Terre-Neuve - Banque Nationale
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TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR BUDGET 2016 Économie et Stratégie 14 avril 2016 Des décisions fortes pour réduire les graves défis budgétaires Faits saillants Le déficit du budget 2015-2016 est maintenant chiffré à $2.2 milliards soit 7.3% du PIB – dans les deux cas, un record. Le déficit a été légèrement supérieur au double de ce qui avait été prévu il y a un an et est un peu plus important que dans la mise à jour de décembre. En proportion du PIB, le déficit 2015-2016 est quatre fois plus grand que le plus lourd de tous les autres déficits provinciaux. Avec le statu quo, le déficit de la province aurait atteint $2.7 milliards en 2016-2017, mais les décisions budgétaires énergiques (une série de hausses d’impôts et de taxes, certaines restrictions de dépenses) feront baisser le déficit à $1.8 milliard en 2016-2017 soit 6.2% du PIB. Un plan budgétaire de sept ans prévoit d’autres progrès sur le front du déficit. Le budget présente un profil de déficit « rajusté » et un objectif budgétaire très ambitieux, ce dernier laissant entrevoir un retour à l’équilibre sur sept ans (d’ici 2022). Le budget 2016 contient un certain nombre de mesures initiales pour remédier aux difficultés financières de la province. Une série de mesures concernant les revenus (dont un hausse de la taxe de vente et de l’impôt sur le revenu, un prélèvement temporaire pour lutter contre le déficit et des augmentations de certains droits) devraient faire rentrer quelque $860 millions supplémentaires une fois qu’elles seront entièrement appliquées. Par ailleurs, la province recense les économies possibles du côté des dépenses, ayant déjà fait quelques bons progrès initiaux. La province doit injecter un investissement supplémentaire de $1.3 milliard dans Nalcor, en raison notamment des dépassements de coûts et des retards à Muskrat Falls. En général, d’autres mesures budgétaires sont à prévoir, notamment lors de la mise à jour budgétaire de l’automne de cette année (qui prendra plutôt la tournure d’un mini-budget). Cet important déficit budgétaire implique une augmentation de la dette nette de $2.3 milliards en 2015-2016, qui terminera l’année à $12.6 milliards, soit 42% du PIB. Une augmentation de plus de $2.0 milliards est prévue pour le présent exercice, ce qui portera le ratio dette/PIB à près de 50%. L’alourdissement du fardeau de la dette implique une charge d’intérêts plus importante à l’avenir, puisque les coûts de service de la dette devraient augmenter de plus de 55% d’ici l’exercice 2022. La détérioration des paramètres du budget/de la dette a contribué à des pressions sur la note de crédit. La province a été rétrogradée par S&P en janvier et S&P, Moody’s et DBRS lui attribuent actuellement des perspectives négatives. Bien que les besoins d’emprunts bruts ne soient pas aussi importants que ce qui avait été suggéré en décembre, à $3.4 milliards, ils restent relativement lourds pour une province de cette taille. Néanmoins, les craintes des investisseurs ont diminué par rapport au début de l’année, grâce en partie au succès démontré de la province dans la mobilisation de $2 milliards de financements à terme ces derniers mois. 1 TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR • BUDGET 2016 Un immense trou budgétaire $860 millions une fois qu’elles seront entièrement en place. Les augmentations des impôts, taxes et droits sont généralisées : Les répercussions de l’effondrement des prix des matières premières et la contraction de la production de pétrole affectent l’ensemble du paysage économique et budgétaire de TerreNeuve-et-Labrador et exigent des remèdes sérieux. L’économie provinciale s’est contractée de 2.3% l’an dernier en termes réels, plombée par une chute de 20% de la production de pétrole et la baisse des investissements dans le secteur des ressources naturelles. En parallèle, avec le contrecoup massif pour les termes de l’échange de la province, la valeur nominale de l’activité économique a plongé de plus de 10% en 2015. Cette exposition aux ressources naturelles a laissé une marque tout aussi indélébile sur les finances publiques de Terre-Neuveet-Labrador. L’ensemble des recettes de la province ayant chuté de plus de 15% sous les prévisions (une grande partie directement ou indirectement en raison du pétrole), le déficit a explosé à $2.2 milliards. Cela représente en fait le double du déficit de $1.1 milliard qui avait été prévu il y a un an et est également un peu supérieur au trou de $2.0 milliards annoncé récemment. Le déficit budgétaire de l’an dernier a atteint un record de 7.3% du PIB, ce qui constitue une forte détérioration par rapport à l’année précédente où le déficit était plus proche de 3% du PIB. En outre, les difficultés budgétaires de TerreNeuve-et-Labrador ressortent davantage dans une comparaison avec les autres provinces; en proportion du PIB, le déficit du budget 2015-2016 de la province est quatre fois plus important que le plus gros déficit de toute autre province, et représente près de 9 fois le déficit provincial pondéré moyen (0.8%). Étant donné ce que le gouvernement considère comme des dépenses excessives ou une mauvaise gestion passées et des erreurs antérieures de planification en vue du tassement des prix du pétrole, le déficit de cette année risquait d’exploser à $2.7 milliards. Les dépenses d’immobilisations devant diminuer à moyen terme et alors que la production de certains projets de ressources naturelles clés s’épuise, l’espoir d’un regain économique susceptible à lui seul de rééquilibrer les comptes semble chimérique. Le nouveau gouvernement élu en novembre a donc opté pour une intervention énergique afin de réengager le budget de la province sur une voie plus durable. Le budget 2016 prévoit un certain nombre de mesures importantes visant à aider à réduire l’immense déficit actuel, pour ramener celui de cet exercice à $1.8 milliard, soit 6.2% du PIB. À partir du 1er juillet 2016, le taux d’imposition de toutes les fourchettes de revenu augmentera de 0.5 point de pourcentage au bas de la fourchette des revenus à 1.5 point de pourcentage pour les revenus les plus élevés. Le crédit d’impôt pour dividende sera réduit. Ces mesures concernant l’impôt des particuliers devraient rapporter $205 millions. De plus, le budget a adopté un impôt provisoire de réduction du déficit qui entrera également en vigueur en juillet et mobilisera $75 millions en 2016-2017 et $126 millions sur l’ensemble de l’exercice. Cet impôt anti-déficit est progressif et devrait être éliminé sur trois ans à partir de 2018. Pour le moment, les contribuables qui gagnent moins de $20,000 seront exonérés, alors que ceux gagnant au-delà de $202,000 paieront au maximum $900. L’impôt général sur le bénéfice des sociétés augmente aussi, de 14% à 15% (rétroactif au début de l’année 2016), ce qui rapportera $17 millions. Pendant ce temps, une augmentation de la taxe sur le capital des sociétés financières et de l’impôt sur les sociétés d’assurance générera globalement $23 millions de plus. Et un crédit d’impôt pour les fabricants a été éliminé, permettant une économie de près de $9 millions. Une augmentation de 2 points de pourcentage de la partie provinciale de la taxe de vente harmonisée, faisant passer la TVH de 13% à 15% le 1er juillet représentera $168 millions pendant l’exercice 2016-2017 et plus de $225 millions sur la base de l’exercice complet. Le taux de la taxe de vente sera ainsi sensiblement égal à celui des autres provinces de la région Atlantique du Canada. Le budget a aussi annoncé une augmentation temporaire de la taxe sur l’essence de 16.5 cents le litre, les habitants de la région frontalière du Labrador obtenant une remise partielle (pour éviter que les automobilistes aillent faire le plein moins cher au Québec). Le carburant diesel et le carburéacteur augmenteront aussi. Globalement, les mesures concernant les taxes sur les carburants généreront environ $140 millions. Ailleurs, la province réintroduit une taxe de vente sur les primes d’assurance, mobilisant environ $110 millions. Les mesures concernant les revenus ne s’arrêtent pas là. Les fumeurs paieront une taxe sur le tabac plus élevée (pour un total de $5.5 millions). Et toute une série de droits augmenteront également, rapportant au total $20 millions par an. Dans un esprit d’équité fiscale, le budget comprend des bonifications des prestations pour atténuer l’impact des augmentations d’impôt sur certains segments vulnérables de la population. Conjointement avec les efforts fédéraux, le système d’imposition plus large sera entièrement révisé. Augmentations d’impôts, restrictions de dépenses Du fait de sa seule taille, le trou budgétaire nécessitait une intervention majeure, et c’est ce que le gouvernement a administré. Le budget a annoncé des mesures du côté des revenus de l’ordre de $630 millions en 2016-2017 et de plus de Étant donné toutes ces mesures fiscales et la base extrêmement faible de l’an dernier, les revenus provinciaux devraient augmenter de plus de 15% en 2016-2017. Après s’être effondrées en 2015-2016, les redevances sur les ressources naturelles extracôtières changeront peu, à $502 millions au cours de l’exercice, le budget tablant sur des 2 TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR • BUDGET 2016 prix moyens du Brent de US$40 le baril (quelques dollars sous les niveaux actuels). Les dépenses de programmes devraient augmenter de 3% cette année, mais qu’on ne s’y trompe pas, des restrictions suivront. Le gouvernement procède à une initiative de renouveau sur plusieurs années visant à rendre les programmes plus durables à long terme, tous les ministères et agences devant présenter des options pour réduire les dépenses de 30% sur trois ans. Le budget a aussi annoncé une réduction de 10% des salaires des ministres. Jusque-là, quelque $250 millions d’économies (annualisées) ont été repérées, ce qui assure une contribution non négligeable à la réduction du déficit de cette année. La province doit injecter $1.3 milliard de plus dans Nalcor. Le gouvernement prendra des mesures pour maximiser le rendement de cet investissement, Nalcor ayant le mandat de trouver des économies opérationnelles ou des gains d’efficacité possibles. Pendant ce temps, d’importants retards et dépassements de coûts dans le méga projet de Muskrat Falls représentent une préoccupation importante et le gouvernement s’engage à ramener le projet sur la bonne voie. Cadre budgétaire de 7 ans : rajusté et plein d’aspirations À long terme, d’importantes augmentations d’impôts, de nettes réductions des dépenses et une reprise régulière et saine des prix du pétrole – le Brent devrait remonter à $52 d’ici 20172018, puis à $74 d’ici 2022-2023 – devraient aider à juguler le déficit. On notera que le budget présente à la fois un solde « rajusté » et un solde budgétaire « cible ». Après le déficit de cette année de $1.83 milliard, le déficit rajusté est ramené à $1.06 milliard pour 2017-2018, avec des améliorations graduelles prévues par la suite. Sur une période de réduction du déficit de sept ans de 2016-2017 à 2022-2023, les calculs budgétaires sousjacents s’établissent comme suit : les revenus bruts totaux devraient augmenter à un rythme annuel moyen de 4.9%, alors que les dépenses de programme devraient bouger peu (à peine 0.2% de croissance moyenne annuelle). Tout bien compté, les augmentations de revenu devraient dépasser les augmentations de dépenses de programme dans un rapport de 20 pour 1 au cours des prochaines années. Cela implique clairement des restrictions des dépenses, mais il faut placer l’ampleur des mesures d’amélioration de l’efficacité et de réduction à Terre-Neuve-et-Labrador dans la perspective des niveaux relatifs élevés des dépenses par habitant actuels. La province a décidé d’intégrer un coussin annuel ou un rajustement des revenus en fonction de risque de $125 millions, ce qui représente sensiblement 1.8% du revenu annuel actuel. Cela pourrait ajouter un peu de marge au plan budgétaire, mais pour atteindre l’objectif budgétaire ultime, il faudra néanmoins des interventions supplémentaires – en plus de tout ce qui a été annoncé aujourd’hui. Certes, le budget fait état de la volonté de réduire les déficits à $800 millions d’ici 2017-2018 et à zéro d’ici 2021-2022. Des mesures de restrictions budgétaires supplémentaires de $250 millions sont nécessaires en 20172018, montant jusqu’à $600 millions par an d’ici 2021-2022. Au total, cela représenterait près de $3 milliards de compressions budgétaires cumulatives sur six ans à trouver. Ainsi, de nouvelles mesures budgétaires sont à prévoir au cours de la mise à jour budgétaire de l’automne qu’on pourrait plutôt considérer comme un mini budget. Avant le budget 2017, la province prévoit de mettre en œuvre une approche de budget à base zéro. À terme, lorsque le déficit sera éliminé, le gouvernement entend créer un fonds de prévoyance. Une fois celui-ci bâti, ce fonds pourrait servir à éviter les interventions budgétaires drastiques en réponse à l’effondrement des prix des matières premières ou d’un choc extérieur. On peut prévoir que les restrictions budgétaires influeront sur les perspectives économiques de la province à moyen terme. Le PIB réel ne devrait augmenter que modestement et partiellement en 2016, avec une croissance calculée à 1.0%. Nonobstant le potentiel de nouveau développement des ressources pétrolières au large des côtes, le PIB réel devrait selon les prévisions se contracter chaque année à partir de 2017 jusqu’à 2020, cumulant une baisse de 8.2% sur ce laps de temps. La province considère que les mesures de réduction du déficit représenteront la moitié des diminutions prévues des grands indicateurs de l’activité économique tels que l’emploi et la consommation réelle. Avec le recul, il y a deux manières de voir les projections budgétaires révisées de Terre-Neuve-et-Labrador. D’une part, le cadre budgétaire rajusté d’aujourd’hui marque une nette détérioration par rapport à la trajectoire budgétaire présentée il y a un an. On se rappellera que le budget 2015 de la province prévoyait un déficit nettement moindre qui devait être éliminé en 2019-2020 – ce qui est évidemment hors de portée. L’an dernier, le déficit total a atteint $2.6 milliards sur une période de six ans de 2015-2016 à 2020-2021. Le solde rajusté d’aujourd’hui place le déficit budgétaire « rajusté » correspondant à près de $8 milliards ou $6.2 milliards si les objectifs budgétaires sont entièrement atteints. D’une manière ou de l’autre, cela représente une importante détérioration sur un an. Plus positivement, les projections de ce plan budgétaire semblent meilleures que ce qu’avait laissé entrevoir le gouvernement en décembre. En fait, si les objectifs budgétaires sont atteints, le déficit total jusqu’à la fin de la décennie serait essentiellement la moitié de ce qu’aurait été le déficit en cas de statu quo. Mais en réalité, avec les déficits toujours énormes et le fardeau de la dette ayant grimpé en flèche, le statu quo ne devrait pas être considéré comme une option viable. Hausse appréciable de la dette nette, $3.4 milliards à emprunter Quel que soit le cadre budgétaire de référence, l’immense déficit implique que la dette nette a fortement augmenté. Elle a crû de $2.3 milliards en 2015-2016, terminant l’année à $12.6 3 TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR • BUDGET 2016 milliards ou 42% du PIB. Une nouvelle augmentation de $2.0 milliards est prévue pour cet exercice, ce qui portera le ratio dette/PIB à tout juste un peu moins de 50%. En effet, cela constituerait pratiquement un doublement du fardeau de la dette nette en trois ans à peine et laisserait à Terre-Neuve-etLabrador le ratio dette/PIB le plus élevé de toutes les provinces. Malgré l’environnement à très faible taux d’intérêt actuel, l’alourdissement du fardeau de la dette impliquera des charges d’intérêt en croissance à l’avenir puisque les coûts du service de la dette devraient augmenter de plus 55% d’ici 2022. La forte détérioration des paramètres du budget et de la dette a aussi contribué à des pressions sur la note de crédit. La province a été rétrogradée par S&P en janvier et S&P, Moody’s et DBRS lui attribuent actuellement des perspectives négatives. Tout en n’étant pas aussi importants qu’on l’avait laissé entendre en décembre, les besoins d’emprunts bruts restent, à $3.4 milliards, relativement importants pour une province de cette taille. Néanmoins, les craintes des investisseurs ont diminué par rapport au début de l’année, grâce en partie au succès démontré de la province dans la mobilisation de $2 milliards de financements à terme ces derniers mois. Warren Lovely 4 TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR • BUDGET 2016 Terre-Neuve-et-Labrador $000 000 Budget Revisé Budget Plan 2015/2016 2015/2016 2016/2017 2017/2018 2018/2019 2019/2020 2020/2021 2021/2022 Recettes fiscales Impôts et taxes provinciaux Impôt sur le revenu des particuliers Taxe de vente Impôt sur le revenu des sociétés Redevances extracôtières Impôt et redevances miniers Autres impôts et taxes Revenus provinciaux d'autres sources Gouvernement du Canada Revenu net des entreprises du gouvernement Revenu Dépenses de programme nettes Service de la dette Total des dépenses brutes Surplus consolidé (déficit) avant ajustement Ajustement pour le risque aux revenus Surplus consolidé (déficit) Surplus consolidé (déficit) - cible En % du revenu Service de la dette en % des recettes Redevances extracôtières en % des revenus 6,567 4,700 1,265 1,059 456 1,212 145 564 718 1,149 409 6,976 7,182 888 8,070 (1,093) (1,093) -15.7% 12.7% 17.4% 5,604 3,707 1,308 902 346 499 69 583 800 1,097 291 5,894 7,276 818 8,094 (2,200) (2,200) -37.3% 13.9% 8.5% 6,368 4,205 1,524 1,171 223 502 53 732 978 1,185 408 6,776 7,499 982 8,481 (1,705) (125) (1,830) (1,830) -27.0% 14.5% 7.4% Dette Dette nette, début de période + Déficit (surplus) + Acquisition d'actifs tangibles - Amortissement des actifs tangibles = Dette nette - fin de période dont: Emprunts moins les fonds de remboursement Passif net des fonds de pension Paiements de pemnsion différés - Billet à ordre Autres passifs financiers moins avoirs financiers 10,260 1,093 472 298 11,528 7,363 4,639 2,604 (3,078) 10,330 2,200 357 253 12,633 9,057 4,229 2,603 (3,256) 12,633 1,830 485 286 14,662 11,171 2,408 4,381 (3,298) 7,410 7,307 1,034 8,341 (931) (125) (1,056) (800) -14.3% 13.9% 7,659 7,390 1,125 8,516 (856) (125) (981) (650) -12.8% 14.7% 7,737 7,433 1,167 8,599 (862) (125) (987) (500) -12.8% 15.1% 7,872 7,407 1,182 8,589 (717) (125) (842) (250) -10.7% 15.0% 8,097 7,363 1,229 8,592 (495) (125) (620) -7.7% 15.2% Source: Documents budgétaires du Ministère des Finances de Terre-Neuve-et-Labrador. 5 TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR • BUDGET 2016 ÉCONOMIE ET STRATÉGIE Bureau Montréal 514 879-2529 Bureau Toronto 416 869-8598 Stéfane Marion Marc Pinsonneault Warren Lovely Économiste et stratège en chef Économiste principal DG, recherche et stratégie secteurs publics [email protected] [email protected] [email protected] Paul-André Pinsonnault Matthieu Arseneau Économiste principal, Revenu fixe Économiste principal [email protected] [email protected] Krishen Rangasamy Angelo Katsoras Économiste principal Analyste associé, géopolitique [email protected] [email protected] Généralités : Banque Nationale Marchés financiers est une unité de Financière Banque Nationale Inc. 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