de Rangueil - Echos Rangueil
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de Rangueil N°53 Avril 2005 Gratuit Bientôt la passerelle des douze Hercules Avril libère les talents, Les projets, les folles envies De franchir le canal Sur la passerelle des Jambettes, De rouler à vélo, en monocycle, D’écouter la musique Avec Emilie, De suivre les chemins De Pascal Dessaint. Les poètes se souviennent En acrostiches de l’enfance, En chansons de Félix Leclerc. Les peintres exposent, Leurs platanes colorés. Le Carnaval rassemble tous les suffrages. Un ours bien de chez nous Se rappelle avoir franchi l’Atlantique Comme Hélène sur Céphée Voguant sur son voilier. Le métro avance, Le Comité de Quartier reste mobilisé, Toujours plus décidé A faire entendre la voix Des habitants concernés. Les facteurs ont changé Ils ont été « restructurés » ! Des associations restent à l’écoute Des familles en deuil. Une résistante nous a confiés Son témoignage inestimable, Combattante de l’ombre Dont les mots resteront gravés Dans la mémoire des Echos. Comité de rédaction Muriel Amalaman, Jean-Marc Chéron, Annie Conter, Gérard de Murez, Pierre Patin, Xavier Passot, Yves et M.Hélène Roques, Renée Ruiz, Nicole Sicard, Fondateur : André Carlier. Périodicité bimestrielle. Permanence le jeudi de 18 à 19 h 30 Site http://assoc.wanadoo.fr/echosrangueil/ Mél <[email protected]> Maison de Quartier Rangueil Saouzeloung 19, rue Claude de Forbin, 31400 Toulouse CCP Toulouse 5 799 05 Y - ISSN 1259-0371 Tirage : 3000 ex. — Imprimerie COREP 125, route de Narbonne - Tél. 05 62 88 91 88 A vos muscles ! Bientôt une nouvelle passerelle franchira le canal et les habitants du quartier auront une occasion de réaliser de belles performances ! Le projet entre dans le cadre de la lutte contre l’obésité et propo- se de réaliser les déplacements tout en faisant sa gymnastique quotidienne. On pourra ainsi emprunter cette passerelle à pied, en roller ou monocycle, avec des échasses, sur une poutre de 20 cm de largeur, ou à l’aide d’une tyrolienne, ces deux derniers équipements faisant intégralement partie de l’architecture de la passerelle. La durée de passage ne devra pas excéder trois minutes, temps d’ouverture des barrières d’accès placées de part et d’autre. Les personnes dépassant ce temps devront revenir sur leurs pas pour emprunter la passerelle des Herbettes. Un câble de funambule et un trapèze sont même envisagés, si toutes les précautions de sécurité sont remplies, car ces derniers supposent l’installation d’un filet pour recueillir les maladroits. Le canal étant un site classé, le filet reste difficile à intégrer dans le paysage et des recherches sur l’utilisation de matériaux invisibles sont en cours. La seule exception concerne les personnes du 3ème âge ou handicapées qui pourront traverser grâce à un sport cérébral : scrabble ou mots croisés à condition de remplir une grille distribuée à l’entrée aux possesseurs d’un badge « mobilité réduite » en moins de trois minutes et de l’introduire dans la borne prévue à la sortie. On peut déjà se procurer le badge à la mairie de Rangueil aux heures d’ouverture. Le projet prévoit à l’avenir des traversées encore plus sportives où le franchissement du canal se ferait par sa seule force musculaire : nage, saut à la perche ou en longueur. Une piste pour prendre son élan sera mise en place ainsi qu’un trampoline sur chaque berge. On prévoit même une catapulte pour les moins entraînés. Quand tous les habitants seront aptes à traverser par leur seule force musculaire, le projet prévoit le démontage de la passerelle devenue inutile, ce qui permettra aux collectivités locales de réaliser une économie certaine sur les frais d’entretien. Il est question de l’appeler passerelle des Hercules, en référence au Dieu de la force physique et à ses douze travaux. D’autres semblent préférer un nom plus modeste : passerelle des Jambettes. Une consultation de la population est prévue pour trancher sur ce point délicat*. Annie et Xavier * L’enquête d’utilité publique débutera le 1 04 2005. Grands mercis Les Echos ont fait appel à leur créativité, puis à votre générosité en vous vendant leur Florilège de talents pour financer un nouvel ordinateur. Objectif atteint : grâce à votre participation, nous avons pu investir dans un mini-Mac, flambant neuf, tout petit mais puissant, grâce auquel nous avons composé ce numéro. Merci à vous ! XP 1 C o m i t é d e Q u a r t i e r Compte rendu de l’AG du 10 février 2005 Lors de l’assemblée générale du Comité de Quartier, la Présidente D. Dejean a proposé un compte rendu des activités : le Printemps des Arts, le réaménagement des abords du métro, le pont des Herbettes, la rocade. Elle a souligné le vif succès rencontré par le Printemps des Arts, rappelé le projet de la passerelle des Herbettes sur le canal qui amènerait les habitants des quartiers de Montaudran à la station de métro de Rangueil-La Poste. Ce mode de déplacements doux interroge les riverains sur le nombre de rotations des bus et leur fréquence. Va-t il y avoir une réunion de concertation avec les habitants ? D. Dejean a demandé l’amélioration de la circulation des vélos dans le quartier. Pour la rocade, la Mairie attend un complément d’étude sur la densité de la circulation autour de Lespinet. La solution retenue par la D.D.E., pour la section Rangueil-Lespinet à 2x3 voies, est la mise en place de murs anti-bruit tout le long de la rocade et des deux côtés. Ce serait l’équivalent de ceux de Colomiers qui ont une épaisseur de 46 cm et possèdent un parement absorbant des deux côtés. Ils protégeraient l’école Jules Julien de la pollution sonore et atmosphérique. Le Comité de Quartier demande une station fixe de mesure des polluants près de cette école, avant, pendant et après les travaux. Après la présentation du bilan financier, M Dufetelle, Maire du Quartier, a expliqué ses difficultés à aménager une piste cyclable près du port St Sauveur, il a justifié l’emploi de gravillon calcaire dans cette portion de la piste par souci d’éviter le bitume, peu compatible avec l’environnement. En ce qui concerne les abords du métro, il se veut le médiateur entre la SMAT, les ser- vices de la ville et les syndics des immeubles environnants. Il a promis une réunion au mois de mars avec ces différentes instances. M. Pignard, Conseiller Général, a pris la parole pour souligner que « la Mairie fait de l’information plus que de la concertation. L’ensemble des habitants ne s’exprime pas dans les commissions consultatives, ni le Conseil Général, ni le Conseil Régional. Or, ces derniers financent, par exemple, le projet des Herbettes, à hauteur de 85% contre 15 % pour la Ville rose. » M Cohen, Député, insiste sur l’examen de la circulation des bus à l’entrée de la cité de Rangueil, le plus vite possible. Enfin l’auditoire regrette le peu de publicité faite aux enquêtes d’utilité publique et se demande quelles conclusions on peut tirer des réponses recueillies aux questions de grande ampleur mises en débat : est-ce cela la démocratie de proximité ? Faut-il de tels efforts de la part des citoyens et de leurs représentants pour savoir qu’il a, qu’il y aura peut-être une réunion de concertation ? Le Comité de Quartier regrette qu’il n’ait pas été invité ni même informé pour la réunion qui s’est tenue le lundi 7 février concernant les abords des stations de métro. La Présidente clôt la séance en regrettant le peu de mobilisation des habitants du quartier malgré la richesse des débats et leurs enjeux. Le C d R des Echos de Rangueil et le C A du Comité de Quartier Nouveau bureau élu après l’AG du 10 février 2005 Présidente : Denise Dejean Vice président : Jean Conter Secrétaire : Chantal Vella Trésorier : Xavier Passot Appel à cotisations Dans un souci de solidarité et d’accès à toutes les personnes du quartier, le Comité de Quartier décide lors de son dernier conseil d’administration de baisser la cotisation d’adhésion de 10 à 2 . Pour plus de démocratie participative L’AG du 10 février a ouvert une nouvelle saison du Comité de Quartier de Rangueil. L’équipe du bureau saisit cette opportunité pour faire le point sur le rôle de cette association et la vigueur citoyenne qu’elle peut donner aux initiatives, volontés et démarches des habitants du quartier. Réunis dans toute leur diversité et leur richesse, les citoyens et associations de Rangueil sont au cœur du tissu social et peuvent participer à la prise de décision des pouvoirs publics qui concernent leur territoire. Le savoir et l’expérience d’usage des habitants et associations de notre quartier doivent être entendus des décideurs dès l’élaboration des projets (stations de métro, pistes cyclables, circuit des bus, rocade, protection contre la pollution,…) et pris en compte dans leurs réalisations. Encore faut-il que les habitants et associations se regroupent, s’unissent dans le Comité de Quartier pour être représentés, consultés et peser dans les décisions publiques. Chaque îlot (zone) du quartier a ses préoccupations propres qui doivent être entendues et respectées, mais au-delà des intérêts riverains, l’intérêt général du quartier dans sa globalité doit pouvoir émerger. Les rues ne nous séparent pas mais peuvent nous permettre de communiquer pour le bénéfice de tous. Le Comité de Quartier est cet espace fédérateur où chacun peut s’exprimer. Sa parole est entendue, considérée, débattue afin d’aboutir à un accord dans le respect des différences, des contraintes et de manière constructive. En bref, Information, Ecoute, Parole, Considération, Débat citoyen, Action sont les missions du Comité de Quartier pour préserver ou améliorer la qualité de vie et le quotidien à Rangueil. Pour cela nous avons besoin de votre participation, car ce comité est le vôtre. Lors de notre dernière Assemblée Générale, nous avons décidé de baisser la cotisation annuelle de 10 à 2 € afin de permettre à tous de nous rejoindre. Plus les citoyens participeront aux décisions publiques et plus la démocratie locale existera. Le Bureau du Comité de Quartier Le Comité de Quartier Rangueil - Saouzelong demande à participer dès maintenant aux discussions concernant le devenir des deux lignes de bus n° 24 et 92 dans la perspective de l’ouverture de la ligne B du métro. J’adhère au Comité de Quartier et j’adresse un chèque de 2 libellé à «Comité Quartier Rangueil Sauzelong»...... Je soutiens les « Echos de Rangueil » et j’adresse un chèque de 10 libellé à « Echos de Rangueil»....................... Je souhaite recevoir les « Echos de Rangueil » à mon domicile.................................................................................... Nom et prénom........................................................... Adresse............................................................................................................ Adressez vos paiements à Comité de Quartier ou Échos de Rangueil, Maison de Quartier, 19 rue Claude Forbin 31400 Toulouse 2 Librairie Ellipses C u l t u r e 251 rte de Narbonne Tél : 05 61 55 49 67—Fax : 05 62 17 00 60 L’équipe de la librairie Ellipses vous propose dans chaque numéro trois livres qu’elle a particulièrement aimés. Félix Leclerc, l’humaniste chanteur Dans « Un boulot d’enfer », ça commence mal par un accident de voiture. Nina et son père meurent. Les voilà anges au paradis, mais pas pour d’éternelles vacances, car Nina doit veiller sur son ennemie personnelle. Une mission impossible. D’autant que le muscle des anges c’est l’amour. Ce roman de Florence Thinard s’adresse aux plus de 13 ans. «Loin des humains ». Jacques Lafleur, dont la gorge a été tranchée d’un coup de sécateur dans la jardin de sa sœur Jeanne, et qui avait réchappé de justesse à l’explosion de l’usine AZF, n’avaitil pas raté sa vie ? C’est ce que se demande le capitaine Félix qui enquête sur le meurtre, ainsi que Rémi, qui ayant trouvé les cahiers de Jacques aide à recomposer le puzzle du meurtre. Dans ce roman policier, Pascal Dessaint a choisi notre quartier (voir article ci-contre). Le premier attend l’anniversaire du milieu de sa vie. Le deuxième a quinze ans et rédige son testament. La troisième s’interdit de faire l’amour plus d’une fois par semaine. La quatrième a tellement peur d’accoucher qu’elle perd les eaux en secret. Ainsi jusqu’à la neuvième, qui en tout se fourvoie en neuf nouvelles qui composent ce premier livre de Dorine Bertrand. « Nous sommes tous nés, frères et sœurs, dans une longue maison de bois à trois étages, une maison bossue et cuite comme un pain de ménage, chaude en dedans et propre comme de la mie. » Sur la scène du Nouveau Théâtre Jules Julien que domine un portrait du chanteur, s’élève, chaleureuse, la voix enregistrée de Félix Leclerc, en prélude à l’hommage qui lui est rendu. Deux chanteurs, la Québécoise Hélène Maurice et le Suisse Michel Bulher, accompagnés de trois instrumentistes, nous ont offert un florilège des plus belles chansons du poète québécois. L’évocation des premières années est empreinte de sensibilité : « J’inviterai l’enfance à s’attarder le temps qu’il faut… » La nature constitue souvent le décor de ses chansons marquées aussi par un humanisme profondément ancré dans le quotidien, un regard fraternel posé sur les êtres, une large place accordée aux sensations : « Passage de l’outarde en mai, qui file vers le nord, plus qu’une main de femme fait frissonner mon corps… » A l’issue de ce récital, les deux chanteurs ont offert en bis à un public conquis une vibrante interprétation de « Quand les hommes vivront d’amour », de Raymond Levesque. Michel Pac Talent du quartier L’inspiration est capricieuse. « Un instant vous éprouvez de la peine à voir ces pauvres platanes dont les moignons se dressent vers le ciel. Puis un soir, vous les découvrez baignant dans la lumière du jour déclinant et ils deviennent porteurs d’espoir », nous dit Yvonne Calsou. Pendant les travaux du métro dont elle suivait la progression, elle a été frappée de voir se succéder toutes les couleurs du soir derrière les silhouettes figées des arbres devant sa maison et elle en a fait une très jolie exposition à l’Espace Bouquières au mois de février. Avec quelques autres arbres de sa Normandie natale dont l’éclairage est si différent, cette exposition a été une réussite tout à l’honneur d’une artiste de notre quartier. NS « Loin des humains » si près de chez nous Bien sûr il faut attendre la fin du livre de Pascal Dessaint, pour savoir qui a assassiné Jacques Lafleur. On ferme le livre, on a la solution, et pourtant une énigme subsiste. On identifie sans problème La julip cette péniche jaune et bleue ancrée sur le canal du midi où habite Elisa la copine du flic, puis très vite « ce périmètre délimité par la voie ferrée et l’avenue Crampel, le boulevard de la Marne et le canal du Midi, et les avenues Albert Bedouce, et du Lauragais....» le quartier Saouzé-loung. Mais qui trouvera, à quelques maisons du bar-PMU le Saouzelong cette maison à un étage avec un toit à double pente en tuiles rouges, et son jardin envahi de ronces. Les ronces ont peut-être été coupées à l’heure qu’il est, mais certainement ni le tulipier ni le pin maritime, et la villa voisine dans le style basque qui a une vue imprenable sur le jar- din devrait bien nous aider à trouver le lieu du crime. Ou bien ce sera l’étrange maison « au nain » habitée par le voisin n°3, chasseur nostalgique et confident de la victime. Pascal Dessaint nous donne une belle envie de nous promener dans notre quartier, son livre à la main pour trouver au fond d’une impasse en bordure du chemin de fer, à côté d’une maison peinte en jaune citron, la maison aux serpents de Pierre Lafleur, le frère de Jacques. « A pied, cinq minutes pour aller d’une maison à l’autre » nous précise Pascal Dessaint. Un autre énigme subsiste encore. Qui est ce lecteur qui nous a écrit pour nous faire connaître ce livre? Un ami de l’auteur, l’auteur lui-même? Nous serions si heureux de le rencontrer pour parler avec lui de son livre, de notre quartier. Annie C. En préambule au spectacle « Tchernobyl ou la réalité noire » que la compagnie La Part Manquante présente à la Médiathèque de Ramonville le jeudi 31 mars à 20h30, nous vous convions à une lecture par les comédiens d’extraits du texte « La Supplication » de Svetlana Alexievitch le 29 mars à 18h à la Médiathèque de Ramonville. A l’occasion de ces deux évènements nous vous proposerons une sélection d’ouvrages sur le thème de Tchernobyl. Philippe Blomme Librairie Ellipses 3 Culture (suite) “Une vie Française“ Jean Paul Dubois Ed. De l’Olivier Prix Fémina 2004 Conférence et rencontre avec ARNO STERN Un lecteur ayant parcouru superficiellement “Une vie française” aurait pu le résumer par cette phrase, désormais classique tirée d’une célèbre émission de José Arthur “qu’il est doux de ne rien faire alors que tout s’agite autour de vous“. Mais, il n’en est rien. L’auteur, Jean Paul Dubois, journaliste, voyageur, ayant commis une vingtaine d’ouvrages fait, à sa cinquantaine, le point sur sa vie passée toujours présente. Une vie commune à tant d’autres et pourtant si peu banale. Sa plume, des reflets moirés de son existence, en marge de cette société et de tous ces êtres chers qui l’entourent. “Nous sommes tous des emprisonnés de la vie”. “Des terriens du Terroir “ comme se plait à le dire à sa manière Michel Jeury. Jean Paul Dubois essaye de renouer avec l’inconciliable et l’indissociable. Pour lui c’est trop. L’acceptation de ces Mondes est, de part son insoumission intérieure, incompréhensible. Comme d’ailleurs, il se sent incompris par l’Autre : “une échappée“ c’est une re-source qu’il lui faudra admettre, assainir, car c’est de là qu’il acquiert la plénitude de sa vie. “Une vie française” plus qu’un récit, c’est la découverte de l’être, de “L’homme cet inconnu”. La première partie d’ “Une vie française” nous promène dans la ville rose, au gré des faits de la vie quotidienne et des anecdotes de la petite histoire. La seconde partie est un révélateur ! Nous pénétrons dans le vif du sujet. Ses parents, son grand frère Vincent, la belle Marie et, enfin, Anna la femme de sa vie qui lui donna deux enfants, un fils Vincent, une fille Marie qu’il placera toujours en premier. Anna, sa femme, sera son antinomie intégrale jusqu’à une fin tragique dévoilant une Anna bien mystérieuse. De toute cette vie, ressort une forte osmose symbolisée par la photographie, la passion de Paul. “Les arbres de France “ , “Les arbres du Monde “ deux albums qui eurent un immense succés et sont à la fois son miroir, son reflex, et le reflet de son image et de son identité. Jacques Edouard Boiramé A l’occasion de la parution de son livre « Heureux comme un enfant qui peint » Aux éditions du Rocher Mardi 12 avril à 18 h Librairie Ombres Blanches à Toulouse Arno Stern est le premier praticien d’éducation créatrice, une fonction qu’il a créé au sortir de la guerre, en 1946 et qu’il continue d’exercer dans le Clos Lieu l’espace qu’il a imaginé pour cette pratique. On lui doit notamment la découverte de la notion de la formulation. Le dessin de l’enfant n’est pas le produit d’un imaginaire débridé mais il est dicté par une nécessité organique et obéit à des règles spécifiques. Ce sont ces règles qu’Arno Stern a observées et réunies pour permettre l’expression naturelle des enfants et favoriser ainsi leur développement harmonieux. Aujourd’hui on retrouve partout en France et en Europe ces ateliers d’éducation créatrice. De passage à Toulouse, Arno Stern animera un atelier d’éducation créatrice dans les locaux de l’association « Couleurs de soi » (quartier Rangueil). Possibilité de venir découvrir un atelier d’expression par la peinture pratique Arno Stern, animé par Dominique Rozis à l’association Couleurs de soi. Contact : Dominique Rozis - Association Couleurs de soi, 17 Av. d’Italie – Tél. :05 61 53 97 12 A la bibliothèque La maison d’Arthur Un Petit Chaperon rouge de toutes les couleurs Voici un outil pédagogique d’accès à la lecture se présentant sous la forme d’une valise. A l’intérieur, les différents appartements de héros de livres pour enfants. l’observation, l’imagination et la parole sont stimulées. Les personnages sortent des livres, l’enfant prend un grand plaisir à les reconnaître, les nommer tout en faisant de constants allers-retours entre la maison et le livre. la maison d’Arthur s’adresse aux enfants dès leur plus jeune âge et jusqu’à 8 ans. Animations proposées au public : mercredi 27 avril, 16 h ; samedi 7 mai, 11 h et mercredi 11 mai, 11 h 4 La bibliothèque du quartier a réuni une belle collection des différentes éditions du célèbre conte de Perrault. Des nombreuses images d’Epinal à une boite à musique d’origine anglaise, les enfants et leurs parents ont pu découvrir des affiches publicitaires à l’image de l’héroïne, des manuels de lecture de l’immédiate après guerre et des dizaines de bibelots à son effigie. Passionnées depuis l’enfance par le personnage, les collectionneuses ont engrangé plus de trois cents versions du conte dont une partie seulement est exposée. Elles ont invité les enfants à raconter les épisodes les plus fameux, à poser des questions sur les différents fins, à manifester leurs préférences. Elles ont insisté sur l’une des interprétations possibles, le conte d’avertissement, souvent mise en débat par ailleurs. Félicitations pour cette heureuse initiative qui a rencontré un beau succès RMH V i Métro : bientôt Courant Janvier 2005, les habitants du quartier SAOUZELOUNG étaient invités à “voir” leur station de Métro. Dans la “Salle des billets” étaient installés sièges, chauffages (bienvenus) et immense écran pour visionner les divers moments de la construction. M. Moudenc, accompagné des maires de quartiers ainsi que la Direction TISSEO étaient là pour expliquer et commenter les diapos concernant Cartouches d’imprimante Ne jetez plus vos cartouches d’imprimante usagées. Le prix des imprimantes à jet d’encre a fortement baissé mais le prix des cartouches a explosé. La plupart des cartouches d’encre peuvent être remplies pour 50 à 60 % moins cher qu’une cartouche neuve. Pour les cartouches laser, lorsque vous achetez une cartouche neuve, vous dépensez les ressources de la planète et vous payez plus cher. Chaque cartouche laser re-manufacturée par nos Ami(e)s du jardin Voici que le mois de Mars arrive, et dans les potagers, c’est la haute saison. Avant l’arrivée des plants aux beaux jours, vous pouvez dès à présent semer carottes, laitues, persil, radis, fèves et oignons. Pour les haricots, attendez le mois de Mai que la terre se réchauffe. A ce moment là, tout va se bousculer avec les plants de salade, tomate, aubergines, courgettes etc. Pour les vergers, n’oubliez pas de traiter régulièrement pommier et poirier contre la tavelure. De même pour la vigne contre l’oïdium et le botrytis. Dès la nouaison, traitez préventivement contre toutes les mouches des fruits (cerisier, e d e q u a l’évolution du chantier de notre station, depuis la première phase de réalisation du gros œuvre, terrassement, structures en béton, tunnel entre Saouzelong et St Agne, jusqu’à l’œuvre d’art de Monique Frydman (vitrail et éclairage) sans oublier le projet d’aménagement des abords. Puis des questions fusèrent du public, apportant des réponses satisfaisantes de la part des responsables. Le tout se termina par un très convivial buffet. Nicole de MUREZ soins préserve l’environnement d’environ 1,5 kg de déchet. Nous re-fabriquons complètement votre cartouche de toner et remplaçons les pièces usagées. Nos toners sont de la plus haute qualité, et sont aussi performants que les toners d’origine et nous garantissons la performance. Venez nous voir à : Cartridge World, 12 - 14 Avenue de l’URSS 31400 Toulouse Tél : 05 61 32 87 58 [email protected] prunier). Quant à vos amis les pucerons, ils seront bien visibles pour vous rappeler à l’ordre. Pour les pelouses, en mars, traitement antimousse et engrais. Mais attendez le mois de Mai que les températures remontent pour désherber. Au jardin d’ornement, il y des fleurs à bulbe : glaïeuls, bégonias, iris, dahlias. Dès Avril, apparaissent les plantes à massif, impatiens, pétunias, suivies des éternels géraniums et plantes vivaces. Durant ce trimestre, n’hésitez pas à consacrer du temps et des soins à votre jardin, il saura vous rendre heureux jusqu’à la fin de l’automne. Le Coquelicot Familles en deuil Depuis 1996, un groupe de bénévoles et le prêtre de la Communauté St Marc Notre Dame de l’Espérance aide les familles en deuil en les accueillant, soit à la Paroisse, soit à leur domicile, en préparant avec elles le déroulement de la cérémonie religieuse. Après la cérémonie, des contacts (visites, téléphone) peuvent être envisagés si les familles le souhaitent en se signalant à la maison paroissiale, M Joussen 113, rue Bonnat, 31 400 Toulouse La Porte ouverte L’association « La Porte ouverte » de Toulouse est un lieu où toute personne qui en éprouve le besoin peut venir parler et être écoutée. C’est une équipe de trente bénévoles d’âges et de professions variés dont la démarche est l’ouverture aux autres, l’ouverture au monde. « La Porte ouverte » reçoit gratuitement dans l’anonymat et sans rendez-vous des personnes auxquelles il est proposé un accueil chaleureux dans la plus grande neutralité, sans jugement ni conseils. L’association (loi 1901) dont la spécificité est l’écoute joue aussi un rôle de relais et peut, à la demande éventuelle du visiteur, l’orienter vers d’autres structures. L’association est ouverte tous les jours y compris dimanches et jours fériés de 14 h 30 à 19 h 30, 35 rue des Couteliers, 31 000 Toulouse (tel : 05 61 14 22 78) N’hésitez pas à pousser la porte. M. Joussen r t i e r Repas de rue : date officielle le vendredi 3 juin, préparez-vous ! Le premier vendredi de juin est la date officielle retenue pour les repas de rue. On vous rappelle la formule, simple et conviviale : chacun amène un plat et une boisson à partager ; les organisateurs se contentent d’informer les riverains, et de prévoir l’aménagement de tables et chaises avec quelques voisins. Si cette formule conviviale vous plaît, par pur plaisir ou pour entretenir ou créer de bonnes relations de voisinage, il est temps de demander à la mairie de Toulouse l’autorisation de fermer votre rue à la circulation : adressez votre demande à : Madame Carsalade, Mairie de Toulouse, Service des fêtes et manifestations, place du Capitole 31000 Toulouse. La mairie peut éventuellement prêter tables et chaises . Un petit mot sur les assurances et votre responsabilité : votre assurance responsabilité civile peut couvrir les accidents qui surviendraient ce soir là ; renseignez vous toutefois auprès de votre compagnie d’assurances responsabilité civile. Si vous voulez des renseignements pratiques pour l’organisation, contactez-nous ou demandez conseil au Carrefour Culturel Arnaud Bernard : 05 61 12 11 16 ou http://www.arnaud-bernard.net/repas-en-france.php ; ce sont les créateurs de cette formule. X.P. Les jeunes en bibliothèque Pendant les vacances de février, plusieurs jeunes garçons d’une dizaine d’années sont venus régulièrement à la bibliothèque. Ils y consultaient des encyclopédies pour jeunes, « Tout l’Univers ». Ils partageaient entre eux le fruit de leur recherche sur les formes d’énergies, éoliennes, hydrauliques, solaires, renouvelables, fossiles. Ils semblaient préparer un travail scolaire et étaient très intéressés par cette recherche. Nous ne pouvons que nous féliciter de l’utilisation de ce lieu du quartier qu’est la bibliothèque et du travail des enseignants à la base de cette démarche. JMC Cède caveau neuf au cimetière Terre Cabade 3/4 places, à perpétuité tel : 05 61 53 22 68 Avec la participation de : Association Socio-éducative de Toulouse Sud-Est, Comité de Quartier Rangueil-Sauzelong, Association Vélo, Foyer Jeune Éducation Populaire Sauzelong Rangueil, La Maison des Chômeurs, Paroisse Notre-Dame de l’Espérance St. Marc, celle des professionnels de la santé et des souscripteurs bénévoles que nous remercions. 5 Vie de quartier (suite) Mémoire d’ours : une affaire au tribunal de St Girons en 1898 Je suis né dans les montagnes d’Ariège, au dessus d’Aulus, au temps des voitures à chevaux. Je n’ai jamais connu ma mère ni mon père puisque j’ai été élevé en Couserans par deux braves gars du pays, Guillaume et Paul, qui m’ont appris à jouer avec eux, puis à danser sur les places des marchés de la région. Un jour, ils ont entendu dire qu’on pouvait faire fortune en Amérique, et que les ours y étaient fort appréciés. Et en mars 1893, nous voilà embarqués tous les trois sur un grand bateau, dans des conditions bien difficiles ; enfin là-bas, ils m’ont fait danser sur les places des plus grandes villes : j’ai vu New-York, Boston, Washington ! J’avais un succès fou, j’attirais les foules, on parlait de moi dans les journaux ! Malheureusement Paul mourut en juillet 94 ; son compère en fut consterné et arrêta de me montrer sur les Au rythme de Caraïbes Comme chaque année le carnaval a débuté sur la place du marché par les paroles chaleureuses de Papi Moustache, fidèle à sa places. Il demanda à la famille de Paul d’envoyer quelqu’un pour lui succéder et s’occuper de moi, mais il ne reçut aucune réponse. Dans l’urgence, il me vendit à Baptiste, un autre Ariégeois, bien content de trouver une activité pour faire quelques affaires. Bien dégourdi, il me fit à nouveau danser sur les places américaines ; trois ans passèrent, et l’affaire commença ; quelle affaire me direzvous ? Figurez-vous que les héritiers de Paul avaient saisi le tribunal de St Girons pour réclamer la moitié de mon prix de vente, et une part sur les revenus de mon nouveau maître ! Mon maître dut revenir au pays d’Ariège pour témoigner et se défendre ; le juge trancha en faveur de mon maître, qui n’eut heureusement pas à partager ses modestes revenus. Mais bien dépité par cette affaire, et aussi parce que les ours n’intéressaient plus beaucoup les Américains, il me vendit au célèbre Barnum Circus, où je fis encore une carrière honorable devant les petits américains. Pendant ce temps, au pays d’Ariège, mon maître Baptiste eut des enfants, puis des petits enfants, dont une fille qui épousa un monsieur qui s’installa à Toulouse, dans le quartier du Sauzelong, où il raconta mon histoire à un journaliste-amateur des Echos de Rangueil. XP bonne humeur bienveillante. Jamais le quartier ne compta autant de princesses, de dinosaures, de clowns et de visages bariolés. Même « la nature était là en personne, telle un « épouv-en-paille » palmé et ailé. Il pleuvait des confettis et le soleil ne s’était pas masqué, mais faisait scintiller les perruques des douze percussionnistes du groupe Kann Sicre* qui menaient le cortège aux rythmes martiniquais guadeloupéens et guyanais. Suivait un petit train plein d’enfants accompagnés des parents, ainsi de que de nos maires, madame Nicouleau, messieurs Dufetelle et Moudenc qui marchaient à leurs côtés. Des chars fermaient le cortège : deux « de la fête des fleurs » prêtés au CLAE par la mairie de Luchon et rebaptisés par les enfants du quartier « Super Chat » et « le pingouin de l’Arctique » et le char de Carnaval construit par le Comité de Fêtes sur le thème de l’année « Futur et Science Fiction » et qui a été brûlé le soir. Repas partagé et soirée dansante à la Maison de Quartier ont clos cette belle journée printanière. Merci aux organisateurs : le comité des Fêtes, la Maison de Quartier, le CLAE de Sauzelong (Francas), les associations Grandir à Sauzelong et ADEA (ludothèque), la Mairie et la police pour la sécurité, pour ce beau carnaval qui a réuni quelques centaines de personnes de toutes les générations. Annie C. *association Gwamaguy, musiciens du CAP à l’Université Paul Sabatier La crèche Prélude déménage. Accros’toir… ou des trottoirs aux crottoirs il n’y a qu’un pas… Comment trouvez-vous les nouveaux aménagements des trottoirs avenue des Avions? Rien n’y manque assurément, pour nous les canins du quartier !!! Ornée de larges plages de sable jaune autour de nos chers platanes, Terrain d’ébats plus que parfaits, nous partons pour nos besoins quotidiens, Tirant la laisse de nos maîtres vers ces lieux d’aisance attirants et confortables. Odorants, sales, boueux les jours de pluie, passage trop étroit pour les poussettes de nos bébés Ils ne font pas l’unanimité des passants, des promeneurs, des mamans, des mamies… Riverains, nous en avons assez d’avoir les pieds plein de m…. de chiens! Sont-ils pour les piétons, les platanes ou les chiens ? Devons nous les nommer trottoirs ou crottoirs? Des habitués de l’avenue des Avions, amoureux des promenades sous les platanes… 6 Contrainte à changer de locaux pour se mettre en conformité avec les règlements sanitaires, la mini-crèche Prélude, située avenue Foch, va déménager courant mai pour s’installer avenue du Lauragais, près de la place d’Italie, dans une villa actuellement en cours de rénovation. Cette nouvelle situation sera plus pratique pour les accompagnements des enfants. Ces locaux un peu plus grands permettront d’accueillir 25 enfants au lieu de 23. Cette petite augmentation de capacité reste évidemment très largement insuffisante pour couvrir les besoins du quartier. Les travaux de rénovation ont été financés par la CAF 31, le Conseil Général, la Mairie de Toulouse, et l’Association MiniCrèche Prélude. XP Vie de quartier (suite) Musicothérapie Qui pourrait prétendre n’avoir jamais ressenti d’émotions par la musique ? La musicothérapie se définit par l’utilisation thérapeutique de la musique. Il s’agit d’une thérapie relationnelle, où la musique a une place de médiateur et n’est pas considérée comme une finalité, mais comme un moyen de suivre un objectif thérapeutique. Elle se pratique sous plusieurs formes : la musicothérapie active où patient et musicothérapeute jouent sur des instruments variés. Le musicothérapeute est amené à reconsidérer l’utilisation des instruments et sa propre conception de la musique, afin de s’adapter et de jouer selon les moyens du patient. Ce qui compte n’est pas le résultat musical, avec des valeurs esthétiques, mais le sens que cela a pour le patient, dans son histoire et dans son cheminement. Ainsi, avec un enfant autiste, la justesse de la tonalité ou la cohérence rythmique ne compte pas, mais simplement la relation avec cet enfant qui s’établit grâce à des stimulations et des improvisations sonores spontanées. En musicothérapie réceptive, le patient peut se raconter à travers les émotions qu’il éprouve à l’écoute d’une musique. Enfin, la musique ne fait pas qu’adoucir les mœurs ; elle peut également réveiller des sentiments étranges, douloureux, évoquer des souvenirs difficiles… Autant d’émotions qu’il est possible d’évoquer en thérapie… La musicothérapie est complémentaire de la psychiatrie et de la psychologie… Le métier de musicothérapeute nécessite une formation sérieuse, comme il en existe à l’université de Montpellier depuis plus d’une vingtaine d’années. Mais malgré cela, la reconnaissance de l’Etat se fait encore attendre… Emilie Favalessa, musicothérapeute CAP ou pas cap’ Dans le quartier de Rangueil, l’Université forme une véritable ville, laquelle a été dotée en 1997 d’une salle de spectacle polyvalente, le « CAP », que certains connaissent sûrement. Cet espace permet aux étudiants et à tout un chacun d’assister à des manifesta- tions culturelles variées –théâtre, musique, danse, expositions, soirées à thèmes - et de présenter les créations de « groupes » et d’associations du campus, favorisant ainsi l’expression des étudiants amateurs. Cette possibilité a permis à certains de vaincre une timidité handicapante à l’oral en perspective de leur future profession. Et tout cela va s’arrêter parce que la gestion d’un tel site est assurée par un emploi jeune… pré- Champion de monocycle à Rangueil Benjamin Guiraud dit « Yoggi » est champion mondial de monocycle trial. C’est un jeu d’adresse et d’acrobatie, il faut franchir des obstacles sans s’appuyer. La pratique urbaine du monocycle s’appelle « street ». Un moyen de la pratiquer est d’utiliser l’aire de skate à côté du COSEC. Après deux ans de pratique, il est devenu champion du monde et de France. Les critères de sélection ne sont pas les mêmes. Des champions vivent de leur sport et de la fabrication de monocycles dont le marché est international. Les éléments qui composent le monocycle sont fabriqués à Taiwan et assemblés en France. Le siége de l’entreprise est en région parisienne mais le bureau d’études est à Toulouse. Yoggi cherche un autre local qui lui coûte moins cher, sur le quartier. D’autre part l’associa- tion « Ki Mono » créée cet été sur Toulouseherche un gymnase pour s’entraîner au monocycle, basket ou roller. JMC Voici les coordonnées de YOGGI : www.koxx-one.com caire, que l’administration de l’Université Paul Sabatier ne semble pas vouloir pérenniser !!! Avec lui, tout le travail associatif, culturel et d’animation réalisé depuis 1997 disparaît. Désireux d’êtres entendus et soutenus, les étudiants occupent les locaux, proposent une scène ouverte permanente, espérant sauver cet emploi et faire que la culture ne soit pas, comme toujours, « intermittente ». Soutenons-les en les aidant à ne pas CAPituler ! Avis au public, un spectacle chaque soir (entrée libre, ou de 3 à 5 max.). Avis aux artistes amateurs ou non, la scène leur est ouverte. Contact le CAP : 05 61 55 77 98. I.B. Voie piétonne, voie cycliste Une nouvelle voie publique de près de 5 m de large vient d’être mise en place dans notre quartier. Elle a été prévue pour les piétons et les cyclistes, elle n’était pas ouverte au 20 Mars. Elle commence à l’entrée de l’INSA qui se trouve de l’autre côté du pont de la rocade près du COSEC. La voie suit la rocade, le long des clôtures de l’INSA et de l’IUT pour se terminer juste à l’arrêt du bus face au chemin de la Pélude mais débouche sur la partie étranglée de l’avenue de Rangueil si dangereuse pour les cyclistes car il n’y a point de piste cyclable à cet endroit. Espérons que la municipalité se décidera à réaliser ce tronçon ? JMC 7 Vie de quartier (suite) Souvenirs d’enfance Une habitante du quartier évoque, en acrostiches, ses souvenirs dans sa maison d’enfance rasée en 1960. Arbres centenaires : entrée en majesté Balançoire sous le balcon Clapiers convoités au fond du jardin Délicieux et jamais retrouvé goût des fruits Eden perdu quand la maison a été vendue Fourrures de lapin vendues au « peyarote » Groseilles maquereaux trop poilues pour moi Houla hop à qui mieux mieux Inimaginables fous rires partagés avec ma sœur Jockari endiablé dans l’impasse Kief au soleil derrière la barrière des lilas Lapins « Fauve de Bourgogne » fierté paternelle Margelle du puits roulotte imaginaire Non ! Impossible d’oublier O temps, que n’as-tu suspendu ton vol ! Pamplemousse, notre petite lapine noire adorée Que Papa a sacrifiée à l’autel de la rentabilité Retour en arrière toujours improgrammable Scoubidous multicolores et multiformes Tilleuls odorants abritant nos collations Une tortue Pélagie se sauvant de son enclos Villa des Pins, rue du Commandeur Cazeneuve Waldorf quatre étoiles de nos jeunes années Xylophages n’étaient pas encore poursuivis Yo-yo pour rivaliser d’adresse Zut ! La démolition en a gommé toutes traces. Céphée a traversé l´Atlantique et bientôt le canal de Panama Hélène et Thomas sont partis le 12 juillet 2004 de Port Sud sur Céphée, un voilier de onze mètres pour faire le « tour du monde. Voilà des extraits de leur journal de bord “Le 26 novembre, après avoir fait les pleins d´eau, de vivres et de gasoil à Sao Vicente (une des îles du Cap vert), nous hissons les voiles : cap vers les Antilles. D´après les calculs, il nous faudra 18 jours pour traverser l´océan. Eole pourra bien nous laisser tomber quelques jours si ça lui chante. En effet le 2ème jour, il n´est pas au rendez-vous, on nous avait prévenus, le début serait peu venté. Cela ne dure pas, les alizés reprennent vite leurs droits et le moteur, en marche depuis huit heures, est finalement coupé : nous ne le rallumerons que pour la manœuvre finale à l’arrivée à l’île de la Grenade. La traversée se passe bien : beau temps, bon vent, visites de dauphins et d´orques énormes, pêche, modeste mais de qualité, de nombreux hameçons et leurres sont volés par de gourmands poissons. Après neuf jours de mer, nous sommes à mi-chemin, quelque part entre l´Afrique et l’Amérique. Certains jours sont moins confortables que d´autres, ça remue, on dort mal, on se cogne, et puis la mer se calme et Céphée redevient aussi confortable qu’un rocking-chair. Nous découvrons mille étoiles. Les 300 derniers miles nous assènent un certain nombre de grains plus ou moins violents, imposant nuit blanches, et nombreux réglages des voiles et scrutation du ciel. Il faut bien mériter sa traversée ! Le 18ème jour au petit matin, l’île de la Grenade est en vue. Nous avons parcouru 2200 miles (3960 km) à une vitesse moyenne de 5,5 nœuds (environ 10 km/h), consommé 10 litres de gasoil, quelques kilos de bons petits plats, croisé 3 cargos et 2 chalutiers et nous nous sommes relayés à la veille 24h/24 pour notre première transatlantique”. Après deux mois dans les Caraïbes Thomas Hélène et Céphée ont passé un mois au Venzuela. A l’heure qu’il est, ils s’apprêtent à franchir le canal de Panama. Pour en savoir plus consulter leur site : http://voyage.cephee.free.fr Annie C. Bertille et Marlyse C o u r r i e r d e s l e c t e u r s Dans le 24 C’était un dernier après-midi ensoleillé de janvier, un mercredi ou un samedi sans doute. Dans le bus qui les ramenait après une journée de travail ou de courses, les voyageurs, un peu fatigués sans doute, semblaient somnoler. Mais voici que sur l’allée F. Mistral, à la sortie du Jardin des Plantes, un arrêt prolongé dut attirer leur attention. En effet, des landaus et des poussettes occupèrent bientôt tout l’espace vacant qui, sans heurt et avec discrétion, fut rapidement transformé en une étrange pouponnière. Apparemment nulle crainte ni affolement des voyageurs pour leur sortie, mais, sur chaque visage, un sourire amusé ou attendri, gage certain de la tendresse et du respect que toutes les générations ont traditionnellement voué à l’enfance. Au fil des arrêts, le bus fut peu à peu amputé de sa sympathique cargaison. Mais c’est avec le sentiment d’avoir partagé un vrai moment de bonheur et pour certains peut-être le regret de se retrouver seuls, que chacun rentra chez soi en ce soir mémorable. L.B. 8 Vie de quartier (suite) Un voisin bien utile Au 70 allées des Demoiselles face au bassin de radoub du Canal du Midi (voir le n° 15 des Echos de Rangueil) siège le centre de formation tertiaire des adultes, Toulouse Demoiselles, émanation de l’ AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes). A quoi répond cet AFPA, quel est son métier, quelles sont ses missions ? Ce sera l’objet de ce premier article. Dans un prochain numéro des Echos nous demanderons au directeur M. Sylvain Liberman et au responsable de formation, M. Patrick Lagarrigue quelles sont les activités spécifiques de Toulouse Demoiselles, les projets de développement et ce que l’on peut en attendre. Un métier : orienter et former L’AFPA est le premier organisme d’orientation et de formation professionnelle en France. Sa gestion est assurée, dans le cadre de relations paritaires, par les représentants des Pouvoirs Publics, des Organisations Professionnelles d’employeurs, des Syndicats de Salariés. L’AFP A élabore pour chaque demandeur d’emploi ou salarié un parcours de formation adapté. Si les connaissances préalables sont insuffisantes, une remise à niveau est proposée. Le système de formation est élaboré en étroite relation avec les professions concernées, privilégie la mise en situation de travail et s’appuie sur les technologies les plus récentes tant sur le plan des métiers que de la pédagogie. L’ancrage territorial est toujours privilégié. L’analyse des besoins spécifiques du territoire est un travail constant qui est partagé avec le point de vue spécifique des principaux financeurs que sont le Conseil Régional, les Assedic, les entreprises et bien sûr l’Etat, via le ministère du travail. La prestation d’orientation professionnelle est un service assuré conjointement par l’AFP A et l’ANPE. Cette complémentarité permet d’aider les demandeurs d’emploi, jeunes et adultes, à mieux utiliser les services d’aide à l’emploi et à la formation professionnelle. Ainsi, chaque stagiaire est personnellement suivi à chaque étape de son parcours, de l’orientation à la qualification professionnelle. Une mission : qualifier L’ AFPA a pour vocation première la qualification des adultes peu ou non qualifiés, qu’ils soient demandeurs d’emploi ou sala- La privatisation de la poste a-t-elle commencé ? Mon facteur a disparu de mon paysage familier après 17 ans de distribution du courrier dans ma rue. Je l’ai rencontré par hasard aux confins du quartier, il a été « restructuré ». Par souci de rentabiliser les trajets de ses facteurs, la poste a mis en place de nouveaux circuits, toujours plus longs, qui ne tiennent aucun compte du rôle social du facteur. Le mien est triste de ne plus voir les personnes âgées auxquelles il apportait les nouvelles, des paroles de réconfort, un sourire sous la pluie. Les nouveaux locaux de la poste sont flambants neufs mais les usagers se plaignent, les files d’attente débordent, les postes automatiques sont en panne aussi souvent que précédemment, aucun guichet supplémentaire n’a été ouvert, la confidentialité n’est plus assurée : quand une personne âgée vient chercher de l’argent, tout le monde peut entendre la somme qu’elle demande. En revanche, quatre bureaux ont été ouverts riés. L’ AFPA propose des formations qualifiantes à plus de 300 métiers du bâtiment, de l’industrie et du tertiaire, de l’ouvrier au technicien supérieur. Les compétences ainsi construites sont immédiatement exploitables en entreprises et constamment adaptées à l’évolution des emplois et des technologies. Les nouvelles dispositions sur la certification des compétences et la validation des acquis de l’expérience permettent à l’AFPA d’accroître son action en faveur de la qualification des adultes en validant des blocs de compétences qui, mis bout à bout, leur donnent la possibilité d’accéder à un titre professionnel reconnu. Au centre de Toulouse Demoiselles, ce sont plus de 800 stagiaires qui viennent se former et quelques 50 salariés, formateurs et psychologues mais aussi cuisinier, agent d’accueil et d’entretien, agent administratif et équipe de direction qui font marcher la boutique. Rendez-vous est pris dès le prochain numéro avec le directeur et le responsable de formation pour en savoir plus sur l’activité spécifique et les projets qui sont dans les cartons. P.P. Mon facteur est “restructuré” pour proposer des produits financiers. Est-ce un progrès ? Une nécessité ? Quelle est la place du service public, du respect des postiers, des usagers, dans ces restructurations ? RMH Pour toutes réclamations, vous pouvez écrire à la Direction départementale de la Haute Garonne, Grand Public, 37 avenue Etienne Billières 31 049 Toulouse Cedex 09 Le printemps de La Prairie, école nouvelle. Samedi 19 mars était la journée « portes ouvertes » à la Prairie, une occasion d’aller voir comment cette école différente* s’était remise du choc AZF qui l’avait gravement touchée. Outre des locaux rénovés et bien utilisés, c’est un bouillonnement de créativité et de bonne humeur que j’y ai trouvé : l’énergie des enfants transparaît dans la vigueur des dessins affichés, un véritable programme d’éducation s’affiche discrètement dans les commentaires d’un atelier de danse contemporaine (voir photo) : « Chacun laissait aller son imagination et sa créativité, autour de consignes bien précises ». Les multiples projets réalisés au collège, tout en utilisant les technologies les plus modernes (informatique, vidéo), révèlent la créativité des enfants et des enseignants, mais aussi le souci de faire réfléchir et d’éduquer : une expo assez musclée contre la cigarette, des journalistes en herbe à la rédaction du « Lavabo », une enquête sur les bienfaits et méfaits de la chimie (Le traumatisme AZF n’est pas loin). On a cru l’ave- nir de la Prairie menacé par un important projet immobilier prévu sur le terrain de l’ancien parc du Sacré-Coeur ; ce projet prend maintenant forme, avec de nombreux logements à construire le long de la rue des Cormiers, mais la Prairie restera très probablement dans ses locaux, grâce à l’engagement fort et concerté de la Mairie de Toulouse et du Conseil Général, dans l’intérêt des élèves et de la population du quartier. Voilà une visite qui, le soleil printanier aidant, m’a laissé une forte impression d’énergie et d’optimisme. XP. *La Prairie est une école d’éducation nouvelle, privée et laïque, pédagogie Cousinet, située impasse des Néfliers, près de la rue des Cormiers. 9 Mémoire de quartier Là d’où je viens, il n’y a plus d’hommes… J’ai été arrêtée en avril 43 et placée en détention à la prison Furgolles avec un groupe de résistants. Nous étions quatre femmes et nous avons pu rester ensemble jusqu’à Fresnes, la prison militaire. Nous sommes restées cinq mois, à être interrogées sur nos activités de résistantes, cinq mois à quatre ou cinq par cellule, la faim au ventre, sans cesse, l’envie de vomir et autres troubles physiques et psychiques. Nous entendions les interrogatoires, les cris, les coups et je me rappelle cette phrase, criée à l’aube par de l’un des nôtres qui partait pour être fusillé : « Ne pleurez pas, les femmes, j’ai un soleil en moi. » Comment on tient ? Peut-être parce que nous n’étions pas à l’isolement, même si le fait d’être toujours ensemble occasionnait un stress important. J’ai quitté Fresnes avec la jaunisse. Avant de partir, on nous a proposé d’aller à la messe, on m’a donné l’absolution sans confession. Puis on nous a envoyés à Compiègne, j’y suis restée cinq ou six jours : le camp est une grange et je dors sur la paille, corps mêlés. Nous sommes peut-être 2000 et je retrouve mes amies de la résistance toulousaine. C’est un miracle ! Notre convoi part pour l’Allemagne, je le sais, et du camion ouvert qui nous emmène, je jette un bout de papier avec un message pour mes parents. Des cheminots courageux le ramassent - ils risquent leur vie - et l’envoient à mes parents. Trois jours dans un wagon à bestiaux à la lucarne bouchée par des planches clouées, trois jours debout, coincés les uns contre les autres, un bout de pain pour trois jours, une tinette au milieu, trois jours ! Et l’arrivée à l’aube à Ravensbrück, au milieu des coups, des chiens, des hurlements ; des femmes sont là, drôlement habillées, - comme des pingouins, me dis-je ! Sous la lumière violente des projecteurs, la scène apparaît dantesque. J’ai la jaunisse, je suis envoyée à l’infirmerie d’où je m’enfuis quand je comprends ce qui m’attend. Je rejoins mes camarades, bientôt je suis placée dans le block de la quarantaine, fermé car il n’est pas désinfecté : on fait l’appel par la fenêtre, la soupe est placée dehors, 10 il faut aller la chercher. En juin 44, on m’envoie à Buchenwald travailler dans une poudrerie à l’intérieur du camp d’extermination des hommes : barbelés dans les barbelés ! La poudrerie, ses wagonnets de bois, la pluie, les coups. Bientôt, il faut peser la poudre, c’est dangereux mais on est dedans. Puis il faut faire des détonateurs et ne pas les laisser tomber. Tout à coup, une explosion, la poudrerie a sauté, je suis en vie au milieu de 350 morts. J’ai reçu un tuyau sur la tête, ma joue est balafrée. Autour de moi, ça brûle, ça flambe. Les Allemands font sortir les vivants à coups de trique et nous regroupent dans le village voisin. Les Alliés en profitent pour nous bombarder. Le lendemain tout ce qui est en vie doit remonter l’usine, transporter les caisses. Parfois, elles sautent avec les hommes. Le cratère est énorme, les corps déchiquetés. Les SS arrivent, des Waffen SS, la garde personnelle d’Hitler qui va nous garder jusqu’à la libération du camp, cinq mois plus tard : coups, exécutions, représailles, c’est la terreur. Nous sommes à nouveau tondues, privées de nourriture et enfermées dans nos blocks. Brusquement, je saute par la fenêtre et supplie mes camarades d’en faire autant : elles me suivent, le block est bombardé. Les Russes sont à trois kilomètres, les Américains à quinze : les Allemands nous proposent de les suivre dans leur retraite, nous refusons. Des Cosaques surgissent, à coups de hache, ils brisent les chaînes du portail d’entrée et repartent, nous les attendrons huit jours. Plus tard, lors du retour, on ne voudra pas m’entendre…je pèse 26 kg. J’ai essayé de vivre, d’oublier, aujourd’hui, je ne veux pas qu’on oublie. Une résistante toulousaine NDLR : Avant la célébration de la libération du camp de Buchenwald le 29 avril 1945, une résistante, habitant notre quartier, qui souhaite garder l’anonymat, nous a accordé cet entretien. C a l e n Maison de Quartier Pour tout renseignement : Tarifs, dates : 05 61 25 49 26 Activités Accueil Jeunes 11 – 17 ans Hors Vacances : Accueil et jeux à la Maison de Quartier les Mercredis et Vendredis après midi = ping pong, baby foot, badminton, pétanque, activités manuelles. Soirée Boum de fin d’année en juin Sortie plein air : Samedi 28 Mai Kayak : hot dog Pendant les vacances : 1ére semaine VIDEO/CINEMA : Sketches, microtrotoir, montage, court métrage 2 ème semaine Activités PLEIN AIR : chasse aux œufs, mini camp ESCALADE les 27, 28, 29 /04 Renseignements et Inscriptions auprès des animateurs David et Arnaud 05 61 25 49 26 Bibliothèque de Rangueil Tél : 05 61 52 31 40 Sam 2 avril à 15h30 : Spectacle de contes avec Marie-Pierre Molina autour des contes de Perrault Du 5 au 16 Avril 2005 Exposition : « Le son et sa transmission » de l’association Science-animation De façon ludique et expérimentale, vous découvrirez ce qu’est un son, pourquoi il est aigu ou grave, ce que qu’est un écho. Sera abordé également un problème de société qui touche particulièrement les jeunes : le bruit. Pourquoi et à quel moment le bruit estil synonyme de nuisances sonores pour soi et pour les autres ? Le Jeudi 14 Avril à 18 h : Ecran science ; « Plaisirs sonores et nuisances sonores » Projection : « Le bruit : entre le marteau et l’enclume », un film de Christophe Vindis (Production Antea/France3 Sud). Débat animé par Sylviane Boubee, acousticienne au Service Urbanisme et Environnement de la Ville de Toulouse. Lors de ce débat seront évoqués les thèmes suivants : les nuisances sonores d’aujourd’hui, leurs effets sur la santé, la lutte contre le bruit, tout ce qui contribue à la qualité sonore de notre environnement. Mardi 14 h à 18 h : Réseau d’échanges de savoir : Une personne est prête à échanger un savoir avec un autre savoir : Langues, activités artistiques et manuelles, cuisine, sports et jeux. La Leche League : Information et soutien pour l’allaitement maternel www.lllfrance.org Jeu 28 avr et 26 mai de 14 h 30 à 16 h 30 : Réunion sur l’allaitement Mardi 19 avr et 17 mai 10h30 : Réunion “ Bambins ” : échanges entre parents d’enfants de plus de six mois Centre social mairie / CAF 19 rue Claude de Forbin. Stage de secourisme pour des jeunes et des adultes, 10 heures de formation Stage de sensibilisation au baby-sitting Les Ouvertures de l’UPS Le jeudi à 17 h 30, dans le Grand auditorium de l’UPS, 118, route de Narbonne 7 avril : Chimie et santé : conception d’un nouveau médicament, par Myriam Mallet-Martino. Les rendez-vous médicaux Le 3ème mardi de chaque mois, à 18 h 30, dans la Bibliothèque Universitaire, 37, allées Jules Guesde, au 1er étage de la Faculté de Médecine. Entrée gratuite d r i e r 17 mai : Suivi sanitaire après une explosion: AZF 2001. Quels enseignements ? par Thierry LANG , Professeur des Universités, Faculté de Médecine Toulouse-Purpan. Théâtre du Pavé Tél : 05 62 26 43 66 Des créations de Jean-Luc Lagarce, mises en scène par Francis Azéma : 24 mars au 2 avril : «L’apprentissage » et « Le bain » L’amour, la maladie, la vie … 7 au 16 avril « Les règles du savoir-vivre dans la société moderne » La vie est une suite d’infimes problèmes… 27 au 30 avril : (15h ou 20h30) « De la bouche à l’oreille » spectacle musical tout public à partir de 5 ans, par la compagnie Joli Temps de Chien. « Mêlant amour, gastronomie et chansons, un spectacle délicieux … » 12 au 21 mai : « Petites histoires douces et cruelles » Conception-chorégraphie de Brigitte Fischer « Une chorégraphie tendre et drôle , simple et profonde, douce et cruelle. Un univers magique et déjanté. » mardi - mercredi-vendredi et samedi à 20h30 ; jeudi à 19h30 Théâtre Jules Julien (spectacles à 20 h 30 , le dim à 17 h 30) Tél : 05 61 25 79 http://theatre.jules.julien.free.fr/ 12,15,16 Avril à 20h30/13 Avril à 19h30 : Ateliers Jeune-Théâtre CREATIONS 2005 - Dir Théâtre Réel Du 3 au 14 mai : Ateliers Jeune-Théâtre LE GRAND TOUR (Spectacle de théâtre-musical) Mise en scène Jean-Paul Fauré Randonnées pédestres avec la Gymnastique Volontaire Inscriptions au 05 62 24 19 24 (licenciés : 1 euro) 15 Avril : «Autour de Goyrans » : Boucle de 10 km et 230 m de dénivelé. RdV à 13h45 sur le parking près de la mairie de Goyrans 20 Mai : « Petite balade modèle » : Boucle de 12 km autour de Verfeil. RdV 13h45, place Charles de Gaulle à Verfeil. Portes Ouvertes aux Archives Municipales 13 avril et 8 juin 2005 de 14h à 16h, 11, Bd Griffoul-Dorval Portes Ouvertes aux Serres Municipales 16 et 17 avril 2005 de 9h à 18h, 19, Bd de la Marne Le Chœur de Ramonville, regroupant une cinquantaine de choristes, vous propose un répertoire principalement constitué de pièces polyphoniques a capella des périodes Renaissance, Baroque et contemporaine. Le programme de cette année est exclusivement consacré à l’interprétation d’œuvres de Brahms et Bruckner, deux figures majeures du répertoire romantique allemand. Le chœur de Ramonville vous propose : Nuits romantiques, Brahms, Bruckner, le 11 mai (21 h) à l’église St Jean de Ramonville, le 12 juin (17 h) au temple du Salin, et le 15 juin (21 h) à la chapelle Sainte Anne, à Toulouse. Conférence et rencontre avec ARNO STERN à la librairie Ombres Blanches à l’occasion de la parution de son livre « Heureux comme un enfant qui peint » aux éditions du Rocher - Mardi 12 avril à 18 h. Arno Stern animera un atelier d’éducation créatrice dans les locaux de l’association « Couleurs de soi ». Venez découvrir un atelier d’expression par la peinture pratique Arno Stern, animé par Dominique Rozis à l’association Couleurs de soi. Contact : Dominique Rozis - Association Couleurs de soi, 17 Av. d’Italie – Tél. 05 61 53 97 12 11 J’aime faire mes courses à deux pas de chez moi! BOUCHERIE CHARCUTERIE AU MARCHÉ COURS DE DANSE AUTO ÉCOLE Guy MUSSEAU Viandes Label Rouge, volailles Montagne Noire 63, av. J.Julien Tél. 05 61 25 51 89 L’AVEYRONNAIS œufs, volailles, gibiers Robert Gaben 31340 Vacquiers Tél. 05 61 84 96 95 MAZURELLE-CLANET 50 av. de l’URSS Tél. 05 6152 95 96 http://www.mazurelle31.fr Ecole de Conduite Toulousaine Autos, Motos,Cyclos 66 bis, rue Bonnat Tél-fax-rép : 05 61 53 26 86 BOUCHERIE DU VOLVESTRE Viandes Labelisées rue de Bougainville Tél. 05 61 53 07 67 JO et MARCEL Fruits et légumes COIFFURE René GARRIC Fromager - Affineur Tél. 05 61 84 07 14 M. HÉLÈNE MASSIF-SALVAT Coiffure mixte 7, rue des Oiseaux Tél. 05 61 53 05 64 BOUCHERIE FALCO Viandes Label Rouge-Volailles Centre Commercial A. Bedouce Tél. 05 61 25 32 50 DAVID CANCÉ Boucherie Charcuterie 110, rue Bonnat Tél. 05 61 25 11 47 BOULANGERIE Le Paysan de l’Aubrac 70, av. Albert Bedouce Tél. 05 61 25 39 77 PONTIE Artisan Boulanger 47, rue des Libellules Tél. 05 61 52 39 54 BACHEYRE Boulangerie Pâtisserie 26, av. Crampel Tél. 05 61 52 86 82 CHARLES MORAGUES Charcuterie maison Tél. 05 61 56 71 45 ALIMENTATION CASINO (M. Tournant) Supérette alimentaire 70, av. Albert Bedouce Tél. 05 61 52 26 23 CASINO (M. M. Aguera) Supérette alimentaire 110, rue Bonnat Tél. 05 61 52 83 10 MIEUX ÊTRE FLORENT MAROT 28 rue Claude Forbin AU JARDIN EN VILLE RESTAURANT Ateliers, Formations, expositions LE KING 54 avenue Crampel Cuisine Chinoise et Vietnamienne 43, av. Jules Julien Té l : 05 61 25 16 82 SOU’L ‘CHÊNE Restaurant Crêperie 18, av. Albert Bedouce Tél : 05 61 53 84 82 LE SAINT-AGNE Bar Restaurant 117 av. J. Julien Tél. 05 61 53 45 81 CREMERIE PLATS CUISINÉS CHEZ THÉRÈSE 9, av. Crampel Tél. 05 61 55 40 76 VINS LA COUR DES VINS 10, av. Crampel Tél. 05 61 52 92 15 PRIMEURS CARREFOUR des PRIMEURS 9, av. Crampel Tél. 05 62 26 55 56 12 PATRICE JAUD Huîtres de Marenne, marée, poissons Marché le dimanche Tél. 06 15 13 86 02 SERVICES SOFFY Coiffure Masculin, Féminin 67 avenue Jules Julien Tél. 05 61 52 22 01 MIREILLE ITIER Maître artisan - Coiffure mixte Le Floréal, 101 rue Bonnat Tél. 05 61 52 25 12 JEAN FRANCOIS L 66 rue Bonnat 9h - 18h Tél. 05 61 52 42 44 CAROLE Coiffeuse à domicile sur R.V du lundi au samedi Tél. 06 88 48 04 29 IMMOBILIER AGEI Location, vente, achat de biens 32 rue de Bougainville Tél. 0534 31 58 88 Tél. 05 61 55 02 79 RÉNOVATION Martine SCALZOTTO ATELIER MARIE-FÉ Tapissier - Litier - Ameublement 71 av. Victor Ségoffin Tél. 05 62 26 07 55 PASCAL ANDRES Peinture, papier peint, revêtements - 14, av. des Avions Tél. 05 61 32 82 21 CARTRIDGE WORLD Cartouches d’encre 12-14, av. de l’URSS Tél. 05 61 32 85 58 Massages énergétiques, chinois et indiens 54 avenue Crampel Tél. 06 71 61 35 47 BAR-BRASSERIE BAR DES AVIONS 3, place des Avions, Tél. 05 61 52 90 70 LE MASTROQUET Bar, cave, restaurant 29, rue Colbert Tél : 05 61 55 34 09 BISTRO CRAMPEL Bar-Tapas-Brasserie 7 av. Crampel Tél. 05 61 52 81 47 LE BRENNUS Chez Christine et Denis 41 av. Jules Julien Tél. 05 61 25 25 89 PLOMBERIE CHAUFFAGE HJC plomberie Jacques DOMENC Artisan plombier chauffagiste Tél. 05 34 31 51 59—06 87 49 49 89 Multiservices SAINT-AGNE Cordonnerie-Clef MinutPhotocopie 40, av. de l’URSS Tél. 05 61 52 92 01 Européenne Protection Incendie Extincteurs-Pièces détachées 58, av. Albert Bedouce Tél. 05 62 26 51 26 MAZEL et Fils Rénovation Multi Services Ponçage Vitrification parquet 104 av J. Julien Tél. 05 61 25 06 30 TÉLÉVISION TÉLÉSAT vente, dépannage Télé, Vidéo, Ant.,Canal+,TPS, Câble Le Floréal, 105, rue Bonnat Tél. 05 61 55 30 26 OPTIQUE Optique 2000 39, av. de l’URSS Tél. 05 61 52 91 29 PHOTOCOPIE 1000 ET 1 COPIES 7, av. des Écoles Jules Julien Tél : 05 61 53 34 21 Fax : 05 61 55 32 72 AUTOMOBILE CARROSSERIE PRESSOIR Agréé MAIF-MAAF-MATMUT 22, av. d’Italie Tél. 05 61 52 56 81 CARROSSERIE Pierre PÉREZ Prêt de véhicules 265 rte de Narbonne Tél. 05 62 88 98 68 A + GLASS Pare-Brise, réparation impact 265 rte de Narbonne Tél. 05 62 88 98 78 QUINCAILLERIE REY-ROHR Vente, sertissage conserves 94, av. Jules Julien Tél. 05 61 52 80 96 MERCERIE - RETOUCHES FLEURS MERCERIE MARTINE Retouches 78, avenue Jules Julien Tél. 05 61 25 92 87 LE COQUELICOT Compositions florales, jardinerie 41 av.Jules Julien Tél. 05 61 52 95 26
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