L`union fait la force!

Transcription

L’Express
étudiant
À lire seulement sur
www.etudiant-ontario.ca
Coupable dans leur innocence?
École secondaire catholique Garneau
Une nouvelle mode a évolué parmi les ados:
le végétarisme
Collège catholique Franco-Ouest
Les nuits blanches à Ottawa?
École secondaire publique Omer-Deslauriers
9e année, no 3 • Le jeudi 16 décembre 2010 • (613) 744-4800 • www.etudiant-ontario.ca • Tirage: 13 000
L’Alternative
L’union fait la force!
Mégane Coulombe (gauche) et Lydia Sanschagrin (droite), deux des vingt élèves de L’Alternative ayant pris part à l’atelier Mon Jean Identitaire, travaillent à la confection de leur œuvre. Photo : Karina Potvin
L
a construction identitaire permet une
meilleure connaissance de soi qui s’accompagne d’une fierté personnelle et d’une confiance en ses capacités. Cette fierté se vit, elle ne
s’enseigne pas. À L’Alternative, la fierté francophone qu’est une partie intégrale de l’identité des
élèves est stimulée et partagée intensément grâce
à l’encadrement individualisé et l’atmosphère
intime et chaleureuse dont bénéficient les élèves.
La jovialité des chansons francophones jouées à l’interphone lors des pauses, les sofas de la salle de jeux et
de la cafétéria où peuvent s’asseoir les élèves pour rire
et discuter et la disponibilité et le dévouement des
enseignants sont quelques exemples des réalités quotidiennes de l’école qui favorisent les relations de camaraderie dans un milieu où la francophonie est ressentie
dans toute sa vitalité. L’Alternative invite régulièrement
des artistes francophones en l’occasion d’activités culturelles célébrant la francophonie à l’exemple de la
murale peinte l’an passé par l’artiste Bernard Lévesque,
aidé d’une de nos élèves talentueuses, soit Roxanne
Giroux, en guise de commémoration du centenaire de
l’édifice et du droit à l’éducation en français.
La fierté francophone a récemment suscité la participation d’un cinquième des élèves de l’école à l’atelier Mon Jean Identitaire qui a été organisé par Mme
Karina Potvin, l’enseignante responsable de la construction identitaire, dans le but de permettre l’opportunité à ceux-ci de s’exprimer à travers la confection d’un
jean aux couleurs de leur identité francophone, et ce, en
la compagnie de l’artiste franco-ontarienne Jeanne
Doucet. Les vingt jeans ont été accrochés dans l’école
pour rappeler à tous que notre fierté francophone est ce
qui nous unit et en ce qui nous donne le courage de
s’affirmer et de persévérer dans la vie tout en sachant
que nous rendons hommage à notre héritage culturel.
C’est par fierté de notre capacité de parler français et de
notre culture francophone que nous, les élèves de
l’Alternative, comme les élèves des autres écoles fran-
cophones de l’Ontario, écrivons de façon mensuelle
pour L’Express étudiant et que nous prenons part année
après année aux activités de la FESFO, cet organisme
qui est la preuve vivante du pouvoir de la solidarité des
franco-ontariens. Soyons fiers de qui nous sommes et
n’oublions surtout pas que lorsqu’ «on veut, on peut, on
s’unit...on l’aura! »
Naomi Carisse
L’Alternative
Ce journal étudiant est rendu possible grâce à la généreuse participation
de nos partenaires et de nos partenaires associés.
Caisses populaires
Région d’Ottawa
Caisses populaires
Région d’Ottawa
L’Express
étudiant
Directeur régional
Jacques Blais
Éditrice
Madeleine Joanisse
Chefs de pupitre
Sylvie Parisien
Liste des enseignant(e)s
à l’intermédiaire :
2
Caroline Viau
(Béatrice-Desloges)
Johanne Barrette
(De La Salle)
Maryse Paquette
(Franco-Cité)
Julie Melancon
(Franco-Ouest)
Chantal DuPerron
(Garneau)
Stéphane Bellfoy
(Gisèle-Lalonde)
Paul Quesnel
(L’Alternative)
Claude Hussenet
(Louis-Riel)
Christelle Bélec
(Marie-Rivier)
Ali Hamour
(Omer-Deslauriers)
Françine Lanteigne
(Samuel-Genest)
Journalistes et
Photographes
Élèves de l’intermédiaire et
du secondaire
Publicité
L’Express
613-744-4800, poste 243
Directeur de Production
Jean-Pierre Pilon
Composition et Montage
Marc Cadieux
Céline Haché-Paquette
Tanya Laframboise
Patrick Larabie
Monique Lebeau
Éric Major
Marc-André Martin
Suzanne Martin
Regan VanDusen
Impression
Qualimax
14 000 copies
Préposée à la Gestion
Nicole St-Pierre
Administration
Sue Perry
Nicole Lortie
Une
réalisation du
journal :
L
e 11 novembre
2010,10h45, sonne
l’heure où dans un
pas solennel, les élèves de
l’école Omer-Deslauriers
se dirigent en files vers la cafétéria, où se déroulera
la cérémonie du jour du Souvenir. En effet, 650
élèves se réunissent encore une fois cette année
pour rendre hommage aux combattants. La commémoration des soldats qui ont perdu leur vie permet
aux élèves de partager des expériences communes,
puisque c’était l’occasion de sensibiliser la population étudiante en discutant des souvenirs d’un pays
en guerre. Afin de souligner l’importance de cet
événement, plusieurs responsables y ont assisté,
dont Mme Édith Dumont, la surintendante à l’éducation du C.E.P.E.O, ainsi que des anciens élèves de
l’école qui promettent de revenir chaque année
pour partager leurs expériences.
Malgré que cette cérémonie date du mois passé, les
répercussions se font encore entendre. Le fait que les
élèves ont été emmenés à la cafétéria suivant une
marche militaire, que le silence régnait à travers les files
et les témoignages rejoignent la sensibilité de plusieurs
des élèves ont grandement été appréciés par nos visiteurs. C’est à travers des discours d’une dizaine d’élèves
Les élèves de l’école Omer-Deslauriers durant l’imposante commémoration de la journée du Souvenir.
Photo: Judith Robichaud
que la population étudiante a pu comprendre les différentes perceptions qui découlent des expériences de
guerres. L’école regroupe environ 72 ethnies ce qui fait
en sorte qu’en discutant les conséquences de la violence
et les traumatismes d’un individu les élèves dans un
même milieu scolaire se sentent de plus en plus concernés avec cette cause. Par la suite, une enseignante
prête sa voix dans l’intention d’interpréter le poème du
Lieutenant-colonel John McCrae ‘Au champ d’honneur’.
Cet air, symbolisait à ce moment même non seulement
la tragédie de la guerre, mais évoquait chez les élèves ce
besoin de continuer la tradition. Même si l’armistice fut
signé dans l’intention de clore une guerre sanglante, le
jour du Souvenir est devenu une tradition à cette école
pour souligner les efforts de différents individus qui ont
supporté la paix, l’amnistie et les droits de l’homme.
En guise de remerciement, les élèves qui ont organisé cet événement ont été invités à assister à une cérémonie commémorative de la bataille de Vimy le 6
décembre prochain au Musée de la Guerre, en présence
de l’honorable Jean-Pierre Blackburn, ministre des
Anciens combattants.Vu le fait que le mandat de l’armée
canadienne en Afghanistan a été prolongé jusqu’en
2014 le 13 novembre dernier, le besoin de se rappeler
des répercussions tragiques d’une guerre est encore des
plus important. Le jour du Souvenir, est encore d’actualité, car la guerre et ses contrecoups affligent tout de
même les pays. Alors, la restitution du devoir, de garder
au fond de l’âme le goût de vivre en liberté, se transmet
dorénavant d’une génération à la suivante.
Claire Dutrisac
Omer-Deslauriers
Omar Khadr - Guerre, enfance et décision
L
’enfance a toujours
été associée à l’innoc e n c e. Po u r t a n t,
lorsque nous entendons
parler de la guerre, l’innocence est l’une des dernières choses nous traversant
l’esprit.
Déjà, au Moyen âge, les enfants étaient formés dans
la violence pour un jour devenir chevalier. Des centaines
d’années plus tard, la réalité des enfants soldats est
encore présente dans notre société. Cette réalité était, et
est encore aujourd’hui, celle de centaines de milliers
d’individus incluant Omar Khadr… Mais est-ce que certains de ces enfants font le choix de mener cette vie?
Omar Khadr fut élevé dans un monde de guerre, de
torture et de violence auquel il n’a pas pu s’opposer. Un
monde où l’on rend les enfants indifférents à toutes ces
horreurs, et où la mort fait partie du quotidien. Canadien
d’origine pakistanaise, son père l’envoie dès l’âge de 11
ans dans un camp d’entraînement dirigé par Ben Laden,
un proche de la famille Khadr, où il apprend à manier des
armes à feu, à confectionner des bombes et à élaborer
des tactiques de combat.
Il est arrêté le 27 juillet 2002 pour avoir tué le soldat
américain Christopher Speer à l’aide d’une grenade.
Mais le but de la guerre n’est-il pas de protéger ses croyances et sa patrie peu importe les conséquences meurtrières? Les soldats canadiens et américains sont conscients de leur devoir en joignant les rangs de l’armée,
mais ils ne sont pas tous arrêtés pour autant… Nous
faisons la même chose que nos rivaux, défendre et protéger notre pays…
Maintenant âgé de 24 ans, Khadr n’avait que 15 ans
lors de son arrestation, ce qui fait de lui un enfant soldat.
Plusieurs questions sont soulevées lors de son procès…
Omar était-il trop jeune pour prendre la décision de
choisir un autre parcours que celui de sa famille? Est-il
conscient des horreurs qu’il a commises? Ou était-il tout
simplement innocent?
Les enfants soldats sont souvent manipulés de
plusieurs façons pour un jour devenir les soldats les plus
cruels. Formés, sans avoir la force ou le courage de choisir
une autre vie, à devenir insensibles à la douleur et aux
atrocités de la guerre, ils ne savent pas comment s’en
sortir. Des orphelins ayant perdu leurs parents, vivant
dans la rue, se font promettre des centaines de milliers
de dollars pour la mort d’un soldat ennemi. Comment
dire non quand la seule option pour survivre est de tuer?
Bien sûr, il faut voir les deux côtés de la médaille.
Certains de ces enfants prennent la décision de vivre
dans ces circonstances, tout en étant conscients des
répercussions de leurs actes. Étant convaincu d’être du
bon côté, de faire la bonne chose… pour défendre son
pays et ses convictions…
Enfermé à Guantanamo depuis son arrestation,
Khadr a depuis 2002 plaidé non-coupable jusqu’à
récemment. Mais aurait-il pu prendre la décision de
plaider coupable uniquement pour obtenir une sentence
moins sévère?
Plusieurs aspects de cette enquête ont mis en doute
la responsabilité de Khadr dans la mort de ce soldat.
Entre autre des témoins oculaires stipulant avoir vu un
autre individu lancer la grenade meurtrière. La seule
personne à connaître toute la vérité est Omar Khadr luimême…
Cette situation soulève plus de questions que de
réponses. Une histoire complexe, ni blanche ni noire, où
l’on doit distinguer les deux côtés de la médaille. Une
histoire de guerre.
Camille Pagé-Taillon
Garneau
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L’Express étudiant • www.etudiant-ontario.ca • Le jeudi 16 décembre 2010
Liste des enseignant(e)s
au secondaire :
Kim Lefebvre
(Béatrice-Desloges)
Carole Jolicoeur
(Gisèle-Lalonde)
Lise Maisonneuve
(Kanata)
Mélanie Lamarche
(Omer-Deslauriers)
Michelle Davidson
(Garneau)
Sophie Filion
(Samuel-Genest)
Julie Melancon
(Franco-Ouest)
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ne
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Un jeudi soir ennuyeux… pas au Petit Prince!
U
ne soirée où les
familles de la
communauté
apprennent à jouer
ensemble. Une soirée qui permet aux parents de
passer du temps de qualité avec leurs enfants.
Qu’est-ce que c’est? Facile; les Jeux-di Pizzas de l’école Petit Prince. La recette; un jeudi soir par mois,
une cafétéria, des jeux, un souper, plus de soixante
bénévoles et 89 des 130 familles de l’école, soit un
peu plus de 300 personnes rassemblées pour s’amuser!
Cette année, l’école Petit Prince a débuté un projet
peu ordinaire. Le programme des «Jeux-di Pizzas» permet aux familles de l’école de se retrouver pour partager
un bon repas et s’amuser, en plus d’outiller les familles
pour pouvoir jouer ensembles et communiquer. Cette initiative permet aussi d’impliquer les familles dans l’école
et la communauté. Au moment de la rédaction de cet
article, le projet est en branle depuis environ trois mois.
Ces soirées sont parrainées par de nombreux commanditaires tels que Tigre Géant, Traduction Masha Krupp ltée.,
Action Vanier inc., le Centre de services communautaires,
le Collège catholique Samuel-Genest et, le plus important, les familles. Tous ces partenaires font de généreux
dons pour acheter les jeux et la pizza. Les bénévoles
jouent aussi un grand rôle dans la tenue de ces soirées; en
coordonnant certaines activités, en acheminant des jeux
ou de la nourriture ici et là ou encore en orientant les participants. Les dits bénévoles sont recrutés directement au
sein du personnel du Petit Prince et de leurs familles. Ce
sont des parents, des grands-parents de la communauté
et, preuve que la jeunesse sait s’impliquer, des élèves du
Collège catholique Samuel-Genest. En effet, environ
trente bénévoles du Collège consacrent leurs derniers
jeudis du mois à cette soirée unique. Une soirée typique
débute avec le souper, aux environs de 17h20. Par la suite,
vers 18h, la chanson thème est chantée par une chorale
d’élèves et on sélectionne le premier jeu. Une grande
sélection de jeux est présentée, allant des cartes aux
dominos, en passant par le bingo et les dés. Le premier
jeu dure environ vingt minutes, puis on passe au
prochain. Enfin, vers 18h45, les jeux se terminent et on
procède aux tirages. La soirée se termine peu avant 19h
sur une note joyeuse : les enseignants et les bénévoles
entonnent le chant thème une nouvelle fois. Ce chant,
composé par François Gérin-Lajoie et Isabelle Falardeau,
illustre très bien l’atmosphère des Jeux-di Pizzas. Le
voici :
« [Refrain] C’est le Jeux-di Pizza,
Fêtons au Petit Prince.
Tous ensembles nous mangeons,
Tous ensembles nous jouons.
Ici tous rassemblés,
Un flambeau allumé.
Nous sommes bien éveillés,
Car nous sommes appuyés.
ayant déjà pris part à l’une de ces soirées revient la fois
suivante. Peut-être bien que le service de garderie pour
les enfants plus jeunes y soit pour quelque chose…
Pour résumer, les Jeux-di Pizzas c’est : une superbe
opportunité pour les familles de s’amuser ensemble, des
jeux éducatifs, des gens impliqués et une satisfaction
garantie.
De l’amour pour les nombres,
Au plaisir de compter.
Ce qu’il y’a de plus beau,
C’est qu’on puisse s’amuser.
J’aime ça un peu beaucoup,
Surtout à la folie.
Je suis fier Dieu merci,
Car ce n’est pas fini.
[Refrain] »
Autre particularité de la soirée, les jeux sont tous éducatifs et servent à l’enrichissement des enfants, que se
soit en mathématiques ou en communication. Et comme
ce n’est jamais assez, les jeux sont remis aux familles et
des prix de présence sont tirés. Ces prix consistent
généralement en des billets pour les 67’s d’Ottawa ou des
places de spectacle. Il serait bon de mentionner que
depuis l’instauration du projet, le nombre de familles
participantes ne cesse d’augmenter. Chaque famille
Stéphane Aubin et
Félix Nadon
Samuel-Genest
Haïti: des élections à intensité sismique
L
majorité des États-Unis, du Canada et du Brésil a été
déboursée pour assurer le bon déroulement du
scrutin. Cependant, les élections en Haïti se portent
mal. On assiste à de massifs cas de fraudes: des listes
électorales incomplètes, intimidation aux bureaux de
vote et circulation de fausses cartes électorales. Outre
cela, de nombreux citoyens n’ont malencontreusement pas eu accès à leur droit de vote dû au fait que
leur nom n’apparaissait pas sur les listes électorales.
Dans d’autres cas, certains ont même déclaré qu’une
autre personne aurait voté à leur place.
Toute cette baraterie a donc conduit 12 des 18
candidats à réclamer l’annulation du scrutin. «Il ne
s’agit pas uniquement de fraudes, c’est un véritable
scandale, un véritable kidnapping des élections», a
proclamé Patrice Dumond, porte -parole de la candidate du Rassemblement des démocrates nationaux
progressistes (RDNP), Mme Manigat. Nonobstant ces
revendications, le Conseil électoral provisoire (CEP) a
toutefois accordé une validité à ce premier tour. Une
action fortement critiquée par le Center for Economic
and Policy Research (CEPR) qui est allé jusqu’à appeler la communauté internationale à récuser les résultats du scrutin.
Les membres de la diaspora haïtienne, estimée à
près de 2 millions de personnes se trouvant pour la exagéré d’affirmer que le vainqueur des présidenplupart aux États-Unis et au Canada, ne bénéficient tielles en Haïti tiendra le sort de tout un peuple entre
pas du droit de vote aux élections présidentielles se ses mains.
déroulant dans leur pays d’origine étant donné le fait
que l’État haïtien n’autorise pas la double citoyenneté
à ses ressortissants. D’après des chiffres publiés par la
Banque interaméricaine de développement, environ
1.5 milliards de dollars sont envoyés chaque année
vers Haïti par des membres de la diaspora haïtienne
ayant encore des proches sur place; soit 26% du PIB
d’Haïti. «Il est temps que notre diaspora ne soit pas
seulement une vache à lait, mais que l’État haïtien lui
garantisse la jouissance de ses droits» a déclaré Edwin
Paraison, ministre des Haïtiens vivant à l’étranger.
D’après le calendrier électoral, les résultats
préliminaires sont attendus le 7 décembre et les
résultats finaux le 5 février prochain. La communauté
haïtienne n’attend plus que cela. Après un séisme
dévastateur ayant engendré la mort de 250 000 personnes, le passage de l’Ouragan Tomas ayant causé de
nombreux dégâts et aggravé l’épidémie de choléra
qui a déjà fait plus de 1500 morts, le peuple haïtien a
hâte de connaître l’identité de son futur président. Le Viviane Pani
changement est diligemment attendu; la tâche ne
Franco-Ouest
sera sans aucun doute colossale. Il ne serait pas
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e premier tour des élections présidentielles en
Haïti se sont tenues le
2 8 n o v e m b r e d e r n i e r.
Quelques mois après le
séisme, le passage de l’ouragan Tomas et présentement
la forte épidémie de choléra, le pays reste encore
très secoué. En dépit de toutes ces calamités, les
citoyens haïtiens sont appelés aux urnes dans le
but de voter pour leur prochain président, celui à
qui incombera la responsabilité titanesque de
gouverner un pays quasiment en ruine.
Les prétendants à la succession du président
actuel René Préval sont nombreux. Dix-huit candidats
apparaissent sur les bulletins de vote dont trois noms
se démarquent vivement chez la population: Mirlande
Manigat (ancienne première dame du pays et vicerectrice de l’université Quisqueya à Port-au-prince),
Michel Martelly (artiste aux chansons populaires) et
Jude Célestin (ingénieur bâtisseur, candidat du parti
au pouvoir). Tous prévoient des plans de changement
radical pour «la Perle des Antilles», enfouie sous les
décombres.
Une somme de 30 millions de dollars provenant en
3
Excitation ou obsession?
L
e suspense, la sorcellerie et l’action... Oui, la saga
de Harry Potter est de retour. Un retour très anticipé
par les fans de cette série qui n’en pouvaient plus
d’attendre et qui se sont précipités au cinéma dès les
premières représentations.
Certains anticipent ce film depuis des mois, achetant
même les billets des semaines et même des mois en
avance. C’est un sujet dont on parle dans toutes les salles
de classes, dans toutes les écoles, dans toutes les
maisons… On est même rendu à y rêver! Mais est-ce un
film auquel on doit attribuer autant d’attente et d’importance? La commercialisation de ce film est totalement
exagérée. Partout où l’on va, on aperçoit des affiches, des
jouets, des gilets et des bébelles inutiles qui font la promotion de ce film bien attendu. Pourtant, c’est un film tout
comme les autres, et je ne semble pas comprendre l’obsession et l’excitation qu’on lui attribue. Je ne dis pas que les
films de Harry Potter sont pourris. Au contraire, j’admets
que j’ai apprécié à plusieurs reprises les trois heures de
magies incomparables qui nous apportent dans un monde
imaginaire, rempli de créatures intéressantes et de sorcelleries épatantes. Pendant ces trois heures, tu sembles
oublier tout; tu es transporté dans un monde de fantaisie
qui est infiniment excitant et inoubliable. Mais la vraie
question est : pourquoi est-ce que nous sentons le besoin
de voir ce film la première soirée à la première représentation? Pourtant, il sera à l’écran pendant des mois, on pourrait même aller le visionner à n’importe quel moment par
après. La morale de cette histoire : le raisonnement de
notre société est tout simplement illogique et absurde!
Joëlle White
Franco-Cité
La santé de l’automne
4
L
es Canadiennes essentiel de bien se protéger cet automne en endurant
et les Canadiens un peu de chaleur de temps en temps. Ça ne peut que
ont toujours su faire nous du bien.
vivre avec le climat.
Mais la saison qui a toujours été problématique,
c’est l’automne. Certainement il fait toujours froid
l’hiver et nos étés peuvent causer des problèmes de
santé. Mais l’automne est une saison de confusion : par moment, il fait aussi chaud qu’en été et
par d’autres, il fait un froid d’hiver. La variation de
la température peut avoir des effets assez néfastes
sur notre organisme.
D’une part, il y a notre tendance humaine à vouloir
s’accommoder : il fait froid, on met plusieurs épaisseurs; il fait chaud, on les enlève. C’est toujours très difficile de s’habiller parfaitement.
Et c’est ce problème qui me mène au sujet de la
grippe. La grippe est une maladie commune, propagée
par la voie des airs. Notre système peut y résister s’il est
en forme. C’est donc pour cela qu’il est rarement trouvé en été et en hiver, les saisons ou nous sommes mieux
protégés.
Mais en automne, lorsque les différences de tem- Joshua Dadjo
pérature causent des problèmes, nous sommes plus à
Béatrice-Desloges
risque de contracter la grippe saisonnière. Il est donc
L’avortement, un crime ou un droit ?
A
vant les années
70, l’avortement
était illégal au
Canada. Toute personne ayant subi un avortement ou
performé un avortement était reconnu d’avoir commis un acte criminel passible d’une peine d’emprisonnement de deux ans. Depuis, les choses ont bien
changé.
En 1969, le ministre de la justice, Pierre Elliot Trudeau,
modifia l’article 251 du code criminel du Canada. Ceci permettait aux femmes de se faire avorter dans des hôpitaux
si la santé de la future mère était en danger. Depuis les
années 1988, aucune loi ne restreint le droit à l’avortement
au Canada malgré que plusieurs tentatives aient été
entamées pour l’abolir.
Régulièrement, plusieurs se rendent sur la Colline parlementaire à Ottawa ou chez des cliniques privées pour
contester contre l’avortement. Aujourd’hui, le premier ministre Stephen Harper refuse d’abolir l’avortement légal au
Canada puisqu’en l’abolissant cela irait à l’encontre des
droits de la femme à la vie et à la liberté et, l’article 7 de la
Charte canadienne des droits et libertés sur la sécurité de la
personne.
L’avortement est reconnu en temps qu’un acte médical
performé pour interrompre une grossesse, mais il devrait
plutôt être reconnu en temps qu’un acte violent similaire à
un meurtre. Non seulement l’avortement est légal au
Canada mais il est aussi gratuit dans certaines provinces. La
majorité des bébés avortés après 18 semaines survivent et
sont tués par injection d’un poison à base de potassium ou
par étranglement. Et d’après des statistiques d’avortement
au Canada, il y aurait en moyenne 105 000 avortements
commis par année au Canada donc 105 000 vies perdues.
Faut-il négliger ces données ou est-il temps que le gouvernement exerce une meilleure influence sur sa société?
Fétus de 16
semaines.
Tania Bambi
Franco-Ouest
Wikileaks met la diplomatie américaine dans le trouble
E
n publiant un nombre fulgurant de secrets diplomatiques sur Internet, le site
indépendant de partage d’information Wikileaks, secoue la
diplomatie américaine et met
les relations étrangères entre les
États-Unis et le reste de la
Unis dénoncent l’acte de Wikileaks comme étant
« un crime grave », et critiquent avec virulence l’initiative de ce
site coopératif. Alors que le président Barack Obama se dit
«pour le moins mécontent», selon le porte-parole de la
Maison-Blanche, la secrétaire d’État américaine, Hillary
Clinton, a estimé que ces révélations «constituent aussi une
attaque contre la communauté internationale».
Le Canada n’a pas été épargné. En effet, en divulguant
notamment une note diplomatique concernant l’ex-directeur
du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) avec
un responsable du département d’État américain, qui
dénonçaient le fait que les Canadiens et leurs tribunaux
adoptent une vision du monde qui relève d’« Alice au pays des
merveilles », Wikileaks envenime les relations diplomatiques
entre le Canada et les États-Unis. Le Canada serait ainsi incapable de régler le problème du terrorisme. Néanmoins, si les
divulgations de Wikileaks demeurent encore très controversées, il convient de noter que les
États-Unis, qui comptent laver leur
honneur, ont ouvert une enquête
criminelle sur le site web
Wikileaks.
planète sur le qui-vive.
Considéré comme le plus grand désastre diplomatique de
ce siècle, la divulgation de nombreux secrets diplomatiques
classés « Top Secret » par le gouvernement américain a créé
une gêne sans pareil. En effet, des documents divulguant des
mémos confidentiels entre Washington et ses ambassades se
retrouvent, grâce au site Wikileaks, publiés au compte-goutte
depuis dimanche dernier sur le web, provoquant un torrent de
réactions hostiles à travers le monde. Il plonge le gouvernement américain dans le gouffre sans fond de l’embarras, dont
les dirigeants, traités d’irresponsables et d’indiscrets, deviennent la risée du monde. Ainsi, le site a levé le voile sur plus de
250 000 mémos confidentiels échangés entre 2004 et mars
2010, informations relayées ensuite par six des plus grands
journaux mondiaux, notamment le « New York Times », « The
Guardian » (Grande-Bretagne), « El Pais » (Espagne), « Der Selya Amrani
Spiegel » (Allemagne) et « le Monde » (France).
Omer-Deslauriers
Se préparant dès maintenant au « pire scénario », les États-
3614364
Caisses populaires
Région d’Ottawa
Les maths : la bête noire de l’élève
S
ans aucun doute, les
maths sont la
matière la plus souvent définie comme la plus
difficile de toutes par les
élèves au niveau global. Pourtant, d’après Paul
K h o u r y, p r o f e s s e u r d e m a t h s a u c o l l è g e
Algonquin, c’est la matière enseignée la plus vitale
au succès professionnel.
Pourquoi d’après vous, les jeunes se
désitéressent-ils des mathématiques?
R. « Eh bien, d’après moi, pour sentir que l’on comprend un sujet, il faut être capable d’en parler, de le
décrire. On peut prendre un cours de chimie et ne rien
comprendre, mais tout de même être capable d’en
décrire certains aspects. Par contre, les mathématiques
sont enseignées comme une série de recettes qui
doivent être appliquées. Ces recettes ne semblent pas
reliées à la vie de tous les jours, les élèves ne peuvent
pas en parler avec aise, ils ne peuvent pas construire
une narration sur cette matière. Les mathématiques
sont difficiles à décrire, on suppose donc qu’elles sont
difficiles à comprendre. »
la matière est enseignée?
R. « Oui, un peu, je crois. Les livres de mathématiques
sont imagés et colorés. Pour étudier Skakespeare, il
faut lire le texte comme tel, on ne peut en faire une
bande dessinée et espérer avoir compris la littérature.
C’est pareil pour les mathématiques. Un mathématicien n’écrirait pas un livre de mathématiques tel qu’on
le fait. Il décrirait les maths en termes de théories, de
définitions et de démonstrations. Les élèves n’ont pas
de contact avec les maths telles qu’elles sont pratiquées. »
Q. En discutant de maths pratiquées, que croyezvous être l’importance des mathématiques dans
l’ère présente?
R. « Les mathématiques apparaissent dans tous
domaines, que ce soit l’économie, la biologie, les sciences humaines...les seuls domaines qui n’ont pas
encore été envahis par la matière sont en fait les
domaines littéraires tels que le droit ou la science politique. Mais même si l’on choisit d’étudier dans un
domaine qui ne nécessite pas directement les mathématiques, ils sont absolument nécessaires dans la vie
de tous les jours. De plus, la technologie fait qu’il y a des
calculs ennuyeux qui n’ont plus besoin d’être faits
Q. Est-ce que ceci a un rapport avec la manière que manuellement, tels que le faisaient nos ancêtres. En
fait, les maths deviennent de plus en plus intéressantes
puisque l’ennui du travail manuel est éliminé. »
Q. Donc d’après vous, il ne s’agirait que d’une
meilleure approche qui ferait que les jeunes s’intéresseraient aux maths.
R. « En effet. Si on démontre aux jeunes les applications
pratiques des maths dans le cadre des domaines qui les
fascinent, qui sait ce qu’ils seraient motivés à faire! »
Jasmine VanScouwen
Franco-Ouest
Mission moustachue!
À
chaque semaine au
Canada, 470 hommes
sont atteints du cancer
de la prostate, et 80 en
meurent. Puisque cette maladie nous affecte tous de près ou de loin, en 2003, des
Australiens ont mis sur pied un évènement don le but
était de sensibiliser les gens et relever des fonds.
Chaque automne dans une douzaine de pays, les
hommes sont invités à se laisser pousser la moustache
et à participer à Movembre. Annuellement, l’argot mo
(signifiant moustache pour les Australiens), se joint au
mot novembre pour nous inciter à participer. Michel
Blais, professeur à Garneau, a décidé d’impliquer l’école dans ce projet.
C.R. : Croyez-vous vraiment que Movembre va faire une
différence?
M.B. : C’est certain! En 2009, au Canada seulement, 7,8 millions de dollars ont été amassés pour la cause. Cette année,
les organisateurs s’attendent à un don supérieur à celui de
l’an dernier. Je pourrais dire que nous avons contribué à ce
succès.
C.R. : Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous
voyez un participant avec la moustache de Movembre?
M.B. : Je pense simplement qu’ils sont sensibles à la cause et
c’est tout ce qu’on peut leur demander. En réalité, nous ne
sommes pas à l’abri du cancer et c’est parfois ça que les gens
oublient. Il peut cogner à notre porte n’importe quand, mais
si jamais il cogne à MA porte et qu’en ouvrant, il voit ma
moustache, je me dis qu’il comprendra que la victoire est
dans la fuite!!!
Carolyne Dupont et
Caroline Reekie
Garneau
Caroline Reekie : Pourquoi est-ce qu’il
vent des élèves qui nous
était important pour vous de sensibiliser
arrêtent dans les corridors
les élèves et le personnel de Garneau au
pour nous encourager ou
cancer de la prostate? Connaissez-vous
pour nous dire qu’ils aiment
quelqu’un qui a en été ou qui en est
notre moustache. Mais que
atteint?
voulez-vous, on embarque
M.B. : Je crois fortement que le cancer est
ou on n’embarque pas. Il
malheureusement devenu l’affaire de toutes
reste à voir combien d’aret de tous. Je ne connais personne qui a eu la
gent nous pourrons recueilmalchance de passer au travers du cancer de la
lir. L’objectif premier était de
prostate et j’en suis très reconnaissant. Mon
1000$.
but était simplement de tenter de faire une
différence, et si après cette levée de fonds, des
C.D. : Que pensez-vous du
hommes peuvent survivre à cette terrible Michel Blais avec sa moustache de fait que seul les gars plus
Movembre. Photo : Silvain Pion
aventure et peuvent continuer à se faire
vieux peuvent participer à
pousser la moustache, alors j’aurai fait une
Movembre? Devrait-il y
Carolyne DuPont : Où avez-vous entendu parler de petite différence.
avoir une variante pour permettre aux filles de parMovembre? D’où vous est venue l’idée d’y participer et
ticiper?
d’inviter Garneau à faire de même?
C.D. : À quelle réaction des Gaulois vous attendiez-vous M.B. : À vrai dire, tout le monde participe à Movembre. Ceux
Michel Blais : J’ai entendu parler de cette campagne à la face à Movembre? Êtes-vous surpris du nombre qui se laissent pousser la moustache ont besoin d’encouradio et j’ai tout de suite pensé à la communauté de de participants?
ragements moraux ou financiers. Ce n’est pas juste pour le
Garneau qui est toujours prête à relever de nouveaux défis, M.B. : Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais les profs plaisir qu’on se laisse pousser la moustache. C’est aussi
même si ceux-ci nécessitent des sacrifices. Bref, la cause était ont embarqué à cent milles à l’heure! Nous sommes plus de pénible pour celles qui doivent nous regarder à la journée
bonne et plusieurs enseignants, même certains élèves, ont 25 membres du personnel à participer à Movembre et je leur longue! Mais l’engagement y est et tout le soutien est fort
embarqué dans cette aventure moustachue.
en suis très reconnaissant. En fait, la surprise provient sou- apprécié.
À l’école publique de langue française,
on stimule la curiosité et l’expression
par la relève journalistique!
etudier-en-francais.ca
5
3608480
Fuites devenues cataracte :
un déversement corrosif en Hongrie
L
Les huiles végétales sont très peu toxiques mais deviennent dangereuses lorsqu’elles sont ingérées en trop
grande quantité. Le danger le plus important chez les
oiseaux est l’incapacité de voler en raison des ailes souillées. Par conséquent, l’huile végétale est néfaste pour les
oiseaux car elle augmente également les risques de noyades et d’hypothermies.
Tel que mentionné dans le communiqué de presse publié par Environnement Canada, la boulangerie J.T. Bakeries
Inc. écope donc d’une amende de 60 000$, à la suite d’un
procès devant la Cour de justice de l’Ontario.
Environnement Canada a évalué que 80% de l’ensemble de la pollution des eaux est de sources municipales ou
agricoles. Depuis 1995, cet organisme applique le principe
de « pollueur-payeur » à tous les pollueurs environnementaux du pays afin que ceux-ci assument leur responsabilité.
C’est-à-dire que ces
derniers doivent payer
eux-mêmes pour les dommages qu’ils ont causés.
Anabel Bergeron et
Florence Lavergne
Samuel-Genest
Le sodium: un meurtrier en série
Isabelle St-Hilaire
De La Salle
Émilie Bruneau
De La Salle
Les Antibiotiques!
le Paladin et le Prêtre Tauren, le Chasseur Mort-vivant et
Nain Shaman. Le jeu donne aussi la possibilité au joueur
d’entraîner ses personnages jusqu’au niveau 85, ce qui
prendra un jour seulement pour les plus dévoués. Il permettra aussi de voler dans le vieux monde d’Azeroth et d’explorer des zones qui ont été refaites telles que Mount Hyjal.
Le jeu apportera aussi des accomplissements de guilde et
même des niveaux de guilde (1 à 25).
En attendant la sortie du jeu, il est déjà possible de rentrer dans certaines zones exclusives à Cataclysm, mais je ne
vous le recommande pas car cette exploitation illégale du
jeu entraînera une suspension de 24 h (je parle ici d’expérience). Par contre il est possible de devenir «Exalté» avec le
«Bilgewater Cartel» afin d’avoir la nouvelle monture des
Goblins: un tricycle motorisé. Il est aussi possible d’acquérir
le maximum de points de justice afin de pouvoir acheter
des items lors de la sortie du jeu. Au moment où vous lirez
mon article, plusieurs d’entre vous
aurez déjà exploré le nouveau
monde d’Azeroth. Quant à moi,
pour l’instant, il me faut encore
patienter quelques jours.
Étienne Bénard-Séguin
Marie-Rivier
D
epuis le mois de
novembre 2003,
Call of duty (Cod)
a connu un grand succès dans le monde des jeux vidéo. Le 9 novembre
dernier, Call of duty 7 (Black ops), développé par
Treyarch, a eu un succès de vente incroyable. Dans le
texte qui suit vous allez voir ce que les gens pensent de
cette nouveauté et si celle-ci a atteint ou à peut-être
même surpassé leurs attentes.
Depuis 2003, Cod s’est définitivement vraiment
amélioré. Ce jeu basé sur la guerre n’a pas pris beaucoup de
temps avant de faire bonne impression dans les magasins
de vente électronique.
De tous les jeux de guerre en ligne, celui-ci est le plus
joué internationalement. À la journée de sortie du nouveau
jeu Black ops, plus de 360 millions de dollars ont été fais en
Amérique du Nord. Pour comparer le niveau de popularité
entre le nouveau Medal of honor qui vient de sortir en octobre dernier et Cod : à chaque fois que Black ops vend 20
unités, Medal of honor n’en vend qu’une. Ce nouveau jeu
est connu comme étant un jeu de qualité imposante qui
possède quelques erreurs de texture qui peuvent être
remarquées, mais qui sont tout de même mineures. De
plus, les effets sonores sont extrêmement réalistes. Par contre, les attentes des fans étaient trop élevées. Mais le résul-
tat est resté fascinant et non décevant d’après une grande
majorité.
Donc, en gros, Call of duty : Black ops a atteint un bon
nombre de vente et les attentes ont été atteintes. Pour en
savoir plus, procurez-vous une copie au magasin d’électronique le plus proche de chez vous. À vous de juger…
Les assoiffés d’action seront comblés par cette
nouvelle version.
David Gauthier
L’Alternative
Je fais de GLEE mon essentiel
L
orsque nous sommes
malades et que nous
prenons des antibiotique nous guérissons après
une à deux semaine à cause
de ces antibiotiques. Mais
est ce que ces antibiotiques sont réellement une
bonne chose pour notre corps? Le mot antibiotique
vient du grec, anti veut dire contre et bios vie.
En fait, en 1928, le Dr Alexander Fleming a été le
premier à découvrir un antibiotique: la
Penicillium. Cette substance permet d’empêcher le
développement de certaines bactéries. Cette très
grande découverte, une des plus importantes du 20ème
siècle, permettra quelques années plus tard (en 1940)
de mettre sur la marché de l’antibiotique pénicilline
(pénicilline G) qui permettra de sauver des millions de
vies.
De plus, les antibiotiques ont aussi des méfaits. En
premier lieu, ils sont des substances chimiques qui ont
une action spécifique de pouvoir détruire des microorganismes. Les antibiotiques sont des drogues très
puissantes qui détruisent les bactéries. S’ils ne sont pas
prescrits par un médecin ils peuvent rendre extrêmement malade et même causer la mort. Après avoir util-
L
e 7 d é c e m b r e,
World of Warcraft:
Cataclysm sera
disponible en magasin.
La troisième expansion attendue du jeu d’ordinateur,
World of Warcraft, changera le monde virtuel à tout
jamais.
Ce jeu, anticipé par environ 12 millions d’accrocs autour
du globe, volera très probablement la vedette à Call of Duty:
Black Ops, qui est sorti plus tôt en novembre. Trois éditions
différentes seront sur le marché dès sa sortie: deux en magasin et une en ligne. Comme plusieurs jeux, Cataclysm
aura une édition pour les collectionneurs avec plusieurs
bonis tels qu’un petit compagnon virtuel nommé «Lil
Deathwing». Blizzard a aussi changé la définition de la précommande, avec sa version en ligne du jeu, qui permet aux
joueurs d’installer le jeu avant même sa sortie. Le 7 décembre arrivé, leur compte de World of Warcraft les autorisera à
jouer à Cataclysm. Oui, en effet, des joueurs seront capables
d’explorer le nouveau monde d’Azeroth (monde virtuel de
WoW) au moment précis où l’horloge sonnera minuit.
Ce jeu permettra aux joueurs de l’Alliance de jouer avec
les créatures de la nouvelle race nommée Worgen (des
loups-garous de Gilneas) et aux joueurs de la Horde de
jouer avec la nouvelle race des Goblins. Il y aura aussi
plusieurs nouvelles combinaisons de classes/races, tels que
D
isé, un certain antibiotique, la prochaine fois que vous
l’utilisez il pourrait ne pas fonctionner puisque la bactérie s’est déjà faite détruire donc elle a muté et peut
combattre l’antibiotique. Dans ce cas là, il faudra un
antibiotique plus fort et plus la dose est forte plus c’est
dangereux pour la santé. La pénicilline est un exemple
d’antibiotique dont 5% de la population est allergique.
Aussi lorsqu’une personne
prend des pilules contraceptives et des antibiotiques en
même temps la pilule n’est
plus couverte à 100%.
Sarra Chaouni
Gisèle-Lalonde
epuis 2009, lors
de la première
diffusion de
l’émission de télévision Glee, des millions
de Gleek à travers le monde sont éblouis par la
m u s i q u e i n te r p r é t é e p a r s e s c o m é d i e n s.
Récipiendaires d’un Golden Globe et nominés pour
plus d’une vingtaine de prix, les créateurs de l’émission
Ryan Murphy, Brad Falchuk and Ian Brennan ont de
quoi fêter.
De fait, lors de la finale de la première saison, 11 millions
de téléspectateurs ont passionnément suivi les moments
de gloire et de bouleversement des choristes de la chorale
New Directions de l’école secondaire McKinley High, dirigée
par M. Will Schuester. L’homosexualité, la religion et la
grossesse à l’adolescence y sont traités, représentant la
dure réalité du monde d’aujourd’hui.
Quoique la danse, le texte et les comédiens contribuent
au succès de Glee, c’est la musique qui définit le caractère
unique de l’émission. Pour ajouter au complot, les élèves de
New Directions interprètent plus d’une centaine de chansons d’époques, de styles et d’artistes distincts. Ces titres
familiers de Broadway, des Beatles, Lady Gaga, Katy Perry
figurent sur le palmarès nord-américain. Glee a aussi su
faire des émissions axées sur des interprètes en particulier
voire; Britney Spears, Lady Gaga et Journey. Plusieurs invités
spéciaux, dont Olivia John Newton, Idina Menzel, Charice et
Darren Criss, sont apparus sur l’émission.
‹‹Glee fait réaliser
les jeunes qu’être sa
propre personne et
avoir son opinion est
correct ››, affirme
Andrea Haddad, un
élève du Collège
catholique SamuelGenest.
Glee a récemment publié son premier album de Noël,
maintenant disponible sur iTunes et en magasin.
L’émission de télé est diffusé sur Fox et Global les mardis à
vingt heures. . Joignez vous à l’univers Gleek, soyez à l’écoute!
Claire Cossette
Samuel-Genest
Patrick Gravel
Marie-Rivier
Les Étudiants ont maintenant leur place sur web
Venez nous visiter!
Caisses populaires
Région d’Ottawa
7
6
Une portion de 100g de céréales Kellogg Bran Flakes : aux
États-Unis, 258mg de sodium. Au Canada, 871mg de sodium.
C’est un exemple parmi tant d’autres de produits vendus avec
une teneur en sel plus élevée au Canada qu’ailleurs dans le
monde.
Les professionnels de la santé s’entendent pour dire qu’il
faut changer les choses. En juillet 2010, le Groupe de travail sur
le sodium (GTS) a publié sa stratégie de réduction du sodium,
comprenant trois recommandations principales : la recherche,
l’éducation et la sensibilisation, ainsi qu’une réduction structurée volontaire de la teneur en sodium des produits alimentaires.
Tant que les consommateurs demeurent indifférents et
muets, les compagnies n’ont pas intérêt à modifier leurs produits. Pour réduire la consommation de sodium le plus efficacement possible, il ne suffit pas de sensibiliser la population :
il est nécessaire d’imposer des
limites et d’en exiger la réduction
à un niveau plus sécuritaire. Après
tout, la question du sodium ne
devrait pas être prise à la légère.
extrêmement élevé, mais elle est aussi composée de métaux lourds
et radionucléides mortels si ingérés. Le déversement n’a pas cessé
de se propager et a tué la totalité de la flore et la faune de la rivière
Marcal avant d’atteindre le Danube. Les choses se sont alors compliquées puisque le Danube, un fleuve de 3020km, s’écoule le long
de dix pays. Ses eaux contaminées deviennent alors un problème à
l’échelle internationale.
Tant de conséquences découlent d’un seul incident qui aurait
pu être prévenu. En effet, le WWF, une organisation mondiale de
protection de l’environnement, estime que les inspecteurs de l’usine ont été négligents en ne reportant pas les traces de fuites de
boues qui annonçaient ce malheur. Pourtant, ces signes étaient
clairement visibles sur des photos aériennes plus de trois mois
avant que le mur ne cède.
Il faudra des années, ou même des décennies afin d’évaluer
l’envergure des conséquences de l’accident. Une chose est certaine,
son bilan est des plus catastrophiques. Espérons que l’humanité en a tiré une leçon : et qu’on s’attardera désormais sur les signes
avant-coureurs de telles catastrophes.
COD Black ops tout un progrès !
L
e sodium alimentaire tue.
Un rapport publié par le
Centre pour la science
dans l’intérêt public affirme
même qu’il décime annuellement plus de Canadiens que
toute autre substance chimique. D’ailleurs, Santé Canada
affirme qu’un excès de sodium peut contribuer à l’hypertension, un facteur qui augmente considérablement le
risque de maladies cardiaques, cérébrovasculaires et
rénales. Pourtant, le sel est généralement perçu comme
étant inoffensif.
Pourquoi tant de sodium dans l’alimentation de la population canadienne ? Les Canadiens semblent raffoler du sel .
Chose certaine, ils en consomment une quantité industrielle.
En fait, les Canadiens consomment en moyenne 3200mg de
sodium par jour, une quantité qui excède de façon inquiétante
l’apport maximum tolérable établi à 2300mg.
Les individus ne sont pas seuls à porter le blâme : Santé
Canada soutient que près de 75% du sodium consommé par
les Canadiens provient des aliments préemballés prêts à
manger. Les consommateurs achètent ce qu’ils retrouvent sur
les tablettes, inconscients qu’ils contiennent une quantité
astronomique de sel si nuisible à la santé, et, par surcroît, non
nécessaire.
L
’une à la suite de
l’autre, les catastrophes écologiques se
succèdent et laissent place à
un désarroi généralisé. Il n’y a que quelques mois, la Hongrie
était en état d’urgence suite au déversement de boue rouge
toxique dans l’ouest du pays.
Le 4 octobre 2010, un des pires désastres environnementaux de
la région fut causé par la négligence de la compagnie Ajka. Cette
journée-là, un réservoir contenant des produits résiduaires d’aluminium toxique s’est rompu et près d’un million de mètres cubes
de boue grise a été libérés. Comme un gigantesque raz-de-marée,
les effluents industriels métallurgiques se sont déversés et ont
inondé de nombreux villages. Suite à l’effondrement, le parlement
hongrois ordonne une enquête sur l’accident. Il soupçonne la
société d’avoir surchargé ses réservoirs. Le directeur de l’entreprise,
M. Zoltan Bakonyi, affirme avoir respecté les règlements, mais il
paiera les coûts de l’accident qui s’élèvent à 8 millions d’euros.
M. Bakonyi semble croire que l’argent est suffisant pour réparer tous les dégâts, mais il se trompe. Rien ne pourra rembourser le
terrible impact qu’a eu le déversement sur la population et sur l’environnement. La boue a fait neufs morts, a gravement blessé près
de 150 personnes et a engendré la disparition de nombreux individus.
Mais ça ne s’arrête pas là.Non seulement la boue a-t-elle un pH
World of Warcraft: Cataclysm
3683728
Une amende difficile à digérer pour une
boulangerie de Kitchener
e 1 5 n ove m b r e
dernier, la boulangerie J.T. Bakeries
Inc. de Kitchener a plaidé
coupable à des violations de lois environnementales
pour avoir déversé de l’huile végétale dans un bassin
d’eau.
En mars 2009, 644 litres d’huile végétale se sont répandus dans un bassin de conservation d’eaux pluviales causant la mort de nombreux oiseaux migrateurs encrassés.
C’est un citoyen, dont l’identité n’a pas été dévoilée, qui a
averti la Ville de Kitchener au sujet d’une matière visqueuse
flottant à la surface de l’eau.
Une enquête a permis de conclure qu’il s’agissait du
senseur de remplissage d’une citerne d’huile végétale qui a
fait défaut en mars 2009. En somme, neuf oiseaux migrateurs ont été enlevés du bassin, mais on estime qu’un plus
grand nombre d’oiseaux touchés sont encore en liberté et
que la vie aquatique risque d’être bouleversée. Céline Bak,
une associée du Groupe Russell Mitchell (une entreprise qui
s’intéresse, entre autre, à l’environnement), affirme que
« les substances nocives tuent les oiseaux et les animaux
qui vivent dans les cours d’eau. Que ce soit les canards qui
vivent sur l’eau ou les poissons qui vivent dans l’eau, les
substances nocives ont un effet dévastateur. »
Une serre écolo à Gisèle Lalonde
E
n octobre dernier,
la construction
d’une serre a commencé à l’École secondaire publique
Gisèle-Lalonde. La création d’une serre, qui sera
aussi grande qu’une salle de classe, offrira des
opportunités d’apprentissage incomparables aux
élèves de Gisèle-Lalonde. Elle sensibilisera la population étudiante à l’environnement qui les
entoure.
L’idée derrière ce projet vient des membres du
Projet Karine (projet écologique à l’école GisèleLalonde, mis sur pied en octobre 2006, en mémoire de
Karyne Maisonneuve). « Cette idée s’est depuis transformée en un projet ambitieux - la création d’une serre
solaire auto-suffisante, qui offrira une opportunité
unique d’apprentissage de nos élèves dans les
domaines de la science, l’énergie renouvelable, du jardinage organique et le développement durable. Les professeurs et élèves participent à la conception, le
financement, la construction, et l’opération de la serre. »
La serre coûte environ 80 000$, mais ce sont les contributions généreuses de plusieurs partenaires, dont
Sobeys et TD qui rendent le projet possible.
Le 8 octobre 2010, une cérémonie a été organisée
pour la première pelletée de terre. Plusieurs y étaient et
tous les élèves ont pu signer la pelle commémorative.
Nous espérons que la construction de la serre sera
complétée pour juin prochain. D’ici ce temps, les murs
devraient être assemblés et l’électricité établie. Les étudiants pourront y travailler, soit comme source d’inspiration pour écrire un poème ou pour travailler sur les
écosystèmes.
Camille Demers et
Sarah Barker
Gisèle-Lalonde Inter
FluMist, un spray dans le nez!
V
ous avez une phobie des aiguilles?
Vous ne supportez
pas la douleur que vous
cause un vaccin?
Vous êtes chanceux, puisque la compagnie
MedImmune met à notre disposition un vaccin nasal
(donc, le vaccin est vaporisé dans le nez), contre l’influenza. Nommé FluMist, il est fortement recommandé
par les professionnels de la santé, puisque qu’il détruit les virus d’où ils entrent avant qu’ils ne puissent
s’enfoncer dans le système.
L’idéal pour une société serait que tout le monde
soit vacciné. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Comme le démontre un sondage de 2008, moins d’un
tiers des Canadiens âgés de 12 ans et plus se sont fait
vacciner contre la grippe. En fait, plusieurs décident de
passer leur tour lorsque vient le temps de cette grippe
saisonnière par crainte des aiguilles ou de la douleur
associée avec celles-ci.
Malgré les contre-indications pour les gens diabétiques, allergiques aux œufs, ou autres produits contenus dans ce vaccin nasal, il est prouvé que ce produit
est efficace pour les gens âgés de 2 à 49 ans.
Écoulement nasal, congestion, maux de gorge et
fièvre ne sont que de minimes effets secondaires com-
Le lactose : ami ou ennemi?
8
L
es produits
laitiers contiennent beaucoup
de lactose qui
s’avèrent être difficiles à digérer pour certaines
personnes. Souvent, ceux qui sont affectés ne
savent même pas qu’ils sont intolérants aux produits laitiers.
Tous les gens peuvent être intolérants au lactose. Ces personnes sont incapables de digérer le lactose puisque celui-ci circule
dans leur système qui ne produit pas de lactase. La lactase est un
enzyme que crée notre corps pour mieux digérer le lactose.
Pour les intolérants, les effets sont ressentis entre 30 minutes
et 2 heures après la consommation de lactose. Par contre, en utilisant un enzyme de lactose, il est possible de minimiser les
chances d’être malade. Cet enzyme doit être ingéré avant de consommer toutes substances qui contiennent du lait. Les symptômes peuvent prendre diverses formes : des crampes à l’estomac, des gaz, la diarrhée, ou même des vomissements.Évidemment,
il est favorable pour certains de carrément éviter de tels produits
afin de ne pas en subir les conséquences.
Il est difficile d’identifier la quantité de lactose qu’il y a dans
différents produit. Ceux qui contiennent le plus de lactose sont
présentés dans le diagramme ci-dessous.
On estime que dans le monde, 75% des adultes présentent
Photo: Alyson Cale et Leela Martin
une intolérance au lactose, plus particulièrement chez les
Africains, les Asiatiques et les habitants de l’Amérique du Sud. En
Amérique du Nord et en Europe, une minorité de 25% des adultes
sont intolérants au lactose.
L’intolérance au lactose est
un problème méconnu, mais
qui affecte néanmoins une
grande partie de la population.
Alyson Cole et
Leela Martin
Garneau Inter
Émilie Parthenais
Béatrice-Desloges Inter
A-t-on élu le sauveur du peuple
haïtien?
L
Diagramme à bandes – Produits avec lactose.
muns suite à l’utilisation du FluMist. C’est donc un
petit prix à payer pour les bélénophobes parmi nous,
considérant que ce nouveau produit est moins
effrayant et sans aucune douleur.
Bref, pour plusieurs, un petit jet dans le nez est
beaucoup plus acceptable qu’une piqûre dans le bras.
N’hésitez pas, ce vaccin nasal est disponible en
pharmacies depuis le mois dernier.
’élection en
Haïti est un
sujet qui fait
parler beaucoup. Le 28 novembre était une
j o u r n é e i m p o r t a n te p o u r l e s H a ï t i e n s e t
Haïtiennes de partout à travers le monde, car
l’Haïti a élu le futur président dans le contexte
d’une épidémie de choléra.
Malgré le vandalisme et même la confusion des
citoyens à l’endroit exact pour voter; les résultats
préliminaires indiquent que les candidats Mirlande
Manigat et Michel Martelly ont eu le plus grand nombre de votes durant la première ronde d’élection du
dimanche 28 novembre dernier.
Un si petit pays de cinq millions d’habitants, qui vit
présentement à l’air archaïque, prendra plus d’une
semaine pour dénombrer les votes et communiquer les
résultats de ce premier tour. Par contre, avec un nombre
assez élevé de candidats, on prévoit déjà un deuxième
tour de vote le 7 janvier 2011.
Durant cette première ronde, les habitants de
Saint-Marc, Petit Goyave, des Cayes, Gonaïves,
Carrefour, entre autres, ont envahi les rues pour
demander l’annulation des élections en raison que le
candidat du parti au pouvoir, aurait, d’après les dires,
payé des citoyens pour voter pour lui. Ce geste est illégal et immoral, car on utilise la misère des citoyens
pour profiter d’eux. C’est dans une atmosphère chaotique que s’est déroulée cette élection présidentielle.
Peu importe les résultats de cette élection, le futur
d’Haïti est encore incertain. Le prochain président
devra avoir à cœur le bien-être de tous les Haïtiens. Il
devra miser la reconstruction du système de santé, de
l’éducation, mais surtout la survie de son peuple.
Kaylina Mérizier-Tingué et
Samantha Renaud
Gisèle-Lalonde Inter
Bonne année 2011!
À l’Université d’Ottawa, apprendre, c’est questionner.
3608263
Caisses populaires
Région d’Ottawa
Une aventure au Musée des civilisations
L
es élèves de l’intermédiaire de
l’ÉÉPK ont fait
une visite au Musée
des civilisations.
Le 18 novembre 2010, les classes de l’intermédiaire
de l’École élémentaire publique Kanata ont visité le
Musée des civilisations pour connaître l’histoire des
premiers peuples du Canada et pour visionner le film
Hubble.
Arrivé au Musée, notre aventure a commencé. Nous
avons d’abord visité l’exposition Les premiers peuples
du Canada, ce qui était, bien sûr, très intéressant. Il y
avait des documents, des œuvres d’art ainsi que
plusieurs grandes architectures formidables. Nous
avons aussi pu écouter des informations grâce à
plusieurs personnages amusants tels que le bûcheron.
À la suite, nous sommes allés dans une petite salle
où il y avait de vrais objets des années 1700, par exemples, les jeux des enfants fabriqués en bois, des vieux
ustensiles pour la cuisine, l’ancienne machine à café,
etc.
En sortant de la salle, nous nous sommes dirigés
vers le cinéma IMAX pour visionner le film Hubble.
Nous étions beaucoup passionnés par ce télescope,
Hubble. Nous nous sommes très amusés, surtout parce
que c’était en 3D.
La partie la plus excitante était lorsqu’on essayait
d’attraper les étoiles qui semblaient voler autour de
nous. Il y avait plusieurs moments où le spectateur
avait l’impression de fixer le télescope. Ce dernier nous
a aussi montré en détails la formation de plusieurs
galaxies et d’étoiles. C’était incroyable !
Les effets 3D nous faisaient vivre l’expérience
d’être un astronaute sur une navette spatiale. Le film
nous a aussi informés sur le style de vie d’un astronaute dans la Station spatiale internationale.
En général, cela était une très belle expérience
pour moi et pour ma classe. J’aimerais bien y retourner pour avoir beaucoup plus d’informations et m’enrichir. Je remercie beaucoup le Musée des civilisations
et mon école pour cette belle expérience.
Hiam Debsi
Kanata Inter
Prolongation de la mission
Afghanistan
S
Le président américain, Barack Obama, a salué le
geste, disant que le Canada a un rôle constructif très
important à jouer dans la remise à un état stable du
pays. Le nouveau parti démocratique ainsi que le Bloc
Québécois ont fortement protesté contre cette décision,
qui coûtera 1.6 milliard de dollars. Cependant, le gouvernement Harper a annoncé qu’un vote en Chambre
des communes ne serait pas nécessaire pour régler la
question. Un argument contre cette manœuvre est que
les soldats seront forcément mis dans une situation de
combat, puisque le pays est en état de guerre. Les
libéraux, l’opposition officielle, se sont quand à eux
rangés derrière la décision prise par le gouvernement,
même si tous les détails ne leurs sont pas encore connus.
Samuel Bérubé et
Olivier Champagne
Samuel-Genest Inter
A
u Canada, nous avons
un système spécial de
service de santé. C’est
un service de santé publique
qui est supporté par l’État,
donc chaque citoyen paye environ 5452$ par an pour
soutenir les hôpitaux, les pharmacies, les docteurs, bref,
la santé de tout le monde.
Le service de santé canadien a ses avantages ainsi que ses
désavantages. En tout premier lieu, c’est gratuit! De plus, notre
système permet des traitements de santé de haute qualité
dans quasiment toutes les villes, à tout le monde, qu’on puisse
le payer ou non.
Quand on pense à gratuit, il semble parfois qu’on va vivre
dans la joie sans devoir s’occuper de rien. Pourtant, la joie est
toujours suivie par de mauvaises choses. Par exemple, puisque
la santé publique ne se maintient qu’avec des taxes des
citoyens et de l’aide du gouvernement, l’accès à de meilleures
technologies est plutôt limité. Le gouvernement cherche à
diminuer ses dépenses, limitant l’accessibilité du service. Une
autre chose qui dérange la plupart des gens sont les lignes
d’attentes pour des soins. Par exemple, une personne ayant la
main cassée ne pourrait avoir les traitements nécessaires que
dans une bonne dizaine d’heures. En 2005, selon le Fraser
Institute, 85 pour cent des temps d’attente médians sont plus
élevé que ce qui pourrait être jugé raisonnable.
Aux État-Unis, la situation est différente. Le président
Barack Obama et plusieurs autres luttent pour instaurer un
régime de santé publique comme le nôtre. Pourtant, la mentalité des gens est différente et certains n’aiment pas le fait
d’avoir le gouvernement qui contrôle leur argent. D’autres
croient que ce n’est pas bon d’aider les gens qui « n’assument
pas leur propres responsabilités » comme les immigrants, pour
qui il est plus dur de se trouver un bon emploi.
Le fait qu’au Canada nous sommes capables d’entretenir
un service de santé publique est une grande preuve de succès.
Cela prouve qu’ici, les citoyens sont prêts à s’entraider. « Peu
importe dans quelles conditions tu vis, ici au Canada, aussi
longtemps que tu as ta carte santé, on te garanti de l’aide sans
devoir te mettre dans des conditions encore plus piteuses
comme devenir criminel » affirme Sophia (8e). À la fin, c’est
sûr que notre système de santé publique va s’améliorer. Mieux
vaut le garder que de survivre chacun pour soi.
Houda Ismaili et
Cassandra Yanez-Leyton
Omer-Deslauriers Inter
Les Équipes Canadiennes
de la LNH
D
ans la Ligue
Nationale de
Hockey, il n’y a
que six équipes canadiennes sur 30. Le profit de
ces équipes est équivalent au tiers du revenu de la
LNH, cela fait 34%, avec seulement six équipes.
Alors pourquoi ne pas en ajouter d’autres ?
Au classement de la conférence, les Canadiens de
Montréal sont à la tête des équipes canadiennes, avec
27 points, meneurs de la division Nord-Est et au 3e
rang dans la conférence de l’Est. De plus, ils sont suivis des Canucks de Vancouver, dont plusieurs analystes
de la LNH prédisent qu’ils gagneront la Coupe Stanley
cette année, mais en 7e position dans la conférence de
l’Ouest avec une fiche de 10 victoires et six défaites
pour un total de 10-6-3.
Quant aux Sénateurs d’Ottawa, ils ont eu un très
mauvais début de saison. Ils se sont améliorés depuis,
mais ça a été le contraire pour les Leafs de Toronto, qui
ont commencé la saison avec quatre victoires et une
défaite en tirs de barrage, mais qui sont tombés au 13e
rang dans la conférence de l’Est.
Pour ce qui est des provinces canadiennes de
l’Ouest, elles sont au bas de la Conférence de l’Ouest,
Calgary avec 16 points et Edmonton avec seulement
12 points et quatre victoires. Avec la recrue Taylor Hall
de 18 ans à Edmonton, beaucoup pensaient qu’ils
iraient loin, mais le jeune de 18 ans a 8 points en 18
parties jouées.
Jacob Huot
Franco-Ouest Inter
aviez-vous que
cela fait déjà neuf
ans que les
troupes canadiennes scrutent le déser t de
l’Afghanistan? Selon Radio-Canada, le gouvernement de Stephen Harper a déclaré que la mission de
maintien de paix en Afghanistan ne se terminera
pas, comme elle était prévue en 2011. Pour 950 soldats canadiens, elle devra se prolonger jusqu’en
2014.
Le gouvernement conservateur a déclaré que la mission ne serait pas une mission de combat, et que l’objectif de nos militaires serait principalement d’entraîner
des nouvelles troupes afghanes pour encore aider à la
stabilisation du pays. Ces unités militaires sont composées surtout de personnel de soutien, de techniciens,
et d’instructeurs. Harper a aussi précisé qu’ils seraient
installés non pas à Kandahar, endroit où oont lieu la plupart des combats, mais que les soldats seraient stationnés à Kabul, la capitale du pays. Selon ces sources, il a été
dit que les particularités de cette mission seraient
dévoilées, après consultation avec les alliés du Canada à
un sommet de l’OTAN à Lisbonne, au Portugal.
La santé pour tous!
9
3613165
« D’Hivertissement »
C
’est déjà le temps
froid. Les mains
gelées, les rhumes en
masse, les chaussettes
mouillées…Ah, que c’est
beau l’hiver! Pourtant, cette saison qui semble
ennuyante pourrait être une bonne occasion d’essayer
de nouvelles choses!
C’est évident que pour ceux parmi nous qui sont complètement inaptes au ski et autres sports d’hiver, ce n’est pas
la saison la plus active. Certains préféreraient plutôt hiberner
chez eux avec un bon chocolat chaud. Mais pourquoi ne pas se
garder occupé avec les arts? Des cours en arts visuels ou en
musique à Ottawa sont non seulement une façon extrêmement amusante de passer son temps cet hiver, mais feraient
un excellent cadeau pour cette amie ou membre de famille
qui a l’esprit créatif. Pour ceux et celles qui aiment les arts
visuels, l’école d’art d’Ottawa, avec ses deux emplacements;
au marché By et l’autre à Orléans, offre des cours en français.
Les prix sont un peu chers – 260$ pour un cours de 3 mois,
mais l’école offre une variété de cours pour l’artiste passionné (sculpture, peinture, dessin, photographie, etc.) Il y a des
cours spécialisés pour les enfants et les adolescents et des
cours pour adultes. Alors, ils offrent un peu de tout pour tous.
Si vous êtes quelqu’un qui adorez la photographie, SPAO
(School of the photographic arts : Ottawa), au marché By, est
Le vent du désert de Sahel
nous souffle sa misère
peut-être pour vous. SPAO offre des cours en photographie de
tous les niveaux. Les points faibles : ils ne donnent pas des
cours en français et les prix sont un peu chers. Mais, ca vaut la
peine pour quelqu’un qui en est énormément passionné.
Pour l’enthousiaste de la musique, pourquoi ne pas
apprendre un nouvel instrument? L’Ottawa Folklore Center
dans le Glebe offre des cours de musique avec différents
instruments. Apprenez à jouer la guitare, le piano, le violon, le
saxophone, presque n’importe quoi! Ils donnent aussi des
cours de voix. Il y a plusieurs enseignants disponibles, spécialisés en jazz, blues, rock, classique, et autres, permettant une
éducation musicale personnalisée.
Donc, si vous pensiez vous cacher en cette saison
enneigée, il vaudrait la peine de reconsidérer. Si ce n’est pas
pour vous, l’art est une excellente idée de cadeau de Noël. Le
chandail « designer » ou le nouveau jeu vidéo vous donneront
peut-être un plaisir immédiat, mais l’expérience artistique
vous ouvrira à de merveilleuses
possibilités qui serviront toute ta
vie durant.
Katherine Bourque
Franco-Cité
Le sauvetage du temple d’Abou Simbel
10
Photo: Anais Lemyre
reconnu. Il permet donc de faire vivre l’économie locale grâce au
tourisme.
Le développement durable est important pour que l’on
puisse vivre dans un monde meilleur
avec des gens plus consciencieux qui
veulent maintenir l’essor
économique en même temps que la
culture et la protection de l’environnement.
Anais Lemyre
Omer-Deslauriers
Corinne Sauvé
L’Alternative
Activités du Temps des Fêtes
L
Une vue d’Abou-Simbel prise lors de ma visite.
soi, un succès grandiose. Ce qui laisse à désirer, ce sont les transitions, caractérisées par un déplacement des personnages, un
changement d’éclairage ainsi qu’un extrait sonore. Elles illustrent avec efficacité le temps qui passe et qui rapproche les personnages de la mort, mais elles sont si nombreuses qu’elles
deviennent dépourvues de sens. Elles auraient dû être davantage dosées pour pouvoir avoir un impact plus significatif. Le
texte, lui aussi, n’est pas sans lacunes: le personnage de la mère
manque particulièrement de nuances, de progression. C’est
compréhensible, dans un sens, puisqu’elle est spirituellement
morte dès le début de la pièce, mais après un certain temps, sa
haine des hommes et son désespoir constant deviennent lassants, redondants.
Ceci dit, Sahel est une réussite, et une tournée est à espérer, pour que plus de personnes puissent être transportées dans
son univers dépouillé, troublant. Invariablement des quelques
points faibles de la pièce, on en
ressort avec une puissante gratitude d’être ainsi choyés par l’opulence dans laquelle nous vivons.
e Temps des Fêtes.
Deux semaines de
congé très appréciées. Parfait pour visiter de la famille dans
différentes villes. Cependant, pour ceux et celles
qui comptent rester à Ottawa pendant les
vacances de Noël, profitez du congé et reposezvous bien. Mais il y a une différence entre rattraper les heures de sommeil qui vous ont été volées
à finir des travaux scolaires et rester enfermé chez
vous à ne rien faire parce que votre meilleur ami
est parti à Cuba.
Il y a plusieurs activités autour de la ville d’Ottawa
qui pourraient s’avérer intéressantes. Par exemple, le
ski de randonnée au parc de la Gatineau est une
expédition pour toute la famille. Et tout le monde connaît le canal Rideau, qu’on aime patiner ou non. De
plus, lorsque vous recherchez au centre-ville les
cadeaux parfaits pour votre famille, assurez-vous de
jeter un coup d’œil à l’extérieur: du début du mois de
décembre au début du mois de janvier, certains sites
touristiques seront éblouissants. Par exemple, la
colline du Parlement sera dissimulée sous des dizaines
de milliers d’ampoules pour faire briller la nuit.
Et, malgré le retour à l’école, souvent trop tôt brutal, il y a aussi ces activités qui vous aideront, j’espère,
à garder la joie de vivre que nous ressentons tous et
toutes pendant les vacances. Par exemple, au CNA,
plusieurs spectacles de danse, de théâtre et de
l’orchestre méritent votre attention. Mes suggestions:
Le Voyage, Canadian Brass!, La Bayadère et Chant de
louanges. Sans oublier La Nouvelle Scène, qui propose
d’excellentes représentations théâtrales comme
Laboratoire gestes et Chroniques du dépanneur. Les
expositions d’art foisonnent également dans les nombreux musées et galeries de la ville. Gâtez-vous!
Michelle Winckel
De La Salle
3608376
D
ans le cadre du programme du PPCS,
mon projet personnel
consiste à montrer un exemple de développement
durable à mes camarades de classe pour les sensibiliser à ce
sujet et les informer d’un exemple historique. Pour atteindre
mon but, j’ai construit une maquette du déménagement du
temple d’Abou Simbel en Égypte.
Abou Simbel est l’œuvre grandiose de Ramsès II, né en 1303
avant Jésus Christ. Il fut un des pharaons ayant eu le plus d’influence et de pouvoir dans l’histoire de l’Égypte. Il régna durant la
IXXe dynastie égyptienne, pour une durée d’environ 67 ans. Le
monument d’Abou Simbel est situé à 290 kilomètres d’Assouan,
le long du Nil au bord du lac Nasser.
Le développement durable « est un mode de développement
qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à combler leurs
besoins » (Trudel, 2007). Le déménagement du temple d’Abou
Simbel est un bon exemple de développement durable puisqu’il
est à «la croisée de l’économie, de l’écologie et du socio-culturel »
(Bacuvier et Biaggi, 2004).
Le déménagement du temple permet de sauver un monument extraordinaire du patrimoine socioculturel de l’humanité.
L’œuvre grandiose de Ramsès II est un site culturel mondialement
D
u 10 au 20 novembre
dernier, La Nouvelle
Scène nous présentait S ahel, que Franco
Catanzariti a écrit suite à un séjour dans le désert de
Sahel, lors d’une terrible sécheresse. André Perrier, qui
assume la mise en scène de cette production de la Vieille
17, a affirmé que Sahel est une histoire d’amour, celle
d’une mère qui guide son enfant vers la mort inévitable.
L’environnement sonore est très réussi, il évoque efficacement le vent désertique, ses cris et ses chants. L’esthétique du
décor est impeccable, habitée de l’aridité de la sécheresse du
désert. Cette misère est représentée clairement par la chute de
sable qui coule à trois reprises du haut de la scène, des cieux. Ce
sable, c’est la seule denrée à laquelle ont droit la mère et l’enfant, assoiffés et affamés. C’est la seule chose que leur donne
Allah, ce qui explique l’hostilité de la mère à son égard, elle qui,
depuis le viol affreux qui l’a mis enceinte, n’arrive jamais à trouver la paix. Les marionnettes, construites par Annie Durocher,
pour leur part, sont très impressionnantes, tant par leur réalisme esthétique que par l’adresse et la justesse avec lesquels
les comédiens, Nathalie Gadouas et Bryan Morneau, les
manient. Ces petits humains, de grandeur presque nature, sont
tant habités, animés, qu’on n’en oublie les comédiens qui leur
donnent vie. On perd l’envie de les regarder, eux, ce qui est en
À quand le prochain Frank McGee?
L
orsque la rondelle est
lancée en 1992 au
Centre Municipal
d’Ottawa, c’est une première
après 58 ans d’absence d’hockey professionnel dans la
région. En effet, l’équipe des premiers Sénateurs d’Ottawa a
été obligée de plier bagages dans la foulée de la crise
économique des années 1930 et a du déménager dans la
ville de Saint-Louis, au Missouri aux États-Unis en 1934,
après une saison peu reluisante.
C’est en 1892, lorsque que le 4e Gouverneur général du
Canada, Sir Frederick Arthur Stanley, créé le « Dominion Hockey
Challenge Cup », mieux connu sous le nom « la Coupe Stanley »
que l’épopée du hockey débute vraiment au Canada. Le premier
match pour l’obtention de la Coupe se déroule en 1894.
Ottawa est l’une des premières villes canadiennes à jouir
d’une équipe de hockey, dès 1893. Celle-ci traversera une période
tumultueuse jusqu’en 1903 où elle remporte sa première Coupe
Stanley, menée par leur capitaine, Frank McGee, neveu de Thomas
D’Arcy McGee, père de la Confédération assassiné en 1868. Frank
McGee est un jeune joueur robuste talentueux, qui avait perdu
l’usage de son œil gauche en 1900, avant de revenir au jeu en
1903. Il devient vite une légende.
En 1905, une nouvelle équipe jeune et inexpérimentée, les
Dawson City Nuggets, originaire du Yukon, décide de défier
l’équipe d’Ottawa, la meilleure équipe de hockey au Canada.
Les matchs auront lieu à Ottawa. L’équipe arrive le 11 janvier
1905 à Ottawa après un voyage des plus pédieux et pénible.
L’issue du score final du premier match est de 9 à 2 en faveur
d’Ottawa.
Malgré le score, Dawson garde espoir de remporter la Coupe
et Norman Watt, un de leurs joueurs déclare même à un journaliste que Frank McGee n’est pas si génial que ça, lui qui n’a compté
qu’un but dans la victoire des siens. Cette déclaration sera une
erreur fatale pour Dawson.
Le deuxième match rentre dans la légende : cette soirée-là,
McGee est époustouflant : il marque… 14 buts contre Dawson,
dont 8 en moins de 9 minutes! Le score final sera de 23 à… 2 en
faveur d’Ottawa. Trois records qui tiennent encore de nos jours
dans la LNH.
Après l’épopée des Silver Sevens (1903-1906) les Sénateurs rempoteront la Coupe Stanley à 7 reprises, dont la dernière fois en 1927.
À quand le grand retour de la Coupe Stanley à Ottawa ? Estce-que les séries éliminatoires de la
Coupe Stanley en 2011 nous permettra enfin de revoir un joueur avec le
talent et la fougue d’un Frank
McGee se révélé à Ottawa ?
Diego Elizondo
Gisèle-Lalonde
Le moment de gloire appartient
à Garneau!
L
leur beau travail jusqu’à la fin. Juste avant la fin de la
partie, un sifflet se fait entendre. Les deux équipes
courent rejoindre leurs entraîneurs pour tout de suite
retourner au match.
Les directeurs, les professeurs, les parents et les
élèves de l’école retiennent tous leur souffle dans l’attente du résultat final. Le temps s’écoule de plus en plus
en vite, mais Garneau continue son moment de gloire
en marquant le dernier but de la partie. Le score final de
55 à 32 conclut la saison de basketball, ce qui place
automatiquement les Gauloises en première place, les
Panthères en deuxième et les Faucons d’Hillcrest High
school en troisième place. Le match est terminé, mais
l’excitation de la foule est
encore là. La soirée se termine
avec la remise de médailles.
Finalement le moment de
gloire appartient à Garneau !
Glaphyra Georges
Garneau
D
eux ans après sa création, l’équipe de football, les Faucons de
Franco-Cité, se retrouve en
finale et remporte la médaille d’argent, faute d’avoir battu
les Jaguars de St- Joseph. Par contre, ils sont les champions
de la division Est, division tier 2 de la NCSSAA. L’an passé, les
Faucons s’étaient inclinés en demi-finale.
C’est tout un exploit pour l’équipe d’être arrivée en 1ère place
de la division Est et d’avoir atteint
la finale après seulement deux ans
d’existence. Cette médaille d’argent est non seulement une victoire pour l’équipe, mais elle l’est
aussi pour la francophonie à
Ottawa. Les Faucons sont la première équipe de football francophone depuis 20 ans à participer à
la NCSSAA. De plus, le fait que nos
Faucons aient atteint un niveau
plus élevé que l’an dernier est une
réussite en soi. «La saison 2010 a
été tout un défi car faute d’avoir un terrain, les Faucons ont dû se
pratiquer sur un terrain de baseball. Aussi, les joutes ont toutes été
disputées à l’extérieur. Par conséquent, l’équipe était privée de ses
partisans comparativement aux équipes adverses qui avaient de
nombreux partisans pour les supporter. Également, l’équipe était
en majorité composée d’élèves de 11ème année. Donc, toutes ces
difficultés qui ont dû être surmontées viennent rajouter de la
fierté à la médaille d’argent que nous avons remportée», indique
Serge Boisvert, entraîneur des Faucons.
L’an prochain, l’équipe aura son propre terrain de football où
elle pourra se pratiquer et disputer les joutes. À ce sujet, M.
Boisvert à déclaré : « Vu que cette année, l’équipe a si bien performé sans avoir de terrain dans la division tier 2 de la NCSSAA, l’an
prochain, les Faucons prévoient
s’inscrire à la division tier 1 de la
NCSSAA. L’équipe se retrouvera donc
dans une ligue plus forte. Ils seront
sans doute à la hauteur puisqu’ils
auront leur propre terrain et des partisans pour les supporter. »
Marc-Antoine Guay
Franco-Cité
Le phénomène WikiLeaks
L
e site web WikiLeaks,
fondé en 2006, est un
site web qui connaît un
taux de croissance parmi les
plus rapides au monde.
Le site a comme but de publier des documents qui ne sont
pas habituellement accessibles au grand public. Les
documents proviennent majoritairement de l’Asie,
des États-Unis, de l’ancienne URSS, de l’Afrique et
du Moyen-Orient. Selon le New York Times, récemment
250 000 documents ont été publiés par le site. Ces documents contiennent des critiques de chef mondiaux et
de l’information importante au sujet du terrorisme,
information qui provenait de divers diplomates américains.
À cause de ces évènements, le gouvernement
américain a condamné WikiLeaks, car les documents
peuvent mettre à risque les diplomates, les professionnels d’intelligence et les gens qui viennent aux ÉtatsUnis pour promouvoir la démocratie. Le porte-parole de
la maison blanche, Robert Gibbs a dit «qu’en publiant
des documents qui sont confidentiels et volés,
WikiLeaks a mis à risque les droits humains ainsi que la
vie et les emplois de ces individus. ».
Le Canada n’a pas été particulièrement visé jusqu’à
présent mais les documents, qui exposent des informations au sujet de l’ambassade des États-Unis au Canada.
Plus de 2500 pourraient, en théorie, monopoliser les
relations canado-américaines. Même si le Canada et les
Américains nous assurent que les documents sont
insignifiants, la secrétaire d’État, Hillary Clinton, a rencontré l’ambassadeur des États-Unis David Jacobson
pour lui expliquer l’envergure des documents qui ont
été publiés.
En conclusion, le fiasco de WikiLeaks a mis les ÉtatsUnis dans un pétrin, car elle monopolise les relations
internationales. Le gouvernement américain travaille à
tout prix dans le but de fermer le site et d’arrêter de
futures répercussions liées aux enjeux des politiques
étrangères du pays.
Émilie Coyle
Marie-Rivier
Nouvelle
L’Express
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Les étudiants ont maintenant leur place sur le web
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es Gauloises de l’École catholique
Garneau ont
affronté les Panthères de Pearson High school, le
18 novembre dernier.
En ce grand jour, le gymnase de l’École catholique
Garneau était rempli de spectateurs, venus assister à la
grande finale de basketball féminin de la NCSSAA
(National capital secondary schools athletic association), entre les Gauloises de Garneau et les Panthères de
Pearson High school. Les filles ayant gagné presque tous
leurs matchs de la saison, ce ne fut pas une grande surprise pour l’audience, que l’équipe se soit qualifiée pour
la finale.
Pendant la première mi-temps, on a senti la nervosité et l’angoisse gagner les spectateurs quand
l’équipe de Garneau est en désavantage de trois points
face à l’équipe adverse. Malgré le peu de minutes à
écouler avant la mi-temps, les fanatiques de Garneau se
sentent toujours inquiets. Cependant, la deuxième mitemps s’annonce plutôt bien pour les Gauloises. Avec 6
points d’avance sur les Panthères, les filles continuent
les Faucons de Franco-Cité en finale!
Certains enfants aiment
vraiment l’école.
L’école ne doit pas toujours être une lutte. En fait, certains
enfants aiment l’école. Pas seulement à cause des amis.
Ils l’aiment parce qu’ils sont disposés à apprendre.
Tous les enfants peuvent aimer l’école.
Oxford peut les aider.
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