Nouveau téléroman Québécois boudé par le public
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Nouveau téléroman Québécois boudé par le public
Nouveau téléroman Québécois boudé par le public ! é t i r a d Soli Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 301, 8455, Avenue Papineau, Montréal, H2M 2G2 3 « Le faux-fuyant» de Montréal Mot du président 4 Le combat de la base vice-président 5 Le syndrome du messie secrétaire trésorier 6 Gouvern... Qui Secrétaire-archiviste 27 Fort et humain Conseiller au président 8 Le temps est venu... Attaché politique 10 Gagnant(e)s du concours-photo 12 Votre réseau d’entraide est là pour vous P.A.E. 13 Votre départ à la retraite Régime de retraite 14-15 Gestion des matières résiduelles Environnement 16 Le 6 mars 2004 Condition féminine 17 Pensionné(e)s 18-19 Calendrier 2004 Publié par le comité d'éducation et d'action politique Regroupement des retraité(e)s Christian Dufresne Jean-Paul Lahaie Daniel Young Norman Weaner 20-21 Sortir du carcan par l’autogestion La guerre à la diversité et à la rentabilité CERVM 22-23 24 25 27 À TOUS ET À TOUTES, UN GROS MERCI!!! En collaboration avec les employées de bureau du SCFP, section locale 301, affiliées au SEPB-574. Les petites annonces Sports et loisirs Tirage: 12000 copies Participez aux «Mardis sombre» 2 Depuis la rupture à la table de négociation, le 16 septembre dernier, nous avons entrepris divers moyens de sensibilisation auprès du maire Gérald Tremblay et de son équipe de conseillers, pour tenter de les amener à conclure la convention collective. Nous avons fait plusieurs manifestations, que ce soit à leur résidence personnelle ou au conseil d’arrondissement où ils siègent, afin de les interpeller pour leur demander de négocier de bonne foi. À chaque occasion où nous avons interpellé un membre du comité exécutif de la Ville, que ce soit MM. Alan DeSousa à l’arrondissement Saint-Laurent, Cosmo Maciocia à l’arrondissement Rivière-des-Prairies/Pointe-auxTrembles/Montréal-Est, Georges Bossé à l’arrondissement Verdun, Ivon Le Duc à l’arrondissement Mercier/ Hochelaga/Maisonneuve ou Mme Louise O’Sullivan Boyne à l’arrondissement Ville-Marie, ils nous ont tous dit que c’était le directeur général, M. Robert Abdallah, qui avait ce dossier en main. Pourtant, le 6 novembre, quand nous l’avons rencontré pour lui déposer une offre qui rencontrait les critères établis par la Ville (11,7 % sur 5 ans), il l’a refusée, prétextant que le comité exécutif ne voulait que l’arbitrage. Suite à ce refus, nous avons fait une conférence de presse afin de démontrer la mauvaise foi de la Ville et alerter la population. Dernièrement, nous sommes allés questionner le maire Tremblay en plein conseil municipal afin de savoir qui disait vrai, soit le directeur général ou les membres de l’exécutif. Sa réponse fut des plus nébuleuses. Ce faux-fuyant ne répond jamais clairement à nos questions. Il prétend vouloir que l’on dépose notre position au directeur général de la Ville, M. Abdallah, mais ce dernier n’est pas disponible. Depuis le début des négociations, la Ville étire le processus indûment pour ne pas en 3 arriver à un règlement, et ceci, afin que l’arbitrage se termine par une décision qui permettrait à la Ville de sous-traiter nos travaux à moindre coût (cheap labor) et de réduire nos conditions de travail. S’il pense que nous allons nous laisser faire ainsi, c’est bien mal nous connaître. Jamais nous ne laisserons ce fauxfuyant se défiler ainsi de ses responsabilités et jamais nous ne tolèrerons autant de mépris et de discrimination envers les travailleurs et travailleuses Cols bleus. Nous exigerons l’équité envers les autres employé(e)s de la Ville et rien de moins, sinon, le faux-fuyant va en payer le prix politique. Ne lâchez pas, notre détermination nous donnera raison! Michel Parent Président Vice-président P remièrement, je tiens à remercier l’ensemble des membres Cols bleus de toutes nos accréditations confondues qui sont venus manifester les 11 et 12 décembre 2003, au Port de Montréal, devant les portes de la compagnie Cast, à l’angle de la rue Notre-Dame et de l’autoroute 25. Malgré le temps exécrable que l’on a connu, la pluie diluvienne et le froid intense, ceci a été une des expériences les plus enrichissantes que j’ai connues depuis que je milite au sein du 301. Cela m’a permis de tisser des liens d’amitié avec certains d’entres vous et avec des personnes provenant de divers syndicats affiliés à la FTQ. Je vous dis merci et à la prochaine... On a tous entendu la déclaration du président de la FTQ, Henri Massé, disant que l’article 45 ainsi que l’ensemble des lois rétrogrades sont maintenant adoptés par l’Assemblée nationale et qu’il faut maintenant passer à autre chose… Effectivement, il a raison! Comme un bon vieux dicton qui dit qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, il faudra se mobiliser encore plus pour faire modifier l’ensemble de ces lois anti-sociales. Il faudra continuer et accentuer les moyens d’action que nous avons entrepris, et ce, malgré les discours syndicaux corporatistes de certains de nos grands dirigeants. Soyez assurés que votre exécutif syndical fait tout en son pouvoir pour transmettre l’ensemble de vos doléances à nos dirigeants syndicaux. Ce n’est pas vrai que nous allons laisser ce gouvernement antidémocrate nous mater et, par le fait même, donner raison à nos détracteurs qui nous traitent de gros gras de la société et qui pensent seulement à leur nombril. Malgré certains discours, nous, les militants de la base, allons leur démontrer que nous sommes les artisans de cette force syndicale! Je suis outré d’entendre une dirigeante d’une autre centrale condamner la FTQ pour quelques supposés bris de mobilier de bureau lors de manifestations. Ce qui m’horripile le plus, c’est que je n’entends pas cette dernière dénoncer les drames humains qui se produisent lorsque des travailleurs voient leurs conditions de travail diminuer quand une entreprise transfère ses responsabilités au privé. Que vaut une vie humaine comparativement à un bureau égratigné ou un autocollant apposé pour contester l’ensemble de ces lois qui nous font prendre un recul de plus de cinquante années. 4 Messieurs, mesdames, grands dirigeants de nos centrales syndicales, écoutez ce cri du cœur de vos militants de la base qui font la force de nos centrales! Nous sommes à un tournant historique. Rarement ai-je vu une telle motivation et une telle détermination de nos troupes. Servez-vous du momentum qui vous est offert sur un plateau d’argent par le même gouvernement qui veut écraser la classe moyenne, afin de pouvoir le battre à son propre jeu. En terminant, je suis heureux de voir que tout ce que le gouvernement a réussi à faire, c’est de nous motiver et créer des alliances syndicales à l’intérieur même du SCFP : on a qu’à parler des affaires sociales, du transport, de diverses municipalités, d’Hydro-Québec, du secteur universitaire, etc. À bientôt, en espérant fraterniser avec vous à l’une des nombreuses manifestations. Merci monsieur Charest! Serge Lapointe Vice-président Secrétaire trésorier L’année des décisions B onne année 2004; année de défis, face à l’administration du maire Tremblay et guerre contre le gouvernement Charest, guerre qui ne sera pas de tout repos pour nous et pour le pour… à Charest. Jean Charest est née le 24 juin 1958 (baptisé John James), à Sherbrooke. Le 21 juin 1980, en l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours à Sherbrooke, il prend pour épouse Mme Michelle Dionne. Il poursuit des études en droit à l’université de Sherbrooke. En 1981, il travaille pour la firme Beauchemin, Dussault, avocats. En 1984, il se porte candidat conservateur aux élections fédérales du 4 septembre, formation dirigée par Brian Mulroney. Il occupe plusieurs postes de ministre. Le 23 janvier 1990, il est obligé de démissionner de son poste de ministre parce qu’il a tenté de téléphoner à un juge quelques minutes avant que celui-ci ne rende son jugement (débat de la chambre des communes du 24 janvier 1990). En juin 1993, il se porte candidat à la direction de son parti. Il termine second, derrière Kim Campbell. Élection du 25 octobre 1994, le Parti conservateur est presque rayé de la carte au Québec; seuls deux députés conservateurs sont élus et Jean Charest devient chef du Parti, à la suite de la démission de Mme Campbell. En 1997, il est réélu à Sherbrooke. Au cours des mois qui suivent, le camp des fédéralistes étant inquiet de la possibilité d’élection d’un gouvernement souverainiste sous la direction de Lucien Bouchard, des jeux de coulisses s’exercèrent afin que Jean Charest quitte la scène fédérale pour devenir le chef du Parti libéral du Québec. Un des ministres fédéraux, André Ouellet, suggéra au PLQ de changer de chef et de nommer Jean Charest. Plus tard, Daniel Johnson fut effectivement convaincu de démissionner. Pierre Paradis, un libéral de souche (il a été soustrait des nominations de ministres sous l’actuel gouvernement Charest), et Liza Frulla (actuelle députée libérale au fédéral) ont choisi de se retirer de la course au leadership du PLQ. Le syndrome du messie, 4 mars 1998 : Le Devoir cite : «Ça y est, la chasse au messie est repartie de plus belle au Québec. Depuis la démission surprise de Daniel Johnson, le PLQ se cherche un sauveur, un leader charismatique pouvant rivaliser avec Lucien Bouchard». Autres citations : «Le chef actuel du Parti conservateur est par nombre de fédéralistes comme le Moïse de l’unité canadienne, celui qui saura libérer les québécois de leurs chaînes séparatistes», «Le départ de Charest peut entraîner la disparition des tories à Ottawa», opine The times-transcript à Moncton, mais «s’il veut être utile à son pays, il doit faire face à Lucien Bouchard». De plus, Charest a été élu chef du Parti, sans siéger au parlement pendant 7 mois. Il était aux frais du Parti libéral du Québec et de leurs riches contributeurs, c’est-à-dire le patronat et le reste du Canada anglais. Donc, l’arrivée de Jean Charest parachève le recentrage du PLQ sur la droite économique et sur l’accommodement aux positions constitutionnelles développées par le Parti libéral du Canada. Sur le plan de la philosophie économique, le PLQ est passé d’une tendance sociale-démocrate fort modérée, avec Robert Bourassa, à un conservatisme encore marqué par la socialedémocratie, sous Daniel Johnson. Jean Charest reflète davantage le conservatisme traditionnel de la droite nord-américaine. Lors de sa dernière campagne électorale fédérale du 2 juin 1997, avant de devenir chef du PLQ, il promettait de réduire de 10% les impôts des particuliers dès le premier budget, ainsi que des compressions massives dans les dépenses de l’État, s’il était élu premier ministre du Canada. La philosophie qui nourrit son discours depuis son arrivée à la tête du PLQ en 1998 puise aux mêmes sources. S’agissant des arrangements constitutionnels, le nouveau chef du PLQ est moins autonomiste que ne l’était Daniel Johnson, qui lui-même l’était moins que Robert Bourassa. De «souveraineté culturelle» de Robert Bourassa à la «société distincte» du tandem Bourassa-Johnson, on passe, avec Jean Charest, à l’intégration à la société canadienne. Richard Imbeault Secrétaire trésorier P.S. Au plaisir de vous rencontrer à la prochaine assemblée du 28 février 2004 5 Secrétaire-archiviste Et voilà! Nous sommes en plein dedans! L e gouvernement (conseil du patro nat), s’est empressé de faire passer ses lois avant Noël, avec l’aide du bâillon et de Mario Dumont. Eh oui! Dumont a voté «Pour» sur presque tous les projets de lois, malgré qu’il fût bâillonné! Pauvre Mario! Il doit sûrement crier au vol car le Parti libéral, qui n’en porte que le nom (ultraconservateur), lui a volé la majeure partie de son programme électoral. L’usurpateur libéral s’est approprié du pouvoir pour mieux anéantir la classe ouvrière. Des lois sont tombées comme des bombes sont tombées sur l’Irak. Qui a été touché? La majorité de la population en général. Une petite loi pour abolir les accréditations ( # 30 : Loi concernant les unités de négociation dans le secteur des affaires sociales et modifiant la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic), une autre pour augmenter la sous-traitance (# 31 : Loi modifiant le Code du travail, instituant la Commission des relations du travail et modifiant d’autres dispositions législatives) une petite vite (# 35 : Loi modifiant la Loi sur la justice administrative et d’autres dispositions législatives) pour abolir la Commission des lésions professionnelles (accidentés), une pour affaiblir la loi 90 (formation), deux autres (# 7 et 8 sur la syndicalisation en hébergement en milieu familial et modifiant la Loi sur les services de santé et les services sociaux) pour empêcher la syndicalisation, celle-ci : # 33 - Loi modifiant la Charte de la Ville de Montréal, pour modifier la façon de négocier à Montréal. En voulezvous d’autres lois? Une pour augmenter les tarifs de 2 $ par jour dans les garderies (environ 500 $ annuellement par enfant), sans oublier les hausses de 3 % (impôt déguisé) d’Hydro-Québec, tabac, etc. Charest est prêt à tout pour démolir le Québec. Il nous en veut pour lui avoir fait rater son trip politique fédéraliste; faut se rappeler qu’il avait été obligé de s’en venir sur la scène provinciale en tant que sauveur du fédéralisme. Durant ce temps, le conseil du patronat, le vrai gouvernement du Québec, s’indigne sur toutes les tribunes pour tenter de faire avaler à la population que le gouvernement n’est pas allé assez loin, que c’est juste un minimum afin de rattraper le retard sur les autres provinces. Wow! Rattraper quoi au juste? Le massacre de Mike Harris en Ontario, de Campbell en Colombie-Britannique ou de Ralf Klein au Manitoba? De quoi au juste? Ils nous disent vaguement que des emplois vont être créés grâce à la soustraitance. Merveilleux! Des compagnies américaines vont venir s’installer ici avec des emplois... ou plutôt, c’est avec nos jobs déjà existantes qu’on va créer les emplois afin que ces mêmes multinationales, voraces et avides de gains, viennent s’établir ici. Des compagnies spécialisées dans la soustraitance, telles que Compass (britannique), Sodexho (française) et Aramark (américaine), qui gèrent près de 800 000 employés sur l’ensemble de la planète, des dizaines de milliards en chiffre d’affaire, mais des employés écrasés, rémunérés avec un salaire moyen entre 6 et 8 $ de l’heure, des conditions misérables, de la pauvreté garantie mur à mur. Allons-nous les laisser faire? Allonsnous les laisser démolir ce que nos parents et grands-parents ont bâti depuis des décennies, durement arraché à force de travail et de volonté? Leur seul souhait était de laisser à leur descendance de meilleures conditions de vie. Alors, pourquoi aujourd’hui, et ce, au nom de la mondialisation, des politiciens de tout acabit viendraient mettre en péril cet avenir... pourtant si fragile? Daniel Gaucher 6 Secrétaire-archiviste N ous avons construit et développé un syndicat qui reflète ces deux qualités, parce que nous avons agi, pensé et adopté notre Syndicat comme étant notre deuxième famille ou une extension de notre famille. Nous l’avons fait naturellement, sans complaisance ni prétention. Nous avons maintes fois démontré notre capacité d’entraide et de solidarité qui ont depuis renforci notre lien de confiance. Notre ténacité, notre persévérance, notre ingéniosité, notre créativité et notre sang froid sont une réalité avec laquelle quiconque se frotte à nous doit composer. Nous savons tous, hommes ou femmes, actifs ou retraités, qu’en tant que membres de notre groupe et en vertu de notre engagement d’honneur, nous pourrons compter sur les autres en cas de coup dur. C’est pourquoi qui que ce soit tentera de diviser, d’affaiblir ou de confronter notre « famille », nos « leaders » ou l’un de nos membres, doit s’attendre à une riposte « sans merci ». Nous ne tolérerons pas non plus, à nos dépens, ni le mépris, ni l’inéquité. Et face à ceux qui encore et encore nous sous-estimeront, on se serrera les coudes sous notre bouclier aussi longtemps que nécessaire. Tant qu’à moi, n’ayez crainte, je continuerai fidèlement à « veiller au grain ». Syndicalement, Jean Lapierre Conseiller au président 7 Le temps est venu… Mettons la «Charest » devant les bœufs Qu’il est brave notre gentil premier ministre, caché derrière ses bœufs, dans son bureau de la colline parlementaire, pendant que la population démontre avec ferveur son mécontentement, pendant que les syndiqué(e)s brandissent haut et fort leurs pancartes! Du jamais vu depuis 1972. Notre brave premier ministre continue de prétendre qu’il a l’appui de la population et qu’il agit avec un mandat clair, qui lui a été donné lors des dernières élections provinciales. Qui vous a donné le mandat d’augmenter les frais de garderie de 2 dollars par jour? Qui vous a donné le mandat d’appuyer de façon unilatérale la hausse des prix de l’électricité? Ah! C’est vrai! Comment justifier autrement l’allégement fiscal « promis » lors des dernières élections! C’est ça votre façon de faire Monsieur le premier ministre: diminuer les services essentiels à une population qui en a drôlement besoin et ainsi pouvoir justifier la baisse d’impôts? Mais dites-nous Monsieur le premier ministre; à qui cela profite-t-il vraiment? Lors des dernières élections, vous parliez avec compassion de la pauvreté. Maintenant que la langue vous a fourchu, est-ce avec le mot compression que vous nous parlez de pauvreté? En 2004, on devrait mettre le « Charest » devant les bœufs et non derrière. Comme ça, vous pourrez voir de vos propres yeux si vous avez vraiment le mandat, lorsque vous verrez la masse de travailleurs et de travailleuses qui démontrent leur mécontentement à un gouvernement vendu à l’establishment et qui ne tient aucunement compte du message de l’ensemble des travailleurs et des travailleuses des différents secteurs du Québec. André Lepage Attaché politique Ils s’étaient entendus, ils avaient réussi à faire une grande ville de cette île. Ils se sont parlés des vraies choses: de l’organisation du travail demandée depuis si longtemps par les Cols bleus. Maintenant, on demande l’avis de celui ou celle qui exécute le travail pour organiser efficacement, avoir un suivi et intervenir à la bonne place, au bon moment. Le « je m’en foutisme » n’est plus qu’un mauvais souvenir ayant fait place au dynamisme, à l’engagement réel et volontaire de démontrer d’abord aux citoyen(ne)s et à ceux qui observent des rives tout autour, que oui, avec de la bonne volonté et de la bonne foi, on peut arriver à faire de cette « île-ville » le joyau qu’elle mérite d’être. Les femmes et les hommes qui donnent les services auxquels les gens ont droit le font avec enthousiasme, respect et cela a créé un effet d’entraînement nécessaire au polissage d’un tel joyau. Fini les conflits d’intérêts, les jeux de coulisses, les fantasmes « privativismes », les dettes politiques et la grande noirceur. D’ailleurs, ils servent maintenant ensemble; les uns dans la rue, les parcs, les édifices et ateliers, les autres dans les bureaux et à l’hôtel de la grande ville, mais toujours selon leurs compétences. Fini le gérant d’un magasin de bonbons qui « dirige » des éboueurs, des égoutiers et des gens de toutes sortes de métiers qu’il ignore. Bref, les gens ne sont plus frappés du « principe de Peter »; ils sont à leur place. Ça travaille rondement et sûrement pas avec l’ancienne formule du « n’importe qui décide n’importe quoi, oups! on arrête tout, on recommence autre chose à l’envers, on envoie dix personnes où ça n’en prend que deux et deux où ça en prend dix, ou encore, on change de maire et on rebrasse toute cette merde ». 8 NON! C’est en se donnant de l’expertise et de la compétence des employé(e)s municipaux et avec une gestion claire que l’on peut y arriver. Fini la camionnette louée à 1 800 $ par mois pour promener les fesses du gérant du magasin de bonbons. Bref, ce qu’ils ont accompli, ils l’ont fait en s’assoyant face à face et de bonne foi, dans le respect mutuel. Et l’effet a été que maintenant, c’est un « plus » que d’habiter, travailler, visiter ou simplement entendre parler de cette « île-ville » qui avait grandement besoin qu’on fasse ressurgir la compétence, qu’on se serve et se dote des outils adéquats. Nous, gestionnaires, employé(e)s et élu(e)s, devions donner l’exemple par devoir et volonté de réussite.Dring….Dring…. 5 heures du matin, je me réveille et prends une douche d’eau froide en voyant dans mon jour- nal qu’on veut briser le joyau et en faire des petits morceaux pour plaire aux « petits chefs » qui veulent leurs petits pouvoirs, appuyés par un premier ministre qui lui, a promis non seulement le joyau, mais le royaume au grand complet, au profit de ceux à qui il doit beaucoup de faveurs, sans penser qu’il veut démolir le plus rapidement possible ce que son peuple a bâti si durement en cinquante ans. Mais ce peuple n’est pas dupe; il le voit bien ce petit qui veut se coller sur les grands et sur les puissants et tout leur donner. Ils veulent nos emplois pour les donner à d’autres pour moins cher, sans conditions, sans un mot à dire; « travaille, ferme ta gueule pis si t’es pas content, on va en mettre un autre encore moins cher, moins équipé, pis on va faire la piastre ». Un travailleur qui gagne sa vie avec un salaire et des condi- tions dignes, ça n’a pas de bon sens, mais des gros cochons qui veulent tout posséder sans payer et t’écraser, c’est correct ça? 6 h 30, j’arrive au travail : « qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui boss? » Je l’sais tu moé? Ahhhh! Je dormais si bien! Serge Bouchard Col bleu du grand joyau en péril p.s. : Je ne sais pas si un gros diamant vaut plus que plusieurs petits. Il n’y a pas de bijoutier dans nos rangs, mais plusieurs voleurs de diamants avec le petit ministre. 24 juin : jamais je n’aurais pensé avoir aussi honte d’être québécois un jour…. Bonne fête petit Jean, petit ministre. COURS SANTÉ-SÉCURITÉ TRAVAUX PUBLICS ET CONSTRUCTION (T.P.C.) «COURS OBLIGATOIRE POUR TRAVAILLER À LA VILLE DE MONTRÉAL» Si vous êtes intéressé, veuillez remplir le coupon-réponse ci-joint et le faire parvenir à l’attention de Jean-Denis Potvin ou Guylaine St-Onge, au bureau du Syndicat au 8455 papineau, Montréal, H2M 2G2 . FORMULAIRE D’INSCRIPTION NOM : Êtes-vous disponible de : ADRESSE : CODE POSTAL : Jour TÉLÉPHONE RÉSIDENCE : TÉLÉPHONE TRAVAIL : Soir Êtes-vous sur les listes d’attente de la Ville ? Fin de semaine Oui En tout temps Non 9 VOICI LES GA GN ANT(E)S GAGN GNANT DU CONCOURS-PHO TOS PHOT / ÉDITION 2003 Le grand gagnant du concours de l’année: ALAIN TESSIER E25577 prix $1500 Coté Desalliers Ouaniche Boissy Beausoleil Hamelin Shaughnessy Cloutier Longpré Poirier Clermont Montfils Turcotte Dupont Senécal Brosseau Gagnon Millar Légaré Spino Rodriguez Normand Céline Pierre Karim Yves Daniel Conrad Michael Robert Christiane Marc Julie Diane Russell Pascale Sylvie Marc Jacqueline Gaston Michel Stéphane Eddie Michel 545947 557327 561038 485984 548426 275855 F150111 347987 554660 F150100 E21981 558371 573158 560760 558754 565154 560957 531516 566460 F121342 539543 561545 $500 $301 $100 $100 $100 $100 $100 $50 $50 $50 $50 $50 $25 $25 $25 $25 $25 $25 $25 $25 $25 $25 Merc i à s u o t à t e s e t u o t de votre participation Le concours 2004 est commencé Participez en grand nombre ! 10 Jusqu’au 24 septembre 2004 en prix à gagner! Bonne chance à tous et à toutes! Le but du concours est d’enrayer les préjugés véhiculés par les médias sur les cols bleus.Nous voulons utiliser les photos pour faire notre promotion. Photographiez-vous au travail! Faitesnous parvenir des scènes qui vous valorise et montrez nous votre savoir-faire! Prenez une photo et courez la chance de gagner un des nombreux prix ! -Pour être admissible au concours de photos toutes les photographies produites à l’aide d’un appareil numérique devront être imprimées sur du papier photo pour imprimante.De plus, il serait grandement apprécié que vous nous fournissiez vos fichiers numériques sur disquette ou CD-Rom. CONCOURS PHOTOS 2004 CONCOURS PHOTOS 2004 $3,301 -Tous les types d’appareils-photos sont acceptés. -Les photos deviendront la propriété du 301. -Le conseil syndical sera le grand jury de sélection. Les Cols bleus sont nécessaires et surtout très doués 11 Bonjour, Une autre année qui commence. J’espère que vous avez fait le plein d’énergie pendant la trêve du temps des fêtes, que vous avez festoyé et avez vu parents et amis que vous n’avez pas toujours le temps de voir dans le tourbillon de la vie quotidienne. Il faut également prendre le temps de faire le bilan de l’année qui vient de se terminer et se donner des objectifs, si minimes soient-ils, afin d’améliorer notre vie (santé physique, mentale, spirituelle et matérielle). En tout cas, nous vous en souhaitons une à la mesure de vos attentes. syndicat, soit Diane Tremblay, Lise Lachapelle et moi-même, Jean-Luc Pagé. Notre mandat est de vous recevoir, vous écouter et vous diriger vers des ressources compétentes, triées sur le volet, avec comme seul but de vous faire cheminer. Dans la convention collective depuis 1985, notre PAE a aidé des milliers de personnes, autant nos travailleurs et travailleuses Cols bleus, que leur famille et amis. Afin de faire le lien avec le PAE, nous avons une équipe de plus de 100 délégués sociaux et déléguées sociales, formés eux aussi dans les différents milieux de travail. que par notre comité régional Montréal métropolitain, afin qu’elles soient les plus adéquates pour vous. Peu importe la problématique, nous pouvons vous aider : Toxicomanie; Santé physique et mentale; Croissance personnelle; Affectivité; Jeu compulsif; Problèmes familiaux (enfants, séparation, deuil); Problèmes au travail; Problèmes financiers; Problèmes juridiques; Retraite; Etc. Je voudrais, en ce début d’année, vous dire que vous avez tout un joyau au syndicat qui pourrait, on ne sait jamais, vous aider à continuer, à grandir ou à vous donner les outils pour vous sortir d’une situation fâcheuse. Votre réseau d’entraide est là pour vous. Que ce soit votre réseau de délégué(e)s sociaux ou votre programme d’aide aux employé(e)s, nous avons l’expertise nécessaire pour vous donner un bon coup de main. Notre code d’éthique est basé sur : N’hésitez pas à nous contacter par le biais de votre délégué(e) social(e) ou au PAE. Nous sommes là et fiers de vous tendre la main. L’entraide humaine est la base de la solidarité. Et n’oubliez jamais qu’au-delà des droits, il y a de l’aide ! Au PAE, nous sommes trois délégué(e)s sociaux à temps plein au La confidentialité; L’aide d’égal à égal; Le non jugement; Libre et volontaire. Nos ressources se situent à trois niveaux, soit : Public; Communautaire; Privé. Nos ressources sont scrutées à la loupe, autant par notre comité provincial FTQ, 12 A vis important à tous ceux et celles qui ont quitté pour la retraite depuis le 1er janvier 2001 Lors de votre départ à la retraite, que ce soit de la ville de Montréal ou de toutes les anciennes municipalités fusionnées, l’administrateur du régime de retraite aurait dû vous proposer deux options que la Loi sur les régimes complémentaires de retraite vous donne, soit : 1. L’option de nivellement de votre rente de retraite (aucun coût pour cette option); 2. L’option d’une garantie de rente 10 ans ou plus et réversible au conjoint survivant (un coût en fonction de votre situation personnelle devra être assumé par vous). Si cela n’a pas été le cas, ou si vous avez des questions, communiquez avec le comité du régime de retraite au (514) 384-7730. DOSSIER CCQ (Commission de la construction du Québec) Plusieurs anciens travailleurs et anciennes travailleuses de la CCQ, détenant des droits dans le régime de retraite de la CCQ, ont demandé à ce que le comité du régime de retraite initie une entente de transfert entre le régime de retraite des employé(e)s manuel(le)s de la ville de Montréal et le comité de retraite de la CCQ, pour permettre le transfert des sommes accumulées. Plusieurs demandes ont été acheminées dans le passé à la CCQ et celle-ci a toujours refusé. Par contre, il est toujours possible pour ceux et celles détenant des sommes dans le régime de la CCQ de transférer leurs valeurs dans un CRI (compte de retraite immobilisé ou contrat de rente admissible). Par la suite, il est possible de racheter des périodes de service passé à la ville de Montréal avec ces sommes ainsi transférées. Mais ces sommes ne peuvent servir à faire créditer de la participation nouvelle au régime de retraite de la ville de Montréal. Seules des pressions auprès de la CCQ de la part des travailleurs et travailleuses pourront la faire changer d’idée. Employé(e)s de Pointe-aux-Trembles Mauvaise nouvelle pour les exemployé(e)s de Pointe-aux-Trembles concernant votre dossier. Après que la 13 Cour eu rejeté la requête avec dépens, le 24 septembre 2001, le Syndicat avait décidé d’aller en appel. La cause entendue le 24 novembre 2003 a été rejetée par la Cour d’appel, le 15 décembre 2003. À la suite de l’annexion de la ville de Pointe-aux-Trembles à la ville de Montréal, en 1982, deux protocoles d’entente intervenaient le 11 avril 1983, pour assurer l’intégration au sein de la ville de Montréal, de deux groupes d’employés manuels de la ville de Pointe-aux-Trembles. Nous considérons qu’en qualité de participants actifs, les ex-employés de Pointe-aux-Trembles auraient dû avoir droit au rachat d’années pour service passé, mais la ville refusait ce droit à ce groupe d’employés. Le Syndicat est allé en Cour supérieure et celle-ci ne nous a pas accordé raison. Nous sommes allés en appel mais sans succès, puisque la cause qui fut entendue le 24 novembre 2003 a été rejetée. La cause est donc finale et sans appel. I l y a eu dernièrement des consultations publiques sur un projet de plan de gestion des matières résiduelles sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Le but ultime de ces consultations est d’atteindre un taux de récupération de 60 %, d’ici 2013. On compte aussi instaurer la collecte « à 3 voies », c’est-à-dire la collecte sélective, la collecte de déchets de table et la collecte ultime (collecte traditionnelle restante). Plusieurs groupes ont exprimé leur point de vue là-dessus. Par le passé, le comité de l’environnement a déjà démontré l’universalité de ses préoccupations en participant à toutes les commissions de l’environnement de l’hôtel de Ville de Montréal, dans les années 90, ainsi qu’à plusieurs audiences du BAPE, sans compter d’innombrables forums, congrès ou symposiums ayant l’environnement local, national ou mondial comme thème, sans oublier notre participation, en 1995, devant la Commission sur l’avenir du Québec, au débat public de la Commission sur l’énergie au Québec et, plus récemment, au Sommet de Montréal. Voici un extrait du mémoire que l’on a déposé et défendu devant les commissaires de la Communauté métropolitaine de Montréal lors de ces audiences et la liste de nos recommandations : «(…) Secteur public versus secteur privé. Historiquement, depuis la fin du 19e et le début du 20e siècle, ce qui était privé fut municipalisé pour différentes raisons, malversations et autres. Lentement, petit à petit, le secteur privé est revenu gruger patiemment et inexorablement dans les acquis du secteur public, particulièrement les années récentes, dans le domaine des déchets et ailleurs, on voit le secteur privé donner de grands coups de boutoir à la faveur du vent de privatisation, une mode devenue religion, pour tenter de s’accaparer tout ce qui reste du secteur public ». l’intérêt public. Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a remporté à travers le Canada, à l’occasion, des succès considérables en matière de prévention de la privatisation de ces services et établissements qui appartiennent actuellement au secteur public. Nous aimerions citer ici l’historien PaulAndré Linteau. Dans son «Histoire de Montréal», au chapitre 10, intitulé: «La lutte pour le contrôle de la ville et des services publics», M. Linteau termine ainsi: «(...) c’est parce qu’ils sont devenus indispensables à la vie urbaine que les services publics suscitent tant de controverse. Leur exploitation par les entreprises privées sert bien les intérêts de grands financiers et de bon nombre de politiciens, dont l’alliance bloque toute remise en question. Le contrôle de ces services restera encore longtemps un enjeu politique important à Montréal». Ce commentaire de M. Linteau s’appliquait pour la période 1896-1914. Nous croyons depuis toujours à l’imputabilité sociale; nous croyons au maintien et à l’amélioration d’un savoir-faire typiquement service public. Par exemple, dans le cas des déchets, il nous faut conserver la capacité d’effectuer un contrôle serré, même pour des opérations relativement routinières comme la collecte traditionnelle des déchets en bordure de rue. Le cas le plus patent est cité dans une étude de l’INRS-urbanisation(*), à l’effet que depuis qu’une municipalité de la couronne nord de Montréal a décidé de reprendre la collecte des ordures en régie interne, les Cols bleus municipaux ramassent 30 % de moins que le tonnage qui était facturé par le privé. L’histoire est-elle en train de se réécrire? Afin de bien protéger notre environnement et afin de s’assurer une bonne gestion des déchets, il est essentiel que le secteur public demeure propriétaire du système de collecte (traditionnelle et sélective), éventuellement de centre de tri et de site d’enfouissement, le cas échéant. Ceci assurera que l’intérêt financier des contribuables municipaux sera protégé et que les collectivités locales auront leur mot à dire lors de la prise de décisions qui les touchent. Cette industrie du déchet est malheureusement, en Amérique du Nord, monopolistique et oligopolistique, car il s’agit bien d’un domaine des plus profitables. C’est une industrie ouverte aux abus et les gouvernements ont dans le passé et ont souvent encore des «difficultés» à réglementer afin de protéger Toujours selon cette étude de J.-P. Hamel et de N. Guénette de INRS- urbanisation portant sur les travaux publics de Hull, cette fois, en répondant à des appels d’offres, les travaux publics ont réussi deux fois sur trois à faire mieux et moins cher que leurs concurrents privés et ce, sur une période de 16 ans. 14 (*) source: Harold Crooks «Les géants des déchets», édition Boréal. (**) source: INRS-URBANISATION 1993. Pour une collecte sélective en régie interne. L e comité de l’environnement du local 301 estime que le temps est maintenant venu pour les Cols bleus d’accéder à la collecte sélective à Montréal. En toute justice et en toute équité, nous croyons que, compte tenu de tout ce que nous venons de dire au chapitre de la gestion publique précédemment et compte tenu que les objectifs de la CMM sont maintenant de détourner 60% des matières résiduelles de l’enfouissement vers la collecte sélective, il faut donc présumer que le tonnage de la collecte traditionnelle des déchets domestiques sera diminué au profit de la collecte sélective à plus grande échelle, ce qui devrait impliquer une plus grande participation des employés de la Ville dans la collecte sélective. Suite à tout cela, nous croyons donc légitime de réclamer notre juste part de la collecte sélective qui nous a toujours échappé totalement jusqu’ici. Un peu à la manière des vases communicants, nous réclamons que dorénavant, chaque fois qu’une collecte en bordure de rue sera annulée au profit d’une collecte sélective, que nous ayons accès à cette collecte sélective. Comme dans le cas de la collecte de déchets par camions-tasseurs où nous partageons les contrats avec le privé dans l’optique de maintenir une concurrence, de conserver un savoir-faire et de conserver un secteur-témoin, il faut qu’une partie de la collecte sélective se fasse en régie interne par les Cols bleus de Montréal. Un réseau de ressourceries I l s’agit d’une des idées les plus brillantes des dernières années dans le merveilleux monde du déchet. Un réseau de ressourceries à la grandeur du Québec et sur toute l’île de Montréal nous semble une alternative des plus prometteuses à l’enfouissement pêle-mêle et à l’incinération. Par exemple, à Montréal, une ressourcerie au coeur de chaque quartier transformerait des déchets en ressources en intégrant à l’échelle communautaire les 3-R. Imaginons l’île de Montréal dotée de tout un réseau de ressourceries communautaires: une convivialité nouvelle surgirait (les jardins communautaires nous donnent une petite idée de ce que cela pourrait être). De plus, le potentiel de création d’emplois des ressourceries est plus élevé que la construction d’un méga-incinérateur ou d’un méga-site d’enfouissement. Selon Action Re-buts, sur la base de l’expérience de la 1ère ressourcerie à Montréal (district Laurier), un réseau de ressourceries rien qu’à Montréal créerait plus de 1 000 emplois sur une période de 3 ans. Il existe des possibilités de partenariat entre la Ville et ses employé(e)s et les ressourceries. La gestion communautaire et la gestion publique se complètent et s’harmonisent naturellement. Le comité de l’environnement rêve du jour où nos équipes de ramassage des encombrants récupérables prendront le chemin des ressourceries les plus proches plutôt que les clos de voirie, où le tout est détruit et compacté pour un enterrement de classe dans les sites d’enfouissements environnants. RECOMMANDATIONS : 1) Nous recommandons l’adoption par la CMM de ces quatre grands principes: hiérarchie des 3R, démocratisation de la gestion des déchets, la régionalisation, la responsabilisation des producteurs de déchets. 2) Nous recommandons que tout ce qui se fait déjà en régie interne dans les villes du Québec et particulièrement à Montréal, se poursuive dans le domaine des déchets et s’étende éventuellement. 3) Nous recommandons que les employés Cols bleus de Montréal aient accès à la collecte sélective dans une proportion pouvant aller jusqu’à 50/50 (réduction à la source, récupération, recyclage). 15 4) Nous recommandons que le gouvernement mette en place des programmes de soutien afin de favoriser l’émergence d’un réseau de ressourceries en milieu communautaire et que la CMM oblige les municipalités à intégrer ces ressourceries dans leur plan de gestion des déchets. 5) Nous recommandons que le gouvernement exige que l’administration municipale mette sur pied dans chaque secteur le service de collecte à domicile des RDD par taxi-toxique municipal et nous recommandons que les services municipaux tels le SPIM et les travaux publics et propreté soient harmonisés pour la collecte des RDD lors des tournées de prévention des incendies. 6) Nous recommandons que le gouvernement rappelle à l’administration municipale ses responsabilités dans le cadre du «Protocole de Montréal» de 1987 au chapitre des CFC et des halons. Nous croyons qu’il serait important que la CMM exige de l’administration municipale que celle-ci assure une formation appropriée à tous les employés impliqués de près ou de loin dans la manipulation de réfrigérateurs et autres réfrigérants. Comité de l’environnement Ce document est réalisé par le comité de l’environnement du SCFP, section locale 301. p.s. : Collaboration spéciale: Jacques Cordeau, président-fondateur (retraité) Consoeurs, Confrères, Nous sommes à l’écoute et travaillons sur différents dossiers. Si vous avez des idées ou des nouvelles, n’hésitez pas à nous contacter. Il nous fera plaisir de prendre vos suggestions. Le 6 mars 2004 à 19 h 30 au Cégep Ahuntsic au 9155, rue Saint-Hubert. Le prix d’entrée est de 6 $ et nous ferons tirer de nombreux prix de présence. Boissons alcoolisées et non alcoolisées vendues sur place. Arrivez tôt! Places non réservées! Bienvenue à notre activité pour la Journée internationale des femmes. Méga spectacle, musiciens en direct ainsi que plusieurs artistes Cols bleus. Tous les profits seront versés à la Fondation Jacques-Forest. Pour obtenir des billets, contactez Madame Diane Tousselle. Téléavertisseur : 859-7256 Comité de la condition féminine VÉRIFIONS NOS CONNAISSANCES – QUIZ 1. En quelle année a été créé le comité de la conditio féminine de la FTQ? a) 1957 b) 1975 c) 1973 d) 1940 10. Actuellement, les employeurs au Québec ont tous réalisé l’équité salariale dans leur entreprise selon les exigences de la loi adoptée en 1996. VRAI _______ FAUX _______ 2. Combien y a-t-il de femmes dans le membership de laFTQ? a) plus de 500 000 b) plus de 150 000 c) 100 000 d) 50 000 11. En moyenne, les travailleuses syndiquées gagnent combien de plus que les travailleuses non syndiquées? a) le 1/5 b) le 1/4 c) le 1/3 d) le 1/2 3. Quelle a été la première femme élue à la vice-présidence de la FTQ? a) Lise Payette b) Marie Pinsonneault c) Huguette Plamondon d) Léa Roback 12. Selon les données colligées par le Conseil du statut de la femme, en 1997, quel pourcentage de femmes seules de 65 ans + sont pauvres? a) 40 % b) 50 % c) 60 % d) 70 % 4. Pour bien fonctionner, un comité de la condition féminine doit compter combien de membres? a) 20 membres b) 1 membre c) 12 membres d) 4 membres 13. En 1999 au Canada, les femmes se sont absentées du travail en moyenne 4 jours à cause de leurs responsabilités personnelles ou familiales. VRAI _______ FAUX _______ 5. Quelle date célèbre-t-on la Journée internationale des femmes? a) 6 décembre b) 24 juin c) 8 mars d) 21 novembre 6. Au Canada, les immigrantes, même celles qui ont un diplôme, gagnent moins que les autres travailleuses. VRAI _______ FAUX _______ 7. Les femmes occupent près de deux tiers de tous les emplois à temps partiel. VRAI _______ FAUX _______ 8. Deux tiers des jeunes de 15 à 24 ans occupent un emploi rémunéré tout en étudiant. VRAI _______ FAUX _______ 9. En 2000, y a-t-il encore un écart salarial entre les femmes et les hommes? OUI _______ NON _______ 14. Pourquoi, comme femmes et travailleuses, devons-nous nous préoccuper de mondialisation? Parce qu’à certains égards, elle… a) fragilise trop souvent nos emplois, nos conditions de travail, notre santé et nos rapports humains? b) met en péril nos droits, notamment le droit à l’égalité? c) remet en question tant les politiques et services publics que les emplois dans ces services? d) augmente la pauvreté et le chômage? 15. Chez vous, à quel niveau des priorités syndicales se situe le dossier de la condition féminine? a) en tête de liste b) à la fin de la liste c) on continue de le chercher d) on s’en occupe! réponses page 24 16 NOUVELLEMENT PENSIONNÉ(E)S UNE ERREUR S’EST GLISSÉE POUR LE JOURNAL DE DÉCEMBRE 2003 LAPIERRE, Jean 377192 27.09.2003 BERTHIAUME, Lucille 542317 28.06.2003 MEMBRES PENSIONNÉ(E)S POUR LE MOIS DE NOVEMBRE 2003 MEMBRES PENSIONNÉ(E)S POUR LE MOIS DE JUILLET 2003 MEMBRES PENSIONNÉ(E)S POUR LE MOIS D’AOÛT 2003 NOM MAT. PENSION NOM MAT. PENSION NOM MAT. PENSION BOLDUC, Claude 480072 19.07.2003 ASSELIN, Aurèle 541914 23.08.2003 ALLARD, Thérèse 555303 01.11.2003 BOUTHILLIER, Daniel 465213 26.07.2003 BEAULIEU, Jean-Louis 482043 23.08.2003 BERNIER, Claude 533834 29.11.2003 DAIGNEAULT, Pierre 477271 18.07.2003 BELAND, Fernand 532489 02.08.2003 FAUCHER, Denis 534352 08.11.2003 DEMERS, Robert 531123 26.07.2003 BELISLE, Réjean 479830 09.08.2003 LEDUC, Wilfrid 531034 01.11.2003 DUCAS, Patrice 390373 02.07.2003 BONNEVILLE, Edward 530918 09.08.2003 MIGNACA, Benedetto 534815 01.11.2003 ESCOBAR, Fernando 477468 25.07.2003 BROEKAERT, Maurice 533754 02.08.2003 PETROFF, Pierre 534888 29.11.2003 FISET, Pierre 534157 26.07.2003 CABANA, Michel 533932 02.08.2003 ROBIDAS, Andrée 477351 15.11.2003 FRAPPIER, Richard 485217 05.07.2003 CLERMONT, Raymond 480419 30.08.2003 LEVEQUE, Réjeanne 484754 26.07.2003 COMEAU, André 544020 09.08.2003 DAIGNEAULT, Jean-Claude (Montréal-Nord) F120880 30.11.2003 MOORE, Allen-Clifford 541852 19.07.2003 DE FREITAS, Alcino 530999 09.08.2003 MURRAY, Robert 469628 12.07.2003 DESJARDINS, Marcel 543245 30.08.2003 NADEAU, André 486467 01.07.2003 DESPAROIS, Claude 534441 02.08.2003 PAPINEAU, Serge 534913 06.07.2003 GAGNE, Jean-Paul 531676 09.08.2003 PELLETIER, Guy 531471 26.07.2003 GAGNON, Gaétan 481926 30.08.2003 ST-AUBIN, Yves 471223 12.07.2003 GUILLEMETTE, André 532159 09.08.2003 SACCHETTI, Luigi 480063 05.07.2003 LAMORTE, Pasquale 532684 02.08.2003 VEILLETTE, Jacques 533843 26.07.2003 MINOT, Didier 532140 23.08.2003 TREMBLAY, Lucien 348108 30.08.2003 VEZEAU, Denis 533781 02.08.2003 17 MEMBRES PENSIONNÉ(E)S POUR LE MOIS DE DÉCEMBRE 2003 NOM MAT. PENSION LAPOINTE, Noëllin (St-Léonard) F233119 31.12.2003 HONDRAS, Daniel 532648 27.12.2003 LEHOUX, Michel 387378 13.12.2003 Carnaval de Québec Cabane à sucre Jeudi le 12 février, sortie d’un jour au Carnaval de Québec (il fête ses 50 ans!). Programme de la journée : départ du 9650 Papineau en autocar de luxe en direction de Québec. Pause-café libre en route. Arrivée dans la vieille capitale. Dîner au restaurant Loews Le Concorde. En aprèsmidi, nous profitons des différentes activités et installations de cet événement haut en couleurs. Souper dans un bon restaurant de la ville. Retour à la maison en fin de soirée. Prix : 79 $ par personne. Ce prix comprend le transport en autocar de luxe, les 2 repas, le guide-accompagnateur, les activités inscrites au programme, les taxes et frais de service, les pourboires au guide et au chauffeur. Venez manger et danser avec nous le 15 avril prochain! Départ en autobus à 15 h 30. Retour en soirée à 22 h 30. 12 $ par personne retraitée membre qui voyage en autobus ou par ses propres moyens. 12 $ par personne retraitée non membre qui voyage par ses propres moyens. 26 $ par personne retraitée non membre qui voyage en autobus. Capitole de Québec – Sous les ponts de Paris Banquet de fin d’année Il aura lieu le 29 mai au Buffet Durante (9899, boul. Saint-Michel). Souper et danse. Plusieurs prix de présence durant la soirée. Prix : 7,50 $ par personne retraitée membre et 36 $ par personne non membre. Tournoi de golf Le clair de lune aura lieu le 14 février, de 18 h 30 à 22 h 15, au Salon de Quilles Moderne (3115, boul. de L’Assomption, à Montréal). Plusieurs prix de présence. La couleur de l’événement est rouge. Prix : 10 $ par personne. Ce spectacle réunit sur une même scène 7 chanteurs et 5 musiciens qui interprèteront une cinquantaine des plus grandes chansons qui ont marqué l’histoire de la musique et de la chanson françaises. De plus, visite du Musée de la civilisation et 2 repas à Québec. Retour à la maison en fin de soirée. Prix : 129 $ par personne. Ce prix comprend le transport en autocar de luxe, les 2 repas, le guide-accompagnateur, le spectacle, le pourboire au chauffeur, les taxes et frais de service. Clair de lune – Pâques Pièce de théâtre Le clair de lune aura lieu le 3 avril, de 18 h 30 à 22 h 15, au Salon de Quilles Moderne (3115, boul. de L’Assomption, à Montréal). Plusieurs prix de présence. Les couleurs de l’événement sont jaune et rose. Prix : 10 $ par personne. Du 13 au 22 mai, le Théâtre lyrique de la Montérégie présente la Grande duchesse de Gérolstein, de J. Offenbach. Quelque 50 chanteurs-comédiens-danseurs, dirigés par des professionnels de l’art lyrique, seront de Clair de lune – Saint-Valentin la partie. Les représentations auront lieu au Cégep Édouard-Montpetit à Longueuil (salle Jean-Louis Millette). Les personnes intéressées doivent communiquer avec Michel Allard au (514) 389-0749 avant la fin février. Prix : 24 $ par personne. 18 Le tournoi de golf a lieu le 8 juin au terrain Golf Acton-Vale. Souper et plusieurs prix de présence. Les prix sont : 60 $ par personne membre (golf et souper) 70 $ par personne non membre (golf et souper) 36 $ par personne membre (golf seulement) 40 $ par personne non membre (golf seulement) 26 $ par personne membre (souper seulement) 30 $ par personne non membre (souper seulement) Croisière aux feux d’artifice de Montréal Le 10 juillet, départ de Montréal en autocar de luxe en direction de Trois-Rivières. Arrivée au quai et embarquement à bord du M/S Jacques-Cartier. Croissants et café servis à bord. Une panoplie de divertissements est prévue lors de cette croisière : danse, chants et découverte de notre majestueux Saint-Laurent. Dîner et souper servis à bord. Arrivée à Montréal et positionnement devant La Ronde pour assister aux feux d’artifice du Montréal SAQ. Débarquement et retour. Prix : 159 $ par personne. Ce prix comprend le transport en autocar de luxe, la croisière animée, les 2 repas et les pourboires au guide et au chauffeur. Souper-théâtre Le 15 juillet, au théâtre Hector-Charland, sera présentée la pièce «Langue de vipère», comédie de Pierre-Yves Lemieux et mise en scène par Reynald Robinson, avec Pierrette Robitaille, Michèle Deslauriers, Jacques Girard et Caroline Dardenne. Assistez en direct au procès de la pire commère jamais vue : médisance, diffamation, atteinte à la réputation...plaidera-t-elle coupable ou non coupable? Prix : 41 $ par personne membre (avec autocar) 56 $ par personne non membre (avec autocar) 20 $ par personne pour la pièce de théâtre Voyage – Auberge Le Cabanon (4 jours) Ce voyage aura lieu du 6 au 9 août. Activités intérieures (cartes, jeux de groupe, etc.) et extérieures (pétanque, galet américain, piscine, etc.). Prix : 225 $ par personne en occupation double. Ce prix comprend l’hébergement, les 12 repas et les taxes. Voyage dans la région de Québec (2 jours) Jour 1 : Départ en autocar de luxe pour Chicoutimi, pause-café en route. Dîner dans un excellent restaurant de la région. En après-midi, visite guidée de Chicoutimi, de La Baie et de Jonquière. Visite au Musée et pulperie, à la Maison Arthur-Villeneuve. Installation à notre hôtel en fin d’après-midi. Souper dans un excellent restaurant. En soirée, spectacle de deux heures de Ecce Mundo (danse, chants, gymnastique, cirque, etc.). Retour à l’hôtel après le spectacle. Jour 2 : Déjeuner à la salle à manger de l’hôtel. Départ en direction de l’Île d’Orléans. Pause-café en route. Arrivée à Saint-François. Visite du nouveau parc de bisons. Plus de 400 bisons sont en liberté sur plus de 120 acres de terrain. Centre d’interprétation sur le site. Par ailleurs, dans le cadre de Fêtes champêtres de Québec, méchoui sur le site, suivi de jeux extérieurs en groupe. À 16 h 00, départ pour la ville de Québec pour un souper dans un excellent restaurant. Retour à Montréal en soirée. Prix : 279 $ par personne en occupation double. Ce prix comprend le transport en autocar de luxe, les 5 repas, les visites et activités au programme, le guideaccompagnateur, les taxes et pourboires au guide et au chauffeur. Épluchette de blé d’Inde Cette belle journée de plein air aura lieu le 19 août, au Camping La Liberté. Il y aura durant la journée des activités comme la pétanque, le chealeborde et autres jeux. Souper de hot dogs et blé d’Inde. Se terminera vers 22 h 00. Prix : 5 $ par personne membre et 8 $ par personne non membre. Saison de quilles – début le lundi 13 septembre. Ceux et celles qui désirent jouer doivent s’inscrire avant le 5 août. Comité amitié – début le mercredi 15 septembre de 13 h à 16 h 30. Danse, cartes, dames et autres jeux. 9650, Papineau (ancien bureau du Syndicat). Assemblée annuelle le jeudi 16 septembre. Endroit à être déterminé (voir prochain journal). 19 Voyage en Estrie - L’automne et ses couleurs Jeudi le 7 octobre. Départ vers 8 h en direction des Cantons-de-l’Est. Arrivée à Georgesville et visite du magasin général d’autrefois. Autres lieux et maisons à visiter. Villes de Beebee Plain et Stanstead à visiter. Dîner dans une auberge à Ste-Catherine-deHatley, petit coin de la Nouvelle-France, visite du musée Beaulne de Coaticook, situé dans le superbe château Norton. Souper dans la région et retour à Montréal en soirée. Prix : 89 $ par personne. Ce prix comprend le transport en autocar de luxe, les 2 repas, les visites inscrites au programme, le guideaccompagnateur, taxes et frais de service et pourboires au guide et au chauffeur. Clair de lune – Halloween Le clair de lune aura lieu le 30 octobre, de 18 h 30 à 22 h 15, au Salon de Quilles Moderne (3115, boul. de L’Assomption, à Montréal). Prix de costumes pour les femmes et pour les hommes. Plusieurs prix de présence et de couleur. La couleur de l’événement est orange. Prix : 10 $ par personne. Banquet de Noël Le banquet aura lieu le 18 décembre au Buffet Durante (9899, boul. Saint-Michel à Montréal). Souper, danse et plusieurs prix de présence. Prix : 7,50 $ par personne retraitée membre et 36 $ par personne non membre. Pour vous inscrire aux activités, communiquez avec : Michel Allard (514) 389-0749 Noël Hamel (514) 722-9524 Jean-Pierre Richelieu (514) 328-9343 J ’écris ceci dans l’intention de provoquer un débat : voilà la seule façon de faire bouger les choses. J’ai l’impression, en observant autour de moi, que notre société dégénère et s’enlise dans un trou sans fond, duquel nous ne pourrons bientôt plus ressortir. Il faut d’abord reconnaître que celle-ci est gravement malade; il suffit d’observer les gens qui la constituent pour le comprendre, à commencer par soi-même. Il est évidemment facile de rejeter la faute sur la mauvaise gestion du gouvernement, interchangeant le Parti québécois et le Parti libéral, en espérant une amélioration qui ne vient, pour ainsi dire, jamais. Cette façon de faire témoigne de notre somnolence. En effet, nous avons oublié que ce ne sont ni les industries, ni les banques qui constituent la société, mais plutôt les humains. En ce sens, je crois qu’un changement majeur concernant notre conception du travail réside dans le chèque qui vient à la fin de la semaine. Voilà une affreuse déformation qui nuit énormément à la société, puisqu’elle offre une motivation purement individualiste alors que celle-ci devrait être collective. Comprenons bien une chose; nous travaillons pour faire fonctionner la société et non pour faire rouler l’économie. Le travail ne devrait donc pas être une corvée dont nous nous rendons esclave, mais plutôt une contribution physique et mentale au monde que nous constituons. En ce sens, nous devrions être fiers d’exercer notre métier et lui porter la plus grande attention. De plus, il faut se questionner à chaque instant sur ce que nous faisons, évaluant ainsi les répercussions et les éventuels changements à apporter. De cette façon, notre emploi prend un sens beaucoup plus large que la simple assurance de no- tre subsistance, il constitue une augmentation constante de notre conscience humaine et donc, une amélioration de notre société. Toutefois, il faut reconnaître que le présent système nous limite dans notre devoir d’être humain. L’administration de notre employeur n’est qu’un exemple aberrant de cette situation qui gruge notre société. En effet, nous avons fait collectivement évoluer le travail de façon à ce que le travail physique soit séparé du travail intellectuel. Cette erreur monumentale est en fait la cause de notre lacune première, soit notre manque de motivation général et notre désintéressement total aux problèmes humains. En effet, après avoir observé ma propre situation et celle de plusieurs de mes consoeurs et confrères, je crois que la présence de supérieurs nous limite grandement dans l’exercice de nos fonctions. Je considère que nous sommes des êtres humains à part entière, peu importe notre emploi et que nous avons instinctivement la nécessité de penser. Pourtant, ce que j’affirme vient en contradiction avec la façon dont mes supérieurs m’ont appris à agir, soit le fait que je ne suis pas payée pour penser. Ainsi, puisque les besoins de mon intellect sont bafoués par mon statut d’ouvrière, deux choix s’offrent à moi : je peux d’abord combler cette lacune monumentale par mon implication syndicale, qui me permet de rester alerte aux événements qui surviennent sur les lieux de travail et de réfléchir à chaque situation douteuse. Je peux également oublier mon sens de l’initiative et obéir de façon mécanique à ce qu’on me dit. Dans les deux cas, je suis condamnée à être malheureuse dans mon emploi car la première option oblige une implication en dehors des heures de travail, ce qui, ajouté aux autres obligations de la vie, peut engendrer une surcharge de travail et 20 possiblement un épuisement professionnel (burn-out). Également, si j’adopte la deuxième option, je perds une partie de mon intégrité humaine en enfouissant l’instinct qui nous différencie des animaux, soit notre esprit critique et notre besoin de réfléchir. De plus, en ne faisant que le strict minimum, on finit par offrir une moins bonne contribution collective et toute la société s’en trouve pénalisée, moi y compris. C’est ainsi que pour bâtir une société moins individualiste, plus vivable et surtout en santé, la seule solution possible et efficace à long terme semble le jumelage du travail physique et mental. J’entends d’ici vos objections et vos commentaires. Je sais ce que vous pensez parce que j’ai déjà eu cette même réaction. On me dit que ça ne peut fonctionner car chacun a son opinion sur la gestion de la ville. À grande échelle peut-être, mais en décentralisant la gestion afin que chaque « clos » puisse prendre ses propres décisions, il est possible d’arriver à un consensus respectant les travailleurs(euses) et les citoyen(ne)s. On me dit également que les humains sont de nature paresseuse et bornée et qu’il est, par conséquent, impossible de s’entendre. Voilà une conception plutôt insultante causée par des observations basées sur le monde présent, dominée par un système qui encourage la somnolence intellectuelle. Je vous propose de voir plus loin, plus en profondeur. Je vous propose de nous réveiller et de reprendre notre dignité d’être humain. Si notre société est malade, il n’en tient qu’à nous de réfléchir au remède arrêtant la contagion intergénérationnelle qui causera notre perte. Catherine Labrie Membre du CERVM S i vous êtes l’heureux parent d’un enfant qui joue au hockey à Montréal, vous êtes probablement déjà au fait du sujet de cet article. Vous avez sûrement eu la désagréable surprise de constater que, dans les restaurants d’arénas gérés par la Ville de Montréal, les citoyen(ne)s doivent se contenter du minimum : un seul format de café, seulement cinq ou six sortes de chocolat, peu de choix dans nos variétés de boissons, etc. Vous vous rendez aussi sûrement compte que les prix ont subtilement augmenté et que cette augmentation, la ville a maladroitement tenté de la cacher en soustrayant la taxe des prix. Maintenant, à chaque fois qu’un membre vous remet votre monnaie, vous sacrez car il ne vous revient qu’une poignée de change, dû au fait que les prix gonflés n’arrivent jamais à des montants ronds. Voici en quelques mots la nouvelle philosophie de gestion qui semble animer le patronat des restaurants de la Ville de Montréal : Il y a quelques mois, nous avions vu d’un bon œil le fait que la Ville ait décidé d’engager deux nouvelles contremaîtresses qui gagnent dix fois le salaire moyen d’un étudiant de restaurant (918A). Mais, après une saison, nous sommes amèrement déçus. Le service offert aux citoyens sombre dans le « misérabilisme » et la Ville fait tout pour couper le moindre dollar aux membres qui travaillent dans ses restaurants. Il semble donc que notre employeur ait déclaré la guerre à la diversité, à la rentabilité et au service à la clientèle. C’est à n’y rien comprendre car c’est immanquable, à chaque pré-étape de grief, à chaque rencontre avec n’importe lequel des gestionnaires, on se fait supplier d’être raisonnables et on se fait brailler dans les oreilles que nous devons faire des sacrifices et mettre la main à la pâte pour aider la Ville à tout faire pour rendre les restaurants municipaux rentables. On pousse même l’audace jusqu’à nous affirmer qu’il faut tolérer la sous-traitance car il s’agit de partenaires essentiels à la survie de la division et de nos emplois. Où l’insulte et l’illogisme s’arrêteront-ils? Consoeurs, confrères, nous sollicitons donc votre appui. À chaque fois que vous trouverez que le choix de denrées offertes dans un restaurant municipal est trop pauvre à votre goût, à chaque fois que vous trouverez que votre restaurant ouvre trop tôt ou à chaque fois que vous constaterez que la consoeur ou le confrère au comptoir est débordé(e) de clients et qu’il ou elle aurait besoin d’aide, appelez au (514) 872-3434 et plaignez-vous de la situation en tant que citoyen(ne)-client(e) brimé(e) dans ses droits de recevoir un service convenable. Ainsi vous nous aiderez à mettre de la pression sur la Ville, afin d’améliorer le service. Benoît Demuy Membre du CERVM Ensemble, nous vaincrons! Merci de votre appui solidaire! 21 P.S. : nous avons reçu des cartes et de très beaux messages suite aux donations Sensibles à la cause humaine et parlant avec le cœur, les Cols bleus sont solidaires jusqu’au fond de leur âme. En voici un exemple typique. Merci de tout cœur! Félicitations! Réussite totale! Grâce aux tirelires et aux denrées amassées par les délégué(e)s, nous avons distribué près de 200 paniers de Noël et nous avons également donné à des organismes qui avaient besoin des surplus que nous avions. Aux confrères, consoeurs et à tous les autres qui ont contribué au grand travail acharné, ardu et sans relâche pour la cueillette des paniers de Noël, le remplissage des paniers, l’emballage et la distribution dans quelque 185 familles qui, encore une fois cette année, ont eu le cœur heureux et rempli d’amour et ce, grâce à la générosité de tous et chacun. Bravo à tous les bénévoles qui, pendant un mois, se sont acharnés à cette activité, en plus de leur travail quotidien, à donner du fond du cœur du temps gratuit. Ce geste vaut la peine d’être véritablement reconnu et mentionné. Encore une fois merci!!!!! La générosité n’a pas de prix, elle prend la première place et gagne une valeur inestimable pour nous, la grande équipe, dans notre intérieur. Un jour, un petit prince a dit : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Bravo mille fois! Je vous aime! xxxx Gi (Col bleu) Jean-Denis Séguin Alain Desrosiers Jessica Andrews Hubert Fortin P.S. : Merci Jessica, Alain et Danielle son épouse, Jean-Denis, Alain Hébert, Clarence Miner, Yves, Diane Tremblay, Jean Olivier et les autres qui ont travaillé dans l’ombre sans arrêt afin que tout le monde soit heureux en cette période de l’année. 22 Bonjour, Je tiens à remercier la Fondation JacquesForest pour le panier de Noël que j’ai reçu, grâce à une personne qui a donné mon nom. Je suis sûr que cette personne se reconnaîtra car elle a collaboré à cette belle générosité et cette belle preuve de solidarité de l’équipe des Cols bleus de Montréal à répondre aux besoins des gens. À mon tour maintenant de prendre le temps de vous dire merci du fond du cœur car j’aurai le plaisir de partager un bon repas avec ma famille. Merci également à tous ceux qui se sont impliqués à donner du temps pour rendre les gens heureux et que l’an 2004 amène une société d’amour, de paix et de sérénité. Incognito N.B. : Joyeuses fêtes à toute l’équipe sensationnelle du syndicat « 301 ». Lâchez pas, on vous aime! xxxxxxxx Grâce à vos dons et à votre générosité, nous avons remis près de 200 paniers de Noël. Un merci tout particulier aux commanditaires et bénévoles CHORALE FAMILIALE À l’an prochain pour un nouveau défi! Éric Bédard, Germain Bédard AGROPUR Pietro Di Pilato UNILIVER BEST FOOD André Guindon VERGER ANDRÉ GUINDON Sophie Guindon PROCTER & GAMBLE François Bergeron, Rick Lawend, Caroline Lawend CARAVANE CONCESSION INC. Michel Houle, Claude Valade SAPUTO BOULANGERIE Guylaine Gaudet SIFTO CANADA Denis Lavoie BOÎTES CARTON KRUGER Suzanne DesCent KRAFT CANADA Suzanne DesCent BOULANGERIE PAIN WESTON Martin Provost BOULANGERIE PAIN GADOUA Denis Carl SUCRE LANTIC Éric Barré ORANGE MAISON Fadi Bassé NOIX VARIÉES BASSÉ Rolland Lachance MÉTRO LACHANCE INC. Jean-François Chenail CHENAIL FRUITS ET LÉGUMES Nathalie Émard CAISSE D’ÉCONOMIE DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX André Guité, Éola Pinna, Daniel Dufour VILLE DE MONTRÉAL tous les membres actifs(ves), retraité(e)s et leur famille. Venez nous rencontrer pour vous inscrire avec vos proches, ami(e)s et enfants de 16 ans et plus. À Pour informations, contactez le responsable de cette chorale, Raymond Murray : (514) 205-8230 ou (514) 3847730. MERCI AUX BÉNÉVOLES!!! Danielle Séguin Marie-Claude Gagnon-Maynard Jean-Sébastien Andrews Sophie Guindon Daniel Rochon Michel Breton Marcel Lévesque Jean-Denis Potvin Alain Bédard Paul Guertin Jean Delisle Manon Ouellette Jacques Leduc Yves Doutre Lynn St-Onge Serge Lapointe Jessica Andrews Sylvain Papineau Joanne Poulin Jacques Bertrand Ginette Henrichon Nicolas Farhood Serge De La Fontaine Robert Morin Guylain St-Onge Carol-Lynn Blair Jean Hurtubise Claude Sullivan Véronique Nault Anna Messina Jacques Rochon Maude Lepage Alain Messina Michel Lacroix Hubert Fortin Rosaire Brault Charence Miner Alain Hébert Daniel Andrews Claude Thériault Richard Groleau Gaétan Simard Lorraine Richard Maude Lepage Johan Deschamps Jean-Denis Séguin Yvon Fortin Alain Leclerc Patrick Blair André Lepage Alain Desrosiers Denis Boissonnault 23 Les membres de la chorale se rencontrent tous les lundis de 19 h à 21 h, au 9650 av. Papineau c vous! e v a r e t de chan r i s i a l Au p Avis Voici les réponses au quiz « vérifions nos connaissances » aux pensionné(e)s 1. c) 2. b) 3. b) 4. C’est le soutien adéquat qui compte, peu importe le nombre de membres. 5. c) 6. vrai 7. faux 8. faux 9. oui 10. faux 11. c) 12. c) 13. faux 14. toutes ces réponses 15. d) Trois (3) mois avant l’âge de 65 ans, vous devez communiquer avec Mme Alice Leclerc, au bureau, pour votre assurance groupe, étant donné que le plan change après cet âge. Alice Leclerc Préposée à l’assurance groupe À vendre Laveuse et sécheuse blanches de marque Kenmore. 6 ans d’usure. Prix 450 $. Cuisinière 30¨ General Electric de couleur amande. Prix : 250 $. Réfrigérateur Kelvinator de couleur amande. Prix 450 $. Veuillez vous adresser à André Raymond au (514) 453-8903 ou (514) 428-4510. 24 MEMBRES ACTIFS DÉCÉDÉ(E)S BALLE MOLLE La saison de balle molle 2004 débutera bientôt. Les parties se tiendront tous les mercredis. Si vous désirez vous inscrire, veuillez communiquer le plus tôt possible avec Alain Desrosiers au (514) 859-7243 ou Jean-Denis Séguin au (514) 859-7301. GOLF MAT DATE DU DÉCÈS PELOQUIN, Régent 485833 22.10.2003 MEMBRES PENSIONNÉ(E)S DÉCÉDÉ(E)S À tous les amateurs de golf, hommes et femmes, c’est au club de golf le Manoir des Sables, à Magog, que se tiendra la 12e édition du tournoi Gilles Dorais, le 17 juillet 2004. Réservez vite auprès de votre comité sports et loisirs. Alain Desrosiers (514) 859-7243 Robert Gagnon (514) 859-7242 Lynda Latendresse (514) 859-7203 Guy Lagacé (514) 859-5874 CABANE À SUCRE Le 27 mars 2004 à Saint-Roch-de-Richelieu, à l’Érablière aux Délices des saisons. De la bonne bouffe vous sera offerte ainsi qu’une exclusivité pour les Cols bleus et leur famille. Faites vite, nous avons 200 billets à vendre. Prix : NOM 17,50 $ pour les adultes 12,00 $ pour les enfants de 6 à 11 ans 7,00$ pour les 4 à 5 ans gratuit pour les 3 ans et moins Alain Desrosiers (514) 859-7243 Robert Gagnon (514) 859-7242 Lynda Latendresse (514) 859-7203 Guy Lagacé (514) 859-5874 Comité sports et loisirs 25 NOM MAT. DATE DU DÉCÈS BERNARD, Claude 121415 08.11.2003 BERTRAND, Robert 122413 10.11.2003 BOISVERT, Guy 296992 04.11.2003 BOIVIN, Jules 301220 09.10.2003 BOUTIN, Jean-Paul 320129 03.11.2003 DANNA, Antonino 345654 14.10.2003 FOURNIER, Laurent 160105 13.10.2003 GAGNON, Claude 530562 17.11.2003 LAJEUNESSE, Jacques 389384 03.11.2003 MASELLA, Saverio 460637 08.10.2003 MIGNACCA, Domenico 285273 10.11.2003 PAGEAU, Armand 188664 28.11.2003 PERRON, Réginald 159490 29.10.2003 RACICOT, Hervé 179691 13.11.2003 SAVARD, Luc 320770 08.11.2003 4E ÉCOLE SYNDICALE DES JEUNES DU 21 AU 24 AOÛT 2004 Dépêche-toi, car les places sont limitées ! Tu as moins de 35 ans ? Tu as suivi la formation « Mon syndicat » (ou tu t’y inscriras avant la tenue de cette école) ? Alors tu es admissible pour participer à cette formation unique en son genre. D’une durée de 4 jours, des sujets variés y seront discutés et débattus : l’histoire syndicale locale et mondiale, nos statuts et règlements, la concentration des médias et ses effets sur l’information, la mondialisation, etc. Viens nous faire part de ton point de vue sur ce que devrait être la société de demain. Syndicalement, que peut-on faire pour avoir un monde égalitaire et sans discrimination ? Des membres lors d’une formation sur l’histoire du syndicalisme Tant de sujets et bien d’autres débats d’idées t’y seront présentés. La fin de semaine comprend le transport, le coucher, la bouffe, la documentation, beaucoup d’informations et de divertissements dans le cadre agréable d’une base de plein air dans le Nord. Deux journées de libérations syndicales vous seront allouées pour combler vos absences au travail. Un comité de sélection choisira parmi les candidat(e)s selon des critères d’équité entre tous et toutes qui auront soumis leur candidature. Les membres seront informés vers le 21 juin 2004 si leur candidature a été retenue. Alors, inscris-toi ! On t’attend ! 26 « Enfin une école faite pour nous! Je recommande à tous les jeunes d’y participer, l’expérience est formidable » PARTICIPEZ AUX « MARDIS SOMBRES » ! NOS ACTIONS PACIFIQUES : Les journées et les horaires sont variables, alors vérifiez auprès de vos délégué(e)s. Les rendez-vous sont au bureau du Syndicat, au 8455, avenue Papineau (près du métropolitain). Des autobus sont sur place pour assurer votre transport. Un lunch est servi sur place à tous les participants et à toutes les participantes. Au plaisir de vous voir à la prochaine manif! 27 SERVICE TÉLÉPHONIQUE Poste-publication Numéro de convention DÈS 7H DU LUNDI AU VENDREDI 514-384-7730 40009175 Adresse de retour: SERVICE INTERURBAIN SANS FRAIS! 1-877-384-7736 8455, Avenue Papineau, Montréal, H2M 2G2 Message du président soir / nuit / congés 514-384-7730 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SOYONS PRÉSENT(E)S, C’EST ÇA LA SOLIDARITÉ ! ORDRE DU JOUR - LECTURE DU PROCÈS-VERBAL - RAPPORT DU PRÉSIDENT - ÉTATS FINANCIERS 2003 -ÉLECTION COMITÉ FORMATION ET PERFECTIONNEMENT - AFFAIRES NOUVELLES - AJOURNEMENT Gratu HALTE-G it ARDE Réserve z 2 jours RIE (N’OUB d’avanc LIEZ PA e! S LES J OUETS) Samedi le 28 février 2004 à 9 heures Paroisse Notre Dame du Rosaire 800, du Rosaire ( coin St-Hubert ) DATE DE TOMBÉE DU PROCHAIN JOURNAL : 5 MARS 2004 ENVOYEZ-NOUS VOS TEXTES ! http://www.scfp301.qc.ca