RESURREXIT 2008 FR

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RESURREXIT 2008 FR

Mars - Avril 2009
COSMO 3-4
RESURREXIT 2008
1.
F. Mario M. (Orazio) Masini
[VEN]
Mardi, 8 janvier 2008, à 5h30, mourait à
l’hôpital de Negrar (Vérone) à la suite d’une
crise cardiaque, âgé de 81 ans, f. Mario M.
(Orazio) Masini, frère de voeux solennels,
prêtre, fils de la Province de Venise, de famille au couvent Istituto Missioni (Monte Berico, Vicence).
Frère Mario est né le 26 août 1927 à Vérone. Entré à l’âge de 11 ans au Collège San
Giuseppe (Follina) des Servites, il y fit son
cours secondaire durant les années 19381943. Il commença son noviciat à Isola Vicentina le 23 août 1943 et fit sa profession temporaire le 24 août 1944. Il poursuivit ses études à
Venise au couvent Sant’Elena de 1944 à 1947
et fut envoyé à Rome à la communauté de
Formation Sant’Alessio Falconieri pour ses
études théologiques de 1947 à 1951: il fut au
nombre des premiers étudiants de la Faculté
Pontificale de Théologie Marianum — érigée
en 1950 — et aussi un des premiers à recevoir
le diplôme de Bachelier le 29 juin 1951. Il fit sa
profession solennelle à Rome le 1er novembre
1949 et il y reçut tous les Ordres mineurs, suivis du sous-diaconat le 29 octobre 1950, du
diaconat le 8 décembre 1950 et du presbytérat
le 24 mars 1951.
Rentré dans sa Province, ses assignations
furent peu nombreuses: au couvent de San
Carlo de Milan de 1951 à 1955 comme étudiant, ensuite en 1967 à 1968; et puis 18 ans
entre 1973-1991. Il fut de famille à la communauté de Tirano de 1955 à 1958; à Udine de
1958 à 1961, à Monte Berico au service du
sanctuaire de 1961 à 1967; à Rovato durant 5
ans de 1968 à 1973 comme collaborateur au
noviciat de la Province, réorganisé selon de
nouvelles formes pédagogiques. Assez fécondes furent ses années entre 1991 et 2007,
vécues à Rome, dans la communauté des
Études, au service de la Faculté Marianum.
En octobre 2007, gravement malade, il quitta Rome pour retourner dans sa Province
dans la communauté Istituto Missioni, mais
très tôt il dut être hospitalisé à Negrar car sa
santé diminuait considérablement.
L’existence de frère Mario se déploie sur 4
points comme les points cardinaux, entre la
polarité d’étudiant chercheur et celle de professeur publiciste qui repéraient les contacts
de sa personnalité, non d’une façon détachée
mais bien unifiante. Étudiant et chercheur,
c’était le terrain sur lequel mûrissait le professionnalisme du professeur et de l’écrivain. Il
1. Fr. Mario M. (Orazio) Masini [VEN]
Prot 383/2009
2. Fr. Angelico M. (Giovanni) Sgarbossa
Prot. 124/2008
[VEN]
3. Fr. Carlo M. (Giulio) Rocchi [ANN]
Prot 304/2008
4. Fr. Aaron M. (Aaron Zunge) Ginindza
Prot 124/2009
[SWA/ANN]
5. Fr. Emilio M. (Antonio) Bianchi [ANN]
Prot 295/2008
6. Fr. José Francisco M. Pérez Macías
Prot 241/2008
[MEX]
7. Fr. Tarcisio M. (Tommaso) Caterini
Prot 305/2008
[ANN]
8. Fr. Vincent M. (James) O’Shea [USA]
Prot. 440/2008
9. Fr. Adriano M. Canavoso [PRG]
Prot 386/2009
10. Fr. Federico M. (Mario) Aliboni [ANN]
Prot 709/2008
11. Fr. Cristián M. Monjaraz Navarrete
Prot 277/2009
[MEX]
12. Fr. Jacques M. (Gaétan) Coderre
Prot 550/2008 [CAN]
13. Fr. Lorenzo M. Arroyo Vargas [MEX]
Prot 278/2009
14. Fr. Charles M. (James) Brennan
Prot 213/2009
[USA]
15. Fr. Manetto M. (Giovanni) Salvador
Prot 387/2009
[PRG]
16. Fr. Andrea M. (Vetusto) Ponso Bellon
Prot 279/2009
[VEN]
17. Fr. José M. (Sante) Belló Marcolín
Prot 689/2008
[SMA]
18. Fr. Graziano M. (Mario) Casarotto
Prot 613/2008
[VEN]
19. Fr. Raffaele M. (R. Silvio) Bonaldo
Prot 708/2008
[ANN]
20. Fr. Giovanni M. (G. Battista) Apolloni
Prot 70/2009
[VEN]
21. Fr. Bruno M. Reverberi [PRG]
Prot 384/2009
22. Fr. Patrick M. (John) Mc Namara [USA]
Prot 212/2009
23. Fr. Tarcisio M. (Giacomo) Turchetti
Prot 92/2009
[ANN]
24. Fr. Franz M. (Friedrich) Brunner [TIR]
Prot 43/2009
25. Fr. Luigi M. (Aldo) Poli [PRG]
Prot 382/2009
26. Fra John M. (Desmond) Knowles [ISL]
Prot 91/2009
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sanctuaire marial auquel accouraient de très
nombreux pèlerins de sa paroisse natale. Il fut
accueilli dans l’Ordre à l’âge de 23 ans, —
‘vocation adulte’ — comme ‘frère
convers’ (suivant le langage de l’époque). Il
commença son noviciat le 26 décembre 1940
à Monte Berico et y fit sa profession simple
l’année suivante. Le 6 janvier 1945, il émit sa
profession solennelle toujours durant ces années-là dans la communauté du sanctuaire de
Monte Berico.
Les ‘frères convers’ étaient alors exemptés
des études. À partir de 1967, le Studio Teologico Santa Maria de Monte Berico, l’unique
dans la région, ouvrit ses salles de classe aux
laïcs et aux ‘frères convers’. Beaucoup de frères des autres Ordres religieux s’y inscrivirent
dans le but d’accroître leur culture personnelle
ou celui d’accéder au sacerdoce. F. Angelico
Maria s’impliqua dans ce long parcours, désireux de compléter sa propre vocation avec
l’ordination sacerdotale.
Le 27 mai 1977, il reçut l’ordination diaconale (alors appelé diaconat permanent). Deux
ans plus tard, il accéda au presbytérat à Trieste le 8 décembre, en la solennité de l’Immaculée Conception: il avait 54 ans. Le jour de son
ordination sacerdotale fut une grande joie: il
réalisait finalement un rêve qu’il nourrissait
durant des années et pour lequel il avait longuement prié, surmontant les obstacles et les
difficultés qui s’interposaient. Dès lors, comme
pour récupérer le temps passé dans l’attente, il
s’est employé avec grand enthousiasme
(comme il avait coutume de dire) à communiquer la grâce à toutes ces personnes qui recouraient à lui. Il était en effet une personne
accueillante, qui savait transmettre par son
sourire et sa parole tant de paix et d’espoir.
Les années passées dans l’Ordre avant son
ordination sacerdotale furent donc 36 ans. F.
Angelico M. vécut et servit dans les couvents
suivants: Monte Berico (1941-1946), (19541973) (1976-1977); Udine (1956-1964), (19922003); Milan/San Carlo (1973-1974); Istituto
Missioni (1974-1976), (2003-2008); Trieste
(1977-1990); Sienne comme curé (19901992). Dans ces communautés, il remplit divers services: tailleur, rédacteur du bulletin
local de Monte Berico, préposé à l’accueil des
pèlerins et touristes aux sanctuaires de Monte
Berico et d’Udine, assistant auprès des jeunes
séminaristes au couvent Istituto Missioni, collaborateur au secrétariat provincial pour les
vocations.
Ce service d’animation vocationnelle, f. Angelico M. l’a rendu avec tellement de générosi-
fut d’abord professeur au Studio Teologico de
Monte Berico, puis ensuite à Marianum. Rigide
et documenté. Il fut un auteur prolifique, longtemps auprès de «L’Editrice Queriniana» (Brescia), puis des Éditions Paulines et
enfin au Messagero (Padoue) sous la direction
de l’Istituto Superiore di Scienze Religiose
‘Santa Maria’ de Monte Berico. La base de
son enseignement, ce fut la Bible. Sa vaste
bibliographie témoigne de la ténacité des thèmes choisis, presque spécialisés: lectio divina,
herméneutique biblique, mariologie. Le sérieux
et la méticulosité pointilleuse du chercheur et
du professeur accompagnaient aussi le rythme
des journées de f. Mario. Le labeur de la recherche imprimait des traces d’insatisfactions
dans le quotidien existentiel, ce qui n’éteignait
pas sa sérénité fondamentale ni ne freinait ses
immersions dans la nature, comme il lui arrivait durant les vacances estivales sur les Dolomites, comme hôte assidu du couvent de Pietralba Bolzano). Ne fut pas étrangère à sa prédilection pour la Bible sa fréquentation avec f.
Giovanni M. Vannucci (+ 1984), qu’il eut comme professeur d’Écriture Sainte à Rome et
qu’il rencontra successivement à l’Eremo San
Pietro alle Stinche (Panzano, Florence), et où
il demeura quelques mois au début de 1968,
un des premiers frères à encourager la nouvelle expérience monastique de padre Giovanni.
Voici ce que furent ses dernières paroles:
«J’ai voulu devenir prêtre, et je le suis devenu.
J’ai voulu faire de la pastorale et j’en ai fait.
J’ai voulu enseigner et j’ai enseigné. J’ai voulu
écrire et j’ai écrit. Sur mon bureau, il y a un
livre prêt à aller sous presse: ‘Marie de Nazareth’. Je ne laisse pas de dette. Je suis en paix
avec tous.
2. F. Angelico M. (Giovanni)
Sgarbossa [VEN]
Vendredi, 25 janvier 2008, à 17h15, à l’infirmerie de la maison de soin et repos ‘San
Rocco’ (Vicence), souffrant depuis des années de la maladie de Parkinson, mourait à
l’âge de 85 ans, réconforté par la présence
de don Marcello Rossi, f. Angelico Maria
Sgarbossa frère de voeux solennels, prêtre,
fils de la Province de Venise, de famille au
couvent Istituto Missioni (Monte Berico, Vicence).
F. Angelico M. Sgarbossa est né le 13 mars
1923 à Iolanda di Tezze, diocèse et province
de Vicence. Il a été baptisé au cours du même
mois sous le nom de Giovanni.
Il connut les Servites à Monte Berico, le
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té et de dévouement. Il proposait aux jeunes
l’idéal d’une vie à la suite du Seigneur. Son implication dans cet apostolat fut l’expression de
son amour de l’Ordre et de la joie d’être Serviteur de Marie. Il était fier d’énumérer les frères
qui, grâce à lui, entrèrent à faire partie de l’Ordre. Il était content de les voir sereins et joyeux.
Au cours de son existence, f. Angelico M. a
incarné la parole de Jésus: «J’étais malade et
vous m’avez visité» (Mt 25, 36). Il fut une personne sage, qui a visité et assisté gratuitement
beaucoup de frères malades et souffrants, sans
se préoccuper d’acquérir des mérites personnels, mais seulement motivé par amour et avec
un amour semblable à celui du Seigneur. Durant les longues années de sa vie, surtout à
Trieste, Sienne et Udine, beaucoup de personnes se souviennent de lui pour sa attention et
sa sollicitude quand il visitait et réconfortait les
malades et les souffrants grâces aux paroles
d’espérance qu’il savait leur adresser et les invitant à unir leurs souffrances à la passion rédemptrice du Christ. Mais il n’a pas réconforté
seulement les malades: il a aussi accepté sa
propre maladie et ses longues années de souffrances avec foi et espérance. Les paroles d’espérance qu’il avait coutume d’adresser aux autres, sont devenues durant sa maladie son propre réconfort et soutien. Bien que souffrant, il
n’a pas cessé, aussi longtemps que ses forces
le lui permirent, de se rendre visiter les malades
et il a continué de célébrer au confessionnal le
sacrement de la réconciliation. Quand sa faiblesse physique le contraignit à laisser l’apostolat, il offrit sa souffrance pour la paix dans le
monde et pour les vocations.
Ses funérailles furent célébrées au sanctuaire marial de Monte Berico; elles furent présidées par le Prieur provincial, f. Ferdinando M.
Perri, entouré d’une trentaine de concélébrants
servites et prêtres diocésains, en présence de
nombreux autres frères servites, de pèlerins, de
parents et de concitoyens. Durant son homélie,
le Prieur provincial a prononcé ces mots comme
pour sceller son style de vie fraternelle:
«Angelico, aujourd’hui, nous, tes frères nous
accueillons comme ton héritage spirituel le précieux témoignage d’amour et de foi, surtout d’amour envers les malades et les souffrants. Pour
tout ce que frère Angelico, ami et compagnon
de voyage, nous a donné, nous voulons remercier le Seigneur».
Sur désir de ses proches, sa dépouille mortelle repose au Cimetière de Tezze sul Brenta
(VI).
3. F. Carlo M. (Giulio) Rocchi
[ANN]
Mardi, 26 février 2008, à 13h00 mourait à
l’Hôpital florentin S. Maria Nova, des suite
d’un arrêt cardiaque, réconforté par les sacrements, f. Carlo (Giulio) M. Rocchi, frère de
voeux solennels, prêtre, fils de la Province
SS.ma Annunziata, de famille au couvent
Santa Maria in Valdragone en République de
Saint-Marin, mais demeurant effectivement à
l’Infirmerie provinciale du couvent de la
SS.ma Annunziata à Florence.
F. Carlo est né à Artena (Rome), dans la paroisse Santa Croce, diocèse de Segni, le 23
novembre 1916 d’Angelo et Amalia Mele. F.
Carlo entra dans l’Ordre des Serviteurs de Marie à Nepi (Viterbe) le 17 octobre 1927 pour ses
études secondaires. Il commença son année de
noviciat à Nepi le 12 octobre 1932 et revêtit
l’habit des Servites devant Mgr Prospero M.
Bernardi O.S.M. Il fit sa profession de voeux
simples devant le Prieur provincial, f. Angelo M.
Flamini, le 13 octobre 1933 au même couvent
S. Tolomeo à Nepi.
Après son lycée, il fut assigné le 3 octobre
1935 au Collège international Sant’Alessio Falconieri de Rome, où il fit sa profession solennelle devant f. Paolo M. Gabrielli, prieur et maître,
le 8 décembre 1937.
Le 3 juin 1939, il fut ordonné prêtre à la Basilique St-Jean-de-Latran, Rome. Rentré dans sa
Province, il fut assigné de famille au couvent S.
Tolomeo de Nepi le 1er juillet 1939 jusqu’en
juillet 1941, où il remplit les fonctions d’enseignant et d’assistant diocésain de la Jeunesse
Catholique et de l’Ordre séculier servite.
En juillet 1942, il fut assigné de famille au
couvent SS. Crocifisso à Chieti Scalo où il y
demeura jusqu’en 1944 assumant les fonctions
d’assistant de l’Action Catholique et de recteur
du Sanctuaire Madonna delle Piane.
Durant cette brève période, il s’employa avec
tout son enthousiasme et son dévouement à
cicatriser les souffrances physiques et spirituelles causées par la Deuxième Guerre Mondiale.
Il ignorait le danger et dépensa fatigue et temps
pour procurer des denrées à tant de personnes
affamées.
En mai 1944, il fut transféré au couvent de
Palombano (Chieti), où il y demeura jusqu’en
1946 comme curé. En seulement deux ans, il
s’attira tellement de sympathie et d’estime de la
part des gens que tous s’en souviennent encore
aujourd’hui. À la suite du Chapitre provincial de
1946, il fut assigné de famille au couvent s.
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Tolomeo de Nepi jusqu’en 1952. Au cours de
ces années, il remplit des fonctions d’une certaine importance, comme secrétaire de la Province romaine, enseignant, maître des profès et
prieur de la communauté.
Au Chapitre électif de 1952, f. Carlo fut assigné à Todi au couvent San Filippo Benizi et y
demeura jusqu’en 1953 comme prieur. De 1953
à 1957, il fut de communauté au couvent San
Marcello de Rome avec la charge de délégué
général pour les oeuvres sociales. De Rome, il
alla à Visso de 1957 à 1959 comme directeur
de l’Institut de rééducation «Fiorelli». De Visso,
il fut transféré à S. Pietro in Casale (Bologne)
de 1959 à 1964 comme supérieur et directeur
de Centre missionnaire de l’Oeuvre Pontificale
d’Assistance Missionnaire (P.O.A). En 5 ans
d’activité missionnaire, il conquit l’estime de
certains évêques de la région et du clergé local.
De 1964 à 1982, il fut de famille à Ploaghe,
en Sardaigne, où il fut prieur, curé et directeur
de l’Institut de rééducation. Cette période est
l’une des plus fécondes de f. Carlo, non seulement comme curé, mais aussi comme le grand
réalisateur du complexe S.Giovanni Battista.
Avec ténacité et force d’âme et tant de sacrifices, même en faisant des collectes dans Ploaghe et frappant à la porte de beaucoup de ses
amis en Italie il termina la construction de la
vaste église: une vraie et propre ÉgliseBasilique. Il fut très aimé par les gens de la vile;
il connaissait chaque famille et chaque maison.
C’est grâce à son ministère pastoral qu’on doit
la naissance d’une fraternité de l’OSSM. Au
Chapitre provincial de 1982, âgé de 66 ans, il
fut appelé à servir comme Prieur provincial de
la Province romaine: un service qu’il remplit
jusqu’en 1989 avec résidence d’abord à Rome
au couvent des Sept Saints Fondateurs jusqu’en 1987, et puis à Pérouse au couvent S.
Maria Nova de décembre 1987 à 1989, remplissant aussi la charge de prieur conventuel et de
vicaire-curé.
Une fois terminé son mandat de Prieur provincial il demeura à Pérouse jusqu’au 14 octobre 1991, alors que, suite à la naissance de la
FITES (Fédération d’Italie, du Tyrol et d’Espagne), il fut transféré en qualité de prieur à SaintMarin au couvent Santa Maria in Valdragone,
mis à la disposition du président de la FITES. Il
y demeura jusqu’en 2002. Même dans la République de Saint-Marin, f. Carlo continuait à tisser
un réseau de bonnes relations avec bien des
gens; il réussit même à porter à Mont Senario
les 2 Capitaines-Régents de la République.
Frappé par une bronco-pneumonie et une
atrophie cérébrale dégénérative, il fut transporté
à l’Infirmerie provinciale au couvent de la
SS.ma Annunziata de Florence le 28 décembre
2002, où notre soeur la mort vint le cueillir le
mardi 26 février 2008 à 13h00.
Ses funérailles furent célébrées le 28 février
à la Basilique de la SS.ma Annunziata. Elles
furent présidées par f. Giuseppe M. Galassi,
Prieur provincial, en présence de nombreux
parents de f. Carlo, de confrères servites de la
Province, beaucoup de fidèles et de religieuses.
Après le rite funèbre, sa dépouille mortelle fut
portée au Cimetière d’Artena au tombeau de la
famille.
4. F. Aaron M. (Aaron Zunge)
Ginindza [SWA-ANN]
Le 28 février 2008, à la Clinique de Manzini, au Swaziland, est décédé Aaron M.
(Aaron Zunge) Ginindza Frère de voeux solennels. prêtre. Il est né le 22 juillet 1953 à
Nsingweni, proche de Manzini (Swaziland); le
3e enfant de Mkhonya et de Fusane Dlamini.
Après avoir complété ses études de base au
High School salésien de Manzini, il entre dans
le Vicariat des Serviteurs de Marie au Swaziland. N’ayant pas encore à cette époque de
maison de formation sur les lieux, il fut envoyé
en 1975, avec f. Augustine M. Magongo, au
noviciat des Pères Oblats au Lesotho. À la fin
du noviciat le 10 juillet 1976, il fit sa profession
de voeux temporaires à St.Joseph Mission devant f. Benedetto .M Biagioli, Vicaire provincial,
puis il retourna au Lesotho où de 1976 à 1978 il
fit ses études philosophiques au Séminaire romain et obtint le diplôme de Bachelier en philosophie. De 1979 à 1981 il fut envoyé en Irlande
pour la théologie au Miltown Institute. Avant
d’aller en Irlande, il avait prononcé ses voeux
de profession solennelle le 14 juillet 1979 à S.
Joseph Mission devant f. Benedetto M. Biagioli.
À son retour d’Irlande, il fut ordonné diacre le 12
décembre, par Mgr Mansuet Blyas, Évêque
d’Eshowe (Afrique du Sud). Puis il fut ordonné
prêtre par le même Évêque le 20 mai 1982
dans la Cathédrale de l’Assomption à Manzini.
Comme première assignation, il fut nommé
curé à St. Mary’s Lobamba de 1982 à 1985. En
même temps, il enseigna la religion à l’école St.
Mary’s et fut nommé délégué pour les vocations
du Vicariat. De 1986 à 1987, il fut curé de l’église Our Lady of Sorrows. En 1988, il fit une année de renouvellement à Montréal, Canada. Au
retour, il fut nommé curé de St. Philip Mission à
Mhlathuze, où déploya les meilleures années
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de sa vie dans l’animation et les améliorations
de la Mission jusqu’en 2002. Il fut aussi le directeur de l’école de1990 à 2002. La Mission St.
Philip, étant une zone rurale plutôt isolée du
Swaziland, éprouvait constamment des difficultés en eau potable à cause d’une vieille génératrice qui devait apporter l’eau à partir d’un
ruisseau pas tellement loin. Aussitôt que naissait un problème, — presque à tous les 15 jours
—, il s’employait généreusement à apporter de
l’eau aux divers secteurs de la Mission
(Clinique, école, pensionnat pour étudiants et
couvent). Il n’hésitait jamais à s’impliquer, il assistait le technicien pour la réparation de la génératrice et de la tuyauterie. Sa longue permanence à Mhlathuze prit fin en 2003, quand il fut
assigné à la Mission du Bon Pasteur à Siteki,
où sa santé commença à se détériorer rapidement.
Connu comme une personne au caractère
affable, f. Aaron a laissé derrière lui l’impression
d’un frère humble, passionné pour servir les
gens du Swaziland dans leur cheminement de
développement et leurs besoins spirituels. Son
amour pour l’Église et pour l’Ordre était manifeste quand il se mettait à apporter les améliorations nécessaires. Son honnêteté à exprimer
ses opinions le portait souvent à des sauts d’impatience, mais il ne maintenait pas rancune
contre ceux qui étaient en désaccord avec lui.
Frère Aaron avait un grand sens d’humour;
ce qui le rendait immédiatement abordable par
les personnes de n’importe quel groupe social.
Comme pasteur, il aimait se trouver avec les
gens en affirmant: «Je comprends mieux leur
désir de Dieu». Quand la nouvelle de sa mort
se répandit à travers les mass-médias, une
grande foule envahit la cathédrale, où l’Évêque
Mgr Louis M. Ndlovu O.S.M. anima la prière de
suffrage, en présence de frères venus aussi du
Zoulouland et du Mozambique. À l’aube du jour
suivant, Mgr Louis M. Ndlovu présida les funérailles de f. Aaron en présence de nombreux
prêtres, religieuses et laïcs. Sa dépouille mortelle repose au Cimetière de St. Joseph Mission,
près des autres confrères servites décédés auparavant.
SS.Annunziata.
F. Emilio est né à Cave (Rome), diocèse de
Palestrina de Nazareno et Gulia Vendetti, le 4
mai 1917. Âgé de 11 ans, en novembre 1928, il
entra au petit séminaire des Serviteurs de Marie
à Nepi pour ses études secondaires. Le 12 octobre 1932, il commença son noviciat en revêtant l’habit servite des mains de Mgr Prospero
M. Bernardi, O.S.M.
Il fit sa profession simple devant le Prieur
provincial de la Province romaine, f. Angelo M.
Flamini, le 13 octobre 1933. Il demeura à Nepi
durant les années 1933-1935 pour ses études
lycéennes et philosophiques. En 1935-1937, il
fut assigné à Rome, au Collège international
Saint-Alexis Falconieri pour commencer les 4
années de théologie qu’il termina à Nepi de
1937 à 1939. Il fit sa profession solennelle le 12
mai 1938. Il fut ordonné prêtre par Mgr Olivares,
Évêque de Nepi, le 5 novembre 1939.
Il demeura de communauté au couvent de
Nepi jusqu’en 1941 accomplissant son ministère sacerdotal dans les églises de Nepi: San Tolomeo et San Pietro. À Nepi, il remplit aussi la
charge de maître de formation auprès des aspirants (section majeure) au sacerdoce et à l’Ordre durant les années 1941-1943.
En 1944, il est transféré au couvent Santa
Liberata à Francavilla al Mare (Chieti) où il demeura environ un an. De 1945 à 1947, il fut de
famille au couvent SS. Crocifisso à Chieti Scalo.
Cette période représente un temps de véritable
héroïsme pour les frères des Abruzzes à cause
de la misère et des grandes privations causées
par la Deuxième Guerre mondiale. Les frères
furent l'unique point de référence pour les longues files d'affamés, même pour les soldats de
religion catholique ou d’autres religions.
En septembre 1947, f. Emilio fut assigné au
couvent Sant’Angelo in Vado où il demeura jusqu’en 1949. Au Chapitre provincial, il fut élu
maître des novices au couvent S. Maria in Valdragone dans la République de Saint-Marin. En
septembre 1952 il retourna à Sant’Angelo in
Vado comme curé de S. Sisto in Caresto. Envoyé au Vicariat de Venezuela et Colombie, f.
Emilio fut curé à El Sombrero entre les années
1953-1955. puis également prieur de 1955 à
1962. Après quoi, il est assigné à la communauté de Higuerote comme prieur et curé. En 1965,
il est assigné de famille à Medellin, en Colombie
comme maître de formation des aspirants à
notre Ordre. En 1967, le collège des aspirants
est transféré à La Ceja, une localité montagneuse dans laquelle le cadastre de la maison, la
forêt et un ruisseau sont enregistrés sous le
5. F. Emilio M. (Antonio) Bianchi
[ANN]
Le 6 mars 2008, à 2h00 du matin, à l’Hôpital de Todi, mourait pour complications rénales, à l’âge de 90 ans et 10 mois, muni des
sacrements, en présence de confrères, F.
Emliio M. (Antonio) Bianchi frère de voeux
solennels, prêtre , fils de la Province de la
5
COSMO 3-4
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nom de «Mont Senario», Dans cette nouvelle
maison de formation, f. Emilio y est demeuré
jusqu’en 1984 comme maître, promoteur des
vocations, prieur, curé et membre du Conseil
d’administration. LE 20 septembre 1984, il laisse la maison de formation de La Ceja et va
comme curé et prieur de la grande communauté
«Santissima Trinidad» à Medellin, où il y demeura jusqu’en 1989, sauf pour un an où il se
rendit à Rome pour des raisons de santé, de
juin 1986 à mai 1987.
Avec le passage du Vicariat de Colombie et
Venezuela au Vicariat mexicain, f. Emilio rentre
définitivement en Italie et est assigné au couvent S. Maria in Valdragone le 10 octobre
1990. En 1990-1992, il est assistant curé à la
paroisse du Christ-Roi à Ploaghe en Sardaigne;
puis le 23 octobre, il est curé de la paroisse S.
Maria Nova à Pérouse. En novembre 1993, il
est assigné au couvent de Todi avec la charge
de prieur jusqu’en 2001.Il demeura à Todi jusqu’à son décès. Frappé subitement d’un malaise le soir du 5 mars, il fut aussitôt transporté à
l’hôpital tout proche, où notre soeur la mort vint
le cueillir pour la maison du Père aux premières
heures du 6 mars 2008.
Il a terminé son séjour sur terre, chargé d’années et d’une vie dédiée à l’Évangélisation et à
l’humble service du sacrement de pénitence. Un
frère fidèle au charisme de sa vocation, une
homme de foi et de prière, une personnalité
riche d’humanisme, qui s’exprimait jovialement
dans ses relations avec les autres. Il mettait à
l’aise toute personne avec beaucoup de simplicité et d’accueil. Il aimait bien plaisanter, jouer
des tours et pousser de long rire au souvenir
d’épisodes et de faits qu’il avait vécus. Avec
intelligence et intérêt, il était ouvert à la nouveauté jusqu’à la fin. Il aimait la lecture et prenait soin de se tenir informé.
Ses funérailles eurent lieu dans l’église dédiée à Saint Philippe Benizi. Elles furent présidées par l’Évêque d’Orvieto et Todi, Mgr Giovanni Scanavino en présence des petits-fils de
sa sœur, des frères provenant des communautés voisines, et foule de gens dont les sœurs
Servantes de Marie Réparatrices et des Filles
de la Charité. Depuis le 8 mars 2008, sa dépouille mortelle repose au Cimetière de Cave
(Rome), au terrain de la famille.
de la Province Mexicaine, de famille dans la
communauté San Felipe des Servites, Celaya, Gto.
Il est né le 20 novembre 1942 à Celaya. Il
était le 11e enfant sur 12, fils de José Concepción Pérez et d’Antonia Macías.
Il connut les Servites en 1982. Á partir de
1993, il fréquentait toujours davantage la communauté locale. Il fut membre de l’OSSM, avec
promesse émise le 22 août 1999. Il entra dans
l’Ordre en 2001, dans la communauté San Felipe de Celaya Gto. Il commença son noviciat le
12 janvier 2002 et fit sa profession temporaire le
11 janvier 2003 dans la communauté de Nuestra Señora de la Soledad, Aguascalentes, Ags.
Il fit sa profession solennelle le 24 juin 2006,
dans la communauté San Felipe de Celaya.
F. Francisco vivait sa marche à la suite du
Seigneur avec simplicité et efficacité, conscient
de ce qu’il était: un religieux qui a consacré sa
vie à Dieu. Il le manifestait à travers son engagement constant à la prière personnelle et communautaire, un train de vie modeste. Il se distinguait pour la cohérence de son attitude entre ce
qu’il croyait et le travail qu’il accomplissait dans
la vie quotidienne.
Il était déjà une personne d’âge mûr quand il
entra dans l’Ordre. Il vivait avec un sens de responsabilité propre à son âge. Il était noble, serein, généreux, amical. Limité intellectuellement,
mais de grande valeur dans la pratique. Il savait
se rendre utile aux autres. Travaillant et respectueux, il savait être attentif aux nécessités des
autres. Il avait une vénération spéciale envers
le Vierge Marie qu’il invoquait sous son vocable
de Notre Dame des Douleurs.
Sa mort fut causée par un accident dans la
maison, alors qu’il exécutait des travaux pour la
communauté; ce qui lui causa un traumatisme
cérébral qu’il ne put surmonter.
Ses funérailles furent célébrées à Celaya au
couvent San Felipe des Servites le 9 mars
2008. Il y avait plusieurs concélébrants. En plus
des nombreux confrères servites, il y avait des
membres de sa famille, les étudiants OSM, des
religieux/ses, des membres de l’OSSM et de
l’Institut Séculier «Regnum Mariae». Il a été
enseveli au Cimetière des Servites à la maison
du noviciat d’Aguascalientes, Ags.
7. F. Tarcisio M. (Tommaso)
Caterini [ANN]
6. F. José Francisco M. Pérez
Macías [MEX]
Mardi, 11 mars 2008, à 10h40, à l’Infirmerie
de la SS.ma Annunziata de Florence, réconforté par les sacrements, mourait sereine-
Au début de l’après-midi du 8 mars 2008,
mourait à Celaya, Gto, f. José Francisco M.
Pérez Macías, frère de vœux solennels, fils
6
Mars - Avril 2009
COSMO 3-4
tion d’une émettrice de radio, un chœur olympique et d’autres initiatives sociales de tout genre,
en y impliquant des personnalités politiques, le
peuple et l’Archevêque Mgr Giovan Battista Bosio. D’autres responsabilités, comme Conseiller
provincial (1961-1964 et Assistant provincial
(1964-1967) ne l’empêchaient pas de suivre
pas à pas la croissance de la communauté ecclésiale.
En juillet 1970, il est élu Prieur provincial et
réélu en 1973. Durant ces deux triennats, bien
qu’occupé par divers engagements de la Province, il continue d’être présent dans la paroisse
de Chieti Scalo.En 1976, une fois terminé son
mandat de Prieur provincial, il est de nouveau
curé de la paroisse du SS. Crocifisso à Chieti
Scalo.
Dans la nouvelle Chieti, industrielle, universitaire et hospitalière, la paroisse du SS. Crocifisso constitue d’être un centre de vie religieuse,
spirituelle et culturelle.
En octobre 1981, un an avant la célébration
du Chapitre provincial électif, il est démis de sa
charge de curé de Chieti Scalo. Commence
alors une période de souffrance physique et
morale pour f. Tarcisio avec divers recours auprès des Supérieurs et terminant l’année 1981
dans un état d’âme de «désarroi et d’angoisse».
Après un séjour à l’Hôpital de Pescara (27 janvier - 15 février 1982), avec la permission des
Supérieurs, il laisse Chieti Scalo le 5 mars pour
une année sabbatique qu’il passera chez un
neveu.
En février 1983, en vertu d’une convention
entre la Province romaine et celle de la Romagne, il est accueilli au couvent Santa Maria in
Via, à Rome, et se consacre à l’enseignement
de la religion dans les écoles publiques. Le 25
avril 1988, la mort subite d f. Agostino M. Rossi
rend vacant le poste de curé de S. Maria in Via.
En juillet, le nouveau Conseil provincial présenta au Vicariat de Rome f. Tarcisio comme curé.
Le dimanche, 9 octobre, débute son service en
présence de l’Évêque Auxiliaire, Mgr Filippi
Giannini. Cette période est très significative
dans la vie de f. Tarcisio, qui reprend les anciennes et saines traditions avec l’initiative de
tenir l’église ouverte selon un horaire continuel.
La presse catholique (Famiglia Cristiana, l’Avvenire et l’Osservatore Romano) en souligne
l’événement. F. Tarcisio s’employa avec une
vigueur renouvelée à la restauration des peintures et de l’architecture du complexe paroissial
de Santa Maria in Via. Son service comme curé
prit fin le 27 décembre 1991.
Avec la permission des Supérieurs, il obtint
ment des suites d’une myélite F. Tarcisio M.
(Tommaso) Caterini, frère de vœux solennels, prêtre, fils de la Province SS. Annunziata, de famille au couvent des Sept-SaintsFondateurs de Rome.
Il est né à Sutri (Viterbe) le 14 décembre
1923 de Giuseppe et de Domenica Tonetti. Il
commença ses études secondaires au petit séminaire servite à Nepi le 22 septembre 1934.
Il entra au noviciat à Nepi le 24 août 1939 en
revêtant l’habit servite des mains du Prieur provincial de la Province romaine, f. Lorenzo M.
Locatelli. Il émit sa profession simple devant le
même Prieur provincial le 25 août 1940. Il demeura à Nepi pour ses études lycéennes et
philosophiques. À l’été 1943, lors de la chute du
régime fasciste en Italie, il fut assigné de famille
au Collège international Sant’Alessio Falconieri
à Rome pour ses études théologiques. Il fit sa
profession solennelle le 25 décembre 1944 devant f. Enrico M. Gargiani; et fut ordonné prêtre
dans l’église San Marcello le samedi saint, 5
avril 1947. Après son ordination sacerdotale, il
demeura à Rome pour deux ans, assigné de
famille à curie généralice San Marcello, dans le
but de fréquenter l’Université Angelicum, où il
obtint sa licence en Théologie. Rentré en Province il fut assigné au couvent de Nepi, où durant le triennat 1946-1952 il remplit le rôle d’enseignant aux élèves du cours secondaire. En
1952, à la suite du Chapitre provincial, il est
assigné de famille au couvent S. Liberata de
Francavilla al Mare (Chieti), où il demeura jusqu’en 1954 comme curé substitut, travaillant
avec une ardeur juvénile à la reconstruction de
la communauté chrétienne sur les ruines causées par la guerre.
En septembre 1954, à 29 ans, après avoir
passé quelques semaines au couvent Madonna
delle Pieve (Chieti), il passa deux mois à Palombano pour remplacer le curé. Le 27 novembre 1954, le Prieur provincial l’envoie à Sant’Angelo in Vado (Pesaro) pour ouvrir les célébrations du centenaire du bienheureux Jérôme Ranuzzi. Après ses prédications, il y fut assigné le
18 décembre 1954 et y demeura deux ans se
dédiant à la prédication itinérante jusqu’au moment où il fut, en aoû 1956, assigné au couvent
SS. Crocifisso, grand centre industriel et une
paroisse en continuelle croissance démographique. À Chieti Scalo, il y demeura 25 ans, donnant le meilleur de lui-même avec un dévouement pastoral éclairé, qui le porta à réaliser un
grand complexe comprenant l’église et le couvent, des infrastructures futuristes avec salle de
théâtre, un champ sportif polyvalent, l’installawww.servidimaria.org
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COSMO 3-4
Mars - Avril 2009
un extra claustra ad tempus jusqu’au mois de
mai 2003, quand il fut assigné de famille au
couvent des Sept-Saints-Fondateurs de Rome,
étant alors d’une santé précaire.
Après une hospitalisation à la clinique Maria
Assunta, sur Via Nomentana (Rome), en novembre 2007 il fut transporté à l’Infirmerie provinciale de la SS.Annunziata de Florence, où
notre Sœur la Mort vint le cueillir le 11 mars
2008, à 10h40. Ses funérailles furent célébrées
le mercredi 12 mars dans la Basilique de la
SS.Annunziata. Le Prieur provincial, f. Giuseppe M. Galassi les présida, entouré d’un nombre
discret de confrères de la Province, de religieuses et de fidèles, d’amis de Chieti Scalo et de
parents. Après le rite funèbre, sa dépouille mortelle fut transportée à Sutri pour être déposée
dans le tombeau de la famille.
rie du Lac, Stonebridge Priory, Lake Bluff, Illinois (1945-1948); prieur et maître des novices
et des postulants, correcteur du Tiers-Ordre et
des dites fraternités, réviseur provincial (19481952); prieur, maître des profès, assistant provincial à St. Marie du Lac, Stonebridge Priory,
Lake Bluff, Illinois (1961-1964); prieur archiviste
provincial, directeur de la Mission Band et promoteur de la mission locale à Our Lady of Sorrows Monastery, Chicago, Illinois (1964-1966);
assisant curé dans la paroisse St. John Berchman, Detroit, Michigan (1966-1967).
Après la division survenue en 1967 touchant
la répartition des deux Provinces américaines
en Eastern Province et Western Province, les
engagements de f. Vincent dans la Eastern Province sont les suivants: ré-assignation comme
assistant curé à la paroisse St. John Berchman,
Detroit, Michigan(1967-1970); curé à St. John
Berchman, Detroit, Michigan (1970-1976); année sabbatique à Denver, Colorado (19761977); assistant curé à la paroisse Seven Holy
Founders, Affton, Missouri, (1977-1978); assistant curé à la paroisse St. Domitilla, Hillside,
Illinois (1978-1986 et 1988-1994); assistant
curé à la paroisse St. Philip Benizi, Fullerton,
Californie (1986-1988); assistant curé à la parosse St. John's, St. Petersburg Beach, Florida
(1994-1997); frère à la retraite au couvent St.
Domitilla, Hillside, Illinois (1997-1998). En 1998,
il alla chez les Petites Sours des Pauvres à la
St. Mary's Home, Chicago, Illinois et y demeura
jusqu’à son décès.
Le 16 avril 2008, chez les Petites Sœurs des
Pauvres, f. Vincent concélébra l’Eucharistie
avec quelques frères en souvenir du 70e anniversaire de son ordination sacerdotale. Étaient
également présents quelques parents et Petites
Sœurs.
Frère Paul M. Cullen, OSM, dans l’homélie
des funérailles a fait un excellent résumé de la
vie et du ministère de f. Vincent. «Frère Vincent
fut une personne de grande foi; une foi qu’il a
nourrie à travers une profonde dévotion en Dieu
présent dans l’Eucharistie et la méditation fidèle
et assidue de la Sainte Écriture. Les conseils
qu’il donnait aux étudiants concernait la foi, la
prédication de l’Évangile et la vie des sacrements. Durant ses longues années de ministère
pastoral, son principe fut de se tenir avec les
gens dans les moments de maladie et de deuil:
cela il le faisait merveilleusement bien avec un
profond sens de compassion. Sa foi transparaissait clairement dans les prédications qu’ils
faisaient en toute humilité et sincérité. Il était
aimé des gens; il savait faire vibrer les cordes
de leur cœur. Grâce à sa grande capacité de
8. F. Vincent M. (James) O’Shea
[USA]
Jeudi, 17 avril 2008, à la Maison Sainte
Marie des Petites Sœurs des Pauvres, Chicago. Illinois, est décédé à la suite d’ue longue
maladie F. Vincent M. (James) O’Shea, frère
de vœux solennels, prêtre de l’Ordre des Serviteurs de Marie, fils de la Province des ÉtatsUnis d’Amérique. Il avait 94 ans, dont 70 de
sacerdoce.
Il est né à Chicago le 21 avril 1913. Il est le
fils de Patrick et de Kathleen (Moriarity) O'Shea.
Il fut baptisé à la paroisse Our Lady of Sorrows,
sous le nom de James Joseph. Il fréquenta le
cours primaire à la St. Mel School et le cours
secondaire au Mater Dolorosa Seminary, Hillside, Illinois et Quigley Preparatory Seminary,
Chicago, Illinois, obtenant son diplôme 1931.
Il entra au noviciat des Servites à Mount
Saint Philip, Granville, Wisconsin le 20 septembre 1931; on lui donna le nom de Vincent. Il fit
sa profession simple le 25 septembre 1932. Il
compléta ses études de philosophie à Mount
Saint Philip, Granville, Wisconsin (1932-1933)
et à Our Lady of Sorrows Monastery, Chicago,
Illinois (1933-1934) et ses études théologiques
au Collège International Sant’Alessio Falconieri
à Rome (1934-1938) et y fit sa profession solennelle le 13 octobre, 1935. Le 16 avril 1938, il
fut ordonné prêtre à San Marcello de Rome par
Mgr l'Archevêque Luigi Traglia.
Il obtint les grades académiques M.A. en Philosophie à la Loyola University, Chicago, Illinois.
Les engagements de f. Vincent, comme
membre de la Province américaine Our Lady of
Sorrows sont les suivants: professeur à St. Mawww.servidimaria.org
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Mars - Avril 2009
COSMO 3-4
raconter des histoires, il était à son aise avec
les enfants qu’il aimait bien. La foi le soutint
toujours dans les événements tristes et joyeux
d’une vie remplie de dons célestes».
Ses funérailles furent célébrées à Chicago à
la Maison St. Mary chez les Petites Sœurs des
Pauvres, en présence de nombreux frères, parents, religieuses et pensionnaires.
Il fut enterré le 22 avril 2008 au Cimetière
Queen of Heaven, Hillside, Illinois, dans la section réservée aux Servites.
charges et responsabilités. Dans la paroisse
San Carlo de Turin, il a continué à rendre service, surtout dans l’administration de sacrement
de la Réconciliation, jusqu’au moment de son
décès survenu au jour de la Mémoire de Marie
Médiatrice de toutes grâces. Ses funérailles,
célébrées le samedi 10 mai 2008, furent présidées par le Prieur provincial, entouré de nombreux confrères venus des autres communautés servites. Y ont également participé des parents, des membres de l’Ordre Séculier, des
groupes paroissiaux, des amis et paroissiens.
Sa dépouille mortelle repose dans le tombeau
de famille au Cimetière de Buttigliera Alta
(Turin).
9. F. Adriano M. Canavoso [PRG]
Jeudi, 8 mai 2008, à 16h45, dans notre
couvent San Carlo de Turin, est retourné vers
Dieu le Père f. Adriano M. Canavoso, frère
de vœux solennels, prêtre, fils de la Province
Piémont et Romagne, de famille au couvent
San Carlo de Turin.
F. Adriano est né à Buttigliera Alta (Turin) le
5 mars 1920. Il a fait sa demande d’entrer dans
l’Ordre des Serviteurs de Marie et commença
une période de probation au couvent San Giovanni Battista à Saluzzo (Cuneo), où il prit l’habit au début de son noviciat le 12 octobre 1937.
Il fit sa profession simple le 13 octobre 1938 et
sa profession solennelle le 16 octobre 1941.
Après ses études philosophiques accomplies à
Saluzzo, il fut envoyé à Rome, au Collège International Sant’Alessio pour ses études théologiques. Toujours à Rome, il fut ordonné prêtre le
7 novembre 1943.
Assigné ensuite à Saluzzo, il remplit son
apostolat dans diverses paroisses des alentours
et collabora à la formation culturelle des étudiants profès comme professeur de philosophie. C’était la période des dernières années de
la guerre et de la retraite des soldats allemands
du territoire de Saluzzo. Frère Adriano s’employa, au risque de sa vie, à aider ceux qui
étaient recherchés par des factions opposées.
Ensuite il fut assigné pour quelque temps au
couvent San Carlo de Turin et en profita pour
suivre des cours à la Faculté de Droit. Destiné
en Espagne au moment la re-fondation de cette
ancienne Province, il y demeura jusqu’en 1992.
Il arriva à Denia en 1948 et y demeura jusqu’en
1969 comme prieur, assistant curé, curé des
paroisses Saint-Antoine et l’Assomption. Il était
estimé de tous et surtout des pêcheurs. En
1969, il fut assigné à Madrid, au couvent San
Nicolas où il demeura jusqu’à son retour en Italie en 1992.
Durant ses longues années de permanence
en Espagne, f. Adriano a rempli d’importantes
10. F. Federico M. (Mario) Aliboni
[ANN]
Dimanche, 18 mai 2008, en la solennié de
la Sainte Trinité, à 10h37, au couvent de la
Sacra Famiglia à Marina di Carrara (MS) est
décédé à la suite de complications à la prostate F. Federico M. (Mario) Aliboni Frère de
vœux solennels, prêtre, fils de la Province SS.
Annunziata. Il est né à Marina di Carrara le 7
octobre 1921 de Giuseppe et d’Elvira Arrighi.
Le 12 décembre 1932, âgé de 11 ans, il fréquenta le Collège de la Poggerina. Il commença
son noviciat à Mont Senario le 5 août 1937; puis
le 6 août 1938, il fit sa profession simple. Durant
les années 1938-1940, il est de famille au Professat des Sept Saints Fondateurs à Florence
pour ses études secondaires et philosophiques.
Pour la Théologie, il est assigné au Collège international Sant’Alessio Falconieri de Rome où
il prononça ses vœux de profession solennelle
le 5 novembre 1942. Durant son séjour à Rome,
f. Federico reçu les Ordres mineurs et majeurs,
dont l’ordination sacerdotale survenue le 8 avril
1944, en pleine guerre dans la ville occupée par
des soldats allemands.
Rentré dans sa Province, il fut assigné par la
Diète provinciale de 1944 au couvent de la Poggerina en tant que professeur. En 1945, suite à
la démission de f. Ubald M. Forconi, il fut élu
Secrétaire provincial des Missions, une charge
qu’il a remplie durant des années avec zèle,
prévoyance et dévouement. Grâce à lui, les
frères missionnaire et la population du Swaziland reçurent beaucoup d’aide. En outre, il était
très habile pour toujours trouver des solutions
de financement nécessaire pour soutenir les
missions et beaucoup d’activités dans lesquelles étaient impliqués les missionnaires.
Après le Chapitre provincial de 1952, f. Fede9
COSMO 3-4
Mars - Avril 2009
rico fut assigné de famille, le 10 décembre
1952, au couvent de la SS.Annunziata de Florence. Du 2 juillet au 10 octobre 1953, il alla à
Londres pour apprendre l’anglais. Revenu à la
SS.Annunziata en 1953, il assuma la charge
d’Archiviste de la Capella Musicale. Le 2 août
1954, il retourna à Londres durant quelques
mois pour approfondir la langue anglaise.
La permanence de f. Federico M. dans la
communauté de la SS.Annunziata de Florence
fut d’environ 15 ans, de 1952 à 1967. En 1964,
il enseigna au Collège général de philosophie,
fondé par le Prieur général f. Alfonso M. Montà.
Lors du Chapitre provincial de1967, f. Federico reçut une nouvelle assignation, à savoir, au
couvent des Sept-Saints-Fondateur, à Florence,
où il remplit la charge de prieur jusqu’au 7 juillet
1970, pour ensuite être assigné définitivement à
Marina di Carrara, où il demeura jusqu’à sa
mort.
Durant ses 38 années de permanence à Marina di Carrara, il occupa plusieurs fois la charge de prieur conventuel. Il fut durant de nombreuses années animateur missionnaire de la
Province toscane. Il animait avec passion la
Fraternité locale de l’OSSM et un groupe de
jeunes.
Padre Aliboni était un frère de grande capacité à tisser des rapports humains d’amitié et de
collaboration. Il était bon organisateur et d’un
esprit pratique inné pour affronter des travaux,
des services et des solutions qui tracassaient la
communauté et les missions.
Au cours des dernières années, à cause d’un
ictus, sa santé commença à décliner, affectée
en plus par des problème de prostate qui le
conduisit à la mort. Il a été généreusement soigné par les frères de sa communauté et par
quelques femmes pieuses de la paroisse. Réconforté par le sacrement des malades et la
présence de confrères, f. Federico expira le 18
mai à 10h37, pendant que l’on célébrait l’Eucharistie dans l’église, une date liturgiquement
symbolique en ce jour de la Solennité de la Très
Sainte Trinité.
Ses funérailles, célébrées le mardi 29 mai à
10h30 dans l’église de Marina di Carrara, furent
présidées par l’Évêque du lieu, Mgr Eugenio
Binini, assisté du Prieur provincial, de beaucoup
de prêtres et de frères servites, ainsi que de
nombreux fidèles. So corps a été transporté à
Mont Senario où il a été déposé au Cimetière
San Martino des Servites.
Le 15 juin 2008, à l’Hôpital de Morelia
(Michoacán, Mexique), mourait âgé de 36
ans, dont 16 de vie religieuse f. Cristián María Monjaraz Navarrete, frère de vœux splennels, prêtre, fils de la Province mexicaine, de
famille dans la communauté San Felipe Benizi, à Celaya, Gto.
Il était né le 10 décembre 1971, dans la ville
de Zacapú, Michoacán. Il entra au petit séminaire servite de Celaya. Il commença son noviciat
le 4 août 1990 à Aguascalientes dans la communauté Nuestra Señora de Soledad et sa première profession le 3 août 1991.
Il fit ses études philosophiques à la communauté Nuestra Señora de Asunción à Guadalajara et théologiques à la Faculté Marianum, Rome.
Il fit sa profession solennelle à Rome le 4 mai
1997 devant le Prieur général, f. Hubert M.
Moons. Il reçut l’ordination diaconale à Bogta,
Colombie le 7 décembre 1997. Il fut ordonné
prêtre le 4 décembre 1998 dans sa ville natale
de Zacapu par Mgr Dom Alejo Castro.
Cristián démontra dès le début de sa formation une grande sensibilité pour la musique et
les langues qu’il approfondit comme étudiant
dans la communauté de Guadalajara puis à
Rome, où il fit ses études théologiques, commençant aussi à cultiver la musique, ce qui le
prépara à rendre plus tard un bon service liturgique dans les communautés où il fut assigné. À
propos des langues, Cristián étudia l’anglais
dans la Province anglaise et le français dans la
Province canadienne. Pour un peu de temps, il
fut secrétaire provincial et coordonnateur provincial de la pastorale vocationnelle.
Une grande partie de sa vie consacrée, Cristián l’assuma dans les maisons de formation et
fut presque toujours responsable de la liturgie et
du chant des séminaristes. Il forma un chœur
d’une grande sensibilité musicale; il enseigna la
musique composée par nos frères; célèbres
furent ses concerts à l’occasion de la Fête des
sept saints Fondateurs, de la Vierge Marie et
ses concerts de Noël. Les jeunes séminaristes,
étant les membres des chœurs qu’il forma, se
souviennent de lui avec affection et reconnaissance.
F. Cristián vécut la vie fraternelle et parfois
ce qu’il avait établi ne lui suffisait pas, il était
toujours à la recherche de quelque chose de
neuf pour vivre sa consécration.
En 2006, il demanda la permission d’être
proche de sa famille à Zacapu, sa ville natale,
où il fut chargé d’une petite chapelle proche de
sa famille. Plus tard, il demanda d’être incardiné
11. F. Cristián M. Monjaraz
Navarrete [MEX]
10
Mars - Avril 2009
COSMO 3-4
pour un peu de temps dans le diocèse de Morelia, Michoacán. Mais une maladie fulminante
attaqua ses bronches et il mourut en août 2008.
Durant sa maladie dans la ville de Morelia,
Michoacán, Cristián a su endurer pleinement
avec foi sa souffrance. De là il envoyait des saluts à tous les frères pour qui il offrait ses douleurs. Il disait: «Je demande pardon à Dieu et à
l’Ordre pour ne pas avoir su répondre comme je
devais à ma vie consacrée». Sur son lit de douleur, Cristián se montra toujours fort et sut vivre
avec foi ces moments de maladie et de douleur.
Sa mère lui fut très proche, ainsi que son père,
ses frères et sœurs, en lui tenant compagnie à
l’hôpital. Il mourut le dimanche 15 août en présence du secrétaire provincial et deux prénovices.
Le Rite funèbre eu lieu à Zacapù, dans l’église où il avait été baptisé et ordonné prêtre. Un
bon nombre de frères servites furent présents
aux funérailles présidées par le Prieur provincial. On y lut les condoléances envoyées par le
Prieur général, l’Archevêque de Morelia Mgr
Suarez. Nombreuse fut la participation de sa
famille, des amis et de l’Ordre séculier servite.
L’église était remplie à pleine capacité pour ainsi accompagner Cristián à sa dernière demeure.
À la demande de la famille, f. Cristián fut enseveli au Cimetière de Zacapu, après la messe,
alors que tombait une forte pluie. F. Cristián
donna ainsi son dernier adieu à cette terre qui
le vit naître et qui maintenant l’accueillait dans
son sein.
Les jeunes éprouvaient une affection admirable pour f. Cristián; si bien qu’ils organisèrent
une veillée de prière en chantant ce que f. Cristián leur avait enseigné.
Nous nous souviendrons toujours de f Cristián alors qu’il jouait et chantait pour le Seigneur
et la Vierge Marie. Dans les couvents où il vécut, nous nous en souviendrons avec nostalgie
pour les concerts classiques qu’il organisait.
«Maintenant, f. Cristián, tu dois chanter dans
la liturgie céleste, où il n’y aura plus ni pleurs, ni
douleur, ni peine. Ensemble avec les anges et
les saints, tu pourras louer Dieu durant toute
l’éternité. Que sainte Marie, dont tu as pris le
nom au jour de ta profession, t’accueille avec
tous les frères servites qui ont été appelés à la
vraie vie. Repose en paix».
endormi dans la paix du Seigneur, f. Jacques
M. (Gaétan) Coderre, frère de vœux solennels, prêtre de l'Ordre des Serviteurs de Marie, fils de la Province canadienne, de famille
au couvent Notre-Dame des Servites, Ayer’s
Cliff. Il était âgé de 92 ans, dont 72 ans de
profession servite.
Né à St-Jacques-de-Montcalm, diocèse de
Joliette, le 22 mars 1916, Il est fils de Philias
Coderre et d’Alma Ratelle, parents d'une nombreuse famille qui a donné à l’Église deux religieuses, deux religieux prêtres et un prêtre diocésain.
Il fréquente d'abord l'école St-Louis-deFrance dans sa paroisse natale et, au terme de
ses études au Juvénat servite St-Alexis à Ottawa. Il commence le noviciat le 8 septembre
1984 et fait la profession simple le 9 septembre
1935. Il poursuit ensuite les études de philosophie et de théologie chez les Dominicains. Il
émet sa profession solennelle le 14 septembre
1938 et reçoit l'ordination presbytérale le 15
août 1941 en l'église St-Antoine, Ottawa, par
l'imposition des mains de Mgr Ildebrando Antoniutti Délégué apostolique au Canada et à Terre
-Neuve.
Commence alors un chemin «d'allers et retours», selon les besoins de la Province servite.
Vicaire à St-Antoine (1942) et à Windsor-Mills
(1944), il est prieur et curé â St-Majorique, Gaspé (1946) prieur au couvent St-Antoine (1952),
prieur et curé à St-Bonaventure, Ottawa (1957),
prieur et curé à St- François-Xavier-deBrompton (1961), de nouveau prieur et curé à
St-Bonaventure (I968), il devient curé à SteBrigide, Montréal (1964) et prieur au couvent
Notre-Dame-du-Mont-Carmel (1967), également à Montréal. Il est ensuite économe au Collège Notre-Dame des Servites à Ayer’s Cliff
(1968) puis au Sanctuaire Notre-Dame-desDouleurs à Pointe-Navarre (1972), prieur et
curé à St-Majorique (1973), prieur au couvent
Notre-Dame des Servites (1979), encore prieur
et curé à St-Majorique (1980) et enfin de famille
au couvent Notre-Dame des Servites (19862008).
Les frères l'ont élu définiteur provincial (19551958) et assistant du Prieur provincial (19641967) en lui confiant l'économat de la Province.
Du nombre des sept premiers frères canadiens à recevoir toute leur formation servite au
pays, il a connu les temps d'enracinement et de
pauvreté en exploitant l'enthousiasme et la vigueur de sa jeunesse. Il maniait habilement !'égoïne, le marteau et le pinceau pour
12. F. Jacques M. (Gaétan) Coderre [CAN]
Jeudi, 17 juillet 2008. 14h25, à l'hôpital La
Providence, Magog, Québec, Canada, s'est
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réparer, démolir, reconstruire et peindre les
propriétés du couvent St-Antoine, il réussit de
bonnes études. Ses notes confirment sa détermination à participer à l’Office Divin et à l'Eucharistie quotidienne. Il y sera fidèle jusqu'à la
fin de sa vie. Sa confiance envers Notre-Dame
des Douleurs le confortait et animait son appartenance et son amour de l'Ordre et de
l'Église.
Formé aux réalités du travail des gens simples et pauvres, il accomplit son ministère
comme un service de sollicitude et de compassion auprès des familles démunies. Présent
aux jeunes comme aux personnes âgées, il
sut les accueillir et leur donner confiance. Il ne
jugeait personne et cherchait à comprendre et
à être attentif à leurs besoins. C'était un homme de miséricorde, humble et conscient de
ses propres limites.
Ses nombreux déplacements l'ont trouvé
disponible et généreux sans laisser paraître
les déceptions qui ont dû l'affecter. Il bénéficiait d'un bon jugement pratique et savait être
un frère aimable.
Son dernier parcours, «rocailleux» et difficile, l'a profondément abîmé. Vieillir et perdre
peu à peu ses habiletés le contraignaient. La
surdité l'éloignait des rencontres fraternelles.
Durant ces années, il savait admirer la nature,
les plantes et les oiseaux dont il prenait soin et
qu'il peignait sur toile durant les bons moments. Il n'a jamais perdu sa lucidité. Les frères lui étaient attentifs par leur présence et
leur dévouement.
Une malheureuse chute lui causa un hématome au cerveau. Hospitalisé quelques semaines malgré lui, il reçut le sacrement de l'Onction des malades. Le sommeil l'apaisa et il
s'éteignit doucement sans autre maladie.
Dimanche, 20 juillet eut lieu la Veillée de
prière dans l’église St-Barthélemy, Ayer’s Cliff,
et le lendemain avant-midi, f Claude M. Préfontaine, assistant provincial, présida l'Eucharistie des funérailles et donna l'homélie. Frères
et sœurs servites, parents, amis et anciens
paroissiens y ont témoigné de leur espérance.
Le corps de notre frère repose dans le Cimetière des Servites à Ayer’s Cliff. Il était le frère
aîné de la Province servite canadienne.
religieuse, mourait f. Lorenzo M. Arroyo
Vargas, frère de vœux solennels, prêtre, fils
e la Province Mexicaine, extra-claustra.
Il est né à Marfil, Guanajuato, le 25 août
1958. Il a fait ses études préparatoires chez
les Frères des Écoles Chrétiennes. Il entra au
petit séminaire à Xochimilco, D.F. en 1975. Il
commença son noviciat en 1978 à la communauté La Soledad, à Aguscalientes, où il fit sa
profession de vœux temporaires en 1979.
De là, il fut assigné à la communauté Santa
Maria de Xochimilco pour ses études philosophiques chez les Franciscains de Ste-Ursule.
Assigné à la communauté Nuestra Señora de
Asunción à Guadalajara, il fit ses études théologiques au grand séminaire San José de l’Archidiocèse de Guadalajara. Il fit sa profession
solennelle dans la communauté de la Divina
Providenza à Mexico, le 17 novembre 1985. Il
devint diacre le 22 mars 1986 et fut ordonné
prêtre à la Basilique Notre-Dame de la Guadelupe le 4 juillet 1992, par le Cardinal Ernesto
Corripio Ahumada.
F. Lorenzo fut secrétaire du Vicariat durant
les années 1985-1988; il coopéra à la rédaction de la revue «Maria y sus Servos». Il fut
chargé de la pastorale vocationnelle à Mexico,
étant de famille à la Divina Providenza et à
Santa Maria de Xochimilco, Puis, il fut assigné
à la communauté de La Soledad à Aguscalientes, Ags, où il fut vicaire paroissial. Après un
certain, il demanda de faire une expérience
dans l’Archidiocèse de Mexico, où il rendit service dans quelques paroisses de la 8e région
pastorale.
F. Lorenzo se distinguait par sa belle voix et
fut presque toujours responsable de la chorale
des séminaristes.
F. Lorenzo sut supporter avec patience sa
maladie rénale; en fait, un de ses frères lui
donna un de ses reins afin qu’il puisse continuer à vivre. Il passa les dernières années de
sa vie dans la paroisse San Lorenzo Tezonco,
de la délégation Iztapalapa. Suite à une rechute, il fut hospitalisé dans une maison d’assistance sociale, où il mourut le 3 août 2008. Ses
funérailles furent célébrées le 4 août dans sa
paroisse, en présence d’un grand nombre de
paroissiens, de quelques frères servites, de
son père et de ses frères.
Après les funérailles, sa dépouille mortelle
fut déposée au Panthéon Municipal de San
Lorenzo Tezonco.
13. F. Lorenzo M. Arroyo Vargas
[MEX]
Le 3 août 2008, à 15h50, dans la paroisse
San Lorenzo Tezonco, de l’Archidiocèse de
Mexico, âgé de 49 ans dont 28 ans de vie
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Mars - Avril 2009
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en 1967, il choisit de faire partie de la Province
de l’Est, tout en acceptant de rendre service
dans la Province de l’Ouest pour les services
suivants: enseignant au Servite High School, à
Anaheim, California (1967-1968); assistant curé
à la St. Philip Benizi Parish, Fullerton, California
(1968-1969). En 1969, il retourna dans la Province de l’Est et on lui confia les charges suivantes: assistant curé à la St. John Berchman
Parish, Detroit, Michigan (19691970); prieur et
curé à St. Donatus Parish, Blue Island, IL.
(1970-1973); année sabbatique (1973-1974);
conseiller provincial (1973-1976); curé à St.
Dominic's Parish, Chicago, IL. (1974-1990);
économe provincial (1979-1986); assistant curé
à la Assumption Parish, Chicago, IL. (19901991); prieur au Our Lady of Sorrows Monastery, Chicago, IL. (1991-1994); semi-retraité au
Our Lady of Sorrows Monastery, Chicago, IL.
(1994-1999).
Avec l’unification des deux Provinces en
1999, il fut de nouveau affecté au ministère pastoral comme semi-retraité au Our Lady of Sorrows Monastery, Chicago, Illinois (1999-2003);
de nouveau retraité au Our Lady of Sorrows
Monastery, Chicago, IL, (2003-2008).
F, Charles fut estimé comme profond
connaisseur de l’histoire d’Amérique et aussi de
l’Europe. Durant sa carrière d’enseignant d’Histoire au St. Philip High School, Chicago, IL., au
Servite Seminary, Hillside, IL. et au Servite High
School, Anaheim, CA, ses élèves appréciaient
sa manière de leur livrer ses connaissances.
Chaque fois qu’on parlait d’histoire lors de rencontres ou au réfectoire, les frères consultaient
f. Charles pour avoir des informations précises.
Ses fonctions comme aumônier dans les forces
armées des États-Unis et du St.Luke Presbyterian Hospital, Chicago Il. lui donnaient l’occasion d’offrir un service religieux de base et d’assistance psychologique tant aux soldats qu’aux
malades.
Pendant toutes ses obédiences du ministère
paroissial, ou comme curé ou comme assistant
curé, il donna l’exemple d’une habileté à demander aux laïcs quelques ministères spécifiques de pastorale. Durant les dernières années
de sa vie, il exerçais un apostolat réduit de fin
de semaine à la paroisse St. James de Sag
Bridge in Lemont, IL. Il se fit aimer de tous les
paroissiens. Ils se rendirent compte qu’il dépensait bien des heures à préparer ses homélies,
pleines de réflexions théologiques. Ils apprirent
à apprécier son sens subtil d’humour. Les paroissiens savaient qu’ils pouvaient toujours
compter sur son aide à tout moment. Quand il
eut une crise cardiaque durant la Messe, sa
14. F Charles M (James) Brennan
[USA]
Mardi, le 5 août 2008 à Our Lady of Sorrows Monastery, Chicago, Illinois, mourait
d’un infarctus congestif f. Charles Mary
(James) Brennan, Frère de vœux solennels,
prêtre, fils de la Province des États-Unis d’Amérique, de famille à la communauté Our Lady of Sorrows Chicago, IL. Il était âgé de 87
ans, dont 60 ans de sacerdoce.
Fils de Joseph and Catherine (Sullivan) Brennan, il naquit lel 7 novembre 1920, à St. Thomas, Ontario, Canada et fut baptisé dans la
paroisse Holy Angels, à St. Thomas, Ontario et
on lui donna le nom de James.
À la mort de sa mère, son père et lui déménagèrent à Chicago, IL., USA. Il reçut sa première éducation scolaire dans les paroisses
Holy Angels et Precious Blood Chicago et fit
son cours secondaire au Quigley Preparatory
Seminary et St. Philip High School, tous deux à
Chicago, IL., avec l’obtention de ses diplômes
en 1939.
Il entra au noviciat des Servites de la Province américaine Our Lady of Sorrows à Mount
Saint Philip, Granville, Wisconsin le 1er septembre 1940 et il reçut le nom de Charles; il fit sa
profession simple le 21 septembre 1941 et compléta sa philosophie au St. Philip High School,
Chicago, IL. (1943-1944) et au Our Lady of the
Forest, Stonebridge Priory, Lake Bluff, IL. (1945
-1948). Il fut ordonné prêtre le 27 mai 1948 par
l’Évêque William J.D. O'Brien, auxiliaire dans
l’Archidiocèse de Chicago, IL. dans la paroisse
Our Lady of Sorrows, Chicago, IL. En 1944, il
obtint ses diplômes
académiques B.A.
en Histoire à la Loyola University, Chicago, IL.
En 1955, il obtint la M.A. en Histoire à la Loyola
University, Chicago, IL.
En tant que membre de la Province américaine Our Lady of Sorrows f. Charles fut assegné
comme: enseignant au St. Philip High School,
Chicago, IL. (1948-1952); enseignant au couvent Our Lady of Benburb, Benburb, Irlande
(1952-1955); enseignant au St. Philip High
School, Chicago, IL. (1955-1957); aumônier
dans les Forces armées des États-Unis d’Amérique (1957-1960); enseignant au Servite High
School, Anaheim, California (1960-1961); au
cours de l’été 1961, aumônier au St. LukePresbyterian Hospital, Chicago, IL.; assistant
curé à la paroisse Ste Marie du Lac, Ironton,
Missouri (1961-1964); enseignant au Servite
Seminary, Hillside, IL. (1964-1967).
Après la ré-organisation des deux Provinces
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préoccupation fut celle d’avoir pu déranger
quelqu’un.
Selon les désirs de f. Charles, une veillée de
prière eut lieu le samedi 9 août de 9h00 à
10h00 am, suivie de la Messe des funérailles à
la Basilique Our Lady of Sorrows, Chicago, IL.
Fr. Paul Novak, Prieur provincial les présida et
fit l’homélie. Sa dépouille mortelle repose dans
la section des Servites au Queen of Heaven
Cemetery, Hillside, Il.
Dans son ministère, il a privilégié le contact personnel avec les fidèles à travers le sacrement
de la réconciliation et le dialogue personnel. Il
fut assidu au confessionnal jusqu’à la fin de sa
vie.
16. F. Andrea M. (Vetusto) Ponso
Bellon
Le samedi, 16 août 2008, à l’Hôpital
«Llamas» d’El Paso, Texas (USA), est décédé à l’âge de 82 ans, dont 63 de vie religieuse, f. Andrea M. (Vetusto) Ponso Bellon,
frère de vœux solennels, prêtre, fils de la Province de Venise, demeurant dans la Province
mexicaine et assigné au couvent Our Lady of
Sorrows d’El Paso.
Il est né le 27 novembre 1925 à Lozzo Atestino (Padoue, Italie) de Giuseppe et d’Antonietta
Bellon. Il commença son cours secondaire au
Collegio S. Giuseppe de Follina (TV) en 1938. Il
fréquenta le cours de philosophie au couvent
Sant’Elena à Venise en 1944-1947, et de théologie un an à «l’Institut Missioni» de Monte Berico et trois ans à Innbruck en Autriche (19481951. C’est là qu’il prononça ses vœux solennels le 13 septembre 1949, et qu’il reçut le diaconat le 27 novembre de la même année. Il fut
ordonné diacre à Innsbruck le 26 mars 1950 et
prêtre le 25 juillet 1950 par l’Évêque Paulus
Rwseh.
Durant un an, il œuvra comme aumônier à
Vienne. Quand il retourna dans sa Province, il
fut assigné au couvent de Pietralba (19521955).
Peu d’années après la fondation de l’Ordre
au Mexique, f. Andrea fut envoyé parmi les
pionniers et fut destiné comme aumônier à Ciudad Juarez (Paroisse du Carmel, 1956) et ensuite curé à St. Ignatius Church (El Paso, 19571968), prieur et curé à la Divina Providenza de
Mexico (1968-1973), prieur et curé au couvent
El Rosario à Ciudad Juarez pour peu de temps;
puis prieur et curé à Our Lady of Sorrows d’El
Paso Tx, 1976-1979; puis de 1982 jusqu’à son
décès.
Frère Andrea a donné le meilleur de luimême pour que la délégation mexicaine accède
au statut de Vicariat, puis de Province. Il chercha toujours la croissance spirituelle et numérique de la nouvelle fondation grâce à sa précieuse expérience soit comme membre du Secrétariat pour les finances, soit comme Conseiller
vicarial prudent et clairvoyant durant neuf ans.
Les gens le voyaient comme une personne
sereine et fiable. Il préparait avec passion ses
15. F. Manetto M (Giovanni)
Salvador [PRG]
Lundi, 11 août 2008 à 10h45, au couvent
Santa Maria in Via de Rome, est décédé f.
Manetto M (Giovanni) Salvador, frère de
vœux solennels, prêtre, fils de la Province de
Piémont et Romagne, de famille dans la même communauté.
Il est né à Conegliano Veneto le 26 août
1915 de Paolo e Giulia Frassinelli. Il fut accepté
comme fils de l’Ordre par le Prieur général Alfonso M. Benetti en 1933. Il fit sa profession
simple à Rome en 1935 et sa profession solennelle le 18 octobrre 1938. Il demeura au couvent de Monte Berico (1933), de Santa Maria in
Via comme aspirant en 1933-1934), de Sant’Alessio, Rome (1934-1935), de Reggio Emilia
comme sacristain (1935-1936), de Pesaro
(1936-1938), de nouveau à Santa Maria in Via
de Rome comme sacristain et infirmier(19381946). Il vécut deux ans à Bologne (1946-48),
puis à Santa Maria in Via en 1948 où il demeura
jusqu’à son décès. En 1991, il reçut une obédience pour le couvent de Budrio, mais il dut
demeurer à Rome pour raison de santé. Le 16
avril 1973, le Définitoire l’accepta comme fils de
la Province de la Romagne. Durant les années
après le Concile Vatican II, il envisagea la possibilité d’accéder au presbytérat. En 1972-1975,
il fréquenta le Cours diocésain de théologie en
vue du diaconat permanent et en 1975, il fit son
inscription au cours quiquennal de philosophie
et théologie à Marianum en vue de la préparation au sacerdoce. Il fut ordonné prêtre le 6 octobre 1979.
Au cours de sa longue vie, f. Manetto a porté
une continuelle attention aux jeunes de la paroisse Santa Maria in via et de tous ceux qui la
fréquentaient pour diverses activités en marche
dans cette paroisse. Il s’occupait des activités
récréatives et organisait des périodes de séjour
en montagne. On doit à son initiative la construction, durant les années 1968-1971, de la
Maison de séjour à Passo Cereda (Trente).
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Mars - Avril 2009
COSMO 3-4
du Socavon.
Puis, en mars 1959, appelé par Mgr Antonio
M. Michelato, Évêque d’Aysén, à travailler
dans le Vicariat apostolique pour le compte
des Serviteurs de Marie, il accepta d’être
transféré sur le territoire d’Aysén, au Chili, la
région la plus éloignée du pays.
Au début de 1961, l’Évêque d’Aysén, Mgr
Gerardo M. Vielmo, l’envoya fonder une école
d’agriculture et un internat à Baker pour les
enfants des colonisateurs de l’endroit. Ce fut
une mission de pionnier, car en ce territoire
isolé d’Aysén il n’existait aucun service religieux permanent et le village de Cochrane
était à peine fondé. Après dix ans, le 8 avril
1971, il fut nommé curé de Puerto Aguirre, un
centre de pêche des îles Huichas. Il demeura
onze ans en cet endroit, se dévouant au service pastoral et y installant graduellement des
communautés chrétiennes avec des infrastructures nécessaires pour leur développement. Il
construisit la chapelle d’Estero Copa et la maison de la Doctrine chrétienne à Puerto Aguirre.
Le 8 février, il fut nommé curé de Chile Chico, où il demeura 14 ans jusqu’au 30 juillet
1996. Dans cette paroisse qui embrassait toute la population de Lago Carrera (ainsi appelé
en chilien le 2e plus grand lac d’Amérique du
Sud), f. José déploya toutes ses énergies à
réaliser des œuvres de grande envergure: il
construisit une maison pour une station de
radio FM; il construisit diverses chapelles autour du lac: Baia Jara, Fachinal, Malín Grande,
Le Chacras; il fonda le bulletin paroissial
«Nuestra Parroquia»; enfin il restructura et
renouvela complètement le toit du temple paroissial qui avait été endommagé par l’éruption
du volcan Hudson en 1991.
Les dernières années de sa vie, il les vécut
dans la communauté religieuse de Coyhaique,
capitale de la région. Il fut une présence laborieuse, féconde et appréciée de tous. Durant
cette période, il rédigea ses mémoires et publia deux volumes: «El proyecto del Baker» en
2005; et «Escritos vivenciales» en 2006.
Les maladies et les années firent fléchir
lentement son esprit indomptable, toujours
décidé à surmonter tout obstacle qui pouvait
entraver sa consécration de missionnaire. Il
mourut dans la matinée du 26 août 2008.
Beaucoup de paroissiens provenant des divers
endroits et tous les prêtres et religieux du Vicariat apostolique d’Aysén étaient présents à
ses funérailles. Il a été déposé dans la crypte
de la cathédrale de Coyhaique.
homélies, il aimait l’étude personnelle, surtout
la Bible qu’il partagait avec les gens durant
bien des années. Il se réjouissait de la visite
des frères et s’informait avec intérêt des jeunes, des vocations, des projets de la nouvelle
Province, en offrant discrètement ses suggestions.
À compter d’un an avant sa mort, il endura
patiemment la maladie qui lui procurait de fortes douleurs. La dernière fois qu’il fut hospitalisé, il voulut saluer ses frères, confiant en la
miséricorde de Dieu et encourageant les frères
à envisager avec confiance l’avenir et la fondation en Indonésie.
Sa dépouille mortelle fut exposée dans l’église Our Lady of Sorrows d’El Paso, en présence des paroissiens provenant des endroits
où il avait prêté son service spirituel et pastoral.
Ses funérailles furent présidées par le
Prieur provincial. De nombreux frères venus
des autres couvents de la Province participèrent à la concélébration. Sa dépouille mortelle
repose au Cimetière d’El Paso.
17. F. José M. (Sante) Belló
Marcolín [SMA]
Le mardi, 26 août 2008 à 10h25, à la Maison des Anciens de l’Œuvre de Don Guanella, Coyhaique, Aysén, Chili, mourait F. Giuseppe M. (Sante) Belló Marcolín, frère de
vœux solennels, prêtre, fils de la Province
Notre-Dame des Andes, de famille à la communauté Nuestra Señora de los Dolores, à
Coyhaique.
F. Giuseppe fut durant toute sa vie un missionnaire de frontière et un authentique pionnier.
Il est né à Valvovina, Bassano del Grappa,
Italie le 25 juin 1913. Dès son enfance, il se
manifestait comme une personne de caractère. Il entra très jeune dans l’Ordre des Serviteurs de Marie. Il étudia la théologie à Louvain,
Belgique. Il fut ordonné prêtre le 22 mai 1937;
il partit comme missionnaire en Afrique du
Sud, en s’embarquant à Gênes le 18 septembre de la même année.
Il demeura dans la Mission du Swaziland
durant 14 ans, apprenant l’anglais et le zoulou.
So plus fort défi fut de consolider et de faire
croître la mission de St. Pérégrine.
En 1952, il fut invité à Oruro, sur les hautsplateaux de la Bolivie, pour commencer une
nouvelle mission de l’Ordre à cet endroit. À
Oruro, il commença la construction du Collège
15
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cahiers d’histoire et d’actualité de la Province.
Corroboré aussi par sa mentalité d’historien, il
a pu être aussi en mesure de regarder (et
d’enseigner à regarder) toujours le positif des
événements et de faire émerger le beau de
l’actualité. Un événement qui le rendit heureux, ce fut le 18 avril de cette année: la communauté de Monte Berico présentait devant
une nombreuse assemblée le volume «Giorie
e ore sul colle Berico» un recueil de tout genre
de nouvelles — que lui-même avait fichées —
concernant le sanctuaire de Monte Berico et la
communauté des Serviteurs de Marie tout au
long de leur histoire de cinq siècles.
F. Graziano était un homme capable de
bonnes relations, empreintes de chaleur humaine et éclairées par la sagesse, bien qu’il
fut humble et réservé mais non dépourvu
d’exquise ironie et prompt à la facétie qui souvent allège les lourdes situations. Il cultivait
l’amitié que tant d’amis lui vouaient affectueusement par leur présence. Plusieurs trouvèrent en lui le confesseur et le père spirituel,
toujours prêt à encourager, jamais privé de
cordialité et de joie. Plusieurs personnes entraient tristes et avilies, le cœur gonflé de larmes, dans son confessionnal, mais elles en
ressortaient avec le sourire sur les lèvres.
F. Graziano était un homme charitable: il a
toujours aimé les pauvres, il a consolé les personnes incomprises en leur apportant de l’espoir; il a défendu les faibles et les persécutés.
Et de cela on a la preuve de son amour filial et
de son estime envers padre Gioaccchino M.
Rossetto, dont est en cours le procès de béatification.
Durant la messe de ses funérailles, le 10
octobre dans le sanctuaire de Monte Berico,
on proclama un passage du livre de la Sagesse 8, 2-8, et un passage de l’Évangile de Matthieu 13,44-50. Le Prieur provincial, f. Ferdinando M. Perri affirma qu’il avait choisi ces
passages, car ils résumaient toute la vie et
l’existence de f. Graziano, en révélant l’attitude
de haute espérance qui a tracé un profond
sillon dans sa personnalité humaine et religieuse et son indélébile confiance dans la
nouveauté de la vie, qui lui a sans cesse infusé le désir de toujours chercher la sagesse. Et
aussi étant donné que f. Graziano exprimait
avec toute sa personne la vraie joie qui vient
de la recherche du Christ comme perle précieuse et comme ami. L’amour de f. Graziano
pour le Vierge Marie fut délicat, profond, intense; il fut un soutien pour toute sa vie, surtout
dans les moments de souffrance. Quelques
jours avant de mourir, le prieur de la commu-
18. F. Graziano M. (Mario)
Casarotto [VEN]
Le mardi, 7 octobre 2008 à 5h30,en la
fête de Notre Dame du Rosaire, au département de gériatrie de Vicence, mourait pour
insuffisance rénale et respiratoire qui depuis
quelques mois minait sa santé, f. Graziano
M. (Mario) Casarotto, frère de vœux solennels, prêtre, fils de la Province de Venise, de
famille au couvent Santa Maria de Monte
Berico. Il était âgé de 95 ans.
Frère Graziano est né le 24 mars 1913 à
Fimon, un village lacustre dans la Commune
d’Arcugnano sur les Collines de Berico, à quelques kilomètres du sanctuaire où très jeune il
connut les Servites. Le 27 juillet 1931, au couvent d’Isola Vicentina, il commença son noviciat qu’il termina le 28 juillet 1932 avec sa profession des vœux simples. Trois ans plus tard,
le 13 octobre 1935, il émettait ses vœux de
profession solennelle au Collège international
Sant’Alessio, Rome, où il avait été assigné
pour ses études en théologie. À Rome, en
l’église San Marcello, il reçut l’ordination sacerdotale le 16 avril 1938: sa fête à l’occasion
des 70 ans de vie et de service presbytéral a
comblé de joie lui-même et ses confrères, sa
parenté et ses amis. Rappelé dans sa Province, il demeura à Monte Berico, dans la communauté du sanctuaire (1938-1940) puis de
l’Istituto Missioni (1940-1943).
Retourné à Rome dans la communauté
Sant’Alessio, il demeura de 1943 à 1952. Le
16 janvier 1946, il obtint à l’Université grégorienne sa licence en Histoire ecclésiastique.
L’histoire fut sa passion et l’horizon de ses
recherches, des études et des publications. Il
fut membre de l’Institut Historique de l’Ordre
durant les années 1947-1959. En 1976, il fut
associé à l’Académie Olympique de Vicence.
De 1952 jusqu’à sa mort, il demeura presque toujours dans la communauté du sanctuaire à Monte Berico, sauf les assignations suivantes aux couvents: Sant’Elena à Venise
(1952-1955), à l’Istituto Missioni (1967-1970),
Udine (1970-1971).
F. Graziano fut un homme d’archives; il a
peiné sur des documents pour découvrir dans
les faits de l’histoire le sens du temps présent
et pour s’ouvrir sur l’avenir. La Province de
Venise et surtout le sanctuaire de Monte Berico lui sont redevables pour avoir mis à la disposition des chercheurs une foule très riche de
documents concernant leur histoire. Avec f.
David M. Montagna (+ 2000), il a signé des
16
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COSMO 3-4
nauté de Monte Brico, f. Giuseppe M. Zaupa
avait célébré le sacrement des malades pour f.
Graziano. Le soir avant sa mort, l’Archevêque
émérite Mgr Bernardo M. Cazzaro avait célébré à son chevet le rite de la bénédiction papale, en présence de quelques frères et amis.
Ses funérailles furent concélébrées par quarante prêtres. Étaient présents des parents,
des amis, le personnel du sanctuaire, de nombreux pèlerins. Sa dépouille mortelle repose
en paix au Cimetière du couvent, sous le sanctuaire de la Madone de Monte Berico.
électif, il fut assigné de famille au couvent de
Manduria en date du 1er septembre 1955; il y
arriva le 18 octobre. Depuis cette date, il est
toujours resté au couvent San Michele Arcangelo jusqu’à sa mort.
Durant les 53 ans de permanence dans
cette ville, il a rempli diverses fonctions et services, comme: promoteur des vocations et
missions pour la Région; délégué provincial
pour les religieuses et la Famille servite sur le
territoire des Pouilles, prieur conventuel à plusieurs reprises, curé, assistant curé. Il a enseigné durant plusieurs années dans les écoles
secondaires; il a pu ainsi côtoyer plusieurs
jeunes, garçons et filles, avec un esprit et un
comportement de père. Il était très recherché
par les élèves, dont plusieurs de nos vocations
servites lui doivent une première approche.
Sa présence prolongée lui a permis de tisser des relations durables d’amitié et de
confiance avec bien des personnes, même
aisées. Grâce à ces personnes, il a pu réaliser
le grand et moderne complexe pour les personnes âgées, dirigé par les Sœurs Compassionnistes Servites de Marie. Dans le quartier t
Sant’Anna, où se trouve un champ sportif et
l’église du même nom, il a organisé, avec une
association de bénévoles juridiquement reconnue, un véritable centre sportif et spirituel pour
adolescents et enfants, en plus du service liturgique du dimanche. Dans le langage courant de la population, ce terrain de jeu est appelé le «Champ de papa Raffaele». Tous le
connaissaient.
Sur la marina de Manduria, il a aménagé
une grande maison au bord de l’eau pour des
groupes et des familles, avec une église en
plein air ouverte durant la saison estivale.
De caractère pacifique et d’intelligence pratique, f. Raffaele savait se mettre à l’aise avec
tous les types de relations humaines, sociales
et spirituelles. Avec simplicité et bonhomie il
savait écouter chacun et aider aussi matériellement. Il avait aussi un sens remarquable de
collaboration avec le clergé diocésain et il était
recherché dans plusieurs paroisses pour le
service au confessionnal.
À l’occasion du 50e anniversaire de son
ordination sacerdotale (1955-2005), le Maire
et le Conseil municipal le décorèrent de la citoyenneté honorifique pour son travail inlassable en faveur de la population de Manduria.
Reconnaissance et appréciation pour s’être
identifié à l’histoire de Manduria avec les problématiques de la culture dominante, lui, un
vénitien implanté dans les terres des Pouilles.
19. F. Raffaele M. (Raffaele
Silvio) Bonaldo [ANN]
Le samedi 18 octobre 2008 à 8h30, alors
que dans l’église on célébrait la fête de saint
Luc, est décédé à l’âge 83 ans, des suites
d’une maladie abdominale, à l’Hospice
«Oasi s. Maria» chez les Sœurs Compassionistes Servites de Marie de Manduria, réconforté par le sacrement des malades et la
présence de religieuses et d’amis, f. Raffaele M. (Raffaele Silvio) Bonaldo, Frère de
vœux solennels, prêtre, fils de la Province
SS.Annunziata de famille au couvent San
Michele Arcangelo à Manduria (Taranto).
Il est né à Castel Di Godego (TV) le 2 octobre 1925 de Sante et d’Assunta Stocco. Il entra dans l’Ordre des Serviteurs de Marie à l’âge de 17 ans comme frère laïc à Monte Berico
en 1942; il fit sa promesse le 25 août 1945 et il
reçut le nom de f. Celestino. Mais il ressentait
vivement le désir de devenir prêtre, comme un
but à atteindre. Pour ce faire, le Prieur général
d’alors, f. Alfonso M. Benetti, le fit passer dans
la Province servite d’Italie méridionale, où il lui
fut permis de commencer des études de philosophie au professat de la SS.ma Annunziata
de 1946 à 1949.Le 29 juin 1949, il entra au
noviciat comme frère clerc à Monte Berico, où
il émit sa profession temporaire le 23 août
1950. Après le noviciat, pour compléter ses
études de philosophie et commencer la théologie, il fut assigné de famille au professat de
Saluzzo, où il demeura jusqu’en 1953. Les
difficultés scolastiques furent nombreuses,
mais il ne désista pas de sa volonté; il les affronta avec une force d’âme et un esprit de
sacrifice. De 1953 à 1955, il fut au professat
San Pietro a Maiella (Naples) pour compléter
le cours de théologie et où il fit sa profession
solennelle le 25 octobre 1953, sous le nom de
f. Raffaele. Il fut ordonné prêtre à Naples le 4
juin 1955. À la suite du Chapitre provincial
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siale.
Il connut les Servites au sanctuaire marial
de Monte Berico. Il fréquenta le cours secondaire 1934-1936 à l’Istituto Missioni à Vicence.
Il commença son noviciat à 19 ans le 20
juillet 1936 à Isola Vicentina. L’année suivante, il émit sa profession simple. Le 12 février
1941, il émit sa profession solennelle à Monte
Berico. Il poursuivi ses études de philosophie
en 1937-1940 à Udine et celles de théologie
en 1940-1944 à Monte Berico.
L’année 1943 fut celle des étapes qui le
conduisirent à la prêtrise dans la communauté
de Monte Berico: le sous-diaconat le 13 juillet;
le diaconat le 10 octobre et l’ordination presbytérale le 28 octobre.
Fra Giovanni demeura et servit dans de
nombreux couvents et ailleurs, si bien que son
itinérance le trouva dans une vingtaine d’endroits. Il fit ses premières expériences pastorales comme nouveau prêtre au sanctuaire de
Monte Berico (1943-1944), où il retourna
après une étape d’un an au couvent de Vérone, et il y demeura 10 ans (1944-1955). Après
une autre étape de quelques mois à l’Istituto
Missioni, il passa à Isola Vicentina pour trois
ans (1956-1959). Après encore une autre étape de quelques mois au couvent de Pietralba
dans les Dolomites, il alla à Rome pour trois
ans au couvent que la Province de Venise
avait ouvert en périphérie à Villa Gordiani
(1959-1962).Il vécut le triennat 1962-1965 au
sanctuaire marial de la ville d’Udine. Les deux
années suivantes à Milan dans la paroisse
San Siro. L'année 1967-1968, il fut l’hôte des
frères St-Jean-de-Dieu à Genzano (Rome).
Les années suivantes, il fut inséré dans la Province romaine: il alla dans le couvent nouvellement fondé de Villa Gordiani: 1968-1971 (que
la Province de Venise avait laissé), à Chieti
Scalo: 1971-1972, à Rome: 1972-1975. Revenu dans la Province de Venise, il fut assigné
dans les couvents suivants: Mestre (1975),
Isola Vicentina (1975-1985), Sienne (19851991), dans la paroisse San Clemente ai Servi
(alors que la Province de Venise avait assumé
la responsabiiité de l’animation pastorale),
Isola Vicentina (1991-1996), Vérone (19962000) et l'Istituto Missioni de Monte Berico
(2000). Les deux dernières années, sa santé,
ordinairement fragile mais non précaire l’avait
obligé à quelques séjours à l’hôpital du Negrar, où il rencontra sereinement la mort.
Ses funérailles furent célébrées au sanctuaire de Monte Berico le 22 octobre 2008 à
En août 2008, il ressentit les premiers
symptômes de la maladie qui lui aura fait terminer son séjour sur terre pour entrer dans la
vie éternelle. Après avoir subi une délicate et
laborieuse intervention chirurgicale à l’intestin,
p. Raffaele affronta sa douloureuse hospitalisation avec une force d’âme et un esprit de foi,
qui édifièrent les personnes qui l’assistaient.
Après son hospitalisation, il fut accueilli à la
maison «Oasi Santa Maria» des Sœurs Compassionistes Servites de Marie, où il termina
son séjour terrestre, considérant qu’il avait fait
croître sa petite «créature» avec tant de sacrifices et d’abnégation.
Le 29 septembre, quand sa santé fragile
empira, f. Giuseppe M. Galassi, Prieur provincial,le visita et pu célébrer l’Eucharistie dans
sa chambre.
Ses funérailles, célébrées le dimanche 19
octobre, furent une apothéose d’affection et
d’estime. Nombreux ceux et celles qui défilèrent devant le cercueil, les yeux remplis de
larmes. La célébration solennelle fut présidée
par l’Évêque du diocèse, Mgr Michele Santoro,
avec la participation de prêtres diocésains, de
confrères servites, des Sœurs Compassionistes, des membres de l’OSSM, de l’Action Catholique et du Groupe «Volontariato di s. Anna». Le rite du «Dernier Adieu» a été présidé
par le Prieur provincial suivant le Rituel des
Servites.
Le lundi, 20 octobre, sa dépouille mortelle
fut transportée à son village natal de Castel di
Godego et déposée au tombeau de la famille.
Ont accompagné f. Raffaele un groupe discret
du «Volontariato di s. Anna», quelques membres de l’Action Catholique et de l’OSSM, ainsi
que quelques admirateurs.
20. F.Giovanni M. (Giovan
Battista) Apolloni [VEN]
Lundi 20 octobre 2008, à 16h00, à la Casa Perez à Negrar (Vérone) complétait un
long parcours de 91 années sur terre, f. Giovanni M. (Giovan Battista) Apolloni, frère
de vœux solennels, prêtre, fils de la Province
de Venise, de famille au couvent Istituto Missioni à Monte Berico, ayant 71 ans de profession et 64 de prêtrise.
F. Giovanni est né à Carrè (Vicence). Huit
jours après sa naissance, ses parents Antonio
et Angela Apolloni se réjouirent à l’occasion de
son baptême en lui donnant le nom de Giovanni Battista, du titulaire même de l’église paroiswww.servidimaria.org
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1068-1979. Il vécut donc la plus grande partie
de sa vie religieuse au Brésil. De 1948 à 1951
à Xapuri et à Brasilea; de 1953 à 1962 à Turvo; de 1963 à 1967 et de 1971 à 1976 à San
José dos Campos; de 1977 à 2006 à Rio de
Janeiro. En septembre 2006, il demanda de
rentrer dans sa Province. Après un bref séjour
à Reggio Emilia, il fut envoyé de famille dans
la communauté de Gênes où la mort le cueillit
deux ans plus tard.
Frère Bruno était un frère humble, cultivé,
obéissant, fidèle à la prière commune et au
service pastoral. Il aimait l’étude: l’astronomie,
la littérature classique et, en particulier, la Bible. Il conversait volontiers avec les confrères
et les personnes sur tout ce qui survenait. Durant les derniers temps, il souffrait de surdité,
mais demeurait serein et jovial. Durant sa dernière maladie, il fut réconforté par la visite à
l’Hôpital du Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes.
Ses funérailles, présidées par le Prieur provincial entouré de nombreux concélébrants,
furent célébrées le 10 novembre 2008 dans
l’église des Servites à Gênes.
11h00; elles furent présidées par le Prieur de
la communauté, f. Giuseppe M. Corradi. Au
cours de son homélie, il a rappelé que f. Giovanni «s’est préparé à la mort «en offrant sa
vie à Dieu dans sa profession religieuse et
sacerdotale».Il a ajouté: «Quand un frère comme f. Giovanni nous quitte, on sent qu’une
partie de notre famille s’en est allée; on perçoit
aussitôt un vide, on note qu’il nous manque un
sourire, une parole communautaire;une partie
importante de notre vie s’en est allée; il nous
manque un contact ultérieur avec les jeunes.
Le Prieur provincial, dans la communication
de sa mort a tracé le portrait de f. Giovanni en
citant le psaume 16, 5: «Seigneur, mon partage et ma coupe: de toi dépend mon sort».
F. Giovanni semblait un personne frêle;
pourtant sa personnalité était robuste et parfois tenace. Ses changements fréquents de
couvent, tout en provenant d’une ‘obédience
conventuelle’, étaient dictés par des besoins
de sa présence. Le frère se trouvait bien avec
les autres. Il était serviable et souriant avec les
hôtes. Il se contentait d’activités très ordinaires. Son assiduité à la prière commune était
devenue presque proverbiale, même s’il préférait, surtout durant les dernières années, célébrer l’Eucharistie dans la solitude. Il recherchait minutieusement la propreté et le décor
jusqu’à ramasser parfois une petite pierre qui
n’était pas à sa place.
Bien qu’il le laissait paraître très rarement, il
voyait la mort comme une purification et il avait
en effet obtenu des Supérieurs le consentement pour la crémation de sa propre dépouille
mortelle, conscient que la foi en la résurrection
des morts n’empêche en rien un soudain retour des cendres. Elles sont conservées au
Cimetière de Monte Berico.
22. F. Patrick M. (John)
Mc Namara [USA]
Vendredi, le 21 novembre 2008, à 23h50
au Laurehurst Village, Portland, Oregon est
décédé de cause naturelle, f. Patrick M.
(John) Mc Namara Il était profès solennel,
prêtre de la Province américaine des Serviteurs de Marie, assigné de famille au couvent du National Sanctuary of Our Sorrowful
Mother, the “Grotto”. Il avait 88 ans, dont 59
de sacerdoce. F. John M. Topper, prieur de
la communauté du “Grotto”, les religieuses
Servantes de Marie, Ruth Arnott et Val Lewandowski étaient en veillée d’attente et de
prière au moment de sa mort. Un peu auparavant, la communauté de “Grotto” et les
Sœurs Oblates de Sainte Marthe avait passé un temps de prière et de chants au chevet de Patrick.
F. Patrick est né le 11 novembre 1920, fils
de John F. et de Margaret (Gannon) McNamara à East Providence, Rhode Island. Il fut baptisé à l’église Sacred Heart, East Providence
où il reçut le nom de John. Il fit son cours élémentaire à l’école St. Michael et son cours
secondaire à La Salle Academy et au Providence College de Providence, Rhode Island,
obtenant son diplôme en 1939.
Il entra au noviciat de la Province servite
21. F. Bruno M. Reverberi [PRG]
Le 8 novembre 2008 à 19h30, à l’Hôpital Galliera de Gênes, est décédé f. Bruno
M, Reverberi frère de vœux solennels, prêtre, fils de la Province de Piémont et Romagne, membre de la communauté de Gênes.
Notre confrère est né le 9 avril 1920 à Barco
di Bibbiano (Reggio Emilia). Il entra tout jeune
dans l’Ordre: il commença son noviciat à Montefano le 1er octobre 1336 et fit sa première
profession à Reggio Emilia le 4 octobre 1937.
Il fit sa profession solennelle le 5 juin 1941 et
fut ordoné prêtre le 7 novembre 1943.
Il fut en communauté pour peu de temps en
Italie: Monfano en 1945-1947; Senigallia en
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mônier au Providence Hospital, Portland (1988
-1999). Après l’unification des deux Province
en 1999, il est ré-assigné comme membre de
l’Éuipe au “Grotto” et aumônier au Providence
Hospital, ré-assigné (1999-2006). À cause de
sa mauvaise santé. f. Patrick entre dans une
maison de soin au Laurelhurst Village, Portland, Oregon où il demeure jusqu’à son décès.
Les nombreuses assignations reçues par f.
Patrick au cours des années ont fait ressortir
le meilleur de lui-même, mais son amour pour
le ministère a trouvé sa meilleure expression
aux hôpitaux en Californie et en Orégon, où il
se fit aimé des médecins et des malades, soit
comme prêtre soit comme patient. Dans un de
ses commentaires au cours du rite funèbre, un
collègue aumônier f. John Buffinton, du centre
médical de Providence, Portland, disait que f.
Patrick attirait les gens à lui, spécialement les
infirmiers. F. Patrick fut un avide lecteur surtout des écrits sur le Rhode-Island et la Nouvelle-Angleterre. Mais la poésie et les romans
d’action et d’aventures lui plaisaient également. Il trouvait aussi le temps de réfuter des
éditorialistes, lui qui possédait un style classique marqué de la langue anglaise.
Les dernières années de son séjour à la
maison de soin furent adoucies par l’acceptation de son état physique et par de nombreux
amis qu’il recevait avec sérénité et dignité.
Bien des amis qui ont profité de son service
ministériel se souviendront de lui toujours avec
admiration.
F. John M. Topper, prieur de la communauté servite du Grotto, a présidé la veillée de
prière, célébrée le mardi 25 novembre 2009
dans la chapelle de Marie au sanctuaire mariale Our Sorrowful Mother,”Ihe Grotto”, avec f.
Damian M. Kobus, compagnon de classe de
Patrick, qui fit l’homélie. Durant son homélie, f.
Damian a dit: «Pour nous tous, la perte de
Patrick est un temps de douleur, mais aussi un
temps de remerciement à Dieu pour le don de
cet homme que nous appelons Patrick». F.
John M. Fontana, assistant provincial de la
Province américaine, a présidé la messe des
funérailles mercredi le 26 novembre 2008 toujours dans la chapelle de Marie, “The Grotto”,
avec père William McNamara O.C.D. le frère
de Patrick. Après la messe, son corps fut déposé au Cimetière des Servites au sanctuaire
national de Our Sorrowful Mother “The Grotto”,
Portland, Orégon.
américaine Our Lady of Sorrows le 6 septembre 1942, et on lui donna le nom de Patrick; il
fit sa profession simple le 12 septembre 1943.
Il compléta ses études philosophiques au Séminaire des Servites: Mater Dolorosa, Hillside
IL. (1943-1945); ses études théologiques à
Our Lady of the Forest, Stonebridge Priory,
Lake Bluff, IL. (1945-1946); il fit sa profession
solennelle le 22 septembre 1946. Il fut au Collège international Sant’Alessio, Rome, Italie,
(1946-1948) et au couvent Our Lady of Benburb , Benburb, Irlande (1948-1949). Le 5 juin
1949, l’Archevêque John F. D'Alton lui confera
l’ordination sacerdotale au couvent Our Lady
of Benburb. Il obtint ses grades académiques
B.A. au Providence College, Rhode Island et
une M.A. au Collège international S. Alessio,
Rome, Italie.
Les engagements de f. Patrick, comme
membre de la Province américaine Our Lady
of Sorrows sont les suivants: assistant maître
des novices et postulants à Our Lady of Benburb Priory, Benburb, Irlande (1949-1953);
missionnaire paroissial à Our Lady of Sorrows
Monastery, Chicago, Illinois (1953-1954); missionnaire paroissial au Sanctuary of Our Sorrowful Mother, Portland, Oregon (1954-1956);
missionnaire paroissial à St. Joseph Parish,
Carteret, New Jersey (1956-1958); prieur et
maître des novices et postulants, réviseur provincial, promoteur local des vocations et missions à Mount St. Philip, Granville, Wisconsin
(1958-1961); directeur de la Neuvaine à Notre
Dame des Douleurs, promoteur des missions
à Our Lady of Sorrows Monastery, Chicago,
Illinois (1961-1963); assistant provincial, directeur de la Neuvaine à Notre Dame des Douleurs et directeur du Mouvement pour les retraités à Stonebridge Priory, Lake Bluff, Our
Lady of Sorrows Monastery, Chicago, Illinois
(1964-1966); enseignant au Servite High
School, Anaheim, CA (1966-1967). Après la
restructuration des deux Povinces en 1967: il
fut assigné au Vicariat d’Australie, dépendant
de la Province U.S.A.West; il prêta service à
la paroisse Our Savior's University et à celle
de Our Lady of the Way, Kingsbury, Australie
(1967-1974); une année sabbatique au couvent Paolo Sarpi, Berkeley, California (19741975). En 1975 il devient membre de la Province USA-West et est assigné comme aumônier au St. Joseph Hospital, Orange, CA (1974
-1980); à la paroisse Our Lady of the Way,
Australie (1980-1981); aumônier au St. Joseph
Hospital, Orange, CA (1981-1988). En allant
vers le nord à Portland, Oregon, il est assigné
au Sanctuaire Notre Dame des Douleurs,
comme membre de l'équipe du “Grotto” et auwww.servidimaria.org
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ce mandat, il était aussi Conseiller provincial.
En 1973, il retourna encore à Foligno comme
prieur et curé jusqu’en1988, étant aussi
Conseiller provincial de1982 à 1985.
En novembre 1988, il fut de communauté à
Pérouse comme curé à Santa Maria Nuova et
y demeura jusqu’à sa fermeture le 23 octobre
1998.
Accompagné du rieur provincial, f. Adriano
M. Somma, il alla au couvent S. Maria in Valdragone, en République de Saint-Marin, après
avoir passé quelques jours dans sa parenté et
au couvent San Tolomeo de Nepi.
Au couvent de Saint-Marin, en dépit d’une
santé fragile, il se dévoua avec ardeur à la
charge de sacristain; jusqu’en octobre de cette
même année, alors qu’il fut hospitalisé pour
occlusion intestinale. Ses supérieurs pensèrent le transférer à l’Infirmerie provinciale de la
SS.Annunziata de Florence, mais cela n’eut
pas lieu, car après un séjour prolongé à l’Hôpital, notre sœur la mort le visita, comme nous
l’avons dit à l’aube du 23 novembre 2008, en
la solennité du Christ Roi de l’Univers.
F. Tarcisio a vécu son pèlerinage sur terre
en de nombreux services comme curé. Il avait
le sens inné du pasteur. Dans les paroisses où
il a œuvré, il a laissé un très beau souvenir de
lui. Il avait une grande capacité de rester avec
les personnes et savait les mettre à l’aise.
Dans ses relations humaines, il avait une
grande humanité car il possédait grandement
le don d’écouter et de conseiller. En apparence, il pouvait donner l’impression d’être un
frère «hautain», mais en réalité, il était au
contraire très simple et réservé; il fuyait volontiers les compliments et les appréciations.
Dans des situations plus difficiles ou embarrassantes il dégainait son petit caractéristique
pour dédramatiser les chose ou bien se retirer.
Il était un homme doux, silencieux, pacifique
avec tous, modeste et accueillant.
Des funérailles, présidées par le Vicaire
général du diocèse San Marino-Montefeltro,
furent célébrées dans l’église Santa Maria in
Valdragone le mardi 25 novembre. Même si la
neige avait rendu l’accès difficile, beaucoup de
prêtres, de religieuses de diverses Congrégations et une foule de laïcs y participèrent. Les
parents ont désiré que les restes mortels de f.
Tarcisio fussent portés à Caprarola, son village natal, pou recevoir un dernier Adieu qui eut
lieu le mercredi, 26 novembre avec une solennelle Célébration eucharistique en présence
des parents et de nombreux concitoyens. Le
Prieur provincial, f. Giuseppe M. Galassi, a
23. F. Tarcisio M. (Giacomo)
Turchetti [ANN]
Le dimanche 23 novembre 2008, en la
Solennité du Christ-Roi à 6h00, à l’Hôpital
de la République de Saint-Marin, est retourné à la Maison du Père pour insuffisance
cardio-respiratoire, réconforté par le sacrement des malades, f. Tarcisio M. ( Giacomo) Turchetti, Frère de vœux solennel, prêtre, fils de la Province SS.Annunziata, de
famille au couvent de Valdragone, dans la
République de Saint-Marin.
Il naquit à Caprarola (Viterbe) le 6 juillet
1920 de Giovanni et de Lucia Calistri. À 12
ans, il entra au couvent servite San Tolomeo
de Nepi pour ses études secondaires. Il commença son noviciat à Nepi le 22 août 1937; il
fit sa profession simple devant le p. Ildebrando
M. Calvani le 23 août 1938. Du noviciat, il passa au professat, toujours à Nepi, pour ses études lycéennes et philosophiques. Après quoi,
il fut de famille au Collège international Sant’Alessio à Rome pour sa théologie de 1940 à
1943. Il émit ses vœux de profession solennelle le 16 octobre 1941. Entre mai et octobre
1943, en pleine guerre avec la ville de Rome
occupée par les allemands, il fut ordonné sous
-diacre et diacre. Le 7 novembre 1943, il fut
ordonné prêtre. À son retour dans sa Province, il fut assigné à Nepi pou environ 2 ans, de
1944 à 1946.
À la suite du Chapitre provincial de 1946, il
fut assigné au couvent SS. Salvatore (CH),
une localité sous le massif de Monte Maiella,
célèbre pour ses hivers très rigoureux.
Quand on ouvrit un petit séminaire à Todi
en 1947, f. Tarcisio y a été assigné comme
maître de formation jusqu’en 1950. De novembre 1950 jusqu’en août 1951, il fut de famille à
s. Maria de Pérouse. En 1951, il ut assigné au
couvent San Tolomeo à Nepi à titre de curé de
la paroisse San Pietro et y demeura jusqu’au
Chapitre provincial de 1955. Il retourna alors à
Pérouse, au couvent Santa Maria Nuova et y
demeura jusqu’en 1964 comme curé.
Pendant environ 10 ans, il fut conseiller provincial entre 1964 et 1974.
Durant le triennat 1964-1967, il fut de communauté dans l’autre couvent de Pérouse San
Fiorenzo comme prieur et curé. Durant le
triennat suivant 1967-1970,, il fut prieur et curé
au couvent San Giacomo à Foligno.
Avec l’arrivée de f. Caterini comme Prieur
provincial f. Turchetti fut assigné à Francavilla
al Mare (CH) dans la paroisse s. Liberata où il
remplit la charge de prieur et de curé. Durant
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COSMO 3-4
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d’Innsbruck. En 1999, il retourna à Gutenstein
où il dirigea le sanctuaire jusqu’au début de sa
maladie.
F. Franz M. fut une personne silencieuse et
presque timide, qui a accompli toujours avec
grande fidélité et engagements les charges qui
lui furent confiées. Il fut une personne pieuse,
disponible et — comme le fait voir son curiculum vitae — toujours disposée à rendre toute
sorte de services qu’on lui demandait. En plus
de son enfance à Maria Luggau et de ses
contacts avec les Servites, f. Franz M. a été
formé — comme il le soulignait souvent — par
sa rencontre avec le mouvement Cursillo à
Kötschach durant les années 70. Frère Franz
M. a exprimé ce qu’il voulait toujours témoigner dans son service sacerdotal avec une
parole de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus:
«Aimer Jésus et conquérir les âmes afin qu’elles puissent aimer Jésus». F. Franz M. a choisi cette phrase comme devise pour la célébration de son 25e anniversaire d’ordination sacerdotale. Il était âgé de 77 ans, dont 49 de
vie religieuse et 43 de vie sacerdotale. Il a vécu ces années dans un service fidèle à l’Église
et aux personnes jusqu’à l’été 2008, alors
qu’on lui diagnostiqua une grave maladie. Les
thérapies nécessaires qu’il dut subir lui était
d’un poids tellement grave qu’il ne réussissait
plus à supporter, comme s’il n’avait plus la
force et les énergies nécessaires. Il passa
quatre mois dans les hôpitaux de Weiner
Neustat et de Hochegg, Basse-Autriche. En
novembre, il pouvait retourner à la maison,
mais puisqu’il avait besoin de grande assistance, on le porta alors au couvent d’Innsbruck,
où il a été soigné jusqu’au jour de sa mort subite.
Le 2 décembre, la vie d’ici-bas de f. Franz
s’est éteinte. Après une nuit difficile, il est décédé très tôt le matin. Le médecin, appelé immédiatement à son chevet n’a pu que constater son décès. C’est ainsi que f. Franz M, réconforté par le sacrement des malades, pouvait retourner vers la maison du Père dans
l’espérance que ses derniers mois de souffrances seront transformés en joie de pouvoir
contempler le Seigneur.
présidé le Rite funèbre, assisté du curé de
l’endroit, de f. Sergio Ziliani Assistant provincial, de f. Luciano De Carolis Conseiller provincial et de f. Pier Michele Sau de la communauté des Sept Saints Fondateurs de Rome.
La dépouille mortelle de f. Tarcisio repose au
Cimetière de Caprarola, au tombeau de la famille.
24. F. Franz M. (Friedrich) Brunner [TIR]
Le 3 décembre 2008, dans notre couvent
d'Innsbruck, après une longue maladie, est
décédé toutefois subitement F. Franz M.
(Friedrich) Brunner, frère de vœux solennels, prêtre, fils de la Province du Tyrol, de
famille à la communauté de Gutenstein.
F. Franz Marie Friedrich Brunner est né le
18 mai 1931 à Maria Luggau, où il a grandit
près du couvent et sanctuaire des Serviteurs
de Marie, et où il passa le temps de son enfance et de sa jeunesse. Après son cours primaire, il a commencé en 1946 à étudier la profession de tailleur à la «Taschier-Schneider»
dans la ville de Lienz où il obtint son diplôme
de tailleur en 1950. Après trois ans de vie professionnelle, le lundi de la Pentecôte 1953, —
comme il le racontait souvent — ayant entendu l’homélie du prédicateur p. Suso Braun, il
se sentit appelé à la vocation religieuse et
sacerdotale. Il a alors quitté les siens et, durant les années suivantes, il fréquenta le lycée
de Stams au Tyrol; puis il suivit le cours spécifique de théologie pour les vocations adultes à
Horn, dans la Basse-Autriche.
En 1959, il entra dans l’Ordre des Serviteurs de Marie. Il commença son noviciat le 6
septembre à Innsbruck. Le 11 septembre
1960, il fit sa première profession. Le 29 septembre 1963, il fit sa profession solennelle au
sanctuaire de Maria Luggau. Après avoir terminé des études théologiques, il fut ordonné
prêtre le 26 juin 1965 à Axams au Tyrol.
Les assignations de f. Franz M, comme frère et prêtre sont les suivantes: après son ordination sacerdotale, il a été aumônier durant 8
ans; en 1973 à Kötschach, un an à Innsbruck,
puis jusqu’en 1982 au sanctuaire de Gutenstein dans la Basse-Autriche, où il fut prieur du
couvent de Mariahilf-Berg jusqu’en 1988. Il
passa un an de collaboration dans la communauté du noviciat à Weihenlinden en Bavière.
Il fut ensuite assigné à Maria Waldrast au Tyrol, où il fut responsable du sanctuaire jusqu’en 1997. Ensuite durant trois ans, on lui
confia la charge difficile de la communauté
25. F. Luigi M. (Aldo) Poli [PRG]
Dans la matinée du jeudi, 11 décembre
2008, à la Casa del Clero de Senigallia,
(Ancône), est décédé f. Luigi M. (Aldo) Poli, frère de vœux solennels, prêtre, fils de la
Province de Piémont et Romagne.
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Mars - Avril 2009
Il est né à San Benedetto Val di Sambro le
18 juillet 1926. Il fut accueilli chez les Servites
pour le cours secondaire par f. Giovanni M.
Rossi en 1940. Le 10 octobre 1946, il émit sa
profession simple. Il fit ses études lycéennes
et sa philosophie à Bologne; puis sa théologie
au Collège international Sant’Alessio de Rome. Le 11 avril 1951, il émit sa profession solennelle et fut ordonné prêtre le 4 avril 1953.
Il commença son ministère sacerdotal à
Senigallia où il demeura jusqu’en 1956, alors
qu’il fut assigné au couvent du Sacro Cuore à
Ancône où, en plus de son ministère en paroisse, il fut aussi assistant auprès des membres du Tiers-Ordre. Dans ce service, il privilégia les contacts avec la jeunesse féminine où
il commença à former un groupe de jeunes
filles qu’il orienta vers la vie consacrée et qui
devint par la suite l’Institut Séculier «Regnum
Mariae». En 1969, le groupe choisit cependant
de maintenir ses contacts directement avec
l’Ordre des Serviteurs de Marie, devenant un
Institut Séculier affilié à l’Ordre.
Frère Luigi continua à œuvrer avec les jeunes en fondant le mouvement «Camminare
Insieme», auquel il dédia les dernières années
de sa vie. Ses engagements en tant que fondateur d’un Mouvement répandu dans plusieurs régions se conciliaient difficilement avec
la vie communautaire. Ainsi, à compter de
1982, il devint toujours plus autonome de la
communauté des frères. Il trouva plutôt des
points d’appui dans les diocèses de Forlì, de
Bologne auprès des membres du groupe et
dans le diocèse de Senigallia. Même ses relations avec le Mouvement lui-même ne furent
pas faciles, puisqu’il vécut une succession
d’adhésions et d’abandons. Plusieurs fois, f.
Luigi demanda et obtint des périodes d’extra
claustra pour raisons d’apostolat.
Dernièrement, quand ses conditions de
santé empiraient, il eut à choisir entre le désir
de retourner dans un couvent ou celui de se
dédier encore à son œuvre. Il a obtenu de
pouvoir vivre les dernières années à Senigallia
dans une maison mise à sa disposition par
l’Évêque du lieu, en collaborant au ministère
sacerdotal.
Ses funérailles furent célébrées dans l’église San Martino. L’Eucharistie fut présidée par
l’Évêque, en présence du Prieur provincial, de
quelques frères, de membres de Regnum Mariae et du groupe «Camminare Insieme».
26. F. John M. (Desmond)
Knowles [ISL]
Le 27 décembre 2008, le jour de sa fête
patronale (saint Jean), au couvent de Kersal,
est décédé f. John M. (Desmond) Knowles, frère de vœux solennels, prêtre, fils de
la Province des Îles et membre de la communauté de Kersal.
John est né le 7 mai 1917 à Dublin, Irlande,
fils de James Charles et de Mary Esther
O’Reilly. Il fut baptisé sous le nom de Desmond Lawrence dans l’église St. Mary, Haddington Road, Dublin. Il est frère jumeau de f.
Paul M. Knowles O.S.M. (+ 2000). Il avait trois
autres frères et un sœur religieuse. Sa famille
déménagea à Londres alors qu’il était âgé de
7 ans. John continua donc son éducation en
Angleterre. Au terme des études secondaires,
John et Paul travaillèrent durant quelques années dans le domaine de la cinématographie.
John entra comme candidat dans l’ancienne
Province servite anglaise à Begbroke le 14
septembre 1939. Il commença son noviciat le
5 octobre 1941 et fit sa profession simple le 11
octobre 1942. Il prononça ses vœux solennels
de pauvreté, de chasteté et d’obéissance le 11
octobre 1945. Au cours de ses études à Rome, il fut ordonné prêtre le 20 décembre 1947
à la Basilique St-Jean-de-Latran, Rome, par
l’Archevêque Mgr Luigi Traglia.
Ceux qui ont connu John ne peuvent se
l’imaginer sans f. Paul son frère jumeau. Ils
restèrent proches l’un de l’autre et s’entraidèrent durant toute leur vie religieuse. Ils ont vécu ensemble dans les communautés de Dundee, de Londres et de Kersal. Ils ont accomplis un bon nombre d’activités ensemble, y
compris leurs vacances. Étant identiques, ils
avaient en commun beaucoup de traits de personnalité et parfois ils se divertissaient à
confondre les autres.
Quand il dut remplir le formulaire pour son
entrée au noviciat, à la demande “Pourquoi il
désirait entrer dans la vie rlegieuse?”. il répondit: «Pour donner ma vie à Dieu» Quand nous
pensons à sa longue vie, active et pleine de
vitalité, nous nous rendons bien compte qu’il a
mis en pratique son intention originelle.
Il a rendu divers services dans l’ancienne
Province anglaise, durant plusieurs années
comme directeur des vocations, une charge
qu’il partagea avec son frère Paul durant quelques années, pour ensuite la lui laisser entièrement. Il voyagea à travers la GrandeBretagne et l'Irlande pour inviter de jeunes
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COSMO 3-4
Mars - Avril 2009
me préparé une liste des personnes (avec
adresses), à qui communiquer la nouvelle de
sa mort. Une de ses constantes ritournelles:
«Le Seigneur a été trop bon pour moi». Il a
vécu sa vie en échangeant amour avec
amour. Nous sommes reconnaissants pour
avoir partagé le pèlerinage de la vie avec lui,
qui savait que son destin final était de rencontrer le Christ Ressuscité. Sa dépouille mortelle fut accueillie à l’église Our Lady of Dolours de Kersal, le jeudi soir, 8 janvier 2009
pour une Concélébration présidée par le
prieur conventuel, f. Paul M. Addison. Le vendredi, 9 janvier 2009, le Prieur provincial f.
Patrick M. Ryall a présidé la Messe de funérailles, entouré de concélébrants servites et de
prêtres du clergé diocésain, en présence de
parents, d’amis et de paroissiens. À la fin de
cette Liturgie empreinte de dévotion et de dignité, le corps de f. John a été déposé près de
son frère Paul dans la section des Servites au
Cimetière S. Mary à Wardley, Salford, en attente de la résurrection.
candidats à se joindre à l’Ordre des Serviteurs
de Marie.
John sera reconnu comme un des premiers
fondateurs de notre Ordre à Dundee en Écosse, avec f. Alexis Mullins et f. Patrick
O.Connell. Au début des années 50, il a travaillé avec enthousiasme, avec son frère, rencontrant souvent des résistance, pour répandre l’ÉVangile et implanter l’Ordre dans le
quartier du Mid Craigie à Dundee, un endroit
connu localement comme «la petite Moscou».
John a vécu à Dundee neuf ans en tout
(1958-1964 et 1967-1970) comme prieur et
curé. Il se considérait toujours comme un
croyant avec un bon sens des communications; et il considérait cela d’un grand secours
pour son ministère pastoral. À la fin de la Messe, il aimait distribuer des images sacrées
avec des informations détaillées écrites au
verso, de façon à ce que les gens pouvaient
facilement le contacter.
John a été curé à Londres, Bognor Regis,
Todmorden, Dundee et Kersal. Il fut un fort
défenseur et un pratiquant de la visite dans les
familles. Il avait sa méthode; chaque soir
après le souper, il faisait ses tournées, visitant
les familles rue par rue: c’était sa manière de
connaître les paroissiens. Mais c’était aussi
une manière de se faire connaître des paroissiens qui appréciaient sa disponibilité et son
bon voisinage. Après la messe dominicale, il
était toujours aux portes de sortie pour saluer
les gens. John et son frère Paul devinrent bien
connus pour les pèlerinages en Terre-Sainte.
Il a guidé des groupes comme directeur spirituel durant environ 20 ans. Il aimait la Terre
Sainte; les pèlerinages lui aidaient à s’immerger dans l’histoire et la culture d’un peuple et
d’une terre d’où sont venues les Écritures.
John disait que la Sainte Écriture devenait
vivante en lui quand il visitait les endroits où
Jésus avait vécu avec Marie, sa Mère, et où il
avait grandi et exercé son ministère de prédication, d’enseignement et de guérison.
La générosité de John en faveur de l’Ordre
s’est exprimée aussi à travers sa charge de
Secrétaire pour les Missions durant 21 ans.
Avec grand soin, il veillait à ce que la taxe perçues pour les missions soit recueillie chaque
année par les communautés; et il envoyait la
somme convenue aux frères missionnaires du
Swaziland. Il fut aussi Conseiller provincial en
deux occasions: (1982-1985 et 1988-1991).
Croyant fermement aux bonnes communications, John a amplifié son ministère par
l’envoi de lettres et de cartes postales. Il a mêwww.servidimaria.org
Ainsi que le prescrivent nos Constitutions (chap. III, art. 32), manifestons
notre amour envers notre frère défunt
en implorant pour lui la miséricorde
du Seigneur.
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RESURREXIT 2008 FR

Transcription

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