Comité Régional d`Etablissement AFPA Région Alsace
Transcription
Comité Régional d`Etablissement AFPA Région Alsace
COMITE REGIONAL D’ETABLISSEMENT AFPA ALSACE B.P. 50117 - 67028 STRASBOURG CEDEX [email protected] PROCES VERBAL DE LA REUNION PLENIERE DU 23 AVRIL 2014 APPROUVE LE 20 MAI 2014 Présent(e)s : Mme et MM les membres de la direction D. MARCHAL Président Mmes et MM. les membres de la délégation SUD FPA F. LACROIX Titulaire, Secrétaire C. ENJOLRAS Suppléante C. BAUR Suppléante P. PARUSSO Suppléant Mmes et MM. les membres de la délégation FO G. OBINO Titulaire C.LETELLIER Suppléante Mmes et MM. les membres de la délégation CFDT A.M. ROBERT Titulaire J.P. LEMAIRE Titulaire M. SCHAEFFER Suppléant Mme et MM. les représentants syndicaux G. RENAUD SUD F. LANDES FO Excusé(e)s : Mmes et MM. les membres de la délégation SUD FPA C. TINLOT Titulaire A. RANIER Titulaire Mmes et MM. les membres de la délégation FO A. TSCHIRHARD Suppléant Mmes et MM. les représentants syndicaux F. BEBON CFDT Lieu de réunion : Centre de Colmar ORDRE DU JOUR 1. Approbation PV des 21 janvier et 18 février 2014 2. Informations du Président •Points d’actualité ; •Point d’avancement sur la Nouvelle Offre ; •Réponse sur l’article de « l’Eveil Calédonien » ; •Notification des subventions fonctionnement et ASC 2014 ; •Point d’information AFPA Transitions ; •Retour sur la réunion nationale des médecins du travail ; •Projet Magellan ; 3. Informations du secrétaire •Engagement clôture des comptes 2013 (AXIA) ; •Attribution d’aides financières ; •Mandatement d’un représentant du CRE au Conseil d’Administration de l’IRCOS ; 4. Information sur la médecine du travail (consultation en mai) 5. Présentation de la Plateforme de Gestion des Mobilités 6. Point d’avancement projet Industrie (Y. MOUGEY) 7. Situation de la production à fin mars 2014(documents joints) : •Carnet de commande •Synthèse production HTS •Courbe de présence des stagiaires. 8. Consultation Congés 9. Suivi des questions •Recrutements en cours et mouvements de personnel •Situation des personnels du CNEFAD •Suivi DFA Page 2 sur 17 En ouverture de séance, le secrétaire lit la déclaration suivante : « Les membres du CRE expriment leur solidarité à l’égard de M Franck ANDRE, formateur Agent d’Entretien du Bâtiment à Mulhouse, qui suite à l’agression verbale d’un de ses stagiaires, s’est mis en droit de retrait. Les menaces verbales étaient les suivantes « je vais te casser la gueule, je sais où tu habites, tu seras licencié, tu auras affaire à moi… ». En réponse à cette agression, la direction a envoyé un avertissement au stagiaire, mais a contesté le droit de retrait du formateur dans un courrier évoquant « un caractère abusif et inapproprié », et a fait intervenir, à l’insu du formateur, un huissier de justice pour recueillir les doléances des stagiaires, à travers un questionnaire, rédigé par la direction dont le contenu est à la charge du formateur. Les membres du CRE dénoncent la dérive de ce management par la judiciarisation des procédures au détriment d’un accompagnement des formateurs par leur responsable de formation. Que fait la direction du rapport DRIDA, du livre noir sur les conditions de travail rédigé par le CCE, des conclusions de la table ronde sur les conditions de travail organisée par le CCE en décembre 2012, de la note du DG du 5 mars 2014 sur l’incivilité et l’accompagnement ? Les membres du CRE demandent à la direction de cesser d’utiliser des méthodes de harcèlement et de mise en doute systématique de la bonne foi du personnel et de renouer avec des pratiques saines de travail en équipe. » Une copie de cette déclaration sera envoyée au DRH de l’AFPA et à l’Inspection du Travail de Mulhouse. Le président répond qu’il n’a pas pour habitude de commenter les déclarations faites en séance. Cependant il précise que des éléments de cette déclaration sont inexacts. L’interprétation faite ne correspond pas à la réalité. Il invite les membres du CRE à vérifier leurs sources. La délégation CFDT s’associe à cette déclaration. Elle considère que les conditions de travail et les méthodes de management ne s’arrangent pas. Faire appel à un huissier semble devenir un acte de management courant, ainsi que demander des témoignages de stagiaires ou de collègues à charge d’autres collègues. La délégation FO dit que le fait de faire appel à un huissier est une méthode de management vraiment surprenante. La délégation CFDT estime que ce type d’intervention est plutôt utilisé comme une arme. Le président répond que l’intervention d’un huissier peut avoir un effet modérateur sur l’expression des témoignages recueillis. Page 3 sur 17 Le secrétaire insiste sur la détérioration des conditions de travail et sur la défaillance de la direction quant à la résolution des difficultés que rencontre le personnel, et en particulier les formateurs qui s’épuisent à faire de la médiation avec des stagiaires légitimement mécontents face à certaines défaillances de l’AFPA. Le président souhaite qu’il y ait un débat constructif sur ce point. Il propose que cela soit un point à d’ordre du jour de la prochaine réunion. Cette proposition étant acceptée, le secrétaire demande que ce point soit aussi l’objet d’échange avec la commission Conditions de Travail et Egalité Professionnelle. 1. Approbation PV des 21 janvier et 18 février 2014 Les procès-verbaux des réunions des 21 janvier et 18 février 2014 sont approuvés à l’unanimité. Il est convenu de soumettre à l’approbation des membres du CRE le procès-verbal de la réunion du 18 mars à la prochaine réunion du CRE. 2. Informations du Président Points d’actualité Le président expose les informations suivantes : Mme Nathalie MALATRAIT est nommée Directrice de l’Ingénierie et des Formations régionale. M Maurizio TONIUTTI assure en intérim la fonction de Relais Informatique Régional jusqu’à la publication du recrutement pour ce poste prévue fin mai. Le secrétaire demande des précisions quant au projet de visite du DG au centre de Colmar le 26 septembre. Le président répond que le programme de cette journée n’est pas encore défini. Par ailleurs, il est prévu que Monsieur BORDET, responsable du développement des services publics, se rende en Alsace fin mai. Le président confirmera la date exacte. L’AFPA est sollicitée par le sous-préfet d’Altkirch pour développer une offre de formation dans le Sud Alsace. Il s’agit de développer un volet d’action franco-suisse qui serait le pendant du programme d’action franco-allemand, sur des emplois plus qualifiés et plus attractifs qu’en Allemagne, dans le cadre d’un plan de réutilisation des deux casernes de Ferrette. La délégation FO demande des précisions sur les financements prévus. Le président répond qu’il s’agit de fonds de revitalisation, de fonds dits de bassin versant (liés au FEDER), du contrat de plan état région. PE est chargé de l’analyse des métiers ciblés : mécanique de précision, décolletage, horlogerie, polissage, assemblage en montage industriel. Point d’avancement sur la nouvelle offre Page 4 sur 17 Le président explique que la nouvelle offre se met en œuvre tout doucement. D’autres régions sont plus avancées. La DI est en train de terminer les différents modules et d’engager la phase de pré-industrialisation. Les modules sont enregistrés dans le système d’information avec la double programmation ancienne et nouvelle version. L’objectif est de lancer les nouveaux modules avant l’été. Il reste encore des questions de mise en œuvre à régler : comment fait-on pour accueillir des stagiaires sur des parcours de durées différentes ? Comment faire face aux risques d’achat de la part des financeurs publics de modules courts relevant de la nouvelle offre, au détriment des parcours qualifiants ? La délégation FO estime que la direction devait s’attendre à ce type de risque et que par conséquent elle a dû prévoir comment résoudre cela. Les financeurs risquent de diffuser maintenant des appels d’offres calés sur des modules. Le président répond que la résolution de ce type de problématique ne se fera pas dans les bureaux d’études, mais sur le terrain, avec les ingénieurs de formation. La nouvelle offre ne se mettra pas en œuvre d’un seul coup. Cela se fera de manière progressive. Le risque d’achat de modules courts se situe plus au niveau de PE que du CRA qui pense que le retour durable vers l’emploi passe par la qualification. La délégation FO craint que les modules ne débouchent sur des titres au rabais. Les CCP amène à une qualification, ce qui n’est pas le cas des nouveaux modules. La délégation CFDT demande ce qu’en pensent les professionnels et les branches. Ce n’est pas les financeurs qui doivent dicter leur loi. Le président répond qu’ à son avis les entreprises sont de plus en plus dans une logique adéquationniste et recherchent des compétences en fonction des commandes. Cependant il reste encore une culture du diplôme. Les employeurs attendent plus de la formation initiale que de la formation continue pour adultes. Le président souhaite apporter une nouvelle information concernant le nettoyage. Un nouvel appel d’offres a été lancé. La date limite de réponses était le 16 avril. La commission d’analyse des réponses se réunira le 24 avril. Le cahier des charges a été finalisé par les régions, dans le cadre d’une méthode définie nationalement. La délégation SUD demande si les prestataires seront différents selon les régions. Le président le confirme. Le secrétaire demande si la proposition faite par le CRE d’une clause de mieux-disant social a été retenue. Le président répond par l’affirmative. Par ailleurs, il sera également possible de proposer une option avec ou sans produits, suite au constat selon lequel certains salariés de SAMSIC ne disposaient pas des produits de nettoyage nécessaires. La délégation SUD tient à souligner qu’à Soultz, le nettoyage est assuré par une salariée de l’AFPA et tout s’est toujours bien passé, contrairement aux dysfonctionnements constatés avec SAMSIC. Page 5 sur 17 Le président reconnait cela et estime que le niveau de qualité constaté sur Soultz pourrait servir de référence. La délégation SUD demande si SAMSIC a postulé. Le président répond par l’affirmative en ajoutant que SAMSIC a critiqué certains aspects du cahier des charges de l’appel d’offres. Le relais quant à ce nouveau contrat de nettoyage sera pris à partir du 1er juin 2014. La délégation CFDT demande si l’article L122. 12 concernant la reprise du personnel sera mis en œuvre. Le président répond par l’affirmative. Par ailleurs, il est tenu compte dans les réponses aux appels d’offres de la qualité de l’encadrement et des plans de formation. Le fait que le prestataire s’engage dans un plan de formation de son personnel avec l’AFPA est un plus. La délégation FO demande si le budget est réduit. Le président répond que l’objectif n’est pas a priori de réduire le budget mais d’obtenir des prestations de qualité. Pour cela, il faut être précis sur le temps estimé pour le nettoyage des locaux et sur les clauses de vérification de la réalisation des prestations. Réponse sur l’article de « L’Eveil Calédonien » Concernant la réponse sur l’article de « L’Eveil Calédonien », le président tient à préciser le contexte : la Nouvelle-Calédonie est actuellement en période préélectorale. Cette période précède le futur référendum sur l’indépendance de la Nouvelle Calédonie. Cet article participe à la déstabilisation de la partie adverse. Ces informations résultent d’un piratage du site du serveur du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et ont fait l’objet d’une exploitation à cette fin de déstabilisation. Il s’agit d’une série d’échanges entre le ministre de la Nouvelle-Calédonie et certains collaborateurs de l’AFPA. Selon cet article l’AFPA financerait des emplois de collaborateurs auprès du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, ce que l’on pourrait assimiler à des emplois fictifs. Ayant eu connaissance de cet article, la direction de l’AFPA a souhaité clarifier cette situation. La Cour des Comptes avait interpellé le gouvernement de Nouvelle-Calédonie sur ses pratiques d’achat et de mise en œuvre de convention de gré à gré, hors mise en concurrence, et a demandé de remettre l’ensemble de ces appels à prestations en conformité avec les règles des marchés publics. 6 personnes sont détachées par l’AFPA : il s’agit de M Pierre LEFORT, directeur de l’Agence Territoriale de l’AFPA Pacifique à temps plein, Mme VELASCO, affectée à l’Etablissement Territorial de Formation , en tant qu’assistante technique, actuellement en congé sans solde, Mme ROMANO qui délivre des prestations de formation de formateurs, M OZ et Mme PIRAS détachés pour la mise en place d’un projet de formation industrie, pour un marché d’une durée de 3 ans, Mme Marie-Christine RASPEAU qui délivre des prestations auprès du ministre dans le cadre d’une convention d’appui au gouvernement pour des journées d’ingénierie. Il ne s’agit pas d’une mise à disposition, mais bien d’une convention, à raison de 838€/ jour. Tout est clair concernant le statut juridique de ces personnes. Page 6 sur 17 La délégation SUD évoque les échanges mentionnés par l’article de « L’Eveil Calédonien » de Mme RASPEAU concernant le financement par l’AFPA de sa future retraite. Le président répond que Madame RASPEAU devant partir à la retraite souhaite régler les formalités administratives qui peuvent être très complexes dans la mesure où elle est détachée sur un autre territoire. La délégation CFDT demande si l’ensemble des salariés est intégré dans les effectifs de l’Alsace. Le président répond que l’ensemble des salariés ne font pas partie des effectifs de la région Alsace. M OZ et Mme PIRAS dépendent de leur région d’origine. La délégation SUD dénonce le fait que la direction a du mal à distinguer les résultats qui relèvent de l’activité DOM-TOM de ceux qui relèvent de l’Alsace. Le président répond qu’il est difficile d’analyser précisément les résultats économiques. Cette analyse est possible uniquement au niveau d’un centre de résultat. Par ailleurs s’ajoute la difficulté de distinguer les achats indirects et de les imputer sur les comptes concernés, compte- tenu des clés de répartition qui ne sont pas suffisamment précises. L’UO DOM TOM est identifiée avec la référence 67 000 006. Les FDD sont intégrés dans le prix de vente de l’ensemble des prestations. En 2014 les DOM-TOM seront identifiés en tant que centre de résultat, ce qui permettra une analyse plus fine de la rentabilité. Le chiffre d’affaires est estimé actuellement à environ 1 million d’euros. La délégation CFDT demande si le montant de ce CA concerne l’activité dans les DOM-TOM ou l’activité en Nouvelle-Calédonie. Le président répond qu’il s’agit de l’ensemble de l’activité en DOM-TOM, en précisant que le CA de la Nouvelle-Calédonie est le plus important. La délégation SUD constate que Mme TISSERAND est mentionnée dans l’article comme étant chargée de mission DOM-TOM. Qu’en est-il exactement ? Le président répond que Mme TISSERAND assiste administrativement le DR dans son activité destinée aux DOM-TOM. Cependant il va vérifier quelle est sa fonction. La délégation FO demande pourquoi l’Alsace est chargée de gérer l’activité DOM-TOM. Le président répond que c’est M Gabriel DANINO, actuellement DR Alsace, qui a développé cette activité. Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a souhaité continuer à travailler avec lui. Suite à cette demande le DG a décidé d’attribuer la gestion des activités DOM-TOM à l’Alsace et non à l’international. La délégation FO s’étonne du fait que la direction ne puisse pas distinguer l’enveloppe des FDD concernant la Nouvelle Calédonie de l’enveloppe des FDD concernant la région Alsace. Il suffit de rattacher les FDD aux conventions concernées. Page 7 sur 17 Le président répond qu’il est possible de rattacher les produits aux conventions concernés mais il n’est pas possible de rattacher les charges aux conventions concernées. La direction se heurte au même problème concernant la rentabilité des différents GRN. La délégation SUD s’interroge sur la légitimité d’une telle décision de la part du DG. Quelle que soit la personne affectée à cette mission, il doit être possible d’extraire les résultats économiques de cette activité. Que se passera-t-il quand M DANINO quittera l’AFPA ? Quel est l’impact de cette activité sur l’équilibre économique de l’Alsace en termes d’ETP ? Quelles sont les perspectives de poursuite de cette convention ? Quelles sont les modalités de représentation de ces personnels au niveau des IRP Alsace ? Notification des subventions fonctionnement et ASC 2014 Le président explique que les subventions de fonctionnement et des ASC 2014 sont calculées de manière prévisionnelle sur la base de la masse salariale des effectifs basés physiquement en Alsace et ne peuvent pas être inférieures au montant de la meilleures des 3 dernières années. Le secrétaire précise que les subventions ont été versées sur les comptes bancaires du CRE, à savoir 18142,20 € pour le fonctionnement et 51520,50 € pour les ASC. Par ailleurs, le CRE est toujours en attente du remboursement par la direction de la prime d’assurance souscrite en matière de responsabilité auprès de la MAIF de 676,30 euros. Point d’information AFPA Transitions Le président explique qu’il n’a pas de nouvelles informations à donner concernant AFPA Transitions (AT). La date de transfert des personnels est prévue pour le 1er mai. Ils seront rattachés administrativement aux effectifs de l’Alsace. Cela ne change pas grand-chose pour 2014. Par contre pour 2015 la fusion de l’ensemble des activités sera faite au niveau de la région Alsace. La délégation SUD soulève le fait que les personnels d’AT n’ont reçu que des informations très succinctes de la part de leur hiérarchie sur leur devenir et sur le devenir d’AT. Le président répond que les personnels d’AT ont été informés. Le secrétaire met en doute cette affirmation et demande que soient précisées les diverses hypothèses concernant le devenir d’AT. Selon l’état des informations actuelles, AT pourrait être rattachée à RS ou au Développement ou scindée en 2 parties : l’une serait rattachée à RS concernant l’activité CSP et l’autre serait rattachée au Développement concernant l’activité de conseils auprès des entreprises et de l’accompagnement des mutations économiques. Le président répond que rien n’est tranché au niveau des hypothèses envisagées. Page 8 sur 17 Le secrétaire rappelle qu’une réunion a eu lieu le 7 avril entre M BOUTIN, la responsable d’AT Alsace, et le DR. Or aucune information n’a été donnée en retour au personnel d’AT. Par ailleurs, aucune information n’est donnée aux collègues en CDIC concernant leur future intégration. Le président précise que rien n’est défini concernant l’éventuelle reconduction des CSP. Actuellement la direction n’a aucune information sur les intentions de PE par rapport à ce marché. La délégation CFDT demande quel est le nombre de collègues en CDIC. Le président répond qu’il y a 3 agents en CDIC et 2 en CDD. La délégation SUD rappelle que le DG avait annoncé en CCE son intention d’intégrer les collègues en CDIC. Or rien n’a été fait en Alsace. Le président répond que l’intégration des CDIC était prévue en fonction de critères d’ancienneté. Des agents en CDIC ont été intégrés dans le cadre d’une première vague. La délégation SUD précise que le discours du DG en CCE était bien d’ « éradiquer les CDIC » en les intégrant. La délégation FO demande si le fait d’être transféré sur les effectifs de la région Alsace entraine un avenant au niveau des contrats de travail et demande ce qu’il en est concernant la collègue relevant des effectifs de l’interrégion. Le président répond qu’il n’y a pas de conséquence au niveau du contrat de travail. Il s’agit simplement de gestion administrative. La personne concernant l’interrégion verra sa situation et ses missions relativement modifiées. Elle est rattachée à l’Alsace mais continuera à collaborer dans un premier temps en mission d’appui au niveau de la région Lorraine. Son activité se répartira à 80 % en appui pour la Lorraine et 20 % en appui pour l’Alsace. Une discussion est en cours avec cette personne actuellement. La délégation SUD demande quelles sont les conséquences en termes de déplacements. Le président répond que cette personne devra se déplacer un jour par semaine en Lorraine pour effectuer le suivi de production. Son lieu de travail reste à Colmar. Il rappelle que la Lorraine est actuellement en sous-effectifs. Le secrétaire évoque des problèmes que rencontrent les personnels d’AT à savoir l’intégration les collègues en CDIC, l’incapacité de la direction à organiser le plan de formation en fonction des besoins des membres de l’équipe, l’absence de communication. Il rappelle pour exemple la réunion avec Monsieur Boutin du 7 avril. Par ailleurs il semble que le local loué à Guebwiller par AT n’ait pas été assuré en bonne et due forme. La délégation SUD ajoute que l’AFPA aurait présenté au bailleur un « faux » contrat d’assurance concernant ce local. Page 9 sur 17 Le président répond que la direction est prête à intégrer les collègues en CDIC en fonction des consignes qui seront données au niveau national. Il note l’importance d’organiser le plan de formation en fonction des besoins des membres de l’équipe d’AT. Il découvre la question de l’assurance du local. Il rappelle qu’il avait demandé que le bail soit signé par le national, ce qui déclenchait automatiquement une assurance du local. Il vérifiera ce qu’il en est précisément. Le secrétaire insiste sur la nécessité d’un management plus positif et dynamique de l’ensemble de l’équipe. La délégation FO rappelle qu’il n’y a aucun retour actuellement sur les entretiens annuels. Le président répond que la campagne des entretiens de Développement Professionnels 2013 n’a pas été réussie. Il souhaite repartir à zéro et proposera un bilan ultérieurement. Actuellement le taux de réalisation des entretiens annuels est à 80 % environ. Par ailleurs il a recadré le fonctionnement de la revue RH et insiste sur le fait que cette revue et ces entretiens soient conclusifs. En tant que DRH il réalisera les entretiens annuels des salariés en décharge d’activité par cumul de mandat. La délégation FO constate que des salariés de la ligne RS n’ont eu aucun retour de leurs entretiens annuels de 2013 et de 2012. Le secrétaire ajoute que des salariés d’AT n’ont toujours pas eu de retour de leur entretien annuel 2013. Retour sur la réunion nationale des médecins du travail Le président fait retour de la réunion des médecins du travail qui a eu lieu à Montreuil le 27 février 2014. 4 points ont été traités. En ouverture de séance le DRH National a présenté la situation générale de l’AFPA. Ensuite un tour de table a été organisé au cours duquel les médecins ont évoqué les RPS (en précisant que l’exposition était moins forte qu’au temps du plan stratégique, avec cependant une grande variation selon les régions), l’inquiétude des salariés concernant l’avenir de l’AFPA, les réclamations récurrentes concernant les difficultés d’utilisation de SIHA, les surcharges de travail, les manques de moyens, des stagiaires de plus en plus difficiles, avec des pathologies d’ordre psychiatrique, les risques de type routier, les burn out y compris pour les MF. L’aspect positif qui a été souligné est l’intérêt du retour à un management de proximité grâce à la restauration de la fonction de directeur de centre, et l’intérêt pour ce genre de rencontre au niveau national avec le DRH. Un autre point concernait l’utilisation du logiciel Everest qui est un outil d’analyse statistique. A été abordée la question de l’intégration des RPS au niveau du Document Unique et des plans d’actions de prévention. 2/3 des régions ont fait ce travail. 1/3, dont l’Alsace, vont le faire. Une méthode sera utilisée en Alsace concernant l’analyse des risques. Cette méthode est développée par le cabinet Convergence avec la collaboration de plusieurs universités. Cela fera l’objet de futurs échanges en CRE et avec les CHSCT. Un dernier point a été abordé concernant l’inaptitude médicale avec un exposé par le service juridique et l’évolution de la jurisprudence sur ce sujet. La délégation FO demande si les CHSCT seront destinataires du compte rendu de cette réunion. Le président répond que cela est possible. Page 10 sur 17 Projet Magellan Le président explique que Magellan est un projet national piloté par la ligne RS. Il s’agit d’une expérimentation d’une nouvelle formule d’ERE, en réponse aux financeurs, à savoir le CRA, l’AGEFIPH, l’AGEFOS, quant à l’amélioration du taux de placement des stagiaires à l’issue des formations. Cette expérimentation sera faite dans 4 centres dont Strasbourg, Reims et Lardy. C’est un projet global de posture de recherche d’emploi tout au long du parcours proposé aux stagiaires, en 6 étapes, depuis la prescription jusqu’à la sortie de la formation. Ce projet comporte 2 services : un service orienté bénéficiaires et un service orienté entreprises. Les bénéficiaires disposeront d’outils comme les CV en ligne, les cartes de visite, les portes-folio, des moteurs de recherche, des outils de mise en relation automatique entre l’offre et la demande. Les entreprises disposeront d’informations comme les offres de stages, les contrats de professionnalisation, les événements de type job dating, le calendrier des sorties de formation. Il est prévu également un fonctionnement en réseau avec PE, les missions locales, les maisons de l’emploi et les branches professionnelles. La délégation FO demande si la direction revient maintenant sur un recrutement classique concernant le poste d’animateur ERE. Le président répond qu’il s’agit plutôt d’un poste en classe 10 de type consultant ou chargé de recrutement. Il s’agit d’effectuer de l’accompagnement de projets professionnels, d’animer un réseau de partenaires, de recueillir des offres d’emplois. La délégation FO demande quelle est la durée de cette expérimentation et si celle-ci sera ensuite généralisée. Le président répond que la durée n’est pas définie formellement. Cette expérimentation sera généralisée si les résultats sont positifs. Cependant la décision sera prise au niveau national. M BERNEDE interviendra en CRE pour présenter cette expérimentation. Le secrétaire demande ce qu’il en est du recrutement pour le poste d’animateur de l’ERE de Colmar et ce qui est prévu pour le recrutement de l’expérimentation à Strasbourg. Il estime que la direction devrait privilégier un recrutement interne afin de permettre à des collègues de pouvoir évoluer. Or, des collègues intéressées par ce poste ont été dissuadés par la direction de postuler. Cela n’est pas normal. Le président répond que 2 candidats ont été évalués pour le poste de Colmar ; il leur notifiera prochainement les résultats. Quant à Strasbourg, il est prévu le recrutement d’un animateur sur un profil de classe 10. Les candidats ayant postulé pourront être revus. Le recrutement est interne et externe. Concernant les collègues qui auraient été dissuadés par la direction, le président propose de les recevoir pour échanger sur leurs candidatures. Le secrétaire estime que la direction devrait remettre les compteurs à zéro et informer l’ensemble du personnel d’Alsace de ce projet afin que tous les collègues intéressés puissent postuler. Actuellement tout se passe de manière informelle. Page 11 sur 17 La délégation CFDT insiste sur le fait qu’un accompagnement minimum devrait être possible pour les collègues qui n’auraient pas tout à fait le profil requis. La délégation SUD constate que Magellan est intégré dans les parcours de formation. Cela signifie que les formateurs devraient être informés sur ce nouveau dispositif. Par ailleurs, il y a une confusion des rôles entre l‘AFPA et PE. L’AFPA est concernée par la formation des bénéficiaires et PE par leur placement. Ou alors, si l’accompagnement à l’emploi en cours de formation est imposé, il faudrait intégrer l’AFPA dans PE, ce qui serait plus cohérent. Dans le cadre de cette expérimentation l’AFPA prend l’engagement auprès des financeurs concernant le placement alors que cela n’est pas de son ressort. En effet, l’AFPA n’a aucune influence sur le nombre et la qualité des offres d’emploi. L’AFPA n’a à rendre compte que de la qualité de ses formations. La délégation CFDT demande jusqu’où peut-on aller dans le contrôle des stagiaires et de leurs démarches. Par ailleurs, cette prestation devrait être valorisée et rémunérée en tant que telle. De plus, cela peut avoir des conséquences au niveau du recrutement. En effet, l’AFPA peut limiter les risques en refusant des candidats qui ont trop de difficultés pour trouver un emploi. Si le taux de placement est vérifié un an après la sortie de la formation, cela signifie-t-il que les financeurs ne paieront les formations seulement un an après leur réalisation ? La délégation FO fait part de son scepticisme par rapport à cette nouvelle orientation de la mission de l’AFPA. Par ailleurs, elle s’interroge sur le devenir des collègues qui ne souhaiteraient pas évoluer dans le sens de cette nouvelle organisation. Elle dénonce l’inégalité du positionnement du poste d’animateur, à savoir en classe 9 pour Colmar et en classe 10 pour Strasbourg. Le secrétaire s’interroge sur la volonté de la direction de faire fonctionner la convention avec PE. Cette expérimentation est finalement sensée pallier la carence de PE. Le président répond qu’il entend les remarques. Cependant on ne peut pas raisonner de manière aussi binaire. Il ne s’agit pas de se substituer à PE mais d’inscrire les actions de formation dans la finalité qui est le retour à l’emploi. Il s’agit d’une ambition renforcée concernant le placement. Le secrétaire insiste sur la nécessité pour la direction d’être transparente dans le recrutement de l’animateur dans le cadre de cette expérimentation. Il demande qu’il y ait une égalité de traitement des candidatures. Le président répond qu’il a relancé les candidatures. Il y avait 4 candidatures. Maintenant il n’y en a plus qu’1. Il demande aux membres du CRE de l’informer de l’existence des autres candidatures qui ont été évoquées. La délégation SUD précise qu’elle est prête à transmettre les noms des postulants sous réserve de l’accord de ces derniers. Page 12 sur 17 Par ailleurs, dans le cadre des informations du président, celui-ci précise qu’il souhaite aborder la question des futures élections des CHSCT, dont l’échéance se situe le 16 mai. Il convient de prévoir de réunir les collèges désignatifs pour les CHSCT de Colmar et de Mulhouse. Il vérifiera ce qu’il en est concernant le CHSCT de Strasbourg, compte tenu du fait que les dernières élections de cette instance ont été annulées. A l’issue de cet échange, il est convenu que la direction convoque les membres des collèges désignatifs pour les élections des membres des CHSCT de Colmar et Mulhouse le 5 juin à 9 heures à Colmar. Informations du secrétaire Engagement clôture des comptes 2013 (AXIA) Le secrétaire confirme l’engagement pris avec AXIA pour clore les comptes 2013. Cette clôture est en cours de finalisation. Les comptes 2013 devraient pouvoir être présentés prochainement. Attribution d’aides financières Il a été décidé d’attribuer la somme de 150 €, par solidarité, à Mme Annette LEQUIN, suite au décès de son époux, ainsi qu’à M René BENE, suite au décès de son épouse, afin de participer aux frais d’obsèques. Mandatement d’un représentant du CRE au Conseil d’Administration de l’IRCOS M Patrick MAGNAN a assuré jusqu’à maintenant le lien entre le CRE et l’IRCOS en tant qu’élu du CRE et en tant que membre du conseil d’administration de l’IRCOS. Il souhaite poursuivre cet investissement en lien avec la commission ASC, dont il fait toujours partie. N’étant plus élu du CRE, M Patrick MAGNAN doit être désigné officiellement par le CRE pour poursuivre son mandat de membre du conseil d’administration de l’IRCOS. La délégation CFDT demande quelles sont les éventuelles conséquences pour le CRE d’une telle nomination. La délégation SUD précise qu’il n’y a aucune conséquence en termes d’engagement du CRE par rapport à l’IRCOS. Le secrétaire précise qu’un mail d’information concernant ce point a été envoyé à l’ensemble des membres du CRE, pour avis, préalablement à cette réunion. A l’issue des échanges il est convenu de mandater M Patrick MAGNAN comme représentant du CRE au conseil d’administration de l’IRCOS. La délégation CFDT s’interroge sur les modalités d’engagement de dépenses du CRE. Page 13 sur 17 Le secrétaire propose une suspension de séance afin que les délégations puissent échanger entre elles sur cette question. En reprise de séance, le président poursuit le déroulement de l’ordre du jour. 4. Information sur la médecine du travail (consultation en mai) Le président explique que le dossier concernant la réorganisation du service de médecine du travail n’est pas prêt. Le problème de l’agrément pour le département 67 n’est toujours pas réglé. 2 hypothèses sont envisagées : 1) Adhésion à un service interprofessionnel de médecine du travail, ce qui entraine le licenciement du médecin du travail, Mme KANTER. 2) Procédure dérogatoire qui consiste en un agrément au niveau régional à titre exceptionnel. Cette solution bénéficie d’un regard favorable des médecinsInspecteurs du travail. Pour rappel l’agrément régional s’applique pour un minimum de 500 personnes. Les effectifs actuels de l’AFPA Alsace sont de 270. Cette solution nécessite l’accord de Mme KANTER, qui devra se déplacer sur les 3 centres. Le CRE sera consulté sur les deux projets, avec un éclairage en termes économiques. Si l’agrément au niveau régional est retenu cela nécessitera la remise aux normes des 3 cabinets médicaux. La plate-forme patrimoine est en train de chiffrer le coût de ces travaux. En ce qui concerne l’accueil des stagiaires mineurs, la procédure est allégée. Il suffit d’un agrément global sur un plateau technique, dont la durée de validité est de 3 ans, et d’un signalement auprès de la DIRECCTE de l’identité des stagiaires concernés, avec l’avis d’aptitude de la médecine du travail de l’organisme de formation. Le nombre de stagiaires mineurs accueillis à l’AFPA est d’environ 200 par an. Il est intéressant pour l’AFPA de continuer à accueillir ce type de stagiaires dans la mesure où cela correspond également aux demandes du CRA et des missions locales. Le président reviendra auprès du CRE pour une consultation sur ce dossier. 5. Présentation de la Plateforme de Gestion des Mobilités Le président explique que la plate-forme de gestion des mobilités se substitue au dispositif itinérant et aux demandes de recrutement OPTEX des CDD. Il s’agit d’une gestion unique de ressources transitoires. L’objectif est de diminuer le recours aux CDD et de proposer de l’activité aux formateurs qui sont actuellement en sousactivité. La délégation FO demande des précisions quant à la notion de sousactivité. Le président répond qu’il faut distinguer « sous-production » de « sous-activité ». Un formateur en sous-production est un formateur qui accueille un nombre insuffisant de stagiaires par rapport au seuil de rentabilité. Un formateur en sous-activité est un formateur qui a en alternance des périodes d’activité et d’inactivité (trous de système). La délégation FO s’interroge sur le fait que cette plate-forme de mobilité ne soit destinée qu’aux formateurs. Il y a des cas par exemple de mobilité en cuisine à Colmar où la direction a demandé à un agent d’apporter du renfort à Strasbourg, sans qu’aucune règle en termes de GPEC ne soit respectée. Rien n’a été contractualisé. Page 14 sur 17 Le président répond que la plate-forme de mobilité concerne en priorité les formateurs. En ce qui concerne la question évoquée pour le personnel de cuisine, la direction travaille sur une meilleure organisation de remplacement, en particulier sur la gestion des horaires. Il est à noter par ailleurs que le nombre mini des ETP pour faire fonctionner un service de restauration et de 3,5. Or, à Colmar l’effectif est actuellement à 7. Cela signifie qu’il n’y a à priori pas de surcharge pour les collègues de ce service. La délégation FO constate en tout cas que pour le centre de Colmar, la gestion des remplacements pour maladie n’est pas bien organisée et la répartition de la charge de travail retombe sur les 1 ou 2 aides de cuisine. Compte tenu du temps imparti, il est convenu de reporter ce point à la prochaine réunion du CRE. 6 Point d’avancement projet Industrie (Y. Mougey) – Ingénieur formation industrie Monsieur MOUGEY, ingénieur formation industrie, expose le point d’avancement du projet industrie. L’objectif est de mettre à niveau les plateaux techniques et d’en mutualiser les équipements, le tout en lien avec la modularisation des formations. Il y a 4 projets, c’est-à-dire un projet par centre. Mulhouse : le projet industrie concerne les sections AFI, CIMA, TPI qui seront regroupées sur un même plateau, au 4ème étage. Une salle de cours est prévue avec l’équipement informatique et un équipement pour les CIMA et TPI. Une 2ème machine à vocation agroalimentaire a été installée. Il est prévu 6 postes de travail pour le conditionnement de produits. Le 4ème étage sera entièrement réorganisé, avec aménagement de cloisons vitrées et amovibles. Soultz : 2 machines à commande numérique ont été réceptionnées en vue d’une réorganisation complète du plateau MQEI, TPI, l’usinage étant appelé à se développer. 8 machines sont fonctionnelles et seront modifiées avec des règles numériques. Il est prévu de développer la formation d’opérateur régleur usineur (ORU). Un gros travail a été effectué par les formateurs et il faut noter une belle dynamique de l’équipe. Le plus gros est mis en place. Il reste à prévoir le traçage au sol des allées de circulation et des zones de travail. Il est prévu également l’installation de 4 cabines en soudage pour les MQEI, une amélioration du système d’extraction de l’air. Colmar : la métallerie a été déplacée. L’atelier est maintenant disponible. Il est prévu l’installation d’une section AFEM. La finalisation devrait être rapide car le matériel arrivera très prochainement. La délégation FO demande ce qu’il en est du déménagement des 2 machines de la préparatoire vers la métallerie. Monsieur Mougey répond que la commande est passée et le plan d’implantation est prévue. Strasbourg : le projet est plus important dans la mesure où il bénéficie d’un financement FEDER. Cependant c’est le moins avancé. Le service du patrimoine est concerné par ce projet. L’objectif est de regrouper les activités du secteur industrie et de mutualiser les moyens. Cela concerne les sections AFI, CIMA, TPI, TMI. Il s’agit d’utiliser au maximum les moyens dont dispose l’AFPA. Certains équipements sont vétustes. Certaines machines doivent être réformées. Page 15 sur 17 La délégation CFDT constate qu’il est prévu de mutualiser les matériels, mais qu’en est-il de la mutualisation des compétences des formateurs ? Monsieur MOUGEY répond que le fait de travailler ensemble permet des échanges et un enrichissement des compétences. Il en est de même pour les stagiaires. Certaines choses sont mutualisables au niveau des formateurs. C’est aux MF d’organiser le fonctionnement de leurs équipes. Le président explique que ce projet s’intègre dans la gestion de la problématique de sous-activité, dans la mise en œuvre de la modularisation et dans l’adaptation des plateaux techniques aux diverses commandes. Le plus compliqué est la restructuration des plateaux techniques. Il faut rendre le dispositif de formation le plus souple possible. Il en est de même pour les ressources humaines. Il y a des modules transverses que pourront animer certains formateurs de manière indifférenciée. La délégation SUD demande si un recensement des compétences effectué par la direction. a été Le président répond que, sur Mulhouse, une cartographie des compétences est en cours d’élaboration. Les formateurs sont positionnés en fonction de leurs compétences et de préférence en binôme. Ce sont les modules transverses qui permettront d’obtenir une certaine souplesse et pourront rendre possible le partage de compétences des formateurs. Monsieur MOUGEY donne l’exemple de ce qui se passe à Mulhouse, où 2 groupes distincts de stagiaires, dont un groupe franco-allemand, travaillent ensemble ponctuellement en salle de cours. Ce fonctionnement est le résultat de proposition des formateurs. La délégation CFDT demande dans quel délai sera mis en place du projet de Strasbourg. Monsieur MOUGEY répond qu’il ne connait pas la date de mise en place dans la mesure où le montage est complexe et où le service du patrimoine doit intervenir. Le président précise qu’il s’agit du projet global « Polygone » pour lequel ont été sollicités des financements diversifiés dont le FEDER, le CPER et des fonds propres. Le financement par le FEDER entraine comme contrainte de faire un appel d’offres pour désigner un maître d’œuvre qui fera ensuite les consultations pour l’ensemble des corps d’états concernés. La mise en œuvre est prévue jusqu’en fin 2015. La délégation SUD demande ce que signifie « zone d’activité autonome des stagiaires ». Monsieur MOUGEY répond qu’il s’agit d’un secteur où chaque stagiaire peut travailler en autonomie sur un sujet particulier. Ce lieu permet aussi des échanges entre stagiaires et du travail en commun. Cela fait partie du cahier des charges du projet « Polygone ». De plus, la direction travaille également d’une manière transverse pour l’ensemble des projets sur la sécurité et l’ergonomie des postes de travail, comme par exemple l’installation d’étaux réglables en hauteur et la standardisation de l’affichage des consignes de sécurité dans les locaux. Un travail est en cours sur ce point avec les formateurs de Soultz. Page 16 sur 17 Le président ajoute qu’il s’agit d’une 1ère étape qui consiste à moderniser les plateaux techniques sur les formations existantes. La 2ème étape réside dans une réflexion prospective concernant l’évolution des marchés et des formations. Cela requiert une analyse d’un point de vue marketing. Cela impactera le schéma d’évolution du dispositif. A titre d’exemple, la direction s’interroge sur l’opportunité de de créer des formations d’horloger ou de décolleteur (Projet Ferette). La délégation SUD s’étonne que ce travail de prospective n’ait pas été fait au préalable. Le président répond que la priorité était surtout d’investir dans la remise à niveau des plateaux techniques sur le dispositif « cœur de métier » et de mettre l’ensemble des équipements en conformité tout en commençant à réfléchir sur l’évolution du dispositif. Cette remise à niveau est imposée par les contraintes de la certification. Il est convenu de reporter à la prochaine réunion, les points non traités, à savoir : 7. Situation de la production à fin mars 2014 (documents joints) Carnet de commande Synthèse production HTS Courbe de présence des stagiaires 8. Consultation congés 9. Suivi des questions Recrutements en cours et mouvements du personnel Situation des personnels du CNEFAD Fin de la réunion François LACROIX Secrétaire du CRE AFPA Alsace Page 17 sur 17
Documents pareils
PV de janvier 2014
COMITE REGIONAL D’ETABLISSEMENT AFPA ALSACE
B.P. 50117 - 67028 STRASBOURG CEDEX