pôle environnement du grand narbonne
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pôle environnement du grand narbonne
PÔLE ENVIRONNEMENT DU GRAND NARBONNE VERS PLUS DE RECYCLAGE ET DE VALORISATION OCTOBRE 2014 contact PRESSE SITA Charlotte KIFIDIS Directrice de la Communication en région Méditerranée Tél : +33 (0)4 42 99 12 99 Mail : [email protected] Le Grand Narbonne Marjorie TENA Service communication Tél : +33 (0)4 68 58 17 42 Mail : [email protected] SYNTHÈSE LES CHIFFRES CLÉS DU PÔLE ENVIRONNEMENT Délégation de service public attribuée à SITA pour 20 ans Avril 2014 : Démarrage du contrat Fin 2014 : Début des travaux et démarrage de la mise en service industrielle Avril 2017 : Fin de la mise en service industrielle et réception du Pôle Environnement 8 M€ d’investissement portés par SITA dans le cadre de la délégation de service public Les 75 000 tonnes des déchets de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne traitées chaque année sur le Pôle Environnement 5 familles de déchets concernées : • Les déchets recyclables issus des collectes sélectives • Le bois • Les encombrants • Les biodéchets • Les déchets ménagers résiduels 3 formes de valorisation : • La valorisation matière : le recyclable • La valorisation organique : le compostage • La valorisation énergétique : la production d’électricité et de chaleur Un partenariat innovant et inédit entre Le Grand Narbonne, SITA via le CIRSEE (Centre International de Recherche sur l'Eau et l'Environnement de SUEZ ENVIRONNEMENT) et l’INRA Narbonne via le LBE (son laboratoire de biotechnologie de l’environnement) Des ateliers de valorisation des déchets pour un taux de recyclage allant jusqu’à 36% : • Atelier Déchets recyclables issus des collectes sélectives => 4 496 tonnes par an avec un taux de refus maximal de 10% • Atelier Encombrants => 14 624 tonnes par an avec un taux de recyclage à terme de 50% • Atelier Bois => 5 320 tonnes par an avec un taux de recyclage de quasi 100% • Atelier Biodéchets => 3 728 tonnes par an issues d'un tri à la source auprès des gros producteurs • Les déchets ménagers résiduels seront traités dans l’installation de stockage de Lambert IV et seront valorisés en énergie Un site classé Installation pour la protection de l’environnement dont SITA assurera la certification ISO 14001 Un site parfaitement intégré à son environnement et maîtrisant les impacts de ses activités Une vingtaine de salariés employée sur le Pôle Environnement Un circuit de visite construit comme un véritable parcours initiatique pour mieux comprendre la gestion des déchets LE GRAND NARBONNE CONCRÉTISE ENCORE DAVANTAGE SES AMBITIONS DANS LA RÉDUCTION ET LA VALORISATION DES DÉCHETS MAÎTRISER LA GESTION DES DÉCHETS EN GRAND NARBONNE Le Grand Narbonne mène depuis plusieurs années une ambitieuse politique de gestion des déchets afin d’en réduire la production à la source et créer un service de collecte performant. Pour ce faire la communauté d’agglomération s’est engagée dans une politique de valorisation des déchets afin de diminuer la part enfouie. Sensibilisation au tri sélectif, optimisation des filières de collecte, création d’infrastructures d’envergure sont mis en œuvre pour assurer un service public de qualité dans le respect d’une démarche durable. L’objectif : maîtriser les coûts de gestion de collecte et la globalité de la filière des déchets en préservant notre environnement. SENSIBILISER AU TRI SÉLECTIF Trier plus et mieux pour réduire les déchets enfouis est une priorité du Grand Narbonne. Sensibilisation dans les écoles ou en porte-à-porte sur les communes du Grand Narbonne sont autant d’actions menées pour inciter et favoriser le tri sélectif sur le territoire. OPTIMISER LA GESTION DES DÉCHETS Moderniser les modes de collecte avec par exemple l’installation de conteneurs enterrés, adapter les déchetteries, développer les filières de collecte de déchets spécifiques, tout est mis en œuvre pour assurer une gestion optimisée et maîtriser les coûts du service. … ET LES OBJECTIFS DU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT La Communauté d’agglomération s’est, de plus, engagée dans une démarche de traitement des déchets conforme aux objectifs du Grenelle de l’Environnement I et II. LES OBJECTIFS PRINCIPAUX DU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT : Développer le tri et la valorisation Cibler en priorité les fractions accessibles sur les encombrants et les déchets ménagers résiduels ◆ Disposer de filières stables et pérennes ◆ Rechercher des techniques innovantes ◆ Implanter ces activités de manière cohérente et rationnelle ◆ ANTICIPER L’ESSOR DÉMOGRAPHIQUE… Cet enjeu est d’autant plus prégnant pour Le Grand Narbonne, qu’il est situé dans une zone fortement touristique, ce qui implique une importante augmentation de sa population et du volume de déchets produits pendant le pic de la période estivale, notamment sur le littoral. ◆ LE GRAND NARBONNE CONCRÉTISE ENCORE DAVANTAGE SES AMBITIONS DANS LA RÉDUCTION ET LA VALORISATION DES DÉCHETS LA CRÉATION D’UN PÔLE DE VALORISATION DES DÉCHETS, UN OUTIL PHARE AU SERVICE DE LA POLITIQUE DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT DU GRAND NARBONNE Afin de poursuivre et d’amplifier les actions entreprises en faveur de la valorisation des déchets, Le Grand Narbonne a choisi de développer un programme ambitieux et exemplaire en créant un Pôle Environnement, performant et innovant. Cette unité, située à proximité de l’installation de stockage de Lambert, regroupera des outils de valorisation polyvalents, complémentaires, innovants et évolutifs. LA GESTION DU PÔLE ENVIRONNEMENT Les élus de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne ont confié l’exploitation du site à la société SITA, dans le cadre d’une délégation de service public. SITA assurera donc la construction et l’exploitation du futur Pôle Environnement pour une durée de 20 ans. C’est au cœur de cette unité que seront traitées les 75 000 tonnes de déchets collectées chaque année sur le territoire du Grand Narbonne. Les outils performants de valorisation et de tri permettront ainsi de recycler jusqu'à 36% des déchets du Pôle Environnement. Le Pôle Environnement constitue donc aujourd’hui l’outil phare du Grand Narbonne en matière de tri et de valorisation. Situé à proximité immédiate de l’installation de stockage de déchets non dangereux de Lambert, à Narbonne, le Pôle Environnement s’intègre dans la filière de traitement des déchets qui est maîtrisée, dans son intégralité, par Le Grand Narbonne. DES ENJEUX ÉCONOMIQUES, TECHNIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX ◆ SITA investira près de 8 M€ dans les aménagements du futur Pôle Environnement. Cela concerne le bâtiment, son intégration paysagère, les ateliers de valorisation. Un effort particulier sera également porté sur l’ergonomie et les conditions de travail de la chaîne de tri. ◆ Sur le plan technique, la délégation de service public garantit à la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne des performances techniques et environnementales optimisées (amélioration du taux de valorisation, qualité des produits triés…). FICHE N° 2 FLUX DES DÉCHETS DE LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DU GRAND NARBONNE : DES FILIÈRES DE VALORISATION DE PROXIMITÉ Le Grand Narbonne possède sur son territoire de nombreuses filières de valorisation des déchets. Bénéfices : limiter les émissions de CO2 et réduire l’empreinte carbone de la collectivité. DÉCHETS VERTS Plateformes de compostage Mirepeisset et Sigean DÉCHETS TOXIQUES DES MÉNAGES Collecte et traitement via EcoDDS DEEE TRIADIS (Castelnau Le Lez 34) GRAVATS Clape recyclage ( Vinassan 11), Sorena ( Montredon des Corbières 11) , Lavoye ( Lapalme 11) et Minervois recyclage ( Mailhac 11) BOUTEILLES DE GAZ Repreneur officiel Butagaz, Antargaz, Repsol… EXTINCTEURS SNSI (Montredon des Corbières 11) (Perpignan 66) VERRE Recyclage à l’usine OI Manufacturing (Béziers 34) PNEUMATIQUES Eurec à Béziers (filières ALIAPUR) PILES Corepile (Castres 81) LAMPES ET NÉONS Recylum (Castres 81) BATTERIES ET FERRAILLES Ets BELTRAN (Marcorignan 11) et NADAL (Narbonne 11) HUILES DE VIDANGES Socodelli (Carcassonne 11) HUILES ALIMENTAIRES Socodelli (Carcassonne 11) VÊTEMENTS Le Relais 81 (Mazamet 81) BOUCHONS PLASTIQUES « Bouchons d’amour» (Narbonne 11) BOIS Pôle Environnement (Narbonne 11) ENCOMBRANTS Pôle Environnement (Narbonne 11) COLLECTE SÉLECTIVE Pôle Environnement (Narbonne 11) BIODÉCHETS Pôle Environnement (Narbonne 11) (broyage et évacuation en amendement agricole) et site de Bioterra à Narbonne géré par SEDE ( adhésion en septembre 2014) Socodelli (Carcassonne 11) (fabrication de compost normé avec les boues de step) DASRI Filière d’incinération spécialisée DÉCHETS MÉNAGERS Pôle Environnement (Narbonne 11) (Port la Nouvelle 11) LE PÔLE ENVIRONNEMENT, LE CŒUR DU DISPOSITIF DE VALORISATION DES DÉCHETS DU GRAND NARBONNE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU GRAND NARBONNE DISPOSE DE L’ENSEMBLE DES SOLUTIONS DE VALORISATION POUR SES DÉCHETS Avec la création de nouveaux outils de valorisation au sein du Pôle Environnement, la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne dispose de l’ensemble des solutions de valorisation pour ses déchets. Véritable opportunité pour l’activité économique du Narbonnais, le Pôle Environnement s’adresse à l’ensemble des acteurs publics ou privés de l’Industrie, des Services ou du Commerce. Les 75 000 tonnes de déchets ménagers collectées chaque année au sein de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne seront dirigées vers le Pôle Environnement. Des déchets tiers pourront également être accueillis sur le site afin d’optimiser le rendement des installations. Les perspectives de réception de déchets tiers seront celles identifiées dans le futur plan départemental de prévention et de gestion des déchets de l’Aude. 3 FORMES DE VALORISATION POUR 5 FAMILLES DE DÉCHETS 5 familles de déchets sont concernées dans le cadre de la gestion des déchets ménagers de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne : ◆ Les déchets recyclables issus des collectes sélectives ◆ Le bois ◆ Les encombrants ◆ Les biodéchets ◆ Et les déchets ménagers résiduels 3 formes de la valorisation des déchets sont proposées : ◆ La valorisation matière « recyclage » pour le bois, les emballages et les encombrants ◆ La valorisation organique à travers les biodéchets sur un atelier de compostage de déchets ménagers puis ultérieurement en s’appuyant sur les solutions et le programme de recherche qui sera engagé avec l’INRA Narbonne et le CIRSEE ◆ La valorisation matière et énergétique avec l’atelier bois et la possibilité de création d’un combustible issu de déchet (CSR). Les déchets non valorisables seront orientés vers l’installation de stockage de Lambert et seront également valorisés en énergie grâce à la transformation du biogaz en électricité. Il est à noter que la proximité des activités du Pôle Environnement avec l’installation de stockage réduit considérablement l’impact environnemental lié au transport. LE PÔLE ENVIRONNEMENT, LE CŒUR DU DISPOSITIF DE VALORISATION DES DÉCHETS DU GRAND NARBONNE L’OBJECTIF DU FUTUR PÔLE ENVIRONNEMENT : LE BON DÉCHET DANS LA BONNE FILIÈRE Le futur Pôle Environnement remplira une quadruple mission : ◆ Augmenter significativement, par un tri très performant, la quantité de déchets valorisés pour les déchets recyclables issus des collectes sélectives et le bois ◆ Valoriser les encombrants qui étaient jusque là orientés vers l’installation de stockage ◆ Développer une nouvelle filière de valorisation des biodéchets ◆ Diminuer la part des déchets ménagers résiduels stockée FAVORISER LE TRI À LA SOURCE DES DÉCHETS ORGANIQUES La valorisation des biodéchets concerne les déchets organiques issus des gros producteurs (cuisines centrales, marchés, halles…). Sur le gisement principal que constituent les déchets ménagers résiduels, SITA accompagnera la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne dans la mise en place du tri à la source directement sur les zones de production de déchets, en sélectionnant des gisements spécifiques identifiés comme haut potentiel organique. UNE MISE EN ROUTE PROGRESSIVE POUR UN FONCTIONNEMENT OPTIMAL LE 26 AVRIL 2017 Signature de la DSP AVRIL 2014 Fin de la mise en service industrielle et réception du Pôle Environnement Début des travaux et démarrage de la mise en service industrielle FIN 2014 ◆ Continuité du service public avec gestion des 3 flux actuels : collecte sélective, bois, déchets ménagers DEBUT 2015 AVRIL 2017 ◆ Prise en charge progressive des 5 flux : collecte sélective, bois, encombrants, biodéchets, déchets ménagers ◆ Etudes sur les futurs process et choix des entreprises ◆ Réalisation des travaux sur les process des ateliers de valorisation ◆ Préparation des phases de travaux ◆ Réalisation des travaux du bâtiment et intégration paysagère ◆ Réalisation du dossier d’autorisation de demande d’exploiter (DDAE) ◆ Finalisation des étapes administratives et du permis de construire ◆ Tests et mises au point des process pendant la mise en service industrielle UNE POLITIQUE INNOVANTE DE PARTENARIAT, À L’IMAGE DU PÔLE ENVIRONNEMENT LE GRAND NARBONNE, SITA ET L'INRA NARBONNE QUAND ACTEURS PUBLICS ET PRIVÉS AVANCENT ENSEMBLE SITA, et plus largement SUEZ ENVIRONNEMENT (via le CIRSEE - Centre International de Recherche sur l'Eau et l'Environnement) franchissent un nouveau cap dans leur démarche de partenariat en nouant une étroite collaboration avec l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Narbonne et son Laboratoire de Biotechnologie de l’Environnement (LBE). Le Grand Narbonne travaille depuis plusieurs années en étroite collaboration avec l'INRA Narbonne. Ce rapprochement est inédit puisqu’il repose sur le cofinancement public/privé d’un projet de recherche et développement pluriannuel. C’est en effet la première fois qu’il est envisagé qu’un site industriel exploité par un acteur privé, dans le cadre d’une DSP, accueille en son sein un institut de recherche publique. VERS DE NOUVELLES FILIÈRES DE TRAITEMENT L’objectif de cette collaboration est l’étude et l’optimisation des techniques de méthanisation des biodéchets issus de la collecte sélective des gros producteurs tels que des cuisines centrales, des marchés... L’enjeu est de proposer, à terme, de nouvelles filières de valorisation basées sur des propositions concrètes adaptées aux contraintes des gisements des déchets locaux (algues, déchets viticoles etc.). DES RECHERCHES CONJOINTES INRA / SUEZ ENVIRONNEMENT (CIRSEE) Il est prévu, par ailleurs, la construction d’une halle expérimentale sur le site de Lambert. Elle accueillera des modules pilotes de démonstration basés sur la méthanisation par voie sèche. Ces pilotes seront suivis par les équipes du LBE/INRA et par le CIRSEE, avec le support opérationnel des équipes de SITA. Le projet bénéficiera en outre de l’utilisation des équipements analytiques du LBE/INRA. De plus, un laboratoire sera mis en place de façon à faire progresser, dans la durée, l’avance acquise sur ces sujets. Ce projet sera piloté par un comité réunissant la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, SITA, l’INRA et le CIRSEE. Il se réunira pour faire le point sur l’avancement des travaux de recherches et les évolutions techniques, réglementaires et économiques. UNE POLITIQUE INNOVANTE DE PARTENARIAT, À L’IMAGE DU PÔLE ENVIRONNEMENT QUELLES SONT LES GRANDES ÉTAPES DU PROJET DE RECHERCHE ? • PHASE 1 : Cartographie et pré-caractérisations des ressources organiques disponibles - Quantification et qualification des ressources organiques qui pourraient être valorisées au sein du Pôle Environnement. - Ces évaluations seront menées pour pré-évaluer l’intérêt technique et économique des différentes sources de matière organique. • PHASE 2 : Etude laboratoire de la biodégradabilité des déchets organiques et des prétraitements/mélanges envisageables à échelle industrielle pour l’optimiser - Identifier les prétraitements requis (mécanique, thermique, chimique, enzymatique) pour optimiser les voies de valorisation organique. Evaluer le potentiel des flux de matières organiques résiduaires identifiés. - Cette phase a comme enjeu de faire la preuve de la faisabilité technique des voies de valorisation de ces déchets organiques à l’échelle territoriale et d’en déduire un premier bilan technico-économique en fonction des flux accessibles, des prétraitements nécessaires et/ou envisageables et des rendements de conversion. • PHASE 3 : Etude en pilotes pour évaluer différents scénarios et sélectionner la (ou les) filière optimale - Le passage à l’échelle pilote permet de se positionner dans des conditions qui se rapprochent des conditions industrielles. Cette phase va assurer la consolidation des données opérationnelles qui vont être nécessaires aux décisions pour l’étape de démonstration. - Le Comité de pilotage décidera de la suite du projet et de la construction de l’unité de démonstration. Soit le projet suit sa progression conformément aux objectifs des phases 3 et 4, soit la collaboration scientifique se poursuivra sur les points critiques relevés lors des premières phases. • PHASE 4 : Cahier des charges de l’unité pilote de démonstration - Cette phase sera décidée en fonction des résultats obtenus sur les essais pilotes et du bilan de l’analyse technico-économique préliminaire. - L’objectif est d’établir le dimensionnement d’une unité complète de traitement par digestion anaérobie voie sèche de déchets organiques collectés au niveau territorial. EN QUOI EST-IL INNOVANT ? Parmi les choix technologiques innovants figurent celui d’articuler cette valorisation des déchets organiques autour d’un procédé de digestion anaérobie de type « voie sèche » (siccité de la matière supérieure à 20%) qui permet d’optimiser la collecte territoriale, de minimiser les coûts de traitement/transport de sous-produits liquides, d’assurer un rendement élevé en biogaz et la production de sous-produits à valeur agronomique et/ou énergétique. Il est à noter qu'une unité de valorisation du biogaz est présente sur l'installation de stockage de Lambert depuis plusieurs années. Le biogaz transformé permet de produire de l'électricité. QUELLES SONT LES APPLICATIONS PRÉVUES DANS LE CADRE DU PROJET ? L’objectif final de ce projet est de valider l’intérêt d’une unité de digestion anaérobique des biodéchets et de construire une unité opérationnelle qui sera localement la vitrine technologique pour la valorisation des déchets organiques d’un territoire. Crédit photos : Eric Thibaud Le projet initial, prévu sur 4 ans, est articulé en 4 phases qui vont progressivement répondre aux enjeux techniques et économiques de la valorisation des déchets organiques sur le territoire du Grand Narbonne. LES ATELIERS DE VALORISATION CHIFFRES 2012 L’ATELIER DÉCHETS RECYCLABLES ISSUS DE LA COLLECTE SÉLECTIVE Cet atelier est dédié au tri de deux flux : ◆ Les emballages ménagers résiduels (EMR) ◆ Les journaux, revues, magazines (JRM) BILAN MATIÈRE ATTENDU Cet atelier réceptionnera 4 496 tonnes de déchets en provenance de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, dont : ◆ 1 708 tonnes d’EMR (emballages ménagers résiduels) ◆ 2 788 tonnes de JRM (journaux, revues, magazines) Soit l’équivalent de plus de 74 millions de boîtes à œufs produites à partir de papier/carton recyclé ÉVOLUTIVITÉ PRÉVUE Dans l’hypothèse d’une évolution des consignes de tri des plastiques, l’atelier permettra le tri : ◆ Des films plastiques ◆ Et de 2 catégories de plastiques, les rigides et les souples L’atelier Déchets recyclables issus de la collecte sélective pourra également s’adapter et traiter, si besoin, des collectes mélangeant les emballages ménagers résiduels et les journaux, revues, magazines. Cela présente l’avantage, pour les habitants du Grand Narbonne, de réduire la quantité de bacs « Collecte sélective » tout en maintenant la même qualité de tri. GESTION DES REFUS Les refus du process de tri seront mis en balles, pesés et acheminés vers l’installation de stockage de Lambert. Le taux de refus global ne dépassera pas 10%. ET APRÈS… Tous les produits extraits de l’atelier Déchets recyclables issus de la collecte sélective seront mis en balles à l’exception de l’acier qui est conditionné en paquets. Les balles seront transférées vers des filières de recyclage par des transporteurs gérés par SITA. LES ATELIERS DE VALORISATION L’ATELIER ENCOMBRANTS Il s’agit d’un process de tri/valorisation dédié aux encombrants (matelas, canapés, meubles…) des déchetteries de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne. GESTION DES REFUS Ils seront pesés et acheminés vers l’installation de stockage de Lambert pour une valorisation énergétique à partir du biogaz produit. ÉVOLUTIVITÉ PRÉVUE L’acquisition d’un affineur mobile est envisagée. Cet équipement permettrait de sélectionner, en sortie de tri, la fraction légère des encombrants qui serait destinée à la fabrication de CSR (Combustible solide de récupération). Ceci permettra d’atteindre un taux de valorisation proche de 50%. BILAN MATIÈRE ATTENDU Cet atelier réceptionnera 14 624 tonnes d’encombrants. Il permettra, à terme, la valorisation de 50% de ces encombrants qui étaient jusque là destinés au stockage. Le process de tri valorisera ainsi : ◆ 292 tonnes de papier-carton, soit l’équivalent de 4,8 millions de boîtes à œufs ◆ 643 tonnes de gros de magasin (gros cartons des commerçants), soit plus de 1 600 tonnes de bois économisées ◆ 775 tonnes de ferreux et non ferreux, soit l’équivalent « fer » d’environ 15 000 chariots de supermarché ou l’équivalent « aluminium » de 450 000 trottinettes ◆ 1 287 tonnes de bois B (contenant des traces de peinture ou de vernis) soit l’équivalent de plus de 385 000 litres de fioul économisés ◆ Du bois A (non traités ou faiblement traités) en quantité négligeable ◆ Du CSR (Combustible solide de récupération) destiné principalement aux industriels cimentiers LES ATELIERS DE VALORISATION L’ATELIER BOIS Le process mis en place permettra le tri / valorisation : ◆ Du bois A (non traités ou faiblement traités) ◆ Du bois B (contenant des traces de peinture ou de vernis) ◆ Des ferrailles, sorties en amont du « flux bois » grâce à un déferrailleur et valorisées en recyclage (quantité négligeable) BILAN MATIÈRE ATTENDU Cet atelier réceptionnera 5 320 tonnes de bois en provenance de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, dont : ◆ 4 033 tonnes de bois A et B ◆ 1 287 tonnes de bois B issu de l’atelier encombrants Il permettra la valorisation matière de près de 100% des déchets entrants : ◆ 490 tonnes de bois A ◆ 4 821 tonnes de bois B Soit l’équivalent de plus d’un million et demi de litres de fioul économisés. Une solution d’affinage sur le bois B permettra, par ailleurs, de produire un Combustible solide de récupération (CSR), valorisable par voie thermique auprès de l’industrie cimentière locale afin de s’inscrire dans une économie circulaire de proximité. LES ATELIERS DE VALORISATION L’ATELIER VALORISATION ORGANIQUE Il concerne le flux des déchets ménagers résiduels initialement destiné, dans son intégralité, au stockage. Une partie de ce gisement - les déchets à fort potentiel organique - sera extraite du flux des déchets ménagers résiduels et orientée vers une nouvelle filière de valorisation organique présente au sein de cet atelier. 3 728 tonnes de biodechets seront valorisées. APPORT DE BIODÉCHETS GRÂCE AU TRI À LA SOURCE Il s’agit des déchets organiques (biodéchets) issus des gros producteurs (cuisines centrales, marchés, halles…). Sur le gisement principal que constituent les déchets ménagers résiduels, SITA accompagnera la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne dans la mise en place du tri à la source directement sur les zones de production de déchets en sélectionnant des gisements spécifiques identifiés comme haut potentiel organique. UNE SOLUTION DE MÉTHANISATION EFFICACE GRÂCE À UN PARTENARIAT INNOVANT SITA, via le centre de recherche de SUEZ ENVIRONNEMENT, a conclu un partenariat inédit avec l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Narbonne et son Laboratoire de Biotechnologie de l’Environnement (LBE). L’objectif de cette collaboration est l’étude et l’optimisation des techniques de méthanisation des biodéchets issus de la collecte sélective des gros producteurs. L’enjeu est de proposer, à terme, de nouvelles filières de valorisation basées sur des propositions concrètes, adaptées aux contraintes des gisements des déchets locaux (algues, déchets viticoles etc.) et répondant aux enjeux des différents acteurs. L’accord de partenariat entre SITA et l’INRA Narbonne prévoit le co-financement, par les différents partenaires, d’un programme de recherche et développement pluriannuel. Il est prévu par ailleurs la construction d’une halle expérimentale sur le site de Lambert. Elle accueillera des modules pilotes de démonstration, basés sur la méthanisation par voie sèche. Ces pilotes seront suivis par les équipes du LBE/INRA et par le centre de recherche et développement de SUEZ ENVIRONNEMENT, le CIRSEE, avec le support opérationnel des équipes de SITA. L’INTÉGRATION DU PÔLE DANS SON ENVIRONNEMENT L’architecture du Pôle Environnement est conçue dans le respect du Plan local d’urbanisme (PLU) et de la Charte du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée. UNE INSTALLATION CLASSÉE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Au regard des activités exercées, le Pôle Environnement est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise à un régime d’autorisation préfectorale. SITA doit, à ce titre, déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter afin d’obtenir un arrêté préfectoral d’exploitation fixant notamment les dispositions que SITA devra respecter pour assurer la protection de son environnement. UN SITE CERTIFIÉ ISO 14001 Le site de Lambert, sur lequel est implanté le Pôle Environnement, est certifié ISO 14001(1). SITA s’engage à renouveler cette certification, garante de son engagement en matière de management environnemental. DES BÂTIS VOLONTAIREMENT LIMITÉS Le bâtiment de tri/valorisation actuel est situé sur la plateforme haute de Lambert I, à 170 mètres d’altitude. Il est actuellement visible depuis quelques points de vue (au Sud et à l’Ouest), dont Prat-de-Cest d’une part et Peyriac-de-Mer et ses étangs, d’autre part. Les travaux seront volontairement limités afin de faciliter l’intégration du Pôle dans le paysage. Le bâtiment de tri/valorisation sera agrandi et réaménagé, afin d’adapter et optimiser l’exploitation, tout en assurant une sécurité maximale vis-à-vis de l’environnement. Une reprise complète des façades (peinture sur les bardages bois et sur la structure extérieure) est également prévue. UNE INTÉGRATION DU FUTUR BÂTIMENT DANS LE PAYSAGE Le projet prévoit par ailleurs le réaménagement des parkings au moyen d’arbres de hautes tiges. Ils seront accompagnés, sur certains îlots, d’arbustes autochtones. L’objectif est d’atténuer l’impact du bâtiment sur le paysage, vu de loin. La plantation d’essences persistantes méditerranéennes, en harmonie avec les textures et les couleurs des collines du massif forestier au sein duquel est implanté le Pôle Environnement, accentuera encore l’intégration du bâtiment dans le paysage. L’INTÉGRATION DU PÔLE DANS SON ENVIRONNEMENT DES ESPÈCES VÉGÉTALES PARFAITEMENT ADAPTÉES UNE EXPLOITATION CONÇUE POUR MAÎTRISER L’IMPACT DES ACTIVITÉS SUR L’ENVIRONNEMENT Des essences méditerranéennes, économes en eau et parfaitement adaptées aux conditions climatiques du lieu ont été privilégiées. Leur rusticité les rend par ailleurs quasi exemptes de traitements phytosanitaires. Les arbres sélectionnés sont des feuillus (pin pignon, chêne vert, laurier noble…) et des arbustes (alaterne, pistachier lentisque…). Afin de respecter un aménagement du lieu cohérent avec son environnement, les haies de cyprès, les palmiers et les pelouses - trop gourmandes en eau - ont été volontairement écartés. Différents aménagements sont prévus afin de maîtriser les impacts du Pôle sur son environnement. Ils concerneront : ◆ La maîtrise des odeurs Les activités susceptibles de générer des odeurs seront réalisées dans un bâtiment fermé et désodorisé. La totalité de l’atelier de Valorisation organique sera mise en dépression afin de collecter, canaliser puis traiter l’air ambiant. L’air aspiré sera ensuite traité par un biofiltre avant rejet vers l’extérieur. ◆ La maîtrise des poussières Les encombrants seront traités dans un bâtiment fermé équipé d’un système de dépoussiérage. La circulation des véhicules se fera sur des voies en enrobé pour éviter l’envol de poussières. ◆ La maîtrise des envols Les ateliers de valorisation des déchets seront situés dans un bâtiment fermé. Des auvents seront par ailleurs construits pour les stockages extérieurs de matières en attente de transfert. ◆ La maîtrise des bruits L’ensemble des équipements prévus seront conçus pour limiter les bruits. La majorité des équipements fixes seront placés à l’intérieur du bâtiment. Les dispositifs d’extérieur (ventilateurs, dépoussiéreurs…) seront insonorisés. Par ailleurs, les agents travailleront dans des locaux insonorisés: cabine de tri, cabine de pelle à grappin ou télescopique. Les équipements mis en place permettront de respecter les valeurs limites, définies par l’arrêté d’exploitation. ◆ La gestion des eaux Les eaux pluviales (toiture, voiries) seront collectées par les réseaux d’évacuation (caniveaux, fossés…) en périphérie des voiries et seront acheminées vers les bassins existants prévus à cet effet. Après contrôles de la qualité des eaux des bassins d’eaux pluviales, les rejets s’effectueront dans les cours d’eau du Valladou et du Mourel Redon. Un nouveau réseau d’«eaux vannes » récupérant les eaux usées des nouveaux locaux sociaux rejettera les flux collectés dans la fosse existante en limite du bâtiment. (1) La certification ISO 14001 est une norme internationale. Elle définit les exigences relatives à l’élaboration, la mise en œuvre, la maintenance et l’évaluation d’un Système de management environnemental (SME). EMPLOI LOCAL, DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES ET NOUVEAUX DÉBOUCHÉS MÉTIERS L’EMPLOI LOCAL FAVORISÉ Dans les métiers de l’environnement, et plus particulièrement dans celui des déchets, les emplois sont par essence non délocalisables car les solutions de valorisation et de traitement doivent être au plus proche des lieux d’émission des déchets sur chaque territoire. L’équipe dédiée au Pôle Environnement sera constituée d’une vingtaine de personnes dont : ◆ 1 responsable de site ◆ 1 attaché d’exploitation ◆ 1 agent administratif ◆ 1 électromécanicien ◆ 2 conducteurs de ligne ◆ 4 conducteurs d’engin ◆ 7 trieurs Le Pôle Environnement génèrera également des emplois indirects par l’intermédiaire de la sous-traitance nécessaires, d’emplois de recherche et de thèses. Le caractère évolutif du site et l’ambition du partenariat avec l’INRA en termes de recherches de nouvelles filières de valorisation, ouvrent des perspectives intéressantes quant au développement de savoir-faire locaux et de nouvelles compétences métiers aux multiples débouchés. UNE POLITIQUE DE FORMATION SOLIDE AU SERVICE DE LA QUALITÉ DE SERVICE, DE LA SÉCURITÉ ET DU DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES SITA consacre des efforts importants à la formation de ses équipes, avec l’objectif de garantir à ses clients une qualité de service et de sécurité maximale. L’ensemble des collaborateurs de SITA bénéficient de programmes de formation continue liés à différentes thématiques : la gestion des déchets, la modernisation technique, les enjeux en matière de sécurité... Cette politique de développement des compétences et de la sécurité au travail déployée à l’échelle du groupe SITA, s’appliquera aux salariés du Pôle Environnement. A son arrivée au sein de la société, chaque nouveau collaborateur est ainsi pris en charge par son responsable hiérarchique et reçoit une information concernant : ◆ Le fonctionnement général de la société ◆ Son rôle dans la structure ◆ Les règles de sécurité générales et celles liées à son poste de travail ◆ La démarche qualité/environnement de l’entreprise Dans le cadre spécifique du futur Pôle Environnement, cette procédure d’accueil sera renouvelée aux collaborateurs déjà en poste afin de rappeler les consignes existantes et présenter celles liées aux nouveaux équipements. SITA forme une partie de ses salariés au tutorat afin d’améliorer la formation et le perfectionnement des nouveaux collaborateurs. Un tuteur est un salarié formateur ayant de l’expérience dans son métier et un comportement exemplaire, désireux de transmettre : ◆ Son savoir-faire ◆ Sa vigilance par rapport aux consignes de sécurité ◆ Ses méthodes de travail UN PÔLE ENVIRONNEMENT PÉDAGOGIQUE ET ACCESSIBLE UN VÉRITABLE PARCOURS INITIATIQUE POUR BIEN COMPRENDRE LA GESTION DES DÉCHETS Le Pôle Environnement aura un rôle pédagogique et sera aménagé afin de recevoir des visiteurs. Une salle d’accueil du public sera d’ailleurs prévue à cet effet. Elle permettra, en préambule à la visite, une présentation générale du Pôle Environnement. Un parcours de visite, très pédagogique, sera organisé à l’intérieur du bâtiment d’exploitation via une passerelle sécurisée. Il permettra d’avoir une vision d’ensemble du site et de ses équipements. Outre les visites, d’autres outils seront mis à disposition pour éclairer les différents publics sur le fonctionnement du site d’une part, mais aussi pour renforcer l’information, la connaissance et la compréhension des enjeux de ce type d’outil industriel. C’est par exemple le cas de la mallette pédagogique, un outil d’animation apprécié des ambassadeurs du tri et des enseignants. Cette mallette pédagogique est un support très complet, contenant une fiche technique par flux de déchets, un film, un jeu interactif et des échantillons de matières premières secondaires permettant d’apporter un éclairage concret sur la gestion des déchets. UNE COMMUNICATION TRANSPARENTE SUR LES ACTIVITÉS DU PÔLE ENVIRONNEMENT Le Pôle Environnement constitue, pour la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, une vitrine de sa politique innovante en matière environnementale. Même s’il s’agit d’un outil industriel de pointe, il reste avant tout ouvert à tous ceux qui souhaitent en comprendre le rôle environnemental et le fonctionnement. Cette ouverture se traduit par une volonté d’accessibilité et de transparence, à travers plusieurs temps forts : ◆ Une brochure explicative Un document de présentation synthétique des activités du Pôle Environnement sera réalisé regroupant des infographies et les informations clés du site. ◆ Les matinales environnementales Une matinée par semaine, selon un planning géré par la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, les ambassadeurs de tri s’approprieront le site pour le présenter aux différents publics concernés : riverains, scolaires, élus, associations, commerçants… ◆ La journée portes ouvertes Une journée portes ouvertes sera par ailleurs organisée une fois par an à destination des élus, riverains, commerçants, scolaires, associations, équipes du site et leurs familles, ambassadeurs de tri, partenaires, etc. LEXIQUE BIODÉCHET MÉTHANISATION Le Code de l’Environnement précise la définition des biodéchets : « tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires ». Procédé biologique de dégradation de la matière organique par des communautés bactériennes en absence d’oxygène (digestion anaérobie). Ce procédé conduit à la production de biogaz principalement constitué de méthane et d’un résidu plus ou moins liquide selon les procédés appelé digestat. Le méthane contenu dans le biogaz est valorisé sous forme de chaleur, d’électricité ou de carburant. Le digestat fait l’objet d’un traitement par compostage pour être valorisé comme amendement organique. COLLECTE SÉLECTIVE Elle vise à collecter les déchets ménagers pré-triés par les producteurs ou usagers (verre, papiers, cartons, journaux, magazines, plastiques etc.) afin de les valoriser dans des unités de tri spécifiques. REFUS DE TRI Déchets non récupérés à l’issue du tri industriel. Ils font l’objet d’un traitement ultérieur. COMBUSTIBLE SOLIDE DE RÉCUPÉRATION (CSR) VALORISATION BIOLOGIQUE Le CSR est un combustible de substitution dérivé des déchets industriels banals et des encombrants de déchèteries de qualité hétérogène ou volumineux. Il est utilisé pour son haut pouvoir calorifique, à des fins de valorisation énergétique, en substitution de combustible fossile classique (coke, fuel…). La valorisation biologique, appelée aussi valorisation organique, est un mode de traitement des déchets organiques par compostage ou méthanisation. Il existe plusieurs flux de déchets organiques : les boues (fumier, lisier, boues d’épuration), la fraction fermentescible des déchets ménagers (épluchures, etc.), les déchets fermentescibles de l’industrie agro-alimentaire, les déchets verts et sous-produits de l’agriculture. DÉCHETS ENCOMBRANTS Les encombrants sont les déchets des ménages qui ne peuvent être pris en compte par la collecte usuelle des déchets ménagers, en raison de leur poids ou de leur taille. Il s’agit notamment des biens d’équipements ménagers usagés, des déblais, des gravats, des déchets verts des ménages. DÉCHETS FERMENTESCIBLES Déchets composés de matières organiques biodégradables. FLUX DE DÉCHETS Fraction du gisement des déchets séparée par le producteur ou le personnel de collecte. VALORISATION ÉNERGÉTIQUE La valorisation énergétique consiste à récupérer le pouvoir calorifique des déchets et à le transformer en électricité et/ou en chaleur. Cette valorisation se fait principalement par l’incinération de déchets ménagers et industriels, mais également par la méthanisation et le stockage des déchets. VALORISATION MATIÈRE La valorisation matière recouvre le réemploi, la réutilisation, la régénération et le recyclage des matériaux extraits des déchets. Les nouveaux matériaux générés sont appelés «matières premières secondaires » ou « matières premières recyclées ». On parle de valorisation « en boucle » quand la matière est recyclée dans le produit dont elle est issue : le verre redevient verre, les bouteilles d’eau en PET (Polyéthylène Téréphtalate) redeviennent bouteilles d’eau. Et de valorisation « en cascade » quand la matière est orientée vers d’autres usages : le caoutchouc issu des pneus devient un revêtement souple pour aires de jeux, ou le PET devient du textile polaire. SITA, LEADER DES SOLUTIONS DE VALORISATION DES DÉCHETS EN FRANCE Plus de 90 ans d’histoire : • 1919 : Création de la “Société Industrielle de Transport Automobile“ : collecte des déchets ménagers de Paris • 1960 : SITA évolue sur l’aval du métier de la gestion des déchets avec les activités de traitement et prend une envergure nationale • 1971 : Rachat de SITA par Lyonnaise des Eaux • 1990 : Internationalisation en Grande Bretagne, Belgique, Allemagne, Pays-Bas… • 2000 : Forte croissance des activités et démarrage du recyclage (valorisation matières) Numéro un en France dans la gestion et la valorisation des déchets, coleader sur le plan européen, SITA, créée en 1919, est un acteur majeur de l’économie circulaire. Cette filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT propose aux collectivités et aux entreprises des solutions adaptées et innovantes. Collecter, trier, traiter et valoriser pour tout type de clients (collectivités et entreprises), en s’appuyant sur une expertise et un réseau international : SITA est l’expert de l’ensemble du cycle de gestion et de valorisation des déchets. Dans un contexte en perpétuelle évolution, SITA conseille et accompagne ses clients dans la mise en oeuvre de solutions reposant sur la complémentarité de ses activités de gestion et de valorisation des déchets. Aujourd’hui, son ambition consiste à proposer des solutions de valorisation matière, énergétique et organique adaptées aux enjeux des territoires et aux différents types de déchets. Avec 20 000 collaborateurs, SITA FRANCE a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros, au service de 80 000 clients entreprises et collectivités. • 2012 : SITA met le «cap sur la Valo !» et le développement des activités de valorisation matières, biologique, énergétique 2013 - 2015 PÔLE ENVIRONNEMENT DU GRAND NARBONNE SITA MÉDITERRANÉE 225 LA VALORISATION DES DÉCHETS : 1 collaborateurs UN LEVIER DE DÉVELOPPEMENT 5 000 DURABLE DES TERRITOIRES clients entreprises, En région Méditerranée, SITA, expert de la valorisation des déchets sous toutes ses formes - matière, biologique et énergétique, propose des solutions fondées sur l’excellence technique et l’innovation. SITA accompagne la croissance durable et responsable de ses clients collectivités, entreprises et professionnels de santé grâce à la transformation des déchets en nouvelles ressources. En région PACA et Languedoc Roussillon, SITA s’appuie sur un réseau de 6 agences de proximité, qui conseillent et développent des services sur-mesure, conciliant optimisation environnementale et maîtrise des coûts. SITA gère 36 unités de traitement et de valorisation réparties sur 11 départements. Ensemble, nous pouvons faire de nos belles régions une référence exemplaire pour la gestion des déchets. SITA Méditerranée et tous ses collaborateurs sont fiers d’y contribuer chaque jour aux côtés de leurs clients. Frédéric Gourdin, collectivités et professionnels de la santé 1 500 000 habitants collectés 650 000 tonnes de déchets valorisées 188 700 MWh électriques vendus 229 millions d’euros de chiffre d’affaires Directeur Général SITA Méditerranée RÉFÉRENCES SITA exploite AMETYST à Montpellier (34), la plus grande usine de France de bio méthanisation qui permet de traiter les déchets ménagers des 400 000 habitants de l’agglomération Montpelliéraine. Une solution de valorisation énergétique et agronomique innovante. SITA trie les déchets issus de la collecte sélective de Marseille Provence Métropole et de la Communauté du Pays d’Aix sur son centre de tri du Jas de Rhodes (13) d’une capacité de 50 000 tonnes. Ce site multi-filières accueille aussi une installation de stockage des déchets non dangereux de 250 000 t/an qui a produit en 2012, grâce à ses moteurs biogaz, l’équivalent des besoins électriques annuels de plus de 3 400 foyers. SITA exploite NEOVAL, l’unité de tri mécano biologique des déchets ménagers du Grand Alès (30), contractualisée sous la forme d’un PPP (partenariat public privé). Cette installation de tri-compostage regroupe les technologies les plus abouties de cette filière émergeante afin de produire des matériaux recyclables, du compost et des produits combustibles pour réduire la part des déchets à éliminer. A Avignon (84), SITA exploite pour le compte du SIDOMRA, le site de NOVALIE. La diversité et la complémentarité des activités en font un site clé du territoire, avec un taux de valorisations (énergétique et matière) de 95 %. L’incinération des déchets ménagers, ceux issus des activités de soins, ainsi que les boues est complétée par des activités de tri, de déchèterie et de valorisation des mâchefers. DES EXPERTS PROCHES DE VOUS Agence Provence Méditerranée (13, 84, 30, 83 Ouest) 957 avenue d’Avignon 84140 - Montfavet Tél. : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 90 31 58 20 Agence Provence Méditerranée (13, 84, 30, 83 Ouest) 957 avenue d’Avignon 84140 - Montfavet Tél. : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 90 31 58 20 05 48 MEDISITA B.P. 7216 - Rue Antoine Becquerel 11782 - Narbonne Cedex Tél. : 04 68 41 17 17 - Fax : 04 68 41 81 86 MEDISITA B.P. 7216 - Rue Antoine Becquerel 11782 - Narbonne Cedex Tél. :Agence 04 68 41 Languedoc 17 17 - Fax : 04 68 41 81 86 Roussillon (11, 66, 34, 48) CS 17216 11785 - Narbonne Agence Tél. : Languedoc 04 68 52 99 Roussillon 52 - Fax : 04 68 41 05 25 (11, 66, 34, 48) CS 17216 11785 - Narbonne Tél. : 04 68 52 99 52 - Fax : 04 68 41 05 25 05 48 34 11 11 66 66 Agence Languedoc Roussillon (30, 11, 66, 34, 48) Zone industrielle du polygone Nord - 550, Rue Ettoré Bugatti Agence Languedoc 66000 - PerpignanRoussillon (30, 11, Tél.66, : 0434, 6848) 52 99 52 - Fax : 04 68 52 99 59 Zone industrielle du polygone Nord - 550, Rue Ettoré Bugatti 66000 - Perpignan Tél. : 04 68 52 99 52 - Fax : 04 68 52 99 59 Direction générale SITA MÉDITERRANÉE Direction générale SITA MÉDITERRANÉE 04 84 30 34 Agence Alpes Côte d'Azur (04, 05, 06, 83 Est) Espace Saint Isidore 444 route de Grenoble 06200Côte - Nice Agence Alpes d'Azur : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 93 27 27 38 (04, 05, 06,Tél. 83 Est) Espace Saint Isidore 444 route de Grenoble 06200 - Nice Tél. : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 93 27 27 38 84 13 30 13 06 04 06 83 83 Agence Alpes Côte d'Azur (04, 05, 06, 83) 119 avenue Robert Brun 83500Côte - La Seyne-sur-Mer Agence Alpes d'Azur (04, 05, 06,Tél. 83) : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 94 30 03 97 119 avenue Robert Brun 83500 - La Seyne-sur-Mer MEDISITA Agence Provence Méditerranée Tél. : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 94 30 03 97 11605 chemin de la Vallée (13, 84) 13400 - Aubagne 2449 avenue du Capitaine Corvette Paul Brutus Tél. : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 91 18 70 33Agence Provence Lieu-dit « Le Jas de Rhodes » MEDISITA Méditerranée 11605 chemin de la Vallée (13, 84) 13170 - Les Pennes Mirabeau 13400 - Aubagne 2449 avenue Brutus Tél. du : 04Capitaine 91 51 12Corvette 22 - Fax Paul : 04 91 24 73 94 Tél. : 04 93 27 27 31 - Fax : 04 91 18 70 33 Lieu-dit « Le Jas de Rhodes » 13170 - Les Pennes Mirabeau Tél. : 04 91 51 12 22 - Fax : 04 91 24 73 94 SITA MÉDITERRANÉE Agence Collectivités Agence Collectivités Agence Entreprises Agence Entreprises 1330 rue Guillibert de la Lauzière 13856 Aix-en-Provence Cedex 3 MEDISITA Tél : 04 42 99 12 99 MEDISITA Fax : 04 42 99 12 98 www.sita.fr RÉFÉRENCES SITA facilite la gestion multisites des déchets industriels banals de CASINO. Ce contrat concerne plus de 25 entités sur le périmètre Méditerranée et se distingue par sa solution de facturation centralisée facilitant notamment l’envoi de reportings et la transmission des unités d’œuvre. Capable de dialoguer avec le système d’information du client, l’outil G2FM permet de limiter la facturation à un seul émetteur pour l’ensemble des sites. SITA s’inscrit dans une logique de gestion globale « gagnant/ gagnant » avec le COVALDEM 11 (communes réunies autour de la ville de Carcassonne). Collectes, nettoiement (ville de Carcassonne), tri, transfert et gestion de haut de quai de déchèteries, autant de prestations confiées à SITA qui illustrent une relation de partenariat basée sur la confiance et la transparence, offrant de réels leviers de mutualisation de moyens et de maîtrise budgétaire. SITA a mis en place la tarification incitative en apport volontaire avec le SMICTOM de l’Embrunais Savinois (05) pour la collecte des déchets ménagers. 332 bornes semienterrées et « intelligentes » sont équipées d’un système calculant leur taux de remplissage afin de rationnaliser la collecte. Grâce a un dispositif de lecteur de badges, permettant la reconnaissance des usagers et l’enregistrement du nombre de dépôts, la facturation se fait en fonction de l’utilisation du service. SITA et McCormick (84) scellent une volonté commune de s’engager à atteindre un taux de valorisation de 70% sur 4 sites au travers d’un « contrat objectivé ». Parmi les multiples dispositifs déployés dans cette perspective, figurent notamment : audits de l’existant, signalétique déchets revue, guide de tri, sensibilisation des collaborateurs, plans de progrès, etc.