, quand
on a un gros rhume, c’est pareil : le virus qui nous attaque est
invisible, et pourtant il nous rend raplapla… jusqu’au jour où le
corps reprend le dessus et met une bonne raclée aux microbes ! Garder l’espoir de protéger la planète c’est se dire que
chaque petit geste compte. Parce que si les 6,5 milliards de
terriens font ce petit geste, ça devient un geste super fort !
CHANGEONS NOS HABITUDES !
Les dirigeants des différents pays ont du mal à se mettre
d’accord sur les moyens de protéger la planète. Parfois ils signent des documents avec de nouvelles règles à respecter,
mais c’est long et il y a peu de contrôles. C’est pour cela que
changer nos habitudes est si important. Nous pouvons adopter quelques gestes simples, apprendre à mieux connaître la
nature, et défendre les océans.
VITE, DES IDÉES !
Même si tu habites dans une région qui ne manque pas d’eau, il faut sans cesse récupérer l’eau sale, la nettoyer
dans les stations d’épuration et la redistribuer. Donc, première opération : la chasse au gaspi !
• Pour se laver, une douche rapide vaut mieux qu’un bain et laisse plus de temps pour jouer.
• Quant au savon, autant en choisir un qui respecte l’eau : c’est mieux pour la peau et pour nos rivières.
• C’est l’occasion de regarder les étiquettes à la loupe et de repérer les écolabels,
délivrés aux produits qui respectent plus l’environnement.
On les reconnaît à leurs petits dessins. Par exemple en France, il y en a deux :
celui de la France et celui de l’Union Européenne.
• Pour le brossage de dents, SOS verre à dents pour le rinçage.
• Une gourde à remplir est mieux qu’une bouteille d’eau en plastique.
• Tu peux aussi participer au tri des déchets, et ne pas acheter de produits avec beaucoup d’emballages.
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l'éco-concePtion,
c'est QuOi ?
Acheter des objets qui polluent le moins possible
encourage les chefs d’entreprise à éco-concevoir leurs produits.
L’éco-conception, c’est la lutte contre le gaspillage.
L’éco-conception est la fabrication de produits selon
les principes du développement durable. Pour écoconcevoir un produit, on étudie tout son cycle de vie :
• La matière première utilisée
• La fabrication
• Le transport à chaque étape du cycle de vie
• La distribution dans les points de vente
• L’usage qu’en font les acheteurs
• La fin de vie du produit
Les objectifs à atteindre pour un produit éco-conçu
sont donc :
• Choisir une matière recyclée au lieu d’une matière
non renouvelable
• Limiter la consommation d’énergie et le rejet de gaz
carbonique
• Eviter la pollution des eaux et des sols
• Eviter d’imposer un travail pénible aux gens qui travaillent dans l’entreprise
• Limiter les emballages
• Réduire les déchets
On peut mesurer la qualité d’un produit selon tous ces
critères en réalisant son écobilan.
Test :
Cherche dans tes affaires si tu as un produit éco-conçu.
Cela peut-être un vêtement fabriqué avec du coton biologique, un stylo recyclé ou rechargeable, du papier recyclé
ou des crayons de couleur écologiques. La prochaine fois
que tu fais des courses avec tes parents, parle-leur de ces
produits !
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la vOiLe au servIce
de la planète
La fondation suisse « Race for Water »
défend une cause : l’eau. Pour informer un maximum de personnes des
problèmes de l’eau, la fondation a choisi un bateau comme messager.
« Race for Water » est le nom du trimaran de la fondation et
Stève Ravussin en est son skipper. Le bateau est un trimaran
monotype de 70 pieds. Cette mesure anglaise correspond à
une longueur de 21,2 mètres. Monotype signifie que le bateau
appartient à une série de trimarans identiques, construits
d’après le même plan et avec les mêmes matériaux. Le classement d’un équipage ne dépend donc que de ses propres
qualités, et non pas de celles du bateau.
A travers un programme de courses à la voile, la fondation et
son bateau ambassadeur « Race for Water » vont parler de la
préservation des océans, et de l’eau potable dans le monde
entier.
Au-delà des frontières
Le trimaran de la fondation va participer au circuit de
courses prévu pour cette catégorie de bateaux : les MOD
70. En passant d’un pays à l’autre par les mers, ces bateaux
de course vont aider à faire passer le message qu’il est grand
temps de préserver l’eau de notre planète.
Ce bateau ambassadeur participe au Multi One Championship,
circuit international des MOD 70 , qui associe des courses au
large dites offshore et des City Race dites inshore.
« Race for Water »
Devinette
• A ton avis, l’équipage d’un MOD 70 se compose
de combien de marins ?
• Que veut dire « Race for Water » ?
Longueur : 21,20 m
Tirant d’eau
(partie immergée du bateau) : 4,50 m
Hauteur du mât : 29 mètres
Surface maximale des voiles : 409 m2
Réponse : 8
Réponse : Course pour l’eau
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peut-on éco-concevOir
un bateau?
Les architectes navals cherchent des solutions pour que la
construction des bateaux ait moins d’impact sur l’environnement.
Quelles sont leurs pistes de travail ?
L’éco-conception de voiliers est testée sur des petits bateaux
faciles à manipuler. Quand les techniques d’éco-conception
seront fiables, les architectes navals pourront les appliquer
sur des bateaux durement mis à l’épreuve, comme les voiliers
de course.
Aujourd’hui on construit les bateaux à l’aide de résines et
de fibres qui viennent de produits pétroliers. Ces matières
ont permis de réaliser d’énormes progrès sur les formes et le
poids. Pour tenter de les remplacer, des constructions avec
des fibres naturelles comme le lin sont testées. Les résultats
sont très encourageants mais on ne connaît pas encore la solidité des bio-matériaux ou matières naturelles dans le temps.
Leur utilisation va sûrement se développer dans les années
à venir. Pour les voiles, l’emploi du coton n’est pas très écologique, car la culture du coton nécessite beaucoup d’eau
et de pesticides. Pour l’instant, les voiles en polyester ont un
meilleur éco-bilan.
L’action de Multi One Design SA
Le projet des MOD 70 a aussi essayé de développer une démarche éco-responsable. MOD 70, c’est :
• Un modèle de trimaran conçu pour durer 10 ans,
• 12 bateaux fabriqués et assemblés dans des régions les plus proches
possibles géographiquement pour limiter les transports,
• Un village de la course monté à chaque étape et qui accueillera le pavillon de la Fondation Race for Water
pour parler de la préservation des océans et de l’eau,
• Des écoles contactées dans le monde entier pour expliquer aux enfants les problèmes liés à l’eau,
• Un projet sportif pour rassembler tous ceux qui agissent en faveur
de l’eau à travers la Fondation Race for Water.
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TOUS DES SUPERS HÉROS !
Tu peux toi aussi devenir un messager de l’eau
et te transformer en super «hér’eau».
Avec des copains ou en classe, de nombreux projets
passionnants à monter ont besoin de ton énergie !
Voici quelques exemples d’actions mais tu peux en inventer d’autres :
• Participer à un nettoyage de plage avec une association locale,
• Monter une campagne d’informations sur les éco-gestes pour les plaisanciers
et/ou les pêcheurs à pied,
• Réaliser un exposé sur les continents de déchets dans les différentes classes de l’école,
• Réaliser des exposés sur le cycle de l’eau et les richesses des mers et des rivières,
• Créer un blog d’informations sur les problèmes et les solutions liés à l’eau dans ta commune,
• Créer ou accueillir une exposition sur les macro-déchets et inviter les parents
à la découvrir à l’école ou à la mairie,
• Créer une commission spéciale au conseil municipal des enfants
pour donner des idées au maire,
• Organiser un troc de matériel ou d’équipement nautique pour éviter
le gaspillage de ce que l’on n’utilise plus,
• Participer à une action en faveur des pays qui souffrent du manque d’eau.
Si tu as besoin d’aide ou de conseils, tu peux contacter la Fondation Race for Water :
Email : [email protected]
ou consulter le site internet www. raceforwater.com
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Fondation Race for Water
L’eau sera certainement le défi global qui définira le 21è siècle.
La philosophie de la Fondation Race for Water est que le
sport peut contribuer de manière positive au développement
durable. Quel autre phénomène global peut se targuer de
déclencher les passions et de dépasser les frontières nationales, tout en visant constamment la performance et le perfectionnement ?
Pour lancer une plateforme de sensibilisation globale à la
question de la préservation de l’eau sur notre planète auprès
du plus grand nombre, la Fondation s’appuie sur son bateau
ambassadeur « Race for Water », ou course pour l’eau ! Ce
bateau, skippé par Stève Ravussin, va sillonner les mers du
monde dans le cadre du Multi One Championship et porter le
message de la Fondation Race for Water !
La Fondation Race for Water est une organisation qui a pour
objectif d’utiliser la voile comme un moyen de sensibilisation
et d’éducation de l’opinion publique. Le but est de trouver des
solutions aux questions fondamentales liées à l’eau et au développement durable. La mission de la fondation est simple :
sensibiliser le public à la préservation de l’eau.
Rejoignez-nous
et protégeons ensemble
la ressource la plus précieuse de la planète :
l’EAU !
Pour accomplir cette mission, la Fondation Race for Water a
mis en place un programme qui est basé sur 3 principes :
• Apprendre : comprendre les enjeux et sensibiliser
l’opinion publique
• Partager : Collaborer et travailler ensemble pour
faire la différence
• Agir : trouver des solutions concrètes à la
problématique de l’eau.
Contact : Anne-Cecile Turner
Directrice, Fondation Race for Water
[email protected]
Nous adressons nos plus sincères remerciements à :
ZEP
et à Camano Conseil Editorial qui nous ont offert gracieusement leur appui pour ce livret et sans qui ce projet n’aurait pu voir le jour.
© ZEP 2013 pour les illustrations.
© Fondation Race for Water pour le texte et la présente édition.
Rédaction : Sophie Hanquiez-Durand - Conception graphique : Pascal Bolle, La Fonderie
Tous droits réservés pour tous pays.