de Rangueil - Echos Rangueil

Transcription

de Rangueil - Echos Rangueil
de Rangueil
N°53
Avril 2005
Gratuit
Bientôt la passerelle des douze Hercules
Avril libère les talents,
Les projets, les folles envies
De franchir le canal
Sur la passerelle des Jambettes,
De rouler à vélo, en monocycle,
D’écouter la musique
Avec Emilie,
De suivre les chemins
De Pascal Dessaint.
Les poètes se souviennent
En acrostiches de l’enfance,
En chansons de Félix Leclerc.
Les peintres exposent,
Leurs platanes colorés.
Le Carnaval rassemble tous les suffrages.
Un ours bien de chez nous
Se rappelle avoir franchi l’Atlantique
Comme Hélène sur Céphée
Voguant sur son voilier.
Le métro avance,
Le Comité de Quartier reste mobilisé,
Toujours plus décidé
A faire entendre la voix
Des habitants concernés.
Les facteurs ont changé
Ils ont été « restructurés » !
Des associations restent à l’écoute
Des familles en deuil.
Une résistante nous a confiés
Son témoignage inestimable,
Combattante de l’ombre
Dont les mots resteront gravés
Dans la mémoire des Echos.
Comité de rédaction
Muriel Amalaman, Jean-Marc Chéron, Annie Conter,
Gérard de Murez, Pierre Patin,
Xavier Passot, Yves et M.Hélène Roques,
Renée Ruiz, Nicole Sicard,
Fondateur : André Carlier. Périodicité bimestrielle.
Permanence le jeudi de 18 à 19 h 30
Site http://assoc.wanadoo.fr/echosrangueil/
Mél <[email protected]>
Maison de Quartier Rangueil Saouzeloung
19, rue Claude de Forbin, 31400 Toulouse
CCP Toulouse 5 799 05 Y - ISSN 1259-0371
Tirage : 3000 ex. — Imprimerie COREP
125, route de Narbonne - Tél. 05 62 88 91 88
A vos muscles ! Bientôt une nouvelle passerelle franchira le canal et les habitants du
quartier auront une occasion de réaliser de
belles performances ! Le projet entre dans
le cadre de la lutte contre l’obésité et propo-
se de réaliser les déplacements tout en faisant sa gymnastique quotidienne.
On pourra ainsi emprunter cette passerelle à
pied, en roller ou monocycle, avec des
échasses, sur une poutre de 20 cm de largeur, ou à l’aide d’une tyrolienne, ces deux
derniers équipements faisant intégralement
partie de l’architecture de la passerelle. La
durée de passage ne devra pas excéder trois
minutes, temps d’ouverture des barrières
d’accès placées de part et d’autre. Les personnes dépassant ce temps devront revenir
sur leurs pas pour emprunter la passerelle
des Herbettes. Un câble de funambule et un
trapèze sont même envisagés, si toutes les
précautions de sécurité sont remplies, car
ces derniers supposent l’installation d’un
filet pour recueillir les maladroits. Le canal
étant un site classé, le filet reste difficile à
intégrer dans le paysage et des recherches
sur l’utilisation de matériaux invisibles sont
en cours. La seule exception concerne les personnes du 3ème âge ou handicapées qui pourront traverser grâce à un sport cérébral :
scrabble ou mots croisés à condition de remplir une grille distribuée à l’entrée aux possesseurs d’un badge «
mobilité réduite » en
moins de trois minutes
et de l’introduire dans
la borne prévue à la
sortie. On peut déjà se
procurer le badge à la
mairie de Rangueil
aux heures d’ouverture.
Le projet prévoit à
l’avenir des traversées
encore plus sportives
où le franchissement
du canal se ferait par
sa seule force musculaire : nage, saut à la perche ou en longueur.
Une piste pour prendre son élan sera mise en
place ainsi qu’un trampoline sur chaque berge. On prévoit même une catapulte pour les
moins entraînés. Quand tous les habitants
seront aptes à traverser par leur seule force
musculaire, le projet prévoit le démontage
de la passerelle devenue inutile, ce qui permettra aux collectivités locales de réaliser
une économie certaine sur les frais d’entretien.
Il est question de l’appeler passerelle des
Hercules, en référence au Dieu de la force
physique et à ses douze travaux. D’autres
semblent préférer un nom plus modeste :
passerelle des Jambettes. Une consultation
de la population est prévue pour trancher sur
ce point délicat*.
Annie et Xavier
* L’enquête d’utilité publique débutera le 1
04 2005.
Grands mercis
Les Echos ont fait appel à leur créativité, puis à votre générosité en vous vendant leur
Florilège de talents pour financer un nouvel ordinateur. Objectif atteint : grâce à votre participation, nous avons pu investir dans un mini-Mac, flambant neuf, tout petit mais puissant,
grâce auquel nous avons composé ce numéro. Merci à vous !
XP
1
C o m i t é
d e
Q u a r t i e r
Compte rendu de l’AG du 10 février 2005
Lors de l’assemblée générale du Comité de
Quartier, la Présidente D. Dejean a proposé
un compte rendu des activités : le
Printemps des Arts, le réaménagement des
abords du métro, le pont des Herbettes, la
rocade. Elle a souligné le vif succès rencontré par le Printemps des Arts, rappelé le
projet de la passerelle des Herbettes sur le
canal qui amènerait les habitants des quartiers de Montaudran à la station de métro
de Rangueil-La Poste. Ce mode de déplacements doux interroge les riverains sur le
nombre de rotations des bus et leur fréquence. Va-t il y avoir une réunion de
concertation avec les habitants ? D. Dejean
a demandé l’amélioration de la circulation
des vélos dans le quartier. Pour la rocade, la
Mairie attend un complément d’étude sur la
densité de la circulation autour de Lespinet.
La solution retenue par la D.D.E., pour la
section Rangueil-Lespinet à 2x3 voies, est
la mise en place de murs anti-bruit tout le
long de la rocade et des deux côtés. Ce
serait l’équivalent de ceux de Colomiers
qui ont une épaisseur de 46 cm et possèdent
un parement absorbant des deux côtés. Ils
protégeraient l’école Jules Julien de la pollution sonore et atmosphérique. Le Comité
de Quartier demande une station fixe de
mesure des polluants près de cette école,
avant, pendant et après les travaux.
Après la présentation du bilan financier,
M Dufetelle, Maire du Quartier, a expliqué
ses difficultés à aménager une piste
cyclable près du port St Sauveur, il a justifié l’emploi de gravillon calcaire dans cette
portion de la piste par souci d’éviter le bitume, peu compatible avec l’environnement.
En ce qui concerne les abords du métro, il
se veut le médiateur entre la SMAT, les ser-
vices de la ville et les syndics des
immeubles environnants. Il a promis une
réunion au mois de mars avec ces différentes instances.
M. Pignard, Conseiller Général, a pris la
parole pour souligner que « la Mairie fait
de l’information plus que de la concertation. L’ensemble des habitants ne s’exprime pas dans les commissions consultatives,
ni le Conseil Général, ni le Conseil
Régional. Or, ces derniers financent, par
exemple, le projet des Herbettes, à hauteur
de 85% contre 15 % pour la Ville rose. »
M Cohen, Député, insiste sur l’examen de
la circulation des bus à l’entrée de la cité de
Rangueil, le plus vite possible.
Enfin l’auditoire regrette le peu de publicité faite aux enquêtes d’utilité publique et se
demande quelles conclusions on peut tirer
des réponses recueillies aux questions de
grande ampleur mises en débat : est-ce cela
la démocratie de proximité ? Faut-il de tels
efforts de la part des citoyens et de leurs
représentants pour savoir qu’il a, qu’il y
aura peut-être une réunion de concertation
? Le Comité de Quartier regrette qu’il n’ait
pas été invité ni même informé pour la
réunion qui s’est tenue le lundi 7 février
concernant les abords des stations de
métro.
La Présidente clôt la séance en regrettant le
peu de mobilisation des habitants du quartier malgré la richesse des débats et leurs
enjeux.
Le C d R des Echos de Rangueil et
le C A du Comité de Quartier
Nouveau bureau élu après l’AG du 10 février 2005
Présidente : Denise Dejean
Vice président : Jean Conter
Secrétaire : Chantal Vella
Trésorier : Xavier Passot
Appel à cotisations
Dans un souci de solidarité et d’accès à toutes les personnes du quartier, le Comité de
Quartier décide lors de son dernier conseil d’administration de baisser la cotisation d’adhésion de 10 à 2 .
Pour plus de démocratie
participative
L’AG du 10 février a ouvert une nouvelle saison du Comité de Quartier de Rangueil.
L’équipe du bureau saisit cette opportunité
pour faire le point sur le rôle de cette association et la vigueur citoyenne qu’elle peut donner
aux initiatives, volontés et démarches des habitants du quartier.
Réunis dans toute leur diversité et leur richesse, les citoyens et associations de Rangueil sont
au cœur du tissu social et peuvent participer à
la prise de décision des pouvoirs publics qui
concernent leur territoire.
Le savoir et l’expérience d’usage des habitants
et associations de notre quartier doivent être
entendus des décideurs dès l’élaboration des
projets (stations de métro, pistes cyclables, circuit des bus, rocade, protection contre la pollution,…) et pris en compte dans leurs réalisations. Encore faut-il que les habitants et associations se regroupent, s’unissent dans le
Comité de Quartier pour être représentés,
consultés et peser dans les décisions publiques.
Chaque îlot (zone) du quartier a ses préoccupations propres qui doivent être entendues et respectées, mais au-delà des intérêts riverains,
l’intérêt général du quartier dans sa globalité
doit pouvoir émerger. Les rues ne nous séparent pas mais peuvent nous permettre de communiquer pour le bénéfice de tous.
Le Comité de Quartier est cet espace fédérateur
où chacun peut s’exprimer. Sa parole est entendue, considérée, débattue afin d’aboutir à un
accord dans le respect des différences, des
contraintes et de manière constructive. En bref,
Information, Ecoute, Parole, Considération,
Débat citoyen, Action sont les missions du
Comité de Quartier pour préserver ou améliorer la qualité de vie et le quotidien à Rangueil.
Pour cela nous avons besoin de votre participation, car ce comité est le vôtre. Lors de notre
dernière Assemblée Générale, nous avons décidé de baisser la cotisation annuelle de 10 à 2 €
afin de permettre à tous de nous rejoindre.
Plus les citoyens participeront aux décisions
publiques et plus la démocratie locale existera.
Le Bureau du Comité de Quartier
Le Comité de Quartier Rangueil - Saouzelong
demande à participer dès maintenant aux discussions concernant le devenir des deux lignes
de bus n° 24 et 92 dans la perspective de l’ouverture de la ligne B du métro.
J’adhère au Comité de Quartier et j’adresse un chèque de 2 libellé à «Comité Quartier Rangueil Sauzelong»......
Je soutiens les « Echos de Rangueil » et j’adresse un chèque de 10 libellé à « Echos de Rangueil».......................
Je souhaite recevoir les « Echos de Rangueil » à mon domicile....................................................................................
Nom et prénom........................................................... Adresse............................................................................................................
Adressez vos paiements à Comité de Quartier ou Échos de Rangueil, Maison de Quartier, 19 rue Claude Forbin 31400 Toulouse
2
Librairie Ellipses
C u l t u r e
251 rte de Narbonne
Tél : 05 61 55 49 67—Fax : 05 62 17 00 60
L’équipe de la librairie Ellipses vous propose dans chaque numéro trois livres qu’elle
a particulièrement aimés.
Félix Leclerc, l’humaniste chanteur
Dans « Un boulot d’enfer », ça commence mal par un
accident de voiture. Nina et son
père meurent. Les
voilà anges au
paradis, mais pas
pour d’éternelles
vacances, car
Nina doit veiller
sur son ennemie
personnelle. Une
mission
impossible.
D’autant que le
muscle des anges
c’est l’amour. Ce roman de Florence
Thinard s’adresse aux plus de 13 ans.
«Loin des humains ». Jacques Lafleur,
dont la gorge a été
tranchée d’un coup
de sécateur dans la
jardin de sa sœur
Jeanne, et qui avait
réchappé de justesse
à l’explosion de
l’usine AZF, n’avaitil pas raté sa vie ?
C’est ce que se
demande le capitaine
Félix qui enquête sur
le meurtre, ainsi que Rémi, qui ayant trouvé les cahiers de Jacques aide à recomposer le puzzle du meurtre. Dans ce roman
policier, Pascal Dessaint a choisi notre
quartier (voir article ci-contre).
Le premier attend l’anniversaire du milieu
de sa vie. Le
deuxième a
quinze ans et
rédige son testament. La troisième s’interdit
de faire
l’amour plus
d’une fois par
semaine. La
quatrième a tellement peur
d’accoucher
qu’elle perd
les eaux en secret. Ainsi jusqu’à la neuvième, qui en tout se fourvoie en neuf
nouvelles qui composent ce premier livre
de Dorine Bertrand.
« Nous sommes tous nés, frères et sœurs,
dans une longue maison de bois à trois
étages, une maison bossue et cuite comme
un pain de ménage, chaude en dedans et
propre comme de la mie. » Sur la scène du
Nouveau Théâtre Jules Julien que domine
un portrait du chanteur, s’élève, chaleureuse, la voix enregistrée de Félix Leclerc, en
prélude à l’hommage qui lui est rendu.
Deux chanteurs, la Québécoise Hélène
Maurice et le Suisse Michel Bulher, accompagnés de trois instrumentistes, nous ont
offert un florilège des plus belles chansons
du poète québécois.
L’évocation des premières années est
empreinte de sensibilité : « J’inviterai l’enfance à s’attarder le temps qu’il faut… » La
nature constitue souvent le décor de ses
chansons marquées aussi par un humanisme
profondément ancré dans le quotidien, un
regard fraternel posé sur les êtres, une large
place accordée aux sensations : « Passage
de l’outarde en mai, qui file vers le nord,
plus qu’une main de femme fait frissonner
mon corps… »
A l’issue de ce récital, les deux chanteurs
ont offert en bis à un public conquis une
vibrante interprétation de « Quand les
hommes vivront d’amour », de Raymond
Levesque.
Michel Pac
Talent du quartier
L’inspiration est capricieuse. « Un instant
vous éprouvez de la peine à voir ces
pauvres platanes dont les moignons se dressent vers le ciel. Puis un soir, vous les
découvrez baignant dans la lumière du jour
déclinant et ils deviennent porteurs d’espoir
», nous dit Yvonne Calsou. Pendant les travaux du métro dont elle suivait la progression, elle a été frappée de voir se succéder
toutes les couleurs du soir derrière les silhouettes figées des arbres devant sa maison
et elle en a fait une très jolie exposition à
l’Espace Bouquières au mois de février.
Avec quelques autres arbres de sa
Normandie natale dont l’éclairage est si différent, cette exposition a été une réussite
tout à l’honneur d’une artiste de notre quartier.
NS
« Loin des humains » si près de chez nous
Bien sûr il faut attendre la fin du livre de
Pascal Dessaint, pour savoir qui a assassiné
Jacques Lafleur. On ferme le livre, on a la
solution, et pourtant une énigme subsiste.
On identifie sans problème La julip cette
péniche jaune et bleue ancrée sur le canal du
midi où habite Elisa la copine du flic, puis
très vite « ce périmètre délimité par la voie
ferrée et l’avenue Crampel, le boulevard de
la Marne et le canal du Midi, et les avenues
Albert Bedouce, et du Lauragais....» le quartier Saouzé-loung. Mais qui trouvera, à
quelques maisons du
bar-PMU le
Saouzelong cette maison à un étage avec un
toit à double pente en tuiles rouges, et son
jardin envahi de ronces. Les ronces ont
peut-être été coupées à l’heure qu’il est,
mais certainement ni le tulipier ni le pin
maritime, et la villa voisine dans le style
basque qui a une vue imprenable sur le jar-
din devrait bien nous aider à trouver le lieu
du crime. Ou bien ce sera l’étrange maison
« au nain » habitée par le voisin n°3, chasseur nostalgique et confident de la victime.
Pascal Dessaint nous donne une belle envie
de nous promener dans notre quartier, son
livre à la main pour trouver au fond d’une
impasse en bordure du chemin de fer, à côté
d’une maison peinte en jaune citron, la maison aux serpents de Pierre Lafleur, le frère
de Jacques. « A pied, cinq minutes pour
aller d’une maison à l’autre » nous précise
Pascal Dessaint.
Un autre énigme subsiste encore. Qui est ce
lecteur qui nous a écrit pour nous faire
connaître ce livre? Un ami de l’auteur, l’auteur lui-même? Nous serions si heureux de
le rencontrer pour parler avec lui de son
livre, de notre quartier.
Annie C.
En préambule au spectacle « Tchernobyl ou la réalité noire » que la compagnie La Part
Manquante présente à la Médiathèque de Ramonville le jeudi 31 mars à 20h30, nous vous
convions à une lecture par les comédiens d’extraits du texte « La Supplication » de
Svetlana Alexievitch le 29 mars à 18h à la Médiathèque de Ramonville. A l’occasion de
ces deux évènements nous vous proposerons une sélection d’ouvrages sur le thème de
Tchernobyl.
Philippe Blomme Librairie Ellipses
3
Culture (suite)
“Une vie Française“ Jean Paul Dubois Ed. De l’Olivier
Prix Fémina 2004
Conférence et rencontre avec
ARNO STERN
Un lecteur ayant parcouru superficiellement “Une vie française” aurait pu le résumer par cette phrase, désormais classique tirée d’une célèbre émission de José
Arthur “qu’il est doux de ne rien faire alors que tout s’agite autour de vous“. Mais,
il n’en est rien. L’auteur, Jean Paul Dubois, journaliste, voyageur, ayant commis
une vingtaine d’ouvrages fait, à sa cinquantaine, le point sur sa vie passée toujours
présente. Une vie commune à tant d’autres et pourtant si peu banale. Sa plume, des
reflets moirés de son existence, en marge de cette société et de tous ces êtres chers
qui l’entourent. “Nous sommes tous des emprisonnés de la vie”. “Des terriens du
Terroir “ comme se plait à le dire à sa manière Michel Jeury. Jean Paul Dubois
essaye de renouer avec l’inconciliable et l’indissociable. Pour lui c’est trop.
L’acceptation de ces Mondes est, de part son insoumission intérieure, incompréhensible. Comme d’ailleurs, il se sent incompris par l’Autre : “une échappée“ c’est
une re-source qu’il lui faudra admettre, assainir, car c’est de là qu’il acquiert la plénitude de sa vie. “Une vie française” plus qu’un récit, c’est la découverte de l’être,
de “L’homme cet inconnu”.
La première partie d’ “Une vie française” nous promène dans la ville rose, au gré
des faits de la vie quotidienne et des anecdotes de la petite histoire. La seconde partie est un révélateur ! Nous pénétrons dans le vif du sujet. Ses parents, son grand
frère Vincent, la belle Marie et, enfin, Anna la femme de sa vie qui lui donna deux
enfants, un fils Vincent, une fille Marie qu’il placera toujours en premier. Anna, sa
femme, sera son antinomie intégrale jusqu’à une fin tragique dévoilant une Anna
bien mystérieuse. De toute cette vie, ressort une forte osmose symbolisée par la
photographie, la passion de Paul. “Les arbres de France “ , “Les arbres du Monde
“ deux albums qui eurent un immense succés et sont à la fois son miroir, son reflex,
et le reflet de son image et de son identité.
Jacques Edouard Boiramé
A l’occasion de la parution de son livre
« Heureux comme un enfant qui peint »
Aux éditions du Rocher
Mardi 12 avril à 18 h
Librairie Ombres Blanches à Toulouse
Arno Stern est le premier praticien d’éducation créatrice, une fonction qu’il a créé au sortir de la guerre, en
1946 et qu’il continue d’exercer dans le Clos Lieu
l’espace qu’il a imaginé pour cette pratique. On lui
doit notamment la découverte de la notion de la formulation. Le dessin de l’enfant n’est pas le produit
d’un imaginaire débridé mais il est dicté par une
nécessité organique et obéit à des règles spécifiques.
Ce sont ces règles qu’Arno Stern a observées et
réunies pour permettre l’expression naturelle des
enfants et favoriser ainsi leur développement harmonieux. Aujourd’hui on retrouve partout en France et en
Europe ces ateliers d’éducation créatrice.
De passage à Toulouse, Arno Stern animera un atelier
d’éducation créatrice dans les locaux de l’association
« Couleurs de soi » (quartier Rangueil).
Possibilité de venir découvrir un atelier d’expression
par la peinture pratique Arno Stern, animé par
Dominique Rozis à l’association Couleurs de soi.
Contact : Dominique Rozis - Association Couleurs de
soi, 17 Av. d’Italie – Tél. :05 61 53 97 12
A la bibliothèque
La maison d’Arthur
Un Petit Chaperon rouge de toutes les couleurs
Voici un outil pédagogique d’accès à la lecture se présentant sous la forme d’une valise. A l’intérieur, les différents appartements
de héros de livres pour enfants. l’observation, l’imagination et la parole sont stimulées. Les personnages sortent des livres,
l’enfant prend un grand plaisir à les reconnaître, les nommer tout en faisant de
constants allers-retours entre la maison et le
livre. la maison d’Arthur s’adresse aux
enfants dès leur plus jeune âge et jusqu’à 8
ans.
Animations proposées au public : mercredi
27 avril, 16 h ; samedi 7 mai, 11 h et
mercredi 11 mai, 11 h
4
La bibliothèque du quartier a réuni une belle
collection des différentes éditions du célèbre
conte de Perrault. Des nombreuses images
d’Epinal à une boite à musique d’origine
anglaise, les enfants et leurs parents ont pu
découvrir des affiches publicitaires à l’image
de l’héroïne, des manuels de lecture de l’immédiate après guerre et des dizaines de bibelots à son effigie. Passionnées depuis l’enfance par le personnage, les collectionneuses ont
engrangé plus de trois cents versions du conte
dont une partie seulement est exposée. Elles
ont invité les enfants à raconter les épisodes
les plus fameux, à poser des questions sur les
différents fins, à manifester leurs préférences.
Elles ont insisté sur l’une des interprétations
possibles, le conte d’avertissement, souvent
mise en débat par ailleurs. Félicitations pour
cette heureuse initiative qui a rencontré un
beau succès
RMH
V
i
Métro : bientôt
Courant Janvier 2005, les habitants du
quartier SAOUZELOUNG étaient invités
à “voir” leur station de Métro. Dans la
“Salle des billets” étaient installés sièges,
chauffages (bienvenus) et immense écran
pour visionner les divers moments de la
construction. M. Moudenc, accompagné
des maires de quartiers ainsi que la
Direction TISSEO étaient là pour expliquer et commenter les diapos concernant
Cartouches d’imprimante
Ne jetez plus vos cartouches d’imprimante usagées. Le prix des imprimantes à jet
d’encre a fortement baissé mais le prix
des cartouches a explosé. La plupart des
cartouches d’encre peuvent être remplies
pour 50 à 60 % moins cher qu’une cartouche neuve. Pour les cartouches laser,
lorsque vous achetez une cartouche neuve, vous dépensez les ressources de la
planète et vous payez plus cher. Chaque
cartouche laser re-manufacturée par nos
Ami(e)s du jardin
Voici que le mois de Mars arrive, et dans
les potagers, c’est la haute saison. Avant
l’arrivée des plants aux beaux jours, vous
pouvez dès à présent semer carottes, laitues, persil, radis, fèves et oignons. Pour
les haricots, attendez le mois de Mai que
la terre se réchauffe. A ce moment là, tout
va se bousculer avec les plants de salade,
tomate, aubergines, courgettes etc.
Pour les vergers, n’oubliez pas de traiter
régulièrement pommier et poirier contre
la tavelure. De même pour la vigne
contre l’oïdium et le botrytis. Dès la
nouaison, traitez préventivement contre
toutes les mouches des fruits (cerisier,
e
d
e
q
u
a
l’évolution du chantier de notre station,
depuis la première phase de réalisation du
gros œuvre, terrassement, structures en
béton, tunnel entre Saouzelong et St
Agne, jusqu’à l’œuvre d’art de Monique
Frydman (vitrail et éclairage) sans
oublier le projet d’aménagement des
abords. Puis des questions fusèrent du
public, apportant des réponses satisfaisantes de la part des responsables. Le tout
se termina par un très convivial buffet.
Nicole de MUREZ
soins préserve l’environnement d’environ
1,5 kg de déchet. Nous re-fabriquons
complètement votre cartouche de toner et
remplaçons les pièces usagées. Nos
toners sont de la plus haute qualité, et
sont aussi performants que les toners
d’origine et nous garantissons la performance. Venez nous voir à :
Cartridge World, 12 - 14 Avenue de
l’URSS 31400 Toulouse
Tél : 05 61 32 87 58
[email protected]
prunier). Quant à vos amis les pucerons,
ils seront bien visibles pour vous rappeler
à l’ordre.
Pour les pelouses, en mars, traitement
antimousse et engrais. Mais attendez le
mois de Mai que les températures remontent pour désherber. Au jardin d’ornement, il y des fleurs à bulbe : glaïeuls,
bégonias, iris, dahlias. Dès Avril, apparaissent les plantes à massif, impatiens,
pétunias, suivies des éternels géraniums
et plantes vivaces.
Durant ce trimestre, n’hésitez pas à
consacrer du temps et des soins à votre
jardin, il saura vous rendre heureux jusqu’à la fin de l’automne.
Le Coquelicot
Familles en deuil
Depuis 1996, un groupe de bénévoles et le prêtre de la Communauté St Marc Notre
Dame de l’Espérance aide les familles en deuil en les accueillant, soit à la Paroisse,
soit à leur domicile, en préparant avec elles le déroulement de la cérémonie religieuse. Après la cérémonie, des contacts (visites, téléphone) peuvent être envisagés si les
familles le souhaitent en se signalant à la maison paroissiale,
M Joussen
113, rue Bonnat, 31 400 Toulouse
La Porte ouverte
L’association « La Porte ouverte » de Toulouse est un lieu où toute personne qui en
éprouve le besoin peut venir parler et être écoutée. C’est une équipe de trente bénévoles d’âges et de professions variés dont la démarche est l’ouverture aux autres, l’ouverture au monde. « La Porte ouverte » reçoit gratuitement dans l’anonymat et sans
rendez-vous des personnes auxquelles il est proposé un accueil chaleureux dans la
plus grande neutralité, sans jugement ni conseils. L’association (loi 1901) dont la spécificité est l’écoute joue aussi un rôle de relais et peut, à la demande éventuelle du
visiteur, l’orienter vers d’autres structures. L’association est ouverte tous les jours y
compris dimanches et jours fériés de 14 h 30 à 19 h 30, 35 rue des Couteliers, 31 000
Toulouse (tel : 05 61 14 22 78) N’hésitez pas à pousser la porte.
M. Joussen
r
t
i
e
r
Repas de rue :
date officielle le vendredi 3 juin,
préparez-vous !
Le premier vendredi de juin est la date officielle
retenue pour les repas de rue. On vous rappelle la
formule, simple et conviviale : chacun amène un
plat et une boisson à partager ; les organisateurs se
contentent d’informer les riverains, et de prévoir
l’aménagement de tables et chaises avec quelques
voisins. Si cette formule conviviale vous plaît, par
pur plaisir ou pour entretenir ou créer de bonnes
relations de voisinage, il est temps de demander à la
mairie de Toulouse l’autorisation de fermer votre
rue à la circulation : adressez votre demande à :
Madame Carsalade, Mairie de Toulouse, Service
des fêtes et manifestations, place du Capitole 31000
Toulouse. La mairie peut éventuellement prêter
tables et chaises . Un petit mot sur les assurances et
votre responsabilité : votre assurance responsabilité
civile peut couvrir les accidents qui surviendraient
ce soir là ; renseignez vous toutefois auprès de votre
compagnie d’assurances responsabilité civile. Si
vous voulez des renseignements pratiques pour l’organisation, contactez-nous ou demandez conseil au
Carrefour Culturel Arnaud Bernard : 05 61 12 11 16
ou http://www.arnaud-bernard.net/repas-en-france.php ; ce sont les créateurs de cette formule.
X.P.
Les jeunes en bibliothèque
Pendant les vacances de février, plusieurs jeunes
garçons d’une dizaine d’années sont venus régulièrement à la bibliothèque. Ils y consultaient des encyclopédies pour jeunes, « Tout l’Univers ». Ils partageaient entre eux le fruit de leur recherche sur les
formes d’énergies, éoliennes, hydrauliques, solaires,
renouvelables, fossiles. Ils semblaient préparer un
travail scolaire et étaient très intéressés par cette
recherche. Nous ne pouvons que nous féliciter de
l’utilisation de ce lieu du quartier qu’est la bibliothèque et du travail des enseignants à la base de cette démarche.
JMC
Cède caveau neuf au cimetière Terre Cabade 3/4
places, à perpétuité tel : 05 61 53 22 68
Avec la participation de : Association Socio-éducative de Toulouse Sud-Est, Comité de Quartier Rangueil-Sauzelong, Association Vélo,
Foyer Jeune Éducation Populaire Sauzelong Rangueil, La Maison des Chômeurs, Paroisse Notre-Dame de l’Espérance St. Marc, celle des
professionnels de la santé et des souscripteurs bénévoles que nous remercions.
5
Vie de quartier (suite)
Mémoire d’ours : une affaire au
tribunal de St Girons en 1898
Je suis né dans les montagnes d’Ariège, au
dessus d’Aulus, au temps des voitures à chevaux. Je n’ai jamais connu ma mère ni mon
père puisque j’ai été élevé en
Couserans par deux braves gars du
pays, Guillaume et Paul, qui m’ont
appris à jouer avec eux, puis à danser
sur les places des marchés de la
région. Un jour, ils ont entendu dire
qu’on pouvait faire fortune en
Amérique, et que les ours y étaient
fort appréciés. Et en mars 1893, nous
voilà embarqués tous les trois sur un
grand bateau, dans des conditions bien
difficiles ; enfin là-bas, ils m’ont fait
danser sur les places des plus grandes
villes : j’ai vu New-York, Boston,
Washington ! J’avais un succès fou,
j’attirais les foules, on parlait de moi
dans les journaux ! Malheureusement Paul
mourut en juillet 94 ; son compère en fut
consterné et arrêta de me montrer sur les
Au rythme de Caraïbes
Comme chaque année le carnaval a débuté
sur la place du marché par les paroles chaleureuses de Papi Moustache, fidèle à sa
places. Il demanda à la famille de Paul d’envoyer quelqu’un pour lui succéder et s’occuper de moi, mais il ne reçut aucune réponse.
Dans l’urgence, il me vendit à Baptiste, un
autre Ariégeois, bien content de trouver une
activité pour faire quelques affaires. Bien
dégourdi, il me fit à nouveau danser sur les
places américaines ; trois ans passèrent, et
l’affaire commença ; quelle affaire me direzvous ? Figurez-vous que les héritiers de Paul
avaient saisi le tribunal de St Girons pour
réclamer la moitié de mon prix de vente, et
une part sur les revenus de mon nouveau maître ! Mon maître dut revenir au
pays d’Ariège pour témoigner et se
défendre ; le juge trancha en faveur de
mon maître, qui n’eut heureusement
pas à partager ses modestes revenus.
Mais bien dépité par cette affaire, et
aussi parce que les ours n’intéressaient
plus beaucoup les Américains, il me
vendit au célèbre Barnum Circus, où je
fis encore une carrière honorable
devant les petits américains. Pendant ce
temps, au pays d’Ariège, mon maître
Baptiste eut des enfants, puis des petits
enfants, dont une fille qui épousa un
monsieur qui s’installa à Toulouse, dans
le quartier du Sauzelong, où il raconta
mon histoire à un journaliste-amateur des
Echos de Rangueil.
XP
bonne humeur bienveillante. Jamais le quartier ne compta autant de
princesses, de dinosaures,
de clowns et de visages
bariolés. Même « la nature était là en personne,
telle un « épouv-en-paille
» palmé et ailé. Il pleuvait
des confettis et le soleil ne
s’était pas masqué, mais
faisait scintiller les perruques des douze percussionnistes du groupe
Kann Sicre* qui menaient
le cortège aux rythmes
martiniquais guadeloupéens et guyanais. Suivait
un petit train plein d’enfants accompagnés des parents, ainsi de que
de nos maires, madame Nicouleau, messieurs Dufetelle et Moudenc qui marchaient
à leurs côtés. Des chars fermaient le cortège
: deux « de la fête des fleurs » prêtés au
CLAE par la mairie de Luchon et rebaptisés
par les enfants du quartier « Super Chat » et
« le pingouin de l’Arctique » et le char de
Carnaval construit par le Comité de Fêtes sur
le thème de l’année « Futur et Science
Fiction » et qui a été brûlé le soir. Repas partagé et soirée dansante à la Maison de
Quartier ont clos cette belle journée printanière.
Merci aux organisateurs : le comité des
Fêtes, la Maison de Quartier, le CLAE de
Sauzelong (Francas), les associations
Grandir à Sauzelong et ADEA (ludothèque),
la Mairie et la police pour la sécurité, pour ce
beau carnaval qui a réuni quelques centaines
de personnes de toutes les générations.
Annie C.
*association Gwamaguy, musiciens du CAP
à l’Université Paul Sabatier
La crèche Prélude déménage.
Accros’toir… ou des trottoirs aux crottoirs il n’y a qu’un pas…
Comment trouvez-vous les nouveaux aménagements des trottoirs avenue des Avions?
Rien n’y manque assurément, pour nous les canins du quartier !!!
Ornée de larges plages de sable jaune autour de nos chers platanes,
Terrain d’ébats plus que parfaits, nous partons pour nos besoins quotidiens,
Tirant la laisse de nos maîtres vers ces lieux d’aisance attirants et confortables.
Odorants, sales, boueux les jours de pluie, passage trop étroit pour les poussettes de nos bébés
Ils ne font pas l’unanimité des passants, des promeneurs, des mamans, des mamies…
Riverains, nous en avons assez d’avoir les pieds plein de m…. de chiens!
Sont-ils pour les piétons, les platanes ou les chiens ? Devons nous les nommer trottoirs ou crottoirs?
Des habitués de l’avenue des Avions, amoureux des promenades sous les platanes…
6
Contrainte à changer de locaux pour se
mettre en conformité avec les règlements
sanitaires, la mini-crèche Prélude, située
avenue Foch, va déménager courant mai
pour s’installer avenue du Lauragais, près de
la place d’Italie, dans une villa actuellement
en cours de rénovation. Cette nouvelle situation sera plus pratique pour les accompagnements des enfants. Ces locaux un peu plus
grands permettront d’accueillir 25 enfants au
lieu de 23. Cette petite augmentation de
capacité reste évidemment très largement
insuffisante pour couvrir les besoins du quartier. Les travaux de rénovation ont été financés par la CAF 31, le Conseil Général, la
Mairie de Toulouse, et l’Association MiniCrèche Prélude.
XP
Vie de quartier (suite)
Musicothérapie
Qui pourrait prétendre n’avoir jamais ressenti d’émotions par la musique ? La musicothérapie se définit par l’utilisation thérapeutique de la musique. Il s’agit d’une thérapie
relationnelle, où la musique a une place de
médiateur et n’est pas considérée comme
une finalité, mais comme un moyen de
suivre un objectif thérapeutique. Elle se pratique sous plusieurs formes : la musicothérapie active où patient et musicothérapeute
jouent sur des instruments variés. Le musicothérapeute est amené à reconsidérer l’utilisation des instruments et sa propre conception de la musique, afin de s’adapter et de
jouer selon les moyens du patient. Ce qui
compte n’est pas le résultat musical, avec
des valeurs esthétiques, mais le sens que cela
a pour le patient, dans son histoire et dans
son cheminement. Ainsi, avec un enfant
autiste, la justesse de la tonalité ou
la cohérence rythmique ne compte
pas, mais simplement la relation
avec cet enfant qui s’établit grâce
à des stimulations et des improvisations sonores spontanées. En
musicothérapie réceptive, le
patient peut se raconter à travers
les émotions qu’il éprouve à
l’écoute d’une musique. Enfin, la
musique ne fait pas qu’adoucir les
mœurs ; elle peut également
réveiller des sentiments étranges,
douloureux, évoquer des souvenirs
difficiles… Autant d’émotions qu’il est possible d’évoquer en thérapie… La musicothérapie est complémentaire de la psychiatrie et
de la psychologie… Le métier de musicothérapeute nécessite une formation sérieuse,
comme il en existe à l’université de
Montpellier depuis plus d’une vingtaine
d’années. Mais malgré cela, la reconnaissance de l’Etat se fait encore attendre…
Emilie Favalessa, musicothérapeute
CAP ou pas cap’
Dans le quartier de Rangueil, l’Université
forme une véritable ville, laquelle a été dotée
en 1997 d’une salle de spectacle polyvalente, le « CAP », que certains connaissent
sûrement. Cet espace permet aux étudiants et
à tout un chacun d’assister à des manifesta-
tions culturelles
variées –théâtre,
musique, danse,
expositions, soirées à thèmes - et
de présenter les
créations de «
groupes »
et
d’associations du
campus, favorisant ainsi l’expression des étudiants amateurs. Cette possibilité a permis à certains de
vaincre une timidité handicapante à l’oral en
perspective de leur future profession. Et tout
cela va s’arrêter parce que la gestion d’un tel
site est assurée par un emploi jeune… pré-
Champion de monocycle à Rangueil
Benjamin Guiraud dit « Yoggi » est
champion mondial de monocycle trial.
C’est un jeu d’adresse et d’acrobatie, il
faut franchir des obstacles sans s’appuyer.
La pratique urbaine du monocycle s’appelle « street ». Un moyen de la pratiquer est
d’utiliser l’aire de skate à côté du COSEC.
Après deux ans de pratique, il est devenu
champion du monde et de France. Les critères de sélection ne sont pas les mêmes.
Des champions vivent de leur sport et de la
fabrication de monocycles dont le marché
est international. Les éléments qui composent le monocycle sont fabriqués à Taiwan
et assemblés en France. Le siége de l’entreprise est en région parisienne mais le
bureau d’études est à Toulouse. Yoggi
cherche un autre local qui lui coûte moins
cher, sur le quartier. D’autre part l’associa-
tion « Ki Mono » créée cet été sur
Toulouseherche un gymnase pour s’entraîner au monocycle, basket ou roller.
JMC
Voici les coordonnées de YOGGI :
www.koxx-one.com
caire, que l’administration de l’Université
Paul Sabatier ne semble pas vouloir pérenniser !!! Avec lui, tout le travail associatif,
culturel et d’animation réalisé depuis 1997
disparaît. Désireux d’êtres entendus et soutenus, les étudiants occupent les locaux, proposent une scène ouverte permanente, espérant sauver cet emploi et faire que la culture
ne soit pas, comme toujours, « intermittente
». Soutenons-les en les aidant à ne pas
CAPituler ! Avis au public, un spectacle
chaque soir (entrée libre, ou de 3 à 5
max.). Avis aux artistes amateurs ou non, la
scène leur est ouverte.
Contact le CAP : 05 61 55 77 98.
I.B.
Voie piétonne, voie cycliste
Une nouvelle voie publique de près de 5 m de
large vient d’être mise en place dans notre
quartier. Elle a été prévue pour les piétons et
les cyclistes, elle n’était pas ouverte au 20
Mars. Elle commence à l’entrée de l’INSA
qui se trouve de l’autre côté du pont de la
rocade près du COSEC. La voie suit la rocade, le long des clôtures de l’INSA et de l’IUT
pour se terminer juste à l’arrêt du bus face au
chemin de la Pélude mais débouche sur la
partie étranglée de l’avenue de Rangueil si
dangereuse pour les cyclistes car il n’y a point
de piste cyclable à cet endroit. Espérons que
la municipalité se décidera à réaliser ce tronçon ?
JMC
7
Vie de quartier (suite)
Souvenirs d’enfance
Une habitante du quartier évoque, en acrostiches,
ses souvenirs dans sa maison d’enfance
rasée en 1960.
Arbres centenaires : entrée en majesté
Balançoire sous le balcon
Clapiers convoités au fond du jardin
Délicieux et jamais retrouvé goût des fruits
Eden perdu quand la maison a été vendue
Fourrures de lapin vendues au « peyarote »
Groseilles maquereaux trop poilues pour moi
Houla hop à qui mieux mieux
Inimaginables fous rires partagés avec ma sœur
Jockari endiablé dans l’impasse
Kief au soleil derrière la barrière des lilas
Lapins « Fauve de Bourgogne » fierté paternelle
Margelle du puits roulotte imaginaire
Non ! Impossible d’oublier
O temps, que n’as-tu suspendu ton vol !
Pamplemousse, notre petite lapine noire adorée
Que Papa a sacrifiée à l’autel de la rentabilité
Retour en arrière toujours improgrammable
Scoubidous multicolores et multiformes
Tilleuls odorants abritant nos collations
Une tortue Pélagie se sauvant de son enclos
Villa des Pins, rue du Commandeur Cazeneuve
Waldorf quatre étoiles de nos jeunes années
Xylophages n’étaient pas encore poursuivis
Yo-yo pour rivaliser d’adresse
Zut ! La démolition en a gommé toutes traces.
Céphée a traversé l´Atlantique et bientôt
le canal de Panama
Hélène et Thomas sont partis le 12 juillet
2004 de Port Sud sur Céphée, un voilier
de onze mètres pour faire le « tour du
monde. Voilà des extraits de leur journal
de bord
“Le 26 novembre, après avoir fait les
pleins d´eau, de vivres et de gasoil à Sao
Vicente (une des îles du Cap vert), nous
hissons les voiles : cap vers les Antilles.
D´après les calculs, il nous faudra 18
jours pour traverser l´océan. Eole pourra
bien nous laisser tomber quelques jours
si ça lui chante. En effet le 2ème jour, il
n´est pas au rendez-vous, on nous avait
prévenus, le début serait peu venté. Cela
ne dure pas, les alizés reprennent vite
leurs droits et le moteur, en marche
depuis huit heures, est finalement coupé
: nous ne le rallumerons que pour la
manœuvre finale à l’arrivée à l’île de la
Grenade.
La traversée se passe bien : beau temps,
bon vent, visites de dauphins et d´orques
énormes, pêche, modeste mais de qualité, de nombreux hameçons et leurres
sont volés par de gourmands poissons.
Après neuf jours de mer, nous sommes à
mi-chemin, quelque part entre l´Afrique
et l’Amérique. Certains jours sont moins
confortables que d´autres, ça remue, on
dort mal, on se cogne, et puis la mer se
calme et Céphée redevient aussi confortable qu’un rocking-chair. Nous découvrons mille étoiles. Les 300 derniers
miles nous assènent un certain nombre
de grains plus ou moins violents, imposant nuit blanches, et nombreux réglages
des voiles et scrutation du ciel. Il faut
bien mériter sa traversée ! Le 18ème jour
au petit matin, l’île de la Grenade est en
vue. Nous avons parcouru 2200 miles
(3960 km) à une vitesse moyenne de 5,5
nœuds (environ 10 km/h), consommé 10
litres de gasoil, quelques kilos de bons
petits plats, croisé 3 cargos et 2 chalutiers et nous nous sommes relayés à la
veille 24h/24 pour notre première transatlantique”.
Après deux mois dans les Caraïbes
Thomas Hélène et Céphée ont passé un
mois au Venzuela. A l’heure qu’il est, ils
s’apprêtent à franchir le canal de
Panama. Pour en savoir plus consulter
leur site : http://voyage.cephee.free.fr
Annie C.
Bertille et Marlyse
C o u r r i e r
d e s
l e c t e u r s
Dans le 24
C’était un dernier après-midi ensoleillé de janvier, un mercredi ou un samedi sans doute. Dans le bus qui les ramenait après une journée de
travail ou de courses, les voyageurs, un peu fatigués sans doute, semblaient somnoler.
Mais voici que sur l’allée F. Mistral, à la sortie du Jardin des Plantes, un arrêt prolongé dut attirer leur attention. En effet, des landaus et des
poussettes occupèrent bientôt tout l’espace vacant qui, sans heurt et avec discrétion, fut rapidement transformé en une étrange pouponnière.
Apparemment nulle crainte ni affolement des voyageurs pour leur sortie, mais, sur chaque visage, un sourire amusé ou attendri, gage certain de la tendresse et du respect que toutes les générations ont traditionnellement voué à l’enfance. Au fil des arrêts, le bus fut peu à peu
amputé de sa sympathique cargaison. Mais c’est avec le sentiment d’avoir partagé un vrai moment de bonheur et pour certains peut-être le
regret de se retrouver seuls, que chacun rentra chez soi en ce soir mémorable.
L.B.
8
Vie de quartier (suite)
Un voisin bien utile
Au 70 allées des Demoiselles face au bassin
de radoub du Canal du Midi (voir le n° 15
des Echos de Rangueil) siège le centre de
formation tertiaire des adultes, Toulouse
Demoiselles, émanation de l’ AFPA
(Association
pour
la
Formation
Professionnelle des Adultes). A quoi répond
cet AFPA, quel est son métier, quelles sont
ses missions ? Ce sera l’objet de ce premier
article. Dans un prochain numéro des Echos
nous demanderons au directeur M. Sylvain
Liberman et au responsable de formation, M.
Patrick Lagarrigue quelles sont les activités
spécifiques de Toulouse Demoiselles, les
projets de développement et ce que l’on peut
en attendre.
Un métier : orienter et former
L’AFPA est le premier organisme d’orientation et de formation professionnelle en
France. Sa gestion est assurée, dans le cadre
de relations paritaires, par les représentants
des Pouvoirs Publics, des Organisations
Professionnelles
d’employeurs,
des
Syndicats de Salariés. L’AFP A élabore pour
chaque demandeur d’emploi ou salarié un
parcours de formation adapté. Si les connaissances préalables sont insuffisantes, une
remise à niveau est proposée. Le système de
formation est élaboré en étroite relation avec
les professions concernées, privilégie la
mise en situation de travail et s’appuie sur
les technologies les plus récentes tant sur le
plan des métiers que de la pédagogie.
L’ancrage territorial est toujours privilégié.
L’analyse des besoins spécifiques du territoire est un travail constant qui est partagé avec
le point de vue spécifique des principaux
financeurs que sont le Conseil Régional, les
Assedic, les entreprises et bien sûr l’Etat, via
le ministère du travail.
La prestation d’orientation professionnelle
est un service assuré conjointement par
l’AFP A et l’ANPE. Cette complémentarité
permet d’aider les demandeurs d’emploi,
jeunes et adultes, à mieux utiliser les services d’aide à l’emploi et à la formation professionnelle. Ainsi, chaque stagiaire est personnellement suivi à chaque étape de son
parcours, de l’orientation à la qualification
professionnelle.
Une mission : qualifier
L’ AFPA a pour vocation première la qualification des adultes peu ou non qualifiés,
qu’ils soient demandeurs d’emploi ou sala-
La privatisation de la poste a-t-elle commencé ? Mon facteur a disparu de mon paysage
familier après 17 ans de distribution du courrier dans ma rue. Je l’ai rencontré par hasard
aux confins du quartier, il a été « restructuré ». Par souci de rentabiliser les trajets de
ses facteurs, la poste a mis en place de nouveaux circuits, toujours plus longs, qui ne
tiennent aucun compte du rôle social du facteur. Le mien est triste de ne plus voir les
personnes âgées auxquelles il apportait les
nouvelles, des paroles de réconfort, un sourire sous la pluie. Les nouveaux locaux de la
poste sont flambants neufs mais les usagers
se plaignent, les files d’attente débordent, les
postes automatiques sont en panne aussi souvent que précédemment, aucun guichet supplémentaire n’a été ouvert, la confidentialité
n’est plus assurée : quand une personne
âgée vient chercher de l’argent, tout le monde peut entendre la somme qu’elle demande.
En revanche, quatre bureaux ont été ouverts
riés. L’ AFPA propose des formations qualifiantes à plus de 300 métiers du bâtiment, de
l’industrie et du tertiaire, de l’ouvrier au
technicien supérieur. Les compétences ainsi
construites sont immédiatement exploitables
en entreprises et constamment adaptées à
l’évolution des emplois et des technologies.
Les nouvelles dispositions sur la certification des compétences et la validation des
acquis de l’expérience permettent à l’AFPA
d’accroître son action en faveur de la qualification des adultes en validant des blocs de
compétences qui, mis bout à bout, leur donnent la possibilité d’accéder à un titre professionnel reconnu.
Au centre de Toulouse Demoiselles, ce sont
plus de 800 stagiaires qui viennent se former
et quelques 50 salariés, formateurs et psychologues mais aussi cuisinier, agent d’accueil et d’entretien, agent administratif et
équipe de direction qui font marcher la boutique. Rendez-vous est pris dès le prochain
numéro avec le directeur et le responsable de
formation pour en savoir plus sur l’activité
spécifique et les projets qui sont dans les cartons.
P.P.
Mon facteur est “restructuré”
pour proposer des produits financiers. Est-ce
un progrès ? Une nécessité ? Quelle est la
place du service public, du respect des postiers, des usagers, dans ces restructurations ?
RMH
Pour toutes réclamations, vous pouvez écrire à la Direction départementale de la Haute
Garonne, Grand Public, 37 avenue Etienne
Billières 31 049 Toulouse Cedex 09
Le printemps de La Prairie, école nouvelle.
Samedi 19 mars était la journée « portes
ouvertes » à la Prairie, une occasion d’aller
voir comment cette école différente* s’était
remise du choc AZF qui l’avait gravement
touchée. Outre des locaux rénovés et bien
utilisés, c’est un bouillonnement de créativité et de bonne humeur que j’y ai trouvé :
l’énergie des enfants transparaît dans la
vigueur des dessins affichés, un véritable
programme d’éducation s’affiche discrètement dans les commentaires d’un atelier
de danse contemporaine (voir photo) : «
Chacun laissait aller son imagination et sa
créativité, autour de consignes bien précises ». Les multiples projets réalisés au
collège, tout en utilisant les technologies
les plus modernes (informatique, vidéo),
révèlent la créativité des enfants et des enseignants, mais aussi le souci de faire réfléchir
et d’éduquer : une expo assez musclée contre
la cigarette, des journalistes en herbe à la
rédaction du « Lavabo », une enquête sur
les bienfaits et méfaits de la chimie (Le traumatisme AZF n’est pas loin). On a cru l’ave-
nir de la Prairie menacé par un important
projet immobilier prévu sur le terrain de
l’ancien parc du Sacré-Coeur ; ce projet
prend maintenant forme, avec de nombreux logements à construire le long de
la rue des Cormiers, mais la Prairie restera très probablement dans ses locaux,
grâce à l’engagement fort et concerté de
la Mairie de Toulouse et du Conseil
Général, dans l’intérêt des élèves et de la
population du quartier. Voilà une visite
qui, le soleil printanier aidant, m’a laissé
une forte impression d’énergie et d’optimisme.
XP.
*La Prairie est une école d’éducation
nouvelle, privée et laïque, pédagogie
Cousinet, située impasse des Néfliers, près
de la rue des Cormiers.
9
Mémoire de quartier
Là d’où je viens, il n’y a plus d’hommes…
J’ai été arrêtée en avril 43 et placée en détention à la prison Furgolles avec un groupe de résistants. Nous étions
quatre femmes et nous avons pu rester ensemble jusqu’à
Fresnes, la prison militaire. Nous sommes restées cinq
mois, à être interrogées sur nos activités de résistantes,
cinq mois à quatre ou cinq par cellule, la faim au ventre,
sans cesse, l’envie de vomir et autres troubles physiques
et psychiques. Nous entendions les interrogatoires, les
cris, les coups et je me rappelle cette phrase, criée à l’aube par de l’un des nôtres qui
partait pour être fusillé : « Ne
pleurez pas, les femmes, j’ai un
soleil en moi. »
Comment on tient ? Peut-être
parce que nous n’étions pas à
l’isolement, même si le fait
d’être toujours ensemble occasionnait un stress important.
J’ai quitté Fresnes avec la jaunisse. Avant de partir, on nous a
proposé d’aller à la messe, on
m’a donné l’absolution sans
confession. Puis on nous a
envoyés à Compiègne, j’y suis
restée cinq ou six jours : le
camp est une grange et je dors
sur la paille, corps mêlés. Nous
sommes peut-être 2000 et je
retrouve mes amies de la résistance toulousaine. C’est un
miracle ! Notre convoi part pour l’Allemagne, je le sais,
et du camion ouvert qui nous emmène, je jette un bout de
papier avec un message pour mes parents. Des cheminots
courageux le ramassent - ils risquent leur vie - et l’envoient à mes parents. Trois jours dans un wagon à bestiaux à la lucarne bouchée par des planches clouées, trois
jours debout, coincés les uns contre les autres, un bout de
pain pour trois jours, une tinette au milieu, trois jours !
Et l’arrivée à l’aube à Ravensbrück, au milieu des coups,
des chiens, des hurlements ; des femmes sont là, drôlement habillées, - comme des pingouins, me dis-je ! Sous
la lumière violente des projecteurs, la scène apparaît dantesque. J’ai la jaunisse, je suis envoyée à l’infirmerie
d’où je m’enfuis quand je comprends ce qui m’attend. Je
rejoins mes camarades, bientôt je suis placée dans le
block de la quarantaine, fermé car il n’est pas désinfecté
: on fait l’appel par la fenêtre, la soupe est placée dehors,
10
il faut aller la chercher. En juin 44, on m’envoie à
Buchenwald travailler dans une poudrerie à l’intérieur du
camp d’extermination des hommes : barbelés dans les
barbelés ! La poudrerie, ses wagonnets de bois, la pluie,
les coups. Bientôt, il faut peser la poudre, c’est dangereux mais on est dedans. Puis il faut faire des détonateurs
et ne pas les laisser tomber. Tout à coup, une explosion,
la poudrerie a sauté, je suis en vie au milieu de 350 morts.
J’ai reçu un tuyau sur la tête, ma joue est balafrée. Autour
de moi, ça brûle, ça flambe. Les
Allemands font sortir les
vivants à coups de trique et
nous regroupent dans le village
voisin. Les Alliés en profitent
pour nous bombarder. Le lendemain tout ce qui est en vie doit
remonter l’usine, transporter les
caisses. Parfois, elles sautent
avec les hommes. Le cratère est
énorme, les corps déchiquetés.
Les SS arrivent, des Waffen SS,
la garde personnelle d’Hitler
qui va nous garder jusqu’à la
libération du camp, cinq mois
plus tard : coups, exécutions,
représailles, c’est la terreur.
Nous sommes à nouveau tondues, privées de nourriture et
enfermées dans nos blocks.
Brusquement, je saute par la
fenêtre et supplie mes camarades d’en faire autant : elles
me suivent, le block est bombardé. Les Russes sont à
trois kilomètres, les Américains à quinze : les Allemands
nous proposent de les suivre dans leur retraite, nous refusons. Des Cosaques surgissent, à coups de hache, ils brisent les chaînes du portail d’entrée et repartent, nous les
attendrons huit jours.
Plus tard, lors du retour, on ne voudra pas m’entendre…je pèse 26 kg.
J’ai essayé de vivre, d’oublier, aujourd’hui, je ne veux
pas qu’on oublie.
Une résistante toulousaine
NDLR : Avant la célébration de la libération du camp de
Buchenwald le 29 avril 1945, une résistante, habitant
notre quartier, qui souhaite garder l’anonymat, nous a
accordé cet entretien.
C
a
l
e
n
Maison de Quartier
Pour tout renseignement : Tarifs, dates : 05 61 25 49 26
Activités Accueil Jeunes 11 – 17 ans
Hors Vacances :
Accueil et jeux à la Maison de Quartier les Mercredis et Vendredis
après midi = ping pong, baby foot, badminton, pétanque, activités
manuelles.
Soirée Boum de fin d’année en juin
Sortie plein air : Samedi 28 Mai Kayak : hot dog
Pendant les vacances :
1ére semaine VIDEO/CINEMA : Sketches, microtrotoir, montage, court métrage
2 ème semaine Activités PLEIN AIR : chasse aux œufs, mini camp
ESCALADE les 27, 28, 29 /04
Renseignements et Inscriptions auprès des animateurs David et
Arnaud 05 61 25 49 26
Bibliothèque de Rangueil
Tél : 05 61 52 31 40
Sam 2 avril à 15h30 : Spectacle de contes avec Marie-Pierre
Molina autour des contes de Perrault
Du 5 au 16 Avril 2005
Exposition : « Le son et sa transmission » de l’association
Science-animation
De façon ludique et expérimentale, vous découvrirez ce qu’est un
son, pourquoi il est aigu ou grave, ce que qu’est un écho. Sera
abordé également un problème de société qui touche particulièrement les jeunes : le bruit. Pourquoi et à quel moment le bruit estil synonyme de nuisances sonores pour soi et pour les autres ?
Le Jeudi 14 Avril à 18 h :
Ecran science ; « Plaisirs sonores et nuisances sonores »
Projection : « Le bruit : entre le marteau et l’enclume », un film
de Christophe Vindis (Production Antea/France3 Sud).
Débat animé par Sylviane Boubee, acousticienne au Service
Urbanisme et Environnement de la Ville de Toulouse. Lors de ce
débat seront évoqués les thèmes suivants : les nuisances sonores
d’aujourd’hui, leurs effets sur la santé, la lutte contre le bruit, tout
ce qui contribue à la qualité sonore de notre environnement.
Mardi 14 h à 18 h : Réseau d’échanges de savoir : Une personne
est prête à échanger un savoir avec un autre savoir : Langues, activités artistiques et manuelles, cuisine, sports et jeux.
La Leche League :
Information et soutien pour l’allaitement maternel www.lllfrance.org
Jeu 28 avr et 26 mai de 14 h 30 à 16 h 30 : Réunion sur l’allaitement
Mardi 19 avr et 17 mai 10h30 : Réunion “ Bambins ” :
échanges entre parents d’enfants de plus de six mois
Centre social mairie / CAF
19 rue Claude de Forbin.
Stage de secourisme pour des jeunes et des adultes, 10 heures de
formation
Stage de sensibilisation au baby-sitting
Les Ouvertures de l’UPS
Le jeudi à 17 h 30, dans le Grand auditorium de l’UPS, 118, route de Narbonne
7 avril : Chimie et santé : conception d’un nouveau médicament,
par Myriam Mallet-Martino.
Les rendez-vous médicaux
Le 3ème mardi de chaque mois, à 18 h 30, dans la Bibliothèque
Universitaire, 37, allées Jules Guesde, au 1er étage de la Faculté de
Médecine. Entrée gratuite
d
r
i
e
r
17 mai : Suivi sanitaire après une explosion: AZF 2001. Quels
enseignements ? par Thierry LANG , Professeur des Universités,
Faculté de Médecine Toulouse-Purpan.
Théâtre du Pavé
Tél : 05 62 26 43 66
Des créations de Jean-Luc Lagarce, mises en scène par Francis
Azéma :
24 mars au 2 avril : «L’apprentissage » et « Le bain » L’amour,
la maladie, la vie …
7 au 16 avril « Les règles du savoir-vivre dans la société moderne » La vie est une suite d’infimes problèmes…
27 au 30 avril : (15h ou 20h30) « De la bouche à l’oreille »
spectacle musical tout public à partir de 5 ans, par la compagnie
Joli Temps de Chien. « Mêlant amour, gastronomie et chansons,
un spectacle délicieux … »
12 au 21 mai : « Petites histoires douces et cruelles »
Conception-chorégraphie de Brigitte Fischer « Une chorégraphie
tendre et drôle , simple et profonde, douce et cruelle. Un univers
magique et déjanté. »
mardi - mercredi-vendredi et samedi à 20h30 ; jeudi à 19h30
Théâtre Jules Julien
(spectacles à 20 h 30 , le dim à 17 h 30)
Tél : 05 61 25 79 http://theatre.jules.julien.free.fr/
12,15,16 Avril à 20h30/13 Avril à 19h30 : Ateliers Jeune-Théâtre
CREATIONS 2005 - Dir Théâtre Réel
Du 3 au 14 mai : Ateliers Jeune-Théâtre LE GRAND TOUR
(Spectacle de théâtre-musical) Mise en scène Jean-Paul Fauré
Randonnées pédestres avec la Gymnastique Volontaire
Inscriptions au 05 62 24 19 24 (licenciés : 1 euro)
15 Avril : «Autour de Goyrans » : Boucle de 10 km et 230 m de
dénivelé.
RdV à 13h45 sur le parking près de la mairie de Goyrans
20 Mai : « Petite balade modèle » : Boucle de 12 km autour de
Verfeil. RdV 13h45, place Charles de Gaulle à Verfeil.
Portes Ouvertes aux Archives Municipales
13 avril et 8 juin 2005 de 14h à 16h, 11, Bd Griffoul-Dorval
Portes Ouvertes aux Serres Municipales
16 et 17 avril 2005 de 9h à 18h, 19, Bd de la Marne
Le Chœur de Ramonville, regroupant une cinquantaine de choristes, vous propose un répertoire principalement constitué de
pièces polyphoniques a capella des périodes Renaissance,
Baroque et contemporaine.
Le programme de cette année est exclusivement consacré à l’interprétation d’œuvres de Brahms et Bruckner, deux figures majeures
du répertoire romantique allemand.
Le chœur de Ramonville vous propose : Nuits romantiques,
Brahms, Bruckner, le 11 mai (21 h) à l’église St Jean de
Ramonville, le 12 juin (17 h) au temple du Salin, et le 15 juin (21
h) à la chapelle Sainte Anne, à Toulouse.
Conférence et rencontre avec ARNO STERN à la librairie Ombres
Blanches à l’occasion de la parution de son livre « Heureux comme un
enfant qui peint » aux éditions du Rocher - Mardi 12 avril à 18 h.
Arno Stern animera un atelier d’éducation créatrice dans les locaux
de l’association « Couleurs de soi ».
Venez découvrir un atelier d’expression par la peinture pratique
Arno Stern, animé par Dominique Rozis à l’association Couleurs
de soi.
Contact : Dominique Rozis - Association Couleurs de soi, 17 Av.
d’Italie – Tél. 05 61 53 97 12
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J’aime faire mes courses à deux pas de chez moi!
BOUCHERIE CHARCUTERIE
AU MARCHÉ
COURS DE DANSE
AUTO ÉCOLE
Guy MUSSEAU
Viandes Label Rouge, volailles
Montagne Noire
63, av. J.Julien Tél. 05 61 25 51 89
L’AVEYRONNAIS
œufs, volailles, gibiers
Robert Gaben 31340 Vacquiers
Tél. 05 61 84 96 95
MAZURELLE-CLANET
50 av. de l’URSS
Tél. 05 6152 95 96
http://www.mazurelle31.fr
Ecole de Conduite Toulousaine
Autos, Motos,Cyclos
66 bis, rue Bonnat
Tél-fax-rép : 05 61 53 26 86
BOUCHERIE DU VOLVESTRE
Viandes Labelisées
rue de Bougainville
Tél. 05 61 53 07 67
JO et MARCEL
Fruits et légumes
COIFFURE
René GARRIC
Fromager - Affineur
Tél. 05 61 84 07 14
M. HÉLÈNE MASSIF-SALVAT
Coiffure mixte
7, rue des Oiseaux
Tél. 05 61 53 05 64
BOUCHERIE FALCO
Viandes Label Rouge-Volailles
Centre Commercial A. Bedouce
Tél. 05 61 25 32 50
DAVID CANCÉ
Boucherie Charcuterie
110, rue Bonnat
Tél. 05 61 25 11 47
BOULANGERIE
Le Paysan de l’Aubrac
70, av. Albert Bedouce
Tél. 05 61 25 39 77
PONTIE
Artisan Boulanger
47, rue des Libellules
Tél. 05 61 52 39 54
BACHEYRE
Boulangerie Pâtisserie
26, av. Crampel
Tél. 05 61 52 86 82
CHARLES MORAGUES
Charcuterie maison
Tél. 05 61 56 71 45
ALIMENTATION
CASINO (M. Tournant)
Supérette alimentaire
70, av. Albert Bedouce
Tél. 05 61 52 26 23
CASINO (M. M. Aguera)
Supérette alimentaire
110, rue Bonnat
Tél. 05 61 52 83 10
MIEUX ÊTRE
FLORENT MAROT
28 rue Claude Forbin
AU JARDIN EN VILLE
RESTAURANT
Ateliers, Formations, expositions
LE KING
54 avenue Crampel
Cuisine Chinoise et Vietnamienne
43, av. Jules Julien
Té l : 05 61 25 16 82
SOU’L ‘CHÊNE
Restaurant Crêperie
18, av. Albert Bedouce
Tél : 05 61 53 84 82
LE SAINT-AGNE
Bar Restaurant
117 av. J. Julien
Tél. 05 61 53 45 81
CREMERIE PLATS CUISINÉS
CHEZ THÉRÈSE
9, av. Crampel
Tél. 05 61 55 40 76
VINS
LA COUR DES VINS
10, av. Crampel
Tél. 05 61 52 92 15
PRIMEURS
CARREFOUR des PRIMEURS
9, av. Crampel
Tél. 05 62 26 55 56
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PATRICE JAUD
Huîtres de Marenne, marée, poissons
Marché le dimanche
Tél. 06 15 13 86 02
SERVICES
SOFFY Coiffure
Masculin, Féminin
67 avenue Jules Julien
Tél. 05 61 52 22 01
MIREILLE ITIER
Maître artisan - Coiffure mixte
Le Floréal, 101 rue Bonnat
Tél. 05 61 52 25 12
JEAN FRANCOIS L
66 rue Bonnat
9h - 18h
Tél. 05 61 52 42 44
CAROLE
Coiffeuse à domicile sur R.V
du lundi au samedi
Tél. 06 88 48 04 29
IMMOBILIER
AGEI
Location, vente, achat de biens
32 rue de Bougainville
Tél. 0534 31 58 88
Tél. 05 61 55 02 79
RÉNOVATION
Martine SCALZOTTO
ATELIER MARIE-FÉ
Tapissier - Litier - Ameublement
71 av. Victor Ségoffin
Tél. 05 62 26 07 55
PASCAL ANDRES
Peinture, papier peint, revêtements - 14, av. des Avions
Tél. 05 61 32 82 21
CARTRIDGE WORLD
Cartouches d’encre
12-14, av. de l’URSS
Tél. 05 61 32 85 58
Massages énergétiques,
chinois et indiens
54 avenue Crampel
Tél. 06 71 61 35 47
BAR-BRASSERIE
BAR DES AVIONS
3, place des Avions,
Tél. 05 61 52 90 70
LE MASTROQUET
Bar, cave, restaurant
29, rue Colbert
Tél : 05 61 55 34 09
BISTRO CRAMPEL
Bar-Tapas-Brasserie
7 av. Crampel
Tél. 05 61 52 81 47
LE BRENNUS
Chez Christine et Denis
41 av. Jules Julien
Tél. 05 61 25 25 89
PLOMBERIE CHAUFFAGE
HJC plomberie
Jacques DOMENC
Artisan plombier chauffagiste
Tél. 05 34 31 51 59—06 87 49 49 89
Multiservices SAINT-AGNE
Cordonnerie-Clef MinutPhotocopie
40, av. de l’URSS
Tél. 05 61 52 92 01
Européenne Protection Incendie
Extincteurs-Pièces détachées
58, av. Albert Bedouce
Tél. 05 62 26 51 26
MAZEL et Fils
Rénovation Multi Services
Ponçage Vitrification parquet
104 av J. Julien Tél. 05 61 25 06 30
TÉLÉVISION
TÉLÉSAT vente, dépannage
Télé, Vidéo, Ant.,Canal+,TPS, Câble
Le Floréal, 105, rue Bonnat
Tél. 05 61 55 30 26
OPTIQUE
Optique 2000
39, av. de l’URSS
Tél. 05 61 52 91 29
PHOTOCOPIE
1000 ET 1 COPIES
7, av. des Écoles Jules Julien
Tél : 05 61 53 34 21
Fax : 05 61 55 32 72
AUTOMOBILE
CARROSSERIE PRESSOIR
Agréé MAIF-MAAF-MATMUT
22, av. d’Italie
Tél. 05 61 52 56 81
CARROSSERIE Pierre PÉREZ
Prêt de véhicules
265 rte de Narbonne
Tél. 05 62 88 98 68
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Pare-Brise, réparation impact
265 rte de Narbonne
Tél. 05 62 88 98 78
QUINCAILLERIE
REY-ROHR
Vente, sertissage conserves
94, av. Jules Julien
Tél. 05 61 52 80 96
MERCERIE - RETOUCHES
FLEURS
MERCERIE MARTINE
Retouches
78, avenue Jules Julien
Tél. 05 61 25 92 87
LE COQUELICOT
Compositions florales, jardinerie
41 av.Jules Julien
Tél. 05 61 52 95 26