Forum de Carthage sur l`Investissement

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Forum de Carthage sur
l’Investissement
Ce qu’il faut retenir de la 9ème édition
(21 et 22 juin)
881
Affluence record
439
Cérémonie d’ouverture
Participants tunisiens
392
Participants étrangers représentants
22 nationalités
20
Journalistes étrangers
30
Journalistes tunisiens
85
B to B meetings
Panels
14
Idées de projets à concrétiser
82%
Taux de satisfaction
Networking
FIPA News
Juin 2007
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Selon l’UIT
La Tunisie leader des TIC en Afrique du Nord
Le rapport de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) et l’UNCTAD (United Nations Conference on
Trade and Development), publié en mai 2007 et intitulé ‘’World Information Society Report 2007 Beyond WSIS’’,
nous permet d’avoir, entre autres, des chiffres de développement des TIC en Afrique du Nord.
Dans le chapitre 4, le rapport étale la stratégie des TIC de la Tunisie, qui a été en 1991 le premier pays arabe et
africain à se connecter à Internet.
Évolution des TIC en Afrique du Nord en 2005
Tunisie
Maroc
Algérie
Egypte
Téléphone fixe pour 100 habitants
12,5%
4,4
7,8
14,6
Téléphone portable pour 100 habitants
52,6%
40,9
41,5
18
5,7
2,6
2,4
2,5
0,01 US $
0,15
0,04
0,02
Nombre d’internautes pour 100 habitants
9,5%
15,2
2,3
7,0
Nombre d’alphabètes
74,3%
50,7
69,8
55,6
Ordinateur pour 100 habitants
Prix de communication nationale GSM
Selon le rapport WSIS 2007
Selon ce rapport, on note que la Tunisie détient la 2ème place pour la téléphonie fixe derrière l’Égypte, sachant que
depuis la privatisation partielle de Tunisie Télécom, on a noté un arrêt de tout investissement dans l’infrastructure
de la téléphonie fixe.
Le rapport note aussi la stratégie de privatisation du secteur TIC et de son ouverture vers l’investissement
privé, avec une diversification des technologies, qui se base essentiellement sur un axe prioritaire, qui est le
téléphone mobile, première technologie de communication, avec 52,6% de la population en 2005 et 70,6% en 2007,
soit le taux le plus élevé dans toute l’Afrique.
Dans une seconde place se trouve Internet avec 9,5% d’utilisateurs en 2005 et 14,9% en 2007, suivi de la
téléphonie fixe avec 12,5% en 2005 et qui tend à stagner, ce qui risque de freiner à terme le développement de
l’Internet haut débit via l’ADSL et qui se base actuellement sur la technologie filaire fixe.
Cette difficulté peut être contournée par la technologie Wimax ou GPRS, avec l’Internet mobile, ce qui permettra
de couvrir 75% de la frange de la population tunisienne, soit 100% des Tunisiens ayant plus de 15 ans d’âge.
Le cumul de la téléphonie fixe et mobile a permis déjà, en 2005, de couvrir 64% de la population tunisienne et d’atteindre le chiffre de 86,5% de la population en 2007. Ce qui permettra à la Tunisie de gagner la bataille du nombre
et d’une couverture totale d’ici 2009,
Source : webmanagercenter.com
FIPA News
Juin 2007
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Partenariat tuniso français
Inauguration de "Tunisie plastic
systems" à Sousse
Une nouvelle unité industrielle "Tunisie plastic systems" (TPS) a été inauguré, récemment, à la zone
industrielle Sidi Abdelhamid à Sousse, par Mr. Abdelaziz Rassaa, secrétaire d'Etat chargé de l'énergie
renouvelable et des industries alimentaires. Cette
joint-venture est spécialisée dans la
plasturgie (fabrication des pièces plastiques utilisées dans les industries automobile, électronique,
informatique et de l'électroménager).
Réalisée dans le cadre du partenariat tunisofrançais (société tunisienne "plastec" et le groupe
plastiques du Val De Loire qui détient 60 % du capital), la société "TPS" emploie 120 personnes.
Lors de la cérémonie d'inauguration, le secrétaire
d'Etat a fait remarquer que les investisseurs
français sont fortement présents en Tunisie avec
1150 entreprises ayant crée près de 100 mille
emplois. Ces entreprises sont actives dans tous les
secteurs et en particulier dans le secteur industriel
avec plus de 920 unités.
Mr. Rassaa a ajouté que le secteur de la plasturgie
est l'un des secteurs les plus dynamiques en Tunisie.
Il compte 445 entreprises dont une centaine d'unités à participation européenne et offre 15 000 emplois dont 3000 par des entreprises totalement exportatrices.
La valeur de production du secteur est passée de
320 millions de dinars à 650 millions de dinars
entre 2000 et 2006. Les exportations ont aussi
fortement progressé passant de 75 millions de
dinars à 200 millions de dinars pour la même
période, soit un taux d'accroissement annuel moyen
de plus de 20%.
Ces résultats ont été rendus possibles, a encore dit
le secrétaire d'Etat, grâce à la confiance qu'accordent les investisseurs au site Tunisie du fait des
atouts dont il dispose, notamment l'existence d'un
cadre macro-économique stable et en constante
amélioration, la qualité des ressources humaines et
une infrastructure performante pour les
entreprises.
Tunisie- Automobile
Un projet d’implantation des activités
de Volkswagen en Tunisie à l'étude
"La société Ennakl à Tunis a présenté un dossier auprès de
la maison mère Volkswagen pour un projet d’implantation
en Tunisie en vue de la fabrication des véhicules de cette
marque en Tunisie. La proposition est en cours d’étude
chez la partie allemande qui a émis le vœu, en cas de
confirmation de rentabilité d’une pareille œuvre, de répondre positivement à la requête de la société tunisienne et de
concrétiser, alors, l’idée dans les meilleurs délais. L’objectif
étant de faire de la Tunisie une plate-forme en vue de
conquérir l’ensemble du marché des pays du Maghreb".
C’est ce qu’a annoncé le Président-Directeur Général de la
société Ennakl et importateur officiel de Volkswagen, Audi
et Porsche, lors d’une conférence de presse tenue, le 21 juin
à Tunis, avec la participation des membres du directoire du
Groupe Volkswagen A.G., et ce, en marge de l’organisation
du Salon international de l’automobile de Tunis au Parc
des expositions du Kram.
Le responsable de la partie allemande de Volkswagen a
tenu à exprimer sa satisfaction de la coopération, qualifiée
"d’idéale", avec la Tunisie. "Nous sommes très fiers de
notre partenariat avec Ennakl et nous sommes convaincus
que la Tunisie constitue un pays idéal pour une coopération
positive
et
fructueuse",
a
dit
en
substance le responsable allemand.
"En 2006, nous avons écoulé, en Tunisie, 5435 voitures
avec comme best-seller la “Polo”. Cette année et
jusqu’à fin mai, avec 3100 véhicules vendus déjà, la
tendance s’annonce très positive. Et nous comptons
renforcer notre présence en Tunisie où nous travaillons,
main dans la main avec Ennakl dans le cadre d’un
partenariat fort et fiable".
Source : La Presse
Des universités d'Europe et du Canada
veulent s'implanter en Tunisie
Des universités d'Europe et du Canada ont entrepris des
démarches pour s'implanter en Tunisie, pays où le nombre
d'étudiants atteindrait un demi million d'ici 2010.Sur la
liste des établissements "intéressés par le site" figurent
notamment les universités françaises Amiens et Paris VI,
l'université technique de Munich (Allemagne) et l'Ecole des
hautes études commerciales de Montréal (Canada), a
indiqué le ministère.
Suite en page 4
Source : TAP
FIPA News
Juin 2007
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Ces établissements devraient appliquer les cursus
et programmes d'enseignement en vigueur dans
les pays d'origine et délivrer des diplômes aux
Tunisiens et étudiants étrangers établis en
Tunisie.
En 2006, la Tunisie a signé avec la France une
convention permettant à des universitaires
français retraités d'enseigner dans les établissements publics de plus en plus saturés.
Une loi votée ces dernières années autorise
l'enseignement universitaire privé, alors que le
nombre d'étudiants devrait passer à 500.000 en
2010, contre 370.000 actuellement pour une
population de dix millions d'habitants, selon des
projections officielles.
Plus de 6.000 étudiants tunisiens sont
actuellement inscrits dans diverses universités en
Europe et plus de 4.000 au Canada.
Source : AFP
L'agence Moody's envisage de
s'implanter en Tunisie
M. Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque
centrale de Tunisie (BCT), a reçu, récemment,
Mme Larissa Malycheva, vice-présidente de
l'Agence de notation Moody's.
L'entretien a été l'occasion de mettre l'accent sur
les avantages de la notation pour les économies
et son apport dans l'amélioration de l'image d'un
pays.
M. Baccar a insisté sur l'importance de la
présence de plusieurs agences de notation sur le
marché national, mettant l'accent sur la disposition des services de la BCT à aider Moody's à
s'implanter en Tunisie.
Pour sa part, Mme Malycheva a indiqué que
cette rencontre augure d'une coopération qui
peut être fructueuse. Elle a souligné, à cet effet,
que la Tunisie est un site qui intéresse de plus en
plus les investisseurs, formant le souhait de
Moody's de développer son activité dans le pays.
Elle a ajouté que les banques pourront,
désormais, mieux saisir les avantages de la
notation, notamment lors de leurs contacts avec
les investisseurs.
Source : La Presse
Campagne touristique 2007
La Tunisie sur CNN et BBC
« C'est par le biais du tourisme saharien, du tourisme
culturel, du golf, de la thalassothérapie, des centres de
congrès, du thermalisme et de la plaisance qu'on compte nous
repositionner sur les grands marchés émetteurs », c’est en ces
termes que M. Raouf Jomni Directeur Général de l’Office
National du Tourisme Tunisien (ONTT) a annoncé les
couleurs de la saison touristique 2007 dans une récente
interview accordée récemment au journal tunisien la Presse et
dont nous reproduisons ci –après quelques extraits.
….Compte tenu que l'année 2006 a été une année vigoureuse
en termes d'arrivées, nous espérons réaliser 5% de croissance
additionnelle au terme de l'année 2007. En effet, selon les
objectifs assignés, on espère boucler la saison en dépassant la
barre des sept millions de touristes. Ce qui est en quelque
sorte un nouveau record sur le plan de la fréquentation.
Toutefois, la performance la plus éloquente sera enregistrée au
niveau du rendement du secteur puisque on compte
dépasser pour la première fois dans l'histoire du tourisme
tunisien, le seuil de trois cent millions de dinars de recettes en
devises. Cela étant, la haute saison se présente sous de bons
auspices et se déroulera bien selon les états de booking.
….A ce titre, il est important de souligner que les préparatifs
vont bon train à tous les niveaux et sur tous les fronts. Déjà,
nous avons accompagné le ministre du Tourisme dans ses
visites à toutes les zones touristiques, pour sensibiliser les
opérateurs et déceler les dysfonctionnements possibles. Nous
avons, par la suite, pu établir un plan de charge pour les
opérations de contrôle sur tous les sites de production.
En effet, en plus de l'attention particulière à l'accueil des
visiteurs (ports, aéroports), des visites d'inspection seront
effectuées dans les hôtels, agences de voyage, navettes de
transport, aux aéroports et dans les ports, etc. Ces
opérations se feront en partenariat avec la profession. Nous
devons être vigilants et veiller au grain à ce que la haute
saison se passe dans des conditions parfaites.
… A cet effet, nous avons entamé des campagnes publicitaires
par le biais des spots TV sur des chaines satellitaires à forte
audience telles que la CNN, LCI, BBC World, l'objectif étant
de donner plus de visibilité à la destination et de
renforcer nos campagnes de publicité institutionnelles. Sur un
autre plan, nous sommes en train de travailler sur une
meilleure exploitation des Ntic pour promouvoir la destination Tunisie. Dans ce cadre, il est à signaler que nous avons
effectué une campagne publicitaire sur les sites web les mieux
référencés sur le Net. L'événementiel qui consolide la
notoriété de la destination a été un autre volet sur lequel nous
avons été très actifs cette année, en l'occurrence l'opération de
Chantilly, etc.
Source : La Presse
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Juin 2007
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Tourisme
Le groupe français « Fram »
ouvrira une nouvelle unité
touristique à Mahdia
Le groupe touristique français
"FRAM" inaugurera, au cours de
l'année 2008, une nouvelle unité
touristique dans le gouvernorat de
Mahdia au centre ouest de la Tunisie.
M. George Kolson, président du conseil
de contrôle du groupe, a souligné, au
cours d'une conférence de presse, tenue
à Djerba, que la mise en place de cette
nouvelle unité reflète la volonté de son
entreprise de consolider sa présence
dans le secteur touristique, eu égard à
l'intérêt accordé au site Tunisie et la
volonté du groupe de renfoncer la
coopération bilatérale.
La conférence a en outre constitué une
occasion pour évaluer les activités du
groupe au cours de l'année passée et
présenter son programme d'action en
Tunisie pour l'année en cours.
A signaler que le groupe "FRAM", très
actif dans le secteur touristique, a,
depuis 1975,année de son installation
en Tunisie, participé à la consolidation
du secteur grâce notamment à des
opérations de marketing qui ont fait
connaître la Tunisie en tant que
destination touristique de choix en
Méditerranée. Le groupe est par
ailleurs parvenu à attirer 100 mille
touristes l'année dernière.
Pour le premier semestre de l'année
2007, une augmentation de 7% du
nombre de touristes a été enregistrée.
"FRAM" a oeuvré à diversifier les
domaines de ses investissements
touristiques en Tunisie qui couvrent
désormais les unités touristiques et les
agences de voyages en Tunisie, à
Hammamet, Monastir, Djerba et
Tozeur, concourrant à créer plusieurs
emplois.
Source : Tunisia Online
Une compétence tunisienne à l’honneur en France
Au départ ingénieur-chercheur en gestion de chaîne logistique (Supply
Chain) à l'Institut Français du Textile et de l'Habillement, rien ne
prédestinait le tunisien Dr. Sami Sboui à devenir un brillant expert
international en management des stocks.
Lauréat 2006 du Ministère français de la Recherche, Dr. Sami Sboui
est l'unique chercheur au monde à étudier l'optimisation et le management « créateur de valeur » des excédents des stocks et des invendus.
Dans le cadre de ses travaux, il a élaboré un nouveau concept de
management baptisé Excess Inventory Management.
En particulier, Dr. Sami Sboui a démontré scientifiquement qu'en fin
de saison, dans la gestion de la production et des approvisionnements,
le « zéro stock » ne peut pas être atteint.
Il a ainsi mis fin aux théories et aux modèles, d'optimisation des stocks
développés en 1915 aux USA tels que les modèles Economic Order
Quantity (EOQ) et Material Requirement Planning (MRP). Dr. Sami
Sboui a également démontré qu'une optimisation générant une certaine
quantité d'invendus en fin de saison serait plus profitable pour les
entreprises contemporaines. Dr Sami Sboui a apporté des réponses
managériales et technologiques aux entreprises confrontées aux
excédents de stocks et aux invendus.
Les travaux du Dr. Sami Sboui sont aujourd'hui en pleine adéquation
avec les problématiques des entreprises. En effet, nombreuses sont les
entreprises (mode, édition, électronique, multimédia-jeu vidéo,
automobile, électroménager, agro-alimentaire …) à travers le monde
pour lesquelles les surstocks et les invendus sont devenus un problème
de premier plan : une source de coûts importants et d'immobilisation
de trésorerie, une cause d'érosion des marges et de fragilisation de la
chaîne logistique. Ces stocks d'invendus ont, depuis quelques années,
atteint des niveaux critiques.
Consciente de ce défi, la France et la Commission Européenne
financent aujourd'hui plusieurs projets de recherche (Osez Ex 2.0,
Riomas, Co-traitance…) dont Dr. Sami Sboui est le coordinateur.L'objectif de ces travaux est de développer des solutions
managériales permettant aux entreprises de mieux manager, de
valoriser les excédents et les surplus de leurs stocks et de booster la
collaboration entreprise – liquidateur de stock.
Dr Sami Sboui coordonne également le projet « Logistique Mutualisée
et Durable ». Ce projet implique de grands laboratoires de recherche et
de grands groupes comme Carrefour, Michelin, Auchan, Géodis,
Géfco… Ce projet est financé par le Ministère français des Transports.
L'objectif de ce projet est le développement d'algorithmes mathéma
tiques et de solutions technologiques permettant aux entreprises de
valoriser leurs excédents de capacité de transport et d'entreposage en
les mutualisant.
Suite en page 6
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Juin 2007
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Les solutions développées dans ce projet devraient permettre aux entreprises de minimiser leurs coûts et de
réduire les kilométrages à vide et les émissions des gaz à effets de serre.
En outre, Dr Sami Sboui s'apprête à travailler chez AIRBUS sur le projet VMI-Délais de paiement. L'objectif de
ce projet est le développement des progiciels pour le management des excédents et surplus de trésorerie et pour
l'optimisation du chaînage de la « Supply Chain » et de la « Payment Chain ». Ce projet est soutenu par le pôle
de compétitivité « Industrie financière » de Paris Europlace, le CNRS et l'association française des crédits
managers. La richesse de ses contributions scientifiques et l'acharnement dans son travail font de ce passionné
tunisien un expert reconnu et écouté. Dr Sami Sboui vient d'être nommé Lauréat 2007 du Ministère français de la
Recherche.
Source : Audinet/euromedtextile
International Herald Tribune
La diversification de l’économie tunisienne a apporté
son lot mérité de «success stories»
Grâce à l’intégration entre le développement humain et économique et à la synergie générée par l’avènement de l’économie du savoir, les Tunisiens seront à même de contribuer à l’économie mondiale et d’en tirer les bénéfices, écrit le quotidien dans un article paru dans son numéro du 30 juin 1er juillet 2007.
Sous le titre «La Tunisie dans l’économie mondiale», l’article commence par évoquer la première place occupée
par la Tunisie en Afrique dans le rapport du Forum de Davos de 2006 sur la compétitivité économique, ainsi que
dans le rapport de 2007 du Forum mondial économique publié à Cape Town où la Tunisie figure toujours en
première place en Afrique, tout en occupant la 27e place mondiale.
Relevant les succès de l’économie tunisienne l’International Herald Tribune écrit que celle-ci a connu une
croissance annuelle de 5% par an, alors que l’inflation a été maintenue à un taux relativement bas. Évoquant les
objectifs du XIe Plan, le journal souligne que le but escompté par le gouvernement est d’atteindre le montant de
63 milliards de dinars en investissements globaux, tout en tenant compte des grands projets tels que l’aéroport
d’Enfidha, le port en eaux profondes ainsi que la raffinerie de la Skhira, sans compter l’investissement dans
l’infrastructure des télécommunications telle que le débit à haute vitesse Wimax qui facilitera la connexion à
Internet à travers tout le territoire. Grâce à l’expansion des secteurs de l’industrie, des services et de l’agriculture,
la croissance du PNB est estimée à 6% en 2007, alors que le seuil de pauvreté a été ramené à moins de 4%.
L’article relève également l’amélioration continue de la situation de la femme en Tunisie, qui a été consacrée par
la Constitution tunisienne depuis l’aube de l’indépendance et qui s’est poursuivie par la mise en œuvre d’une
politique gouvernementale effective.
L’abaissement du taux de natalité, couplé avec la croissance économique, a contribué à la hausse du niveau de
vie du Tunisien, souligne le journal, qui poursuit que la Tunisie a été longtemps consciente du fait qu’une population éduquée est un facteur clé dans le développement économique et social du pays.
C’est ainsi que la mise en place de l’économie du savoir, qui intègre l’éducation, l’université, la formation et la
recherche, constitue une des priorités majeures du gouvernement, note le journal.
Évoquant la politique tunisienne en matière d’encouragement des investissements directs, l’article note que loin
d’attendre passivement l’arrivée des investissements extérieurs, le pays s’est rapidement doté de structures telles
que la FIPA, qui soutient activement les différentes initiatives des investisseurs étrangers en Tunisie, leur
offrant une plateforme qui fournit l’information sur les secteurs où la Tunisie bénéficie d’un avantage compétitif
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Juin 2007
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par rapport à d’autres pays et notamment l’électronique, les TIC, les textiles haut de gamme et l’agroalimentaire, avec un suivi minutieux et une assistance après leur installation en Tunisie. C’est ainsi que la Tunisie est
parvenue à attirer les investisseurs européens qui constituent à eux seuls plus de 80% des investisseurs étrangers,
écrit le journal.
Reprenant les propos d’un haut cadre tunisien, le journal écrit que «l’éducation est meilleure que le pétrole et constitue un aspect fondamental de l’économie tunisienne». L’article note que le montant du budget alloué à la recherche
et au développement des TIC est en évolution constante. Le nombre d’internautes est passé de 505.500 en 2005 à
958.300 en 2006, note le journal, qui souligne que les secteurs liés à l’économie du savoir ont contribué à hauteur
de 20% du produit national brut en 2005.
En termes de compétitivité de l’industrie tunisienne, l’article souligne que la diversification de l’économie
tunisienne a apporté ses fruits et son lot mérité de «success stories» telles que «Eurocast» qui produit des
injecteurs à essence pour les Boeing 737, tout en notant que désormais, tous les modèles du genre, c’est-à-dire plus
de 20.000 appareils en service de par le monde, sont équipés d’un injecteur «made in Tunisia». «Fuba Tunisie» est
un autre exemple de «success story», écrit le journal qui décrit la progression fulgurante de cette compagnie de
circuits intégrés qui, en l’espace de quelques années, a doublé sa production et est parvenue à acheter la maison
mère en Allemagne, s’assurant d’un accès illimité à la technologie et à un vaste marché qui inclut des clients en
Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et en Asie.
L’article consacre également un espace à l’innovation technologique en Tunisie, notant la plus-value apportée par
l’installation de 8 technopoles à travers le pays, chacune étant spécialisée dans un domaine différent avec l’idée de
promouvoir une synergie entre la recherche et l’industrie grâce à la présence en leur sein de pépinières
d’entreprises.
Le journal se concentre notamment sur la technopole de Borj Cédria, spécialisée dans les domaines de la
biotechnologie, de l’énergie renouvelable et de l’environnement, tout en relevant que la technopole est déjà dotée
de 15 projets d’entreprises et de 2 entreprises dûment établies travaillant de concert avec le secteur privé.
Quelques chiffres illustrent le côté prometteur de ces technopoles à l’aube de leur développement: 50% des
installations seront mises en place dans les 3 années à venir avec la perspective de voir plus de 10.000 chercheurs,
industriels, techniciens et étudiants établis à Borj Cédria.
Le journal conclut que grâce à l’intégration entre le développement humain et économique et à la synergie
générée par l’avènement de l’économie du savoir, les Tunisiens seront à même de contribuer à l’économie
mondiale et d’en tirer les bénéfices.
Invest in Tunisia
Juin 2007
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