Exposition Dinosaure, la vie en grand

Transcription

Exposition Dinosaure, la vie en grand
Exposition au Jardin des Plantes
G RAND E G AL E RI E D E L ’ É V OLUTION
3 6 r u e g e o f f r o y S a i nt- H i l a i r e ­— Pa r i s 5 e
Dinosaure
La vie en grand
Du 24 oct. 2012 au 13 mai 2013
DOSSI E R D E PR E SS E
dinosaure.mnhn.fr
Quel mécanisme
permettait à leurs
poumons de véhiculer
près de 75 litres d’air
à chaque
inspiration ?
Comment ces dinosaures
herbivores trouvaient-ils
suffisamment
d’aliments pour obtenir
les 100 000 calories
qui leur étaient nécessaires
chaque jour ?
Comment se faisait
la circulation
de leurs quelque
600 litres de sang ?
L’exposition Dinosaure, la vie en grand a été organisée par l’American Museum of Natural History de New York en collaboration
avec Coolture Marketing, Bogota (Colombie). Elle est présentée, adaptée et complétée par le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
Quel était
leur mécanisme de
digestion alors qu’ils
mangeaient
des plantes
particulièrement
coriaces sans
les mâcher ?
À quelle vitesse
grandissaient-ils ?
Comment leurs
muscles pouvaientils “porter” et faire
bouger un tel
poids ?
Quelle pouvait
être la taille
de leur cœur ?
© Raúl Martín
Comment
fonctionnait
leur système
dentaire ?
Dinosaure, la vie en grand
Sommaire
Du 24 octobre 2012 au 13 mai 2013
Muséum national d’Histoire naturelle
Jardin des Plantes
Grande Galerie de l’Évolution
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire - Paris 5e
p.5 — Présentation générale
Informations pour le public : 01 40 79 54 79 / 56 01
p.11 — Parcours de l’exposition
Site internet : www.mnhn.fr
p.12 – Plan général de l’exposition
p.13 – L’exposition pas à pas
Site dédié à l’exposition : dinosaure.mnhn.fr
Devenez fan du Muséum sur Facebook :
facebook.com/museumnationaldhistoirenaturelle
Suivez le Muséum sur Twitter : twitter.com/Le_Museum
p.17 — Autour de l’exposition
Contacts presse :
Agence Pierre Laporte Communication
Frédéric Pillier - [email protected]
Marie Roy - [email protected]
01 45 23 14 14
Muséum national d’Histoire naturelle
Estelle Merceron : 01 40 79 54 40
Flore Goldhaber : 01 40 79 81 36
[email protected]
Visuels libres de droits :
www.mnhn.fr
Rubrique Presse puis Visuels libres de droits
Mot de passe de téléchargement : presse2012
p.18 – É
couter et échanger :
conférences et animations
p.20 – Illustrer : visuels libres de droits
p.22 – Visiter : les autres expositions au Muséum
p.22 – Lire : publications et ouvrages grand public
p.23 — Conception de l’exposition
© American Museum of Natural History - New-York
Horaires : de 10h à 18h, tous les jours sauf le mardi
et le 1er mai
Tarifs : 9e plein tarif / 7e tarif réduit
(billet couplé avec la Grande Galerie de l’Évolution)
Billetterie : achat sur place, sur billetterie.mnhn.fr
et dans le réseau Fnac / Carrefour
p.6 – Vivre en (très) grand
p.7 – U
ne exposition spectaculaire, didactique
et accessible à tous
p.8 – D
u chantier de fouilles au musée :
le site d’Angeac (Charente)
p.10 – Les dinosaures en chiffres
1
Présentation
générale
6
© Linda Bucklin - Shutterstock
Vivre
en (très)
grand
L’exposition Dinosaure,
la vie en grand explore
l’incroyable biologie des plus
grands dinosaures de tous
les temps : les sauropodes.
Comment ces herbivores
géants, parfois longs de
40 mètres, hauts comme
quatre autobus, et pouvant
peser 90 tonnes, ont-ils pu se
développer pendant environ
140 millions d’années ?
L’exposition est nourrie des recherches les plus
récentes en paléontologie, physiologie et biomécanique. Les sauropodes n’y sont pas abordés comme de lointains fossiles mais comme
des créatures vivantes à la biologie complexe,
dont le gigantisme est source d’étonnement et
de questionnement :
C
omment ces herbivores trouvaient-ils
suffisamment d’aliments pour obtenir les
100 000 calories qui leur étaient nécessaires
chaque jour ?
C
omment se faisait la circulation de leurs
quelque 600 litres de sang ?
Q
uelle pouvait être la taille de leur cœur ?
À
quelle vitesse grandissaient-ils ?
Q
uel mécanisme permettait à leurs
poumons de véhiculer près de 75 litres
d’air à chaque inspiration ?
C
omment leurs muscles pouvaient-ils
« porter » et faire bouger un tel poids ?
Q
uel était leur mécanisme de digestion
alors qu’ils mangeaient des plantes
particulièrement coriaces sans les mâcher ?
C
omment fonctionnait leur système
dentaire ?
Pour répondre à ces questions, paléontologues,
botanistes, nutritionnistes, biologistes et
biomécaniciens se sont penchés sur les fossiles
de ces dinosaures géants qui ont pour nom :
Argentinosaurus, Camarasaurus, Ampelosaurus,
Apatosaurus, Supersaurus, Mamenchisaurus.
S’appuyant sur les résultats scientifiques les
plus récents, l’exposition propose aux visiteurs
de comparer les modes de vie des sauropodes
avec ceux d’animaux actuels, dont l’être humain.
Dans sa version parisienne, l’exposition s’enrichit de la présentation du chantier de fouilles
d’Angeac (Charente), où ont été découverts en
2010 des fossiles du plus grand sauropode
connu au monde.
L’une des pièces maîtresses de l’exposition est la
reconstitution d’un Mamenchisaurus : il s’agit
d’une femelle de 18 ans, de plus de 3 mètres
de haut et 18 mètres de long. Son cou est long
comme la moitié de son corps. Ce modèle, en
taille réelle, laisse voir ses organes d’un côté, et
de l’autre la texture de sa peau.
L’exposition propose une multitude de dispositifs
interactifs et d’activités ludiques qui permettent
aux visiteurs de tous âges de comparer les sauropodes aux animaux vivants aujourd’hui :
©AMNH/D. Finnin
Une exposition
spectaculaire,
didactique
et accessible
à tous
Sur plus de 800 m2, l’exposition Dinosaure, la vie en grand
est à la fois spectaculaire, didactique et accessible à tous
(et en particulier aux 6-12 ans).
our comprendre comment se faisait la
P
circulation des 600 litres de sang qui irriguaient leur corps, les visiteurs peuvent
manipuler une pompe pour acheminer le
sang jusqu’à la tête de l’animal ;
Des
dents de sauropode sont mises en regard avec celles d’herbivores et de carnivores
modernes ;
Pour permettre des comparaisons, une maquette de 5 mètres de haut représentant une
patte arrière de Supersaurus est exposée
parmi les spécimens et les os d’animaux
vivants aujourd’hui, tels que le colibri, le gecko
nain, l’éléphant d’Afrique et l’être humain.
7
n chantier de fouilles miniature permet
U
aux visiteurs de comprendre le travail de
terrain des paléontologues, et même de s’y
exercer : armés d’une pelle et d’un pinceau,
ils pourront tenter de dégager des os fossiles ;
Des os de dinosaures à toucher, directement
prélevés sur le site d’Angeac, en Charente,
seront présentés au public.
Du chantier de
fouilles au musée :
le site d’Angeac
(Charentes)
Ce dernier volet de l’exposition,
élaboré par le Muséum national
d’Histoire naturelle de Paris
en collaboration avec le Musée
d’Angoulême, propose aux
visiteurs de découvrir l’un
des plus riches gisements à
dinosaures de France :
le site d’Angeac, en Charente.
Occupant plusieurs milliers de m2, il est constitué de niveaux argileux du Crétacé inférieur (il
y a 130 millions d’années), enfouis sous les anciennes alluvions quaternaires de la Charente.
La première campagne de fouilles y a été menée
en 2010, et l’endroit surprend par la quantité
des découvertes qui y ont été faites (déjà plusieurs centaines d’ossements) et la qualité de la
conservation des spécimens. Il offre une grande
diversité de fossiles datant du Crétacé inférieur.
Le plus impressionnant : le plus grand fémur
du monde. Il dépasse 2,20 mètres de long, et appartiendrait au plus grand sauropode connu à ce
jour, d’un poids de plus de 50 tonnes pour quelque
40 mètres de long, selon les projections.
Chose rare, les paléontologues disposent également de bois fossilisés, de feuilles et de graines
qui leur permettent de reconstituer la flore dans
laquelle vivaient les animaux et de mieux dépeindre
les écosystèmes terrestres du Crétacé inférieur.
8
Cette partie de l’exposition s’articule autour
d’une pièce-phare : un moulage du grand fémur. Il est accompagné :
de photos des fouilles ainsi que d’extraits de
l’émission « C’est pas sorcier » consacrée à
la campagne de fouilles de 2011 ;
d’ossements découverts lors des fouilles :
vertèbres caudales, métatarse, dents d’herbivores…
d’objets qui révèlent le paléo-environnement
dans lequel évoluaient les grands dinosaures : plaques de tortues et de crocodiles,
dents de crocodiles…
d’illustrations du dessinateur Mazan : il a
accompagné le travail des paléontologues
sur le terrain et livre en images une véritable chronique des fouilles.
Une reconstitution en taille réduite d’un chantier
de fouilles permet aux enfants de s’initier à la
méthode des paléontologues.
9
© Lilian Cazes, MNHN
© Jean-François Tournepiche, Musée d’Angoulême
© Mazan
Les
dinosaures
en
chiffres
1824
c’est l’année de la première
description d’un dinosaure :
Megalosaurus par William Buckland.
44
km/h, c’est la vitesse la plus
rapide qu’on ait pu estimer pour
un dinosaure carnivore grâce
à ses empreintes.
© ExpressionImage - Shutterstock
3
870
espèces seulement de dinosaures
étaient connues en 1842 quand
le terme Dinosauria a été créé par
le britannique Richard Owen.
espèces de dinosaures étaient
connues fin mai 2012 ; ce nombre
n’était que de 285 en 1990.
On a donc découvert 585 dinosaures
en 22 ans.
48
10
000
nouvelles espèces ont été
décrites pour la seule année
2010.
40
30
mètres, c’est la longueur du
Diplodocus qui reste le plus grand
dinosaure connu par un squelette
presque complet.
cm, c’est la longueur d’Anchiornis,
le plus petit dinosaure qui arborait
des plumes.
13,3
10
18
mètres, c’est la hauteur à laquelle
culmine la tête du Brachiosaurus
remonté à Berlin.
1000
c’est environ le nombre d’espèces
de dinosaures connus aujourd’hui
dans la nature : les oiseaux !
70
cm, c’est la taille de la plus grande
griffe de la main de Therizinosaurus,
un étrange théropode aux bras
démesurés.
cm, c’est la longueur des plus
grands œufs de sauropodes
découverts. Leur contenance est
d’environ 5,5 litres. C’est pratiquement deux fois moins que les œufs
d’Aepyornis, un oiseau fossile
proche des autruches qui vivait
à Madagascar il y a encore un
millier d’années.
c’est environ le nombre de travailleurs tanzaniens qui ont participé
aux quatre saisons de fouilles
organisées par le Musée d’Histoire
Naturelle de Berlin entre 1909 et
1912 à Tendaguru : les fouilles ont
couvert une superficie de 10 km².
2
©AMNH/D. Finnin
Parcours de
l’exposition
Plan général de l’exposition
1 - Introduction
2 - Taille
3 - Rencontre
4 - Manger
5 - Grandir
6 - Cœur
7 - Cerveau
8 - Tout en haut
9 - Respiration
10 - Peau
11 - Marche
12 - Nid
13 - Petits
14 - Grand comment ?
15 - Angeac
16 - Chantier de fouilles
À peine entrés dans l’exposition, les visiteurs tombent nez à nez
avec l’un des plus grands sauropodes du monde : l’Argentinosaurus.
Découvert en Argentine (comme son nom l’indique), il est doté de
mensurations exceptionnelles : pas loin de 90 tonnes pour quelque
42 mètres de long… Il projette le visiteur au cœur de la problématique
de l’exposition : quelles sont les conséquences biologiques
de la taille des animaux ?
©AMNH/D. Finnin
L’exposition
pas à pas
Rencontre avec Mamenchisaurus. Mesurant
3 mètres de haut au garrot et 18 mètres de long,
soit à peu près la taille d’un semi-remorque,
la pièce maîtresse de cette exposition est
une maquette (écorché) grandeur nature d’un
Mamenchisaurus femelle âgé de 18 ans. Bien
qu’il ne s’agisse pas du plus grand des sauropodes, Mamenchisaurus se distingue par son
incroyable cou de 9 mètres de long qui représente
la moitié de la taille de son corps. L’un des côtés
de l’animal, recouvert de peau, donne un aperçu
de son énorme apparence ; l’autre apparaît disséqué,
révélant ses organes principaux, notamment le
cœur et les poumons, mis en relief et présentés
en taille réelle. Une projection vidéo montrant
la section longitudinale de l’animal permet de
13
comprendre comment les systèmes respiratoire,
circulatoire et digestif lui ont permis d’atteindre cette taille.
Alimentation. De quoi se nourrissait un sauropode ? Comment pouvait-il trouver suffisamment
de nourriture pour survivre ? En explorant son
système digestif, comparable à une cuve de fermentation, cette partie de l’exposition dévoile
une véritable « machine à manger géante » : on
découvre le régime herbivore de l’animal, ses
dents semblables à des incisives et son mécanisme d’ingestion sans mastication.
©AMNH/D. Finnin
Les concepteurs de l’exposition se sont penchés
sur les cousins modernes les plus proches des
dinosaures, notamment les oiseaux et les crocodiles, pour établir des similitudes avec la biologie des sauropodes.
L’exposition aborde donc la biologie de manière
très concrète et ludique.
Toujours plus haut. Grâce à leur cou comparable à une grue, les sauropodes étaient capables d’atteindre des aliments inaccessibles à
d’autres animaux. Cette partie de l’exposition
aborde la biomécanique et les avantages en
©AMNH/D. Finnin
©AMNH/D. Finnin
Un seul cerveau. La tête relativement petite des
sauropodes renfermait aussi un petit cerveau.
Celui d’un Apatosaurus ne pesait pas plus de
113 grammes – alors que le poids moyen d’un
cerveau humain est de 1350 grammes. Cette
partie de l’exposition consacrée à la taille du cerveau brise le mythe d’un deuxième « cerveau »
situé au niveau de la vertèbre caudale chez
certains sauropodes. Les visiteurs peuvent observer une coupe de cerveau d’un Diplodocus
ayant permis aux scientifiques de découvrir des
données importantes sur la structure à grande
échelle du cerveau de ce dinosaure disparu.
matière d’adaptation d’un cou très long, mais
étonnamment léger. La structure complexe des
vertèbres des sauropodes est illustrée par un
énorme os de cou fossile. On peut également
découvrir l’efficacité d’un long cou faisant
office de « système de refroidissement ».
Grand comment ? Au cours de ces 140 millions
d’années, les sauropodes ont évolué en une diversité de formes et de tailles, et une variété
de couleurs et de caractéristiques physiques.
Grâce aux preuves apportées par les fossiles
et l’étude parallèle des animaux vivants aujourd’hui, les scientifiques ont pu déterminer
la taille et le poids approximatifs des diverses
espèces de sauropodes. Une fresque témoigne
de la diversité de ce groupe. Les visiteurs découvrent également le fémur de près de 2 mètres
de haut et vieux de 155 millions d’années d’un
14
Camarasaurus, un dinosaure dont les scientifiques ont estimé le poids à près de 22 tonnes.
Bébés. Sortant d’un œuf de la taille d’un ballon
de football, les petits sauropodes atteignaient
une taille immense en peu de temps. S’ils ne
pesaient généralement pas plus que 5,5 kg à la
naissance, ils pouvaient atteindre en une trentaine d’années un poids 10 000 fois supérieur,
soit près de 55 tonnes à l’âge adulte. Aucun
autre animal terrestre, aucun oiseau ou reptile
ne peut se développer à si grande vitesse. Des
répliques d’œufs d’animaux disparus ou vivants – oiseau éléphant, sauropode Ampelosaurus, théropode Oviraptor, balbuzard pêcheur et
colibri à gorge rubis – sont exposés afin que les
visiteurs puissent les comparer.
Rythme cardiaque. Si le cœur d’un être humain
pompe environ 6 litres de sang par minute,
celui d’un Mamenchisaurus en pompait l’équivalent de 600 litres. Même si aucun cœur de
©AMNH/D. Finnin
©AMNH/D. Finnin
Peau. Les « empreintes de peau » fossilisées sont
les seules données dont disposent les scientifiques
pour avoir un aperçu de la peau d’un sauropode.
Grâce à elles, on sait avec quasi-certitude que
cette peau était sèche et chaude. Dépourvu de
glandes sudoripares, ce dinosaure ne transpirait
pas. La peau de ce dinosaure était recouverte de
petites écailles bosselées évitant l’évaporation de
l’eau du corps. Aucun sauropode n’était pourvu
de poils ou de plumes. Les visiteurs peuvent
observer l’ostéoderme, ou plaque osseuse, d’un
titanosaure, appartenant au groupe des plus
grands sauropodes ayant vécu il y a entre 65 et
70 millions d’années.
dinosaure fossilisé n’a été découvert à ce jour,
les scientifiques ont pu déterminer la taille et la
structure d’un cœur de sauropode en étudiant
ses cousins les plus proches, les autruches et
les crocodiliens. Les visiteurs découvriront la
maquette d’un cœur à taille réelle et manipuleront une pompe reliée à un ordinateur pour
calculer la vitesse et la pression requises pour
faire circuler le sang dans le corps d’un sauropode.
Respiration. Un être humain au repos inhale
environ 0,5 litre d’air à chaque inspiration ; un
Mamenchisaurus en respirait près de 82 litres.
Une réplique à taille réelle du système respiratoire complexe qui permettait un tel volume est
présentée dans cette partie de l’exposition. Pour
comprendre le système respiratoire du sauropode, les scientifiques ont étudié la respiration
15
et l’anatomie des oiseaux et des crocodiliens.
Ces comparaisons ont permis de découvrir que
les poumons particulièrement efficaces des
sauropodes recevaient de l’air riche en oxygène
durant l’inspiration mais aussi au moment de
l’expiration. Ce flux continu permettait au sauropode de limiter sa dépense énergétique pour
respirer.
©AMNH/D. Finnin
©AMNH/D. Finnin
Carburant. Avec un régime alimentaire qui
semblait se composer de prêles, de ginkgos, de
conifères et de fougères, un Mamenchisaurus
avait besoin de 100 000 calories par jour pour
survivre (en comparaison, les besoins d’un être
humain ne sont que de 2 200 calories par jour).
Un cube de feuillage d’environ 1,5 m représente
la quantité de végétaux ingérés par un Mamenchisaurus en un jour, soit près d’une tonne ;
tandis que la quantité d’aliments avalés en une
heure est enfermée dans une petite colonne
en plexiglas. Les visiteurs peuvent également
« nourrir » un sauropode affamé grâce à un
dispositif interactif.
Sur les traces des sauropodes. Les traces de
sauropodes que l’on trouve sur presque tous
les continents ont permis d’obtenir des données
importantes sur le mode de vie de ces animaux.
Un affichage interactif reproduisant l’effet d’un
zootrope permet aux visiteurs d’observer deux
Mamenchisaurus adultes et deux Mamenchisaurus juvéniles se déplaçant en petit groupe.
Fouiller. Des fouilles comme si vous y étiez !
Un chantier de fouilles reconstitué permet aux
enfants de s’exercer au passionnant métier
de paléontologue. Sous la conduite de médiateurs scientifiques, ils pourront mettre à jour
des moulages de fossiles de grands dinosaures
(vertèbres, fémur, dents) et de crocodile géant.
Une fiche de fouille sera remise à chaque enfant
qui gardera ainsi la trace de sa découverte.
16
> Chantier de fouilles
Ateliers de 30 minutes, pour les enfants de
6 à 12 ans. Groupes de 16 enfants - inscription, dans la limite des places disponibles.
Les mercredis après-midi et week-ends, et
tous les jours (sauf le mardi) pendant les
vacances scolaires.
Pour les groupes scolaires : visites guidées et
atelier chantier de fouilles sur rendez-vous.
Renseignements sur www.mnhn.fr.
­
—
Les visiteurs découvrent aussi la fabuleuse aventure des fouilles d’Angeac et, en
avant-première, des os de géants récemment
découverts sur le site charentais.
© Catmando - Shutterstock
3
Autour de
l’exposition
Écouter et
échanger :
conférences et
animations
Cycle de conférences ­— Le lundi à 18h :
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
Accueil du public dès 17h30
Entrée libre et gratuite dans la limite des places
disponibles (120 places).
29 octobre 2012
— Dinosaures géants d’Afrique —
Par Philippe Taquet, paléontologue, vice-président
de l’Académie des Sciences
Le continent africain fut peuplé au cours du
Mésozoïque d’une grande variété de dinosaures.
Certaines espèces, herbivores ou carnivores, ont
atteint des dimensions qui n’ont rien à envier à
celles des célèbres dinosaures d’Amérique du
Nord. Le Carcharodontosaurus du Crétacé du
Sahara était plus imposant que le fameux Tyrannosaurus du Crétacé du Montana ; l’Atlasaurus
du Jurassique du Maroc était plus imposant que
le Diplodocus du Wyoming. Les nombreuses
découvertes paléontologiques réalisées au cours
des dernières décennies sur le continent africain
apportent un éclairage nouveau sur la naissance
et l’évolution des dinosaures.
12 novembre 2012
19 novembre 2012
— Gigantisme chez les reptiles marins
du Mésozoïque —
— Que savons-nous vraiment de la paléobiologie
des sauropodes ? —
Par Nathalie Bardet, chercheur au CNRS, spécialiste de reptiles marins du Mésozoïque, département
Histoire de la Terre, Muséum national d’Histoire
naturelle
Durant le Mésozoïque, plusieurs grands clades de
vertébrés tétrapodes sauropsides (reptiles) envahirent le milieu marin : ichthyosaures, sauroptérygiens, squamates, chéloniens, crocodyliformes,
etc. Ils furent le « miroir » en milieu marin de
l’extraordinaire radiation des dinosaures en milieu terrestre. Tous ces groupes témoignent d’un
retour à la vie aquatique intense et nous permettent d’étudier les processus d’adaptations à
ce milieu, souvent convergents, sous l’angle de
leurs spécialisations, qu’elles aient été morphologiques, physiologiques ou comportementales.
Dans l’histoire évolutive de chacun de ces grands
groupes, on constate que certaines formes, pas
forcément les plus dérivées, ni les plus récentes,
montrent des tendances au gigantisme. C’est le
cas par exemple de l’ichthyosaure Shonisaurus
(Trias), du pliosaure Liopleurodon (Jurassique),
du crocodyliforme Dakosaurus (Jurassique), du
mosasaure Hainosaurus (Crétacé), de la tortue
Archelon (Crétacé), et de bien d’autres taxons
encore. S’ils n’étaient pas tous gigantesques,
dans leur ensemble les taxons appartenant à ces
clades de reptiles marins, étaient néanmoins souvent de grande taille. Pourquoi cette tendance au
gigantisme chez ces groupes? Quelles sont les
contraintes et les limites imposées par le milieu
marin ? Une comparaison est faite notamment
avec les cétacés, qui représentent les plus grands
vertébrés marins existants.
Par Ronan Allain, paléontologue, maître de conférences, Muséum national d’Histoire naturelle
18
26 novembre 2012
— Croissance et mode de vie des grands dinosaures :
ce que nous apprend l’histologie —
Par Armand de Ricqlès, paléobiologiste, professeur
honoraire au Collège de France
Pendant une longue période, de la fin du XIXe
siècle jusqu’aux années 1960, ce que l’on savait
de la microstructure de l’os fossile des grands
dinosaures (sauropodes) se résumait à peu de
choses. Ces données ne remettaient pas en cause
une certaine vulgate interprétative qui faisait des
sauropodes des êtres volontiers amphibies, voire
largement aquatiques, apathiques, et exigeant
une énorme longévité (plusieurs siècles ?) pour
atteindre leur taille gigantesque. Les nouvelles
études paléohistologiques entreprises à partir
des années 1960 ont complètement remis en
cause cette interprétation des sauropodes en tant
qu’êtres vivants. L’extrémité « non finie » de leurs
os longs est une remarquable adaptation au support du poids élevé du corps en milieu terrestre,
tout en permettant une croissance active. En outre
l’étude histologique de stades du développement
suggère que les sauropodes avaient des taux de
croissance comparables ou supérieurs à ceux des
grands mammifères ongulés actuels. Il n’est donc
pas du tout nécessaire d’envisager des longévités
prohibitives pour rendre compte de leur taille.
Mais cette croissance très active pose à son tour
le problème de la physiologie thermo-métabolique
de ces géants. Alors sang chaud, sang froid ? On
montrera que cette dichotomie simpliste ne s’inscrit que très imparfaitement dans le cadre de la
phylogénétique évolutionniste moderne.
3 décembre 2012
— La température et la vie à travers les âges —
Par Gilles Boeuf, professeur à l’université Pierre
et Marie Curie, spécialisé en physiologie environnementale et biodiversité, président du Muséum
national d’Histoire naturelle
Le facteur température est essentiel dans l’Univers. Si la vie a pu se développer sur la Terre c’est
parce que l’eau a pu y prendre la forme liquide,
indispensable à toutes les cellules vivantes. Durant des milliards d’années, tous les êtres vivants,
des plus simples unicellulaires aux métazoaires
les plus complexes (plantes et animaux), avaient
la température interne de leur organisme identique à celle du milieu extérieur (eau ou air). Au
début du Trias, vers 215 millions d’années, certains vertébrés (reptiles, reptiles qui deviendront
les oiseaux et mammifères) inventent un nouveau
système très sophistiqué de régulation de la température corporelle, alors non dépendante de la
température extérieure. Ils ont une température
constante (thermorégulation) quelle que soit celle
régnant à l’extérieur. Ceci a un coût énergétique
très élevé mais offre une extraordinaire palette
de capacités adaptatives à toutes sortes d’écosystèmes. Il restera cependant beaucoup plus délicat
de thermoréguler en mer que sur Terre.
Une expo, des débats — Le lundi à 18h
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
Des spécialistes de divers horizons sont invités à
confronter leurs points de vue sur des thèmes liés
à l’exposition en cours puis à répondre aux questions du public. Débat animé par la journaliste
Marie-Odile Monchicourt (France Info).
Les lundis 10 décembre 2012, 28 janvier
et 15 avril 2013
Les métiers du Muséum
Le dimanche 25 novembre 2012 à 14h30 :
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
— Paléontologue — avec Ronan Allain
Projections de films :
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
Les 13 et 26 janvier et le 3 février 2013, à 15h30
(tickets à retirer dans le hall 30 minutes avant
chaque séance)
Conférences en partenariat avec l’Université
permanente de Paris
Grand Amphithéâtre du Muséum
Lundi 18 mars 2013 à 14h30 :
— Gigantisme chez les mammifères terrestres —
Illustrations paléontologiques par Pascal Tassy,
paléontologue, professeur, Muséum national d’Histoire naturelle
« Les éléphants aussi ont commencé petits »… Ce
slogan qui détourne le titre d’un film de Werner
Herzog permet d’aborder l’un des aspects les plus
spectaculaires de l’évolution, observé par les paléontologues depuis longtemps, la tendance à devenir
de plus en plus grand. Cependant tendance ne veut
pas dire loi et quantité d’exceptions existent.
Lundi 25 mars 2013 à 14h30
— Le gigantisme des mammifères marins actuels
(titre non définitif) —
Par Christian de Muizon, paléontologue, directeur de recherche, CNRS, Muséum national d’Histoire naturelle
Mardi 26 mars 2013 à 14h30
— Pourquoi le gigantisme est rare chez les espèces
terrestres contemporaines —
Par Norin Chai, vétérinaire, Muséum national
d’Histoire naturelle
Comprendre la disparition de la mégafaune (animaux de grande taille) du Pléistocène pourrait expliquer pourquoi le gigantisme est rare chez les
espèces terrestres contemporaines. Si les changements éco-climatiques ont souvent été désignés
comme responsables de ces extinctions, l’étude
comparative de ces dernières sur les différentes
parties du globe à la fin de la dernière glaciation,
souligne le rôle prépondérant, si ce n’est décisif,
de l’Homme.
Fondamentalement, les raisons principales de la
rareté du gigantisme à notre époque ne sont pas
d’ordres physiologiques, ni évolutives, ni environnementales mais plutôt d’ordre écologique. Il
est tout simplement inadapté à un monde dominé
et façonné par une seule espèce, invasive, agressive, prédatrice et concurrente, Homo sapiens.
Mercredi 20 mars 2013 à 14h30
— Manger et être mangé : deux problèmes
à résoudre par les dinosaures —
Par Vincent Bels, professeur, Muséum national
d’Histoire naturelle
Jeudi 21 mars 2013 à 14h30
— Études des performances physiques (titre non
définitif) —
Par Florent Goussard, docteur en paléontologie,
ingénieur en imagerie scientifique, Muséum national d’Histoire naturelle.
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Informations pratiques
—A
uditorium de la Grande Galerie
de l’Évolution
36, rue Geoffroy Saint-Hilaire - Paris 5e
Entrée libre et gratuite dans la limite
des places disponibles (120 places)
— Grand Amphithéâtre du Muséum
57, rue Cuvier - Paris 5e
Entrée libre et gratuite dans la limite
des places disponibles (300 places)
— Tous les détails de ces rencontres sur
www.mnhn.fr
Illustrer : visuels
libres de droits
Illustration
©Michel Fontaine
© Raúl Martín
Illustration
©Michel Fontaine
Crâne de Camarasaurus
©AMNH/D. Finnin
Crâne de Diplodocus
©AMNH/D. Finnin
© AMNH/D. Finnin
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Œufs de colibri, de sauropode et
Aepyornis (oiseau éléphant)
©AMNH/D. Finnin
Nid de Titanosaure
©AMNH/D. Finnin
Nid de Titanosaure
©AMNH/D. Finnin
Cube représentant la quantité de
végétaux ingérés en un jour par
un Mamenchisaurus
© AMNH/D. Finnin
© AMNH/D. Finnin
© AMNH/D. Finnin
© AMNH/D. Finnin
© Jean-François Tournepiche,
Musée d’Angoulême
© AMNH/D. Finnin
© AMNH/D. Finnin
© AMNH/D. Finnin
© Mazan
© AMNH/D. Finnin
© Mazan
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© Lilian Cazes, MNHN
Visiter : les autres
expositions au Muséum
La Galerie de Paléontologie
Un nouveau locataire est attendu dans la
Galerie de Paléontologie : le Carnotaurus, un
dinosaure carnivore.
Les fossiles exposés illustrent les formes animales qui se sont succédé pendant 600 millions
d’années. Les grands vertébrés fossiles sont les
vedettes de cette démonstration : le tricératops et
ses 70 millions d’années, le diplodocus et ses 25
mètres de long. La scénographie de cet ensemble
est devenue patrimoniale, véritable témoignage
des idées évolutionnistes, à un moment donné de
l’histoire des sciences naturelles.
Cette collection historique est toujours étudiée
par des équipes de recherche composées d’anatomistes, d’archéozoologues, de paléontologues et
de systématiciens. Elle continue d’être enrichie de
nouveaux spécimens.
L’édifice fut construit entre 1894 et 1897, en vue
de l’exposition universelle de 1900.
Visites guidées :
Fossiles, dinosaures, évolution de la vie
Le samedi et pendant les vacances scolaires
— Horaires et dates sur le site mnhn.fr
Réservation obligatoire au 08 26 10 42 00
(0,15€ TTC/min) du lundi au vendredi de 9h
à 12h30 et de 14h à 18h, et sur le site cultival.fr
Galeries d’Anatomie comparée et de Paléontologie
2, rue Buffon – Place Valhubert
Horaires d’ouverture : de 10h à 17h, tous les jours
sauf le mardi et le 1er mai ; jusqu’à 18h samedi,
dimanche et jours fériés d’avril à septembre.
Tarifs : 7e plein tarif / 5e tarif réduit
Exposition au Cabinet d’Histoire
du Jardin des Plantes – du 15 octobre 2012
à janvier 2013
Georges Cuvier, aux origines de la paléontologie
À l’occasion du bicentenaire de la publication de
l’ouvrage de Georges Cuvier Recherches sur les
ossements fossiles, le Muséum rend hommage à
ce grand scientifique en présentant au Cabinet
d’Histoire les manuscrits et les dessins préparatoires de cette œuvre fondatrice de la paléontologie.
L’exposition témoigne par ailleurs de la vie et de
l’intense activité scientifique de Cuvier au Muséum,
au travers notamment de ses archives et de ses
publications.
Cabinet d’Histoire du Jardin des Plantes
57, rue Cuvier – Rez-de-chaussée de l’Hôtel de Magny
Horaires d’ouverture : de 10h à 17h, tous les jours
sauf le mardi et le 1er mai ; jusqu’à 18h samedi,
dimanche et jours fériés d’avril à septembre.
Tarifs : 3e plein tarif / 1e tarif réduit
Exposition photographique dans le Jardin des
Plantes – du 16 novembre 2012 au 1er février 2013
Dans les coulisses du Muséum : Les paléontologues
par Jacques Vekemans.
Les chercheurs du Muséum sont présents sur
deux chantiers de fouilles de stature internationale :
Strud, dans la Province de Namur, en Belgique,
où Gaël Clément dégage les amphibiens les plus
anciens ; Angeac en Charente, où Ronan Allain,
découvre, lui, des dinosaures. La réalisation d’un
reportage photo sur ces deux sites montre la réalité
d’un terrain de recherche, l’action, la méthodologie,
les outils et les conditions des découvertes.
De retour à Paris au département d’Histoire de la
Terre du Muséum, lumière sur quelques intervenants discrets mais indispensables : préparateur,
monteur, illustrateur. Chacun d’eux, par sa spécifi-
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cité, prolonge et amplifie l’action du paléontologue
sur le terrain en rendant possible la préservation,
la présentation, l’illustration, le classement de
pièces majeures.
Lire : publications et ouvrages
grand public
Dinosaure, la vie en grand
L’album de l’exposition
Destiné aux familles, cet album très illustré suit
l’exposition pas à pas et fourmille d’informations.
Éditions du Muséum
64 pages - 10e
Les dinos d’Angeac
Une histoire illustrée, des fiches sur les dinosaures,
un carnet de fouilles paléontologiques
Textes d’Isabelle Dethan, dessins de Mazan, fiches
descriptives des dinosaures et reptiles de Ronan
Allain (Muséum national d’Histoire naturelle) et
carnet de fouilles paléontologiques de Jean-François Tournepiche
Éditions EIDOLA
66 pages – 10e
Les dessous des dinosaures
et des premiers mammifères
Cécile Colin-Fromont et Luc Vivès
Éditions du Muséum / Éditions Tourbillon
48 pages – 12e
Les Galeries d’Anatomie comparée
et de Paléontologie – L’album
Pour découvrir l’histoire scientifique, culturelle
et patrimoniale de ces galeries.
Cécile Colin-Fromont et Luc Vivès
Éditions du Muséum. 96 pages – 12e
Conception de l’exposition
L’exposition Dinosaure, la vie en grand est dirigée
par Mark Norell, Conservateur du département de
Paléontologie des vertébrés de l’American Muséum
of Natural History de New York, qui a mené un travail remarquable sur la biologie des dinosaures. Elle
présente également le travail du co-commissaire de
l’exposition, le Professeur Martin Sander de l’Université de Bonn en Allemagne, qui a rassemblé une
équipe de recherche pluridisciplinaire composée de
spécialistes en sciences des matériaux, en nutrition
animale, en médecine sportive, en biomécanique et
en paléontologie pour tenter de découvrir à quoi
ressemblaient les sauropodes et les raisons pour
lesquelles ils ont atteint une telle taille.
L’exposition est organisée par l’American Museum
of Natural History de New York (www.amnh.org)
en collaboration avec Coolture Marketing, Bogota
(Colombie). Elle a été conçue et produite par le
Département des Expositions de l’American Museum
of Natural History de New York sous la direction
de David Harvey, vice-président principal du département Expositions.
L’American Museum of Natural History
Coolture Marketing, Bogota, Colombie
L’American Museum of Natural History de New York
compte parmi les institutions scientifiques, culturelles
et éducatives les plus prestigieuses au monde. Depuis
sa création en 1869, la mission du Muséum consiste
à découvrir, interpréter et diffuser les connaissances
sur les différents groupes humains, la planète Terre et
l’Univers à l’aide d’un vaste programme de recherche
scientifique, d’éducation et d’expositions. Il poursuit
son objectif ambitieux grâce à ses équipements et
à ses ressources considérables puisque le muséum
new-yorkais abrite 46 halls d’expositions permanentes,
des laboratoires de recherche de pointe, l’une des
plus grandes bibliothèques d’histoire naturelle de l’hémisphère occidental ainsi qu’une collection permanente de
plus de 32 millions de spécimens et d’artefacts culturels. Le spectaculaire Frederick Phineas and Sandra
Priest Rose Center for Earth and Space inauguré
en février 2000, abrite le Hayden Planetarium récemment reconstruit et présente des expositions
remarquables sur la nature de l’univers et notre
planète. Le Muséum qui compte plus de 200 scientifiques, soutient les départements de recherche en
anthropologie, en paléontologie, en zoologie des vertébrés et des invertébrés et en sciences physiques.
Depuis le lancement de la Richard Gilder Graduate
School en 2006, l’American Museum of Natural
History de New York est devenu le premier muséum
américain autorisé à octroyer le titre de Ph. D (doctorat). Il
a accueilli l’année dernière près de 5 millions de visiteurs du monde entier et propose des expositions et des
Space Shows qui peuvent être vues dans cinq continents, permettant ainsi d’attirer plusieurs millions de
visiteurs supplémentaires. En outre, le site Internet
du muséum new-yorkais et le développement des
applications pour appareils mobiles étendent ses collections, ses expositions et ses programmes éducatifs à
des millions de personnes au-delà de ses murs.
www.amnh.org
Coolture Marketing est l’une des premières entreprises de marketing culturel créées en Amérique latine.
Elle vise à soutenir les expositions d’envergure
mondiale et à promouvoir l’éducation, la culture et
le divertissement en mettant en avant le sens de la
responsabilité.
www.coolturemarketing.com
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L’exposition Dinosaure, la vie en grand a été adaptée
par le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
Conseiller scientifique pour la partie Angeac :
Ronan Allain, Muséum national d’Histoire naturelle.
Remerciements : Musée d’Angoulême, Commune
d’Angeac-Charente, Carrières Audouin et Fils,
Conseil général de Charente, UNICEM.
dinosaure.mnhn.fr