William Black dessins
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William Black dessins
William Black : Le personnage qui définit le mauvais esprit de push-start.com Push Start est un site amateur consacré aux jeux vidéo. Depuis sa création en 2000 il exprime une affection particulière à l’égard des jeux vidéo japonais. Par le biais de tests, de critiques, de billets d’humeur, de “play again” (articles à connotation ludique ou nostalgique où les auteurs revisitent à leur manière des jeux les ayant marqués) et d’émissions de radio au format MP3, Push Start laisse aux auteurs l’opportunité d’exprimer leurs sentiments du moment. Du coup de gueule à l’enthousiasme excessif, l’enfant ou le vieux con qui sommeille en chacun de nous trouve facilement sa place dans les pages de ce sympathique petit site orange. L’avenir de Push Start Derrière son actuelle somnolence, il y a de l’agitation dans l’air. En effet, très prochainement, Push Start va muer aussi bien sur le plan formel que sur celui du contenu. Une nouvelle version (la quatrième en 5 ans) est ainsi en cours du développement. Des efforts très importants ont été entrepris sur le plan graphique pour donner une nouvelle image à Push Start. Plus que jamais le statut d’amateur est revendiqué et le design à venir mettra en valeur cette envie de promouvoir un certain terreau culturel où les bips électroniques, les “umh, I see...” et les “je mets les pieds où je veux Little John et c’est souvent dans la gueule!” peuvent vivre en parfaite harmonie. Sur le fond la nouvelle version de Push Start s’intéressera non seulement aux jeux vidéo, mais aussi au cinéma, à la BD, à la littérature et à la musique. L’idée est simple : sans contrainte ni pression, nous mettrons en avant des oeuvres nous passionnant, que celles-ci soient résolument commerciales ou underground. On aurait dit qu’on avait une mascotte pas banale Intéressons nous à William Black, le personnage qui définit le mauvais esprit de Push Start. Soyons clairs : il est délicieusement détestable. Narcissique, prétentieux et contestataire, plus que tout au monde il aime se montrer désagréable et juger son prochain. William Black n’est rien d’autre que l’expression de notre mauvaise conscience, cette part d’ombre en chacun de nous où se cachent insidieusement la jalousie, le mépris, l’orgueil et la vanité. William Black juge le consommateur, le joueur abruti par des heures passées sur un jeu avilissant ou le spectateur sans esprit critique. Ce que nous sommes tous à un moment ou un autre, et même qu’on a le droit d’aimer ça, bordel ! En définitive, William Black est une entité extrêmement pratique qui nous permet de nous moquer de nous-mêmes et des autres tout en dénonçant sur un mode ironique les reproches faits depuis trop longtemps par les mass-media aux jeux vidéo, aux mangas ou encore à un certain cinéma. “Crains ce que tu ne connais pas. Accuse ce que tu ne comprends pas”. William Black : Le personnage qui définit le mauvais esprit de push-start.com Depuis plusieurs mois, on retrouve sur Push Start William Black dans une nouvelle rubrique ressemblant curieusement à un mélange d’ éditorial et de blog. Voici en l’occurrence un des messages qu’il a adressé à la plèbe pushienne. Il est particulièrement représentatif de son état d’esprit : “On me reproche parfois d’abuser des circonlocutions lorsque j’évoque votre condition de joueurs anesthésiés par un marketing viral en expansion exponentielle. C’est fort de café, ai-je envie de répondre. Je me plais pourtant à croire que j’ai le génie d’être dénué de tact ou d'ambiguïté lorsque je m’adresse à vous. J’ai toujours été clair sur ce point : vous êtes des abrutis. Non pas des abrutis congénitaux, je ne connais pas vos parents et je ne puis donc m’exprimer sur ce sujet, mais des individus abrutis par le flux d’images qu’ils vous assènent depuis votre enfance. Ils, ce sont bien sûr les requins qui ont pour seul bagage intellectuel la culture pub. Ils, ce sont les sodomites qui veulent vous faire croire que vous n’êtes que ce que vous consommez. Leurs images vous fascinent, vous séduisent et vous domptent. Vous êtes des créatures dociles. Notez d’ailleurs que votre génération a eu le privilège d’être filmée avant même d’être née. Au commencement, Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu dit : c’est le miracle de l’échographie. Et c’est un fils. Il ne vous aimera pas et sacrifiera sa vie sur l’autel de l’hédonisme virtuel. Tu marches en avant ? Es-tu le pasteur du troupeau ? Ou bien une exception ? À moins, c’est une troisième possibilité, que tu ne sois un fuyard ? Premier cas de conscience. Ils veulent vous faire croire que vous êtes différents lorsque vous reproduisez un pur réflexe consumériste. Actuellement, vous dressez un chiot avec un crayon en plastique. L’animal ne sent pas mauvais, ne vous réveille pas la nuit et ne perd pas ses poils sur votre canapé. Autant d’avantages selon vous. Après avoir fermé le clapet de sa niche, vous allumez votre ordinateur et parlez de Sarkozy (c’est le nom de votre teckel) à vos amis de la toile. Ces gens ne sentent pas mauvais, ne vous réveillent pas la nuit et ne laissent pas de chips grasses sur votre canapé. Autant d’avantages selon vous. La nuit est avancée et vous rejoignez votre lit douillet. Vous rêvez de demain. Es-tu vrai ? Ou seulement un comédien ? Représentes-tu quelque chose, ou est-ce toi qui es représenté ? Enfin tu pourrais n’être qu’une imitation de comédien. Deuxième cas de conscience. Demain verra apparaître le jeu de votre vie amoureuse. Vous dresserez une petite amie avec un crayon en plastique. Elle boudera quand vous ne vous occuperez pas d’elle, elle râlera quand vous vous occuperez trop d’elle. À moins que les requins évoqués plus haut ne décident de satisfaire le consommateur anxieux que vous êtes. Alors Jessica Alba William Black : Le personnage qui définit le mauvais esprit de push-start.com (c’est le nom de votre petite amie) se masturbera en gémissant votre nom lorsque vous ne vous occuperez pas d’elle et vous priera de la laisser vous faire une fellation quand vous lui consacrerez votre attention. Soyez sincères : vous rêvez vraiment de ce jeu. Es-tu de ceux qui assistent au spectacle, ou qui mettent la main à la pâte ? Ou bien de ceux qui détournent les yeux, se tiennent à l’écart ? Troisième cas de conscience. Jessica Alba ne sentira pas mauvais, ne vous réveillera pas la nuit et n’aura jamais la migraine. Elle n’existera que sur votre écran. Autant d’avantages selon vous. Bien sûr, j’ironise. Jessica Alba en chair, en os et en odeur, voilà votre fantasme. La réalité est devenue un rêve, la virtualité votre quotidien palpable. Mon ironie pèse finalement bien peu face à la fontaine d’aigreur qu’est votre existence. Veux-tu marcher avec le troupeau ? En tête ? Ou de ton côté ? Il faut savoir ce que l’on veut, et que l’on veut quelque chose. Quatrième cas de conscience. À quoi se résume votre vie ? À une raideur au niveau de la nuque. L’oeil est vitreux, le dos douloureux, les jambes flasques. Contemplez ce que vous êtes devenus. Vous en êtes réduits à lire William Black. Existe-t-il ? Peu importe, il est fou selon vous. La vie est un jeu, ceux qui disent le contraire sont aigris. “On ne peut penser et écrire qu’assis” (Gustave Flaubert) : Je te tiens, nihiliste ! Être culde-plomb, voilà, par excellence, le pêché contre l’esprit ! Seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose. Tu es mort tellement de fois sur des écrans que tu as oublié que tu avais une vie. Déconnecte-toi et marche. William K. Black” Quel personnage détestable !!! Monsieur Black est décidément très désagréable. Vous l’aurez compris, personne ne trouve grâce à ses yeux. William Black n’est pas notre ami. Mais c’est tellement plus rigolo d’avoir pour mascotte un gros con ! Surtout quand celui-ci n’est jamais très loin de la vérité sans la toucher pour autant... Une question de physique Maintenant, je vais vous faire une petite confidence monsieur le dessinateur talentueux qui allez bientôt mettre votre talent au service du site orange. William Black existe dans le vrai monde et il s’appelle Michael Caine. Mais ne le répétez pas ! Physiquement, il s’inspire en effet de l’agent spécial interprété par Michael Caine dans le film anglais “The Ipcress File” sorti dans les années 60. Il y eut plusieurs suites d’ailleurs. Je peux mettre à votre disposition des images de ce film, voire vous l’envoyer si besoin est. Quoiqu’il en soit, j’aime énormément l’interprétation qu’en a fait le dessinateur qui a réalisé la bannière du forum de Push Start (bannière visible tout en haut de ce document) : élégant et inquiétant tout en étant peu expressif. Parfait. Les grosses lunettes sont également là. Et le costume, que j’imagine impeccable quand on voit l’homme de la tête aux pieds. J’imagine d’autres détails d’ailleurs, comme une cravate noire et des chaussures tout aussi noires qui brillent tant elles sont propres (maniaque !). Au fait : pourquoi est-ce que je ne pour- William Black : Le personnage qui définit le mauvais esprit de push-start.com suis pas ma collaboration avec ce dessinateur alors que j’aime sa représentation de William Black ? Tout simplement parce qu’il a très peu de temps libre actuellement. Quelques autres références en vrac me faisant penser à William Black : - Spike dans Cowboy Bebop : le costume, la silhouette (élancée) et la façon de bouger. - Takeshi Kitano dans Violent Cop : le regard et l’aspect inexpressif du visage qui rend le personnage inquiétant. - Hé, il y a déjà de quoi faire ! En tout cas j’ai en tête une représentation relativement réaliste, mélange d’influences européennes et américaines. Travaux pratiques Dans la Version 4 de Push Start, William Black sera présent de plusieurs manières : - Tout d’abord il est destiné à se voir offrir la vedette d’un strip accessible depuis l’accueil du site. Concrètement, en bas de la page d’accueil, une image servant d’introduction au strip (à renouveler à chaque nouvelle parution) permettra d’accéder à une nouvelle page proposant de découvrir la dernière histoire mise en ligne. Plusieurs histoires sont déjà écrites et je peux bien sûr vous les communiquer si vous êtes intéressés. - Ensuite William Black pourrait faire des apparitions dans les bannières ( 740 pixels de large par 175 de haut) destinées à mettre en valeur les articles. Les bannières en question sont affichées au dessus des articles et la bannière visible sur l’accueil du site change aléatoirement à chaque chargement. - Enfin William Black sera également à l’honneur sur les pages de chargement du site (Certaines pages peuvent mettre 4 ou 5 secondes à charger, dans ces cas-là une page de chargement apparaît). J’ai pensé que c’était l’occasion de mettre en avant le personnage tout en rappelant l’esprit du site et sa ligne éditoriale. Ces dessins, de par leur décalage, joueront à mon avis un rôle très important et développeront rapidement le capital sympathie de Push Start. Ces dessins seront a priori noirs et blanc. Quelques teintes de couleurs sont envisageables, pour mettre en avant des détails particuliers. Sous chaque dessin on trouvera un texte d’une ligne dont la police pourrait faire penser qu’il a été appliqué à l’aide d’un tampon encreur légèrement sec. Certaines lettres pourraient par exemple manquer d’encre (c’est une simple idée, pas un caprice de diva excentrique). Le Format idéal serait apparemment de 500 pixels de large par 700 pixels de haut, Les extrémités de chaque dessin devraient être vierges - donc blanches - pour s’harmoniser avec le fond des pages de chargement du site. À présent, voici les quelques idées de dessins que j’aimerais voir se concrétiser (saint protecteur des gens sympathiques, faites que mon voeu se réalise...) William Black : Le personnage qui définit le mauvais esprit de push-start.com 1. William Black assis sur un tabouret, imitant la pose du penseur de Rhodes. Texte - Push Start : Webmag culturel pensif 2. William Black assis dans un fauteuil, les mains posés sur les accoudoirs et les jambes croisées. Texte - Prends la pilule orange 3. William Black en maillon de bain torse nu avec une cravate, des chaussures noires, tenant une pelle et un seau en plastique Texte - Push Start : Webmag culturel décontracté 4. William Black, une batte de baseball dans les mains, une montagne de consoles de jeux vidéo fracassées à ses pieds Texte - You don’t want Push-Start as your enemy 5. William Black en jogging, marchant de profil des écouteurs dans les oreilles et un Ipod dans une main. Texte - Push Start : Webmag culturel qui fait des cauchemars 6. William Black de face enfilant un gant en caoutchouc, Mario (le héros de Nintendo) de profil pantalon baissé penché sur une table. Texte - Push Start : aller au fond des choses 7. William Black de face à côté de Takeshi Kitano de face, tous deux refaisant la célèbre pose visible sur la jaquette du film Violent Cop Texte - Push Start : copié depuis 1989 8. William Black faisant la fameuse pose de James bond, mais avec une télécommande à la place d’un pistolet Texte - Push Start : Webmag culturel qui se zappe 9. William Black essayant de bloquer une boule poussée de l’autre côté par le personnage du jeu Katamary Damacy extenué. Texte - Push Start : Webmag culturel joueur 10. William Black jouant de la musique avec les Beatles. William Black joue très sérieusement du triangle. Texte - Push Start : Webmag culturel dans le vent William Black : Le personnage qui définit le mauvais esprit de push-start.com Autant d’idées que je lance dans l’espoir que certaines s’avèrent séduisantes pour un dessinateur. Si c’est le cas, j’espère que nous aurons l’occasion d’en discuter très prochainement afin de développer ces idées et de les faire évoluer en fonction des attentes et de la personnalité de chacun. Vous pouvez me retrouvez sur le forum de http://www.push-start.com dont je suis le webmaster. Mon pseudo est kit. Vous pouvez également me contacter sur MSN Messenger en me rajoutant à vos contacts ([email protected]). Amicalement, Nicolas.