par Jean Victor Bertin par Jules Laurens

MS 61, Fol. 90.91
Les livres d’heures apparaissent à la fin du XIIIe siècle. Selon le moment de
la journée, chaque temps de prières prend une orientation bien spécifique.
Si la récitation des psaumes en est toujours la base, s’y ajoutent des hymnes,
des cantiques, des oraisons et des lectures de l’Ancien ou du Nouveau
Testament.
L’organisation de ces divers éléments diffère selon les lieux où ils ont pris
naissance ; c’est ce que l’on appelle l’usage d’un diocèse ou d’un ordre
religieux.
7 - Dans la campagne de Trébizonde en Turquie d'Asie
par Jules Laurens
De 1846 à 1849, Jules Laurens
parcourut la Perse et la Turquie, en
qualité de dessinateur, dans le cadre
d’une expédition de géographie.
Un vidimus (du verbe latin voulant dire : « nous avons vu [l’acte à certifier] »)
est une copie de document ayant valeur d’original.
Ce texte a été contrôlé par le
camérier et auditeur du pape à
partir d’une bulle de Clément
VII, établissant deux foires dans
Carpentras, l’une le jour de
Saint-Siffrein, patron de la ville,
l’autre le jour de Saint-Matthieu.
L’acte stipule que durant ces jours particuliers une franchise est accordée aux
étrangers et qu’ils ne peuvent être emprisonnés. Rédigé sur parchemin,
ce manuscrit est enluminé de rinceaux et enrichi des armoiries du pape
Clément VII (au centre) et de celles de l’évêque Jacques Sadolet (à gauche).
À droite, figure le blason de Carpentras comportant le Saint-Mors, forgé – dit
la légende – avec un clou de la Croix du Christ et offert par sainte Hélène
à son fils, l’empereur Constantin.
6 - Éliezer et Rébecca à la fontaine
par Jean Victor Bertin
Cette œuvre illustre le thème du paysage héroïque auquel a participé
activement Jean-Victor Bertin (1762-1842).
Le sujet occupe peu de place dans ce cadre grandiose : une colline dominée
par une ville orientale, des rochers, une oasis et des frondaisons. Seuls, quelques
bergers et bergères animent ce décor plein de fraîcheur : Éliezer, serviteur
d’Abraham, est envoyé en Mésopotamie pour trouver une épouse à son fils,
Isaac. Il rencontre Rébecca puisant de l’eau pour abreuver les troupeaux, et
la choisit pour sa beauté et sa générosité.
Inv. 2009.2.1
Témoignage des nombreux manuscrits conservés à l’Inguimbertine, ce livre
d’heures date du XVe siècle.
5 - Vidimus du 29 mai 1526 de la bulle pontificale concernant
les foires de Carpentras avec armes peintes de la Ville
de Carpentras et du cardinal Sadolet (HHI) .
1839, Inv. 2013.1.11
4 - Job et ses amis, Livre d’heures à l’usage de Rouen
À son retour, il exploita les nombreuses
notes et esquisses exécutées lors
de son périple ; il se fit connaître
et aussi apprécier pour ses tableaux
orientalistes.
Ce tableau illustre le goût prononcé
de l’auteur pour les édifices orientaux
environnés d’une abondante végétation.
Également très influencé par les
paysages découverts en Ile-de-France,
Jules Laurens transposa la palette
infinie de la gamme des verts sous
le ciel comtadin.
Toutefois, après la visite virtuelle des locaux actuels mise en ligne sur le
site internet de la ville, et pour satisfaire la curiosité des carpentrassiens et
des curieux, la Ville de Carpentras propose une exposition géante de
reproductions d'oeuvres sur les façades des immeubles du centre ancien.
par Jules Laurens
par Edmond Malassis
Cette œuvre représente le Mont Ventoux, l’aqueduc et l’Auzon, vue prise
depuis la Porte d’Orange.
Elle offre, par son angle de champ, une illustration emblématique de la
« Coulée Verte » de Carpentras, inaugurée le 15 juillet 2013.
Dû au peintre carpentrassien Jules Laurens (1825-1901), ce tableau révèle
ses indéniables qualités stylistiques dans l’art du paysage, inspiré de Corot et
de l’école de Barbizon.
Emblématique de la bibliophilie, Le
crime de Sylvestre Bonnard, membre
de l’Institut, est le premier roman
d’Anatole France (1844-1924).
Un remerciement particulier aux propriétaires des façades, sans le concours
desquels, cette exposition n'aurait pas été possible.
Bonne visite à tous.
1848, Inv. 2011.1.1
Jean-François Delmas
Conservateur Général, Directeur de la Bibliothèque Inguimbertine et des
Musées de Carpentras
La visite virtuelle est visible sur le www.carpentras.fr/inguimbertine3D
Vous repérer dans Carpentras...
2 - Sylvestre Bonnard face à la fée de son rêve
1809, inv. 367
La bibliothèque-Musée Inguimbertine regorge d'oeuvres et d'objets
d'art insoupçonnables. Certains sont déjà visibles dans les différents musées
de la ville et d'autres seront à découvrir lors de l'ouverture de l'Inguimbertine
à l'hôtel-Dieu.
1 - Vue de l'aqueduc et du Mont Ventoux
Rés. B965
LE PROJET
Aquarelle originale pour le frontispice
de l'ouvrage d'Anatole France
La première édition illustrée de cette
œuvre célèbre a été publié en 1921, en
300 exemplaires sur vélin de Hollande
par l’éditeur Léopold Carteret.
Ce livre est orné de 26 dessins d’Edmond
Malassis, gravés à l’eau-forte par Léon
Boisson.
Dans cette œuvre, l’auteur introduit le
lecteur dans l’intimité intellectuelle et
spirituelle d’un vieux garçon, Sylvestre
Bonnard, historien et philologue.
3 - Vue de Carpentras, côté porte d’Orange
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par Jean Joseph Xa vier Bidauld
Natif de Carpentras, Jean-Joseph-Xavier Bidauld (1758-1846), est le premier
peintre de paysage à avoir été reçu à l’Institut de France en cette qualité.
Dans cette vue de Carpentras, l’artiste offre un aspect de la ville avant la
destruction des remparts. Sensible à l’influence classique (arbre au premier
plan servant de “repoussoir”, personnages inutiles), Bidauld “agence la
réalité” dans une lumière composée et un peu froide.
L’influence de son maître, Joseph Vernet, y est très perceptible.
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1 - Rue de la République
2 - Rue Porte de Monteux
34 - Rue Raspail
56 - Place Maurice Charretier
7 - Place Robert Caillet