L`Oiseau vert L`Augellino belverde
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L’Oiseau vert L'Augellino belverde Une fable théâtrale de Carlo Gozzi (1765) Texte intégral traduit par Agathe Mélinand Mise en scène, décors et costumes de Laurent Pelly Création du 25 février au 21 mars 2015 au Théâtre national de Toulouse En tournée saison 2014 / 2015 Production TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Contacts Agathe Mélinand [email protected] / 06 80 33 04 48 Sophie Cabrit Administratrice de production [email protected] / 05 34 45 05 14 www.tnt-cite.com TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / Direction Agathe Mélinand – Laurent Pelly L’Oiseau vert - L'Augellino belverde Une fable théâtrale de Carlo Gozzi (1765) Texte intégral traduit par Agathe Mélinand Mise en scène, décors et costumes de Laurent Pelly Avec Marilù Marini Pierre Aussedat Georges Bigot Alexandra Castellon Thomas Condemine Emmanuel Daumas Nanou Garcia Eddy Letexier Régis Lux Mounir Margoum Jeanne Piponnier (distribution en cours) Lumières Michel Le Borgne Son Joan Cambon Géraldine Belin Maquillages Suzanne Pisteur Assistante à la mise en scène Sabrina Ahmed Production TNT - Théâtre national de Toulouse Midi - Pyrénées Coproduction MC2 - Grenoble Printemps des Comédiens Montpellier Théâtre national de Bretagne Rennes Réalisation des costumes Ateliers du TNT Sous la direction de Nathalie Trouvé Réalisation des décors Ateliers du TNT Sous la direction de Claude Gaillard Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 2/13 L’Oiseau vert - L'Augellino belverde Une fable théâtrale de Carlo Gozzi (1765) Texte intégral traduit par Agathe Mélinand Mise en scène, décors et costumes de Laurent Pelly Création du 25 février au 21 mars 2015 au Théâtre national de Toulouse En tournée saison 2014 / 2015 Du 28 au 30 avril 2015 Scène nationale d’Albi Du 5 au 9 mai 2015 MC2 - Grenoble Du 19 au 23 mai 2015 Théâtre national de Bretagne - Rennes Du 3 au 7 juin 2015 Printemps des Comédiens - Montpellier Du 23 au 25 juin 2015 Théâtre de Caen Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 3/13 L’Oiseau vert - L'Augellino belverde Il y a dix-neuf ans que Tartaglia, le roi hypocondriaque est parti à la guerre… dix-huit ans que sa femme, la reine Ninetta, sortie d’une des trois oranges, a été enterrée vivante par la vieille peau de reine-mère, la terrible Tartagliona, dans un trou sous l’évier des cuisines du palais. Tartagliona avait ordonné à son Premier ministre, Pantalone de supprimer les enfants du couple royal, deux jumeaux si beaux qu’on aurait dit un œillet et une rose mais Pantalone n’a pas pu et les a confiés à un couple de charcutiers, Truffaldino et Sméraldina. Barbarina et Renzo ont grandi, passionnés par les livres et la philosophie qui, curieusement n’ont développé chez eux que mépris et dédain pour l’amour de leurs charcutiers de parents. Dégoûté, Truffaldino les renvoie tandis que leur vrai père le Roi, rentre à Monterotondo. Quand à leur mère, Ninetta, elle a pu survivre en secret sous son évier avec l’aide d’un mystérieux Oiseau vert… Commence alors, le voyage initiatique des deux jumeaux qui mettra à l’épreuve leur philosophie… Le monarque tombera amoureux de sa fille, Barbarina et le Premier ministre Pantalone fera tout pour éviter le mariage incestueux… Sur le chemin des deux jeunes gens, il y aura des statues qui parlent, des pommes qui chantent, de l’eau qui danse… sans oublier une bonne fée, un philosophe statufié mais si bavard…. Bref. Il faudra affronter bien des sortilèges, bien des maléfices, métamorphoses et autres sorts, pour que chacun redevienne qui il est censé être et que l’Oiseau vert, dénoue toutes les intrigues et en finisse avec la magie… Agathe Mélinand Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 4/13 Une fable théâtrale de Carlo Gozzi (1765) La fable théâtrale de L’Oiseau Vert est l’action scénique la plus audacieuse qui soit sortie de ma plume. Je m’étais décidé à essayer de donner, en aiguisant mon imagination, un produit théâtral populaire qui fit grand bruit et à rompre avec les compositions scéniques dont je n’attendais aucun bénéfice, mais pas non plus les lourds tracas qu’elles commençaient à m’attirer ; d’autant qu’il me semblait avoir suffisamment atteint le but que je m’étais fixé par pur défi et caprice poétique. Je ne crois pas que l’imagination d’un homme ait jamais traité, sous le titre d’un conte pour enfants doté d’un comique très chargé et d’une facétieuse morale bien camouflée, les choses sérieuses que je traitais dans cette fable. Carlo Gozzi Préface Au cœur de la poétique théâtrale de Gozzi, une revendication domine, celle de la liberté d’intention et d’écriture, placée sous la triple tutelle de la littérature orale des conteurs, de Shakespeare et de la tradition du théâtre des Italiens. Cela justifie la haine qu’il voue aux « modes » actives de son temps, qu’elles soient vestimentaires, littéraires, théâtrales, philosophiques et rend crédible sa prétention à être un observateur « philosophique » du genre humain, capable de rire de tout et d’échapper, par ce rire à la bêtise de ses contemporains. Tel est le fondement de sa veine théâtrale. Tout ce qui est érigé en système lui semble attenter à sa liberté d’écrivain. Sans aller à parler, comme certains le font, d’attitude « anarchique », on note que son crédo littéraire souvent répété est « changer sans cesse de genre pour revigorer la curiosité et la surprise » et « oser dépasser sans haut-le-cœur la modération et la constipation littéraire ». Françoise Decroisette Introduction à son édition - Ellug- Université Stendhal Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 5/13 Carlo Gozzi Le comte Carlo Gozzi naît le 13 décembre 1720 à Venise, dans une famille aristocratique vénitienne complètement ruinée. Auteur de pamphlets virulents, il partagera son temps entre les ennuis familiaux, la défense du « pur toscan », la satire des Lumières et la fréquentation des actrices. À seize ans, il est contraint par les dettes paternelles de subvenir à ses propres besoins et s’enrôle alors dans l’armée vénitienne postée en Dalmatie. Il y découvrira le « théâtre aux armées » et écrira ses premiers poèmes et chansons. Trois ans plus tard, il rentre à Venise et écrit ses premières comédies satiriques qui lui vaudront rapidement une réputation d’homme d’esprit. Il fonde avec d’autres hommes de lettres le cercle très fermé des Granelleschi, une société littéraire en croisade pour la défense du « pur toscan » et très attachée, en particulier, à préserver la littérature italienne des influences étrangères. En effet, la mode est au déclin de la vieille comédie italienne, la commedia dell’arte en usage depuis plus de trois siècles, déclin initié par les drames de Pietro Chiari et par les comédies réalistes de Carlo Goldoni, imités du théâtre français. Gozzi voue une haine profonde à Goldoni, pour sa représentation d’aristocrates ridicules, et de bourgeois, voire des prolétaires, vertueux et actifs. Goldoni ose même écrire ses comédies dans la langue de tous les jours, or Gozzi ne tolère pas la subversion de la hiérarchie, ni linguistique, ni sociale. Seuls les poèmes satiriques ou burlesques s’écrivent en vénitien ; au théâtre, les dialectes sont réservés aux improvisations des masques. C’est donc par défi et pour démontrer que le succès de Goldoni ne montre rien qu’il écrit sa première fiaba teatrale – fable théâtrale – L’Amour des trois oranges en 1761, une satire fondée sur une intrigue féérique et merveilleuse inspirée par un conte populaire de nourrice, où les masques de la commedia dell’arte font leur réapparition. La particularité d’écriture de Gozzi réside également dans le fait qu’il ne trace que l’intrigue, laissant le dialogue à l’improvisation des acteurs. Il s’associe alors avec la troupe de commedia Sacchi, sans emploi depuis la popularité des pièces de Chiari et Goldoni, dont la force comique et satirique fait de la pièce un incroyable et extraordinaire succès. La tradition des conteurs italiens, français et orientaux, lui fournit la trame d’aventures extraordinaires pour les neuf autres fiabe qu’il écrit suite au succès de sa première œuvre, notamment pour l’Oiseau vert (1765) qui est, par ailleurs, la « suite » de L’Amour des trois oranges, l’intrigue prenant place dixhuit ans après le premier volet. En 1797, il écrit Mémoires inutiles (Memorie inutili), qui décrit avec verve et méchanceté les dernières années de la République de Venise. Âgé de quatre vingt six ans, Carlo Gozzi s’éteint le 4 avril 1806 à Padoue, laissant derrière lui plus d’une vingtaine d’œuvres. Cet enchevêtrement du bouffon et du fantastique a non seulement du succès du vivant de Gozzi, mais une postérité. Prisé de Goethe, Hoffman, Schlegel, Germaine de Staël, Sismondi ou Schiller (qui a traduit Turandot), son théâtre a connu un immense retentissement parmi les romantiques allemands et français. La plus célèbre de ses pièces, l’Amour des trois oranges, a été reprise par Prokofiev, La Femme Serpent a inspiré à Wagner l’opéra Les Fées (1833), et Turandot a été immortalisé par Puccini. Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 6/13 Chronologie Gozzienne 1720 : le 13 décembre, à Venise, naissance de Carlo Gozzi, sixième des onze enfants du comte Jacopo Antonio Gozzi et d’Angiola Tiepolo, nobles désargentés du Frioul. 1741-1744 : service militaire de trois ans en Dalmatie dans la suite du provéditeur Querini. Expérience d’acteur improvisateur dans une représentation privée. 1745 : mort du père, Jacopo Antonio. 1747 : création de l’Académie des Granelleschi par Carlo et son frère aîné, Gasparo Gozzi, époux de la poétesse/traductrice Luisa Bergalli. 1748 : premiers recueils de poésies de Carlo Gozzi. 1750 : Le Poète fanatique, comédie de Carlo Goldoni, dirigée contre les Granelleschi et la famille Gozzi. 1751 : première édition des comédies de Goldoni chez l’éditeur Bettinelli, avec sa comédie-manifeste Le Théâtre comique. Premier texte théâtral de Carlo Gozzi, Le Gare teatrali, comédie en prose inédite, autour des dissensions entre Carlo Goldoni et Pietro Chiari. 1753 : renforcement des querelles entre Goldoni et Chiari. 1754 : dissolution de l’Académie des Granelleschi. 1755 : attaques de Goldoni contre le « purisme » des Granelleschi dans le poème Ésope à la grille, puis dans la comédie TorquatoTasso. Censure des Actes des Granelleschi. 1757 : publication par Carlo Gozzi de La tartane des influences pour l’année bissextile 1756, almanach burlesque contre Chiari, Goldoni, et la philosophie des Lumières. Reprise de l’activité des Granelleschi. 1758 : suite de la polémique contre Goldoni. Publication du pamphlet, Le Théâtre comique à l’auberge du Pèlerin. Réponse de Goldoni avec le poème, La Table ronde. Retour du Portugal, après le tremblement de terre, du capocomico Antonio Sacchi. 1759 : nouvelle attaque de Gozzi contre Goldoni dans Les Sueurs d’Hyménée. 1760 : publication dans La Gazette vénitienne, dirigée par Gasparo Gozzi, des vers de Voltaire à la louange de Goldoni, avec la réponse de ce dernier. 1761 : renforcement de la « querelle des théâtres ». Interdiction officielle des Actes des Granelleschi. Chiari reprend La Gazette vénitienne et s’allie avec Goldoni. Première fiaba teatrale de Carlo Gozzi donnée à la compagnie Antonio Sacchi, contre Chiari et Goldoni L’Amour des trois oranges, au théâtre de San Samuele (sept représentations). En octobre, deuxième fiaba, Le Corbeau, au San Samuele (seize représentations). Départ de Chiari pour sa ville natale, Brescia. 1762 : Le Roi-cerf, et Turandot, troisième et quatrième fiable représentées en janvier avec succès. Le Roi-cerf tient seize soirées, Turandot seulement sept. En avril, départ de Goldoni pour Paris, invité par la Comédie Italienne. Le Chevalier ami et Doride ou La Résignée, tragi-comédies de Carlo Gozzi, pour la compagnie Sacchi. En octobre, passage de Sacchi au Sant’ Angelo. La Femme serpent, cinquième fiaba teatrale (dix-huit représentations). 1763 : La Zobéide, sixième fiaba teatrale, créée à Turin, puis à Venise (onze représentations). Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 7/13 1764 : représentation des Pouilleux fortunés (seize représentations) et du Monstre turquin (quatorze représentations). 1765 : représentation triomphale de L’Oiseau vert le 19 janvier. A l’automne, dixième et dernière fable théâtrale, Zeim roi des génies (dix représentations). 1767 : début des « drames à l’espagnole ». La Femme vindicative désarmée par l’obligation, tragicomédie, au théâtre de Sant’Angelo. 1768 : La Punition par la déchéance, tragi-comédi en trois actes avec La Chute de Donna Elvira, prologue. Achèvement de La Marphise bizarre, poème héroï-comique. 1769 : nouveau « drame à l’espagnole », créé à Modène, Le Secret public, repris ensuite au théâtre de Sant’Angelo. 1771 : les Deux nuits d’angoisse, ou Les Tromperies de l’imagination, tragi-comédie ; La Femme amoureuse pour de vrai, comédie. Passage de Sacchi au théâtre de San Luca. Débuts de l’actrice génoise, Teodora Ricci, « protégée » par Gozzi. 1772 : débuts hésitants de la Ricci dans la traduction de la tragédie de Baculard d’Arnaud, Fayel, par Gozzi. Polémique autour du « drame larmoyant » avec la journaliste Elisabetta Caminer Turra, traductrice de Gabrielle de Vergy, tragédie de Du Belloy. Gozzi écrit La Princesse philosophique ou le Contrepoison, drame écrit pour la Ricci, et représenté avec succès. Entre 1772 et 1774, publication de ses œuvres chez Colombani (8 vol.). 1773 : Les Deux frères ennemis, tragi-comédie. Dissensions à l’intérieur de la compagnie Sacchi, autour de la Ricci, dont Sacchi est épris. 1774 : La Voix ensorceleuse, drame. 1775 : Le Maure au corps ou l’Esclave de son honneur, tragi-comédie. En décembre, première rencontre de la Ricci et de Pietro Antonio Gratarol, secrétaire du Sénat. 1776 : fermeture du théâtre San Luca pour rénovation. Suite de la relation entre la Ricci et Gratarol, qui déçoit Carlo Gozzi. 1777 : en janvier, première représentation des Drogues d’amour, drame de Carlo Gozzi, au théâtre de San Luca, où Gratarol est tourné en dérision. Début de « l’affaire » opposant Carlo Gozzi et Gratarol, qui aboutit à la condamnation à mort de ce dernier et à la confiscation de ses biens. Il fuit en Angleterre, puis à Stockholm. 1778 : Le Métaphysicien, drame. 1779 : Bianca, comtesse de Melfi ou Le Mariage par vengeance, drame tragique. Gratarol publie à Stockholm La Narration apologétique où il dénonce les coercitions politiques menées contre lui et attaque directement Carlo Gozzi. 1780 : parution à Milan des Réflexions d’un Impartial sur la Narration apologétique de Pietro Antonio Gratarol, ouvrage anonyme en défense de Gozzi. Accusé de l’avoir écrit, Gozzi rédige un « opuscule » censuré, et deux volumes intitulés Mémoires pour servir à la vie du comte Carlo Gozzi, interdits de publication. Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 8/13 1781 : Amour aiguise l’esprit, comédie, pour Teodora Ricci et la compagnie Battaglia. 1783 : fin du contrat de Sacchi au théâtre de San Luca, dissolution de la compagnie. Sacchi revient au Sant’Angelo. Chimène Pardo, drame tragique et La Fille de l’air, drame fabuleux et allégorique de Gozzi pour Sacchi, non représentés. 1784 : fin de la rédaction manuscrite des Mémoires. A Paris, Goldoni entreprend l’écriture, en français, de ses Mémoires pour servir à l’histoire de sa vie et à celle de son théâtre. 1785 : Mort de Gratarol, toujours en fuite, à Madagascar. 1786 : représentation de Chimène Pardo au théâtre de San Giovanni Grisostomo, par la compagnie Battaglia, et de La Fille de l’air, au San Luca, par la compagnie Perelli. 1787 : publication des Mémoires de Goldoni, à Paris, dédiés à Louis XVI. 1793 : Teodora Ricci abandonne le théâtre. Mort de Goldoni à Paris. 1797 : 12 mai, dissolution du Grand Conseil de la République ; entrée des troupes françaises de Bonaparte à Venise, installation d’une Municipalité provisoire, le livre d’or des Patriciens est brûlé. Rééditions à Venise de La Narration de Gratarol, augmentée des Réflexions d’un Impartial. Manifeste de Gozzi annonçant la publication de ses mémoires, en trois tomes, chez l’éditeur Palese, sous le titre Mémoires inutiles. Réponse des amis de Gratarol : Mémoires ultimes de P. A. Gratarol. Les Mémoires inutiles sont terminées au printemps 1798. 1801-1804 : deuxième édition complète des œuvres théâtrales de Carlo Gozzi, chez l’éditeur Zanardi, en 14 volumes. Traduction de Turandot par Schiller. 1806 : mort de Carlo Gozzi, le 1er avril. Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 9/13 Repères biographiques Laurent Pelly – Mise en scène Né en 1962, Laurent Pelly crée en 1980 la compagnie Le Pélican qu’il codirige avec Agathe Mélinand à partir de 1989. Ils créent notamment : Dernière Conquête – Itinéraire harmonique d’un trio las (Opéra-comique), Quel amour d’enfant ! de la comtesse de Ségur, Comment ça va ? Au secours ! de Vladimir Maïakovski, La Famille Fenouillard... A partir de 1989, Laurent Pelly met en scène, au Théâtre national de Chaillot : Madame Angot de Maillot, Eva Perón de Copi et Un cœur sous une soutane-Tentative de commémoration, spectacle sur Rimbaud. En 1994, il réalise Talking Heads d’Alan Bennett au Théâtre Paris-Villette. Il est nommé metteur en scène associé au Cargo / Centre dramatique national des Alpes (CDNA) où il crée notamment L’Heureux Stratagème de Marivaux, Loretta Strong de Copi, La Baye de Philippe Adrien et La Danse de mort de Strindberg. Il présente Peines d’amour perdues de Shakespeare à l’Odéon - Théâtre de l’Europe) et, à la Cité de la musique, Souingue, qui tournera jusqu’en 1999. 1997 est une année charnière : nommé directeur du CDNA, Laurent Pelly met en scène Des héros et des dieux - Hymnes homériques au festival d’Avignon, avant d’aborder l’opéra avec Orphée aux Enfers à Genève et à Lyon, dirigé par Marc Minkowski. En 1998, il revient en Avignon pour Vie et mort du roi Jean de Shakespeare, dans la Cour d’honneur, puis, en 1999, renoue avec l’univers lyrique : Platée de Rameau au Palais Garnier. Dans l’intervalle, il propose, au Cargo de Grenoble, Et Vian ! En avant la zique!, spectacle conçu avec Agathe Mélinand, repris à la Grande Halle de la Villette en 1999. De 2000 à 2007, il met en scène de nombreuses œuvres lyriques en France et à l’étranger. Il monte notamment Offenbach (La Belle Hélène, Les Contes d’Hoffmann, La Grande Duchesse de Gerolstein, La Périchole, La Vie parisienne), Donizetti (La Fille du régiment, L’Elixir d’amour), Massenet (Cendrillon), Mozart (La Finta semplice)… Parallèlement, il poursuit son activité au CDNA : Le Voyage de Monsieur Perrichon d’Eugène Labiche, Le Roi nu d’Evgueni Schwartz, Foi, Amour, Espérance d’Ödön Von Horváth, Le Songe d’August Strindberg, Les Aventures d’Alice au pays des Merveilles de Lewis Carroll, Une visite inopportune de Copi, Les Malices de Plick et Plock d’après Christophe. En janvier 2008, Laurent Pelly est nommé codirecteur, avec Agathe Mélinand, du Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. Il y reprend Le Roi nu et Les Aventures d’Alice au pays des merveilles avant de présenter Jacques ou la soumission et L’avenir est dans les œufs d’Eugène Ionesco créé en mars 2008 à L’Athénée – Théâtre Louis Jouvet. En novembre 2008, il crée, au Théâtre national de Toulouse, Le Menteur de Carlo Goldoni, dans une nouvelle traduction d’Agathe Mélinand. A l’opéra, il met en scène, Hansel et Gretel de Humperdinck, au Festival de Glynebourne et La Petite Renarde rusée de Leoš Janacek, direction Seiji Osawa, au Festival de Seito Kinen, Matsumoto (Japon). En 2009, il crée Talking Heads d’Alan Bennett, au Théâtre national de Toulouse, présenté au Théâtre du Rond-Point, à Paris, et repris au Théâtre Marigny ; CAMI, la vie drôle !, dans une adaptation Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 10/13 d’Agathe Mélinand avec laquelle il conçoit et met en scène Natalie Dessay chante Michel Legrand. A l’opéra, il crée Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, au Theater an der Wien et Traviata de Verdi au Festival d’opéra de Santa Fe. Laurent Pelly obtient le prix de la SACD 2009 pour la mise en scène. En janvier 2010, il met en scène au TNT Mille francs de récompense de Victor Hugo puis à l’OdéonThéâtre de l’Europe (prix Georges-Lerminier pour la mise en scène et la scénographie), et en juin Manon de Massenet au R.O.H. de Londres. En septembre 2010, il crée Funérailles d’hiver de Hanokh Levin (TNT et Théâtre du Rond-Point à Paris), et en novembre Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Bertolt Brecht et Kurt Weill au Théâtre du Capitole – Toulouse. En janvier 2011, il met en scène Jules César à l’Opéra Garnier, en avril L’Opéra de quat’ sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill à la Comédie-Française qui inscrit cette œuvre à son répertoire. En mai 2011, il crée Les Aventures de Sindbad le Marin au Théâtre national de Toulouse, en juillet, Cendrillon de Massenet est repris au R.O.H. de Londres. En octobre 2011, il met en scène les jeunes comédiens de l’Atelier volant du TNT dans J’ai examiné une ampoule électrique et j’en ai été satisfait sur des textes de Daniil Harms. En février 2012, il met en scène Macbeth au Théâtre national de Toulouse, puis Manon de Massenet au MET en mars. En août 2012, L’enfant et les sortilèges de Ravel au Festival de Glyndebourne. En octobre 2012, La Fille du régiment est repris à l’Opéra Bastille, et en janvier 2013 Les Contes d’Hoffman au Liceu de Barcelone. En avril 2013, il met en scène au TNT Mangeront-ils ? de Victor Hugo puis au Théâtre de Carouge à Genève et au Théâtre la Criée à Marseille. En octobre 2013, il met en scène Edgar Allan PoeExtraordinaires adapté par Agathe Mélinand avec les comédiens de l’Atelier volant. En mars 2014, il crée Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Agathe Mélinand – Traduction Formée à la Maîtrise de Radio France, Agathe Mélinand devient d’abord comédienne puis, de 1987 à 1994, collabore, dans l’univers du cinéma notamment avec Christine Pascal, Daniel Schmid, Werner Herzog ou Manoel de Oliveira, elle a été également organisatrice de nombreuses rétrospectives et exposition dans le domaine du 7e art… Codirectrice, avec Laurent Pelly, de la compagnie Le Pélican (1989 à 1994), elle est nommée, en 1997, directrice artistique adjointe et de la communication du Centre dramatique national des Alpes (CDNA) à Grenoble. Participant à la plupart des spectacles mis en scène par Laurent Pelly, elle conçoit notamment le spectacle Et Vian ! En avant la zique (CDNA, Grande Halle de la Villette) et écrit la première partie du spectacle musical C’est pas la vie ? (1999) et, pour la deuxième partie, écrit la comédie musicale Conservatoire (2000). Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 11/13 En 2001, elle traduit et adapte Cocinando, une pièce de Lucia Laragione (création en France en 2002 au CDNA) puis, écrit la pièce Forever Stendhal également créée au CDNA. Dramaturge et collaboratrice à la mise en scène pour Platée au Palais Garnier, Agathe Mélinand avait, en 1997, réécrit les dialogues d’Orphée aux Enfers mis en scène par Laurent Pelly, à Genève et à Lyon. En 2002, elle a traduit pour le festival de Santa Fé les dialogues de La Belle Hélène adaptés pour le Châtelet en 2000, avant d’adapter ceux de La Périchole pour l’Opéra de Marseille. En 2003, elle a écrit une nouvelle version des dialogues des Contes d’Hoffmann (Lausanne, Opéra de Lyon, Grand Théâtre du Liceu et Opéra de San Francisco en 2013). Pendant la saison 2003/2004, elle collabore à la production d’Ariane à Naxos et de L’Heure espagnole et Gianni Schicchi à l’Opéra de Paris. En 2004, elle adapte les dialogues de La Grande Duchesse de Gerolstein pour la production Minkowski-Pelly au Châtelet et établit une nouvelle version du livret du Roi malgré lui pour l’Opéra de Lyon. En 2005, elle traduit et établit une version pour la scène des Aventures d’Alice au pays des merveilles (Laurent Pelly/CDNA), adapte les livrets de trois œuvres d’Offenbach pour l’Opéra de Lyon et établit une nouvelle version du livret du Chanteur de Mexico pour le Théâtre du Châtelet. En 2006 et 2007, elle collabore à la mise en scène de l’Elixir d’Amour de Donizetti à l’Opéra de Paris et à celle de La Finta semplice au Theater an den Wien. En 2007, elle réécrit les dialogues de La Fille du régiment de Donizetti (Covent Garden-Met – StadtOper – Opéra Bastille en 2012) et ceux de La Vie Parisienne d’Offenbach (Opéra de Lyon - Capitole). En 2010, elle collabore à la mise en scène de Manon de Jules Massenet (ROH de Londres et Théâtre du Capitole de Toulouse en 2013). En 2011, elle collabore à la mise en scène de Jules César à l’Opéra Garnier. En janvier 2008, elle est nommée codirectrice, avec Laurent Pelly, du Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. Elle établit une nouvelle traduction de la pièce de Goldoni, Le Menteur, mise en scène par Laurent Pelly. En 2009, elle adapte CAMI La vie drôle !, spectacle mis en scène par Laurent Pelly (avec les comédiens de l’Atelier volant du TNT) et conçoit avec Laurent Pelly Natalie Dessay chante Michel Legrand pour le TNT. Elle collabore avec Jean-François Zygel, met en scène son spectacle au TNT Les Mensonges de Jean-François Zygel en 2008 et met en espace son concert Michpoure toujours au TNT en 2010. En 2009, elle écrit et réalise Monsieur le 6, d’après Donatien de Sade au TNT, spectacle repris en 2011. En 2010, elle écrit Les Aventures de Sindbad le marin, créé au TNT dans une mise en scène de Laurent Pelly en 2011 puis repris en tournée et au TNT en 2012. En 2011, elle traduit et réalise Tennessee Williams – Short stories créé au TNT la même année et repris en 2013. En 2013, elle écrit et réalise Erik Satie – Mémoires d’un amnésique au TNT. Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 12/13 L’Oiseau vert - L'Augellino belverde Création du 25 février au 21 mars 2015 En tournée saison 2014 / 2015 Production : TNT - Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Coproduction : MC2 - Grenoble, Printemps des Comédiens - Montpellier, Théâtre national de Bretagne - Rennes Contacts Agathe Mélinand [email protected] 06 80 33 04 48 Sophie Cabrit Administratrice de production [email protected] 05 34 45 05 14 Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Direction Agathe Mélinand – Laurent Pelly 1, rue Pierre Baudis – BP 50919 31009 Toulouse Cedex 6 www.tnt-cite.com Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / L’Oiseau vert / Dossier de diffusion 13/13