Nouvel algorithme de calcul des consommations
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Nouvel algorithme de calcul des consommations
MEDDTL/DGALN/DHUP Nouvel algorithme de calcul des consommations conventionnelles des logements pour la réalisation des diagnostics de performance énergétique MEDDTL/DGALN/DHUP 1 SOMMAIRE 1 INTRODUCTION 6 2 LA METHODE CONVENTIONNELLE 6 3 EXPRESSION DU BESOIN DE CHAUFFAGE 7 4 CALCUL DES DEPERDITIONS DE L’ENVELOPPE ENV 8 4.1 Détermination du coefficient de réduction des déperditions b 9 4.2 Calcul des U des parois opaques 4.2.1 Calcul des Umur 4.2.1.1 Schéma du calcul de Umur 4.2.1.2 Calcul des Umur0 4.2.2 Calcul des Uplancher bas (Upb) 4.2.2.1 Schéma du calcul de Upb 4.2.2.2 Calcul des Upb0 4.2.3 Calcul des Uplancher haut (Uph) 4.2.3.1 Schéma du calcul de Uph 4.2.3.2 Calcul des Uph0 11 12 12 13 15 15 17 18 18 19 4.3 Calcul des U des parois vitrées et portes 4.3.1 Caractérisation des fenêtres et des portes 4.3.1.1 Détermination de la performance du vitrage Ug 4.3.1.2 Coefficients Uw des fenêtres/porte-fenêtres : 4.3.1.3 Coefficients Ujn des fenêtres/porte-fenêtres : 4.3.1.4 Coefficients U des portes : 20 20 21 23 29 31 4.4 Calcul des déperditions par les ponts thermiques 4.4.1 Plancher bas / mur 4.4.2 Plancher intermédiaire / mur lourd 4.4.3 Plancher haut / mur 4.4.4 Refend / mur 4.4.5 Menuiserie / mur 31 32 32 32 33 33 4.5 34 5 Calcul des déperditions par renouvellement d’air DETERMINATION DES SOLLICITATIONS ENVIRONNEMENTALES 35 5.1 Calcul de METEO 35 5.2 Détermination des apports solaires 37 6 DETERMINATION DE L’INERTIE 40 6.1 Plancher haut lourd : 40 MEDDTL/DGALN/DHUP 2 6.2 Plancher bas lourd : 40 6.3 Paroi verticale lourde : 40 7 CALCUL DU FACTEUR D’INTERMITTENCE INT 41 8 CALCUL DE LA CONSOMMATION DE CHAUFFAGE (CCH) 44 8.1 Installation de chauffage sans chauffage solaire 44 8.2 Installation de chauffage avec chauffage solaire 45 8.3 Installation de chauffage avec insert ou poêle bois en appoint 45 8.4 Installation de chauffage par insert, poêle bois (ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bain 45 8.5 Installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois et un chauffage électrique dans la salle de bain (différent du chauffage principal) 45 8.6 Installation de chauffage avec chauffage solaire et insert ou poêle bois en appoint 46 8.7 Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC 46 8.8 Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC avec insert ou poêle bois en appoint 46 8.9 Installation de chauffage collectif avec Base + appoint 8.9.1 Cas général 8.9.2 Convecteurs bi-jonction 46 46 47 8.10 Installation de chauffage avec plusieurs systèmes différents indépendants et / ou plusieurs systèmes couplés différents indépendants 47 9 RENDEMENT DE DISTRIBUTION, D’EMISSION ET DE REGULATION DE CHAUFFAGE 50 9.1 Rendement d’émission 50 9.2 Rendement de distribution 50 9.3 Rendement de régulation 51 10 RENDEMENT DE GENERATION DES GENERATEURS AUTRES QU’A COMBUSTION 10.1 Rendement des générateurs à effet joule direct et des réseaux de chaleur 51 10.2 COP des PAC installées 51 10.3 COP des PAC neuves recommandées 52 11 RENDEMENT DE GENERATION DES GENERATEURS A COMBUSTION 51 52 11.1 Profil de charge des générateurs 11.1.1 Profil de charge conventionnel MEDDTL/DGALN/DHUP 52 53 3 11.1.2 Présence de un ou plusieurs générateurs à combustion indépendants 11.1.3 Cascade de deux générateurs à combustion 11.1.3.1 Cascade avec priorité 11.1.3.2 Cascade sans priorité (même contribution au taux de charge) 53 54 54 54 11.2 Pertes au point de fonctionnement 11.2.1 Chaudières basse température et condensation : 11.2.2 Chaudières standard 11.2.3 Générateurs d’air chaud 11.2.4 Radiateurs à gaz 11.2.5 Chaudières bois 55 55 57 57 58 59 11.3 Valeurs par défaut des caractéristiques des chaudières 11.3.1 Chaudières gaz 11.3.2 Chaudières fioul 61 61 61 11.4 Puissances moyennes fournies et consommées 62 11.5 Rendement conventionnel annuel moyen de génération de chauffage 62 12 CALCUL DE LA CONSOMMATION D’ECS 12.1 Un seul système d’ECS avec solaire 63 12.2 Plusieurs systèmes d’ECS (limité à 2 systèmes différents) 63 13 RENDEMENT DE DISTRIBUTION DE L’ECS 13.1 Installation individuelle 64 13.2 Installation collective 64 14 RENDEMENT DE STOCKAGE DE L’ECS 14.1 Pertes de stockage des ballons d’accumulation 65 14.2 Pertes des ballons électriques 65 14.3 Rendement de stockage 65 15 CALCUL DU BESOIN D’EAU CHAUDE SANITAIRE (BECS) 63 64 65 66 15.1 Surface habitable <27m² 15.1.1 Maison ou appartement 15.1.2 Immeuble de N appartements 66 66 66 15.2 Surface habitable >27m² 15.2.1 Maison ou appartement 15.2.2 Immeuble de N appartements 66 66 66 16 RENDEMENT DE GENERATION D’ECS MEDDTL/DGALN/DHUP 67 4 16.1 Générateurs à combustion 16.1.1 Production d’ECS seule par chaudière gaz, fioul ou chauffe-eau gaz 16.1.2 Production mixte par chaudière gaz, fioul, bois 16.1.3 Accumulateur gaz 16.1.4 Chauffe bain au gaz à production instantanée 67 67 68 68 68 16.2 Chauffe-eau thermodynamique à accumulation 69 16.3 Réseau de chaleur 70 17 CALCUL DES CONSOMMATIONS DE REFROIDISSEMENT EN MAISON 70 18 CONSOMMATIONS DE REFROIDISSEMENT EN IMMEUBLE 70 19 PRISE EN COMPTE DE LA PRODUCTION D’ENERGIE 71 20 TRAITEMENT DE CONFIGURATIONS PARTICULIERES 72 20.1 Comptage sur les installations collectives 20.1.1 Répartition des consommations de chauffage 20.1.2 Répartition des consommations d’ECS 72 72 72 21 ANNEXES 73 21.1 Fecs pour une maison avec Ecs solaire seule 73 21.2 Fecs pour une maison avec chauffage et Ecs solaire 74 21.3 Fecs pour une immeuble avec Ecs solaire seule 76 MEDDTL/DGALN/DHUP 5 1 Introduction Afin d’améliorer la qualité des diagnostics de performance énergétique, il s’avère aujourd’hui nécessaire d’augmenter le spectre des données d’entrée de la méthode de calcul. Dans la méthode actuelle de calcul des consommations conventionnelles des bâtiments, le nombre de données d’entrée à renseigner se limite à environ une trentaine. L’objectif est d’augmenter ce nombre à une soixantaine en se concentrant sur les paramètres les plus pertinents. Ces paramètres ciblés sont ceux qui ont un impact notable sur le résultat final et étant à la portée effective des diagnostiqueurs. Aujourd’hui, les données d’entrée du calcul conventionnel sont relativement détaillées sur le paramètre isolation, mais sont limitées sur d’autres paramètres influents comme l’efficience des systèmes de chauffage, la ventilation, les apports solaires et lumineux, l’orientation et les surfaces vitrées. Les bibliothèques de données qui alimentent la méthode de calcul sont également insuffisantes et doivent donc être complétées afin d’élargir le panel d’équipements ou de matériaux et ainsi affiner la précision de l’évaluation de la consommation énergétique. 2 La méthode conventionnelle Le diagnostic de performance énergétique a pour principal objectif d’informer sur la performance énergétique des bâtiments. Cette information communiquée doit ensuite permettre de comparer avec une relative objectivité les différents bâtiments entre eux. Si nous prenons le cas d’une maison individuelle occupée par une famille de 3 personnes, la consommation de cette même maison ne sera pas la même si elle est occupée par une famille de 5 personnes. De plus, selon que l’hiver aura été rigoureuse ou non, que la famille se chauffe, à 20°C ou 22°C, les consommations du même bâtiment peuvent fortement fluctuées. Il est dès lors nécessaire dans l’établissement de ce diagnostic, de s’affranchir du comportement des occupants, afin d’avoir une information sur la qualité énergétique du bâtiment. C’est la raison pour laquelle l’établissement du diagnostic de performance énergétique se fait principalement par une méthode conventionnelle de calcul des consommations. La méthode conventionnelle de calcul des consommations des bâtiments, s’appuie sur une utilisation standardisée du bâtiment pour des conditions climatiques moyennes du lieu. Les principaux critères caractérisant la méthode conventionnelle sont les suivants : En présence d’un système de chauffage dans le bâtiment autre que les équipements de chauffage mobile et les cheminées à foyer ouvert, toute la surface habitable du logement est considérée chauffée en permanence pendant la période de chauffe. Les besoins de chauffage sont calculés sur la base de Degrés-heures moyens sur 30 ans par département. Les degrés-heures sont égaux à la somme, pour toutes les heures de la saison de chauffage pendant laquelle la température extérieure est inférieure à 18°C, de la différence entre 18°C et la température extérieure. Ils prennent en compte une inoccupation d’une semaine par an pendant la période de chauffe ainsi qu’un réduit des températures de 16°C pendant la nuit de 22h à 6h. Aux 18°C assurés par l’installation de chauffage, les apports internes (occupation, équipements électriques, éclairage…) sont pris en compte à travers une contribution forfaitaire de 1°C permettant ainsi d’atteindre la consigne de 19°C. MEDDTL/DGALN/DHUP 6 Le besoin d’eau chaude sanitaire est forfaitisé selon la surface habitable du bâtiment et le département. Ces caractéristiques du calcul conventionnel peuvent être responsables de différences importantes entre les consommations réelles facturées et celles calculées dans le diagnostic de performance énergétique. En effet, tout écart entre les hypothèses du calcul conventionnel ci-dessus et le scénario réel d’utilisation du bâtiment entraine des différences au niveau des consommations. De plus, certaines caractéristiques impactant les consommations du bâtiment sont connues que de façon limitée (par exemple : les rendements des chaudières qui dépendent de leur dimensionnement et de leur entretien, la qualité de mise en œuvre du bâtiment, le renouvellement d’air du à la ventilation…). Dans la suite, les données d’entrée du calcul sont classées en données d’entrée principales et secondaires. Les données d’entrée principales sont les données de base du calcul. Les données d’entrée secondaires sont des données d’interface qui permettent de déterminer les données d’entrée principales à partir des informations recueillies sur le terrain. 3 Expression du besoin de chauffage Données d’entrée : Surface habitable du lot : SH (m²) Année de construction du bâtiment Bch= SH.ENV.METEO.INT Bch est le besoin de chauffage (kWh PCI) SH : Surface habitable du logement (m²) ENV : Déperdition thermiques par l’enveloppe et la ventilation (W/K.m3) INT : Facteur d’intermittence MEDDTL/DGALN/DHUP 7 4 Calcul des déperditions de l’enveloppe ENV Données d’entrée : Coefficient de transmission thermique : U (W/m².K) ; Surface des parois i (murs, plafonds, planchers, baies, portes) : Si (m²) ; Hauteur moyenne sous plafond : HSP (m) Coefficient de réduction des déperditions : b (sans dimension) ; Numéro du département : (sans dimension) ; Altitude du site : (m) ; Inertie du logement : (sans dimension) ; Longueur des ponts thermiques : l (m) ; Coefficient de transmission linéique : k (W/m.K) ; Déperditions par renouvellement d’air : aRa (W/m3.K) ; Surface sud équivalente : Sse (m²) Coefficient d’intermittence : INT (sans dimension) ENV DPmurs DPplafonds DPplancher s DPfenêtres DPportes PT 2.5 . Sh aRA DPmurs =b1 x Smurs1 x Umurs1 + b2 x Smurs2 x Umurs2 + b3 x Smurs3 x Umurs3 DPplafond = b1 x Splafond1 x Uplafond1 + b2 x Splafond2 x Uplafond2 + b3 x Splafondt3 x Uplafond3 DPplancher = b1 x S plancher 1 x U plancher 1 + b2 x S plancher 2 x U plancher 2 + b3 x S plancher 3 x U plancher 3 DPbaies = b1 x Sbaies1 x U baies1 + b2 x Sbaies2 x Ubaies2 + b3 x Sbaies3 x Ubaies3 DPportes = b1 x Sportes1 x Uportes1 + b2 x Sportes2 x Uportes2 + b3 x Sportes3 x Uportes3 Avec : DPi : Déperdition par la paroi i (W/K) Si : Surface de la paroi déperditive i (m²) Ui : Coefficient de transmission thermique de la paroi i (W/m².K) bi : Coefficient de réduction des déperditions pour la paroi i. Pour une paroi enterrée ou donnant sur l’extérieur, b=1. Pour un plancher sur vide sanitaire, b=0.8. Dans l’équation des déperditions, les baies sont les fenêtres et/ou les portes fenêtres. MEDDTL/DGALN/DHUP 8 4.1 Détermination du coefficient de réduction des déperditions b Données d’entrée : Surface des parois séparant l’espace habitable des locaux non chauffés : Aiu (m²) Surface des parois séparant le local non chauffé de l’extérieur, du sol, ou d’un autre local non chauffé : Aue (m²) Type de local non chauffé (garage, comble, circulation,…) Des valeurs par défaut sont données dans les tableaux suivants et ceci en fonction du rapport des surfaces Aiu/Aue et du coefficient surfacique équivalent UV,ue. Dans les tableaux suivants: la surface Aue des vérandas non chauffées doit être considérée comme non isolée. lnc désigne un local non chauffé lc désigne le local chauffé La surface Aue intègre toutes les parois du local non chauffé qui donnent sur l’extérieur, un autre local non chauffé ou qui sont enterrées. Les parois du local non chauffé sont considérées comme isolées si plus de 50% de leur surface est isolée. La surface Aiu est celle des parois séparant le local chauffé du local non chauffé. Dans la suite, les parois enterrées, donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé sont dites isolées si elles le sont à plus de 50%. Les parois en double vitrage seront considérées comme non isolées pour le calcul de b. Si les parois donnant sur l’extérieur du local non chauffé ne sont pas isolées MEDDTL/DGALN/DHUP 9 Si les parois donnant sur l’extérieur du local non chauffé sont isolées Combles fortement ventilés : Combles couverts en tuiles ou autres éléments de couverture discontinus, sans support continu. Combles faiblement ventilés : Combles couverts avec éléments de couverture continus, ou avec éléments de support discontinus sur support continu. Les parois donnant sur un bâtiment tertiaire sont considérées comme non déperditives. Dans le cas de locaux non chauffés non accessibles, une estimation des surfaces A iu et Aue peut être réalisée. Elle devra être signifiée et justifiée dans le rapport. MEDDTL/DGALN/DHUP 10 4.2 Calcul des U des parois opaques Données d’entrée : Mur Type de matériau (béton, pierre, inconnu …) Etat d’isolation (isolé, non isolé, inconnu) Niveau d’isolation (épaisseur, résistance, année d’isolation, année de construction) Type de chauffage (effet joule, autres) Plancher bas Type de plancher bas (Terre plein, vide sanitaire, …) Configuration de plancher (poutrelles hourdis, dalle béton….) Etat d’isolation (isolé, non isolé, inconnu) Niveau d’isolation (épaisseur, résistance, année d’isolation, année de construction) Type de chauffage (effet joule, autres) Surface de plancher sur terre plein Périmètre de plancher sur terre plein Plancher haut Type de plancher haut (Terrasse, combles perdus, …) Configuration de plancher (poutrelles hourdis, dalle béton….) Etat d’isolation (isolé, non isolé, inconnu) Niveau d’isolation (épaisseur, résistance, année d’isolation, année de construction) Type de chauffage (effet joule, autres) MEDDTL/DGALN/DHUP 11 4.2.1 Calcul des Umur 4.2.1.1 Schéma du calcul de Umur Umur Saisir Umur Oui Connu ? Non Non Type de mur connu ? Umur0=2 Oui Umur0 Oui Isolé ? Inconnu Umur= Oui oui Isolé ? inconnu Non Umur=2 Rconnue ? Non Non Umur= e=0 Non e connue ? Oui Oui U mur 1 1 U mur0 Risolant U mur 1 1 U mur0 e 0.04 Année d’isolation connue ? Non MEDDTL/DGALN/DHUP Oui 12 4.2.1.2 Calcul des Umur0 Umur0 est le coefficient de transmission thermique du mur non isolé (W/m².K). Murs en pierre de taille et moellons (granit, gneiss, Epaisseur (en cm) porphyres, pierres calcaires, grès, meulières, schistes, pierres volcaniques) 20 et - Murs constitués d’un seul matériaux/inconnu 3.2 Murs avec remplissage tout venant - 25 30 35 40 2.85 2.65 2.45 - - 45 2.3 - 50 2.15 2.05 - - 1.90 55 60 65 70 75 80 1.90 1.80 1.75 1.65 1.55 1.50 1.75 1.60 1.50 1.45 1.30 1.25 Epaisseur connue (en cm) Murs en pisé ou béton de terre stabilisé (à partir d’argile crue) 40 et - 45 50 55 60 65 70 75 80 1.75 1.65 1.55 1.45 1.35 1.25 1.2 1.15 1.1 Epaisseur connue (en cm) Murs en pans de bois 8 et - 10 13 18 24 32 3 2.7 2.35 1.98 1.65 1.35 Avec remplissage tout venant 1.7 Epaisseur connue (en cm) Murs bois (rondins) 10 et - 15 20 25 1.6 1.2 0.95 0.8 Epaisseur connue (en cm) Murs en briques pleines simples 9 et - 12 15 19 23 28 34 45 55 60 70 3.9 3.45 3.05 2.75 2.5 2.25 2 1.65 1.45 1.35 1.2 Epaisseur connue (en cm) Murs en briques pleines doubles avec lame d’air Murs en briques 20 et - 25 30 35 45 50 60 2 1.85 1.65 1.55 1.35 1.25 1.2 Epaisseur connue (en cm) MEDDTL/DGALN/DHUP 13 creuses 15 et - 18 20 23 25 28 33 38 43 2.15 2.05 2 1.85 1.7 1.68 1.65 1.55 1.4 Epaisseur connue Murs en blocs de béton pleins 20 et - 23 25 28 30 33 35 38 40 2.9 2.75 2.6 2.5 2.4 2.3 2.2 2.1 2.05 Epaisseur connue (en cm) Murs en blocs de béton creux 20 et - 23 25 2.8 2.65 2.3 Epaisseur connue (en cm) 20 et - 22.5 25 28 30 35 40 45 Murs en béton banché 2.9 2.75 2.65 2.5 2.4 2.2 2.05 1.9 Murs en béton de mâchefer 2.75 2.5 2.4 2.25 2.15 1.95 1.8 Epaisseur connue (en cm) Monomur terre cuite 30 37.5 0.47 0.40 Epaisseur connue (en cm) Béton cellulaire 5 7 10 15 20 25 27,5 30 32,5 37,5 2.12 1.72 1.03 0.72 0.55 0.46 0.42 0.39 0.35 0.32 Cloison de plâtre Umur0=2.5m².K/W Umur=Min(Umur ; 2) MEDDTL/DGALN/DHUP 14 4.2.2 Calcul des Uplancher bas (Upb) 4.2.2.1 Schéma du calcul de Upb Si le plancher donne sur vide sanitaire ou local non chauffé : Upb Oui Saisir Upb Connu ? Non Non Type de plancher connu ? Upb0=2 Oui Upb0 Oui Oui oui Isolé ? Isolé ? inconnu Non Non e connue ? Upb= Non Upb=2 Rconnue ? Inconnu Upb= e=0 Non Oui Oui U pb 1 1 U pb0 Risolant U pb 1 1 e U pb0 0.042 Année d’isolation connue ? Non MEDDTL/DGALN/DHUP Oui 15 Si le plancher donne sur terre-plein : 2S/P (m) Upb (W/m².K) 2S/P (m) Upb (W/m².K) Bâtiment d’avant 2001 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 0.37 0.35 0.34 0.32 0.31 0.3 0.29 0.28 0.27 0.27 0.26 0.25 0.24 0.24 0.23 0.23 0.22 0.22 Bâtiments à partir de 2001 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 0.27 0.26 0.25 0.25 0.24 0.23 0.22 0.21 0.20 0.19 0.18 0.18 0.17 0.17 0.16 0.16 0.15 0.15 Avec : P le périmètre du plancher sur terre plein (m) S la surface du plancher sur terre plein (m²) 2S/P est arrondi à l’entier le plus proche. MEDDTL/DGALN/DHUP 16 4.2.2.2 Calcul des Upb0 Upb0 est le coefficient de transmission thermique du plancher bas non isolé (W/m².K). Upb0=1.45W/m². K Upb0=1.45W/m². K Upb0=0.8W/m².K Upb0=1.1W/m².K Upb0=1.1W/m².K Upb0=1.6W/m².K Upb0=1.6W/m².K Upb0=1.75W/m². K Upb0=2W/m².K Upb0=2W/m².K Plancher à entrevous isolant Upb0=0.45W/m².K Upb=Min(Upb ; 2) MEDDTL/DGALN/DHUP 17 4.2.3 Calcul des Uplancher haut (Uph) 4.2.3.1 Schéma du calcul de Uph Uph Oui Saisir Uph Connu ? Non Non Type de plafond connu ? Uph0=2.5 Oui Uph0 Oui Isolé ? Inconnu Uph= Oui oui Isolé ? inconnu Non Uph=2.5 Uph= Rconnue ? Non Non U ph Oui 1 1 U ph0 Non e connue ? Oui e=0 Risolant U ph 1 1 e U ph0 0.04 Non MEDDTL/DGALN/DHUP Année d’isolation connue ? Oui 18 4.2.3.2 Calcul des Uph0 Uph0 est le coefficient de transmission thermique du plancher haut non isolé (W/m².K). Combles aménagés sous rampant : Uph0=2.5W/m².K Toiture en chaume : Uph0=0.24W/m².K Plafond en plaque de plâtre : Uph0=2.5W/m².K Uph=Min(Uph ; 2) Pour les murs, plafonds, planchers non répertoriés, saisir directement les coefficients de transmission thermique les données des règles TH-U peuvent être utilisées. MEDDTL/DGALN/DHUP 19 4.3 Calcul des U des parois vitrées et portes Données d’entrée : Parois vitrées Inclinaison des parois (verticales, horizontales) Type de vitrage (simple vitrage, double vitrage, survitrage…) Niveau d’isolation (épaisseur lame d’air, isolation renforcée, remplissage gaz rare,…) Nature de menuiserie (bois, PVC, métal…) Type de menuiserie (battante, coulissante) Type de baie (fenêtre, porte-fenêtre sans soubassement, porte-fenêtre avec soubassement) Type de volets (jalousie, volet roulant…) Porte Type de porte (opaque pleine, avec 30% de vitrage…) Type de menuiserie (bois, PVC, …) 4.3.1 Caractérisation des fenêtres et des portes Définition de l’inclinaison des fenêtres pour le calcul des U : Paroi verticale= angle par rapport à l’horizontal ≥ 75° Paroi horizontale= angle par rapport à l’horizontal < 75° Le coefficient U des fenêtres est connu : Saisir Ufenêtre Si Ufenêtre est inconnu alors suivre la démarche suivante : Détermination de Ug à partir du type de vitrage Détermination de Uw à partir de Ug, du type de paroi vitrée et de la menuiserie Détermination de Ujn à partir de Uw, et du type de fermeture Si présence de protections solaires Ufenêtre= 0.85 x Ujn* Sinon : Ufenêtre= 0.85 x Uw* Avec : Ug : Coefficient de transmission thermique du vitrage Uw : Coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la porte fenêtre (vitrage + menuiserie) MEDDTL/DGALN/DHUP 20 Ujn : Coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la porte fenêtre avec les protections solaires (vitrage + menuiserie + volet) 4.3.1.1 Détermination de la performance du vitrage Ug Simple vitrage et survitrage Pour un simple vitrage, quelle que soit l’épaisseur du verre, prendre : Ug=5.8 W/(m².K) pour un vitrage vertical Ug=6.9 W/(m².K) pour un vitrage horizontal Le Ug d’un survitrage est déterminé en apportant, une majoration de 0.1W/(m².K) au Ug du double vitrage rempli à l’air sec ayant la même épaisseur de lame d’air. Double vitrage vertical Remplissage air sec Remplissage Argon ou Krypton Double vitrage horizontal Remplissage air sec Remplissage Argon ou Krypton MEDDTL/DGALN/DHUP 21 Triple vitrage vertical Remplissage air sec Remplissage Argon ou Krypton Triple vitrage horizontal Remplissage air sec Remplissage Argon ou Krypton Attention : Si un triple vitrage a des épaisseurs de lame d’air différentes, considérer que c’est un triple vitrage dont l’épaisseur de chaque lame d’air est la moitié de l’épaisseur totale des deux lames d’air. Exemple pour un triple vitrage 4/10/4/12/4 considérer que c’est équivalent à un 4/10/4/10/4. MEDDTL/DGALN/DHUP 22 4.3.1.2 Coefficients Uw des fenêtres/porte-fenêtres : Les baies sans ouverture possible (ni battantes ni coulissantes) seront traitées comme battantes dans toute la suite. Menuiserie métallique à rupture de pont thermique MEDDTL/DGALN/DHUP 23 Menuiserie métallique sans rupture de pont thermique MEDDTL/DGALN/DHUP 24 Menuiserie PVC MEDDTL/DGALN/DHUP 25 MEDDTL/DGALN/DHUP 26 MEDDTL/DGALN/DHUP 27 Menuiserie bois ou bois métal Dans tous les calculs, les menuiseries mixtes bois métal prendront les caractéristiques du bois. MEDDTL/DGALN/DHUP 28 Traitement des doubles fenêtres 𝑈𝑤 = 1 1 1 + + 0.07 𝑈𝑤1 𝑈𝑤2 𝑈𝑤1 et 𝑈𝑤1 sont respectivement le coefficient de transmission thermique des fenêtres 1 et 2 (W/m².K) 4.3.1.3 Coefficients Ujn des fenêtres/porte-fenêtres : La présence de volets aux fenêtres et porte-fenêtres leur apporte un supplément d’isolation avec une résistance additionnelle ΔR. MEDDTL/DGALN/DHUP 29 MEDDTL/DGALN/DHUP 30 4.3.1.4 Coefficients U des portes : Le coefficient U des portes est connu : Uporte à saisir Sinon, Uporte = : Nature de la menuiserie Portes simples en bois ou PVC Porte simple en métal Toute menuiserie Type de porte Uporte Porte opaque pleine 3.5 Porte avec moins de 30% de vitrage simple 4 Porte avec 30-60% de vitrage simple 4.5 Porte avec double vitrage 3.3 Porte opaque pleine 5.8 Porte avec vitrage simple 5.8 Porte avec moins de 30% de double vitrage 5.5 Porte avec 30-60% de double vitrage 4.8 Porte opaque pleine isolée 2 Porte précédée d’un SAS 1.5 Attention : une porte vitrée avec plus de 60% de vitrage est considérée comme une porte-fenêtre avec soubassement. 4.4 Calcul des déperditions par les ponts thermiques Données d’entrée : Type d’isolation (ITI, ITE, ITR) Nombre de niveaux Nombre d’appartements Retour d’isolation autour des menuiseries (avec ou sans) Position des menuiseries (nu extérieur, nu intérieur, tunnel) Largeur des dormants PT k pb _ i / m _ j .l pb _ i / m _ j k pi _ i / m _ j .l pi _ i / m _ j k rf / m _ i .lrf / m _ i k ph _ i / m _ j .l ph _ i / m _ j k men / m _ i .lmen _ i i, j i, j i i, j i Avec : lpb_i/m_j : longueur du pont thermique plancher bas i mur j lpi_i/m_j : longueur du pont thermique plancher intermédiaire i mur j lph_i/m_j : longueur du pont thermique plancher haut i mur j lrf/m_i : longueur du pont thermique refend mur. En immeuble collectif d’habitation, 𝑙𝑟𝑓 /𝑚 = 2. ℎ𝑠𝑝. 𝑁 − 𝑛𝑖𝑣 avec ℎ𝑠𝑝 : hauteur moyenne sous plafond, N le nombre d’appartements et niv le nombre de niveaux dans le bâtiment. lmen_i/m_j : longueur du pont thermique menuiserie i mur j ITI, ITE, ITR respectivement isolation thermique intérieure, extérieure et répartie. MEDDTL/DGALN/DHUP 31 4.4.1 Plancher bas / mur kpb_i/m_j : Valeur du pont thermique de la liaison Plancher bas i/Mur j Plancher Bas Non Isolé ITI ITE Non Isolé 0,39 0,47 0,80 ITI 0,31 0,08 0,71 Mur extérieur ITE 0,49 0,48 0,64 ITR 0,35 0,1 0,45 Pour un plancher bas, ITI correspond à une isolation en sous chape et ITE à une isolation en sous face. kpb_i/m_j 4.4.2 Plancher intermédiaire / mur lourd kpi_i/m_j : Valeur du pont thermique de la liaison Plancher intermédiaire i/Mur j kpi_i/m_j Non Isolé 0,86 ITI 0,92 Mur extérieur ITE 0,13 ITR 0.24 On entend par mur lourd ici, les murs constitués d’un matériau lourd (béton, brique, …) 4.4.3 Plancher haut / mur kph_i/m_j : Valeur du pont thermique de la liaison Plancher haut i/Mur j o Terrasse ou plancher haut lourd kph_i/m_j Mur extérieur o Non Isolé ITI ITE ITR Plancher Haut Non Isolé ITI 0,3 0,83 0,27 0,75 0,55 0,76 0,4 0,3 ITE 0,4 0,07 0,58 0,48 Rampant ou plancher haut léger Plancher Haut Non Isolé ITI Non Isolé 0 0.1 ITI 0 0 Mur extérieur ITE 0 0,1 ITR 0,1 0,1 On entend par mur lourd ici les murs constitué d’un matériau lourd (béton, brique, …) kph_i/m_j ITE 0,1 0 0,1 0,1 Pour un plancher haut, ITI correspond à une isolation sous plancher haut et ITE à une isolation sur plancher haut. MEDDTL/DGALN/DHUP 32 4.4.4 Refend / mur krf/m_i : Valeur du pont thermique de la liaison Refend/Mur i krf/m_i Mur extérieur Non Isolé ITI ITE ITR 0,73 0,82 0,13 0,2 4.4.5 Menuiserie / mur kmen/m_i : Valeur du pont thermique de la liaison Menuiserie/Mur i On entend par menuiserie, les fenêtres, portes ou portes-fenêtres. kmen/m_i Mur extérieur Non Isolé ITI avec retour d’isolant ITI sans retour d’isolant ITE avec retour d’isolant ITE sans retour d’isolant ITR Au nu extérieur Lp=5 Lp=10 0.43 0.29 0.22 0.18 0.43 0.29 0 0 0 0 Menuiserie En tunnel Lp=5 Lp=10 0.31 0.19 0.16 0.13 0.31 0.19 0.19 0.15 0.45 0.4 0.2 Au nu intérieur Lp=5 Lp=10 0.38 0.25 0 0 0 0 0.25 0.2 0.9 0.8 Lp est la largeur approximative du dormant de la menuiserie (cm). Le pont thermique au niveau des seuils de porte ne sont pas pris en compte. MEDDTL/DGALN/DHUP 33 4.5 Calcul des déperditions par renouvellement d’air Données d’entrée : Menuiseries avec ou sans joint Cheminée avec ou sans trappe aRA (W/m3.K) (maison individuelle, appartement, immeuble collectif d’habitation) VMC SF Auto réglable avant 82 VMC SF Auto réglable après 82 VMC SF Hygro A VMC SF Hygro B VMC SF Hygro Gaz VMC DF sans échangeur VMC DF avec échangeur (60%) Ouverture des fenêtres Entrées d'air hautes et basses Naturelle par conduit Hybride Mécanique sur conduit existant Puits canadien ou provençal Menuiseries sans joint et cheminée sans trappe Menuiseries sans joint ou cheminée sans trappe Autres cas 0,23 0,20 0,17 0,15 0,18 0,26 0,10 0,21 0,26 0,26 0,25 0,24 0,15 0,23 0,20 0,16 0,14 0,17 0,23 0,10 0,20 0,26 0,26 0,25 0,23 0,14 0,23 0,20 0,15 0,14 0,17 0,23 0,10 0,19 0,26 0,26 0,25 0,23 0,14 En présence de menuiseries avec et sans joint, il sera pris le type ayant la surface majoritaire pour caractériser la ventilation du bâtiment. En maison ou appartement, si une cheminée n’a pas de trappe, toutes les cheminées sont considérées sans trappe. En immeuble collectif, les cheminées seront considérées avec trappe si plus de la moitié ont des trappes. MEDDTL/DGALN/DHUP 34 5 Détermination des sollicitations environnementales 5.1 Calcul de METEO Nref (h) Dhref Pref (W/m²) C3 (h/m) C4 (h/km) Zone été Zone Hiver Hx T° ext de base 01 - Ain 4900 55000 80 1,5 - 02 - Aisne 5800 67000 73 - - 03 - Allier 04 - Alpes de Haute Provence 5100 55000 79 1,5 - Ec Ea Ec 1 1 1 -10 -7 -8 392 423 403 5 1 4 4100 45000 132 1,5 - 05 - Hautes Alpes 4200 47000 130 1,5 - Ed Ed 2 1 -8 -10 541 546 6 6 06 - Alpes Maritimes 3900 31000 135 1,8 5 07 - Ardèche 4900 53000 100 1,5 - 08 - Ardennes 5600 64000 71 - - 09 - Ariège 4400 41000 110 1,5 - 10 - Aube 5500 64000 74 - - 11 - Aude 4000 36000 110 1,8 5 12 - Aveyron 13 - Bouches du Rhône 4400 45000 100 1,5 - Ed Ed Eb Ec Eb Ed Ec 3 2 1 2 1 3 2 -5 -6 -10 -5 -10 -5 -8 527 490 398 484 407 440 440 6 5 2 6 1 6 4 4000 36000 132 1,8 5 14 - Calvados 4700 61000 79 - 5 15 - Cantal 5000 54000 87 1,5 - 16 - Charente 17 - Charente Maritime 5000 48000 87 - - Ed Ea Ec Ec 3 1 1 2 -5 -7 -8 -5 528 371 435 435 3 1 5 1 5000 48000 88 - 5 18 - Cher 5300 58000 79 - - 19 - Corrèze 5000 48000 85 1,5 - 2A - Corse du Sud 4200 34000 126 1,8 5 2B - Haute Corse 4000 32000 126 1,8 5 21 - Côte d'Or 4900 57000 73 1,5 - 22 - Côtes d'Armor 5400 51000 79 - 5 23 - Creuse 5200 56000 84 1,5 - 24 - Dordogne 5000 48000 87 - - 25 - Doubs 5000 57000 71 1,5 - 26 - Drôme 4800 53000 110 1,5 - 27 - Eure 5500 58000 78 - 5 28 - Eure et Loir 5600 63000 78 - - 29 - Finistère 5800 55000 79 - 5 30 - Gard 4000 36000 125 1,8 5 Ec Eb Ec Ed Ed Ec Ea Ec Ec Ec Ed Ea Eb Ea Ed 2 2 1 3 3 1 2 1 2 1 2 1 1 2 3 -5 -7 -8 -2 -2 -10 -4 -8 -5 -12 -6 -7 -7 -4 -5 440 419 425 529 504 358 427 437 435 355 528 429 437 458 500 1 2 3 6 6 2 1 3 2 4 6 1 1 1 4 31 - Haute Garonne 4500 44000 98 1,5 - 32 - Gers 4800 50000 92 - - 33 - Gironde 4500 41000 91 - 5 34 - Hérault 4100 38000 120 1,8 5 35 - Ile et Vilaine 4300 53000 79 - 5 36 - Indre 4300 59000 84 - - 37 - Indre et Loire 4300 57000 85 - - 38 - Isère 4800 55000 100 1,5 - 39 - Jura 4900 55000 74 1,5 - 40 - Landes 4400 42000 94 - 5 41 - Loir et Cher 5400 59000 82 - - 42 - Loire 4900 52000 83 1,5 - 43 - Haute Loire 5000 54000 92 1,5 - Ec Ec Ec Ed Ea Eb Eb Ec Ec Ec Eb Ec Ec 2 2 2 3 2 2 2 1 1 2 2 1 1 -5 -5 -5 -5 -5 -7 -7 -10 -10 -5 -7 -10 -8 441 442 410 492 340 361 366 480 363 414 443 407 460 6 1 1 3 1 2 1 6 4 1 1 5 5 44 - Loire Atlantique 4900 48000 82 - 5 45 - Loiret 5400 61000 78 - - 46 - Lot 4600 45000 88 1,5 - EB Eb Ec 2 1 2 -5 -7 -6 402 421 405 1 1 2 47 - Lot et Garonne 5000 53000 87 - - 48 - Lozère 4600 48000 100 1,5 - 49 - Maine et Loire 5200 55000 83 - - Ec Ed Eb 2 2 2 -5 -8 -7 435 460 432 1 5 1 MEDDTL/DGALN/DHUP E (kWh/m²) cl alt m 35 Ea Eb Eb Eb 2 1 1 2 -4 -10 -12 -7 433 414 380 421 1 1 2 2 - Eb Eb Ea Eb Eb Ea Ea Ea Ea Ec 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 -15 -12 -4 -15 -10 -9 -7 -7 -9 -8 400 398 403 386 395 380 428 442 380 398 2 2 1 3 3 1 1 2 1 5 1,8 5 Ec 2 -5 510 6 98 1,5 - Ec 2 -5 549 6 30000 130 1,8 5 63000 66 1,5 - 5300 64000 69 1,5 - 4900 54000 80 1,5 - 70 - Haute Saône 5300 62000 71 1,5 - 71 - Saône et Loire 5200 57000 74 1,5 - 72 - Sarthe 5300 57000 82 - - 73 - Savoie 4600 55000 100 1,5 - 74 - Haute Savoie 4900 58000 80 1,5 - 75 - Paris 5100 55000 66 - - 76 - Seine Maritime 5500 58000 76 - 5 Ed Eb Eb Ec Eb Ec Eb Ec Ec Eb Ea 3 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 -5 -15 -15 -10 -12 -10 -7 -10 -10 -5 -7 481 343 366 392 376 385 435 460 392 337 418 6 3 4 3 4 3 1 6 6 1 1 77 - Seine et Marne 5500 62000 72 - - 78 - Yvelines 5800 66000 72 - - 79 - Deux Sèvres 5300 56000 85 - - 80 - Somme 5800 64000 73 - 5 81 - Tarn 4400 45000 100 1,5 - Eb Eb Eb Ea Ec 1 1 2 1 2 -7 -7 -7 -9 -5 396 418 451 423 440 1 1 1 1 4 82 - Tarn et Garonne 4800 51000 90 - - 83 -Var 3900 31000 132 1,8 5 84 - Vaucluse 4600 44000 126 1,5 - 85 - Vendée 5200 50000 85 - 5 86 - Vienne 5300 56000 86 - - 87 - Haute Vienne 5200 54000 86 1,5 - 88 - Vosges 5300 62000 71 1,5 - 89 - Yonne 90 - Territoire de Belfort 5400 62000 76 - - Ec Ed Ed Eb Eb Ec Eb Eb 2 3 2 2 2 1 1 1 -5 -5 -6 -5 -7 -8 -15 -10 432 515 580 442 456 447 376 410 2 5 5 1 1 2 4 2 5300 63000 70 1,5 - 91 - Essonne 5500 61000 72 - - Eb Eb 1 1 -15 -7 371 396 4 1 92 - Hauts de Seine 93 - Seine Saint Denis 5300 58000 66 - - Eb 1 -7 350 1 5300 58000 66 - - 94 - Val de Marne 5300 58000 66 - - 95 - Val d'Oise 5500 61000 72 - - Eb Eb Eb 1 1 1 -7 -7 -7 350 350 396 1 1 1 50 - Manche 5700 56000 76 - 5 51 - Marne 5600 65000 74 - - 52 - Haute Marne 5200 59000 73 1,5 - 53 - Mayenne 54 - Meurthe et Moselle 5200 56000 81 - - 5800 71000 69 - - 55 - Meuse 5600 68000 71 - - 56 - Morbihan 5100 48000 79 - 5 57 - Moselle 5600 68000 69 - - 58 - Nièvre 5200 56000 76 1,5 - 59 - Nord 5500 60000 69 - 5 60 - Oise 5700 65000 75 - - 61 - Orne 5600 62000 79 - - 62 - Pas de Calais 5500 60000 69 - 5 63 - Puy de Dôme 64 - Pyrénées Atlantiques 4800 50000 83 1,5 5200 35000 98 65 - Hautes Pyrénées 66 - Pyrénées Orientales 5600 43000 3700 67 - Bas Rhin 5200 68 - Haut Rhin 69 - Rhône MEDDTL/DGALN/DHUP 36 METEO = CLIMAT x COMPL CLIMAT = DHcor / 1000 DHcor= Dhref + ((Nref / C2)+5) x dN Si C4 = - ; C2=340 sinon C2=400 dN = C3 x altitude (m) COMPL = 2,5 x 1 X X 1 X Si le bâtiment a une inertie lourde : α=3.6 Si le bâtiment n’est pas n’est pas à inertie lourde : α=2.9 5.2 Détermination des apports solaires Données d’entrée : Inclinaison des parois vitrées (verticale, pente, horizontale) Orientation des parois (Nord, Sud, Est, Ouest) Position des baies en flanc de loggias Position des baies en fond de loggias et de balcons La prise en compte des apports solaires exige à minima une saisie par façade des fenêtres du bâtiment. Calcul de la surface Sud équivalente 𝑆𝑠𝑒 = 𝐴𝑖 . 𝑤𝑖 . 𝑓𝑖 . 𝐶1_𝑖 𝑖 MEDDTL/DGALN/DHUP 37 𝑆𝑠𝑒 est la surface Sud équivalente d’un logement. Elle est égale à la somme des surfaces transparentes Sud équivalentes de chacune de ses parois vitrées i (m²). 𝐴𝑖 : Surface de la paroi i (m²) 𝑤𝑖 : Proportion d’énergie solaire incidente qui pénètre dans le logement par la paroi i 𝑓𝑖 : Facteur d’ensoleillement au niveau de la paroi i (dépend des éventuels masques) 𝐶1_𝑖 : Coefficient d’orientation et d’inclinaison pour la paroi i. Détermination de f pour les flancs de loggias MEDDTL/DGALN/DHUP 38 Configuration du masque Position de la baie Façade Sud flanc quelconque Façade Est ou Ouest baie orienté Sud Façade Est ou Ouest baie orienté Nord Façade Nord flanc quelconque f 0,5 0,32 0,22 0,07 Détermination de f pour les fonds de loggias et les balcons Configuration du masque Position de la baie Façade Sud Façade Est ou Ouest Façade Nord f 0,33 0,28 0,23 Sinon prendre f=1 E = Pref x Nref / 1000 (selon méthode DEL2), par département – Ensoleillement sur(kWh/m²) MEDDTL/DGALN/DHUP 39 Zone climatique : les localités situées à plus de 800m d’altitude sont en zone H1 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H2 et en zone H2 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H3. Conventionnellement, les orientations Nord, Sud, Est et Ouest correspondent aux secteurs situés de part et d’autre de ces orientations dans un angle de 45°. Pour respectivement le Nord et le Sud, les orientations incluent les limites NordEst Nord-Ouest et Sud-Est, Sud Ouest. 6 Détermination de l’inertie 6.1 Plancher haut lourd : plancher sous toiture (terrasse, combles perdus, rampant lourd) non isolé ou isolé par l’extérieur et sans faux plafond (**) et constitué de : o béton plein de plus de 8 cm, o de poutrelles et hourdis béton ou terre cuite sous-face de plancher intermédiaire sans isolant et sans faux plafond (**) constitué de : o béton plein de plus de 15 cm o de poutrelles et hourdis béton ou terre cuite (**) Ne sont considérés que les faux plafonds possédant une lame d’air non ventilée ou faiblement ventilée (moins de 1 500 mm2 d’ouverture par m2 de surface), couvrant plus de la moitié de la surface du plafond du niveau considéré. 6.2 Plancher bas lourd : face supérieure de plancher intermédiaire avec un revêtement non isolant : o béton plein de plus de 15 cm sans isolant, o chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéolées en béton. plancher bas non isolé ou avec un isolant thermique en sous-face et un revêtement non isolant : o béton plein de plus de 10 cm d’épaisseur. o chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire arme ou sur dalles alvéolées en béton o dalle de béton de 5 cm ou plus sur entrevous en matériau isolant. o Autres planchers dans un matériau lourd (pierre, brique ancienne, terre…) et sans revêtement isolant. 6.3 Paroi verticale lourde : Une paroi verticale est dite lourde si elle remplit l’une ou l’autre des conditions suivantes : lorsque les murs de façade et pignon sont non isolés ou isolés par l’extérieur avec en matériau constitutif : o béton plein (banche, bloc, préfabriqué) de 7 cm ou plus, o bloc agglo béton 11 cm ou plus o bloc perforé en béton (ou autres matériaux lourds) 10 cm ou plus, o bloc creux béton 11 cm ou plus, o brique pleine ou perforée 10,5 cm ou plus o tout matériaux anciens lourd (pierre, brique ancienne, terre, pisée…) MEDDTL/DGALN/DHUP 40 Dans ce cas les parois verticales seront dites lourdes lorsque la majorité (du point de vue des surfaces) d’entres elles seront lourdes. murs extérieurs à isolation répartie de 30 cm minimum, avec un cloisonnement réalisé en bloc de béton, en brique plâtrière enduite ou en carreau de plâtre de 5 cm minimum ou en béton cellulaire de 7 cm minimum. Environ les trois quarts (en surface) des doublages intérieurs des murs extérieurs et des murs de cloisonnements (parois intérieures), font 5 cm minimum et sont réalisés en bloc de béton, brique enduite ou carreau de plâtre. lorsque la taille moyenne des locaux est inférieure à 30 m2 : o Environ les trois quarts des murs de cloisonnement intérieur lourds, réalisés en : béton plein de 7 cm minimum, bloc de béton creux ou perforé (ou autres matériaux lourds) de 10 cm minimum, brique pleine ou perforée de 10,5 cm minimum, autre brique de 15 cm minimum avec un enduit plâtre sur chaque face. Plancher bas Plancher haut lourd lourd lourd lourd - lourd lourd lourd lourd - Paroi verticale lourde lourde lourde lourde - Classe d'inertie très lourde lourde lourde lourde moyenne moyenne moyenne légère En présence de plusieurs types de murs, planchers hauts ou de planchers bas, l’inertie de la paroi à considérer dans le tableau ci-dessus, sera donnée par le type de surface majoritaire. 7 Calcul du facteur d’intermittence INT Le facteur d’intermittence traduit les baisses temporaires de température, lors de ralenti nuit ou en l’absence des occupants. Données d’entrée : Type de bâtiment Type de chauffage (divisé, central) Type de régulation (par pièce ou pas) Equipement d’intermittence (absent, central sans minimum de température…) Type d’émetteur (air soufflé, convecteurs,…) Présence d’un comptage INT Io 1 0.1 (G 1) G = ENV/CORH CORH=HSP/2.5 MEDDTL/DGALN/DHUP 41 HSP est la hauteur moyenne sous plafond. En présence de plusieurs surfaces habitables, avec des hauteurs sous plafond différentes, une pondération est faite par les surfaces habitables affectées à chaque hauteur sous plafond. Dans la prise en compte de l’intermittence, en maison individuelle comme en immeuble collectif, c’est le système principal couvrant la plus importante surface habitable qui est considéré. Une maison individuelle branchée sur un réseau collectif de fourniture d’énergie pour le chauffage sera traitée comme une maison individuelle avec un chauffage individuel central. En immeuble collectif, le chauffage mixte, c'est-à-dire dont une partie est facturée collectivement et une autre individuellement, est traité au niveau de l’intermittence comme un système collectif avec comptage individuel. L’équipement d’intermittence peut être : En chauffage individuel MEDDTL/DGALN/DHUP 42 o o Absent : pas d’équipement permettant de programmer des réduits de température. Central sans minimum de température : équipements permettant une programmation seulement de la fonction marche arrêt et donc ne garantissant pas un minimum de température. o Centrale avec un minimum de température : équipement pouvant assurer : Centralement un ralenti ou un abaissement de température fixe, non modifiable par l’occupant, ainsi que la fonction hors gel Centralement, un ralenti ou un abaissement de température au choix de l’occupant o Pièce par pièce avec minimum de température : équipement permettant d’obtenir par pièce un ralenti ou un abaissement de température fixe, non modifiable par l’occupant En chauffage collectif o Absent : pas de réduit de nuit o Central collectif : possibilité de ralenti de nuit Un système de chauffage divisé est un système pour lequel la génération et l’émission sont confondues. C’est le cas des convecteurs électriques, planchers chauffants électriques… Un système de chauffage central comporte un générateur central, individuel ou collectif et une distribution par fluide chauffant : air ou eau. MEDDTL/DGALN/DHUP 43 8 Calcul de la consommation de chauffage (Cch) Données d’entrée : Rendement de génération : Rg (sans dimension) Coefficient de performance des pompes à chaleur : COP (sans dimension) Rendement d’émission : Re (sans dimension) ; Rendement de distribution : Rd (sans dimension) ; Rendement de régulation : Rr (sans dimension) ; Programmation : Pg (sans dimension) ; Type d’installation de chauffage : avec ou sans solaire ; base + appoint… Puissance nominale de tous les générateurs : Pn (W) Cch = Bch ∗ Ich (kWh PCI) Si le chauffage est assuré par une chaudière individuelle positionnée en volume chauffé une partie Pr(kWh/m²) des pertes du système de chauffage sera récupérée. Dans ce cas : Cch = Bch ∗ Ich − Pr ∗ SH (kWh PCI) Avec : Cch : Consommation de chauffage (kWh PCI) Ich = Pg ∗ 1 Rg ∗ Re ∗ Rd ∗ Rr Si programmateur Pg=0.97, sinon Pg=1 Rg ; Re ; Rd et Rr sont respectivement le rendement conventionnel du générateur ou le coefficient de performance des pompes à chaleur (COP), le rendement d’émission, le rendement de distribution et le rendement de régulation. Les pertes récupérées par mètre carrée sont : Zone climatique Pertes récupérées Pr (kWh/m²) H1 3,6 H2 3,4 H3 2,9 8.1 Installation de chauffage sans chauffage solaire Cch= Bch*Ich MEDDTL/DGALN/DHUP 44 8.2 Installation de chauffage avec chauffage solaire Cch1 = Bch*(1-Fch)*Ich Cch2 = Bch*Fch*Ich Fch: Facteur de couverture solaire pour le chauffage (voir annexes) Cch1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI) Cch2 : Consommation de chauffage solaire (kWh PCI) 8.3 Installation de chauffage avec insert ou poêle bois en appoint Configuration correspondant à un à un insert ou poêle en appoint dans le logement en plus d’un système principal chauffant tout le logement. Cch1 = 0.75*Bch*Ich1 Cch2 = 0.25*Bch*Ich2 Cch1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI) Cch2: Consommation de chauffage liée à l’insert ou au poêle (kWh PCI) 8.4 Installation de chauffage par insert, poêle bois (ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bain Cch1 = 0.9*Bch*Ich1 Cch2 = 0.1*Bch*Ich2 Cch1: Consommation de chauffage liée au poêle bois (kWh PCI) Cch2: Consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bain (kWh PCI) 8.5 Installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois et un chauffage électrique dans la salle de bain (différent du chauffage principal) Cch1 =0.75*0.9*Bch*Ich1 Cch2 = 0.25*0.9*Bch*Ich2 Cch3 = 0.1*Bch*Ich3 Cch1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI) Cch2: Consommation de chauffage liée à l’insert ou au poêle (kWh PCI) Cch3: Consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bain (kWh PCI) MEDDTL/DGALN/DHUP 45 8.6 Installation de chauffage avec chauffage solaire et insert ou poêle bois en appoint Cch1 = 0.75*Bch*(1-Fch)*Ich1 Cch2 = 0.25*Bch*(1-Fch)*Ich2 Cch3 = Bch*Fch*(0.75*Ich1+0.25*Ich2) Cch1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI) Cch2: Consommation de chauffage liée à l’insert ou au poêle (kWh PCI) Cch3 : Consommation de chauffage liée à l’installation solaire (kWh PCI) 8.7 Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC Cch1 = 0.8*Bch*Ich1 Cch2 = 0.2*Bch*Ich2 Cch1 et Cch2 sont respectivement les consommations de chauffage de la PAC et de la chaudière (kWh PCI) 8.8 Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC avec insert ou poêle bois en appoint Cch1 = 0.8*0.75*Bch*Ich1 Cch2 = 0.2*0.75*Bch*Ich2 Cch3 = 0.25*Bch* Ich3 Cch1 et Cch2 sont respectivement les consommations de chauffage de la PAC et de la chaudière (kWh PCI). Cch3 Consommation de chauffage de l’insert ou du poêle en appoint (kWh PCI) 8.9 Installation de chauffage collectif avec Base + appoint 8.9.1 Cas général Par hypothèse, la base fonctionne en permanence tant que la température extérieure reste supérieure à 14°C cette température extérieure correspond à un besoin nul. La base fonctionne seule tant que la température extérieure reste supérieure à une température de dimensionnement T. A cette température T, le besoin instantanée du bâtiment est égal à la puissance utile du générateur en base. T = 14 − Pe ∗DH 14 Bch Pe est la puissance émise utile par le générateur en base (W) (°C) Pe = Pn ∗ Rd ∗ Rr ∗ Re Pn est la puissance nominale du générateur en base (W) Rd, Rr et Re sont respectivement le rendement de distribution, de régulation et d’émission de l’installation de chauffage de base. 𝐷𝐻14 sont les degrés heures de base 14 (°C). MEDDTL/DGALN/DHUP 46 Le besoin de chauffage assuré par la base est : Bch_base = Bch ∗ 1 − DH T DH 14 (KWh) DHT = N ∗ Tmoy − Tmin ∗ X5 ∗ 14 − 28 ∗ X + 20 ∗ X2 − 5 ∗ X3 Avec : 1 2 X= ∗ T−Tmin Tmoy −Tmin H1 5500 6.58 N Tmoy Zone climatique H2 5200 8.08 H3 4350 9.65 Tmin -10.3 -9.6 -7.5 X 𝑇+10.3 33.76 𝑇+9.6 35.36 𝑇+7.5 34.3 DH14 42030 33300 22200 Cch1 = Bch_base*Ich1 Cch2 = (Bch - Bch_base)*Ich2 Cch1 et Cch2 : consommations respectives de chauffage liée à la base et à l’appoint (kWh PCI) 8.9.2 Convecteurs bi-jonction La base et l’appoint sont assurés par un même convecteur disposant d’un circuit collectif assurant la base et un circuit individuel pour l’appoint. Cch1 = 0.6*Bch*Ich1 Cch2 = 0.4*Bch*Ich1 En kWh PCI 8.10Installation de chauffage avec plusieurs systèmes différents indépendants et / ou plusieurs systèmes couplés différents indépendants Un minimum de six systèmes différents doit être proposé. Surface chauffée par le système 1 : Sh1 (m²) ; Surface chauffée par le système 2 : Sh2 (m²) Surface chauffée par le système 3 : Sh3 (m²) ; Surface chauffée par le système 4 : Sh4 (m²) Surface chauffée par le système 5 : Sh5 (m²) ; Surface chauffée par le système 6 : Sh6 (m²) Cch1 = Sh1/Sh*Bch*Ich1 Cch2 = Sh2/Sh*Bch*Ich2 Cch3 = Sh3/Sh*Bch*Ich3 Cch4 = Sh4/Sh*Bch*Ich4 Cch5 = Sh5/Sh*Bch*Ich5 Cch6 = Sh6/Sh*Bch*Ich6 MEDDTL/DGALN/DHUP 47 Pour une partie i du bâtiment, sa consommation de chauffage sera traitée de façon indépendante en considérant pour son besoin de départ : Bchi= Shi/Sh*Bch Dans ce cas toutes les installation précédentes peuvent être traitées. C'est-à-dire que si l’installation indépendante i des autres est une : Installation de chauffage sans chauffage solaire alors Cchi= Bchi*Ichi Installation de chauffage avec chauffage solaire Cchi1 = Bchi*(1-Fch)*Ichi Cchi2 = Bchi*Fch*Ichi Fch: Facteur de couverture solaire pour le chauffage (voir annexes) Cchi1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l’installation i (kWh PCI) Cchi2 : Consommation de chauffage solaire (kWh PCI) Installation de chauffage avec insert ou poêle bois en appoint Configuration correspondant à un à un insert ou poêle en appoint dans le logement en plus d’un système principal chauffant tout le logement. Cchi1 = 0.75*Bchi*Ichi1 Cchi2 = 0.25*Bchi*Ichi2 Cchi1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l’installation i (kWh PCI) Cchi2: Consommation de chauffage liée à l’insert ou au poêle de l’installation i (kWh PCI) Installation de chauffage par insert, poêle bois (ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bain Cchi1 = 0.9*Bchi*Ichi1 Cchi2 = 0.1*Bchi*Ichi2 Cchi1: Consommation de chauffage liée au poêle bois de l’installation i (kWh PCI) Cchi2: Consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bain de l’installation i (kWh PCI) Installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois (ou biomasse) et un chauffage électrique dans la salle de bain (différent du chauffage principal) MEDDTL/DGALN/DHUP 48 Cchi1 =0.75*0.9*Bchi*Ichi1 Cchi2 = 0.25*0.9*Bchi*Ichi2 Cchi3 = 0.1*Bchi*Ichi3 Cchi1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l’installation i (kWh PCI) Cchi2: Consommation de chauffage liée à l’insert ou au poêle de l’installation i (kWh PCI) Cchi3: Consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bain de l’installation i (kWh PCI) Installation de chauffage avec chauffage solaire et insert ou poêle bois en appoint Cchi1 = 0.75*Bchi*(1-Fch)*Ichi1 Cchi2 = 0.25*Bchi*(1-Fch)*Ichi2 Cchi3 = Bchi*Fch*(0.75*Ichi1+0.25*Ichi2) Cchi1: Consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l’installation i (kWh PCI) Cchi2: Consommation de chauffage liée à l’insert ou au poêle de l’installation i (kWh PCI) Cchi3 : Consommation de chauffage liée à l’installation solaire de l’installation i (kWh PCI) Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC Cchi1 = 0.8*Bchi*Ichi1 Cchi2 = 0.2*Bchi*Ichi2 Cchi1 et Cchi2 sont respectivement les consommations de chauffage de la PAC et de la chaudière de l’installation i (kWh PCI) Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC avec insert ou poêle bois en appoint Cchi1 = 0.8*0.75*Bchi*Ichi1 Cchi2 = 0.2*0.75*Bchi*Ichi2 Cchi3 = 0.25*Bchi* Ichi3 Cchi1 et Cchi2 sont respectivement les consommations de chauffage de la PAC et de la chaudière de l’installation i (kWh PCI). Cchi3 Consommation de chauffage de l’insert ou du poêle en appoint de l’installation i (kWh PCI) Installation de chauffage collectif avec Base + appoint (autre que convecteur bi-jonction) Cchi1 = Bch_basei*Ichi1 Cchi2 = (Bchi - Bch_basei)*Ichi2 Avec conformément au paragraphe 8.9.1 : Bch_basei = Bchi ∗ 1 − DH T DH 14 (KWh) Cchi1 et Cchi2 : consommations respectives de chauffage liée à la base et à l’appoint de l’installation i (kWh PCI) MEDDTL/DGALN/DHUP 49 Installation de chauffage collectif avec convecteur bi-jonction Cchi1 = 0.6*Bchi*Ichi1 Cchi2 = 0.4*Bchi*Ichi1 Cchi1 et Cchi2 : consommations respectives de chauffage liée à la base et à l’appoint de l’installation i (kWh PCI) 9 Rendement de distribution, d’émission et de régulation de chauffage Données d’entrée : Type d’émetteur Type de distribution Installation collective ou individuelle Type de d’installation (convecteur, panneaux rayonnants, Chaudières,…) Re, Rd et Rr sont respectivement les rendements d’émission, de distribution et de régulation. 9.1 Rendement d’émission Type d'émetteur Convecteur électrique NFC Panneau rayonnant électrique NFC Radiateur électrique NFC Autre émetteur à effet joule Autres radiateurs et convecteurs Soufflage d'air chaud Plancher chauffant Plafond rayonnant Autres équipements Re 0,95 0,97 0,97 0,95 0,95 0,95 1 0,98 0,95 9.2 Rendement de distribution Type de distribution Pas de réseau de distribution Réseau aéraulique collectif Réseau aéraulique individuel Réseau collectif eau chaude haute tempéature (≥ 65°C) Réseau collectif eau chaude moyenne ou basse tempéature (< 65°C) Réseau individuel eau chaude moyenne ou basse température (< 65°C) Réseau individuel eau chaude haute température (≥ 65°C) MEDDTL/DGALN/DHUP Rd Non isolé 1 0,8 0,85 0,85 0,87 0,95 0,92 Isolé 1 0,85 0,85 0,87 0,9 0,95 0,92 50 Type d'installation Rr Convecteur électrique NFC 0,99 Panneau rayonnant électrique NFC 0,99 Radiateur électrique NFC 0,99 Electrique direct autre 0,96 Plancher ou plafond rayonnant électrique avec régulation terminale 0,98 Radiateur électrique à accumulation 0,95 Plancher électrique à accumulation 0,95 Split ou multisplit 0,96 Radiateur gaz à ventouse ou sur conduit de fumées 0,96 Poêle charbon/bois/fioul/GPL 0,80 Chaudière électrique 0,90 Radiateur sur chaudière ou réseau de chaleur sans robinet thermostatique 0,90 Radiateur sur chaudière ou réseau de chaleur avec robinet thermostatique 0,95 PAC air/air; air/eau; eau/eau; géothermie 0,95 Radiateur sans robinet thermostatique 0,90 Radiateur avec robinet thermostatique Convecteur bi-jonction 0,95 0,90 Plancher ou plafond rayonnant électrique 0,90 Installation collective Installation individuelle 9.3 Rendement de régulation 10 Rendement de génération des générateurs autres qu’à combustion Données d’entrée : Type de générateur Type de régulation des PAC 10.1 Rendement des générateurs à effet joule direct et des réseaux de chaleur Type de générateur Générateur à effet joule direct Chaudières électriques Réseau de chaleur Rg 1 0.77 0.9 10.2 COP des PAC installées Type de générateur Split ou multi-split PAC Air/Air installée PAC Air/eau installée PAC eau/eau installée PAC géothermique installée MEDDTL/DGALN/DHUP COP 2.6 2.2 2.6 3.2 4 51 10.3 COP des PAC neuves recommandées COP = COPnom ∗ Cregul COP coefficient de performance annuel de la PAC COPnom coefficient de performance nominal à 7°C. Cregul coefficient de correction pour la régulation. Le COP nominal des PAC recommandées peut être issu des caractéristiques des PAC fournies sur le site http://www.certita.org/. Si ce sont des valeurs déclarées par le fabricant (COPdecl), alors COPnom = 0.9 ∗ COPdecl Cregul Planchers Autres émetteurs 0,95 0,85 11 Rendement de génération des générateurs à combustion Données d’entrée : Type de générateur Type de cascade Présence d’une régulation Type d’émetteur Type d’énergie Puissance nominale générateur (W) Rendement à pleine charge Rendement à charge intermédiaire Type de bruleur Type de générateur Poêle ou insert bois installé avant 2001 ou sans label flamme verte Poêle ou insert bois installé à partir de 2001 Poêle fioul ou GPL Rg 0,66 0,78 0,72 Pour les générateurs à combustion, le calcul du rendement conventionnel annuel moyen pour un générateur donné est basé sur la prise en compte de valeurs conventionnelles de profils de charge. Attention : Les systèmes remplacés dans le cadre des recommandations doivent l’être par des équipements de même puissance, si aucune étude de dimensionnement des installations n’est réalisée. 11.1 Profil de charge des générateurs Le profil de charge conventionnel donne pour chaque intervalle de taux de charge, le coefficient de pondération correspondant. MEDDTL/DGALN/DHUP 52 11.1.1 Profil de charge conventionnel Pour les bâtiments d’habitation, un profil de charge long est considéré (correspond au type d’horaire d’occupation longue). Le tableau suivant donne le coefficient de pondération pour un profil de charge correspondant à une occupation longue (ex : logement) Taux de charge Tchx de 0% à 10% de 10% à 20% de 20% à 30% de 30% à 40% de 40% à 50% de 50% à 60% de 60% à 70% de 70% à 80% de 80% à 90% de 90% à 100% Coefficient de pondération coeff_pondx 0,1 0,25 0,2 0,15 0,1 0,1 0,05 0,025 0,025 0 Pour les calculs les taux de charge sont pris en milieu de classe (5% ; 15% ; 25% ;… ; 85% ; 95%). Le coefficient de pondération Coeff_pondx est associé au taux de charge Tchx qui correspond à l’intervalle Tchx − 5%;Tchx+5%. 11.1.2 Présence de un ou plusieurs générateurs à combustion indépendants Nous considérerons la présence dans la zone au maximum de N générateurs à combustion indépendants. Les taux de charge doivent être pondérés par un coefficient Cdimref qui permet de prendre en compte les charges partielles. Pour un seul générateur à combustion de puissance installée Pngen : Cdimref = Pngen Déper ∗ Tint consigne − Tbaseext Pour N générateurs à combustion : Cdimref = Pngen _1 + Pngen _2 + ⋯ + Pngen _N Déper ∗ Tint consigne − Tbaseext Pngen _i = puissance installée du générateur à combustion i (W) Déper = déperditions totales du bâtiment (W/K) Tbaseext = −9°C en H1; −6°C en H2; −3°C en H3 Zone climatique : les localités situées à plus de 800m d’altitude sont en zone H1 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H2 et en zone H2 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H3. Les profils de charge conventionnels sont modifiés pour prendre en compte Cdimref : le coefficient Coeff_pondx_dim est alors affecté au taux de charge Tchx_dim . Coeff_pondx_dim = Coeff_pondx Tchx_dim = Tch x Cdimref Sauf pour le taux de charge Tch95 (correspondant à une charge entre 90% et 100%) Tch95_dim = Tch95 . MEDDTL/DGALN/DHUP 53 En présence d’un ou de N générateurs indépendants : le taux de charge final de chaque générateur est : Tchx_final = Tchx_dim . Le coefficient de pondération final est : Coeff_pondx_final = Coeff_pondx_dim 11.1.3 Cascade de deux générateurs à combustion Une donnée d’entrée est la puissance relative du générateur i : Prel(gen_i). Pn(gen_i) est la puissance nominale du générateur i (W). Dans notre cas avec 2 générateurs : Prel gen_1 = Pn (gen _1) Pn gen _1 +Pn gen _2 Prel gen_2 = Pn (gen _2) Pn gen _1 +Pn gen _2 On détermine pour chaque point de fonctionnement x et pour chaque générateur i sa contribution CTchx_dim (gen_i) au taux de charge du système Tchx_dim . 11.1.3.1 Cascade avec priorité Dans notre cas avec 2 générateurs en cascade, le générateur 1 sera le plus performant ou à défaut le plus puissant. Il sera considéré comme prioritaire si aucune information complémentaire n’est disponible : La contribution CTchx_dim de chaque générateur au taux de charge Tchx_dim est : CTchx_dim gen_1 = min Prel gen_1 ; Tchx_dim CTchx_dim gen_2 = min Prel gen_2 ; Tchx_dim − CTchx_dim (gen_1) Avec le taux de charge final suivant : 11.1.3.2 Tchx_final gen_1 = min 1; CTchx_dim gen_1 Prel gen_1 Tchx_final gen_2 = min 1; CTchx_dim gen_2 Prel gen_2 Cascade sans priorité (même contribution au taux de charge) CTchx_dim gen_1 = CTchx_dim gen_2 = MEDDTL/DGALN/DHUP Tchx_dim 2 54 Avec le taux de charge final suivant : Tchx_final gen_1 = min 1; CTchx_dim gen_1 Prel gen_1 Tchx_final gen_2 = min 1; CTchx_dim gen_2 Prel gen_2 Le coefficient de pondération final est : Coeff_pondx_final gen_1 CTchx_dim gen_1 ∗ Coeff_pondx_dim gen_1 Tchx_dim = CTch5_dim gen_1 CTch95_dim gen_1 ∗ Coeff_pond5_dim gen_1 + ⋯ + ∗ Coeff_pond95_dim gen_1 Tch5_dim Tch95_dim Coeff_pondx_final gen_2 CTchx_dim gen_2 ∗ Coeff_pondx_dim gen_2 Tchx_dim = CTch5_dim gen_2 CTch95_dim gen_2 ∗ Coeff_pond5_dim gen_2 + ⋯ + ∗ Coeff_pond95_dim gen_2 Tch5_dim Tch95_dim 11.2Pertes au point de fonctionnement QPx (kW)Représente les pertes au point de fonctionnement x (taux de charge x) QP0 sont les pertes à l’arrêt (kW) R Pn et R Pint sont respectivement les rendements à pleine charge et à charge intermédiaire Pn est la puissance nominale du générateur (kW) 11.2.1 Chaudières basse température et condensation : Pour les chaudières basse température et condensation, le point de fonctionnement w correspond à un fonctionnement à 15% de charge. Entre 0 et 15% de charge : QPx = QP15 − QP0 ∗ x + QP0 0.15 Entre 15 et 30% de charge : QPx = QP30 − QP15 ∗ x QP30 − QP15 ∗ 0.15 + QP15 − 0.15 0.15 MEDDTL/DGALN/DHUP 55 Entre 30 et 100% de charge : QPx = QP100 − QP30 ∗ x QP100 − QP30 ∗ 0.3 + QP30 − 0.7 0.7 QP15 = QP30 = 0.3 ∗ Pn ∗ QP30 = 0.3 ∗ Pn ∗ QP100 = Pn ∗ QP30 2 100− R Pint +0.001∗ 50−Tfonc _30 S’il y a une régulation R Pint +0.001∗ 50−Tfonc _30 100− R Pint +0.001∗ 50−Tfonc _100 R Pint +0.001∗ 50−Tfonc _100 En l’absence de régulation 100 − R Pn + 0.1 ∗ 70 − Tfonc_100 R Pn + 0.1 ∗ 70 − Tfonc_100 Tfonc_100 (°C) est la température de fonctionnement de la chaudière à 100% de charge. Elle est donnée dans le tableau suivant en fonction des périodes d’installation et des types d’émetteur : Tfonc_30 (°C) est la température de fonctionnement de la chaudière à 30% de charge. Elle est donnée selon le type d’installation. Si un système de génération alimente des réseaux de distribution de températures différentes, la température de fonctionnement est prise égale à la température maximale. Pour les recommandations d’installations neuves, les caractéristiques réelles des chaudières présentées sur le site http://www.rt2005-chauffage.com/ peuvent être saisies. MEDDTL/DGALN/DHUP 56 11.2.2 Chaudières standard Pour les chaudières standards, le point de fonctionnement w correspond à un fonctionnement à 30% de charge. Entre 0 et 30% de charge : QPx = QP30 − QP0 ∗ x + QP0 0.3 Entre 30 et 100% de charge : QPx = QP100 − QP30 ∗ x QP100 − QP30 ∗ 0.3 + QP30 − 0.7 0.7 QP30 = 0.3 ∗ Pn ∗ QP100 = Pn ∗ 100 − R Pint + 0.001 ∗ 50 − Tfonc_30 R Pint + 0.001 ∗ 50 − Tfonc_30 100 − R Pn + 0.1 ∗ 70 − Tfonc_100 R Pn + 0.1 ∗ 70 − Tfonc_100 Tfonc_30 (°C) est la température de fonctionnement de la chaudière à 30% de charge. Elle est donnée selon le type d’installation. Si un système de génération alimente des réseaux de distribution de températures différentes, la température de fonctionnement est prise égale à la température maximale. Pour les recommandations d’installations neuves, les caractéristiques réelles des chaudières présentées sur le site http://www.rt2005-chauffage.com/ peuvent être saisies. 11.2.3 Générateurs d’air chaud Pour les générateurs d’air chaud standard, le point de fonctionnement w correspond à un fonctionnement à 50% de charge. Entre 0 et 50% de charge : QPx = QP50 − QP0 ∗ x + QP0 0.5 Entre 50 et 100% de charge : MEDDTL/DGALN/DHUP 57 QPx = QP50 = 0.5 ∗ Pn ∗ QP100 − QP50 ∗ x + 2 ∗ QP50 − QP100 0.5 100−R Pint R Pint QP0 = QP100 = Pn ∗ 100−R Pn R Pn Pn ∗ 1.75 − 0.55 ∗ logPn 100 L’expression de QP0 est valable pour une puissance nominale inférieure ou égale à 300 kW. On conservera les valeurs pour Pn = 300 kW si Pn > 300 kW. Si les équipements sont anciens (avant 2006) R pn = 74% R pint = 77% Si les équipements sont neufs (après 2006) Pour un générateur standard R pn = 84% R pint = 77% Pour un générateur à condensation R pn = 90% R pint = 83% Pour les installations neuves, les caractéristiques réelles des générateurs à air chaud présentées sur le site http://www.rt2005-chauffage.com/ peuvent être saisies. 11.2.4 Radiateurs à gaz QPx = fmaj ∗ 100 − R Pn ∗ Pn ∗ Tchx_final R Pn fmaj est un coefficient de majoration qui tient compte du fait que ces générateurs fonctionnent en moyenne à une puissance inférieure à la puissance nominale. MEDDTL/DGALN/DHUP 58 Pour les radiateurs à gaz neufs (après 2006) : Si Pn < 5𝑘𝑊 : R pn = 80 + logPn Si Pn ≥ 5kW : R pn = 82 + logPn Pour les radiateurs à gaz anciens (avant 2006) : Si Pn < 5𝑘𝑊 : R pn = 70% Si Pn ≥ 5kW et sans ventilateur coté combustion : R pn = 72% Si Pn ≥ 5kW avec ventilateur coté combustion : R pn = 74% 11.2.5 Chaudières bois Le point de fonctionnement w des chaudières bois correspond à 50% de charge. Entre 0 et 50% de charge : QPx = QP50 − QP0 ∗ x + QP0 0.5 Entre 50 et 100% de charge : QPx = QP50 = 0.5 ∗ Pn ∗ QP100 − QP50 ∗ x + 2 ∗ QP50 − QP100 0.5 100−R Pint R Pint QP100 = Pn ∗ 100−R Pn R Pn Pour les chaudières classe 3 R pn = 67 + 6 ∗ logPn R pint = 68 + 6 ∗ logPn Pour les chaudières classe 2 R pn = 57 + 6 ∗ logPn R pint = 58 + 6 ∗ logPn Pour les chaudières classe 1 R pn = 47 + 6 ∗ logPn R pint = 48 + 6 ∗ logPn L’expression de R Pn de R Pint est valable pour une puissance nominale inférieure ou égale à 70 kW. On conservera les valeurs pour Pn = 70 kW si Pn > 70 kW. MEDDTL/DGALN/DHUP 59 Les pertes à l’arrêt QP0 dépendent de l’âge de la chaudière et du type de brûleur : Type de chaudière Chaudière atmosphérique à biomasse Chaudière à biomasse assistée par ventilateur QP0 Année de fabrication Avant 1978 QP0 = Pn ∗ 0.08 ∗ Pn_limit 100 −0.27 De 1978 à 1994 QP0 = Pn ∗ 0.07 ∗ Pn_limit 100 −0.3 Après 1994 QP0 = Pn ∗ 0.085 ∗ Pn _limit 100 Avant 1978 QP0 = Pn ∗ 0.09 ∗ Pn_limit 100 De 1978 à 1994 QP0 = Pn ∗ 0.075 ∗ Pn_limit 100 −0.31 Après 1994 QP0 = Pn ∗ 0.085 ∗ Pn _limit 100 −0.4 −0.4 −0.28 Pn_limit puissance nominale en kW; limitée à une valeur maximale de 400kW. Si la puissance nominale est supérieure à 400 kW. Pour les installations neuves, les caractéristiques réelles des chaudières bois présentées sur le site http://www.rt2005chauffage.com/ peuvent être saisies. MEDDTL/DGALN/DHUP 60 11.3Valeurs par défaut des caractéristiques des chaudières 11.3.1 Chaudières gaz * Les valeurs de la base http://www.rt2005-chauffage.com/ peuvent aussi être utilisées 11.3.2 Chaudières fioul MEDDTL/DGALN/DHUP 61 11.4Puissances moyennes fournies et consommées On calcule les puissances fournies et consommées (en kW) par un générateur au point de fonctionnement x : Pfoux−fonc = Px ∗ coeff_pondx_final Pconsx−fonc = Pfoux−fonc ∗ P x +QP x Px Avec : Px = Pn ∗ Tchx_final Puissances moyennes fournies et consommées par un générateur : x=100% Pmfou = Pfoux−fonc x=0% Pmfou = P5 ∗ Coeff_pond5_final + P15 ∗ Coeff_pond15_final + ⋯ + P95 ∗ Coeff_pond95_final x=100% Pmcons = Pconsx−fonc x=0% P5 + QP5 P15 + QP15 + P15 ∗ Coeff_pond15_final ∗ + ⋯ P85 ∗ Coeff_pond85_final P5 P15 P85 + QP85 P95 + QP95 ∗ + P95 ∗ Coeff_pond95_final ∗ P85 P95 Pmcons = P5 ∗ Coeff_pond5_final ∗ 11.5Rendement conventionnel annuel moyen de génération de chauffage Rg = Pmfou Pmcons + 0,3 ∗ QP0 + Pveil Pveil est la puissance de la veilleuse (kW) Une chaudière standard avec un condenseur sur ses fumées est traitée comme une chaudière condensation de même ancienneté. MEDDTL/DGALN/DHUP 62 12 Calcul de la consommation d’ECS Données d’entrée : Rendement de génération : Rg (sans dimension) Rendement de distribution : Rd (sans dimension) Rendement de stockage : Rs (sans dimension) Type d’installation d’ECS : avec ou sans solaire ; base + appoint… Puissance nominale des générateurs : Pn (W) Type d’installation Cecs = Becs ∗ Iecs − Prs ∗ SH (kWh PCI) Iecs = 1 Rs ∗Rd ∗Rg Becs : Besoin d’ECS (kWh) Prs : pertes de chaleur récupérable des systèmes (kWh) Pertes récupérables des systèmes prs (kWh/m²) Zone climatique Type d'installation Type de production Type de systèmes Chauffe-bain Chaudière mixte Individuelle Ballon en volume habitable A accumulation Ballon hors volume habitable Collective Tous les systèmes Instantannée H1 H2 H3 2,1 1,05 3,7 1,05 1,05 2 1 3,5 1 1 1,7 0,85 3,05 0,85 0,85 12.1Un seul système d’ECS avec solaire Cecs = Becs ∗ 1 − Fecs ∗ Iecs − 𝐏𝐫𝐬 ∗ 𝐒𝐇 Fecs est le facteur de couverture solaire (voir annexe) 12.2Plusieurs systèmes d’ECS (limité à 2 systèmes différents) Cecs1 = 0.5 ∗ Becs ∗ 𝐈𝐞𝐜𝐬𝟏 − 𝐏𝐫𝐬𝟏 ∗ 𝐒𝐇 Cecs2 = 0.5 ∗ Becs ∗ Iecs2 − 𝐏𝐫𝐬𝟐 ∗ 𝐒𝐇 MEDDTL/DGALN/DHUP 63 13 Rendement de distribution de l’ECS Données d’entrée : Type d’installation Localisation de la production Configuration des logements Isolation du réseau collectif 13.1Installation individuelle Rendement de distribution Rd Electrique classique Electrique thermodynamique Autre type de chauffe-eau Production en volume habitable Pièces alimentées Pièces alimentées contiguës non contiguës 0.9 0.85 0.95 0.9 0.92 0.87 Production hors volume habitable 0.8 0.85 0.82 Les pièces considérées sont les salles de bain et les cuisines. S’il existe plusieurs salles de bain en plus de la cuisine, il faut vérifier leur contigüité verticale ou horizontale. 13.2Installation collective Rendement de distribution Rd Réseau collectif non isolé Réseau collectif isolé Majorité des logements Pièces alimentées Pièces alimentées contiguës non contiguës 0.276 0.261 0.552 0.522 MEDDTL/DGALN/DHUP 64 14 Rendement de stockage de l’ECS Données d’entrée : Volume des ballons Type de ballon Catégorie des ballons Type d’alimentation du ballon 14.1Pertes de stockage des ballons d’accumulation La présence d’un ballon de préparation de l’ECS est responsable de pertes de stockage : Q g,w = 56.28 ∗ Vs0.55 en kWh Vs est le volume du ballon de stockage (litres). S’il n’y a pas de stockage Q g,w = 0 14.2Pertes des ballons électriques Les pertes de stockage des ballons électriques sont données par la relation suivante : Q g,w = 13.6 ∗ Vs ∗ Cr ∗ Cef en kWh Vs est le volume du ballon de stockage (litres) et Cr sa constante de refroidissement (Wh/l.°C.jour) Volume du ballon (litre) Constante de refroidissement (Cr) ≤ 100 0.39 0.35 0.32 0.27 Chauffe-eau horizontal Catégorie A Catégorie B Chauffe-eau vertical Catégorie C Cef Alimentation heure creuse Alimentation permanente entre 100 et 200 0.33 0.26 0.23 0.22 entre 200 et 300 Plus de 300 0.3 0.3 0.24 0.22 0.22 0.22 0.2 0.18 Ballon en volume habitable 0.6 0.9 Ballon hors volume habitable 0.75 1.1 14.3Rendement de stockage Rs = 1 Q g,w ∗ Rd 1+ Becs MEDDTL/DGALN/DHUP 65 15 Calcul du besoin d’eau chaude sanitaire (Becs) Données d’entrée : Nombre d’appartement : N (sans dimension) θcw Température de l’eau froide entrant dans le système de préparation chaude : 10,5°C en H1 ; 12°C en H2 ; 14,5°C en H3. Sh est la surface habitable des maisons et appartements (m²). Sh_moy est la surface habitable moyenne d’un appartement dans un immeuble collectif (m²). N est le nombre d’appartements dans un immeuble collectif d’habitation Le besoin d’eau chaude sanitaire est calculé de façon conventionnelle sur la base d’un profil d’occupation standard du bâtiment. 15.1Surface habitable <27m² 15.1.1 Maison ou appartement Becs = 0.988 ∗ 40 − θcw ∗ Sh 15.1.2 en kWh Immeuble de N appartements Becs = N ∗ 0.988 ∗ 40 − θcw ∗ Sh_moy en kWh 15.2Surface habitable >27m² 15.2.1 Maison ou appartement Becs = 0.0558 ∗ 470.9 ∗ ln Sh − 1075 ∗ 40 − θcw ∗ Sh 15.2.2 en kWh Immeuble de N appartements Becs = N ∗ 0.0558 ∗ 470.9 ∗ ln Shmoy − 1075 ∗ 40 − θcw ∗ Sh_moy MEDDTL/DGALN/DHUP en kWh 66 16 Rendement de génération d’ECS Données d’entrée : Type de production Puissance nominal Rendement à pleine charge et à charge intermédiaire Pertes à l’arrêt Volume de stockage Isolation de la distribution Type de distribution Température de distribution, Type d’alimentation 16.1Générateurs à combustion 16.1.1 Production d’ECS seule par chaudière gaz, fioul ou chauffe-eau gaz Le rendement conventionnel annuel moyen de génération d’ECS a pour expression : Rg = 1 QP0 1 Pveil + 1675 ∗ + 6215 ∗ R pn Becs Becs Becs est l’énergie annuelle à fournir par le générateur pour l’ECS en kWh Pveil est la puissance de la veilleuse en kW QP0 Pertes à l’arrêt du générateur en kW R pn Rendement à pleine charge du générateur Pour un chauffe-eau gaz, les valeurs de Pveil, QP0 , R pn sont données dans le tableau suivant : Pour les autres générateurs voir le paragraphe sur le rendement des générateurs à combustion. MEDDTL/DGALN/DHUP 67 16.1.2 Production mixte par chaudière gaz, fioul, bois Rg = 1 QP0 1 0.5 ∗ Pveil + 1675 ∗ + 6215 ∗ R pn Becs Becs QP0 sont les pertes à l’arrêt de la chaudière (kW). R pn est le rendement à 100% de charge. 16.1.3 Accumulateur gaz Rg = 1 8040 ∗ QP0 + Q g,w 1 Pveil + + 6215 ∗ R pn Becs Becs 2 Q g,w = 8.040 ∗ (11 ∗ Vs 3 + 0.015 ∗ Pn) en kWh Avec : Les caractéristiques par défaut peuvent être retrouvées dans les tableaux suivants : Ancienneté Type de chaudière Qp0 en % de Pn Avant 1989 1990-2000 2% Classique 1.20% Après 2000 1996-2000 Après 2000 16.1.4 1% 1% Condensation 1% Chauffe bain au gaz à production instantanée Le rendement de stockage est égal à 1. Pour un chauffe-bain sans veilleuse Rg = 0.7 1 + 0.28 ∗ Rd Pour un chauffe bain avec veilleuse Rg = 0.7 1 + 0.14 ∗ Rd + 490 ∗ Rd Becs MEDDTL/DGALN/DHUP 68 16.2Chauffe-eau thermodynamique à accumulation En présence d’un appoint électrique : Rs ∗ Rg = 1 Becs 11.9 ∗ Cr ∗ Vs ∗ Cef − 0.0576 3 Pn ∗ Rd ∗ COP + Rd ∗ 1 + 2 ∗ COP Becs Sans appoint électrique : Rs ∗ Rg = 1 Becs 11.9 ∗ Cr ∗ Vs ∗ Cef − 0.0576 1 Pn ∗ Rd ∗ COP + Rd ∗ COP Becs COP est le coefficient de performance du chauffe-eau : o o Chauffe-eau sur air extrait : COP = 1.6 Chauffe-eau sur air extérieur : COP = 1.4 Cr est le coefficient de refroidissement (Wh/l.°C.jour) Capacité de stockage en litre entre 100 et 200 entre 200 et 300 entre 300 et 400 ≤ 100 Cr 0.48 0.38 0.36 0.35 400 < 0.34 Vs est le volume de stockage du chauffe-eau (litre) Rd est le rendement de distribution Pn est la puissance nominale du chauffe-eau (W) Becs est le besoin d’ECS (kWh) Cef Ballon en volume habitable Ballon hors volume habitable Alimentation heure creuse 0.6 0.75 Alimentation permanente 0.9 1.1 MEDDTL/DGALN/DHUP 69 16.3Réseau de chaleur Les rendements de stockage et de génération sont remplacés par le rendement d’échange de la sous station : Rs ∗ Rg Distribution de vapeur Distribution d'eau surchauffée T° > 100°C Distribution d'eau T° < 100°C 0.44 0.54 0.64 0.66 0.83 0.76 0.89 0.81 0.89 Conduites et équipements non isolés Conduites seules isolées Conduites et équipements isolés 17 Calcul des consommations de refroidissement en maison Cclim = Rclim x Sclim Données d’entrée : Surface habitable (m²) : Sh Pourcentage de surface habitable climatisée : Zone climatique été Sclim = x Sh Calcul de Rclim : Sclim < 150m² Sclim 150m² Ea 2 4 Eb 3 5 Ec 4 6 Ed 5 7 Rclim Zone 18 Consommations de refroidissement en immeuble Données d’entrée : Type de climatisation Etage Cclim = Rclim * Sclim * CORclim (en kWhPCS) Calcul de Sclim : Sclim = α * SH (0 ≤ α ≤ 1) MEDDTL/DGALN/DHUP 70 Calcul de Rclim : Ea 1.5 Dernier étage 2 Eb 2 3 Ec 3 4 Ed 4 5 Rclim Zone Autre Calcul de CORclim : Si refroidissement au gaz naturel : 2.8 sinon 1 Facteur de conversion PCS/PCI : Gaz naturel : Consommation PCS=1.11 Consommation PCI 19 Prise en compte de la production d’énergie Production d’électricité par des capteurs photovoltaïques (Ppv) : Ppv = 100 * Scapteurs (kWh/an) Production d’électricité par une micro-éolienne (Peo) : Peo = 2000 (kWh/an) Production de chauffage et d’électricité par cogénération : Pour le chauffage, assimiler les rendements à une chaudière condensation. Pour l’électricité : Pco = Cch/8 Ces productions d’électricité spécifique doivent pouvoir être saisies directement si une étude plus précise a été effectuée. MEDDTL/DGALN/DHUP 71 20 Traitement de configurations particulières 20.1 Comptage sur les installations collectives Dans le cas d’un DPE réalisé sur un immeuble collectif équipé d’une installation collective avec comptage, Il est possible de réaliser des DPE aux appartements en utilisant la méthode suivante de répartition des consommations. 20.1.1 Répartition des consommations de chauffage Les consommations de chauffage des appartements dépendent de leur positionnement en étage et de leur orientation. Pour traiter ces cas particuliers, il est considéré que le rapport du besoin de chauffage de l’appartement sur celui de l’immeuble est égal au rapport de la consommation de chauffage de l’appartement sur celui de l’immeuble. La consommation de chauffage de l’appartement i est donc : 𝐶𝑐ℎ𝑖 = 𝐵𝑐ℎ𝑖 ∗ 𝐶𝑐ℎ 𝐵𝑐ℎ Avec : 𝐵𝑐ℎ𝑖 = Besoin de chauffage de l’appartement i kWh PCI 𝐶𝑐ℎ𝑖 = Consommation de chauffage de l’appartement i kWh PCI 𝐵𝑐ℎ = Besoin de chauffage de l’immeuble kWh PCI 𝐶𝑐ℎ= Consommation de chauffage de l’immeuble kWh PCI 20.1.2 Répartition des consommations d’ECS Pour déterminer les consommations d’eau chaude sanitaire des appartements à partir de celle de l’immeuble, une répartition de la consommation d’ECS est faite au prorata des surfaces habitables. 𝐶𝑒𝑐𝑠𝑖 = 𝑆𝐻𝑖 ∗ 𝐶𝑒𝑐𝑠 𝑆𝐻 Avec : 𝐶𝑒𝑐𝑠𝑖 = Consommation d’eau chaude sanitaire de l’appartement i kWh PCI 𝐶𝑒𝑐𝑠 = Consommation d’eau chaude sanitaire de l’immeuble kWh PCI 𝑆𝐻𝑖 = Surface habitable de l’appartement i (m²) 𝑆𝐻 = Surface habitable de l’immeuble (m²) MEDDTL/DGALN/DHUP 72 21 Annexes 21.1Fecs pour une maison avec Ecs solaire seule Départements ancienne récente <5ans Départements ancienne récente <5ans 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 51,2 48 51,8 63 57,7 65,7 60,4 48 60 50 60 57,1 64,6 50 53,7 58,7 58,7 51,7 53,9 65,9 50,8 50,9 53,9 58,8 50,9 60,4 48,6 50,5 50,4 63,1 58,1 58,1 58,8 63,4 51,8 51,7 52 54,5 50,9 57,1 52 53,5 53,7 53,4 50,5 56 57,3 57,1 65,3 61,8 66,4 78,9 74,4 82,2 75,6 61,8 74,6 64,2 74,6 73,1 80,4 65 69,2 74,3 74,3 66,2 69,5 81,8 65 66 69,5 73,5 65,2 75,6 62,7 64,9 65,5 78,8 73,7 73,7 73,5 79,5 66,9 66,2 66,5 68,9 65,2 72,9 66,5 67,8 69,2 68,7 64,9 71,1 72,5 73,1 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 53,4 50 49,7 50 51,8 48,9 49,7 51,8 48,8 51 45,7 48,5 50 45,7 53 58 58,1 61,9 49,1 50 53,5 50,9 52,8 51,8 54,5 51,2 49,5 48,6 49,5 49,5 58,7 48,5 58,1 58,1 67,2 63 53,4 54,7 53,9 50 50,3 50 49,5 49,5 49,5 49,5 49,5 68,7 65 64,1 64,2 66,9 62,9 64,1 66,9 62,4 65,6 59,1 62,7 65 59,1 68,2 73,7 73,7 80,6 62,8 64,2 67,8 65,2 67 66,5 68,9 65,3 63,9 62,7 63,9 63,9 74,3 62,7 73,7 73,7 83,4 78,9 68,7 69,9 69,5 64,2 64,6 64,2 63,9 63,9 63,9 63,9 63,9 Fecs peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait. MEDDTL/DGALN/DHUP 73 21.2Fecs pour une maison avec chauffage et Ecs solaire Département Fecs (%) 89 1 86 2 90 3 96 4 95 5 98 6 96 7 86 8 96 9 88 10 96 11 94 12 96 13 89 14 91 15 94 16 94 17 89 18 91 19 98 20 88 21 89 22 91 23 94 24 89 25 96 26 87 27 89 28 90 29 97 30 94 31 94 32 94 33 97 34 90 35 89 36 89 37 92 38 89 39 40 96 89 41 90 42 91 43 92 44 89 45 93 46 94 47 94 48 92 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 89 86 88 90 87 86 90 86 89 86 87 89 86 91 98 94 99 86 88 90 89 89 89 92 89 87 87 87 87 99 87 94 94 100 96 92 91 91 88 89 88 87 87 87 87 87 Fecs peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait. MEDDTL/DGALN/DHUP 74 Département Fch (%) 26 1 24,3 2 29 3 42,4 4 41,5 5 67 6 36,9 7 24,3 8 40 9 22,4 10 40 11 36 12 44,7 13 33,4 14 29,2 15 44 16 44 17 25,5 18 29,8 19 52 20 22,4 21 35 22 29,8 23 37,8 24 23,8 25 36,9 26 27 27 25,1 28 36,3 29 51 30 33,3 31 33,3 32 37,8 33 48,3 34 32,9 35 25,5 36 26,1 37 26,1 38 23,8 39 40 39,1 26,1 41 25,2 42 29,2 43 35 44 25,1 45 33 46 33,7 47 36 48 35 49 Fch peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait. 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 MEDDTL/DGALN/DHUP 33,4 21,5 22,4 32,9 20,8 21,5 32,9 18,6 26 22,5 23,4 33,4 22,5 29,2 67,7 33,3 48,3 18,6 21,4 25,2 23,8 24,4 27,9 29,7 26 24 27 24 24 44 23 33,3 33,3 68,4 42,4 35 29,5 29,8 22,4 24,3 21,4 24 24 24 24 24 75 21.3Fecs pour une immeuble avec Ecs solaire seule Une installation ancienne est une installation de plus de 5 ans Département 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 installation ancienne 30 26 32 39 43 41 39 26 34 28 34 35 43 28 32 35 35 29 31 42 30 28 31 34 28 39 26 28 27 40 35 35 34 38 28 29 32 31 28 33 32 29 32 30 28 33 34 35 30 installation neuve 42 38 45 58 60 59 58 38 50 40 50 49 62 40 47 51 51 42 46 60 42 41 46 49 41 58 38 42 40 58 51 51 49 57 41 42 47 44 41 49 47 43 47 45 42 48 49 49 45 Département installation ancienne installation neuve 28 40 50 28 40 51 28 40 52 28 41 53 26 39 54 28 40 55 28 41 56 26 38 57 28 42 58 24 36 59 26 38 60 28 40 61 24 36 62 32 45 63 33 49 64 35 51 65 40 58 66 26 38 67 27 38 68 29 43 69 28 41 70 29 43 71 32 46 72 29 43 73 30 42 74 26 38 75 26 38 76 26 38 77 26 38 78 35 51 79 25 37 80 35 51 81 35 51 82 42 62 83 39 58 84 30 45 85 33 48 86 31 46 87 28 40 88 29 43 89 27 38 90 26 38 91 26 38 92 26 38 93 26 38 94 26 38 95 Fecs peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait. Le cas des immeubles avec chauffage et ECS solaire n’est pas traité. MEDDTL/DGALN/DHUP 76