plan de développement des technologies de l`information 2006

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plan de développement des technologies de l`information 2006
PLAN DE DÉVELOPPEMENT DES TECHNOLOGIES
DE L’INFORMATION 2006 – 2009
ORIENTATIONS ET ACTIONS
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
1
Table des matières
Comité directeur
Daniel Jean, technicien informatique (CCL)
Michel Thériault, adjoint à la Direction (CCT)
Sylvain Lefebvre, enseignant, Design intérieur (CCL)
Jacques McCready, analyse informatique (CRL)
Louis Lavoie, directeur des ressources informationnelles (CRL)
Lucie Corriveau, aide pédagogique individuelle (CCJ)
Liza Tremblay, conseillère pédagogique (CCL)
Gilles Meunier, adjoint à la Direction (CCL)
Claude Lacombe, enseignant, Informatique (CCT)
Martin Rainville, technicien informatique (CCJ)
Denis Gallant, conseiller pédagogique (FC)
David Descent, conseiller pédagogique (CCT)
Lexique
CCT
CCL
CCJ
CA
CRL
FC
Collège constituant de Terrebonne
Collège constituant de L’Assomption
Collège constituant de Joliette
Centre administratif
Cégep régional de Lanaudière
Formation continue
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Introduction
Il faut se rendre à l’évidence, les technologies de
l’information (TI) sont désormais incontournables
pour des organisations comme la nôtre.
Les
possibilités technologiques évoluent constamment
et à un rythme qui ne cesse de s’accélérer. Une
organisation qui souhaite maintenir son dynamisme
doit non seulement se tourner de plus en plus vers
les TI mais s’assurer de conserver une qualité
constante de ses infrastructures afférentes et des
outils qu’elle met à la disposition des usagers.
Il importe de se doter d’un plan de développement
des TI tenant compte de plusieurs éléments qui
sont en évolution à l’heure actuelle. Grâce à notre
participation à la SRIC, nous nous tournons de plus
en plus vers des solutions de télé-transactions qui
sont appréciées autant des étudiants que des
enseignants.
Nous commençons à saisir les
possibilités que les TI peuvent nous offrir afin de
mieux servir les uns et les autres dans le contexte
où la distance et l’éloignement sont des éléments qui caractérisent notre région. Un exemple
parmi tant d’autres, l’affichage des absences sur le site Web du cégep est une utilisation des TI fort
appréciée par notre clientèle étudiante.
L’accès à distance à certaines applications informatiques liées à des fonctions de travail poursuit
son développement. L’accès à distance à l’application Outlook ou à la remise des résultats scolaires
est un exemple d’un phénomène qui croîtra avec le temps.
Par conséquent, il est important que le Cégep régional de Lanaudière se dote d’un plan de
développement des TI afin que les investissements en ce domaine soient cohérents avec une vision
partagée par l’ensemble de la communauté collégiale et dans le respect des orientations dégagées
par son Plan stratégique 2004 – 2007.
Le plan de développement des TI abordera donc les secteurs habituels qui composent l’activité
informatique dans une organisation soit :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Les infrastructures réseau
Le parc informatique
Le parc téléphonique
Les systèmes de gestion
L’environnement logiciel
L’enseignement, l’audiovisuel et les TIC
La formation et le personnel
Les équipes techniques
Le support et soutien
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PRINCIPES DIRECTEURS
En concordance avec le Plan stratégique de développement 2004 – 2007 – lequel affirme que « Le
Cégep régional s’engage à déployer les ressources (…) technologiques efficientes nécessaires à un
environnement éducatif et un milieu de vie de qualité. » (I-E), le Plan de développement des TI
favorise des investissements au profit de la pédagogie.
Le Plan de développement des TI s’articule autour du fait que les collèges partagent la vision de
rechercher des solutions communes au développement informatique sans toutefois prôner une
uniformisation absolue des moyens. Les collèges – dans la foulée du Plan stratégique de
développement – sont particulièrement sensibles aux éléments encourageant l’innovation
pédagogique (I-D) tout comme la collaboration et la concertation (III-E) au sein du Cégep régional.
Le Plan de développement tient également en ligne de compte le souhait des collèges de favoriser
une plus grande utilisation des outils déjà existants, tant au chapitre de la pédagogie que de la
gestion. De façon concrète, le plan vise un développement cohérent des TI afin de permettre la
réalisation des objectifs suivants :
Š Doter l’étudiant d’outils informatiques favorisant son apprentissage
Š Supporter les professeurs dans des projets d’innovation pédagogique
Š Favoriser l’utilisation des TI dans les salles de cours.
Les collèges conviennent également des réflexions à tenir sur la gestion des contenus destinés aux
étudiants et à la communauté collégiale en lien avec les outils disponibles. Le déploiement de
moyens informatiques doit se faire dans une perspective de cohésion et de cohérence.
À l’instar du Plan stratégique de développement (II-C), le Plan de développement des TI est sensible
au développement des connaissances du personnel à l’égard des applications informatiques en lien
avec les fonctions de travail.
En devenant un actionnaire de la SRIC depuis plusieurs années, le Cégep régional privilégie
l’utilisation des systèmes de gestion développés par cette société. Dans cet esprit, le Cégep
n’entend pas favoriser le développement et le maintien de systèmes «maison» interfaçant
difficilement avec les outils de gestion actuels et à venir. Le Cégep choisit plutôt de s’investir de
façon importante au sein des comités utilisateurs de la SRIC pour influencer le développement des
applications selon les besoins de notre organisation.
Finalement, le Plan de développement des TI s’article autour du principe de responsabilités
partagées entre le Cégep régional et les collèges dans l’une ou l’autre des sphères d’activités. Si le
Cégep régional a des responsabilités accrues en matière du réseau principal et de services
informatiques communs aux collèges, ces derniers assument un rôle premier quant à l’informatique
liée à la pédagogie. Malgré cette apparence de tri de responsabilités, il n’en reste pas moins
qu’aucun volet de l’informatique ne peut être associé uniquement qu’à l’un ou à l’autre. La
concertation est alors une qualité à rechercher à tout prix pour le bon fonctionnement des services
informatiques offerts aux étudiants et à l’ensemble du personnel.
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A.
Les infrastructures réseau
Les collèges constituants et le centre administratif sont reliés entre eux par une fibre propre au
Cégep régional (« fibre noire ») avec une vitesse de transfert de 1gbs. Dans chacun des bâtiments,
le réseau et ses équipements sont neufs et offrent une vitesse de transfert de 100 mgbs avec la
possibilité d’accroître la vitesse à 1gbs.
Le Cégep régional loue une bande passante pour les transmissions sur Internet. En 2004 – 2005,
celle-ci a été haussée à 4 mgbs comparativement 1,5 mgbs au cours des années précédentes.
Au chapitre des responsabilités, le centre administratif assume la gestion des éléments suivants :
ƒ Le lien réseau entre les collèges en collaboration avec les équipes techniques de chacun des
collèges
ƒ Les relations avec le RISQ
ƒ Les serveurs courriel et Web
ƒ Le coupe-feu (« firewall »)
ƒ Le serveur pour les listes de distribution
ƒ Le serveur administratif pour le centre administratif et la sécurité des données
ƒ Les serveurs propres à la téléphonie, la reconnaissance vocale et la messagerie vocale
ƒ Le réseau local propre au centre administratif
ƒ Les périphériques au réseau (imprimantes)
ƒ Les serveurs pour les cartes à puces et la gestion des cartes à puces en collaboration avec les
équipes techniques dans chacun des collèges
ƒ La création et la gestion des usagers à Repentigny
Au chapitre des responsabilités, les collèges assument la gestion des éléments suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Les serveurs administratifs et pédagogiques et la sécurité des données
Le réseau local propre à chaque collège
La création et la gestion de leurs usagers
Les périphériques au réseau (imprimantes)
Les cartes à puces
Compte tenu de la décentralisation de certaines responsabilités en matière de gestion de réseau, il
est à noter que la nature des réseaux varie d’un établissement à un autre. Ainsi, on retrouve un
réseau Novell à Joliette et à L’Assomption alors qu’un réseau NT est privilégié au centre
administratif et à Terrebonne. Cet état de situation n’a pas une réelle incidence sur la
fonctionnalité optimale des réseaux du Cégep régional.
Au chapitre de la sécurité des données, les collèges font des copies de sécurité sur ruban (« tape
backup »). Toutefois, le centre administratif et le collège constituant de Terrebonne ont mis en
place une procédure permettant un hébergement de copies de sécurité des données du centre
administratif à Terrebonne.
Le recours et les expérimentations en cours quant à l’implantation d’un réseau virtuel à partir des
technologies CITRIX ou encore TERMINAL SERVER viennent bouleverser les pratiques actuelles. Ces
nouvelles technologies permettent un accès à distance aux usagers à leurs applications ainsi qu’à
leurs données. Le réseau ne se limite plus exclusivement au parc présent à l’intérieur des murs
d’un collège. En permettant des connexions externes au réseau du collège, la technologie CITRIX
ou TERMINAL SERVER a pour effet d’augmenter le nombre d’ordinateurs pouvant se connecter au
réseau de façon physique ou virtuelle. Ainsi, dans le cas du personnel enseignant ou encore des
étudiants à Terrebonne, un usager bénéficiera du même environnement informatique (logiciels,
système d’exploitation ou données), qu’il accède au réseau directement à partir du collège ou de
chez lui.
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Analyse :
À l’heure actuelle, le réseau n’offre pas des conditions optimales de sécurité. Il n’est pas segmenté
de façon à circonscrire des anomalies (virus, intrusion) à un seul secteur. Cette situation s’applique
autant aux réseaux locaux (collège) qu’au réseau régional. L’amélioration de la sécurité du réseau
est importante si l’on souhaite par la suite donner une plus grande accessibilité. Finalement, la
fiabilité du réseau – quoique bonne à l’heure actuelle et reposant sur des équipements
contemporains – doit être renforcée afin de minimiser les inconvénients pour notre organisation en
cas de panne. Cette fiabilité est fragilisée à l’heure actuelle en raison de l’absence de pièces de
rechange – rapidement accessibles pour du matériel dispendieux. Force est de constater qu’il n’y a
pas de plan d’entretien préventif et de plan d’urgence advenant une panne réseau.
Indéniablement, le phénomène des accès à distance ou encore le branchement « sans fil » (WI-FI)
aux réseaux locaux prendra de plus en plus d’ampleur. Ces pratiques sont plus à risque pour la
sécurité des réseaux – parce qu’à l’interne – et commandent des investissements en conséquence de
même qu’une responsabilisation des usagers.
Finalement, le cégep a une dépendance importante à l’égard du Réseau informatique scolaire du
Québec (RISQ) comme fournisseur de réseau national et de bande passante Internet. Il faut, par
conséquent, exercer une vigilance à l’égard de la fiabilité et de la capacité de cet organisme
comme fournisseur de services.
Enjeux particuliers :
ƒ La formation des gestionnaires réseau sur ces nouvelles plateformes virtuelles de réseau
ƒ La gestion de groupes importants d’usagers sur les réseaux avec des univers propres à chacun
(images de laboratoires réels ou virtuels)
ƒ L’accès à distance pour des usagers à leurs données et leurs applications
Orientations :
• Améliorer la sécurité des réseaux locaux et du réseau régional – selon les moyens dont le
Cégep dispose – en y consacrant les investissements requis et en prenant des mesures de
resserrement de sécurité.
• Améliorer la fiabilité des réseaux locaux et du réseau régional en y consacrant les
investissements requis – selon les moyens dont le Cégep dispose.
• Augmenter l’accessibilité aux réseaux par le biais de mesures – tantôt conventionnelles,
tantôt innovatrices ce qui veut dire l’évolution vers un réseau ouvert permettant un accès
large, efficace et sécuritaire:
o À distance via le branchement par internet d’ordinateurs personnels des étudiants
et des professeurs
o À l’intérieur des collèges (initialement via branchement avec évolution vers le sansfil
o Accès aux applications (conformément au respect des droits de licence)
o Accès aux répertoires mémoires (en tenant compte des possibilités de DECLIC),
périphériques et autres ressources du réseau
• Améliorer la sécurité des données en y consacrant les investissements requis – selon les
moyens dont le Cégep dispose – et en améliorant les processus.
• Exercer une vigie continue quant à la suffisance de la bande passante pour répondre aux
besoins pédagogiques des collèges.
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Voies d’action :
B.
COLLÈGE
MOYENS RETENUS :
2006 –
2007
CCT
Migration CITRIX - Administration
Migration CITRIX – LaboratoireA-286
Migration CITRIX – LaboratoireA-234
Accès sans fil (WI-FI) – analyse
Rehaussement «switch 1gb» - réseau
CCJ
Rehaussement des panneaux d’interconnexion du
réseau
Rehaussement des serveurs réseau
Terminal server – déploiement
CCL
Terminal server – analyse de solution
Terminal server – déploiement
Augmentation – capacité d’hébergement des
données
Amélioration - gestion et accès aux applications –
Zenworks – analyse
Rehaussement à Novell 7.0
Serveur backup CLAREP – implantation
Accès sans fil (WI-FI) – analyse
CRL
Gestionnaire de licences logiciels – analyse et
implantation
Outil de monitoring réseau
Remplacement VG-200 (Joliette)
Serveur Web – remplacement
2 switchs Catalyst 3550 additionnelles
Serveur Linux
GBIC LX/ZX (têtes de ponts entre bâtiments)
Audit de sécurité – analyse
2007–
2008
2008 2009
Parc informatique
Le Cégep régional de Lanaudière compte un parc informatique de 1 526 appareils répartis selon le
tableau suivant à l’hiver 2004 :
Nature des postes informatiques
Pédagogique
147(incluant
40 terminaux)
284
461
FC
Nombre
(Repentigny
total
)
106
998
Enseignants
15
87
155
4
261
Administratif
21
37
55
8
160
15 (café
internet)
23
Autres
(non attribués encore)
Connexions (Citrix ou Terminal Server)
CCT
CCL
CCJ
Centre
39
8
60
Formation continue (péd. + adm dans 24
les collèges)
Total
215 (14%)
(excluant les
connexions
CITRIX)
60
3
47
411
(27%)
718
(47,5%)
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74
39 (2,5%)
133 (9%)
1 516
7
Ratio enseignants/postes informatiques
CCT
CCL
CCJ
15***
87
155
26
70
142
27
34
69
53
104
211
3,5
1,2
1,4
enseignants/poste enseignant/poste enseignant/poste
*enseignant permanent temps complet, enseignant non permanent temps complet, remplaçant à
temps complet à l’automne 2004
**enseignants temps partiel excluant les chargés de cours et les chargés de cours hors convention à
l’automne 2004
***ne comprend pas les soixante connexions CITRIX disponibles pour un accès à distance et
permettant à un usager enseignant ou étudiant de bénéficier du même environnement logiciel et
informatique que s’il était au collège.
Postes informatiques
Enseignants temps complet *
Enseignants temps partiel **
Total enseignants
Ratio
Ratio étudiants/postes informatiques
Postes informatiques
CCT
147(incluant
CCL
284
CCJ
461
40 terminaux)
Étudiants temps complet *
Étudiants temps partiel **
Total étudiants
Ratio
587
1406
31
25
618
1431
5
5
étudiants/poste
étudiants/poste
*étudiants permanent temps complet en date du 1er novembre 2004
**étudiants partiel en date du 1er novembre 2004
1970
70
2040
5 étudiants/poste
Dans une étude menée en 2004-2005 par la Vitrine APO auprès des cégeps membres de la Vitrine, le
ratio moyen était de 4,7 étudiants par poste. L’étude de la Vitrine APO apporte toutefois des
nuances intéressantes à cette donnée en nous rappelant qu’à l’occasion certains laboratoires sont
dédiés exclusivement à certaines disciplines ce qui a pour conséquent que dans certains
établissements, « le véritable rapport est de 1 ordinateur pour 10 étudiants ».
L’âge des laboratoires, des appareils et la nature de ces appareils varient passablement.
L’inventaire de certains laboratoires a pu être rajeuni grâce à des budgets accompagnant la révision
de programmes. Dans certains cas, de nouveaux laboratoires ont été montés grâce à ces budgets
extraordinaires. Toutefois, il est important de noter que les collèges ne bénéficieront pas toujours
de budgets MAOB additionnels et le rajeunissement des laboratoires exercera une pression
budgétaire croissante.
Au chapitre des responsabilités, les collèges assument la gestion des éléments suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
L’entretien des appareils de leur parc informatique – y compris de la formation continue
Les choix budgétaires et les décisions d’achat
Le nombre de ressources allouées à l’entretien de leurs parcs informatiques
L’élaboration et la réalisation d’un plan de rajeunissement de leurs parcs informatiques
Au chapitre des responsabilités, le centre administratif assume la gestion des éléments suivants :
ƒ L’entretien des appareils de son parc informatique
ƒ Les choix budgétaires et les décisions d’achat pour son parc informatique
ƒ Le nombre de ressources allouées à l’entretien de son parc informatique (y compris le parc de la
Formation continue à Repentigny)
ƒ L’élaboration et la réalisation d’un plan de rajeunissement de son parc informatique
ƒ Fait connaître et conseille les collèges sur des offres particulières du marché
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L’analyse :
L’enjeu de l’accès physique aux laboratoires informatiques est crucial et se pose déjà comme
problématique dans les collèges – tout comme la capacité physique et financière des collèges à
élargir le parc informatique actuel. Bien que la vague de renouvellement de programmes avec de
nouvelles compétences informatiques tire à sa fin, certains programmes renouvelés ou encore de
nouveaux programmes pourraient exiger d’autres ressources informatiques. Des investissements
doivent être consentis pour rajeunir le parc selon les priorités dégagées par le plan de
rajeunissement propre à chaque collège – plan de rajeunissement devant tenir compte des besoins
propres à des catégories de personnel et à des fonctions de travail. Il faut bien sûr mettre au
premier plan de nos préoccupations le fait que toute utilisation accrue des TIC à des fins
d’enseignement amplifiera les besoins en ressources informatiques – autant chez les étudiants que
les enseignants.
De nouvelles technologies, éprouvées par surcroît, se déploient de plus en plus et permettent
d’augmenter la vie utile des appareils. Les collèges devront considérer ces avenues tout comme des
branchements WI-FI lorsque les réseaux auront été suffisamment sécurisés pour ce faire.
Enjeux particuliers :
ƒ L’âge du parc informatique et les coûts afférents au remplacement des appareils
ƒ L’orientation du développement des applications de gestion et son impact sur le parc
informatique
ƒ L’orientation vers un réseau virtuel et son impact sur le parc informatique
ƒ L’équilibre à trouver entre les nouveaux besoins des programmes d’enseignement quant à
l’informatique et les ressources humaines et financières
ƒ L’impact des TIC sur le parc informatique du personnel enseignant
ƒ La disponibilité de laboratoire en nombres suffisants pour les besoins d’enseignement
Orientations :
• Améliorer l’accessibilité des étudiants et des enseignants aux ressources informatiques en y
consacrant les investissements requis – selon les moyens dont le Cégep dispose – et en
prenant des mesures appropriées.
• Faire les investissements nécessaires – conformément au plan de rajeunissement des
équipements propre à chaque collège – afin de maintenir les laboratoires informatiques à
un niveau de performance optimale.
• Explorer et adopter différentes mesures permettant de prolonger le cycle de vie des
appareils – tant administratif que pédagogique.
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Voies d’action :
C.
COLLÈGE
MOYENS RETENUS :
2006 –
2007
CCT
Ajout de postes informatiques dans les locaux
d’enseignants
Analyse des disponibilités des postes étudiants
Remplacement équipements – Administration
Remplacement équipements – A-286
Remplacement équipements – A-234
Remplacement portable – technicien informatique
Remplacement portable – adjoints pédagogiques
Remplacement portable – direction
CCJ
Remplacement équipements – C245/C207
Remplacement équipements – RA334/RA335
Remplacement équipements – BO429/BO429/BE513
Ajout d’équipements – C007 (5 postes)
Nouveau laboratoire – langues
Rehaussement d’équipements – postes enseignants
PII à PIII
Remplacement équipements – BE234/BE316
Administration – passage à «Terminal Server»
(année à déterminer)
CCL
2 nouveaux laboratoires – centres hospitaliers
Rehaussement – lab physique/chimie
Rehaussement – parc administratif
Rehaussement – lab design intérieur
Rehaussement – lab sciences humaines/design
Rehaussement – parc départements
Relocalisation et nouvelle ergonomie des
laboratoires
CA
Remplacement portable – cadre
Remplacement 2 portables – technicien - cadre
Remplacement portable – cadre
Rehaussement écrans (6)
Rehaussement postes informatiques (3)
2007–
2008
2008 2009
Parc téléphonique
Le Cégep régional de Lanaudière est assez unique dans le réseau collégial puisqu’il a adopté un
système de téléphonie en mode IP – c’est-à-dire selon le protocole de transmission sur Internet. Ce
faisant, les appareils téléphoniques des membres du personnel deviennent le prolongement de leur
poste informatique – d’où l’affiliation à faire dans le cadre du plan de développement des TI.
Le tableau suivant indique l’étendue du parc téléphonique à l’automne 2004 :
Postes
téléphoniques
Formation continue
Total
Terrebonne
73
4
77 (16,4%)
L'Assomption
109
4
113 (24%)
Joliette
227
7
234 (50%)
Centre
36
8
44 (9,4%)
Total
445
23
468 (99,8%)
* Postes dans l’ensemble du Cégep régional pour la Formation continue
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Au chapitre des responsabilités, les collèges assument la gestion des éléments suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
L’entretien des appareils téléphoniques et ceux de la Formation continue
Les choix budgétaires, les décisions d’achat et l’allocation des appareils
Le nombre de ressources allouées à l’entretien du parc téléphonique
La création et la gestion de leurs usagers
Au chapitre des responsabilités, le centre administratif assume la gestion des éléments suivants :
ƒ L’entretien des appareils téléphoniques du centre – y compris la Formation continue à Repentigny
ƒ Les choix budgétaires, les décisions d’achat et l’allocation des appareils
ƒ Le nombre de ressources allouées à l’entretien de son parc téléphonique et du système
téléphonique
ƒ Informe et conseille les collèges sur des offres particulières du marché
ƒ Les serveurs propres à la téléphonie, la reconnaissance vocale et la messagerie vocale
ƒ La création et la gestion des usagers propres au centre administratif et à la formation continue à
Repentigny
Analyse :
Le système téléphonique est stable, les équipements passablement récents et toute amélioration de
la performance du réseau sera profitable pour notre système téléphonique. Aucune action
significative n’est à envisager au cours des trois prochaines années.
Enjeux particuliers :
ƒ L’identification dans les années à venir de budgets à même le MAOB de chaque collège et du
centre administratif pour renouveler ou ajouter certains équipements
Orientation :
• Maintenir le niveau actuel de service tout en étant vigilant aux nouveaux besoins des
usagers.
D.
Systèmes de gestion
Depuis la fin des années 1990, le Cégep régional de Lanaudière est membre de la Société du réseau
informatique des collèges (SRIC). Cette société a le mandat de développer les systèmes de gestion
nécessaires à la gestion des affaires courantes du cégep. À ce titre, voici les différents systèmes
développés par la SRIC :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Gestion des affaires pédagogiques (GAP)
Gestion des ressources humaines et paye
Gestion des ressources financières et matérielles
Gestion de l’inventaire
Gestion des approvisionnements
Gestion des locaux
Gestion des comptes clients
Portail Bleumanitou
SPR
La SRIC a également réalisé des partenariats d’affaires permettant aux cégeps d’acheter et de
déployer des modules transactionnels sur le WEB pour le bénéfice des étudiants et des enseignants.
Voici quelques-uns des modules de télétransactions dont dispose le Cégep régional à l’heure
actuelle et qui sont déployés selon les intérêts propres à chacun des collèges:
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Choix de cours interactif
Grille de cheminement scolaire personnalisé
Remise des horaires
Saisie des résultats scolaires et transmission
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Le Cégep régional joue un rôle de plus en plus présent au sein de la SRIC. À titre d’exemple, voici
un état de nos participations au sein de la SRIC à l’automne 2005. Le directeur général et le
directeur des ressources informationnelles sont membres de l’assemblée des actionnaires. Le dg est
membre du conseil d’administration et du comité exécutif.
Un adjoint pédagogique de
L’Assomption a été élu sur le comité des usagers pour GAP, le directeur des ressources humaines sur
le comité des usagers du système « ressources humaines et paye », le directeur des ressources
informationnelles fait parti du comité technologique, la directrice des ressources financières fait
partie du comité des usagers pour le système «finances» et le coordonnateur à l’approvisionnement
celui du module du même nom. Le Cégep joue de plus en plus un rôle de collège-expérimentateur
pour certaines applications. Il est notamment site-pilote pour les modules «Gestion des invalidités»
et «Tâches» du système de gestion des ressources humaines.
Au chapitre des responsabilités, les collèges assument la gestion des éléments suivants :
ƒ La détermination des employés du personnel en lien avec des applications de gestion spécifiques
ƒ Les budgets afférents à la formation de leurs employés
Au chapitre des responsabilités, le centre administratif assume la gestion des éléments suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
La détermination du personnel en lien avec des applications de gestion spécifiques
Les budgets afférents à la formation de ses employés
La création et la gestion des usagers (occasionnel)
Le lien entre les collèges et la SRIC
Le dépannage des usagers
L’hébergement de la base de données et la sécurité des données
Signalons que la SRIC a amorcé un ambitieux plan de migration sur dix ans de ses applications vers
une nouvelle architecture, privilégiant une approche d’applications sur le WEB plutôt qu’en mode
client. Les déboursés du Cégep régional de Lanaudière afférents à ce plan de migration sont
significatifs et militent en faveur d’une utilisation optimale de nos systèmes de gestion – et par
conséquent d’une formation plus adéquate des utilisateurs.
Analyse :
La responsabilité des directions à l’égard de leur système de gestion gagnerait à être plus affinée.
Peu de formations ont été offertes et – sauf erreur – le Cégep régional n’a pas créé de groupes
d’usagers propres à chacun des systèmes permettant une certaine émulation entre les pairs ou
encore l’identification de certains « power users ».
Les prochaines années seront sous le signe du changement et de la révision des processus en lien
avec la nouvelle mouture des systèmes SRIC. Cette nouvelle mouture s’appuie sur d’importants
changements technologiques qui pourraient amener une plus grande dépendance à l’égard du
fournisseur et – dans une certaine mesure – une perte de contrôle sur les applications et la gestion
des données.
Enjeux particuliers :
ƒ Le Cégep doit continuer de s’investir dans la SRIC afin d’influencer le développement et les
priorités de développement des applications
ƒ La formation sur les applications de gestion n’a pas été optimale depuis leur déploiement. Les
rôles et responsabilités à l’égard des formations sont flous.
ƒ Les prochaines années seront sous le signe du changement et de la révision des processus en lien
avec les systèmes SRIC
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Orientations :
• Élaborer et réaliser le plan de formation sur les systèmes SRIC en lien avec le déploiement
de la nouvelle version de chacun de ces systèmes.
• Assumer un meilleur leadership chez les directions concernées en ce qui a trait à
l’utilisation des systèmes appropriés ou encore des modules de Bleumanitou.
• Maintenir une présence importante au sein de la SRIC afin d’influencer et mieux intégrer les
changements à venir dans nos organisations en regard aux applications informatiques.
• Poursuivre l’évolution de nos systèmes en privilégiant l’aspect transactionnel permettant
l’implantation de nouveaux processus en ligne.
E.
Environnement logiciel
L’environnement logiciel comprend les systèmes d’exploitation déployés sur les postes
informatiques, les logiciels compris dans la suite bureautique (Office), des logiciels utilitaires ainsi
que des logiciels en lien avec la pédagogique. Au niveau de l’environnement logiciel, les collèges et
le centre administratif doivent défrayer à même leur budget de fonctionnement le coût des licences
pour les logiciels ou encore assumer ces dépenses à même leur budget MAOB lorsqu’il s’agit d’un
achat de logiciel.
Au chapitre des responsabilités à l’égard de l’environnement logiciel, les collèges assument la
gestion des éléments suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Les choix des logiciels en lien avec la pédagogie
Les choix budgétaires, les décisions d’achat et l’allocation des logiciels
Le nombre de ressources allouées à l’entretien de l’environnement logiciel
Le support aux usagers des collèges pour les logiciels
Le déploiement des logiciels retenus par la formation continue dans les laboratoires dans les
collèges
Au chapitre des responsabilités, le centre administratif assume la gestion des éléments suivants :
ƒ Le lien avec la Vitrine APO pour connaître les programmes particuliers d’achat de certains
logiciels
ƒ La gestion de la licence CAMPUS pour les applications Microsoft
ƒ La gestion de la licence avec McAfee pour les antivirus
ƒ Le déploiement des logiciels retenus par la formation continue pour les laboratoires à Repentigny
ƒ Le support aux usagers à Repentigny
ƒ Les choix budgétaires, les décisions d’achat et l’allocation des logiciels
ƒ Le nombre de ressources allouées à l’entretien de l’environnement logiciel
ƒ L’achat des logiciels pédagogiques communs
On observe plusieurs phénomènes de concertation en vue de rechercher des économies dans le
processus d’achat de logiciels.
Dans les pratiques actuelles, on constate qu’il y a peu de support pour des logiciels en provenance
du Centre collégial de développement du matériel didactique.
Le cégep n’est pas en reste quant au phénomène du logiciel libre de droits (Linux, logiciels de
serveur et logiciels bureautiques). À l’instar de sa voisine, la Commission scolaire des Affluents qui
participe au projet MILLE, certaines applications au niveau des serveurs sont des logiciels libres de
droits (Firewall, antipourriel).
Toutefois, le cégep n’a pas encore déployé des logiciels
bureautiques libres de droits ni le système d’exploitation Linux.
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
13
Analyse :
Tout le volet de l’environnement logiciel soulève la dimension de la contemporanéité des logiciels
mis à la disposition des enseignants et étudiants, du nombre suffisant de licences pour des fins
d’enseignement, de la capacité de répondre à l’ensemble des besoins pédagogiques, la formation
des enseignants sur ces logiciels ainsi que le support bureautique.
En premier lieu, et dans la foulée des visées du plan stratégique où nous préconisons un
environnement pédagogique de qualité, il est souhaitable à notre avis de rechercher à déployer des
versions contemporaines de logiciels qui sont – ou seront – des standards en milieu universitaire ou
sur le marché du travail. Une réserve doit toutefois s’appliquer en matière de système
d’exploitation puisqu’il est préférable dans ce cas précis d’attendre une stabilité et une fiabilité
reconnue avant de déployer un nouveau système d’exploitation à large échelle.
Il est nécessaire d’appliquer dans ce secteur le principe de « l’utilisateur responsabilisé » puisque le
contexte actuel démontre la difficulté de notre organisation à apporter un quelconque support
bureautique aux usagers. L’implantation de nouveaux logiciels à des fins pédagogiques demandés
par des enseignants pourrait comporter l’obligation pour ces derniers de suivre la formation
afférente.
En matière de logiciel libre de droit, il est important de rester éveillé à l’égard de cette tendance.
Les expérimentations dans le secteur de l’éducation et dans le milieu gouvernemental démontrent
que l’implantation d’applications libres de droit ou encore de logiciels du même genre ne sont pas
toujours aussi économiques qu’on pourrait le penser. Le choix du logiciel libre doit être envisagé en
tenant en ligne de compte en premier chef des besoins pédagogiques, des exigences du marché du
travail, la nécessaire compatibilité avec d’autres organisations et doit, au préalable, être analysé et
approuvé par les services informatiques du collège et du Cégep régional en conformité avec le
Règlement sur l’informatique et la téléinformatique.
Enjeux particuliers :
ƒ Les montants budgétaires dans les collèges consacrés au renouvellement des licences ou à l’achat
de nouvelles versions de logiciels
ƒ Le support bureautique ou logiciel aux usagers
ƒ L’émergence du phénomène du logiciel libre et ses impacts positifs éventuels sur notre
organisation
Orientations :
• Déployer des logiciels contemporains en lien avec les besoins pédagogiques et les exigences
du milieu de travail et faire les investissements requis – selon les moyens dont le Cégep
dispose.
• Rechercher des économies d’achat de logiciel en faisant certains investissements.
• Maintenir à jour les systèmes d’exploitation après que leur stabilité et leur fiabilité aient
été éprouvées.
• Déployer des logiciels libres de droits (pour des applications serveurs ou sur le plan
bureautique) dans la mesure où ceux-ci permettent des économies réelles et répondent aux
besoins pédagogiques, aux exigences du marché du travail et à des critères de compatibilité
avec les autres organisations.
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
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Voies d’action :
F.
COLLÈGE
MOYENS RETENUS :
CCT
Dreamweaver – 36 licences
Ébénisterie – deux logiciels
CCJ
Photoshop – achat 30 licences
Autocad – achat 25 licences
Lotus Notes (bureautique) – analyse
Illustrator - analyse
After Effet/Premiere – analyse
CCL
Maintien du budget annuel de location ou
acquisition de logiciel
2006 –
2007
2007–
2008
2008 2009
L’enseignement, l’audiovisuel et les TIC
Depuis plusieurs années, l’enseignement a pu profiter de possibilités technologiques offertes
initialement par l’audiovisuel puis plus récemment encore, par les technologies de l’information et
des communications (TIC). Plusieurs enseignants utilisent aujourd’hui couramment le WEB, des
applications logicielles dont Powerpoint avec l’aide de projecteurs numériques et ce pour leur
enseignement.
Les liens technologiques entre l’audiovisuel et l’informatique sont devenus évidents au fil des
années. Le projecteur numérique est aujourd’hui considéré comme un périphérique à un
ordinateur, portable ou non.
Afin de favoriser l’utilisation des TIC à des fins d’enseignement, les collèges et le Cégep régional
ont réalisé un certain nombre d’opérations. Il faut noter notamment :
ƒ La répartition d’ordinateurs selon des ratios locaux dans les bureaux d’enseignants
ƒ L’acquisition d’un certain nombre de projecteurs numériques et d’ordinateurs portables
ƒ Des activités de formation dans le cadre de PERFORMA ou autre portant sur les TIC et
l’enseignement
ƒ Le déploiement d’un site WEB avec un moteur d’édition conviviale permettant la diffusion de
contenus d’enseignement
ƒ L’expérimentation de la plateforme pédagogique et virtuelle DECclic
ƒ L’allocation de laboratoires informatiques
ƒ Le déploiement d’outils de gestion de laboratoires informatiques
ƒ L’allocation d’espaces virtuels sur les serveurs pédagogiques pour les enseignants
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
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AUDIOVISUEL
Projecteurs
canon
Caméras
numériques
Caméras vidéo
Tables
audionumériques
Portables
TERREBONNE
L'ASSOMPTION
6
14
3
12
3
6
2
3
2 gérés par le
service de la Vie
pédagogique.
• 3 (biblio)
• 1 (Ébén.)
• 1 (Arts Lettres)
• 13
(sciences
nature)
3
4 + 7 (cinéma
seulement)
2
(cinéma
seulement)
5
CENTRE
FC (REP)
1
3
2
1
Disponibles
uniquement
pour l'ensemble
des membres du
personnel.
• traceur
Autres
Total
JOLIETTE
8 disponibles
+ 1 FC
ébénisterie
• 4 ordi MOCN
2 vieux P1
Au chapitre des responsabilités à l’égard de l’environnement audiovisuel et TIC, les collèges
assument la gestion des éléments suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Les choix des appareils et des applications en lien avec la pédagogie
Les choix budgétaires, les décisions d’achat
La maintenance des appareils
Le prêt, la formation et le support aux usagers
Analyse :
Plusieurs facteurs nous mènent vers un mouvement important en matière d’utilisation des TIC dans
nos collèges. L’embauche est de plus en plus accentuée de jeunes enseignants ayant été exposés
au cours de leurs études à l’utilisation des TIC et qui ont déjà apprivoisé ces outils. Les étudiants
ont une certaine familiarité avec des outils axés sur le Web, mais certaines compétences doivent
être raffinées. La plateforme pédagogique DECclic fait dorénavant partie du coffre à outils que
nous pouvons mettre à la disposition des enseignants intéressés. Il faut toutefois être conscient que
le recours de plus en plus étendu à la plateforme pédagogique virtuelle ajoutera aux besoins de
disponibilité du parc informatique pour les étudiants.
D’autres outils sont déjà disponibles nous amenant ainsi à proposer que les prochaines années soient
consacrées à augmenter l’utilisation des outils déjà existants tout en étant à l’écoute de nouveaux
besoins pouvant être exprimés par des utilisateurs plus avancés. L’information, la formation en
matière de TIC et l’accessibilité aux outils sont les clefs d’un plus large déploiement des TIC dans
les collèges.
En matière d’audio-visuel, les pratiques sont un peu floues. Les collèges ont investi des sommes
pour des équipements, mais le support et l’entretien pour ces appareils est de niveau différent d’un
collège à l’autre. En matière de formation sur ces équipements, le Cégep régional n’a pas encore
pleinement adhéré au principe de « l’utilisateur responsabilisé ».
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
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Enjeux particuliers :
ƒ Les montants budgétaires dans les collèges pour l’achat des équipements
ƒ Les ressources liées au support aux usagers et plus particulièrement en matière de formation
ƒ La disponibilité et l’accessibilité des appareils
Orientations :
• Déployer un ensemble de moyens afin de susciter une plus grande utilisation chez les
enseignants des nombreuses ressources TIC disponibles.
• Adopter des mesures et des moyens privilégiant une philosophie de « l’utilisateur
responsabilisé » en matière d’utilisation des équipements audio-visuels.
Voies d’action :
G.
COLLÈGE
MOYENS RETENUS :
CCT
Salle de conférence – multimédia (projet
Bell)
2 nouvelles classes multimédia (projet
Bell)
Ajout multimédia – Local A-280
Ajout multimédia – Local A-268
Ajout multimédia – Local A-288
Renouvellement – projecteurs mobiles
CCJ
Unités mobiles multimédia – achat 10
unités
Nouvelles classes multimédia – projet sous
analyse
Nomination d’un animateur TIC avec
élaboration d’un plan de développement
des TIC local
CCL
Classes multimédia – finalisation
d’implantation
Gestionnaire de contrôle des impressions –
implantation
2006 –
2007
2007–
2008
2008 2009
Le personnel et la formation
La formation du personnel au chapitre de l’informatique – excluant le personnel spécialisé en
informatique – a été plutôt mince au cours des dernières années. Certaines initiatives ont quand
même eu lieu, tantôt de façon collective, tantôt plus ciblée pour quelques personnes. Parmi ces
initiatives, on peut signaler :
ƒ Formation pour l’ensemble du personnel du Cégep régional sur Outlook (formation de base,
formation intermédiaire)
ƒ Formation sur SPR, une application sur la réussite des étudiants, pour du personnel ciblé
ƒ Formation sur des modules de Bleumanitou pour le personnel enseignant
ƒ Formation sur des modules de Bleumanitou pour le personnel administratif
ƒ Formation sur de nouveaux modules SRIC pour du personnel ciblé
ƒ Formation pour du personnel ciblé sur l’édition de contenus sur le nouveau site Web du Cégep
régional
ƒ Formation pour du personnel enseignant sur la plateforme pédagogique DECclic
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
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ƒ Certaines formations pour du personnel enseignant dans le cadre de PERFORMA
ƒ Formations sur de nouvelles technologies pour les enseignants dans le cadre d’ateliers lors de la
journée pédagogique commune
ƒ Formation sur les outils de recherche disponibles à la bibliothèque
N’empêche que plusieurs conviendront que les connaissances du personnel – autant administratif
qu’enseignant – au chapitre de l’informatique ne sont pas optimales.
Au chapitre des responsabilités à l’égard de la formation, les collèges assument la gestion des
éléments suivants – de concert avec la Direction des ressources humaines :
ƒ L’allocation budgétaire – hors des montants normatifs prévus dans les conventions – en lien avec
les besoins identifiés
ƒ L’identification des besoins de formation
ƒ La libération aux fins de la formation
Analyse :
Le perfectionnement et la formation du personnel sont des éléments essentiels de notre
organisation comme l’affirme d’ailleurs notre plan stratégique (II-C). En matière informatique,
plusieurs conviendront que les investissements au cours des premières années d’implantation du
Cégep régional ont été canalisés vers des infrastructures informatiques nécessaires pour les besoins
de la pédagogie et de l’administration. La formation n’aura pas été au premier plan des
préoccupations.
Une recension des besoins de formation a été réalisée par la Direction des ressources humaines,
mais aucun plan précis de formation n’a encore résulté de ce travail. Pour les uns, une formation
fondamentale en informatique presse, pour les autres, des formations spécifiques apparaissent
davantage pertinentes. Devant des besoins aussi disparates, les normes budgétaires standards et
conventionnées apparaissent insuffisantes.
Il importe de rappeler que la responsabilité première en matière de formation repose sur l’employé
et son supérieur immédiat. L’un et l’autre doivent identifier et convenir des éléments de formation
en lien avec les fonctions de travail et nécessaires au développement de l’employé.
Enjeux particuliers :
ƒ Analyse des besoins de formation
ƒ Les disponibilités budgétaires pour des projets de formation
ƒ La responsabilité de la formation
Orientations :
• Préciser formellement les responsabilités de formation en matière informatique, TIC,
bureautique et systèmes de gestion au sein du Cégep régional.
• Élaborer annuellement un calendrier de formations privilégiant les besoins informatiques
d’abord à vocation pédagogique et ensuite administrative.
• Dégager les ressources financières nécessaires pour réaliser l’ensemble du calendrier des
formations.
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Voies d’action :
COLLÈGE
MOYENS RETENUS :
CCT
Inventaire des besoins de formation du
enseignant et élaboration d’un
conséquence
Inventaire des besoins de formation du
administratif et élaboration d’un
conséquence
Réalisation du plan de formation
personnel
plan en
Inventaire des besoins de formation du
enseignant et élaboration d’un
conséquence
Inventaire des besoins de formation du
administratif et élaboration d’un
conséquence
Réalisation du plan de formation
personnel
plan en
Inventaire des besoins de formation du
enseignant et élaboration d’un
conséquence
Inventaire des besoins de formation du
administratif et élaboration d’un
conséquence
Réalisation du plan de formation
personnel
plan en
CCJ
CCL
CA
H.
2006 –
2007
2007–
2008
2008 2009
personnel
plan en
personnel
plan en
personnel
plan en
Inventaire des besoins de formation du personnel
administratif et élaboration d’un plan en
conséquence
Réalisation du plan de formation
Les équipes techniques
Plusieurs équipes techniques sont déployées afin de répondre aux besoins en TI et en audiovisuel du
Cégep régional.
Personnel pour l’année 2004 – 2005*
Personnel (ETC)
Terrebonne L'Assomption
Joliette
Centre
Technicien informatique
1
2
2,6
2
Professionnel
0
0
1
Technicien/magasinier audio-visuel
0
1
0
Total
1
3,6
3
*La Formation continue défraye des imputations pour du support informatique dans les collèges et
au centre administratif.
Le domaine de l’informatique étant ce qu’il est, la plupart des employés ont des responsabilités et
des champs d’expertise très spécifiques. Ainsi, une technicienne au centre administratif a la
responsabilité de la gestion de la base de données Oracle, des applications de la SRIC et du support
aux usagers. Dans chaque collège, un technicien aura une responsabilité particulière quant à la
gestion du réseau. Les projets de développement en informatique sont habituellement analysés et
opérationnalisés par le professionnel. Certains techniciens ont une responsabilité spécifique à
l’égard de l’entretien du parc informatique. Signalons que les techniciens sont appelés à offrir un
peu de formation auprès des employés, notamment – par exemple à Joliette – par le biais d’ateliers
pratiques.
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
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La Direction informatique recherche une certaine cohésion dans les opérations informatiques tout
en étant à l’affût de certaines opportunités qui pourraient être bénéfiques pour les collèges. Ainsi,
un comité régional informatique est opérationnel depuis deux ans et permet aux techniciens des
collèges de se rencontrer et d’échanger sur des problèmes communs ou encore des pratiques à
développer.
Au chapitre des responsabilités à l’égard des équipes techniques, les collèges assument la gestion
des éléments suivants :
ƒ L’identification des besoins de formation des techniciens du collège
ƒ La libération aux fins de la formation
ƒ L’allocation budgétaire – hors des montants normatifs prévus dans les conventions – en lien avec
les besoins identifiés
ƒ La gestion quotidienne des opérations informatiques au collège
ƒ Le développement de certaines applications
Au chapitre des responsabilités à l’égard de son équipe technique, le centre administratif assume la
gestion des éléments suivants :
ƒ L’allocation budgétaire – hors des montants normatifs prévus dans les conventions – en lien avec
les besoins identifiés
ƒ L’identification des besoins de formation des employés informatiques au centre
ƒ La libération aux fins de la formation spécialisée
ƒ La gestion quotidienne des opérations informatiques au centre
ƒ La création d’outils permettant de faciliter les opérations entre des serveurs régionaux et la
création de comptes d’usager dans les collèges
ƒ Le support technique aux équipes techniques des collèges pour des opérations centralisées
ƒ Le développement de certaines applications
Certains enjeux particuliers se dégagent pour les prochaines années soit :
Les disponibilités budgétaires pour des projets de formation
L’absence de redondance d’expertise dans les équipes
L’absence d’une réelle coordination régionale
La régionalisation des ressources informatiques
ƒ Le transfert d’expertise
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Orientations :
• Élaborer et réaliser un plan de formation spécialisée pour les techniciens informatiques
ainsi que le professionnel
• Permettre des formations particulières de certains techniciens pour supporter
l’implantation de technologies innovatrices
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Voies d’action :
I.
COLLÈGE
MOYENS RETENUS :
CCT
Formation – Windows 2003
Formation – CITRIX avancé
Formation – Windows Longhorn
CCJ
Formation – Terminal Server
Remplacement temporaire d’une technicienne
CCL
Formation Zenworks – Terminal Server
Formation Novell
Autres formations
CA
Formation Windows 2003/Linux
Formation Sécurité des réseaux
Formation accès sans fil
2006 –
2007
2007–
2008
2008 2009
Le support et soutien
Nous avons déjà fait valoir dans les pages précédentes le fait que le support aux usagers était à
l’heure actuelle déficient dans plusieurs secteurs : support en matière de bureautique, support en
matière d’initiation au maniement des appareils audiovisuels, support aux étudiants à l’amorce de
leurs études collégiales. De façon générale, bien que les collèges aient – de façon plus ou moins
prononcée selon les cas – établi des balises et communiqué celles-ci à leur personnel, on ne peut
pas clairement affirmer que le Cégep régional et ses collèges ont établi une entente de support et
de soutien avec les usagers (« Service level agreement »). S’il existe des ententes de service avec
la SRIC et les modules transactionnels de Bleumanitou, le RISQ ou encore DECclic, les paramètres
de celles-ci ne sont pas connus des usagers.
Ainsi, une panne de bande passante du RISQ seraitelle rétablie à l’intérieur de 4 heures ? 12 heures ? 24 heures ? La même question peut se poser
pour une panne venant affecter un laboratoire pédagogique, le réseau d’un collège ou un accès à
distance.
Parallèlement, il faut se questionner sur le niveau de support qu’on entend accorder selon les
différents services informatiques qui sont offerts. S’il est fondamental que le réseau informatique
d’un collège soit pleinement fonctionnel entre 7 h 30 et 22 h, sa fonctionnalité est-elle aussi
cruciale entre 23 h et 7 h du matin ? Au cours du week-end ? Une panne des services Internet
(serveur de courriel, serveur Web) est-elle inacceptable durant les week-ends ? L’accès VPN doit-il
être fonctionnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ? Selon les réponses souhaitées à chacune de ces
situations, le phénomène des ressources (humaines ou technologiques) à y consacrer est
directement interpellé.
L’informatique est une composante essentielle du fonctionnement de nos organisations. L’ampleur
de la croissance des produits informatiques à entretenir, à supporter ainsi que les exigences des
usagers font que les services informatiques doivent être – à l’heure actuelle – constamment en
éveil. Cette situation ne tend pas à se résorber puisque le déploiement de nouvelles fonctionnalités
pour l’accès à distance et des modules transactionnels ajoutent encore à la responsabilité.
Certains enjeux particuliers se dégagent pour les prochaines années soit :
ƒ Une entente de services entre les usagers et les services informatiques
ƒ Une adéquation entre le niveau de support requis ou souhaité et les ressources (technologiques
ou humaines) déployées
ƒ La recherche de partenariats au chapitre des ressources informatiques
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
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Orientations :
• Élaborer une entente de services (« Service level agreement »)
pour les services
informatiques offerts aux usagers (étudiants et le personnel) ce qui veut dire l’implantation
graduelle d’une politique de support efficace et transparente comprenant :
- La mise en place d’une plage de support
- La définition et mesure des indicateurs de performance du réseau
- L’implantation d’une procédure de gestion des pannes incluant
ƒ signalisation, prise en charge, résolution et suivi
ƒ objectifs de délais de prise en charge d’une panne
ƒ objectifs de temps de résolution
- Une amélioration constante de la performance du réseau
• Faire les investissements nécessaires pour permettre une adéquation entre le niveau de
support requis et les ressources technologiques ou humaines déployées au chapitre de
l’informatique
• Préciser et améliorer les mécanismes d’une réelle coordination régionale
Adopté par le conseil d’administration – 6 février 2006
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